Israël Actualités n°373

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GRATUIT - Numéro 373 - Edition du 5 Janvier au 11 Janvier 2016

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 5 Janvier au 11 Janvier 2016

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Je suis …

Il y a un an, une chape de plomb s’abattait pour la première fois sur la France. Le pays des Droits de l’Homme se réveillait alors, en apprenant que le terrorisme pouvait le toucher : 17 personnes assassinées par des fous de D... Parce qu’elles ne leur ressemblaient pas. Assassinées parce que Juifs, assassinées parce que journalistes qui défendaient la liberté d’expression, assassinées parce que Policiers représentant l’autorité de l’État... Derrière ces morts et ce chiffre, au demeurant peu parlant, combien de blessés, de traumatisés, de familles touchées par le deuil... Combien d’enfants qui grandiront sans leurs parents, leurs grands-parents, qui toujours se demanderont pourquoilahaines’estinvitéebrutalementdansleurs vies.

Ce 11 Janvier 2015, des millions de personnes se sont reconnues dans l’un des slogans écrits sur les pancartes des manifestants : « Je suis Charlie, je suis Juif, je suis Policier » Mais le mot d’ordre aurait été plutôt : « Je suis la France, debout ». Car même si nous pouvions partager certaines idées,etcommunierdanslerefusdelahaineaveugleetdu terrorisme,toutlemonden’étaitpasCharlie.Deuxansauparavant, dans l’un de nos numéros, nous avions prédit ce qu’il allait se produire en ces funestes 7 et 9 janvier 2015... Atrop caricaturer, on finit par blesser, provoquer, être mal compris, être pris pour cible… Peut-on rire de tout ? Peutêtre, mais pas avec n’importe qui. Et on ne plaisante pas avec les sbires de l’Etat islamique, la preuve est faite. Un an après sommes-nous Charlie ? En ce qui me concerne,jediraisnon.Nonje ne suis pas Charlie car pour l’anniversaire si sordide de ces horribles attentats, Charlie Hebdo remet ça. Une nouvelle provocation, une nouvelle insulte aux religions. Oui, oui, je sais. Caricaturer, rire même de D. tout ça. Sauf que les fous de l’Etat islamique, eux, ne rient pas. Que l’Etat d’urgence a été décrété en novembre 2015 parce que les terroristes ont remis ça, eux aussi. Et que si nos libertés fondamentales sont revues et corrigées pour permettre aux forces de l’ordre de traquer les bêtes féroces qui ont assassiné et mutilé des centaines de personnes, alors notre liberté d’expression doit peutêtre, elle aussi, se plier à la règle. Des hommes sont morts parce que nous avons défié les démons fondamentalistes. L’heure est grave, la menace toujours présente et à l’heure des commémorations, je n’ai pas envie de rire et d’être complice de cette nouvelle provocation. Je n’ai pas envie de fustiger les religions. Juif, musulman, chrétien, athée… Je pense que chacun a le droit, de vivre

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

selon ses principes, ses croyances, pour peu qu’il n’empiète pas sur la liberté de l’autre. Le seul but de Charlie Hebdo a toujours été la provocation. Et on ne m’enlèvera pas de l’idée que, quand une pique fait recette, les journalistes et les caricaturistes sont encouragés à aller plus loin encore dans la provocation. Si en plus les retombées financières sont au rendez-vous, que demande le peuple ? Peut-être de ne pas finir en charpie ! Plutôt crever que de retenir sa plume, disent les caricaturistes. Moi je dis n’en jetez plus. Je crois sincèrement que la défense de nos valeurs est ailleurs aujourd’hui. Elle est dans l’apaisement, la réconciliation,lacréationdepontsentrecroyantsetathées,conservateurs et libertaires, refus du repli communautariste, quelle que soit la foi des pratiquants. Les Français sont prêts à se battre pour une cause, une bonne. Mais peut-être pas la vôtre. La provocation à tout prix n’est pas, à mon sens, un combat qui se justifie. En tout cas pas aujourd’hui… Alors, en ce triste anniversaire, je ne suis pas Charlie. Je reste juif, policier, quidam mort gratuitement, je suis la France... Mais pas Charlie. Dix sept morts en janvier 2015. Je veux rappeler ici les noms de ceux qui ont péri, pour que le chiffre n’engloutisse pas définitivement leur individualité : Attentat et prise d’Otages de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes : Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, François-Michel Saada, Fusillade à Montrouge : Clarissa Jean-Philippe Exécution Boulevard Richard Lenoir : Ahmed Merabet Attentat contre Charlie Hebdo : Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Elsa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Tignous, Wolinski Je voudrais aussi rappeler que vendredi 8 Janvier 2016 aura lieu un rassemblement en mémoire des attentats.... Le point de départ du cortège se fera à proximité des locaux de Charlie Hebdo à 10 h30, pour se terminer vers 11h30 devant l’HyperCacher.

Mazal tov famille Catalan pour la Bm de leur fils et petits fils Yohan chabbath Vaye hi 14 Tevet 5776. Bon anniversaire a sa soeur jumelle Odelia

Am Israel Hai Alain Sayada

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Après l’Hyper Cacher, la nouvelle vie Après le «traumatisme» de l’Hyper de Lassana Bathily, sans-papiers Cacher, la vie de la communauté malien devenu «héros» juive a repris sous bonne garde Puis rentre auréolé de gloire au Mali, d’où il était parti à 16 ans pour tenter sa chance à Paris.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta félicite son compatriote: tandis qu’Amédy Coulibaly, aussi d’origine malienne, avait «jeté le drapeau malien par terre, tu l’as redressé». Depuis, le «blédard» a multiplié voyages et distinctions. Jadis sans-papiers malien fuyant les contrôles de police, Lassana Bathily, 25 ans, est depuis un an le «héros» de l’Hyper Cacher, devant qui on déroule le tapis rouge. Une nouvelle vie qu’il raconte dans un livre publié mercredi. «Ah, voilà mon Français préféré!» C’est en ces mots que François Hollande a accueilli à l’Elysée un Lassana Bathily plutôt gêné, le 25 janvier 2015. «Je ne suis pas un héros», proteste depuis le jeune homme au regard doux, en écho au titre de son livre publié par les éditions Flammarion un an presque jour pour jour après l’attaque. C’était un vendredi, à quelques minutes de la fin de son service. Lassana Bathily, manutentionnaire, rangeait des cartons de surgelés au sous-sol du supermarché casher, quand il entend des tirs et voit une quinzaine de personnes débouler. En haut, un jihadiste, Amédy Coulibaly, a pris en otage des clients et ordonne à une caissière d’aller chercher ceux restés en bas. Une partie remonte, l’autre refuse. Lassana Bathily leur propose d’utiliser le montecharges pour gagner l’issue de secours. Personne n’ose le suivre. Alors Lassana Bathily éteint la lumière et le moteur du congélateur où se réfugie le groupe. Et prend seul le monte-charges. «Mon coeur battait si fort que j’avais peur qu’on l’entende». Il parvient à s’enfuir et aidera la police, en dessinant les plans du magasin. Le soir, il est interviewé par une équipe de télévision puis rejoint son foyer de jeunes travailleurs. «Le matin je me suis connecté sur Facebook, 800 personnes m’avaient rajouté comme ami. Mon téléphone n’arrêtait pas de sonner.

Le monde entier encense ce jeune musulman au fin collier de barbe qui avait l’habitude de prier dans le sous-sol de l’Hyper Cacher et y a ce jour-là sauvé des juifs. Certains otages grincent des dents. «A aucun moment, au sous-sol, je n’ai vu Lassana Bathily accomplir un acte héroïque», écrit Yohann Dorai, expliquant avoir lui-même coupé les fils du moteur du congélateur où il était réfugié. Yohann Dorai dédie son livre, «Hyper Caché» (Ed. du Moment), à Yohav Hattab, étudiant de 22 ans tué par Coulibaly en tentant de s’emparer d’une de ses armes. Pour le parrain républicain du jeune Malien, Denis Mercier, qui le suit depuis le lycée, «Lassi» n’est pas un héros mais «un gamin de 25 ans qui a fait un truc bien et tant mieux». Le 9 janvier, Lassana Bathily a perdu son «pote» et collègue Yohan Cohen, qu’il appelait «Boss-Boss», tué comme trois autres personnes par Coulibaly. Deux jours plus tard, il apprenait aussi le décès de son petit frère de 19 ans, Boubakar, malade depuis longtemps. Le tourbillon médiatique s’est estompé, Lassana Bathily a quitté son foyer de jeunes travailleurs pour un logement social et abandonné son job à l’Hyper Cacher pour un emploi à la mairie de Paris. Mais quelques mois plus tard, la mort s’est rappelée à son souvenir. Le soir du 13 novembre, «je n’étais pas loin du Bataclan». Comprenant que les attentats recommençaient, «j’ai couru, comme tout le monde». Le vendredi suivant, une autre attaque frappait l’hôtel Radisson Blu de Bamako, où il avait séjourné.

Je me suis dit : « Mais qu’est-ce qu’il m’arrive? »

Son parrain républicain redoute parfois «qu’il soit pris pour cible, que les terroristes se disent +le petit héros musulman, on va lui faire sa fête+».

Son pote Yohan Quelques jours plus tard, flottant dans un costume neuf, il obtient la nationalité française dont il rêvait «depuis (son) enfance».

Lassana Bathily, lui, n’a «pas peur». Il poursuit ses cours de français et a créé une association humanitaire à son nom. «Il faut qu’on soit solidaires, qu’on reste unis».

Certains habitués hésitent désormais à franchir le seuil de l’Hyper Cacher. La prise d’otages sanglante, deux jours seulement après Charlie, a causé un «traumatisme durable». Mais partout, sous bonne garde, la vie communautaire juive a repris son cours. Au supermarché casher de la porte de Vincennes à Paris, refait à neuf, rien ne rappelle la tragédie. A l’intérieur, du moins. Dehors, une patrouille militaire assure toujours la sécurité de l’établissement, où le jihadiste Amédy Coulibaly a pris 28 personnes en otages et fait quatre morts, le 9 janvier 2015. C’était un vendredi, jour d’affluence à quelques heures du shabbat. L’attaque antisémite la plus meurtrière en France depuis plus de 30 ans - avec celle de l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse en 2012 - allait marquer les esprits. Les manifestations du 11 janvier, réunissant en un même hommage victimes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, ont été perçues comme le sursaut longtemps attendu par la première minorité juive d’Europe, forte d’un demi-million de personnes. Des Français juifs, croyants ou non, qui pour beaucoup espéraient voir leurs concitoyens descendre dans la rue après la séquestration barbare et l’assassinat d’Ilan Halimi en 2006, les crimes de Mohamed Merah à Toulouse en 2012, l’attaque du Musée juif de Bruxelles par Mehdi Nemmouche en 2014. «En dépit d’un traumatisme durable, la vie a repris son cours. Avec le sentiment d’une fraternité retrouvée, le 11 janvier a vu se briser en mille morceaux le mur d’indifférence qu’avait érigé la société civile», se réjouit avec le recul le grand rabbin de France, Haïm Korsia, interrogé par l’AFP. Les juifs se sont habitués à la présence, rassurante et impressionnante à la fois, de soldats devant plus de 700 synagogues, écoles juives, centres communautaires. Pourtant l’inquiétude persiste dans les communautés juives, où l’on craint d’autres attaques antisémites, comme on est convaincu qu’Amédy Coulibaly se rendait à l’école juive de Montrouge, le 8 janvier, quand il a tué une policière municipale.

Le nombre d’actes antisémites interpelle. Après une année 2014 qui l’avait vu doubler par rapport à 2013, la tendance à la hausse s’est confirmée de janvier à mai (+84% par rapport à la même période de 2014). Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a toutefois laissé entendre qu’il y avait eu, sur toute l’année 2015, moins d’actes antisémites qu’en 2014, se félicitant que la «fermeté commence à payer». «Leur place est ici» Les doutes devant l’avenir se lisent aussi dans l’émigration vers Israël, dont les causes (économiques, religieuses, identitaires...) ne sont cependant pas réductibles à un sentiment d’insécurité. La France a vécu en 2015 une deuxième année consécutive record, avec près de 7.900 départs. Le phénomène commence à éroder la fréquentation des écoles juives françaises. Mais l’impact des attentats de janvier n’est pas mesurable sur des projets de vie préparés depuis des années. Et les appels à rester en France retentissent de plus en plus nettement. L’aliyah («montée» en hébreu), «démarche spirituelle et religieuse, ne saurait avoir un sens qu’à la condition d’être le fruit d’une réflexion et d’un choix éclairés», fait valoir le grand rabbin Korsia. «Ceux qui veulent partir en Israël», disait le Premier ministre Manuel Valls en septembre, «personne ne peut les condamner. Mais leur place est ici». A l’Hyper Cacher, un an après l’attaque, les habitués témoignent d’une volonté de «reprendre le cours de sa vie». «Il m’a fallu six mois pour commencer à revenir», raconte Samuel, 24 ans. «Il y a eu une vraie rupture, maintenant on sait qu’on peut se faire tuer en allant faire ses courses, en marchant dans la rue.» «On réfléchit avant de venir, mais quand on voit la sécurité déployée, on se sent plus ou moins protégé», estime Déborah, 29 ans. Esther, 48 ans, ne vient plus à l’Hyper Cacher le vendredi: «Je ne peux plus». Mais elle était là pour sa réouverture dès mars. Samedi prochain, à 19H30, d’autres anonymes se recueilleront devant le magasin, à l’appel de toutes les grandes organisations juives. En mémoire des 17 victimes des attentats de janvier 2015.


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Laurent Lafon, maire de Vincennes : « La France découvre toute la barbarie et l’horreur de ces terroristes. » A la faveur des commémorations des attentats de janvier 2015, le maire de Vincennes (Val-de-Marne) nous a accordé une interview exclusive. Un an après, où en sont les communes de l’Est parisien, directement touchées par le terrorisme. Bilan.

Sur votre blog en janvier 2015 vous disiez : « ils ont voulu tuer la République, ils l’ont réveillée ». Certes, mais au regard de ce qu’il s’est produit en novembre, la République ne s’est-elle pas aussitôt réassoupie ? Non je crois qu’il serait excessif de penser que la République se soit assoupie durant cette période. Je dirais plutôt que c’est le gouvernement qui n’a pas pris assez rapidement la mesure de ces actes abjects et barbares. Si des mesures de sécurité ont été prises durant cette période, je pense, par exemple, aux militaires qui ont monté une garde statique devant les nombreuses synagogues de notre pays, ce qu’il convient de remarquer, c’est avant tout que les méthodes terroristes utilisées diffèrent par rapport à celles utilisées dans notre pays. La France découvre malheureusement toute la barbarie et l’horreur de ces terroristes. Quelle responsabilité porte la classe politique à votre sens et que faire pour que « plus jamais ça » ne soit pas juste une petite phrase vide de sens ? Je crois qu’il faut déjà accepter de la part des femmes et des hommes politiques un discours de vérité. On ne mettra pas fin à la terreur de « Daesh » du jour au lendemain. Le faire penser serait une irresponsabilité de la classe politique et ce n’est pas ma façon de voir les choses. Oui, les Français doivent accepter d’entendre la vérité. Le mal est présent et nous devons le combattre dans le respect des lois françaises mais surtout avec pragmatisme et sans angélisme. Par exemple, des actions ont mis beaucoup trop de temps à se mettre en œuvre sur le plan juridique, européen et diplomatique. Face au chaos nous devons agir concrètement

et vite. Nous le savons, notre pays et notre continent vivent une véritable crise d’identité qui touche toutes ses populations. Aussi, dans ces moments de doutes ou de flou convient-il de revenir au fondement même de notre République, bâtie sur un socle fort : la citoyenneté et la laïcité. Nous sommes la plus grande communauté juive d’Europe, la plus grande communauté arabo-musulmane d’Europe, nous sommes la fille aînée de l’Église, mais nous sommes d’abord la République, et la laïcité est notre pacte. Aussi les pouvoirs publics doivent-ils s’appliquer à faire respecter la loi et à protéger et secourir les plus faibles pour que cette haine affichée et affirmée de l’autre, ce racisme et cet antisémitisme décomplexé soient condamnés avec force et conviction. Nous sommes les défenseurs d’un pays laïc où chacun devrait pouvoir vivre sa foi ou son absence de foi, d’avoir ou non sa religion, sans en avoir honte ou devoir se cacher. Vous dirigez une commune du Val – de – Marne traversée par la mixité au sein de laquelle la communauté juive est bien implantée. Mais aujourd’hui la communauté juive se demande si elle a encore sa place en France. Quel est votre sentiment en tant qu’élu sur ce sujet ? La porosité directe de ces actes barbares et du conflit mondial, n’a pas manqué de nous choquer, de nous blesser, de nous attrister, nous représentants politiques, défenseurs d’une République démocratique et laïque. Un double discernement s’avère nécessaire pour préserver ce « vivre ensemble » auquel chacun de nos concitoyens a le droit d’aspirer. Oui un double discernement dans un pays comme le nôtre qui souffre d’une crise économique mais également identitaire. Il convient tout d’abord de s’efforcer de mettre la religion à l’écart de ce conflit. S’agissant d’un problème essentiellement politique, la réponse ne pourra être que politique. Il nous engage donc nous, femmes et hommes politiques. Dès lors, toute mobilisation de membres de communautés incitée par des discours religieux radicaux mènerait à détourner les enseignements mêmes de nos religions monothéistes, qui, aspirent à la paix et au respect de la dignité humaine. Et c’est à ce niveau d’action que chacun d’entre nous, représentants de l’Etat, élus de la République, chefs des Institutions consistoriales, musulmanes ou catholiques, membres de ces communautés, défenseurs de la laïcité, devons faire entendre notre voix dans un esprit de sagesse et une volonté d’apaisement. La Nation ne doit ni vaciller, ni fléchir, et nous devons continuer à nous tenir debout. L’autre dis-

cernement, concerne aussi les représentants publics que nous sommes ! Celui-ci passe par la responsabilité politique, passe par la modération de certaines prises de positions politiques, publiques ou médiatiques. Les mots ont un sens. Nous savons aussi la force du dialogue que nous avons su tisser avec chacune des communautés qui composent nos communes et vous savez combien il est important de la préserver. Je crois que chacun a un rôle à jouer pour éviter la spirale de la violence et retrouver la paix. Chacun à sa place dans notre République, penser le contraire c’est donner raison à l’obscurantisme dans lequel les terroristes ont voulu nous plonger. Femmes voilées intégralement, manifestations pro – palestiniennes ou anti – israéliennes au cours desquelles on crie mort aux juifs, cours d’histoire sur la shoah impossible dans certains lycées de banlieues... La montée de l’islam intégriste s’accompagne d’un fort regain d’antisémitisme. Comment lutter, peuton encore lutter et, à l’échelon communal y a-t-il des mesures que l’on peut mettre en place ? Nous avons la chance dans nos communes de Vincennes ou Saint-Mandé de ne pas subir ce genre de dérives. Comment lutter contre ? En rompant ce silence coupable qui tolère de telles dérives comme faisant normalement partie du paysage social de ce pays. Le « vivre ensemble » tant évo-

qué lors de la grande manifestation du 11 janvier 2015 ne doit pas nous faire accepter n’importe quoi au nom d’une conception erronée de la tolérance et de la laïcité qui font la France. Nos communes peuvent agir en maintenant ce lien social qui permet à chacun de se connaître, de se respecter, d’appartenir au même territoire à la même commune. C’est ce que nous appelons la citoyenneté qui est l’étape qui précède la mise en place de la laïcité. Quand on appartient au même groupe, à la même famille ou au même pays, quand on partage un point commun, alors il est plus facile d’accepter ensuite les différences de l’autre. Question subsidiaire mais elle est importante. Nous sommes en janvier 2015, la prise d’otages est en cours à l’Hyper Cacher. En tant qu’homme, en tant qu’élu, quelle est votre réaction, votre première pensée ? Ma première réaction a été double ce 9 janvier 2015. J’ai d’abord pensé aux otages et aux victimes en me rendant directement sur place au QG du préfet de police de Paris, afin de pouvoir agir au plus vite sur les mesures à prendre pour mes concitoyens. De même j’ai fait sécuriser l’ensemble des établissements recevant du public car à ce moment là, personne ne savait s’il y avait encore des terroristes dans les rues de nos villes. De la première à la dernière minute, j’ai été présent au côté des Vincennois touchés dans leur cœur et dans leur chair par ces actes terroristes.


