GRATUIT - Numéro 408 - Edition du 2 Novembre au 7 Novembre
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 2 Novembre au 7 Novembre
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Unesco : la colère des 3000
Ils étaient là, au-rendez-vous, devant le Ministère des Affaires Etrangères. Ils étaient 3000 ! Une chiffre considérable si l’on prend en compte le fait que la manifestation a été organisée par un « collectif d’urgence » en très peu de temps. Ils étaient de toutes confessions : juifs, chrétiens catholiques, protestants, évangélistes… Ou du moins, toutes celles que la décision de la Honte veut éradiquer de la Mémoire des Lieux. Ces 3000 manifestants ont voulu répondre à l’Unesco, mais aussi à la France qui, une première fois avait voté la résolution, en avril dernier et s’est simplement abstenue lors de cette deuxième délibération, mi-octobre. Que dit la résolution adoptée par l’Unesco à deux reprises : que les lieux saints de Jérusalem berceaux de la civilisation judéo-chrétienne, ne sont des lieux saints que pour l’Islam et les désigne par leur nom en arabe. Pourquoi se plaindre de l’appétit de conquête de l’EI alors que l’UNESCO fait de même avec la complicité des Nations occidentales et des dictatures islamiques, sans que nos chers gouvernants y voient à redire. C’est un « vol de mémoire » s’insurge l’écrivain Marek Halter. C’est bien pire que cela si vous voulez mon avis : c’est la fin de la civilisation occidentale. Le nom de Jérusalem est cité plus de 900 fois dans la Torah, mais pas une seule dans le Coran. L’islam n’a vu le jour qu’à la fin du 7ème siècle de notre ère, alors que le Jérusalem appartenait au peuple juif il y a déjà près de 3000 ans. 17 siècles séparent la construction de Jérusalem et la naissance de l’Islam mais Jérusalem est aux musulmans. Et uniquement à eux. Ce serait drôle si ce n’était aussi tragique. Brûler les livres, rebaptiser les gens et les choses, effacer toute trace juive jusque sur les sépultures, on a vu ça il n’y a pas si longtemps, en Europe. On n’avait dit plus jamais. C’était sans compter
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
l’appétit de conquête des fascistes de la foi islamiste. Et la lâcheté des Nations européennes. Le Roi David a construit Jérusalem, et son fils le roi Salomon a construit le premier Temple il y a plus de 3 000 ans... Nos ennemis appellent ce lieu esplanade des mosquées. Pendant des siècles, pourtant, il était le Mont du Temple. Mais voilà que depuis la création de l’Etat d’Israël, comme par magie et propagande, ce lieu est devenu, semble-t-il, le troisième site le plus important de l’Islam : le voilà donc dénommé Esplanade des mosquées. Et le Monde entier suit le mouvement docilement. L’usurpation n’inquiète personne, surtout pas les médias à la botte des pays du Golfe ! Je note d’ailleurs que les Médias dans leur ensemble, ont observé, sur cette manifestation, une silence prudent… Il ne faudrait pas se fâcher avec les émirs, avec l’extrême-gauche, avec le gouvernement, avec les islamistes, etc. Pendant des siècles, Jérusalem n’intéressait personne. Il n’y a pas de pétrole ni de gaz ou d’or à Jérusalem, juste des milliers d’années de prières, des pierres qui en savent plus sur l’histoire de l’Humanité que l’Humanité elle-même et beaucoup de spiritualité. Mais il suffit le peuple juif revendique cet héritage fait de larmes et de mémoire et voilà que les vautours volent en rang serré au-dessus de la ville d’or. Les Palestiniens, ce peuple qui, il y a 70 ans, n’existait pas, revendique un héritage culturel et spirituel ayant appartenu aux juifs depuis 3000 ans. Coupant, de fait, le christianisme de ses racines. Que le monde se taise lorsque l’on spollie les juifs n’a hélas, pour moi, plus rien d’étonnant. Qu’il se laisse dépouiller aveuglément et presque satisfait de ce qui constitue le socle de la civilisation occidentale, à savoir ses attaches judéo-chrétiennes, m’abasourdit ouvertement.
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Comment la Communauté internationnale, au motif qu’elle veut se donner bonne conscience sur la question palestinienne et ne surtout pas froisser les dictatures arabes peut-elle accepter une telle spoliation ?
« Si je t’oublie, Jérusalem, que ma (main) droite m’oublie. Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens toujours de Toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies ».
Ils étaient 3000, à poser cette question… Ils n’ont pas, bien sûr, obtenu de réponse…
Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Mazeltov à notre fils : Jeeferson Guez
Un Grand Mazel tov à notre fils GUEZ Jefferson ainsi qu’à sa femme Esther GUEZ pour leur mariage qui a eu lieu le 12 septembre 2016 à Paris. Nous attendons si Dieu veut prochainement dans neuf mois l’arrivé d’un beau petit bébé. Tes parents et toute la famille sont très
contents pour vous. Nous souhaitons aux jeunes mariés Joie, Bonheur, Sante et Réussite avec beaucoup d’enfants. Un grand MAZEL TOV
Jour J et Israël Actualités se joignent à la joie de nos amis Mr et Mme Madar François et Solange et Joel Ktorza pour la Naissance de leur arrière petit-fils et petit-fils Aharon Ktorza qui est né le 21 octobre 2016 et qui fait le bonheur de toute la famille. Longue vie jusqu’à 120 ans Alain et Katy SAYADA
TES PARENTS
Unesco : la colère des 3000
Le 27 octobre dernier, devant le Ministère des Affaires Etrangères, 3000 personnes d’horizons et de confessions différents se sont rassemblées pour protester contre l’abstention de la France lors de la deuxième session de vote à l’Unesco de la délibération de la Honte. Morceaux choisis…
Rentrée parlementaire en Israël : quels enjeux économiques ? Cette semaine, les députés israéliens retrouvent leurs sièges de la Knesset pour la session d’hiver; le budget 2017/2018 en sera l’enjeu principal. Cette année en Israël, la trêve parlementaire d’été aura été particulièrement longue puisqu’elle a duré du 7 août au 30 octobre. Ce qui ne veut pas dire que tous les députés ont chômé pendant près de trois mois : certaines commissions parlementaires ont continué de se réunir, notamment pour poursuivre la préparation de la loi de finances qui couvrira les deux prochaines années, 2017 et 2018.
Pour le président du Consistoire Joël Mergui : « Jamais le peuple juif n’a tourné le dos à Jérusalem» «Toutes nos synagogues sont tournées vers Jérusalem.» «Tous nos deuils évoquent Jérusalem.» «Toutes nos fêtes évoquent Jérusalem.» «Jamais le peuple juif n’a oublié Jérusalem.». «Jérusalem vit dans le cœur de chaque Juif.» «L’UNESCO n’existe plus, l’UNESCO s’est disqualifiée, l’UNESCO est devenue une chambre de révolutios multiples et variées pour délégitimer Israël et le lien du peuple juif avec Jérusalem». Nous aurions voulu que la France que nous aimons, ce pays qui a protégé les juifs durant des années, la France qui combat le Djihadisme, comprenne qu’on ne peut pas combattre le Djihadisme en s’association à des falsificateurs de l’HISTOIRE, à une spoliation de l’Histoire juive, (…) Jérusalem est la CAPITALE ÉTERNELLE DU PEUPLE JUIF» «Jamais, en 2000 ans, aucun peuple, aucune civilisation n’a réclamé Jérusalem» Mr Claude Gosguen, maire du 16ème arrondissement de Paris, député de Paris J’ai la» Nausée de l’UNESCO» a souligné l’élu. « La France il y a quelques mois reconnaissait l’erreur d’avoir voté la première résolution «. Comment peut-elle s’abstenir aujourd’hui se demande donc Claude Goasguen.
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«En votant cette résolution, le gouvernement français a déclaré que le Mont du Temple était palestinien, giflant non seulement toutes les communautés juives du monde, giflant Israël, giflant tous les Chrétiens, les orthodoxes, les protestants, les catholiques. Jamais nous n’accepterons que ce patrimoine soit laissé à quelques Emirs ayant fait pression sur la France » L’UNECO est en train de mourir, et tant mieux, L’UNESCO est le vassal des émirs» «L’UNESCO est défigurée». «La France est la seule parmi toute les démocraties occidentale à s’être couchée devant le vote arabe». «Mr Ayrault Ministre des Affaires Étrangères, nous avons honte de la France». «Nous avons une seule démocratie dans la région, Israël» . «Notre Ami Israël, apportons à Israël notre soutien indéfectible contre les ennemis de la démocratie» Enfin, remercions tous ceux qui se sont déplacés : élus, anonymes, responsables associatifs et communautaires. Merci au député Meyer Habib, Delphine Burkli, François Pupponi, maire de Sarcelles, Francis Kalifa Président du CRIF, Ariel Goldman, président du FSJU, Serge et Beate Klarsefd. Merci aux organisateurs dont Claude Barouch de l’UPJF et Charly Touati ainsi que Europe Israël et son président Jean-Marc Moskowicz Israël Actualités
UNE LOI DE PROGRAMMATION ALLÉGÉE D’ailleurs, le ministre des Finances Moshé Cahlon a mis à profit la trêve estivale pour peaufiner son projet de budget pour 2017 et 2018. Comme tous les ans depuis 1985, le budget de l’État s’accompagne d’une « loi de régulation » (“Hok Ha’Esderim” en hébreu) qui est un condensé du programme économique du gouvernement : il s’agit d’une sorte de loi de programmation pluriannuelle qui est vivement critiquée par les députés de tous bords, car elle est votée en bloc et ne permet donc pas de véritable débat démocratique. Pour 2017 et 2018, cette pratique budgétaire sera reconduite, mais sous une forme raccourcie. C’est entre Kippour et Soucot qu’une version définitive de la loi de régulation a été mise au point : la nouvelle version qui sera soumise aux députés israéliens a été allégée de 30 articles de loi sur les 80 articles qui étaient inclus dans le texte préliminaire concocté en juillet dernier par les fonctionnaires du Trésor. En revanche, la loi de finances contient toujours les principales réformes que le gouvernement souhaite lancer l’an prochain et qui devraient lui permettre d’atteindre trois objectifs principaux : la baisse du coût de la vie, la réduction des écarts sociaux et le renforcement de la croissance. LES RÉFORMES CONFIRMÉES Au chapitre « Baisse du coût de la vie », est maintenue la réforme des télécoms visant à introduire davantage de concurrence dans
les secteurs de la télévision, de la téléphonie et d’Internet. De plus, l’ouverture à la concurrence étrangère sera favorisée pour toute une liste de produits de consommation courante, depuis les parfums et jusqu’aux appareils électriques. Pour alléger le budget du consommateur, la concurrence entre les distributeurs de gaz sera facilitée. Les transports en commun seront moins chers et plus accessibles, notamment avec l’extension des lignes d’autobus et de tramway ainsi que l’ouverture des taxis au modèle coopératif. Au chapitre « Réduction des écarts sociaux », le panier de santé sera réévalué, les retraités bénéficieront d’un complément de revenu plus substantiel et les travailleurs indépendants percevront des indemnités de chômage. Dans le volet fiscal, la refonte de la fiscalité du kibboutz est maintenue, tout comme la surtaxe foncière sur les propriétaires de trois logements ou plus. Pour relancer la croissance et la productivité, le gouvernement israélien table sur la baisse de l’impôt sur les sociétés qui sera maintenue pour les deux années à venir. De même, des avantages fiscaux seront accordés aux entreprises qui se raccorderont au réseau du gaz naturel tout comme aux véhicules roulant au gaz naturel. LES RÉFORMES REPORTÉES En revanche, certaines réformes envisagées par le ministère des Finances seront remises à plus tard. C’est le cas notamment de la refonte du secteur des jeux de hasard et paris officiels qui sera légiférée séparément. Dans le domaine de la fiscalité, plusieurs réformes ont été abandonnées, du moins provisoirement : elles concernaient les multinationales présentes en Israël, le secteur diamantaire, les nouveaux immigrants et les investisseurs étrangers. De même, l’ouverture à la concurrence du marché du crédit est reportée ; elle visait à encourager la création de coopératives de crédit destinées à fournir des services financiers à faible coût. Jacques Bendelac (Jérusalem)
À LA UNE
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Israël, excellent rang dans le rapport sur la Compétitivité Mondiale
Israël se classe à la deuxième position des pays les plus avancés dans le monde en matière d’innovation, d’après le magazine économique “Business Insider”. Ce classement a été établi d’après un rapport sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial. L’innovation tient compte “des critères comme la qualité de la recherche scientifique dans les universités, la société, les dépenses dans la recherche et le développement, la collaboration entre les universités et l’industrie, les brevets, le nombre d’ingénieurs et de scientifiques dans chaque pays.” Selon, Sam Shead, journaliste du “Business Insider” qui s’est récemment rendu à Tel Aviv, “le pays est disposé à accorder des visas spéciaux aux entrepreneurs. Israël est une plaque tournante de premier plan dans le domaine de la cybersécurité, avec beau-
coup de futurs entrepreneurs formés à cette discipline au sein de l’armée dans le cadre de leur service national”. Israël, où vivent plus de 8 millions d’habitants, est classé juste derrière la Suisse. Voici la liste des 10 premiers pays du classement: 1- Suisse 2- Israël 3- Finlande 4- Etats-Unis 5- Allemagne 6- Suède 7- Pays-Bas 8- Japon 9- Singapour 10- Danemark Source: i24News
Avec Israël, le Congrès de l’innovation ouvre ses portes à Moscou
Le 1er vol de XL Airways Paris - Tel-Aviv partira le 15 décembre à 23h00 Myriam Abergel : «La compagnie française vient de récupérer les droits de trafic sur la destination. Israël: XL Airways ouvre Paris/Tel-Aviv dès le 15 décembre. Elle opérera en A330 à l’année mais “sur les pics de trafic”. L’aller-retour CDG/ TLV est proposé à partir de 159 euros TTC. Le premier vol de XL Airways Paris CDGTel-Aviv partira le 15 décembre à 23h00. La compagnie française lance la liaison en vols réguliers pour trois dates en décembre, les 15, 19 et 26 décembre 2016, ainsi que le 2 janvier 2017. La desserte reprendra ensuite au printemps 2017 avec en moyenne deux vols par semaine. Un programme “adapté aux pics de trafic sur la destination”.
Une délégation israélienne va se rendre en Russie pour participer au grand Congrès international de l’innovation qui ouvrira ses portes à Moscou. C’est Ofir Akounis, ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Espace qui présidera la délégation. Il s’exprimera devant les huit-cent participants et en présence du Premier ministre russe Dimitri Medvedev. Il s’entretiendra également avec son homologue russe Dimitri Livanov et rencontrera des
dirigeants de la communauté juive. « Je vais en Russie pour renforcer encore davantage nos liens avec ce pays », a déclaré Ofir Akounis qui rappelle que ce genre de forums internationaux est une excellente occasion pour présenter les succès prodigieux d’Israël dans les domaines scientifiques et technologiques. http://www.lphinfo.com
“Nous voulions déjà opérer sur Tel-Aviv, en 2014 lorsque l’accord d’open-sky a été signé avec Israël, mais à l’époque nous avions été déboutés” explique-t-on chez XL Airways. “Et puis des droits de trafic nous ont été accordés la semaine dernière, et nous avons mis en place ces vols.” Prestations incluses Sur cette ligne, XL Airways opérera en A330-300 ou A330-200 monoclasses. Avec des prestations de type long-courrier, c’està-dire un bagage en soute de 20 kg, un bagage de 5 kg en cabine et un accessoire.
Un repas chaud ainsi qu’une sélection de boissons chaudes et froides sera servi gratuitement. Les avions sont équipés du nouveau système de divertissement sans fil XL Cloud. Ventes ouvertes L’aller-retour est proposé à partir de 159 € TTC, réservable également en aller simple à partir de 99 € TTC. Les ventes ont ouvert le 20 octobre pour des départs jusqu’en novembre 2017. Plusieurs TO ont décidé cette année de lancer la destination ou étoffé leur production mais aucun d’entre eux n’est “pour l’instant” engagé sur la ligne. “En revanche, les ventes sont déjà parties très fort, c’est étonnant”, nous indique-t-on. L’offre de vols directs entre la France et Israël de XL Airways s’ajoute à celles d’Air France, El Al, Easyjet et Transavia». Myriam Abergel http://www.quotidiendutourisme.com
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Bourse de Tel Aviv : la privatisation mettra-t-elle fin au chaos?
La Bourse de Tel Aviv sera privatisée ; ainsi en a décidé le gouvernement israélien. En attendant, sa direction est plongée dans un chaos total.
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Décidément, rien ne semble arrêter le gouvernement israélien dans sa volonté de privatiser des pans entiers de l’économie israélienne. Après avoir vendu ses entreprises économiques, après avoir cédé ses ressources énergétiques à des investisseurs privés, après avoir sous-traité bon nombre de services sociaux à des prestataires privés, le gouvernement s’attaque au dernier symbole du capitalisme : la place boursière d’Israël. BOURSE À BUT LUCRATIF C’est le 3 juillet dernier que le gouvernement israélien annonçait sa décision de privatiser la Bourse de Tel Aviv ; autrement dit, de transformer la place boursière d’Israël en une société anonyme à but lucratif, ce qui permettrait à ses actionnaires de se partager les profits. Officiellement, cette décision est présentée comme un « changement structurel », mais c’est bien d’une privatisation de la Bourse de Tel Aviv qu’il s’agit. Fondée en 1953, la Bourse de Tel Aviv (plus connue sous le nom de “Tel Aviv Stock Exchange” ou TASE) jouit aujourd’hui un statut bien particulier : c’est une sorte de société sans capital propre, sans cotation et qui n’a pas le droit de distribuer de bénéfices à ses actionnaires. A ce jour, les “propriétaires” de la Bourse sont ses 26 membres, soit 15 banques et 11 maisons d’investissement : ceux-ci jouent le rôle de brookers, c’est-à-dire qu’eux-seuls ont le droit d’effectuer des opérations en échange d’une commission. Selon la proposition adoptée à l’unanimité en Conseil des Ministres au début de l’été, la Bourse de Tel Aviv deviendra une société anonyme “normale” : 70% de ses actions seront cédées (gratuitement) aux banques et les 30% restant reviendront aux maisons d’investissement.
