Israël Actualités n°387

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GRATUIT - Numéro 387 - Edition du 12 Avril au 18 Avril 2016

Journal israélien en langue française



ÉDITO

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L’ABSI, plus que jamais au côté des Hayalim

Comme tous les ans, l’ABSI-Keren Or (Association pour le bien-être du soldat israélien) organisait, la semaine dernière, son gala annuel au profit des Hayalim de Tsahal. Gil Taïeb, infatigable président de l’association, a réuni plus de 500 invités, bénévoles et donateurs, mobilisés, lors de cette soirée, pour soutenir les soldats israéliens, et leur procurer tout ce qui peut améliorer leur sort. Cette année, le gala avait une résonnance particulière avec l’actualité, puisqu’il avait, comme fil conducteur, une mention particulière pour les Hayalim Bodedim, ces « soldats seuls », parmi lesquels beaucoup de jeunes Français ayant décidé de faire don de quelques années de leur insouciante jeunesse pour défendre Israël en intégrant les rangs de Tsahal. Souvent, ils laissent biens et familles en France, acceptant avec beaucoup de courage leurs lots de difficultés : solitude, manque d’aisance financière, isolement social… En Israël, comme en France, les associations, au premier rang desquels l’ABSI, sont extrêmement mobilisées pour que ces jeunes puissent trouver soutien, amitié et chaleur d’un foyer, lorsqu’ils doivent, par exemple, célébrer une fête juive alors que leur famille se trouve à des milliers de kilomètres. A l’approche de Pessah, il est inévitable de penser à eux. Comme il est inévitable de penser au jeune soldat d’origine niçoise qui, il y a quelques semaines, a abattu un terroriste à terre, pensant que l’homme allait actionner une ceinture d’explosifs. Agé de 18 ans, ce jeune homme n’est pas un tueur. C’est un gamin à peine sorti de l’adolescence qui a dû en quelques minutes, prendre une décision engageant la vie de centaines de gens présents sur les lieux. Une décision lourde de conséquences pour lui… Comme lui, ils sont plusieurs centaines à quitter la France pour aller servir dans les rangs de Tsahal et c’est à eux que le Gala

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annuel de l’ABSI voulait rendre hommage. Ils ont donc été invités, avec leurs familles à y participer et l’émotion de ces jeunes mis à l’honneur et pouvant, le temps d’une soirée, retrouver leurs familles était intense. Mais celui qui a profondément enthousiasmé et ému l’assistance était un invité prestigieux que l’on imagine à contre-emploi dans cet exercice : Bernard-Henry Lévy. Et pourtant… C’était un jour de juin 1967. Il faisait beau et chaud sous le soleil israélien, mais les heures étaient sombres : Menacé par l’envie de l’effacer de la carte de l’Egyptien Nasser, l’Etat d’Israël lance une vaste opération contre trois pays désireux d’en découdre : L’Egypte alliée à la Jordanie et à la Syrie. BHL a 18 ans à l’époque. Comme beaucoup de jeunes Français, il a été séduit par l’aventure sioniste, par l’espoir qu’elle représente pour le peuple juif. Il se précipite alors à l’ambassade d’Israël, pour s’engager. La guerre fut tellement courte, qu’il n’eut pas le temps de rejoindre les rangs de Tsahal. Mais il partit quand même et fit, de son propre aveu, l’un des plus beaux séjours en Israël qu’il lui eut été donné de faire… Comme Serge Gainsbourg, comme Johnny Hallyday même, à l’époque, en France on aimait et soutenait Israël, on voulait défendre le droit de ce petit pays à exister, à assurer sa sécurité et sa pérennité. Israël, c’était un peu, dans l’esprit romantique qui caractérise si bien la Nation française, le petit village gaulois qui résiste à l’envahisseur romain… Mais pour Bernard-Henri Lévy, c’est devenu une cause : que l’on aime ou pas le personnage, ses postures, ses écrits, force est de constater que son engagement à défendre Israël n’a jamais faibli. Partout, sur le terrain, sur les plateaux de télé ou de radios, dans la presse ou les livres qu’il écrit, devant l’ONU même face à un parterre de chefs d’Etats très hostiles à l’Etat hébreu,

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il ne renie pas son engagement et défend le droit d’Israël à exister, qualifiant toujours Tsahal d’armée la plus éthique au monde. Enthousiaste, sincère, BHL a parlé devant une assistance médusée pendant plus de 30 minutes. Ovationné, il a eu droit à un tonnerre d’applaudissements et a offert à l’ABSI un grand moment de fierté et de partage, apothéose de ce gala qui marquait aussi les 25 ans de l’association. Un moment assombri uniquement par une absence : celle de Lucien Kornblum zal, pilier de l’association depuis de nombreuses années et époux de notre amie Fanny, décédé quelques jours

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avant la soirée. Comme le dit Gil Taïeb dans l’interview qu’il nous accorde dans ce numéro, le lien des juifs de France avec Israël est viscéral, plus fort encore peut-être aujourd’hui qu’il y a 25 ans, compte tenu de l’importante présence des jeunes juifs français dans le pays. Et plus que jamais, l’ABSI est au côté de l’Etat d’Israël et de ces soldats qui le défendent, jour et nuit, au péril de leurs jeunes vies… Am Israël Haï Alain Sayada

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Baisse du nombre de Français inscrits aux consulats en Israël en 2015

Le ministère français des Affaires étrangères vient de mettre à jour l’effectif des Français inscrits dans un consulat en Israël : 72.415 fin 2015. Les chiffres que vient de publier la diplomatie française pourront surprendre. Malgré l’émigration record des Juifs de France vers Israël, l’effectif total des Français inscrits sur les registres consulaires d’Israël (Jérusalem compris) en 2015 a reculé par rapport à 2014 et même par rapport à 2013. Mis à jour en date du 11 mars 2016, les chiffres apportent un éclairage sur la communauté française inscrite au registre des Français établis hors de France, et en Israël en particulier. Et Jérusalem ? Pour la diplomatie française, la capitale israélienne est toujours séparée du reste du pays, de quoi agacer de nombreux Juifs de France et d’ailleurs. UNE ÉVOLUTION IRRÉGULIÈRE À la fin 2015, ils étaient 72.415 Français inscrits dans un consulat français en Israël (Tel Aviv, Haïfa et Jérusalem), contre 76.091 français à la fin 2014 ; il s’agit bien d’une baisse de 5% des inscriptions de la communauté française inscrite au registre des Français établis en Israël. Même par rapport au nombre des inscrits en 2013, l’année 2015 enregistre une baisse significative. Selon les chiffres qui viennent d’être mis à jour, 74.988 français étaient inscrits en 2013 en Israël, soit 4% de plus que les inscrits de 2015. Selon le site Internet de la diplomation française, qui fournit les chiffres de la communauté française inscrite au registre des Français établis hors de France, « Le nombre d’inscrits au registre au 31 décembre 2015 s’élève à 1.710.945, soit une progression de 1,8% par rapport à 2014. Le taux de croissance était de 2,4% entre 2013 et 2014 ». Autrement dit, la baisse du nombre des Français enregistrée en Israël en 2015 s’inscrit à contre-courant de la tendance qui prévaut dans les autres pays qui, elle, est à la hausse. Le chiffre concernant Israël est d’autant plus surprenant qu’un record de 8.000 Juifs de France s’est installé en Israël l’an passé. L’explication de cet écart est fournie par le

ministère des Affaires étrangères : « on estime le nombre de Français vivant à l’étranger, y compris ceux qui ne sont pas inscrits au registre, entre 2 et 2,5 millions ». En Israël comme ailleurs, les Français n’ont donc pas le réflexe de s’inscrire auprès du consulat de France le plus proche de leur domicile. JÉRUSALEM : CORPUS SEPARATUM À y voir de plus près, la baisse n’est pas homogène dans tous les consulats de France en Israël. Les chiffres officiels permettent de distinguer les Français inscrits aux consulats de Tel Aviv et Haïfa, de ceux inscrits au consulat de Jérusalem. On sait que pour le Quai d’Orsay, Jérusalem ne fait pas partie intégrante d’Israël. La Ville est toujours considérée comme un « corpus separatum » tel qu’il fut défini dans le plan de partage de la Palestine voté par l’ONU en novembre 1947 ; une sorte de ville au régime international, séparée de l’État juif et de l’État arabe qui devait voir le jour. Dans les chiffres de la diplomatie française aussi, une distinction est faite entre « Israël » qui ne comprend pas Jérusalem, et les chiffres concernant « Israël/Territoires palestiniens » qui recouvrent principalement Jérusalem. À la fin 2015, 21.964 Français étaient inscrits à Jérusalem, contre 24.146 un an plus tôt : la baisse des inscrits à Jérusalem (- 9%) est donc plus forte que la baisse enregistrée à Tel Aviv et Haïfa (- 3%). 8E PAYS D’ACCUEIL DES FRANÇAIS Au total, les chiffres officiels de 2015 indiquent que « les pays où la communauté française est la plus nombreuse restent les mêmes qu’en 2014 ». Effectivement, les cinq premiers pays d’accueil de la communauté française inscrite au registre restent les mêmes qu’en 2014 : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne. Ils concentrent près de 40% de la communauté française inscrite au registre. Et Israël ? Avec 72.415 Français en 2015, Israël (Jérusalem compris) est le huitième pays où les ressortissants français sont les plus nombreux, juste derrière l’Espagne (86.016 Français) et le Canada (92.116 Français). Jacques Bendelac (Jérusalem)



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Israël dans la course pour fournir un accès à l’Internet mondial

Dans la course pour fournir un accès mondial à Internet, chacun y va de son gadget : Google imagine des ballons géants, Facebook parie sur les drones tandis qu’en Israël, ce sont les nanosatellites qui font rêver les scientifiques. Sous sa kipa, le docteur Raz Itzhaki Tamir affiche un grand sourire. Vingt ans qu’il travaille dans la recherche aérospatiale dont dix consacrées aux nanosatellites pour finalement aboutir au projet Sky Fi : « Une constellation de nanosatellites qui pourra fournir Internet partout dans le monde. Je veux dire vraiment partout, des bateaux aux avions en passant par les coins les plus reculés de l’Afrique. » Avec près des deux tiers de la population mondiale qui n’a pas accès à Internet, le projet a de quoi séduire. Des nanosatellites plus près et moins lourds (entre 3 et 6 kilos pour le prototype israélien) : la mise en orbite est donc considérablement moins chère. « En moyenne, pour un satellite lambda, il faut débourser entre 50 et 60 millions de dollars, alors qu’un nanosatellite coûte moins d’un million. » Un « faible » coût très attractif sur le marché des télécommunications. Si attractif que la start-up n’est pas la seule à imaginer un accès internet via l’espace. Des géants comme OneWeb ou Elon Musk (entre autres casquettes fondateur de Paypal et Tesla) construisent des projets similaires. Mais le scientifique israélien n’est pas inquiet pour la concurrence. D’après lui, son laboratoire a quelque chose que les autres n’ont pas : déployée à la manière d’un pa-

rachute, l’antenne de Sky Fi est modulable. Qu’est-ce que ça change ? « Ça fait une énorme différence. Notre antenne est faite dans une matière spéciale qui peut changer de forme, s’adapter ou se corriger en fonction des besoins. » Pour résumer, donner de la flexibilité à l’antenne, cela permet d’augmenter la précision de la transmission du signal. Une précision qui améliore considérablement la qualité du signal. Sky Fi n’aurait donc besoin « que » de 60 nanosatellites pour couvrir l’intégralité de la planète quand ses concurrents directs parlent de 600 à 700 appareils. De quoi faire de belles économies. Reste à savoir qui, de ses concurrents ou de Sky Fi, se lancera à la conquête de l’espace le premier. « Si tout se passe bien, la construction de notre prototype sera finalisée avant la fin de l’année et la première mise en orbite est prévue pour mi-2017 », espère le scientifique. L’enjeu est de taille : rafler le marché de l’Internet de l’espace, ça peut rapporter très, très gros. Raz Itzhaki Tamir revient tout juste des Etats-Unis avec son équipe, « et des contrats sont en cours d’élaboration ». De grandes institutions et des pays sont intéressés d’après lui, même s’il se refuse à donner les noms de ses futurs clients. Que ce soit son laboratoire ou non qui devienne leader en la matière, le docteur en est persuadé : « L’avenir d’Internet, c’est l’espace. » Source: http://rue89.nouvelobs.com/





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Gil Taïeb : « Il y a 25 ans, l’ABSI s’occupait des enfants des autres, aujourd’hui, ce sont aussi les nôtres » La semaine dernière, l’ABSI qui s’occupe d’apporter aux soldats israéliens, en particulier les plus jeunes bien-être et soutien, tenait son gala annuel. A l’occasion des 25 ans de l’association, son Président, Gil Taïeb fait le point sur ce quart de siècle d’engagement.

Vous venez de fêter, en grandes pompes, les 25 ans de l’ABSI. Dans le contexte actuel, était-ce, est-ce un challenge de mener à bien votre mission ? Disons que cela dépend du point de vue. Si l’on se réfère aux bénévoles et aux donateurs, non, au contraire. Plus que jamais, l’ABSI voit ses soutiens se renforcer et son travail apprécié. Nos donateurs savent quel rôle nous jouons auprès des jeunes hayalim et à quel point il est fondamental. En revanche, le climat en France est compliqué à gérer, bien entendu. En matière de sécurité, il est sûr qu’il ne nous est plus possible, comme nous le faisions par le passé, d’organiser nos galas dans des grandes salles de type palais des Congrès. D’un point de vue politique aussi, les tensions sont nombreuses et la virulence de ceux qui ne perdent jamais une occasion de salir Israël et son armée toujours plus forte. Ils essaient de nous atteindre par le biais législatif, notamment en matière de déduction fiscale. Nous avons dû préciser que nos actions portaient des projets sociaux, éducatifs et caritatifs et en aucune manière le domaine militaire. Votre gala, cette année, était dédiée aux Hayalim Bodedim, les « soldats seuls » ? On s’est aperçu que de nombreux jeunes quittaient leur pays d’origine et leur famille pour donner quelques années à Tsahal et participer ainsi à l’effort de défense et de sécurité d’Israël. C’est un fait qui touche

beaucoup la jeunesse juive française. Lors du gala, j’ai demandé à ceux dont un enfant vivait en Israël de se lever et j’ai vu près de 70 personnes debout. Aujourd’hui, les jeunes juifs français font le choix d’Israël et remplissent leur devoir militaire. Et si un fait a changé pour l’ABSI, je dirais qu’il est dans la notion de proximité. Lorsque cette aventure a commencé, il y a 25 ans, nous voulions aider ces jeunes soldats à mieux vivre leur engagement dans les rangs de Tsahal. Aujourd’hui, ces jeunes soldats sont aussi des jeunes Français, qui envisagent leur avenir en Israël. Avant, nous aidions les enfants des autres, aujourd’hui, ce sont aussi les nôtres. Le lien d’Israël avec la communauté juive française est renforcé, plus viscéral encore qu’il ne l’était par le passé. En 25 ans, l’ABSI a fait beaucoup pour les hayalim. Comment a débuté cette aventure et quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier ? J’ai toujours été investi dans l’action caritative, militante et communautaire et l’armée israélienne m’a contacté pour me parler des Hayalim et des difficultés qu’ils affrontaient. C’était pendant la première guerre du Golfe, la frontière nord d’Israël était une zone de forte tension (elle l’est toujours, remarquez) et les jeunes soldats vivaient des moments très difficiles. Et lorsqu’ils avaient un jour de repos, nombreux étaient ceux qui le passaient à dormir sur des bancs, dehors ou dans des stations d’autobus, ne pouvant

rentrer dans leurs familles. Nous avons donc créé l’ABSI et notre première grande réalisation fut le Beth Hayal de Kyriat Shmona, la maison du soldat de Kyriat Shmona. C’est un hôtel qui, depuis sa création, accueille 400 soldats et sert 2000 repas par jour. Nous leur offrons des lits confortables, une piscine, une salle de repos ou de gym pour qu’ils puissent laisser, quelques heures, leur dure condition de soldat à la porte et oublier leurs tracas, leurs si lourdes responsabilités alors qu’ils sont si jeunes. Tout est financé par l’ABSI et ce centre est l’un des plus importants parmi les neufs maisons du soldat que compte Israël et c’est le seul qui soit financé en totalité par la communauté juive de France. C’est notre grande fierté ! C’est Bernard-Henri Lévy qui a parrainé votre gala cette année. Pourquoi et comment cette rencontre ? C’est une personnalité de premier rang mais c’est surtout un intellectuel qui jamais n’a failli dans sa défense farouche de la cause sioniste et d’Israël. Il a toujours dit et répété que Tsahal était l’une des armées les plus éthiques au monde et c’est même moi qui lui aie rappelé, lors du gala, une anecdote datant des années 80. En 1982, en pleine guerre du Liban, tout le monde tape sur Israël. Il écrit alors pour Le matin de Paris et il est le seul, à l’époque à prendre farouchement la défense de l’Etat hébreu, justifiant son droit à assurer son existence et sa sécurité contre des voisins toujours plus hostiles. BHL s’est beaucoup confié, dans son dernier livre sur son rapport au judaïsme, à Israël et sur son engagement vis-à-vis de ce pays. On le sait moins mais il a d’ailleurs voulu rejoindre les rangs de Tsahal ! C’est vrai, un jour de juin 1967. A l’époque, Israël a bonne presse, notamment en France. L’affaire du Canal de Suez est encore dans les mémoires et l’Etat hébreu, petit pays encerclé par l’ennemi, fait figure d’irréductible village gaulois. C’est l’Astérix du Proche-Orient. A l’époque, comme

