Israël Actualités n°420

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GRATUIT - Numéro 420 - Edition du 25 Janvier au 31 Janvier

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 25 Janvier au 31 Janvier

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Deux poids deux mesures et un océan entre nous

Le président américain Donald Trump a pris ses fonctions. Déjà, le peuple est dans la rue. Déjà, les médias reprennent l’information en boucle, là-bas, bien sûr, mais aussi ici, chez nous. Déjà, les stars hollywoodiennes, celles qui, de toute façon, n’ont pas grand-chose à craindre, car elles auront toujours les moyens de faire tout ce qu’elles veulent ici comme ailleurs, alimentent la névrose, la sinistrose et la psychose des foules en criant haut et fort leur désapprobation. En somme, la Chasse aux sorcières est ouverte… On pourrait peut-être le laisser travailler ? Voir comment il s’en tire dans les 6 prochains mois ? Lui laisser 100 jours, la supposée durée de l’Etat de grâce, après une élection ? Mais non, haro sur l’élu, crions fort et portons haut les couleurs de l’opposition. Ce que j’ai envie de dire aux Américains, aujourd’hui, c’est qu’ils ne sont pas au-dessus des lois, que les leurs sont mal faites, peut-être, puisqu’un homme peut prendre les rênes du pouvoir en ayant 3 millions de vote de moins que son concurrent (en l’occurrence que sa concurrente) mais que la loi c’est la loi. Il est élu, laissez-le faire, on verra. Ce que j’ai envie de dire aux médias français, c’est « balayez devant votre porte ». Trump, plaide, entre autres, pour un politique qui prenne soin des Américains et de l’économie américaine en premier. Il dit, en substance, d’un point de vue économique, qu’il faut obliger les entreprises américaines, qui se gavent de profits sur le dos des consommateurs, qu’elles doivent faire travailler les Américains, plutôt que de délocaliser. Que l’immigration illégale ne profite à personne, ni aux immigrés traités comme du bétail et des moins que rien, ni aux accueillants, qui par voie de conséquence voient leur cadre de vie, leurs emplois et leur économie menacée par cette main d’œuvre presque gratuite, prête à tout pour rester dans ce pays. Ce que dit Trump, aussi, par sa simple présence, c’est la formidable mascarade que fut la Présidence Obama. Obama, derrière son style décontracté, son sourire ultra-brite, son infaillible galanterie et son aura de gentleman, n’a pas fait grand chose pour les Américains, hormi l’Obamacare (un projet d’ailleurs bien intentionné, mais ultra mal tricoté). Qu’il n’a pas, sur la scène internationale, brillé non plus si l’on s’en réfère au résultat : un génocide en Syrie, un terrorisme international galopant, et un Iran, désormais libre de tous ses mouvements, qui dans son coin, nous cuisine une petite bombe atomique. Entre autres, n’estce pas. Je ne vais pas vous faire la liste exhaustive de tout ce qu’Obama n’a pas géré en 8 ans de show. Oui, j’ai dit show. Parce que cet homme est un acteur, un vrai, un bon et il a d’ailleurs les fans qu’il mérite. Il aimait sa femme ou du moins, il savait le lui Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

dire en public. Je ne suis pas sûr, cela dit, qu’on attende d’un président des Etats-Unis qu’il soit bon en déclaration d’amour. Laissons ça aux acteurs des séries d’Aaron Spelling ! Le web regorge de vidéos d’Obama en train de faire le pitre : il danse sur un air de jazz, se lance dans une chorégraphie improbable, explose de rire avec Michelle en présentant ses vœux à la Nation, multiplie les œillades séductrices et les sourires aveuglants de blancheur… Une star, je vous dis. Un président de la plus grande Nation du monde, ça, c’est moins évident. Comment s’étonner dès lors, que les Américains ait choisi une vraie star de la télé, un vrai trublion pour le remplacer. Quitte à se farcir le show, autant que le gars aux commandes ait un peu de fermeté… Et à cœur de défendre l’Amérique, avant toute chose. Un propos d’ailleurs dont on souligne, en France, avec un écoeurement médiatique proche de la condamnation aux travaux forcés, le relent raciste et nationaliste… Ah oui ? Il est pourtant un chantre du Made in France dont on aimait beaucoup le style frondeur et le goût pour « les p’tits produits bien de chez nous », il y a quelques années. Un homme à gauche de la gauche. Avocat, ex-époux d’une comtesse, en couple successivement avec une journaliste phare de la télévision française, une actrice ultra-glamour, puis une ancienne ministre. Héraut du Made in France, lorsqu’il était Ministre du Redressement productif, il nous en a fait des petites poses glamour en marinière Armor Lux ! Et les médias ont adoré ! Tu penses, le ministre bel homme qui prend la pose le matin et sort avec des people le soir, c’est du pain béni pour quiconque veut vendre du papier ! Oui mais voilà, il y a deux poids deux mesures, et un océan entre Montebourg et Trump, alors de ce côté de l’Atlantique c’est bien et de l’autre côté, ben c’est vilain ! Remarquez chez nous, l’heure n’est plus à la défense de l’économie française mais de la burka dans les cités si l’on en croit les résultats (un peu truqués, certes, mais qui s’en soucie après tout ?) de la Primaire des Gauches. Montebourg le flamboyant de 2011 a opté pour un style plus sobre, et il s’est fait piquer son tour dans le rang par un Benoît Hamon, piaffant dans l’écurie en attendant son heure. Alors celui-là, sa ligne politique est simple et totalement décomplexée : mon électorat est arabo-musulman, il n’aime pas Israël et il a souvent des problèmes d’argent, proposons-lui du programme ficelé sur mesure : un revenu universel, un état palestinien et des voiles et des burkas à tout va dans les banlieues françaises ! Comment va-t-il financer son passage aux 32 heures ou son petit cadeau de 750 euros environ à chaque Français (enfin pas tout à fait chaque Français, parce que les non Français auront droit aussi, mais pas ceux qui travaillent hein, faudrait

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pas voir à enrichir les masses laborieuses non plus !) ? Ah ben ça il ne dit pas… Ou alors il dit en flouté. Hamon, c’est un artiste de la politique : du show, de l’esbrouffe, ça claque sur scène. Une fois en coulisses, il y a de fortes chances pour que tout ça soit en carton… Il n’y a qu’une seule chose qui soit vraie finalement chez lui : sa détestation d’Israël et son manque total de capacité à tenir n’importe laquelle de ses promesses ! Et si, plutôt qu’encourager les Français à vivre de chimères, on s’engageait sur la voie du réalisme en réalisant que le travail coûte cher, trop cher en France. Que nos entreprises, grandes comme petites, peinent à faire travailler les Français parce que les charges sont trop importantes. Saviez-vous qu’un salarié payé au SMIC, paye, tout au long de ses années d’activité soit 175 trimestres… 56 990 € ! (Ce en considérant que le SMIC ne soit pas revalorisé) 1 480, 27 € dont 22 % de charges salariales soit : 325,65 x 175 trimestres = 56 990 € . Pour les charges patronales, c’est près du double 1 480, 27 € dont 42 % de charges salariales soit 621,71 x 175 trimestres = 108 799,84 € Soit un total de 165 789,84 € ! Quand on sait que le smicard en question, tou-

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

chera, une fois à la retraite, environ 700 € de pension par mois, on se demande s’il ne préfèrerait pas cotiser pour capitalisation et encaisser ce pécule à sa retraite ! Bien sûr, dans ces cotisations, il y a le chômage, la maladie, etc… Il n’y a pas que les cotisations retraites. Mais ça fait réfléchir quand même sur la façon dont un état soit-disant pourvu d’un modèle social exemplaire se goinfre sur le dos des plus fragiles de sa population active pour financer un système qui, de toute façon, ne fonctionne pas car l’accès aux soinx médicaux est de plus en plus difficile, la retraite plonge les gens dans la précarité et le chômage est une traversée du désert sans grand espoir de fin et surtout mal indemnisée. Et tout ça avec une dette colossale… Reste une bonne nouvelle. D’habitude, au spectacle, on paye son billet. Pour les 5 prochains mois, les places sont gratuites et l’arène politique, un cirque. Asseyez-vous au premier rang et savourez : ils feront le show, tous ces hommes politiques, et pour une fois, vous n’aurez rien à payer. Sauf l’addition, peut-être en fonction de l’élu(e), mais ça, on verra bien en mai… Am Israël Hai Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

Edition du 25 Janvier au 31 Janvier

Pourquoi le déficit commercial d’Israël s’est creusé en 2016 ?

Le déficit commercial israélien s’est creusé de 60% en 2016 : à qui la faute ?

Déclaration d’amour de Donald Trump à la CIA En Israël, cette information (réconciliation Trump-CIA) a marqué les esprits car elle apaise les services d’intelligence de l’Etat hébreu, très actifs dans la solide construction d’une excellente coopération américano-israélienne. Selon RFI : «Donald Trump a consacré sa première sortie présidentielle à la CIA, samedi 21 janvier 2017. Deux cents agents ont répondu à l’invitation du président. Ce dernier est venu tenter de se réconcilier avec des services de renseignements qu’il a souvent pris à partie pendant la campagne, notamment sur le dossier du piratage russe. « Je vous soutiens à 1 000%. » C’est la déclaration d’amour de Donald Trump à la CIA. Un changement de discours de la part du président des Etats-Unis, qui n’avait pas hésité ces derniers mois à affirmer que les services de renseignements avaient monté de toute pièce le dossier du piratage russe, qui n’avait pas hésité non plus à qualifier leurs pratiques de « méthodes dignes des nazis » après des fuites sur un soi-disant dossier compromettant contre lui. Mais malgré les messages postés sur les réseaux sociaux, Donald Trump a pointé du doigt son bouc émissaire favori. « La raison pour laquelle je vous consacre ma pre-

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mière visite est parce que je suis en guerre contre les médias. Ils sont parmi les plus malhonnêtes de la terre et font comme si j’avais une querelle avec les services de renseignements. C’est tout le contraire. » « Je suis certain que nous allons exterminer le groupe Etat islamique dans les plus brefs délais », a poursuivi Donald Trump. Mike Pompeo, le nouveau responsable de la CIA, devrait être investi lundi 23 janvier, sa nomination a été retardée par sa très longue audition au Congrès. Le président Trump, qui a loué les qualités de l’homme de son choix, a accusé les sénateurs de faire traîner son investiture pour des raisons politiques». Source: http://www.rfi.fr

Les chiffres du commerce extérieur d’Israël pour 2016 ne sont pas très encourageants : le déficit commercial a été le plus élevé depuis 2012, selon l’Institut de la Statistique à Jérusalem. En 2016, la balance des marchandises (exportations moins importations) a été déficitaire de 50 milliards de shekels (12 milliards d’euros), contre un déficit de « seulement » 30 milliards de shekels en 2015. Comment expliquer une dégradation si forte et si rapide du commerce extérieur d’Israël ? Certes, les importations ont augmenté de 4,8% alors que les exportations ont perdu 4,1%. Mais cette explication mathématique cache les véritables raisons de déficit commercial d’Israël en 2016. LA FAUTE À INTEL Les chiffres officiels indiquent que les exportations de produits de haute technologie ont reculé de 7,1% en 2016 par rapport à leur niveau de 2015. On sait que les exportations de high tech israélien sont, en grande partie, réalisées par une seule et unique entreprise : Intel. Les cinq sites d’Intel en Israël réalisent 20% des exportations israéliennes de high tech. Or, l’usine principale d’Intel, installée à Kiriat Gat, a tourné au ralenti en raison de travaux de modernisation (qui permettront la création d’une nouvelle ligne de production pour la fabrication la 7e génération de microprocesseurs), d’où la baisse des exportations. LA FAUTE AUX CONSOMMATEURS En 2016, l’Israélien a poursuivi sa « course à la consommation » : la consommation des ménages a encore augmenté de 6,1%, après une hausse de 4,3% en 2015. Or, une grande partie des biens de consommation courante est importée de l’étranger. En 2016, les importations de produits de consommation ont

fait un bond de 11%, ce qui explique largement la progression des importations totales du pays. LA FAUTE AUX INVESTISSEURS Les investissements en capital fixe sont repartis à la hausse en 2016 : ils ont fait un bond de 11%, ce qui leur a permis de rattraper leur retard de 2015, année de stagnation des investissements (+ 0,1%). On ne se plaindra pas que les entreprises israéliennes aient repris leurs investissements pour innover et s’agrandir. Or, une partie des biens d’investissement est importée de l’étranger : en 2016, les importations de produits d’investissement (machines, véhicules, etc.) ont fait un bond de 33,8%. LA FAUTE AUX BATEAUX ET AVIONS Un poste de la balance commerciale d’Israël reste mystérieux : les « importations de bateaux et avions ». Le détail de ce poste commercial est sans doute placé sous le sceau du secret militaire. Toujours est-il qu’en 2016, les importations de bateaux et avions ont fait un bond exceptionnel de 146,5% par rapport à 2015. LA FAUTE AUX DEVISES L’Institut de la Statistique fait remarquer justement que l’évolution du commerce de bien en 2016 a été affectée par les changements du taux du shekel par rapport à la plupart des devises. C’est ainsi qu’en 2016, le shekel s’est renforcé de 1,2% par rapport au dollar américain, de 1,5% par rapport à l’euro, de 14,1% par rapport au sterling, de 5,1% par rapport au dollar canadien et de 3,1% par rapport au franc suisse. Un renforcement du shekel défavorise les exportations israéliennes qui deviennent plus chères à l’étranger, mais favorise les importations qui deviennent moins abordables. Jacques Bendelac (Jérusalem)


À LA UNE

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Investiture de Trump: craintes des milieux économiques en Israël

Y aurait-il un effet Trump sur l’économie ? En Israël, les milieux d’affaires le redoutent, notamment sur la question du protectionnisme. La cérémonie d’investiture de Donald Trump ce 20 janvier à Washington marque le début d’une nouvelle ère pour les ÉtatsUnis comme pour le monde entier. En Israël, le flou du programme économique de Donald Trump inquiète les économistes, hommes d’affaires et opérateurs en bourse. Les craintes des économistes israéliens sont concentrées sur quatre domaines principaux : le commerce bilatéral, la Chine, le taux d’intérêt et la défense. LES ÉCHANGES COMMERCIAUX Les États-Unis absorbent 26% des exportations israéliennes. Les économistes israéliens s’inquiètent de voir Trump transformer son pays en une économie fermée ; ce qui handicapera les partenaires commerciaux des États Unis (comme Israël) et contractera le commerce mondial. Les entreprises israéliennes souffriront du protectionniste américain car la préférence locale ira aux produits américains. Sans compter la remise en cause annoncée des traités commerciaux dans lesquels les ÉtatsUnis sont partie prenante (Israël compris). Il pourrait y avoir dénonciation des traités existants et même de la participation des États-Unis à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). LA CHINE Le consommateur israélien devrait sortir gagnant d’une guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Car les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se traduiront notamment par une dé-

valuation de la monnaie chinoise, le Yuan ; ce qui rendra les produits chinois moins chers, y compris en Israël. De même, la Chine deviendra plus attractive aux touristes israéliens qui profiteront de séjours bon marché au pays des Grandes Murailles. Par ailleurs, un yuan affaibli multipliera les occasions d’investissements en Chine, par exemple dans le secteur de l’immobilier.

