Israël Actualités n°399

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GRATUIT - Numéro 399 - Edition du 12 Juillet au 18 Juillet 2016

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 12 Juillet au 18 Juillet 2016

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Allez les bleus… et blancs !

Alors que j’écris ces lignes, les réseaux sociaux se parent du drapeau bleu, blanc, rouge et nos compatriotes, parmi lesquels nombre de nos coreligionnaires, vibrent à chaque coup de pied dans le ballon. Et pleurent, lorsque la coupe leur passe sous le nez. Qu’ils soient en France ou en Israël, les juifs de France gardent la France au cœur. Nous, juifs de France sommes fiers d’avoir deux cultures, celle de France, et celle de nos parents. Fondé sur la pratique ou sur l’identité, le lien qui unit le peuple juif ne peut se dissocier de celui qui unit chaque juif à la Terre d’Israël. Au peuple israélien. Et les moments difficiles que traversent l’Etat hébreu et ses habitants nous touchent en plein cœur. Solidaire, le peuple juif l’est depuis des millénaires. Il semblerait que cette cohésion soit plus solide encore que par le passé. Peut-être parce que le mouvement d’émancipation qu’est le sionisme a fini par inscrire en lettres de feu un seul message, au cœur de chaque juif : nous pouvons tous vivre loin d’Israël. Mais pas sans Israël. C’était, à quelques approximations près, les mots d’Elie Wiesel. C’était aussi, la conviction de Golda Meir et des pères fondateurs de l’Etat juif. Que l’on soit Séfarade ou Ashkénaze, nous avons tous été élevés dans l’amour d’Israël, et chaque blessure causée à ce pays, chaque attaque blessant, mutilant ou tuant des Israéliens nous atteint l’âme, le cœur, et le corps. Les chaînes de prières, les messages de solidarité, les demandes d’entraide le prouvent : lorsqu’Israël est touchée, c’est tout le peuple juif qui saigne. Peut-être, il faut bien le reconnaître, parce que, même si nous ne sommes pas tous prêts à tout laisser pour rejoindre la Terre Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

Sainte, nous savons que c’est là-bas que se trouve notre salut. Cette année encore, bon nombre de nos frères ont décidé de faire leur Alyah. Pour une majorité d’entre eux, cela veut dire repartir de zéro, et se reconstruire, dans un pays qui n’a pas encore célébré ses 70 printemps... Moins de 70 ans, et déjà bien des guerres. De celle d’Indépendance, en 1948, à celle qui a déchaîné les médias du monde entier et fait d’Israël un état paria parmi les Nations, en 2014, connue sous le nom de « Bordure Protectrice », un seul fil conducteur : la lente érosion de l’image d’Israël à l’International, au profit d’une cause terriblement destructrice, y compris pour ceux qu’elle est censée défendre et représenter : le palestinisme. Dirigeants millionnaires et corrompus, régime politique s’apparentant à une dictature, appel à la destruction d’Israël et haine farouche des juifs, détournement de l’aide humanitaire, idéologie dangereuse, tout y est et pourtant rien n’y fait. Les palestiniens passent pour des victimes sacrifiées sur l’autel de l’appétit colonial d’Israël. Ils peuvent tout se permettre : semer la mort, fomenter des actions terroristes, priver leur propre peuple de droits fondamentaux, maltraiter les femmes, les homosexuels, éduquer les enfants dans la fascination de la mort et de la violence, ils auront quand même le beau rôle : celui des combattants de la liberté. Perdue, pour perdue, la guerre médiatique n’est donc plus, pour Israël, une priorité. Ce que vise désormais l’Etat hébreu, c’est la sécurité. La victoire est donc celle que l’on peut remporter sur le terrain, en comptant sur des hommes extraordinaires. Et en imposant notre leadership. Israël était, en

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

1948, une minuscule parcelle de terre défendue farouchement par des paysans, des idéalistes et des rescapés de l’enfer concentrationnaire. Un petit Poucet vulnérable, perdu au milieu d’une forêt de haine. C’est aujourd’hui la première puissance régionale, à l’économie florissante, dont l’avancée technologique épate le monde entier et détentrice de l’arme nucléaire. Et si les gesticulations de l’Iran, auquel Barack Obama a donné carte blanche pour menacer Israël, la région et même le monde, font peur, elles ont au moins le mérite d’ouvrir les yeux des dirigeants arabes. Certains d’ailleurs, ne s’y sont pas trompés : en Arabie Saoudite, l’envie de tisser des liens avec Israël, qu’ils soient économiques, scientifiques ou politiques n’a jamais été aussi forte. Je n’en veux pour preuve les propos rapportés par un businessman du nom de Cohen, qui racontait récemment avoir été accueilli à bras ouvert par une élite très désireuse de le rencontrer, alors qu’il hésitait, lui, à venir

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

visiter le pays, tant il craignait l’accueil réservé à un juif ! L’anecdote démontre une chose : ce qui compte aujourd’hui, pour Israël, c’est de tracer sa route, sans se laisser détourner de son but : permettre à son peuple de vivre en paix, et en sécurité. Ce qui compte aujourd’hui, pour les juifs du monde entier, c’est de rester unis. C’est ce qui, au fil des siècles, nous a permis de défier tous ceux qui ont voulu nous exterminer. C’est ce qui nous a permis de renaître des cendres. En particulier, celles de nos 6 millions d’âmes, anéanties par les nazis. Et qui sait ce que deviendront les ennemis d’hier et d’aujourd’hui ? Les alliés de demain, comme l’Allemagne aujourd’hui ? Je n’ose l’espérer, mais on peut toujours rêver… Am Israël Haï Alain Sayada

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Trudeau visite le camp L’UNESCO essaie à nouveau d’Auschwitz en Pologne d’effaçer la connexion juive « Nous n’allons jamais oublier » avec le Mont du Temple

Une nouvelle résolution de l’UNESCO nous montre l’effort continu de l’organisation à rendre le lieu le plus sacré du judaïsme un lieu exclusivement musulman.

Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a rendu dimanche hommage aux victimes de l’ancien camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau, rapporte un porte-parole du musée du site. M. Trudeau a franchi à pied le tristement célèbre portail du camp Auschwitz I avec l’inscription «Arbeit macht frei» (le travail rend libre), visité l’exposition du musée, avant de déposer une gerbe devant «le mur de la mort». Le premier ministre canadien a également allumé une bougie sur le monument aux victimes du camp sur le site d’Auschwitz II Birkenau, a indiqué Lukasz Lipinski. «La tolérance ne suffit jamais: l’humanité doit apprendre à aimer nos différences (...) Nous n’allons jamais oublier», a écrit M. Trudeau en anglais dans le livre de mémoire du musée avant d’ajouter en français «Nous nous souviendrons». Le chef du gouvernement canadien était ac-

compagné par un ancien prisonnier du camp Nate Leipciger, selon l’agence PAP. M. Trudeau a participé vendredi et samedi au sommet de l’OTAN à Varsovie, destiné notamment à renforcer le flanc oriental de l’Alliance. Entre 1940 et le début de 1945, l’Allemagne nazie a exterminé à Auschwitz-Birkenau environ 1,1 million de personnes, dont un million de juifs de différents pays européens. Ce camp où quelque 80 000 Polonais non-juifs, 25 000 Roms et 20 000 soldats soviétiques ont également trouvé la mort, a été libéré par l’Armée rouge en janvier 1945. Le musée, créé par le gouvernement polonais en 1947, abrite plusieurs milliers d’objets appartenant aux anciens prisonniers, dont 4000 valises, des dizaines de milliers de chaussures, de brosses, ou d’ustensiles de cuisine, mais également des cheveux des anciens détenus.

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education et la Science (UNESCO) a renouvelé ses efforts pour refuser toute connexion juive avec le Mont du Temple. La motion qui a été déposée par la Jordanie et l’Autorité palestinienne est passée en douceur… Elle répète les tentatives des motions précédentes pour déclarer l’ensemble du complexe comme un unique lieu saint musulman. Elle englobe même le Kotel dans la zone musulmane et ne laisse aucune relation avec le judaïsme. Il faudrait qu’Israël restaure le site pour revenir à son «statu quo historique », ce qui signifie sans doute que les Juifs soient interdits de visite comme ce fut le cas sous l’occupation jordanienne de 1948 à 1967. Le document met Israël sous la critique,

en se référant à lui comme une « force d’occupation » qui viole prétendument les Conventions de Genève et de La Haye. Les rédacteurs affirment qu’Israël endommage sévèrement les bâtiments historiques et empêche les efforts jordaniens de restauration. Le ministère israélien des Affaires étrangères a renforcé son travail pour convaincre les pays de voter contre la motion. « Le document qui a été présenté à l’UNESCO est une autre tentative malveillante et malhonnête de nuire à la connexion d’Israël avec sa capitale. C’est un texte tendancieux et nous espérons qu’il ne reçoive pas le soutien des autres états membres! Jérusalem est la capitale éternelle de la nation d’Israël et seulement d’Israël. Nous avons utilisé notre diplomatie mais le vote sera effectué par scrutin secret et on verra des règles du jeu bien connus à l’UNESCO: les Palestiniens auront presque toujours une majorité ». Reuven Emunah


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Quentin Tarantino : « c’est génial d’être en Israël »

Premier contact historique entre Israël et la Somalie !

Suite à une réclamation de la responsable du Times of Israel, l’article suivant a été modifié: Benjamin Netanyahu, le Premier Ministre de l’Etat Juif, aurait rencontré le président Somalien il y a peu, pour la première fois. Le célèbre cinéaste et acteur américain Quentin Tarantino s’est rendu en Israël pour la cérémonie d’ouverture du 33e Festival de Films à Jérusalem, au cours de laquelle il a reçu un prix d’excellence pour sa carrière des mains du maire de Jérusalem Nir Barkat. Pour sa part, M. Tarantino a exprimé sa joie d’être en Israël, et il s’est même essayé un peu à l’hébreu.

« Wow, sababa », a déclaré Tarantino, en acceptant le prix. « Il y a quelque chose de spécial à propos de recevoir ce prix ici à Jérusalem, au pied de la vieille ville, à l’air libre. Que Dieu vous bénisse tous. » Le site RealJStreets a également noté qu’à à la fin de son discours, M. Tarantino, a déclaré que se trouver en Israël était génial.

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Jérusalem n’a aucune relation diplomatique ou économique officielle avec Mogadiscio, capitale de ce pays d’Afrique de l’Est. Une Nation musulmane member de la Ligue Arabe. Un article publié par le site internet Caasimada Online, site internet d’opposants au régime, affirmait il y a peu que le président Hassan Sheikh Mohamud et trois autres responsables somaliens seraient venus à Tel Aviv pour une courte visite et avaient ren-

contré Netanyahu. S’il est peu probable que cette rencontre ce soit réellement tenue à Tel-Aviv, il n’en demeure pas moins qu’elle se soit possiblement faite, en secret, dans un pays voisin d’Israël (Jordanie ? Chypre ? Turquie ?) Un responsable proche du Présisent aurait confirmé à un média israélien que la rencontre avait eu lieu, « mais n’a pas précisé si elle s’était déroulée vraiment à Tel Aviv. » Une autre rencontre entre les deux dirigeants est prévue dans un futur proche, a annoncé le responsable. Les responsables israéliens ont refusé de commenter sur le sujet. Par ToI – JSSNews


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Le tueur de Dallas avait « d’autres projets dévastateurs » bien avant la mort de deux noirs sous les balles de policiers

L’auteur de la tuerie de Dallas avait planifié d’abattre des policiers bien avant la mort de deux Noirs sous les balles des forces de l’ordre dans deux autres Etats américains et avait « d’autres projets dévastateurs« , a révélé dimanche le chef de la police de la ville. Micah Johnson, un ancien soldat de 25 ans qui a tué jeudi à Dallas cinq policiers et en a blessé sept autres, « avait d’autres projets » au vu de l’arsenal de guerre retrouvé chez lui, a affirmé le chef de la police de Dallas, David Brown, sur la chaîne CNN. La police a retrouvé à son domicile à Mesquite, dans la banlieue de Dallas, du matériel pour fabriquer des bombes, des fusils, des munitions, et un carnet de tactiques de combat. « Le suspect avait pratiqué la détonation d’explosifs et le matériel était suffisamment important pour avoir des effets dévastateurs dans la ville et dans la région nord du Texas« , a précisé M. Brown. Johnson avait planifié sa tuerie bien avant la mort de deux Noirs sous les balles de la police, en Louisiane mardi et dans le Minnesota mercredi, selon le chef de la police. Ces

morts filmées dans des vidéos ont profondément choqué l’Amérique. Pendant sa confrontation avec la police au terme de laquelle Johnson a été tué par une bombe activée par un robot, il « nous mentait, nous faisait marcher, se moquait de nous, chantait et demandait combien de (policiers) il avait eus, disait qu’il voulait en tuer davantage et qu’il y avait des bombes« , a relaté David Brown. « La négociation ne progressait donc pas du tout« , car « il était déterminé à tuer d’autres policiers et, sans notre action, il en aurait tué d’autres« , a expliqué le policier. Le suspect apparemment blessé a par ailleurs écrit les lettres « rb » avec son propre sang sur un mur du bâtiment dans lequel il a été piégé par la police, a indiqué David Brown, qui ne sait pas ce que ces lettres signifient. Johnson, qui est afro-américain et soutenait apparemment des groupes séparatistes noirs prônant la haine, a aussi demandé pendant la négociation à ne parler qu’à un policier noir, selon le chef de la police. rtbf.be

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Des centaines d’habitants d’Otniel rendent hommage au Rabbin Mark assassiné

Pour marquer la fin de la période de deuil (la Shiva) après l’assassinat du Rabbin Mihaël Mark, directeur de la Yeshiva d’Otniel, des centaines de personnes s’étaient donné rendez-vous hier sur la route entourant la localité et sont passées à l’endroit même où le véhicule familiale de la famille Mark avait été criblé de balle il y a une dizaine de jours. L’épouse et l’une des filles de Mihaël Mark avaient été blessées au cours de l’attentat. Les fils Mark ont entamé une course symbolique de quelques kilomètres sur un axe routier ensanglanté par de nombreux attentats et encadré pour l’occasion par les forces de l’ordre. « Nous voulons délivrer

un message à nos ennemis, à tous ceux qui croient encore nous effrayer », a confié l’un des membres de la famille Mark. « Non seulement nous ne quitterons pas cette terre qui nous appartient, mais à chaque tentative de nous en déraciner, nous nous implanterons pacifiquement plus en profondeur ». Otniel Dans les faits et malgré les nombreux attentats qui ont touché la région de Qiryat Arba et du Har Hevron, les dirigeants d’Otniel ont annoncé avoir reçu de nouvelles demandes de la part de familles, désireuses de s’établir dans la petite localité. coolamnews


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Syrie / Irak : le territoire de l’EI en recul de 12% depuis janvier

Le groupe ultraradical Etat islamique (EI) a perdu 12% du territoire qu’il contrôle en Irak et en Syrie au cours des six premiers mois de 2016, selon une analyse de la firme américaine IHS publiée dimanche.

pays.

