Israël Actualités n°416

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GRATUIT - Numéro 416 - Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

Victoire du peuple juif contre l’assimilation Les huit jours de ‘Hanouccah racontent l’histoire d’une petite lumière qui repousse un empire de ténèbres, celle d’une humanité fragile qui défie la terreur et la force brutale, celle de la vie qui l’emporte sur la destruction – ce sont des combats qui existent aujourd’hui en nous, et aussi dans le monde autour de nous. Le message éternel des lumières de la Ménorah a pris un sens particulier dans la période actuelle, alors que les forces de l’oppression et de l’obscurité affirment leur présence. La victoire de la lumière est une histoire pour notre temps.

‘Hanouccah célèbre la liberté d’expression, tant au niveau individuel que collectif. Il démontre la supériorité de la

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

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lumière sur l’obscurité, du droit sur la force, de l’espoir sur la peur.

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

C’est dans cet esprit que le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, lança, il y a quelques années, un appel à

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

tous les Juifs du monde, leur demandant de regarder la fête de ‘Hanouccah comme un guide pour traverser les événements graves du moment. Il encouragea alors la mise en place de Ménorah dans l’espace public afin de partager ce message de lumière et d’espoir avec tous. C’est pourquoi, avec toutes les communautés juives du monde, avec l’accord, le soutien, et souvent la participation, des autorités civiles et religieuses, nous sommes heureux de présenter Cette ménorah publique ainsi que l’histoire, le sens et le message de la fête des lumières. Bethloubavitch.fr

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

Theresa May adresse un message de paix à Israël

Miracle de Hanouca. En Israël : Il lègue des millions de $ à ses employés

Dans un message à l’occasion de Hanouka, la Première ministre britannique Theresa May promet de défendre le droit des Juifs à pratiquer leur foi. La Première ministre britannique, Theresa May, s’est engagée mercredi à toujours défendre la communauté juive, dans un message spécial publié pour Hanouka. “Face aux horreurs de l’antisémitisme grandissant et de la terrible haine qui a alimenté les attentats terroristes perpétrés en Europe, le thème de la liberté existant au cœur de l’histoire de Hanouka restent aussi pertinents que jamais”, a déclaré May. «De même que les Macchabées ont résisté à l’oppression et ont gardé leur foi, pour être finalement récompensés par le miracle d’une lumière qui a brûlé pendant huit nuits, nous devons aussi aujourd’hui avoir le courage de défendre nos valeurs et de garder notre mode de vie sacré.

Le propriétaire de deux hôtels lègue deux millions de dollars à ses employés. Pour le personnel de ces deux hôtels, c’est comme un nouveau miracle. Gilbert Luzon, le propriétaire récemment décédé des hôtels King Salomon à Jérusalem et à Tibériade, a légué la somme de deux millions de dollars à ses employés. Chaque salarié travaillant depuis au moins

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cinq ans dans l’un des deux hôtels a reçu 1000 dollars par année de service. „Certains plongeurs ayant vingt ans d’ancienneté ont reçu 20 000 dollars. Tout le monde est très excité, c’est un peu comme gagner à la loterie“ a raconté l’un des employés à la chaîne 2 de la télévision israélienne. Source: lphinfo.com

nissent, prenons confiance et fierté dans nos valeurs et en agissant ainsi, nous tirerons du message de Hannouka l’espoir que la lumière vaincra toujours les ténèbres et que la joie et la paix surmonteront toujours la haine », a conclu May. Ce message intervient alors que le gouvernement britannique sera l’un des premiers à adopter formellement une définition internationale de l’antisémitisme qui inclut la condamnation de plus en plus marquée d’Israël comme manifestation antisémite. Les statistiques récemment publiées ont révélé qu’il y a eu une augmentation de 61% de la criminalité antisémite en Grande-Bretagne au cours de la dernière année. Le ministre britannique de l’Intérieur Amber Rudd s’est engagé le mois dernier à dépenser des millions pour fournir des gardes à toutes les écoles, collèges, pépinières et synagogues juifs.

“Tant que je serai Premier ministre,” a-t-elle promis, «je veux que vous sachiez que je serai à vos côtés et que je défendrai avec passion votre droit à pratiquer votre foi, sans question ni crainte. Je ferai tout ce que je peux pour que vous et vos familles puissiez vivre en sécurité et lutter contre les préjugés et contre l’idéologie extrémiste qui règne au cœur de l’antisémitisme et de toutes les formes de haine. Et je célébrerai avec fierté la contribution extraordinaire de nos communautés juives à notre pays, car, comme je l’ai déjà dit, la Grande-Bretagne ne serait tout simplement pas la Grande-Bretagne sans ses Juifs.

Theresa May a récemment adressé une allocution au groupe parlementaire britannique « Conservative Friends of Israel », où elle a loué Israël et a promis le soutien continu de la Grande-Bretagne tout en attaquant le Parti travailliste de l’opposition, l’accusant de “fermer les yeux sur l’antisémitisme”.

“Alors que nos communautés juives se réu-

Judith Douillet – Source : Arutz 7

La Première ministre britannique a qualifié l’antisémitisme en Grande-Bretagne «d’inacceptable». Elle a reconnu et dénoncé la montée des incidents antisémites dans le pays et a déclaré: «Il est dégoûtant que ces idées tordues existent dans la politique britannique».


À LA UNE

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

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Des Ménorahs singulières, superbes et étranges le symbole du ‘Hamsa tout en haut. Les supports latéraux sont conçus comme des portes architecturales avec des décorations finement ciselées. • Israël, deuxième moitié du 20ème siècle. Faite en cuivre jaune incrusté de cuivre et d’argent (style Damascène). Le support à l’arrière représente un couple de lions, des fleurs et une Ménorah. Dessous, figure l’inscription “ Qui a accompli des miracles pour nos ancêtres en ces jours à cette époque”. Sous l’inscription, se trouve une ligne de cercles incrustés d’Etoiles de David et les mots “Si je t’oublie ô Jérusalem, que ma main droite m’oublie” inscrits à l’intérieur. • Israël, première moitié du 20ème siècle. Faite en cuivre jaune coulé incisé.

La Ménorah de Hanouka symbolise l’attitude de défi, la bravoure et l’héroïsme de manière si profonde et ancrée que de plus en plus de personnes se sont laissées entraîner à collectionner des Ménorahs uniques faites à la main en laiton, argent, cuivre ou même en or plaqué ; héritées ou acquises lors de ventes aux enchères. Le désign de la Ménorah de Hanouka luimême a évolué depuis les premières créations en argile ou en pierre, qui étaient la norme à l’époque du Talmud (du 1er au 6ème siècle de l’ère commune). Au MoyenAge, dans l’Espagne du 13ème siècle, les premières Ménorahs en métal sont apparues. Leur design a ensuite été adopté sous des formes variées à travers l’Europe, les EtatsUnis et en Israël. Dans l’esprit de la fête, voici quelquesunes des Ménorahs les plus singulières qui ont récemment été mises en ventes aux enchères publiques: • Italie, 18ème siècle, ou plus tôt. Faite en cuivre jaune coulé.

Au centre du support central se trouve un ange avec une couronne sur la tête se tenant sur une cruche, étendant ses ailes qui soutiennent le couvercle de la cruche et les branches depuis lesquelles de sinueux piliers se déploient. A droite et à gauche se tiennent deux anges aux ailes déployées (saisissant des cruches placées sur des masques) sonnant du chofar. • Europe de l’Est, 18ème siècle. Faite en cuivre jaune coulé. Le support arrière est en forme de dossier elliptique de divan avec quelques protubérances pour réfléchir la lumière. Sur le devant, il y a deux bougeoirs (les “chamachim”). La rangée des bougeoirs pour les bougies est disposée sur un pont qui est lié aux supports latéraux faits de disques proéminents sur lesquels sont montés les “chamachim”. • Afrique du Nord, fin du 19ème siècle – début du 20ème siècle. Faite en cuivre jaune coulé. Sur le support central se trouvent des arcs architecturaux. Dessus, il y a un motif ajouré auquel le “chamach” est attaché, et

Oeuvre de Maurice Ascalon, sculpteur et désigner hongrois. Le support arrière est fait de deux délicats rameaux d’olivier. Le centre de la Ménorah consiste en une élégante cruche élancée délicatement sculptée. Huit bougeoirs en forme de lampes en argile sont disposées en forme de demi-lune, le “chamach” est conçu à l’identique. Ascalon est considéré par beaucoup comme le leader du mouvement israélien du désign artistique. • Betsalel (Groupe Sharar), Israël, début du 20ème siècle. Faite en cuivre jaune battu, gravé et ciselé, en fer blanc et en métal argenté. Un couple de lions, une Ménorah et des plaques ornées de l’inscription “Hanerot hallalou kodesh hem” (ces lumières sont saintes) et “Yéroushalaim” sont rattachés au support arrière. • Pologne, 19ème siècle. Faite en bronze coulé. Lampe de Hanouka triangulaire de style sicilien, qui a été transférée en Pologne et au Maroc.

• Allemagne, 1931. La dernière mais pas la moindre… le symbole ultime de la bravoure juive à l’ère moderne… En 1931, à la tombée de la huitième nuit de Hanouka à Kiel, en Allemagne, le leader spirituel de la ville, Rav Akiva Barouh Posner, s’est dépêché d’allumer la Hanoukia avant Chabbat. Juste en face de la maison des Posner se trouvaient les quartiers généraux nazis de Kiel. Alors que les huits lumières brillaient clairement à la fenêtre, l’épouse de Rav Posner, Rachel, a pris une photo de la Hanoukia, capturant la résidence et le drapeau nazis en arrière-plan. Au dos de la photo, elle a écrit “ Hanouka, 5692. “Mort aux Juifs “ annonce la bannière. “ Les Juifs vivront toujours“,répondent les lumières.“ . La Ménorah et la photo ont toutes deux survécu à la Shoah, et la Ménorah s’est trouvée une place à Yad Vachem, grâce à une donation de Yehoudah Mansbou’h. Il est le petit-fils d’une femme qui a pris en photo l’incroyable cliché et en détient toujours l’original. La famille de Yehoudah vit à Haifa, en Israël. Pour respecter les traditions familiales, chaque Hanouka, le musée Yad Vachem rend la célèbre Ménorah à la famille qui allume les bougies tous les soirs de la fête avant de retourner cette Hanoukia historique au fonds du musée de l’Holocauste. Bien que Hanouka soit célébré en Kislev (souvent en Décembre), des Ménorahs uniques, de toutes formes, tailles et désigns sont en vente toute l’année aux ventes aux enchères d’objets de culte juifs. Les Ménorahs mentionnées, à l’exception de la Ménorah de Kiel, faisaient partie d’une offre spéciale au sein de la maison de vente aux enchères Kedem (www.Kedem-Auctions. com), un des plus célèbres pourvoyeurs d’objets de culte juif de qualité dans le monde. Si vous voulez allumez une Ménorah porteuse d’une signification extraordinaire et d’une valeur historique ce Hanouka, vous avez encore le temps de visiter le site internet de Kedem.


À LA UNE

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

Davantage de Palestiniens pourront travailler en Israël en 2017

Face à la pénurie de main d’œuvre, le gouvernement israélien décide de relever le quota de Palestiniens autorisés à travailler en Israël.

Le Shekel se renforce par rapport à l’euro qui passait hier sous la barre des 4 NIS L’euro est à son niveau le plus bas contre le shekel depuis janvier 2003. Le shekel se renforce pour la deuxième journée consécutive contre le dollar et contre l’euro. Hier, en fin de matinée, le taux de change du shekel-dollar baissait de 0,57% par rapport au taux de mardi à 3,834 / 1$, et de 0,30% contre l’euro à 3,99 NIS / 1€. L’euro a été lancé le 1er janvier 1999 alors que le taux de change par rapport au shekel était fixé à 4,90 NIS. Le taux est seulement tombé en dessous de 4 NIS / 1 € très brièvement en janvier 2003. L’euro est en difficulté en raison de la terreur accrue en Europe, le Brexit et plus récemment la décision de la BCE de poursuivre les politiques d’expansion monétaire et la décision de la réserve fédérale américaine de relever les taux d’intérêt. La dévaluation de l’euro frappe durement les exportateurs israéliens, avec plus de 33% des exportations vendues en Europe.

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Depuis le début de l’année, le shekel s’est renforcé de 2,5% contre le dollar et de 18% contre la livre sterling. A propos du dollar, FXCM Israël déclarait hier matin: «Après avoir atteint un sommet de 3.88 NIS / 1 $ la semaine dernière, le taux de change du dollar a corrigé fortement vers le bas à NIS 3.84 NIS / 1 $ en raison de prise de bénéfice. Janet Yellen déclarait que le marché du travail américain est au mieux depuis 10 ans et que les salaires devraient augmenter. Ce commentaire de Yellen, habituellement réservé dans ses remarques, n’augmente que les attentes en matière de hausse des taux d’intérêt en 2017. « Ronny Gitlin, directeur du bureau de négociation de Leumi Capital Markets, a déclaré: “Bien que le dollar bat des records contre presque toutes les devises, le shekel conserve sa force. Depuis 2008, la Banque d’Israël est intervenue pour acheter de 7 à 9 milliards de dollars en devises par an. Malgré cela, le shekel est à sont plus haut depuis 15 ans contre le panier des autres devises.”

