Israël Actualités n°410

Page 1

GRATUIT - Numéro 410 - Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

3

Trump Président : wait and see…

Donald Trump est devenu le 45ème président des Etats-Unis d’Amérique. Monumentale, la nouvelle a plongé le monde médiatique américain et international, comme celui des sondeurs dans la stupeur. Tous avaient prédit la victoire du camp démocrate et misé sur Hillary Clinton... Trump ? Trop improbable, incontrôlable, fou, raciste sexiste, machiste, incohérent… Tout a été dit et redit sur l’homme et tout ce qui était dit suffisait à justifier les chances de victoire d’Hillary. Et contre toute attente, celui qu’on désignait comme le fou de service est devenu LE président des EtatsUnis... Pourtant, l’establishment n’avait pas lésiné sur les insultes pour décrédibiliser le candidat. Je ne sais si Trump mérite tous les sobriquets dont on l’a affublé. Je ne sais s’il est fou ou fait semblant de l’être. Je sais en revanche une chose : Barak Obama va quitter la scène internationale, et avec lui, c’est une pression difficile à supporter qui s’efface pour Israël. C’est la fin du Diktat démocrate sur le Proche-Orient, la fin des courbettes à l’Iran et des accords sur le nucléaire fantaisistes. La fin aussi, en tout cas je le crois et je l’espère, de l’impunité pour les djihadistes que l’on a laissés proliférer en Syrie, en Irak... Ce qui a conduit à une vague d’attentats dans le monde et au déplacement de réfugiés en Europe, augmentant la montée de la xénophobie et des extrêmes. Du jamais vu depuis la Seconde Guerre Mondiale. Alors on nous annonce la catastrophe avec Trump. Mais ne serait-il pas temps de déciller les yeux, et de réaliser que la catastrophe est déjà chez nous, au cœur de nos sociétés occidentales où comble du paradoxe, voisinent les Nationalistes pur jus avec les communautaristes pur sucre. Au milieu de ce marasme intellectuel et idéologique, le citoyen déjà bien éprouvé par un marasme économique et un déclassement palpable, se laisse aller à la tentation des uns ou des autres : puisque le monde est si laid, à quoi bon tenter de lutter…

Un fouillis où la pensée se perd, toute agitée qu’elle est par le prêt-à-penser que les médias nous servent au quotidien sur un plateau. La lutte est alors à chercher dans la méfiance, la défiance, la constestation : le vote qui veut dire « Allez tous vous faire pendre ! » Alors les Extrêmes se prennent à rêver. Pour moi, Trump n’est pas l’égal, ni sur le fond ni sur la forme, d’une Marine ou d’une Marion Le Pen. Et le racisme dont on nous rebat les oreilles le concernant n’est pas une réalité. A l’inverse du FN dont l’histoire, le socle et le programme n’ont d’autre but que l’exclusion de tout ce qui n’est pas franco-français bien blanc et catholique. Athée à la rigueur…

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

Peut-être suis-je un rêveur, mais j’ai le sentiment que Trump, celui que l’on nous montre, est une mystification médiatique. Et que si certaines grandes lignes de son programme politique dérangent, elles n’en sont pas moins louables : qu’y a-t-il de mal à vouloir rendre sa fierté et sa suprématie à cette grande Nation qu’est l’Amérique, qu’y a-t-il de mal à vouloir faire baisser la criminalité et à rendre aux Américains les emplois qu’ils ont perdus ? Qu’y a-t-il de mal à rendre à cette Amérique ouvrière, ou issue de la classe moyenne, qui ne mange pas de kalé sur les côtes californiennes et ne boit pas de champagne dans les gratte-ciel new yorkais, des raisons d’espérer retrouver leur maison, leur chien, leur travail, tout ce qu’ils ont perdu, en somme, avec la crise des subprimes. Bien sûr lorsqu’il dit vouloir expulser les clandestins (11 millions en Amérique), il n’est pas politiquement correct. Mais lorsque l’on sait qu’une grande partie de la criminalité est de leur fait, que faut-il en penser ? Cette dialectique de la pensée où il n’y a aucune bonne réponse, juste une moins mauvaise qui dépend d’ailleurs des valeurs que l’on place au sommet, est exactement similaire à celle contre laquelle nous nous affrontons en Europe. Que penser d’une population qui, jouissant de l’hospitalité des Nations européennes, en profite pour tenter d’imposer ses codes, son mode de vie, son orthodoxie et surtout sa violence. Qui détruit les fondements républicains et démocratiques à coups d’attentats sanglants, de décapitation, et d’actes de torture ? Le monde balance depuis quelques jours entre stupeur et consternation, entre doute et peur. Parce que je suis un éternel optimiste, je veux croire que Trump, bulldozer américain, s’est bien amusé à mener l’Amérique par le bout du nez. Il compte, aujourd’hui, se mettre au travail pour remettre le pays sur de bons rails. Comme Ariel Sharon, si décrié en son temps, l’a fait pour Israël.

Le drach du Mois de Mme Lelloum Maîha Bat Yasmina Lelloum

Donald Trump a commencé avec une promesse forte, en ce qui nous concerne : déménager l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem. Cela veut dire reconnaître Jérusalem pour ce qu’elle est : la capitale éternelle de l’Etat d’Israël, phare du peuple juif et berceau de sa foi. Trump a promis de de crier haut et fort que les Etats-Unis étaient et resteraient l’allié d’Israël, seule démocratie de la région et qu’il était pressé de travailler avec Bibi. Pour les terroristes du Hamas et les opportunistes louvoyants du Fatah, le message est clair : la plaisanterie a assez duré… Barouh Aba Mister Président Trump Am Israel haï Alain Sayada

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

Le drach du Mois de Md Lelloum Maîha Bat Yasmina Lelloum aura lieu Diamche 20 Novembre 2016 à 19 h 30 à la Syna-

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

gogue de Belleville - 120 Bld de Belleville 75020 Paris

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenu de leurs publicités. Le journal ne saurait en être responsable.


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Trump Président ! Israël observe la chute du Dow Jones avec stupeur

Trump a gagné. En Israël, c’est le choc! Les milieux d’affaires sont abasourdis. Donald Trump avait déclaré lundi lors d’un discours prononcé à Sarasota en Floride qu’»Obama a été la pire chose qui soit jamais arrivée à Israël». Trump et Israël : Tout en se disant « totalement pro-israélien », Trump prône la neutralité dans le conflit israélo-palestinien, position la plus à même selon lui d’aboutir à un accord de paix. Il se dit partisan de la solution à deux États et souhaite que l’Autorité palestinienne reconnaisse le droit d’Israël à exister en tant qu’État juif.

Netanyahou en joie, félicite le Président élu Donald Trump

Benjamin Netanyahou a félicité mercredi Donald Trump pour sa victoire lors de l’élection présidentielle américaine. “Je félicite le président élu des États-Unis Donald J. Trump. Donald Trump est un véritable ami d’Israël. Nous allons travailler ensemble pour promouvoir la sécurité, la stabilité et la paix dans notre région” a déclaré le chef du gouvernement. Le ministre israélien de l’Education Naftali Bennett a lui déclaré mercredi que l’idée de créer un Etat palestinien coexistant avec Israël était révolue avec l’élection de Donald Trump. “La victoire de Trump offre à Israël la chance de renoncer immédiatement à l’idée de création d’un Etat palestinien”, a dit dans un communiqué M. Bennett. “Telle est la position du président élu” Donald Trump et “telle devrait être notre politique, tout simplement (…) L’époque de l’Etat palestinien

4

est révolue”, a-t-il ajouté. Le maire de Jérusalem Nir Barkat, la ministre adjointe des Affaires étrangères Tzipi Hotovely et la ministre de la Justice Ayelet Shaked ont tous appelé M. Trump à tenir sa promesse très controversée de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. L’élection de M. Trump “symbolise un avenir fait de nouvelles opportunités” pour Israël, a dit Mme Hotovely, membre du parti de M. Netanyahu, dans un communiqué, “le meilleur départ que pourraient prendre les relations avec la nouvelle administration (américaine) consisterait à tenir la promesse de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem”. par Taboola Source: i24News (Copyrights)

En mars 2016, son discours devant l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) était plutôt bien accueilli et même perçu comme un « tournant » de sa campagne par le journal israélien Haaretz, notamment lorsqu’il s’engage à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et à y transférer l’ambassade américaine (installée à Tel Aviv-Jaffa) — proposition récurrente au sein du Parti républicain, ou encore à « démanteler » l’accord conclu entre les grandes puissances et l’Iran sur son programme nucléaire. Il s’était jusqu’ici singularisé par sa volonté d’« assumer » ce dernier, bien qu’il le juge « mauvais ». Selon lesoir.be : «Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité le président Donald Trump, « véritable ami de l’État d’Israël ». Le communiqué ne fait aucune référence explicite au conflit israélo-palestinien ni à la promesse controversée de M. Trump de déplacer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. M. Netanyahu évoque le lien « inaltérable » entre les États-Unis et Israël. « Je suis certain que le président élu continuera à renforcer cette alliance entre nos deux pays et la portera à des sommets encore plus élevés », a dit M. Netanyahu, connu pour avoir eu pendant bientôt huit ans des relations difficiles avec l’actuel occupant de la Maison Blanche, Barack Obama».

TRUMP VOTE. Avant les résultats publiés ce matin (victoire de Trump), une nette majorité d’Israéliens prefèraient la candidate démocrate Hillary Clinton à Donald Trump, selon les résultats d’un sondage rapporté vendredi dernier. Sur les 500 personnes interrogées dans le cadre de l’enquête de l’Institut Rafi Smith, 49% estimaient que l’ancienne secrétaire d’État était la meilleure candidate, alors que seulement 32% préféreraient voir Trump remporter l’élection. Selon le sondage, les sympathisants du Likoud avaient plutôt tendance à soutenir le candidat républicain. Seuls 39% d’entre prefèraient Clinton, contre 44% en faveur de Trump. La tendance était encore plus affirmée au sein du parti Habayit Hayehudi (Foyer juif, droite religieuse nationaliste) : 50% des électeurs disaient se ranger derrière Trump, contre un peu plus de 30% qui préfèraient voir Clinton devenir présidente. Au centre et à gauche, la préférence penchait nettement pour Clinton : 84% des électeurs de l’Union sioniste (gauche) et 58% des électeurs de Yesh Atid (centre-droit) soutenaient la démocrate, contre respectivement 7% et 23% pour le républicain. Selon Le Monde : «Les résultats favorables au candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump faisaient dévisser les marchés américains mardi 8 novembre soir, dans les contrats à terme. Vers 22 h 10 à New York (4 h 10 en France), le contrat à terme sur l’indice Dow Jones chutait de près de 630 points, cédant 3,42 % tandis que celui sur l’indice S&P 500 glissait de 4 % en abandonnant 85 points. L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo, qui avait ouvert sur une hausse modérée mercredi 9 novembre avant d’hésiter, chutait de 5,5 % mercredi à une heure de la clôture, les acteurs du marché craignant de plus en plus une victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine».

Tel Aviv : une chute de la bourse est attendue

Trump a gagné et à Tel Aviv la bourse va certainement encaisser un sérieux choc. Une baisse assez sensible du shekel a été

déjà constatée. IsraelValley va suivre l’évultion des principaux indices israéliens.


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

5

Les directeurs des Yeshivot poussent à voter Trump

L’effet Trump affecte même le bitcoin Les directeurs des Yeshivot orthodoxes des Etats-Unis avaient appelé à voter pour le candidat républicain Donald Trump qui a remporté les élections et sera le 45e président américain. Le Rav Guerson Edelstein, Rosh Yeshivat Poniowicz de Bné Brak et membre du Conseil des Sages de la Tora de Deguel Hatora, avait été consulté par ses élèves d’origine américaine qui se demandaient pour quel candidat ils devaient voter. Il leur a conseillé de suivre les instructions du Rav Shmuel Kamenetsky, directeur de la Yeshiva de Philadelphie. Le Rav Kamenetsky est également le doyen des Rashei Yeshivot des Etats-Unis, membre du Conseil des sages de la Tora et considéré comme l’un des plus grands dirigeants du judaïsme orthodoxe américain. Le Rav Kamenetsky a recommandé à tous

ceux qui sont venus le voir de voter pour Donald Trump. Les mêmes positions ont été adoptées par le directeur de la Yeshiva de Lakewood, Rav Yerouh’am Olshin et par la majorité des rabbanim du courant orthodoxe des USA. Il faut dire que traditionnellement, les Juifs orthodoxes américains votent pour le parti républicain, plus conservateur, alors que le public juif laïc a tendance, quant à lui, à soutenir les candidats démocrates. Toutefois, cela fait des années qu’Hillary Clinton et son parti ont des liens étroits avec certains groupes hassidiques importants des Etats-Unis dont les Satmar qui ont appelé ouvertement à voter pour la candidate démocrate. Claire Dana-Picard Source: http://www.chiourim.com

Déplacer l’Ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem ?

Au même titre que l’or, la monnaie virtuelle a pris de la valeur à l’annonce des résultats des élections présidentielles américaines. L’effet Trump affecte même le bitcoin. C’est ainsi que la «Bitcoin Embassy « de Tel Aviv a été en effervescence. LE FIGARO. «La valeur de la cryptomonnaie n’a cessé de croître au fur et à mesure de l’annonce des résultats de la présidentielle américaine. Elle est passée de 708 à 738 dollars, soit 3% d’augmentation, entre le début du dépouillement et l’annonce finale de la victoire du candidat républicain. Depuis, son cours a légèrement baissé pour avoisiner les 725 dollars. Évolution du cours du bitcoin, selon Coindesk.

Donald Trump,Président élu, a déclaré pendant la campagne qu’il déplacerait l’ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem, reconnaissant ainsi formellement cette ville comme la capitale d’Israël. Bien que de nombreux candidats à la Maison blanche aient déjà fait cette promesse par le passé, Donald Trump semble plus

susceptible de passer à l’acte, d’autant qu’il devrait être totalement soutenu dans cette démarche par le Congrès, où le Parti républicain a conservé sa majorité dans les deux chambres. Si cela devait se produire, le nouveau président américain ouvrirait effectivement une nouvelle page au Proche-Orient Reuters

Signe d’une période d’incertitude sur les marchés, la victoire du candidat du protectionnisme incite les investisseurs à se tourner vers les valeurs refuges. Le prix de l’or a, lui aussi, connu une envolée. Il a bondi jusqu’à près de 5% dans les quelques heures ayant suivi les résultats de Trump. Il s’agit là de la plus forte hausse du métal depuis le «Brexit» en juin. Seulement treize envolées de ce type, dont cinq en pleine crise financière, se sont produites depuis le début des années 2000, note Bloomberg. «Le bitcoin peut être comparé à un or numérique et réagit de la même façon que cette

matière première» en cas d’incertitude des marchés, explique Charles Hayster, le fondateur de Crypto Compare, à CNBC. L’Ethereum et le Ripple, d’autres cryptomonnaies d’envergure, ont en revanche été épargnées par le phénomène. Leurs valeurs respectives ont subi une baisse de 2% et 1% sur le même laps de temps. Un mini-Brexit L’envolée du cours du bitcoin avait été prévue par certains analystes spécialisés en cas d’élection de Trump. «Je pense qu’un mandat de Trump serait une bonne chose pour le bitcoin, au même titre qu’une guerre nucléaire», expliquait Jacob Eliosoff, gestionnaire d’un fonds spéculatif de cryptomonnaie, à CoinDesk. «Il s’agirait d’un désastre sur de nombreux plans – économique, géopolitique et démocratique – et, dans ce climat de peur et de chaos, le bitcoin serait une valeur de défense vers laquelle les gens pourraient se tourner.» Une telle hausse reste néanmoins inférieure à celle recensée lors du Brexit. Alors que la victoire du «out» se confirmait au référendum, le bitcoin avait enregistré une hausse d’environ 9% par rapport à sa valeur d’ouverture la veille. Son prix avoisinait alors les 650 dollars. lsa Trujillo lefigaro.fr


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Bourse : pourquoi les big pharmas saluent la victoire de Trump

Les valeurs boursières des grands groupes pharmaceutiques européens ont toutes grimpé suite à la victoire du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine. Le programme d’Hillary Clinton visant à réguler la hausse du prix des médicaments suscitait une crainte accrue des industriels, par rapport à celui de Donald Trump.

JOAILLIER • DIAMANTAIRE ACHAT OR ET DIAMANTS

09 80 52 95 05 06 59 89 26 99 W W W. A R I E M E R G U I .C O M 1 1 6 AV. S I M O N B O L I VA R 75 01 9 PA R I S

Nous réalisons tous vos modèles en 3D 50% moins cher qu‘en bijouterie

6

Mercredi après-midi, les marchés européens étaient encore dans le rouge en début d’après-midi ou stagnaient, suite à la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine (le FTSE prenait 0,14% à 15h15, le CAC 40 chutait de 0,45% à 15h16). Mais les cotations boursières des laboratoires pharmaceutiques connaissaient un bond. Sanofi bondissait de 5,28% à 15h33, GSK gagnait 2,57% à 15h19, AstraZeneca prenait 2,15% à la même heure. A Tel Aviv, Teva faisait un bond de 4,53% dans un volume immense de 262 millions de Shekels et Mylan de 7,2% avec 95 millions de Shekels d’action échangées. Côté suisse, Roche gagnait 4,26%, et Novartis 3,96%. Des sociétés, dont les prix élevés sont vivement critiqués aux EtatsUnis, ont également été boostées. C’est le cas du groupe danois Novo Nordisk qui prenait 2,94% à la même heure. Une (petite) préférence pour Trump Selon les analystes, cet enthousiasme serait dû au soulagement des investisseurs de ne pas voir Hillary Clinton accéder à la présidence américaine. Son programme pour limiter la hausse des prix des médicaments était jugé trop virulent par le secteur. Par ailleurs, selon des analystes du cabinet Peel Hunt, dont les propos sont rapportés dans The Telegraph, “la conception libérale de l’économie de marché de Donald Trump pourrait résulter en une augmentations des prix de certains médicaments”. Pour l’industrie du médicament, “il est donc légèrement préférable” à Hillary Clinton, malgré les incertitudes autour de son action future. La banque d’investissement américaine Jef-

feries estimait hier qu’avec Donald Trump “l’industrie du médicament voit la craintes de mesures drastiques contre les prix des médicaments s’éloigner”. La banque Barclays a même publié un classement des sociétés qui devraient profiter de l’élection de Trump. Quatre laboratoires pharmaceutiques figurent dans le top 10. Trump, favorable à la négociation des prix par le système d’assurance santé américain Pour rappel, influencée par la campagne virulente de son adversaire démocrate Bernie Sanders lors de l’investiture, Hillary Clinton proposait que le Medicare (système d’assurance santé américain) négocie le prix des médicaments avec les industries pharmaceutiques. Elle réclamait également que les subventions dédiées à la publicité des fabricants de médicaments en direction des consommateurs soient réinvesties dans la recherche et le développement. Autre mesure inquiétante pour une partie des entreprises du médicament: elle comptait pousser la FDA (Agence américaine des médicaments) à encourager la diffusion massive de biosimilaires et de génériques. Enfin, elle souhaitait donner la possibilité aux Américains d’importer des médicaments vendus à l’étranger. Donald Trump a également mis cette mesure en avant durant sa campagne. Mais après s’être montré particulièrement agressif fin 2015 et début 2016, il s’est moins focalisé sur la dénonciation des dérives des laboratoires pharmaceutiques. Ainsi, il promettait au départ 300 milliards de dollars d’économies par an en permettant à l’Assurance maladie de négocier avec les industries pharmaceutiques, mais il n’a pas insisté sur ce chiffre, pas dans le programme affiché sur son site de campagne. Donald Trump compte toutefois maintenir l’idée de permettre au Medicare de négocier les prix des traitements. Par Jean-Yves Paillé LA TRIBUNE


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Elu, Donald Trump a souhaité délivrer un message positif à Israël valeurs communes, comme la liberté d’expression, la liberté de culte sans oublier les opportunités pour chaque citoyen de réaliser son rêve » a-t-il poursuivi.

7

Israël & Trump : «des liens chaleureux avec le judaïsme et le monde des Yeshivot»

Ou encore « Je me réjouis de renforcer le lien inaltérable entre nos deux grands peuples. Je sais qu’ Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient, le seul à défendre les droits de l’homme, une lueur d’espoir pour beaucoup de gens ». Outre l’éloge pour l’Etat juif que les israéliens n’avaient pas entendu depuis longtemps dans la bouche d’un Président élu américain, Trump a également abordé le dossier épineux de la solution « deux peuples, deux états ». Quelques jours après sa victoire Donald Trump a souhaité délivrer un message à Israël. Il a tenu à dire son “affection personnelle pour l’Etat juif et espère que son administration sera en mesure de renforcer les liens affaiblis par huit années de relations tendues entre Israël et l’administration Obama”. « Israël est une lueur d’espoir dans le monde » a déclaré Donald Trump au journal Israël Hayom. «J’aime et je respecte Israël et ses citoyens » a confié Trump au quotidien israélien. « Israël et les Etats-Unis partagent tant de

Les républicains ont supprimé en 2016 toute référence dans leur programme à une solution à deux Etats, et Trump ne l’a pas non plus évoqué mais a juste précisé que les Etats-Unis allaient se limiter à aider les deux parties à parvenir à un accord concerté entre elles sans coercition extérieure.

