Israël Actualités n°426

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GRATUIT - Numéro 426 - Edition du 8 Mars au 14 Mars 2017

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 8 Mars au 14 Mars 2017

Le meilleur d’entre tous, ou le moins pire ?

C’est la question, et la seule question que m’inspire la débâcle politique à laquelle nous assistons ces jours-ci. J’ai lu, hier ou avanthier, je ne sais plus, le tweet d’un confrère journaliste, disant, à peu de choses, qu’en près de 5 décennies de carrière, il avait couvert 7 présidentielles, et que jamais, aucune ne lui avait inspiré un tel sentiment de honte. Il en est, me semble-t-il de même pour chacun d’entre nous. Souvent, on reproche aux médias d’alimenter le flot de boue qui se déverse sur la République. Qu’on soit clair, les journalistes sont aussi et d’abord des citoyens. Des citoyens qui veulent témoigner de ce qui les indigne ou de ce qu’ils savent avant les autres et estiment que tout citoyen devrait savoir, pour faire un choix en connaissance de cause. Le choix, justement, parlons-en. Quel est notre choix, dans cet étrange paysage que nous dessine la classe politique française ? Du côté des extrêmes, il y a Mme Le Pen. Et non obstant le fait que son programme, l’histoire et les valeurs de son parti me semblent incompatibles avec l’essence même du judaïsme, le fait qu’elle se trouve empêtrée dans des affaires d’utilisation injustifiable de fonds publics et d’emplois fictifs et qu’elle traite la chose avec un mépris agacé devrait nous faire prendre conscience qu’elle ne peut être une voie de salut pour la France. A chaque fois que la France a flirté avec le populisme, elle l’a payé cher, comme, du reste, les autres nations européennes. Quand retiendrons-nous les leçons de l’Histoire ? Monsieur Mélenchon lui, a bien de la chance. Il tient des propos, défend des idées si honorables qu’il se retrouve sur la même ligne politique, ou presque que Benoît Hamon. Mais loin de lui l’idée de conclure un accord avec le PS. Non, non maintenons-nous. Faisons passer l’ego d’un homme avant l’intérêt du peuple ! Quelle mascarade consternante que tout cela ! Et puisque nous parlons de Benoît Hamon, allons-y. Benoît Hamon est à la gauche de la Gauche. Pas à l’extrême-gauche. Non, mais quand même plus à gauche. C’est comme la lessive qui lave plus blanc que les autres quoi. De ce fait, il défend d’autres idées : alors on l’aura entendu évoquer la pollution, l’écologie, la jeunesse. En somme quelques thèmes qui peuvent être concernants pour les Français. Oui, mais voilà. Benoît Hamon, en matière de politique internationale, n’a qu’une seule ambition. Faire reconnaître l’Etat palestinien. La Syrie, l’Afrique, le terrorisme, le djihadisme, tout ça n’est rien, comparé à une obsession : les Palestiniens ! Corrolaire inévitable, d’ailleurs, de la haine et du boycott d’Israël. Et si la classe politique franDirecteurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

çaise a toujours, avec une certaine unité, maintenu un flou artistique en défaveur d’Israël, je crois qu’avec celui-ci à la barre, le doute ne serait plus permis. Venons-en à Macron et Fillon. L’un inquiète, car il vend du rêve, mais ne parvient pas à faire oublier qu’il est issu de la mouvance Hollande. Et que derrière le physique de jeune premier et les meetings mystiques se cache peut-être le même socle politique qui a conduit la France dans l’impasse et le découragement qu’elle connaît à l’heure actuelle. Quant à Fillon, ma foi, j’ai lu aussi les propos d’un militant disant que nous avions la droite la plus bête du Monde. Parce qu’elle ne pouvait pas perdre cette élection. C’était impossible, compte tenu du rejet que le peuple manifestait à l’égard de la gauche et de ce qu’elle a proposé depuis 5 ans sous la houlette du Président Hollande. Luimême a senti la vague du rejet en question monter si haut, frapper si fort qu’il a préféré se retirer du jeu, plutôt que de briguer un deuxième mandat et de se prendre la lame de fond en pleine face. Et la droite, qui avançait en terrain conquis, a trouvé le moyen de se saborder… Aujourd’hui, un seul parti fait l’unanimité : celui des indécis. Celui de ceux qui voteront par défaut ou ne voteront pas. Qui que soit le président élu, et je veux croire qu’il ne sera pas issu des extrêmes, il aura une grande partie de l’électorat contre lui. Pire, une grande partie de ceux qui l’auront porté au pouvoir ne lui sera pas acquise. Quant aux extrêmes, je pense qu’il faut, encore une fois, regarder dans le rétroviseur, et tirer des enseignements du passé : Jean-Marie Le Pen était à moins de 1% en 1974. Le FN, aujourd’hui, est, si l’on en croit les sondages, à 26 %. Il fait sans doute jeu égal avec Emmanuel Macron, et seul le sursaut républicain, auquel les politiques appellent régulièrement depuis le début des années 2000 l’empêche d’accéder au pouvoir. Si l’on adopte un point de vue juif et sioniste sur la question, alors l’affaire est d’autant plus grave. Car il ne faut pas se voiler la face, à l’autre bout de l’échiquier politique, l’antisionisme fait recette. Et il se teinte violemment de relents antisémites. Et si l’on additionne les extrêmes, dans ce pays, alors on se rend compte que le corps électoral français est quand même puissamment tenté par l’idée de se donner à ceux qui prônent rejet et exclusion. Il nous faut réagir. Et notre seule réaction possible est notre bulletin de vote. Lui seul fera la différence. Aux urnes, citoyens… Am Israël Haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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Le Chiffre du jour : 3,88 shekel pour un euro

Les chiffres du shekel par rapport aux principales devises surprennent. 3,68 shekel pour un dollar, 3,88 pour un euro et 4,52 pour une livre sterling. La tendance inhabituelle de la monnaie israélienne s’est traduite par le renforcement du shekel contre toutes les principales devises sur les développements commerciaux. La Banque d’Israël est intervenue dans la négociation des devises pour tenter d’endiguer la faiblesse du dollar, et a procédé à un achat de devises étrangères estimé à 300 millions de dollars. Le vice-gouverneur de la Banque d’Israël, le Dr Nadine Bodot-Trachtenberg, a déclaré à Reuters :

Israël admiratif : pas de «bain de sang» à Wall Street Israël (toujours “amoureux” de Donald Trump) n’en revient toujours pas des performances étonnates du Dow Jones (qui a de l’influence sur les valeurs israéliennes). “L’effet Trump” est réel et se poursuit sur les marchés à New York. Selon L’OBS : «»La bourse a gagné l’équivalent de 3.000 milliards de dollars depuis l’élection du 8 novembre, un record.» A la suite de quoi l’indice Dow Jones a de nouveau progressé, passant mercredi pour la première fois la barre symbolique des 21.000 points, sous les vivas des fans du président. On comprend un peu l’obsession de Donald Trump. Avant son élection, la plupart des analystes et des médias prédisaient, en cas de victoire de ce dernier, un bain de sang à Wall Street. Avec deux arguments : ses velléités protectionnistes effaroucheraient les marchés, et la montagne d’incertitudes qu’il traînait derrière lui les rendraient dingues. Généralement, la bourse hait en effet l’incertitude. Seuls quelques analystes lucides rappelaient que le protectionnisme claironné par le candidat aurait ses limites lorsqu’il serait

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en poste et que, sur le fond, le programme de ce dernier restait très pro-profits. En se présentant comme le candidat de “Main Street” (nom de la rue principale de nombreuses petites villes) face à la candidate de Wall Street, il avait réussi à faire oublier qu’il est en réalité un pur produit de la finance, un milliardaire ayant développé la fortune paternelle sur le marché immobilier. Le cœur de son programme reposait sur la déréglementation, la mise à bas des gardefous écologiques, le torpillage d’Obamacare, et la perspective de juteux grands travaux… autant de politiques qui font frétiller la bourse». http://tempsreel.nouvelobs.com

«le shekel est surévalué, dans la tendance qui s’est révélée et qui a augmenté ces derniers mois.» Selon elle, la forte valeur du shekel, “ne reflète pas la véritable force de l’économie israélienne.” Bodot-Trachtenberg en outre déclaré que l’intervention effectuée par la Banque d’Israël dans la négociation des devises est un outil efficace. Rappelons que dans les premières semaines de 2017, les réserves de change de la Banque d’Israël ont franchi le seuil des 100 milliards de dollars, et Israël est déjà très bien noté dans le top dix dans le monde entier dans le volume des réserves en devises par habitant. Dans tous les cas, le dollar chutait avant hier contre le shekel d’environ 0,74%, pour remonter hier de 1,54% à 3.68 et depuis le début de 2017, le dollar a perdu environ 4,8% de sa valeur par rapport au shekel et se trouve au niveau le plus bas depuis Septembre 2014, soit en un peu plus de deux ans et demi. Au cours des 12 derniers mois, le dollar a diminué d’environ 6,3% par rapport au shekel israélien. L’euro a plongé d’environ 1,38% avant hier mais est remonté de 1,47% hier à 3,88 shekels pour 1 euro. Ainsi, en résumé, en l’espace de 12 mois, la monnaie euro a perdu 9% de sa valeur. La monnaie européenne est dans le pire marasme depuis plus de 15 ans. Elle n’a jamais rencontré de niveau si bas depuis la fin de Décembre 2001. La livre a également chuté avant hier contre le shekel. La monnaie britannique s’était affaiblie d’environ 1,7% à 4.47 shekels pour rmonter hier de 1,22% à 4.52. Même le franc suisse a reculé d’environ 1,35% par rapport au

shekel pour 3.592 NIS. L’histoire israélienne est fixée en fonction de l’histoire du dollar dans le monde. En fait, le dollar s’est renforcé face aux principales devises telles que l’euro et la livre sterling, en particulier dans le contexte d’agitation politique qui se déroule en France. Le manque de clarté du système politique, la possibilité de la montée de Marine Le Pen au pouvoir et les scandales dans lesquels est empêtré le candidat Fillon renforcent la préoccupation croissante de la dissolution de l’euro. Un tel scénario pourrait porter atteinte à l’euro, qui faiblit. Selon les estimations, l’instabilité en Europe jette également un effet négatif sur la livre sterling, malgré le départ prévu du Royaume-Uni de l’Union européenne. De quelle manière notre porte-monnaie en sera-t-il affecté ? Tout d’abord, dans une réduction des coûts des vacances à l’étranger. Le renforcement du shekel contre l’euro et le dollar entraîne une baisse des prix des vols et des séjours dans les hôtels. Ainsi, par exemple, on pouvait trouver hier des chambres dans des hôtels de luxe à Londres pour 166 shekel pour un couple pour le week end, et à Paris et à Amsterdam pour 266 shekel. Les prix les plus bas ont été constatés en Europe de l’est, à Budapest, une chambre dans un hôtel 5 étoiles ne coutait que 100 shekel la nuit. Selon le directeur général d’ISTA, Ronen Karso, la multiplication des vols low cost, l’intensification de la concurrence entre les compagnies aériennes et l’augmentation du nombre de sièges dans presque toutes les lignes ont conduit à une baisse des prix de près de 20% par rapport à l’année dernière. Les amateurs de produits importés sont également les grands gagnants de la nouvelle tendance. Selon Yaron Ben-Eli, directeur d’Ushops, « le taux faible du dollar affecte déjà maintenant les achats des clients israéliens aux USA. Un client qui achète des produits pour une valeur de 74$ les payera aujourd’hui 273 shekel contre 288 l’année dernière». Source : Israel Hayom


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Claude Barouch, Président de l’UPJF : « L’islam politique n’a pas de raison d’être au sein de la République française »

L’UPJF, qui fête ses 20 ans cette année, organise, le 19 mars prochain, à la Maison de la Chimie, à Paris, son Colloque annuel. Autour de prestigieux intervenants, l’UPJF entend apporter un éclairage social, politique et économique sur un thème préoccupant pour tous les acteurs de poids de la société civile : la République face à l’islamisme. Entretien Pouvez-vous nous parler du thème du colloque cette année et de la raison qui a présidé à ce choix ? Le thème, « La République face à l’islamisme » a été choisi car un fait grave, préoccupant nous est apparu : il nous est impossible de penser les fractures et les impasses de notre société sans s’interroger sur un aspect de la question. L’invention, par les fondamentalistes religieux, d’une sorte d’utopie qui voudrait que le politique soit subordonné au religieux. Cette conception de la société n’est pas compatible avec la République française, avec ses institutions, ses valeurs, son histoire même. L’islam politique, qui s’installe en France depuis 40 ans, n’a rien à y faire. J’aimerais surtout que l’on comprenne que ce colloque a pour but un état des lieux et une ébauche de réponse républicaine. Il n’a, en aucune manière, pour but de faire un procès à l’islam ou aux musulmans, mais bien de comprendre comment et pourquoi sa version rigoriste et politique tente d’associer le religieux aux institutions républicaines. Qu’attendez-vous de ces tables rondes, et des intervenants, tous prestigieux, qui viendront débattre du thème choisi ? Qu’ils nous dressent justement un état des lieux ! Plusieurs journalistes, de toutes tendances politiques, comme les hommes po-

litiques, du reste, viendront présenter leurs conclusions. Nous voulons aussi que ces tables rondes mettent les uns et les autres face à leurs responsabilités sur cette question : l’aveuglement ou le manque de perception de la situation d’un côté, le clientélisme de l’autre. L’UPJF est une association de patrons. J’aimerais qu’on aborde l’aspect économique de la question posée, on ne le fait jamais. Quel est l’impact économique de l’islamisme et des coups de boutoir qu’il fait subir aux institutions républicaines ? Il est important, on l’a vu chez nous, sur le tourisme. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les financements, par l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes de cet islam fondamentaliste dans nos villes, nos banlieues, s’accompagnent d’un financement de candidats aux élections législatives ou locales. Mais qu’on ne se leurre pas, lorsque tel ou tel devient député d’une circonscription, le but est de peser dans les choix et l’orientation politique, économique et sociale du pays. Finalement, à travers ces financements, c’est une OPA sur notre économie qui est mise en place. ! Vous fêtez, cette année, les 20 ans justement de l’UPJF. Revenons un peu à l’ori-

gine de votre association, de la raison pour laquelle il vous a semblé opportun de la créer… Nous avons créé l’UPJF, avec Hervé Jaoui, Nicole Guedj et Jules Tartour, à la faveur d’un événement : le président Chirac, un peu malmené par la foule dans les souks en Israël, avait été protégé de façon un peu musclée par la police israélienne et il s’en était pris vertement aux policiers qui entendaient simplement le mettre à l’abri de la menace. En voyant cette scène, je m’étais demandé si une telle chose aurait pu se produire avec un Président américain et je connaissais la réponse : c’est non, car le lobby juif américain existe et il est puissant. J’ai eu envie que la communauté juive française se dote d’une force similaire en créant cette association. Quel est l’apport d’une association comme l’UPJF dans la France d’aujourd’hui ? Son rôle a-t-il évolué en 20 ans ? Le rôle de l’UPJF a changé, bien évidemment. Nous faisions beaucoup d’économie, peu de politique. C’est l’inverse aujourd’hui mais c’est nécessaire. Nous sommes à l’origine de nombreuses actions coups de poing qui prouvent la volonté de la communauté juive de ne plus se laisser dénigrer, mais aussi et surtout qui demande à ce qu’Israël ait droit à un traitement égalitaire. Nous ne cherchons

pas à favoriser l’Etat hébreu. Simplement à faire en sorte qu’il ait droit, en matière de politique comme de couverture médiatique, à un regard équitable. Les manifestions devant le siège de l’UNESCO, M6, l’Ambassade pour protester contre la Conférence de Paris sont le fait de notre collectif d’urgence. Vous dédiez ce colloque à un de vos membres fondateurs, Jules Tartour, pourquoi ? Jules est celui qui, lorsque j’ai évoqué l’idée d’un lobby juif, m’a donné l’idée d’aller à la rencontre d’Henry Boret. Henri, militant infatigable et fondateur l’ABSI-Keren OR, ancien déporté amoureux d’Israël qui m’a dit, jamais je n’aurais cru voir la naissance d’un lobby juif dans ce pays. L’autre influence, sur la naissance de l’UPJF, fut le rabbin Sitruk. Lorsque je lui en ai parlé, il m’a dit cette phrase que je n’oublierai jamais : ‘tu seras insulté, attaqué, tu avances et tu ne t’occupes pas du reste !’ Ces trois hommes ont donc eu une influence déterminante dans la création de l’UPJF. Colloque de l’UPJF : La République face à l’islamisme, à la Maison de la chimie à Paris, 28 rue Saint-Dominique, 75007 Paris. Réservation obligatoire au 07 54 16 49 19 ou upjf@gmail.com


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Sur un million de nouveaux logements – 20% seront affectés aux orthodoxes

C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le ministre du Logement, Yoav Galant, à l’Institut orthodoxe d’Etudes Politiques. «Notre défi est de construire un million d’appartements au cours des 20 prochaines années. » Aryeh Dérhy: «Tout le monde sait que nous sommes dans une très grande crise du logement »

