GRATUIT - Numéro 424 - Edition du 22 Février au 28 Février
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 22 Février au 28 Février
Mon D.ieu, garde-moi de mes amis…
Quant à mes ennemis, je m’en charge… Cette phrase, que l’on prête à Voltaire, pourrait représenter la situation qu’affronte Israël aujourd’hui. Le Hezbollah et ses excités, nous dit-on, recommencent à bomber le torse, à menacer Israël, à jouer la surenchère en matière de provocations. Leur menace : bientôt, des milliers de missiles s’abattront sur les grandes villes israéliennes, Haïfa et Tel Aviv en tête, et pire, ils essayeront d’atteindre la centrale nucléaire de Dimona… Reconnaissons-le, la menace a de quoi faire couler un filet de sueur froide dans la nuque, à l’idée des conséquences en vies humaines, pas seulement d’ailleurs au sein de la population israélienne, mais ça, vous vous en doutez, les « combattants de la liberté », tels qu’on dénomme aujourd’hui les terroristes, n’en ont rien à cirer… Avant d’entrer dans l’analyse de la menace, et du risque qu’elle représente réellement, j’aimerais d’abord rappeler deux choses : la première c’est que le Hezbollah est soutenu par l’Iran. L’Iran auquel Obama a donné une médaille de bonne conduite, beaucoup, beaucoup d’argent en annulant l’embargo et le droit de se doter de centrales nucléaires, est l’acolyte du Hezbollah sur ce dossier comme sur bien d’autres, ne nous leurrons pas. L’autre point que je voudrais souligner est le total mépris de la communauté internationale sur ce sujet. Où sont les bien-pensances et les réprobations onusiennes lorsqu’une dictature et un mouvement terroriste menacent toute la région d’une guerre ou du moins d’une attaque nucléaire ? Où sont les défenseurs de la Liberté et les froncements de sourcils de ceux qui, mus par une volonté de défendre les droits des peuples, condamnent à longueur d’année les vilains colons israéliens ? Et que restera-t-il du Peuple palestinien, si cher à leurs cœurs, si le Hezbollah met sa menace à exécution ? Pensent-ils naïvement qu’une éventuelle explosion nucléaire à Dimona ferait uniquement des victimes israéliennes Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
ET juives (car je rappelle qu’une partie non négligeable de la population israélienne est musulmane ou chrétienne) ? Croient-ils sincèrement qu’aucun Palestinien, qu’aucun autre habitant du Proche-Orient n’aurait à souffrir d’une telle catastrophe ? Le cynisme des instances internationales et leur bêtise ne cesseront donc jamais de m’horrifier… Venons-en maintenant à la menace en soi : le Hezbollah et ses alliés peuvent-ils vraiment tenir leur horrible promesse ? Ma réponse n’engage que moi, mais je préfère être aussi logique que rassurant. Et ma réponse est non. Attention, je ne dis pas que les fanfarons sont inoffensifs : ce sont bien des terroristes assoiffés de sang, armés de fusils et de bombes. Ils lanceront sans doute des missiles. Mais ils savent qu’une attaque d’envergure les mettrait en confrontation directe avec Tsahal. Et ils sont bien trop lâches pour affronter une armée, ils préfèrent, de loin s’en prendre à des civils. Si ces gens s’avisaient d’attaquer, ils verraient bientôt tout un peuple et son armée se lever pour défendre Israël. Et quelle armée ! L’une des plus puissantes au monde, certainement la plus puissante du Moyen-Orient, dotée de soldats exceptionnels et d’une puissance de feu qui pourrait anéantir tous les ennemis d’Israël en quelques secondes. Tsahal dispose aussi d’une force aérienne, de pilotes surentraînés équipés de F35 ; de sous-marins nucléaires, capables de frapper nos ennemis à des milliers de kilomètres de leur cible. Car il faut comprendre une chose sur le peuple juif : jamais il ne se laissera mener à l’abattoir, comme cela fut le cas il y a près de 80 ans. Les Golani, Guivati, les parachutistes… Tous les corps d’armée et les forces spécifiques de Tsahal se tiendront prêts à défendre la terre d’Israël comme le peuple juif. Alors que les fanfarons cessent leurs provocations. Les voilà prévenus… Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Donald Trump et Israël : «La solution à 2 Etats n’est pas la seule possible»
Donald Trump a appelé hier Israël et les Palestiniens à faire des compromis pour trouver un accord de paix. Le président des Etats-Unis a estimé que «la solution à deux Etats» n’était pas la seule voie possible pour régler le conflit israélo-palestinien.
La croissance annuelle estimée à 4% après un bon de 6,2% au 4ème trimestre !
L’Office central de la statistique a publié hier une donnée impressionnante: le produit intérieur brut (PIB) a fait un bond de 6,2% en donnée annuelle durant le 4e trimestre de l’année 2016. Il s’agit de la plus forte hausse trimestrielle depuis le 2e trimestre 2013.
Ce bon chiffre indique que la croissance israélienne sera sans doute supérieure aux prévisions de 3,8% pour avoisiner les 4%. Nous attendons les données révisées pour être certain des chiffres avancés. 2016 s’avèrera avoir été l’une des meilleures années de la décennie sur le plan économique.
D’après les estimations, l’économie à progressé de 5% sur le second semestre après une croissance de 3,2% au premier.
Le PIB reflète l’activité économique interne d’un pays et sa variation d’une période à l’autre permet notamment de mesurer le taux de croissance économique.
M. Trump s’exprimait au côté du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. La Maison Blanche avait indiqué mardi soir que Washington n’insisterait plus sur ce principe de référence de la communauté internationale et qu’il ne dicterait plus les termes d’un éventuel accord de paix entre Israël et les Palestiniens.
Un transfert de la représentation diplomatique américaine de Tel Aviv à Jérusalem aurait une grande portée symbolique car la ville sainte n’a jamais été reconnue par la communauté internationale comme la capitale de l’Etat hébreu. Donald Trump et son entourage évoquent cette question épineuse depuis plusieurs mois malgré les mises en garde du président palestinien Mahmoud Abbas qui estime que cela aurait un effet «désastreux» pour la paix au Proche-Orient. Le grand mufti de Jérusalem avait déclaré en janvier qu’un tel transfert constituerait une «agression» contre tous les musulmans.
Donald Trump a par ailleurs affirmé que les Etats-Unis encourageront un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens. «Nous allons y travailler de manière très diligente. Mais il incombe aux parties elles-mêmes de négocier directement un tel accord», a-t-il dit.
LIENS «INDESTRUCTIBLES» «Avec cette visite, les Etats-Unis réaffirment une nouvelle fois nos liens indestructibles avec notre précieux allié, Israël», a déclaré M. Trump. «Le partenariat entre nos deux pays bâti sur nos valeurs communes a fait progresser la cause de la liberté humaine, de la dignité et de la paix», a-t-il poursuivi.
En réponse, M. Netanyahu a jugé que le nouveau président américain offrait «une occasion sans précédent» pour faire avancer la paix pour sortir du plus ancien conflit de la planète.
«Nos deux pays continueront à grandir. Nous avons une longue histoire de coopération dans la lutte contre le terrorisme et la lutte contre ceux qui n’accordent pas de valeur à la vie humaine», a relevé M. Trump.
TRANSFERT DE L’AMBASSADE Le président américain a en outre indiqué qu’il aimerait voir l’ambassade des EtatsUnis installée à Jérusalem. Il a ajouté qu’il examinait la question «très soigneusement».
Selon le président américain, Israël est confronté à des défis «énormes en matière de sécurité, y compris la menace des ambitions nucléaires de l’Iran». Source: 24 heures
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Plus de 11 000 Israéliens ont émigré à Berlin, le «nouveau Tel-Aviv»
«Bon Vent Bibi». En Israël, Hanegbi au Ministère de la Communication Artistes, journalistes, créateurs de startup… Ils sont 11 000 Israéliens à avoir émigré dans la capitale allemande. La plupart ont été attirés par le dynamisme de la ville et la promesse d’opportunités. Sans occulter l’Histoire. Au théâtre Maxime-Gorki, à Berlin, on joue ce soir-là à guichets fermés. Depuis sa création, en septembre 2015, la pièce The Situation, de la dramaturge israélienne Yael Ronen, fait salle comble à chaque représentation. La scène se passe à Neukölln, un quartier du sud de Berlin à forte immigration. Une Israélienne, trois Palestiniens et un réfugié syrien se retrouvent dans un même cours d’allemand pour étrangers. Le professeur, plein de bons sentiments, les invite à répondre aux questions usuelles : « wer bist du ? » (qui es-tu ?), « warum bist du da ? » (pourquoi es-tu là ?). En quelques instants, il se retrouve débordé par un maelström d’expériences dramatiques, racontées dans un capharnaüm de langues, où les personnages rejouent, dans un Berlin devenu refuge de tant d’âmes perdues, tout le conflit israélo-palestinien. Noa l’Israélienne est le double autobiographique de Yael Ronen. Elle explique être en Allemagne car c’est « un endroit sûr ». La Shoah ? Elle assure qu’elle est « au-dessus », que c’est « derrière elle ». Elle y pense seulement quand elle est dans un métro bondé, quand elle est sous la douche au sauna, ou quand elle porte un pyjama et qu’elle
marche pieds nus. « Et bien sûr je pense aux charniers quand je vois une orgie ! » La scène est un condensé du théâtre de Yael Ronen, qui vit depuis neuf ans entre Berlin et Tel-Aviv : humour noir et mordant, pour évoquer les tragédies individuelles nées des conflits historiques. Pour The Situation, la dramaturge a été plusieurs fois primée en Allemagne. UN PHÉNOMÈNE QUI PASSE MAL EN ISRAËL Enquêter sur les Israéliens à Berlin, c’est faire l’expérience d’un trop-plein. C’est s’aventurer sur un sujet fantasmé, qui fait l’objet d’une extrême attention médiatique, en Israël comme en Allemagne. Un terrain où les identités sont écrasantes, complexes, et où l’Histoire est un personnage à part entière, qui suinte des murs et des pavés. « Malgré, ou peut-être à cause de la charge émotionnelle du sujet, la migration d’Israéliens à Berlin a presque revêtu les traits d’un mythe », estime Dani Kranz, sociologue auteure d’une étude consacrée au sujet, publiée par la Fondation Bertelsmann en 2015. Ce « mythe » est né à l’automne 2013. Les médias israéliens identifient alors une nouvelle… Par Cécile Boutelet Source: Le Monde
Le Premier ministre israélien, soupçonné d’avoir négocié avec un patron de presse pour obtenir les faveurs de son journal, a annoncé son intention de renoncer aux fonctions de ministre des Communications. Benjamin Netanyahu a été entendu trois fois par la police dans le cadre de deux enquêtes distinctes, l’une concernant des cadeaux qu’il aurait acceptés de la part d’hommes d’affaires, l’autre portant sur des conversations qu’il a eues avec Noni Mozes, propriétaire du quotidien Yediot Ahronot. Le chef du gouvernement est soupçonné d’avoir offert de limiter le tirage d’Israel Hayom, un quotidien gratuit publié par le
milliardaire américain Sheldon Adelson, en échange d’une couverture plus favorable de la part du Yediot, premier tirage de la presse israélienne. Dans un communiqué diffusé, il annonce que Tzachi Hanegbi, l’un de ses proches au sein du Likoud, assurera l’intérim pendant trois mois au ministère des Communications. La loi israélienne n’oblige pas un Premier ministre à démissionner s’il est inculpé. Netanyahu pourrait en revanche être poussé à la démission par l’opinion Source: https://www.lorientlejour.com
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L’OSM à la rencontre des juifs francophones … Sur les pistes ! Inscrites, comme la création d’ulpanim, dans le cadre d’une volonté de rapprochement, les soirées offertes par l’OSM dans les stations de ski au cours des vacances scolaires ont donné de l’organisation sioniste une tout autre image, plus proche des gens, plus chaleureuse et plus axée sur le divertissement. Pour Israël Actualités, Yasmin Mannheim revient sur cette proposition, mais aussi sur les soirées à venir, proposées par l’OSM, toujours dans le même esprit…
Après dix ans d’arrêt, l’Université de Tel-Aviv reprend les fouilles à Massada Une équipe dirigée par le Dr. Guy Stiebel de l’Institut d’archéologie de l’Université de Tel-Aviv a repris les fouilles qui avaient cessé depuis 2006 sur le célèbre site de l’héroïsme juif. La mission archéologique, qui comprend des étudiants de BA et MA de l’Université de Tel-Aviv, ainsi que de nombreux volontaires étrangers, se déroule en ce moment, du 5 février au 3 mars, et a pour but de mettre au jour les zones encore inexplorées de la colline. Massada, le premier site israélien à avoir été qualifié pour entrer dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (2001), est situé sur l’un des emplacements les plus spectaculaires d’Israël, en bordure de la rive occidentale de la mer Morte. Il a abrité Hérode le Grand qui a construit l’extravagant palais de la forteresse, et a été le dernier bastion de la résistance des rebelles juifs pendant la première guerre contre les Romains. Cet hiver, les fouilles reprennent, pour la première fois sous les auspices de l’Université de Tel Aviv (la dernière saison de fouilles avait été dirigée par le Prof. Ehud
Netzer de l’Université hébraïque de Jérusalem). Elles offrent une opportunité unique pour les étudiants de BA et du programme international de maîtrise de l’Université, de s’exercer sur le terrain, et de suivre de nombreuses conférences de spécialistes invités. L’expédition comprend également de nombreux bénévoles du monde entier, qui participent aux fouilles pendant la journée et suivent les conférences et des visites guidées l’après-midi et le soir. “Bien que Massada ait fait l’objet de plusieurs saisons de fouille, il reste encore beaucoup à faire” explique le Dr. Stiebel. «L’expédition de 2017 intégrera un large éventail de technologies mises au service de l’archéologie et de nouvelles méthodes de fouille. Entre autres, nous fouillerons des sections d’habitations des rebelles ainsi que le jardin encore inexploré du roi Hérode. Nous voulons également investiguer davantage une mystérieuse structure souterraine qui avait été détectée sur les premières photographies aériennes du site en 1924. Le bâtiment est jusqu’à présent resté inexploré ». Par Sivan Cohen-Wiesenfeld Source: Ami-universite-telaviv