L’EI, organisation djihadiste la plus redoutée au monde et auteur d’attentats meurtriers dans plusieurs pays, avait proclamé en 2014 un « califat » islamique à partir des zones qu’il contrôlait dans la Syrie en guerre et en Irak voisin.

A mesure que le califat de l’EI se réduit, il devient clair que son projet de gouvernance est en train d’échouer et le groupe privilégie désormais de nouveau l’insurrection », affirme Columb Strack, analyste auprès d’IHS.

« En 2015, le califat de l’EI s’est réduit de 12.800 km2, à 78.000 km2, soit une perte nette de 14%. Au cours des premiers six mois de 2016, ce territoire s’est encore réduit de 12% », affirme l’analyse.

« De ce fait, nous nous attendons malheureusement à une augmentation du nombre d’attaques (…) à travers l’Irak et la Syrie, et ailleurs, y compris en Europe », ajoute l’analyste.

En Syrie, où il est combattu à la fois par l’armée du régime soutenue par la Russie, une alliance arabo-kurde appuyée par les Etats-Unis ainsi que par les rebelles, l’EI avait notamment perdu la cité antique de Palmyre le 27 mars. En Irak, les troupes gouvernementales ont repris son fief de Fallouja le 26 juin.

Le cabinet indique par ailleurs que les revenus mensuels de l’EI ont baissé, passant de 80 millions de dollars (72,4 millions d’euros) en mars 2015 à 56 millions de dollars (50,6 millions d’euros) en mars 2016. « Ce chiffre a continué depuis à baisser depuis d’au moins 35% », d’après Ludovico Carlino, un autre analyste.

Les djihadistes sont également assiégés à Minbej, situé sur leur principale route d’approvisionnement entre la Syrie et la Turquie.

« Avec les défaites militaires sur le terrain, ceci a un impact sur la cohésion interne du groupe, comme l’indique l’augmentation importante du nombre de défections depuis janvier 2016 », dit-il.

En 2015, ils avaient déjà perdu Tall Abyad, l’un des principaux points de passage pour leur ravitaillement en Syrie. Et en Irak, ils avaient perdu Sinjar, dans le nord, et Ramadi, chef-lieu de la grande province sunnite d’Al-Anbar. Le texte ne précise pas quel pourcentage du territoire le groupe contrôle dans les deux

Le 16 mai, le Pentagone avait annoncé que l’EI avait perdu « environ 45% » du territoire qu’il avait conquis en Irak, et « entre 16 et 20% » en Syrie.

Face à ses pertes, l’EI avait diffusé mercredi une vidéo de propagande montrant « l’organisation du califat », affirmant notamment que ce dernier était formé de 35 wilayat (provinces) dont 19 en Syrie et en Irak. i24news

En Belgique, 96% des demandeurs d’asile sont sans emploi : quelle chance pour la Belgique !

C’est le nombre de demandeurs d’asile qui ont trouvé un emploi, rapporte le quotidien flamand De Morgen . Parmi ceux qui sont hébergés dans un centre Fedasil, 54% remplissent pourtant les conditions requises pour pouvoir travailler. Il s’agit de 3.056 personnes, dont seulement 111 ont un employeur, cela représente donc 96,4% des demandeurs d’asiles qui sont sans emploi. Pour le Parti Populaire: la Belgique, en pleine crise financière, économique et sociale, ne peut plus se permettre d’absorber une immigration impossible à mettre au travail. L’immigration doit impérativement

être conditionnée aux besoins de l’économie, et plus spécifiquement du marché de l’emploi. Tout immigrant devra apporter la preuve de ses qualifications et assurer de sa volonté d’intégration. Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter. Pourquoi nos « élites » déconnectées de la réalité, continuent-elles donc à dire que les réfugiés contribuent à la richesse économique du pays ? © Gaïa pour www.Dreuz.info Source : Lepeuple


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Crise de l’UE : Orban accuse la Des scènes bibliques inédites Commission européenne découvertes dans les ruines d’une antique synagogue

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban accuse la Commission européenne d’être en grande partie responsable de la crise de l’UE, mise en évidence par le Brexit, et appelle à ce que les États reprennent les choses en main dans une tribune de presse à paraître lundi dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. Viktor Orban estime qu’il faut en finir avec « l’idéalisation du projet européen ». À ses yeux, la raison principale de la crise de l’Union européenne tient à ce que les frontières du bloc et les limites de déficit budgétaire ont été violées continuellement par les gouvernements « avec l’assentiment silencieux » de la Commission européenne, qui aurait dû l’empêcher. De ce fait, « les deux plus grands acquis européens » ont été mis en danger, à savoir « la monnaie commune et le marché unique qui est protégé par Schengen », la zone européenne de

libre-circulation, écrit-il Bon exemple sur la crise des migrants Viktor Orban estime pour sa part avoir contribué à sauver le modèle européen et « le mode de vie » de ses habitants en fermant les frontières de la Hongrie aux réfugiés. Il a appelé à ce que le rapport de force au sein de l’UE soit modifié au profit des États nationaux par rapport aux institutions européennes. Viktor Orban en veut de notoriété publique au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, en particulier, pour avoir proposé une répartition des migrants arrivant en Europe entre les différents pays via un système de quotas. Ce modèle a été rejeté par les pays d’Europe de l’Est. lepoint.fr

L’Amérique a un nouveau talent : la beatbox ultra-orthodoxe!

d’America Got a Talent mais ne vous méprenez pas, ces jeunes hommes ont mis le feu au public avec leurs airs d’étudiants de yéshiva, tsitsit aux vents. La performance a été accueilli par un tonnerre d’applaudissements et l’approbation des quatres membres du jury.

Ilan Swartz-Brownstein et Joshua Shlomo Mendel Leviton ont fait un choix intelligent en se présentanr uniquement sous le nom d’Ilan et Josh parce que leurs noms complets auraient été compliqués pour le jury américain. Le contraste est frappant: ils n’ont absolument pas le look des beatboxeurs typiques lorsqu’ils ont passé l’audition des duo

Habitant à New York, Ilan et Josh se sont rencontrés il y a quelques années au Kotel. A partir de ce moment, ils ont décidé de travailler ensemble leur talent. Ilan qui a 22 ans est originaire d’Alaska et a grandi dans l’Oregon. Il a déjà participé à une vidéo pour Pessah 2014 où il chante le séder avec l’air de Thriller de Michael Jackson. Josh a une histoire intéressante aussi: il est passé maître en beatbox mais est aussi un poète slam. Reuven Emunah

Dans une synagogue de Galilée, les archéologues ont découvert une étonnante mosaïque datant du cinquième siècle. Ces dessins sont extrêmement rares… Les archéologues ont creusé une synagogue datant de l’époque romaine sur le site de Huqoq. Ils ont découvert un sol en mosaïque avec des sujets bibliques instantanément identifiables comme l’arche de Noé et la séparation de la mer Rouge lors de l’exode de l’Egypte. « Vous pouvez voir se noyer les soldats du pharaon avec leurs chars et les chevaux. Ils sont même mangés par les gros poissons », explique le directeur de l’excavation Jodi Magness, professeur d’archéologie de l’Université Chapel Hill en Caroline du Nord. Ces images sont extrêmement rares durant cette période. « Je ne connais que deux autres scènes de la séparation de la mer Rouge » explique Magness. « Mais ici, la scène est complète avec un complément inédit: des poissons dévorant les soldats égyptiens. » L’équipe avait travaillé dans la synagogue où ils ont découvert une série de scènes inhabituelles dans des panneaux rectangu-

laires: Samson et les renards en feu; Samson portant la porte de Gaza sur ses épaules; et une mosaïque sans précédent qui comprend la première scène non-biblique jamais trouvé dans une ancienne synagogue: une rencontre entre deux personnages importants, dont l’un est accompagné par des soldats armés et des éléphants équipés pour la bataille. Puis la découverte… Une patte arrière d’ours avec trois longues griffes, et un léopard chassant une gazelle… Et puis un couple d’ânes à longues oreilles, deux ours, deux léopards, une paires de lions, des autruches, des chameaux bossus, de petits éléphants gris, des moutons, des chèvres, des serpents ondulants, tous les animaux qui entrèrent dans l’arche de Noé avant la grande inondation. L’équipe a ensuite commencé à découvrir la scène de l’Exode avec plusieurs poissons imposants, un cheval flottant à l’envers et des soldats portant des boucliers et des lances qui ont été balayé par les eaux de la mer Rouge. Exceptionnel ! Reuven Emunah


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Israël : découverte de rares mosaïques illustrant des scènes de la Bible

Les vestiges ont été retrouvés par un groupe d’archéologues sur le site de Huqoq, situé au nord de l’État israélien. L’arche de Noé et la traversée de la Mer rouge par Moïse y sont notamment représentées. Des fouilles menées par un groupe d’archéologues sur le site d’Huqoq dans le nord d’Israël ont mis au jour deux grandes mosaïques, dissimulées sous le sol d’une synagogue datant de l‘ère romaine. Deux vestiges sur lesquels figurent des dessins mettant en scène des passages majeurs de la Bible, rapporte National Geographic. L’Arche de Noé et le passage de la Mer rouge par Moïse et du peuple hébreu pourchassé par les hommes du Pharaon sont ainsi représentés sur les deux mosaïques en question. Fait extrêmement rare si l’on se réfère à l’époque à laquelle elles ont été conçues. Rareté et poisson géant «Par exemple, je n’ai connaissance que de deux autres représentations de la scène de la Mer rouge dans des synagogues aussi an-

ciennes», a expliqué à National Geographic la chercheuse Jodi Magness, de l’Université de Caroline du Nord aux États-Unis. Une figuration parfaitement identifiable une fois la mosaïque auscultée avec minutie: «On y aperçoit clairement les soldats du Pharaon, flanqués de leurs chars et de leurs chevaux, en train de se noyer, et même de se faire manger par un immense poisson», a décrit l’archéologue américaine. Et concernant la reproduction de l’Arche de Noé? Là aussi, il est question d’exception, puisque Jodi Magness ne répertorie que deux représentations découvertes à ce jour. La première a été retrouvée sur le site de Jerash en Jordanie, la deuxième en Turquie. Enthousiasmée par ces trouvailles, l’équipe de chercheurs a finalement plié bagage afin de restaurer les deux mosaïques qui pourraient prochainement être exposées dans un musée. Puis les archéologues réinvestiront le site de Uqoq d’ici quelques semaines. lefigaro.fr

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Le leader britannique du parti travailliste Jeremy Corbyn compare Israël à ISIS

L’antisémitisme du parti travailliste est « comme soulever une pierre et voir des vipères ramper » Lors d’un discours du parti travailliste sur la lutte contre l’antisémitisme, Jeremy Corbyn a comparé Israël aux groupes terroristes de l’État islamique. « Nos amis juifs ne sont pas plus responsables des actions d’Israël ou du gouvernement de Netanyahu que nos amis musulmans le sont pour les différents États ou organisations soi-disant islamiques », a déclaré Corbyn lors du lancement du nouveau rapport de travail sur l’antisémitisme qui a été mené par Shami Chakrabarti, directeur d’un groupe de défense des libertés civiles basée au Royaume-Uni. Les remarques de Corbyn lui ont attiré les applaudissements de l’auditoire. Plusieurs élus du parti travailliste ont été exclus à la suite de propos antisémites. Plusieurs membres du Labour ainsi que la communauté juive britannique avaient demandé à Jeremy Corbyn de faire le ménage. Apparemment, rien n’a été fait. Depuis l’élection de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste en septembre 2015, plusieurs révélations impliquant des personnalités du Labour pour antisémitisme ont mar-

qué l’actualité. Le parti travailliste est infecté de vipères antisémites Aysegul Gurbuz, 20 ans : « mon homme Hitler » le « plus grand homme de l’histoire » Une conseillère municipale a été suspendue après avoir tenu des propos antisémites sur son compte Twitter. Dans des messages sur le réseau social, effacés depuis, Aysegul Gurbuz, 20 ans, laissait transparaître sa passion pour Adolphe Hitler qualifié de « mon homme Hitler » ou du « plus grand homme de l’histoire ». Khadim Hussain, l’ex-maire de Bradford, a été lui aussi suspendu le 23 mars. Ce dernier avait partagé sur Facebook une déclaration déplorant que la mort de millions d’Africains ne soit pas enseignée à l’école tandis que « notre système éducatif ne parle que d’Anne Frank et des six millions de sionistes tués par Hitler ». Beinazir Lasharie, conseillère municipale de Kensington, avait été exclue en octobre pour avoir posté sur Facebook le message suivant : « Beaucoup de gens savent qui était derrière le 11 septembre et qui se cache derrière Daech… Je n’ai rien contre les Juifs, je ne fais que partager ! »

Wes Streeting, l’un des nouveaux députés en vue du parti, avait déploré la réponse « maladroite et inefficace » de son propre parti à la vague de commentaires antisémites dans laquelle s’enlise le parti travailliste. Il avait déclaré que le problème existait déjà avant que Jeremy Corbyn ne prenne la direction du parti. Mais le dernier en date vient du leader du parti travailliste lui-même, Jeremy Corbyn, qui en comparant Israël à l’État islamique, laisse entendre qu’Israël est un État terroriste et qu’il commet des atrocités comparables à celles que commettent les barbares d’ISIS. Jeremy Corbyn est connu pour ses positions violemment hostile à Israël. Il a retweeté sur son compte des messages complotistes faisant des liens entre Israël et Daech.

la famille a donné 570 000 dollars au parti en 2015, a affirmé qu’aucun grand donateur juif n’avait donné d’argent cette année, à cause de ces multiples affaires. « Jeremy Corbyn continue d’ignorer le problème », déplore-t-il et « montre son insensibilité et son mépris pour l’histoire des Juifs en Europe ». « On devrait s’attendre à ce qu’un parti qui élit un chef pour qui le Hamas et le Hezbollah sont comme des amis, et qui sert d’hôte à des crapules antisémites, accueille les clones de Kirby et ouvre les bras à des étudiants “qui ont un problème à l’égard des juifs’, écrit le docteur en philosophie Michael Laitman dans The Times of Israël. Les accointances entre Corbyn et la gauche antisioniste sont connues.