BHL, Serge Gainsbourg et même Johnny Hallyday ont voulu rejoindre Tsahal ! BHL lui s’est rendu à l’ambassade d’Israël pour s’engager. La guerre fut si courte qu’il n’en eut pas le temps… Une question plus personnelle : vous êtes sur le terrain partout tout le temps, de l’opération lunettes à l’action que vous menez pour l’ABSI en tant que président. D’où vient cet enthousiasme, cette énergie qui vous rendent aussi infatigable ? Entre Israël et ma famille, il y a un lien de très longue date. Il date d’avant même la création de l’Etat d’Israël. Dans mon cercle proche, il n’est pas rare de voir les hommes s’engager, prendre les armes pour partir défendre Israël et il y a, au sein de ma famille, quelques-uns de ces pionniers qui ont créé le pays. Le lien, il est donc à chercher dans mon ADN. Quant à la motivation, je pense, sans arrogance, sans égocentrisme que nous juifs avons des valeurs, une croyance, une identité qui constituent notre lumière mais aussi une lumière pour l’humanité. Savoir qui nous sommes, quelles sont nos valeurs et pourquoi elles doivent perdurer sont nos repères pour construire l’avenir. Israël, pour moi, est le symbole de cette réussite. En 70 ans, nous avons réussi à créer ce que l’Occident a mis plusieurs milliers d’années à voir naître : une nation cultivée, éduquée, démocratique, à la pointe dans de nombreux domaines économiques et scientifiques. L’Alyah, vous y pensez ou pour vous, votre place est ici ? Non, j’y pense, comme tout juif. L’an prochain à Jérusalem, c’est ce que l’on dit chaque année, mais on doit le dire en le pensant. J’envisage l’alyah comme un projet, en revanche, comme une consécration, pas comme une fuite liée à un contexte politique et social. On peut donc compter sur vous pour le 26ème Gala de l’ABSI l’année prochaine ? (Il rit) Certainement !


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L’Officier SS qui a travaillé pour le MOSSAD

Il y a 25 ans, l’URSS s’ouvrait pour 1 million de Juifs La dislocation de l’URSS, à la fin de 1990, aura eu pour Israël un impact décisif : elle aura permis l’émigration de plus d’un million de Juifs. Un anniversaire représente toujours une occasion pour dresser un bilan : durant les 25 années qui ont suivi l’éclatement de l’URSS, Israël a connu une vague sans précédent d’immigration, qui a apporté avec elle plus d’un million de Juifs. Parmi les 1.343.000 immigrants qui sont arrivés en Israël entre les années 1990 et 2015, 77% d’entre eux provenaient des pays de l’ex-URSS, indique un communiqué de l’Institut de la Statistique paru hier à Jérusalem. Début 2015, 754.5000 Israéliens d’origine russe vivaient en Israël, soit 9% de la population totale du pays. Les chiffres officiels permettent de jeter un regard sur l’intégration des Juifs russes à la société israélienne ; une leçon pour d’autres communautés juives dans le monde, France compris. ALIYA ET YERIDA De 1990 à 2015, plus d’un million (exactement 1 040 000) de Juifs soviétiques ont profité de l’éclatement de leur pays d’origine pour immigrer en Israël ; la majorité de cette Aliya était constituée de femmes (53%), et une minorité d’hommes (47%). L’âge moyen de l’immigrant russe était de 33,5 ans, ce qui est considéré comme un âge relativement avancé, en tous cas en comparaison à des immigrants originaires d’autres pays. En revanche, tous les immigrants en provenance de l’ex-URSS ne se sont pas installés définitivement en Israël. Après leur Aliya, certains ont choisi de s’expatrier à nouveau (on parlera alors de Yerida). Le nombre de Juifs russes qui ont fait leur Aliya dans les années 1990-2015 et qui, par la suite, ont quitté Israël pour une période supérieure à un an, se monte à environ 120.000 personnes. Il s’agit donc d’un taux d’émigration de 12%, soit un taux très supérieur à celui de la population israélienne prise dans son ensemble.

PEU CHÔMAGE ET BEAUCOUP DE TRAVAIL L’intégration des Israéliens d’origine russe sur le marché du travail semble s’être bien réalisée ; ils travaillent davantage que la moyenne nationale, et ils sont moins touchés par le chômage. En 2015, le taux de participation au marché du travail était de 71% chez les Israéliens d’origine russe en âge de travailler ; soit davantage que le taux de participation en moyenne nationale (68%). Les emplois occupés par les Juifs russes ont évolué avec les années ; en 2015, plus d’un tiers d’entre eux était employé à des emplois d’ingénieurs et techniciens ou exerçait des professions réservées à des diplômés de l’enseignement supérieur. Résultat d’un fort taux de travail : le chômage touche plus faiblement les Juifs d’origine russe, que le reste de la population. En 2015, seulement 4,4% des Juifs russes étaient au chômage, contre un taux de chômage de 5,1% pour le restant de la population israélienne. DES REVENUS INSUFFISANTS Malgré leur rapide intégration sociale et même professionnelle, les immigrants russes ne parviennent pas atteindre un niveau de vie semblable à la moyenne nationale. En 2014, un foyer russe gagnait un revenu (toutes sources confondues) de 14.074 shekels brut par mois (2.960 euros) ; c’était 67% seulement du revenu moyen des autres Israéliens non immigrants (20.944 shekels). Une des origines de la faiblesse du revenu familial se trouve dans la présence de beaucoup de personnes âgées parmi les immigrants russes ; le nombre de bénéficiaires de l’allocation vieillesse de la sécurité sociale y est deux fois plus élevé que parmi le reste de la population. En revanche, très peu d’entre eux perçoivent aussi une retraite complémentaire, d’où un revenu moyen qui est tiré vers le bas. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Ancien officier de la SS, considéré pendant la guerre comme l’un des hommes les plus dangereux d’Europe, Otto Skorzeny s’est retrouvé à collaborer pour Mossad au début des années 1960. Dans une enquête inédite, Ha’Aretz révèle comment cet ancien protégé d’Hitler a fini par traquer les scientifiques et officiers nazis en fuite pour le compte de l’Etat israélien. L’histoire a tous les ingrédients du thriller d’espionnage. Il y a 54 ans, le scientifique allemand Heinz Krug disparaît sans laisser de trace. Très vite, on commence à soupçonner un assassinat. Krug avait collaboré au programme d’armement de l’Egypte, pays ennemi d’Israël. Raison pour laquelle à l’époque, de forts soupçons se portèrent sur le Mossad – les services secrets israéliens – dans la disparition de Krug. Mais personne n’imaginait alors ce que le quotidien Ha’Aretz vient de révéler sur l’identité de l’assassin. Krug a effectivement été assassiné. Le meurtrier travaillait pour le Mossad. Mais c’est l’identité de l’homme fait sensation : Otto Skorzeny, ancien officier de la SS et un des plus fidèles d’Adolf Hitler, héros de guerre et qualifié par les alliés d’“homme le plus dangereux d’Europe”. Comment le Mossad recrute ses agents secrets Dans son article publié le 27 mars, le quotidien israélien se réfère à des témoignages d’anciens membres du Mossad et de personnes ayant eu accès aux archives de l’organisation. Voici comment, selon eux, est survenue la mort d’Heinz Krug, le 11 septembre 1962. Krug, un scientifique qui a travaillé pendant le Troisième Reich pour la conception de roquettes en Allemagne, est approché par l’Egypte pour bâtir le programme d’armement du pays. Israël, en guerre avec Le Caire, mène des opérations secrètes pour enrayer ce programme d’armement, notamment “en

intimidant des scientifiques allemands qui y étaient engagés”. Selon Ha’Aretz, le Mossad aurait d’abord eu recours à des menaces proférées par téléphone, puis à des lettres piégées. D’après le journal, le scientifique allemand, inquiet, s’est tourné vers son ancien camarade Skorzeny. Danse avec le diable Sauf que celui-ci avait pris un chemin insoupçonné, et s’était fait débaucher par les services secrets israéliens. L’arrangement entre l’ancien héros nazi et Israël “est l’une des histoires les plus importantes jamais racontées sur le Mossad”, écrit Ha’Aretz. En contrepartie de ses services, Skorzeny cherchait à faire effacer son nom de la liste Simon-Wiesenthal, regroupant les criminels de guerre les plus recherchés. Le 11 septembre 1962, c’est donc avec Skorzeny que Krug est monté dans sa Mercedes 300 SE, suivi de trois autres hommes. Des “gardes de corps”, aurait expliqué l’ancien SS. Skorzeny aurait ensuite fusillé Krug dans une forêt près de Munich. Les trois autres hommes, des agents du Mossad eux aussi, auraient versé de l’acide sur le cadavre et enterré les restes. Ha’Aretz écrit : Pour accéder à des situations inattendues au cours de ces missions improbables, le Mossad a parfois fait appel à des partenaires répugnants. Quand certaines alliances à court terme s’avéraient utiles, les Israéliens étaient prêts à danser avec le diable.” Quant à la promesse faite à l’ancien SS de le retirer de la liste Simon-Wiesenthal, rapporte Ha’Aretz, elle n’a jamais été respectée. Source Ha’Aretz Tel-Aviv www.haaretz.co.il http://www.courrierinternational.com/



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Réunion du Conseil Otan-Russie prochainement, une première depuis 2014

Le conseil Otan-Russie, instance de dialogue en sommeil depuis 2014, va se réunir « dans les deux prochaines semaines », a annoncé vendredi l’Alliance dans un communiqué. La rencontre se tiendra à Bruxelles au siège de l’Otan, au niveau des ambassadeurs, et se concentrera sur la crise ukrainienne « et le besoin de mettre totalement en application les accords (de paix) de Minsk » de 2015, selon le communiqué du secrétaire-général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg. « Nous discuterons des activités militaires, avec une attention particulière sur la transparence et la réduction des risques », précise M. Stoltenberg. Les discussions porteront également sur la situation en Afghanistan, « y compris les menaces terroristes régionales », ajoute-t-il. « Cette réunion est la continuation de notre politique de dialogue, comme convenu par les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Otan.

En même temps, il n’y aura pas de retour à la normale jusqu’à ce que la Russie respecte de nouveau la loi internationale », explique le communiqué. Dès janvier dernier, le secrétaire-général avait fait état d’une possible telle rencontre, soulignant que le dialogue politique n’avait jamais été fermé, malgré l’arrêt de toute coopération pratique avec Moscou après l’annexion de la Crimée en mars 2014. L’annexion de cette péninsule, puis le début de l’offensive dans l’est de l’Ukraine des rebelles séparatistes prorusses soutenus par Moscou, selon les Occidentaux, ont refroidi les relations entre l’Otan et la Russie comme jamais depuis la fin de la Guerre froide. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’était rallié à l’idée de renouer le dialogue avec Moscou en décembre, sur fond de rapprochement en vue d’un réglement de la crise syrienne, entraînant les alliés d’Europe occidentale dans son sillage et finissant par faire plier les pays d’Europe de l’Est.


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Turquie: Erdogan ne cédera pas sur la question du blocus à Gaza

Malgré les progrès des pourparlers, Erdogan refuse de céder sur la question du blocus à Gaza. La Turquie ne renoncera pas à sa demande qui exige la fin du blocus de Gaza dans le cadre d’un accord pour normaliser ses relations avec Israël, a déclaré lundi le porte-parole du président Tayyip Erdogan. Le porte-parole de M. Erdogan, Ibrahim Kalin, a affirmé qu’aucun accord final n’a été conclu pour améliorer les relations entre les deux pays. Les liens s’étaient fortement détériorés entre les deux pays, suite à l’incident de la flottille à Gaza au cours duquel neuf activistes turcs pro-palestiniens ont trouvé la mort lors d’affrontements pendant l’assaut du navire Mavi Marmara par les commandos de la marine israélienne. L’armée israélienne avait averti qu’elle empêcherait la venue de la flottille et durant l’opération, des soldats israéliens ont été blessés dont certains grièvement par des coups de hâche et de couteaux. Après plusieurs années d’accusations acrimonieuses, les deux parties se sont rencontrées à plusieurs reprises. Des responsables israéliens ont affirmé à I24NEWS qu’au début des négociations, la Turquie a fait part de sa requête. Le pays souhaite un navire qui pourrait générer de l’électricité pour la bande de Gaza, mais la demande a été rejetée. Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré vendredi que des « progrès » ont été réalisés et que l’accord sera finalisé « très bientôt. » Les équipes turques et israéliennes se sont réunies jeudi dernier à Londres pour une autre

série de pourparlers pour tenter un rapprochement. « Les équipes ont fait des progrès en vue de finaliser l’accord et de combler les lacunes », selon un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères. « L’accord sera finalisé à la prochaine réunion qui aura lieu très prochainement », ajoute le communiqué. Les négociations sont menées par le secrétaire du ministère turc des Affaires étrangères, Feridun Sinirlioglu, l’envoyé spécial Joseph Ciechanover du Premier ministre israélien et le président par intérim du Conseil général de la sécurité nationale Jacob Nagel, En février, la Turquie a déclaré que les deux anciens alliés étaient « près de conclure un accord », mais les deux parties doivent toutefois se mettre d’accord sur toutes les questions, les principaux obstacles apparaissant comme la demande de la Turquie de mettre fin au blocus sur la bande de Gaza par le Hamas.

Les dépenses militaires dans le monde de nouveau à la hausse le gropue État islamique (EI).

