Israël Actualités n°414

Page 1

GRATUIT - Numéro 414 - Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

3

Bleu, Blanc, Rêve. Bleu Blan Or : Jérusalem en ligne de mire

Les élèves des la communauté juive de France qui passeront le Bac cette années dans les lycées juifs et publics sont partis la semaine dernière en Israël. Ils sont, cette année, pour la 14ème édition de ce dispositif, plus de 1050 à faire ce voyage, comme l’ont fait, avant eux, plus de 10 800 jeunes. Pour tous ceux qui ont fait ce voyage, il reste synonyme de souvenirs inoubliables, mais aussi de nouveau

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

départ. Car ce périple sur la terre de notre peuple réveille indubitablement la fibre juive, la fierté d’être juif que chacun d’entre nous porte en soi, et qui ne demande qu’à se réveiller. Mais pour les jeunes chanceux de cette année, l’opportunité est rare : de fait, ils auront la chance de pouvoir participer à l’année du 50ème anniversaire du retour de Jérusalem dans le giron du peuple juif.

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

Depuis 50 ans, la ville d’or nous est revenue, après des années d’occupation. Je dirais même deux millénaires. Elle est de nouveau la propriété de l’État d’Israël et sa capitale éternelle. Pour ces jeunes, pouvoir admirer de près ce site, pouvoir être de retour sur le lieu le plus sacré du peuple juif est une chance inouïe. Une chance que d’autres n’ont pas eue. Une chance que l’on voudrait, aujourd’hui, nous dénier. Alors que cela plaise ou non à ces vendus de l’UNESCO, aux soldats des partis d’extrême gauche en France, qui sous couvert de défendre la cause palestinienne, cautionnent révisionnisme, antisémitisme et terrorisme ou aux dictatures islamistes, nos jeunes montrent leur soutien indéfectible à Israël, ils ont un attachement réel, viscéral à leurs racines, à la terre d’Israël. Surtout, ils ont la foi. Après ces drames traversés, ces morts que nous avons pleurés et que nous pleurons encore, d’Ilan Halimi, à l’Hyper cacher en passant par les victimes de l’école de

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Toulouse, voir nos jeunes porter en eux cet attachement, rallume la flamme de l’espoir. C’est le message que nos jeunes ont voulu faire passer à nos frères d’Israël : tant qu’il y a de l’ardout (Solidarité) entre nous, personne ne pourra ébranler le peuple juif. Ils pensent à nous là-bas. Nous pensons à eux, ici et dans le monde entier. Nous sommes tous différents, et pourtant nous sommes un. Je conclurai en saluant le travail de l’Agence Juive et de tous ceux qui, à son service, ont fait en sorte qu’aujourd’hui, à n’importe quel moment de leur vie, les juifs du monde entier puissent choisir de retourner sur la terre de leurs ancêtres. Comme il est dit, depuis la destruction du Second Temple, il y a deux mille ans, dans chaque famille, dans chaque foyer : l’année prochaine à Jérusalem... Ce rêve, cet espoir, c’est ce qui nous unit… Am Israël Haï Alain Sayada

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenu de leurs publicités. Le journal ne saurait en être responsable.


À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

MAKHLOUF MARC HAZZOUT zal Les familles HAZZOUT, ATTIAS et SAADA tiennent à remercier toutes les personnes qui ont rendu hommage à leur Cher Epoux, Père et Grand-père

4

Fiscalité : l’Israélien paie-t-il des impôts invisibles ?

MAKHLOUF MARC HAZZOUT zal Et vous informent des Chlochim qui auront lieu B’’H le dimanche 18 décembre 2016 à 16h00 A la Synagogue des Tournelles 21 bis rue des Tournelles 75004 Paris

Les impôts directs et indirects ne seraient que la partie émergée de l’iceberg fiscal: en Israël, des impôts cachés pèsent sur les plus modestes. En Israël, la part de l’impôt sur le revenu est une des plus faibles des pays développés de l’OCDE ; en revanche, les impôts indirects qui pèsent sur la consommation sont indolores puisque le consommateur n’en a pas toujours conscience. Mais ce n’est pas tout : il existerait aussi des impôts invisibles ou cachés que l’Israélien paie sans s’en apercevoir. Cette semaine, les députés de l’opposition travailliste à la Knesset ont lancé une campagne médiatique contre le budget 2017 en discussion à Jérusalem. Selon les calculs du professeur Manuel Trajtenberg, qui est aussi député du « Camp sioniste », une famille israélienne moyenne (un couple avec deux enfants) dépenserait 4.600 shekels par mois pour financer des « impôts cachés » (environ 1.100 euros). ÉDUCATION : COURS PARTICULIERS L’éducation n’est pas vraiment gratuite en Israël. Le mythe de la gratuité est entretenu par des impôts invisibles payés par les parents pour l’éducation de leurs enfants : participation financière à des activités extrascolaires obligatoires, cours particuliers, garderies d’enfants, clubs de l’après-midi, etc. Au total, une famille dépenserait 1.240 shekels par mois (300 euros) pour garantir à ses enfants une éducation convenable. SANTÉ : ASSURANCES COMPLÉMENTAIRES Pour sa santé, une famille israélienne ne paie pas seulement la cotisation à l’assu-

rance maladie qui est obligatoire. Elle paie aussi pour une assurance complémentaire, pour raccourcir les files d’attente exigée par certains actes médicaux, pour acheter un médicament qui n’est pas pris en charge par la Sécu, pour une assistance à un parent âgé, etc. Soit un total de 400 shekels (100 euros) par mois en moyenne. LOGEMENT : SPÉCULATION IMMOBILIÈRE Le logement en Israël reste cher et il constitue une des principaux postes de dépenses d’une famille moyenne. La cherté du logement est entretenue par une spéculation immobilière et foncière qui tire les prix vers le haut. Selon le Camp sioniste, une famille israélienne consacrerait chaque mois 2.000 shekels (490 euros) pour financer le surcoût d’un prêt hypothécaire ou d’un loyer. BOUCHONS : PERTE DE TEMPS Sans s’en rendre compte, un automobiliste israélien perd un temps précieux dans les bouchons et les ralentissements de la circulation, notamment en raison d’infrastructures routières défaillantes. La perte de temps se traduit aussi par un surcoût en carburant et la perte d’heures de travail ; cet « impôt sur le temps » coûterait 960 shekels par mois (230 euros) à une famille israélienne. Au total, se sont donc 4.600 shekels qu’une famille israélienne dépense en impôts cachés, sans en avoir pleinement conscience. Selon le « Camp sioniste », si le budget moyen d’une famille se monte à 9.450 shekels par mois, 49% sont consacrés à des impôts invisibles, ce qui réduit d’autant son pouvoir d’achat réel. Jacques Bendelac (Jérusalem)


À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

Faut-il croire aux promesses de Trump ?

Depuis le 8 novembre dernier et la victoire surprise de Donald Trump, les observateurs internationaux s’interrogent sur ses réelles intentions au MoyenOrient. A quoi s’est réellement engagé Donald Trump avant les élections ? Quelques jours avant le scrutin, les proches conseillers du candidat républicain ont multiplié les promesses à l’adresse de l’état hébreu : déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem reconnue comme capitale éternelle et indivisible de l’Etat Juif, octroi d’une aide militaire stratégique maximale, absence de reconnaissance d’un état tant que les Palestiniens ne renoncent pas à la violence contre Israël. De plus, ils ajoutaient que les États-Unis s’opposeraient à tout vote à l’ONU mettant en cause Israël et considéraient le mouvement BDS (Boycott contre Israël) comme antisémite. Enfin, le candidat s’engageait à ne pas faire pression sur Israël pour se retirer de ses frontières. Du jamais vu dans les relations américano-israéliennes ! Lors de la conférence annuelle de l’Aipac, puissance organisation juive américaine, Donald Trump avait plaidé pour un accord

entre Israéliens et Palestiniens avec des négociations directes afin de promouvoir une solution à deux Etats. Mais les conseillers de Donald Trump avaient précisé qu’ils s’opposeraient à la création d’un état palestinien s’il interdisait la présence de Chrétiens et de Juifs. Vraiment de belles promesses ! Même le premier ministre israélien, lors d’une récente interview à CBS, a paru convaincu que l’élection de Donald Trump conduirait à un réel changement de la politique américaine : « Je pense que son attitude, son soutien à Israël est très clair. » Il s’est déclaré n’avoir jamais été aussi optimiste quant à la place d’Israël dans le monde. Les électeurs à travers le monde savent pourtant que les promesses politiques de campagne sont souvent des mensonges ou des vœux pieux que ne sont jamais mis en œuvre. Mais cette fois-ci, on a vraiment envie d’y croire. Rendez-vous le vendredi 20 janvier quand sur les marches du Capitole lorsqu’après avoir juré sur la Bible sa fidélité à la Constitution, Donald Trump deviendra le quarante cinquième président des Etats-Unis. Jack-Yves Bohbot

5

Evitez de manger trop de beignets de Hanouka

Les beignets de Hanouka (Soufganioth) indigestes ? C’est ce qu’affirme le ministre de la Santé Yaakov Litzman (Judaïsme unifié de la Torah) qui recommande donc au public d’éviter d’en manger. Affirmant que de nos jours, on peut toujours trouver un succédané à ce type d’aliment très gras, il a conseillé aux parents de ne pas donner à leurs enfants ces gâteaux ‘qui ne correspondent pas aux normes de santé ni à une alimentation équilibrée ». Il a fait cette déclaration lors d’un congrès à Herzliya de l’association ‘Hayom’ qui favorise la consommation d’une nourriture plus saine. Ce n’est pas la première fois que le ministre exprime son avis sur la nourriture consommée par la population israélienne. Il a déjà

fortement déconseillé de se nourrir de ce qu’on appelle la ‘Junk Food’. “Quand j’ai déclaré qu’il fallait éviter les produits de McDonald, les gens ont cru que j’étais devenu fou”, a-t-il souligné. Il a toutefois admis : “Peut-être n’aurais-je pas dû mentionner le nom de la société”. Sa campagne a déjà suscité la colère de grandes compagnies qui produisent les aliments qu’il recommande de ne pas manger. Mais il reste ferme sur ses positions, affirmant qu’il n’a pas à se préoccuper de ‘primaires’. Il poursuit donc son combat, déclarant qu’il se soucie avant tout de la santé des citoyens israéliens. Claire Dana-Picard Source: Chiourim.com


À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

6

La Corée du Sud et Israël négocient un accord de Libre Echange

Après que la Corée du Sud et Israël se soient rencontrés à Séoul en Juin pour négocier un accord de libre-échange entre les deux pays, les Coréens sont cette semaine en Israël pour faire avancer l’accord qui a pour objectif d’encourager les échanges économiques et les investissements mutuels.

Israël est le 49ème partenaire commercial de la Corée du Sud et le volume des échanges est en baisse depuis 2012.

Les négociations ont commencé en début de semaine à Jérusalem et se dérouleront jusqu’à jeudi.

Les exportations Israéliennes vers la Corée du Sud sont des équipements de fabrication de puces et du matériel électronique.

Le volume des exportations de la Corée du Sud vers Israël a atteint 1,18 milliard de dollars en 2015 alors que les importations ont atteint 870 millions de dollars.

Israël a conclu des accords de Libre échange avec 41 pays, la Corée devrait donc être bientôt le 42ème pays.

Les importations Israéliennes sont principalement des véhicules (Hyundai et Kia), des équipements de communication et des résines synthétiques.

Source: Koide9enisrael

2003-2016 : 14ème « Bac Bleu Blanc » ! 1.050 élèves de Terminale en Israël

Quelques mots sur le projet Le projet éducatif «Bac Bleu Blanc» est réalisé à l’initiative de l’Agence Juive pour Israël et de l’Expérience Israélienne. Ce projet est réalisé avec le soutien de MASSA. Depuis sa création en 2003, 10.800 lycéens juifs de France ont bénéficié d’un voyage éducatif en Israël. Cette année, ce sont près de 1.050 lycéens scolarisés dans des lycées juifs et publics qui prendront part au projet. Depuis treize ans, le «Bac Bleu Blanc» est le plus important projet de voyage éducatif en Israël pour la jeunesse juive de France. A l’occasion des prochaines festivités du cinquantième anniversaire de la Réunification de Jérusalem, la 14ème promotion du Bac Bleu Blanc consacrera un certain nombre d’activités et de visites qui mettront en valeur le lien indéfectible entre le peuple juif et sa capitale éternelle et indivisible.

Les objectifs L’objectif du «Bac Bleu Blanc» est d’inscrire le voyage en Israël dans le cadre du projet pédagogique de chaque établissement.

Chaque école réalise ce voyage selon un programme spécifique correspondant à son projet éducatif et répondant à ses exigences. Tous les programmes comportent des paramètres éducatifs incontournables.

Les objectifs de ce voyage éducatif sont multiples : • Renforcer auprès des élèves le lien historique entre le Peuple Juif et la Terre d’Israël à travers l’étude des sources juives et la visite de sites historiques. • Faire découvrir aux élèves l’histoire moderne d’Israël et la société israélienne. • Présenter aux élèves le projet «Massa» et les opportunités qu’il offre à tout jeune âgé de 18 à 30 ans de venir étudier un semestre ou plus en Israël dans le cadre de programmes lui permettant de bénéficier de bourses d’études. • Faire connaître aux élèves qui souhaitent poursuivre leurs études en Israël après le baccalauréat, les options d’études supérieures en Israël. • Encourager les jeunes qui le souhaitent à venir étudier une année en Israël au lendemain du Baccalauréat.

Chaque programme est adapté aux exigences éducatives de chaque école, mais chaque programme comporte au moins : • 3 ou 4 activités des madrihim israéliens en soirée ou le shabbat • Une visite au Kottel • Visite de la vieille ville de Jérusalem • Une excursion dans le nord ou le sud d’Israël pour découvrir Israël «par les pieds» • Shabbat à Jérusalem • Visite d’une université et rencontre avec des étudiants francophones • Présentation du projet «Massa» et des bourses d’étude qu’il peut offrir aux participants à des programmes d’un semestre ou plus en Israël • Visite d’une entreprise High Tech. • Salon des études supérieures en Israël avec en parallèle des conférences et des activités – Le plus grand salon francophone de l’année. • Soirée de Gala en présence de personnalités d’Etat, de responsables de l’Agence Juive et de responsables communautaires. • Cérémonie Motsaé Shabbat en présence du Grand Rabbin d’Israël • Séminaire sur l’identité juive le Shabbat.

