GRATUIT - Numéro 407 - Edition du 25 Octobre au 1er Novembre
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 25 Octobre au 1er Novembre
Le vertige de la tentation sécuritaire
Il faisait froid ou nuit, pluvieux parfois mais ils étaient là. Témoignant à visages cachés, espérant obtenir plus que de belles promesses. Bravant la loi et leur hiérarchie. Pour dire leur ras-le-bol mais aussi leurs peurs, leurs insécurités, leur incompréhension aussi. Comment peuton exiger de notre police qu’elle nous protège sans faille si on ne lui donne pas les moyens de travailler ? Apolitique et hors cadre syndical, le mouvement des policiers français est né de leur exaspération mais aussi du drame de Viry-Châtillon durant lequel 4 de leurs collègues, pris pour cibles par des jeunes à coups de cocktails molotov, ont failli perdre la vie. Pour autant, dans le lot de ceux qui témoignent au micro des chaînes de télé, il en est pour avouer, lucides, que la tentation sécuritaire, la troisième voie comme ils disent, est grande au sein de la police : 56 % d’entre eux seraient prêts à donner leur bulletin de vote à Marine Le Pen. Entre Sarkozy qui a supprimé 13 000 policiers et gendarmes, tous corps confondus, et Hollande qui ne leur a pas donné les moyens de travailler, même si plus de 5000 postes ont été créés, ils ne voient pas comment refaire confiance à la gauche et à la droite pourrait changer la donne. Ils n’en peuvent plus de voir des dealers, des délinquants et des voyous aussitôt libérés par la justice alors qu’ils viennent d’être coffrés. S’il ne s’agissait que de moyens, ils n’auraient pas sans doute, trouvé un tel écho à leurs préoccupations au sein de l’extrême-droite. Mais il y a aussi l’aveuglement, ou la volonté de ne pas voir qui sont les coupables de la part des politiques qui
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
guide leur orientation politique. La semaine dernière, un professeur en sortie scolaire a été violemment tabassé devant ses élèves. Les médecins dénoncent dans les hôpitaux les incivilités dont ils sont les victimes. Les pompiers, la police… La liste de ceux qui protègent, défendent et soignent le peuple français et qui pointent le refus d’intégration, de respect de l’ordre et de la laïcité d’une certaine frange de la population est longue. Mais au nom de l’islamophobie, il ne faut pas dire, faire l’autruche. Et laisser les coupables s’en sortir à bon compte. Au détriment des victimes, mais aussi des musulmans qui voudraient juste vivre en paix, sans être stigmatisés. Jean-Christophe Cambadélis, qui nous accorde une interview exclusive dans ce numéro, dit que le vote FN n’est pas dans la tradition juive. Que la tentation sécuritaire ne doit pas nous entraîner vers la haine et la sigmatisation de l’autre… Certes, mais il faudra aussi un jour, appeler un chat un chat, nommer les coupables, les désigner, pour que justement, on ne les confonde pas avec ceux qui n’ont rien à voir avec la violence et la haine gratuites. Qui, à Viry-Châtillon ou Vénissieux a agressé nos policiers ? Qui peuple les prisons françaises ? Qui sont les jeunes qui ont tabassé un enseignant pour le plaisir de montrer leur violence, leur pouvoir et leur impunité ? Si les responsables politiques s’emparent de la question et apportent aux Français, qu’ils soient policiers ou non, de vraies réponses, alors peut-être évitera-t-on la confrontation avec les extrêmes. Sinon… Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Israël rompt ses liens avec Résolution sur Jérusalem : l’Unesco après un vote sur les Manuel Valls regrette le vote lieux saints de Jérusalem de la France à l’Unesco
Cette résolution adoptée par l’Unesco le 14 avril « dénonce vivement les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils ». Israël a annoncé qu’elle suspendait sa coopération avec l’Unesco. La veille, l’organisme onusien a voté deux textes présentant l’Esplanade des Mosquées (Mont du Temple pour les juifs) comme un lieu saint pour les seuls musulmans. La rupture est consommée : Israël romp ses liens avec l’Unesco. Dans une lettre adressée à la directrice générale de l’institution onusienne Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l’Éducation Naftali Bennett a annoncé la suspension de «toutes ses activités professionnelles avec l’organisation internationale»... et a accusé l’organisme d’apporter un «soutien immédiat au terrorisme islamiste». La veille, l’Unesco, l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a renouvelé deux projets résolution proposées par plusieurs pays arabes visant à «sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est», la partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël, et dénonçant les restrictions d’accès imposées les autorités israéliennes aux musulmans souhaitant se rendre sur l’Esplanade des Mosquées. Ce site, qui abrite la mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher, est un important lieu saint de l’islam. Appelé le Mont du Temple par les juifs, il surplombe le Mur des Lamentations, un lieu sacré du judaïsme. Les textes votés à l’Unesco ne font mention que des noms musulmans du lieu. Ils
nient donc en creux, «le lien d’Israël avec le mont du Temple», a estimé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. «Dire qu’Israël n’a pas de lien avec le mont du Temple et le Kotel [Mur des Lamentations], c’est comme dire que les Chinois n’ont pas de lien avec la Grande Muraille de Chine ou les Égyptiens avec les pyramides», a-t-il ajouté. «L’Unesco a perdu le peu de légitimité qui lui restait» Le chef du gouvernement israélien, qui ne décolère pas au sujet des deux projets de résolution mentionnant la «Palestine occupée», estime que l’instance de l’ONU pour la culture a «perdu le peu de légitimité qui lui restait». Le président du Parlement israélien Yuli Edelstein a de son côté affirmé sur Twitter que «si les juifs n’ont pas de lien aux lieux saints, l’Unesco et l’ONU n’ont aucun lien avec l’Histoire et la réalité». Les textes ont été adoptés en commission avec 24 voix pour, six contre, 26 abstentions, et deux absents, selon différents participants. Ils doivent encore être soumis au vote du Conseil exécutif mardi. Si les résolutions font polémique côté israélien, elles sont au contraire saluées par les Palestiniens, Selon eux, les textes reflètent « l’engagement de la majorité des Etats membres aux principes de l’Unesco». Avec AFP
Le premier ministre, Manuel Valls, a regretté mercredi 11 mai le vote de la France en faveur d’une résolution de l’Unesco sur la « Palestine occupée ». « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote », a dit le premier ministre lors de la séance des questions à l’Assemblée nationale. A l’initiative de plusieurs pays arabes, le conseil exécutif de l’Unesco a adopté le 14 avril, avec la voix de la France, une décision qui vise à « sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est ». Cette résolution a suscité la colère d’Israël. Les critiques portent notamment sur un paragraphe accusant Israël d’installer de « fausses tombes juives » dans des ci-
metières musulmans de Jérusalem-Est et un autre qui « dénonce vivement les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils », y compris des imams et des prêtres chrétiens. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a condamné un texte « absurde ». Réunion à Paris sur le conflit israélo-palestinien Mardi, interrogé sur ce sujet lors d’une conférence des Amis du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait estimé « qu’il ne fallait pas la voter ». Ce litige intervient alors que la France tente de relancer le processus de paix israélo-palestinien, au point mort. Une réunion ministérielle internationale sera organisée fin mai à Paris, sans présence israélienne ou palestinienne, qui pourrait, en cas de succès, déboucher sur un sommet international avec les deux parties avant la fin de l’année. www.lemonde.fr
Communiqué de presse Israël Is Forever condamne le vote ignominieux de la France à l’Unesco niant tout lien entre Jérusalem et le peuple juif. Ce vote signifie pour la France un reniement total de ses racines judéo-chrétiennes et remettent en cause les fondements de la Bible et du « nouveau testament ». On ignorait jusqu’au vote de la France que Jésus n’était pas juif, qu’il n’était pas à Jérusalem et qu’il priait dans une mosquée ! Ce vote de la France
est une soumission totale à l’islam. Il donne une fidèle image de l’ignorance dans laquelle le Quai d’Orsay et l’Élysée baignent concernant l’histoire, la culture et la géographie de la Terre d’Israël. Ce vote place la France parmi les pays négationnistes les plus engagés dans le déni de l’Histoire du peuple juif et de ses droits sur la terre d’Israël. Même sous un tchador, ce vote est l’expression d’un antisémitisme primaire et déshonore la France.
À LA UNE
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Meyer Habib réagit sur sa page Facebook suite au vote de l’Unesco
La France s’abstient à l’UNESCO sur Jérusalem : encore une déception! J’avais écrit le 28 avril dernier au Président de la République une lettre ouverte pour lui faire part de mon indignation suite au vote par la France d’une résolution du conseil exécutif de l’UNESCO niant le lien historique entre le peuple juif et ses deux sites les plus sacrés à Jerusalem : le Mont du Temple et le Mur occidental (Kotel). Le 11 mai, j’avais interpellé le Premier ministre à l’Assemblée nationale sur le même sujet, qui avait regretté, a son tour, ce vote honteux. Sur le chemin de Jérusalem pour les obsèques de Shimon Peres z»l, vendredi 30 septembre, le Président de la République m’avait assuré que la France ne réitérerait pas la même faute morale. Certes, aujourd’hui, la France n’a pas voté pour mais s’est abstenue. Dont acte. Puis-je m’en réjouir? Non. Est-ce une décision courageuse? Juste? Non! Cette position tiède et indéterminée est très
décevante face à un texte ignominieux, qui falsifie - une fois encore ! - l’Histoire de la manière la plus crasse et cède aux pressions des tenants d’un terrorisme intellectuel et diplomatique mené par l’Autorité palestinienne et de nombreux Etats arabes. De nombreux pays occidentaux, les EtatsUnis, l’Allemagne ou le Royaume-Uni en tête ont rejeté ce texte bouffon et mensonger. Nul besoin de prouver l’évidence : le lien indéfectible entre le peuple et Jérusalem. N’en déplaise à certains, Jérusalem est et restera la capitale historique et indivisible d’Israël. La France a manqué une nouvelle occasion de marquer sa fermeté et sa crédibilité ce qui ne manquera pas de nous affaiblir sur la scène moyen-orientale. Quant à l’UNESCO, comme je n’ai pas manqué de le signaler lors du même voyage à Irina Bokova, directrice générale, elle confirme sa déchéance et la perversion de sa vocation au service de la délégitimation d’Israël
Avis de décès
Nous venons d’apprendre le décès de Mme Lalloum Maiha (Nelly) zal, ce shabath Samedi 22 Octobre 2016 (20 Tichri 5 777) soeur du restaurateur Nini,Gaston Fradji, Isabelle et Sylvie. Les prières et le Drach de la semaine auront lieu Dimanche 30 Septembre 2016 à la synagogue de Belleville : 118/120 Bld
3 500 policiers dans les rues de la Capitale d’Israël
de Belleville 75020 Paris à 17 h Nous tenons à présenter toutes nos condoléances à toute la famille Lalloum Katy, Alain, Alexandre et Eythan Sayada, ainsi que toute l’équipe du Journal « Israel Actualités» et «Jour J»
Plus de 3 500 policiers étaient déployés à l’occasion de cette marche sous haute protection à Jérusalem. Des milliers de supporters de l’Etat hébreu, manifestant leur soutien à Israel, venus du monde entier ont marché jeudi à Jérusalem, deux jours après un vote controversé de l’UNESCO réfutant le lien millénaire entre les juifs et la ville. Des groupes brandissant des drapeaux des Etats-Unis, du Brésil, de Thaïlande et de dizaines d’autres pays ont pris part à cette marche annuelle dite de Jérusalem, un moment fort des célébrations en cours de la fête juive de Souccot. Un important groupe de marcheurs chinois agitait une bannière proclamant “Nous sommes aux côtés d’Israël”, tandis que des Britanniques chantaient leur amour de ce pays. Des Israéliens avaient également afflué de tout le pays pour prendre part à cette marche
sous haute protection à Jérusalem, où 3.500 policiers étaient déployés. Shlomo Milevsky, un juif orthodoxe observant la marche, s’est réjoui de voir tant de soutien pour Israël. “C’est super, mais cela ne dure qu’une heure”, a-t-il déploré. La succession en octobre des grandes fêtes juives de Rosh Hashana, Yom Kippour et Souccot a fait redouter aux autorités israéliennes une flambée d’attaques palestiniennes. Les célébrations s’achèvent lundi soir. Elles ont coïncidé mardi avec l’adoption par l’Unesco d’une résolution sur Jérusalem qui a provoqué un tollé en Israël. Le texte a été soumis par des pays arabes au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien. Mais les responsables israéliens l’ont dénoncé presque unanimement comme occultant le lien historique entre les juifs et Jérusalem. Source: i24News
À LA UNE
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«Négationnisme» de l’UNESCO. Le Parlement Tchèque contre la décision antisémite
Le Parlement tchèque a adopté une résolution mercredi soir condamnant la décision prise par le Conseil exécutif de l’UNESCO de nier tout lien entre le peuple juif et Jérusalem. Le Parlement tchèque a également condamné la décision de l’UNESCO de nier le lien entre le christianisme et ses lieux saints de Jérusalem.
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« Le Parlement condamne la décision de l’UNESCO qui est contraire aux valeurs fondamentales de la religion et est incompatible avec la lutte contre l’antisémitisme, et demande au gouvernement de charger ses représentants dans diverses autres organisations de s’opposer aux résolutions similaires » explique le Parlement dans un communiqué. La condamnation a été votée par 119 députés, et seulement 4 (que des communistes) s’y sont opposés. L’ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO, Carmel Shama-Hacohen, a déclaré que « La résolution adoptée par le Parlement de la République tchèque est réconfortant » et
est la première condamnation européenne de ce genre, mais pas la dernière ! » JSS NEWS. «Le Mexique, avait par ailleurs changé son représentant à l’UNESCO suite à la débâcle diplomatique dans lequel l’ambassadeur mexicain, Andres Roemer, qui est juif, avait refusé de voter en faveur de la résolution – avant d’être écarté par son gouvernement. Roemer avait assisté aux funérailles de Shimon Peres au début du mois, après quoi il avait promis à l’actuel président Reuven Rivlin de voter contre le projet de résolution. Mais quand est venu le temps de voter, il a reçu des instructions de son gouvernement afin de voter en faveur de la résolution, l’amenant à quitter la salle en signe de protestation et permettant un représentant subalterne de voter à sa place. Sa décision a soulevé la colère au sein de la communauté juive au Mexique, certains le qualifiant de «traître».
À LA UNE
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Vote scandaleux à l’UNESCO. Israël est en colère
“L’ambassadeur d’Israël à l’Unesco a affirmé lundi que la directrice générale de l’UNESCO avait été menacée de mort après avoir dénoncé une résolution niant le liant millénaire entre les Juifs et le Mont du temple.
Israël. Prouvant que ce pays est un des rares à attacher une telle importance aux votes de l’organisation de l’ONU, le gouvernement israélien avait immédiatement annoncé la suspension de sa coopération avec l’Unesco en signe de protestation.
Ce texte, présenté par sept pays arabes et adopté jeudi par une commission de l’Organisation a été fustigé en Israël».