Y A-T-IL UN PILOTE À TEL AVIV ? Par la suite, Le gouvernement espère que les banques israéliennes se sépareront d’une moitié de leurs actions, pour ne conserver que 35% du capital de la Bourse. Cette redistribution faciliterait l’entrée d’investisseurs étrangers dans le capital de la Bourse ; ce qui permettrait aussi à la Bourse de Tel Aviv d’intégrer un réseau international de places boursières, pour le plus grand bien de l’économie israélienne, toujours selon le gouvernement. Entretemps, rien ne va plus au numéro 2 de la rue Ahouzat-Bait à Tel Aviv, le nouveau siège de la Bourse. Au sein du conseil de direction, les luttes de pouvoir s’accélèrent : depuis le début 2016, la rivalité s’accentue entre le directeur général de la Bourse Yossi Beinart et le président du conseil d’administration Amnon Neubach, chacun essayant de destituer l’autre. En juin dernier, Yossi Beinart demande un congé de longue durée pour cause de maladie ; il est remplacé provisoirement par Gal Landau-Yaari. Ce changement de direction ne mettra pas un terme aux démissions en cascades de cadres supérieurs de la Bourse, en désaccord avec la gestion du président Neubach. Il y a une quinzaine de jours, c’est au tour de Gal Landau-Yaari de présenter sa démission, seulement trois mois après sa nomination. La privatisation sauvera-t-elle la Bourse de Tel Aviv du chaos ? Rien n’est moins sûr. Son président Amnon Neubach est soutenu par le ministre des Finances Moshé Cahlon qui compte sur lui pour mener à son terme le projet de privatisation de la Bourse. Quant aux salariés de la place boursière, ils craignent que la restructuration de la Bourse ne remette en cause leur emploi et avantages acquis : ils viennent de lancer un mouvement de grève pour se faire entendre. Jacques Bendelac (Jérusalem)
À LA UNE
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Quand les villes israéliennes font leur pub : Haïfa, Tel Aviv, etc GET DE PUB Jérusalem est la ville israélienne qui dépense le plus d’argent pour se faire de la pub : 47,9 millions de shekels l’an dernier (11 millions d’euros) ; soit 8,2 shekels par habitant. Sa dernière pub incitait les Israéliens à « prendre deux jours à Jérusalem », sans compter les nombreux festivals qui s’y tiennent, comme le célèbre Festival de l’Artisanat (International Jerusalem Arts and Crafts Fair ou “Houtzot Hayotzer festival”) à la fin de l’été.
Pour séduire les investisseurs comme les touristes, les métropoles israéliennes mettent en place de véritables stratégies de marketing. La semaine de Soucot, qui vient de s’achever, fut l’occasion pour de nombreuses familles israéliennes de se promener dans le pays : ils se sont lancés à la conquête des parcs nationaux, plages et sites touristiques ; certains en ont profité pour découvrir des villes qu’ils n’ont pas l’occasion de visiter durant l’année. Pour attirer le touriste israélien, les municipalités n’hésitent plus à se faire de la pub. Elles adoptent des stratégies commerciales dignes d’un produit de consommation : elles se concoctent des slogans publici-
taires, s’offrent des affichages alléchants, et deviennent aussi présentes sur les réseaux sociaux. Le marketing municipal ne concerne plus seulement les grandes villes comme Jérusalem ou Tel Aviv. Les villes de taille moyenne aussi voient leur budget de communication s’accroître d’année en année. Les slogans, qui mettent généralement l’accent sur la culture et le loisir, sont variables : Holon est la « ville des enfants », Rishon la « ville du centre », Ashkelon la « métropole du sud », Eilat la « ville du jazz », etc. Apparemment, tout le monde y gagne : les habitants de la ville, les commerçants et… les agences de pub. JÉRUSALEM : LE PLUS GROS BUD-
tion, comme « la Fête des fêtes », le Festival international du Film ou son Parc floral. RISHON LETSION CENTRE
:
VILLE
DU
La ville concurrente de Tel Aviv se présente comme la « ville du centre » ; Rishon-LeTsion dépense 10,3 millions de shekels par an en communication, soit 6,3 shekels par habitant. Ses principales campagnes de pub mettent en valeur les festivals que la ville accueille à Soucot et à Pessah.
TEL AVIV : VILLE SANS RÉPIT
HOLON : VILLE DES ENFANTS
Tel Aviv est la seconde ville israélienne pour son budget de pub : 29,5 millions de shekels par an (7 millions d’euros) ; soit 10,5 shekels par habitant. Les principales campagnes de la « ville sans répit » tournent autour des slogans de la « Nuit blanche » ou du « Marathon Samsung ».
Avec un budget de pub de 9,3 millions de shekels par an, Holon dépense 8,1 shekels par habitant. Le Musée des Enfants et la Semaine de la Mode sont parmi ses principales attractions touristiques que la ville met en valeur.
HAÏFA : PLUS GRANDE DÉPENSE PAR HABITANT Le budget de pub de la ville de Haïfa n’est pas le plus important du pays (25 millions de shekels). Mais comparé à la taille de sa population, c’est le plus lourd d’Israël : 14,2 shekels par habitant. Les festivals et salons sont au cœur de sa stratégie de communica-
BAT-YAM : THÉÂTRE DE RUE La ville balnéaire met en avant le festival international de Théâtre de rue qui s’y tient chaque année. Bat-Yam dépense 8,2 millions de shekels pour ses campagnes publicitaires, soit la coquette somme de 11,2 shekels par habitant. Jacques Bendelac (Jérusalem)
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Déploiement massif de forces Bob Dylan, prix Nobel « sans voix » militaires des pays de l’OTAN aux frontières russes
Dylan prix Nobel acte 3 ! Après l’annonce de sa nomination, qui a provoqué la polémique, après le silence de l’artiste qui a passablement énervé l’Académie suédoise, voici Dylan, le Nobel qui remercie et annonce qu’il viendra. Une chose est sûre : Bob Dylan prix de Nobel de Littérature, a réveillé l’institution suédoise !
Plusieurs pays se sont portés volontaires pour contribuer à la mise en place du plus gros dispositif militaire de l’OTAN déployé aux frontières russes depuis la Guerre froide, alors que l’Alliance perçoit Moscou comme une menace. Plusieurs Etats membres de l’OTAN «ont fait part de leur volonté de contribuer à notre présence dans la région de la mer Noire au sol, en mer et dans les airs, parmi lesquels le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Turquie et les Etats-Unis», a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’organisation le 26 octobre, après la réunion des ministres de la Défense du bloc à Bruxelles, qui visait à évoquer la «menace russe». «D’autres alliés cherchent à savoir comment ils peuvent contribuer», a-t-il ensuite ajouté, avant de préciser que 17 pays fourniraient des hommes pour former les quatre bataillons d’environ 1 000 hommes chacun qui seront déployés en Lettonie, en Lituanie, en Estonie et en Pologne début 2017. Ceux-ci seront respectivement dirigés par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Allemagne alors que des nations comme la France, la Pologne, l’Albanie, la Roumanie ou encore la Croatie enverront des forces, a fait savoir Jens Stoltenberg.
De son côté, Londres a promis de fournir des avions de chasse alors que Washington a annoncé l’envoi de troupes, de tanks et de munitions aux bataillons. Ces derniers s’annoncent «très solides, multinationaux, prêts pour le combat», a souligné le secrétaire général, alors que le projet de déploiement aux frontières russes sera finalisé dans une nouvelle réunion des ministres de la Défense de l’OTAN en février 2017. Si l’OTAN perçoit Moscou comme une menace, le ministère russe des Affaires étrangères estime pour sa part que «l’Alliance concentre ses efforts sur la dissuasion d’une menace qui n’existe pas venant de l’est», comme il l’a déclaré en juillet. Début septembre, le président Vladimir Poutine avait même qualifié de «délires» les craintes d’une éventuelle attaque contre les pays baltes. Lors du sommet de Varsovie, en juillet, l’OTAN a décidé d’accroitre sa présence dans et autour de la mer Noire. L’organisation assure qu’il s’agit d’une réponse aux capacités militaires grandissantes de la Russie.
C’est dans The Daily Telegraph, quotidien britannique sorti le 29 octobre dernier, que la star américaine a (enfin !) fini par dire s’il acceptait son prix ou pas et s’il se rendrait à la cérémonie de remise, en décembre prochain, en Suède. Pas de snobisme ni d’arrogance dans son énigmatique attitude, se défend le chanteur, mais juste une profonde stupeur et une émotion qui l’ont laissé « sans voix », selon ses propres mots. «Qui rêverait à quelque chose de pareil? » a-t-il ajouté, indiquant qu’il irait, sans nul doute, recevoir son prix le 10 décembre prochain, lors de la cérémonie prévue à cet effet. Ravie, l’Académie du Nobel a fait savoir que l’artiste pourrait même manifester sa gratitude en chanson ! « Recevoir ce Prix Nobel est pour lui un grand honneur. Il est resté silencieux après l’annonce, car c’est plutôt une personne calme et discrète », a souligné son agent à la presse chinoise, où le chanteur est en tournée. Une mise au point qui a rendu le sourire à toute la Suède ou presque. Enfin, l’incertitude a pris fin et l’Académie respire, ravie. Le chanteur, qui s’est entretenu avec la secrétaire perpétuelle de l’Académie, Sarah Danius, s’est même montré « souriant, amical et drôle », selon cette dernière. Depuis l’annonce, début octobre, par l’Académie suédoise de l’attribution du Prix Nobel de littérature à Bob Dylan, les rumeurs allaient bon train sur la façon dont le chanteur considèrait l’honneur qui lui est fait. Silencieux pendant plusieurs jours, Dylan, en concert à Las Vegas ce jour-là, n’a même pas mentionné à ses fans durant son tour de chant qu’il venait d’être récompensé de cette haute distinction. Il s’est ensuite muré dans le silence, refusant même de prendre les appels des membres de l’Académie qui avaient d’ailleurs fait savoir, par voie de presse, que cette indifférence commençait à les agacer souverainement ! « C’est impoli et arrogant. Il est ce qu’il est », avait tonné
l’académicien et écrivain suédois Pär Per Wästberg. Mais manifestement Bob Dylan n’est ni ingrat ni impoli, il est juste humble et discret ! Grâce au jury suédois, Bob Dylan est devenu le 15ème juif à recevoir le Prix Nobel de Littérature après Isaac Bashevis Singer ou Patrick Modiano, mais avant Philipp Roth qui, à 83 ans, attend encore… Né Robert Allen Zimmerman en 1941, Le Barde comme le nomment ses fans, a grandi dans la petite communauté juive de Duluth, au Minnesota (il a même passé ses étés au Camp Herzl, une colonie sioniste du Wisconsin). Originaires d’Europe de l’Est, ses grands-parents, ont comme des millions d’autres, fui les progroms en mettant le cap sur l’Amérique à la fin du 19ème siècle. Dans les années 70, Dylan a une révélation et devient chrétien régénéré. Après avoir sorti quelques albums de music gospel, il revient à ses racines juives dans les années 80 et célèbre la bar mitsva de son fils aîné, Jesse, au Kotel, en Israël. Au cours des dernières décennies, il s’est même rapproché des mouvements Habbad, prend part à certains offices et offre sa notoriété pour des collectes caritatives. Sioniste, l’artiste a notamment écrit Neigbourhood Bully, (l’intimidateur du voisinage NDLR), chanson rock pro-israélienne dans laquelle il compare Israël à un homme en exil que l’on qualifie à tort d’intimidateur ou de brute, mais qui est à la fois cerné et isolé. « Il n’a pas d’endroit où s’échapper, pas d’endroit où se réfugier. Il est l’intimidateur du quartier » La littérature, vous en conviendrez, est une des merveilles de l’Humanité… Israël Actualités
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Roch Hachana à Ouman : le cadeau RABBI NAHMAN
2h00 du matin (après Shabbat) la valise est prête, direction L’aéroport Charles de Gaulle et le terminal 2D pour un voyage à Ouman. 3h00 les premiers «breslever» arrivent, tous sont souriants, on croise des têtes qu’on connait, des têtes qu’on ne connait pas, et des têtes qu’on ne veut pas connaître lol ! 4h00 enregistrement , tout le monde y va détente jusqu’à ce qu’une info circule , Apparemment il y aurait 2 personnes de trop sur le vol, on s’empresse. Au final , je ne sais pas si tout le monde partira mais nous, on y est. 5h30 décollage 99% de juifs dans l’avion, les premiers chants se font entendre et démarrent 5 minutes avant le décollage, qui lui se fera sur le tube «Ouman Roch Hachana cheli». Aprés 20 bonnes minutes d’ambiance, le calme. Tout le monde essaye de dormir. 9h50 arrivée à Kiev Il nous reste 3 heures de route, Cette année on a changé de chauffeur, fini Vitali, le Ivan Drago local et bienvenue à Igor, une espèce de David Douillet ukrainien. A l’avant du van, une batte avec des traces de sang, on va rester tranquille. On a une place en plus, on emmène un israélien avec nous. On s’arrête à une station essence et notre israélien reste coincé dans les toilettes, 10 bonnes minutes. Mais dans La bande, Miracle : on a Raphaël et Lyor de la société BERNIER, 2 serruriers professionnels qui ont réussi à ouvrir la porte. On reprend la route et on remarque une fumée au loin. Les flics, les pompiers et une voiture complètement carbonisée . De jeunes juifs à l’extérieur viennent d’échapper au pire, même si l’un d’eux a la tête bandée. Et si il n’était pas reste coincé? Si nous étions arrivés 1 seconde plus tôt , oú serions nous? BH 13h30 arrivée à Ouman Les nouveaux sont très surpris, c est vrai que lorsqu’on arrive pour la première fois , c est un peu «arseub» On a l’impression de vivre une autre époque. On les rassure. 14h00 Après avoir traversé «pouchkina», les Champs Elysées d’Ouman, on a rdv avec Samuel, notre G.O franco-israélien qui nous assure chaque année nourriture et logement.
Cette année on dormira dans la villa du Rav Ofer Erez. J ai employé le mot «Villa «pour vous faire rêver mais on est 14 dans une chambre... On a quand même une grande terrasse qui surplombe la syna. Tout le monde est d’accord, on priera sur la terrasse. On dépose les affaires et direction le TSIOUN (le kever de Rabbi NAHMAN zal) pour LA MITSVA, La récitation du «TIKOUN HAKLALI», réparation universelle. 18h30 : OFFICE puis direction le restaurant , un hangar de 5000 personnes Et là, les français sont à l’honneur, on a une table centrale et on démarre les chants : 2 jeunes frères marocains (et chanteurs ) Moshé et Shimon se joignent à nous, c’est parti pour 30 minutes de danse et chant. Les «nouveaux» commencent à comprendre Ouman . A Roch hachana c’est le feu. 1h du mat : direction le lit, tout le monde est cuit, la boukha , la fatigue , la boukha ,le voyage, la boukha ...j’allais oublier l’anisette. 5h00 du matin La prière à commencé , certains sont déjà debout grâce aux ronflements d’autres. Ouman A 5h00 du mat , c’est 5 degrés, j’ ai oublié de préciser que notre syna est en extérieur. On essaye de prier avec ferveur. Chaharit, la torah puis notre coup de cœur de cette année , Richard, chef cuisinier hors pair , traiteur à domicile nous prépare une séouda de folie avant le moussaf. Ventre de thon, adamrout , toast ...Du très lourd. Les israéliens nous regardent , on se fait des 5 entre nous pour ne pas avaler de travers. On va partager ! Ouriel un franco- israélien nous rapporte une assiette de «pkaila de sa femme», du solide comme on aime. On finit la prière Moussaf Choffar Le soleil brille, on est en terrasse, il fait frais et bon Certains bronzent , on ressent une atmosphère de Megève. C’est seulement les 35 000 «schtreimel» qui nous rappellent qu’on est à Ouman. L’après midi est détente, TSIOUN , minha et puis «tachlih», entre 50 et 80 000 juifs au bord d’un lac c’est impressionnant On retrouve «l’oiseau» , un Roch collel et ambianceur de première.
Le soir, rebelote au Resto C est toujours aussi bouillant Les nouveaux sont parfaitement intégrés et la cuvée 5777 est particulièrement bonne grâce à: Yosh C.: le monsieur bon plan de Ouman , toujours au courant de tous les horaires de tous les offices de toutes les syna et son petit frère Raphaël , qui mesure 2 mètres Julien V.: notre vendeur de billets d’avion (contact@liketravel.com) Gary et Zerbib: 2 futurs jeunes mariés qui veulent écrire Ouman à Roch Hachana dans leur ketouba. Lyor : le meilleur client du marché de Ouman, sweat, briquet autocollant, tout y passe. On en profite pour remercier sa femme pour le délicieux boulou. Jérémy : notre grossiste de chaussures à la voix de ténor . Avi P: expert comptable et érudit au physique de Patrick Fiori, qui a tenu son rôle de Julien Lepers à merveille avec ses questions. Dov : notre opticien au physique de Di Caprio Raphaël et Richard: ils se sont connus et ne se sont plus quittés : «2 étrangers qui se rencontrent « comme dit la chanson. Un duo explosif qui carbure au Phenix Mon père Alain la force tranquille qui a
commencé gentiment pour finir, avec le schtreimel sur la tête , à danser avec des hassidim de rabbenou. Et enfin moi, Sacha, votre narrateur qui vous invite à venir sur place l’année prochaine pour vivre un moment unique au dessus de tout ce qu’on peut imaginer. OUMAN : ça ne se raconte pas . Ça se vit et même sur place on a du mal à réaliser l’ampleur de ce qu’on vient d’accomplir : On en revient humbles et grandis . L’enseignement religieux à tirer d’Ouman: si tu vois quelqu’un qui fait une faute, ne lui fais pas de reproche car dans notre génération, on ne sait pas faire de reproche sans blesser les gens. Par contre, prie pour lui et aime- le encore plus. Le temple à été détruit à cause de la haine gratuite, il sera reconstruit grâce à l’amour gratuit. Enfin on remercie Salomée, Fiona, Yentl, Prescilia, Karen, Chantal, Esther, Guégué, Cindy, Jennifer & Johanna, nos femmes qui nous ont encouragés à partir et sans leur accord, pas d’Ouman, on reste à Panam. SACHA KASPARIANTZ kaspariantzdesign@gmail.com
À LA UNE
Edition du 2 Novembre au 7 Novembre
Un nombre croissant de non Juifs viennent vivre et travailler en Israël
Bon à savoir : la procédure de licenciement en Israël
Si vous êtes chef d’entreprise, les conseils qui suivent pourront vous éviter bien des problèmes. En effet, le non respect d’une procédure de licenciement en Israël peut vous conduire devant les tribunaux… 1. L’entretien préalable : avant tout licenciement, le droit israélien exige de l’employeur qu’il convoque officiellement son employé à un entretien au cours duquel il lui fera part de sa volonté de le licencier et le laissera exposer ses arguments. Attention, le non-respect de cette procédure est sanctionné par la jurisprudence et peut donner droit à une indemnité de 6 mois de salaire !!!