Israël: Arieh Dehry annonce la construction de milliers de logements à El’ad Arieh Dehry, ministre de l’Intérieur et du Développement de la périphérie du Néguev et de la Galilée, était ce mercredi l’invité du maire d’El’ad Israël Poroush. Il a entamé sa visite par une réunion à la municipalité en présence de son adjoint Meshoulam Nahari, de l’adjoint au maire Tsouriel Krispel et du directeur général du ministère de l’Intérieur Mordeh’aï Cohen. Le maire a présenté la situation de la ville et décrit ses besoins avant de proposer une tournée à son hôte. Dehry et sa suite ont visité plusieurs établissements scolaires, où le ministre a pris la parole devant de nombreux élèves, et le parc archéologique de la ville. Ils se sont ensuite rendus dans un secteur où est prévue prochainement l’aménagement d’une grande zone industrielle et commerciale s’étendant sur 2 km2. Puis ils sont allés voir un vaste terrain li-

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béré par Tsahal qui pourrait être adjoint à la ville, sur 4 000 dunams (4 km2), pour la construction de dizaines de milliers de logements. A la fin de la tournée, Arieh Dehry a annoncé qu’il avait déjà décidé d’intégrer ce terrain à El’ad afin d’y bâtir de nombreux appartements pour les jeunes couples. Il s’agit d’une décision très importante étant donné qu’elle va permettre de doubler la superficie de la ville et de résoudre les graves problèmes de logements de la communauté juive orthodoxe. Source: Chiourim.com

« Jusqu’à 20% du million de logements qui seront construits au cours des deux prochaines décennies seront alloué à la population ‘harédith », a déclaré le ministre du Logement, Yoav Galant, à la conférence annuelle de l’Institut orthodoxe d’Etudes Politiques qui s’est tenue mercredi dernier à Jérusalem. Il est vrai, toutefois, que le million d’habitants orthodoxes habitant dans le pays représentent une quantité ne formant pas (encore) un tel pourcentage de la population, mais, étant entendu sa grande augmentation et donc le nombre de couples qui se forment par an, ses besoins sont de loin supérieurs à ceux de l’ensemble de la population. Entre autres, des chantiers massifs sont prévus à Beth Chémech, dans le cadre de ce qui a été surnommé « accord de Beth Chémech ». Cette ville est connue pour avoir une population mixte avec une majorité orthodoxe et où, aux dires de Galant, « le public laïque se sentait oppressé ». Il a ajouté que l’accord conclu dans cette ville est fondamental car il manifeste une compréhension mutuelle entre tous les habitants, avec à leur tête leur édile, Moché Aboutboul, et qu’il exprime la nécessité de maintenir une population laïque dans la ville. « Il y a de la place pour tout le monde, et si la coexistence réussit à Beth Chémech, elle réussira aussi ailleurs ». Galant a également expliqué au cours de la conférence que pour renforcer les villes orthodoxes, une bonne planification est nécessaire. La première étape de tout projet est

d’abord d’associer l’ensemble des habitants, y compris laïques. La seconde est d’encourager la population orthodoxe à s’intégrer dans des villes mixtes supplémentaires, sans toutefois modifier leur caractère (entendez : de ces grandes villes). Enfin, la dernière étape est le soutien du gouvernement dans l’établissement de nouveaux quartiers et de nouvelles villes orthodoxes, à l’exemple du nouveau quartier ouest de Kyriat Gat, construit grâce à la coopération du Ministère de la Construction et du Logement et du ministre de l’Intérieur, Aryeh Derhy. « Lorsque le ministre des Finances, Moché Ka’hlon, et moi-même nous sommes demandés comment affronter la crise du logement, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait commencer par s’occuper de ceux qui n’ont rien », a raconté Galant. « C’est ainsi que nous en sommes arrivés à l’idée qu’il faut mettre en vente des terrains à un prix réduit aux jeunes couples. C’est comme ça que nous avons établi le programme ‘’Prix-fixe-acheteur’’ (« Me’hir lamichtaken »). Une autre chose que nous avons identifié, c’est la nécessaire rationalisation de la construction. Nous avons pris à bras le corps la question de la standardisation de la construction. C’est un processus très important. Nous travaillons sur des projets ‘’Conçois et construis’’, qui amèneront à plus d’efficacité, de rapidité et de facilité. La situation présente n’est pas raisonnable » a-t-il conclu. Le ministre de l’Intérieur, Aryeh Derhy, a déclaré au cours de la même conférence : « Tout le monde sait que nous vivons une crise du logement terrible dans tous les secteurs de la population, et à ma grande peine c’est dans le secteur orthodoxe que cette crise est la pire. » Source: Kountrass



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Tombol’art : le nouveau concept mystère de l’action caritative Lancé par le comité Beaux-Arts de l’AUJF, ce nouveau concept propose une soirée pleine de surprises et de découvertes artistiques autour d’une tombola. Une idée aussi insolite que sympathique qui permettra de venir en aide aux enfants défavorisés !

Ben Gourion Airport : défaillance dans le système de sécurité Un concert pop rock, un cocktail dînatoire, un lieu prestigieux en plein cœur de la capitale. En somme une soirée caritative comme une autre ? Non, pas tout à fait ! Car le comité Beaux-Arts, qui collecte des fonds au profit de l’AUJF en initiant des projets autour de la découverte artistique a frappé fort avec Tombol’Art : « L’idée est d’offrir aux participants une expérience insolite, basé sur la surprise et l’émerveillement », explique Daphné, en charge de la communication digitale sur le projet.

Une défaillance technique dans le système de sécurité d’inspection des bagages a été découvert à l’aéroport Ben Gourion et a donné lieu à des retards importants tout au long de la nuit et jeudi matin. Des centaines de voyageurs sont bloqués en raison de difficultés pour enregistrer leurs valises. Les autorités aéroportuaires ont publié une déclaration déclarant avoir deployé du personnel supplémentaire et les techniciens et les équipes informatiques ont travaillé dur afin de rétablir le système de contrôle des bagages.

Les autorités de l’aéroport ont également annoncé que jusqu’à présent, les membres du personnel ont réussi à réduire sérieusement l’énorme file d’attente en zones d’enregistrement. Ce jeudi matin, plusieurs vols ont été retardés à Katowice, Rome, Milan, Athènes, Londres, Bucarest, Budapest, Munich, Moscou et Istanbul. A 10h30 ce jeudi matin, l’aéroport a annoncé que le système de contrôle a été réparé, les opérations de vol vont pouvoir revenir à la normale. David Illouz. Quoide9neufIsrael

Et pour être surpris, les participants le seront puisque la soirée s’organise dans le mystère le plus complet. Personne ne sait où elle aura lieu, qui chantera, comment elle se déroulera et c’est finalement, totalement délicieux ! « Les inscrits, explique Martine Saadoun qui pilote le projet, seront avertis une fois leur inscription validée. Et la surprise sera de taille, croyez-moi ! » Nous n’avons pas réussi à faire avouer l’organisatrice. Tout juste a-t-elle bien voulu nous révéler que le charmant Ariel Wizman sera le maître de cérémonie de cette soirée, mais on nous a confié que, pour les amateurs d’art et en particulier de street art et de lieu tendance, le voyage vaudra largement le détour !

Outre la découverte, du lieu comme du divertissement, c’est bien la tombola artistique qui reste le clou de la soirée : « nous voulons que les gens qui participent à la vente aux enchères puissent repartir avec de véritables trésors chez eux », reprend Daphné. Œuvres de Erro, Patrick Rubinstein, Pasqua, bijoux Messika et Cartier ou même billets d’avion, de nombreux lots sont proposés, et l’art contemporain est bien représenté, au sein des précieux biens mis en jeu. Quatorze lots d’art dont la valeur s’étale entre 4000 et 20 000€ sont donc proposés à la tombola ainsi que des lots de consolation. Mais la principale raison de participer à la soirée est, bien évidemment la cause qu’elle défend : « les fonds collectés sont reversés aux programmes sociaux-éducatifs de l’AUJF, à l’aide à l’enfance défavorisée en France et en Israël. » parce que les enfants sont nos plus grandes richesses ! » Tombol’Art le 16 mars 2017. Inscriptions et renseignements auprès de Martine Saadoun au 01 42 17 11 34 ou sur le lien suivant : http://www.aujf.org/tombolart-2/ PAF 100 €. Possibilité de participer à la Tombola sans être sur place


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Israël : L’américain Noble Energy va investir $3,75 milliards dans le champ gazier Leviathan

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se félicite du financement obtenu par le champ gazier du Leviathan, au large d’Israël, qui devrait recevoir 3,75 milliards de dollars de la part de Noble Energy. Une excellente nouvelle pour le gouvernement Benjamin Netanyahu , qui a fait de l’accord gazier une pièce maîtresse de son programme, a salué la décision de Noble Energy d’investir 3,75 milliards de dollars dans le champ gazier Leviathan. Il a annoncé sur son compte Twitter : « C’est une bonne journée pour l’économie et les citoyens d’Israël », « Cela permettra de fournir du gaz à l’Etat d’Israël et fera progresser notre coopération avec les partenaires régionaux », a t-il ajouté. Grâce à la découverte de ces grandes réserves de gaz, Netanyahu ambitionne de rendre son pays indépendant sur le plan énergétique. Il espère aussi générer des milliards de dollars en recettes fiscales. Cependant, certains sceptiques estimaient à l’époque que l’accord donnait des conditions excessivement favorables aux grands groupes proches du gouvernement.

Un champ aux ressources concidérables Pour rappel, le champ gazier du Léviathan, découvert en juin 2010, se situe à 130 km à l’ouest de Haïfa, dans le bassin Levantin. A lui seul, il contenait 535 milliards de mètres cubes de gaz naturel, avec 34,1 millions de barils de condensat. Le 30 mars 2013, Israël commence à pomper le gaz du champ de Tamar découvert en Méditerranée en 2009. Selon les estimations de Noble Energy, son exploitation commerciale, combinée à celle du champ gazier Leviathan, permettrait de garantir l’indépendance énergétique de l’État d’Israël au cours des 20 prochaines années, grâce à un potentiel gazier estimé à 450 milliards de m3. Stover, le président et le PDG de Noble Energy, a fait remarquer dans un communiqué: « Mettre Leviathan en réseau augmentera l’offre de gaz naturel d’Israël, renforcera encore plus l’engagement de l’État à convertir les centrales au charbon en gaz de combustion plus propre et fournira des ressources énergétiques abordables aux citoyens israéliens et aux pays voisins de la région sous-alimentée ». Par Diane Janel Source: ecomnewsmed

Le gaz israélien commence à arriver en Jordanie

Le magazine économique The Marker a révélé que du gaz naturel israélien en provenance du gisement ‘Tamar’ a commencé à arriver en Jordanie au mois de janvier. Le contrat sur l’approvisionnement en gaz à la Jordanie avait été signé en 2014 par l’entremise du Département d’Etat US mais il fallait que les choses s’organisent sur le plan technique et dans une certaine discrétion. Ce sont deux compagnies jordaniennes, Arab Potash et Jordan Bormine qui ont acquis ce gaz.

The Marker rapporte également qu’un autre contrat a été signé entre les deux pays il y a cinq mois, portant sur l’approvisionnement de gaz à la compagnie jordanienne d’électricité en provenance du gisement ‘Leviathan’ dès le début de l’année 2019. La Jordanie est intéressée au gaz israélien car il est assez bon marché et elle est assurée d’un approvisionnement stable. Source: lphinfo.com

Enquête en Israël sur l’achat de sous-marins allemands

Le ministère israélien de la Justice a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête sur des faits de corruption présumés lors de l’achat de sous-marins allemands dans lesquels seraient impliqués des proches de Benjamin Netanyahu. Le ministère a toutefois précisé que le premier ministre n’était pas considéré comme un suspect dans cette affaire. L’avocat personnel de Netanyahu dans le viseur de la justice ? En novembre, le procureur général d’Israël a demandé à la police d’effectuer une enquête préliminaire sur l’achat par Israël de sous-marins Dolphin auprès du groupe allemand ThyssenKrupp. Au vu des éléments collectés par la police qui font naître la suspicion que certaines personnes impliquées dans ce marché ont commis “des délits constituant des faits de corruption”, le procureur général a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire complète, a précisé le ministère de la Justice. Il n’a donné aucune précision sur les personnes visées, mais des médias israéliens

ont cité le nom de David Shimron, l’avocat personnel du Premier ministre. Selon la chaîne de télévision Channel 10, David Shimron est également le représentant en Israël de l’homme d’affaires Miki Ganor, agent du groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems qui doit construire ces sous-marins, ce qui constituerait un conflit d’intérêts. Après les révélations de cette télévision en novembre, Benjamin Netanyahu avait assuré ne pas savoir que Me Shimron était en relation avec la transaction. Deux enquêtes sur Netanyahu depuis fin 2016. Le Premier ministre israélien fait, lui, l’objet depuis fin 2016 de deux enquêtes : l’une pour des cadeaux luxueux que sa famille et lui sont soupçonnés d’avoir reçus de la part d’hommes d’affaires, l’autre pour avoir tenté de négocier une couverture journalistique plus favorable avec le patron du plus grand quotidien national payant. Il dément ces accusations. Source: Europe1


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Avez-vous le bon prénom ? Une étude originale de chercheurs israéliens

Notre prénom est un indice sur lequel les autres jugent de notre appartenance sociale. Mais il nous pousserait aussi à moduler notre apparence, selon une étude publiée par des chercheurs israéliens. «Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église». La face du christianisme aurait-elle été changée si Pierre s’était appelé Jean-Louis? «Nous ressemblons à nos noms», et celui que nos parents ont choisi pour nous façonne en partie notre place dans la société, suggère une étude publiée dans le Journal of Personnality and social psychology.

Nombre de travaux ont montré que notre apparence influence la façon dont l’on nous juge (lorsque l’on croise un Tancrède, on a tendance à considérer qu’il appartient à une classe sociale plus élevée qu’un Kevin). L’inverse pourrait-il également être vrai? La façon dont les autres nous considèrent pourrait-elle influencer notre apparence? Menés par Yonat Zwebner, alors doctorant à l’Université de Jérusalem, des chercheurs ont conduit une série d’expériences en Israël et en France auprès de centaines de participants. Tancrède ou Kevin?

La photographie d’un visage était montrée aux participants, qui devaient y associer un prénom parmi une liste de quatre ou cinq. Dans chaque expérience, rapportent les chercheurs, les résultats obtenus (jusqu’à 40% de bonnes réponses) étaient supérieurs à ceux que pouvait apporter le hasard (20 à 25% de bonne réponse, selon que quatre ou cinq prénoms étaient proposés). Et ce, indépendamment d’indices comme l’âge du visage montré (les prénoms suivent les effets de mode, et un Matteo a de bonnes chances d’être plus jeune qu’un Roger). Conclusion des auteurs: «Le prénom d’un individu donné se manifeste sur son visage». Si vous vous appelez Alexis, vous vivrez comme un Alexis. Et une Barbara ne se coiffera sans doute pas de la même façon qu’une Constance. Selon les auteurs, cela montrerait que chacun se «conforme» inconsciemment à ce que la société attend de lui en fonction de son prénom: son style de vie affecte son apparence, dont certains aspects peuvent en outre être modifiés à sa convenance, comme la coiffure. Les auteurs

ont par ailleurs testé leur hypothèse en ne rendant visible que ces éléments aisément modifiables, et une coiffure suffisait aux participants pour nommer correctement les visages. L’importance de la culture d’origine À condition toutefois de se voir proposer des noms de sa propre culture: les Français savaient bien mieux nommer les visages associés à des prénoms français et ne savent guère à quoi est supposé ressembler un Josef ou un Nathaniel. Inversement, les Israéliens peinent à distinguer une Amandine d’une Véronique. «Nous sommes soumis à la structuration sociale dès la minute où nous naissons, non seulement par notre genre, nos origines ethniques et notre statut économique, mais aussi par le simple choix que d’autres font en nous nommant», concluent les auteurs. Parents, réfléchissez un peu avant d’appeler votre tout-petit Judas, Donald ou Attila. Source: http://sante.lefigaro.fr

Le Satellite Amos-7, a commencé à fonctionner

Un nouveau satellite de communications d’Israël, Amos-7, a commencé à fonctionner cette semaine. Il a commencé la transmission de données, une étape majeure après avoir perdu deux satellites au cours des deux dernières années. Amos-7 a été fabriqué dans le but de remplacer le vieux satellite Amos-2, la mission de Amos-7 est de transmettre des communications pour des clients en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Cette tâche avait été assignée au satellite Amos-6 mais celui-ci a été détruit en Septembre dernier, lorsqu’une explosion a détruit la fusée Falcon 9, de la société SpaceX, à Cap Canaveral, en Floride. L’explosion a eu lieu deux jours avant

que le satellite soit lancé en orbite. De plus, la société Spacecom avait perdu le contact avec le satellite de communication Amos-5 en 2015. La situation devenait donc critique, le bon fonctionnement de Amos-7 est donc une excellente nouvelle pour l’avenir de la société Spacecom. Rappelons que Spacecom est un opérateur Israélien de communications par satellite qui vend ses services au Moyen-Orient, en Afrique, à l’Union européenne et à l’Amérique du Nord. Le siège de la compagnie est dans la ville de Ramat Gan. Spacecom est la société qui exploite les satellite Amos. Source Koide9enisrael