Ce mardi, aucun des États membres du Conseil exécutif, réunis en plénière, n’a demandé à rouvrir le débat et le texte a été entériné sans qu’il y ait de nouveau vote, a expliqué une porte-parole de l’Unesco. De leur côté, les Palestiniens se sont réjouis de ce résultat.
i24News Le Figaro : «Malgré le tollé en Israël, l’Unesco a officiellement adopté ce mardi une résolution sur Jérusalem-Est portée par des pays arabes au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien, mais qui, pour l’État hébreu, nie le lien millénaire entre les juifs et la ville. Présenté par l’Algérie, l’Égypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, le texte a été validé par les 58 États membres du Conseil exécutif de l’Unesco réunis en assemblée plénière au siège de l’organisation à Paris. Son adoption jeudi dernier en commission (avec 24 voix pour, six contre et 28 abstentions) avait suscité une levée de boucliers en
«La résolution rappelle qu’Israël est une puissance occupante à Jérusalem-Est et lui demande d’arrêter ses abus», a déclaré à la presse Mounir Anastas, ambassadeur adjoint à l’Unesco. «Ce n’est pas le bon endroit pour résoudre les problèmes entre les pays ou les peuples», a rétorqué l’ambassadeur d’Israël à l’Unesco, Carmel Shama-Cohen, estimant que l’organisation des Nations unies pour la paix et la culture devrait plutôt servir à bâtir «des ponts» entre Israéliens et Palestiniens». Source: Le Figaro (Copyrights)
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Ami d’Israël, l’italien Matteo Renzi dit «non» à l’UNESCO “On ne peut pas continuer avec ces motions visant à attaquer Israël, une fois à l’ONU, une fois à l’Unesco. Soutenir que Jérusalem et le judaïsme n’ont pas de rapport revient à soutenir que le soleil fait de l’ombre”, a-t-il estimé. “S’il faut rompre l’unité européenne sur ce sujet, qu’on la rompe”, a-t-il insisté. “Si quelqu’un a quelque chose à dire sur Israël, qu’il le dise, mais il est inacceptable de dire des choses comme ça, qui sont une erreur”, a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a vivement critiqué hier la résolution de l’Unesco sur Jérusalem-Est, assurant que l’Italie, qui s’était abstenue, allait dorénavant s’y opposer. “C’est incompréhensible et inacceptable, c’est une erreur. J’ai demandé expressément hier aux diplomates qui s’occupent de ces affaires de ne plus continuer comme cela, on ne peut pas nier la réalité”, a déclaré M. Renzi sur une radio italienne.
Présenté par des pays arabes au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien, la résolution en question a été validée mardi par les 58 Etats membres du Conseil exécutif de l’Unesco malgré le tollé en Israël. L’Etat hébreu estime que le texte nie le lien millénaire entre les juifs et Jérusalem en ne mentionnant pas la terminologie juive pour les sites sacrés de la Vieille ville que se disputent les trois grandes religions monothéistes. Source: http://www.lefigaro.fr/
À LA UNE
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Israël dépense 16% de son PIB en prestations sociales selon l’OCDE
Des enseignants protestent à Tel-Aviv pour le paiement incomplet de leur salaire
Selon le ministère, les salaires n’ont été que partiellement payés en raison d’une «erreur de comptabilité»
Des centaines d’enseignants israéliens ont affiché leur mécontentement mercredi matin devant le ministère de l’Education à TelAviv, se plaignant de n’avoir reçu qu’une partie de leur salaire du mois de septembre. Plusieurs enseignants ont ainsi indiqué avoir reçu 3.000 shekels (684 euros) de moins que leur salaire habituel. Lors de la manifestation, les professeurs ont exhorté le ministre de l’Éducation Naftali Bennett a versé la partie du salaire non-rétribuée. «Bennett ne t’excuse pas, paye», pouvait-on lire sur les pancartes de certains manifestants. «C’est insultant, dégradant, et ça nous laisse avec le sentiment que nous sommes des travailleurs de seconde classe», a affirmé un enseignant avant la manifestation. «Le ministère de l’Éducation exige que nous soyons les meilleurs. Par conséquent, nous exigeons de notre côté l’excellence de la part du ministère de l’Education pour qu’ils nous payent à temps et intégralement», a-t-il ajouté.
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«Nous ne demandons pas plus que ce à quoi nous avons droit», a déclaré au site d’informations Ynet Tal Kanias, l’un des organisateurs de la protestation. «Nous voulons que nos salaires soient versés pour notre travail. Le ministre de l’Education a l’opportunité de corriger cette injustice historique», a-t-il ajouté. Selon le ministère de l’Education, les salaires n’ont été que partiellement payés en raison d’une erreur de comptabilité. Naftali Bennett a admis dans une vidéo publiée sur Facebook qu’il s’agissait d’»un problème grave». Il a affirmé qu’il avait personnellement demandé à son ministère de payer les sommes dues aux enseignants et a promis des solutions à court et long terme pour que le problème ne se reproduise plus. «La colère des enseignants est justifiée (...) ils recevront leur salaire en totalité et dans les temps», a-t-il affirmé à Ynet. Bennett et d’autres responsables du ministère de l’Education n’étaient pas à leur bureau au moment de la manifestation, en raison de la fête de Souccot.
Les dépenses sociales d’Israël sont parmi les plus faibles de l’OCDE. Depuis 1990, Israël est un des rares pays à avoir diminué sa dépense sociale. En seize ans, Israël est devenu un des pays les moins dépensiers du monde occidental pour sa protection sociale : en 2016, ses dépenses publiques se montent à 16,1% de son PIB. Dorénavant, Israël se classe au 29e rang sur les 34 pays de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economiques (OCDE). C’est ce que montre une note sur « Le point sur les dépenses sociales », publiée jeudi dernier par l’OCDE à Paris. ISRAËL DANS LE PELOTON DE QUEUE Dans le groupe des 34 pays membres de l’OCDE, les dépenses sociales représentent en 2016 une moyenne 21% de leur PIB. En consacrant à peine 16% de sa richesse aux diverses prestations sociales publiques, Israël caracole dans le peloton de queue de l’OCDE qui est constitué de pays comme le Chili ou la Turquie. Depuis près de deux décennies, les dépenses sociales dans l’OCDE sont en augmentation : elles sont passées de 17% dans les années 1990, à une moyenne à 21% en 2016. Seul un groupe minoritaire de pays (au nombre de quatre) se distingue par une tendance à la baisse de la dépense sociale rapportée au PIB : les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande et… Israël. « En 2016, les dépenses sociales restent à des niveaux historiquement élevés dans de nombreux pays de l’OCDE, autour de 21% du PIB », constatent les experts internationaux. Oui, mais pas en Israël : le niveau de dépenses y est relativement bas et la tendance est toujours à la baisse.
Toujours selon l’OCDE, Israël est le pays qui connaît un des plus forts taux de pauvreté des pays occidentaux : 25% de pauvres, contre 18% en moyenne dans les pays membres de l’OCDE. Autrement dit, et paradoxalement, Israël un des pays les plus inégalitaires de l’OCDE mais il est aussi celui qui consacre le moins de moyens à lutter contre la pauvreté et l’exclusion. LA FRANCE, CHAMPIONNE DU MONDE Si Israël est un mauvaise élève en matière de dépenses sociales, quel est le pays le plus dépensier au monde ? La France. Selon l’OCDE, l’Hexagone dépense plus de 31% de son PIB dans les prestations sociales publiques, juste devant la Finlande (30,8% du PIB). Certes, la palme de la dépense sociale n’a pas toujours été française. Il y a seize ans, le champion était la Suède qui consacrait 27,2% de sa richesse aux diverses prestations sociales publiques, suivie des PaysBas, de la Belgique et de la France, avec une dépense sociale proche de 24% du PIB. Or, l’État-providence a grandi plus rapidement dans l’Hexagone que dans la plupart de ses voisins européens. La Suède se situe désormais au septième rang de l’OCDE, toujours autour de 27%. Il est vrai qu’en Europe, plus qu’en Israël, la facture des dépenses publiques ne cesse de s’alourdir du fait du vieillissement de la population, de l’allongement de l’espérance de vie, du coût croissant de la santé, ainsi que des prestations de soutien à l’emploi. Il n’empêche qu’en Israël, les programmes de protection sociale sont moins généreux que dans la majorité des pays occidentaux. Jacques Bendelac (Jérusalem)
À LA UNE
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Succès du programme d’embauche des minorités en Israël
L’entrée dans les Parcs d’Israël surtaxée En Israël, l’Autorité des parcs naturels a fait payé des droits d’entrée excessifs à des dizaines de visiteurs. C’est ce qu’a conclu la justice israélienne à l’issue d’une action de groupe (class action) déposée à la cour de Lod et réclamant une somme de 30,3 millions de shekels. En réponse à cette poursuite, l’Autorité des parcs à notifié à la Cour qu’elle avait cessé de pratiquer ces droits d’entrée, et admettant que dans certains cas des prix au-delà du maximum légal. L’Autorité a en plus déclaré le 1er septembre 2016 que “les droits d’entrées ont depuis été ajustés par rapport aux mécanismes définis dans les règles de régulation”. Des modifications sur ces mécanismes de détermination des prix sont cependant toujours en cours “dans le but d’actualiser les prix en employant un mécanisme reflétant plus précisément les contraintes existantes”. Selon l’Autorité, la politique tarifaire a entraîné un surcoût total de 4,5 millions de shekels sur 2 ans, elle remarque cependant que dans certains cas le calcul des droits d’entrée s’est fait à son détriment. Au final, à cause de ce procès, les dizaines de milliers de visiteurs des fêtes de Souccot ont pu bénéficier de tarifs plus avantageux qu’à l’accoutumée. L’action de groupe auprès de la justice est défendue par l’avocat Ehud Shtamer. Le groupe des requérants concerne tout individu ayant versé des droits d’entrée excessifs (au regard de la loi) à l’Autorité depuis le
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1er mars 2013. Selon une estimation, ce groupe pourrait concerner environ 7,5 millions de justiciables. Dans cette requête commune, l’Autorité de protection des parcs nationaux et de la nature israélienne est accusée d’avoir augmenté ses prix hors du cadre légal. Des discriminations à l’encontre des personnes éligibles à des aides, personnes âgées, enfants et adolescents, ont également été avancées en ce que les réductions prévues n’ont pas été accordées. L’autorité des parcs naturels est responsable de 340 réserves et parcs naturels, et impose un droit d’entrée dans 70 d’entre eux. La requête initiale est le fait d’un citoyen israélien ayant visité le parc national de Massada avec un groupe de 30 visiteurs en mars dernier. Ayant au préalable vérifié le prix des entrées par le sentier du serpent (23 shekels par adulte et 14 par enfant). Il a finalement payé 90 shekels par adulte et 15 par enfant. Ses protestations à la vue de cette différence de prix a amené l’autorité à admettre une “erreur humaine” et un “cas isolé”. Par la suite ce requérant a procédé à des vérifications sur d’autres sites relevant de l’Autorité, se rendant compte d’un trop-perçu en faveur de l’institution sur plusieurs sites comme les grottes de Qumran et la plage d’HaBonim. Traduit et adapté depuis : http://www. globes.co.il/
151 sociétés israéliennes ont conclu des accords avec le Centre de Promotion et d’Investissement, rattaché au Ministère de l’économie et de l’industrie israélien. Ces firmes ont demandé leur inscription au programme d’embauche des populations ayant en Israël les taux d’emplois les plus faibles : les ultra-orthodoxes et les arabes. Dans le cadre de ce programme, chaque compagnie engageant un travailleur de ces groupes aura droit à un aide d’État sur 30 mois pour financer 27,5% de leur salaire. Ce programme a été enclenché il y a quelques mois mais la plupart des requêtes en ce sens ont été examinées ces derniers jours. Nahum Itzkovich, directeur du Centre de Promotion et d’Investissement a estimé que l’exécution de celui-ci nécessiterait une allocation budgétaire de 146 millions de shekels. Il a ensuite précisé que 3000 travailleurs étaient pour le moment concernés par ce dispositif pour un total de 2700 emplois à la clef. “Nous ne répondrons pas positivement à toutes les requêtes, certaines d’entre elles ne remplissant pas les conditions nécessaires. Cependant la demande se trouve à un niveau jamais atteint sur ce type d’action. Nous aurons peut-être besoin d’allocations supplémentaires pour pouvoir y répondre.” a-t-il poursuivi. Les sociétés bénéficiant d’une subvention à hauteur de près d’un tiers du salaire de leurs employés issus des minorités seront très prochainement sélectionnées, à la suite de l’examen des requêtes. 60 d’entre elles proviennent de sociétés basée à Haïfa et
de la région du nord, 29 de Tel-Aviv, 28 de Beer-Sheva et du sud du pays, et 8 de Judée et Samarie. Nahum Itzkovich a expliqué à Globes.co le nombre croissant de société souhaitant prendre part à ce programme par l’implication de secteurs, comme l’assurance et l’hôtellerie, ayant embauché par les passé des travailleurs issus des minorités sans pour autant percevoir d’aides d’État. Une autre raison selon lui serait le succès d’une politique incitative similaire du gouvernement précédent pour les entreprises et habitants aux abords de la bande de Gaza. Il y a actuellement 127 sociétés installées dans cette zone, qui embaucheront très prochainement 134 travailleurs. Sur tout le pays, des emplois seront créés pour 439 hommes ultra-orthodoxes, 542 femmes ultra-orthodoxes et 64 bédouins. Pour les populations arabes, 562 femmes et 891 hommes pourront bénéficier d’emploi grâce au Centre de Promotion et d’Investissement. Au delà des minorités nationales, le Centre a récemment débloqué 5 millions de shekels à destination des sociétés participant aux programmes d’embauche de personnes handicapées. Les individus concernés pourront dès lors obtenir un emploi plus facilement dans les secteurs de l’industrie chimique, de l’industrie pharmaceutique, du textile, des composants électroniques et de la communication. Traduit et adapté depuis : http://www. globes.co.il/
À LA UNE
Edition du 25 Octobre au 1er Novembre
L’industrie de Défense israélienne perdrait pied en Inde
Israël perdrait-il son ancrage auprès des institutions militaires indiennes ? Certains experts en Israël attestent d’une telle situation et estiment celle-ci préoccupante.
Le 15 octobre, l’Inde et la Russie ont conclu des accords militaires et énergétiques à hauteur de plusieurs milliards de dollars lors d’un sommet à Goa, réunissant Vladimir Poutine et Narendra Modi, et qualifié de “triomphe” par la presse spécialisée en Inde.
Inde émergente.
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un entraîneur de foot palestinien inculpé pour incitation au terrorisme
Les officiels militaires indiens ont annoncé que les projets de coopération entre les deux pays aboutiraient à la construction de 220 hélicoptères Kamov 226T, Hindustan Aeronautics devenant dès lors le partenaire local de Russian Helicopters et de l’agence d’exportation d’armement russe Rosoboronexport.
Selon ce nouvel accords, les deux pays, très proches lors de la Guerre Froide, ont annoncé l’engagement de projets communs pour la construction d’hélicoptères en Inde. New Delhi a également annoncé qu’elle ferait l’acquisition de systèmes de missiles sol-air et de frégates furtives auprès de Moscou.
En plus de ces appareils, l’Inde fera l’acquisition d’armement anti-aérien S-400 Triumf pour l’équivalent de 5 milliards de dollars. La livraison de ces systèmes, prévue pour 2020, permettra à l’Inde de sécuriser ses frontières avec la Chine et le Pakistan. La livraison de deux navires furtifs et la construction de deux autres sur place devraient pouvoir renforcer sa Marine.
“Notre relation est réellement unique et privilégiée” a commenté le Premier ministre indien après des discussions avec Vladimir Poutine. Il a également affirmé être sur la même position concernant le Syrie que son homologue.
Ces dernières années, l’Inde est devenue un marché très important pour les industries de défense israéliennes. Mais ces dernières n’ont pu qu’assister à l’entrée “brutale” (selon une source d’i-HLS) des États-unis et de la Russie.