2. Le préavis au licenciement : la durée du préavis varie en fonction de la durée de la période de travail et va jusqu’à un mois à partir d’un an d’ancienneté. Durant la période de préavis, l’employeur peut décider de renoncer au travail effectif du salarié mais il devra le payer comme s’il avait travaillé. Inversement, dans le cas où un employé quitterait son travail sans effectuer son préavis il devrait à son employeur la somme correspondant à son salaire pour une telle période. 3. Y a-t-il des indemnités de licenciement en Israël ? Sauf exception, et faute très grave reconnue par le Tribunal, après un an, tout salarié licencié a droit à des indemnités de licenciement – variables selon le statut de l’employé – et d’un montant d’un mois
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de salaire par année de travail.
4. La démission requalifiée en licenciement : la loi prévoit des situations où une démission donnera droit aux indemnités. En cas de dégradation des conditions de travail, la démission sera considérée comme un licenciement, et ce pour éviter qu’un employeur ne pousse son employé à démissionner pour éviter de lui payer ses indemnités… De même, la démission pour cause de déménagement lié au mariage, un arrêt de travail pour s’occuper de son enfant nourrisson, ou même le non-renouvellement d’un contrat à durée déterminée équivalent à un licenciement ! La loi israélienne, encadre de façon stricte les procédures de licenciement. Si vous êtes employeur, sachez que la loi protège dans la plupart des cas les salariés et qu’il est impossible de faire renoncer un employé à ses droits par contrat. Mieux vaut donc s’informer de ses droits et ses obligations avant tout licenciement et même avant toute embauche. par Y H M pour Tel-Avivre Source: http://www.tel-avivre.com
Un nombre croissant de non Juifs viennent vivre et travailler en Terre Sainte. C’est parfois par amour, parfois pour des raisons professionnelles, parfois tout simplement par enthousiasme. Nous avons interrogé quatre immigrants non Juifs germanophones qui nous ont fait part de leur vécu dans leur nouvelle patrie…
Fort heureusement, lorsque Sarah Stricker s’est installée en Israël il y a quatre ans, grâce à une bourse de journalistes et par amour du pays, sa vision des choses a radicalement changé. Elle a compris que les Israéliens sont tout simplement curieux et n’hésitent pas à poser des questions très personnelles et elle a l’impression que les gens apprécient son parcours.
„Olé ’hadash“ ou, au féminin, „Ola ’hadasha“ sont des mots magiques en Israël. Ils calment les chauffeurs de taxi les plus excités et allument une étincelle au fond des yeux des vendeuses les plus blasées.
„La plupart des Israéliens font un léger complexe et ont tendance à croire que tout est mieux ailleurs. Ils ne comprennent pas pourquoi je veux être ici alors que je pourrais vivre à Berlin par exemple. C’est pourquoi ils sont nombreux à penser que c’est formidable que je me sois installée en Israël alors que je ne suis même pas Juive“.
Par „Olim“ (expression réservée aux immigrants d’origine juive), on entend les immigrants qui ont fait leur aliyah. Toutefois, le pays attire de plus en plus d’immigrants non Juifs pour qui venir en Israël est généralement aussi une affaire affective. A noter cependant que contrairement aux „Olim“ ils ne reçoivent pratiquement aucune aide de la part de l’Etat „Au début, j’ai n’ai pas eu l’impression que ma venue était particulièrement appréciée“ raconte l’auteure et journaliste Sarah Stricker (33 ans) qui a visité Israël pour la première fois dans le cadre d’un voyage de journalistes. „A l’époque, on me demandait régulièrement pourquoi j’apprenais l’hébreu puis si j’étais juive. Quand je répondais par la négative, les gens me demandaient invariablement ce que je faisais ici. Par ailleurs, dans le cadre de notre programme, nous avions de nombreux exposés sur l’importance, pour le pays, de conserver son caractère juif et j’ai ressenti cela comme une sorte de rejet“.
Par Katharina Höftmann LE PLUS ISRAELVALLEY. LA QUESTION QUI GENE BEAUCOUP DE MONDE : “Nous sommes un couple français, non juif… nous venons de vendre nos affaires en France, nous venons d’acheter un appartement a Tel aviv et nous voudrions vivre la plus part du temps ici… mais nous rencontrons un probleme, notre avocat nous dit que nous ne pouvons pas rester plus de 6 mois par an sur le territoires israélien… même en sortant tout les trois mois..??? En sachant que nous ne cherchons pas a travailler ici et que nous avons des revenus suffisant en France…qui pourrai nous aider et nous renseigner, sachant que nous sommes déjà passé au ministere de l’intérieur et a l’ambassade israélienne en france et que personne est vraiment capable de nous répondre…» Source: http://israelentreleslignes.com
À LA UNE
Edition du 2 Novembre au 7 Novembre
Le Portugal moins généreux que prévu sur le dossier «juifs sépharades»
Prix Nobel, Lord Trumble ne cache pas son admiration pour Israël
L’ancien président nord-irlandais et prix Nobel de Paix Lord David Trimble estime que même lorsque Daech sera terrassé en Irak et en Syrie, ses métastases pourront encore frapper en Europe pendant longtemps. Lord Trumble, qui ne cache pas son amour et son admiration pour Israël, conseille aux Européens de vite aller apprendre des Israéliens comment combattre le terrorisme « et comment allier tactique, efficacité et éthique ». L’ancien président nord-irlandais a recommandé aux Européens de manière générale de collaborer avec les pays avec lesquels ils partagent les mêmes valeurs libérales et démocratiques, qui se battent contre cette menace barbare, et qui peuvent les aider, rajoutant alors: « Le pays qui correspond le plus à cette définition est assurément Israël, car aucun pays démocratique ne souffre autant du terrorisme islamique qu’Israël ». Lord Trimble souligne que malgré les dizaines d’années de guerre et d’attaques terroristes contre ses civils, Israël a réussi à se confronter à ces problèmes tout en restant
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une démocratie forte et en se développant économiquement. Se basant sur un rapport très élogieux envers Israël établi récement par le FBI et la police australienne, Lord Trimble note quatre points qui selon lui devraient être adoptés par les Européens: audace des services de renseignements, adptation du système judiciaire à la situation complexe de la lutte contre le terrorisme car les terroristes exploitent les failles de l’Etat de droit, la force de resistance de la population et sa rapidité à se relever après un attentat et enfin, la lutte anti-terroriste sur les réseaux sociaux. En 2010, Lord David Trimble a fondé avec d’autres personnalités et anciens dirigeants de pays un mouvement appelé ‘Friends of Israel Initiative’ dont l’activité principale est de lutter contre la délégitimation d’Israël dans le monde. L’ancien Premier ministre espagnol Jose Maria Aznar fait partie des dirigeants de ce mouvement. Source: http://www.lphinfo.com
Malgré la promesse du Portugal d’accorder la citoyenneté aux Juifs séfarades descendants des juifs persécutés pendant l’Inquisition, 92% des demandes sont toujours en cours, avec seulement 292 approuvées sur 3838 demandes sur les 18 derniers mois. Toutefois, aucune demande n’a été refusée jusqu’à présent. La « loi du retour» au Portugal permet à ceux qui peuvent prouver « une connexion traditionnelle » aux Juifs portugais (nom de famille, ascendance directe ou parallèle, langue de famille, etc…), de prendre la nationalité portugaise. Cependant, les demandeurs de documents sont soumis à des examens rigoureux, et la communauté juive portugaise est chargée d’enquêter sur les candidats. La plupart des applications sont des citoyens turcs, israéliens et brésiliens. (JSS News) Selon sefarad.org : «Aujourd’hui, le Portugal est un pays sans Juifs. Ni la construction d’une synagogue à Belmonte, ni larestauration d’une autre synagogue à Castelo de Vide ou le musée juif à Tomar peuvent dissimuler cette réalité. Néanmoins, les indications de judiarias (quartiers juifs), de rues qui portent les noms de Juifs portugais importants à Guarda, Trancoso, Évora, Castelo de Vide, Covilhã, Porto ou Lisbonne, la fondation d’une chaire d’histoire juive à Lisbonne (Cátedra de Estudos Sefarditas Alberto Benveniste) et d’un Centre d’études juives à Évora (Centro de Estudos Judaicos), la fondation d’une Société d’études juives (Associação de Estudos Judaicos) ainsi que de nombreuses expositions, colloques de spécialistes et publications sur l’Inquisition ou les marranes montrent que, dans ces dernières années, le Portugal se souvient de son passé juif.
Un passé qui se termine de façon abrupte avec le baptême forcé des Juifs en 1497 et l’introduction de l’Inquisition en 1537. Les publications au sujet du passé juif qui, pour la plupart, ont une orientation historique, sont nombreuses et sérieuses; néanmoins, les chercheurs portugais évitent la réflexion sur l’histoire récente. Ils ne s’intéressent pas à la fondation des communautés juives au 19e siècle, ils craignent la réflexion sur l’antisémitisme politique et religieux des années vingt ainsi que le réflexion sur l’attitude du Portugal fasciste vis-à-vis des Juifs durant la dictature de Salazar. Tandis que la traduction de « Mein Kampf » a suscité, il y a quelques années seulement, la critique d’une grande partie du public, la réimpression non commentée de l’ouvrage antisémite A invasão dos Judeus (« L’invasion des Juifs ») de Mário Sáa qui a été vendu en 1998 dans les librairies de Lisbonne n’a pas causé beaucoup de protestations. Qui veut travailler aujourd’hui au Portugal sur les Juifs portugais et des anciennes colonies portugaises ne peut effectuer ses recherches qu’avec beaucoup dedifficultés : les bibliothèques, dans un état catastrophique sont incapables de se procurer la littérature scientifique étrangère, ce qui rend impossible toute recherche sérieuse. Aujourd’hui, les quelques Juifs du Portugal sont organisés en quatre communautés : Lisbonne, Porto, Belmonte et Portimão. Le nombre de ses membres s’élevant seulement à quatre-cents, cette communauté juive est parmi les plus petites en Europe. À ces membres déclarés s’ajoutent des milliers de nouveaux Chrétiens (cristãos-novos) qui, dans leurs familles, ont gardé un souvenir vivant de leurs origines juives, les crypto-Juifs (marranos) qui vivent surtout dans les provinces au nord ainsi que les nombreux Juifs anglais et américains qui séjournent longtemps au Portugal».
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Edition du 2 Novembre au 7 Novembre
L’apport des Juifs Portugais à la politique, science, littérature est considérable
Malgré leur petit nombre, l’apport des Juifs portugais à la politique, à la science et à la littérature est considérable.
professeur à l’université de Lisbonne Adolfo Benarús (1863- 1950) s’est opposé dans nombreux écrits à l’antisémitisme.
L’ économiste Mosés Bensabat Amzalak (1892-1978) était le directeur de l’Université Technique et le président de la Academia de Ciencias de Lisboa ; l’historien Joaquim Bensaúde (1859-1952) a fondé l’Academia Portuguesa de História ; Alfredo Bensaúde (1856-1941) a été le premier directeur de l’Istituto Superior Técnico à Lisbonne ; Marck Athias (1975-1946) était professeur de physiologie à l’université de Lisbonne.
Au 20e siècle, les Juifs du Portugal se font surtout remarquer dans la littérature : les auteur de pièces de théâtre Levy Bensabat (Luz e sombra ; Dialogo em verso) et Artur Rodrigues Cohen (La Vida) ; les poètes Eliezer Kamnezky (Reflexos da minha alma; Alma Errante), José de Esaguy (Oraçao a Patria ; Adeus ; Esfinge), Lygia Ezaguy, Max Leao Esaguy Wartenberg (A Noiva que el Sol roubou ; Um dia no Paraiso ; Metei o meu filho) ; les auteurs de romans et de récits Ruben Marcos Esaguy (Espanha e Marrocos), José de Esaguy (A vida do infante Santo), Simy Ezaguy (Ansia de Viver), Eva Renata d’Esaguy (Feira de Vida).
De familles juives sont l’ancien maire de la ville de Lisbonne, Nuno Kruz Abecassis, ainsi que le président actuel de l’Etat, Jorge Sampaio. L’orientaliste et hébraïsant Salomon Saragga (1842- 1900) a dirigé les revues « Os dois Mundos » et « Europa Pitoresca » ; José Benoliel (1858-1937) a rédigé de nombreux travaux concernant la langue des Juifs du Maroc ; l’angliste et
Michael Studemund-Halévy Source: http://sefarad.org/
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EasyJet paye des taxes de 50% plus élevées en Israël qu’en Europe
Un comité constitué par les ministères des Transports et des Finances cherche comment attirer davantage de compagnies low cost en Israël et, dans cette optique, a notamment étudié à la loupe les taxes d’aéroport payées par les compagnies d’aviation. Les compagnies low cost paient en effet à l’aéroport Ben Gourion des taxes de 50 pour cent plus élevées que celles fixées par les aéroports européens, alors même que leur importance pour Israël ne cesse de grandir (EasyJet se classe directement derrière El Al et Turkish Airlines pour le nombre d’approches et de décollages). Même si les coûts du terminal un, utilisé en priorité par les compagnies low cost, sont
nettement inférieurs à ceux du terminal principal, étant donné l’absence de magasins duty free dans ce terminal les passagers sont, pour l’instant, conduits malgré tout au terminal principal. Entre 2012 et 2014, les autorités aéroportuaires ont réalisé une hausse annuelle d’environ 125 millions de dollars, si bien que le comité estime que les coûts pourront être abaissés sans qu’il en résulte de préjudice financier. Les recommandations du comité de rendre le système de taxes plus transparent et de le ramener aux coûts réels sont, pour l’instant, restées lettre morte pour le ministère des Transports.
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Singapore Airlines va ouvrir une Enfin ! Air India de Star Alliance ligne avec l’aéroport Ben Gurion bientôt en Israël
Singapore Airlines, l’une des principales compagnies aériennes en Asie, devrait commencer des vols directs au départ de Singapour à destination de Tel Aviv en été 2017. Singapour a vu une augmentation du nombre de visiteurs israéliens dans les dernières années, compte tenu de son rôle en tant que hub important l’Ex-
trême Orient et les vols vers l’Australie. Singapore Airlines a déjà soumis une demande d’atterrissage à l’aéroport Ben Gurion à partir de l’été prochain. Par Lola Perez – JSSNews
Un pilote d’easyJet souffre d’un «syndrome aérotoxique»
Air India est la compagnie aérienne nationale d’Inde. Elle dessert de nombreuses destinations dont cinquante intérieures, depuis sa base historique de Mumbai et celle de Delhi. Bientôt les israéliens pourrons voyager de Tel Aviv à Delhi avec Air India. La fin d’un monopole de El Al sera ainsi brisé. La compagnie fait remonter ses racines au 15 octobre 1932 quand son fondateur Jehangir Ratanji Dadabhoy Tata (ou J. R. D. Tata) vola sur un monomoteur De Havilland Puss Moth immatriculé VT-ADN, transportant du courrier de Karachi à Bombay via Ahmedabad. L’appareil continuait jusqu’à Madras via Bellary, piloté par un pilote de la Royal Air Force nommé Neville Vincent. La même année, la société fut créée comme une division de Tata Sons Ltd. (actuellement Tata Group), le conglomérat indien. Après la Seconde Guerre mondiale le service reprit en 1946 sous le nom actuel.
EasyJet est très active en Israël et cette news intéresse beaucoup les concurrents israéliens de EasyJet. Selon (1) : «Un pilote d’Easyjet, estimant que l’air circulant dans les avions est toxique, a déposé plainte contre X au parquet de Bobigny, pour “atteintes involontaires à l’intégrité de la personne, mise en danger de la vie d’autrui et tromperie aggravée”. Le pilote, employé par la compagnie depuis 2002 et en arrêt de travail depuis un an et
demi, dit souffrir d’un “syndrome aérotoxique”, occasionné par l’air circulant dans les avions. “L’air que l’on respire en cabine passe par les moteurs, et dans ces moteurs il y a une huile qui contient beaucoup d’éléments nocifs, dont des organophosphorés qui s’apparentent à des pesticides et occasionnent les mêmes dégâts dans le système nerveux central”, a expliqué à l’AFP Marie-Odile Bertella-Geffroy, son avocate. http://www.quotidiendutourisme.com
En 1948 le gouvernement du pays, nouvellement indépendant, acheta 49 % des actions avec une option pour 2 % de plus n’importe quand et accorda l’autorisation d’exploitation internationale. Le 8 juin 1948, un Lockheed Constellation L-749A nommé Malabar Princess VT-CQP partit de Bombay pour Londres via Le Caire et Genève marquant le premier vol à grand rayon d’action suivi rapidement par une ligne sur Nairobi via Aden. En 1953, le gouvernement choisit d’exercer son option et les lignes vers Tokyo, Singapour, Hong Kong et Bangkok sont ouvertes. En 1970, les bureaux sont déménagés dans un gratte-ciel spécialement construit au
centre ville. L’année suivante entre en service le premier Boeing 747-200 nommé Emperor Ashoka VT-EBD. Cela correspond à l’introduction de la livrée et service Palais dans le ciel. En 1986, Air India prend la décision de compléter sa flotte avec des Airbus A310 dont elle est, encore aujourd’hui, le plus grand opérateur passager de ce type. En 1988, elle prend livraison de deux Boeing 747 en configuration mixte passagers-cargo. En 1993, Air India obtient son nouveau vaisseau étendard, le Boeing 747-400 nommé Konark VT-ESM, qui bat un record en étant le premier vol sans escale entre New York et Delhi. En 1996, une seconde destination est ouverte aux États-Unis à Chicago et en 1999 elle a son terminal dédié, le 2-C, à Bombay. Elle a depuis ouvert une ligne avec Shanghaï et Newark, ainsi que Los Angeles. En 2007, Air India (et Air India Express) fusionne avec la compagnie indienne Indian Airlines (et Alliance Air). Le 13 décembre 2007, Star Alliance annonce qu’il avait invité Air India à se joindre en tant que membre. L’adhésion a régulièrement été repoussée, et Air India devait devenir un membre de Star Alliance au cours de l’été 2011 mais son adhésion est repoussée en juillet, aux motifs que la compagnie ne répondait pas aux critères qualitatifs demandés par l’alliance. 3 ans après, le 11 juillet 2014, Air India finit par intégrer Star Alliance devenant ainsi le 27e membre à part entière.