Le voyage parallèle de toutes les écoles la même semaine permet de donner au projet une envergure communautaire et de marquer le lien de la jeunesse juive française à Israël.

Les écoles qui participent Tous les réseaux scolaires de la communauté juive française sont représentés au Bac Bleu Blanc. Paris, la région parisienne, Marseille, Strasbourg, Toulouse et Nice AIU GEORGES LEVEN, AIU NICE, AIU PAVILLONS SOUS BOIS, AQUIBA STRASBOURG, GAN AMI, LUCIEN DE HIRSCH, OHR TORAH TOULOUSE, ORT DANIEL MAYER, ORT MARSEILLE, ORT VILLIERS LE BEL, OZAR HATORAH GOBELINS, OZAR HATORAH BELLEVILLE, OZAR HATORAH CRETEIL FILLES, OZAR HATORAH CRETEIL GARCONS, OZAR HATORAH SARCELLES FILLES, OZAR HATORAH SARCELLES GARCONS, RAMBAM, SINAI FILLES, YABNE PARIS, YAVNE MARSEILLE

Les grands évènements Jeudi 15 décembre à Byniané haouma 16:30-19:00 Grand Salon des études + Conférences 20:30-22:30 Soirée de Gala Samedi 17 décembre aux Hafirot Dromiot – Centre Davidson Vieille ville de Jérusalem 20:30 Grande cérémonie en présence du Rishon Letsion, le Rav Amar sur le thème de Jérusalem et des Téhilim.



À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

De Dankner à Fishman: la chute des grandes familles s’accélère en Israël

La condamnation de Nohi Dankner à la prison pour manipulation boursière sonne le glas du règne des grandes familles dans l’économie d’Israël.

JOAILLIER • DIAMANTAIRE ACHAT OR ET DIAMANTS

09 80 52 95 05 06 59 89 26 99 W W W. A R I E M E R G U I .C O M 1 1 6 AV. S I M O N B O L I VA R 75 01 9 PA R I S

Nous réalisons tous vos modèles en 3D 50% moins cher qu‘en bijouterie

8

Progressivement, les oligarques israéliens perdent leur patrimoine et, parfois même, se retrouvent derrière les barreaux. C’est le cas récent de Nohi Dankner, qui vient d’être condamné à deux ans de prison; ou d’Eliezer Fishman que la justice vient de déclarer en cessation de paiements en raison de l’accumulation de ses dettes. DES AFFAIRES DE FAMILLE On sait qu’en Israël, la richesse est aussi une affaire de famille : les Israéliens les plus riches doivent souvent leur patrimoine à l’entreprise familiale. Résultat : la richesse nationale est concentrée entre les mains d’un petit nombre de familles qui sont dirigées par un oligarque (ici, on préfèrera employer le terme de Tycoon). Chaque année, la presse israélienne publie un classement des Israéliens les plus riches. Au début des années 2000, les premières places du palmarès des grandes fortunes étaient détenues par les familles Harrisson (banque), Levaiev (diamants), Saban (communications), Ofer (pétrochimie), Weirtheimer (aéronautique), Shernoy (sidérurgie), Dankner (finances et télécoms), Techouva (Energie), Fishman (medias) et Bronfman (banque et distribution). ARGENT ET POUVOIR C’est la structure monopolistique de l’industrie israélienne qui a conforté le règne de grandes familles. En fait, la privatisation des entreprises publiques a surtout profité aux familles qui, par rachats et participations croisées, ont conforté leur position dominante sur de nombreux marchés. On pourrait même affirmer que quelques grands groupes familiaux (comme Strauss, Harrisson, Ofer, Zéevi, Fishman, Dankner

et Récanati) ont longtemps entravé toute modification structurelle de l’économie israélienne. La crise financière mondiale de 2008 aura précipité le début de la chute des grandes familles israéliennes. Puis ce sera la contestation sociale de 2011 (la “révolte des tentes”) qui marquera un tournant dans l’influence politique de certains oligarques et dans le lien “argent-pouvoir” qui est fort en Israël. FIN DE RÈGNE Les unes après les autres, leurs entreprises accumulent les pertes ou déposent le bilan. Les hommes d’affaires eux-mêmes s’enfoncent dans un endettement excessif : des oligarques comme Fischman, Dankner ou Levaiev, auront recours aux tribunaux pour prononcer un moratoire d’une partie de leurs dettes. C’est le cas d’Eliezer Fishman ; il y a deux ans, son empire économique (presse, industrie et l’énergie) s’est fissuré. Le passif consolidé de ses entreprises s’est monté à 5 milliards de shekels (plus d’un milliard d’euros) et sa dette personnelle a atteint les 1,8 milliard de shekels. Aujourd’hui, Fishman réclame à la justice israélienne un moratoire de 95% de sa dette. Pour d’autres, en revanche, c’est la justice qui les rattrape. C’est le cas de Nohi Dankner qui, la semaine dernière, a été condamné à deux ans d’emprisonnement et à une amende de 800.000 shekels. Ancien actionnaire majoritaire du consortium IDB, qui fut dans les années 2000 la plus grande société holding d’Israël, l’homme d’affaires a été reconnu coupable de manipulation boursière dans le but d’influer sur le cours de son entreprise en difficulté pour son émission de titres en 2012. Jacques Bendelac (Jérusalem)



À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

10

Biens juifs en déshérence : Israël, ce mauvais élève Une fin de non-recevoir d’autant plus scandaleuse, à ses yeux, qu’en tant que diplomate elle connaissait la lutte menée par Israël et le monde juif pour amener les banques suisses, les pays d’Europe de l’Est, etc. à restituer les biens juifs en déshérence. « Je me disais que nous, la patrie du peuple juif, nous ne faisions pas ce que nous demandions aux autres ! » Colette Avital prend alors la tête d’une commission d’enquête.

Alors même que le pays fait pression sur des États pour que les biens des victimes de la Shoah soient rendus aux héritiers légitimes, Israël est à la traîne. Il y avait ceux qui croyaient l’affaire réglée ou l’avaient oubliée. Aujourd’hui, après la publication, début novembre, du rapport annuel du contrôleur de l’État*, impossible de l’ignorer : en matière de restitution des biens juifs en déshérence, Israël aurait pu faire beaucoup mieux. Dénonçant ce qu’il appelle le manque d’attention et d’efforts de la part des autorités, le texte révèle que seuls 15,6 % des biens en Israël ayant appartenu à des juifs disparus dans la Shoah ont été rendus aux héritiers légitimes. Et Hashava, la compagnie gouvernementale chargée de cette mission depuis dix ans, d’en prendre pour son grade. Trop de lenteur dans les enquêtes. Exemple : fin février de cette année, sur les 631 dossiers ouverts pour retrouver d’éventuels ayants droit, 547 étaient toujours en cours depuis plus d’un an. Tout cela alors qu’en dix ans le nombre des employés n’a cessé de croître, de même que le budget de fonctionnement. Autre reproche : depuis 2014, la compagnie n’a pas rempli certaines de ses obligations. Comme cet autre volet de ses activités : l’aide aux rescapés de l’Holocauste. À ce sujet, et même si Hashava a déjà versé 750 millions de shekels (184 millions d’euros) aux associations d’aide aux survivants, en 2016, tout s’est arrêté. La raison : un différend avec le Jewish Colonial Trust (JTC),

l’organisme financier créé en 1889 pour aider le mouvement sioniste. Aux yeux du contrôleur de l’État, la reprise de cette aide est une absolue nécessité. Il en est de même pour la transparence en matière d’activités et de budgets. « L’État d’Israël est supposé servir d’exemple en matière de restitution des biens, que ce soit à travers Hashava ou via les institutions publiques afférentes. Toutes les parties concernées doivent coopérer afin d’activer la gestion des biens en déshérence, une justice historique pour Israël », note le contrôleur de l’État. Refus de collaborer des banques israéliennes Diplomate de carrière, puis députée travailliste depuis 1999, Colette Avital se rappelle très bien comment, pour elle, tout a commencé. Elle a découvert cette affaire presque fortuitement, dans un article publié par un journal israélien. Elle lit alors qu’au cours des années 20 et 30, surtout en Europe de l’Est, pour encourager le sionisme en Palestine, des juifs avaient ouvert des comptes dans ce qui était alors l’Anglo-Palestine Bank, l’ancêtre de l’actuelle banque Leumi. Certains avaient aussi acheté des terrains, des biens immobiliers, etc. « Mais ce qui m’a le plus révoltée, c’est cette partie de l’article donnant la parole à des gens qui se plaignaient d’être venus en Israël pour essayer de récupérer l’argent légué par un grand-père, un père, disparus dans la Shoah. Tous avaient reçu la même réponse : Nous ne savons pas de quoi vous parlez, nous ne savons rien à ce sujet… »

Cinq ans de recherches qui, en raison du refus de collaborer des banques israéliennes, vont souvent emmener son équipe dans les archives britanniques : « Nous y avons retrouvé au moins 9 000 comptes bancaires et 20 000 titres de propriété. » Après la publication d’un rapport adopté à l’unanimité par la Knesset, le parlement israélien, révélant que les comptes en déshérence dans les banques du pays s’élèvent à 1 milliard de shekels, soit 242 millions d’euros, Colette Avital ne s’arrête pas là : « Je me suis rendu compte que les rapports finissaient souvent sur une étagère à prendre la poussière. D’où ma décision de me lancer dans une nouvelle bataille : rédiger un projet de loi contraignant, lequel fut voté, à l’unanimité, en 2005. » Pour la mise en œuvre de la loi, le gouvernement créait un an plus tard l’Agence officielle pour la localisation et la restitution des biens en déshérence des victimes de la Shoah, la fameuse compagnie Hashava aujourd’hui épinglée par le contrôleur de l’État. « Sur certains points, le contrôleur de l’État a raison » Elle qui fut l’architecte puis la cheville ouvrière de cette loi, comment réagit-elle aujourd’hui à toutes ces critiques ? « Je crois que, sur certains points, le contrôleur de l’État a raison. Certainement sur les salaires payés aux employés de Hashava. Également sur l’accroissement des effectifs et des budgets. Ce n’est pas ce que je souhaitais. » Elle est aussi d’accord sur la lenteur des enquêtes : « Je m’en suis rendu compte moi-même. Certaines personnes, sachant que j’avais été impliquée dans la création de l’agence, m’ont contactée pour que je me penche sur leurs dossiers. J’ai alors découvert que certains d’entre eux avaient été laissés de côté durant un an, voire deux. Au lieu d’activer les choses, les responsables de Hashava attendaient indéfiniment des actes

en provenance de Varsovie ou d’ailleurs.» Un manque d’efficacité qu’elle regrette, même si elle le tempère. À ses yeux, beaucoup a été fait pour retrouver des héritiers : encarts publicitaires dans de nombreux journaux dans le monde ; création d’un site en français, anglais, hébreu, allemand, russe… Il y a eu aussi ce domaine qui n’était pas inscrit dans la loi : celui des œuvres d’art. « Des recherches ont été menées dans les musées, y compris le musée d’Israël, pour retrouver des tableaux, des sculptures ou autres ayant peut-être appartenu à des gens disparus dans la Shoah. » Tout cela, dans le cadre d’une loi qui avait ses propres limites, notamment concernant le processus de reconnaissance des héritiers légaux. « Même si nous avons essayé de rendre cette loi de restitution plus flexible qu’ailleurs, il fallait que les gens apportent des preuves légales, à commencer par l’existence d’un lien de famille avec la personne tuée dans la Shoah et sa dernière adresse. Sans oublier le nécessaire acte d’héritage qui ne peut être délivré que par un tribunal. Aujourd’hui, en cas de petites sommes, on n’a plus besoin d’en passer par là. Certains documents suffisent…» Quant à la réaction de Hashava, elle est simple : « Depuis la création de l’agence, nous avons localisé des biens, en Israël, de juifs tués dans la Shoah, pour une valeur de 2 milliards de shekels (490 millions d’euros) et avons restitué aux héritiers légaux pour un montant de 642 millions de shekels (158 millions d’euros), soit 30 % de ce qui a été localisé. À l’échelle mondiale, c’est une réussite sans précédent… » Une fierté et un sentiment d’accomplissement que ne partage pas totalement le contrôleur de l’État. D’où ses recommandations : la mise en place de directives claires réduisant la durée des enquêtes et déterminant, aussi vite que possible, les objectifs à venir dans le cadre de l’aide aux survivants. À cela s’ajoute une dernière demande : un plan détaillé d’activité pour 2017. C’est en effet à la fin de l’année prochaine que Hashava doit fermer ses portes. Danièle Kriegel – Jérusalem Source: Le Point


À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

11

Enlèvement d’enfants en Israël par l’un des parents enfant a été emmené dans un autre pays, il doit agir vite et tenter de localiser le pays vers lequel le mineur a été enlevé. Si ce pays a adopté la convention de la Haye, il faut déposer immédiatement « une demande de restitution pour enlèvement » par le biais de l’Autorité centrale en place dans ce même pays. Si le mineur a été emmené dans un pays qui n’a pas signé la Convention, il faut alors déposer un recours auprès de la Cour Suprême de demande d’ordre d’ « Habeas Corpus ». Selon les dispositions de la Convention, lorsque les conditions préliminaires sont remplies, comme, les autorités administratives et/ou judiciaires du pays dans lequel le mineur a été emmené sont obligées de rendre immédiatement le mineur, sans aucun pouvoir de jugement, sauf quelques exceptions définies aux articles 13 et 20 de la Convention. Beaucoup de parents qui ont été confrontés à la dure réalité de l’enlèvement des enfants par l’un d’eux se retrouvent perdus face à une décision unilatérale du parent qui emmène le mineur à l’étranger sans l’intention de le ramener, parfois dans le but de s’en servir comme monnaie d’échange dans le cadre d’une procédure de divorce, et d’autres fois pour disparaitre avec l’enfant dans un pays quelconque sans divulguer l’endroit où ils se trouvent. Quels sont les démarches judiciaires que peut entamer ce parent pour faire revenir son enfant dans le pays? Peut-on éviter à l’avance un enlèvement d’enfants en Israël ? Qu’est-ce qu’un enlèvement d’enfant selon la loi israélienne? Selon la convention de la Haye, qui a été adoptée par l’Etat d’Israël en 1991, l’enlèvement d’un enfant mineur signifie l’éloignement illégal d’un mineur de son pays de résidence régulière, par la violation des droits de garde ou des droits de visite, qui ont été exploités en pratique par le second parent au moment de l’enlèvement. Les principes de la convention de la Haye

