Israël Actualités n°369

GRATUIT - Numéro 369 - Edition du 9 décembre au 14 décembre 2015

Journal israélien en langue française

ÉDITO

Edition du 9 décembre au 14 décembre 2015

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Aux urnes, citoyens !

Le premier tour des élections régionales a eu lieu, et ce que nous avions prédit depuis des années, hélas, s’installe dans le paysage politique français : le Front National est bien aujourd’hui, le premier parti de France, devant Les Républicains et loin devant le Parti Socialiste. Nous avons même pu constater que, dans certaines régions comme le Nord Pas-de-Calais et la région PACA, près de 4 électeurs sur 10 ont voté pour les idées de Marine Le Pen. Dans certaines villes, comme Calais, les chiffres ont dépassé les 50 %.

Un fait nouveau en France dont on se serait bien passé : deux voire trois des régions, si l’on en croit les estimations, sur les six où le parti des Le Pen arrive en tête, pourraient être dirigées par le FN pendant les six prochaines années. Si le mode de scrutin avait été le même qu’en Israël, près de la moitié des régions seraient tombées dans l’escarcelle du parti d’extrême-droite d’office. La faute à qui ? Aux politiques, de droite comme de gauche, qui ont, soit considéré le FN comme une réserve de voix que l’on sort d’un chapeau lorsqu’on en a besoin pour gagner une élection, soit comme un parti de seconde zone, plébiscité par « des idiots et des racistes ». Pendant que la cuisine électorale et les petits arrangements entre ennemis battaient leur plein, le FN, lui faisait son chemin, lançant l’opération séduction sur « La France d’en bas », celle des provinces, des terres agricoles, des zones ouvrières, celle que la Gauche a oubliée et laissée sur le chemin, celle que la Droite n’a jamais regardée comme digne d’intérêt.

C’est cette France-là, cette France de la misère, du chômage et de l’exclusion, celle qui a toujours l’impression qu’on donne à l’autre, à l’étranger, y compris le droit de tout faire qui a botté les fesses des grands partis démocratiques ce week-end et leur a offert cette singulière déculottée. Cette France de la misère et de la colère a fait, discrètement, sans prévenir vraiment, du Front National le premier parti de France… Les attentats ont-ils joué un rôle de catalyseur ? La peur fait-elle partie de l’équation ? Sans doute, mais pas de la manière que l’on pense… Car plus que l’effroi, ce sont la colère et la rancœur qui ont guidé les pas des électeurs, que ce soit vers le bulletin de la haine ou le chemin de la désertion et de l’absention.

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

Le FN chassera-t-il l’islamisme radical ? La réponse est non. Roger Cukierman, président du CRIF, nous le dit dans ce numéro. Il le pense et il a raison. Il est vrai aussi que la colère est légitime, que les différents partis au pouvoir, ces 20 dernières années, n’ont rien fait pour empêcher la montée de l’insécurité en France, et encore moins pour juguler les violences antisémites. Depuis près de dix ans, les juifs de France comptent leurs morts à chaque vague de folie islamiste. Aujourd’hui, le peuple français tout entier vit au diapason du nôtre, dans le collimateur de l’islamisme radical...

Il y a eu Charlie Hebdo, il y a eu l’Hyper Cacher, il y a eu cette immense émotion, cette immense mobilisation. Puis plus rien. Pourquoi avoir attendu autant de jours, de semaines, de mois pour comprendre ce que les Français ressentaient ? Pourquoi ne pas avoir pris la mesure de la colère qui comme un frisson, agitait le peuple ? Nous étions tous Charlie en janvier.

Nous voilà tous fachos aujourd’hui ? Près de 28 % des votants, en moyenne, ont voté pour des candidats d’extrême-droite à l’échelon national, soit près de trois personnes sur dix. Combien étions-nous réellement, en janvier, dans les rues pour défendre nos libertés ? Quatre millions sur une population de 66 millions d’habitants, selon les autorités, soit 6,06 %. La cohésion nationale, la fraternité, l’esprit de Charlie, cela ne concernait que 6 % de Français.

Les autres qu’en pensent-ils ? Il semblerait qu’ils en aient marre, qu’ils soient dans la plus parfaite confusion. Chaque sondage enfonce le clou : insécurité, immigration, terrorisme. Trois termes qui désormais représentent les principales préoccupations des Français et plus seulement des Français juifs. Ajoutés à chômage, crise économique et fiscalité punitive, ils ont ouvert les vannes de la colère chez l’électeur français et conduit au désastre de dimanche dernier.

Qu’en sera-t-il dimanche prochain ? Y aura-t-il, en ce 13 décembre, un mois tout juste après les attentats, ce fameux sursaut républicain que l’on attend comme Mashiah ? Les abstentionnistes vont-ils laisser la France aux mains du FN et se contenter de jouer les spectateurs pendant que l’extrémisme de droite s’empare des instances républicaines ? Monsieur François Hollande et vous, monsieur Manuel

Régie publicitaire exclusive Oméga Editions 242, boulevard Voltaire 75011 Paris vFrance Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

Valls, allez-vous prendre la mesure du désespoir des Français ? Allez-vous agir, pour sauver la liberté et la démocratie en redonnant confiance au peuple ? En lui donnant le sentiment qu’il peut, sur son propre sol, vivre en sécurité. Vous l’avez dit, les juifs sont les sentinelles de la République. Lorsque l’on touche aux juifs d’une Nation, c’est la Nation elle-même qui est menacée ou ne saurait tarder à l’être. Vous l’avez dit, mais qu’avez-vous fait pour nous protéger, et protéger la Nation ? L’alerte est-elle suffisante désormais ?

Et surtout n’est-il pas trop tard pour que la démocratie

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

se relève ? Car entre la peur de la haine aveugle et du terrorisme le plus abject et la peur de voir la France tomber aux mains des fascistes, l’électeur, le Français est en pleine confusion. Dimanche prochain, il devra choisir entre ses peurs. Ou plutôt se battre contre elles. Les armes à la main. Son arme, c’est son bulletin de vote, votre bulletin de vote. Contre la haine de tous bords, et d’où qu’elle vienne : aux urnes, citoyens ! Que les lumières de Hanouka qui se sont allumées dimanche dernier fassent reculer l’obscurité, dimanche prochain. Hanouka Saméah à tous.

Am Israel Hai Alain Sayada

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À LA UNE

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INTERVIEW EXCLUSIVE - Roger Cukierman, président du CRIF « Je ne donnerai jamais un certificat de casherout à Marine Le Pen »

Avant le Premier tour des élections régionales, le CRIF avait lancé une campagne intitulée « Pas une voix juive pour le FN ». Au lendemain d’une journée de vote marquée par l’abstention autant que par le succès du parti de Marine Le Pen, Roger Cukierman dresse un premier bilan, entre désarroi et espoir d’un sursaut républicain. Entretien… nir un parti de gouvernement et cela ajoute, je pense, aux angoisses des juifs de France.

Il y a le terrorisme de Daesh, les violences antisémites, l’extrême-gauche qui, sous couvert d’antisionisme, mène des actions de boycott et d’incitation à la haine antijuive.

S’y ajoute désormais la montée de l’extrême-droite. Cela fait beaucoup, je trouve.

Vous avez lancé la campagne « Pas une voix juive pour le FN ». Pensez-vous que ce soit le rôle du CRIF de donner des consignes de vote aux juifs de France ?

Oui. Cette campagne avait d’abord pour but d’inviter les juifs de France à voter, à faire leur devoir de citoyen. Par ailleurs, le CRIF tenait à rappeler que les idéologies extrêmes, qu’elles soient de gauche ou de droite, ne sont pas compatibles avec les valeurs juives.

On ne dit pas les évidences. Si le CRIF a eu besoin de rappeler que les idéologies portées par les partis des extrêmes, notamment le FN ne sont pas compatibles avec les valeurs juives, c’est bien parce qu’il y a une tentation, chez certains juifs de France…

C’est un fait. Certains de nos corelégion-

naires voient, dans le vote FN, une réponse aux violences antisémites. Le CRIF tient donc à rappeler que le FN est un parti héritier de l’extrême-droite maurrassienne, vichyste, qu’il a été fondé, entre autres, par des fascistes et des collaborationnistes et que même s’il a évolué, cela reste un parti populiste et xénophobe.

Nous sommes au lendemain du Premier tour, et une grande partie de la France se réveille, hélas, avec la gueule de bois.

Votre sentiment sur cette percée spectaculaire du FN ?

Je suis déçu par le vote des Français. Pour moi, cette tentation des extrêmes est un phénomène très inquiétant, surtout lorsque je vois le score dans certaines régions comme en PACA, avec un FN à près de 42 %. Je crois qu’il faut s’attendre à voir le FN deve-

Vous faites une addition de tous ces problèmes. Hors, certains voient plutôt cette équation comme une soustraction, en pensant que le FN est une solution aux maux que vous avez précédemment cités.

Ce n’est donc pas votre analyse ?

Bien sûr que non. Croire que le FN peut, à lui seul, résoudre ces problèmes est une illusion. Daesh, par exemple, est une organisation terroriste qui a frappé dans plus de 20 pays. Seule une coalition de pays occidentaux sur le terrain peut combattre un tel ennemi. Les Européens voient et ont toujours vu leur continent comme une bonne grosse Suisse, dont la neutralité face à ce qui agite le Proche-Orient les protègerait. Ils commencent à comprendre que leur mode de vie est en danger…

Certes, mais d’aucuns se disent qu’une politique plus répressive et moins laxiste, notamment en matière d’immigration résoudrait peut-être certains problèmes…

C’est un faux débat. Nous avons, en France, des lois rigoureuses, qui punissent l’antisémitisme et le boycott. Nous n’avons jamais eu un environnement légal aussi favorable aux juifs. Par ailleurs, croire que le FN au pouvoir peut résoudre les problèmes liés aux conséquences de l’immigration est illusoire, je le répète. Il y a, en France, 8

millions de musulmans, qui, pour la plupart, n’ont rien à voir avec l’islam intégriste ou l’antisémitisme. Même si 1 % seulement de cette population dérive, cela fait plusieurs milliers de personnes radicalisées et dangereuses. Est-ce un problème auquel le FN a la solution ? Non. Justement, Jean-Marie Le Pen a célébré la victoire de Marion Maréchal-Le Pen en PACA en postant une vidéo de Christian Estrosi dansant avec des rabbins et laconiquement commenté : contre mauvaise fortune bon cœur…

A-t-on encore besoin, dans ce contexte, de dire et de répéter que le FN est un danger pour la démocratie et pour les juifs…

Cela n’empêche pas Marine Le Pen de lancer régulièrement des opérations de séduction de la communauté juive. Vous a-t-elle sollicité ?

Lors de mon premier mandat en tant que Président du CRIF, de 2001 à 2007, elle m’a effectivement écrit une lettre sollicitant une rencontre. Je lui ai répondu que je ne pourrais pas la rencontrer tant qu’elle ne se désolidariserait pas des propos de son père sur les camps de concentration, propos d’ailleurs condamnés par la justice. Depuis, je n’ai pas eu de nouvelles…

Depuis, elle s’est désolidarisée de ces propos. Cela veut-il dire que vous envisageriez de la rencontrer ?

Non ! Je ne le souhaite pas et je ne le ferai pas. Qu’on ne compte pas sur moi pour délivrer à Marine Le Pen un certificat de casherout. Cela n’arrivera pas !

À LA UNE

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RÔTISSERIE - TRAITEUR Cacher sous le contrôle du Beth-Din de Paris

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Israël: le drapeau de l’Exodus échappe à la vente aux enchères

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Le spécialiste www.chicken-delice.com du Poulet Daesh décapite un «espion» Russe Le drapeau de l’Exodus, le navire à bord duquel des milliers de survivants de l’Holocauste tentèrent en 1947 de rejoindre la Palestine, a été acheté par une institution publique et non pas vendu aux enchères, a indiqué mercredi la maison de vente israélienne.

La vidéo, intitulée « Vous serez déçus et humiliés O Russes,« montre la décapitation d’un espion tchétchène présumée – de 23 ans, qui avoue à la caméra avoir transmis des informations à Moscou sur la Syrie et l’Irak et sur les 605 citoyens russes qui ont quitté la Russie pour rejoindre les djihadistes.

Le bourreau parle en russe avant de décapiter sa victime, en déclarant: «[Le président russe Vladimir] Poutine, chien, nous avons attaqué [le président syrien Bachar] Assad avant votre arrivée ainsi que les Américains et leurs alliés – nous allons aussi vous attaquer. «

L’Exodus fut le plus célèbre des centaines de bateaux chargés d’émigrants juifs qui tentèrent de rejoindre la Palestine au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son périple a inspiré le best-seller «Exodus», de Leon Uris, puis un film avec l’acteur américain Paul Newman.

Le drapeau qui flottait sur le bâtiment devait être vendu aux enchères ce mercredi à Jérusalem, avec une mise initiale de 100.000 dollars (environ 94.000 euros). Mais, au dernier moment, «il a été retiré de la vente... pour faire en sorte qu’il se trouve dans une institution publique», a dit à l’AFP Meron Eren, propriétaire de la maison de ventes.

Il a refusé de dire quelle organisme s’était porté acquéreur et pour combien. Une annonce officielle devrait intervenir dans les prochaines semaines, s’est-il contenté de dire.

La Turquie a décidé d’abattre l’avion russe pour protéger le trafic de pétrole de l’EI (Poutine) Le président russe Vladimir Poutine a accusé lundi Ankara d’avoir abattu la semaine dernière un bombardier russe près de la frontière syrienne afin de protéger le trafic de pétrole auquel se livre l’organisation État islamique (EI). « Nous avons toutes les raisons de penser que la décision d’abattre notre avion a été dictée par la volonté de protéger ces chemins d’acheminement de pétrole vers le territoire turc », a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse en marge de la COP21 près de Paris.

Le dernier propriétaire en date n’a pas été identifié.

Acheté comme ferraille par la «Hagana», l’organisation militaire juive clandestine de Palestine, l’Exodus partit du port français de Sète vers la Palestine sous mandat britannique en juillet 1947, avec 4.500 survivants juifs des camps de concentration nazis.

Ces survivants ne disposant pas de certificats d’émigration, la marine britannique encercla le bateau, en prit le contrôle et renvoya les familles d’abord vers le port de Toulon dans le sud de la France.

Mais les autorités françaises refusèrent de faire débarquer de force les familles et Londres décida alors de les transférer dans des camps dans la partie de l’Allemagne sous son contrôle.

Après l’émotion suscitée par cette mesure, les survivants qui avaient embarqué à bord de l’Exodus purent finalement gagner l’Etat d’Israël, créé en 1948.

AFP

À LA UNE

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La Jewish Connection de Vladimir Poutine et pourquoi ça pourrait être bien pour Israël…

La Turquie dénonce une nouvelle « provocation » de la Russie

Dans la longue histoire des Juifs de Russie, le gouvernement a rarement été un allié, et a souvent, au contraire, été source de persécution. L’actuel président Vladimir Poutine, cependant, est une formidable exception. Depuis qu’il est au pouvoir, les Juifs jouent un rôle important dans son histoire personnelle et dans son cercle intime. Cet élément personnel pourrait devenir important, voire décisif, dans la façon dont le conflit mondial se déroule.

Lors de l’Assemblée internationale des représentants Chabad en 2007, le grand rabbin de Russie, Berel Lazar, souvent désigné comme « le Rabbi de Poutine », a raconté une histoire remarquable à propos du dirigeant russe… Une histoire racontée par Poutine lui-même. « Quand il était jeune enfant, il a grandi dans une famille très pauvre. Ses parents étaient toujours au travail et ses voisins étaient des juifs hassidim. Et a chaque fois que Vladimir était seul à la maison, les voisins l’invitaient à la maison. Et ils s’en occupaient comme si c’était leur propre enfant, pas comme si c’était celui des voisins, et pas non plus comme s’il était non juif. » « Trente ans plus tard, en raison de la gratitude qu’il éprouvait pour cette famille, et pour le respect qu’il éprouvait pour le peuple juif dans son ensemble, il a accordé une autorisation officielle aux juifs de sa ville, Leningrad, d’ouvrir la première école juive de la région. » La famille dans l’histoire de Lazar était celle d’Anatoly Rakhlin, l’entraîneur de lutte du lycée de Poutine ; un homme qu’il considérait comme une figure paternelle et aux funérailles duquel il a pleuré. Poutine a même largement parlé de cette famille dans son autobiographie:

« (Ils étaient) des juifs pratiquants qui ne travaillent pas le samedi. Les hommes étudiaient la Bible et le Talmud toute la journée. Un jour, j’ai demandé ce qu’ils marmonnaient et ils ont alors pris le temps de m’expliquer ce que c’était. Immédiatement, je me suis senti intéressé par cela. » Mais les liens de Poutine avec le judaïsme ne sont pas limités à ses souvenirs d’enfance. En 2005, lorsque Poutine a effectué une visite officielle en Israël, il a rendu visite à son professeur de lycée, Mina Yuditskaya Berliner, qui vivait à Tel-Aviv.