Les dépenses militaires dans le monde ont augmenté en 2015 après quatre années de recul du fait de la multiplication des tensions dans le monde, a indiqué mardi l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI).

Le deuxième plus gros budget, celui de la Chine, est estimé à 215 milliards de dollars, suivi par celui de l’Arabie saoudite (87,2 milliards) qui a dépassé la Russie (66,4 milliards). Sur une période de dix ans (2006-2015), alors que le budget des États-Unis a baissé (-4%), celui de la Chine a explosé (+132%), tandis que ceux de l’Arabie saoudite (+97%) et de la Russie (+91%) grimpaient rapidement.

Une autre pierre d’achoppement est la demande d’Israël qui exige que la Turquie ferme le siège militaire du Hamas à Istanbul, a rapporté le quotidien israélien Ha’aretz.

Sur l’ensemble de l’année, les dépenses militaires se sont élevées à 1676 milliards de dollars, une hausse de 1% sur un an.

La France, cinquième budget en 2014, est tombée à la septième place, derrière le Royaume-Uni et l’Inde.

Malgré les désaccords, Erdogan a rencontré la semaine dernière des représentants d’organisations juives aux États-Unis pour discuter de la lutte contre le terrorisme et le racisme.

Outre cette hausse globale, principalement portée par l’Europe de l’Est, l’Asie et le Moyen-Orient, le centre de recherches a constaté que la diminution des dépenses militaires en Occident avait ralenti.

Dans l’ensemble de l’Europe occidentale, les budgets baissent toujours, mais moins vite.

Aussi, le président israélien Reuven Rivlin a téléphoné à Erdogan pour le remercier de sa compassion après un attentat suicide à Istanbul le mois dernier qui a tué trois Israéliens. La Turquie a reconnu en janvier 2016 avoir besoin d’Israël. i24news

Les États-Unis restent le pays qui dépense le plus, de très loin. Leur budget, de 596 milliards de dollars, est en repli de 2,4% par rapport à l’année précédente, soit moins que les années précédentes. Sam Perlo-Freeman, chercheur du SIPRI, a invoqué «des dépenses supplémentaires sur les théâtres extérieurs dues à la guerre contre»

«Les raisons de ce changement de tendance sont la Russie, l’organisation EI et l’OTAN», selon M. Perlo-Freeman. Les membres de l’OTAN se sont engagés à respecter d’ici 2024 l’objectif de dépenses militaires correspondant à 2% du produit intérieur brut. En Asie, la hausse des dépenses de l’Indonésie, des Philippines mais aussi du Japon et du Vietnam reflète les tensions, plus ou moins ouvertes, avec la Chine et avec la Corée du Nord.


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Bennie Sanders accuse Israël d’avoir tué 10.000 innocents à Gaza ! Même le Hamas n’avait pas osé ! Israël de ne pas avoir fait assez pour éviter les dommages collatéraux en faisant preuve de plus de discrimination dans ses attaques. Puis il a lâché sa grosse crotte concernant le nombre de victimes innocentes. « Quelqu’un peut-il m’aider avec ça parce que je ne me souviens pas des chiffres, mais de mémoire, plus de 10.000 innocents ont été tués à Gaza. Ca vous parait juste n’estce-pas ? » a-t-il eu le culot de demander. Le journaliste, un peu gêné, lui dit que ce chiffre lui paraissait énormément gonflé…

En bon juif socialiste, il méprise les faits et la réalité, qu’il considère comme un carcan trop rigide pour en tenir compte. Il est le seul des candidats en liste qui a refusé d’aller parler devant l’AIPAC. Hillary Clinton, Ted Cruz, John Kasich et Donald Trump s’y sont rendu et ont tous délivré un discours pro-israélien convainquant, même si Hillary s’est conduite envers Israël comme un ami façon Obama. Voici ce que le démocrate Sanders a déclaré sur Israël (aux Etats Unis, les juifs de gauche ne sont pas de religion juive mais de religion démocrate) Sanders accuse Israël d’avoir tué plus de 10.000 innocents civils durant la guerre de Gaza de 2014 – ce qui correspond à une explosion des chiffres publiés par le Hamas qui a de quoi les remplir de joie : ils doivent se demander comment ils ont été assez stupide pour affirmer que 2.100 civils ont été tués – ce qui correspond déjà à une réalité augmentée. Sanders répondait aux questions d’un journaliste du New York Daily News. Sanders, répétons-le, est le seul juif en compétition. Il est le seul à avoir travaillé dans un kiboutz dans sa jeunesse. Il est le seul à avoir vécu en Israël, le seul à avoir de la famille en Israël, Et … le seul candidat anti-israélien. Pourquoi ? Israël est une démocratie et l’extrême gauche n’aime pas la démocratie Son cœur d’électorat est la jeunesse, travaillée au corps par les antisémites de BDS dans les universités, et l’extrême gauche américaine. Toutes les extrêmes gauches du monde sont anti-israéliennes à un degré où à un autre, pour une simple raison : Israël est une démocratie et l’extrême gauche n’aime pas la démocratie mais la dictature du peuple. L’autre raison est qu’Israël a été désincarnée de ce qu’elle est pour être utilisée en symbole du colonialisme haï. L’Occident puissant qui vole les terres du tiers monde

sans défense, c’est Israël.

Sans se démonter, Sanders lui a répondu :

La réalité et les faits ne confirment pas cela ?

« je n’ai pas les chiffres exacts, mais je pense que c’est plus que 10.000. D’après ce que j’ai compris, un grand nombre d’immeubles d’habitations ont été rasés, des hôpitaux ont été bombardés. Alors ouais, je pense et je ne crois pas que je sois le seul à le penser, que les forces israéliennes ont agi avec plus de discrimination qu’elles auraient dû. »

Je vous répète que les communistes, l’extrême gauche, les socialistes, ne sont pas intéressés par la réalité. Jean Ziegler, un des idéologues de la pensée socialiste contemporaine, disait que tout militant doit avoir le courage de prendre ses distances avec la réalité. Et parlant de prendre ses distances avec la réalité, Sanders a déclaré au journaliste qu’il ne connait pas les chiffres exacts des victimes, mais qu’il ne veut pas laisser les faits se mettre en travers de l’idée générale. Lorsque le journaliste lui demande comment il aurait géré l’opération de 2014 « barrière protectrice », lui qui a accusé Israël de riposte disproportionnée, il a botté en touche et a changé de sujet. « Vous me demandez de décider non seulement pour le gouvernement israélien, mais pour son armée, et je ne pense pas vraiment être qualifié pour prendre des décisions, » a répondu Sanders. Première contradiction Notez bien sa réponse. Seul un journaliste complice, comme vous en avez en France, le laisserait s’en sortir ainsi. Un journaliste honnête, comme vous n’en n’avez pas en France, lui dirait : « comment pouvez-vous dire qu’Israël a eu une riposte disproportionnée si en même temps vous dites n’avoir aucune compétence sur le sujet ? » Seconde contradiction Une contradiction ne gêne jamais un socialiste – à condition que le journaliste ne la relève pas : tout en condamnant le Hamas pour avoir utilisé des boucliers humains en plaçant ses rampes de lancement de roquettes au milieu des habitations, dans les écoles, les hôpitaux et les mosquées (non que ça me dérange que le Hamas tire des roquettes depuis les mosquées, car c’est ce que fait, en substance et en abstraction, une mosquée toute l’année) au lieu des zones inhabitées ou des nombreux champs, il accuse

En réalité, le Hamas a prétendu que 2 100 palestiniens ont été tués durant la guerre de 2014. Plus de la moitié des 2 100 victimes étaient des combattants et des terroristes. On ne sait pas si les chiffres sont exacts : des blogueurs ont examiné les communiqués du Hamas, des dizaines de noms ont été comptabilisés plusieurs fois. Des morts des conflits précédents ont été comptés comme morts une nouvelle fois. Des morts ont été comptés dans des quartiers où il n’y a pas eu de bombardement israélien. Des palestiniens exécutés par le Hamas pour trahison ont été inclus dans les chiffres, etc. Israël a le taux de dommages collatéraux le plus faible jamais enregistré par n’importe quelle armée dans le monde. Le taux moyen de dommages collatéraux retenu par l’ONU est de 74 à 90 civils tués pour 1 combattant. Le taux de l’armée israélienne lors des conflits avec les palestiniens est de 1 civil tué pour 24 combattants. Daily News : vous demandez qu’Israël se retire totalement de Judée Samarie comme il l’a fait de Gaza. Si vous devenez président, cela représente un changement de dynamique total dans les négociations et pour notre politique étrangère. Pouvez-vous décrire comment vous voyez cela ? Sanders : « nous ne pouvons pas ignorer la réalité : » « un grand nombre de palestiniens souffrent de pauvreté » (FAUX : les Palestiniens ont un revenu moyen équivalent à celui de leurs voisins égyptiens 3060 dollars contre 3050 en Egypte selon les données de la Banque mondiale) « le taux de chômage est élevé » (les entreprises israéliennes de la région ferment les unes après les autres, menacées par ses

amis de BDS de boycott) « Gaza est une zone détruite » (FAUX : le Qatar vient d’inaugurer un complexe immobilier gigantesque au bord de mer, il y a de nombreux hôtels 5 étoiles, des restaurants gastronomiques, les centres commerciaux, les parcs d’attraction, les immeubles modernes de la ville). Daily News : et qui décide que les constructions en Judée Samarie sont illégales, à votre avis ? Sanders : « Pour moi, je pense que cela dépend des précédents traités et des idées. Il se trouve que je pense que les implantations israéliennes sont illégales. » Faux : La résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU, votée le 22 novembre 1967 à la suite de la guerre des Six Jours stipule (Article 1 alinéa a) qu’Israël devra retirer son armée de (ou des selon la version française) territoires conquis pendant le conflit. Il n’est nulle part question de retrait des civils. l’Article 1 alinéa b n’a pas été respecté par les arabes : « Fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, à l’abri de menaces ou d’actes de violence. » Mais surtout, la résolution 242 concerne des Etats. Les arabes palestiniens de la région ne sont pas concernés par cette résolution qui ne s’applique qu’à des Etats. La Cour d’Appel de Versailles que personne ne soupçonnera d’être sioniste, dans le dossier du tramway de Jérusalem construit par Alstom et Véolia qui était attaqué par l’OLP et l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), les juges ont conclu que l’occupation par Israël de la région est ne réalité, et qu’elle est parfaitement légale. L’OLP et l’Association France Palestine Solidarité représentée par un communiste, Jean-Claude Lefort, ont été déboutés de toutes leurs demandes, ils sont été lourdement condamnés, et ils ne se sont jamais pourvu en cassation. Qu’aucun homme politique ou journaliste anti-israélien ne veuille tenir compte de l’autorité de la chose jugée par ce procès en Appel ne surprendra personne. Outre-Atlantique, Bennie Sanders ne fait pas autrement : la propagande socialiste est internationale. Pour terminer sur une note d’humour que seuls mes compatriotes américains comprendront : Bennie Sanders a perdu contre Hillary Clinton à la primaire de Floride. Et pour qu’un juif américain de 74 ans perde en Floride, avec Miami qui compte le plus de retraités juifs au mètre carré, c’est vraiment qu’il a quelque chose qui ne tourne pas rond. © Jean-Patrick Grumberg


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Israël: rejet de la demande de libération anticipée de l’ex-président Katzav

La Commission des libérations conditionnelles de l’administration pénitentiaire israélienne a décidé mercredi de rejeter la demande de libération anticipée de l’ex-président Moshe Katzav. L’ancien dirigeant israélien, condamné à 7 ans de réclusion criminelle pour viols et emprisonné en décembre 2011, restera donc en cellule. Les avocats de Moshe Katzav se sont déclarés »déçus » de la décision et ont indiqué qu’ils allaient faire appel devant le tribunal du district local. « Le prisonnier se considère comme une victime, accuse des facteurs extérieurs d’être responsables de sa situation. Il se comporte toujours en personnage egocentrique, ne se souciant que de lui-même, évoquant uniquement ses pertes et le prix payé par lui-même et sa famille.Même compte tenu des questions de la commission, le détenu n’a exprimé aucun regret, ni aucune empathie pour les victimes, mais n’a fait que revenir sur le lourd tribut qu’il a payé et paye encore » a rapporté le ministère dans un communiqué. Président de l’Etat d’Israël de 2000 à 2007, année où il a été contraint à la démission, Moshé Katsav a constamment proclamé son innocence. Il est le premier président, le poste le plus honorifique en Israël, à être emprisonné. Durant son procès fleuve, il a obstinément nié

avoir eu des relations sexuelles avec les plaignantes, se disant notamment victime d’un complot ourdi contre lui par les médias. La demande de libération conditionnelle de Katsav a déclenché une tempête de critiques, notamment de la part de certains députés et de l’une des victimes. « (La libération de Katsav) serait sans précédent en Israël, et enverrait un message très négatif, pour les femmes et pour les délinquants sexuels », a déclaré à la radio israélienne Odelia Carmon, qui a été agressée par Katsav au début des années 1990. Carmon, qui a travaillé avec l’ancien président lorsque celui-ci était ministre des Transports de 1988 à 1992, était le fameux témoin « A » lors du procès de Katsav, avant se faire connaître publiquement pour accuser l’ex-président.

Israël a frappé « des convois d’armes » en Syrie destinés au Hezbollah

« Les délinquants qui suivent maintenant des programmes de réhabilitation (en prison) ne seront plus motivés pour continuer à les suivre », a ajouté Carmon. « Je ne pense pas qu’à son âge, il va agresser des femmes, mais (…) comment les centaines de femmes que j’ai rencontrées vont se sentir après son éventuelle libération conditionnelle, alors qu’il n’a jamais admis [ses méfaits], et qui prétend que toutes ces femmes (qui l’ont accusé) sont des menteuses? Quel message envoie-t-on au public », a-t-elle dit.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a admis lundi pour la première fois qu’Israël avait attaqué des dizaines de convois d’armes en Syrie qui étaient destinés au groupe terroriste Hezbollah, ennemi juré de l’Etat hébreu. C’est la première fois que le chef du gouvernement israélien déclare publiquement et aussi clairement qu’Israël a mené ces attaques en Syrie, pays voisin avec lequel l’Etat hébreu est toujours officiellement en guerre. En décembre, il avait déclaré qu’Israël faisait « tout ce qu’il faut pour éviter des livraisons d’armes particulièrement létales de Syrie vers le Liban », sans donner davantage de détails. De nombreux raids contre des convois d’armes destinés au Hezbollah ont été imputés, notamment par les médias libanais et

syriens, à l’Etat hébreu mais les autorités israéliennes s’abstiennent en général de tout commentaire sur ces raids. « Nous agissons quand nous devons agir, y compris ici, de l’autre côté de la frontière, avec des dizaines de frappes destinées à empêcher le Hezbollah d’obtenir des armes pouvant changer le rapport de force« , a déclaré Netanyahou lors d’une visite aux troupes sur le plateau du Golan, selon ses services. D’après des sources concordantes, Israël, officiellement neutre sur le conflit syrien, a effectué plus d’une dizaine de frappes aériennes en Syrie depuis 2013, visant principalement le transfert d’armes destinées au Hezbollah libanais, qui combat en Syrie aux côtés des forces du régime de Bachar al-Assad. i24news


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Panama Papers: des noms proches du Hezbollah sur la liste des corrompus

Les fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015 viennent démonter la longue expérience des activités criminelles des hommes du Hezbollah (le Parti de Dieu), qui agissent en toute impunité. La fuite de plusieurs millions de documents confidentiels provenant du cabi net d’avocats panaméen révèle l’utilisation de paradis fiscaux par des individus proches du Hezbollah libanais et des narcotrafiquants qui financent le mouvement fondamentaliste chiite. Onze millions de documents appartenant à un cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca vient d’être découverts. Dans cette liste au cœur du scandale des « Panama papers » figure des hommes fortunés impliqués avec le groupe terroriste qui est la prolongation de l’Iran. Dans la liste des clients du cabinet figurent le nom de l’homme d’affaire libanais, Abd Al Nur Shala qui aurait été évoqué tout comme celui du Salah Ezzedine. Les deux businessmans avaient de nombreuses connexions avec des membres du Hezbollah. Ils avaient procédé à la fraude et avaient eu recours à des sociétés offshores et des entreprises utilisées pour le blanchissement d’argent. Des grands noms comme M. Bilal Mohsen Wehbe qui, lui, aurait été le Représentant en chef du Hezbollah en Amérique du Sud aurait recouru aux mêmes montages offshores pour dissimuler leurs actifs. On trouve aussi comme client chez le cabinet d’avocats panaméen le nom de M. Fawzi Kan’an un important fournisseur d’aide financière du Hezbollah au Venezuela qui avait sponsorisé des voyages pour « les militants » du Hezbollah et adressé au Liban des fonds récoltés au Venezuela.

