GRATUIT - Numéro 409 - Edition du 8 Novembre au 14 Novembre
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 8 Novembre au 14 Novembre
Daesh, fin de règne ?
La fin de l’État Islamique est annoncée. Ce Califat qui regroupait, notamment, les auteurs des attentats commis en France, sont en train de mettre un genou à terre. Les combattants sont entrés à Mossoul en Irak, et la coalition internationale s’intéresse aujourd’hui à Rakka, deuxième grande ville de l’État Islamique en Syrie… Tout ça est bel et bon, mais ces fameux djihadistes français qui sont partis faire « joujou » dans ce pseudo-Califat, que deviendront-ils si Daesh tombe ? Il y a aujoud’hui près de 700 Français Djihadistes islamiques qui ne demandent qu’une chose : rentrer en France ? J’ai donc une question : que compte faire le gouvernement français, celui-ci ou le suivant d’ailleurs de ces pour ces soi-disant Français qui comptent revenir et devenir des agents infiltrés en France, vecteurs de cette idéologie morbide, comme, d’ailleurs les milliers de sympathisants de leur cause : rappelons que le nombre de fichés S serait d’environ 12 000, voire plus. Un chiffre affolant de surcroît lorsque que l’on sait qu’une ville comme Mossoul est tenue par près de 3 000 djihadistes... Quand on sait, qu’en France, le gouvernement n’arrive même pas à contrer les incivilités des racailles des banlieues, on se demande comment il pourrait lutter contre des djihadistes ! Mais ce qui’inquiète le plus, aujourd’hui,
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
c’est cette pénétration sournoise de l’idéologie salafiste dans toutes les strates de la société française : ainsi, l’Arabie saoudite injecte près de 75 milliards de dollars dans la propagation de cette idéologie, avec la bénédiction des bénis oui oui de la politique française, plus préoccupés de leur propre égo et de leur réussite que de préserver l’intégrité de la République. Prenons par exemple, celui que tous donnent en homme probe, héros de la prochaine échéance électorale, Alain Juppé : ce garant de la morale républicaine, aurait des liens étroits avec un certain Tarek Oubrou, membre des frères Musulmans, antisémite de la plus pure espèce ! Rappelons qu’il est opposé à la loi interdisant le voile intégral, qu’il estime que le Hezbollah et le Hamas ne sont pas des organisations terroristes, mais bien au contraire, des interlocuteurs privilégiés dans la région… Les autres candidats à la Présidentielle déclarés ne sont pas des parangons de vertu, bien sûr : entre une Marine Le Pen, et un Jean-Luc Mélenchon, que choisir : l’antisémitisme des origines à l’extrême-droite ou la violence antisioniste de l’extrême-gauche ? Je ne dis qu’une seule chose : cette élection, qui se jouera plus sur le rejet des uns que le plébiscite des autres est une réelle source de danger. A nous, juifs de France, de savoir être fidèles à nos valeurs : celle de la foi, de la morale, et de la République… Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Le Contrôleur de l’État en Israël épingle la gestion des fonds publics
Emploi en Israël : les métiers manquants et les jobs en trop Poste, éducation, transports, etc. : le rapport 2016 du Contrôleur de l’Etat émet de vives critiques sur l’utilisation des fonds publics en Israël. Comme chaque année en Israël, le Contrôleur de l’Etat réalise et publie un rapport sur le dysfonctionnement des organismes publics et des rouages de l’Etat. En Israël, le contrôleur de l’Etat remplit le rôle de la Cour des comptes en France : il a pour mission principale de s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens.
Il y a 99 600 postes à pourvoir en Israël mais pour lesquels il est difficile de trouver des candidats : les emplois vacants vont en augmentant.
routiers. Camions et autobus manquent de chauffeurs, sans doute en raison de la pénibilité du métier tout comme du salaire peu attractif.
Deux phénomènes caractérisent le marché du travail en Israël. D’une part, le nombre de demandeurs d’emploi diminue puisqu’il s’élève désormais à 190.000 soit 4,9% de chômage. De l’autre, les besoins des entreprises augmentent et représentent aujourd’hui près de 100.000 postes à pourvoir, soit 10% de plus en un seul trimestre.
Les métiers techniques et technologiques aussi ont du mal à embaucher des candidats qualifiés. Israël manque encore d’ingénieurs (électronique et électricité exceptées), d’informaticiens et de développeurs logiciels.
L’Institut israélien de la Statistique vient de publier une étude inédite qui révèle quels sont les métiers et secteurs qui recrutent mais qui peinent à trouver des candidats ; et quels sont les jobs qui attirent trop de candidats. LES MÉTIERS QUI RECRUTENT Comme prévisible, il est difficile de trouver des candidats en Israël pour les métiers manuels en raison de la pénibilité de ces emplois. En tête de classement des candidats manquants, les métiers de la construction : maçons, carreleurs, couvreurs, ouvriers du béton, manœuvres, grutiers, etc. Autre pénurie de candidats : les chauffeurs
Quant au secteur du commerce et services, il recrute toujours des spécialistes de la vente ; les candidats les plus recherchés sont toujours des vendeurs et commerciaux par téléphone. LES JOBS EN TROP Et quels sont les métiers qui ont plus de candidats que de postes disponibles ? Essentiellement les postes de direction, qui sont pris d’assaut : il y a plus de quatre candidats par poste offert. D’ailleurs, tous les secteurs d’activité sont touchés par une abondance de candidats à des postes de direction, d’administration et supervision : le marketing, l’hôtellerie, l’industrie, le bâtiment et la distribution. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Publié il y a quelques jours, le 67e rapport du contrôleur de l’Etat n’est pas passé inaperçu ; ce pavé de 1.200 pages dénonce la mauvaise gestion des fonds publics, les gaspillages et les erreurs des pouvoirs publics. Il s’accompagne aussi de recommandations pour remédier aux gaspillages et pour faire progresser la gestion des services publics au meilleur coût. Dans son Rapport 2016, le contrôleur Yossef Shapira s’est concentré sur l’économie et les infrastructures, c’est-à-dire deux domaines qui ont une influence sur la vie quotidienne des citoyens israéliens. Tout y passe : la cyberdéfense, les accidents de la route, l’utilisation du budget de l’Education, les aides publiques aux rescapés de la Shoah, la Poste, les aéroports, etc. En voici quelques exemples. ACCIDENTS DE LA ROUTE – « Une plaie pour le pays », n’hésite pas à écrire le rapporteur. Depuis la création d’Israël et jusqu’au début 2016, ce sont 32.000 personnes qui sont mortes sur les routes du pays. Après une baisse du nombre de morts entre 2005 et 2012, le chiffre est reparti à la hausse à partir de 2013. Le rapport dresse un bilan tres sévère des mesures prises par le ministère des Transports pour réduire les risques d’accidents et pour améliorer la sécurité routière. DÉFENSE CYBERNÉTIQUE – Face à la menace d’attaques cybernétiques dans le monde, le rapporteur dénonce la lenteur des préparatifs du pays pour y faire face. Il a fallu trois ans au gouvernement israé-
lien entre l’élaboration d’un plan d’actions (2011) et sa mise en place (2014). Si certaines infrastructures sont avancées, notamment dans le domaine militaire, la défense civile n’est pas encore parvenue à un niveau d’efficacité suffisant. RESCAPÉS DE LA SHOAH – Le rapport contient un chapitre spécial consacré à la restitution des biens des rescapés de la Shoa « pour que la justice historique soit rendue ». La lenteur des procédures ne permet pas encore aux rescapés et à leurs héritiers de récupérer leurs biens perdus durant la Shoah. Et même lorsque les fonds existent, ils ne sont redistribués que trop parcimonieusement à des rescapés de moins en moins nombreux. BUDGET DE L’ÉDUCATION – Cette année, le rapporteur a contrôlé le second poste de dépenses de l’Etat (après les dépenses militaires). Le rapport constate que si la dépense d’éducation par élève augmente depuis quelques années, elle ne permet pas de satisfaire aux objectifs du gouvernement, à savoir améliorer les résultats scolaires et réduire les inégalités géographiques qui persistent entre les différentes régions du pays. ADMINISTRATION FISCALE – Le rapport critique sévèrement l’efficacité du fisc israélien : la lutte contre la fraude fiscale et contre l’argent noir est freinée par la stratégie d’optimisation fiscale qu’utilisent certains contribuables pour échapper légalement aux impôts. Les abus de droit ne sont pas décelés à temps et la législation n’est pas toujours adaptée aux développements modernes. LA POSTE – Le contrôleur reçoit de nombreuses plaintes de citoyens concernant la distribution du courrier local et international. Le rapport dénonce des services postaux trop lents, des colis qui s’égarent. La Poste n’a pas réagi efficacement à l’essor du commerce international qui a vu la multiplication des commandes passées par les Israéliens à l’étranger par l’intermédiaire de sites Internet d’achats. Jacques Bendelac (Jérusalem)
À LA UNE
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Une nouvelle ère à Radio Shalom
Dirigée par Roger Assarah, la radio a connu, ces deux dernières années, des temps difficiles. Mise en liquidation judiciaire, elle est désormais dirigée par les salariés de l’entreprise, au premier rand desquels Bernard Abouaf et Pierre Gandus qui portent, pour la station, un projet novateur et inspirant : « nous sommes entrés dans une nouvelle ère, une nouvelle dynamique », explique Laurent Cohen-Coudar alias Lorino qui était, avec son complice Arno en charge de la tranche du soir axée sur l’humour et le divertissement. Sans perdre son identité, dédiée à l’information, la radio et ses collaborateurs travaillent
sur la création de nouvelles émissions ou la remise à l’antenne de celles qui enthousiasmaient le public, avec un souci : celui de s’inscrire dans un modèle économique viable et sain pour tous ceux qui font vivre la station ! « Nous espérons, en ce qui concerne l’émission d’humour, être de retour à l’antenne début 2017, souligne Lorino que ses fans attendent impatiemment sur les ondes. Outre les tranches infos, nourries et riches, les émissions de divertissement, la grille fera également la part belle aux magazines traitant du fait religieux, avec un mot d’ordre inchangé : shalom : bienvenue et dans la paix ! Israël Actualités souhaite donc bon vent et réussite à l’équipe en place !
Israël se prépare pour le tremblement de terre du siècle ! Le Sous-comité de la Knesset pour la préparation du Front intérieur, affilié au Comité des Affaires étrangères et de la Défense, dirigé par le député Amir Peretz (Union sioniste) a tenu une audience mercredi pour discuter du niveau de l’Etat d’Israël pour les tremblements de terre. Peretz a ouvert la discussion en exprimant son empathie pour les victimes du dernier tremblement de terre en Italie. Il a ajouté que l’événement est un rappel à l’Etat, afin qu’il soit prêt pour le scénario d’une catastrophe naturelle. « Nous ne pouvons pas nous fier à la chance ou à la miséricorde divine et nous devons faire ce qui est nécessaire » a-t-il lancé. Israël risque un tremblement de terre d’envergure dont les résultats pourraient être mortels. « Nous devons, dans notre comité, veiller à ce que tous les organismes impliqués travaillent assidûment en tout temps », a-t-il déclaré. Bezalel Treiber, responsable de l’Autorité Nationale d’Urgence (AEN) et son équipe
ont présenté au Comité, les scénarios des tremblements de terre qui pourraient secouer Israël. « Les scénarios parlent de 7.000 tués, 8.600 blessés graves, 170.000 sans-abri et 9.500 personnes piégées sous les décombres, dont environ 98% seraient accueillis en une semaine chez de la famille et par des voisins. Treiber a déclaré que les estimations du ministère des Finances estiment qu’un tremblement de terre pourrait coûter au pays 90 milliards de shekels dans la reconstruction. Cependant, selon les estimations de l’AEN, qui comprennent les frais médicaux et les infrastructures et les dommages environnementaux, le coût pourrait atteindre 150-200 milliards de shekels. L’AEN a déclaré que le pays n’est pas préparé à la nécessité éventuelle d’identifier un grand nombre de victimes simultanément et qu’un nouveau lieu de concentration des victimes est nécessaire. Par Lola Perez – JSSNews
La plus grande «super-Lune» du 21e siècle est annoncée
Le 14 novembre la pleine Lune sera à son périgée, soit au plus près de la Terre. Si le temps le permet, les amateurs pourront admirer l’une des plus impressionnantes apparitions lunaires du siècle. La Lune décrit une orbite elliptique autour de la Terre. De ce fait, elle est plus ou moins éloignée de notre planète. Le 14 novembre, elle sera plus près de notre planète qu’elle ne l’a jamais été depuis janvier 1948. Et qu’elle ne le sera d’ici le 25 novembre 2034. Cette “super-Lune” fera apparaître notre satellite naturel plus lumineux et plus grand qu’à l’habitude, explique la Nasa. L’agence en profite pour rappeler comment naissent ces super-Lunes, dont la dernière s’était manifestée le 16 octobre. Qu’est-ce qu’une super-Lune? Le phénomène s’explique par une illusion optique: notre satellite naturel semble plus grand de 14% par rapport à sa taille habituelle et aussi 30% plus brillant. A ce moment, l’astre se trouve à son périgée, autre-
ment dit à son point d’orbite le plus proche de la Terre, soit environ 50.000 kilomètres plus près de nous à son apogée. Mais ce n’est pas tout. Pour donner une super-Lune il faut aussi que la Terre, la Lune et le Soleil soient alignés tandis que la Lune, orbitant autour de la Terre se trouve du côté opposé de la Terre par rapport au Soleil. Un phénomène que l’on nomme syzygie, mot qui vous sauvera peut-être la mise un jour au Scrabble. C’est à ces deux conditions, périgée et syzygie que l’on obtient une super-Lune. La “super-Lune de sang”, variante spectaculaire par la teinte rouge-orangé que prend notre satellite se produit, quant à elle, lorsque se combine une éclipse totale de Lune. Si vous ratez celle du 14 novembre, une autre super-Lune se pointera le 14 décembre. Source: bfmtv.com
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Commémoration Le 4/11/ 1995, Yitzhak Rabin, âgé de 73 ans est tué
Yitzhak Rabin, né à Jérusalem le 1er mars 1922 et mort assassiné à Tel Aviv le 4 novembre 1995, est un militaire et homme d’État israélien. Ce soir une cérémonie commémorative en l’honneur du 21ème anniversaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre a lieu à Tel Aviv.
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RABIN. Après une carrière dans l’armée israélienne au sein de laquelle il atteint le grade de général, il se lance dans une carrière politique. Il devient Premier ministre d’Israël de 1974 à 1977 puis à nouveau de 1992 jusqu’à son assassinat par un extrémiste juif en 1995. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1994, notamment pour son rôle actif dans la signature des accords d’Oslo en 1993. Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin, âgé de 73 ans, est touché par deux balles tirées à bout portant dans son dos. Ce crime intervient après qu’il a prononcé un discours lors d’une manifestation pour la paix sur la place des rois d’Israël, à Tel Aviv, aujourd’hui rebaptisée place Yitzhak Rabin. Mortellement blessé, Rabin meurt sur la table d’opération de l’hôpital Ichilov de Tel Aviv quelques heures plus tard. Son assassin est Yigal Amir, un Israélien juif étu-
diant en droit et opposé aux accords d’Oslo, conclus en 1993 avec les Palestiniens. Il existe de nombreuses théories de complots sur les circonstances de son assassinat (son meurtre a été filmé par Roni Kempler, un photographe amateur, puis diffusé à la télévision israélienne). La date de cet assassinat est commémorée sur la place où il fut tué et qui porte désormais son nom, tout comme un grand nombre de rues et d’associations israéliennes. Le processus de paix israélo-palestinien a été grandement freiné à la suite de l’assassinat de Rabin. Ce meurtre eut également pour conséquence un élargissement de la fracture dans la société israélienne entre les religieux et les laïques. Dix ans après son assassinat, deux cent mille Israéliens se sont rassemblés le 5 novembre 2005 à Tel Aviv sur la place Yitzhak Rabin, désormais symbole de paix. De nombreuses personnalités étaient présentes comme le président israélien Moshe Katsav, la Secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, l’ancien président américain Bill Clinton et son épouse Hillary Clinton, alors sénatrice de l’État de New York.