L’objectif principal de la convention de la Haye est de ramener le mineur le plus vite possible vers son lieu de résidence initial en partant du principe que l’acte d’enlèvement unilatéral est contraire à l’intérêt de l’enfant, fil conducteur des clauses de la convention. La convention de la Haye a été mise en place pour apporter au parent, dont l’enfant a été enlevé, les premiers secours en urgence afin de ramener le mineur, sans tenir compte de la question de la garde. A cet effet, la convention détermine une voie rapide pour ramener le mineur dans le pays d’où il a été sorti illégalement. Ce but est atteint en obligeant les autorités du pays dans lequel le mineur a été introduit, à le ramener dans son pays d’origine, et de laisser le débat concernant le bien de l’enfant aux Tribunaux du pays d’origine. Ainsi, la convention touche doublement son but: d’une part, la défense des enfants kidnappés; et d’autre part, la dissuasion de l’enlèvement, car le retour immédiat du mineur rend l’enlèvement inutile. Que doit-on entreprendre pour ramener un mineur qui a été enlevé? Dès l’instant où le parent découvre que son

Les conditions préliminaires à l’application de la Convention de la Haye L’obligation des autorités de ramener le mineur dans son lieu de résidence initial est soumise à trois conditions préliminaires: • que le pays vers lequel le mineur a été enlevé ait signé la convention de la Haye; • la Convention ne s’applique aux enfants que jusqu’à l’âge de 16 ans; • l’obligation de restitution ne s’applique que si la demande de restitution a été déposée dans un délai de un an à compter de la date de l’enlèvement illégal, car le retour d’un mineur qui aurait eu le temps de s’intégrer dans un nouvel environnement pourrait lui causer un préjudice plus grave que celui qu’il a déjà subi du fait de son enlèvement. Les exceptions à l’obligation de restitution : La convention de la Haye définit quatre exceptions à l’obligation de restitution qui incombe aux autorités: • Le parent qui réclame le retour du mineur n’a pas exercé au moment de l’enlèvement ses droits de garde, ni même les accords de contact avec le mineur. • Le consentement préalable ou l’accepta-

tion par rétrospective de l’autre parent avec l’acte d’enlèvement. • La crainte sérieuse que le retour du mineur puisse lui causer un préjudice physique ou psychologique ou le mette, d’une autre façon, dans une situation insupportable. • La restitution n’est pas autorisée selon les principes fondamentaux sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales du pays dans lequel le mineur a été emmené. La volonté du mineur La volonté du mineur peut être prise en compte mais il ne s’agit pas d’une valeur sacrée. Trois paramètres simultanés ont été définis par la jurisprudence et doivent être établis pour que le Tribunal prenne en compte la volonté du mineur de ne pas revenir dans son pays d’origine: l’âge du mineur et son degré de maturité en fonction de ses points de vue et de ses opinions ; la volonté indépendante du mineur de ne pas revenir dans son pays d’origine et l’absence de pression de la part du parent qui l’a enlevé ; et un refus ferme et évident de retour dans le pays d’origine. Les moyens préalables d’éviter les cas d’enlèvement d’enfants en Israël Afin d’éviter à l’avance d’avoir à mettre en pratique la Convention de la Haye, il est important de prendre des mesures préalables. Toute mère qui a le moindre soupçon, si infime soit-il, d’un éventuel acte d’enlèvement, doit déposer une requête auprès du Tribunal pour solliciter une interdiction de sortie du territoire envers le mineur. Le Tribunal accorde facilement les interdictions de sortie du territoire envers les mineurs sans même réclamer la preuve du soupçon d’enlèvement (car chaque parent a le droit de connaitre à l’avance et d’autoriser la sortie de son enfant à l’étranger). C’est pourquoi, cette démarche d’ordre d’interdiction est d’une importance majeure, dès lors qu’il existe le moindre soupçon d’une éventuelle volonté d’enlèvement. Par Liane Kehat Law Offices and Notary Myp@Lkehat-law.co.il Source: Israël Magazine


À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

12

Espionnage des avions, d’Israël et de l’Autorité palestinienne : nouvelles révélations Snowden

Grâce à un partenariat exclusif avec le site d’information « The Intercept », « Le Monde » a pu travailler sur l’intégralité des archives Snowden et en extrait aujourd’hui de nouvelles révélations.

Pour beaucoup, les révélations liées aux documents extraits des archives de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine par un ancien consultant, Edward Snowden, aujourd’hui réfugié en Russie, étaient de l’histoire ancienne. Il n’en est rien. Trois ans après sa décision de dénoncer, preuves à l’appui, l’existence d’un système de surveillance construit sur la collecte massive des données de communications, il reste de nombreuses leçons à tirer du stock impressionnant de documents soustraits à la NSA et à son homologue britannique, le GCHQ (Government Communications Headquarters). A la conquête des téléphones portables en vol Parmi les révélations du Monde, il s’avère que la France a été ciblée par un programme d’interception des communications mobile à bord des avions commerciaux. L’usage des téléphones portables avec connexion Internet en plein ciel a donné lieu à la création d’e programmes spécifiques, à la NSA comme au GCHQ. qui ont très tôt pris la compagnie Air France pour cible principale. Avec des résultats impressionnants, selon les documents internes des deux agences : la collecte des données se fait « quasiment en temps réel ». Pour espionner un téléphone, il suffit qu’il soit à une altitude de croisière de 10 000 pieds. Le signal transitant par satellite, la technique d’interception se fait par des stations secrètes d’antennes au sol. Le seul fait que le téléphone soit allumé suffit à le localiser, l’interception peut alors être croisée avec le registre des listes de passagers et les numéros des avions, pour mettre un nom sur l’utilisateur du smartphone. Le GCHQ peut même, à distance, perturber le fonctionnement d’un téléphone de sorte que son utilisateur soit contraint de le redémarrer avec ses codes d’accès : les services britanniques interceptent du même coup ses identifiants. Ces programmes ont suscité un vif enthousiasme de la part des deux agences, « Le ciel pourrait appartenir à la NSA », écrivait en 2009 l’agence américaine dans l’une de ses newsletters internes décrivant le projet. Parmi les cibles privilégiées de ces programmes, Air France. Dès 2005, la compagnie française apparaît dans un document de la NSA fixant les grandes lignes du projet de « traque des avions civils dans le monde entier ». Daté du 5 juillet et signé par le numéro deux de l’une des principales directions de la NSA, chargée du renseignement d’origine électromagnétique (SID, Signal Intelligence Directorate), ce mémo de 13 pages recense sous forme chronologique

et détaillée les principales étapes de ce programme pensé pour éviter « un nouveau 11-Septembre ». On peut y lire que, dès la fin 2003, « la CIA considère que les vols Air France et Air Mexico sont des cibles potentielles des terroristes ». Le service juridique de la NSA précise alors « qu’il n’y a aucun problème légal pour cibler les avions de ces deux compagnies à l’étranger » et qu’« ils devraient être sous la plus haute surveillance dès qu’ils entrent dans l’espace aérien américain ». Mais ces mêmes documents montrent que ce programme d’interceptions est loin de s’être limité aux membres présumés de cellulles terroristes : sous la forme d’une devinette, les documents citent comme cibles potentielles des profils beaucoup plus variés : « Quel est le point commun entre le président du Pakistan, un trafiquant de cigares ou d’armes, une cible du contre-terrorisme ou le membre d’un réseau de prolifération nucléaire ? Ils utilisent tous leur téléphone portable lorsqu’ils sont dans un avion. » Air France dément être vulnérable aux interceptions en vol Dans un communiqué et suite à nos informations, Air France a indiqué qu’aucune communication vocale n’était possible à bord de ses vols, à l’exception d’une expérimentation temporaire menée en 2007. « Air France rappelle que les communications vocales ne sont pas possible depuis ses vols. [Un] premier test n’ayant pas été concluant, le projet avait été définitivement abandonné » écrit la compagnie aériennne dans son communiqué. Le Monde a révélé que les services de renseignement britanniques et américains ont mis en place depuis plusieurs années un système capable d’intercepter des communications ayant lieu et ont visé plusieurs compagnies aériennes, dont Air France. La surveillance de la diplomatie israélienne Officiellement, Israël et les deux agences de surveillance anglo-saxonnes les plus puissantes, l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine et son homologue britannique, le GCHQ (Government Communications Headquarters), sont unis par une sacro-sainte alliance. Intense du fait des enjeux de survie pour Israël, confiante au regard de l’excellence reconnue aux Israéliens en matière d’espionnage, et en forte croissance depuis dix ans, cette coopération unique a pourtant une face plus obscure. Les documents consultés par Le Monde montrent que les Britanniques ont espionné la diplomatie israélienne, aussi bien à Jérusalem qu’à l’étranger. Ils visaient aussi des sociétés privées du secteur de la défense, des organismes d’Etat chargés de la coopération internationale ou encore des centres universitaires connus pour leur très haut niveau scientifique.

The Wall Street Journal et Der Spiegel avaient déjà montré que les services anglais et américains avaient surveillé les communications du premier ministre Benyamin Nétanyahou et celles du bureau du premier ministre Ehoud Olmert. Selon nos informations, les espions ratissent beaucoup plus large. Ils visaient des services de l’Etat, notamment ses diplomates. Parmi ces identifiants figurent ainsi le numéro de téléphone du numéro deux du ministère des affaires étrangères israélien ou encore les e-mails d’ambassadeurs en poste à Nairobi, au Kenya, et à Abuja, au Nigeria. Mais on trouve aussi parmi les cibles de ces agences des employés de sociétés de défense, comme Ophir Optronics, l’un des fleurons de la fibre optique et du laser, deux éléments-clés des armements modernes et des industries de pointe, ou encore des centres de recherche de l’université hébraïque de Jérusalem. La Jordanie et l’Autorité palestinienne étroitement surveillées Au Proche-Orient, la NSA et le GCHQ ne font pas d’exceptions : tout comme Israël, l’Autorité palestinienne a été mise sous surveillance serrée par les agences américaines et britanniques. Là encore, la NSA et son homologue britannique entretiennent pourtant d’étroites relations avec la monarchie jordanienne et l’Autorité palestinienne dans le domaine du renseignement. La NSA et l’EWD, le service de renseignement électronique jordanien, sont même de très proches alliés : « A lui seul, l’EWD fournit une grande part des noms d’individus ciblés par la NSA » dans cette région, reconnaît une note des services américains. Pourtant, dans les longues listes d’interceptions du GCHQ, se trouvent les coordonnées de la cour royale de Jordanie, du chef du protocole du roi et de l’ambassade de Jordanie à Washington. L’Autorité palestinienne a également fait l’objet d’une surveillance intensive, loin de se limiter aux hauts responsables. Fin 2008 et en 2009, le GCHQ a ainsi ciblé les communications du cabinet du secrétaire général de l’OLP et celles d’un grand nombre de délégations palestiniennes dans le monde. Notamment en France, en Belgique, au Portugal, au Pakistan, en Afrique du Sud ou en Malaisie. Des figures palestiniennes modérées étaient également espionnées : le Dr Ahmed Tibi, homme politique et député arabe israélien, chef du Mouvement arabe pour le renouveau, ou encore Ahmed Qoreï, premier ministre de l’Autorité entre 2003 et 2006. Autant d’éléments qui rappellent une règle ancienne de l’espionnage : les amis n’existent pas. Comment « Le Monde » a travaillé Ces révélations sont issues d’un partenariat exclusif avec le site d’information The Intercept, fondé, notamment, par les deux premiers destinataires des archives Snow-

den, Glenn Greenwald et Laura Poitras, Le Monde a pu travailler, en 2016, directement sur l’intégralité de ce fonds documentaire. Comme en 2013 et 2014, lors d’une première série d’articles tirés de ces archives, plusieurs mois ont été nécessaires pour mettre en place des conditions d’accès sécurisé à ce fonds, pour exploiter et comprendre des pièces souvent très techniques. Les termes du contrat qui nous lie à The Intercept et ses fondateurs sont simples : le respect d’une ligne éditoriale en accord avec la démarche initiale d’Edward Snowden, la mise au jour du vrai visage de l’espionnage moderne, qui ne se contente plus de cibler des menaces mais surveille massivement les communications mondiales. Il ne s’agit pas de dénoncer des individus ou de mettre en péril des opérations, mais seulement de se pencher sur les excès de cette surveillance sans limite et de susciter un débat public sur son contrôle. Où en est Edward Snowden ? Edward Snowden vit toujours à Moscou, où lui a été accordé, en 2014, un permis de séjour à durée limitée. Le lanceur d’alerte n’a jamais caché sa volonté de retourner aux Etats-Unis, à condition d’y bénéficier d’un procès équitable. Ses avocats ont d’ailleurs récemment lancé une vaste campagne médiatique à la faveur de la sortie cette année du film d’Oliver Stone, Snowden, pour tenter d’obtenir une grâce présidentielle de Barack Obama. Le droit de résidence d’Edward Snowden expire en effet le 31 juillet 2017. La réponse de la NSA et du GCHQ aux révélations du « Monde » « Nous ne faisons jamais aucun commentaire sur des sujets liés au renseignement, a indiqué au Monde le porte-parole des services de renseignement technique britannique (GCHQ). Néanmoins, notre travail est mené conformément au strict cadre juridique et politique qui veille à ce que nos activités soient autorisées, nécessaires et proportionnées, et à ce qu’un contrôle rigoureux puisse être effectué par le secrétaire d’Etat, par la commission parlementaire au renseignement et à la sécurité ainsi que par l’autorité de régulation des interceptions et du renseignement. De plus, le régime légal des interceptions pratiquées par le Royaume Uni respecte totalement la Convention européenne des droits de l’homme. » De son côté, l’agence nationale de sécurité américaine (NSA) a fait savoir au Monde que « ses activités de renseignement sont en totale conformité avec le cadre juridique et politique en vigueur ». http://www.lemonde.fr/



À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

14

Elisa Tovati : « L’histoire de cette pièce m’a aidée à accepter d’où je viens » Elle tient le rôle principal de La fiancée orientale, pièce d’Eliette Abécassis, adaptée de son roman, Sépharade. Sur une histoire d’amour impossible, thème central du spectacle, Ninon Brétecher, à la mise en scène, déroule une création artistique onirique, où le drame cotoie la danse, le chant, la musique. Séduite par le projet autant que par le texte, Elisa Tovati est Esther, cette fiancée qui veut se marier, malgré la réprobation familiale. Incroyable de vérité et de charme sur scène, elle nous parle du rôle, de son personnage, mais surtout de ce que cette histoire a fait résonner en elle. Entretien sans fard…