Parmi les soutiens au Hezbollah qui seraient impliqués à Panama City, on trouve M.Ghazi Nasserdine qui avait utilisé sa fonction de diplomate vénézuélien et de président du Centre islamique Shi’a installé à Caracas pour fournir un soutien financier au Hezbollah. Issue d’une riche famille d’origine syrienne ce financier du Hezbollah est très proche du fils du président de la République du Suriname, M.Dino Bouterse, qui a été condamné lui aussi l’an dernier à 16 ans de prison par la justice américaine, après avoir plaidé coupable d’avoir voulu soutenir le Hezbollah. Il avait été arrêté au Panama et extradé vers les États-Unis où il avait été inculpé en novembre dernier. La liste contiendrait, entre autres, les noms des deux frères libanais M. Ayman Joumaa, et M. Akram Saied Joumaa (ce dernier est directeur général d’un hôtel de luxe, le Caesar’s Park Hotel, à Beyrouth). Les frères Joumaa et leur système de blanchiment d’activités illégales (d’un montant moyen de 200 millions dollars par mois) opéreraient à partir du Liban, de l’Afrique de l’Ouest, au Panama et en Colombie. Les deux frères Joumaa utilisent quatre sociétés qui sont aussi « blacklistées » par les ÉtatsUnis, la compagnie de transport maritime Phenicia Shipping Offshore SARL, les sociétés basées au Panama Goldi Electronics SA et Zona Libre International Market S.A et les entreprises basées en Colombie Almacen Junior, Almacen Junior N°2 et Commercial Planeta détenues ou contrôlées par des membres de l’organisation de Ayman Joumaa et qui ont été manifestement enregistrées ou gérées par Mossack Fonseca. Parmi les noms cités dans la plus grosse fuite d’informations concernant les comptes offshore et avoirs dans les paradis fiscaux nous pouvons retrouver celui du multimillionnaire Hussein Tajudeen. Il était le propriétaire de la plus grande chaîne de supermarchés de Gambie (Kairaba) et était le principal importateur

de riz et de farine du pays avant d’être déclaré persona non grata et expulsé de Gambie. Ce dernier, avec les membres de sa famille, ont constitué un empire de sociétés localisées au Congo-Kinshasa en Angola, au Sierre Léone, au Liban. De plus en plus, l’on parle même de leurs « accointances » avec le réseau terroriste Hezbollah, à en croire le Département d’État Américain. Ainsi Ali Tajudeen qui était un ancien commandant Hezbollah à Tyr, au Sud Liban, est le principal acteur de l’entreprise de construction « Jihad al Bina ». La liste des noms dans ce Panama-Leaks contiendrait aussi M.Ali Youssef Charara, PDG de la compagnie de télécommunications Spectrum Investment Group Holding (SAL) qui a des opérations au Moyen Orient, en Afrique de l’Ouest et en Europe. Charara utilise des millions de dollars de la part du Hezbollah afin de les investir dans des projets commerciaux et de financer en retour cette organisation. Ce dernier est proche de l’actuel ministre libanais de l’Industrie Hussein Hajj Hassan, membre du Hezbollah. Les révélations des documents panaméens viennent démonter la longue expérience des activités criminelles du Hezbollah De ce qui précède, les « Panama Papers » révèlent une partie d’activités cachées du blanchiment d’argent, bras séculier des activités terroristes du Hezbollah, avec tous leurs corollaires dont la corruption. Il a souligné qu’aucune enquête n’est déclenchée actuellement au Liban auprès des personnes concernées. Les activités mouvement armé chiite qui participe au gouvernement libanais, seraient au moins en partie, financées par le trafic de la drogue. Le réseau narcotique a été mis en place par Imad Mughniyeh, le chef des opérations mondiales du groupe terroriste, qui est mort dans une explosion à Damas le 12 février 2008.

Au cours des dernières années, le Hezbollah a renforcé son rôle dans la production et le trafic des stupéfiants, mettant à profit l’importante population d’expatriés libanais chiites principalement installée en Amérique du Sud et en Afrique. Au nom de la mondialisation, les financiers du Hezbollah se permettent d’agir en vrais raquetteurs. Ils ont institués un vaste réseau de trafic de la cocaïne depuis le Venezuela, le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala et le Mexique vers les États-Unis. Ils organisent, aussi par voie aérienne et maritime, le trafic de la cocaïne vers l’Europe via l’Afrique de l’Ouest (Guinée Bissau, Guinée et Sierra Leone). L’aide du Hezbollah portée aux narcotrafiquants se rémunère à hauteur de 10% des bénéfices. L’argent ainsi récolté suit les voies des paradis fiscaux (Panama, Hong-Kong …) pour aboutir dans les caisses du Hezbollah à Beyrouth. Les profits réalisés financent le terrorisme. La lutte est devenue difficile contre tous les canaux de financement et les organisations terroristes comme le Hezbollah qui subvient à ses besoins grâce au narcotrafic. Mis à part le financement iranien, le Hezbollah utilise le trafic de drogue en provenance d’Amérique du Sud pour financer ses activités terroristes et atteindre ses objectifs ultimes : la destruction d’Israël et l’imposition d’une théocratie chiite. L’arrivée massive de l’argent des stupéfiants et des substances narcotiques pose aussi une nouvelle fois le problème de la corruption (classe politique, justice, police) et de la faiblesse de l’Etat libanais. Entre temps le Liban reste l’un des ratios (nombre de milliardaires et millionnaires par habitant) le plus élevé du monde. Le Liban c’est aussi l’un des pays ayant une recette fiscale des plus faibles au monde. Souhail Ftouh, avocat tunisien

Israël et le scandale des «Panama Papers». Des grosses fortunes impliquées Dans l’enquête sur la dissimulation de fortunes dans des paradis fiscaux, on trouve des centaines d’entreprises israéliennes et plus de 850 actionnaires israéliens qui auraient des comptes offshore selon les 11,5 millions documents divulgués dans l’affaire « Panama Paper ». Responsables politiques ou personnalités du monde de la finance du show-biz ou du sport, du monde entier figurent dans les révélations de «Panama Papers», un scandale d’évasion fiscale révélé par un consortium de plus de 100 journaux partout sur la planète. Ces millions de documents sous forme de fichiers PDF, word ou mail ont été publiés dimanche après une enquête de plus d’un an par ce consortium international de journalistes d’investigation dont le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, le quotidien français Le Monde ainsi que des journalistes de France2

de l’émission Cash investigation mais aussi le quotidien israélien Haaretz. Le fisc israélien a indiqué avoir commencé à éplucher la masse de documents révélée par l’opération « Panama papers », dans lesquels apparaissent, les noms de 600 entreprises israéliennes. Parmi les 850 actionnaires israéliens, comme détenteurs de comptes bancaires dans le paradis fiscal, on trouve des personnalités publiques israéliennes, des hommes d’affaires israéliens tel que Idan Ofer et des politiques comme Dov Weissglass, l’ancien chef du bureau de l’ancien Premier ministre Ariel Sharon. par Roger Haddad – Tel-Avivre


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Une actualité chargée, tant d’épisode, tant d’événements conjoncturels qui bouleversent notre société ont toujours un temps de retard dans leur publication, des surprises de taille, imprévisibles qui donnent parfois par le poids de l’information un répit aux problèmes importants de notre politique qui nous assaillent et se répètent tel un rouleau compresseur jusqu’à la nausée. La revendication, la France est continuellement en situation revendicative, rien ne convient, cette outrance et ce masochisme à se détruire, la liste est longue de ses déconvenues qui ne trouvent pas de solution et qui placent notre exécutif dans une position défensive. Les manifestants vus à la baisse quoiqu’en disent les organisateurs, mais violence en hausse assurée par des casseurs qui s’en donnent à cœur joie, les interpellations même significatives ne découragent pas les provocateurs sachant par expérience que le suivi pénal est indolore sans valeur dissuasive. Le projet de loi sur le code du travail qu’il soit « juste et nécessaire « peut se justifier mais il n’en demeure pas moins que son rejet est plus du à la représentation d’un parti et de l’homme qui le dirige qu’à son contenu. Entre une gauche entredéchirée réfractaire à tout progrès et avancée sociale et l’autre jugée trop libérale pour ne pas dire trop de droite et une droite immobile, sanctifiée et béate faute d’un vrai leader dont le programme invisible n’a rien de réconfortant pour nombre de ses sympathisants . Le débordement d’une jeunesse refusant de céder à tout compromis si ce n’est qu’à ses propres revendications se mobilise dans un collectif « d’indignés », le rassemblement « nuit debout » qui a investi la place de la République comme lieu symbolique est devenu un rendez vous nocturne quotidien et en assure son occupation. Mouvement spontané qui en s’amplifiant s’étend sur des villes de province, Toulouse,

Lyon, Rennes, Nantes et devient un enjeu politique pour certains partis d’une gauche malsaine qui souhaitent s’en approprier au motif que le sujet contestataire ne peut qu’affaiblir un gouvernement exsangue en mal d’une réelle majorité. « Face aux jeunes de nuit, le pouvoir est transi de peur » l’exécutif paie le prix de son incohérence politique et « paie de ne pas avoir su expliquer sa stratégie. Cette jeunesse se confond avec les casseurs, nouveaux styles, elle se lance dans la violence urbaine, obstrue les portes d’entrée des lycées, heurts et jets de pierre sur des commissariats et des policiers retranchés dans leurs « sanctuaires » livrés à eux-mêmes sans aucune initiative de reprise de l’ordre, une vision effrayante de cet abandon de l’ordre républicain laissé au pouvoir de la rue. Le vote sur la déchéance de nationalité abrogée, la loi d’urgence, dichotomie entre l’Assemblée Nationale et le Sénat : ce climat d’incertitude est comme un désaveu de ce gouvernement qui n’a fait que creuser la fracture sociale et semer un désordre politique au sein même des partis. Apparait sur la place publique, le » Panama Papers », le buzz, l’information la plus juteuse qui soit et prend un léger avantage sur nos préoccupations. L’évasion fiscale sur des comptes offshores n’est pas si nouvelle que cela : une pratique courante sous le couvert du secret le plus total et profite surtout à des monarchies, aux dictatures, aux clans ethniques, aux chefs d’état innocents, aux millionnaires en mal d’avenir dans leur pays. Pots de vin recyclés, blanchiment, corruption, commission occulte parfois nécessaire à l’octroi de contrats juteux, trusts, conglomérats, politiciens, les banques complices favorisant cet exode fiscal. Et les autres, autant d’anonymes écrasés par une pression fiscale hors norme, le fruit du travail récompensé par des lois parasites, pénalisantes alors que des privilèges sans

justification s’attachent à de nombreux politiques, à certains individus à la compétence dévoyée, privilège de caste, de clan d’influence à l’intégrité douteuse, dont la présence ne justifie pas des rentes d’état aux prix de nos impôts. Nous sommes un état de droit, moralisateur, donneur de leçon, aux grandes formules sous couvert de la raison d’état, répartition de la richesse nationale, développement économique, garantie de notre épargne, rassurer les investisseurs et tout cela pour »nourrir les investissements productifs indispensables au décollage de toute économie ». C’est ce que l’on dit, c’est moral : mais dans le quotidien est ce vrai ? Qui y croit sincèrement ? Entre le statut de « fraude fiscale » pour détournement de fond personnel et « fraude nationale » quant à ces privilégiés du pouvoir qui par de petits arrangements de promotion creusent notre déficit au point que les intérêts de la dette française sont à peine couvertes par notre IRRPP. Dans cet espace, l’état revendique ses droits, dans l’autre cas, les citoyens seraient en mesure de réclament leur du. Dans une politique chargée, les médias en surchauffent en oublient Israël, comme quoi, l’actualité à peur du vide. Israël est reçu par le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique Emmanuel Macron après avoir dit « Nous avons besoin de votre énergie » celui-ci a bien compris l’intérêt de se rapprocher de la « Nation Start Up » second pôle d’attraction et d’innovation après la Sillicon Valley, une occasion comme le souligne Madame Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France » de nouer des partenariats technologiques car Israël a beaucoup à offrir aux sociétés françaises » L’évidence , la cyber sécurité, atout essentiel à l’heure ou la menace des intégristes religieux est une composante tragique de notre quotidien à la suite des attentats qui

ont ensanglantés la Belgique et la France. La Ministre de la Santé Marisol Touraine a visité Israël afin de connaitre les mesures prises aux victimes des attentats terroristes par les services de santé d’Israël. Il n’empêche que le BDS, bien qu’inscrit dans la loi anti boycott continue à sévir sans que les sanctions ne parviennent à en atténuer l’impact et son interdiction . Il y a 40 ans, le 10 novembre 1975, Chaim Herzog, 6 ème président de l’état d’Israël prononçait un discours historique à l’Assemblée Générale des Nations Unies qui avait mis à son ordre du jour la résolution 3379 qui assimilait le Sionisme à une forme de Racisme. Ce jour, du haut du podium ou il faisait face aux délégations du monde entier, il a pris le document officiel de cette résolution, il l’a déchiré et a dit « Pour nous, le peuple juif, ce n’est rien d’autre qu’un morceau de papier et nous le traiterons de la sorte ».Le discours d’Herzog est encore considéré aujourd’hui comme un discours remarquable et exceptionnel dans la diplomatie israélienne, il figure dans une anthologie des discours « qui ont changé le monde ». « En tant que président de l’état d’Israël, Herzog a lutté pour annuler la résolution de l’ONU et, en effet, le 16 décembre 1991, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté la résolution 4686 annulant la résolution assimilant le Sionisme au racisme ». Cet hommage à Chaim Herzog z’l s’est passé dans l’amphithéâtre Victor Hugo dépendant de l’Assemblée Nationale ce 6 avril 2016 dans le cadre « la bataille pour le sionisme, le droit, la légitimité et la dignité d’Israël. Pour conclure « l’héritage de Chaim Herzog continuera à nous accompagner et à éclairer notre chemin. » Bernard Korn Brzoza

Le billet d’humeur de Maître Franck SERFATI : Aux Âmes Citoyens La politique peut se définir comme l’art de la gestion des rapports entre gouvernants et gouvernés. Le terme étant à ce point galvaudé à ce jour qu’il en est presque devenu une insulte dans le langage populaire ! La classe politique aujourd’hui en France souffre d’une méfiance quasi – totale, voire d’un mépris systématique de la part de la Société civile. Or cette critique endémique implique nécessairement un référentiel, une jauge d’évaluation. • Si on compare dans le temps, l’Histoire des Sociétés laisse apparaître des Régimes plus pervers, plus autoritaires. L’Antiquité, le Moyen – Age et les Temps Modernes ne semblent pas donner des exemples où Empereurs, Seigneurs, Monarques, étaient soumis à des contrepoids démocratiques. Même s’il existait des réunions populaires,

Parlements, Etats Généraux et autres Corporations, les systèmes ont à l’évidence évolué au fil du temps. • Si on compare dans l’espace, la France offre assurément des Institutions parmi les plus fiables au Monde, étant rappelé que sur environ 200 Etats, moins d’une 50aine garantissent effectivement le respect réel des valeurs républicaines, consociationnelles, où la Loi de la Majorité se conjugue avec le respect des minorités ! Parce qu’il n’y a pas plus d’hommes politiques véreux, que d’Avocats fourbes, de journalistes subjectifs, de commerçants malhonnêtes, de salariés fainéants ou d’artisans maladroits. Parce que les hommes politiques ne sont pas globalement plus incompétents que les autres professionnels seraient incapables. Il nous appartient de raison gardée, de savoir qu’ils seraient parfois mieux lotis dans

le secteur privé. En jetant une opprobre catégorique, on salit la réalité quotidienne, on dénature certaines Institutions, notamment Justice, Parlement, Municipalités et on creuse le lit du parti frontiste qui surfe sur ces attaques généralisées. Citoyennement votre



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ACTE DE VENTE DU ‘HAMETZ

St-Denis: le séder de la peur ?