Sam Stopp, un conseiller du parti, a écrit sur Twitter : « rien que pour cela, il doit démissionner. Je suis furieux. »

Si l’on ne trouve plus beaucoup de traces de l’ancien antisémitisme dans les rangs de l’extrême droite, il pullule à gauche.

Le Jewish board of Deputies, principale instance de représentation des Juifs britanniques, a instamment demandé à Corbyn de prendre des mesures contre l’antisémitisme sévissant à l’intérieur du parti.

On retrouve les mêmes islamo gauchistes vomissant les juifs en France dans les mairies rouges, ces nouveaux collabos, qui honorent les terroristes palestiniens qui tuent des juifs, et qui ont remplacé l’ancien habit antisémite par un autre. © Jean Vercors pour Dreuz.info

Le multimillionnaire Michael Foster, dont

Hillary Clinton, première présidente frappée d’ « impeachment » avant d’être élue ? des sanctions administratives et leurs accréditations révoquées, a-t-il expliqué.

Dans un récent article, je posais la question : le FBI ayant constaté qu’Hillary Clinton a fait preuve d’une « extrême imprudence dans sa gestion d’informations confidentielles et top secrètes », peut-elle encore recevoir les autorisations nécessaires pour consulter les secrets d’Etat et les informations top secret ? Si Clinton devient présidente, elle devient commandante en chef des Armées, et à ce titre, elle doit posséder le niveau le plus élevé d’accréditation. Mais ce genre d’autorisations n’est pas donné à la légère. De minutieuses enquêtes sont menées. Et le directeur du FBI a été clair : les personnes coupables d’extrême imprudence reçoivent

Lors de son audition devant la Chambre des représentants du Congrès, que j’ai suivi en direct, James Comey a précisé qu’il ne recruterait jamais sous ses ordres une personne qui s’est rendue coupable de telles fautes, et il a été amené à reconnaître que Hillary Clinton a même fait pire que tout ce qu’on savait jusqu’à présent, et qu’il a omis de détailler lors de sa conférence de presse : elle a transmis des informations confidentielles à des personnes qui n’avaient aucune accréditation du Secrétariat d’État pour les recevoir, à savoir ses avocats qui ont lu ses emails pour les trier. La réaction ne s’est pas fait longtemps attendre. Deux sénateurs, John Cornyn (républicain du Texas) et Cory Gardner (républicain du Colorado) ont introduit un projet de loi, jeudi dernier, destiné à faire retirer à Hillary Clinton ses accréditations de sécurité, et ils ont été rapidement rejoints par des députés qui considèrent qu’elle est inapte à traiter des informations classifiées top secret. « Quand des individus commettent une faute dans le traitement des informations les plus sensibles du pays, et mettent en dan-

ger la sécurité nationale, on ne doit pas leur confier d’aussi importantes responsabilités, » a déclaré Cornyn dans un communiqué de presse.

le fera. A minima, la Secrétaire d’Etat Clinton ne devrait plus avoir accès à des informations confidentielles, et notre projet de loi va s’en assurer, » a déclaré Gardner.

On pourra indéfiniment accuser la droite américaine de monter en épingle cette affaire pour lui donner une dimension politique et faire échouer Clinton en novembre. Bien malhonnête celui qui soutiendrait que l’idée n’est pas dans la tête de chaque républicain.

Le chef du Parti républicain à la Chambre des représentants Paul Ryan a écrit une demande officielle en ce sens au directeur des services du renseignement James Clapper.

Mais bien malhonnête aussi celui qui refuse d’entendre ces mots du chef du FBI : « Hillary Clinton avait l’habitude d’envoyer et de recevoir des emails alors qu’elle voyageait dans des pays étrangers équipés de moyens technologiques de surveillance sophistiqués, et il est possible que des acteurs hostiles aient eu accès au compte email personnel d’Hillary Clinton », étant donné qu’il n’était pas sécurisé.

Le projet de loi Gardner-Cornyn s’intitule « Taking Responsibility Using Secured Technologies Act », ou « TRUSTA » (confiance). Le département d’État a rouvert son enquête Le département d’État a décidé de rouvrir l’enquête qu’il avait entamée sur le scandale des emails d’Hillary CLinton, afin d’envisager des sanctions administratives, rapporte Associated Press.

Et le projet de loi ne vise pas que Clinton, mais aussi tous ses proches collaborateurs.

Le porte-parole du Département, John Kirby, a déclaré : les anciens officiels peuvent encore recevoir des « sanctions administratives » concernant l’enquête sur les emails de Clinton, la plus sérieuse sanction étant la révocation des autorisations à recevoir des informations secrètes et confidentielles.

« Si compte tenu de ses découvertes, le FBI ne recommande aucune action, le Congrès

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz. info.

John Cornyn fait donc écho aux déclarations du directeur du FBI.


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Beya’had : un gala de soutien pour effacer les différences

Le 3 juillet dernier, l’association Beya’had, qui accomplit un travail incroyable auprès des enfants différents et de leurs familles tenait, un joli événement de soutien et de collecte. Touchée par la cause, l’assemblée n’a pas manqué de faire preuve d’autant d’enthousiasme que de générosité… Compte-rendu.

Des sourires, de l’émotion et beaucoup, beaucoup de générosité. Quelques mots simples mais qui résument avec justesse chaque temps fort de l’association Beya’had. Celui-ci n’a pas manqué à la règle. Car si l’objectif de ce prestigieux gala, dans les salons Haya Moushka, au cœur du 19ème arrondissement, reste la collecte de fonds, la philosophie, l’engagement et le cœur de tous ceux qui font Beya’had sont indissociables de l’événement : « Le magnifique travail que nous accomplissons par le biais de l’association repose sur le bénévolat : sur 260 personnes, 100 sont des volontaires, explique monsieur Lévi Bronfman, directeur de l’association. Mais rien ne pourrait se faire sans un encadrement administratif, psychologique et pédagogique rigoureux : nous organisons, à titre d’exemple, 190 missions par mois, deux anniversaires par semaine et bien d’autres événements ! » Et tout cela a un coût : 196 000 euros de budget annuel, essentiellement fourni par la fondation Sacta Rachi, le FSJU, mais aussi et surtout nombre de donateurs, touchés par la cause. « Nos donateurs donnent parfois des sommes modestes, mais ils nous sont fidèles, souligne encore le directeur. Ils n’ont pas forcément de gros moyens mais veulent nous soutenir et nous les en remercions infiniment. » Il faut dire que la cause est belle : chaque année, ce sont 94 enfants de 3 à 22 ans et 120 familles, qui sont soutenus et intégrés dans la société par les volontaires de Beya’had. En invitant des jeunes adolescents de la communauté à prendre sous leur aile un enfant différent, l’association a accompli deux très belles mitsvot : offrir aux familles

touchées par le handicap un soutien, une respiration, une écoute vitale, et aux enfants différents une porte vers la sociabilisation. « Beya’had efface la différence : ce que nous voulons, c’est que les jeunes ne voient pas des handicapés, mais des copains ! Un enfant différent est un enfant dont la neshama est bien trop grande pour les vêtements qu’il porte. C’est un défi qu’il nous propose : celui de nous rendre meilleurs, de nous ouvrir le cœur et les yeux ! » Ce soir-là, touchés par les sourires des enfants présents, et la lueur de gratitude et de joie dans le regard de leurs parents, les convives ont su répondre à l’appel et ont choisi de parrainer des enfants : « il faut 1300 euros pour qu’un enfant puisse être suivi et accompagné par Beya’had, poursuit monsieur Bronfman. En leur offrant cette chance, nos généreux donateurs ont aussi fait naître beaucoup d’espoir. » Car après des vacances bien méritées, les professionnels de l’association comptent travailler sur un nouveau et ambitieux projet : organiser, pour la saison 2016-2017 des ateliers de peinture et une exposition du travail des apprentis Picasso, sous la houlette d’un artiste reconnu. « Nos enfants sont en général regardés avec peur ou méfiance, parfois moqués. Et qu’on ne s’y trompe pas, ils le savent, malgré leur handicap. Voir leurs œuvres exposées et applaudies serait pour eux l’occasion d’être valorisés, appréciés. Et croyez-moi, ils le méritent ! » Un très joli projet, que l’on a hâte de voir se réaliser… Rendez-vous à la rentrée ! Beya’had, 278 bis Bd Théophile Sueur 93100 MONTREUIL 01 48 70 24 85 - 06 19 68 12 40 info@beyahad.fr

Après le Brexit, la gauche britannique à la ramasse

Deux semaines après le choc du Brexit, le Parti travailliste continue de s’enfoncer dans une crise interne dont nul n’entrevoit l’issue. Les partisans du leader contesté, Jeremy Corbyn, ont tenté d’utiliser l’occasion que leur a fournie la publication, mercredi 6 juillet, du rapport Chilcot. Ce document accable l’ancien premier ministre Tony Blair, qu’ils haïssent pour sa décision de participer à l’invasion de l’Irak en 2003. « Notre parti ne peut pas être dirigé par quelqu’un qui ne s’est pas repenti d’avoir soutenu la guerre », a lancé, mercredi 6 juillet au soir, lors d’un meeting à Londres, un dirigeant de Momentum, le mouvement qui soutient M. Corbyn. Le propos visait la députée Angela Eagle, qui avait approuvé

l’intervention en Irak en 2003 et proclame depuis plusieurs jours qu’elle s’apprête à défier M. Corbyn, sans passer à l’acte. En fait, depuis la démission de la quasi totalité du « cabinet fantôme » et le vote de défiance de 80 % des députés du Labour contre de M. Corbyn au lendemain du référendum, le parti semble se décomposer à vue d’œil. La grande majorité des élus et beaucoup d’adhérents reprochent à M. Corbyn, issu de l’aile gauche du parti traditionnellement eurosceptique, d’avoir insuffisamment fait campagne pour le maintien du RoyaumeUni dans l’UE. Presque chaque jour, ils réclament la démission… © Gaïa pour www.Dreuz.info Source : Lemonde


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ERETZ INVESTMENTS : un nouveau regard sur le crédit immobilier en Israël

Acheter un bien immobilier en Israël : un casse-tête auquel se heurtent investisseurs, olim et candidats à l’alyah. Les banques israéliennes pratiquent, de fait, des taux élevés et exigent un apport conséquent. Quant aux banques françaises, elles voient d’un mauvais œil l’investissement à l’étranger. Le sujet a particulièrement intéressé Eretz Investments qui propose une autre voie vers l’achat. Explications avec Elodie Amsellem, qui pilote ce projet pour Eretz Investments… Quel est le concept et quel est l’intérêt de Eretz Investments ? Nous sommes spécialistes du crédit international pour les Français qui veulent acheter en Israël mais aussi au Canada ou aux EtatsUnis. Toute notre équipe est composée d’experts en produits bancaires, dotés d’une longue expérience au sein d’établissements réputés : je suis, à titre personnel, issue de la BNP Paribas. Mes associés ont fait l’essentiel de leurs carrières respectives au sein de la Caisse d’Epargne pour l’un et de JP Morgan, pour l’autre. Chacun de nous a entre 10 et 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire. Et nous avons uni nos forces, nos compétences et surtout nos réseaux afin d’apporter une réponse ciblée à une problématique répandue : la réticence des banques lorsque le projet immobilier des clients n’est pas situé dans l’Hexagone. De fait, même si ses revenus sont confortables, un client lambda a toujours beaucoup de mal à convaincre son conseiller bancaire de lui accorder un crédit à l’international. A fortiori lorsque l’achat immobilier concerne un bien en Israël. Nous avons donc mis en place une structure qui répond, par le biais de partenariats solides et pérennes avec les sièges sociaux des plus grands acteurs du secteur bancaire, à une double problématique pour l’emprunteur potentiel : se voir accorder un prêt en France pour acheter un bien immobilier en Israël, et pouvoir bénéficier, pour ce prêt, de conditions bien plus favorables que celles que proposent les banques israéliennes.

Qu’entendez-vous par là ?

fixe. C’est un point très important.

Sachez d’abord que nous sommes à l’entière disposition de notre clientèle et que nous prenons en charge le dossier dans tous ses détails. C’est un gain de temps, d’énergie et de sérénité très appréciable pour le client. Par ailleurs, l’intérêt majeur de passer par une société comme la nôtre est de contourner l’exigence des banques israéliennes.

Quelles sont les conditions d’éligibilité à remplir, pour un emprunteur potentiel qui souhaiterait faire appel à Eretz Investments ?

Prenons l’exemple des taux d’intérêt : à titre indicatif, et pour un client qui accepte de nouer une relation étroite avec la banque qui lui accorde le prêt, en domiciliant ses revenus chez elle ou en souscrivant des produits d’épargne, on peut obtenir un taux à 2%. Pour un crédit à l’international, c’est vraiment performant. Le taux maximum est autour de 3,10% -3,20%. Un taux plus élevé, certes, si l’on tient compte des taux pratiqués aujourd’hui pour l’achat d’un bien sur le sol français, mais cela reste bien en-dessous de ceux pratiqués par les établissements de crédit israéliens. Il faut aussi prendre en compte les demandes des banques israéliennes, qui sont conséquentes, en terme de fonds propres notamment : 50% d’apport si l’on est étranger, 30 à 40 % si l’on a acquis la nationalité israélienne. Bien sûr, c’est énorme ! Les banques françaises, elles, sont bien moins gourmandes : elles ne demandent qu’entre 0 et 10% d’apport ! Enfin, il considérer la teneur du taux : le taux fixe étant quasiment inexistant en Israël, l’emprunteur se voir soumis aux fluctuactions du taux composite. Avec Eretz Investments, un emprunteur bénéficie d’un taux

Le client doit remplir deux conditions pour être éligible : il doit déjà être propriétaire en France (la banque prend alors une hypothèque sur le bien en France pour garantir le financement en Israël) et déclarer plus de 70 000 euros à l’année de revenus pour le foyer, tous revenus confondus (retraites, pensions, salaires, revenus fonciers du foyer fiscal…). Si ces deux conditions sont remplies, j’envoie un questionnaire aux clients, permettant d’établir, dans les 72 heures, la capacité d’emprunt et la viabilité du dossier. Si c’est positif, je fais parvenir aux emprunteurs une simulation de prêt avec les conditions de taux, de durée… Certaines modalités peuvent être adaptées. Une fois le dossier validé, nous le transmettons aux banques et nous avons, en général, un accord définitif sous 10-15 jours. Lorsque les fonds sont débloqués, ils peuvent, soit être envoyés sur le compte du client, soit directement en Israël sur le compte de l’avocat en charge du dossier. Il est à noter que les remboursements se font en euros, en France, comme un crédit immobilier classique.