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Comment un enfant de 12 ans a sauvegardé l’Histoire d’Israël
La maison de vente aux enchères Kedem vend des autographes des signataires de la Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël, recueillis par un jeune garçon israélien de 12 ans dans les années 1970. Avec le décès de Shimon Peres, Israël a perdu une partie de son Histoire. Pour beaucoup, Israéliens ou non, le départ du dernier des pères fondateurs en vie marque la fin d’une époque. Le témoignage vivant de l’établissement de l’Etat d’Israël incarné par Peres, regorgeant à la fois de sérieux défis et d’impressionnants miracles, a empli d’espoir et d’inspiration d’innombrables personnes. Heureusement, il y avait de jeunes enfants qui, pendant les premières années de l’Etat d’Israël, ont choisi comme passe-temps de récolter et collectionner des données de l’Histoire. Un de ces enfants, Michael Levin, né en Israël de parents immigrants polonais et russes, a commencé à collectionner des autographes de personnes connues et de célébrités quand il avait 12 ans. Ce 15 Novembre, Michael Levin vend sa collection sur la Déclaration d’Indépendance de l’Etat d’Israël, comprenant des documents signés, des notes personnelles, des lettres, des photos et, surtout, une collection complète des signatures originales de tous les signataires, à la maison de vente aux enchères Kedem à Jérusalem. Immigrants de Russie et de Pologne, les
parents de Michael Levin ont, involontairement, eu une grande influence sur sa passion. Sa mère, née en Pologne, a été envoyée en Terre d’Israël par ses parents sionistes, avant qu’Hitler soit au pouvoir. Elle était au lycée avec Shimon Peres et, plusieurs années plus tard, est devenue sa secrétaire quand il travaillait avec Ben Gourion, en tant que Directeur Général du Ministre de la Défense. Comme beaucoup d’enfants, Michael Levin essayait de récolter des autographes de célébrités et de stars mais tout a changé quand il a obtenu son premier autographe d’un homme politique de premier ordre. « Un jour, ma mère est rentrée à la maison avec un autographe original de Ben Gourion pour moi et j’ai eu l’impression que c’était là quelque chose de différent et de sérieux » raconte Michael Levin. « J’ai eu le sentiment que je touchais l’Histoire ». A la fin des années 1960, quand il avait 15 ans, Michael Levin était complètement absorbé par la collection d’autographes de personnes célèbres. Il a envoyé des centaines de lettres avec des demandes d’autographes et d’autres questions à des hommes politiques, reines, rois, scientifiques, artistes, astronautes, auteurs et musiciens. Les réponses qu’il a reçues incluent des lettres du compositeur russe, Igor Stravinsky, de Charlie Chaplin, du Président Nixon, du Président Truman, du Président Johnson, de l’équipage d’Apollo 11 et d’innombrables autres personnages publics du monde entier.
Michael Levin a commencé à rechercher des thèmes pour sa collection et est devenu fasciné par l’histoire de la Déclaration d’Indépendance. « Cela m’a impressionné parce qu’il y a peu de déclarations de ce genre, surtout en termes d’importance du document et de la cérémonie qui a accompagné sa signature » explique Michael Levin. C’est une collection particulièrement unique parce que beaucoup des signataires n’ont occupé aucun poste important au sein du gouvernement et certains sont décédés jeunes. Impressionnés par le fait qu’un jeune de 15 ans s’intéresse au sujet, six des signataires de l’évènement ont partagé avec Michael Levin leurs témoignages personnels évoquant véritablement le cœur de ce qui s’est produit. Moshé Kolodny décrit le sentiment d’urgence « J’ai signé la Déclaration d’Indépendance pendant le premier cessez-le-feu, alors que j’étais dans un petit avion… On a envoyé un message à Ben Gourion indiquant qu’on s’opposait au report de la proclamation de l’Etat ». Meir Vilner a ajouté qu’en vérité « aucun des co-signataires n’était d’accord sur l’ensemble du contenu de la Déclaration d’Indépendance… L’unique élément unificateur était la dernière phrase « Nous proclamons la création de l’État juif en Palestine qui portera le nom d’État d’Israël. »».
Dans les années 1970, Israël était un pays très différent. Michael Levin admet qu’il pouvait simplement taper à la porte des hommes politiques et être invité pour le thé. Il a rencontré personnellement des hommes politiques influents, parmi lesquels Golda Meir, Ben Gourion et Zeev Sherf, le Secrétaire général du Conseil provisoire de l’État. « C’était assez impressionnant d’entendre l’Histoire directement de la part de ses principaux acteurs » se souvient Michael Levin. Michael Levin étant diplômé de l’Ecole de Design de Betsalel et PDG d’une agence de design, sa collection n’est pas seulement impressionnante de par son contenu, elle est également très joliment arrangée. Les autres souvenirs historiques forts incluent la montre en or 14 carats de Haim Weizmann gravée d’une dédicace personnelle et une collection d’objets personnels ayant appartenu au combattant d’Etzel (Irgoun) Pesah Ostashinsky, qui a aidé dans les préparations de l’opération Altalena et a embarqué sur ce bateau en direction d’Israël. Les pères fondateurs, qui ont vécu les tout débuts, ont peut-être disparu mais nous pouvons continuer à raconter leurs histoires de triomphe – puis créer la nôtre. Par Raizel Druxman
À LA UNE
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La tombe de Jésus ouverte pour la première fois depuis 1810
À l’occasion de travaux de restauration, des scientifiques ont mis au jour le tombeau où, selon la tradition chrétienne, Jésus aurait été déposé après sa crucifixion, en l’an 30 ou 33.
Tombe du Christ : phénomènes inattendus lors de son ouverture
Ce n’était pas arrivé depuis 1810. Des scientifiques ont ouvert mercredi et pour la première fois depuis au moins deux siècles le lieu considéré par les chrétiens comme étant la tombe de Jésus, dans l’église du Saint Sépulcre, à Jérusalem. La plaque de marbre recouvrant la tombe a été déplacée durant trois jours dans le cadre de travaux de restauration menés dans cette église de la vieille ville. C’est la première fois que cette pierre tombale est soulevée depuis au moins l’année 1810, lorsque de précédents travaux de restauration avaient été entrepris à la suite d’un incendie. Selon la tradition chrétienne, le corps de Jésus a été posé dans un lit funéraire taillé dans le roc à la suite de sa crucifixion par les Romains en l’an 30 ou 33. L’opération en cours doit permettre d’effectuer des analyses des matériaux et des structures. Le “site le plus sacré du christianisme”
Cela faisait au moins deux siècles que la tombe du Christ n’avait plus été ouverte. Les scientifiques ont déplacé le marbre dans l’église du Saint Sépulcre à Jérusalem pour procéder à des travaux de restauration. Cette opération doit également permettre d’analyser des matériaux et des structures. C’est « une occasion sans précédent d’étudier la surface d’origine de ce qui est considéré comme le site le plus sacré du christianisme», peut-on lire dans le magazine National Geographic. Mais rumeurs et phénomènes mystiques ou troublants ont vite entouré ce moment. L’équipe technique a notamment utilisé la thermographie à infrarouge pour sonder
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l’édifice, ainsi que des microscopes à fibre optique. Seulement, ces travaux ont été compliqués par des “perturbations électromagnétiques d’une ampleur tout à fait inhabituelle”, a rapporté le professeur de l’université d’Athènes Antonia Moropoulou, qui dirige le projet. Certains des appareils auraient même complètement cessé de fonctionner. Mais ce n’est pas tout. Très vite une rumeur s’est emparée de la vieille ville. Une odeur suave aurait instantanément envahi la basilique après l’ouverture du tombeau… Source : lalibre.be
Selon le magazine National Geographic, qui a consacré un article aux travaux de restauration, la mise au jour “du lit funéraire va fournir aux chercheurs une occasion sans précédent d’étudier la surface d’origine de ce qui est considéré comme le site le plus sacré du christianisme”. Le projet de restauration dans l’église du
Saint-Sépulcre a débuté en mai. Des échafaudages ont été montés autour du site, ainsi que des panneaux de protection tandis qu’une structure métallique a été apposée devant l’entrée du tombeau pour protéger les touristes. Le tombeau est situé dans une petite structure connue sous le nom d’édicule qui a été reconstruite en marbre à la suite de l’incendie. Il est soutenu depuis des dizaines d’années par une structure métallique, qui maintient ensemble les blocs de marbre. Mais ceux-ci se désolidarisent sous l’effet, jadis, des intempéries et, aujourd’hui, de l’afflux quotidien de milliers de pèlerins et touristes. Une restauration prévue pour durer huit mois L’édicule dressé sous la coupole de l’église sera démonté et reconstruit à l’identique, a indiqué la Custodie. Seules les pièces trop fragiles ou cassées seront remplacées tandis que les plaques de marbre pouvant être conservées seront nettoyées. La structure qui les supporte sera consolidée. Les travaux seront financés par les trois principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre (Grecs-Orthodoxes, Franciscains, Arméniens) ainsi que par des contributions publiques et privées. Cette restauration est prévue pour durer huit mois afin d’être terminée pour les fêtes de Pâques de 2017. C.R. avec AFP Source: http://www.bfmtv.com
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Baitshely.com : « la location saisonnière casher, un marché de niche porteur »
Ingénieur de formation et entrepreneur spécialiste des solutions digitales pour les professionnels, Cyril Darmon a eu l’idée de baitshely.com, l’an dernier. Entrée en activité cet été, la plateforme de location saisonnière casher affiche un vrai succès et s’apprête à conquérir de nouveaux marchés. Explications : Cyril Darmon, pouvez-vous nous expliquer comment est née baitshely.com et à qui cette plateforme s’adresse-t-elle ? C’est simple, ce site est né d’un constat et d’une expérience personnels : je suis ingénieur et entrepreneur, j’ai installé ma société en Israël en 2011 et je multiplie, désormais, les déplacements professionnels entre la France et Israël. Sur le conseil d’amis, j’ai voulu rentabiliser mon domicile parisien en le proposant à la location saisonnière, mais je me suis vite heurté à une problématique : juif pratiquant, je ne voulais pas que mon logement soit « décashérisé », en quelque sorte. J’avais peur qu’un locataire éventuel y apporte de la nourriture non casher, que les mezouzot soient endommagées, etc. En parallèle, je me suis rendu compte que les locataires potentiels se trouvaient, eux, confrontés à la même problématique : louer, oui, mais quel casse-tête de trouver un appartement adapté : lit casher, vaisselle casher, double évier ou double frigo… C’est ainsi qu’est née la plateforme baitshely. com, qui propose des appartements en location saisonnière en France, en Israël et qui, aujourd’hui, s’attaque à de nouvelles destinations : nous entamons, par exemple, une phase de développement au Canada. Quel a été l’accueil du public et quel est le potentiel d’un tel marché qui, reste, disons-le, un marché de niche… Baitshely a été très bien accueilli : la plateforme a connu une première phase de développement entre octobre 2015 et août 2016, elle n’a commencé à proposer des biens qu’au cours de l’été écoulé. Jusqu’à présent, l’accueil des utilisateurs et leurs retours sont très positifs, pour les propriétaires de biens à louer, comme les locataires. Nous avons fait le choix, en terme de positionnement, d’être sur un tarif de lancement, c’està-dire que certains de nos appartements, en Israël, sont disponibles aussi sur Airb’nb et nous sommes un peu moins chers que nos concurrents. Quant à la notion de marché, nous savons qu’il est restreint, puisqu’il y a, environ, un million de personnes dans
le monde, qui peuvent avoir besoin de faire appel à notre plateforme, mais leurs besoins sont réels : ce sont, typiquement des familles avec enfants, qui, lorsqu’elles voyagent, ne peuvent se permettre d’aller à l’hôtel ni d’un point de vue pratique, ni d’un point de vue financier. Le public entrepreneurial aussi est intéressé par notre offre, je pense en particulier aux gens qui, comme moi, voyagent pour des raisons professionnelles, restent parfois éloignés de chez eux pendant plusieurs semaines et veulent se retrouver dans un environnement familier et juif, pas dans un hôtel impersonnel. Enfin, sur le plan plus large, disons que ce que nous avons créé, avec Bait Shely, c’est une plateforme dédiée à la location saisonnière pour les marchés dits de niche. Dans ce cadre précis, il s’adresse au marché casher, mais on peut imaginer de le décliner sur d’autres secteurs, ce que nous sommes en train de faire d’ailleurs, en créant d’autres plateformes dédiées à d’autres besoins spécifiques. Notre concept plaît beaucoup : baitshely. com a opéré sa première levée de fonds cet été, avec succès et nos autres projets intéressent les investisseurs… La location saisonnière est un marché sur lequel le service est aujourd’hui nécessairement charté. Quelles sont les propositions de Bait Shely en la matière ? Nous avons imaginé le chariot casher, un produit qui répond à cette tendance forte : pour un locataire très pratiquant, il n’est pas suffisant de savoir que le logement est casher. Parfois un certain nombre de garanties et d’ustensiles sont nécessaires afin de garantir le confort et la tranquillité du séjour : le chariot casher, c’est un pack comprenant marmites et autres ustensiles de cuisson, vaisselles, plata de shabbat, veilleuses, en somme tout le nécessaire pour un séjour cashérisé et sous contrôle des habads. Ainsi plus besoin de transporter sa maison avec soi ! www.baitshely.com
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Plus une femme est «gentille» moins elle gagne rement aux résultats d’un bon nombre d’études antérieures qui déterminaient que les femmes dominantes payaient un prix élevé pour leur promotion et leur rémunération financière sur le marché du travail parce qu’elles étaient perçues comme autoritaires et agressives, tandis que les hommes dominants sont considérés comme des patrons excellents et assertifs, la présente recherche révèle une image différente. Les femmes dominantes, tout comme les hommes dominants, gagnent plus. En d’autres termes, les femmes ne sont pas punies parce qu’elles font montre d’une caractéristique considérée comme masculine. Par contre, il apparait clairement que les femmes “gentilles” continue de payer un lourd tribut dans leur vie professionnelle: plus vous êtes “gentille”, plus vos chances d’obtenir un salaire approprié à vos compétences et à votre investissement est faible. Toute progression d’un échelon sur l’échelle de “l’amabilité” correspond à une baisse de 21% des chances de recevoir une juste compensation. Par comparaison, sur une échelle de 1 à 5 représentant l’indice de la caractéristique de domination chez les femmes, chaque augmentation d’un échelon, par exemple le passage de 2 à 3, implique une augmentation de 32% des chances d’approcher le niveau de salaire des hommes. Une faible estime de soi
