Israël Actualités n°421

Page 1

GRATUIT - Numéro 421 - Edition du 1er Février au 7 Février

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 1er Février au 7 Février

3

Présidentielle : la débâcle

Les jeux sont faits ou presque. On connaît désormais la totalité des candidats en lice pour l’élection présidentielle. Ce qui m’étonnera toujours, à ce stade de la course, c’est le nombre de gens qui se croient essentiels au débat démocratique, au point de nous infliger leur présence en nous disant, je ne représente personne, je ne suis plus membre d’un parti ou alors très peu, je ne représente presque personne en nombre de voix, mais voilà, je suis là et je compte me présenter. Tel est le fonctionnement démocratique. Et c’est peut-être par là qu’il faut en passer pour que tous les courants puissent avoir une exposition. Certes. Ce qui me désole, c’est que petit ou grand candidat, finalement, l’électeur lui, est toujours le dindon de la farce. Et il ne s’y retrouve pas. Tiens venons-en à cette primaire de la Gauche et des résultats qui sont sortis de ses urnes. Donc si j’ai bien compris, c’est un homme qui propose de dépenser plusieurs centaines de milliards d’euros qu’il n’y a pas dans les caisses de la France, d’augmenter la dette publique, de remettre en place une fiscalité punitive à l’égard des entreprises et des propriétaires, de payer les gens à ne rien faire, et de légaliser le cannabis qui sort des urnes. Sans compter qu’avec la Syrie à feu et à sang, la menace terroriste qui a envahi le monde, et les milliers de réfugiés qui partout, tout le temps, fuit des zones de conflit au péril de leurs vies et de celles de leurs enfants, sa seule proposition sur le plan international, est… De s’en prendre à Israël ! Et Allez donc ! Il l’avait dit en 2014, « son électorat attend cela de lui » Il l’a donc fait, avec un aplomb manifestement payant, puisque c’est lui le gagnant. Elu à Trappes, dans les Yvelines, Hamon n’a pas peur d’aller racoler l’électeur et de lui tricoter du sur-mesure. « Un vrai programme de gauche », disent ceux qui le soutiennent. Un vrai programme de dupes, surtout, qui dans un premier temps, si l’homme était élu, serait mis en pratique et verrait la France couler un peu plus et dans un deuxième temps, serait enterré par un rétro-pédalage bien opportuniste d’un gouvernement qui, on s’en doute, serait bien obligé, pour financer sa gabegie, d’aller chercher l’argent où il n’est plus : dans nos poches ! Mais bon, c’est le choix des urnes… Quelles sont nos autres options ? Fillon, empêtré dans son Penelopegate, Le Pen, qui boit du petit-lait en coulisses, attendant les doigts de pieds en éventail qu’on vienne la chercher pour le deuxième tour ? Compte Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

tenu du résultat des Primaires Gauche et Droite, elle s’y voit déjà… Macron, qui lui aussi jubile et galvanise les foules dans des Zéniths pleins à craquer. Ils sont nombreux, à gauche, à vouloir aller le rejoindre. Une chose est sûre : le PS est en train d’imploser et c’est peut-être mieux comme ça. Une formation politique qui vend du grand écart finit forcément par faire plus de déçus que de satisfaits. Deux choses m’interpellent. Quand, réellement avons-nous été satisfaits du pouvoir que nous avons mis en place ? Citez-moi une période, sur les 4 dernières élections présidentielles, voire sur toute la Vème République, où nous avons été satisfaits de nos élus, fiers de notre pays, contents de nos vies ici ? Pour moi, le constat est clair, le paysage politique français est en déliquescence. Et nos hommes politiques en panne d’idées neuves pour nous sortir du trou. Sans compter que la France est un pays où le changement et le renoncement aux privilèges sont toujours très mal vécus. Si l’on ajoute à cela les scuds qui sortent dans la presse : emploi fictif pour les uns, frais de bouche dispendieux pour les autres, on se dit que la campagne de caniveau que l’on s’apprête à vivre ne risque pas d’améliorer la situation. Mais qui vivra verra… Je voudrais terminer cet édito, en remerciant un ami de notre communauté. Un élu qui, jamais, n’a renoncé, au nom du clientélisme, du calcul politique ou des pressions, à affirmer haut et fort que l’antisémitisme et l’antisionisme n’étaient pas admissibles en France. Que la République française ne tolèrerait pas qu’on baffoue ses principes fondamentaux en cédant du terrain sur le sujet de la laïcité et du vivre-ensemble. Il l’a payé dans les urnes. Son discours, à l’Assemblée Nationale, restera l’un des plus forts sur ce sujet. Merci Manuel Valls pour ce soutien indéfectible envers notre communauté. Nous vous en serons éternellement reconnaissants, quelle que soit notre couleur politique. Parce qu’il faut savoir, si l’on sait critiquer, reconnaître lorsque le comportement d’un élu du peuple a été exemplaire. Et sur ce sujet, vous l’avez été. Merci Manuel Am Israël Haï Alain Sayada

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

I Remember

Je n’oublierai jamais nos millions de frères et sœurs abandonnés par tous et livrés aux hordes fascistes En leurs noms je reste vigilant et ne laisse rien passer Je n’ai confiance en personne et ne confierai jamais la Vie de mes enfants et petits enfants à qui que ce soit Au nom de tous les miens je combat le racisme mais je ne permettrai à personne de me dire ce qui est bon pour moi

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Je suis un citoyen du monde, Et dans ce monde j’ai ma terre. Trop de mes frères et sœurs sont partis sans pouvoir la connaître Aujourd’hui nous avons cette chance et pour nos 6 millions d’âmes nous la protégerons et la garderons JE N’OUBLIE PAS Gil TAIEB

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenu de leurs publicités. Le journal ne saurait en être responsable.


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

Electrochoc de Trump : Israël, ONU, Palestine, Musulmans...

1. Trump a donné des ordres pour que soient bloqués tous les versements de fonds aux agences de L’ONU et tous les organismes qui acceptent L’Autorité Palestinienne comme membre à part entière. Trump envisage de faire désigner les Frères Musulmans comme groupe terroriste.

Donald Trump : « Israël doit continuer la colonisation » se rencontrer prochainement.

L’administration Obama condamnait systématiquement ces initiatives, soulignant qu’elle allait à l’encontre de la recherche d’un règlement du conflit israélo-palestinien. Cette opposition de principe avait abouti en fin d’année à la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu contre la colonisation, qui avait pu passer grâce à l’abstention des Etats-Unis. Au grand dam d’Israël et du président élu Donald Trump. Le nouveau président américain veut tourner la page des années Obama. Et il veut le faire très vite. Alors que l’Onu dénonçait des “actions multilatérales”, la Maison Blanche a par ailleurs refusé de commenter mardi l’annonce par Israël de la construction de 2500 logements dans des colonies en Cisjordanie occupée, la plus importante annonce du genre depuis des années. Interrogé sur le sujet lors d’un point de presse, Sean Spicer, porte-parole de Donald Trump, a esquivé: “Israël continue à être un allié très important des Etats-Unis”, a-t-il répondu. Le président “veut se rapprocher d’Israël”, a-t-il simplement ajouté, rappelant que les deux dirigeants ont convenu de

4

Cette annonce reflète la volonté clairement affichée par le gouvernement israélien de profiter de la nouvelle donne créée selon lui par l’élection de Donald Trump après les huit années passées à la Maison Blanche par Barack Obama. Le premier ministre signalait encore lundi combien la situation avait changé avec l’investiture du républicain: “nous sommes en face d’une chance formidable pour la sécurité et l’avenir de l’Etat d’Israël”, disait-il. Pendant sa campagne, Donald Trump a estimé qu’Israël n’avait pas à observer une pause dans la colonisation pour faire revenir les Palestiniens à la table des négociations. “Il faut qu’ils continuent”, disait-il. Par Maxime Bourdier Source: huffingtonpost

2. Les Nations unies « ont hâte » de commencer à discuter avec la nouvelle administration américaine après des informations selon lesquelles le nouveau président Donald Trump cherche à réduire de manière draconienne les financements de Washington à l’ONU. La nouvelle ambassadrice américaine Nikki Haley doit rencontrer le secrétaire général Antonio Guterres vendredi pour un premier face à face au quartier général de l’ONU à New York. L’ambassadrice de 45 ans arrive en poste alors qu’un projet de décret présidentiel préparé par la Maison Blanche priverait l’ONU de milliards de dollars de financements américains, selon des médias américains. (Coolamnews) 3. Transfert éventuel de l’Ambassade U.S de Tel Aviv à Jérusalem : un journal arabe basé à Londres publie une information selon laquelle l’AP aurait reçu un message apaisant venu de l’administration Trump exposant que ce transfert n’était pas encore prévu. 4. Selon i24News : «Donald Trump a annoncé vendredi un sérieux tour de vis en matière d’immigration et d’accueil de réfugiés, visant certains pays musulmans afin de stopper l’entrée éventuelle sur le territoire américain de “terroristes islamiques radicaux”. Une semaine tout juste après s’être installé à la Maison Blanche, M. Trump a déclaré qu’il avait pris un décret intitulé “Protéger

la nation contre l’entrée de terroristes étrangers aux Etats-Unis”, un texte que la présidence américaine a publié vendredi soir. Lors d’une cérémonie en grande pompe au Pentagone, en l’honneur de son nouveau secrétaire à la Défense James Mattis, M. Trump a annoncé qu’il mettait “sur pied de nouvelles mesures de contrôle pour maintenir hors des Etats-Unis les terroristes islamiques radicaux”. “Nous ne les voulons pas ici”, s’est exclamé le 45e président américain devant des hiérarques militaires réunis au ministère de la Défense, à quelques encablures de Washington. “Nous voulons être sûrs que nous ne laissons pas entrer dans notre pays les mêmes menaces que celles que nos soldats combattent à l’étranger (…) Nous n’oublierons jamais les leçons du 11-Septembre” 2001, a proclamé M. Trump, en allusion aux attentats perpétrés par le groupe Al-Qaïda et qui ont traumatisé l’Amérique. D’après le décret et ses annexes diffusés par la Maison Blanche, les autorités américaines vont interdire pendant trois mois l’arrivée de ressortissants de sept pays musulmans: Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen. A l’exception de ces ressortissants détenteurs de visas diplomatiques et officiels et qui travaillent pour des institutions internationales. Washington va arrêter aussi pendant quatre mois le programme fédéral d’admission et de réinstallation de réfugiés de pays en guerre, toutes nationalités confondues. Un programme humanitaire ambitieux créé en 1980 et qui n’a été suspendu qu’une seule fois: durant trois mois après le 11-Septembre».



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

Hausse des investissements israéliens dans l’immobilier commercial américain

Netanyahou apprécie le projet de construction du mur de Trump avec le Mexique

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a salué samedi dans un message sur Twitter l’annonce cette semaine par le nouveau président américain Donald Trump de la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique. «Le Président Trump a raison. J’ai construit un mur le long de la frontière sud d’Israël. Cela a stoppé toute l’immigration illégale. Grand succès. Idée formidable», a tweeté samedi le Premier ministre israélien, terminant son message par les deux drapeaux, israélien et américain côte à côte. Quelques heures plus tard, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a précisé dans un tweet que Benyamin Netanyahou faisait «référence à notre expérience spécifique dans le domaine de la sécurité, que nous sommes désireux de partager», ajoutant «nous n’exprimons pas de position sur les relations entre les Etats-Unis et le Mexique». Le nouveau président américain a signé

6

mercredi 25 janvier un décret fixant comme objectif de «sécuriser la frontière sud des Etats-Unis grâce à la construction immédiate d’un mur». Dans une interview à la chaîne de télévision américaine Fox News jeudi, il a justifié sa décision en se servant notamment de l’exemple d’Israël qui, selon lui, a réussi à «stopper à 99,9%» l’immigration illégale en construisant un mur. Il faisait allusion à la barrière de plus de 240 km qu’Israël a achevé de construire en 2014 à sa frontière avec l’Egypte et qui était empruntée par de nombreux migrants clandestins africains et trafiquants. En 2002, Israël a commencé la construction d’un mur de séparation autour de la Cisjordanie pour empêcher les attentats palestiniens. Cette barrière, qui atteint parfois 9m de haut, est dénoncée par ses détracteurs comme un moyen d’établir une frontière de facto. Avec AFP Source: RT EN FRANÇAIS

Israël est devenu l’un des plus grands investisseurs étrangers dans l’immobilier commercial aux États-Unis au cours des dernières années, et compte tenu de la taille et la population d’Israël, cette évolution est remarquable. À New York seulement, au cours de la dernière décennie, les investisseurs israéliens ont été les quatrièmes acheteurs transfrontaliers. De nombreux propriétaires et promoteurs immobiliers américains ont également visité la Bourse de Tel-Aviv pour obtenir des fonds institutionnels israéliens pour leurs projets aux États-Unis par le biais d’obligations. En effet, plus de 1 milliard de dollars de ces obligations israéliennes ont été émises depuis 2008. Les faibles taux d’intérêt et la réduction des émissions d’obligations d’Etat à long terme ont conduit les investisseurs institutionnels israéliens à rechercher d’autres options de placement et à accroître leur exposition aux investissements mondiaux. En moyenne, les grands investisseurs institutionnels israéliens consacrent 7% de leurs fonds gérés à des actifs alternatifs. Parmi eux, un pourcentage important est alloué aux investissements immobiliers. Les petits investisseurs institutionnels attribuent également un pourcentage croissant de leurs fonds aux investissements immobiliers. Nombre de ces institutions israéliennes investissent directement dans des transactions immobilières, ce qui donne aux investisseurs plus de contrôle sur les succès ou les échecs de l’investissement et, structurellement, place les investisseurs beaucoup plus près des actifs immobiliers sous-jacents que par l’achat d’obligations à la Bourse de Tel Aviv.

Une grande majorité de ces investisseurs génèrent des revenus en produisant des biens immobiliers multifamiliaux, de bureau et de détail. Parmi les exemples de transactions publiées récemment, mentionnons l’achat du bâtiment Brill à New York par Halman Aldubi dans le cadre d’une entente de 310 millions de dollars, l’achat de deux portefeuilles multifamiliaux à Atlanta et au Texas par Psagot Investment House pour 182 millions de dollars et l’achat de trois portefeuilles multifamiliaux en Caroline du Nord par Migdal Insurance pour 167 millions de dollars. Autres deals notables : le partenariat entre Silverstein Properties, Menora, Psagot et Amitim Pension Funds pour l’acquisition de portefeuilles multifamiliaux de 400 millions de dollars aux États-Unis et le financement mezzanine de 52 millions de dollars consenti par Harel Insurance et la famille Kushner à JDS Development et au groupe Chetrit pour leur nouveau projet de développement à Brooklyn. En conclusion, nous constatons un afflux croissant de capitaux institutionnels israéliens directement dans les projets immobiliers américains. Les propriétaires et les promoteurs peuvent considérer le capital israélien comme une nouvelle source de financement alternatif. Attendu que ces investisseurs continuent d’acquérir des connaissances et de la sophistication dans ces transactions, ils deviendront des partenaires inestimables pour le succès de ces projets à long terme . Source : Algemeiner.com – Traduction Judith Douillet Source: Alliance



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

8

David Bittoun, dir. du lycée Thorani de Kfar Maïmon et Rahel Knobloch, directrice de Givat Washington, à Ashdod : « Faciliter l’intégration des jeunes en Israël est notre mission » « Le bac en Israël, une maison chaleureuse pour nos jeunes, un judaïsme vivant, engagé et tourné vers l’amour de l’étude », dit le Rav David Bittoun. C’est la recette du succès pour le lycée Thorani de Kfar Maïmon qui fêtera prochainement ses 38 printemps. Accueillant des garçons désireux de passer leur bac en Israël et de s’intégrer en douceur dans la société israélienne, le lycée, dont l’enseignement est sous le contrôle de l’éducation nationale pour les filières S et ES, propose également un oulpan d’hébreu intense et un important cursus d’études juives. De quoi permettre aux jeunes lycéens qui intègrent la structure de devenir des étudiants accomplis, l’année suivante, au sein des plus prestigieuses universités israéliennes, ou de futurs rabbins prometteurs, en intégrant les meilleures yeshivot du pays. Le Rav Bittoun, directeur de l’école, participe cette année encore, au salon Orient-à-Sion, sous l’égide de l’Agence juive, pour faire connaître le projet pédagogique du lycée Thorani et invite « tous les garçons désireux de faire de leur année de Terminale, une expérience qui leur change la vie » à venir à sa rencontre, au cours de ces journées consacrées à l’orientation scolaire et universitaire en Eretz. Quant à Rahel Knobloch, qui dirige Givat Washington, l’établissement symétrique, destiné aux jeunes filles, elle souligne l’importance de la « bienveillance et du temps », éléments fondamentaux pour permettre aux jeunes de savoir qui ils sont, ce qui les intéressent et comment trouver leur voie… Entretiens croisés. Rav Bittoun, depuis combien d’années participez-vous à Orient-à-Sion et pourquoi ? Cela fait près d’une décennie que nous venons à la rencontre des jeunes lycéens et de leurs familles via les salons de l’Agence Juive, en somme depuis la création du salon. Le Lycée Thorani propose bien plus qu’un cursus scolaire. C’est un véritable choix de vie et une porte d’entrée différente sur la société israélienne. Un atterrissage en douceur, à un âge où l’on a autant besoin de prendre son envol que d’être entouré, au sein d’un monde qui, par bien des aspects, peut sembler intimidant. Destiné à ceux qui veulent rester comme à ceux qui veulent repartir Votre lycée existe depuis près de 40 ans, sa méthode a fait ses preuves, et pourtant, on connaît encore peu ce projet pédagogique en France. Votre participation au Salon est une manière d’en finir avec la discrétion ? Oui, car je crois que cela correspond aussi à une attente, au sein de la communauté juive française. Les familles veulent le meilleur pour leur enfant. Aussi n’est-ce pas toujours évident de faire correspondre et de mener de front poursuite d’une scola-

rité, projet d’alyah et maintien d’un niveau d’excellence en matières d’études juives. Or c’est le projet de base de notre établissement : préparer la jeunesse juive française à trouver sa place dans la société israélienne, tout en développant un cursus scolaire ouvert, moderne, et pluridisciplinaire autour d’un projet pédagogique dont le fondement reste la Torah et sa centralité. Nous avons d’ailleurs, cette année, ouvert une classe qui prépare des jeunes à un diplôme de technicien informatique, sous l’égide et en partenariat avec Cisco Systems. L’objectif étant d’ouvrir nos classes à une autre catégorie d’élèves, plus à l’aise dans le secteur technique et technologique que dans un cursus classique. Rahel Knobloch, vous êtes, quant à vous, à la tête du lycée Givat Washington, équivalent du lycée Thorani, mais destiné à un public féminin. Cet établissement fonctionne-t-il exactement sur le même modèle ? Le principe est le même et notre établissement existe, quant à lui, depuis 18 ans. En revanche, il y a quelques différences de fonctionnement : nous accueillons des secondes, premières et terminales dans 4 sections différentes : L, ES, S et nous avons également ouvert une section pro infographie. Pour ces lycéennes, le programme est français. Nous pouvons également permettre à des jeunes collégiennes, de la 5ème à la 3ème, d’étudier au sein de notre établissement, mais les collégiennes, elles, mènent une scolarité basée sur le programme israélien et doivent, obligatoirement, être externes. Les plus grandes en revanche, sont internes et peuvent être pensionnaires. Les frais de scolarité et de pension au sein de ces deux établissements sont volontairement restreints ou pris en charge via des bourses. Pourquoi ? Ils peuvent même, si les enfants sont israéliens ou olim hadachim, être totalement pris en charge. C’est une réelle volonté, pour le gouvernement israélien, de faciliter l’intégration des plus jeunes en Israël. Ils sont l’avenir du pays et l’on sait qu’une insertion facilitée dans la société israélienne est un gage de réussite sur la durée. 80 % des élèves de Givat Washington, par exemple, se lancent dans des études supérieures. Preuve que le projet pédagogique est à la hauteur de l’ambition. Ici, c’est Israël, et Israël mise sur sa jeunesse ! Les directeurs des Lycées Thorani et Givat Washington seront sur tous les salons itinérants Orient-à-Sion de l’Agence juive : Orient-a-sion, du 29 janvier au 5 février à Paris, Lyon, Marseille et Anvers. http://www.jewishagency.org/fr/


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

L’univers « impitoyable » des Banques en Israël ? Pas si sûr !