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Ce qu’ont Singapour, Séoul, Tel-Aviv et Dubaï en commun ? tifiques en provenance de Russie, après la chute de l’URSS. Afin de mettre à profit leurs compétences, le gouvernement a créé plus d’une vingtaine d’incubateurs d’entreprises et financé des centaines de start-up. Aujourd’hui, Israël est le deuxième pays du monde par la densité de son capital-risque. Différents rachats internationaux révèlent les compétences locales. Vétéran de Tsahal rompu au traçage de terroristes, Shvat Shaked a développé l’algorithme Fraud Science, qui détecte les transactions financières frauduleuses. En 2007, la start-up est acquise par PayPal, le leader mondial des paiements sur la toile, pour 169 millions de dollars. L’application Viber, servant à communiquer gratuitement, a été reprise pour 900 millions de dollars par le géant japonais Rakuten. Et Google a déboursé à peu près la même somme pour s’offrir l’application de navigation Waze.
Ce qu’ont Singapour, Séoul, Tel-Aviv et Dubaï en commun? En moins de trente ans, ces cités ont émergé parmi les premiers hubs technologiques et économiques du monde. Chacune a maintenant créé son propre pôle dédié aux start-up et à l’innovation, sous l’impulsion de régimes démocratiques de type plus ou moins autoritaire. Les gouvernements ont déclaré des zones franches, défini des priorités puis investi massivement dans le projet de suivre les traces de la Silicon Valley. L’essor a été fulgurant. Dans les années 1980, Singapour est encore l’un quatre dragons asiatiques promis à la croissance, avec la Corée du Sud, Taïwan et Hongkong. La ville-Etat déploie un large éventail de mesures de soutien aux entrepreneurs et à l’innovation. Dépourvu de ressources naturelles, Singapour a alimenté durant plusieurs décennies une croissance de 9% grâce aux activités de son port, le deuxième au monde. La ville est parallèlement devenue la quatrième place financière et le troisième raffineur au monde. Dès les années 1990, la Chine émerge comme future grande puissante. Pour faire face à cette concurrence, les autorités sélectionnent des secteurs d’avenir. L’accent est mis sur l’industrie pharmaceutique, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et la recherche et développement (R&D). Singapour doit sa réussite à un mélange entre les modèles de la Silicon Valley et de Monaco. A la fois pôle technologique et paradis fiscal, le pays a été pensé par ses dirigeants davantage comme
une entreprise que comme une nation. Cette cité de 5 millions d’habitants, moins peuplée que la Suisse, a engendré plusieurs «licornes», ces start-up dont la valeur dépasse le milliard de dollars. Fondée en 2009 et valorisée à 2,5 milliards de dollars, la société de jeux vidéo Garena réunit chaque mois 17 millions d’utilisateurs sur ordinateur fixe et 11 millions sur mobile. Créée en 2012, GrabTaxi (une application de taxi) vaut environ 1,6 milliard de dollars. Enfin, évaluée à 1,3 milliard de dollars, la plateforme Lazada Group, lancée en 2012, est une émanation de la holding allemande Rocket Internet (Zalando). Autre dragon asiatique des années 1980, la Corée du Sud s’est imposée comme le plus sérieux concurrent des Etats-Unis en matière d’électronique de grande consommation. Du côté du gouvernement: système de crédit dirigé, restrictions des importations et financement de certains secteurs industriels. Autant de mesures qui ont dopé la croissance, tandis que la population était encouragée à épargner et investir, plutôt qu’à consommer. Actuellement, la Corée du Sud est le pays qui dépense le plus au monde pour la recherche, avec 4% du PIB (selon les chiffres de l’OCDE pour 2014). A Séoul, une Silicon Valley coréenne a éclos dans le quartier branché de Gangnam, mondialement connu grâce au tube «Gangnam Style» du chanteur Psy. Les autorités ont acquis des dizaines d’immeubles afin d’en faire des incubateurs de start-up. Chaque projet obtient une aide financière
publique de trois ans et le soutien d’investisseurs privés. Success story locale, le service de messagerie instantanée multimédia KakaoTalk est en passe de remplacer la téléphonie traditionnelle pour ses 70 millions d’utilisateurs. La compagnie mère de KakaoTalk, IWI LAB, a été fondée par Kim Beom-soo, un spécialiste des jeux en ligne, qui en a fait une licorne à 6 milliards de dollars. Le Pays du Matin calme compte une dizaine de ces start-up à plus d’un milliard. Parmi elles, le moteur de recherche Naver (20 milliards de dollars), les éditeurs de jeux vidéo Nexon (3,5 milliards de dollars), NCSoft (3 milliards), ainsi que le site d’e-commerce Coupang (2,5 milliards). La domination des chaebols, ces conglomérats tout-puissants à l’image de Samsung, Hyundai ou LG, pèse cependant sur les ambitions des jeunes entrepreneurs. Mais les sensibilités évoluent et l’entrepreneuriat suscite toujours plus d’envie chez les technophiles. Le pays est le premier du monde à avoir proposé la 4G via ses trois opérateurs nationaux, qui préparent déjà le bond à la 5G. Des investissements massifs dans les infrastructures ont fait de la Corée du Sud le pays le mieux connecté au monde. Plus près de nous, la ville israélienne de TelAviv concentre, dans un quartier surnommé Silicon Wadi (l’oued Silicon), la majorité des quelque 4000 start-up fondées ces dix dernières années. La métropole s’affirme comme un pôle technologique en plein essor, grâce à la forte immigration de scien-
Ce miracle techno-économique doit beaucoup à l’armée israélienne, qui absorbe près de 6% du PIB national. La défense fonctionne comme un partenaire ultraréactif de l’industrie. Cette collaboration a fait d’Israël un précurseur de l’utilisation des drones. De nombreux développements, par exemple Waze, trouvent par la suite une utilisation civile. Les besoins en technologies pour la défense et le Service de renseignement sont à la base de tout un pan de la recherche. Toujours au Moyen-Orient, les Emirats arabes unis ont bâti ces dernières années une «Silicon Oasis». Ouvert en 2004, ce vaste parc technologique déclaré en zone franche jouit des aménagements de tous les superlatifs. Entre autres, un réseau de fibre optique de la dernière génération, trois stations énergétiques et un système d’irrigation qui fait reverdir le désert. La croissance rapide d’internet et de la téléphonie mobile fait du Moyen-Orient un marché avide d’e-commerce, estimé actuellement par PayPal à quelque 15 milliards de dollars. Dubaï s’affirme comme l’une des cinq régions métropolitaines les plus dynamiques au mode. La population a triplé en dix ans à 3,3 millions d’habitants, dont 80% d’expatriés. Les atouts de l’endroit: des impôts très bas, une situation géographique des nouveaux marchés émergents (Afrique, Moyen-Orient, Asie) et une politique offensive de libre-échange. A Dubaï, on retrouve sans surprise Rocket Internet (Zalando), comme dans tous les marchés prometteurs. Le géant allemand y a déjà ouvert une filiale – Rocket Namshi – qui traite dans les 30 000 unités par jour. Dans le créneau d’Amazon, souq.com s’est lancée sur les interfaces des téléphones mobiles. Des opportunités semblent encore à saisir dans les services de base internet, type messagerie et application pour les taxis. Source: http://www.bilan.ch/
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Comparer les écosystèmes Suisses et Israéliens Orchestré par Yossi Vardi, vétéran de la Start-up Nation avec à son palmarès plus de 80 sociétés fondées, le DLD Tel Aviv Innovation Festival a battu son plein pendant deux jours, dans le périmètre de l’ancienne gare historique Hatachana, près du bord de mer. Au programme: réseautage et conférences, sur fond de valse des multinationales. Google, Amazon ou encore Intel, qui ont fait de Tel-Aviv un centre névralgique de leur R&D, ont aligné les speakers et démonstrations.
«Chutzpah.» S’il y a bien un mot que la délégation suisse aura retenu durant son immersion dans la scène tech israélienne, c’est bien celui-ci – «culot», en hébreu. Comme un fil rouge, régulièrement aux lèvres de ses interlocuteurs pour tenter d’expliquer la réussite entrepreneuriale toute particulière de celle que l’on nomme la «Start-up Nation». Si ce sont bien l’armée et ses unités de cyberdéfense qui l’ont fait éclore, la Silicon Wadi, qui s’étend d’Haïfa à Beer-Sheva, en passant par son cœur Tel-Aviv, est désormais soutenue par une collaboration étroite entre l’académique, le privé et le public. Plus de 700 start-up seraient créées chaque année dans ce pays de 8 millions d’habitants. Si elles sont nombreuses à vite disparaître, des pépites comme CheckPoint, Waze, Mobileye, ainsi qu’une multitude d’autres structures jouent désormais dans la cour des grands. Les technologies de l’information généreraient 12,5% du PIB et près de la moitié des exportations israéliennes, selon les statistiques gouvernementales. A l’initiative de la Fondation Nomads, qui promeut l’innovation sur l’arc lémanique, une délégation d’une trentaine de personnes – entrepreneurs, consultants, représentants étatiques – a découvert fin septembre le hub innovant israélien, dans le cadre du DLD Tel Aviv Innovation Festival, une grand-messe technologique annuelle. Parmi cette délégation, huit start-up romandes, lauréates d’un concours, ont pu s’inspirer de cet environnement et nouer des contacts avec des acteurs économiques locaux. Un soutien appuyé du gouvernement Premier arrêt à Jérusalem, au croisement des religions… et du capital-risque. La Ville sainte est devenue en quelques années un véritable incubateur à start-up. A l’Université hébraïque, la société de transfert technologique Yissum, structure de valorisation qui se classe parmi les plus performantes du monde, est emblématique de l’essor de la Silicon Wadi. Les chiffres pleuvent: plus de 4 milliards de dollars levés en 2015 (dix
fois plus que la Suisse), 9325 brevets déposés, plus de 2500 inventions, et quelque 110 spin-off. Le gouvernement a lancé 35 programmes pour que les universités prennent une part active au système innovant. «J’ai découvert ici une vision très macro de l’investissement. Avec quelques similitudes avec la Suisse, dont notamment le besoin primordial d’internationalisation», analyse Edouard Goupy, fondateur de DomoSafety, qui développe des systèmes de prévention et d’urgence pour les personnes âgées. «Les autorités israéliennes soutiennent nettement les petites entreprises, qui constituent une part importante de l’essor du pays. Alors qu’en Suisse, c’est le soutien à l’académie qui reste dominant», estime le jeune entrepreneur. Au sein de l’accélérateur SifTech, lieu phare de la Jérusalem «technologique», les jeunes entrepreneurs déambulent dans les espaces de coworking bardés de slogans amusants. Uri Adoni, fondateur du capital-risqueur JVP, actif notamment dans le big data et la cybersécurité, y énumère ses records: douze IPO, 120 compagnies créées, des exit qui ont réuni quelque 20 milliards de dollars. Il confirme: «Les autorités israéliennes offrent de larges avantages. Une start-up peut obtenir leur engagement avant même d’avoir trouvé des fonds. Ainsi, elle peut par exemple se présenter à des investisseurs avec, en mains, le million accordé par le gouvernement, pour obtenir le second million nécessaire à son développement.» Dans les grandes lignes, si l’entreprise réussit, elle verse des royalties à l’Etat. Si elle échoue, elle ne lui doit rien, et bénéficie ainsi d’une sorte de subvention. «Nous ne faisons pas grandir nos start-up sur le marché local, ajoute-t-il. Nous les traitons comme des multinationales dès leur création. La concurrence est globale. Si l’on progresse linéairement – ville, région, pays, continent – les chances de se faire dépasser sont immenses.» Contact facile
«Il est facile d’entrer en contact avec les personnes clés, politiques, entrepreneurs et investisseurs, constate Jean Respen, CTO de WeCan.fund, une plateforme de prêts participatifs basée à Genève. Ici, j’y suis allé très franchement, car c’est ainsi que cela se fait. En Suisse, il reste difficile d’avoir accès à des capital-risqueurs.» Parmi les start-uppers de la délégation suisse, Nadine Cuany, CEO de Yalty, a quant à elle reçu une bonne nouvelle lors de son voyage: sa plateforme web pour gérer les ressources humaines des PME a bouclé une levée de fonds de 800’000 francs, ce qui la valorise désormais à 1,8 million de francs. Un écho de la Suisse romande qui résonne comme un petit rappel: l’écosystème suisse des start-up bouillonne également. Communiquer d’une seule voix «Les Israéliens savent exactement comment communiquer sur les raisons de leur succès», remarque Florian Pariset qui, lui, a pu profiter d’un tête-à-tête avec le directeur Gaming de Google, après quelques rapides négociations. Sa start-up Spooklight Studio propose de réaliser des films en réalité augmentée via une application. «L’écosystème de start-up est étonnant en Suisse. En revanche, si l’on demande à dix entrepreneurs et à dix politiciens les raisons de notre succès, on obtiendra une quantité de réponses différentes. Ici, ce sera une réponse unique, un message unique, facile à diffuser à l’international pour développer les partenariats, attirer les talents et les investisseurs…» Peut-on alors comparer les écosystèmes suisses et israéliens? Pour Nava Swersky Sofer, directrice de IDCBeyond, un programme de formation pour entrepreneurs, chaque écosystème innovant reste unique, de la Silicon Valley à l’arc lémanique. «Les besoins sont très différents. Comparée à Israël, la vie est plus confortable en Suisse. Il n’y a pas un besoin urgent de disrupter. Or, la sécurité de l’emploi, qui pendant longtemps y était assurée, est aussi impactée par la transformation de tous les secteurs. Il faut voir ces changements comme des opportunités. Peut-être que le gouvernement et les acteurs économiques seront-ils enclins à prendre davantage de risques?», s’interroge l’experte israélienne en capital-risque qui a vécu plusieurs années en Suisse. Un point commun entre tous les écosystèmes revient régulièrement dans les
échanges entre la délégation suisse et ses interlocuteurs. Comment maintenir le vivier de talents qui alimentent un hub disruptif? Le chef de l’innovation de l’Etat hébreu Avi Hasson veut faire de cet enjeu une priorité. «Un des plus grands défis aujourd’hui, c’est le capital humain, annonçait-il lors d’une conférence de presse en marge du DLD. Nous devons attirer des talents, les faire rester.» Pour ce faire, le ministère israélien de l’Economie dit réfléchir à deux types de visas, pour les entrepreneurs et les employés. «Un moyen de faire venir des centaines de personnes qualifiées rapidement.» Un enjeu auquel est également sensible Patrick Barbey, directeur d’Innovaud, membre de la délégation suisse partie en Israël. A la tête de l’organisme qui promeut l’innovation et l’entrepreneuriat du canton de Vaud, il souligne que de nombreuses start-up technologiques sont dues à des non-Suisses. «Il serait utile de faciliter la tâche à ceux qui amènent de la valeur dans notre pays et de trouver une solution pragmatique pour permettre à ces entrepreneurs, souvent formés en Suisse, d’y rester et de continuer à y créer de la valeur.» Projet Si elle vise à créer des ponts entre le privé et le public en faveur de l’écosystème innovant, la Fondation Nomads poursuit une seconde mission: promouvoir le système dual de formation professionnelle, cher à la Suisse. Un modèle que Sabrina Cohen-Dumani, sa présidente, veut exporter: «Israël est composé de petites entreprises comme la Suisse. Le pays souffre d’un manque de personnel qualifié et pourrait largement bénéficier d’un modèle de formation basé sur les associations professionnelles.» L’experte de l’apprentissage a rencontré en 2013 le président de l’Union des industriels israéliens pour lui exposer son projet. Après une dizaine d’allers-retours Tel-Aviv-Genève – et la bénédiction du conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann en personne – elle est aujourd’hui à l’origine de 14 projets pilotes démarrés par les autorités israéliennes. Quelque 300 apprentis à travers le pays ont commencé cette année une formation en entreprise sur la base du modèle suisse. Lors de son voyage organisé par la Fondation Nomads pour découvrir l’innovation israélienne, la délégation suisse a pu découvrir les premiers résultats de ce projet au sein du groupe Mayer, acteur majeur de l’importation automobile, à une heure de Tel-Aviv. «Les importateurs automobiles ont vite compris l’intérêt de constituer une association professionnelle pour devenir le porte-parole de la branche, souligne Sabrina Cohen-Dumani. En moins d’un an, les autorités israéliennes ont été partie prenante dans la certification et ont débloqué des fonds pour financer en partie cette formation.» Source: http://www.bilan.ch/
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Génial à Tel Aviv ! Les «Pub Hub» de Daniel Rubin et Doron Maman
No Boycott d’Israël. Pourquoi faut-il remercier American Express?
Deux jeunes entrepreneurs ont lancé de nouveaux espaces de travail pour les écrivains, les avocats, les hauts techniciens, les étudiants et autres pigistes indépendants ne disposant pas de bureau. La tenue de réunions de travail dans les cafés de Tel-Aviv est un phénomène populaire, malgré la connexion Wi-Fi médiocre et le bruit créé par les autres clients. Aujourd’hui, deux jeunes entrepreneurs sont en train de changer le statu quo des indépendants avec de nouveaux espaces de coworking dans les pubs de la ville.
American Express a retiré son contrat de sponsoring (4millions de dollars), à l’ex Pink Floyd, Roger Waters (leader du boycott de l’État d’Israël), rapporte le New York Post.
teur de premier plan dans l’organisation de voyages d’affaires. Créée en 1841, elle était à l’origine une entreprise de transport de fonds qui prendra peu après le nom d’American Express.
La firme américaine a décidé de sanctionner la rhétorique anti-israélienne de l’ex Pink Floyd. Roger Waters, membre du mouvement BDS, appelle depuis plusieurs années les artistes à boycotter Israël. En 2013, Roger Waters a donné un concert qui présentait un cochon géant gonflable avec une étoile de David sur le côté. Il a également comparé Israël aux Nazis.
En 1841, Henry Wells créé une entreprise de transport de fonds dans l’État de New York. En 1850, cette entreprise prend le nom d’American Express à la suite de la fusion de Wells avec William Fargo (banque Wells Fargo).