Depuis quand avez-vous lancé cette activité ? Cela fait environ 2 ans, mais Eretz Investments est la branche israélienne d’une autre société Farnault Financement. Celle-ci existe depuis 2009, elle est spécialisée dans le crédit en général que ce soit à l’international ou en France et a acquis ses lettres de noblesse en matière de rachat de crédit immobilier, puisque les taux qu’elle propose sont excellents ! Peut-on chiffrer le succès d’Eretz Investments ? Notre meilleur argument chiffré, ce sont les taux et les conditions d’emprunt que nous offrons à notre clientèle désireuse d’investir en Israël. D’ailleurs les emprunteurs potentiels ne s’y sont pas trompés et les demandes de transactions affluent, dans un sens comme dans l’autre : les Français veulent que nous les aidions à investir en Israël. Les Israéliens, eux, ont compris que les taux pratiqués en France étaient intéressants et ils sont nombreux à s’être pris de passion pour le Sud de l’Hexagone ! Pour tout renseignement : Elodie Amsellem – Directrice Filiale Israélienne et tout autre pays 48 Avenue de Villiers – 75017 Paris 01 77 50 77 49 www.farnault-investissement.fr elodie.amsellem@eretz-investments.com

L’accord historique entre le Vatican et les Palestiniens en 2016

L’accord historique entre le Vatican et les Palestiniens est entré en vigueur après la clôture des formalités de procédure, a an-

noncé le Saint-Siège. L’accord avait été signé en juin 2015, en

dépit de la forte opposition d’Israël, deux ans après la reconnaissance des Territoires palestiniens comme un Etat souverain par l’Eglise catholique.

vote de l’Assemblée générale de l’ONU, les Palestiniens font valoir que cet accord équivaut à «une reconnaissance de facto» de leur Etat.

«L’accord entre le Saint-Siège et l’Etat de Palestine qui consiste en un préambule et 32 articles, concerne les aspects essentiels de la vie et de l’activité de l’Eglise en Palestine, tout en réaffirmant son soutien à une solution négociée et pacifique au conflit dans la région», a déclaré le Vatican dans un communiqué.

Lors de la conclusion de l’accord, le ministère israélien des Affaires étrangères avait «regretté cette mesure précipitée», qui «nuit à la perspective de faire avancer un accord de paix» israélo-palestien.

Cet accord, qui inclut des dispositions protégeant les droits des chrétiens, est considéré par le Vatican comme un modèle pour les relations que les pays arabes et musulmans peuvent entretenir avec leurs minorités chrétiennes. Même si le Vatican parle déjà d’«Etat de Palestine» depuis début 2013, à la suite d’un

«Israël étudiera ses implications sur la coopération future […] avec le Vatican», avait encore indiqué le ministère. Le Saint-Siège, qui a des relations diplomatiques avec Israël depuis 1993, négocie également depuis 1999 un accord sur les droits juridiques et patrimoniaux des congrégations catholiques dans l’Etat hébreu, dont la question des exonérations fiscales. Mais chaque rencontre semestrielle se solde par un échec.



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Israël : Coupable désigné

Ne trouvez-vous pas curieuse, cette propension qu’ont les individus oubliés, à choisir de critiquer ISRAEL, pour tenter de revenir sur le devant de la scène.

s’est permis de critiquer

Prenons le cas de Bruno Masure.

Il n’en faut pas plus, pour que ce type qui fut ou qui pût être charmant au début de sa carrière, apparaisse à mes yeux, comme un détritus, relégué au fond d’une boîte à ordures.

Brillant, souriant et souvent drôle, même si ses plaisanteries tenaient plus du graveleux que de l’humour. N’est pas Pierre Desproges qui veut. Chassé du petit écran, Oublié, relégué au rang de faire valoir, l’homme tente à tout prix un retour qui capote a chaque tentative. Sans Michel Drucker notre chroniqueur de pacotille aurait sombré, voilà plus de 10 ans. J’ignore ce qu’ont donné ses livres, je ne les ai jamais tenu en main. Voilà qu’à la suite du décès d’Elie Wiesel (zal) le bonhomme revient. Ceux d’entres vous qui ont vu «Le clochard de Beverly Hills» ont sans doute cru reconnaître Nick Nolte, dans un «clochard 2». Le présentateur de journal, sans journal,

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Elie Wiesel, pour son soutien à Israël et à Bibi.

Le problème de ces individus, prétendus humanistes, est qu’ils se collent à celui qui leur semble le plus fort, par le nombre, s’entend. Si, ce qu’à D ne plaise, il arrivait malheur à ISRAEL, ils seraient les premiers à invoquer la fatalité, car au fond d’eux, ils n’ont aucune humanité. Seul, prime leur intérêt. Alors, avant le malheur, continuons à renforcer ISRAEL. Notre confiance en HM. Ne dissocions pas les étudiants des Yechivots des hommes de Tsahal. Les deux ne font qu’un.

Que Masure n’oublie pas que déjà les jeunes ne savent plus qui il est. Alors que dans plusieurs décennies, on parlera encore d’Elie Wiesel, comme on parle encore de Primo Levy. Pourtant décédé en 1987. Heureusement que nous avons eu des témoins aussi talentueux pour nous dire «La Shoah». Pourvu que leur disparition ne laisse pas le champ libre aux révisionnistes. Un mot sur Michel Rocard. Tous les journaux, tous les hommes politiques de tous bords lui rendent un hommage, sans doute mérité. Dans le précédent numéro «d’Israel actualités» (398) un copyright de la dernière interview accordée par Rocard À ISRAEL magazine. Il faut reconnaître que son propos était plein de bon sens. Sauf que, comme tous ceux qui veulent nous inciter à faire la paix à tout prix, ils ne reconnaissent pas les efforts et les sacrifices consentis par ISRAEL. Dire qu’Abbas est un homme de paix me

laisse pantois. Prétendre que le Grand Rabbinat d’Israel n’a pas encouragé à des concessions territoriales est une erreur historique. Les «faucons» l’ont suffisamment reproché au Rabbinat. Il ne suffit pas d’avoir vécu 10 ans avec une israélienne, pour prétendre connaître ISRAEL. Enfin et surtout, nous jeter au visage «vous n’aimez pas la paix» suffit à me faire sortir de mes gonds. Toutes les preuves de notre bonne foi ne convaincront jamais le monde. Encore moins les gens de gauche, qui pensent avoir relégué le Maître du Monde au ciel, et qu’ils sont sur terre les seuls maîtres à bord. Nous devons impérativement continuer à espérer et à prier pour que la délivrance, tant attendue, ne tarde plus. René SEROR

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza Ebullition footballistique en France, peut être serons nous les champions d’Europe ? La France en effervescence dans cette période de crise ou « le tout va mieux « sera la cerise sur le gâteau d’une mandature ratée. La joie pour cette compétition ranime auprès des Français un sentiment de fierté, un sursaut citoyen encourageant, la France et les Français existent. A voir cette liesse populaire éclatant de joie, à entendre la « Marseillaise » chantée dans les stades reprise en chœur dans les « fans zones », pour l’égo national c’est un baume au cœur alors que l’on parle d’une France divisée. La politique a ses raisons, la fierté « cocorico » en est une autre. Après un printemps agité, loi travail oblige, la lutte du pouvoir face aux syndicats, dérive des casseurs meurtrissant aux yeux du monde la faiblesse endémique de notre république qui parfois ressemble à un pays en continuel guérilla sociétale ou il est plus que difficile de lui faire admettre que le monde a changé, ce n’est pas que la mondialisation qui perturbe notre planète, c’est la confrontation entre les contraires. Ceux qui plaident pour le statu quo économique et la peur d’un libéralisme destructeur et les forcenés du « toujours plus ». Qui n’ont pas tort, l’homme vit à nos jours dans une société ou la technologie n’arrête pas de pousser les lignes du savoir d’où cette impression d’être dépassée par l’espace temps et de ne plus être en adéquation avec le monde dans lequel nous vivons. Les investissements

du futur, les emplois de demain, un pays ne peuvent cesser de vivre sur un acquis qu’il soit social, qu’il soit figé dans une technologie dépassée. Là, est le problème, de ce fait les lois doivent assumer le changement et les faire accepter. Israël, dans son quotidien continue de vivre avec ces drames quotidiens, une recrudescence des attentats à savoir s’ils ne sont pas liés avec la reprise des contacts du « Quartet « (ONU .UE. USA. Russie) qui désire s’attaquer au problème Israélo Palestinien. On peut constater qu’à l’approche de toute nouvelle négociation internationale les « terroristes, » pour ne pas dire les « assaillants » se retrouvent une âme de martyr et se lancent dans l’abomination criminelle. Un jeune palestinien de 19 ans s’introduit dans la colonie de Kyriat Arba et tue une adolescente de 13 ans alors qu’elle dormait. Crime odieux, Bibi Netanyahou en appelle au monde entier a condamner ce meurtre au même titre que les attentats d’Orlando, de Bruxelles. Il ya toujours une bonne âme maléfique médiatique pour donner une raison à ce crime et un reporter de France Inter, d’une certaine manière une voix française à forte écoute justifie presque ce crime sous prétexte « que cette intifada aux couteaux a couté la vie à 247 palestiniens et 33 israéliens et 2 américains » et il sous entend que par le déséquilibre des victimes c’est une réaction toute normale. Nous sommes dans une forme de »négation-

niste » de la réalité, confronté depuis des décennies à cette intransigeance partiale qui ne voit pas ce que les lendemains réservent à notre humanité. Et le Quartet dans sa complaisance politique « après un réquisitoire précis et sévère » critique les deux camps, tout en considérant la responsabilité de l’Autorité Palestinienne dans l’incitation à la violence « par certaines fractions palestiniennes » pour ne pas dire directement l’Autorité Palestinienne, une sémantique politicienne condamner sans condamner et bien entendu « Israël doit cesser sa politique d’extension des colonies ». Le projet final « créer un état Palestinien fiable ». Israël a eu un geste pour les Palestiniens lorsqu’il leur a rendu Gaza. Il y avait une impulsion politique évidente de bonne foi, le souci de convaincre l’ONU qu’Israël voulait la paix, plaire à l’occident, ce geste avait d’autant plus d’importance que le premier ministre Ariel Sharon était politiquement de droite. En fait tous les projets de paix soumis aux Palestiniens furent rejetés et suivis de troubles. On honore les morts, les héros qui ont porté nos valeurs juives au plus haut, dans l’incandescence du passé, ceux qui se sont révélés par leur talent, par leur personnalité, par leur volonté d’exprimer l’innommable, par ce devoir de mémoire dont on en parle plus que jamais, témoignages des survivants qui parfois restaient dans le silence de leur intime, définir l’ horreur, le vécu, l’indescriptible, parfois au-delà des

mots, c’étaient le souvenir, les images, les actes, la folie, autant de vies autant de témoignages pour décrire l’indicible qu’il y avait de pudeur à extraire de ses tripes ce vécu dont le souvenir inlassablement ressassait la trame de la tragédie endurée. Mort, une fois dans cet enfer : mort, une seconde fois lorsque la délivrance fit douter le monde du génocide juif. Je ne sais pas si c’est la foi qui sauva le monde juif, je ne sais pas si les survivants ont eu conscience du miracle qui les avaient sauvé, je sais que le monde a été sauvé de la colère des juifs, tout autre communauté n’aurait eu de cesse de se venger à titre individuel et de reprendre à son compte le malheur qui les avait broyé, martyrisé de si longues années en le rendant comme il est dit dans la bible « œil pour œil, dent pour dent ». Notre morale, notre éthique, notre foi, cette part de divinité qui est en nous nous a donné la force de nous reconstruire, de créer un état et de revenir des citoyens du monde tout en sachant que toute certitude est un acquit que le peuple juif ne peut se permettre. Ceci était pour Elie Wiesel, une voix de prophète, un visage marqué par cette souffrance qui ne vous quitte jamais, « infatigable messager » qui a su se faire entendre de par le monde sans pour autant apporter au peuple juif cette sérénité biblique et la fin de son doute existentiel. ISRAEL ACTUALITES Bernard Korn Brzoza



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Hommage à Monsieur Elie Wiesel qui nous a quittés dans sa 87ème année

Son visage, sa voix et surtout la puissance de chacune de ses paroles vont nous manquer. Ce témoin de l’horreur absolue a tout au long de sa vie agi contre l’oubli et éveillé les consciences: «seuls ceux qui ont connu Auschwitz savent ce que c’était, les autres ne le sauront jamais. Au moins comprendront-ils ?» Écrit-il dans La nuit. Elie Wiesel a été la voix et le visage de ceux que l’on a arraché à la vie dans le silence assourdissant du monde. Il a été pour notre peuple ce juif héritier du Message reçu au pied du Mont Sinaï et transmis de génération en génération depuis des millénaires. Il a été non seulement le juif porteur de mémoire mais également le défenseur sans faille de la Terre d’Israël retrouvée par ses enfants en 1948. Lui, l’enfant d’un peuple sans terre a enfin assisté aux retrouvailles de cette terre, privée de son peuple, avec son peuple. « Il y a un état et il est différent de tous les autres. Il est juif et pour cela il et plus humain que n’importe quel autre « (Kansas City 70) Son humanisme, sa force, et son charisme

ont fait de lui une référence et un maître. Son histoire, mémoire de 6 millions d’hommes femmes et enfants, abandonnés de tous et livrés aux bourreaux, l’unicité de la Shoah, a été mise au service de toute l’humanité. Ne jamais oublier, car « l’oubli signifierait danger et insulte. Oublier les morts serait les tuer une deuxième fois.» ( La nuit) Il a toujours parlé au nom d’un humanisme universel sans jamais sombrer dans le jeu de ceux qui pensent devoir se diluer dans l’histoire pour être entendu. Elie Wiesel fut et resté dans nos mémoires un grand Juif, un grand Homme, un grand Humaniste, sioniste, amoureux de Jérusalem. Il disait « Je n’habite pas Jérusalem mais Jérusalem habite en moi». Comme lui, «je peux vivre en dehors d’Israël mais pas sans Israël». Comme lui, je peux dire aujourd’hui «je suis juif et cela signifie que je n’ai plus peur de rien» Cher Elie Wiesel, nous ne les oublierons jamais, nous ne vous oublierons jamais. Gil Taieb

Chypre susceptible de bloquer « Hulk chiite », la dernière arme le gazoduc d’Israël vers la iranienne à laquelle Israël a échappé Turquie ?

Trop occupée à aider le dictateur Assad en Syrie, l’Iran n’a pas dédié sa « dernière arme » à Israël, mais à la lutte contre l’Etat islamique. Il s’agit du Hulk chiite, parti combattre avec les 155 kilos de muscles… Star des réseaux sociaux, le «Hulk» iranien s’apprête à rejoindre l’armée de Bachar el-Assad. Avec ses 155 kg, Sajad Gharibi est déterminé à en découdre avec ses enne-

mis sunnites. Agé de 24 ans, cet amateur de «powerlifting», sport proche de l’haltérophilie, peut soulever jusqu’à 175 kg. Souvent comparé à «La Montagne» de Games Of Thrones, le «Hercule chiite» poste régulièrement des photos de son incroyable musculature sur Instagram où il a déjà plus de 135.000 abonnés.