Des manifestants anti-Trump en Israël. Des pancartes, «Hate is not great»

LES TAUX D’INTÉRÊT À plusieurs reprises, Trump a répété son souci de relever les taux aux États-Unis. À long terme, cela conduira à renforcer le dollar face au shekel, ce qui serait une bonne chose pour Israël qui souffre d’une monnaie trop forte. Mais le renforcement du dollar ne se réalisera que plus tard ; en attendant que la nouvelle politique monétaire américaine ne se mette en place, l’incertitude engendrée par l’investiture de Trump affaiblit le dollar dans le monde. LES INDUSTRIES MILITAIRES En Israël, on estime que le secteur des industries militaires sortira renforcer de l’élection de Trump, notamment en raison de l’augmentation du budget américain de la Défense. De plus, les changements géopolitiques dans la région (comme une nouvelle politique de l’administration Trump au ProcheOrient) pourraient alourdir le budget israélien de la Défense; ce qui favoriserait les industries militaires israéliennes, mais handicaperait l’économie d’Israël. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Un rassemblement a été organisé en écho à la Marche des femmes de Washington, où des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées ce samedi. Près d’un millier d’Israéliens, en grande majorité des femmes, ont manifesté contre le nouveau président américain Donald Trump samedi à Tel-Aviv près de l’ambassade des États-Unis.

Ce rassemblement a été organisé en écho à la Marche des femmes de Washington, où des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées samedi pour protester contre Donald Trump, investi président des États-Unis la veille. D’autres manifestations de ce type ont eu lieu dans plusieurs villes du monde, dont Sydney, Paris ou Londres, où les organisateurs ont dit avoir dénombré environ 100 000 participants.

Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles était notamment écrit en anglais : “Hate is not great”, une phrase associant les mots haine et grandeur pour répondre au slogan de campagne de Donald Trump Make America great again (Rendre à l’Amérique sa grandeur). Sur une autre pancarte, on pouvait lire aussi Women’s Right are Human Rights (Les droits des femmes sont des droits de l’Homme), en allusion aux propos sexistes du nouveau président américain qui ont filtré durant la campagne électorale.

Rompant avec la politique historique des États-Unis, Donald Trump a promis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade américaine, au grand dam des Palestiniens et de la très grande majorité de la communauté internationale. Israël considère l’ensemble de Jérusalem comme sa capitale indivisible, y compris Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée par Israël depuis 1967 et annexée en 1980. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’État auquel ils aspirent.

Manifestations à Sydney, Paris et Londres

Source: Le Point


À LA UNE

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Bédouins d’Israël: entre intégration La justice Belge comptait économique et rupture sociale entendre Tzipi Livni, députée et cun service public. N’ayant pas d’adresse officielle (ils sont identifiés selon le nom de la tribu à laquelle ils appartiennent), ils sont ignorés des institutions de l’État.

Les manifestations d’Arabes israéliens se poursuivent pour protester contre les violences policières dont les bédouins s’estiment victimes. Après une opération de démolition d’un village bédouin qui a tourné à de violents heurts avec la police israélienne, l’heure n’est pas encore à l’accalmie. Les bédouins d’Israël comptent 240.000 individus ; ils font partie la population arabe (ils sont également musulmans), même s’ils sont des modes de vie qui leur sont propres. Certes, ils présentent certains signes d’intégration à la société israélienne, mais ils restent partagés entre leur statut d’arabe et leur fidélité à l’Etat d’Israël. Originellement nomades, certains bédouins se sont sédentarisés mais ils vivent encore, pour la plupart, dans des villages non reconnus par les autorités israéliennes, ce qui limite leur capacité d’intégration sociale. Pourtant, les jeunes bédouins servent volontairement dans l’armée israélienne qui a créé pour eux une unité spéciale de pisteurs affectée à la surveillance des frontières. UNE LENTE SÉDENTARISATION Le conflit qui oppose les bédouins à l’Etat d’Israël est d’origine foncière. Aux yeux des autorités israéliennes, les bédouins n’ont aucun droit de propriété sur les terres du Néguev où ils sont pourtant installés depuis de décennies. De nombreuses procédures juridiques ont tenté de résoudre les revendications réciproques mais le problème reste entier. Autrement dit, c’est la politique publique de confiscation des terres qui a façonné leur place dans la société. Depuis la fin des années 1960, les autorités israéliennes tentent de les sédentariser en créant à leur intention des localités urbaines. Aujourd’hui, plus de la moitié des bédouins d’Israël vit dans l’une des sept localités bédouines du Néguev construites entre 1968 et 1996 : Tel Sheva, Rahat, Seguev-Shalom, Keseife, Houra, Laquya et Arara. Ces agglomérations disposent des infrastructures minimales : électricité, eau, égouts, écoles et dispensaires médicaux. DES CITOYENS “TRANSPARENTS” Les autres bédouins – près de la moitié d’entre eux – continuent de vivre dans une quarantaine de villages non reconnus par l’État d’Israël et ne bénéficient donc d’au-

l’une des chefs de l’opposition

En d’autres termes, les bédouins sont devenus des « citoyens transparents » qui n’ont pas accès aux infrastructures nationales (comme routes, eau et électricité) et aux services publics (comme santé et éducation). Pour les contraindre à abandonner leur mode de vie nomade, les autorités israéliennes les ont progressivement dépossédés de leurs terres et regroupés sur des territoires exigus. D’où la difficulté qu’ils éprouvent à se considérer comme des citoyens israéliens à part entière. UNE AGRICULTURE PRIMITIVE Aujourd’hui encore, il est difficile de considérer la communauté bédouine d’Israël comme partie intégrante de l’économie israélienne. Les 240.000 bédouins d’Israël vivent encore en marge de la société, de son économie et de ses institutions. Une partie d’entre eux vivote d’une petite agriculture primitive et d’élevage, alors que d’autres remplissent des emplois occasionnels dans les industries et services du Néguev. Si l’agriculture a toujours été la principale activité économique des bédouins du Néguev, elle doit faire face à de nombreuses contraintes imposées par les autorités israéliennes. Contrairement aux coopératives agricoles juives, l’agriculture bédouine ne bénéficie d’aucune mesure d’encouragement de la part des autorités israéliennes : les quotas d’eau sont très limités et il n’existe pas d’aide publique durant les années de sécheresse. Quant aux cultures réalisées sur des terres appartenant au domaine public, elles sont fréquemment l’objet de destruction. DES ÉCARTS SOCIAUX Même en comparaison avec la population non juive du pays, le retard économique et social des bédouins est particulièrement fort, par exemple : - Éducation : 30% des bédouins de 18 ans décrochent le baccalauréat, contre 48% de la population non juive. - Études supérieures : seulement 4,9% des jeunes bédouins (20-29 ans) font des études supérieures contre 8,4% de la population non juive totale. - Emploi : 24% des femmes bédouines et 56% des hommes bédouins travaillent, contre respectivement 32% et 72% des nonjuifs. - Salaire : le salaire moyen d’un bédouin est de 5.200 shekels par mois (1.300 euros), soit 2.400 shekels de moins que le salaire moyen de la population du sud du pays. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël a dénoncé vendredi comme une “exploitation cynique” du système judiciaire Belge le fait que l’ex-ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni aurait pu être interrogée lors d’une visite à Bruxelles dans une enquête pour crimes de guerre à Gaza.

Tsipi Livni est visée par une plainte déposée en juin 2010 en Belgique pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés qui auraient été commis dans la bande de Gaza lors de l’opération “Plomb durci”, quand elle était ministre des Affaires étrangères.

La justice belge comptait entendre Tzipi Livni, députée et l’une des chefs de l’opposition, à l’occasion de sa venue lundi pour une conférence de leaders juifs. Elle a toutefois annulé son déplacement.

L’offensive “Plomb durci” (27 décembre 2008-18 janvier 2009), qui avait pour objectif déclaré de neutraliser les tirs de roquettes palestiniennes contre Israël, a fait 1.400 morts palestiniens, dont des femmes et des enfants. Treize Israéliens, dont 3 civils, avaient été tués.

“On comptait profiter de son passage pour tenter de faire avancer l’enquête” ouverte après une plainte contre plusieurs responsables civils et militaires israéliens, a dit à l’AFP le porte-parole du parquet fédéral, Thierry Werts, confirmant des informations du quotidien Le Soir. La police devait purement et simplement interpeller Tsipi Livni, dit le journal. Tzipi Livni a annulé son déplacement “trois ou quatre jours avant pour des raisons personnelles”, a dit à l’AFP le porte-parole de l’association organisant la conférence, Yossi Lempkowicz. Une porte-parole de Tsipi Livni, réputée comme l’une des femmes les plus influentes d’Israël, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Le porte-parole du ministère israélien Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a lui dénoncé “une exploitation cynique du système judiciaire belge” et “un coup médiatique minable et dénué de tout fondement légal de la part d’une organisation anti-israélienne”. Israël partage “avec la Belgique la volonté de faire rendre des comptes aux auteurs de crimes graves” mais attend «des autorités belges “qu’elles s’opposent à l’exploitation de ce principe”, a-t-il ajouté.

La justice belge a le droit d’interpeller sur son territoire un ou une suspecte, au nom de la compétence universelle dans les crimes de droit international, car il y a une victime belge. L’Association belgo-palestinienne soutenant la plainte tient Tsipi Livni pour responsable des décisions prises au cours de “Plomb durci”, “au même titre qu’Ehud Olmert et Ehud Barak”, alors Premier ministre et ministre de la Défense. Elle se réclame des conclusions d’une commission d’enquête mise en place par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone, qui a accusé Israël et des groupes armés palestiniens de “crimes de guerre” pendant “Plomb durci”. En décembre 2009, Tsipi Livni avait annulé une visite à Londres après avoir été informée qu’elle était sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par un tribunal britannique après une plainte pour son rôle pendant “Plomb durci”. Israël refuse toute intervention judiciaire extérieure, assurant que son système est parfaitement capable de poursuivre des crimes de guerre présumés. Source: lalibre.be



À LA UNE

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Israël Palestine. La Grande-Bretagne : réserves sur la Conférence de Paris

Selon l’AFP (Copyrights) : «Quelque 70 pays ont solennellement réitéré leur engagement en faveur des deux États israélien et palestinien, avertissant qu’ils ne reconnaîtraient pas d’actions unilatérales qui menaceraient une solution négociée, particulièrement sur la question des frontières ou le statut de Jérusalem. Dans un communiqué âprement négocié, les participants à la conférence de Paris ont exhorté Israéliens et Palestiniens à «démontrer leur engagement pour la solution à deux États et à s’abstenir d’actions unilatérales qui préjugeraient du résultat de la négociation, notamment sur les frontières, Jérusalem, les réfugiés ». Le texte précise que si de telles actions étaient prises, “ils ne les reconnaîtront pas”.

David Friedman, le nouvel ambassadeur US habitera à Jérusalem

Les Palestiniens se sont immédiatement félicités des conclusions de la conférence, le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat estimant qu’elle avait “souligné la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne”. A l’inverse, pour Israël, la conférence “éloigne” la paix. La réunion de Paris est intervenue à cinq jours de l’entrée en fonction d’une administration américaine qui a pris des positions très pro-israéliennes, le président élu américain ayant promis durant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Le communiqué s’abstient de faire référence au projet controversé du futur président américain Donald Trump de transférer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.

David Friedman, futur ambassadeur des Etats-Unis en Israël à la place de Dan Shapiro, aurait déjà annoncé qu’il s’installerait à Jérusalem, sans aucun rapport avec le déplacement éventuel de l’ambassade. Il aurait fait part de ses intentions au quotidien israélien Yediot Aharonot, indiquant qu’il préférait vivre dans la capitale plutôt que dans la maison où se sont installés ses prédécesseurs à Herzliyya. Il aurait souligné que sa décision n’était pas liée au projet du nouveau président américain Donald Trump qui a fait savoir à plusieurs reprises, pendant sa campagne, qu’il souhaitait transférer l’ambassade US de Tel Aviv à Jérusalem. Reste à savoir s’il parvien-

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dra à opérer ce changement. La nomination de David Friedman n’a pas encore été entérinée officiellement par le Sénat américain mais il prévoirait de venir dès le mois prochain en Israël pour commencer à travailler. Friedman, juif religieux de 57 ans, père de cinq enfants, est connu pour son attachement à Israël. Dans le cadre de ses activités philanthropiques, il s’est montré généreux envers plusieurs institutions israéliennes, dont l’organisation de secours Ih’oud Hatsala et des localités de Judée-Samarie. Par Claire Dana-Picard Source: Chiourim.com

Une telle mesure romprait avec la politique historique des États-Unis et irait à l’encontre de la position de l’ONU, pour laquelle le statut de Jérusalem, dont la partie Est palestinienne a été occupée en 1967 puis annexée par Israël en 1980, doit se régler par la négociation. Les Palestiniens, qui veulent aussi faire de Jérusalem la capitale de leur futur État, ont vivement réagi, le président Mahmoud Abbas menaçant de revenir sur la reconnaissance d’Israël si une telle décision était appliquée. Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé que le déménagement de l’ambassade serait une “provocation”, après avoir un peu plus tôt mis en garde contre un projet “extrêmement lourd de conséquences”. Il a également répété que “la base” de règle-

ment du conflit était “les frontières de 1967 et les grandes résolutions des Nations unies”, se référant ainsi aux textes appelant Israël à se retirer des territoires occupés après la guerre des Six jours en 1967. De son côté, le secrétaire d’État américain John Kerry s’est félicité d’un texte “équilibré”, qui dénonce les actes et les incitations à la violence côté palestinien. Il a également confirmé qu’il avait parlé au téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour le “rassurer”. M. Netanyahou n’a de cesse de dénoncer l’initiative française, qualifiée d’»imposture» et de “futile”. Mais la Grande-Bretagne, favorable à des négociations bilatérales israélo-palestiniennes, a exprimé des “réserves” vis-à-vis de la Conférence de Paris et n’en a pas signé le communiqué final, un refus interprété comme reflétant la volonté de Londres de rester proche de la prochaine administration américaine. Les Israéliens et les Palestiniens, dont les négociations sont gelées depuis près de trois ans, n’étaient pas présents à Paris. Si les Palestiniens sont en faveur de l’internationalisation du conflit, les Israéliens sont eux violemment opposés à toute approche multilatérale du dossier. Le gouvernement Netanyahou n’a pas caché compter ardemment sur l’arrivée de M. Trump au pouvoir. Dans un tel contexte, près de 70 ans après la création d’Israël et le début du conflit, la réunion de Paris valait surtout pour le symbole, à un moment où la perspective des deux États semble s’évaporer, avec, sur le terrain, la poursuite de la colonisation israélienne et les attaques et attentats palestiniens. Elle était aussi le dernier acte d’une série de gestes remarqués sur la question israélo-palestinienne, dont le plus important s’est produit à l’ONU le 23 décembre. Un mois avant son départ de la Maison Blanche, l’administration du président sortant Barack Obama s’est en effet abstenue sur une résolution condamnant la colonisation israélienne, la première depuis 1979. Au grand dam du président élu Trump qui avait exhorté Washington à mettre son veto. Une nouvelle conférence internationale “avec les participants qui le souhaitent” se réunira d’ici à la fin de l’année pour faire le point sur les avancées du processus, indique aussi le communiqué final». AFP


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Automobile intelligente : Israël veut devenir leader mondial

Israël est déjà très en pointe dans le domaine des équipements électroniques automobiles. Mais le gouvernement tient à faire d’Israël un véritable leader mondial dans la technologie automobile. Dans sa séance de dimanche, le conseil des ministre a décidé d’un programme national pour développer l’industrie du transport intelligent avec pour objectif de mettre au point des solutions innovantes applicables à la majorité des véhicules. Un budget de 250 millions de shekels sur cinq ans été débloqué à cet effet. Les responsables de ce programme seront Elie Gruner, directeur de cabinet du Premier ministre et Keren Terner, directrice-générale du ministère des Transports. Lors de la discussion, le Premier ministre a déclaré: « Je salue cette importante initiative. Israël dispose d’un avantage certain dans la capactités à créer des solutions conceptuelles, grâce à la qualité de ses ressources humaines et son don pour la créativité et l’innovation. Notre rôle en tant que gouvernement est de permettre à ces dons de s’exprimer, notamment en favorisant la

recherche, en injectant des budgets et en supprimant un maximum d’obstacles bureaucratiques… ». Binyamin Netanyahou a estimé que les industries high-tech israéliennes atteindront un chiffre d’affaires de 7 trillions de dollars d’ici 2030 et que les innovations dans le domaine des transports profiteront en premier lieu aux automobilistes israéliens. Le ministre des Transports Israël Katz a souligné que les innovations israéliennes en matière de technologie automobile permettent à la fois de sauver des vies humaines, de réduire les embouteillages ainsi que la taux de pollution de l’air. De son côté, le Prof. Avi Simhon, directeur du Conseil national de l’Economie au Bureau du Premier ministre a indiqué qu’Israël se trouve à l’orée d’une véritable révolution qui va donner un essor considérable à l’économie israélienne en faisant d’Israël le leader mondial dans la branche de la technologie automobile.