Comment décririez-vous le thème de la pièce ? C’est une histoire d’amour impossible, entre deux jeunes gens que tout rapproche, à l’exception de leurs familles. Ils s’aiment, ils se comprennent, mais le poids des traditions, ce mélange de culture et de culpabilité que fait porter sur chacun d’entre nous notre histoire familiale va les séparer… La famille d’Esther est de Mogador, son futur mari de Meknès. Et c’est cela qui contrarie les parents de la jeune fille… Honnêtement, cette histoire ne vous paraît-elle pas désuète ? Pas du tout, justement ! J’ai entendu toute ma jeunesse les sépharades à la table de

mes parents se plaindre du goût du gefilte fish ou de la prononciation des voyelles, à chaque prière. J’ai vu des Normands ou des Alsaciens avoir les mêmes réflexes conservateurs. On part ici, d’un point de détail, mais finalement, on s’adresse à l’ensemble de l’humanité. Nous sommes tous héritiers d’une culture, d’une histoire familiale, et lorsque l’autre, la moitié tente de trouver sa place, tout ce que nous sommes sans en avoir forcément conscience revient en force. Le poids du passé reprend ses droits… Vous l’avez vécu, semble-t-il ? Tout à fait, aussi bien à la génération de mes parents, puisque je suis aussi sépharade qu’ashkhénaze, qu’à la mienne, puisque

j’ai épousé un Français de souche. Noël ou Hanouka, comment expliquer qu’il n’y a pas de pain chez moi à Pessah à ceux qui ne comprennent pas, tout ça vient, tous les jours, au quotidien se rappeler à moi !

aux multiples facettes artistiques, grâce à la musique de Simon Mimoun : la musique, la danse, le chant accompagnent le jeu et l’histoire. Cela fait 3 ans qu’on travaille sur cette adaptation…

Ce texte vous parlait donc ? Plus que cela. J’avais lu Sépharade, avant de travailler avec Eliette sur l’adaptation de son roman au théâtre. J’avais appris et compris qui j’étais, grâce à ce livre. Il m’a aidée à accepter d’où je viens, qui je suis. J’avais toujours eu du mal à voir ma grand-mère en faire des tonnes pour tout et n’importe quoi. Tout tourne à l’hystérie, au psychodrame dans une famille sépharade. A ce titre, je me suis toujours sentie plus ashkénaze que sépharade. En lisan ce roman, j’ai compris qui étaient ces juifs d’Afrique du Nord, ce qu’ils avaient vécu, ce qu’ils portaient en eux. Pourquoi ils étaient ainsi. Ce livre, c’était presque une catharsis pour moi, une forme de psychanalyse. Aussi quand Eliette m’a demandé de jouer son texte, j’étais absolument ravie.

Comment s’est installée la complicité entre vous et Olivier Sitruk, qui incarne votre prétendant ? Naturellement, nous avions déjà joué un couple à la télévision, il y a 15 ans. Nous n’avons pas essayé d’inventer notre relation. Nous nous sommes laissés porter par le très beau texte d’Eliette. Tout y était…

Au-delà de l’histoire, il y a, dans La fiancée orientale, une mise en scène très particulière… Tout à fait, c’est l’œuvre de Ninon Brétecher et c’est l’une des forces de cette pièce. Le décor est épuré, c’est un jeu de lumière qui crée la magie mais on est embarqué dans un véritable univers onirique

Parlons pour conclure, de votre année 2017. Que vous réserve-t-elle ? De jolis projets, musicaux tout d’abord : un single Memory almost full, sortira mi-janvier. L’album Me and my robot suivra, au printemps. Mais avant cela, je vous donne rendez-vous le 29 décembre prochain, sur France 2, dans un téléfilm intitulé Trois mariages et un coup de foudre, tourné en Israël. L’histoire tourne autour du syndrome de Jérusalem, Catherine Jacob et Héléna Noguerra y sont irrésistibles et Gilles de Maistre, le réalisateur est un génie ! La fiancée orientale, d’Eliette Abécassis, au Théâtre du Gymnase, à Paris, jusqu’au 30 janvier Israël Actualités

Le EDEN de Jérusalem Il est des hôtels qui portent une histoire, mais dont pourtant –même en y séjournant- nous nous sentons exclus, et pour cause. L’événement est passé, il ne reste plus que les murs inertes et silencieux. Et il y a des établissements, dont cet hôtel EDEN de Jérusalem, qui vous enveloppent immédiatement dans leur chaleur, à peine le seuil du portail franchi. Vous n’avez encore rencontré personne. Vous n’avez pas encore fini de traverser la cour-jardin jusqu’à la réception qu’un sentiment de retour « chez soi » vous accompagne. Vous en êtes pourtant certain, jamais vous n’êtes encore venu dans cet hôtel. Est-ce l’arrivée dans ce quartier (Talpiot / Arnona) résidentiel et ancien qui en est en partie la cause, vous ne saurez vous l’expliquer. Mais le sentiment familier rassurant vous accompagne, de votre sortie de voiture ou de bus à l’accueil de l’hôtel. Quelle que soit l’heure de votre arrivée, l’accueil que vous recevrez sera toujours aimable et bienveillant. Nous avons pu le vérifier lors de nos différents séjours, car comme vous pouvez l’imaginer, nous y revenons souvent. Vous voila arrivé dans le hall de ce petit im-

meuble de 4 niveaux, dont le rez de chaussée intérieur héberge la réception, le salon, et la cafeteria / restaurant. C’est ici que vous seront remises les clefs de votre logement, que se prennent les petits déjeuners, ou que vous pouvez vous poser pour lire un journal, consulter un plan, prendre un encas, voir une expo, attendre un taxi, etc.… Mais vous pouvez tout aussi bien faire à peu près tout ça … dans la cour jardin ! Savez vous que ce petit hôtel de 24 chambres dont 6 suites avec balcon, sur 3 niveaux avec ascenseur, né il y à peine 6 ans hébergeait de vénérables pensionnaires jusqu’en 2010 ? Les occupants de la maison de retraite appréciaient eux aussi la sérénité et la verdure des environs tout en étant à moins de 5 minutes à pied de services (supermarché, restaurants, cafés, magasins, salons de thé …) et commodités de transports (nombreuses lignes de bus pour partout dans Jérusalem et les environs). Mais aussi de centres d’intérêts (entre 10 et 15 minutes à pied sans se presser) comme la Tayelet, une promenade panoramique unique pour visiter tout Jérusalem d’un seul coup d’œil. La Tahana, l’ancienne gare de chemin de fer, qui comme celle de Tel Aviv, réaménagée en petit village, permet de goûter à

toutes les spécialités d’Israël et d’ailleurs, de s’équiper de souvenirs intelligents, ou de distraire les enfants, et les plus grands. De la Tahana d’autres quartiers pittoresques vous tendent les bras, comme ceux de Baka, ou de la Mochava Guermanit à l’atmosphère unique également. Pour info : Au départ de la Tahana, la municipalité a mis en place des navettes gratuites pour la vieille ville de 8h du matin à 20h le soir ! Mais revenons à notre hôtel: Si les chambres, la cour / jardin, mais surtout les balcons des appartements ne vous facilitent pas l’envie d’en sortir, faites tout de même l’effort. Car la ville et ses environs méritent votre visite. Vous êtes venus pour rendre hommage à vos anciens, faire un vœu au Kotel, parcourir le shuk de Mahané Yehuda, visiter des musées ou des lieux de mémoire, et vous venez de découvrir qu’on peut également y prendre du bon temps. Ce n’est pas l’idée que vous faisiez de Jérusalem, et pourtant ! L’hôtel se prête remarquablement à des séjours en famille ou en petits groupes à partir duquel il vous sera facile de vous organiser un séjour d’exception. Ne vous prenez

surtout pas la tête avant votre départ depuis la France, Line, la directrice de l’hôtel peut vous faciliter à peu près tout ce dont vous aurez besoin, tel que taxi, guide ou minibus pour la ville, l’aéroport ou la Mer Morte (via Massada, Ein Guedi, etc…). Les prix, sont on ne peut plus raisonnables pour Jérusalem et Israël, puisque les chambres de 2 à 3 ou 4 personnes valent entre 100 et 220 $ environ, petits déjeuners inclus. Sachez que la Cashrout de l’hôtel est supervisée par Aharon Leibovitz (rabbin de rite orthodoxe, bien connu), et que si vous souhaitez un shabbat dans les règles, des repas chauds peuvent vous être apportés dans la salle du rez de chaussée ou un coin spécifique peut vous être aménagé. Les synagogues ne manquent pas dans les environs vous vous en doutez, pour les plus pratiquants. Voila. Tout ou presque vous a été dit. Il ne vous reste plus qu’à réserver votre vol, et faire par vous-même de nouvelles découvertes de cet étonnant et merveilleux pays. Bon séjour en Israël. Amicalement, Ary TOLEDANO



À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

Quand une surprise n’est plus une surprise Je ne le cacherai pas, j’aime bien Valls. C’est peut-être le seul homme de gauche pour qui j’ai de la sympathie. Mais sa candidature annoncée devant un parterre de sympathisants, applaudie comme une victoire et un propos inadapté, est apparue, inutile. C’est un effet de manche qui n’a surpris personne. Parler de rassemblement, alors que la gauche est en miettes et ne semble pas vouloir recoller les morceaux? Euphémisme? Sans doute. IL démissionnera demain pour être libre de ses actions! Car, dit-il, maintenant j’ai une responsabilité. Dois-je comprendre que, jusque là, il considérait ne pas en avoir? Autant de petites fautes commises dans l’impatience d’une ambition démesurée et non dissimulée! A peine l’annonce faite que Martine Aubry acérait ses griffes et donnait libre cours à sa vraie personnalité. Envieuse et mauvaise, en voilà une qui ne ménagera pas ses crocs en jambes.

Tout sauf ... Apres avoir évincé Sarkozy, par le biais d’une campagne superbement huilée, sur le thème TOUT SAUF SARKOZY, voilà l’ancien champion remplacé par son outsider. Qui a oublié l’engouement suscité par le candidat Sarko en 2007? LA France coupée en 2. Et Ségolène faisant les frais du raz de marée Sarko, lequel bénéficiait alors de la sympathie générée par Chirac. Bien que ce dernier lui voua une rancune féroce. Le «3 p’tirs tours et puis s’en vont» dura le temps d’un quinquennat. Puis exit Sarko. Élection de Hollande, plus POUR dégager Sarko que par conviction. Comme l’écrit Eric ZEMMOUR: «Un quinquennat pour rien» C’est alors que se présente le nouveau gibier! Les chasseurs en embuscade ont besoin matière. Les sondages ont poussé Hollande vers la sortie, mais sûrement, aussi, est-ce de sa part une forme de clairvoyance, quant à un avenir incertain et désastreux, et voilà Valls qui donne libre cours à son ambition. Aussitôt, ici et là, les SNIPPER reprennent en chœur, mais en changeant les paroles et l’on entend»TOUT SAUF VALLS» Le thème prend de l’ampleur. Tout ce remue ménage, et surtout l’incertitude ambiante laisse apparaître que les hommes sont prêts à tout pour satisfaire leur ambition, mais ce qui leur manque surtout ce sont les idées. Chacun a une ou deux bonnes initiatives, mais aucun n’a la vue d’ensemble qui per-

16

mettrait de sortir le pays de la morosité dans laquelle ils l’ont plongé. La tentation immédiate serait de crier avec les loups, Tout sauf le FN. Tout sauf LE PS. Il reste la droite. Voilà qu’ayant échappé à la primaire, MAM sort de son placard. Dans quel but? A-t-elle la moindre chance d’atteindre 1 ou 2%? Ou peut-être, veut-elle par la suite négocier un portefeuille? Étant attentif à tout ce qui se dit, je constate que PAS un seul prétendant à la magistrature suprême n’a les idées, mais que leur ambition est sans limite. Pour revenir à la prestation de Benoit HAMON, nous l’avons entendu parler de résorber 0,12% de migrants. Sur le plateau, personne n’a réagi! Par crainte de me tromper, j’ai sorti ma calculette. 0,12% DE 60 millions =72000 Monsieur Hamon, votre mauvaise foi est inversement proportionnelle à votre acuité visuelle. Le plus grave est que, tous, sans exception, chacun dans son domaine, mentent avec aplomb pour faire passer leurs idées, mais personne ne les contredit. Toutes ces manœuvres mèneront le pays à un test de l’extrême, JLM ou MLP, et après cette expérience, advienne que pourra. René SEROR

Face à lui, aux primaires de la gauche, il se heurtera à ses deux anciens complices, en compagnie de qui, IL s’était payé la peau de Jean-Marc Heyraud. (Alors Premier Ministre) Montebourg et Hamon. Entre Mélanchon, Macron, Yannick Janot (EELes Verts) Sylvia Pinel (MRG), Y aurat-il de la place pour un homme de plus? La bagarre s’annonce ardue pour le Premier ministre démissionnaire et il semble que dans son propre camp, on soit déterminé à en découdre. La seule raison qui pourrait pousser Emmanuel VALLS à ce risque de défaite serait un positionnement pour 2022. Si toutefois il emporte les primaires de 2017 Si toutefois les frondeurs le rallient S’il se débarrasse de la vieille garde.. Mon pauvre ami! C’est pas gagné. D’autant qu’il sort de toutes ces années de gouvernance, IL lui faudra sans cesse justifier ce bilan, POUR LE moins désastreux. Dernière minute: ça SE jouait entre Marisol ET Bernard. il a choisi Cazaneuve. Encore une SURPRISE QUI n’en est pas UNE. René SEROR

Un voleur de voitures piégé par BMW à Seattle La police de Seattle, dans un blog dédié aux divers crimes auxquels elle doit faire face, rapporte un vol de voiture qui s’est très mal terminé pour le voleur. Ceci en raison des nouvelles technologies embarquées dans les dernières générations d’automobiles (domaine dans lequel Israël excelle). Selon Clubic : «Tout a commencé lorsqu’une BMW 550i a été volée dans le garage de son propriétaire : le voleur ne s’attendait sans doute pas à ce que le constructeur du véhicule donne un sacré coup de main aux autorités.

Une fois la voiture localisée, BMW a profité de la possibilité de prendre le contrôle du système d’ouverture des portes du véhicule à distance pour y enfermer le voleur qui s’était endormi au volant de son butin. Piégé, il a été réveillé par la police qui arrivait pour l’appréhender quelques dizaines de minutes plus tard. Le voleur a tenté de s’échapper, mais a été rapidement interpellé. Il a été inculpé de vol et de possession de drogue, les policiers ayant trouvé une petite quantité de méthamphétamine lors de l’arrestation.