Réuni à Jérusalem dimanche dernier, le conseil des Ministres a débattu de la pénurie de main d’œuvre qui s’accentue dans certains secteurs d’activité en Israël. Pour y faire face, le gouvernement a décidé d’accroître le nombre de permis de travail accordés aux ouvriers palestiniens. Le nombre de permis supplémentaires qui seront délivrés en 2017 pourra se monter jusqu’à 22.000. Ce supplément de main d’œuvre sera principalement destiné à la construction et à l’agriculture : « En raison de la pénurie de travailleurs dans les secteurs de la construction et de l’agriculture, il est proposé de relever le quota de permis de travail dans ces secteurs » annonce clairement le texte voté en conseil des Ministres. PÉNURIE DE MAIN D’ŒUVRE Avec un taux de chômage de 4,5%, l’économie israélienne est proche du plein-emploi ; ce qui explique que 102.000 emplois proposés ne trouvent pas de preneurs. Les ouvriers palestiniens de la Cisjordanie sont donc une source importante de main d’œuvre pour les entreprises israéliennes, en particulier dans la construction et l’agriculture. À l’heure où le gouvernement israélien tente d’accélérer le rythme de la construction de logements, il était important de faciliter l’accès des Palestiniens au marché du travail en Israël. En 2016 déjà, 52.000 permis de travail ont été délivrés à des Palestiniens ; en 2017, ce seront 22.000 ouvriers supplémentaires qui seront autorisés à venir travailler quoti-

diennement en Israël. Le texte de la décision votée en conseil des Ministres stipule que 9.300 permis supplémentaires seront affectés à la construction, 3.500 permis iront à l’agriculture et 2.200 à l’industrie ; le reste sera réparti entre les différentes activités de services. Si au total, les ouvriers palestiniens ne représentent que 1,5% de la population active d’Israël, leur part est forte dans certains secteurs : ils représentent 15% de la main d’œuvre de l’agriculture et jusqu’à 20% dans la construction. MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL Le gouvernement a aussi décidé d’assouplir les conditions d’emploi des Palestiniens en Israël, dans la construction en particulier. Dorénavant, les constructeurs ne seront plus limités en effectif de main d’œuvre étrangère ; de plus, les Palestiniens pourront offrir leurs services au plus offrant et passer, à volonté, d’un promoteur à un autre. Par ailleurs, le gouvernement israélien voudrait mettre fin au paiement des salaires en espèces : cette pratique explique le développement d’un vaste marché noir alimenté par des travailleurs clandestins qui échappent à tout contrôle administratif ou fiscal. Une équipe d’experts, coordonnée par le directeur général du ministère des Finances, a été chargée d’examiner les moyens à mettre en œuvre pour garantir aux Palestiniens de meilleures conditions de travail et le respect de leurs droits sociaux. Jacques Bendelac (Jérusalem)



À LA UNE

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

Une pièce rare du roi Antiochos découverte à Jérusalem

Antiochos est à l’origine de la révolte des Maccabées qui a abouti à l’origine de la fête juive des Lumières Un archéologue et le chef de la conservation du Musée de la Tour de David à Jérusalem, Orna Cohen, ont repéré un objet métallique datant de l’époque des Maccabées au IIe siècle avant J.-C, près d’un mur lors de travaux de conservation dans un jardin du musée, a rapporté mardi le JPost. Près de 30 ans après l’achèvement des fouilles dans la cour de la Tour de David de Jérusalem, les archéologues pensaient qu’il n’y avait plus de pierre sur le terrain.

Une grève des fonctionnaires paralyse le pays Après l’échec d’une nuit de négociations avec le gouvernement, aujourd’hui mercredi, à partir de 6 h, toutes les autorités locales, régionales et municipales en dehors de Jérusalem vont entamer une grève généralisée. L’action touchera une gamme de services publics à travers le pays tels que les services d’élimination des déchets et l’assainissement, les services sociaux, les institutions culturelles, la sécurité municipale, les lycées et les jardins d’enfants. Les enseignants des écoles primaires ne feront pas grève, mais leurs écoles devront se passer du personnel de secrétariat, d’assainissement et de gardiennage. Les programmes d’éducation spéciale sont également exemptés de la grève. Le ministère de l’Éducation a toutefois précisé que dans les établissements où le personnel enseignant n’est pas en grève, les cours n’auront lieu que si des gardiens de sécurité sont présents. La grève a été lancée en réponse aux réductions généralisées approuvées par le gouvernement dans le dernier budget. Jérusalem sera la seule ville à ne pas être

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touchée, ses services étant financés par un budget différent de celui des autorités en grève. Les écoles et autres services de la capitale devraient continuer normalement. Les leaders de la grève doivent se réunir à 11 heures mercredi matin, et d’autres annonces sont attendues après la réunion. La grève a été décidée après que le Comité des Finances ait approuvé dimanche une réduction budgétaire uniforme. Par Judith Douillet – Source : Jpost Source: Alliance

C’est au cours d’une inspection plus approfondie que Cohen a déterminé que l’objet était une pièce en métal bronze, autrefois utilisé à Jérusalem sous le règne du roi séleucide Antiochos IV. Surnommé Épiphane, Antiochos IV était un roi qui faisait des décrets draconiens allant jusqu’à interdire le judaïsme et consacrer le Temple de Jérusalem aux dieux grecs provoquant ainsi la colère des Juifs de l’époque. Cette lutte contre la politique d’hellénisation forcée a mené à la réinauguration du Temple de Jérusalem avant l’ère chrétienne. Au cours de l’excavation de la Tour de David, des balistes et des pointes de flèches ont été trouvés : ces éléments constituent une preuve que des combats se sont déroulés à Jérusalem à l’époque où la ville luttait pour son indépendance contre la dynastie des Séleucides. Le portrait d’Antiochos est gravé sur la pièce, et valait environ 10 centimes de shekel à l’époque. De l’autre côté, une déesse est montrée enveloppée dans un foulard. Alors que les chercheurs ont des difficultés à dater précisément la relique, ils s’avèrent que ces pièces, datant de - 168 à – 172 avant l’ère chrétienne, ont été émises à Acre, une ville sur la rive nord d’Israël qui était autrefois appelé Antiochia Ptolémaïs, après Ptolémée.

La victoire des Maccabées constitue l’origine de la fête juive des Lumières (Hanouka), célébration de la victoire de Mattathias et de ses fils sur les séleucides. “Il est excitant de tenir dans votre main un morceau de l’histoire de Hanouka”, a déclaré Eilat Lieber, directrice de la Tour de David à Jérusalem. LE PLUS : Antiochos IV Epiphane, est un roi séleucide qui a gouverné de 223 à 187 avant l’ère courante sur la Syrie, fils d’Antiochos III et successeur de Séleucos IV. Son nom Epiphane, veux dire « envoyé des dieux ». Il aide les juifs hellénisés de Judée pour casser la résistance et renvoie le Grand prêtre Onias, au profil de son frère Jason plus libéral. Jason qui apprécie le mode de vie grecque développe la construction de gymnases et de théâtres à Jérusalem. Chaque jour plus nombreux, sont ceux qui abandonnent leurs liens avec la Torah. Mais, peu énergique aux yeux d’Antiochus IV, Jason est renvoyé de ses fonctions et remplacé par Ménélas, qui n’est même pas Cohen. Cette suite d’évènements douteux, crée de nombreux troubles dans Jérusalem. Ainsi commence l’affrontement des hom­mes pieux, appelés ‘Hassidim contre les hellénistes. Antiochus “Epiphane”, surnommé “Ephi­­­ma­­ ne le Fou” (le Maniaque), mécontent du désordre qui règne en Judée, décide de frapper un grand coup : il massacre une partie de la population, s’empare du Temple, et interdit les célébrations de la Brit Mila, de la célébration du nouveau mois et du Chabbat. Les Cohanim, fidèles à la Torah décident de riposter avec les armes, c’est le début de la révolte des Asmonéens, dirigée par Juda, le fils du Grand Prêtre Matatiahou. Pratiquant une guérilla intensive, allant jusqu’au martyr pour la sanctification du nom de Dieu, les troupes de Juda remportent victoire sur victoire. Après le combat d’Emmaüs, la voie de Jérusalem est libre. La ville est libérée, et le Temple est à nouveau inauguré, le 25 du mois de Kislev. Source: i24news


À LA UNE

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

Loto : faut-il alourdir l’impôt sur les gains de loterie en Israël ?

Polémique : en Israël, les gains de la loterie nationale sont déjà imposés au taux de 30%. Le gouvernement veut encore alourdir l’imposition. Contrairement à d’autres pays, comme la France, les gains de la loterie nationale sont imposés en Israël. Or le gouvernement israélien veut alourdir la fiscalité sur les jeux de hasard. Les joueurs ne comprennent pas pourquoi ils deviendraient la « vache à lait » du Trésor public ; les dirigeants de la Loterie préviennent que leurs investissements dans les infrastructures sociales du pays vont en pâtir. RÉDUIRE LA DÉPENDANCE AUX JEUX En 2016, le chiffre d’affaires du marché des paris légaux en Israël (la Loterie nationale) se montera à 10,2 milliards de shekels (ou 2,5 milliards d’euros). Les sommes pariées par les Israéliens sont ensuite réparties de la façon suivante : 5,9 milliards de shekels sont redistribués en gains et 1,8 milliard sont consacrés aux dépenses de fonctionnement, ce qui laisse 2,3 milliards de bénéfices aux opérateurs des paris, dont une partie aboutit dans les caisses de l’Etat. Le projet de loi de Finances pour 2017 et 2018 ne consacre pas moins de 9 pages à élaborer une nouvelle politique publique en matière de loterie, paris sur le sport et autres jeux attribuant des prix (en espèces ou non – comme voiture ou maison) aux gagnants. L’objectif est clairement annoncé : « limiter le volume du marché des paris légaux et annuler les jeux de hasard qui accentuent la dépendance du joueur ». Un des moyens proposés pour réduire les montants pariés est d’accroître la fiscalité qui pèse sur les gains. IMPÔT INJUSTE Aujourd’hui, les gains de la Loterie nationale, paris et autres jeux de hasards officiels, sont taxés : ils sont imposés au taux unique de 30%, lorsqu’ils dépassent les 50.000 she-

kels (ou 12.000 euros). À partir de 2017, le plafond imposable des gains sera abaissé et le taux d’impôt relevé : les gains seront imposés à partir de 5.000 shekels, alors que le taux de l’impôt prélevé à la source sera fixé à 35%. Autrement dit, plus d’un tiers des gains atterrira dans les caisses de l’Etat, même pour des sommes modestes. Pour de nombreux économistes israéliens, l’impôt sur les gains de la loterie est considéré comme injuste : c’est un impôt très dégressif puisqu’il ne prend pas en compte le montant des ressources de l’heureux gagnant qui est, peutêtre, exonéré de l’impôt sur le revenu. MOINS D’INVESTISSEMENTS SOCIAUX Côté Mifal Hapayis, l’organisme public chargé de gérer la loterie nationale en Israël, c’est la colère. Ses dirigeants mettent l’accent sur les investissements qui sont financés par les gains de la loterie et qui seraient remis en cause par la baisse des sommes mis en jeux. Pour convaincre les joueurs comme les pouvoirs publics, le Mifal Hapayis vient de lancer une vaste campagne de presse en faveur de la loterie. Sur une pleine page de la presse écrite israélienne, le Mifal Hapayis vante les mérites de la Loterie nationale : « Nous continuons de croître avec 1,8 milliard de shekels qui passent de la loterie au public » ; et d’expliquer : « cette année aussi, la Loterie a investi 1,8 milliard de shekels dans l’éducation, la culture et le sport en Israël ». Certes, les investissements sociaux réalisés par la Loterie sont augmentation continue : ils sont passés de 1 milliard de shekels en 2011 à 1,5 milliard en 2013 et 1,8 en 2016 (450 millions d’euros). Une taxation plus forte de gains risquerait de décourager de nombreux Israéliens à tenter leur chance dans les jeux de hasard. Jacques Bendelac (Jérusalem)

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À LA UNE

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

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Illuminez votre table de Hanouka avec des grands crus israéliens les spécialités, depuis les soufganiot (les beignets à la confiture israéliens) jusqu’aux plats parfumés de boeuf braisé mijotés. “Pendant Hanouka, beaucoup des plats de la fête consistent en des fritures et des desserts, notamment les soufganiot, les sfinge (des beignets marocains au sucre) et les latkes (des sortes de pancakes aux pommes de terre)” reconnait Eyal Franco, de Galil Mountain Winery. “Les vins rouges riches en saveurs et arômes de fruits rouges constituent un choix parfait pour équilibrer les saveurs liées aux plats frits ainsi qu’aux viandes riches.”

Quand les courageux Maccabées de Modiin ont célébré leur impressionnante victoire sur les Grecs à Jérusalem et en Galilée il y a près de 2200 ans, ils sont sans doute retournés à leurs familles et se sont réjouis autour d’un copieux repas généreusement arrosé de vins rouges rustiques. Le vin coulait en abondance il y a 2200 ans mais les anciens viticulteurs n’étaient pas

en possession de l’art des technologies agricoles qui est partie intégrante de l’industrie du vin bourgeonnante du 21ème siècle. Aujourd’hui, les citoyens de Modiin et de Jérusalem et les connaisseurs en grands crus autour du monde peuvent célébrer les huit jours de Hanouka avec des vins délicats et sophistiqués régalant leur palais, produits des luxuriants vignobles du nord d’Israël. Ils peuvent être dégustés avec toutes

• Mt Hermon Moscato- Ce vin de dessert légèrement pétillant met en exergue des caractères aromatiques floraux, de fruits tropicaux, pêche, citron vert, orange sanguine et pomme verte. Il s’accorde parfaitement avec des desserts variés à base de fruits tels qu’une tarte au citron vert, un crumble aux pêches ou une bonne tarte aux pommes.