On l’a compris, l’OSM s’est lancée dans une opération séduction de grande envergure. Une démarche qui n’aurait aucun sens si elle n’était empreinte, comme c’est le cas d’une réelle sincérité alliée à une générosité toute israélienne. Rencontrer les gens dans un cadre moins formel, plus relaxants que celui du quotidien a fait partie, au cours des dernières vacances, des intentions exprimées par l’Organisation sioniste. C’est donc à la rencontre des vacanciers, dans les stations de ski que l’OSM s’est proposée de venir animer les soirées des fans de neige. « Nous avons animé des soirées dans bon nombre de communes et de stations, explique Yasmin Mannheim, en charge du projet : Chamrousse, Valence, Les deux-Alpes, Grenoble, les petites villes de Suisse ou les communes frontalières… Toutes les villes et stations accueillant un groupe juif pour profiter des joies du ski ont pu bénéficier d’une de nos animations. A chaque fois, un chanteur et un conférencier se sont déplacés. » Et entre rythmes entraînants et mine d’informations, autant dire que l’OSM a su apporter le chaleur et le soleil de la terre d’Israël au pied des pistes ! Particulièrement appréciée par les groupes juifs, notamment celui des jeunes de LEV, l’initiative a eu tellement de succès que l’OSM rechigne à la laisser s’éteindre avec la fin des vacances scolaires. Alors, elle re-
met le couvert ! « Nous lançons un appel pour que toutes les communautés, même les plus modestes, nous contactent si elles souhaitent que nous venions organiser une soirée similaire, souligne Yasmin. Ces rencontres, alliant infos utiles et divertissement ont apporté beaucoup à ceux qui y ont participé. Tous, dans leur ensemble, ont apprécié qu’Israël vienne, par ce biais, à leur rencontre et qu’un lien avec la terre du peuple juif se crée. Nous souhaitons que cela se perpétue ! Alors nous poursuivons l’aventure ! » Autre initiative, autre but, mais même proximité : les 26 et 27 février prochains, c’est au cours d’ateliers pratiques, en petits comités, dédiés à l’intégration que l’OSM offrira son expertise et son soutien aux participants : « l’atelier du dimanche 26 est mixte, celui du 27 réservé aux femmes. Mais le contenu proposé sera similaire. » Le conférencier, David Gradowicz, est un spécialiste de l’intégration des communautés francophones. En face à face, avec un groupe de 15 personnes maximum, il passera en revue tous les sujets qui préoccupent les candidats à l’alyah en famille et saura, autant, renseigner les participants qu’apaiser leurs appréhensions. Il reste quelques places, courez-y ! Renseignements et inscriptions au 01 84 79 06 59 ou yasminm@wzo.org.il
Marathon de Tel Aviv : un cauchemar pour les automobilistes Le 24 février, 40.000 coureurs se lanceront dans le plus grand événement sportif de l’année en Israël. Les automobilistes qui voudront se rendre dans la capitale économique ce jour là seront bloqués des heures par les services de sécurité de la ville. Selon TEL AVIVRE : «Comme chaque année, six épreuves seront au menu : le marathon (42,195 km), le semi – marathon (21 km), une course de 10km et une de 5km sans oublier deux courses mini-mini-marathon de 420 m et de 1 km pour les plus petits.. Mille cinq cent coureurs venus du monde participeront au Marathon de Tel Aviv, en plus d’une importante délégation de coureurs internationaux qui tenteront de battre le record du Marathon, établi l’an dernier par William Kiprono Yagon du Kenya en 2h: 10mn: 30s. Celui qui pourra courir l’épreuve en moins de 2h:07mn:59s recevra
40 000 $. Cette année, le Marathon de Tel Aviv se dessine sur un parcours de 42 km qui serpentera à travers le cœur de la ville: les coureurs partiront du Centre des congrès de Tel-Aviv dans le nord de la ville, pour suivre la route à travers les plus célèbres quartiers comme Sarona Market, place Rabin mais aussi le long des plages de sable blanc de la mer Méditerranée sans oublier le Vieux Jaffa, le port le plus ancien du monde. Cent cinquante mille personnes sont attendues pour applaudir et encourager les coureurs cette année. Le maire de Tel Aviv, Ron Huldai a déclaré : «La ville est fière de l’augmentation significative du nombre de participants au marathon de cette année. Cette événement est à la hauteur des plus grands marathons du monde. Bonne chance à tous les coureurs, je vous verrais sur la ligne de départ! »
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L’OSM sur tous les fronts
Plus qu’une volonté de visibilité, c’est une démarche, toute en sincérité et proximité, qu’a entreprise l’Organisation Sioniste Mondiale sur les terres francophones de France, Suisse et Belgique. Ulpanim intensifs ou débutants, Soirées musicales et conférences, ateliers thématiques sur les questions pratiques liées à l’intégration, pour les candidats à l’alyah, le programme répond aux désirs et aux besoins de tous les publics. « Avec une réelle volonté d’être utiles et d’aller à la rencontre des gens », soulignent en chœur tous les intervenants de l’équipe. Le point. Nava Beressi, responsable des ulpanim France et Belgique pour l’OSM : « notre but : apporter l’enseignement de l’hébreu partout où il y a une demande » En partenariat avec le FSJU, les consistoires de Paris et de France, et les communautés juives locales, l’Organisation Sioniste Mondiale ouvre, dans toute la France et en Belgique, des classes d’hébreu moderne. En septembre, des ulpanim ont donc fleuri à Paris et dans sa banlieue, mais aussi dans les grandes villes de province, voire les plus petites. L’idée est simple et utile : apporter, à tous ceux qui en expriment l’envie, l’enseignement de l’hébreu à moins coût et au plus près de chez eux. Explications avec Nava Beressi, responsable de ce programme. Cette année a marqué l’ouverture, dans toute la France et en Belgique de nombreuses classes d’hébreu sur tous les territoires. A partir du mois de mars, ce sont des ulpanim intensifs qui s’ouvrent. La volonté de l’OSM semble donc claire : permettre aux francophones un meilleur apprentissage de la langue… C’est tout à fait ça. En ce qui concerne la démarche que nous initions en mars, il s’agit de cours intensifs à raison de 2 heures par semaine. 3 cours ouvrent à Paris : au Centre Fleg, à la synagogue de la Victoire et pour les professions médicales, un cours spécifique, au centre de l’OSE. Au cours du mois de juillet, c’est un cours intensif de 4 heures
par jour sur 4 jours par semaine qui sera dispensé, à l’intention des étudiants souhaitant intégrer les universités israéliennes et désireux de se préparer au test d’hébreu obligatoire. Ce test est connu pour être très difficile, les établissements universitaires sont exigeants en terme de score aussi est-il particulièrement utile et judicieux et de le préparer de la manière la plus exhaustive possible. Cette nouveauté s’inscrit dans le cadre plus large des cours d’hébreu que vous avez ouverts, partout en France et en Belgique, à la rentrée 2016… Nous avons voulu, avec ces ulpanim, offrir à tous ceux qui en manifestaient l’envie ou le besoin, la possibilité d’apprendre l’hébreu. Avec un double objectif, démocratiser et apporter cet enseignement en jouant sur la proximité : pour chaque communauté qui en fait la demande, il suffit de dix élèves inscrits pour que nous puissions répondre favorablement. Nous avons pu ouvrir des classes un peu partout, à Paris et en banlieue parisienne, bien sûr, dans les grandes villes de province (Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux…) mais aussi et ça c’est vraiment nouveau, dans de bien plus petites communes comme Annemasse, ou encore Perpignan. Pour chaque ulpan, nous finançons, à hauteur de 3600 euros annuels, la mise en place, nous trouvons et formons l’enseignant et mettons en place un suivi, avec la communauté concernée. L’idée est que les étudiants volontaires
(à partir de 17 ans) puissent bénéficier de cours de qualité à des tarifs attractifs (aux alentours de 6€ l’heure de cours) afin que le plus grand nombre puisse en profiter. Comment s’est créé le maillage des ulpanim ouverts ? Nous avons travaillé avec différents interlocuteurs : le Consistoire national et le Consistoire de Paris, le FSJU et les présidents de communauté. Chacune de ces instances identifie les besoins et nous les fait remonter. Comme je vous le disais, nous avons volontairement fixé l’ouverture d’une classe à 10 élèves minimum afin de pouvoir répondre aux besoins de petites communautés. A la rentrée 2016, ce sont 130 ulpanim qui ont ouverts et, aux dires des présidents de communauté, les participants sont très contents ! C’est un vrai contact avec Israël, par le biais de la langue, qui est offert ainsi. Ces cours nous donnent aussi l’occasion d’offrir des conférences sur l’alyah, permettant à ceux qui s’y intéressent de glaner toutes sortes d’informations fort utiles. Du point de vue pédagogique, comment travaillent les enseignants ? Tous, ou du moins une grande majorité, ont reçu une formation à l’Université hébraïque de Jérusalem, gage de sérieux et de qualité pour l’enseignement qui est dispensé au sein de ces ulpanim. Pour le matériel pédagogique la situation est très différente en France et en Belgique. En France, il existe bon nombre de manuels très bien faits. En
revanche, en Belgique, il n’y a rien. Cette année, nous avons essuyé les plâtres de ces cours et nous avons laissé les enseignants choisir leur support de cours. L’année prochaine, nous aurons la possibilité de leur proposer du matériel pédagogique développé avec l’Université. L’idée, très astucieuse d’ailleurs, a été de travailler dans une démarche de proximité. Quel bilan peut-on tirer, après un semestre ou presque d’exercice ? Les communautés sont ravies. J’ai fait nombre de déplacements pour installer ces ulpanim, parcouru toute la France et la Belgique. Nous avons mis en place un vrai suivi, un lien avec elles, car nous voulons, par le biais de ces cours, renforcer le lien des apprenants avec Israël et avec l’OSM. Des comptes-rendus réguliers nous permettent de maintenir ce lien que nous avons créé vivant. L’expérience, manifestement réussie, vat-elle se développer ? C’est ce que nous souhaitons. Nous engageons d’ailleurs les communautés ou membres de communauté qui le souhaitent, à nous faire part de leur envie de monter un cours. S’il est possible de réunir 10 élèves au minimum, alors nous répondrons présents pour les aider ! Israël Actualités
Des archéologues pensent avoir localisé l’Arche d’Alliance à Kyriat-Yéarim L’Arche d’Alliance est souvent évoquée dans la Bible, mais elle n’a pas encore été retrouvée. Des archéologues pensent cependant l’avoir localisée. Elle se situerait en effet à Kyriat-Yéarim, un village installé sur les monts de Judée. Des fouilles vont être prochainement menées sur place. Cette relique occupe une place importante dans la culture populaire. Elle occupait en effet un rôle central dans Les Aventuriers de l’arche perdue, mais elle est aussi apparue dans plusieurs titres comme Tomb Raider ou même Assassin’s Creed. Si l’Arche est aussi présente dans notre culture, c’est surtout parce qu’elle revêt une importance historique capitale. L’Arche d’Alliance, une relique profondément ancrée dans la culture populaire Selon la Bible, elle renfermerait en effet les Tables de la Loi données à Moïse sur le mont Sinaï, des tables sur lesquelles seraient donc gravés les dix commandements de Dieu.
Elle apparaît bien évidemment à plusieurs reprises dans le recueil. D’après les textes qui le composent, l’Arche d’Alliance aurait ainsi été portée par les Lévites de la sortie d’Égypte jusqu’à l’entrée des israélites dans le pays de Canaan. Accessoirement, elle aurait aussi fait tomber les murailles de Jéricho avant d’être transportée à Guilgal puis à Silo, au centre de la Samarie et donc au sud de Tirtza. La relique aurait ensuite séjourné à Kiryat-Yéarim avant d’être conduite à Jérusalem par le Roi David en personne. Toujours d’après les textes, elle aurait ensuite été placée dans le Saint des saints et donc dans la partie centrale du Temple de Jérusalem. L’Arche a ensuite disparu des radars. Personne ne sait ce qu’il en est advenu. Toutefois, les archéologues et les théologiens ont élaboré plusieurs théories au fil des années. Certains experts pensent ainsi qu’elle airait été dissimulée par des prêtres
dans un endroit tenu secret avant que le général romain Pompée n’investisse le temple. D’autres pensent pour leur part qu’elle a été offerte par Salomon à la reine Makeda de Saba et qu’elle est conservée quelque part à proximité de l’église Sainte-Marie-de-Sion, dans la ville d’Aksoum en Éthiopie. L’Arche serait-elle retournée à Kyriat-Yéarim ? Des archéologues français et israéliens ont développé une autre théorie. Ils pensent en effet que l’Arche d’Alliance a été ramenée à Kyriat-Yéarim. Ce village se trouve sur les monts de Judée, à une altitude de 700 mètres. D’après la Bible, l’Arche aurait séjourné pas moins de vingt ans sur place avant d’être apportée à Jérusalem. Les Byzantins ont donc construit une église sur place pour la célébrer, mais cette dernière a été détruite par les Perses en 614. Dans les années 20, l’ordre français de Saint-Joseph de l’Apparition a fait construire une église
et un couvent sur les ruines de l’édifice. Les archéologues n’ont donc pas été en mesure d’effectuer des fouilles sur place. Non et si l’on en croit Israel Finkelstein, un chercheur travaillant pour l’Université de Tel Aviv, alors ce fameux village serait le seul site de toute la Judée à n’avoir subi aucune fouille archéologique poussée. Il pense donc que de nombreux trésors se cachent sous le village. L’Arche pourrait bien évidemment en faire partie. Christophe Nicolle et Thomas Römer, des chercheurs du College de France, s’intéressent eux aussi à cette théorie. Les trois chercheurs ont donc décidé d’unir leurs efforts et d’organiser des fouilles sur place. Source fredzone Source: Tribune Juive
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Indice de liberté économique : Israël à la 36ème place contre le Hamas à Gaza, ainsi que la menace constante du terrorisme, l’économie israélienne est fondamentalement saine et dynamique. ETAT DE DROIT Les droits garantis dans la propriété sont reconnus, et le système d’enregistrement des titres est fiable. Le système judiciaire israélien, fondé sur la common law britannique, applique efficacement les droits de propriété et les droits contractuels. Les tribunaux sont indépendants. La corruption et d’autres formes de corruption sont illégales. Une forte intolérance sociétale à l’égard des greffons sous-tend la gouvernance avec des niveaux de corruption relativement faibles et a renforcé les fondements de la liberté économique. TAILLE DU GOUVERNEMENT
Evalué avec un score de 69,7 points sur 100 en 2017, Israël maintient son statut de pays modérément libre dans l’indice économique élaboré par le laboratoire d’idées américain Heritage en se classant à la 36ème place mondiale. Le Japon se classe à la 40ème place, la Belgique à la 49ème place, l’Espagne
à la 69ème place et la France à la 74ème place. Aux premières places on trouve Hong Kong, Singapour, la Nouvelle-Zélande, la Suisse et l’Autriche. Le Canada est 7ème, les Etats-Unis à la 17ème, et l’Allemagne à la 26ème place.