S’il s’agit d’un vol de voiture, il ne faut pas s’imaginer que le voleur a utilisé une quelconque technique de dernier cri pour prendre possession de la BMW 550i : il a juste vu que les clés étaient à l’intérieur et en a profité, un samedi soir, probablement marqué par la consommation d’un peu de drogue, d’après le blog.

Sur le blog, Jonah Spangenthal-Lee, chargé des communications de la police de Seattle, n’a pas manqué de glisser une référence à Watchmen : « On imagine qu’ils ont piégé le criminel en lui lançant, dans le système audio du véhicule : « Je ne suis pas piégé ici avec toi, c’est toi qui es piégé ici avec moi dans le système audio du véhicule ».

Le propriétaire du véhicule s’est rendu compte du vol le lendemain matin vers 5 heures et a appelé la police de Seattle, laquelle n’a pas hésité une seconde : elle a contacté BMW pour géolocaliser le véhicule. Mais BMW a fait même plus que ça : non seulement le constructeur allemand a donné la localisation exacte de la voiture, mais il a tout simplement piégé le voleur.

Par Paolo GAROSCIO Source: Clubic



À LA UNE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

18

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Bientôt le retour sur Paris, nostalgie de quitter Israël, bonheur également proportionnel au plaisir de retrouver les enfants, la famille et les habitudes, confort oblige. C’est un retour à une autre réalité à affronter. Bien que le soleil, la fraicheur d’un été qui ne finit pas, les amis que l’on croise sur la tayeleth, ces rencontres fortuites qui rappellent un monde passé et présent, se reconnaitre, se congratuler et voir que notre judaïsme français se déplace vers Israël, une consolation du troisième âge que partager notre passion pour cette « terre promise » nous, derniers survivants de la shoah. Ici, loin des perturbations politiques et cette cacophonie de la Gauche et sa pléthore de candidat qu’il semble impossible de les prendre au sérieux tel un opéra bouffe. La fin d’un système, la fin d’une illusion démocratique, le partage loyal d’un pouvoir décrié et manifestement incompétent. Demain, la relève, quelle relève ? La démission de F. Hollande, le premier ministre se précipitant sur le podium des candidats à la présidence, la passation des pouvoirs, transmissions toutes sym-

boliques des nouveaux portefeuilles de ministre qui nous submergent d’affects congratules, des discours et des discours sans public, entre nous qui y croit encore ? Le peuple se tait et subit, qui songe à cet avenir immédiat indéfini : quand nous sommes plongés dans un pic de pollution obligeant la circulation alternée, principale préoccupation de français. Le message tombe à côté de sa cible mais cela nous permet de voir de nouveaux visages, le monde politique en regorge et semble satisfaire la sortie de l’incognito de certains, de temps à autre une figure émerge, enflamme les médias et restent sur sa désillusion, tout comme nous ! Pour nous, communauté juive de France, une seule question, quel que soit son programme, une inquiétude pérenne « sera-t-il favorable à notre communauté et surtout sera-t-il objectif à l’égard d’Israël ? Tant de fois déçue, nous devenons une communauté trop civilisée, trop lissée qui pensait que de ne rien dire, ne pas faire de vague nous permettrait de sauver notre identité, de sauvegarder une relation privilégiée et bien non ! Notre leader ship

s’est atrophié au long des années, parce que nous avions confiance en la parole des discours, cette parole positive nous engageait en quelque sorte à une fidélité sans reproche aux gouvernements en place. Le repas annuel du CRIF tradition oblige ou tous les politiques se font un devoir d’être présent comme un passage en revu de nos « amis » « nos sympathisants », l’attente des discours tant attendus du chef de l’état et du président de notre institution. Une remise en question parfois des sujets qui fâchent mais reste le symbole fort de notre communion entre l’état politique et nous, communauté juive de France, en parfaite osmose des valeurs mais pas des idées. Le bilan de cette sympathie forcée parfois de l’état français à notre égard est à mettre en pointillé, il y a des attitudes, des votes, des prises de position qui ne nous laissent pas indifférent, loin s’en faut, l’étiquetage sur les produits importés d’Israël avec la mention « colonies » a de quoi vexer et mettre en doute la réciprocité de notre loyauté à l’état. Le soutien de certains pour le BDS, silence obsessionnel, que cela ne se sache dans la sphère publique mais la haine n’a cure de morale et se nourrit de l’indifférence. L’UNESCO vote inique dont on aura bien du mal à oublier l’inconfort et l’hypocrisie comme un affront à notre égard, nous sommes la seule communauté qui lors de nos offices religieux ne manquons pas de faire une prière pour l’état français, pour son droit et l’accueil reçu. Des voix s’élèvent tardivement dénoncent cette résolution, le Vatican, quelques chefs de gouvernement, le mal est fait, ce qui donne le droit à Mahmoud Abbas de prêcher sa « Jérusalem Eternelle » sans qu’un occident peureux n’osent en critiquer le symbole trahi. Sauve ton identité, tu sauveras ta relation avec toi-même, sous prétexte d’un vivre ensemble, c’est une forme de refoulement de sa propre parole, ne pas réagir, une forme de trahison, il faut savoir écouter sa raison et ne pas céder aux vertus du mensonge et de l’oubli de soi. Serait-ce que l’état dans sa tragique méprise de la situation internationale et son choix à contre-courant de toute logique n’ose revenir sur ses erreurs de jugement. On ne peut que revenir sur les disfonctionnement d’une attitude partiale pour Israël, la France silencieuse lors des incendies qui ont touché Israël que l’on nomme ici les « flammes de la haine » provoquées par des incendiaires palestiniens, et la foule arabe se réjouit de l’ampleur des dégâts « Israël prie pour la pluie, mais nous prions pour qu’une pluie d’essence se répande sur la terre d’Israël et poursuivent cet embrasement » et pour magnifier ces éloges à la haine « Israël est le seul pays à avoir été plongé dans les flammes de l’enfer avant même d’être monté au ciel ». Et notre occident complice nous obligerait à signer un traité de paix avec ces criminels, faire la paix, un entêtement ridicule d’une gouvernance en dehors de toute réalité sur le Moyen Orient, conférence internationale souhaitée par le pouvoir avant la fin de l’année. B. Netanyahou accepte de rencontrer

Mahmoud Abbas à Paris sans conditions préalables mais un refus de le rencontrer en marge de la conférence. Cela sera-t-il accepté par le président ? Un mot d’un diplomate Français dit en forme de boutade et avec une certaine ironie parlant du premier ministre Netanyahou « Nous avons pensé qu’il était temps de le prendre au mot » B. Netanyahou ne se dérobe pas. A la convention de l’Autorité Palestinienne à Ramallah qui a vu la reconduction de Mahmoud Abbas à la présidence de l’OLP. Un absent de marque Barghouti, emprisonné et purge une peine à perpétuité en Israël pour avoir orchestrer une série de meurtres durant la seconde intifada tuant et blessant des dizaines d’israéliens, son élection au Fatah radicalisé encourage et incite la culture de la violence et du terrorisme, Netanyahou accuse « les dirigeants palestiniens de glorifier cette violence amplifiant la culture de la haine et ne permettra pas d’évoluer vers une perspective de paix ». De plus, on baptise du nom de Barghouti des rues, des places, des écoles et cela même dans des banlieues, et des meurtriers occupent maintenant les plus hauts postes de la direction du Fatah. Bargouthi, actif derrière les barreaux et si il y avait des élections présidentielles serait en tête, devant Abbas et de Ismaël Haniyet le président du Hamas. B. Netanyahou dit « Israël est prêt à la paix, il n’y a pas d’obstacle à la paix ? Mais avec qui ? Yaïr Lapid résume la situation s’adressant à notre société sur ce conflit israélo palestinien avec des questions d’une réelle pertinence, il est bien dommage que cet Occident en sursis ne s’en inspire pas « quelle est leur vision de la liberté ? Quels prix sont-ils prêts à payer pour l’obtenir ? Quelles responsabilités sont-ils prêts à assumer ? » « Plutôt que de construire quelque chose, ils choisissent la culture de la mort et de la destruction » Et parmi ces nouvelles connues de tous, inquiétude latente, à tous les niveaux bien que les Français s’impatientent des mesures contractuelles de cette « loi d’urgence », novembre 2015 est loin, ce 14 juillet 2016 un mauvais souvenir, qu’importe la vie va à la vie, nous vivons un feuilleton politique en cette fin d’année qui interpelle les citoyens mais Noël, les lumières de Noël, pour nous Hanoucca et l’allumage des bougies débute le soir du 24 décembre, un symbole qui ne doit pas passé inaperçu nous réunit dans la fête et l’espoir, mais à quel prix ? Israël, 8 ième puissance mondiale désigné par une revue économique « GLOBE » à IBS (Israël Business conférence 2016) . « Une claque aux partisans du BDS et ceux du vote inique à l’UNESCO ». Bernard Korn Brzoza B Netanyahou dit « Israël est prêt à la paix, il n’y a pas d’obstacle à la paix ». Oui, mais avec qui ? Suite à la Convention de l’Autorité Palestinienne



SÉCURITÉ

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

20

Tsahal : 4 infos à retenir sur le nouveau F-35 israélien

Israël envisage l’acquisition de F-15 supplémentaires

La semaine prochaine Tsahal recevra le F-35, son tout nouvel avion de chasse. Voici ce qu’il faut retenir sur cette nouvelle acquisition.

équipe au sol peut suivre le trajet de l’avion permettant ainsi au pilote de voler dans les meilleures conditions en sachant qu’il/elle dispose d’un soutien terrestre.

Coopération israélo-américaine Israël est le premier pays à recevoir l’ultra moderne F-35, en dehors des États-Unis. L’Armée de l’Air israélienne a envoyé deux délégations en Amérique pour en apprendre plus sur cet avion et ses fonctions. Notre Armée de l’Air recevra un total de 50 avions dans les six années à venir. Les deux premiers avions décolleront des États-Unis et atterriront le 12 décembre 2016 en Israël. Les autres seront importés par bateau.

La mission Alors que le Moyen-Orient est de moins en moins stable et que des groupes menacent de détruire Israël, Tsahal doit toujours avoir un coup d’avance sur l’ennemi. Le F-35 nous permet de prendre l’avantage sur les groupes et les armées dotés de technologies avancées.

Les avantages La technologie furtive du F-35 permet à nos pilotes de mener des missions secrètes sans être repérés par l’ennemi. 20 secondes, c’est le temps qu’il lui faut pour décoller. Une

La touche israélienne Dès que le F-35 aura atterri en Israël, il sera à notre entière disposition. Notre Armée de l’Air y ajoutera ses propres systèmes technologiques apportant ainsi la touche startup israélienne. Toute la maintenance et les tests seront effectués en Israël afin qu’ils soient opérationnels d’ici un an.

La Turquie photographiera Israël avec une résolution de 0,5 mètres

Bien que l’investissement de l’armée de l’air de l’Etat Hébreu soit actuellement concentré sur l’acquisition de 50 Lockheed Martin F-35, Israël estime qu’elle a besoin de plus d’avion de combat dans son inventaire. Lors de séances d’information avant l’arrivée des premiers F-35, le 12 décembre, les responsables de l’armée de l’air ont indiqué qu’ils envisageaient d’acheter plus d’avions de combats bombardiers Boeing. Selon des sources bien informées, bien que les capacités de furtivité du F-35 seront vitales dans la phase initiale d’un conflit,

l’aviation aura besoin d’un avion avec une charge d’armes plus importante pour fonctionner aux côtés du Joint Strike Fighter. La production de F-15 devrait se poursuivre dans les années 2020 si un accord provisoire de 72 avions avec le Qatar peut être conclu. Si Israël décide d’acheter des avions de chasse supplémentaires, le financement serait tiré d’un ensemble d’aide militaire récemment approuvé par les États-Unis, qui s’élève à 38 milliards de dollars sur 10 ans à partir de 2019. Par Arie EGOZI Tel-Aviv

Chers Israéliens, souriez, vous êtes filmés. Grâce au Français Thales, la Turquie peut désormais photographier avec une résolution de 0,5 mètres l’ensemble du Moyen-Orient, et notamment Israël, et revendre les images à ceux qui le souhaitent. Tout a commencé en 2011, lorsque la Turquie avait demandé à IAI (Israel Aerospace Industries) de construire un satellite espion. La demande avait été rejetée car la Turquie avait rejetée la condition imposée par IAI de ne pas s’en servir pour espionner Israël. En 2009, une demande similaire de la Turquie avait également été rejetée par le ministère de la Défense. En 2016, la Turquie a désormais son satellite Göktürk-1, il a été envoyé dans l’espace avec succès. Le satellite a été construit par la société Thales, en France.

Qu’est-ce qu’Israël a gagné ? Rien. Mais elle a perdu deux fois. Peut-être trois. L’industrie aéronautique n’a pas vendu de satellite mais en plus, l’industrie européenne a démontré qu’elle sait maintenant envoyer des satellites espions non réglementés par les américains. Cela signifie que les ventes de satellites espions d’IAI vont diminuer de façon spectaculaire. Jusqu’à présent , face aux fabricants américains, il n’y avait que IAI et la Corée du sud, qui a vendu un satellite à Dubaï. Maintenant, il va falloir faire aussi avec les Européens et en particulier les Français. Par David Illouz Source: Koide9enisrael


SÉCURITÉ

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

21

L’avion de chasse le plus sophistiqué au monde arrive en Israël

Le modèle Israélien, le F35l, a été surnommé Adir, signifiant « Redoutable » en hébreu L’avion de chasse le plus sophistiqué au monde arrivera dès aujourd’hui en Israël. Le F-35, qui devait atterrir sur la base de l’Armée de l’Air à Nevatim dans le Sud d’Israël aux alentours de 14h00 et dont l’arrivée a été retardée, est un évènement majeur dans l’histoire des forces de l’air israéliennes. Le modèle Israélien, le F35l, a été surnommé Adir, signifiant « Redoutable» en hébreu. Il est composé de systèmes électroniques conçus par des entreprises Israéliennes, et adaptés aux besoins d’Israël. Le F-35 est un avion de chasse de 5ème génération. Ses améliorations, relativement aux avions de 4ème génération comme le F16 ou le Mig-29, sont dites considérables. « La différence est remarquable, ses capacités sont bien plus avancées et ce dans tous les domaines » affirme le Colonel Asaf de l’Armée de l’Air Israélienne, commandant adjoint à Nevatim. « Cet avion peut faire encore bien mieux. Il a été conçu de telle sorte qu’il sera très difficile de surpasser ces capacités d’ici plusieurs décennies ». Le programme du F-35 a été quelque peu controversé du fait de la longue liste des défauts qui se présentèrent durant son développement, ainsi que de son prix – autour de 100 millions de dollars par avion.