Plus tard, apprenant qu’elle vivait dans un tout petit appartement insalubre, Poutine ira jusqu’à lui acheter un appartement en plein coeur de Tel-Aviv.

En fait, Poutine s’est lui-même entouré de Juifs comme Moshe Kantor, Lev Leviev, Roman Abramovich et Victor Vekselberg.

Ils sont tous des amis proches et confidents du président russe, et ils sont tous très ouvertement juifs.

Et lors de Rosh Hashana de cette année, Poutine a même envoyé cette lettre de vœux au Grand Rabbin de Russie: « Pendant des siècles, les valeurs juives ont inspirées de nobles idéaux. Ces valeurs ont rendues meilleures les relations entre les différents peuples, ce sont des valeurs de charité, d’éducation et de bien public. »

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a dénoncé dimanche une « provocation » après la diffusion d’images d’un soldat russe en position de tir avec un lance-missile à bord d’un navire de guerre croisant dans les eaux turques. « Oui, c’est une provocation », a dit M. Cavusoglu lors d’une intervention à la télévision privée NTV. « Ce soldat à bord de ce navire de guerre russe, avec ce qui ressemble à un missile… c’est juste une provocation. »

lieu vendredi, le navire étant déjà dans les eaux turques à ce moment.

Les autorités russes ne s’étaient pas exprimées dimanche sur le sujet.

Selon des médias turcs, Ankara a bloqué pendant la fin de semaine un navire russe au port de Samsun en raison de documents incomplets, trois autres navires pouvant quitter le port.

La chaîne a diffusé les images d’un soldat russe, portant sur son épaule un lance-missile.

La Turquie et la Russie traversent leur pire crise diplomatique depuis la Guerre froide, après qu’un avion militaire russe a été abattu le 24 novembre par l’armée turque. La Russie a déjà annoncé des mesures de rétorsions à l’encontre de la Turquie.

Reste à savoir si Poutine sera demain au côté de l’Etat juif quand les plus fortes violences de la 3ème guerre mondiale auront été déclenchées…

Selon NTV, le navire sur lequel a eu lieu l’incident est le Caesar Kunikov, qui appartient à la flotte russe présente en Mer Noire, et aurait passé le détroit du Bosphore dimanche matin.

M. Cavusoglu a indiqué qu’il n’y avait aucun lien entre l’incident de l’avion et le passage de navires de guerres russes dans les eaux turques, ces traversés étant régies par des traités internationaux.

Par Ariel Melles

Selon d’autres médias, l’incident aurait eu

AFP

Puis il a continué en promettant de s’opposer farouchement à toute manifestation d’antisémitisme et de xénophobie.

À LA UNE

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Jawad Bendaoud, le logeur de Saint-Denis

Israël: les sépharades veulent un des leurs sur un nouveau billet de banque !

Il est rare que le leader du Shas Arye Deri et que celui de Yesh Atid Yaïr Lapid tombent d’accord sur quelque chose.

Mais c’est arrivé lundi, quand Yesh Atid a approuvé l’effort de Deri d’exiger du gouvernement d’inclure une figure séfarade sur les nouveaux billets de banque.

La Banque d’Israël va libérer le deuxième des quatre nouveaux modèles de billets de banque dans la semaine. Sur les 4 billets, il s’agit de poètes et d’auteurs.

Le premier billet a été distribué l’an passé.

C’était celui de 50 shekels, en vert, avec Shaul Tchernichovsky en vedette. Le prochain est le billet de 200 shekels, bleu, avec

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Nathan Alterman.

Le rouge de 20 shekels aura une image de Rachel la Poétesse, tandis que l’orange de 100 shekels mettra en vedette Leah Goldberg. « La liste « vedettes » sur les billets devrait être modifiée pour inclure un compositeur d’origine séfarade », a déclaré Lapid. «La culture et le patrimoine des Sépharades sont parmi les pierres de fondation du judaïsme… Par conséquent, cela doit être exprimé sur la monnaie, qui est un symbole majeur de l’Etat. » Par Lola Perez

Le logeur des terroristes à Saint-Denis et unique mis en examen dans l’enquête française sur les attentats du 13 novembre, avait noué en prison des liens avec des islamistes radicaux.

IL N’A PEUT-ÊTRE PAS encore livré tous ses secrets. Jawad Bendaoud, le logeur d’Abdelhamid Abaaoud, reste à ce jour le seul mis en examen en France dans l’enquête sur les attentats du 13 novembre.

S’il est un délinquant notoire, celui qui a prêté l’appartement « conspiratif » pour « rendre service » ne faisait pas l’objet d’une surveillance particulière pour d’éventuelles sympathies jihadistes. Pourtant, selon nos informations, son incarcération passée a révélé des fréquentations avec au moins trois détenus considérés comme islamistes radicaux, dont un terroriste condamné en 2008 à neuf ans de prison pour un projet d’attentat en France à l’aéroport d’Orly, entre autres cibles.

Condamné en 2008 pour coups mortels, celui que le Web a baptisé « le logeur de Daech » a connu quatre prisons différentes, dont celle de Val-de-Reuil (Eure). Dans cet établissement, où il était détenu entre 2010 et 2013, Jawad Bendaoud a fait la connaissance de Kaci Ouarab, incarcéré dans la même division.

L’homme est loin d’être un inconnu de la justice et des services de renseignement. En 2005, il est arrêté pour sa participation au groupe terroriste Ansar al-Fath, fondé en France en 2003. A sa tête, Safé Bourada, l’un des cerveaux des attentats de 1995, et intime de Khaled Kelkal, terroriste islamiste abattu en 1995. Proche du GSPC algérien, Ansar alFath est alors suspecté d’avoir planifié des attaques à Orly, dans le métro parisien et au siège de l’ancêtre de l’actuelle DGSI. Considéré comme le lieutenant de Bourada, Kaci Ouarab est condamné à neuf ans de prison en 2008 pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.

Les deux hommes n’ont pas fait que se croiser en cour de promenade. Logiquement

signalé comme détenu radicalisé, les faits et gestes de Ouarab étaient surveillés de près par les agents pénitentiaires. « Cela a permis d’établir que Kaci Ouarab et Jawad Bendaoud se fréquentaient bel et bien », indique une source proche du dossier. Le logeur d’Abaaoud était également en contact, à Val-de-Reuil et à la même époque, avec deux autres prisonniers connus pour leurs penchants jihadistes : Mongi R. et Djaoued L., délinquants récidivistes condamnés, entre autres, pour des vols et des violences.

Libéré fin septembre 2013, Jawad Bendaoud ne met pas pour autant un terme à toutes ses relations nouées en détention. En février 2014, l’administration pénitentiaire repère un groupe Facebook faisant l’apologie du terrorisme. Ses membres comptent d’anciens détenus de Val-de-Reuil. On y voit notamment des vidéos de groupes jihadistes s’entraînant dans le désert. Parmi les participants au groupe figurent Jawad Bendaoud, mais aussi Djaoued L., les deux ayant manifestement conservé des liens à l’extérieur. Pourtant, à aucun moment, Bendaoud n’a lui-même été signalé à l’administration pénitentiaire ou aux services de renseignements comme ayant épousé les thèses islamistes radicales.

Ces épisodes du parcours carcéral de Bendaoud ont néanmoins été portés à la connaissance des enquêteurs antiterroristes dans les heures qui ont suivi le début de sa garde à vue. « A ce stade, aucun élément ne permet de faire le lien entre ces fréquentations et les événements du 13 novembre mais des vérifications sont menées », confie une source proche de l’enquête. « S’il a effectivement un profil de délinquant de cité, rien dans sa personnalité ne permet de le rattacher à une quelconque activité terroriste », insiste une source dans l’entourage du jeune homme.

Condamné à plusieurs reprises, Jawad Bendaoud était toujours sous le coup d’une peine de sursis avec mise à l’épreuve lors de son arrestation. Sa dernière convocation devant le conseiller de probation était prévue le 27 novembre.

Par Greg Sulin

À LA UNE

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COP21. L’Arbre solaire France-Israël. Les e-Tree vont-ils fleurir en France ? et à forte valeur ajoutée.

L’eTree est une nouvelle génération de mobilier urbain basée sur des valeurs fédératrices et altruistes.

Le premier prototype de l’eTree a été inauguré en octobre 2014 dans le Parc Ramat Hanadiv, qui porte le nom prédestiné de Parcs Généreux, près de Zikhron Yaakov dans le nord d’Israël. Il va désormais transmettre ses valeurs à travers le monde, en espérant le changer.

Bernard Bitan, cofondateur avec Michael Lasry de sologic, (projet franco-israélien eTree), a révélé au Grand Palais au cours de la conférence consacrée aux technologies israéliennes présentes à COP21 que, lors de l’inauguration de l’eTree devant l’hôtel de ville lundi dernier, la maire de Paris Anne Hidalgo, enthousiasmée, avait évoqué le projet d’installer plusieurs eTree dans la capitale.

Bernard Bitan a listé les atouts de ce mobilier urbain connecté et a remercié Anne Baer, en charge de l’innovation et des partenariats technologiques France-Israël (MAEDI, Ministère français des affaires étrangères), pour son précieux soutien.

Sous l’action du soleil et de la chlorophylle, la photosynthèse transforme jour après jour le CO2, enjeu majeur des années à venir pour notre planète, en dioxygène O2.

Elle active une respiration qui fait de l’arbre et des végétaux le poumon du monde.

L’eTree est un Arbre de nouvelle technologie qui se nourrit lui aussi des rayons solaires pour restituer de façon autonome des biens, des services, de la proximité, de la

connectivité et du mieux vivre ensemble.

L’eTree participe aussi à la photosynthèse à sa manière en ne consommant pas de CO2 mais en permettant d’en économiser.

L’eTree est une nouvelle génération d’objets connectés, c’est un g-Objet ou « Giving Product ». Comme la nature, son essence est de donner aux hommes.

L’eTree est avant tout un Arbre, symbole fort de respect et icone de la nature.

Oeuvre d’art urbaine et technologique, il s’affiche parmi les projets sélectionnés dans le cadre de la COP 21 comme contributeur à des solutions durables pour lutter contre le dérèglement climatique.

Fruit d’un partenariat technologique franco-israélien, il a été imaginé par Mickael Lasry, rejoint par Yoav Ben Dov et Bernard Bitan. Un long chemin a été parcouru afin de trouver tous les matériaux nécessaires et le design adapté pour allier œuvre d’art et technologie. Leurs objectifs sont à la hauteur de leur concept : réunir concrètement dans un objet écologique et autonome, une plateforme de services à dimension sociale

Lieu de partage, cet Arbre Solaire va devenir un point de repère et un lieu de rencontres à travers lequel la communication n’aura plus de frontières.

Son design végétal et futuriste permettra de l’intégrer harmonieusement dans les rues, les parcs mais aussi les sentiers de randonnée.

Le soleil est l’unique énergie qui le fait vivre, une énergie inépuisable qu’il va chercher grâce à son feuillage photovoltaïque de dernière génération. L’eTree produit plus d’énergie qu’il n’en consomme et la stocke dans une batterie au lithium.

Il n’est donc pas étonnant de le retrouver aussi prochainement dans des lieux improbables où la lumière, l’eau, l’électricité et la connectivité sont des ressources indispensables, comme des pistes désertiques ou des zones montagneuses par exemple.

Ses atouts : l’Autonomie et l’Autarcie. Un véritable cadeau de la nature, symbole de valorisation des énergies renouvelables et vecteur d’éducation citoyenne.

L’eTree a la capacité de modifier le paysage urbain et va ainsi faire partie de son évolution.

Tous ceux qui passeront près de cet Arbre Généreux pourront profiter de ses bienfaits en se reposant sous son feuillage.

• IL DONNE DE L’EAU FRAÎCHE : en activant un processus de condensation de l’air, l’eTree est capable de produire de 13 à 40 litres d’eau / jour, en fonction de son lieu d’implantation. Les humains et leurs compagnons à quatre pattes et même les oiseaux pourront profiter d’une fontaine d’eau fraîche, même en plein milieu du désert.

• IL DONNE DE L’ÉNERGIE : les feuilles photovoltaïques de l’eTree peuvent produire jusqu’à 1 500 watts par heure, soit 7 kW par jour. Pratique pour recharger son smartphone, sa tablette, son ordinateur et même un vélo électrique !

• IL DONNE DE LA CONNECTIVITÉ : chaque eTree offre une connexion Wifi gratuite, permettant à chacun de se connecter à sa guise tout en se reposant sous ses branches.

• IL DONNE DE L’ÉCLAIRAGE LA NUIT : l’énergie solaire est emmagasinée durant la journée dans sa batterie, l’eTree va l’utiliser pour illuminer vos soirées. C’est un point de lumière dans la nuit partout où il se trouve.

• IL ACTIVE CONVIVIALITÉ ET FRATERNITÉ : équipé d’un écran tactile intégré dans l’une de ses branches, d’une webcam et d’un port pour les écouteurs, l’eTree peut entrer en contact avec tous les autres eTree de la planète pour dialoguer d’un arbre à l’autre. Les eTree formeront une communauté à travers le monde. La communication entre les personnes n’aura plus de frontières.

Source: Israel Science Info (Copyrights)

Donald Trump veut interdire aux musulmans de venir sur le sol américain Donald Trump, candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2016, s’est dit favorable lundi à la « fermeture totale » des États-Unis à tous les musulmans souhaitant entrer dans le pays jusqu’à que le Congrès « agisse ».

Dans un communiqué distribué à la presse, le magnat de l’immobilier assure que des sondages attestent une « haine » des musulmans envers l’Amérique qui pourrait déboucher sur de nouvelles attaques après la tuerie de San Bernardino il y a cinq jours en Californie. « Nous devons déterminer d’où vient cette haine et pourquoi elle existe. Jusqu’à ce que nous soyons en mesure de comprendre ce problème et la dangereuse menace qu’il représente, notre pays ne peut être victime d’horribles attaques par des gens qui ne croient qu’au djihad, et n’ont aucun sentiment de raison ou de respect pour la vie

humaine », déclare Donald Trump.

Après les attentats du 13 novembre en France, Donald Trump avait déjà proposé de ficher tous les musulmans vivant aux États-Unis, une mesure comparée par ses adversaires aux fichiers de juifs établis par les nazis, et d’ « éliminer toutes les familles » des djihadistes.

Le milliardaire continue de faire la course en tête parmi les candidats à l’investiture du camp républicain, même si sa cote a fortement chuté ces derniers temps.

M. Trump fait ses remarques un jour après que le président Obama a prononcé une discours national au Bureau ovale, exhortant les Américains de ne pas se tourner contre les musulmans dans le sillage des attaques terroristes. M. Trump est censé en dire plus lors d’un rassemblement à l’USS Yorktown en Caroline du Sud lundi soir pour marquer l’anniversaire de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor en 1941. http://www.nytimes.com/

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Attentats à Paris: la France prend enfin conscience du financement du terrorisme

La France, qui est l’un des grands bailleurs de fonds de l’Autorité Palestinienne et de son système scolaire meurtrier découvre soudain les dangers du financement du terrorisme lorsque celui-ci la frappe sur son territoire.

Le ministre français de l’Economie Michel Sapin s’est adressé à ses collègues européens pour leur demander d’agir dans ce

domaine: « Chaque Etat qui se trouve sous la menace du terrorisme doit prendre rapidement les mesures qui s’imposent dans le domaine du financement du terrorisme ».

Michel Sapin et ses homologues doivent se réunir à Bruxelles sur cette question et décider notamment de gels d’avoirs d’organisations terroristes ou de la limitation de mouvements de fonds liés au terrorisme.

Suisses: des tracts négationnistes niant la Shoah

Des tracts niant la Shoah ont été distribués dans des boîtes aux lettres de l’un des cantons suisses.

Le texte contenu sur ces tracts indique vouloir « faire éclater le mythe de la Shoah » Il poursuit en disant que « de nombreux mensonges ont été financés par les Juifs et les

Sionistes sur cette période afin de soutirer des milliards du peuple allemand grâce auquel ont pu être bâtis l’industrie de la Shoah ainsi que l’Etat d’Israël ».

Le tract indique aussi « que tous les Francs-maçons sont sionistes ».

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Israël très énervé par les opérations russes sur le Golan

Israël est extrêmement nerveux à cause des opérations russes et du double-jeu que joue Poutine sur sa frontière du Golan A l’extérieur, Israël est tout sourire et plein d’éloges pour la façon dont fonctionne la coordination avec Moscou, afin d’éviter les affrontements directs entre ses forces aériennes et les avions de combat russes au-dessus de la Syrie. Cette bonne volonté était éclatante, à travers les compliments échangés entre le Premier Ministre Binyamin Netanyahu et le Président Vladimir Poutine, lorsqu’ils se sont rencontrés en marge du Sommet sur le changement climatique à Paris, lundi 30 novembre.