Malgré un contexte économique extérieur très difficile, l’économie israélienne est sur le chemin de l’expansion économique. Avec une base de production de plus en plus diversifiée et des réformes structurelles en cours, la croissance régulière a été en moyenne de plus de 3% par an au cours des cinq dernières années. La compétitivité économique a été ancré dans une forte protection des droits de propriété et facilitée par l’ouverture aux échanges et aux investissements mondiaux. Les entreprises en démarrage ont été bien soutenues par des processus réglementaires efficaces et une coordination efficace des politiques. Israël possède la plus forte concentration mondiale de start-ups de haute technologie par habitant. En contribuant à la stabilité générale, le cadre judiciaire solide soutient l’état de droit. Le maintien d’une meilleure gestion des finances publiques sera essentiel pour assurer la résilience économique. CONTEXTE Israël a gagné l’indépendance en 1948, et sa démocratie dynamique demeure unique dans la région. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, réélu en mars 2015, dirige un gouvernement de coalition de partis de droite et religieux. Israël a une économie de marché moderne avec un secteur florissant de haute technologie qui attire des investissements étrangers considérables. La récente découverte de grands gisements de gaz naturel offshore a amélioré sa sécurité énergétique et ses perspectives de balance des paiements. Malgré la guerre de 2006 contre le Hezbollah au Liban et les guerres de 2008-2009, 2012 et 2014
Le taux d’imposition des particuliers le plus élevé est de 48 p. Le taux d’imposition des sociétés a été réduit à 25%. Les autres taxes comprennent une taxe sur la valeur ajoutée et un impôt sur les gains en capital. La charge fiscale globale équivaut à 31,1% du revenu national total. Les dépenses publiques se sont élevées à 40,6% de la production totale (PIB) au cours des trois dernières années et les déficits budgétaires ont été en moyenne de 3,5% du PIB. La dette publique équivaut à 64,6% du PIB. EFFICACITE DE LA REGLEMENTATION Le cadre réglementaire global favorise l’efficacité et l’activité entrepreneuriale. Le marché du travail a besoin de plus de souplesse pour s’adapter à l’économie qui se transforme rapidement, mais le coût non salarié de l’embauche d’un travailleur est relativement faible. Depuis les manifestations de grande envergure en 2011, le gouvernement a maintenu des prix faussant les prix pour de nombreux aliments de base comme les produits laitiers, les œufs, le pain et le sel et pour les services bancaires de base. OUVRIR LES MARCHES Le commerce est important pour l’économie israélienne. La valeur des exportations et des importations prises ensemble représente 59% du PIB. Le taux moyen appliqué est de 1,0%. Le gouvernement est propriétaire de la plupart des terres, et les entreprises publiques faussent l’économie. Le secteur financier facilite un haut niveau de liquidité du capital. La banque reste concentrée, mais les banques commerciales offrent une gamme de services financiers qui soutiennent le développement du secteur privé. Source: Heritage.org
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Washington pour un front israélo-arabe contre l’Iran Ce qui n’empêche pas des liens officieux entre Israël et les pays du Golfe. Un général saoudien à la retraite, Anwar Eshki, avait ainsi vu en juillet dernier à Jérusalem-Ouest le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Dore Gold. Les deux hommes s’étaient déjà rencontrés un an plus tôt à Washington dans un centre de recherche. A l’époque, ils avaient évoqué le processus de paix israélo-palestinien, au point mort depuis le printemps 2014, et plaidé pour revigorer l’initiative de paix arabe. Celle-ci est un plan de paix saoudien de 2002 offrant une normalisation entre Israël et l’ensemble des pays arabes en échange d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
En quête d’une solution “régionale” pour régler le conflit israélo-palestinien, les Etats-Unis encouragent la formation d’un front uni entre l’Etat hébreu et les puissances arabes sunnites contre l’Iran chiite, leur bête noire commune. La première rencontre cette semaine à la Maison Blanche entre Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été dominée par les déclarations équivoques du président américain prenant ses distances avec la “solution à deux Etats” israélien et palestinien. Des lieutenants de M. Trump ont ensuite ajouté à la confusion en assurant que les Etats-Unis restaient attachés à ce principe de référence pour la communauté internationale, mais que Washington était aussi ouvert à des solutions alternatives. Benjamin Netanyahu, lui, a été plus clair en proposant une “approche régionale” pour mettre fin au conflit au Proche-Orient. Une offre reprise par Donald Trump lors de leur conférence de presse commune à la Maison Blanche mercredi. Le lendemain, le dirigeant israélien a plaidé sur la télévision MSNBC pour “une paix globale au Moyen-Orient entre Israël et les pays arabes”. Il a vanté une «occasion sans précédent car nombre de pays arabes ne considèrent plus Israël comme un ennemi mais comme un allié face à l’Iran et à Daech (groupe Etat islamique, ndlr), les forces jumelles de l’islam qui nous menacent tous ». FORMIDABLE ACCORD DE PAIX Donald Trump a réaffirmé qu’il voulait présider à “un formidable accord de paix” israélo-palestinien. Conseillé par son gendre Jared Kushner, juif pratiquant, il a repris à son compte l’»approche régionale» de M. Netanyahu, évoquant en des termes vagues “beaucoup, beaucoup de pays” et «un territoire très vaste ». Plus précis, le possible prochain ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, a poussé à la constitution d’un front
entre Israël et des pays arabes sunnites, contre l’Iran. “Les Etats du Golfe, les Egyptiens, les Jordaniens et les Israéliens sont tous unis (…) par une même inquiétude face à l’Iran, un Etat qui soutient le terrorisme”, a estimé jeudi, lors de son audition de confirmation devant le Sénat, cet avocat juif controversé à Washington pour ses propos à l’emporte-pièce en faveur la colonisation israélienne et contre un Etat palestinien. Aux yeux d’experts américains, cette convergence de vues entre Israël et pays arabes sunnites face au rival iranien chiite, doit être soutenue par l’administration Trump, laquelle vient d’ailleurs de prendre des sanctions contre Téhéran, rompant avec le réchauffement amorcé sous l’ère de Barack Obama.
COUP DIPLOMATIQUE “Trump peut jouer un coup diplomatique majeur entre Israël et les Etats du Golfe en endiguant la menace iranienne”, encourage Jonathan Shanzer, vice-président du centre d’analyse conservateur Foundation for Defense of Democracies. Les Etats-Unis pourraient être “au fondement d’une entente régionale entre Israël et les pays du Golfe”, insiste le chercheur auprès de l’AFP, les pétro-monarchies – Arabie saoudite, Emirats arabes unis ou Qatar – n’ayant pas de relations diplomatiques avec Israël. Mais le sujet est si sensible en Israël que les autorités ne nomment jamais ces puissances arabes, à l’exception de l’Egypte et de la Jordanie avec lesquels l’Etat hébreu a fait la paix et entretient des relations diplomatiques.
NOUVEAU MOYEN-ORIENT Cette initiative saoudienne avait été remise sur les rails en juillet 2013 par le secrétaire d’Etat américain de l’époque, John Kerry, avant que sa médiation entre Israéliens et Palestiniens ne capote neuf mois plus tard. Mais dorénavant, l’administration Trump peut pousser à une alliance américano-israélo-sunnite, pense Robert Satloff, directeur du Washington Institute for Near East Policy: “Israël et les fidèles alliés régionaux des Etats-Unis ont vraiment besoin d’un leadership américain après ce qui a été perçu comme de l’indifférence de l’administration Obama”, estime-t-il. De son côté, le ministre adjoint israélien de la Coopération régionale, Ayoob Kara, a appelé de ses voeux, dans un tweet, “un sommet de la paix régional de dirigeants arabes à Washington (…) C’est le nouveau MoyenOrient de Trump et de Netanyahu”. AFP
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La prestigieuse rue Jaffa – L’artère la plus prisée de Jérusalem
L’antique rue Jaffa, le cœur de Jérusalem, témoigne depuis quelques années d’un véritable processus de résurrection, qui a fait d’elle la nouvelle artère de prestige de la ville. Tout au long de ses deux kilomètres, qui mènent du marché Mahané Yehuda jusqu’à Mamilla, on trouve aujourd’hui des projets immobiliers leaders, dont le plus remarquable est le projet JTOWER des sociétés Minrav et Panstone Inc. De même, un nombre non négligeable de chaînes commerciales leaders et de marques de luxe y sont installé des boutiques.
Espagne: la communauté juive demande la restitution d’une ancienne synagogue La communauté juive d’Espagne a entamé une procédure délicate. Elle demande à l’Eglise catholique espagnole de lui restituer l’antique synagogue de Séville, transformée en église et appelée depuis lors Santa Maria la Blanca. Cette magnifique et luxueuse synagogue avait été construite en 1300 par la communauté juive locale et était la plus grande et plus importante synagogue de la ville. En 1411, suite à des pogroms, la synagogue fut confisquée par l’Eglise qui la transforma en lieu de culte catholique et ne la restitua jamais à ses légitimes propriétaires. Le président de la communauté juive espagnole, Yaakov Karov a déclaré que « le retour de cette synagogue dans la communauté juive serait un geste d’une haute importance symbolique au 21e siècle ». Mais pour l’instant, l’Eglise catholique espagnole ainsi que l’archevêque de Séville Juan José Asenjo Pelegrina gardent un mutisme total.
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La synagogue de Séville est aujourd’hui le troisième lieu touristique de la ville et rapporte beaucoup d’argent. La communauté juive a précisé qu’elle ne désire pas encaisser les revenus des entrées touristiques mais qu’elle souhaite que la synagogue lui soit restituée. Par Shraga Blum Source: lphinfo.com
Au cours des dernières années, l’antique rue Jaffa est l’objet d’un ample processus de renouveau urbain dans tous les domaines : le nombre de piétons a augmenté de façon significative, la qualité de l’environnement s’y est améliorée, faisant de la rue Jaffa une des plus verdoyantes du pays et bien sûr, les plus grandes chaînes commerciales israéliennes et internationales sont revenues y installer leurs boutiques. La rue Jaffa, considérée comme l’axe principal menant de l’entrée de la ville, en passant par le marché Mahané Yehuda, jusqu’à l’allée commerçante Mamilla, a retrouvé son statut de rue principale de la ville. Cela, grâce à un excellent développement environnemental, au fait qu’elle est devenue rue piétonne et à l’apparition sur toute sa longueur de nombreux cafés, restaurants, et lieux de loisirs pour toute la famille : depuis son début, où le marché Mahané Yehuda est devenu un lieu de sortie très à la mode, attirant aussi bien les israéliens que les touristes, jusqu’à son extrémité, avec l’allée commerçante Mamilla et l’entrée principale de la Vieille Ville. On peut maintenant la parcourir entièrement à pied et profiter d’une grande rue piétonne magnifiquement aménagée et pleine d’animation. Avec son épanouissement urbain et commercial, la rue Jaffa est devenue la nouvelle artère de prestige de la ville, grâce au fait que des sociétés immobilières leaders y développent leurs projets. Parmi ces sociétés, on peut compter Africa Israel, Azorim, Minrav et d’autres encore.
L’immobilier est en plein essor à Jérusalem Le renouveau du centre-ville de Jérusalem et en particulier de la rue Jaffa n’a pas laissé indifférents les investisseurs immobiliers. De plus, le fait que la ville est un pôle d’attraction pour les acquéreurs israéliens aussi bien que pour les étrangers renforce son statut de ville en plein renouvellement auprès des acquéreurs et des investisseurs. Au cours des six dernières années, les prix des appartements à Jérusalem ont augmenté d’environ 25 %, alors que dans le centreville, ils ont augmenté d’environ 40 %. Le prix moyen d’un appartement de seconde main est de 2,2 millions de shekels dans le centre-ville et de 1,7 millions de shekels dans le reste de la ville. Dans la rue Jaffa, devenue la première artère verte du pays, le prix du mètre carré dans les projets récemment construits atteint 40 000 à 50 000 shekels. La tour JTOWER – une résidence de luxe au cœur de Jérusalem Dans le cadre du renouveau de la rue Jaffa et de sa transformation en l’artère la plus prestigieuse d’Israël, la société Minrav construit la tour JTOWER, qui comprend environ 150 appartements de luxe et un centre commercial et de loisirs. La tour haute de 24 étages s’élève au milieu de la rue Jaffa et propose à ses résidents non seulement des appartements de 4 à 6 pièces, mais également l’expérience résidentielle que seule peut offrir Jérusalem, avec à la fois un emplacement au centre de l’artère en plein renouveau et la plus prestigieuse de Jérusalem, l’accès rapide au tramway, et bien sûr la proximité de l’allée commerçante Mamilla, du marché Mahané Yehuda, du centre-ville et du Mur occidental. Les résidents de la tour habitant la plus grande partie du temps à l’étranger profiteront de services de gérance de leur bien, ainsi que de services d’accueil complets lors de leur séjour dans leur appartement. Source: lphinfo.com
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Elles reçoivent des bourses prestigieuses de l’Union européenne de la vie et les concepts connexes de la personnalité, la parentalité, la responsabilité et la temporalité. Elle a écrit sa thèse intitulée: «L’influence des nouvelles technologies médicales sur les perceptions du «Foetus» et des « Conditions parentales» chez les parents israéliens» sous la supervision du Professeur Aviad E. Raz (BGU) et le professeur Yael Hashiloni-Dolev (Le Collège universitaire de Tel Aviv-Yaffo).
Le Dr. Nitzan Rimon-Zarfaty et le Dr Lea David, les anciens étudiants de doctorat à de l’Université Ben-Gourion du Néguev du Département de sociologie et d’anthropologie ont obtenu de prestigieuses bourses individuelles Sklodowska-Marie Curie du programme Horizon 2020 de l’Union européenne en recherche et d’innovation. Les actions Marie Skłodowska-Curie (MSCA) du programme Horizon 2020 de l’Union européenne offrent des bourses de mobilité aux chercheurs à tous les stades, y compris: des chercheurs doctorants,
post-doctorants et hautement expérimentés pour soutenir la formation et leur développement de carrière. Les bourses comparatives et prestigieuses visent à promouvoir et à soutenir la mobilité internationale, intersectorielle et interdisciplinaire dans le monde entier, qui met en œuvre d’excellentes recherches dans tous les domaines. Le Dr Rimon-Zarfaty est sociologue spécialisé dans le domaine de la sociologie de la médecine et de la bioéthique. Ses travaux de recherche porte principalement sur les questions sociales, culturelles et éthiques liées aux technologies médicales au début
Elle est également récipiendaire du Minerva-Stiftung Bourse post-doctorale de la société Max Planck (financé par le ministère fédéral allemand à l’Education et à la Recherche) et est actuellement chercheur post-doctoral au département d’éthique médicale et histoire de la médecine à la Centre médical universitaire de Göttingen, en Allemagne, où elle mènera également et élargira ses nouvelles recherches post-doctorat, sous la supervision du Prof. Dr. Silke Schicktanz. Son nouveau projet de recherche se concentre sur une analyse comparative-transversale (c’est-à-dire la comparaison inter-culturelle germano-israélienne ainsi que la comparaison entre experts et utilisateurs d’éthique ordinaire) des constructions temporelles dans le contexte de la pratique sociale de la congélation. La Dr Lea David est sociologue spécialisée dans les domaines des droits de la personne, de l’idéologie, du processus de commémoration de la société et de son impact. Sa thèse intitulée “Souvenirs de No-One et
un monument à No-One : Le processus de construction de la mémoire collective de l’ après-guerre en Serbie” a été rédigé sous la supervision des professeurs Lev Grinberg et Jackie Feldman (BGU). Dr David effectuera ses recherches post-doctorat sous la direction du Prof. Sinisa Malesevic, un expert mondial sur l’étude comparative et historique et théorique de l’ethnicité, le nationalisme, l’idéologie, la guerre, la violence et la théorie sociologique et auteur de six livres, Cinq volumes édités et plus de 70 articles évalués par des pairs. Elle sera organisée par l’École de sociologie à l’University College Dublin (UCD), le plus grand et le meilleur service pour la recherche sociologique en Irlande, où le professeur Malesevic est professeur titulaire. Le Dr David étudiera les façons dont la compréhension des droits de l’homme des processus de mémorialisation préconise, comprend, promeut et impose des normes universelles supposées universelles, en demandant si ce faisant elle affaiblit ou, au contraire, renforce souvent le nationalisme ethnique. Cinq études de cas seront comparativement analysées: Serbie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Israël et Palestine. Ses recherches fourniront une nouvelle perspective sur l’impact que l’imposition des normes de commémoration des droits de l’homme sur la perception des idéologies «self» et «autres» et nationalistes. Source: BGU
Hyundai et Kia dominent le marché automobile israélien en 2016 Hyundai Motor a vendu 39.086 unités en Israël l’année dernière, devenant le meilleur vendeur pour la première fois en trois ans, selon les données. Kia Motors s’est classé deuxième avec 38.069 unités vendues. En 2015, Kia était la marque la plus vendue dans ce pays, suivie par Hyundai. Le premier constructeur automobile sud-coréen a représenté 13,6% du marché automobile israélien l’année dernière, et la part de marché de Kia s’est élevé à 13,3%. Toyota a occupé la troisième place en vendant 30.040 unités durant la période citée, suivi de Skoda avec 19.511 véhicules et de Mitsubishi avec 17.988 unités. Israël a émergé comme un des trois plus grands marchés automobiles au MoyenOrient. Le marché a progressé de 12,5% en glissement annuel en 2016, par rapport au gain de 6,2% en 2015 et à l’augmentation de 12,8% en 2014.