D’après une étude menée par le Dr. Sharon Toker de la Faculté de gestion de l’Université de Tel-Aviv, le Dr. Michal Biron de la Faculté de gestion de l’Université de Haïfa et le Dr. Renée de Reuver de l’École des sciences sociales de l’Université de Tilburg aux Pays-Bas, plus une femme est “gentille” sur son lieu de travail, c’est-à-dire chaleureuse, aidante, peu exigeante et cherchant à faire plaisir à ses collègues, moins son salaire est élevé, et de plus elle reste convaincue qu’elle gagne davantage qu’elle ne le mérite ! L’étude, publiée dans le prestigieux magazine European Journal of Work and Organizational Psychology dévoile que même en Europe occidentale, pourtant relativement égalitaire, les femmes sont victimes de discrimination, et en particulier celles qui sont “gentilles”. L’étude menée auprès de 385 employés d’une grande firme néerlandaise, visait à examiner la relation entre le niveau de rémunération, le sexe et les traits caractéristiques de la personnalité des employés. Les chercheuses ont examiné le salaire, le statut dans l’entreprise (déterminé par la rapidité et la forme de promotion), et le style personnel de tous les employés d’après un questionnaire rempli par eux. Les tendances de la personnalité de l’employé ont été déterminées sur une échelle allant de la domination à l’amabilité, la personnalité dominante
étant caractérisé par une forte confiance en soi, une audace sociale, l’extraversion, la compétitivité et l’aspiration à l’avancement. Au bas du tableau de rémunération L’amabilité (Agreeableness) pour sa part, était caractérisée par la générosité, la volonté de coopérer, la sympathie, la gentillesse, la considération et le tact. Dans un contexte de travail, les travailleurs ‘agréables’ auront tendance à faire preuve de chaleur envers ceux qui les entourent, à aider les autres, à faire montre de peu d’exigences ou de demandes de rétribution et essaieront de plaire à leurs collègues, même si cela signifie pour eux un renoncement à soi. En termes non-académiques, ce sont des personnes ‘gentilles’. “Ces qualités sont généralement attribuées aux femmes davantage qu’aux hommes”, commente le Dr. Tocker, “bien que dans la pratique on les retrouve dans une même mesure chez les deux sexes. Le problème est que la société attend des hommes de montrer plus de domination et moins de gentillesse.” Résultats de l’étude: en tête du tableau de rémunération se trouvent les hommes dominants, suivis par les hommes “gentils”, les femmes dominantes arrivant après seulement. Les femmes “gentilles” se retrouvent, elles, au bas du tableau. Nouvelles positives cependant: contrai-
Mais les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là. Les femmes qui font montre d’un haut niveau de “gentillesse” non seulement reçoivent un salaire et des promotions inférieurs à leur mérite, mais encore lorsqu’on leur demande leur avis sur la question, elles déclarent qu’elles reçoivent plus que ce qu’elles méritent. “On ne peut pas savoir s’il s’agit d’un manque de sensibilisation, d’un manque de confiance en soi ou d’une rationalisation”, commente le Dr. Tocker. “Mais il est probable qu’elles possèdent une faible estime de soi. En outre, il est possible qu’elles prennent en considération d’autres facteurs dans le cadre de leur rémunération, comme par exemple les bonnes relations sociales ou des conditions de travail agréables”. En revanche, les femmes dominantes ont rapporté dans les questionnaires leur sentiment d’obtenir moins que ce qu’elles méritent relativement à leur niveau d’éducation, leur expérience et leurs performances.» Elles ont raison. Ces femmes sont conscientes des écarts entre elles et les hommes et ne les ignorent pas», dit le Dr. Tocker. “Il était clair pour elles qu’elles méritent plus”. “Lorsque vous montrez de la bonté, de la chaleur, de la sympathie et de la considération, même si vous obtenez certains effets positif, objectivement, vous êtes lésée”, ajoute-t-elle. “Le système tire parti de cette gentillesse, au moins au niveau de la promotion et du salaire. Il est possible que cette caractéristique présente d’autres avantages. Les employés gentils se sentent peut-être
mieux dans leur travail, leur environnement est probablement plus agréable et les relations avec leurs collègues leurs apporte une compensation dans une certaine mesure, mais en ce qui concerne la rémunération, la gentillesse est un inconvénient”. Hommes gentils et femmes gentilles Quant aux hommes gentils, ils souffrent aussi, mais moins. “Un homme qui fait montre d’une caractéristique qui ne correspond pas clairement à son sexe est puni dans une certaine mesure”, explique le Dr. Toker. “Il recevra bien un salaire et un avancement appropriés à son investissement, son expérience et son niveau d’études, mais à la différence des mâles dominants, il n’obtiendra pas davantage que ce qu’il mérite, par rapport aux femmes de la même catégorie”. Ce dernier phénomène est connu dans la littérature professionnelle comme le Backlash Effect. Si les qualités d’un homme sont moins “masculines” que l’attend la société, par exemple s’il a tendance à coopérer, à aider et être d’accord avec ceux qui l’entourent, il le paiera par une rémunération plus faible que celle qu’il pourrait obtenir. Cependant, comme les femmes dominantes, ces hommes aussi, lorsqu’on les a interrogés, étaient conscients du fait que leur situation était moins bonne qu’elle ne pourrait l’être. En fin de compte, dit le Dr. Tocker, les résultats des recherches indiquent, sans grande surprise, que les femmes perçoivent une rémunération moindre que ce qu’elles méritent, par rapport à leur contribution à l’entreprise. Cependant, “une personnalité dominante les aide à obtenir une rémunération plus élevée (mais encore faible en termes absolus par rapport aux hommes), et elles en sont au moins conscientes. En revanche, les femmes possédant une tendance au consensus reçoivent trop peu, mais pense malheureusement, qu’elles reçoivent trop, ce qui les empêche de prendre des mesures pour améliorer leur situation”. Selon le Dr. Tocker, la même étude menée en Israël aurait probablement donné des résultats identiques, en particulier pour les hommes ‘gentils’, en raison de la culture virile-militaire qui prévaut encore et dicte les codes de comportement sociaux. Que faire pour changer la situation? “Travailler à renforcer la sensibilisation et les processus d’autonomisation, en particulier chez les femmes ayant des niveaux élevés de tendance au consensus. Il est particulièrement important de sensibiliser ces femmes qui se valorisent pas, ne reconnaissent pas le fait qu’elles n’obtiennent pas ce qu’elles méritent, et ne pensent pas qu’elles obtiennent trop peu, à l’écart existant et de les aider à prendre des mesures pour le réduire «. http://www.ami-universite-telaviv.com
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Moshe Cohen : « L’alyah de France est une priorité pour le gouvernement israélien »
Moshe Cohen, 59 ans, est le nouveau délégué de l’OSM (organisation sioniste mondiale). Il remplace, à ce poste Simha Felber, dont le travail, le dévouement et la gentillesse ont conquis toute la communauté juive de France. Autre personnalité, autre style : tout aussi direct qu’énergique, Moshe Cohen est à l’image de son loisir préféré : le marathon ! Il compte bien, à ce titre, renforcer le lien entre l’OSM et les communautés juives de France afin de recentrer son action sur un but précis : la promotion d’une alyah de qualité ! Entretien… du peuple juif, après avoir œuvré pour la terre d’Israël.
Vous avez officiellement pris vos fonctions en septembre, peut-on, pour nos lecteurs, vous demander de vous présenter ? Je m’appelle Moshe Cohen, j’ai 59 ans, je suis marié et père de 4 enfants, 2 filles et 2 garçons et j’ai fait mon alyah il y a près de 38 ans. J’ai occupé plusieurs postes, en Israël dans le secteur public avec toujours, à cœur, d’œuvrer pour la promotion du sionisme. Ancien du Bétar, j’ai toujours eu Israël au cœur et j’ai notamment consacré une bonne partie de ma carrière à promouvoir le mouvement d’émancipation du peuple juif au sein de l’ex-URSS. J’ai également exercé des fonctions en France, il y a une quinzaine d’années en tant que représentant du KKL et je m’étais promis que si je revenais en France en mission, ce serait pour m’occuper
Pouvez-vous nous présenter vos missions, en tant que délégué de l’OSM ? J’aimerais d’abord rappeler qu’une enquête, menée il y a environ deux ans, à la demande du gouvernement israélien, sur les communautés de diaspora et leurs situations respectives a permis de mettre en lumière deux communautés qu’il fallait privilégier : celle de France et celle d’Ukraine : c’est un fait nouveau, car le gouvernement israélien, auparavant, ne s’était jamais mêlé de la diaspora, c’était le travail de l’agence juive et de l’OSM. L’implication du gouvernement nous offre des opportunités en matière d’action, puisque des budgets sont tout spécialement affectés à l’aide à la communauté juive de France, pour la promotion de l’alyah. Il y a aussi parallèlement, en Israël, un travail mené sur le terrain, avec les collectivités locales, pour intégrer ces nouvelles populations : ulpan, écoles, logement… Sur le sol français, quelles sont, concrètement, les actions qui seront menées ? Nous sommes ici pour promouvoir l’alyah. Une alyah de qualité, réfléchie, préparée et sereinement envisagée. Nous allons donc mener,
dans les jours à venir, plusieurs actions permettant aux juifs de France qui le désirent de s’engager dans cette voie : nous ouvrons 120 ulpans dans les jours à venir, nous allons également proposer un cycle de conférences sur le thème : la voix d’Israël dans votre communauté, avec des personnalités fortes qui viendront, à la rencontre des juifs de France pour évoquer divers aspects de la vie en Israël et de la société israélienne. Nous sommes aussi à l’origine de voyages d’études pour que des jeunes puissent découvrir le pays et ce qu’il a à leur apporter. En conclusion, je dirais qu’à travers nos actions, notre but est de porter un message sioniste, adressé, en particulier au public juif.
Est-ce à dire que la lutte contre l’antisionisme ne fait pas partie de vos priorités ? Au contraire ! L’OSM est aussi là pour lutter contre l’antisémitisme et l’antisionisme, deux fléaux entre lesquels nous n’opérons pas de différence : ils procèdent de la même idéologie : nous aidons les jeunes, nous formons les leaders de demain, pour leur apprendre à lutter, nous sommes à l’origine de contre-manifestations et de mouvements de protestation, lorsque l’antisionisme est professé. Nous sommes, en particulier, à l’origine d’un gros travail de contre-pouvoir sur internet. Pour ce qui est de
l’antisionisme politique, qui est le fruit d’une certaine franche de la classe politique, en particulier à l’extrême-gauche par exemple, nous luttons à travers un travail pédagogique de découverte d’Israël : nous invitons donc régulièrement des élus, des hommes et des femmes politiques, mais aussi des journalistes à venir en Israël se confronter à la réalité du pays, à sa complexité et à ses multiples facettes. Enfin, et c’est important, l’OSM crée des liens avec tous les courants du judaïsme et travaille, sur le terrain, avec tous les acteurs de la communauté juive française, pour promouvoir le sionisme et l’alyah. L’alyah de France est, aux dires de tous les acteurs de terrain, différente de toutes celles qui l’ont précédée. Quel message voulez-vous faire passer aux juifs de France qu’une nouvelle vie en Israël tenterait ? D’abord, je veux dire que je crois à la nécessité d’une alyah choisie et réfléchie, en toute sérénité. Ensuite, je veux dire à tous ceux qui l’envisagent qu’ils doivent se poser la question de ce qu’ils peuvent et veulent apporter à l’Etat d’Israël. Pas l’inverse. Lorsque l’alyah est vécue comme une volonté de faire avancer le peuple juif à travers son destin personnel, alors, elle est réussie…
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Jeunes en situation de risque : Israël adopte un plan d’urgence
200 000 jeunes israéliens seraient en situation de risque ; pour leur venir en aide, le Conseil des ministres débloque un budget exceptionnel. Réuni dimanche dernier à Jérusalem, le gouvernement israélien a voté à l’unanimité le plan proposé par le ministre des Affaire sociales, Haïm Katz. Il s’agit d’un programme national qui vise à soutenir des milliers de jeunes israéliens définis “en situation de risque” par les services sociaux du pays.
Un nouveau médicament pourrait révolutionner le traitement du SIDA
QUATRE OBJECTIFS PRINCIPAUX Selon le ministère des Affaires sociales, il y aurait en Israël 200.000 jeunes âgés de 18 à 25 ans qui ont besoin de l’aide des pouvoirs publics dans leur vie personnelle et professionnelle. Pour la première fois en Israël, les pouvoirs publics vont réunir leurs efforts pour fournir aux jeunes à risque une enveloppe de services dans les différents domaines de leur vie quotidienne, formation et emploi compris. Sous le nom de “plan Yated” (Yated désigne en hébreu une cheville ouvrière ou un piquet), le programme vise à aider les jeunes à risque à atteindre quatre objectifs principaux : l’intégration professionnelle et sociale, la confiance en soi, des conditions de vie correctes, l’appartenance à l’environnement familial.
Des scientifiques israéliens ont mis au point un nouveau médicament qui pourrait constituer une percée dans le traitement du VIH et du sida, a rapporté lundi le site d’information israélien Mako. Le médicament, développé à l’Université hébraïque de Jérusalem et testé à Rehovot, a été injecté dans des tubes à essai contenant le sang de dix porteurs du VIH souffrant du sida. Selon le rapport, après huit jours, la présence du virus dans les flacons a diminué jusqu’à 97 pour cent. Les médicaments anti-VIH existants peuvent retarder la reproduction du virus dans le corps, mais ne peuvent pas le dé-
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truire complètement. L’ingrédient actif du nouveau médicament est un peptide – une version plus petite qu’une protéine – qui conduit à de nombreuses copies de l’ADN du virus pour entrer dans une cellule, ce qui active l’autodestruction de cette dernière, explique le Times of Israel. Abraham Loyter, l’un des deux scientifiques qui ont développé le médicament, a déclaré à Mako qu’il pourrait être révolutionnaire. “Dans notre approche, nous détruisons les cellules, il n’y a donc aucune chance que le virus se réveille un jour”, a-t-il affirmé. koide9enisrael
ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ Pour atteindre les objectifs visés, le plan
public propose de désigner un accompagnateur personnalisé qui soutiendra le jeune à risque tout au long de sa prise en charge ; ensemble, ils construiront un plan d’action individualisé qui sera mis en œuvre à l’aide des municipalités, des services gouvernementaux et des organisations volontaires. Le ministère des Affaires sociales est chargé de coordonner toutes les activités destinées aux jeunes à risque, qu’elles soient fournies par le secteur public (gouvernement et municipalités) ou parapublic (associations). À cette fin, un budget de 100 millions de shekels (l’équivalent de 24 millions d’euros) est débloqué par le gouvernement ; il sera étalé sur les deux années à venir, 2017 et 2018. EXEMPLE DE L’OCDE Ce train de mesures de soutien à la jeunesse en difficultés s’appuie sur les exemples similaires de plusieurs pays de l’OCDE : ceux-ci ont mis en œuvre des plans de soutien aux jeunes exclus de la vie économique, car déscolarisés et sans emploi. « L’investissement dans les jeunes permet d’économiser dans des dépenses présentes et à venir, et laisse prévoir une hausse future du PIB ; il a été prouvé qu’aux Etats-Unis chaque dollar investi dans un jeune fait profiter l’économie nationale de 9 dollars quelques années plus tard », promet la décision adoptée par le gouvernement israélien. Jacques Bendelac (Jérusalem)
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Présidentielle américaine 2016 : A Salon de l’Alyah spécial Jérusalem quoi peut-on s’attendre si Trump Dimanche 13 Novembre 2016 remporte l’élection ?