Voici quelques suggestions de vins à servir pendant les huit jours de la fête.

• Yarden Blanc de Blancs- Ce vin pétillant, frais et élégant présente d’aromatiques notes de zeste de citron complétées par des touches de fleurs fraîches et de pomme verte ainsi que par des soupçons de silex et de baguette fraîche. Parfait servi seul comme apéritif, ce vin s’accorde à merveille avec du saumon fumé, une sélection de poisson tempura ou un soufflé au fromage délicat.

• Galil Alon- Fabriqué à partir de Cabernet Sauvignon, Syrah, Petit Verdot et Cabernet Franc, ce vin au corps intense arbore une teinte violet prononcé et des arômes de fruit mûr et d’épices accompagnés d’arômes de chêne grillé. Ce vin s’accorde de manière optimale avec les ragoûts et les viandes braisées et grillées.

• Gamla Nature Cabernet Sauvignon-Merlot- Ce vin complexe est composé de Cabernet et Merlot en parts égales et exhale d’agréables arômes de cerise, de zeste d’orange et de fruits rouges appuyés de soupçons d’herbes fraîches. Ce vin peut être dégusté avec des côtes d’agneau, un copieux sandwich ou une pizza à pâte fine.

• Galil Ela- Alliance rouge foncé de Barbera, Syrah, Petit Verdot et Cabernet Franc, ce vin a une texture élégante, soyeuse et veloutée. Il propose des notes de prune, de cerise noire, de violette et d’herbes accompagnées de touches de chêne et d’un soupçon de beurre. Il est délicieux avec des pâtes fourrées à la viande comme des raviolis.

• Yarden Syrah- Ce vin corsé offre d’agréables caractères de cerise et de mûre ainsi que des notes de fumée, de terre et d’épices exotiques. C’est l’accord parfait de plats de viande riches tels que des bavettes marinées, des côtes de bœuf braisées ou des côtelettes d’agneau rôties aux herbes. Par Steve Walz

Le Bitcoin en Israël (Tel Aviv) : euphorie des experts du secteur Valley». Selon Capital :»La plus célèbre des devises virtuelles vaut déjà près de 860 dollars (825 euros), soit une multiplication par presque 4 en seulement 18 mois. En euros, elle évolue désormais non loin de son sommet historique de fin novembre 2013, à 836 euros (à l’époque, elle avait été multipliée par 10 en moins de 2 mois ).

En Israël la “Bitcoin Embassy” située face à la Bourse de Tel Aviv attire le regard et surtout la surprise des visiteurs du monde entier. Son succès semble indécent… sauf pour Israelvalley qui suit cette monnaie magique depuis ses débuts (l’un des co-fondateurs d’IsraelValley est le leader emblématique du»Bitcoin Made in Israel»). BITCOIN EMBASSY. Dans IsraelValley : «Un groupe de jeunes sont rassemblés au

centre de Tel Aviv pour inaugurer les locaux de la “Bitcoin Embassy”. Pas d’Ambassadeur, ni accréditation, ni champagne. Mais une passion commune : “changer le monde” digital et s’affranchir des pesanteurs des monnaies leaders ! Bitcoin Embassy : Un lieu simple et emblématique pour tous les amoureux de cette monnaie virtuelle qui fait tant parler d’elle. Ce qui amuse le plus les adeptes du Bitcoin, c’est le nombre de personnes sont intéressées par ce sujet qui fascinent tout le monde… incluant Israel-

Le bitcoin a connu un parcours spectaculaire ces derniers mois, de plus en plus de particuliers le plébiscitant, notamment en Asie. Il faut dire qu’en Inde, de nombreux ménages ont été échaudés, en novembre, par la décision de New Delhi de démonétiser les grosses coupures que sont les billets de 500 et 1.000 roupies (afin de lutter contre l’argent noir et l’économie souterraine, ainsi que la corruption et la fraude fiscale), retirés de la circulation. Et ce, alors qu’elles représentent 86% de la monnaie ! Du coup, de nombreux ressortissants du sous-continent considèrent le bitcoin comme une devise plus crédible, une réserve de valeur plus fiable que la roupie. Quant aux Chinois, qui voient le yuan se déprécier de façon continue face au dollar, surtout depuis le vote en faveur de Donald Trump, ils sont de plus en plus nombreux à

acheter des bitcoins, perçus comme un instrument de protection contre l’érosion de la valeur de la devise. Certains particuliers, inquiets des incertitudes économiques et politiques en Chine (dont la dette s’emballe, notamment celle des entreprises), cherchent à placer leur argent en dehors du pays. Pour cela, le bitcoin est une solution discrète, visà-vis des autorités… Si vous souhaitez investir ou spéculer sur le bitcoin, deux choix s’offrent à vous. Vous pouvez en acheter directement sur une plate-forme d’échange, comme Paymium ou Bitstamp. Sachez que vous ne pourrez, alors, jouer cette devise qu’à la hausse. Et que le fisc, d’après une instruction parue mi-2014, classera vos gains comme des bénéfices non commerciaux (BNC). Sinon, vous pouvez toujours passer par des CFD reproduisant l’évolution du bitcoin. De tels produits, spéculatifs, sont disponibles chez des courtiers comme IG ou AvaTrade. Vous pourrez alors spéculer à la hausse ou à la baisse. Quant aux gains, ils seront soumis aux 15,5% de taxes sociales et au barème de l’impôt sur le revenu». Nicolas Gallant



À LA UNE Conversant avec un ami analyste sur la résistance française, une réflexion nous conduisit à la définir comme un mouvement de « Gardiens de la Mémoire ». Nous n’ignorons pas que la France fut constituée par le brassage ethnique, multiculturel et séculaire, de déshérités et d’exilés. Hors, elle est prise d’assauts de nos jours par des hordes de damnés, sans foi ni loi, si ce n’est l’idéologie mystique de s’en emparer. La France est riche de son histoire brillante et de sa terre accueillante. Outre ses talents et son génie, elle peut s’enorgueillir de la première déclaration des droits de l’homme et du citoyen, reprise en 1948 dans la Déclaration Universelle des Nations Unies, avec quatre libertés fondamentales : liberté d’expression; liberté de religion; liberté de vivre à l’abri du besoin et de liberté de vivre sans peur. Jadis souveraine, elle est de nos jours confrontée à l’afflux massif de populations étrangères qui ne veulent pas de nos us et coutumes et contraintes sociétales. La menace qui en découle l’oblige à déployer des moyens humains et financiers ruineux, comparables au coût d’une guerre civile, afin de vaincre ces envahisseurs étrangers métamorphosée en force

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L’Armée de l’Ombre - Partie II d’occupation. Dépourvus d’une volonté opérationnelle offensive adaptée à leurs attaques brutales et protéiformes, les autorités politiques tentent d’y répondre par un principe de laïcité républicaine qui sera vite, telle une ligne Maginot virtuelle de démarcation, violée et bafouée, au nom de leur idéologie criminelle agressive. La conjonction des conflits internationaux, l’ampleur du délitement de ses structures étatiques et de ses pouvoirs régaliens n’ont pu empêcher que ces populations importent avec elles leurs maux et leurs conflits inhérents, prenant en otage les pays qui les avait accueillis. Leurs guerres extérieures sont devenus nos guerres intérieures par la voie du terrorisme. Ces envahisseurs musulmans arabo-africains expérimentés, usent de ruse rampante, d’un phagocytage progressif tactique, d’un communautarisme métastatique et de violences moyenâgeuses. Dès lors, la France plonge en sidération, se retrouve bâillonnée par des droits de l’homme inadaptés, s’endeuille du sang de ses citoyens, perpétrés par des « s’en-foutent-lamort » au nom d’un dieu barbare. Bernée et impunément massacrée, une partie de la France se rebelle pour dire: ça suffit ! Une partie de son âme à décidé de réagir, de réanimer son bon sens

jusque-là assommé de désinformations médiatico-politiciennes et d’activer son instinct de survie.

vrer l’honneur de servir, de s’allier avec des pays de ‘l’Europe à l’Oural’ pour une collaboration militaire, économique et sociale.

Sourde aux déclarations de politiciens singeant des menteries sur les podiums et les écrans, cette France qui se réveille refuse de se voir humiliée. Par ailleurs, elle ne veut plus se soumettre aux directives européennes bureaucratiques, imposées par 27 pays incompétents, nanties d’une pléthore de fonctionnaires politiquement nommés.

Au prix de la libération de cette invasion barbare, la France retrouvera son âme et sa grandeur. Nos vies, celles de nos enfants, notre honneur et notre liberté chérie sont en jeu. Défendons-les ! Chassons hors de nos frontières ces Sarrasins relookés jihadistes ! L’exemplarité d’Israël nous montre sa voie bi-millénaire. Nous devons reconquérir notre liberté avec furia car « Si je t’oublie, ô douce France, Que ma main droite se dessèche ! Que ma langue s’attache à mon palais, Si je perdais ton souvenir, Si je ne mettais en toi toute ma joie, ô ma belle et douce France !»

Telle une Armée de l’ombre de 2016, dispersée en de nombreux îlots d’insoumis, la France historique des Martel, d’Arc et de Moulin entre en résistance patriotique avec le devoir de retrouver la fierté d’être fidèle à sa geste insurrectionnelle, à ses hauts faits d’armes de jadis, à son brillant patrimoine intellectuel et son génie créatif. Chaque français de souche et de coeur se doit d’en être redevable pour l’avenir des générations futures. D’où la levée des « Volontaires pour la France », des « Gardiens de la Mémoire » et d’innombrables autres groupes d’insoumis. Pour rendre la parole à l’ensemble du peuple français, ils sont prêts à faire la guerre de l’ombre pour rétablir nos libertés républicaines. Cela nécessite un nouvel Etat de Droit par les urnes, un Etat nettoyé de ses corruptions et de ses lâchetés, pour recou-

Humbles et courageux supplétifs de nos armées conventionnelles, marine, armées de terre et aérienne, n’ayons pour seul bagage moral que notre foi patriotique et nos valeurs de loyauté et de justice. Entrons dans l’Armée de l’ombre, pour l’amour de nos enfants, héritiers légitimes de notre pays bien-aimé. François Celier Conseiller National du Comité de pilotage « Volontaires Pour la France ». Chargé des Relations Internationales

Adoption du budget 2017-2018 en Israël : une marge de manœuvre limitée Moshé Kahlon a déclaré qu’il s’agissait d’un “budget de croissance et de réduction des écarts sociaux, un budget d’augmentation de la dépense publique et de baisse des impôts”. En revanche, l’opposition dénonce la coupe budgétaire dans les dépenses de 1,25% pour financer “des besoins politiques”: évacuation de la localité illégale d’Amona, création d’une nouvelle entreprise de radiodiffusion publique et construction de nouvelles écoles pour la communauté ultra-orthodoxe. Le chef de l’opposition Itzhak Herzog n’a pas mâché ses mots pour dénoncer un “budget qui n’annonce rien de bon pour les citoyens”: selon lui il, s’agit d’un budget “qui entrevoit le début d’une année difficile pour les familles qui travaillent, pour les jeunes, les personnes âgées, etc.” Les députés israéliens ont voté le budget pour 2017 et 2018 ; la défense et la dette publique resteront les principaux postes de dépense. Les dépenses publiques d’Israël se monteront à 446,8 milliards de shekels en 2017 et 460 milliards en 2018: ainsi en a décidé la Knesset qui a voté jeudi matin le budget de l’État. Comme les précédents, ce budget est bisannuel, c’est-à-dire qu’il couvre une période de deux ans. À l’issu du vote, le ministre des Finances

UNE CROISSANCE MODÉRÉE Certes, le budget repose sur une prévision de croissance du PIB comprise entre 2,7 et 2,9% par an pour 2017 et 2018. C’est un rythme de croissance modéré, très inférieur au potentiel de l’économie israélienne qui tourne entre 3 et 4% l’an. Sans compter qu’avec une croissance démographique de 2% l’an, la croissance économique par tête restera inférieure à 1%. Par ailleurs, le budget qui vient d’être voté comporte très peu d’investissements publics

: conformément à la doctrine libérale du gouvernement de Benyamin Netanyahou, la croissance de l’économie repose sur le secteur privé et l’initiative individuelle. C’est pourquoi l’impôt sur les sociétés sera abaissé à un niveau très bas (23%) et le high tech bénéficiera d’avantages fiscaux exceptionnels. En revanche, la TVA qui pèse davantage sur les familles plus défavorisées restera à son niveau élevé (17%). L’ENJEU PRINCIPAL : LA CHERTÉ DE LA VIE Pour les partis de l’opposition, le budget 2017 et 2018 n’est pas aussi “social” que le gouvernement le dit. Certains députés de la gauche de l’échiquier politique estiment que le gouvernement israélien continue de donner d’une main et de reprendre de l’autre : la baisse des impôts se traduit par la compression des services sociaux, l’absence de logements publics accroît les écarts sociaux, le budget de l’éducation reste insuffisant pour améliorer les résultats scolaires, etc. Il est vrai que la lutte contre la cherté de la vie est l’enjeu principal de la politique économique pour les deux années à venir. La loi de finances contient de nombreuses réformes visant à accentuer la concurrence qui devrait faire baisser les prix : réforme du crédit, des normes, des taxes d’importation, les télécoms, y compris l’allègement

des procédures bureaucratiques dans les secteurs des affaires, de la construction, etc. UNE MARGE DE MANŒUVRE LIMITÉE En fait, la marge de manœuvre du gouvernement israélien en 2017 et 2018 sera limitée par les deux principaux postes de dépense : la défense et le remboursement de la dette publique. En 2017, le budget militaire sera un des plus gros qu’Israël ait connu en période de calme relatif : 70 milliards de shekels, soit 18 milliards d’euros. Autrement dit, 16% des dépenses publiques sont consacrées à la Défense. De plus, le budget 2017 consacre une somme importante au remboursement de la dette publique, intérêts compris: 138 milliards de shekels ou 35 milliards d’euros. Ce qui représente 31% des dépenses publiques. Au total, la défense et la dette absorberont près de la moitié des dépenses publiques d’Israël en 2017 (47%). Il reste donc très peu de ressources pour la croissance et la réduction des écarts sociaux. L’OCDE a déjà fait remarquer que les dépenses civiles par habitant sont, en Israël, parmi les plus faibles des pays occidentaux. Jacques Bendelac (Jérusalem)



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L’Ambassadeur d’Israël (Berlin) présente ses condoléances aux Allemands

Technologie blockchain dans le domaine de la Défense

A l’occasion de son salon dédié à l’innovation, la Direction générale de l’armement en France a réuni plusieurs experts pour s’interroger sur l’utilisation potentielle de la technologie blockchain dans le domaine de la Défense. En Israël depuis déjà des mois les services de recherche de Tsahal et les industriels de la défense s’intéressent à ce domaine qui fascine.