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Energie solaire : La plus haute tour au monde s’élève dans le désert israélien

Donation exceptionnelle du milliardaire américain Mort Zuckerman aux universités israéliennes

L’Université de Tel-Aviv est parmi les grandes institutions de recherche israéliennes qui vont bénéficier du programme STEM pour la coopération technologique entre Israël et les Etats-Unis, financé par le philanthrope et homme d’affaires américain Mort Zuckerman. La plus haute tour solaire au monde entrera bientôt en service dans le désert du Néguev, au sud d’Israël. À ses pieds, reposera un champ solaire gigantesque composé de milliers de miroirs, répartis sur une surface équivalente à 400 terrains de football. La tour, toujours en cours de construction, sera à terme aussi haute qu’un immeuble de 80 étages. A son extrémité, une immense chaudière recueillera les rayons du soleil, qui seront ensuite convertis en électricité. La tour sera visible à des dizaines de kilomètres à la ronde et ressemblera de loin à une immense ampoule. “Notre centrale repose sur la technologie de l‘énergie solaire concentrée. Nous avons 50.000 miroirs, appelés héliostats, concentrés sur une surface d’un million de mètres carrés, qui réfléchissent la lumière du soleil sur la tour solaire. Cette tour solaire, qui fera 250 mètres de haut, sera la plus haute au monde. Il y aura à son extrémité une chaudière, qui collectera les rayons du soleil et convertira l’eau chaude en vapeur, ce qui fera ensuite tourner une turbine comme dans une centrale électrique conventionnelle”, explique, Eran Gartner PDG de Megalim Power Ltd. Cette centrale solaire thermique pourrait être finalisée à la fin de cette année ou début 2018. Les ingénieurs visent une production quotidienne de 310 mégawatts, de quoi alimenter une ville de 130.000 habitants, soit environ 1 % de l‘électricité du pays. Coût de ce projet pharaonique : environ 500 millions d’euros. Les ingénieurs ont dû construire une tour adaptée aux caractéristiques du champ solaire. “La raison pour laquelle notre tour est la plus haute au monde est due, non pas au fait que nous voulons battre des records, mais à cause de la densité du champ solaire. Plus

les héliostats sont concentrés, plus la tour doit être élevée pour qu’il n’y ait pas d’interférences entre les rangées de miroirs. L’Etat d’Israël souhaitait que nous utilisions un maximum de terrain, en termes d‘électricité par unité de terrain, et c’est pourquoi la tour doit atteindre cette hauteur”, explique Eran Gartner. Israël est à la pointe de la technologie solaire et bénéfice en outre d’un taux élevé d’ensoleillement. Malgré ces atouts, le secteur reste peu développé à l‘échelle nationale, à cause notamment de la bureaucratie, qui freine les entreprises. Résultat, le solaire représente aujourd’hui une infime part de la production électrique nationale, largement dominée par le gaz et le charbon. Israël est à la traîne par rapport à d’autre pays, comme l’explique Leehee Goldenberg, directrice du département de l‘Économie et de l’environnement à l’Union pour la défense environnementale : “Par rapport à l’Allemagne, où les énergies renouvelables représentent 35 % du mix énergétique, ici en Israël, nous n’en sommes qu‘à 2,5%. Malgré les avancées de ces dernières années en matière de bureaucratie pour le secteur, le gouvernement israélien ne fait pas suffisamment pression pour atteindre ses objectifs en matière d‘énergie solaire.” Avec cette nouvelle centrale solaire, Israël amorce sa révolution verte. Le pays veut porter la part des énergies renouvelables dans sa production électrique totale à 10 % d’ici à 2020. Et le solaire doit jouer un rôle clé pour atteindre cet objectif. La tour solaire d’Ashalim détrônera celle de Californie, haute de 137 mètres. Source: euronews

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Le programme, lancé officiellement cette semaine à la résidence du Président de l’Etat d’Israël, Reuven Rivlin, en présence du Président de l’Université de Tel-Aviv, le Prof. Joseph Klafter, ainsi que des autres présidents des grandes universités israéliennes, a pour but de promouvoir la coopération scientifique entre les chercheurs des deux pays par des bourses d’études et des projets éducatifs. Le programme permettra entre autre aux chercheurs américains au stade du doctorat et du post-doctorat de collaborer avec les chercheurs des universités et des organismes de recherche en Israël, y compris l’Université de Tel-Aviv, l’Université hébraïque de Jérusalem, le Technion, et l’Institut Weizmann, qui comptent parmi les institutions académiques les plus avancées du monde. Cette exposition des chercheurs américains à la recherche de pointe et à la culture start-up en Israël a pour but de produire une génération de leaders universitaires, de scientifiques et d’industriels dotés d’un esprit d’entreprise et d’innovation. En parallèle, le programme renforcera la position des institutions de recherche israéliennes dans le monde en leur donnant accès à sources de financement à grande échelle pour développer leurs laboratoires de recherche, leurs projets et leurs programmes de pointe. «Je suis un fan d’Israël» Le but est de renforcer à terme les partenariats entre les deux pays, basés sur les relations à long terme établies entre les chercheurs américains et israéliens de retour dans leurs pays d’origine, qui continueront de travailler en commun et d’échanger avec leurs homologues, contribuant ainsi à l’avancement de l’effort global de coopération scientifique entre les deux pays. Un premier groupe composé de 14 chercheurs a démarré avec l’année universitaire 2016-2017 et le programme STEM s’est fixé pour objectif d’assurer la continuation des projets et des activités académiques et éducatives au fil des ans.

Au cours des 20 prochaines années, il déversera plus de 100 millions de dollars au profit des chercheurs et de la société toute entière. « Le développement scientifique moderne ne peut se produire que dans la coopération » a déclaré le Président Rivlin. « Ce n’est qu’en partageant l’expérience que l’on peut véritablement avancer. « C’est un honneur pour nous de vous accueillir ici », a-t-il dit à Mort Zuckerman. « Vous faites partie des grands hommes qui ont aidé l’Etat d’Israël à parvenir à établir une éducation supérieure estimée partout dans le monde ». «J’ai souvent été invité dans ce pays, et ai toujours été ému par ses nombreuses réalisations. C’est une société qui sait se développer, grandir de ses difficultés et est parvenue à créer un état qui relève certainement du miracle » a déclaré Zuckerman. « J’ai toujours admiré ce que les Israéliens sont capables de réaliser dans un pays qui n’est pas riche en ressources naturelles, mais qui l’est en ressources humaines. Il n’a pas de pétrole, ni d’or ni d’argent, mais des personnes qui sont prêtes à travailler dur et à parfois à se battre durement et je suis un fan d’Israël. C’est un honneur pour moi et pour nous tous d’être ici ». Enfin, a été décernée à Mortimer Zuckerman est un magnat américain des média et de l’immobilier. Il est entre autre, président et rédacteur en chef du US News & World Report, président et éditeur du New York Daily News et co-fondateur et président de la société immobilière Boston Properties Incorporated. L’Université de Tel-Aviv lui a décerné la médaille George Wise en 2016 pour son œuvre philanthropique et son engagement, son dévouement et sa loyauté indéfectibles envers Israël. Sur la photo, de gauche à droite: James et Eric J. Gertler, administrateurs de la Fondation Zuckerman, le Prof. Zajfman, président de l’Institut Weizmann, Mort Zuckerman (assis), le Prof. Joseph Klafter, président de l’Université de TelAviv, le Prof. Yaffa Zilbershats, responsable du budget au Conseil de la planification de l’enseignement supérieur, le président Rivlin (assis), le Prof. Peretz Lavie, président du Technion, le Prof. Menachem Ben-Sasson, président de l’Université hébraïque de Jérusalem. (Photo: Israël Hadari) Source: Ami-universite-telaviv



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Daniel Benaïm : « Orient à Sion, une manifestation qui a su faire la preuve de son intérêt et de son utilité ! »

Alors que les lycéens et bacheliers de l’année dernière se posent la question de leur orientation, avec l’ouverture des serveurs APB, (admissions Postbac), l’Agence Juive sillonne la France avec le salon itinérant Orient-à-Sion. L’objectif : aider les 16-31 ans à conjuguer alyah, études, expérience professionnelle israélienne et consolidation du lien avec leur identité juive. Tout un programme, que nous explique, en détails, Daniel Benaïm… Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste Orient-à-Sion ? C’est un salon itinérant qui passera à Paris, bien sûr, mais aussi à Lyon, Marseille et Anvers en Belgique, pour aider les jeunes juifs et leurs familles à faire les bons choix en matière d’orientation scolaire et d’avenir personnel et professionnel. Disons que, lorsque le salon a été créé, il y a 9 ans, l’objectif était de donner une suite logique au bac bleu blanc. Il a, su, au fil des années, faire la preuve de son intérêt et de son utilité !

Le top 10 des crypto-monnaies dans le monde

Comment, concrètement, se déroule Orient-à-Sion ? En décembre, les futurs bacheliers « bleublanc » ont pu se familiariser avec Israël, ses codes, sa société et ce que le pays a à leur offrir en matière d’études secondaires. En début d’année, on leur propose donc une saine « piqûre de rappel » afin de répondre aux questions qu’ils peuvent, dès lors, se poser. Le salon tourne donc dans plusieurs grandes villes de France et en Belgique. En marge du salon, la délégation visitera aussi nombre d’écoles juives afin d’aller à la rencontre de nos lycéens. Souvent leurs parents sont aussi conviés. Ces rencontres, dans un cadre moins vaste et plus familier offrent une expérience plus rassurante peutêtre, lorsqu’il est question d’avenir professionnel pour les jeunes et leurs familles. Sur la forme, on voit bien l’intérêt du salon et l’investissement des délégations, mais sur le fond que propose Orient-à-

Sion et à qui s’adresse-t-il ? Nous avons 3 publics, dirons-nous de manière schématique : d’abord de jeunes lycéens, de jeunes bacheliers souhaitant, au terme d’une année d’études post-bacn changer d’orientation. Ceux-là en général sont aussi, à 90 % candidats à l’alyah. Ils pourront, soit terminer leur scolarité dans un lycée français ou francophone en Israël, soit envisager une année de transition leur permettant de se familiariser avec la langue, la culture et la société israélienne et envisager d’intégrer une université. D’autres partent pour la yeshivah ou le séminaire, des structures qui ont pour but d’approfondir leur cursus d’études juives, mais les préparent aussi, grâce à des ulpans et des tests psychométriques, à intégrer, le cas échéant, des facultés israéliennes. Les plus âgés, entre 22 et 30 ans, en revanche, veulent surtout enrichir leur cursus d’une année riche d’expériences, hors des frontières françaises et bénéficier, grâce à Massa et à ses programmes d’excellence, d’un formidable enrichissement personnel : ils vont pouvoir renforcer le lien avec leur identité juive, avec la Terre d’Israël et enfin affiner leur projet de vie qu’il soit personnel ou professionnel. Parmi ceux-là, tous ne sont pas candidats à l’Alyah. En revanche, tous reconnaissent le formidable apport d’un tel projet pour l’avenir du peuple juif ! Orient-a-sion, du 29 janvier au 5 février à Paris, Lyon, Marseille et Anvers. Renseignements sur http://www.jewishagency.org/fr/

La carte de l’aide humanitaire israélienne dans le monde Le bitcoin est-il la monnaie virtuelle avec la plus grosse valorisation boursière au monde ? L’ethereum et le monero arrivent-ils à rivaliser ? Réponses avec Statista.

toshi Nakamoto est ainsi valorisée près de 18,2 milliards de dollars. Loin derrière, on retrouve l’ethereum et le monero, valorisés respectivement 961 et 243 millions de dollars.

Les crypto-monnaies, ces monnaies virtuelles qui se sont imposées dans le paysage Internet au point de devenir des moyens de paiement, sont nombreuses. Côté valorisation boursière, c’est la plus populaire d’entre elle, le bitcoin, qui domine un classement réalisé grâce aux données de Coinmarketcap.com, synthétisé ici dans une infographie de Statista. La monnaie inventée par le mystérieux Sa-

Statista édite un portail d’études et de statistiques provenant de plus de 18 000 sources. Par Nicolas JAIMES Source: JDN

Il existe des milliers d’histoires sur l’incroyable travail d’aide internationale qu’Israël mène à l’étranger. Qu’il s’agisse d’un tremblement de terre ou d’une autre catastrophe, naturelle ou causée par l’homme ou de programmes environnementaux, sanitaires ou éducatifs à long terme, des volontaires israéliens du gouvernement, de l’armée et des ONG à but non lucratif ont toujours réagi rapidement, atteignant souvent la zone sinistrée avant que les équipes de secours arrivent d’autres pays. Malgré sa petite taille, Israël participe également à des missions éducatives, environnementales et sanitaires à long terme dans des pays comme le Kenya, le Népal, le Japon, la Chine, le Vietnam, le Pérou, l’Argentine, le Brésil, le Turkménistan, Haïti et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Israël aide même les citoyens de certaines nations ennemies à traiter les réfugiés à travers le monde, à aider les Syriens blessés dans la guerre civile ou à amener des enfants en Israël pour une chirurgie de sauvetage. Pourtant, en dépit de tant de missions, on sait peu de choses sur l’incroyable travail d’aide mené par Israël. Il y a un an, le site ISRAEL21c a décidé de faire quelque chose à ce sujet et a créé la carte d’aide d’Israël: Israel Aid Map. C’est une façon phénoménale de montrer au monde entier l’étendue de l’aide israélienne. Cette carte est faite pour être partagée, alors s’il vous plaît, faites. Montrons au monde le travail humanitaire inspirant qu’Israël accomplit au quatre coins de la planète. Par Nicky Blackburn : Israel21c Judith Douillet Source: Alliance



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La mairie de Jérusalem dresse Partez skier en Israël à un peu un profil du touriste étranger plus de trois heures de route de Tel Aviv

La station de ski du Mont Hermon qui n’est qu’à un peu plus de 3 heures de route de Tel-Aviv, se situe au point le plus septentrional d’Israël, à la frontière de la Syrie et aussi à quelques kilomètres des combats qui enflamment la région. Un seul jour de congé suffit pour goûter aux joies des sports d’hiver mais nous vous conseillons de partir tôt le matin et de vous attendre à quelques embouteillages à l’entrée de la station.