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Interview de Patrick Beaudouin, maire de Saint-Mandé ou dans son lieu de vie et de ne pas les laisser sortir, de faire confiance aux forces de Police lors de l’assaut puis permettre de lever les consignes de confinement. Tout cela, avec en permanence en tête, le fait de savoir qu’il y avait déjà des morts et la crainte sur le sort des otages dont beaucoup étaient Saint-Mandéens.

1) Un an après, pouvez-vous nous raconter, en tant qu’élu,en tant qu’homme, comment vous avez vécu les attentats de janvier 2015 et notamment la prise d’otages qui s’est déroulée à quelques mètres de votre commune, dans le magasin cacher. L’attaque de l’Hyper Cacher, situé Porte de Vincennes mais en fait sur la première grande place de vie de la Commune de Saint-Mandé, dont je suis le Maire, nous a naturellement surpris. De tels évènements «vus à la télévision» comme on le dit «se passent toujours chez les autres ou ailleurs...».

C’est dans une atmosphère irréelle que le Maire, que je suis, s’est tout d’abord préoccupé de la sécurité de ses administrés, de faciliter l’arrivée des forces de sécurité et de secours, isoler une grande partie de la Ville située autour de l’Hyper Cacher, confiner les enfants dans les crèches, les écoles, les grands établissements de la Ville, de rassurer les parents, d’interdire aux habitants de sortir, de relayer les informations arrivant du Préfet ou de l’Education Nationale, puis aux côtés du Préfet du Val-de-Marne au «PC Val-de-Marnais» -à 150 m de l’Hyper Cacher- de rassurer les commerçants, les habitants qui avaient abrité un client, un ami, une personne âgée dans son commerce

Le lendemain matin, je me suis rendu auprès des commerçants encore sous le choc, des membres de la Communauté naturellement angoissés et en colère puis la cérémonie des Vœux, prévue le jour même, a été transformée en une grande Cérémonie d’hommage aux victimes, en présence du Président du Sénat, de nombreuses personnalités et près de 2 000 personnes. J’ai également reçu des otages qui étaient Saint-Mandéens et me suis préoccupé ensuite de rassurer la population et de participer avec l’Etat à la mise en place de cellules psychologiques dans les crèches, les écoles et auprès du personnel de la Ville. Des réunions publiques se sont également tenues avec les professionnels de santé. Tout cela, l’Élu, que je suis, l’a vécu dans un tourbillon et j’ai tout naturellement, en tant que Maire et en tant qu’homme, été très bouleversé par ces gravissimes évènements. 2) Avec le recul, quel regard portez-vous sur ce drame et sur les attentats de novembre 2015. La prise de conscience du danger était-elle insuffisante après janvier ? La similitude des attaques de janvier 2015 et ceux de novembre 2015 est essentiellement la haine d’une civilisation réussie, construite dans le temps, à travers les siècles et qui a fait naître les valeurs que nous partageons tous : celles de la Liberté, de l’Egalité, de la Fraternité, vécues dans la démocratie et tout récemment la laïcité. Ces valeurs ont été violemment attaquées puisqu’elles ne correspondent pas aux intégristes islamistes radicaux qui veulent imposer leur totalitarisme. Ils n’aiment pas la France et notre manière de vivre ensemble.

Ils se sont , tout d’abord en janvier, attaqués à des journalistes (liberté de la presse), à des policiers (droit à la sécurité), à des Français parce que nés juifs puis en novembre, ils ont attaqué globalement l’art de vivre en France avec la joie de partager un repas, un verre ou un moment musical (la culture). Ce sont des barbares comme ceux qui, dans le passé, ont détruit des civilisations ou ceux qui ont su créer, il y a 70 ans, la Shoah. Ils n’aiment pas la vie ; A nous de leur opposer, voire de leur imposer, notre idée de vivre ensemble, de confiance partagée et de la force de la Vie : le respect de l’autre, l’autorité de la Loi comme règle commune, le sens de l’initiative mais aussi l’Amour, la joie, le mouvement,... 3)Votre commune Saint-Mandé accueille une importante communauté juive. Comment vit-elle, comment vit-elle aujourd’hui ? Certains ont-ils décidé de partir, avez-vous pris des mesures en tant qu’élu pour effacer le traumatisme et faire en sorte que sa sécurité soit assurée ? Mes compatriotes de la Communauté ont été naturellement profondément marqués par cette violente attaque. Après Ilan Halimi, l’»affaire Merah», cette violence s’est faite sur leur terre, dans leur cité, prenant la vie ou en otage un parent, un ami,... Beaucoup ont crié leur désespoir mais tous ont voulu donner un message d’espoir et continuer à vivre ensemble et faire Saint-Mandé ; quelques uns ont préféré s’éloigner. Nous avons, avec le Conseil Municipal, pris de nombreuses mesures dans les établissements scolaires et les crèches, en liaison avec l’Etat, le plan Vigipirater et le «plan Sentinelle». Nous poursuivons le renforcement du système de vidéosurveillance -déjà très avancé- et la Police Municipale sera armée courant 2016.


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Ce n’est pas un rêve…

Le Keren Hayessod, en partenariat avec le centre Simon Wiesenthal, organise une projection exceptionnelle d’un film retraçant la vie de Theodor Herzl. Un événement qui reçoit le soutien de nombreuses personnalités. film consacré au père du Sionisme : « Ce n’est pas un rêve, la vie de Theodor Herzl »

13 janvier 1898, la plume acérée d’Emile Zola se fend d’un brûlot sans concession dans « l’Aurore », défendant le capitaine Dreyfus et dénonçant les compromissions de la République et de l’Armée française. Un événement qui pour Theodor Herzl, journaliste ayant chroniqué le procès Dreyfus, fait figure de tremblement de terre. Le 13 janvier prochain, 118 ans jour pour jour après le coups de tonnerre signé Zola, le Keren Hayessod et le centre Simon Wiesenthal organisent, au Publicis cinémas, à Paris, une projection exceptionnelle du

Placé sous le Haut Patronage de Monsieur François Hollande, Président de la République, Cet événement exceptionnel reçoit également le Parrainage d’Anne Hidalgo, Maire de Paris. Et ce n’est pas un hasard la date anniversaire du célèbre «J’Accuse...!» d’Emile Zola, a été choisie pour cette projection. Ce film relate la vie tourmentée et intense de Herzl. Il retrace son séjour à Paris en tant que journaliste lors du procès Dreyfus et la rédaction de son manifeste « Der Judenstaat » (« L’État des Juifs »). On assiste aussi à son combat diplomatique, de la Grande-Bretagne à la Russie et de l’Allemagne à la Turquie, jusqu’à l’avènement du premier Congrès sioniste mondial. A travers le combat d’Herzl pour l’émancipation des juifs et pour la création d’un Etat leur appartenant, c’est aussi l’histoire tourmentée d’une Europe aux prises avec ses vieux réflexes monarchiques, prise au dépourvu par la modernité du siècle que ce film retrace. De nombreux ambassadeurs seront donc présents lors de la projection : Allemagne, Autriche, États-Unis, Hongrie, Israël, Royaume-Uni et Suisse. Plusieurs personnalités du monde culturel

français dont Alexandre Adler, Marek Halter et Bernard-Henri Levy, y sont également conviées. L’occasion de débuter l’année par une bonne action puisque cet événement culturel de premier plan permettra au Keren Hayessod de récolter des fonds pour ses programmes caritatifs. Ceux qui ne pourront s’y rendre auront toutefois droit à une séance de rattrapage sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=8CdfCZa2XOI

Informations pratiques : Séance unique mercredi 13 janvier 2016, à 20h (ouverture des portes à 19h15) – Film en vo sous-titré français. Au Publicis Cinémas - 129, avenue des Champs-Élysées - Paris 8e Prix d’entrée : 50 euros / Etudiants : 20 euros Pour des raisons de sécurité, inscription obligatoire. Billetterie en ligne : www.keren-hayessod.fr Par chèque à l’ordre du Centre Simon Wiesenthal Europe à adresser au 66, rue Laugier 75017 Paris Information : 01 47 23 76 37 ou par courriel à csweurope@ gmail.com


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Terrorisme à Tel-Aviv père a reconnu son visage sur les vidéos de l’attaque des caméras de sécurité, et a appelé la police. La police examine qui l’a aidé en mener cette attaque. Le tueur, 29 ans, a été emprisonné dans une prison israélienne, ayant été condamné en 2006 à une peine de cinq ans de prison pour avoir essayer d’attraper l’arme d’un soldat. Tirs très nourris sur un bar et de nombreux magasins de la rue Dizengoff. Un seul tueur avec un fusil automatique a ouvert le feu pour des raisons inconnues au centre de la ville.

Drame rue Dizengoff. Témoignage du «Palais des Thés»

Quelques secondes avant de sortir son arme, le tueur a été filmé dans une épicerie en train d’acheter des pistaches. Il a ensuite changé d’avis, les a remises en place puis a sorti sa mitraillette avec le plus grand calme. Les faits ont eu lieu au centre de la capitale économique. Un premier bilan fait état de 2 morts. Une chasse à l’homme a été lancée pour retrouver l’auteur des coups de feu qui a pris la fuite. La plupart des victimes sont assez jeunes. Le tueur est un arabe, originaire de Wadi Ara dans le nord d’Israël. Il a agi pour des motifs islamistes, ayant été « incité » à la violence, a ajouté la police. Son

Sur la Rue Dizengoff, à quelques mètres du pub où a eu lieu la tuerie d’hier se trouve le “Palais des Thés”. Ouverte depuis quelques années au cœur de Tel Aviv sous l’impulsion de Charles, d’origine belge, l’enseigne française « Palais des Thés », fait découvrir et développe la consommation du thé en Israël que ce soit au niveau des particuliers ou dans les hôtels et restaurants avec l’apparition de choix plus variés de thés. TEMOIGNAGE DE RACHEL SUR SON BLOG. «Hier matin, le 1er janvier 2016, j’ai envoyé la newsletter de Kef Israël avec mes meilleurs voeux pour l’année 2016. L’un des billets Attaque au couteau à Raanana : un jeune père témoigne n’était pas particulièrement réjouissant et j’écrivais : Malheureusement, la réalité en Israël et ailleurs fait que nous pouvons être confrontés à ce genre de situation. Je souhaite que ce ne soit pas le cas. Puis je me suis rendue à pied au travail au Palais des Thés, 131 rue Dizengoff, au coin de la rue Gordon où se trouvait déjà ma fille. Une cliente cherchait un cadeau, je la conseillais quand j’ai entendu une rafale de coups de feu et j’ai vu les gens qui couraient dans la rue. Sarah, ma fille, a crié : Vite, vite, mettons-nous à l’abri et nous nous sommes retrouvées avec Karina, l’une des vendeuses et trois clientes dans la remise. Puis, quand on a vu qu’on ne pouvait pas la fermer à clé, dans les toilettes (heureusement elles sont spacieuses). L’une des clientes, Shira, a téléphoné à la police qui nous a dit de rester où nous étions. Sarah était bouleversée, elle imaginait un scé-

nario Bataclan avec plusieurs terroristes. Elle était inquiète aussi de l’inquiétude des autres membres de la famille. Dix minutes après, Dan qui habite très près, rue Reines nous a rejoint. Il avait entendu les coups de feu de chez lui, croyant d’abord à des pétards de la nouvelle année civile mais comprenant qu’il s’agissait de coups de feu quand les sirènes de la police et des ambulances ont commencé à retentir. Il nous a alors appelés sur nos portables et sur le fixe du magasin. N’ayant pas de réponse, il s’est affolé, imaginant les pires scénarios et est venu à la boutique, comme Hadass qui travaille avec nous et qui habite un peu plus loin. Nous avons décidé de sortir des toilettes mais de rester dans la remise. J’ai écrit sur Facebook : Attentat à Tel Aviv, j’y suis et je tremble. Danit, l’amie de Dan, restée rue Reines, lui a téléphoné en lui disant qu’il y avait énormément de policiers qui fouillaient une à une les maisons de la rue. Je suis restée pendant tout l’événement relativement calme. C’est aujourd’hui en comprenant le scénario de l’attaque que je réalise que nous étions vraiment très près. Le terroriste est entré dans le magasin Anise, 124 rue Dizengoff, a sorti un fusil mitrailleur de son sac à dos, est sorti du magasin, s’est tourné vers la gauche, vers le Sud, a tiré sur les personnes attablées au bar Simta puis a commencé à courir en tirant puis a tourné dans la rue Gordon vers Reines où on a perdu ses traces.»

Selon certaines sources, la fusillade pourrait être un acte homophobe, le premier bar attaqué étant un bar gay. Mais les autorités n’ont pas encore communiqué sur ce sujet. L’organisation terroriste du Hamas, sans en revendiquer la responsabilité, a salué l’attaque. Selon TelAvivre : «Le vendredi, les bars de la rue Dizengoff sont bondés, c’est un moment de détente pour tous les habitants de Tel Aviv qui brunchent sur les nombreuses terrasses. La ville a essuyé de nombreux attentats de kamikazes dans des bus, de nombreuses attaques terroristes au couteau ou à la voiture bélier mais c’est la première fusillade dans la capitale économique d’Israël. Les forces spéciales et le Shin Bet ont été déployées sur les lieux pour retrouver le terroriste qui semble s’être échappé.

Le tueur de Rehov Dizengoff est-il fou ?

La tuerie d’hier a été filmé par de nombreuses caméras. Les forces de sécurité israélienne connaissent l’identité du tireur (arabe israélien vivant à Wadi Ara, une ville»rebelle» pour tsahal) qui a été dans les prisons d’Israël de nombreux mois. Le tueur avait été condamné en 2006 à une peine de cinq ans de prison pour avoir essayer d’attraper l’arme d’un soldat. L’assassin habite Wadi Ara, dans le nord d’Israël. Il a dérobé un fusil automatique à son père et c’est ce dernier qui a prévenu la police. Selon le JPost : «Le tireur de l’attaque meurtrière qui a tué deux personnes et blessé sept autres à Tel Aviv vendredi est émotionnellement instable et non pas un adhérent de l’Etat islamique, a déclaré à la télévision israélienne un avocat de la famille. Sami Melhem, l’avocat arabe israélien, a déclaré que le tireur était un de ses parents, dont le père, un volontaire de la police, était parvenu à l’identifier après que la séquence de sécurité a été diffusé par les autorités».

A SAVOIR. Wadi Ara est un ancien village arabe palestinien situé 38,5 kilomètres, au sud de Haïfa qui tient son nom du cours d’eau voisin. Le village est particulièrement peu peuplé avec une population de 230 habitants.

Les Arabes israéliens sont les Arabes détenteurs de la citoyenneté israélienne vivant en Israël. Ils s’identifient comme « Palestiniens » ou Arabes d’Israël. Ils sont aussi parfois désignés par les Arabes des autres pays comme « Arabes de 48 ». Les réfugiés juifs des pays arabes ne sont pas comptés parmi les Arabes israéliens. Lors du conflit judéo-arabe de 1947-1949, environ 27 %, soit environ 250 000 des 900 000 arabes de la population de la Palestine mandataire restèrent chez eux, d’autres furent déplacés à l’intérieur d’Israël. Ils reçurent la citoyenneté israélienne. Les Arabes israéliens représentent en octobre 2015 environ 20,7 % de la population d’Israël, soit environ 1 750 900 personnes. Selon les principes fondamentaux de la démocratie israélienne, ces citoyens ont les mêmes droits que les autres Israéliens. Toutefois, des discriminations sont dénoncées contre ces populations, parfois soupçonnées par leurs concitoyens de soutenir la cause palestinienne aux dépens de l’existence de l’État d’Israël. La majorité des Arabes israéliens ne sont pas appelés à servir l’armée de défense israélienne, Tsahal.