Selon Capital (1) : «Il n’y a pas que les adeptes de monnaies alternatives, les geeks et les établissements financiers qui s’intéressent à la “blockchain” et ses applications potentielles. L’armée française aussi commence à regarder de plus près cette technologie qui se cache derrière le fameux bitcoin. A l’occasion du forum innovation de la Direction générale de l’armement (DGA), qui s’est tenu à l’Ecole polytechnique en novembre, le DGA Lab a organisé une session spéciale sur le thème de la blockchain et de ses applications potentielles pour la défense. Invité, Eric Larchevêque, co-fondateur de Ledger, une startup qui fournit des solutions pour sécuriser les portefeuilles de bitcoin, a expliqué les grands principes de la technologie blockchain. Il a notamment rappelé que cette “chaîne de blocs” permet d’enregistrer toutes sortes de transactions de ma-

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nière irréversible, lisible et traçable.

Mais aussi qu’il existe deux types de blockchain, les chaînes ouvertes (comme celle utilisée pour le bitcoin) et celles privées, donc plus adaptées au domaine militaire. Le vice-amiral Michel Benedittini, ancien directeur général adjoint de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et expert en cybersécurité, a dressé un panorama des usages potentiels pour la Défense de blockchain internes et cryptées. Elles peuvent principalement permettre l’enregistrement et le partage de données avec un fort besoin d’intégrité des données (pour les plans opérationnels, les règles d’engagement ou encore les plans de minages…), ou un fort besoin de traçabilité (par exemple pour le suivi des effectifs en opération, celui de la situation logistique ou des configurations informatiques). Michel Benedittini a aussi relevé de nombreuses limites qui font que la blockchain n’intègrera peut-être jamais le champ militaire, il s’agit principalement de la taille des blocs de la chaîne, du débit du réseau et donc de sa rapidité, de la possibilité de fonctionner en mode déconnecté, et enfin du coût des infrastructures nécessaires». Source: (1) http://www.capital.fr

L’ambassadeur d’Israël en Allemagne Yakov Hadas-Handelsman a présenté ses condoléances aux Allemands. “Nous sommes horrifiés. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles. Nous souhaitons à tous les blessés un prompt rétablissement. Israël se tient aux cotés de l’Allemagne pendant ces temps douloureux”, a annoncé l’ambassadeur. “Cette attaque contre des gens innocents pendant la saison de Noël doit être prise comme une attaque contre les valeurs de la société occidentale”, a-t-il ajouté. Un citoyen israélien a été grièvement blessé, et sa femme a été déclaré disparue après l’attaque terroriste. Le citoyen israélien d’environ soixante ans, a été gravement blessé au cours de l’attentat. Son état s’est stabilisé et son pronostic vital n’est plus engagé. La victime devra toutefois subir une intervention chirurgicale d’ici les prochaines heures. Yona, une touriste israélienne d’une soixantaine d’années originaire d’Atlit près de Haïfa et venue en Allemagne pour 4 jours, se trouvait près du marché de Noël au moment de l’attaque. Elle a indiqué à i24news ne pas avoir été surprise par l’attentat au vu du manque de dispositifs de sécurité dans la capitale allemande. “Nous sommes habitués à des moyens de sécurité différents”, dit-elle prenant l’exemple de la France où les contrôles sont devenus beaucoup plus fréquents. “En France cet été, on nous a contrôlés à l’entrée des musées, des cathédrales” et

autres “événements culturels”, indique cette touriste. “Ici on était surpris de voir qu’il n’y a pas de sécurité et pas de policiers sur le marché”. Elle s’est dite encore plus surprise “vu le nombre de personnes présentes” et étant donné le contexte sécuritaire “dans les pays autour”. Elle explique ensuite que si le camion a foncé dans la foule, il aurait aussi pu être “chargé d’explosifs” ou de “bonbonnes de gaz”, multipliant les victimes comme cela est déjà arrivé en Israël, ajoute-t-elle. “J’imagine que les forces de sécurité vont mettre du temps à s’adapter mais j’espère qu’elles le feront vite”, conclut-elle. i24News a par ailleurs recueilli les témoignages d’Israéliens vivant à Berlin. Les personnes interrogées ont déclaré ne pas se sentir menacées ou effrayées à la suite de l’attaque, car, contrairement au peuple allemand, ils ont été exposés à des incidents similaires en Israël. “Je pense que Berlin est menacée par une attaque d’extrémistes depuis un moment”, a déclaré à i24News un Israélien qui a souhaité rester anonyme. “Peut-être que grandir en Israël vous immunise un peu … ou simplement le fait que des choses horribles se produisent tout le temps partout, mais je n’ai pas l’intention de vivre ma vie différemment à Berlin”, a-t-il ajouté. “Il y a cette impression étrange qu’en ce moment l’Allemagne est moins sûr qu’Israël… Soudain Tel-Aviv parait plus sûr que Berlin «, a déclaré Miriam, née à Berlin et dont le père est israélien. Source: i24News (Copyrights)



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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

« Le peuple, on lui fait des discours, on ne cause pas avec lui ». Jules Renard Peut-on encore dire la vérité ? Peut- on sortir de ce politiquement correct indécent ? Il y a de fait une victoire immorale de la bien pensance qui, inlassablement contrefait les vérités, contredit les faits, embrume les esprits au point de vouloir leur faire abandonner leurs traditions. Sacrilège authentique de la dépréciation de sa propre culture, de sa propre fierté d’état, de sa grandeur passé, une histoire qui a généré, réveillé une Europe à bout de souffle, une histoire exemplaire, c’était il y a bien longtemps. Aujourd’hui, c’est un parjure, on en est à perdre son identité : jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Baisser les bras, abdiquer, se taire, accepter les attentats, se vouloir tolérant parce que la France est le pays des lumières, le pays qui justifie un savoir. Une civilisation (le grand mot) depuis des siècles « liberté, égalité, fraternité », devise nationale devenue universelle, porteuse de nos espoirs. Le pays est aujourd’hui, victime du totalitarisme de la bienveillance, de la peur considérée comme un virus, du désordre, du quand dira t-on ! Malade aussi nos politiques qui pratiquent le double jeu, la parole publique, la parole de la compromission à des fins électoralistes, il fut un temps ou les mots avaient un sens, ils trahissent maintenant l’intelligence des français, galvaudés par

l’outrance. Ils ne servent qu’à la pratique de sermons populaires tonitruants et provocateurs par le magnétisme de tribuns fort en « gueule » mais vide de l’intérieur. Considérée comme l’émergence d’un populisme de confrontation, la raison parmi toutes les raisons sont celles de la colère, de l’embobinage, de l’embrouille et du mépris. D’ailleurs les paroles « sincères ne sont plus belles » à entendre, parce que douteuses dans l’espace d’une manifestation. Si une élection devrait se gagner sur un programme, elle se joue actuellement sur le verbe à une tribune, la « gueulante vibrante, forte au point d’exploser, à la limite de l’audible et dans un « blabla » insupportable; certains y croient « dur comme fer ». Une soumission en mode « veille », sensible dans bien des banlieues, visible dans notre quotidien, sorte de paravent à un changement en marche que nos gouvernants redoutent ou refusent tout simplement de voir. Cela aussi est une question ? On parle économie, chômage, paupérisation d’un quart de la population, primaires de droite, de gauche, les extrêmes explosent, plus de rancœur que de haine dans cette diabolisation partisane qui nous mène soit de l’un ou de l’autre droit dans une impasse. Le devenir Français, existe t il ?

Le monde politique change, un nouveau président en France sera élu en mai 2017, tout un programme, une question taraude notre communauté, sera-t-il honnête à l’égard d’Israël ? Saura-t-il nous convaincre plus que de nous rassurer que nous partageons l’exigence d’une même justice, de maintenir cet équilibre communautaire sans nous prendre en otage de la politique israélienne, savoir qu’Israël représente pour nous une identité de cœur non négociable. Confondre et sanctionner impitoyablement les lanceurs de malédictions de ses réseaux invisibles sur fond d’anonymat. Pas de vains sursis, tremplin de la récidive, ne pas trembler au nom des bons sentiments, et au nom de la morale républicaine agir et faire respecter les droits des victimes plutôt que de manifester une compassion déplacée. Il n’y a plus de modèle social, retour à un équilibre semble impossible, les reformes sont rejetées, refusées, bafouées, l’inertie d’une majorité peureuse en mal d’audience et d’une justice à la recherche de son autorité. La France se cherche un nouvel ordre social, sans pour autant provoquer une révolution : entre nous, cela peut il se faire ? A mon interrogation, vous doutez, nous n’avons plus de cohésion sociale, voyez une majorité qui se hait bien plus qu’elle ne hait l’opposition, pourfendeurs d’un président décevant, tous les courants de vie de notre pays explosent, fractures identitaires, cassures des évidences qui liaient la société dans deux définitions politiques, une de Droite et de Gauche en alternance. Ni les uns, ni les autres n’arrivent à un consensus. Les temps à venir sont dangereux, sans vrai pouvoir, sans vrai dirigeant, sans vrai politique de redressement, l’immobilisme s’institutionnalise et devient une forme de résistance à

des idéologies négatives ou le simple fait de construire un projet d’avenir serait vu comme l’abandon mieux que cela abdication des avantages acquits au détriment de la Nation, de là, à penser a une réconciliation, c’est un rêve et on ne peut que souhaiter bonne chance au nouveau président. Hanouccah et Noël s’affichent le même jour, des symboles qui se rejoignent, la lumière étant un thème de vie et un message fort propre à chaque tradition. Il s’inscrit dans une vocation pluraliste de nos valeurs et la reconnaissance réciproque de nos deux pensées vers l’unicité d’un D. de paix et d’espoir. Reconnu par une bulle papale, nous serions à l’entendre « la fille ainée de l’Eglise » soulignant le schisme de nos traditions, toute deux enracinées dans ses convictions sans chercher à nuire l’autre. Même langage de paix et d’amour. Nous pouvons être rassurées : c’est mettre dans la poubelle du passé « l’enseignement du mépris » les dérapages antisémites qui avaient cours dans les décennies passées. Mais pour nous, Hanouccah est la victoire de la fratrie de Yehuda Macchabee et du peuple d’Israël sur la puissance dominante de l’époque la Grèce, en révolte contre l’oppression idéologique de ce pays, miracle que nous fêtons par l’allumage des bougies par la découverte inopinée d’une fiole d’huile destinée à bruler un jour et qui éclaira huit jours. La lumière est selon nos sages « phare dans les rues sombres, quelque soit l’obscurité qui règne à l’extérieur, une flamme de bonté divine peut transformer l’obscurité elle-même en lumière ». Bernard Korn Brzoza


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Détournement d’un avion libyen, 2 terroristes menacent de «se faire exploser»

118 passagers se trouvent à bord de l’appareil Un avion de ligne transportant 118 passagers dont 7 membres d’équipage, à bord duquel deux terroristes ont menacé de faire «exploser l’avion», a effectué un atterrissage d’urgence sur l’île de Malte vendredi, ont rapporté vendredi les médias locaux. Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a indiqué avoir été alerté sur un «possible détournement» d’un avion libyen qui se dirigerait vers l’île méditerranéenne. Cette information a ensuite été confirmée par Tripoli. «J’ai été été informé du possible détournement d’un vol intérieur libyen dérouté sur Malte», a écrit le Premier ministre sur son

compte twitter. Le bureau de Joseph Muscat a déclaré à i24news que ces informations sont «crédibles» et que le Premier ministre est actuellement tenu informé de la situation en cours, sans donner ou confirmer de détails spécifiques. Le site local Times of Malta a dans le même temps déclaré que l’un des pirates de l’air prétend être en possession d’une grenade et qu’ils se sont décrits comme étant «pro-Kadhafi». L’appareil serait un Airbus 320 de la compagnie locale Afriqiyah Airways qui assurait un vol intérieur. i24news

Sissi d’accord avec Trump pour le report du vote de l’ONU sur les implantations

L’Egypte a accepté le report après un appel du président américain élu Donald Trump

L’Egypte a accepté le report d’un projet de résolution de l’ONU réclamant qu’Israël cesse ses activités de construction en Cisjordanie après un appel du président américain élu Donald Trump au chef de l’Etat Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé vendredi la présidence égyptienne. Le Conseil de sécurité avait décidé la veille de reporter le vote sur ce texte après que Le Caire, à l’origine de la résolution, lui en eut fait la demande, réclamant plus de temps pour mener des consultations sur le sujet. La proposition de résolution exhortait l’Etat hébreu à «cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est».

