Israël Actualités n°378

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GRATUIT - Numéro 378 - Edition du 9 Février au 15 Février 2016

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 9 Février au 15 Février 2016

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« Proud to be a jew »

C’est par un regard appréciateur que je débuterai cet édito. Pas de coup de sang, de colère ni de gueule aujourd’hui mais un grand bravo à la communauté juive de France. C’est dans l’épreuve, en général, que l’on fait le tri entre les amis et les ennemis. Mais la communauté juive de France, elle, n’attend pas l’épreuve pour faire preuve d’unité et de solidarité. Et elle peut être fière de sa générosité, en particulier à l’égard d’Israël. Que ce soit pour Hadassah, le Maguen David Adom, le Libi ou bien d’autres, les juifs de France répondent toujours présents lorsqu’il s’agit de faire montre de leur soutien. En ce mercredi 3 Février, c’est dans un salon prestigieux de la Capitale, qu’ils sont venus nombreux apporter leur aide à l’association Migdal. Migdal a pour but de soutenir les Hayalim de Tsahal. David Bittan, son président, se bat comme un lion pour que les soldats qui protègent Israël reçoivent tout le soutien dont ils ont besoin. Mais pas seulement. Car sur le fronton des locaux de l’association, il est écrit, depuis près de 30 ans, « proud to be a jew » : et c’est bien de cela qu’il s’agit : grâce à Tsahal, à ces soldats qui sont pour la plupart, à peine plus vieux que des enfants, chaque juif peut être fier et marcher la tête haute. Chaque juif peut dire qu’il a une terre, une nation, un peuple et que sa terre, c’est Israël… Dans une salle comble, en liesse, nous juifs de France, avons montré à ces jeunes que nous étions là, au rendez-vous et que chacun d’entre eux était, en fin de compte, comme un enfant pour chacun d’entre nous… Francky Perez, coordinateur de cet événement, a entonné la Hatikva, et toute la salle, tous les convives, l’ont accompagné dans un élan de patriotisme vibrant.Au cours de cette soirée, l’assemblée a connu et traversé une myriade d’émotions. Au recueillement, pour tous ceux qui sont tombés cette année en défendant la patrie a suivi l’intense émotion qui nous a tous

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

étreints lorsque nous apprîmes que l’une des trois soldats blessés dans l’attentat de Jérusalem venait de succomber à ses blessures. Hadar Cohen zal, 19 ans, s’est sacrifiée pour éviter un massacre... Mais qu’on ne s’y trompe pas, la joie, elle aussi, était de la partie. Joie de célébrer la vie, joie d’être réunis et de pouvoir montrer aux soldats qui avaient fait le déplacement pour être parmi nous lors de cette soirée, que nous étions avec eux, autour d’eux pour chanter et célébrer la vie. Garde-frontières ou officiers de marine, ils ont dit avec peu de mots et beaucoup d’émotions ce qu’est leur quotidien, et au fil de leurs témoignages, plus que poignants, c’est une autre fierté qui a vu le jour en nous. Alors que l’Occident gesticule, se demande si telle ou telle loi, telle ou telle mesure, pourra lui permettre d’empêcher les monstres sanguinaires de blesser, mutiler et tuer nombre d’innocents sur le sol européen, ces jeunes eux, regardent le terrorisme en face, luttent au quotidien pour empêcher les djihadistes et autres soldats de la haine de frapper. Grâce à ces jeunes, Israël, seule démocratie du Proche-Orient, est un rempart contre l’Islamisme et le terrorisme. Ceux qui tous les jours foncent sur des civils ou des bâtiments avec des voitures béliers, convainquent de jeunes enfants de 13 ans de poignarder des civils, entraînent des adolescents afin de leur faire assassiner des mères de famille ou des femmes enceintes ne sont rien d’autres que des terroristes. Hamas, Hezbollah, Daesh, même idéologie de haine sourde à la raison, même violence aveugle, même combat. Et quand la France, durement touchée sur son sol et dans sa chair, choisit de fermer les yeux, elle encourage les monstres à semer la mort et la dévastation. En France, on crie impunément « Mort aux juifs » dans les rues de Paris. En France, on dénombre plus de 8000 islamistes, véritables bombes à retardement. C’est en France, dans nos écoles, nos banlieues, nos rues qu’ont grandi et travaillé sur leur entreprise de mort les Merah, Kouachi, Coulibaly. Tous les terroristes du Bataclan

Régie publicitaire exclusive Oméga Editions 242, boulevard Voltaire 75011 Paris vFrance Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

et des terrasses parisiennes sont les mêmes que ceux qui massacrent en Syrie, en Irak, et bientôt en Libye mais aussi en Israël... Il est malheureux que les Occidentaux ne l’aient pas encore compris. Alors encore une fois Merci àMigdal, à son Président, David Bittan, aux partenaires, ainsi qu’à tous les bénévoles, et les donateurs, qui ont fait de ce gala une superbe réussite ! Je conclurai cet édito sur une note plus personnelle à la mémoire d’une personne d’une intégrité sans faille qui vient de nous quitter Dimanche 7 Février dans la lueur de la mati-

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

née : Marc Simon Zal (Haïm Benjamin ben Emma). Au nom de l’ensemble de la rédaction du Journal Israël Actualités, du guide Jour J, Katy SAYADA et moi-même, Alain SAYADA présentons à tous les membres de sa famille, à sa femme Sonia, à ses enfants Michel, Raoul et Jérôme, à ses petits-enfants, nos sincères condoléances. Que D.... lui accorde une place de premier choix au Gan EDEN, car nous avons perdu un être exceptionnel. Am Israel Hai Alain Sayada

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

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À LA UNE

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Déficit et Dette 2016 : Israël rétablit ses finances publiques

La dette publique d’Israël est tombée à 64,9% du PIB en 2015, son plus bas niveau historique; l’agence S&P confirme la note de crédit d’Israël à A+

Standard & Poor’s décerne à l’économie israélienne la note « A+ »

Standard & Poor’s, l’une des trois principales agences mondiales de notation financière et économique, vient de confirmer la note « A+ » pour l’économie israélienne qui bénéfice d’une « perspective stable ». Les experts de S&P se félicitent de constater qu’ « avec un PIB par habitant à environ $ 37.000 en 2015, l’économie est prospère et bien diversifiée, avec des secteurs industriels et des services à forte valeur ajoutée ». En d’autres termes, Israël n’a pas besoin d’un “contre-choc fiscal”, comme le réclame pour la France un candidat à la prochaine présidentielle. Israël est parvenu, en peu de temps, à maîtriser ses déficits : pour la première fois de l’histoire de l’économie d’Israël, le taux dette/PIB est descendu en dessous de 65% à la fin de l’année dernière.

Shraga Blum : «Standard & Poor’s l’une des trois principales agences mondiales de notation financière et économique vient de décerner à l’économie israélienne la note « A+ » qui est la cinquième place sur une échelle de ving-trois niveaux. La note A+ est la plus haute de la catégorie « Qualité moyenne supérieure », juste avant d’accéder à la catégorie « Haute qualité ». L’agence S&P félicite Israël pour les efforts réalisés en vue de la baisse des prix du logement notamment sur le plan de l’allègement de la bureaucratie et elle estime que « les problèmes sécuritaires que connaît Israël n’ont qu’une faible influence sur l’état de son économie ». Les deux autres compagnies de notation, Fitch Ratings et Moody’s ont également adressé un bilan de bonne santé et de stabi-

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lité à l’économie israélienne. Dans ses motivations, l’agence S&P estime que le gouvernement israélien va poursuivre sa politique fiscale stable et arrivera à préserver une dette publique stable également, voir à la baisse avec un déficit de 2,2% au lieu des 3% annoncés.

La part de la dette publique dans le PIB est un des indicateurs principaux de la stabilité financière d’un pays ; ce rapport revêt aussi une grande importance dans la décision des sociétés de cotation au moment de fixer la note de crédit d’un pays.

Ces notations sont très importantes pour le pays, car les notes de bonne santé et de stabilité d’une économie permettent d’emprunter plus facilement et à des meilleurs taux sur les marchés mondiaux et attirent également les investisseurs étrangers».

RECORD MONDIAL 2016 démarre donc sur de bonnes bases pour les finances publiques d’Israël : le déficit budgétaire s’est réduit et la dette publique a encore reculé. « Un résultat formidable pour l’économie d’Israël » : les experts du ministère des Finances à Jérusalem ne tarissent pas d’éloge après la baisse du taux d’endettement réalisée par Israël à la fin de 2015. Au cours de la dernière année, le taux dette/PIB a baissé de 1,8 point pour s’établir à 64,9%. Un taux historiquement bas pour Israël.

Source: http://lphinfo.com

Entre 2008 et 2015, le taux d’endettement

L’agence écrit également: « L’économie israélienne est en expansion et variée. Elle se caractérise par des exportations importantes et un cadre monétaire souple ».

d’Israël a donc diminué de 8 points. C’est le seul pays occidental qui ait réussi à abaisser le taux de sa dette publique de façon si forte et si rapide. Parmi les pays occidentaux, seule la Suisse a réussi à abaisser sa dette au cours des sept dernières années, mais de 2,5 points seulement. Dans les autres pays occidentaux au contraire, le taux d’endettement a augmenté durant les sept dernières années : en moyenne, il a augmenté de 26 points dans les vingt pays du groupe des pays développés (G20). Désormais, la dette tourne autour de 100% du PIB dans des pays occidentaux comme la France ou les Etats-Unis. FACTEURS CONJONCTURELS À l’origine de la baisse du taux d’endettement d’Israël : le déficit public qui a été rabaissé à 2,1% du PIB en 2015 (contre 2,8% en 2014). En fait, l’État a été obligé de réduire ses dépenses civiles jusqu’au vote de son budget en novembre dernier, avec onze mois de retard. Sans compter aussi que les recettes fiscales de 2015 ont dépassé les prévisions de 6 milliards de shekels (1,4 milliard d’euros), notamment en raison de la multiplication des transactions dans le secteur immobilier. Mais d’autres facteurs conjoncturels ont tiré la dette publique à la baisse : la déflation (la moitié de la dette est indexée sur les prix à la consommation), les taux d’intérêt bas et la baisse de l’euro face au shekel. La poursuite de la baisse du taux de la dette devrait réduire le coût de son financement qui s’est monté à 34 milliards de shekels dans le budget 2015 ; cette économie représenterait autant de fonds qui pourraient être affectés aux dépenses courantes des administrations civiles de l’État. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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De trois fils pour leur père droiture, de fermeté, de respect pour les gens qui t’entouraient. Je suis tellement heureux d’avoir pu partager cette expérience avec toi. Moi ton fils Raoul que tu aimais tant et qui porte le nom de ton père. Moi ton fils Jérôme, le petit dernier adoré, comme le sont souvent les petits derniers !

Marc Simon zal (1940-2016) Généreux comme pas deux, droit et honnête, tu étais un homme rare. Fier de tes trois fils, toujours à nous pousser à faire mieux, pour faire de nous des hommes, toi le pilier de cette famille. Oh combien nous sommes fiers nous aussi de toi, de t’avoir eu pour père, et combien tu vas nous manquer chaque jour que D… fasse… Ton souhait était d’être présent à la bar mitsva d’Eitan ton petit-fils adoré. Hachem a exaucé ton vœu BH. Quant à nous, nous sommes tes fils à jamais, fiers de porter ton nom et de transmettre à nos enfants ce que tu nous as transmis. Moi, ton fils, Michel, que tu as formé pour gérer la société que tu as créée et que tu as su porter jusqu’au succès. Dans le domaine professionnel aussi tu étais un exemple de

Nous avons tous les trois tellement de souvenirs, d’anecdotes à raconter. Ce qui nous reste de toi, notre héritage, c’est un magnifique mélange de leçons de sagesse, de valeurs fortes, et d’un immense amour. Cet hommage, bien sûr, est aussi celui de notre chère maman Sonia. Elle était ton amour depuis 50 ans. Tu la chérissais, la respectais, l’aimais plus que tout au monde. Et le lien qui vous unissait fut un si bel exemple pour nous, ta famille, tes fils et tes petits-fils… Ton cœur était si grand que lorsque tu aimais, tu ne savais pas faire les choses à moitié : même tes belles-filles, tu les appelais mes filles. Ta maison était celle du bonheur, celle où se bousculaient tes petits-enfants qui n’auraient manqué pour rien au monde une occasion de passer la nuit chez papy et mamie. Comme nous, ils s’y sentaient bien, mais surtout, ils t’aimaient tous tellement… Papouye mon D… tu nous manques dejà trop. Qu’Hachem nous donne la force d’être dignes de toi, et d’avancer sans toi. Merci à notre cousine Audrey qui s’est conduite comme sa fille et qui lui a porté un amour inconditionnel. Barouh dayan aemet Ta famille qui t’aime

La Suède débordée par l’afflux des réfugiés recherche une solution d’urgence temporaire La Suède presse ses administrations locales de fournir du travail temporaire pour les migrants, dans le cadre des efforts pour faire face aux tensions croissantes provoquées par l’afflux de réfugiés, a indiqué dimanche un responsable suédois. « Nous voyons de nombreuses bonnes initiatives dans le secteur privé, où les entreprises ont une responsabilité capitale pour faciliter l’installation des nouveaux arrivants. Il est bien sûr important que le secteur public prenne ses responsabilités », a déclaré le ministre chargé des administrations Ardalan Shekarabi sur la radio publique. Une source importante de travail temporaire pourrait résider dans des stages au sein du système d’enseignement supérieur, a-t-il ajouté, soulignant que « les lycées et univer-

sités du pays sont très intéressés par l’ouverture de stages académiques ». Les administrations locales se voient aussi demander d’accorder au moins un millier de stages par an aux nouveaux arrivants jusqu’en 2018. La Suède a reçu 160.000 migrants en 2015, ce qui, rapporté à sa population, en fait le premier pays d’accueil dans l’UE. Les difficultés pour les intégrer sont une source de préoccupation croissante pour l’opinion publique et les responsables politiques. Outre les problèmes d’emploi, les nouveaux arrivants se heurtent à la barrière de la langue, aux difficultés de logement et à la montée d’un sentiment anti-immigrants. La moitié des réfugiés en Suède sont toujours sans emploi sept ans après leur arrivée, et seulement 60% ont trouvé du travail après 15 ans, selon l’institut Statitics Sweden.

Elitis : des stages de mathématiques intensifs pour sauver l’année scolaire Lacunes, rythme hebdomadaire surchargé, manque de méthodes… Les raisons qui font que les collégiens et lycéens décrochent en maths sont diverses et variées. Gary Dahan, directeur du Cours Elitis, s’est penché sur le sujet et propose une solution innovante et adaptée pour répondre aux besoins des enfants… Et des parents ! A chaque fin de trimestre, c’est la même angoisse pour les parents : la lecture sur le bulletin de la moyenne de mathématiques ! Fini la première ou la terminale S et la carrière scientifique si l’élève s’est enfoncé. « Je suis nulle en maths, souligne une maman et mon fils rêve d’être ingénieur. Impossible de l’aider ! » Alors, elle dépense des fortunes en cours particuliers à domicile, sans jamais regarder à la dépense. Une problématique accrue pour les jeunes scolarisés en école juive : « Cela fait une décennie que j’accompagne des enfants issus d’établissements privés juifs, souligne Gary Dahan, directeur du Cours Elitis, et la problématique est un peu différente de celle des enfants du public : le Kodesh prend beaucoup d’heures sur l’horaire hebdomadaire. Du coup, le rythme pour l’enseignement général est plus intensif. Par ailleurs ces écoles ont souvent un bon niveau et attendent de leurs élèves qu’ils soient toujours meilleurs. Pour les collégiens et lycéens, surtout lorsque les lacunes se sont accumulées, la pression est parfois difficile à supporter. » Fort de ce constat, ce jeune et dynamique entrepreneur a lancé le Cours Elitis, qui, sur le secteur du cours particulier, s’attaque exclusivement au sujet tant redouté des ma-

thématiques. Avec un dispositif nouveau pour les élèves de la 3ème à la Terminale S : les stages intensifs de vacances. « Répartis en petits groupes de 3 à 8 élèves, les jeunes font le point sur leurs lacunes, acquièrent de la méthode et reprennent les derniers chapitres vus en classe. Il faut bien entendre un point important, souligne encore Gary Dahan : pour ces classes, l’année scolaire se termine vers le 20 mai. Au delà de cette date, entre les professeurs réquisitionnés pour le bac, le brevet, les lycées servant de centres d’examen et les conseils de classe avancés, impossible de se rattraper, même si officiellement les cours se terminent au 30 juin. » Alors pour tous, Gary n’a qu’un seul conseil : « N’attendez pas ! Les vacances de février sont celles qui permettent encore de redresser la barre ! » D’autant que les stages qu’il propose, dispensés dans un local situé en plein centre de Paris, affichent un tarif ultra-compétitif : entre 180 et 210 euros les 10 heures de cours, dispensés sur 5 jours, en fonction du niveau de l’élève. Un bon investissement pour sauver l’année scolaire de nos enfants ! Cours elitis renseignements et réservation: 07 68 28 70 22 www.courselitis.com


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Interview de Franky Perez Depuis quelques années, Francky Perez fait partie de l’équipe dirigeante de la télévision juive américaine basée à Los Angeles où il y présente également une émission quotidienne. De passage à Paris pour animer le Gala Migdal 2016, celui qui reste dans le cœur de la com-munauté son animateur préféré, nous a accordé un entretien exclusif.

Un astronaute israélien dans le programme spatial américain? Pourquoi pas ?

Le ministre israélien des Sciences et de la Technologie Ofir Akounis (Likoud) va s’envoler samedi soir pour les Etats-Unis où il doit signer une série d’accords de coopération qui porteront, entre autres, sur la recherche dans le domaine des cellules souches. Il entamera son voyage par une rencontre à Washington avec les directeurs de la NASA et avec son administrateur Charles Bolden pour débattre notamment du projet d’intégrer un astronaute israélien dans le programme spatial américain. Il souhaite également remercier ses hôtes d’avoir permis à Israël de récupérer les débris des derniers travaux effectués par l’astronaute israélien Ilan Ramon, disparu

tragiquement dans l’explosion de la navette spatiale Columbia en février 2003. (LPH) Ilan Ramon, né le 20 juin 1954 à Ramat Gan en Israël et mort le 1er février 2003, est un pilote de chasse, colonel dans l’armée de l’air israélienne et le premier astronaute israélien. Rentré dans l’armée de l’air de son pays en 1974, il prend part notamment à l’opération Opéra sur Osirak en 1981 visant à détruire une centrale nucléaire irakienne de fabrication française. Vols réalisés Il périt le 1er février 2003 dans l’accident de la navette spatiale Columbia, au retour de la mission STS-107 de 16 jours dans l’espace.