Français, Allemand, Italien ou Russe : pour attirer les visiteurs étrangers à Jérusalem, la Mairie a concocté un profil du touriste par pays. Après l’attentat récent sur la promenade Armon Anatsiv à Jérusalem, la Mairie publie un nouveau plan d’encouragement du tourisme urbain. Au cœur de ce plan : une décomposition des touristes potentiels par pays d’origine. L’objectif est d’adapter les forfaits de vacances selon les habitudes de loisirs de chaque nationalité. JÉRUSALEM 2020 Révélé cette semaine par le journal local “Yediot Yeroushalaïm”, le programme de la mairie de Jérusalem s’intitule « Jérusalem 2020 ». Il repose essentiellement sur « le développement de projets stratégiques ». Par exemple, une des priorités de la mairie ira au tourisme évangéliste qui représente un fort potentiel inexploité. Le programme est aussi basé des propositions de tourisme à thèmes comme les festivals de Jérusalem (opéra, cinéma, artisanat, culinaire, etc.) ; sans compter les autres activités, surtout sportives (comme le marathon de Jérusalem). COOPÉRATION INTERNATIONALE Pour améliorer l’image de marque de la capitale israélienne, des accords de coopération touristiques ont été signés avec sept pays occidentaux : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Angleterre et l’Italie. Dans le courant de 2017, la mairie de Jérusalem participera, dans ces pays, à des campagnes publicitaires destinées à modifier l’image de la ville vue de l’étranger :

Jérusalem n’est pas seulement une ville de pèlerinage religieux, mais aussi une ville de culture, au riche passé historique et qui accueille des centaines de congrès internationaux par an. PROFIL TOURISTIQUE DE L’ÉTRANGER Dans le cadre de la préparation de ce plan stratégique, la mairie a cru bon de dresser un profil des habitudes de consommation du touriste étranger, notamment en ce qui concerne ses hôtels préférés et ses besoins de loisirs. Objectif avoué : adapter les deals de vacances aux habitudes et besoins du touriste étranger. Par exemple, les propositions de visites adressées à un touriste originaire d’un pays lointain (comme Chine ou Etats-Unis) seront différentes de celles adressées à touriste européen. Un document interne de la mairie explique qu’un Allemand part en vacances entre 2 et 5 nuits en moyenne ; son âge varie entre 50 et 65 ans, et 46% d’entre eux réservent leurs vacances à la dernière minute. En revanche, le touriste italien est plus jeune (entre 35 et 45 ans) et il est le champion de la dernière minute. Le détenteur de vacances serait le Britannique qui prend des vacances entre 3 et 4 fois par an. Le Britannique n’aime pas trop improviser : 53% d’entre eux réservent leurs vacances à l’avance. Et le Français ? Selon la mairie de Jérusalem, le touriste français prend des vacances deux fois par an, de préférence en mai et en août. La durée moyenne de ses vacances est plus longue que celle d’un allemand ou italien : entre 5 et 7 nuits à chaque fois. Jacques Bendelac (Jérusalem)

Vous pourrez alors dévaler les pistes, boire du vin chaud et slalomer comme dans les Alpes. A 2.200 m d’altitude, on voit Damas par beau temps qui n’est qu’à 40 km. Chaque année, dès les premières chutes de

neige, le temps d’une courte saison, le Mont Hermon devient une station de sports d’hiver comme n’importe quelle autre : les quatorze pistes de la station accueillent jusqu’à 8 000 visiteurs par jour. Le mont Hermon posé entre le Liban et la Syrie, au nord du Golan, est aussi une zone ultra-stratégique placée sous haute surveillance. Chaque cabane d’arrivée de remonte-pente est doublée d’un avant-poste militaire où les soldats scrutent l’horizon avec des jumelles car l’endroit n’est pas à l’abri d’un obus perdu de l’armée ou des rebelles syriens. Source: Tel Avivre

Des dizaines de requins dans des eaux chaudes sur la côte israélienne

Les autorités ont interdit lundi au public, essentiellement des plongeurs, de s’approcher des dizaines de requins qui nagent actuellement dans des eaux chaudes de la Méditerranée près d’une centrale électrique sur la côte du nord d’Israël.

La centrale électrique de Hadera utilise l’eau de mer pour refroidir ses turbines et rejette ensuite cette eau réchauffée, qui attire des requins gris et des requins sombres dont certains peuvent atteindre dix mètres de long. Cette présence sous-marine a créé la sensation chez des plongeurs israéliens à la recherche du grand frisson, motivés par l’idée de nager au milieu de ces squales et de les prendre en photo. Mais l’Autorité israélienne des parcs naturels et l’association israélienne de plongée sous-marine ont publié lundi une mise en garde pour interdire aux plongeurs de s’approcher des requins pour leur sécurité comme celle des prédateurs. Elles ont notamment expliqué que ces squales étaient des espèces protégées qui ne peuvent pas être pêchées, nourries ou har-

celées.

Le nombre de requins présents dans les eaux chaudes sur la côte méditerranéenne d’Israël a augmenté de façon régulière ces dernières années alors que cette population décroit en Méditerranée, selon Ruth Yahel, une écologiste marine de l’Autorité des parcs naturels. “Nous ne savons pas expliquer pourquoi ces requins viennent dans ces eaux chaudes”, a-t-elle expliqué à l’AFP. “On sait juste qu’ils aiment ça, ils entrent dans le courant et tournent en rond comme dans une danse. Ils le font peut-être parce qu’ils s’amusent.” D’autres théories évoquent la présence plus nombreuses de proies, moins nombreuses de parasites ou la recherche d’un lieu de reproduction. “On a juste l’impression qu’ils sont plus nombreux qu’avant”, a dit Mme Yahel. Aucune attaque de requins sur des êtres humains n’a été enregistrée en Israël depuis plusieurs décennies. Source: Le Point



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Etude génétique du National Geographic: 14% des libanais ont des génomes juifs ! rie, la Libye ou le Maroc. Au fait, elle n’est arabe qu’à 17% et même un peu juive à 4% ! La Tunisie, quant à elle, choisie comme représentant le Maghreb, est à seulement 4% arabe, à 88% Nord-Africaine et à 5% européenne. Le Liban, comme on peut s’y attendre, est l’un des peuples les plus hétéroclites au monde. Il comporte 14% de génome Juif, 11% du génome Nord-Africain, et seulement 44% de génome arabe! Autres surprises : le génome nord-africain se retrouve sur quatre continents : Afrique, Europe, Asie, et… en Amérique latine !

Et si la science et la génétique faisaient tomber les derniers mythes éculés, la falsification de l’histoire, les dénis identitaires. Et si la science, pouvait rassembler plutôt que diviser, réconcilier les humains avec leur passé, couper l’herbe sous le pied des marchands de facéties, les politiciens fourbes, les populistes sournois, et les royaumes qui achètent, à coup de pétrodollars, jusqu’à notre droit à l’existence. Dénoncer les impostures et rompre avec le silence sur les vérités occultées.

Le projet Genographic projet de National Geographique corporation vient nous livrer (et nous délivrer d’une tromperie) des résultats d’une étude menée depuis plusieurs années, sur des groupes de populations sur les quatre continents. D’abord, l’étude nous révèle que plusieurs pays, considérés Arabes, ne le sont que peu ou prou. C’est le cas de l’Égypte, que le génome de sa population avec 68%, désigne clairement comme une nation Nord-Africaine, au même titre que la Tunisie, l’Algé-

Une autre révélation renversante est l’absence totale du génome arabe dans des pays où était admise leur présence, pour des raisons religieuses, comme en Espagne, au Portugal, en France et en Afrique subsaharienne (Sénégal et Nigeria). C’est d’ailleurs dans ces contrées, où s’était propagé l’Islam, que la présence du génome nord-africain est la plus forte. C’est ainsi que les Ibériens (Espagnols et Portugais) ont 9% de part du gène Nord-Africains et tenez-vous bien 0% de gêne arabe. La Sardaigne 11%, le Sénégal avec une grande part de 12% et Yarubans (Nigeria) 3% d’ADN Nord-Africain. Ceci est la preuve irréfutable, que la pro-

pagation de la religion musulmane s’est faite exclusivement par l’intermédiaire des Nord Africains qui s’y sont installés par la suite. Une dernière révélation est la présence surprenante de génome Nord-Africain sur le continent américain et notamment celui du Sud. Cela appuie la théorie selon laquelle les Berbères, auraient pu atteindre le continent des Amériques bien avant les colons Européens au 15e siècle, mais également, la présence d’équipages berbères au sein de l’expédition de Christophe Colombe, et des conquistadors partis des Îles Canaris. C’est ainsi que l’on retrouve 5% d’ADN Nord-Africain chez les Argentins, et 6% chez les Colombiens. (C’est pour ça qu’ils savent jouer au football, diront les Algériens). On retrouve également l’ADN d’Afrique du Nord dans les Bermudes. Chez les Mexicains, les Péruviens 3%, Mexicains Américains 4%, au Puerto-Rico 3%, en Grèce 3%, en Iran 4%, en toscan (Italie) et en France (2%), au Kenya et en Éthiopie avec 4%. Cette découverte bouche un coin aux adeptes du « khalit » qui enseignent dans les écoles que les Algériens sont à 80% arabes et à 20% de « khalit », Kabyles, Chaouis et Imuchagh. Par Hebib Khalil – Le Matin d’Algérie Source: JSSNews

Découverte scientifique : La circoncision aide à prévenir contre toutes les souches du VIH bon moyen de se protéger contre la souche VIH-1 mais aucune étude n’avait été menée pour étudier les effets de la circoncision sur la souche VIH-2. La souche VIH-2 est plus rare que la VIH1 et la plupart des personnes infectées se trouve en Afrique.

Des chercheurs ont découvert que la circoncision aide à prévenir contre toutes les souches du VIH (Sida) et pas seulement la souche VIH-1 ! Une équipe internationale de chercheurs a étudié en Afrique de l’Ouest les effets de la circoncision sur le virus VIH et en a conclu que la circoncision freine considérablement la propagation de toutes les variantes du

virus du Sida ! Les six chercheurs qui ont mené cette étude intitulée “La circoncision masculine et l’émergence de l’épidémie du VIH-2 en Afrique de l’Ouest” ont publié leurs résultats le mois dernier dans la revue scientifique PLOS. Il était connu que la circoncision était un

Les chercheurs, qui ont été financés par le gouvernement Belge, ont compilé les résultats des enquêtes menées dans 30 villes de tous les pays d’Afrique occidentale, ces résultats ont été recoupés avec les résultats de tests effectués chez 218 groupes ethniques d’Afrique occidentale qui sont circoncis. Il ont également été recoupés avec ceux qui consomment de la viande de brousse et recoupés avec des populations incirconcises. Les résultats ont montré sans équivoque que la consommation de viandes d’animaux sauvages n’a que très peu d’influence sur la présence du virus, par contre, l’étude a montré que la circoncision joue un facteur

important dans la protection des populations contre le virus VIH-2. Le VIH-2 a été moins étudié que le VIH-1 mais il représente néanmoins une menace considérable pour la santé publique car il est répandu dans le monde entier, plus d’1 million de personnes en sont infectées de par le monde. A la fin des années 1980, deux études ont montré une forte corrélation entre la prévalence du VIH-1 et la circoncision masculine en Afrique. D’autres études effectuées plus tard dans d’autres parties du monde ont donné des résultats identiques. Cette nouvelle étude montre donc que la circoncision freine la propagation du Sida quelle que soit la souche du virus ! Par David ILLOUZ Source: Koide9enisrael





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L’OLP appelle à une action internationale contre les implantations israéliennes

La plupart des logements seront construits au sein d’implantations déjà existantes

La direction de l’Autorité palestinienne a réclamé mardi une action immédiate de la communauté internationale après

l’annonce par Israël de la construction de 2.500 logements en Cisjordanie. «La communauté internationale doit immédiatement réclamer des comptes à Israël», a dit le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine

(OLP), Saëb Erakat. Selon lui, Israël a été enhardi «par ce qu’ils considèrent comme les encouragements du président américain Donald Trump».

Benyamin Netanyahou, ont approuvé mardi la construction de 2.500 logements en Cisjordanie, majoritairement au sein d’implantations déjà existantes.

Le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, et le Premier ministre israélien

«Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont décidé d’approuver la construction de 2.500 unités d’habitation en Judée-Samarie pour répondre aux besoins de logement et de la vie quotidienne», a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense. La plupart des logements seront construits dans les grandes zones de peuplement, mais environ une centaine seront construits dans l’implantation de Beit El et dans le quartier Yekev de l’implantation de Kohav Yaakov, à l’extérieur de Ramallah. Avec une population d’environ 6.500 habitants, Beit El est l’une des plus anciennes implantations israéliennes. M. Netanyahou a déclaré dimanche soir devant le conseil des ministres restreint qu’il levait toutes les restrictions liées aux constructions à Jérusalem-Est. La municipalité israélienne de Jérusalem a donné son feu vert définitif à la construction de 566 logements dans trois quartiers de Jérusalem-Est, a annoncé dimanche un conseiller municipal. Le Premier ministre a déclaré par ailleurs que toutes les implantations devaient rester sous souveraineté israélienne dans un éventuel accord qui mettrait fin à des décennies de conflit avec les Palestiniens. Une résolution réclamant l’arrêt des implantations israéliennes avait été adoptée le 23 décembre par le Conseil de sécurité de l’ONU après la décision des Etats-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto. Alors que le Premier ministre israélien avait annoncé qu’il pourrait donner son feu vert pour la construction de nouveaux logements en Cisjordanie, en réaction à l’adoption par l’ONU de la résolution, plusieurs ministres de son gouvernement avaient estimé que le moment était venu d’annexer unilatéralement des parties de ce territoire. La résolution 2334 déclare que les implantations israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est n’ont aucune valeur juridique, et constituent une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la solution des deux États et à une paix juste, durable et globale. i24news



À LA UNE

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Reconnaissance et hypocrisie 72 heures après une certaine conférence, déclenchée par le clown blanc, assisté de l’auguste et de 70 clown pitres, Peu étonnant que le cirque ne fasse plus recette, Même les clowns ne font plus rire On veut à tout prix, affranchir des hommes qui sont formés depuis 70 ans à la détestation et à la haine de l’autre. De surcroît, dirigés depuis aussi longtemps par des êtres corrompus, cruels et malfaisants. Avant de penser à une reconnaissance, il y a lieu de procéder au nettoyage de tous ces cerveaux malades et nourris à la violence et la haine. Toutes les résolutions et autres conférences s’étant dégonflées comme autant de ballons de baudruche, je m’en vais vous raconter une page de la renaissance d’un pays, cher à mon cœur, revenu dans le giron des Nations avec les honneurs et malgré la haine des voisins immédiats et l’hypocrisie de...???? Lisez jusqu’au bout. Réponse à la fin de l’article. 14 mai 1948, Minuit à Tel-Aviv, 18h a Washington L’état d’Israel commence son existence indépendante. Il est 17h à Washington, quand Elyaou EPSTEIN, représentant du gouvernement provisoire d’Israel remet au Président TRUMAN, une lettre, par laquelle, il lui annonce qu’à compter de 18h et 1 minute, le nouvel état serait indépendant. Il exprimait l’espoir que son gouvernement voudra reconnaître Israël et l’accueillir dans la communauté des Nations. Depuis le 12 mai, la reconnaissance d’Israel avait été débattue entre le Président des