Après le réchauffement récent des relations diplomatiques avec Ankara, Israël espère exporter du gaz en Turquie à travers les eaux chypriotes. Mais Nicosie, qui n’entretient aucun lien politique avec ces derniers semble y opposer son véto.

puis les champs méditerranéen.

En effet, selon le porte-parole du gouvernement, la Turquie devra raccommoder ses relations avec Chypre pour que le gouvernement de ce dernier donne son accord afin qu’un gazoduc reliant Israël à la Turquie traverse leur territoire.

Mais Chypre ayant été partiellement envahie par la Turquie en 1974, une telle fin de non recevoir semble difficilement négociable. Selon Nicos Christodoulides, porte-parole du gouvernement chypriote, “chacun comprend qu’il est impossible pour un État subissant l’occupation d’approuver un gazoduc fournissant cette même puissance occupante. Une solution au problème chypriote est nécessaire avant l’examen d’un tel scénario.”

Cette remarque intervient une semaine après le rapprochement effectué entre Israël et la Turquie, mettant fin à une rupture diplomatique de six ans, et faisant espérer un accord pour le transit du gaz israélien de-

Le passage du gazoduc par les eaux territoriales chypriote semble obligatoire, les solutions de repli demeurant les eaux libanaises et syriennes.



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Après l’ère Mahmoud Abbas

blement pour effet de déclencher des luttes intestines au sein du Fatah. C’est une chose de gagner une majorité au sein du Comité central du Fatah. C’est autre chose quand il s’agit du Conseil central de l’OLP dont les membres sont plus nombreux. De la façon dont les choses se présentent en ce moment, les rivalités au sein du Comité central du Fatah sont si importantes qu’elles rendent impossible l’émergence d’un candidat qui ferait consensus.

Se pourrait-il que l’avenir (des Palestiniens) soit entre les mains d’Ahmed Qurei ? Le début de la fin de l’ère Abbas et la montée du terrorisme et de la violence interne palestinienne soulignent l’instabilité croissante en Cisjordanie et indiquent qu’un changement de leadership est imminent. Voici un nom que la plupart d’entre nous n’avons pas entendu depuis un certain temps : Ahmed Qurei, également connu sous le nom d’Abou Alaa. Aussi étrange que cela puisse paraître, Qurei est actuellement le plus vraisemblable des successeurs possibles du président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas (Abou Mazen). Abou Alaa, un ancien premier ministre de l’AP (2003), n’est même pas membre de la direction du Fatah — son Comité central. Pourtant, il est régulièrement vanté à Ramallah comme un remplaçant qui serait nommé temporairement (retenir le mot : « temporairement »), et il est considéré comme étant acceptable pour ceux qui occupent les échelons supérieurs du Fatah et de l’OLP. L’un de ses principaux avantages : Il va avoir 80 ans en mars 2017 (Abbas en a 81), et n’occuperait probablement pas le poste très longtemps, ce qui devrait permettre à un leader d’émerger à plus long terme après que les luttes secrètes de succession entre les membres des échelons les plus élevés aient été menées à terme. Selon les règles établies, si le président palestinien devait se révéler incapable de continuer à diriger, le président du Conseil législatif palestinien (le parlement) serait censé prendre sa place pour une durée de 60 jours soit jusqu’à ce que des élections générales soient tenues. Actuellement c’est Sheikh Aziz Dweik qui est président du parlement. Il est membre du Hamas.

Tout le monde est en compétition avec tout le monde, et tous souhaitent maintenir hors course Marwan Barghouti (emprisonné par Israël pour son implication dans plusieurs meurtres lors de la Deuxième Intifada), alors que c’est lui le plus populaire auprès des Palestiniens. Les règles prévoient que pour régler cette question, le Parlement doit confirmer chaque année la nomination du président du parlement.

Un homme dont le nom a été mentionné plus d’une fois comme étant un candidat de compromis potentiel est Nasser Al-Kidwa, le neveu de Yasser Arafat.

Sauf que le Parlement ne s’est pas réuni depuis neuf ans.

Mais c’est Qurei qui est de plus en plus considéré comme favori pour devenir le chef intérimaire potentiel.

Ces petits accrocs aux règles ont causé un changement de scénario. Du fait que la nomination du président du parlement est inacceptable pour Abbas, l’idée circule en ce moment à Ramallah d’accepter que le président de l’OLP tienne le fort jusqu’à ce que des élections aient lieu. (Ce qui pourrait prendre pas mal de temps, vu qu’Israël serait presque certainement opposé à la fois à la participation du Hamas aux élections et à tout vote dans Jérusalem-Est et qu’ainsi les Palestiniens renonceraient à aller de l’avant.) Qui est l’actuel président de l’OLP ? Eh bien, ce serait Abbas, en quelque sorte. En fait, il a annoncé sa démission du poste l’été dernier. Comment un nouveau président de l’OLP devrait-il être choisi ? Le Comité exécutif de l’OLP, composé de 22 membres pourrait, en principe élire son candidat favori grâce à une majorité simple. Le Comité central du Fatah pourrait également choisir son candidat préféré, probablement l’un de ses propres membres, et soumettre ce choix au Comité exécutif de l’OLP. Ou bien, le Conseil central de l’OLP (qui compte environ 120 membres), situé juste au-dessous du Comité exécutif de l’OLP sur l’organigramme, pourrait choisir le président. Si la Cour constitutionnelle, récemment mise en place par Abbas, détermine que le choix du président doit être fait par le Conseil central de l’OLP, cela aurait proba-

Certes Qurei a été retiré de la direction du Fatah lors des élections au Comité central de la « Sixième Convention » en 2009 — et celui qui l’a ainsi émasculé c’est Abbas luimême qui craignait de l’avoir comme rival. Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter. Comme Qurei ne siège pas au Comité exécutif de l’OLP, il serait donc potentiellement éligible. Qurei est considéré à juste titre comme un vieux renard rusé — non seulement lors des négociations avec Israël, mais aussi dans tout ce qui concerne la politique intérieure palestinienne et en particulier les machinations du Fatah. Il suit de près les développements en Israël et pourrait mettre un frein aux conflits internes du Fatah. La question de savoir s’il aurait le soutien des jeunes résidant en Judée Samarie est une autre paire de manches. Pour l’instant, l’ambiance dans les territoires rappelle « ASAK », le fameux acronyme utilisé par les soldats israéliens qui décrit l’atmosphère quelque peu agitée lorsqu’un cours de formation tire à sa fin. Le public palestinien, comme beaucoup de membres du Fatah, se rend compte qu’Abbas se rapproche rapidement de la retraite, et qu’il n’y aura peu ou pas de changement tant qu’il demeurera en fonction. Cela pourrait expliquer pourquoi certains membres de hauts-rang de l’AP et du Fa-

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tah se sont récemment permis de tenir des propos particulièrement désagréables et agressifs envers Israël, comme ceux tenus la semaine dernière par le sultan Abou Al Einein, un homme politique bizarre du Fatah, qui a fait les manchettes quand il a promis que s’il rencontrait un Israélien, il lui trancherait la gorge. cette année, le ramadan a causé plus de morts et de blessés que la moyenne, lors de batailles internes palestiniennes Le coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires, le Major général Yoav Mordechai, n’a surpris personne en confisquant rapidement les documents permettant son entrée en Israël, ce qui fait d’Al Einein le héros du moment pour la population de Judée Samarie. De là aussi, le nombre croissant d’incidents de tirs entre Palestiniens — autant de preuves du chaos qui s’installe ou, pour utiliser le terme bien connu en arabe, « Fauda ». Le ramadan est toujours considéré comme un mois dangereux. La faim, la soif et le besoin impérieux d’une cigarette augmentent les niveaux de tension et de violence. Mais cette année, le ramadan a causé plus de morts et de blessés que la moyenne, lors de batailles internes palestiniennes « de Tusha » — guerres entre les familles et les clans, et entre les hommes armés et des membres des services de sécurité. Et puis bien sûr il y a eu la recrudescence des attaques terroristes mortelles — l’attentat au marché Sarona suivi de l’assassinat de Hallel Ariel et la fusillade qui a tué le Rabbin Miki Mark. Les échanges de tir en Judée Samarie entre clans (à Yabed) et entre des hommes armés et des membres des services de sécurité (à Naplouse) ont coûté la vie à cinq Palestiniens la semaine dernière seulement. L’incident de Naplouse a commencé lorsque des hommes armés ont tiré sur la maison d’un officier de police palestinien, blessant sa femme. À la fin de la fusillade, deux officiers étaient morts. Le ramadan est maintenant terminé. Mais les signes d’instabilité interne palestinienne ne vont pas disparaître avec lui. Que ce soit ou non Ahmed Qurei qui émerge de la chamaille pour la direction palestinienne, une chose reste sûre : le début de l’ère post-Abbas semble à portée de main. Traduction Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info. Source : Avi Issacharoff, dans Times of Israel le 5 juillet dernier.


À LA UNE

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Essai conjoint pour les systèmes antimissiles prochainement.

“Un précédent test de ce type avait été conduit il y huit ans. Mais il ne comprenait pas les nouveaux systèmes de défense comme l’Arrow 3 et la Fronde de David. Il était donc indispensable de reprendre ces essais maintenant” a déclaré le Colonel S., cadre de la Homa (Organisation israélienne antimissile).

Le ministère de la Défense a annoncé ce jeudi qu’il avait réussi, avec l’Agence américaine de Défense Antimissile, des essais spéciaux visant à tester les capacités de connectivité entre les systèmes antimissiles basés en Israël et ceux utilisés par les États-Unis. Ces essais, les premiers du type depuis 8 ans ont examiné le fonctionnement des missiles et systèmes développé en Israël avec l’aide américaine, à savoir les missiles Arrow 3 et le système de la Fronde de David. Les essais ont éprouvé l’aptitude à intégrer

les systèmes de contrôle et de commande entre différents systèmes (batteries Patriot, Aegis, THAAD) dans le cadre d’une préparation intense des deux pays en cas d’attaque massive par missiles et roquettes contre Israël, depuis différentes provenances et simultanément. Les essais impliquaient également les système d’avertissement américains en Israël, tels que des lasers-X stationnés dans le Néguev. Les essais ont eu lieu simultanément dans les centres de développement des sociétés impliquées dans les systèmes an-

ti-missiles, en Israël et aux États-Unis. Ces essais ont été menés par Elbit Systems et sa filiale, le Groupe Elisra, responsable du développement des systèmes de commande et de contrôle des missiles Arrow et de la Fronde de David. Ceux-ci, dénommés Golden Citron et Golden Shaked, facilitent l’interception des missiles visant Israël. La Fronde de David a déjà été livrée à l’armée de l’air israélienne avant même d’être déclaré opérationnel. Une décision concernant les missiles Arrow 3 devrai être prise

Selon lui, le ministre israélien de la Défense et l’Agence américaine anti-missile ont prévu des essais plus fréquents selon les améliorations régulières sur ces systèmes. Les essais ont duré 5 jours, le ministre de la Défense a exprime sa satisfaction devant les résultats. “Les systèmes de défense israéliens et américains ont démontré leurs grandes capacités, et ont mis en lumière l’avantage de travailler avec un système uniforme en temps utile” a estimé le Colonel S. (propos recueillis par Globes.co.il). Cet essai de connectivité fait suite à un autre exercice de grande envergure en février 2016. “Junier Cobra” a en effet réuni des milliers de soldats israéliens et américains simulant les préparations par les deux armées en cas d’attaque frontale à l’encontre d’Israël. Source: http://www.globes.co.il/


SÉCURITÉ

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L’industrie de Défense d’Israël menacée par l’accord d’aide avec les Usa ?

Colère de la Judée-Samarie : retour sur une attaque terroriste

Un homme de 30 ans a été blessé samedi soir par balle près de la communauté de Tekoa dans le Goush Etzion. Le Magen David Adom a traité l’homme israélien, puis l’a évacué vers l’hôpital Shaarei Tzedek de Jérusalem. Les médecins affirment qu’il est dans un état modéré avec une blessure par balle au tibia. Davidi Pearl, le chef du Conseil régional du Goush Etzion, a déclaré : « Assez de l’intifada solitaire, qui a marqué une légère pause et revient maintenant par des attaques plus meurtrières, avec des armes à feu. Le Premier ministre et le ministre de la Défense doivent faire un changement radical dans leur façon d’appréhender le terrorisme arabe actuel, surtout dans notre région qui est la plus touchée. » « Nous n’accepterons pas une situation dans laquelle les habitants de Judée-Samarie se font tirer dessus comme des canards. Nous devons faire un changement et rétablir immédiatement la sécurité de l’État sur les ci-

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toyens d’Israël. » Interrogé sur Kol Israël, Pearl a demandé au public de se joindre à la marche qui aura lieu aujourd’hui. Le cortège des résidents partira du carrefour d’Otniel, où a été assassiné le Rabbin Michael Mark, et se rendra vers Newe Daniel. « Ce n’est pas une manifestation, nous n’avons pas l’intention de protester ni contre Tsahal, ni contre la police, car eux-aussi sont victimes des terroristes arabes, nous voulons que le gouvernement change la donne et qu’il « n’enterre » pas le public dans l’habitude de la tragédie. Le meurtre ne deviendra pas notre quotidien. » Mercredi dernier, un Arabe a percuté sa voiture contre un véhicule de Tsahal à l’entrée de Neve Daniel. Trois soldats ont été légèrement blessés, et, ironie du sort, le conducteur terroriste a été grièvement blessé. La veille, un terroriste a tenté de poignarder un soldat à un arrêt de bus en Samarie. Le soldat a tiré et l’a grièvement blessé.

Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale des États-Unis a rapporté la volonté de Barack Obama d’augmenter significativement l’enveloppe financière de l’aide militaire envers Israël, qui utilisera cette aide pour acheter du matériel développé par l’industrie de défense américaine. Mais Israël devrait pour cela renoncer à la possibilité de dépenser 26,4% de cette aide dans sa propre industrie militaire, possibilité dont il dispose en vertu des accords en cours. L’acceptation d’une telle condition pourrait représenter un coup majeur porté au secteur ainsi qu’à ses dizaines de sous-traitants. Selon une source de Globes.co.il, cette demande fait suite à une capitulation de l’administration Obama face aux lobbys américains de la Défense ayant exigé la révocation d’un tel privilège. Dans le même temps, l’administration démocrate appréhenderait également une campagne offensive de Donald Trump sur le thème des relocalisations industrielles. “Ce n’est pas la première fois que les géants de la Défense américaine agissent face aux ‘subventions’ accordées aux concurrents israéliens” a estimé une source proche du dossier approchée par Globes.co.il, définissant une “collision de purs intérêts économiques entre deux alliés”. “L’industrie militaire américaine a toujours protesté contre le droit octroyé à Israël de dépenser 25% des aides dans sa propre industrie nationale. Cela fait longtemps qu’ils dénoncent que ce procédé ne permet de créer des emplois en Israël, à la charge des États-Unis, mais que cela constitue égale-

ment une double déduction à l’avantage des israéliens.” Selon cette source, les sociétés de défense américaines plaident pour que les contrats d’approvisionnement qu’elles concluent avec le ministre israélien de la Défense contiennent des clauses de réciprocité, par exemple par l’acquisition par les États-Unis de produits ou services israéliens à un prix pré-défini. Par exemple, l’accord israélien pour se procurer le bombardier furtif Lockheed Martin F-35 incluait un important contrat avec Israel Aerospace Industries pour la production des ailes de cet avion. Une réclamation que rejette ladite source : “Les américains sont loin d’être des victimes dans cette histoire. Ils sont tout à fait conscients de la volonté israélienne de se procurer leurs systèmes. Beaucoup d’États qui importent des armes croient que ce qui est bon pour Israël l’est pour eux aussi. Cela fournit aux américains des bénéfices à hauteur de centaines de millions de dollars pour l’industrie militaire américaine, créant ainsi de très nombreux emplois.» Une autre source israélienne estime que la Maison Blanche prend en compte le fait qu’aux États-Unis même les plus loyaux partisans de la cause israélienne hésiteraient à faire pression sur la présidence pour le renouvellement de cette clause, notamment dans un tournant politique sur la création de nouveaux emplois potentiels : “Si vous représentez un conté au Texas dans lequel Lockheed Martin construit des F-35 pour Israël, vous ne pouvez pas miner ses intérêts, d’autant plus si votre campagne dépend de ses financements. Lockheed Martin compte des sous-traitants partout aux États-Unis.”


SÉCURITÉ

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L’Allemagne a contrecarré 180 tentatives illégales d’achats de matériaux nucléaires par l’Iran

L’Iran continue ses avancées atomiques, malgré l’accord signé avec le monde libre.

activités d’approvisionnement clandestines et intensives de l’Iran sur le sol allemand semblent se poursuivre.

L’Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution (BfV), pourtant du côté d’Obama, a déclaré avoir détecté de nombreuses tentatives iraniennes d’acquérir des matériaux illicites en Allemagne, « en particulier ceux qui peuvent être utilisés dans le domaine de la technologie nucléaire », dans son rapport annuel récemment publié. « A titre de comparaison internationale, le niveau des tentatives reste élevé, » souligne le rapport.

« Nous constatons une fois de plus la confirmation de nos inquiétudes: il ne suffit pas de faire simplement confiance à Téhéran, » a déclaré l’ambassadeur d’Israël en Allemagne Yakov Hadas-Handelsman au quotidien Tagesspiegel. Il a exprimé sa confiance envers les autorités allemandes qui continueront à déjouer ces activités illégales en utilisant toutes les mesures nécessaires.

141 tentatives ont été enregistrées sur les 12 derniers mois, contre 83 essais similaires en 2014. Parmi les dernières tentatives, 80 sont décrites comme des activités illégales ayant pour but de se procurer la technologie nécessaire au développement d’armes fonctionnant à l’énergie nucléaire. La contrebande de marchandises sensibles liées à la prolifération est habituellement effectuée par des entreprises fantôme iraniennes à travers la Chine, la Turquie et les Emirats Arabes Unis, explique le rapport. Cependant, 90% de ces tentatives ont été contrecarrées grâce à la coopération entre les entreprises et le BfV, a souligné l’agence. Dans le même temps, des responsables du renseignement ont averti que les

Plusieurs hommes politiques allemands ont réagi à la publication du rapport, exprimant leurs préoccupations. Si l’Iran ne respecte pas l’accord nucléaire, il y aura un besoin de revenir sur la question des sanctions, a noté Armin Schuster, le président du groupe CDU à la commission des affaires intérieures du Bundestag. D’autre part, une porte-parole du parti SPD a déclaré au Tagesspiegel: « le compromis avec l’Iran suppose que les Iraniens coopèrent pleinement et n’accumulent pas de matériaux nucléaires afin de développer des armes. Nous ne sommes pas naïfs et nous surveillerons de près le respect des accords conclus. L’Allemagne sera toujours du côté d’Israël et ne permettra donc aucune menace de la part de l’Iran. » Par Cyril Berthier – JSSNews

Des drones de Tsahal ont attaqué des terroristes dans le Sinaï ? Pour quoi faire ? Un ancien haut fonctionnaire israélien a déclaré à l’Agence de presse de Bloomberg, qu’Israël aurait attaqué, en coopération avec l’Egypte et à l’aide de drones, des cibles terroristes dans la péninsule du Sinaï au cours des dernières années. Pourtant, ils ne menaçaient pas directement le territoire israélien. Pourquoi ces agressions ? Au cours des dernières années, les djihadistes du Sinaï affiliés à ISIS ont formulé des allégations qu’Israël menait des frappes aériennes dans la péninsule à l’aide de drones, entre autres, dans le cadre de sa coopération sécuritaire avec le régime du président Abdel Fattah al-Sissi. Ces allégations ont été rendues plus officielles ces derniers mois dans un article détaillé dans l’une des publications de l’organisation terroriste, alNaba. L’armée égyptienne a poursuivi avec d’autant plus de force son action pour éradiquer le terrorisme dans la péninsule du Sinaï, en particulier dans sa région du Nord. De plus, Al-Sissi aurait montré une plus grande volonté de coopérer avec Israël pour répondre à des intérêts communs. La décision d’Al-Sissi d’inonder et de détruire des centaines de tunnels en travaux à partir de la bande de Gaza dans la péninsule du Sinaï, est un exemple de la volonté du leader, sachant que cela bénéficiait à Israël.

Jusqu’à présent, l’armée égyptienne a réussi à arrêter la propagation de la présence d’ISIS dans le Sinaï centrale et, plus important encore, dans le Sinaï Sud. Et pourtant, les attaques terroristes dans la péninsule persistent, et l’armée égyptienne souffre de grandes pertes de policiers et de soldats. Répondant au souhait de l’Egypte d’une meilleure coopération, Israël a permis à l’Egypte de déployer des troupes et des armes supplémentaires dans le Sinaï pour lutter contre la menace terroriste, ce qui est un compromis à l’accord de paix entre les deux nations. Dans le même élan, Sissi a demandé à Bibi de nettoyer les gangs de terroristes dans le Sinaï, d’où l’intervention des drones israéliens. Pour répondre à la première question, il semble que la tactique de Bibi est de rendre ses voisins redevables à l’Etat d’Israël, d’abord pour mieux répondre aux proliférations insultantes de leurs peuples (voyez, on vous aide à préserver la paix) et de pouvoir demander à son tour des services, comme l’aide que Netanyahou a demandée à Sissi pour faire libérer les corps des soldats détenus par le Hamas.


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13 novembre : des victimes trouvent Cazeneuve «bien peu respectueux» Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a «balayé» les conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, a regretté vendredi l’association «13 novembre: fraternité et vérité». Une attitude «bien peu respectueuse des victimes», selon cette association.

Attentats de Paris: l’intégralité du rapport parlementaire français

Des failles ? Quelles failles ? «Nous nous étonnons de la réaction de Monsieur le ministre de l’Intérieur» mercredi devant l’Assemblée nationale, qui a «d’ores et déjà rejeté une partie des conclusions de la commission», notamment dans son «refus de reconnaître l’existence de failles dans les services de renseignement» français, a observé l’association de victimes dans un communiqué. «Plum pudding» : l’ironie passe mal L’association, qui compte des centaines de membres, des victimes et des proches de personnes tuées dans les attaques djihadistes, a aussi constaté le «rejet» par Bernard Cazeneuve de la proposition de «créer une agence nationale de lutte contre le terrorisme, qualifiant cette idée de plum pudding», quand une telle structure existe aux États-Unis ou au Royaume-Uni.

Les parlementaires eux-mêmes ont mal pris l’attitude du ministre, jugée suffisante : «Venir nous dire que ce que nous proposons c’est du plum pudding (...), c’est une injure à notre travail, un mépris, une arrogance, une suffisance. Je ne le laisserai pas faire», a vitupéré le président de la commission, le député Les Républicains Georges Fenech, vendredi sur La chaîne parlementaire et Public sénat. Cazeneuve dénonce des «polémiques inutiles» Bernard Cazeneuve s’est expliqué dans un communiqué déplorant «des polémiques inutiles». Il se défend ainsi : «L’expression d’interrogations sur deux propositions du rapport, qui en compte quarante, ne saurait en aucun cas être considérée comme une forme d’irrespect à l’égard du travail des parlementaires». Le ministre de l’Intérieur recevra «dès mardi» les responsables des associations de victimes, et s’est également dit prêt à recevoir le président de la commission Georges Fenech et son rapporteur Sébastien Pietrasanta.

L’Ambassade fêtera le 14 juillet à Tel Aviv, Netanya et Haïfa ! La RTBF a pu se procurer le rapport parlementaire sur les attentats de Paris qui sera publié le 12 juillet en France. Ce rapport de la commission d’enquête parlementaire française comprend trois cents pages. Et mille pages d’annexes (les auditions).

Des attentats comme ceux du 13 novembre marquent bien un échec du Renseignement extérieur : ils ont été planifiés à l’extérieur de nos frontières et organisés en Belgique, c’est-à-dire dans l’aire de compétence de la DGSE ». Un échec global du renseignement

Parmi les points mis en évidence, le document met clairement en lumière les « ratés » qui ont permis aux terroristes de Paris d’échapper à la surveillance. Ils étaient pourtant connus, à un titre ou un autre, des services judiciaires, pénitentiaires ou de renseignement. Tous avaient été fichés, contrôlés, écoutés ou incarcérés, à un moment de leur parcours de la délinquance à la radicalisation violente.

Un constat qui concerne aussi indirectement le Renseignement » Intérieur » (la DGSI). Son patron Patrick Calvar après avoir écartés les attaques infondées, non documentées et mal intentionnées, reconnaît toutefois l’évidence: « Tout attentat est un échec puisque nous n’avons pas pu l’empêcher.(…) Certains, certes, posent les vraies questions et il est normal que, dans une démocratie, on rende compte et qu’on essaie de progresser. Les attentats de 2015 représentent un échec global du renseignement. »

Pour les deux patrons des services de renseignement français, les attentats de 2015 constituent bel et bien un échec du Renseignement. Cela figure explicitement dans le rapport. Bernard Bajolet, le directeur général de la sécurité extérieur (DGSE), le formule en ces termes: « Le rôle de mon service est de détecter et d’entraver les menaces situées à l’étranger et visant le territoire national, soit nos intérêts à l’extérieur (…)

Un rapport qui évoque l’enquête judiciaire mais également d’autres points tels que: L’intervention des services de secours, l’accompagnement des victimes et la coopération européenne dans la lutte contre le terrorisme. rtbf.be

née de nombreuses attractions de rue, des stands gastronomiques et des projections sur écrans géants. La fête se conclura par un grand feu d’artifice. Au cours de la soirée, Yona Yahav, maire de la municipalité de Haïfa, et Catherine Crosnier, Consule de France à Haïfa, feront une allocution.

L’Ambassade de France et l’Institut français vous invitent à célébrer le 14 juillet en musique : venez danser et faire la fête sur la plage de Tel Aviv ou dans la ville basse de Haïfa et sur le kikar à Netanya.

Les équipes du Consulat général de France à Tel Aviv et la municipalité de Netanya seront présentes sur le Kikar pour une grande fête populaire à partir de 19h.

A partir de 19h30 à Tel Aviv, l’Ambassade de France et l’Institut français d’Israël, en partenariat avec la municipalité de Tel Aviv-Yafo, organisent une grande fête sur la plage Frishman en face de l’Ambassade ! Aux platines : Lala DJ et DJ Claude Njoya – « Night Warrior » jusqu’à 23h ! La façade de l’Ambassade de France et les digues sur la mer seront, pour l’occasion, illuminées aux couleurs de la France.

L’Ambassade de France, le Consulat Général de France à Tel Aviv, le Consulat de France à Haïfa et l’Institut français d’Israël remercient les partenaires de cet événement : L’ORÉAL ISRAËL, MASLAMANI, LE GROUPE LUBINSKI, SODEXO, la Municipalité de Tel Aviv Yafo, la municipalité de Haïfa, la municipalité de Netanya, la Société d’exploitation de la Ville Basse de Haïfa, et le Ministère israélien de l’intégration. Et aussi l’hôtel Lily & Bloom et la compagnie Air France.

Dans la ville basse de Haïfa, le Consulat de France et l’Institut français de Haïfa joignent leurs efforts pour célébrer la fête nationale française avec également une grande fête de rue « à la française » animée par le groupe Diamond’s jusqu’à 23h. La rue Hanamal dans la ville basse deviendra piétonne le temps d’une soirée et sera jalon-

Informations pratiques : A 19h30 à TEL AVIV, sur la plage Frishman A partir de 19h à HAIFA, Rehov Hanamal A partir de 19h à Netanya, Kikar Ha-Aztmaout Renseignements : 03-7968000 ou par email sur accueilifta@ambfr-il.org http://institutfrancais-israel.com/


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Que reste-t’il de la gauche ?