Le SUV Sportage de Kia est devenu le modèle le plus vendu en Israël l’année dernière (14.072 unités), en hausse de 29% par rapport à l’année précédente. Les observateurs industriels ont attribué les fortes ventes de Hyundai et Kia à leurs efforts pour attirer les automobilistes israéliens préférant des petits véhicules, ainsi qu’à l’exonération d’impôt pour les voitures hybrides. «La Sonata hybride de Hyundai a dominé le marché israélien des berlines de taille moyenne », a déclaré un responsable du groupe Hyundai Motor. «Hyundai et Kia ont aussi pris l’initiative sur le marché des véhicules hybrides en lançant des modèles comme le Niro et l’Ioniq.» Source: Koide9enisrael
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«Significative et Historique». Visite à Sydney de Netanyahou
Ce sera la première fois qu’un Premier ministre israélien fait une visite officielle dans ces deux pays A peine rentré des Etats-Unis où il a rencontré le président Trump, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’envole dimanche après-midi à Singapour, avant de se rendre en Australie mardi. Ce sera la première fois qu’un Premier ministre israélien fait une visite officielle dans ces deux pays.
En Israël et Maroc, combien de falafels pour $10 ? La magazine Forbes s’interroge sur le nombre de sandwichs Falafel que l’on peut obtenir pour 10 dollars. On s’aperçoit que l’on peut acheter 17 sandwichs falafel à Gaza, contre 7 au Liban, 4 à Rabat au Maroc et seulement 2 à Haifa, Tel Aviv . (Agathe Edery / Source Cool Israel) Les falafels ou tamiya sont une spécialité culinaire levantine très répandue au ProcheOrient constituée de boulettes de pois chiches ou de fèves mélangées à diverses épices, et frites dans l’huile. Ce mets provient du Moyen-Orient, l’origine exacte faisant l’objet de controverses. Le mot falafel pourrait venir du terme mlaff, signifiant emballé, car on le mange souvent en sandwich. Il est également possible que ce mot provienne du terme arabe flayfle, signifiant piment. Les falafels sont très populaires au MoyenOrient : au Liban, en Syrie, en Palestine, en Irak, en Égypte, en Turquie, en Jordanie, et en Israël.
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Ils sont consommés en sandwich dans un pain de type pita, accompagnés de crudités et de sauce à base de tahini ou de yaourt. Ils sont généralement consommés en sandwich dans un pain de type pita, accompagnés de crudités et de sauce à base de tahini ou de yaourt. En Égypte, où ils sont appelés « tamiya » les falafels sont composés de fèves sans pois chiches, et sont consommés au petit déjeuner. La variante israélienne est également composée de fèves sans pois chiches.
Au cours de son séjour de cinq jours à Sydney, Netanyahou rencontrera le gouverneur australien Peter Cosgrove, le Premier ministre Malcolm Turnbull, le chef de l’opposition Bill Shorten et des dirigeants juifs. Il ira également visiter une école juive. Netanyahou est bien conscient de l’importance de cette visite en Australie, dont le gouvernement s’est vexé par l’annulation l’an dernier d’un voyage du président Reuven Rivlin, qui avait décidé de se rendre à la place en Russie, à la dernière minute. Netanyahou et le ministre des Affaires étrangères de l’époque Avigdor Liberman ont également annulé des visites séparées en 2014. Une nouvelle annulation aurait été considérée comme une insulte par le gouvernement australien, décrit par un haut responsable diplomatique israélien comme le gouvernement le plus amical au monde envers Israël. L’ambassadeur d’Australie en Israël Dave Sharma a qualifié la visite dans son pays de “significative” et d’»historique». “Nous avons une relation incroyablement proche”, a déclaré Sharma dans une interview au Jerusalem Post. “Nous attachons donc une grande importance à la visite d’un Premier ministre israélien, qui va passer du temps avec les dirigeants politiques, la
communauté juive et qui va faire part des perspective israélienne sur les affaires du mondes. Il y a beaucoup de signification symbolique et historique autour de cette visite”, a-t-il déclaré. Netanyahou et les responsables australiens évoqueront notamment les questions de paix et de sécurité au Moyen-Orient, la lutte contre l’État islamique dans laquelle l’Australie est fortement impliquée, et l’avenir de la Syrie, a indiqué l’ambassadeur. “Ce type de discussion est important pour l’Australie”, a-t-il ajouté, parce que “bien que loin, le pays voit sa sécurité immédiatement affectée par ce qui se passe au MoyenOrient”. “Nous sommes impliqués dans le jeu qui se déroule au Moyen-Orient”, a déclaré Sharma, ajoutant qu’Israël a un «point de vue unique sur ce qui se passe dans la région ». “Nous parlons évidemment aussi à d’autres pays, mais Israël parle le même langage stratégique que nous, et possède le même type de culture stratégique, de sorte que les opinions et les évaluations d’Israël sont particulièrement importantes pour nous”, a-t-il ajouté. Mais auparavant, Netanyahou doit rencontrer à Singapour le président Tony Tan Keng Yam et son Premier ministre Lee Hsien Loong, et visiter une synagogue locale. Cette visite est la réponse à celle de Lee Hsien Loong à Israël en avril 2016, la première d’un Premier ministre singapourien dans l’Etat hébreu. Cette visite est également importante car Singapour est considéré comme l’un des marchés les plus importants pour Israël. Source: i24news
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Narendra Modi, 1er Ministre d’Inde va signer des méga-accords avec Israël
Narendra Modi, qui se rendra en Israël en Juillet 2017, vise à mettre l’Inde sur une trajectoire de croissance similaire à celle de la Chine et travaille à intégrer Israël dans les énormes réformes qu’il dirige. Entre autres examiner la possibilité de lancer des méga-projets conjoints dans les domaines de l’agriculture et de la qualité de l’eau d’une valeur de plusieurs milliards de dollars.
L’Inde, avec un milliard 250 millions habitants, devrait dépasser la Chine dans une décennie, pour le nombre de ses citoyens et de devenir le pays le plus peuplé au niveau mondiale. Déjà aujourd’hui, l’économie de l’État a le taux de croissance le plus rapide au monde – même plus que l’économie Chinoise. Cependant, le niveau de vie en Inde, par rapport à la Chine, est beaucoup plus faible.
La visite historique en Israël du Premier ministre indien, Narendra Modi, qui se tiendra en Juillet, est accompagnée d’un haut niveau d’attentes économiques. Modi, qui essaie de secouer l’économie indienne et de la conduire vers une longue liste de réformes colossales, vise à intégrer Israël dans la planification de ces réformes probablement liées à l’agriculture ou dans le domaine des avancées de traitement de l’eau et de l’économie d’eau. En outre, il est envisagé un projet phare dans le domaine médical numérique.
L’une des ambitions du leader Modi est d’élever l’Inde sur une trajectoire de croissance similaire à la Chine des trois dernières décennies. À cette fin, il entame une longue série de réformes et d’énormes projets visant à presser sa classe économique, sans passer par la bureaucratie gouvernementale étouffante.
Selon certaines estimations de sources gouvernementales, ces projets peuvent atteindre des milliards de dollars, et auront une portée et un impact mondial.
Modi, qui a réussi à relancer l’économie de l’État de Gujarat – l’un des 29 qui composent la fédération indienne, sur lequel il a régné pendant une décennie et duquel il est natif – essaye maintenant de faire la même chose sur l’ensemble de l’Inde. Il jouit d’une popularité sans précédent dans la rue indienne. LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
AGRICOLES Dans le cadre de ses aspirations économiques, Modi est l’investigateur d’une approche économique et politique entre l’Inde et Israël. Dans le cadre de cette approche ont eu lieu cette année une série de visites historiques: le président de l’Inde a visité Israël l’année dernière, et le président Reuven Rivlin a visité l’Inde il y a deux mois, d’autre part le ministre de l’Agriculture Uri Ariel a rencontré Modi ce mois-ci. Modi voudrait être le premier Premier ministre indien à visiter Israël, et a déclaré que la visite aurait lieu en Juillet. Selon certaines estimations, peuvent être signés lors de la visite même, des dizaines d’accords, dont un ou deux énormes projets.
raël en Inde dans le domaine de l’épuration de l’eau ou de l’économie d’eau. Bien que les précipitations dans certaines régions sont les plus importantes au monde, le pays souffre d’une pénurie d’eau douce due à une infection grave des ressources en eau de surface et de son sous-sol. Un méga-projets déjà annoncé par Modi est le nettoyage du Gange. Il y a aussi la possibilité d’un gigantesque projet dans le domaine de la médecine numérique, mais je suppose que dans cette économie, Israël a moins à offrir.
CONSERVATION DE L’ EAU OU LA PURIFICATION DE L’ EAU
Selon des sources, les deux gouvernements devraient formuler une décision jusqu’à Juillet au sujet de la visite sur le terrain qui se concentrera dans les domaines cités ci-dessus et sur leur portée. Cependant, d’autres sources affirment que cela est exagéré, parce qu’Israël n’a pas la possibilité de lancer un projet de plusieurs milliards de dollars avec l’Inde. Selon eux, il suffit de signer une série d’accords visant à approfondir l’activité économique d’Israël en Inde, pour que cela soit un succès.
Dans le même temps Modi examinera la possibilité d’intégrer un méga-projet d’Is-
Par Meirav Arlozorv – Aharon Kahn Source: IsraelValley et The Marker
Jusqu’à présent, les liens économiques entre l’Inde et Israël ont porté principalement sur le commerce de la défense. En revanche, le marché de l’Inde civile est compliqué à pénétrer.
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Cameroun : l’appui technique d’Israël pour la transformation des mangues À travers l’Agence israélienne pour la Coopération internationale au Développement (Mashav), l’État hébreu entend apporter son expertise au Cameroun pour la transformation agro-alimentaire, et précisément avec la filière mangue, sur proposition du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). En effet, le directeur adjoint de Mashav, Yuval Fuchs, a présenté, le 02 février 2017 à Yaoundé, des projets axés sur le développement agropastoral au Cameroun, avec en bonne place la filière mangue. C’est une initiative louable, ce d’autant que le Cameroun est un pays qui produit en grande quantité ce fruit tropical qu’on dit être le plus consommé au monde après la banane. D’après les données disponibles, plus de 5 millions de tonnes de mangues ont
été produits en 2015 dans les 6 grands bassins que sont le Centre, le Sud, le Littoral, le Nord, le Sud-Ouest et l’Adamaoua. Dès la concrétisation de ce partenariat Nord-Sud, des tonnes de fruits généralement bio qui pourrissent souvent en période de saison de mangues vont être récupérées afin d’être transformées en quantité et qualité en jus, confiture… Des produits susceptibles d’être consommés au plan national et exportés tout au long de l’année. Il est à relever que dans leur coopération bilatérale de longue date, Israël assiste le Cameroun dans bien d’autres domaines, notamment les secteurs agricole (avec entre autres l’irrigation goutte-à-goutte), technologique, sanitaire, sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme. Source: Mediaterre
La population de Jérusalem ne cesse de diminuer SCIO lance le premier smartphone à spectromètre intégré Depuis 3 ans, nous suivons le parcours de l’étonnante startup israélienne Consumer Physics et de son scanner moléculaire infrarouge, le SCIO, récompensé à plusieurs reprises, notamment par l’UNESCO en 2015, par le Forum Economique Mondial et dernièrement, lors de l’édition 2017 du CES de Las Vegas (5-8 janvier). Aujourd’hui, Consumer Physics intègre le SCIO à un Smartphone sophistiqué. Pour rappel, l’outil listé comme une “percée technologique mondiale” a été consacré pour son analyse instantanée de la composition des objets et des corps. Les capteurs intégrés interagissent avec les molécules vibrantes émises par l’objet et la lumière infrarouge projeté par le SCIO. En quelques secondes, la composition des aliments, des liquides, des médicaments, de l’air ou de tout autre agent est examinée puis décryptée. Fort de ces défis, la consommation quotidienne devient sécurisée et fiable. Pour aller encore plus loin, Consumer Physics a décidé de développer Changhong H2, un Smartphone hautement performant, afin de rendre la technologie accessible n’importe où et par tous. Il est le premier a intégrer un spectromètre et des propriétés techniques
aussi avancées. On notera notamment son écran full HD 6 pouces , un APN 16MPixels ainsi qu’une batterie surpuissante de 3000 mAh. Pour le moment se commercialisation est réservée au marché chinois mais le SCIO de poche reste accessible au particulier. Il faut compter 250$ pour le SCIO et le double pour son téléphone dédié. A la suite de sa consécration lors de l’édition 2017 du CES de Las Vegas, Dror Sharon PDG de Consumer Physics déclarait: “Les laboratoires regorgent de machines volumineuses. Mais aujourd’hui nous avons rendu possible leur miniaturisation au point de les intégrer dans un téléphone. Concrètement, le SCIO émet une lumière infrarouge qui revient par réflexion. Cette réflexion est définie par un spectre chaque objet a un spectre différent. Nous l’envoyons dans une base de donnée qui l’analyse. L’outil fait ensuite le rapprochement entre les informations récoltées et les compositions répertoriées. A l’inverse, si certaines molécules présentent ne sont pas identifiées, elles peuvent révéler un danger et sont alors signalées”. Source: SiliconWadi
Le nombre d’habitants dans la capitale israélienne a également diminué l’année dernière. Selon le bureau central des statistiques, 8 000 résidents ont quitté la ville en 2016, ce qui confirme la tendance de ces dernières années. Aucune autre ville israélienne ne connaît un phénomène d’une telle ampleur. Les principales raisons avancées sont la mauvaise qualité de vie et l’insuffisance des services publics ainsi que le montant très élevé des loyers. Autre motif évoqué : le manque de postes bien rémunérés. Même les sociétés de haute technologie paient moins bien à Jérusalem qu’à Tel-Aviv ou dans d’autres villes du pays. De plus, Jérusalem est l’une des rares villes israéliennes où les non religieux sont minoritaires, et ce sont d’ailleurs principalement les familles non religieuses qui partent.
Toutefois, en raison du montant exorbitant des loyers et du manque de logements dû en partie au fait que de nombreux appartements ont été achetés par des étrangers qui séjournent seulement une à deux fois par an dans la ville, on constate également des départs du côté des jeunes familles de Juifs orthodoxes. Jérusalem est l’une des villes les plus pauvres du pays. Les Arabes et les Juifs ultra-orthodoxes – les deux groupes avec les plus faibles revenus – représentent près des deux tiers de la population de la ville et bénéficient pour beaucoup de l’aide sociale, de sorte qu’ils coûtent beaucoup plus cher au pays qu’ils ne lui rapportent en impôts. Ynetnews – Israel entre les lignes
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Edition du 22 Février au 28 Février
Un peuple qui empêche le monde de dormir
Blague de la semaine : Le Hezbollah prétend que la rencontre entre TRUMP ET BIBI, entrave les négociations de paix. Autre blague, plus ancienne: Le Président Iranien déclare : «Israel est un obstacle à la paix mondiale.» De la part de tels démocrates, je sens flotter comme un parfum d’irrationnel. On ne blague plus! D’aucuns ont prononcé la même phrase que le Président Iranien. Ils ont du mal à s’en remettre. LA, je ne sais plus qualifier la chose. Blague ou pas? Le Président français prône l’exemplarité et la transparence au sommet de l’état. Aussitôt qu’il ne sera plus en poste, comptez sur le canard pour se déchaîner. Mais, revenons au sujet du titre. Il y a 4000 ans que notre peuple a connu son premier exode. Cet exode est relaté en détails, dans LE livre des livres. Cette histoire est celle du monde méditerranéen, précurseur et formateur de notre Monde.