On le disait incapable d’être investi par le Parti républicain, puis perdant d’avance face à Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche. Au fil des mois de septembre et d’octobre, les sondages se sont resserrés, donnant Donald Trump et sa rivale au coude à coude, l’ex-secrétaire d’Etat conservant une petite avance, dans la marge d’erreur. Si le milliardaire de 70 ans devenait président des EtatsUnis, à quoi faudrait-il s’attendre dans les semaines suivant l’élection ? 1. Des Bourses fébriles L’une des réactions les plus immédiates viendrait probablement des marchés. Les Bourses ont déjà montré leur fébrilité au cours de la campagne présidentielle américaine. L’élection de Donald Trump comporterait beaucoup d’incertitude, par son inexpérience (il n’a jamais eu de mandat électif) et son programme en rupture avec la politique économique menée jusqu’à présent par Washington. Les analystes prévoient ainsi une chute des cours boursiers d’au moins 3 %, ce qui aurait des répercussions sur les marchés mondiaux. Mais les cours pourraient se stabiliser par la suite. D’autant que dans l’immédiat, après le 8 novembre, il ne se passerait pas grand-chose, puisque s’ouvrira une période de transition, aussi appelée « session du canard boiteux », jusqu’à l’investiture de nouveau président en janvier. 2. Une période de transition cruciale Au cours de ces deux mois, Donald Trump devrait composer sa future administration et livrer quelques indices sur sa présidence. Deux scénarios pourraient alors se profiler, selon Marie-Cécile Naves, docteure en science politique à l’université Paris-Dauphine*. Soit Donald Trump se comporte en président comme en campagne, c’està-dire « en étant impulsif, en changeant d’avis, en révoquant des membres de son gouvernement comme il l’a fait régulièrement avec son staff pendant la campagne, ce qui entraînerait une crise institutionnelle » ; soit, deuxième possibilité : « Il pourrait se désintéresser de la présidence et laisser les manettes à son vice-président et au gouvernement. Cela serait dans la tradition républicaine, avec un président qui s’occupe de l’international et de quelques dossiers. » La nomination du neuvième juge de la Cour suprême, proposée par le président sous réserve de l’approbation du Sénat, sera également cruciale étant donné le poids de cette institution aux Etats-Unis. 3. Inquiétudes diplomatiques et nouvelles alliances ? En attendant l’investiture, un vent d’inquiétude soufflerait probablement sur les diplomaties internationales. Nombreux sont les dirigeants européens qui ont exprimé
publiquement leur préférence pour Hillary Clinton au cours de la campagne. Si Donald Trump est élu, ils devront composer avec lui sur l’échiquier international. Or, le candidat républicain affirme qu’il rebattra les cartes des alliances internationales, notamment en rapprochant Washington de Moscou et en prenant ses distances avec l’Otan. 4. Des Etats-Unis très divisés Le futur président se trouvera à la tête d’un pays très divisé. « Peu importe qui gagne, il y a beaucoup d’anxiété. Cette campagne a révélé des tensions auparavant sousjacentes dans notre société », estime Rodney Benson, professeur de sociologie à la New York University. Certains observateurs évoquent même des risques de violences post-élection. « On peut s’attendre à des affrontements entre électeurs, les passions sont exacerbées dans les deux camps, et l’un subira une déception formidable. Il y aura probablement des contestations, des accusations de fraude, ou d’obstruction au vote », poursuit Sophie Body-Gendrot, américaniste et politologue, chercheure au CNRS. 5. Un Parti républicain K.-O. (quelle que soit l’issue du vote) Une victoire de Trump serait-elle une victoire pour le Parti républicain ? C’est loin d’être évident. « Sa victoire ne peut suffire à réunifier le parti très divisé depuis 2008, note Marie-Cécile Naves. Donald Trump n’est pas dans une optique de compromis, mais plutôt de revanche, notamment contre les ténors du GOP [le Grand Old Party, surnom du Parti républicain] qui ne l’ont pas soutenu. Que Trump gagne ou qu’il perde, le parti sera en crise. Paradoxalement, une victoire de Clinton lui serait presque salutaire : les républicains savent qu’ils peuvent composer avec elle et ils ont des points d’accord. » 6. Quid des promesses chocs de Trump ? Le mur entre le Mexique et les Etats-Unis, l’expulsion des immigrés clandestins, la réduction des impôts, l’abrogation de la couverture santé Obamacare, la restriction du droit à l’avortement… Ces promesses de campagne deviendront-elles réalité en cas d’une victoire de Donald Trump ? « Ces propositions exigent des discussions et des concertations avec le Congrès et la Cour suprême », précise Marie-Cécile Naves. Il pourrait être difficile, voire impossible, pour Donald Trump, de légiférer sans le soutien du Congrès, dont une partie sera renouvelée lors du scrutin du 8 novembre, comme un certain nombre de gouverneurs et d’élus locaux. « Mais la plupart des promesses de Donald Trump ne sont qu’incantatoires. En tout cas, rien ne se passera avant janvier 2017 », balaie Marie-Cécile Naves. Sans compter que l’expulsion des immigrés clandestins aurait un coût exorbitant. 20minutes.fr
L’Agence Juive pour Israël, en partenariat avec la ville de Jérusalem, organise un grand Salon de l’Alyah Dimanche 13 Novembre aux Salons Vianey de 11:00 à 18:00 en présence de la Ministre de l’Alyah et de l’Intégration Mme Sofa Landver.
nise un Shabbat d’intégration à l’Alyah le week-end du 11 Novembre. Des délégués d’Israël spécialisés dans l’Alyah ainsi que des représentants de la ville de Jérusalem seront à l’écoute des participants et leur donnerons tout au long de ces deux jours, des conseils personnalisés.
En plus de nombreux représentants de l’Agence Juive, de la Mairie de Jérusalem et du Ministère de l’Alyah et de l’Intégration, plusieurs représentants feront également le déplacement pour rencontrer les futurs ou potentiels immigrants et répondre à leurs questions et préoccupations.
La délégation de l’Alyah se déplacera également sur Lyon le Mardi 15 Novembre à l’Espace Hillel au 113 Boulevard Marius Vivier Merle, 69003 Lyon ainsi que sur Marseille le Mercredi 16 Novembre à l’Hôtel Golden Tulip au 17 place Louis Bonnefon 13008 Marseille.
Seront notamment présents des spécialistes du marché du travail, de l’entreprenariat et des équivalences, du Ministère de l’Education, de la caisse nationale d’assurance (Bitouah Leoumi), des associations spécialisé dans l’aide aux olim hadachim, de nombreux Programmes Massa, ainsi que des sociétés des déménagement, une banque israélienne, une agence immobilière, l’Organisation Sioniste mondiale et le volontariat civil SAREL.
À l’occasion de ce salon, l’Etat d’Israël et la ville de Jérusalem inaugureront en France un nouveau programme d’aides et d’avantages financiers au développement et à la création de nouvelles entreprises à Jérusalem. Ces aides étant destinées en priorité aux olim hadachim.
En plus de ce salon, l’Agence Juive orga-
Contact Presse : Laurène Mamou 01 44 15 23 16 laurenem@jafi.org
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Des légions de l’enfer sont dans nos murs
Au cours de mon cheminement spirituel - 46 ans de ministère de Pasteur-évangéliste, il m’arriva parfois de « voir » en esprit des choses qui s’accomplirent par la suite. Récemment, au retour d’un voyage en pays lointain, sans connections internet, ni médias dés-informateurs durant 15 jours, concernant la situation qui prévalait en France, j’eus un songe le 22 octobre dernier me rappelant les atrocités de toutes guerres. Des paroles de la bible, telles celles de Joseph en Genèse 37-5, de Job 33-15; de Daniel 1-17 m’incitèrent à en témoigner. (1) Comme beaucoup de ceux qui l’ont vécue, je vais évoquer avec le regard de l’enfant que j’étais, ce que signifie une guerre telle que je la vis quatre années durant, ainsi que son après-guerre… jusqu’en 1950. Qu’elle soit mondiale, révolutionnaire, civile, ethnique, insurrectionnelle, toutes montrent les mêmes atrocités dont est capable et coupable la barbarie humaine. Cependant, il y en a une qui s’en distingue par sa dimension métaphysique. Je la nommerai la « mère » des guerres de religions. Trans-historique, elle se déroule à toutes les époques, sous le regard de l’Eternel, pour ceux qui, d’une manière ou d’une autre,
croient en lui. L’origine du songe qui saisit mon esprit me venait des images de ma propre traversée de la 2ème guerre mondiale. Dès ma prime enfance, de 39 à 45 où, harcelés par la faim et la peur, ma mère (réfugiée d’Espagne) et moi, fuyions incessamment de villages et hameaux bombardés, de routes encombrées de réfugiés diarrhéiques et hébétés, dans lesquelles il m’arriva d’enjamber des cadavres abandonnés; d’observer un corbeau picorant deux globes oculaires, un autre celui d’un crâne éclaté; relent de chair brûlée, ventre d’une femme aux entrailles en bouillie, son foetus dévoré par un chien famélique; un blessé gémissant dans lequel je cru percevoir le cri de « maman, maman ». Nous nous cachions parfois dans des bois, en compagnie de résistants, euxmêmes traqués par les boches, leurs chiens et leurs indicts collabos français. Aussi, ma première comptine fut le chant des partisans qu’ils fredonnaient pour se donner du courage. Ce fut durant ce songe du 22 octobre 2016, que je pris conscience à quel point la barbaresque mahométane déversait des fleuves de sang sur la route de l’humanité.
Je compris combien toutes les guerres, notamment celle de la cruauté nazi était inscrite dans une diabolique alliance avec la postérité d’Ismaël, fils frustré et revanchard d’Abraham… En effet, pour quelle autre raison A. Hitler s’acoquina-t-il avec le sinistre Mufti Amin Al-Husseini et ses légions d’arabes nazis qui jouèrent un rôle d’exemplarité de la cruauté barbare dans la Shoah (2), si ce n’était pour appliquer sa propre haine mystique envers la postérité de Jacob-Israël ? De nos jours en Europe, des leaders de l’Islam, tels Hassan Al-Banna, fondateur de l’organisation des Frères musulmans, qui généra la matrice de l’islamisme actuel à laquelle se rattachent l’OLP, le Hamas palestinien et indirectement, la nébuleuse Al-Qaida et Daesch et autres fléaux mahométans, pour conquérir le monde des mécréants « incivilisés », selon leur manuel de guerre coranique. En mai 1959, je fus mobilisé 28 mois au 66ème RIMA pour faire une guerre aberrante en Algérie, de laquelle je fus libéré le 26 novembre 1962. Là encore, je dus voir et subir les horreurs d’une guerre révolutionnaire et constater la violence irrationnelle des fellaghas que nous combattions. Certains de mes compagnons d’armes en perdirent plus ou moins la raison, où se tirèrent une balle dans le genoux pour se faire rapatrier en métropole… Ma seule échappatoire fut celle de me réfugier dans des livres philosophiques ou poétiques. De là me vint l’amour des mots, puis mon métier d’écrivain. A 33 ans, ma conversion à la foi en Jésus-le-juif, mon amour pour Jérusalem m’engagèrent à porter des paroles d’espoir à travers le monde. Aussi, dirais-je à mes compatriotes d’aujourd’hui, qu’entrer en guerre civile active, telle qu’elle se présente pour 2017, c’est s’attendre à des rivières de sang, de larmes et de dévouement extrême. Mais elle est le prix à payer pour sauver notre liberté de conscience, notre honneur et l’avenir de nos enfants. Combien sont nos adversaires ? Comment sont-ils militairement structurés ? De nos jours, par pusillanimité et total désarroi, le gouvernement français nous ment et nous trompe (les précédents agissaient de même) : les arabo-musulmans ne sont pas 5 millions en France mais entre 15 et 20 millions », selon Azouz Begag, Chercheur au CNRS, Université Paris IV. Personnellement, je pencherai sur près de 15 millions, autrement dit, leur cota de rapport des forces pour entrer en guerre.
Beaucoup d’entre-eux, aguerris dans les Printemps arabes, l’Irak, la Syrie, la Libye, Daech », sont détenteurs d’armes de guerre cachées. Le problème de notre résistance sont les armes de guerre dont nous avons besoin (et non de seuls fusils de chasse). La France qui fut jadis un des leaders de l’Europe des 28 est en pleine déconfiture : Politique piteuse ou collaboratrice, Armée neutralisée, Police et Gendarmerie (qui se ressaisissent à peine), Politique confuse, Education nationale déstructurée, favorisant l’islamisation, Médias serviles et complices de collaboration, Hôpitaux désemparés, y compris les RG plus moins infiltrés. Ce qui ne fut qu’une hypothèse de ”guerre civile ethnique” devient réalité. En France et, par contagion, en Europe, notamment au Royaume–Uni, en Belgique, en Allemagne, Italie… sont des nations dépassées. Affronter l’islam envahisseur ? Serait-ce trop tard ? Les autorités musulmanes radicales ayant déjà, tests après tests, mesurées la réactivité molle et confuse des falots mécréants que nous serions, ont élaborées une stratégie de tension progressive devant déboucher en 2017 en guerre civile ethnique. D’autant que la partition du territoire français serait déjà prévue avec des zones islamiques soumises à la Charia (3) Je crois que cette guerre civile est imminente. A moins d’être insensé, il faut s’y préparer. Mon espoir et ma prière demeurent dans la parole de Dieu qui nous averti encore et encore : «Approchez, nations, pour entendre ! Peuples, soyez attentifs ! Que la terre écoute, elle et ce qui la remplit : la colère de l’Eternel va fondre sur toutes les nations…» Esaïe 34. François Celier. Pasteur iconoclaste. Conseiller National de pilotage, Chargé de Relations Internationales des « Volontaires Pour la France ». (1) La Bible et ses prophètes. Livre de Job 33-15 : « Dieu parle par des songes ». Livre de la Genèse 37-5 : « Joseph eut un songe et il le raconta » Livre de Daniel 1-17 : « Daniel expliquait tous ses songes ». (2) Barry Rubbin and Wolfgang C; Schwanitz : “Nazis, islamits and the making of the modern middle east » 2014. (3) L’ancien ministre Philippe de Villiers nous avise qu’un rapport des services de renseignement indique que les politiciens français ont déjà préparé la partition du territoire hexagonal au profit de l’islam. »
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La liberté de la presse en Israël et la fragilité de l’économie « Freedom House », organisation américaine ayant pour vocation de promouvoir la liberté de la presse, a récemment classé Israël à la 65ème place sur 100 états démocratiques, juste après le Ghana et le Chili. Dans le même rapport, Israël perd pour la première fois le titre de pays de « presse libre », pour être défini comme pays de presse « en partie libre ».
Près de 300 000 Israéliens sont des surfeurs réguliers
Parmi les arguments pour expliquer cette rétrogradation, l’organisme de recherches, vieux de 75 ans, mentionne le fait que “le Premier Ministre Benyamin Netanyahou a décidé de se charger lui-même du rôle de ministre des communications». En cause, aussi, l’existence et le développement du partage-de-marché de “Yisrael Hayom”, ce quotidien national gratuit qui est détenu par le magnat américain du casino Sheldon Adelson, ouvertement engagé dans la promotion des intérêts de son ami Netanyahou. Le déclassement est pour sûr une mauvaise nouvelle pour les dirigeants Israéliens, et plus spécifiquement pour le Premier Ministre Netanyahou qui définit Israël comme « la seule démocratie du Moyen-Orient », et use de cette définition comme instrument politique et diplomatique. Cependant il ne s’agit pas du seul retournement dans cette histoire plutôt compliquée. La semaine dernière, Netanyahou a menacé de renverser son propre gouvernement. Mêmes les plus solides démocraties peuvent en arriver là. Ce qui est ici interpellant est la justification donnée pour cette décision radicale. Il n’est pas question du futur de Jérusalem, ni de l’évacuation des implantations. Dans un pays menacé par DAESH et le Hezbollah, la raison citée pour justifier cette mesure, demeurant toujours au niveau théorique mais étant néanmoins quelque peu drastique, est l’établissement de la nouvelle Corporation de Diffusion Publique (Public Broadcasting Corporation). Cette même corporation que Netanyahou promouvait auparavant pour remplacer l’autorité de diffusion Israélienne alors mourante. Lors d’une rencontre à huis clos, Netanyahu a confessé que la décision de 2014 d’établir une nouvelle corporation lui avait échappé de l’esprit, son attention portant alors sur une guerre contre le Hamas.
Près de 300 000 Israéliens sont des surfeurs réguliers qui recherchent la vague. Parallèlement aux grands „classiques“ comme le football et le basketball, ce sport est de plus en plus pratiqué en Terre Sainte. Chaque année, la fédération israélienne de surf organise une dizaine d’événements gravitant autour de ce sport. Ces dernières années, l’accent a notamment été mis sur la formation de la relève.