Le pacte militaire renforce des rapports déjà prometteurs entre les deux pays, au bon souvenir de l’ère soviétique quand l’Inde dépendait de Moscou pour l’équipement de ses forces armées. Depuis les années 1990, les États-Unis avait alors supplanté un empire soviétique en décomposition pour devenir le principal fournisseur d’armes d’une
Cette même source les mutations dans la balance des pouvoirs au niveau international influerait constamment sur le marché de la Défense indien. “Israël devrait s’adapter, mais jusqu’à présent, très peu a été fait.” Source : http://i-hls.com
«Le club de foot le Hilal al-Quds pleure la perte du lion de Al-Aqsa, le martyr et héro Mesbah Abu Sabih» La police israélienne a arrêté dimanche un entraîneur de football palestinien après la publication d’une photo de son équipe brandissant une banderole à la mémoire du terroriste Mesbah Abu Sabih, auteur d’une fusillade meurtrière à Jérusalem la semaine dernière, rapporte Ynet.
perte du lion de Al-Aqsa, le martyr et héro Mesbah Abu Sabih», indique la banderole. L’équipe a également rendu hommage au terroriste palestinien responsable de la mort de deux israélien en observant une minute de silence, rapporte le site d’information.
Maher Abu Sanina, 55 ans originaire de Jérusalem et à la tête de l’équipe palestinienne de football «Hilal Al Quds» a été inculpé pour incitation au terrorisme, a indiqué la police israélienne.
Un porte-parole de l’équipe, Tamer Obaidat, a précisé que la bannière controversée aurait été apportée sur le terrain par des fans «révoltés» de la mort de Mesbah Abu Sabih. Obaidat a ajouté que les fans responsable de la publication de la photo sur les réseaux sociaux ont accepté le d’effacer cette dernière «car elle est contraire à la règlementation de la FIFA».
La photo, publiée sur Facebook deux jours après l’attentat, montre les joueurs d’Hilal Al Quds sourire devant la caméra tout en tenant une banderole avec le portrait du terroriste palestinien et une phrase en arabe.
Le 9 octobre, Misbah Abou Sbeih a tué une retraitée israélienne de 60 ans et un policier de 29 ans. Cinq autres personnes ont été blessées avant que le terroriste, armé d’un fusil de guerre M16, ne soit abattu.
«Le club de foot le Hilal al-Quds pleure la
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Israël: une loi interdisant l’appel à Le Brexit, «réelle opportunité» pour Israël selon l’Ambassadeur britannique des sanctions contre l’Etat hébreu?
L’initiative fait suite à l’appel à l’ONU du directeur de B’Tselem à agir contre la politique israélienne Le député du Likoud (droite) David Bitan a annoncé samedi son intention de promouvoir une loi interdisant aux Israéliens appelant à des sanctions contre l’Etat hébreu auprès d’instances internationales habilitées à imposer de telles mesures, rapporte dimanche le quotidien Haaretz. L’initiative vise à répondre à l’intervention du directeur de l’ONG israélienne de gauche B’Tselem Hagai El-Ad, qui a exhorté, lors d’une session spéciale du Conseil de sécurité des Nations unies, les grandes puissances à agir contre la politique d’implantations de l’Etat hébreu. Le discours de l’ONG est intervenu lors de cet atelier à l’ONU intitulé «Les colonies israéliennes illégales: les obstacles à la paix et à la solution à deux Etats». El-Ad y a dénoncé «l’injustice en Cisjordanie», et affirmé qu’»Israël ne peut pas prétendre être une démocratie tout en occupant un autre peuple». Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou s’était immédiatement indigné de cette participation et du fait que l’organisation avait exhorté le Conseil de sécurité «à agir contre Israël». L’annonce de Bitan intervient au lendemain de son appel à destituer Hagai El-Ad de sa nationalité israélienne La député Tzipi Livni, qui codirige l’Union sioniste (gauche), a déclaré que même si cet appel ne se traduit pas par une loi, «ce type de rhétorique toxique est en train de détruire Israël de l’intérieur et de l’extérieur. Les dommages qu’ils causent à l’égard de la position d’Israël à l’étranger sont beaucoup plus importants que toute organisation insignifiante». Pour Bitan, le but du projet de loi n’est pas d’interdire l’expression des opinions de toutes sortes, mais d’interdire aux Israéliens d’exiger des actions concrètes contre leur propre Etat, notamment l’imposition de
sanctions. Les projets de Bitan n’en sont qu’au stade des déclarations, et aucune proposition de loi n’a encore été déposée au parlement israélien. La loi sur le boycott, adoptée à la Knesset en 2011, pénalise déjà les personnes ou les organisations qui appellent à un boycott économique, culturel ou universitaire d’Israël ou en Cisjordanie. En vertu de cette loi, une personne ou une entreprise qui appellerait au boycott n’aurait pas l’autorisation de répondre aux appels d’offres du gouvernement. Sur la chaîne israélienne Arutz 2, Bitan affirmé samedi que les propos d’El-Ad étaient une «violation explicite de la confiance d’un citoyen israélien contre l’Etat», et que, par conséquent, il devait «se trouver une autre nationalité». Les députés du parti Habayit Hayehudi (nationaliste religieux) Shuli Moalem-Rafaeli et Bezalel Smotrich, ont de leur côté affiché leur opposition à la destitution de la nationalité israélienne du directeur de B’Tselem. «Hagai El-Ad a franchi une ligne rouge, mais qui est loin de l’annulation de sa citoyenneté», a déclaré Smotrich. En réponse à Bitan, B’Tselem a déclaré dans un communiqué : «Depuis près de 50 ans, les Palestiniens n’ont pas de citoyenneté et n’aucun droit, et maintenant un émissaire du Premier ministre veut retirer la citoyenneté à une personne qui s’oppose à cela (...). (Ces menaces) n’arrêteront pas (l’ONG) et les centaines de milliers d’Israéliens opposés à l’occupation». Dans un entretien donné la semaine dernière à la radio israélienne, El-Ad s’est défendu de ces accusations en soulignant que les organisations israéliennes ne devraient pas être empêchées de critiquer la politique gouvernementale sur la scène internationale. «Je ne parle pas contre mon pays mais contre l’occupation», a insisté le directeur.
Jeudi dernier, l’ambassadeur britannique en Israël, David Quarrey, a estimé que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne était une “réelle opportunité” pour des relations encore plus privilégiées avec Israël. Au cours d’une réception pour Succot à l’Ambassade britannique à Tel Aviv, il a décrit le climat politique international actuel comme “incertain” et a présenté le Brexit comme “créant une réelle opportunité pour Israël et le Royaume-Uni de travailler ensemble de manière encore plus étroite.” Dès lors que le Royaume-Uni aura activé la clause de sortie de l’Union européenne (prévue pour mars 2017 selon le Premier ministre Theresa May), les négociations sur le départ du Royaume seront engagée pendant deux ans. C’est alors que le pays devra renégocier des accords commerciaux de libre-échange de façon indépendante avec des dizaines de pays à travers le monde, dont Israël. Quitter l’UE “présentera certainement des difficultés” a concédé David Quarrey. “Mais avec Israël, je vois une opportunité pour une coopération plus étroite sur le commerce, les investissements, la technologie, la science et la sécurité” a-t-il ajouté. Selon Yaniv Pagot, économiste et directeur stratégique du Groupe Ayalon, l’impact du Brexit sur le secteur de la haute-technologie
sera limité. Cependant le rôle décroissant du Royaume-Uni sur la scène économique européenne pourrait ajourner l’installation de filiales de firmes israéliennes, qui se garderaient aussi de proposer leurs actions sur ce qui demeure le deuxième plus important centre financier du monde après New-York. Sur le plan diplomatique, David Quarray assurait lors d’une entrevue sur Channel 2 après le référendum que le Royaume-Uni “a été un ami d’Israël au sein de l’UE, et qu’il restera un ami d’Israël en dehors. Mais les relations entre Israël et l’Union européenne seront déterminées dans le futur sans que les britanniques ne soit à la table des négociations.” Il a dernièrement suggéré que le RoyaumeUni ne cherchait pas seulement à maintenir ses liens avec l’État juif, mais à stimuler ces derniers. Theresa May est d’ailleurs largement perçue comme une bonne amie de la communauté juive et d’Israël. Son prédécesseur David Cameron était considéré comme l’un des soutiens les plus sûrs d’Israël en Europe, tout comme d’autres dirigeants du parti conservateur, comme l’actuel ministre des affaires étrangères Boris Johnson ou Michael Gove. Le contraste est alors saisissant vis à vis des critiques incessantes dont est l’objet le parti travailliste de Jeremy Corbyn. http://www.timesofisrael.com/
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Ron Arad, sans conteste la figure tutélaire du design israélien tron libre qu’est Ingo Maurer.
Par Anne-France Berthelon : «Volubiles (souvent) ou discrets (parfois), les designers israéliens qui ont pris le chemin de l’exil européen ou américain pour mieux approfondir et pratiquer leur discipline sont parvenus à séduire un nombre impressionnant d’éditeurs. Quant aux designers israéliens qui n’ont pas pris la route de l’exil faute d’éditeurs locaux, ils n’en font pas moins rimer expérimental avec artisanal, théorique avec critique. La diaspora superstar Ron Arad est sans conteste la figure tutélaire du design israélien. Après des études d’art, à Jérusalem, et d’architecture, à Londres, il a fait irruption dans le monde du design-art avec un ready-made en pleine époque Thatcher : la Rover Chair (1981). Bingo ! Jean Paul Gaultier sera son premier acheteur. Suivra la Well Tempered Chair, réinterprétation brutaliste en acier de cet archétype du confort British qu’est le fauteuil club. Jolie boucle pour un designer qui les aime tant, puisque ce même siège donnera naissance, des années plus tard, à une version sérielle et confortable, cette fois, en polyuréthane et textile : le Big Soft Easy, édité chez Moroso. Pour fêter leurs vingt-cinq années de prolifique collaboration, Patrizia Moroso lui a d’ailleurs consacré l’exposition Spring to Mind, ce printemps. L’occasion de revoir les canapés Misfits (très Pierre Paulin, à la réflexion…) ou Victoria and Albert. Pendant ce quart de siècle, Ron Arad a également enseigné au Royal College of Art, à Londres, et conçu quelques sièges culte pour le nec plus ultra des marques de design, comme les fauteuils Clover (Driade), Tom Vac (Vitra) ou Ripple (Moroso). S’y déploie la forme qui lui est associée par excellence – le ruban – et qu’il explore autant en design (la bibliothèque Bookworm de Kartell, qui est sans doute sa création la plus connue du grand public) qu’en architecture. La preuve ? Les cinq rubans en Corten du Design Museum d’Holon enroulés en spirale semblent bien partis pour faire du bâtiment un autre Guggenheim, dans le fond, comme dans la forme. Dror Benshetrit Né en Israël, diplômé de la Design Academy d’Eindhoven et basé à New York, Dror Benshetrit se distingue par son audace entrepreneuriale à la Ora-ïto, avec qui il partage la conviction que les images de synthèse léchées sont de formidables alliées pour vendre des projets au stade conceptuel. Et par là même – ce qui est discutable – qu’on peut jouer à l’architecte sans être
architecte. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en 2008 avec Nurai, une série de villas posées sur la mer à Abou Dhabi, qu’il a imaginées et coordonnées à distance. Sa passion croisée pour la géométrie, pour la physique et pour la poésie se lit aussi bien dans son fauteuil Peacock, édité par Cappellini, que dans son innovant système de « briques » de construction multi-usage QuaDror. Particulièrement prometteuse pour les architectures d’urgence, cette ingénieuse pièce constituée de quatre éléments en forme de L a reçu une ovation à la conférence Design Indaba de 2011 et fait office de tréteaux graphiques pour la table QuaDror 03 (Horm.it), prix Red Dot Design 2016. Nitzan Cohen Après avoir grandi dans un kibboutz, étudié l’art à Tel-Aviv puis le design à Eindhoven, Nitzan Cohen a été, pendant cinq ans, directeur de projets dans le studio de Konstantin Grcic, à Munich, avant d’établir le sien à Milan, en 2007. Une succession d’expériences fort différentes, qui expliquent son aisance pluridisciplinaire et son approche rigoureuse du design. Une philosophie de création qu’il enseigne au HBK Saar de Sarrebruck, en Allemagne, à la Haute École d’art et de design de Genève, en Suisse, et à l’Université libre de Bolzano, en Italie. Si BMW, Authentics et Diesel figurent parmi ses clients consulting, c’est Mattiazzi (pour qui il assurait la direction artistique jusqu’à l’an dernier) qui lui a permis d’explorer sa typologie de produits préférés : les sièges. D’où sa très japonisante chaise Solo, et Uffici, un fauteuil de bureau en bois et résille technique fluo présenté au Salon du meuble à Milan l’an dernier. Ron Gilad Né à Tel-Aviv et diplômé de l’école des beaux-arts de Bezalel, Ron Gilad a commencé par enseigner la 3D et le design conceptuel au Shenkar College, à Ramat Gan, avant d’établir son studio à New York. Il vit aujourd’hui entre Tel-Aviv et Milan. Qu’il s’agisse de pièces uniques ou de produits conçus pour les meilleurs éditeurs italiens (Molteni, Flos, Alias et Cassina), ses créations, souvent minimalistes dans la forme et, surtout, déconstructivistes dans le fond, questionnent les relations entre fonction, abstraction et émotion. Si son nom était sur toutes les lèvres en avril dernier après sa première collaboration très réussie avec Cassina (l’inédite série de miroirs graphiques Deadline), sa création la plus connue du public reste incontestablement son lustre Dear Ingo (Moooi), qui, comme son nom l’indique, est un vibrant hommage au formalisme poétique de cet autre élec-
Arik Levy Pluridisciplinaire et prolifique, Arik Levy est le plus parisien des designers israéliens et avoue que l’ambition est l’un de ses moteurs de prédilection. Passionné de science et d’innovation, il aime aussi endosser le rôle de l’artiste (il vient de créer une sculpture monumentale officielle pour le musée de l’Hermitage, à Saint-Pétersbourg, et ses Rocks l’ont rendu célèbre à l’international). Lister toutes ses collaborations design est impossible, mais la short list comprend Ligne Roset, Vitra, Emu, Danese, Serralunga, Molteni & C, Zanotta, Living Divani et Lasvit. Short list à laquelle on aurait pu ajouter la collaboration avec la maison de cognacs Hennessy. Et s’il ne fallait retenir qu’une typologie de produits, on voterait pour ses luminaires, et en particulier pour les poétiques lustres en tuiles de cristal Froze et Piccadilly qu’il a imaginés pour Baccarat. Raw Edges (Yael Mer et Shay Alkalay) Diplômés de Bezalel, puis du Royal College of Art, à Londres, où Ron Arad a été l’un de leurs professeurs, Yael Mer et Shay Alkalay ont fait irruption sur la scène design en 2008 avec Stack (Established & Sons), un chiffonnier à multiples tiroirs aux teintes subtilement dépareillées. Une pièce iconique, aussi équilibriste que celle de Shiro Kuramata. L’élégante sensibilité chromatique du duo s’exprime également dans les tabourets Tailored Wood (Cappellini), dont la silhouette de bateau en papier est exposée au MoMA. Couleur, enfin, avec Herringbones – l’un des buzz de Milan 2016 –, un procédé expérimental de teinture sur bois initié pour les parquets des boutiques de Stella La scène locale Bakery Bakery n’est pas une énième boulangerie sans gluten près du canal Saint-Martin, à Paris, mais un jeune studio de design établi en 2009 à Tel-Aviv par Gilli Kuchik et Ran Amitai, tous deux diplômés de Bezalel. Un an plus tard à Milan, NOM (Nature of Material), innovant prototype de tabouret en origami d’aluminium, a tapé dans l’œil de Giulio Cappellini, qui a aussitôt décidé de l’éditer. Simple comme du bon pain ! Naama Hofman Formée au design industriel à Tel-Aviv, Naama Hofman se définit comme quelqu’un qui crée, non pas des lampes, mais « des objets qui contiennent de la lumière ». Une formule à la fois simple et conceptuelle, qui fait parfaitement écho à ses réalisations minimalistes – une simple structure tubulaire en acier, comme dans le mobilier Bauhaus de Marcel Breuer, habillée partiellement d’un tube en acrylique dans lequel sont glissés des rubans de LED – en vente, entre autres, dans le concept-store berlinois d’Andreas Murkudis. Yaacov Kaufman Né en Russie et établi en Israël depuis 1957, Yaacov Kaufman – qui enseigne à Bezalel –
partage le reste de son temps et de son énergie entre son activité de designer industriel – fauteuil Virgola pour Arflex, lampes pour Lumina Italia – et ses propres recherches formelles, qu’il édite notamment par le biais de sa start-up Gaga & Design. L’an dernier, le musée du Design d’Holon a exposé 450 prototypes artisanaux que Yaacov Kaufman a réalisés au cours des huit dernières années, dont un nombre impressionnant de tabourets. Une façon de souligner combien l’intérêt pour les objets et les matériaux les plus modestes et quotidiens fait partie intégrante de l’ADN du design israélien. Pini Leibovich Prenant le contrepied de l’image des designers stars, Pini Leibovich a commencé sa carrière en tant que designer industriel dans une société israélienne spécialisée dans le plastique (Keter). C’est sans doute cette familiarité avec ce matériau bon marché – un parti pris de création non négociable chez lui –, couplée à la volonté de célébrer les petits bonheurs du quotidien, qui a présidé à la naissance de sa série Happy Material. Paradoxe à la Campana : son iconique fauteuil constitué de plus de 50 000 ballons de baudruche non gonflés a été exposé aussi bien au Cooper-Hewitt, Smithsonian Design Museum, à New York, qu’au musée du Design d’Holon. Ayala Serfaty C’est à l’issue d’une séance de plongée en mer Rouge, il y a plus de vingt ans, qu’Ayala Serfaty a imaginé des lampes et des sièges en fibres de lin, de laine et de soie feutrées qui sont autant d’anémones de mer, de coraux ou d’holothuries magnifiés. Soma, sa dernière collection biomorphique de sculptures lumineuses en tiges de verre soufflé recouvertes d’un spray de polymère seconde peau, a eu les honneurs du Metropolitan Museum of Art, à New York, et ceux du musée des Beaux-Arts de Houston ou de la galerie BSL, à Paris. Ezri Tarazi Théoricien, directeur du département design de Bezalel, ex-associé d’Ideo – spécialisée dans l’innovation – et consultant pour Microsoft, Intel ou Keter, Ezri Tarazi est l’une des figures les plus respectées du design israélien. Dans le contexte moyen-oriental certes, mais aussi international, la discipline ne peut, à ses yeux, être exempte de message géopolitique. Il s’est donc attaché à mettre le sujet sur la table, au sens propre comme au sens figuré. Éditée par Edra en 2005, sa table Baghdad se présente comme une maquette 3D de la capitale irakienne en dentelle d’aluminium extrudé. Une réflexion prolongée l’an dernier par Jerusalem, une série de neuf pièces uniques dessinant les contours de la Vieille Ville et soulignant, par le biais de neuf matériaux et techniques, la diversité culturelle, religieuse et géographique du lieu. Son dernier opus, la table Halab is Gone, dénonce la destruction d’Alep. Source: com
http://thegoodlife.thegoodhub.