Certains en Israël ont aussi mis en doute le rayon d’action de l’avion, insuffisant pour faire un aller-retour entre Israël et le centre de l’Iran, qu’un tel trajet ait lieu ou pas. Cependant, l’armée de l’Air affirme que les capacités de 5ème génération d’Adir font davantage que compenser ces limitations, en associant des caractéristiques avioniques de furtivité avec des systèmes informatiques sophistiqués permettant une connaissance exhaustive des situations. En bref, le F-35 n’est pas limité à un itinéraire ou à une localisation spécifique pour exécuter ses missions. Il peut les mettre en œuvre en demeurant à distance et non détecté. De plus, selon le Colonel Asaf, il est attendu que sa présence même dans le ciel réorganise le fonctionnement des collectes de renseignements militaires : « Dès que l’on parvient à l’apogée des technologies de 5ème génération, des informations, des renseignements et des capacités peuvent être fournies à l’ensemble de l’armée de l’Air et de Tsahal ». Il ajoute une comparaison avec le domaine civil pour souligner la profondeur du changement : « nous étions habitués à avoir des téléphones cellulaires que nous utilisions pour passer des appels téléphoniques, ou au mieux pour envoyer et recevoir des messages textes … aujourd’hui nos téléphones peuvent envoyer et recevoir des

emails, nous avons des invitations de nos calendriers, nous recevons des alertes, nous écoutons de la musique, nous mettons en ligne des vidéos, nous jouons à des jeux et, plus encore, nous faisons tout cela en même temps. Voilà la différence entre la 4ème et la 5ème génération ». La technologie furtive du F-35 a pris récemment de l’importance pour l’establishment de la défense israélienne, du fait de l’augmentation de la présence de systèmes défensifs Russes sophistiqués dans la région, en mesure de dépister efficacement l’arsenal actuel des avions de guerre Israéliens dès leur décollage. Une des raisons d’acquisition du F-35 est aussi liée à la possibilité que des ennemis d’Israël puissent aussi détenir leur propres avions de chasse de 5ème génération. Le chasseur furtif Chinois J-20 a été officiellement dévoilé il y a tout juste un mois, et le Sukhoi Russe T-50 devrait entrer en service en 2018. Le 140ème escadron de l’armée de l’Air israélienne devrait devenir le premier escadron opérationnel de F-35s en dehors des Etats-Unis, bien qu’une année devrait encore être nécessaire pour que les premiers avions deviennent entièrement opérationnels, étant donné que du personnel compétant doit encore terminer la formation. « Au début, ce seront des pilotes expérimentés qui viendront ici (pour se former au F-35) », explique le Commandant Matan, l’un des quelques rares pilotes israéliens ayant déjà été formés pour piloter cet

avion aux Etats-Unis. Il sera instructeur de vol au programme de formation à Nevatim, où des installations ont déjà été construites pour recevoir les nouveaux avions. « Nous choisirons les pilotes au sein des unités qui existent déjà, des groupes F-16 et F-15, et, dans un futur pas si lointain, nous intégrerons aussi, au sein de l’installation d’Adir, des pilotes relativement jeunes qui ont terminé leurs leçons de vols». Le F35 est un avion à une place, ce qui signifie que la plupart des formations se feront dans des simulateurs de vols et non à bord de l’avion lui-même. « Nous aurons ici une installation comportant 4 simulateurs, pour des exercices en situations tactiques et en situation d’urgence » a ajouté le Commandant Matan. «Elle accueillera aussi des séances de perfectionnement. Chacune des formations préparatoires au premier vol auront lieu dans cette installation ». Les deux premiers Adirs arriveront en Israel Lundi au cours d’une cérémonie à Nevatim pour laquelle sont attendus le Secrétaire de la Défense des Etats-Unis, Ashton Carter, le Président, le Premier Ministre et le Ministre de la Défense Israéliens ainsi que le Chef d’Etat-Major de l’armée israélienne. Neuf autres F-35s sont attendus pour la fin de l’année 2017 et le premier contingent entier de 33 avions d’ici 5 à 6 ans. Israël s’est déjà engagé à acheter un second contingent de 17 avions, qui, selon l’Armée de l’Air, pourrait prendre encore une ou deux années de plus. Shai Ben-Ari est le correspondant militaire d’I24News.

$600 millions versés par les américains pour la Défense d’Israël Les deux chambres du Congrès américain ont adopté la semaine dernière le budget de défense des Etats-Unis. Sont inclus dans ce plan budgétaire 600 millions de dollars pour le projet Dôme de Fer israélien. La loi attend encore la signature de Barack Obama. Cette enveloppe destinée à Dôme de Fer prévoit notamment des recherches

conjointes à Tsahal et à l’armée américaine pour développer et améliorer les performances du système de défense anti-missiles ainsi que l’acquisition de nouvelles stations de Dôme de Fer et de missiles Hetz 3. Un autre chapitre de cette enveloppe budgétaire sera consacré à des recherches communes sur les technologies destinées à la lutte contre les tunnels souterrains.

Il faut préciser que ces 600 millions de dollars ne font pas partie de l’aide américaine prévue pour 2017 dans la cadre du nouvel accord d’aide américaine sur dix ans signé il y a quelques mois à Washington. (http:// www.lphinfo.com/category/international/) Le Dôme de fer (en hébreu : ‫לזרב תפיכ‬, prononcé kipat barzel, largement connu sous le nom anglais : Iron Dome) est un système

de défense aérienne mobile israélien, développé par la société Rafael Advanced Defense Systems, conçu pour intercepter des roquettes et obus de courte portée (Counter Rocket, Artillery, and Mortar, ou C-RAM). Le système a été créé pour faire face aux attaques de roquettes lancées depuis la bande de Gaza et le Liban en direction des villes israéliennes, et a été déployé en 2010.


FRANCE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

22

Produits agroalimentaires français : hausse de l’export de 30,9% en 2015 L’obésité et les autres maladies liées à une consommation excessive de produits gras, sucrés ou salés constituent un problème de santé publique en Israël. Selon le ministre de la santé israélien, la malnutrition est responsable de 13,9% des décès annuels, un taux particulièrement élevé d’autant plus que la consommation par habitant de sucre et de sel en Israël est l’une des plus élevée au monde, notamment au sein des pays de l’OCDE.

L’arbre solaire fabriqué par Sol-logic (Israël) à Nevers ?

Afin de lutter contre ce fléau qui coûte l’équivalent de 3,9 Mds EUR au pays, le Ministère de la santé israélien a décidé d’obliger les industriels à ajouter une étiquette rouge sur les produits à forte teneur en sucre, en sel ou en matières grasses. L’objectif est double : informer le consommateur et inciter les producteurs à améliorer leur consommation de produits afin de la rendre plus diététique.

L’entrée en vigueur de ce système commencerait en janvier 2018 et se prolongerait jusqu’à décembre 2020 afin de permettre aux industriels d’adapter leurs produits à cette nouvelle règlementation. Alors que les produits agroalimentaires français se portent particulièrement bien en Israël avec une hausse de ces exportations de 30,9% en 2015, il existe indéniablement des opportunités pour les producteurs français, en particulier pour ceux fabriquant des produits de qualité et/ou sains. Business France vous encourage à venir prospecter le marché dans le cadre de la semaine de la gastronomie française en Israël pour rencontrer les importateurs israéliens, sélectionnés par notre bureau à Tel Aviv, visiter des points de vente et participer à une conférence sur les questions relatives à l’export France-Israël. Source: http://export.businessfrance.fr

Orange : Le marché iranien est très intéressant

Nevers devrait être la première ville française qui projette de « planter » sur son sol un eTree, arbre solaire fabriqué par l’entreprise israélienne Sol-logic. Un eTree avait bien été placé sur le parvis de l’Hôtel de ville à Paris lors de la Cop21 mais aucun n’avait encore été installé de manière définitive. Ce projet digne d’éloges est le fruit de la coopération entre la ville de Nevers et l’entreprise israélienne, qui a lancé ce produit social et écologique destiné à sensibiliser le public aux questions environnementales et à créer des liens entre l’environnement et à la population. (http:// itrade.gov.il) Nevers est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle compte 34 841 habitants (recensement de 2013), son agglomération 60 176 habitants et son aire urbaine 101 586 habitants.

Il s’agit de la ville principale du département de la Nièvre et de la 3e plus grande ville de Bourgogne, située entre Chalonsur-Saône et Auxerre. Capitale de la province du Nivernais sous l’Ancien Régime, elle est désignée comme préfecture du département de la Nièvre lors de la réorganisation territoriale de 1790. Ses habitants sont appelés les Neversois. Il s’agit d’un barbarisme inventé par un journaliste local. Le nom officiel est toujours Nivernais. Dotée d’un patrimoine historique remarquable, d’un important ensemble patrimonial médiéval (église Saint-Étienne, cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte), Renaissance (palais ducal) ou contemporain (église Sainte-Bernadette du Banlay), la ville est affiliée au réseau national des villes d’art et d’histoire.

Avec les rachats de Cellcom au Liberia, des filiales d’Airtel au Burkina Faso et en Sierra Leone et de Tigo en République Démocratique Du Congo (RDC), Orange a renforcé ces derniers mois sa présence sur une zone Afrique et Moyen-Orient qui a dégagé un chiffre d’affaires de 3,9 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, soit 12,8 % des revenus de l’opérateur télécoms. En Tunisie, l’opérateur aimerait se renforcer au capital de sa filiale Orange Tunisia dont il détient 49 % aux côtés notamment de l’État tunisien qui a fait savoir récemment qu’il souhaitait se désengager. Orange est « assez optimiste » sur l’issue des discussions qui portent sur un bloc supplémentaire de 15 à 16 % du capital, a expliqué à des journalistes Bruno Mettling, PDG d’Orange Afrique & Moyen Orient.

Sur l’Iran, Orange, qui souhaite comme beaucoup d’autres groupes français prendre pied dans le pays, se montre en revanche prudent. Le numéro un français des télécoms a fait savoir début septembre qu’il discutait avec le premier opérateur mobile iranien, Mobile Telecommunication Company of Iran (MCI), en vue d’une éventuelle coopération dans plusieurs domaines. «  Nous considérons à l’évidence que le marché iranien est très intéressant, très prometteur. Maintenant on est extrêmement prudents parce qu’on voit la complexité de ce pays », a expliqué Stéphane Richard à des journalistes. « On voit l’élément de complexité particulier qui est ajouté par la question des sanctions. Et donc on ne va pas se précipiter  Source: http://www.ouest-france.fr


FRANCE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

23

L’enseigne de burgers «Five Une 1ère : En Inde, Israéliens Guys» n’est toujours pas en Israël et Français s’allient

La société israélienne Ecoppia, leader mondial des robots de nettoyage sans eau des panneaux photovoltaïques vient de signer un accord avec Solairedirect India, filiale du groupe français ENGIE pour déployer son système dans le parc solaire Bhadla Solar (10 000 hectares, 2,255 MW) situé à Jodhpur, dans le Rajasthan, en Inde. (Israel Science Info) FRANCE. Engie, anciennement GDF Suez, est un groupe industriel énergétique français. C’est le troisième plus grand groupe mondial dans le secteur de l’énergie (hors pétrole) en 2015. Son principal actionnaire est l’État français qui détient un tiers du capital. Le groupe est né le 22 juillet 2008 d’une fusion entre Gaz de France (GDF) et Suez. En 2010, GDF Suez est devenue la plus grande société de services au public au monde en termes de chiffre d’affaires avec son rapprochement avec l’électricien britannique International Power. En avril 2015, le groupe annonce le changement de son nom commercial, « GDF Suez » devient « En-

gie » qui devient la dénomination sociale du groupe le 29 juillet 2015. En 2015, Engie compte 154 950 salariés dans 70 pays pour un chiffre d’affaires de 69,9 milliards d’euros. Coté à Bruxelles, Luxembourg et Paris, le groupe est présent dans les indices boursiers : CAC 40, BEL20, Euronext 100. ISRAËL. Ecoppia se consacre à maximiser la création de valeur du parc solaire en augmentant le rendement et en réduisant les frais généraux de production. Sa solution éprouvée et autonome de nettoyage sans eau des panneaux solaires permet de maintenir de façon rentable les panneaux photovoltaïques à une performance optimale, même dans les conditions désertiques les plus difficiles, nettoyant 5 millions de panneaux solaires chaque mois. Société privée, Ecoppia est soutenue par un fonds d’investissement chevronné de premier plan au niveau international. Elle est dirigée par des spécialistes de la robotique et de l’énergie, qui disposent d’une expérience vaste et multidisciplinaire et de solides antécédents de réussites dans l’exploitation, la gestion, la conception et le développement de produits.

Fanny Ardan et Gérard Depardieu à Tel Aviv

Evénement artistique majeur du premier trimestre 2017 avec la venue de Fanny Ardan et de Gérard Depardieu dans une pièce de Marguerite Duras “La Musica Deuxième”. Deux représentations exceptionnelles en mars: le 18 au Heichal Hatarbut et le 19 à

l’Opéra de Tel Aviv. Dans la pièce, les acteurs jouent l’histoire de deux personnes qui ne peuvent pas vivre avec ou sans l’autre, où lors d’une ultime nuit blanche, ils essaient de comprendre comment leur couple en est arrivé là.

L’enseigne américaine de burgers Five Guys encensée par Barack Obama, implantée depuis peu en France, a ouvert jeudi dernier son plus gros établissement au monde, sur les Champs-Elysées à Paris, avivant un peu plus la concurrence sur cette artère très touristique. De manière tout a fait étonnante cette chaine n’est pas active en Israël. IsraelValley enquête sur ce “boycott” malheureux… PARIS. Europe1 : «L’établissement de 1.200 m2, qui va employer 250 personnes pour 350 places assises, est le “plus gros restaurant au monde”, assure Maxime Lestringuant. Ticket moyen de 15 euros. Le deuxième restaurant français de l’enseigne compte cinq niveaux, dont trois dévolus aux clients, une terrasse et deux cuisines ouvertes où les équipiers à la casquette rouge s’affaireront à cuire les steaks sous les yeux de leurs clients, qui choisissent les ingrédients de leur burger. Cette marque de fabrique qui a fait la notoriété de Five Guys aux ÉtatsUnis implique un ticket moyen plus élevé que dans les fast-food traditionnels, autour de 15 euros.

