Israël Actualités n°419

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GRATUIT - Numéro 419 - Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

La Paix au Proche-Orient, Première… Ca tourne ! Action !

Dimanche 15 janvier s’est ouverte la conférence de Paris. 70 délégations du monde entier, une sécurité inouïe, des millions d’euros dépensés (aux frais du contribuables) et un objectif humain, grandiose, impératif : réduire Daesh à néant et en finir avec le terrorisme islamiste, trouver une issue à la crise migratoire, au demi-million de morts en Syrie, sauver les populations au Darfour, au Yemen, en Erythrée… Naaaannn ! Ca va pas la tête ou quoi ! On est sérieux là. Les milliers de gens venus du monde entier sont là dans un seul but : chier dans les bottes d’Israël. Ben quoi ? Vous ne le saviez pas ? Quand tout va mal sur la planète, sur qui on tape ? Ben toujours les mêmes ! Après tout, ça fonctionne depuis des millénaires alors pourquoi s’en priver… Du coup voilà, ils sont venus, ils sont tous là. Ils vont parler du processus de paix avec les principaux intéressés. Ah non pardon c’est vrai ! Ils se sont tellement moqués d’Israël avec le vote des résolutions à l’ONU, depuis des mois que Netanyahu a dit : « allez vous faire voir, je viens pas ! » Non parce que le scénario du film on le connaît : « la lie de l’humanité, ceux qu’il faut détruire à tout prix, c’est les juifs et pour peu qu’on arrive à convaincre suffisamment d’illuminés de nous suivre, on les brûlera tous ces enfoirés ! » Bon dans le scénario du remake 2017, on les fout à la mer au lieu de les brûler, mais c’est bien, ça parce que les plages, les palmiers tout ça, c’est plus vendeur sur grand écran que les fours crématoires. Non c’est vrai, faut dire ce qui est… Du coup, Netanyahu leur a dit : « Sliha les mecs, je viens pas, j’ai cours de confection de falafels, mais j’aime bien ça, le popcorn moi, alors soyez sympas s’ils en distribuent à l’entracte, vous m’en mettez de côté hein ? On va faire comme ça… » Du coup, Mahmoud Abbas, lui, il avait dit ; « je viens », mais on a dû lui téléphoner pour lui dire que du coup, ce serait mieux s’il venait pas parce que sinon ça ferait mauvais genre de ne recevoir que lui, rapport au fait que déjà on passe pour des vendus de propalestiniens, « alors hein bon on vous soutient, vous inquiétez pas on votera n’importe quoi à l’ONU même s’ils disent que c’est la faute des juifs si les extra-terrestres ont débarqué, mais quand même hein venez pas, on s’appelle on se tient au jus. D’accord ? »… Evidemment, dit comme ça, c’est presque drôle. Sauf que voilà, c’est vrai, à un ou deux détails près… Les détails, les voilà : d’un côté, l’accusation, toute trouvée de la « colonisation d’Israël et de la contruction de logements en Judée-Samarie Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

». Ah ben, ça si on n’a pas compris que c’était pour chacun des participants, le nœud du problème, c’est qu’on est sourd ou de mauvaise foi. Ou les deux d’ailleurs. Ok, admettons. Mais le terrorisme, l’éducation à la haine, le camion-bélier qui a foncé sur la foule, la semaine dernière, tuant 4 jeunes, dont 3 femmes et fait de nombreux blessés ? Le refus catégorique du Hamas de reconnaître le droit d’existence d’Israël ? La corruption des leaders politiques qui s’engraissent de millions d’euros d’aide humanitaire et laisse les civils démunis, les actes criminels contre les homosexuels, les femmes, les enfants ? Non rien à voir. Si on n’y arrive pas c’est à cause d’Israël…

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Nous avons appris le décès la semaine dernière d’une personnalité qui a compté au sein de la communauté juive de France et plus particulièrement à celle de Paris en la personne de

Monsieur Albert Benaros zal qui, tout au long de sa vie a vécu dans le Hessed. Il a été l’un des pionniers à proposer à la communauté juive des produits alimentaires à grande échelle, sous l’enseigne nationale Franprix. Toujours présent lors d’appels pour soutenir les nécessiteux, Tsahal ... Albert Benaros zal était un Homme Exceptionnel. Lorsque quelqu’un le croisait dans la rue, on ne pouvait avoir que du respect. Albert, avec ta silhouette frêle et ton cœur de géant, tu vas encore nous manquer ... Que D... puisse te donner la place que tu mérites auprès des tsadiks au Gan Eden. Au nom de toute l’équipe du journal Israël Actualités et de Jour J, nous tenons à présenter à l’ensemble de la famille nos sincères condoléances. Alain et Katy SAYADA

plus attendre, hein ! » Voilà, voilà… Concrètement, ce que nous, citoyens français, soutiens d’Israël, attendons de la France, c’est qu’elle pousse les deux partis à s’asseoir face à face à la table des négociations pour des pourparlers de paix directs ! Qu’elle appelle un chat un chat, un terroriste un terroriste et qu’elle arrête de voter des résolutions imbéciles affirmant que la ville du Roi David n’a rien à voir avec le peuple juif, pas plus que la Judée d’ailleurs. J’aimerais aussi, et là c’est au monde associatif et institutionnel juif que je m’adresse, que les

actions pour faire entendre notre voix soient coordonnées. Qu’elles se fassent en ayant à cœur et en tête leur portée et leur importance, plus que les querelles de chapelle et l’égo de chacun. Il aurait pu y avoir beaucoup plus de monde dans la rue, sur les lieux de la manifestation si l’action avait été mieux médiatisée et coordonnée. C’est dommage, vraiment. N’attendons pas des autres qu’ils nous soutiennent et soient solidaires, si nous sommes incapables de l’être nous-mêmes. Am Israël Haï Alain Sayada

L’autre détail, c’est la bonne surprise, le Royaume-Uni, qui tout d’un coup s’est réveillé avec la nausée en disant : « hey les mecs, au fait, aux dernières nouvelles, on était pas alliés avec Israël ? » Oh putain, merde… C’est vrai, dis donc, roooo la boulette ! En substance, le Royaume-Uni a rappelé que se lancer dans la litanie de : les Palestiniens ont raison sur tous les points, les vilains c’est les Israéliens en récitant la leçon bien apprise, c’était peut-être un peu dangereux quand même… Allez demander aux Palestiniens de négocier si vous êtes 70 à leur avoir seriné, juste avant, qu’ils avaient complètement raison sur tous les points, tiens ! Bon, plus sérieusement, cette conférence accouchera d’une souris. Toutes ces gesticulations ne sont qu’UTOPIE et CHIMERES. Sans compter que j’aimerais bien savoir en quoi ça concerne la Colombie ou la Bolivie, le conflit entre Palestiniens et Israéliens. Est-ce que je me mêle moi, du cartel de la drogue ou des bidonvilles ? Tiens et puisqu’on se prend un peu pour des grands scénaristes d’Hollywood dans cet édito, imaginez la scène, transposée aux problèmes et à l’échelle de la France… « Bon alors les mecs, dirait le Premier ministre cambodgien. Pourquoi lui ? Ah ben parce que c’est moi qui fais le scénario, alors je mets qui je veux aux commandes hein ! Donc je disais : bon les mecs, si je vous ai réunis ici, aujourd’hui au Cambodge, c’est parce que le chômage en France ça ne va pas. Sans parler de l’honteuse façon dont on rémunère les gens à ne rien foutre avec le RSA, et dont on maltraite les entreprises en les noyant de charges. » Oui, dans mon scénario, il est de droite, le numéro 1 du Cambodge… « Alors bon, on fait quoi ? Oui je sais que les Français ne sont pas là et que chacun fait ce qu’il veut chez lui, qu’on appelle ça la souveraineté des Etats, mais bon quand même, soyons francs. Rapport à la façon dont ça affecte l’économie internationale, le redressement économique de la France, ça ne peut

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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Pourquoi avoir lancé une initiative pour la Paix au Proche-Orient ?

LE POINT DE VUE OFFICIEL DE LA FRANCE. Pourquoi avoir lancé une initiative pour la Paix au Proche-Orient ? Parce que la situation en Israël et dans les Territoires palestiniens se dégrade en l’absence de perspective de négociations. Des menaces croissantes pèsent sur la solution des deux États, en particulier la poursuite de la colonisation, mais aussi les problèmes de sécurité auxquels les peuples de la région font face. Les crises qui embrasent le Proche et le Moyen-Orient (Syrie, Irak, Yémen par exemple) n’ont en rien diminué l’importance et le retentissement symbolique du conflit israélo-palestinien. Il est de notre responsabilité, non pas de négocier à la place des deux parties, ce qui n’est ni possible ni souhaitable, mais d’agir pour créer une dynamique politique favorable à de nouvelles négociations entre Israéliens et Palestiniens eux-mêmes. Qui va participer à la réunion du 15 janvier à Paris ? Cette réunion, ouverte et présidée par le ministre Jean-Marc Ayrault, avec une intervention du Président de la République, rassemblera de nombreux pays ou organisations internationales (70 environ), dont les principaux acteurs internationaux concernés : le Quartet (États-Unis, Union européenne, Russie, Nations-Unies), les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies, des partenaires arabes, européens, les pays du G20 et autres acteurs intéressés par la paix. Il s’agit d’une conférence internationale plus large en terme de participation que celle du 3 juin dernier. C’est le résultat de la dynamique que nous sommes parvenus à insuffler à notre initiative. Ce sera le rôle de la France de faire part à Israël et à l’Autorité palestinienne du message de la conférence. Quelles sont les différences avec la réunion du 3 juin dernier ? Le 3 juin dernier se sont retrouvés à Paris, à l’invitation de la France, 28 pays ou or-

ganisations internationales. Cette réunion avait pour objectif d’envoyer le signal de la remobilisation de la communauté internationale en faveur de la paix entre Israéliens et Palestiniens, remettant à l’agenda diplomatique cette impérieuse nécessité. Dans le sillage de la réunion du 3 juin, de nombreux développements sont intervenus : rapport du Quartet pour le Moyen-Orient, publié le 1er juillet 2016, initiatives russe et égyptienne, vote, le 23 décembre 2016, de la résolution 2334 qui comme l’a souligné Jean-Marc Ayrault « rappelle l’importance de la solution des deux États, Israël et la Palestine, vivant en paix et en sécurité ». Par ailleurs, les travaux sur les incitations annoncés le 3 juin ont avancé dans les trois domaines suivants : • société civile ; • incitations économiques ; • consolidation du futur État palestinien. A-t-on vraiment l’espoir d’aboutir à un résultat ? Chacun est bien conscient des difficultés face à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies. Mais il n’est pas possible de rester spectateur d’une situation bloquée qui crée désespoir et insécurité. Notre objectif reste de mobiliser l’ensemble de la communauté internationale pour qu’elle s’engage en faveur d’une relance du processus de paix. Cela passe d’abord par une réaffirmation collective de notre attachement à la solution des deux États, qui est la seule à même de permettre une résolution juste et durable du conflit. Il faut aussi rendre la paix à nouveau attractive, en rassemblant les contributions concrètes que tous les partenaires internationaux sont prêts à apporter. Ces contributions seront au cœur de la conférence du 15 janvier grâce à la restitution des groupes de travail lancé à l’été 2016. Source: http://www.diplomatie.gouv.fr


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Israël ne « sera pas lié » par les résultats de la conférence

Selon Le Point. «Face à l’intransigeance israélienne, Paris, qui organise dimanche une conférence internationale sur le conflit au Proche-Orient, a dû revoir ses ambitions à la baisse. En l’absence des deux principaux protagonistes du conflit, la conférence de paix organisée par la France perd beaucoup de son intérêt. Une nouvelle « affaire Dreyfus », une « imposture » ou encore une « illusion très néfaste ». Israël n’a pas eu de mots assez durs pour qualifier la conférence de paix sur le conflit israélo-palestinien. Maintes fois reportée, elle sera pourtant bel et bien organisée ce dimanche à Paris. Sur le papier, le tableau est impressionnant : 75 pays, une quarantaine de ministres des Affaires étrangères, dont le secrétaire d’État américain John Kerry, et des organisations internationales telles que l’ONU, la Ligue arabe ou l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Avec une seule idée en tête : rappeler que la solution à deux États, Israël et la Palestine vivant côte à côte en sécurité, est la seule viable. « Il y a urgence, car beaucoup estiment que la solution à deux États apparaît aujourd’hui comme irréaliste », confie un diplomate français. En effet, plus de 400.000 Israéliens peuplent aujourd’hui des colonies en Cisjordanie, pourtant considérées comme illégales, selon le droit international. La poursuite tous azimuts de la colonisation, additionnée à la volonté de l’exécutif de légaliser les avant-postes « sauvages » en territoire palestinien, illégaux au regard du droit israélien, anéantit sur le terrain tout hypothétique État palestinien futur. Face à l’absence de toute perspective, Israël est en proie depuis l’automne 2015 à une nouvelle vague d’attaques palestiniennes. En apparence spontanées et souvent perpétrées à l’aide de couteaux, elles ont coûté la vie à une quarantaine d’Israéliens et fait 250 morts côté palestinien, en majorité des assaillants. Le 8 janvier à Jérusalem, un camion-bélier fonçait sur de jeunes soldats israéliens, faisant quatre morts et de nombreux blessés. Pour le gouvernement israélien, ces attaques sont le résultat d’une incitation à la violence de la part des dirigeants palestiniens. « Le

statu quo n’est pas possible. La tension est très forte », confie le diplomate français. « On voit bien la frustration quotidienne de la population en Cisjordanie avec tout ce qui accompagne l’occupation sur le terrain. Cela engendre de la violence et encore plus de frustration. Et on constate également les difficultés quotidiennes de la population israélienne face au terrorisme. » Remettre le conflit à l’ordre du jour À en croire la diplomatie française, il serait donc essentiel de remettre le conflit israélo-palestinien à l’ordre du jour. « Il est important que plus de 70 pays rappellent que la solution à deux États apparaît comme la plus réaliste possible », souligne le diplomate français. « Notamment dans la séquence actuelle. » Le 23 décembre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a provoqué l’ire d’Israël en adoptant une résolution condamnant la colonisation israélienne à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, la première du genre en 37 ans. À la suite de l’adoption de ce texte, rendue possible par l’abstention des États-Unis, le secrétaire d’État américain John Kerry s’est livré publiquement à une rare critique de son indéfectible allié israélien, estimant que la solution à deux États, menacée par les colonies, était « en grave danger ». Cette mise en garde de l’administration Obama a agacé le président américain nouvellement élu, Donald Trump, qui a d’ores et déjà assuré l’État hébreu de son soutien dès son entrée en fonction le 20 janvier prochain. « Compte tenu des déclarations de l’administration Trump, cela fait sens que la communauté internationale rappelle ce que doit être, selon elle, la solution à deux États, qui plus est à cinq jours de l’investiture », pointe un diplomate français. La volonté du futur pensionnaire de la Maison-Blanche de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem (en lieu et place de Tel-Aviv, comme la majorité de la communauté internationale, NDLR), ainsi que les nominations de deux fervents partisans de la colonisation israélienne David Friedman et de Jason Greenblatt, respectivement aux postes-clés d’ambassadeur américain en Israël et de représentant spécial pour les négociations internationales, ne laissent guère de place au doute : la nouvelle administration américaine s’annonce comme un soutien indéfectible du gouvernement le plus à droite

de l’histoire d’Israël. « Conférence futile » (diplomate israélien)

an pour asseoir à une même table les deux camps.

« Ceux qui ont fait la paix en Israël étaient de droite », rappelle néanmoins Emmanuel Nashon, porte-parole de la diplomatie israélienne. « La grande majorité des Israéliens sont prêts à de vrais compromis s’ils ont en face d’eux une volonté sincère de faire la paix. » En 1978, c’est sous le gouvernement du Premier ministre israélien Menahem Begin (Likoud) qu’Israël a signé un traité de paix avec l’Égypte qui a abouti au démantèlement des colonies israéliennes dans le Sinaï. En 2005, c’est sous Ariel Sharon (Likoud) qu’Israël démantèle entièrement ses colonies à Gaza, tout en poursuivant la colonisation en Cisjordanie.