Après la victoire du candidat républicain Donald Trump, un site orthodoxe israélien (Kikar Hashabat) a fait des révélations sur ses liens chaleureux avec le judaïsme et le monde des Yeshivot.

«Mon administration aidera les deux parties à parvenir à une paix juste et durable par le biais de négociations directes entre elles, et certainement pas par une coercition extérieure. Israël et le peuple juif le méritent ».

Le président élu des Etats-Unis serait l’un des donateurs importants de la Yeshiva de Rozhin-Boyan de Jérusalem. Il aurait été en contact avec un groupe de Juifs américains qui aide financièrement l’établissement.

ments organisés aux USA au profit de la Yeshiva et aurait fait part de son soutien. Il aurait même signé un texte de quelques lignes dans lequel il souhaitait la réussite à la Yeshiva. Des responsables de la Yeshiva ont déclaré au site Kikar Hashabat : “Celui qui fait des dons au profit de Bahourei Yeshivot est lié au cœur du peuple juif et il est clair qu’il fait partie des ‘Justes parmi les Nations’ qui ne feront que du bien au peuple qui vit à Sion”.

Source: http://www.tel-avivre.com

Trump aurait participé à plusieurs événe-

Claire Dana-Picard


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

8

Trump président des États-Unis: quels effets pour l’économie d’Israël ? affirmer qu’il renégociera certains accords commerciaux, sans préciser lesquels. Israël aussi est lié aux États-Unis par un accord de libre-échange qui date de 1985 : sera-t-il remis en cause par Trump ? Mystère. Résultat : le programme économique et les déclarations de Donald Trump contiennent des mesures protectionnistes et isolationnistes qui ont le potentiel de nuire à l’économie américaine. Et ses partenaires commerciaux aussi en souffriraient, notamment les pays qui vendent leurs marchandises aux États-Unis. C’est le cas d’Israël : en 2015, les États-Unis ont absorbé des marchandises israéliennes pour un montant de 20 milliards de dollars, soit 30% des exportations israéliennes.

L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis pourrait avoir des conséquences indirectes sur l’économie d’Israël. La victoire de Donald Trump pourrait modifier en profondeur la donne économique mondiale. Sa politique économique sera à l’opposé de l’interventionniste de son prédécesseur : il prône un libéralisme total qui rappelle les années Reagan et de protectionnisme. Sa stratégie économique, qui sera axée principalement sur l’isolationnisme et la baisse d’impôts, aura des retombées non seulement sur l’économie américaine mais aussi sur ses partenaires commerciaux. Comme dans toute politique économique, le Trumpisme aura des effets contradictoires. D’un côté, le protectionnisme commercial freinera les échanges internationaux alors que la baisse des impôts creusera les déficits et accélèrera la récession. En revanche, la baisse des impôts sur les sociétés pourrait favoriser les investissements et donc créer des emplois. Autrement dit, l’économie américaine entrera dans une période d’incertitude et de turbulences. Et quelles seront les conséquences de la nouvelle stratégie américaine pour l’économie d’Israël ? Malgré le flou qui persiste sur la « Trump économie », il est possible de dégager les grands dossiers économiques qui auront un impact (positif et négatif) pour Israël. BAISSE DES IMPÔTS

Trump prône un libéralisme total dans les affaires ; il a promis abaisser le taux d’impôt sur le revenu de 39% à 25%, alors que l’impôt sur les sociétés serait ramené de 35 à 15%. Vue d’Israël, la baisse de la fiscalité américaine devrait accélérer la délocalisation de sociétés (start-up notamment) aux États-Unis : elles y jouiraient d’une fiscalité plus avantageuse qu’en Israël. Une bonne chose pour l’économie américaine, mais une fuite éventuelle de capitaux et de cerveaux pour Israël. L’objectif de la baisse d’impôt est notamment de doper le revenu des Américains et d’améliorer leur pouvoir d’achat. Ce qui pourrait se traduire par une hausse significative des importations, puisque les ÉtatsUnis dépendent, pour une bonne partie, des approvisionnements en provenance du reste du monde. Le secteur manufacturier en Israël pourrait en profiter pour trouver de nouveaux débouchés sur le marché américain. PROTECTIONNISME COMMERCIAL Partisan du libéralisme, Trump se définit comme un partisan de la libre-circulation des marchandises ; or, son discours est contradictoire puisqu’il n’aime pas certains accords de libre-échange que son pays a signés. Le candidat Trump a souvent défendu la protection des produits américains, notamment face aux importations chinoises. Trump pourrait dénoncer des traités existants et même la participation des ÉtatsUnis à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il n’a pas hésité non plus à

MOINS D’OBSTACLES AU BUSINESS Défenseur de la libre entreprise, Trump mènera une politique de levée des obstacles au business ; il simplifiera la législation et la bureaucratie qui entravent l’initiative privée. Il remettra en cause des accords trop contraignants : par exemple, il s’est prononcé pour l’abandon des objectifs-carbone prévus par l’accord de Paris sur le climat. De même, la baisse annoncée des dépenses publiques (Obamacare compris) s’inscrit dans le cadre du retrait de l’État de la vie économique et sociale et de la privatisation des services publics.

de Trump contribuera même à rallumer la guerre des devises. En Israël, l’élection de Trump va d’abord accroître l’incertitude financière : le shekel se renforcera face au dollar, obligeant la Banque d’Israël à intervenir plus fortement. Mais après les hésitations des premiers jours, les investisseurs ont repris confiance. À Tel Aviv, la bourse est repartie à la hausse : les actions et obligations ont retrouvé la préférence des spéculateurs qui préfèrent attendre avant de s’engager davantage sur le marché de devises. AIDE MILITAIRE GARANTIE En septembre dernier, l’Administration Obama a conclu avec Israël un nouvel accord d’assistance militaire pour les dix années à venir (2019-2028). Israël recevra des États-Unis une aide militaire d’un montant de 3,8 milliards de dollars par an pendant dix ans. C’est plus que l’assistance annuelle de 3 milliards de dollars en vertu du programme actuel. Donald Trump a déjà confirmé qu’il ne modifiera pas l’accord déjà conclu. Non seulement il ne demandera pas à réduire l’aide à Israël, mais Trump pourrait aussi agir pour supprimer les entraves à la coopération militaire et technologique qu’Obama avait imposées à Israël.

Pour les entreprises israéliennes, l’avantage est certain : il sera encore plus facile de développer un business dans l’Amérique de Trump que d’Obama. Dans son dernier rapport annuel « Ease of Doing Business » la Banque mondiale a reculé Israël de trois places pour occuper la 52e position, et cela en raison des sévères règlementations pour créer et développer une entreprise. Les États-Unis sont toujours classés au 8e rang, et leur classement pourrait s’améliorer sous l’administration Trump.

EFFETS INDIRECTS ET À LONG TERME Une conclusion s’impose : la « Trump économie » sera favorable aux affaires, à la bourse et aux riches ; elle sera néfaste pour la protection sociale, pour les travailleurs et pour les pauvres. Pour Israël, les effets seront contradictoires, indirectes et à long terme. Le principal risque est celui du repli sur soi des États-Unis, ce qui pourrait réduire les échanges commerciaux entre les deux pays.

RELÈVEMENT DES TAUX D’INTÉRÊT Le président élu devra affronter un lourd défi dans le domaine de la finance : celui de la remontée des taux d’intérêt. Trump a souvent regretté que la Fed maintienne des taux bas pour soutenir artificiellement l’activité et pour favoriser la politique interventionniste de l’administration Obama. Pour certains observateurs, la politique monétaire

De même, si la politique des Etats-Unis conduit à un ralentissement de l’économie mondiale, Israël en sera aussi affecté. Et si les Israéliens seront tentés d’augmenter leurs investissements aux États-Unis pour profiter d’une fiscalité et d’une dérégulation plus accueillantes, ce sera autant de perdu pour l’économie israélienne. Jacques Bendelac (Jérusalem)



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

10

David BITTAN, Président de Migdal France : « Soutenir les Magav, ces laissés pour comptes… »

Méconnue du grand public, l’association Migdal œuvre sans relâche pour la sécurité d’Israël en soutenant les Magav, ces gardes-frontières qui au quotidien, protège la population d’intrusions et d’attentats. Migdal, qui tiendra son grand gala annuel, le 5 décembre prochain, a deux buts essentiels : apporter du confort et du soutien aux Magav, mais aussi créer, autour de ces jeunes gardiens de la sécurité d’Israël, une famille chaleureuse, forte et solidaire. Explications avec David Bittan, dont le dévouement et l’investissement pour l’association sont inestimables…

Quel est le principe de MIGDAL ? Association créée en janvier 1984, Migdal est une association 100% française tournée vers Israël à 100%. Elle œuvre dans le domaine du social, et vient en aide à l’enfance en souffrance. C’est ainsi qu’en apportant aide et moyens aux enfants victimes d’attentats lors de la deuxième Intifada, qui peuplaient les hôpitaux de Tel Aviv et de Jérusalem, à cette époque, nous avons appris à connaître les Magav. Ces gardes-frontières appartiennent à la branche militaire de la police israélienne. Ils ne font pas partie de Tsahal. A ce titre, ils sont méconnus et mal soutenus. Lorsque nous sommes entrés en contact avec ces jeunes, nous avons compris à quel point ils avaient besoin de

notre soutien : psychologiquement, car ils donnent leur vie pour protéger les frontières et le peuple israélien et le moins que l’on puisse faire, c’est leur témoigner notre reconnaissance. Pratiquement aussi, parce que lorsque l’on reste debout, en alerte, pendant 18 ou 19 heures d’affilée, on a le droit de pouvoir prendre un peu de repos dans une salle ou un lit confortable, ou d’avoir une veste chaude pour se protéger des intempéries. Aujourd’hui et depuis sa création, Migdal est un peu devenue leur voix, leur porte-parole car elle est la seule association en Europe qui se dévoue à les aider. Nous en sommes extrêmement fiers. Le 5 décembre prochain, se tiendra, à Pa-

ris, votre gala annuel avec dîner prestige et concert de Lior Narkis. Un très beau moment en perspective, mais comment s’est faite la rencontre entre votre cause et cet artiste ? Tous les Israéliens sans exception sont sensibles à l’action des gardes-frontières, à leur dévouement. Il est très rare que des artistes refusent de chanter pour cette cause. Ces gardes frontières ont longtemps été, comme je vous l’ai dit, des laissés pour compte. Or, ce sont eux qui protègent intégralement la ville de Jérusalem. Les magav sont les gardiens d’Israël. A ce titre Lior Narkis, comme les autres, les apprécie et les respecte. Il a dit oui sans hésiter une seule seconde. Il tenait à participer et nous avons d’ailleurs dû avancer un peu notre événement annuel : traditionnellement, il a lieu en janvier. Nous avons opté pour le 5 décembre car à cette date, Lior était sûr de pouvoir venir en France chanter. Ca lui tenait aussi à cœur de venir à la rencontre de la communauté juive française qu’il aime, qui l’aime et qu’il veut honorer car elle a connu et connaît des moments difficiles sans rien perdre de sa générosité et de sa solidarité. Qu’attendez vous de ce gala ? Il est un fait que ce gala est, pour notre association un grand temps fort de collecte. Il

nous permet de financer l’essentiel de nos actions, à l’attention des Magav, bien sûr, mais aussi pour les enfants malades, car Migdal est très investie dans l’aide aux enfants hospitalisés. Ce que nous attendons de cette soirée, cela dit, va bien au-delà de l’effort de collecte. Nous voulons agrandir le cercle de l’association, créer, autour des magavs, une famille chaleureuse et fraternelle. Nous voulons faire connaître cette cause à travers des films, des témoignages de gardes-frontières qui seront présents ce soir-là. Ils ont hâte d’échanger avec le public, de se dévoiler. Une perspective, en particulier, nous motive : un rêve qui peut facilement devenir réalité : nous espérons que tous ceux qui assisterons à cette soirée s’en souviendront, lorsqu’ils croiseront, en Israël, un garde-frontière. Et que tous, ils iront le saluer, pour lui dire « nous vous connaissons, nous savons qui vous êtes, ce que vous faites, quel courage et quelle force de caractère il faut pour faire ce que vous faites et nous ne vous remercierons jamais assez. » Migdal, grand gala annuel avec dîner prestige plus concert de Lior Narkis. Renseignements et résevations : migdal@ migdal.org. Tel : 01 48 07 21 41

Les actions de MIGDAL

Inauguration d’une salle a manger memoire Ilan Halimi

Pourim pour les enfants malades

Repas de shabat offert aux unites combattantes

Vacances offertes aux enfants isareliens cancereux



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Conflits sur la présence du drapeau israélien sur le site

La présence du drapeau israélien sur le site qui accueille la COP22 à Marrakech a été dénoncée par le Groupement d’action national pour le soutien de la Palestine. L’association prévoit un sit-in pour se faire entendre. Le monde entier a actuellement les yeux rivés sur Marrakech où s’est ouvert ce lundi 7 novembre la COP22. Comme il est de coutume lors des grandes conférences internationales, les drapeaux des pays participants sont déployés. Mais à Marrakech, la présence du drapeau israélien n’est pas du goût de certains acteurs de la société civile, à l’instar du Groupement d’action national pour le soutien de la Palestine qui a fait part de son indignation.

COP22 : la délégation israélienne semble heureuse

Les Autorités israéliennes de Jérusalem sont finalement assez satisfaits que, en dehors d’un micro-incident et d’une manifestation anti-Israël microscopique, tout se passe bien pour la délégation officielle qui séjourne actuellement au Maroc.

Selon des sources marocaines : «Israël a fait le choix d’être représenté par le ministre de l’Environnement, alors que c’est le président israélien qui se déplace, normalement, pour assurer la participation de son pays quand il s’agit d’un événement de cette envergure. La télévision israélienne a souligné que le ministre de l’Environnement sera accompagné, lors de sa visite au Maroc pour la COP22, par le représentant à la Knesset, Akram Hassoun. Il sera également chargé de prononcer un discours lors de cet événement qui a démarré le 7 novembre courant et se poursuivra jusqu’au 18». Selon (1) : «Depuis dimanche après-midi, les chefs d’État et de délégation débarquent au fur et à mesure à Marrakech pour la COP22. L’émir du Koweït, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba et le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara ont déjà posé le pied au Maroc.

12

Dans un communiqué diffusé le 12 novembre par la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), plus de 70 chefs d’État sont mentionnés. Du continent européen, le président François Hollande sera présent ainsi qu’Albert II de Monaco et Filip Vujanovíc, président du Monténégro. Les chefs de gouvernement de Madrid, Mariano Rajoy et de Lisbonne, António Costa, feront aussi le déplacement. Côté Moyen-Orient et Afrique du Nord, les présidents d’Égypte et d’Irak, Abdel Fattah Al-Sissi et Mohammed Fuad Masum se déplacent ainsi que les émirs du Koweït et du Qatar. Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed et le vice-président iranien Masoumeh Ebtekar seront aussi de l’événement. La Palestine sera représentée par son chef du gouvernement, Rami Hamdallah. Les pays africains sont représentés par une trentaine de chefs d’État. Du continent américain, la présidente du Chili Michèle Bachelet fera le déplacement ainsi que les premiers ministres caribéens. Les îles du Pacifique, pays insulaires très concernés par la montée des eaux, ont dépêché leurs présidents pour négocier. Les autres pays sont représentés par des hauts responsables». Source: ((1) https://telquel.ma

Le groupe dans un communiqué publié sur sa page Facebook, a déclaré qu’il « proteste contre toute présence de sionistes sur le territoire marocain et contre toute forme de normalisation avec eux, quel que soit le prétexte » Pour se faire entendre, l’association prévoit d’organiser un sit-in de protestation devant le Parlement à Rabat le 9 novembre. A noter que la COP22 est organisé sous l’égide de l’ONU, une organisation dont l’État hébreux fait partie en tant que pays membre. Les organisateurs ne se sont pas, pour l’heure, exprimés sur cette polémique. Source: telquel.ma

COP22 Maroc : Les clarifications de Salaheddine Mezouar sur la présence d’Israël La présence d’Israël à la COP22 a suscité des réactions au Maroc. Salaheddine Mezouar, le Ministre des affaires étrangères et de la Coopération, a réagi en invoquant les règles de l’ONU et rappelant l’engagement du Maroc pour la cause palestinienne. Au cours d’une conférence de presse le 8 novembre, au deuxième jour de la COP22, le président de la conférence Salaheddine Mezouar était interrogé sur les réactions qu’a suscitées, au Maroc, la présence d’Israël à la conférence sur le climat. La présence du drapeau israélien sur le site qui accueille la COP22 à Marrakech a été dénoncée par le Groupement d’action national pour le soutien de la Palestine. Le drapeau de l’État hébreu y figure bel et bien aux côtés des 196 autres États membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. « Nous sommes dans le cadre d’une conférence des Nations unies. C’est une rencontre multilatérale qui réunit toutes les parties. Toutes les réunions des Nations unies à travers le monde accueillent toutes les nations » rappelle le président de la COP22.

« Le combat du changement climatique est planétaire, il concerne toute l’humanité et nécessite l’engagement de tout le monde » poursuit-il en jetant un coup d’œil à des notes préparées. « La Palestine est également présente, et le Maroc a défendu son entrée au sein des Nations Unies. Le Maroc est le premier défenseur de la cause palestinienne. Je considère que le Maroc n’a de leçon à recevoir de personne quant à son comportement face aux positions inacceptables d’Israël » déclare-til encore. « Le Maroc abrite l’évènement [la COP22, ndlr]. Il se conforme aux règles des Nations unies. Je demande à ceux qui veulent exploiter des situations d’être raisonnables. Le combat d’aujourd’hui est ailleurs, et il concerne le climat » précise-t-il. « Il ne faut pas faire de l’exploitation politicienne. Il faut respecter l’esprit de la lutte contre le climat. Aussi, vu l’ambition portée par cette COP22, le minimum de déontologie professionnelle exige de ne pas créer des confusions, sachant que le Maroc restera toujours le premier défenseur de la cause palestinienne en plaidant pour un État indépendant », conclut-il.


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

13

Le FMI recommande à l’Europe le «système israélien d’oulpan»

Pour aider l’Europe à intégrer au mieux les migrants, une étude du FMI suggère d’adopter le système israélien d’enseignement de l’hébreu. « La réussite économique des migrants d’Europe dépend en grande partie de la manière et de la rapidité avec lesquelles ils apprennent la langue de leur nouveau pays », prévient un article qui vient de paraître dans la revue trimestrielle “Finances & Développement” du Fonds monétaire international (FMI). Sous le titre « Langues vivantes », l’étude rédigée par l’économiste américain Barry Chiswick propose une approche économique des langues, à savoir « les déterminants et les conséquences, perspectives d’emploi et de revenu comprises, des compétences des migrants dans la langue du pays hôte ». RÔLE DES POUVOIRS PUBLICS L’étude part d’un constat : les pays européens ont accueilli l’an passé plus d’un million de migrants d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, essentiellement des pays en conflit que sont la Syrie et l’Irak. « L’immense majorité de ces migrants principalement arabophones s’installeront définitivement en Europe, ou l’arabe n’est pas la langue dominante, mais où vivent d’importantes communautés qui la parlent. Certains maitriseront la langue de leur pays d’accueil, même si la plupart n’y parviendront pas ». Or, les immigrés qui parlent mieux la langue du pays d’accueil ont plus de chances de trouver un emploi et, lorsqu’ils en ont un, d’être mieux rémunérés. D’où l’importance de l’acquisition de la langue pour aider l’Europe à intégrer au mieux les migrants. Le FMI estime que l’action des pouvoirs publics peut influer sur le niveau linguistique de la population immigrée. Elle peut,

par exemple, privilégier les candidatures d’immigrants qui maitrisent déjà la langue du pays d’accueil, comme dans le cas de l’anglais et du français au Canada. Un autre moyen de rehausser le niveau linguistique consisterait à encourager l’immigration de personnes familières de la culture et de la langue du pays de destination. “COÛTEUX MAIS TRÈS PROFITABLE” Dans le cas où le pays d’accueil n’est pas en mesure de choisir les migrants, les politiques publiques peuvent aussi influer sur leurs compétences linguistiques. Par exemple, l’offre de formations subventionnées dans la langue d’accueil, mettant l’accent à la fois sur l’écrit et l’oral, renforcera les compétences des nouveaux arrivants. Pour le FMI, « Le système israélien d’oulpan, des formations intensives subventionnées à l’hébreu, s’est avéré particulièrement fructueux ». L’organisation internationale lui trouve de nombreux avantages : « Cette formation est volontaire, gratuite et assortie de bourses pour aider les participants et leur famille. Elle enseigne l’hébreu oral et écrit pour la vie quotidienne, mais porte aussi sur les compétences professionnelles et l’acclimatation culturelle ». Certes, admettent les experts du FMI, « Le programme oulpan est relativement coûteux, mais il est très profitable, pour les participants et pour l’ensemble de la société ». Au passage, le FMI avance une autre recommandation qu’Israël devrait appliquer plus largement : « Les pays d’accueil doivent mettre en place des politiques qui valident les titres professionnels précédemment obtenus et réduisent les autres obstacles à l’emploi sans pour autant diminuer les normes nationales de santé et de sécurité ». Jacques Bendelac (Jérusalem)

Fitch rehausse la note d’Israël de «A» à «A+»

“Cette hausse résulte de la politique économique responsable que je mène avec le ministre des Finances ». L’agence de notation financière internationale Fitch Ratings a fait passer vendredi la note d’Israël de «A» à “A+”, résultat d’une “politique économique responsable” s’est félicité le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. “La balance extérieure d’Israël a continué de se renforcer. Le pays enregistre depuis 2003 des excédents annuels, et a réalisé en 2015 un excédent record de 4.6% du PIB”, a indiqué Fitch dans son rapport. Netanyahou a immédiatement salué la décision de l’agence de notation dans un communiqué, évoquant “une bonne nouvelle pour l’économique d’Israël”. “L’agence de notation internationale Fitch Ratings a accordé à Israël une note A+,

avec une perspective stable. Israël a obtenu ce score élevé des trois agences de notation internationale, S&P, Moody’s et Fitch”, a souligné sur son compte Facebook le Premier ministre. “Cette hausse résulte de la politique économique responsable que je mène avec le ministre des Finances Moshe Kahlon. Nous continuerons à renforcer notre économie, une économie responsable”, a-t-il ajouté. Israël possède déjà la note «A+» auprès des deux autres agences de notation internationales, Moody’s et Standard & Poor’s depuis près d’une décennie, a précisé le Times of Israel. Malgré le contexte géopolitique actuel de l’État hébreu, toutes les agences sont accordées sur une perspective économique «stable» ou “positive”. La dernière perspective négative attribuée à Israël date de 2002.