Mais les premiers sign,es inquiétants sont apparus dès le lendemain mardi 1er décembre. Des officiers supérieurs russes et israéliens devaient se rencontrer à Tel Aviv, afin de discuter du renforcement de la coopération entre les commandements des deux armées. Mais aucun mot de la part de Moscou et Jérusalem n’indique si cette rencontre a réellement eu lieu. Les sources militaires de Debkafile révèlent que, cette semaine, ces démonstrations d’optimisme a laissé place à un sentiment de malaise, dans les bureaux du Premier Ministre, du Ministre de la Défense Moshe Ya’alon et du Chef d’Etat-Major Gadi Eisenkot. Ils soupçonnent en effet, les arrières-pensées qui se trament derrière les mouvements militaires de la Russie dans le Sud de la Syrie, particulièrement ses frappes aériennes contre

les rebelles syriens, juste au beau milieu du secteur de la frontière israélienne du Golan.

En particulier, Moscou peut offrir une couverture aérienne au Hezbollah et à l’Iran pour réaliser leur conception stratégique de long terme, qui consiste à remplacer les rebelles syriens par les Gardiens de la Révolution iranienne et le Hezbollah et les déployer tout le long de la frontière du Golan, menaçant ainsi directement Israël.

Ce soupçon est en train de gagner du terrain, alors que mardi 1er décembre, au lendemain même de la rencontre entre Poutine et Netanyahu, les unités combinées irano-syriennes et du Hezbollah ont étendu leur emprise sur la ville du sud syrien de Dera’a jusqu’à Quneitra, la ville du Golan, à portée de fusil et bien en vue des positions défensives israéliennes.

Tout au long de la journée, de lourds combats ont fait rage sur les lignes des collines détenues par les rebelles, depuis un point au sud de Quneitra jusqu’à la jonction avec la frontière jordano-syrienne. Ces forces combinées étaient appuyées par les frappes aériennes russes et des tirs de tanks et d’artillerie lourde, que l’on découvre pour la première fois dans cette zone de guerre.

Lorsque les combats ont repris mercredi, Tsahal a placé ses unités du Golan en alerte maximale et un oeil ultra-vigilant suit cette bataille de très près.

Le camp irano-syrien et du Hezbollah est en train d’emporter un très net avantage, à cause des querelles profondes qui divisent les rangs des rebelles. En particulier l’Etat Islamique et le Front al Nusra appartenant à Al Qaïda se déchirent, en s’envoyant des terroristes-suicide et des voitures piégées se faire exploser chez le voisin d’en face. Mardi, une voiture bourrée d’explosifs envoyée par Daesh a fait exploser les quartiers-généraux d’Al Nusra près de Quneitra (comme le montre la photo ci-dessous) : Mais cela signifie aussi que l’Etat Islamique-Daesh est arrivé dangereusement très près de la frontière israélienne.

Cependant, il y a encore de plus grands dangers qui se profilent, si l’armée de Bachar al Assad,soutenue par l’Iran, le Hezbollah et les Russes réussit à reprendre les collines qui font face au Golan israélien.

1. Deux ans d’efforts de l’armée et des renseignements israéliens pour maintenir à distance de la frontière du Golan les forces iraniennes et du Hezbollah, seront réduits à néant.

2. Le Hezbollah ouvrira la porte aux officiers des gardiens de la Révolution islamique pour qu’ils instaurent un centre de commandement juste sur la frontière israélienne.

3. La politique ferme d’Israël et ses actions militaires, pour empêcher des armes avancées iraniennes de finir entre les mains du Hezbollah au Liban, par la Syrie, seront supplantées. Sur le Golan, le Hezbollah obtiendra l’accès direct à n’importe qu’elle

arme qu’il souhaite en les prenant directement en Syrie et sera en mesure de les déployer à des distances encore plus courtes et plus proches des cibles israéliennes que depuis leurs positions de tirs au Liban.

4. Vladimir Poutine attache une importance extrême à reconquérir le sud de la Syrie encore aux mains des forces rebelles soutenues par les Etats-Unis, la Jordanie et Israël, parce qu’il considère aussi grande la menace contre le régime Assad provenant du Sud qu’elle ne l’est au nord ou au centre du pays.

5. Israël est confronté à un grave dilemme, entre le fait de mimer la « lune de miel » avec Moscou en cédant sur ses intérêts sécuritaires vitaux, ou prendre le taureau par les cornes et maintenir l’ennemi au large, quoiqu’il en coûte pour la soi-disant « entente » avec Poutine.

Des responsables à Jérusalem soulignent que la menace en provenance du Golan a atteint son paroxysme à peine quelques heures après la rencontre entre le Chef d’orchestre russe et le Premier Ministre israélien à Paris. Poutine conduit une politique de mainmise systématique en Syrie et suit de minute en minute et à la trace le moindre incident sur le champ de bataille. Il devait donc être parfaitement au courant de la place de ses pions sur l’échiquier du Golan, à la minute même où il a rencontré Netanyahu, mais, quoi qu’il en soit, il s’est bien gardé de l’évoquer au cours de leur conversation.

DEBKAfile Adaptation : Marc Brzustowski

Rachid Abou Houdeyfa, l’Imam salafiste de Brest, appelle ses fidèles à se mobiliser face au FN Rachid Abou Houdeyfa, l’Imam controversé de Brest, appelle ses fidèles à se mobiliser face au FN

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Daniele Turk : « Un vent nouveau souffle sur le 60ème salon Icube ! » Le salon israélien de l’immobilier et de l’investissement Icube aura lieu le dimanche 13 décembre à Paris dans le 15e arrondissement. Icube, toujours à l’écoute des attentes de la clientèle française, a fait, à cette occasion, le plein de nouveautés. Entretien avec Daniele Turk, fondatrice d’Icube.

Ce projet correspond à une population de classe moyenne : on trouve des appartements disponibles, à partir de 990 000€ shekels soit environ 220 000€. Les ole hadash peuvent même obtenir un prêt de 75% du montant de l’achat à taux préférentiel. Les investisseurs ne sont pas exclus de ce nouveau complexe, puisqu’il est tout à fait possible d’acheter plusieurs biens et de les proposer à la location, afin de permettre à des olim de s’installer et de trouver du travail, avant d’accéder eux-mêmes à la propriété.

Le salon Icube, prévu le 22 novembre, aura finalement lieu le 13 décembre prochain. Pourquoi ce report ?

Si près des attentats qui ont endeuillé Paris, le 13 novembre dernier, il nous paraissait indécent, voire impossible de tenir ce salon, d’autant que les consignes données par les autorités en matière de manifestation publique étaient très restrictives. Nous avons préféré reporter notre salon et le tenir dans une atmosphère plus sereine. Nous accueillerons donc nos visiteurs le 13 décembre prochain, à l’occasion de la dernière bougie de Hanouka !

Après une année dans d’autre lieux, Icube revient quai de Grenelle, dans le 15ème arrondissement, mais ce retour aux sources s’accompagne de bon nombre de projets nouveaux. Pouvez-vous nous en parler ?

Effectivement, il nous est donc apparu judicieux de revenir aux salon du Cap 15, quai de Grenelle dont la disposition est plus appropriée aux besoins, en terme d’espace et de circulation, de nos exposants comme de nos visiteurs. Vous l’avez dit, nous revenons à notre lieu de prédilection, mais avec de nouveaux projets et un invité d’honneur : Abraham Duvdevani, président de l’OSM (Organisation sioniste mondiale) et membre

de l’exécutif de l’Agence juive. Nous présenterons, lors de ce salon, un projet novateur qui nous tient particulièrement à cœur car c’est une première : il s’agit d’une alyah de groupe, sous la houlette du rav Yaacov Sitruk et de son association Aleph Ledorot.

L’objectif est de créer une communauté francophone au sein de la commune d’Or Akiva.

Pouvez-vous nous donner plus de détails sur cette communauté en cours de création ?

La ville d’Or Akiva, qui se trouve à proximité de Netanya et Césarée, est promise à un fort développement dans les 5 ans à venir. Le promoteur Roshtein, soutenu par la mairie d’Or Akiva dans ce projet et en partenariat avec l’association Aleph Ledorot, veut donner aux juifs de France, l’opportunité de s’installer sereinement en Israël et de réussir leur insertion au sein de la société israélienne. Outre les logements, à des prix abordables, le projet inclut la création d’ulpanim, d’une synagogue et d’un centre communautaire, d’un jardin d’enfants et d’écoles, ainsi que des aides en matière d’accès à l’emploi.

A quelle population et quel profil d’investisseur s’adresse ce projet ?

Un vent nouveau souffle sur Icube, avec une nouvelle équipe. Daniele, vous passez la main ?

Cela fait quelques temps, effectivement que j’ai confié les rennes de l’entreprise et du salon à mon fils Emmanuel. C’est rassurant, pour un créateur de savoir que l’on a des enfants qui veulent reprendre le flambeau familial et emmener le bateau vers de nouveaux ports, qui veulent donner une nouvelle énergie à Icube, en se démarquant de ce qui a été fait et en s’entourant d’une nouvelle équipe. Comme vous le dites, un vent nouveau souffle sur Icube, qui fête le 13 décembre, sa 60ème édition à Paris. Soyons clairs, pour mon fils, je suis un dinosaure !

(Elle rit) Ce vent nouveau, c’est également faire venir des promoteurs différents ?

Exactement ! Certes, les ténors d’Icube, les fondamentaux de ce salon, qui nous accompagnent depuis des décennies seront avec nous, cette fois encore. Mais nous avons pour objectif de tracer une voie, en étant à l’écoute du marché français. Ecouter, c’est aussi répondre aux attentes du public et ces attentes allaient vers une offre de produits plus abordables. Il y aura donc toujours des produits luxueux, destinés à une clientèle d’investisseurs fortunés, mais il y a une chose que je ne veux plus entendre : c’est ‘Israël, pour nous, c’est inabordable.’

Chaque juif désireux d’investir ou de s’intaller en Israël doit pouvoir trouver une offre qui lui corresponde et c’est notre objectif.

C’est donc notre travail, et notre première

mission, chez Icube, de trouver des niches et des projets immobiliers qui permettent de mettre en œuvre cette dynamique.

Quelle est la tendance, sur le marché immobilier israélien ?

Selon les prévisions du marché, les prix devraient baisser de 6%. Cette baisse, si elle se concrétise, devrait ouvrir de nouvelles portes pour la clientèle française, mais au-delà de ces variations, ce qu’il faut dire aux juifs de France tentés par l’installation ou l’investissement en Israël, c’est qu’il n’y a pas que Tel Aviv et ses duplex luxueux sur des avenues hors de prix. Il y a, en Israël, bon nombre de villes en plein essor qui ne demandent qu’à accueillir de nouveaux arrivants et qui sont prêtes à y mettre les moyens en terme d’infrastructures et de services et dont le potentiel est extrêmement intéressant.

Au-delà de l’insertion dans la société israélienne et de l’accessibilité du marché immobilier, il y a un certain nombre de freins dans les mentalités françaises comme la gestion des biens achetés, par exemple. Est-ce des sujets sur lesquels vous vous penchez ?

Tout à fait. Le système des provisions sur charges, des syndics d’immeuble n’existe pas en Israël, ce qui peut parfois étonner les futurs acquéreurs français. Nous sommes en train de nous adapter à cette demande en mettant en place des gestionnaires de biens.

De manière plus générale, vous soulevez un point intéressant qui est l’apport de la communauté française à la société israélienne.

En matière d’art de vivre, de culture, de gastronomie, les Français ont beaucoup à apporter aux Israéliens. La société israélienne est fébrile, sous pression, elle n’a pas eu le temps d’apprendre à arrondir les angles.

Européaniser un peu le pays ne peut que le servir. Hanouka Saméah à tous !

Salon Icube, le 13 décembre 2015 à partir de 10 h au Cap 15, 3 quai de Grenelle 75015. Entrée gratuite, buffet casher beth din.

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Manuel d’enseignement de l’État islamique, organiser le parfait attentat terroriste Le couple de terroristes qui a frappé la semaine dernière en Californie était d’ailleurs formé de deux personnes qui répondaient parfaitement aux caractéristiques établies par l’EI qui demande à ses membres de ne pas afficher ses croyances religieuses, de ne pas changer ses habitudes, de garder leurs opinions pour eux et d’éviter les conflits avec leurs collègues.

Ainsi, rien dans le comportement de Syed Farook, que ses collègues décrivent comme un homme réservé et respectueux des autres, ne laissait croire qu’il était un terroriste froid et calculateur. Le parfait loup solitaire.

Les terroristes qui ont frappé Paris, le 13 novembre dernier, ont appliqué les mêmes principes. Les voisins de l’appartement où leurs collègues se sont cachés ont été surpris. Un quartier paisible, un immeuble comme les autres; c’est ce que recherchent les loups solitaires.

Les attentats de Paris et de San Bernardino ont visiblement été soigneusement planifiés par leurs auteurs. De quel soutien les terroristes ont-ils pu bénéficier? un media canadien a mis la main sur une copie du manuel d’instruction du groupe État islamique (EI) destiné aux loups solitaires.

Le document enseigne notamment comment organiser un attentat et frapper sans être détecté. Pour y arriver, l’EI recommande à ses recrues de créer des cellules de quatre à cinq membres qui ne connaissent pas les autres cellules dormantes. De cette façon, les policiers n’arriveront pas à remonter jusqu’à eux s’ils arrêtent un autre groupe.

Leur abri ne doit pas attirer l’attention, prévoir une cache pour les armes, connu uniquement des membres de la cellule et avoir l’air non islamique.

Le guide de l’EI établit sept principes de sécurité pour opérer dans le secret; des idées basées sur la vigilance des équipes, la préparation et le contrôle de l’information. On accorde beaucoup d’importance à

la sécurisation des communications en ligne et le document donne d’ailleurs plusieurs conseils pour crypter les échanges.

Pour organiser les attentats, on recommande la lecture d’un magazine en ligne créé par al-Qaïda. Dans une édition consultée par TVA Nouvelles, on explique comment faire exploser une voiture en utilisant six éléments qu’on peut facilement trouver dans un magasin grande surface sans même éveiller les soupçons de la police.

Les services de renseignement du monde ne font donc pas face à une bande d’amateurs désorganisés comme on pourrait le croire.

Le loup solitaire est méthodique, encadré et invisible jusqu’à ce qu’il frappe. Une méthode simple et efficace.

«C’est la nouvelle norme pour les services de sécurité; d’arriver à détecter malgré tout ça. Que ce soit au niveau des communications, on va intercepter des messages, des comportements, un signalement qui nous est donné et ça doit être enquêté. On s’entend, la barre vient de monter à un niveau supérieur comparativement aux improvisations comme celle de Saint-Jean-sur-Richelieu ou d’Ottawa», explique l’ex-agent du Service canadien du renseignement de sécurité, Michel Juneau-Katsuya. http://www.tvanouvelles.ca/

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Tsedaka 2015 : « Cette année, venir, c’était primordial » Mercredi 2 décembre avait lieu au palais des congrès, à Paris, le point d’orgue de la Tsedaka, la grande soirée de solidarité. Un temps fort pour lequel la communauté, les artistes et le public ont répondu présent… Bilan.

A la tête du Mossad. Père de 4 enfants, juif pratiquant, Yossi Cohen est « le mannequin »

Quatre mille personnes, une pléiade d’artistes et de personnalités et un palais des congrès parisien plein à craquer. C’était, en ce soir du 2 décembre, la conclusion de la grande campagne nationale de la TSEDAKA 2015. « Chaque année, cette soirée est le point d’orgue de la campagne, mais cette année plus encore, car les gens ont compris qu’être solidaire c’était avant tout venir, il n’y avait plus un strapontin de libre » nous confie Céline Corsia, coordinatrice nationale de la campagne.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a annoncé lundi soir que le prochain chef du Mossad, le service de renseignements israélien serait Yossi Cohen, conseiller à la sécurité nationale et ancien numéro deux du Mossad.

ments en 2011 avant que M. Netanyahou le nomme conseiller à la sécurité en 2013.

Yossi Cohen va remplacer Tamir Pardo, en poste depuis 5 ans et qui quitte ses fonctions prochainement. Ancien numéro deux du Mossad, Yossi Cohen, 54 ans, le nouveau patron des services secrets israéliens est le fils d’un ancien membre de l’Irgoun et d’une éducatrice originaire d’une famille d’Hébron.

« Mon défi le plus important est de lutter contre l’islam extrémiste qui nous menace, nous et le monde entier…le Mossad joue un rôle capital dans cette lutte essentielle contre nos ennemis…Yossi Cohen saura diriger le Mossad de la manière la plus professionnelle possible », a affirmé M. Netanyahou.