États Unis et ses conseillers, Clark Clifford et David Niles, le secrétaire d’état Marshall (l’homme du plan) et son adjoint Robert Lovett. Le département d’état ne cache pas son hostilité, arguant la nécessité de consulter l’Angleterre et la France. (Déjà) TRUMAN passe outre aux objections et décide de reconnaître sur le champ le nouvel état. Quelques minutes après 18h, un communiqué fait savoir que les États Unis reconnaissent le gouvernement de Tel Aviv, comme l’autorité de facto du nouvel état d’Israel. Dés le lendemain, des personnalités proarabes, élèvent de violentes protestations, mais l’opinion américaine, au contraire se montre très favorable. Le 17 mai, c’est la reconnaissance de l’Union Soviétique. Chaque jour, jusqu’au 12 juin, de nouveaux pays saluent le jeune état. 31 ans après la déclaration Balfour, ce seront les deux nouvelles»super puissances» qui patronnent l’entrée d’Israel dans le concert des Nations. Pendant que l’Angleterre refuse de reconnaître l’état hébreu et que la France demeurait dans l’expectative. Croyez-vous que quelque chose a changé? René SEROR

Israël face à un mythe II Petite métaphore talmudique. Un homme aperçoit un vieillard occupé à planter un caroubier. Étonné, il lui dit: «A quoi cela va-t-il vous servir? Ce caroubier donnera des fruits dans 200 ans. Vous n’en profiterez jamais!» «C’est exact, répond le vieil homme! Mais si mon arrière grand père n’avait pas planté, je n’aurai rien trouvé à manger. Mon grand père a planté pour mes enfants. Et si je ne plante pas, que mangeront mes petits enfants et mes arrières petits enfants?» Il importe tellement de penser aux générations futures. Quand les mouvements écologistes sont apparus, nous avons été nombreux à applaudir, à adhérer. Surtout, ceux qui, parmi nous avaient été aux EIF. Car aux EIF, nous étions écolos avant l’heure. On enseignait à nos éclaireurs de ne pas laisser traîner de papiers gras, de bouteilles, de canettes et autres détritus. On leur apprenait à vérifier qu’un feu était

éteint avant de quitter un campement. Aujourd’hui, il me semble naturel après un pique-nique de laisser l’espace propre. Mais ces mouvements verts, très vite, se sont politisés, en se positionnant du mauvais côté. Où que ce soit, dans le Monde! Pour prendre un exemple que nous connaissons bien, Paris est défiguré. Peu leur importe! Le principal, c’est le résultat dans les urnes. Pas un endroit au monde qui échappe à la folie gauchisante de ces écolos. A gauche, de querelle en querelle, à force de prétendre au grand rassemblement, ils ne voient pas, qu’ils n’ont pas la moindre chance. Et c’est tant mieux. Hélas, ils tracent une autoroute à Mélanchon, Peut-être à Macron. Il semble bien que l’héritage de Mendes France et de François Mitterand sera dilapidé a très court terme. A droite, on a sagement désigné un champion. Fillon. et toc, il est en perte de vitesse.

Les silences de Marine et son attitude la propulse au devant de la scène! AUSSI, FRANCHMENT, Vous imaginez cette femme, dans le fauteuil du Général De Gaulle? Vous imaginez sortir de l’Europe? Vous imaginez revenir au franc? Avec leur Brexit, les anglais ont perdu plus de 20% de leur pouvoir d’achat! En prétendant agir pour le bien, ils rajoutent à la désolation planétaire. Je relis pour la seconde fois «Le suicide français» de ZEMMOUR et je suis sur le point de terminer «Décadence» de Michel ONFRAY. Aussi éloignés que soient ces deux hommes par leurs idées, un mot me vient: LUCIDES. Les deux le sont, oh combien! Le plus surprenant est qu’ils sont attaqués, verbalement, par quelques pseudo intellos-journalo-gaucho-charlot. Cependant, aucun de ces «grands esprits» ne s’avise à leur intenter un procès. Preuve que ces deux livres énoncent et dénoncent des vérités. Le plus triste réside dans cette ligne de

conduite imperturbable, adoptée par cette fange bizarre qui déploie des efforts inconsidérés pour prétendre défendre nos intérêts. Bizarrement, ça va de mal en pis. Bizarrement, plus ça va mal, plus ils s’efforcent d’inventer des lois et à adopter des attitudes néfastes et destructrices. J’avoue être soulagé de ne pas avoir à voter en FRANCE. Pourtant, je suis malheureux de constater, dans quel état se trouve le pays dont j’ai rêvé les 14 premières années de ma vie! J’ai alimenté ce rêve, durant 50 ans mais j’ai compris, que rien ne vaut L’ESPOIR. Aussitôt que j’en aurai l’occasion, je m’empresserai de dévorer «LA FRACTURE» DE Gilles KEPEL. Et comme toujours, à chacune de ces lectures, une question me taraude, qui ne semble pas déranger nos dirigeants: QU’ALLONS-NOUS LAISSER A NOS ENFANTS? RENÉ SEROR


À LA UNE

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Ce fut une belle photo, les participants bien alignés sont beaux sur l’estrade, François Hollande au sourire béat, grand maître de cérémonie, il est l’initiateur de cette conférence, celle qui ne sert à rien ou celle de trop. Avant Trump et le départ d’Obama, il devient le VIP mondial de la politique occidentale. Ils sont bien droits, clichés de l’universelle l’hypocrisie occidentale et du parti pris avec cette connivence scélérate associée au monde arabo musulman. Nous en connaissons les effets, le mensonge entretient l’ignominie, la guerre, les rancunes, les révoltes, la haine, le confort du laisser faire afin de ne pas fâcher ces minorités obsolètes devenues dangereuses par le déni du réel, rien n’y fait, cette conférence de la paix est le défi des « loosers » avant que ne s’annoncent les grands changements présidentiels. Mais là, ils étaient souriants, détendus, à la limite du ridicule sachant le contenu absurde et l’inutilité de cette conférence pour la paix : mais il y a une conscience de nos élites politiques mondiales il ne faut pas rater une occasion à dénigrer, condamner et jeter sur Israël le poids millénaire d’exister et sa responsabilité des désordres internationaux. Le sang, les crimes, les massacres sont le fait de quelques implantations dans un désert qui n’avait jamais jusqu’à ces jours porté le moindre fruit. Et en définitif, aucune

intention d’y apporter une quelconque réforme structurelle hors les quelques tribus bédouines dont l’itinérance séculaire avec leurs bétails est une partie de leur tradition. C’est de la politique spectacle, la photo, l’histoire, l’illusion d’être des super héros au pouvoir divin, les journalistes dans leur ensemble ne s’en sont pas trompé, ce n’était qu’un épisode de plus dans cet affrontement médiatique critiquable sur bien des points. Ils en ont peu parlé dans leurs journaux. Un faut débat dont la conclusion tourne en boucle sachant que la conclusion ne varie pas.

Par contre notre « petite et pitoyable présence » devant l’ambassade d’Israël. Quelques centaines de coreligionnaires et autres affrontant les rigueurs du froid sont venus : ça ne fait pas sérieux, en proportion plus d’orateurs que de public : bien regrettable cette indolence, cette insouciance communautaire qui a peut être préféré le chaud plutôt que de venir manifester. Une communauté absente, une communauté qui ne semble pas comprendre les enjeux qui se jouent sous nos yeux et sur lequel aucune pression auprès du gouvernement ne peut se faire si le nombre n’est pas significatif. La diaspora abandonne t’elle Israël ? Quelle crédibilité pouvons-nous avoir avec 1000, à peine plus de participants vis-à-vis du pouvoir politique français pour ce qui

touche Israël ? Le Mont du Temple, le Mur, la Vielle Ville de Jérusalem ne nous appartiendraient pas. Comment l’institutionnel juif de France peut il faire admettre auprès du pouvoir l’importance que revêtent pour nous ces symboles uniques que sont notre foi et le rappel éternel de notre identité. Une mobilisation si décevante, déprimante, lamentable qui plus est était couverte par l’ensemble des organisations communautaires. Nos ennemis, ceux qui guettent nos faiblesses peuvent continuer à revendiquer bien davantage. La faiblesse de notre soutien à une politique indigne, au mensonge leur permet de nous affronter sans complexe, sans crainte, sans peur. Le peu d’enthousiasme de notre communauté à cet engagement visible n’est plus une source d’inquiétude, nous ne sommes plus un « danger intérieur » potentiel cela permet aux Palestiniens qui ne redoutent plus de notre part un frein à leurs exigences de marquer des points auprès de l’UE et à fortiori de la France. Une honte ! Donnons-nous raison à nos adversaires ? Effrayant cette conduite, autant considérer qu’Israël ne nous intéresse pas ! Ou sommes-nous ? Ou êtes-vous ? Il y a une obsession occidentale à détruire tout ce qui pourrait la sauver. Alors que le mot français le plus entendu ces derniers temps par nos politiciens spectacles est « valeur », galvanise la société dans cette

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période des primaires de la Gauche, lien social, lien éthique, réfugié, intégration, immigrants, autant de mots que de situation précaire. Maître mot à l’emploi si excessif qu’il en est dangereux, il s’articule autour des névroses de notre temps avec une signification totalement dénaturée tant il se contredit. Une malédiction de la bien pensance qui a crée le mythe « valeur » sur un mensonge sémantique. » Un dérèglement intellectuel d’une gauche « qui a toujours voulu faire plier les réalités ». Bruno Le Maire « dénonce cette diplomatie spectacle aux effets contraire à la paix de la conférence de la paix sur le Proche Orient ». Eric Zemmour écrit « les diplomates français sont les meilleurs du monde. Ils inventent des conférences à Paris que personne ne réclame, rédigent des accords de paix sans les belligérants, exigent le respect de résolutions internationales que tout le monde oublie et aussi l’art de ne pas proposer des conférences sur sujets brulants, le Yémen, Syrie, Irak, la question kurde et la persécutions des chrétiens d’Orient ». Je me dois de noter les propos de Meyer Habib député de l’étranger s’adressant à J M Ayrault « jamais un juif ne sera un colon à Jérusalem, ni en Judée ». Bernard Korn Brzoza


SÉCURITÉ

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L’armée israélienne se dote de nouveaux engins d’interception antimissiles

Israël et les Etats-Unis oeuvrent à l’amélioration continus des systèmes de défense antimissiles L’armée israélienne a reçu mercredi de nouveaux engins d’interception antimissiles qui renforcent le système de défense de l’Etat hébreu face à l’émergence de “nouvelles menaces”, a indiqué le ministère de la Défense.

Le Premier Ministre israélien s’adresse aux Iraniens

Benyamin Netanyahu a annoncé samedi qu’il comptait s’entretenir “bientôt” avec Donald Trump sur la manière de “contrer la menace” que constitue le régime iranien. “J’ai l’intention de parler bientôt avec le président Trump sur la manière de contrer la menace du régime iranien”, a déclaré Benyamin Netanyahu.

Le Premier ministre israélien a mené une virulente campagne contre l’accord conclu à Vienne en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne sous l’égide de l’Union européenne) qui vise à garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d’une levée progressive des sanctions économiques contre Téhéran. Avant son entrée à la Maison Blanche, Donald Trump avait quant à lui affirmé dans une interview conjointe aux quotidiens britannique The Times et allemand Bild que ce texte était “l’un des pires accords”. Dans le message vidéo diffusé sur son compte Facebook, le Premier ministre israélien a également souhaité d’adresser au peuple iranien : “En appelant quotidiennement à la destruction d’Israël, le régime espère installer une hostilité entre nous. C’est

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faux. Nous sommes votre ami, pas votre ennemi. Nous avons toujours fait la distinction entre le peuple iranien et le régime iranien”. “J’espère que les Israéliens et les Iraniens pourront à nouveau se rendre librement à Téhéran et Isfahan, à Jérusalem et à Tel Aviv. Nos deux peuples peuvent travailler ensemble pour un avenir pacifique et prometteur” a-t-il conclu. Depuis sa création en 1948, et jusqu’à la Révolution iranienne en 1979, Israël a connu des relations cordiales avec l’Iran, alors dirigé par la Dynastie Pahlavi. C’est avec l’instauration de la République islamique et l’arrivée de l’ayatollah Rouhollah Khomeini, personnalité la plus importante du nouveau régime, que le guide de la révolution a alors insufflé une nouvelle idéologie. Source: http://www.i24news.tv/

L’intercepteur Arrow 3, destiné à contrer la menace des missiles de longue portée, avait été testé avec succès par Israël et les EtatsUnis fin 2015 et a été remis aux forces aériennes israéliennes mercredi matin. Israël et les Etats-Unis oeuvrent à l’amélioration continus des systèmes de défense antimissiles au vu de “la croissance des menaces et de l’apparition de nouvelles menaces”, a souligné dans un communiqué le ministère de la Défense, sans préciser de quelles nouvelles menaces il parlait. Le projet Arrow a été lancé en 1988 dans le cadre du programme antibalistique américain connu sous le nom de “Star Wars” puis abandonné en 1993. “Arrow 3 est un élément essentiel du système de défense à plusieurs couches d’Israël et en constitue le niveau le plus élevé”, avait

indiqué fin 2015 le ministère de la Défense. D’autres systèmes, utilisés pour intercepter des missiles de courte portée, sont déjà opérationnels ou dans leur dernière phase de développement. En partie financé par les Etats-Unis, le système Arrow a été conçu et réalisé par Israeli Aerospace Industries (IAI) en collaboration avec Boeing. L’Iran, considéré par Israël comme son ennemi numéro un, a mené au cours des derniers mois plusieurs tests de missiles que les Etats-Unis et les gouvernements européens ont considérés comme une violation de ses engagements dans l’accord nucléaire conclu en 2015 avec les grandes puissances. Selon ces dernières, les missiles iraniens peuvent transporter des têtes nucléaires, tandis que la République islamique soutient que son programme balistique est purement défensif et “non-négociable”. Israël s’était vivement opposé à l’accord entre l’Iran et les grandes puissances qui garantit le caractère civil du programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive des sanctions internationales. Source: i24news

Israël : Un drone militaire s’écrase pour la deuxième fois en une semaine Une Unité Combattante de Tsahal a perdu dimanche soir un drone tactique de type “Sky Rider” lors d’une opération de surveillance dans la région de Balata, près de Naplouse. Ce matin, le drone a été localisé et récupéré. L’armée israélienne a ouvert une enquête sur cet incident car la semaine dernière, un autre “Sky Rider” appartenant au Corps d’artillerie de Tsahal s’est écrasé au Liban, près de la barrière frontalière. Selon la chaîne de télévision “al Mayadeen”, des membres du Hezbollah aurait récupéré l’appareil. Tsahal a cependant déclaré que celui-ci ne

contenait aucune information sensible. Toujours la semaine dernière, une mitrailleuse de type MAG a été volée par des Palestiniens au cours d’un entrainement d’une unité de la brigade Kfir dans la vallée du Jourdain. Heureusement, les forces de sécurité Palestiniennes dans les territoires ont restitué la mitrailleuse au soldats quelques heures plus tard ! L’armée israélienne a également ouvert une enquête sur cet incident qui aurait pu finir dans un bain de sang… Par David Illouz Source: Koide9enisrael


SÉCURITÉ

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Flytrex (Israël) lance une plate-forme pour suivre les trajets des drones