Alain Sayada : Qu’est ce que ça fait d’être de retour à Paris pour quelques jours? Francky Perez :Well, It is so good to see you Alan! (rires) C’est un voyage éclair de 4 jours comme j’en fais de manière ponctuelle pour des événements privés ou présentation de galas. C’est l’occasion de maintenir des liens forts avec la commu-nauté, de voir mes neveux et nièces et surtout de profiter de la cuisine de ma maman. A.S : Y a t-il une grande communauté juive francophone a Los Angeles ? F.P : Pas si grande que ça, même si après ce que l’on a appelé la “vague Ilan Halimi”, on assiste depuis un an à une nouvelle vague depuis les événements d’Hypercacher. A.S : Celle-ci est elle organisée ? Existe t’il par exemple, un centre communautaire qui leur est destiné ? F.P : Pas vraiment, c’est pourquoi j’ai créé avec Stephan Taieb l’association Or Hadash, des Juifs Francophones de Los Angeles pour faire venir régulièrement des Ravs de France et d’Israël pour donner des conférences et offrir des livres de Torah en français. Après les Rav Benchetrit, Lemmel, Touitou et Abergel qui sont déjà venus en 2015, nous pré-voyons de faire venir dans les mois qui viennent les Rav Menaché, Dynovitz et peutêtre le Rav Yaakov Sitruk avec qui j’ai passé Shabbat et à qui je souhaite un grand mazal tov pour le ma-riage de son fils et une guérison complète et rapide pour son papa. (NDLR Le Rav Yossef Sitruk)

A.S : Vous continuez d’animer des réceptions aux Etats-Unis ? F.P : Quand un truc fait partie de son ADN, c’est pour la vie ! (sourires) J’anime des réceptions à Beverly Hills, Bel Air, Hollywood et même à la Silicon Valley il y a deux mois. Je trouve les fêtes beaucoup plus “formatées” aux Etats-Unis qu’en France, le public aime être “dirigé” sur le dance floor. C’est finalement très “carré” et les américains sont souvent agréablement bousculés par mon côté animateur/agitateur. A.S : Que représente l’association Migdal pour vous? F.P : D’abord un homme à sa tête, David Bittan qui symbolise pour moi le militant infatigable avec un cœur immense. Son Vice Président et bras droit, Marc Seroussi, que l’on ne présente plus et qui avec sa formidable énergie l’aide à déplacer des montagnes. Toute cette équipe de bénévoles, les “Migdaliens” et les “Migdaliennes” comme on les appelle qui permettent à l’association de remplir sa mission. Le gala leur permet de récolter des fonds pour remplir des objectifs très précis. Israël a actuel-lement plus que jamais besoin du soutien de la Diaspora et d’associations comme Migdal. A.S : Que peut on vous souhaiter pour 2016? F.P : De repartir un jour en vacances à Eilat avec les Sayada comme nous avions l’habitude de le faire et surtout ce que je souhaite à tous vos lecteurs et lectrices : Santé, Bonheur et Réussite.


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TPP : l’accord de partenariat transpacifique pourrait profiter à Israël

L’accord de partenariat transpacifique donnera naissance à la plus vaste zone de libre-échange de la planète ; et Israël aussi en profitera. Jeudi dernier, les représentants des douze nations ayant finalisé, l’an dernier, l’accord de partenariat transpacifique ou TPP, se sont retrouvés à Auckland en Nouvelle-Zélande, pour signer formellement le grand pacte commercial. Dorénavant, l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les Etats-Unis et le Vietnam doivent faire entériner le TPP par leurs pouvoirs législatifs, ce qui devrait se produire dans les prochains mois. Pour en tirer profit, les produits israéliens devront “s’américaniser”. 40% DU COMMERCE MONDIAL L’accord de partenariat transpacifique (en anglais Trans-Pacific Partnership ou TPP), est un traité multilatéral de libre-échange qui vise à intégrer les économies des régions Asie-Pacifique et Amérique. Pour entrer en vigueur, le texte de l’accord devra être ratifié sous deux ans par les parlements nationaux, et notamment par le Congrès américain où il suscite une hostilité croissante parmi les Démocrates. Cet accord, qui a pour but d’abattre les barrières au commerce et à l’investissement entre ses membres, aura un impact économique beaucoup plus important que n’importe quel autre accord de libre-échange existant, et pour cause : les 12 pays signataires, dont les Etats-Unis et le Japon, représentent 40% du commerce mondial.

LA CHINE DANS LE VISEUR DU TPP Le TPP permettra aussi à ses signataires de freiner l’influence croissante de la Chine sur le commerce international ; pour chacun des douze partenaires au TPP, la Chine représente un concurrent dangereux dont il faut rapidement affaiblir l’hégémonie dans les échanges mondiaux. La réduction des droits de douane, sur les produits agricoles et industriels concernés par l’accord du TPP, aura donc une influence sur le commerce mondial : les pressions pour réduire les droits de douane dans le monde entier s’intensifieront, notamment sous la houlette de l’OMC, l’Organisation mondiale du Commerce qui œuvre pour la réduction des barrières commerciales. AMÉRICANISATION DES PRODUITS ISRAÉLIENS Pour Israël aussi, le TPP pourrait avoir des retombées positives. Israël est déjà lié aux Etats-Unis et au Canada par un accord de libre-échange ; en revanche, mais il n’a aucun accord avec les dix autres pays du TPP. Pour profiter des avantages du TPP, les entreprises israéliennes devront exporter leurs produits vers les Etats-Unis où ils subiront un processus d’américanisation : une partie de la production des produits israéliens devra être complétée aux Etats-Unis, avant de pouvoir être réexportés vers un autre pays du TPP sans droit de douane. Ce qui ouvre de nombreuses opportunités de coopération entre les entreprises des deux pays. Jacques Bendelac (Jérusalem)

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Les Pays-Bas payent des indemnités aux victimes de l’holocauste

Israël s’organise pour contrer l’étiquetage des produits en Europe

Le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas a démenti des informations parues en Israël alléguant qu’il avait cessé ou considérait de cesser de verser les paiements des indemnités aux survivants de l’Holocauste vivant en Israël.

Le ministère des Affaires étrangères et l’Israel Export Institute, ont mis en place un système pour protéger les entreprises qui peuvent être affectées par le programme d’étiquetage des produits par l’Union Européenne. Tzipi Hotovely a rencontré le directeur du Département économique du Ministère des Affaires étrangères, Yaffa Ben Ari, ainsi que le directeur de l’IEI, Ramsey Gabbaï, et le PDG de l’IEI, Ofer Zacks pour mettre en place ce programme. La plupart des exportateurs n’ont pas encore ressenti d’impact économique en raison de l’étiquetage mais ceux-ci devraient enregistrer des pertes importantes et la perte de plusieurs marchés lorsque cet étiquetage sera effectif. Au cours de la réunion, il a été décidé que le ministère des Affaires étrangères va lancer un appel à tous les exportateurs afin qu’ils déclarent les pertes qu’ils auront subi suite de l’étiquetage. Le ministère espère créer une “table ronde” qui comprendra les exportateurs qui vont rapidement être touchés par la nouvelle po-

litique de l’Europe. Le ministère aidera les entreprises à trouver de nouveaux marchés pour vendre leurs produits. Hotovely a déclaré : «Le ministère des Affaires étrangères fera tout pour minimiser l’impact de la politique de l’Europe sur nos exportateurs. “Si par exemple un exportateur nous dit que ses produits tels que des poivrons ou des dates de la vallée du Jourdain, ou des légumes et du vin de Samarie ne sont plus achetés, le ministère interviendra pour les aider à trouver de nouveaux marchés au Japon, en Inde ou en Chine. Nous allons aider les exportateurs a vendre leur produits dans d’autres pays. Nous allons aider directement les exportateurs de sorte que la campagne d’étiquetage des produits échouera. Tout exportateur qui viendra à nous sera aidé, nous lui trouverons une solution sur mesure pour qu’ils puissent continuer d’exporter ses produits vers de nouveaux marchés «. Source: David Illouz

Irgoen Olei Holland, l’association regroupant les citoyens hollandais qui ont immigré en Israël, a informé mercredi ses membres du démenti du ministère des Affaires étrangères à la suite de la publication lundi dans des médias israéliens de ces informations. « Ces informations sont fausses », a écrit dans un communiqué, posté sur son site internet et envoyé par Irgoen, l’ambassade des PaysBas en Israël. Times of Israel SELON i24News : Le gouvernement néerlandais a décidé de stopper les primes versées aux survivants de l’Holocauste car ils en reçoivent déjà une de la part de l’Etat d’Israël; cette décision a provoqué l’indignation parmi les survivants résidents aux Pays-Bas. Lors d’une audience mardi, le Comité des finances de la Knesset a découvert que la décision du gouvernement néerlandais a été prise après avoir constaté que les survivants recevaient une prime équivalente de la part du ministère des Finances d’Israël. À la suite de discussions menées entre les autorités néerlandaises et les organisations des survivants de l’Holocauste en Israël, les survivants ont été avertis de la nouvelle fin décembre.

Dans une lettre envoyée par Ofra Ross, la directrice de l’Autorité pour les droits des survivants de l’Holocauste, il a été noté que selon la loi, la prime ne peut être versée aux survivants qui reçoivent déjà une allocation. “Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et vous souhaitons santé et longévité” est-il écrit dans la lettre. Abraham Roth, 87 ans, un survivant de l’Holocauste originaire des Pays-Bas, a témoigné mardi devant la commission des finances. Il a déclaré que de nombreux survivants de l’Holocauste néerlandais préfèrent ne pas recevoir d’aide de la part du ministère israélien des Finances afin que le gouvernement d’Amsterdam revienne sur sa décision. “Le gouvernement néerlandais tente d’économiser de l’argent sur le dos des survivants de l’Holocauste, alors que le gouvernement israélien a annoncé la fin de l’allocation”, a déclaré Roth. “Les Néerlandais ont une responsabilité envers les survivants et les crimes commis sur leur territoire. Les deux gouvernements ne peuvent pas nier leurs obligations envers les survivants.”a-t-il ajouté. Cependant, la décision du gouvernement néerlandais n’a pas encore été mise en pratique. Toutefois, le président israélien du Comité des finances, a annoncé mardi soir qu’il allait s’adresser au Premier ministre Benyamin Netanyahou pour l’exhorter à intervenir dans la décision du gouvernement néerlandais.



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La Banque d’Israël ne change pas son taux d’intérêt : 5 raisons d’attendre

Contrairement à la Fed américaine, la Banque d’Israël a décidé de ne pas relever son taux d’intérêt en février: celui-ci reste à 0,1%. Explications.

Syrie: les Emirats arabes unis prêts à envoyer des troupes au sol contre l’Etat islamique

Après l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis se sont à leur tour dit prêts aujourd’hui à envoyer des troupes en Syrie dans le cadre d’une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis pour lutter contre l’organisation Etat islamique. « Notre position depuis le départ est qu’une vraie campagne contre Daech doit inclure des troupes au sol », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Anouar Gargach, pendant une conférence de presse à Abou Dhabi. « Nous ne parlons pas de milliers d’hommes » et une telle initiative ne pourrait intervenir

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que sous la direction des Etats-Unis, a-t-il toutefois ajouté. Les Emirats arabes unis sont engagés dans le conflit au Yémen au sein de la coalition formée par les Saoudiens qui combat les miliciens houthis, soutenus par l’Iran. Hier, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Moualem, a mis en garde l’Arabie saoudite ou tout autre pays contre une intervention militaire en Syrie sans l’aval du gouvernement de Damas, promettant aux soldats qui s’y aventureraient de rentrer chez eux « dans des cercueils ». lefigaro.fr

Le taux d’intérêt directeur en Israël reste fixé à 0,1% en février : ainsi en a décidé la commission monétaire de la Banque d’Israël. Contrairement à La Banque centrale américaine (Fed) qui vient de relever ses taux, Israël préfère attendre : les objectifs de croissance et d’inflation ne sont pas encore atteints, d’où la nécessité de ne pas modifier encore la politique monétaire basée sur des taux bas. Inflation, croissance, commerce international, taux de change, immobilier : cinq raisons ont convaincu les sages de la banque centrale d’attendre encore, avant de modifier les taux. 1/ L’INFLATION EST TROP BASSE Le but de la hausse des taux est de restreindre les pressions inflationnistes. Or en Israël, la tendance est à la baisse des prix. L’objectif gouvernemental est de contenir la hausse des prix entre 1 et 3% l’an, mais en 2015, le rythme annuel de l’indice des prix a été négatif (- 1%). D’autant plus que les prix contrôlés par l’Etat aussi sont à la baisse en 2016 : transports en commun, eau, électricité, etc. Pour ramener les prix dans le cadre de l’objectif officiel, il est nécessaire de maintenir des taux bas, ce qui encourage la consommation et les crédits. 2/ LA CROISSANCE RESTE MODÉRÉE L’activité économique est en phase de croissance, mais à un rythme modéré. D’ailleurs, la Banque d’Israël vient d’abaisser ses prévisions de croissance de l’économie israélienne pour 2016 : le taux de croissance du PIB est ramené à 2,8%, notamment sous l’effet du ralentissement du commerce international. Le maintien d’un taux d’intérêt

bas permet de soutenir l’activité et d’attendre le retour d’une croissance plus soutenue. 3/ LES TAUX REMONTENT LENTEMENT DANS LE MONDE Malgré le relèvement des taux américains, les analystes internationaux considèrent que le relèvement des taux dans les principaux pays occidentaux sera plus lent et plus faible que prévu. Autre indice qui penche vers une lente remontée des taux : le FMI comme la Banque mondiale viennent de revoir à la baisse leurs prévisions du commerce international pour 2016 et 2017. Dans ce contexte incertain et instable, la Banque d’Israël préfère attendre que les nuages qui pointent à l’horizon (comme la crise de l’économie chinoise) s’éloignent. 4/ LE SHEKEL ENCORE TROP FORT Au cours du mois de janvier, le cours du shekel s’est affaibli de 2% face au dollar, mais ce n’est pas suffisant. Vis-à-vis des principales devises, le taux du shekel continue de handicaper les exportations israéliennes et de rogner la rentabilité des entreprises. En maintenant un taux d’intérêt bas, la Banque d’Israël réduit la rentabilité des capitaux spéculatifs étrangers qui ont tendance à tirer le shekel vers le haut. 5/ LES PRIX DU LOGEMENT RALENTISSENT Le rythme d’augmentation du prix des logements en Israël commence à se ralentir ; au cours des douze derniers mois, les logements ont vu leur prix moyen augmenter de 7,6% seulement. L’accélération de la construction va contribuer à augmenter l’offre de logements et à tirer les prix vers le bas ; avec le recul des prix des logements, c’est aussi le volume des crédits hypothécaires qui commencera à baisser, indépendamment du niveau des taux d’intérêt. Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Shoah : dire et montrer l’après…

Beaucoup a été fait, dit, montré, et étudié au sujet de la Shoah. Son avant, les contextes politiques, sociaux et humains qui l’ont rendu possible. La mise en place logistique, terrible, impensable de cette entreprise de mort. Toutefois, peu d’études ont été réalisées sur les jours d’après, eux aussi jonchés d’obstacles. Autant d’histoires, de récits, de destins de survivants tous différents mais désormais habités d’un passé commun. Le mémorial de la Shoah revient sur cette période méconnue du grand public, et Julia Maspéro, historienne et commissaire de l’exposition «Après la Shoah, rescapés, réfugiés, survivants», nous explique pourquoi faire la lumière sur cette zone d’ombre est primordial. La plupart des sujets et documentaires traitent des événements précédant la Shoah ou du génocide en lui-même, voire de la libération des camps. Pourquoi avoir choisi d’explorer l’après, cette fois-ci? Justement, très peu d’historiens se sont penchés sur le jour d’après. Il était donc indispensable de renseigner le public sur la question. L’histoire du génocide ne s’arrête pas à la libération des camps. C’est pourquoi de plus en plus de chercheurs, de doctorants, tentent de reconstituer, à l’aide des différentes archives du mémorial, le sort des rescapés et des réfugiés juifs à la fin de la guerre. Nous étions quatre historiens avec Henry Rousso (spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, NDLR) à revenir pour les besoins de l’exposition sur cette période assez méconnue, et pour laquelle l’intérêt que l’on y porte n’est que récente. Le but de l’exposition est avant tout de faire connaître le destin de ces survivants. De retourner sur leurs traces, de définir d’où ils ont puisé l’énergie nécessaire pour affronter une nouvelle vie, faire face à de nouveaux obstacles après le capharnaüm indicible qu’était la solution finale et comment ils ont pu resurgir du chaos engendré par le conflit le plus meurtrier du XXème siècle. Pourquoi traiter ce thème maintenant ? S’inscrit-il dans l’actualité en référence à la crise des migrants qui sévit aujourd’hui en Europe ? Ce sujet a été développé sur une demande du mémorial de la Shoah. Cela devait faire plus de deux ans que le projet figurait sur les tablettes du musée. Quant au rattachement avec l’actualité, il est seulement dû au hasard, aussi malheureux soit-il. Bien sûr, il existe des analogies entre les deux périodes comme il existe des similitudes dans les conditions de réfugiés quelle que soit l’époque. Néanmoins, les contextes sont très différents, tout comme les circonstances. En tant qu’historienne je ne peux que vous parler des cas de 1944 à 1947. Et sur cette période, les archives et les documents sont de plus en plus nombreux et permettent de retranscrire de façon fidèle la situation dans laquelle se trouvaient les rescapés. Le moment était alors venu de travailler et d’explorer ce pan de l’Histoire jusqu’ici presque ignoré. Quelles archives ont été utilisées pour étoffer l’exposition ? Toutes les archives proviennent essentiellement du mémorial ou de dons de fondations. On y compte plus de 200 photographies, des films, des montages audiovisuels, des objets d’époque divers et variés tel que des livres de prières mais aussi des témoignages écrits de réels survivants. Quels sont les principaux thèmes abordés ? L’exposition abordera de multiples intrigues. La sortie du génocide, les grands procès d’après-guerre, ou encore le retour à la vie normale. Elle s’est concentrée sur les res-

capés et réfugiés de trois nationalités: française, allemande et polonaise. Chacun de ces pays a connu un sort bien à eux et constitue donc pour leurs survivants des enjeux spécifiques. En Pologne, où la population juive a été quasiment décimée, la situation pour la communauté reste encore très complexe et difficile à l’issue de la guerre. Ils subissent à nouveau des pogroms et sont victimes d’un antisémitisme toujours aussi virulent. Les

juifs allemands ne veulent pas rester dans le pays qui a initié et mis en place leur extermination. Quant aux Français, il s’agit de retrouver leurs proches ainsi que leurs biens. Pour tous, bien entendu, le principal objectif sera de retrouver une vie «normale». Le Mémorial reviendra sur le parcours d’enfants rescapés qui, après la guerre et des mois, voire des années pour certains sans aucune éducation scolaire, ont dû retrouver le che-

min de l’école. Enfin, l’exposition retrace les itinéraires de cinq individus, aux destins bien distincts : une résistante juive, un enfant caché, un réfugié venu d’URSS, un déporté libéré et une clandestine. Cinq parcours, cinq histoires auxquelles cette reconstitution rend la vie de façon aussi enrichissante qu’émouvante ! Propos recueillis par Gary Bensoussan


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Bagdad construit un Mur de l’Apartheid. Que fait Fabius?