«L’appel téléphonique a porté sur le projet de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations unies sur les colonies israéliennes», a souligné un communiqué du bureau de M. Sissi. «Les deux dirigeants se sont mis d’accord sur l’importance de donner à la nouvelle administration américaine (que dirigera M. Trump à partir de janvier) une chance de gérer tous les aspects de la cause palestinienne pour arriver à un accord complet» sur le dossier, a-t-il ajouté. M. Trump, dont l’une des promesses de campagne était de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, avait appelé jeudi l’administration du président Barack Obama à opposer son véto. La résolution place Israël «dans une très mauvaise position de négociation», avait-il affirmé dans un communiqué.

Anis Amri, le suspect de l’attentat de Berlin abattu à Milan par la police Le suspect aurait été abattu lors d’un contrôle policier de routine vers 3h00 (heure locale) L’auteur présumé de l’attentat au camion-bélier de Berlin, le Tunisien Anis Amri, a été abattu lors d’un contrôle de la police italienne dans la nuit de vendredi à Milan (nord), ont annoncé les autorités italiennes. Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Intérieur, Marco Minniti, a affirmé que l’homme abattu était «sans l’ombre d’un doute» le suspect de 24 ans, en fuite depuis l’attentat qui a fait 12 morts et 50 blessés sur un marché de Noël à Berlin. Son arrestation a été effectué par une patrouille composée de deux policiers alors qu’il circulait de façon «suspecte» devant la gare milanaise de Sesto San Giovanni, a poursuivi

quelques heures après le carnage, selon la chaîne publique allemande Rbb. D’autres images avaient montré le suspect les 14 et 15 décembre, entre 3h et 4h du matin, soit 5 et 4 jours avant l’attentat, devant la mosquée pourtant fermée depuis longtemps par les autorités et qui a fait l’objet d’une perquisition jeudi matin, selon Rbb. Avant de s’installer en Allemagne en juillet 2015, il avait passé quatre ans en Italie peu après être arrivé de Tunisie sur l’île de Lampedusa en 2011. Il avait été condamné pour avoir mis le feu à une école. Les enquêteurs sont convaincus qu’il est bien l’auteur du pire attentat jamais revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique sur le sol allemand. 30 heures pour disparaître

L’homme a été abattu lors d’un contrôle de police de routine et a sorti «sans hésiter» une arme, a indiqué le ministre.

En raison d’une série de dysfonctionnements, Anis Amri a eu 30 heures pour disparaître entre son attentat lundi soir et le lancement d’un avis de recherche allemand et européen.

Un agent a été blessé «sur des zones non vitales et il est actuellement hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger». L’autre agent n’a pas été blessé, a précisé M. Minniti.

Dès mardi matin, les papiers d’Amri avaient été retrouvés dans le camion, mais l’avis de recherche n’a été lancé que dans la nuit de mardi à mercredi, lui laissant un temps précieux pour disparaître.

Il a également assuré que l’opération s’était déroulée en «totale sécurité» et que seuls les policiers avaient pris des risques.

Le jeune Tunisien n’avait jamais réellement été inquiété par les autorités, alors que celles-ci le soupçonnaient de vouloir commettre un attentat en Allemagne. Elles le savaient en contact avec des salafistes connus et il circulait dans le pays en utilisant une demi-douzaine d’identités.

Des empreintes digitales du Tunisien avaient été retrouvées sur le poids lourd qui s’est précipité dans la foule lundi soir à Berlin. Il faisait l’objet d’un avis de recherche européen et d’un mandat d’arrêt. Il avait pris la fuite, probablement armé, après l’attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI). Des images d’une caméra de surveillance l’avaient montré devant une mosquée de Berlin, présentée comme un lieu de rassemblement islamiste,

L’homme faisait même l’objet d’un signalement pour sa dangerosité au centre national de lutte antiterroriste. Il avait été placé sous surveillance policière pour un possible projet d’attentat, avant que la justice ne classe l’affaire faute d’éléments probants. i24news


SÉCURITÉ

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Dogo, le nouveau robot tueur israélien

Ce dispositif israélien est le premier robot de combat tactique armé léger au monde. Nommé comme le chien Mastiff argentin, il mesure 28 centimètres de hauteur et – en mode furtif – peut rapetisser jusqu’à ne mesurer plus que 14 centimètres.

Mifram (Israël) peut stopper un véhicule en pleine course

Conçu avec l’aide du ministère israélien de la Défense et de l’unité anti-terroriste de la police, le Dogo a été conçu spécifiquement pour les forces spéciales, les équipes SWAT et les missions d’infanterie. Il a été construit pour fonctionner dans les zones urbaines de combat, ainsi que dans les souterrains, et peut manœuvrer sur terrain difficile, monter et descendre les escaliers, et il est opérationnel environ quatre heures quand ses batteries ont été complètement chargées. Qu’est-ce qui rend le Dogo unique ? Un pistolet Glock26 de 9 mm replié à l’intérieur qui peut tirer 14 balles via un joystick télécommandé, ce qui permet au contrôleur de viser et de tirer d’une position sûre. Le robot furtif est capable de viser une cible debout, ou même de se cacher sous un lit.

La petite société Mifram Ltd est spécialisée dans le développement de systèmes et équipements de défense et de protection dans les domaines civil et militaire. Depuis quelques années, avec l’apparition et la multiplication des attentats aux véhicules-béliers, Mifram Ltd a mis au point un système simple et peu coûteux (1000 dollars pièce) qui est capable de stopper n’importe quel véhicule en pleine course, y compris les camions: le « Modular Vehicle Barrier ». Il s’agit d’une simple barrière pliante et aisément transportable, conçue dans un alliage particulièrement résistant, qui peut être montée assez rapidement et placée sur une route ou à l’entrée de sites sensibles. Cette barrière est conçue de telle sorte que si un véhicule la heurte, quelle que soit sa

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vitesse, elle plie légèrement vers l’avant mais ne cède pas. Elle s’enfonce partiellement dans le sol, provoquant l’arrêt du véhicule dans sa course. Tous les essais réalisés ont été probants à 100% avec des véhicules de tout gabarits. De nombreux pays ont déjà contacté la firme israélienne, soit directement, soit de manière indirecte, pour ceux qui n’ont officiellement pas de relations avec l’Etat juif, mais jusqu’à présent, indique son Pdg, l’Allemagne n’avait pas estimé nécessaire de s’en doter malgré les démarches commerciales de la compagnie israélienne. Mais il rajoute que depuis l’attentat de Berlin, il a reçu des appels en provenance de milieux de la sécurité allemande lui demandant combien il lui restait d’exemplaires en stock… Source: lphinfo.com

Le Lieutenant Colonel Shahar Gal, vice-président du développement des affaires et co-fondateur de General Robotics Ltd., a déclaré au Jerusalem Post: « Nous pensons que nous pouvons envoyer un robot dans n’importe quel endroit dangereux, où il pourrait y avoir un terroriste ou un criminel. Mais envoyer un robot sans arme c’est comme envoyer un soldat sans arme. Il ne peut pas se défendre ou agir s’il voit quelque chose. Israël utilise déjà des robots armés, mais ils sont très lourds et il faut beaucoup de temps pour les armer comme on veut. Puisqu’il le Dogo ne pèse que 11,5 kilos, on peut l’utiliser immédiatement et pointer son arme vers la cible en une seconde grâce à sa technologie intégrée « viser-et-tirer », a déclaré Shahar Gal. « Par exemple, » a-t-il poursuivi, « ce qui s’est passé dans le cas de Dallas, ils ont pris un très gros robot pesant 300 kilos, ils ont dû attendre 4 heures jusqu’à ce que le robot arrive dans un véhicule spécial, parce qu’il

pèse tellement lourd et il était tellement chargé qu’ils ont fait sauter l’étage entier. Ce n’est donc pas un moyen très propre pour neutraliser un terroriste. Surtout s’il y a des passants innocents à proximité. Le Dogo dispose également d’un système de communications audio cryptées bidirectionnelles intégré, permettant à l’opérateur d’écouter et d’intervenir dans des prises d’otages. Avec une portée de 400 mètres, la communication est une caractéristique importante du Dogo, d’autant plus qu’elle transmet de grandes quantités d’informations visuelles et audio en temps réel. La compagnie dit qu’ils ont conçu le robot de sorte que «même s’il y a deux grands murs de béton entre l’opérateur et la machine, il y aura une bonne communication entre les deux aussi longtemps que le Dogo reste à moins de 100 mètres de l’opérateur. Des accessoires peuvent étendre sa portée à près d’un kilomètre. Le Dogo comprend huit caméras vidéo qui fournissent des images à 360°. Selon Gal, « Une fois que le Dogo voit un terroriste, il sera en mesure de le combattre et alors il ne sera pas utile de risquer la vie d’un soldat pour neutraliser le terroriste. » Et qu’en est-il du piratage informatique? C’est prévu nous sommes couverts, affirme Shahar Gal : « L’une des meilleures unités israéliennes a essayé de briser nos communications cryptées ». Alors qu’ils allaient finalement y parvenir, ils s’étaient passé quelques heures. « S’il leur a fallu beaucoup d’heures pour le briser, un terroriste n’aurait aucun moyen d’y parvenir » avant d’être neutralisé. En plus de son arsenal meurtrier, le Dogo peut être équipé de moyens non conventionnels pour neutraliser une menace, y compris du gaz poivré et éblouissant qui peut étourdir et temporairement aveugler une cible à une distance comprise entre 5 et 10 mètres. Source: JForum


SÉCURITÉ

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128 soldats de Tsahal poursuivis pour usage de stupéfiants

L’armée israélienne va alléger les sanctions contre les soldats accusés d’avoir fumé de la marijuana ou du haschisch durant leurs permissions, un délit jusqu’à présent sévèrement puni, a indiqué mercredi à la radio militaire un des initiateurs de cette réforme. Les soldats en infraction ne seront plus systématiquement inculpés par les tribunaux militaires et n’écoperont plus de peines de prison pouvant aller jusqu’à deux mois de cachot, a précisé à la radio le général de réserve Dany Efroni. Ces dispositions ne concernent toutefois que les cas où les soldats ont fumé durant leur permission et non pas lorsqu’ils sont en service dans leur base ou en mission. Les militaires incriminés devront s’engager à ne pas fumer de drogue pendant une période d’un an et accepter de subir périodiquement des examens pour vérifier qu’ils respectent leur parole. “Nous offrons ainsi une occasion au soldat de poursuivre son service normalement, de

ne pas être emprisonné et ne pas être ensuite handicapé dans sa vie civile par un casier judiciaire”, qui rend beaucoup plus difficile la recherche d’un emploi, a ajouté le général de réserve. Selon un communiqué de l’armée, ce dispositif entrera en vigueur le 1er janvier 2017. “L’armée veut donner une deuxième chance aux soldats qui veulent achever normalement leur service militaire et revenir dans le droit chemin”, a ajouté le communiqué. Le quotidien Haaretz a précisé qu’en 2015, 128 soldats ont été poursuivis pour usage de stupéfiants. Près de la moitié des enquêtes menées par la police militaire concerne des délits liés à l’usage de drogue. L’usage “récréatif” du haschisch et de la marijuana reste interdit en Israël. En revanche, l’usage du cannabis a des fins médicales surtout comme médicament antidouleurs par 26.000 patients est légal. Source: http://www.lorientlejour.com

Hôpitaux de campagne de Tsahal, classés meilleurs au monde

Les hôpitaux de campagne de Tsahal, utilisés dans les situations d’urgence tant en Israël que dans le reste du monde, ont été reconnus par l’OMS comme les meilleurs du monde. Israël est le seul pays proposant des hôpitaux de campagne de niveau 3 permettant même des interventions invasives.

Mona Abdo, arabe israélienne, commandante d’une unité de combat

A titre d’exemple, Israël a envoyé un tel hôpital au Népal il y a deux ans, pour aider les victimes du tremblement de terre dévastateur qu’avait subi ce pays, hôpital qui est resté en service plusieurs mois après la catastrophe. http://israelentreleslignes.com

Selon la loi israélienne tous les citoyens israéliens sont soumis à la conscription. Cependant une politique de longue date exempte les Arabes israéliens de faire leur service militaire, toutefois les membres de certaines tribus bédouines servent dans Tsahal ainsi que des citoyens arabes musulmans et chrétiens sur la base d’un engagement volontaire. Alternativement, les jeunes Arabes israéliens ont la possibilité de faire un service civil ce qui leur accorde des avantages similaires à ceux dont bénéficient les soldats démobilisés. En octobre 2012 une Arabe chrétienne, Mona Abdo, est devenue la première arabe israélienne à devenir commandant d’une unité de combat mixte. Le 8 juillet 2013, selon le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, « la radio israélienne a annoncé que le bataillon arabe de l’armée israélienne (Houref) a achevé dans la région du Golan des entraînements intensifs en préparation d’une éventuelle confrontation entre Israël et le Hezbollah au Liban

». Chadi Abou Fares, le commandant de ce bataillon, a déclaré que son bataillon avait développé « de nouvelles tactiques et de nouveaux procédés pour se battre au Liban adaptées au style de combat du Hezbollah ». En avril 2014, l’armée israélienne annonce qu’elle va appeler les Israéliens issus de la minorité arabe chrétienne à s’enrôler. Ils étaient jusque là libres de s’engager mais demeuraient peu nombreux à le faire, sans compter que plusieurs unités leur étaient interdites (en 2013, on comptait une soixantaine de soldats chrétiens). Cet inédit appel à la conscription se fera uniquement sur la base du volontariat. Sammy Smooha, professeur de sociologie à l’université de Haïfa, note qu’« en faisant de l’œil aux chrétiens, le gouvernement israélien espère diviser une communauté perçue comme frondeuse » (la minorité arabe d’Israël compte 1,5 millions de personnes, dont 160 000 chrétiens) mais estime que peu s’engageront, notamment en raison de leur nationalisme.