Juif.org American Express (aussi abrégé en Amex ou AmEx) est une entreprise financière américaine, spécialisée dans les moyens de paiement, connue pour ses cartes de paiement ainsi que ses chèques de voyage et ac-
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American Express lance sa lettre de change en 1882, ses chèques de voyage, appelés aussi « Travelers Cheques » (créé en 1891 existe encore aujourd’hui et constitue à ce titre l’un des plus anciens moyens de paiement) et sa carte de crédit en 1956. De la carte Green à la carte Centurion en titane, American Express innove dans les cartes de paiement depuis plus de 50 ans.
Le Pub Hub a été fondé par Daniel Rubin, 26 ans et Doron Maman, 27 ans, qui ont eu l’idée originale de louer des salles de bar en journée aux étudiants, écrivains, employés et pigistes ayant besoin d’un endroit central et spacieux pour travailler et se rencontrer. Ils coopèrent étroitement avec les propriétaires de bars pour les aider à transformer leurs espaces pour le public. Des désodorisants masquent l’odeur de la bière, des oreillers sont ajoutés pour rendre les sièges plus confortables, des coins-café sont mis en place, et le Wi-Fi grande vitesse est introduit. “Cela permet aux bars un revenu supplémentaire régulier car ils devraient normalement être vides pendant les heures normales de travail», explique Rubin. Le Pub Hub a ouvert son premier emplacement à la mi-Août au sein du Rosa Parks Bar, 265 Dizengoff Street, l’une des artères principales de la ville. En Octobre, le Polly
Bar, 60 Boulevard Rothschild – zone centrale de haute technologie dans la ville – a rejoint la liste Pub Hub. Contrairement à WeWork ou Mindspace, le Hub Pub ne loue pas d’espace de bureau, mais propose plutôt des pass à la journée et des adhésions hebdomadaires et mensuelles. Les membres obtiennent l’accès à l’un des bars du réseau de 9 :00 à 17:30. Rubin a immigré des États-Unis en 2008 avec l’idée d’ouvrir des pubs au public, et a constaté que Tel Aviv était le bon endroit pour mettre son idée en pratique. Les premières réactions ont été jusqu’ici enthousiastes, les pass d’essai gratuits ont été happés dans les premières semaines de lancement du Pub Hub. Rubin et Maman ont remporté une bourse d’études d’un an et la possibilité de participer à l’une des conférences mondiales d’investissement du Credit Suisse, à des séances de coaching et de bénéficier d’un investissement potentiel de 250.000 $ à 500.000 $ par OurCrowd First, qui a cité le Hub Pub comme «approche novatrice et rafraîchissante ». Rubin et Maman réflechissent à s’étendre au-delà des frontières de Tel-Aviv. Les propriétaires d’une poignée d’autres pubs à Tel Aviv ont exprimé leur intérêt de rejoindre le réseau, ainsi que certains autres à Jérusalem, Raanana et Petah Tikva. Source : Israel21c
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Crise du logement : Israël importera des entreprises de construction
Le gouvernement israélien a trouvé la parade à la penurie de logements : la Chine et le Portugal fourniront des entreprises de construction. Alors que la pénurie de logements en Israël ne se résout que très lentement, la faillite récente de plusieurs constructeurs (la dernière en date est la société Ortam-Sahar) risque de retarder davantage le rythme de construction. Le ministère du Logement vient de trouver une solution à cet imbroglio : l’importation en Israël d’entreprises de construction étrangères. CONCURRENCE DÉLOYALE Ce qui semblait une idée saugrenue est désormais une réalité : les ministères du Logement et des Finances viennent publier les noms de six sociétés étrangères qui ont été choisies pour construire des logements aux Israéliens. Il s’agit de cinq sociétés chinoises et d’une société portugaise, qui ont été désignées par appel d’offres international auquel avaient répondu 50 entreprises étrangères. Les ministères concernés indiquent que cette décision contribuera à accroître l’offre de logements en Israël et à tirer les prix de l’immobilier vers le bas. En revanche, la Confédération des Constructeurs israéliens ne l’entend pas de cette oreille : l’importation de promoteurs étrangers mettra en péril les entreprises locales en raison de la concurrence déloyale. Pourtant, les cinq constructeurs chinois autorisés à travailler en Israël ont une grande expérience à l’international : - Beijing Construction Engineering Group Ltd : société gouvernementale chinoise (créée en 1953), qui est présente aussi aux États-Unis et en Australie ; - Jiangsu First construction Corporation : société gouvernementale chinoise (créée en 1949) qui a construit des buildings en Chine et à Singapour ; - Everbright International Construction Engeeniring Corporation : société implantée à Beijing ; - JiangSu NanTong No. 2 Construction
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Israël Chine : un incubateur se concentre sur l’Internet des Objets
Engineering Group Ltd : société chinoise (créée en 1985) qui a construit des logements au Canada et à Singapour ; - China Haushi Enterprise Ltd : société chinoise (créée en 1982), spécialisée dans le logement en Chine et à Hong-Kong. Quant à la société portugaise qui a été retenue en Israël, elle porte le nom de Mota Engil Engenharie E Construction S.A ; elle est implantée à Porto depuis 2006. MAIN D’ŒUVRE SPÉCIALISÉE ET QUALIFIÉE Ces sociétés se sont vues accorder un permis d’exercer en Israël pour un période de cinq ans, avec une possibilité de prolongation de trois années supplémentaires. Chacune de ces six sociétés aura le droit de faire venir 1.000 ouvriers étrangers spécialisés dans les métiers de la construction. Ce sont donc 6.000 ouvriers étrangers qui vont renforcer la main d’œuvre israélienne et étrangère qui travaille déjà dans le secteur du bâtiment. « Le meilleur moyen pour augmenter le stock de logements en Israël passe par le renforcement de la ligne de production, depuis la diversification des matières premières et jusqu’à l’introduction d’entreprises de construction nouvelles qui accélèreront la construction », a affirmé à la presse Moshé Cahlon, le ministre des Finances, et d’ajouter : « une main d’œuvre spécialisée et qualifiée est un facteur déterminant qui permettra de réduire les écarts avec la demande ». Certes, ce n’est pas la première fois que des entreprises étrangères sont présentes en Israël dans le secteur de la construction. Depuis plus de vingt ans, la Turquie, la Chine et l’Italie (pour ne citer que quelques exemples) construisent en Israël des infrastructures, des tunnels, des routes et chemins de fer. La réduction de la durée de construction d’un logement, qui atteint en Israël deux ans et demi en moyenne, justifierait, à elle-seule, l’appel à des promoteurs étrangers. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Le programme EastMakers, un nouvel incubateur se concentrant sur l’Internet des Objets (IdO) et le hardware, a été lancé sur le campus Google à Tel-Aviv. Le programme est une collaboration entre StartupEast, un incubateur vieux de trois ans qui aide les entreprises israéliennes sur les marchés asiatiques, et MakeMountain, un incubateur basé à Shenzen qui aide les entreprises industrielles. «L’intérêt de la Chine spour les startups israéliennes est indéniable mais il n’est pas facile pour les entreprises israéliennes de pénétrer le marché chinois sans un partenaire local», a déclaré Hila Rosenfeld, la directrice du développement de StartupEast. La joint-venture choisira dans un premier temps trois start-ups , qui recevront des investissements de pré-amorçage et des services gratuits équivalant à 100 000 $, un programme de préparation d’un mois, et une période d’incubation à Shenzen pour les aider à monter leurs opérations en Chine et à les gérer. Yu Bao, le PDG de Greenlab Shenzhen et le principal investisseur dans l’initiative, a déclaré que les entreprises israéliennes ont besoin de beaucoup d’aide pour naviguer dans le marché chinois complexe. «Il est difficele de le comprendre. Même pour des gens qui y ont grandi, il faut dix ans pour comprendre le système,» at-il dit. Par exemple, a-t-il dit, il n’est pas rare pour les Israéliens, qui sont habitués à traiter avec la culture d’entreprise américaine et européenne, de porter leur attention sur les mauvais membres d’une entreprise.
“En Chine, les Israéliens vont essayer de rencontrer les dirigeants dans chaque entreprise. Mais en Chine, cela n’est pas nécessaire. Le patron d’une société chinoise ne connaît pas tous les détails de la société. Il est comme un empereur”, a-t-il expliqué. “De plus, vous ne pouvez pas le faire tout de suite. Vous devez souvent attendre six mois», at-il ajouté. Wekast, par exemple, a inventé un dispositif plug-and-play qui rendrait facile de faire des présentations sur grand écran à partir d’un smartphone. Un autre, Magnivation, propose des impressions 3-D de jouets intelligents que les enfants pourraient ajouter aux jeux mobiles. Un troisième, Aleph1, a créé un nouveau type de haut-parleur qui réduit un type commun de distorsion . Israël met de plus en plus l’accent sur la Chine, la deuxième plus grande économie mondiale. Les deux pays tiennent des négociations de libre-échange, qui stimulerait les investissements et le commerce en abaissant les barrières. Yu, qui se rend régulièrement en Israël depuis 2009 à la recherche d’opportunités d’investissement , a déclaré qu’il a une grande foi dans la capacité d’Israël pour l’innovation. La première entreprise qu’il a rencontrée lors de son voyage de 2009 fut Mobileye. La seconde a été Waze. «Je pense que la chose la plus importante est la combinaison des connaissances entre Israël et la Chine. Cela n’a pas encore eu lieu. La partie de l’argent est facile «, a déclaré Yu. Source: Jerusalem Post
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L’Amour agissant donne des droits
Sans doute, n’en finira -t-on jamais avec l’antisémitisme ET encore moins avec l’antisionisme. C’est ainsi depuis toujours. Plus de 3500 ans pour être précis. Quand D dit à Abraham de quitter la maison de son père et sa terre natale (NDLR. UR en Chaldéen) pour la terre que Je t’indiquerai. Il y a la, promesse divine. Or, a son arrivée, les Cananéens occupent la terre. (Gen. 12/6) Qui est CANAAn? LE fils de HAM. LE petit fils de NOE. Au sortir de l’Arche, les 3 fils de NOE se partagent le monde. SEM s’octroie l’Orient. YAFET prend l’Occident ET HAM s’attribue l’Afrique. Alors que fait-il en Orient, sur cette TERRE qui deviendra Israel? Bien loin de l’Afrique. CANAN veut déjà, contrarier le projet divin. L’empêcher d’aboutir. L’histoire ne s’arrête pas là. Le Pharaon tente de nous éliminer. Ensuite, quand nous traversons le désert, c’est l’infâme BILAAM qui tente de nous maudire. IL prononcera en fait des bénédictions que nous reprendrons chaque jour dans nos prières. Puis suivra la destruction du Temple de Salomon. Et l’exil. Nous connaîtrons l’antisémitisme d’AMAN ET LE courage d’Esther et de Mardochée. A la fin de cet exil de 70 ans, DANIEL, MICHAEL ET AZARIA obtiendront du roi de perse, CYRUS, KORESH pour les écritures, de rentrer en Israel reconstruire le Temple. Qui les attend, pour empêcher cette reconstruction? Une bande de brigands mis en place par AMAN. Avec l’aide du roi KORESH, on construit le second Temple. À partir de la, on va construire une histoire qui
ira à l’encontre du projet divin. Nouvelle religion. Nouveau testament. Le fils qui tente d’éliminer le père, n’est pas une histoire originale. A ce point de mon récit, je m’arrête pour HURLER ma colère. Je ne tiens plus. Je vous appelle de toutes mes forces. Hurlez avec moi. Je ne veux plus accepter les mensonges des nations. Je ne veux plus entendre ces Imams traiter mon peuple de «singes et de porcs» sans voir réagir les gouvernants. Je ne veux plus entendre des crétins, analphabètes, dire a Enrico Macias ou à Yvan Attal qu’ils sont bons dans leur spécialité. Mais qu’il est regrettable qu’ils soient SIONISTES. T’as d’ignares! SIONISTE EST une fierté, UN droit que nous avons gagné. Des lettres de n’NOBLESSE que nous avons acquises par 2000 ans d’errance et de souffrance. NON! Clermont-Tonnerre avait tort de proclamer: «Tout pour les juifs en tant que citoyens, Rien en tant que Nation» En voila UN qui est mort et enterré, mais qui parlait pour ne rien dire. ISRAEL EST une RÉALITÉ! ISRAEL EST NOTRE RÉALITÉ! Ne vous en déplaise. ISRAEL EST MA RÉALITÉ! Car ISRAEL EST la réalité de chaque juif! DE TOUT juif! Une promesse de D. Nous, nous disons HACHEM. NOTRE D. NOTRE Roi! NOTRE Maître. Vous préférez dire au Maître du Monde. «Occupez-vous du Ciel! Nous nous chargeons de la terre» Nous, nous sommes tellement arriérés, que nous croyons en LUI. Que nous en sommes encore à croire dur comme fer, à tout ce qui est écrit dans nôtre Thora. À croire dur comme fer que MACHIAH est en route. À croire
De qui se moque-t’on ? C’est fou! Comme TOUT EST mensonge ET hypocrisie. Prenez LE FIGARO DE ce matin. À craindre l’invasion des capitaux chinois, on bloque une opération commerciale de petite électronique pour une société allemande. On craint aussi que les chinois ne renforcent leur capacité nucléaire. IRONIE? Soyons trivial! Une fois n’est pas coutume! FOUTAGE DE G... On craint les capitaux chinois, mais on vent les fleurons de l’industrie française AU Qatar! On craint LE nucléaire chinois mais on DONNE la bombe atomique aux iraniens? Comment ça s’appelle? Et s’il n’y avait que ça! On commence par dire que les policiers ne doivent pas sortir de leur devoir de réserve. Pas de violence. En clair, les policiers ont tort de manifester. LE futur PIRE Président que la France connaîtra pendant 5 ans, pire que HOLLANDE, droit dans ses bottes, nous assène un ironique «UN policier, c’est comme un ministre! Ça
ferme sa gueule ou ça s’en va» Pour QUI SE prennent-ils, tous ces GOGOS? ET pour QUI nous prennent-ils? TOUT à coup, après avoir blâmé des policiers, à bout de forces, on sort le chéquier et on débloque 250 millions d’Euros!!! N’est-ce pas reconnaître qu’on avait tort? Pendant qu’on reloge 6000 migrants. ET l’on fait des gorges chaudes à propos de la fin de la jungle! 4 ans à terroriser les Calaisiens. 4ans à pourrir la vie d’une région. 4 ans à imposer un mode vie inconvenant. Pourquoi faut-il attendre LE point de non retour pour réagir? Alors que 150.000 français vivent dans la rue, éjectés de leur domicile par des huissiers sans cœur. En matière de bon sens, IL semble qu’il y a désertion. En matière de générosité, IL semble qu’on se trompe de combat. Mais TOUT cela n’est pas très grave! Nous sommes en passe d’organiser les olympiades de l’autosatisfaction. René SEROR
dur comme fer que tous les AMAN, tous les BILAAM, tous les PHARAONS ET tous les HITLER, Les HAMAS, Les Hezbollah, les Escrocs Réunis ET tout ce que vous inventerez encore pour nous nuire ne pourront rien, Face à la détermination du Maître du Monde pour faire aboutir SON projet. Celui qui n’a pas connu l’effervescence d’ERETS ISRAEL dans la nuit de Lundi, à l’issue de SIMHAT THORA, n’a jamais rien vu. Dansant avec des SIFRE THORA, IL Y avait UN peuple en liesse. A l’unisson!
vous touchez, TOUT ce que vous utilisez, dans votre quotidien EST sorti d’un cerveau juif et très souvent sioniste.
Orthodoxes, sionistes religieux, Loubavtch, Brasslav, Belz, Gour, Hassidims DE toutes tendances, KIPPOT tricotées, KIPPOT noires, mais aussi des têtes nues, sans Kippas. Illustration de SOUKOT. Les 4 espèces étaient dans la rue. ET quand LE peuple d’HACHEM EST uni, personne ne peut l’atteindre. Ce n’est pas de la prétention. C’est la réalité .
«GOUSH KATIF?» Estimez vous heureux! Vous nous avez occupé si longtemps. Aujourd’hui encore, vous occupez 4/5 éme DE NOTRE territoire. Tout ce qu vous avez réussi, a été de transformer UN Paradis en désert. Quelle que soient vos revendications, elles ne sont pas fondées. AVANT DE mettre un point final à ce cri de colère (bien douce, vous en conviendrez) voici une petite histoire qui m’est inspirée une pièce de Bertolt Brecht. LE Cercle de CRAIE CAUCASIEN. UN enfant EST abandonné par sa mère, égoïste et frivole. Une servante le recueille, se dévoue à lui, l’aime et le chérit comme son propre fils, accepte pour lui tous les sacrifices. UN jour la mère vient LE réclamer. S’ensuit un PROCÈS. Le juge attribue l’enfant à la servante. Cette pièce veut illustrer un conflit entres paysans au sujet de la propriété d’une TERRE. LE vrai propriétaire est celui qui a su la cultiver, ET NON celui qui l’occupait pour l’occuper, mais la laissait en friche. L’AMOUR AGISSANT DONNE DES DROITS.
Alors votre résolution, vous la placerez au même endroit où NOTRE ambassadeur à l’UNESCROC l’a mise. AU PANIER. A quoi va servir votre mensonge? Vous pensiez vraiment qu’on allait baisser la tête ET accepter vos diktats sans broncher? Que nous allions renoncer à nos droits sur UN lieu que nous avons repris en l’état de décharge publique. UN lieu où vous veniez uriner et déféquer? Avez-vous oublié que nous sommes les arriérée les plus brillants du Monde? Que nous avons fourni un D.ieu aux Chrétiens? UN scénario au Coran? Des prix Nobel AU monde entier? Les plus grandes découvertes scientifiques ET médicales depuis 1840? Que TOUT ce que
ET aujourd’hui que NOTRE RÊVE ET celui de nos parents et de nos grands parents depuis 2000ans, devient RÉALITÉ, vous voulez vous en emparer? Vous frisez l’aliénation! Ma parole! Vous croyez qu’on pourrait vous laisser transformer NOTRE TERRE et vous laisser la corrompre comme vous l’avez fait du
René Seror
Mittleuropa Je trouve que l’Europe, et la France en particulier, commence à ressembler de plus en plus à cette Mittleuropa si chère à Stefan Zweig et qu’il regrettait, perdu, si loin, au Brésil... Je suis depuis un long moment à Paris et à chaque séjour je vois des dégradations et des défaites plus nombreuses à tout ce qui faisait son charme, sa culture, sa grâce... Bien sûr, on y trouve toujours de belles boutiques, de belles expositions, les mêmes beaux monuments, de bons restaurants mais quelque chose est anxiogène. Comme si sous ces merveilleux édifices, au lieu des galeries du métro, c’était un mal beaucoup plus grave qui creusait des tunnels sans que les gens à la surface ne s’en rendent compte. Malgré ses monuments, la physionomie de Paris a changé. Sur les ondes, sur les placards publicitaires, dans les magasins, dans la rue ou les transports en commun, certains quartiers semblent appartenir désormais à une autre culture, ouvertement, et les «titis parisiens» y sont complètement étrangers. Il n’est pas de jour sans qu’il soit question d’Islam sous une forme ou une autre
et c’est totalement passé dans les mœurs. Des «jungles» y poussent et prolifèrent sans que des mesures soient prises et ces favélas à la française se déplacent d’une région à une autre ne dérangeant visiblement que les pauvres riverains qui doivent s’accommoder de leur proximité. La classe politique trop occupée à garder sa place ou à conquérir la prochaine regarde ailleurs et on a un sentiment très fort de déliquescence sous-jacente... J’habite un quartier populaire et je vois ces changements prendre place et s’affirmer à chaque fois et comme Zweig je ne peux que regretter cette France de ma jeunesse, mais ce n’est pas la jeunesse que je regrette, c’est la liberté, l’insouciance, le bonheur, la brillance de cette époque.... Comme des étoiles au firmament, la famille et les amis éclairent ce sombre tableau... MARTINE EACKERLING
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza : Nous ne regardons plus l’abime, nous sommes dedans !