Pour éviter l’infiltration de «terroristes» et de voitures piégées dans la ville, l’Irak construit actuellement un mur de sécurité haut de trois mètres ainsi qu’une tranchée autour de sa capitale Bagdad, a annoncé jeudi un responsable de la sécurité. «Nous avons commencé à construire un mur de trois mètres de hauteur et une tranchée autour de la ville de Bagdad», a indiqué le brigadier général Saad Maan. Bagdad est régulièrement la cible d’attentats mais la capitale irakienne a renforcé ses mesures de sécurité depuis que le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a lancé une vaste offensive en Irak en juin 2014. Un mur avec caméras de surveillance et système de détection d’explosifs La construction sera effectuée en deux phases, la priorité étant donnée aux zones situées au nord et à l’ouest de Bagdad, où se situent les territoires contrôlés par l’EI. D’autres zones suivront, a précisé Saad Maan. A l’issue de la première phase, qui

doit durer six mois, la moitié des points de contrôle à l’intérieur de Bagdad seront retirés, a-t-il annoncé.La ville est parsemée de checkpoints qui ne permettent généralement que des contrôles superficiels, tout en causant par ailleurs d’importants embouteillages. Selon la Tribune de Genève, les préparatifs ont débuté lundi et les travaux débuteront à Al Soubaïhat, 30 km à l’ouest de la capitale, ce qui permettra de l’isoler de Falloudja, ville aux mains des djihadistes. Le nouveau mur d’enceinte sera équipé de caméras de surveillance et de système de détection d’explosifs, a expliqué de son côté général Abdoul Amir al Chamman dans un communiqué diffusé sur le site internet du ministère de la Défense. Selon les chiffres de l’ONU, 490 civils ont été tués et 1 157 blessés en Irak durant le mois de janvier . Bagdad a été la ville la plus touchée, avec 299 civils tués et 785 blessés.


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Le Chiffre : $33 Millions pour lutter contre le BDS. Israël monte son équipe choc

Le Premier Ministre israélien ne laissera pas le BDS occuper le terrain médiatique. A la Knesset Yarden Vatikai (un ex des services de sécurité) a laissé entrevoir la réponse d’Israël au BDS. Il a annoncé que 35 personnes (tous recrutés cette année) vont rejoindre le “Strategic Affairs Ministry”. Par ailleurs, Ayelet Shaked, ministre de la Justice prépare un projet de loi permettant de faire condamner par les tribunaux pénaux et civils israéliens les ONG et les militants qui auraient appelé au boycott de l’Etat hébreu. Selon Libération (extraits) : «Les dirigeants de l’Etat hébreu ont décidé de lutter contre les appels à son boycott qui se multiplient à peu près partout. Une menace qu’ils considèrent comme tellement importante qu’ils ont décidé d’y répondre en créant une structure opérationnelle anti-boycott. Le nouvel organisme fonctionnera sous la forme d’un département du ministère des Questions stratégiques. Il sera dirigé par un ancien haut responsable du Shabak (la Sûreté générale) et comprendra des ex-membres de l’appareil sécuritaire israéliens. Des anciens officiers de Tsahal et de l’Aman (Renseignements militaires), entre autres. Sa mission ? Se procurer tous les renseignements possibles sur le mouvement favorable au boycott, en connaître les rouages, décrypter sa stratégie et préparer des réponses israéliennes adaptées. Cela, avec l’aide d’autres ministères dont celui des Affaires étrangères, qui reçoit quotidiennement les rapports de ses postes à l’étranger traitant des activités du mouvement Boycott-Désin-

vestissement-Sanction (BDS). Jusqu’à ces derniers mois, Nétanyahou et ses ministres ne prenaient pas plus au sérieux les actions de BDS que celles des intellectuels et activistes pro-palestiniens qui appelaient à la mise au ban de leur pays sur la scène internationale. Certes, ils les accusaient de «remettre en cause la légitimité d’Israël» et d’«antisémitisme déguisé en antisionisme», mais cela n’allait jamais beaucoup plus loin. D’autant qu’en onze années d’existence, les activistes pro-boycott n’ont jamais mis sérieusement l’économie israélienne en danger. Et si quelques dizaines d’artistes ont effectivement annulé leurs prestations sur les scènes de l’Etat hébreu, des centaines d’autres continuent de s’y produire chaque année. Est née l’idée de créer une structure opérationnelle censée couper l’herbe sous le pied de BDS et de ses sympathisants. Celle-ci entamera ses activités durant le «congrès international anti-boycott» organisé le 28 mars à Jérusalem. «BDS et consort, nous allons les vaincre», a déclaré jeudi le président israélien, Reuven Rivlin, qui patronne l’événement (…) En tout cas, lorsqu’ils entreront en fonction, les agents «anti-BDS» n’auront pas le temps de se croiser les bras car au-delà des milieux pro-palestiniens, l’idée d’un boycott international censé faire plier Israël à propos de l’occupation et de la colonisation éveille désormais un intérêt prudent chez certains diplomates et responsables européens. (Nissim Behar à Tel-Aviv)»

LUTTE CONTRE LE BDS. S’appuyant notamment sur des déclarations de certains supporters de BDS – tels qu’Omar Barghouti ou Ali Abunimah (en) (fondateur du site electronic intifada (en))- qui ne cachent pas être défavorables à la coexistence d’un État Palestinien et d’un État Israélien, Bernard-Henri Lévy affirme que “cette campagne, en fait, contrevient aux coutumes aux règles et aux lois internationales et particulièrement aux lois françaises ou américaines”59. Tous les signataires eux-mêmes ne s’accordent pas sur l’extension géographique à donner au boycott et de nombreuses voix militant pour une paix juste et durable au Proche Orient s’opposent à cette campagne qui ne prône ni le droit des Palestiniens à l’autodétermination, ni un règlement basé sur le principe de deux États pour deux peuples, mais contre l’existence même de l’État d’Israël. “Ce qui se dissimule derrière la pseudo lutte contre les produits des territoires, c’est la négation du droit d’Israël à l’existence” écrivent le 23 juillet 2015 David Chemla, Secrétaire Général de JCALL Europe, Alain Rozenkier, Président de La Paix Maintenant France et Gérard Unger, Président de JCALL France. En réponse à une interview d’Omar Barghouti publiée dans Le Monde du 4 juillet 2015, ils écrivent : « Mr Barghouti accuse la France d’être hypocrite face à Is-

raël. Le compliment ne peut qu’être retourné. BDS ne l’est-il pas face à Israël lorsqu’il se dissimule derrière la lutte contre les produits des territoires alors que, lorsqu’on gratte un peu, on constate que c’est d’autre chose dont il s’agit : la négation du droit d’Israël à son existence, résurgence d’un passé que l’on croyait révolu ? Le discours tenu nous ramène près de 30 ans en arrière, avant la reconnaissance d’Israël par l’OLP. De grâce, ne perdons plus de temps ! » Laurent Joffrin, directeur de la rédaction du journal Libération, signe dans l’édition du samedi 15 août – dimanche 16 août 2015 un éditorial intitulé “BDS, les dessous d’un boycott” dans lequel il écrit : « Quand Omar Barghouti (…) met Israël sur le même plan que le Soudan du général el-Béchir, islamiste implacable, où la guerre civile et la répression ont causé quelques 2 millions de morts, il pratique un amalgame inacceptable. Il est vrai que dans certains textes, le même Omar Barghouti compare aussi les Israéliens à des nazis… Aussi bien, les militants du boycott, qui agissent en principe au nom des valeurs universelles – le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et le droit international – se gardent bien de dénoncer les atteintes à ces principes quand elles sont le fait de certaines formations palestiniennes, par exemple le Hamas qui gouverne Gaza en pratiquant une répression impitoyable et qui use lui aussi de moyens de lutte cruels et contraires aux conventions internationales. »


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Tournée du Salon Orient-a-Sion 2016

Selon les définitions trouvées sur internet, le mot hébreu « massa » aurait de nombreuses significations, pouvant être : -une charge, un fardeau, - une élévation de l’âme, - le transport d’un objet, - un tribut, - ou encore une révélation ou prophétie (http://www.enseignemoi.com/bible/ strong-biblique-hebreu-massa-4853. html). Ces traductions m’ayant laissée sur ma faim, je me suis tournée vers mon ami Salomon qui a, en un seul mot, défini tant le mot « massa » que l’objet de mon article : « le voyage ». Ce dimanche 7 février se tenait, au Palais des Congrès de la Porte Maillot, le grand salon « Orient-a-Sion »,* dans le cadre du projet « Massa ». Le projet Massa est un projet commun du gouvernement israélien et de l’Agence Juive pour Israël. Grâce aux contributions, notamment, des Fédérations juives d’Amérique du Nord et du Keren Hayesod-UIA, il a pour ambition d’offrir aux adultes âgés de 17 à 35 ans des expériences post-bac, d’études, pour diplômés ou de volontariat en Israël (http://www.masaisrael.org/fr/node/9359). Plus précisément, pour reprendre les termes de Daniel Benhaim, Directeur de l’Agence Juive, le salon Orient-a-Sion a pour objectif de « permettre aux jeunes juifs de découvrir ce qu’une expérience de vie, d’études ou de découverte en Israël peut avoir comme intérêt fondamental au sein de leurs parcours. »** Il a donc pour intérêt de porter à la connaissance du public l’ensemble des programmes mis à leur disposition, qui peuvent consister en : - «des projets basés sur les études que ce soit en cursus classique ou pour des études juives, - en des expériences professionnelles et d’immersion au sein de la société israélienne, - ou encore de programmes de découverte et de break permettant à des jeunes, à l’issue de leurs études, de retarder leur entrée dans la vie active en ajoutant une corde à leur arc et en les dotant d’une expérience de vie significative en Israël… »** C’est donc toute une palette de programmes qui était exposée ce jour, afin de répondre à ces divers objectifs, étant précisé que le projet Massa propose des bourses et soutient ces jeunes tout au long du processus. Je dois avouer qu’avant de me rendre à ce salon, je n’avais pas bien compris son enjeu, et m’attendais à visiter un salon pour étudiant classique, quoi que destiné à faciliter l’alya. En réalité, après avoir visité beaucoup de stands, et discuté avec des intervenants, je compris que la vraie logique du programme Massa – et de ce salon – s’inscrit parfaite-

ment dans celle du sionisme, d’où sont directement issus l’Agence Juive et le Keren Hayesod. « Le sionisme vise à établir pour le peuple juif une patrie reconnue publiquement et légalement en Palestine à travers : - la promotion de l’établissement en Palestine d’agriculteurs, artisans et marchands juifs, - la fédération de tous les juifs en groupes locaux ou nationaux en fonction des lois de leurs différents pays, - le renforcement du sentiment juif et de la conscience juive, - les mesures préparatoires à l’obtention des accords gouvernementaux qui sont nécessaires à la réalisation de l’objectif sioniste.» (Objectifs du premier Congrès sioniste mondial, à Bâle, en 1897) L’ambition du projet Massa va au-delà du souhait de faciliter l’alya et l’intégration des immigrants en Israël. Massa a aussi pour désir de renforcer le sentiment juif et la conscience juive. La fédération de tous les juifs en fonction des lois de leurs différents pays. Daniel Benhaim a très justement relevé que « le lien avec Israël n’est pas inscrit dans l’ADN des jeunes juifs. Il faut l’entretenir et lui permettre de s’épanouir ».** Il était question des jeunes dans ses propos. Je me permets d’y ajouter pour mon propre compte que l’on peut largement élargir cette nécessité et qu’en réalité, près de 120 ans après la parution de «Der Judenstaat» (État des Juifs), de Théodore Herzl, cet impératif de raviver la conscience juive n’a jamais été aussi présent. Je pensais, quant à moi, que l’entretien de cette identité pouvait se faire ici, dans mon pays d’adoption, la France. Qu’une conscience aigue de nos origines pouvait se dispenser d’un retour aux sources. D’un voyage. Je continue de penser que cela est possible. Néanmoins, en deux mots, Daniel Benhaim, avec lequel j’ai pu discuter lors du salon, aura réussi à me faire comprendre soudain, ce qui est sans doute pour la majorité d’entre vous une évidence depuis fort longtemps : Cette fédération que voulait Théodore Herzl, ce renforcement de la conscience juive peuvent se faire, certes, hors Israël. Mais ils doivent passer par Israël. Un voyage est nécessaire, même s’il s’accompagne d’un retour. Pour en revenir au salon Orient-a-Sion, l’idée est donc soit de faciliter l’alya (selon Daniel Benhaim, le retour des Français déçus de leur voyage ne serait guère supérieur toutefois à 5 ou 6 %), soit de permettre la

découverte d’Israël. Massa Israël propose plus de 180 opportunités d’études, de stages et de volontariat dans tout Israël d’une durée de 4 à 10 mois. Ces programmes sont répartis selon les catégories suivantes : - universités et écoles de préparation aux psychométriques (le test psychométrique est un test national israélien obligatoire préalable à l’accès à la quasi-totalité des universités) - programmes d’intégration et de découverte d’Israël, - formations, stages et expériences professionnelles, - études juives et programmes pour lycéens (bac français et israélien). Il est à noter que certains programmes peuvent être réalisés en tant que touriste et d’autres en tant que nouvel immigrant. Les programmes exposés ce jour et les stands étaient trop nombreux pour que je puisse tous les citer. J’invite vivement toutes les personnes intéressées à consulter ce site : http://www.masaisrael.org/fr/programmes Malgré tout, j’aimerais parler de quelques uns d’entre eux (le CNEF, le Centre National des Etudiants Francophones, est là pour aider les jeunes à élaborer leur projet d’Alya, clarifier leurs idées, répondre à leurs questions et à leurs incertitudes et guider leurs premiers pas en Israël.) (http://cnef.org/ index.php?option=com_content&view=article&id=53&Itemid=72 ). Le TAGLIT offre chaque année plusieurs voyages en Israël aux jeunes juifs âgés de 18 à 26 ans, avec pour but de leur faire découvrir Israël. (http://www.birthrightisrael.com/letsgo/ Documents/fr.html). Le SAR-EL, basé sur le principe du volontariat civil en Israël, propose plusieurs formules de volontariat. Ouvert aux jeunes et moins jeunes, juifs ou non. L’idée est de remplacer dans une certaine mesure les réservistes qui sont rappelés une fois par an pour servir Tsahal, pour leur permettre de continuer leur vie civique (http://sarelvolontariat.org/). Gour Arie et Lévia, programmes Massa de préparation à l’armée en Israël (www. programmeisrael.org ou sur facebook : havayaprogramme). Le programme « Shirout Be’Aliya » de SHILAT, programme d’encadrement pour les jeunes femmes arrivant en Israël. Le Hashomer Hatzair, mouvement de jeunes, qui consiste en un séjour dans un kibboutz, suivi d’un autre au sein d’un « communa » (système de la colocation), pour finir par un apprentissage ‘anglais par exemple à Jérusalem. L’idée étant de fami-

liariser à la vie en communauté, au Kibboutz et en Communa, tout en responsabilisant les jeunes par le versement d’une somme fixe qu’ils devront gérer tout au long de leur séjour (http://www.hashomershnat.org/ et www.programmetapouz.wix.com/israel ). L’Université Bar Ilan, et le massa PREPA classes préparatoire aux grandes études en Israël ((www.programmeisrael.org ou sur facebook : havayaprogramme), qui préparent aux études en Israël. Le programme BIP Bernard Issachar Picard, qui offre un passeport pour l’université en Israël en dispensant un programme académique, et qui propose également, en partenariat avec le Maguen David Adom un stage de secourisme (www.programmeisrael.org ou sur facebook : havayaprogramme et www.mda-france.org). Le TAL Business School Tel Aviv, destiné à former les jeunes francophones à devenir les managers israéliens influents de demain (http://www.tal-bs.com/) Le massa Médostéo, qui dispense une formation au métier d’ostéopathe (ttp://www. israel-osteopathy.com/fr/massa-medosteo/). ISRAELI HUB, qui, avec le mot d’ordre « mettre ses compétences et ses idées au service d’Israël et de la lutte contre l’antisémitisme », permet aux jeunes porteurs d’un tel projet de les former, soit par le biais d’un stage, soit par la création d’un hub (http:// www.massa-israelihub.com/ ). On ne peut que féliciter les promoteurs et soutiens du projet Massa pour la richesse des outils mis à la disposition des jeunes qui veulent venir en Israël, pour quelques mois ou pour y vivre. J’éprouve quelques regrets à me dire que si, lorsque j’étais jeune, j’avais eu ces informations ou ces outils, j’aurais volontiers tenté cette fabuleuse expérience de retourner aux sources. Vous allez me dire que rien ne m’empêchait de la faire malgré tout. Vous avez raison. Mais sans doute qu’il me manquait également cette envie, que l’aperçu qui m’a été donné hier de l’infini des possibilités m’a donnée. Non, vraiment, je crois qu’il n’aura jamais été aussi utile et opportun d’effectuer ce voyage. Et j’invite tous les jeunes à le faire. Car c’est plus qu’un voyage. C’est sans doute, pour beaucoup, une révélation. Susan Hofen * Le Salon « Orient-a-Sion » a commencé sa tournée en France le 31 janvier à Marseille et s’achève le 8 février à Lyon (de 16 h à 20 h à l’Espace Hillel, 113 boulevard Marius Vivier Merle). ** http://issuu.com/israel-actu/ docs/377web/7?e=1826741/33187085


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Allemagne: un projet d’attentat a été déjoué grace à une perquisition chez des djihadistes

La police allemande a effectué dimanche près de Mayence, dans l’ouest de l’Allemagne, des perquisitions dans les appartements de deux hommes suspectés de liens avec une organisation terroriste étrangère, a déclaré un porte-parole du parquet fédéral. Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir pris part à la guerre civile en Syrie en tant que membres de cette organisation, a précisé ce porte-parole. « Nous n’avons aucun indice concernant un projet concret d’attentat (en Allemagne) », a-t-il dit, ajoutant sans autres détails que les suspects avaient été interrogés.