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Attentat. En Israël, comme à Paris, des jeunes allument des bougies

Je fais partie des franco-israéliens qui adorent Tel-Aviv et son ambiance très spéciale où la joie de vivre inonde le corps et la pensée. En dehors de Barcelone et San Fransisco, c’est la seule “ville de plage” où (presque) tout est possible. La tuerie de ce vendredi nous a fait penser à ceux de Paris (Le Bataclan a été attaqué un vendredi) : des jeunes attablés venus faire la fête et qui sont fusillés (deux morts,dix blessés, une centaine de traumatisés) par un “criminel-calme-souriant”, une rue très passante dans le coeur de la cité prise pour cible, un tueur qui s’enfuit (impensable en Israël!), un Maire hagard qui tente de rassurer les habitants, des cris de détresse des blessés et surtout un vendredi soir de shabbat où on a vu défiler des jeunes (beaucoup de femmes) qui ont déposé, à la nuit tombée, sur les lieux du crime, des bougies. Ce qui étonne pour un “habitué” comme moi à cette situation : le silence des Ministres, même les plus bavards ne parlent pas, un tueur non retrouvé après une chasse à l’homme, une ville angoissée qui ne sait que faire (s’enfermer ?). UN TEMOIN : «J’ai entendu des coups de feu. Je me suis retourné et j’ai vu en face tout le monde se ruer vers le fond du café. J’ai entendu des cris et on a vu l’homme qui tirait. Il était brun, portait un pull gris et il s’est enfui en courant», a raconté Alexandre

Lambez, un touriste français, assis à une terrasse en face du deuxième café. «J’ai tout de suite pensé (aux attaque de novembre) à Paris et au Bataclan». (AFP)

entre le modèle caritatif traditionnel et la notion d’aide humanitaire moderne. Celleci s’articule sur des fondamentaux qui se démarquent de l’aide caritative.

UN MINISTRE. “Rien ne permet de dire de manière définitive qu’il s’agit d’un acte nationaliste”, autrement dit terroriste, a déclaré sur la deuxième chaîne de télévision le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan. “Je ne suis pas sûr que ceci fasse partie de la vague actuelle de terrorisme”, a-t-il dit en faisant référence aux attaques de Palestiniens. Les pistes criminelles et personnelles sont toujours examinées, a-t-il ajouté. (AFP)

Brièvement : et d’un, une indépendance absolue vis-à-vis des pouvoirs publics. Et de deux, l’idée d’une représentativité de la société civile, d’une initiative de la société civile en dehors de toute contingence étatique, ce qui, en soi, constitue un signe de maturité.

LATET. L’association Latet fondée en 1996 par le franco-israélien Gilles Darmon (inspiré par Les Restau du coeur de Coluche) est en deuil ce soir. L’un des leaders, Alon Bakal, est mort ce jour sous les balles du tueur qui a attaqué un bar de la rue Dizengoff. Un arabe israélien armé a ouvert le feu vendredi dans le centre de Tel Aviv, faisant deux morts dont Alon Bakal et au moins dix blessés avant de prendre la fuite, a déclaré la police israélienne, ajoutant que les mobiles de la fusillade étaient encore obscurs. A SAVOIR. “LATET”. Interview de Gilles Darmon (dans nos archives) : «La création de Latet répond à une volonté de rupture

Il faut s’en souvenir : la société civile, en Israël, s’est constituée autour des grandes institutions publiques : gouvernement, armée, histadrout, Agence juive, soit des mastodontes occupant tout l’espace. Au fil du temps cependant, ces grosses institutions ont marqué un repli, créant du vide. Ce qui a posé la question de savoir autour de quelles valeurs devait s’articuler la société moderne israélienne. J’ai pensé, j’ai cru que l’humanitaire devait constituer l’un de ces axes d’articulation. Aujourd’hui, avec des années de recul, il s’avère que cette intuition était juste. Lancée de manière hasardeuse, dans la solitude de ma cuisine dirais-je, Latet est aujourd’hui l’une des trois, quatre OGN qui comptent dans le pays. En restant accrochés aux principes de base, donc financement

israélien à 100%, déconnection totale du monde politique et du gouvernement, gestion de plusieurs problématiques dans le domaine de l’humanitaire, nous avons posé d’une part la question de la pauvreté en Israël et, d’autre part, assuré des missions humanitaires d’urgence à l’étranger : SriLanka, Inde, Rwanda, Turquie, Georgie, Asie… en tout cas sur les principaux fronts au cours de ces dernières années. Encore un mot. Je crois que ce qui est important, de par cette aventure de Latet, c’est que nous sommes arrivés à créer un groupe, composé en majeure partie de nouveaux immigrants venus d’Europe, qui ont grandi donc avec ce concept de société civile, dans cette atmosphère de valeurs humanitaires, et décidés d’implanter ces valeurs, ces idées au sein de la société israélienne. En faire un outil d’intégration. Sans renoncement. Au contraire. Il en est de même au niveau du bisness. Quiconque débarque avec un bagage doit transformer ses acquis – expérience, savoir-faire – en atouts pour investir les secteurs, les niches où il est plus fort que les israéliens, où il représente une réelle valeur ajoutée».


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Aux origines du nom de Tunis

Contrairement à ce que l’on pense, l’origine de Tunis est plus ancienne encore que celle de Carthage. En effet, Tunis était une cité de la tribu des Maxitani, ce peuple qui avait pour roi Hiarbas, et qui céda à un groupe d’émigrants de Tyr, l’emplacement de ce qui allait devenir Carthage, la métropole punique. Une cité plus ancienne qui deviendra un satellite de Carthage Paradoxe cruel, le développement de Carthage allait faire de Tunis l’une des premières villes à passer sous la domination carthaginoise puisque son territoire fut annexé à celui de Carthage entre 450 et 480 avant J.C. D’ailleurs, dans l’histoire, Tunis allait pâtir de sa proximité de Carthage et son sort dépendra du destin de cette dernière. En effet, Tunis sera au premier rang des victimes des guerres opposant Carthage aux puissances de cette époque. A travers les siècles Ainsi, Tunis sera prise par Agathocle en 310 avant J.C. Elle sera occupée par Régulus (-256), investie par Scipion dit l’Africain (-218) puis détruite, comme Carthage à la fin de la Troisième guerre punique. Tunis ne reprendra de l’importance que 150 ans plus tard lorsque César Auguste reconstruira Carthage. Plus tard, elle sera le siège d’un important évêché de l’Eglise d’Afrique avant de devenir la capitale de l’Ifriqiya puis celle de la Régence ottomane de Tunis et enfin celle de la Tunisie. Tite-Live et Tunes Le nom de Tunis a longtemps été orthographié «Tunes», dont la prononciation latine est plus proche de celle qui est aujourd’hui la nôtre. Tite-Live, dans son Histoire romaine, mentionne que «la ville de Tunes se trouvait à quinze mille pas de Carthage

et que la cité était bien défendue tant par la nature de son site que par ses fortifications». Il est à noter que Carthage est mentionnée dans le traité Menouhot du Talmud. Sur le site de la Kasbah De fait, le site de la ville devait se trouver en haut de la colline qui domine le lac de Tunis et celui du Sedjoumi. C’est d’ailleurs en cet endroit précis que s’élèvera la première Kasbah historique arabe. Ce site est aujourd’hui occupé par l’Hôtel de ville et l’on ne peut plus qu’imaginer le village berbère qui s’élevait en ces lieux. Un lien avec Tanit ? Pour certains historiens, le nom de Tunis serait d’origine punique et pourrait être relié à la fameuse déesse Tanit. Cette affirmation a toutefois été réfutée et une origine berbère du nom de la ville a été préférée à cette thèse. Charles Tissot a ainsi rapproché le nom Tunis de la racine berbère TNS qui dans plusieurs dialectes de toute la région signifie «passer la nuit», «se coucher». D’où le sens de «campement», «halte» qui serait à l’origine du toponyme Tunis. Une racine berbère Fondation d’un peuple autochtone, Tunis aurait donc une racine berbère, plus ancienne que la colonisation phénicienne. Cette racine reliée au verbe berbère «ens» signifie le lieu où l’on arrive pour passer la nuit…mais pas seulement!.Il existe une expression en arabe qui revient souvent lorsqu’on vous salut, dés lors que vous êtes accompagné d’un ami ou d’un proche. Cette expression est : «Allah yen’sek» ou «Eness’tou» qui veut dire «que D-ieu t’accompagne», et qui rappel le mot Tunes! YLellouche


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Israël vote la Loi sur la transparence des ONG anti-israéliennes

Les ONG israéliennes, financées par les gouvernements étrangers (l’U.E), devront dorénavant le déclarer publiquement La commission ministérielle sur la législation a approuvé à l’unanimité le projet de loi sur les associations conduit par la ministre de la Justice Ayelet Shaked, qui oblige les ONG, qui reçoivent du financement de gouvernements étrangers, de le mentionner sur leurs documents publics, et pour leurs représentants, de porter des badges spéciaux à la Knesset Shaked a déclaré après le passage de la loi que celle-ci garantira « la protection des soldats et de tous ceux pour qui la démocratie est la pierre angulaire« . Le chef de l’opposition israélienne, Yitzhak Herzog s’est opposé au projet de loi. Suite au vote, il a déclaré que cette décision est une « balle entre les yeux » pour la position d’Israël dans le monde. Tzipi Livni a quant à elle dénoncé une manœuvre de « politique interne à la place d’une politique externe correcte ». Des responsables de l’UE ont exprimé leur opposition véhémente[NDLR : puisque l’UE est le premier producteur-exportateur mondial d’antisionisme] à la nouvelle loi dans la matinée « Israël doit être très prudent sur les restrictions de la société démocratique qui rappellent celles des régimes dictatoriaux », ont indiqué des fonctionnaires de l’UE.

Les Israéliens ont le droit de savoir qui est derrière » ces organisations, avait affirmé la ministre en novembre. « L’intervention flagrante, dans les affaires internes israéliennes, des gouvernements étrangers grâce à un financement, est sans précédent, largement répandue, et empiète sur les normes et les règles acceptées dans les relations entre les pays démocratiques« , avait-elle ajouté. L’organisation israélienne Yesh Din qui a pour but de défendre les droits des Palestiniens a dénoncé l’adoption du projet de loi de la ministre israélienne de la Justice. “La décision d’approuver ce projet de loi fait partie d’une vague d’incitation de l’extrême droite qui tente de délégitimer ceux défendant les droits de l’homme des Palestiniens”, peut-on lire dans un communiqué. “Il s’agit d’une décision antidémocratique dont le but est de faire disparaitre du public les méfaits de l’occupation” Au début du mois, quatre fonctionnaires allemands ont averti Netanyahou que l’adoption de la législation rendrait plus difficile pour les alliés d’Israël en Allemagne de l’aider dans sa lutte contre le boycott. Le député Michael Oren du parti Kulanu, membre de la coalition, a déclaré qu’il ne soutiendrait pas le projet de loi dans sa forme actuelle lorsqu’elle sera soumise à la Knesset.

« Israël devrait être fier de sa démocratie et doit soigneusement la préserver », ont-ils ajouté.

« Ce projet de loi sur les ONG est un projet qui pourrait nuire à l’image et aux relations diplomatiques d’Israël, » a-t-il déclaré.

Selon le projet de loi, les ONG qui sont principalement financées par les gouvernements étrangers, seront obligées de le déclarer publiquement et devront donner des détails sur les financements provenant de donateurs étrangers au cours des années concernées.

« Je ne doute pas que des ONG de gauche comme Breaking the Silence travaillent à saper la légitimité de l’Etat d’Israël, et il est de notre devoir en tant que législateurs de révéler au public leurs sources de financement. Mais une telle exposition unilatérale, qui fait fî des sources de

financement des ONG d’extrême droite, pourrait jouer en faveur de ceux qui tentent de nous boycotter », a déclaré Oren. Lors de la présentation du projet de loi, intitulé « loi sur la transparence », la ministre de la Justice avait parlé du rôle des organisations non gouvernementales pour les droits de l’Homme en Israël, qui ont joué un rôle dans l’enquête menée par l’ONU lors du dernier conflit entre Israël et Gaza en 2014.

La majorité des activités de ces organisations ont été largement considérées comme hostiles à Israël, selon Shaked. « (Le rapport de l’ONU) accuse Israël de crimes de guerre et d’avoir blessé intentionnellement des citoyens lors de l’opération Bordure protectrice, qui était basé sur le témoignage d’ONG israéliennes comme B’Tzelem, Shovrim Shtika (briser le silence) et Adalah », a déclaré Shaked.

Israël règle ses comptes : les 5 ravisseurs de Guilad Shalit ont été liquidés La capture de Guilad Schalit le 25 juin 2006, aura défrayé la chronique en Israël. Ce soldat de Tsahal est capturé par un commando palestinien du Hamas à Kerem Shalom. Jusqu’à sa remise en liberté le 18 octobre 2011, Israël aura pa-

tiemment collecté les informations susceptibles de conduire à la liquidation des membres du commando qui a enlevé et détenu le jeune israélien pendant plus de 5 ans. Mais il aura fallu attendre la fin du mois de décembre 2015, pour que le

dernier des 5 terroristes connaisse le sort de ses complices. Cette fois, Israël n’y est pour rien, puisque Abed Alrahman Almoubashar est mort étouffé dans l’effondrement d’un tunnel dans lequel il se trouvait.


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Découverte : Aaron Frenkel, Le courtier préféré des avionneurs

En Israël, il faut faire grand bruit pour faire bouger les choses

La communauté francophone d’Israël est en ébullition : en marge de l’organisation Qualita, fondée par l’homme d’affaire Marc Eisenberg, une cinquantaine de olim de France ont décidé d’agir pour faire avancer les intérêts de la communauté en Israël. Ces initiatives font suite au combat entamé par le Dr David Tibi, dentiste, qui proteste contre la non reconnaissance des diplômes français. Un combat dont l’hebdomadaire Makor Rishon s’est fait l’écho. Entre autres, des équipes se sont formées pour mettre en avant les besoins des olim face aux pouvoirs publics et aux médias. Qualita, de son côté, a engagé une société de relations publiques israélienne afin de les présenter de manière positive dans les médias. Dr Tibi a publié une pétition sur Internet dans laquelle il appelle le Premier ministre Binyamin Netanyahou à reconnaitre les diplômes des olim de France, mais pour le moment, malgré son travail acharné et celui de ses camarades, la campagne ne semble intéresser pour le moment que les francophones. Désormais, Qualita tente de faire bouger les choses : Eisenberg a investi un million de dollars dans l’organisation, qui réunit, pour la première fois, des dizaines d’associations d’olim de France, majoritairement locales. «Les budgets destinés aux olim de France ne sont pas suffisants», affirment Eisenberg. «Nous comprenons aujourd’hui qu’avec les politiciens israéliens, il faut faire du bruit et s’énerver, si on veut que les choses bougent. Il n’est pas logique que les Français constituent 27% des olim, que la France soit le

pays qui fournit le plus de nouveaux immigrants mais qu’ils ne reçoivent toujours pas les budgets qui leur reviennent». «Il est important, de notre point de vue, qu’en Israël, on comprenne que les Juifs de France ne sont pas tous riches», explique-t-il. Il y a énormément de pauvres, mais ce sont des sionistes de tous les points de vue. Ils ont du mal à quitter la France car ils reçoivent un panier d’allocations important du gouvernement français». Une des solutions envisagées par Qualita consiste à proposer aux olim de travailler en tant que conducteurs de bus. «La situation en France est difficile, et le moment est venu d’investir dans les Juifs de France. Si par malheur un autre attentat terroriste était perpétré, 50 000 juifs pourraient décider de quitter le pays.». Le ministre de l’Alya et de l’Intégration, Zeev Elkin, a expliqué en réaction : «Concernant les olim de France et d’Ukraine, un arrêté gouvernemental nous permet de leur accorder des aides particulières, et cet argent est transféré afin de financer les droits supplémentaires dont ils jouissent. Nous sommes beaucoup critiqués pour ce que certains qualifient une discrimination positive». Elkin fait allusion, entre autres, aux aides additionnelles accordées pour l’apprentissage de l’hébreu et aux initiatives spéciales en faveur de l’intégration des olim de France et d’Ukraine, suite à la situation particulière qui règne dans ces pays. «Les olim de Russie, ou des Etats-Unis, qui constituent de grands groupes de olim, ne reçoivent pas cette aide », précise le ministre, « le reste du budget est égal pour tous». YLellouche

Né en 1957. Israélien. PDG de Loyd’s Aviation Group depuis 1988, PDG de Loyd’s Investment depuis 1991,Président d’UVision Air Ltd. Aaron Frenkel est aujourd’hui l’un des agents commerciaux les plus influents dans l’espace post-soviétique. En premier lieu, il facilite, via sa société Loyd’s Aviation Group (qui n’a aucun lien avec l’assureur britannique Lloyd’s), la vente d’appareils de sociétés aéronautiques occidentales (Dassault, Cessna,Embraer, Pilatus) sur les marchés d’Europe de l’Est et de la communauté des Etats indépendants (CEI, ex-URSS). En outre, lorsque cellesci choisissent de s’implanter durablement dans cette zone, il intervient pour qu’elles puissent conclure des partenariats avec des firmes locales et se rémunère en entrant au capital de la joint-venture ainsi créée. De nationalité israélienne, Frenkel compte plusieurs groupes de ce pays parmi sa clientèle, notamment le leader israélien de l’aéronautique, Israel Aerospace Industries (IAI). Il a ainsi permis à IAI, dirigé par son ami Moshe Keret jusqu’en 2006, de conclure des grands contrats dans les pays d’Europe de l’Est. Il a également facilité des ventes à l’export pour un concurrent d’IAI, EMIT, dirigé par Ephraïm Menashe. Aaron Frenkel a lui-même investi, dès le début des années 2000, dans la commercialisation - et depuis également dans la fabrication - de drones, via sa propre société,UVision, basée en Israël.