Les banques font partie du paysage économique d’Israël et jouent un rôle central dans le développement du pays et de ses agents économiques. Celles-ci ont été créées avant même la naissance de l’État mais traversent aujourd’hui de nombreux changements, ce qui complexifie la relation avec leurs clients.

bancaire a changé ces dernières années et ce, principalement au niveau de la transparence des échanges entre les personnes et/ ou les comptes. Israël n’échappe pas à ces nouvelles règles. La transparence est donc le mot d’ordre et les services administratifs des banques ont mis toutes leurs équipes ces derniers temps sur cette problématique.

Laurent Perez, directeur-associé de la branche israélienne du groupe Herez, important cabinet de conseil en gestion de patrimoine, décrypte pour nous cet univers vital pour l’économie mais complexe à appréhender…

DANS CE NOUVEL ENVIRONNEMENT, COMMENT GÉRER SON ÉPARGNE BANCAIRE EN ISRAËL ?

L’ÉTAT D’ISRAEL ET LES BANQUES, C’EST UNE LONGUE HISTOIRE… Laurent Perez : Tout à fait, les plus grandes banques d’Israël ont vu le jour bien avant la création de l’État. Au début du siècle précédent et avant 1947, les quatre grandes banques que nous connaissons (Leumi, Hapoalim, Discount et Mizrahi) ont été créées par des pionniers visionnaires à l’origine du rêve « fou » de voir se créer un État juif. Cet univers bancaire a joué un rôle crucial tant pour les premiers immigrants que pour la Diaspora. Les premiers ont pu bénéficier d’une infrastructure bancaire qui leur a permis d’entreprendre et développer leurs initiatives. Quant aux second, bien qu’étant à l’étranger mais ayant la fibre sioniste, ils ont pu également participer à l’essor du pays via des financements de grands projets d’infrastructures (Israelis Bonds et autres) nécessaires lorsqu’un pays éclot. QUANT EST-IL DE CETTE IDYLLE ? L.P : Le pays a grandi et s’est fortement développé. Nous ne sommes plus dans le schéma initial de besoins « primaires » et le fait que ce secteur soit contrôlé par peu d’acteurs (les quatre banques mentionnées ci-dessus contrôlent 90% du marché), le rend plus difficile à appréhender. D’ailleurs, les clients «historiques» de ces établissements vivent mal ces changements et ont tendance à garder en tête les facilités d’une époque révolue. Toutefois, tout n’est pas à mettre sur le dos de la maturité d’un pays qui a grandi très vite. La règlementation mondiale y est aussi pour beaucoup. Vous n’êtes pas sans savoir que le monde

L.P : Depuis la loi « Bachar » de 2005, les banques n’ont plus la possibilité de gérer directement votre épargne et vous proposent un gestionnaire externe à la banque qui peut vous aider dans cette mission. Ce prestataire peut vous proposer une gestion conseillée ou sous mandat. Toutefois, il n’existe que peu d’acteurs qui peuvent vous proposer une gestion prudente et patrimoniale dans la lignée de placements auxquels les Français sont habitués (OPCVM et Fonds patrimoniaux). Ce style de gestion nous semble impérative et la plus pertinente dans un univers économique incertain. Les soubresauts des bourses mondiales et les fluctuations des taux d’intérêts s’ajoutent également aux incertitudes. Nous pensons qu’il est donc indispensable de garder cette approche afin de développer, pérenniser, et transmettre dans les meilleures conditions son patrimoine. PEUT-ON COMPARER CETTE GESTION BANCAIRE AUX STANDARDS DE GESTION QUI EXISTENT EN EUROPE ? L.P : Oui, les supports d’investissements que nous pouvons proposer à travers les partenaires indispensables que sont les banques Israéliennes sont tout à fait comparables aux comptes titres européens ou supports d’investissements à travers les contrats d’assurance vie français. Il est donc possible aujourd’hui de diversifier son portefeuille financier israélien déposé à la banque en différentes monnaies, sur différentes zones géographiques ou différents types de gestion via des fonds communs de placement qu’il est important de suivre régulièrement. Par Marco Dreyfuss Source: lemag

JOAILLIER • DIAMANTAIRE ACHAT OR ET DIAMANTS

09 80 52 95 05 06 59 89 26 99 W W W. A R I E M E R G U I .C O M 1 1 6 AV. S I M O N B O L I VA R 75 01 9 PA R I S

Nous réalisons tous vos modèles en 3D 50% moins cher qu‘en bijouterie

9


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

10

Journée internationale de Déflation en Israël : la menace l’Holocauste: 202.000 rescapés est devenue une réalité vivent en Israël

En 2016, et pour la troisième année consécutive, les prix à la consommation ont baissé en Israël.

L’Assemblée générale de l’ONU a décidé que le 27 janvier serait la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste. La résolution de l’ONU, intitulée « Mémoire de l’Holocauste », a été adoptée le 21 novembre 2005. Elle rappelle les droits et libertés associées à la Déclaration universelle des droits de l’homme, « sans distinction aucune, notamment fondée sur la race, sur la religion ou sur toute autre condition ». L’ONU rappelle également le principe fondateur des Nations unies, dont la création est liée à la défaite du régime nazi et « décide que les Nations unies proclameront tous les ans le 27 janvier Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste ». PLUS DE FEMMES QUE D’HOMMES Au début 2016, 202.600 survivants de la Shoah vivaient en Israël, selon les chiffres mis à jour par l’Institut de la Statistique à Jérusalem. 59% des rescapés sont des femmes et 41% des hommes. En raison de l’espérance de vie plus longue chez les femmes que chez les hommes, la proportion de femmes va en augmentant avec l’âge : par exemple, entre 70 et 82 ans, 57% des rescapés sont des femmes mais au-delà de 83 ans, la proportion de femmes monte à 62%. En Israël, les rescapés de la Shoah sont

constitués de trois groupes distincts : 63.500 d’entre eux sont des rescapés des ghettos, des camps de travail et de concentration ; 108.900 ont vécu dans un pays occupé par le régime nazi et 30.200 sont des réfugiés qui ont fui leur pays menacé par le régime nazi. 80% DE SURVIVANTS AURONT DISPARU D’ICI À 2035 Parmi les rescapés des ghettos et des camps, 78% sont nés en Europe ; le groupe le plus important est constitué des natifs de Roumanie (24%). Les rescapés qui ont vécu dans un pays occupé par le régime nazi sont originaires, pour la plupart, d’Afrique du nord (Lybie, Tunisie). Quant aux réfugiés qui ont fui leur pays d’origine, 75% d’entre eux sont natifs des républiques de l’ex-Urss. L’Institut de la Statistique a aussi effectué une projection démographique qui tient compte du taux de mortalité des rescapés vivant en Israël. Si en 2015, 202.600 rescapés vivaient en Israël, ils seront 156.000 en 2020 et 111.000 en 2015. La population des rescapés en Israël tombera à 71.700 personnes en 2030 et à 43.700 en 2015. Autrement dit, 80% des rescapés vivant en Israël en 2015 auront disparu d’ici à 2035. Jacques Bendelac (Jérusalem)

L’inflation en Israël affiche un repli de 0,2% en 2016, après un recul de 1% en 2015 et de 0,2% en 2014. Ces chiffres sont sans appel : Israël a sombré dans une spirale déflationniste que les économistes caractérisent par une baisse générale et durable des prix. Le phénomène de la déflation commence donc à faire peur en Israël : en effet, il incite les ménages et les entreprises à retarder toute dépense ou investissement, ce qui freine la croissance, rogne les revenus et plombe l’activité économique. Autrement dit, la déflation est un cercle vicieux dont il va devenir compliqué de sortir pour l’économie israélienne. ALIMENTATION ET TRANSPORTS D’ABORD En tête des postes de consommation qui ont baissé en 2016, figure l’alimentation : son prix moyen a baissé de 1,5% en 2016. Certaines composantes ont même vu leurs prix carrément chuter, comme les légumes frais dont le prix a reculé de plus de 10%. Même recul des prix enregistré au poste “viande, volaille et poisson” : il a connu une baisse de 4,2% en 2016. Côté transports, 2016 a été aussi une année de baisse de prix. Le tarif des transports en commun a chuté de 12,5% alors que le prix des voitures particulières a baissé de 3%. COMMUNICATIONS AUSSI Autre poste qui a vu ses prix baisser en 2016 : les télécoms. Le prix des services de

téléphonie, internet et articles de télécom, a reculé de 2,7%. Les voyages à l’étranger (avions et dépenses locales) aussi ont vu leurs prix reculer en 2016 : – 4,2%. Le tassement des prix en 2016 est aussi constaté au poste de l’habillement (- 1,7%), ainsi qu’à celui de l’ameublement (- 2,4%). QUELQUES HAUSSES DE PRIX Certes, certains prix ont augmenté en 2016. C’est ainsi que l’indice du logement a augmenté de 8,1%, ce qui contredit les déclarations du gouvernement concernant le changement de tendance des prix sur le marché de l’immobilier. D’autres postes ont connu une hausse de leurs prix, même si celle-ci est restée modérée, comme les services de santé (+ 0,8%) et les dépenses d’éducation (+ 1,3%). À QUI LA FAUTE ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer le recul des prix constaté en 2016. Premier responsable : le shekel trop fort qui rend les produits importés moins chers pour le consommateur israélien. Ensuite, la poursuite de l’ouverture à la concurrence : celle-ci s’est traduite par une baisse des prix dans des secteurs comme l’alimentation et les télécoms. Enfin, certains prix fixés et contrôlés par le gouvernement ont baissé, comme les transports en commun, contribuant à la baisse générale de l’indice des prix de 2016. Jacques Bendelac (Jérusalem)



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

12

The American Interest : «Israël, la 8ème grande puissance mondiale de 2017» l’équilibre du pouvoir au Moyen-Orient qui a transformé Israël d’un État paria en un roi. D’une part, la Syrie, l’un des ennemis les plus véhéments d’Israël et les plus grandes menaces de sécurité à l’époque, a été presque détruite. Ce qui s’est passé en Syrie est une terrible tragédie humaine, mais à la lumière froide de la realpolitik, la rupture de la Syrie renforce encore la suprématie militaire d’Israël dans son voisinage immédiat. L’Egypte déteste le Hamas, l’ISIS et le Jihad islamique autant qu’Israël. Jamais la coopération égypto-israélienne en matière de sécurité n’a été aussi proche qu’elle est aujourd’hui.

Israël vient d’être classé 8ème par le magazine américain «The American Interest» en raison de son génie technologique et de son influence régionale, ses alliances internationales et la puissance de son armée. Israël est « une puissance montante avec un impact croissant sur les affaires mondiales ». L’État juif se place derrière les États-Unis, la Chine et le Japon, tous deux à la deuxième place, la Russie, l’Allemagne, l’Inde et… l’Iran ! Cette année, il y a un nouveau nom sur notre liste des Huit Grandes Puissances : Israël. Un petit pays dans une partie chaotique du monde, Israël est une puissance montante avec un impact croissant sur les affaires mondiales. Bien que 2016 a vu l’adoption d’une autre condamnation d’Israël aux Nations Unies, cette fois au Conseil de sécurité grâce à une décision américaine de s’abstenir plutôt que de mettre son veto. Dans l’ensemble l’Etat juif continue de développer le pouvoir diplomatique, économique et militaire et de s’insérer au cœur de la politique régionale. Trois facteurs sont à l’origine de la montée d’Israël: l’évolution économique, la crise régionale et l’ingéniosité diplomatique. En nous penchant de près sur ces derniers cela nous dit beaucoup sur la façon dont le pouvoir fonctionne dans le monde contemporain. Les développements économiques derrière la nouvelle stature d’Israël sont en partie le résultat de la chance et l’emplacement, et en partie le résultat de choix intelligents. En ce qui concerne le facteur de chance et de localisation, de grandes découvertes offshore de gaz naturel et d’hydrocarbures font de ce pays un exportateur d’énergie. L’autosuffisance énergétique est un stimulant pour l’économie israélienne et les exportations d’énergie renforcent le poids de la politique étrangère d’Israël.

En 2016, la Turquie d’Erdogan s’est détournée de la plupart de ses alliés de l’OTAN et de l’Ouest pour renforcer ses liens avec Israël. Le gouvernement islamiste turc veut le gaz, et il veut limiter la dépendance de la Turquie à la Russie. Israël fait partie de la réponse. Mais au-delà de la chance, le poids nouveau d’Israël sur la scène mondiale provient de la montée des secteurs industriels et des technologies que de bonnes écoles israéliennes, des politiques israéliennes intelligentes et des penseurs et des entrepreneurs israéliens talentueux se sont accumulés pendant de nombreuses années. En particulier, la décision d’Israël de soutenir l’essor d’une cybersécurité intérieure et d’une économie infotech a placé Israël au centre de la révolution pour les États du XXIe siècle, basée sur la puissance militaire et sur l’importance du contrôle et de la gestion de l’information. Ce n’est pas seulement que les investisseurs privés dans le monde entier cherchent à investir dans les startups technologiques d’Israël, l’accès à la technologie israélienne (comme la technologie derrière le système de missiles Iron Dome) importe à un nombre croissant de pays. Ce n’est pas seulement l’Amérique, L’Inde, la Chine et la Russie qui veulent toutes un morceau de la magie technologique israélienne. D’autres industries israéliennes moins glamour, comme la technologie d’irrigation, de désalinisation et de culture des terres sèches que Israël, pauvre en eau, a développée au fil des décennies, jouent elles aussi leur rôle. Les relations diplomatiques d’Israël avec l’Afrique et son approfondissement (et de plus en plus de relations publiques) avec l’Inde profitent de la capacité d’Israël à offrir ce que les gens, d’autres pays et d’autre gouvernements ont besoin. Le deuxième facteur dans l’apparition d’Israël sur notre liste est le changement de

Plus encore, la montée de l’Iran et ses aspirations à l’hégémonie régionale d’une part et le soutien apparent de ses rêves à l’administration Obama ont rendu Israël essentiel à la survie des Arabes sunnites, y compris les Etats du Golfe qui déteste l’Iran et craignent une victoire chiite dans le conflit religieux qui sévit actuellement à travers le Moyen-Orient. L’establishment arabe a aujourd’hui deux ennemis effrayants: des groupes djihadistes radicaux comme ISIS d’un côté, et l’Iran de l’autre. Israël dispose d’un mélange d’intelligence et de capacités militaires qui peuvent aider à maintenir l’équilibre régional stable, privées et même pas si privées de nombreux dirigeants arabes en vue. Le soutien israélien est nécessaire pour la survie de l’indépendance arabe. Enfin, Israël a géré, de façon inhabituelle, son programme politique mondial par une diplomatie efficace et même subtile. De même qu’Israël a pu renforcer ses relations avec la Turquie alors même que les relations turco-américaines et turques de l’UE se sont éloignées, Israël a pu établir des relations réalistes et fructueuses avec la Russie, en dépit de l’impasse de la Russie avec l’Occident sur l’Ukraine et des liens de la Russie avec l’Iran. L’approfondissement des relations israélo-indiennes a également exigé de la patience et des compétences. Les avancées diplomatiques israéliennes dans les relations avec les pays africains qui ont été hostiles à Israël depuis la guerre de 1967 ont également été construites par la diplomatie patiente et subtile, travaillant souvent dans les coulisses. Cet arrière des coulisses de sensibilisation de la diplomatie a également aidé Israël à atteindre de nouveaux niveaux de contact et la collaboration avec de nombreux pays arabes. Ce n’est pas, bien sûr, toute la douceur et la lumière. Le Hezbollah a des dizaines de milliers de missiles destinés à Israël et, grâce aux victoires de l’Iran en Syrie, il peut maintenant bénéficier d’un approvisionne-

ment beaucoup plus fiable de son patron. La question palestinienne est aussi loin que possible d’une solution, et même alors qu’ils se fragmentent et se disputent entre eux, les Palestiniens continuent de lutter pour la délégitimation d’Israël à l’ONU et ailleurs. La politique israélienne est aussi volatile et amère que jamais. La nature kaléidoscopique de la politique du MoyenOrient signifie que le héros d’aujourd’hui peut être la chèvre de demain. Alors que la répartition de l’ordre régional a été jusqu’à présent un net positif pour la sécurité et le pouvoir d’Israël, les choses pourraient changer rapidement. L’ancien président Obama et son secrétaire d’Etat sortant, John Kerry (qui n’était pas encore considéré aujourd’hui comme un maître de la géopolitique) ont souvent averti Israël que ses politiciens le laissaient isolé et vulnérable. C’est en quelque sorte vrai: les diplomates européens, les libéraux américains et beaucoup de Juifs américains sont beaucoup moins sympathiques envers Israël aujourd’hui qu’ils ne l’ont été dans le passé. Les futurs dirigeants israéliens devront peut-être réfléchir à la reconstruction des liens avec les démocrates américains et les juifs américains. Mais pour l’instant au moins, Israël peut se permettre d’ignorer le coassement déshonorant de l’administration américaine précédente. L’un des petits alliés américains à être courtisés assidûment par la campagne Trump, Israël commence en 2017 comme la clef de voûte d’une alliance anti-iranienne régionale, une nation la plus favorisée de la Maison Blanche et un pays qui entretient de bonnes relations avec toutes les puissances principales du monde à par l’Iran. Teodor Herzl serait étonné de voir ce que son rêve s’est développé, David Ben-Gourion serait étonné par les progrès de sa nation pauvre et toujours en conflis a fait. Walter Russell Mead & Sean Keeley – Aharon Kahn Source: The American Interest



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

14

Instituts de sondage, intelligence artificielle et réseaux sociaux: ménage à trois?

Trump, Brexit, Turquie, Grèce. Quatre exemples récents de l’incapacité des sondages à prédire correctement le résultat d’une élection décisive. Devant l’ampleur et la fréquence de ces erreurs, il est légitime de s’interroger sur l’avenir des instituts de sondages à l’ère du tout digital. Pourquoi ont-ils cessé d’être fiables? Et pourront-ils le redevenir?

Leurs enquêtes d’opinion sont le sel de tous les chroniqueurs politiques et sont de toutes les unes. Se renvoyant constamment l’ascenseur et se protégeant mutuellement, leurs liens sont si imbriqués que le défaut de l’un a toujours menacé d’entraîner celui de l’autre. Et c’est précisément ce qui est survenu depuis 10 ans.

Pendant des décennies, la mécanique électorale reposait sur un triumvirat bien établi: partis politiques, électeurs et média.

Car ce huis clos à trois acteurs a dû accueillir de force un quatrième qui a changé toute la donne: les réseaux sociaux.

Presse, Télévision, Radio, média de masse par excellence, agissaient comme de puissants champs magnétiques sur les électeurs. Leurs moyens de diffusion finissaient par aligner les citoyens dans le sens d’un des deux partis de gouvernement, tels des électrons dans un accélérateur de particules.

Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp, YouTube, Snapchat ont transformé l’électeur de simple récepteur à militant émetteur. Plus de pensée unique. Plus d’avis d’expert. Tout un chacun peut désormais s’exprimer publiquement et atteindre une audience mondiale instantanément. Dans le même temps, l’héritage du «poids des mots et du choc des photos» a été balayé par la tornade des vidéos et des livecast. Plus de réflexions. Que de l’émotion. A bas les neurones. Vive les hormones.

Les journalistes politiques disposaient de la capacité d’influer jusqu’au plus reclus des individus. Bénéficiant d’un accès prioritaire à l’information, de la légitimité de leur statut et de la coopération des gouvernants, ils ont façonné à volonté l’opinion publique. Et les instituts de sondages ont toujours travaillé étroitement avec les médias de masse.

Et puisque tout le monde parle, l’apparence de vérité s’est aussi substituée à la vérification des faits. Le Web et les plateformes sociales sont truffées de fausses informations,

de propagandes industrielles alimentées à coup de retouche photo et de montages vidéos bidons. Peu importe, tant que la machine à «like» et à «repost» fonctionne. Plus un post est partagé plus il est certain. Les foules digitales ne recherchent pas le vrai mais le vraisemblable… Voilà donc nos vénérables instituts de sondages, forts de deux siècles de méthodes d’échantillonnage et d’extrapolation, bardés de statisticiens, soudainement pris de court et devenus incapables de faire des projections fiables. Non seulement le mode de diffusion a changé brutalement, passant du broadcast au multicast, mais voilà que les sondés sont devenus eux-mêmes des journalistes et que les réseaux sociaux ont accaparé toute l’audience des médias. Et donc l’heure de leur messe funèbre a-telle sonné? Pour voir de près les progrès de l’Intelligence Artificielle (IA) dans l’industrie de la relation client, je dirais plutôt que c’est une cure de jouvence qui les attend. il y a de nombreux parallèles entre le marketing politique et le marketing tout court. Les programmes sont des produits. Les élus sont des marques, les électeurs sont des clients et les échéances électorales sont les renouvellements des contrats d’abonnement. Même si les partis n’ont pas encore de service client on peut d’ores et déjà transposer l’impact de l’IA dans les enquêtes de consommateurs vers les enquêtes d’opinion. A quoi pourrait donc servir l’IA pour les instituts de sondages? Puisque chaque électeur privé est devenu un émetteur public, il est possible d’accumuler une immense quantité de données sur chacun d’entre eux. Ils ne s’alignent plus sagement comme des électrons, mais leur prolixité les rend de plus en plus prévisibles.