Après avoir organisé une première conférence de préparation le 3 juin 2016 sans les principaux intéressés, elle était censée cette fois rassembler la communauté internationale autour des deux protagonistes du conflit. Mais face à l’intransigeance israélienne, elle avait revu ses ambitions à la baisse, ne prévoyant que de présenter les résultats de la conférence le soir même aux deux parties. Or, si le président palestinien Mahmoud Abbas avait répondu positivement, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait savoir qu’il ne se rendrait pas dans la capitale.

Toutefois, l’un des poids lourds de l’actuel gouvernement Netanyahu, le nationaliste religieux Naftali Bennett, héros des colons sans qui la coalition au pouvoir imploserait, a d’ores et déjà fait savoir que l’idée d’un État palestinien indépendant était révolue après l’élection de Donald Trump. Le ministre de l’Éducation est notamment favorable à une annexion pure et simple de la zone C de la Cisjordanie (déjà sous contrôle israélien), soit 60 % de la Cisjordanie. « Les colonies n’ont jamais été un obstacle à la paix », insiste pourtant Emmanuel Nashon. « Le conflit israélo-palestinien a commencé bien avant la construction par Israël des premières colonies en 1967. » Les deux camps ne se parlent plus depuis trois ans et l’échec de la dernière tentative de médiation américaine en avril 2014. Depuis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se dit prêt à reprendre les pourparlers « sans condition », mais le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas réclame au préalable un arrêt de la colonisation. « Cela fait très longtemps qu’on ne négocie plus, car les Palestiniens refusent tout simplement de négocier », estime le porte-parole de la diplomatie israélienne. « Nous comprenons parfaitement que, côté palestinien, il y ait une objection sérieuse à la colonisation. […] C’est l’un des sujets qui doivent être discutés dans le cadre de négociations comme le précisent les accords d’Oslo. » Et le diplomate de dénoncer une « conférence de nature futile qui permet une fois de plus aux Palestiniens de ne pas faire face à leurs obligations et de négocier directement avec Israël ». Nouvelle résolution à l’ONU ? À Paris, on estime – à juste titre – que les conditions ne sont pas actuellement réunies pour une reprise des pourparlers. « Notre objectif est d’aider les deux parties à recréer la confiance », affirme prudemment un diplomate français. « Il s’agit de leur répéter que la communauté internationale n’est pas là pour leur forcer la main, mais pour les accompagner jusqu’au jour où elles seront prêtes [à reprendre les négociations, NDLR]. » Sous la houlette du brillant diplomate Pierre Vimont, la diplomatie française ne ménage pas ses efforts depuis près d’un

« Cette conférence est une imposture palestinienne sous les auspices de la France et destinée à prendre encore plus de positions anti-israéliennes », s’est emporté, jeudi, le chef du gouvernement israélien, non sans avertir qu’Israël ne « sera pas lié » par les résultats de la conférence. Dans les rangs israéliens, on dit craindre que le texte final, censé rappeler l’attachement de la communauté internationale à la solution à deux États, ne serve de base à une nouvelle résolution onusienne qui serait votée juste avant l’entrée en fonction de Donald Trump. RECONNAISSANCE DE LA PALESTINE « Ce serait le scénario catastrophe », admet un diplomate israélien. « On a l’impression que tout le monde se précipite avant le 20 janvier pour changer la réalité et essayer d’imposer à la nouvelle administration américaine une réalité fondée sur des textes. » À Paris, on dément totalement toute volonté de porter le texte final à l’ONU. « Ce n’est pas notre intention compte tenu des délais brefs », assure un diplomate. « Le processus de paix israélo-palestinien n’ayant pas fait l’objet de beaucoup de résolutions du Conseil de sécurité, il faut savoir être économes de nos initiatives. » Face à l’impasse dans lequel se trouve cet épineux dossier, un collectif d’anciens ambassadeurs français vient de réclamer, dans une tribune publiée par Le Monde, la reconnaissance unilatérale par la France de l’État de Palestine, comme Paris s’y était engagée en 2014, en cas d’échec de son initiative d’ici deux ans, avant de reculer sous la pression de « plusieurs de ses partenaires ». « Nous nous sommes rendu compte que cela compliquait notre travail et qu’il fallait la dissocier de notre initiative de paix », confie un diplomate français. « C’est un fusil à un coup, il faut que la reconnaissance intervienne à un moment où elle consolidera le processus de paix. Mais cela ne signifie pas que la question ne se posera pas. » Pour l’heure, l’intransigeance israélienne a payé. L’Élysée a fait savoir jeudi soir que Mahmoud Abbas serait reçu à Paris dans les prochaines semaines, et non à l’issue de la conférence de Paris, ôtant encore plus d’intérêt à une conférence qui en manque déjà cruellement». Source: Le Point


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Discours de François Hollande, Conférence pour la paix au Proche-Orient Je sais ce que l’on a dit de cette conférence, qu’elle pourrait être une naïveté, comment imaginer parler de la paix aujourd’hui quand la guerre déchire une grande partie du Moyen-Orient ? On a dit même que ça pouvait être une futilité, presque un supplément d’âme que nous viendrions ici introduire dans les relations internationales. Je vous l’affirme ici, la naïveté ce serait de croire que le rapprochement entre Israël et ses voisins, si nécessaire, serait possible sans avancer vers la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Allocution du Président de la République lors de la conférence pour la paix au Proche-Orient Paris – Dimanche 15 janvier 2017 Madame la Haute représentante de l’Union européenne, Mesdames, messieurs qui représentez ici les organisations internationales, Mesdames, messieurs les ministres des Affaires étrangères, Mesdames, messieurs les ambassadeurs, Mesdames, messieurs Je veux d’abord vous remercier d’être nombreux pour cette conférence, répondant à l’invitation que je vous avais lancée il y a un an. Car il y a un an, la France décidait de prendre une initiative pour la paix au Proche-Orient. Le ministre des Affaires étrangères JeanMarc AYRAULT a porté inlassablement cette volonté de donner une perspective. Et je me suis moi-même entretenu avec la plupart des chefs d’Etat et de gouvernement de la région et au-delà. Il y a eu cette réunion ministérielle le 3 juin, elle a constitué une étape importante puisque nous sommes aujourd’hui réunis dans le cadre de cette conférence. L’initiative que la France a lancée et à laquelle vous avez pleinement adhérés, c’était d’abord une alerte, car la solution des deux Etats, celle sur laquelle la communauté internationale s’était retrouvée depuis plusieurs années apparaît menacée. Elle l’est physiquement sur le terrain par l’accélération de la colonisation, elle l’est politiquement par l’affaiblissement progressif du camp de la paix, elle l’est moralement par la méfiance qui s’accumule entre les parties et bien sûr qu’exploitent les extrémistes. Elle l’est enfin par les terroristes eux-mêmes qui ont toujours redouté la perspective d’un accord israélo-palestinien. L’attentat qui a frappé Jérusalem le 8 janvier dernier en est la manifestation la plus abjecte et qui mérite d’être condamnée par

tous. Voilà pourquoi il était si important de prendre et de reprendre l’initiative. Certes, les guerres en Irak, en Syrie, au Yémen, la lutte contre Daesh ont à juste raison mobilisé la communauté internationale ces derniers mois, voire ces dernières années. Et ont pu laisser penser qu’il était moins urgent de se préoccuper du processus de paix au Proche-Orient, qu’il pouvait attendre. Mais comment penser que le Moyen-Orient pourra retrouver sa stabilité, si on ne traite pas le plus ancien de ses conflits ? car il continue de servir de prétexte aux criminels qui enrôlent des esprits égarés. Voilà pourquoi le monde ne peut pas, ne doit pas se résigner au statu quo. Votre présence aujourd’hui, avec 70 Etats et organisations internationales représentés, est la preuve que nous ne renonçons à rien et que nous voulons avancer. Il y a eu le rapport du Quartet qui rassemble les Nations Unies, l’Union européenne, les Etats-Unis et la Russie le 1er juillet dernier, qui avait déjà mis en garde le monde contre le risque que s’installe la réalité d’un seul Etat. Il y a eu ensuite la résolution du Conseil de sécurité adoptée sans aucune opposition parmi ses 15 membres, et qui a réaffirmé le soutien international à la solution des deux Etats. C’est pour nous tous un point d’appui. Je salue également le discours qu’a tenu John KERRY ces derniers jours et qui est venu encore renforcer cette prise de conscience. Dans la région, je constate que la solution des deux Etats continue de bénéficier d’un soutien large, au-delà des différences souvent importantes qui peuvent exister sur d’autres sujets. Et ce qui vaut pour la région vaut également pour le monde. La solution des deux Etats n’est pas le rêve d’un système d’hier, c’est encore, c’est tou-

jours l’objectif de la communauté internationale dans toute sa diversité pour l’avenir. Je voudrais donc avec cette conférence inscrire la question du Proche-Orient à l’agenda international. Mais je veux être clair sur nos intentions. Il n’est pas question de dicter aux parties les paramètres du règlement, comme certains l’ont prétendu pour disqualifier nos efforts. Je réaffirme ici que seules des négociations directes entre les Israéliens et les Palestiniens peuvent conduire à la paix. Nul ne le fera à leur place. C’est à leurs dirigeants de s’entendre et de convaincre leur population des compromis nécessaires. Par le passé, je le rappelle, les avancées ont toujours été le produit de discussions, et les blocages toujours la résultante de l’absence de dialogue. Notre contribution aujourd’hui doit être de donner des garanties et des encouragements. C’était déjà ce que nous avions voulu à travers la réunion du 3 juin, avec une réflexion menée dans trois groupes de travail, que vous avez poursuivie aujourd’hui, sur le volet économique, sur la question des capacités du futur Etat palestinien et sur la mobilisation des sociétés civiles israélienne et palestinienne.

Et le cynisme, ce serait de s’enfoncer dans le statu quo, pour espérer ensuite un dérèglement de la situation qui justifierait tous les excès. Il y a un moment où la communauté internationale doit rappeler non seulement les devoirs qu’elle la pour la paix, m ais les droits aussi qui sont ceux attachés aux peuples ; et surtout rappeler l’enjeu de la sécurité : la sécurité pour Israël, la sécurité pour l’ensemble de la région, la sécurité aussi pour les Palestiniens. Notre initiative, elle est faite pour être utile, elle est faite pour aider et non pas compliquer, elle est faite pour unir et non pas diviser. Depuis un an, nous avons beaucoup consulté, nous nous sommes régulièrement retrouvés. Nous avons associé à nos travaux 150 organisations israéliennes et palestiniennes ; et nous avons constaté que les bonnes volontés étaient toujours là. Cette disponibilité doit conduire les dirigeants à prendre leurs responsabilités. C’est aussi pour la stabilité du monde que nous agissons et n’avons pas d’autre intérêt. Et nous aurions tous à souffrir si les peuples du monde arabe et musulman renonçaient, pour des raisons différentes, à la solution des deux Etats.

Vous y avez ajouté une réflexion sur les incitations que la communauté internationale pourrait apporter aux deux parties en cas de règlement du conflit. Cette méthode a permis d’identifier de nombreux projets, publics et privés, dans le domaine des infrastructures urbaines, des transports ou de l’énergie.

Voilà notre message, il intervient au moment où une nouvelle administration s’apprête à rentrer en fonctions à Washington. Plus de 20 ans après la signature des accords d’Oslo, chacun doit bien savoir quelle est la leçon que nous tirons de l’histoire. Chacun doit bien comprendre quel est l’enjeu et que rien ne peut être improvisé ou bouleversé.

Ce travail a également mis en évidence le renforcement des relations économiques et commerciales qu’induirait la paix entre les deux parties ; et le partenariat privilégié qui pourrait encore s’amplifier avec l’Union européenne.

Il y a un effort qui a été engagé il y a des années, il doit se poursuivre. Il est légitime, il est nécessaire que la communauté internationale réfléchisse sérieusement à la meilleure manière d’accompagner la solution des deux Etats. ET j’affirme ici que cette solution est la seule possible pour la paix et pour la sécurité.

Je sais ce que l’on a dit de cette conférence. Il y a toujours les sceptiques, ils sont nombreux, il y a ceux qui ne veulent jamais qu’une initiative soit prise parce qu’ils en préparent une autre.

Et je vous remercie tous d’y avoir contribué par votre présence, par vos travaux, par votre inspiration aujourd’hui à Paris.



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Israël Palestine. La Grande-Bretagne : réserves sur la Conférence de Paris

Selon l’AFP (Copyrights) : «Quelque 70 pays ont solennellement réitéré leur engagement en faveur des deux États israélien et palestinien, avertissant qu’ils ne reconnaîtraient pas d’actions unilatérales qui menaceraient une solution négociée, particulièrement sur la question des frontières ou le statut de Jérusalem. Dans un communiqué âprement négocié, les participants à la conférence de Paris ont exhorté Israéliens et Palestiniens à «démontrer leur engagement pour la solution à deux États et à s’abstenir d’actions unilatérales qui préjugeraient du résultat de la négociation, notamment sur les frontières, Jérusalem, les réfugiés ». Le texte précise que si de telles actions étaient prises, “ils ne les reconnaîtront pas”.

Netanyahou : «Cette conférence éloigne la Paix»

Les Palestiniens se sont immédiatement félicités des conclusions de la conférence, le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat estimant qu’elle avait “souligné la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne”. A l’inverse, pour Israël, la conférence “éloigne” la paix. La réunion de Paris est intervenue à cinq jours de l’entrée en fonction d’une administration américaine qui a pris des positions très pro-israéliennes, le président élu américain ayant promis durant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Le communiqué s’abstient de faire référence au projet controversé du futur président américain Donald Trump de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. Une telle mesure romprait avec la politique historique des États-Unis et irait à l’encontre de la position de l’ONU, pour laquelle le statut de Jérusalem, dont la partie Est palestinienne a été occupée en 1967 puis annexée par Israël en 1980, doit se régler par la négociation.

Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées ce soir devant l’Ambassade d’Israël en France (Rue Rabelais) pour dénoncer la conférence de Paris. Déclaration du Premier ministre Netanyahu en ouverture de la réunion hebdomadaire du Cabinet (Communiqué par le conseiller médias du Premier ministre) Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait les remarques suivantes, ce matin (dimanche 15 janvier 2017), en ouverture de la réunion hebdomadaire du Cabinet:

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“La conférence qui se tient à Paris aujourd’hui est une conférence inutile. Elle est coordonnée entre Français et Palestiniens. Son objectif est de tenter d’imposer des conditions à Israël qui vont à l’encontre de nos besoins nationaux.

Les Palestiniens, qui veulent aussi faire de Jérusalem la capitale de leur futur État, ont vivement réagi, le président Mahmoud Abbas menaçant de revenir sur la reconnaissance d’Israël si une telle décision était appliquée.