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Édito de GIL TAIEB
Nous arrivons aux derniers jours de ce beau mois de Tichri et j’aimerais revenir sur une des signi-fications de la fête de Souccot. Elle fait partie des trois fêtes références, les shlocha regalim, avec Pessah, la sortie d’Égypte et Shavouot, le don de la Torah, au cours desquels les juifs devaient réaliser le pèlerinage vers Jérusalem. Et oui déjà Jérusalem !
Il y a 43 ans. Yom Kippour C’était le 6 octobre. Un samedi. Yom Kippour. J’ai revêtu un costume de flanelle bleu pétrole. Il pleut très tôt ce jour là. J’arrive à la synagogue, trempé. Mon costume ressemble à un chiffon de friperie. Nous avons commencé la prière. Vers 15 h, mon ami Willy me propose de sortir prendre l’air. Le soleil brille et la première chose qui attire mon regard est un titre. A la une de France soir, en gros caractère. ISRAEL EN GUERRE. Ce n’est pas possible. Il y a 6 ans, c’était déjà la guerre. Certes, elle fut rapide. 6 jours. Israel l’avait gagnée. Mais il y avait eu plus de 500 morts. ET puis en 67, il y avait des annonces. Nasser paradait. Les pays arabes environnants se ralliaient à lui. La peur nous prenait au ventre. Puis la guerre, annoncée, et les succès, Et enfin 6 jours plus tard, LA VICTOIRE. C’était 6 ans avant. Mais nous ne connaissions rien à la guerre. Nous, les enfants du baby-boom. 6 ans! C’est peu! C’est hier! Et pourtant, il s’en est passé des choses. Il y a 6 ans, j’étais célibataire, insouciant. En 6 ans, j’ai fait mon service militaire, me suis marié, eut deux enfants. Un garçon de 3 ans et une petite fille de 18 mois. D.ieu que le temps a vite passé. Et cette annonce qui
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vient détruire la langueur de cette journée de recueillement et de prières. 6 octobre 1973. C’est la guerre en Israel. Et les nouvelles arrivent. Lentement. Pas comme aujourd’hui. Pas bonnes. Les arabes ont franchi les frontières au nord. Nos morts se comptent par centaines. Au sud, des Migs balancent des bombes explosives de chaque côté du canal. A la faveur d’épais nuages de fumée, des commandos avancent sur le canal. J’imagine que l’histoire de cette guerre qui prendra pour nom, celui de cette journée redoutable figure à tous les livres d’histoire sérieux. Je n’ai nullement l’intention de raconter cette guerre par le menu. Je veux me souvenir de ces garçons, venus accomplir leur MILOUIM, ( temps de réserve 33 jours), afin de libérer certains hommes du contingent, pour une permission de quelques jours. Je voudrais que chacun se souvienne en ce jour solennel de nos héros. Tombés au champ d’honneur. Que l’on n’oublie jamais nos martyrs. Ils nous ont donné la fierté d’être une nation. UN peuple avec une TERRE. Pour chacune de ces belles âmes, on a planté un arbre. Par la force de notre prière, nous remplirons le ciel d’étoiles. GMAR HATIMA TOVA. René Seror
Souccot représente les années d’exode avec les miracles qui accompagnaient les hébreux: la manne pour être nourris, le puits pour la soif et la colonne de nuées pour les protéger. Ces miracles les ont accompagnés et protégés pendant des années nuit et jour. Alors pourquoi 7 jours et non pas un mois ou toute année ? Un des éléments de réponse est l’habitude ! Nous vivons souvent les choses de manière naturelle sans prendre le temps d’en apprécier la beauté et la grandeur. Ainsi, à Souccot, nous sommes invités à nous extraire de notre confort quotidien, à fêter, dans la joie, le miracle. Nous sommes invités tous ensemble à la Re connaissance c’est-à-dire à redécou-vrir notre bonheur, à le connaître à nouveau, à en remercier le Ciel. Si je me permets ce succinct rappel, c’est parce que rien ne vient au hasard. Et le vote inique de l’Unesco est venu lui aussi nous rappeler que même les évidences peuvent être niées par les falsi-ficateurs de l’histoire de l’humanité. Il nous a renvoyé au visage le danger que représente une organisation internationale abandonnée aux mains de pays dont l’objectif unique est de dominer le monde. Ce vote a permis aussi de réveiller nos consciences car il a franchi un cap de trop.
L’Unesco n’a pas voté une fois de plus contre Israël mais contre le peuple juif et par extension contre la civilisation judéo-chrétienne. Et là, c’en est trop ! Ce vote de l’Unesco a unifié le peuple juif partout et a même provoqué quelques belles réactions dans le monde. Je veux rappeler celle de la Tchéquie où 119 députés sur 123 ont dénoncé ce vote négationniste, le Mexique qui a décidé de changer son vote, l’Italie, avec la déclaration forte de son premier ministre Matteo Renzi qui a déclaré « ne pas pouvoir accepter de nier la réalité et que s’il fallait rompre l’unité européenne sur ce sujet, qu’on la rompe « ou encore cette formidable double page aux couleurs d’Israël du quotidien milanais il Foglio avec pour titre «notre mur des lamentations contre la nouvelle Shoa culturelle » Ceci sans compter les témoignages se faisant de plus en plus nombreux de parlementaires et d’amis d’Israel qui se rendent à Jérusalem juive. Il n’y a pas de hasard, ce vote à l’Unescroc est vraiment l’occasion de re-connaître l’histoire et surtout de réaffirmer avec force nos valeurs. Il est l’occasion offerte au peuple juif de s’unir face au danger négationniste et pour les Nations de résister et de s’affirmer face à une tentative des pays arabo-musulmans de réécrire l’Histoire. Certaines nations et certains peuples ont compris le défi et d’autres, dont malheureusement,notre pays la France, feignant de l’ignorer, ont préféré baisser la tête. Alors merci à l’Unescroc d’être allé aussi loin dans le mensonge car si l’Unescroc est amenée à disparaître, Jerusalem juive continuera de diffuser sa lumière et son message de fraternité. GIL TAIEB
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Quand le Jihad affronte la Croix !
Qu’on le veuille ou non, ce qui subsiste de la foi chrétienne dans la civilisation occidentale s’enracine dans la Croix de Jésus-le-juif. Le déni de cette source de vie, l’évolution de l’immoralité, la décadence des moeurs, la faillite de la justice, l’égarement des sciences du vivant, l’orgueil de la dé-culturation, l’arrogance du mensonge et la fascination du chaos prédominent. Qu’ils le veuillent ou non, les agnostiques laïcs, les mécréants de tous poils, les embrigadés en divers systèmes religieux et d’innombrables sectes, tous savent que leur enfermement négationniste les conduit au néant… C’est la situation qui prévaut à l’orée du troisième millénaire de l’ère judéo-chrétienne. C’est pourquoi les « vieux démons » séculaires reprennent une ardeur médiévaliste pour co-habiter avec les islamistes actuels dont ils habitent les esprits, pour les égarer et les criminaliser. D’où la recrudescence des conflits contre la famille humaine occidentale pour s’emparer de leurs biens et de leurs nations encore libres. Albert Einstein nous avertissait par ces mots: « le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ». Dès son originel adamique, l’esprit religieux de la rébellion s’insinua dans la faille du 1er meurtre rituel, engendrant l’orgueil de Babylone, les moeurs de Sodome et la frustration ulcérante d’Ismaël, fils d’Abraham. Il galvanisera les fils du désert jusqu’à l’actuel jihad arabo-musulam.
le monde. Il alimente les fantasmes les pensées de ses crédules croyants hallucinés aux neurones modifiés. Or, cette idéologie islamique de névrosé découvre depuis peu que son temps lui est compté… D’où sa rage d’en finir avec la « mécréance » des juifs et des chrétiens, témoins à charge de leur trauma séculaire. Juifs , chrétiens et hommes de bon sens, ne vous laissez pas égarer par les philosophies modernes fondées sur l’athéisme des pseudo progressistes de la civilisation occidentale issue des « Lumières » agnostiques. Dieu n’est en rien démodé. IL nous a créés, nous aime et nous appelle à une destinée sur-naturelle et les forces de la vie sont toujours actives. Aussi, marchez en éclairant les autres d’un grand souffle d’espoir. Ne craignez pas la mort, l’associée de Satan. Soyez confiant en votre conscience du Bien plutôt que celle du Mal qui nous détermine. Votre prochain est une personne comme vous-même, aimée de Dieu dans sa transcendance. Tenez à votre liberté d’être et de penser qui fonde votre dignité. Ne vous privez pas de la joie que procure la beauté de la nature. C’est la condition de votre liberté d’espérer par vous-même en l’Eternel. Nul ne peut combattre le crime religieux fanatiquement organisé avec des discours raisonnables ou de pieux sermons, et moins encore avec des drapeaux en berne. Cette guerre actuelle n’est que l’ultime regain d’une politique de Reconquista des terres perdus du Califat historique.
Issus de cette filiation idéologico-guerrière, ces héritiers du Malin se croient dédouanés par leur coran astucieusement « incréé ».
Une guerre de civilisation, opportune, commencée au 20eme siècle: les Turcs contre les Arméniens, reprise par le Grand Mufti de Jérusalem, Amin el Husseini, lançant ses troupes arabes contre les Juifs.
Or, celui-ci n’est qu’un mauvais plagiat de la Tora, inspirée par l’Eternel aux fils de Jacob. Ce pseudo saint livre arabique ordonnança le jihad islamiste pour la soumission
Guerre qui se poursuit toujours contre Israël depuis 1948, après que celui-ci ait courageusement regagné de haute lutte sa souveraineté.
Face à l’horreur barbaresque, il est temps de se poser des questions telles que « l’honneur d’être un homme digne est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui vont être massacrées ? (sic le Cdt Hélie Denoix de Saint-Marc). L’état d’urgence actuel est un régime d’exception permettant de prendre des mesures restreignant toutes les libertés : Etablir un couvre- feu, interdire des manifestations et des rassemblements sur la voie publique; fermer des lieux publics (salles de spectacle, cafés ou salles de réunion); des lieux de culte musulman où se fomentent impunément des incitations à la haine; contrôler la presse, publier la vérité des faits; de perquisitionner à domicile; de donner droit à la juridiction militaire, etc. Ne serait-il pas temps de se dire : Pourquoi le gouvernement n’appliquet’il pas l’article 23-8 du Code civil permettant de déchoir de la nationalité française les individus engagés dans les rangs de l’Etat islamique ? De même, pour l’article 35 de la Constitution aux termes duquel le Parlement déclare la réalité de l’état de guerre en cours ? Et enfin, pourquoi ne pas appliquer les dispositions du livre IV du code pénal sur les crimes et délits contre la Nation avec l’incrimination d’« intelligence avec l’ennemi »? Outre les bien-pensants es langue de bois, pourquoi les chrétiens sont si timorés ? Prier, certes, « tendre l’autre joue », voire… mais prendre les armes… Ah non ! S’en suivrait une kyrielle de citations sur la nonviolence, les droits de l’hommisme, la démocratie du vivre-ensemble, la charité humaine…Bref, pour de parfaites mauvaises raisons. Ils ne souhaitent pas les approfondir ou méditer sur les « Guerres de l’Eternel », selon la Bible. Sous occupation romaine, Jésus déclarait pourtant « N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive ». Matt 10:14.
Il redirait ses même mots sous l’actuelle occupation de l’islam en tous lieux. D’ailleurs, quelle est la vraie nature de l’Islam ? Répandre la peur, la haine, la cupidité, la colère ? Les croyants coraniques ne se posent pas la question. Mais les occidentaux ? Les européens, les français, pourquoi ontils peur de connaître le vrai visage de l’Islam, de lire son Manuel de guerre coranique ? La soumission totale de ses adeptes conditionnés, son esclavagisme, sa violence et sa cruauté médiévale ? Où encore savoir comment il est réellement né, ses sources, son développement par l’épée, l’art de la ruse et la tactique d’écrasement des peuples dès qu’un plus grand nombre des leurs le permet. Les occidentaux ne veulent même pas savoir comment tout le Moyen-Orient a cessé d’être chrétien pour devenir musulman, contraints et forcés ou par simple cupidité. L’héroïque et cinglante réponse qui hantera leurs nuits provient justement de nos frères chrétiens du Moyen-Orient… Parmi d’innombrables témoignages semblables, le refus de 21 coptes chrétiens égyptiens de se convertir à l’islam, puis leur exécution sur une plage libyenne. Terrifiant symbole de la sauvagerie des islamistes. D’autant que leur mise en scène était précédée du titre : « Un message signé avec du sang à la nation de la Croix ». Puis, la lâcheté de la plupart des médias qui cachèrent aux européens, alors qu’ils allaient être décapités, que tous crièrent d’une même voix « Ya Rabbi Yassu », signifiant « Oh, mon Seigneur Jésus ». Ils choisirent de rester fidèles au Christ jusqu’à la mort. Saluons haut et fort le courage de nos frères coptes ! Combattons l’islamisme où qu’il soit et plus que jamais. Pasteur François Celier PS. « Volontaires Pour la France » est le mouvement de résistance patriotique auquel j’ai adhéré, en tant que Chargé de mission national et des relations internationales.