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Mort du célèbre photojournaliste Des F-16 pour escorter les F-35 israélien David Rubinger

Il avait un don précieux pour raconter – via son objectif – les histoires et les guerres qui ont agité le Proche-Orient. Le célèbre photojournaliste israélien David Rubinger est décédé mercredi à Jérusalem à l’âge de 92 ans. Son portrait de trois parachutistes israéliens contemplant le mur des Lamentations après la prise par Israël de Jérusalem-Est, lors de la guerre des Six Jours, est restée une des images emblématiques de ce conflit. Né le 24 juin 1924 à Vienne, il avait fui le nazisme et s’était installé en Palestine sous mandat britannique en 1939. Pendant la deuxième guerre mondiale, il avait servi dans la brigade juive de l’armée britannique. Dans un livre publié en 2007, il expliquait comment, après avoir commencé à travailler comme photojournaliste après son service militaire, il avait été embauché par le magazine Time-Life. Il a couvert pendant 50 ans les guerres et la

politique israélienne, dépeignant aussi par ses photos l’histoire sociale et culturelle de l’Etat hébreu, créé en 1948. David Rubinger a également photographié les vagues d’immigration successives de juifs, en provenance d’Europe, du monde arabe, de Russie et d’Éthiopie. « Rubinger a pris plus d’un demi-million de photographies », écrit ce jeudi le quotidien Haaretz. Autant de photos qui, selon le journal, « documentent des moments cruciaux de l’histoire d’Israël et aident à définir sa conscience collective ». En 1997, David Rubinger avait reçu le prestigieux Prix Israël en reconnaissance de son travail. Source AFP

Depuis maintenant deux mois, les deux premiers F-35I “Adir” évoluent dans le ciel israélien. Ces deux appareils (AS1/901 et AS-2/902) ont été assemblés aux Etats-Unis et ont traversé l’Atlantique début décembre 2016. Depuis leur arrivée, les “Adir” affectés à l’escadron “Golden Eagle” volent quasi systématiquement avec des F-16I “Sufa” de l’escadron “Negev”. L’armée de l’Air israélienne explique que cette unité a été désignée pour escorter l’escadron de F-35I. Toujours selon l’armée de l’air israélienne, ce “couplage” des deux escadrons est le

fruit d’un retour d’expérience de l’US Air Force. Cette combinaison rend les exercices plus réalistes ajoute un communiqué de l’IAF. Le fait que le F-16I soit biplace serait un autre avantage pour la gestion des vols. L’expérience des pilotes de F-16I est également apprécié dans le processus d’intégration du F-35I au sein de l’IAF. L’escadron “Negev” a par ailleurs été le premier a recevoir le F-16I en 2004 et peut donc aussi partager son expérience en terme de mise en service d’un nouvel appareil. Source: Air&Cosmos


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L’agence Spatiale indienne lance un engin spatial qui appartient à Israël

L’agence spatiale indienne établit un record surprenant, en envoyant 104 satellites dans l’espace avec une seule fusée PSLV. Avant cela, la Russie détenait le record : elle avait lancé 37 satellites en juin 2014. L’inde a réalisé hier un exploit en envoyant 104 satellites dans l’espace avec une seule fusée, le Polar Satellite Launch Vehicle (PSLV). La mission a débuté au centre spatial de Satish Dawan, situé à Sriharikota, dans la partie sud du pays. Parmi la flotte parvenue dans l’espace, on trouve 96 satellites américains, dont 88 appartiennent à l’entreprise Planet qui les utilisera pour prendre des photos en haute définition de notre planète. Ces derniers, avec 50 satellites supplémentaires déjà présents dans l’orbite terrestre, composent la plus grande flotte satellitaire de tous les temps (soit 138 satellites). Les autres engins spa-

tiaux appartiennent à Israël, aux Pays-Bas, au Kazakhstan, à la Suisse et aux Émirats Arabes Unis. L’objectif principal de l’Inde était d’envoyer en orbite son Cartosat-2 Series, un satellite conçu pour prendre des photos en haute définition de la Chine et du Pakistan, deux grands concurrents du pays. Narendra Modi, le premier ministre indien, a salué avec plaisir et optimisme le succès de l’opération.

UN RECORD INDÉNIABLE Avant, le record avait été fait par la fusée Dnepr appartenant à la Russie qui avait lancé 37 satellites dans l’espace en juin 2014. La dernière charge de satellites apportée par le PSLV précédent était composée de « seulement » 20 satellites. Si l’on considère que les missions des PSLV avaient lancé au total 122 satellites ces 23 dernières années, ce record donne énormément de crédit à Indian Space Research Organization (ISRO).

Ainsi, l’ISRO se prépare au lancement de deux autres missions importantes. La première, qui aura lieu en décembre prochain, lancera des rovers indiens et japonais sur la Lune. La deuxième, beaucoup plus ambitieuse, vise directement la planète Vénus… mais les projets n’ont pas été encore dévoilés. Par Gabriele Porrometo Source: ISRO – Numerama

Moshe Ya’alon veut lutter contre la corruption en Israël nistre, pour qui les points qui “détruisent” Israël sont l’incitation à la violence, à la haine, la persécution des minorités et le déni de la légitimité des médias.

Ya’alon a également répondu à des questions concernant le rapport du contrôleur de l’Etat publié cette semaine sur l’opération “Bordure protectrice”, pendant laquelle il était ministre de la Défense, qui critique l’action du cabinet de sécurité pendant la guerre de Gaza en 2014.

L’ancien ministre israélien de la Défense et chef d’état-major de l’armée Moshe Ya’alon a déclaré samedi qu’il envisageait de créer un nouveau parti politique et de se porter candidat au poste de Premier ministre lors des prochaines élections, dix mois après son départ du gouvernement. “Quand j’ai pris la décision de démissionner, j’ai décidé que j’allais prendre soin du

pays, de nos enfants et de nos petits-enfants. J’ai donc décidé de fonder un parti, une force politique pour diriger le pays. Je reviens dans l’arène politique, il n’y a pas le choix”, a déclaré Ya’alon lors d’un événement culturel au théâtre Habima de Tel Aviv. “Israël est préoccupé par des problèmes de sécurité, mais le plus gros problème du pays est la corruption”, a souligné l’ancien mi-

L’ancien ministre a défendu l’action du cabinet de sécurité tout en ciblant certaines personnes du cabinet, sans les nommer. “Il y avait des gens au cabinet qui cherchaient à porter atteinte au Premier ministre et au ministre de la Défense”, a déclaré Ya’alon, avant d’ajouter: “Nous avons atteint notre objectif; sans que le Hamas n’aboutisse à quoi que ce soit. Si on avait voulu chercher des slogans, nous aurions eu plus de dégâts, et ils auraient tiré plus de roquettes”. “C’est pourquoi nous avons œuvré pour un cessez-le-feu sous nos conditions, sans aucune contrepartie pour le Hamas”, a-t-il ajouté.

Le rapport affirme notamment que Ya’alon était au courant de la menace que représentaient les tunnels du Hamas en Israël, mais n’a pas faire de la gravité de la menace au cabinet. Le rapport affirme également que Tsahal n’avait pas assez d’informations sur les tunnels, ce que Ya’alon a récusé. “L’armée est concernée par la question des tunnels depuis l’époque où j’étais encore en uniforme”, a-t-il lancé. “Notre disponibilité opérationnelle autour de Gaza supposait que nous puissions attraper les terroristes qui venaient du sol, et quand cela s’est produit, nous y étions”, a-til dit. “Après une opération comme ‘Bordure protectrice’ je dois pouvoir me regarder dans un miroir, regarder dans les yeux les soldats qui étaient sous mon commandement, les membres de la famille endeuillés et ceux à qui on a réussi à épargner le deuil”, a ajouté l’ancien ministre, et de conclure: “Je suis en paix avec moi-même”. Source: i24News (Copyrights)



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Ambassade des USA à Jérusalem : Face aux «ingérences», la Chine l’Administration Trump indécise accroît son budget militaire

Un membre du Congrès américain a rencontré des hauts responsables israéliens pour examiner la possibilité de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ont indiqué des responsables.

nexée en 1967, comme sa capitale indivisible. Les Palestiniens, qui constituent environ un tiers de la population de la ville, veulent quant à eux faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

Ron DeSantis, président de la sous-commission à la Sécurité nationale de la Chambre des Représentants, s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’un “certain nombre de questions régionales y compris le transfert de l’ambassade”, a affirmé un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat.

M. Netanyahu est pour un transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. “L’ambassade des Etats-Unis doit se trouver ici à Jérusalem”, avait-il déclaré fin janvier. “Jérusalem est la capitale d’Israël et il serait bon que l’ambassade américaine ne soit pas la seule à s’y installer et que toutes les ambassades en fassent autant”, avait-il ajouté.

Rompant avec la ligne traditionnellement suivie par les Etats-Unis, le président américain Donald Trump avait promis durant sa campagne de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade américaine, au grand dam des Palestiniens et de la majeure partie de la communauté internationale.

Dimanche, un responsable à l’ambassade des Etats-Unis a souligné “qu’aucune décision n’avait encore été prise (concernant un transfert à Jérusalem), nous en sommes encore aux phases préliminaires”.

Israël considère l’ensemble de Jérusalem, y compris la partie orientale conquise et an-

“Le président a dit qu’il réfléchit sérieusement à la question et l’examine avec grande attention”, a-t-il ajouté. Source: http://www.juif.org

Israël a intensifié son combat sur le plan légal contre le BDS

Si la Chine a multiplié par 10 son budget de défense en 15 ans, il reste cependant loin derrière celui des Etats-Unis. AFP – Le budget militaire chinois, le deuxième de la planète, augmentera encore “d’environ 7%” en 2017, a annoncé samedi Pékin, se disant prêt à repousser “les ingérences extérieures” à l’heure où Donald Trump promet une “montée en puissance” inédite des forces américaines. Cette croissance, similaire à l’an dernier (+7,6%), est l’une des plus faibles des 20 dernières années. Pékin accroît ses dépenses militaires depuis les années 1980 pour combler son retard sur les armées occidentales, l’augmentation ayant atteint presque 18% à la fin des années 2000. La hausse de l’an passé avait porté le budget militaire officiel à 954 milliards de yuans (132 milliards d’euros). “Ces hausses sont motivées par la nécessité (d’avoir une armée) conforme à l’affirmation de puissance de la Chine, une superpuissance économique en plein essor, et un acteur politique et géopolitique qui voit son rôle se conforter sur la scène internationale”, juge Barthélémy Courmont, de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Si la Chine a multiplié par 10 son budget de défense en 15 ans, il reste cependant loin derrière celui des Etats-Unis. L’armée américaine bénéficie de 604,5 milliards de dollars (575 milliards d’euros), d’après l’Institut international pour les études stratégiques (IISS), basé à Londres.

Le Parlement israélien a annoncé lundi 6 mars avoir voté une loi interdisant l’accès à l’Etat hébreu aux partisans de son boycott international.

jusqu’à ce qu’entre autres ce dernier se retire des territoires qu’il occupe. Israël taxe ce mouvement d’antisémitisme, une accusation que celui-ci dément.

« Aucun visa ou aucune autorisation de séjour de quelque type que ce soit ne sera accordé à une personne n’étant ni un citoyen israélien ni un résident permanent si elle, ou l’organisation ou l’institution dans laquelle elle milite, a sciemment lancé un appel public à boycotter l’Etat d’Israël ou s’est engagée à prendre part à un tel boycott », détaille le communiqué de la Knesset.

Le journal israélien Haaretz estime que, de par sa rédaction, cette nouvelle loi ouvre la porte à son éventuelle utilisation à l’encontre des Palestiniens vivant en Israël avec le statut de résident non permanent.

Israël a intensifié son combat sur le plan légal contre le mouvement dit BDS – boycott, désinvestissement, sanctions –, qui milite pour une mise au ban de l’Etat hébreu

En 2016, les autorités ont refusé de renouveler les documents de voyage d’un membre fondateur de BDS, Omar Barghouti, dont la famille est palestinienne et qui est né au Qatar. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr

DÉFENDRE NOTRE SOUVERAINETÉ Les dépenses militaires de Pékin sont toutefois nettement plus importantes que celles de la Russie (3e budget mondial avec 56 milliards d’euros), l’Arabie saoudite (54,1), le Royaume-Uni (49,9) ou la France (44,9). Et l’armée chinoise, dont les troupes ont fondu de moitié en 30 ans, reste la première en termes d’effectifs (2 millions). L’augmentation du budget chinois “suscite des inquiétudes quant aux intentions futures de Pékin”, reconnaît M. Courmont, même si la Chine n’a selon lui “pas de visée hégémonique sur sa région”. La Chine n’a pas combattu depuis 1979 et un bref conflit contre le Vietnam. Mais ses initiatives en mer de Chine méridionale suscitent des craintes.

Dans cette vaste zone maritime, grande comme six fois la France, plusieurs pays (Chine, Malaisie, Philippines, Vietnam, Bruneï) se disputent la souveraineté d’îles et récifs. Pékin en revendique la quasi-totalité. “Nous appelons à un règlement pacifique des différends”, a plaidé samedi Mme Fu Ying, porte-parole de l’Assemblée nationale populaire (ANP), en annonçant la hausse du budget des armées à la veille de l’ouverture de la session annuelle du parlement chinois. “Parallèlement, nous devons avoir la capacité de défendre notre souveraineté (…) et nous prémunir contre les ingérences extérieures”, a-t-elle souligné. Une allusion aux Etats-Unis, qui envoient régulièrement des navires de guerre en mer de Chine méridionale pour contrer Pékin. Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a agité en janvier la menace d’un blocus pour interdire à la Chine l’accès d’îles qu’elle contrôle. UNE MENACE? Questionnée sur la menace militaire que pourrait représenter la Chine, Mme Fu a rejeté toute critique. “Ces dix dernières années ont eu lieu de nombreux conflits et guerres dans le monde, qui ont entraîné d’innombrables morts et blessés (…) Lesquels ont été le fait de la Chine?”, s’est-elle interrogée. Dans ce contexte, le président Trump vient de demander au Congrès des Etats-Unis une augmentation massive des dépenses militaires (+54 milliards de dollars, soit près de 10%). “Il s’agira de la plus grande montée en puissance de l’armée de l’histoire de l’Amérique”, a-t-il promis. “Si les capacités technologiques de la Chine sont encore limitées (…), la menace chinoise est réelle si elle ne rencontre aucune force d’équilibre face à elle”, note Valérie Niquet, de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Quant aux promesses de Trump, “le Parti communiste chinois fait très bien la différence entre les actions et les beaux discours”, nuance James Char, de l’Université de technologie de Nanyang, à Singapour. La Chine “ne fera aucun ajustement pour le moment, mais pourrait réévaluer son budget militaire dans l’avenir, en cas d’approbation par le Congrès américain de la proposition” de Donald Trump.



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Israël : Influence et dispersion

L’occident est allé au bout de lui-même. Son apparente originalité, ses synthèses de surface ne sont qu’emprunts, tantôt à une civilisation disparue, tantôt à un Monde sur le point d’éclore.

Imaginaire où se tissent les mythes fallacieux et grandioses qui justifient la mauvaise conscience comme une clause du destin. La spiritualité de l’Occident est un mythe confondu avec une forme de nationalisme, chacun voulant imposer ses différences aux autres. Voir comment l’Europe a accédé à différentes et cultures antiques nous inflige un jugement sans recours, car, qui niera que c’était à la condition qu’elles fussent dans la continuité de notre histoire. Les Juifs sont moins soucieux d’exacerber leurs rivalités que d’adapter partout l’enracinement qui est sur le point de faire le Monde, dans bien des domaines. Ils ont acquis une autorité qui ne s’apparente pas à la soif de domination de leurs semblables. Aussi, nous arrivons à une période où tout ce qui est Juif se confond dans une quête identique.

Europe : où est le débat ?

Ebranlés par le processus de sortie de l’Union Européenne engagé par le Royaume-Uni, les dirigeants européens cherchent à adopter une position commune pour les années à venir. Il y a urgence car les Européens qui seront nombreux à voter cette année dans des consultations nationales, ont besoin de comprendre où va et que sera l’Europe après le Brexit. Cinq scenario ont été récemment présentés par les commissaires européens. • On ne change rien ou presque : le marché unique est approfondi, les capacités militaires sont mises en commun. • On se limite au marché unique et certains acquis sont supprimés comme la libre circulation des personnes. • On va plus loin : l’Union européenne renforce ses coopérations dans des domaines élargis (défense, sécurité intérieure, fiscalité, social) • On n’en fait moins mais on est plus efficace : mise en œuvre notamment d’une Europe de la Défense et d’une position commune sur la politique étrangère • On va plus loin ensemble : le processus d’intégration est accéléré dans tous les domaines politiques, économiques, militaires, environnementaux Hélas, personne ne vous parle de ces sujets !