Il a fait toute sa carrière au Mossad après son service militaire et a été choisi comme numéro deux du service des renseigne-

DW Source: IsraPresse (Copyrights)

Père de quatre enfants et juif pratiquant, Yossi Cohen est surnommé « le mannequin » pour son physique et son charisme.

La TSEDAKA, c’est deux décennies de collecte et de solidarité, des millions d’euros collectés et 1500 associations dont les projets et les fonds permettent aux plus démunis, aux handicapés, aux séniors isolés, aux enfants défavorisés de voir leur dur quotidien s’éclairer. Mais pour les 4000 personnes présentes au Palais des Congrès, c’était, ce soir-là surtout le temps de la fête et de l’unité. « Rappelons que sur les 4000 places, 800 sont offertes aux associations, aux bénévoles et aux bénéficiaires des dons collectés, souligne Céline Corsia. C’est aussi une soirée pour mettre en valeur le militantisme et le dévouement de ceux qui œuvrent sur le terrain pour aider les plus fragiles. » Dans la salle, et sur la scène, c’est la bonne humeur et la musique que l’on retiendra. « Tous les artistes qui nous soutiennent et participent à cette soirée le font bénévolement », rappelle encore Céline Corsia. Un dévouement qui représente de nombreuses

heures de répétition et de travail pour que cette grande fête soit une réussite. Et elle l’a été ! Cyril Hanouna, parrain de l’année au côté de Géraldine Nakache, a fait pleurer de rire l’assistance. Et c’est avec Patrick Sébastien qu’il s’est lancé, en duo dans une « danse des sardines » endiablée ! Ils n’étaient pas les seuls à se mobiliser : de nombreux artistes se sont relayés sur la scène du Palais des Congrès : Ary Abittan, Géraldine Nakache très émue, Amir Haddad, Patrick Fiori qui a partagé un duo émouvant avec Hélène Ségara sur « Yerushalayim shel zahav ».

Tal et Jenifer ont également participé à l’événement. « Patrick Bruel nous a offert une sublime reprise du Café des délices au côté d’un Cyril Hanouna qui s’est improvisé danseur le temps d’une chanson », s’amuse Céline Corsia. Julien Courbet, lui aussi, a tenu à être présent. Preuve qu’artistes, juifs ou non, sont solidaires et motivés lorsqu’il s’agit de s’associer à cette grande cause caritative. Même ceux qui ne pouvaient être présents ont tenu à manifester leur soutien : Kev Adams, Louane, Omar Sy, Gilbert Montagné ou encore Michel Boujenah ont enregistré des messages sous la forme de petits clips vidéos diffusés lors du concert. « Ce qu’il faut retenir de cette soirée, conclut Céline Corsia, c’est qu’elle se veut à l’image de notre communauté : ouverte, solidaire, généreuse dans la simplicité. Mais surtout festive. Parce que l’entraide et la solidarité ne se conçoivent pas sans un sourire… »

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Victor Wintz : « Avec chaleur et enthousiasme, le public français a répondu présent pour le MDA »

Dimanche 6 décembre a eu lieu le gala parisien du Maguen David Adom. A cette occasion, nous avons rencontré Victor Wintz, directeur général du MDAFrance, qui dresse pour Israël Actualités, le bilan de cette soirée. acheter du matériel médical comme des défibrillateurs, des beepers, une ambulance ainsi que deux motos médicalisées, dont une offerte par l’association Alpha Omega présidée en France par le docteur Stéphane Abitbol et la seconde par l’association du Raincy Meyer Chalom qui avait déjà offert une moto médicalisée le mois dernier.

Le MDA tenait, dimanche 6 décembre, son gala parisien. Une soirée qui, aux dires des participants, a été un succès…

C’est vrai, nous avons réuni, à l’espace Pierre Cardin, dans le 8ème arrondissement de Paris, un peu plus de 400 personnes.

Nous avons été chaleureusement surpris de voir avec quelle solidarité, et quel enthousiasme le public a répondu présent pour le MDA. Quelles personnalités ont fait le déplacement ?

Michel Ktorza le président de l’association a ouvert la soirée puis Aliza Bin-Noun la nouvelle ambassadrice d’Israël en France a fait un discours, le député français Meyer Habbib était également présent. Le rabbin

Moshe Sebbag nous a fait l’honneur de monter sur scène et d’allumer la première bougie de Hanouka. M. Elie Bin, Directeur général du MDA Israël a fait le déplacement d’Israël avec trois de ses hommes spécialement pour cette soirée. Tous ont prononcé quelques mots pour raconter leur quotidien, ce qui a captivé le public. Et pour clore le tout, les frères Nacash sont venus chanter leurs chansons les plus connues, ils ont donné un concert fabuleux et ont installé une très bonne ambiance, les 400 personnes présentes dans la salle étaient toutes debout !

Face aux attaques aux couteaux ce type d’interventions pour le MDA nécessite une formation ou du matériel spécifique ?

Oui, cela nécessite des beepers pour être alerté et informé en permanence ainsi que bon nombre d’équipements médicaux qui nous ont été offerts hier et notamment ces fameuses motos médicalisées. Dans ce type d’attaques, ce qui est important c’est la rapidité et l’efficacité de nos secouristes et nous fonctionnons selon un concept extraordinaire, qui est spécifique au MDA : nos motos médicalisées ont pour avantage de se faufiler dans le trafic de sorte que, avant même que l’ambulance n’arrive, nos secouristes avec leurs motos sont déjà sur le terrain à prodiguer les premiers soins aux blessés. Cela nous permet de sauver de très nombreuses vies !

Le gala avait pour but de collecter des fonds, les objectifs ont-ils été remplis ?

Absolument, c’était une belle réussite : nous avons récolté deux cent dix mille euros, pour

D’autres galas sont prévus sous peu ?

Nous continuons oui, jeudi nous serons à Marseille où 350 personnes nous attendent, les places se sont vendues très rapidement

et c’est complet depuis 15 jours, puis nous nous arrêterons à Metz samedi soir où nous attendons 250 personnes. C’est une petite tournée de collecte dans toute la France que nous organisons et nous pouvons constater, avec bonheur, qu’il y a une très grosse mobilisation autour du MDA. Le Maguen David Adom compte-t-il des salariés ou ce ne sont que des bénévoles ?

Sur les 15 000 personnes il y a 85% de volontaires pour 15% de salariés car il faut un minimum de structures, des gens permanents pour gérer, sur l’ensemble du territoire, les budgets, la logistique, le matériel… Mais l’homme du terrain, chez Maguen David Adom, est un bénévole ! Ce sont généralement des gens qui ont des niveaux de formation médicale assez élevés, très régulièrement ils ont des cours de remise à niveau pour les mettre à jour et apprendre notamment le fonctionnement du nouveau matériel. Ce sont des gens qui ont cette générosité en eux et qui ont envie de donner de leurs temps pour sauver des vies.

Dans ce contexte, il faut savoir que lors de nos galas, nous récoltons de l’argent uniquement pour du matériel, nous ne payons pas de salaires. Ces bénévoles méritent, comme les patients que nous prenons en charge, le meilleur matériel médical pour pouvoir faire leur travail et sauver des vies !

Suisse : Pratiquer un islam radical est un motif d’exclusion de l’armée, 4 musulmans ont déjà été exclus met aussi, selon les incorporations, d’en manipuler toutes sortes d’autres, y compris des explosifs. Aussi bien, l’administration militaire éclaircit-elle au travers d’une analyse de sécurité, le potentiel de risque de chaque personne susceptible d’être recrutée et armée.

Aussi bien, l’administration militaire éclaircit-elle au travers d’une analyse de sécurité, le potentiel de risque de chaque personne susceptible d’être recrutée et armée.

Ce que trouve parfaitement normal la socialiste zurichoise Chantal Galladé qui plaide, dans Schweiz am Sonntag pour qu’ainsi aucune personne suspecte d’extrêmisme puisse entrer en possession d’une arme personnelle militaire.

Pratiquer de manière agressive un islam extrémiste est une raison pour être exclu de l’armée. C’est ce que nous apprend ce dimanche le journal Schweiz am Sonntag. Qui précise que cette décision

a concerné quatre personnes à ce jour.

L’armée a confirmé ce chiffre dimanche Appartenir à l’exercice, en Suisse, permet d’accéder à une arme personnelle. Elle per-

La socialiste avait déposé en juin 2014 une motion parlementaire destinée à renforcer plus encore les obstacles légaux à la remise d’une arme d’ordonnance à des personnes présentant des signes d’extrémisme. Intitulée «Ne pas remettre d’arme d’ordonnance

aux extrémistes faisant l’apologie de la violence», son texte plaidait ainsi: «Le Conseil fédéral est chargé de compléter l’article 113 de la loi sur l’armée de telle sorte que l’on puisse aussi refuser la remise de l’arme personnelle aux personnes qui ont exprimé par la parole ou par le geste, à plusieurs reprises, des idéologies extrémistes faisant l’apologie de la violence.»

Dans sa réponse, le Conseil fédéral, en juillet 2014 a fait valoir que «l’article 113 LAAM dans sa formulation actuelle donne assez de latitude pour ne remettre une arme de l’armée qu’aux personnes chez lesquelles on ne perçoit aucun potentiel élevé de violence.».

Le journal Schweiz am Sonntag précise dans son enquête que, pour 2014, 1213 recrues potentielles ont échoué au test de sécurité et n’ont donc pu accéder à l’incorporation. http://www.letemps.ch/

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Enrico Macias offre 2 sifré Thora à la communauté

C’est autour des membres de sa famille et de ses amis qu’Enrico- Gaston Ghrenassia a offert dimanche soir, deux sifré Thora, le premier à la mémoire de sa chère épouse Suzy et le second à la mémoire de ses amis qu’il aimait. Par ailleurs, au milieu de la soirée Enrico à procédé à l’allumage de la Hanoukia.

Cette cérémonie conviviale d’akhnassat sefer Thora s’est déroulée à l’Hôtel Hayat Regency à Paris en présence de plusieurs personnalités de la communauté et du monde du spectacle.

Reportage YLellouche

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Cérémonie du souvenir pour les déportés juifs de Tunisie victimes du nazisme

Dimanche 6 décembre une cérémonie émouvante a marquée le 73éme anniversaire de la déportation des juifs de Tunisie.

Un public quelque peu clairsemé, dû certainement aux derniers événements et des écoliers, sont venus assister dans la crypte du Mémorial de la Shoah à cette cérémo-

nie du souvenir en présence des représentants diplomatiques de Tunisie et d’Israël en France, du représentant du Maire de Paris et de diverses autres personnalités de la communauté, parmi lesquelles les Grands Rabbins Haïm Korsia, En maitre de cérémonie M.Claude Nataf de la SHJT a rappelé cette période tragique de l’histoire de la communauté juive de Tunisie qui fut la

seule en Afrique du nord à avoir payé un lourd tribut lors de la seconde guerre mondiale. Durant la cérémonie, les noms des Juifs de Tunisie tués pendant l’occupation nazie en déportation ou dans les camps de travail ainsi que les noms des Juifs de Tunisie morts au champ d’honneur furent rappelés. Aujourd’hui encore, un certain nombre ignorent le fait que les juifs tuni-

siens ont bien été victimes des persécutions allemandes pendant l’occupation nazie, de novembre 1942 à mai 1943, alors même que le pays était sous protectorat français.

Y.Lellouche

Dans le mystère du «Jihadistan Un vignoble du Golan marque ses bouteilles au drapeau d’Israël tunisien»

Après l’attentat du 24 novembre visant la garde présidentielle, il ne se passe plus un jour sans que les forces de l’ordre ne démantèlent des cellules jihadistes ou ne découvrent des caches d’armes aux quatre coins de notre territoire. Le bilan est éloquent, montrant l’étendue de la menace, surtout en matière d’armement: un véritable arsenal à Akouda dans le Sahel, des saisies d’armes et des arrestations à Kairouan, Menzel Bourguiba, Médenine et ailleurs. Il devient de plus en plus évident que les jihadistes tunisiens ont disséminé des armes un peu partout, en attendant leur grand soir… Invisible à l’œil non exercé, un Jihadistan tunisien fleurissait aux quatre vents de la République sous couvert de pratique religieuse et d’associations culturelles. Voire, comme le souligne l’économiste Mustapha Kamel Nabli, avec des brèches dans nos lois qui favorisent le financement du terrorisme par des sources étrangères au pays.

Ce Jihadistan qui a l’allure d’une cinquième colonne ennemie a profité pêle-mêle du laxisme de la Troika, de la lecture que font de l’Etat de droit les islamistes dits modérés, d’une application des lois qui parfois immunise les extrémistes et de nombreux

autres facteurs parmi lesquels la porosité de nos frontières. Ce Jihadistan a aussi de nombreux adeptes. L’arithmétique permet de prendre la mesure de la menace. Ils seraient près de 12.000 Tunisiens engagés dans les milices islamistes en Syrie, en Irak, en Libye et ailleurs. Ils seraient aussi 20.000 à avoir été empêchés de quitter le pays pour le jihad. Ceci sans évoquer le cas troublant de ceux qui, de retour au pays, ont été assignés à résidence. Ces derniers seraient un demi-millier. Cela nous donne le chiffre ahurissant de quasiment 35.000 activistes de tout poil! Que dire alors des sympathisants actifs qui sont dans nos murs et demeurent capables, à tout moment, d’un passage à l’acte pour devenir les martyrs de leur cause…Combien de massacres faudrat-il pour que l’on ne se contente plus de simplement ficher ces individus? Car lorsqu’ils agissent, il est déjà trop tard.

On peut à juste titre se demander si l’état d’urgence ne fait que reporter le problème, appelé à se reposer plus tard. La véritable question est de savoir quelle est la stratégie pour contrecarrer la menace terroriste. Surtout que l’attentat du 24 novembre à Tunis évoque un changement tactique des terroristes qui sont en train de transporter la bataille vers les villes tout en continuant à relativement épargner les populations civiles.

Enfin, il est temps que l’islam politique, qui se qualifie de « modéré », dénonce clairement et sans ambigüités cette menace terroriste et que ses dirigeants et militants cessent leur double langage. Les Tunisiens semblent aujourd’hui prêts à limiter leurs libertés pour plus de sécurité, même si cela pourrait provisoirement contrarier leur projet démocratique qui ne saurait s’accommoder d’un Jihadistan embusqué, prêt à tout pour briser le rêve d’un peuple et sa transition politique.

YLellouche

C’est une belle initiative qui appelle les Juifs de France et d’Europe à acheter exclusivement des produits «bleu/blanc» par solidarité avec Israël Un établissement vinicole situé sur le plateau du Golan a décidé d’imprimer le drapeau israélien sur les capsules recouvrant les bouchons de ses bouteilles de vin qui seront commercialisées en Europe, dans un geste de défi contre la décision européenne de marquage des marchandises produites au-delà de la Ligne verte (lignes d’armistice au 4 juin 1967, à la veille de la Guerre des Six-Jours).

La boutique de la propriété vinicole Bezelet Hagolan a annoncé jeudi son intention d’imprimer le logo «bleu/blanc» de l’Etat juif sur la capsule scellant ses bouteilles destinées à être commercialisées dans l’Union européenne.

La décision a été prise au lendemain de la publication de la directive européenne imposant aux pays membres de l’UE le marquage des produits issus des implantations israéliennes de Cisjordanie, des quartiers de Jérusalem sous contrôle jordanien au 4 juin 1967 et du plateau du Golan.

«Nous sommes fiers de notre emblème

national et nous espérons que d’autres vignobles vont suivre notre exemple et marquer leurs bouteilles de vin destinées à l’exportation pour l’Europe», a confié au Jpost Yoav Levy, le propriétaire du vignoble. Il a également appelé les Juifs d’Europe à acheter exclusivement des produits «bleu/ blanc»par solidarité avec Israël, ajoutant que les Européens seraient les perdants de cette de cette décision.

L’établissement vinicole Bazelet HaGolan, située dans le village de Kidmat Zvi, s’attend cette année à une récolte lui permettant de produire quelque 80.000 bouteilles de vin de la région du Golan, dont un quart partiront à l’export.

Les Etats-Unis sont le premier importateur de vins israéliens. En 2014, les exportations vinicoles se sont élevées à 33 millions de dollars, soit 20% de la production totale du pays destinée à l’exportation.

En réaction à la décision européenne, Jérusalem a convoqué l’ambassadeur de l’UE lui signifiant que cette décision est «discriminatoire, anti-israélienne et anti-juive».

YLellouche UCCF

À LA UNE

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Parachat Mikets : Les rêves ont une fin ! réserves du royaume.

Lorsque la famine survient, Yossef est en mesure de nourrir en quelque sorte toute l’Egypte et même les pays alentour. Il épousera Asnath fille de Dina dit le midrach, qui lui donnera deux fils, Manassé et Éphraïm.

Au terme des deux ans, Pharaon d’Egypte rêve de vaches maigres qui dévorent des vaches grasses. Nul n’est en mesure dans le royaume d’apporter une interprétation satisfaisante, jusqu’à ce que l’échanson se souvienne de Yossef.