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Le Groupe Rocher (France) achète l’israélien Sabon (175 magasins)

Strasbourg : l’ancien Premier ministre Manuel Valls se fait enfariner aux cris de « 49.3, on n’oublie pas »

Sigal Kotler-Levy et Avi Piatok, co-propriétaires de la marque de cosmétiques israélienne Sabon (qui exploite 175 magasins dans le monde entier) ont annoncé cette nouvelle qui a fait le tour des rédactions des journaux économiques : “la société française de cosmétiques, Groupe Rocher, prend le contrôle de l’entreprise Sabon afin de renforcer ses capacités mondiales et d’accélérer son expansion à l’étranger”. Les détails financiers de l’opération n’ont

pas été divulgués, mais le Groupe Rocher prend le contrôle (51%) de Sabon à une valeur estimée à 125 millions d’euros. Sabon est une marque privée de produits de bain, de soins corporels, de toilette et d’ambiance domestique. Elle a une forte présence en Israël, au Japon et aux États-Unis, ainsi que dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie. Avec l’achèvement de l’acquisition, Sabon rejoint le portefeuille global de marques du Groupe Rocher.

Gérard LARCHER, Président du Sénat, sera en Israël début Janvier 2017

Alors que Manuel Valls s’apprête à rentrer dans une brasserie, un homme surgit et asperge l’ancien Premier ministre aux cris de « 49.3, on n’oublie pas »

Manuel Valls le prend avec humour « Ce sont les joies de la campagne il n’y a aucun problème, la farine sans gluten, c’est un bon présage », a-t-il plaisanté. Gérard LARCHER, Président du Sénat, sera en Israël début Janvier 2017. Gérard Larcher, né le 14 septembre 1949 à Flers (Orne), est un homme d’État français, président du Sénat de 2008 à 2011 et depuis 2014. Membre du RPR, il est élu maire de Rambouillet en 1983, puis, trois ans plus tard, sénateur des Yvelines. Vice-président du Sénat de 1997 à 2001, il préside la commission des Affaires économiques de 2001 à sa nomination, en 2004, dans le troisième gouvernement Raffarin, dans lequel il détient le portefeuille des Relations du Travail ; reconduit dans le

gouvernement Villepin, il est, cette fois, ministre délégué à l’Emploi auprès de JeanLouis Borloo. Après avoir été désigné candidat du groupe UMP contre Jean-Pierre Raffarin, il est élu président du Sénat le 1er octobre 2008. Pendant son mandat, il mène une importante réorganisation de l’institution. Candidat à sa propre succession après la victoire de la gauche aux élections sénatoriales de 2011, il est battu par le socialiste Jean-Pierre Bel. Le 1er octobre 2014, à la suite d’un renouvellement sénatorial favorable à la droite, il retrouve la présidence du Sénat.


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L’indignation sélective des féministes : Les excuses hystériques des journalistes « d’Enquête exclusive » « marre du rose » mais pas des burkas

« Marre du rose » est le nom de la dernière campagne d’Osons le féminisme et des Chiennes de garde. L’odieux sexisme des jouets : voilà le thème récurrent de l’indignation féministe en cette période de Noël. C’est le « marronnier » de circonstance, le disque rayé qui revient chaque année en décembre même si, à cette date, on récolte plutôt les marrons à l’étal des confiseurs que dans les cours d’école. « Marre du rose » est le nom de la dernière campagne d’Osons le féminisme et des Chiennes de garde. Factuellement, elles n’ont pas tort lorsqu’elles dénoncent : « À l’approche de Noël, que nous propose-t-on dans les magasins de jouets au “rayon filles” à mettre dans notre caddie ? Maquillage, manucure, bijoux, robe de mariée, chaussures à talons, robes de princesse, poussette, dînette, serpillière et balai ! Renvoi à la sphère domestique et obsession de l’apparence. Rose, rose et toujours rose pour bien marquer que ces jouets ne sont surtout pas destinés aux garçons. » Elles auraient même pu ajouter qu’en dehors des périodes de fête, justement, où l’on propose force tutus de mousseline et autres collants pailletés, il est extrêmement difficile de trouver des vêtements pour fillette qui ne soient pas rose pisseux, rose thé ou rose layette, lie-de-vin, bordeaux et maronnasse à tendance prune. Vrai, aussi, qu’on trouve au « rayon garçons » « de multiples répliques d’armes, des super-héros valorisant force et domination, des jeux de construction, des jeux scientifiques valorisant la capacité à construire et imaginer ». Avant de pousser plus avant, je répondrai donc à ces dames que nul n’est obligé de tomber dans ce manichéisme crétin, et que le choix des cadeaux est (encore) une liberté parentale : dis-moi ce que tu offres, je te dirai qui tu es. Je leur dirai aussi de passer le nez, à l’occasion, dans la chambre des enfants et de les regarder jouer entre frères et sœurs. On pourra ensuite reparler des stéréotypes…

Ce qui me frappe davantage, ici, c’est une fois de plus l’indignation extrêmement sélective de ces mouvements : osons le féminisme, oui, mais ne sortons surtout pas des clous ! Indignons-nous là où l’on ne risque rien. Car il est évidemment plus facile de dénoncer le sexisme des marchands de jouets que l’esclavagisme des barbus. Ou de s’en prendre à Miss France, cette odieuse compétition de dindes en maillot de bain et talons aiguilles, plutôt qu’à ceux qui enferment leurs femmes sous la bâche. En témoigne, ainsi, la liste de leurs campagnes : l’abolition de la prostitution, « Take Back the Metro » pour être tranquille dans les transports en commun (en opérant la ségrégation des sexes ?), « Aux grandes femmes la patrie reconnaissante » pour leur entrée au Panthéon, la suppression du mot « Mademoiselle » dans les courriers administratifs, « Bougez pour l’IVG » ou encore les vidéos « Osez le clito ». Enfin, pour la prochaine Saint-Valentin, le retour de la campagne LesBieFamily : « Ta meuf, tu l’as rencontrée où ? », « Avec ta meuf, c’est pour quand le mariage ? », etc. Une image ou ne serait-ce qu’une ligne contre le port du voile ? Non, aucune, pas même pour défendre ces petites filles qu’on cache sous les chiffons dès la poussette (on en voit dans le métro). Pas un mot sur ces femmes qui ne peuvent se rendre dans les services de soins qu’accompagnées, dont les maris barbus et tortionnaires mettent parfois la vie en danger parce qu’ils refusent qu’un médecin homme les examine. Rien sur toutes celles qui vivent enfermées dans leur gourbi et ne parlent toujours pas un mot de français après vingt ans de présence sur le territoire. A-t-on vu les associations féministes relayer la campagne de ces femmes courageuses qui ont tourné leur vidéo dans les rues de Sevran, épurées de toute présence féminine parce qu’« ici, c’est comme au bled » ? Vous connaissez la réponse.

Suite aux contestations multiples s’élevant contre la teneur du reportage « Enquête exclusive : Jérusalem, quand la ville sainte se déchire », Bernard De La Villardière et Vincent Prado ont réagi de la manière qui sied aux journaleux qui n’ont jamais tord ! Pour De La Villardière, s’adressant dans une lettre ouverte au président du Crif : « vous avez fait état des nombreuses pressions dont vous étiez l’objet depuis dimanche soir. Vous donnez des gages. Je ne vous en veux pas », ou encore « J’aurais aimé en ce qui vous concerne que vous ne cédiez pas aux braillards et aux hystériques de la mémoire ». Pour Vincent Prado, « Le reportage ne peut pas être accusé de partialité. Il est équilibré », « Les critiques sont surtout le fait de juifs extrémistes qui estiment que le reportage est pro-palestinien » ! Si l’on comprend bien les deux responsables de ce reportage, les critiques ne sont aucunement justifiées, elles émanent de la part ‘’d’extrémistes’’ qui, justement, sont l’objet de l’émission ! Classique ! Le seul hic à cette pitoyable défense est le manque de justification en ce qui concerne la falsification de l’histoire, les mensonges colportés ou encore les raccourcis nombreux qui mènent tous à une compréhension biaisée du conflit. Toutes choses qui confirment l’incompétence et l’ignorance de ces deux individus, se croyant journalistes attachés à la déontologie de la profession, et qui mettent hors de soi les plus paisibles des juifs, porteurs de mémoire et très loin de toute hystérie. Charles Enderlin est passé par là ! Un seul exemple suffira à le démontrer ! Il est dit, dans ce reportage, qu’en 1947 « La Jordanie, elle, cède un bout de son territoire, la Cisjordanie, cela doit devenir le futur état palestinien. Mais en 1967 Israël entre en guerre contre ses voisins et annexe la Cisjordanie. C’est le début de l’occupation des territoires palestiniens ».

Quatre mensonges en trente neuf mots ! Digne de leur mentor Charles Enderlin. « cède » : Ce pays n’a jamais, lorsqu’elle le pouvait entre 1948 et 1967, octroyé un quelconque territoire pour la création d’un quelconque pays. Pas même l’Egypte occupant la bande de Gaza. « Israël entre en guerre » : Ce pays n’a jamais déclaré de guerre hors en situation de légitime défense. En 1967 l’Etat d’Israël s’est vu menacé par un blocus naval égyptien et par les armées des quatre pays frontaliers soutenus par l’Ouma. « annexe » : A l’heure où sont écrites ces lignes, les autorités israéliennes n’ont toujours pas annexé ce territoire. Elles se contentent de le gérer tels les accords d’Oslo le préconisent. « territoires palestiniens » : Chacun aura beau faire, mais nul n’a pu à ce jour démontrer la propriété ‘’palestinienne’’ de ces territoires, ni légalement ni historiquement. Des territoires qui ont comme seuls noms Judée et Samarie. « Cisjordanie » ou « rive ouest » étant les noms donnés suite à une occupation illégale de cette région. Des assertions, de fait, dignes de la Pravda soviétique ! Que comprendre d’autre de cette présentation du conflit si ce n’est que l’Etat d’Israël est à désigner comme fauteur de guerre ? Quid de l’intellect du juif paisible devant cet amas de stupidités, qu’elles soient volontaires ou non ? Ce reportage est truffé d’inepties de ce genre. Et ces deux journaleux ne comprennent pas l’honnête indignation qui s’est élevée ? Si l’on peut un conseil, que pour leur prochaine émission sur le conflit ils se passent de l’aide de l’auteur de l’affaire A-Dura, qu’ils s’entourent d’historiens respectables et acceptent la critique constructive en corrigeant leurs éventuelles erreurs le cas échéant. Leur métier ne pourra alors qu’en sortir grandi ! Victor PEREZ son blog


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Lettre de Meyer Habib : Le sensationnalisme d’Enquête Exclusive sur M6 falsifie l’Histoire et attise la haine rique du peuple juif à Jérusalem et en Israël.

Monsieur le Président-Directeur général de M6, Je tenais à vous faire part de ma déception, voire ma consternation, suite à la diffusion le 18 décembre dernier du numéro d’Enquête exclusive titré « Jérusalem : quand la ville sainte se déchire ». En ma qualité de Député des Français d’Israël, j’ai été saisi par de très nombreux administrés et téléspectateurs de M6, qui m’ont exprimé leur profonde émotion, au point qu’un rassemblement de protestation est prévu jeudi 22 décembre devant le siège de votre groupe à Neuilly-sur-Seine. Si la structure du reportage peut créer l’illusion de l’équilibre, le ton des commentaires, le choix des contenus et les erreurs factuelles en font un document biaisé et totalement à charge contre Israël. Le parti pris est hélas manifestement volontaire, en témoignent plusieurs longues interviews intégralement supprimées au montage. Ce manque d’objectivité n’est pas seulement une injure aux 150 000 Français d’Israël mais est aussi un affront au peuple juif dans son ensemble, aux amis d’Israël, aux Chrétiens et à tous ceux qui sont attachés à la vérité historique. Je ne peux pas dans une lettre entrer dans tous les détails mais le reportage est truffé d’inexactitudes et d’omissions historiques. Ainsi, dès l’ouverture, Bernard de la Villardière évoque « l’esplanade de mosquées appelé Mont du Temple par les Juifs », insinuant que les Juifs tentent de s’approprier un lieu saint musulman alors qu’il est his-

toriquement incontestable que le premier Temple de Jérusalem fût édifié en -1000 et le second, en -516, avant d’être détruit en 70 par les armées de Titus (et non pas « disparu » pour reprendre les termes du reporter), soit plus de 1200 ans avant la Mosquée Al-Aqsa !! Cette inversion chronologique est loin d’être neutre et a pour effet, volontaire ou pas, de contester la légitimité d’Israël sur Jérusalem. Nous avons été sincèrement blessés quand on sait la centralité de Jérusalem dans l’histoire et la spiritualité juives et plus généralement dans la culture judéo-chrétienne. C’est un fait : pendant deux mille ans d’exil, même dans les périodes les plus sombres de leur histoire, sous l’Inquisition, face aux Pogroms ou lors du Soulèvement du Ghetto de Varsovie, le nom de Jérusalem a toujours vibré pour les Juifs du monde entier comme une promesse et une espérance. A l’instar d’Elie Wiesel, disparu en juillet, tout Juif peut affirmer : « Je ne vis pas à Jérusalem, Jérusalem vit en moi. » Les juifs sont systématiquement présentés dans le reportage comme des « colons », sur leur terre, alors que la présence juive à Jérusalem est plurimillénaire et que depuis le premier recensement de 1844, ils ont toujours été majoritaires dans la ville trois fois sainte. Le problème de fond est que ce parti pris n’est pas isolé mais s’inscrit hélas dans un contexte où sévit depuis des années à l’UNESCO un véritable djihad intellectuel et diplomatique, qui se traduit par une entreprise de falsification historique et de négation systématique de toute présence histo-