Selon le site d’informations Spiegel Online, l’un des hommes est soupçonné d’être un commandant de haut rang de l’organisation Etat islamique. Agé de 32 ans, il aurait combattu avec l’EI à Daïr az Zour dans l’est de la Syrie avant de partir pour la Turquie et d’arriver en Allemagne l’automne dernier. Jeudi dernier, la police allemande a effectué plusieurs opérations à Berlin et dans le nord de l’Allemagne et interpellé deux hommes accusés de liens avec des membres de l’EI et d’un projet d’attentat dans la capitale allemande. lefigaro.fr

Espagne: des jihadistes en relation avec l’Etat islamique et Al-Qaïda ont été interpellés par la police espagnole La police espagnole a arrêté aujourd’hui au moins sept personnes à Valence et Alicante (est) et dans l’enclave espagnole de Ceuta au Maroc pour leurs liens présumés avec les organisations jihadistes Al-Qaïda et Daech, a-t-elle annoncé.

d’une enquête menée depuis 2014 sur la « structure à l’étranger des organisations terroristes de nature islamiste Jabhat al-Nosra (Front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie) et Daech (groupe Etat islamique) », a expliqué la police.

« Quatre des personnes interpellées sont de nationalité espagnole, d’origine syrienne, jordanienne et marocaine », a déclaré la police dans un communiqué en ajoutant que les deux autres étaient de nationalité syrienne et marocaine.

Ces structures étaient chargées d’approvisionner ces organisations en « matériel logistique indispensable à leurs activités terroristes », a affirmé la même source sans donner davantage de détails.

Une septième personne, dont la nationalité n’a pas été précisée, a été arrêtée un peu plus tard, selon un porte-parole de la police qui a indiqué vers 10h30 locales (9h30 GMT) que l’opération était toujours en cours. Ces interpellations interviennent dans le cadre

L’opération est menée dans le cadre d’une enquête ouverte à l’audience nationale de Madrid, juridiction spécialisée en matière de terrorisme. lefigaro.fr


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Pour soutenir les musulmans, Obama se rend dans une mosquée, et pas n’importe laquelle

29% des Américains pensent que Barack Obama est musulman. Il ne l’est pas, mais sa sympathie pour l’islam, en particulier pour les Frères musulmans, est très grande. Un porte parole de la Maison Blanche a déclaré que Mr. Obama “va célébrer les contributions des musulmans américains aux Etats Unis et réaffirmer l’importance de la liberté religieuse dans notre mode de vie.” “Le président organisera une table ronde avec les membres de la communauté où il rappellera l’importance d’être fidèle à nos valeurs fondamentales : bien recevoir les étrangers sur notre sol [ceci concerne l’accueil des réfugiés syriens malgré son refus d’entendre les mises en garde de ses services de renseignement que des jihadistes seront infiltrés parmi eux], s’élever contre l’intolérance, rejeter l’indifférence et protéger les traditions de notre nation pour la liberté religieuse [non, cela ne s’adresse pas aux musulmans],” ajoute le représentant de la Maison Blanche. Barack Obama entend faire de sa visite à la mosquée un signe de soutien envers les musulmans américains, en réaction aux déclarations des candidats républicains à l’élection présidentielle. (Donald Trump a déclaré qu’il fallait temporairement interdire aux musulmans d’entrer aux Etats Unis pour laisser le temps aux services américains de « comprendre ce qui se passe ». Ben Carson a expliqué que tout musulman qui renonce à ce que la charia soit appliquée et qui désire embrasser la démocratie américaine est le bienvenu, et les autres candidats ont tous attaqué Obama qui refuse d’employer le mot radical à coté du mot islam) Les paroles du représentant de la Maison Blanche sont très belles, très pures, très généreuses et très humanistes, mais il y a un gros problème… Et c’est que la mosquée de Baltimore que Barack Obama a choisi de visiter a des liens connus, documentés et anciens avec des groupes islamistes radicaux. La société islamique de Baltimore a été dirigée par un imam radical des Frères musulmans. Elle est reliée à la société islamique d’Amérique du nord, mentionnée en 2008 lors d’une affaire criminelle où plusieurs individus ont été condamnés pour avoir récolté et tranféré des fonds à l’organisation terroriste Hamas. En 2011, le Département américain de la sécurité intérieure avait pris comme exemple Jamaat al-Muslimeen (JaM), une organisation islamique de Baltimore qui diffuse depuis plusieurs décades des sermons extrémistes, pour illustrer comment se développe le danger de l’intérieur.

En réaction, le vice président de la commission américaine sur la liberté religieuse, Dr. Zuhdi Jasser, musulman lui-même, a déclaré que la décision d’Obama de visiter cette mosquée est une insulte aux musulmans américains. “C’est choquant qu’il ait choisi cette mosquée pour sa première visite,” a déclaré le Dr. Jasser. “Cette mosquée est très préoccupante … Historiquement, elle est connue pour être une mosquée radicale, extrémiste, et elle ne représente pas le courant des musulmans américains contemporains” Mohammad Adam el-Sheikh, un imam qui a dirigé la mosquée de Baltimore pendant 15 ans, est bien connu du contre espionnage américain. Il était membre des Frères musulmans au Soudan dans les années 70. Il a également travaillé pour l’Islamic relief group dont l’organisation mère, Islamic African Relief Agency a été accusée par le Département d’Etat de financer Osama bin Laden, al-Qaeda, le Hamas et d’autres organisations terroristes. L’Islamic relief group a été classé comme organisation terroriste en 2004. The Daily Caller a révélé samedi que elSheikh est également l’un des co-fondateurs de la Société des musulmans américains de Falls Church, en Virginie, une organisation radicale contrôlée par les Frères musulmans. En 2013, un autre imam de cette mosquée, Yaseen Shaikh, a fait un sermon, publié sur YouTube où il décrit l’homosexualité comme un désordre psychologique qui n’a aucune place dans l’Islam ni dans la société. En 2004, el-Sheikh déclarait au Washington Post que certains groupes musulmans étrangers veulent qu’ils [la mosquée de Baltimore] coupent toutes relations avec les Frères musulmans “mais nous ne recevons d’ordre d’aucune organisation à l’étranger et ils n’ont aucune autorité pour nous dire ce que nous devons faire.”

Et il expliqua aux fidèles de Falls Church que les Palestiniens qui se font exploser parmi des Israéliens ont « quelques fois raison de le faire ». “Si certains musulmans sont trop piégés et qu’ils ne peuvent pas se défendre autrement que par ces moyens, et que leurs leaders religieux émettent des fatwas qui permettent cela [se faire exploser parmi des civils juifs], et bien cela devient acceptable en tant que règle exceptionnelle, mais cela ne devrait pas devenir un principe,” avait-il déclaré. C’est également au centre Dar Al-Hijrah islamique de Falls Church, dont el-Sheikh était l’imam, que Mohammed al-Hanooti, nommé comme co-conspirateur de l’attentat contre le World Trade Center de New York en 1993, était affilié. Hamdi Rifai, activiste américano syrien et président de l’ONG Arabes Americains pour une Démocratie en Syrie, a déclaré que son groupe a l’intention de protester contre

la visite d’Obama à cette mosquée et « pour montrer que les musulmans [américains] n’approuvent pas la politique étrangère d’Obama, ici et à l’étranger, particulièrement en Syrie.” Le Dr. Jasser, qui a été nommé à son poste par le Sénateur Mitch McConnell, a déclaré que Obama utilise sa visite [à cette mosquée] pour faire une cascade politique périlleuse. Zuhdi Jasser : “Il utilise sa visite avec l’élection présidentielle en toile de fond, pour montrer les photos de lui avec des musulmans, parlant de diversité, d’égalité, et pour faire honte aux Républicains,” mais “notre communauté musulmane est utlisée comme outil de surenchère partisane plutôt que pour faire les véritables réformes que le président devrait engager, nationalement et mondialement ». © Jean-Patrick Grumberg


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Haïfa : des chiffres très alarmants sur les conséquences de la pollution Selon i24News : «Les bébés nés dans la région de Haïfa, touchés par le niveau élevé de pollution, ont un poids inférieur à la moyenne et la circonférence de leur tête mesure de vingt à trente pour cent de moins que les bébés nés dans d’autres localités, selon une étude menée par l’Université de Haïfa rapportée dimanche sur la chaîne israélienne Channel 2. L’étude révèle qu’il existe trois zones principalement touchées par des taux élevés de morbidité: Kiryat Haim, Kiryat Bialik, et le sud-est de Kiryat Tivon ainsi que les plages de Carmel du côté de la zone industrielle. Les chercheurs ont constaté que le taux de dépistage du cancer du poumon et du cancer du système lymphatique dans ces zones est jusqu’à cinq fois supérieur à la moyenne nationale.

La presse israélienne, dont Haaretz, a soulevé un vent de panique. La raison ? Times of Israel : «Des chercheurs de l’université de Haïfa, qui ont mené une étude approfondie, ont découvert que la pollution de l’air dans la baie de Haïfa pourrait avoir causé de graves malformations chez les nouveau-nés. Ils ont été appelés pour une réunion d’urgence avec le ministre de la Santé, Yaakov Litzman, et le ministre de l’Environnement, Avi Gabbay, à la Knesset. Dans le même temps, l’hôpital Rambam de Haïfa a demandé à ces médecins de ne pas

discuter de l’étude jusqu’à nouvel ordre. La nouvelle recherche suggère qu’il y aurait un lien entre un taux élevé de pathologies infantiles et la pollution de l’air et dans la région de Haïfa. La pollution serait causée par l’industrie lourde située à côté de la ville portuaire dans le nord. Les symptômes des maladies liées à la pollution incluent des têtes plus petites que la moyenne et un poids relativement bas, en plus du taux élevé de cancer identifiés dans les études précédentes, a signalé la Deuxième chaîne dimanche».

Les chercheurs ont notamment testé la direction du vent et ils pensent que des composés organiques volatils en provenance des cheminées d’usines dans la zone indistrielle du nord du pays sont responsables du taux exceptionnel de morbidité. L’étude a été menée par un groupe de 20 chercheurs dirigé par des représentants du ministère israélien de la Santé et le ministère de l’Environnement. Le Dr Hagai Levin, chef du département de la santé et de l’environnement à l’École de la santé publique de l’Université hébraïque

de Jérusalem, a déclaré que “Sur le court terme, un petit poids à la naissance est un facteur de risque de décès peu après la naissance”. “(La pollution, ndlr) est responsable des complications prénatales et de diabète ou d’hypertension en vieillissant. Cela engendre aussi des problèmes respiratoires comme l’asthme et des problèmes cognitifs tels que la diminution du QI”, a-t-il ajouté. “Les données sur lesquelles cette étude est basée s’étalent de 2012 à nos jours. En d’autres termes, le fait que les bébés naissent aujourd’hui avec un petit poids et avec une petite circonférence de tête est la preuve que la pollution de l’air n’a pas diminué comme le prétendent les représentants du ministère de la protection de l’environnement”, a affirmé le Dr Levin. En outre, il existe un grand écart entre le taux de cancer chez les enfants dans la région de Haïfa et le reste du pays. Les résultats publiés l’année dernière révélaient déjà un taux élevé de cancer à Haïfa et dans la région. Parmi les données les plus inquiétantes, on pouvait apprendre que chez les enfants de 0 à 14 ans, environ 30 cas de cancer sur 60 provenant de la région de Haïfa étaient causés par la pollution de l’air. Près d’un résident de Haïfa sur cinq âgés entre 65 à 74 ans a été touché par un cancer».



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Zoom sur l’actualité communautaire

La semaine dernière fut dense en évènements, il y eu la cérémonie de remise du Prix Annie et Charles Corrin pour l’enseignement de l’histoire de la Shoah qui s‘est déroulée au prestigieux Lycée Louis-le-Grand à Paris en présence de très nombreuses personnalités parmi lesquelles, Ariel Goldman président du FSJU, le Grand rabbin Olivier Kaufman et M.Patrick Ohayon directeur de l’action scolaire au FSJU.

Cette année les lauréats ont été des élèves de seconde et 1er de la Mode ainsi qu’une 1er Mécanique et Carrosserie du Lycée Général Technologique Antoine Bourbelle de Montauban pour le projet «Les petites mains d’Adèle». Ont été également récompensés les élèves de 1re du Lycée Fernand Renaudeau à Cholet pour leur projet «Un aller sans retour : sur les traces d’Anna Loew» et une mention spéciale du Jury a été décernée au élèves de CE2 et CM1 de l’Ecole élémentaire Paul Mathèry à Avon pour leur

projet «Le 3 justes d’Avon». Par ailleurs, à l’initiative du Beth Loubavitch 12, une soirée « Hekel » en hommage à la rabbanite Haya Mouchka à eu lieu mardi dernier, autour d’une conférence du rav Mergui et d’une collation conviviale. Enfin, dans le cadre du cycle des conférences du Centre communautaire Lafayette, M.Dov Zerah ancien directeur de l’AFD et administrateur du consistoire de Paris

a donné deux séminaires sur les thèmes : «L’économie et la Thora» et «La Thora et l’écologie». Cette réflexion a permis au public d’une part de découvrir certains aspects inconnus de cet économiste de renom et d’autre part d’échanger sur des sujets d’actualités. YLellouche

Un entraîneur de football en négociation avec Israël menacé par des organisations antisionistes raéliennes, qui essaient de le décourager par tous les moyens. Hierro est surtout connu pour avoir joué quatorze années au Real Madrid de 1989 à 2003, période durant laquelle il a notamment remporté trois Ligue des champions en 1998, 2000 et 2002.

Fernando Ruiz Hierro, ancien footballeur espagnol qui est considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de son

époque, est en négociation avec Israël pour entraîner son équipe nationale. Cela n’est pas du goût des associations anti-is-

Il se voit aujourd’hui victime d’intenses pressions de la part d’associations pro-palestiniennes espagnoles. Le « Réseau Solidaire Contre l´Occupation de la Palestine », composé de plus de 40 organisations qui luttent contre Israël a écrit une lettre ouverte à l’ancien footballeur, pour exiger qu’il mette fin à ses négociations avec le Ministère de la Culture et du Sport Israëlien et l´Association de Football d´Israël.

Les anti-israéliens craignent que Hierro ne mène une « révolution dans le football » qui conduise la sélection nationale d´Israël à des compétitions internationales. Le collectif pro-palestinien demande à Hierro de s’inspirer des prises de positions contre Israël de la part d’Eric Cantona, Frédéric Kanouté, Abou Diaby et Lilian Thuram… La lettre se termine ainsi: « N´abandonne pas des valeurs fondamentales comme l’esprit sportif et l´antiracisme. Ne signe pas de contrat pour l´apartheid, ne signe pas de contrat avec Israël! » Coolamnews


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Le billet d’humeur d’Yvan Lellouche

Selon un rapport récent des services de l’Etat (police, gendarmerie, Education nationale) sur les 8.250 personnes signalées, 4.500 individus présentent un «profil inquiétant+», au sens où ils ont déjà fait l’apologie du terrorisme ou manifesté leur hospitalité aux institutions de la France. Selon toute vraisemblance, ils seraient deux fois plus nombreux que l’an passé… 20% d’entre eux seraient mineurs, avec une part de plus en plus importante d’adolescentes. Quant à la répartition géographique, elle constitue une autre surprise plutôt inquiétante, si Paris et l’Ile de France demeurent les plus touchés par cette radicalisation, et nous l’observons tous les jours, la contagion n’épargne désormais plus aucune région française. Autre enseignement : contrairement à ce que certains «experts» ont très longtemps affirmé et que beaucoup d’observateurs ont fini par prendre une vérité absolue, ce n’est pas via Internet que s’opère le basculement dans la radicalité. Selon les services de police spécialisés de la lutte antiterroriste, le «contact humain», c’est-à-dire la rencontre physique avec un extrémiste ou un prédicateur, (et il y en a beaucoup lâché aux 4 vents) resterait à 95%

le déclencheur pour les quelque 1600 jeunes radicaux recensés cette année. Les réseaux sociaux et les sites de propagande, notamment de l’Etat islamique, prennent ensuite pour ainsi dire, le relais dans l’endoctrinement et la fanatisation, avec l’objectif de les convaincre de rejoindre les zones de combat eu Syrie ou en Irak. Dont on sait disent les policiers, qu’ils reviendront un jour ou l’autre au pays comme autant de menaces terroristes. D’autres par contre, qui ont renoncé au départ, attendent leur heure sur le territoire…

‪‎Sport‬ : Le judo Israélien en vedette à Paris

Ces chiffres effrayant ont au moins une vertu, celle de représenter une réalité incontestable et trop longtemps sous-estimée, négligée parfois au nom d’on ne sait plus trop quelles valeurs. C’est au sein de la France que naissent et prolifèrent les apprentis djihadistes dans un vivier sans fond et agité par un renouvellement permanent comme l’a si bien écrit l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic. Ceux qui ont frappé à la porte de l’Agence juive depuis plusieurs mois déjà, n’ont pas attendu la publication de ce rapport, probablement parce qu’il est voué à servir de comparaison aux prochaines études encore plus accablantes… Yvan Lellouche

Le judoka israélien Ouri Sasson a été récompensé par une médaille d’argent dimanche dans la catégorie des + 100 kilos au tournoi de Grand Chelem de judo de Paris.

d’Israël dans cette prestigieuse compétition international parmi lequel sagi Moki déjà plusieurs fois médaillé.

D’autres athlètes ont fait briller les couleurs

Yves Peres

Bravo à ces magnifiques Champions !