Ce dernier présenté à la hâte devant Pharaon et sa cour, lui révèle en effet le vrai sens de sa vision : sept années d’abondance qui seront suivies par sept années de famine qui feront oublier l’abondance antérieure. Yossef anticipe et conseille même au souverain de profiter des années d’abondance pour stocker dans les greniers du roi. Pharaon émerveillé par les talents du jeune hébreu, le nomme sur le champ, vice-roi d’Egypte, chargé des

La famine frappe également la terre de Canaan et les fils de Yaacov, ne sachant pas que leur frère est encore vivant, sont envoyés par Yaacov en Egypte pour se ravitailler. Seul Benjamin, le plus jeune restera auprès du patriarche. Les dix frères, arrivés en Egypte, sont reçus par Yossef en personne, qui les reconnait et feint de ne pas les connaitre.. Il les accuse à tort d’être des espions, leur donne ordre d’aller chercher leur petit frère resté au pays et garde en otage l’impétueux Chimeone. En même temps, il fait remplir leurs sacs de blé tout en leur laissant l’argent qu’ils avaient déboursé pour cela.

La surprise et la consternation sont grandes lorsqu’ils s’aperçoivent, de retour auprès de Yaacov, qu’ils sont partis sans payer!.

Mais la famine persiste et dure encore, et contraint Yaacov à laisser ses fils retourner en Egypte, cette fois-ci accompagnés de Benjamin. Ils sont accueillis chaleureusement : l’affaire du blé «non payé» est rapidement balayée, Chiméone est libéré, Yossef revoit enfin son frère Benjamin. Emu aux larmes, mais ne pouvant encore dévoilé sa véritable identité, il se réfugie dans ses

appartements intérieurs pour pleurer aux sanglots ; après quoi, il leur fait servir un somptueux banquet. Puis, profitant d’une sortie de ses frères, il dissimule une coupe dans le sac de son frère Benjamin. Au cour d’une mise en scène, il démasque le «coupable» et exige qu’il demeure à ses cotés comme serviteur.

Yossef, fils du patriarche Yaacov qui fut le premier homme à mériter et obtenir le nom ISRAËL, a été l’Hébreu qui prendra l’habit égyptien pour se mettre au service de la civilisation du temps. Il est en cela le premier prototype de ce que l’on nomme aujourd’hui le Juif de diaspora. Il rêve de gerbes à lier, là où le blé pousse, pour donner à manger à toute l’humanité aux temps de famine. Il est souvent le spécialiste reconnu de l’économie de son époque. Il rêve de faire de ses frères des «étoiles» de lumière pour éclairer le monde aux temps d’obscurité : il est l’idéaliste des humanistes à tous les «siècles des lumières».

La vie qu’il inaugure en exil, le voue pour ainsi dire, aux séductions de femmes étrangères et ses enfants ne ressemblent plus à ses pères. Mais elle le mène aussi au faîte de la gloire : il est le Vice-roi d’Egypte et le conseiller des rois, des présidents dont il sait déchiffrer les rêves…D’ailleurs, la chrétienté a sue donner son nom au père nourricier de leur messie chez les nations.

Les frères de Yossef, fidèles avec Yéhouda à ce qui reste, en dépit de l’aventure «Yossef», «le judaïsme», le condamne à son rêve, en craignant cependant que ce rêve ne finisse par devenir le pire des cauchemars.

Et, de fait, sans aucune exception, la vocation de Yossef a toujours abouti à l’échec terrible des catastrophes de fin d’exil.

L’Espagne d’Isabelle la catholique, l’Allemagne nazie, ou encore l’exode des pays arabes.

L’Europe de ces derniers siècles étant à l’image de la sortie d’Egypte où seulement un cinquième du peuple des hébreux au temps de Moise, quatre cinquièmes du peuple de Yossef ayant disparu dans la fameuse «plaie des ténèbres» en préfiguration de toutes les Shoah.

Or, comme nous le savons, cette paracha où se lit l’épisode «triomphal» de l’histoire de Yossef, est récitée le chabat de la semaine de Hanouka dont le héros est…un certain Yéhouda Makabi. Yéhouda, à travers toutes les péripéties de la fidélité hébraïque à ellemême, reste, quant à lui, le paradigme de la restauration nationale d’Israël. Est-ce pure coïncidence si la chrétienté a donné le nom de Juda à l’antagonisme du «fils de Joseph» dans le récit de leur Passion? Ces parallèles, étonnants de convergences massives, nous renvoient brutalement à l’actualité. Sommes nous finalement au temps de Yossef ou à celui de Yéhouda? De la réponse à cette question dépend bien évidemment la direction d’avenir de l’histoire de notre peuple.

En fait, la question semble bien plus grave encore. Sommes-nous au temps de Yossef ou celui de Moïse? C’est Moise en effet qui met un terme à la vocation «Yossef» et passe le relais «Israël» à Yéhouda. Le gros dilemme de l’identité juive contemporaine ne serait donc pas un choix entre deux fidélités – Israël ou la diaspora –mais bien une question de diagnostic d’époque : Yossef ou Moïse? Les fameux Juifs du paradoxe, qui cherchent leur modèle aux cent portes de la perplexité, sont donc ceux qui, tout en se prétendant fidèles à Moïse, continuent à jouer une répétition de l’histoire de Yossef.

Le 11éme chapitre du traité Sanhedrin du Talmud nous parle de la manière dont se révélera le Machiah fils de David descendant de Yehouda et pose certaines conditions…En effet, «Il ne se révélera que lorsque le peuple ou la majorité du peuple juif, fera téchouva!(repentance)» et «dans le cas contraire, D-ieu fera en sorte pour qu’un «Roi» émerge, dont les lois et les décrets seront plus cruels encore que ceux d’Amane le méchant..Ce même Talmud nous enseigne que tout dépend in-fine de nos comportements.. Sommes-nous irréprochables? notamment dans la manière de gérer le culte? Sommes-nous complices ou «acteurs» de détournements de biens appartenant à la communauté ou à la société? Défendons-nous toujours la morale et l’étique?

Autant de questions qui au regard de l’actualité, ne peut nous rendre hélas optimiste.

Bonne fête de Hanouca Yvan Lellouche

À LA UNE

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Le Mouvement Sioniste et le 37ème Congrès Sioniste tion de poursuivre le programme.

Le concours « Alléluia » à Paris – un concours de chansons pour les jeunes juifs du monde entier, qui présentent des chansons israéliennes en hébreu. Cet événement a attiré un nombreux public et il constitue une attraction pour les jeunes talents.

A la suite du Congrès Sioniste qui prit place dernièrement à Jérusalem, et en prévision de la visite du Président de l’Organisation Sioniste Mondiale, M. Abraham Douvdevani, à Paris, nous trouvons opportun de faire part à nos lecteurs de ce qui se passe, ces jours-ci, dans le Mouvement Sioniste.

Le Congrès Sioniste Mondial est une réunion de représentants juifs sionistes de divers pays. Le Congrès se réunit à Jérusalem tous les cinq ans et il représente l’instance supérieure du Mouvement Sioniste, une sorte de parlement universel.

Les délégués au Congrès sont élus dans les fédérations sionistes dans le monde entier et en Israël. Leurs membres sont des membres de l’Organisation Sioniste, selon un barème des divers partis, mouvements et organisations. Les membres du Congrès tiennent des débats sur les sujets à l’ordre du jour, ils établissent la charte et élisent les membres des institutions du Mouvement, comme le Comité Directeur Sioniste et le Comité Exécutif Sioniste, qui sont chargés de l’administration du Mouvement Sioniste.

Le premier Congrès Sioniste Mondial s’est réuni en 1897 à Bâle, en Suisse, à l’initiative et sous la présidence du Dr Théodore Herzl. Ensuite, le Congrès s’est réuni tous les un ou deux ans, dans un des pays d’Europe, pour débattre sur divers sujets touchant la voie et l’action du Mouvement Sioniste. Depuis la fondation de l’Etat d’Israël, en 1948, le Congrès se réunit à Jérusalem tous les cinq ans.

Abraham Douvdevani a été élu Président de l’Organisation Sioniste Mondiale en 2010 et a été réélu lors du 37ème Congrès qui s’est réuni dernièrement à Jérusalem.

A ce Congrès sont venues des délégations de représentants de 37 pays à travers le monde, et parmi elles une délégation de représentants de France, comptant 35 membres.

Au cours des journées du Congrès, prit la parole le Chef de l’Etat d’Israël, M. Benjamin Netanyahu, ainsi que divers ministres et députés de la Knesset, parmi lesquels : le Ministre de la Défense - M. Moshé (Bougi) Yaalon, le Ministre de l’Intégration – M. Zeev Elkin, et le Chef de l’opposition – le député Itzhak (Bouji) Herzog.

Le soir du gala d’ouverture, aux Binyanei Haouma, à Jérusalem, ouvrit la soirée le Président de la Knesset et Vice-président de l’Etat – le député Youli Edelstein. Le Président de l’Etat – M. Reuven (Roubi) Rivlin, se trouvant à l’étranger, envoya ses vœux enregistrés sur vidéo.

Au cours de la soirée de gala, les représentations de troupes d’écoles diverses à travers le monde, qui « participèrent » au Congrès au moyen de clips vidéos, furent projetés sur des écrans géants. Parmi elles, les élèves d’écoles en France chantèrent avec émotion l’hymne national de l’Etat d’Israël, la « Hatikva ».

Abraham Douvdevani, qui fut réélu pour un nouveau mandat, souligna, dans son discours, les objectifs principaux et actuels qui vont guider l’action de l’Organisation Sioniste Mondiale, à savoir : 1.

Le renforcement de la conscience et de l’éducation sioniste en Israël et dans la diaspora ; 2.

L’encouragement de l’immigration vers Israël ; 3.

La consolidation du peuplement du pays ; 4.

Les campagnes d’information et la lutte contre l’antisémitisme.

Un nouveau Comité Directeur Sioniste a été élu et les cadres responsables y ont été choisi : Yaacov Hagoel – adjoint et vice-président, Dr David Breakstone, Gusti Yehoshoua Braverman, Marina Koritni, M. le Rabbin Yehiel Wasserman, Gaël Greenwald et Sylvio Hoskovitch.

En prévision de la visite du Président de l’Organisation Sioniste Mondiale, M. Abraham Douvdevani, en France, le représentant de l’Organisation Sioniste Mondiale en France, Simha Filber, parle de l’action de l’OSM en France.

L’été dernier, nous avons réalisé en Israël un programme spécial pour les jeunes gens et jeunes filles de France de l’âge de la Bar Mitzvah. Ce programme était émouvant et significatif. Il était prévu pour lier les enfants à leur identité juive et pour renforcer leur attachement à l’Etat d’Israël. C’était la deuxième promotion et nous avons l’inten-

Le concours de connaissance de la Bible pour les adultes – en préparation du concours biblique mondial qui prendra place à Jérusalem. Nous avons organisé, à Paris, un concours biblique public pour les pays francophones européens. La première place est revenue au représentant de la France, qui a ensuite participé au concours qui prit place à Jérusalem et où arriva en finale.

Apprentissage de l’hébreu – Nous avons ouvert 40 oulpanes, pour apprendre l’hébreu en France, dans des centres d’encouragement à l’Aliyah. Ces oulpanes aideront les juifs intéressés à immigrer en Israël, à réussir une intégration meilleure et plus rapide.

Formation de professeurs d’hébreu pour les oulpanes – en vue de l’ouverture des oulpanes, nous avons organisé des cours de formation intensive de 5 jours. C’était la première tranche d’une série de cours de formations, jusqu’à l’obtention d’un diplôme d’éducateur, sous l’égide de l’Université Hébraïque pour l’enseignement de l’hébreu en deuxième langue.

Séminaires de lutte contre l’antisémitisme – Ils ont traité des moyens d’affronter les phénomènes d’antisémitisme en France. Deux de ces séminaires ont pris place et les participants ont reçu du matériel promotionnel.

Journées d’étude au Séminaire de formation des rabbins à Paris - L’Organisation Sioniste Mondiale a organisé des journées d’étude qui se sont tenues à Paris, en collaboration avec le Consistoire, sous la direction du Grand Rabbin de Paris et du directeur du Séminaire de formation des rabbins.

Shabbat Lech Lecha – Dans le cadre des activités d’encouragement à l’Aliyah et les liens avec l’Etat d’Israël, cela fait plusieurs années que nous organisons des événements de Shabbat « Lech Lecha » dans une quarantaine de communautés en France, avec la participation de rabbins et d’intellectuels d’Israël.

Envoyé itinérant – Un envoyé, venant d’Israël pour diverses communautés en France, a établi des contacts avec les membres des communautés et les aide à mettre en place des activités continues – depuis des groupes de Aliyah, des oulpanes d’apprentissage de l’hébreu, jusqu’à la formation de noyaux d’Aliyah de groupe pour les membres de la communauté intéressés à commencer le processus d’immigration et d’intégration en Israël. Il y a aujourd’hui 30 de ces organisations communautaires en France, dans des villes centrales et en banlieue, ayant l’intention d’immigrer en Israël.

Programme d’intégration en collaboration avec des autorités locales en Israël - l’autorité locale propose un système de soutien pour les immigrants et de prise de contact

avec des groupes de candidats à l’Aliyah avant leur immigration, pour aider à préparer leur intégration. Un processus spécial a été élaboré avec la municipalité d’Ashkelon, dans le but de faire de cette ville une destination de prédilection pour les immigrants en provenance de France. Le maire d’Ashkelon Itamar Shimoni, a effectué une visite de travail à Paris ; il a rencontré les dirigeants de la communauté juive, a participé à une foire à la Aliyah, organisée spécialement pour mettre l’accent sur l’absorption à Ashkelon, et il a répondu aux questions posées par les membres des communautaires, lors de soirées organisées chaque jour.

Délégations, conférences et foires pour encourager l’Aliyah de France - L’Organisation Sioniste Mondiale organise des conférences et des foires en France sur le thème de l’Aliyah, elle envoie, pour encourager l’Aliyah, des délégations qui montrent les possibilités pour vivre en Israël, sous divers aspects : l’intégration, l’immobilier et le logement, la vie sociale et culturelle, l’emploi, les études, l’éducation, la santé et l’absorption dans la communauté. Ces délégations comprennent des conseillers professionnels qui prodiguent des renseignements sur la vie dans le pays, ainsi que des immigrants qui se sont intégrés avec succès et servent d’exemple et d’inspiration. « Apprendre » la France - Au cours des dernières années, l’OSM a aussi participé au programme « Apprendre la France », qui prend de l’ampleur lors de conférences assisté par le Dr Dov Maimon, qui a analysé la société israélienne à la lumière de l’immigration massive en provenance de France. Et le Président de l’Organisation Sioniste Mondiale, M. Abraham Douvdevani était l’invité d’honneur de la dernière conférence.

Professeurs-délégués en France – Dernièrement, des professeurs-délégués d’Israël se sont joints au réseau d’écoles « Alliance », dans le but d’affermir et renforcer les études du judaïsme et de la langue hébraïque.

Dans une conversation avec Abraham Douvdevani, Président de l’Organisation Sioniste Mondiale, il nous révéla que « la situation en France inquiète extrêmement la direction de l’Organisation Sioniste Mondiale, et nous allons faire notre possible pour soutenir la communauté juive dans cette époque difficile et la serrer sur nos cœurs avec toute la chaleur juive ».

SÉCURITÉ

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Les gays de Tsahal (Israël) seront exclus des Unités de combat

les entourent”, a expliqué le colonel Moshé Pinkert, responsable des services médicaux militaires, sur le blog de l’armée.

Cette annonce a été saluée par les groupes de défense des droits des homosexuels.

Les jeunes Israéliens atteints du sida seront désormais acceptés dans les rangs de l’armée pour effectuer leur service militaire obligatoire, même s’ils seront toujours exclus des unités de combat, a annoncé l’armée.

Tous les Israéliens juifs sont soumis au service militaire obligatoire, de 32 mois pour les hommes et de deux ans pour les femmes.

Jusqu’à présent, les jeunes séropositifs en étaient automatiquement exemptés pour raisons médicales.

Cette disposition sera révoquée dans les prochains mois, a indiqué l’armée.

“Les découvertes médicales de ces dernières années permettent qu’ils (les jeunes atteints du virus du sida) servent dans l’armée sans risque pour eux ou pour ceux qui

Le passager d’un vol Lufthansa maîtrisé en plein vol

Les premiers rapports indiquent qu’un terroriste arabe a marché vers un point de contrôle à l’entrée du lieu saint et a commencé à poignarder un civil.

« Un homme s’est levé et a tenté de faire quelque chose à la porte, mais il a été arrêté par les membres de l’équipage et d’autres passagers », a déclaré Andreas Bartels, porte-parole de Lufthansa, précisant qu’il ne s’agissait « pas de la porte du cockpit ».