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Ce débat sur l’avenir de l’Europe est absent d’une campagne présidentielle totalement enlisée dans les débats juridiques. Pourtant, ce sujet avait passionné - et divisé - les Français lors du référendum sur l’adoption d’une constitution européenne en 2005. Et la candidate du Front National se présente à l’élection présidentielle avec un projet anti-européen et protectionniste avec le retour au Franc et la fermeture de nos frontières qui tourne le dos à soixanteans de lente et patiente construction européenne. Il est temps de revenir aux sujets de fond, car la bataille rangée à laquelle nous assistons et qui évite de parler des vrais choix de société nous éloignent chaque jour des décisions urgentes qui doivent être prises et nous rapprochent un peu plus des aventures populistes. Jack-Yves Bohbot

Longtemps tenue comme l’ombre portée de la Bible, confondue avec la philosophie et la liturgie, la littérature d’Israel conditionne le Monde aux concepts de charité, de prières, de rédemption, et d’instruction universelle que les Juifs ont introduits bien avant que l’humanité ne soit prête à les accepter. À la question: «Existe-t-il une littérature juive?» La réponse fut: «Je ne sais pas! Mais je suis sûrqu’il existe des Juifs qui font la littérature du Monde.» Ainsi que l’ont fait remarquer certains essayistes: «L’Oedipe grec a le goût du malheur, émergeant nu et solitaire de son mythe, il se condamna à s’absorber dans la tragédie.» Au contraire, « l’Oedipe Juif, c’est la réalité d’Israël, prolongeant dans la Thora, sa durée intangible, et qui, effleurant tous les domaines de la connaissance, s’exprime en hébreu, en Yiddish, en araméen, en arabe, en grec et dans toutes les langues modernes pour replacer l’histoire dans sa finalité et rendre à la pensée son caractère universel. Mais, c’est timidement que le peuple juif s’est frayé un chemin dans l’histoire. Les dix premiers siècles de son existence, il vit en nomade parmi les grandes civilisations, qui le dédaignent de leurs fastes. Du fait, les Juifs ne construisent pas, ils n’ont pas d’armée. Mais ce qu’ils transportent vaut infiniment plus que ces vagues éphémères et somp-

tueuses qui vont mener le Monde à son chaos. La découverte d’un «D.ieu Unique» Immuable, noyau de rigueur donnera bien avant les impuissantes cadences décérébrés du «Nouveau Roman» les rythmes essentiels d’un jet de lumière, le moule du devenir des lettres modernes. L’histoire du peuple juif, date du jour où Abraham parle avec D. C’est alors que commence le dialogue entre les Juifs et D. et que l’écriture amorce son processus de coordination entre la pensée et la forme. Il ne manque plus que l’outil. Aussi, depuis la Bible, on voit se dessiner la littérature d’Israel. Ce qui va différencier les grecs des Juifs se résume ainsi: Quand l’un demande: «Que dois-je faire?» L’autre répond: «Pourquoi le faire?» En Israël on dit: «LES GRECS PRÊTENT À LA BEAUTÉ UN CARACTERE SACRÉ, TANDIS QUE LES JUIFS ACCORDENT AUX CHOSES SACRÉES UNE BEAUTÉ ABSOLUE.» C’est, sans le moindre doute, l’influence de la théologie hébraïque sur la philosophie et la littérature des Hellènes, qui provoqua la fusion des idées juives et grecques. La traduction de à Thora en grec, se révéla être un «Best seller» plus répandu encore dans les foyers païens que chez les Juifs. Triomphe du verbe, qui allait insuffler l’humanisme et la philosophie d’Israel aux Grecs et aux Romains. Hélas, après la 3 éme guerre judéo-romaine, la régression économique et politique d’Israel dispersa le peuple de l’océan Atlantique jusqu’aux Indes. Logiquement, ils auraient dû perdre leur unité ethnique et s’éteindre, or, ils ne sombrèrent pas! Répondant à ce nouveau coup par une forme de survivance inconnue jusqu’alors: LA DIASPORA. René Seror


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Fête de Pourim by Pourimland à Boulogne ce dimanche

Comme chaque année, depuis maintenant 15 ans, Pourimland organise sa traditionnelle grande fête de Pourim, grand moment de convivialité communautaire devenu un rendez-vous immanquable pour célébrer dans la joie la fête de Pourim. « Celui qui rentre dans le mois de Adar voit les joies se rajouter » dit l’adage, et il pourrait être complété de « Celui qui vient célébrer Pourim avec Pourimland, multiplie la joie de la fête ! ». En effet, ce rendez-vous est devenu un incontournable de la communauté d’Ile de France, pour les enfants et leurs parents. Mais qu’est-ce qui motive la réussite de cette opération répétée tous les ans ? Quelle particularité de l’association Pourimland et de son moment phare, la fête de Pourim ? On peut imaginer tout d’abord, qu’il s’agit de la structure même de cette association : en effet, composée d’une douzaine de personnes, n’agissant que pour l’objectif commun, pour le plaisir de donner du plaisir, en récoltant des fonds. De fait, le noyau dur des dirigeants sont tous bénévoles, et l’association n’a aucun frais de fonctionnement, tous les fonds récoltés sont directement reversés aux destinataires. Et lors de votre passage à la fête de Pourimland, vous les remarquerez à peine car ils seront tous en train de s’occuper à faire en sorte que votre fête d Pourim et celle de vos enfants se déroule à merveille. On peut aussi imaginer que le nombre de volontaires, jeunes et moins-jeunes, qui soutiennent l’association par leur action à chaque manifestation est une particularité. En effet, au-delà de ce noyau dur, ce qui frappe lors de la fête de Pourimland, c’est le nombre de personnes, encadrant les enfants autour des attractions, postés au bar pour

vous servir, volontaires de la sécurité SPCJ, et tous avec le sourire et la volonté de vous réjouir. Et si vous essayez de les compter, vous aurez du mal, car on dénombre près de 150 personnes mobilisées le jour même pour que la fête soit une réussite. Mais ce qui fait de Pourimland et de la fête de Pourim une grande particularité, c’est probablement son slogan démontré d’année en année : « Amusons nous pour que d’autres en profitent ». En effet, chaque moment de détente proposé par Pourimland permet à d’autres d’avoir un peu de bonheur… Et c’est ainsi que chaque année, grâce à votre participation, à titre d’exemple, Pourimland permet à des jeunes de réaliser leur Bar Mitzvah en Israël (50 enfants l’an dernier), à d’autres de se munir en fournitures solaires complètes pour l’année (plus de 200 cartables complets l’an dernier), d’équiper des établissements destinés à l’accueil d’enfants malades de longue durée en salles de jeux et organisation de sorties, et d’autres nombreuses activités qu’il serait trop long à énoncer … Comme le disent les dirigeants de Pourimland, chaque Euro compte parce que chaque Euro récolté ici donne du bonheur là-bas… c’est vraiment la démonstration des petits ruisseaux qui forment les grandes rivières …

Quizz : qui sont les juifs les plus riches du monde ?

Alors n’hésitez plus un instant à venir réjouir vos enfants dimanche 12 Mars prochains, à la magnifique fête de Pourimland, à profiter du spectacle vous aussi, en pensant que le sourire de tous les présents permettra de donner le sourire ailleurs… Pourim Sameah Pourimland, Dimanche 12 Mars 2017 de 12h à 18h, Gymnase Denfert Rochereau, 42 Rue Denfert Rochereau 92100 Boulogne (Métro Boulogne Jean Jaurès)

Larry Ellison né à New York, fondateur, patron et principal actionnaire d’Oracle qui fut, il y a encore 2 ans le Juif le plus riche du monde, est à la neuvième place avec 45,3 milliards $.

copain de Bibi) se classe au 24e rang sur la liste de Bloomberg, avec 28,4 milliards $ (numéro 4 des juifs les plus riches du monde).

Sergey Brin, qui est également Juif et co-fondateur de Google (3,5 milliards de recherches par jour et un chiffre d’affaires de 90,3 milliards $ en 2016) est 12e sur la liste de Bloomberg avec une fortune de 41,8 milliards $.

Carrl Icahn est en 35e place, avec une valeur nette estimée de 20,1 milliards $. Le Juif russe Mikhaïl Fridman, qui contrôle Alfa Bank et détient des participations dans le pétrole et le gaz allemand DEA et l’opérateur mobile international VimpelCom, est en 74ème place avec 13,4 milliards $.

Le magnat des casinos Sheldon Adelson (le

http://www.tel-avivre.com


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

De retour à Paris, un peu de cafard, une autre atmosphère, une autre ambiance, le « pays ou coule le lait le miel » me manque. Il faut faire avec, mais au moment de l’atterrissage, le commandant de bord nous souhaite « un chabbat chalom » : dans aucune autre compagnie d’aviation, le lien qui unit les passagers et l’équipage n’est aussi fort, comme je l’écrivais dans ma dernière correspondance, ces affinités de cœur sont exceptionnelles, parfois on rechigne à prendre EL AL pour incompatibilités d’humeurs, le « balagan » à l’embarquement mais pendant ces quelques heures de vol, nous voyageons en famille, les passagers sont nos proches, combien de rencontres fortuites et heureuses lors de ces voyages, combien d’amis, combien de contacts. La vie juive est partout, elle commence lorsqu’il y a deux juifs, cette fraternité de cœur à plus de 2000 ans. La semaine est chargée, le 32 iéme diner annuel du CRIF, moment fort de la communauté : plus de 700 invités, personnalités de premier plan, l’occasion d’ interpeller le pouvoir, cela se fait avec le sourire et une sorte de « gentleman agreement » de bon aloi. Se côtois le monde politique dans ses divergences, ces contradictions, des déceptions tant leur allure est en inadéquation avec l’image parfois idéalisée que l’on se fait d’eux. Qu’il soit de Droite, de Gauche, ceux que nous apprécions, ceux que nous détestons, ils se ressemblent en affichant un sourire de circonstance s’ajoutent les courtisans guettant un passage à la télé, heureux dans leur naïveté de se frotter à ce monde hypocritement chaleureux. De bonne guerre, ce soir là, pas de rancune, on laisse aux vestiaires tous les motifs de griefs, les sentiments d’appartenance, chacun pour soi, une reconnaissance du public dans ce lieu d’apparat ou ce microcosme de société veut se donner une image de lui-même plus républicaine que réelle. L’apparence, très important, en exergue c’est en fait le besoin

Du 6 au 18 mars, dans plusieurs villes de France, est organisée par le BDS, la semaine de l’apartheid Israélien. Une semaine de conférences, de débats et autres manifestations de haine contre Israel. Le sous-titre de cette manifestation «100 ans de colonisation, 100 ans de résistance populaire» va même jusqu’à la remise en question de la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 qui déclarait que le gouvernement britannique était disposé à créer «en Palestine» un foyer national juif. Cette semaine du BDS est donc l’affirmation du refus même de l’existence de l’État d’Israël. Au fur et à mesure des années, le véritable visage de ces ennemis de la paix se dévoile. Ils ne sont plus aujourd’hui pour l’existence de 2 états mais bien pour l’existence d’une seule terre, celle qui serait vidée de ses juifs et qui s’étendrait du fleuve à la mer.

d’exister. Y renoncer, ce serait mettre à mal leur popularité, surtout ne pas apparaitre comme un fossoyeur de la cause israélienne dans ce contexte douteux et controversé ou l’idée d’un pays à deux états ne semble plus la solution la plus viable. Avec le temps, cette proposition imposée par une UE est devenu non seulement obsolète et en dehors de toute possibilité tant les palestiniens y mettent de mauvaise volonté et un acharnement suicidaire à la refuser par des revendications sans commune mesure avec la réalité. Leurs véhémences victimaires trouvent des échos partisans parmi les politiciens en piste pour cette présidentielle de tous les dangers. Paraitre loyal et objectif à Israël sans toutefois y amalgamer le problème de la laïcité, des réfugiés, des banlieues ou se perd le pouvoir, de la cause palestinienne, à ce stade, il y a une faillite de la parole, la fin d’un discours de vérité est surtout la peur. Et j’en passe, l’aveuglement des médias qui se disputent un pouvoir exagéré de nuisance en distillant une haine entre les différents protagonistes décidés à porter une solution par la voix de leurs mensonges et l’abrutissement des masses par un discours ou se complait un seul dominateur commun la haine de tous les décideurs politiques qui ne pensent pas comme eux. Tous ceux qui veulent sortir du système ! Qu’est ce ?

Elles visent les élites, ces partis dits de gouvernement« au sens large, dignitaires des partis, journalistes ayant pignon sur écran et micro, hauts fonctionnaires » » les Français n’en veulent plus de ces « élites » qui leur mentent et les manipulent et de plus trichent avec les fondamentaux de la démocratie ». Nous en sommes au diner du CRIF, messe républicaine à valeur de symbole, nous aimons et nous nous attachons à ce symbole unique synonyme de valeurs, terme vilipendé depuis que la libre parole est condamnable, il n’est

plus permis de dire une vérité qui serait en dehors de la parole de cette dictature de la bien pensance qui n’a ne cesse de colporter des affects de nuisances dont les effets pèsent sur notre devenir. Francis Khalifat a été bon, un oral réussi, challenge avec lui-même, être une voix que l’on écoute ,émotion, gravité, chaque mot bien ponctué afin de lui donner son sens « une valeur » forte ,l’enjeu était de taille, pour lui un baptême médiatique à la hauteur des craintes vécues par notre communauté, être adouber et accepter en tant qu’interlocuteur privilégié par les politiques des partis. Il n’a évité aucun des problèmes qui touche notre communauté et Israël, il n’a pas tremblé à son exposé, attentats, laïcité, Internet, Jérusalem, la motion 2334, le vote à l’UNESCO, « ce sentiment d’être devenu des citoyens de seconde zone » « et le niveau préoccupant de la haine antijuive ». » Les juifs représentent 1% de la population mondiale et concentrent 30% de la totalité des actes anti civiques ». Des questions, un questionnement à mon avis sans concession. La réponse à toutes ces questions étaient plus un rappel des désordres rencontrés par notre communauté ces derniers mois. Le discours de Francis Khalifat avait été soumis à une lecture préalable au président François Hollande, il en connaissant la teneur, cela lui permettait ainsi de répondre point par point à nos inquiétudes, à lui aussi le soin d’apporter les correctifs d’usage, de signaler les points de divergences et de faire passer son message et sa conclusion. François Hollande en fin de mandat, il l’a signalé, son discours n’était que le reflet d’une pensée personnelle qu’il adressait à notre communauté mais également à son successeur. Quel avenir au seuil de la prochaine élection, des candidats tout aussi dangereux que virulents et marquants leurs territoires avec des exigences économiques, sociétales vers lesquelles nous courrons au désastre, il n’a pu que réitérer ce qu’il a toujours soutenu « l’antisémitisme n’est pas légitime » « La France combat le mouve-

Le billet de Gil Taieb Le BDS n’est plus simplement une officine de propagande appelant au boycott des produits venant de territoire contestés, mais bien le bras armé des antisémites qui aspirent à rayer Israël de la carte. Jusqu’à quand sera ainsi tolérée la présence dans nos villes de cette organisation qui fait le jeu des nazislamistes habillés de T-shirt verts ? Combien de temps encore la loi sera-t-elle bafouée ? Notre pays possède une des lois les plus fortes contre l’appel au boycott mais, malgré quelques condamnations en justice, le BDS est reçu dans nos villes et obtient même des autorisations officielles afin de diffuser sa haine. À quoi jouent les préfectures qui donnent ces autorisations ? A qui profite ce silence complice de nombreux politiciens ?