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Parachat Terouma : La proximité de D-ieu avec Israël

Cette paracha nous parle entre autre de la construction du tabernacle. Ainsi D-ieu dit à Moïse : «Parle aux enfants d’Israël et qu’ils m’apportent une offrande «élevée»...«Vous prendrez Mon offrande de toute personne «portée» par son cœur à donner!». Lorsque les Bné Israël accomplissent la volonté d’Achem, il éprouve envers eux un très grand amour. Cette relation de D-ieu avec le peuple d’Israël est illustrée par la parabole suivante : Une très jeune Princesse circulait en toute liberté dans le palais royal. A chaque occasion que le roi la rencontrait, il prenait plaisir à discuter avec elle y comprit en public. Lorsqu’elle commença à grandir, son père lui dit : «A présent ma bien aimée, je préfère te réserver un lieu à l’abri des regards de manière à ce que personne ne voie l’affection que je te porte». Telle était la situation du peuple d’Israël, parce que jusqu’au moment de leur délivrance, ils ne possédaient ni sagesse ni connaissance. Ils avaient pour la plus part grandi dans un environnement d’idolâtres en Egypte et passaient leur temps à la construction d’édifices pharaonique. Au moment de leur libération et devant des prodiges exceptionnels, leurs yeux se dessillèrent et ils reconnurent ainsi la vraie grandeur de D-ieu. Le Talmud Chabat affirme qu’au moment du Don de la Thora au Sinaï, ils atteignirent le niveau le plus élevé auquel il est permis d’accéder. Le peuple se trouvait à présent dans le désert, sans un lieu réservé à la Majesté Divine. Cependant, Achêm dans son infinie bonté, résida au milieu des enfants d’Israël sans interruption, pour qu’ils ne manquent de rien. Alors dans un élan d’amour, il leur demanda de fabriquer le Tabernacle –Le Michkane, qui devait les rapprocher davantage de Lui. Car ce lieu était une sorte d’espace «privé» dans lequel désormais le Roi pouvait s’entretenir avec la Princesse à l’abri des regards indiscrets…De ce fait, le Peuple d’Israël acquit un statut d’une extrême importance aux yeux des nations du monde et à ce propos, plusieurs Sourate du Coran parlent de cette proximité entre D-ieu et le Peuple d’Israël...

Ce Tabernacle offrait un grand avantage à Israël! Il leur donnait tout d’abord l’assurance que D-ieu résidait parmi eux, mais il éveillait également en eux une espèce de crainte qui les éloignait de la faute, aussi, es-ce la raison pour laquelle le Tabernacle était appelé Michkane ce mot hébreu signifie, résidence de la racine «Chakhane» Habiter, mais aussi «Machkone» qui veut dire, un gage. Le gage que D-ieu donne aux enfants d’Israël, car effet, s’ils se conduisent dignement, ils mériteront alors que la Majesté Divine demeure parmi eux, dans le cas contraire la «Chékhina» leur est retirée. D-ieu a effectivement ordonné à Israël la construction d’un sanctuaire pour résider parmi eux…Il ne faut pas comprendre ce concept littéralement écrit le Rav Chalom Messas zal dans son livre «Véham Achêmech» car le verset dit : «Maléa arets Kévodo» Le Monde entier est rempli par la Gloire de l’Eternel!. Le prophète Issaya dit également : «Quel lieu pourrait être celui de mon repos?». Dans un passage du Cantique des Cantiques il est écrit : «Le Roi Salomon s’est construit un sanctuaire en bois du Liban…Les piliers, il les a fait d’argent, d’or et de carmin..L’intérieure est dallé de «L’amour des filles de Jérusalem»…Le Roi s’est-il vraiment construit un sanctuaire? Est-il possible que D-ieu fasse résider sa Majesté en un lieu construit par des êtres humains aussi célèbre soient-ils s’interroge Rabbinou Bahyé? Un tel endroit a-t’il pu être construit en bois du Liban avec des piliers d’argent? Le verset répond : «L’intérieur est dallé de l’Amour des filles de Jérusalem..» Le but essentiel du Tabernacle est de prouver l’Amour de D-ieu pour le Peuple d’Israël. Pour nos Maîtres, en définitive le lieu de résidence d’Achem est bien le cœur des hommes! Comme le précise le verset : «Chakhan’ti betokham». Lorsque D-ieu dit à Moise : «Qu’ils apportent pour Moi une offrande élevée» il employa le mot « Lî » pour Moi qui peut signifier également : «Pour le Yod». Pour nous apprendre qu’un individu donnant la Tsédaka -la charité doit penser au Tétragramme (Yod Kê Vav Kê). En effet l’argent donné représente le Yod. La main représente le Kê. La main comporte 5 doigts et la valeur numérique de la lettre Kê est 5. Le bras étendu pour donner

la Tsédaka à l’indigent représente le Vav. Enfin la main ouverte tendu par le pauvre est symbolisée par le Kê (final). Cette configuration (Yod Kê Vav Kê) nous apprend que D-ieu est avec les pauvres et il nous montre ainsi l’importance de la Tsédaka et les conséquences pour ceux qui la détournent à leur profit!. Lorsqu’on fait un don disent les Sages, il ne faut pas contribuer de façon mesquine ou encore humiliante. Sinon, quelle que soit l’importance de la somme offerte, la Tsédaka n’a aucune valeur et peut parfois même être la cause de punitions comme l’explique Maimonide. D-ieu a souhaité que le Tabernacle ne soit pas érigé exclusivement grâce aux dons des Princes et des dirigeants fortunés..C’est pourquoi, il précise : «Prenez Mon offrande de toute personne portée par son cœur à donner». Il ne doit y avoir aucune différence entre grands et petits : Moïse avait le devoir d’accepter les offrandes de quiconque les apportait, aussi minimes fussent-elles!. Deux sortes de dons sont appelés «Térouma» : La contribution matérielle, l’argent, et le don spirituel, la générosité. Une personne pouvait effectivement donner par exemple dix pièces d’or pour le Tabernacle. Bien que son don matériel fût important, son «don spirituel» pouvait être minime…car elle avait donné par obligation soit par rapport aux collecteurs de fonds qui était pressant, soit pour toute autre raison, notamment face au public qui se trouvait là… A l’inverse, une autre personne pouvait offrir une seul pièce, mais son don spirituel était à la hauteur, parce qu’elle a donnait dans un but tout à fait désintéressé, peut-être même en toute discrétion et surtout avec joie, sans attendre en retour le moindre profit personnel. Le Rambam explique qu’il y a en fait 8 manières de donner la Tsédaka. D-ieu précise : «Prenez une offrande» et non pas «Donnez une offrande» pour une tout autre raison. Lorsque l’on donne une pièce (ou même plus), au pauvre, on ne donne pas, explique le Rambam : en réalité, on prend!. Ce que le donateur «donne» au pauvre est limité dans le temps. Par contre, la récompense du donateur est infinie et se poursuit même dans le Monde futur. De plus le Talmud affirme que lorsqu’une personne donne la Tsédaka dans un but désintéressé, elle crée un ange «protecteur» par le mérite de sa bonne action. Si cela est vrai d’un don consenti à un simple mortel, combien alors est davantage d’une contribution pour la construction du Tabernacle ou d’une Yéchiva ou de toute autre institution qui transmet la sagesse de la Thora. Cela ressemble à un homme qui apporterait un cadeau à un Roi puissant. S’il ce présent est accepté, le donateur est plus heureux que s’il avait luimême reçu du Roi une importante récompense! Offrir un présent au Roi constitue d’avantage un cadeau reçu qu’un don. Par conséquent, si le Tout Puissant désire accepter un présent des enfants d’Israël pour construire le Tabernacle, eux même «ne donnent pas», mais prennent ; en effet ils retirent quelque chose de leur contribution,

à savoir la bénédiction et la protection. La conception du Aaron-l’arche sainte disait notre maître Rebbi Fraji Uzan zatsal, fait allusion à la personnalité de ce que doit être en réalité un rav digne de ce nom. «Tokho keboro» (d’aspects extérieur et intérieur identiques) de même que l’arche était d’or pur à l’extérieur et d’or pur à l’intérieur, le rav devra se comporter de manière irréprochable en toutes circonstances…dans le cas contraire disait le maître, il finirait par ressembler à un choux rave..avec chapeau et barbe! Dans cette paracha Rachi nous explique que les enfants d’Israël ont utilisé treize matériaux pour construire le tabernacle mis à part la peau du «Tahach» créature qui avait été conçue par D-ieu pour la circonstance et le bois de cèdre, le «Chitim» dont les plants avaient été amené en Egypte par le patriarche Yaacov qui en avait hérité d’Abraham. Ces deux matériaux ne faisaient donc pas parti de leur contribution. Pour quelle raison Rachi veut-il nous révéler ce qui pourrait apparaitre pour nous comme un détail? Nous devons comprendre que la construction du Tabernacle, et par là même tout édifice, qu’il soit matériel ou spirituel, doit prendre en compte la combinaison de trois facteurs essentiels : 1°) La part de l’homme. 2°) La part des ancêtres et 3°) La part de la providence Divine. Il n’y aura point de réussite si l’un de ces trois éléments venait à manquer. Avant de réaliser quelque projet de construction qu’il soit, qu’il s’agisse d’affaires commerciales, de la fondation d’un foyer ou toute entreprise «spirituelle» comme l’Alya par exemple, nous devons nous souvenir que nos propres efforts se suffisent pas à nous donner l’assurance de la réussite. Il faut impérativement prier pour que la providence Divine nous aide à concrétiser nos projets et veiller à ce que cette œuvre s‘inscrive dans la ligne que nous ont tracée nos patriarches Abraham, Isaac et Yaacov depuis des millénaires. Nul n’est besoin de démonter la manifestation de la Providence Divine au niveau de chacune des mille et une entreprises de l’homme. L’histoire de l’humanité et d’Israël en particulier témoigne des bouleversements et des changements inattendus, qu’il s’agisse des plans humains, des délivrances inespérées ou d’autres événements qui sont survenus sans que rien ne les laisse prévoir. Que ce mois d’Adar qui s‘annonce soit celui de la joie et de la Gueoula! Yvan Lellouche


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SÉCURITÉ

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Les USA envoient $100 millions pour la détection des tunnels à Gaza

Le chef du ministère de la Défense politique, Amos Gilad, s’est exprimé dans un interview à la radio militaire, ce matin, et a annoncé que les Etats-Unis participent au montant de plus de 100 millions de $ dans le projet technologique israélien qui vise à identifier les tunnels dans la bande de Gaza.

Gaza : les liens se resserrent entre le Hamas et l’Etat Islamique Les services de renseignement d’Israël constatent que l’organisation terroriste Hamas et l’Etat Islamique (ISIS) ont intensifié leur coopération en 2015. Selon des sources du renseignement israélien, les deux mouvements terroristes échangent des renseignements, des livraisons d’armes, la logistique et des services médicaux. Par exemple, ISIS travaille fréquemment avec des passeurs bédouins pour faciliter les transferts de missiles et d’armes vers Gaza contrôlée par le Hamas via le désert du Sinaï égyptien. ISIS prend alors 10 à 20% des armes commandées par le Hamas. Toutefois, lorsque l’offensive égyptienne contre le réseau de tunnels de contrebande entrave leurs efforts conjoints, ISIS envoie des matières premières, ce qui permet au Hamas et au Djihad Islamique de fabriquer leurs propres armes. En outre, le Hamas et ISIS ont également convenu d’utiliser Gaza comme une plaque tournante logistique pour la guerre islamique dans le Sinaï, et des combattants d’ISIS blessés ont été envoyés a Gaza pour être soignés. « Ils ont les mêmes intérêts, » a dit une source. « ISIS se bat contre l’Egypte et le Hamas se bat contre Israël. »

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Le Hamas est en mesure de payer pour la contrebande en dépit de ses difficultés budgétaires. Des sources du Hamas se sont plaintes récemment que l’Iran n’a pas fourni d’aide financière depuis 2009. Le journal britannique arabe Asharq Al-Awsat fait mentir cette affirmation, expliquant que ce n’est rien d’autre que « le cadre d’une campagne menée par le Hamas dirigée vers les capitales des pays du Golfe pour qu’elles changent leurs positions et les finance. » La détresse financière dans laquelle se trouve le Hamas est seulement due au fait que l’armée égyptienne détruit des centaines de tunnels qui ont été une énorme source de financement pour de nombreuses années, explique le journal. Par ailleurs, alors que le chef du Fatah et de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas continue à présenter un visage soi-disant « modéré » pour la communauté internationale, plusieurs rapports sur des initiatives de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, allié d’ISIS, surgissent.

Amos Gilad a ajouté que, selon les évaluations du renseignement, aucun tunnels n’a traversé la frontière vers Israël. Mais par prudence, IDF recherche les tunnels du Hamas dans cette même région. LE PLUS. Israël et les États-Unis entretiennent des relations militaires très étroites en raison des intérêts économiques américains dans la région du Moyen-Orient (doctrine Kissinger) ainsi que du travail du lobby pro-israélien aux États-Unis qui influencent sensiblement la politique américaine dans cette région. Le lobby pro-israélien sert de courroie de transmission de la politique israélienne aux États-Unis, préparant les projets de lois soumis au vote du Congrès des États-Unis

en fonction des priorités israéliennes, coordonnant et transmettant de l’information issue du gouvernement des États-Unis vers le gouvernement israélien tout en s’impliquant dans des opérations d’espionnage au profit de la police secrète israélienne. Dans l’ouvrage The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy, John Mearsheimer et Stephen Walt remettent en question le bénéfice tiré d’un tel soutien à Israël arguant que les intérêts américains auraient été mieux servi si les États-Unis eurent entretenu des relations avec le monde arabe fondées sur le respect mutuel. Bien que n’étant pas membre de l’OTAN, Israël est le pays qui, chaque année, bénéficie le plus de l’assistance militaire des États-Unis depuis le revirement de la France. Israël est non seulement un acheteur majeur d’armes américaines mais il développe également de nombreux programmes de recherche-développement militaire en coopération avec les États-Unis. Source: r http://alyaexpress-news.co

Une femme blessée dans une attaque au couteau à Rahat Une femme de 65 ans a été bléssée dans une attaque au couteau dans la ville de Rahat au sud d’Israël, en fin d’après-midi samedi, alors qu’elle faisait des courses au marché avec sa famille. Elle a été évacuée vers l’hôpital Soroka de Beer-Sheva. « Nous avons trouvé une femme d’environ 65 ans pleinement consciente, capable de marcher aidée par un membre de sa famille », a déclaré l’ambulancier des services de secours israéliens dépéchés sur les lieux. « Nous l’avons amenée à l’hôpital, au service des soins intensifs », a-t-il ajouté.

Selon des témoins, un arabe d’environ 20 ans aurait frappé l’Israélienne avec un couteau avant de prendre la fuite. « Il s’agit apparemment d’un acte terroriste », a declaré le porte-parole de la police. « L’auteur de l’attaque a fui, et d’importantes forces de police sont actuellement à sa recherche », a-t-il ajouté. Selon les médias palestiniens, le terroriste serait originaire de Judée Samarie.


SÉCURITÉ

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L’Iran poursuit le développement de son programme de missiles l’accord, l’Iran est toujours fermement « appelé » à ne pas poursuivre son programme de missiles balistiques utiles au lancement des armes nucléaires. En Octobre, l’Iran a violé une interdiction des Nations unies en testant un missile balistique à guidage de précision, entraînant les Etats unis à menacer Téhéran d’imposer de nouvelles sanctions. En Décembre, le président Hassan Rohani a ordonné d’élargir le programme de missiles.

L’Iran compte poursuivre le développement de son programme de missiles, qui ne doit pas être considéré comme une menace pour les pays voisins et amis, a rapporté jeudi le Jerusalem Post. En vertu d’un accord conclu entre l’Iran et les six grandes puissances en 2015, la plupart des sanctions internationales imposées à l’Iran en raison de son programme nucléaire ont été levées le mois dernier. Toutefois, les sanctions imposées à son programme de missiles sont quant à elles maintenues. Selon une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 20 juillet, approuvant

« La capacité de l’Iran à fabriquer des missiles s’intensifie. Nous ne nous préoccupons pas des sanctions imposées à l’Iran, et notre programme de missiles ne constitue pas une violation de l’accord sur le nucléaire », a déclaré le commandant en chef Ataollah Salehi, selon le Jerusalem Post. « Notre programme de missiles ne constitue pas une menace contre nos amis, mais il représente une menace contre nos ennemis. Israël doit comprendre ce que cela signifie », a ajouté Salehi. L’opposition à Israël, que Téhéran refuse de reconnaître depuis la révolution islamique de 1979, est un objectif politique central dans le pays musulman dominée par les chiites.

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Le Hamas appelle à la reprise des attentats-suicides dans les bus israéliens Le mouvement terroriste palestinien Hamas a appelé dimanche ses militants à mener des attentats suicides contre des Israéliens, notamment dans les autobus, à la façon des attaques dévastatrices de 2000-2005, pendant la deuxième Intifada. Dans le clip d’une chanson mis en ligne sur internet, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, fait l’éloge des terroristes qui visent des civils, devant la carcasse d’un bus de la principale compagnie israélienne de transport en commun Egged, en train de brûler. « Pour mourir en martyr pour Al-Aqsa [la mosquée], il faut donner à l’engin explosif de plus en plus de force », explique la chanson postée par la chaîne officielle du Hamas Al-Aqsa TV. « L’Intifada n’est pas une Intifada si le toit d’un bus ne s’envole pas», peut-on encore entendre. La chanson dresse les louanges des terroristes qui commettent des attentats, affirmant qu’ils permettent d’ »humilier » le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Le clip de six minutes montre également un terroriste du Hamas préparer un attentat-suicide en Israël. L’homme monte dans

un bus, dans lequel se trouvent plusieurs civils, dont deux hommes (mal) déguisés en Juifs orthodoxes. Ces derniers mois, les responsables du Hamas ont ouvertement appelé à une résurgence des attentats-suicides contre des Israéliens. Les attentats-suicides ont tué des centaines d’Israéliens au milieu des années 1990 et pendant la Seconde Intifada au début des années 2000, et ont conduit l’armée israélienne à mener des opérations militaires massives en Cisjordanie. En décembre dernier, Israël a démantelé une cellule du Hamas opérant dans le quartier d’Abou Dis à Jérusalem, qui avait été l’intention de commettre des attentats-suicides dans la capitale israélienne. Le service de sécurité du Shin Bet avait indiqué que la cellule était téléguidée par la direction du Hamas dans la bande de Gaza. Par ailleurs, il y a quelques semaines, dans une opération conjointe menée avec Tsahal et la police israélienne, le Shin Bet a arrêté plus de vingts agents du Hamas, dont la majorité étaient des étudiants à l’université d’Al-Quds, qu’ils soupçonnaient de préparer des attaques contre des objectifs en Israël.