Dans la banlieue parisienne de Saint-Denis, une petite communauté juive est attachée à son traditionnel séder de Pessah public… et cela, malgré la montée de l’antisémitisme et les récentes attaques sur la capitale. Après une attaque au cocktail molotov en 2009, les autorités municipales avaient demandé à la communauté juive de faire profil bas… C’est à partir de là que la synagogue Habad a lancé l’idée d’un séder de Pessah collectif pour refléter l’unité face à l’antisémitisme! L’envoyé du Rabbi Israël Belinow raconte: « Le maire de la ville affilié au parti communiste nous avait dit qu’il serait plus prudent que nos activités diminuent au moins le temps que cela se calme au Moyen-Orient. Mais nous n’avions pas l’intention de nous soumettre. » Chaque année, le Beth ‘Habad organise son traditionnel et annuel séder de Pessah et le succès a toujours été au rendez-vous.

Avec ses 15 000 Juifs, la communauté de Saint-Denis accueille 100 invités pour le Séder. A Toulouse et ses 23 000 Juifs, le Beth ‘Habad obtient le même score. Seuls les 20 000 Juifs niçois font mieux avec 120 invités. Mais il ne faut pas se tromper, les séders collectifs sont moins populaires en France que dans le reste de l’Europe, surtout à cause de la préférence intimiste et familiale de la population séfarade. Irène Benhamou déclare au Jérusalem Post: « Quand on est entouré par des personnes qui veulent nous tuer, on passe moins de temps pour les formalités. » Mr Bouazia affirme: » Je ne me sens pas en sécurité. A ma retraite, je partirai car je veux vivre dans un endroit où je peux porter ma kippa sans inviter les gens à m’agresser ou une escorte militaire. » Mais le rav Belinow conclut avec humour: « A chaque séder, on a un invité en plus à la table en la personne d’Eliahou Hanavi. La seule différence en France, c’est le prophète et un extra de 4 légionnaires français! »

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A retourner par courrier* au : 20, Rue de la Paix 94300 Vincennes. Ou par e-mail : loubavitchvincennes@gmail.com ou par fax : 01.43.98.94.87

avant le mercredi 20 Avril 2016 à 20h00

Ou à déposer au Beth Habad de Vincennes : 20 Rue de La Paix 94300 Vincennes Site internet pour vendre son Hametz : vendresonhametz.com

Cordialement Beth Habad Vincennes S. Mandé Rav Mendel Taieb 0606828905.

Cordialement Beth Habad Vincennes S. Mandé Rav Mendel Taieb 0606828905.



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Immobilier en Israël : les investisseurs reviennent lentement

Un important opérateur satellite cesse de diffuser la chaîne du Hezbollah

L’opérateur satellite égyptien NileSat, un des principaux du monde arabe, a coupé mercredi la diffusion de la chaîne de télévision du mouvement terroriste libanais Hezbollah sur fond de tensions croissantes entre l’Iran chiite, soutien du Hezbollah, et l’Arabie saoudite sunnite. La chaîne Al-Manar n’était pas visible sur le bouquet de NileSat, a constaté l’AFP mercredi. « NileSat a informé le ministère libanais de la Télécommunication de la nécessité de cesser la transmission de la chaîne Al-Manar via le satellite NileSat », a indiqué l’agence nationale d’information libanaise. Interrogé par l’AFP, des responsables de NileSat en Egypte ont expliqué que les « chaînes ont l’obligation de ne pas diffuser de contenus violents ou racistes et de ne pas provoquer de violences sectaires ». En cas de violation, comme dans le cas d’Al-Manar selon eux, la diffusion est interrompue.

Cette affaire intervient avant une visite prévue du roi Salmane d’Arabie saoudite en Egypte d’où est originaire NileSat. Le Hezbollah a vivement réagi à cette décision, considérant qu’elle s’inscrivait « dans les attaques contre la Résistance (Hezbollah) et toutes ses filiales par certaines organisations arabes ». « Nous, Hezbollah, condamnons cette décision inique contre al-Manar et demandons aux responsables de NileSat de revenir sur leur décision », a indiqué dans un communiqué le groupe. En mars, les pays du Golfe emmenés par l’Arabie saoudite avaient déclaré le Hezbollah « organisation terroriste ». Cette décision est intervenue alors que les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les deux puissances régionales, sont au plus bas.

Al-Manar a indiqué sur Twitter qu’elle pouvait toujours être vue via un satellite russe et sur internet.

Les deux pays soutiennent des camps opposés en Syrie, Téhéran et le Hezbollah appuyant le régime du président Bachar al-Assad, et Ryad la rébellion.

Pour le directeur général de la chaîne, Ibrahim Farhat, « il y a une pression sur NileSat, spécialement de l’Arabie saoudite. C’est une décision politique et non économique ».

Pour l’Arabie saoudite, le Hezbollah, poids lourd du gouvernement libanais, sert de tête de pont à l’Iran pour s’ingérer dans les affaires des pays arabes.

« Al-Manar n’a rien à voir avec la sédition, c’est une excuse. Ils ont coupé la diffusion hier soir (mardi). En tout cas, cette décision va à l’encontre de la presse et de la liberté d’expression et nous ne voulons pas rester silencieux. C’est injuste », a-t-il dit à l’AFP.

L’Arabie saoudite a suspendu en février une aide de 2,6 milliards d’euros au Liban et demandé à ses ressortissants de quitter ce pays. D’autres pays du Golfe ont arrêté et expulsé des citoyens libanais en les accusant de liens avec le Hezbollah.

Au dernier trimestre de 2015, 28.000 logements ont été achetés en Israël : 20% des transactions ont été réalisés à des fins d’investissement.

taires, soit une hausse de 15%. Malgré cette reprise, leur poids dans l’ensemble des transactions a baissé, notamment à Jérusalem et dans le centre du pays.

Les premiers signes de reprise sur le marché de l’immobilier israélien sont apparus au dernier trimestre de 2015. Selon la dernière note de conjoncture du ministère des Finances, ce sont exactement 28.264 transactions immobilières qui ont été effectuées dans le courant du quatrième trimestre de l’an passé ; il s’agit d’une augmentation de 17% par rapport au trimestre précédent qui avait été particulièrement faible pour ses transactions immobilières.

LES JEUNES COUPLES PRÉFÈRENT ATTENDRE

20% DE TRANSACTIONS D’INVESTISSEMENT Au dernier trimestre de 2015, 5.700 logements ont été acquis en Israël à des fins d’investissement. C’est une augmentation de 41% par rapport au trimestre précédent. Autrement dit, le taux d’investissement s’est situé à 20% des transactions ; il s’agit d’acheteurs qui sont déjà propriétaires d’un (ou plusieurs) logement. Au dernier trimestre de 2015, les investisseurs ont contribué pour 40% de l’augmentation des transactions. Sur toute l’année 2015, la part des investisseurs est restée faible (15%), et cela notamment en raison de l’augmentation des taxes qui pèsent sur les transactions immobilières au second semestre de 2015. Si la part des investisseurs s’est relevée au dernier trimestre 2015, en revanche, la part des acquisitions d’un « premier logement » est en recul : 11.900 logements ont été vendus à des familles qui n’étaient pas déjà proprié-

Selon le ministère des Finances, « en raison de la préparation de nouveaux projets immobiliers, de nombreux jeunes couples sont en attente d’achat » ; cet attentisme expliquerait la stagnation des transactions observées dans certaines villes, comme Afoula et Jérusalem. Le niveau des prix est l’élément déterminant dans la décision d’acheter un logement. Les projets subventionnés par le ministère du Logement, et qui sont destinés aux jeunes couples, proposent des prix inférieurs de 25 à 50% par rapport aux autres logements neufs. FORTE DEMANDE EN PÉRIPHÉRIE Selon la répartition géographique des transactions, un changement de tendance semblerait se dessiner. Au dernier trimestre 2015, une plus forte progression des transactions immobilières a été observée dans les régions de Tibériade (+ 59%) et de Hadera (+ 23%) ; ces deux régions périphériques ont sans doute bénéficié de nouveaux projets immobiliers lancés à des prix attractifs. En revanche, les régions plus centrales du pays voient leur attractivité en perte de vitesse à la fin 2015. C’est ainsi qu’à Netanya, les transactions n’ont augmenté que de 10%, tout comme Tel Aviv (+ 14%) et Jérusalem (+ 15%). Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Injures, menaces et violences : chronique d’un antisémitisme ordinaire, dans les écoles de la République Depuis plusieurs mois, Sarah n’ose plus aller à l’école : violences, menaces, injures antisémites virulentes de la part de certaines de ses camarades au sein et en dehors de son établissement constituent son lot quotidien. Sarah est élève d’une école publique du Pré-Saint-Gervais, commune de Seine-Saint-Denis. Elle a tout juste 7 ans. Pour faire cesser ce harcèlement insoutenable, sa mère a décidé de rompre le silence, malgré l’indifférence des pouvoirs publics… traitement auquel elle avait droit de la part de ses camarades. Elle a demandé justice du haut de ses 7 ans. Que fait alors le personnel de l’établissement ? A proprement parler... rien. « Je m’en fiche, tu n’as qu’à régler le problème toi-même », lui aurait répondu le directeur de l’école, selon les termes du procès verbal. Des propos qu’il aurait également tenus aux parents de Sarah, déclarant qu’il n’était pas habilité à agir. Tout juste a-t-il daigné leur conseiller de porter plainte. Pourtant, selon notre enquête, l’enfant qui aurait initié le harcèlement à l’encontre de Sarah n’en serait pas à ses premiers faits d’armes. Il semblerait même que le corps enseignant soit exaspéré par le laxisme de la direction.

« Sale juive, assassin, nique ton pays », voilà ce qu’entend la petite Sarah*, 7 ans, lorsqu’elle entre et sort de son école. Sarah vit au Pré-Saint-Gervais, commune de Seine-Saint-Denis. Et comme dans le reste du département, la population juive est nombreuse à rapporter ce type d’événements : déménagement, alyah, scolarisation dans des structures privées, les solutions sont toujours au détriment du vivre ensemble. Un concept qui n’existe plus dans ce département où l’alliance d’une élite politique d’extrême-gauche à une radicalisation d’une frange de la population musulmane a fait flamber les actes antisémites, sous couvert d’indignation pour le peuple palestinien. Sarah, elle se fiche des considérations géopolitiques. Elle voudrait juste pouvoir aller à l’école, apprendre à lire, dessiner, compter et jouer avec ses copines en se racontant des histoires de princesses, quelle que soit la couleur de peau ou la religion des unes et des autres. D’ailleurs elle ne s’est pas méfiée, lorsque tout cela a commencé. Après tout, les copains, ce sont des copains, pas des porte-paroles de la cause antisioniste lorsque l’on a 7 ans. Enfin, c’est ce que croyait l’enfant. Mais elle a vite déchan-

té. Sarah, elle, a le droit à un tout autre genre de d’activité à l’école : «j’étais dans la cour de récréation quand une fille plus grande que moi est venue me donner des coups de pieds au visage et sur le ventre», raconte la jeune élève de CE1 au commissariat des Lilas où elle a porté plainte au côté de ses parents le 29 mars dernier, après 6 mois de violence morale et physique. Le procès verbal, que nous avons pu consulter en exclusivité, fait froid dans le dos... C’était en septembre, au lendemain du Yom Kippour et Sarah avait manqué une journée. Une copine lui demande pourquoi elle n’était pas là la veille et Sarah, innocente, lui répond « C’était fête chez nous ». S’abat alors sur elle un flot d’insultes : « Tu es juive ? Assassin, sale juive, je vais niquer ton pays », éructe sa camarade, une « grande » de 9 ans. Depuis, Sarah vit un calvaire à l’école et en dehors. Sa judéité est devenue sa croix. Il ne se passe pas un jour sans que l’enfant soit molestée, menacée, insultée. Et ce, dans l’indifférence générale. Car la petite est allée se plaindre au directeur du

Contacté par notre rédaction, le chef d’établissement n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet, invoquant « des consignes hiérarchiques et un secret professionnel ». Quant au ministère de l’Education Nationale, que nous avons également joint, il déclare « prendre très au sérieux ce genre d’affaires », mais affirme ne pas être au courant. Un fait étonnant, puisque l’on imagine que le chef d’établissement aurait dû faire remonter l’information… Le cauchemar de Sarah a pris une tournure plus dramatique fin mars, obligeant les parents à réagir. On s’en doute, si les enfants qui harcèlent la petite vont dans la même école, c’est qu’ils habitent le même quartier. Et que leurs interactions dépassent le simple cadre de l’école. Lors du lundi de Pâques, Sarah et sa sœur, qui n’avaient donc pas classe, ont crû pouvoir profiter du beau temps et jouer dans un square voisin. Les bourreaux de l’enfant jouaient dans le même lieu. Très vite, les insultes antisémites fusent, les enfants en viennent aux mains et la situation dégénère. Les parents interviennent et le harcèlement infantile se transforme alors en joute entres adultes durant laquelle la mère de la principale accusée fait preuve de la même verve antisémite que sa fille : « sale juive ! Que tes

enfants meurent ! », vocifère cette dernière à l’encontre de la mère de Sarah, avant que celle-ci ne quitte les lieux accompagnée de ses filles. Cette altercation, violente, a incité la maman à porter plainte. Elle le dit ellemême, elle pensait que ce n’était que des enfants, que tout cela allait se calmer. Mais la souffrance de Sarah et l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la famille rend la situation intenable. Aujourd’hui, l’élève de CE1 n’ose plus se rendre à l’école. « Le matin elle se cache sous la table, nous avons été obligés de l’emmener voir un médecin, parce qu’elle souffre d’anxiété », déplore sa mère qui souhaite déménager, son appartement faisant face à celui qu’occupent les agresseurs de sa fille. Hélas, le cas de cette famille est loin d’être isolé. Confrontés à de telles situations, les directeurs d’école conseillent souvent aux familles de porter plainte mais en réfèrent à leur hiérarchie concernant les mesures à prendre… Et attendent souvent en vain les consignes. Celui de l’école de Sarah a indiqué à la famille que si les insultes et menaces avaient lieu à l’extérieur de l’établissement sur le trajet du domicile par exemple, il n’était pas compétent pour agir. Quant à la famille, elle se sent démunie : « Il serait certainement mieux de mettre ma fille en école juive, mais je n’en ai pas les moyens. Je ne sais plus quoi faire », désespère la maman. Une chose est sûre : alors que l’Etat a dépensé trois millions d’euros récemment dans une campagne publicitaire contre le racisme, la réalité du terrain prouve que le climat reste délétère. Et la parole sans effet, si elle n’est pas suivie d’actes concrets… * Le prénom a été modifié afin de protéger l’identité de la victime.