Un Jordanien avec un passeport américain?

Le passager a ensuite été maintenu sur son siège pour la fin du vol, puis remis aux autorités serbes. Le porte-parole de Lufthansa a refusé de commenter les informations de la télévision serbe selon lesquelles le passager était un Jordanien également porteur d’un passeport américain.

D’après la presse serbe en ligne, l’homme aurait crié avoir perdu la raison et vouloir rejoindre Allah avec tous les passagers, avant d’être maîtrisé par des membres de l’équipage épaulés par des joueurs du club de handball serbe de Vojvodina Novi Sad. Lufthansa n’a pas non plus confirmé ces informations.

La législation israélienne est une des plus avancées dans le domaine du respect des droits des homosexuels, lesbiennes et transsexuels, même si une partie de la société, religieuse, reste très conservatrice sur le sujet.

L’armée israélienne a ainsi été une des premières du monde à faire reconnaître les droits des partenaires de soldats homosexuels morts au combat, après un jugement ayant fait jurisprudence en 1997.

Une photo publiée par l’armée en 2012 et montrant deux soldats se tenant la main avait été largement partagée sur les réseaux sociaux et avait provoqué une polémique.

AFP

Attaque terroriste arabe au Caveau des Patriarches Un juif a été sérieusement blessé dans une nouvelle attaque terroriste arabe au couteau à Hevron, alors qu’il visitait le Caveau des Patriarches, le deuxième lieu saint du judaïsme, lieu où se trouvent les tombes d’Abraham, Sarah, Itzhak, Rivka, Yaakov et Léah.

Un passager d’un vol Francfort-Belgrade de Lufthansa a été maîtrisé puis remis à la police ce dimanche après avoir tenté de « faire quelque chose » à une porte de l’appareil, selon la compagnie aérienne allemande.

“Il s’agit d’une étape importante dans la lutte contre les stéréotypes sur les personnes atteintes du sida”, a déclaré Youval Livnat, directrice de l’organisation Israel Aids Task Force, dans un communiqué.

Les forces de sécurité présentes sur le site ont immédiatement abattu le terroriste, qui a été tué.

Le Magen David Adom a soigné la victime sur place, un homme âgé d’une quarantaine d’années, avant de le transférer à l’hôpital Shaaré Tsedek de Jérusalem dans un état jugé sérieux. Il souffre de plusieurs coups de couteau dans la partie supérieure du corps.

Attaque terroriste arabe à Jérusalem : 3 blessés Un terroriste arabe a poignardé et utilisé sa voiture contre trois israéliens sur la rue Yirmiyahou à Jérusalem dimanche soir, laissant deux blessés dans un état modéré et un dans un état léger.

ZAKA a confirmé que le terroriste a initialement tenté d’écraser un enfant juif. Quand il a échoué, il a quitté son véhicule et commencé à poignarder des passants.

Le Magen David Adom a transféré les blessés à l’hôpital Shaaré Tsedek pour traite-

ment.

Les forces de sécurité ont éliminé le terroriste sur les lieux de l’attaque.

FRANCE

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Israël veut-il punir la France dans sa décision sur l’étiquetage ?

Lettre ouverte de Meyer Habib sur la reconnaissance des diplômes d’équivalence. Leur objectif : se protéger de la concurrence des chirurgiens-dentistes français, mondialement reconnus pour la qualité de leurs compétences. J’ai interpellé directement, lors de ma dernière visite à la Knesset, le Ministre de la Santé Yaakov Litzman, sans résultat à ce jour.

Selon le magazine Globes (pas toujours parfait en matière de sérieux journalistique) Israël (en l’occurence le Ministère des affaires étrangères à Jérusalem) aurait décidé de mettre la France sur le banc des accusés. Le moyen ? Empêcher la France de construire des programmes d’aide humanitaire et d’éducation destinés aux palestiniens. Une batterie de difficultés administratives serait bientôt mis en route pour ralentir considérablement des projets d’adduction d’eau, construction d’écoles.

De plus en plus d’hommes et de femmes participent à des stages d’autodéfense

Etant député français, je ne peux qu’alerter et plaider la cause des Français d’Israël auprès des autorités du pays, avec qui j’entretiens des relations proches. C’est ainsi que, dès la semaine dernière, j’ai échangé au téléphone avec Zeev Elkin, Ministre de l’Intégration.

“J’ai profité du déplacement à Paris du Premier ministre israélien à l’occasion de la COP21 pour l’entretenir à la fois de sujets internationaux, sur lesquels je reviendrai plus tard, et ceux spécifiques aux Français d’Israël, en particulier le blocage, malgré les engagements, de la mise en place effective des équivalences de diplôme.

Je lui ai notamment transmis en mains propres la lettre, qui est un cri de désespoir, de mon ami le Dr David Tibi, qui l’a fortement interpellé. Ce courrier, qui a été lu par près de 80 000 personnes, est emblématique des difficultés invraisemblables dont sont victimes les Olim de France pour faire reconnaître leurs diplômes de chirurgie dentaire.

Il est absolument inadmissible que les dentistes français aient le droit de soigner à titre bénévole des enfants défavorisés ou des

soldats mais soient empêchés de pratiquer à titre professionnel lorsqu’ils décident de faire leur alyah !!

Je rappelle pourtant, le 23 novembre 2014, à ma demande et sous l’impulsion de Benyamin Netanyahu, le gouvernement israélien a adopté une décision garantissant la facilitation de la reconnaissance des diplômes, annoncée, dans une conférence de presse par le Premier ministre, en personne en présence des représentants d’une cinquantaine d’associations francophone. Même si des avancées ont été accomplies pour certaines professions, notamment en ce qui concerne les chirurgiens-dentistes la situation n’a pas évolué.

Les blocages tiennent en particulier à l’hostilité des corporations médicales (guildot).

On parle beaucoup notamment d’un certain Dr Amir Shanon, qui bloque les candidats français par la difficulté des examens

J’ai donc évoqué ce problème, à deux reprises à Paris, avec le Premier ministre, une première fois en présence de l’Ambassadeur d’Israël, Aliza Bin-Noun, et une deuxième fois longuement en tête à tête. Il m’a écouté et été très sensibilisé. J’ai ressenti en lui une colère froide à ce sujet…

J’ai la conviction sans une réelle impulsion politique au plus haut niveau, nous n’y arriverons pas. Seul le Premier ministre pourra débloquer une situation inacceptable, qui n’a que trop duré. On ne peut donner indéfiniment de faux espoirs à ces centaines de praticiens et d’étudiants, qui veulent demandent simplement le droit d’exercer leur métier dignement en Israël !

Je vous tiendrai au courant. Seuls les résultats compteront. Nous allons y arriver, ensemble, envers et contre tout !»

Par Meyer Habib – JSSNews

Ils n’ont pas attendu les attentats. De plus en plus d’hommes et de femmes participent à des stages d’autodéfense pour se sentir en sécurité. Dans le nord, rencontre avec un ex-champion de boxe française et ancien policier du RAID qui enseigne les gestes appropriés à la situation.

C’est un combat sans règle, ni code. Robert Paturel enseigne avant tout l’évitement, le combat contre la peur, ou comment sauver sa vie.

FRANCE

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L’après-Charlie : une orgie de mots pour rien (Elisabeth Lévy)

Elisabeth Lévy est journaliste et directrice de la rédaction de Causeur. Dans son numéro de novembre, intitulé, «Pas de quartier pour les islamistes, pas d’islamistes dans nos quartiers», le magazine revient sur les attentats du vendredi 13 novembre.

FIGAROVOX. – Dans le dernier numéro de Causeur, Pas de quartier pour les islamistes, pas d’islamistes dans nos quartiers, vous expliquez qu’après les attentats du vendredi 13 novembre, quelque chose a enfin changé. On ne vous connaissait pas aussi optimiste.

Elisabeth LEVY. – Alors c’est un optimisme jaune. Disons que j’ai tendance à croire aux effets des «coups de réel». On se dit que, cette fois, ils ont compris – nous avons compris. Il est assez stupide de dire que rien ne sera plus comme avant, parce que, en réalité, la plupart des choses sont souvent exactement, et parfois désespérément, comme avant. On a fait de la poésie après Auschwitz, on fera les soldes après le Bataclan.

Après « Charlie », nous avions eu une orgie de grands mots, de mesures citoyennes, de roulements de tambour, d’esprit du 11 janvier et autres calembredaines. Pour aboutir à rien. Néant sur toute la ligne sécurité, école intégration…

Mais après «Charlie», nous avions eu une orgie de grands mots, de mesures citoyennes, de roulements de tambour, d’esprit du 11 janvier et autres calembredaines.

Pour aboutir à rien. Néant sur toute la ligne – sécurité, école intégration….après ce qui avait été présenté comme un traumatisme inégalable, en trois semaines nous étions revenus à la normale, aux discours excusistes, et à la repentance pour «l’apartheid français». Et, bien sûr, tout cela n’avait rien à voir avec l’islam. Le danger pour la France, ce n’était pas l’islamisme radical, mais l’islamophobie. Et l’amalgamisme.

Et vous trouvez que ces discours ont disparu aujourd’hui?

En tout cas, ils ont disparu au sommet de l’Etat. Sans doute parce qu’ils passent de moins en moins. Quelques jours après les attentats du 13 novembre, j’ai trouvé dans ma boite aux lettres Elle et Valeurs actuelles: la une de Elle était un immense cœur bleu-blanc-rouge, celle de VA proclamait «Guerre aux Barbares!» Pour ma part, je ne le dirais pas en ces termes mais je suis plus d’humeurValeurs que d’humeur Elle.

Et j’ai l’impression que beaucoup de Français sont comme moi. Ils veulent que leurs gouvernants désignent l’ennemi et le combattent. Y compris l’ennemi intérieur. Le 14 novembre, j’ai été frappée par la «une» de Society qui occupait encore pas mal de dos de kiosques à Paris: «Hollande. Son plan pour contrer le FN». Et le 12 novembre, Le Monde titrait: «Le plan de Matignon contre le FN». Lutter contre la menace frontiste, voilà donc ce qui, à la veille de la tuerie, préoccupait nos dirigeants – et les grandes

consciences de leur presse. Pendant que nos ennemis se préparaient militairement à accomplir leurs crimes, l’Élysée et Matignon se tiraient la bourre pour savoir qui serait «le meilleur rempart contre le Front national» – et qui, accessoirement, exploiterait le mieux ce terrible danger pour faire avancer ses propres actions électorales.

Eh bien justement, c’est reparti! C’est de nouveau la grande préoccupation du moment.

Ce n’est pas faux. Et de fait, à force de parler du loup – et de ne pas répondre aux inquiétudes des électeurs -, on finit par le faire advenir. L’une des principales raisons de la progression du FN, c’est le sentiment que nos gouvernants sont passifs ou complaisants face à la progression l’islam radical.

Vous voyez bien que rien ne change vraiment!

François Hollande proclame l’état d’urgence quasi-permanent, il préconise des mesures réclamées hier par le FN et conspuées par la gauche et rien ne change? Vous exagérez! Certes, il continue à être embarrassé quand il s’agit de désigner l’ennemi, en particulier l’ennemi de l’intérieur, mais c’est objectivement embarrassant: comment définir, comment qualifier cette ultra-minorité qui veut la destruction de son pays d’accueil ou de naissance, dès lors qu’il ne s’agit ni «des» musulmans évidemment, ni de gens «qui n’ont rien à voir» avec l’islam?

Je vous concède par ailleurs que la conversion du président au tricolore a quelque chose d’un peu naïf – je ne peux pas croire qu’elle soit simplement cynique. Quand il nous demande de pavoiser nos fenêtres et même de faire des «selfies patriotiques» – une chatoyante invention des communicants gouvernementaux -, j’ai l’impression d’être plongée dans du Muray en ébullition.

Bien sûr, il ne faudrait pas que cette orgie de symboles dispense de l’action. Mais après tout, si la gauche retrouve le goût de la nation, même sur ce mode infantile, on ne va pas s’en plaindre. Enfin pas tout de suite.

Le patriotisme ne se décrète pas….

Beaucoup de Français musulmans, anonymes ou « représentatifs », se rendent compte qu’il y a le feu à la maison commune et retrouvent des réflexes patriotiques.

Non, mais il peut se réveiller! Et il y a un autre changement qu’il faut saluer, c’est que beaucoup de Français musulmans, anonymes ou «représentatifs», se rendent

compte qu’il y a le feu à la maison commune et retrouvent des réflexes patriotiques. On entend moins d’accusations et plus d’introspection. Ceux qui sont censés représenter l’islam de France admettent qu’ils ont perdu «leur» jeunesse et ne disent pas que c’est à cause de l’islamophobie.

«Nous avons laissé le poison de la salafisation se répandre», écrit l’ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin Hakim el Karoui qui, exceptionnellement, s’exprime en tant que musulman. On a peur des amalgames et on a raison. Eh bien de telles voix, en invitant à faire des distinctions, sont le meilleur antidote aux amalgames.

Ne craignez-vous pas que la percée attendue du FN aux régionales renvoie le drapeau français et la Marseillaise au rang de vieilles reliques xénophobes?

C’est un risque. On peut en effet, pour lutter contre le FN, appliquer les recettes qui l’ont amené là où il est: lui laisser à la fois le monopole du réel (comme le dit Alain Finkielkraut) et celui du drapeau. Mais on ne saurait exclure que le bon sens finisse par prévaloir….

Quoi qu’il en soit, si basculement il y a eu après le 13 novembre, comment l’expliquez-vous? Pourquoi n’a-t-il pas été possible en janvier? Un retour du refoulé est-il à craindre?

La grande nouveauté, comme on l’a abondamment répété, et comme l’a remarqué avec quelque acidité Guillaume Erner, le matinalier de France Culture, «maintenant, tout le monde se sent visé» – même les«Français innocents» (référence à la bourde de Raymond Barre après l’attentat de la rue Copernic: «Ils voulaient tuer des juifs, ils ont tué des Français innocents»).

Désormais, vous pouvez vous tenir peinard, ça ne changera rien: même si vous ne dessinez pas le prophète de l’islam et que vous n’êtes pas trop juif (ou trop catho parce que des églises aussi sont visées), vous n’êtes pas protégé. Tout cynisme mis à part, dès lors qu’il n’y a pas de groupes spécifiques ciblés, tout le monde est une cible. Résultat: la soumission n’est plus une option. Quant à ce que vous appelez un retour du refoulé, c’est un penchant humain ; nous allons oublier et passer à autre chose. Jusqu’au prochain. Mais je le répète, quelque chose a changé: la France est, sinon concrètement mieux armée, plus déterminée, parce que plus consciente d’avoir quelque chose de précieux à défendre.

Justement, à vous lire, on dirait que nous

n’avons rien d’autre à défendre que la frivolité. Vous allez jusqu’à dire qu’il faut défendre Homo Festivus et dire «Homo Festivus c’est moi!». La frivolité est sans doute une composante de notre identité. Pour autant, peut-on résumer la civilisation française et européenne à la fête et à la consommation? N’est-ce pas le plus beau cadeau que l’on puisse faire aux intégristes?

Bien sûr, comme l’a dit Brice Couturier dans une très belle chronique que nous publions dansCauseur, nous sommes les enfants de Descartes et de Voltaire. Certes, mais les terroristes n’ont pas attaqué une librairie.

Nous sommes aussi les enfants du rock et de la télé, les enfants de la salle de gym et du supermarché, les enfants du porno et du mariage gay (oui, chers djihadistes, vous finirez par me convertir….). Eh bien quand tout cela est attaqué, menacé dans sa survie même, cela me semble soudain très désirable. La société libérale n’est pas toujours très glorieuse, elle préfère l’hédonisme à l’héroïsme, mais elle a cette précieuse vertu d’être libérale, c’est-à-dire qu’elle n’oblige personne à traîner aux terrasses ou à écouter du rock. Bien sûr, nous n’avons pas que cela à défendre, et à long terme, nous n’avons pas le choix, il nous faudra bien discuter de ce que nous avons en commun, c’est-àdire de notre identité nationale, tiens tiens.

Mais en attendant, quand les djihadistes s’attaquent à ce que nos existences ont de frivole et même de vain, nous redécouvrons à quel point ces frivolités et ces vanités nous sont chères. Alors oui, défendons Homo Festivus, par les armes s’il le faut! Il sera toujours temps de lui régler son compte après….

En admettant que vous ayez raison, êtesvous certaine qu’Homo Festivus soit assez fort pour résister à l’idéologie totalitaire des islamistes?

Je vous avoue que, quand j’ai entendu s’élever les paroles de «Quand on n’a que l’amour» dans la cour des Invalides, je me suis étranglée de rage. Que l’amour contre nos ennemis? Et pourquoi pas des fleurs?