Par ailleurs, le reportage, dans un prétendu souci d’équilibre, renvoie dos à dos les « extrémistes des deux camps ». Quelle que soit la sensibilité de la rédaction sur le conflit israélo-palestinien, il est immoral, et même dangereux, de renvoyer dos à dos terroristes et victimes, agresseurs et agressés. D’un côté une glorification des terroristes, des milliers d’attentats depuis des décennies, de l’autre quelques exactions certes intolérables mais largement condamnées par le public et surtout punies par la loi. Qui mieux que nous, Français, alors que notre pays est la cible d’attentats meurtriers d’une rare violence, peut comprendre le caractère barbare et injustifiable d’un attentat terroriste visant aveuglément des civils qu’il soit commis à Paris, à Nice, à Berlin ou à Jérusalem ? Ainsi, le document évacue en une phrase les organisations djihadistes palestiniennes – Hamas, Djihad islamique et Fatah – qui pratiquent depuis des décennies un terrorisme aveugle, endoctrinent les jeunes à la haine et les incitent à mourir en « martyr ». Pas un mot sur le fait que ces organisations écrivent noir sur blanc dans leurs chartes, leur refus catégorique de reconnaître un Etat juif dans quelques frontières que ce soit et combattent pour un Etat palestinien islamiste, régi par la charia, pas à côté mais à la place d’Israël. Le reportage laisse penser que la violence serait due au fait que les Palestiniens sont progressivement dépossédés de leurs terres et que l’avenir de la Mosquée Al-Aqsa serait compromis… Or, l’expérience des dernières années le montre : le conflit israélo-palestinien n’est pas qu’un conflit de territoire mais n’est que la forme première de ce djihad global auquel le monde libre fait face et qui a tué hier encore douze innocents sur un Marché de Noël à Berlin. Et que dire, enfin, de certains passages aux relents antisémites ? Entre ce député israélien qui, à l’issue de sa conférence, « ne perd pas le nord », fait de « bonnes affaires » en vendant son livre et ramasse ostensiblement des liasses de billets … De même pour cette présentation d’un Israël qui persécute aujourd’hui ses Chrétiens à Bayt Jala ! Accusation d’autant plus choquante qu’Israël est aujourd’hui le seul Etat de la région à garantir une pleine liberté de culte

à toutes les religions. A contrario, pas un mot sur les brimades et menaces subies par les Chrétiens de Palestine, en proie aux djihadistes et à des autorités corrompues, dont la part dans la population totale est passée de 10% en 1922 à moins de 1% en 2010. Silence sur Bethléem, ville de naissance du Christ, dont près de 80% de la population était chrétienne en 1993, avant les Accords d’Oslo, pour moins de 18% aujourd’hui, depuis que ce territoire est sous administration palestinienne. Comme les Chrétiens d’Iraq, comme les Chrétiens de Syrie, comme les Coptes égyptiens, les communautés chrétiennes de Judée-Samarie et de Gaza, parfois contraintes à se convertir à l’islam, sont en train de disparaître dans un silence assourdissant, incapables de résister à l’islam politique. Ouvrons les yeux : la victimisation systématique des Palestiniens a pour effet d’exaspérer les passions, alimenter la haine d’Israël et risque in fine de légitimer la violence contre les Français juifs. Je rappelle douloureusement, à cet égard, qu’en 2012, Merah a justifié l’effroyable tuerie de l’école Ozar Hatorah à Toulouse par le sort des enfants palestiniens. En janvier 2015, Coulibaly a brandi le même motif pour l’attentat de l’Hypercasher, où quatre de nos compatriotes ont été abattus parce que juifs. J’aurais espéré, après l’émotion suscitée par ces attentats, que les médias, et particulièrement les médias grand public suivis par des millions de téléspectateurs comme le magazine Enquête exclusive sur M6, prendraient conscience de leur responsabilité et opteraient pour une couverture plus équilibrée du conflit israélo-palestinien pour apaiser les consciences et pacifier le débat démocratique. La liberté de la presse est une liberté fondamentale. Toutefois, elle n’autorise pas, surtout quand il s’agit d’un sujet si complexe et si sensible, une présentation orientée, risquant de heurter les sensibilités et d’enflammer les esprits. Quand le sensationnalisme falsifie l’Histoire et attise la haine, il trahit le journalisme. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président-Directeur général, l’expression de mes salutations distinguées. Huffingtonpost

Jean-Marie Le Pen, dérape de nouveau sur l’homosexualité Le président d’honneur du Front National Jean-Marie Le Pen a une nouvelle fois tenu des propos plus que douteux à propos des homosexuels, lors d’une interview accordée au Figaro ce mercredi. Interviewé par le Figaro ce mercredi sur la « représentation des homosexuels » au sein du FN, le président d’honneur du par-

ti Jean-Marie Le Pen a de nouveau dérapé en déclarant que « les homosexuels, c’est comme le sel dans la soupe. S’il n’y en a pas du tout, c’est un peu fade, s’il y en a trop, c’est imbuvable », a-t-il déclaré en souriant. Le Figaro a, depuis, retiré la vidéo de son compte Facebook. Jean-Marie Le Pen n’en est pas à sa première sortie sur les homosexuels. Il avait

notamment traité Florian Philippot de « Don Quichotte de La Jacquetta », à propos d’une photo de lui. En 1984, il avait également affirmé que « l’homosexualité n’est pas un délit, mais constitue une anomalie biologique et sociale ». Plus dérangeant encore, un journaliste de l’AFP a rapporté les propos du député euro-

péen, qui étaient restés privés jusqu’à maintenant. « Au FN, il y a pas mal d’homosexuels. Ce sont des gens disponibles. Ils ne me dérangent pas, à partir du moment où ils ne me mettent pas la main dans ma braguette ou dans celle de nos petits garçons ou petites filles ». ladepeche.fr



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Amazon Go: Le nouveau magasin futuriste développé en Israël?

Amazon est à la recherche d’employés pour son centre en Israël.

Des dizaines de véhicules de luxe Kia et Hyundai ont été volés dans la région de Jérusalem

Est-ce que expansion attendue d’Amazon en Israël est liée à la nouvelle boutique « Amazon Go » révélée par le géant du commerce en ligne il y a deux semaines ? Après la visite secrète dans le pays du PDG d’amazon Jeff Bezos pour recruter des employés pour son nouveau centre de développement, il se trouve que certains des employés du centre de Haïfa ont été absorbés pour le développement du nouveau magasin. Une annonce à l’attention des experts en vision informatique pour le magasin Amazon disait : «Nous avons besoin de personnes souhaitant se joindre à ce programme ambitieux. Chaque équipe doit avoir un esprit d’entreprise, porter plusieurs casquettes et travailler dans un environnement qui ressemble plus à une start-up qu’à une grande entreprise. Étant donné que l’initiative est toujours aux étapes préliminaires, vous jouerez un rôle actif dans les processus d’affaires, en coopération avec un certain nombre d’autres équipes». Il y a deux semaines, Amazon a ouvert un magasin (Amazon Go) où les clients

La police israélienne a récemment arrêté trois Palestiniens de Jérusalem-Est qui avaient pu accéder aux données des deux compagnies puis, en utilisant ces données, avaient réussi à pirater les ordinateurs des voitures pour les voler ! Les individus ont pu pirater les numéros d’enregistrement de chaque voiture puis ils ont utilisé ces données piratées pour trouver le numéro de protection antivol, ensuite, ils n’avaient plus qu’à faire les clés de voiture pour les voler. Les clés ont ensuite été fabriquées en Judée Samarie. Ensuite, avec la clé, le gang se rendait sur place, à la maison du propriétaire de la

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voiture ( qui était aussi enregistré dans le fichier piraté ) et n’avait plus qu’à repartir avec discrètement pour la revendre ensuite sur le marché automobile palestinien ! La police pense que des dizaines de voitures ont été volées dans Jérusalem et sa région environnante de cette manière. La majorité des voitures étaient de nouveaux modèles de luxe, le montant de l’arnaque est de plusieurs millions de shekels. Les représentants de Hyundai et de Kia ont été tenus au courant des enquêtes menées par la police israélienne. Par David Illouz – Koide9enisrael

peuvent venir, prendre des produits sur les étagères et sortir sans passer à la caisse. La société a déclaré que les consommateurs seront facturés sur les produits automatiquement sur leur compte Amazon Prime. Des capteurs détectent les consommateurs à leur entrée dans le magasin et répertorient les produits qu’ils choisissent. Les employés d’Amazon peuvent d’ores et déjà acheter des produits dans ce premier magasin situé à Seattle qui ouvrira au public au début 2017. Des fuites indiquent qu’Amazon prévoit d’ouvrir 2000 boutiques similaires aux Etats-Unis. Jusqu’à récemment, la plupart des opérations Amazon en Israël ne traitaient que de marketing, des ventes et des supports clients. Une autre activité d’Amazon Israël comprend le développement des drones de l’entreprise. Amazon prévoit d’augmenter de manière conséquente ses effectifs en Israël, et pour cela, la société devrait aménager dans de nouveaux locaux. Judith Douillet – Source : mako.co.il Source: Alliance



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Les lycéens israéliens et la cyber intelligence

Près de 1 000 lycéens israéliens poursuivent une spécialisation en cyber intelligence. Six ans après son lancement, ce programme national est désormais dispensé dans 32 établissements.

Gestion de Fortune. CBH (Suisse) rachète FIBI Bank (Israël)

“J’envie les élèves et je regrette que cela n’ait pas existé de mon temps dans mon école…”, s’amuse le très droitier ministre de l’Education, Naftali Benett. Un manque de formation qui ne l’a pas empêché de devenir multi-millionnaire après la vente en 2005 d’une start-up spécialisée dans la lutte anti-fraude sur le web Aujourd’hui leader du parti sioniste religieux “Le Foyer Juif”, Bennett est aussi un ardent promoteur de la high-tech. Selon le ministre, le bac cyber doit aider à relever “les nouveaux défis du millénaire”. Pour tous les pays et pour Israël en particulier, la cybersécurité est une priorité absolue. Que ce soit pour contrer les cyber-attaques ou pour surveiller l’activité virtuelle des ennemis d’Israël, les contingents doivent être nombreux et formés à toute épreuve.

La banque genevoise CBH Compagnie Bancaire Helvétique acquiert les activités internationales de gestion de fortune de la FIBI Bank (First International Bank of Israël) CBH Compagnie Bancaire Helvétique («CBH Bank») a annoncé le rachat des activités de gestion privée de la FIBI Bank (Switzerland) Ltd, basée à Zurich. L’accord couvre la reprise de l’ensemble des clients de FIBI Bank (First International Bank of Israel). Les similitudes d’approches et les valeurs partagées entre les deux banques devraient assurer une continuité en matière de services de haute qualité et de proximité à laquelle les clients de FIBI Bank étaient habitués, selon un communiqué. Pour CBH Compagnie Bancaire Helvétique, cette transaction offre une excellente complémentarité stratégique et géographique et contribuera à

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accélérer son expansion sur ses marchés de croissance. «Cette dernière acquisition permet de renforcer significativement nos activités notamment dans notre succursale de Zurich et notre bureau de représentation de Tel Aviv. Nous nous réjouissons d’ores et déjà d’accueillir la nouvelle équipe dont les compétences viendront compléter notre expertise en gestion de fortune.», souligne dans le communiqué Philippe Cordonier, CEO de CBH Compagnie Bancaire Helvétique. La finalisation de la transaction devrait s’effectuer au cours du 1er trimestre 2017. Pour mémoire, la Banque CBH a racheté en 2014 les activités de gestion privée de la Banque Privée Espírito Santo et en 2016 le gérant de patrimoine TTG (HK) Limited, établi à Hong Kong.