SÉCURITÉ

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Netanyahou met en grade contre les violences à l’approche de la Pâque juive

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé dimanche matin lors de la réunion ministérielle qu’une baisse significative des attentats avait été observée ces dernières semaines.

Le Vietnam a commandé des drones israéliens pour son armée

Il mettait toutefois en garde contre des tentatives d’attaques à l’approche de la Pâques juive, et a par ailleurs réitéré l’interdiction aux ministres et aux députés de visiter le Mont du Temple avant la Pâque juive pour éviter toute agitation. Suite à un rapport des services de sécurité présenté lors de cette réunion, Netanyahou a souligné que Cheikh Raëd Salah, le chef de la « branche Nord » du Mouvement islamique, soulevait une méfiance particulière. « Salah esssaie clairement d’inciter à la violence autour du Mont du Temple à l’approche de la Pâque juive », a-t-il déclaré. « Cet homme est très dangereux, je demande instamment aux forces de sécurité, mais aussi à la ministre de la Justice de tout mettre en oeuvre pour l’arrêter. Cet homme devrait déjà être en prison », a-t-il ajouté. Salah a été condamné l’année dernière à 11

Le Vietnam a présenté récemment le HS-6L, son drone le plus performant, indique The Diplomat (Japon)​, reprenant des informations publiées dans la revue spécialisée IHS Jane’s Defense Weekly. Réalisé conjointement par l’Académie des sciences et de l’industrie et le ministère de la Défense, le drone est équipé de radars et de matériel de surveillance et de mesure, précise The Diplomat. Il dipose d’une autonomie de 35 heures et peut couvrir des distances allant jusqu’à 4 000 kilomètres. “Il pourrait être utilisé pour surveiller la base chinoise de Sanya, sur l’île chinoise de Hainan, et les installations militaires que

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la Chine construit en mer de Chine méridionale”, poursuit le site d’information. Le Vietnam et la Chine se disputent des zones maritimes riches en hydrocarbures. Depuis 2008, le Vietnam tentait de construire son propre drone, croit savoir The Diplomat. En mai 2013, déjà, Hanoï avait testé six drones. Le HS-6L devrait commencer ses missions à l’été 2016. Le Vietnam aurait reçu l’assistance de la Biélorussie, indique IHS Jane’s Defense Weekly. Et, en 2014 et 2015, il a commandé des drones israéliens pour son armée. (1) Source: (1) http://www.courrierinternational.com/

mois de prison pour incitation à la violence et racisme suite à un sermon incendiaire donné en 2007 à Jérusalem. Mais après avoir fait appel à la Cour suprême, il n’a toujours pas été emprisonné. L’audience de son appel a eu lieu le 26 Janvier, et le jugement n’a toujours pas été rendu. La ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked a demandé dimanche au procureur d’accélérer la procédure afin d’obtenir un verdict dès que possible. Selon le rapport présenté dimanche matin devant les ministres, le service israélien de sécurité intérieure (Shin Bet) a déclaré avoir déjoué plus de 290 attaques terroristes depuis le début de 2015, la plupart lors de ces six derniers mois, dont 25 enlèvements et 15 attentats-suicides. Le mois dernier, 20 attaques importantes ont eu lieu contre 78 en octobre 2015, début de la vague de violence. 29 Israéliens ont été tués dans ces attaques, ainsi que quatre ressortissants étrangers. En outre, 250 civils ont été blessés.

Les ventes d’armes d’Israël atteignent $ 5,7 Milliards en 2015 Surprise pour les Autorités israéliennes qui viennent de recevoir les chiffres officiels : les ventes d’armes d’Israël dans le monde ont atteint un record jamais égalé. Le directeur général du ministère de la Défense, le général (de réserve) Dan Harel et le directeur du département de coopération militaire internationale d’Israël (SIBAT) étaient en Inde très récemment pour accélerer les ventes d’Israël en 2016 dans ce pays qui est prioritaire pour l’Etat hébreu.

A SAVOIR. Le Parlement Suisse a donné l’an dernier son feu vert final à l’achat de six drones de surveillance israéliens, une opération dont le coût est estimé à 340 millions $. Comme l’avait déjà fait la Chambre Basse de l’Assemblée fédérale Suisse, la Chambre Haute a approuvé, par 30 voix contre 12, l’acquisition de six drones de surveillance non armés Hermes 900, du constructeur Elbit Systems


SÉCURITÉ

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Une importante base du Hezbollah révélée par des images satellites De nouvelles images satellites révèlent les fortifications, les positions d’artillerie et des sites d’entraînement d’une importante base construite par le Hezbollah dans le secteur de Qousseir, une ville de l’ouest de la Syrie à la frontière avec le Liban, rapporte vendredi le site israélien Ynet. Des spécialistes sécuritaires du site Stratfor ont indiqué que le mouvement terroriste chiite libanais avait l’intention d’entreposer dans cette base des roquettes et des missiles et aurait également creusé des tunnels reliant le Liban et la Syrie.

de tanks T-72 de fabrication russe. En outre, il y aurait pas moins de 4 usines de production de munitions sur le site.

Selon les photos satellites, le Hezbollah aurait édifié des positions défensives importantes depuis qu’il a conquis la ville en juin 2013. Les terroristes chiites ont rasé le secteur frontalier pour permettre une meilleure observation du côté syrien et creusé des tunnels passant sous la frontière entre les deux pays.

Toujours selon des sources proches du Hezbollah, le mouvement chiite pourrait aussi avoir camouflé des missiles à longue portée dans la base, comme par exemple des Shabab-1 d’une portée de 350 à 600 kilomètres, des Shabab-2 d’une portée de 750 kilomètres. Tous ces projectiles sont susceptibles d’atteindre le territoire israélien.

STRATFOR « Située à Qousseir à la frontière avec le Liban, des missiles pouvant atteindre Israël y sont entreposés »

Le Hezbollah pourrait les utiliser en cas d’attaque israélienne contre le Hezbollah au Liban.

Selon Stratfor citant une source proche du Hezbollah, le mouvement terroriste chiite aurait l’intention d’entreposer des roquettes Katiouchas et des obus de mortier dans la base et pourrait aussi déployer une soixante

La base de Qousseir pourrait finalement devenir le quartier-général du Hezbollah en Syrie qui envisage de laisser de manière permanent 3.000 combattants en Syrie. Selon une source diplomatique iranienne, des officiers de l’unité des Gardiens de la Révolution islamique se rendent régulièrement dans la base qu’ils considèrent comme étant un site iranien.

Selon les médias internationaux Israël aurait à plusieurs reprises bombardé des entrepôts du Hezbollah et les images satellites ne montrent pas d’installations souterraines susceptibles de protéger de tels arsenaux.


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Député arabe : « Israël n’est pas notre pays, les arabes ont raison de poignarder des soldats »

Hébron: le Parquet militaire doute de la version des faits du soldat

Les députés Avi Dichter (Likoud) et Zouheir Bahloul (Union Sioniste) ont partagé une scène à Acre pour discuter de la question du soldat qui a abattu un terroriste neutralisé. Au cours de l’entretien, Dichter a critiqué Bahloul pour avoir déclaré que le terroriste arabe n’en était pas un.

Le Parquet militaire israélien a réitéré sa position déclarant ne pas croire la version des faits du soldat suspecté de l’homicide d’un terroriste palestinien blessé à Hébron à la vue des témoignages et des images disponibles, rapportent mardi les médias israéliens.

firmé que les preuves à charge contre son client sont faibles et que sa situation est meilleure que ce qu’il avait prévu.

Un des soldats présents sur les lieux de l’incident a affirmé que le militaire s’est exprimé quelques secondes avant le coup de feu fatal affirmant « Quoi, il est encore vivant ? », parlant du terroriste. Suite au tir du soldat suspecté d’homicide, ce dernier s’est confié à son supérieur, déclarant « il (le terroriste) a poignardé mon ami, il mérite de mourir ».

La famille d’Abdel Fattah al-Sharif, le terroriste palestinien qui a été tué il y a deux semaines à Hébron (Cisjordanie) alors qu’il gisait blessé à terre, a annoncé lundi soir au cours d’une conférence de presse son intention de déposer plainte devant la juridiction israélienne avec demande de dommages et intérêts. Elle a également exigé du président de l’Autorité palestinienne qu’il demande parallèlement l’ouverture d’une enquête par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.

Selon le procureur militaire, dans la vidéo de l’incident, le soldat en question semble être détendu et souriant. L’accusation affirme que le soldat soupçonné de « Manslaughter (qualification de droit anglo-saxon située entre l’homicide et le meurtre n’existant pas dans le droit français, ndlr) a modifié sa version des faits après avoir parlé à son avocat qui lui aurait suggéré de prétendre qu’il a tiré sur le terroriste pensant qu’il portait une ceinture explosive. Maître Ilan Katz, l’avocat du soldat, a af-

La Cour d’appel militaire a décidé de placer le soldat aux arrêts dans sa caserne le temps de l’instruction.

Le tribunal militaire a mis sa décision en délibéré et se prononcera jeudi sur la requête du Parquet demandant sa détention préventive au lieu de sa mise aux arrpets dans sa caserne. Le soldat suspecté d’homicide, sera fixé sur les termes de son incarcération dans la journée de jeudi.

« Au cours des derniers mois, je suis devenu préoccupé par les déclarations des députés arabes, et je me demande ce qui se passe ici ? » a dit Dichter. « Je n’aurais pas osé faire ces déclarations dans les parlements égyptiens ou jordaniens, et pas non plus à Ramallah. Celui qui tente de tuer un soldat, un policier ou un civil est un terroriste. » Bahloul a répondu : « je tiens à vous rappeler qu’avant 1948, le mandat britannique était ici. Le Etzel (connu aussi comme l’Irgoun), le Lechi, la Haganah et toutes les organisations juives sont descendues dans les rues contre le Mandat pour tenter de créer votre état. Est-ce que les palestiniens ne sont pas autorisés à le faire ? »

Bahloul a ajouté qu’il fait une distinction entre les soldats et le civils : « j’ai dit que quiconque attaque des innocents, qui entre dans une maison où dorment des enfants et des femmes, et prennent leurs vies, peuvent être décrits en ces termes, y compris terroriste. Mais des soldats ? Ils sont le symbole de l’occupation. Qu’est-ce que les palestiniens devraient faire après avoir souffert sous l’occupation depuis 49 ans, après avoir perdu leur vie, après avoir cherché leur liberté et leur indépendance et ne rien avoir reçu ? Les soldats sont le symbole de l’occupation. » Dichter a dit être surpris d’entendre un membre de la Knesset décrire Israël comme « votre pays ». Bahloul a alors continué en disant « ceci est le pays des juifs, et pas celui des arabes. » Au moins les choses sont claires. Invite-til Israël à prendre ses propos en compte et envoyer tous les arabes en dehors de nos frontières ?



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Le franco-israélien Laurent Lévy fait bouger le marché français de l’optique

Nous continuons à innover pendant que vous détruisez Le mois d’avril 2016 aura été un mois particulièrement dense dans l’actualité d’Israël en France. Outre, notamment, le festival du cinéma israélien, qui a eu lieu à Paris du 29 mars au 5 avril, la fabuleuse et innovante exposition au Carrousel du Louvre « Open a door to Israël » à l’initiative de l’Ambassade d’Israël, qui a débuté le 31 mars, la Journée de l’Innovation France-Israël s’est ouverte le 6 avril, pour la troisième année. Afin d’inaugurer cette remarquable initiative, l’ambassade d’Israël a organisé une soirée ce 5 avril dans le cadre de l’exposition « Open the door to Israël » au Carrousel du Louvre. Endroit ma foi bien choisi, puisque cette exposition met particulièrement en valeur le souci constant d’Israël d’innover, la porte «réaliser» de cette manifestation (cf. https://issuu.com/israel-actu/docs/386web/11?e=1826741/34668022 : les aspects d’Israël sont révélés au public au moyen de 9 portes ou îlots consacrés à 9 thèmes) offrant à chacun des étages d’un ascenseur virtuel un résumé sur dix grandes entreprises israéliennes ayant offert un progrès considérable. Mais en réalité chacun des îlots de cette exposition révèle de manière indirecte ou non cet esprit d’innovation attaché de manière indissoluble à Israël et à son histoire. Meir Zadok, Directeur de l’Académie des Sciences à Jérusalem, le rappelle : « c’est un miracle de voir une population de réfugiés d’Europe après la deuxième guerre mondiale, des réfugiés de pays arabes qui arrivèrent ici dans un pays aride, nu, sans eau, sans ressources minérales. Pour moi qui ai vécu depuis l’âge de cinq ans à ce jour, je le dis nous sommes passés de l’âge de pierre à l’industrie hight tech en une génération. » (https://issuu.com/israel-actu/docs/386web/10?e=1826741/34668022) Lors de cette soirée d’inauguration, S.E. l’Ambassadrice d’Israël en France Aliza Bin Noun, a accueilli des invités nombreux et prestigieux.