Bien entendu, cette conférence éloigne la paix parce qu’elle endurcit les positions palestiniennes et éloigne aussi les Palestiniens de négociations directes sans conditions préalables. Je dois dire que cette conférence est parmi les dernières secousses du monde d’hier. Le monde de demain sera différent – et il est très proche. «

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé que le déménagement de l’ambassade serait une “provocation”, après avoir un peu plus tôt mis en garde contre un projet “extrêmement lourd de conséquences”. Il a également répété que “la base” de règle-

ment du conflit était “les frontières de 1967 et les grandes résolutions des Nations unies”, se référant ainsi aux textes appelant Israël à se retirer des territoires occupés après la guerre des Six jours en 1967. De son côté, le secrétaire d’État américain John Kerry s’est félicité d’un texte “équilibré”, qui dénonce les actes et les incitations à la violence côté palestinien. Il a également confirmé qu’il avait parlé au téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour le “rassurer”. M. Netanyahou n’a de cesse de dénoncer l’initiative française, qualifiée d’»imposture» et de “futile”. Mais la Grande-Bretagne, favorable à des négociations bilatérales israélo-palestiniennes, a exprimé des “réserves” vis-à-vis de la Conférence de Paris et n’en a pas signé le communiqué final, un refus interprété comme reflétant la volonté de Londres de rester proche de la prochaine administration américaine. Les Israéliens et les Palestiniens, dont les négociations sont gelées depuis près de trois ans, n’étaient pas présents à Paris. Si les Palestiniens sont en faveur de l’internationalisation du conflit, les Israéliens sont eux violemment opposés à toute approche multilatérale du dossier. Le gouvernement Netanyahou n’a pas caché compter ardemment sur l’arrivée de M. Trump au pouvoir. Dans un tel contexte, près de 70 ans après la création d’Israël et le début du conflit, la réunion de Paris valait surtout pour le symbole, à un moment où la perspective des deux États semble s’évaporer, avec, sur le terrain, la poursuite de la colonisation israélienne et les attaques et attentats palestiniens. Elle était aussi le dernier acte d’une série de gestes remarqués sur la question israélo-palestinienne, dont le plus important s’est produit à l’ONU le 23 décembre. Un mois avant son départ de la Maison Blanche, l’administration du président sortant Barack Obama s’est en effet abstenue sur une résolution condamnant la colonisation israélienne, la première depuis 1979. Au grand dam du président élu Trump qui avait exhorté Washington à mettre son veto. Une nouvelle conférence internationale “avec les participants qui le souhaitent” se réunira d’ici à la fin de l’année pour faire le point sur les avancées du processus, indique aussi le communiqué final». AFP


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Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

Les dernières gesticulations de 2 administrations marquées par l’échec

Ce dimanche 15 janvier, s’est ouverte la conférence de Paris à l’initiative de la France et fortement soutenue par l’administration Obama. 70 pays et organisations sont invités à cette conférence qualifiée depuis bien longtemps par Israël, d’imposture qui ne fera, une fois de plus, qu’éloigner la Paix. Certains observateurs honnêtes s’accordent à dire de cette mascarade qu’elle est plutôt le baroud d’honneur de deux chefs d’État qui, face à leurs échecs, espèrent inscrire une victoire symbolique à leur tableau de chasse. Les couples Hollande/ Ayrault et Obama / Kerry ont décidé de finir leur mandat par une déclaration d’allégeance à un monde arabo musulman lui-même divisé. Ayrault, l’homme de l’immobilisme et de l’impuissance, joue au négociateur et espère inscrire son nom dans la diplomatie internationale. Peine perdue, il ne fera qu’ajouter un échec et une ignominie de plus à son médiocre bilan. Toute cette mascarade a trouvé sa légitimité grâce à la trahison du président sortant Obama. Celui-ci, plutôt que d’assurer la transition, comme il est de tradition en attendant la prise de fonction de son successeur, a décidé de laisser derrière lui un champ de mines au Moyen-Orient. Après avoir abandonné l’Irak, la Syrie et d’autres terres de souffrances, il n’a pu s’empêcher de jeter en pâture la seule démocratie du Moyen-Orient. Lors de cette conférence de la honte et de la soumission, Israël sera à nouveau montré du doigt et accusé d’être l’unique responsable de l’échec des pourparlers de paix.

Jérusalem, capitale éternelle et indivisible du peuple juif, sera à nouveau niée au peuple juif. Alors que les familles pleurent encore les enfants assassinés par un terroriste palestinien arabe- Israélien, les 70 pays récompenseront le chef Abbas. Ils n’évoqueront même pas son silence et ne condamneront même pas sa décision scandaleuse d’octroyer une rente mensuelle à la famille terroriste.

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Ils resteront silencieux face aux démonstrations de joie dans les rues de Gaza à l’annonce de la mort des quatres jeunes soldats. Ayrault a osé parler « d’avertissement « après l’attentat et s’est même permis de « condamner l’éventuel déplacement de l’ambassade américaine à Jérusalem «. Mrs Obama/Kerry et Hollande/ Ayrault, vos noms seront définitivement associés aux mots échecs et honte. Israel va souffrir de cette légitimisation de fait du boycott, mais sachez qu’il s’en relèvera ! Comprendrez-vous enfin qu’un Juif ne sera plus jamais étranger sur sa terre et dans sa capitale.

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Israel ne cédera jamais devant le quai d’Orsay qui depuis bien longtemps déshonore la France. Messieurs Obama, Kerry, Hollande et Ayrault, votre initiative n’a qu’une seule vocation : rejoindre toutes celles déjà trop nombreuses, dans la poubelle de l’histoire. Gil TAIEB

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Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

Moses-Netanyahou. Corruption ? Le patron du Yediot interrogé par la police

De nouvelles informations ont été révélées samedi soir par la chaîne israélienne Channel 2 concernant l’enregistrement d’une conversation entre Benyamin Netanyahou et un patron de presse sur l’éventualité d’apporter une couverture plus favorable au Premier ministre…..

La main lourde de la justice contre les hauts dirigeants

C’est un nouveau coup dur pour Benjamin Netanyahou. Empêtré dans l’affaire des cadeaux qu’il aurait reçus de la part de riches donateurs et soupçonné d’un possible financement illégal de campagne, le Premier ministre israélien aurait été enregistré en train de négocier un traitement de faveur auprès d’un journal d’opposition. Dimanche, la télévision israélienne Channel 2 révèle en effet que Benjamin Netanyahou aurait rencontré à une date qui demeure inconnue Arnon Mozes, patron du journal Yedioth Ahronoth, réputé pour ses divergences d’idées avec l’exécutif en place. Selon ces enregistrements, le Premier ministre aurait demandé à Arnon Mozes un meilleur traitement dans les colonnes de son journal (le plus vendu du pays) en échange d’une limitation de la diffusion de son concurrent, le journal Israel Hayom (journal gratuit le plus lu). Cette information est d’autant plus explosive que c’est le journal de son ami et confident, l’Américain Sheldon Adelson, que Benjamin Netanyahou se propose d’affaiblir. En novembre, The Marker rapportait déjà que quelques mois avant son retour au pouvoir en 2009, Benjamin Netanyahou avait rencontré Arnon Mozes et que les deux hommes avaient conclu un pacte. “Il m’avait promis que (le journal) Israel Hayom ne publierait pas le week-end”, avait déclaré ce dernier à un proche. Arnon Mozes espérait que ce pacte sauve son journal, confronté à des dif-

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ficultés financières depuis l’avènement de son rival gratuit en 2007. Mais cet accord entre les deux hommes n’avait pas vu le jour et Israel Hayom avait finalement publié une édition du week-end à partir de 2009. Cette semaine, Benjamin Netanyahou a été entendu à deux reprises par les enquêteurs dans le cadre d’une enquête sur des cadeaux qu’il est soupçonné d’avoir reçus illégalement d’hommes d’affaires. La valeur totale de ces cadeaux a été chiffrée par les médias à des dizaines de milliers de dollars. Ces investigations ont soulevé des interrogations sur la possibilité que le Premier ministre, sans rival apparent sur la scène politique, puisse être inculpé et poussé à la démission. Ce dernier se défend farouchement de tout méfait, répétant qu’»il n’y aura rien parce qu’il n’y a rien». Il accuse ses adversaires ainsi qu’une partie des médias de cabale contre lui pour le faire tomber. La justice israélienne peut avoir la main lourde contre les plus hauts dirigeants. Le prédécesseur de Benjamin Netanyahou, Ehud Olmert, est devenu en février 2016 le premier ancien chef de gouvernement incarcéré. Il purge une peine de 19 mois pour avoir touché des pots-de-vin. Les soupçons de corruption pesant contre lui l’avaient contraint à renoncer à se présenter aux primaires de son parti Kadima et à quitter la tête du gouvernement, ouvrant la voie à Benjamin Netanyahou. Thomas Liabot – leJDD.fr

Selon la chaîne privée Channel 2, la police est en possession d’un enregistrement d’une conversation entre Netanyahou et Arnon Moses, propriétaire du quotidien Yediot Aharonot et de son site d’information Ynet. Ce journal fournit une couverture traditionnellement hostile à Netanyahou. Cette même chaîne de télévision israélienne affirme que les deux hommes discutaient d’»un accord qui aiderait le Yedioth en échange d’une couverture favorable» au Premier ministre. Selon de nouvelles transcriptions de l’enregistrement révélées par Channel 2, les deux hommes auraient évoqué la possibilité de recruter de nouveaux journalistes afin de pouvoir présenter une meilleure image du chef d’Etat. “Il s’agit d’être modéré, une couverture raisonnable”, aurait demandé Netanyahou à l’éditeur avant d’ajouter qu’il “faudrait ré-

duire le niveau d’hostilité envers moi de 9,5 à 7,5”. “Je sais”, aurait répondu Moses. “Nous devons faire en sorte que vous soyez Premier ministre”. L’éditeur aurait par ailleurs demandé au chef d’Etat de lui proposer “un homme de droite qui puisse écrire dès demain”. “Proposez qui vous voulez, j’aimerais vous montrer ma bonne foi”, aurait dit Moses. “Je ne peux pas en inventer”, aurait répondu Netanyahou, “mais tous les jours on me critique”, faisant référence au célèbre chroniqueur Amnon Abramovitch. “Mais nous devrons opérer en douceur, sinon tout peut exploser”, aurait ajouté Moses. Selon la chaîne israélienne Channel 10, des responsables policiers ont déclaré vendredi que les enquêteurs pourraient recommander que Benyamin Netanyahou soit poursuivi pour corruption. Le patron du quotidien Yediot Aharonot sera interrogé par la police dimanche pour la deuxième fois, le Premier ministre devrait lui, être entendu par les enquêteurs cette semaine pour la troisième fois. Source I24News



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Sing-Song, la sensation du son… L’orchestre Sing-Song s’est lancé dans l’animation musicale de réceptions privées il y a à peine deux ans, notamment grâce au coup de pouce de Jour J. Il est aujourd’hui l’un des plus prisés et ses prestations font sensation ! Pourquoi un tel succès ? Jordan, l’un des trois fondateurs, nous donne la recette…

« Notre histoire a commencé il y a près d’une décennie, avec un point central, l’amour de la musique et la promotion de la jeunesse. », explique Jordan. Ce beau gosse, ultra souriant, a le verbe et le contact facile, et une passion pour la scène si prononcée qu’il peut en parler pendant des heures sans sourciller. Sa phrase a l’air bateau, pleine de clichés. Elle résume néanmoins avec beaucoup de vérité l’histoire de cet orchestre dont le succès phénoménal dépasse, et de loin, les bornes de la communauté. Et pour cause… L’histoire de Sing-Song, c’est d’abord celle d’un groupe de jeunes constitué en association autour d’un objectif très altruiste : aider de jeunes talents à émerger et à vivre de leur passion en se faisant connaître par le biais de concerts et de spectacles. « Nous avons ainsi fait la connaissance de l’équipe en charge de l’organisation des festivités de la Tsedaka », se souvient Jordan C’est leur participation renouvelée à cet événement caritatif important qui a permis aux créateurs de Sing-Song de se faire connaître dans la communauté : « Les gens venaient régulièrement nous demander s’il nous arrivait d’animer des mariages ou des bar mitsvot. A force d’être sollicités, on a eu envie de se lancer ! » Rigueur musicale et voix exceptionnelles Jordan, qui cumule de nombreuses activités dans le monde de la production musicale, connaît à peu près tout le show-business. De Patrick Fiori à Nikos Aliagas en passant par Slimane, nombreux sont ceux qui lui ont souhaité bon vent lorsqu’il s’est lancé avec ses acolytes de toujours, Delphine et Phi-

lippe. Pour autant, aucun des trois associés n’a la grosse tête. Leur ligne de conduite : « la star c’est le couple de mariés ou le bar mitsva, ce sont eux les rois de la fête, pas les chanteurs ni les musiciens de l’orchestre », souligne Jordan qui privilégie la technique musicale et la rigueur, la décoration de sa scène et le souci du détail pour faire, de ses prestations, des concerts époustouflants. « J’ai la chance de travailler avec des artistes incroyables, des voix exceptionnelles, (souvent repérées par les casteurs de The Voice d’ailleurs-NDLR). Delphine, mon associée, a fait 11 ans de conservatoire. Philippe, le dernier membre du trio fondateur de SingSong est chef d’orchestre et pianiste. A nous trois, impossible de laisser filer la moindre fausse note, la plus petite faille. Nous sommes intransigeants ! », insiste-t-il. Rigoureux, certes, mais surtout complices : « Ca fait des années que nous jouons, chantons, répétons ensemble. Nous sommes plus qu’un orchestre : nous sommes une bande de copains, presque une famille. Sur scène notre affection mutuelle transparaît. Notre amour de la musique fait le reste. » Lorsque des gens qui s’aiment donnent tout pour la musique, l’étincelle ne peut que s’allumer… Sing-Song est donc passé de deux prestations la première année à cinquante l’année suivante. Le groupe fait désormais partie des trois formations musicales les plus recherchées par une clientèle en quête d’exception. Dépêchez-vous d’aller les rencontrer et de venir les écouter, sur le salon jour J. Leur carnet de réservation pour l’année 2017 est déjà presque complet ! Infos et réservations www.sing-song.net. Contacts : Jordan 06 20 36 44 48 Delphine 06 23 86 32 56 singsongteam@yahoo.com


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Le rabbin Marvin Hier sera à la tribune pour l’Inauguration Day

Donald Trump, le candidat républicain victorieux de l’élection présidentielle, sera officiellement investi le 20 janvier 2017 lors de ce que les Américains appellent l’« Inauguration Day ». Depuis l’adoption du douzième amendement en 1933, la cérémonie d’investiture a toujours eu lieu le 20 janvier, sauf si ce jour est un dimanche. Le nouveau président sera âgé de 70 ans, 7 mois et 6 jours. Il sera midi à Washington DC et donc 7 heures du soir en Israël et déjà Shabbat, le 7ème jour de la semaine. L’année hébraïque étant 5777, ça fait beaucoup de 7 !!! Ce jour-là, devant le Capitole, à Washington, il devra prêter serment la main sur une bible et prononcera ces mots, comme le prévoit la Constitution américaine : «Je jure solennellement que j’exécuterai loyalement la charge de président des ÉtatsUnis et que du mieux de mes capacités, je préserverai, protégerai et défendrai la Constitution des États-Unis.» Donald Trump, prêtera serment en présence de six grandes figures du monde religieux américain qui se sont engagées à participer au temps de prière associé à la très solennelle cérémonie d’investiture: – Le cardinal Timothy Dolan, archevêque catholique de New York, – Les célèbres prédicateurs Franklin Graham et Wayne Jackson, – Le pasteur Samuel Rodriguez, – Le rabbin Marvin Hier, – La pasteure Paula White, considérée comme la conseillère spirituelle du président élu, sera également présente. Tous sont invités à y lire une prière ou un texte, seule Paula White prononcera un discours. Le rabbin Marvin Hier, doyen et fondateur de l’organisation de défense des droits de l’homme Simon Wiesenthal de Los Angeles et premier religieux juif invité à prendre la parole à une investiture depuis trois décennies, avait vivement condamné, pendant la campagne, une promesse du milliardaire républicain : celle d’interdire temporairement à tous les musulmans d’entrer dans le pays. Malgré ce désaccord, il s’est réjoui de participer à la cérémonie du 20 janvier. « Cela sera un honneur pour moi d’y être », a-t-il répondu au comité d’investiture qui l’avait contacté en vue de sa participation, puis il a indiqué que sa prière aurait une résonance du 21e siècle, il fera une lecture, récitera une prière originelle et accordera sa bénédiction au nouveau Président.