Si Frenkel intervient en priorité dans l’exbloc soviétique, c’est qu’il y est implanté depuis près de trente ans. Il s’est installé en Pologne à la fin des années 80, après que sa confiserie située à Bnei Brak, près de Tel Aviv, a fait faillite. Il avait alors remarqué que la majorité des juifs de la région, après la dislocation du bloc communiste, faisaient exactement le chemin inverse. En collaboration avec l’Agence juive pour Israël (AJPI) et son partenaire, l’Israélo-Libyen Walter Arbib, il a organisé les vols de migrants en direction d’Israël. Il s’est assuré à cette époque de solides amitiés, tant au sein de l’appareil d’Etat polonais (il y a notamment tissé des liens avec l’homme du renseignement, le général Slawomir Petelicki), que du côté israélien, où il a développé des relations étroites avec l’ancien premier ministre Shimon Peres, dont il est resté longtemps l’un des principaux bailleurs de fonds. Mais Aaron Frenkel ne soutient pas financièrement que son ami Peres. Même s’il vit dorénavant à Monaco avec sa femme, l’ancienne vice-ministre croate du commerce Maja Brinar, il reste très attaché à Israël et à son identité juive. Il finance des centres culturels juifs à l’étranger - il préside celui de Monaco -, un réseau de centres d’apprentissage de la culture juive dans le monde nomméLimmud International ou encore le Museum of Arts de Tel Aviv. Grand collectionneur d’art (et de cravates !), Frenkel est même un des administrateurs de ce musée. YL


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Réunion secrète russe avec Yossi Cohen, chef du Mossad

Reconnaissance du diplôme des dentistes en Israël: la Knesset vote un amendement historique ! Syrie: Moscou négocie en secret avec Israël, l’intérêt d’éventer l’annonce d’une « réunion secrète », hormis le fait qu’elle se serait déjà réalisée le 24 décembre, provient du côté russe, via une publication dans sputnik, la nouvelle revue en ligne russe qui supplée RIA-Novosti. Cette « révélation » entre dans la stratégie russe de « remplacement » de la puissance américaine absente, quitte à remettre en question de traditionnelles alliances stratégiques. Ce qui est certain est que l’acteur majeur, dans la partie qui se joue en Syrie, c’est la Russie, ni l’Europe, ni les Etats-Unis et que les forces supplétives islamistes de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie sont sur le repli. Mais le contexte est d’autant particulier que les deux pays, Israël et la Russie se mettent à pratiquer les mêmes sports nationaux, par l’élimination ciblée de chefs remarquables des groupes terroristes ennemis : Kuntar, il y a un peu plus d’une semaine à Damas, par Israël et Zahran Alloush, éliminé vraisemblablement par les Russes ou des commandos syriens spécialement préparés à cet effet, vendredi 25, soit au lendemain de cette présumée rencontre en Israël. Il y a eu mieux ou plus, si on doit en croire nos informations : Pour la seconde fois en trois jours, dimanche, les renseignements russes ont localisé un groupe de Commandants rebelles et les ont marqués au rouge avant leur élimination. Des commandos syriens ont piégé en truffant de bombes les bâtiments d’une ferme de Kfar Shams, près de Dera’a dans le Sud de la Syrie et fait exploser à distance les bombes à l’intérieur de la maison, lors d’une rencontre générale des chefs rebelles locaux. On a rapporté que l’opération avait fait au moins 17 morts. Vendredi le fondateur du groupe radical Jaysh al Islam, Zahran Alloush et plusieurs autres commandants rebelles avaient été

tués dans une frappe aérienne alors qu’ils étaient en conférence dans un endroit tenu secret de Damas. Selon Debkafile : la liquidation de deux grands groupes de chefs de la rébellion islamiste en trois jours constitue un revers mortel pour le mouvement rebelle syrien dans son ensemble et pour ses différentes branches Le 24 décembre, des diplomates russes se sont rendus à Jérusalem dans le plus grand secret pour rencontrer le conseiller à la sécurité nationale et le futur chef du Mossad Yossi Cohen, selon le Haaretz. Outre Jérusalem, au cours de leur actuelle tournée au Proche-Orient, les diplomates russes devraient visiter Bagdad, Amman, Le Caire et Abou-Dhabi.La délégation russe comprenait l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie Alexandre Lavrentiev, le directeur du Département du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord au ministère russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine et des agents du service de renseignement. Les dirigeants israéliens ont fait part de leurs préoccupations au sujet de la situation en Syrie, estimant notamment que les services secrets devaient faire de leur mieux pour prévenir les attentats préparés en Syrie contre Israël et empêcher le Hezbollah libanais de recevoir des armes. Le conflit armé qui fait rage en Syrie depuis mars 2011 aurait coûté la vie à plus de 220.000 personnes. Les forces gouvernementales font face à des bandes appartenant à différentes branches terroristes dont l’Etat islamique et le Front al-Nosra. Mardi, Benyamin Netanyahou avait appelé Vladimir Poutine pour évoquer la crise syrienne. En septembre dernier, il avait rencontré Vladimir Poutine à Moscou et ils avaient déjà discuté du conflit syrien. A la mi-octobre, les militaires des deux pays se sont entendus pour coordonner les frappes aériennes en Syrie. israelmagazine.co.il

Depuis des années, les dentistes originaires de France se battent pour pouvoir pratiquer leur profession en Israël. Jusqu’à présent, il leur faut passer deux examens (théorique et pratique) avant de pouvoir exercer dans l’Etat juif… Mais la Knesset vient d’adopter en première lecture un projet de loi soumis par le gouvernement Netanyahu, visant à dispenser les dentistes immigrants, possédant une expérience professionnelle dans leur pays d’origine, de ces examens fastidieux. le représentant élu des français d’Israël (conseiller-consulaire), spécialisé dans les problématiques de l’emploi, s’est déclaré « ravi par ce mouvement du gouvernement, le premier en ce sens depuis longtemps. » Selon lui, « ce vote, qui intervient après la pression mise par le député Meyer Habib, est un vrai signal positif pour les centaines de familles de dentistes bloquées à Paris de peur de ne pouvoir travailler et vivre normalement en Israël et pour tous ceux déjà

ici et qui songent à repartir. » Enfin, « ce n’est qu’un premier vote dont l’issue n’est pas encore définitive. Mais depuis mon élection, j’ai rencontré une trentaine de députés israéliens en tête-à-tête dans le but de faire évoluer les mentalités sur la question des diplômes et de l’emploi. Et cela semble fonctionner, bien que ce soit du travail de fourmi. » Le crédit de ce vote est à mettre sur le compte de tous les franco-israéliens qui se battent pour plus de droits et d’égalité dans le système israélien. « Que ce soit le député Meyer Habib, mes collègues du conseil consulaire, mais aussi les associations comme l’EFI, Qualita, etc… font un travail remarquable, parfois dans l’ombre, et souvent ingrat. Mais ils ne doivent rien lâcher. Le lobbying commence à porter ses fruits » conclut M. Sellem. Par Greg Sulin


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Perspectives 2016. Les 16 défis de l’économie israélienne pour 2016 mobilière, si elle est nécessaire, devra être progressif pour éviter toute crise financière. 10/ L’INSTABILITÉ DES DEVISES – Israël se bat, depuis plusieurs années, pour dévaluer sa monnaie qui reste trop forte, ce qui handicape ses exportations. L’an passé, le redressement du dollar a permis de relancer les exportations libellées en billet vert ; en revanche, l’affaiblissement de l’euro a handicapé les échanges vers l’Europe qui absorbe 30% des exportations israéliennes. 11/ DES TAUX D’INTÉRÊT BAS – Le taux d’intérêt directeur en Israël restera à son bas niveau (0,1%) durant une bonne partie de 2016 ; cette mesure devrait permettre de combattre la déflation, tout en profitant à la consommation et à l’investissement. En revanche, le relèvement des taux aux ÉtatsUnis pourrait provoquer un déplacement des capitaux spéculatifs vers des pays qui offrent des placements plus rentables.

Que réserve 2016 pour l’économie israélienne ? Si l’embellie économique est de retour en Israël, des nuages se profilent déjà à l’horizon. Israël affrontera de nombreux enjeux économiques et sociaux dans le courant de 2016 ; certains sont liés à la situation internationale, d’autres à la politique intérieure. Au total, l’économie d’Israël affrontera 16 principaux défis en 2016 : tour d’horizon. 1/ UNE CROISSANCE MOLLE – L’embellie est bien prévue pour 2016, mais des nuages se profilent à l’horizon. La Banque d’Israël vient d’abaisser ses prévisions de croissance de l’économie israélienne pour 2016 : le taux de croissance du PIB est ramené à 2,8%, notamment sous l’effet du ralentissement du commerce international. C’est mieux qu’en 2014 (2,3%), mais ce sera insuffisant pour améliorer le niveau de vie des Israéliens. 2/ LE TASSEMENT DE LA CONSOMMATION – La consommation des ménages israéliens s’est bien tenue en 2015 (+ 4,5%), mais elle devrait se tasser en 2016 (+ 3,5%).

Les exportations devront prendre le relais de la consommation pour tirer la croissance de 2016. 3/ LA REPRISE DES EXPORTATIONS – Le redémarrage de la croissance en 2016 est basé sur la reprise des exportations. Après une année noire (- 2% en 2015), les exportations israéliennes devraient se redresser en 2016 (+ 4%), à condition toutefois que les pays de l’OCDE accroissent leurs importations. 4/ LA FAIBLESSE DE L’INVESTISSEMENT – Depuis deux ans, les entreprises israéliennes désinvestissent : l’investissement en capital fixe a baissé de 1,5% en 2015 après une baisse de 2% en 2014. Or l’investissement est la clé de la croissance et de l’emploi durable. Pour 2016, la Banque d’Israël prévoit une reprise des investissements qui seront surtout tirés par l’accélération de l’exploitation du gaz et par la construction : la plupart des PME restent prudentes et préfèrent attendre. 5/ L’ÉLARGISSEMENT DE L’EMPLOI – Le chômage reste relativement bas en Is-

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raël : 5,3% de la population active en 2015. Il aurait pu baisser encore en 2016, mais une croissance trop molle ne le permettra pas. L’intégration sur le marché de l’emploi des Israéliens qui ne travaillent pas ou peu (les hommes juifs ultraorthodoxes et les femmes arabes) sera aussi un enjeu important pour l’année qui commence. 6/ LA POURSUITE DE LA DÉFLATION – L’économie israélienne se dirige tout droit vers la déflation : les prix ont baissé de 1% en 2015. Les économistes israéliens redoutent une baisse prolongée des prix : ce scenario entraînerait le pays dans un cercle vicieux de la baisse de la production, des salaires et de la consommation, ce qui empêcherait l’économie de redémarrer. 7/ LE COÛT DE LA VIE – Peu de choses ont changé depuis que les Israéliens sont descendus dans la rue pour protester contre la cherté de la vie en été 2011 : le coût de la vie en Israël reste très au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE, pour les loyers comme pour les denrées alimentaires et certains services. L’augmentation des dépenses civiles de l’Etat permettrait de proposer aux Israéliens des services publics bon marché et de qualité. 8/ LA PAUVRETÉ – Le nombre de pauvres en Israël est reparti à la hausse en 2014 : pour la première fois, le cap des 1,7 million de pauvres a été franchi, soit 22% d’Israéliens pauvres. La baisse de la pauvreté est un défi que le gouvernement israélien doit déclarer prioritaire pour se donner les moyens de renverser la courbe des inégalités. 9/ LA BULLE IMMOBILIÈRE – Le gouvernement s’est fixé comme objectif majeur de faire baisser les prix de l’immobilier. Pour l’heure, rien ne prouve que 2016 verra un tournant dans la flambée des prix de l’immobilier. L’éclatement de la bulle im-

12/ L’EXPLOITATION DU GAZ – Après la signature d’un accord-cadre avec les compagnies gazières, le gouvernement israélien espère accélérer l’exploitation des puits de gaz découverts en méditerranée. Or, la poursuite de l’exploitation du gaz ne dépend pas seulement du volume des investissements qui y seront consacrés : il reste encore à trouver des pays voisins qui soient disposés à acheter du gaz israélien. 13/ LE PRIX DU PÉTROLE – Le monde est moins dépendant du pétrole, mais le cours du brut est encore important pour le niveau de l’inflation comme pour les capacités de remboursements des pays émergents. Pour l’heure, les cours du pétrole ne devraient pas remonter, ce qui sera favorable au commerce international et favorisera aussi les exportations israéliennes. 14/ LE RALENTISSEMENT DE LA CHINE – L’économie israélienne reste très intégrée à l’économie mondiale ; et celleci sera influencée par le ralentissement de l’économie chinoise qui a commencé à se faire ressentir à la fin 2015; ce qui priverait les pays occidentaux, dont Israël, d’une partie de leurs débouchés. 15/ LA CROISSANCE DANS LES PAYS DÉVELOPPÉS – Après une longue période de stagnation, la croissance est de retour dans la plupart des pays de la zone euro comme dans les pays de l’OCDE. Pour Israël, un redémarrage de la croissance dans les pays développés est un facteur favorable pour ses exportations de marchandises. 16/ LES RISQUES GÉOPOLITIQUES – L’économie israélienne reste très dépendante de la géopolitique régionale. Or les risques d’explosion de la poudrière proche-orientale sont toujours présents : Israël est entouré de pays et de peuples (Iran, Egypte, Liban, Syrie, Palestiniens, Etat islamique) qui représentent une menace permanente pour la stabilité de son économie. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Vie quotidienne 2016 : ce qui change en janvier pour les Israéliens

Transports, essence, eau, santé, allocations, etc.: revue des changements appliqués en janvier 2016 en Israël, mais aussi de ce qui ne changera pas. En Israël, le début d’année civile s’accompagne généralement d’une mise à jour des prix, des barèmes d’impôt et des allocations. Or cette année, le consommateur israélien a de quoi se réjouir : 2016 commence par une baisse des prix des transports et de l’énergie (eau et essence). Mais tout n’est pas parfait : la déflation ne permettra pas la revalorisation des prestations sociales et l’électricité devrait augmenter prochainement. TRANSPORTS EN COMMUN Deux bonnes nouvelles pour les usagers des transports en commun : d’abord, les tarifs sont abaissés de 17%, soit du montant de la TVA ; d’autre part, une vaste réforme des tarifications est lancée. Le principal changement de cette réforme est la possibilité de voyager entre différents moyens de transport en ne payant qu’une seule fois. De plus, le ministère des Transports lance des cartes hebdomadaires et quotidiennes qui, à côté de la carte mensuelle, seront utilisables dans plusieurs moyens de transport. Au total, cette réforme va permettre une forte baisse des prix des billets de bus, de train et de tramway. ESSENCE En Israël comme dans le monde, la chute des prix du brut se répercute sur le prix de l’essence à la pompe ; à compter du 1er janvier, le prix du carburant baisse de 3,5%. Dorénavant, le litre de sans plomb 95 en libre-service est de 5,78 shekels, soit 1,36 euro. C’est le prix le plus bas enregistré depuis 2009. EAU Les tarifs de l’eau baisseront sous l’effet de la baisse programmée du prix du mètre cube ainsi que de la suppression de la TVA. Dès le 1er janvier, le consommateur israélien bénéficiera d’une baisse de 3% de sa facture d’eau; quelques semaines plus tard (après le vote par la Knesset), les prix baisseront à nouveau de 17% : c’est le montant de la TVA que le gouvernement s’était engagé à supprimer sur l’eau. ÉLECTRICITÉ

La facture d’électricité risque d’augmenter dans le courant de 2016, et cela afin de financer la lutte contre la pollution de l’air. Effectivement, le ministre israélien de l’Énergie a ordonné à la Compagnie d’Électricité de réduire sa consommation de charbon de 15% dans le courant de 2016. La reconversion à une autre source d’énergie moins polluante (comme le gaz) devrait se traduire par un renchérissement de la facture d’environ 1,5%. ALLOCATIONS SOCIALES Pour la deuxième année consécutive, les prestations sociales n’augmenteront pas automatiquement en 2016. En Israël, les prestations sociales sont indexées sur l’indice des prix de l’année précédente ; or en 2015, l’indice des prix à la consommation n’a pas augmenté (il a même diminué de 1%). Autrement dit, le montant des allocations de 2016 restera sans changement par rapport à 2015. Seules les allocations familiales ont été relevées en décembre (rétroactivement depuis mai 2015), conformément aux accords de coalition signés avec les partis ultraorthodoxes. SANTÉ Les soins dentaires seront pris en charge par l’assurance maladie jusqu’à l’âge de 14 ans. Depuis 2012, les soins dentaires étaient remboursés pour les enfants jusqu’à 12 ans. La couverture est désormais étendue à deux tranches d’âge supplémentaires, jusqu’à 14 ans. SOLDE DES SOLDATS Les soldats de Tsahal voient leurs soldes réévaluées de 50% à compter de janvier 2016. Dorénavant, les combattants recevront 1.616 shekels par mois (380 euros), les autres percevront 810 shekels par mois (190 euros). IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS Pour l’Israélien qui est le patron de son entreprise, la baisse de l’impôt sur les sociétés est une bonne nouvelle. Celui-ci est abaissé de 26,5% à 25% à compter de janvier 2016. Cette mesure entre dans le cadre de la politique gouvernementale d’encouragement des investissements en Israël. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël prêt à rendre les corps de 23 terroristes à l’AP

Israël est prêt à rendre les corps de 23 terroristes palestiniens à l’Autorité palestinienne (AP) vendredi, selon l’armée israélienne. Ce transfert est le plus important en trois mois d’attaques terroristes palestiniennes au couteau, à la voiture bélier ou aux armes à feu contre des Israéliens, dans lesquelles beaucoup des assaillants eux-mêmes ont été tués. 17 des terroristes venaient de la région de Hébron, un point chaud important de la récente vague de violence. Le transfert aura lieu à 14h00 vendredi. Les corps seront transférés aux forces de sécurité de l’AP. Deux corps supplémentaires devraient être rendus la semaine prochaine.