Grosse concurrence. Installée dans les anciens locaux de l’enseigne de crème glacée Häagen-Dazs, Five Guys entre en concurrence frontale avec McDonald’s et Burger King, mais aussi avec les nombreuses brasseries qui proposent toutes des burgers à leur carte, dans un rayon de 100 mètres. Sur cette “plus belle avenue du monde”, McDonald’s possède d’ailleurs son restaurant au chiffre d’affaires le plus important au monde : 13,5 millions d’euros en 2014. Deuxième restaurant en France. Five Guys a ouvert un premier restaurant à Paris en août, Cour Saint-Emilion près de Bercy. Ce restaurant voit passer “entre 1.000 et 2.000 clients par jour, contre 500 à 1.500 en moyenne aux États-Unis et en Angleterre”, se réjouit Maxime Lestringuant. En France, le groupe vise l’ouverture d’un troisième restaurant au sein du Disney Village au premier trimestre 2017, suivie d’un autre gare du Nord à Paris au deuxième semestre 2017, et d’un cinquième à Opéra à Paris en 2017». © 2016 Europe 1


FRANCE

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

24

HANOUCA 5777 sous le ciel de JERUSALEM

TSAHAL, une armée des plus performantes au Monde, active et reconnue, mais aussi composée de jeunes gens, hommes & femmes, incorporés à la sortie de l’adolescence pour la défense générale, venus de tous les pays.

Franck SERFATI Président de VIGIL’ANCE Association anti-raciste

Durant 2 ou 3 ans, ils sont éloignés de leurs familles, voire séparés lorsque celles-ci résident hors ISRAEL. Depuis quelques années l’Association « Aide Aux Soldats isolés « tente de recréer un lien, le temps d’une soirée, entre ces militaires et leurs proches, en FRANCE, BELGIQUE, ANGLETERRE, ETATS-UNIS ou ailleurs. Dimanche 25 Décembre, la 2ème bougie de HANOUCA sera allumée en visio-conférence depuis JERUSALEM, en liaison directe avec la Communauté juive d’IleDe-France réunie pour l’occasion à la Synagogue du KREMLIN-BICETRE. Pères, Mères, Parents, amis ou simplement solidaires, soyons nombreux à leur témoigner une honorable reconnaissance !

«Il n’y a pas de salafisme anodin» (Cazeneuve)

«Ce sont les responsables religieux de l’islam de France qui sont les mieux armés pour alerter les fidèles» Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a estimé lundi qu’il n’y avait «pas de fondamentalisme pacifique», «pas de salafisme anodin», appelant les responsables musulmans à assumer leur «rôle éminent» dans la prévention de la radicalisation. «Nous avons (...) un devoir de lucidité: il existe dans certaines mosquées, comme sur certains sites internet se réclamant de l’islam, un discours qu’il faut qualifier pour ce qu’il est, un discours sectaire, un discours d’enfermement communautariste, un discours d’intimidation qui peut à juste titre inquiéter les Français», a déclaré le chef du gouvernement en ouvrant, place Beauvau, la troisième réunion de «l’instance de dialogue avec l’islam de France». «Ce discours sectaire (...) fait beaucoup de mal à l’islam républicain et paisible que plusieurs millions de nos concitoyens pratiquent, en tentant de faire croire aux autres Français qu’il représente la réalité de votre religion. Or l’islam, dans la République, ce n’est pas une revendication politique, il ne peut pas être un instrument de lutte contre la République», a poursuivi l’ex-ministre de l’Intérieur. Selon Bernard Cazeneuve, «il n’y a pas, il

n’y a jamais de fondamentalisme pacifique; il n’y a pas de salafisme anodin; il n’y a pas d’intégrisme modéré». «Dès qu’on professe le rejet de la République, on prépare les esprits à ce qui vient immédiatement ensuite: l’apologie de la violence et de la haine». Le Premier ministre a assuré que son équipe, installée la semaine dernière, serait «implacable, implacable comme l’ont été les gouvernements de (ses) prédécesseurs lorsque, confronté aux prédicateurs de haine et aux groupements intégristes, il faudra rappeler chacun aux valeurs de la République». «A chaque fois qu’il y aura une menace avérée contre l’ordre et la sécurité publics, les associations seront dissoutes et les lieux de culte - je le dis clairement - seront fermés», a-t-il poursuivi. Au moins une vingtaine de mosquées et salles de prière ont été fermées depuis le déclenchement de l’état d’urgence au soir des attentats du 13 novembre 2015, a-t-il précisé. Mais «ce sont les responsables religieux de l’islam de France qui sont les mieux armés pour alerter les fidèles, et notamment les jeunes, pour les mettre en garde lorsque des mosquées deviennent des lieux où l’on propage la haine contre la République», a-til insisté en soulignant leur «rôle éminent dans la prévention de la radicalisation».

Un Guide du parfait boycotteur financé par l’ ONU Pour la énième fois l’ONU s’apprête à voter le financement d’une liste noire d’entreprises internationales opérant dans les territoires contestés. Seront ainsi montrées du doigt les sociétés se trouvant à Jerusalem, sur les hauteurs du Golan et en Judée -Samarie. « Le guide du parfait boycotteur antisémite» sera ainsi financé par l’ONU. UN pas de plus sera franchi ! Après avoir obtenu l’étiquetage des produits, ce sera maintenant la chasse aux sociétés juives ou travaillant avec l’Etat Juif qui sera financée par une instance internationale qui chaque jour, montre son incapacité à défendre les opprimés et les victimes des assassins à travers la planète. L’ONU par ce vote scélérat renoue avec les plus sombres pages de notre Histoire et remet au (dé)goût du jour une nouvelle « Etoile Jaune», bleue et blanche afin de désigner le Juif des Nations. Les nouveaux bourreaux n’arborent plus le drapeau Nazi mais celui des pays arabo musulmans et de leurs complices qui votent systématiquement toutes les résolutions pouvant frapper Israël. Les centaines de milliers de victimes des

criminels, de Daesh, du tyran de Damas et de tous les dictateurs vivant tranquillement dans leur palais, n’intéressent personne. Au mieux, elles obtiennent quelques minutes dans nos médias. Les résolutions les concernant s’ajoutent les unes aux autres mais restent vaines. Le nombre de morts ne cesse d’augmenter. Ces centaines de milliers de chrétiens d’Orient, de Yezidis, de Kurdes et autres victimes de la barbarie islamiste n’ont pas la «chance» d’être palestiniens ! Ils n’émeuvent personne. ils sont abandonnés. Pas de manifestation, pas de boycott contre ceux qui laissent faire. L’ONU, chaque jour, signe sa fin prochaine et son silence ne doit pas nous laisser muets. Cette énième condamnation d’Israël, ne réussira jamais à briser, ni cette démocratie, ni son peuple, ni ses amis fidèles à travers la planète. Le monde doit comprendre et entendre que l’Etoile Jaune restera à tout jamais présente dans nos cœurs et nos mémoires mais ne sera plus jamais cousue sur notre poitrine ! GIL TAIEB



ISRAËL

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

Un nouveau centre commercial à la Mer morte: pour quoi faire ?

Israël est déjà saturé de centres commerciaux: pourquoi alors construire un centre commercial supplémentaire, dans le point le plus bas au monde?

Israël lance des systèmes d’autonavigation pour personnes aveugles

Un centre commercial est en construction à proximité de la Mer morte, le point le plus bas au monde : ouverture prévue en août 2017. Or Israël est un pays saturé de centres commerciaux : ce qui n’empêche pas les projets de centres commerciaux géants de se multiplier dans le pays. En revanche, le centre en construction à la Mer morte revendique sa propre originalité : les touristes étrangers pourront effectuer des achats en détaxe, comme dans les magasins Duty Free d’un aéroport international. De plus, le centre fera partie d’un nouveau complexe hôtelier et touristique en construction autour de la Mer morte.

Des inventions développées dans le laboratoire du professeur israélien Amir Amedi, seront bientôt commercialisées et donneront des capacités sans précédent aux personnes souffrant de handicap visuel. Dans le laboratoire du professeur Amir Amedi, mondialement renommé pour ses recherches sur le cerveau et le multisensoriel à l’Université hébraïque de Jérusalem, les personnes souffrant de déficience visuelle peuvent « voir » leur environnement à l’aide de dispositifs de substitution sensorielle, qui fournissent des informations visuelles sur le son et le toucher. Désormais, deux des inventions révolutionnaires du laboratoire sont prêtes à la commercialisation : EyeCane, un dispositif d’orientation, émet des rayons infrarouges pour traduire la distance en signaux auditifs et tactiles, permettant à l’utilisateur de détecter des objets sur une distance pouvant aller jusqu’à cinq mètres.

26

EyeMusic, qui prend la forme d’une application et d’une mini caméra, transmet les couleurs, les formes et l’emplacement des objets en convertissant les images en « paysage sonore » (« soundscapes ») pour que le cerveau puisse les interpréter visuellement. Les personnes aveugles peuvent être formées à reconnaître les lettres de l’alphabet, « voir » des images d’animaux et même trouver un objet ou une personne dans un paysage visuel complexe. Selon Daphna Rosenbaum, PDG de RenewSenses, start-up en phase de démarrage basée sur les recherches du professeur Amedi au sein du département de neurobiologie médicale de l’Institut universitaire pour la recherche médicale Israël-Canada, la commercialisation et, en fin de compte, l’association d’EyeCane et EyeMusic pourrait donner des capacités d’auto-navigation sans précédent pour les personnes aveugles. Source: http://itrade.gov.il

70% DE TOURISTES ÉTRANGERS C’est en août 2017 que le « Kanyon Yam Hamelah » (Centre commercial de la Mer morte) ouvrira ses portes sur 15.000 mètres carrés en deux niveaux. L’investissement nécessaire pour conduire un tel projet à son terme se monte à 300 millions de shekels (70 millions d’euros). La société de construction Bercleys a démarré les travaux en octobre dernier. Le nouveau centre sera situé dans la localité d’Ein Bokek qui accueille une zone touristique de plusieurs dizaines d’hôtels. Le public visé par les promoteurs du centre est constitué essentiellement d’étrangers : 70% seront des touristes étrangers et 30% des touristes israéliens. Chaque année, se sont 2,7 millions de visiteurs que se rendent à la Mer morte : la moitié d’entre eux passe une nuit ou plus dans un des hôtels de la région et l’autre moitié est constituée de visiteurs d’un jour. COMMERCES ET MUSÉE Bercleys est une entreprise multinationale spécialisée dans la construction immo-

bilière. À sa tête : des investisseurs juifs d’Angleterre sous la direction de Motti Green. Bercleys a lancé plusieurs chantiers de construction dans le sud d’Israël, Eilat compris. Le centre de la Mer morte comprendra des nombreuses boutiques de marque dans les domaines de l’habillement, la chaussure, la bijouterie, ainsi que des cafés et restaurants. Par ailleurs, un « Musée de la Mer morte » ouvrira à l’intérieur du centre commercial ; il présentera des sculptures de sel, des spectacles audiovisuels retraçant l’histoire de la mer et des activités pour les enfants. TAX REFUND Le centre de la Mer morte sera le premier en Israël à accorder sur place le remboursement de la TVA aux touristes étrangers. À l’intérieur du bâtiment, un stand de « Tax Refund » sera installé pour faciliter les remboursements, immédiatement après l’achat ; les remboursements seront effectués en espèces, ce qui augmentera encore le pouvoir d’achat des touristes qui n’attendront plus de quitter le pays pour se voir restituer la TVA. Selon les estimations des investisseurs, un étranger dépense 17 fois plus qu’un Israélien : si un visiteur israélien dépense 104 shekels par jour en moyenne (25 euros) pour des dépenses courantes (repas, souvenirs, bijoux, etc.), un étranger dépense en moyenne 1.702 shekels par visite. Les promoteurs estiment que le centre de la Mer morte sera un succès, notamment parce qu’il n’existe pas de concurrence à proximité. Le centre le plus proche est celui d’Eilat qui est considéré comme extrêmement rentable, notamment grâce à un chiffre d’affaires élevé. Les estimations placent le centre de la Mer morte devant celui d’Eilat pour sa fréquentation et ses ventes. Jacques Bendelac (Jérusalem)


ISRAËL

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

27

De la bonne viande bovine casher américaine en Israël

Des officiels de l’Etat du Nebraska ont aidé au chargement du 1er envoi de viande bovine américaine vers Israël, avec la fin de l’embargo qui a duré 13 ans.

WR Reserve, située à Hastings (Nebraska), est actuellement la seule usine de production de viande bovine casher aux Etats-Unis agréée par Israël et elle prévoit de réaliser un investissement de 4,5 M USD pour l’agrandissement de son site, ce qui permet-

tra de créer 100 nouveaux emplois.

L’Etat du Nebraska représente 18% des exportations totales de viande bovine, soit 4% de plus qu’il y a 10 ans, selon le Gouverneur de l’Etat. Ce dernier prévoit de réaliser une mission commerciale en Chine, Hong Kong et Macao qui comprendra une délégation de 80 personnes dont des fermiers et des éleveurs. http://export.businessfrance.fr

En Israêl, 15% des ménages ont un abonnement à des club sportifs, piscines Mission découverte du marché de la “PISCINE-SAUNA-SPA” en Israël. Salon ou rencontre B to B Le saviez vous ? • Le marché israélien compte 1300 piscines publics et plus de 25 000 privées avec une évolution anuelle respective de 10% et 20%. • L’immobilier de luxe en Israël est en plein essor depuis ces 15 dernières années particulièrement à Jérusalem et à Tel Aviv. Quasiment tout les nouveaux projets immobiliers comprennent désormais spas, saunas et piscines et salles de sport. • Le secteur hôtelier compte un parc de près de 360 établissements et le ministère prévoit la création d’une centaine d’hôtels dans les

zones stratégiques de Jérusalem, Tel Aviv, Eilat et la Mer Morte. • Les israéliens sont de grands amateurs de sport, près de 60% de la population du pays pratique une activité sportive réguliere. Plus de 15% des ménages en Israël ont un abonnement à des club sportifs ou des piscines. La natation et les loisirs aquatiques constituent le 6ème sport pratiqué en Isräël. • L’économie israélienne se porte bien avec un PIB/habitant de 33 080 € un taux de croissance annuel de 3.1% en 2015 et un taux de chômage proche du plein emploi, en faisant ainsi l’un des marché les plus intéressant du moyen orient. Source: http://export.businessfrance.fr

Hapoel Beer Sheva qualifié pour les 16e de finale de la Ligue Europa

Un Record : +38% de touristes en plus en Israël en Novembre 2016

Benjamin Netanyahu a félicité vendredi les joueurs de l’Hapoel Beer Sheva FC après leur qualification pour les 16e de finale de la Ligue Europa. Les professionnels de l’hôtellerie en Israël sont satisfaits. Alors que la France (et Paris en particulier) a des difficultés pour attirer de nouveaux touristes asiatiques (le terrorisme et le gangstérisme – attaques de voitures entre Roissy et Paris – ont impacté ce secteur en France), cela n’est pas le cas pour la Terre Sainte.