Voilà ce que nous pourrions penser vu l’état de ce monde, effervescence guerrière en Syrie, Daech est attaqué, on parle Mossoul en Irak, victoire prochaine, des pièges, l’ennemi radical se refuse à croire en sa défaite. L’Islam et son intolérance sème la mort partout où il pose sa haine, des soubresauts meurtriers quand il le décide et cet incroyable pouvoir qui fait trembler les états. Un non-sens, un renoncement à voir la vérité et les drames qui se jouent sous nos yeux et notre indignation en berne. On tue en France, massacre, larmes, des chagrins à l’infini comme des pardons sans fin et une désespérante inefficacité des pouvoirs qui gèrent l’état : à chaque drame à la dimension nationale, des fleurs, des bougies, des discours, s’ajoutent la crainte d’une nouvelle déflagration terroriste qui fait que la France ne manifeste pas, pas de cris de haine, pas de colère, pas de foyers d’indignation, pas de gestes désespérés mais un froid au cœur traumatisant parce que rien n’est fait pour assouvir une vengeance que nos dirigeants considèrent comme des signes émotionnels indigne de notre civilisation et de ne pas agir comme nos assassins. Regarder, l’émotion de la résolution de l’UNESCO concernant Jérusalem , une motion condamnant Israël de tout droit d’antériorité sur notre âme juive, 2OOO ans d’histoire effacé lors d’un vote basé sur le mensonge d’états dont les droits de l’homme sont régulièrement bafoué, et des Nations dont leur propre histoire a été construit sur des bases juives . Nous sommes pour le Vatican « les fils ainés de l’église » qu’est cela, une foutaise que les biens pensants nous font payer chèrement cette image encore haïs par nombre de catholiques dont les prêches dominicaux n’a pas éliminés les clichés qui sont propres à notre identité religieuse. J’en étais au vote insensé de l’UNESCO, après le vote, avons-nous entendu une grande réprobation politique, le sujet est notre sujet, la presse en a peine parlé, les médias ont à peine effleurés le sujet et encore je n’en suis pas si sûr, peut-être quelques mots, nos politiques , nos amis qu’ont il dit « dommage » « incompréhensible « et encore je ne suis pas sûr qu’ils se soient indignés outre mesure, ce n’était pas convenable, ont-ils criés au scandale, trahir un pays ami ,une profanation de la réalité juive sur cet espace, d’ici qu’ils nous suppriment l’idée qu’Israël est une terre
juive, déjà, nos voisins avec qui nous devrions négociés un accord de paix relancent une procédure pénale contre la loi BALFOUR accordant aux juifs la terre d’Israël. Ils en revendiquent la propriété. Notre communauté, ou est-elle ? Une manifestation ce jour face au quai d’Orsay, les mêmes orateurs, un discours papier coller sur celui des autres, l’indignation, des mots, nous étions si peu nombreux, si peu pour marquer le monde politique que nous sommes une communauté de chair et de sang avec une âme et un passé qui dépasse de loin ces pays donneurs de leçons, moralisateurs et lâche. Mais nous, que faisons-nous ? Daech tue, brise des vies, viole, assassine, égorge, des violences d’une violence extrême, une attitude génocidaire à l’égard des communautés des chrétiens d’Orient, et mon imagination est loin d’énumérer ces crimes voire d’y penser. Cela à commencer avec la Syrie, les USA sur lequel comptait un occident encore libre qui a refusé de s’engager dès le début à se lancer dans une guerre qui risquait de faire des dommages collatéraux sur les populations civiles a laissé faire, décourageant la France et d’autres états à le faire sans cet allié de taille, une présidence US timorée ? Le rappel de mémoire de la guerre d’Irak, de l’Afghanistan, échec sur toute la ligne, se refusant à être le sauveur de l’humanité. A chacun sa responsabilité, place à la Russie qui eux n’a pas ce sentiment compassionnel et sentimental, la guerre comme à la guerre, on ne s’embarrasse pas dans le détail, l’ennemi est un tueur redoutable, jouons son jeu, à la peur ajoutant une peur plus dramatique et les drames humains s’enchainent malheureusement avec des victimes innocentes que le monde réprouve en condamnant la Russie : mais les coupables ne sont-ils pas plus responsables que les défenseurs et acteurs de cette affrontement ou ceux qui combattent pour la bonne cause se doivent d’avoir qu’un seul but, la victoire sans concession, libérer un pays dont la conscience est plus abjecte dans sa criminelle gouvernance que sereine qu’on le voudrait : même condamnable à plus d’un titre mais commençons par ce qui parait comme essentiel, après la diplomatie se chargera à fort marchandage de trouver une solution incertaine pour une paix que l’on souhaiterait totale. En ce moment la coalition s’enferre dans une logique d’indécision, faire une guerre humaine ! Cela
existe-t-il vraiment ? Un paradoxe qui présage un règlement difficile. J’aimerai citer ces mots de Marx « les hommes font l’histoire, mais ne savent pas l’histoire qu’ils font ». Et nous subsistons dans ce monde ou l’outrance du mensonge, le rappel inconscient que nous changeons de monde, notre civilisation se meurt à force d’être conciliante, notre tolérance bâtis dur des principes « du vivre ensemble » tremble face à ces menaces dont on tait l’importance et cela commence par les états dont la constance politique est proche du désarroi, de l’incommunication proche des stigmates de guerre civile ou les noyaux de divergence engrange de la colère et de la haine. Un jour, il faudra bien que ces ressentiments funestes s’expriment et prennent possession de la rue.
Sombre présage, mais à force de se croire sécuriser, gouverner par des pantins à la recherche d’une clientèle ou d’investisseurs potentiels propre à créer des richesses nationales afin de limiter nos déficits et notre chômage. On appelle cela la bonne conscience et ce qui est drôle pour une population dite « adulte » porteuse de rêve et d’espoir ça marche ! Israël, est un défi à ce monde en voie de désintégration pas tant que physique mais de la pensée, cette autre civilisation qui se renie et se parjure sur les fondamentaux et racines d’un monde sur lesquels ils ont bâtis leur société. Israël ne transige pas, c’est notre force. Bernard Korn Brzoza
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Un important réseau d’espionnage Russe en Israël
Tsahal a recouvert de peinture rose un avion de chasse
Tsahal a recouvert de peinture rose un avion de chasse afin d’attirer l’attention sur le cancer du sein. Jeudi 27 juin, le compte Twitter officiel de l’armée de l’air de l’Etat hébreu a publié une photographie d’un de ses avions de guerre peint en rose… dans le but d’encourager le dépistage du cancer du sein. C’est entre 50 et 74 ans que les femmes ont le plus de risques de développer un cancer du sein (80 % des cancers du sein sont diagnostiqués après 50 ans) et que le dépistage est le plus efficace. Le dépistage est un acte important pour lutter contre le cancer. La mammographie est une radiographie des seins qui permet de repérer un cancer à un stade précoce, en l’absence de tout symptôme. Plus il est détecté tôt, plus le traitement est simple et efficace. La guérison est obtenue dans 90 % des cas quand le cancer est inférieur à 1 cm et que les ganglions ne sont pas touchés.
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A SAVOIR. Le cancer du sein est une tumeur maligne de la glande mammaire. Autrement dit, c’est un cancer qui naît dans les unités cellulaires dont la fonction est de sécréter le lait, les unités ducto-lobulaires du sein, essentiellement chez la femme , avec 89 cas pour 100 000 (le cancer du sein survient 200 fois moins souvent chez l’homme, qui possède lui aussi des seins, bien qu’atrophiés). 500 000 femmes meurent chaque année de ce cancer dans le monde selon l’OMS3. 5 à 10 % de ces cancers ont une origine génétique héréditaire ; 85 à 90 % des cas (forme dite sporadique ou non-héréditaire) ont des origines environnementales mal comprises. Une proportion importante des cancers du sein sporadiques est induite par des traitements hormonaux chez les femmes présentant une prédisposition à ce type de cancer. Certains choix de mode de vie (alcool, acides gras trans, obésité, manque d’exercice physique) ou gynécologiques (première grossesse tardive, absence d’allaitement, etc.) favorisent aussi ce cancer.
Des documents du KGB classés confidentiels révèlent l’existence d’un important réseau d’espionnage russe en Israël, a dévoilé mercredi le journal israélien Yedioth Aharonoth. Ce réseau comprendrait des députés, des hauts gradés, des ingénieurs de l’armée, des membres du renseignement et d’autres personnes infiltrées dans les plus hautes sphères du gouvernement israélien travaillant sur des projets classifiés. Les documents ont été retranscrits pendant 20 ans par un responsable des archives du KGB, Vasili Mitrokhin, qui s’est enfui au Royaume-Uni en 1992. Ces notes manuscrites qui se trouvent au Churchill College de Cambridge ont été rendues publiques en 2014 mais sont toujours classifiées par les renseignements intérieurs (MI5). Le journal Yedioth Ahronoth a eu accès aux documents liés à Israël et a ainsi découvert l’étendue du réseau du KGB au sein de l’Etat Hébreu. S’introduire dans le système politique israélien et plus précisément le parti de gauche Mapai dans les années 50, était l’un des principaux objectifs des soviétiques. Trois députés auraient été alors recrutés dont l’un d’entre eux, cité dans le dossier par son nom de code au KBG “Grant”, était Elazar Granot, président du parti et membre de la commission des Affaires étrangères et de la Défense dans les années 1980, selon Mitrokhin.
Les notes font mention de plusieurs autres agents infiltrés, l’un était un important ingénieur portant le nom de code “Boker”. Un autre, nommé “Jimmy”, avait accès aux informations classifiées de l’industrie aérospatiale israélienne. Le recrutement d’un général de l’armée a été la plus grande réussite de la mission d’infiltration soviétique. Les renseignements britanniques extérieurs (MI6), ont transmis des informations en 1993 au Shin Bet israélien, après que les archives sont arrivées à Londres, ce qui a permis l’identification du général. Un ancien cadre du Shin Bet a cependant déclaré à Yedioth que son service n’avait pas révélé le nom de l’espion “mais que c’était un choc énorme de recevoir cette information des Britanniques”. “Etant donné l’état de santé du général et, à mon avis, aussi à cause de la honte que cela aurait causé à l’armée israélienne et à l’Etat d’Israël, il a été décidé de ne pas agir contre lui et de ne pas le juger”, a déclaré le responsable. “A ma connaissance, il est décédé peu après”, a-t-il ajouté. Yedioth Ahronoth a annoncé d’autres publications concernant cette affaire dans sa prochaine édition de vendredi. Source: i24News
SÉCURITÉ
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Fortscale (Tel Aviv) : solutions de cybersécurité contre la fraude interne
Un article de Marc Jacob (source :globalsecuritymag) : «Fortscale, basée à Tel Aviv en Israël a pour objectif de proposer des solutions de cybersécurité pour lutter contre la fraude interne. Sa solution phare utilise l’intelligence artificielle pour atteindre son but. Yona Hollander, fondateur de Fortscale estime que les nouveaux outils de lutte contre la fraude doivent avoir recours au machine learning. GS Mag : pouvez-vous nous présenter votre entreprise ? Yona Hollander : Fortscale a été créée en Israël par deux fondateurs dont moi. Je travaille depuis 25 ans dans le domaine et mon associé vient des services informatiques de l’armée d’Israël. Nous sommes basés à Tel Aviv. Notre entreprise est aujourd’hui forte de 35 personnes dont 25 en Israël et 10 aux Etats-Unis. Nous avons fondé notre société avec pour objectif de remédier à la fraude interne. Il faut savoir que la fraude interne représente actuellement 80% des actes de malveillances. Ce marché spécifique de la cybersécurité dans notre domaine a atteint en 2015, 200 millions de $ et devrait croitre dans les prochaines années. Il concerne plutôt les grandes entreprises. GS Mag : comment fonctionne votre solution phare ? Yona Hollander : Les premiers produits dans le domaine de la fraude interne s’attachaient à observer les rôles et interdire certaines pratiques. Ce système est perfectible car il est possible de réaliser des actions l’égales mais qui sont malicieuses et inversement..
Les secondes générations, parmi la nôtre, utilisent du machine learning. Cette technologie permet d’analyser les comportements légaux. Ainsi, il est possible de mettre en place des politiques adaptés à chaque comportement. En fait, elle permet personnaliser les politiques de sécurité. Par exemple, notre solution est déployée dans une multinationale qui l’utilise au quotidien. De plus, elle offre la possibilité de réduire les faux positifs grâce à son moteur d’analyse. Les administrateurs reçoivent au final uniquement les vrais alertes. Toutes les données des utilisateurs sont anonymisées avant d’être analysées. De plus, les données restent dans la société puisque notre système nécessite l’installation d’une appliance. Pour son déploiement il faut environ deux semaines.
Mossoul : les djihadistes de l’Etat islamique transforment les chiens et les chats en kamikazes
GS Mag : quelle est votre stratégie commerciale ? Yona Hollander : Nous avons des clients en Israël aux Etats-Unis et en Suisse. L’année prochaine, nous viserons le marché européen. Nous attaquerons le marché français en 2017. Actuellement, en France une grande institution financière s’intéresse à notre solution. GS Mag : Quel est votre message à nos lecteurs ? Yona Hollander : Il y a un véritable besoin de s’attaquer à la fraude interne et bien sûr, notre solution est aujourd’hui une réponse adaptée. Source: globalsecuritymag
Conscients de leur défaite imminente à Mossoul, les djihadistes de Daech font flèche de tout bois pour laisser derrière eux la terre brûlée. Des enfants de 8 à 10 ans sont transformés en kamikazes, des chiens et chats, en mines à quatre pattes. Les militaires kurdes qui s’étaient emparés de la ville de Bachika, aux abords de Mossoul, ont eu affaire à une tactique nouvelle de la part des terroristes de Daech. Abandonnant leurs positions, ils minent des sites d’infrastructures, mais ils posent également des explosifs sur des animaux domestiques. Les explosifs sont actionnés au moment où le chien ou le chat rentre à la
maison de leurs maîtres. Les mines sont la raison pour laquelle les Kurdes ne se hâtent pas d’entrer dans Bachika, qui est déjà sous leur contrôle. Des maisons et des routes sont minées. Les habitants des villes et villages ont peur de sortir de chez eux à cause des chiens et chats à explosifs. Les combats acharnés près de Mossoul se poursuivent depuis plusieurs mois. Les djihadistes ont récemment entrepris une attaque sur Sinjar, à l’ouest de Mossoul, et ont même retenu la ville pendant un certain temps. Mais l’attaque a finalement été repoussée par les combattants kurdes.
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Emotion à Tel Aviv et Jérusalem : «Que cherche Marine Le Pen ?»
Les touristes israéliens vont adorer : «Paris Capitale des Cabarets»
Une news qui va certainement plaire aux milliers de touristes israéliens qui adorent Paris. Selon (1) : «Afin de mettre à l’honneur les cabarets de Paris, l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, aidé par la Ville de Paris et l’Etat, dans le cadre du plan de relance touristique, lance la 1ère édition de l’opération “Paris Capitale des Cabarets”, jusqu’au 30 octobre 2016. Quatorze établissements se sont rassemblés pour cette semaine spéciale dédiée aux cabarets. L’occasion de mener une grande campagne de communication sur la destination Paris en tant que capitale mondiale du divertissement et du glamour.
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dique sous forme d’un jeu-concours, intitulé “Quel cabaret parisien êtes-vous ?”, permet aux participants amoureux de Paris de découvrir la richesse des établissements et de leur programmation, mais aussi de gagner 4 séjours parisiens d’exception pour 2 personnes comprenant : le voyage aller-retour avec Voyages-SNCF, une nuit en hôtel de luxe et une soirée de prestige dans l’un des 4 plus célèbres cabarets de Paris (Lido, Paradis Latin, Moulin Rouge, Crazy Horse).
Durant cette “Semaine des Cabarets”, un ensemble d’animations et d’offres spéciales permettent aux Parisiens et aux visiteurs de venir (re)découvrir les cabarets parisiens participants à l’opération.
“Les cabarets parisiens sont une institution incontournable de Paris, à découvrir au moins une fois dans sa vie. Cette semaine sera l’occasion de faire rayonner l’offre de spectacles parisiens, auprès des Franciliens et des visiteurs français et étrangers et de conforter Paris en tant que capitale incontournable du divertissement” souligne Jean-François Martins, Adjoint à la Maire de Paris en charge des Sports et du Tourisme».
Au cœur de cette campagne, un quizz lu-
http://www.quotidiendutourisme.com
«Le Pen contre la kippa». C’est ainsi que le quotidien populaire israélien de droite Yediot Aharonot («Les dernières nouvelles») a titré son papier consacré à la promesse faite par Marine Le Pen d’interdire tous les signes religieux ostentatoires, y compris la kippa, dans l’espace public si elle devait accéder à l’Elysée en 2017. Certes, la présidente du Front national présente cette mesure comme un «sacrifice que ses compatriotes juifs peuvent comprendre», mais le message ne passe pas. Du moins, pas en Israël.
met-elle sur le même pied des juifs porteurs de kippa pour prier à la synagogue et des musulmans qui utilisent leur religion à des fins politiques ou pour commettre des attentats ?», a interrogé un chroniqueur de Kol Israël (la radio publique).