SÉCURITÉ

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Tsahal prévient les familles de terroristes de démolitions imminentes

Tsahal et l’administration civile ont remis jeudi soir des ordres d’avertissement de démolition imminente de sept maisons de terroristes qui ont mené des attaques meurtrières récentes. A Hevron, a avertissement a été donné à la maison du terroriste Ihab Masoudi, l’assassin de Gandhi Kofman dans une attaque au couteau à côté du Tombeau des Patriarches. Kofman est mort de ses blessures critiques trois semaines après l’attaque. A Kalandia, dans le nord de Jérusalem, des ordres ont été donnés pour les maisons des terroristes Issa Assaf et Anan Hamad, qui ont assassiné le rabbin Réouven Biermacher dans une attaque au couteau à la porte de Jaffa dans la vieille ville de Jérusalem. Ofer Ben Ari a également été tué dans l’attaque après avoir accidentellement été touché par les tirs des agents de sécurité alors qu’il tentait de sauver Rabbi Biermacher.

Selon le centre libyen des études sur le terrorisme, 700 femmes tunisiennes ont rejoint les rangs de la branche libyenne de l’organisation terroriste Daech.

A Sh’hem (Naplouse) en Samarie, des ordres d’avertissement ont été donnés dans les maisons des terroristes Bassam Saikh, Amgad Aliwa et Zid Amar, les membres de la cellule terroriste qui ont abattu Rabbi Eitam et Naama Henkin le 1er octobre sous les yeux de leurs enfants.

Selon son rapport récemment publié, le centre affirme qu’un réseau qui s’étend sur la région de l’Afrique du Nord, est responsable des opérations de recrutement de ces femmes, indiquant que d’autres femmes de nationalités soudanaise, algérienne, tchadienne et malienne s’activent au sein de cette organisation en Libye. Le rapport indique également que « Oum Ahmed », une Tunisienne, est responsable de la supervision d’une prison de femmes sous le contrôle de Daech à Syrte. On rapporte aussi que la majorité de ces femmes sont sexuellement exploitées.

Israël : Attentat sur des livres de prières juives Crime de haine banale contre des juifs. Des arabes palestiniens ont brûlé une synagogue construite temporairement à la mémoire des 3 jeunes kidnappés et assassinés il y a deux ans en Judée Samarie et qui avait déclenché la guerre contre les tunnels de Gaza. La «synagogue-caravane», a été placée à l’extérieur du village Givat Hashorek. L’un des habitants a dit à 0404:» si cela avait été une mosquée tous les médias seraient là pour pointer du doigt les coupables...»les

700 Tunisiennes enrôlées dans les rangs de Daech en Libye

En Judée de nouveau, à Bayt Amra, un ordre a été donné contre la maison du terroriste Abdullah Dais, qui a assassiné Dafna Meir à l’entrée de sa maison d’Otniel.

Les familles des sept terroristes devraient présenter des pétitions à la haute cour de justice, assistés par des organisations d’extrême gauche, dans une demande pour annuler les ordres de démolition. Des cas antérieurs ont traîné pendant de longues semaines, après quoi les maisons sont souvent détruites, du moins partiellement.

terroristes juifs».... Après tout «Ce ne sont que des livres de prières juives .... Tout le monde s’en fiche...» Yves PEREZ

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Rappelons qu’en décembre dernier, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Samira Meraï, avait révélé qu’environ 700 femmes tunisiennes avaient rejoint les rangs des groupes terroristes opérant en Syrie. Par ailleurs, le ministre de la Défense Nationale Farhat Horchani a effectué samedi 6 février, une visite dans la zone tampon au sud du pays où il a déclaré à l’agence TAP que les cellules terroristes relevant de Daech qui sont implantées dans des régions libyennes géographiquement proches de la Tunisie ne constituent pas un danger pour la Tunisie. Il a également fait savoir que même si ces groupes sont proches de la Tunisie, ils peuvent être facilement maîtrisés s’ils essayent de s’approcher de nos frontières. Horchani a d’autre part confirmé l’existence de cellules terroristes de Daech en Tunisie, affirmant qu’elles sont retranchées dans les hauteurs, et que les forces militaires œuvrent de tous leurs moyens pour les com-

battre. Le ministre de la Défense, Farhat Horchani, a annoncé ces jours-ci, que les travaux de la barrière de sable entre la Tunisie et la Libye ont été achevés. Cette barrière, longue de 250 Km, est donc opérationnelle. Farhat Horchani s’en félicite dans la mesure où elle a été finalisée au bout de seulement quatre mois au lieu d’une année comme cela a été prévu au départ. La finalisation de cette barrière est tout aussi un message adressé à l’opinion internationale, a dit le ministre, démontrant ainsi que la Tunisie met tout en œuvre pour combattre le terrorisme. Le ministre de la défense a aussi déclaré que des caméras de surveillance seront placées tout au long des frontières et que la Tunisie recevra un appui militaire et technique de la part des Etats-Unis et de l’Allemagne pour la sécurisation de cette frontière. Enfin, concernant une éventuelle intervention militaire en Libye, Farhat Horchani a affirmé que la Tunisie n’est pas favorable à cette dernière. Suite aux récents mouvements protestataires qui ont secoué la Tunisie, les initiatives pour limiter le phénomène du chômage se sont multipliées. C’est dans ce cadre que le ministre de la Défense nationale Farhat Horchani a annoncé samedi 6 février 2016 le démarrage, à la mi-février, d’un projet d’intégration de milliers de jeunes sans emploi parmi les diplômés du supérieur et autres après l’accomplissement du service national, rapporte l’agence TAP. Cette initiative, première du genre, s’inscrit dans le cadre des projets de développement entrepris par le département et visant à soutenir les efforts nationaux en matière de lutte contre le chômage, a-t-il précisé. Yves Perez



FRANCE

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Alerte du BNVCA Le BNVCA est indigné par la tribune guerriere publiée par d’anciens ambassadeurs de France en Israel qui appellent à une coalition militaire contre israel, semblable à celle combattant Daesh.Le BNVCA demande des sanctions administratives contre ces diplomates.

Ségolène Royal bientôt ministre des Affaires étrangères ?

Annoncé autour du 15 février, le prochain et dernier remaniement devrait permettre à l’ex-candidate à la présidentielle de devenir numéro deux du gouvernement. Cette nomination est une excellente nouvelle pour Israël qui redoutait la nomination de personnalités anti-israéliennes. “La Madone” a représenté le président Hollande en Israël pour les funérailles des victimes de l’Hyper Cacher. Selon Paris-Match : «Ségolène Royal a accepté la proposition du président de devenir ministre des Affaires étrangères. » A moins de dix jours de ce qui est annoncé comme l’ultime remaniement du quinquennat, ce proche de la ministre de l’Ecologie assure

que la décision est actée. Pour remplacer Laurent Fabius, pressenti à la tête du Conseil constitutionnel, François Hollande devait trouver un nouveau patron au Quai d’Orsay. Ce sera donc une patronne. Le président avait évoqué l’idée avec son ex-compagne avant la conférence sur le climat et confirmé sa proposition lors de son voyage officiel en Inde, le 26 janvier dernier. « Il a besoin de pouvoir faire d’ici à décembre 2016 un bilan de ce qui a été mis en œuvre suite à la Cop21 », précise cette source, évoquant « la forte stature internationale » de Ségolène Royal, « sa crédibilité sur l’environnement » et « sa très grande proximité avec le chef de l’Etat ».

Le BNVCA exprime l’indignation de nombreux correspondants scandalisés par l’intervention ignoble d’une douzaine d’anciens ambassadeurs de France en Israel qui dAns une tribune libre publiée dans le quotidien LE MONDE,réclament contre Israel une coalition militaire de même genre que celle mise en place contre DAESH. Le BNVCA considère que ces diplomates ont enfreint le devoir de réserve auxquels leur ancienne fonction les tenait.

Leur déclaration trahit leur intention réelle quand ils affirment «On est donc légitimement conduit à considérer que la question palestinienne demeure entière, alors même qu’elle constitue un objet grave de dissentiment avec le monde arabo-musulman et qu’elle est, en toutes circonstances, utilisée contre l’Occident par les extrémismes religieux.»Ces pseudo diplomates,font de la victime juive ,le coupable, responsable du terrorisme islamo djohadiste qui atteint l’Europe en général et la France en particulier.

Ils se comportent comme de vrais ennemis de l’Etat juif auxquel ils reprochent d’user de son droit de légitime défense contre les auteurs d’attentats quotidiens commis lâchement par des palestiniens , visant des civils juifs, hommes, femmes, vieillards,enfants,bébé, dont certains sont français.

Le BNVCA a décidé de saisir le Président de la République, le Premir Ministre et le Ministre des Affaires étrangères pour leur demander de dénoncer les assertions de ces anciens amabassadeurs français, et prendre à leur encontre les mesures disciplinaires qui s’imposent.

Ils emboitent le pas de secretaire général de l’ONU,Mr Ban Ki Moon qui considérait « humain» le terrorisme antijuif et antiisraelien.Ils reprennent l’argument islamiste du Président de l’Autorité palestinienne qui a incité à la violence et à l’intifada au motif religieux , sur des rumeurs concernant la récupération par les Juifs du Mont du Temple

le BNVCA demande au Ministre de l’Intérieur d’accroitre la vigilance de ses services chargés de protéger les personnes et les biens des juifs de France, mis en grand danger par cet appel guerrier contre l’Etat juif, qui encore une fois va pousser à l’acte antijuif sur notre sol.

Ainsi pour eux tout les nations du monde ont le droit de combattres le terrorisme sauf Israel.

BNVCA 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy Le Président Sammy GHOZLAN 0177384944


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Christiane Taubira : folie médiatique et indifférence populaire Démission de Taubira, intégristes sur les plateaux télé, dénigrement de la Manif Pour Tous : Gilles-William Goldnadel revient sur l’actualité de la semaine ou assumés de déverser longuement leur bile sur un académicien moins académique que tous les faux rebelles, ou devant une ministre mutique, féministe seulement pour châtrer le mâle blanc. je prétends que le matraquage abîme maintenant davantage la tête vide du matraqueur. Ne lui reste que la matraque, c’est encore beaucoup, mais elle va s’émousser Au-delà de la souffrance à endurer l’épreuve d’être maudit sans pouvoir mot dire, de l’impuissance à constater la légèreté du service public audiovisuel à la française, en raison même de ces ressentiments désormais récurrents, de la faculté du public de pouvoir à présent décoder les langages et les silences, les postures et les impostures, je prétends que le matraquage abîme maintenant davantage la tête vide du matraqueur. Ne lui reste que la matraque, c’est encore beaucoup, mais elle va s’émousser.

J’ai enfin cessé de vitupérer. De fulminer au risque de lasser. D’éructer à y laisser ma parfaite santé. J’ai décidé de lâcher prise. De donner dans la zénitude. De faire contre mauvaise fortune médiatique, bon cœur philosophique. De prendre mon mal en patience. À leur degré de platitude inepte, d’hémiplégie intellectuelle et, disons-le, de stupidité manifeste, je prétends que les médias français sont devenus les premiers soutiens aussi involontaires qu’efficaces de la révolution qui vient. Considérez par exemple l’ancienne garde des Sceaux. Si vous voulez mesurer l’écart vertigineux entre le peuple et les aristos du micro, il suffit de comparer les 73 % de Français, pardon : de populistes, qui se sont réjouis de voir la ministre prendre la sortie, avec ces gens distingués, murés dans un studio capitonné qui ont entonné un chant du départ presque aussi lyrique que notre résistante partante. Je ne suis pas sûr qu’après après avoir ouï leurs dithyrambes, ne restait plus que 72 % de pauvres types à se congratuler.

Écoutez France Inter, ce jeudi au matin, un humoriste improbable mais certainement pas à droite, moquait les opposants à la dame du mariage pour tous pour leurs prénoms par trop françois : Ah ! Ah !: Ludovine et Albéric ! hi ! hi ! des éditions du Puy du fou ouh ! ouh ! Rires dans le studio. Car c’était pour rire, pour sûr. Assurément, mais pourtant, je tremble pour l’humoriste suicidaire qui prétendrait faire rire aux dépens d’un prénommé Mahmoud ou pour un Mamadou. Je rappelle que le CSA, ombrageux par éclipse, a morigéné RMC pour avoir moqué Nafissatou Dialo, qui doit pourtant écouter de New York la radio française moins souvent que les Ludovine et les Alberic qui nous restent à Paris. Étrange, cette radio de service public qui n’emploie que des pitres sinistres. Je veux dire des amuseurs exclusivement de gauche. Qui aura le courage d’indiquer à Mme Sofia Aram que Nicolas Sarkozy n’est plus président de république ?

Le seul qui était inclassable s’appelait François Rollin. Raison pourquoi, sans doute, il a été cassé. Je ne dis pas qu’ils sont tous mauvais. François Morel n’est pas loin d’être génial. Mais qui aura le courage d’indiquer à Mme Sofia Aram que Nicolas Sarkozy n’est plus président de république ? Ou que Christine Boutin et Nadine Morano ne sont plus au pouvoir ? Même au temps du pouvoir absolu, le bouffon moquait avant tout le trône et le sceptre.

Car désormais le roi Sinistre est nu. Ou plutôt, son cerveau transparent montre un lobe temporal gauche d’une telle atrophie, qu’il commence à faire rire le français affranchi. Car considérez enfin la dernière sortie de Pascal Cherki, de la gauche socialiste : «si Finkielkraut n’était pas juif, il serait porte-parole du FN». Je serais tenté, à mon tour, de répondre, que ce monsieur, qui revendique sa judéité, est pourtant bien d’extrême gauche….

Ce lundi, au matin, elle aussi en remettait une couche sur «Ludovine de la Malbaise» qui aurait eu deux orgasmes…

Mais je ne suis pas aussi essentialiste que ces gentils chers qui, à tout bout de champ, nous expliquent que les racines, l’origine sont choses indifférentes, tout en étant obsédés par toutes les différences.

Je doute qu’en dehors de leurs auditeurs formatés, les amuseurs syndiqués de la radio d’État fassent beaucoup rire ailleurs.

Je laisse donc à Cherki le droit absolu d’être juif et islamo-gauchiste et même mahométan.

Car le rire d’un seul côté s’appelle le rictus, et celui qui fait rire ainsi, risque l’hémiplégie.

Le roi très gauche est nu, mieux vaut en rire.

Considérez encore ces télévisions nationales qui ont permis à des islamistes cachés

Mais attention, à force de le lui dire, il en devient méchant. © Gilles-William Goldnadel


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Sur Radio J, François de Rugy réclame des excuses de Cécile Duflot

Le député écologiste François de Rugy a demandé dimanche sur Radio J à Cécile Duflot de présenter ses excuses pour son «parallèle scandaleux» entre la réforme de la déchéance de nationalité et la politique du régime de Vichy. La co-présidente du groupe écologiste avait souligné vendredi à l’Assemblée nationale que le dernier régime à avoir «massivement utilisé» la déchéance de nationalité avait été le régime de Vichy, déclenchant des huées dans les rangs socialistes et des critiques de Manuel Valls. Haziza Frédéric @frhaz

Les 52 bougies de l’APJF D’autres personnalités sont venues témoigner de leur amitié et de leur intérêt lors du cocktail d’accueil dont : - S.E. Aliza Bin Nun, ambassadrice d’Israël en France, - d’Alexis Govciyan, premier adjoint de la mairie du 9ème arrondissement, représentant Madame la Maire Delphine Bürkli. Le président du CRIF, Roger Cukierman, était représenté par Jean-Pierre Allali et Yves-Victor Kamami, membres du Bureau Exécutif.

Ce 26 janvier 2016, l’Association des Pharmaciens Juifs de France (APJF), a fêté ses 52 ans d’existence (2x26). L’APJF, membre du CRIF depuis sa création, que préside Ariel Amar par ailleurs membre du bureau exécutif du CRIF, a reçu près de quatre-cents convives, dont plusieurs venus de province, lors d’un Gala somptueux qui s’est tenu dans les salons de l’Hôtel InterContinental Paris le Grand. Le discours du président de l’APJF mettait en exergue les valeurs républicaines ainsi que l’importance de la notion de citoyenneté. Ariel AMAR était entouré d’hôtes d’honneur dont, - la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, Madame Marisol Touraine dont le discours a suscité les

plus vifs applaudissement des pharmaciens présents, - du Grand rabbin de France, Haïm Korsia dont le discours a ému l’assemblée, - du préfet Gilles Clavreul, Délégué Interministériel à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme, - de Meyer Habib, député des français de l’étranger, - de Gilles-William Goldnadel, président d’Avocats Sans Frontières et de France-Israël, - du professeur Emmanuel Messas, président d’Hadassah France, - du professeur Robert Haïat, président de l’AMIF, - de Martial Fraysse, président du Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens, - de trois anciens présidents de l’APJF, - des présidents des syndicats de la profession - des groupements de pharmaciens…..

Ce Gala, s’est illustré par la convivialité et la reconnaissance du rôle social et de santé publique de la mission du pharmacien, au sein du système de santé français qui se caractérise par un maillage territorial exceptionnel, en contact direct et quotidien avec la quasi totalité de la population.