Et surtout, ce stock de data permet de bien mieux anticiper les votes de la masse silencieuse des indécis et des abstentionnistes, clés de toutes les grandes élections. L’analyse des likes, des posts et des commentaires permet de cartographier les comportements et de disposer de modèles d’extrapolation très performants. Et l’IA est imbattable pour rechercher et trouver des patterns sur des masses considérables d’objets et de paramètres. Si l’on ajoute à ce tableau, le cadeau fait par ceux qui postent leur bulletin depuis l’isoloir, on imagine aisément que, non seulement les prédictions seront de nouveau réalistes, mais surtout, elles le seront en temps réel. La mainmise des médias traditionnels n’est plus. Facebook représente à lui seul 25% de tout le traffic internet mondial. Les frontières de l’information n’existent plus. Le temps de la compréhension a cédé la place à celui de la réaction instantanée. Les indécis changent d’avis sans cesse. Les abstentionnistes sont mobilisables jusqu’au dernier moment. Presse, Radio, Télé ne sont plus les seuls lieux des grands rendez-vous médiatiques. Un live peut réunir des centaines de milliers d’auditeurs sans aucune annonce préalable. Il importe plus d’être sur le lieu d’un événement que d’en comprendre les rouages. Et les réseaux sociaux sont sans concurrence pour propager la psychologie de l’instant. Donc l’heure de leur messe funèbre est loin d’être venue pour les instituts de sondage. Par contre, celle de leur audience devant le juge des affaires familiales pour acter de leur divorce avec les médias traditionnels a bien sonné! Par Jean-David Benichou, fondateur et president de Via.io Source: Frenchweb


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

15

Canada : une école professionnelle Ramallah: l’AP annonce la tenue d’élections municipales le 13 mai prochain refuse l’inscription d’un Israélien Ce scrutin, censé être le premier depuis 2006, a déjà été reporté à de nombreuses reprises

L’Autorité palestinienne (AP) a annoncé mardi que les élections municipales auront lieu le 13 mai prochain, alors qu’elles avaient été reportées en octobre dernier arguant que le contexte actuel n’est pas «propice», a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. À l’occasion d’une réunion hebdomadaire à Ramallah, l’AP dirigée par Mahmoud Abbas, a indiqué que ces élections auront lieu «dans tout le pays».

«Les Israéliens sont refusés en raison du conflit et des activités des colonies illégales dans la région» Une école professionnelle canadienne a refusé l’inscription d’un étudiant en génie civil et charpentier amateur car il est «juif israélien», a rapporté mardi le JPost. M. Stav Daron a souhaité étudier à l’ISBA, situé sur l’île Gabriola dans la province de la Colombie-Britannique, en raison de son expertise et de sa notoriété dans le domaine de la construction en bois.

l’étudiant le 25 janvier que l’établissement «n’accepte pas les demandes provenant d’Israël en raison du conflit et des activités des colonies illégales dans la région.» «C’est vraiment triste d’entendre qu’un établissement qui prétend accueillir des étudiants issus du monde entier se comporte de cette façon» a-t-il répondu.

Selon des copies des courriels reçus mardi , Daron était en correspondance avec Patricia Rokosh, responsable des services scolaires et des étudiants de l’ISBA, depuis février.

«Il est triste que les décisions prises à mi-chemin dans le monde nous touchent ici alors que nous avons eu un certain nombre d’étudiants d’Israël fréquentant l’école dans le passé. [...] «Il s’agit de rester en conformité avec notre morale qui sera toujours importante pour nous. Nous sommes toujours inclusifs et ne pouvons pas soutenir ce qui n’est pas inclusif», a-t-elle poursuivi.

Il a mentionné qu’il était israélien et qu’il voulait s’inscrire à un cours de quatre semaines d’un coût de 2.500 dollars canadien. Il avait même acheté un livre du site internet de l’ISBA par le fondateur de l’école afin de se préparer au cours

Dans son dernier courrier électronique, M. Daron a conclu que de «ne pas prendre en compte des demandes d’étudiants israéliens juste parce qu’ils viennent d’Israël est du racisme, ce qui est exactement ce que vous prétendez combattre.»

Cependant, lorsque le moment de l’inscription est venu, Mme Rokosh a annoncé à

i24news

GB: Le parlement débattra de la visite d’Etat de Donald Trump le 20 février

Une pétition réclame que la visite d’Etat soit ramenée au rang de simple visite officielle

cueillait près de 1,7 million de signatures, a annoncé mardi le parlement sur son site internet.

Les députés britanniques débattront le 20 février de la pétition réclamant que la visite d’Etat de Donald Trump soit ramenée au rang de simple visite officielle, qui re-

Une seconde pétition, lancée lundi, et qui réclame au contraire que cette visite d’Etat soit maintenue telle quelle, sera aussi débattue ce jour là.

«La tenue d’élections est une exigence nationale», a déclaré l’AP lors de cette réunion, et «est un droit pour les citoyens de choisir leurs représentants au sein des autorités locales». Ce scrutin était censé être le premier depuis 2006 à se tenir en même temps dans les deux territoires, séparés géographiquement par le territoire israélien et politiquement par des années de querelles entre l’Autorité pales-

tinienne et le mouvement terroriste Hamas.

Les élections, qui devaient dans un premier temps se tenir en même temps dans les deux territoires le 8 octobre, avaient déjà été reportées en septembre. Les divisions inter-palestiniennes sont telles que la tenue de ces premières élections conjointes depuis 2006 n’a cessé d’être mise en doute. La Cisjordanie et la bande de Gaza sont opposées politiquement par des années d’animosité entre le Fatah, force palestinienne dominante en Cisjordanie, et le Hamas islamiste, qui dirige sans partage Gaza. Le Hamas a remporté en 2006 les législatives, dernières élections à s’être tenues conjointement à Gaza et en Cisjordanie. Mais le groupe terroriste a été privé de sa victoire. Il a pris le pouvoir à Gaza en 2007, au prix d’une quasi-guerre civile avec le Fatah qui a fait des centaines de morts. i24news

«Le nouveau gouvernement américain représente une menace pour l’UE» (Tusk) La nouvelle administration «semble mettre en cause les 70 dernières années de politique étrangère américaine» Le président du Conseil européen Donald Tusk a qualifié d’»inquiétantes» certaines déclarations de la nouvelle administration américaine sous Donald Trump, qui pèsent sur le futur de l’UE et les relations transatlantiques, selon un courrier rendu public mardi. M. Tusk suggère par ailleurs d’»utiliser le changement dans la politique commerciale des Etats-Unis à l’avantage de l’UE» pour relancer les échanges avec d’autres pays. Les «déclarations inquiétantes de la nouvelle administration américaine», au sein d’une «nouvelle situation géopolitique dans le monde», «rendent notre avenir hautement imprévisible», explique Donald Tusk dans une missive envoyée aux chefs d’Etat et de gouvernement de 27 pays de l’UE (sans le Royaume-Uni) en préparation du sommet informel de Malte vendredi sur l’avenir de l’UE. «Pour la première fois dans notre histoire, dans un monde de plus en plus multipolaire, tant de gens deviennent ouvertement anti-européens, ou au mieux eurosceptiques. En particulier le changement à Washington met l’Union européenne dans une situation difficile», poursuit le Polonais, qui prépare avec ses collègues le grand sommet célébrant les 70 ans du Traité de Rome fin mars. Selon lui, la nouvelle administration

«semble mettre en cause les 70 dernières années de politique étrangère américaine». Le nouveau président américain a enchainé les déclarations provocatrices, se réjouissant ouvertement du Brexit et pronostiquant que d’autres pays quitteraient l’UE dans le sillage des Britanniques. Il a aussi eu des mots très critiques pour l’Otan, qu’il a qualifiée d’organisation «obsolète». Outre l’attitude de Washington, Tusk cite pêle-même «une Chine au comportement assuré, surtout en mer, la politique agressive de la Russie à l’égard de l’Ukraine et de ses voisins, les guerres, la terreur et l’anarchie au Moyen-Orient et en Afrique, avec le rôle majeur joué par l’islam radical», comme des éléments susceptibles de troubler l’avenir de l’UE. Dans cette déclaration au ton très solennel, Donald Tusk dénonce également la menace nationaliste et xénophobe au sein même de l’UE, ainsi que «l’état d’esprit des élites pro-européennes» et le «déclin de la foi en l’intégration politique et la soumission aux arguments populistes». L’UE doit prendre des mesures «affirmées et spectaculaires» afin de porter l’intégration européenne à un niveau supplémentaire, préconise le président du Conseil, qui en profite pour rappeler aux Américains «leur propre slogan»: «l’union fait la force, la désunion nous affaiblit». i24news


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

L’Inde et Israël ont mis en place un grand nombre de projets de recherches

Le roi Abdallah de Jordanie en visite officielle aux Etats-Unis

Le président Donald Trump devrait accueillir le roi Abdullah jeudi à Washington Le vice-président des Etats-Unis Mike Pence et le roi Abdallah de Jordanie ont discuté lundi, lors de la première visite d’Etat officielle du roi jordanien à Washington, d’une série de questions concernant l’accélération de la lutte contre l’État islamique, la crise en Syrie et les efforts pour parvenir à un accord entre Israéliens et Palestiniens. Le roi Abdallah, premier dirigeant arabe à avoir des discussions avec la nouvelle administration, a également soulevé la question du transfert potentiel de l’ambassade des États-Unis en Israël, a déclaré la Maison

16

Blanche dans un communiqué. Ce dernier vient d’achever une visite en Russie, où le président russe Vladimir Poutine a remercié la Jordanie pour le soutien apporté par le pays au processus de paix en Syrie. Le président Donald Trump devrait accueillir le roi Abdullah lors d’une prière à Washington, jeudi, a déclaré Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche. Le dirigeant américain doit s’entretenir le 15 février avec la Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. i24news

Israël et la République de l’Inde marquent cette semaine 25 années de relations diplomatiques, comme l’indique le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué, une semaine après l’anniversaire de l’établissement des liens entre Israël et la Chine. La dernière visite du président indien en Israël en octobre 2015, et celle du chef d’Etat israélien Reuven Rivlin en Inde, en décembre 2016 ont largement contribué à développer les relations entre les deux pays. L’Inde et Israël ont mis en place un grand nombre de projets de recherches approfondies dans les domaines appliqués couvrant la biotechnologie agricole et médicale, la génomique humaine, la nanotechnologie, l’imagerie et la robotique, l’énergie solaire, ou encore la communication. En décembre 2016, les deux pays ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine scientifique et technologique, et d’accélérer la création d’un fonds de recherche et de développement à hauteur de 20 millions de dollars, selon la revue indienne Business Standard. Le ministre israélien des Sciences et de la Recherche, Ofir Akunis, et son homologue, le Dr Harsh Vardhan, ont également prévu d’investir un million de dollars pour soutenir de nouveaux projets dans des secteurs de pointe tels que la sécurité informatique. Le renforcement de la coopération militaire entre New Delhi et Jérusalem a lui été initié en décembre 2016, avec la conclusion d’un contrat de 1,4 milliard de dollars. Coincée entre la Chine et le Pakistan qui lui disputent certaines frontières, l’Inde souhaite moderniser d’urgence son armée et passe commande de deux avions radars Awacs et de dix drones armés à Israël.

Le secteur de la High-Tech est aussi un pilier important de leur coopération. En novembre 2016, le géant Microsoft Ventures, une branche de HNA de la Chine, Tata de l’Inde, GE Ventures et Qualcomm Ventures se sont joints à l’Université de Tel Aviv et à Pitango Venture Capital d’Israël pour mettre en place un nouveau fonds de 20 millions de dollars dans le but d’investir dans les startups israéliennes qui développent l’Internet des Objets (IoT), selon l’Université. L’été dernier, le ministère du Tourisme israélien a de son côté, lancé sa première campagne télé en Inde, triplant son budget marketing pour le marché local, émergeant pour Israël. L’historique des liens entre Israël et l’Inde remonte au 29 janvier 1992, date à laquelle les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont signé l’accord marquant l’établissement de leurs relations diplomatiques. En 2003, le Premier ministre israélien Ariel Sharon, en visite en Inde, signait la “Déclaration de Delhi sur l’amitié et la coopération entre l’Inde et Israël”: un document qui a joué un rôle essentiel dans l’amélioration des relations entre les deux pays dans différents domaines. “Nous avons remarqué la force de notre partenariat grandissant et nous nous sommes accordés sur la nécessité d’élargir ce partenariat à la production et à la fabrication (…) Nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité d’intensifier notre coopération pour combattre les forces extrémistes et radicales qui menacent nos nations pacifiques”, avait aussi déclaré le Premier ministre indien Narendra Modi en décembre 2016, lors de la visite du Président Rivlin en Inde. Source: i24news



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

18

Israël envisage d’accueillir des Travail : un Israélien produit réfugiés syriens 31% de moins qu’un Français

Le ministère de l’Intérieur propose d’accorder le statut de résident à une centaine de mineurs originaires de la région d’Alep, qui pourraient être « approchés » par l’intermédiaire d’ONG dans des camps de réfugiés situés en Turquie. Le gouvernement israélien vient de donner le feu vert à l’accueil sur son sol d’une centaine de réfugiés syriens mineurs, dont des orphelins, auxquels il s’est engagé à accorder le statut de résident dès leur arrivée. Cette décision, dévoilée par la dixième chaîne de télévision, intervient un mois tout juste après que Benyamin Nétanyahou a annoncé son souhait d’amplifier l’aide humanitaire au profit des populations civiles originaires de la région d’Alep. «Nous sommes prêts à accueillir des femmes et des enfants blessés, ainsi que des hommes s’il ne s’agit pas de combattants», avait indiqué le premier ministre israélien, dont le pays demeure techniquement en guerre avec la Syrie – même si un calme relatif règne en pratique depuis plusieurs décennies le long de la ligne de cessez-le-feu qui les sépare. Le projet, imaginé par l’Agence juive avec le concours du ministère de l’Intérieur, n’en est encore qu’à sa phase préliminaire. «L’idée serait de mobiliser les structures dont nous disposons, principalement des villages de jeunesse, et d’y déployer des équipes bilingues capables de répondre aux besoins spécifiques de cette population», explique Yigal Palmor, directeur de la communication à l’Agence juive. Le ministère des Affaires étrangères a de son côté exposé les grandes lignes de son initiative au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) ainsi qu’aux autorités d’Ankara. C’est dans les camps aménagés en Turquie que les autorités israéliennes envisagent de localiser, sans doute par l’intermédiaire d’ONG ou d’organisations internationales, les mineurs susceptibles de bénéficier de ce programme. LA DIFFICULTÉ DE PASSER «CHEZ

L’ENNEMI» Les autorités israéliennes, qui sont depuis cinq ans aux premières loges du drame syrien, se sont jusqu’à présent appliquées à s’en tenir à l’écart tout en travaillant à gagner les cœurs de la population civile par des initiatives humanitaires. Plus de 2600 civils et combattants syriens blessés dans les affrontements qui sévissent dans le sud du pays ont ainsi été soignés dans les hôpitaux de Safed, Naharyia, Tibériade et Haïfa depuis le printemps 2013. Ces derniers mois, l’armée a par ailleurs discrètement organisé le transfert par bus de patients syriens dont les jours ne sont pas nécessairement en danger, afin qu’ils bénéficient d’une consultation à l’hôpital de Safed avant de regagner leur pays le même jour. L’accueil de réfugiés, même s’il concerne un nombre limité de personnes, risque fort de poser des problèmes sur lesquelles les autorités ont commencé à plancher. Le plus délicat sera sans doute de convaincre des civils syriens de passer ainsi «chez l’ennemi», mais il y en a d’autres. «Comment les populations arabes et druzes, dont une partie soutient le régime de Bachar el-Assad tandis que l’autre a pris fait et cause pour les rebelles, vont-elles réagir?», s’interroge un responsable israélien. Et que répondra-t-on aux demandeurs d’asile soudanais et érythréens lorsqu’ils réclameront le même statut?» D’ores et déjà, le ministère de l’Intérieur s’est engagé auprès des Nations unies à délivrer une autorisation permanente de séjour à ces jeunes Syriens quatre ans après leur arrivée. Ils jouiront alors de tous les droits civiques, à l’exception du droit de vote et de celui de disposer d’un passeport. Les membres de leur famille proche – parents, frères et sœurs – pourraient à terme être autorisés à les rejoindre en Israël. Cyrille Louis – Jérusalem Source: Le Figaro

Les Israéliens travaillent plus, mais ils sont peu productifs: en Israël, la productivité des salariés est une des plus basses des pays occidentaux.

domadaires), l’Israélien ne parvient pas à produire tout ce qui produit l’Américain et le Français qui, pourtant, travaillent moins d’heures que lui.

En Europe, le temps de travail est faible mais la productivité est forte. En Israël, c’est tout le contraire : le temps de travail s’allonge, mais la productivité reste faible. C’est la conclusion étonnante de la dernière note de conjoncture publiée par le ministère des Finances à Jérusalem. La productivité d’un pays est calculée en divisant la valeur de la production nationale par l’effectif de ses salariés.

SOUS-EXPLOITATION SOURCES

FAIBLE COMPÉTITIVITÉ Les chiffres publiés par l’économiste en chef du ministère des Finances sont édifiants. Un salarié israélien produit seulement 57% de ce que produit un salarié américain. Autrement dit, un Israélien qui travaille produit 43% de moins que son homologue américain. Au palmarès de la productivité du travail, Israël figure donc à une place très moyenne. En 2015, un Israélien produisait 31% de moins qu’un Français, 28% de moins qu’un Italien, 26% de moins qu’un Australien et 21% de moins qu’un Britannique. En fait, la productivité de l’Israélien est semblable à celle du Portugais ; et elle est juste supérieure à celle du Chilien et de l’Argentin. Autrement dit, les Israéliens sont beaucoup moins compétitifs que les Américains, les Français ou les Anglais. Car même en travaillant beaucoup d’heures (43 heures heb-

DES

RES-

Après avoir établi un constat sans appel, reste à en établir les causes. Pour le ministère des Finances, ce n’est pas la faiblesse des investissements humains et matériels qui est en cause ; c’est la mauvaise exploitation des ressources existantes qui est responsable de la faible productivité israélienne. L’inefficacité des moyens de production (hommes et machines) provient de plusieurs sources : un retard technologique ; un manque d’adaptation entre les capacités des salariés et leur emploi ; un secteur public pléthorique et inefficace ; des dépenses militaires trop élevées ; un abus de bureaucratie et de régulation ; l’insuffisance de la concurrence dans certains secteurs ; l’insuffisance de la formation et des compétences de certains groupes de population. Conclusion de l’étude : le gouvernement israélien ne devrait pas seulement encourager les investissements, comme il le fait aujourd’hui. Il devrait aussi se pencher sur l’inefficacité des investissements existants. Les auteurs de la note de conjoncture donnent l’exemple des transports : leur incapacité à rapprocher la périphérie géographique du centre du pays ferait perdre à l’économie israélienne un capital humain qui reste sous-exploité. Jacques Bendelac (Jérusalem)



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

Israël : le ministère de la Santé propose de nouvelles lois contre le tabagisme

Le tabagisme augmente de 40% pendant le service militaire ment ou à un prix réduit, la prévention et le traitement de sevrage de la cigarette adapté au cadre militaire, la mention du statut de fumeur au niveau individuel et la surveillance de la situation du tabagisme au sein de l’armée au niveau collectif. Une étude menée par le Dr. Leah Rosen, directrice du Département pour la promotion de la santé de École de santé publique de l’Université de Tel-Aviv, en collaboration avec les Dr. Hagai Levin de l’Université hébraïque de Jérusalem et Salman Zarka de l’Université de Haïfa ainsi que des chercheurs du corps médical de Tsahal, a montré que le tabagisme augmentait de près de 40% chez les soldats entre le jour de leur départ à l’armée et celui de leur démobilisation, particulièrement au sein des unités combattantes.