En laissant s’exprimer dans nos villes et nos cités, les nervis du BBS qui vénèrent les terroristes et honorent les criminels, il ne se rendent pas compte ou feignent d’ignorer, qu’ils favorisent la désobéissance civile et nous poussent vers le chaos. Comment peut-on comprendre et faire respecter une loi à géométrie variable ? On la voit s’exprimer avec force lorsqu’il s’agit d’une bavure policière grave et condamnable, on la voit agir sans concession contre certains politiciens en campagne qui dérangent au nom de nos valeurs morales, mais pourquoi ferme-t-elle les yeux devant la haine d’Israël ? La crainte des émeutes est ressentie parfois comme plus efficace que la simple indignation et aux appels citoyens à la justice. Les juifs, citoyens respectueux des lois, ne font pas peur !

ment BDS » « Notre pays ne se pose pas en arbitre » « sans état palestinien, il n’y aura pas de paix , la solution ne sera jamais imposé par la communauté internationale» « le droit à la critique du gouvernement Israélien est légitime ». La France sera toujours au rendez vous de la liberté et du droit, la France ne laissera pas passer l’obscurantisme et ne succombera jamais à l’extrémisme ». Les belles et grandes phrases, rien n’a changé, il y a un espace de droit entre les sympathies que l’on peut éprouver pour la communauté et en même temps avoir un regard critique sur Israël : il y avait à mon avis un message dans les mots « obscurantisme, extrémisme » une sorte de rappel à notre refus de céder à la pensée morale d’une UE incompatible avec notre forme de réflexion politique qui sans être très explicite nous faisait retomber la responsabilité de ce conflit. Les deux entités se rejoignent et sont liées, nous restons des citoyens Français à ce titre, il est de notre devoir d’écouter la parole présidentielle quand elle s’adresse à notre communauté lors du diner annuel du CRIF, emblème de l’unité nationale et de notre appartenance à part entière à la Nation Française, ces propos trouvent un écho des plus larges dans cette République mise à mal par ces contradictions et ses lâchetés de gouvernance, une sorte de révolution identitaire, un semblant de mégalomanie entre les extrêmes et cette peur d’agir avec rigueur dans une société qui se désagrège lentement. Serons nous les seuls à tenir le cap respectueux de notre engagement à la France et à la foi que nous portons à Israël ? On nous a signalé qu’un individu trainant aux abords du lieu du diner a été interpellé par le service juif de sécurité le « SPCJ », renforcé par la police, ils ont trouvé en le fouillant un couteau à cran d’arrêt dans une poche, après vérification, l’individu était fiché « S » et il a été déclaré « FOU ». Bernard Korn Brzoza

Ce calcul nous met tous en danger. Le BDS doit être mis hors la loi et cette semaine de la Haine et du Boycott doit être vite interdite. Mais nos politiciens en campagne auront-ils ce courage ? Malheureusement, je crains que non ! Lorsque l’on voit comment le candidat B.Hamon esquive les questions sur le terrorisme lors de l’émission «on n’est pas couché» et préfère répondre OGM et perturbateurs endocriniens plutôt que de désigner le mal qui grandit dans nos territoires perdus, on est en droit de se dire que cette émission qui s’appelait jadis «on ne peut pas plaire à tout le monde» est devenue, pour quelques uns «on ne veut surtout pas déplaire à certains» ! Gil Taieb



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Chiffre record : $17,5 Milliards de dépenses militaires pour Israël

Le cabinet Deloitte vient de transmettre les chiffres de dépenses en matière d’armes. Sans surprise, Israël se retrouve à la 16ème place dans le monde avec des dépenses de $17.5 Milliards in 2015. Montant assez colossal pour un pays de 8 millions d’habitants.

Selon Les Echos : «A 1676 milliards de dollars, soit 2,3 % du PNB mondial, les dépenses militaires mondiales sont reparties à la hausse, après quatre ans de déclin. Les dépenses militaires dans le monde ont augmenté en 2015, a annoncé l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm

(Sipri) à l’occasion de la publication de son bilan annuel. L’institut évoque une hausse de 1 % sur un an à 1.676 milliards de dollars.

Le SIPRI constate deux tendances contradictoires : l’escalade des tensions et des conflits dans de nombreuses parties du monde pousse à la remilitarisation, mais a contrario la baisse du prix du pétrole a déjà incité certains pays, comme le Vénézuela ou l’Angola, à fortement couper dans leurs budgets militaires et devrait encore peser sur les investissements à venir d’autres pays producteurs de pétrole».

Un détecteur de faux profils inventé en Israël. La meilleure start-up de Tsahal en 2017

Bennett avait appelé à la destruction des tunnels terroristes

Le rapport du Contrôleur de l’Etat sur l’Opération Tsouk Eytan a été rendu public. Des dysfonctionnements sérieux dans la prise de décisions des responsables politiques sont pointés du doigt. Sur la question de la menace des tunnels terroristes, le rapport donne entièrement raison à Naftali Benett et reproche au cabinet de sécurité de ne pas avoir pris cette menace au sérieux et avec l’urgence nécessaire. Selon le contrôleur de l’Etat, Yoseph Shapira, le gouvernement israélien n’était pas préparé à faire face à la menace des tunnels terroristes du Hamas. Dans son rapport, Yoseph Shapira, accuse les responsables du gouvernement et les chefs du renseignement de n’avoir pas suffisamment prix au sérieux la menace des tunnels terroristes et en conséquence de ne pas s’être suffisamment préparé aux dangers des tunnels avant l’entrée de Tsahal dans Gaza : « L’establishment politique et l’establishment militaire ainsi que les organes de renseignement

étaient au courant de la menace des tunnels » a écrit Shapira. « Et pourtant, les mesures pour faire face à la menace n’ont pas été prises » ajoute le contrôleur de l’Etat. Shapira a en outre noté que ministre de l’Éducation Naftali Bennett avait appelé relativement tôt à la destruction des tunnels terroristes. Au cours de la réunion du Cabinet du 30 Juin 2014, qui a eu lieu plus d’une semaine avant le lancement de l’opération Tsuk Eytan, Naftali Bennett aurait alerté de la menace des tunnels terroristes: « Il y a aujourd’hui des dizaines de tunnels qui relient Gaza à la partie sud du pays. Ces tunnels ont été construit dans le seul but de capturer des soldats ou des citoyens israeliens… » (transcription de la réunion du Cabinet). L’armée israélienne a par la suite découvert et détruit 32 tunnels terroristes lors de l’opération Tsuk Eytan. 74 Israéliens ont été tués pendant le conflit dont six civils. Source: http://www.tel-avivre.com

La mission : 24 heures pour développer un programme. Impossible ? Pas pour les soldats qui participent à la plus grande compétition de programmation de la Division C5i (Commandement, Contrôle, Communications, Ordinateurs – “Computers” en anglais – et Intelligence) “Dans le monde entier, le secteur civil développe de nouvelles technologies et Tsahal s’efforce de suivre et de développer des technologies qui s’en inspirent, tout en sachant que la prochaine bataille aura lieu dans le cybermonde,” a dit le lieutenant-colonel Nurit, chef de la branche technologique de la Division Lotem TI qui est responsable des innovations du traitement de l’information au sein de Tsahal. Cette année, le Hackathon s’est concentré sur le « chatbot » (en français : un robot qui chatte), un programme qui permet à un humain d’avoir une conversation avec un ordinateur. Ce dernier apprend le comportement humain pour formuler des réponses pertinentes. Vêtus de leurs vêtements civils pour mieux s’imprégner de l’ambiance start-up, les soldats ont inventé des robots issus de leur débordante imagination. Intelligence Artificielle Une urgence peut frapper n’importe où, n’importe quand et n’importe qui. Mais sous le stress, il peut être difficile de se rappeler qui contacter. C’est pourquoi nos soldats ont inventé le “chatbot Blue Light” avec lequel un humain peut avoir une conversation. Il suffit d’écrire un message sur le chat qui classe la situation automatiquement dans une certaine catégorie pour ensuite alerter les autorités en question – Tsahal, la police, les pompiers ou même le conseil municipal. Dans le cas où le robot ne comprend pas la situation ou le lieu, il enverra une question à l’humain pour qu’il soit plus clair, comme

une vraie conversation. Mr. Je Sais Tout Le but de ce robot est de répondre aux questions des soldats et des civils concernant l’armée. Comme tout bon élève, le programme apprend étape par étape. “Nous lui insérons beaucoup d’informations puis nous lui posons des questions sur le sujet,” a dit le capitaine Nir, l’un des leaders du projet. “Au début, les réponses sont bizarres et les phrases ont peu de sens mais au fur et à mesure que nous développons le système, il devient plus intelligent et est capable de suivre une conversation tel un enfant qui apprends à parler.” C’est en répondant à des questions précises et personnelles que le le robot apprend. En résumé, plus les gens utilisent le programme, plus il apprend à donner des réponses intelligentes. Et si cela ne vous a pas suffit, les officiers de C5i en formation ont eux aussi participé à leur propre Hackaton. Voici l’un des meilleurs projets : Un détecteur de faux profils Il y a un mois environ, le Hamas a ouvert plusieurs profils fictifs sur Facebook afin de suivre les soldats de Tsahal et pirater leur téléphone. Une équipe du Hackaton a décidé de résoudre ce problème à sa source. Ils ont programmé une application qui détecte les faux profils en recherchant leur photo de profil sur internet et en vérifiant leur liste d’amis. Par exemple, l’application peut vous dire si la photo de profil a été volée et/ ou que ses amis n’ont pas vraiment de liens entre eux (sont-il originaires de la même ville ? Ont-il étudié dans la même école ? Ont-ils des hobbies en commun ? Ou sontils complètement faux ?) Source: Tsahal


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TSAHAL : Les progrès technologiques ont rendu les satellites de télécommunications indispensables

Israël : La révolution anti-drone

Les satellites militaires de Tsahal permettent à nos soldats de communiquer toute information, qu’ils soient en pleine mer, dans les cieux ou sur terre. Les satellites militaires sont indispensables pour mener à bien des opérations. Grâce à ce moyen de communication, nos troupes peuvent faire passer un message en temps réel sans se soucier des problèmes de réseau. “Lorsque les soldats sont sur le terrain où le réseau se fait rare, ils peuvent compter sur les satellites militaires pour communiquer,” a dit le major Kobi Ménashé, chef du département de la télécommunication satellite de la division technologique C-4i. Auparavant, ces télécommunications par satellites étaient limitées en raison de la lenteur et la difficulté d’utilisation du système. Aujourd’hui, grâce aux avancées technologiques et à l’optimisation des systèmes satellitaires de Tsahal, nos combattants peuvent utiliser ce moyen de communication sans difficulté. Comment ça marche ? “Sur le terrain, les soldats portent un appareil appelé un terminal. Celui-ci est connecté au satellite qui permet de communiquer à travers le monde,” explique le major Menashe. “Ce terminal permet aux soldats de recevoir des instructions en temps réel, de faire parvenir des informations du terrain et de se connecter à internet sans devoir être un expert en technologie.”

Selon le major Ménashé, il y a aussi eu d’immenses progrès en terme de rapidité. “Nous avons amélioré la bande passante du système et augmenté le nombre de terminaux qui peuvent être connectés. Aujourd’hui, les soldats utilisent très fréquemment ces satellites de télécommunications militaires peu répandus auparavant.” Lors des opérations précédentes, accéder à un réseau satellite était d’une grande importance. “Le réseau était utilisé pour coordonner les opérations des forces terrestres et celles de l’Armée de l’Air. C’est ça qui a engendré le développement de ces satellites militaires ainsi que la création du concept de “Tsahal connecté”, raconte le major Ménashé. “Aujourd’hui, il est impensable de séparer la télécommunication satellite et l’armée.” Satellites de télécommunications lors de désastres Le réseau satellite s’est aussi avéré crucial lors des missions humanitaires de Tsahal à l’étranger. “À Haïti, les soldats du Commandement du Front Intérieur de Tsahal devait construire un hôpital de campagne en seulement 80 heures. Sans le terminal, nous n’aurions pas pu le faire,” se souvient le major Menashe. “Le terminal nous a permis d’avoir une ligne de communication directe avec le reste du monde. Nous pouvions accéder à internet et aux applications militaires qui furent essentielles à notre mission.” Source: Tsahal

Israel Military Industries Ltd. (Systèmes IMI) a dévoilé son système de neutralisation de drones lors d’une démonstration devant les hauts représentants de plus de 14 pays. La société a présenté son système tactique de défense aérienne Red-Sky, récemment mis au point, pour apporter une solution à la menace grandissante des drones. La démonstration de Red-Sky comprenait un certain nombre de scénarios d’attaque par drone. A chaque fois, le système a détecté, identifié, suivi automatiquement et intercepté des drones avec succès. Le système à courte portée, utilise des missiles à épaulement pour intercepter automatiquement les cibles aéroportées grâce à des fonctions autonomes de balayage, de suivi et de lancement. Le système est léger, mobile et offre une défense efficace contre une gamme de menaces aériennes de faible niveau. Red-Sky fournit une solution générale à la menace du drone, y compris la détection et l’identification de la menace, le verrouillage sur la cible, le suivi automatique, afin de le perturber et le neutraliser avant qu’il ne puisse accomplir sa mission. Le sys-

tème possède un radar perfectionné intégré, pour détecter les drones à une distance de quelques kilomètres. Il est équipé d’une caméra thermique de technologie avancée, pour étudier et identifier la menace, et il est capable de se verrouiller sur la cible. Après le verrouillage, le système suit la cible et permet à l’opérateur de perturber ou de neutraliser la cible à une distance sûre du site protégé. Cette perturbation bloque les communications entre le drone et son opérateur sur un certain nombre de canaux de radiodiffusion et perturbe également ses capacités de navigation, ce qui l’empêche d’achever sa mission. Red-Sky peut être intégré dans le système de défense d’installations sensibles en milieu urbain ou autre. Il peut également être installé sur un véhicule, pour le protéger des attaques d’avions et de drones. Au cours des derniers mois, le système a subi avec succès une série de tests et de démonstrations de jour et de nuit dans des conditions météorologiques difficiles. Source: Globes – JForum


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Peugeot-Citroën rachète Opel et Vauxhall à General Motors

Dina Sorek de l’Ambassade d’Israël en France termine sa mission

Dina Sorek : «Israël et la France ont tant à partager dans les domaines de l’Economie, des Sciences et en particulier l’Innovation, mais aussi dans les domaines des Transports, de l’Energie, du Développement durable, de l’Agriculture, des Relations académiques, de la Recherche et dans bien d’autres champs communs de compétences. Dès mon arrivée en France, j’ai œuvré avec détermination pour approfondir nos relations économiques, scientifiques et humaines ainsi que faire connaitre Israël aux Français. J’ai initié ainsi plusieurs rencontres professionnelles, telles des visites en Israël de Présidents d’universités, de directeurs d’hôpitaux ou d’aéroports. J’ai promu la participation de délégations de start-up israéliennes dans des salons en France et soutenu des start–up françaises en Israël. Il m’a aussi été possible d’organiser des délégations de chefs d’entreprises français en Israël, et d’initier des rencontres franco israéliennes, dans divers domaines, comme les énergies renouvelables, le transport in-

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telligent, les Med Tech, les Cyber, les fintech…. Je suis heureuse de constater aujourd’hui une nette amélioration de nos relations économiques et scientifiques, qui contribue, non seulement à l’économie, mais aussi aux renforcements des liens humains et d’amitiés entre nos deux pays. En ces temps incertains où nos valeurs communes sont menacées, je reste persuadée, plus que jamais, qu’entre nos deux pays, entre nos deux peuples, nous avons davantage qui nous unissent que de points qui nous séparent. Mon successeur, Daniel Saada, saura poursuivre dans cette voie. Merci aux personnalités économiques, scientifiques et politiques, pour leur ouverture d’esprit et la qualité des échanges que nous avons pu avoir. Merci à la France, et à vous, pour cette expérience de vie, unique et exceptionnelle». Dina Sorek. Ministre, Affaires économiques et scientifiques Ambassade d’Israël

Difficile de savoir quel sera l’impact en Israël du rachat par Peugeot de Opel et Vauxhall. La firme de Sochaux (très active en Israël depuis très longtemps) a convaincu General Motors (GM) de lui céder Opel et Vauxhall. Des acquisitions qui pourraient porter ses ventes à 5 millions de véhicules d’ici quelques années.

après l’arrêt brutal, entre 2014 et 2015, de la commercialisation de sa marque Chevrolet sur le continent, a suscité dans un premier temps une vague de craintes en Allemagne, où se trouve la moitié des effectifs d’Opel, et en Grande-Bretagne où la filiale commercialise ses véhicules sous la marque Vauxhall.

Selon Capital (1) : «PSA change de dimension. Le constructeur automobile tricolore (3,15 millions de véhicules vendus en 2016) s’est entendu avec General Motors pour lui racheter sa filiale européenne, Opel/Vauxhall (1,15 million), a-t-on appris de deux sources proches du dossier. Samedi, Peugeot-Citroën et GM ont annoncé qu’une conférence de presse serait organisée lundi matin à 9h15 au siège du constructeur français, sans plus de précisions.

Réagissant aux dernières informations dans le dossier, le syndicat CGT a fait part de ses inquiétudes quant aux conséquences d’un rachat d’Opel sur l’emploi. “Pour les salariés, qu’ils soient en Allemagne, en Angleterre mais aussi en France, la CGT les appelle à se préparer dès aujourd’hui à défendre collectivement leurs intérêts communs par-delà les frontières”, écrit le syndicat dans un communiqué.