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

14

Sayeret Matkal, Shaldag, 669,... Comment intégrer une unité d’élite en Israël ? 13 (commando de la Marine opérant en mer, sur terre et dans les airs) et les sous-mariniers Le nombre de recrues à passer cette étape est faible. En effet, seulement un tiers des candidats passe avec succès la première étape de recrutement pour Sayeret Matkal. Les soldats qui intègrent finalement ces unités d’élite seront chargés de la collecte de renseignements, de la lutte contre le terrorisme et des missions de sauvetage comme l’Opération Entebbe.

Les unités d’élite de l’armée israélienne sont mondialement réputées pour leurs missions de libération d’otages et opérations antiterroristes. Avant d’intégrer ces unités, les soldats sont soumis à des tests physiques et mentaux très poussés. Mais de quoi s’agit-il vraiment ? “Yom Sayarot” Avant d’intégrer l’armée, les soldats compatibles aux unités d’élites sont choisis en fonction de leurs premiers résultats aux tests du “Tsav Rishon” (en français : premier entretien au bureau de recrutement de Tsahal). Après avoir obtenu le profil médical et intellectuel requis, les soldats reçoivent une convocation à la premiere journée d’évaluation, connu sous le nom de “Yom Sayarot” (en français : la journée des unités spéciales).

Deux fois par an, des centaines de prétendants passent cette journée très rigoureuse et tentent de décrocher une place au sein des unités les plus prisées de Tsahal. Ils sont testés sur leur endurance physique et mentale et sur leur capacité à travailler en groupe. Les évaluations imposées aux soldats sont des exercices physiques et cérébraux en tout genre. Les commandants de cette journée veulent s’assurer que les soldats seront aptes à supporter les tensions physiques et émotionnelles de ces unités d’élite. Les candidats reçus sont invités à passer une nouvelle série de tests spécialisés pour chaque unité d’élite : Sayeret Matkal, Shaldag (unité d’élite de l’Armée de l’Air), officiers de la Marine, 669 (unité combattante de sauvetage de l’Armée de l’Air), Shayetet

L’étape d’intégration des futurs officiers de la Marine dure cinq jours et se compose d’exercices aquatiques et de longues marches. Contrairement aux autres unités d’élite, les officiers de la Marine imposent à leurs recrues davantage de tests psychologiques. Vers l’infini et au-delà Le “Yom Sayarot” n’est pas la seule façon de rejoindre les unités spéciales de Tsahal. Le Corps du Génie Militaire propose aux soldats les plus capables d’effectuer des tests pour rejoindre le commando Yahalom, trois semaines après leur recrutement. Ceux qui le souhaitent, peuvent passer 4 jours de tests conçus pour évaluer leur discipline, créativité, raisonnement et leur performance sous pression. Moins d’un quart des soldats y parvient. Ceux qui réussissent sont ensuite chargés de détruire des tunnels terroristes et de désamorcer des bombes. Rejoindre la Brigade Parachutiste Pour rejoindre la Brigade Parachutiste, les

recrues passent par deux jours de tests qui évaluent leurs performances physiques et mentales ainsi que leur discipline. Ceux qui réussissent peuvent rejoindre l’unité et par la suite recevoir le fameux béret rouge. Les soldats qui souhaitent rejoindre les forces spéciales de l’unité effectuent d’autres tests pendant quatre jours. Seulement la moitié d’entre eux arrive jusqu’à la fin. Ceux qui réussissent peuvent ensuite intégrer Douvdevan, l’unité d’élite spécialisée dans les opérations antiterroristes, ou Maglan dont les opérations sont classées secrètes. La nouvelle Brigade Commando est composée en partie des soldats de ces deux unités d’élite. D’autres unités, comme l’unité antiterroriste Lotar et l’unité canine Oketz sont uniquement accessibles en servant d’abord dans des unités d’infanteries spécifiques. Les hommes qui souhaitent intégrer Lotar ou Oketz intègrent en premier lieu la Brigade Kfir. Après une semaine, ils peuvent passer des tests d’une durée de quatre jours. Les femmes qui veulent rejoindre Oketz doivent d’abord passer par le Bataillon mixte Caracal. Les hommes et les femmes sont évalués ensemble et sont ensuite assignés à des missions telles que localiser des bombes ou des terroristes. Pour mener ces opérations aussi dangereuses que complexes, Tsahal choisit les meilleurs soldats. Ces évaluations intenses permettent à l’armée israélienne de repérer les hommes et les femmes les plus capables qui pourront ensuite former des équipes infaillibles.



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

16

Leonard Cohen, inhumé à Montréal dans le cimetière juif dungsroman »), selon une mode post-moderne contemporaine, Cohen détruit l’identité des personnages principaux en mêlant sacré et profane, religion et sexualité dans une langue riche et lyrique, mais aussi très crue. Leonard Cohen s’installe aux États-Unis et commence à chanter dans des festivals folk. En 1966, Judy Collins fait de sa chanson Suzanne un hit. Cette chanson se réfère à Suzanne Verdal, l’ancienne épouse d’un ami personnel, le sculpteur québécois Armand Vaillancourt. Grâce à Judy Collins Leonard fait sa première apparition scénique à NewYork le 30 avril 19679.

Leonard Norman Cohen, né le 21 septembre 1934 à Westmount (Québec) et mort le 7 novembre 2016 à Los Angeles (Californie), est un auteur-compositeur-interprète, musicien, poète, romancier et peintre canadien. Son premier recueil de poésies paraît à Montréal en 1956 et son premier roman en 1963. Les premières chansons de Cohen (principalement celles de Songs of Leonard Cohen, 1967) sont ancrées dans la musique folk, et chantées avec une voix grave. Dans les années 1970, ses influences se multiplient : musique pop, de cabaret et du monde. Depuis les années 1980, Cohen chante accompagné de synthétiseurs et de choristes. Dans tous ses travaux, Cohen reprend souvent les mêmes thèmes : l’amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles. Leonard Cohen assume sa dépression chronique depuis longtemps et ne se l’est jamais cachée ni ne l’a jamais cachée, allant jusqu’à en parler aux journalistes rassemblés à l’occasion de la conférence de presse sur son album Old Ideas. La poésie et les chansons de Leonard Cohen ont influencé de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes et on compte plus de 1 500 reprises de ses chansons4. Cohen est introduit au Panthéon de la musique canadienne en 1991, au Panthéon des Auteurs et Compositeurs canadiens en 2006, au Rock and Roll Hall of Fame en 2008. Il est un Compagnon de l’Ordre du Canada (CC) depuis 2003 et Grand Officier de l’Ordre national du Québec (GOQ) depuis 2008, les plus hautes distinctions décernées respectivement par le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec. Son œuvre poétique a été récompensée par le Prix Prince des Asturies des Lettres 20115. Leonard Cohen naît dans une famille juive aisée d’ascendance polonaise en 1934 à Westmount, quartier huppé de Montréal au Québec. Son père, Nathan Cohen, est propriétaire d’un magasin montréalais de vêtements ; il meurt alors que Leonard a 9 ans. Son grand-père paternel, Lyon Cohen, fut le premier président du Congrès juif canadien et fonda le Canadian Jewish TimesTOR, premier journal juif de langue anglaise à pa-

raître au Canada. Son grand-père maternel, Solomon Klinitsky-KleinTOR, était rabbin. Selon la tradition familiale, les Cohen descendent des Cohanim. À l’adolescence, il apprend la guitare. Il formera plus tard un groupe d’inspiration country folk, les Buckskin Boys. Leonard effectue sa scolarité primaire à la Roslyn School de Westmount, et secondaire, à partir de 1948, à Westmount High College. En 1951, il entre à l’Université McGill de Montréal. À l’université, Leonard Cohen rencontre Irving Layton et Louis Dudek, qui l’aident à publier ses premiers poèmes dans une revue d’étudiants, CIV, abréviation de « civilisation » inventée par Ezra Pound. Son premier recueil de poésies, Let Us Compare Mythologies, paraît en 1956, édité par McGill Poetry Series, alors qu’il n’est encore qu’un étudiant de premier cycle. En 1959, Irving Layton lui présente Abraham Moses Klein. La même année, The Spice Box of Earth sort aux éditions McClelland & Stewart, et le rend célèbre dans les cercles de poètes, notamment canadiens. La même année, Leonard obtient une bourse d’études et part pour Londres. Sur place, il achète une machine à écrire Olivetti et un imperméable bleu chez Burberry (c’est celui qui apparaît sur la photo de l’album Songs from a Room ; il lui sera volé en 1968). Après s’être installé en Grèce, en avril 1960, sur l’île d’Hydra, une île sans voitures qui accueillait une colonie d’artistes anglo-saxons, où il n’y avait ni eau courante ni électricité. Il y achète une maison qu’il gardera quarante ans et y écrit son livre The Spice-Box Of Earth. Cohen publie Flowers for Hitler en 1964, et les romans The Favorite Game (1963) et Beautiful Losers (1966). The Favorite Game est un roman d’apprentissage autobiographique sur un jeune homme trouvant son identité dans l’écriture. En revanche, Beautiful Losers, s’il peut également être considéré comme un roman d’apprentissage, ne conduit pas au succès du personnage principal (« AntiBil-

Leonard Cohen ne touche pas d’argent pour la chanson Suzanne : il s’est lié à un arrangeur qui doit retravailler la chanson, mais les deux hommes ne s’entendent pas, et l’arrangeur, après avoir travaillé sur la partition, lui apprend qu’il a signé les documents pour en posséder les droits. La bataille judiciaire dure jusqu’en 1984, et l’arrangeur propose à Leonard de lui revendre les droits au cours d’une rencontre dans un hôtel à New-York. À la question de savoir combien il comptait les lui racheter, Leonard répondit : « un dollar ». Un accord est signé en 1987. John H. Hammond fait signer Leonard Cohen à Columbia Records. Le premier album, Songs of Leonard Cohen, sort en 1967 et contient une version de Suzanne. L’album, empreint de noirceur, sera bien reçu par la critique. Songs from a Room, sort en 1969. Il est considéré comme l’album classique de Leonard, avec les tubes Bird on the Wire, Story of Isaac et The Partisan, le premier titre de Leonard chanté en français. Le 30 août 1970, Leonard Cohen chante lors du Festival de l’île de Wight 1970 : il se produit au pied levé, à 4 h du matin, juste après la prestation de Jimi Hendrix. En 1977, Death of a Ladies’ Man est produit par Phil Spector, loin du minimalisme habituel de l’artiste. Recent Songs, plus classique, sort en 1979. En 1982, il rencontre Dominique Isserman, qui réalise plusieurs portraits de lui et qui devient sa compagne. La même année il écrit une comédie musicale, Night Magic, qui fera l’objet d’un film présenté au festival de Cannes de 1985. En 1984, sort Various Positions, un album très spirituel, voire mystique, qui contient le célèbre Hallelujah. Columbia refuse de sortir l’album aux États-Unis, où Cohen a toujours eu un succès bien moindre qu’en Europe ou au Canada. En 1986, il apparaît dans un épisode de Deux flics à Miami. En 1988, I’m Your Man marque un changement dans l’écriture et la composition. Les synthétiseurs sont très présents et l’écriture est plus engagée et teintée d’humour noir. En 1994, à la suite de la promotion de son album The Future, Leonard Cohen se retire

dans un monastère bouddhiste, le Mount Baldy Zen Center (en) près de Los Angeles. En 1996, il est ordonné moine bouddhiste Zen, comme Jikan, Dharma dont le nom signifie « Le Silencieux ». Il quitte finalement Mount Baldy au printemps 1999. Pendant cette période il ne produit aucune chanson, jusqu’à l’album Ten New Songs en 2001, album très influencé par Sharon Robinson, et en 2004 Dear Heather, fruit d’une collaboration avec sa compagne, la chanteuse de jazz Anjani Thomas. En 2005, Leonard Cohen poursuit en justice son ancienne manager, Kelley Lynch, pour détournement de fonds (5 millions USD). En mars 2006, il obtient gain de cause pour 9 millions USD, ainsi que l’a statué la Cour supérieure du comté de Los Angeles. Cependant, le jugement est totalement ignoré par Lynch, qui n’a pas répondu à subpoena, injonction du tribunal.[réf. nécessaire] En 2006, Cohen fait paraître un nouveau recueil de poèmes poésies, Book of Longing et Blue Alert, coécrit avec Anjani Thomas. Parallèlement, le documentaire Leonard Cohen: I’m Your Man sort en salle. Il s’agit d’un assemblage d’interviews récentes réalisées pour les besoins du film, et de prestations live d’artistes (Nick Cave, Rufus Wainwright, Jarvis Cocker) lors d’un concert hommage. Il fait sa première réapparition publique dans une librairie de Toronto le 13 mai 2006, chantant So Long, Marianne et Hey, That’s No Way To Say Goodbye, accompagné par The Barenaked Ladies et Ron Sexsmith. En 2007, Philip Glass, le compositeur de musique contemporaine, met en musique son recueil Book of Longing et donne la première, avec Leonard Cohen en récitant, de l’œuvre le 1er juin 2007 à Toronto lors du Luminato Festival. Leonard Cohen réside dans le quartier dit « portugais » du Plateau Mont-Royal à Montréal, sa ville natale. Le retour sur scène et la mort 2008 est l’année du grand retour sur scène de Leonard Cohen, âgé de 73 ans, pour une tournée mondiale. Les critiques et le public sont enthousiastes11 malgré le prix élevé des places. Leonard Cohen meurt dans la nuit du 7 au 8 novembre 2016 à 82 ans, juste quatre mois après Marianne Ihlen, sa muse. Il est inhumé le 10 novembre 2016 à Montréal, sa ville natale, dans le cimetière juif de la congrégation Shaar Hashomayim (en) où reposent de nombreux membres de sa famille. Sa mort est annoncée à l’issue de la cérémonie.



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Léonard Cohen en Israël, en octobre 1973, en pleine guerre du Kippour

Jeudi 11 novembre, la presse internationale a rapporté le décès, à l’âge de 82 ans, du chanteur canadien Leonard Cohen. En 1973, Cohen avait quitté précipitamment sa résidence de Grèce pour venir soutenir l’armée israélienne lors de la guerre de Yom Kippour. En 2009, Cohen accepta de se produire sur la scène israélienne. En 2014, les soldats israéliens rendirent hommage à Cohen en reprenant sa célèbre chanson Hallelujah. DANS LIBERATION. Tel Marilyn auprès des GI’s en Corée, le chanteur est allé remonter le moral des troupes israéliennes en pleine guerre du Kippour. Un indice rare de sa judéité. Ce n’est pas un hasard si Leonard Cohen a demandé au chœur de la synagogue de Montréal de l’accompagner dans You Want it Darker, le morceau le plus connu de son dernier album qui passe d’ores et déjà pour son testament musical. Car le chanteur se sentait profondément juif. Ses grands-parents étaient ultra-orthodoxes et il a, dans sa jeunesse, longuement étudié les saintes écritures ainsi que les préceptes de cette religion. «C’était un gars un peu spécial, du genre renfermé avec une vie intérieure intense, raconte le chanteur israélien Matti Caspi, qui l’a fréquenté. Il se savait juif et vivait le judaïsme à sa manière, hors des sentiers battus. En tout cas, il ne voulait pas qu’on l’emmerde à tout bout de champ avec ça, parce que sa judéité faisait partie de son intimité. Il refusait d’en faire un argument de vente ou un sujet de débat.» «Surréaliste» Leonard Cohen ne s’étendait pas davantage sur son rapport à Israël, où il ne s’est pas produit très souvent. Pourtant, l’une de ses apparitions a fait sensation puisqu’elle a eu lieu en octobre 1973, en pleine guerre du Kippour. A l’époque, surprise par une offensive éclair égypto-syrienne destinée à récupérer les territoires conquis par l’Etat hébreu durant la guerre des Six Jours (juin

1967), l’armée israélienne est passée au bord du gouffre. Elle a failli craquer. De nombreux artistes israéliens et étrangers se sont alors mobilisés pour effectuer bénévolement des tournées à l’arrière du front afin de doper le moral des troupes. Et Cohen en faisait partie. «Je l’ai rencontré alors que je me trouvais dans le désert du Sinaï, raconte Nehamia Parodi, un électro-mécanicien alors chargé de réparer les blindés endommagés par les roquettes égyptiennes. Un soir, vers la fin de la guerre, notre section a reçu l’ordre de se rendre devant un camion stationné à l’arrière et on s’est retrouvé nez à nez avec Cohen, qui s’est mis à chanter des ballades accompagnées de sa guitare. C’était complètement surréaliste, je ne comprenais pas comment moi, le plouc de Kfar Shalem [une banlieue défavorisée de Tel-Aviv, ndlr], pouvais me retrouver face à un mec aussi connu au milieu de nulle part. On a un peu discuté, il nous a posé des questions sur la guerre, et il est reparti en nous souhaitant de rester en vie. Lorsque j’ai raconté ça à ma famille en rentrant en permission, ils ne voulaient pas me croire.» A tort ou à raison, il se dit en Israël que Cohen a été ébranlé par sa tournée sur le front et qu’il a (un temps du moins) gardé le contact avec des combattants qu’il avait croisés sur le terrain. En tout cas, en 1974, quelques mois à peine après la fin de la guerre, Cohen a composé Who By fire, que l’on retrouve sur son album New Skin for The Old Ceremony sorti la même année. Cette chanson s’inspire de l’une des prières que les fidèles récitent avec ferveur à l’occasion de Yom Kippour, la fête du «grand pardon», qui est aussi la plus sacrée du judaïsme. Dans la foulée, il a également composé There Is a War qui est, elle, directement inspirée par ses pérégrinations dans le Sinaï ravagé par les bombardements. Nissim Behar Source: http://www.liberation.fr

18

Léonard Cohen aimé en Israël. «Que sa mémoire soit bénie»

Netanyahu a rendu hommage à Leonard Cohen : « Leonard Cohen était un Juif qui aimait le peuple d’Israël et l’État d’Israël ». Benjamin Netanyahu a rendu vendredi hommage au musicien canadien Leonard Cohen, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 82 ans.

était venu en Israël comme un juif qui voulait travailler dans un kibboutz et apporter sa contribution.

« Leonard Cohen était un grand compositeur, un artiste talentueux, et un Juif chaleureux, qui aimait le peuple d’Israël et l’État d’Israël. Je n’oublierai jamais le jour où il est arrivé en Israël pendant la guerre de Kippour afin de chanter pour les soldats de Tsahal. Sa voix touchante continuera à nous accompagner, comme sa prière « Hallelujah ». Que sa mémoire soit bénie », a écrit le dirigeant israélien sur sa page Facebook.

C’était une base aérienne. Je suis monté sur scène, et j’ai dit que nous avions un invité spécial : Léonard Cohen, et entre le second et le troisième spectacle, il a écrit : «Lover, lover, lover». On arrivait dans un trou, au milieu de la nuit, et il y avait 8 soldats au milieu de nulle part avec un canon de 175 mm, et on était supposé nous installer là et chanter et leur remonter le moral. Et au milieu d’une chanson, l’officier nous disait :» attendez une seconde». Ils levaient le canon, le chargeaient, et tiraient, et puis nous reprenions notre spectacle, etc.

En 2009, Leonard Cohen avait refusé d’annuler son concert en Israël malgré une violente campagne des organisations anti-israéliennes. En réponse, l’Autorité palestinienne avait déclaré l’artiste persona non grata à Ramallah. Yaakov Tanenbaum © Le Monde Juif .info LE PLUS. Oshik Levi, un chanteur israélien, se souvient : «la guerre la plus horrible a été celle de Yom Kippour, c’était juste affreux. Depuis le premier jour, un samedi, j’étais sur scène. J’ai commencé par une soirée pour les soldats de l’armée de l’air, et le lendemain, j’ai rencontré Léonard Cohen dans un café de Tel-Aviv. Je mettais sur pieds un groupe avec Pupik Arnon, Mati Caspi et Ilana Rovina, et à partir du second soir, nous avons joué avec Léonard Cohen. C’était à Hatzor et ce fut un spectacle fantastique. Léonard

Et je l’ai entraîné dans la guerre. Il m’a dit :» écoute, mes chansons sont tristes», et je lui ai répondu : «ça va aller».