Le replay du #ForumRadioJ de ce dimanche 7 février. Invité : http://www.radioj.fr/node/11 «C’est un parallèle scandaleux», a réagi de Rugy, fustigeant une «entreprise qui consiste à tuer le débat en disqualifiant ceux qui ne sont pas d’accord». Pour le député de Loire-Atlantique, «c’est insultant pour la mémoire des victimes de maréchal Pétain». «Il ne faut pas oublier que les gens déchus (durant la Seconde guerre mondiale) c’était pour ce qu’ils étaient, non pour ce qu’ils avaient fait». Il a appelé à cesser «d’instrumentaliser tout le temps l’Histoire». «L’idée de dire que Manuel Valls et François Hollande ont une politique identique à celle du régime de Vichy est incroyable en 2016», s’est emporté celui qui avait quitté en 2015 EELV. «Je demande que Cécile Duflot demande des excuses pour ses propos, qu’elle les renie clairement», a lancé M. de Rugy, glissant qu’il lui était «arrivé malheureusement, à différentes occasions» d’entendre ce type de propos au sein d’Europe Ecologie-Les Verts, sans donner plus de précision. «Les mots ont un sens», a-t-il rappelé, dénonçant aussi «l’utilisation du mot +collabo+ à toutes les sauces». «Cécile Duflot n’est pas antisémite, il faut dire les choses clairement, mais il y a d’autres arguments qu’on peut faire valoir» dans ce débat sur la déchéance de nationalité, a-t-il résumé. «Je souhaite que maintenant on aboutisse dans ce débat, très focalisé sur la déchéance de nationalité», a dit M. de Rugy, qui votera en faveur de cette réforme.


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Réponse à un collectif d’ambassadeurs anti-israéliens publié par «l’Immonde» exprimé la « frustration et l’humiliation » et une volonté de paix ? Que n’a pas reçu Yasser Arafat en l’an 2000 à Camp David pour qu’il refuse la proposition israélienne ? Quel que soit le manque, celui-ci justifiait-il l’intifada Al-Aqsa en lieu et place de contre-propositions ?

Un collectif d’ambassadeurs français a lancé un appel publié dans le quotidien Le Monde et l’a intitulé : « Paris et Bruxelles doivent agir pour sauver l’Etat palestinien » (1). A la lecture de ce pamphlet anti-israélien, la destruction de l’Etat d’Israël au nom des droits de l’homme ‘’palestinien’’ est programmée. Cette vague de violence nous disent-ils, « si déplorable soit elle – exprime la frustration et l’humiliation ressenties après près de cinquante ans d’occupation militaire et policière par Israël ». A bien comprendre, la responsabilité totale est israélienne, ce pays n’ayant apparemment fait aucun geste de paix. Et pourtant ! Après tant de guerres de légitime défense : - Israël s’est retiré du Sinaï, a signé la paix avec l’Egypte et s’y tient jusqu’à ce jour ! - Israël a signé la paix avec la Jordanie et s’y tient tout autant jusqu’à ce jour ! Deux pays ayant décidé pleinement de vivre en paix avec la nation juive. - Israël s’est pareillement retiré unilatéralement du Liban et a reçu en échange une

deuxième guerre en 2006 voulu par le Hezbollah qui a juré de ‘’libérer la Palestine’’ de toute présence juive de la mer au jourdain. - Israël a encore quitté de façon unilatérale la bande de Gaza, a obtenu en compensation la prise du pouvoir par le Hamas et trois conflits successifs ayant pour finalité la même que le Hezbollah : un territoire judenrein. Par ailleurs, est-il nécessaire de rappeler que la signature des Accords d’Oslo par l’Etat d’Israël a légitimé l’organisation reconnue alors comme terroriste l’Olp, créant de ce fait l’Autorité palestinienne qui, à ce jour, récuse encore la reconnaissance de l’Etat d’Israël comme étant celui du peuple juif ? Un refus produisant un terrorisme que ce collectif de diplomates ne reconnaît pas comme tel : « Comme on pouvait s’y attendre, le gouvernement israélien fait l’amalgame entre ces violences spontanées et le terrorisme international de Daech ». Outre que Daech manie aussi bien le hachoir que n’importe quel ‘’palestinien’’, quid, à peine les Accords d’Oslo signés, des attentats suicides dans les bus, restaurants et/ou discothèques israéliens qui ont tant garni le passé de ce ‘’peuple’’ ? Ont-ils pareillement

Pour quelles raisons obscures Mahmoud Abbas, lui aussi, n’a-t-il pas répondu positivement à la proposition d’Ehud Olmert en 2008 ? Qu’a-t-il manqué, là encore, pour que le dirigeant de l’AP refuse d’avancer d’autres ouvertures politiques et préfère fuir la négociation ? Ce président à vie pense t-il obtenir par la voie diplomatique internationale une Jérusalem exclusive et un droit de retour de centaines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même de l’état juif ? Qui pourra lui promettre l’abandon de la veille ville par le peuple juif et le suicide d’Israël par un repeuplement, inimaginable ailleurs ? Au final de cette réflexion, où sont donc les contre-propositions de paix ‘’palestiniennes’’ ? Où sont donc leurs concessions favorisant la solution de deux états pour DEUX peuples ? Où est donc exprimée cette volonté ‘’palestinienne’’ qui fait porter la culpabilité sur les épaules du seul Israël ? Nulle part ! Bien malin celui qui la trouvera, qu’il soit membre de ce collectif ou non ! Cette poignée de diplomates, parfaitement instruite de ces faits ambitionne, cependant, de résoudre ce conflit. Il propose une intervention militaire « qui permettrait au peuple palestinien de jouir enfin de ses droits et à Israël d’assurer sa pérennité dans un véritable consensus régional

», accompagné ou suivi de « La reconnaissance immédiate de l’Etat palestinien », de la suspension du traité d’association entre Israël et l’Union européenne « tant que la colonisation se poursuivra et que les droits humains des Palestiniens ne seront pas respectés » et la mise en veilleuse de « la coopération économique et scientifique privilégiée dont bénéficie Israël ». Menace militaires, boycotts, mise au banc des accusés et reconnaissance pleine et entière des ‘’droits palestiniens’’, ce ‘’peuple’’ dont le collectif serait incapable de conter son passé (non terroriste) ni son pays. C’est le menu anti-israélien proposé par les signataires de cet appel qui conclue qu’« Il faut oser cette rigueur pour détourner Israël d’une politique d’apartheid où il perdra son âme. Il faut le convaincre que sa sécurité ne peut être assurée sans la satisfaction des droits des Palestiniens, musulmans comme chrétiens ». A ce stade, les seules questions qui gagnent à être posées sont : la paix adviendra t-elle ensuite ? Israël, restera-t-il l’état du peuple juif et sera-t-il reconnu comme tel par le Hamas, le Hezbollah ou encore l’Iran voire le Fatah de Mahmoud Abbas ? Quel est le signataire qui peut prétendre le garantir ? Aucun ! Suite à ce triste constat, l’illogisme de cet appel en devient flagrant jusqu’à pousser l’interrogation de leur motivation ! L’antisémitisme étant fleurissant en terre européenne, chacun se fera sa propre opinion ! Victor PEREZ ©

L’Etat islamique menace le FN et ses militants, les considérant comme des « cibles de choix »

Dans son magazine francophone de propagande, le groupuscule de l’Etat islamique (EI) a pointé du doigt les militants et les rassemblements du Front national, les considérant désormais comme des « cibles de choix ».

pouvons pas faire courir de risques à nos militants », justifie dans les colonnes du Parisien Gilbert Collard lundi. « A travers le Front National, Daesh s’en prend à la France », avait aussi réagi Florian Philippot dimanche.

Dans le dernier numéro de son magazine francophone de propagande, Dar al Islam, Daesh profère une menace inédite. L’organisation terroriste désigne, samedi, les militants du Front national comme des « cibles de premier choix ».

« Voter FN, c’est voter Daesh » C’est la première fois que le Front national est directement visé par l’Etat islamique. « Pour la première fois, les manifestations du FN sont présentées comme des cibles dans un document officiel de l’Etat islamique », a écrit, dimanche sur Twitter, Romain Caillet, un chercheur et consultant spécialisé dans les questions islamistes.

Par conséquent, le parti, qui était réuni en séminaire le week-end dernier, a décidé de « renforcer la sécurité » lors de ses événements publics comme le défilé du 1er mai, son université d’été ou d’éventuels meetings. « Nous y sommes contraints. (…) Nous ne

Selon lui, le slogan de Manuel Valls lors des régionales, « ‘Voter FN, c’est voter Daesh’ a peut-être agacé les jihadistes et provoqué ces menaces dans le magazine de l’#EI ». bfmtv.com


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Contenir l’avancée djihadiste

Libye : la France prépare les plans d’une offensive

Réunis ce mardi à Rome, les pays occidentaux planchent sur des scénarios d’intervention militaire pour contrer l’EI. Une intervention internationale contre Daech en Libye bute toujours sur la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale, ce qui n’empêche pas la France de préparer des plans de campagne militaire. Jean-Yves Le Drian a rappelé dimanche l’«urgence» de voir aboutir le processus politique en cours sous supervision des Nations unies. «Il y aurait un gouvernement libyen qui nous le demanderait», a souligné le ministre de la Défense, en alertant notamment sur le «risque majeur» de voir des djihadistes parvenir en Europe depuis les côtes libyennes en se mélangeant à des réfugiés. Un mandat pour intervenir, résultant de

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l’installation d’un gouvernement légitime en Libye, n’est pas du pur formalisme: il offrirait un cadre juridique aux pays, européens notamment, qui, sans cela, rechigneraient à intervenir ; il faciliterait l’appui des pays voisins et éviterait, théoriquement, de se placer sous la coupe de telle ou telle faction. Mais, hormis l’appel d’un gouvernement libyen unifié, deux autres événements pourraient être déclencheurs d’une intervention. Primo, une avancée des forces de l’État islamique (EI) qui leur permettrait, depuis leur fief de Syrte, d’étendre significativement leur territoire, sur la côte, vers l’Est pétrolier, ou le grand Sud. Secundo, un attentat terroriste majeur sur le sol européen, dont il serait avéré qu’il résulte d’une filière libyenne. Aucune de ces perspectives n’est malheureusement à écarter.

À Paris, les plans qui s’échafaudent reposent sur certaines données jugées «structurantes» et prennent en compte une équation libyenne singulièrement complexe. En «off», les perspectives d’un accord politique sont considérées comme précaires à ce stade. Même en cas d’accord, l’installation d’un gouvernement libyen ne sera pas évidente. Par ailleurs, les combattants de Daech, évalués à 5000 hommes, sont parvenus à constituer une masse critique hors de portée des forces locales. Enfin, il est patent qu’aucune des planifications ou missions de natures diverses élaborées jusqu’à présent n’a pu répondre efficacement à la problématique de Daech, qui «niche» et étend ses «métastases» dans les zones de fragilité. Tout en continuant à espérer un accord politique, la stratégie française passe par la mise en place de lignes de défense régionales pour contenir l’avancée djihadiste: fort soutien sécuritaire à la Tunisie, appui à l’Égypte, déploiement de l’opération militaire «Barkhane» et coopération avec le Niger et le Tchad pour éviter les débordements sur le Sahel. Des angles morts demeurent néanmoins: l’Algérie reste circonspecte, l’Égypte s’inquiète avant tout du Sinaï, la frontière du Soudan pose problème… Volet majeur, le déploiement, jugé indispensable, d’une ligne de défense maritime

pour appliquer un embargo. Peu efficaces, les missions des bateaux, actuellement sous drapeau européen notamment, doivent être revues. Une dizaine de ces navires seraient nécessaires pour espérer un contrôle des côtes libyennes. « Il s’agirait d’une campagne plus light qu’au Levant » Un observateur Parallèlement à ces efforts, l’option d’un «confinement militaire au plus près» est envisagée. Sur le plan technique, une telle opération contre Daech sur le terrain – lequel est relativement plat – ne présente pas de difficultés majeures, rien à voir en tout cas avec les vallées afghanes ou les massifs du nord du Mali. En théorie, frappes aériennes, infanterie et artillerie devraient combiner efficacement leurs effets, dans le cadre d’un engagement d’envergure moyenne. «Il s’agirait d’une campagne plus light qu’au Levant», estime un bon observateur. Une assistance aux forces libyennes devra être mise en œuvre et il n’est pas exclu que la coalition anti-Daech ait aussi à «donner des coups de main», pour protéger certains points stratégiques (des aéroports, la Banque centrale…). Un scénario consisterait à utiliser des Forces spéciales occidentales épaulant des unités libyennes, comme celles des katibas de Misrata, lesquelles feraient le gros du travail au sol.

Bottes américaines et britanniques au sol En dépit de leurs déclarations alarmistes, voire martiales, les Occidentaux hésitent à intervenir. Le terrain est observé depuis le ciel, des «bottes américaines et britanniques» seraient même au sol. «Mais jusqu’à présent, on bricole», lâche un expert. Vu de Paris, la détermination affichée par l’Italie, pays aux premières loges, est jugée plus sonore que réelle. Le cas échéant,

Rome – mais aussi d’autres Européens – demanderont à «otaniser» une intervention militaire, ce qui fait grincer des dents à Paris. Côté américain, anticipe-t-on aussi, un engagement se limiterait à la dimension antiterroriste, la priorité des priorités étant pour Barack Obama la chute de Mossoul, en Irak.



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Le prix « Satellite is born » de Baisse des prix pour les oeufs et produits laitiers en Israël l’Agence Spatiale Israélienne (ISA)

et des algues, et à l’extérieur il y aura du dioxyde de carbone. Grâce à un processus de photosynthèse, le satellite produira de l’oxygène. Il y aura des miroirs supplémentaires à l’intérieur du satellite qui permettront à la lumière du soleil d’atteindre la capsule, mais pas par rayonnement direct, ce qui nuirait à l’algue ».

4/ DES PRODUITS SANS MARQUE DÉLAISSÉS – L’Israélien préfère, et de loin, les produits de marque aux produits libres ou sans marque qui sont pourtant vendus moins chers. Les produits sans marque représentent 10% des ventes en Israël, contre 40% en France et 42% en Allemagne. 5/ LA FORCE DES DISTRIBUTEURS – En Israël, ce sont les grandes chaînes de distribution qui déterminent, en dernière mesure, le prix de vente sur leurs étagères ; si un fabricant demande à abaisser le prix d’un de ses produits pour être plus attractif, il n’est pas certain que le distributeur accèdera à sa demande.

Le ministre des Finances Moché Kahlon et le ministre de l’Agriculture ont signé une directive qui amènera à une baisse des prix au consommateur pour les oeufs et les produits laitiers, qui sont déjà subventionnés par l’Etat. Les prix des oeufs devraient baisser de 4,6% et ceux des produits laitiers de 3% en moyenne. LPH Le gouvernement israélien promet de réduire le coût de la vie et notamment le prix des produits alimentaires. Y réussira-t-il? Certains en doutent. Tous les chiffres le prouvent : se nourrir en Israël coûte cher, plus cher que dans la plupart des pays occidentaux. Et ce n’est pas seulement la faute à la TVA, aux droits de douane ou à la cashrout ; voici les dix principaux facteurs de la cherté des produits alimentaires en Israël. 1/ DES POSITIONS DOMINANTES – En Israël, 10 marques s’accaparent 57% du marché de l’agroalimentaire. Dans les pays occidentaux équivalents, les dix plus gros fabricants ne totalisent que 25% du marché local de l’alimentation. 2/ L’ABSENCE DE CONCURRENCE – Les positions dominantes s’accompagnent de monopoles qui dominent certains marchés. Par exemple : Tnuva vend 60% des fromages et produits laitiers, Osem domine le marché des produits secs, Strauss monopolise le café et chocolat, Coca-Cola la boisson, Wissotsky le thé, etc. 3/ UN RÉGULATEUR INEFFICACE – L’État qui fait office de régulateur n’a pas su empêcher la formation des monopoles. En toute impunité, les grandes sociétés ont racheté leurs petits concurrents pour les neutraliser, comme Tnuva qui a absorbé Sunfrost et Tirat-Zvi, Nestlé a fusionné avec Osem et Tivol, Coca Cola a racheté Prigat, Strauss a avalé Elite, etc.

6/ LES FAUSSES SOLDES – Si en Europe, la saison des soldes est programmée un an à l’avance, en Israël les soldes peuvent être décidées d’un jour à l’autre par le distributeur. Les fournisseurs ne peuvent donc pas s’y préparer à l’avance, et ils ne bénéficient pas d’incitations financières pour lancer des soldes. Ce qui explique qu’en Israël, la différence entre le prix normal et le prix soldé est très mince : le consommateur se laisse tenter par de fausses soldes qu’il paie au prix fort. 7/ L’ABSENCE D’UN LOBBY DU CONSOMMATEUR – Malgré les appels au boycott de certains produits chers, les associations de consommateurs n’ont pas en Israël l’influence qu’elles ont ailleurs ; elles sont nombreuses mais elles restent divisées. Un lobby plus uni permettait d’accroître sa force et son impact sur les prix. 8/ LA TVA – En Israël, la TVA de 18% sur tous les produits alimentaires (à l’exception des fruits et légumes) tire les étiquettes vers le haut. En Europe, la TVA moyenne sur les produits alimentaires se situe entre 5 et 10%. 9/ LA CASHROUT – Les services de la cashrout sont souvent désignés comme une composante importante du prix de vente. Leur coût est reporté sur le consommateur, ce qui peut augmenter le prix de quelques dizaines de pourcentage. 10/ LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR – Le consommateur israélien est « conservateur » : il ne compare pas les prix et même lorsque les prix sont élevés, il continuera d’acheter. Difficile dans ces conditions de contraindre les commerçants à abaisser les prix. On ne le répètera jamais trop : seul un changement dans le comportement du consommateur pourra forcer les distributeurs à baisser les prix. Autant de raisons qui expliquent la cherté des prix en Israël ; et aussi autant de raisons qui expliquent pourquoi les prix ne baisseront pas de sitôt. Une leçon à méditer pour les dirigeants de l’économie israélienne. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Roni Oron, 13 ans, a remporté le prix « Satellite is born » de l’Agence Spatiale Israélienne (ISA) lors d’une compétition pour les adolescents de 12-15 ans. Le concours exigeait que les adolescents construisent un modèle pour un satellite qui pourrait changer le visage de la recherche et de l’humanité d’aujourd’hui. Roni Oron a développé un prototype de satellite appelé « BioSat » afin de « résoudre le problème des astronautes qui essaient de prouver que la vie sur Mars est possible ». Elle a expliqué que son satellite est « construit comme une grosse bulle, un côté du satellite est un miroir et l’autre est transparent, ce qui permet la pénétration de la lumière du soleil. Au milieu, il y a une capsule constituée d’une membrane à travers laquelle l’air peut passer, mais pas l’eau. A l’intérieur de celle-ci, il y aura de l’eau

L’adolescente, qui est scolarisée à Hakfar Hayarok, a également parlé du soutien inconditionnel de ses parents. « Mon père, un orthopédiste, était très heureux quand j’ai commencé mes recherches. De ma mère, j’ai appris la sagesse de regarder la vie avec créativité », dit-elle. Maintenant qu’elle a remporté le concours, Roni Oron se rendra dans un camp d’été de la NASA en Floride plus tard cette année. «Ce sera un début pour développer cette idée, une sorte de camp dans lequel je rencontrerai de nombreux astronautes et d’autres adolescents. Nous serons les invités d’honneur, nous travaillerons beaucoup pour développer le satellite, et ensuite nous verrons où cela nous mènera », a-t-elle précisé. Source: Israelscienceinfo.com

Aide publique en Israël : 52 millions d’euros pour le soutien aux PME

Le ministère de l’Economie va investir 225 millions de shekels (environ 52 millions d’euros) dans un nouveau programme de soutien en faveur des moyennes entreprises.