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
On en parlera beaucoup dans nos maisons juives de ce vote félon fait par la France à l’UNESCO, un abus de confiance de l’état en cette circonstance : comment remettre en question l’alliance éternelle du peuple Juif pour le Mont du Temple. Une hérésie qui n’est pas seulement monstrueuse envers Israël mais à la face du monde, un mensonge à la dimension de l’universalité du Judaïsme est en concordance avec ce politiquement incorrect qui veut délégitimer Israël. Autre affront en accorder l’antériorité aux musulmans. Qu’elle est cette conscience intellectuelle qui en approuve le principe ? Qui sont-ils ? Cette abstention indigne sans référence à notre passé totalement ignoré par la France et les 23 autres états complices qui se sont abstenus, n’en sont pas moins indignes. Après un vote négatif contesté au mois d’avril 2016, la France nous a pris en défaut, le choc était inattendu, la communauté était « groggy » une douleur indicible au cœur tant la consternation de ce vote nous a paru incompréhensible : le ministre de l’Intérieur lors de sa présence aux « amis du CRIF » nous disait « résolution mal rédigée qui a suscité une vive émotion au sein de la communauté Juive », une excuse toute en douceur qui sans justifier la prise de position du gouvernement ne la condamnait pas réellement. Manuel Valls premier ministre avait regretté le vote de la France et promis qu’il ne soutiendrait plus aucune de ces résolutions à l’avenir en soulignant « des formulations malheureuses et maladroites qui heurtent et qui auraient pu être incontestablement évitées comme ce vote ».Il n’y a aucun regret autre que la formulation ce qui résume de fait que la décision prise à l’UNESCO pouvait être fondée. Un déni passé sous silence par nos leaders bercés ou bernés par les discours rassurants de l’exécutif. Le quai d’Orsay s’excusant sans trop le faire savoir puisque la dynamique diplomatique dépend de la parole du Président de la République nous pouvions en être satisfait, nous pouvions le croire, invoquer une raison justifiant une erreur d’interprétation à ce vote contraire, d’abord à la vérité historique et penser que l’exécutif a une réelle empathie envers notre communauté. Un respect pour l’état d’Israël alors qu’une malheureuse intifada occupe l’espace médiatique et les négociations sont de l’impasse faute d’un interlocuteur responsable. Dans ces conditions envisager un règlement pacifique avec les Palestiniens est contre productif et ne peut qu’attiser les rancœurs de l’un sur l’autre tout en se mettant la communauté internationale sur le dos Israël, bien entendu, coupable idéal, grand vainqueur des prises des votes négatifs au Conseil de Sécurité de l’ONU et retrouve ses ennemis qui attisent avec un acharnement patient leur rôle ambigu et destructeur de l’identité juive en terre d’Israël. De cette attitude à ce vote indécent, il nous apparait impossible voire inimaginable qu’un conflit de plus de 60 ans puisse interférer sur la réalité historique et servir de tremplin à une résolution qui remet en cause notre
devenir à Jérusalem. On supposait « que la France pourrait réviser sa position sur les lieux saints » ce fut parait il murmuré par le président lui-même. Dans notre désir de ne pas froisser un pouvoir qui multiplie les bonnes paroles à notre égard, de servir la République dans ce qu’elle a de plus loyale, d’éviter un affrontement d’idée et de principe, à nous vouloir être des citoyens modèles, une communauté de bonne composition, sans colère, à l’éducation sans heurt, une approche consensuelle avec le pouvoir quel qu’il soit et nous héritons de cette aberration politique, de ce vote insane, lâche. Parjure à la parole donnée, une question « que nous reste-t-il de notre identité et de notre fierté Juive dans un pays qui a pour des raisons « de pressions hystériques de certaines dictatures en mal de démocratie » à nous frapper dans le cœur dans ce qui est l’essence même de la foi juive Jérusalem et le Mont du Temple symbole de l’éternité d’Israël ? Et ces hommes politiques, les plus proches de la parole présidentielle nous ont menti, ils savaient que ce vote dans sa rédaction, dans son esprit resterait inchangé. Ce double langage, ce même visage, les yeux dans les yeux, François Hollande recevant les élus du CRIF à l’Elysée avait témoigné à notre égard une sympathie souriante et pleine d’humour, qu’en est-il aujourd’hui ? Il y eu une approche sur le sujet par J.M Ayrault nouveau ministre des Affaires Etrangères qui dans un point presse alors en visite en Israël disait « entre les lignes s’affiche un léger virage après les explications du quai d’Orsay qui justifiait le vote français en faveur de la préservation du statu quo à Jérusalem qui est menacé. » Sémantique de salon, nous menacerions l’identité musulmane jusqu’ à leurs mosquées ! Nous, nous sommes menacés par l’outrance des pays aux frontières d’Israël, d’une Palestine état sans état qui nous poursuit avec ses imprécations d’un autre temps, ses crimes, sa haine sans raison et trouve des échos et une indulgence auprès d’européens et de politiques dont l’antisémitisme n’a d’égal que la mansuétude aveugle dont ils font preuve à l’égard des arabes. Ce vote est une menace également pour les chrétiens ils pourraient préempter leur présence d’avant le monde arabe, la plus haute autorité Chrétienne prône le pardon et se fait le porte parole d’un vote renégat qui abolie leur histoire, la tombe du Christ, le mont des Oliviers, la via dolorosa dans la vielle ville de Jérusalem autant de symboles abandonnés à une société moyenâgeuse dont la configuration sociétale n’a guère évoluée depuis des siècles. 70 états étaient représentés aux obsèques de Shimon Pères, au cimetière du Mont Herzl à Jérusalem, vue panoramique sur cette d’Israël, cimetière des grands hommes d’Israël, des héros d’Israël, la mémoire vive à jamais glorifiée par les hommes et les femmes d’Israël, ils se sont recueillis sur sa tombe, des éloges en quantité, des larmes, respectant la tradition, la tête couverte d’une kipa, un
silence respectueux dans les tribunes que seule les mots troublaient, l’émotion réelle et pourtant la tragique méprise de cette amitié endeuillée par ce silence impressionnant et un Kaddish à l’universalité qui donnait une valeur unique à un homme et dans le même temps certains de nos « amis »trahissaient l’état d’Israël. Et à la mémoire également de celui dont ils venaient de rendre un dernier hommage ! Meyer Habib après les obsèques de Shimon Peres ce 30 septembre s’est » rapproché du Président de la République qui l’aurait assuré que la France ne réitérerait pas la même faute morale ». Ils étaient six pays à voter en faveur d’Israël, les Etats Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, Les Pays Bas, l’Estonie, la Lituanie, pourrions nous les considéré comme « juste des Nations » ? Et 24 pays ont sombré dans l’ignominie en s’abstenant, quant aux négationnistes de circonstances, pas plus courageux dans leur vie que dans leur conviction de paix, ils étaient 26 dont l’Egypte, le Liban, le Qatar, le Maroc, l’Algérie et les autres dont chacun de nos politiques reconnait leur grande vertu démocratique qui change l’histoire, transforme la grande universalité de l’individu libre le plongeant dans une sphère religieuse anxiogène, paralysante, adoubé à des principes de vie hors de notre temps, porteuses de convictions destructrices, doublé d’un climat de terreur et les prémices de la fin de notre civilisation qui a bouleversé le monde sous prétexte de justifications économiques, de sécurité intérieure, et de cette perversité
politique qu’est le clientélisme, une forme disgracieuse, malveillante , sournoise, une abomination comme de s’agenouiller devant des idoles, qu’est l’achat ciblé d’un électorat majeur. Ce vaste monde ou le rejet des valeurs trahit pour la France « le stigmate d’un lent et long déclin. Un suicide. » Des sympathies en retard sur le vote, des excuses afin de digérer l’indignation, le mal est fait. Dont le Mexique ! Michaël Worbs président du Conseil Exécutif s’est excusé pour le vote de la résolution lors d’une interview à la TV israélienne et Irina Bokova a fait part de sa consternation et de son opposition face aux membres de son organisation. « Nier, occulter à vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions Juives, Chrétiennes, Musulmanes revient à mettre en péril l’intégrité du site envers les raisons qui justifièrent d’être inscrit dans la liste du patrimoine mondial ». Elle aurait reçu des menaces de mort suite à ces propos. Nous portons le deuil de cette décision, pour beaucoup d’entre nous il y a désormais une fracture entre la France et la communauté, et rien ne peut nous assurer que la majorité de 2017 aurait agi différemment. Le doute demeure, une constante douloureuse, notre judaïsme se doit de répondre à cette offense comme il se le doit, avec fermeté, autorité et sans concession. Bernard Korn Brzoza
SÉCURITÉ
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Les Sud-Coréens pourraient utiliser des Satellites Israéliens
Le gouvernement sud-Coréen a annoncé son intention d’utiliser les services de satellites étrangers pour mieux surveiller les activités de son voisin du nord. Les autorités de Séoul ont précisé qu’Israël fait partie des pays contactés. (lphinfo. com)
Kim Kardashian recrute un israélien, ex-commando de Tsahal
Kim Kardashian a décidé de recruter un ex-commando israélien du nom de Aaron Cohen pour se protéger des voleurs et criminels. Kim Kardashian est la personnalité de téléréalité la mieux payée avec des gains totaux dépassant les 53 millions de dollars. Elle fait partie de la liste des 100 personnes les plus influentes dans le monde d’après le Time Magazine tandis que Vogue l’a décrite comme un « phénomène de la culture pop ». Kim Kardashian a récemment été victime de voleurs en France. Son nom en Israël fait souvent la une dans les magazines people et de manière générale les israéliens ont une sympathie pour cette figure incontournable du net.
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Un extrait d’un article publié il y a quelques années dans la presse people : «La fashionista, peu habituée aux déclarations politiques, a apporté son soutien à la population israélienne en postant un message sur son compte Twitter. ‘’Je prie pour tous les israéliens’‘, a-t-elle affiché à la face du monde connecté. Sa déclaration a rapidement fait le buzz, suscitant des réactions indignées de beaucoup d’internautes et d’autres la soutenant dans sa prise de position. Mais Kim Kardashian a dû rapidement sentir qu’un ouragan médiatique était en formation au-dessus de sa tête. Moins de 45 minutes après son premier message Kim postait cette précision : ‘’Je prie pour tous ceux qui sont en Palestine et à travers le monde.’’
L’an dernier Israël et la Corée du Sud avaient marqué le 53ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays. La Corée du Sud et Israël ont établi des relations diplomatiques le 10 avril 1962. Israël a une ambassade à Séoul depuis août 1968, et la Corée du Sud a installé son ambassade à Tel-Aviv en décembre 1993. Le directeur de l’autorité douanière israélienne Moshé Asher, et son homologue sud-coréen Nak-Hoe Kim avaient déjà signé un accord permettant à plusieurs entreprises des deux pays d’obtenir le label d’opérateur économique agréé, afin de bénéficier d’importantes facilités douanières à l’importation. Le directeur général régional de l’Organisation du Tourisme Coréen, Kim Kuen-Soo, a déclaré que l’objectif de l’OTC pour 2015 était de recevoir 14 000 touristes israéliens. (S.L.L) LE PLUS. L’Etat hébreu dispose aujourd’hui de trois satellites de reconnaissance militaire : Ofek-5, Ofek-7 et Tack SAR, tous conçus par l’IAI (Israel Aerospace Industries) et d’envergure classique. Lancés respectivement en 2002 et 2007, Ofek 5 et Ofek 7 présentent la particularité d’être placés en orbite rétrograde, de sorte que leurs débris, en cas d’échec, ne puissent retomber en territoire hostile et révéler des secrets de fabrication. Véritable chefd’œuvre technologique, Ofek 7 est doté de caméras d’une résolution inférieure à 50 centimètres. A cette panoplie s’ajoute le Tack SAR, placé sur orbite en 2008 depuis le centre spatial de Sriheikkota en Inde. Pesant tout juste 300 kilos, ce satellite est supposé surveiller l’évolution des installations nucléaires iraniennes. Au cours de cette même période, Israël a enregistré le lancement de plusieurs satel-
lites de télécommunication couvrant tout le Moyen-Orient et utilisables aussi bien à des fins civiles que militaires. En 1996, le premier d’entre eux, AMOS-1, est placé en orbite géosynchrone à 36 000 kilomètres d’altitude. AMOS-2 le rejoint en 2003, suivi par AMOS-3, le 28 avril 2008. L’industrie spatiale israélienne développe enfin EROS, une nouvelle série de satellite d’observation à très haute définition. Lancé en 2006, EROS-B est stationné à 480 kilomètres de la Terre. Son positionnement sur une orbite synchrone par rapport au soleil en fait un excellent instrument de veille stratégique. Cette dynamique spatiale devrait activement se poursuivre au cours des prochaines années. Depuis janvier 2010, l’armée de l’air israélienne a choisi de concentrer ses efforts sur les microsatellites dont le lancement s’effectue à partir d’avions. A la fois légers et de petite dimension, ces engins ont la capacité de pouvoir recueillir des informations dans un laps de temps très court et sur des cibles extrêmement précises. Outre l’avantage opérationnel qu’ils présentent en étant déployés à une distance plus rapprochée de la terre (300 km), les microsatellites consolident un peu plus l’expertise israélienne en matière de technologie spatiale. L’entreprise Rafael, qui développe actuellement plusieurs gammes de satellites pesant moins de 120 kilos, a été désignée pour mener à bien ce projet militaire qui doit aboutir en 2015. Maxime Perez Ofek est le nom d’une série de satellites militaires de reconnaissance israéliens, construits par Israel Aircraft Industries. En juillet 2008, deux de ces satellites sont opérationnels. Construits par l’entreprise privée israélienne de construction aéronautique Israel Aircraft Industries (IAI), les satellites Ofek résultent d’une collaboration entre IAI et le ministère israélien de la Défense. Les satellites Ofek sont lancés en orbite rétrograde, et ce, afin qu’en cas d’échec, les débris ne puissent retomber en territoire arabe et ainsi révéler certains secrets de fabrication. En outre, Ofek parcourt en 90 minutes une orbite terrestre basse.
SÉCURITÉ
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Israël lance avec vigueur une unité de Tsahal qui lutte contre les virus dangereux
Par Nathalie Hamou : «Faisant valoir que l’espace virtuel peut être une zone de combat comme l’air, la terre ou la mer, le gouvernement israélien a d’abord créé des unités cybernétiques au sein de son armée.
transfert va concerner les recrues des unités technologiques du renseignement militaire de Tsahal, auxquelles on prête la paternité du virus Stuxnet, célèbre pour avoir infecté des systèmes d’information de centrales nucléaires en Iran…
A savoir une nouvelle force militaire, capable de désamorcer les virus les plus dangereux en temps réel. Israël s’est aussi doté, en 2011, d’un National Cyber Bureau (Bureau national de la cybersécurité). Directement rattachée au bureau du Premier ministre, cette autorité a notamment décidé que chaque ministère devrait consacrer 8 % de son budget à la cyberdéfense.