Le directeur des services de santé publique israéliens, le professeur Itamar Grotto, a soumis mercredi à la Knesset une liste de mesures visant à réduire le nombre de citoyens frappés par le tabagisme passif, rapporte mercredi le site d’informations Arutz 7. “Israël a eu, par le passé, les meilleures lois contre le tabagisme, mais nous avons pris du retard. Le ministère de la Santé a l’intention de régler ce problème et nous avons déjà élaboré plusieurs propositions de loi”, a déclaré M. Grotto. Bien que fumer reste interdit dans de nombreux lieux publics, et que l’Etat hébreu dispose déjà de plusieurs mesures contre le tabagisme, celles-ci ne sont pas toujours respectées. Dans la pratique, si une municipalité choisit de ne pas les appliquer, c’est au citoyen d’appeler la police. Mais bien souvent, lorsque celle-ci arrive, la fumée s’est déjà estompée. “Il s’agit de points, sur lesquels le ministère de la Santé souhaite avancer, comme l’augmentation des taxes sur les cigarettes électroniques, la limitation des publicités pour le tabac dans les médias, et l’élargissement

des zones non-fumeurs”, a indiqué Grotto. “Nous voulons l’interdiction de fumer dans les lieux publics, comme les stades ouverts, et multiplier les zones non-fumeurs autour des endroits qui accueillent des enfants, comme les terrains de jeu. En ce qui concerne le tabagisme en présence d’enfants dans la voiture, c’est un sujet sur lequel nous travaillons, car il est beaucoup plus difficile de mettre en place des mesures qui seraient respectées par tous. Peut-être que cela peut être ajouté aux lois soumises par le ministère des Transports mais il y a des désaccords là-dessus”, a ajouté le professeur. “Il sera également interdit de fumer dans les zoos et les lieux qui accueillent des spectacles en plein air, et nous voulons fermer les zones fumeurs dans des endroits comme les restaurants et la Knesset”, a-t-il indiqué. M. Grotto a précisé que ces lois pourraient entrer en vigueur rapidement, et sans passer par le processus législatif habituel. Même si le tabagisme était en baisse en 2016, près de 40% des Israéliens sont fumeurs au moment où ils terminent leur service militaire. Source: i24news

20

Selon les chercheurs, il est nécessaire d’établir un programme global antitabac à l’armée dans le cadre d’un plan national de lutte contre le tabagisme. L’étude a été publiée le 23/01/17 dans la revue Nicotine & Tobacco Research. Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont suivi les habitudes tabagiques de 30000 soldats et soldates effectuant leur service militaire obligatoire en Israël entre les années 1987 et 2011, révélant que la fréquence du tabagisme avait augmenté chez eux de 39,4% du jour de leur mobilisation à celui de la fin de leur service, passant de 26,2% à 36,5%. Bien que la fréquence du tabagisme soit plus élevée chez les hommes que chez les femmes (40,3% contre 32,4%), le taux d’augmentation au cours du service s’est avéré similaire. L’étude a révélé que 18% des soldats qui étaient non-fumeurs avant leur recrutement ont commencé à fumer pendant leur service militaire. Les anciens fumeurs (ceux qui avaient commencé et arrêté de fumer avant le service) avaient le plus grand risque de se remettre à fumer pendant. Dans la pratique, 56% d’entre eux se sont effectivement remis à fumer. Les jeunes hommes et femmes ayant un profil combattant ont un risque accru de commencer à fumer pendant le service. En revanche, 12% des fumeurs au moment du recrutement ont cessé de fumer pendant leur service militaire. POUR UN PLAN GLOBAL DE LUTTE ANTITABAC AU SEIN DE L’ARMÉE A l’image des programmes existant dans l’armée américaine et en accord avec les conclusions des études effectuées partout dans le monde dans ce domaine, les chercheurs recommandent la mise en place d’un organisme central et d’un plan global de lutte antitabac au sein de l’armée, comprenant l’application de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, l’empêchement de fournir des cigarettes aux soldats gratuite-

Les chercheurs suggèrent que les commandants de l’armée inculquent des principes de santé à leurs soldats, et en particulier le message: “Je ne fume pas”, basé sur l’exemple personnel, surtout dans les unités de combat. L’étude montre que les soldats qui ont commencé à fumer et se sont arrêtés avant leur mobilisation constituent un groupe à risque. Un plan de prévention du tabagisme particulier est donc nécessaire pour ce groupe. En outre, une attention particulière est requise pour les soldats au profil élevé qui sont le plus souvent affectés dans les unités combattantes et dont le taux de tabagisme est le plus haut. De plus, l’étude démontre que le phénomène du tabagisme en Israël est préoccupant avant même le service militaire et exige donc un plan national de lutte antitabac en coordination entre les systèmes d’éducation, de sécurité et de santé. INCULQUER AUX SOLDATS DES PRINCIPES DE SANTÉ Selon le Dr. Leah Rosen: «L’usage du tabac à l’armée nuit aux soldats et à la sécurité. Le gouvernement et le ministère de la Santé doivent coopérer avec l’armée israélienne afin de réduire le nombre de soldats qui se mettent à fumer, encourager les fumeurs à s’arrêter, et protéger les non-fumeurs de l’exposition à la fumée de cigarette. Nous devons prendre exemple sur les ÉtatsUnis, qui ont mené de vastes programmes de changements dans la politique de tabagisme au sein des institutions militaires, pour protéger les soldats, améliorer leur préparation au combat et les performances des unités «. “L’augmentation des taux de tabagisme au cours du service militaire obligatoire est très préoccupante et présente des conséquences graves pour la santé publique et la santé de l’armée” ajoute le Dr. Levin. «Nous devons concentrer nos efforts dans la lutte contre le tabagisme pour protéger la santé des soldats dans le cadre d’un programme national global. Je souhaite que l’armée israélienne applique des mesures similaires à celles mises en œuvre avec succès dans d’autres armées «. L’étude a été financée par le l’Institut National d’études sur la Santé publique en Israël. Ont également participé à l’étude Vladi Rozevski, Tamar Sela, le Dr. Yael Bar-Ze’ev et le Dr. Vered Molina-Hazan du corps médical de l’armée israélienne. Source: Ami-universite-telaviv



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

22

Canada/Québec: la radicalisation du terroriste daterait d’une visite de Le Pen Bissonnette est accusé de «meurtres avec préméditation» et de «tentatives de meurtres avec arme à feu» L’horreur et l’incompréhension dominent au Québec après le massacre qui a fait six morts dans une mosquée, pour lequel un étudiant canadien connu pour avoir des idées nationalistes a été inculpé. Alexandre Bissonnette, 27 ans, étudiant en science politique à l’université Laval voisine de la mosquée, a été interpellé peu après la tuerie, une des pires attaques contre la communauté musulmane jamais perpétrée dans un pays occidental. D’après Radio Canada, le jeune homme était abonné aux pages Facebook pro-Trump et pro-Le Pen. «C’est avec douleur et colère que nous apprenons l’identité du terroriste Alexandre Bissonnette, malheureusement connu de plusieurs militants à Québec pour ses prises de positions identitaires, pro-Le Pen et antiféministes à l’université Laval et sur les réseaux sociaux», a dénoncé sur Facebook le collectif Bienvenue aux réfugiés - Ville de Québec. Pour autant, il n’a jamais posté de messages engagés. De même qu’il ne semble avoir jamais tenu de propos déplacés. «C’était un gars tranquille, pas du tout violent», assure un voisin qui le fréquentait depuis quelques années. «Il aimait parler de politique, mais n’a jamais eu de propos déplacés (ni) n’a jamais manifesté d’admiration pour des politiciens extrémistes». Selon le journal de référence canadien The Globe and Mail, Alexandre Bissonnette s’est intéressé aux mouvances d’extrême droite au

moment de la visite de Marine Le Pen à Québec, au mois de mars 2016. Il se serait «radicalisé» politiquement à la suite de cet événement. Il est accusé d’avoir tué par balle six fidèles dans le centre culturel islamique de Québec. La fusillade a également fait huit blessés, dont cinq étaient lundi dans un état grave. Vêtu d’une combinaison blanche, le jeune homme est sorti menotté d’une voiture de police avant d’être présenté à un juge lundi soir. «Le directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a porté 11 chefs d’accusation à l’encontre d’Alexandre Bissonnette», a déclaré Jean-Pascal Boucher, porte-parole du DPCP. Les 11 chefs d’inculpation correspondent aux «meurtres avec préméditation» des six fidèles abattus pendant la prière et aux «tentatives de meurtres avec arme à feu» pour les cinq blessés graves. Avec 80 policiers sur place, l’enquête se poursuit afin de rassembler des éléments pouvant mener dans les prochains jours à une inculpation supplémentaire pour «terrorisme» et atteinte à la sécurité nationale, a précisé la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale). Idées nationalistes Beaucoup de questions restent en suspens, principalement sur les raisons qui ont poussé ce jeune homme à tirer sur des fidèles dans un lieu de culte situé à moins d’un kilomètre de son domicile dans le quartier Sainte-Foy à Québec.

Ses idées nationalistes et le partage sur ses réseaux sociaux, fermés depuis, des propos du président américain Donald Trump donnent un premier éclairage sur un geste condamné unanimement dans le monde. Si la police avait d’abord fait état de deux suspects, la progression de l’enquête a permis de disculper un autre étudiant, d’origine marocaine, interpellé alors qu’il sortait de la mosquée juste après la fusillade. La communauté musulmane de Québec est effondrée. «C’est terrible pour la communauté, c’est terrible pour le Québec, c’est terrible pour le vivre-ensemble», a déclaré à Mohamed Ali Saïdane, venu participer à un rassemblement des élus et des représentants des associations de musulmans à l’Hôtel de ville. Six binationaux Les six personnes tuées étaient toutes des Canadiens binationaux, a indiqué Mohamed Labidi, vice-président du Centre culturel islamique de Québec. Un Marocain, deux Algériens, un Tunisien et deux Guinéens ont perdu la vie, a-t-on appris de sources officielles. Ils étaient âgés de 39 à 60 ans, a annoncé le médecin légiste. Le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, a déploré la mort de Khaled Belkacemi, professeur à la faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA). Originaire d’Algérie, Khaled Belkacemi «était un homme très cultivé, passionné et engagé au sein de la faculté», a déclaré le doyen de la FSAA, Jean-Claude Dufour. Quand l’alerte a été donnée, des effectifs policiers ont été rapidement déployés autour du petit bâtiment abritant le lieu de culte, au

coeur du quartier résidentiel Sainte-Foy, à une dizaine de kilomètres à l’ouest du centre historique de la ville de Québec. A l’extérieur de la mosquée, les policiers ont interpellé Mohamed Belkhadir, qui a expliqué au journal La Presse avoir fui par peur. Il a été remis en liberté plus tard, considéré par les enquêteurs comme un simple témoin. Environ une demi-heure après la fusillade, un homme a appelé la police en disant «qu’il était impliqué dans l’incident» et voulait se rendre, a expliqué Martin Plante, officier de la GRC. Ce drame vient jeter une ombre sur l’image d’un Canada inclusif qui a accueilli quelque 40.000 réfugiés syriens en un peu plus d’un an. Sur les 36 millions d’habitants au Canada, environ 1,1 million sont de confession musulmane. «Nous n’allons pas répondre à la violence par la violence. Face à la peur et à la haine, nous répondrons par l’amour et la compassion», a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau devant la Chambre des députés. Le chef du gouvernement et son épouse Sophie Grégoire ont assisté à une veillée en face de la mosquée Sainte-Foy, entourés de plusieurs responsables politiques et de représentants de toutes les confessions. Cette veillée a rassemblé quelques milliers de personnes par un froid glacial, avec des bougies, des fleurs et des messages de condoléances. D’autres veillées étaient organisées dans plusieurs villes canadiennes comme à Montréal et Toronto. i24news


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

23


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

24

La Relev’ fête ses 5 ans et vous offre une pluie de cadeaux !

La fête se prépare à la Relev’. Cette association, branche jeunes actifs et étudiants (18-30) de l’association Lev, du Rav Lemmel, célèbre, lundi 6 février prochain, ses 5 ans. 5 ans de sorties de voyages, de loisirs, de shabbats pleins, mais surtout 5 ans de partage, de solidarité et d’enthousiasme autour des valeurs du judaïsme. Raphaël, pilier de la Relev’, dresse pour Israël Actualité, le bilan de ce formidable succès et lève le voile sur les festivités en préparation ! On a du mal à le croire, tant le succès est grand, mais il y a encore des jeunes en France qui ne vous connaissent pas. Peuton, pour ceux-là, évoquer le principe de la Relev’ ? Il faut le faire car même ceux qui nous connaissent se font parfois une idée fausse sur nos principes de fonctionnement et nos objectifs : la Relev est la branche 18_30 ans de l’association créée par le Rav Lemmel. Elle a pour objectif de réunir étudiants, jeunes couples, célibataires, et jeunes actifs autour de projets communs dans l’esprit et les valeurs du judaïsme : soirées, conférences, week-ends, shabbats pleins, cours en tous genre ou missions de solidarité, rien n’échappe à notre enthousiasme et à notre volonté d’offrir à cette jeunesse juive l’opportunité de vivre pleinement et joyeusement son judaïsme. Aujourd’hui, nous pouvons nous féliciter d’avoir accueilli 4000 jeunes au sein de notre association, en effectifs cumulés. Nous touchons, chaque année, près d’un millier de membres et beaucoup d’entre eux, d’ailleurs trouvent leur mazal lors d’une de nos activités, même si ce n’est pas notre vocation première ! Je sais que l’une des actions les plus appréciées de la Relev’ est le commando mitsva. Pourriez-vous nous l’expliquer ?

C’est parti d’une demande d’une membre de l’association qui voulait que nous l’aidions à résoudre un problème qui lui tenait à cœur. Comme le sujet était délicat, j’ai contacté nos membres sans dévoiler la teneur du sujet via les réseaux sociaux. Et comme il fallait un nom de code à l’opération, je l’ai appelée Commando Mitsva. Dans la foulée de cette belle action, pour laquelle de nombreux jeunes ont répondu présents, d’autres sont nées. Aujourd’hui, le commando mitsva, ce sont 150 bénévoles, qui à chaque demande, se mobilisent pour collecter des denrées alimentaires, assister à un enterrement pour que le mynian soit atteint, donner à manger ou tenir compagnie à des personnes âgées, visiter des malades à l’hôpital et bien d’autres… Le commando mitsva est l’une des réussites dont nous sommes le plus fiers, car elle illustre la solidarité et la générosité de nos jeunes. Vous êtes aussi très forts pour permettre à tous vos membres de profiter de séjours et de bons plans à des prix imbattables ! Comment réalisez-vous ces prouesses ? Nous travaillons très en amont, pour obtenir les meilleurs tarifs, nous misons sur la convivialité, plutôt que sur l’hébergement de luxe, nous comptons sur l’entraide de nos réseaux aussi, comme lorsque nous

avons proposé un week-end à Madrid à un tarif dérisoire : c’est une association juive locale qui nous a accueillie pour les repas sur place. On le sait, les budgets des jeunes sont parfois serrés. Permettre à de jeunes juifs de se divertir et de voyager tout en renforçant les liens communautaires et en ouvrant des horizons, c’est parfaitement dans l’esprit du judaïsme. Récemment, votre activité s’est dotée d’une autre proposition, plus tournée vers les étudiants… C’est vrai, nous avons ouvert des appartements en colocation, que nous louons à des jeunes femmes, en échange d’un faible loyer et de quelques heures de bénévolat. Nous avons déjà deux appartements occupés, un 3ème va bientôt être proposé à la location. Nous disposerons également prochainement d’un local, dans Paris, nous permettant d’accueillir des cours, une salle de bibliothèque, une cafétéria… Quel que soit le sujet : logement, études juives, loisirs, rencontres, divertissement, vie juive, etc, nous essayons de répondre à la problématique, avec bien sûr notre spécificité : enthousiasme et solidarité ! Les 5 ans de la Relev’ seront célébrés le 6 février prochain lors d’une grande soi-

rée. Qu’y-a-t-il au menu des festivités ? Une pluie de cadeaux ! Normalement, lorsqu’on fête son anniversaire, on reçoit des cadeaux. Nous à la Relev’, on a choisi d’en donner. Il y aura donc un grand jeu interactif, absolument délirant, qui permettra à chaque participant d’entrer dans la fête et peutêtre de remporter de très beaux cadeaux. Une tombola est prévue également, avec des lots prestigieux : tablette, smatphones, overboard, billet d’avion, voyage, cartes cadeaux pour un an d’activités Relev’, cagnotte de 1000 euros chez un traiteur, pour ceux qui envisagent de se marier ou d’organiser une réception… En somme, personne ne repartira les mains vides ! Il y aura aussi un concert. Il y a plusieurs mois, nous avons mené des auditions pour dénicher les talents de la Relev’ et Harry, grand vainqueur de ce talent show, viendra interpréter ses titres en première partie d’un concert de LA sensation artistique du moment : David Hababou ! On attend plus de 500 personnes, c’est LA soirée à ne pas manquer alors, jeunes amis actifs ou étudiants, on vous attend ! Soirée Give me Five Relev’ à l’espace Reuilly, 21 Rue Antoine-Julien Hénard, 75012 Paris Métro Montgallet. Tarif : 10 euros sur place et 8 euros en prévente. Infos et réservations sur www.larelev.fr

«Je continuerai à avoir de bonnes relations avec le Mexique» puissants qu’un désaccord passager ou un malentendu. J’ai en effet une longue, fructueuse, et très amicale relation avec le président mexicain Enrique Pena Nieto, et cela continuera ainsi», a-t-il précisé. «Chasse aux sorcières»

jugé «comme un acte agressif».

La veille, Netanyahou avait accusé les médias d’avoir exagéré la crise israélo-mexicaine après sa publication polémique sur Twitter.

i24news

«Les médias gauchos sont en pleine campagne de chasse aux sorcières blocheviks, lavage de cerveaux et diffamation contre moi et ma famille», a dénoncé Netanyahou lors d’une réunion au Parlement (Knesset).

«Les médias gauchos sont en pleine campagne de chasse aux sorcières blocheviks, lavage de cerveaux»

tanyahou en a «profité pour expliquer ou clarifier» la teneur de ses propos au sujet du scandale.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a tenu à s’expliquer auprès des médias au sujet de la polémique qui a éclaté après la publication de son tweet soutenant l’initiative américaine de construction d’un mur à sa frontière mexicaine.

«J’ai effectivement souligné le succès remarquable de la barrière de sécurité israélienne. Mais je n’ai pas fait de commentaires au sujet des relations entre le Mexique et les Etats-Unis, et je continuerai à avoir de bonnes relations avec le Mexique», a-t-il affirmé.

A l’occasion de son apparition au salon sur la cybersécurité CyberTech à Tel Aviv, Ne-

«Je pense que nos liens sont bien plus

Parallèlement, le Mexique et Israël ont décidé d’aller de l’avant et de résoudre cette crise diplomatique latente entre les deux pays. Le président israélien Reuven Rivlin parlera mardi à son homologue mexicain, Enrique Peña Nieto dans le but de désamorcer les tensions entre les deux pays après que Netanyahou a apporté son soutien au projet de Trump de construction d’une barrière séparant les Etats-Unis du Mexique. Le ministre des Affaires étrangères mexicain, Luis Videgaray, avait appelé lundi Netanyahou à s’excuser pour cet «incident»

«Nous attendons une clarification, une rectification. Je crois que des excuses seraient appropriées dans ce cas», avait annoncé Videgaray.



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

26

ASSOCIATION NECHAMA

(Classes intégrées pour enfants en difficulté psychologique et scolaire) L’association NECHAMA a été créée en 1996 (sous le haut patronage du Grand Rabbin de France) en partenariat avec les Institutions BETH RIVKAH, avec au départ un seul enfant. Son but, est d’apporter aux enfants ayant des difficultés psychologiques et scolaires, une structure adaptée au rythme et au niveau de chacun, tant dans l’enseignement religieux que dans l’enseignement général. Nous nous efforçons également de soutenir les parents qui eux aussi souffrent et partagent la douleur de leurs enfants. Aujourd’hui, NECHAMA s’est structurée pour répondre au besoin du plus grand nombre. Une CLIS : (Classe pour l’Inclusion Scolaire) qui permet d’accueillir des enfants de primaire, en proposant un socle commun de connaissances, tout en adaptant un programme individuel selon le niveau de chaque enfant. Deux ULIS : (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire) C’est la suite logique de la CLIS.