Le transfert suit un débat en Israël sur le bien-fondé de retenir les corps, les partisans notant que les funérailles des terroristes se sont transformées en rassemblement de masse où les orateurs appellent à de nouvelles attaques terroristes. L’armée israélienne et d’autres services de sécurité s’opposent à retenir les corps, disant que cette pratique entraîne une plus grande colère chez les Palestiniens et ébranle les forces de sécurité de l’AP qui ont travaillé avec Israël pour empêcher des attaques. Israël a rendu les corps de trois autres terroristes mardi. L’agence de presse palestinienne Maan les a identifiés comme Bassem Salah, Mazen Aribe, et Iyad Ides.


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Consommation : Gaspillage alimentaire : les «doggy bags» obligatoires au resto en 2016

Pas sûr que cela ait préoccupé beaucoup de personnes qui ont fêté le passage à 2016 au restaurant ou ailleurs. Pourtant, à l’heure de rentrer, ils auraient pu demander au restaurateur de leur fournir un «doggy bag» une sorte de sac pour repartir avec les restes de foie gras, saumon, volaille et autres gâteaux voués, sinon, à finir à la poubelle.

Israël se prépare à sa première tempête hivernale supplémentaire des températures. Vendredi, la vague hivernale atteindra son apogée, avec des pluies et des orages dans la plupart des régions du pays, et de la neige attendue dans les régions montagneuses.

Israël prévoit de se retrouver dans une tempête hivernale vendredi, avec la possibilité de chute de neige dans la capitale Jérusalem, mais le temps hivernal a commencé à montrer des signes depuis mardi soir avec des pluies dans les plaines côtières. Des pluies locales sont attendues mercredi, de Haïfa à Beer Sheva dans le sud, accompagnées d’une baisse marquée des températures. Il y a des préoccupations sur de possibles inondations des rivières dans le sud et l’est d’Israël. La pluie s’intensifiera progressivement jeudi, du nord du pays au Néguev, et des orages sont également attendus avec une baisse

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Avant de possible chute de neige à Jérusalem, la municipalité tiendra mercredi une évaluation de la situation selon les mises à jour des prévisions météorologiques, et si les chances de neige sont suffisamment élevées, les préparatifs pour y faire face seront immédiatement lancés. La neige devrait tomber sur le mont Hermon dans le nord d’Israël à partir de jeudi, avec de la neige prévue dans les régions montagneuses du nord du pays de jeudi à vendredi. Les températures pour mercredi sont comme suit : 19 ° C à Tel-Aviv, 13 ° C à Jérusalem, 16 ° C à Haïfa, 16 ° C dans le plateau du Golan, Tsfat (Safed) et les montagnes de Galilée, 20 ° C à Tibériade, 21 ° C dans la région de la mer Morte, 16 ° C à Beer Sheva, et 19 ° C à Eilat.

Depuis ce 1er janvier, obligation est faite en effet aux restaurateurs de proposer à leurs clients rassasiés de repartir avec ce qu’ils ont laissé dans leur assiette. C’est la mise en application du dernier seuil, le plus contraignant, de la loi sur les biodéchets, votée en 2011. Appliquée dès le 1er janvier 2012, elle ne concernait d’abord que les plus gros producteurs de biodéchets, le seuil descendant progressivement d’année en année. En effet, depuis ce 1er janvier 2016, ce sont donc toutes les entreprises qui produisent plus de 10 tonnes de biodéchets par an (déchets liés à la préparation des plats, restes des plats servis, aliments périmés...) qui doivent mettre en œuvre des mesures de réduction ou de tri et recyclage. Côté restauration, seuls, en fait, les plus gros établissements sont assujettis à l’obligation. Selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), qui s’appuie sur des évaluations proposées par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), ce « nouveau seuil concernerait les restaurants qui servent entre 150 et 200

couverts par jour». Au-delà du fait que cette règle ne touche que les plus gros établissements, il reste aussi à faire accepter cette pratique par les consommateurs. Adoptée sans retenue dans plusieurs pays, notamment dans les pays anglo-saxons, elle se heurte souvent, en France, pour les précurseurs qui l’ont mise en œuvre sans attendre la loi, à de fortes réticences des clients. Les raisons de ces freins : une impression de pingrerie ou des craintes sanitaires notamment, alors que six Français sur dix reconnaissent ne pas finir leur plat lorsqu’ils mangent au restaurant. Toutefois, COP21 oblige, des initiatives ont déjà été prises. En Rhône-Alpes, c’est la direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt qui a lancé le «Gourmet bag», doté d’un nom plus porteur et d’un slogan attractif : «C’est si bon, je finis à la maison!». A Paris, depuis début décembre, la municipalité fournit des emballages hermétiques spécialement conçus par la société TakeAway à une centaine de restaurants de la capitale. Un premier pas pour atteindre l’objectif que la ville s’est fixé : réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Les restaurateurs «cacher» sont également concerné par cette nouvelle loi ! YL - UCCF





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Hilloula du Tsadik Rebbi Yehochoua Bessis zatsal

Son nom est gravé en lettres d’or dans les livres des grands sages de Tunis. Le rebbi acquis une grande renommée au-delà des frontières de son Pays. En parcourant certains écrits des Sages notamment de Pologne et de Hongrie, du Maroc ou de Jerba, on a pu découvrir que sa personnalité a laissé une empreinte indélébile. Le rav Avraham Zoussman de Pologne écrit dans son livre «Vayossef Avraham» : «Deux éminents guéonim de notre génération m’ont respecté, deux piliers du monde dont le célèbre Gaon et hassid, couronné de toutes les vertus qu’ont distingués nos Sages chez les Justes, la lumière du monde, son saint honneur Rabbi Yéhochoua Bessis, président du Tribunal Rabbinique de la sainte communauté de Tunis ».

Le Hamas publie la photo du kidnappeur de Gilad Shalit

Le rav Ephraim Hayott, un Sage de Hongrie écrit également dans son livre «Echel Avraham» publié à Livourne : «J’ai tenté en vain de résoudre une question durant de nombreuses années, jusqu’au jour où j’ai visité Tunis et rencontré le grand rav Rebbi Yéhochoua Bessis, lequel a répondu à la question qui me taraudait. Il est un phare pour Israël, un pilier, son trésor car aucun secret de notre sainte thora ne lui échappe. Ce puissant sage auquel reviennent tous les honneurs est chéri par le ciel et les hommes. Le rav Abraham Alenkawa un éminent sage du Maroc a également écrit dans son livre «Zva’him Shlémim» publié à Livourne en 1858, quelques passages se rapportant à la personnalité de ce grand de Tunis que fut Rabbinou Yéhochoua Bessis : «De nos jours qui avons-nous de plus grand et de plus saint que les Sages de Tunis? Que le Tout Puissant la protège Amen!. Qu’il pro-

L’organisation terroriste du Hamas a publié des nouvelles photos du kidnapping de l’ancien soldat israélien Gilad Shalit, retenu en captivité dans la bande de Gaza entre 2005 et 2011. Selon les informations publiées par la branche armée du Hamas, les brigades Izz al-Din al-Qassam, les cinq terroristes qui gardaient Shalit sont aujourd’hui tous morts. Il s’agit de Sami Al-Hamaydi, Abdoullah Ali Labad, Khaled Abu Bakra, Mohammed Rashid Daoud et Abdel Rahman Al-Mubasher.

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Le groupe terroriste décrit ces hommes comme des “martyrs”. Al-Mubasher était le dernier homme vivant. Il est mort en début de semaine dans l’effondrement d’un tunnel de contrebande entre la bande de Gaza et l’Egypte. Le Hamas n’a pas indiqué comment les autres sont morts. D’après le Jerusalem Post citant des sources dans la bande de Gaza, ils auraient été éliminés par l’armée israélienne au cours des dernières années. La décision de révéler l’identité des ravisseurs a été prise par Mohamed Def, le chef de la branche armée du Hamas.

tège notre prestigieux et vénéré maitre, la lumière d’Israël, le grand pilier, de notre génération, dont la réputation vas jusqu’au bout du monde, Rebbi Yéhochoua Bessis, doué de sainteté spirituelle qu’Achem le garde. Amen Rabbi Moché Khalfoun Hacohen qui fut président du tribunal rabbinique de Djerba a également écrit au sujet du rav Yéhochoua dans son livre «Darkhei Moché» publié en 1935. : «A chaque génération, Achem nous offre de grands Justes, il y a même ceux qui parmi eux possède l’inspiration divine (le rouah akôdech) et ont le mérite d’entendre des voix du ciel et de voir des anges». Le Gaon et le Saint Rabbi Yéhochoua Bessis fait parti de ceux-là. Il est doué de sainteté spirituelle et tous les Sages racontent les prodiges et les miracles que le Ciel a accomplit grâce à sa volonté» «Tout son être est spiritualité, tel un lion dans sa foret, la nature du monde le craint et lui obéit comme un serviteur à l’égard de son maître. Le rav a même eu la révélation d’Eliahou Anavi ! Bien avant la naissance de rebbi Yéhochoua Bessis, le Gaon Rebbi Messaoud Elfassi prédit à la mère de l’enfant qu’il serait un grand érudit doté de la connaissance et de la sagesse du Ari Zal Akadoch, rabbi Isaac Louria Ashkenazi. Rebbi Yéhochoua Bessis zatsal quitta ce monde le 9 Téveth 5620 (1860). Il fut avec Rabbi Haï Taieb « Lo Meth » l’un des Sages les plus érudits de Tunis. C’est lui, que nous célébrons chaque année le 9 téveth dans la synagogue qui porte son nom à Paris. Yvan Lellouche


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Réunion Ecoeménique

L’ambassadeur de Tunisie en France, Mohamed Ali Chihi a souhaité cette année célébrer le Mouloud (Pour l’islam, date naissance du prophète Mahomet) à l’ambassade de Tunisie en présence de représentants des religions chrétienne musulmane et juive. Au cours de son allocution, l’ambassadeur a salué et remercié les participants et a insisté sur la proximité des dates des fêtes de Hanouka, du Mouloud et de Noël qui doivent se vivre dans un climat de paix, d’harmonie et d’amitié.

lations avec le judaïsme pour le diocèse de Paris, l’imam Ahmed Jaballah, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le rabbin Moché Lévine ont adressé à tour de rôle des paroles de fraternité aux participants. L’ambassadeur a pris l’initiative d’inviter à cette réception de nombreux étudiants, porteur d’avenir et d’espérance. Les invités ont pu ensuite déguster une collation offerte à cette occasion. Bravo pour cette belle initiative. Reste à convaincre les autres représentants diplomatiques arabes en poste à Paris, pour tenter d’organiser des rencontres de ce type.

Le père Thierry Vernet, en charge des re-

YL

Les archives judiciaires et policières du régime de Vichy rendues publiques

Soixante-dix ans après la fin du second conflit mondial, le gouvernement français a décidé d’ouvrir au public les archives de la police et de la justice sous le régime de Vichy du maréchal Pétain (1940-1944). Un arrêté «portant ouverture d’archives relatives à la Seconde Guerre mondiale» a été publié dimanche dernier au Journal officiel. Il a été signé le 24 décembre par Manuel Valls ainsi que par cinq ministres de son gouvernement. D’après le texte consultable sur Légifrance, ce document «prévoit la libre consultation, avant l’expiration des délais prévus à l’article L. 213-2 du code du patrimoine, d’archives relatives à la Seconde Guerre mondiale émanant principalement des ministères des affaires étrangères et du développement international, de la justice et de l’intérieur. Il précise également la procédure de saisine, par les services publics d’archives, des autorités émettrices de documents classifiés, en faisant des hauts fonctionnaires de défense et de sécurité placés auprès de ces autorités les destinataires de ces saisines.» Dans le détail, cet arrêté -- qui entrera en

vigueur ce lundi 28 décembre -- permettra aux chercheurs comme aux citoyens d’avoir accès à différents types d’archives, notamment «les documents relatifs aux affaires portées devant les juridictions d’exception instaurées par le régime de Vichy», «les dossiers de l’administration centrale du ministère de la justice relatifs aux affaires portées devant les juridictions d’exception instaurées par le régime de Vichy et le Gouvernement provisoire de la République française» et «les documents relatifs aux enquêtes réalisées par les services de la police judiciaire entre le 3 septembre 1939 et le 8 mai 1945». Ces documents pourraient êtres riches d’enseignements… Instauré le 10 juillet 1940 après le vote des pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain, le régime de Vichy a notamment adopté une politique de collaboration avec l’occupant nazi. Il est à noter que soixante dix ans après la seconde guerre, une exposition en 2015 à Paris, a levée le voile sur l’histoire de la collaboration française avec l’occupant. YLellouche

Hommage à Jeanine Lellouche zal

Elle nous a quittée à l’issue d’une longue maladie, il y a quelques jours et en toute discrétion, comme le fut sa vie. Au-delà de sa gentillesse, Jeanine incarnait le charme de cette jeunesse insouciante et «branchée» de la Goulette, en Tunisie Avec l’ensemble de sa famille ils quittèrent ce pays vers la fin des années 60 pour s’installer définitivement à Nice où elle occupa d’importantes fonctions dans le secteur médical. Elle n’avait pourtant jamais oublié les histoires ensoleillées, pleines de jasmin, de «frigolo», de «bamboloni» ou de «granite citron», ou du cinéma «Rex» ou encore les anecdotes des balades en TGM, ce petit train blanc, Tunis-Goulette-La Marsa. Tous ces repaires nostalgiques, que connurent

ceux qui avaient quittés ce beau pays gorgé de soleil. A son époque, le café «vert» n’était pas encore à son zénith même si Sidi-bou-saïd était encore plus branché avec son célèbre café des nattes, mais aussi de «Beys-Palladium» de Kherredine et «l’Acienda» de Bianco où les jeunes aimaient se rencontrer pour écouter de la musique et des chanteurs du moment comme Charles Aznavour, Leny Escudero ou Enrico Macias. Jeanine comme l’ensemble de ses frères et sœurs avait été initié au sport, elle faisait parti de l’équipe féminine de basket ball de la Goulette qui fut plusieurs fois championne de Tunisie.. Elle aimait parfois se ressourcer dans son village natal au bord de la mer. C’est là qu’elle revivait disait-elle souvent. Jeanine pour laquelle nous garderons le meilleur souvenir a souhaité reposer à Nathanya. Notre rédaction présente à sa famille et ses proches ainsi qu’à l’ensemble de la grande famille «goulettoise», ses plus sincères condoléances. YL


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Parachat Vaéra : Les miracles en d’Egypte dant D-ieu attendait tout de même de sa part qu’il regrette un tant soit peu ses nombreux crimes et qu’il accepte enfin de renvoyer les Bné Israël simplement pour ne plus avoir à supporter les plaies.

Dans cette paracha, les hébreux hurlent leur douleur, D-ieu les entend et décide de leur porter secours. Face à lui se dresse Pharaon d’Egypte et tout son peuple. Devant le refus de Pharaon d’obtempérer et de libérer les enfants d’Israël, Achem enverra une effroyable série de plaies annoncées à Moise. Il lui dira également qu’il va endurcir le cœur de Paro afin que celui-ci retienne les hébreux, et qu’il multiplie les plaies sur toute l’Egypte… Ceci semble paradoxal pour Rabbinou Behayé et d’autres commentateurs ; car comment comprendre que D-ieu puisse a priori retirer le libre-arbitre à un homme en l’occurrence Paro en l’empêchant de libérer les hébreux? Il y a deux réponses que donne Ramban, la 1ére dit-il : Pharaon a tellement prémédité de faute à l’égard des hébreux qu’il a mérité que l’accès à la repentance lui soit définitivement inaccessible ! La 2éme réponse : Du fait que Pharaon sous le poids de la souffrance occasionnée uniquement par les plaies, était disposé à libérer les hébreux et non pas pour accomplir un ordre de D-ieu, il lui fallait donc endurcir son cœur pour lui permettre de supporter d’autres plaies à venir, en vue d’une éventuelle et peut être sincère Téchouva!. En fait, jamais il fut question que ce mécréant de Pharaon fasse la moindre repentance et encore moins une vrai téchouva. Cepen-

Certes, nous voyons qu’a un moment Paro voulait en quelque sorte se «débarrasser» des hébreux, mais il n’avait pas le moindre regret au fond de son cœur, son seul souci était de mettre un terme aux plaies…voila pourquoi D-ieu dans son infinie clémence – y compris même avec les impies- permettra à Pharaon de supporter les cinq dernières plaies en lui «renforçant le cœur» de manière a ce qu’il ne cède pas uniquement par rapport aux souffrances, mais que se réveille également en lui une sorte de «regret» pour toutes les fautes commises. Comme nous l’enseigne les sages, Pharaon d’Egypte est l’incarnation du mal, et toute l’histoire du peuple juif est jalonné de rencontre de ce type. Cette parachat nous donne une leçon sur le comportement des hommes. En effet, souvent l’homme faute sans s’en rendre totalement compte, tant sa conduite est devenue habituelle et même naturelle…Sa Téchouva-repentance lui sera pour le moins difficile, d’où la solution du recul pour lui permettre d’analyser ses agissements dans le détail… La sortie d’Egypte est le fondement du judaïsme. Nous savons que cette sortie est mentionnée partout, dans toutes nos prières, et dans tous actes de foi de chaque Juif, comme le Chéma Israël ou le Kidouch. De plus, lorsque le Tout Puissant se révèle aux Bné Israël au pied du Mont Sinaï, il se présente comme étant «Celui qui a fait sortir Israël d’Egypte», et non comme le Créateur du monde. Pourquoi cette centralité de la sortie d’Egypte, et pourquoi celle-ci a-telle prééminence sur la dimension de D-ieu créateur du ciel et de la terre?.La réponse

nous la trouvons au début de notre paracha. D-ieu dit à Moise que c’est uniquement à lui et à sa génération qu’il se révèle dans la dimension d’Achem, c’est-à-dire du nom du tétragramme, alors qu’aux patriarches, il n’avait dévoilé que la dimension El Chaddai. Quelles est la différence entre ces deux dévoilements?. Selon Rabbinou Behayé, «El Chaddai» est la dimension de D-ieu qui est présente dans la nature, celle qui structure les lois de cette nature qu’il a créée. Le nom Elokhim comporte aussi cette même dimension. C’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle il n’y a que ce nom qui apparaît lors du récit de la création, et non pas celui du Tétragramme. En fait, créer implique forcément des limites à l’univers, avec un contour qui permettra de le stabiliser et de le reconnaitre. Par conséquent, limite, signifie justice, à l’opposé de la miséricorde de D-ieu qui elle ne connait aucune limite. Dans l’acte de création, Le Créateur, «s’écarte» en quelque sorte de son attribut qui lui est le plus proche, c’est-à-dire la bonté. L’univers a été créé par l’attribut de justice, c’est cette dimension que D-ieu a révélée à Abraham, Isaac et Yaacov. Leur grand mérite n’en est d’ailleurs que plus grand, car ils ont cru à la dimension supranaturelle, sans que celle-ci ne s’exprime encore à travers le monde. Leur confiance et leur soumission à D-ieu étaient sans limite. La dimension que D-ieu dévoile à Moïse puis aux yeux de tous les Bné Israël, c’est celle du D-ieu intervenant directement au cour de l’histoire en modifiant comme bon lui semble, les lois de la nature qu’il avait lui-même fixés au moment de la création. La Sortie d’Egypte est en quelque sorte «l’avant-première» de la délivrance finale, où nous verrons les buts de la création arrivés à terme.