C’était une guerre terrible. Nous donnions 8 spectacles par jour, tous les jours de la semaine, quelques fois 10 spectacles par jour. Physiquement, émotionnellement, c’était épuisant. Les conditions étaient difficiles, et nous faisions de notre mieux. Léonard Cohen est resté avec nous pendant 3 mois, tous les jours, 4 à 5 fois, et certaines fois 8 spectacles par jour, et partout où nous arrivions, il voulait s’engager. A un moment, il a voulu être avec les paras, puis avec les marines, et une autre fois il voulait être pilote. On dormait dans des sacs de couchage directement par terre parce qu’il n’y avait pas de chambres, et Léonard, qui ne voulait pas avoir l’air d’être une star, a refusé notre offre de tenter de lui réserver un lit au foyer culturel.» © Alain Leger pour Dreuz.info. Source : blog de Lénoard Cohen.



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

20

Une Loi qui interdit l’entrée en Loi en Israël pour interdire aux Israël aux boycotteurs adoptée muezzins les haut-parleurs ? en 1ère lecture

À l’origine, cette loi avait été proposée par l’ancien député Yinon Magal (Habayit Hayehudi). Elle a été adoptée ce lundi matin en première lecture avec une majorité de 9 voies pour et 3 voies contre… Détails… Après que Magal ait abandonné son siège de député à la Knesset, c’est le député Bezalel Smotrich ( Habayit Hayehudi ) qui s’était chargé de faire avancer ce projet de loi. Smotrich a déclaré à l’issue du vote : « Ces dernières années, les appels au boycott contre l’État d’Israël sont devenus courants.

Il semble qu’une guerre internationale a été lancée contre Israël, un front supplémentaire qu’Israël avait jusqu’ici évité de traiter. Empêcher les individus ou les représentants d’organisations, d’associations ou d’entreprises qui soutiennent un boycott contre Israël de venir sur notre propre sol pour transmettre leurs idées tombe sous le sens. Cette loi a enfin été adopté en première lecture de la Knesset aujourd’hui «. http://koide9enisrael.blogspot.co.il

L’Organisation terroriste Hamas désigne son prochain leader politique, proche de la Syrie et l’Iran

La commission interministérielle des lois israélienne débattera dimanche d’un projet de loi visant à interdire aux muezzins l’utilisation de haut-parleurs pour l’appel à la prière musulmane, en raison de la “nuisance sonore inutile qui importune les villes et les quartiers”. L’appel à la prière, ou adhan, est lancé traditionnellement depuis un minaret cinq fois par jour et souvent amplifiés à l’aide de haut-parleurs. Ce projet de loi, initialement proposé par le député Moti Yogev du Foyer juif en mars 2016, visait tout d’abord, à empêcher de “délivrer des messages religieux ou nationalistes, ou mêmes des paroles d’incitation à la violence via de telles diffusions”. Yogev l’avait retiré avant le vote de la commission, après n’avoir pas réussi à obtenir le soutien des députés de la coalition gouvernementale.

Un des membres fondateurs du groupe terroriste Hamas, proche de la Syrie et de l’Iran, Imad al Alami, a été désigné comme le prochain leader de la branche politique du mouvement, à l’heure où un remaniement ministériel se profile dans la bande de Gaza, a annoncé lundi le Times of Israël. Originaire du territoire gazaoui, Imad al Alami, 60 ans, remplacera Ismail Haniyeh à la coordination des activités politiques du Hamas dans la bande de Gaza. Cette désignation intervient alors qu’Haniyeh est pressenti pour remplacer l’actuel chef du groupe terroriste, Khaled Meshaal, qui vit aujourd’hui au Qatar. Alami a vécu entre Téhéran et Damas et a été le dernier leader du Hamas à quitter la Syrie après un refroidissement des relations entre le mouvement islamiste et le président Syrien Bachar al-Assad au début de la guerre civile syrienne. Le Times of Israël précise qu’Alami est une figure discrète du Hamas qui évite généralement les apparitions médiatiques. Il prend soin de ne pas participer aux conférences de presse, n’utilise pas les réseaux sociaux et

ne participe que dans de rares cas à des événements publiques contrairement aux autres responsables du Hamas. Haniyeh a quant à lui fui la bande de Gaza en 2014 et nommé Alami en remplacement temporaire. Par ailleurs, Haniyeh et Meshaal ont récemment rencontrés le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Doha au Qatar pour tenter de mettre fin à des années de conflits entre les deux groupes rivaux, le Hamas et le Fatah. La participation d’Haniyeh à cette réunion renforce l’idée que ce dernier pourrait remplacer Meshaal à la tête du Hamas au cours des prochaines élections qui devraient avoir lieu dans les mois à avenir. Le dernier scrutin organisé en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, remonte à 2006. Ces législatives avaient été remportées par le Hamas qui, privé de sa victoire électorale, a pris en 2007 le pouvoir par la force dans la bande de Gaza évinçant le Fatah. Le conflit entre l’Autorité palestinienne et le Hamas a notamment fait plus de 600 morts à Gaza de janvier 2006 à mai 2007.

Le projet de loi a été reformulé à la suite de critiques selon lesquelles il était préjudiciable à la liberté de religion, et vise à présent, à empêcher l’utilisation de hautparleurs causant une nuisance sonore réduisant la qualité de vie. “Le projet de loi présente une vision du monde selon laquelle la liberté de religion ne doit pas prendre le pas sur la qualité de vie et propose d’interdire aux lieux de culte d’utiliser des haut-parleurs pour appeler des fidèles ou diffuser des déclarations religieuses ou nationalistes, et parfois des incitations à la violence”, a déclaré Moti Yogev, selon le quotidien israélien Ha’aretz. Un tel projet avait déjà été soumis par le député Robert Ilatov (Israël Beitenou) en octobre 2014 invoquant des raisons similaires, mais avait échoué à rassembler le soutien nécessaire. Source: i24News (Copyrights)

Le vol dans le milieu agricole est un phénomène croissant en Israël Le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, a demandé au Département des licences d’armes à feu de permettre aux agriculteurs israéliens de recevoir rapidement des permis de port d’arme. Le vol dans le milieu agricole est un phénomène croissant qui a frappe les agriculteurs à travers tout le pays, leur causant de graves dommages financiers. Selon les agriculteurs, les cambriolages et les vols se produisent souvent et sont devenus une partie inévitable de leur vie. Erdan a demandé l’allocation de 2 millions de dollars aux conseils régionaux qui ont le plus souffert de la criminalité agricole. Ce budget sera également utilisé pour équiper les agriculteurs de mesures défensives, y compris les caméras, les clôtures électriques et des grillages. Il a également été décidé de renforcer les capacités de renseignement des forces de police rurales qui s’occupent régulièrement du problème et de renforcer la coopération entre la police et les gardes-frontières.

Selon les évaluations, 75 à 85% des infractions agricoles ne sont pas signalées. Gilad Erdan : « La sécurité personnelle des agriculteurs et leur capacité à maintenir leurs moyens de subsistance sont des questions essentielles auxquelles je m’engage, en tant que ministre de la Sécurité publique. L’agriculture est très importante pour notre pays. Ces dernières années, les agriculteurs ont vu une augmentation du nombre de cambriolages sur leurs propriétés. Par conséquent, j’ai décidé de promouvoir un plan qui comprend diverses mesures pour renforcer la sécurité dans les communautés agricoles et je souhaite donner aux agriculteurs les outils et les moyens de prévenir les activités criminelles et de se défendre en cas d’urgence «. Entre 2011 et 2015, la police a lancé des milliers d’enquêtes pour vol dans le milieu agricole. Erdan a déjà assoupli la procédure d’obtention de permis de port d’arme en Octobre 2015, afin de permettre aux citoyens d’aider à la lutte contre les « loups solitaires «. http://koide9enisrael.blogspot.co.il



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Un an s’est écoulé depuis les attentats meurtriers de Paris

Un an s’est écoulé depuis les attentats meurtriers de Paris. Avi, Léa et Arié qui vivent à présent en Israël (soladts et soldates de Tsahal) se remémorent la soirée du vendredi 13 novembre 2015.

Croissance régulière pour la population de Bné Brak

Léa, 20 ans, est combattante dans le Bataillon mixte des Lions de la Vallée du Jourdain. En novembre 2015, elle travaillait dans le Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ) à Paris. Elle se souvient : “Ce soir-là, j’étais à la maison quand j’ai appris ce qu’il se passait dans les rues de la capitale. J’étais choquée par cette nouvelle mais je devais garder mon calme et surtout il fallait que je lance les consignes de sécurité. Étant en charge de plusieurs personnes dans mon secteur, je leur ai directement ordonné de se rendre à la synagogue pour la protéger. Compte tenu de mes responsabilités, je ne pouvais pas me laisser envahir par la peur.” Avi a 22 ans, il sert en tant que commandant dans la Brigade Nahal comme il en a toujours rêvé. La soirée du 13 novembre, il était en famille pour le dîner de Shabbat lorsqu’il a entendu qu’une fusillade avait

La population de Bné Brak, qui est en majorité orthodoxe, connait depuis des années une croissance constante. D’après les derniers chiffres enregistrés par le bureau du recensement du ministère de l’Intérieur à la fin du mois de Tichri, la ville compte aujourd’hui près de 194 000 habitants, contre 190 000 l’an dernier. Si l’on s’intéresse aux années précédentes, on constate que depuis un certain temps, elle gagne tous les ans près de 3 000 nouveaux habitants.

22

Selon ces données, le nombre moyen de personnes par famille à Bné Brak est de 4,2. C’est le chiffre le plus élevé de toutes les grandes et moyennes villes d’Israël. D’après le Bureau national des Statistiques, Bné Brak est la 10e plus grande ville du pays, arrivant avant Ramat Gan, Bat Yam, Rehovot et Ashkelon. Et parmi les 14 grandes agglomérations du pays, Bné Brak serait considérée comme la ville la plus jeune. Claire Dana-Picard Source: http://www.chiourim.com

éclaté au Bataclan. “J’ai beaucoup d’amis d’enfance qui habitent à Paris. Quand j’ai appris que la salle de concert était attaquée j’ai eu peur pour eux car j’avais déjà perdu un ami dans la prise d’otage du magasin Hyper Casher à Paris en janvier de la même année. Aujourd’hui, quand je porte mon uniforme je pense à lui et à tout ce qu’on a partagé.” Âgé de 22 ans, Arié sert dans la Brigade d’infanterie Givati. Lorsque les terroristes ont attaqué Paris, Arié était très inquiet pour sa famille qui réside en France. Il raconte : “Quand j’ai entendu qu’il y avait eu une explosion au Stade de France, j’étais sous le choc, je n’y croyais pas. Même si ma famille habite Lille, j’ai tout de suite voulu les appeler pour m’assurer qu’ils allaient bien et heureusement c’était le cas.” Les attentats de Paris démontrent une fois de plus que le combat contre le terrorisme doit être mené internationalement. Perpétrés par Daech, le Hezbollah ou le Hamas, ces actes de terreur visent toutes les cultures, toutes les religions et ne connaissent aucune frontière


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

23

30 millions d’euros pour développer les nanotechnologies

Israël veut conserver son avance dans le domaine des nanotechnologies et ambitionne d’être le chef de file mondial de ce secteur, qui va rapporter des milliards de dollars. Dans cette optique, l’Autorité Israélienne pour l’Innovation et le ministère allemand de la science vont consacrer un budget de 30 M d’euros pour inciter les entreprises israéliennes et les centres de recherche nanos universitaires en Israël, à proposer des projets de coopération industrielle dans de domaine. Le chief scientist israélien, Avi Hasson, a déclaré : «Les réalisations impressionnantes des nanotechnologies dans la recherche et l’industrie sont une source de fierté pour Israël au niveau mondial, ces réalisations montrent que l’État hébreu soutient efficacement ce secteur ».

Allemagne ». (Traduction adaptation Esther Amar, fondatrice d’Israël Science Info)

Ilan Peled, responsable des infrastructures technologiques au sein de l’Autorité israélienne de l’innovation, indique : « Nous visons l’excellence académique, et pour cela nous devons développer les résultats de la recherche, mutualiser les ressources et trouver des financements pour établir des infrastructures de recherche et former du personnel dans ce secteur. Le programme soutiendra des projets conjoints en Israël (entreprises industrielles et centres de recherche nano), en coopérant avec des équipes (sociétés et centres de recherche) en

Les nanotechs sont très prometteuses. Si la dernière décennie a surtout porté sur la recherche, la prochaine décennie est axée sur les applications, à l’instar de la révolution en robotique. Les pays sont en compétition pour construire l’écosystème qui attirera les meilleures entreprises mondiales. De nouveaux développements vont bouleverser la composition de nombreux produits. Israël, qui a compris l’énorme potentiel de cette technologie, il y a plus d’une décennie, est devenu l’un des leaders mondiaux dans la nano-recherche. Le pays s’est concentré sur

NDLR ISI Mag : « Malgré l’enthousiasme de l’autorité israélienne de l’innovation, il faut rappeler que nous manquons de recul, grâce à des études en toxicologie et écotoxicologie, sur l’impact des nanotechnologies sur la santé humaine et sur la chaîne alimentaire. Les nano-particules sont des particules de taille microscopique avec une dimension inférieure à 100 nanomètres (nm) qui peuvent pénétrer en profondeur dans l’organisme. Précisons par ailleurs que dès 1997, Etats-Unis, Japon et Europe consacraient, chacun, environ 120 millions de dollars aux nanotechnologies… A ce jour c’est la Chine qui produit un maximum de nanos pour nos applications. ».

la création d’une structure de recherche pouvant soutenir une industrie à grande échelle. L’Autorité israélienne de l’innovation a soutenu la création et le développement de six instituts de recherche universitaires parmi les plus avancés au monde, et a investi dans des équipements et des personnels de très haut niveau. Israël a vu la création d’environ 200 nouvelles start-ups cette dernière décennie. Beaucoup d’entre elles sont en pleine phase de développement, l’Etat Hébreu encourage également les applications dans l’industrie traditionnelle. Les nanotechnologies sont déjà très présentes dans notre vie quotidienne, vêtements, alimentation, équipement médical, médicaments, produits d’entretien… Multidisciplinaires, elles améliorent les technologies existantes dans l’énergie, la médecine, l’environnement, le commerce, l’électricité, le textile… Jusqu’à présent, les produits étaient fabriqués selon les lois de la physique, le fer est fort et lourd et le verre, transparent et fragile. Mais le nano fabrique à de si petites échelles que les «anciennes» lois de la physique ne s’appliquent plus. Le verre, par exemple sera cinq fois plus fort que le fer, et le fer sera six fois plus léger que le métal que nous connaissons aujourd’hui. Les possibilités d’applications industrielles

sont vastes. Par exemple, une protection en céramique peut être plus résistante que l’acier et six fois plus légère qu’une combinaison de combat militaire actuelle. La combinaison pourra absorber les coups violents, comme une balle de fusil par exemple, et disperser l’énergie sur toute la surface du matériau, ce qui empêchera la balle de pénétrer. L’industrie textile aux États-Unis et en Israël a vu l’apparition de vêtements antibactériens, fabriqués avec des tissus à base de nanoparticules d’argent qui détruisent les bactéries imprégnées dans le tissu, empêchent les infections, bloquent les odeurs… Difficile d’imaginer ce que cette technologie va apporter dans d’autres domaines, en chirurgie par exemple. Autres exemples : les batteries de voiture Vulcan, qui durent deux fois plus longtemps, du verre extra-fort utilisé dans certains téléphones intelligents, des rideaux ou des fenêtres, plus brillants ou plus sombres selon la lumière du soleil, des produits alimentaires avec une durée de conservation de 2 ou 3 fois plus longue grâce à l’utilisation d’emballages plastique ou papier utilisant les propriétés anti oxydantes et anti-bactériennes des nanotechnologies. Traduction adaptation Esther Amar, fondatrice d’Israël Science Info

Le New York Times présente ses excuses… Les médias manipulateurs français, c’est pour quand ? de compétence : France 5, qui s’y connaît en com’, ricanait par la voix de Patrick Cohen de la « bêtise » de Trump qui avait « insulté tous les Latinos ». Ceux-ci, bien sûr, allaient le « lui faire payer ». Non mais, quel âne, ce Donald. BFM TV avait fait des projections statistiques savantes : « C’est mathématique, Hillary Clinton devrait devenir la prochaine présidente des États-Unis. » On ne peut rien contre la science. Surréalistes, pour nous autres Français, qui n’avons jamais vu, ô grand jamais, nos médias aller ainsi à Canossa.

dans le monde, sans crainte ni faveur […] et couvrir avec honnêteté et indépendance le nouveau président et son équipe. »

Il y a quelques jours, par la voix de deux éditorialistes, le New York Times et le Washington Post ont fait leur autocritique : « Pour le dire crûment, les médias sont passés à côté », écrivait l’un. « Les médias ont échoué dans les grandes largeurs à comprendre ce qui était en train de se passer », renchérissait l’autre.

Honnêteté ou pragmatisme ? Touché par la grâce ou par la trouille ? La trouille que ses lecteurs tombent comme à Gravelotte ? Que le nouveau président des États-Unis, qu’il décrit depuis des mois comme un ogre croquant tout crus les petits enfants ne fasse – le cauchemar étant devenu réalité – qu’une bouchée de son canard ?

Aujourd’hui, c’est l’éditeur du New York Times lui-même, Arthur O. Sulzberger, Jr., qui présente ses excuses : « Nous entendons nous recentrer sur la mission fondamentale du journalisme, qui consiste à rapporter honnêtement ce qui se passe en Amérique et

Qu’importe, les faits sont là. Surréalistes, pour nous autres Français, qui n’avons jamais vu, ô grand jamais, nos médias aller ainsi à Canossa. Eux aussi, pourtant, quelques heures avant les résultats, étaient très affirmatifs, chacun dans leur domaine

Sur France 2, la question du scrutin étant déjà entérinée, on en était à la planification : selon Christine Ockrent, « la prise de fonction de Hillary Clinton » aurait lieu « vers le 20 janvier, comme toujours ». Challenges réglait d’épineux détails protocolaires : comment appellerait-t-on Bill Clinton ? Sans doute « Premier Gentleman », ce qui, eu égard à ses manières irréprochables en toutes circonstances à l’endroit de la gent féminine, irait évidemment au cher homme comme une moufle. La vérité est qu’ils étaient tous experts en FDO : Fourrage de Doigt dans l’Œil. Et ils n’en sont pas à leur coup d’essai. « Errare humanum est, perseverare diabolicum ». En 2002, le ciel leur était, d’une

façon toute similaire, tombé sur la tête. Ils étaient alors partis avec une lampe frontale explorer ces villages qui avaient « voté FN », ne trouvant – pour oser témoigner devant leur caméra – qu’un simplet, un idiot au front bas n’ayant ni emploi, ni réputation, enquillant les petits blancs au bistro – ce qui corroborait de façon perverse leur thèse -, semblant ignorer que tous les autres étaient entrés dans l’isoloir comme dans un sexshop : furtivement, en regardant de droite et de gauche et en fermant bien le rideau occultant. Nos journalistes, investis d’une mission d’éducation et non plus d’information, sont ces parents implacables qui, punissant durement leurs enfants rétifs, les humiliant, même, sans jamais chercher à les comprendre, s’étonnent ensuite que ceux-ci ne leur fassent pas de confidences, n’intériorisent pas leurs préceptes et leur claquent un jour la porte au nez. Au lendemain de l’élection, Jean-Michel Apathie a dit qu’il fallait se poser des questions. S’interroger sur le… « suffrage universel ». On est loin du rêve américain. Gabrielle Cluzel Ecrivain, journaliste


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Le Chiffre : 50 000 habitants en plus à Haïfa pour 2025 Un nouveau plan a été adopté par la ville de Haïfa qui passera en 2025 à 330 000 résidents. Haïfa est une ville côtière d’Israël située sur les bords de la mer Méditerranée. Considérée comme la capitale du nord d’Israël, Haïfa et son agglomération ont une population totale de l’ordre de demi-million d’habitants fin 2008. Elle est connue pour son important port en eau profonde ainsi que son importante industrie chimique. Elle accueille l’université du Technion.

Argent : les sociétés israéliennes lèvent des fonds à l’étranger De 2012 à 2016, les sociétés israéliennes ont levé 106 milliards de dollars sur les places financières internationales: New York, Londres, Paris… De plus en plus de sociétés israéliennes lèvent des capitaux sur les places financières internationales. C’est ce qui ressort d’une étude originale réalisée par le cabinet d’audit PwC Israël ; celui-ci a examiné l’ampleur et la destination des fonds levés à l’étranger par des entreprises israéliennes au cours des cinq dernières années. De 2012 à la fin 2016, les sociétés israéliennes ont réalisé plus de 1.100 levées de fonds, pour un montant global de 106 milliards de dollars. Certes, depuis toujours, les sociétés israéliennes se financent à l’étranger, en levant des fonds sur une Bourse, de préférence américaine ou européenne. Mais face à des besoins croissants de financement, le phénomène va en s’amplifiant, encouragés par des taux d’intérêt faibles. NEW YORK D’ABORD Les sociétés israéliennes tentent d’abord de lever des fonds à la Bourse de Tel Aviv ; mais dans la plupart des cas, les émissions d’actions en Israël ne permettent pas de satisfaire à leurs besoins. Elles se tournent alors vers des places boursières étrangères : celles-ci leur permettront de trouver plus facilement des actionnaires potentiels qui sont disposés à placer leurs économies dans une entreprise israélienne.