Basée en Israël, Flytrex a mis au point une plate-forme cloud qui permet de contrôler, gérer et suivre les trajets des drones. La jeune pousse développe également ses propres drones spécialement adaptés aux besoins des livraisons. Elle vient de finaliser un tour de table de 3 millions de dollars auprès d’un fonds de capital-risque suisse. Flytrex, la start-up qui accélère (incognito) dans les livraisons par drone Basée en Israël, la start-up Flytrex développe ses propres solutions matérielles et a surtout mis au point une plate-forme cloud, destinée aux professionnels des transports et aux grands acteurs du retail. Fin 2013, lorsque Jeff Bezos, le patron d’Amazon, a assuré que le futur de la livraison passerait par les drones, tout le monde a cru au coup de communication. Quelques années plus tard, et compte tenu de la multiplication de solides initiatives (comme le Project Wing de Google, le Parcelcopter de DHLou encore les ambitions de La Poste dans le Var), force est de constater que la livraison par drone est en passe de devenir une réalité commerciale. Mais cette réalité pourrait aussi être portée par un acteur encore peu connu de la scène médiatique. Basée en Israël, la start-up Flytrex développe ses propres solutions matérielles et a surtout mis au point une plateforme cloud, destinée aux professionnels des transports et aux grands acteurs du retail. Elle permet de contrôler, gérer et suivre toutes les livraisons effectuées par drone. Une levée de fonds de 3 millions de dollars La jeune pousse vient de finaliser une levée de fonds de 3 millions de dollars, rapporte le site américain Techcrunch. Le tour

de table a été mené par le fonds de capital-risque suisse Armada et comprend également quelques business angels, dont Daniel Gutenberg et Joey Low. Selon les informations de Techcrunch, la start-up mène actuellement plusieurs projets de front, dont la livraison de pièces électroniques en Europe et la livraison de médicaments en Afrique. En juin dernier, la jeune pousse a également noué un important partenariat avec UkrPoshta, la poste ukrainienne. Objectif : tester une solution de livraison par drone en milieu urbain basé sur un drone conçu par Flytrex. Baptisé Mule, celui-ci dispose d’une structure en fibres de carbone et est doté de huit hélices. Il peut soulever une charge utile de 3kg et parcourir une distance maximale de 23 km, avec une vitesse de pointe de 70km/h. Faire stationner les drones dans le ciel Yariv Bash estime que les livraisons par drone représenteront d’ici quelques années un marché d’environ 100 milliards de dollars. Selon lui, l’objectif n’est pas de faire atterrir des drones dans les jardins de tous les particuliers. L’entrepreneur envisage plutôt un scénario où les drones stationneraient dans le ciel à une altitude convenable, permettant de livrer les colis par un système de câble. Les ambitions de la start-up sont d’autant plus crédibles que les autorités américaines planchent actuellement sur une cadre règlementaire qui autoriserait le vol de drones sans contact visuel, comme l’explique une récent article de Spectrum IEEE. Juliette Raynal @Juliett Source: http://www.usine-digitale.fr

Israël souhaite remplacer tous ses pilotes par des robots

Les prochaines avancées technologiques vont transformer l’art de la guerre, confier un rôle prépondérant aux robots comme les drones et niveler les différences entre États, ou même entre États et groupes terroristes, estiment experts et responsables. Au cours d’une table ronde consacrée mercredi, au Forum économique mondial de Davos, à « l’avenir de la guerre », ils ont estimé que ces évolutions étaient inéluctables et porteuses de risques et de dangers qui devraient être le plus rapidement possible pris en compte.

« Il est certain que nous allons voir de plus en plus de missions militaires confiées à des robots », a ainsi avancé l’Américaine Mary Cummings qui, avant d’être professeur spécialisée dans l’interaction entre hommes et robots à l’Université de Duke, avait été l’une des premières pilotes de l’aéronavale américaine. « Israël a déjà annoncé son intention de remplacer tous ses pilotes par des robots, et aux États-Unis des généraux ont assuré que le dernier pilote de chasse de l’histoire de l’armée de l’Air américaine était déjà né », a-t-elle dit. « La réalité est que les missions de chasse et de bombardement sont déjà mieux effectuées par les aéronefs sans pilote que par les humains », a-t-elle ajouté. « De plus en plus de missions confiées à des robots » « Il est plus sûr pour l’US Air Force d’envoyer un drone pour une mission de bombardement. C’est définitif. Nous allons voir de plus en plus de missions dans les airs confiées à des robots ». Pour la ministre de la défense néerlandaise Jeanine Antoinette Plasschaert, « ce genre d’arme est déjà une évolution définitive, il n’y aura pas de

marche arrière. Nous allons par exemple être confrontés à des systèmes d’intelligence artificielle capables de modifier en cours de mission leurs propres règles d’engagement. De ce fait, la dimension éthique et le contrôle humain de ce genre d’armes n’en est que plus important ». La diffusion rapide, à grande échelle, de technologies civiles pouvant être facilement adaptées à un usage militaire va gommer les différences entre les nations, ou même entre les armées les mieux équipées et les groupes terroristes, ont souligné les participants à la conférence, dont le Français Jean-Marie Guéhenno, qui dirige l’ONG International Crisis Group après avoir été secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix. Ainsi un chasseur bombardier américain F-38, la prochaine génération d’appareils de l’US Air Force, pourra être neutralisé par un essaim de petits drones imprimés directement, pour un coût dérisoire, par des imprimantes 3D et envoyés dans ses réacteurs qui n’y survivront pas. « Le groupe État islamique » a ajouté Mary Cummings, « peut imprimer en 3D des milliers de drones, les équiper d’armes conventionnelles ou biologiques et provoquer des dégâts bien plus importants qu’un F-35 dans une frappe chirurgicale. La barrière d’entrée technologique est devenue tellement basse que n’importe qui peut avoir ce genre de drone (…) Je pense que déjà Google et Facebook disposent déjà de technologies de drones supérieures à celles des agences de renseignements de tous les pays ». Source : AFP Source: http://robots.blog.lemonde.fr


FRANCE

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Des immigrés français qui rapportent gros à l’État

Préserver la mémoire de nos frères et de nos sœurs d’Algérie Cinquante-neuf mille tombes des deux cents mille tombes françaises en Algérie sont juives. C’est ce constat impressionnant qui a conduit le président du Consistoire, Joël Mergui, a mettre en place autour de lui en 2009 une équipe chargée de sensibiliser les décideurs publics français et algériens sur cette question et d’agir directement pour la sauvegarde de ces cimetières. Il m’a aussitôt chargé de cette question. Notre action était devenue possible alors car en 2003, à l’initiative du Président Jacques Chirac, un plan de coopération prévoyant l’entretien et la rénovation des cimetières français venait d’être conclu entre la France et l’Algérie. Un million d’euros aura été consacré à l’entretien des cimetières français en dix ans. Mais devant l’imprécision des données fournies, il nous est apparu rapidement nécessaire de dresser un état des lieux exhaustif du nombre des cimetières, des tombes et de leur localisation. Il a fallu dans un premier temps nouer des relations de confiance avec le ministère des Affaires étrangères et leurs représentants sur place, ambassadeur et consuls, pour bien faire comprendre notre démarche et apparaître dans un dossier dans lequel nous avions été longtemps absents. Puis, il a fallu se rendre sur place. En 2010, je rencontrais ainsi Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger pour lui expliquer notre objectif. Cette rencontre avait été précédée d’une réunion de Joël Mergui avec Bernard Kouchner, alors ministre des Affaires étrangères. En raison de la situation sécuritaire, il a fallu attendre 2014 pour que deux missions soient accomplies – non sans courage - par mon ami Serge Benhaïm, dans l’ouest et le centre du nord algérien puis dans l’est algérien pour établir une véritable cartographie

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de nos cimetières. Missions doublées par un audit réalisé par les autorités françaises. C’est dire que le Consistoire dispose aujourd’hui des documents lui permettant d’établir précisément la situation des cimetières juifs en Algérie, dernier témoignage de la présence de la grande communauté juive en Algérie. Ce travail est essentiel et vaut pour l’Histoire. Car jamais personne dans l’avenir ne pourra nier ni contester la présence juive dans ce pays. Jack-Yves Bohbot

En négligeant les besoins des immigrants français, l’État d’Israël joue gros. Cette communauté représente en effet une main-d’œuvre stratégique pour le pays. Les Français, une manne d’or pour l’État israélien ? Selon une étude de deux chercheurs de l’université Bar Ilan, près de TelAviv, le sursaut de l’immigration française a été une véritable aubaine pour l’économie israélienne, rapporte le quotidien The Jerusalem Post. “Pour 1 shekel dépensé pour le compte des Français installés en Israël, l’État en reçoit 15 en retour”, explique Daphna Aviram-Nitzan, auteure de cette étude. La spécialiste des migrations a étudié un échantillon de 20 000 immigrants français arrivés en Israël il y a moins de deux ans. Selon ses estimations, ces olim (“immigrants juifs” en hébreu) ont fait augmenter le produit intérieur brut de 5 milliards de shekels (1,25 milliard d’euros) par an, soit une hausse de 0,46 % du PIB. Un pourcentage qui devrait passer à 4,9 % pour la décennie à venir, signale The Jerusalem Post. LES FRANÇAIS, DES DIPLÔMÉS RENTABLES Contrairement à d’autres étrangers qui ont fait leur Alya, les Français sont des immigrants très qualifiés. Ils sont donc une sorte de “cadeau” pour l’État israélien, qui devrait dépenser des milliards en formation pour assurer un tel niveau de qualification à sa main-d’œuvre nationale : “Cette arrivée de migrants sur-qualifiés offre un potentiel incroyable, pour lequel l’État n’a pas dé-

pensé un centime”, indique Daphna Aviram-Nitzan. Une main-d’œuvre qualifiée et peu chère, même quand l’heure de la retraite a sonné. En vertu d’accords passés entre l’Union européenne et l’État hébreu, la France continue de payer les retraites de ses nationaux installés en Israël. Il est question de 12 milliards d’euros annuels versés à ces inactifs, soit “un pouvoir d’achat dont profite Israël sans avoir rien à faire”, juge la professeure. UN PARI RISQUÉ Si l’immigration française ne se tarit pas, l’État hébreu pourrait récolter environ 4 milliards d’euros de taxes en dix ans. Mais cette prévision semble de plus en plus irréaliste. “Il y a un grand potentiel d’émigration en France, mais il diminue et perd de son dynamisme, principalement à cause des craintes liées à l’emploi”, souligne Ariel Kandel, directeur de Qualita, lobby israélien pour l’Alya française. Aujourd’hui il ne suffit plus d’aller en France et de dire aux Juifs de venir en Israël, l’État doit revoir ses priorités pour faciliter l’Alya et offrir aux olim de meilleures solutions d’intégration, en particulier dans le domaine de l’emploi.” En 2015, 7 500 personnes ont quitté l’Hexagone pour s’installer en Israël. Ils étaient 5 000 en 2016 et, selon les prévisions, ne devraient n’être plus que 2 000 en 2017. Source: The Jerusalem Post – Courrier International


FRANCE

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Droit de la famille israélien: L’influence grandissante des nouveaux immigrants français

L’Alyah de France propage ses effets même dans les décisions des Tribunaux des affaires familiales en Israël.

taire d’un montant de 45.000 shekels par mois, ainsi qu’une demande d’un versement unique de réhabilitation.

Le 10 octobre 2016, un verdict a été rendu au Tribunal des affaires familiales de Tel Aviv. Dans cette affaire, un couple de nouveaux immigrants de France, arrivés en 2012, avait conclu en 2010, avant leur mariage en France un contrat établissant la séparation de biens, à l’exception de ce qui est considéré comme biens communs. Il y a environ six mois, le Tribunal rabbinique a prononcé leur divorce.

De son côté, le mari prétendait toucher 10.000 shekels par mois, plus 4.000 euros pour son travail dans une entreprise étrangère. Le mari reconnaissait posséder une Société à plusieurs millions de shekels, divers comptes bancaires, des appartements à Paris, des biens immobiliers à Netanya, à Tel Aviv, etc…

I/ LES FAITS DE L’AFFAIRE : La femme avait déposé une demande de pension alimentaire, ainsi qu’une demande de partage des biens qui, selon elle, ne déroge pas à l’accord prénuptial. Le mari de son côté, avait déposé une demande de restitution de fonds que son épouse a, selon lui, tirés indûment de leur compte commun, ainsi qu’une attestation qu’il est seul propriétaire de la demeure, inscrite à parts égales au nom des deux époux, mais acquise par lui seul pour un montant de 8.500.000 shekels. L’épouse a prétendu qu’elle a fait la connaissance du mari quand elle était étudiante, que depuis leur mariage, elle ne travaille pas et qu’elle n’a aucun revenu propre, du fait, entre autres, qu’en trois ans il leur est né trois enfants. Selon elle, son mari était très riche, il possédait plusieurs biens, des Sociétés et des affaires dans le monde entier. Elle a donc demandé une pension alimen-

Mais il prétendait que cela ne devait pas être pris en compte pour le calcul du montant des pensions alimentaires qu’il devait payer à sa femme et ses enfants. Il demandait donc que la pension ne s’élève qu’à 6 000 shekels par mois, en plus d’une rente de logement mensuelle de 8 000 shekels tout au plus. Le Tribunal a eu à faire la liste des divers biens du mari, dont la valeur se montait à des dizaines de millions de shekels, et a relevé que « le mari n’a pas produit une déclaration honnête et véritable de ses revenus », évaluant ceux-ci à environ un million de shekels par mois, soit 140 fois plus que la capacité de rémunération de la femme. Finalement, le juge a décidé que le défendeur aurai à payer aux enfants une pension alimentaire de 30 000 shekels par mois : 10 000 pour chaque enfant, et assumer 80% de leurs frais médicaux. Le juge a noté, entre autres, qu’il n’y avait pas lieu de fixer « des montants minimum » pour la famille qui, avant les dissensions, menait un train de vie

élevé.

De plus, le défendeur a été condamné à payer à la demanderesse une pension alimentaire d’épouse d’un montant de 10 000 shekels pendant 13 mois (depuis la date de dépôt de la plainte et jusqu’au moment du divorce). Le Tribunal a rejeté la demande de la femme pour un versement de réhabilitation, étant donné sa part de l’appartement et du compte bancaire commun. II/ LA PARTICULARITÉ DE L’AFFAIRE : Les parties n’étaient pas d’accord en ce qui concernait leur demeure, qui a été acquise par le financement exclusif du mari pour un montant d’environ 8,5 millions de shekels. Leur accord financier ayant été signé en France, celui-ci se retrouvait soumis aux lois françaises. Ainsi, le mari affirmait que, selon la loi française, la détermination de la propriété du bien était fonction de la provenance des fonds, c’est-à-dire que le bien devrait appartenir à la personne qui en a financé l’achat. L’épouse quant à elle prétendait que, même selon les lois françaises, les parties peuvent en décider autrement, comme cela a été dans leur cas, où l’appartement a été enregistré à leurs deux noms, c’est-à-dire qu’ils étaient d’accord pour dire qu’il s’agissait d’un bien commun. Le juge a analysé l’avis d’un expert commandé par les parties au sujet des lois fran-

çaises et a finalement décidé, après avoir établi que, malgré l’existence d’un accord financier, les parties peuvent se faire mutuellement des cadeaux, et qu’ainsi, le mari a offert à sa femme la moitié de l’appartement. Ici, le juge israélien a eu à interpréter un article du code civil français. L’article 1538 dispose que les présomptions de propriétés établies au contrat de mariage ne seront opposables aux tiers ou à l’autre époux que s’il n’en a pas été autrement convenu au cours de l’union. Le tribunal israélien a donc investi beaucoup d’efforts afin de donner une issue au litige qui soit en accord avec la loi française, et c’est en cela qu‘il s’agit d’une démarche remarquable. La solution donnée a donc été de dire que, malgré l’existence d’un contrat de mariage, le mari a convenu d’inscrire le bien acheté avec ses fonds personnels au nom de sa femme, pour les juges israéliens il s’agit cadeau fait à son épouse, l’appartement est ainsi entré dans la communauté de biens des époux. La demanderesse aura donc effectivement droit à la moitié de l’appartement du couple, bien que celui-ci n’ait été financé que par l’époux seul, et en dépit de l’existence d’un contrat de mariage. Cet article ne peut être assimilé à une consultation et ne doit être entendu que comme une source d’information générale. Par Me Liane Kehat Source: Israël Magazine


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Quand le gouvernement flingue les dents des Français !