L’opération, grâce à laquelle PSA compte porter en quelques années ses ventes au-dessus de 5 millions d’unités, contre 3,15 millions l’an dernier, a été approuvée vendredi après-midi par le conseil de surveillance du constructeur français, a indiqué une des sources. “Elle devrait être présentée lundi matin”, a-t-elle dit. Elle fait du nouveau PSA le n°2 du vieux continent, avec une part de marché cumulée de près de 16%, derrière le leader Volkswagen (25%). PSA et Opel, qui ont déjà trois programmes communs de véhicules, n’ont pas souhaité commenter ces informations. Aucun commentaire n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès du ministère de l’économie, qui représente l’Etat au capital de PSA dont il est l’un des trois actionnaires de référence, à parité avec la famille fondatrice Peugeot (UG-19,06 € 2,89 %) et le chinois Dongfeng. Opel avait déjà écourté vendredi une réunion avec le personnel à son siège de Rüsselsheim au motif, entre autres choses, que la direction ne pouvait pas discuter des conditions d’une éventuelle acquisition par le groupe PSA. Le rachat d’Opel, qui signe aussi la sortie définitive de General Motors d’Europe

Depuis que l’existence de discussions sur le projet d’acquisition a été révélée le 14 février, les négociations se sont poursuivies sans relâche, notamment sur la question de la prise en charge du déficit des retraites d’Opel et sur celle de la commercialisation éventuelle de véhicules Opel sous pavillon PSA hors d’Europe. Sur le premier point, d’un coût estimé à environ 10 milliards d’euros, une source au fait des discussions a indiqué vendredi que GM avait accepté d’en couvrir une partie en injectant “un montant substantiel”, ouvrant ainsi la voie à un accord sur les clauses de non concurrence demandées par GM. Selon les sources, les discussions semblaient dans l’impasse cette semaine après que le groupe américain a réclamé des limitations sur des ventes d’Opel en Chine en échange d’une prise en charge partielle du trou des retraites. Plusieurs sources ont régulièrement dit que, sauf contretemps dans les négociations, l’objectif de PSA et de GM était d’annoncer l’opération sur Opel avant le coup d’envoi du salon de l’automobile de Genève, qui ouvre ses portes mardi à la presse». Source: (1) Capital


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Visite de Juliette Méadel en Israël. A partir du 21 Mars 2017, le 17ème Secrétaire d’État chargée de l’aide festival du cinéma israélien à Paris aux victimes

La secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel, s’est rendue en Israël les 2 et 3 mars afin de renforcer la coopération franco-israélienne en matière d’aide aux victimes du terrorisme. « Ces échanges s’inscrivent à la suite de la première Conférence internationale pour l’aide aux victimes qui s’est tenue à Paris le 9 janvier dernier afin de poursuivre le partage des bonnes pratiques à mettre en œuvre en matière d’aide aux victimes », a indiqué dans un communiqué le Secrétariat d’État à l’Aide aux victimes. « Lors de sa visite de travail, Juliette Méadel a bénéficié des retours d’expérience israéliens dans le traitement des soins post-traumatiques, notamment chez les enfants victimes, et sur les moyens à mettre en place pour former le plus grand nombre d’individus à la fois aux gestes qui sauvent et à la prévention des risques et des menaces.

Elle a également appelé à créer davantage de synergies entre les centres de résiliences de l’Israël Trauma Coalition et les hôpitaux français pour favoriser l’échange, le partage, des techniques les plus innovantes », poursuit le communiqué. La secrétaire d’État a également tenu à se recueillir au cimetière de Givat Shaul pour adresser un message de solidarité aux familles et aux proches des victimes des tueries de Toulouse, de l’attentat de l’Hyper Casher et d’Ilan Halimi. Elle s’est ensuite entretenue avec des victimes françaises d’attentats en Israël pour les soutenir et les accompagner dans leur parcours de reconstructions. La secrétaire d’État a terminé sa visite en Israël en se recueillant au Mémorial de la Shoah de Yad Vashem à Jérusalem. Source: Lemondejuif.info

L’espion israélien Eli Cohen sur Canal+

Aure Atika et Gregory Fitoussi parrains du Festival du Cinéma Israélien soufflera cette année sa dix septième bougie. Lors de sa création en 2000, par Charles Zrihen, personne ne pouvait parier sur sa longévité. Aujourd’hui, son succès a dépassé toutes les espérances. Cette année, le grand public aura le plaisir de découvrir 15 longs-métrages dont un must see : le dernier jour d’Yitzhak Rabin présenté en ouverture. De plus, un jury remettra le « PRIX DU MEILLEUR FILM DU FCIM ». Comme par le passé, nous aurons le plaisir d’apprécier les réalisations des élèves de l’école Ma’alé, véritable pépinière des vedettes de demain, qui ne cessent de surprendre tant par leur talent que par leur appréhension du réel. La 17ème édition du Festival du Cinéma Israélien de Paris se tiendra au Majestic Passy, célèbre salle de Sophie Dulac distribution 18 rue de Passy 75016, qui se transformera l’espace d’une semaine en mini Israël. Aure Atika et Grégory Fitoussi seront les parrains de cette nouvelle édition. Fidèle à sa tradition, le festival est placé sous le signe de l’ouverture culturelle, de la création, du dialogue et de l’échange et offre une sélection ambitieuse, apolitique et non religieuse.

Canal+ va travailler en partenariat avec Netflix sur la série “The Spy”, une série qui racontera l’histoire d’Eli Cohen, le célèbre espion Israélien. La série sera produite par Alain Goldman et réalisé par Gideon Raff ( le réalisateur de la série Homeland ) et racontera l’histoire d’Eli Cohen, cet Israélien d’origine

égyptienne qui a espionné la Syrie pour le compte d’Israël dans les années 60. La série sera tournée en Français, elle sera par la suite diffusée en France sur Canal+ mais surtout, elle sera diffusée dans le monde entier sur Netflix. (http://koide9enisrael.blogspot.fr

Plusieurs sections montreront un panorama original de la société israélienne, la diversité et la créativité du cinéma israélien avec des longs métrages de fiction ou documentaires ou courts -métrages inédits. Past Life d’Avi Nesher, considéré comme le chef d’œuvre d’un des cinéastes israéliens les plus reconnus fera l’ouverture de ce panorama, A quiet heart d’Eitan Anner, primé à Haifa, Harmonia d’Ori Sivan ré-

compensé à Jérusalem ou encore The 90 minute war d’Eyal Halfon avec Moshe Ivgy, prix du meilleur acteur à Haifa seront dévoilés ainsi que le nouveau film d’Eran Kolirin, réalisateur de La visite de la Fanfare, Au-delà des montagnes et des collines, présenté en sélection officielle au dernier Festival de Cannes, qui clôturera le festival. La semaine du cinéma israélien à Paris rendra également hommage à deux grandes personnalités récemment disparues : Ronit Elkabetz, icône du cinéma israélien, réalisatrice et actrice à la renommée internationale et Misha Shagrir fondateur de la télévision israélienne et réalisateur de talent. Un débat sera organisé autour d’un film produit par Yaël Fogiel : les Colons. Deux épisodes de la série phare en Israël Fauda seront projetés et l’Université de Tel-Aviv sera mise à l’honneur. Enfin de nombreux professionnels, réalisateurs, producteurs sont attendus pour des rencontres et des débats. Soutenu par de nombreux partenaires, institutionnels, publics et privés, le Festival du cinéma israélien vous donne rendez-vous pour découvrir les nouveaux talents d’un cinéma iconoclaste et dynamique, libre, impertinent, véritable reflet de la société actuelle. Un bon cru pour cette édition 2017. du 21 au 28 mars Majestic Passy 18 rue de Passy 75016 Nous reviendrons prochainement sur la programmation définitive et les coups de cœur de la rédaction. Par Sylvie Bensaid Source: Tribune Juive


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Israël au Festival du film d’animation d’Annecy en Juin 2017 tourner vers l’avenir, changer d’orientation. En 1982, trois objectifs sont présentés à l’Assemblée Générale : “contribuer au développement du cinéma d’animation; assurer à Annecy une manifestation culturelle de niveau international, être un moyen d’action culturelle pour la ville, la région et la France”. Jean-Luc Xiberras est engagé pour mettre en place ces nouvelles orientations. Le secrétariat permanent est ramené de Paris à Annecy.

Le Festival international du film d’animation d’Annecy, créé en 1960, se déroule au début du mois de juin dans la ville d’Annecy, en Haute-Savoie. Cette année Israël sera au rendez-vous, et de manière marquante. D’abord tous les deux ans, le festival devient annuel en 1997. CITIA est la structure organisatrice du Festival. Le Festival propose une sélection officielle avec un panel de films d’animation utilisant des techniques diverses : dessins animés, papiers découpés, pâte à modeler, stop motion, 3D… Classé dans différentes catégories : Longs métrages Courts métrages Films de télévision et de commande Films de fin d’études Ce festival est un rendez-vous important de l’image en mouvement. En parallèle à la compétition, se tiennent des avant-premières mondiales, des rétrospectives, des hommages, des rencontres autour des films et des auteurs, des dédicaces, des expositions, des projections en plein air chaque soir sur le Pâquier. Concomitamment, un Marché international du film d’animation, est organisé également à Annecy, depuis 1986. Dans les années 60, l’existence sur le territoire savoyard d’un ciné-club très actif, combinée à la ren-

contre de ses animateurs avec l’équipe des Journées du cinéma, ont facilité l’installation des Journées internationales du cinéma d’animation (Jica) à Annecy. Pierre Barbin, André Martin et Michel Boschet en sont les membres fondateurs. En 1956, les dirigeants du ciné-club sont présents à Cannes pour assister à la 1ère édition des Jica en marge du grand festival. Les journées de l’animation organisées pendant le Festival de Cannes ne fonctionnaient pas : les stars du cinéma accaparaient l’attention du public et des journalistes.De la rencontre des deux équipes germe l’idée de l’installation d’un festival d’animation à Annecy. En 1968, le festival, comme beaucoup d’autres cette année là, est interrompu par les événements de mai. En 1971, des discussions entre les organisateurs et l’ASIFA (Association internationale du film d’animation) portent sur le mode de sélection des films présentés. Jusqu’en 1975, le Festival connaît une forte hausse de participation, aussi bien du côté des professionnels, délégations étrangères, abonnés et spectateurs. L’arrivée des premières images réalisées à l’aide de l’ordinateur crée une scission entre les artistes conventionnels et les plus modernes. À la fin des années 70, il est évident qu’il faut se

En 1983, l’édition se tient au centre culturel de Bonlieu, permettant ainsi des projections simultanées, dans différents formats de films et sur différents supports. En parallèle, les prémices d’un marché du film apparaissent, ainsi que quelques conférences thématiques. Cette édition, en s’ouvrant à toutes les fonctions du cinéma d’animation, à toutes les cultures et techniques, se révèlent être un véritable succès. À la suite de l’ouverture de la compétition aux films de commande en 1983, une compétition est également créée pour les films de télévision en 1985. En 1985, la première édition du Marché international du film d’animation (MIFA) est ainsi concomitamment, avec un rôle complémentaire. Les studios américains deviennent de plus en plus visibles sur la manifestation, avec notamment une diffusion auprès du public d’un programme de 9 films de Disney oscarisés, avec un hommage à la Warner en 1987, et avec l’accueil d’une délégation importante de Walt Disney Pictures pour la première fois en 1989. Entre 1983 et 1997, le nombre de participants passe de 900 accrédités en 1983 à 4300 en 1997 et le nombre de films reçus de 386 à 1271. Ces facteurs entraînent une couverture médiatique de plus en plus conséquente avec près de 300 journalistes présents à la fin des années 90. Dès 1983, le succès de la manifes-

tation entraîne une augmentation du nombre de professionnels d’orientation culturelle ou économique. En 1993, un écran géant en plein air est installé, sur le Pâquier pour des projections publiques. En 1997, le conseil d’administration vote l’annualisation de l’événement pour plusieurs raisons : augmentation du volume de production, difficulté de la sélection, concurrence des autres événements, besoin d’un marché annuel et nécessité d’une équipe organisatrice permanente. Par la suite, Annecy conforte sa position de leader international des festivals compétitifs consacrés au cinéma d’animation. Dans les années 2000, le festival d’Annecy est en plein essor, les avant-premières se multiplient et entraînent ainsi une plus grande couverture médiatique de l’événement. La France et l’Europe se lancent dans la production de films d’animation. En 2006 est créé la CITIA, la cité de l’image en mouvement. Son projet s’articulant autour de 3 axes (culture, économie, formation), diverses actions sont mises en place au niveau local : exposition permanente sur le cinéma d’animation, développement des opérations d’éducation artistique, implantation de formations supérieures avec les Gobelins, l’école de l’image, création d’un événement dédié aux contenus et nouveaux supports, le Forum Blanc, mise en place d’un fonds d’aide à la production d’œuvres numériques, etc. Chiffres Le Festival compte 115000 entrées 7100 accrédités +500 films projetés 230 films sélectionnés 73 pays représentés 26 prix

Législatives 2017 : Les Français de l’étranger ne pourront pas voter électroniquement Les Français de l’étranger ne pourront pas voter par voie électronique aux élections législatives de juin prochain, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Il évoque un risque de cyberattaque.

devrait conduire de nombreux Français à être dans l’impossibilité de pouvoir voter en juin prochain.

“En raison du contexte actuel, caractérisé par un niveau de menace extrêmement élevé de cyberattaques, le gouvernement a décidé (…) de ne pas recourir au vote électronique pour les élections législatives de juin 2017”, a communiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.

Pour justifier cette décision, le gouvernement invoque des raisons de sécurité. Frédéric Lefebvre, le député des Français d’Amérique du Nord dénonce aujourd’hui cette nouvelle mesure, selon lui injustifiée. “Le gouvernement est à même d’assurer la sécurité des transmissions par internet pour que les Français déclarent et payent les impôts” écrit-il dans un texte où il note également que le vote électronique est utilisé par d’autres pays comme l’Estonie et la Suisse. Pour certains Français de l’étranger, ne pas voter par internet implique parfois de se dé-

Pour faciliter le scrutin, la date limite de recueil des demandes de vote par correspondance a été repoussée d’un mois. Une décision lourde de conséquence et qui

Plus de 3000km pour trouver un bureau de vote

placer à plus de 3.000km pour trouver un bureau de vote. “Je veux que vous soyez en mesure d’exercer votre droit de vote comme n’importe quel autre Français” poursuit Frédéric Lefebvre, qui lance aujourd’hui une pétition adressée au président de la Répu-

blique et du Premier ministre. En 2012, le vote électronique avait été utilisé pour les élections législatives, sans qu’aucun incident notable ne soit à relever. Source: Valeurs Actuelles



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Que vont faire ceux qui ont lâché Fillon ?

Beaucoup d’élus se sont mis en retrait de la campagne, voire ont démissionné de leurs fonctions. François Fillon conforté comme candidat, ils sont face à un dilemme. Ils sont nombreux, plusieurs centaines, à s’être manifestés la semaine dernière. Des élus de la droite et du centre énervés, dégoûtés, attristés par l’attitude de François Fillon ont claqué la porte. Dénonçant le revirement de leur candidat qui avait promis de se retirer s’il était mis en examen, avant de finalement s’accrocher coûte que coûte, ils avaient annoncé leur retrait de la campagne, voire démissionné de leur poste dans l’organigramme. Tous espéraient que François Fillon, lâché par tous, finisse par rendre les armes. Mais le vainqueur de la primaire a tenu. Le voilà conforté dans son costume de candidat par le comité politique des Républicains qui, lundi soir, lui a renouvelé «à l’unanimité son soutien», selon les mots de son président, Gérard Larcher. Pour les dissidents, c’est l’heure du choix : rester fidèle à leurs convictions ou revenir dans le giron du seul candidat de leur camp ? Ceux qui restent en retrait Certains sont partis et ne comptent pas revenir. C’est le cas, notamment de Dominique Bussereau, député LR, qui avait annoncé vendredi son retrait de la campagne. «Je ne change pas d’avis», a-t-il réagi au micro

d’Europe 1 après l’annonce du comité politique. «Je considère que nous allons dans le mur et je n’ai pas envie de faire partie du train qui fonce en klaxonnant dans le mur. La fin de partie, ce sont des sondages invraisemblables et une descente politique aux enfers. Je n’ai pas envie de m’associer à ce toboggan.» Sébastien Huyghe, député proche de Nicolas Sarkozy, avait lui appelé au retrait de François Fillon. Et continue de le faire. «Il faut quelqu’un qui soit capable de l’emporter et ce n’est plus le cas [du vainqueur de la primaire]», martèle-t-il à Europe 1. «Il n’est pas en capacité de faire campagne, il est inaudible sur son projet.» Lui ne se «sent pas engagé» par la décision du comité politique, qui «n’a pas d’existence officielle». «C’est un comité de campagne qui ne peut pas prendre de décision pour le parti», contrairement au bureau politique des Républicains. L’élu du Nord «attend[ait] beaucoup» d’une rencontre prévue cette semaine entre Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon. «Nicolas Sarkozy ne s’est pas encore exprimé», soulignait-il. Mais selon Le Figaro, elle aurait été annulée. Ceux qui reviennent Porte-parole de la campagne de François Fillon, Thierry Solère avait tenu jusqu’à vendredi dernier avant de jeter l’éponge. Il estimait alors n’être plus «en capacité de mener les couleurs de la droite et du centre à l’élection présidentielle». Lundi soir, tout

a changé. Ce soutien historique de Bruno Le Maire, qui participait au comité politique, s’est rangé avec tous les participants derrière François Fillon. «J’ai quitté la campagne et je ne cherche pas à redevenir porte-parole», explique-t-il au Lab. Mais «il n’y a pas eu d’alternative de droite et du centre à la candidature de François Fillon. Cela devient un fait politique, une réalité qui s’impose à tout le monde». Autrement dit, faute de plan B, Thierry Solère ne se désiste plus, mais ne veut pas trop s’engager, sans toutefois observer un devoir de réserve. Mais il a trouvé la parade. «De toute façon, je vais me faire opérer de la cheville, je serai en convalescence», a-t-il déclaré à Franceinfo. Pierre Lellouche, lui aussi, a fait machine arrière après avoir été l’un des premiers à quitter le navire. Le député de Paris s’est affiché solidaire de François Fillon, mardi, après un petit-déjeuner qui a rassemblé les proches de Nicolas Sarkozy. «Les deux mots d’ordre sont la lucidité et la responsabilité», a-t-il justifié. «On sait ce qu’il se passe et il faut tout faire pour gagner la présidentielle.» Gérard Larcher, Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet, eux, n’avaient pas clairement lâché François Fillon. Mais ils ne s’étaient pas rendus au rassemblement de dimanche pour autant. Lundi soir, ils ont tous les trois participé au comité politique et tous les trois soutenu le candidat. Valérie Pécresse s’est même donné pour mission de ramener les anciens dissidents dans le giron de François Fillon en organisant, avec JeanPierre Raffarin mardi matin, un petit-déjeuner entre les juppéistes. L’ambiance était quelque peu amère, mais résignée. «Quand on n’a pas le choix, on n’a pas le choix…», a ainsi déclaré Valérie Pécresse selon des participants. Du côté des proches de François Fillon, on compte beaucoup sur les retours de ceux qui sont partis. Lors d’une réunion du groupe parlementaire LR, Christian Jacob, chef de file des députés resté loyal au candidat, a rappelé que les dissidents n’étaient «pas des lâcheurs». Comme un appel du pied