En effet, 2 651 400 touristes ont débarqué en Israël cette année (chiffres sur 11 mois). Un autre chiffre étonnant : en novembre 2016 la progression (d’une année sur l’autre) a été vraiment spectaculaire : +38% ! La raison ? Les Chinois et Indiens découvrent, et adorent de plus en plus Israël.

« Bravo aux joueurs de l’Hapoel Beer Sheva FC qui se sont qualifiés pour les phases éliminatoires de l’Europa League ! Vous faites honneur à Israël », a déclaré le dirigeant israélien sur les réseaux sociaux. L’Hapoel Beer Sheva, le champion d’Israël en titre, s’est qualifié jeudi soir pour les 16e de finale de la Ligue Europa après avoir ar-

raché un match nul un but partout contre les Anglais de Southampton. L’Israélien Buzaglo a offert la qualification à Beer-Sheva dans le dernier quart d’heure sur une frappe magistrale. L’égalisation de Van Dijk dans le temps additionnel n’a pas sauvé les Saints. Les Israéliens terminent deuxièmes du groupe K à quatre points du leader, le Sparta Prague. Le tirage au sort des 16e de finale est prévu lundi à 13h. Yossi Abouksis – © Le Monde Juif .info


ISRAËL

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

28

Plus de 3000 erreurs médicales vont être évitées grâce à un nouveau système de surveillance

Grande folie des cyber-achats des israéliens : La Poste est débordée Plus de 3000 cas de «décès particuliers», provenant entre autres, d’erreurs médicales, ont été enregistrés dans l’année dans les hôpitaux israéliens. Plus de 3000 personnes sont décédées depuis le début de l’année dans les hôpitaux israéliens et ont été classées comme « décès particuliers ». Les spécialistes estiment que ce chiffre est beaucoup plus élevé.

La Poste Israélienne a indiqué que 300 tonnes de colis sont arrivés en raison du «Black Friday « (Vendredi Noir) et du nombre impressionnant de cyber-acheteurs, qui ont fait les soldes sur des sites étrangers. Le « Black Friday « vient des États-Unis, il se déroule le lendemain du repas de Thanksgiving et marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats de fin d’année. La majorité des commerçants profitent de cette date pour proposer des soldes importants. Les Israéliens en ont donc profité.Un tiers des colis ont atterri pendant le weekend. Quelque 6,5 millions de colis ont été livrés en novembre, cela représente 2 millions de plus qu’au cours de la première semaine de décembre, un nombre record pour une seule semaine. Les bureaux de poste d’Israël

n’émettent plus de feuillets de papier écrits pour informer les destinataires des colis : ils envoient des messages SMS. Environ 4,5 millions de messages ont été envoyés au cours du mois de novembre. La plupart des colis sont des achats en provenance de Chine, des États-Unis et de Grande-Bretagne, contenant principalement des vêtements, des chaussures, des jouets, des costumes et un nombre important de smartphones. Les usagers vont devoir maintenant prendre leur mal en patience devant les longues files de personnes qui attendent de prendre leurs paquets aux guichets. Les autorités postales ont annoncé qu’il est désormais possible de réserver une place en ligne à l’avance via le site de l’Administration des Postes afin de gagner du temps. Source : koide9enisrael

Certains des cas sont liés à des fautes médicales et à des erreurs de traitement. Dans d’autres, il est question de suicide, de décès durant une opération ou de personnes sorties de l’hôpital moins de 24h plus tôt. Les données recueillies à ce jour sont incomplètes et basées sur le nouveau système informatisé auquel sont reliés à la plupart des hôpitaux en Israël. Le but de ces rapports est de promouvoir la qualité et la sécurité des soins. Les données montrent que jusqu’à ce jour, 3110 décès inhabituels ont été signalés cette année dans les hôpitaux, par rapport à 4.014 cas en 2015 et 2.940 cas en 2014. En outre, en 2016, les patients ont rapporté au ministère de la Santé 511 erreurs dans les traitements médicaux. 138 événements graves ont été signalés mais selon le ministère de la Santé, ils ne nécessitaient pas de rapport. Parmi tous ceux signalés en 2016, 240 cas sont désignés comme « graves et irréversibles ». Parmi eux, 25 cas de mort d’un nouveau né, 4 cas de décès de femme en couches, 20 cas de suicide, 10 cas de dommages causés par la technologie médicale, 10 fautes et 10 cas de dispositifs défectueux. Cinq autres cas ont été enregistrés comme des erreurs de médication.

À la lumière des rapports recueillis, le ministère de la Santé a identifié les lieux et les processus de travail définis «à haut risque» : les processus de validation des données et de distribution de matériel dans les salles d’opération, le traitement du lait maternel dans les hôpitaux, et la transmission de l’information dans le processus de changement des gardes. Erreur, pas faute professionnelle Les erreurs médicales ont été définies dernièrement aux Etats Unis comme 3ème facteur de décès des patients dans les hôpitaux. Le Prof. Ran Blitzer, président de la Société israélienne pour la qualité de la médecine et directeur général des services de santé de l’Institut de recherche a appuyé hier sur la différence entre erreur et négligence : « Il y a confusion entre les deux et c’est dommage car la plupart des erreurs médicales sont faites par de bons professionnels, dévoués, qui travaillent dans des conditions difficiles. Ce sont des êtres humains, et les humains font des erreurs ». Selon le Prof. Blitzer, « En Israël, où le système de santé fonctionne avec de fortes carences par rapport à tous les pays de l’OCDE, le défi est encore plus grand. » Le ministère de la Santé espère que le nouveau système de surveillance contribuera à cela. Il sera connecté à tous les hôpitaux et la gamme de critères pouvant prévenir les incidents graves sera étendue. Source : Israel Hayom Par Judith Douillet


ISRAËL

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

29

«Monopoly à Jérusalem» dans votre magasin de jouets tout près de chez vous !

La version “spéciale Jérusalem” du populaire jeu de Monopoly arrive dans nos magasins de jouets alors que la ville se prépare à fêter 50 ans depuis la réunification. Jérusalem a été combattu pendant des millénaires, et continue de l’être à ce jour. Les luttes sont souvent devenues violentes, car la ville a été envahie par de nombreuses civilisations, telles les Babyloniens, les Grecs, les Romains, les Byzantins, les Arabes et les Ottomans. Avec tout cela, le peuple juif n’a jamais oublié son lien avec Jérusalem. Maintenant, les familles peuvent jouer pour le contrôle de la ville sainte dans le confort de leur salle de séjour ! Kodkod, qui produit des jeux Monopoly en Israël, a annoncé qu’il créait une version spéciale du populaire jeu de société, basée sur Jérusalem. Au lieu d’acheter des maisons à Park Place ou sur les Champs-Elysées, les joueurs rivaliseront pour les parts au Mur occidental,

dans la ville de David, au marché de Mahané Yéhuda, et même à la Knesset. Eli Dagani, le PDG de Kodkod, a déclaré: “C’est la première fois qu’un jeu de Monopoly est entièrement dédié à une seule ville en Israël, et nous voulons qu’elle reflète l’esprit de Jérusalem”. “Il existe une forte demande pour une version spéciale de Monopoly sur Jérusalem, émanant en particulier des touristes visitant la ville”. Monopoly a créé plusieurs éditions au cours de ses 70 ans d’histoire, par exemple celle basées sur les villes de New York, Paris et Londres. Une version israélienne du jeu existe depuis les années 1960. L’édition sur Jérusalem vient alors que la ville se prépare à célébrer le 50e anniversaire de sa réunification pendant la Guerre des Six Jours. Le jeu sur Jérusalem devrait être commercialisé aussi dans d’autres pays. Gary Willig – Traduction Aharon Kahn Source: Arutz Sheva 7

A Tel-Aviv des outils en location : marteaux, perceuses et visseuses Un centre communautaire de Tel-Aviv propose maintenant des outils en location, et pas seulement des marteaux, perceuses et visseuses mais également des accessoires de camping et des équipements sportifs. La municipalité a investi environ 10 000 euros dans ce centre situé dans le quartier estudiantin de Florentine. Si l’idée fait ses preuves, il est prévu d’installer des centres de location dans d’autres quartiers. Source: http://israelentreleslignes.com

Six médecins pour mille habitants dans une ville arabe d’Israël

Arraba, une ville arabe au nord de Nazareth, compte 24 000 habitants mais six médecins pour mille habitants, ce qui la distingue nettement de la moyenne israélienne qui se situe à 3,4 et qui est elle-même légèrement supérieure à la moyenne de l’OCDE qui est de 3,3 médecins pour mille habitants. „L’admiration arabe pour la profession de médecin est bien connue. Nous voulons que nos fils et époux soient médecins et que notre voiture d’occasion soit l’ancien véhicule d’un médecin“ explique l’activiste et journaliste Makbula Nassar dans un article sur sa ville natale. C’est à l’un de ses habitants qu’Arraba doit d’être devenue la Mecque de la médecine. Le docteur Hatim Kanaaneh a été le premier

médecin formé à l’ouest qui soit rentré au pays. Il a non seulement amélioré la prise en charge des patients dans sa patrie mais également contribué à faire aimer encore plus sa profession. Makbula Nassar voudrait que le nouvel hôpital qui doit être érigé en Galilée soit construit à Arraba. „L’hôpital devra couvrir les besoins de plusieurs communautés juives et arabes entre Safed et Haïfa, Tibériade et Nahariya. A Arraba, nous avons déjà les médecins. Au lieu de perdre chaque jour des heures dans les embouteillages pour gagner leur lieu de travail, ils seraient directement sur place“. Source: http://israelentreleslignes.com


POLITIQUE

Une loi pour alléger les charges fiscales pour parents isolés sans emploi

Edition du 14 Décembre au 20 Décembre

Va t-il remplacer Matteo Renzi? Graziano Delrio a été formé en Israël

Après la démission du Premier ministre italien Matteo Renzi, l’Italie est en quête d’un nouveau dirigeant. On parle de plus en plus de Graziano Delrio, né le 27 avril 1960 à Reggio d’Émilie, qui est membre du Parti démocrate (PD). Il est ministre des Transports depuis le 2 avril 2015. Il est titulaire d’une laurea de médecine et s’est spécialisé en endocrinologie. Il a obtenu ses diplômes à l’université de Modène et de Reggio d’Émilie, où il également enseignant-chercheur. Il s’est par ailleurs perfectionné dans ses études en Grande-Bretagne et Israël.

Le comité de la Knesset pour le travail, la prévoyance et la santé a voté une loi destinée à alléger les charges fiscales pour les parents isolés sans emploi. Cette loi, qui concerne au premier chef les mères élevant seules un ou plusieurs enfants, doit les inciter à prendre un emploi. Jusqu’ici, les parents isolés bénéficiant de prestations sociales pouvaient seulement gagner un certain montant (3 200 shekels) au-delà duquel le taux d’imposition était de 60 pour cent. Ce taux ayant été ramené à 25 pour cent, il va devenir intéressant, en dépit des frais de garde élevés (l’Etat ne subventionne les frais de garde qu’à partir de 3 ans) de reprendre un emploi.

Ran Melamed, vice-directeur de l’organisation Yedid qui se bat depuis des années au sein de la Knesset en faveur des parents isolés, voit dans la nouvelle loi un signe encourageant. « Les parents isolés seront plus motivés pour chercher un emploi et auront, en fin de mois, un revenu supérieur. Toutefois, nous sommes encore loin d’une vraie justice sociale. Il faudrait que les familles monoparentales touchant l’aide sociale puissent gagner davantage sans qu’il en résulte une diminution des prestations qui leur sont versées » Source: http://israelentreleslignes.com

30

Membre du Parti populaire italien (PPI), il se présente en juin 1999 aux élections municipales à Reggio d’Émilie, sur les listes de L’Olivier emmenées par Antonella Spaggiari. Il n’est pas élu, mais étant le premier des non-élus, il fait rapidement son entrée au conseil communal, du fait d’une démission. Aux élections régionales du 16 avril 2000, il recueille plus de quatre mille voix de préférence et devient conseiller régional d’Émilie-Romagne. Il prend la présidence de la commission de la Santé et des Politiques sociales, puis il adhère en 2001 à Démocratie et liberté – La Marguerite (DL, successeur du PPI). Maire de Reggio d’Émilie Lors des élections municipales des 12 et 13 juin 2004, il se présente comme chef de file de L’Olivier à Reggio d’Émilie et réussit parfaitement la succession de Spaggiari, l’emportant avec 63,2 % des suffrages exprimés dès le premier tour. C’est alors la première fois, depuis 1945, que le maire de

la ville n’a pas milité au sein du Parti communiste italien (PCI). Il est désigné vice-président de l’Association nationale des communes italiennes (ANCI) en 2005 et adhère, deux ans plus tard, au Parti démocrate (PD). Aux municipales des 6 et 7 juin 2009, il s’impose de nouveau au premier tour, mais avec 52,5 % des voix. Concurrencé par Spaggiari, soutenu par l’Union de Centre (UdC), il a également affronté deux candidats de droite, qui cumulent 33 % des suffrages. Le 5 octobre 2011, il devient président de l’ANCI, remportant le vote par 89 voix contre 85 à Michele Emiliano, maire de Bari, issu également du PD, soutenu par les élus du Sud et Nichi Vendola. Ministre Il est nommé, le 28 avril 2013, ministre pour les Affaires régionales et les Autonomies, sans portefeuille, dans le gouvernement d’union nationale dirigé par le nouveau président du Conseil démocrate Enrico Letta. Le 22 février 2014, il devient secrétaire d’État à la présidence du Conseil des ministres sous l’autorité de Matteo Renzi, successeur de Letta. Le 2 avril 2015, Renzi le choisit pour prendre le poste de ministre des Infrastructures et des Transports, en remplacement de Maurizio Lupi. Membre du Nouveau Centre-droit (NCD), ce dernier a été contraint à la démission le 20 mars après des accusations de corruption. De confession catholique, il est père de neuf enfants.




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.