24

Les États-Unis (New-York en tête) restent la place boursière préférée des Israéliens pour lever des capitaux, notamment pour les grandes entreprises. Les sociétés israéliennes de taille plus modeste iront chercher des capitaux sur d’autres places financières, comme Londres et Paris. L’étude du cabinet PwC révèle que récemment, les sociétés israéliennes se tournent vers de nouvelles places financières : l’Australie et Singapour seraient les futures destinations des Israéliens à la recherche d’un financement pour leurs entreprises. PAS SEULEMENT LE HIGH TECH La haute technologie reste le secteur principal qui lève des capitaux à l’étranger : de 2012 à 2016, les entreprises israéliennes de high tech ont levé 56 milliards de dollars, soit 53% du montant global des capitaux levés à l’étranger par des Israéliens. Mais d’autres secteurs d’activité se sont frayé une place dans les Bourses étrangères : de 2012 à 2016, l’industrie s’est accaparé 16% des capitaux levés à l’étranger, suivie du biomed (11%), de la finance (8%), de l’immobilier (6%) et de l’énergie (2%). Jacques Bendelac (Jérusalem)

Située au nord du pays et dans le district qui porte son nom, Haïfa est la troisième ville du pays et compte une population de 270 500 habitants. À l’instar d’Acre et de Jérusalem, à côté de la population juive, elle abrite une importante communauté arabe palestinienne (Arabes israéliens), approximativement 25 000 personnes, de confessions diverses. Logée en contrebas ainsi que sur les hauteurs du Mont Carmel, elle est une des villes portuaires les plus importantes du pays et abrite en son sein l’Université de Haïfa, et le célèbre centre polytechnique d’éducation et recherches Technion (Institut israélien de technologie). Le nom de cette cité est mentionné dans le Talmud au IIIe siècle de l’ère chrétienne. Il s’agit alors d’une bourgade située aux environs de Shikmona, la principale ville juive de la région. Conquise et intégrée à l’empire byzantin, elle fut ensuite successivement placée sous la domination des Perses et de l’empire arabe. En 1100, les Croisés font le siège de la ville avant de l’intégrer dans la Principauté de Galilée. Ce furent les Mamelouks qui reprirent les lieux en 1265 avant qu’elle ne soit progressivement désertée et abandonnée jusqu’au XVIIe siècle. En 1761, le souverain bédouin Daher ElOmar reconstruisit la cité en la ceinturant d’une muraille. Toutefois, la nouvelle cité fut déplacée de son lieu d’origine et située dans un lieu étroit entre la mer et les hauteurs du Mont Carmel. À l’exception de courtes périodes marquées par les tutelles de Bonaparte (1799) et de Mehemet Ali (1831), Vice-Roi d’Égypte, la tutelle ottomane perdurera jusqu’au démembrement de l’empire en 1918 (conséquences de la Première Guerre mondiale sur la géographie du Moyen-Orient). En 1868, l’arrivée des membres de la Tempelgesellschaft (Société du Temple) bénéficia beaucoup au développement de la ville. Ces immigrants allemands bâtirent leurs maisons dans ce qui est maintenant connu comme la « colonie allemande ». Les templiers contribuèrent grandement à l’industrie et au commerce de Haïfa, et jouèrent un rôle important dans sa modernisation. Rue Ha’Atzmaouth (rue de l’Indépendance), la voie principale de la Ville-Basse, le centre commercial et pendulaire de la

métropole. Placée sous tutelle du mandat britannique en Palestine, elle sera intégrée ultérieurement au territoire d’Israël lors de son indépendance. Au début du XXe siècle, elle était déjà un port industriel important avec une population de 20 000 habitants, dont 84 % de Musulmans, 12% de chrétiens, et 4 % de Juifs. Toutefois, eu égard notamment aux vagues successives de l’immigration juive en Palestine, la proportion de musulmans diminua (38 % pour 47 % de Juifs). Aujourd’hui, Haïfa est une cité multiculturelle et multiconfessionnelle, où coexistent des citoyens israéliens Juifs, Musulmans, Chrétiens et Druzes. Elle abrite aussi le Centre mondial baha’i (comprenant le mausolée du Báb, les jardins en terrasses et des bâtiments administratifs sur le flanc nord du mont Carmel), qui est un site administratif et de pèlerinage important pour les adeptes du bahaïsme, ainsi qu’une attraction touristique visitée6. D’autres lieux saints du bahaïsme se trouvent à Acre. Les jardins en terrasses du mausolée du Báb, dont le pont enjambant l’avenue Haziyonuth. La baie de Haïfa depuis le mont Carmel. Au premier plan, les jardins en terrasses du mausolée du Báb. Le petit cimetière d’Haïfa abrite également la tombe de Mike Brant, un chanteur de variété qui fit une courte carrière en France dans le début des années 1970. Au désespoir de ses nombreux fans, il mit fin à ses jours le 25 avril 1975. Hormis son port industriel, la ville de Haïfa est également le terminal de l’oléoduc d’Eilat (traitement annuel de 9 millions de tonnes de brut dans ses raffineries) ainsi qu’une composante essentielle de l’économie israélienne du fait du Technion dont les travaux de recherche alimentent les start-up et les parcs technologiques répartis dans la périphérie de Tel Aviv-Jaffa jusqu’à la Galilée. Elle constitue également un centre de communication régionale et internationale sur le plan du transport aérien (Eilat), routier, ferroviaire (Tel Aviv-Jaffa) et maritime (Chypre). La ville accueille le siège social d’un grand nombre d’entreprises industrielles, telles d’Israel Electric Corporation qui fournit une grande partie de l’électricité en Israël, Intel Israël le premier exportateur privé du pays, ou encore ZIM, la compagnie israélienne de fret maritime.



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

26

Synagogues sans Frontières. Le Judaïsme à la mode à Tel-Aviv désirés.

Ces dernières années Tel-Aviv a connu une révolution juive du côté des « laïcs ». Ces derniers évidemment des non-religieux, n’ont pas effectué leur ‘Téchouva’ vers la pratique et les rites; mais les vieilles synagogues presque abandonnées se sont emplies de personnes qui y pénètrent après leur baignade en mer ou avant d’aller à une fête. Ils ne voient pas en cela d’incompatibilité. Leurs rencontres lors d’études avec les Rabbins ont eu comme vertu une influence mutuelle positive. Dans la ville des extrêmes mais aussi des contraires on a pu assister au mois de juin, d’un côté à une manifestation homosexuelle puis à quelques centaines de mètres, au plus grand repas de Chabbath qui sera certainement inscrit et homologué par le Guiness. Cela fait assez longtemps que “la Ville qui ne s’arrête jamais”, capitale de la vie nocturne grâce à ses fêtes en tous genres, laisse entrevoir un véritable intérêt pour le Judaïsme. Il n’est pas question ici d’un grand retour à la Torah ni d’une transformation des laïcs en religieux ou en gens plus croyants. Ceux qui vivent ce processus le définissent plutôt comme un nouvel intérêt pour la tradition juive. Non pas par obligation ni par le besoin de se plonger dans l’étude d’une page de Talmud, mais surtout par respect et le désir de comprendre cette tradition. Là où cette vague spirituelle se fait bien sentir est la présence dans les synagogues. Pour exemple : rue Ben Yéhouda, trois synagogues dans un rayon de 300 mètres sont envahies par ces non-religieux. Ces mêmes

trois locaux allaient être définitivement fermés, étant presque abandonnés. Le plus frappant est le “Beth Knesset Hamerkazi leTsafon”. Cette synagogue qui accueillait péniblement difficilement dix personnes à chaque prière, se retrouve aujourd’hui avec 250 participants jeunes et très actifs : repas en commun, soirées, cours, Kiddouch après la prière. Car, comme en d’autres lieux, un ami en amène un autre… Le Rav Ytshak Bar-Zeev raconte : « Viennent ici des personnes de tous bords, religieux ou pas. Certains arrivent même après leur baignade en mer.» Le Rav, 27 ans, marié et père de deux enfants, fait ses premiers pas dans le Rabbinat. Ancien étudiant de grandes Yechivot ‘Haredi (“orthodoxes”) il dirige la grande synagogue de Tel-Aviv, mais il passe un temps non négligeable dans celle de “Merkazi Letsafon”. Il a même poussé le bou­chon jusqu’à s’engager dans Tsahal, au sein du rabbinat de l’Armée de l’air: « Il n’est pas honorable pour un Rav entouré de centaines de jeunes qui ont porté l’uniforme de ne pas servir. Donner et servir d’exemple est primordial en tant que chef d’une collectivité.» La recette Selon lui, cet intérêt nouveau pour le Judaïsme doit sa réussite au format social : Tout comme dans les congrégations juives à l’étranger, tout le monde appartient à la communauté. Les rencontres se font autour d’une prière ou d’un repas, entre Juifs d’appartenance à des courants variés, religieux, traditionalistes ou complètement éloignés mais toujours chaleureusement; homme, femmes, tout est là pour se sentir bien et

Pas seulement le Chabbath La Grande Syna­gogue, où officie Rav Bar Zeev, a connu le même sort. 25 personnes pour 1500 places. Avec la nomination d’un nouveau président, qui a imposé le jeune Rav, l’espoir a été mis dans la jeunesse. Pari gagné ! Même en semaine la synagogue est largement fréquentée grâ­ce aux commerces alentours. Le Chabbath, jeunes hommes et jeunes femmes abondent. “Nous avons organisé une “Méga-prière”, un repas de Chabbath géant avec 350 participants. Nous avons récité “Chalom Aleikheim” et avons chanté des chants traditionnels de Chabbath. C’est un aboutissement assez grandiose. L’édifice a 85 ans, Ben-Gourion et Bialik y ont prié, aujourd’hui des dizaines de jeunes y manifestent leur rapprochement à la tradition.” Quelle définition ? L’ancienne vedette de l’émission TV reality Hissardout (le Koh-Lanta israélien), Nathan Bachbakin, lui aussi fait partie de ces jeunes. Il a même utilisé sa notoriété pour attirer deux ou trois jeunes à venir compléter le Minyan (assemblée de dix hommes nécessaires à la prière). « Je ne me considère ni comme religieux ni comme laïc; je ‘préserve’ la tradition juive, selon ma propre définition. J’essaie de faire passer les valeurs du Judaïsme autour de moi. Je n’observe pas Chabbath, mais je mets tous les jours mes Téfilines et fait en sorte de séparer le lait de la viande. La synagogue est ouverte à tout un chacun: pas de gêne et les prières ne sont ni raccourcies ni rallongées.» Selon Bachbakin, cet éveil est aussi lié à l’opération Tsouk Ethan : « Il y a eu une prise de conscience. Les gens ont compris pendant la guerre qu’il nous fallait avoir la foi, posséder une voie. Sans cela nous nous perdons nos guerres. Cet élan n’a pas pour but le retour total aux commandements de Dieu. Il faut voir cela plutôt comme un besoin de remercier quelqu’Un ou quelque chose. Les gens ont vu l’évidence des miracles de la dernière guerre de Gaza.» Le Rav Bar Zeev n’a pas l’intention de transformer la ville et ses habitants en religieux. Le Rav admet que la très large ouverture d’esprit qui règne à Tel-Aviv, permet à ces jeunes de ne pas se sentir atypiques. « Personne ne les force à venir. C’est justement

se sentiment de liberté qui les amène. Très nombreux sont ceux qui désirent retrouver le goût de la tradition qu’ils ont connu chez leurs parents ou grands-parents.» Liat Goursetman, 36 ans, se définit comme une laïque à tendance traditionaliste* et elle décrit une nouvelle Tel-Aviv quant à sa relation à la religion. A l’entendre, elle et d’autres très nombreuses personnes se trouvent dans un flou artistique : pas religieuse mais pas laïque non plus. Elle fréquente une organisation qui ne cherche pas à lui faire faire Téchouva mais qui lui offre un message facile à accepter. Elle déplore aussi l’incitation contre la religion. Selon Liat, dans le pays des Juifs on ne peut passer à côté du message de la Torah et l’ignorer. Le Rav Israël Meïr Lau, Grand rabbin de Tel-Aviv, possède son explication à cette nouvelle situation qu’il connait bien. Pour lui l’exemple des Juifs de France en fournit les raisons ; la synagogue est ouverte à tous, aucun Juif non pratiquant ne pense passer une semaine sans la fréquenter. Chez eux le clivage et les étiquettes religieuses sont beaucoup plus effacées que ce que l’on connait ici. Il en veut pour preuve les cinq (!) nouvelles synagogues ouvertes par des immigrants de France. Toujours selon le rav Lau : Au milieu du siècle précèdent il y a eu un déplacement des communautés religieuses de Tel-Aviv vers Bné-Brak pour les ‘Haredi ou Peta’h Tikva pour les “kipotes tricotées” du mouvement nationaliste. Ce nouvel éveil doit aussi sa réussite aux “Garinim Toranim”, ces groupes de jeunes familles religieuses venues s’installer intentionnellement dans les recoins des villes israéliennes où la tradition se perdait. Quand le Rav Lau demande aux gens combien à leur avis il y a de synagogues actives en ville, certains répondent 10 à 15, d’autres vont même jusqu’à 30. Le Rav les surprend tous, et nous aussi, en annonçant : « Il y a à Tel-Aviv 547 synagogues actives !» *Il est important de différencier ces Juifs de ceux du courant libéral. Quand ces derniers transforment un interdit en permis, les premiers acceptent le fait que leur acte soit en fait une transgression. Par Yehouda Schrem Source: http://israelmagazine.co.il



À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

28

Albert Elharrar co-lauréat du Prix André Chaouraqui 2016

C’est le mardi 8 novembre à l’Espace Forum 104 à Paris, que le prix André Chouraqui 2016 a été décerné à M. Albert Elharrar, Président de la communauté Juive de Créteil, co-lauréat avec Mme Tania Heidsieck par M. Gueshon Nduwa, Président de la communauté juive noire de France, en présence de nombreuses personnalités dont M. Joël Mergui, Président des Consistoires. Par cette distinction, le Jury a voulu récompenser les actions menées par M. Albert Elharrar pour favoriser et améliorer le vivre ensemble, à Créteil et plus largement dans le Val-de-Marne. A l’issu des nombreux intervenants qui ont

pris la parole, M. Elharrar s’est exprimé pour dire son émotion, soulignant que cet honneur rejaillissait sur l’ensemble de la Communauté Juive de Créteil, et rappelant l’importance de l’immense œuvre littéraire de M. André Chouraqui, notamment sa traduction de la Bible, des Evangiles et du Coran… Par ailleurs, M. Elharrar a précisé que son action puisait sa source dans les valeurs morales et éthiques de la Tradition Juive. Enfin, l’ensemble des participants s’est retrouvé autour d’un buffet de douceurs que M. Albert Elharrar a tenu à offrir à cette occasion.

Le « Los Angeles Police Department » refuse de participer aux expulsions des clandestins au Los Angeles Times. Pas question, par exemple, qu’un agent qui verbalise un automobiliste pour une infraction au stationnement le dénonce au services fédéraux s’il se rend compte qu’il n’a pas de papiers d’identité en règle, de permis de séjour ou de visa. « Ce n’est pas notre travail, et je ne vais pas en faire notre travail », prévient le chef du LAPD, qui dépend de la ville de Los Angeles. C’est une position de principe de la police de la ville : depuis 1979, ses agents n’ont plus le droit d’entrer en contact avec un individu dans le seul but de vérifier s’il est en règle ou pas. Les sans-papiers délinquants arrêtés pour des crimes mineurs ne sont plus remis aux autorités fédérales. La police de Los Angeles refuse aussi de garder en prison des détenus qui pourraient être déportés une fois leur peine terminée. 2 à 3 millions d’expulsions Le chef du LAPD a annoncé que ses 10.000 officiers ne prendront pas part aux expulsions de sans-papiers que veut relancer Donald Trump.

Le chef du Los Angeles Police Department (ou LAPD) a annoncé que ses 10.000 officiers de police ne prendront pas part aux expulsions de sans-papiers que veut relancer le président-élu Donald Trump. Il l’annonce

Dans son interview sur CBS dimanche 13 novembre, Donald Trump a annoncé qu’il entendait expulser 2 à 3 millions de sans-papiers (sur les 11 millions qui vivent aux États-Unis, qu’il avait promis de déporter immédiatement), seulement les sans-pa-

piers délinquants. Obama a fait expulser 2,5 millions de sans-papiers entre 2009 et 2014. Sur les 11 millions de sans papiers estimés sur le sol américain, plus d’un million d’entre eux vivent dans la ville de Los Angeles. « C’est le même LAPD que vous aviez lundi, il y a une semaine. Nous n’avons pas changé parce que l’élection était mardi. Nous avons les mêmes principes. Nous avons les mêmes valeurs ». Autrement dit, le LAPD prend une position sécessioniste en refusant de collaborer avec les services fédéraux et en refusant d’appliquer la loi fédérale. Cette position est d’autant plus outrancière que les problèmes liés aux clandestins sont essentiellement localisés à Los Angeles. Auraient-ils revendiqué « leurs valeurs » de la même manière si un démocrate avait exigé une telle reconduite à la frontière ? Permettez-moi d’en douter… Rappelons que Los Angeles se trouve en Californie, une ville historiquement acquise aux démocrates, et que c’est dans cet état américain que les manifestations anti Trump sont les plus violentes depuis l’élection du 9 novembre.


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

29


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

30

Le formidable camouflet d’un « pestiféré »

L’arrogance et la suffisance de l’establishment démocratique américain de même que la droite/gauche du petit pays suiveur français, ainsi que la gauche Européenne en général, viennent de prendre un camouflet magistral de la main de Trump, ce « clown » qu’ils déconsidérèrent d’emblée comme étant pestiféré. Personnellement je qualifiais la venue de cet homme comme étant quasi providentielle dans la conjoncture actuelle. Par sa victoire, il montra à toute la planète son courage d’entrepreneur, capable de galvaniser l’esprit américain et de prendre la direction de la 1ère puissance mondiale. Pendant un an, les nantis des grandes cités américaines, fourmillantes « d’intelligence patentée », mais aux neurones empoisonnées du mensonge gauchiste et islamo-mondialiste, se révèleront. Tout ce petit monde de « bien pensants » se sont naturellement associés en connivence de classe, et ont plastronné sur l’échec manifeste d’un Trump-le-pestiféré, vouant ce malotru à l’hallali démocratique. « Comment ? Ce vulgaire milliardaire osant payer sa propre campagne, sans jamais nous faire allégeance ni accommodements tactiques ? ». Tous le piétinèrent allègrement durant des mois, orchestrant un branlebas de bassesses médiatiques et de coups tordus afin de l’avilir et de l’effacer de leur jeu de quilles.

A contrario, tous encensèrent leur excellentissime Hillary-la-renarde, candidate issue de leur sérail et du clan Clintonien. Assurée de sa victoire, la-dite lady, pérora sans grâce, mais grâce aux sommes colossales du Club des mondialistes et des valises du Moyen-Orient pétrolifère, garnies de millions de dollars saoudiens et quatariens notamment, avec l’assistance de la haute administration Démocratique et autres engeances d’acabit pro-islamique. Par ailleurs, l’incroyable camouflet du pestiféré Trumpien ébranla la fin du règne à double face d’Hussein/Obama, jusqu’alors ravis d’être le plus « cool » et, tout à la fois, le plus fourbe des grands leaders américains du siècle. Durant deux mandats, il participa à la dislocation du pays de l’oncle Sam (qui pourtant le révéla au monde), mis le chaos dans l’Oummah musulmane; éleva la « religion » du laïcisme et troubla nombre de pays non-alignés en tentant leurs asservissement. Usant de la stratégie initiale de l’Afghanistan (en 1980), de l’argent saoudien d’Oussama Ben Laden et de l’arme redoutable de la CIA, Hussein O. et encouragea par son immobilisme madré, la vision de conquête jihadistes. De plus, avec le soutien constant des 200 médias états-uniens qui lui sont asservies; l’enseignement primaire de l’ignorance; les distorsions de l’histoire et sa falsification (d’où la difficulté des étudiants à penser par eux-mêmes), il augmenta le nombre

d’épées de Daech-Damoclès suspendues sur l’occident, leurs universités et leurs Partis politiques. Pour la France, cette stratégie maligne influença le formatage de l’esprit des citoyens pour qu’ils votent comme des veaux, d’où l’élection d’un Hollande ubuesque et sa clique d’amateurs qui font la risée de tous. Début novembre, je me suis entretenu avec la déléguée (Rosine G.) du comité de soutien à D. Trump pour la France (1) lui disant combien sa victoire était pour moi évidente, en me référant à mon estime pour R. Reagan et Nancy (2). La déléguée et moi étions d’accord pour reconnaître que Trump était de la même trempe et qu’il sera un Président remarquable. En France, l’aveuglement collectif des dirigeants et des citoyens de gauche notamment, sont plus ou moins intoxiqués à la pensée unique. Mondialisation sous-jacente, identité nationale bradée, fanatisme islamique en cours d’accommodement, absence de défense de nos frontières et de nos intérêts nationaux, font un cocktail explosif à cours termes. Il est temps que le Politique, au sens noble du terme, retrouve d’urgence la maîtrise de ses décisions et porte des réponses aux défis incessants qui se présentent. Georges Orwell nous avait mis en garde : un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres

n’est pas victime, il est complice. Ceux qui ont voté pour gouverner la France paient chèrement cette faute de jugement. J’ai cependant bon espoir. De même qu’aux USA, il sera bientôt temps de retourner cette erreur de casting pour un nouveau tournage de notre belle France en péril islamique. Souhaitons qu’un homme de stature véritablement présidentielle, ayant un bon programme de redressement, moral, économique et militaire, se révèle au plus vite ! Souvenons-nous de cette parole prophétique à méditer : « C’est Lui qui change les temps et les époques; « Il enlève les rois et établit des rois; « Il donne la sagesse aux sages et la connaissance aux hommes d’intelligence » Livre du Prophète Daniel 2:21 François Celier, Pasteur iconoclaste. Conseiller National de pilotage, Chargé des Relations Internationales des « Volontaires Pour la France ». Note : (1) Rosine Ghawji. Founder and President of Working Mothers for Donald Trump. Founder of Donald Trump en Francais. Founder of American Russian Coalition for Trump. (2) Avec qui j’eus l’occasion de prier lors d’un Présidential breakfast à Washington.