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Rien qu’à Haïfa 200 sportifs, dont certains ont tout juste six ans, participent chaque semaine aux activités du club de surf. Toutefois, certains experts craignent que dans un pays aussi petit qu’Israël avec un littoral forcément limité le nombre de surfeurs ne devienne trop important. „Nous n’avons pas assez de plages de surf ni de nageurs sauveteurs“ a averti Yaron Ben-Simhon, fondateur du portail en ligne „Secret Spot“. Source: http://israelentreleslignes.com
Selon un autre rapport, Netanyahou a dit qu’il pourrait fermer tant l’autorité que la nouvelle corporation, laissant ainsi Israël sans aucun service de diffusion publique. Lors d’une rencontre avec des journalistes, Netanyahou a demandé, sans détour: « qu’en serait-il si chaque personne de la corporation était de Breaking the Silence ? » (une organisation de gauche, NDLR). Le député David Bitan, chef de la coalition et porte-parole de Netanyahou pour les décisions impopulaires, a finalement clari-
fié les affirmations jusqu’alors demeurées confuses. Dans une interview matinale, le jour de Shabbat, Bitan a expliqué que les pages Facebook des futurs journalistes embauchés pour faire fonctionner la corporation de diffusion dévoilaient, sans l’ombre d’un doute, qu’ils étaient tous de gauche. Si tel est le cas, qui en a besoin ? Il ne s’agit pas d’une interprétation des analyses de Bitan. Il a seulement dit à voix haute ce que les autres pensent tout bas. Netanyahou pense même que la situation est encore pire : certains des journalistes déjà engagés dans le nouveau projet se rapprochent de Naftali Bennett, dirigeant du parti rival du Likoud, “Foyer juif” (parti nationaliste religieux, NDLR). La situation n’a jamais été aussi mauvaise. Si les dires ne se sont pas encore traduits en actions, avec le sentiment d’avoir en permanence une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes, tous les médias Israéliens sont en danger, aujourd’hui encore plus que par le passé. Il est vrai que dans les premiers jours de l’état d’Israël, tous les médias étaient directement contrôlés par le bureau du Premier Ministre ou détenus par des partis politiques. Historiquement, tel est le destin des époques où se sont édifiées des nations. D’une certaine façon, – c’est tout à fait ça: le gouvernement de Netanyahu, plus jeune, sûr de lui-même et aujourd’hui habitué au pouvoir – ne construit pas une nation, mais change cette nation en son cœur. Les médias et l’instauration d’un nouveau concept de démocratie, font partie de ces changements. A l’heure actuelle, alors que tous les médias sont privatisés et souvent subordonnés non seulement aux politiques, mais aussi aux intérêts des magnats qui les possèdent – cela devient encore plus compliqué. La liberté de la presse doit aussi faire face à une autre menace, la fragilité de l’économie. Les coupes budgétaires massives, en particulier dans le domaine de la presse écrite, intimident journalistes et éditeurs, effrayés de tomber en disgrâce aux yeux des propriétaires. La combinaison des pressions politiques et économiques constitue une recette parfaite pour l’avènement d’une presse faible et inefficace. Un trésor pour tous les gouvernements, un obstacle pour la démocratie, un danger pour le peuple. Ou bien est-ce, comme dans bien d’autres pays aujourd’hui (regardons la Pologne, regardons les USA), le peuple qui dans son ensemble se met à haïr les médias ? Ils leurs disent ce qu’ils ne veulent pas savoir. Tuer le messager est la façon la plus simple de traiter le problème. Pourtant, aucun des gouvernements précédents – qu’ils soient de droite ou de gauche – n’a montré autant de dédain marqué vis-à-vis de la presse. Source: http://www.i24news.tv
À LA UNE
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Opération Lunettes du coeur
Le 30 octobre 2016 commençait l’Opération Lunettes du Cœur.
Mais un fossé s’est creusé entre les nantis et les laissés pour compte.
Cette année, c’était dans la ville de Lod . Pour la 26e année nous avons consulté et offert aux nécessiteux, la paire de lunettes qui leurs faisait défaut
Depuis 26 ans, notre équipe rencontre nombre de ceux qui ont fait leur Alya dans les années 50 et 60. Beaucoup d’Afrique du Nord ou du Yemen. Malheureusement pour eux, ils n’ont pas bénéficié de ce miracle.
En trois jours, ce sont 4700 personnes, de toutes origines, qui ont pu retrouver la vue. Depuis 26 ans, les bénévoles de l’ASI KEREN Or, sillonnent le pays du Nord au Sud. Ils vont dans les villes de la périphérie ou dans la périphérie des grandes villes Depuis 26 ans, nous rencontrons Un Israël, que peu connaissent et surtout dont personne ne parle Il y a 26 ans, nous accompagnions les olims venus de l’ex URSS et ceux qui arrivaient d’Ethiopie. Une population qui arrivait en Israël après des années d’exode de maltraitance. Les Éthiopiens, voyaient s’accomplir enfin, La prophétie de Jeremie qui les conduirait en Terre Promise et pour les Russes, ils partaient pour Israel et quittaient le communisme qui les avait tant fait souffrir En 26 ans le pays a changé , c’est aujourd’hui une puissance économique, militaire et scientifique. Ses réalisations font pâlir nombre de Nations
Pour eux, peu de choses ont changé. Ils sont religieux ou pas et expriment leur amour d’Israel. Ils sont fiers de voir leurs enfants ou arrière petits-enfants défendre le pays. Mais ils auraient tant aimé bénéficier de cette essor qui illumine les grandes villes. Ils ont le soleil mais pas sa chaleur Ce sont des amoureux d’Israel et pour rien au monde ils ne le quitteraient. Mais ils ont aussi le droit à récolter les fruits de leur travail de pionniers. Depuis 26 ans nous les rencontrons et à chaque fois, avec les maires merveilleux de ses villes, nous lançons un appel aux dirigeants, toutes tendances confondues, de ne pas les oublier ! Ils sont Israel, ils font Israel, ils servent Israël, ils aiment Israël ! Israel doit leur montrer qu’elle les aime et ne les oublie pas ! GIL TAIEB
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À LA UNE
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Partagez mon émotion !
Roch Hodesh Héchvan. Suite à UN gros soucis, à moins d’une heure d’entamer le jeun DE YOM KIPPOUR, je me suis spontanément promis DE pèleriner Rabbi MEIR Baal Haness. J’ai tenu MA promesse. Quittant Bat Yam a 7h, ET après 160 km, rien d’étonnant qu’il n’y avait pas de MINIAN DE Chahrit à mon arrivée, vers 10 h. J’ai prié seul, ET après Moussaf, je m’apprêtais à distribuer la Séouda que j’avais préparée aux quelques personnes présentes. Je n’avais pas ouvert la bouteille d’Arak qu’un groupe de jeunes EST arrivé Je leur demande s’ils ont écouté la Thora? En chantant, On a sorti UN SEFER magnifique. J’ai lu la partie de Roch Hodesh. Je vous laisse imaginer mon émotion. ET ce n’est que la 1ère. Je demande s’il y a UN COHEN? NON! J’appelle UN jeune, puis UN autre, ET en 3ème un Monsieur QUI semblait attendre. Pour la 4 éme montée, je m’adresse aux personnes présentes. ET RÉ émotion. Personne ne souhaite monter. AU contraire, ils m’encouragent à monter. En hébreu, on DIT ARGACHA. Tremblant, je dis les Brakhots,
Je lis, je dis LE Kaddish, Je prononce la ACHKABA pour MA mère, pour la mère de mon gendre et celle de mon ami BAROUKH. On ramène le SEFER THORA vers l’EKHAL HAKODESH. C’est alors que je procède à la distribution de la SEOUDA. Nous sommes alors à 5 mn DE midi, voila qu’on nous appelle pour MINHA. Je suis alors désigné pour officier. 3 éme émotion de ce jour que je ne suis pas prêt d’oublier. A l’issue de l’office, des personnes me demandent de les bénir. J’ai beau leur dire que je ne suis pas habilité, elles insistent. Tour ce que je vous raconte, c’est qu’à cet instant précis, je reçois, comme UN message DE la haut. UN message du ciel. TOUT SE passe si bien! Mon NeDeR a été agréé. TODA LAEL. MERCI Maître du Monde. Tu m’as fait vivre UN YOM KIPPOUR d’expiation, pour me donner UN Rosh Hodesh DE bonheur. Pour UN juif, les choses simples sont sources de bénédiction. Les bénédictions nous mènent à accepter les choses simples comme LE plus Grand bonheur du monde. René SEROR
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Y a de l’eau dans le gaz ?
A quoi vous fait penser le mot BOUNTY. C’est un mot anglais QUI veut dire BONTÉ. Les gourmands penseront à une barre chocolatée produite par MARS. Ce mot évoquera pour les cinéphiles un 3 mats de la Royal Navy, qui appareille vers le nouveau monde, pour UNE mission de 50.000 kms. La tyrannie du capitaine William BLigh conduit l’équipage, sous l’impulsion de Flesher Christian a se révolter. TOUT ceci SE passe quelques semaines avant la prise de la Bastille. Ce film de 1984,n’a pas pris une ride. Pourtant, certains veulent en faire un remake. Vous ne me croyez pas? Prenez une barre de Bounty, Installez-vous dans un bon fauteuil et connectez vous a un journal d’informations.
BLIGH (HOLLANDE) EST UN peu mollasson. CHRISTIAN FLESHER (VALLS) ne sait pas comment SE révolter. L’amiral HOOD (Stéphane LEFOL) ne sait plus comment éviter la mutinerie. Souvenez-vous que l’histoire SE termine par un bannissement dans une île lointaine. Paradisiaque, certes mais lointaine. L’EXIL. Consommez avec modération. Le tournage ne va pas tarder. Chronique d’un succès annoncé. 65 millions de spectateurs. La réaction risque d’être violente. Après «DANSE AVEC LES STARS» IL fait envoyer valser les politiques, avant d’être envoyés, nous-mêmes sur les roses. IL Y A DE L’EAU DANS LE GAZ ENTRE LE JAZZ ET LA JAVA. René SEROR
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
La France prise par une déferlante politique exceptionnelle, au point qu’il n’y point d’autres sujets d’actualités qui les intéressent, occultés en partie malgré leur implication sociétale. Sept candidats à la primaire de droite, un peu les sept mercenaires du politiquement correct. Ils ne sont pas armés D. merci, c’est le discours qui se veut persuasif, convaincre ou disparaitre, l’argumentaire assassin, le verbe qui frôle l’attaque jusqu’à l’hypocrisie de l’amicalité et du bon joueur : mais ils sont de bonne composition, éducation soignée, le visage de la tolérance et du pieux mensonge, droit « dans leurs bottes » et regards sincères lumineux, rien que la vérité toute la vérité, dans ce langage faux jeton aux mirobolantes promesses, la surenchère est la règle. Le culte du spectacle indépendamment de l’élection est tout aussi valable pour une Gauche agonisante dite plurielle pour en cacher ses divisions à se demander si elle existe encore. Tant les divergences, les rancœurs, de déloyauté, une usine à petits chefs à vocation, des individualités sans réelle envergure, sans programme que l’aide d’état pour couvrir les revendications citoyennes. Imaginez qu’un des candidats de la primaire de Droite a écrit un livre programme de 1000 pages pour sauver la France du naufrage. C’est une magnifique idée, courageuse mais cela démontre la profondeur du mal être Français, je dirai très inquiétant. Est-ce raisonnable, avant de finir de le lire dans sa totalité, de légiférer en parti ses propositions le quinquennat sera passé ? « Entre nous c’est rédhibitoire. Quelque uns des candidats se sont confiés dans un livre, une prouesse réfléchie, dangereuse parfois, le succès auprès du public n’est pas garantie et selon la vente cela permet de densifier la personnalité de l’auteur, une sorte de sondage d’estime, cela reste une littérature appréciée. La France en panne d’un vrai leadership, pas évident loin des De Gaulle référence ultime, Mitterrand auquel notre président se compare, cerner ce représentant national, des qualités inhumaines voire impossible, il faudrait qu’il soit crédible, une vraie ambition française, une belle allure pour changer de ce que l’on a eu avant, « ayant le courage de nommer les problèmes plutôt que de les nier ». En fait c’est un long plaidoyer comme un discours qui n’en finit pas. Et des discours en meeting ou les promesses fleurissent comme les fleurs au printemps, des discours palabres parfois inaudibles mais si on raisonne objectivement, trop c’est trop, ces livres confession pour un quinquennat de quelque manière dont on compte ne dure quoi que l’on dise que cinq minuscules années et changer la France en si peu de temps ça tiendrait du miracle ! Quand on constate le temps qu’il a fallu
pour adopter « la loi travail », des négociations sans fin, des mois de manifestation, le pays en effervescence, une colère dite populaire bien entretenue, des échauffourées violentes, plongeant le pays dans un climat de guerre civile affolant les touristes du monde à venir en France. Voila comment une croissance positivement prouvée par des statistiques économiques fiables, nous en venons à perdre quelques décimales dramatiques mettant un peu plus à mal notre économie « dépressive ». Cocktails Molotov sur les policiers « présents pour le maintien de l’ordre » ils deviennent « gibier » avec le risque de bruler vifs dans leurs voitures de fonction: tuer un mot d’ordre sans compromission et toutes les diableries ignorées signées par de petits malfrats multirécivistes sur de pauvres citoyens qui ne peuvent se défendre. Sans sanction ! Le mal est là ! Nous en étions à nos sept donneurs de leçon face à cette France hypnotisée par les effets d’un « show à l’américaine » en direct à la télé. Une sorte de concours, quitte ou double, être très bon ou être éliminé, ça tient de la farce, trop de prétendants, en terme de marketing c’est qu’il y en aucun de bon. Mais quel audimat ? Ils parlent de notre avenir, pas du leur, ils s’assurent déjà leur succès, ils se gavent de leur importance, de leur incroyable modestie, les maitres du verbe pour le futur jeu politique d’après les élections, nos figures politiques de demain. Tout en finesse sémantique la France prisonnière de ce jeu médiatique ne s’insurge pas, hypnotisée face à cette mascarade infantile qui prend le citoyen pour « un gogo primaire » à l’écoute de ces promesses, tous ces argumentaires malgré leurs sérieuses explications ne sont qu’une sorte de bazar fourre tout de propositions si nombreuses que dès le départ elles sont irréalisables. Naïveté, cela existe-t-il ? Croire, au changement ? Après 40 ans par l’ampleur d’une gestion catastrophique, de bouleversements sociétaux, cette désespérance plus que cela le mensonge de l’état de droit, un subtil embobinage comme un lavage de cerveau, sécurité, la fin du chômage, l’éducation, la peur civile, le geste insensé d’un voyou et le destin qui perd ses repères, l’individu a une vertu il croie dans son innocence citoyenne que le rêve républicain est une réalité. L’UNESCO a commis un crime moral en octroyant « le mont du Temple » et « Jérusalem » au monde musulman. Que restentils des indignations du monde occidental, quelques colères déjà oubliées ? Qu’est ce que cela représente t’il encore dans l’histoire de l’humanité ? Ce refus de l’histoire est un piège dans lequel l’Occident a perdu sa légitimité chrétienne : si elle nous est refusée à nous, au peuple juif, la chrétienté peut elle prétendre conserver cet héritage ? Elle a perdu ses racines, qu’importe, c’est
le silence des états se référant à la religion chrétienne qui est indigne, une faute morale qui les disqualifie à jamais. Remettre en question cette votation qui gangrène toute une religion et une civilisation par quelques alinéas accommodants ne changeront en rien l’abstention folle, inconséquente, défaitiste, incompréhensible de cette Europe dite des lumières. Le monde que l’on prétend civiliser est tombé dans le piège absurde d’une autorité qui s’appelle « la peur ».Et on débat sur les crèches de Noël ne sont elles pas provocatrices dans un pays qui soudainement se redécouvre une laïcité sur ce qui est la mémoire la plus émotionnelle d’une tradition sans âge, de rêve et d’harmonie ? Les plus petits bonheurs deviennent tabous face à cette « bien pensance » hypocrite et mortifère, ils ont vendu leurs âmes au diable l’âme et une Nation sans son histoire n’a plus de raison d’exister. Nos vaillants prétendants au primaire oseront ils condamner ce subterfuge de l’histoire ? L’abandon sans honneur de leur héritage patrimonial est impardonnable ! Nos « amis » qui partagent un amour pour Israël ontils manifesté contre le vote de l’UNESCO ? Oui, certains, silencieusement, les mêmes que l’on a vu à la tribune lors de la manifestation devant le quai d’Orsay ont dit ce qu’il faut, mêlant leurs voix à celles de nos officiels communautaires recevant des applaudissements de sympathie mais c’est à la France qu’il fallait crier son indignation, à
ce pouvoir qui après les belles phrases, cette empathie généreuse n’a pas été entendu par les médias, une sorte obstruction déloyale répondant certainement à un ordre de l’Elysée. Ne pas nuire à cette image « d’Epinal » de la France des nostalgies. On parle d’un vote Juif, du moins veut on le faire croire, il n’existe plus depuis bien longtemps et dans ce contexte ou chacun des prétendants à la primaire qu’ils soient de Droite, de Gauche ne s’agiteront guère plus dans leurs choix politiques sur la légitimé naturelle d’Israël sur le Mont du Temple et Jérusalem. L’affront a été acté. Un jour, la France, l’Union Européenne, le soit disant monde occidental et les autres, ennemis héréditaires voteront à l’UNESCO un Israël sans les Juifs. Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin était assassiné lors d’une manifestation pour la Paix en soutien des Accords d’Oslo. KADDISCH à sa mémoire. Bernard Korn Brzoza
SÉCURITÉ
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Construire une équipe soudée : 5 conseils de la Marine israélienne
Porter le même poids Rien ne doit être accompli seul. Lorsqu’une personne tient une partie de la corde, son ami est derrière lui pour l’aider. “Penser au bien-être du groupe plutôt qu’à son propre intérêt.” a dit Tomer, quartier-maître de 1ère classe.