Cybersécurité dès la classe de seconde Depuis vingt ans, l’armée sélectionne ses pépites de l’informatique dans la fameuse unité 8200, pépinière de nombreuses success story dans la high-tech. En 2010, le ministère de l’Éducation et l’armée israélienne décident de commencer la sélection et la formation davantage en amont. Ils unissent leurs compétences et mettent en place une formation de cybersécurité au lycée, dès la seconde. Des initiatives pilotes sont alors lancées, en particulier dans la région de Tel-Aviv, haut lieu de la “start-up nation”. Neuf heures par semaine, les élèves apprennent le processus de recherche d’informations, l’extraction, le traitement des données, la protection du réseau ou encore le cryptage. Comme tous les lycéens israéliens, ils apprennent aussi l’hébreu, l’histoire, l’anglais et une autre langue de leur choix. L’arabe ou le persan peuvent

être un bonus non négligeable. Devant les résultants probants, le programme est généralisé en 2016 et devient une formation d’excellence. “Nous sélectionnons sur dossier les meilleurs élèves”, précise à l’Usine Digitale Sarah Sharon, professeure d’informatique appliquée dans un lycée à Modiin (région de Jérusalem). “Les critères sont bien évidemment les aptitudes des élèves pour les mathématiques mais aussi les options informatiques dispensées au collège et en seconde”, poursuit cette ancienne informaticienne du secteur privé. Ceux qui ne sont pas retenus pourront se spécialiser sur des filières informatiques plus basiques tels que l’ingénierie ou le développement. En Israël, de nombreuses formations en informatique sont proposées aux plus jeunes. A partir de six ans, de jeunes élèves peuvent suivre des cours d’initiation. Au collège, on peut apprendre à coder, à créer des robots, à se familiariser avec plusieurs logiciels. Une illustration du pragmatisme israélien, plus tourné vers la rencontre de l’offre et de la demande que le sens critique ou la culture générale. Mais aussi de l’esprit “start-up”, comme l’explique Sarah Sharon : “On accorde plus d’importance à leur capacité à apprendre par eux-mêmes. On met à leur disposition tous les outils nécessaires et ils choisissent le langage et le système informatique de leur choix. A la fin du cursus, ils sont jugés sur un projet qu’ils ont choisi et qu’ils pilotent de A à Z. Des professionnels du secteur privé les accompagnent tout au long de leur dernière année”. Les meilleurs rejoindront pour leur service militaire (trois ans pour les garçons, deux ans pour les filles) la prestigieuse unité 8200, un tremplin pour leurs études et leur vie civile. Anthony Lesme Source: http://www.usine-digitale.fr


ISRAËL

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

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Spacecom achète un satellite à Boeing pour $161 millions

Amos 17 remplacera Amos 6, qui a explosé sur le lancement de SpaceX en septembre.

ment d’assurance de 191 millions $ d’Israël Aerospace Industries Ltd. (IAI) pour le satellite perdu.

Spacecom Satellite Communications Ltd. (TASE: SCC), contrôlée par Shaul Elovitch, a acquis un satellite chez Boeing pour 161 millions $, a notifié la société à la Bourse de Tel Aviv (TASE) hier matin. Le nouveau satellite sera prêt pour le lancement d’ici le premier trimestre de 2019 et fournira des services de communication à l’Afrique, au Moyen-Orient et en Europe, les régions anciennement couvertes par Amos 5.

Spacecom a déclaré que la durée de vie d’Amos 17 sera de 15 ans au moins et coûtera 5 millions de dollars par an pour la maintenance.

Amos 17 remplacera Amos 6, qui a été détruit sur la rampe de lancement lorsque la fusée SpaceX Falcon 9 a explosé à Cap Canaveral, en Floride, début Septembre. Spacecom a par la suite reçu un rembourse-

Boeing s’est engagé à soutenir les opérations de lancement et à mettre en œuvre les opérations nécessaires après le lancement et jusqu’à ce que Amos 17 soit en position ainsi qu’à effectuer les vérifications nécessaires pendant la mise sous orbite. Boeing est responsable d’assurer le satellite avant le lancement, er après Spacecom paiera 20 millions de dollars pour l’assurance. Par Yossi Nissan

Teva (Israël) installe un programme de surveillance anti-corruption pots-de-vin afin “d’accroître ses parts de marché” et obtenir des autorisations de commercialisation de ses médicaments, lui permettant d’engranger 214 millions de dollars de bénéfices “illicites”, affirment le ministère de la Justice (DoJ) et le gendarme de la Bourse.

Le spécialiste israélien des médicaments génériques Teva va verser plus d’un demi-milliard de dollars de pénalités pour des faits de corruption en Russie, Ukraine

et au Mexique, ont annoncé jeudi les autorités américaines. Dans ces trois pays, Teva aurait versé des

Afin d’échapper aux poursuites civiles et pénales, le numéro un mondial des génériques va verser des pénalités de 519 millions de dollars, ont indiqué ces autorités américaines, agissant en vertu d’une loi permettant de sanctionner des faits de corruption de toute entreprise cotée à Wall Street. “Les entreprises qui agissent avec (…) éthique et honnêteté méritent de bénéficier de conditions de jeu équitables et nous continuerons à poursuivre ceux qui compromettent cet objectif”, a déclaré la ministre adjointe de la Justice Leslie Caldwell, citée dans un communiqué. En Russie, Teva est notamment accusé d’avoir versé des pots-de-vin à un responsable gouvernemental pour qu’il facilite les ventes de son traitement contre la sclérose

en plaques. En Ukraine, la compagnie aurait corrompu un responsable du ministère de la Santé pour en lui offrant pour 200.000 dollars de cadeaux et de voyages afin de permettre la mise sur le marché de ses médicaments dans le pays. Enfin au Mexique, elle aurait versé des pots-de-vin à des médecins employés par le gouvernement dans l’espoir de promouvoir ses traitements. Dans un communiqué, le groupe israélien a reconnu des agissements passés “regrettables et inacceptables” et assuré avoir mis en place un programme de surveillance qui le protègera contre de “futures violations”. Les investisseurs ne semblaient pas échaudés peu après cette annonce, l’action Teva gagnant 2,03%, à 37,12 dollars, vers 16H00 GMT à la Bourse de New York. Source: http://www.leparisien.fr


ISRAËL

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Israël-Chine: Festivals chinois à Tel Aviv pour les 25 ans de relations diplomatiques Le Centre Suzanne Dellal en coopération avec le Ministère de la Culture de la République populaire de Chine présentera deux spectacles chinois dont les acteurs ont fait le voyage à Tel Aviv afin de célébrer les 25 ans de relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et Israël.

Baisse de 67% dans les Exits en 2016

Du 16 au 21 janvier 2017, vingt moines du monastère de Shaolin de la province du Henan se produiront dans un spectacle de danse sur le thème de l’art du Kung-Fu. Le Chuan Shaolin est une méthode de combat qui date de plus de 1500 ans, développé par les moines du monastère de Shaolin. Le Kung-Fu Shaolin est une tradition culturelle qui améliore la capacité physique, l’auto-défense, la vitesse, l’agilité, la force et la maîtrise de soi. La performance sera composée de plusieurs représentations d’art martiaux aux multiples facettes. Du 9 au 11 février 2017, la compagnie de danse contemporaine produira le spectacle de danse « Jin Xing » dirigée par la personne du même nom.

Jin Xing est né de sexe masculin et a notamment gravi les échelons de l’armée chinoise. Puis changement pour le moins radical dans sa vie, il décide de subir une opération pour changer de sexe, c’est alors que son destin prend une autre dimension car il rencontre un succès international en tant que Prima Ballerina. Jin Xing a fondé la première compagnie de danse contemporaine chinoise, qui compte 16 danseurs, et qui mixe danse contemporaine occidentale et chinoise. La compagnie de danse se produira pour deux représentations et Jix Xing viendra aussi sur scène pour s’entretenir avec le public. Jix Xing est une figure marquante de la chorégraphe internationale mais aussi une célèbre actrice à l’écran et à la scène, animatrice de télévision suivie par des milliards des téléspectateurs et d’auditeurs, épouse et mère, une pionnière de la liberté d’expression devenue depuis son opération un phare de lumière pour la liberté en Chine. Source: Tel Avivre

Les diplomates en poste en Israël vont-ils recevoir un sapin de Noël ?

En 2016, Israël n’a enregistré que 55 Exits dans le High-tech israélien totalisant 3,5 milliards de dollars selon le cabinet comptable PricewaterhouseCoopers.

millions de dollars en augmentation de capital en décembre et 620 millions de dollars au quatrième trimestre, tandis que 4,3 milliards de dollars ont été augmentés en 2015.

55 exits ont été enregistrés dans la haute technologie israélienne en introductions en bourse et en fusions et acquisitions totalisant 3,5 milliards de dollars en 2016, en baisse de 67%, contre 10,69 milliards en 2015. Le nombre de transactions est également tombé de 70 en 2014 et 2015, selon un rapport de sorties par la société de comptabilité et de conseil PricewaterhouseCoopers Israel.

Le leader du secteur high-tech chez PwC Israël, Rubi Suliman, a déclaré: «Étant donné que la réserve potentielle d’investisseurs est demeurée plus ou moins inchangée, il est naturel qu’il y ait aussi une certaine accalmie chez certains investisseurs, à la suite de la vague d’acquisitions ces dernières années, dans le but d’utiliser et de maximiser les technologies et les entreprises déjà acquises, et d’examiner et d’investir dans les nouvelles technologies.

Aussi, selon le rapport, les transactions de sortie sont en moyenne de 64 millions de dollars en 2016, comparativement à 153 millions de dollars en 2015. D’autre part, 2016 a été une année forte pour les entreprises technologiques israéliennes dans la collecte de capitaux: 4 milliards de dollars ont été soulevés dans les trois premiers trimestres de l’année. 200

Suliman a ajouté: «Il y a beaucoup d’argent disponible pour les investissements dans la haute technologie israélienne. Les entreprises de haute technologie se sont engagées dans de la construction à long terme. Il y aura certainement à nouveau des d’acquisitions dans quelques temps. » Par Yossi Nissan

Le ministère israélien des Affaires étrangères s’assure chaque année que les milliers de diplomates en poste en Israël reçoivent un sapin avant l’arrivée du père Noël. Selon Le Figaro : «Le père Noël n’est pas en odeur de sainteté auprès du Grand Rabbinat en Israël. Comme chaque année, les propriétaires d’hôtels, de restaurants et autres lieux publics ont été prévenus que mieux valait pour eux éviter d’utiliser des sapins, des chapeaux rouges et autres poupées en forme de père Noël dans leur décoration à l’approche des fêtes de fin d’année.

Autrement dit, les restaurants contrevenants pourraient se voir retirer leur certificat de «cacherout» délivré par le Grand Rabbinat, qui vérifie périodiquement que la cuisine servie répond aux strictes exigences des lois alimentaires du judaïsme. Se voir retirer ce précieux document pourrait contraindre des établissements, notamment à Jérusalem, à fermer leurs portes, faute de pouvoir accueillir les juifs observants. À noter que l’offensive du Grand Rabbinat concerne également le réveillon de la Saint-Sylvestre, beaucoup plus fêté que Noël». Le Figaro



POLITIQUE

Edition du 28 Décembre au 3 Janvier

Moshe Katzav ne pourra pas voyager à l’étranger. Interdit d’interview

Moshe Katzav, qui purgeait depuis 2011 une peine de sept ans pour viols, est sorti hier de prison, en vertu d’une libération anticipée.

Safra Catz, une israélienne dans l’équipe de Trump

Entouré par ses proches, M. Katzav est monté dans une voiture à la sortie de la prison de Maassiyahu, à Ramla. Moshe Katzav est cependant soumis à un certain nombre de restrictions : il ne pourra pas voyager à l’étranger, il devra rester à son domicile de 22h00 à 06h00 et ne pas accorder d’interview pendant deux ans, soit la période qu’il aurait dû encore passer en prison, selon des sources judiciaires. LE PLUS. Moshe Katsav (en hébreu : ‫הֶׁשֹמ‬ ‫)בָּצַק‬, né Musa Kasab le 5 décembre 1945 à Yazd (Iran), est un homme d’État israélien, huitième président de l’État d’Israël de 2000 à 2007. La fin de son mandat est marquée par des accusations de violence sexuelle ; il est alors suspendu de ses fonctions, puis démissionne en juillet 2007. Il est emprisonné de 2011 à 2016.

Safra Catz, co-PDG de l’Oracle Corporation a été invitée à rejoindre l’équipe de transition du président-élu Donald Trump. Née à Holon en Israël, Catz est membre du conseil d’administration d’Oracle Corporation depuis 2001. En avril 2011, elle a été nommée co-présidente et chef de la direction financière, faisant rapport au fondateur / PDG Larry Ellison. Lorsque Ellison a démissionné en 2014, Mark Hurd et Safra Catz ont été nommés nouveaux PDG. Selon Haaretz, Catz faisait partie d’un groupe de chefs Hi-tech importants qui ont rencontré Trump la semaine dernière, après l’avoir rencontré individuellement le mois dernier. Avant la réunion du groupe, Catz a publié une déclaration disant: «Je prévois de

dire au président élu que nous sommes avec lui et que nous l’aiderons de toutes les manières possibles. S’il peut réformer le code des impôts, réduire la réglementation et négocier de meilleurs accords commerciaux, l’industrie américaine de la technologie sera plus forte et plus compétitive que jamais ». Les dossiers de financement de la campagne montrent que Catz a contribué aux deux parties, ainsi qu’à un super PAC qui a soutenu l’offre présidentielle de Marco Rubio. Catz est la deuxième executrice de Silicon Valley sur l’équipe de transition, aux côtés du capital-risqueur Peter Thiel, qui a pris la parole à la Convention nationale républicaine en été. Judith Douillet – The Jewish Press Source: Alliance

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En 2006, Moshe Katsav est accusé de viol sur une ancienne employée, celle-ci affir-

mant avoir été abusée lors d’une relation sexuelle contrainte par le chef de l’État, si elle ne voulait pas être licenciée. L’entourage de Moshe Katsav rejette ces accusations et certains députés Likoud émettent l’hypothèse d’un complot « visant à dénigrer le président. » Moshe Katsav porte plainte pour chantage contre son ancienne employée. Une enquête policière est ouverte en juillet 2006. En janvier 2007, trente députés de la Knesset signent une pétition demandant le départ du président. Le procureur général israélien Menachem Mazuz annonce son intention de poursuivre Katsav pour viol, obstruction à la justice et fraudes le 23 janvier et le lendemain, le Premier ministre Ehud Olmert demande à Katsav de démissionner. Katsav demande sa suspension temporaire du poste de président le 25 janvier 2007, ce qui est fait par une commission spéciale du Parlement pour une période de trois mois. La présidente du Parlement Dalia Itzik devient alors présidente par intérim2 jusqu’à la prise de fonction de Shimon Peres le 15 juillet 2007. Pendant sa suspension, Katsav garde son immunité pénale.




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