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Pourimland fête ses 15 ans Après le grand succès de la projection en avant première du film tiré du chef d’oeuvre de Joseph Joffo «Un Sac de Billes» qui a eu lieu dimanche 15 janvier à Boulogne, venons fêter tous ensemble les 15 ans de l’association POURIMLAND lundi 30 janvier 2017 pour une soirée de gala aux Salons Hoche, 9 avenue Hoche 75008 Paris à 19h 30.

Nous continuerons ainsi d’oeuvrer et soutenir ceux qui sont dans le besoin. Réservation des places pour le gala : Téléphone 0758888480 Mail : pourimlandresa@gmail.com ou en ligne via le lien http://tiny.cc/galapourimland Nous comptons sur vous


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Archéologie: les chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont retrouvé des preuves des conquêtes du roi David à Timna

Une équipe d’archéologues dirigée par le Dr. Erez Ben-Yosef du Département d’archéologie et des cultures anciennes du Proche-Orient a découvert un mur fortifié de plusieurs centaines de mètres sur le site des anciennes mines de cuivre de la vallée de Timna (30 km au nord d’Eilat). Les fortifications, datant du Xe siècle av. JC, viennent conforter la fiabilité historique du récit biblique de la conquête d’Edom par le roi David. Les résultats des fouilles ont été publiés récemment dans la revue Journal of Archeological Science: Reports. “Il n’est pas fait mention dans la Bible des « Mines du roi Salomon »,” explique le Dr. Ben Yosef. “Cette idée a pris racine à partir d’un livre d’aventures populaire au XIXe siècle. Mais la Bible nous dit cependant que David descendit au sud de la mer Morte, vers le royaume d’Edom, y vainquit 18000 Edomites, y plaça des garnisons et les assujettit, c’est-à-dire leur fit payer un impôt, comme il est écrit dans le deuxième livre de Samuel, au chapitre VIII :”David se fit encore un nom en battant dix-huit mille hommes dans la vallée du Sel. Il mit des garnisons dans l’Idumée, il en mit dans toute l’Idumée et toute l’Idumée fut assujettie à David». Aujourd’hui, 3000 ans plus tard, le Dr. Ben Yosef et son équipe d’archéologues ont peut-être trouvé la première preuve de cet ancien conflit militaire: un mur fortifié, d’une longueur de plusieurs centaines de mètres et d’au moins cinq mètres de haut, au cœur de la Vallée de l’Arava. Près de la muraille ont été également retrouvé une grande quantité de pierres de fronde. AU BOUT DU MONDE “On ne saurait exagérer l’importance du cuivre dans la région du Levant au Xe siècle avant JC”, dit Ben Joseph. «Il servait a fabriquer les outils agricoles et les armes. C’était l’équivalent du pétrole pour l’époque. De nombreuses preuves archéologiques nous montrent que les ouvriers qui travaillaient dans ces mines n’étaient pas de simples esclaves, comme on le supposait précédemment, mais des experts, qui dirigeaient des apprentis et effectuait un travail complexe et exigeant. On pensait auparavant que les Edomites, comme les autres peuples de la région,

étaient de simples nomades qui n’étaient pas organisés en société complexe sur le plan sociopolitique. Aujourd’hui, nous possédons de plus en plus de preuves de l’existence d’une société hiérarchisée et centralisée qui vivait en interaction avec ses voisins, ce qui correspond aux textes bibliques et extrabibliques». “Lorsque nous évoquons les nomades nous pensons aux Bédouins que nous connaissons dans le Sinaï; mais ici, il s’agissait de royaumes puissants, de confédérations de tribus. En plus de renforcer le récit biblique, cette muraille iduméenne, située sur une colline abrupte dans l’Arava, est une nouvelle preuve de la puissance de ces sociétés nomades de l’époque”. De plus, les archéologues ont découvert des vestiges organiques de chaque côté de la porte de la muraille. Le Dr. Lidar Sapir-Chen a identifié des ossements d’ânes, animaux probablement utilisés pour le transport du cuivre et le ravitaillement des mineurs. Le Dr. Dafna Langot a identifié dans le crottin des animaux des résidus de foin, contenant du pollen de la région méditerranéenne. “Les ânes de Timna étaient nourris avec du foin et non de la paille, et même des pelures de fruits, pour les maintenir en forme et en bonne leur santé”, explique le Dr. Ben-Yosef. «Il s’agit d’une excellente alimentation, qui témoigne une fois encore de la capacité d’organisation des Edomites, et des relations qu’ils devaient entretenir, en tant de guerre comme de paix, avec les royaumes du nord, y compris le royaume d’Israël. Il faut se souvenir que Timna est situé au ‘bout du monde’. La source d’eau la plus proche se trouve à Yotvata, à 15 km au nord «. Dans une prochaine étape, le Dr. Ben-Yosef et son équipe ont l’intention d’analyser l’ADN des vestiges organiques qu’ils ont trouvés. «Il n’y a qu’à Timna qu’on peut trouver peut trouver du crottin d’âne, et même des noyaux de dattes, certains avec des restes de fruit dessus, de cette période. Le potentiel est grand pour la recherche. Qui sait, peut être un jour fera-t-on germer une datte de cette époque, ou bien parviendra-t-on a reconstituer le vin du temps du roi David. » Source: Ami-universite-telaviv

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Israël & Jordanie : Construction d’une zone de libre-échange (13 000 emplois)

La construction d’une zone de libreéchange est lancée! Il est prévu que les usines de production à bas coût, mises en concurrence avec la Chine fourniront 13 000 emplois aux Jordaniens et aux Israéliens. Lorsque le soleil est apparu jeudi dernier après plusieurs jours de pluie dans la région biblique de la vallée de Beit Shean, les sources ont étincelé avec un spectre envoûtant de nuances de vert. L’air était pur, avec une odeur agréable. Nous sommes passés à l’Est du Kibbutz Tirat Zvi à travers des champs de palmiers et des récoltes le long de la clôture de la frontière jusqu’à ce que nous atteignions le Jourdain et la rivière Bezeq. Il y a trois semaines, ils ont commencé à construire Shaar Hayarden – un pont entre Israël et la Jordanie sur le Jourdain – le seul projet d’infrastructure conjointe Israël-Jordanie depuis que les deux pays ont signé un traité de paix il y a plus de 20 ans. L’enclave deviendra une enclave industrielle et commerciale commune avec 70 ha du côté jordanien, où seront construites des usines et 25 ha du côté israélien, où se tiendra le soutien logistique, la livraison, les douanes, etc. avec un pont de 352 mètres entre les deux. Il n’y a pas encore grand chose à voir. Les bulldozers coupent une partie de la colline du côté israélien. Le sable est transféré sur le côté jordanien sur les camions, et est entassé à l’endroit où passera un pont quand le travail sera terminé dans les 18 mois à venir. Jusqu’à récemment, toute la zone était un grand champ minier, mais les mines ont été enlevées des deux côtés de la frontière. Pourquoi cette enclave? Parce que la zone de libre-échange sera fermée et les Israéliens et les Jordaniens n’auront pas besoin de passeports pour entrer; en même temps, ce ne sera pas un passage frontalier entre les deux pays. Le budget pour la construction du pont est de 60 millions de NIS (alloués par le ministère des Transports par l’intermédiaire du ministère de la Coopération régionale) et le budget total de la zone industrielle (du côté israélien) est de 200 millions de NIS. L’idée d’une zone de libre-échange a

d’abord été soulevée lors de la signature de l’accord de paix et les deux pays ont signé un accord en 1998 pour créer un parc industriel (approuvé par le gouvernement en 1999). 13 ans plus tard, en 2012, un comité ministériel présidé par le ministre de la Coopération régionale a approuvé l’achèvement de la construction du projet Shaar Hayarden. Un an plus tard, en décembre 2013, le gouvernement a de nouveau donné son approbation. Maintenant, quatre ans après, les travaux commence enfin. Les avantages pour les deux parties d’une telle zone de libre-échange sont évidents: la libre circulation des travailleurs, des hommes d’affaires, des biens et des matières premières, et toutes sortes d’avantages et de concessions réglementaires, comme l’exonération de la fiscalité des sociétés, les droits de douane, les taxes d’achat, la TVA, l’impôt sur le revenu, les frais d’immatriculation des immeubles, les taxes foncières, etc. L’emplacement est également idéal – à mi-chemin entre le port de Haifa et Amman la capitale de la Jordanie, et non loin d’Irbid, la deuxième plus grande ville de Jordanie. Cela facilite l’accès à l’Europe et aux ÉtatsUnis du côté israélien, au golfe d’Aqaba et à l’Extrême-Orient du côté jordanien. Enfin une ligne de chemin de fer est prévue entre Haïfa et Beit Shean. Les deux plus grands avantages, cependant, se trouvent ailleurs. La première est que les usines pourront obtenir des certificats d’origine jordaniens, israéliens et neutres (made in Jordan Gateway). Le deuxième grand avantage est ce que l’on appelle dans une langue politiquement correcte une «main-d’œuvre attractive» – autrement dit, la main-d’œuvre jordanienne est moins chère que bon marché. Le travailleur jordanien ne bénéficie pas des lois du travail qu’Israël a (salaire minimum et ainsi de suite), et est payé environ trois dinars (16 shekels) par jour. Même si l’entreprise israélienne multiplie ses salaires à la somme énorme de 1.000 NIS par mois, cela vaut la peine pour l’employeur, qu’il soit israélien ou étranger. Dror Feuer (Globes) – Aharon Kahn pour IsraelValley



À LA UNE

David Gahnassia, j’ai 21 ans, marié, j’habite à Jérusalem. J’étudie en licence d’informatique depuis 1 an et demi et suis passionné par les avancées technologiques notamment en Israël où le domaine de l’innovation et de la recherche sont reconnus mondialement. Israël est pour moi l’occasion de pratiquer ma passion et de pouvoir exploiter mon potentiel dans cette «Start-up Nation «. C’est pour cette raison que j’ai préféré repousser mon service militaire à la fin de mes études afin de servir mon pays munis d’expérience dans ce qui me passionne le plus: l’informatique. Six mois après avoir fait mon Aliya j’ai reçu une convocation de l’armée pour passer les tests physiques et intellectuels. J’ai ensuite reçu une deuxième convocation où je devais expliquer ce que je voulais faire à l’armée. J’ai exprimé mon désir de faire l’armée après les études. Or deux mois plus tard, en septembre 2016, j’ai reçu une autre lettre de l’armée: le fameux Tsav Guious! Et là je découvre que dois être incorporé 28 novembre 2016! Certain qu’il s’agissait d’une erreur, je contacte l’armée et prends rendez-vous pour expliquer mon cas et la soldate me dis: «i efchar! Tu ne peux pas repousser ton service après les études! Pris en panique, j’ai d’abord pensé que c’était une mauvaise blague. J’expliquais que j’étais marié et en plein milieu de mes études! Pendant deux jours j’étais perdu, je cherchais désespérément une solution. Le pire était ce sentiment de solitude face à ce qui m’arrivait, personne pour me venir en aide, et cette soldate de 19 ans qui ne se rendait

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Les jeunes parlent du CNEF

pas compte de ce que signifiait de rentrer à l’armée dans 2 mois, pour moi, nouvel émigrant depuis peu! Je suis allé chercher de l’aide au Ministère de l’intégration qui n’a rien pu faire; j’ai contacté un avocat qui ne me proposa pas plus de solution. Découragé, j’ai même pensé retourner en France. Puis j’ai repensé au CNEF qui m’avait déjà beaucoup aidé concernant mon orientation et le choix de mes études. Je suis donc passé à l’improviste au bureau de Ben Yehouda. J’ai retrouvé Amélie et ses jeunes filles du service civil, je leur ai expliqué mon cas et j’ai vu dans leur regard que mon histoire était prise au sérieux. J’ai senti qu’au CNEF je n’étais pas un matricule et qu’on était à mon écoute. L’importance qu’on a donnée à mon discours, la gentillesse et la chaleur m’ont rassuré! J’avais frappé à la bonne porte! Le lendemain, et deux jours durant, des messages ont été envoyés aux personnes aptes à me sortir d’affaire, j’obtenais un rendez-vous au service de recrutement. Le cas était compliqué, soit, mais les gens du CNEF ont pris mon histoire à cœur et ne m’ont pas abandonné, ne serait-ce qu’un instant. J’ai ainsi pu repousser mon incorporation et si j’ai la chance de poursuivre mes études aujourd’hui, c’est grâce à tous ces gens bienveillants. Merci le CNEF ! Loren Amoyal, je suis Française depuis 24 ans et Israélienne depuis bientôt 7 ans. Six ans et des poussières que j’ai ré-inscris mon destin dans celui du peuple juif sur sa terre, 6 ans que je vis le rêve que beaucoup n’ont

pu qu’espérer. Mais conjuguer la “French Touch” à l’israélienne peut se révéler un challenge. Prenons par exemple ma vie d’étudiante. Après à peine deux ans d’Aliya j’ai commencé mes études en licence de Communication et Sciences Politiques à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Mon seul souvenir de cette première journée est le choc que j’ai eu en entrant dans l’amphithéâtre: un brouhaha sans fin, des “hiboukim” (accolades) et surtout un mélange culturel incroyable: des kiboutznikim, des “Tel-avivim”, des olims h’adashim, des Americains, des Sud-Americains, des Mizrah’im, des Ashkenazims, et j’en passe… Et tout ce beau monde qui fait connaissance! J’ai mis quelques mois à me remettre de ce premier jour! Moi la petite française, j’avais perdu tout exotisme et je me demandais comment j’allais bien pouvoir survivre dans cette jungle pendant trois ans. Ce n’est qu’après quelques mois que j’ai compris. Je n’étais pas “une petite française” dans la jungle! Nous étions toute une tribu à nous lancer sur les sentiers de l’intégration. Et c’est comme ça que j’ai découvert le CNEF. Le CNEF pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion d’en entendre parler, est une association créée par d’anciens jeunes Olim, dirigée et animée par des jeunes Olims, le tout pour aider de nouveaux jeunes Olims francophones. Le CNEF c’est en quelque sorte la possibilité de communiquer avec notre avenir personnel. On y trouve des conseils, on profite de son expérience et cela en s’entourant d’une bande de copains. Le CNEF, c’est des shabbat quand on ne sait pas où aller, un festin de pourim quand on se sent loin de sa famille, des soirées où on peut retrouver les copains et partager nos frustrations, nos petites victoires, se donner des conseils: se soutenir et se sentir soutenu. Le CNEF c’est une famille d’adoption pour ces années pleines de surprises que sont les premières années d’intégration, un lieu d’échange et de découverte de la société Israélienne. Qui aurait pu croire que les Israéliens ne mangent pas de fallafel en entonnant la Tikva pour fêter Yom Hatzmaout, mais qu’ils préfèrent se retrouver autour d’un bon barbecue entre deux Tiyoulim (excursions)? Pour les jeunes, l’Aliya ne commence pas quand on reçoit sa Teoudat zeout dans un hangar de l’aéroport Ben Gurion, où dans un bureau du Ministère de l’Intégration, non! Elle commence quand on franchit la petite

porte du deuxième étage du 2 rehov Ben Yehouda et qu’on est accueilli par le sourire chaleureux de nos bnots shirut (jeunes filles du service civil), par les sages paroles de Sam Kadosh, fondateur et directeur du CNEF, par les précieux conseils d’Amélie et de Gamliel et par l’oreille attentive de Shmouel. J’invite chaque jeune à se joindre à nous, à agrandir cette famille qu’est le CNEF à y puiser et y renouveler les forces d’aimer toujours plus notre pays. Keren Boukris, j’exerce mon service civil au sein du CNEF. Je suis très heureuse d’avoir choisi de servir mon pays par le biais du CNEF qui est pour moi l’organisation par excellence, active pour l’intégration des jeunes olims francophones en Israël : une cause si importante! Aider les jeunes à s’intégrer en Israël est indispensable! Ayant fait mon Aliya il y’a 4 ans, je suis arrivée à l’âge de 15 ans et j’ai eu beaucoup de mal. Je comprends ainsi à quel point faire son Aliya est difficile surtout quand on est très jeune. Le CNEF permet aux milliers de jeunes francophones en Israël de trouver une structure rassurante et leur apporte un soutien inégalé dans tout ce qui concerne l’intégration. Il met à disposition des conseillers d’orientation pour guider les jeunes dans leur choix universitaires ou pas, l’armée ou leur service civil. Le CNEF organise des shabbat pleins, des excursions et des soirées ce qui permet aux jeunes de se retrouver, d’élargir son cercle d’amis et de sentir une véritable famille loin de nos familles. Le CNEF aide aussi les jeunes dans leurs démarches administratives dans lesquelles ils rencontrent souvent d’énormes difficultés. Grâce à ses partenaires, le CNEF octroie de nombreuses bourses chaque année pour aider financièrement les jeunes olims. Au-delà de ça, chaque jeune français doit savoir qu’il peut se tourner vers le CNEF pour n’importe quel problème qu’il rencontre depuis la France ou déjà en Israël. Il trouvera toujours une oreille attentive qui saura l’aider et le conseiller. C’est pour ces nombreuses raisons que je suis très fière aujourd’hui d’être bat Shirout au CNEF car ainsi, dans le cadre de mon service, j’apporte une aide réelle à L’Etat d’Israël en aidant les jeunes immigrants à s’intégrer dans la société Israélienne et ainsi permettre au développement de notre Pays. Infos sur www.cnef.org et facebook


À LA UNE

Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

Tout le monde parle d’Aliya… au CNEF, on FAIT !