Les équipes de football de 1er plan portent des chaussettes israéliennes

La plupart des équipes de football de premier plan portent des chaussettes israéliennes, car les développements technologiques les rendent plus légères, plus souples et plus confortables, tout en absorbant la transpiration. les fabricants israéliens ont développé une capacité à identifier et cibler des marchés de niches spécifiques, dans les secteurs genre « tricots intimes » ou textiles de maison (taies d’oreillers, draps et couvertures), moins importants au point de vue chiffre d’affaire mais tout aussi rentables.

Et plus encore, elles ont réussi à combiner la confection industrielle traditionnelle, le design et les compétences textiles avec des innovations technologiques avancées pour produire une large gamme de fils et tissus de haute performance. Ainsi peut-on évoquer les produits fabriqués par ultrasons grâce auxquels sont scellés des pièces de tissu sans aucune couture conventionnelle. http://coolamnews.com

Pour répondre aux besoins de ces enfants, il ne suffit pas d’adapter l’enseignement, ou de les réunir en classe, NECHAMA veille à donner à chaque enfant ce dont il a réellement besoin ! Pour cela, sont mis en place divers ateliers,

pour éveiller leurs capacités : Arts Plastiques, Théâtre, Musique, Accrobranches, Escalade en salle, Equitation, et divers ateliers. Certains enfants ayant passé une ou plusieurs années au sein des classes NECHAMA ont rejoint des classes dites « normales » et y poursuivent leur scolarité avec succès. D’autres, ont fait des stages chez des artisans : Garagiste, Restaurant, Pâtisserie, selon leur possibilité, et ont été orientés vers des écoles professionnelles. Le fonctionnement de notre association est assuré, par tous ceux qui s’associent à nous, dans cette mission extraordinaire, que D... nous a donné à réaliser, en tant que parents d’enfants en difficulté. Essentiellement, lors de notre GALA de soutien qui a lieu, une fois tous les deux ans, événement vital pour la survie de notre association. CETTE ANNEE LE DIMANCHE 26 FEVRIER 2017 (Association NECHAMA : enregistrée au journal officiel du 3 juin 1996 sous le Numéro : 141896-81-1) 46 Avenue du Général Pierre Billotte 94000 CRETEIL 01.43.39.93.63 06.18.36.38.92/06.10.66.05.18 ebenarousse@free.fr www.association-nechama.fr

BILLETTERIE EN LIGNE possible : https://www.weezevent.com/gala-nechama-2017/

En présence du PRESIDENT DES CONSISTOIRES : JOËL MERGUI



À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

La peur n’évite pas le danger J’avais jusque là comme un doute. Il ne me reste que des certitudes. Dés lors qu’on ne pense pas comme eux, les adeptes de la pensée unique, grondent! Ils tempêtent. Tantôt c’est «nuit debout» Tantôt «la marche contre TRUMP» Mais dans tous les cas, ces gens là montrent qu’ils ont une peur bleue d’être dérangés dans leur petit monde, avec leur petites magouilles. Et chaque fois, qui est à l’origine de ce désordre? Toujours les mêmes. Ceux qui sont venus chercher un confort qu’ils n’avaient pas chez eux. Fuyant un mode de vie qui leur semblait dépassé, trop dur à vivre. Et les voilà qui veulent nous imposer le mode de vie qu’ils ont fuit! «La marche contre TRUMP» a rassemblé des millions de personnes, elle a été retransmise sur l’un des plus célèbres programmes de la télévision américaine, Saturday night Live live, sur NBC.

Il est temps d’aimer le peuple juif vivant sur sa terre Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée Rouge libéraient le camp d’Auschwitz-BIrkenau où plus d’un million de personnes ont été assassinées. Les soldats soviétiques n’y trouvèrent que quelques prisonniers affamés et des entrepôts débordants de valises, de vêtements, de lunettes et de chaussures que personne ne viendra réclamer. Espace à la fois peuplé et dépeuplé, empli du vacarme des trains et des foules mais aussi de l’effroyable silence. Aujourd’hui, Auschwitz-BIrkenau appartient à l’histoire de l’Humanité tout entière et continue et continuera d’interroger nos consciences tant qu’il y aura des hommes. Les juifs n’y ont pas seulement été assassinés mais réduits en cendres dispersées dans la Sola et la Vistule selon la volonté des Nazis qui souhaitaient éliminer jusqu’à la moindre trace du peuple juif. Auschwitz BIrkenau est le plus grand cimetière juif du monde, un cimetière sans tombe. l’humanité tout entière avait alors juré de ne pas oublier et déclarait «plus jamais ça». Le peuple juif décimé devait renaître de ses cendres et au nom de ses 6 millions d’âmes exterminées devait se reconstruire et donner à chacun de ses enfants disparus un héritier et une descendance. Il devait se souvenir et

28

vivre. Conscient et témoin de la barbarie humaine, le peuple juif a été observé, plaint, évité. Miroir de ce que peut être la face cachée de l’homme, le peuple juif rescapé à gêné. Alors que certaines nations faisaient le travail de mémoire, une partie du peuple juif décidait de rejoindre le combat pour retrouver sa terre. Peuple sans terre, il a été une cible facile et malgré les difficultés, il a choisi d’assumer son avenir sur la terre de ses ancêtres. Israel renaissait alors de la volonté des héritiers du sionisme et avec les enfants et les rescapés de la Shoa. Ces 20 dernières années, certaines nations ont accepté enfin, les unes après les autres, leurs responsabilités dans la déportation, cherchant à refermer ce dossier brûlant et humiliant de leur histoire, à tenter de rendre invisible cette tâche indélébile. Ce qui est sûr, c’est que les héritiers véritables de ceux qui sont partis en fumée regardent avec fierté ce qu’Israel a réalisé. Et je suis sur qu’ils aimeraient aujourd’hui que les nations respectent leurs enfants vivants, debout et fiers sur la terre qu’ils ont rêvé et qui leur a tant manqués lorsqu’ils étaient abandonnés de tous. Nous n’oublierons jamais ! Gil Taieb

Qui leur rend hommage et les félicite? AZIZ AMSARI! Humoriste! Qui rapporte les faits, comme s’il s’agit d’une action glorieuse? Jacques ATTALI. On ne m’ôtera pas de la tête que DONALD TRUMP leur fait peur. Qu’il risque de découvrir des secrets enfouis au fond de certains tiroirs. Petite crasse dont vous avez tous entendu parler. Le cadeau d’Obama à ses cousins DE l’OLP. 221 millions de dollars. D merci, le congrès veille au grain. Le chèque a été bloqué. Exemple de la bêtise a l’européenne.

J’entends un journaliste critiquer TRUMP pour sa politique protectionniste. «Vous verrez, disait-il, quand les voitures FORD sortiront des chaînes américaines, (sous-entendu que la main d’œuvre serait trop chère) et qu’elles coûteront 3 ou 4000 dollars plus chère qu’un modèle fabriqué au Mexique. Renseignements pris. La petite voiture, la plus vendue au monde est la Yaris, qui est, comme chacun sait: japonaise. La petite voiture, la plus vendue en France est la Clio: française. Sachez que la Yaris est Fabriquée à Valenciennes en France. Mais que la Clio est fabriquée en Croatie. Pourtant, la japonaise se vend bien! Alors, pourquoi prétendre qu’une voiture fabriquée en Amérique coûtera plus chère que si elle est fabriquée au Mexique? CHERCHEZ L’ERREUR! Question de maîtrise des coûts. Autre sujet. Lors du débat opposant Valls à Hamon, la seule idée développée par Hamon est le revenu universel. Aussitôt, il est suivi, surtout par les jeunes, qui auront vite transformé «être payé, même quand on ne travaille pas, PAR, «payé à ne rien faire. « L’avenir, très proche, prouvera au Monde, que l’élégance et la classe d’Obama n’avaient qu’un but: Masquer ses turpitudes. Gageons que TRUMP, avec ses «gros sabots» saura où poser les pieds. En attendant, s’il en est un, droit dans ses bottes, c’est bien LUI. René SEROR

Chronique d’un échec Ces primaires n’auront somme toute qu’un intérêt de façade. Elles auront permit à 1,2 million de personnes de mettre le nez dehors. Malgré la froidure. Pourquoi jouer les devins? Le résultat final est mathématique. Surtout quand on entend parler d’un côté de rassemblement et de l’autre «d’impossible réconciliation» Pour plagier Manuel Valls, échec assuré ou impossible victoire??? Alors? Mathématique le résultat final? Ou simple logique? Quand on sait que la gauche dans son intégralité aura du mal à réunir 50% d’électeurs, autour de 3 candidats,

les candidats ne sont guidés que par un ego démesuré comment ne pas en déduire que la gauche ne passera pas le premier tour? Ce scénario n’est pas plus réjouissant. Il faut savoir que jamais, la droite n’a gagné une élection sans le soutien du centre. De plus, les ennuis de Fillon ne vont pas encourager la France profonde. Or le centre et une partie de la droite, semblent plus séduit par Macron. Rajoutez à cet imbroglio l’arrogance suffisante de Mélanchon, et le silence assourdissant dont s’entoure Marine, ce qui la propulse vers le 2ème tour, Bien malin celui qui se sentira capable de se livrer à un pronostic

Quand on sait que l’actuel gouvernement a rassemblé tant de mécontents,

Ce dont nous sommes sûrs, c’est que, quel que soit le résultat final, il est voué à l’échec. Dans la réalité, c’est le système de gouvernance qui doit changer.

Quand on se souvient, qu’à la tête des frondeurs, le vainqueur du premier tour de la primaire à pourri la vie du gouvernement,

Il ne doit plus y avoir d’un côté, des gouvernants qui savent TOUT et de l’autre un peuple de rêveurs.

Quand on constate que, dans leur intégralité,

René SEROR


À LA UNE

Edition du 1er Février au 7 Février

29

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

La France attend le finaliste du second round de la primaire à vocation présidentielle, un enjeu national, un PS inexistant, divisée, une nouvelle « guerre des Gaules » se joue dans un climat de haute tension mais courtois. D’ailleurs, quand ce texte sera publié, nous connaitrons celui qui représentera la Gauche, du moins une partie de la Gauche, une concurrence réelle et impitoyable.

L’annonce du résultat est à prendre au sérieux surtout pour notre communauté dans un deal plus inquiétant car les personnalités en confrontation « dite amicale » ont des points de divergence extrême concernant Israël, le droit des Palestiniens à avoir un état, un regard sur notre judaïsme qui s’exprime plus souvent pour Israël, un débat récurrent la France ou Israël. Benoit Hamon, avec un programme novateur qui embarrasse une Gauche fossilisée. Son slogan de campagne « Faire battre le cœur de la France » et une option sociale permettant à toutes les communautés de se libérer du carcan imposée par la laïcité d’ou « la laïcité est un principe, pas une conviction ». Nous vivons une dialectique en opposition avec nos valeurs, bien que ce mot « VALEUR » y entrent tout un ensemble de concept antagonistes à faire frémir nos consciences. L’un soutiendrait probablement le BDS par une sympathie visible à l’égard de la victimisation palestinienne, se portant comme le porte parole d’une immigration « stigmatisée » et par un courant favorable sans contrepartie et sans ambigüité à la reconnaissance officielle d’un état Palestinien par la France. « Il faut reconnaitre l’état Palestinien pour récupérer l’électorat de banlieue et des quartiers ». diton dans son entourage. Une évidence nationale aux niveaux des statistiques à manier avec précaution, on juge trop souvent les exemples de ces incivilités d’une minorité

et cela au détriment de ce « vivre ensemble » qui normalement serait compatible avec la République. Et nos politiques sans autorité et du devoir de justice laissent faire au « nom de la paix sociale » d’ou un nouveau constat aggravé sur « les territoires perdus de la République ». A considérer les faits, l’anarchie pénale doublée d’un manque de moyen, les différents gouvernements n’ont pas tenu leurs engagements : ce manque d’autorité, ce laxisme ambiant et prudent, les sanctions fictives font parti des raisons de ce redoublement des causes.

Il est vrai que lorsque le ministre de l’intérieur, l’actuel premier ministre qualifie les criminels « de sauvageons », ceux-ci se rassurent que ce qu’ils ont fait n’est pas si grave. Mais si ministre emploie ces mots là, c’est toujours pour ne pas « mettre le feu aux poudres ». La culture de la peur s’est installée chez nous ! Autre que celle du terrorisme, la délinquance est en forte hausse. Les faits sont là ! Faut il les ignorer ? Une nouvelle question ! Et notre ex premier ministre est plus à la peine dans ce combat électoral, non qu’il soit mauvais mais il reste le chef d’un gouvernement dont le quinquennat a changé une identité politique dont l’existence est en sursis. Un électorat vidé de sa substance. Il est l’homme du désenchantement. Il fut la parole du président, surnommé « le liquidateur » par une presse d’opposition sans concession, actant la politique du président, l’homme qui a demandé le 49-3 pour valider un texte de loi fortement contesté, et le récusant dans sa campagne présidentielle n’a pas été ce qu’il a fait de mieux. La rumeur laisse entendre qu’il aurait « demandé ou exiger le départ du président « pour se présenter à la campagne présidentielle, il est

le relief d’un président « normal » qui a raté son show présidentiel et il est associé qu’il le dise ou non, à une gouvernance désastreuse. Impardonnable, bien que beaucoup plus proche de notre communauté, mais quand même complice du vote à l’UNESCO et de la résolution 2334 du Conseil de Sécurité, mais il est l’homme qui a dit « La France sans les Juifs, ce n’est plus la France ». Plus accessible, certainement plus sincère, plus nature, plus vrai mais il reste un politique. Homme d’état de valeur, il n’a pas réussi à fédérer les français autour de son nom et devient l’outsider imprévu d’une nouvelle génération de politicien avec peu de chance de passer. Il n’est que le continuateur d’un échec pire d’une illusion, impardonnable, même si il apporte quelques rectifications à ses textes, à ses argumentaires mais la magie intrinsèque ne passe plus, à voir son visage lors des interventions télés, ces shows à audience il fut crispé, sur la défensive, regard fuyant, rictus, parfois incohérent, balbutiant, l’inquiétude du mot de trop, dans les meetings, enfariné, gifle, autant d’éléments contestataires qui valident auprès des citoyens la marque d’un politique provisoire. Le choix de son slogan de campagne « Faire gagner tout ce qui nous rassemble » et aussi « Une république forte pour une France juste ». A nous de choisir, il est l’homme d’une génération, il ne fait pas rêver les jeunes, trop raisonnable, trop comptable, pragmatique, pourquoi ne pas avoir accompli le programme qu’il nous promet, loin du » revenu universel » joyeuse fadaise de son adversaire incompatible avec l’état de nos finances, les promesses de campagne ne sont que des subterfuges sémantiques tout comme l’imposition à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million d’euros. Ca a marché !

Il n’y a rien d’honnête dans une élection, pas de vrai leader, tout est bâti sur l’invraisemblance, les 35 heures, demain les 32 heures, l’omniprésence de l’état, des citoyens coincés entre promesses et irréalisme, qu’importe la valeur des mots, il y a l’illusion, le rêve éveillé, le rêve fracassant d’une société servile de l’aide d’état comme un Dieu omniprésent. La fin de l’initiative entrepreneuriale, la fin de la pensée, une protection de tous les instants, un pouvoir fantôme de fin du monde, un monde qui s’auto détruit. Et dans cette élection en devenir, chocs de personnalités antagonistes sous le couvert d’un respectueux usage, pas de clash, les divergences souriantes, les réponses n’atteignent par leurs buts, elles ne sont qu’un saupoudrage mercantile pour s’assurer le pouvoir. Mais plus de SDF, une misère qui s’étale dans les rues, plus l’injustice est grande, celle que l’on veut faire disparaitre, plus elle s’étend, une gabegie de fonds public mis au service des collectivités qui n’atteignent pas leur but, moins d’emplois, moins d’avenir, plus d’égoïsme, plus de privilège accordé à certains, des rancœurs, ces haines transmises de génération en génération, plus de drame sociétal, la mouvance de la médiocrité prend le pas sur l’intelligence et du savoir, la paralysie de la parole contestataire, la censure par les médias, l’abandon de notre héritage, d’un manque de spiritualité et une soumission assurée faute d’avoir combattue. Et, enfin par « ces mots qu’on a pas le droit de dire occultant toute avancée sociale, toute vérité, s’annonce comme la fin de la démocratie au profit d’une dictature de la pensée. » Bernard Korn Brzoza

Tirs de missile par l’Iran: pas de violation de la résolution de l’ONU Au même moment, l’Iran a mis en garde Washington contre de «nouvelles tensions» Le tir d’un missile de moyenne portée par Téhéran ne constitue pas une violation de la résolution de l’ONU sur le nucléaire iranien, a estimé mardi la diplomatie russe, dénonçant la réunion en urgence du Conseil de sécurité comme une tentative d’»envenimer la situation». «La résolution 2231 du Conseil de sécurité ne comporte pas d’interdiction pour l’Iran de mener de telles actions», a déclaré à l’agence Interfax le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. Dans le même temps, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a mis en garde mardi les Etats-Unis en leur demandant de ne pas chercher de «prétexte» pour créer de «nouvelles tensions» à propos du leur programme de missiles balistiques de Téhéran.

«Nous espérons que la question du programme défensif de l’Iran (...) ne sera pas utilisé comme un prétexte» par la nouvelle administration américaine pour «provoquer de nouvelles tensions», a déclaré M. Zarif lors d’une conférence de presse avec son homologue français Jean-Marc Ayrault. M. Zarif n’a ni confirmé ni infirmé un tir de missile qui aurait été effectué lundi selon le gouvernement américain. Réunion d’urgence Plus tôt dans la journée, le Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU) avait annoncé une réunion d’urgence pour discuter de ce tir de missile iranien, à la demande des EtatsUnis après que l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies a appelé le Conseil de sécurité à agir. «A la lumière du tir de missile de moyenne portée effectué le 29 janvier par l’Iran, les Etats-unis ont demandé une réunion urgente

du Conseil de sécurité», indique la délégation américaine dans un communiqué. La tête dans le sable L’ambassadeur israélien Danny Danon a estimé que le tir de missile avait violé la résolution de l’ONU qui interdit à l’Iran d’effectuer des essais de missiles pouvant être équipés de têtes nucléaires. «La communauté internationale ne doit pas se cacher la tête dans le sable devant cette agression iranienne», a dit M. Danon. «Les membres du Conseil de sécurité doivent agir immédiatement en réponse à ce geste de l’Iran qui met en danger non seulement Israël mais le Moyen-Orient dans son ensemble», a-t-il ajouté. C’est la première demande de consultations formulée par les Etats-Unis depuis la nomination par le président Donald Trump de la nouvelle ambassadrice américaine à

l’ONU, Nikki Haley. M. Trump a promis de resserrer les liens avec Israël et a vertement critiqué l’accord sur le nucléaire iranien qui a permis une levée des sanctions internationales contre Téhéran. L’accord conclu avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les Etats-Unis impose des restrictions au développement du programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions.


SÉCURITÉ

Edition du 1er Février au 7 Février

30

L’armée israélienne créé son propre smartphone militaire sécurisé

Les soldats et les commandants seront en mesure de partager des informations classifiées en toute sécurité L’armée israélienne (Tsahal) a récemment sorti un nouveau smartphone militaire, en coopération avec Motorola, qui peut se connecter au réseau 4G et aux réseaux militaires.

Un nouveau drone hybride Made in Israël et Corée

En utilisant ces nouveaux smartphones, les soldats et les commandants de Tsahal seront en mesure de partager des informations classifiées en toute sécurité ainsi que des images et vidéos prises sur le terrain. Début janvier, les autorités israéliennes ont démantelé un réseau du Hamas sur Facebook qui utilisait des faux profils de femmes “attirantes” et de vétérans de Tsahal pour tenter de contacter et séduire des soldats sur internet.

Avec ces faux profils, les pirates entraient en contact avec les soldats israéliens et entamaient la conversation au cours de laquelle, ils envoyaient aussi des photos dérobées. À un certain moment, ils demanderaient au soldat de télécharger un logiciel pour continuer à bavarder, jurant qu’ils ne pouvaient pas télécharger WhatsApp ou d’autres applications de messagerie instantanée. Les applications, qui avaient des noms comme YeeCall Pro ou Wowo messenger, étaient en réalité des chevaux de Troie qui permettaient aux pirates du Hamas de contrôler les téléphones des soldats, leurs fichiers, d’avoir accès à leurs données GPS, ou encore d’installer des applications sur l’appareil. Source: i24news

Défense: essais concluants du système israélien Fronde de David

Le ministère de la Défense a annoncé que des essais concluants avaient été effectués sur la dernière version du système de défense anti-missiles ’Fronde de David’.