Talmud et philosophie Inspiré de l’introduction au «NER MITVA» DU MAHARAL DE PRAGUE. (1512-1609) Traduit par Rav Yehouda Rick, sous le titre: ISRAEL FACE AUX 4 EMPIRES. S’inspirant sans doute du Talmud, LE philosophe allemand du 19 eme siècle HÉGÉL (1770-1831) décrit dans «LA RAISON DE L’HISTOIRE» la course du soleil. Il se lève à l’Orient et termine sa course à l’Ouest. Suivant ainsi le cours de l’histoire universelle. L’homme qui voit le soleil SE lever est pris d’admiration. A mesure que le soleil suit sa course, l’admiration s’atténue. Cette image contient LE cours entier de l’histoire. L’histoire universelle va d’Est en Ouest.

Et l’Europe est véritablement le terme de l’Asie. Le texte est formel: «La où décline l’Asie, l’Europe SE lève» «L’Europe étant elle-même à la fin de l’histoire.» A la suite de quoi, HÉGÉL fractionne la course du soleil ( CAD la journée) en 4 étapes, où, peu importe les noms qu’il leur donne, on comprend aisément qu’il s’agit des 4 exils d’ Israel. On réalise que l’histoire universelle des nations est contemporaine de la fin du rayonnement du Temple dans le Monde. Elle commence là où s’arrête l’histoire du peuple juif. Telle est la nature profonde de l’exil. LE Grand Rabbin sépharade du Québec, Rav David Sabbah, dans l’ introduction de son travail phénoménal sur l’exil, intitulé LE SENS DE L’EXIL nous DIT: LE phénomène de l’exil est intimement lié à Israel d’une part ET A celui de l’humanité

d’autre part... ...Étant LE partenaire de D l’homme SE doit de viser, non seulement la perfection morale, mais de se conformer à l’idéal divin.

Mais l’exil de Rome n’en finit pas. Soit, LA cause n’a pas été sérieusement traitée.

Mais dés le premier jour, D envisage pour l’homme la possibilité de la chute morale...

Soit, IL s’agit d’attendre le délai prévu par LE plan divin pour la délivrance. Elle dépend du rôle de la mission que D a assigné à Israël au sein des nations.

... L’exil se présente alors comme un événement historique.

DE TOUTE évidence, nous avons souffert d’être LE seul peuple exilé de sa terre.

Soumis aux influences étrangères, Israel voit les conditions essentielles de son existence échapper à son contrôle.

NOTRE retour constitue à n’en pas douter les prémices de la délivrance finale.

L’exil apparaît comme la conséquence de la conduite d’Israel, qui choisit de rompre ses liens avec la Thora, LA charte QUI atteste de son élection. ...Agissant comme LE malade conscient des causes de sa maladie, Israel prend toutes les mesures pour SE soigner. IL réagit si BIEN lors des exils de Babylonie, de Perse et de Grèce, qu’à chaque fois LA délivrance ne s’est pas faite attendre.

AU même titre qu’au début de cet exposé, que l’histoire universelle commence, là où s’arrête l’histoire du peuple juif, il faut être aveugle pour ne pas voir que le processus inverse est commencé. René SEROR


À LA UNE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

31

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Le sujet change d’orbite, la surprise de la nuit si imprévisible tant la pensée unique, cette bien pensance égoïste qui se complait dans son petit monde bien formaté n’a rien vu venir. Il est vrai que les sondages qui reflétaient plus un désir de continuité que de voir la réalité, le rejet d’un homme un peu bouffon, un peu excessif voire exagérément excessif, tribun à l’emporte pièce, tenant les foules, éliminant ses adversaires probablement meilleur que lui est arrivé au but qu’il s’était fixé, sorte de challenge, la présidence des Etats Unis, il s’appelle Donald Trump. L’Amérique un peu carte postale, figé dans des convictions pragmatiques, le pouvoir qui peut s’acheter en finançant sa campagne sans avoir à négocier avec des tiers payants, donne le tournis à cette Amérique BC BG comme le montrait le clan Clinton et de la condescendance d’Obama, l’homme de couleur donneur de leçon à cette frange des états ruraux, la middle class comme ils disent, une Amérique paupérisée, une Amérique délaissée voire abandonnée, déclassée par une « intelligentsia » qui regarde vers le haut. Ca créé un réel problème, pas simple, bien au contraire, le premier réflexe est la « référence «FN. Le politiquement correct mis à bas, la revanche des petits, la France silencieuse, la langue de bois, le mensonge faite promesse, l’aveuglement sur le social, des hommes du pouvoir en lutte constante, jalousie, combine, petits arrangements cela est valable dans bien des pays, pas plus ici qu’ailleurs, frondeurs inflexibles, les libéraux trop en avance sur la troupe, les fidèles du président de moins en nombreux et de moins en moins fidèles, ils veulent assurer leur devenir , affaire de suprématie et d’influence. Une opposition à sept candidats, que dire de cette pléthore d’hommes et d’une femme sanctifiés par des parrainages de l’appareil d’état, dans un grand cirque médiatique confus mais sans consensus cela ne mène à rien. Maintenant, la crainte du pire se matérialise avec cette élection « scandaleuse » ainsi peut on la considé-

rer suite aux propos de notre président « nous entrons dans une période d’incertitude qu’il faudra aborder avec lucidité», pas sympathique à l’égard d’un citoyen à caractère, élu démocratiquement tout comme il le fut. Il a oublié, parce qu’on oublie un passé qui peut vous faire rougir, ce n’était pas un vote pour l’homme de gauche, c’était un vote par défaut tant le précédent a déçu. Au long de la journée des messages qui sonnent comme un ultimatum « ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde » se réjouit M. Le Pen. Elle poursuit « rompre avec le système qui les entrave ». Valls à l’Assemblée « Il faut redonner aux Français fierté et espoir ». A. Juppé « Obligés de nous organiser pour défendre nos intérêts ». N. Sarkozy voit « le refus de la pensée unique qui empêche le débat ». E. Macron « ce vote est l’expression du rejet d’un système qui est sous estimé ». A. Merkel « souhaite une coopération droite sur des bases de valeurs communes ». Pour Hillary Clinton, c’est la fin de sa carrière politique, toutefois, bonne perdante alors que l’on croyait qu’elle lancerait un recours , dans son dernier discours relatif à son échec, elle est grandiose malgré le peu de respect pour D. Trump « Nous devons accepter ce résultat et nous projeter vers le futur ». « Elle espère que D. Trump sera un bon président pour tous les américains ». Elle reconnait « Notre nation est plus divisée que prévu. Mais nous devons aller de l’avant avec D. Trump, notre président ». C’est ça l’Amérique, fair play et vive l’Amérique. Jusqu’au bout, la presse fut incertaine quant au résultat, les ultimes sondages étaient plutôt favorable à la démocrate Hillary Clinton, très prudents, très partagés se refusant d’écarter « un Brexit puissance 3 « que prophétisée par son rival. Entre nous, « c’est un naufrage pour les sondages » ce qui redonne espoir à nos différents candidats et se mettent à penser qu’il en sera de même avec les sondages les concernant. C’était surtout un challenge, une grande première,

Hillary Clinton ex « First Lady, ex sénatrice, secrétaire d’état d’Obama devenant la première dame des USA, une victoire sans appel. Face à un homme sans complexe, indomptable « sans peur » représentant une Amérique en colère, celle du silence, et qui sans manière a fait trébucher la favorite de l’establishment mondiale. Nouvelle dynamique mondiale, que va-til se passer ? Inquiétude, les états majors perplexes, il s’avère que les pays forts sont heureux de son élection, notre monde a du mal à l’accepter, la menace de la droite forte, populiste, présage d’infortune future, radicalisée par l’inconséquence du pouvoir par son aveuglement désespérant, le FN a les bonnes cartes et il joue en solo et en cela son sourire est une provocation du vainqueur au premier tour voire du second, en parallèle la consternation frisant l’apocalypse, la chute, le citoyen français sans repère que nos politiques matraquent de promesses et du bonheur à venir ne vont pas tarder à se poser les vraies questions. Pour nous, Donald Trump, est certainement en tant que président une aubaine, plus proche d’Israël que ne le fut Obama et que ne l’aurait été Hillary Clinton, l’aide américaine, une nécessité vitale pour Israël, d’ici que l’on dise que c’est grâce aux Juifs qu’il a été élu, c’est une possibilité mais, il y a quelques jours, un candidat à la primaire de droite a dit « c’était le lobby juif qui soutenait Hillary Clinton », combien l’on crut,

il fut critiqué, il s’est excusé, qu’importe il l’a dit. Il doit être déçu, Trump a été élu président à savoir si c’est avec ou sans le vote juif. Des clichés, de stupides clichés, les clichés ont la vie dure, on dit que la bêtise dure encore plus longtemps. De ce fait la bêtise est une émergence inconsciente de la pensée, elle se libère à l’improviste et certains de nos politiques en abuse c’est à frémir, le tragique, c’est qu’ils nous gouvernent. Maintenant que va-t-on écrire ? Pour l’anecdote, Madame Trump ou sa fille ont été voir le beit habbad Lubavitch à New York pour une bénédiction. Quant à imaginer que cette prière en sa faveur est la clé de son succès, cela reste à prouver. L’histoire n’a pas de mémoire, elle a des dates, des images d’Epinal, les USA ont sauvé l’Europe par deux fois, pour ne pas dire le Monde, l’ingratitude est l’arme des faibles, s’en prendre à son dirigeant élu parce qu’il ne convient pas à l’humeur de nos politiques, ils avaient plébiscité Obama, qu’a-t-il fait ? Il était de couleur, le monde blanc souhaitait sa nomination, une sorte de revanche du temps de la ségrégation, du Klu Klux Klan et son immonde cortège de crime, la morale bien plus que sa compétence a décidé de sa présidence. En fait, pourquoi pas ? Bernard Korn Brzoza


SÉCURITÉ

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Attentats, catastrophes : Israël en pointe sur les applications mobiles d’urgence

Valls veut légaliser les migrants de Calais

A l’occasion de la visite d’un centre d’accueil de migrants dans le Pas-deCalais, le Premier ministre a fait savoir que la plupart des anciens occupants de la «Jungle» avaient vocation à rester en France – voire, pour certains, à devenir français.

nationale. Moi, Premier ministre, je suis né en Espagne. La préfète [du département] Fabienne Buccio a des origines italiennes. C’est ça, la France.» Un plan de répartition des migrants en France qui échappe quelque peu au gouvernement

«A travers vous c’est un message que j’adresse à mes compatriotes : il ne faut pas avoir peur. Un grand pays comme la France est capable d’intégrer ceux qui étaient à Calais et à Paris, avec fermeté et des règles parce qu’il en faut, mais aussi avec bienveillance.»

Les autorités françaises se sont engagées à répartir les quelque 10 000 anciens occupants de la «Jungle» calaisienne – où les conditions de vie étaient désastreuses – dans des centres d’accueil officiels répartis sur le territoire, tels que celui de Croisilles. Néanmoins, de premières limites à ce plan sont apparues, début novembre, avec l’installation de quelque 3 000 migrants (selon les associations) dans des campements de fortune à Paris, depuis dispersés par les forces de l’ordre. En outre, la moitié des jeunes migrants qui avaient été transférés dans un centre d’hébergement de Charente-Maritime se sont enfuis de celui-ci, disparaissant dans la nature.

Deux semaines après le démantèlement de la «Jungle» de Calais, le Premier ministre Manuel Valls s’exprimait, lundi 14 novembre, à l’occasion de l’ouverture d’un centre d’accueil pour migrants à Croisilles, une petite commune du Pas-de-Calais. Là, face à 36 anciens habitants du camp sauvage de Calais – 35 Soudanais et un Nigérian, selon la Voix du Nord –, le chef du gouvernement a esquissé la perspective d’une installation durable de la plupart des migrants issus de l’ancien site illégal : «L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié», a-t-il annoncé, avant de préciser à l’attention des exilés africains : «Demain vous appartiendrez peut-être à la communauté

32

Enfin, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué, mardi 8 novembre, la possibilité d’un retour de certains anciens habitants de la «Jungle» dans le Calaisis… alors même que l’évacuation du site avait été présentée par le gouvernement comme l’acte d’abolition définitif des camps illégaux de migrants dans le pays.

En France, après les attentats du 13 novembre 2015, l’écosystème tech s’est interrogé sur les applications à développer pour améliorer les systèmes d’alerte, de prévention et de gestion de crise. En Israël, la question se pose depuis longtemps. Depuis deux ans, les applications mobiles d’urgence se multiplient. Liées au risque terroriste ou aux accidents de la vie, elles ont pour but de raccourcir les délais et de préciser les modalités d’intervention. “Où êtes-vous, quel est votre nom, votre âge, que voyez-vous?” Les questions s’accumulent et Amir Elishai, un jeune entrepreneur israélien, est un peu confus. On vient de lui voler son sac sur la plage à Tel-Aviv. Au bout du fil, la police l’interroge sur son identité, mais peine à le situer exactement. Entre temps le voleur a déguerpi. Pour ce jeune homme, ancien agent des forces spéciales de Tsahal, le constat s’impose rapidement : “au XXIème siècle on devrait pouvoir être plus efficace”. Il a alors l’idée de créer une application mobile : Reporty, afin que toute personne munie d’un mobile puisse signaler une situation d’urgence, qu’elle soit criminelle, médicale ou terroriste, un incident personnel ou un événement extérieur. Reporty permet à tout Israélien de contacter très simplement via son téléphone la police, les urgences, les services municipaux et les personnes de son choix qu’il aura au préalable sélectionnées. Géolocalisé, l’appel permet l’arrivée rapide et précise des secours et des personnes concernées. En cas d’accident, la caméra intégrée au téléphone portable peut également être utilisée pour identifier de façon plus précise les blessures. L’application fonctionne avec des réseaux de faible intensité de manière à couvrir le territoire le plus large possible. La start-up compte aujourd’hui 22 employés et vient d’ouvrir le 1er novembre un bureau à New-York après avoir levé plus de 7 millions de dollars, notamment aux Etats-

Unis. Dans l’équipe, des poids lourds de la cyber-sécurité, de la robotique mais aussi l’ex-premier ministre Ehud Barak (19992001) qui a pris le poste de président de la société. Un VIP de choix pour convaincre les différents services numériques de la police, des pouvoirs locaux et des secours de collaborer. Désormais, Reporty vise l’international, et la start-up est en discussion avec plusieurs gouvernements, dont celui de la France, confie-t-elle à l’Usine Digitale. De nouvelles villes devraient être couvertes sur les continents américains et européens d’ici l’année prochaine. LES URGENCES ET L’ARMÉE ONT LEURS APPLICATIONS Les services de secours israéliens et policiers ont aussi leur propre application d’intervention en situation d’urgence. Des mécanismes similaires à ceux de Reporty. Différence notable, le service existe en six langues contre seulement trois pour Reporty. Les minorités éthiopiennes, russes ou françaises sont ainsi prises en compte. Spécificité notable, l’application My MDA (Magen David Adom, nom des urgences israéliennes) offre la possibilité de télécharger son dossier médical et d’indiquer précisément aux secours ses antécédents ou ses risques personnels, des informations utiles lors d’une intervention d’ugence. L’armée israélienne a aussi créé en début d’année son application «Home front command «. Dans un pays toujours sous la menace d’actes terroristes, prévenir au plus vite peut sauver des vies. Ce nouveau système permet de géolocaliser toute personne proche d’une menace et de la prévenir sous forme de SMS. Il peut s’agir d’une attaque terroriste notamment l’envoi d’une roquette ou même d’un tremblement de terre ou d’un raz de marée. Via cette application, toute personne peut aussi prévenir l’armée et se tenir au courant de l’attaque ou de la catastrophe naturelle en cours. Anthony Lesme, à Tel-Aviv Source: http://www.usine-digitale.fr


SÉCURITÉ

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

33

Israël autorisé à participer aux différentes activités de l’Otan

Israël a été autorisé, pour la première fois depuis six ans, à participer cette semaine à un exercice de l’Otan. Des équipes israéliennes ont participé à un entraînement de grande envergure mené au Monténégro afin d’évaluer la disponibilité et les capacités de l’OTAN en cas de catastrophe naturelle. Israël, qui entretient des relations diplomatiques avec le Monténégro, a un vif intérêt pour le pays et toute la région des Balkans. Cette semaine, avec l’aide du renseignement israélien, les autorités des pays de la région ont arrêté des dizaines de membres présumés de l’État islamique qui projetaient de mener des attaques à l’occasion de matchs de football internationaux, notamment celui qui a opposé samedi Israël et l’Albanie. 680 personnes venant de 32 pays ont participé à l’exercice, au cours duquel ont été simulées de fortes inondations et des coulées de boue. Israël était représenté par une délégation comprenant des équipes de sauvetage et de coordination de l’organisation Zaka, des services anti-incendie, de l’armée et des ministères de la Défense et des Affaires étrangères. Les équipes israéliennes, dont des plon-

geurs qui ont participé à une simulation de mission de sauvetage sous-marine dans les eaux froides de la rivière Zeta, ont été félicitées pour leurs compétences. Israël a été autorisé à participer à l’exercice de terrain grâce à l’accord de réconciliation signé il y a quatre mois entre Israël et la Turquie. Ankara, qui est membre de l’Otan avait opposé son véto à toute participation israélienne aux opérations de l’organisation, suite à l’épisode du Mavi Marmara,au cours duquel des affrontements entre les commandos de la marine israélienne et des militants pro-palestiniens s’étaient soldés par la mort de neuf militants turcs. Avec l’accord de normalisation, Ankara a levé son opposition et Israël est de nouveau autorisé à participer aux différentes activités de l’Otan.

#RapeMelania : Indignation après un appel au viol de l’épouse de Donald Trump lors de manifestations de gauchistes

Si l’Etat hébreu ne fait pas partie de l’Otan, il y est lié par un statut spécial appelé “dialogue méditerranéen”, créé en 1994 par le Conseil de l’Alliance de l’Atlantique Nord après les Accords d’Oslo et le début du processus de paix. Source: i24News (Copyrights)

De nombreux internautes se sont indignés à la découverte d’une photographie d’une manifestation anti-Trump à Washington, sur laquelle on voit un individu brandir une pancarte appelant au viol de la future première dame des Etats-Unis. «Rape Melania» (Violez Melania [Trump]) : le message, inscrit sur une pancarte brandie lors d’une mobilisation devant un hôtel appartenant au groupe immobilier de Donald Trump, le soir du samedi 12 novembre, a suscité d’amples réactions sur Twitter… … à tel point que le hashtag #RapeMelania s’est hissé à la 7e place des tendances mondiales sur le réseau social, dimanche.

Loin d’approuver le message abject inscrit sur la pancarte du manifestant, la plupart des internautes ayant employé ce hashtag ont, au contraire, condamné celui-ci – lui donnant, par conséquent, d’autant plus de visibilité. Certains utilisateurs de Twitter, par exemple, ont appelé les Démocrates ou les féministes à dénoncer le slogan «Rape Melania»… Epouse de Donald Trump, qui a été élu président américain la semaine dernière, Melania Trump deviendra First Lady des EtatsUnis en janvier prochain, lorsque son mari entrera officiellement en fonction.