«Trahison» en Israël. Cofix augmente ses prix de 20%! Surprise totale en Israël. Cofix, le Roi du prix fixe, va faire passer ses prix de 5 shekels à 6 shekels. La raison officielle invoquée : les ingrédients coûtent trop chers. En fait les actionnaires de Cofix veulent gagner bien plus. Normal, non ? COFIX la chaîne alimentaire bien connue des israéliens et des touristes proposant des jus de carottes, jus d’orange, sandwichs, viennoiseries, cafés au prix unique de 5₪ vient d’ouvrir son premier super marché. La chaîne Cofix a été lancé en septembre 2013 et a fait le buzz en vendant du café, de la boulangerie et des sandwichs pour seulement 5 shekels. La chaîne dispose maintenant de 70 boutiques basées sur des franchises, et lance un premier supermarché du nom de «SuperCofix », un supermarché dans lequel tous les produits seront vendus pour seulement 5 shekels. Suivront des SuperCofix à Petah Tikva et à Herzliya. La chaîne distribuera sa propre marque et d’autres produits. Les propriétaires de Cofix accusent les grandes entreprises d’être
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responsables de la hausse des prix en Israël en comparaison avec les pays occidentaux. Les causes principales résident dans les monopoles qu’ont créé cles grandes entreprises alimentaires israéiennes comme Osem, Strauss, Unilever, Tnouva, Neto et d’autres, qui ne permettent pas une véritable concurrence sur le marché. “Cofix a prouvé qu’il était possible de changer les choses dans le marché du café et il le fera encore avec les supermarchés” déclare fièrement Katz. Chaque Super Cofix proposera une gamme limitée à environ 600 articles dans des magasins de 150 à 400 mètres carrés. 50% des produits seront alimentaires, 30% des produits de nettoyage, d’hygiène et de cosmétiques et 20% des produits pour la maison. Katz a promis que, malgré le choix limité, les magasins commercialiseront l’ensemble des produits dont un ménage type a besoin. Or Imbar pour Tela-vivre.com
Durant ces 4000 ans, de grandes religions sont nées, ont connu l’apogée et le déclin. Les empires se sont faits et défaits dans un temps plus ou moins court. Parfois, 1000 ans, d’autres fois, 100 ANS, parfois 30 ans. Le caractère propre du fait national et culturel Juif, depuis 4000 ans, semble être sa pérennité. Notre peuple a échappé aux cycles biologiques de la jeunesse, de la maturation,
de la dégénérescence et de la disparition. L’histoire est pleine de génocides et notre époque en est émaillée. Mais le plus systématique dans ses méthodes et le plus terribles dans ses effets a eu le peuple juif pour victime. 4000 ans de persécutions acharnées contre Israel à travers les 4000 ans de son histoire. Captivité en Égypte, errance dans le désert, Captivité de Babylonie, les perses, les grecs, 750000 tués à l’arme blanche par les légions de Titus, destruction de JERUSALEM et la grande dispersion. Persécutions de Rome, autodafés, inquisition d’Espagne, pogroms médiévaux, camps d’extermination, et assaut du Monde arabe, contre un peuple de nouveau rassemblé en patrie sur sa terre, après 2000 années de diaspora. L’ACHARNEMENT DE SES ENNEMIS À DÉTRUIRE ISRAËL N’A D’ÉGAL QUE L’ACHARNEMENT D’ISRAËL À SURVIVRE. Et, c’est probablement cette prodigieuse capacité de survivance qui a contribué à accroître la rage de nos ennemis. Qui se demandent, et se demanderont toujours, comment il se fait qu’ils n’en ont pas fini avec nous. C’est sans doute la raison essentielle de leurs insomnies. René SEROR
Mineurs et coupables De nos jours, les délinquants, auteurs d’incivilité sont de plus en plus jeunes. A partir de 12/14 ans. On a même relevé certains cas de 10 ans. C’est la police qui fait ce constat. Ce n’est pas faute d’avoir prévenu que les méthodes terroristes utilisées en Israël seraient importées en Occident. Très en dessous de la majorité pénale, qui depuis 1945 est fixée à 18 ans. Interpellés, ces jeunes sont aussitôt libérés. S’ils sont jugés, ils le seront comme mineurs et voient leur peine réduite considérablement. Il est clair que la bonne question serait d’exprimer l’urgence de majorité pénale à 16 ans. VGE, pour qui je n’ai jamais eu la moindre sympathie, a été le dernier Président à traiter ce type de problème, faire passer la majorité civique à 18 ans. Il y a près de 50 ans. Il fut fortement critiqué. Reconnaissons qu’il avait vu juste. Les jeunes de 16 ans se comportent comme des adultes et veulent
être traités comme tels. Ils devraient aussi bien avoir le droit de vote et celui d’être jugés pour leur conduite, bonne ou mauvaise, comme des adultes. Se cacher derrière une loi qui date de 1945 et d’un amendement de 2002, constitue un exercice de paresse intellectuelle, auquel se livrent volontiers tous les candidats à la magistrature suprême. Pourtant, ils parlent tous de tolérance ZÉRO. Ceci devient totalement inutile si l’on ne révise pas l’âge de la majorité. 3 pays l’ont fait. L’Angleterre, l’Ecosse et le Danemark. Ils ont abaissé la majorité à 16 ans et le Danemark envisage de la passer à 15 ans. Tous, sans exception, policiers en tête, s’accordent pour dire que l’expérience porte ses fruits. Voilà une décision qui pourrait permettre d’éviter bien des troubles urbains et qui en ferait réfléchir plus d’un. René SEROR
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Israël, le temps instable plutôt frais et pluvieux, des orages éclatent et éclairent la nuit, pourquoi la nuit ? Mauvaise question, je n’ai pas la réponse. En attendant, ces grondements fracassants sèment le trouble à TEL AVIV, car dans les anciens quartiers, les coupures de courant sont fréquentes, cela va de l’immeuble au pâté de maison, de rues entières, attente d’autant plus inquiétante que tout s’arrête et avant que cela revienne à la normale c’est l’incertitude de la durée qui joue avec nos nerfs. Parallèlement ça disjoncte, TV en sommeil, WIFI non connecté, appartement silencieux, il fait noir, on s’éclaire avec l’application torche du I Phone, le temps des bougies est bien lointain, situation déroutante dans la mesure où nous n’y sommes pas habitués. Mais il pleut sur Israël, une bénédiction qui ne peut nous laisser indifférent. Peu de touristes français sur la Tayelet, habituellement bruyante de nos enfants juifs par trop gâtés, période ou notre communauté émigre vers Eilat. Je parle encore et toujours de TEL AVIV, c’est en somme parler à tort ou à raison, selon ses sensibilités d’une ville unique qui capitaliserait un pouvoir médiatique sur l’ensemble d’Israël. Il y a quelque chose de déroutant à Tel Aviv c’est la vie, l’esprit de la vie, le mouvement, ça bouge, je ne dis pas que c’est une fête continuelle mais on sent cette effervescence. Le shouk Hacarmel une véritable kermesse, un spectacle bruyant, humain, la foule, les étals fournis à foison, des couleurs, les crieurs appâtent les acheteurs, les touristes, un peu d’authenticité dans un monde d’apparence, du folklore, tout comme le Dizencoff Center veille de chabbat ou des traiteurs proposent tous les plats de nos différentes traditions, bousculade assurée, mais senteurs d’autrefois, celle de la maison, une nostalgie qui nous survivra. Les gens sortent, le théâtre HABIMA plein, générations confondues, l’opéra CAMERI plein, théâtre yiddisch et oui, il y a un théâtre yiddish sous-titré hébreu- russe plein, le « Crazy horse » en programmation fait le plein, on réserve à plus de 3 mois un spectacle à venir celui de Fanny Ardent et Gérard Depardieu, concerts, ballet, les terrasses de café, restaurants mode, toutes les générations vivent comme si il n’y avait rien de grave à nos frontières, la crainte des attentats oubliée, on n’est pas à Jérusalem, le mot d’ordre » vivre » pourquoi pas à l’outrance, une force que rien n’arrête. L’impatience des conducteurs entre pieds
sur l’accélérateur et mains sur le klaxon, une symphonie cacophonique grinçante qui nous rend sourd.
Comme si le monde épargnait Israël, pas de conflit, la rencontre sans plus d’importance semble-t-il, pourtant tant attendu entre le président TRUMP et de Benjamin Netanyahou à Washington, qui en parle ? La rumeur, les échos de la rue traitée comme un fait divers, blabla selon certains, une dialectique de foire, avoir confiance en TRUMP, pourquoi pas ? Président chahuté certes mais à la conférence de presse, il a été parfait, c’était du « miel » qui sortait de sa bouche. « Pas d’accord de paix si les Palestiniens ne reconnaissent pas Israël ». « Les Palestiniens doivent cesser d’inciter à la haine contre les Juifs à leurs enfants dans les manuels scolaires dès leur plus jeune âge ». « Toutes négociations demandera des compromis ». Une rumeur journalistique qui n’a d’autre source que le peut être » La solution à 2 états, TRUMP ne bataillera pas plus pour aboutir à ce que personne n’a pu obtenir depuis des décennies ». Il y a une incompréhension notable entre la pensée logique et celle de tenter de trouver un accord. Cette persistance entêtée par une UE refusant d’analyser un conflit dont les enjeux la dépasse et n’a de cesse que de condamner Israël sans vouloir édifier objectivement et de façon impartiale la réalité du terrain et casser ce mur de haine qu’elle entretient à l’égard d’Israël. Une France aux abois tant elle est impliquée par ses banlieues « je ne fais l’amalgame, les jeunes ne sont pas des casseurs » dixit Bruno Le Roux. Une élection si incertaine qu’elle en est dangereuse pour nous. Une conférence de presse qui intervient au bon moment, rétablir la vérité contre une opinion du déni, redorer le drapeau d’Israël et celui de l’état d’Israël. Le président Trump est par trop imprévisible, aux images, les signes d’amitiés n’ont pas manqué, déjà une hésitation, sur le déplacement de l’ambassade des USA vers Jérusalem ! Déception ou non, cela reste un point particulier pour Israël, ce n’est pas une remise en question du sujet mais semblerait-il à un apaisement politique dans la région, d’où négociation en attente sur un point sensible débattu depuis de longues années et votée par le Congrès mais qui n’a jamais été mis à exécution. Cette convergence de vue et de proximité entre Trump et Netanyahou et parlent d’un même langage, combattre un islamisme menaçant une grande partie du monde. Optimisons, au-delà de la démesure de l’homme Trump, nous avons un ami et un allié
Dans ma précédente chronique, j’ai omis TOU BISCHVAT, le nouvel an des arbres, en France, cela reste un sujet religieux qui concerne les écoles juives, le Consistoire et ses affiliés, quelques fidèles mais qui en rien équivaut à l’ampleur de cette fête en Israël. Nous avions rejoint une association francophone pour les « OLIM KHADACHIM » qui liée au KKL, nous ont permis de participer à la « mitzva » de la plantation d’un arbre. Ce que nous adultes « senior » avons fait de bon cœur, pour certains la première fois de notre existence et la découverte de la fête elle-même. Nous étions entourés de centaines d’enfants, des écoliers venus avec leurs maitres, des parents accompagnateurs dans une joyeuse débandade rieuse, indisciplinée, embouteillage des autocars mis à disposition, génial ce « balagam vertueux ». Tous les enfants avaient un plan d’arbre, en l’occurrence un « pin », tout comme nous et sous le regard de leurs ainés ils ont planté ces racines. Le symbole m’a paru fort, ces nouvelles générations creusaient le sillon de leur avenir, ils plantaient leurs racines en cette terre si difficilement conquise, si dangereusement menacée, à la merci d’un djihad planétaire, ils portent en eux, dans ce geste fort de la renaissance de notre terre à jamais achevé, ils sont les forces de demain, dans l’inconscience de leur jeune âge et au cœur d’un passé douloureux, il se peut, qu’un jour, ils aient à défendre au prix de leur vie cette terre qu’ils ont nourrie de leur innocente jeunesse.
Tel Aviv, ville qui a la folie des grandeurs, ça construit, des projets, à l’horizon, des grues, des échafaudages sans fin, le « TAMAR 38 », une loi qui permet de surélever de deux étages au plus les anciennes constructions d’Israël, un travail titanesque, les façades restaurées révèlent des trésors architecturaux datant du mandat britannique et de la période ottomane, la redécouverte d’une ville qui devient musée à ciel ouvert. On bâtit dans tout d’Israël, toutes les régions, les villes grandissent, le paradis des architectes, on peut se demander « pour qui » ? Le prix des logements atteints des sommets, parfois, je me dis que c’est indécent, quel nouvel émigrant peut se le permettre ? Problème pour une alyah de cœur mais sans réel moyen potentiel à se loger à ce niveau de prix : aussi un questionnement pour demain, crise ou pas, cette surenchère immobilière est un frein dans le choix du futur émigrant, à cela s’ajoute le corollaire immédiat « trouver un emploi » ou « l’équivalence »
.Compte tenu des évènements qui sans être grave peuvent être préoccupent dans le choix de notre appartenance à notre identité juive et « sioniste des Juifs de France qui repose à la fois sur le judaïsme et leurs liens viscéraux avec Israël «. Cela tient aux propos tenus par Marine Le PEN lors d’une émission télé sur la 2, en répondant à une question « malvenue » de Léa Salamé. Elle refuserait la double nationalité extra européenne d’où exclusion pour les Franco Israéliens. « Aux Franco Israéliens de faire un choix » dit-elle. « Le FN suscite toujours le malaise des institutions juives». Le doute n’est plus permis. En fait, sans porter de jugement sur notre pensée intime, tout en étant des citoyens français, assimilés, instruits des bienfaits de la République et de ses droits et devoirs à qui nous devons reconnaissance , notre cœur vit à Jérusalem, notre foi s’adresse à Israël, nous sommes broyés de chagrin pour chaque victime juive, Ilan Halimi, les enfants de Toulouse, les victimes des attentats en Israël, notre regard sur l’information devient un psychose, comme le disait feu Meir Rosenne « nous regardons toujours la troisième page des quotidiens « en son temps c’était la page des affaires étrangères. Encore aujourd’hui et bien plus qu’hier, les médias terrorisent nos consciences et nos vies par ces affabulations négatives, mensongères, cette presse malveillante critique jusqu’à l’infamie la politique d’Israël, ces censeurs du bien ou du mal condamnent ceux qui ne pensent comme eux, ces « impolitiquements » incorrects sont les racines du mal. C’est aussi un complément négatif des propos de Marine Le Pen dans son combat pour une laïcité totale ajoute au fait qu’en contre parti du retrait des signes extérieurs religieux des musulman, pour une réciprocité juste elle préconise à la communauté juive de ne pas porter la kippa, rien de moins. Elle dévoile son jeu, aucun doute, d’où la réaction de Meyer Habib « interdire la kippa, c’est mettre les Juifs à la porte » « Outre le caractère anticonstitutionnel de sa mesure, la dette imprescriptible de l’Europe à l’égard du peuple Juif, je rappelle, qu’Israël est le certificat d’assurance vie du monde entier, je lui rappellerai que si Israël avait existé, jamais la shoah ne serait arrivé ». Le démon de l’antisémitisme trouve un auditoire à sa mesure, la France, la parole n’est plus censurée, elle est véhiculée par le pouvoir. Il est temps de douter ! Bernard KORN BRZOZA
SÉCURITÉ
Edition du 22 Février au 28 Février
Nouveau système d’alerte contre les obus de mortier
L’armée israélienne, en collaboration avec Motorola, a mis au point un système d’alerte mobile qui peut prévenir en 25 secondes d’un tir de barrage de mortier.