L’Inde en pourparlers avec Israël pour l’acquisition de systèmes de radars
Se soutenir Tout le monde dispose de qualités et de capacités différentes. Lorsqu’une personne est en train d’effectuer une tâche dans laquelle elle est douée, les autres peuvent l’aider en l’encourageant ou l’aidant directement. “La définition du travail d’équipe est de toujours être là pour son prochain, de s’inquiéter pour lui, comme un ami le ferait,” a rapporté Tomer, quartier-maître de 1ère classe. Manger ensemble Personne ne mange tant que tout le monde n’est pas servi. Même s’il est 22:30, que tout le monde s’est entraîné toute la journée, tout l’équipage attend que tout le monde soit assis avant de manger. “Nous vivons ensemble, traînons ensemble et travaillons ensemble. Nous sommes une famille,” a dit Avior, quartier-maître de 1ère classe. Pen-
dant des siècles, la nourriture à rapprocher les gens, aujourd’hui notre Marine continue la tradition. Ecouter et apprendre “Le travail d’équipe pour moi c’est être là pour les autres, pendant les bons et mauvais moments, de s’écouter et de se soutenir.” a dit Avior, quartier-maître de 1ère classe. Être un ami. C’est aussi simple que ça. Connaître ses camarades est important. Lorsque les soldats comprennent le passé de chacun, ils gagnent en compréhension. “Nous apprenons sur nous-mêmes et sur les autres, sur nos forces et nos faiblesses, et c’est ainsi que nous travaillons le mieux.” a dit Ido, quartier-maître de 1ère classe. Être patient L’unité n’est pas quelque chose qui vient naturellement. “Bien que chacun de nous ait différentes choses à accomplir, que nous venons de différents endroits et que nous travaillons avec différents engins, nous devons travailler ensemble,” a rapporté Amit, quartier-maître de 1ère classe. Cela ne vient pas en un jour mais avec de la patience et du travail c’est possible.
Un adolescent palestinien condamné à 12 ans de prison pour terrorisme Les liens commerciaux et militaires entre Israël et l’Inde se développent. Le site www.globalsecurity.org rapporte que l’armée indienne a acheté 4.900 appareils militaires de transmission à la firme israélienne Elbit Systems Ltd pour un montant de cent trente-cinq millions de dollars. Ces appareils sont produits en collaboration avec la compagnie israélienne Tadiran Telecom Ltd.
Le site révèle également que l’armée indienne est en pourparlers avec Israël pour l’acquisition de systèmes de radars israéliens spéciaux qui arrivent à percer les espaces de végétation dense. L’Inde en a besoin pour surveiller les zones frontalières du Cachemire où les forêts sont nombreuses mais aussi les tentatives d’infiltration de terroristes venus du Pakistan. http://www.lphinfo.com
Ahmed Manasra et son cousin avaient poignardé deux jeunes Israéliens en octobre 2015
cousin Hassan, 15 ans, avaient poignardé deux jeunes dans l’implantation de Pisgat Zeev à Jérusalem-est.
Un tribunal israélien a condamné lundi à 12 ans de prison un terroriste palestinien de 14 ans reconnu coupable d’avoir blessé avec un cousin deux jeunes Israéliens dans une attaque à Jérusalem en octobre 2015, a indiqué son avocate à la sortie de l’audience.
Hassan Manasra avait été tué après l’attaque alors qu’il tentait de s’enfuir.
Ahmed Manasra, alors âgé de 13 ans, et son
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SÉCURITÉ
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Les pensions pour les militaires de carrière sont-ils conformes à la loi ?
Dans un nouveau rapport, le Contrôleur de l’Etat, Yossef Shapira, a pointé du doigt le chef d’état-major le lieutenant-général Gadi Eizenkot et la Direction du personnel de Tsahal. Selon le rapport, les dépenses budgétaire de l’État liées aux retraites des militaires ont gonflé en grande partie en raison de l’augmentation des prestations de retraite offerts aux retraités de l’armée depuis que Eizenkot a pris ses fonctions en tant que chef d’état-major. Shapira a également constaté que l’ampleur des dépenses supplémentaires n’a pas été suffisamment signalé au ministère des Finances qui n’a donc pas prévu de budget pour cela. Le rapport a révélé qu’en 2015, 23,7% des retraités de Tsahal ont vu leur retraite augmenter d’au moins 11%, alors qu’ils n’étaient que 17,6% en 2013. Selon Shapira, le coût budgétaire cumulé par ces augmentations est de plusieurs centaines de millions de shekels par an et la dette de l’armée en raison de ces hausses entre 2013 et 2015 se situe autour de 2,9 milliards de shekels. L’une des constatations les plus accablantes
du rapport est que l’armée a rendu difficile pour le ministère des Finances la réception des documents concernant les retraites des personnels et cela en dépit de nouvelles procédures destinées à améliorer la transparence au sein de l’armée israélienne. Le rapport a noté que les données fournies par la Direction du personnel de Tsahal étaient incomplètes et du coup, le ministère des Finances n’a pas pu examiner en temps réel les besoins financiers. Eizenkot a répondu aux accusations contenues dans le rapport en disant qu’il y a bien eu des lacunes mais qu’il avait demandé que son approbation personnelle soit accordée pour les augmentations de retraite de plus de 8%. En ce qui concerne la transparence : « De mon point de vue, les augmentations de pension exceptionnellement généreuses pour les officiers de carrière ont été approuvées il y a environ un an lors d’un accord entre le ministre des Finances Moshe Kahlon et l’ancien ministre de la Défense Moshe Ya’alon. Cela signifie que toutes les augmentations de pensions pour les militaires de carrière sont conformes à la loi». http://koide9enisrael.blogspot.co.il
Les Casques bleus formés en Israël à la médecine d’urgence Les Casques bleus de l’ONU participeront à un séminaire qui se tiendra en Israël et qui sera dirigé par des membres de Tsahal et par des professionnels des hôpitaux d’Israël. Ce séminaire mettra l’accent sur la médecine d’urgence et sur les premiers secours en zone de combat, cette formation devrait apporter une réponse à l’un des défis majeurs des forces de maintien de la paix des Nations Unies, sauver des vies sur le terrain pendant les combats. L’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, Danny Danon, a déclaré : « Nous sommes très fiers d’inviter les membres des forces de maintien de la paix des Nations Unies à venir en Israël pour étudier et se former avec les meilleurs professionnels du monde, ils seront impressionnés par les méthodes uniques que l’Etat d’Israël utilise pour traiter les cas qui nécessitent un traitement médical d’urgence. Malheureusement, Israël a connu de nombreux conflits, nos pratiques médicales sont issues de nos expériences passées. Nous espérons que l’ONU mettra en œuvre nos méthodes dans leur mission futures afin de sauver des vies dans le monde entier «. L’idée d’un séminaire a été initié il y a 6
mois, dans le cadre du processus d’approfondissement de la coopération entre Israël et l’ONU. Danon a ajouté : « Le fait qu’Israël ait été choisi pour diriger ce séminaire est dû à ses capacités avancées dans le domaine de la fourniture de premiers soins et dans la médecine d’urgence, en raison de la volonté d’Israël de contribuer au bien commun, comme cela est arrivé dans le passé, notamment avec l’envoi de délégations de secouristes après les catastrophes naturelles en Haïti, aux Philippines ou encore au Népal «. Danon Ambassadeur a conclu en disant : « En plus de cette volonté profonde d’aider les nations du monde, cette formation révélera aux nombreux participants le beau visage d’Israël et notre volonté de contribuer à un monde meilleur et plus sûr «. Koide9enisrael
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Yossef Haïm Sitruk. Un rabbin est avant tout un enseignant, un témoin, un aiguillon
La fin du Paris/Tel Aviv de Transavia, entité low-cost du groupe ?
Le Rabbin Joseph Haïm Sitruk a tiré sa révérence, le 25 septembre dernier, éreinté par une maladie réputée longue qui s’est démontrée douloureuse . Il n’a jamais failli, n’a jamais renoncé à vouloir vivre, trouvant toujours en lui des forces nouvelles pour donner à tous de l’espérance. Il n’aura jamais cessé d’être rabbin, jusqu’au bout, alors qu’il était cerné par les tuyaux, les tubulures, les appareils électroniques, les capteurs, les détecteurs, les témoins de sa souffrance. Il est resté chef de troupeau, malgré son silence, l’envol de ses mots de réconfort et ses diatribes lumineuses. Un rabbin est avant tout un enseignant, un témoin, un aiguillon.
La compagnie Transavia avait décidé de doubler sa fréquence vers Tel Aviv pour arriver à 10 vols hebdomadaires, mais quatre mois après sa nomination comme PDG d’Air France- KLM, Jean-Marc Janaillac change de stratégie et souhaite privilégier les longs courriers au départ de Roissy Charles de Gaulle avec une nouvelle compagnie nommée “Trust Together”, et le marché national français avec Transavia. Sur le moyen-courrier, Jean-Marc Janail-
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lac a décidé d’arrêter le développement de Transavia, l’entité low-cost du groupe, en Europe, lancé par son prédécesseur, Alexandre de Juniac. Ce dernier en avait fait un axe majeur de sa stratégie pour pouvoir rattraper le temps perdu face à Ryanair ou Easyjet. En 2014, il comptait investir un milliard d’euros au cours des 5 prochaines années pour financer ce développement et a avait indiqué l’hypothèse d’une nouvelle tranche d’un milliard au cours des 5 années suivantes.
Cet enseignement que peu de temps auparavant, avec acharnement, opiniâtreté, contre l’avis parfois de ses médecins, il a dispensé, dernier chant du cygne, un enseignement vital qui prenait corps devant ses yeux. Il n’est pas mort par manque de savoir vivre, ayant vécu, trop peu, pour le faire savoir, mais par incapacité de pouvoir vivre encore. Il a été le maitre de nombre de mes condisciples. « C’est à ce breuvage limpide fait d’enseignements, d’enrichissements, d’em-
bellissements que vous carburez, depuis déjà, faut-il le rappeler, un peu plus d’un demi-siècle » lui ai-je dit un jour. Il a ainsi été confronté à deux versants d’une même réalité, et découvert que ces mondes étaient conciliables entre eux. « De mon enfance j’ai appris que l’on pouvait parfaitement être attaché aux idéaux de la laïcité républicaine et respirer, dans le même temps, pleinement son Judaïsme. » LE PLUS: Joseph Haïm Sitruk, né Joseph Sitruk à Tunis le 16 octobre 1944 et mort à Paris le 25 septembre 2016, est grand rabbin de France pendant trois mandats consécutifs, de juin 1987 à décembre 2008. Issu du judaïsme séfarade, il a été pendant ses mandats le guide spirituel de la communauté juive d’Europe la plus nombreuse1,2. Le 22 juin 2008, Gilles Bernheim est élu pour lui succéder le 1er janvier 2009. Conformément à une tradition juive, le prénom Haïm (signifiant « vie ») a été ajouté à son nom en 2001 dans l’espoir d’une guérison après l’accident vasculaire cérébral dont il est victime. Source: http://israelmagazine.co.il
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Ivry-sur-Seine vient de voter le boycott des produits israéliens
Le BDS, déclaré ennemi de l’Etat d’Israël, doit être ivre de joie. Ivry-sur-Seine vient de voter le boycott des produits israéliens. Selon Marianne : “Le 20 octobre, la majorité municipale (communistes, EELV, Front de gauche, Convergence citoyenne ivryenne) vote le boycott des produits issus des colonies israéliennes. Le « vœu » est de toute façon illégal (comme celui pris par la mairie de Bondy en juin), en vertu d’un arrêt de la Cour de cassation, qui interdit le boycott d’Israël”. BOYCOTT. Le Monde :»Le simple appel à boycotter des produits israéliens est totalement illégal en France. Et sévèrement puni. Deux arrêts de la Cour de cassation du 20 octobre, passés inaperçus en dehors des réseaux militants et des juristes spécialisés, font de la France l’un des rares pays du monde, et la seule démocratie, où l’appel au boycott par un mouvement associatif ou
citoyen pour critiquer la politique d’un Etat tiers est interdit. Concrètement, la Cour de cassation a confirmé la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) à 28 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et chacun à une amende de 1 000 euros avec sursis. Il leur est reproché d’avoir, le 26 septembre 2009 pour les uns et le 22 mai 2010 pour les autres, participé à une manifestation dans un magasin Carrefour à Illzach, près de Mulhouse (HautRhin), « appelant au boycott des produits en provenance d’Israël ». Ils portaient des tee-shirts avec le slogan « Palestine vivra, boycott Israël » et distribuaient des tracts aux clients sur lesquels était écrit : « Acheter les produits importés d’Israël, c’est légitimer les crimes à Gaza, c’est approuver la politique menée par le gouvernement israélien. »
Attentats de Paris: une minute de silence sera observée au SDF Un second hommage aura lieu un an jour pour jour après les attentats, aux abords du Stade de France.
nie d’hommage aux victimes qui aura lieu dimanche 13 novembre, un an jour pour jour après les attentats.
Une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015, sera respectée vendredi prochain avant le coup d’envoi du match France-Suisse au Stade de France.
«Ces cérémonies seront marquées par une grande sobriété, conformément au souhait des associations de victimes», a précisé la municipalité de Saint-Denis.
La Fédération Française de Football (FFF) a sollicité l’UEFA pour rendre un hommage «sobre» et «digne». Le président François Hollande sera présent dans les tribunes aux côtés de hauts responsables du football français ainsi que du président de la FFF, Noël Le Graët. Les villes de Paris et de Saint-Denis ont également souhaité organiser une cérémo-
Devant le Stade de France, entre 8h30 et 9h30, le président français ainsi que les maires des deux villes assisteront à ce nouvel hommage. Les attentats de Paris du 13 novembre 2015, revendiqués par le groupe terroriste État islamique, se sont produits aux abords du Stade de France, dans certaines rues de Paris et au Bataclan, faisant 130 morts et 413 blessés.
Israël exhorte Paris à ne pas promouvoir son initiative de paix
«Promouvoir une telle initiative portera un coup au processus de paix» (Bureau du Premier ministre)
à accueillir une conférence internationale de paix, lors d’une Conférence à l’Institut d’études sur la sécurité nationale à Tel Aviv.
Israël a réaffirmé lundi qu’il ne participera pas à la Conférence pour la paix organisée à Paris fin décembre pour relancer les négociations au point mort entre Israéliens et Palestiniens
«Si à la fin de la journée, le gouvernement israélien décide de participer à la conférence de Paris, il montrera un engagement sincère à la solution à deux États», a-t-il dit.