Depuis plusieurs mois, la révolte gronde chez les chirurgiens-dentistes, les dentistes et les étudiants en dentisterie. La cause ? Une volonté, de l’Assurance Maladie et du gouvernement, représenté par Marisol Touraine, de passer en force sur le volet des négociations tarifaires. Adèle Prévost, étudiante en chirurgie dentaire et déléguée médiatique pour l’université Paris VII, nous explique le conflit… Quelle est la situation à l’heure actuelle ? Comme 95% des étudiants externes en chirurgie-dentaire de France, je suis actuellement en grêve hospitalière. Tous les services dentaires des CHU de France sont fermés ou tournent au ralenti, pour contester les propositions faites par l’Assurance Maladie durant les négociations conventionnelles, et pour dénoncer l’arbitrage anti-démocratique imposé par Marisol Touraine. Nous, étudiants en chirurgie-dentaire, revendiquons un meilleur accès aux soins dentaires pour la population, et dénonçons un désengagement scandaleux de la Sécurité Sociale vis-à-vis de la santé bucco-dentaire des Français. Concrètement cela signifie quoi ? Cela signifie par exemple, qu’on accuse les dentistes de pratiquer des tarifs scandaleusement chers notamment sur les poses de prothèses dentaires aux frais des patients qui, du coup, repoussent les soins dont ils ont besoin faute de moyens. La réalité est tout autre : les tarifs des soins opposables n’ont pas été revalorisés depuis 2006, soit 11 ans : diriez-vous que rien n’a augmenté en 11 ans ? Non, alors pourquoi un dentiste devrait-il être payé pour un soin remboursable au même tarif qu’il y a 11 ans ! Nous parlons là des soins remboursés en totalité. Prenons par exemple un détartrage ou un soin de carie : ces soins sont remboursés autour de 30 euros et qu’il faut entre une demi-heure et une heure pour les effectuer correctement.

Quand on sait qu’un cabinet dentaire coûte entre 150 et 200 euros de l’heure à Paris et à peine moins en Province, dans les villes, le calcul est vite fait : s’il ne tournait que sur l’ensemble des soins conservateurs remboursables, un cabinet dentaire mettrait la clé sous la porte ! Qu’en est-il des prothèses dentaires et des soins de ce type toujours dénoncés comme trop onéreux ? D’abord il faut savoir qu’une pose de prothèse dentaire est remboursée 75 euros sur une base de remboursement de 107,50€) par l’Assurance maladie. Soit le même tarif qu’en 1988 ! De qui se moque-t-on et comment peut-on accuser la profession de pratiquer des tarifs indécents quand on n’a pas augmenté le remboursement depuis près de 30 ans ! Votre baguette de pain coûte-t-elle le même prix qu’il y a 30 ans ? Non, alors pourquoi le prix de votre prothèse dentaire devrait-il, lui, rester le même ? Par ailleurs, on déplace le débat sur les soins prothétiques sans parler de certains soins conservateurs totalement ignorés par l’Assurance maladie, comme la parodontologie, qui en permettant aux Français de prendre soins de leurs dents et de leurs gencives, pourraient leur permettre de préserver leur santé et d’éviter, pour eux comme pour l’Assurance maladie, des frais prothétiques ! Comme ?

Comme les surfacages, ces détartrages profonds, en cas de plaque dentaire infiltrée sous la gencive qui nécessitent d’anesthésier le patient et de travailler sur plusieurs séances. Des soins qui peuvent représenter une réelle dépense, certes, mais qui peuvent aussi éviter les déchaussements, et donc de perdre ses dents ! A l’heure actuelle, ces soins sont ignorés par l’assurance maladie, elle ne veut même pas en entendre parler ! De ce fait, lorsque nous les évoquons avec les patients, ils sont à la fois méfiants, pensant qu’on cherche à leur soutirer de l’argent pour des soins superflus, mais aussi dans l’incapacité de se faire soigner. Comment expliquez-vous, dès lors, que nos voisins européens soient bien moins chers sur les soins dentaires ? Là encore, c’est une affirmation fourre-tout qui permet au gouvernement de faire porter la faute sur les dentistes. D’abord, les soins conservateurs sont bien mieux remboursés chez nos voisins européens dans leur ensemble : Allemagne, Espagne, Italie… On pense, raisonnablement, chez nos voisins qu’il vaut mieux prendre soin de ses dents et les conserver, plutôt que de discuter pour savoir à quel tarif on pourra les remplacer une fois qu’elles seront tombées ! Enfin, si l’on parle des cabinets low cost, en Europe de l’Est notamment, où l’on peut se faire poser des couronnes et des implants pour beaucoup moins cher qu’en France, encore faut-il voir le résultat. Pas plus tard

que ce matin, j’ai soigné une dame sexagénaire charmante à qui un dentiste, dans un de ces pays, a facturé plusieurs milliers d’euros pour lui poser des couronnes et des implants. Elle avait de superbes dents en apparence, mais un mal de chien : on lui avait posé tout ce beau matériel sur des racines non dévitalisées et des caries pas soignées ! Que craignez-vous et pourquoi vous battez-vous en conclusion ? Ce vendredi 27 janvier, nous serons, nous étudiants en chirurgie dentaire, inquiets pour l’avenir de notre profession, au côté de nombreux chirurgiens dentistes, pour manifester, devant le siège de l’UNCAM (Union nationale des caisses d’assurance maladie) à Paris, pour obtenir de nouvelles propositions des tarifs des soins opposables, la prise en compte des actes de parodontologie et de prévention, vitaux si l’on veut vraiment aider les Français à préserver leur santé bucco-dentaire, et la levée de la menace d’arbitrage (en somme la détermination d’une convention de manière unilatérale, sans accord avec les syndicats) ainsi que la menace de plafonnement des soins prothétiques. Mais ce que nous voulons surtout c’est que les Français puissent vraiment avoir accès à des soins de qualité, efficaces et qui préservent leur santé bucco-dentaire, comme c’est le cas pour nos voisins européens. La France est l’un des pays qui a le plus de retard en la matière. Il est temps de le rattraper !

Méga-Vol de bijoux à Paris : des Roumains et Israéliens impliqués chez un joaillier suisse à Paris, a été arrêté jeudi à Ploiesti en Roumanie, à 60 km au nord de Bucarest.

la bague à un Belge et un Israélien, mais la transaction n’a pas eu lieu. Le bijou a été récupéré lors d’une perquisition à Bucarest.

Le suspect, George Ploscaru, un Roumain de 42 ans, a été interpellé chez un de ses complices, lors d’une perquisition, rapporte Le Parisien. Il a été placé sous mandat d’arrêt samedi.

L’incroyable vol de bijoux à Paris Le 30 décembre dernier, George Ploscaru avait été reçu dans le show-room privé d’un bijoutier suisse de la rue de la Boétie, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Il s’était alors présenté, à visage découvert, comme un “expert en joaillerie”.

Sept autres personnes soupçonnées de recel L’homme serait connu en Roumanie comme faisant partie d’un gang de voleurs de bijoux. L’enquête vise également sept autres Roumains soupçonnés de recel, dont un a été placé sous contrôle judiciaire. Il a tenté de revendre une bague, sans succès

L’homme qui avait dérobé deux diamants bruts et deux bagues, pour un montant de 5,5 millions d’euros, chez un joaillier à Paris fin décembre, a été arrêté jeudi en Roumanie.

Il avait commis son méfait au nez et à la barbe des bijoutiers. “Le voleur au mains d’or” roumain qui avait dérobé pour 5,5 millions d’euros de bijoux fin décembre

Selon les enquêteurs, George Ploscaru aurait partagé le butin de son vol parisien, deux diamants bruts et deux bagues serties de diamant, à égalité avec deux ressortissants serbes. Les procureurs roumains ignorent leur sort. Il aurait ensuite vendu le diamant brut en sa possession à des ressortissants israéliens. L’homme aurait également tenté de vendre

Il s’était dit intéressé par deux diamants bruts et deux bagues serties de diamants, que le vendeur lui avait aussitôt présentées dans leur écrin. Après avoir fait semblant d’examiner ces bijoux, le suspect a restitué au vendeur un écrin semblable, mais contenant de vulgaires copies, subtilisant les originaux sans que les personnes présentes ne s’en rendent compte. Le joaillier n’avait réalisé le vol que dans l’après-midi. Le suspect aurait ensuite pris la route en voiture avec sa compagne et passé les frontières sans difficulté. Source: http://www.lalsace.fr


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France-Israël : les échanges commerciaux se sont tassés en 2016

Sur la Syrie: «La France n’est pas là pour décerner des bons points et des mauvais points»

a été à un moment de faire du départ de Bachar al-Assad un préalable à tout», a-t-il indiqué.

Le candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron, en visite au Liban pour deux jours, a abordé lundi soir une série de dossiers majeurs pour la région, notamment la crise syrienne et le conflit israélo-palestinien, lors d’une Conférence à l’Ecole supérieure des Affaires (ESA), un établissement français à Beyrouth.

Sous la présidence de François Hollande, Paris n’a cessé d’appeler au départ du président syrien, l’accusant de massacres contre son peuple et le qualifiant de «dictateur sanguinaire».

Le président du mouvement En Marche, coqueluche des sondages, a également exprimé son rejet du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) contre Israël à l’occasion de cet événement. «Le boycott d’Israël a été condamné par la France et il n’est pas question de revenir là-dessus», a-t-il dit, en référence à un arrêt de la Cour de Cassation de 2015 qui a rendu illégal ce mouvement. Il a également rejeté l’idée d’une reconnaissance d’un Etat palestinien par la France avant qu’un accord de paix n’ait été conclu entre les parties et toute pression sur Israël. Sur la Syrie, Macron a de nouveau expliqué qu’il ne faisait pas du départ du président syrien Bachar al-Assad un pré-requis à toute négociation et insisté sur la «morale de l’action» qui estime-t-il est le rôle d’un homme politique. «Assad a failli» «Assad est un dirigeant qui a failli (...), l’erreur qui a été faite, de droite ou de gauche

«La France n’est pas là pour décerner des bons points et des mauvais points à qui que ce soit, elle est là pour construire la

paix, c’est bien plus compliqué», a insisté Macron. «Nous devons construire une solution politique (...) avec les grandes puissances régionales en acceptant de dialoguer avec chacune d’entre elles», a-t-il souligné.

geants libanais de la crise des réfugiés syriens, qui sont un million au Liban, pays de quatre millions d’habitants.

Il a appelé à la création d’un «groupe de contact» qui mettrait «les solutions diplomatique devant toute solution militaire».

Troisième dans les sondages, à moins de 100 jours de l’élection présidentielle, le mouvement d’Emmanuel Macron devrait également profiter de l’issue de la primaire socialiste, qui donne le frondeur Benoît Hamon en tête et dont le deuxième tour aura lieu dimanche.

Macron devait discuter mardi avec les diri-

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Kathleen Kennedy Townsend en Israël: «Vous avez un pays merveilleux» L’avocate Kathleen Kennedy Townsend, qui est la fille du sénateur de New York Robert Kennedy assassiné le 5 juin 1968 par le Palestinien Sirhan Sirhan, a effectué un séjour en Israël. Interviewée par la première chaine de la télévision israélienne, elle a avant tout exprimé son amour pour le pays qu’elle a qualifié d’extraordinaire.

à Tsahal et que c’était à cause de ce soutien qu’il avait été tué par Sirhan Sirhan.

Elle a déclaré : « Comme vous devez le savoir, mon père Robert Kennedy était ici en 1948 en tant que journaliste pour couvrir la guerre et il a loué, dans ses articles, le courage des Israéliens et leur détermination à construire un nouvel Etat.

Très admirative, elle a ensuite déclaré : « Vous construisez partout, vous avez un pays merveilleux, avec des bâtiments, une technologie développée, des emplois. Tout le monde devrait prendre Israël en exemple car il est composé de gens qui veulent réussir. C’est fabuleux ».

Il avait ajouté qu’ils y parviendraient après les horreurs qu’ils avaient connues en Europe, bâtissant un pays démocratique basé sur des valeurs ». Elle a encore précisé : « Il a compris, lorsqu’il a vu les Israéliens, que les Etats-Unis auraient un lien particulier avec ce pays et qu’il fallait s’assurer que ces relations restent fortes ». Kathleen Kennedy Townsend a ensuite raconté qu’en 1968, son père s’était battu pour que 50 avions de chasse soient donnés

Elle a ajouté : « Je me sens liée à Israël grâce à ma famille, à mon père, et vous savez que mon oncle, le président John Kennedy, est venu ici (en Israël) en 1939 et avait appelé à l’application d’une ‘solution à deux Etats’. Il avait ressenti la force d’Israël ».

Interrogée ensuite sur les élections américaines, elle a admis qu’elle était déçue des résultats et aurait préféré voir Hillary Clinton à la présidence des Etats-Unis. Mais elle s’est montrée confiante, estimant que Donald Trump saurait servir sa patrie de façon satisfaisante. Par Claire Dana-Picard Source: lphinfo.com

Netanyahou a inauguré le tunnel Harel Reprise des constructions : 671 sur l’autoroute Tel Aviv- Jérusalem nouveaux logements approuvés

à Jérusalem

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre des Transports Israël Katz ont inauguré ce jeudi le tunnel Harel sur l’autoroute numéro un entre Tel Aviv et Jérusalem. Il fait partie du projet de rénovation, avec le nouveau viaduc de Motsa, dont le coût a été évalué à près de 2,5 milliards de dollars. Ils permettent de réduire de façon significative la durée du trajet entre le centre du pays et la capitale d’Israël. Ces changements bénéfiques sont dus notamment à l’annulation de la route montant vers le Castel et du tournant dangereux de Motsa. Le tunnel, qui fait 800 mètres de long et 15 mètres de large, comprend trois voies dans

chaque sens. Dans un premier temps, seules deux d’entre elles seront praticables au niveau du tunnel et du viaduc. Dans son discours, Netanyahou a déclaré qu’il s’agissait d’un « événement de portée historique », étant donné que « jamais la route vers Jérusalem n’avait été aussi courte. » Il a ensuite souligné que le tunnel et le viaduc permettront, d’une part, une conduite plus sûre pour les automobilistes et un nouvel essor pour Jérusalem, avec le futur train. Par Claire Dana-Picard Source: Chiourim.com

Le Comité de planification et de construction du district de Jérusalem a approuvé dimanche 671 nouveaux logements dans divers quartiers de Jérusalem. Le plan prévoit aussi des constructions dans les zones arabes et même dans un quartier qui fournit de nombreux terroristes. Les discussions antérieures concernant l’approbation des nouvelles unités d’habitations à Jérusalem avaient été annulées fin décembre, à la demande du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou pour faire bonne impression à B. Obama, avec le succès que l’on sait depuis.

nouvelles unités seront construites à Beit Hanina, 14 à Wadi al-Joz, et 24 nouveaux logements à Umm Lisun et Umm Tuba. Dans le quartier de Jabel Mukaber, connu comme un lieu infesté de terroristes, sept nouvelles unités sont été approuvées. Quatre autres ont été approuvées à Beit Safafa, trois à Sur Baher et quatre autres à At-Tur.