On a ainsi pu noter la présence de S.E.Excellence, M. Carmel Shama Hacohen, Ambassadeur et Délégué permanent d’Israël auprès de l’UNSECO, du Consul d’Israël David Ouri, le député de la 8ème circonscription des Français établis hors de France Meyer Habib, le député-maire de Sarcelles François Pupponi, le député de la 1ère circonscription de Paris Pierre Lellouche, l’artiste et ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO Hedva Ser… Cette journée de l’innovation s’est tenue le 6 avril à Paris et était dédiée au développement de partenariats technologiques entre des entreprises innovantes françaises et israéliennes, notamment dans ces trois secteurs-clef: VILLES INTELLIGENTES, TRANSPORTS DE DEMAIN : véhicules autonomes, gestion du trafic routier et mobilité urbaine et NUMÉRIQUE : big data, internet des objets et e-santé. Co-organisée par le Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique en France et le Ministère de l’Économie et de l’Industrie en Israël et en presence de Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et Avi Hasson, Expert Scientifique en Chef du Ministère de l’Économie et de l’Industrie israélien. Inutile de dire que cette dernière initiative était ardemment souhaitée, représentant une claque aux ennemis d’Israel, qui transitent par le boycott de ses produits pour exprimer la haine de notre peuple. En comparaison de ce foisonnement constant d’innovations, la lutte juridique contre ces mouvements de boycott paraît, toutefois, quelque peu dépassée. Susan Hofen

En présence d’Emmanuel Macron, la CCFI a remis le 4 Avril 2016 un trophée à OPTICAL CENTER : “pour l’implantation de boutiques à Jérusalem et sa perspective de développement en Israël”. Le trophée à été remis à Laurent LEVY, Président fondateur de Optical Center. Selon (1) : «Quinze ans après l’ouverture de sa première boutique, Laurent Lévy n’en finit pas de secouer le marché français de l’optique. Il a inauguré ce mercredi soir à Lyon la première clinique de chirurgie réfractive à sa marque. Un investissement d’environ 1 million d’euros. Le franco-israélien, qui vit à Jérusalem mais reste, précise-t-il, résident fiscal en France, gère la cinquième chaîne française d’opticiens avec 445 points de vente fin 2015 pour un chiffre d’affaires de 484 millions d’euros, dont plus de 10 % réalisés avec les prothèses auditives. Son entreprise connaît une croissance annuelle de 10 % grâce à un concept affirmant offrir les prix les plus bas du marché, mais aussi grâce à un fort développement en franchise (Laurent Lévy possède en direct 100 unités) effectué uniquement avec d’anciens salariés du groupe. En 2016, Optical Center prévoit d’ouvrir 100 nouveau magasins, malgré l’inversion de la tendance d’un marché qui devrait se réduire de 1 milliard dans les trois ans en raison du passage d’une fois par an à une fois tous les deux ans des remboursements effectués par la Sécurité sociale et les mutuelles. Lutte contre les fausses factures Ces dernières années, Laurent Lévy a agité le milieu feutré des opticiens français en attaquant plusieurs enseignes concurrentes devant la justice. Son objectif était de lutter contre « l’optimisation de facture », c’est-àdire la pratique longtemps assez répandue, qui consiste pour un opticien à caler le prix

des lunettes sur les possibilités de remboursement du client, quitte à faire glisser la part consacrée aux verres correcteurs vers les montures. Le patron d’Optical Center a envoyé des clients mystères chez ses concurrents pour témoigner de ces faits et a réussi a faire condamner Afflelou puis, début 2015, la coopérative d’Optic 2000. Cette dernière décision a d’autant plus défrayé la chronique que le tribunal de commerce de Paris a condamné Optic 2000 à verser à Optical Center 30 millions de réparation, ce qui a conduit les coopérateurs à se mettre sous procédure de sauvegarde. « Dans mes magasins, je voyais que cette pratique nous faisais perdre un client, puis un deuxième, etc. J’ai voulu y mettre fin », commente-t-il aujourd’hui. Huit secondes pour soigner la myopie La création d’un clinique destinée à corriger de façon chirurgicale la myopie ou la presbytie constitue une secousse d’un autre genre. Pour un vendeur de lunettes et de lentilles, opérer ses clients afin qu’ils n’aient plus besoin de lunettes ou de lentilles peut paraître paradoxal. « Mais, répond Laurent Lévy, les 100.000 Français qui se font opérer chaque année le feront quoi qu’il arrive et c’est un nombre encore limité, même si nous parvenons à l’accroître ». L’homme rappelle qu’il ne faut qu’un laser et 8 secondes pour guérir un myope et estime que si cette chirurgie très répandue en Israël, notamment parce que l’armée y pousse ses jeunes conscrits, l’est moins en France, c’est en raison de la pénurie d’ophtalmologistes. Il envisage donc de créer un réseau de 20 cliniques spécialisée dans l’Hexagone. « La proximité entre les professionnels de l’optique et le milieu médical est une réalité. La chirurgie réfractive en est le prolongement naturel », résume-t-il». Source: (1) http://www.lesechos.fr/


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La Banque d’Israël place en France une partie de ses réserves

France-Israël : une importante affaire d’escroquerie au Forex La Banque d’Israël a clôturé 2015 avec un montant record de réserves en devises : une petite partie de ce trésor est placée en actions françaises. 90,6 milliards de dollars : c’est le montant des réserves en devises accumulées par la Banque d’Israël au 31 décembre 2015 ; c’est 4,5 milliards de plus en un an. Ce matelas de billets verts ne dort pas dans le sous-sol de la banque centrale d’Israël à Jérusalem. Comme les particuliers, la banque place ses économies dans le but de les faire fructifier, tout en limitant les risques financiers inutiles. DES RÉSERVES, À QUOI ÇA SERT ? Pour expliquer au public israélien la nécessité et l’usage des réserves en devises, la Banque d’Israël vient de publier un rapport de 41 pages intitulé « Investissement des réserves en devises – bilan 2015 ». Le rapport répond d’abord à une question que de nombreux Israéliens se posent fréquemment : à quoi peuvent bien servir les réserves accumulées par la banque centrale ? Selon la Banque d’Israël, les réserves en devises remplissent un triple rôle : - elles constituent une réserve d’urgence en cas de crise grave, comme une guerre ou une catastrophe naturelle ; - elles permettent à la banque centrale d’intervenir sur le marché monétaire pour influencer le taux de change du shekel face aux principales devises ; - elles garantissent la stabilité de l’économie israélienne, en évitant de brusques mouvements de capitaux qui entreraient et sortiraient du pays. C’est en 2012 que la Banque d’Israël a commencé à placer une partie de ses réserves dans des actions cotées sur les places financières internationales. En fait, deux principes régissent les investissements de la Banque d’Israël à l’étranger : primo, préserver le pouvoir d’achat de ses réserves ;

secundo, maintenir un haut niveau de liquidités. Dans ce rapport exceptionnel, la Banque d’Israël révèle la composition de son portefeuille d’investissements tel qu’il existait à la fin 2015 : il était constitué majoritairement d’obligations d’Etat en dollars, euros ou livres sterling (84,8%), ainsi que d’actions (9,2%) et obligations d’entreprises (6%). PLACEMENTS EN AMÉRIQUE, EUROPE ET ASIE Du côté des actions, la banque centrale indique que « depuis 2012, la Banque d’Israël investit dans des actions ; au début, elle investissait sur les marchés financiers des États-Unis, d’Allemagne, d’Angleterre et de France ». Dans le courant de 2015, les investissements ont été élargis à des marchés financiers du Japon, de la Corée du Sud et de Hong-Kong. Les investissements de la Banque d’Israël sont donc géographiquement diversifiés : ils sont répartis entre l’Amérique, l’Europe et, depuis 2015, l’Asie. En 2015, Le principal bénéficiaire des placements en actions de la Banque d’Israël reste les États-Unis (62% du total des placements en actions) ; viennent ensuite l’Allemagne (21%) et le Japon (6%). En 2015, la France faisait partie des sept marchés financiers choisis par la Banque d’Israël pour y placer ses réserves. Certes, elle reste une destination très modeste pour les investissements de la Banque d’Israël. Sa part a même reculé dans le courant de 2015 : la France n’accueillait plus que 0,3% des placements de la Banque d’Israël contre 2,5% un an plus tôt : soit autour 25 millions d’euros (contre 140 millions d’euros en 2014). Jacques Bendelac (Jérusalem)

« Les loups de Tel-Aviv ». C’est le titre évocateur d’une enquête publiée le mois dernier dans les colonnes du « Times of Israël », pour dénoncer « la fraude généralisée » dans le secteur des options binaires (produit qui permet de parier à la hausse ou à la baisse) et du Forex (le marché des devises monétaires). Un sujet qui mobilise de plus en plus les autorités françaises et israéliennes. Et la France a décidé de taper fort. Une opération a ainsi été menée avec succès en Israël. Accompagnée d’un magistrat du Parquet de Paris, une juge d’instruction française du pôle financier a procédé à « quinze interrogatoires de suspects et auditions de témoins ainsi qu’à cinq perquisitions » dans le cadre d’une importante affaire d’escroquerie au Forex, a révélé François Molins, procureur de la République de Paris. Ce n’est pas la première fois qu’Israël, qui s’est imposé comme un « hub » mondial dans le trading, est montré du doigt. Et pour cause : depuis quelques années, les sociétés de Forex et d’options binaires y fleurissent. La majorité de ces courtiers en ligne – plus d’une centaine selon certaines estimations – ont établi leur siège social à Chypre, un pays peu regardant en matière de pratiques commerciales. Dotés de centres d’appels multilingues basés en Israël, ils bénéficient ainsi de l’agrément de la Cysec, l’AMF chypriote, qui leur ouvre le marché européen. D’autres plates-formes ne sont pas régulées du tout. Combien de sites sont engagés dans des pratiques douteuses voire frauduleuses ? « Selon moi, 90 % des sociétés de Forex

israéliennes ne sont pas légitimes », avance un professionnel, qui estime que le « vrai problème vient de la complaisance du régulateur chypriote ». Pour sa part, l’Autorité israélienne des titres (ISA) a commencé à réagir. Elle a décidé d’interdire les transactions d’options binaires, en raison du « marketing très agressif » des sociétés concernées lesquelles visent « un public qui en ignore les risques ». Sauf que… la mesure ne s’applique pas aux sociétés travaillant avec des clients étrangers et qui constituent la majorité des victimes de fraudes émanant d’Israël. « Israël doit être capable de lutter contre les escroqueries quel que soit le passeport des victimes », fustige l’ex-trésorier général de l’Etat hébreu, Yaron Zelekha. L’avocate Déborah Abitbol juge aussi la situation très préoccupante : « Nous avons une quinzaine de plaintes en cours dans le cadre de l’information judiciaire ouverte au parquet de Paris et qui concernent des victimes françaises de ces sociétés de Forex. Elles ont perdu toutes leurs économies sur des sommes importantes, entre 100.000 et 500 000 euros et ont pour certaines été victimes de sociétés basées en Israël, avec des centres d’appels employant des brokers francophones. » Et l’avocate de déplorer à mots couverts que la réaction de l’ISA soit trop restreinte pour être dissuasive. Nathalie Hamou, Les Echos Source: Copyrights : Nathalie Hamou, Les Echos


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Cellebrite, casseur des secrets de l’iPhone est active en France

Selon La Tribune, Cellebrite emploie 500 salariés, dont 300 ingénieurs chargés de la recherche et du développement, installés en Israël, et son chiffre d’affaires s’élève à environ 100 millions de dollars (87 millions d’euros). Sa filiale française n’a pas encore déposé ses comptes. Selon (1) : «Début avril, le site du quotidien Le Monde consacrait un article à l’entreprise qui a discrètement aidé le FBI à décrypter le smartphone d’un terroriste Daech.

Eurovision 2016: une pétition circule voulant exclure Amir Haddad, du concours européen de la chanson Une pétition, intitulée « Je refuse qu’un soldat israélien représente la France au concours Eurovision », demande l’exclusion du chanteur franco-israélien Amir Haddad du célèbre concours européen de la chanson.

Son nom : Cellebrite. Fondée en 1999, cette compagnie – immatriculée et basée en Israël – est dirigée par Yossi Carmil, un homme ayant auparavant « travaillé » – sans plus de détails connus – au sein du ministère israélien de la Défense .

« Au-delà de la médiocrité de ton œuvre qui ne se distingue en rien de l’affligeante production artistique de l’époque, au-delà du spectacle consternant de ce concours qui appartient moins aux artistes qu’aux propagandistes de la pensée dominante libertaire, tu n’as pas ta place dans ce rôle représentatif », accuse la pétition qui a déjà recueillie près de 700 signatures en quelques heures.

Son équipe d’ingénieurs est principalement issue de « 8200 », l’unité d’élite de l’armée israélienne dédiée à la cyberguerre et à l’espionnage informatique . À la fin de son article, Le Monde indique incidemment – et sans jamais rapporter la connexion de Cellebrite avec le renseignement militaire israélien – que les enquêteurs de la police judiciaire française utilisent ses services afin de tenter d’accéder aux données des smartphones cryptés, notamment dans les affaires terroristes.

« Le sionisme est un des cancers du monde, la nation est en phase terminale et ceci est mon testament de chanteur désœuvré… Je compte sur ta compréhension pour ne pas représenter la France, pour ne pas me représenter », conclut la pétition. Amir Haddad, qui avait participé au télé-crochet The Voice en 2014, représentera la France lors du prochain concours de l’Eurovision qui se tiendra le 14 mai à Stockholm. jforum.fr

La Croix Rouge offre 4 000 amandiers au califat de Gaza de Gaza, enclave contrôlée par les terroristes du Hamas.

Détail à souligner : la première collaboration officielle de Cellebrite avec les autorités françaises remonte à juillet 2012, date à laquelle un contrat fut signé avec les forces de gendarmerie». (1)

La mise en scène est bien huilée: devant les journalistes occidentaux, un cultivateur palestinien décrit la situation selon la propagande classique du Hamas: « qui nous dit qu’un avion israélien ne va pas venir tout détruire de nouveau ? »

Source: (1) http://jforum.fr/

Le Comité international de la CroixRouge (CICR), dont les prises de positions contre Israël sont légion, a entamé mercredi la distribution de 4 000 amandiers offerts aux cultivateurs de la bande

« Nous sommes à 700 ou 800 mètres de la frontière, les patrouilles militaires (israéliennes) passent non loin de nos champs, tous les jours on entend des tirs depuis les zones d’entraînements » israéliennes, de l’autre côté de la barrière de sécurité israélienne, se plaint un agriculteur de Gaza repris sur le site romandie.com. La distribution des arbres par le CICR est l’occasion de critiquer Israël pour tout un

tas de raisons. Ainsi, selon des cultivateurs de la localité de Wadi Salqa, dans le centre de la bande de Gaza, des épandages israéliens visent à « empêcher les bergers de faire paître leurs animaux le long de la barrière ». Le CICR avait gardé le silence concernant le massacre des Juifs par les nazis et pour l’historien autrichien Gerald Steinacher, auteur d’une précieuse monographie intitulée «Les Nazis en fuite», l’organisation humanitaire genevoise a une lourde part de responsabilité morale dans la fuite des bourreaux du IIIe Reich. Plus récemment, le CICR avait pris le parti de sa branche palestinienne, alors que cette dernière avait refusé de soigner deux civils juifs victimes d’un attentat et de perdre la vie sous la vue des ambulances du « Croissant rouge »…



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Multiplication des Instituts d’épilation pour hommes en Israël

Révolution dans l’apparence des hommes israéliens. Sur les plages de Tel Aviv ce sera bientôt terminé avec les hommessinges hyper-poilus. Après les poils sous les bras qui disparaissent progressivement en Israël (épilation rejetée pendant longtemps), l’épilation maximale est en train de naître. De nombreux instituts de Tel Aviv naissent. Spécialité ? Couper les poils! Un gros business.

LE PLUS. DANS L’EXPRESS : «L’épilation n’est plus, depuis longtemps, réservée aux femmes: les hommes font eux aussi la chasse aux poils disgracieux, épilant ou rasant sans complexe torse, aisselles et pubis. Crème dépilatoire, cire, rasoir ou laser, voici tous nos conseils sur l’épilation masculine. Avec la sortie du documentaire d’Arte Poilorama, la question de l’épilation et sa signification revient dans le débat. Pour notre contributrice, la journaliste et féministe Sandrine Goldschmidt, ce serait bien qu’on finisse par s’y faire: l’être humain a des poils “et il n’y a pas de raison de vouloir s’en débarrasser.” Un spectre plus large L’épilation à la lumière pulsée repose sur

un principe de lumière chauffée à 70 degrés qui va être absorbée par vos poils et plus précisément, par la mélanine contenue dans ces derniers. La lumière détruit le bulbe du poil qui chute quelques jours après la séance -entre une semaine et vingt jours. Par rapport au laser, la lumière pulsée offre un avantage majeur qui est la taille du spectre. Plus larges, car ajustables, les ondes peuvent traiter une zone plus grande qu’un laser. La durée des séances est donc un peu plus courte. Une solution efficace, mais assez longue Si l’épilation à la lumière pulsée est pratiquée dans un institut de qualité, les résultats seront les mêmes qu’avec le laser et vous ne devriez avoir besoin que d’une séance d’entretien annuelle. Pour constater les premiers résultats, il faudra au moins attendre la deuxième séance, car seuls 20% des poils sont éliminés par zone et par séance. Pour la fréquence de ces dernières, comptez jusqu’à six séances avec un espacement de sept semaines environ. Evitez les séances les semaines avant un départ au soleil. Et à votre retour de vacances, attendez un mois avant de retourner vous faire épiler à la lumière pulsée.