Au cours d’un entretien à Jérusalem avec l’envoyé de la France au Proche-Orient, Pierre Vimont, l’envoyé de Netanyahou Isaac Molho et le conseiller à la sécurité nationale Jacob Nagel ont réitéré la position d’Israël qui rejette tout sommet international et promeut la négociation directe entre les parties. Molho et Nigel ont par ailleurs enjoint la France à ne pas promouvoir cette initiative. «Promouvoir une telle initiative portera un coup au processus de paix car elle permettra au président Abbas et à l’Autorité palestinienne d’éviter de s’engager dans des discussions directes, sans préconditions», peut-on lire dans un communiqué du Bureau du Premier ministre. En visite en Israël, Pierre Vimont avait réaffirmé dimanche la détermination de Paris
M. Vimont a ensuite expliqué le but de cette initiative, qui est de «donner un nouvel élan et de renouer avec une solution à deux États». «La réalité est que la solution à deux Etats va lentement s’éloigner (...) pour la France, c’est le plus inquiétant», a encore dit M. Vimont, dénonçant la poursuite d’un statu quo. Il a toutefois insisté sur le fait que l’initiative française n’avait pas vocation à se substituer à des négociations directes entre Israël et les Palestiniens. «Nous n’essayons en aucune façon d’imposer une solution aux deux parties. Il s’agit de rassembler la communauté internationale dans le processus de paix», a précisé M. Vimont. i24news
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La startup israélienne BreezoMeter Denis Jacquet explicite l’ubérisation qui va bouleverser lutte contre la pollution à Paris la vie des entrepreneurs
Dans son dernier ouvrage co-écrit avec Grégoire Leclercq, « Uberisation : un ennemi qui vous veut du bien ? », Denis Jacquet (qui connait très bien “Israël Startup Nation”) pense que “les entrepreneurs ont tout à gagner avec l’ubérisation”. A condition qu’ils s’engagent pour faire avancer les choses. Dans Widoobiz : “Accepter pour mieux l’aborder. Qu’on le veuille ou non, l’uberisation de l’économie est en marche. Et toute la volonté politique du monde n’y changera rien. Mais, s’il ne sert à rien de lutter, la société peut réfléchir afin de conserver ses meilleurs aspects. Dans son livre co-écrit avec Grégoire Leclercq, « Uberisation : un ennemi qui vous veut du bien ? », Denis Jacquet explicite ce phénomène qui va bouleverser également la vie des entrepreneurs. Pour en finir avec le fantasme, donnez-nous votre définition de l’uberisation ? Déjà, l’uberisation est la terminologie que nous avons suivie car c’est en vogue. Cela permet de cristalliser le débat autour de l’arrivée de ces plateformes centrées sur le client. Elles développent un service rapide, immédiat, pas cher et arrivent à détourner la valeur du marché vers eux. Et, bien entendu, cela impacte énormément notre société. L’uberisation remet en cause la totalité de notre modèle social, notre rapport au travail. De notre point de vue, cela transforme même qu’on a de l’Homme. Pour vous, l’uberisation va changer la nature de l’Homme ? Oui. C’est pour ça que le mot uberisation est très réducteur. On devrait parler de technologies au sens large, mais le mot est trop plat. Regardez : aujourd’hui, on peut interfacer l’Homme, l’augmenter. On peut jouer avec ses chromosomes. On va pouvoir le réparer, mais aussi le prédéfinir. C’est pour cela que l’on a voulu dans ce livre poser toutes les questions. Cela va bien au-delà du conflit du VTC et des taxis ou de Airbnb et des hôtels. Quel rôle jouera ou ne jouera pas
l’Homme dans la société telle qu’on l’aura défini ? Et vous avez des réponses ? Nous posons des questions, mais nous donnons peu de réponses. Déjà parce que personne n’en a. C’est un phénomène neuf. Quelques personnes, des philosophes, Elon Musk, Bill Gates, ont déjà questionné l’intelligence artificielle et ses dangers. Barack Obama a fait tout un speech sur ce sujet. En dehors d’eux, tout reste à faire. C’est pour cela que nous voulons lancer le mouvement. Nous voulons un axe qui va s’étendre, nous l’espérons, aux États-Unis, en Chine. Un événement international est en préparation pour répondre à ces questions : que doit-on réguler pour s’assurer qu’on retire le meilleur et qu’on évite le pire de l’uberisation ? La classe politique n’a pas son mot à dire ? Pour nous, c’est très clair : il faut réguler et non légiférer. Il s’agit de mettre un cadre, de rassembler un certains nombres de valeurs sur lesquelles on peut s’accorder au niveau international. On doit être capables de se mettre d’accord sur ce qui n’est pas négociable en terme de cadre général. Il n’y a pas de raison qu’un mec traversant Paris et la place de l’Étoile en vélo le soir à 19h au péril de sa vie soit payé 10€ sans protection. On peut considérer que ça, c’est un socle de protection non négociable. Mais, il faut bien faire respecter les accords. Impossible de le faire sans l’État ? Déjà, il y a la loi du marché. Si on se présente comme livreur, on va trouver 53 offres d’emploi. C’est un métier aujourd’hui en tension. Uber ne trouve pas de chauffeurs. Stuart ne trouve pas de livreur, Deliveroo non plus. Si cinq plateformes majeures annoncent vouloir offrir une protection sociale, ces indépendants iront vers l’entreprise qui respecte ses engagements. Cela va devenir la norme sans que L’État ait besoin d’intervenir. Du coup, on ne légifère pas. Source: http://www.widoobiz.com/
La pollution atmosphérique est un problème mondial, mais en France, il est particulièrement troublant. Selon une étude publiée en Juin par l’agence de la santé Santé Publique, en France, la pollution de l’air tue 48.000 personnes par an. 34.000 de ces décès sont évitables. En fait, la pollution atmosphérique est le troisième plus grand agent meurtrier en France, après la cigarette (78.000 décès) et la consommation d’alcool (49.000 décès). Compte tenu de ces statistiques graves, il n’est pas étonnant que l’application israélienne BreezoMeter, qui traque les polluants et peut déterminer la qualité de l’air dans presque tous les coins du monde, a maintenant jeté son dévolu sur la ville de lumière, Paris. La pollution atmosphérique est considérée comme un problème de santé publique important à Paris. La ville a récemment lancé une ambitieuse campagne appelée “Réinventons nos lieux”, “Nous allons réinventer nos places”. Son objectif est d’améliorer la qualité de la vie, d’améliorer les espaces publics et promouvoir de nouvelles utilisations pour sept places parisiennes qui ont une forte valeur historique et symbolique.
Place de la Nation, un test à grande échelle, mené par Cisco, l’associée de BreezoMeter sur ce projet, permettra de recueillir le bruit, la pollution atmosphérique et les données d’utilisation. Les résultats sont partagés avec les citoyens ayant accès à des écrans tactiles installés sur la place ainsi qu’avec les données en ligne. BreezoMeter, que CNBC a récemment appelé l’une des “applications les plus chaudes du monde” et qui a été recommandée par le site Web de l’Environmental Protection Agency (EPA) aux États-Unis, met en œuvre les aspects de surveillance de la qualité de l’air. La société israélienne a battu plusieurs entreprises françaises pour le projet sur Paris, devenant la première entreprise non-locale à avoir reçu une telle offre. BreezoMeter défini le nombre, les emplacements et les types de capteurs de qualité de l’air nécessaires, et analyse les données afin de fournir en temps réel les concentrations de polluants, des alertes et les raisons sur ce qui pourrait avoir une incidence sur les niveaux de pollution. D’autres villes intelligentes et durables peuvent saisir cette opportunité d’une plate-forme pour le contrôle de la qualité de l’air et pour l’amélioration de la vie urbaine. Les données peuvent également être utilisées pour développer des modes de transport durables.
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Se rendre directement au Kotel par TGV. Pourquoi pas?
Dans les entrailles de Kikar Dizengoff, lieu privilégié des marginaux
Le ministère des Transports souhaite étendre le trajet du train à grande vitesse vers Jérusalem jusqu’au Kotel Hamaaravi (Mur occidental). Le Ministère souhaite étendre le trajet du train vers Jérusalem pour contourner la vieille ville. Une station sera construite près du Mur occidental. Lors d’une réunion sur le sujet dans le bureau du ministre Israël Katz, ce dernier a chargé les organismes professionnels d’agir d’urgence pour promouvoir la planification de l’allongement de l’itinéraire. Pour mener à bien les travaux, il sera nécessaire de creuser des tunnels supplémentaires dans la continuité de ceux déjà existants en dessous du Binyané Haouma dans le centre ville. Selon les estimations, cela pourrait réduire la charge sur la station Binyané Haouma et permettre aux étudiants et aux groupes de se
Ron Huldaï, le maire de Tel-Aviv a décidé de procéder à un remaniement drastique d’un lieu autrefois culte et désormais vieillot : la place Dizengoff. Dans les années 70, la place a été transformée afin de réduire le problème des embouteillages. L’ancien maire, Shlomo Lahat entreprenait alors de surélever la place contre l’avis des habitants et d’y construire la fameuse fontaine. En 1986, la fontaine d’origine a été remplacée par la création du célèbre artiste israélien Yaacov Agam. Mais depuis, ce site central et bien connu de Tel-Aviv fait kitsch dans une ville en plein renouveau. Depuis une dizaine d’années, les soubassements du « Kikar Dizengoff » étaient devenus le lieu privilégié des marginaux et la nuit venue, des sans abris. Huldaï va ainsi faire jouer les bulldozers et les marteaux-piqueurs sur la place légendaire qui retrouvera son aspect initial, version années 30.
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Finis les ponts et l’axe central surélevé ! L’ensemble reviendra au niveau de la rue. La place sera transformée en parc circulaire rafraîchi en son centre par une fontaine. Tout sera aménagé pour le confort des promeneurs…et des cyclistes. Les voies routières seront cependant préservées et l’accès aux véhicules restera possible dans les deux sens. Quant à la fontaine multicolore de Yaakov Agam, elle sera restaurée et devrait retrouver son lustre des premiers jours. La nouvelle place devrait voir le jour avant fin 2017. La fontaine, les frondaisons et le choix du mobilier urbain évoquent le Jardin du Luxembourg cher aux étudiants de la Sorbonne et de la Fac de Droit du Panthéon et à tous les amoureux de Paris. Source : http://coolamnews.com
rendre directement du centre au Kotel, sans avoir besoin de prendre le bus. Il est important de noter que le projet ferroviaire vers Jérusalem devrait être achevé vers la fin 2017. Il devrait entrer en fonctionnement quelques mois plus tard. Depuis Tel Aviv, le train à grande vitesse mettra 28 minutes pour arriver à Jérusalem. Selon le plan, trois trains circuleront toutes les heures pendant les heures de pointe, dans les deux sens. Parallèlement à ces travaux, il y a une volonté du ministère d’étendre les lignes de tramway de Jérusalem vers le nord et le sud – en direction de Neve Yaacov et de l’hôpital Hadassah à Ein Kerem. Source : Arutz 7
Ventes d’avocats par Israël : 70 000 tonnes pour 2016
Le commerce des avocats bénéficie de la réputation de ce fruit comme super aliment. «La demande augmente d’année en année“ explique au média en ligne Israel21C Itzik Cohen, responsable de la fédération israélienne des producteurs de fruits. «Tout tend à montrer que 2016 sera également une très bonne année“.
D’après Itzik Cohen, Israël a exporté l’année dernière 60 000 tonnes d’avocats et pour 2016 les prévisions tablent sur plus de 70 000 tonnes. Les avocats israéliens sont notamment importés par la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, les pays scandinaves et la Russie. Source: http://israelentreleslignes.com
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Les chauffeurs de bus d’Egged menacent de «fermer le pays»
Un conflit de longue haleine sur le financement du gouvernement pour la compagnie d’autobus Egged a connu une nouvelle crise mercredi, alors que des milliers de chauffeurs de bus Egged ont protesté à Jérusalem en dehors du ministère des finances. Les manifestants ont demandé au ministère des finances de transférer immédiatement des subventions à la plus grande compagnie d’autobus du pays, et donc d’éviter les retards dans le paiement des salaires des employés d’Egged. Si le gouvernement ne parvient pas à payer avant lundi prochain, les manifestants ont mis en garde, ils feront grève, ce qui mettra le pays à l’arrêt pour la première fois en deux décennies. “Si l’état ne transfère pas l’argent demandé avant le 7 novembre,” a déclaré Avi Edri, chef de la division des transports publics à la Histadrout, “nous mettrons en grève toutes les lignes de bus Egged.” La société Egged dépend largement des subventions gouvernementales depuis sa création, en s’appuyant sur des transferts annuels pour couvrir les coûts d’exploitation et pour maintenir le prix du billet bas. Cependant, depuis la fin de l’année 2015, les dirigeants de l’entreprise n’ont pas réussi à s’entendre avec les ministères des finances et des transports au sujet de la signature d’un nouvel accord de subventions. Alors que le gouvernement a déjà fourni des fonds supplémentaires à Egged ces dernières années pour permettre à l’entreprise de mettre en œuvre des mesures visant à réduire les dépenses à long terme, les représentants d’Egged demandent une augmentation significative du niveau des subventions pour les 18 prochaines années. Les représentants d’Egged disent qu’une grande partie de l’augmentation est néces-
saire pour financer les prestations de retraite pour une main-d’œuvre vieillissante. Selon un rapport de Globes, Egged a demandé un montant supplémentaire de 9 milliards de shekels (plus de 2 milliards d’euros !) en financement au cours des 18 prochaines années au-delà des subventions accordées à toutes les entreprises de transport en commun. Une grève prévue en octobre a été retardée en raison des vacances de Rosh Hashana, Yom Kippour et Souccot, mais les responsables syndicaux de la Histadrout insistent pour qu’ils mettent en œuvre la grève si les demandes d’Egged ne sont pas satisfaites. “Nous parlons de 6000 familles qui n’auront pas leur salaire le mois prochain,” a déclaré Edri, se référant aux congés payes attendus si aucun accord de subvention n’est atteint. “Cette protestation est un avertissement aux ministères des finances et des transports. Nous allons tous venir à la grève, et si quelqu’un va essayer de briser notre grève, nos amis à Dan (une compagnie d’autobus opérant principalement le long de la côte) n’attendent que notre appel. Les travailleurs d’Egged seront payés.” Doron Ezra, un représentant des travailleurs d’Egged au sein de la Histadrout, a déclaré que le syndicat est prêt à mettre le pays à l’arrêt si aucun accord de subvention n’est signé. “Lundi prochain, quand nous aurons cette énorme grève, le pays sera fermé. Nous ne permettrons à personne de nuire aux travailleurs ou de briser le comité. Les travailleurs d’Egged n’ont pas fait grève depuis 20 ans parce qu’ils font preuve de responsabilité. Mais en ce moment, le ministère des finances et le ministère des transports travaillent à transformer les travailleurs d’Egged en travailleurs contractuels privés, et nous ne laisserons pas faire.” Source: http://www.juif.org
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Justin Bieber en concert en Israël en Mai 2017. Les « Beliebers » adorent...