Mais justement, Festivus n’est pas d’humeur à faire du sentiment. Pierre Manent propose de passer un compromis avec les musulmans sur les mœurs. Au contraire, c’est le moment de proclamer qu’elles ne sont pas négociables. Vous n’êtes pas obligés d’en profiter (la minijupe n’est pas une obligation, tout de même…), mais vous devez laisser vos sœurs et vos filles s’y adonner si ça leur chante. Ah, ils s’en prennent au ventre mou de notre civilisation? Eh bien ils verront de quel bois se chauffe l’Occidental avachi. «Nous vaincrons. Parce que nous sommes les plus morts.», écrit Muray.

Peut-être suis-je volontairement candide, je préfère dire que nous vaincrons parce que nous sommes les plus mous. Alors, je le répète, ce n’est pas très glorieux. Mais c’est bien agréable. Et ce n’est pas rien.

Par Alexandre Devecchio lefigaro.fr/vox

FRANCE

Edition du 9 décembre au 14 décembre 2015

En dépit des attentats de Paris, le maire de Strasbourg prend la décision de maintenir le Marché de Noël

Le maire de Strasbourg, Roland Ries, explique pourquoi, en dépit des attentats du 13 novembre, il a pris la décision de maintenir le marché de Noël, une institution dans sa ville, pour ne pas céder à la pression des djihadistes.

Pour le maire d’une grande ville, c’est une décision qui compte parmi les plus difficiles à prendre, la plus lourde sans doute, de toute une vie politique. Une responsabilité écrasante.

Fallait-il maintenir l’ouverture du marché de Noël de Strasbourg, prévue quatorze jours seulement après les attentats de Paris, ou renoncer à un événement séculaire, étalé sur quatre semaines, qui attire chaque année quelques deux millions de visiteurs? Telle était l’alternative à laquelle j’ai été confronté au lendemain du 13 novembre.

A chaud, le réflexe du renoncement – la solution de «l’année blanche» – aurait pu s’imposer comme une évidence dans une cité déjà ciblée en 2000 par un projet terroriste islamiste, et à l’occasion de ce même grand rendez-vous annuel.

A la réflexion, l’option de l’annulation, portée par l’illusion d’une sécurité absolue, m’est apparue non seulement comme une dérobade indigne de l’histoire de notre cité, mais surtout comme un risque d’une autre nature qui aurait débordé, et de loin, les ombres de ce Noël 2015.

Quelle terrible incitation aurions-nous donnée au vandalisme terroriste en suspendant cette manifestation populaire de grande ampleur, d’inspiration chrétienne et au rayonnement européen, qui est parvenue à résister aux vicissitudes du temps et à la sauvagerie des conflits depuis 445 ans ?

Quelle terrible incitation aurions-nous donnée au vandalisme terroriste en suspendant cette manifestation populaire de grande ampleur, d’inspiration chrétienne et au rayonnement européen, qui est parvenue à résister aux vicissitudes du temps et à la sauvagerie des conflits depuis 445 ans? En quatre siècles et demi, seules quatre éditions, entre 1914 et 1918, n’ont pu être organisées, et il aurait fallu que la cinquième exception soit l’œuvre de Daech? Cette reddition-là, qui aurait signifié la mise d’un genou à terre devant la barbarie, était inacceptable.

Toutes les forces politiques et associatives,

que j’ai consultées, se sont donc réunies pour refuser, dans un même élan, cette facilité. Au-delà de la fraternité pacifique qu’il a toujours voulu symboliser, et au-delà de l’énergie économique qu’il représente, ce marché de Noël de Strasbourg est aussi, un acte de résistance de notre collectivité toute entière, à la fois grave et festif. Il est animé par cette détermination tranquille qui n’est pas la moindre des dynamiques de notre ville. Une part de son âme.

Cette position de principe ne saurait être angélique quand la sécurité de milliers de personnes, et notamment de familles, est en jeu. C’est la difficile équation qui était posée.

Bien sûr, cette position de principe ne saurait être angélique quand la sécurité de milliers de personnes, et notamment de familles, est en jeu. C’est la difficile équation qui était posée. Et nous montrons aujourd’hui qu’elle peut être affrontée, et résolue! Quelle valeur aurait notre volonté de faire face si notre idéal de vie était aveugle au point de donner à ses ennemis l’occasion de l’ensanglanter? Avec le concours de l’Etat qui a considérablement renforcé les dispositifs de contrôle, et avec le soutien du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui – en signe de confiance et de solidarité de tous les Français – a lui-même inauguré notre marché le 29 novembre dernier, nous avons consenti à quelques sacrifices: les innovations, comme la crèche vivante sur la place du château ou le marché off devant le musée d’art moderne, ont été reportées.

Simplement reportées, pas «supprimées»…

La nuance est d’importance: nous avons voulu que notre démarche ne soit pas empreinte de résignation mais d’une lucidité positive capable de garantir la sécurité d’un événement lumineux.

Le Noël que Strasbourg veut proposer au monde ne pouvait être celui de l’extinction des feux devant une menace invisible.

Certes, il sera peut-être moins léger et plus contraint qu’à l’ordinaire. Et alors? Son message sera aussi plus fort: c’est une espérance universelle qu’il porte, plus encore que les autres années. Une confiance dans le printemps au cœur de l’hiver. Cet enjeu-là vaut bien quelques nuits blanches, jusqu’au 24 décembre, à l’édile vigilant qui doit l’assumer. lefigaro.fr

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Alain Juppé aux petits soins pour les Frères musulmans

Les idiots utiles de l’islamisme. On ne peut imaginer un maire plus engagé en faveur de sa grande mosquée…

Non seulement le maire de Bordeaux a concédé un bail emphytéotique à ce projet, mais il a acheté au préalable un terrain de 8 500 mètres carrés. Les protestations des riverains ont cependant conduit la Mairie à proposer, en octobre, un autre emplacement à la Fédération musulmane de la Gironde.

Alain Juppé ne tarit pas d’éloges sur le futur recteur de la mosquée, Tareq Oubrou.

Ce théoricien de la “charia de minorité”, concept qui préconise l’allégeance aux lois

sécularisées tant que les musulmans sont minoritaires, fait aujourd’hui figure de modéré, alors qu’au début des années 2000, il prônait encore l’instauration du califat ou le voile obligatoire. Surtout, il continue à se réclamer des Frères musulmans, dont les dirigeants internationaux prônent l’avènement de l’État islamique mondial. Ces mêmes Frères musulmans dont Alain Juppé, en 2011, avait rencontré des représentants au Caire, qui lui avaient semblé relever « d’un islam libéral et respectueux de la démocratie »…

Valeurs actuelles

Attentats de Paris : six des terroristes pourraient avoir emprunté la route des migrants

Au moins deux terroristes du 13 novembre sont passés par l’île de Leros en Grèce pour rentrer dans l’espace Schengen. Ils pourraient être jusqu’à six à avoir emprunté ce moyen de passage. « Des vérifications sont en cours », explique-t-on au JDD. Extrait de notre longue enquête à paraître demain dans le Journal du dimanche.

On savait déjà que deux des kamikazes du Stade de France, porteurs de vrais passe-

ports syriens falsifiés, avaient mis le pied sur l’Ile de Leros le 3 octobre. […]

Faut-il revoir ce chiffre à la hausse? « Je ne sais pas s’ils se connaissaient tous, mais celui qui a payé m’a acheté 6 billets », confirme au JDD Dimitri Kastis, le patron de l’agence de voyage qui a vendu au faux réfugié les tickets du ferry Leros–Le Pirée. « Des vérifications sont en cours », commente-t-on à Paris. […] http://www.lejdd.fr

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Israël tente de lutter contre Le niveau des prix en Israël est les fausses rumeurs sur les supérieur de 13% à la France réseaux sociaux

tation des loyers de 66% et des prix de vente de 77% entre le premier semestre 2008 et le premier semestre 2015.

lée fausse… Mais qui a inquiété la famille de la victime supposée.

- des revenus plus modestes qu’en France : le salaire médian était en 2014 de 6700 shekels (1500 euros). Le salaire moyen en 2014 mesuré en Parité de Pouvoir d’Achat par l’OCDE était de 2470 dollars en Israël contre 3400 dollars en France, soit 30% de moins qu’en France.

Les législateurs savent que faire respecter la loi sera difficile… Mais ils estiment que la loi est nécessaire pour tenter de mettre un terme à la rumeur. (Par Jérémyah Albert – JSSNews) Le député Nissan Slomiansky, président du Comité constitutionnel de la Knesset a déposé une loi à la Knesset pour interdire « la rumeur » sur les médias sociaux.

Si la loi passe, les personnes qui répandent des rumeurs non confirmées par les médias, pourraient être soumis à de fortes amendes et même à des accusations criminelles. Publier la mort de quelqu’un ne pourra plus être fait sans déclaration publique officielle par les forces de l’ordre où un membre de la famille.

Il y a également eu beaucoup de rumeurs incorrectes; par exemple, une rumeur disait que le fils du chef de l’opposition Yitzchak Herzog avait été blessé dans l’attaque terroriste de Tel-Aviv, une rumeur qui s’est révé-

A SAVOIR. Nissan Slomiansky (né en 1946) est un homme politique israélien. Il a servi en tant que membre de la Knesset pour le parti national religieux entre 1996 et 1999, et à nouveau de 2003 à 2009 et a été réélu en 2013. Il rejoint Le Foyer juif en 2008.

Le Foyer juif est un parti politique nationaliste, conservateur et sioniste religieux1,2,3 souvent classé à l’extrême droite du spectre politique israélien pour son néosionisme.

Il est formé par la fusion du Parti national religieux, du Moledet et du Tkuma en novembre 2008, mais, peu après, ces deux dernières formations font sécession pour rejoindre l’Union nationale.

Source: JSSNews (Copyrights)

Le taux de césariennes en Israël est de 154,3 pour 1000 naissances

Le taux moyen de césariennes en Israël est de 154,3 pour 1000 naissances. La moyenne de l’OCDE est 258,7. La Turquie est le pire des pays avec 503.6 césariennes pour 1000 naissances.

Les taux de mammographie en Israël ne sont pas si élevés – seulement 70,5% chez les femmes âgées de 50 à 69, comparativement à 83% en Finlande et en Slovénie, mais la moyenne de l’OCDE est seulement

de 58,9%.

Israël est à la cinquième place parmi les pays de l’OCDE dans les taux de mortalité due au cancer du sein – 30,5 par 100.000 femmes, comparativement à la moyenne de l’OCDE de 24,4 et le taux le plus bas de 7,6 en Corée du Sud. Par Sacha Blum – JSSNews

La Commission consulaire pour l’aide et la Protection sociale réunie le 23 novembre dernier a basé ses travaux sur l’analyse des Services économiques de l’Ambassade de France en Israël et les conclusions du Conseiller économique, Pierre Grandjouan. Les éléments qui ont permis à la Commission de demander une augmentation du taux de base pour les allocations sont les suivants : - un niveau des prix en Israël supérieur de 13% à celui de la France, explicable par la concentration dans certains secteurs (importation, grande distribution, secteur financier), par des barrières à l’importation de produits agroalimentaires, par l’augmen-

- une protection sociale plus faible qu’en France : le minimum vieillesse pour les personnes âgées se situe entre 2800 et 3000 shekels (environ 645-700 euros) pour un individu et 4150 et 4500 shekels (9501000 euros) pour un couple, alors que les dépenses mensuelles moyennes d’une personne âgée vivant seule sont estimées à environ 5000 shekels (1230 euros).

Même si le gouvernement israélien a annoncé des mesures en faveur du pouvoir d’achat des ménages, celle-ci sont toujours en discussion à la Knesset et donc, on peut craindre qu’elles n’auront que peu d’impact sur le coût de la vie en Israël en 2016.

Source: Ambassade de France en Israël, Service économique de Tel Aviv

L’aéroport Ben Gourion is Beautiful.

N°4 dans le monde!

73.414 !

Voici le Top 10 : 1 – Singapour ( Changi ) 2 – Dubai ( Dubai international airport ) 3 – Hong Kong ( Hong Kong international airport ) 4 – Israel ( Ben Gurion Airport ) 5 – Coree du Sud ( Seoul Incheon ) 6 – Japon ( Tokyo – Haneda ointernational Airport ) 7 – Emirats Arabes Unis ( Doha Hamad ) 8 – Arabie Saoudite ( Abu Dhabi international Airport ) 9 – Suisse ( Zurich international Airport ) 10 – Canada ( Vancouver airport )

L’aéroport Ben Gourion nommé par le magazine « Conde Nast Traveler « 4ème meilleur aéroport du monde !

L’aéroport Ben Gourion a été nommé le quatrième meilleur aéroport international dans le monde par le magazine « Conde Nast Traveler «. Selon le journal, l’aéroport Ben Gourion a récolté un score trés élevé en raison de sa facilité d’accès mais aussi et surtout pour la sécurité qui y est maximale…Détails…

L’aéroport israélien récolte la note de

Voici le commentaire du magazine concernant l’aéroport Israélien : « Nommé d’après le premier Premier ministre d’Israël, cet aéroprt a récolté un score trés élevé en raison de son accés facile depuis le centre-ville de Tel Aviv, qui se situe au au nord-ouest de la ville, à 14 km.

Cet aéroport est surtout connu pour être l’un des aéroports les plus sûrs au monde, 15 millions de passagers ont transité par cet aéroport en 2014 et il a été primé à de nombreuses reprises comme meilleur aéroport au Moyen-Orient «.

Source Koide9enisrael

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Budget 2016 : Les grandes réformes dans la vie des Israéliens du ralentissement observé en 2015 par rapport à 2014 se trouve dans la baisse des dépenses militaires qui avaient bondi l’an passé en raison de l’opération militaire à Gaza.

En 2015, les dépenses militaires auront une contribution négative à la croissance de la consommation publique. En revanche, les dépenses publiques civiles contrebalanceront le recul des dépenses militaires, avec un rythme de croissance positif.

Tandis qu’en 2015, la croissance du PIB israélien repose exclusivement sur la consommation des ménages, tous les autres moteurs ayant calé ou s’étant éteints, la loi de finances en discussion à la Knesset pour le budget 2016 comportera plusieurs articles qui auront un impact dans la vie des Israéliens : santé, éducation,sécurité sociale, impôts, coût de la vie, retraite, énergie, etc LA CONSOMMATION PRIVÉE, PRINCIPAL MOTEUR DE CROISSANCE DU PIB D’ISRAËL Le PIB réel d’Israël progresse au rythme de 2,5 % depuis le début de 2015, mais les prévisions risquent d’être revues à la baisse au quatrième trimestre de cette année, notamment en raison de l’escalade de la tension dans la région. Selon la note de conjoncture que vient de publier le Ministère des Finances à Jérusalem, la croissance du PIB sera plus faible cette année que celle de 2014 (2,6%) et de 2013 (3,3 %).

CONSOMMATION PRIVÉE : RECORD DEPUIS 2010 La consommation privée sera le principal facteur de croissance globale du PIB israélien en 2015 : elle augmentera de 4,1 %, soit la progression la plus rapide enregistrée depuis 2010. Il s’agit d’un rythme de croissance par tête de 2 %.

CONSOMMATION PUBLIQUE : STABILITÉ La consommation des administrations publiques augmentera d’un petit 2 % en 2015, soit moins que le rythme de croissance enregistré durant les années 2011 à 2014 et qui tournait entre 3 et 4 % l’an. Un des facteurs

BUDGET 2016 SANTÉ Réduction de la santé privée : Un médecin qui exerce dans un hôpital public ne pourra plus recevoir immédiatement un de ses malades en consultation privée car un délai de huit mois devra être respecté entre les deux types de consultation (publique et privée).

Contrôle du remboursement d’actes médicaux privés : Le remboursement (par la caisse de maladie ou une compagnie d’assurance) des soins prodigués par un médecin en consultation privée ne sera plus automatique. Les tarifs devront respecter un barème de remboursement fixé d’avance.

Baisse de la rémunération des médecins libéraux Les frais d’hospitalisation dans un établissement privé devront être réglés entièrement à l’hôpital et non se repartir, comme aujourd’hui, entre l’hôpital et le médecin. ÉDUCATION Davantage de subventions aux communes pauvres : Le changement dans le mode de financement du système scolaire par l’intermédiaire des pouvoirs locaux se traduira par un budget différentiel : les villes les plus pauvres recevront plus de subventions alors que les villes plus aisées en recevront moins.

Report de l’allongement de la journée scolaire : La loi actuelle prévoit un allongement de la journée scolaire pour tous les écoliers du pays à partir de 2016. Désormais, l’allongement est reporté à 2021

Financement des Yechivot : Les mairies auront l’obligation de subventionner les Yechivot situées sur leur territoire municipal, à hauteur de 100 millions de shekels par an.

SÉCURITÉ SOCIALE Allocation chômage pour les indépendants : Aujourd’hui, seuls les salariés sans emploi ont droit à des allocations chômage. Dorénavant, les travailleurs indépendants pourront bénéficier d’indemnités de chômage si leur entreprise cesse son activité.