Ce programme concerne les sociétés qui ne font pas partie du secteur de la haute technologie et dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 10 et 100 millions de shekels. „Les petites et moyennes entreprises sont le moteur de la croissance économique, mais elles doivent surmonter de nombreux obstacles, à commencer par la levée de capitaux“ a expliqué Ran Kiviti, directeur de l’agence chargée du programme au sein du ministère de l’Economie. Les autres capitaux nécessaires devraient être avancés par les fonds de pension et des investisseurs privés. Kiviti estime que ces derniers apprécieront cette possibilité d’investissement rentable à faible risque. D’après les estimations du ministère, les entreprises moyennes fournissent environ 22 pour cent des emplois et représentent

environ 16 pour cent en matière de profit économique. LE PLUS. L’économie israélienne est un système capitaliste moderne d’un pays jeune et se caractérise par un secteur public relativement important et un secteur de la high-tech en croissance rapide. Les entreprises israéliennes, principalement dans ce domaine, sont très appréciées sur les marchés financiers mondiaux. Israël est le second pays en nombre de sociétés cotées au NASDAQ. En 2010, Israël a officiellement rejoint l’OCDE. En 2006, des milliardaires et des magnats américains dont Bill Gates, Warren Buffett et Donald Trump ont chacun loué l’environnement économique israélien. Source: http://israel-suisse.org.il



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Le Chiffre : en Israël, plus de 10 000 réfugiés sont dans l’attente de leur statut

«Israel National Trail», l’une des 20 meilleures routes de randonnée au monde Leadership » promet de fournir plus de $100 millions en bourses d’études et activités universitaires liées pour les chercheurs et les universités participants.

maximale d’internement de 20 mois a été ramenée à 12 mois par la Cour suprême. Par ailleurs, la juge Esther Hayut a critiqué la lenteur du traitement des dossiers et le très petit nombre de demandes accepté. Entre juillet 2009 et février 2015, seuls 45 demandeurs sur 17 778 ont bénéficié du droit d’asile. L’Europe n’est pas la seule à discuter du statut des migrants. En Israël, plus de 10 000 réfugiés sont dans l’attente d’une décision quant à leur situation. Le nombre de demandes ne cesse d’augmenter (2015 : 5 558, 2016 : 10 571). De nombreux réfugiés en provenance d’Erythrée et du Soudan sont arrivés en Israël par voie terrestre. Depuis, Israël a sécurisé sa frontière avec l’Egypte. Un grand nombre de réfugiés sont regroupés dans un centre au sud du pays. La durée

En 2015, seules 909 demandes ont été étudiées et toutes ont été refusées sauf deux. Les changements entraînés par la démission du ministre de l’Intérieur Sylvan Shalom ont eu entre autres pour conséquence que le comité chargé des demandes d’asile ne s’est pas réuni depuis plus de six mois. On ne sait pas ce qu’il adviendra des migrants une fois écoulée la période maximale d’internement.

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Le magnat des médias Mortimer Zuckerman lance un programme de 100 millions de dollars pour promouvoir la collaboration scientifique entre les Etats-Unis et Israël. Le programme « Zuckerman STEM

Le programme, qui sera lancée pour l’année académique 2016 – 2017, vise à promouvoir la collaboration entre les chercheurs et étudiants en thèse américains « aux plus grandes réalisations » et les « chercheurs de pointe » de l’université hébraïque, du Technion, de l’université de Tel Aviv et de l’institut des sciences Weizmann. Times of Israel

El Al (Israël) : deux femmes pilotes dans le même vol

Source: http://israel-suisse.org.il

Un étudiant israélien sur trois habite chez ses parents La crise du logement en Israël n’épargne pas les étudiants : si 49% d’entre eux louent un logement, 36% habitent toujours chez leurs parents. Les 310 000 étudiants israéliens ont de plus en plus de mal à se loger ; un bon tiers de ceux qui habitent en location, est obligé de déménager en cours d’études, et cela en raison de la cherté de la location. C’est ce que révèle une récente enquête de l’Union nationale des Étudiants, réalisée à la fin 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 300 étudiants. LA LOCATION : RARE ET CHÈRE 49% étudiants israéliens louent un logement, seuls ou en colocation. Or un tiers d’entre eux a été contraint de changer de location au cours du premier cycle d’étude. Et pour cause : les loyers augmentent au rythme de 10% par an. C’est ainsi 27% des étudiants changent de location une fois dans le courant de leurs études ; 17% changent de location deux fois, et 21% des étudiants ont changé de location au moins à trois reprises durant leur cursus. PAPA, MAMAN : TANT PIS POUR L’INDÉPENDANCE 36% des étudiants israéliens vivent au domicile de leurs parents. Les motivations sont essentiellement économiques : habiter chez papa et maman est une solution économique et commode, même au prix d’une moindre indépendance de l’étudiant. Il reste

que la proportion d’étudiants israéliens vivant chez leurs parents est plus faible qu’en Europe : en France, 47% étudiants choisissent de rester vivre chez leurs parents, et cette proportion monte à 52% des étudiants espagnols. RÉSIDENCE UNIVERSITAIRE : PLACES INSUFFISANTES 7% des étudiants vivent en résidence universitaire. Ce qui confirme que les logements en résidence universitaire sont rares en Israël. Les nombres de lits disponibles dans les centres pour étudiants (“Méonot”) sont peu nombreux, notamment si on compare Israël à la pratique des autres pays occidentaux : dans les 34 pays de l’OCDE, ce sont 15% des étudiants qui, en moyenne, logent en résidence universitaire, soit deux plus qu’en Israël. PROPRIÉTAIRES : UNE POIGNÉE DE PRIVILÉGIÉS 8% des étudiants israéliens révèlent être propriétaires du logement qu’ils occupent. Cette proportion paraîtra élevée, mais elle reflète la situation des catégories plus aisées de la population israélienne, notamment des familles qui sont propriétaires de deux logements ou plus, parfois enregistrés au nom des enfants. Jacques Bendelac (Jérusalem)

El Al a marqué les esprits avec son premier cockpit entièrement féminin. La pilote Smadar Shechter et la co-pilote Meirav Schwartz n‘ont appris qu’elles voleraient ensemble qu’une fois à l’aéroport. „J’ai dû changer mes horaires de vol et, en arrivant à Ben Gourion, j’ai constaté que je volerais avec Meirav comme co-pilote. Nous en avons été ravies toutes les deux“ a raconté Smadar Shechter au portail Ynet. Eu égard au fait qu’ El Al ne compte que trois femmes pilotes, les chances qu’un tel événement se produise étaient minimes. Les collègues des deux femmes ont photographié à qui mieux mieux la cabine de pilotage, car malheureusement il est encore exceptionnel d’y voir deux femmes. Les passagers, informés de ce moment historique, ont applaudi avec enthousiasme. Pour la compagnie, cet événement est simplement le fruit du hasard.

Nous n’avions pas spécialement prévu que le vol serait piloté par deux femmes. Chez nous, les pilotes sont tous traités de la même manière, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes“ a déclaré le chef pilote Ido Sharon. (1) El Al est la plus importante compagnie israélienne de transport aérien. Depuis son vol inaugural de Genève vers Tel-Aviv en septembre 1948, la compagnie israélienne dessert aujourd’hui plus de 48 destinations sur quatre continents. Comme compagnie nationale de l’État d’Israël, El Al a joué un rôle important dans les efforts humanitaires lors des missions en Éthiopie ou au Yémen. D’autre part, El Al est considérée comme la compagnie aérienne la plus vigilante sur le plan de la sécurité pour avoir notamment empêché des attentats terroristes. Source: (1) http://israel-suisse.org.il


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Un million de shekels pour Sofia, Consommation : neuf Israéliens sur dix font des achats sur Internet égérie de Dior

Grande, blonde aux yeux bleus, Sofia Mechetner, fille d’immigrants de l’exUnion soviétique, est officiellement la « nouvelle égérie » de Christian Dior, le rêve de tout mannequin. Times of Israel (Copyrights) : «Dans la maison modeste de Holon qu’elle partage avec sa mère et ses deux jeunes frères et sœurs, la vie de Mechetner semble à des lieues des paillettes du monde de la mode. Sa mère occupe une série de petits boulots, des ménages dans des maisons et bureaux, de la couture et soins aux personnes âgées, et laisse souvent Sofia s’occuper de ses jeunes frère et sœur à leur sortie de l’école. La Deuxième chaîne a accompagné Sofia pendant plusieurs jours, jusqu’à la Semaine de la mode à Paris et à sa nouvelle carrière qui allait changer sa vie. Dans un reportage, Sofia cuisine le déjeuner, lave et plie du linge pour sa famille en l’absence de sa mère. Elle partage une chambre avec ses frère et sœur et a peu d’amis parce qu’elle est gênée, dit-elle, de la modestie de leur appartement. Sa mère dort sur le canapé dans le salon. Mechetner est entrée dans le monde de la mode grâce à une série de coïncidences qui l’ont amenée à signer avec Dior, marquant sa première incursion dans le mannequinat. L’adolescente, qui ressemble étrangement à Kate Moss jeune, a été découverte en Israël par l’agence de mannequins Roberto, dont le propriétaire a décidé que son regard était si unique qu’il prendrait le risque de viser les étoiles de Paris. Roberto a suggéré Sofia à la petite Agence exclusive Viva à Paris, qui emploie seulement 70 mannequins dans le monde entier, dont aucun israélien. L’agence a accepté et a mis Sophia dans un avion pour une séance photo et une audition. Mais à son arrivée, chaperonnée par un représentant de son agence israélienne, les propriétaires de Viva ont été surpris par la jeunesse de Sofia et ont annulé la séance.

Déçus, Mechetner et son escorte ont arpenté Paris. Passant devant un magasin Dior, ils ont décidé d’entrer. Le chaperon a immédiatement reconnu le chef designer de Dior, Raf Simons, qui se trouvait être dans le magasin. L’escorte de Mechetner a affirmé à la Deuxième chaîne que Sofia a approché avec enthousiasme Simons pour prendre une photo. Elle et Simons ont échangé leurs coordonnées, et les deux Israéliens ont quitté le magasin. Simons a alors appelé le directeur de casting de Dior pour lui parler de la jeune modèle israélienne qu’il avait rencontrée. Le directeur de casting a rapidement appelé l’Agence Viva, à la recherche de Sofia. Les agents de Paris ont été stupéfaits de la requête pour ce jeune modèle israélien, qui n’avait même jamais participé à une seule séance de photos ou foulé une piste, mais suite à l’appel de Dior, ils se sont empressés de contacter Sofia. Un nouveau chapitre De retour en Israël, plusieurs semaines se sont écoulées et Sofia retournait lentement à sa routine, quand son agent israélien l’a convoquée d’urgence à son bureau. Il lui a annoncé qu’elle serait le nouveau visage de Dior. En retour, lui a-t-il dit, elle recevra « près d’un million de shekels ». Sofia a aussitôt appelé sa mère pour lui apprendre la nouvelle. « Tu peux quitter ton job, maman », a-t-elle dit, entre rires et larmes. Plusieurs jours plus tard, Sofia a suivi un cours intensif sur la façon de marcher sur une piste et a ouvert le défilé de Dior – un nouveau chapitre pour elle et sa famille. Interrogée sur ce qu’elle fera avec son chèque d’un million de shekels, Sofia a répondu riant : « Je pense que nous déménagerons dans un appartement où j’aurai ma propre chambre. » Source: Times of Israel (Copyrights)

En 2015, 91% des Israéliens ont fait des emplettes en ligne ; les sites de vente chinois caracolent en tête des sites préférés des Israéliens. La consommation en ligne se développe rapidement en Israël. En 2015, ce sont 91% des Israéliens adultes qui ont effectué au moins un achat sur Internet : c’est ce qu’il ressort d’une enquête réalisée par l’institut de sondages TRI. Les sites chinois restent les fournisseurs préférés des Israéliens à la recherche d’articles originaux et bon marché. L’enquête TRI permet de brosser un portrait de l’acheteur israélien en ligne. 3 MILLIONS DE COLIS PAR MOIS Le meilleur indicateur du boom des achats en ligne est le nombre de colis livrés par La Poste israélienne : en 2015, 36 millions de colis ont été délivrés, soit une moyenne de 3 millions par mois. C’est un boom de 20% par rapport à 2014. Une grande partie des commandes à l’étranger a lieu en fin d’année, lorsque les sites affichent des soldes exceptionnelles : durant les mois de novembre et décembre 2015, ce sont 10,5 millions de colis qui ont été délivrés en Israël. LA CHINE EN TÊTE Selon l’enquête TRI, les sites domiciliés en Chine sont les plus utilisés par le consommateur israélien. En 2015, 58% des acheteurs en ligne ont effectué un achat sur un site chinois : AliExpress est en tête des sites chinois, suivi de ChinaBuy, DealEXpress, etc. JEUNES ET MOINS JEUNES Désormais, les achats sur Internet ne sont

plus réservés aux jeunes. Certes, 70% des acheteurs israéliens sont âgés entre 25 et 34 ans. Mais l’enquête révèle aussi que 85% des Israéliens âgés de 65 ans et plus, ont effectué au moins un achat sur Internet l’an passé. MODE ET ÉLECTRONIQUE Qu’achète un Israélien sur Internet, et en Chine de préférence ? La mode, habillement et accessoires, restent en tête : 36% des Israéliens achètent des articles de mode féminine, 20% achètent de la mode masculine et 31% des accessoires de mode. Second poste de dépense : le petit électronique. 35% des Israéliens achètent de l’électronique et 29% des ordinateurs et accessoires divers. Parmi les autres achats on trouve : des accessoires autos (25% des acheteurs), des jouets (23%), des bijoux (21%), des smartphones (20%), des articles de maison et de jardin (18%), des articles de sport (17%), etc. HOMMES ET FEMMES, LAÏCS ET RELIGIEUX La répartition des achats par sexe révèle aussi quelques différences entre hommes et femmes. L’Israélien achète davantage d’électronique et d’ordinateurs, alors que l’Israélienne préfèrera les articles de mode et de maison. Autre conclusion inédite de l’enquête TRI : les achats sur Internet se répandent aussi parmi le public qui se définit comme religieux. C’est ainsi qu’en 2015, 42% des acheteuses qui se sont définies comme « religieuse ou harédite» ont indiqué avoir acheté un article de mode sur Internet. Jacques Bendelac (Jérusalem)


POLITIQUE

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Shaked plus sexy et populaire que Bennett de 13, 2%

Un an après les Primaires du parti Habayit Hayehoudi, un sondage réalisé par l’Institut Miskar sous la direction du Dr Ido Lieberman, donne des indices intéressants. Dans cette enquête, les électeurs sont invités à se prononcer sur les figures dominantes de leur formation politique. On leur demande également s’ils voteraient à nouveau pour ce parti en cas d’élections législatives.

Ehud Olmert, 70 ans, plaide coupable. La prison pour l’ex-Premier Ministre Ehud Olmert a pour la première fois plaidé coupable pour entrave à la justice dans deux affaires de corruption dont une doit le conduire en prison le 15 février. Ehud Olmert, 70 ans, avait jusqu’alors toujours proclamé son innocence devant les juges face aux accusations de corruption. LE PLUS. Ehud Olmert, né le 30 septembre 1945 à Binyamina en Palestine mandataire, est un homme politique israélien. Il est vice-Premier ministre et ministre des Finances du gouvernement d’Ariel Sharon à partir de 2003, et devient membre du parti Kadima à sa création. Comme la loi israélienne le prévoit, il occupe, à partir du 4 janvier 2006, le poste de Premier ministre de l’État d’Israël par intérim en remplacement d’Ariel Sharon lorsque celui-ci est hospitalisé à la suite

d’une « sérieuse » attaque cérébrale. Le 11 avril 2006, juste avant la fin de la date limite de gouvernance par intérim, Ariel Sharon est déclaré en état d’incapacité permanente, ce qui met fin officiellement à ses fonctions trois jours plus tard. Ehud Olmert devient alors Premier ministre, et prête serment le 16 avril 2006. Il forme un gouvernement de coalition, à la suite de la courte victoire de Kadima aux élections législatives. Accusé de corruption, Ehud Olmert démissionne, et est remplacé par Benyamin Netanyahou au poste de Premier ministre le 31 mars 2009. Il est condamné en 2015 à de la prison ferme.

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Les résultats indiquent que 77 % des personnes interrogées qui ont voté Habayit Hayehoudi lors du dernier scrutin accorderaient une nouvelle fois leur confiance à ce parti. En revanche, 15 % seraient prêtes à le quitter pour voter en faveur d’un parti orienté plus à droite, 3 % disent préférer le Likoud et 5 % se tourneraient vers d’autres partis. Quant à ceux qui ont opté pour une autre formation aux dernières élections, 17 % indiquent qu’ils retourneraient à Habayit

Hayehoudi, 31 % voteraient plus à droite, 23 % se prononceraient en faveur du Likoud et 28 % se tourneraient vers d’autres partis. Les électeurs de Habayit Hayehoudi ont par ailleurs dû choisir quatre députés sur les huit qui les représentent actuellement à la Knesset. La ministre de la Justice Ayelet Shaked arrive en première position avec 64,8 % de suffrages. Elle est suivie de Naftali Benett, qui obtient 51,6 % de soutien. Arrivent ensuite le Rav Eli Ben Dahan avec 34,6 % et Betsalel Smotrich avec 33 %. En cinquième position se trouve la députée Shouli Mouallem, avec 31 %, Après elle, à la sixième place le ministre de l’Agriculture Ouri Ariel avec 27,6 %, puis Nissan Smoliansky qui obtient seulement 19,6 % de soutien et en dernier Motty Yoguev, avec 13 %. Claire Dana-Picard




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