«Pas une fois mais des centaines de fois, Marine Le Pen a prétendu qu’elle n’a rien contre les juifs et nous avions plutôt tendance à la croire […]. Mais il y a un problème, un sérieux problème, écrit l’éditorialiste du journal, Noah Kliger. Puisqu’elle a tant répété qu’elle ne s’oppose pas au judaïsme, pourquoi veut-elle donc interdire la kippa ? Quel lien cette mesure a-t-elle avec le développement de l’islam en France ?»
Selon Israël Hayom («Israël aujourd’hui»), un quotidien gratuit considéré comme le porte-voix de Benyamin Nétanyahou, «Le Pen a tenté ces derniers mois d’élargir sa base politique en s’adressant à un électorat plus centriste. La mesure qu’elle vient d’annoncer s’adresse donc au noyau dur de ses électeurs, qu’elle veut rassurer».
Dans un pays où le port de la kippa et du hijab dans la rue, ainsi que du burkini sur les plages, ne dérange personne, cette incompréhension est largement partagée par commentateurs des radios et télévisions. «Que cherche exactement Marine Le Pen ? Que cache sa proposition ? Et pourquoi
Le même a d’ailleurs rappelé qu’à l’occasion des élections présidentielles de 2012, la présidente du FN avait déjà exigé le retrait des signes religieux ostentatoires de la sphère publique, mais en affirmant que «la kippa ne pose pas de problème».
A Jérusalem, la proposition de la candidate du FN à la présidentielle a également recueilli un écho négatif dans la presse ultraorthodoxe, diffusée à des dizaines de milliers d’exemplaires, ainsi que sur des sites et des forums internet consultés par cette frange de la société. «Une mesure antisémite», peut-on y lire». Source: http://www.liberation.fr
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Un «salad bar» israélien inspiré par Yottam Ottolenghi à Paris
LE FIGARO. «Manger israélien, végétarien, et payer au poids, ça c’est IMA ! Deux syllabes qui veulent dirent maman en hébreu et qui sont la sixième adresse du nouveau trio infernal de la speed food, bonne, saine et généreuse ! Jérémy Attuil, Mikael Attar et Joe Ellioth cumulent les réussites parce que leurs idées sont toujours bonnes. Déjà réunir leurs talents. Avec à leur actif The Sunken Chip ! et l’L’Inconnu, Jérémy et Mikael se sont associés à Elliotth, fondateur du Cream, pour monter ensemble Galina, un bar restaurant qui dépote, et enchainer par Ima. Un petit local était libre, juste à côté, allez hop ! Ima est née dans la droite lignée des restaurants londoniens d’Yotam Ottolenghi (auteur avec Sami Tamimi du best-seller Jerusalem)». TELERAMA. “A Paris, l’offre végétarienne ne cesse de progresser. Retour sur une révolution culinaire délicate au pays du saucisson et du fromage.
taurant, même omnivore, c’est proposer un dénominateur commun pour tout le monde, quelle que soit sa religion ou son éthique, voire ses allergies, notamment aux œufs et au lactose.
Primaire: Juppé donné vainqueur, Sarkozy en tête chez les partisans LR
Cela permet d’accueillir tout le monde » plaide Laurence Auger avec bienveillance. Télérama indique ainsi depuis juillet 2015 les restaurants ayant d’office des plats végétariens à la carte, pour faciliter le choix et valoriser la démarche de ceux qui cherchent à satisfaire tous les publics. De même, certains restaurants végétariens ne l’affichent pas ostensiblement : IMA (39 quai de Valmy 10e) se présente comme un salad bar israélien inspiré par Yottam Ottolenghi, et certaines adresses historiques, comme le restaurant italien Sense Eat (39 rue Mazarine 6e), se sont convertis au végétarisme sans tambour ni trompette.
En 1978, Michel Bras propose le premier menu « Tout légumes » dans l’Aubrac. La même année, le premier restaurant végétarien (Le Grenier de Notre-Dame, 18 rue de la Bûcherie 5e) ouvre également à Paris… et est toujours fidèle au poste !
Laurence Auger, fondatrice des éditions La Plage, maison référente en cuisine végétarienne et éditrice du Guide des restaurants végétariens se souvient : « Au début des années 80, l’offre de restaurants végétariens était très réduite. Beaucoup étaient macrobiotiques, donc pas 100% végétariens — ils comportaient en général un plat de poisson. »
« Mettre un plat vegan à la carte de son res-
Source: http://www.telerama.fr/
Alain Juppé est la personnalité que 39% des sympathisants de la droite et du centre souhaiteraient voir remporter la primaire de la droite, devant Nicolas Sarkozy (31%), Bruno Le Maire (12%) et François Fillon (10%), selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche. Le maire de Bordeaux gagne deux points par rapport à un sondage réalisé fin août/ début septembre alors que l’ancien chef de l’Etat stagne. Bruno Le Maire gagne un point et l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy stagne lui aussi. En ce qui concerne les seuls sympathisants du parti Les Républicains, c’est Nicolas
Sarkozy qui arrive en tête (42 %) devant Alain Juppé (36 %). A la question de savoir quelle est la personnalité qui «incarnerait le mieux les idées et les valeurs de la droite et du centre à l’élection présidentielle», le nom d’Alain Juppé est choisi par 36% des sondés, contre 29% pour Nicolas Sarkozy, 11% pour François Fillon et 9% pour Bruno Le Maire. Sondage réalisé par téléphone et internet les 27 et 28 octobre auprès d’un échantillon de 629 sympathisants de la droite et du centre, extrait d’un échantillon i24news
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Présidentielle 2017: Juppé ou Bruno Le Maire défend les Sarkozy, 21 jours pour convaincre maires qui refusent d’accueillir
des migrants
L’un mise sur une primaire ouverte là où l’autre profiterait d’un scrutin limité au seul parti LR Les candidats s’agitent, multiplient les déclarations, l’horloge tourne, la pression monte. J-21 avant le premier rendez-vous électoral décisif dans la course à l’Elysée. S’ils sont officiellement sept à revendiquer le titre de chef de file de la droite pour l’élection présidentielle, l’attention est davantage focalisée sur un duel. D’un côté, Alain Juppé, 71 ans, ancien Premier ministre et maire de Bordeaux, se présente comme rassembleur à droite, au centre et pourquoi pas à gauche. De l’autre, Nicolas Sarkozy, 61 ans, ancien chef de l’Etat, partisan d’une droite dure dite “décomplexée”, n’hésitant pas à courtiser les électeurs du Front national, quitte à déplaire à certains. Si ce rendez-vous électoral revêt évidemment une importance majeure à droite, il en est de même au centre, puisque ses électeurs sont invités à y participer, mais aussi à gauche, car certains déçus de Hollande n’ont pas exclu l’idée de s’inviter dans cette primaire pour faire barrage à Nicolas Sarkozy en soutenant Alain Juppé. A en croire les sondages, l’issue du scrutin semble toutefois scellée, compte tenu de l’avance donnée régulièrement au maire de Bordeaux. 39% des sympathisants de la droite et du centre le souhaiteraient voir remporter le scrutin, selon le dernier en date (sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche publié ce dimanche) contre 31% pour Sarkozy. «Les candidats à la primaire de droite au début du premier débat à La Plaine-SaintDenis, près de Paris, le 13 octobre 2016»
Mais si les sondages s’emballent, la popularité de l’ex-chef de l’Etat, notamment au sein de l’appareil partisan, ne doit pas être sous-estimée, comme le démontre le sondage cité plus haut. L’enquête qui donne Juppé vainqueur à 39%, voit la tendance s’inverser au profit de Sarkozy auprès des seuls sympathisants LR (42% contre 36 pour l’ex-Premier ministre). Par conséquent, on peut imaginer que l’issue du vote dépendra largement de la capacité de Juppé à mobiliser ses soutiens au-delà de la droite le jour J tandis que Sarkozy doit miser au contraire sur une participation réduite aux simples militants du parti. Une chose est sûre, quel que soit le vainqueur, et malgré la promesse des candidats de le soutenir, ce dernier aura du mal à créer une forme d’unité dans son camp le moment venu, après les divisions affichées entre les candidats tout au long de la campagne. Même combat à gauche, où les attaques contre le président fusent et le suspense autour de sa candidature commence à peser. Certains de ses plus fidèles soutiens comme le Premier ministre Manuel Valls, n’hésitent d’ailleurs plus à se désolidariser doucement, évoquant même leur ambition personnelle.
Pour le candidat de la droite et du centre, l’Etat doit respecter le refus opposé par certains maires à l’accueil des migrants, en lien avec le démantèlement du camp de la Jungle à Calais. Bruno Le Maire a estimé le 30 octobre qu’il fallait «respecter la décision des maires» qui disent ne pas disposer des «conditions» pour accueillir les migrants après le démantèlement du camp de la Jungle à Calais. Interrogé sur France 3, l’ancien ministre a refusé de parler de «mini-Calais». «Je n’aime pas ces expressions caricaturales qui ne font absolument rien avancer», a fait remarquer Bruno Lemaire en souhaitant «que la répartition des migrants soit faite désormais sur la base du volontariat». Est-ce qu’on ne va pas revoir la Jungle de Calais dans quelques mois ? «C’est aux maires, aux habitants, à la com-
Il a donné un satisfecit au gouvernement pour le démantèlement de Calais. «Je me félicite que la Jungle de Calais ait été démantelée, mais mon inquiétude, c’est, estce que cela ne va pas recommencer dans trois mois, dans six mois ou dans un an ? Est-ce qu’on va pas revoir la Jungle de Calais dans quelques mois ?», a ajouté Bruno Le Maire, qui a réaffirmé que l’accord du Touquet, négocié en 2003 par Nicolas Sarkozy, était «une erreur».
Un Français inculpé et écroué au Sénégal pour « injures » envers la religion musulmane
Loin de la cacophonie et des divisions internes, Marine Le Pen attend patiemment de connaître ceux qu’elle affrontera le 23 avril, et peut-être le 7 mai.
En janvier 2015, le Sénégal avait interdit la diffusion de Charlie Hebdo et de Libération en raison d’une caricature présentée comme celle du prophète de l’islam.
Premières réponses sur le casting à droite, les 20 et 27 novembre...
Un ressortissant français a été inculpé et écroué jeudi à Dakar après avoir notamment proféré des « injures » envers la religion musulmane, a-t-on appris samedi de sources judiciaires.
Marion Bernard est journaliste, rédactrice en chef du site internet en français d’i24news
mune de dire « est-ce que nous avons oui ou non la capacité de les accueillir dignement ? » […] Si des maires des communes estiment qu’ils n’ont pas les conditions de logement, pas les places d’école, pas les places de crèche nécessaires pour accueillir dignement les migrants – parce que c’est une responsabilité lourde –, il faut respecter la décision des maires. On a imposé à des communes des décisions qui relevaient exclusivement des maires», a-t-il déploré.
« Il aurait bouffé l’argent qu’il lui avait confié pour s’occuper d’un de ses collègues malades ». Il a eu une altercation avec son patron et a proféré des insultes envers le prophète (Mahomet), le Coran et toute la communauté musulmane », a expliqué la même source judiciaire selon laquelle les faits se sont passés à Dakar. Le Français a été placé sous mandat de dépôt à Rebeuss, principale prison de Dakar, à la suite d’une affaire l’ayant opposé à son employeur.
« C’est son employeur qui a porté plainte contre lui pour abus de confiance. Il aurait bouffé l’argent qu’il lui avait confié pour s’occuper d’un de ses collègues malades qui est finalement décédé », a affirmé la même source, sans préciser l’identité de cet employeur et le montant en cause. Les SMS sont dans la plainte. Après une altercation avec son employeur, le Français lui a ensuite envoyé des SMS dans lesquels il a « injurié » les musulmans, a ajouté cette source selon laquelle le prévenu est « inculpé pour abus de confiance, accès frauduleux à un système informatique, vol de données, et injures à caractère religieux par le biais d’un système informatique ». Selon le quotidien L’Observateur paru samedi, le patron du Français a dans sa plainte mentionné « les SMS sacrilèges que son employé lui a envoyés » au sujet de Mahomet. Europe1.fr
ISRAËL
Edition du 2 Novembre au 7 Novembre
Heure d’hiver en Israël. Les médias préviennent contre la dépression
Si le passage à l’heure d’été induit de nombreux avantages économiques, le retour à l’hiver pourrait être néfaste à la santé.
Foot Locker installe sa première boutique en Israël
Ce dimanche 30 octobre 2016 à 2 heures du matin, l’heure d’hiver entrera en vigueur en Israël ; il faudra alors reculer les aiguilles d’une heure. L’été reviendra dans les horloges israéliennes le 24 mars 2017, à 2 heures du matin aussi. En Israël, les médias ont choisi de mettre en garde la population contre les méfaits de l’heure d’hiver sur la santé. Car si le passage à l’heure d’été s’accompagne de nombreux avantages économiques, le retour à l’heure d’hiver peut engendrer des inconvénients au niveau individuel, comme des changements d’humeur, voir des dépressions. ÉTÉ : ÉCONOMIES D’ÉNERGIE
Foot Locker, le plus important distributeur de marques de chaussures, d’accessoires et d’articles de sport au monde, va installer sa première boutique en Israël. La chaîne dispose de plus de 3.460 magasins dans 23 pays dont l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sous différentes marques. Le groupe Fox vient d’acquérir les droits afin d’importer la société américaine cotée à la Bourse de New-York qui voit sa valeur évaluée sur les marchés financiers à 9,2 milliards de dollars. L’ouverture de la première boutique est prévue pour le deuxième trimestre de 2017. “Je suis fier et heureux que la société Foot Locker nous ait choisi pour diriger le développement de l’activité en Israël, et maintenant nous allons collaborer ensemble. Je ne
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doute pas du succès de la chaîne sur le marché israélien. Nous deviendrons un acteur important sur le marché du sport en Israël” a déclaré Harel Weisel, PDG et propriétaire du groupe Fox. “Nous croyons qu’il existe un marché potentiel important des boutiques Foot Locker en Israël” a estimé le directeur général de la multinationale. A SAVOIR. Foot Locker est une entreprise américaine de distribution spécialisée dans le sport. Le groupe a été créé en 2001 lorsque le distributeur Woolworth’s a choisi de se renommer du nom de sa marque phare. Foot Locker se situe dans le classement Fortune 500 des entreprises américaines, de 428e en 2010, 400e en 2014. Source: i24News
On se souvient que c’est le choc pétrolier de 1973 qui a engendré les changements d’heure, en Europe d’abord et plus tard en Israël. C’est donc un souci d’économie d’énergie (pétrole et mazout) qui est à l’origine de l’avancement de la montre au début de l’été, généralement à la fin du mois de mars. En Israël aussi, l’heure d’été favorise des économies d’énergie (électricité essentiellement), même si le gain reste difficile à évaluer. Par ailleurs, l’été accroît la productivité du travail, notamment parce que le jour
est plus propice au travail que la nuit. Le rallongement de la journée favorise aussi certains commerces et lieux de détente : la nuit tombant plus tard, la population est incitée à sortir davantage le soir pour faire des achats, se promener ou se distraire. HIVER : GARE À LA DÉPRESSION En revanche, le retour à l’heure d’hiver peut entraîner un changement de rythme biologique : il aurait donc des influences désagréables tant sur le sommeil, que sur l’humeur ou l’appétit. Depuis quelques semaines, les médias israéliens mettent en garde contre la dépression provoquée par un passage à l’heure d’hiver. Les experts, appelés à la rescousse, expliquent qu’il s’agirait d’une « dépression saisonnière » se traduisant par une mauvaise humeur, un sentiment de lourdeur physique, une fatigue généralisée, des difficultés de concentration, la tentation d’accroître son alimentation, etc. Ce sont les enfants et les personnes âgées qui seraient les plus réceptives aux effets néfastes du passage à l’heure d’hiver. Les remèdes sont connus : le décalage des heures des repas et du coucher, une activité physique et sportive adaptée, une alimentation plus équilibrée, etc. Jacques Bendelac (Jérusalem)
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Un «salad bar» israélien inspiré Et si c’était vraiment vrai : des par Yottam Ottolenghi à Paris OVNIS dans le ciel de Tel Aviv ?
Durant les célebrations de Simhat Torah, de nombreux israéliens ont pu apercevoir une trainée de feu dans le ciel. Igal Patel, directeur de l’Observatoire de Givatayim, a expliqué que cette « grande boule de feu « qui a traversé le ciel était en fait un avion militaire de transport Américain C-17 qui volait à 35.000 pieds».