FRANCE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

La France aime les perdants

Plainte contre le cimentier français Lafarge pour financement de Daesh en Syrie

Lafarge, notamment pour financement du terrorisme, après les révélations du Monde sur de possibles arrangements du cimentier avec Daesh a confié son président, William Bourdon, à l’AFP. La plainte, avec constitution de partie civile, a été déposée le 15 novembre auprès du doyen des juges d’instruction, au nom de l’association spécialisée dans la défense de victimes de crimes économiques, Sherpa et de onze anciens employés du groupe en Syrie, afin obtenir l’ouverture d’une information judiciaire. Cette plainte vise des faits de financement du terrorisme, complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, mise en danger, exploitation abusive du travail et négligence. C’est suite aux révélations du Monde en juin, concernant les «troubles arrangements» de Lafarge avec l’organisation djihadiste concernant l’une des cimenteries du groupe en Syrie, que l’ONG Sherpa a décidé de porter plainte. Selon le quotidien, Lafarge aurait cherché

34

en 2013 et 2014 à garantir l’accès à l’usine de Jalabiya, au nord-est d’Alep, de ses ouvriers et des marchandises alors que plusieurs points de la zone étaient contrôlés par l’Etat islamique (EI), en missionnant un intermédiaire pour obtenir des laissez-passer aux checkpoints. Pour pouvoir fabriquer le ciment, Lafarge serait aussi passé par des intermédiaires et des négociants qui commercialisaient le pétrole raffiné par l’EI, contre le paiement d’une licence et le versement de taxes, assure Le Monde. Le cimentier LafargeHolcim, issu de la fusion mi-2015 avec le Suisse Holcim, avait assuré en juin qu’il examinerait les faits révélés par Le Monde, après avoir affirmé que sa priorité absolue avait été la sécurité de ses personnels. En juillet, la mission parlementaire sur les moyens du groupe djihadiste affirmait dans son rapport que «rien» ne permettait d’établir que Lafarge ait pu «participer directement ou indirectement, ni même de façon passive, au financement de Daech».

Rien ne lui aura été épargné. Entre les injures qu’il aura supporté pendant la campagne, les mensonges qu’on aura semé sur son chemin, pour nous faire croire, qu’il était très distancé. La haine et la mauvaise foi furent autant de mines anti personnelles qui ont sauté AU visage de ceux qui les ont posées. Jusqu’à ce jeune homme au journal de 13 H sur TF1 qui brandit une pancarte, disant «Bienvenu en enfer» Sur 300 millions d’américains, IL n’ont trouvé personne disant: «Bienvenu MR TRUMP» Personne pour dire: «Longue vie a NOTRE Président» NON! Que DU négatif. Des pleurs. Des plaintes. C’est TOUT juste si on ne nous a PAS annoncé la fin du monde.

Alors s’il gère son pays comme IL a géré ses affaires, s’il s’entoure (Ce dont je ne doute pas) de gens compétents, j’aurai tendance à lui accorder MA confiance.

Pourvu qu’ils cassent du TRUMP. Même notre flamboyant, Pardon notre Flamby, vous savez, MR 4% de satisfaits, celui qui a fait de l’incertitude, un mode de vie à la française. Et bien, ce mollasson, qui n’a jamais rien fait de sa vie, celui qui en 4 ans d’Elysée, a fabriqué plus de chômeurs qu’un tremblement de terre ne fait de morts, nous annonce qu’il sera candidat à sa propre succession, et Il rajoute, qu’avec TRUMP, nous connaîtrons une période d’incertitude. (sic) Si vous êtes capable de me dire quelle est l’école DU rire qu’il a fréquenté, MERCI DE m’informer.

En dehors d’avoir mis des bâtons dans les roues d’Israel, et d’avoir alimenté une haine permanente envers Netanyahu, je ne vois vraiment pas ce qu’Obama laissera de positif à son passage à la Maison Blanche.

Alors, voici ce que je pense. Moi, le petit bonhomme insignifiant qui poste ses idées en vrac sur FB. Et qui sera peut-être lu par 100, OU 200 personnes, tout au plus. Mais au moins, je vais positiver. DONALD TRUMP a fait sa fortune tout seul. A 23 ans, IL débute et construit un empire. Il est UN touche à TOUT DE génie et ne s’intéresse à la politique, qu’aux environs de 85. Certes, IL n’a pas d’expérience. Mais dans le domaine des affaires, IL n’a pas construit sa fortune tout seul. Il a su s’entourer.

IL ne peut rien faire de pire que son prédécesseur, QUI a reçu un prix Nobel de la paix, sans la moindre raison, qui a favorisé l’Islam en Amérique, qui a ouvertement pris parti pour Clinton et contre TRUMP, et QUI part sous les bravos du Monde, alors que son bilan EST égal à PAS Grand chose. En dehors d’un accord avec l’Iran, QUI met en danger LE monde entier. En dehors de relations exécrables avec la Russie, et une authentique détestation avec Poutine.

100% PERDANT. C’est sans doute pour ça qu’on l’aime. Sorte de Poulidor de la politique. En clair, si les candidats au terrorisme sont terrorisés, MERCI DONALD. Si ISRAEL retrouve un peu d’air frais, MERCI MR TRUMP. Sans perdre une minute, rappelons lui qu’il a DIT : Aussitôt élu, je déplace notre Ambassade à Jérusalem et je reconnaîtrais Jérusalem comme capitale de l’état d’Israel. COCHON QUI S’EN DÉDIT. GAGNANT/GAGNANT. On a prié pour ta victoire. On s’est investi pour toi. Ta fille a dérangé le Rabbi. Renvoie l’ascenseur. Viens vite nous voir. Viens voir comme Jérusalem est belle quand ce sont les Juifs QUI l’entretiennent. Rassure toi! Nous aimons les gagnants! René Seror


FRANCE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

35

Alyah en Israël : le choix de l’école est un enjeu majeur

Communiqué : « Nous ne réalisions pas vraiment les différences entre le système scolaire français et ce qui est proposé en Israël, au point que nous étions sur le point d’emprunter un chemin qui nous aurait totalement éloignés de ce que nous sommes ici en France ». Cette semaine (13 novembre à Paris, 15 novembre à Lyon et 16 novembre à Marseille) se tiendra le Salon de la Alyah organisé par l’Agence Juive. Tous les aspects de la Alyah seront évoqués et en particulier le sujet des écoles. L’association Ner Yaalé qui s’occupe depuis plusieurs années de l’orientation scolaire des Français en Israël sera présente pour la troisième année consécutive. Ces deux dernières années, de plus en plus de candidats à l’Alyah se sont adressés à Ner Yaalé pour être conseillés et guidés dans le choix des écoles. Un choix bien impliquant qui peut mettre en péril l’équilibre de la famille et qui peut même parfois conditionner la réussite de la Alyah. Laurence B. témoigne « L’école telle que nous la connaissons en France, n’existe pas en Israël. Les écoles que l’on nous avait décrites comme religieuses, étaient en réalité très, voire trop, permissives. De plus, elles se finissent tôt, les enfants alors souvent livrés à eux-mêmes passent tout leur temps libre, en compagnie de leurs amis et subissent forcement leurs influences ». Face à la diversité du tissu scolaire israélien les familles sont parfois complètement perdues. Mais si ce n’était que ça… La barrière de la langue, le projet pédagogique, les rythmes scolaires, la relation parents-professeurs…Tout est différent ! Comment y voir clair ? Quel type d’école choisir ? Comment ne pas se tromper ?

Sur le terrain, Hanna Ovadia qui conseille les familles au sein de Ner Yaalé constate « Les familles mal préparées à l’alya sur les questions d’éducation ont parfois subi des échecs importants et de grosses désillusions. A l’inverse, les familles correctement informées et conseillées, et dont les enfants ont bénéficié d’un suivi approprié, ont pu s’épanouir et voir leurs enfants progresser. Il faut savoir en effet que le système scolaire israélien, que ce soit sur le plan proprement scolaire, ou le plan communautaire et social, est bien différent de ce que les parents ont connu jusqu’à présent. Nous voulons aider les parents à prendre conscience de ces différences pour leur permettre de faire les meilleurs choix. » Choisir une école en Israël, c’est faire un choix de vie. Cela demande beaucoup de réflexion et de remise en question car en Israël, on choisit une école en fonction de son mode de vie, de ses convictions et de ses aspirations (idéologiques, politiques, religieuses…). « Qui suis-je ? Ou vais-je ? Dans quel état j’ère ? ». Savoir ce que l’on veut, et aussi ce que l’on ne veut pas est l’une des clés de la réussite pour faire le bon choix d’école en Israël. Venez rencontrer Ner Yaalé au Salon de l’Alyah 15 novembre à Lyon – Espace Hillel – 13 bd Marius Vivier Merle – de 16h à 20h
16 novembre à Marseille – Hôtel Golden Tulip Villa Massalia – 17, place Louis Bonnefon – de 16h à 21h. Visitez notre site internet : http://www. neryaale.com/ Source: http:// http://www.juif.org

Latifa Ibn Ziaten Sera en Israël dans le cadre d’un projet éducatif autour du « vivre-ensemble »

Latifa Ibn Ziaten, Fondatrice et présidente de l’Association IMAD pour la jeunesse et la Paix, sera en Israël dans le cadre d’un projet éducatif autour du « vivre-ensemble » Le 11 mars 2012, Latifa Ibn Ziaten perdait son fils Imad, assassiné en France par Mohammed Merah. Suite à cette tragédie, elle fonde l’Association Imad pour la jeunesse et la Paix. « Je voudrais sauver ceux qui sont à l’origine de ma souffrance » écrit Latifa en préambule du site de son association. Depuis, elle rencontre des jeunes de tout horizon et s’emploie à combattre les préjugés raciaux. En 2015, Latifa Ibn Ziaten lance un projet éducatif autour du vivre-ensemble entre les jeunesses française, israélienne et palestinienne : 15 jeunes collégiens français sont invités à découvrir Israël et les Territoires palestiniens. Latifa Ibn Ziaten réitère son projet en février 2017 mais souhaite cette fois proposer à 6 jeunes issus des trois cultures de participer ensemble à un voyage éducatif à Paris qui leur permettra, à leur retour, d’être les ambassadeurs de cette expérience humaine et culturelle auprès de leur entourage et de leurs établissements scolaires. Au programme de ce voyage éduca-

tif, une visite de la tour Eiffel, un déjeuner à Montmartre mais aussi une visite au Musée de la Shoah et à l’Institut du Monde arabe et une visite des musées de La Villette et des Arts Premiers (programme du voyage éducatif prévu du 19 au 26 février en annexe du communiqué). Latifa Ibn Ziaten revient donc en Israël les 14 et 15 novembre pour rencontrer à nouveau les jeunes d’Israël, avec l’aide et le soutien du Ministère de l’éducation israélien, l’Ambassade de France, l’Institut français d’Israël et le Consulat Général de France à Tel Aviv. Au cours de son séjour, elle se rendra le 15 novembre au lycée franco-israélien Mikvé Israël pour une intervention dans deux classes de 2nde et de 1ère sur le thème de la Paix et de la tolérance, dans le cadre d’une opération mise en place par le lycée intitulée « Dialogue, Débats et activités pédagogiques autour des thèmes de Paix et de Tolérance, les mots pour vivre ensemble» qui fait suite à la commémoration de l’assassinat du premier ministre Itzhak Rabin (4/11/1995).


FRANCE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

36

Merci à Paris qui dit «non» au Manipulations et non-dits lors vote de l’UNESCO de la commémoration du 13 novembre

Michaël Dias, fils de Manuel Dias tué au Stade de France, a prononcé le seul discours consacré à la commémoration des attentats.

Mercredi, le Conseil de Paris a adopté un vœu, proposé par les élus Nathalie Kosciusko Morizet, Claude Goasguen et Delphine Burkli, désapprouvant l’adoption par l’UNESCO d’une résolution niant les liens historiques entre le peuple juif et Jérusalem. « La Maire de Paris exprime officiellement sa désapprobation suite à l’adoption de cette résolution de l’UNESCO, qui tend à délégitimer la présence du peuple juif à Jérusalem », précise le texte adopté par le Groupe Socialiste, le Groupe UDI et par le Groupe Les Républicains. La ville de Paris rejoint l’avis de la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, qui avait récemment réitéré le caractère indivisible du patrimoine de Jérusalem après l’adoption par l’instance internationale d’une résolution islamisant le Mont du Temple à Jérusalem. « Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial », avait déclaré Mme Bokova dans un communiqué. « Nulle part ailleurs qu’à Jérusalem les traditions et patrimoines juifs, chrétiens, musulmans, s’imbriquent à ce point et se soutiennent les uns les autres. Ces traditions culturelles et spirituelles s’appuient sur des textes et des références, connus de tous, qui font partie intégrante de l’identité et de l’histoire des peuples. Dans la Torah, Jérusalem est la capitale du Roi des juifs David, où Salomon construisit le Temple qui abrita l’Arche d’Alliance. Dans l’Evangile, Jérusalem est le lieu de la passion et de la résurrection du Christ. Dans le Coran, Jéru-

salem est la destination du voyage nocturne (Isra) que le prophète Mohammed fit depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée Al Aqsa », a-t-elle souligné. « Dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples différents fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents. La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al Aqsa / Al-Haram-al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint Sépulcre et du Mont des Oliviers révérés par les Chrétiens », a insisté la Directrice générale de l’UNESCO. « La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville. Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité », a-t-elle conclu. Éric Hazan

Manipuler l’opinion publique a toujours été utilisé par certains gouvernements pour faire progresser ses idées ou cacher ses incompétences. Hollande et sa gouvernance viennent de nous en donner une nouvelle preuve éclatante. Le 13 novembre 2016, Michaël Dias, fils de Manuel Dias tué au Stade de France le 13 novembre 2015, a prononcé le seul discours consacré à la commémoration des attentats. Un discours « engagé », dans lequel le jeune homme a plaidé pour « la tolérance, et l’intelligence », ajoutant en parlant de son père né au Portugal : Il était la preuve incarnée que l’intégration était possible et nécessaire… Nous devons continuer à avancer en toute liberté, en ne cédant jamais face à ceux qui veulent nous terroriser avant de conclure par cette « noble » phrase : C’est en offrant les mêmes opportunités à tous que nous réussirons à empêcher que les ressentiments de certains ne se transforment en brutalité pour tous. Ces mots très politiquement corrects ne vous mettent-ils pas la puce à l’oreille ? En y réfléchissant, cela ressemble plus à une allocution socialiste qu’au cri d’amour et de douleur d’un fils à son père défunt. Dans L’Équipe, Michaël nous précise qu’en effet les paroles n’étaient pas de lui, qu’elles ne correspondaient pas à son ressenti, que tout simplement le discours était imposé par le pouvoir : On nous donne rarement la parole et elle est contrôlée. On nous empêche de pointer du doigt les responsabilités politiques et, comme à Nice, on tombe dans les discours bien-pensants. Mon discours pour le dévoilement de la plaque commémorative a été, par exemple, relu et corrigé par l’Élysée. Sophie Dias, sa sœur, déclarait : On sait maintenant qu’il y a eu plusieurs alertes dans la journée. Je pense qu’il n’y

avait pas assez de policiers au Stade de France. Ce n’est pas normal. Il y a eu une faille sécuritaire. Je suis en colère. Le 13 novembre, j’ai perdu mon papa et, quelques minutes plus tard, le Président quittait le stade. Quant à Patrick Jardin, qui a perdu sa fille Nathalie, régisseuse au Bataclan, il révélait sur RMC qu’il n’avait pas souhaité participer aux commémorations de ce dimanche. Ne mâchant pas ses mots, il a indiqué que le temps n’était plus aux commémorations mais à la vengeance : On ne répond pas aux kalachnikov qui mitraillent, aux couteaux qui égorgent, aux camions qui écrasent par des commémorations, des cœurs, des bougies, des plaques qu’on appose sur les murs. C’est fini, ça, on doit passer à l’étape supérieure parce que, sinon, on aura de nouveau des attentats. Parce que les autres (sic), ils rigolent de nous… Dans cette histoire-là, tout est de la faute de l’État. Pas seulement du gouvernement qui est en place, mais les fautes incombent à tous les dirigeants qui ont été à la tête de ce pays depuis 45 ans. Tout a été fait pour qu’on ait, en France, un siège d’islamistes et de terroristes. Résultat : aujourd’hui, on n’est plus en sécurité nulle part. La preuve, c’est que Manuel Valls lui-même nous a dit qu’il fallait s’attendre à ce que nous ayons de nouveau des attentats. Ce qui est un aveu d’incompétence. Bien entendu, aucun autre média que RMC et Le Parisien n’a fait allusion à ces dires. Il ne fallait pas contrarier le bon déroulement des cérémonies. Lorsqu’il met l’accent sur un événement crucial, le gouvernement procède soit par le silence, soit par la déformation des propos, quand ceux-ci ne sont pas tout simplement dictés : souvenez-vous des questions « spontanées » de François Hollande à Lucette, l’infirmière retraitée de Vandœuvrelès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle. Au fait, ce sont bien les régimes totalitaires qui pratiquent de cette manière ? J.-P. Fabre Bernadac Ancien officier de Gendarmerie



ISRAËL

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

L’âge de la retraite des femmes en Israël n’augmentera pas en 2017

Beaucoup d’Israéliennes peuvent pousser un soupir de soulagement. L’âge de la retraite ne sera pas relevé en janvier 2017 ; il restera à 62 ans.

Le Mondial de la Compétitivité : Israël, 2ème dans l’innovation

Le forum économique mondial (WEF), dont le siège est à Genève, a publié son rapport mondial sur la compétitivité 2016-2017 («Global Competitiveness Report»), mesurant la compétitivité de 138 pays et économies.

à la 24ème place sur les 138 pays étudiés, après avoir occupé la 27ème place en 2015 et en 2014.

D’après le classement, Israël occupe le deuxième rang en termes d’innovation, après la Suisse.

Le 5ème rang pour la nature de son avantage compétitif Le 2ème rang pour la disponibilité de son capital de risque Le 6ème rang pour la disponibilité des plus récentes technologies Le 6ème rang pour ses investissements directs internationaux (IDI) et son transfert de technologie

Le classement est établi à partir d’un indice de compétitivité englobant plus d’une centaine d’indicateurs. Ces indicateurs sont répartis en douze piliers et ils permettent de mesurer diverses variables relatives aux réglementations nationales, aux institutions, aux infrastructures, à l’environnement macro-économique, au système de santé, au niveau d’éducation et de recherche, aux politiques économiques, à l’efficience des marchés des biens, au marché du travail, aux fonctionnements des marchés (marché du travail, marché financier, etc.) et à l’innovation. Dans le classement global de la compétitivité, Israël gagne deux places, en se plaçant

38

Le classement souligne plusieurs atouts de l’économie israélienne :

Dans les indicateurs variés du pilier de l’Innovation, où Israël est classé deuxième, le pays occupe systématiquement les premiers rangs, notamment pour la qualité de ses instituts de recherche scientifique (3ème rang), sa capacité d’innovation (4ème rang), ses dépenses en recherche et développement (3ème rang), et la collaboration universités-industries en recherche et développement (3ème rang).

la commission d’experts et qu’il demandait quelques semaines de répit supplémentaires pour se formuler une opinion définitive.

Le président de la commission des Finances de la Knesset, Moshé Gafni, a tranché: en janvier 2017, les femmes auront encore droit à la retraite à 62 ans. Or, la loi actuelle prévoit qu’à partir de janvier 2017, l’âge du départ à la retraite pour les femmes serait relevé graduellement de 4 mois par an pour se stabiliser à 64 ans d’ici à 2023.

Pour satisfaire à la demande du ministre (et donc reporter le relèvement de l’âge de la retraite des femmes), le président de la commission des Finances de la Knesset a décidé d’annuler le débat et le vote prévus dans sa commission. La décision de repousser (même provisoirement) le recul de l’âge de la retraite de la femme exigera l’adoption d’un amendement à la loi existante.

C’est le ministre des Finances en personne, Moshé Cahlon, pourtant partisan du relèvement de la retraite, qui a demandé aux députés de reporter à une date ultérieure l’application d’une loi déjà votée. Comment expliquer le revirement du gouvernement et de la Knesset, quelques semaines avant la nouvelle année 2017 ? Les méandres de la législation sont à l’origine de cette situation ubuesque.

DÉFICIT DE LA BRANCHE RETRAITE Le report du relèvement de la retraite des femmes est une mauvaise nouvelle pour la Sécurité sociale israélienne : le déficit de sa branche vieillesse s’aggrave d’année en année, du fait notamment de l’allongement de l’espérance de vie des femmes qui, en Israël, est une des plus longues au monde (84,1 ans).

MÉANDRES DE LA LOI L’an dernier, une commission d’experts avait été nommée pour examiner les retombées d’un relèvement de la retraite pour les femmes et pour formuler des recommandations jusqu’au 30 septembre 2016, ce qui fut fait. À défaut d’un changement de décision, la loi actuelle prévoit que l’âge de la retraite des femmes sera relevé automatiquement, dès janvier 2017.

C’est pour pallier au déficit actuaire de la branche vieillesse que le gouvernement avait décidé, en 2004, de relever l’âge de la retraite pour tous les Israéliens. Pour les hommes, l’âge du départ a la retraite est passé graduellement de 65 à 67 ans; pour les femmes, il est passé de 60 à 62 ans.