Israël rappelle son ambassadeur au Caire pour «raisons de sécurité » Plusieurs attaques ont récemment secoué l’Egypte, dont un attentat contre une église dans le centre du Caire qui a fait 26 morts en décembre Israël a ouvert en septembre 2015 une nouvelle ambassade au Caire, quatre ans après de violentes manifestations devant sa représentation diplomatique qui avaient mené à l’évacuation de son personnel. Israël a temporairement rappelé son ambassadeur en Egypte, l’un des deux seuls pays arabes à avoir signé des accords de paix avec l’Etat hébreu, “pour des raisons de sécurité”, ont indiqué mardi 14 février les services de renseignement israéliens. “Pour des raisons de sécurité, le personnel de l’ambassade d’Israël n’a pas été autorisé à retourner au Caire”, affirme un communiqué du Shin Beth. Le communiqué ne précise pas quand le personnel de l’ambassade du Caire avait quitté l’Egypte. Mais le quotidien britannique The Telegraph, le premier à avoir publié l’information mardi, affirme que l’ambassadeur David Govrin est en Israël depuis la fin 2016.
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L’Egypte est devenue en 1979 le premier pays arabe (et l’un des deux seuls à ce jour avec la Jordanie) à avoir signé un accord de paix avec Israël. Les relations entre les deux pays ont touché le fond après la chute du président Hosni Moubarak quand une foule de manifestants a pris d’assaut l’ambassade d’Israël, le 9 septembre 2011. Des responsables israéliens affirment régulièrement que la coopération en termes de sécurité est au beau fixe depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi, artisan de la destitution à l’été 2013 du président islamiste Mohamed Morsi.
L’état-major a décidé d’accélérer le déploiement de centaines de ces sirènes dans les prochains mois le long de la frontière avec la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, qui avait tiré plusieurs milliers d’obus durant le dernier round de confrontation avec l’armée israélienne en 2014. Motorola produit les sirènes qui ont été développées par les services techniques de l’armée israélienne. Jusqu’à présent, les militaires israéliens n’ont pas trouvé le moyen d’intercepter les obus de mortier, une arme à très courte portée alors que les batteries de «Iron Dome» (Dome de fer) ont réussi à intercepter des centaines de roquettes ayant une portée supérieure à une dizaine de kilomètres et un temps de vol plus long. Le nouveau système d’alerte est adapté à la
défense des localités civiles israéliennes limitrophes de la bande de Gaza ainsi que des unités de blindés et d’infanteries déployées dans les secteurs frontaliers. Il va permettre à la population et aux militaires de disposer de 25 secondes pour se mettre à l’abri contre une dizaine de secondes seulement auparavant. Les systèmes radar détectant le lancement d’un missile, d’une roquette ou d’un obus de mortier, lançant une alerte à une unité de l’armée de l’air, ce qui active les alertes. Ce système sera également utilisé à la frontière nord face au Liban. Les responsables militaires admettent toutefois qu’ils n’ont toujours pas trouvé de solution pour intercepter des obus de mortier. Rafael Advanced Defense Systems, qui a mis au point Iron Dome, spécialement conçu pour intercepter des roquettes, planche actuellement sur un nouveau système utilisant des rayons laser pour détruire en vol des obus. Source: TTU
Tsahal annonce la création d’un nouveau bataillon combattant mixte L’année prochaine, un nouveau bataillon mixte sera déployé au sud de la Vallée du Jourdain, le long de la frontière jordanienne. Ce nouveau bataillon combattant mixte est en cours de préparation et rejoindra, dès 2018, les trois bataillons mixtes déjà existants. À la fin de l’année 2018, l’objectif de Tsahal est de disposer de 1100 soldats au sein de ses bataillons combattants mixtes.
David Govrin avait présenté en août 2016 ses lettres de créance au président Abdel Fattah al-Sissi.
«Israël est exposé à différentes menaces à ses frontières et c’est notre devoir d’y répondre et de nous entraîner comme il se doit,» a dit Mordechai Kahana, général de brigade des combattants du renseignement.
le360.ma Source: Me360.ma
Depuis 17 ans, trois bataillons combattants mixtes ont contribué à la sécurité des fron-
tières d’Israël. Les femmes ont rejoint le champ de bataille en 2000 avec la création du Bataillon Caracal, servant à la frontière avec l’Égypte. Ces trois dernières années, Tsahal a ajouté deux autres bataillons combattants mixtes : le Bataillon des Lions de la Vallée du Jourdain qui est posté dans la Vallée du Jourdain et le Bataillon Bardelas qui défend la frontière sud d’Israël. “Donner au pays et servir au sein de Tsahal sont des droits et des exigences pour tout homme et toute femme,” a dit le général de brigade Kahana. Source: Tsahal
SÉCURITÉ
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Apple rachète RealFace, un spécialiste de la reconnaissance faciale
Apple s’est à nouveau tourné vers l’Israël pour faire une nouvelle acquisition (sa quatrième sur place après Anobit en 2011, PrimeSense en 2013 et LinX en 2015). Celle-ci concerne RealFace, un spécialiste de la reconnaissance faciale. Selon les indiscrétions du journal local Times of Israel, Apple a déboursé environ 2 millions de dollars pour mettre la main sur cette start-up créée en 2014. RealFace dispose d’une technologie de reconnaissance faciale dite « unique » qui comprend de l’intelligence artificielle pour reconnaitre rapidement et efficacement le visage d’une personne. Ci-dessus, on peut voir le système en cours d’exécution. Outre la reconnaissance faciale, RealFace
disposait d’une application qui se chargeait d’identifier toutes les photos prises par l’utilisateur et sélectionner la meilleure. L’idée est d’avoir la photo idéale à partager sur les réseaux sociaux. L’application avait pour nom Pickeez. Ce rachat est fort intéressant sachant que les rumeurs annoncent depuis plusieurs semaines maintenant que l’iPhone 8 devrait embarquer un système de reconnaissance faciale pour soit remplacer le capteur d’empreinte Touch ID, soit le compléter. Grâce à la technologie de RealFace, Apple pourrait proposer cette fonctionnalité. Par Jean-Baptiste A. – iphoneaddict.fr Source: Koide9enisrael
Les universités britanniques font face à une préoccupante flambée d’antisémitisme
Inscriptions de croix gammées et de slogans antisémites, tracts niant l’existence de l’holocauste. Les incidents se multiplient sur les campus britanniques. Les universités britanniques font face à une poussée d’antisémitisme sur leurs campus. Ces dernières semaines, plusieurs incidents sont venus perturber le fonctionnement de plusieurs établissements, comme l’explique le Guardian. Distribution de tracts niant l’existence de l’holocauste, autocollants fascistes collés sur les murs et dessins de croix gammées: la multiplication d’actes antisémites a créé un fort émoi chez les étudiants juifs outre-manche. Les prises de paroles se multiplient donc ces derniers jours pour encourager les établissements à agir rapidement contre la diffusion de ces idées nauséabondes. Au début de la semaine, une croix gammée accompagnée du slogan «Droits pour les Blancs» est gravée sur les murs d’une résidence universitaire de l’université d’Exeter, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Des étudiants portant des T-shirts arborant des slogans antisémites avaient déjà été sanctionnés dans le même établissement. Plus globalement, l’Union des étudiants juifs (UJS) du Royaume-Uni fait part d’inci-
dents antisémites à Cambridge, à Édimbourg, Glasgow et à l’université college de Londres. «Il y a un risque de voir le phénomène s’accroître» Josh Nagli, le directeur des campagnes UJS, souligne auprès du Guardian que les étudiants juifs ont généralement une expérience positive à l’université, mais admet que les événements récents étaient préoccupants. «Cela semble être une sorte d’activité coordonnée. Je ne dirais pas que c’est quelque chose de sérieusement préoccupant, mais il y a un risque de voir le phénomène s’accroître sur les différents campus. «Ce genre d’antisémitisme flagrant ne devrait pas être toléré dans nos universités et nos collèges» indique Malia Bouattia, la présidente de l’Union nationale des étudiants (NUS) au Guardian. «Les institutions doivent faire plus pour le combattre. Les étudiants doivent être à l’avant-garde de la lutte contre le racisme et le fascisme sous toutes ses formes» poursuit celle qui y voit un autre exemple de la flambée des crimes haineux recensés en Angleterre après le Brexit et l’élection de Donald Trump. Source: Etudiant - Le Figaro
Marché de l’armement : les importations bondissent au Moyen-Orient
En l’espace de cinq ans, les transferts d’armes dans le monde ont atteint un niveau sans précédent depuis la Guerre froide, selon l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri). En cause : la demande croissante en provenance d’Asie et du Moyen-Orient. Entre 2012 et 2016, les transferts d’armes ont augmenté de 8,4% par rapport à la période précédente. Un commerce dopé par la demande des pays du Moyen-Orient et des monarchies du Golfe, dont la part a bondi de 17% à 29%. Ces derniers restent néanmoins loin derrière l’Asie et l’Océanie, qui comptent pour 43% des importations mondiales. L’Europe est pour sa part en net recul (11%, – 7 points), tandis que les Amériques (8,6%, – 2,4 points) et l’Afrique (8,1%, – 1,3 point) demeurent relativement stables. 212% d’augmentation pour l’Arabie saoudite À la deuxième place du classement, derrière l’Inde, on retrouve l’Arabie saoudite, en guerre au Yémen, qui a augmenté de 212% ses importations d’armes sur la période. « Bien qu’à des niveaux moins importants, la majorité des autres États de la région a également augmenté ses importations d’armes », note le Spiri.
« Au cours des cinq années passées, la plupart des États du Moyen-Orient se sont d’abord tournés vers les États-Unis et l’Europe dans leur quête accélérée de capacités militaires avancées, analyse Pieter Wezeman, chercheur au Sipri. Malgré le bas niveau des cours du pétrole [dont ils sont producteurs et exportateurs, NDLR], les pays de la région ont continué de commander davantage d’armes en 2016, qu’ils perçoivent comme des instruments essentiels face aux conflits et aux tensions dans la région. » En Afrique, l’Algérie se hisse à la première place, avec 46% des importations du continent, suivi par le Maroc (15%). Tandis qu’en Afrique subsaharienne les plus gros importateurs sont des pays en guerre : le Nigeria, le Soudan et l’Éthiopie. S’agissant des exportations, cinq pays occupent le haut du pavé : États-Unis (33%, + 3 points), Russie (23%, – 1 point), Chine (6,2%, + 2,4 points), France (6%, – 0,9 point) et Allemagne (5,6%). L’avancée de la France, qui surclasse désormais l’Allemagne, s’explique notamment par d’importants contrats signés avec l’Égypte qui a acquis des bâtiments de guerre de type Mistral et des avions de combat Rafale. Source: Boursorama
FRANCE
Edition du 22 Février au 28 Février
L’antisémitisme de l’icône des banlieues Nos grands médias nationaux ont été cette semaine relativement discrets sur une affaire d’antisémitisme qui pourtant mériterait que l’on s’y attarde quelque peu en ce temps de transparence absolue et de vérité. Le personnage au centre de la tourmente est un certain Mehdi Meklat.
Vu d’Israël. MacronGate et «Crimes contre l’humanité»
Mauvaise passe pour Macron. Ses propos tenus en Algérie résonnent mal à Jérusalem. Les Français d’Israël, qui observent avec une grande attention l’échéance Présidentielle, sont pour la plupart plus que surpris par la phrase prononcée par Emmanuel Macron en Algérie. Dans Le Dauphiné Libéré : «De passage en Algérie, sans doute soucieux de plaire à ses hôtes, il définit la colonisation comme « un crime contre l’humanité ». Cette notion juridique remonte à 1945. L’appliquer ici, au regard de l’opinion publique, revient à assimiler les pieds-noirs à des nazis. Le radieux régime de M. Bouteflika, en quête de « repentance » française, jubile. Chez nous, en revanche, l’outrance passe mal. Certes, personne ne regrette plus « le temps béni des colonies », chacun ayant admis les horreurs qui en découlèrent. On peut néanmoins estimer que le jugement porté sur cette période historique mérite davantage de nuances. Emmanuel Macron l’ignore, il fait de la politique». Dans Le Figaro : «Lors de son déplacement en Algérie, Emmanuel Macron a accordé un
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Journaliste du site « Bondy Blog » créé après les émeutes de 2005, puis chroniqueur pendant six ans dans l’émission de Pascale Clarke sur France Inter, Monsieur Meklat a incarné pour la presse parisienne celui qui relayait « la voix des oubliés des banlieues ». Il s’offrait même ces deux dernières années la une de Télérama, celle du magazine du Monde et, au début du mois de février, il s’affichait en une du magazine « Les Inrockuptibles » aux côtés de Christiane Taubira !
L’ancienne ministre de la Justice, le site Bondy Blog, les Inrockuptibles ont, depuis ces révélations, pris leurs distances avec Mehdi Meklat. La journaliste Pascale Clark a fait preuve elle d’une grande timidité « A l’antenne, il ne fut que poésie, intelligence, et humanité » Fort heureusement, La Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) a réagi très vivement et a annoncé saisir «immédiatement la justice » Cette affaire nous en dit long sur la crédibilité d’un système médiatique si prompt à donner des leçons de morale et à condamner et si complaisant avec ceux qu’il a enfanté. Jack-Yves Bohbot
Mais patatras. Ces derniers jours alors que Mehdi Meklat faisait la promotion de son livre sur France 5, des internautes ont exhumé des tweets antisémites, homophobes et misogynes qu’il avait publiés ces dernières années sous un pseudonyme. Pas moins de 50.000 tweets ! «Faites entrer Hitler pour tuer les juifs», posté pendant la cérémonie des César 2012, «je vous souhaite la mort» en parlant de Charlie Hebdo deux mois avant l’attentat de janvier 2015, « Sarkozy = la synagogue = les juifs = shalom = oui, mon fils = l’argent », ne sont que quelqu’uns des exemples éclairants d’un délire haineux, vulgaire et raciste auquel nous sommes trop souvent confrontés sur Internet. entretien à la chaîne Echorouk News où il qualifie la colonisation d’«acte de barbarie» et de «crime contre l’humanité». Ces qualifications morale et juridique ont-elles un sens historiquement? Jean Sévillia répond dans Le Figaro – «Sur le plan juridique, la première définition du crime contre l’humanité a été donnée en 1945 par l’article 6 de la Charte de Londres qui instituait le Tribunal militaire international, instance qui allait juger les chefs nazis à Nuremberg. Étaient visés «l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisés en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile». D’autres textes affineront la définition, comme le statut de Rome créant la Cour pénale internationale, en 1998, sans en changer l’esprit. Or la colonisation est le fait de peupler un pays de colons, de le transformer en colonie, voire, nous dit le dictionnaire le Robert, de procéder à son «exploitation» afin de le «mettre en valeur».