Que reste-t-il de nos amours? Chantait Charles Trenet. A gauche, on tente d’afficher une entente cordiale, alors que rien ne va plus. Où sont les Guy Mollet et surtout MendesFrance? Hélas, ils ne reviendront plus. A leur époque, on avait un peu de crainte du ciel. Aujourd’hui, on défie le Créateur. On LE relègue le plus loin possible, très haut et on s’imagine régir le monde avec des moyens humains. C’est à dire, avec nos faiblesses. Au moment où François Hollande aurait besoin de rassembler ses troupes, il les voit fondre comme neige au soleil. Loi EL Khomeri et double 49-3 obligé. Il n’y a plus que Cambadelis et Le Foll pour penser qu’il existe encore une gauche. A chaque réunion, ils énumèrent les décisions prises depuis 4 ans. Quand on pense aux catastrophes que sont a la réforme de l’école et au mariage pour tous, on comprend que l’étiolage de la gauche est lié au bafouemnt de ces valeurs fondamentales. Il faut dire que Valls en ne démissionnant pas à temps, manque l’occasion d’être l’homme providentiel pour la gauche, liant son sort à celui de François Hollande. Le même François Hollande est le vrai gagnant du départ de la Grande Bretagne de

l’Europe. Pendant que tout le monde était occupé par le BREXIT, personne ne remarquait une augmentation de plus du chômage. Perdant sur toute la ligne, on imagine mal Hollande repartir pour 5 ans. Hélas, il entraîne dans son naufrage des gens de valeurs, tels que Macron et Valls. Que reste-t-il face à lui? Retour du bellâtre a marinière Montebourg qui pense pouvoir l’emporter, mais craint les coups en douce de Taubira. Mélanchon se voit aux commandes. Pour un peu, il pourrait s’associer au facteur de Neuilly. Voilà une nouvelle formation de l’anti sionisme. Une de plus. Et nous? Que nous reste-t-il? PS : a la rentrée, vous ne verrez plus Lea Salamé chez Ruquier. Ne croyez pas en être débarrassé. Elle prend les commandes d’une nouvelle émission politique. A-t-on des raisons de nous réjouir de l’arrivée à ONPC de Vanessa Burggraff? Amies de longue date de Lea Salamé, l’avenir nous dira si nous avons remplacé la proie par l’ombre. Que reste-t-il de nos grand hommes? René SEROR Communiqué du député Meyer Habib :

Le militaire censé protéger une synagogue est accusé de vol de voiture… particulier avant de retourner assurer « sa garde » devant la synagogue… Une patrouille de police a été appelée à la rescousse par un passant qui venait de se faire voler sa voiture par un homme en uniforme quelques secondes plus tôt. La victime a vu approcher un homme en uniforme dont elle ne s’est logiquement pas méfiée. C’est alors que le militaire s’est installé au volant et a pris la fuite sous le regard médusé du propriétaire. Décidément les recrutements de l’armée française sont parfois surprenants. Quelques jours après les révélations concernant des dizaines de militaires français sympathisants de la cause djihadiste, on apprend une histoire étonnante qui s’est déroulée à Sarcelles: un militaire en faction a dérobé la voiture d’un

Les amendements pour aider BDS à insulter les juifs poussés par le député Bachelay ont été éjectés en séance

Juste devant la grande synagogue de Sarcelles, la victime reconnaît sa voiture garée avec juste à côté son voleur, un militaire de l’opération Sentinelle. Le militaire a été placé en garde à vue et a subi un test d’alcoolémie, dans un fait divers qui n’est pas très rassurant pour la sécurité des lieux de culte juifs en France…

Vendredi dernier 1er juillet après-midi, lors de la discussion du projet de loi « égalité et citoyenneté », les amendements du député PS frondeur Bachelay tendant à dépénaliser l’appel au boycott d’Israël et soutenir l’ignoble campagne BDS ont été retirés en séance après avoir été débattus. Avec d’autres députés amis d’Israël, nous nous sommes mobilisés depuis une dizaine de jours contre les amendements Bachelay. J’ai écrit au Premier ministre et aux présidents des groupes PS Bruno Le Roux, LR Christian Jacob et UDI Philippe Vigier et me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le parlement Jean-Marie Le Guen et le président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, Pascal Popelin, actuellement en voyage en Israël avec une délégation et avec lequel nous avons d’ailleurs dîné hier soir à la Résidence de l’Ambassadeur à Jaffa. Étant en Israël, je n’ai, hélas, pas pu prendre la parole contre ce texte honteux et je voudrais rendre un hommage appuyé à mes collègues députés, de tous bords politiques, et particulièrement aux députés PS François Pupponi et PRG Paul Giacobbi et au dépu-

té LR Pierre Lellouche, qui ont vigoureusement combattu ce texte hypocrite animé par la seule détestation d’Israël et contraire aux principes républicains et du droit international. Les amendements ont été retirés, sous notre pression, car il était clair que M. Bachelay et ses amis essayaient d’utiliser la loi « égalité et citoyenneté » pour faire passer ce cavalier législatif. Je le redis : la campagne BDS, déclarée illégale par la Cour de cassation, n’est que le visage pernicieux de ce vieil antisémitisme qui cherche à stigmatiser le Juif en accolant l’étoile jaune à l’Etat d’Israël. Hélas, cette obsession antisioniste est tenace : les mêmes qui n’ont pas un mot pour la petite Hallel, 13 ans, poignardée dans son lit, ni pour ce père assassiné devant ses enfants vendredi dernier à Hébron chercheront sans doute à nouveau dans le futur à légaliser la discrimination et le boycott d’Israël. Bachelay l’a annoncé : il risque d’essayer de faire passer ce texte lors de l’examen du projet de loi relatif à la justice du 21e siècle, qui sera discuté le 11 juillet. Je reste vigilant et ne laisserai jamais passer un texte qui légalise la haine d’Israël !


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Iftar oecuménique à la mosqué ADDAWA - Mardi 28 Juin 2016

Hey, les collabos du Quai d’Orsay, vous savez quoi ?

Hier soir, à l’occasion du mois de ramadan, la Mosquée ADDAWA (Paris 19e) a organisé un iftar, une rupture du jeûne oecuménique. Cette rencontre a été l’occasion, autour d’un repas, de partager entre les convives un moment de fraternité. Ainsi, à l’invitation du Président de la mosquée, M. Ahmed OUali, ont participé, M. Paul Fitoussi, directeur de l’école Lucien de Hirsch, le rav Chalom Halimi du mouvement Loubavitch le Père Yves-Marie Clochard-Bossuet et le Père Innocent Nduwimana, Curés de la Paroisse ND des Foyers, ainsi que MM. Estève et

Zeganadin, responsables du Centre social Espace 19 a été l’occasion de partager un moment de fraternité. Le Maire du 19e arrondissement, M. François Dagnaud et le Sénateur de Paris, M. Roger Madec ont assisté, également, à cette soirée. A travers cette initiative, la Mosquée ADDAWA participe, au coté des autres religions et des acteurs associatifs, à la concorde au sein de la communauté citoyenne et s’engage dans la promotion du vivre ensemble dans le respect des parcours individuels de chacun autour de notre pacte républicain.

Réponse à Rama Yade, qui veut interdire l’abattage rituel juif Candidate aux élections de 2017, Rama Yade a inscrit à son programme l’interdiction de l’abattage selon le rite juif, la shehita. Selon elle, un grand nombre d’études scientifiques « prouveraient » que l’abattage selon le rite juif ferait souffrir inutilement et excessivement les animaux. Le procédé rituel juif ne serait qu’un rite barbare. En détail, ils écrivent ça:

coloniale française, ça:

La France condamne l’approbation par les autorités israéliennes de plans pour la construction de plusieurs centaines de logements dans des colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Aucun développement sur le terrain ne saurait justifier ce type de mesures.

Le Président (des Comores) a exprimé son espoir que la France saura honorer ses engagements de pays respectueux du droit international en recherchant « une solution propice au retour de Mayotte dans son giron naturel, qui reste l’Union des Comores ». Mayotte est un Département d’outre-mer français situé dans l’archipel des Comores.

Comme l’a rappelé le dernier rapport du Quartette, chaque nouvelle annonce de colonisation, illégale au regard du droit international, alimente les tensions. Elle menace directement la solution des deux États, qui est la seule à même d’apporter une solution au conflit. Est-ce qu’on peut rappeler à la puissance

La France se moque de qui ? Elle colonise illégalement Mayotte, l’ONU lui réclame de se retirer de ce territoire et… La France condamne Israël pour des terres qui appartiennent aux juifs depuis 5000 ans ? Par E. Levy – JSSNews

Ce qu’elle ne sait pas, et qui semble intéresser peu de monde, c’est que les articles « prouvant » que l’abattage selon le rite juif ferait souffrir d’avantage les animaux ne sont pourtant pas plus fondés que les tests de pollution de Volkswagen : les conditions où ces études ont été réalisées n’ont rien à voir avec la réalité. Il n’existe malheureusement aucune étude récente valable d’évaluation de la souffrance animale lors de l’abattage. Les quelques auteurs sérieux et honnêtes, comme la Professeure Temple Grandin, spécialiste mondialement reconnue de bienêtre animal, reconnaissent que la shehita bien menée est comparable à l’étourdissement -la méthode officielle- bien conduit. Les principales limitations de la shehita sont qu’elle est plus délicate à mettre en œuvre, et que les cadences sont plus lentes.

Une étude critique de cette littérature a été communiquée au Ministre danois de l’Agriculture après l’interdiction du procédé rituel dans ce pays. Sur cette base, le Ministre a décidé de faire réévaluer la question avec d’autres experts. Les Juifs pratiquent de cette manière depuis des millénaires, parce qu’ils sont persuadés que c’est la moins mauvaise façon de tuer des animaux. C’est bien l’éthique qui est à l’origine de ce procédé, pas un obscur rite barbare. Pour la même exigence éthique, en Israël, il est interdit de produire des animaux dans des cirques, ou de gaver des oies pour faire du foie gras. Les Juifs en France exigent dorénavant d’être enfin respectés et considérés. Or le 16 avril, la France a voté à l’UNESCO en faveur d’une résolution dépossédant les Juifs du monde entier de leurs lieux saints à Jérusalem (ils n’en ont pas tant que cela) et les attribuant intégralement aux Musulmans. Le pouvoir devient fortement irrespectueux envers les Juifs. Nous y reviendrons. Alexandre Feigenbaum – JForum


FRANCE

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Israël : l’Institut Weizmann conçoit des bactéries capables de créer du sucre à partir de CO2

Des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences en Israël ont réussi à reprogrammer un organisme qui se trouve plus haut dans la chaîne alimentaire

Merci Patron. Le salaire moyen continue d’augmenter en Israël

Il absorbe du sucre et libère du dioxyde de carbone, afin de lui faire consommer le CO2 provenant de l’environnement pour produire les sucres dont il a besoin pour construire sa masse corporelle. Le Dr Niv Antonovsky, qui mène cette recherche dans le laboratoire du Pr Ron Milo précise : « la capacité d’améliorer la fixation du carbone est essentielle pour que l’homme soit capable d’affronter de nouveaux défis, comme par exemple la nécessité de fournir de la nourriture à une population grandissante dans un monde dont les ressources diminuent, tout en utilisant moins de combustible fossile« . Les chercheurs de Weizmann ont répondu à ce défi en insérant le mécanisme métabolique de fixation du carbone et de production du sucre (cycle de Calvin) dans la bactérie du E. coli, organisme consommateur connu, qui se nourrit de sucre et libère du dioxyde de carbone.

Malgré un léger ralentissement, le salaire moyen continue d’augmenter en Israël. Le bureau central des statistiques a récemment publié des chiffres selon lesquels, fin avril, la salaire mensuel moyen d’un travailleur israélien était de 9767 shekels (2276 euros) à prix courants et 9426 shekels (2196 euros) à prix constants. L’augmentation est continue : d’une année sur l’autre, elle est de 2,5% sur la période février-avril et de 3,5% entre novembre 2015 et janvier 2016 à prix courants. A prix constants le salaire moyen a gagné 3,1% pour février-avril et 4,3% sur novembre 2015 – décembre 2016. A noter la particularité du secteur de la

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haute-technologie israélienne, dans lequel le salaire moyen culmine à 24000 shekels par mois (environ 5600 euros) Mais le salaire moyen ne rend logiquement pas compte des disparités entre les différents groupes composant la société israélienne face à l’emploi. En mai dernier, le ministère de l’économie et de l’industrie et le bureau central des statistiques ont étudié les variations du taux d’emploi selon les populations sur une période couvrant 2005 à 2014. Si les juifs non-haredim sont les moins touchés par le chômage, il est nécessaire de remarquer que le taux d’emploi a augmenté pour tous les groupes, y compris les femmes arabes (55%), les femmes ultra-orthodoxes (38,5%) et les haredim (25,5%).

La voie métabolique pour la fixation du carbone est bien connue, et le Pr Milo et son groupe ont réussi à introduire les gènes contenant l’information pour la construction de cette voie dans le génome de la bactérie. L’enzyme essentielle utilisée dans les plantes pour fixer le carbone, RuBisCO, utilise comme substrat pour la réaction de fixation du CO2 un métabolite qui est toxique pour les cellules bactériennes. Il fallait donc que la stratégie comprenne la capacité de réguler avec précision les niveaux d’expression des différents gènes tout au long de ce long trajet à étapes. Ce programme a été un grand succès : Les bactéries ont effectivement produit les enzymes de fixation du carbone, de manière fonctionnelle. Le Dr Antonovsky a précisé : « Nous avons travaillé avec un organisme qui a évolué pendant des millions d’années afin de consommer du sucre, et non pas du CO2. Alors nous nous sommes tournés vers l’évolution pour nous aider à mettre au point le système que nous avions en vue »…

Israël ouvre la première banque de sang mondiale pour les oiseaux ! L’hôpital de la faune d’Israël a décidé d’ouvrir une banque de sang pour les oiseaux qui arrivent blessés dans le pays pendant les migrations. Chaque année, les grands oiseaux, oiseaux de proie et autres migrateurs arrivent en Israël après avoir volé des milliers de kilomètres. Certains arrivent épuisés, blessés, et ont besoin d’un traitement médical et parfois même de chirurgie. Les vétérinaires de cet hôpital ont réalisé qu’ils pourraient mieux traiter les oiseaux s’ils avaient une banque de sang pour eux

parce que, tout comme les humains, les oiseaux ont différents types de sang. Le projet, l’hôpital dit est le premier de son genre dans le monde. Il est dirigé par le Dr Elad Smit. «Nous avons déjà 16 échantillons dans notre banque de sang », a déclaré Smit. « Et maintenant, nous envisageons de prendre un échantillon de sang de tous les oiseaux que nous traitons, pour aider à la sauvegarde du prochain oiseau qui en aura besoin. » Par Jérémyah Albert – JSSNews



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Où sont les bons et honnêtes emplois en Israël ? Le high-tech ? Où sont les bons et honnêtes emplois en Israël ? Le site d’informations The Times of Israel se pose la question en ces termes, alors que le secteur du high-tech, en plein essor dans l’Etat hébreu, regorge d’emplois douteux. Selon le site, 10 % des compagnies high-tech israéliennes seraient frauduleuses, ce qui représente 30 % des revenus du secteur.