Voilà 30 ans, des jeunes olim de France, loin de leur famille, confrontés aux difficultés de l’intégration mais avec un amour fou d’Israël et une envie de réussir, se sont organisés et ont créé le Centre national des étudiants francophones; le CNEF. Le temps est passé, le nombre de jeunes n’a cessé d’augmenter, les défis aussi et le CNEF a su s’adapter.

étudiant pour du conseil d’orientation, en suivant les jeunes lycéens, militaires, volontaires ou étudiants, le CNEF apporte le soutien dont chacun a besoin.

En venant au-devant des jeunes dans les salons en France, en étant à l’écoute de ceux qui se posent des questions sur les réseaux sociaux du CNEF, en rencontrant chaque

L’écoute, la bienveillance et le professionnalisme sont les piliers sur lesquels repose l’action de notre association. Infos sur www.cnef.org et facebook

L’ambiance qui règne sur les campus, lors des excursions, des soirées, des fêtes et des shabbat plein, permet aux jeunes de se ressourcer, d’échanger et de partager.

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SAVE THE DATE !

Le CNEF et son association française AFAC vous invitent à marquer votre solidarité avec les jeunes olim francophones. Pionière, notre association va participer au modèle CHARIDY.com Le 23 janvier à 20h00, heure de Jérusalem, nous lancerons le coup d’envoi d’une levée de fonds sur 24 heures! Jusqu’au 24 janvier 20 heures, nous devons récolter la somme de 75.000 euros et alors seulement, trois donateurs anonymes tripleront la mise et ainsi le CNEF aura récolté 300.000 euros! Vous l’avez compris, quand vous donnez

100 euros, vous permettez au CNEF de recevoir 400 euros! La plateforme CHARIDY vous permettra de faire des dons durant ces 24 heures de France ou en Israël, par chèque, virement ou carte bancaire, en un ou plusieurs versements. Des cerfas seront bien sûr envoyés à nos chers donateurs. Le BUT: récolter cette somme en 24 heures et faire de vous des partenaires de l’Aliya des jeunes! Ne ratez pas ce rendez-vous. Toutes les modalités seront en ligne sur notre site www.cnef.org et notre page Facebook




À LA UNE

Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

Israël face à un mythe Il est loin le temps, où les politiques nous chantaient sur tous les tons: «Israel a droit à la sécurité! Des frontières sûres et reconnues... Et bla bla bla et bla bla bla bla..,» Dites-vous, Monsieur le Président que l’héritage de De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterand, Chirac et Sarkozy aboutit fatalement à l’incapable que vous êtes depuis 5 ans, un couard qui ne prend aucun risque, qui après avoir contribué, oh combien, à la faillite de la France, s’imagine qu’il peut détruire le rêve millénaire d’un peuple? Par cette mascarade, vous espérez laisser votre empreinte, votre nom dans l’histoire? DETROMPEZ-VOUS! Vous allez mettre le Proche-Orient à feu et à sang. Apres cette traîtrise, il sera inutile d’appeler Israel à la retenue. Ce sera inévitablement la guerre. Vous en porterez l’entière responsabilité.

L’Inde adopte le modèle économique agricole que développent les Israéliens

Les relations entre Israël et l’Inde se renforcent de jour en jour dans des domaines très divers, dans le cadre d’une coopération de plus en plus active sur le plan commercial, scientifique et militaire. Après la visite, en novembre dernier, du président Rivlin à New Dehli, c’est au tour du ministre de l’Agriculture Ouri Ariel de faire le voyage pour assister à une conférence internationale. Dès le début de son séjour, il a rencontré le Premier ministre indien Narendra Modi dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine qui le concerne. Il a été question, au cours des discussions, que l’Inde adopte le modèle économique agricole que développent les Israéliens afin de répondre aux besoins de l’agriculture

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privée et familiale de l’Inde. Les deux Etats marquent cette année le 25e anniversaire de l’instauration de relations diplomatiques entre eux. Israël est considéré en Inde comme un collaborateur de haut niveau, en particulier pour l’agriculture et l’eau. Ouri Ariel a déclaré ‘qu’il avait été très heureux de rencontrer le Premier ministre indien, immense ami de l’Etat d’Israël’. Il a ajouté : « Le peuple indien et le peuple juif ont une tradition très ancienne mais également un avenir commun qui conduira les deux pays, ensemble, à un essor économique et à la réussite ». Par Claire Dana-Picard Source: lphinfo.com

PETIT POINT D’HISTOIRE: Le 26 septembre 1973, Henry Kissinger convoquait LES ambassadeurs de 13 États arabes, pour les «rassurer». Exercice de «lèche» dans un style proche du votre. Onze jours plus tard, l’Egypte et la Syrie attaquaient Israël. C’était la guerre du Kippour. Et vous rassemblez 55 pays arabes pour créer une entité, sans histoire, sans passé, sans gloire. Dont les dirigeants se prélassent dans des villas luxueuses et dans des palaces 5 étoiles, payés avec l’argent

que VOUS leur distribuez, généreusement, sans compter. VOUS ÊTES NAVRANT DE NAÏVETÉ Il y a quelques années, vous avez trahi Israel, pour que vos voitures ne soient pas immobilisées. Aujourd’hui, vous profitez des soldes pour la grande braderie, en échange de votre propre sécurité. On voit bien sue vous ne connaissez pas les arabes. Pendant que vous leur léchez les babouches, ils avancent inexorablement vers les postes de commande. D’aucuns vous ont prévenu. Le grand remplacement est engagé. Quand ils décideront que leur but est atteint, ils vous cracheront au visage. Vous n’êtes donc bons qu’à falsifier l’histoire d’Israel et de la France? L’histoire, ou dois-je dire les histoires du monde arabe, sont jonchées de crimes et de conquêtes acquises par la violence. L’EXPÉRIENCE ET LE PASSÉ On prête à Confucius cette maxime «L’expérience est une lanterne qu’on porte dans son dos, pour éclairer son passé» Or, nous voyons bien que VOUS êtes démuni d’expérience, Et que CEUX que vous voulez anoblir, n’ont pas de passé. Mais, tout ce que je dis la, vous le savez! Aussi, ne vous faites pas d´illusions. Vous avez manqué le rendez-vous avec la France, vous ne rencontrerez pas l’histoire. René SEROR

Israël face à un mythe II Ne voulant pas alourdir mon propos, j’ai raccourci mon texte. Mais vos commentaires et vos réflexions m’incitent à préciser. Tout d’abord, ne doutez pas, de l’intérêt des élus pour les réseaux sociaux. Bien sûr! Ils ne lisent pas tout, euxmêmes! En revanche, ils ont des armées de lecteurs, de conseillers, de modérateurs. Mais dans la réalité, ils n’ont que faire de notre avis. Si par hasard, vous vous êtes laissés aller à visionner le débat des primaires, hier soir, J’ai presque honte d’avouer que ce fut mon cas. En dehors de l’ennui profond provoqué par les inepties des candidats, chacun parlant pour soi, En plus de la certitude que l’on assistait à l’agonie de la gauche, Rajoutez-Y l’arrogance (heureuse) des meneurs de jeux, Et vous réalisez que ces gens là, ne sont concernés que par leur sort. Leur futur immédiat est leur seule préoccupation. Ce que pensent les électeurs, ils n’en ont que faire. Que la France sera islamisée à très court terme, est le cadet de leur soucis. Que des français dorment dans la rue ne les dérange pas, plus que ça. Ils ont tous joué un rôle dans un gouvernement, plus ou moins proche. Ils parlent TOUS du GRAND RASSEMBLEMENT de la gauche. Mais il semble que l’on a brouillé leur langage. C’est la TOUR DE BABEL sur le plateau. Pour inutile qu’il fut, nous avons assisté à un débat sans débat. S’ils sont TOUS d’accord sur l’idée utopique de ce fameux ras-

semblement, mais ils ont, pour y parvenir des idées, toutes aussi farfelues. Et ils ont l’air d’y croire et nous abreuvent de chiffres, avec tellement de Zéros, qu’ils nous est impossible de nous prêter à la moindre vérification. Aussi, je prétends, moi, petit chroniqueur inconnu, que ce sont ces individus,fats et fades, inutiles et incompétents, qui vont, avec la bande de bras cassés, qui rêvent de l’écharpe tricolore, les Fillon,Macron, MLP, Mélanchon, Qui seront les fossoyeurs d’une France moribonde, et qui la précipiteront dans l’abîme. Le MAHARAL de Prague, repris par HÉGÉL expliquent que l’Occident suit la course du soleil en parallèle avec l’histoire d’Israel. Quand le soleil se lève, ce sont nos 4 exils qui commencent, en même temps que l’essor de l’Occident. En revanche, notre époque correspond au coucher du soleil, qui est le déclin de l’Occident, et en parallèle, l’éveil d’Israel. En vous souhaitant Shabbat Shalom, je vous demande avec humilité, d’offrir à HM un Shabbat authentique. Ce qui va se jouer, Dimanche,est grave. Nous ne pouvons pas le prendre à la légère. En multipliant les Tefilots, l’étude, les Tehilim, les chants de Shabbat (La joie est indissociable de nos prières. Le pessimisme n’est pas de mise) nous ouvrirons les portes du ciel et attirerons sur notre peuple la bonté d’HM. Et sur nos ennemis la rigueur D’ ELOKIM. René SEROR


À LA UNE

Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Prendre connaissance des « news » sur Israël, rien de rassurant, aucune n’est particulièrement favorable. Des trahisons en cascade, « 12 ambassadeurs français appellent la France à reconnaitre l’état Palestinien » afin disent ils de réparer une injustice, laquelle ? François Hollande invite Mahmoud Abbas à Paris ! Question ? Mahmoud Abbas au Vatican ! Reconnaissance implicite du Vatican à la Palestine ? Question ? Dérapage des valeurs, l’abandon d’une constante religieuse au détriment des Chrétiens d’Orient. Question ? L’ONU va publier une liste « noire » des entreprises opérant au-delà ligne verte. Le « gouvernement Français financeraient des ONG impliquées dans des campagnes de boycott contre Israël ». Certaines auraient des liens présumés avec des groupes terroristes ». Les médias en rajoutent, ceux qui nous aiment tant au point de nous haïr de bonheur. Cela contribue à leur obtenir une large audience populaire, leur but, la détestation est lucrative financièrement. Il fut un temps ou la haine obsédante nous arrivait du Hamas, du Fatah, de Gaza, suffisante à cette distance pour gangrener notre espace francilien ou national d’une identique violence à celle utilisée par les dirigeants palestiniens. Maintenant, ils sont parmi nous, nos concitoyens, nos gentils concitoyens devenus un relai à cette bien pensance de la haine et du déni de la véri-

té, convaincus à raison de ces convictions délétères et du coup diaboliquement associés à nos ennemis et de plus à ceux qui tuent en France. Véritable lavage de cerveau, des assassins et des victimes, abrutis par une médiatisation de la rancune, style ex colonisateurs, ex n’importe quoi, il ya toujours un public. Ils nous haïssent sans savoir exactement pourquoi ? Pas plus de tolérance et d’objectivité dans ces journaux dits d’opinion qui s’honorent de comptabiliser les victimes innocentes palestiniennes tués ou fait prisonniers le couteau à la main ou aux commandes d’une voiture bélier. Dénaturer les faits est une constante française des médias et des politiques, ils ont à leur actif des « aficionados » fidèles, une classe urbaine aux dents longues et à la diatribe assassine, une conscience d’enfants de cœur, des complices notoirement bien pensants et à l’argumentaire impitoyable. Et sans aucune circonstance atténuante !

L’attaque du camion bélier à Jérusalem faisant 4 victimes, de jeunes soldats, un crime délibéré et si on fait une comparaison en rapport à la démographie française, cela ferait 32 victimes françaises. Cet attentat s’assimile par le scénario à ceux de Nice lors du 14 juillet 2016 et à ceux de Berlin en décembre 2016. Le deuil, la douleur n’a pas de frontière, la haine circule au travers d’une Europe passoire, la protection des

frontières un leurre que nos politiques et l’UE en mal de stigmatisation se refuse à reconnaitre comme une des conséquences de la fracture civile et du mal « du vivre ensemble ».

S’enchaine une suite de réaction à cette conférence internationale de la paix pour un conflit qui ne peut que s’achever toutefois que par une négociation directe entre Israéliens et Palestiniens. Et encore le veulentils ? Par le passé, l’histoire d’une longue infidélité de l’histoire, une usurpation de la vérité, le monde a réinventé une légende palestinienne, un peuple inexistant, des clichés entretenus telles des « images d’Epinal », nourrissant l’implacable mensonge dans le déni du vrai, le jeu est devenu inégal. Comment de la guerre des 6 jours, en eston tombé à ces affabulations ? Comment le monde qui souscrivait à notre victoire a-til pu nous trahir au point de vouloir nous abandonner ? Comment en 50 ans notre vécu, notre passé a été effacé? L’oubli, une mémoire millénaire qui a donné à ce monde une éthique à la hauteur de l’universel, nous nous sommes vus relégué dans les camps des parias. Comment cet occident bafoué, trompé ne comprend il pas que quelque soit les décisions qu’il a prise ce qui se joue n’est qu’une guerre sainte arabo islamique contre l’existence d’un état Juif ? La seule démocratie du Moyen Orient. Cette injustice ou complaisance diploma-

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tique aveuglée par je ne sais quel parti pris, ces nations incrédules ne se rendent ils pas compte qu’ils couvrent l’émergence d’un califat inavoué ? Falsification de l’histoire religieuse par les résolutions infamantes de l’UNESCO sur Jérusalem, comment en connaissance de cause le monde a-t-il pu se fourvoyer dans cet acte lâche et misérable ? C’est en fait Israël contre le reste du Monde ! Isolé, signifie pour Israël faire face seule à la menace djihadiste ! Oublié les faits, Gaza rendu aux palestiniens suite à un accord en 2005, pression mondiale, directe, indirecte, qu’importe ! L’occident dans ce qu’il a de plus négatif, de plus rancunier dit que l’objectif de cette Conférence internationale pour la paix n’est que de réaffirmer le soutien à la solution de deux états. Sans que les antagonistes soient présents. Initiative conjointe De François Hollande et de Barak Obama dont on craint qu’à la fin de leur mandat respectif nous réservent une mauvaise surprise. Cela au nom d’une coexistence de deux mondes dont l’une ne reconnaitra jamais l’autre, ce sont des artifices politiques agissant dans l’ombre parce qu’il ne faut pas se tromper ISRAEL est la mauvaise conscience du monde. Une honte de la politique française faite de compromissions inavouables, de concessions qui les a fait prendre la tête d’une guerre impitoyable contre Israël, » n’est en fait qu’ une guerre contre la paix au Moyen Orient.» Bernard Korn Brzoza


SÉCURITÉ

Edition du 18 Janvier au 24 Janvier

Un budget de 3,34 milliards de shekels pour une barrière sécuritaire Le ministre de la défense Avigdor Lieberman a approuvé un budget allouant 3,34 milliards de shekels pour la construction d’une barrière à la frontière de la bande de Gaza et d’Israël, destinée à empêcher le Hamas de creuser des tunnels sous la frontière.