Le drone Panther-FE est un drone capable de d’effectuer un décollage et un atterrissage vertical (VTOL), il a été développé conjointement par Israel Aerospaces Industries (IAI) et la compagnie sud-coréenne Hankok Carbon. Le drone Panther de type FE est un hybride, en effet, il est propulsé par trois moteurs électriques pour les phases de décollage et d’atterrissage mais il a également un moteur à combustion interne pour la phase de vol.

Son poids est de 67 kg, 2 Kg de plus que le drone “Panther” (IAI). L’usine Coréenne Hancock Carbon a pris en charge le corps du drone, en matériaux composites légers, ainsi que plusieurs autres systèmes. IAI et Hancock Carbon ont commencé à coopérer ensemble l’année dernière suite a la signature d’un protocole d’accord. http://koide9enisrael.blogspot.co.il

Il s’agit d’un bouclier de défense contre les missiles de courte et moyenne pesant parfois jusqu’à plusieurs centaines de kilos. Les essais ont été effectués en Israël conjointement par le département ‘Homa dépendant du ministère de la Défense, la compagnie Rafael Advanced Defense Systems Ltd ainsi que le Missile Defense Agency (MDA) américain. Le ministère de la Défense a précisé que les essais avaient porté sur des scénarios représentant les différents défis auxquels devra faire face Israël dans les années qui viennent. Des cibles ont été envoyées dans les cieux, les radars du système Fronde de David les ont rapidement repérées, ont transmis toutes les données en temps réel au centre opérationnel de tir qui a actionné avec les missiles anti-missiles.

Le système Fronde de David constitue un complément aux missiles Hetz 2 et Hetz 3 ainsi qu’au système Dôme de Fer. La livraison à l’armée de l’air des différentes parties du système avait été achevée en mars 2016. SFronde de David est considéré aujourd’hui comme le système le plus perfectionné et le plus efficace au monde dans le domaine des boucliers anti-missiles. Source: lphinfo.com


SÉCURITÉ

Edition du 1er Février au 7 Février

31

Le Royaume de Barheïn forme ses bataillons anti-émeutes à Tel Aviv

Un ministre israélien, évoquant les relations économiques et sécuritaires avec Bahreïn, a rapporté la formation à TelAviv d’un groupe de forces antiémeute bahreïnies. « Bahreïn est l’un des pays arabes qui entretiennent d’étroites relations économiques et sécuritaires avec Israël Les commandants des forces antiémeute bahreïnies sont formés à Tel-Aviv», a affirmé Tzachi Hanegbi, ministre israélien en charge de la coopération régionale. Tzachi Hanegbi, qui est l’un des ministres proches du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que cette formation s’inscrivait dans le cadre d’une for-

mation spéciale. « Israël est en train d’examiner le développement de ses relations avec les pays arabes », a-t-il précisé, avant d’indiquer que « les autorités bahreïnies entretiennent de bonnes relations avec Israël ». « Les membres de la délégation économique israélienne se sont rendus le mois dernier à Bahreïn avec des passeports européens ou américains. Ils se sont entretenus avec les responsables et les hommes d’affaires de ce pays sur l’investissement dans différents secteurs », a-t-il poursuivi.

Succès du Renseignement France-Israël. Rencontre Le Roux-Katz à Paris

Source: Tribune Juive

L’armée israélienne ordonne l’évacuation d’Amona sous 48h

La Cour suprême avait annoncé un report de la date butoir de 45 jours, soit au plus tard le 8 février L’armée israélienne a ordonné mardi aux habitants d’Amona d’évacuer l’implantation sous les prochaines 48H. En décembre dernier, la Cour suprême israélienne avait annoncé, à la demande de l’Etat, un report de 45 jours supplémentaires de la date butoir qu’elle avait fixée au 25 décembre pour l’évacuation de l’implantation d’Amona en Cisjordanie. L’évacuation doit avoir lieu au plus tard le 8 février 2017.

«C’est le dernier et ultime report, même dans le cas où aucune solution alternative ne serait trouvée», ont prévenu les juges en soulignant que le gouvernement s’était engagé à ne plus présenter de demande de délai. La Cour suprême israélienne avait ordonné qu’Amona soit détruite et ses habitants évacués parce qu’elle a été construite illégalement sur des terres privées palestiniennes. En vertu de l’accord, 24 des 41 familles d’Amona seront déplacées vers un terrain adjacent à l’avant-poste, tandis que les autres s’établiront dans l’implantation voisine d’Ofra.

Le ministre israélien du Renseignement, Yisraël Katz, était à Paris cette semaine pour s’entretenir avec des responsables français de la Défense et du Renseignement. « Avec les revers en Syrie et en Irak du groupe État islamique, il y a des craintes d’un retour massif en France de djihadistes« , a déclaré le ministre israélien. « Israël aide la France à empêcher des attaques terroristes sur son sol et à assurer la sécurité en France des ressortissants israéliens », a-t-il ajouté. (Yaakov Tanenbaum – Le Monde Juif) SELON LPH : «En visite officielle pour quatre jours en France, le ministre des Transports et des Renseignements Israël Katz a été reçu par le ministre français de l’Intérieur Bruno Le Roux.

Lors de leur entrevue, en présence de hauts responsables des services secrets français, ils ont évoqué les moyens de renforcer la coordination et la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme organisé et « spontané ». Israël Katz a rappelé les attentats de Nice, Berlin et Jérusalem et souligné que « le terrorisme est le même où qu’il frappe ». Tout comme Binyamin Netanyahou, Israël Katz a appelé à la formation d’une coalition internationale pour lutter jusqu’à l’éradication de ce fléau. Bruno Le Roux a fait l’éloge de la coopération entre les services de renseignements français et israéliens et a remercié Israël pour son aide dans la mise en échec d’attentats sur le sol français».


FRANCE

Edition du 1er Février au 7 Février

32

La chorale de Lucien de Hirsh en souvenir des disparus de l’holocauste

Il s’appelait « FANFAN » Qui se souvient qu’avant d’être Raphy pour sa famille et Raphael pour ses amis et relations, il fut d’abord « FANFAN ». Cela vous rappelle peut être Fanfan la Tulipe, et ce n’est pas tout à fait faux. Il était, fin, de corps comme d’esprit, ce qu’il a gardé, jusqu’à ces derniers instants, si la maladie ne l’avait attaqué, comme des parties se font la guerre. C’est vrai qu’il fumait aussi beaucoup, exagérément. Mais qui s’en souvient encore ? Qu’il s’intéressait à la peinture, comme peu de personnes pouvaient prétendre maitriser le sujet. Surtout les impressionnistes. Je me souviens encore de ces gros livres illustrés de reproductions des plus grands. Et bien évidemment, qu’il était pieux, mais d’une pratique de la religion sincère, pour

lui-même, comme l’était son père, et par conséquent le mien aussi, et celui de mon frère, et des sœurs présentes aujourd’hui. Qui dira notre inquiétude devant les révisions que nous devrons nous infliger pour être à la hauteur de la lecture de la Meguila que désormais nous devrons assurer. Car bien évidement c’est sur lui que nous comptions à chaque fête. Qui dira l’immense vide qu’il laissera icibas, mais probablement l’immense satisfaction des gens du monde d’en haut qui auront avec eux, un sage avec lequel confronter leurs idées, leurs explications des sujets du monde d’en bas dont ils ont perdu le contact. Raphy, à rejoint - la haut - ceux que nous aimions ici-bas. Ils nous attendent aussi. Mais comme disait ma mère ZAL en regardant sa place au cimetière de Guivat Shaul: .... … le plus tard possible !

Se souvenir pour ne jamais oublier Etre le président du Comité de Fontenay-Sous-Bois pour la mémoire des enfants déportés, c’est l’honneur d’une vie. Le temps n’efface rien, si notre mémoire survit aux années et à la tentation de l’oubli. Mais comment oublier tout ce que mes glorieux prédécesseurs, Rebecca et George Cukierman, nous ont laissé en œuvre morale et en exemplarité citoyenne. Je les remercie encore pour leur bienveillance et leur confiance. Et je m’honore que Georges Cukierman soit le président d’honneur de ce Comité.

suivant : 9h30 - Groupe Scolaire Michelet (Maternelle et Elémentaire) 10h - Ecole Victor Duruy 10h15 - Maternelle Mot 10h30 - Maternelle Lesourd 10h45 - Ecole Jules Ferry

Comme les années précédentes, nous allons célébrer la journée européenne de la déportation qui se déroule le jour anniversaire de la libération du camp de la mort : Auschwitz-Birkenau où plus d’un million d’êtres humains ont été exterminés. Parmi eux, partis de France sans retour, 11500 nouveaux nés, garçons et filles de moins de 16 ans dont 13 élèves Fontenaysiens dont nous avons retrouvé la trace. Je vous laisse le soin de découvrir tout ce qui va nous réunir ce vendredi 27 janvier 2017 :

Avec nos sentiments amicaux Le Président, David Azdine BEN YACOUB Le Président d’honneur, Georges CUKIERMAN 06.12.42.66.91 Comité de Fontenay sous Bois pour la Mémoire des Enfants Déportés parce que nés Juifs Maison du Citoyen et de la Vie Associative : 16 rue du Révérend Père Lucien Aubry- 94120 Fontenay sous Bois azdineby@aol.com rgcukierman@free.fr

La cérémonie se déroulera selon l’itinéraire

Nous nous rendrons ensuite : - Au Mémorial de la Déportation (boulevard de Verdun – à côté du cimetière) - Au Parc de l’Hôtel de Ville où se trouve la sculpture à la mémoire des 13 écoliers.

En présence du Député Jean Christophe Cambadelis, des adjoints au Maire, Yacine Chaouat, Mahor Chiche et d’élus , le 27 janvier dernier a eu lieu la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité. Chaque année, le ministère chargé de l’Éducation nationale invite la communauté éducative à engager une réflexion avec les élèves sur l’Holocauste et les génocides reconnus, en liaison avec les programmes scolaires. Dans le cadre des Parcours Citoyen, Madame Laura Smadja, Directrice Pédagogique du Collège Lucien de Hirsch depuis 2015 a fait travailler et réfléchir ses classes de 5eme sur ce sujet sensible et douloureux. Afin de participer à leur manière à ce devoir de mémoire, les enfants avaient donc rendez-vous ce vendredi matin à 10H30 dans un froid glaciale devant la stèle des Buttes Chaumont. La cérémonie également organisée par l’association Léon Goldberg, représentée par Mr Jacques Levy a débuté par une lecture silencieuse des noms des enfants déportés de moins de 3 ans ayant habité le 19eme. Ensuite en leur honneur, les 30 garçons et filles âgés de 12 à 13 ans ont interprété la chanson ‘’Elle s’appelait Sarah’’ de Jean Jacques Goldman. Avec une grande sobriété, les élèves parfaitement dirigés par

Madame Smadja ont également effectué une émouvante chorégraphie qui n’a pas manqué de provoquer une grande émotion dans l’assistance réunie pour l‘occasion. Ensuite des dépôts de gerbes effectués par des enfants ont lieu devant la stèle. Une fois l’hommage aux Buttes Chaumont terminé, les élèves ainsi que les différentes personnalités officielles dont Daniel Vaillant, Jean Christophe Tallerini, Joyce Mallet ainsi que des élèves de l’école Beth Hanna se sont réunis à la Mairie du 19eme. Là-bas les y attendait Monsieur le Maire Francois Dagnaud qui en a profité pour rappeler ses convictions et ses engagements dans la lutte contre le racisme et toutes ses formes de discriminations. Ensuite de nouveaux dépôts de gerbes ont été réalisés, cette fois par des élus et Jacques Levy. Ce fut également l’occasion pour l’assemblé de parcourir les photos installées par l’association Goldberg. La cérémonie s’est ensuite achevée par un nouveau chant des élèves de Lucien de Hirsch, beaucoup touchés par cet hommage le maire ainsi que les anciens combattants ont félicité chaleureusement Madame Laura Smadja et sa Chorale. Alain Azria



FRANCE

Edition du 1er Février au 7 Février

34

Meyer Habib : Après l’UNESCO, l’ONU, le Conseil de l’Europe rejoint le bal de la honte

Organisation internationale regroupant 47 États, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, qu’il ne pas confondre avec l’Union européenne, a adopté hier par 45 voix pour (dont celle de la députée socialiste française Brigitte ALLAIN), 12 contre et 2 absentions, un rapport qui déclare je cite « Israël responsable de la situation humanitaire catastrophique à Gaza et dénonce les assassinats je cite extrajudiciaires de terroristes présumés ».

ture sanguinaire vouée au terrorisme !

Après l’UNESCO, après l’ONU, ce vote du Conseil de l’Europe est une nouvelle prime au djihad, une nouvelle honte, un déshonneur !

Je suis écœuré ! Alors que notre pays subit depuis deux ans une vague terroriste sans précédent, que 250 de nos concitoyens ont été assassinés par des djihadistes, on reproche à Israël de défendre sa population civile?

Voyons les choses en face. En 2005, Israël s’est retiré de 100% du territoire de Gaza en faveur des Palestiniens. Israël a démantelé les implantations juives du magnifique Gush Katif, déplacé des milliers d’Israéliens, détruit les synagogues, déterré les cimetières. Que peut-on demander de plus à Israël ? Pour quel résultat ? Gaza est devenu depuis plus de 10 ans, un bastion djihadiste, d’où sont tirées régulièrement des milliers de roquettes sur des civils en Israël, parmi lesquels, je le signale, des dizaines de milliers de Français ! En fait, Gaza est devenu le « Hamastan », micro-Etat islamiste, vivant aux crochets de la communauté internationale et une dicta-

Même Amnesty international dans un rapport du 27 mai 2015 dénonce les «crimes révoltants contre des individus sans défense» du Hamas à Gaza pendant l’Opération Bordure protectrice à l’été 2014 dans la Bande de Gaza ! Faut-il une autre preuve pour comprendre l’essentiel : ce conflit n’est pas une guerre de territoires !

Comme je l’ai dit à l’Assemblée nationale le 17 janvier dernier, la communauté internationale et la Gauche n’a qu’une seule et unique obsession : Israël ! Non, Israël n’est en aucun cas responsable de la situation humanitaire à Gaza ! Si Gaza est une « prison à ciel ouvert », c’est parce qu’elle est soumise à la tyrannie islamiste brutale du Hamas ! Non, Israël n’est en aucun cas responsable de la corruption massive des dignitaires du Hamas (et de l’Autorité palestinienne !), qui détournent des dizaines de millions d’Euros d’aide internationale Non, Israël n’est en aucun cas responsable de l’incompétence des bailleurs de fonds

internationaux, incapables de piloter l’aide internationale pour financer la reconstruction de Gaza. C’est Israël qui fournit gratuitement un tiers de l’électricité consommée par les habitants de Gaza. C’est Israël qui laisse passer quotidiennement des centaines de camions chargés de nourriture, médicaments, équipements C’est Israël qui offre une assistance médicale gratuite aux Palestiniens de Gaza : près de 150 000 Gazaouis y ont été soignés en 2016 ! Alors, oui, j’accuse la communauté internationale et la Gauche d’être coupablement aveugles face à la menace djihadiste ! Oui, j’accuse la communauté internationale et la Gauche d’être complaisants avec la corruption des dirigeants palestiniens, à Gaza, à Ramallah et ailleurs ! Oui, j’accuse la communauté internationale et la Gauche de faire d’Israël le bouc émissaire, le juif des nations, l’État à l’étoile jaune ! Dans une lettre au Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius le 21 août 2014, en pleine Opération Bordure protectrice, j’écrivais déjà : « dans ce combat de la liberté contre l’obscurantisme, Israël, seule démocratie au Moyen-Orient, est en première ligne face aux fanatiques qui ensanglantent le monde ».

La menace iranienne Faut-il rappeler que cette nouvelle tentative est en complète violation d’une résolution des Nations Unies interdisant à l’Iran de posséder des missiles capables de porter des armes nucléaires ?

Le lancement - le 29 janvier dernier - par l’Iran d’un missile balistique a rappelé à la communauté internationale le danger que constitue pour la paix du monde la République islamique. Selon des sources américaines, ce missile a réalisé un vol de plus de mille kilomètres, après avoir été lancé d’un site proche de Téhéran. Il s’agit du deuxième essai de ce type après un premier test en juillet 2016.

Les Etats-Unis et l’Europe ont agité la menace de sanctions économiques contre l’Iran, alors qu’ils avaient le 14 juillet 2015 signé un accord garantissant le caractère « civil » du programme nucléaire iranien en échange d’une levée étalée sur dix ans des sanctions internationales ; ce traité qualifié alors d’historique était censé mettre un coup d’arrêt à la course vers la bombe atomique des iraniens.

les experts, la technique nucléaire militaire et qui cherche désormais à disposer de lanceurs capables de porter l’arme nucléaire au cœur d’Israël, appelle régulièrement à la destruction de l’Etat hébreu. Et la lutte internationale contre le terrorisme islamique ne doit pas faire oublier aux grandes puissances internationales la réalité du régime théocratique iranien, car si les soldats iraniens sont nombreux à être déployer en Syrie, ce n’est pas pour combattre Daech mais pour assurer la survie du régime meurtrier de Bachar Al Assad.

Cet accord sera-t-il remis en cause par la politique militaire agressive de l’Iran ? C’est fort peu probable.

Il est de la responsabilité des grandes puissances et notamment de la France, membre permanent du conseil de sécurité, ne pas laisser sans réponse les agressions répétées de l’Iran contre la paix dans cette région du monde.

Et pourtant, la menace iranienne contre Israël reste plus que jamais réelle.

Au risque de laisser les israéliens seuls face à une menace inquiétante….

Car l’Iran qui serait prête de maîtriser, selon

Jack-Yves Bohbot

Quand va-t-on enfin ouvrir les yeux et comprendre qu’Israël est notre allié et notre meilleure garantie dans la guerre contre le djihadisme ? APRÈS L’UNESCO, APRÈS L’ONU, LE CONSEIL DE L’EUROPE REJOINT LE BAL DE LA HONTE Alors, oui, j’accuse la communauté internationale et la Gauche d’être coupablement aveugles face à la menace djihadiste ! Oui, j’accuse la communauté internationale et la Gauche d’être complaisants avec la corruption des dirigeants palestiniens, à Gaza, à Ramallah et ailleurs ! Oui, j’accuse la communauté internationale et la Gauche de faire d’Israël le bouc émissaire, le juif des nations, l’État à l’étoile jaune ! Dans une lettre au Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius le 21 août 2014, en pleine Opération Bordure protectrice, j’écrivais déjà : « dans ce combat de la liberté contre l’obscurantisme, Israël, seule démocratie au Moyen-Orient, est en première ligne face aux fanatiques qui ensanglantent le monde ». Quand va-t-on enfin ouvrir les yeux et comprendre qu’Israël est notre allié et notre meilleure garantie dans la guerre contre le djihadisme ? APRÈS L’UNESCO, APRÈS L’ONU, LE CONSEIL DE L’EUROPE REJOINT LE BAL DE LA HONTE


FRANCE

Edition du 1er Février au 7 Février

35

Deux judokas israéliens à Nice et à Marseille Le comité régional du Keren Hayessod Nice Côte d’Azur et celui de Marseille Provence Languedoc accueilleront Yarden Gerbi et Or Sasson, les deux judokas israéliens, médaillés olympiques à Rio en 2016, pour deux soirées exceptionnelles, à Nice et à Marseille. Elles se feront au profit des programmes du Keren Hayessod. A Nice, la soirée de Gala aura lieu le samedi 4 février 2017 à 20h au Palace et la rencontre avec les judokas sera animée par Jean-Charles Banoun, journaliste à I24news, venu spécialement d’Israël pour l’occasion. Scott Allen, musicien de Soul Jazz donnera le tempo à cette soirée complètement inédite. Informations pratiques : Samedi 4 février 2017 à 20h Dîner (cacher Beth Din). Participation aux frais : 80€ Adresse : Le Palace xxxxxx Réservations en ligne sur : www.keren-hayessod.fr ou auprès d’Elisabeth au 06 60 45 57 71 ou elisabeth.sabbah@laposte.net A Marseille, la soirée de Gala aura lieu, dimanche 5 février 2017 à 18h30, dans le cadre exceptionnel du stade Vélodrome. Avi Assouly, journaliste sportif et ancien député des Bouches-du-Rhône, animera la rencontre avec les judokas. Richard Prasquier, Président du Keren Hayessod France sera présent à cette soirée placée sous le Haut patronage de Son Excellence Aliza BinNoun, Ambassadrice d’Israël en France. Dîner dansant avec vue imprenable sur le stade Vélodrome. Informations pratiques : Lieu et adresse Participation aux frais : 120€ - 200€/2 personnes Dîner cacher Beth Din Réservations en ligne sur www.ke-

renxxxxx ou auprès d’Erika FITOUSSI – erika.fitoussi@khaui. fr - 04 91 02 78 73 ou 06 73 27 20 94 Informations presse : Sophie Atlan - 01 77 37 70 85 ou sophie. atlan@kh-aui.fr Audrey Attia – 01 77 37 70 81 ou audrey. attia@kh-aui.fr BIOGRAPHIES Avi Assouly : journaliste sportif et ancien député des Bouches-du-Rhône. Durant sa longue carrière de journaliste de 1984 à 2009, il collabore avec de nombreux médias comme M6, OM TV, LCM, Le Soir ou The Sun, mais il est particulièrement reconnu en tant que commentateur sportif radio des matchs de l’OM. En 2010, il se lance dans une carrière politique et devient député des Bouches-du-Rhône de 2012 à 2014.

atteints du cancer en Israël, elle a vendu son badge d’identification des Jeux Olympiques aux enchères pour 52 000$. Or Sasson : judoka catégorie +100kg – il est israélien, originaire de Jérusalem, il a 26 ans. 2016 : Médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro (Brésil). À l’issue de sa victoire, son adversaire égyptien refuse de lui serrer la main. Il a été battu en demi-finale par le Français Teddy Riner. 2016 : Vice-champion d’Europe à Kazan (Russie) 2015 : Vice-champion d’Europe à Bakou (Azerbaïdjan) Signe particulier : il a vendu sa veste olympique aux enchères pour 100 000$ afin de soutenir les enfants handicapés de Jérusalem (programme de judo).