Passé, pour sa part, par les rangs du programme Talpiot, l’unité d’élite des scientifiques de l’armée israélienne, Tom Ahi Dror ne cache pas que l’un des points forts du hub sera de pouvoir miser sur l’interaction physique entre les responsables de la sécurité, les chercheurs, les entrepreneurs et les industriels israéliens ou étrangers… Inauguré voilà seulement deux ans, CyberSpark emploie quelque 1 500 ingénieurs venus des quatre coins du pays et des informaticiens rompus à la cryptographie ou à la sécurité des réseaux. Ils étaient moins de 400 dans la région de Beersheba en 2011.
Le National Cyber Bureau a surtout porté le projet visant à faire éclore une cybercapitale dans le Néguev, vaste étendue aride qui couvre 60 % du territoire israélien et qui n’abrite que 10 % de la population. Une façon de réaliser la vision du fondateur de l’État hébreu, David Ben Gourion, qui rêvait de « faire fleurir le désert »… Un écosystème idéal « Nous avons établi à Beersheba un écosystème idéal, avec une intégration des entreprises israéliennes, des multinationales, de l’université et des bases de l’armée israélienne spécialisées en cybersécurité, qui vont bientôt déménager de la région de TelAviv », se félicite Tom Ahi Dror, chef de projet du complexe CyberSpark au sein du National Cyber Bureau. D’ici à 2020, près de 30 000 militaires, dont 7 000 officiers de carrière, doivent en effet s’installer dans de nouvelles bases qui seront construites à la lisière de Beersheba. Signe de l’importance donnée à la future cybercapitale, ce
Dans un rayon de 100 mètres, on y trouve une kyrielle de start-up, la plate-forme de location de bureaux WeWork – un accélérateur mis sur pied par le fonds d’investissement Jerusalem Venture Partners, l’un des plus actifs en matière de cybersécurité – et une quinzaine de centres de R&D de géants tels que Lockheed Martin, Oracle, EMC ou IBM. Le tout, à quelques encablures du campus de la grande université Ben Gourion, qui a créé le premier cursus d’enseignement supérieur dédié à la cybersécurité, s’est alliée avec l’opérateur Deutsche Telekom et a mis sur pied, sous l’égide du National Cyber Bureau, un centre de recherche dédié». http://thegoodlife.thegoodhub.com
Armes : Le Groupe Elbit Systems va t-il fournir la Norvège? La Norvège, nouveau pays “ami” d’Israël ? Face aux menaces de plus en plus fortes exprimées par la Russie, les pays scandinaves dont la Norvège, tentent actuellement d’acquérir de l’armement défensif et de systèmes de haute-technologie. Des entreprises sécuritaires norvégiennes sont en pourparlers avec des compagnies américaines mais aussi israéliennes, notamment Elbit Systems Ltd. et les industries aéronautiques israéliennes (IAI). LPH LE PLUS Selon un sondage récent paru en Norvège, plus de 40% des Norvégiens “sont disposés à boycotter les produits israéliens”. Ce sondage assez choquant avait troublé les politiques israéliens qui ont reçu une autre mauvaise nouvelle provenant d’un supposé allié. La Norvège montre clairement son opposition à la politique israélienne de Défense : Selon Europe 1 ce matin : “La Norvège a interdit à des sous-marins israéliens de s’exercer dans l’une de ses bases navales, après avoir refusé d’exporter du matériel militaire ou des services à Israël, rapporte vendredi le quotidien Haaretz. Il s’agit de deux sous-marins de type Dauphin construits en Allemagne par la compagnie Howaldtswerke Deutsche Werft (HDW) à Kiel, qui loue les services de la base navale
de Markiva (sud de la Norvège) pour tester ses sous-marins.” L’atmosphère en Norvège reste toujours peu favorable à Israël. Récemment, l’Université norvégienne des sciences et de la technologie de Trondheim, en Norvège, avait “invit” les institutions académiques à contribuer à la pression internationale contre Israël. Une université norvégienne appelle au boycott académique d’Israël. Une trentaine d’universitaires avaient publié une lettre ouverte, appelant les institutions scolaires à stopper toute coopération avec Israël. D’après les signataires, les universités et hautes écoles israéliennes joueraient un rôle crucial dans la politique d’oppression menée dans le pays. Ils souhaitent donc éviter tout échange académique ou culturel “jusqu’à l’obtention d’une garantie qu’il sera mis un terme à l’occupation des territoires palestiniens”.
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La Lumière de la fraternité et de la paix brille au côté de la COP 22
Poisson & Co. Le CRIF dénonce des «propos nauséabonds»
• Les grandes Puissances vont se retrouver en novembre prochain autour d’une problématique essentielle, celle du développement durable de la « planète bleue » , la nôtre, confrontée à un réchauffement climatique dont on mesure les conséquences. • Un autre combat est tout aussi durable et fondamental, celui de l’amitié entre les Peuples. L’avenir de notre planète passe aussi par la Paix. L’ECOLOGIE, sœur de la FRATERNITE, voilà un tandem que nous souhaitons partager grâce à une torche symbolique, mais
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a demandé jeudi 20 octobre dans un communiqué à la Haute autorité de la primaire à droite “une condamnation ferme” des “propos abjects” de Jean-Frédéric Poisson tenus dans Nice-Matin. Il demande “une sanction exemplaire”. Le candidat à la primaire s’est exprimé dans l’édition du 19 octobre du quotidien régional.
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time “qu’au-delà de leur caractère insidieusement antisémite, ces propos relèvent des thèses conspirationnistes dont on sait qu’elles sont le fond de commerce des extrémistes les plus violents.” “Jean-Frédéric Poisson s’est placé en dehors du cadre de la primaire de la droite et du centre. Il s’installe aux côtés d’un Alain Soral ou d’un Dieudonné dont il épouse les thèses” est-il écrit dans le communiqué.
Dans le communiqué, le Crif dénonce des “propos nauséabonds” et demande “aux 14 membres de la commission d’organisation de la primaire de la droite et du centre de prendre une sanction exemplaire à la mesure de la gravité de ces affirmations.”
De son côté, Jean-Frédéric Poisson a réagi à ces accusations. Le candidat à la primaire se défend d’avoir voulu faire un amalgame entre “les financiers de Wall Street” et les “lobbies sionistes”, qu’il évoque pourtant dans la même phrase. “Je dis juste qu’Hillary Clinton est liée aux deux.”
Le président du Crif, Francis Kalifat, es-
Source: http://www.francetvinfo.fr/
ô combien porteuse, «LIGHT-US», qui sera relayée de PARIS ( COP 21 ) à MARRAKECH ( COP 22 ) le 6 novembre prochain. Ce projet LIGHT US, labellisé COP 22, est déjà soutenu par de nombreux partenaires, Chefs d’Etats, Saint Père, le Président de la République François HOLLANDE, le Maroc, des Organisations non-gouvernementales, des Hommes d’Eglises, des Associations, des Entreprises commerciales, le MEDEF, la C.G.P.M.E, la Société TESLA et beaucoup d’autres ...
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Les Israéliens jalousent le «modèle français» de travail et de repos
Les Israéliens voudraient travailler moins et prendre plus de vacances ; bref, ils jalousent le “modèle français” de travail et de repos. La fête de Souccot, qui a débuté dimanche soir et dure huit jours, est traditionnellement une semaine de vacances pour de nombreux Israéliens. Des vacances qui arrivent au bon moment : la semaine de travail de l’Israélien est longue et ses congés annuels sont limités. Bref, l’Israélien en a ras-le-bol de travailler 43h par semaine, et il ne veut plus attendre sa huitième année de travail pour bénéficier de 4 semaines de congés payés. À y voir de plus près, l’Israélien voudrait bien imiter le « modèle français » de travail et de repos : congés annuels rallongés, durée hebdomadaire du travail raccourcie, congés de maladie à la demande, repos dominical, etc. Oui : le salarié israélien est de plus en plus jaloux de son confrère français. Après avoir copié leurs vins et fromages, les Israéliens veulent donc imiter les conditions de travail des Français : ils veulent désormais travailler moins et prendre plus de vacances. Plusieurs députés israéliens ont répondu à la grogne des salariés : ils ont récemment déposé sur le bureau de la Knesset des propositions de loi visant à améliorer les conditions de travail et de repos des salariés. En voici les principales. 35 HEURES DE TRAVAIL PAR SEMAINE La durée légale du travail en Israël est fixée à 45 heures par semaine. En 2000, les conventions collectives ont ramené la semaine de travail à 43 heures au maximum, ou 186 heures par mois. Dans la fonction publique, la durée hebdomadaire du travail est de 42,5 heures. Bref, on est loin des 35h à la française. Pour mettre fin au surcroît de travail auquel est soumis le salarié israélien, le député Dove Hanin (liste arabe unifiée) vient de déposer un projet de loi pour ramener la durée hebdomadaire du travail à 35 heures. Le député estime qu’en réduisant la durée du travail, l’économie israélienne gagnera en productivité et en emplois. 4 SEMAINES DE CONGÉS PAYÉS En Israël, la loi sur les congés annuels prévoit que les salariés ont droit entre 14 et 28 jours de congés payés par an, selon leur ancienneté chez le même employeur. Or, le nombre de congés annuels inclut aussi les jours de repos hebdomadaire. Autrement dit, la durée nette des congés varie de 2 à 4 semaines par an selon l’ancienneté : 2 semaines durant chacune des quatre premières années de travail, et jusqu’à 4 semaines à partir de la huitième année de travail. La députée Rahel Azaria (Koulanou) propose de relever sensiblement la durée des congés annuels : selon son projet de loi, un salarié bénéficiera d’un minimum de 3 semaines de congés annuels (21 jours) et d’un
maximum de 4 semaines (28 jours) dès la sixième année de travail. REPOS DOMINICAL De nombreux projets de loi ont été déposés à la Knesset pour instituer le dimanche comme jour férié en Israël ; jusqu’à présent, toutes ces tentatives se sont soldées par des échecs. À la suite de la récente polémique concernant la tenue des matchs de football le samedi, le député Ynon Magal (Foyer Juif) a déposé une nouvelle proposition de repos dominical : les heures de travail manquées le dimanche seraient rattrapées le reste de la semaine et le vendredi. Sur le plan économique aussi, le repos le dimanche permettrait de placer le marché israélien au même rang que la plupart des économies modernes qui sont actives du lundi au vendredi, ce faciliterait les échanges et le commerce. CONGÉ POUR UN PETIT-FILS MALADE La loi israélienne prévoit que le salarié sera rémunéré pour un congé de maladie d’une durée de 1,5 jour par mois de travail, soit 18 jours par an. Les jours de congés maladie peuvent s’accumuler jusqu’à un maximum de 90 jours. Les conventions collectives peuvent autoriser un salarié à s’absenter de son travail si un enfant tombe malade : ce congé sera rémunéré sur le compte des congés de maladie d’un des parents. La proposition de loi de Merav Michaëli (Le Camp sioniste) voudrait élargir la pratique à un petit-fils malade : un salarié qui s’absenterait pour s’occuper d’un petit-fils malade, recevrait son salaire sur le compte de ses jours de maladie. CONGÉ APRÈS UNE PÉRIODE DE RÉSERVE MILITAIRE Un salarié israélien, qui effectue une période de réserve militaire (Milouim), reçoit une allocation de la Sécurité sociale équivalente à son dernier salaire. Le député Yoël Hasson (Le Camp sioniste) propose une indemnité supplémentaire pour les réservistes : un salarié bénéficiera de 2 jours de congés payés s’il est appelé sous les drapeaux entre 10 et 29 jours par an, et de 3 jours de congés payés s’il effectue plus d’un mois de réserve. Certes, ces propositions ont peu de chance d’aboutir ; mais elles sont révélatrices d’un changement de mentalités dans le monde du travail en Israël. Désormais, le salarié israélien aspire à davantage de temps libre, ce qui ne signifie pas forcément que sa productivité diminuera, au contraire. En revanche, le patronat s’oppose à tout changement qui alourdirait les charges sur les entreprises. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Le chiffre : 5 % des Français qui arrivent en Israël repartent la 1ère année
Selon l’Agence juive près de 5 % des Français qui arrivent en Israël repartent dès leur première année. A plus long terme, ils sont 15 à 20 % à rentrer en France. La situation politique et les risques en matière de sécurité expliquent certainement une grande partie de ces retours. Mais la détérioration des services publics est aussi susceptible de décourager ces expatriés. http://www.courrierinternational.com/ ISRAELVALLEY PLUS. L’alyah de France en forte baisse en 2016. Par Pascale Zonszain. (http://www.actuj.com/2016-09/israel/4098-l-alyah-defrance-en-forte-baisse-en-2016) “Seuls 5000 Juifs devraient arriver en Israël d’ici la fin de l’année. 40% de moins que prévu. Les Juifs de France rêvent toujours à Israël, mais ils sont moins pressés de sauter le pas. Les projections publiées lundi par le Jewish People Policy Institute signalent un ralentissement de l’alyah française. En se
fondant sur les chiffres de janvier à août de cette année, l’institut israélien estime que le nombre de Juifs qui immigreront en Israël d’ici la fin décembre ne devrait pas dépasser les 5000, contre près de 8000 en 2015 et 7000 en moyenne en 2013 et 2014. Ce recul de 40% par rapport aux trois années précédentes est d’autant plus significatif que le JPPI s’appuie sur ses analyses précédentes et confirme que pas moins de 200 000 Français juifs se sont déclarés intéressés par l’alyah au cours des derniers mois. Difficulté de trouver un emploi Pour l’institut de réflexion qui avait présenté un rapport au gouvernement israélien en juin dernier, le principal problème est le manque d’encadrement des immigrants déjà arrivés. Ils peinent à trouver des emplois correspondant à leurs qualifications et à obtenir des rémunérations du niveau de celles qu’ils avaient en France. Le JPPI recommande de se concentrer d’abord sur l’intégration des olim pour inciter d’autres à monter en Israël».
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Jean-Christophe Cambadélis : « Voter à l’extrême-droite n’est pas en accord avec la tradition juive » Le premier secrétaire du Parti Socialiste revient d’Israël. Un séjour qu’il a apprécié et qui l’a marqué par bien des aspects. Il a voulu partager avec nos lecteurs ses impressions mais aussi aborder ce qui nous préoccupe : alyah, antisémitisme, relations de la gauche avec Israël, avec l’islam de France et échéance électorale majeure. A l’approche de la Présidentielle, Israël Actualités proposera régulièrement des grandes interviews de responsables politiques de premier plan, afin d’interroger les différents partis et candidats sur tous les sujets, en particulier ceux qui nous tiennent à cœur. Nous inaugurons donc cette série de rendez-vous avec Jean-Christophe Cambadélis. Propos recueillis par Alain Sayada Tout à fait. Il faut condamner tous les crimes contre des êtres humains d’où qu’ils viennent et quel que soit l’endroit où ils se déploient. Moi je n’ai aucun problème à le faire. Même si je constate qu’à gauche ça peut exister ou qu’il y a parfois des réticences à vouloir l’exprimer !