Plus de congés pour les israéliens ! Les immigrants de France vont aimer

A son arrivée en Israël, Ryan a été embauché dans un centre d’appels pour un site Internet de commerce high-tech. “Il lui a été demander de mentir aux clients et de dire qu’il était à New York, et même d’aller jusqu’à se plaindre du froid, alors que la journée était douce à Tel-Aviv. Ses temps de pause pour aller aux toilettes étaient minutés, et ses responsables étaient abusifs.” Une multitude de produits hasardeux plane sur le secteur en Israël : Forex et options binaires (marché de devises à risque), paris en ligne, industrie pornographique, etc. Le prix du désespoir ? Mais beaucoup d’Israéliens “économique-

ment désespérés” sont prêts à accepter cet environnement de travail : 1 citoyen sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, les prix de l’immobilier ont bondi depuis huit ans et le coût de la vie ajusté aux salaires figure parmi le plus haut de tous les autres pays de l’OCDE, explique The Times of Israel. En proposant les meilleurs salaires du secteur privé local, le high-tech peut vite faire rêver… Même si ces emplois ne représentent que 10 à 15 % des postes du secteur privé. Que faire pour réguler et assainir le marché du travail ? Il faut diversifier l’économie et les exportations, car le pays dépend trop de ses start-up, analyse le site israélien. Autre piste : investir dans les infrastructures publiques, surtout en matière d’éducation. Selon Dan Ben-David, président de l’institut Shoresh pour la recherche en socio-économie, une trop grande partie de la population reçoit une éducation digne du tiers-monde, et le manque des compétences fait chuter la productivité du pays. http://www.courrierinternational.com/

Israël examine un projet d’île artificielle pour Gaza

La loi augmentant le nombre de jours minimum de congés payés en Israël, de 10 à 12 par an, est désormais entrée partiellement en application. Les travailleurs israéliens bénéficient depuis le début du mois d’un jour supplémentaire, le second sera effectif à partir de janvier 2017. Proposée et défendue à la Knesset par la députée Rachel Azaria, du parti de centre-droit Kulanu, cette disposition s’impose comme la première extension de la durée minimale des congés payés votée par une loi de 1951. Jeudi dernier, Rachel Azaria a déclaré : “Chaque employé en Israël a besoin de savoir qu’il bénéficie d’un jour de congé supplémentaire à partir de demain. Nous disposons d’un minimum de dix jours de congés payés, alors que dans le reste du monde, le minimum est généralement fixé entre 15 et 20 journées. Nous en sommes encore très éloignés. Même au sein d’Israël, il y a des écarts considérables à ce niveau entre les employés syndiqués et ceux qui ne le sont pas. L’objectif de cette loi est d’atténuer ces écarts.” La législation initiale accordait 14 jours de vacances par an (10 journées de travail non effectuées) jusqu’à la cinquième année dans le même emploi. Après cette cinquième année, le nombre de jours de congés payés augmentait régulièrement pour atteindre 28 jours après 14 ans de fidélité.

Si une telle loi apparaissait appropriée dans une époque où les salariés étaient susceptibles de travailler pour le même employeur durant des décennies, et pouvaient passer une partie suffisante de l’été avec leurs familles, aujourd’hui la réalité est tout autre. Les travailleurs nés dans les années 1970 et 1980 conservent rarement le même employeur plus de 3 ou 4 ans. Ils se retrouvent alors bloqués avec le même nombre de jours de vacances sur des périodes potentiellement très longues. Les autres pays de l’OCDE ont à ce propos tous modifié leurs législations, atteignant généralement trois à quatre semaines par an, pour suivre cette évolution. Cette disposition a notamment été soutenue par le ministère de l’économie, le ministère des finances et le ministère du tourisme. Les plus gros syndicats israéliens de travailleurs (Histadrut) et de chefs d’entreprises (Israel Manufacturers Association) s’étaient également déclarés en faveur du texte. * Rachel Azaria a également ajouté : “Aujourd’hui les enfants entament leurs vacances d’été, et je sais à quel point la différence avec les vacances des parents peut être pesante. Mais nous sommes entrés dans un processus d’adaptation du marché du travail au système éducatif, et la réforme des congés en fait partie.”

Il y a un peu plus d’une semaine, le ministre israélien des transports Yisrael Katz a plaidé pour la construction d’une “île artificielle” proche de la côte de la bande de Gaza. Un tel procédé pourrait selon lui soulager les difficultés économiques du territoire et le connecter au reste du monde.

L’île s’étendrait sur huit kilomètres carrés et serait reliée à la terre par un pont de cinq kilomètres, pour un coût estimé à 5 milliards de dollars. Un tel projet permettrait l’établissement d’un port et d’un aéroport. Si les contrôles de sécurité demeureraient du ressort israélien, l’entité serait gérée par les palestiniens et la communauté internationale. Yisrael Katz a annoncé que l’État d’Israël ne voyait aucune objection à un assouplissement du blocus Gaza tant que les conditions de sécurité étaient assurées. “Je ne pense pas que cela soit sain de laisser deux millions de personnes sans connexion avec le reste du monde” a estimé le ministre auprès de la presse étrangère. “Israël n’a aucun intérêt à rendre la vie de la population plus difficile. Mais pour des raisons de sécurité nous ne pouvons permettre la construction d’un port ou d’un aéroport à Gaza même.” Si le petit territoire dispose déjà d’une infrastructure portuaire, ses dimensions ne permettent pas le passage de porte-conteneurs. Son utilisation se limite aux activités des pêcheurs.

Le blocus d’Israël et de l’Egypte vis à vis de Gaza est en vigueur depuis 2007 et la prise de pouvoir du Hamas. Si le Hamas accuse Israël de procéder à une punition collective, le blocus est estimé nécessaire par les autorités afin de prévenir l’arrivée d’armements aux mains de factions islamistes. Cependant, il y a chaque jour environ 800 poids-lourds remplis de marchandises qui transitent vers Gaza, un chiffre insuffisant pour les groupes d’aides et les Nations Unies pour répondre aux besoins de la population. Yisrael Katz prévoit de situer l’île dans les eaux internationales. Une telle solution serait selon lui un compromis efficace entre indépendance économique pour les palestiniens et le respect des impératifs de sécurité pour les israéliens. Le ministre des transport a admis avoir bon espoir de recueillir le soutien des forces de sécurité avant un éventuel vote auprès du gouvernement. Après cela, les organismes internationaux devront s’impliquer dans la mise en oeuvre et le financement d’un tel projet. Et s’il a déclaré qu’Israël ne négocierait pas directement avec le Hamas, mais affirmé que l’Autorité Palestinienne pourrait être favorable à une telle issue. Source: http://www.dailyastorian.com/


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Nouvelles alliances des israéliens : Kazakhstan et Azerbaïdjan

Benjamin Netanyahou devrait visiter le Kazakhstan et potentiellement l’Azerbaïdjan cet hiver (aucune date précise n’a encore été communiquée). Il a en effet annoncé ce mardi une série de visites visant à renforcer le poids diplomatique d’Israël dans ces pays. Une annonce a ainsi été faite à l’occasion de son voyage officiel en Afrique de l’Est. Il a présenté lors d’une conférence de presse un plan visant à créer de nouvelles alliances à travers le monde afin de consolider la position israélienne dans le cadre du conflit palestinien. L’Azerbaïdjan est frontalier de l’Iran et sa population (10 millions d’habitants) est composée à 98% d’individus de confession musulmane, la plupart chiites. Le Kazakhstan a quant à lui été récemment élu pour siéger au Conseil de sécurité des Nations Unies pour deux ans et 70% de ses 18 millions d’habitants sont musulmans. Les visites de délégations israéliennes dans des pays non-arabes à majorité musulmane sont assez rares pour être soulignés. En 2009, le Président Shimon Perès s’était déjà rendu dans ces deux pays, devenant le premier chef d’État israélien à y être accueilli après l’ouverture en 1993 des relations économiques entre les deux pays. En 1993, Yitzhah Rabin était lui allé à la rencontre du gouvernement d’Indonésie, pays comptant le plus de musulmans au monde. Pourtant, en avril dernier, le bureau du contre-terrorisme du Conseil national de sécurité avait averti les voyageurs de “menaces potentiellement continues”, recommandant aux israéliens d’éviter les voyages non-urgents dans le pays. Lors de sa confé-

rence de presse à Nairobi, Benjamin Netanyahou a expliqué sa volonté de renforcer Israël dans ses liens avec les autres pays du monde, notamment en Amérique latine et en Afrique, et d’en étendre la sphère diplomatique au cœur de l’Asie.

Le système Easy Check (Israël) renforce la sécurité de l’aéroport Ben Gourion

L’objectif est clair : reconquérir une majorité au sein de l’Assemblée des Nations Unies et des autres forums internationaux, acquise automatiquement aux palestiniens. Une telle stratégie vise à terme la cessation de l’internationalisation du conflit souhaitée par Ramallah afin de revenir à des négociations exclusivement bilatérales. “Israël est perçu comme une puissance mondiale dans certains domaines, comme la technologie, les renseignements, la gestion de l’eau, l’agriculture, la cyber-sécurité… C’est comme cela qu’est perçu Israël” a-til déclaré. “De nombreux États sont enclins à coopérer avec Israël dans ces domaines, jusqu’à construire de solides alliances. C’est le cas avec la Russie, la Chine, le Japon, l’Inde, mais aussi des pays arabes au Moyen-Orient et certain pays d’Amérique Latine”. “Mon objectif est d’arriver à des discussions directes et sérieuses avec les palestiniens. Mais cela est impossible, étant donné qu’ils s’en remettent aux forums internationaux dans lesquels ils disposent d’une majorité automatique” a-t-il assuré. Enfin selon le Premier ministre, la politique diplomatique israélienne “amènera à une situation dans laquelle les palestiniens n’auront plus un tel refuge et devront discuter avec nous, sur des bases bilatérales.” Source: http://www.timesofisrael.com/

L’aéroport international de Tel Aviv Ben Gourion est sans doute l’un des plus sécurisé au monde. En plus des moyens humains mobilisés, un tel niveau de sérénité nécessite des investissements réguliers dans de nouvelles technologies. C’est dans cette optique que l’aéroport s’est doté de nouveaux scanners de contrôle des passagers permettant de déceler en seulement deux secondes les objets suspects. Un tel dispositif pourra éviter la formation de files d’attente mettant à l’épreuve la patience des voyageurs. Avishai Shaton, chef de projet “Easy Check” et interrogé par i24 News, affirme également que cette technologie préviendra “le harcèlement de certains passagers.” Un scanner corporel semblable avait déjà été testé à Nice ces dernières années, mais

le dispositif suscitait un fort rejet de certaines associations, regrettant que les passagers soient “virtuellement déshabillés” pour cette fouille à distance. La société israélienne Camero, à l’origine de ce système “Easy Check” n’a pas à s’inquiéter de telles considérations : l’écran de contrôle affiche un simple avatar impersonnel et des cases jaunes représentent la présence d’objets potentiellement suspects. Selon Matthew Finn, consultant en sécurité (propos recueillis par i24 News), “ce qui est courant aujourd’hui dans les aéroports, ce sont les détecteurs de métaux. Mais les gens ont tendance à oublier que le détecteur de métal se limite justement à détecter du métal, il ne détecte pas d’explosifs. Cette technologie à 360 degrés en provenance d’Israël est capable de détecter ces explosifs.»


POLITIQUE

Israël devrait mettre en place des « heures d’allaitement » pour les nouveaux papas !

Une semaine après que la Knesset ait approuvé un congé de maternité de six jours pour les papas, le comité des affaires sociales et du travail dirigé par le député Eli Elalouf a approuvé hier en deuxième et troisième lectures la proposition de la député Rachel Azaria de donner aux pères «une heure d’allaitement », qui va maintenant s’appeler «le temps parental».

Le projet de loi sera à la Knesset la semaine prochaine pour sa lecture finale. Selon la proposition, les nouveaux pères pourront sortir tous les jours une heure plus tôt que les autres employés, pendant quatre mois à compter de la fin du congé de maternité des mères. Jusqu’à présent, cette disposition n’était accordée qu’aux femmes.

Le père de l’enfant y aura droit à condition que les deux partenaires le notifient à leur employeur au plus tard 21 jours avant la fin du congé de maternité, et la notification devra préciser les jours où ils sont susceptibles d’être absents. «L’heure de l’allaitement maternel octroyée également aux hommes est une autre étape sur un marché égal du travail », a déclaré la député Azaria. Ysrael Hayom- Alliance – JSSNews

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Qu’est donc venu faire le chef de la Diplomatie égyptienne à Jérusalem ?

Disons le d’emblée, la visite du chef de la Diplomatie égyptienne à Jérusalem hier a surpris tant en Israël qu’en Egypte. Ne cherchez pas dans la presse la teneur des discussions entre Binyamin Netanyahou et Samer Shoukri, aucune information n’a filtré. Reste les supputations et elles sont nombreuses. Officiellement, le ministre égyptien des Affaires étrangères est venu faire avancer le projet de relance du processus de négociation entre Israël et l’Autorité palestinienne. C’est exact, mais il y a actuellement tant de points de convergence entre l’Egypte et Israël, que les deux hommes ont eu l’embarras du choix. Sur le volet israélo-palestinien, l’Egypte a du pain sur la planche. Depuis l’annonce du président égyptien Abdel Fattah Sissi d’aider à relancer le processus israélo-palestinien, au point mort depuis plus de deux ans, il s’agit à présent d’organiser une rencontre au sommet qui marquerait le point de départ de cette médiation égyptienne. Les nombreuses navettes entre le Caire, Ramallah et Jérusalem cachent mal les préparatifs en ce sens. Les Egyptiens sont aussi particulièrement intéressés par la tournée africaine que vient de réaliser le Premier ministre israélien et notamment par sa rencontre avec le pré-

sident éthiopien. Le conflit qui oppose Le Caire à Addis-Abeba sur le détournement des eaux du Nil bleu pourrait bien avoir été abordé au cours de la rencontre entre Netanyahou et le président Mulatu Teshome. Sameh Shoukri est donc aussi venu aux nouvelles. D’autre part, la coordination israélo-égyptienne contre les groupes islamistes dans le Sinaï ou à propos du Hamas à Gaza n’est plus à démontrer. Les deux pays poursuivent des objectifs quasi identiques et partagent généreusement leurs informations. D’ailleurs Netanyahou a demandé au ministre égyptien l’aide du Caire pour obtenir la remise par le Hamas des corps de deux soldats israéliens ainsi que de deux civils israéliens détenus par le Hamas. Sameh Shoukri, loin de se défiler, a accepté. Reste les sceptiques, ceux qui estiment que la visite d’hier du chef de la Diplomatie égyptienne (tout comme le retour de l’ambassadeur égyptien en Israël), n’était pas révélatrice du changement profond qui s’opère entre les deux pays. Ceux-là auraient sans doute voulu être une petite mouche au cours du dîner offert en soirée par le couple Netanyahou à son invité égyptien. Car, Shoukri ne s’est pas contenté de discuter hier avec Netanyahou, il a aussi célébrer ces retrouvailles autour d’une table…




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