aux fuyards. «À mon avis, ils vont revenir très vite vers François Fillon», a prédit Eric Ciotti. Ceux qui naviguent en eaux troubles Beaucoup de déserteurs n’ont pas encore réagi à l’implacable maintien de François Fillon. C’est le cas de Franck Riester, ancien soutien de Bruno Le Maire qui s’est rallié à Alain Juppé, et n’a, selon le Figaro, pas «digéré» le renoncement du maire de Bordeaux. Gérald Darmanin, de son côté, avait quitté son poste de secrétaire général adjoint des Républicains dimanche soir. Depuis, le maire de Tourcoing tweete et retweete sur son activité d’édile et son bilan local. L’heure est au repli dans les Hautsde-France. Chez les juppéistes, nombreux sont les indécis. La sénatrice Fabienne Keller, qui avait demandé à François Fillon de se retirer, explique ainsi au Figaro que le vainqueur de la primaire «n’est pas [son] choix». «Un candidat qui attaque la justice, ce n’est pas possible.» Même son de cloche chez Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l’Yonne. «J’en suis au stade de l’examen de conscience», a-t-il dit à Public Sénat mardi matin. «Je vais me poser toutes les bonnes questions.» L’UDI aussi est dans le brouillard. Mercredi dernier, le président du parti, Jean-Christophe Lagarde, avait pris ses distances avec François Fillon. Pendant quatre jours, les centristes n’ont pas eu de mots assez durs à l’égard du candidat, allant jusqu’à lui retirer leur soutien vendredi. Le maintien du vainqueur de la primaire plonge l’UDI dans le flou. Certains de ses membres sont toujours derrière François Fillon, d’autres peuvent difficilement revenir tant ils ont fustigé le candidat. Et une partie de la base militante est, de toute façon, déjà partie chez Emmanuel Macron. Un bureau exécutif prévu mardi à 19 heures devrait permettre d’y voir plus clair. Ou, au contraire, acter l’inéluctable scission au sein du parti. Europe 1

La rencontre Sarkozy, Juppé, Fillon n’aura pas lieu L’entretien proposé par l’ex-chef de l’État aux deux anciens premiers ministres n’aura finalement pas lieu à trois. Des rendez-vous distincts vont être prochainement programmés à la place. Ce devait être un moyen de sortir de la crise. Mais la rencontre à trois, réclamée lundi par Nicolas Sarkozy à Alain Juppé et François Fillon, n’aura finalement pas lieu, comme le confirme l’entourage de l’ex-chef de l’État auFigaro. Lundi soir, le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, avait pourtant confirmé à sa sortie du comité politique que ce rendez-vous aurait bien lieu.

Idem pour le coordinateur de la campagne, Bruno Retailleau, qui était lui aussi allé dans ce sens mardi matin. Plusieurs ténors du parti étaient par ailleurs montés au créneau pour appeler cet entretien de leurs vœux: l’organisateur de la primaire, Thierry Solère, sur RTL ; et l’ex directeur de campagne, Patrick Stefanini, sur Europe 1. Des tête-à-tête programmés dans les prochains jours Que s’est-il passé en si peu de temps? Alain Juppé ne souhaite en réalité plus que cette rencontre ait lieu depuis que la journée de lundi a changé la donne politique. À la suite de sa déclaration à Bordeaux - où il

a annoncé qu’il renonçait à toute candidature à l’élection présidentielle -, et après la réunion du comité politique de LR - qui a renouvelé sa confiance et son soutien à la candidature de François Fillon -, le maire de Bordeaux «estime que la rencontre est devenue aujourd’hui sans objet», souligne son entourage. «Rien ne justifie aujourd’hui une rencontre à trois», insiste-t-on. La déclaration du maire de Bordeaux sera donc le dernier message envoyé à François Fillon. «La rencontre continue d’avoir du sens sur le plan symbolique dans un moment de crispation», explique de son côté l’entourage de Nicolas Sarkozy. «On a pris acte de ne pas

pouvoir l’organiser à trois», poursuit-on. Nicolas Sarkozy et Alain Juppé se sont donc parlé au téléphone mardi matin, comme ils en ont pris l’habitude depuis plusieurs jours, et devraient se voir très bientôt. L’ancien chef de l’État devrait aussi rencontrer François Fillon très prochainement. Mais en tête à tête... lefigaro.fr


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Le maintien de François Fillon divise les centristes

Une majorité des membres de l’UDI a pris ses distances avec le vainqueur de la primaire à droite. Un bureau politique doit convenir ce soir de la stratégie à adopter. La décision d’Alain Juppé, lundi 6 mars, de renoncer à être candidat à la présidence de la République risque de précipiter la désintégration de l’UDI. Une majorité de la coalition centriste, emmenée par son président, Jean-Christophe Lagarde, avait, dès le 1er mars, pris ses distances avec François Fillon. Dans un premier temps, le député de Seine-Saint-Denis avait indiqué que l’UDI suspendait sa participation à la campagne du candidat LR avant, deux jours plus tard, de lui retirer son soutien. « Il faut que LR change de candidat pour avoir une chance de gagner, réaffirmait M. Lagarde lundi. On voit bien que François Fillon ne rassemble plus personne. » Quelques heures plus tard, le comité politique de LR renouvelait « à l’unanimité » son soutien à M. Fillon, mettant ainsi un terme aux scénarios de substitution que tentaient d’échafauder ceux qui souhaitaient « débrancher » le vainqueur de la primaire. Une situation « pathétique » Pour l’UDI, qui devait réunir son bureau exécutif, mardi à 19 heures, le coup peut être fatal. Beaucoup de ceux qui rejettent désormais la candidature de M. Fillon misaient sur M. Juppé. Certains même plaidaient pour un « tandem » Juppé-Borloo. Ces derniers jours, le fondateur de l’UDI, entre deux déplacements en Afrique – il a reporté son départ pour la Guinée –, a été abondamment consulté mais il n’a pas l’intention de replonger dans le bain politique.

« Je ne suis vraiment pas dans le jeu politique, affirme-t-il au Monde. Je ne suis pas à la manœuvre mais la situation me paraît pathétique. » L’ancien ministre n’entend pas, pour l’heure, adouber tel ou tel candidat. « La question se pose au-delà de l’élection présidentielle. Il faut se projeter à fin juin, au moment du vote de confiance au nouveau gouvernement, estime-t-il. Y a-t-il une majorité possible et laquelle ? Peut-on encore dire aujourd’hui que c’est la droite et le centre ? A bien des égards, ça me semble difficile. » « Il s’est mis tout seul dans un corner » M. Borloo laisse entrevoir son souhait d’« une recomposition politique entre des forces de gauche modernes et une droite progressiste ». « Nous sommes peut-être à l’aube d’un bouleversement qui ne s’arrête pas à la présidentielle », prédit-il. Des propos qui, sans exprimer un soutien franc et massif à Emmanuel Macron, s’accordent néanmoins avec la démarche engagée par ce dernier et pourraient encourager une partie des centristes à rejoindre le candidat d’En marche ! L’éclatement de l’UDI apparaîtrait dès lors inéluctable. Car sa composante dénommée Les Centristes, conduite par Hervé Morin, se range fermement derrière la candidature de M. Fillon. « Lagarde a annoncé que l’UDI se retirait de la campagne sans qu’aucune instance ni personne ait été réuni, s’insurge le député de Loir-et-Cher Maurice Leroy. Il s’est mis tout seul dans un corner. Nous, nous sommes sur une ligne claire de soutien à Fillon et d’un accord avec LR. » Et l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy de conclure : « Selon moi, mardi soir, l’UDI aura vécu. » © Le Monde

François Fillon : « Je suis contre l’étiquetage des produits israéliens »

L’ancien Premier ministre français François Fillon avait appelé l’Union européenne (UE) à “s’impliquer plus activement pour parvenir à un règlement du conflit israélo-palestinien”.

tionale à exercer des pressions sur Israël pour parvenir à un règlement du conflit israélo-palestinien et s’était prononcé en faveur de l’étiquetage des produits israéliens des localités juives de Judée-Samarie.

« Je n’ai pas de leçon à donner à Israël car je ne vis pas là-bas », a déclaré le candidat aux primaires à droite lors d’un débat organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Plus récemment, Fillon avait appelé à soutenir l’organisation terroriste chiite libanaise du Hezbollah dans le cadre de la lutte contre l’Etat islamique.

« Je ne suis pas contre Israël mais je suis attaché à la création d’un Etat palestinien, je veux la paix », a poursuivi M. Fillon. « Il n’y aura pas la paix au Proche-Orient tant qu’il n’y aura pas un état palestinien », a-t-il ajouté. Selon l’ancien Premier ministre, « on a tendance à être plus sévère avec Israël car c’est un pays fort, organisé et puissant ». « Je suis contre l’étiquetage des produits israéliens », a-t-il affirmé alors que mi-octobre le député de la 2e circonscription de Paris avait appelé la communauté interna-

En 2014, Filllon avait accusé Israël de menacer la paix mondiale en retardant la création d’un État palestinien. En 2013, lors d’une visite au Liban, l’ancien Premier ministre avait rencontré à Beyrouth des cadres de l’organisation terroriste. Fillon avait effectué en 2014 une visite en Israël. En 2012, l’élu avait créé la polémique en affirmant que l’abattage rituel juif « ne correspond plus à grand-chose dans un pays moderne ». Éric Hazan – © Le Monde Juif .info


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Tel Aviv, le chiffre. Croissance de 16% des vols aériens en 2017

L’aéroport de Ben Gourion n’a jamais vu cela. Depuis le début de l’année 2017 la croissance des vols est bien réelle : +16%!

Même en février, mois habituellement faible, la croissance a été de +12%.

Richard Gere sera en Israël pour l’avant-première du film, Norman

Le nombre croissant de dolines modifie radicalement le paysage autour de la mer Morte

Le tournage du film, Norman: « Norman, The Moderate Rise and Tragic Fall of a New York Fixer » s’est partagé entre New York et Jérusalem. Ce film qui devait s’appeler Oppenheimer Strategies est le premier long-métrage de Joseph Cedar a être tourné en langue anglaise. Ses précédents films étaient en hébreu et en arabe.

té du parlement israelien (Lior Ashkenasi) devient une personnalité influente….le premier ministre de l’Etat d’Israël et que celui-ci lui demande d’être son conseiller.

Le pitch : Un business man new-yorkais (Richar Gere) se lie d’amitié avec un politicien à un moment compliqué de sa vie, alors qu’il ressent une grande solitude, mais les choses prennent vite une tournure dramatique lorsque son nouvel ami, un dépu-

La première aura lieu le 8 Mars, un jour avant la sortie du film dans les cinémas israéliens. C’est un film de Joseph Cedar, avec Richard Gere, Lior Ashkenazi, Hank Azaria, Steve Buscemi, Charlotte Gainsbourg, Michael Sheen et Dan Stevens.

Bref, Richard Gere sera en Israël la semaine prochaine pour la première du film et la star passera quelques jours à Jérusalem.

Quel est le nom qui a toujours du mal à passer en Israël ?

Les dolines ont radicalement modifié le paysage autour de la mer Morte. Alors qu’en 1990 on recensait quelque 100 dolines, on en compte aujourd’hui plus de 6.000 et chaque jour on en dénombre de nouvelles. Dans le nord, les plages comme celle de Ein Gedi se sont totalement affaissées et sont devenues impraticables. Des centres touristiques autrefois florissants ont été abandonnés, de nombreux emplois ont été perdus et des projets novateurs d’infrastructures ont été gelés. Les dolines sont l’une des conséquences de la pénurie d’eau observée depuis des années, provoquée à la fois par le prélèvement toujours plus intensif d’eau du Jourdain et par l’utilisation de la mer Morte par les sites industriels. Il n’en reste pas moins que les usines dans la région sont très utiles, car elles offrent de très nombreux emplois.

Les riverains essaient de tirer le meilleur parti possible de la situation. „Même si nous sommes face à une tragédie, et le retrait de la mer est effectivement tragique, il n’en faut pas moins considérer les possibilités offertes par la présence des dolines. Nous pouvons chercher des diamants de sel et, parallèlement à l’étude des trous géants par des géologues, une visite des dolines est un événement exceptionnel, car ces crevasses sont magnifiques“ déclare Eli Raz, le plus célèbre chercheur israélien de dolines qui propose également aux touristes la visite des trous béants. Cette région, autrefois haut lieu du tourisme, est devenue une réserve naturelle unique au monde. Source: Israel entre les lignes

C’est un nom qui a toujours du mal à passer en Israël. Douze ans après sa mort, Yasser Arafat – le chef historique de la lutte palestinienne contre l’Etat hébreu – suscite encore la controverse. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu s’est opposé ce dimanche à ce qu’une rue porte son nom.

C’est une ville arabe israélienne située le long de la ligne de démarcation avec la Cisjordanie qui est à l’origine de la polémique. La commune de Jatt a décidé de nommer l’une de ses rues au nom de Yasser Arafat. Et le nom de l’ancien dirigeant palestinien apparaît désormais sur les plans. Mais en ouverture du Conseil des ministres ce dimanche, le chef du gouvernement s’est catégoriquement opposé à cette décision. « En Israël, on ne donnera pas le nom d’une rue à des assassins d’Israéliens et de juifs », a déclaré Benyamin Netanyahu.

Et le Premier ministre prévient qu’il est prêt à défendre un projet de loi en ce sens si besoin. « Nous agirons selon la loi, selon les avis juridiques que nous allons prendre », a réagi pour sa part le maire de Jatt. Lui dit voir en Yasser Arafat avant tout l’homme qui a signé en 1993 les accords d’Oslo, des accords de paix israélo-palestiniens. Source: http://www.rfi.fr