Il y a quelques jours, un véritable coup de théâtre s’est produit dans les couloirs de la Knesset: le ministre des Finances a fait savoir aux députés qu’il n’avait pas eu le temps d’examiner les recommandations de

La même loi de 2004 prévoyait que, sauf décision contraire, l’âge du départ à la retraite des femmes serait relevé à partir de 2017, de 62 à 64 ans. À la sécurité sociale israélienne, on estime que l’arrêt du processus n’est que de partie remise. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël recycle de mieux en mieux! Les chiffres indiquent qu’en 2015, Israël a recyclé près des deux-tiers des bouteilles en plastique utilisées par les consommateurs. Il s’agit du double de la quantité de bouteilles recyclées aux Etats-Unis (proportionnellement). Le taux moyen de recyclage en Europe est un peu inférieur et se situe autour des 59%.

La compagnie nationale de recyclage indique qu’en 2015 ce sont plus d’un milliard de bouteilles en plastique (PET) qui ont été vendues. représentant un poids total de 36.700 tonnes. La quantité qui a été recyclée est supérieure de 2% à celle de 2014.


ISRAËL

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

TGV : en Israël, la nouvelle ligne de la discorde. Voyage entre Jérusalem et Tel-Aviv

Rentrée universitaire en Israël: deux étudiants sur trois travaillent

En Israël, les études supérieures sont payantes et elles sont chères: comment les étudiants israéliens financent-ils leurs études? En travaillant.

Alors que le gouvernement promet de prolonger le chemin de fer entre Jérusalem et Tel-Aviv, l’opposition progressiste dénonce une «annexion rampante d’une partie de la Cisjordanie».

Cisjordanie occupée. Mais il a également révélé mardi que le tramway qui traverse Jérusalem d’est en ouest sera prolongé jusqu’aux colonies de Cisjordanie proches la Ville sainte.

«Un billet pour le mur des Lamentations, s’il vous plaît.» D’ici quelques mois, il sera possible de se rendre en train jusqu’à l’endroit le plus sacré du judaïsme. Et l’initiative en revient au ministre des Transports de l’Etat hébreu, Israël Katz (un faucon du Likoud), qui promet de prolonger le chantier de ligne rapide Tel-Aviv-Jérusalem par un tunnel ferroviaire débouchant à proximité du Kotel («mur des Lamentations» en hébreu). Là sera d’ailleurs érigée une «gare du Kotel», où transiteront les fidèles juifs ainsi que les groupes de touristes.

Parmi les heureuses bénéficiaires de cette mesure, les colonies de Ma’aleh Adoumim et d’Adam dans un premier temps. D’autres suivront mais leur nom n’est pas connu. «Aucun supplément de prix n’est prévu parce qu’il est normal que nos concitoyens de Judée-Samarie bénéficient des mêmes services que les autres», assène fièrement le ministre.

Sauf contretemps, la ligne rapide Tel-Aviv-Jérusalem sera opérationnelle en avril 2018 et le creusement du tunnel de 2 kilomètres la reliant au Kotel débutera peu après. Mais l’annonce du projet fait d’ores et déjà monter la tension dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est, où les habitants redoutent des expropriations. Ils estiment également que l’Etat hébreu pourrait profiter de l’occasion pour y implanter des colons juifs dans les alentours. «Aucun supplément de prix» La grogne est d’autant plus forte que le «train du Kotel» s’arrêtera à quelques mètres de l’esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l’islam. Et que ce projet a été annoncé le jour où le directeur et imam de la mosquée Al-Aqsa dénonçait la destruction d’un cimetière musulman vieux de 1 400 ans par les autorités israéliennes, qui veulent le remplacer par un parc public. Avant le train du Kotel, Katz avait déjà mis à l’étude un projet de ligne ferroviaire reliant plusieurs villes de l’intérieur d’Israël à Ariel, la plus importante des colonies de

«Voler davantage les terres palestiniennes» Dans l’entourage de Katz, on ne cache pas que le train du Kotel servira à conforter davantage l’emprise israélienne sur Jérusalem. Et l’on présente le prolongement de la ligne de tramway comme un moyen «d’arrimer plus solidement les communautés [israéliennes] de Judée-Samarie au reste du pays». Ce qui, pour plusieurs députés israéliens de l’opposition progressiste, équivaut à une «annexion rampante d’une partie de la Cisjordanie». En tout cas, Katz veut faire progresser ses dossiers le plus rapidement possible pour profiter du fait que la communauté internationale a les yeux tournés vers l’Irak, la Syrie et les élections américaines. A Ramallah, l’Autorité palestinienne a réagi avec virulence aux plans de l’Etat hébreu. «Le gouvernement israélien veut voler davantage de terres palestiniennes pour servir les intérêts des colons», fulmine le ministère des Affaires étrangères. A l’en croire, les projets de Katz vont «de nouveau transformer la région en enfer». Nissim Behar correspondant à Tel-Aviv

39

Cette semaine, la rentrée universitaire s’est ouverte pour environ 320.000 Israéliens dans 63 établissements d’enseignement supérieur. Le nombre global des étudiants est en augmentation continue, et cela malgré le coût élevé des études. À l’occasion de cette rentrée universitaire, l’Union des Étudiants israéliens publie les résultats d’une enquête inédite consacrée à la vie quotidienne des étudiants. Il en ressort qu’un étudiant israélien dépense en moyenne 5.120 shekels par mois (ou 1.200 euros) : ce budget couvre les frais d’inscription, le logement, l’alimentation, les transports, l’habillement, etc. En fait, le coût élevé des études ne décourage pas les étudiants israéliens de s’inscrire dans un cycle d’enseignement supérieur. Et pour cause : les parents mettent la main à la poche pour aider leur progéniture à étudier et à acquérir un métier. Lorsque le soutien parental ne suffit pas, l’étudiant n’hésite pas à mettre la main à la pâte : il acceptera tous les jobs qui lui permettent d’arrondir les fins de mois tout en lui laissant le temps d’étudier. SOUTIEN PARENTAL L’enquête révèle que 51% des étudiants israéliens bénéficient d’une aide financière de leurs parents durant toute la période de leurs études supérieures. En 2016, l’aide moyenne des parents à un enfant étudiant s’est montée à 18.117 shekels par an, ou 4.300 euros.

En un an, c’est une augmentation de 25% de l’aide parentale ; ce qui confirme l’élévation du coût de la vie pour l’étudiant, en particulier pour se loger (+ 6%) et pour se nourrir (+ 11%). Certes, le soutien familial est très variable selon la matière étudiée, l’année d’étude et le type d’établissement (université ou collège universitaire) : l’écart va de 5.000 à 30.000 shekels par an. JOB D’ÉTUDIANT Pour compléter leurs fins de mois (lorsque les parents aident), les étudiants israéliens travaillent : 67% d’entre eux travaillent régulièrement toute l’année, 16% travaillent épisodiquement et 17% ne travaillent pas. Et combien gagne un étudiant qui travaille ? 3.849 shekels par mois (ou 900 euros). Mais il ne s’agit que d’une moyenne : 35% des étudiants interrogés se contentent de moins de 2.000 shekels par mois, 43% gagnent entre 2.000 et 5.000 shekels par mois alors que 22% d’entre eux bénéficient d’un salaire mensuel supérieur à 5.000 shekels. LOGEMENT ÉTUDIANT Lorsque l’argent ne suffit pas aux besoins quotidiens, l’étudiant n’aura pas d’autre choix que d’habiter chez ses parents. En Israël de 2016, 39% des étudiants vivent encore chez leurs parents. Autrement dit, 61% des étudiants israéliens ne vivent plus chez leurs parents : 45% d’entre eux louent un logement, 7% sont hébergés dans une résidence étudiante et 7% logent dans un appartement appartenant à un membre de la famille. Jacques Bendelac (Jérusalem)


ISRAËL

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

40

En Israël, les maris juifs ne pourront plus refuser le divorce. Devinez pourquoi?

Le Géant français du sport, Decathlon, en route pour Israël Les maris israéliens qui refusent d’accorder le divorce religieux à leur femme pourront désormais être poursuivis par la justice et encourront même des peines de prison ferme, a annoncé lundi le ministère de la Justice. Après des années de monopole du rabbinat sur les divorces religieux, le ministère a indiqué dans un communiqué que la justice civile allait s’impliquer afin de « libérer » les femmes qui sont dites enchaînées religieusement à leur mari selon la loi juive.

L’arrivée du groupe en Israël marquerait l’arrivée d’un concurrent majeur sur le marché du sport local. Le groupe de distribution français spécialisé dans les articles de sport DECATHLON pourrait s’implanter en Israël d’ici mi-2017, rapporte lundi le site israélien Calcalist. Des représentants de la chaîne ont rencontré plusieurs promoteurs israéliens et auraient déjà pris la décision de conquérir le marché israélien l’an prochain, précise le site, qui annonce par ailleurs que des négociations sont en cours. L’implantation de l’enseigne DECATHLON en Israël marquerait l’arrivée d’un concurrent majeur sur le marché du sport local, aujourd’hui dominé par quelques acteurs, comme le leader Mega Sport ou encore Wertheimer. Déjà en 2012, l’hypothèse de voir DECA-

THLON s’introduire en Israël avait été commentée par ces derniers. “Nous nous félicitons de l’introduction de DECATHLON en Israël et nous pensons qu’il est important qu’une compétition saine existe. Mega Sport continuera d’offrir la meilleure gamme de produits à des prix attractifs”, avait affirmé le PDG de Sport Mega, Golan Simantov au site Globes. Le réseau DECATHLON est l’un des réseaux de distribution les plus importants au monde. Fondé en France en 1976, le groupe est présent actuellement dans 18 pays et compte plus de 1.000 magasins. Le mois dernier, Foot Locker, le distributeur numéro un de marques de chaussures, d’accessoires et d’articles de sport au monde, a annoncé l’ouverture de sa première boutique en Israël au deuxième trimestre de 2017.

Des centaines, peut-être des milliers de femmes en Israël sont interdites de refaire leur vie, parce que soumises, en vertu de la loi juive, au bon vouloir de leurs maris qui refusent le divorce. En Israël, seul un tribunal rabbinique peut sceller un mariage ou prononcer un divorce, le mariage civil n’existant pas. Le ministère a délivré une directive pour que la justice civile puisse poursuivre les hommes qui seraient récalcitrants à accorder le « guet » après que le tribunal rabbinique l’a ordonné, mais aussi les femmes qui persisteraient à le refuser. Le « guet » est l’acte par lequel le mari accorde le divorce à sa femme. Lors d’une courte cérémonie, il lui remet un parchemin signé devant des témoins et, en présence de juges rabbiniques, lui déclare qu’elle est libre. Sans le « guet », elle reste une « Agouna », enchaînée à son mari, incapable de se remarier. Si elle a un enfant d’un autre homme, il sera un bâtard qui ne pourra jamais se ma-

rier selon la loi juive. Il y a actuellement 131 Agounot en Israël pour une moyenne de 11 000 divorces de couples juifs chaque année, selon le directeur des tribunaux rabbiniques, Shimon Yaakobi. Mais ce chiffre de 131 ne comptabilise que les femmes pour lesquelles la justice religieuse a ordonné au mari d’accepter le divorce. Aliza Gellis, responsable de Yad La Isha (« une Main tendue à la femme »), dit, elle, que son association dédiée à la défense des « Agounot » reçoit chaque année 6000 demandes d’assistance. Il y a aussi quelques cas, rares, d’hommes « enchaînés » parce que leurs femmes refusent de recevoir le « guet ». « Quand le tribunal rabbinique a décidé de forcer l’homme à donner le guet ou la femme à le recevoir, il faut envisager d’ouvrir une enquête criminelle contre la personne récalcitrante et l’inculper si besoin est », affirme le communiqué du ministère. « Celui qui refuse de donner le guet prive sa femme de sa liberté et l’empêche de refaire sa vie, ce qui justifie des poursuites », précise le texte. Face aux maris récalcitrants, les tribunaux rabbiniques peuvent prononcer un retrait du permis de conduire, une interdiction de sortie du territoire ou un interdit bancaire. Ils ont aussi le pouvoir exceptionnellement de faire envoyer des hommes en prison, mais la justice civile agit alors à leur initiative. Avec AFP Jérusalem


ISRAËL

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

41

Warren Buffet, le milliardaire philantrope qui aime vraiment Israël

Warren Buffett a investi dimanche 4.5 millions d’euros dans des obligations israéliennes lors d’un événement qui a permis de lever 60 millions de dollars (54.5 millions d’euros). Le milliardaire américain, troisième fortune mondiale, a participé à un événement d’investisseurs portant sur les obligations de l’État hébreu à Omaha dans le Nebraska. Les 43 invités ont déboursé la somme minimum de 1 million de dollars chacun pour passer la soirée aux côtés du magnat des affaires, président du conglomérat Berkshire Hathaway. “Si vous cherchez des cerveaux, de l’énergie et du dynamisme au Moyen-Orient, Israël est le seul endroit où vous devez vous

rendre”, a affirmé Buffett. “Vous pouvez dire aux investisseurs potentiels que j’aurais pris une obligation perpétuelle si vous en aviez offert une. Je pense qu’Israël sera là pour l’éternité”, a-t-il ajouté. Buffett a réalisé sa toute première acquisition étrangère en 2013 avec l’entreprise israélienne Iscar dont il a acheté les 20% des parts restantes de l’entreprise de métallurgie après en avoir déjà acheté 80% en 2006. Il a annoncé cette même année, vouloir faire un don de 10 millions de dollars (9 millions d’euros) à l’hôpital Rambam de Haïfa. Source: i24News (Copyrights)

Appels d’offres d’Israël pour 24 blocs de forage offshore

Israël va lancer mardi des appels d’offres pour des licences d’exploitation des principaux champs gaziers israéliens en Méditerranée, une première depuis quatre ans. Le gouvernement israélien a de grands espoir concernant les nouveaux blocs de forage des champs de Tamar et de Leviathan, découverts en 2009 et 2010. La découverte de ces réserves avait suscité beaucoup d’espoirs en Israël, non seulement en faisant entrevoir l’indépendance énergétique à un pays lourdement dépendant de l’étranger en la matière, mais aussi en lui ouvrant la perspective d’exporter son énergie, notamment vers l’Europe, voire de nouer de nouveaux liens stratégiques dans la région. Les appels d’offres concernent 24 blocs de forage offshore, de 400 km2 chacun, selon le ministère israélien de l’Energie.

Le champ de Tamar, qui dispose de réserves s’élevant jusqu’à 238 milliards de m3, est situé à 130 km au large de la cité portuaire de Haïfa, sur la côte méditerranéenne. Il fait partie des gisements gaziers très prometteurs découverts ces dernières années au large des côtes d’Israël. Leviathan, dont l’exploitation doit débuter en 2019, a des réserves estimées à 535 milliards de m3. La Jordanie a signé en septembre un accord d’achat de gaz portant sur 8,4 millions de m3 de gaz par jour sur une période de 15 ans, avec une option de 1,4 million de m3 supplémentaires. Le mois dernier, la Turquie et Israël ont décidé d’examiner un projet de gazoduc pour acheminer du gaz israélien vers l’Europe. Source: http://www.lorientlejour.com

De la drogue dissimulée dans des bouteilles de vin

L’unité centrale de la police des frontières a arrêté dimanche à l’aéroport Ben Gourion deux suspects qui ont tenté de passer 4 litres de “drogue du violeur” et de la kétamine. Les deux suspects sont des résidents de Tel-Aviv et de Rishon Lezion âgés de 20 et 27 ans qui sont arrivés de Bruxelles. Ils ont été fouillés par

les agents qui ont trouvé la drogue dissimulées dans des bouteilles de vin. Les suspects avaient également dans leurs bagages 700 pillules d’ectasy et des dizaines de pillules de ‘Sami Speed’. David Illouz


POLITIQUE

Edition du 16 Novembre au 22 Novembre

Le Président Rivlin est en visite en Inde pour renforcer les relations bilatérales entre les deux pays Le Président Reuven Rivlin a atterri en Inde dimanche pour une visite d’Etat à l’invitation du président Pranab Mukherjee. La visite a pour but de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays dans le domaine de l’économie, de la culture et de la défense. Avant de décoller, Rivlin a déclaré : « Je pars maintenant faire une visite très importante en Inde, un allié significatif et un grand ami d’Israël «. Rilvin n’est pas parti seul, il a emmené avec lui des universitaires et des hommes d’affaires afin de promouvoir davantage la coopération entre les deux pays. Il est notamment accompagné par Shraga Brosh, président de l’Association des industries Israéliennes.

Uri Ariel offre à Dimitri Medvedev un drone à 52.000 dollars

42

Rivlin doit rencontrer le Premier ministre indien Narendra Modi et d’autres responsables indiens, il rejoindra ensuite Mukherjee pour l’ouverture de l’exposition Agro Tech 2016, un rendez-vous bi-annuel consacré au technologie agraires et au commerce équitable de l’Inde, qui aura lieu entre le 19 et le 22 novembre à Chandigarh. Plus tard, Rivlin déposera une gerbe au Murti Square, à New Delhi, devant le monument honorant les soldats indiens qui ont donné leur vie dans la bataille pour la libération de Haïfa, lors de la Première Guerre

mondiale. Rivlin doit également rencontrer les membres des communautés juives d’Inde, il déposera une couronne de fleurs devant le centre Habad de Bombay à la mémoire des victimes de l’attentat terroriste de 2008, attentat qui avait couté la vie à Rabbi Gavriel Noach Holtzberg et sa femme Rivka. LE PLUS: Le centre Habad de Mumbay est la cible principale des attaques de novembre 2008 à Bombay. Novembre 2008 – Le rabbin Noah Gabriel (29 ans) et sa femme Rivka (28 ans) Holzberg, les émissaires de Habad à Mumbai, en Inde, sont cruellement assassinés au cours d’une attaque terroriste de grande ampleur, qui a tué plus de 170 personnes (avec 294 blessés), dont au moins 6 Juifs. Rivka est retrouvée couverte par un Tallit, que son mari a probablement drapé sur le corps. Selon les médecins, elle a été tuée au début du siège. Le rabbin Noah est retrouvé dans l’un des étages supérieurs du bâtiment, ainsi que deux autres victimes, le rabbin Leib Taitelbaum et le rabbin Benzion Korman avec un livre de Thora ouvert. Selon les médecins, ils ont été tués peu avant la libération par des commandos du GFN. http://koide9enisrael.blogspot.co.il

Le maire de Montréal, Denis Coderre en mission économique en Israël Jeudi dernier, lorsque le Premier ministre russe Dimitri Medvedev a visité le Centre Volcani, qui est le centre de recherche dédié aux technologies agricoles, qui se situe dans le centre d’Israël, celui-ci a été fortement impressionné par un drone ultra-sophistiqué utilisé par le centre pour ses travaux de recherche agricole. Le Ministre de l’Agriculture Uri Ariel, qui accompagnait Medvedev lors de la visite du centre, a décidé de lui offrir le drone, d’une valeur de 200.000 Shekels (52.000 dollars). Ce drone peut transporter jusqu’à 2,5 kg de matériel photographique, il est utilisé pour photographier les terres agricoles. Il a une portée de 150 kilomètres et peut rester dans l’air pendant environ deux heures. Ce “cadeau” n’a pas été du tout du gout de Moshé Reuveni, le directeur du Centre Vol-

cani. Celui-ci a déclaré : « Donner le drone que le Centre Volcani utilise pour ses études agricoles en cours en cadeau au premier ministre russe représente un mépris total pour le protocole et les règlements en ce qui concerne les visites de hauts dignitaires «.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, entreprendra dimanche avec le maire de Toronto, John Tory, une mission économique de six jours en Israël et en Cisjordanie. Une centaine de personnes forment la délégation, ce qui en fait la plus importante mission économique du maire Coderre depuis celle en Chine il y a un an.

Le ministère de l’Agriculture a déclaré en réponse dans un communiqué que « la visite du Centre a permis de conclure un accord économique avec les Russes, Dimitri Medvedev a exprimé sont émerveillement devant les capacités de ce drone de recherche et son transfert à la délégation russe a été approuvée par les voies professionnelles concernées.

Les nombreux voyages du maire Coderre depuis son arrivée au pouvoir, il y a trois ans, ont parfois soulevé des critiques, comme sa visite à Téhéran cet automne.

Dans un proche avenir, le ministère de l’Agriculture va acheter un nouveau drone dans le but de poursuivre les activités de recherche du centre «.

« Quand on est allés en Chine, on a développé Montréal-Shanghai, la ligne aérienne, ç’a créé 200 emplois et donné un investissement supplémentaire de plusieurs centaines de millions de dollars. Quand on est allés à Paris, on a ramené Derichebourg, une com-

http://koide9enisrael.blogspot.co.il

Le maire explique ses déplacements à l’étranger par tantôt l’importance des grandes villes, tantôt la diplomatie urbaine, parfois encore des raisons économiques.

pagnie de gestion de déchets, ç’a créé 500 emplois », souligne M. Coderre. Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, précise que la présence du maire facilite souvent les contacts entre les entrepreneurs et les élus d’ici et d’ailleurs. « On ne va pas en Israël pour le marché israélien, à part quelques entreprises extrêmement nichées. On va en Israël pour trouver des partenaires du point de vue des entreprises. Une des forces d’Israël, c’est de mettre en relation de petites entreprises israéliennes avec de très grandes multinationales. C’est d’intérêt pour nos petites entreprises ici d’être dans cet écosystème », mentionne Michel Leblanc. Des entreprises québécoises comptent, entre autres, créer ou renforcer des partenariats lors d’une conférence internationale sur la défense et la cybersécurité. Benoît Chapdelaine – ici.radio-canada.ca




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.