Renaud, à présent, passionné par Israël, sera en concert à Tel Aviv en octobre prochain
Interviewé par Paris Match, le chanteur Renaud, longtemps défenseur inconditionnel de la « cause palestinienne », a confié au journal sa véritable histoire d’amour avec Israël et le Judaïsme…. Une étoile de David autour du cou, l’artiste de 64 ans confie à Paris Match, vivre une véritable histoire d’amour avec Israël et à la culture juive : « J’ai des passions fulgurantes mais éphémères, comme les voyages, la Californie ou encore l’Irlande que j’ai adorée, mais il n’y a qu’Israël qui m’inté resse en ce moment parce que je n’y suis encore jamais allé. Je vais m’y rendre en octobre pour donner un concert à Tel-Aviv. Je prendrai le temps de visiter Jérusalem,
ne pas le faire serait une hérésie. Je ne suis pas religieux mais j’ai plein de copains juifs qui m’ont parlé d’Israël, de l’histoire du judaïsme et c’est pour ça que je porte une étoile de David autour du cou. J’ai découvert trop tard la religion et la culture juive, mais elle me fascine. Je trouve ça gai, plein de bon-sens, moi qui étais pro-palestoche à mort ». Et à la question « Pourrais-tu partir y vivre ? le chanteur répond : « je pourrais, ouais ».
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L’intelligence artificielle prévoit Rencontre à l’Institut français de la victoire de Marine Le Pen aux Tel Aviv avec Serge Moati : Juifs élections présidentielles de France, pourquoi partir ? Serge Moati – Juifs de France, pourquoi partir ? Ed. Stock, 2017 Une rencontre animée par Daniel Shek Ancien Ambassadeur d’Israël en France Le jeudi 2 mars à 19h30 Institut français de Tel Aviv
Selon des analyses basés sur le big data réalisées par une intelligence artificielle (IA) de la société « Leonie Hill Capital » basée à Singapour, la candidate aux élections présidentielles françaises Marine Le Pen remporterait l’élection en 2017. Au contraire des prédictions des autres médias, Arun Kant, PDG de la société qui gère d’importants fonds, est convaincu que le résultat prouvera l’efficacité de son système d’analyse. Ce dernier intègre des données telles que les discussions sur les médias sociaux et traditionnels, les sondages, l’économie et la démographie. Résultat : Le Pen l’emportera sur ses adversaires au premier tour puis au deuxième tour de scrutin. Du coup, des centaines d’articles s’intéressent aux prévisions venues de Singapour et des chaines de télévision comme l’américaine CNBC, échaudée de ne pas avoir vu venir l’accession de Trump à la Maison
Blanche, y consacre même des reportages. Les Français doivent-ils s’inquiéter ? En général, ce type de révélation relève davantage de la tartuferie ou d’une campagne de relation publique bon-marché que de données scientifiquement prouvées. Mais pour ceux qui malgré tout veulent y accorder de l’importance, ils pourront toujours se souvenir qu’un système similaire avait réussi à prédire la victoire de Trump avant l’élection présidentielle aux Etats-Unis. La majeure partie des stratèges sont convaincu que la présidente du FN atteindra certes le deuxième tour, mais aura du mal à franchir le seuil nécessaire de 50 pour cent pour devenir présidente. Mais, compte tenu de l’imprévisibilité même des événements politiques récents comme le Brexit et l’élection de Trump, tout reste possible pour la France, même le pire. Source: Coolamnews
Présidentielle 2017: Marine Le Pen rattrape son retard au second tour
La présidente du FN est toujours largement en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle et son retard par rapport à ses principaux concurrents pour le second tour diminue, selon un sondage OpinionWay-Orpi.
Marine Le Pen refait peu à peu son retard. La présidente du Front national est toujours largement en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle et son retard par rapport à ses principaux concurrents pour le second tour diminue, selon un sondage OpinionWay-Orpi pour les Echos et Radio Classique publié lundi. Créditée de 27% des voix au premier tour, la présidente du Front national gagne un point par rapport à la précédente enquête, publiée vendredi, alors que François Fillon et Emmanuel Macron stagnent derrière elle
à 20% d’intentions de vote chacun. Le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon, est lui aussi stable à 16%, alors que le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, perd un point à 12%. L’écart se réduit au second tour Au second tour, Emmanuel Macron l’emporterait face à Marine Le Pen par 58-42 (contre 60-40 dans le précédent sondage) et François Fillon par 56-44 (57-43). Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 1.534 personnes inscrites sur les listes électorales issu d’un échantillon de 1.603 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus interrogées en ligne entre le 17 et le 19 février. Source: Reuters
L’Institut français d’Israël est heureux d’accueillir le journaliste, réalisateur et écrivain Serge Moati pour une rencontre exceptionnelle autour de son dernier livre « Juifs de France, pourquoi partir ? » paru aux éditions Stock le 18 janvier 2017. La rencontre aura lieu à l’Institut français de Tel Aviv le jeudi 2 mars à 19h30 et sera modérée par l’ancien ambassadeur d’Israël en France, M. Daniel Shek. Serge Moati constate, comme beaucoup, l’augmentation régulière du nombre de juifs de France qui d’année en année sont nombreux à décider de venir vivre en Israël : 1780 en 2006, 2767 en 2007, 3400 en 2013 jusqu’à atteindre 8000 départs en 2015. L’assassinat d’Ilan Halimi, la tuerie de Mohammed Merah, et les attentats de l’Hyper-Casher qui ont fait suite aux attentats
contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo sont évidemment liés à cette décision des Juifs de France, qui souvent avancent leur sentiment d’insécurité en France comme motivation première à leur départ. Serge Moati est allé à leur rencontre, en France et en Israël : il a recueilli leurs témoignages, et a tenté de comprendre leur malaise identitaire. Lui, juif « mais pas que.. » comme il s’en justifie dans de nombreuses interviews, raconte aussi dans cet ouvrage son histoire personnelle, ses interrogations et son obsession de la question identitaire. Né en 1946 à Tunis, Serge Moati est documentariste, journaliste, réalisateur et écrivain. En 1971 il devient le conseiller de François Mitterrand pour l’audiovisuel. Après avoir été Directeur Général de France 3, il anime de 1999 à 2009 l’émission politique « Ripostes ». En parallèle, Serge Moati est l’auteur de nombreux romans et documents dont La haine antisémite (Flammarion, 1992), Villa Jasmin (Fayard, 2003) et 30 ans après (Seuil, 2011).
Grand Salon de l’Alyah 2017 Du 5 au 7 Mars
L’Agence Juive pour Israël organise un Grand Salon de l’Alyah du Dimanche 5 au Mardi 6 Mars dans 3 villes de France, conformément au programme suivant : PARIS – Dimanche 5 Mars – 11:00 à 18:00 Salons Vianey - 98 Quai de la Rapée, 75012 Paris MARSEILLE – Lundi 6 Mars - 16:00 à 20:00 Hôtel Golden Tulip - 17 Place Louis Bonnefon 13008 Marseille LYON – Mardi 7 Mars – 16:00 à 20:00 Espace Hillel - 113 boulevard Marius Vivier Merle 69003 Lyon En plus des représentants de l’Agence Juive, et du Ministère de l’Alyah et de l’Intégration, de nombreux spécialistes feront également le déplacement pour rencontrer les futurs ou potentiels olim et répondre à leurs questions et préoccupations.
Seront notamment présents les représentants de nombreuses villes israéliennes ( Tel Aviv, Eilat, Haïfa, Ashkelon Jérusalem, Tibériade, Akko, Eli, Modiin, Nazareth, ou encore Rishon Letzion), des spécialistes du marché du travail, de l’entreprenariat et des équivalences professionnelles, des représentants du Ministère de l’Education, de la caisse nationale d’assurance (Bitouah Leoumi), des associations spécialisées dans l’aide aux olim hadachim notamment pour
les retraités. Les Programmes Massa, l’Organisation Sioniste mondiale et le volontariat civil SAREL seront également présents. L’intérêt pour l’Alyah manifesté par les juifs des France est toujours aussi grand. La participation aux réunions d’information ainsi qu’aux différents salons de préparation à l’Alyah s’est maintenue à un niveau important tout au long de l’année écoulée. Le questionnement est présent même si la concrétisation suit un processus plus long que ces deux dernières années. On notera que plus de la moitié des olim de 2016, sont âgés de moins de 35 ans. L’Agence Juive propose de nombreux programmes qui encouragent ces jeunes à se familiariser à la vie en Israël. Ces différents projets sont en croissance continue. Les villes phares d’intégration des nouveaux immigrants français demeurent les mêmes que l’année précédente avec en tiercé d’ouverture Netanya, Tel Aviv et Jérusalem. Contact Presse : Laurène Mamou 01 44 15 23 16 laurenem@jafi.org
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iPhone 8 : Une équipe de chercheurs d’Apple en Israël a mis au point un scanner 3D !
Si la réalité augmentée nous réserve une large gamme d’applications, allant du suivi des gestes, à la photographie, et même à la cartographie, la technologie de scan 3D est vraiment l’une des prochaines grandes innovations dans le monde de l’imagerie numérique. Une équipe de chercheurs d’Apple en Israël, anciennement connue sous le nom de PrimeSense et responsable du développement de la plateforme de jeu Kinect de Microsoft, vient de déposer un brevet pour un dispositif de détection de profondeur, qui semble être destiné aux fourgons de cartographie de la société, mais qui pourrait également avoir des implications de grande envergure pour les appareils du grand public, tel que le prochain iPhone 8.
Le dépôt de brevet, relayé par Patently Apple, représente un « multi-mirror scanning depth engine », qui serait en mesure de déterminer la distance des objets dans un environnement basé sur le temps que la lumière met à réfléchir sur ces objets vers le capteur.
Eurovision 2017: Israël a sélectionné son candidat
Autrement dit, cela ressemble fortement à ce que l’on retrouve sur le marché et communément scanner laser ou 3D, qui est la norme dans l’industrie de la cartographie géographique. La meilleure caméra du marché ? Puisque Apple continue à investir dans les
talents pour renforcer son propre service de cartographie, il n’est pas surprenant que la société puisse expérimenter avec ses dernières découvertes dans le domaine avant de condenser cette technologie dans un smartphone. Au début de l’année dernière, Apple a acquis Emotient, une start-up qui a utilisé l’intelligence artificielle pour améliorer la reconnaissance faciale. Le futur iPhone 8, attendu pour marquer le 10e anniversaire de la marque, a été pressenti pour inclure une caméra 3D, où l’on prévoit la reconnaissance faciale comme l’une des principales applications. Une caméra de détection de profondeur offrirait également des avantages assez clairs pour le domaine de la photographie dans l’iPhone. L’une des caractéristiques la plus remarquables et appréciées de l’iPhone 7 Plus est son système à double caméra, qui combine un objectif grand-angle standard et un téléobjectif supplémentaire pour activer le zoom optique et offrir de superbes effets de profondeur. Encouragée par les progrès d’Apple dans la technologie 3D, la caméra du futur flagship d’Apple pourrait être plus puissante et plus polyvalente que jamais. Source : blog-nouvelles-technologies.fr Source: Koide9enisrael
Ikea Israël : un catalogue sans femmes pour plaire aux juifs orthodoxes Imri Ziv, 25 ans, a été sélectionné lundi soir pour représenter Israël au concours de l’Eurovision qui aura lieu en mai à Kiev en Ukraine.
représentant israélien à l’Eurovision. Et cette fois-ci, ça a marché ! Une large victoire a été accordée à Imri lundi soir.
La branche israélienne d’Ikea s’est excusée après avoir publié en février une brochure locale sur mesure ne contenant pas d’images de femmes.
“Je suis très heureux et je promets de faire de mon mieux pour emmener l’Eurovision en Israël l’année prochaine. Merci de faire de mon plus grand rêve une réalité”, a déclaré Imri.
L’Etat hébreu espère que son candidat aura une chance de l’emporter. Dans les années 2011, 2012, 2013 et 2014, Israël n’avait pas été qualifié pour la finale de l’Eurovision, un drame pour un pays qui est très friand de ce concours.
AFP – L’affaire embarrasse le géant suédois. La branche israélienne de la marque d’ameublement s’est excusée après la publication d’un catalogue ne contenant pas d’images de femmes, destiné à séduire la clientèle juive orthodoxe.
Israël garde un bon souvenir de 2015, lorsqu’un jeune franco-israélien, Nadav Guedj, a remporté l’émission Rising Star. Le jeune chanteur a su s’entourer d’auteurs de grand talent et devient célèbre dans toute l’Europe grâce à sa chanson “Golden Boy”. Réelle star en Israël, sa chanson est un tube et se classe 9ème sur 40.
Cette brochure, qui était une première, a été conçue pour cibler cette communauté qui représente environ dix pour cent de la population israélienne et qui a une stricte interprétation de la loi juive. Dans le catalogue figurent des produits censés leur plaire comme des grandes bibliothèques pour ranger les livres saints, selon le site d’informations en ligne Ynet.
Le jeune chanteur avait tenté sa chance à The Voice il y a cinq ans, puis avait un peu disparu des écrans. Ces deux dernières années, il a fait un timide retour médiatique en étant danseur et chœur dans la délégation israélienne à l’Eurovision et s’est donc retrouvé au second plan. Mais ça n’était pas assez pour Imri, qui voulait être sur le devant de la scène. Il a donc décidé de se présenter cette année à l’émission de télé réalité Rising star (en hébreu “Hakochav Haba”) diffusé sur Channel 2, qui a pour particularité de de choisir le
Israël n’a pas gagné l’Eurovision depuis 1998 avec la transsexuelle Dana International. Source: i24news
La couverture montre un ultra-orthodoxe feuilletant un livre près d’une grande bibliothèque pleine de livres sacrés alors que deux garçons jouent sur un tapis. « Conçu
spécialement pour vous », peut-on lire en hébreu. Selon Ynet, la sortie de ce catalogue a provoqué de nombreuses réactions. Source: Le Point
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Un marquage alimentaire inédit en Tel Aviv dans le top 7 des «villes Israël, des aliments dits malsains les plus vertes» au monde
Le ministère de la Santé lancera dès l’année prochaine un nouveau marquage des produits contenant des quantités élevées de sucre, de gras et de sel. «L’objectif est de provoquer un véritable changement dans les habitudes alimentaires. » Le Ministère de la Santé a mis en place un nouveau marquage pour la nourriture dite “malsaine”. L’étiquetage prendra effet en Janvier 2018, s’il n’y a pas de retard ni de pression de la part des industries alimentaires. S’ils répondent aux besoins nutritionnels, les produits alimentaires emballés seront parés d’un petit drapeau vert portant le logo “option saine”. Les produits alimentaires solides, comprenant une teneur en sucre supérieure à 2,5 grammes seront marqués d’un cercle rouge contenant une cuillère. Les produits avec une teneur en sel supérieure à 800 mg de sodium seront marqués d’une salière rouge, et les produits dont le pourcentage de gras dépasse les 6 seront marqués d’un cercle rouge contenant une
cruche d’huile. “Nous avons annoncé un nouveau chemin dirigé vers l’encouragement à une bonne nutrition et les conclusions du comité de la réglementation des produits alimentaires ont fixé le début, dans un avenir très proche, du marquage des aliments. J’ai foi en ce processus et en sa possibilité de créer un véritable changement dans les habitudes alimentaires des citoyens israéliens. La prévention des maladies est aussi importante que la médecine », a déclaré le ministre de la Santé Yaakov Litzman, qui a présenté le projet d’étiquetage à la réunion des objectifs du ministère de la santé 2017. Le Directeur général du Ministère de la Santé Moshe Bar Siman Tov a ajouté : «Si nous n’apportons pas de changement à la nutrition aujourd’hui, l’épidémie d’obésité continuera de se propager. Avec le début de l’étiquetage de la nourriture, il sera plus facile pour le public de préférer des aliments sains «. Source : Israel HaYom – Judith Douillet
Le classement se base sur le nombre et la taille des arbres situés dans une zone géographique spécifique.