Le 1er Ministre Jamaïcain en Israël. Coopération dans l’agriculture et sécurité intérieure Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rencontré jeudi son homologue jamaïcain, Andrew Holness, lors de sa première visite en Israël. “Je crois que c’est la première fois qu’un Premier ministre jamaïcain vient en Israël”, a déclaré Netanyahou, en remerciant Holness de ne pas avoir participé au “vote absurde à l’UNESCO”, niant tout lien entre les Juifs et le Mont du Temple et lie le site sacré aux seuls Musulmans. Lors de leur rencontre, les deux dirigeants se sont entretenus sur l’amélioration et la coopération dans les domaines notamment de l’agriculture et de la sécurité intérieure. “Je vois un grand intérêt à notre coopération concernant différents domaines tels que l’économie, la sécurité, et la technologie”, a déclaré Netanyahou, avant d’ajouter que “nous sommes impatients de travailler avec vous”. Netanyahou a ensuite évoqué la sympathie entre les deux pays, et a souligné que les deux nations pouvaient “offrir un meilleur avenir à nos peuples en coopérant, et cette visite est déjà une preuve de notre collaboration”.

Andrew Holness, pour sa part, n’a pas manqué de rappeler qu’Israël et la Jamaïque étaient des “démocraties fortes” et a affirmé que son pays “admirait depuis longtemps les progrès réalisés par Israël dans le domaine de la technologie, en particulier la cybersécurité et l’agriculture”. Le Premier ministre jamaïcain a par la suite rendu hommage aux victimes de l’attaque perpétrée dimanche à Jérusalem et qui a tué quatre soldats. “Les Caraïbes sont un lieu de paix, et nous souhaitons la paix à tous les peuples du monde”, a déclaré Holness. “Nous voulons exprimer notre peine pour les soldats qui ont perdu la vie dimanche dans l’attentat”. Holness a par ailleurs suggéré que la coopération économique pouvait contribuer à la paix entre les nations. “Nous voudrions développer la coopération économique avec Israël”, a-t-il dit. “Je crois que grâce à des économies fortes, nous pouvons construire un monde pacifique”, a-t-il affirmé. Holness a invité Netanyahou à se rendre en Jamaïque, une invitation acceptée par le Premier ministre israélien. Source: i24news

La division de Gaza a déjà commencé à se préparer à la construction, qui devrait être achevée dans deux ans et apporter de grandes quantités d’équipements et de travailleurs dans la région.

Selon un document sur le sujet, les fonds pour le projet viendront d’un “budget externe au sein du ministère de la Défense.”

Lors de sa dernière visite dans la région de Gaza, le chef d’état-major de Tsahal, Gadi Eizenkot, a qualifié le plan de “projet phare de Tsahal et des institutions sécuritaires”.

Le document délivré par le bureau de Lieberman est destiné à fournir une assurance aux résidents vivants dans les communautés le long de la frontière de Gaza, qui craignent que le projet ne se matérialise pas en raison de contraintes budgétaires.

Un responsable du commandement sud a déclaré que «la barrière fournira une réponse significative à la menace des tunnels, mais n’assurera pas 100% de succès, et il n’y aura pas de substitut à la présence de soldats de Tsahal sur le terrain.

Le projet est l’un des plus importants et des plus coûteux et doit être combiné avec plusieurs autres mesures le long de la frontière de 64 kilomètres.

Le député Haim Jelin (Yesh Atid), un habitant du kibboutz Nahal Oz adjacent à la frontière et ancien chef du conseil régional d’Eshkol, a déclaré : «la construction de cette barrière est une étape importante et nécessaire pour mettre fin à la menace des tunnels et pour la sécurité des habitants de la région. La pression que j’ai exercée pour la construction de ce projet commence à porter ses fruits.

Une clôture “intelligente”, semblable à la clôture à la frontière avec l’Egypte, avec des murs de béton s’étendant sous terre, sera également capable de détecter les tunnels et sera équipée de capacités offensives et défensives.

“Je crois que c’est la première fois qu’un Premier ministre jamaïcain vient en Israël” (Netanyahou)

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Le projet est dirigé par le commandement sud de Tsahal en coopération avec des entreprises privées. Actuellement, le projet est en phase finale, et devrait encore progresser dans les prochains mois.

Le ministre de la Défense Lieberman a prouvé l’importance de ce projet aux institutions sécuritaires et a rendu le budget possible. » juif.org – Koide9enisrael

Centrale de Dimona : la Défense israélienne s’oppose à des inspections Tout ce qui touche de près ou de loin à la centrale nucléaire de Dimona dans le sud d’Israël est sensible. Le ministère israélien de l’Environnement vient d’en faire à nouveau l’expérience. Il s’est vu refuser l’envoi d’échantillons d’air prélevés par des stations de contrôle autour de la centrale pour en analyser la teneur et déterminer le niveau de pollution. Ce genre d’examen est pratiqué communément dans tout le pays. Les données sont transmises en temps réel à une banque de données du ministère de l’Environnement. Le test dans le secteur de la centrale nucléaire de Dimona s’est avéré d’autant plus nécessaire que plusieurs usines ainsi qu’une centrale électrique fonctionnant au charbon y sont installées. Le ministère souhaitait dans ces conditions installer des capteurs pour effectuer des analyses plus approfondies. Mais le ministère de la Défense a mis son veto lorsqu’il s’est avéré qu’une partie des analyses devait être effectuée dans des labo-

ratoires à l’étranger. Ce refus s’explique par la volonté de ne pas laisser filtrer des informations sur les activités de la centrale, qui, selon les experts étrangers, est au cœur du programme nucléaire militaire israélien. L’Etat hébreu a toujours refusé de confirmer l’existence d’un arsenal nucléaire en proclamant depuis plus d’un demi-siècle qu’Israël «ne sera pas le premier pays à introduire des armes de destruction massive au MoyenOrient». Source: TTU



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La mairie de Paris s’est illuminée aux couleurs du drapeau israélien

La conférence de Paris fait pschitt ! La mairie de Paris s’est illuminée mardi soir aux couleurs du drapeau israélien en solidarité avec les victimes de l’attentat de Jérusalem comme l’avait annoncé Anne Hidalgo sur son compte Twitter. “Nous avons décidé de marquer par un geste fort inédit parce que nous n’avons pas l’habitude d’illuminer l’Hôtel de ville de quelque couleur que ce soit”, a déclaré Patrick Klugman, adjoint à la maire de Paris, Chargé des Relations Internationales et de la Francophonie, à i24NEWS. Un des derniers gestes diplomatiques du Président de la République, la conférence pour la paix au Proche-Orient qui s’est réunie dimanche, aura été à l’image de son quinquennat : un échec. Que pouvait-il bien attendre d’une réunion avec soixante-dix pays et organisations internationales se penchant sur le destin de cette région du monde sans inviter directement les protagonistes, à savoir les israéliens et les palestiniens ? Quelle initiative pouvait-elle émerger de cette rencontre alors que le leadership américain change de main ce vendredi et que notre Président, en annonçant son retrait de l’élection présidentielle, a perdu toute influence à l’échelle de la planète ? Même la Grande-Bretagne qui participait à cette conférence en qualité d’observateur a émis de fortes réserves vis-à-vis de cette conférence et a refusé de signer le communiqué final, préférant des négociations bilatérales directes entre israéliens et palestiniens. Cet exercice raté de diplomatie internationale aura mis en lumière l’incapacité des pays européens à faire entendre leur voix sur le plan international et marque une nouvelle fois le déclin de notre continent paralysé par son absence d’unité, qui n’a pas su défendre les populations chrétiennes d’Orient chassées de Syrie et d’Irak et qui n’a pas pu réussi à mettre un terme aux terribles massacres dans cette région prise en étau entre les soldats de Bachar El Assad et les terroristes de l’Etat islamique.

C’est dire que le défi qui attend le prochain président de la République dans quelques semaines est immense. Car, après cinq années d’immobilisme, notre pays a plus que jamais son rôle à jouer dans cette partie de monde comme, désormais, seul pays de l’Union Européenne – après le Brexit – à être un membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En agissant avec les grandes puissances internationales, en restaurant notre crédibilité et notre influence, et en fédérant les énergies en Europe, la France doit pouvoir retrouver son rôle traditionnel de puissance stabilisatrice et conciliatrice dans cette région du monde. Jack-Yves Bohbot

“Nous avons utilisé une vidéo pour que soit projeté sur la mairie les couleurs du drapeau d’Israël, afin de marquer l’hommage de Paris après l’attaque terroriste ignoble de Jérusalem, qui n’est pas évidemment sans rappeler les actes de terrorisme que nous avons vécus à Paris et en France”, a expliqué Patrick Klugman. “Le mode opératoire du camion-bélier rappelle en effet ce qui s’est passé à Nice le 14 juillet. Il n’est pas question de distinguer les bonnes ou de moins bonnes victimes du terrorisme. Il y a d’un côté les assassins et de l’autre des victimes et il fallait absolument marquer un geste d’amitié fort”, a-t-il ajouté. Quatre soldats israéliens, âgés entre 20 et 22 ans, ont été tués lorsqu’un terroriste palestinien de Jérusalem-Est a lancé son camion contre un groupe de militaires en excursion à Jérusalem. Les marques de solidarité commencent à se multiplier en Europe, alors que l’Union européenne a pourtant pris depuis ses dernières années ses distances avec Israël, à l’image de la Suède qui a été le premier pays à reconnaître l’Etat de Palestine en oc-

tobre 2014. En novembre 2015, la Commission européenne avait par ailleurs décidé d’imposer l’étiquetage des produits de Cisjordanie ou du Golan, en provenance des implantations israéliennes. Or, la ville de Rotterdam aux Pays-Bas a hissé le drapeau de l’Etat hébreu au sommet de sa mairie, en solidarité avec les victimes de l’attentat terroriste, qui a coûté la vie aux quatre officiers de l’armée israélienne. La décision de hisser le drapeau israélien a été prise par le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, un musulman d’origine marocaine. L’initiative aurait toutefois été prise par Joost Eerdmans, le maire par intérim et leader du parti de droite et pro-Israël “Leefbaar Rotterdam”, selon le Jewish Telegraphic Agency (JTA). La ville de Rotterdam compte une large population musulmane, dont beaucoup d’immigrants. Les médias israéliens ont révélé que l’ambassadeur d’Israël aux Pays-Bas, Aviv ShirOn, a l’intention d’appeler le maire et de le remercier pour le geste. La Porte de Brandebourg à Berlin a été le premier monument européen à être illuminé aux couleurs du drapeau israélien. “Aujourd’hui, la lumière de la Porte de Brandebourg symbolise le lien entre nos cœurs”, avait souligné l’ambassadeur israélien en Allemagne, Avraham Nir-Feldklein. Source: i24news


FRANCE

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Frederic Encel à i24news: « Le BDS La Ministre de la Justice (Israël) ne parvient pas à peser sur Israël» vante Paris pour les vacances

“Israël est rentré dans le top 20 des économies mondiales grâce au domaine de la high tech” a-t-il rappelé.

les pays arabes et l’Autorité palestinienne pour que ça puisse peser. Nous ne sommes plus dans les années 70 et 80”, a-t-il lancé.

Selon le géopolitologue Frederic Encel, le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) ne parvient pas à avoir de répercussion économique sur l’Etat hébreu malgré le recours de la lutte palestinienne vers les sociétés internationales.

“Le monde arabe est fragmenté et même si l’AP détient des partenaires économiques importants comme le Brésil, ils ne peuvent pas aujourd’hui concrètement influer sur Israël,” a-t-il expliqué.

Interrogé dans le Mag «Orient» sur les éventuelles pressions de la “solidarité mondiale avec la cause palestinienne”, M. Encel a assuré qu’Israël demeure un acteur économique “incontournable grâce à son savoir-faire technologique.” “Israël est rentré dans le Top 20 des économies mondiales. Non pas sur une base rentière pétrolière ou gazière comme d’autres pays de la région […] mais grâce au domaine de la high tech,” a-t-il déclaré. En Asie, des pays comme l’Inde dépassent très largement les considérations politiques et diplomatiques et font beaucoup de business avec Israël dans le civil et dans le militaire,» a-t-il ajouté. D’après le professeur de relations internationales, “il n y a pas assez de solidarité et de puissances économiques concrètes parmi

DES EFFETS PSYCHOLOGIQUES ET POLITIQUES Malgré l’absence d’effet économique, il existe des effets “politiques et psychologiques” dans plusieurs pays d’Occident comme la France où des campagnes ont eu lieu. Mais la justice des pays démocratiques estime que le boycott du BDS est illégal et par conséquent illégitime dans une démocratie,» a-t-il rappelé. L’ONG Monitor, l’organisation qui fournit des informations en langue française sur la pratique des ONG relative au traitement du conflit arabo-israélien, a fait part cette semaine du soutien du gouvernement français aux organisations non gouvernementales qui soutiennent des campagnes discriminatoires de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) contre Israël et qui ont des liens présumés avec des groupes terroristes. Source: i24news

La Maire de Paris qui tente de faire revenir à Paris les touristes du monde entier va être étonnée de cette news. La Ministre israélienne de la Justice, Ayelet Shaked (Habayit HaYehudi), a parlé de la conférence de paix de Paris : « Nili Dagan, un poète israélien, a déclaré que “la paix commence à partir de l’endroit où l’amour commence”. Les nations du monde ne sont pas confrontées aux vrais problèmes du Moyen-Orient, mais profitent plutôt de soirées à cocktails. Des milliers de conférences de paix à Paris ne parviendront pas à nous détruire. Laissez Paris être ce qu’il est: uniquement un lieu pour aller en vacances. » (Sources :JSS News) Ayelet Shaked, née le 7 mai 1976 est une ingénieur et femme politique israélienne. Députée à la Knesset pour le parti Le Foyer juif depuis 2013, elle est ministre de la Justice depuis 2015, au sein du quatrième gouvernement de Benyamin Netanyahou. Bien qu’appartenant à un parti religieux, Ayelet Shaked est laïque.

Ayelet Shaked, de son nom de jeune fille Ayelet Ben Shaul, est née à Tel Aviv en Israël au sein d’une famille de la classe moyenne. Sa mère, une enseignante de la Bible hébraïque, était ashkénaze (ses ancêtres faisaient partie de la première aliyah russe à la fin du XIXe siècle) et votait centre-gauche. Son père, né en Iran d’une famille juive irakienne ayant quitté cette région dans les années 1950, était comptable et votait pour le Likoud. Shaked grandit dans le quartier de Bavli à Tel Aviv. Elle déclare que sa passion pour la politique est née en regardant à huit ans un débat télévisé entre Yitzhak Shamir et Shimon Peres, durant lequel elle affirme avoir soutenu Shamir. À sa majorité, elle intégra l’Armée de défense d’Israël et occupa rapidement le poste d’instructeur d’infanterie dans la Brigade Golani. Après son service militaire, elle intégra l’université de Tel Aviv et obtint un master en ingénierie électronique et informatique. Elle a travaillé au service marketing de la société Texas Instruments.