Il était temps : le ministère israélien du Tourisme a décidé de mettre de l’ordre dans le classement hôtelier. Les “étoiles” vont réapparaître. Après plusieurs années d’inaction, le gouvernement israélien change de stratégie en matière de classement des hôtels par catégorie. Après avoir supprimé les étoiles des hôtels en 1992, le ministère du Tourisme fait marche arrière : il décide d’adopter une classification internationale qui fixe des critères précis pour l’affectation des étoiles aux hôtels du pays. VINGT-QUATRE ANS DE GUERRE DES ÉTOILES Il était temps : la suppression des étoiles, il y a vingt-quatre ans, avait favorisé le chaos dans le classement hôtelier en Israël. Depuis 1992, la concurrence entre les hôtels s’est souvent traduite par une véritable « guerre des étoiles » : la plupart des hôtels israéliens ont continué de s’attribuer eux-mêmes des étoiles, parfois au-delà de ce que le niveau du service hôtelier exigeait. Ce qui entraînait souvent la déception des visiteurs qui, une fois sur place, constataient des écarts entre les services promis et la qualité réelle de l’hôtel. Cette « guerre des étoiles » avait aussi ouvert un nouveau marché : des organismes privés se sont engouffrés dans le vide laissé par les pouvoirs publics en fixant eux-mêmes des critères de classement. De même, des sites Internet (comme Trip Adivisor) sont devenus incontournables pour lire les avis sur les hôtels laissés par les touristes de passage. HOTELSTARS UNION CLASSIFICATION Pour remettre de l’ordre dans le chaos laissé par la suppression des étoiles en 1992,
le ministère israélien du Tourisme vient d’adopter une nouvelle règlementation de classification des hôtels : il s’agit de la méthode de classification européenne dite « Hotelstars Union classification ». Établi en 2009, ce système de classification a été adopté à ce jour par 24 pays européens comme Allemagne, Hollande, Autriche, Suisse, Hongrie, Danemark, Suède, etc. En revanche, la France a mis en place en 2012 une nouvelle réglementation pour la classification des hôtels de tourisme, élaborée par les principaux syndicats hôteliers sous la directive du groupe Accor. Ces dernières semaines, les grandes chaînes hôtelières d’Israël ont demandé le contrôle du ministère du Tourisme pour être officiellement “étoilés”. Les hôtels recevront entre une et cinq étoiles avec des possibilités de classement intermédiaire. 270 CRITÉRES DE CLASSIFICATION Les premiers résultats selon le nouveau classement viennent de tomber. Par exemple : l’hôtel Riviera d’Eilat s’est vu accorder 3 étoiles, l’hôtel Caesar de Jérusalem a reçu 4 étoiles, l’hôtel Dan Carmel 5 étoiles, etc. Selon les experts du ministère du Tourisme, il s’agit de contrôler 270 critères, conformément aux standards commerciaux des chaînes internationales, comme : l’état physique et matériel, le niveau du service, les repas et boissons, etc. Pour faire face à la nouvelle classification des hôtels, le ministère du Tourisme y a mis les moyens : il a débloqué cette année un budget de 4 millions de shekels (environ 1 million d’euros). Jacques Bendelac (Jérusalem)
Igal Patel a déclaré : « Les rayons du soleil combinés aux fumées d’échappement provenant du moteur de l’avion ont transformé l’avion en une sorte de boule de feu orange». Un témoin a déclaré au journaliste de Ynet: « J’ai vu une lumière orange géante. Quelque chose qui ressemblait à un missile géant ou un météore. Il était loin et ne ressemblait pas à une chose connue, une sorte de grosse boule de feu, c’était étrange, je ne savais pas ce que c’était ». Source : Quoide9Israel
Le C-17 est un quadriréacteur conçu par McDonnell-Douglas (aujourd’hui fusionné avec Boeing). Cet appareil est un cargo, ou avion de transport, comme l’indique la première lettre. Dans la terminologie de l’armée US, le nom des avions désigne leur fonction : F pour fighter (chasseur) ou B pour bombardier, par exemple. McDonnell Douglas était un constructeur aéronautique américain. Il est né de la fusion entre Douglas Aircraft Company et McDonnell Aircraft Corporation, pour former la nouvelle société McDonnell-Douglas le 28 avril 1967. Il a ensuite été racheté par Boeing en 1997. Les activités homologues des deux sociétés ont fusionné. Mc Donnell Douglas a fourni pendant plus de trente ans des avions à l’US Navy,aux Marines(USMC)et à l’US Air Force (plus de cinquante ans avec l’expérience de Mc Donnell), avant d’être absorbé par Boeing.
Un moteur qui ne coûtera pas plus de $100 Aquarius Engines assure que son moteur ne coûtera pas plus de 100 dollars (environ 92 euros) et permettra de parcourir 1.600 kilomètres avec un plein, deux fois plus qu’avec les moteurs actuels.
Le constructeur français Peugeot a dit avoir des “discussions” avec Aquarius, “comme avec beaucoup d’autres start-ups, sans engagement ou projet spécifique”, selon un porte-parole.
Composé de moins de 20 pièces, le moteur d’Aquarius remplace les multiples pistons à poussée verticale par un piston unique se déplaçant latéralement.
D’autres entreprises seraient intéressées. Le moteur pourrait faire concurrence à la propulsion électrique, prédit John German, expert à l’International Council for Clean Transportation (ICCT). La technologie serait optimisée et intégrée dans un système hybride et couplée à une batterie, dit-il.
Des tests réalisés par la société d’ingénierie allemande FEV ont montré que le moteur avait une efficacité plus de deux fois supérieure aux moteurs traditionnels. “On n’obtiendra probablement jamais une efficacité plus grande”, affirme le co-fondateur d’Aquarius, Gal Fridman, dans les bureaux de l’entreprise près de Tel-Aviv, la capitale économique israélienne. “Ce moteur a les plus faibles émissions (de CO2) et le meilleur rapport puissance-poids”, insiste-t-il.
Mais les changements qu’elle impliquerait sur les lignes de fabrication pourraient faire hésiter les entreprises d’un secteur qui répugne au risque. La technologie peut aussi trouver des débouchés en dehors de l’automobile, par exemple pour des générateurs de secours, souligne Aquarius Engines. Source: i24News
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BD et Super-Héros. Le Festival de science-fiction a eu lieu à Tel Aviv
Info ? Intox ? «La cuisine israélienne, l’une des plus saines au monde!»
Le festival de science-fiction a eu lieu cette semaine pour la 19e année consécutive. Science fiction. Fantastique. Super-héros : ce ne sont pas les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on pense à Israël. Mais à l’insu de beaucoup, ce petit pays du Moyen-Orient connaît un fort engouement chez des milliers de personnes. Certains sont d’avides collectionneurs de bandes dessinées, d’autres sont devenus maîtres de stratégie de jeu ou plus encore, créateurs de nouveaux mondes à travers l’action en direct des jeux de rôle.
D’après une étude de l’université de Cambridge, la cuisine israélienne est l’une des plus saines au monde. Une comparaison avec 187 autres pays montre qu’Israël se place au neuvième rang des pays consommant la nourriture la plus saine comme les céréales, les légumineuses, les fruits, le poisson, les fibres, etc. Cette étude, qui s’est appuyée sur différentes enquêtes et plusieurs rapports de l’ONU, montre que le régime alimentaire des autres pays du bassin méditerranéen est également très sain, même si on ne trouve que des pays africains aux huit premières places du classement. Les populations de ces Etats disposent, certes, d’une nourriture très simple, mais nettement plus saine que dans les autres pays, car la plupart des Africains n’ont pas de mauvaises habitudes alimentaires étant donné qu’entre autres ils ne fréquentent pas les fast-food. Il n’est pas surprenant que tout en bas du classement on trouve les Américains, les Canadiens et les habitants des pays d’Europe centrale et du nord qui sont de gros consommateurs d’aliments industriels. http://israelentreleslignes.com/ LE PLUS. La cuisine israélienne comprend les plats locaux des gens originaires d’Israël, ainsi que les plats apportés en Israël par des Juifs de la Diaspora. Déjà avant l’établissement
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de l’État d’Israël, et particulièrement depuis la fin des années 1970, une cuisine « fusion » israélienne s’est développée. La cuisine israélienne a adopté, et continue d’adopter, des éléments de différents genres de cuisine juive, en particulier des styles de cuisines mizrakhi, sépharade, et ashkénaze. Cette cuisine incorpore beaucoup d’aliments mangés traditionnellement dans les cuisines moyen-orientale et méditerranéenne, c’est-à-dire des plats amazighs et arabes tels que les falafels (arabe), le hoummous (arabe), la chakchouka (amazigh), le couscous (amazigh), et le za’atar (arabe) sont maintenant considérés comme étant intégrés à la cuisine israélienne. D’autres influences sur la cuisine sont la disponibilité d’aliments communs à la région méditerranéenne, entre autres certains genres de fruits et légumes, produits laitiers et poissons; les plats traditionnels préparés lors des fêtes; la tradition de manger cacher; et des coutumes alimentaires spécifiques au chabbat et aux différentes fêtes juives, tels le pain brioché khallah, le jakhnoun, le malaouakh, le gefilte fish, le tcholent (khamin) et les soufganiyot. De nouveaux plats axés sur des produits agricoles tels les oranges, avocats, produits laitiers et poissons, et d’autres fondés sur des phénomènes gastronomiques mondiaux ont été introduits avec les années, et les chefs formés à l’étranger ont apporté des éléments venant d’autres cuisines internationales.
Chaque année, lors de la fête juive de Souccot, le festival de science-fiction Icon de Tel-Aviv révèle ces différents aspects de la culture pop durant trois jours chargés d’actions. Le festival fête sa 19ème année dans la métropole israélienne, devenant un rendez-vous incontournable pour tous ses adeptes.
méchants des univers de Marvel et DC auxquels nous sommes familiers sont impopulaires en Israël. Après la sortie des films mettant en vedette ces personnages, les ventes ont considérablement augmenté à la boutique « a-t-il indiqué. “Deadpool est un classique maintenant, ainsi que Harley Quinn grâce au film”Suicide Squad»», poursuit-il. Et en effet, au festival, diverses incarnations de Harley Quinn et du Joker faisaient partie des deux costumes les plus populaires. “La bande dessinée israélienne est en pleine croissance, mais nous avons un long chemin à parcourir avant d’atteindre le statut des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne”, a-t-il ajouté. Près du kiosque Comikaza, un artiste israélien de bande dessinée, Vladik Sandler, esquisse les gens en costume et séduit les fans de sa série, “BPD.”
Du 18 au 20 octobre, les rues autour de la cinémathèque de la ville blanche grouillaient de steampunks, des personnages de dessins animés, et de super-héros.
“Depuis toujours, je dessine chaque fois que je le peux” confit-il à I24news, ajoutant qu’il a commencé à illustrer la bande dessinée lorsqu’il était au lycée.
Les festivaliers ont eu la chance d’assister à des ateliers et à des conférences données notamment sur les langues inventées par J. R. R. Tolkien, la représentation des femmes et l’égalité dans la bande dessinée, ainsi que sur l’influence de la BD et des jeux dans les sociétés juives, israéliennes et palestiniennes.
Sa série “BPD”, co-créée avec un de ses amis israéliens Avner Meyrav, raconte les aventures d’un agent de police de Baltimore qui apprend à vivre après un événement traumatisant, tout en luttant contre ses démons intérieurs et en se créant de nouvelles relations. Tout au long de la série, le lecteur transite entre passé et présent, alors que petit à petit, l’histoire complexe de l’agent Marty Jones se révèle.
En dehors de la cinémathèque, un grand espace a été mis en place garni d’étalages de marchandises et d’aires de jeux. Yakov Sareli, du premier magasin de bande dessinée à Tel-Aviv, Comikaza, a évoqué auprès d’I24news le développement de l’image comique en Israël. “Chaque année, de nouveaux artistes et auteurs font leur apparition en Israël”, constate Sareli, tout en expliquant que les goûts du marché israélien semblent presque à l’opposé de ceux des États-Unis. “Les créateurs de scènes locales sont plus axés sur des récits indépendants, des personnages-type et d’environnements. Les super-héros ne sont pas si fréquents ici”, dit-il. “Cela ne veut pas dire que les héros et les
Un autre aspect captivant du festival est la façon dont il rassemble les gens. Soni, présente à la fête, a affirmé à I24news, que “l’atmosphère est incroyable. C’est un espace où les gens qui aiment ce style de vie peuvent se réunir.” a-t-elle affirmé. “La partie amusante du festival est qu’il vous permet de rencontrer de nouveaux amis et des gens de partout dans le pays”, poursuit-elle. “comme certaines personnes que j’ai connues en ligne et certaines que je n’avais encore jamais rencontrées auparavant. Je leur ai décrit mon personnage – Sona de la Ligue des Légendes- et ils m’ont retrouvée grâce à mon costume.” Source: i24News
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En Israël, Qui a droit au chômage ? Comment faire valoir ses droits ?
Le droit Israélien a prévu d’octroyer des indemnités aux personnes qui ont perdu leur emploi et ce dans un cadre déterminé. Il convient de connaître et de respecter ces règles afin d’obtenir une aide permettant de surmonter l’absence de revenus, le temps de réintégrer le monde du travail. Les questions importantes sont : Qui a droit au chômage ? Comment faire valoir ses droits ? Quelles sont les indemnités auxquelles on peut prétendre ? 1. Qui a droit au chômage ? Ont droit au chômage les résidents Israéliens et les personnes qui résident temporairement en Israel en situation régulière vis-àvis des autorités. Il faut avoir été salarié (les travailleurs indépendants n’ont pas droit à l’assurance chômage) et que l’employeur ait bien cotisé au Bituah Leumi. Avoir entre 18 et 67 ans pour les hommes et 65 ans pour les femmes. Avoir cotisé 360 jours sur les 540 jours précédant le chômage. La raison la plus courante de se trouver dans la situation de demandeur d’emploi découle d’un licenciement mais sous certaines conditions une démission peut être considérée comme un licenciement et ouvrir un droit aux indemnités de chômage. On distingue à ce sujet deux possibilités. Si la démission n’est pas considérée comme valable, le démissionnaire ne pourra toucher le chômage qu’au bout de 3 mois au minimum après son arrêt de travail. Il devra tout de même se présenter régulièrement au Lishkat Avoda (l’équivalent de pôle emploi) pour ne pas perdre ses droits. En revanche si la démission est jugée valable (état de santé, déménagement pour suivre le conjoint, détérioration des conditions de travail…) le démissionnaire touchera ses indemnités de la même manière qu’un licencié mais il devra amener les preuves de ce qu’il avance. 2.Comment faire valoir ses droits ? La condition essentielle pour pouvoir bénéficier des indemnités est de s’inscrire au Lishkat Avoda, sans cette inscription on ne peut toucher d’indemnité et il convient de savoir que c’est la date d’inscription à
cet organisme qui détermine le début de la période de chômage et non pas la date du licenciement. Le Bituah Leumi fournit des formulaires qu’il convient de remplir et de leur transmettre. Les allocations que va verser le Bituah Leumi vont dépendre de données personnelles (le salaire) et des éléments qui vont lui être fournis par l’Ishkat Avoda et qui influent sur le montant des indemnités (régularité de pointage, offres d’emploi proposées…). Le demandeur d’emploi a un an pour formuler sa demande d’allocations à partir du jour où il s’est inscrit auprès de l’Ishkat Avoda. 3.Quel est le montant des indemnités ? Le calcul est fait en tenant compte du salaire journalier moyen et d’autres critères assez complexes compris dans 75 jours incluent dans la période de référence. Les 5 premiers jours de chômage ne sont pas indemnisés La durée du chômage dépend de l’âge de l’assuré et des personnes à charge. .175 jours pour une personne seule de 45 ans et plus ou âgée de 35 ans et plus soutien de famille d’au moins 3 personnes. .138 jours pour une personne seule de 35 ans ou âgée de 20 ans et plus soutien de famille d’au moins 3 personnes. .100 jours pour une personne âgée entre 28 et 35 ans. .67 jours pour une personne âgée entre 25 et 28 ans. .50 jours pour une personne âgée de moins de 25 ans. Le montant des indemnités pour les personnes touchant plus de 125 jours de chômage baissent à partir du 126ème jour. Si un chômeur refuse un emploi lui convenant 30 jours peuvent être retirés de la période maximale durant laquelle des paiements sont dus. **cet article ne peut être assimilé à une consultation juridique et ne doit être entendu que comme une source d’information générale. Source: http://www.tel-avivre.com
Question du Jour : «En Israël des Melkites vivent-ils ?» Différents groupes religieux en Israël : - Les bahaïs : adeptes d’une religion universaliste née d’un mouvement mystique musulman en 1850. Leur centre spirituel mondial est situé à Haïfa. - Les coptes et les chrétiens d’Éthiopie : des chrétiens aux rites proches qui possèdent leur lieu de culte à Jérusalem. - Les druzes : une secte dissidente de l’islam. Ils croient en la réincarnation et pratiquent un certain nombre de rites secrets. Ils parlent l’arabe. N’étant pas Arabes palestiniens, ils s’engagent dans l’armée israélienne, principalement dans le corps des garde-frontière. Ils vivent en Galilée et sur le mont Carmel. Une très forte communauté druze vit également sur les monts du Golan, en Syrie et au Liban. - Les karaïtes : secte juive adhérant à la seule Torah. Ses 15 000 membres vivent dans les environs de Ramla, Ashod et Beer Sheva. - Les Samaritains : le mont Garizim en Cisjordanie est leur lieu sacré, où ils vivent depuis 2 500 ans, depuis l’exil de Babylone. Ils ne reconnaissent que la Torah et le livre de Josué et affirment être les descendants de la tribu de Joseph. Ils ne sont plus que 750. - Les melkites : il s’agit des Églises de Syrie, de Palestine et d’Égypte restées fidèles aux Églises catholiques de rite byzantin. En savoir plus : http://www.routard.com
LE PLUS Melchite, ou Melkite, est une appellation donnée par les Syriaques Jacobites et les Coptes à ceux qui partagent les idées du Concile de Chalcédoine. Le terme qui vient de malka, « empereur » ou « roi » en syrien (malik en arabe), soulignait leur soutien aux positions christologiques de l’empereur de Constantinople. Considérés comme des partisans de l’Empire byzantin, ils furent regardés avec suspicion par les conquérants perses puis arabes. Il fut organisé sur ordre de l’empereur Marcien (450-457). Un grand nombre d’évêques étaient présents, venus particulièrement de l’Orient Chrétien dont 17 des pays arabes. Le but de ce Concile était de discuter, voire révoquer les instructions de Nestor, rénovées par Eutychès. Le Concile a conclu à des décisions très importantes que l’empereur approuva. Alors que le pape Léon encouragea seulement les décisions dogmatiques. 452 pères du concile approuvèrent ces décisions. Ceux qui ne rejoignirent pas ce point de vue sont les Jacobites ; ce sont eux qui appelèrent les précédents les melchites chalcédoniens. Les melchites sont donc en majorité ceux qui suivent les rites d’Antioche Syriaque et ont reconnu les décisions du Concile chalcédonien.
POLITIQUE
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Liberman (Israël) : «Gaza va devenir Les citoyens américains d’Israël un jour comme Singapour si...» votent pour Donald Trump
Propos du Ministre de la Défense : “Si le Hamas cesse ses activités hostiles à Israël, nous serons les premiers à investir dans leur port, leur aéroport et leur zone industrielle. Gaza pourrait devenir un jour une nouvelle
Singapour ou une nouvelle Hong Kong. Le moment est venu pour la population gazaouie de dire à leurs dirigeants: cessez vos politiques insensées”.
Environ 120.000 électeurs Américains vivant en Israël se sont inscrits pour voter dans la course présidentielle américaine. En 2012, ce nombre était d’environ 75.000. Les Républicains estiment que la grande majorité des citoyens américains vivant en Israël préféreront voter pour Donald Trump face à Hillary Clinton.
45% des sondés déclarent que les médias israéliens sont plus favorable à Clinton qu’à Trump et 28% pensent qu’il n’y a pas de différence. Parmis les Arabes Israéliens, 74% pensent que Trump servirait mieux les intérêts d’Israël. Chez les juifs, 51% pensent que Trump servirait mieux les intérêts d’Israël.
Selon un sondage qui a été publié lundi,
Source Koide9enisrael