Street View, permet de visualiser les espaces verts selon un indice nommé “Green View Index”.
La ville de Tel Aviv est arrivée en 7ème position du classement des “villes les plus vertes” au monde, publié lundi, et réalisé par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en collaboration avec le Forum Economique mondial.
“L’initiative est conçue pour aider à façonner les villes du futur, inciter les citadins à apprécier les espaces verts autours d’eux, et renforcer le rôle du couvert forestier face au changement climatique”, selon Alice Charles, responsable du développement urbain au Forum économique mondial , cité dans la publication.
Cette étude a permis la création de Treepedia, un site qui recense le nombre et la taille des arbres d’une zone définie, et mesure ainsi en pourcentage la “couverture verte”, appelée “couvert forestier” des villes. Le couvert forestier exprime la proportion de surfaces boisées par rapport à la surface totale d’un pays et est utilisé à l’échelle mondiale comme un indicateur de l’état de santé de la planète. L’outil, utilisant les données de Goggle
La ville de Vancouver au Canada est arrivée première du classement avec un Green View Index de 25.9%, vient ensuite Sacramento aux Etats-Unis, Genève en Suisse, Seattle aux Etats-Unis, Toronto au Canada, Boston aux Etats-Unis. La ville israélienne de Tel Aviv clôture ce top 7 avec un Green View Index à 17.5%. Source: i24news
Un sondage place El-Al en tête Les prix de l’immobilier sont en baisse de 1,2% sur le plan de la sécurité Le Bureau central de la statistique reporte que les prix de l’immobilier étaient en baisse de 1,2% pour le mois allant du 15 novembre au 15 décembre par rapport au mois précédent.
A cause de la menace permanente du terrorisme, le critère de la sécurité dans les avions est aujourd’hui en tête des priorités des voyageurs. Le magazine touristique américain Global Travelers a effectué un sondage parmi ses nombreux lecteurs qui ont placé la compagnie israélienne El-Al en tête de toutes les compagnies aériennes du monde sur le plan de la sécurité.
Il faut noter qu’il ne s’agit ni d’une surprise ni d’une nouveauté: El-Al arrive à la première place pour la 10e année consécutive! Le vote a été effectué par vingt-deux mille lecteurs qui voyagent souvent, et El-Al a également été félicité pour ses repas, la qualité du service à bord ainsi que pour la qualité des vins proposés. De même la carte du « Frequent Flyer » (Nossea Matmid) est considérée comme excellente pour les produits et promotions qu’elle propose.
Les efforts du ministre des Finances Moshé Kahlon ont porté leur fruits, après un rapport sur une baisse de 20% des transactions sur le second semestre, du fait de la taxe à l’achat pour les investisseurs et la loi sur le troisième appartement. Le volume des achats des logements neufs on pour leur part baissés de 28% sur la même période. Par contre le nombre des achats du premier logement pour les jeunes couples a augmenté de 12% grâce à la mise sur le marché d’un plus grand nombre d’appartements « au prix réels » (Me’hir laMishtaken) par le ministère de la Construction et du Logement. Appartements tirés au sort pour les ayantdroits après inscription sur des listes.
Le Bureau central de la statistique a aussi publié l’indice des prix à la consommation qui baise de 0,2% pour le mois de janvier, ramenant l’inflation à 0,1% pour les 12 derniers mois. D’autre part on enregistre des baisses saisonnières comme l’habillement avec -9% et les chaussures avec -10%. Par Aharon Kahn
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Une réplique de la couronne impériale russe scintille en Israël
Une réplique de la couronne impériale russe de Catherine II sertie de 11.352 diamants de toutes tailles trône en vedette cette semaine à la bourse israélienne du diamant de Ramat Gan dans la banlieue de Tel Aviv.
Elle a été placée à l’entrée d’une énorme salle où des centaines de diamantaires venus d’une trentaine de pays négocient l’achat de pierres précieuses à l’occasion de la sixième semaine internationale du diamant en Israël, un des plus importants centres pour le commerce des diamants bruts et taillés dans le monde avec Anvers en Belgique et Bombay en Inde. La couronne attire les regards de tous les professionnels venus faire leurs emplettes. Elle est composée notamment de perles et d’un total de 1.928 carats de diamants. “La couronne est en vente pour la modique somme de 20 millions de dollars, mais nous sommes prêts à discuter”, affirme en souriant Dimitri Mosieev du groupe diamantaire russe Kristall propriétaire du trésor. Selon lui, des “contacts avec des acheteurs ont été noués et nous avons bon espoir”.
Israël va envoyer deux micro-satellites dans l’espace
Deux satellites civils israéliens développés en coopération avec l’Agence spatiale d’Israël seront lancés dans l’espace demain (mercredi), par l’intermédiaire de l’Organisation Indienne de recherche spatiale, à Bangalore, en Inde. Ces satellites Israéliens miniatures sont conçus pour aider à la recherche des phénomènes climatiques et ils effectueront également des expériences médicales.
Aux deux satellites ont été intégrés des technologies innovantes qui permettront aux chercheurs Israéliens de mener leurs expériences depuis le sol et ils recevront directement les résultats. L’un des satellites est BGUSAT (photo ci-dessus), il a été développé par Israel Aerospace Industries (IAI) en coopération avec le Ministère des sciences, il effectuera une mission de recherche pour le compte de l’Université Ben-Gourion, dans le Néguev. BGUSAT, qui pèse 5 kilogrammes et qui est de la taille d’un carton de lait, est équipé de caméras spéciales capables d’identifier différents phénomènes climatiques et d’un système de contrôle qui permet la sélection des zones à photographier et à rechercher. Le satellite permettra aux chercheurs de recevoir des images de haute qualité du genre qu’ils étaient auparavant uniquement en mesure d’obtenir par le biais de satellites étrangers.
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Le second satellite miniature appartient à la société Israélienne SpacePharma. C’est une première car il est le premier nanosatellite au monde à être équipé d’un laboratoire expérimental. Les scientifiques de SpacePharma seront en mesure de superviser depuis le sol les quatre expériences prévues dans le laboratoire en temps réel grâce à l’utilisation d’une application smartphone ! Le système de laboratoire intégré et automatisé permettra également aux scientifiques d’utiliser l’application pour apporter des modifications au cours de l’expérience, pour recevoir des données sur le rayonnement et sur la température et d’enregistrer des images microscopiques en temps réel. Source: Koide9enisrael
HAUTE SÉCURITÉ Les clients potentiels ne manquent pas si l’on en juge par l’effervescence qui règne dans la grande salle toute proche où des centaines de vendeurs et d’acheteurs discutent, examinant de près des pierres. Certains diamants présentés sont taillés de telle façon qu’ils peuvent être utilisés par des joailliers pour créer au gré de leur imagination des bracelets, des bagues, des boucles d’oreilles ou des décorations de montres de luxe. L’atmosphère est studieuse, malgré le brouhaha environnant. “Des millions sont en jeu”, explique Tomer Cohen-Tzion, un professionnel qui sort avec précaution d’une petite boîte noire une pierre 36 carats qu’il est prêt à céder pour 1,5 million de dollars. Pour protéger toutes ces richesses, les quatre bâtiments de la bourse sont surveillés par le nec plus ultra de l’électronique et une escouade de gardes. Pour entrer dans les bâtiments, il faut montrer patte blanche et faire enregistrer ses empreintes digitales. A l’intérieur, la bourse a tout d’une ville avec ses magasins, ses coiffeurs, ses synagogues, ses abris anti-aériens, ses banques, son service médical. La foule des professionnels qui ont répondu présents rassure Eli Avidor, le directeur général de la bourse qui se promène dans la salle de vente. “Nous avons connu une période de coma après la crise financière de 2008. Mais depuis quelques mois la demande aux EtatsUnis, en Chine, en Inde commence à se réveiller”, constate-t-il.
Très optimiste, il table sur une augmentation de 20% des exportations israéliennes de diamants taillés cette année après une baisse de 6,4% des ventes à l’étranger l’an denier à 4,68 milliards de dollars. Parmi les principaux clients figurent les Etats-Unis, Hong-Kong qui sert de plaque tournante pour le marché chinois et la Belgique pour l’Europe. - Taille au laser Pour Eli Avidor, le secret de la réussite tient au fait qu’Israël s’est spécialisé dans les “pierres de grande taille, ou ayant des couleurs spéciales”. “Nous sommes obligés de nous concentrer sur ce marché car le niveau des salaires est trop élevé en Israël par rapport à d’autres pays (…)”, ajoute-t-il. Israël mise également sur la haute technologie. Une entreprise spécialisée dans la taille des pierres au laser s’est installée il y a quelques semaines au sous-sol du bâtiment. La bourse de Ramat Gan fait également feu de tout bois sur le front commercial. Un nouveau “centre d’adjudications internationales” a été inauguré mardi au sommet d’une des tours. “Les diamantaires israéliens n’auront plus à se déplacer dans le monde pour acheter des diamants bruts. Ils pourront s’approvisionner sur place”, souligne le président de la bourse. Ces nouvelles transactions se font sous très haute surveillance dans une sorte de caisson qui rassemble huit petits bureaux voisins les uns des autres et donnant sur une allée centrale. Les vendeurs font passer les lots de pierres à travers une petite ouverture afin que les acheteurs puissent les examiner. Mais détail important: les vitres de séparation sont opaques. Seuls les vendeurs peuvent voir les faits et gestes des acheteurs potentiels. “Avant et après chaque examen de lots, nous pesons les pierres afin de nous assurer qu’aucune ne manque à l’appel lorsqu’elles nous sont restituées”, explique David Kuchler du groupe diamantaire Hennig basé à Londres. Par Jean-Luc RENAUDIE – AFP Source: information.tv5monde
POLITIQUE
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Netanyahu vient tester à Washington sa marge de manœuvre avec le nouveau président
Après huit ans de relations tendues avec Obama, le Premier ministre israélien se prépare à un changement d’atmosphère.
Sarah Netanyahou habillée en «Miss Piggy» Depuis son passage aux Etats-Unis, les réseaux sociaux hurlent de joie. En portant un costume rose bonbon sur le perron de la White House, Sarah Netanyahou est devenue, encore une fois, et bien malgré elle, la risée des réseaux sociaux. Son nouveau nom : “Miss Piggy”. A Savoir : Piggy la cochonne (miss Piggy est une des principales marionnettes de la série télévisée Muppets). Éprise de Kermit la grenouille (« Kermitou d’amour »), c’est une caricature de diva au caractère exubérant, narcissique et aux crises de colère légendaires. Elle est doublée en français par Micheline Dax. Le Muppet Show (The Muppet Show) est une série télévisée américano-britannique en 120 épisodes de 24 minutes, créée par Jim Henson et diffusée entre le 25 septembre 1976 et le 6 août 1981 sur le réseau ITV1. En France, la série a été diffusée à partir du 20 novembre 1977 sur Antenne 21. Rediffusion tous les jours à 13h30 à partir de septembre 19862 sur FR3 et tous les jours à
19h00 à partir de septembre 20013 sur Télétoon. Cette série, présentée par Kermit la grenouille dans le rôle du régisseur de théâtre, propose une succession de sketches et de numéros musicaux réalisés par les membres de la troupe (les marionnettes Muppets) autour d’une guest star humaine, issue du monde du cinéma, du théâtre ou de la musique.
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Quel Donald Trump reçois aujourd’hui, à la Maison Blanche, Benyamin Netanyahu, à l’occasion de la première visite du Premier ministre israélien ? Celui qui déclarait pendant sa campagne en mars dernier « personne n’est plus pro-Israël que moi » ? Ou celui qui vendredi dernier faisait valoir que « les colonies n’aident pas le processus de paix » ? Une chose est sûre : en dépit des incertitudes, l’entrevue entre les deux dirigeants promet d’être chaleureuse. Après huit ans de relations tumultueuses avec Barack Obama, le champion de la droite israélienne peut miser sur un réel changement d’atmosphère avec son successeur républicain. « DE BONNES ONDES » Les deux leaders, qui se connaissent bien et s’apprécient, vont tenter de créer une nouvelle dynamique, basée sur des liens d’amitié. Il y aura de bonnes ondes », prédit Nimrod Goren, professeur au département d’études moyen-orientales de l’université hébraïque de Jérusalem. Alors que l’antipathie entre Netanyahu et Obama n’a jamais été un secret, notamment après le d iscours prononcé en 2015 par le leader israélien au Congrès contre l’accord nucléaire avec l’Iran, lors d’un voyage organisé sans l’accord de la Maison-Blanche. B EAUCOUP PLUS D’AFFINITÉS QU’AVEC OBAMA Depuis, les tensions se sont accumulées, avec en point d’orgue l’abstention américaine du 23 décembre lors du vote d’une résolution de l’ONU condamnant la colonisation israélienne , perçue comme un d ernier coup de griffe d’Obama à Netanyahu. Mais le leader du Likoud et son gouvernement ont vu dans l’avènement de Trump le début d’une nouvelle époque. « Il y a beaucoup plus d’affinités en matière d’idéologie et de vision du monde entre ces deux interlocuteurs », pointe Eran Etzion, ex-directeur
adjoint du Conseil national de sécurité israélien. IRAN, SYRIE ET QUESTION PALESTINIENNE Lors de leur entrevue, Netanyahu et Trump devraient prin cipalement s’entretenir de l’Iran et du conflit en Syrie, mais aussi de la question palestinienne et de la coopération sécuritaire. En dépit des frictions avec l’administration Obama, Washington s’est engagé à octroyer à son allié israélien 38 milliards de dollars entre 2019 et 2028. Reste que, sur les autres dossiers, Jérusalem manque de visibilité. « Bibi va essayer, comme à son habitude, de faire passer la question palestinienne après celle de la menace iranienne. Mais, paradoxalement, Trump risque davantage de lui donner satisfaction sur le premier sujet que sur le second », estime encore Eran Etzion. Car si la Maison-Blanche a fini par condamner du bout des lèvres l’extension des colonies , on est encore très loin de l’exigence d’un gel de la construction dans les colonies poussé dès 2009 par Barack Obama. Ou d’un engagement en faveur de la création d’un Etat palestinien. Trump s’appuie sur son gendre Benyamin Netanyahu devait rencontrer mardi le ministre des Affaires étrangères, Rex Tillerson. Mais c’est sur son gendre, Jared Kushner, que Trump entend s’appuyer. Epoux d’Ivanka Trump, ce juif orthodoxe fait partie du premier cercle des conseillers du président et sa famille a des liens anciens avec celle du Premier ministre israélien. Son père a par ailleurs financé quelques colonies en Cisjordanie. Jared Kushner a aussi participé à l’élaboration de la stratégie du président consistant à s’appuyer sur les alliés arabes des Etats-Unis, comme l’Arabie saoudite ou l’Egypte, pour stabiliser la région. Par Nathalie Hamou et Elsa Conesa Source: Les Echos