FRANCE

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Jean Michel Jarre à Massada (Israël) ISRAEL BONDS/ Israel Actualité: pour un spectacle gigantesque Conférence du 12 Janvier 2017

Le compositeur et musicien français Jean Michel Jarre se rendra en Israël pour un concert le 6 Avril à Massada. Les prix des billets varient entre 490 et 3000 shekel. La vente est ouverte depuis hier par téléphone au numéro 2207*.

a battu quatre records mondiaux Guinness par l’ampleur de ses représentations publiques, a été nominé pour un Grammy cette année et a servi comme ambassadeur de l’UNESCO pour l’écologie et l’environnement.

Jean Michel Jarre, l’un des plus grands spécialistes français des spectacles sons et lumières, organise régulièrement des concerts gigantesques visant à la sensibilisation aux questions sociales et environnementales. Il se rend cette année à Massada pour attirer l’attention du grand public sur l’état dans lequel se trouve la Mer morte.

Le spectacle réalisé en Israël sera couvert par les médias du monde entier et sera produit en collaboration avec une équipe israélienne professionnelle qui travaille avec l’équipe de Jarre. Il sera conçu dans un style futuriste, sur une scène mesurant 1000 m2 qui s’offrira le luxe de planer dans les airs comme dans le spectacle « Zero Gravity ».

Jarre a effectué de colossales performances semblables devant les pyramides d’Egypte, concert qui a rassemblé 800.000 personnes. De même à Houston, au Texas où 1,5 million de personnes se sont déplacées, à Moscou, avec 3,5 millions de spectateurs et devant la Tour Eiffel à Paris où se sont réunies 2,5 millions de curieux.

Le chef du Conseil régional Tamar, Dov Litwinoff, a déclaré : «le fait qu’un artiste possédant une quantité de fans aussi exceptionnelle vienne donner un écho international sur l’état de la Mer morte dans le but de réhabiliter l’une des merveilles du monde et de nous aider à sauver la propriété nationale et internationale – est sans précédent et particulièrement excitant. »

Jean Michel Jarre, aujourd’hui âgé de 69 ans, a enregistré 20 albums studio et en a vendu plus de 80 millions d’exemplaires. Il

Israel HaYom – Judith Douillet Source: Alliance

200 personnes avaient bravé la tempêtes pour venir ce soir là pour soutenir les Bonds. GWG à dressé un état des lieux du Boycott et de ses formes actuels tant sur le plan politique que diplomatique et économique. J’ai pu expliquer que les Bonds étaient la réponse la plus efficace contre les formes économiques du boycott. Le Ministre Marc Attali à souligné l’importance du réseau des Bonds et a rappeler la phrase de Shimon Perez disant que les Bonds avaient contribués aux différentes transformations de la société israélienne.. GWG, qui soutient activement les Bonds à encouragé l’assistance à aussi effectuer cet acte militant et économiquement avisé consistant à souscrire des Bonds.

Concernant l’étiquetage des produits provenant de Cisjordanie et du Golan, GWG à souligné la difficulté de cette bataille suite à la Directive Européenne. Cependant Marc Attali à souligné les progrès fait dans la lutte contre les mairies élevant en tant que citoyen d’honneur des terroristes palestinien et que ceci était pour l’Ambassade une priorité. Ce fut pour les Bonds un franc succès et nous remercions toutes les personnes pour leur soutien. Jonathan Touboul Directeur des Opérations pour les Pays Francophones T +33 (0)1 42 85 85 47 www.bondsisrael.com



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En 2016, les crédits à la consommation en Israël ont bondi de 7%

Les israéliens continuent de consommer à crédit alors que de plus en plus de commerçants acceptent les cartes de crédit en moyen de paiement.

Le tourisme en Israël ne connaît pas la crise : 3 millions de touristes en 2016

272 milliards de shekels ou 65 milliards d’euros: c’est le montant fabuleux des achats à crédit que les consommateurs israéliens ont réalisé auprès de leurs commerçants en 2016. C’est 7,2% de plus que l’année précédente. Et encore ce chiffre ne comprend pas les commandes en ligne et les achats effectués à l’étranger. 1,2 MILLIARD DE TRANSACTIONS En 2016, le volume de transactions réalisées à crédit s’est monté à 1,2 milliard de shekels : c’est 8% de plus qu’en 2015. Le record des transactions a été enregistré au mois d’août dernier : 113 millions d’achats à crédit ont été enregistrés pour un montant global de 24 milliards de shekels (6 milliards d’euros). Si le nombre de transactions est en hausse, le montant moyen d’une transaction est en recul. En 2016, le montant moyen d’un achat à l’aide d’une carte de crédit s’est élevé à 214 shekels (50 euros), soit 2% de

Le tourisme en Israël ne connaît pas la crise. Après une année 2015 difficile notamment en raison de la guerre de Gaza à l’été 2014, les touristes sont venus en masse visiter l’Etat hébreu en 2016, indique le ministère du Tourisme. En effet, 2,9 millions de voyageurs ont séjourné en Israël l’an passé, soit une hausse de 3,6%, indique le communiqué du ministère. Les touristes français ont toutefois été moins nombreux avec une baisse de 2% par rapport à 2015. D’après les chiffres publiés, les touristes viennent surtout des pays occidentaux: 648.000 des Etats-Unis (+5), 440.000 de Russie (-1%), 287.000 de France (-2%).

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Les visiteurs en provenance de pays émergents sont eux de plus en plus nombreux à être attirés par Israël: Chine +69%, Croatie +62%, Malaisie +35%, Philippines +27%. Plusieurs raisons sont invoquées par le ministère pour expliquer cette hausse. Notamment l’investissement dans des campagnes de communication, mais aussi le développement de nouvelles liaisons aériennes à bas prix, avec Easyjet ou Ryan Air. L’ouverture prochaine du nouvel aéroport international à Eilat devrait favoriser encore davantage l’attraction des touristes pour l’Etat hébreu. Source: i24news

moins qu’en 2015. Selon les données transmises par les sociétés de crédit, près de la moitié des transactions ont été d’un montant qui n’a pas dépassé les 45 shekels (11 euros). 150.000 COMMERÇANTS Résultat de l’engouement des Israéliens pour la consommation à crédit : le nombre de commerçants qui acceptent le paiement par carte de crédit va en augmentant. En 2016, Israël comptait 150.000 commerçants qui acceptaient le paiement par crédit. Au cours des quatre dernières années, le nombre de commerçant honorant les cartes plastique crédit a fait un bond de 27%. L’usage croissant de la carte de crédit s’explique aussi par le fait que, depuis quelques années, de nombreux commerçants et prestataires de services ont décidé d’accepter les paiements à crédit : taxis, parkings, vendeurs sur les marchés ouverts, etc. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël lève 2,25 milliards d’euros pour son retour sur le marché L’Etat israélien n’avait pas sollicité les investisseurs obligataires en euros depuis 2014. Et son retour sur le marché, mercredi, s’est déroulé de manière plus que satisfaisante. Le pays, noté A1 /A+ a levé 1,5 milliard d’euros à 10 ans et 750 millions d’euros à 20 ans. Un total supérieur à l’objectif initialement affiché, compris entre 1 et 2 milliards d’euros.

de marché organisées depuis une semaine avaient laissé apparaître un grand intérêt pour l’opération. De fait, la demande a atteint 9,5 milliards d’euros. Le taux des titres à 10 ans ressort à 1,552 % et celui des titres à 20 ans s’élève à 2,456 %.

Cette augmentation de la taille de l’opération s’explique par le fort appétit des investisseurs.

Avant cette double émission, la dette en devises étrangères du pays s’élevait à 27 milliards de dollars, soit 13 % de son endettement total. Désormais, la dette libellée en monnaie européenne atteint 5,75 milliards d’euros.

Les différentes rencontre avec les acteurs

Source: Les Echos



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Après les machines à sous: les paris hippiques interdits en Israël Les députés israéliens continuent de mettre de l’ordre dans le secteur de la loterie : les paris sur les courses hippiques seront mis hors-la-loi. La commission des Réformes de la Knesset a discuté cette semaine de la proposition du gouvernement de limiter les jeux et paris en Israël. Après avoir interdit les machines à sous, ce sont les paris sur les courses hippiques qui seront mis hors-la-loi. COURSES EN ANGLETERRE ET IRLANDE C’est en 2011 que la Knesset a autorisé les paris sur les courses hippiques. Comme de telles courses n’existent pas en Israël, le joueur mise sur des courses qui ont lieu dans des pays étrangers, notamment en Angleterre et en Irlande. Aujourd’hui, le ministère des Finances fait marche arrière ; il exige l’arrêt immédiat des paris hippiques, essentiellement pur éviter que les populations les plus défavorisées ne consacrent un budget trop important aux jeux de hasard.

En Israël, 33% de la nourriture finit à la poubelle ! En 2016, les Israéliens ont jeté 2,4 millions de tonnes de produits comestibles (du pain, des plats cuisinés et autres aliments) pour un montant de 19,5 milliards de shekels. Ces résultats proviennent d’une étude menée par l’association Leket Israël, l’organisation nationale de la Banque alimentaire et le cabinet de conseil BDO, dans le but de déterminer la perte de nourriture comestible et la récupération alimentaire en 2016 dans le pays.

tonnes s’explique par le fait que les desserts, les salades, les poissons, les aliments à base de mayonnaise, et quelques autres catégories d’aliments ne sont pas considérés comme des aliments qui peuvent être «sauvés».

Récemment, le groupe a commencé à livrer des repas des hôtels dans les écoles secondaires à Eilat.

Le résultat de l’étude montre que 33% (un tiers) de tous les aliments produit en Israël en 2016 ont terminé à la poubelle ! Selon Leket Israël, la moitié de la nourriture jetée aurait pu être sauvée et utilisée, comme par exemple les surplus de nourriture des hôtels, des restaurants et les cuisines des base militaires.

Leket Israël a noté que le coût de la récupération de ces aliments est bien inférieur au coût pour alimenter les nécessiteux.

La nourriture gaspillée comprenait 1,2 millions de tonnes pour une valeur de 8 milliards de shekels. L’écart entre le total gaspillé, 2,4 millions de tonnes, et le chiffre de 1.2 millions de

« Personne ne peut accepter que les allocations sociales versées aux plus démunis reviennent dans les caisses de l’Etat sous

la forme de paris » explique le président de la commission des Réformes de la Knesset, Elie Cohen. UN SECTEUR EN EXPANSION La décision du Trésor a soulevé l’opposition virulente des distributeurs : la suppression des paris sportifs porterait atteinte à 1.800 points de vente et se traduirait par de nombreux licenciements. Sans compter un manque-à-gagner estimé à 100 millions de shekels (25 millions d’euros) pour la Société israélienne des Jeux. Il est vrai que l’Israélien a tendance à dépenser beaucoup d’argent dans les paris et jeux de hasard. En Israël, le secteur du jeu est un des plus importants des pays de l’OCDE et il ne cesse de s’étendre : en 2016, il engrangeait 10 milliards de shekels par an (2,5 milliards d’euros). Aujourd’hui, le gouvernement israélien cherche à freiner l’essor de ce marché : les machines à sous sont en passe d’être interdites (même si la Cour suprême a provisoirement suspendu d’interdiction à la demande des distributeurs) et les paris hippiques sont aussi en passe d’être mis hors-la loi. Jacques Bendelac (Jérusalem)

1,5 kg de sacs ont été trouvés dans l’estomac de Yael, un Ibex !

Les membres de Leket Israël ainsi que des bénévoles recueillent au mieux qu’ils peuvent les surplus de bonne qualité alimentaire et les livrent à des groupes sans but lucratif qui redistribuent cette nourriture aux nécessiteux.

Il faut savoir qu’au niveau mondial, c’est 50% des aliments qui finissent dans la poubelle.

Ces surplus auraient pu être collectés et donnés aux nécessiteux.

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Selon les chiffres du rapport, 810 millions de shekels (coût pour récupérer les aliments) pourraient permettre d’économiser 3 milliards de shekels (coût que dépense l’Etat pour fournir de nourriture aux pauvres). Par David ILLOUZ Source: Koide9enisrael

Yael, un ibex, a subi une intervention chirurgicale en raison d’une blessure mais les médecins ont remarqué n problème, ils ont trouvé 1,5Kg de sacs plastiques dans son estomac ! Yael est un ibex qui vit dans le safari de Mitzpé Ramon. Elle est arrivée à l’hôpital le mois dernier pour s’être cassé la jambe en tentant de sauter au dessus du grillage pour s’enfuir alors que des touristes tentaient de se faire photographier avec elle. Elle avait alors été transportée à l’hôpital pour y subir une intervention chirurgicale dans le but de soigner sa jambe.

Mercredi après-midi, Yael a été de nouveau opérée par le Dr. Yigal Horowitz, le vétérinaire du Safari. Quand il a ouvert l’estomac de l’ibex, il a découvert à son grand étonnement 1,5 kg de sacs en plastique, des lingettes humides et des chiffons. Il semble que tous ces objets se soient accumulés dans son ventre au fil des ans. Selon lui, les bouquetins vivent dans des zones où les gens mangent puis jettent les déchets n’importe où.

L’opération a réussi mais le traitement semblait avoir généré un autre problème.

Le Dr Hrowitz a déclaré que ces déchets ont déjà entraîné la mort de plusieurs bouquetins dans le passé.

Des rayons X ont permis de trouver de nombreux corps étrangers dans l’estomac.

Par David ILLOUZ Source: Koide9enisrael


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Les exportations israéliennes de haute technologie en baisse de 7%

Les exportations de produits de haute technologie ont représenté 49% de toutes les exportations israéliennes de marchandises l’an dernier. Les exportations de haute technologie ont diminué de 7,1% en 2016, par rapport à 2015, selon les chiffres publiés hier par le Bureau central des statistiques. L’une des raisons pour lesquelles les exportations de haute technologie ont chuté a été que la fabrique Intel à Kiryat Gat a fermé ses portes pour préparer son expansion (travaux), principalement au cours du premier semestre. Les exportations d’ordinateurs et d’appareils électroniques et optiques, qui représentent 10,1% du total des exportations de haute technologie, ont diminué de 5 milliards de shekels en 2016. Le secteur des technologies de pointe a représenté 49% de toutes les exportations israéliennes de biens de 200 milliards de shekels en 2016. Il convient de garder à l’esprit

que la plus grande partie de la puissance exportatrice de haute technologie d’Israël au cours des dernières années a consisté en des exportations de services y compris les produits logiciels, plutôt que les exportations de biens matériels. Les chiffres du commerce indiquent un déficit commercial de 50 milliards de NIS en 2016, le plus important depuis 2012. Alors que les exportations de marchandises ont baissé de 4,6%, les importations de biens, à l’exclusion des navires, avions, diamants et produits énergétiques, ont grimpé de 8,7%. Les importations de carburant ont plongé de 22%, en raison notamment de la chute des prix du pétrole et de l’utilisation accrue du gaz naturel, au lieu du charbon importé. Le Bureau central des statistiques note que l’évolution du commerce de bien en 2016 a été affectée par les changements du taux du shekel par rapport aux monnaies dans lesquelles les transactions d’importation et d’exportation ont été effectuées. Par Amiram Barkat – Aharon Kahn

Le rapport dette/PIB d’Israël est tombé à 60% à la fin 2016 Enfin des produits laitiers israéliens

La situation des finances publiques d’Israël s’améliore : avec quatre années d’avance, sa dette publique tombe à 60% de son PIB.