Saint-Jean-d’Acre, a connu ces dernières années un lifting en profondeur

La vieille ville, essentiellement arabo-musulmane de Saint-Jean-d’Acre, a connu ces dernières années un lifting en profondeur. Un grand nombre des bâtiments anciens a été réhabilité, augmentant encore l’attrait de cette ville portuaire pour les touristes. Avec Arabesque, un foyer artistique très particulier vient d’être installé dans le centre de la vieille ville. Ce bâtiment de 300 mètres carrés remontant à l’époque de l’empire ottoman, restauré dans le respect total de son style d’origine, n’abritera pas seulement des manifestations culturelles.

Il servira également de résidence d’auteurs et de lieu de rencontres. De plus, les visiteurs auront la possibilité de passer la nuit dans la pension du bâtiment. „Pour moi, la culture ne peut se baser uniquement sur la religion“ explique Evan Fallenberg, auteur et fondateur d’Arabesque au média en ligne Israel21c. „ Ce qui compte vraiment c’est la langue. J’envisage des manifestations intéressant tout un chacun et je proposerai des ateliers d’écriture en anglais, hébreu et arabe“. Source: http://israel-suisse.org.il/

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Un «package» à $ 2500 pour pouvoir se marier à Gaza

Abdel Hakim et Falestine finissent de s’installer dans leur petit appartement à Gaza. Lui s’active à réparer le compteur électrique qui fait des siennes, elle prépare du thé. Ils ont enfin pu emménager ensemble, mais organiser et financer leur mariage a été un parcours du combattant. Car les tourtereaux ont décidé de briser un tabou et ont lancé sur Internet une campagne pour réunir la somme nécessaire à leur mariage, préalable indispensable à leur installation sous le même toit. Ils seraient les premiers à Gaza à procéder de la sorte. Se marier est devenu un luxe dans la bande de Gaza, où le chômage touche deux jeunes sur trois et où 80 % des 1,8 million d’habitants dépendent de l’aide humanitaire. Les unions sont de plus en plus tardives et synonymes d’endettement sur une ou plusieurs années. « Se marier, ce n’est pas qu’un contrat à signer : on attend tellement de choses de nous », explique Falestine Tanani, des lunettes à grosse monture encadrant son visage joliment maquillé. Du coup, dans la petite société conservatrice gazaouie où la pression familiale impose sa loi aux jeunes couples, « personne ne se marie sans s’endetter et passer deux ou trois ans à rembourser, parfois en revendant les bijoux en or offerts à la jeune mariée ». Mariages à taux zéro On attendait d’eux une belle fête, avec robe blanche, salle de location, repas pour les invités et un appartement prêt à être habité. Pour que la famille du jeune marié soit satisfaite, « il faut compter 15 à 20 000 dollars », affirme Abdel Hakim Zoghbor. Ces deux ingénieurs de 27 ans n’auraient jamais pu réunir seuls une telle somme. Lui, architecte, a dû se reconvertir dans le design informatique et la décoration d’intérieur. Falestine travaille avec des associations d’aide aux enfants. Impossible de demander un prêt aux banques quand on est payé au lance-pierres et sans revenu fixe. Avec leur campagne Internet de levée de fonds, le couple s’est attiré des critiques, ayant remis publiquement en cause la loi du silence.

Il y a encore quelques années, le territoire était connu pour ses mariages précoces, rappelle l’économiste Samir Abou Moudalala. Mais avec le blocus israélien, des dizaines de milliers de permis de travail en Israël ont été perdus, le chômage a grimpé en flèche et on se marie plus tard. Oum Mohammad al-Mamlouk désespérait de marier son fils de 23 ans. Avec un mari malade et trop vieux pour travailler, elle s’est tournée vers un business qui fleurit à Gaza : les organismes de « facilitation du mariage ». Ces groupes, qui inondent les radios locales de publicité, proposent aux jeunes couples des prêts à taux zéro. Mohammad al-Bahtimi dirige un de ces organismes, al-Saada, qui propose un « package mariage » à 2 500 dollars. Cherche épouse avec salaire « On est là pour que les jeunes n’attendent plus d’avoir 30 ans pour se marier », dit-il. « On demande un apport de 700 dollars. Ensuite le remboursement se fait chaque mois. En échange, on fournit la salle de fête, les photos en studio, la musique, les tenues des mariés, le repas et le transport des invités et l’ameublement de la chambre à coucher », détaille-t-il, en expliquant que son organisme finance ces prêts à taux zéro grâce à un partenariat avec les entreprises participant à l’organisation des festivités. Oum Mohammad al-Mamlouk a pu marier son fils, à condition désormais de rembourser 400 shekels, environ 100 dollars, chaque mois pendant 18 mois. Le marasme économique affecte le choix des jeunes mariés, note Samir Abou Moudalala. « Des jeunes cherchent désormais des épouses qui travaillent pour les aider, soit parce qu’ils sont au chômage, soit parce que leur revenu ne suffit pas face aux prix qui ont flambé ces dernières années », dit-il. Attention, prévient M. Bahtimi, on n’aide que ceux qui peuvent rembourser. Plus de 17 000 mariages ont été célébrés en 2015 dans la bande de Gaza où, en dix ans, le nombre de divorces a doublé. Source: https://www.lorientlejour.com/



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Haïfa est la ville la plus optimiste Les exportations israéliennes de services sont en panne : -3% en 2015 d’Israël Pour la première fois depuis six ans, les exportations israéliennes de services ont baissé en 2015 ; la faute au tourisme, mais pas seulement.

La tendance est rare pour être soulignée : les exportations de services n’avaient pas baissé en Israël depuis six ans. En 2015, elles se sont élevées à 33,9 milliards de dollars, soit 2,9% de moins qu’en 2014.

“J’ai passé un week-end dans ma ville natale, Haïfa, et je suis arrivé à cette conclusion très simple : si l’Etat d’Israël a un avenir, il s’écrit actuellement dans les rues qui courent au pied du mont Carmel. La ville juive de mon enfance n’existe plus. Ce n’est pas une raison de se lamenter, mais plutôt de se réjouir. Haïfa marque la fin de l’entreprise sioniste telle que nous l’avons connue et le début d’une nouvelle phase qui a bien plus de potentiel que la précédente. Un vivre-ensemble spontané Haïfa est la ville la plus optimiste d’Israël. Elle incarne si naturellement l’obscure notion de “coexistence” qu’il semble presque superflu de le rappeler». Haretz LE PLUS. Haïfa est une ville côtière d’Israël située sur les bords de la mer Méditerranée. Considérée comme la capitale du nord d’Israël, Haïfa et son agglomération ont une population totale de l’ordre de demi-million

d’habitants fin 2008. Elle est connue pour son important port en eau profonde ainsi que son importante industrie chimique. Elle accueille l’université du Technion. Située au nord du pays et dans le district qui porte son nom, Haïfa est la troisième ville du pays et compte une population de 270 500 habitants. À l’instar d’Acre et de Jérusalem, à côté de la population juive, elle abrite une importante communauté arabe (Arabes israéliens), approximativement 25 000 personnes, de confessions diverses. Logée en contrebas ainsi que sur les hauteurs du Mont Carmel, elle est une des villes portuaires les plus importantes du pays et abrite en son sein l’Université de Haïfa, et le célèbre centre polytechnique d’éducation et recherches Technion (Institut israélien de technologie). Source: http://www.courrierinternational.com/

Le Groupe Endemol en Israël, c’est Officiel !

D’ordinaire, la baisse des exportations israéliennes de marchandises est contrebalancée par une hausse des exportations de services. Or en 2015, cette tendance s’est interrompue : Israël a exporté moins de services qu’en 2014. TOURISME EN CRISE La baisse des exportations des services est liée principalement au marasme que connaît la branche du tourisme en Israël : le tourisme israélien a vendu à l’étranger des services pour un montant de 5,4 milliards de dollars en 2015, soit une chute de 4% en un an. Ce qui confirme que le tourisme en Israël ne s’est pas encore remis des retombées de l’opération militaire à Gaza (Tsouk Eitan) de l’été 2014. Autre cause de la baisse des services touristiques : la baisse de l’euro et du rouble. Le renforcement du shekel face à la monnaie européenne et à la devise russe a handica-

l’état hébreu à sa disposition. L’Endemol Shine Studios Israel sera situé à Tel Aviv et sera dirigé par Gal Zaid, directeur des programmes drame et comédie. « Cela a été un travail de longue haleine d’établir un hub spécialisé dans les scénarios, ici, en Israël », confesse Elad Kuperman, le PDG d’Endemol Shine Israel. Times of Israel

SERVICES AUX ENTREPRISES EN PANNE Autre branche des services en panne : les services aux entreprises. Il s’agit des ventes de logiciels à l’étranger, ainsi que des ventes de R&D et des exportations de services de high tech, notamment fournis par des sociétés start-up. En 2015, les exportations de services aux entreprises ont totalisé 24,9 milliards de dollars. La baisse n’est pas très importante (- 0,5%) mais elle indique un renversement de tendance, sans doute dans la branche de la R&D qui, à elle-seule, a enregistré une baisse de 10% de ses exportations en 2015. L’importance des exportations de services pour Israël est claire : en 2015, les exportations totales de biens et services d’Israël se sont montées à près de 90 milliards ; autrement dit, les seules exportations de services (34 milliards de dollars) représentent 38% des exportations israéliens en biens et services réunis. Jacques Bendelac (Jérusalem)

La viande vendue avec de faux certificats vétérinaires

De grands restaurants israéliens servaient depuis des mois de la viande de contrebande importée d’Amérique du Sud.

La viande était reconditionnée avec de faux certificats vétérinaires et de fausses dates de péremption par un réseau israélo-palestinien démantelé lundi, a indiqué la police israélienne. La police a annoncé avoir arrêté lundi après plusieurs mois d’enquête neuf Israéliens et Palestiniens soupçonnés de faire partie d’un vaste réseau de trafic de viande, selon un communiqué consulté mardi.

Le groupe de production néerlandais Endemol va lancer un hub en Israël, dédié à développer et à produire des scénarios, rapporte le site Variety (article ci-dessous). Ce hub a vocation à investir dans des écrivains locaux, la formation de Showrunners et la découverte de talents. Israël est aujourd’hui reconnu sur la scène internationale comme créateur de contenu télévisuel de qualité. Endemol souhaite ainsi mettre les compétences de

pé les touristes en provenance de ces pays. Ce qui explique aussi que le transport des touristes étrangers vers Israël a fait rentrer moins de devises dans les caisses de l’Etat : 4,1 milliards de dollars en 2015, soit un recul de 5% en un an.

Selon l’enquête, un importateur palestinien achetait en Amérique du Sud de la viande officiellement destinée aux Territoires palestiniens. La marchandise congelée arrivait au port de Haïfa (nord d’Israël) et était stockée à a-Ram, en Cisjordanie, tout près de Jérusalem et aux portes d’Israël. Les restaurateurs étaient-ils au courant ? Au mépris des règles sanitaires, la viande passait du côté israélien à l’aide de camions à double fond permettant de franchir sans encombre les points de passage étroitement

surveillés par les forces israéliennes. Elle était reconditionnée dans des entrepôts de la zone industrielle d’Atarot, aux franges de Jérusalem. De faux certificats vétérinaires et de kashrout (le code alimentaire juif) et de nouvelles dates limites de consommation étaient appliqués sur les nouveaux emballages. La viande était ensuite vendue à des restaurants réputés dans tout le pays, notamment à Tel-Aviv, capitale économique et culturelle du pays, et à différents points de vente. Interrogée par l’AFP, une porte-parole de la police a refusé de dévoiler les noms des restaurateurs concernés. La police n’a pas dit s’ils avaient agi sciemment ou s’ils avaient été abusés. Elle a indiqué que les restaurateurs, les commerçants et les clients seraient interrogés. D’autres arrestations sont attendues, a-t-elle dit. En plus des neuf arrestations, la police a saisi environ 30 tonnes de viande, des dizaines de milliers de shekels en liquide et des véhicules de contrebande. Source: http://www.ouest-france.fr



POLITIQUE

Edition du 12 Avril au 18 Avril 2016

Les diplomates turcs et israéliens se rencontreront jeudi pour des négociations

Des diplomates turcs et israéliens vont se rencontrer jeudi en Europe pour tenter de conclure un accord de réconciliation entre les deux pays, qui conduirait à une normalisation des relations, rapporte le quotidien israélien Ha’aretz.

Ted Cruz fait une matsa avant la primaire de New York Avant les primaires présidentielles à New York, le candidat républicain Ted Cruz a mis la main à la pâte avec des enfants juifs de Brooklyn pour faire une matsa avant la fête de Pessa’h. Au Chabad Matsa Bakery à Brighton Beach jeudi soir, le sénateur du Texas Ted Cruz a accompagné quelque 15 enfants à faire le pain azyme de la Pâque juive, en chantant « rouler, rouler, rouler la pâte de la matsa. » M. Cruz a été rejoint par le rabbin Moshe Winner et sa femme, Leah Winner. Il a même chanté et frappé des mains pour entonner la prière de la Pâque juive « Dayenu », selon ABC News. Des dizaines de partisans scandaient «les juifs sont pour Cruz» lorsque le sénateur est entré dans la boulangerie.

M. Cruz a ensuite rencontré les dirigeants de la communauté hassidique au Centre juif de Brighton Beach, où il s’est exprimé « au sujet de nos préoccupations communes, il a parlé d’Israël, et le fait que nous devons être ensemble, et concernant la politique étrangère » a déclaré l’ancien sénateur de l’État de New York David Storobin, qui a aidé à organiser la réunion. Le rabbin Winner a néanmoins répété qu’il ne donnait aucune consigne de vote. M. Cruz avait programmé un discours dans un lycée du Bronx jeudi, mais le principal a annulé l’événement après que des étudiants aient menacé de manifester contre la position du candidat républicain sur l’immigration, selon le New York Daily News.

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Un tel accord interviendrait six ans après que les liens se sont fortement détériorés entre les deux pays, suite à l’incident de la flottille à Gaza au cours duquel neuf activistes turcs pro-palestiniens ont trouvé la mort lors d’affrontements pendant l’assaut du navire Mavi Marmara par les commandos de marine israéliens. De hauts responsables israéliens ont souligné que ces dernières semaines, et depuis les précédentes négociations, plusieurs projets ont été échangés entre l’envoyé du Premier ministre Benyamin Netanyahou, Joseph Ciechanover, et le sous-secrétaire du ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu sur les modalités de l’accord de réconciliation, dont certaines font encore débat.

Les deux principales questions qui restent à résoudre concernent la demande d’Israël, qui souhaite que la Turquie mette un terme aux opérations militaires du Hamas à Istanbul; la Turquie désire quant à elle qu’Israël prenne certaines mesures pour faciliter la situation des Palestiniens dans la bande de Gaza. Dans un discours prononcé la semaine dernière à l’institution Brookings à Washington, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’il souhaitait qu’Israël « supprime l’embargo » sur Gaza et permette à la Turquie d’amener un navire fournisseur d’énergie sur la côte de Gaza pour procurer de l’électricité à l’enclave palestinienne. La rédaction vous recommande: Entente entre Israël et la Turquie pour un retour à des relations diplomatiques « Tant qu’Erdogan sera au pouvoir, Israël aura des problèmes » (général israélien)




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