Nos maîtres ont enseigné : «Am Israël arevim zé la zé» (au sein du peuple d’Israël, chacun est garant de l’autre). Il m’arrive souvent de m’interroger comme chacun sur les événements tragiques que traversent notre peuple en Israël et partout ailleurs. Y-a-t-il une corrélation entre ces horribles attentats et cette nouvelle forme de décadence morale que nous constatons ici ou là?. Parfois, c’est un ministre d’Israël poussé à la démission pour des problèmes «en dessous de la ceinture» ou ces affaires de détournements de biens appartenant à la communauté juive ou pire encore, les comportements de ces pseudo «religieux» ou rabbins qui ne font pas honneur à leur fonction et dont bon nombre sont souvent soupçonné «d’invasion conjugale». Ce constat est d’autant plus alarmant que ces types de personnes jouent plutôt le rôle de précurseurs du «hilloul Achêm» (profanation du nom divin). Pourtant la moral de la thora exige d’écarter le «Tamé» l’impur du «Taor» pur, pour épargner l’ensemble du groupe. Mais comme chacun sait, il est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!. La solution pour les responsables n’est donc pas d’ignorer le ou les problèmes qui gangrènent tous les jours la société ou la communauté, mais bien de les affronter. Faire appliquer la déontologie ou la moral juive, honorent ceux qui le font affirment nos maîtres. Dés lors, il y aura de fortes chances que la «colère du ciel» s’apaise pour le plus grand bonheur de notre peuple. Cette paracha est dédiée à tous ceux qui sont tombés sous les balles des assassins islamistes en France, en Israël et dans le monde. Yvan Lellouche

Hommage

Notre ami et brother ALON BAKAL, de même que Simon Ruimy, ont été lâchement assassinés par un arabe islamiste à Tel Aviv la semaine dernière. Nous sommes avec vous et soutenons fortement vos familles. Une gentille maman perd son fils Alon aujourd’hui .... Il était jeune, il avait 26 ANS, un beau juif et simplement présent sur une terrasse de café. Que le souvenir d’Alon Bakal et de Simon Rouimy demeure à jamais. Zekronam lebrakha.

Hazkara

La synagogue Or Ha’Haïm organise le jeudi 7 janvier à 18h la Hazkara du rabbin Rahamim Hagège zatsal qui fut le rabbin du quartier de Belleville. 120 Bd de Belleville 75020 Paris


Ă€ LA UNE

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SÉCURITÉ

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Bibi espionné par les USA. Evidence pour le Mossad ?

Les écoutes de la NSA ont permis à la Maison-Blanche d’apprendre comment le premier ministre israélien avaient fait fuiter des détails sur les négociations entre les États-Unis et l’Iran, révèle le Wall Street Journal.

Tsahal propose des opportunités aux soldats autistes israéliens

Tsahal a commencé à proposer des opportunités aux soldats autistes avec son programme Roim Rachok (« Voir loin »), les incorporant dans les unités de renseignement où ils déchiffrent les photos de reconnaissance aérienne pour fournir des informations aux soldats combattants en amont des missions. D’autres programmes forment des candidats à être des électriciens militaires, qui gèrent des outils comme des lunettes de vision nocturne, ou des techniciens optiques, qui travaillent avec des binoculaires. Times of Israel

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A SAVOIR. La première université d’Israël destinée spécifiquement aux étudiants souffrant d’autisme, du syndrome d’Asperger ou de troubles d’apprentissage complexes devrait ouvrir en mars 2016. Selon le site d’informations NRG, le BE Academic College sera une collaboration entre Beit Ekstein, une organisation qui fournit des services à des personnes ayant divers troubles d’apprentissage ou du développement, et l’université ouverte, une institution d’éducation à distance avec des locaux dans tout le pays. Times

Le Figaro : «Washington avait promis de limiter l’espionnage de ses alliés. Mais, selon le Wall Street Journal, les États-Unis ont continué à surveiller les communications du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Le quotidien américain s’appuie sur le témoignage de plusieurs responsables anonymes de l’administration américaine. Après les révélations d’Edward Snowden sur les opérations d’espionnage de l’agence américaine de sécurité nationale, Barack Obama a annoncé en janvier 2014 que son pays renonçait à mettre sur écoute des dirigeants amis. «Nous ne conduisons pas d’activités de renseignement visant l’étranger sauf en cas d’intérêt spécifique et validé relatif à la sécurité nationale. Ceci s’applique aussi bien aux citoyens ordinaires qu’aux dirigeants mondiaux», assure à l’AFP un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Car Barack Obama aurait jugé que des «raisons impérieuses de sécurité nationale» justifiaient la poursuite du programme de surveillance d’autres dirigeants, dont Benyamin Nétanyahou ou encore le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Il aurait ainsi été décidé de ne pas retirer ou désactiver les dispositifs électroniques implantés pour surveiller les communications étrangères. Ces derniers auraient si besoin été difficiles à remettre en place. À la place, la Maison-Blanche a demandé à ce que les systèmes piratés de communication d’alliés proches ne soient pas surveillés systématiquement par la NSA tandis que d’autres seraient restés sous la vigilance étroite de ses services. «Décider de ne plus surveiller Bibi (le surnom de Nétanyahou, NDLR)? Évidemment que nous n’allions pas faire

ça», déclare même un haut responsable américain interrogé dans le quotidien économique. Washington se serait inquiété de possibles efforts d’Israël pour surveiller les négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire, selon le journal. En mars dernier, Israël avait démenti des informations du Wall Street Journal selon lesquelles l’État hébreu espionnait les négociations qui se tenaient alors sur le programme nucléaire iranien entre Téhéran et les grandes puissances. Les interceptions ont, selon le Wall Street Journal, aussi porté sur des conversations entre de hauts responsables israéliens et des élus du Congrès américain et des groupes juifs américains, ajoute le quotidien américain. Les informations interceptées ont été jugées utiles en vue de contrer la campagne du premier ministre israélien contre l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les grandes puissances. L’ambassadeur d’Israël aux ÉtatsUnis, Ron Dermer, aurait ainsi fourni à un certain nombre de groupes juifs américains des arguments à faire valoir auprès des élus américains. «Je ne tombe pas des nues en entendant les informations du Wall Street Journal», a déclaré Youval Steinitz, le ministre des Infrastructures nationales, à la radio publique. «Israël n’espionne pas les ÉtatsUnis et n’écoute pas les Américains, nous respectons cette règle et nous attendons que les autres en fassent de même. Mais nous ne sommes pas naïfs, nous savons que des pays, et apparemment même des pays amis comme les États-Unis, essayent de le faire», a affirmé ce proche de longue date de Benyamin Nétanyahou. Il a toutefois réaffirmé l’amitié entre Israël et les États-Unis, «notre plus grand ami et le plus important», et la «coopération excellente» entre les deux pays dans le domaine des renseignements.» Source: Le Figaro (Copyrights)


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Le chef de l’Organisation israélienne des missiles de défense a été évincé tion », a-t-il ajouté, sans apporter plus de détails sur les raisons de son éviction. Ramati avait déxlaré au mois décembre que le système antimissile « Fronde de David » avait réussi ses derniers tests en Israël et devrait être prêt à être déployé en 2016 dans le cadre des efforts de l’Etat hébreu à se défendre face aux menaces régionales.

Yair Ramati, chef de l’Organisation israélienne des missiles de défense, a été évincé pour infractions sérieuses liées à la sécurité de l’information a déclaré dimanche le ministère de la Défense, Moshe Ya’alon, selon le quotidien israélien Maariv. Ramati a occupé ce poste pendant quatre ans, et a supervisé le développement et la construction du système de défense « Dôme de fer », « la fronde David, ainsi que du système antimissile « arrow », et a récemment dirigé une série d’expériences sur ces systèmes. « Ramati a contribué largement à l’établissement de la défense », a déclaré le ministre de la défense. « Nous lui souhaitons une bonne continua-

Ce système d’interception d’engins à moyenne portée, développé avec le soutien des Etats-Unis, doit être remis à l’armée de l’air israélienne « à la fin du premier trimestre 2016″, a déclaré Yair Ramati. La « Fronde de David » représente un système intermédiaire entre celui appelé « Arrow 2″, doté de missiles antimissile à longue portée, et les batteries d’interception de roquettes à courte portée « Dôme de fer ». Il a été développé par Rafael Advanced Defence Systems, un groupe israélien spécialisé dans l’armement, et la compagnie américaine Raytheon. Israël avait déjà annoncé le 10 décembre avoir procédé avec succès à l’interception d’un missile factice au-dessus de la Méditerranée avec son système antimissile Arrow 3, développé avec les Etats-Unis.

Ehoud Olmert ne servira que 18 mois de prison Cinq juges de la cour suprême ont examiné l’appel interjeté par l’ancien premier ministre Ehoud Olmert et partiellement accepté l’appel. Il ne servira que 18 mois de prison. Il débutera sa peine le 15 février. Olmert a été reconnu coupable en 2014 de deux chefs de corruption et condamné à six ans de prison, deux ans de probation et une amende d’un million de shekels. Il a également été condamné à renoncer à 560 000 shekels d’actifs. Bien que la cour suprême l’ait absous de l’accusation d’avoir reçu un pot de vin de 500 000 shekels, elle a confirmé à l’unanimité sa condamnation pour avoir reçu un pot de vin séparé de 60 000 shekels. « Un poids lourd a été retiré de mon cœur lorsque la cour suprême a statué que je ne suis pas coupable de l’infraction principale, l’affaire Holyland, » a déclaré Olmert. « Ce fut, pour moi, un nuage sombre au dessus de ma tête et de celle de ma famille. J’ai déjà dit précédemment que je ne me suis jamais vu offrir et que je n’ai jamais reçu de pots de vin, et je le dis encore aujourd’hui. Na-

Un attentat à la bombe déjoué à l’Hôtel Rio à Eilat, au sud d’Israël Il a également posé des questions à un employé et à une femme de ménage, qui ont éveillé les soupçons, notamment à propos du taux de fréquentation de l’hôtel et si un groupe de personnes religieuses devait y rester prochainement.

turellement, j’accepte la décision de la cour suprême. » Sept autres personnes ont également été reconnues coupables dans l’affaire, dont l’ancien maire de Jérusalem, Uri Lupoliansky. Les crimes ont tourné autour de la promotion du parc immobilier Holyland à Jérusalem. Les procureurs affirment qu’Olmert, au cours de son mandat à la mairie de Jérusalem, a reçu 500 000 shekels de pots de vin en échange de la facilitation du processus d’approbation pour Holyland. Le tribunal a également accepté l’appel de Lupoliansky, et il ne passera pas six ans en prison comme prévu initialement, mais servira six mois de services communautaires. Olmert sera le premier ministre israélien à être envoyé en prison. L’ancien président Moshé Katsav est également actuellement en prison, mais pour une affaire de viol, et pourrait bientôt être mis en liberté conditionnelle.

Deux Arabes israéliens auraient projeté de placer des explosifs à l’Hôtel Rio à Eilat, au sud d’Israël, il y a quelques semaines, rapporte jeudi le journal . Khalil Nimri et Ashraf Slaimeh, des résidents de Jérusalem est, ont été identifiés comme les suspects, qui ont projeté de placer des explosifs dans l’hôtel. L’attentat a été déjoué grâce à la vigilance du personnel de l’hôtel, qui a convoqué les services de sécurité après que Slaimeh est arrivé à l’hôtel et a manifesté un comportement étrange. Le 30 novembre, Slaimeh est allé à l’hôtel pour récolter des informations. Il s’est présenté comme un potentiel client souhaitant louer une chambre pour une longue période et a demandé à voir différentes chambres de l’hôtel. Il a ensuite déclaré être particulièrement intéressé par une chambre située en dessous de la salle à manger de l’hôtel.

Le parquet du district du sud d’Israël a déposé des actes d’accusation auprès de la Cour de district de Beer Sheva contre les deux suspects pour des accusations selon lesquelles ils fomentaient un complot et voulaient aider un ennemi en temps de guerre. Selon l’inculpation émise par la cour contre Slaimeh et Nimri, ils se sont rencontrés quand ils travaillaient ensemble dans un autre hôtel d’Eilat. Nimri, selon l’inculpation, a déclaré qu’il « voulait venger la mort de son ami d’enfance tué en octobre (pendant qu’il menait) une attaque au couteau dans Jérusalem ». L’inculpation indique aussi que Nomri a d’abord proposé de mener une attaque au couteau et de tuer un juif religieux, mais Slaimeh l’a convaincu qu’il se ferait probablement attraper. Slaimeh a suggéré à la place qu’ils installent tous les deux une bombe dans un hôtel d’Eilat.


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Un an après l’attaque de Charlie Hebdo, l’Institut français d’Israël propose expo et conférences

L’impossible Saint Sylvestre après une année tragique Les démocraties occidentales, et la France prioritairement, ont bafoué les fondements même de la Démocratie, aveuglées par leurs propres certitudes, notamment celles d’avoir confondu les révolutions françaises et américaines avec les révolutions arabo-islamistes. Qu’il est loin le temps de l’Etat autoritaire chargé de faire respecter « violemment » le pacte social qui impose la coexistence pacifique des différentes familles culturelles. Non, cet Etat a disparu au profit de la dissolution de l’identité démocratique dans un cloaque purement procédural.

Depuis la barbarie islamiste des 7 et 9 janvier 2015 qui a défiguré 17 sourires, jusqu’aux attentats du 13 novembre 2015 qui ont de nouveau ensanglanté l’étendard de toutes les démocraties du monde, je ne suis plus choqué par la légèreté avec laquelle le monde politique et culturel occidental lutte contre la mainmise des thèses islamo-négationnistes sur l’esprit du citoyen lambda. Cela n’est pas sans rappeler ces documents animaliers que l’on regarde avec détachement, les soirs de grande fatigue insomniaque, où l’on reste pantois devant le suicide idiot d’un membre du troupeau devant traverser une rivière, qui décide, on ne sait pour quelles raisons, de traverser le gué tout seul, histoire de faire l’expérience inédite d’être le festin d’une bande de piranhas enragés. Pourtant, on est ici au cœur d’un débat intense touchant toutes les sociétés modernes, et qui est également le fondement de choix politiques et éthiques déterminants pour l’avenir de l’humanité ! Mais, rien n’y fait. L’Occident s’oxyde davantage et s’enfonce inexorablement dans un crépuscule ténébreux qui ne rappelle plus, faute d’un vrai travail de mémoire, des heures encore plus sombres. Pour quelles raisons n’a-t-on pas vu venir la fin d’une époque ? La réponse semble pourtant évidente.