L’objectif financier était prévu pour 2020 mais il a été atteint dès la fin de 2016 : la dette publique d’Israël a frôlé les 60% en 2016, exactement 60,4%. À l’origine de ce résultat inattendu : la hausse des recettes fiscales qui est liée à la surchauffe sur le marché de l’immobilier, dans un environnement d’inflation et de taux d’intérêt particulièrement bas. CRITÈRES DE MAASTRICHT Israël n’est pas tenu de respecter les « critères de Maastricht » qui n’engagent que les pays membres de l’Union Européenne. En revanche, Israël peut s’enorgueillir d’avoir atteint la maitrise de sa dette publique comme l’impose un des critères établis lors du traité de Maastricht signé par les membres de l’UE en 1992, dans le cadre de la mise en place de l’Union économique et monétaire européenne. Le critère de stabilité des finances publiques stipule que la dette publique (ensemble des emprunts contractés par l’État et l’ensemble des administrations publiques, dont les organismes de sécurité sociale) doit être inférieure à 60 % du PIB. À la fin 2016, la dette publique d’Israël est passée à 60,4% du PIB. La baisse a été ré-

gulière et forte tout au long des six dernières années : en 2010, le rapport dette/PIB d’Israël était de 69,3%.

NOUVEL EMPRUNT EN EUROS La baisse de la dette publique permet à Israël d’emprunter, à l’étranger, à des taux bas pour ses besoins courants. C’est ainsi qu’en fin de semaine dernière, Israël a levé un emprunt de 2,25 milliards d’euros, rémunéré au taux de 2,375%. Après trois années d’absence, Israël a donc fait son retour sur le marché de la dette en euros, signant la plus grosse émission de son histoire dans la monnaie unique. La levée de fonds a eu lieu depuis Londres en présence la directrice israélienne du Trésor, Michal Abadi-Boyanjo ; elle a été coordonnée avec des investisseurs d’autres places financières européennes comme Paris, Munich et Francfort. La demande des investisseurs, essentiellement institutionnels, fut au rendez-vous puisque les demandes ont totalisé sur un montant proche des dix milliards d’euros. Jacques Bendelac (Jérusalem)

sur les tables Russes

Dans le cadre du réchauffement des liens avec l’État juif, la Russie approuve l’importation des produits laitiers israéliens. Le site d’information NRG a rapporté mercredi qu’après un processus d’examen de trois ans, la Russie avait approuvé l’importation de produits laitiers israéliens.

Les principaux consommateurs de ces produits, selon le rapport, devraient être des Juifs russes qui observent les lois de cacherout. Les compagnies laitières israéliennes, selon le rapport, exportent actuellement des marchandises vers environ trois douzaines de pays d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord. Les données du ministère israélien de l’Agriculture montrent que 3.180 tonnes de produits laitiers sont expédiées depuis l’État juif vers l’Asie chaque année. L’Europe en reçoit 2.292 tonnes et 1.456 tonnes sont envoyées aux États-Unis et au Canada. Le Dr. Shlomo Grazi – le médecin vétérinaire en chef du ministère pour l’importation et l’exportation – a déclaré que les exportations vers la Russie profiteraient à l’économie israélienne et renforceraient la réputation du pays dans le monde laitier.

Le ministre de l’Agriculture, Uri Ariel, a souligné ces nouvelles comme un signe supplémentaire du réchauffement des liens entre Israël et la Russie. De plus, a-t-il déclaré, “nous continuerons à développer les exportations agricoles israéliennes vers d’autres pays”. Depuis l’automne 2015, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rencontré le président russe Vladimir Poutine à quatre reprises et tous deux se sont également entretenus par téléphone à de nombreuses reprises. La question clé placée tout en haut de l’ordre du jour au cours de leurs conversations a été d’empêcher les frictions inutiles entre l’armée israélienne et le détachement militaire russe qui opère dans le nord-est israélien voisin de la Syrie. Par Judith Douillet – algemeiner.com


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L’arme du «Goutte à goutte» face au désert C’est dans un kibboutz du Néguev qu’a été développé dans les années cinquante un système de micro-irrigation aujourd’hui exporté dans le monde entier. 75% des plantations agricoles et des espaces publics israéliens en bénéficient. Lorsqu’Israël a été créé en 1948, la ville de Beer Sheva n’était qu’un trou perdu au milieu du désert du Néguev. Une ancienne halte pour les caravaniers bédouins formée de quelques bâtiments poussiéreux écrasés par un soleil de plomb.

La plus haute Tour d’Israël aura 400 mètres et 100 étages Une Tour somptueuse à deux pas de Tel Aviv et qui va se voir à l’horizon. La “Bein Arim Tower” sera située dans le quartier du “Diamond Exchange” (Bourse du Diamant) et va comprendre 100 étages. Elle sera utilisée pour des bureaux et pour des habitations. Depuis la construction de la Tour Shalom Meir en 1965, 85 immeubles de 100 mètres

de hauteur et plus ont été construits dans l’agglomération de Tel Aviv en Israël soit presque autant que dans la France entière. La majorité des gratte-ciel de l’agglomération de Tel Aviv ont été construits depuis l’an 2000 et beaucoup ont été construits à Ramat Gan. L’agglomération de Tel Aviv abrite la très grande majorité des gratte-ciel d’Israël.

Superbe ! Israël remporte le Rallye Africa EcoRace Le motocycliste israélien Gev Sella, 17 ans, est arrivé en première place dans la catégorie motos du Rallye Raid Africa Eco Race samedi. Le rallye de moto du désert est la première grande compétition dans la carrière de l’adolescent. Malgré sa troisième place dans la dernière étape du rallye, Sella a réussi à dépasser les autres coureurs, et finalement obtenir une avance de 50 minutes sur le norvégien Pal Anders Ullevalseter, qui se place à la deuxième place de la course. Bien qu’ils aient été concurrents dans la course, Sella peut avoir à remercier Ullevalseter pour sa victoire. Lorsque Sella a manqué d’essence dans une partie de la course, Ullevalseter a partagé son carburant avec lui, lui permettant de terminer l’étape et finalement gagner le rallye. L’Africa Eco Race organisé par Hubert Auriol (grand champion français moto/auto),

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traverse plusieurs pays, dont Monaco, où débute la course, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal et comprend plusieurs catégories, comme les voitures, les camions, les VTT et les motos. La course a été établie après que le Rallye Paris Dakar ait été déplacé d’Afrique en Amérique du Sud suite à une série de menaces terroristes au rallye en Mauritanie en 2008. Comme son titre l’indique, l’Africa Eco Race est unique en ce sens que les concurrents et les organisateurs s’engagent à minimiser l’impact de leur passage sur l’environnement. La ministre de la Culture Miri Regev a appelé Sella pour le féliciter pour sa victoire. “Vous avez apporté honneur et fierté à l’Etat d’Israël. Vous avez fait l’histoire”, a déclaré Regev, ajoutant qu’elle était fière de la victoire de Sella et de son nouveau titre.

A huit kilomètres de là, le kibboutz Hatzerim, fondé deux ans plus tôt par des scouts pétris de l’idéal sioniste, était encore plus isolé. Et surtout, il manquait dramatiquement d’eau pour développer ses plantations. C’est dans ce milieu particulièrement hostile qu’est née la micro-irrigation, le fameux «tiftouf» (le «goutte-à-goutte» ou «GAG», en hébreu). Un système révolutionnaire composé de tuyaux en plastique disposant d’embouts calibrés (les «spaghettis») et serpentant entre les plants pour délivrer la juste quantité d’eau aux racines. En 2016, la firme israélienne «Netafim», leader mondial en la matière, emploie 4.300 personnes sur les cinq continents et ses produits se retrouvent aussi bien dans les jardins des particuliers américains aisés, dans les parcs publics de nombreuses municipalités européennes et dans les plantations agricoles des pays en voie de développement. OIGNONS. Tout a commencé durant les années 50 lorsque Simkha Glass, conseiller pour les questions hydrauliques du Premier ministre de l’époque David Ben Gourion – et Géo Trouvetou à ses heures – a découvert par hasard le principe du «tiftouf» en observant le développement des oignons dans son appartement de Tel-Aviv. Après avoir cherché plusieurs kibboutz susceptibles de développer son projet, Glass en a finalement trouvé un tenté par le projet : Hatzerim avec lequel il a fait breveter son système. Certes, à l’époque, le «tiftouf» n’intéressait que les agriculteurs israéliens en quête désespérée de ressources en eau. Mais dans le courant des années 60, c’est notamment grâce à son savoir-faire dans le domaine de l’irrigation que l’Etat hébreu a acquis une certaine influence dans les pays africains nouvellement indépendants. «Dans un pays comme le nôtre, dont 60 % est de la superficie est désertique et la quasi-totalité du reste semi-désertique, le succès ne s’est pas fait attendre», raconte Naty Barak, responsable de la durabilité dans l’entreprise Netafim. «Au début, nous ne disposions que d’un seul type de GAG, mais au fil du temps la gamme s’est développée pour couvrir de nombreux besoins et divers types de plantations comme le

maïs, les pommes de terre ou le coton.» Et de poursuivre : «Car si le principe de la micro-irrigation semble immuable, il nécessite une adaptation aux types de sol, au climat, aux genres de plantation. Parfois, il faut arroser plus profond et parfois en surface. En tout cas, en Israël, 75 % des espaces publics et des plantations agricoles sont micro-irriguées. C’est un record mondial puisque la moyenne internationale est de 5 %. Il nous reste donc du pain sur la planche car le marché est immense et nous bénéficions d’une expérience inégalée.» Les restrictions en matière d’eau restent sévères en Israël car la quantité de mètres cubes disponibles par habitant est trois fois inférieure aux minima fixés par les Nations unies (1 300 m3). Pour lutter contre la sécheresse récurrente, la micro-irrigation est donc une arme utile mais elle n’est pas la seule puisque l’Etat multiplie les stations de désalinisation d’eau de mer et les collectivités locales, les stations d’épuration. Le long de la route interminable menant de Tel-Aviv à Beer Sheva puis au kibboutz Hatzerim, l’on croise des dizaines de plantations irriguées grâce au GAG. Mais pas une âme qui vive car les systèmes les plus modernes sont gérés par ordinateur. Et souvent les agriculteurs déclenchent l’arrosage à partir de leur smartphone. En tout cas, l’informatique est utilisée à plein pour contrôler le degré d’humidité et les conditions de germination. «Une “high-tech” de l’eau s’est développée au fil du temps en Israël avec, pour seul objectif, de ne pas gaspiller la moindre goutte, en veillant à ce que la plante reçoive exactement ce qu’elle doit au moment le plus opportun», assure Naty Barak. RECYCLAGE. Vues d’avions, certaines de ces plantations ressemblent à de grands ronds verts collés comme des patchs sur la peau du désert. D’autres ont pris la forme de carrés impeccablement tracés dans la rocaille. Pour alimenter ces réseaux de «spaghettis» qui les irriguent, les agriculteurs n’utilisent que des eaux usées, recyclées, et transportées par un réseau indépendant de celui de l’eau potable. Une autre prouesse méconnue de l’Etat hébreu, puisque le taux de recyclage des eaux usées dans ce pays atteint 87 % contre 20 % en moyenne dans le reste du monde. Part Nissim Behar Source: Libération



POLITIQUE

Une délégation du Maroc a la Conférence Matrouz à Jérusalem

Une délégation marocaine est depuis hier en Israël, rapporte le site de la chaîne d’information Al Mayadeen, proche de l’Iran et du Hezbollah, qui cite une télé publique israélienne. Ils sont environ une quarantaine de personnes venus prendre part à la «Conférence de Matrouz», qui s’est tenue mardi 10 janvier à Jérusalem, et dont l’objectif est de raffermir les liens d’amitié entre Tel-Aviv et Rabat. C’est d’ailleurs la mission nodale du Mouvement Tikun, à l’origine de la rencontre, qui se veut apolitique. Un espace de dialogue fondé en 2012 par l’universitaire Meir Bouzaglo, un juif marocain né en 1959 à Casablanca, qui a notamment flirté pendant des années avec la gauche et les Palestiniens de l’Organisation de libération de la Palestine. L’événement est produit et animé par Orna

Baziz (née Régine Riboh), une universitaire israélienne qui connait bien le royaume et notamment Agadir, où elle compte de nombreux amis. Elle est d’ailleurs native de la capitale du Souss et a vécu le tremblement de terre de 1960.

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Industrie: le gouvernement israélien lance un plan de redressement

En Israël, la compétitivité de l’industrie est en perte de vitesse : le gouvernement concocte un “plan de renforcement de l’industrie israélienne”.

kel trop fort handicape les exportations, réduit la compétitivité des produits israéliens et rogne la marge de rentabilité des entreprises.

Les industriels israéliens ont été entendus : les pouvoirs publics se penchent enfin au chevet de l’industrie qui souffre, depuis longtemps d’une perte de sa compétitivité sur les marchés internationaux. Certes, le rythme de la croissance israélienne reste accéléré : en 2016, le PIB a augmenté de 3,8%, et cela en dépit de la morosité qui règne sur l’économie mondiale.

Mais ce n’est pas tout : l’industrie israélienne doit aussi affronter des problèmes structurels. Elle est fortement concentrée et les exportations industrielles ne sont réalisées que par un petit nombre de grandes sociétés. De même, si l’investissement a augmenté de 11% en 2016, seulement quelques entreprises ont sont responsables. D’où l’urgence d’aider aussi les PME à décrocher des débouchés extérieurs et à accroître leurs activités.

Cependant, la décomposition de la croissance par secteur indique que l’industrie connaît une progression très lente : la branche “industrie et mines” a augmenté d’un petit 1,6% en 2016, ce qui reflète sa perte de compétitivité à moyen terme. Voilà plus d’un an que les industriels israéliens demandent l’intervention des pouvoirs publics pour tirer le secteur du marasme dans lequel il est plongé. Aujourd’hui, le gouvernement semble les avoir entendus.

Les Marocains invités à la Conférence Matrouz ont droit à des visites touristiques dans le pays. Une escale à la Knesset est également prévue où ils prendront langue avec des députés.

Cette semaine, le Conseil des ministres hebdomadaire a discuté d’un “plan de renforcement de l’industrie israélienne”. Objectif : « améliorer l’environnement d’affaires de l’industrie en Israël afin d’accroître l’attractivité des investissements et de renforcer la productivité des diverses branches industrielles, en particulier des petites et moyennes entreprises ».

Pour mémoire en novembre une délégation de journalistes marocains avait effectué un déplacement en Israël, sur invitation du ministère des Affaires étrangères. Quelques semaines plus tard, des amazighs et des sahraouis leur emboîtaient le pas au grand dam des milieux hostiles à toute normalisation avec Tel Aviv.

PERTE DE COMPÉTITIVITÉ Il était temps que les pouvoirs publics interviennent : sur les marchés étrangers, les produits de l’industrie israélienne ont de plus en plus de mal à trouver des débouchés : en 2016, les exportations industrielles (diamants exclus) ont même reculé de 3,5%, après avoir déjà reculé de 4,3% en 2015.

Source: Yabiladi

La cause principale de la perte de vitesse de l’industrie israélienne est connue : un she-

RÉGULATION ÉTOUFFANTE Autre obstacle au développement de la production industrielle en Israël : la trop forte régulation des pouvoirs publics. Régulièrement, les rapports de l’OCDE tirent la sonnette d’alarme : selon l’indice PMR (Product Market Regulation) qui mesure le poids de la régulation sur le secteur privé, Israël est classé à la deuxième place (parmi les 34 pays membres de l’OCDE) pour le poids de la bureaucratie qui pèse sur ses entreprises. Le gouvernement vient donc de mettre sur place une commission composée de représentants des ministères des Finances et de l’Industrie, du patronat israélien et de diverses organisations économiques. Le mandat de la commission est large : mesures d’encouragement à l’industrie, aides aux exportations, allègement au recrutement de nouveaux salariés, recherche de débouchés étrangers, réduction des procédures bureaucratiques, etc. La commission devra remettre ses recommandations au gouvernement israélien d’ici au 15 mai 2017. Jacques Bendelac (Jérusalem)




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