Jean-Charles Banoun : journaliste à I24news, il commence sa carrière en 1998 sur Europe 1 et se spécialise rapidement en tant que journaliste sportif et plus précisément dans le football. Après une belle carrière à la radio, il est nommé en 2010 rédacteur en chef du service des sports d’Europe 1. En 2013, il part s’installer en Israël et intègre la chaine d’information d’I24news, dont il est l’un des principaux journalistes. Yarden Gerbi : judokate catégorie – 63kg – elle est israélienne, originaire de Netanya, elle a 27 ans. 2016 : Médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro (Brésil). 2013 : Championne du monde 2014 : Vice-championne du monde Signe particulier : pour soutenir les enfants

L’Astronaute Français, L’Oscar de la meilleure actrice Jean-Jacques Favier en Israël pourrait se jouer entre une française et une israélienne

La semaine de l’espace en Israël a pour objectif de commémorer l’héritage d’Ilan Ramon, le premier astronaute israélien, qui a été tué lors de l’explosion de la navette spatiale Columbia le 1er février 2003. Dans le Musée d’Israël à Tel-Aviv, les visiteurs peuvent tenter de réaliser une série de missions spatiales difficiles qui démontrent ce que la vie serait la vie sur Mars. Les activités comprennent le montage d’un rover qui est sur le point d’être envoyé vers Mars, la culture de fruits et légumes sur Mars ainsi qu’une simulation de gravité zéro. Le musée accueille également une exposition sur les développements israéliens dans le domaine de l’exploration spatiale. Le ministre des Sciences, des technologie et de l’espace, Ofir Kunis, a inauguré l’ouver-

ture de la Semaine de l’Espace d’Israël : « C’est l’occasion de faire de render l’espace accessible au public israélien dans la mesure du possible. La Semaine spatiale israélienne prend ce sujet complexe et le traduit en une expérience agréable. Cette semaine est aussi l’occasion de saluer Ilan Ramon, un homme d’avant-garde, un modèle et une source de fierté pour les Israéliens «.

Parmi les invités qui participant à la Semaine de l’Espace, il y a l’astronaute de la NASA et ancien professeur Richard R. Arnold; l’ancien astronaute de la NASA Garrett Reisman, et un ami de Ramon; l’astronaute de la NASA Don Thomas et l’astronaute français, Jean-Jacques Favier, qui travaille maintenant sur les Energies alternatives au Haut Commissariat à L’Énergie atomique français. http://koide9enisrael.blogspot.co.il/

Les nominations pour la 89e cérémonie des Oscars sont tombées hier mardi, peu après 14 heures. Les acteurs, actrices et réalisateurs nommés attendront tout de même encore un mois avant la grande cérémonie qui se tiendra le 26 février prochain, à Los Angeles. Mais cette année, pour la première fois, le duel chez les femmes sera plus fort que chez les hommes, Isabelle Huppert est citée dans la catégorie « Meilleure actrice » tout comme Natalie Portman (pour le film Jackie), Emma Stone (La La Land), et Meryl Streep (Florence Foster Jenkins). La vraie compétition pour l’Oscar 2017 de la meilleure actrice se jouera, selon nous avec, je le concède avec un brin de parti pris, entre Natalie Portman (d’origine israélienne) et la française Isabelle Huppert.

L’absence d’Amy Adams pour le film « Premier contact » est une surprise car elle était nommée cette année dans tous les prix mais ce sera un avantage pour Portman et Huppert car Adams est remplacée par Meryl Streep qui comment le disent Eric Libiot et Thierry Chèze: «Si elle jouait celle qui ouvre une porte ou même la porte, elle serait nommée». En revanche, Emma Stone pour La La Land est une sérieuse rivale pour les deux autres mais notons que Portman est favorite et que Huppert est nommé uniquement pour sa prestation car le film n’est pas nommé pour un Oscar du meilleur film étranger et c’est un avantage ! Source: Tel Avivre


FRANCE

Edition du 1er Février au 7 Février

36

Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche tielle de 1995. Il sera élu député européen de la circonscription Est entre 2004 et 2009, puis conseiller régional d’Ile-de-France entre 2010 et 2014, en parallèle de sa charge de porte-parole du Parti socialiste, de 2008 à 2012. Au cours de son ascension au sein du Parti socialiste, Benoît Hamon s’est inscrit dans une tendance réformiste, notamment au sein du Nouveau Parti socialiste, un courant interne au PS qu’il cofonde avec Arnaud Montebourg et Vincent Peillon après le choc du 21 avril 2002, qui a vu la gauche éliminée au premier tour de la présidentielle.

Le Monde : «Le député des Yvelines a voulu se démarquer en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.

lement de « tous les socialistes » mais aussi des candidats d’Europe écologie-Les Verts et de La France insoumise, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. (…) L’ANCRAGE À GAUCHE D’UN ANCIEN MILITANT ÉTUDIANT

Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58% des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48% pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.

C’est au sein de SOS-Racisme que Benoît Hamon a commencé sa vie de militant. En 1986, il est partie prenante des manifestations lycéennes et étudiantes contre la loi Devaquet, vaste mouvement qui l’incite un an plus tard à prendre sa carte à l’UNEF, principal syndicat étudiant, duquel il est resté proche. En 1993, il devient le premier président du Mouvement des jeunes socialistes, un poste qu’il conservera jusqu’en 1995.

Dans son discours de victoire, Benoît Hamon a salué une gauche qui « relève la tête, se tourne vers le futur et veut gagner ». Il a surtout appelé au rassemblement, non seu-

Délégué national du PS chargé de la jeunesse, le jeune Hamon se rapproche ensuite de Lionel Jospin, dont il sera conseiller pour la jeunesse pendant la campagne présiden-

Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire (2012-2014), puis de l’éducation nationale (avril-août 2014), l’ex-porte parole du PS compte se démarquer du quinquennat écoulé et revendique son ancrage à gauche. Il disait, dès le 16 août, son désir de rompre avec « les quinquennats [qui] se succèdent », avec « les hommes providentiels aussi ». Il est l’un des plus prompts à s’être déclarés pour la primaire, prenant de vitesse son plus proche rival, Arnaud Montebourg – l’ancien ministre de l’économie devait annoncer sa candidature quelques jours plus tard. M. Hamon n’avait eu d’autre choix que de quitter le gouvernement le même jour que M. Montebourg, en août 2014 ; lors de la fête de la rose, à Frangy-en-Bresse (Saôneet-Loire) les deux hommes avaient milité pour un changement de cap de la politique économique menée par le gouvernement de Manuel Valls. BILANS CONTRASTÉS À BERCY ET À L’ÉDUCATION NATIONALE

Lors de son passage à Bercy, en tant que ministre délégué chargé de l’économie sociale et solidaire, de mai 2012 à mars 2014, Benoît Hamon a mené quelques chantiers significatifs dont la loi sur l’économie sociale et solidaire (ESS), qui donne un cadre à un secteur – regroupant notamment les mutuelles, les coopératives, les associations… – jusque-là mal défini. Adoptée en juillet 2014, la loi définit, pour la première fois, l’ESS comme un « mode d’entreprendre et de développement économique ». Son autre grand projet fut la loi sur la consommation, adoptée en mars 2014. Elle propose un panel d’outils pour améliorer la protection des consommateurs comme l’action de groupe, la facilitation de la résiliation du contrat d’assurance, la mise en place d’un registre du crédit ou l’augmentation du délai de rétractation pour le commerce en ligne. Le ministre quitte son poste peu après l’adoption de cette loi pour rejoindre le ministère de l’éducation nationale. Mais il ne passera que cent quarante-sept jours rue de Grenelle où il a succédé à Vincent Peillon en mars 2014, avant de suivre Arnaud Montebourg et de quitter le gouvernement en août de la même année. Au cours de ses quelques mois comme titulaire de ce portefeuille, M. Hamon n’a pas eu le temps de lancer de chantier majeur et laisse un bilan mitigé. Chargé de déminer le dossier de la réforme des rythmes scolaires, il lâche du lest sans pour autant calmer la fronde». Source: Le Monde

L’Alya enfin sereine pour les pharmaciens de France Après plusieurs mois de mobilisations en France et en Israël, la Knesset a enfin reconnu l’équivalence des diplômes étrangers notamment français de pharmaciens en Israël, permettant ainsi de favoriser l’insertion en Israël de centaines d’olim (nouveaux immigrants) français.

quotidien. Dur de ne pas se sentir déconsidérés dans ces conditions.

La décision du Parlement israélien vient mettre fin à un problème d’ampleur. Désormais, les pharmaciens francophones pourront exercer sereinement leur profession en Israël. En application de l’ancienne réglementation israélienne, l’intégration professionnelle de milliers de francophones était jusqu’ici remise en question. Il était par exemple nécessaire de faire un examen avant de pouvoir exercer le métier de pharmacien en Israël. Il va sans dire que les jeunes diplômés renonçaient à leur projet rapidement.

Les Olim français se retrouvaient face à un choix cornélien : renoncer à exercer leur profession de pharmacien ou rentrer en France. Résultat : entre 15% et 30% d’Olim rentraient en France selon les estimations de l’Agence juive pour Israël. Comment ne pas voir un corollaire entre ces difficultés et la baisse de 38% de l’Alya française* début 2016. Cette politique des autorités israéliennes restait incompréhensible à nos yeux. Il était injustifiable qu’un Etat signataire du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, puisse continuer à garantir l’application de normes, sources d’inégalités entre les individus détenant un diplôme français de pharmacien et ceux détenant un diplôme israélien.

Nos confrères et consœurs qui tentaient l’aventure malgré tout, se lançaient dans un parcours du combattant arrivés en Israël. Faute d’une reconnaissance automatique de leurs diplômes, procédure administrative lourde et examens coûteux étaient leur lot

Depuis douze ans, date de la création de Pharmadom, ces inégalités restaient un sujet au centre de nos discussions. Nous avons donc décidé de lancer une pétition afin de mettre en lumière les obstacles auxquels se heurtaient les praticiens pour exercer leur

profession en Israël. Nous avons été par la suite rejoints dans notre démarche par plusieurs associations telles que Qualita. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a également appuyé notre demande et appelé le gouvernement israélien a une meilleure reconnaissance des diplômes français. Ces efforts concertés ont permis de mettre en lumière les problèmes rencontrés par les Olim français, et de mettre fin à cette situation intenable et injustifiée. En mai 2016, le dernier voyage de solidarité effectué par la Fondation Pharmadom en Israël, a été l’occasion de remettre notre pétition à plusieurs ministres, ainsi qu’à Monsieur Elie Elalouf, député et président de la Commission santé de la Knesset. Ces rencontres respectives nous ont permis d’exposer nos arguments en faveur d’une reconnaissance d’équivalence des diplômes. Le parcours universitaire nécessaire à l’acquisition d’un diplôme de pharmacien en France, soit six années d’études suivies d’une thèse de doctorat, avait été évoqué alors.

Cette initiative que nous avons menée de front, est aujourd’hui couronnée de succès. La Knesset a définitivement validé 9 janvier 2017, la pleine reconnaissance de l’équivalence des diplômes pharmaciens français et israéliens. Désormais, l’examen d’équivalence est remplacé, pour les pharmaciens qui justifient d’une expérience professionnelle de 3 ans au minimum dans leur pays d’origine, par un examen partiel portant sur la législation pharmaceutique israélienne et un suivi professionnel d’un an en Israël. Ce suivi professionnel sera de 2 ans pour les pharmaciens qui justifient d’une expérience de 2 ans a 3 ans dans leur pays d’origine. Israël pourra bénéficier du savoir-faire de nombreux Français et de leur expertise. Tandis que ces derniers auront toutes les cartes en mains pour réussir leur intégration. Rapport du ministère de l’Alya et de l’Intégration Par Gérard Benhamou, Président de la fondation Pharmadom www.fondationpharmadom.org Source: Ashdodcafe


FRANCE

Edition du 1er Février au 7 Février

37

Déclaration forte d’Emmanuel France/Affaire Penelope Fillon: Macron au Liban : «Non au perquisition à l’Assemblée nationale boycott d’Israël»

Des enquêteurs se sont rendus dans l’enceinte du bâtiment pour se faire remettre des documents Une perquisition a eu lieu mardi à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’enquête des soupçons d’emplois fictifs visant l’épouse du candidat de droite à la présidentielle française François Fillon, Penelope Fillon. Des enquêteurs se sont rendus dans l’enceinte du bâtiment pour se faire remettre des documents, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Sur la Syrie: “La France n’est pas là pour décerner des bons points et des mauvais points” Le candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron, en visite au Liban pour deux jours, a abordé lundi soir une série de dossiers majeurs pour la région, notamment la crise syrienne et le conflit israélo-palestinien, lors d’une Conférence à l’Ecole supérieure des Affaires (ESA), un établissement français à Beyrouth. Le président du mouvement En Marche, coqueluche des sondages, a également exprimé son rejet du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) contre Israël à l’occasion de cet événement. “Le boycott d’Israël a été condamné par la France et il n’est pas question de revenir là-dessus”, a-t-il dit, en référence à un arrêt de la Cour de Cassation de 2015 qui a rendu illégal ce mouvement. Il a également rejeté l’idée d’une reconnaissance d’un Etat palestinien par la France avant qu’un accord de paix n’ait été conclu entre les parties et toute pression sur Israël. Sur la Syrie, Macron a de nouveau expliqué qu’il ne faisait pas du départ du président syrien Bachar al-Assad un pré-requis à toute négociation et insisté sur la “morale de l’action” qui estime-t-il est le rôle d’un homme politique. “ASSAD A FAILLI »

“Assad est un dirigeant qui a failli (…), l’erreur qui a été faite, de droite ou de gauche a été à un moment de faire du départ de Bachar al-Assad un préalable à tout”, a-t-il indiqué. Sous la présidence de François Hollande, Paris n’a cessé d’appeler au départ du président syrien, l’accusant de massacres contre son peuple et le qualifiant de «dictateur sanguinaire ». “La France n’est pas là pour décerner des bons points et des mauvais points à qui que ce soit, elle est là pour construire la paix, c’est bien plus compliqué”, a insisté Macron. “Nous devons construire une solution politique (…) avec les grandes puissances régionales en acceptant de dialoguer avec chacune d’entre elles”, a-t-il souligné. Il a appelé à la création d’un “groupe de contact” qui mettrait “les solutions diplomatiques devant toute solution militaire”. Macron devait discuter mardi avec les dirigeants libanais de la crise des réfugiés syriens, qui sont un million au Liban, pays de quatre millions d’habitants. Troisième dans les sondages à moins de 100 jours de l’élection présidentielle, l’ex-ministre de l’Economie devrait également profiter de l’issue de la primaire socialiste, qui donne le frondeur Benoît Hamon en tête et dont le deuxième tour aura lieu dimanche. Source: i24news

Le chef de file des députés LR, Christian Jacob, a déclaré en conférence de presse avoir été informé dans la matinée d’une «perquisition» par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, plusieurs sources parlementaires évoquant une perquisition «en cours» au bureau de l’ancien Premier ministre. Après les révélations du Canard enchaîné, le parquet national financier a ouvert mercredi dernier une enquête préliminaire pour «détournement de fonds publics, abus de

biens sociaux et recel de ces délits». Selon l’hebdomadaire, Penelope Fillon a été employée comme attachée parlementaire de son mari et comme salariée d’une revue littéraire «La Revue des Deux Mondes», propriété de Marc Ladreit de Lacharrière. Les enquêteurs s’interrogent sur la réalité de son travail, et une perquisition avait par ailleurs eu lieu jeudi soir au siège de la revue. François Fillon a assuré à plusieurs reprises que son épouse travaillait pour lui «depuis toujours», de manière «légale» et «réelle». «Il n’y pas le moindre doute» sur l’emploi «légal», «réel», et «parfaitement transparent» de sa femme comme collaboratrice parlementaire, a assuré le candidat conservateur sur le plateau du journal télévisé de TF1, dénonçant «le caractère abject de cette accusation, qui consiste à atteindre (sa) femme pour (l)’atteindre», à trois mois de l’élection présidentielle. i24news

Fin du boycott du FN par Israël ? Mini-Tournée du Front National à Tel Aviv Le secrétaire général du Front National, Nicolas Bay était en visite en Israël. Il a rencontré des leaders du Likoud. Toute la presse israélienne en a parlé, sans fard. Pour le député européen, et pilier de la direction du Front National, ce déplacement en Israël avait été présenté au départ comme “privé” et discret. «Le gouvernement israélien n’a pas de contact avec le Front national, étant donné l’idéologie et l’histoire de ce parti», a déclaré ce vendredi à l’AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon. «Nous voulons émettre un message d’amitié à Israël et aux Israéliens, et notre message s’adresse aussi, nous avons souvent l’occasion de le faire, à nos compatriotes juifs de France, qui ont parfois une vision un peu erronée de ce qu’est le Front national», expliquait jeudi soir Nicolas Bay, in-

terrogé sur la chaîne I24 News. Coolamnews :»Le chef du gouvernement israélien a autorisé l’un des ministres israéliens, Yaakov Litzman, à rencontrer le secrétaire général du FN, Nicolas Bay. La rencontre est intervenue à la mi-journée hier, au siège du gouvernement israélien à Jérusalem. Une demi-heure d’entretien entre le député européen FN Nicolas Bay et le ministre de la Santé, Yaakov Litzman. Quelques heures auparavant, le cabinet du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait autorisé cette rencontre, à condition qu’il n’y ait jamais aucune confirmation officielle et aucune photo. Car, jusqu’ici, tous les gouvernements israéliens ont boycotté le Front national. Aucun ministre n’avait jamais serré la main d’un de ses dirigeants».