La Loi devrait nécessairement venir du plus haut parce qu’elle est plus haute que la Cité mais, la déchéance séculière actuelle a donné la victoire à l’opinion qui, elle, vient d’en bas. Et tout le monde sait que tout le monde se ment. La France avait retrouvé un semblant d’unité nationale, le 11 janvier 2015, le temps du cri « Je suis Charlie » derrière lequel chacun plaçait sa propre vérité, finalement à des années lumières de celle de son voisin. En attendant, l’information a repris un rythme de croisière coutumier, celui d’un traitement archi-déséquilibré et fallacieux, pour ne pas dire complice et criminel, parlant des terroristes comme de «simples personnes tuées ou abattues» et des victimes assassinées comme «de simples morts». Les lendemains de réveillon vont être difficiles, lorsqu’il faudra descendre nos poubelles, dégoulinantes d’insouciance légère, de politiquement correct, d’angélisme aveugle, d’onanisme intellectuel, de tolérance concédée et de basses alliances politiciennes contre-nature. Il s’agit là d’une faute laïque majeure d’un Occident lobotomisé et pris en flagrant délit de « dérive du cœur », notamment dans sa gestion cynique de la « crise des migrants », source faussement dormante de terrorisme urbain… © Frank Khalifa

Un an après l’attaque de Charlie Hebdo, suivie depuis par d’autres attentats tragiques, l’Institut français d’Israël propose d’aborder la caricature à travers une exposition et des conférences, à la fois hommage aux caricaturistes de Charlie Hebdo, mais aussi réflexion sur l’histoire et les fonctions de la caricature. Pratique intranquille, la caricature s’inscrit dans une tradition artistique et critique ancrée dans la culture européenne, et dont les supports ont évolué en fonction des époques : dessin, estampe, puis support numérique. Aujourd’hui, dans le contexte d’une circulation immédiate et globalisée de l’information et dans un climat de tensions identitaires, la caricature se trouve confrontée à des rejets violents, exacerbant la pression sur la liberté d’expression et multipliant les questionnements sur ses limites. Dans ce contexte, quelle place et quelle fonction la caricature peut-elle encore occuper aujourd’hui ? Exposition Après Charlie, 7 au 31 janvier 2016 Vernissage le jeudi 7 janvier 2016 à 19h en présence de M. Patrick Maisonnave, Ambassadeur de France en Israël Institut français de Tel-Aviv 7 boulevard Rothschild – Café Da Da & Da et La Closerie – Entrée libre L’Institut français d’Israël et l’Association des caricaturistes israéliens présentent une exposition de caricatures inédites, réalisées par une trentaine d’artistes français et israéliens, en hommage aux dessinateurs assassinés et en réaction aux attentats terroristes. L’exposition, dont le commissariat est assuré par le dessinateur Nimrod Reshef, sera accompagnée de la publication d’un journal. Avec la contribution de : Rachel Achunov, Pierre Ballouhey, Yuval Caspi, Shay Charka, Shlomo Cohen, Boris Erenburg, Alain DuBouillon, Uri Fink, Roy

Friedler, Yair Garbuz, Nissim Hezkiyau, Avi Katz, Michel Kichka, Eric Laplace, Moshik Lin, Batti Manfruelli, Laurent Mélikian, Richard Nagy, Didier Pasamonik, Nimrod Reshef, Robert Rousso, Vladik Sandler, Benjamin Wingz, Phil Umbdenstock, Ofer Zanzuri. Le vernissage sera l’occasion d’un débat autour du célèbre journal satirique français et de la liberté d’expression avec la participation exceptionnelle du dessinateur et caricaturiste français Eric Laplace, plus connu sous le pseudonyme de Placide. Participants : Rachel Achunov, Yuval Caspi, Shlomo Cohen, Uri Fink, Avi Katz, Michel Kichka, Eric Laplace, Oren Nahari, Nimrod Reshef Conférences « De ‘Charlie’ au ‘Bataclan’ : quelques leçons d’histoire » Dimanche 24 janvier à 19h30 – Institut français de Tel-Aviv Intervention de l’historien français Pascal Ory : « De ‘Charlie’ au ‘Bataclan’ : quelques leçons d’histoire ». Auteur d’une trentaine d’ouvrages portant sur l’histoire culturelle et politique des sociétés modernes, Pascal Ory publie ce mois-ci, chez Gallimard : Ce que dit Charlie. Treize leçons d’histoire. « Histoire et fonctions de la caricature et du rire » Jeudi 28 janvier – Institut français de Tel Aviv Avec la participation de: Kate Grandjouan, historienne d’art, Jean-Claude Gardes, directeur de publication de la revue Ridiculosa, Guillaume Doizy, fondateur du site caricatures&caricature.com, Arie Sover, Président de « Israeli Society for Humor studies », Michel Kichka, caricaturiste et Assaf Gamzou, Israeli cartoons Museum. Toutes les rencontres sont proposées en français et en hébreu. www.institutfrancais-israel.com



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L’un des auteurs des attentats de Paris enterré en toute discrétion

Le meilleur d’Israël à Nice du 2 au 05 février 2016 En ce sens, le 1er “Nice Global Forum” sera organisé du 2 au 5 février 2016 et aura pour objectif de mettre en commun les différentes politiques relatives à la sécurité et à la gestion des risques, qu’ils soient urbains, terroristes ou naturels». Contact Paragon Group – 18 Avenue Louis Casai 1206 GENÈVE SUISSE Mail : secretariat@niceglobalforum.org Site web : http://niceglobalforum.org/

De nombreux leaders israéliens du secteur de la sécurité vont être actifs à Nice pour le Salon HLS. Selon un communiqué :»L’ampleur des menaces pour la sécurité intérieure et le nombre

grandissant de catastrophes naturelles, associés à la complexité de leur gestion, ont poussé de nombreux gouvernements à créer au cours de la dernière décennie de nouveaux ministères ou à subordonnées des Secrétariats d’Etat.

Localisation ACROPOLIS, PALAIS DES CONGRÈS ET DES EXPOSITIONS 1 Esplanade Kennedy BP 4083 06302 NICE CEDEX 4 FRANCE Tél. : +33(0)4 93 92 83 00 E-mail : dcom@nice-acropolis.com Site web : http://www.nice-acropolis.com

Stéphane Richard de Orange a «gagné». Israël ne va plus utiliser la marque La “Marque France” sera moins visible en Israël. L’annonce a eu lieu hier par Partner Communications de Tel Aviv : la marque Orange va très vite disparaître en Israël et ceci dans les tous prochains jours (premier Trimestre). Un re-branding est en marche. Stéphane Richard, le boss de Orange, va payer pour ce divorce un chèque de 50 Mil-

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lions d’euros à Partner qui reçoit ce montant comme un don du ciel. En effet, Partner est en perte depuis des mois. (A noter : IsraelValley est le site officiel de la CCFI Chambre de Commerce France-Israël (Paris). Nous avons un devoir de réserve sur ce dossier.)

L’un des trois auteurs de la tuerie dans la salle de concerts parisienne du Bataclan, Samy Amimour, a été inhumé jeudi en toute discrétion au cimetière de la Courneuve, en banlieue de Paris, a-t-on appris dimanche auprès de la préfecture. Le kamikaze, mort à 28 ans le 13 novembre en commettant un carnage au Bataclan, était né et avait grandi à Drancy (nord de Paris), ville dont dépend ce cimetière et où habitent ses parents. Selon le Journal du Dimanche, il aurait été enterré dans le carré musulman, ce que n’a pas confirmé la préfecture. « Il y avait très très peu de monde » lors de son inhumation, a précisé une source proche. L’enterrement des auteurs d’attentats représente toujours un casse-tête pour les autorités, qui souhaitent éviter que leur tombe se transforme en symbole. Les défunts ont droit à une sépulture à l’endroit où ils résidaient, là où ils sont décédés, ou là où la famille a une sépulture familiale. Samy Amimour, ancien chauffeur de bus, s’était rendu il y a environ deux ans en Syrie après s’être radicalisé en France, selon sa famille. Selon le Journal du Dimanche, il est le premier auteur des attentats à avoir été enterré. Sept djihadistes sont morts dans les attaques du 13 novembre: trois près du Stade de France (Bilal Hadfi et deux hommes ayant présenté des passeports syriens dont l’identité reste à confirmer), trois au Bataclan (Omar Ismaïl Mostefaï, Samy Amimour et un troisième homme non identifié) et Brahim Abdeslam, qui s’est fait exploser devant un bar parisien.


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Pourquoi mentir sur l’attentat devant la mosquée de Valence ? mier temps certains ont, bien entendu, lancé la rumeur qu’il pouvait s’agir d’un extrémiste de droite. Forcément puisqu’il attaquait une mosquée.

Officiellement donc ce n’est pas un attentat terroriste parce qu’il n’y a pas eu de morts, mais qu’en aurait-il été si ces jeunes soldats avaient été assassinés ?

Mais non, c’est bien un Français d’origine maghrébine et de religion musulmane.

Originaire de Bron, dans la banlieue lyonnaise, le terroriste n’a pas d’antécédents psychiatriques, (comme c’est dommage pour l’excuse), et il n’est pas connu des services de police.

Qu’il n’appartienne à aucun réseau islamiste c’est fort possible et même probable. Qu’on n’ait pas découvert dans son véhicule et son logement des armes ou des documents de propagande, etc. on nous l’affirme.

Par chance, ou par maladresse (parce qu’il n’avait pas la maîtrise de son véhicule) le tueur a manqué son coup.

Aurait-on également déclaré officiellement qu’il ne s’agissait pas d’un attentat terroriste ?

Quel aurait été la réaction des autorités, du président de la République et du ministre de l’Intérieur, si trois ou quatre militaires avaient été tués ?

Examinons les faits dans leur exactitude : un « Français », d’origine tunisienne et de religion musulmane, a foncé délibérément sur quatre militaires qui protégeaient une mosquée à Valence (Drôme). Dans un pre-

Il n’empêche que son ordinateur était dirigé sur de la propagande djihadiste et c’est sans aucun doute sur les réseaux sociaux qu’il s’est motivé pour exécuter son geste fou. Il n’a pas crié « Allah est le plus grand » par hasard. Cela dénote sa motivation profonde. Son geste était prémédité : il a pris sa voiture dans le but de « tuer des militaires parce qu’ils tuaient des gens et être tué par des militaires ».

Sera-t-il condamné à une lourde peine de prison ? L’effectuera-t-il en totalité ? Sera-til déchu de sa nationalité et expulsé à l’issue de sa peine ? La Tunisie acceptera-t-elle de l’accueillir ? Ne vous inquiétez pas, braves gens, le scénario ne se déroulera pas de cette manière. Et j’espère que vous ni avez pas cru une seule seconde ! © Manuel Gomez

Le Barreau de Paris montre l’exemple à chaque communauté, rabbin, imam, prêtre catholique et pasteur. Une image forte, celle de ces mêmes hommes côte à côte au premier rang de la grande synagogue de Jérusalem lors de l’office du vendredi soir. Un constat ressenti en tant qu’homme et chrétien « tout le Monde vit bien ensemble ». Cette initiative, pourtant unitaire et consensuelle, a été vivement critiquée par les milieux pro – palestiniens. CONJONCTURE DE CRISE Le bâtonnier n’a pas souhaité s’exprimer sur la radicalité islamiste dans le monde, compte tenu de la grande complexité des situations géopolitiques propres à chaque région, mais considère que la réponse au terrorisme en France passe inévitablement par le Droit, la procédure judiciaire et le contrôle des juges. Le « bâton du XIIIème siècle » vient d’être passé la semaine dernière à Frédéric SICARD, élu bâtonnier de l’Ordre des Avocats de PARIS pour 2 ans à compter du 1er Janvier 2016, succédant à Pierre – Olivier SUR. Fin de mandat donc pour celui qui laisse la place, ultimes instants avant de redevenir avocat à temps plein, dernier entretien que nous accorde Pierre – Olivier SUR , avec simplicité, cordialité, transparence, accompagné de Serge PEREZ, membre du Conseil de l’Ordre. VOYAGE DE L’ORDRE DES AVO-

CATS EN ISRAEL Un voyage à JERUSALEM, programmé au mois d’octobre 2014, qui devait réunir 330 participants, a dû être annulé sur recommandation du Quai d’Orsay , compte – tenu des attentats qui avaient frappé la ville sainte la veille du départ. Il fut reporté du 28 au 30 Mai 2015 et suivi par 100 avocats de toutes origines, sous la houlette de Maîtres Guy HAMEL, Serge HOFMAN et Serge PEREZ. Moments d’exception où les trois religions monothéistes ont pu partager, sans connotation politique, autour d’un référent propre

PARTENARIAT AVEC l’A. F. J. A. H L’Association Francophone des Juristes et Avocats Hébraïsants « A. F. J. A. H », créée voici plus de 7 ans et présidée par Laurent, Meir, EL AICH, organise des rencontre entre juristes israéliens et francophones, plus particulièrement avec des avocats français. Elle a initié des formations et assure des cours pour les équivalences de diplômes au profit des juristes qui souhaitent s’installer en ISRAEL. Le bâtonnier Pierre – Olivier SUR a accepté en 2014 une mise à disposition de salles à la Maison du Barreau, outre des échanges avec l’E. F. B, ( Ecole de Formation du Barreau ). Il souhaite une poursuite de cette dynamique, confiant envers ses successeurs pour maintenir ces échanges . . . Franck SERFATI

Les mesures d’urgence prises par le Gouvernement sont « utiles si elles sont ciblées à l’endroit du terrorisme, critiquables si elles vont au – delà ». Parmi les paradoxes du métier d’avocat, il a tenu à souligner que le jeune avocat Valentin RIBET, tué au BATACLAN, partageait son bureau avec son ami David APPELBAUM, Secrétaire de la Conférence. Alors que l’un partait vers la mort, l’autre était désigné d’office pour défendre des présumés terroristes. « Seule notre profession peut être ainsi la charnière entre la défense des victimes et celle des auteurs ! »

Rencontre à l’Ordre des Avocats de PARIS


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Tel Aviv : dix bonnes raisons d’être optimistes sur le futur d’Israël

Israël à Barcelone au Mobile World Congress. 60 startups

Du 22 au 25 février 2016 se tiendra à Barcelone le Mobile World Congress, Salon international des technologies mobiles. Cette année, une soixantaine de sociétés israéliennes seront présentes, avec des so1. En 2015, c’est le plein emploi et pas d’inflation dans le pays, avec des exportations qui représentent 40% de l’activité, une consommation privée avec une hausse de 4,5% et une croissance réelle de 2,3%… De surcroît, de belles perspectives économiques pour 2016… 2. Avec 300.000 touristes français en Israël en 2015 (+ 20% par rapport à 2014), Israël a connu une très belle croissance avec des pointes en juillet (+ 40%) et en août (+ 20%). Aucune raison sérieuse que cela ne se confirme pas en 2016… 3. Israël au TOP 20 des pays où il fait bon vivre pour les jeunes, 5ème mondial au classement des meilleures universités… et 18ème sur le plan de la qualité de vie. 4. Environ 8000 nouveaux immigrants sont arrivés de France en 2015 (20.000 depuis 2010). Beaucoup parient sur 10.000 olim en 2016. 5. D’évidence, le soleil et le beau temps resteront présents dans le pays durant toute l’année à venir. Quand on connaît les superbes plages d’Israël, c’est toujours un soleil revigorant et source de bonne humeur. 6. Tout le monde reconnaît que les israéliens sont majoritairement des gens humains et solidaires, et il y a toutes les chances qu’ils le demeurent longtemps encore. 7. Le pays est classé 11e pays le plus heureux au monde : un bonheur composé d’émotions positives, de bien-être, de plaisirs au quotidien et du sentiment très fort que sa vie a du sens.

8. Israël est au 15e rang mondial quant à l’espérance de vie. Elle est de 83,5 ans pour les femmes et de 80 ans pour les hommes. Une espérance de vie qui progresse chaque année.

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lutions ou des services dans les domaines allant des applications mobiles à l’optimisation des réseaux, en passant par les véhicules connectés et la sécurité. Source: http://itrade.gov.il/

Pourquoi tant d’Israéliens ont-ils célèbré Silvester (en hébreu) ?

9. L’année 2015 a été une année record en fusions et acquisitions de sociétés israéliennes dans le domaine de la High Tech (10 milliards de dollars). Un exemple et une belle espérance. 10. Israël dispose désormais d’immenses ressources en gaz naturel, de nature à transformer le pays en exportateur de gaz, avec toutes les conséquences positives sur son économie et la population. BON A SAVOIR. Dans l’idée de toujours garder une vision positive de la vie, nous organisons le Circuit de l’Indépendance d’Israël du 15 au 18 mai 2016 (pour les résidents) et du 14 au 21 Juin 2016 (pour les touristes, incluant les vols) axé sur les grands moments sionistes qui ont marqué la création de l’Etat d’Israël en 1948. Le programme du circuit et le bulletin d’inscription vous seront adressés sur simple demande à : info@selectisrael.com . L’occasion d’approfondir votre connaissance de l’histoire d’Israël, de découvrir les lieux et mieux comprendre les grands événements associés à la proclamation de l’Etat d’Israël. participez à ce circuit et ​merci de ​PARTAGE​R​ ce message afin de susciter le plus large écho. SelectIsrael

Il est bien difficile de sentir une atmosphère de Jour de l’An dans le pays. En dehors de Yaffo et quelques villes arabes, il est presque impossible de trouver des sapins de Noël et des illuminations dans les rues du pays mais les night-clubs afficheront complet.

bours chanté à tue-tête au moment des dix dernières secondes de l’année.

Les hôtels de Tel-Aviv, pour ne pas perdre leur certificat de cacherout s’ils venaient à organiser un événement non-juif font tout pour rester discret sur les animations de la Saint-Sylvestre. Selon nos sources, la police a veillé en particulier au contrôle des points de vente de boissons alcoolisées. La police a surveillé également les routes afin de repérer les automobilistes conduisant en état d’ivresse.

Les fêtards se soucient guère de savoir qui était Sylvestre et ses liens avec le peuple juif. Ces effusions de joie lors de cette soirée ne sont pas motivées par des raisons religieuses ou intellectuelles mais plus terre à terre : l’Israélien moyen organise sa vie en fonction du calendrier civil et non du calendrier hébraïque.

Selon un blog francophone : «Des dizaines de milliers d’Israéliens ont fêté la Saint-Sylvestre. Des fêtes, des danses, un peu d’alcool, sans oublier le fameux compte à re-

Pourquoi tant d’Israéliens célèbrent la Saint-Sylvestre (Silvester en hébreu) ? Pas par identification avec la religion chrétienne et ses symboles.

Les salaires, les loyers, l’année universitaire, les impôts, l’examen de conduite, le budget de l’Etat, … De nombreuses dates clés du calendrier font référence au calendrier non hébraïque.»