Bonjour Monsieur Cambadélis et merci d’accepter ce rendez-vous avec nos lecteurs. Ma première question sera sur Israël. Quel regard portez-vous sur ce pays ? J’en reviens. J’ai passé plusieurs jours en Israël. Je suis allé me recueillir sur la tombe des assassinés de l’Hyper cacher, sur la tombe d’Ilan Halimi. J’étais là-bas le jour de la mort de Shimon Pérès, il y avait donc, dans l’air, une vraie ambiance de deuil. Et en même temps cela m’a permis d’appréhender la situation très particulière qui est celle de ce peuple. Les Israéliens ont un pays en véritable boum économique : ça construit partout, il y a des grues partout, des autoroutes, des trains à grande vitesse, et une certaine joie de vivre d’ailleurs quand on est à Tel-Aviv. En parallèle, on sent également un arrière-fond de méfiance, de peur de l’agression, du terrorisme, de la guerre. Un pays encerclé par des peuples qui ne lui veulent pas du bien. Et cette double tension crée une atmosphère très particulière qu’on ne connaît dans aucun autre pays au monde. J’ai aussi été reçu par Mahmoud Abbas. J’ai vu tous les responsables politiques israéliens et palestiniens. J’ai essayé de plaider là-bas la solution française lors d’une conférence internationale tout en respectant les partis. Au fond je suis allé là-bas, non pour donner des leçons, mais pour comprendre. Parlons de l’Alyah française qui a été massive ces dernières années. De plus en plus de juifs partent en Israël, est-ce un désaveu ? Un constat d’échec pour la France qui se vide de ses juifs en quelque
sorte ? C’est un drame pour la France. Au fond cela veut dire que des juifs estiment qu’ils ne peuvent plus vivre comme ils le souhaitent en France. Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette situation, parce que c’est un échec. Face à ce constat, je dis qu’il faut avoir à cœur de maintenir les principes républicains qui permettent une France fraternelle. Un élément, particulièrement, a joué un rôle important dans cette émigration, c’est le terrorisme. Il a d’abord visé les juifs avec l’affaire Ilan Halimi puis l’affaire Merah. Pourtant on a le sentiment que tant qu’on ne visait que des juifs, cela n’était pas considéré comme du terrorisme… Moi en tous les cas, j’ai toujours considéré cela comme du terrorisme. Quand on tue des Français quelles que soient leurs origines, leur religion ou leur inclinaison, c’est du terrorisme. Moi je ne fais pas de hiérarchie. Quand on commence à en faire, c’est qu’on est déjà dans le début de l’antisémitisme. Donc, le terrorisme est là. Il frappe. Il frappe maintenant, indifféremment les Français quels qu’ils soient. Lorsqu’un déséquilibré en Israël attaque des civils ou un centre commercial comme le Sarona market, on a du mal à entendre les condamnations de la classe politique, en général, surtout à la gauche de l’échiquier politique… Pourtant c’est le même terrorisme qu’il y a en Israël que celui qu’il y a Nice, à Paris...
Attardons-nous sur le sujet de la sécurité : le festival de Cannes 2016, les jeux olympiques, l’Euro, autant de manifestations pour lesquelles l’expertise israélienne en la matière a été sollicitée. La France va-telle, de ce point de vue, renforcer ses liens avec Israël au niveau sécuritaire ? Je crois que les liens avec Israël sont, dans ce domaine, excellents. Tant du point de vue du renseignement que de la collaboration militaire par rapport à l’Etat Islamique. Quand on a dû bombarder L’EI, l’espace aérien israélien nous a été ouvert sans problème dans la seconde. J’ai rencontré des responsables qui s’occupent du renseignement et on sait qu’ils sont pointus. Ils m’ont fait part d’une excellente collaboration avec la France. Il y a, entre la France et Israël, des désaccords sur la manière d’aborder le problème de la paix. Les Israéliens nous disent « notre sécurité c’est à nous de la gérer, ce n’est pas à vous, Français, de nous dire comment assurer notre sécurité ». Parlons d’antisémitisme : il est aujourd’hui le fruit d’une frange de la population musulmane envers la communauté juive. L’école de la République a-t-elle échoué dans l’enseignement du vivre ensemble ? Malheureusement l’antisémitisme ne se niche pas seulement dans une fraction minoritaire de la communauté musulmane. Il existe aussi à la droite de l’échiquier français un antisémitisme militant, jamais démenti. Certes, mais ceux qui tuent des juifs ou qui commettent des attentats sont à 100 % des personnes issues de la communauté musulmane. Non ? Je crois qu’il vaudrait mieux, plutôt que de dire issus de la communauté musulmane, bien caractériser les gens et les choses : on parle non pas de musulmans, mais d’islamistes intégristes. Daech, ce n’est pas, heureusement, la lecture majoritaire du monde arabo-musulman. C’est ultra-minoritaire et le Djihad terroriste n’est pas porté par l’ensemble des musulmans. Que dites-vous de la tribune qui est passée dans le JDD du mois d’août lorsque des intellectuels musulmans ont pris la parole pour condamner les attentats, en passant les victimes juives sous silence ? C’est regrettable, mais je crois que c’était
précisément l’inverse de ce qu’ils voulaient faire. Ils voulaient démontrer qu’il y avait une autre voie, d’ailleurs peut être plus laïque que cultuelle et quand on les connaît, ce qui est mon cas, puisque je connais un certain nombre d’entre eux, on ne peut pas faire leur procès. Cela dit, c’est regrettable et cela a donné lieu à une polémique qu’eux ne souhaitaient pas. Bien au contraire… L’antisémitisme aujourd’hui, se cache aussi sous un vocable plus sournois : antisionisme. Que pensez-vous du BDS et de son boycott organisé ? « Cette question m’a été posée par les membres du Fatah. Et je leur ai répondu qu’il était possible en France de critiquer Israël, comme n’importe quel autre pays, mais que ce n’était pas possible, y compris constitutionnellement, d’organiser une campagne visant à bloquer ou interdire les produits venant d’Israël. Que la solution qui avait été trouvée me semblait acceptable, à savoir que l’on indique la provenance des produits, car chacun a le droit de choisir les produits qu’il veut consommer. Ils ont accepté ma déclaration. A droite comme à gauche, les primaires s’annoncent et l’ambiance est tendue. Les candidats d’un même camp n’hésitent pas à s’affronter durement… La primaire c’est un peu comme la sélection de l’équipe de France de football : il faut des matchs préliminaires pour trouver le meilleur collectif et, dans ce cas, le meilleur candidat. Ce que je dis, à ma famille politique, c’est « débattez mais dans le respect, car l’heure viendra où il faudra se rassembler… » Que dites-vous aux juifs qui seraient tentés par l’extrême droite, essentiellement pour des raisons sécuritaires ? Je dirais que la stigmatisation de l’autre n’est pas dans la tradition juive et que ce n’est pas avec le Front National que la communauté sera plus respectée et plus protégée. Loin de là. Si François Hollande déclarait forfait, ce qui pourrait être le cas, quel serait votre candidat ? Je n’ai pas à faire de choix. Je souhaite, justement, que ce soit le vote des sympathisants de gauche qui choisisse le candidat à l’élection présidentielle. Avec ou sans François Hollande. Quel est le message, pour conclure, que vous voulez faire passer aux juifs de France ? On les aime. Alain Sayada pour Israël Actualités
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Déplacement de Jean-Christophe Cambadélis en Israël
Reccueillement sur la tombe d’Ilan Halimi Zal
Rencontre avec Issac Herzog, leader du Parti Travailliste Israélien
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Les trous noirs israéliens (Technion) et français, plus inoffensifs que les vrais
Tout juste un mois après l’annonce de la réalisation d’un trou noir artificiel en laboratoire en Israël, une équipe essentiellement française des universités de Poitiers, de Paris-Sud et du CNRS vient de décrire une autre manière de faire, dans Physical R eview Letters du 16 septembre.
Fin Octobre Apple fera son show à Cupertino. Le hightech Israël dans le coup ?
Elle confirme également la prédiction stupéfiante de l’astrophysicien anglais Stephen Hawking : les trous noirs ne sont pas si noirs. C’est-à-dire que ces gloutons cosmiques ne font pas qu’avaler tout ce qui passe à leur portée. Un mince rayonnement s’échappe de leur frontière. Ils s’évaporent ou « rotent », pour rester dans la comparaison gastronomique. Les trous noirs israéliens et français sont plus inoffensifs que les vrais. Ils sont des analogues, pour lesquels le comportement des ondes à leur voisinage est similaire à ce-
lui de l’astrophysique. L’avantage est qu’ils permettent d’observer des phénomènes inaccessibles dans l’espace. Par exemple, le ténu rayonnement de Hawking est équivalent à une température un milliardième de degré au-dessus du zéro absolu, une grandeur indétectable dans un environnement bien plus chaud (–270 °C). Ce serait comme espérer voir une luciole dans un phare de voiture. Les deux expériences y sont pourtant parvenues en étudiant différentes ondes : du son se propageant dans un nuage d’atomes froids pour Jeff Steinhauer, de l’Institut de technologie d’Israël (Technion, à Haïfa), et des vagues à la surface de l’eau pour les Français, épaulés par un collègue de l’université d’Exeter (Royaume-Uni). http://www.lemonde.fr/
Israël, représenté par 6 vins d’excellence à Bordeaux
La Cité du Vin est le plus grand musée du vin du monde. Israël est représenté par six vins d’excellence, dont quatre sont des vins de Golan Heights Winery et Galil Mountain Winery.
Moins de deux mois après la présentation de l’iPhone 7 et de l’Apple Watch Series 2 à San Francisco, Apple réunira de nouveau la presse pour un keynote – le nom donné à ses grandes conférences de presse – le 27 octobre à 19 heures sur son campus à Cupertino. Des chercheurs israéliens seront scotchés à leurs écrans, car de nombreuses innovations viendront de Tel Aviv. Selon Pascal Samama pour BFM : “L’iPhone
7 vient à peine de sortir et il faudra certainement attendre encore deux ans pour découvrir les innovations de son successeur. Mais le buzz a déjà démarré. Non pas sur les fonctionnalités de l’iPhone 8 mais sur le lieu où ingénieurs et chercheurs d’Apple travaillent à sa conception. Selon Business Insider, ce projet crucial a été confié à l’unité de recherche israélienne d’Apple qui est basée à Herzliya, à quelques kilomètres de Tel-Aviv”.
La Cité du Vin a ouvert ses portes à Bordeaux le 1er Juin dernier. Le musée a été conçu comme un centre culturel unique dédié au vin en tant que patrimoine culturel, universel et vivant. Véritable invitation au voyage autour du monde, à travers les âges, dans toutes les cultures et civilisations, le parcours permanent immersif, sensoriel et interactif s’étend sur 3 000 m². La Cité du Vin a fait appel à Andreas Larsson, consacré Meilleur Sommelier du monde en 2007 pour sélectionner les vins qui composent la Cave à vins du monde du musée. Parmi les vins israéliens sélectionnés : Yarden Cabernet Sauvignon 2012
Yarden Heights Wine 2014 Galil Mountain Alon 2012 Galil Mountain Yiron 2012
Cultivant ses vignes sur les verdoyants plateaux du Golan, à l’ombre du Mont Hermon, Golan Heights Winery fabrique des vins lauréats de nombreux prix sous différents labels. Le label phare de Golan Heights Winery, Yarden, a acquis une réputation internationale d’excellence et a remporté des médailles d’or dans de nombreux concours, notamment lors de la prestigieuse compétition Mondus Vini. Tous les vins sélectionnés sont présentés dans de courtes vidéos avec le commentaire de dégustation d’Andreas Larsson. Les vidéos peuvent être visionnées à plusieurs points de l’exposition, dans la cave à vins. Ilana Amzaleg www.ashdodcafe.com
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Hôtels en Israël : la «guerre des étoiles» fait rage
Il était temps : le ministère israélien du Tourisme a décidé de mettre de l’ordre dans le classement hôtelier. Les “étoiles” vont réapparaître. Après plusieurs années d’inaction, le gouvernement israélien change de stratégie en matière de classement des hôtels par catégorie. Après avoir supprimé les étoiles des hôtels en 1992, le ministère du Tourisme fait marche arrière : il décide d’adopter une classification internationale qui fixe des critères précis pour l’affectation des étoiles aux hôtels du pays. VINGT-QUATRE ANS DE GUERRE DES ÉTOILES Il était temps : la suppression des étoiles, il y a vingt-quatre ans, avait favorisé le chaos dans le classement hôtelier en Israël. Depuis 1992, la concurrence entre les hôtels s’est souvent traduite par une véritable « guerre des étoiles » : la plupart des hôtels israéliens ont continué de s’attribuer eux-mêmes des étoiles, parfois au-delà de ce que le niveau du service hôtelier exigeait. Ce qui entraînait souvent la déception des visiteurs qui, une fois sur place, constataient des écarts entre les services promis et la qualité réelle de l’hôtel. Cette « guerre des étoiles » avait aussi ouvert un nouveau marché : des organismes privés se sont engouffrés dans le vide laissé par les pouvoirs publics en fixant eux-mêmes des critères de classement. De même, des sites Internet (comme Trip Adivisor) sont devenus incontournables pour lire les avis sur les hôtels laissés par les touristes de passage. HOTELSTARS UNION CLASSIFICATION Pour remettre de l’ordre dans le chaos laissé par la suppression des étoiles en 1992,
le ministère israélien du Tourisme vient d’adopter une nouvelle règlementation de classification des hôtels : il s’agit de la méthode de classification européenne dite « Hotelstars Union classification ». Établi en 2009, ce système de classification a été adopté à ce jour par 24 pays européens comme Allemagne, Hollande, Autriche, Suisse, Hongrie, Danemark, Suède, etc. En revanche, la France a mis en place en 2012 une nouvelle réglementation pour la classification des hôtels de tourisme, élaborée par les principaux syndicats hôteliers sous la directive du groupe Accor. Ces dernières semaines, les grandes chaînes hôtelières d’Israël ont demandé le contrôle du ministère du Tourisme pour être officiellement “étoilés”. Les hôtels recevront entre une et cinq étoiles avec des possibilités de classement intermédiaire. 270 CRITÉRES DE CLASSIFICATION Les premiers résultats selon le nouveau classement viennent de tomber. Par exemple : l’hôtel Riviera d’Eilat s’est vu accorder 3 étoiles, l’hôtel Caesar de Jérusalem a reçu 4 étoiles, l’hôtel Dan Carmel 5 étoiles, etc. Selon les experts du ministère du Tourisme, il s’agit de contrôler 270 critères, conformément aux standards commerciaux des chaînes internationales, comme : l’état physique et matériel, le niveau du service, les repas et boissons, etc. Pour faire face à la nouvelle classification des hôtels, le ministère du Tourisme y a mis les moyens : il a débloqué cette année un budget de 4 millions de shekels (environ 1 million d’euros). Jacques Bendelac (Jérusalem)
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En Israël, la consommation privée est la véritable locomotive de l’économie
L’Institut israélien de la Statistique vient d’annoncer des indicateurs macroéconomiques revus à la hausse pour cette année avec un rythme annuel de croissance du Produit Intérieur Brut pour le deuxième trimestre de 4.3%, ce qui permet de démarrer l’année juive 5777, avec le début dimanche soir, de la fête de Sourcot, sur un nouvel élan d’optimisme. Le PIB israélien a augmenté au rythme annuel de 3.2% au premier semestre de 2016, contre 3% selon les estimations antérieures. Et la tendance à la vigueur de l’économie israélienne a été confirmée par le bond de 4.3% au deuxième trimestre du PIB du pays. D’ailleurs, les principaux agrégats de l’économie israélienne, production, consommation, investissements, commerce, sont corrigés vers le haut. L’économie israélienne est tirée vers le haut par la consommation privée qui en est la véritable locomotive. Au deuxième trimestre de l’année en cours, la consommation des ménages a fait un bond de 9.9% en tendance annuelle. Toujours au deuxième trimestre, les investissements ont redémarré avec une progression de +5.4%
et les exportations de biens et services (diamants et start-up exclus) ont fait un bond de 13.7% en rythme annuel. Mais ces excellents chiffres ne parviennent pas à occulter le problème inhérent à l’économie israélienne depuis plus d’un an, à savoir la forte distinction entre l’économie réelle et l’économie financière. Cette dernière en effet est une activité en forte expansion et à forte rentabilité même quand la production ou économie réelle ne progresse pas. D’ailleurs, les dépenses des ménages israéliens sont souvent faites à crédit et le volume des crédits accordés par le système bancaire israélien connaît une forte progression. Pour les autorités du pays, l’enjeu pour les mois à venir est de faire profiter l’économie réelle de la bonne santé de l’économie financière, un exercice particulièrement délicat puisqu’il doit être compatible avec le plein emploi, tout en maintenant une faible inflation et en dégonflant la bulle immobilière. Source: http://courrierstrategique.com/
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Des éleveurs israéliens protestent contre les quotas d’importation de viande
Marché immobilier en Israël : le refroidissement se poursuit en 2016
Les ventes de logements neufs en Israël sont en recul: durant l’été, le nombre de transactions a connu une chute brutale et la demande a refroidi. Que se passe-t-il sur le marché israélien de l’immobilier ? Difficile à dire, tant les indicateurs récents sont contradictoires. À en croire les chiffres des ventes réalisées cet été, le marché serait en cours de refroidissement. Reste à savoir si la baisse de la demande de logements est une tendance à long terme, qui annoncerait aussi une baisse des prix. LES VENTES CHUTENT Seulement 2 142 logements neufs ont été vendus en Israël durant le mois d’août 2016 ; c’est 13% de moins qu’en juillet. Par rapport au mois d’août 2015, il s’agit même d’une chute brutale : en douze mois, les ventes ont chuté de 28%. C’est ce qui ressort des chiffres mis à jour par l’Institut de la Statistique à Jérusalem et publiés à la veille de Soucot. Le refroidissement du marché immobilier en Israël a donc bel et bien démarré. De janvier à août 2016, ce sont 20.230 logements neufs qui ont été vendus : c’est un
niveau inférieur de 9,5% à la même période de l’année précédente. La baisse des ventes la plus brutale a été enregistrée dans le Nord (- 22%), le Centre (- 14%) et Jérusalem (- 13%). En revanche, le sud du pays est la seule région à avoir bénéficié d’une augmentation des ventes (+ 13%) depuis le début de l’année. LA DEMANDE REFROIDIT L’Institut de la Statistique calcule aussi un autre indice immobilier : celui de la « demande de logements neufs » ; il s’agit des logements neufs vendus ainsi que des logements en construction qui n’ont pas été encore vendus. De janvier à août 2016, la demande de logements neufs a reculé de 6% par rapport à l’année passée. À la fin du mois d’août dernier, il restait en Israël 28.840 logements neufs qui n’avaient pas trouvé d’acheteurs, soit 10% de plus qu’en août 2015. La majorité des logements à vendre (28%) se trouve dans le centre du pays. Les autres se situent dans le sud (16% des logements neufs à vendre), à Haïfa (15%) dans le nord (12%) et à Jérusalem (11%). Jacques Bendelac (Jérusalem)
Des éleveurs de bovins se sont rassemblés récemment devant le domicile du ministre des Finances Moshé Kahlon à Haïfa. Avec des slogans tels que « Kahlon nous détruit », les éleveurs protestaient contre la décision d’augmenter les quotas d’importation de viande qu’ils considèrent comme une menace pour la branche de la viande bovine en Israël, notamment dans les zones de la périphérie.