ISRAËL

Edition du 1er Février au 7 Février

38

SpaceCom signe un méga-contrat avec la société Boeing La police israélienne a récemment arrêté trois habitants de Jérusalem-Est qui avaient pu accéder aux données des deux compagnies puis, en utilisant ces données, avaient réussi à pirater les ordinateurs des voitures pour les voler.. Les individus ont pu pirater les numéros d’enregistrement de chaque voiture puis ils ont utilisé ces données piratées pour trouver le numéro de protection antivol, ensuite, ils n’avaient plus qu’à faire les clés de voiture pour les voler. Les clés ont ensuite été fabriquées en Judée Samarie. Ensuite, avec la clé, le gang se rendait sur place, à la maison du proprié-

taire de la voiture ( qui était aussi enregistré dans le fichier piraté ) et n’avait plus qu’à repartir avec pour la revendre ensuite sur le marché automobile palestinien. La police pense que des dizaines de voitures ont été volées dans Jérusalem et sa région environnante de cette manière. La majorité des voitures étaient de nouveaux modèles de luxe, le montant de l’arnaque est de plusieurs millions de shekels. Les représentants de Hyundai et de Kia ont été tenus au courant des enquêtes menées par la police israélienne. http://koide9enisrael.blogspot.co.il/

De plus en plus de Harédim font des études supérieures en Israël Les juifs orthodoxes sont de plus en plus nombreux dans l’enseignement supérieur: en cinq ans, l’effectif d’étudiants harédim a augmenté de 145%.

Sérieux embouteillages à Jérusalem. La municipalité en grève

Beaucoup de sociologues israéliens estiment que l’intégration des juifs orthodoxes dans la société israélienne passe par les études supérieures. Selon la tendance observée ces dernières années, il semble cette opinion soit partagée par les Harédim euxmêmes. DOUBLEMENT DES EFFECTIFS Entre 2010 et 2015, l’effectif d’étudiants de la communauté juive orthodoxe dans l’enseignement supérieur d’Israël a connu un bond spectaculaire. Si les étudiants harédim se chiffraient à 4.537 en 2010, ils étaient 11.103 en 2015. Autrement dit, leur effectif a plus que doublé ; il a augmenté de 145% en cinq ans. La proportion d’étudiants harédim parmi les étudiants juifs d’Israël est passée de 1,8% en 2010, à 4,8% en 2015 ; c’est ce qui ressort d’une enquête que vient de publier l’Institut de la Statistique à Jérusalem.

La mairie de Jérusalem a annoncé qu’elle poursuivait la grève amorcée dimanche matin en guise de protestation contre le Trésor, qui n’a pas transféré les budgets prévus pour l’année 2017. Le syndicat des employés de la municipalité a annoncé une réunion d’information s’adressant à tout le personnel qui devait se tenir entre 8 heures et 10 heures. La circulation du tramway devrait être perturbée au cours de la journée, notamment à cause des ordures déposées sur les rails près du marché de Mahané Yehouda.

Par ailleurs, des grévistes manifestent dans plusieurs points de la capitale, provoquant de sérieux embouteillages. La rue Aza est fermée à la circulation, mais les autres axes ont été rouverts.

En 2016, 9.702 harédim suivaient un cursus de licence, 1.243 étudiaient pour l’obtention d’une maîtrise et 63 d’entre eux étaient en doctorat. SÉPARATION HOMMES-FEMMES

Le tribunal a décrété dans la nuit que les établissements scolaires ne devaient pas prendre part à ce mouvement de protestation et ouvriraient leurs portes comme d’habitude.

Certes, les étudiant harédim ne se mêlent pas facilement aux autres étudiants israéliens ; 85% d’entre eux étudient dans un cadre qui permet une séparation entre hommes et femmes, ou dans une université par correspondance qui n’exige pas beaucoup de présence physique.

Par Claire Dana-Picard Source: lphinfo.com

C’est sans doute pourquoi seulement 12% des harédim étudient dans une université.

La majorité d’entre eux (48%) suivent des cours dans un collège universitaire ou dans un collège d’Education (27%), institutions qui autorisent une séparation des sexes ; 12% d’entre eux optent pour l’Université ouverte (par correspondance). Parmi les étudiants harédim, la proportion de femmes est plus importante que parmi les autres étudiants. En 2015, 63% des étudiants harédim de licence étaient des femmes, contre 56% de femmes parmi l’ensemble de la population estudiantine juive. En maîtrise et doctorat, la proportion de femmes est encore plus importante chez les étudiants harédim : respectivement 77% et 80%. FORTE PROPORTION D’ABANDONS Les chiffres qui viennent d’être publiés révèlent un fort taux d’abandon parmi les étudiants harédim. Par exemple, 24% des étudiants qui ont entrepris des études supérieures en 2014, ne les ont pas poursuivies en 2015. Le taux d’abandon parmi les autres étudiants juifs est de 8% seulement. Et quelles sont les matières d’études qui ont la préférence des étudiants harédim inscrits en licence ? En 2015, 11% faisaient des études d’éducation, 10% étudiaient une profession paramédicale et 7% étudiaient du droit. Seulement 1,4% suivaient un cursus de sciences humaines et 0,5% étaient étudiants en médecine. Si les effectifs des étudiants harédim augmentent, le nombre de harédim qui reçoivent un diplôme augmente aussi. En 2015, 2.314 Harédim ont décroché un diplôme de l’enseignement supérieur (contre seulement 636 diplômés en 2010) : 2.065 ont reçu une licence, 244 une maîtrise et 5 un doctorat. Jacques Bendelac (Jérusalem)



ISRAËL

Edition du 1er Février au 7 Février

40

Aéroport Tel Aviv : nouvelle vie pour les ballons d’hélium perdus Vous ne vous êtes jamais demandé ce qui arrivait aux ballons d’hélium collés au plafond des aéroports? En Israël, ils sont recueillis pour les enfants qui ont besoin d’un sourire. Une vidéo magnifiquement filmée et réconfortante sur ce qui arrive aux ballons embrassant le plafond du hall des arrivées de l’aéroport international Ben-Gurion de Tel Aviv a été vue plus d’un million de fois depuis son affichage le 19 janvier 2017. Yedioth Ahronoth, a réalisé une vidéo sur les « capteurs de ballons de l’aéroport » – suivant une employée à qui a été donnée la tâche de pêcher les ballons en fuite pour les offrir aux petits patients d’un hôpital voisin. Dans la vidéo, l’employée nommée Samita utilise un ruban adhésif double face et un ballon rempli d’hélium qu’elle guide patiemment vers les ballons perdus au plafond pour les ramener un par un.

Le Chiffre : 50 pays seront au Salon du Tourisme IMTM à Tel Aviv

Les employés de l’aéroport utilisent également une grue pour rassembler les ballons, bien que cette méthode ne soit pas montrée dans la vidéo. Les ballons d’hélium tapissant le plafond ont toute une variété de formes et de tailles. Certains disent «je t’aime», tandis que

d’autres ont été utilisés pour accueillir des personnes visitant Israël. « Les ballons sauvés sont rassemblés et conduits vers les hôpitaux locaux ou autres centres pour enfants pour une nouvelle ronde d’amour », explique le porte-parole de l’Autorité aéroportuaire israélienne (ISAA). Le projet de sauver des ballons et de les donner à des enfants est en vigueur depuis que l’IAA a ouvert le Terminal 3 en Novembre 2004. Le porte-parole ajoute que les ballons sont collectés une ou deux fois par semaine – et que lorsqu’il y a au moins 10 ballons, ils sont pris pour égayer la journée d’un enfant dans les centres (médicaux ou autres) autour du pays. Dans la vidéo qui a réchauffé le cœur de nombreux téléspectateurs, les ballons ont été emmenés au Centre médical Chaim Sheba, le plus grand hôpital d’Israël, situé à Tel Hashomer dans le district de Tel Aviv. Les patients pédiatriques avaient le choix du ballon qu’ils aimeraient garder avec eux pendant leur séjour à l’hôpital. Par Viva Sarah Press – Judith Douillet Source: Israel21c - Alliance

Une Maison de l’emploi pour les francophones ouvre à Jérusalem

Pour mieux accueillir les immigrants juifs vers Israël venus des pays francophones, un projet de Maison de l’emploi vient de voir le jour à Jérusalem. Plus de 50 pays vont participer au salon IMTM (International Mediterranean Tourism Market) qui se tiendra à Tel Aviv. Les organisateurs ont annoncé que 14 ministres et des dizaines de hauts fonctionnaires du monde entier feront le déplacement pour assister à ce rassemblement de deux jours, qui débutera le 7 février. Parmi les personnalités attendues, le Ministre du tourisme de la Turquie (Nabi Avci), des Philippines (Wanda Corazon Teshiba Tulfo-Teo), du Kenya (Najib Ba-

lala), de Madagascar (Roland Ratsiraka), du Panama (Gustavo Lui), des Seychelles (Maurice Loustau-Lalanne), du Sri Lanka (John Amaratunga), de Tanzanie (Jumanne Maghembe), de Zanzibar (Rashid Ali Juma) et de l’Ethiopie (Hirut Woldemariam). Des hauts fonctionnaires venus d’Italie, de Roumanie, de Norvège, de Lituanie, du Kazakstan et de bien d’autres pays seront présents. Ce salon attire chaque année de nouvelles délégations venues de l’étranger. http://koide9enisrael.blogspot.co.il

Mené par l’organisme Qualita, ce projet de Maison de l’emploi dédiée aux francophones a fédéré de nombreux partenaires : la Mairie de Jérusalem, la Fondation Adelis, le ministère de l’Immigration et de l’Intégration, le Mati (centres de développement des petites entreprises), le Cnef (Centre National des Etudiants Francophones en Israël), AMI (Alya et Meilleure Intégration) et la structure Gvahim. L’objectif n’est nullement de dupliquer des services déjà en place pour le placement et

l’aide à l’emploi des « Olim » (immigrants juifs vers Israël) de France a souligné Eliaou Zenou, directeur de la Maison de l’Emploi. Le but de la structure est au contraire de centraliser des services existants et de faciliter aux olim l’accès aux différentes aides. Car il s’agit bien de faciliter l’accès à l’emploi mais au sens large puisque l’idée est aussi d’aider à la formation et aux reconversions. Une structure qui pourra aiguiller les nouveaux venus qui ont quitté la France, ceuxci étant particulièrement nombreux l’année dernière. Par Karl Demyttenaere ecomnewsmed


ISRAËL

Edition du 1er Février au 7 Février

41

Israël : Les personnes créatives dorment plus, mais mal

Comment de nombreuses personnes souffrant de troubles du sommeil dans le monde entier pourraient-elles enfin passer une bonne nuit? Aujourd’hui, une nouvelle étude israélienne a de mauvaises nouvelles pour la communauté créative. Les chercheurs ont cherché à comprendre comment deux types de créativité – visuelle et verbale – influencent les aspects objectifs du sommeil tels que la durée et le calendrier (indices tels que le temps d’endormissement et de réveil) et les aspects subjectifs – la qualité du sommeil. Des étudiants en art et en sciences sociales ont participé à l’étude. Les résultats ont montré que parmi tous les participants, plus leur niveau de créativité visuelle était élevé, plus la qualité de leur sommeil était mauvaise. “Les personnes possédant une créativité visuelle ont signalé un sommeil perturbé conduisant à des difficultés de fonctionnement pendant la journée”, explique Neta Ram-Vlasov, étudiante en doctorat, l’une des auteurs de l’étude. “Dans le cas de personnes verbalement créatives, nous avons constaté qu’ils dorment plus d’heures et vont dormir et se lèvent plus tard. En d’autres termes, les deux types de créativité étaient associés à différents modèles de sommeil. Ceci renforce l’hypothèse que le traitement et l’expression de la créativité visuelle impliquent des mécanismes psychobiolo-

giques différents de ceux trouvés dans la créativité verbale. L’étude a défini la créativité selon quatre caractéristiques: la fluidité – la capacité de produire un large éventail d’idées; la flexibilité – la possibilité de basculer facilement entre différents schémas de pensée afin de produire ce large éventail d’idées; l’originalité – la qualité unique de l’idée relative aux idées dans l’environnement; et l’élaboration – la capacité de développer chaque idée séparément. La présente étude a été entreprise par le Prof. Tamar Shochat du Département des soins infirmiers et l’étudiante en doctorat Ram-Vlasov de l’École supérieure des thérapies d’art créatif à l’Université de Haïfa, avec Amit Green de l’Institut du sommeil au Centre médical Assuta et le Prof. Orna Tzischinsky, du département de psychologie du Yezreel Valley College. «Il est possible qu’un « surplus » de créativité visuelle rende l’individu plus alerte, et cela pourrait conduire à des troubles du sommeil», ont écrit les chercheurs. «D’autre part, chez les personnes dotées de créativité verbale, il est possible que ce soit le sommeil prolongé qui facilite les processus soutenant le processus créatif pendant qu’ils sont éveillés. Quoi qu’il en soit, ces constatations témoignent davantage du fait que la créativité n’est pas un concept uniforme». Par Viva Sarah Press – Judith Douillet Source: Israel21c - Alliance

Le mannequin de Hugo Boss enrolé dans Tsahal

James Hirshfield, mannequin et égérie de la marque Hugo Boss, a immigré en Israël et s’est enrôlé dans l’armée Israélienne. Il commencera son service militaire en Avril. Dès son plus jeune age, la famille de James est partie vivre à Londres. À l’âge de 20 ans, il a voyagé aux États-Unis pour ses études, et il y a reçu des offres pour devenir top model. James a participé à des défilés de mode et est ensuite devemnu l’égérie de la marque Hugo Boss. Finalement, il a choisi de dire adieu au monde de la mode et de s’enrôler dans l’armée israélienne. James Hirshfield a déclaré : « C’était amusant de voyager dans le monde et de représenter une entreprise comme Hugo Boss mais j’ai décidé que je voulais arrêter ma carrière et immigrer en Israël pour m’enrôler dans l’armée. Tout le monde me demande si je veux devenir mannequin en Israël, je leur explique alors qu’il est beaucoup plus important pour moi de m’enrôler «.

Le grand-père de Hirshfield est un survivant de l’Holocauste qui a fui la Pologne à l’âge de neuf ans. Hirshfield a commencé à s’intéresser à l’Etat juif lors de l’opération « Bordure Protectrice», en 2014. « Je travaillais comme modèle aux ÉtatsUnis. Je me suis dit que je ne pouvais pas marcher sur les tapis rouges alors que mon peuple était en guerre. Je sentais que je devais immigrer et m’enrôler. Je suis alors retourné en Angleterre, je me suis renseigné sur l’immigration et j’ai obtenu mon billet pour aller en Israël. Tout le monde m’a dit que j’était trop vieux pour m’enrôler mais j’ai insisté «.Il y a deux semaines, il a finalement obtenu au centre d’enrôlement de Tsahal à Haïfa une date pour son incorporation : le 19 Avril. Il commencera par suivre des cours d’hébreu au sein de l’armée puis il sera intégré comme combattant dans une unité de reconnaissance. http://koide9enisrael.blogspot.co.il/

La violence à l’encontre des femmes n’est pas rare en Israël

Une étude réalisée par l’Université Ben Gourion du Néguev montre que la violence à l’encontre des femmes n’est pas un phénomène rare en Israël. D’après cette étude en effet, la première du genre réalisée au niveau national, quelque 40 pour cent des femmes entre 16 et 48 ans ont déjà subi des violences physiques, psychiques et/ou verbales de la part de leur partenaire ou conjoint. Ce chiffre correspond plus ou moins aux résultats d’enquêtes similaires menées en Allemagne. Il ressort de l’étude israélienne que toutes les couches de population sont affectées par la violence, même si les chiffres sont légèrement supérieurs dans les familles socialement défavorisées. Chez les femmes arabes israéliennes, 11 pour cent ont mentionné des violences physiques et 50 pour cent des violences psychiques, verbales ou socio-économiques.

Chez les juives israéliennes, 2 pour cent ont signalé des violences physiques, 19 pour cent des violences verbales ou psychiques et 16 pour cent des violences socio-économiques. Au sein de la communauté arabe, la violence conjugale semble aller de pair avec le degré de religiosité. Par ailleurs, les familles vivant dans un environnement urbain sont davantage touchées par la violence. D’après les universitaires Dr Nihaya Daoud et Prof. Ilana Shoham-Vardi de l’Université Ben Gourion du Néguev, la violence domestique entraîne des problèmes de santé tels que dépression post-partum, troubles de l’anxiété ainsi que fausses couches ou naissances prématurées. Les deux scientifiques ont reproché au système de santé de faire pratiquement l’impasse sur ce facteur de la violence. Source: http://israelentreleslignes.com


POLITIQUE

Edition du 1er Février au 7 Février

Trump annule le partenariat transpacifique: quel impact pour Israël?

Israël pourrait profiter de nouvelles opportunités commerciales, mais aussi perdre des marchés dans certains secteurs d’activité.

Rencontre entre le ministre des Affaires etrangères du Togo et Netanyahou Le ministre des Affaires étrangères Robert Dussey s’est entretenu lundi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, sur le sommet Afrique-Israël que la capitale togolaise accueillera du 16 au 20 octobre prochain, rapporte le site Internet du gouvernement togolais. Cette rencontre fait suite à la visite officielle qu’avait effectuée le président Faure Gnassingbé en août 2016 en Israël. A l’époque, les deux parties avaient convenu de l’organisation d’un sommet Afrique-Israël en 2017 à Lomé. Ce premier événement du genre, conçu par Africa-Israel Connect et proposé aux deux gouvernements, réunira dans un même lieu pendant cinq jours officiels israéliens et africains.

contre le terrorisme, mais également sur les questions relatives au partenariat dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau et de la santé. Le sommet sera également consacré à l’utilisation des nouvelles technologies comme levier de développement. Par ailleurs, l’Agence israélienne de coopération internationale tentera d’apporter des solutions aux défis auxquels l’Afrique fait face. Le sommet sera surtout une occasion unique pour de nombreux pays africains de resserrer leurs liens politiques et économiques avec l’Etat hébreu.

Benjamin Netanyahou et de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement africains assisteront aux travaux.

Parallèlement, la capitale togolaise accueillera une grande exposition au cours de laquelle les entreprises israéliennes et africaines pourront montrer leur expertise dans différents domaines essentiels pour le développement du continent et nouer de nouveaux partenariats.

La réunion portera sur la sécurité, la lutte

Source: xinhuanet - Koide9enisrael

42

Trois jours après son investiture, Donald Trump a pris une décision hautement symbolique : il a signé une ordonnance qui entérine le retrait des États-Unis du traité de libre-échange transpacifique (TPP). Le nouveau président américain affirme ainsi sa volonté de remettre à plat les relations commerciales de son pays avec ses principaux partenaires accusés d’exposer les salariés américains aux quatre vents de la mondialisation. MONNAIE REFUGE Le traité de libre-échange transpacifique avait été signé en février 2016 entre les États-Unis et onze autres pays (Canada, Mexique, Chili, Pérou, Japon, Malaisie, Vietnam, Singapour, Brunei, Australie et Nouvelle-Zélande). D. Trump a aussi annoncé qu’il allait commencer à renégocier l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna) avec les dirigeants du Canada et du Mexique. Pour Israël, la nouvelle politique commerciale des États-Unis pourrait transformer le shekel en monnaie refuge. Certes, Israël n’est pas considéré comme une puissance économique dans le marché global ; Israël ne figure pas non plus parmi les principaux partenaires des États-Unis et il n’est donc pas concerné par cette nouvelle « guerre commerciale ». Mais à moyen terme, un affaiblissement du dollar lié aux incertitudes du programme économique de Trump accentuerait les mouvements de capitaux vers Israël.

CYBERSÉCURITÉ ET DÉFENSE En fait, c’est indirectement que l’économie israélienne pourrait subir les contrecoups de la nouvelle donne internationale. L’économie américaine pourrait connaître une récession qui s’étendra, par contagion, à d’autres pays comme Israël : la locomotive de la croissance israélienne passerait alors à une vitesse inférieure. En revanche, Israël pourrait tirer profit de certaines décisions de la nouvelle administration américaine : les secteurs qui en bénéficieraient seraient la cybersécurité et les industries militaires. Ce qui permettrait de compenser les effets du ralentissement du commerce international sur Israël. MÉDICAMENTS GÉNÉRIQUES En fait, l’annulation du TPP pourrait profiter à la Chine ; le TPP avait été signé pour faire effet de contrepoids à l’influence grandissante de la Chine dans le commerce mondial. Aujourd’hui, la Chine envisage de signer un accord commercial avec chacun des 11 pays de l’ex-TPP ; Or Israël est lié par un accord de libre-échange avec les États-Unis mais pas lié au TPP. En revanche, des entreprises israéliennes pouvaient sceller des accords de coopération avec des entreprises américaines ; ce qui leur permettait de sous-traiter une partie de leurs produits aux États-Unis et de les réexporter dans les pays de l’ex-TPP. Un des secteurs qui souffrirait de l’annulation du TPP pourrait être celui des médicaments génériques qui ne bénéficiera plus de la coopération américaine pour pénétrer les marchés du pacifique. Jacques Bendelac (Jérusalem)




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.