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Une Appli israélo-canadienne : Innovation médicale : Un pancréas bioartificiel «Made in Israel» Géolocaliser les sites accessibles aux handicapés

les plus extrêmes de diabète », a expliqué le professeur Eduardo Mitrani, qui a dirigé l’équipe de l’université hébraïque, a déclaré au Times of Israel. « Le bio- pancréas fabriqué peut être implanté presque partout dans le corps. Il ne peut sécréter de l’insuline dont le corps a besoin de manière régulière et le délivrer directement dans la circulation sanguine, éliminant ainsi la nécessité de mesurer la glycémie et les tentatives de réguler son niveau par des injections d’insuline ». Times of Israel Le pancréas est un viscère situé dans l’abdomen, au niveau du rétropéritoine, en avant de l’aorte et de la veine cave inférieure et en arrière de l’estomac.

Trouver un commerce ou un restaurant accessible relève parfois du parcours du combattant pour les personnes à mobilité réduite. À Toronto, la situation est toutefois en train de changer, grâce à une nouvelle application mobile qui permet d’identifier les lieux accessibles en quelques clics. Un texte de Stéphane Blais : «L’anxiété et la frustration de ne pas avoir accès à certains commerces ont poussé Maayan Ziv, une photographe professionnelle qui souffre de dystrophie musculaire, à créer l’application pour téléphones intelligents Access Now. Son application permet de géolocaliser les établissements accessibles grâce à une carte interactive qui identifie les endroits faciles d’accès en vert et ceux qui ne le sont pas, en rouge. L’application Access Now L’application Access Now Photo : Site officiel accessnow.ca Une information fiable La base de données est alimentée par les utilisateurs qui commentent leurs expériences, en décrivant par exemple la largeur de la porte d’un commerce, la hauteur de la marche à l’entrée, ou encore les dimensions des toilettes. Pour Maayan Ziv, il est important que ce soit des personnes à mobilité réduite qui contribuent à enrichir la base de données. « Quand on appelle dans un restaurant pour savoir s’il est accessible, les employés répondent souvent par l’affirmative. En arrivant sur les lieux, on a souvent de mauvaises surprises. » — Maayan Ziv, créatrice de l’application Access Now Elle explique qu’il faut parfois « rebrousser chemin parce que la marche à l’entrée est trop haute, parce que l’espace de circulation à l’intérieur est restreint, ou encore parce la

toilette est au sous-sol. C’est difficile de juger lorsqu’on ne se déplace pas en fauteuil roulant. » Un outil qui change la vie Pour l’ancien lieutenant-gouverneur de l’Ontario, David Onley, qui se déplace en fauteuil roulant, cette application est synonyme de liberté. « C’est extrêmement frustrant de ne pas savoir à l’avance si un endroit est accessible. Savoir où l’on peut aller, c’est en quelque sorte être libre. C’est étonnant qu’un tel outil n’ait pas été créé plus tôt. » — L’ancien lieutenant-gouverneur de l’Ontario, David Onley Il espère que l’initiative incitera les commerces qui ont des mauvaises critiques à améliorer leur aménagement. « J’espère que les commerçants verront dans cette application une façon d’attirer plus de clients. Les personnes qui ont un problème de mobilité représentent 16 % de la population. » — L’ancien lieutenant-gouverneur de l’Ontario, David Onley Il ajoute qu’installer une petite rampe d’accès ne coûte parfois que quelques dizaines de dollars et que cet investissement rapportera à coup sûr, à son avis. Une idée qui fait du chemin Depuis la création de l’application en août, plus de 1500 établissements de Toronto ont été recensés. Maayan Ziv ne compte pas s’arrêter là, elle souhaite que l’application serve à partager de l’information partout dans le monde. Son voeu semble se réaliser; des lieux en Afrique du Sud, en Israël, aux États-Unis, en Australie ou encore en Espagne sont maintenant identifiés sur l’application. Source: http://ici.radio-canada.ca/

Alors que les scientifiques font la course pour trouver des façons d’améliorer le corps humain à travers les organes bioartificiels, l’une des premières avancées révolutionnaires est susceptible d’être le pancréas, qui est développé par l’équipe de l’université hébraïque avec une startup de Ramat Gan. « Notre pancréas bioartificiel vise les cas

C’est une glande annexe au tube digestif de type amphicrine, c’est-à-dire à la fois exocrine et endocrine, fonctions assurées par des tissus différents. Le pancréas produit en effet, d’une part des sécrétions riches en enzymes déversées dans le duodénum et qui participent à la digestion, et d’autre part des hormones déversées dans le sang qui participent à la régulation de la glycémie. C’est un organe vital.

Les touristes Russes boudent Israël. Les hôtels israéliens sont hors de prix Le ministère israélien du Tourisme a lancé une nouvelle campagne pour inciter les touristes russes à choisir Israël comme prochaine destination, rapporte le site Ynet. La campagne, estimée à 8 millions de shekels (1,87 millions d’euros), vise à ramener en Israël certains des voyageurs russes qui ont renoncé à partir en Egypte après le crash de l’avion russe dans le Sinaï en novembre dernier, et qui évitent la Turquie, dont les liens avec Moscou se sont tendus, suite au bombardement par Ankara d’un avion de chasse russe. Selon le ministre du Tourisme Yariv Levine, ses services travaillent pour offrir de nouvelles options aux agents de voyage russes, qui cherchent à présenter Israël comme une destination pertinente et attrayante au public russe. L’équipe marketing du ministère travaille notamment pour adapter le produit “tourisme israélien” aux voyageurs russes qui, jusqu’à présent, choisissaient de partir de vacances dans les pays voisins d’Israël.

i24News SELON COURRIER INTERNATIONAL. Le secteur touristique russe est en train de vivre ses pires jours depuis son essor dans les années 2000”, constate le journal indépendant Novaïa Gazeta. Les chiffres en disent long sur la déprime de l’industrie du tourisme en Russie. Si, en 2012 – quand il était au mieux de sa forme –, le secteur comptait 2 300 opérateurs, ils ne sont plus que 684 aujourd’hui. “Les experts prédisent qu’en 2016 il ne restera pas plus de 500 entreprises touristiques”, précise le titre. Près de 5 000 personnes employées auparavant dans le tourisme ont perdu leur emploi, soit 10 % de l’ensemble des effectifs. “A la baisse des revenus de la population et à la dévaluation du rouble s’ajoutent de nouveaux aléas : la suspension des vols vers l’Egypte et probablement vers d’autres pays [Turquie et Tunisie], la peur des attaques terroristes, la faillite d’un des deux plus importants transporteurs aériens [la compagnie Transaero] et les limitations sur les sorties du pays pour certaines catégories de fonctionnaires”, résume le journal.


ISRAËL

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En Israël, la consommation privée Pourquoi la location d’appartement se fait rare en Israël ? est restée dynamique en 2015 Il devient de plus en plus difficile d’habiter en location en Israël : ce n’est pas le loyer qui augmente mais l’offre des logements qui se réduit.

L’Israélien qui cherche un appartement à louer doit affronter un véritable parcours du combattant : fin 2015, les locations sont chères et rares. Dans un marché immobilier en pleine ébullition, il devient de plus en plus difficile de trouver un logement à louer, même en échange d’un loyer élevé. Le problème n’est donc pas le prix mais la rareté de la location.

La croissance de l’économie israélienne en 2015 est estimée à 2,3%, sa plus mauvaise performance depuis 2009, conséquence de la faiblesse de la croissance mondiale et de la vigueur du shekel, qui a pesé sur les exportations, a annoncé jeudi le Bureau central de la statistique. Cette estimation est inférieure à la prévision de 2,5% annoncée en octobre par le Bureau. En 2014, la croissance en Israël avait atteint 2,6%. Lundi, la banque centrale israélienne a abaissé sa propre estimation de la croissance 2015 à 2,4% contre 3% et dit prévoir désormais une progression de 2,8% seulement du produit intérieur brut (PIB) en 2016, contre

3,3% jusqu’alors. Les exportations, qui représentent 35% à 40% de l’activité économique du pays, ont baissé de 3% cette année après une hausse de 1,5% en 2014. La consommation privée est restée dynamique avec une hausse de 4,5% et l’investissement en actifs fixes a reculé de 1,5%. Le Bureau central de la statistique a aussi révisé en baisse la croissance du PIB au troisième trimestre de cette année, à 2,0% en rythme annualisé contre 2,5% estimé auparavant. Source: Reuters

8,5 millions d’habitants au 1er janvier 2016 La population israélienne, estimée au 1er janvier 2016, est de 8.462.000 habitants ; il s’agit d’une croissance démographique de 2% en un an. Aujourd’hui, Israël compte 6,34 millions de Juifs (74,5% de la population totale), 1,76 million d’Arabes (20,7%) et 370.000 individus d’autres communautés religieuses (4,4%). Selon les chiffres officiels publiés hier par l’Institut de la Statistique à Jérusalem, la population israélienne a augmenté de 166.000 personnes dans le courant de 2015. Il s’agit d’une croissance démographique (+ 2%) légèrement plus forte que celles des années précédentes (1,8% en 2014). NATALITÉ STABLE MAIS DYNAMIQUE L’augmentation de la population israélienne s’explique d’abord par une forte natalité. L’an passé, environ 176.700 bébés sont nés en Israël, soit un chiffre semblable à celui de 2014 (176.600 naissances). La répartition des naissances selon les com-

munautés religieuses indique une natalité plus dynamique parmi les Arabes que les Juifs; en 2015, 74% des naissances ont eu lieu dans les familles juives, contre 23% parmi les Arabes et 3% dans les autres communautés. FORTE IMMIGRATION Par ailleurs, l’augmentation du nombre d’immigrants juifs venus s’installer en Israël est une autre cause de la progression démographique: en 2015, 28.000 Juifs de la diaspora se sont installés en Israël, contre 23.000 en 2014. L’Institut de la Statistique indique qu’en 2015, 25% des nouveaux immigrants étaient originaires de France, 24% d’Ukraine, 23% de Russie et 9% des Etats-Unis. Les chiffres de l’immigration ne comprennent pas les travailleurs étrangers qui habitent et travaillent en Israël : à la fin 2015, l’effectif des étrangers en situation régulière était estimé à 192.000 personnes. Jacques Bendelac (Jérusalem)

OFFRE DE LOCATION EN BAISSE Il faut se rendre à l’évidence : la location en Israël se fait rare. Ce n’est pas la faute aux loyers : ceux-ci sont chers, mais ils l’ont toujours été. En cette fin 2015, le principal obstacle à la location se trouve dans la baisse de l’offre : de moins en moins d’appartements sont proposés à la location, en particulier dans le centre du pays. Selon une enquête du quotidien Globes, tous les sites Internet qui recensent les locations en Israël indiquent une baisse brutale de l’offre depuis le début de 2015. De janvier à octobre 2014, le stock de logements proposés à la location se montait à 22.000 appartements ; en 2015, l’offre d’immobilier locatif est descendue à 19.000 appartements, soit le niveau le plus bas depuis 2013. Et la baisse se poursuit encore. UNE FAMILLE SUR TROIS EST LOCATAIRE La baisse de l’offre de logements en location est d’autant plus inquiétante que la demande augmente : de plus en plus d’Israéliens, faute de moyens suffisants, optent

pour la location plutôt que pour l’achat. Car face au renchérissement de l’immobilier, de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre d’accéder à la propriété, même avec prêt bancaire : elles se rabattent donc sur le marché de la location immobilière. Dorénavant, 27,4% des ménages habitent en location, soit près d’un Israélien sur trois ; et cette proportion va en augmentant depuis le début des années 2000. Une des explications de la contraction du marché de la location se trouve dans la politique du gouvernement israélien : celui-ci cherche à décourager les investissements dans la pierre pour accroître le stock de logements en vente sur le marché. CHUTE DES INVESTISSEMENTS DANS LA PIERRE Il est vrai qu’en Israël, de nombreux appartements achetés par des Israéliens ou des résidents étrangers, restent vides une bonne partie de l’année. En juillet dernier, le ministre des Finances a donc augmenté la taxe immobilière sur les achats d’un second appartement pour décourager les investissements dans la pierre. Si l’intention est bonne, les résultats sont controversés : la baisse des achats d’investissement se traduit par la baisse des logements proposés à la location. Au cours du troisième trimestre 2015, les achats d’investissement ont chuté de 69% par rapport au trimestre précédent ; en août dernier, les achats d’investissement dans la pierre ne représentaient plus que 15% des transactions, contre 35% au second trimestre 2015. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Une personne légèrement blessée dans une attaque au couteau à Jérusalem Une personne a été légèrement blessée dans une attaque au couteau à Jérusalem, rue Barzani dans le quartier d’Armon Hanatziv dimanche après-midi. Selon les équipes de secours du Magen David Adom arrivées sur les lieux de l’attaque, la victime souffre « de blessures très légères » et ne nécessite pas d’assistance médiale. « Couteau utilisé dans l’attaque terroriste à Jérusalem le 3 janvier 2016″ Plus tôt dans la journée, une soldate israélienne de 19 ans a été modérément blessée dans une attaque terroriste présumée, par des tirs près du Caveau des Patriarches, dans la ville de Hébron . Les équipes médicales du Magen David Adom ont transporté la victime vers le centre médical Shaarey Tzedek de Jérusalem.

Les forces de sécurité recherchent actuellement l’auteur des tirs qui est parvenu à s’enfuir. La soldate a été atteinte au bassin, alors qu’elle se tenait debout à côté d’un escalier menant au caveau. Selon des sources, il pourrait s’agir de tirs de snipper. Le tireur se trouvait à une distance importante de sa cible, dans une zone d’habitation palestinienne. Des attaques de ce type se sont déjà produites dans le passé dans cette région. Plus d’informations à venir.


POLITIQUE

Edition du 5 Janvier au 11 Janvier 2016

Alon Bakal, soldat Golani a rédigé ce texte peu de temps avant d’être tué à Tel Aviv

Ce texte a été publié par Alon Bakal Z »L quelques semaines avant d’être assassiné à Tel-Aviv.

Netanyahou répond à Nasrallah

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a délivré un message voilé au chef du groupe terroriste islamiste libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, en déclarant : « nos ennemis doivent savoir que nous allons agressivement riposter à toute attaque contre nous. » Il a fait la déclaration au cours d’une cérémonie de remise de prix pour le meilleur travailleur du Mossad, deux jours après que Nasrallah ait menacé d’attaquer Israël suite à l’élimination du terroriste Samir Kuntar. Israël n’a pas commenté le raid aérien présumé. Lors de son discours, le premier ministre israélien a parlé de l’importance du Mossad face aux menaces continues. « Le monde est en train de changer et le Mossad est en train de changer avec lui. Son rôle et son impor-

tance dans le maintien de notre sécurité nationale est en croissance. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une nouvelle menace. En raison de la montée de l’islam extrémiste, nous nous trouvons dans une guerre mondiale contre deux grandes factions de l’islam extrémistes qui se propagent à travers le monde. Nous sommes obligés de faire face à ces menaces, et ces deux menaces sont liées les unes aux autres. » Il a conclu en citant le livre des Tehilim (Psaumes) : « il ne dort ni ne sommeille le Gardien d’Israël. » Les deux factions se réfèrent sans aucun doute aux groupes terroristes des deux branches de l’islam, le sunnisme et le chiisme, y compris l’Etat Islamique et l’Iran respectivement.

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« Etre un Golani (unité d’élite Israélienne) c’est maudire la pluie et la boue de l’instant présent, Mais s’entêter à partir en mission la nuit suivante. C’est appeler Maman pour la rassurer, Et dire à Papa « Mais non, je ne suis pas à Bethleem, je suis à Beth Chemech». C’est comprendre la peur des civils, Sans savoir s’ils comprennent ta propre peur. C’est regarder le soleil se coucher, Et savoir que la journée ne fait que commencer. Etre Golani, c’est poser plein de questions sur la mort, Sans recevoir une seule réponse sur la vie. C’est perdre des frères d’armes, mais pas l’espoir, Ni la volonté de se battre, ni la clarté de l’esprit. Entendre parler du passé au Liban, alors que notre lendemain est en Judée Samarie. Ressentir une volonté de vengeance après chaque attentat, Mais ne pas s’en prendre à un Arabe dans un check-point. Etre un Golani, c’est rêver d’un voyage à l’étranger et se promener en Zone A**, Prendre une bouchée de Louf*** et imaginer que c’est un shwarma. Etre un Golani, c’est voir le paysage depuis la fenêtre du bus, Et savoir que tu l’as parcouru à pied, lui aussi. C’est tirer sur des cibles en carton, mais respirer la bataille. C’est maudire ces trois ans d’armée, et penser qu’elles sont insuffisantes., S’énerver d’être tiré du lit, mais comprendre le mérite de participer à une

opération. Etre un Golani, c’est diviser le courage en plusieurs niveaux de peur, C’est une amitié profonde, qui se révèle chaque jour un peu plus, C’est le noir complet, mais les nuits blanches. C’est s’énerver contre la copine qui a attendu, mais qui a fini par partir, Parce que tu ne rentres jamais à la maison, et que tu ne sais pas même quand tu vas rentrer. N’être blessé que par les éclats du cœur. Regarder les soldats aux bérets rouges, Alors que ce sont tes yeux qui le sont. Etre un Golani, c’est le Beaufort et le Hermon, et Tel Fa’her et Tel Farez et le Solouki****, Et le drapeau d’encre à Eilat, et le Golan, et le Liban, et toute la terre d’Israël. C’est terminer un parcours du combattant depuis le Hermon, et aimer la terre d’Israël qui se révèle à toi. Etre un Golani, c’est le passé, le présent et le futur, Et le rêve, et l’espoir, et les couchers de soleil et les rivières et les levers de soleil, Et l’ex-nihilo, et la fatigue, constante, et les religieux et les non-religieux, Et la nostalgie, et la peine, et l’arme toujours à la main. C’est penser d’abord à ton pays, et aspirer toujours à plus. C’est ne pas laisser celui que tu es, déranger celui que tu pourrais être. Le sol est imbibé de sang, et nous sommes là pour vous, Pour votre sécurité. Nous aimons notre peuple, nous aimons notre patrie. Nous jurons fidélité à Jérusalem, parce que Etre un Golani, c’est avant tout être un être humain». On t’aime Alon, et on ne t’oublie pas.




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