324 nouveaux logements seront construits à Ramot et 174 à Ramat Shlomo. A Pisgat Ze’ev, 68 nouveaux logements seront construits.

Le maire de Jérusalem Nir Barkat a déclaré: « Nous avons souffert huit années difficiles d’Obama, qui a exercé des pressions sur Israël pour geler la construction. Même si la municipalité de Jérusalem n’a jamais gelé la construction dans la ville, plusieurs fois nous n’avons pas reçu l’approbation du gouvernement en raison de la pression américaine. »

Dans les quartiers arabes de Jérusalem, 49

Source: Coolamnews



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Cybertech 2017: Israël accueillera la quatrième conférence internationale sur l’industrie du cybercommerce

Herzliya: une réponse futuriste aux embouteillages La municipalité de Herzliya a aujourd’hui une solution pour répondre aux lourds embouteillages qui handicapent la ville : un téléphérique, des pistes cyclables et des points de location de vélos dans environ 40 endroits à travers la ville. Chaque matin, les habitants de la ville d’Herzliya se réveillent devant une réalité décourageante: le gigantesque embouteillage qui bloque le carrefour HaSira. Cependant, le maire, Moche Fadlon est déterminé à combattre les bouchons et œuvre à promouvoir un ambitieux projet axé sur la construction d’une station de téléphérique allant de la gare jusqu’à la marina. Ces jours-ci, la municipalité Herzliya travaille en coopération avec la société SkyTran pour lancer un projet novateur et unique développé par la NASA : un téléphérique basé sur la technologie à sustentation magnétique dans le but de changer le système de transport en commun en l’espace de quelques années. On estime que près de 14 000 personnes seront en mesure d’utiliser le service toutes les heures. Dans la deuxième phase du projet seront intégrées des stations sur le parcours à proximité des bureaux à proximité et les lieux clés dans la zone industrielle, jusqu’au dernier arrêt, qui devrait être situé à la marina. “Au mois de Septembre, nous effectuerons le premier kilomètre d’un

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modèle grandeur nature qui pourra ensuite commencer à voir le jour,” a déclaré la maire par intérim Maya Katz. Le téléphérique se déplacera sur des rails spéciaux de la taille d’un lampadaire, installés au dessus des voies de circulation. Dans chaque wagon qui filera à une vitesse pouvant atteindre les 240 km/h grâce à la technologie de sustentation magnétique à faible consommation d’énergie seront placés deux sièges. Fadlon a déclaré : C’est une vision de l’avenir pour améliorer l’image de la ville, et je n’ai aucun doute que grâce à elle et grâce à d’autres projets en cours, Herzliya est un fer de lance de la technologie ». Le Président de l’Administration régionale de l’industrie, Gary Gosselin, qui a initié le projet, a déclaré: « Ce projet de téléphérique est conçu pour offrir une réponse révolutionnaire au transport, efficace et respectueuse de l’environnement pour aider les dizaines de milliers de personnes qui se trouvent dans la zone industrielle chaque jour. Il est ici question du renforcement de la zone industrielle d’Herziliya » Yehuda Ben Ezra, le directeur municipal a conclu : « C’est un projet unique dans une vision futuriste et alternative du domaine des transports publics ». Israel HaYom – Judith Douillet Source: Alliance

Israël sera l’hôte du Cybertech 2017, la deuxième plus grande exposition de cyber technologies dans le monde, entre le 30 janvier et le 1er février. La conférence se tiendra au Centre des congrès d’Israël à Tel Aviv. Des dizaines de personnalités éminentes, dont des dirigeants de l’État, des dirigeants mondiaux de la cybersécurité et des investisseurs sont attendus à cette manifestation de trois jours. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou sera l’orateur principal à la conférence. Le gouverneur du Michigan, Rick Snyder, le PDG de Cisco, Chuck Robbins, le Dr Eviatar Matania, chef du Bureau Cybernétique d’Israël, et Yossi Vardi, président de la conférence, prononceront également des allocutions plénières. Le vice-Premier ministre de la Slovaquie Peter Pellegrini, vice-président principal de la sécurité et de la gouvernance de l’information de HP Enterprise, David Jones, chef de l’unité de cybercriminalité de la police israélienne Meir Hayoun, le scientifique en chef Avi Hasson et le maire de TelAviv Ron Huldai, pour n’en nommer que quelques-uns. La conférence comprendra une variété de cyber-conférences dédiées et des événements où des experts du monde entier discuteront de questions telles que la collaboration internationale entre les organismes

d’application de la loi, et les défis que le champ présente. Ce sera la quatrième fois qu’Israël accueille la Convention Cybertech, qui rassemble des centaines de délégations étrangères, des représentants de multinationales et des investisseurs étrangers. Plus de 250 entreprises et 100 startups participeront à la conférence et présenteront les visiteurs avec les dernières innovations dans la cybersphère locale et mondiale, y compris des solutions aux défis cyber confrontés par la finance, la défense, le transport, la R&D, l’énergie, l’industrie, la santé, et les secteurs gouvernementaux. Cybertech sera également l’hôte d’autres événements dédiés aux enjeux actuels et aux découvertes, comme un pavillon israélien startup avec 100 présentations différentes par les entreprises cyber. Selon les organisateurs, la conférence «offrira une plate-forme unique de discussion sur les derniers développements technologiques liés au cyberespace à travers des discussions de groupe telles que les défis et les solutions pour l’industrie cybernétique, la collaboration internationale entre les autorités de maintien de l’ordre dans le monde, et l’avenir de la cybersécurité pour l’industrie du fintech. » Source: Israel Hayom


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Le projet fou de la Jordanie et d’Israël: Sauver la mer Morte avec la mer Rouge

La mer Morte cristallise tous les problèmes géopolitiques du Moyen Orient: une rareté de la ressource en eau, des besoins importants pour l’agriculture et l’eau potable, une manne touristique fragile et une écologie qui passe bien souvent au dernier rang des préoccupations. Ainsi la Mer Morte est en passe de… Mourir. Son assèchement n’est qu’une question d’années tant les prélèvements se font importants dans sa principale source d’alimentation, le fleuve Jourdain. Pour empêcher ce funeste destin, la Jordanie et Israël ont décidé de réagir en annonçant la construction d’un gigantesque pipeline de 180 Km de long reliant la Mer Rouge à la Mer Morte. Ce canal souterrain sera accompagné par la plus grande usine de désalinisation d’eau de mer. L’objectif ? Ni plus ni moins que résoudre la pénurie d’eau potable de la région et sauver le trésor culturel qu’est la mer Morte. LA MER MORTE, UN ENJEU AVANT TOUT ÉCONOMIQUE Si Israël et la Jordanie ont décidé de mettre de côté leurs rancœurs c’est bien parce que l’enjeu économique est primordial pour la région. L’eau du Jourdain, qui alimente la mer morte, est prélevée à 95% par les pays riverains pour l’agriculture tandis que le tourisme représente une part toujours plus importante de l’économie du Royaume de Jordanie. A 429 mètres au-dessous du niveau des mers, la mer la plus basse du monde est en train de s’assécher, en menaçant le tourisme balnéaire et patrimonial. Le site traditionnel du baptême du Christ

dans le Jourdain, les grottes de Qumran où furent découverts les manuscrits de la mer Morte, et l’attraction de la mer en elle même drainent des millions de touristes tous les ans pour les pays riverains, dont les eaux très salées sont réputées en balnéothérapie. Son exceptionnel taux de salinité, 247 grammes par litre contre seulement 9 pour la méditerranée en fait une attraction recherchée… Mais en danger. L’activité d’extraction de minéraux par évaporation est aussi responsable de l’assèchement de la mer Morte. Chaque année, 600.000 tonnes de sel y sont extraites et sont utilisées dans l’industrie agroalimentaire ou cosmétique. La Jordanie est a présent le second pays le plus pauvre en eau. Entre une mauvaise gestion de la ressource, due à une fraude importante au compteur ainsi qu’un prix du m3 insuffisant, le royaume hachémite a désespérément besoin de cette ressource vitale pour sa population, qui augmente brutalement depuis quatre ans sous l’afflux d’un million et demi de réfugié en provenance de Syrie. Il y a donc urgence : si la mer disparaît comme il est prévu dans 30 ans, c’est la population et toute l’économie de la région qui va en pâtir, ce qui renforcera les tensions géopolitiques déjà existantes. LE “CANAL DE LA PAIX” POUR SAUVER LA MER MORTE C’est une idée vieille de 50 ans qui commence enfin à se concrétiser : le 28 Novembre la Jordanie a annoncé avoir choisi les cinq consortiums internationaux

(France, Japon, Chine, Singapour, Canada) regroupant près de 20 entreprises pour lancer les travaux à partir de 2018. Cette première phase prévoit la construction d’un pipeline de 180 Km pour relier la mer Rouge à la mer Morte, ainsi qu’une usine de dessalement pour apporter de l’eau douce à toute la région. Financé en partie par la Banque Mondiale et des pays donateurs, le projet a véritablement été lancé par les accords de coopération de 2013 entre Israël, la Jordanie et la Cisjordanie occupée, ce qui lui vaut le surnom de “canal de la paix”. Les chiffres sont pharaoniques : l’usine doit pouvoir traiter à terme 85 millions de m3 par an, ce qui en ferait la plus importante au monde, tandis que 300 millions de m3 d’eau seraient déversés dans le pipeline à partir du captage en mer Rouge. Cette première phase est estimée à un milliard de dollars, tandis que la totalité du projet se monterait à terme à 10 milliards de dollars ! Cette gigantesque entreprise est censée sauver la mer Morte de sa lente agonie, qui voit son niveau baisser d’un mètre par an depuis 1970. Mais les ONG locales s’inquiètent de l’impact du déversement brutal d’une telle quantité d’eau de mer, qui pourrait entraîner le développement d’algues rouges et de cristaux de gypse. Dans son étude de faisabilité, la banque Mondiale a elle même reconnu un risque écologique, toutefois maîtrisable.

De même, l’usine de dessalement ne satisfait pas les associations qui pointent son manque d’ambition et ses immenses besoins d’énergie. Friends of the Earth Middle East (FOEME) dénonce également un prix de l’eau inabordable pour les populations locales : pour ces ONG une réforme en profondeur du système de distribution d’eau est nécessaire pour faire des économies. Sauver la mer Morte permettra aussi à Israël d’y trouver son compte en évitant une renégociation des accords de partage des eaux du Jourdain, qui sont très favorables à son agriculture. Le canal devrait permettre aux agriculteurs locaux de pouvoir puiser dans le fleuve sans s’inquiéter d’impacter la mer Morte. Le “canal de la mer Rouge à la mer Morte”, son nom officiel, devra donc permettre de stabiliser la région en évitant une de ces fameuses “guerre de l’eau” que l’on nous promet régulièrement. Sécurisation de l’approvisionnement en eau potable, sauvetage des activités touristiques et économiques de la mer Morte, pacification des relations dans cette région trop souvent explosive : à première vue, que des avantages. Mais vu l’ampleur pharaonique des travaux envisagés et leur côté totalement novateur, ce brillant succès diplomatique pourrait très bien se transformer en désastre écologique si seuls les intérêts économiques continuent de primer. Par Niels de Girval Source: E-RSE


POLITIQUE

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Relations entre Pologne et Israël : excellentes relations

Le Président israélien Reuven Rivlin a accueilli son homologue polonais Andrzej Duda lors d’une cérémonie officielle marquant sa visite en Israël. Dans une allocution, M. Rivlin l’a remercié pour avoir assisté aux funérailles du neuvième président israélien, Shimon Peres.

Le Brésil reprend ses relations diplomatiques avec l’Etat hébreu

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confrontés à une vague de terreur. Nous avons vécu pendant de nombreuses années dans l’ombre de la menace du terrorisme, mais nous gardons la tête haute. Malgré cette lutte, nous réussissons à développer une industrie d’innovation, de créativité et d’initiative, et nous voulons approfondir notre coopération”, a-t-il poursuivi.

“Notre rencontre avec les responsables du gouvernement polonais est toujours plein d’intérêt et témoigne des liens étroits entre nos Etats et nos peuples (…). Aujourd’hui, il n’existe peut-être aucun domaine dans lequel il n’existe pas de coopération entre les deux pays. Parmi eux, le commerce et les relations dans les domaines de la science, de la culture, du sport et de la sécurité sont renforcés – et j’espère que nous renforcerons davantage cette coopération,” a déclaré M. Rivlin.

Le président Rivlin a conclu en exhortant les citoyens polonais à se rendre en Israël: “Venez et découvrez Israël en personne. Venez voir qu’il y a ici, en bas de chaque chemin et allée, l’avenir avancé de l’industrie et des technologies de l’information.”

“Les liens entre Israël, l’Union européenne et la Pologne sont une pierre angulaire de notre politique étrangère. Nous ne sommes pas seulement des partenaires commerciaux, nous partageons les valeurs, les défis et la proximité géographique, et il est important que nous coordonnions nos positions par rapport à l’agenda international émergent,” a-t-il ajouté.

“Ce merveilleux musée témoigne de notre histoire partagée qui date de 2.000 ans. Ce musée important est essentiellement pour les jeunes générations en Pologne et les jeunes Israéliens qui visitent le pays, afin qu’ils puissent comprendre les liens profonds entre les peuples et la contribution de la communauté juive à la construction de l’Etat et de la culture polonaises. Shimon Peres a grandi en Pologne”, a-t-il rappelé.

“M. le Président, vous venez en Israël, à Jérusalem, à une époque où nous sommes

Le Président Duda a remercié à son tour le Président Rivlin pour sa visite en Pologne deux ans plus tôt et pour sa participation à la cérémonie d’inauguration du Musée du patrimoine juif à Varsovie.

Source: i24News (Copyrights)

Reuven Rivlin se fait implanter un pacemaker Le gouvernement brésilien a approuvé la nomination de Yossi Sheli, ancien homme d’affaires, pour devenir le nouvel ambassadeur israélien du pays. Le Brésil reprend donc ses relations diplomatiques avec l’Etat hébreu alors qu’Israël n’était plus représenté dans ce pays d’Amérique latine depuis un an et demi. Le ministère des Affaires étrangères a répondu que la nomination favoriserait l’amitié entre les deux peuples et les liens dans divers domaines, y compris l’économie et

le commerce. Le poste de l’ambassadeur israélien est vacant depuis le mois de décembre, lorsque Reda Mansour l’a quitté. Brasilia avait rejeté le choix de Danny Dayan, ancien leader d’implantation pour succéder à Mansour. L’ambassade à Brasilia et le consulat à Sao Paulo sont les seules institutions diplomatiques d’Israël au Brésil depuis que le consulat à Rio de Janeiro a été fermé il y a quelques années, a rapporté le Times of Israël.

Reuven Rivlin est rentré chez lui vendredi après avoir passé 24 heures à l’hôpital pour se faire implanter un pacemaker en raison d’une arythmie cardiaque, a indiqué son bureau. La procédure n’a pas nécessité d’anesthésie générale. Les médecins de M. Rivlin “avaient récemment détecté une arythmie cardiaque exigeant une plus grande surveillance”, a indiqué son bureau dans un communiqué. M. Rivlin, âgé de 77 ans et par ailleurs en bonne santé, pourra reprendre ses activités habituelles après s’être reposé pendant le week-end vendredi et samedi,

a-t-il précisé. Le président israélien a des fonctions surtout honorifiques et morales. M. Rivlin, membre du parti de droite du Likoud, occupe le poste depuis juillet 2014. Source: http://www.i24news.tv




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