2014 et 2015. Elle comprend également les pays ne faisant pas partie de l’OCDE.
LPH
Les Japonais ne mangent pas beaucoup de viande, privilégiant le poisson et les fruits de mer, la moyenne est de 35,7 kg par personne. La Chine qui est en pleine révolution économique a une moyenne de 49,8 kg par habitant.
LE PLUS Selon l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques), la consommation de viande des Israéliens est parmi la plus élevée au monde, en effet, Israël se place quatrième avec une moyenne annuelle de 86,1 kilogrammes par habitant. L’Australie en tête de liste, avec une moyenne annuelle de 90,3 kg de viande par habitant; les États-Unis arrivent deuxième avec 90,1 kg; l’Argentine arrive en troisième position avec une moyenne de 86,6 kg par habitant; Israël est quatrième avec une moyenne annuelle de 86,1 kilogrammes et le Brésil se classe cinquième avec une moyenne de 78 kg par habitant. L’Inde occupe la dernière place avec seulement 3,2 kg par habitant par an. Dans l’Union Europénne , la consommation moyenne de viande se situe à 64,9 kg. L’étude est axée sur la consommation de poulet, de boeuf, de veau et de porc entre
Fait intéressant, la moyenne en Iran et en Turquie est nettement inférieur à la moyenne d’Israël. En Turquie, la nation qui a donné naissance au kebab, la moyenne est de seulement 28,2 kg par habitant, les Iraniens ne consomment que 29,3 kg de viande par habitant.
Un examen plus approfondi des résultats explique pourquoi Israël occupe une place si élevée dans le classement : les Israéliens sont ceux qui ont consommé le plus de poulet au monde en 2015, soit 57,7 kg par personne, arrivant donc devant les États-Unis (47,6 kg) et les pays musulmans comme la Malaisie (41,4 kg) et l’Arabie Saoudite (41,2 kg). Les pays ayant la plus faible consommation de poulet ( à l’exception de l’Inde où la consommation de viande est quasiment nulle ) sont le Ghana et le Mozambique, où la consommation moyenne de poulet est de 1,5 kg par habitant. Source Koide9enisrael Publié par David ILLOUZ
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La Santé Israélienne au 23eme rang mondial. France : N°24
Les nouveaux immigrants Français qui arrivent en Israël sont toujours surpris par “les trous d’air” de la santé israélienne, qui, à la grande surprise d’IsraelValley qui a enquêté, se retrouve au 23e rang d’un palmarès mondial financé par la fondation Bill et Melinda Gates. La France arrive seulement au 24e sur 188 dans un classement inédit des performances de santé des pays du monde. LE PLUS (1) : «Réalisée par l’Institut américain des mesures et évaluation de la santé et financé par la fondation Bill et Melinda Gates, il s’agit de la première évaluation annuelle des progrès enregistrés par les pays pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par les Nations unies en septembre 2015. La France se situe loin derrière ses voisins de Grande-Bretagne (5e), d’Espagne (7e) ou d’Allemagne (15e), mais elle se trouve devant le Japon (27e) ou les États-Unis (28e). La tête du classement est occupée par l’Islande, tandis que la République centrafricaine arrive en toute dernière position. Ces résultats proviennent d’une étude publiée mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet prenant en compte 33 indicateurs de santé comme l’obésité, le suicide, la violence ou encore l’hygiène, afin de mesurer les progrès réalisés par 188 pays entre 1990 et 2015. Chacun des indicateurs est noté de 0 (le moins bon) à 100 (le meil-
leur). Violence collective, tabagisme et suicide Le classement de la France se justifie entre autres par le score de 23 lié aux «décès dus à la violence collective», autrement dit, les victimes de la guerre (voir infographie). Pour Kayla Albrecht de l’Institut américain des mesures et évaluation de la santé, les attentats de 2015, survenus à la fin de la période d’évaluation, expliquent cette mauvaise performance: «2015, année où la France a été victime de nombreux attentats, est la seule où le taux de mortalité dû à la violence collective est passé en France de 0 à 0,2 pour 100,000 habitants.». La France est aussi pénalisée par un tabagisme ainsi qu’un taux de suicide encore trop importants. En revanche, on observe un score meilleur que celui des pays du haut de classement pour le surpoids des enfants ainsi qu’un score parfait (qui signifie que l’objectif fixé pour 2030 a été atteint) pour la qualité de l’eau ou l’accès à des installations sanitaires salubres (voir infographie). Au niveau mondial, les auteurs notent une amélioration de la survie infantile et maternelle ainsi que de l’accès à la contraception, mais soulignent qu’il reste des progrès à faire dans la lutte contre le surpoids des enfants, les violences conjugales ou l’abus d’alcool».
Succès pour les fleurs comestibles d’Israël
Source: http://sante.lefigaro.fr
Coup dur pour les clubs de Strip Tease de Tel Aviv Fruit de travaux de recherches intensifs, encore un produit israélien qui étonne ! Les fleurs comestibles d’Israël sont des fleurs qui peuvent entrer dans de nombreuses préparations (sirop, confiture, liqueur, pâtisseries) ou qui peuvent être dégustées cristallisées ou nature. Esthétiques et très bonnes pour la santé, les fleurs comestibles d’Israël sont très tendance et apportent de l’originalité dans l’assiette.
La loi autorise la police israélienne à entrer dans les strip clubs à tout moment pour vérifier que rien d’illicite ne s’y passe. Lors d’une perquisition récente dans un des clubs, des milliers de shekels ont été saisis. Plusieurs clients ont été arrêtés, y compris des hommes d’affaires.
Les propriétaires du club, eux, ont été relâchés. Les salons privés de tous les clubs de strip tease de Tel-Aviv, du Shin Do, du Bursa, du Gogo Girl et du Baby Dolls ont été fermés. Extraits JSS News
http://itrade.gov.il) LE PLUS La cuisine des fleurs est une cuisine alimentaire qui intègre les fleurs comestibles fraîches ou séchées pour la saveur et l’esthétique d’une préparation culinaire. La cuisine des fleurs remonte probablement aux origines de l’histoire de l’art culinaire avec les cueillettes des plantes des chas-
seur-cueilleur de la Préhistoire, avec entre autres les tisanes, les infusions, les thés, les fermentations, les décoctions, les macérations… À l’image des plantes et des champignons, les fleurs fraîches ou séchées, cultivées ou sauvages, doivent être impérativement sélectionnées parmi les fleurs comestibles (non toxiques), les plus écologiques possible, et exemptes de maladies telle que l’échinococcose entre autres. Les fleurs présentent peu d’intérêt nutritionnel, et sont particulièrement utilisées pour l’esthétique, l’originalité, la découverte de saveurs peu répandues, en gastronomie et dans la restauration inventive. Elles sont particulièrement mises en avant par des cuisiniers amateurs de botaniques tels que Marc Veyrat, Michel Bras, François Couplan …
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Visite en Israël de la Grande Loge de Résolution de l’UNESCO sur le mont du Temple : qui a voté quoi ? France. Philippe Charuel à Tel Aviv
Voici la répartition des pays qui ont voté pour, contre, ou se sont abstenus lors du vote à l’UNESCO d’une résolution niant tout lien entre le judaïsme et le mont du Temple, ainsi avec le mur Occidental. Pour (24) : Afrique du Sud, Algérie, Bangladesh, Brésil, Chine, Egypte, Iran, Liban, Malaisie, Maroc, Maurice, Mexique, Mozambique, Nicaragua, Nigéria, Oman, Pakistan, Qatar, République dominicaine, Russie, Sénégal, Soudan, Tchad et Vietnam. Contre (6) : Allemagne, Estonie, Etats-
Unis, Lituanie, Pays-Bas et Royaume-Uni. Abstention (24) : Albanie, Argentine, Cameroun, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Espagne, France, Ghana, Grèce, Haïti, Inde, Japon, Kenya, Népal, Ouganda, Paraguay, Saint-Christophe-et-Niévès, Salvador, Slovénie, Sri Lanka, Suède, Togo, Trinidad et Tobago et Ukraine. Absents (2) : Serbie et Turkménistan. timesofisrael
les dirigeants du parti Balad interrogés lundi La police enquête sur des soupçons de fraude et de blanchiment d’argent au sein du parti arabe israélien Les députés arabes israéliens Jamal Zahalka et Hanin Zoabi vont être interrogés lundi par la police dans le cadre d’une enquête sur le financement du parti politique arabe Balad, rapporte dimanche le quotidien Haaretz. On ne sait pas encore si les deux dirigeants du parti sont convoqués en qualité de témoin ou de suspect. Selon Haaretz, des dizaines de militants du parti Balad envisagent de protester devant les bureaux de l’unité «Lahav 433», la cellule anti-corruption de la police israélienne, au moment de l’interrogatoire. La police a dit enquêter sur des soupçons de fraude, de blanchiment d’argent et d’utilisation illégale de fonds destinés au parti. Elle a déjà annoncé l’arrestation d’une trentaine de cadres et militants de Balad, disant enquêter sur un système de financement qui aurait dissimulé pendant des années aux autorités l’origine de millions de shekels (1 euro = 4,2 shekels) provenant d’Israël et de l’étranger. Le parti Balad (Acronyme de «Assemblée nationale démocratique), qui fait partie de la Liste arabe unifiée, une coalition de partis arabes israéliens au parlement, a dénoncé une action visant «à faire taire la minorité
arabe israélienne» qui représente 17,5% des huit millions d’habitants d’Israël, et largement favorable à la cause palestinienne. Le parti a déclaré dans un communiqué que les interrogatoires de Zahalka et Zoabi constitueraient «une escalade dans la persécution politique du parti». La Liste arabe unifiée dispose de 13 sièges à la Knesset, qui en compte 120, dont trois sont détenus par le Balad. Ces-derniers ont déclenché l’indignation des Israéliens juifs plus tôt cette année en allant rencontrer les parents de terroristes palestiniens, tués alors qu’ils perpétraient des attaques contre des Israéliens. En réaction, la Knesset a adopté une loi controversée en juillet dernier permettant l’expulsion des députés jugés coupable d’incitation au racisme ou qui soutiennent la lutte armée contre Israël. Les analystes estiment cependant que la loi sera extrêmement difficile à mettre en pratique, toute expulsion de député nécessitant le soutien de 90 des 120 députés. Le fondateur du parti Balad Azmi Bishara a fui Israël en 2007 alors qu’il était soupçonné d’avoir transmis des informations à la milice chiite libanaise du Hezbollah, l’aider à diriger ses roquettes vers des cibles sur le territoire israélien. i24news
Plusieurs Grands Maîtres de la GLDF (Grande Loge de France) sont déjà venus en Israël. Cette année, Philippe Charuel, Grand Maître, sera en Israël du 30 octobre au 3 novembre 2016. Philippe Charuel sera reçu le 30 octobre à Tel Aviv pour une réunion privée organisée par les deux Loges de la GLDF. A l’occasion de ce séjour, la délégation sera reçue par Hélène Le Gal, ambassadrice de France à Tel Aviv le 31 octobre 2016. Le soir du 31 octobre, Ph Charuel sera reçu pour une tenue blanche ouverte organisée par la GLAMF (Grande Loge de l’Alliance maçonnique française) dans la Grotte de Sédécias à Jérusalem. Philippe Charuel donnera une conférence publique à 19 heures le 1er novembre 2016 au Grand Beach Hotel, rue Hayarkon à Tel Aviv. Le 2 novembre, la délégation sera reçue par des hauts dignitaires de l’Etat d’Israël L’intérêt que porte la GLDF à Israël et à ses Loges de Jérusalem et de Tel Aviv-Yafo, est incontestable pour sa proximité avec la culture juive et chrétienne et ses références au Temple de Salomon dont la franc-maçonnerie se proclame les héritiers de cette tradition. Claude Salomon Cohen – JSSNews
LE PLUS. La Grande Loge de France est une obédience maçonnique française dont le nom a été porté successivement par deux entités maçonniques distinctes. De 1738 à 1773 pour la première, qui se transforme en 1773 en Grand Orient de France et par la seconde depuis sa création par le Suprême Conseil de France en 1894. Cette seconde création qui perdure en 2016, se présente elle-même comme étant directement issue de la première, par l’intermédiaire du Rite écossais du XIXe siècle, malgré les deux fusions que celui-ci connut avec le Grand Orient et qui interrompent cette filiation. Les loges maçonniques de la Grande Loge de France travaillent de manière quasi exclusive au Rite écossais ancien et accepté qui est son rite administratif. Elle entretient des traités d’amitié ou de reconnaissance avec la plupart des obédiences françaises. Elle est cofondatrice de la Confédération des grandes loges unies d’Europe La Grande loge de France est une institution de droit régie par la loi de 1901 et par des règles écrites fondées sur le suffrage universel, principe démocratique qui s’exerce sur toutes ses structures. Sa devise, Liberté, Égalité, Fraternité, se confond volontairement avec celles de la République française.