Relèvement des allocations familiales : Les allocations familiales pour un enfant sont relevées de 140 shekels aujourd’hui, à 200 shekels demain. Le montant des allocations sera progressif et il sera de 238 shekels pour chaque enfant à partir du second. Le supplément ne sera pas versé immédiatement et intégralement aux familles : le gouvernement ouvrira un compte d’épargne sur lequel il versera 50 shekels par mois pour chaque enfant jusqu’à sa majorité.

Relèvement des petites retraites : Le complément de retraite versé aux personnes âgées sera relevé de 40 à 190 shekels par mois selon l’âge et la composition de la famille.

FISCALITÉ Déclaration en ligne Les chefs de petites entreprises devront effectuer leurs déclarations fiscales en ligne.

C’est une mesure qui est sensée alléger la bureaucratie sur les PME et faciliter la gestion du fisc.

Planification fiscale Les détenteurs de capitaux devront déclarer aux autorités fiscales leur “planification fiscale” afin de permettre au fisc de contrôler si les mesures prises par le contribuable pour payer moins d’impôt sont légales.

Déductions fiscales aux diplômés de l’enseignement supérieur La validité des déductions fiscales accordées aux détenteurs d’une licence ou mai-

trise, prenait fin en 2015 : elle sera prolongée jusqu’en 2020.

COÛT DE LA VIE « Réforme des Cornflakes » Les importations de produits alimentaires secs, comme riz, pâtes et cornflakes, ainsi que des boissons gazeuses, seront facilitées.

Les contrôles vétérinaires seront allégés et les droits de douane abaissés.

PENSIONS Baisse des déductions fiscales Chaque année, les avantages fiscaux sur les pensions de retraite causent un manqueà-gagner de 15 milliards de shekels aux caisses du fisc. Dorénavant, les réductions fiscales seront plafonnées : seules les pensions inferieures à 27.000 shekels bruts par mois en bénéficieront.

Réforme des agents d’assurance Le gouvernement voudrait réduire les conflits d’intérêt qui existent entre les employeurs qui cotisent aux fonds de pension, et les assureurs qui gèrent les pensions des salariés. Dorénavant, le salarié sera libre de choisir son propre agent d’assurance qui gèrera son épargne professionnelle.

RESSOURCES NATURELLES Raccordement des entreprises au gaz Onze ans après le début de l’exploitation du gaz israélien, les usines du pays vont être raccordées au gazoduc qui ramène le gaz du fond de la méditerranée jusqu’à la côte. À ce jour, seulement 15 entreprises industrielles sont raccordées au gaz.

Royalties sur les ressources naturelles La réforme Shishinski sera appliquée pour relever la fiscalité sur l’exploitation des ressources naturelles autres que le gaz et l’eau. C’est ainsi que la taxe sur les gains de l’exploitation minière sera relevée progressivement jusqu’à 42%.

Eric Chicheportiche – Directeur du Bureau de Représentation de la Banque Hapoalim en France Source: Réseau expert Alyah

Le houmous, incontournable du frigo des Israéliens : 10 kg /an, par personne La guerre israélo-libanaise du houmous : une guerre économique. Derrière cette guéguerre des records du monde entre Israël et le Liban, se cache en réalité une guerre pour le très juteux marché mondial du Houmous en pot. En Occident, le houmous est devenu un produit disponible dans n’importe quel supermarché, un produit « à la mode », consommé en tartine (spread) ou en apéritif. Aux États-Unis, le houmous est même annoncé comme le « nouveau guacamole » et le marché local est estimé à près de 1 milliard de dollars par an, avec une hausse de la consommation de 20 % chaque année, selon le journal Haaretz.

Or, pour l’instant, les deux compagnies possédant un quasi duopole sur le marché sont israéliennes. La première s’appelle « Sabra » une entreprise de production fondée par des Israéliens. Sabra est à moitié détenue par Pepsico, et est pour l’instant le n°1 sur le marché américain. Juste derrière, il y a « Osem » le géant de l’agro-alimentaire israélien qui détient « tribe », la deuxième marque sur le marché américain. De quoi faire enrager les Libanais qui n’ont toujours pas reçu les autorisations sanitaires pour produire du houmous frais, en pot et doivent se contenter de l’exporter dans des boîtes de conserves. Difficile à avaler.

Exergues « Une expédition à la houmoussia commencera souvent par l’incantation suivante en hébreu : bo le’nagev, littéralement : viens, on s’en essuie un. » « Quand un groupe de personnes s’assoit dans un restaurant, une personne commande une bière, une autre un steak, une troisième du poisson, mais tout le monde trempe son pain dans le même houmous. » « Le houmous est devenu un incontournable du frigo de tous les Israéliens, qui en consomment en moyenne 10 kg par an et

par personne. » « La campagne Make Houmous not war lancée en pleine guerre à Gaza à l’été 2014 par deux jeunes Français sur les réseaux sociaux avait fait un tabac. » Daphné Rousseau Source: Tribune Juive (Copyrights)

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Cadeau d’Israël aux immigrants : Fête de Hanouca en Israël : un business qui peut rapporter gros coup de pousse à l’aide au logement recevra 800 shekels. « Cette décision est un signe positif de la part des autorités qui peut aider les familles d’olim dans leur quotidien », a affirmé le président de la commission, Avraham Nagosa.

Le ministère de la Construction a confirmé cette semaine que l’aide au loyer donnée aux nouveaux immigrants va doubler.

A partir du mois prochain, la somme de 400 shekels par famille de nouveaux immigrants sera doublée et chaque famille

Une famille d’immigrants reçoit 402 shekels d’aide au loyer la deuxième année de son Aliyah et une personne seule 223 shekels, puis 99 et 89 shekels respectivement la 3e et 4e année, des sommes qui n’ont pas évolué depuis 20 ans, malgré la hausse ds prix des loyers en Israël. (IsraPresse.

DW

Avec 23% de bénévoles, Israël figure parmi les 1ers pays au monde du bénévolat Hanouca en Israël est pour les juifs ce que sont les fêtes de fin d’année civile pour les chrétiens et les laïcs: une semaine de forte consommation.

En Israël aussi, les fêtes de fin d’année dopent de nombreux secteurs de l’activité économique. La fête juive de Hanouca, qui démarre ce lundi et qui va durer huit jours, est, pour de nombreux commerces, l’occasion de terminer l’année civile sur une note d’optimisme.

DE BLACK FRIDAY À HANOUCA C’est dès la fin novembre que la « fête de la consommation » a démarré en Israël.

D’abord, ce sont les festivités autour du Black Friday qui ont fait le bonheur de nombreux commerçants israéliens ; la frénésie de consommation se prolongera en décembre, avec Hanouca pour les Juifs, puis Noël et le nouvel An civil pour les chrétiens et les laïcs.

Le Black Friday a marqué le coup d’envoi de cette frénésie d’achats qui a saisi de nombreux Israéliens. En une seule semaine, les grandes chaînes de distribution et centres commerciaux du pays ont enregistré un boom de leurs ventes de 23%. Durant le seul « vendredi noir » (le 27 novembre), les produits qui ont particulièrement profité de l’engouement des Israéliens ont été l’électronique et l’habillement. Sans compter les achats réalisés sur Internet auprès de sites de vente basés à l’étranger, de la Chine aux Etats-Unis. À Hanouca aussi, de nombreuses activités vont profiter de la semaine de vacances des petits israéliens et d’une partie de leurs parents. Du secteur du loisir à celui des cadeaux, en passant par les jouets, les spec-

tacles pour enfants et les voyages à l’étranger, de nombreux business seront dopés par l’atmosphère de fête.

Parmi les juifs, le taux de bénévolat est particulièrement fort parmi les ultraorthodoxes ou Harédim (40%) et les religieux traditionnels (39%) ; il est plus faible parmi les juifs laïcs (25%) et les juifs peu pratiquants (23%).

RATTRAPAGE APRÈS LA MOROSITÉ D’OCTOBRE Hanouca puis les fêtes de fin d’année civile arrivent à point nommé pour l’économie israélienne ; les commerçants comptent sur les mois de novembre et de décembre pour compenser un mois d’octobre qui fut morose pour la consommation des Israéliens.

On sait aujourd’hui que la multiplication des actes de terrorisme en Israël a eu un impact négatif sur la consommation : en octobre, les Israéliens sont moins sortis de chez eux, ils se sont moins promenés dans les rues et centres commerciaux, et donc ils ont moins dépensé.

Résultat : le chiffre d’affaires des chaînes de distribution a baissé de 1% en octobre dernier. La baisse des achats a affecté toutes les gammes de produits, y compris les produits alimentaires et les autres articles quotidiens.

De même, les sociétés de crédit indiquent un affaiblissement des achats des Israéliens par l’intermédiaire d’une carte de crédit : en octobre, les achats à crédit sont restés sans changement et ils ont même reculé de 3,6% pour les produits manufacturés, comme ameublement et habillement.

C’est dire l’attente des commerçants israéliens durant les mois de novembre et de décembre ; ils misent beaucoup sur la succession des fêtes juives et chrétiennes pour doper leurs ventes et redresser leurs chiffres d’affaires.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Ce 5 décembre a lieu la Journée internationale des Bénévoles ; avec 23% de bénévoles, Israël figure parmi les premiers pays au monde du bénévolat.

C’est en décembre 1985 à New York que l’ONU a décidé de créer la Journée mondiale du Bénévolat afin de promouvoir le travail des bénévoles pour le développement économique et social aussi bien au niveau local, national et international.

En 2014, Israël comptait 1,2 million de bénévoles, soit 23% des Israéliens adultes (plus de 20 ans). À titre de comparaison, la France qui est parfois considérée comme la championne d’Europe du bénévolat et du volontariat, compte 12 millions de bénévoles soit 20% de sa population. À l’occasion de la vingtième journée internationale des volontaires, l’Institut de la Statistique à Jérusalem publie les résultats d’une enquête sociale qui permet de dresser un portrait-type du bénévole israélien.

DAVANTAGE D’HOMMES ET DE HARÉDIM L’enquête révèle que les hommes sont plus nombreux que les femmes à s’adonner au bénévolat : 22% des femmes contre 24% des hommes. De même, on compte plus de volontaires parmi les juifs (26%) que les arabes (9%).

La majorité des bénévoles israéliens (46%) exerce leurs activités au sein d’une association ; 39% sont bénévoles à titre privé et 15% sont bénévoles à la fois dans une association et à titre privé.

La répartition des bénévoles selon les associations indique que 39% des bénévoles exercent du volontariat au sein d’association d’entraide (personnes âgées, invalides, jeunes à risque, etc.) ; 21% d’entre eux sont volontaires dans le domaine de l’éducation et 11% dans le domaine de la santé.

LES BÉNÉVOLES PLUS OPTIMISTES Le temps consacré au bénévolat peut varier de plusieurs heures par semaine à quelques heures par mois. 40% des volontaires pratiquent cette activité jusqu’à 9 heures par mois, 37% d’entre eux plus de 10 heures par mois, alors que 18% des bénévoles y consacrent une durée irrégulière.

Le bénévolat contribue aussi à la satisfaction de la vie : 94% des bénévoles sont satisfaits de leur vie contre 85% de satisfaits parmi les Israéliens qui ne font pas de bénévolat.

De même, 61% des bénévoles affirment qu’ils sont optimistes, contre 53% d’optimistes parmi les Israéliens qui ne font pas de bénévolat.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

POLITIQUE

Edition du 9 décembre au 14 décembre 2015

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Inculpé : Ben Eliezer ex-Ministre de la Défense d’Israël ploi depuis avril 2009.

Né en Irak, Ben-Eliezer fait son aliyah en 1950. Il rejoint l’armée en 1954, devient général puis gouverneur de la Cisjordanie.

Le tribunal de Tel Aviv a présenté mercredi matin un acte d’inculpation contre l’ancien député et ministre travailliste Binyamin Ben Eliezer. Il a été mis en examen pour corruption, fraude fiscale, abus de confiance, blanchiment d’argent et pots de vin, des faits datant de l’époque où il était député et ministre entre 2007 et 2014.

Ses complices, des hommes d’affaires ont également été inculpés dans cette affaire qui l’avait obligé à se retirer l’année dernière de la course à la présidence de l’Etat quand la police avait annoncé ouvrir une enquête.

Binyamin Ben Eliezer (Fouad), 79 ans, a été élu député en 1984 après une longue carrière militaire et a été successivement ministre des Communication, du Logement et de la Défense.

DW

Réformette dans le budget des dépenses des députés

ISRAELVALLEY PLUS Binyamin (Fouad) Ben-Eliezer, né le 12 février 1936 en Irak, est un homme politique israélien. Il fut le premier juif d’origine irakienne à diriger le parti travailliste. Il fut ministre des Infrastructures nationales depuis mai 2006, puis ministre du commerce, de l’industrie et de l’em-

Membre du parti travailliste, il est élu pour la première fois à la Knesset en 1984, et occupe successivement les postes de ministre du Logement et de la construction, ministre de la Communication, ministre de la Défense, et vice-Premier ministre.

Ben-Eliezer est considéré comme un faucon de la politique étrangère et fut l’un des architectes de la guerre du Liban de 1982, et de l’opération Rempart à Jénine.

Le 9 novembre 2005, Binyamin Ben-Eliezer finit troisième lors de l’élection du président du parti travailliste (derrière Shimon Peres et Amir Peretz). Il reçoit 16,82 % des voix.

Le 7 avril 2007, en tant que ministre travailliste des Infrastructures, il menace de « réduire à néant l’Iran » s’il s’attaque à Israël : « L’Iran ne va pas s’empresser de nous attaquer, car il comprend la signification d’un tel acte. Une attaque iranienne contre Israël déclenchera une riposte dure qui provoquera la destruction de la nation iranienne. […]

Les Iraniens sont conscients de notre force, mais continuent de nous provoquer en armant leur allié syrien et la Hezbollah. Et nous devons y faire face ».

Une plainte a été déposée en Espagne contre lui pour crime de guerre, conduisant à l’ouverture d’une enquête, en janvier 2009, dans le cadre de l’affaire Salah Shehadeh.

Après les musulmans, Trump veut interdire l’internet La Knesset a annoncé qu’elle réduira de 15% le budget des dépenses des députés.

Le conseil de la Knesset dirigé par le parlementaire David Bitan du Likoud, demandera au conseil public des salaires des députes de réunir tous les budgets mis à la disposition des parlementaires actuellement, en un seul panier, dont la somme sera réduite de 15%.

l’islamisme radical.

shekels (28.000 euros). Ce que ce projet propose, c’est tout simplement de joindre toutes ces sommes en un panier global réduit, qui permettra par ailleurs à chaque député de décider dans quel domaine il souhaite avoir le plus de dépenses selon les besoin de son propre bureau.

A l’heure actuelle, un député a un budget annuel de 49.000 shekels (11.245 euros) à sa disposition pour ses dépenses relatives à ses relations avec les citoyens, 31.000 shekels (7.115 euros) pour les envois postaux, 23.000 shekels (5280 euros) pour son téléphone portable, même lorsqu’il se trouve à l’étranger et enfin 19.000 shekels (4360 euros) pour les dépenses de son bureau en dehors de la Knesset.

Le comptable de la Knesset, Haim Avidor a rapporté au conseil que les dépenses relatives aux envois postaux, aux téléphones portables et aux bureaux hors Knesset, qui équivalent à une somme de 73.000 shekels (16.755 euros), ne sont pas optimisées par les députés qui n’en utilisent en moyenne que 18.900 shekels (4337 euros). En effet, ils ne dépensent que 5.000 shekels (1.147 euros) pour les envois postaux, 5400 shekels (1240 euros) pour les téléphones portables et enfin 8500 shekels pour les bureaux (1950 euros).

Le budget global d’un parlementaire israélien pour toutes ces dépenses s’élève à 122.000

Y.B Source: IsraPresse (Israël)

Et il compte le demander personnellement à Bill Gates lui-même. «Nous perdons beaucoup de gens à cause de l’internet», a-t-il déclaré. «Nous devons rencontrer Bill Gates et bien d’autres personnes pour comprendre ce qui se passe. Peut-être que dans certains régions, la fermeture de l’internet doit être envisagée (…) Et si quelqu’un évoque la liberté d’expression, bien, il est stupide.»

Après avoir créé un séisme lundi après-midi, en exigeant la fermeture des frontières américaines aux musulmans, le candidat à l’investiture républicaine Donald Trump a suggéré un peu plus tard, lors d’un rassemblement en Caroline du Sud qu’il envisagerait, s’il était élu, de faire fermer internet pour contrer

Trump a lancé cet autre pavé dans la mare lors d’un rassemblement partisan sur le USS Yorktown, un ancien navire de guerre transformé en musée et amarré en Caroline du Sud. Selon le milliardaire, la fermeture d’internet constituerait le meilleur moyen d’empêcher les djihadistes de l’État islamique de recruter des Américains pour qu’ils commettent des actes de terrorisme intérieur.