Justin Bieber sera en Israël. La star pop de renommée internationale est attendue au parc Hayarkon en mai 2017 pour un concert qui s’annonce exceptionnel. Justin Drew Bieber, né le 1er mars 1994 à London (Ontario, Canada), est un auteur-compositeur-interprète et acteur canadien. Il est découvert en 2008 par l’agent artistique Scooter Braun, après que ce dernier a visionné toutes les vidéos postées par Justin sur le réseau de partage de vidéo YouTube ; il devient plus tard son agent. Scooter organise par la suite une rencontre entre Justin et le chanteur Usher à Atlanta en Géorgie et signe par la suite avec le label RBMG, une coentreprise de Scooter et Usher, puis une autre avec le label Island Records. Justin sort son tout premier single en 2009 ; intitulé One Time, il est en tête du Top 20 au Canada ainsi qu’en tête du Top 30 dans plusieurs marchés internationaux. En 2009, il sort son premier album intitulé My World qui a été certifié platine aux États-Unis. En 2010, il sort l’autre moitié de son premier album, qui s’intitule My World 2.0 et qui se place numéro un dans les charts de plusieurs pays : il devient alors le plus jeune artiste à avoir son premier album en tête du Billboard 200 depuis Stevie Wonder en 1963. L’album est suivi du single Baby, placé en tête du top 10 dans le monde entier et dont le clip est resté jusqu’à fin 2012 la vidéo la plus visionnée sur YouTube. Après
le succès de sa tournée My World Tour et de ses deux albums remix My Worlds Acoustic et Never Say Never: The Remixes, il propose le film concert en 3D, Justin Bieber: Never Say Never. En 2011, il, sort son deuxième album, intitulé Under the Mistletoe, qui est en tête du Billboard 200. En 2012, son troisième album, Believe arrive aussi en tête du Billboard 200, tout comme son quatrième, Purpose, sorti en 2015. À compter de 2015, il a vendu plus de 10 millions d’albums aux États-Unis. Il a reçu de nombreuses récompenses, y compris celle d’« artiste de l’année » lors des American Music Awards 2010 et 2012 ; il a reçu les nominations « meilleur nouvel artiste » et « meilleur album pop » pour My World 2.0 lors de la 53e cérémonie des Grammy Awards. Il remporte son premier Grammy Award, celui du meilleur enregistrement dance pour Where Are Ü Now en 2016, le partageant avec Skrillex et Diplo. En 2012, il est désigné « troisième célébrité la plus puissante au monde » par le magazine Forbes et a été dans le top dix en 2011 et 2013. Il est le premier artiste à dépasser les dix milliards de vues sur YouTube. Avec des millions de fans, appelés les « Beliebers », Justin Bieber est la deuxième personne la plus suivie sur Twitter, juste après Katy Perry, avec plus de 80 millions de followers. Sur Facebook, ses fans sont plus de 76,9 millions.
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Norvège, Brésil, ... les firmes israéliennes s’internationalisent
La bataille fait rage dans le covoiturage de proximité
Le phénomène n’est pas nouveau mais il s’accélère : les entreprises israéliennes n’hésitent plus à s’installer à l’étranger pour se développer. La stratégie d’internationalisation touche de plus en plus d’entreprises israéliennes. Celles-ci ont compris que pour décrocher des débouchés à l’étranger, il est important d’être présents sur place, et pas seulement par l’intermédiaire d’agents locaux. Elles n’hésitent donc plus à racheter des entreprises étrangères, à investir dans des chaînes de production existantes ou à sceller des accords de coopération, ce qui leur permet aussi de développer leurs exportations ou de délocaliser. Voici quelques exemples d’internationalisation relevés dans la presse israélienne de ces derniers jours :
Si BlaBlaCar règne quasiment sans partage sur le covoiturage longue distance, le créneau du « court-voiturage » (la même pratique, mais sur quelques kilomètres) est, lui, beaucoup plus disputé. Ainsi l’ogre Google pointe le bout de son nez : Waze, l’application GPS rachetée pour 1 milliard de dollars en 2013, teste un service de covoiturage urbain à San Francisco et en Israël, et ne devrait pas en rester là. Enfin, une autre application au succès mondial, l’israélienne Moovit (qui facilite l’usage des transports en commun dans 1.200 villes dans le monde), lorgne elle aussi ce créneau, et expérimente une fonctionnalité pour mettre en relation passagers et conducteurs allant dans la même direction. Cet embouteillage d’acteurs peut surprendre, le covoiturage de proximité n’ayant rien, à ce stade en tout cas, d’un eldorado. Seuls 3 % des trajets domicile-travail se font, par exemple, par ce biais. Et le financement par l’utilisateur reste complexe
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à mettre en place. Mais tous font le pari que le marché va décoller à court ou moyen terme, notamment si les pouvoirs publics mettent en place des incitations, comme par exemple des voies réservées aux heures de pointe, ou des contraintes. Encore faut-il trouver avec qui covoiturer. BlaBlaCar l’a expérimenté lors de ses premières années : le plus dur est d’atteindre la masse critique, afin d’assurer au moins une proposition de véhicule en face de chaque demande de déplacement, faute de quoi les utilisateurs se lassent et désertent le site. Sur ce plan, à chacun son approche et ses atouts. Waze, qui revendique 70 millions d’utilisateurs dans le monde, et Moovit (48 millions) estiment avoir une longueur d’avance. Quel que soit le succès des uns et des autres, une phase de consolidation semble toutefois inévitable à moyen terme. Source : business.lesechos.fr
NORVÈGE – Le groupe israélien Ham-Let, spécialiste dans le domaine de la tuyauterie industrielle, vient de racheter le norvégien Norvalve pour un montant de 10 millions de couronnes ou 1,2 million de dollars. Norvalve est spécialisé dans l’exploitation du gaz dans la mer du Nord, ce qui permettra à Ham-Let de se diversifier et d’accéder à de nouveaux débouchés. BRÉSIL – L’entreprise israélienne Frutarom, spécialisée dans la production d’arômes et de parfums pour l’industrie agroalimentaire, a acheté le brésilien Nardi Aromas pour 1,6 million de dollars. Nardi
est spécialisé dans l’extraction d’essences aromatiques des plantes naturelles, utilisées dans les boissons et alcools. Ce rachat va asseoir la présence de Frutarom en Amérique latine : l’entreprise israélienne est déjà présente au Pérou et au Guatemala. ANGOLA – Le groupe israélien Tahal, spécialisé dans les infrastructures agricoles, remporte un contrat de 370 millions de dollars en Angola. Tahal gèrera le développement agricole de la région de Kiminha en Angola pour le compte de Gesterra, une compagnie publique locale. HOLLANDE – Le groupe hôtelier israélien Fattal vient d’acquérir un terrain à construire à Amsterdam sur lequel il bâtira un hôtel de 500 chambres. Montant total de l’investissement : 53 millions d’euros. L’ouverture de l’hôtel est programmée pour novembre 2018. RUSSIE – La chaîne israélienne de café Cofix (pour cost fix ou prix fixe) vient d’inaugurer son premier un point de vente à Moscou. Elle a signé un accord avec des investisseurs russes (Satesh Melwani, Mikhail et Grigory Pechersky) pour créer 1.000 points de vente en Russie. Créée en 2013 par Avi Katz, l’enseigne Cofix a connu un succès rapide en Israël, grâce à un concept novateur : vendre tous ses produits au prix unique de 5 shekels (1,2 €). Jacques Bendelac (Jérusalem)
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Une firme israélienne réinvente le moteur à combustion
Une firme israélienne a conçu un moteur ultra-performant qui, selon elle, pourrait réduire considérablement la consommation de carburant et contribuer à une révolution de l’industrie automobile alors que les constructeurs sont à la recherche de technologies vertes. Les experts du secteur s’interrogent cependant sur les chances de cette nouvelle technologie réinventant la combustion interne, face aux progrès des solutions strictement électriques. Aquarius Engines assure que son moteur ne coûtera pas plus de 100 dollars (environ 92 euros) et permettra de parcourir 1.600 kilomètres avec un plein, deux fois plus qu’avec les moteurs actuels. Une telle efficacité est essentielle en plein effort global pour réduire les émissions de dioxyde de carbone, une des principales causes du réchauffement climatique. Les moteurs de voiture sont une source importante d’émissions de CO2. Des tests réalisés par la société d’ingénierie allemande FEV ont montré que le moteur avait une efficacité plus de deux fois supérieure aux moteurs traditionnels. « On n’obtiendra probablement jamais une efficacité plus grande », affirme à l’AFP le co-fondateur d’Aquarius, Gal Fridman, dans les bureaux de l’entreprise près de Tel-Aviv, la capitale économique israélienne. « Ce moteur a les plus faibles émissions (de CO2) et le meilleur rapport puissance-poids », insiste-t-il. Le constructeur français Peugeot a dit avoir des « discussions » avec Aquarius, « comme avec beaucoup d’autres start-up, sans engagement ou projet spécifique », selon un porte-parole. D’autres entreprises seraient intéressées. Le moteur pourrait faire concurrence à la propulsion électrique, prédit John German, expert à l’International Council for Clean Transportation (ICCT). La technologie serait optimisée et intégrée dans un système hybride et couplée à une batterie, dit-il. Mais les changements qu’elle impliquerait sur les lignes de fabrication pourraient faire
hésiter les entreprises d’un secteur qui répugne au risque. La technologie peut aussi trouver des débouchés en dehors de l’automobile, par exemple pour des générateurs de secours, souligne Aquarius Engines. L’entreprise est actuellement à la recherche de son troisième cycle de financement et vise les 40 à 50 millions de dollars. Mais son véritable défi est de contrecarrer la popularité croissante des voitures électriques, estime Ana Nicholls, experte à l’Economist Intelligence Unit. Les acheteurs commencent à délaisser les véhicules hybrides pour des véhicules entièrement électriques, dit-elle. L’américain Tesla compte vendre environ 50.000 véhicules électriques au deuxième semestre 2016. Les géants de l’automobile, avec leurs budgets réduits de recherche et développement, peuvent être tentés de se dire que, « s’ils doivent investir quelque part, mieux vaut que ce soit dans les moteurs entièrement électriques », précise-t-elle. Gal Fridman, d’Aquarius, voit un effet de mode dans les voitures électriques, chères et à l’autonomie restreinte. Et « 50.000 unités (vendues), ce n’est rien », lance-t-il. Les gouvernements ont beaucoup promu la voiture électrique, « et pourtant, 15 ans après, le segment n’est pas vraiment porteur », ajoute-t-il. Les fabricants d’automobiles mettent « sept à dix ans pour mettre en œuvre une nouvelle technologie », dit-il. Un constructeur qui choisirait Aquarius « devrait procéder à une mise en œuvre très accélérée pour rattraper Tesla, BYD, Nissan et d’autres entreprises ayant développé des voitures électriques ». L’avenir du moteur d’Aquarius « dépend beaucoup de la voie que prendra la révolution du véhicule électrique. Si les batteries exclusivement électriques se vendent bien, on n’aura probablement pas beaucoup besoin de ce genre de moteur », explique John German. « Mais si les gens rechignent face à la longueur du temps de recharge et au coût des batteries des voitures électriques, ce genre de systèmes pourrait représenter l’avenir ». Source: http://israelmagazine.co.il/
Le record de vente de voitures pour 2016 déjà pulvérisé en octobre
Environ 258.000 voitures ont pris la route depuis le début de l’année par rapport aux 254.000 unités vendues en 2015 dans son ensemble. De Janvier à Octobre le nombre de voitures neuves a augmenté d’environ 4.000 véhicules de plus que le chiffre de 2015 dans son ensemble, qui a également été une année record pour l’industrie. Ce chiffre reflète un bond de 15,5% dans le secteur pour le volume des ventes, comparativement à la même période l’an dernier.
Hyundai se maintient au sommet du tableau, avec 36.000 nouvelles voitures enregistrées depuis le début de 2016 – soit une augmentation de 30,6% par rapport à la même période l’an dernier. La part de la marque coréenne sur le marché israélien est de 14,1%. Kia est classé à la deuxième place cette année avec 34.000 véhicules mis en circulation. Suivi par Toyota à la troisième place, avec près de 27.000 voitures. Skoda est à la quatrième place, avec 18.000 véhicules, et en cinquième place Mitsubishi, avec 15.000 unités.
POLITIQUE
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Bourse et devises: les élections américaines se répercutent en Israël
Élections 2016 – La campagne électorale agitée influence le cours des actions israéliennes à Wall Street ainsi que le change dollar/shekel.
Une stratégie économique commune pour Israël et la Chine
Les marchés financiers sont les premiers à réagir à la campagne électorale agitée aux États-Unis. Sans compter que la remontée de Donald Trump dans les sondages inquiète les marchés. En effet, beaucoup d’observateurs estiment qu’une victoire de Trump entraînerait de profonds changements économiques, notamment en matière de fiscalité, d’énergie, d’immigration, de santé, etc. À la veille du scrutin, la nervosité s’accentue donc sur les marchés financiers : les investisseurs, qui n’aiment pas l’incertitude, préfèrent se reportent sur les valeurs refuge. Résultats : les indices boursiers s’affolent, tout comme le dollar qui perd de l’altitude. Israël aussi n’échappe pas à la nervosité des marchés : les actions des sociétés israéliennes cotées aux États-Unis sont dans le rouge et à Tel Aviv, le dollar est à la baisse. VALEURS BOURSIÈRES : LA MOROSITÉ
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a tenu des consultations de la plus haute importance, mercredi dernier, avec une délégation du ministère chinois de l’Economie comprenant pas moins de 200 experts, membres du gouvernement ou hommes d’affaires de premier plan. Leur visite, qui a duré trois jours, a été organisée pour consolider le dialogue entre les deux pays dans le cadre d’une stratégie économique. A l’issue de ces discussions, une équipe spéciale a été désignée pour réaliser ce projet commun.
D’après le cabinet du Premier ministre, la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays aurait dépassé la barre des 11 milliards de dollars dont 3,5 portent sur l’exportation israélienne. Netanyahou a déclaré : « J’accorde une grande importance au développement de nos liens économiques. L’avenir appartient à ceux qui innovent et ce dialogue qui se poursuit et se renforce permettra de raffermir notre puissance économique ». Source: http://www.lphinfo.com
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Les marchés financiers n’aiment ni le risque, ni l’incertitude. Or les élections présidentielles américaines restent très confuses : les deux candidats sont au coude à coude alors que la probabilité d’une victoire de Donald Trump augmente. Pour les opérateurs en Bourse, ces élections ne pas contribuent au sentiment de sécurité qui est nécessaire au bon fonctionnement des marchés financiers.
coup encore plus dur que celui reflété par les indices boursiers moyens. L’indice de sociétés israéliennes cotées aux Etats-Unis (au Nasdaq comme au New-York Stock Exchange) a chuté de 5,2% durant le seul mois d’octobre, soit deux fois plus que l’indice Nasdaq. HIGH TECH : L’ATTENTE À Wall Street, la chute de l’indice boursier des sociétés israéliennes est surtout entraînée par les valeurs technologiques, biotech en tête. Le débat public autour des prix des médicaments et de la fiscalité des multinationales a influencé les spéculateurs qui préfèrent attendre la fin de la campagne électorale et le résultat officiel du vote. Les sociétés israéliennes, qui subissent de plein fouet l’ambiance agitée des élections américaines, sont nombreuses à voir leurs valeurs boursières se replier. Au cours du dernier mois, l’action de Mobileye (systèmes anticollisions et d’assistance à la conduite de véhicules) a perdu 13% de sa valeur, l’action de Stratasys (impression 3D) a chuté de 21% alors que l’action d’Imperva (cyber-sécurité) s’est effondrée de 31%. DOLLAR : EN RECUL L’incertitude qui caractérise le marché financier américain se répercute aussi sur le dollar. Les investisseurs préfèrent se réfugier dans des devises plus stables, ce qui accélère la baisse du billet vert face aux autres grandes devises comme l’euro et le yen.
Sur fond d’incertitude électorale, les indices boursiers reculent dans le monde. À Paris, le CAC 40 a perdu 2% pour le seul mois d’octobre alors qu’à Wall Street, dans le même temps, l’indice Nasdaq a perdu 2,3%. À Tel Aviv, l’indice TA-100 a reculé de 2,4% en octobre.
En Israël aussi, le cours du dollar est en dents de scie depuis plusieurs semaines. Au cours de la semaine écoulée, il a perdu 1% pour retomber à 3,81 shekels. En revanche, le cours de l’euro se redresse : à Tel Aviv, la devise européenne s’échangeait ce lundi contre 4,23 shekels.
Qu’en est-il des sociétés israéliennes cotées à Wall Street ? Elles ont encaissé un
Jacques Bendelac (Jérusalem)