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Centre pour l’autisme en Israël : Israël: une carte d’identité bancaire pour la gestion de nos comptes le diagnostic précoce est vital

n Israël, le centre Mifne s’est spécialisé dans le diagnostic et le traitement de l’autisme chez les jeunes enfants. Les travaux de recherches de sa fondatrice, le Dr Hanna Alonim, ont permis de réfuter de nombreux mythes liés à cette maladie et de développer une approche thérapeutique entièrement nouvelle. La première pensée qui vint à l’esprit du Dr Hanna Alonim à la vue d’enfants de six ans bourrés de médicaments et attachés à leur lit fut : „il doit y avoir un autre moyen“. C’était dans les années 80. A cette époque, Hanna Alonim, qui obtint ultérieurement un doctorat en psychologie, travaillait avec des enfants censés être sourds. C’est là qu’elle découvrit que les enfants n’étaient pas du tout sourds mais autistes. Il s’agit d’enfants qui intègrent les informations et réagissent au monde de manière différente. L’autisme est un trouble complexe du développement qui se caractérise par une interaction sociale déficiente, qui altère les capacités de reconnaissance des expressions, des codes sociaux et affectifs, qui génère une hypersensibilité émotionnelle et des troubles du comportement. Le Dr Alonim étudia le sujet de manière approfondie et fit des découvertes révolutionnaires. Le traitement inclut toute la famille La première approche thérapeutique, qui remonte à l’année 1943, prévoyait de retirer l’enfant à sa famille. Le Dr Alonim estime au contraire qu’un enfant avec des problèmes de communication a d’autant plus besoin de sa famille. Par ailleurs, cette maladie ayant une influence sur tous les membres de la famille il est crucial pour la famille de comprendre et de développer la relation avec son enfant autiste. C’est pourquoi le Dr Alonim emprunta une voie différente dans son centre „Mifne“ créé en 1987. C’était le premier centre au monde à inclure la famille dans la thérapie. En outre, l’âge d’entrée au centre pour la thérapie a été d’emblée nettement inférieur à celui dans les autres centres pour autistes. En Israël, environ un enfant sur 100 est diagnostiqué autiste. Aux Etats-Unis, le chiffre est d’un enfant sur 64. Souvent, le diagnostic est seulement posé quand l’enfant a atteint l’âge de 5 – 6 ans, ce qui est trop tard d’après le Dr Alonim. Des dizaines d’années de recherche confirment son jugement. Plus l’enfant est dépisté tôt, meilleures seront ses chances d’avoir une vie „normale“. Le patient le plus jeune que le Dr Alonim ait jamais traité avait cinq mois. Aujourd’hui, c’est un adolescent actif et en pleine santé. Souvent, l’autisme est diagnostiqué tard car, la maladie étant considérée comme incurable, les médecins ne voient pas d’urgence au dépistage. Les chances de guérison sont d’autant meilleures que le dépistage est précoce En 1997, l’équipe de recherche du centre Mifne, des experts dans les domaines de la médecine, de la psychologie, de la psychothérapie et de la thérapie familiale, ont démarré une étude à long terme (sur dix ans) avec 110 familles. „Quand avez-vous constaté que votre enfant était différent des autres enfants ?“ La plupart des parents répondirent qu’ils avaient fait cette constatation aux alentours du premier anniversaire de l’enfant. L’équipe de recherche commença par ailleurs à analyser des vidéos privées d’enfants diagnostiqués autistes à trois ans et les chercheurs

constatèrent que 89 pour cent des parents avaient remarqué les symptômes bien après leur apparition, soit parce qu’ils ne savaient pas de quels symptômes il s’agissait, soit parce que les médecins leur avaient dit qu’il fallait attendre et voir comment les choses évolueraient. Or, un diagnostic tardif a un impact négatif à la fois sur l’enfant et sur toute la famille. En revanche, si les parents constatent les symptômes dès la première année, le trouble du développement de l’enfant a de bien meilleures chances d’être soigné ce qui permet d’influencer le développement cérébral de l’enfant. En effet, même si notre cerveau se développe et se modifie constamment, les deux premières années de notre vie déterminent notre personnalité et nos facultés d‘apprentissage. Jusqu’à 18 mois environ, de nouvelles chaînes neuronales peuvent se former plus facilement et les études ont montré que les chances de guérison chez les enfants de un à deux ans sont de 88 pour cent alors qu’elles tombent à 36 pour cent chez les enfants de deux à trois ans. Comment les parents peuvent-ils mieux reconnaître si leur enfant présente des signes d’autisme ? Le Dr Alonim a développé un outil de diagnostic appelé ESPASI Screening Scale qui permet d’identifier la maladie dès la première année de vie de l’enfant. Publié en 2011, ce Screening Scale est utilisé non seulement en Israël mais également aux Etats-Unis et en Europe. Parmi les signes alarmants, il faut noter une passivité anormale (l’enfant ne pleure pas, il bouge peu et ne s’intéresse pas à son environnement) et le fait que l’enfant évite les contacts visuels. La méthode Mifne Le centre Mifne dans la pittoresque bourgade de Rosh Pina au nord d’Israël est spécialisé dans le traitement des enfants jusqu’à l’âge de deux ans et de leur famille. Les patients du monde entier sont les bienvenus. Le traitement, qui dure trois semaines, se concentre sur toute la palette du développement de l’enfant au moyen de la thérapie par le jeu réciproque (Reciprocal Play Therapy) pour améliorer l’aptitude de l’enfant à communiquer et à interagir avec son environnement dans une atmosphère de plaisir et de curiosité. Pour chaque traitement, plusieurs thérapeutes se concentrent sur un enfant, ce qui explique l’intensité du processus, l’objectif étant d’intégrer ensuite des composantes de la thérapie dans le quotidien de la famille. La contribution apportée par le Dr Alonim et son équipe à l’étude et au traitement du mystère que représente l’autisme est inestimable. Le Dr Alonim voyage dans le monde entier pour enseigner et partager ses remarquables découvertes. En 2001, elle a fondé la Therapists Training School for Autism in Infancy à l’université Bar Ilan et le centre Mifne établit actuellement des centres de traitement aux USA, à Londres et en Roumanie. La Mifne Swiss Foundation, créée en 1990 par le Dr Ernst Braunschweig et dont le président en exercice est le Dr Eric Teitler, a permis d’ouvrir un centre de traitement en Suisse. Grâce au soutien de cette fondation, il est ainsi possible d’améliorer la vie des enfants et des familles touchés par l’autisme. Par Zo Flamenbaum Source: Israel entre les lignes

Cette nouvelle s’adresse aux clients des banques : à partir du 28 février, tous les citoyens et les petites entreprises obtiendront une carte d’identité bancaire qui aidera à la gestion des comptes bancaires et à la réduction des coûts de comptabilité. La carte d’identité bancaire, qui est un rapport annuel détaillé, sera envoyée par les banques aux citoyens et aux petites entreprises. Le superviseur des banques, le Dr Hedva Ber, a déclaré : «la carte d’identité bancaire est un rapport concis qui montre aux clients des banques, aux ménages et aux petites entreprises toutes les actions effectuées sur leur compte de façon claire, transparente et facile à comparer. Je demande au public de profiter de l’occasion et de faire une utilisation rationnelle de ce rapport important «. La carte d’identité bancaire sera envoyée à tous les clients (particuliers et petites entreprises), une fois par an le 28 février, par le biais de leur compte en ligne sur le site Web de la banque ou par courrier (en fonction de l’engagement principal de chaque client avec la banque).

Le rapport affichera le compte bancaire en ligne pendant trois ans. En outre, il sera possible de demander la carte d’identité bancaire à tout moment au cours de l’année et de recevoir des informations actualisées par le biais du compte. Hedva Ber a ajouté : «le rapport est rédigé dans un langage simple, le format est le même pour toutes les banques, et pourrait aider chaque client – ménages et petites entreprises – à comprendre sa situation financière globale, pour voir comment les frais et les intérêts sont payés au cours de l’année pour toutes les activités du compte bancaire, et agir pour réduire les coûts en obtenant une offre des banques concurrentes et une négociation avec la banque existante » . Ber a appuyé sur le fait que la carte d’identité bancaire aidera les clients des banques à garder un œil sur leur compte bancaire, à le gérer facilement et intelligemment, à reconnaître la diversité des services bancaires, à vérifier combien les services bancaires leur ont coûté ou leur ont fait gagner, à comparer les différentes banques, et le cas échéant, à économiser de l’argent. Source: Israel HaYom – Alliance

Plus de 1000 ingénieurs Apple travaillent sur la réalité augmentée en Israël

Une étude menée par UBS indique que plus de 1000 ingénieurs Apple localisés en Israël travaillent actuellement sur un projet de réalité augmentée. Ce projet pourrait être dévoilé en même temps que l’iPhone 8. On ignore pour l’instant la nature du projet de réalité augmentée d’Apple. En tous les cas, le fait que plus de 1000 ingénieurs travaillent actuellement sur ce projet laisse présager une invention révolutionnaire. Un produit réalité augmentée présenté avec l’iPhone 8 ? Le rapport d’UBS précise que ces nouveaux produits AR pourraient être dévoilés en

même temps que l’iPhone 8 de 2017, qui proposerait lui-même des fonctionnalités de mapping 3D et éventuellement un SDK. Ce rapport concorde avec les prédictions de KGI, selon lesquelles l’iPhone 8 serait pourvu d’une caméra 3D révolutionnaire (cf. iPhone 8 : une caméra frontale 3D révolutionnaire ?). Rappelons qu’Apple s’intéresse davantage à la réalité augmentée qu’à la réalité virtuelle, car Tim Cook considère que la VR est trop isolante pour l’utilisateur, qui se retrouve déconnecté du monde réel. Au contraire, l’AR permet de connecter les utilisateurs et de leur offrir de nouvelles possibilités. Source: businessinsider – appsystem


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NanoPack, l’emballage alimentaire Israël : l’université de Haïfa propose un traitement gratuit de la dépression de demain Les personnes âgées de 18 à 60 ans qui ont souffert de dépression clinique sont invitées à postuler pour des séances de traitement gratuit. Les psychologues de l’Université de Haïfa ont commencé à offrir un traitement gratuit aux personnes souffrant de dépression clinique, en utilisant une thérapie à court terme dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée. Le traitement, disent-ils, tient compte des caractéristiques de la personnalité unique de chaque patient.

L’UE accorde 7,7 millions d’euros au projet NanoPack pour introduire des emballages antimicrobiens basés sur la nanotechnologie afin d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments et réduire les déchets

Elle a ajouté que NanoPack aiderait à réduire les stupéfiants 1,3 milliards de tonnes de nourriture gaspillée chaque année, ce qui provoque des pertes économiques majeures et des dommages importants pour les ressources naturelles du monde.

NanoPack vise à développer et à démontrer des solutions d’emballage antimicrobiennes ultramodernes pour les denrées périssables à base de nanomatériaux naturels qui permettront d’éviter les épidémies de maladies d’origine alimentaire et de réduire les déchets alimentaires causés par une détérioration précoce.

“Nous avons l’intention de présenter des produits plus performants, plus sûrs et plus intelligents qui positionneront l’Europe en tant que leader dans la nanotechnologie alimentaire et les emballages antimicrobiens intelligents tout en augmentant la compétitivité et la croissance”, a ajouté M. Segal.

L’Union européenne a octroyé au consortium international NanoPack 7,7 millions d’euros pour développer et démontrer une solution pour prolonger la durée de vie des aliments en utilisant de nouvelles surfaces antimicrobiennes. Ce projet de trois ans vise à démontrer, à valider et à tester des produits d’emballage alimentaire à surface antimicrobienne à base de matériaux naturels. NanoPack abordera les questions scientifiques, technologiques, économiques et de sécurité. NanoPack, dirigé par le Technion – Israel Institute of Technology, est financé dans le cadre de HORIZON 2020, le programme-cadre de l’UE pour la recherche et l’innovation. «NanoPack cherchera une solution pour prolonger la durée de vie des aliments en utilisant de nouvelles surfaces antimicrobiennes intelligentes, appliquées dans les produits d’emballage alimentaire actif», a déclaré le Dr Ester Segal, coordinateur de NanoPack et professeur agrégé au Technion. “NanoPack améliorera la sécurité sanitaire des aliments pour les consommateurs par une inhibition significative de la croissance des microbes alimentaires qui, à leur tour, permettra d’éviter les épidémies de maladies d’origine alimentaire et la détérioration précoce”.

Les films polymères actifs développés par NanoPack présentent des propriétés antimicrobiennes à large spectre non satisfaites par des matériaux de pointe, qui comprennent des nanomatériaux utilisés actuellement tels que des particules d’argent, ce qui a soulevé des problèmes de toxicité et de résistance microbienne. Appliquant la puissance de la nanotechnologie, le projet emploiera des composites polymères à base de nanotubes naturels Halloysite (HNT) comme des transporteurs fiables et sûrs, capables de libérer des charges utiles bioactives. En raison de leur taille, les HNT sont incapables de migrer de l’emballage alimentaire à la nourriture. Maximisant la sécurité, les HNT dans l’emballage alimentaire NanoPack libèrent lentement de minuscules quantités d’huiles essentielles puissantes, volatiles, naturelles et approuvées par l’UE dans l’espace de rangement de l’emballage. Les huiles présentent à la fois des propriétés antimicrobiennes et antifongiques et peuvent être adaptées pour inhiber la croissance de la plupart des microbes produits par les aliments. Le consortium NanoPack est composé de 18 organisations partenaires – les principaux instituts industriels et de recherche – de Belgique, d’Autriche, de Norvège, d’Espagne, d’Israël, d’Irlande, du Danemark, du Portugal, de France, d’Allemagne et des Pays-Bas. Source: Technion

« Les psychologues qui offriront le traitement ont suivi une formation intensive », a déclaré le professeur Sigal Zilcha-Mano, qui dirige le projet. “Les approches que nous étudions sont des psychothérapies individuelles à court terme d’interprétation ou de soutien, qui sont aujourd’hui les principales approches pour traiter la dépression aux États-Unis”, a-t-elle dit. La psychothérapie de soutien est une approche psychothérapeutique qui intègre des modèles et des techniques conceptuelles psycho-dynamiques, cognitivo-comportementales et interpersonnelles. Il s’agit de réconforter, de conseiller, d’encourager, de rassurer et surtout d’écouter le patient avec attention et sympathie. L’objectif du thérapeute est de renforcer les comportements de pensée sains du patient afin de réduire les conflits intra-psychiques qui produisent des symptômes de troubles mentaux. Contrairement à la psychanalyse – dans laquelle l’analyste maintient un comportement neutre comme une «toile blanche» pour le transfert – dans la thérapie de soutien, le thérapeute s’engage dans une relation pleinement émotionnelle et encourageante avec le patient comme méthode pour favoriser des mécanismes de défense sains, surtout dans le contexte des relations interpersonnelles. Il existe de nombreux mythes liés la dépression, et de nombreux patients ne sont pas sûrs de ce dont ils souffrent Il existe de nombreux mythes liés la dépression, et de nombreux patients ne sont pas sûrs de ce dont ils souffrent En psychothérapie interprétative, la construction du patient et de ses relations liées à ses problèmes sont identifiées et exprimées sous forme de dilemmes, de pièges et d’accrocs. Elle utilise l’abstraction, permettant au patient et au thérapeute de partager des hypothèses provisoires sur les objectifs de la thérapie et offrant la base pour une méthode de mesure de la mesure combien ces objectifs sont atteints. On dit que les femmes tirent davantage

profit de la psychothérapie de soutien et les hommes de la psychothérapie interprétative. Environ 5,5% des Israéliens souffrent de dépression clinique, selon les chercheurs universitaires. La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que la dernière décennie a vu une augmentation de 18% dans le monde entier du nombre de patients en souffrant. D’ici 2020, dit-elle, la dépression clinique sera la cause numéro deux d’invalidité. Zilcha-Mano explique que comme la dépression clinique fait du yo-yo, le nombre de personnes qui en ont souffert au moins une fois dans leur vie est très grand. Dans le cadre de son projet, elle recherche des patients de 18 à 60 ans pour 16 séances. Un problème est que de nombreux patients quittent la psychothérapie sans avoir terminé le traitement. Les nouvelles techniques se concentrent sur la recherche la plus actuelle et soulignent les différentes caractéristiques et les besoins de chaque personne pour différents traitements. Certains ont besoin de traitement médicamenteux, alors que d’autres ont besoin de conseils psychologiques. Il existe de nombreux mythes liés la dépression, et de nombreux patients ne sont pas sûrs de ce dont ils souffrent. En fait, les gens peuvent fonctionner à 100% de leurs capacités régulières et souffrir de dépression clinique. En conséquence, quand quelque chose leur arrive ou qu’ils font une tentative de suicide, leur entourage dit toujours: «Nous ne pensions pas qu’ils avaient un problème», a déclaré le psychologue de Haïfa. En conséquence, de nombreux patients ne se définissent pas comme étant déprimés et seule une conversation approfondie peut conduire à un diagnostic. Les patients devraient se demander si, au cours des deux dernières semaines, ils ont été de mauvaise humeur, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours. Ont-ils montré moins d’intérêt pour les choses qui avaient l’habitude de les intéresser? Si c’est le cas, ils devraient envisager de consulter, a-t-elle conseillé. “Nous voulons souligner que ce traitement peut être très important”, a déclaré Zilcha-Mano. «Les patients entrent dans nos bureaux avec des niveaux élevés de dépression et repartent guéris. Ils jouissent d’une meilleure qualité de vie. « Les participants potentiels doivent appeler le 058-629-7595 ou envoyer un courriel à depressionpsychotherapy@gmail.com. Source: Jpost - Alliance



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La vision aux rayons X d’un chercheur israélien

Plusieurs technologies, comme les rayons X, les ultrasons, le CT et l’IRM, nous permettent de voir à travers les surfaces. Mais aujourd’hui, une nouvelle technologie développée en Israël basée sur la lumière pourrait nous emmener un peu plus loin.

Fed Cup : Deniz Khazaniuk (Israël) prise d’un fou rire en plein match

Au lieu d’utiliser une grande machine à rayons X, et de s’exposer potentiellement aux rayonnements, nous pouvons maintenant voir à travers des surfaces semi-opaques en utilisant seulement un smartphone. Développée à l’Université hébraïque de Jérusalem, cette nouvelle technologie nous permet de voir à travers les surfaces en analysant la diffusion de la lumière. Cette recherche préliminaire pourrait à l’avenir révolutionner la science en permettant de meilleures images de microscope, mais pourrait également aider dans le diagnostic des maladies d’une manière non invasive, puisque notre peau est considérée comme une surface semi-opaque.

Jusque là, Deniz Khazaniuk était une joueuse discrète, anonyme 246e mondiale au classement WTA. La seule distinction que cette jeune Israélienne avait obtenue au cours de sa carrière était justement une qualification pour la Fed Cup avec son équipe nationale. Convoquée pour tenter de maintenir Israël dans l’élite du tennis mondial lors d’un match de barrage contre l’Estonie, elle a malheureusement perdu son simple, avant de disputer le double aux côtés de sa coéquipière Julia Glushko. Et c’est là que le drame s’est produit. C’était le 14 février dernier, alors qu’Israël

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menait un set à zéro. Sur un point plutôt disputé, Deniz craque et envoie une chandelle dans les cieux, une offrande pour un smash adverse. Mais contre toute attente, la joueuse estonienne manque complètement son coup, ce qui provoque un fou rire nerveux chez Deniz. Le genre qui dure trois minutes, et qui l’empêche de servir par la suite. Les dieux du tennis ont visiblement puni Deniz pour son sens de l’humour trop développé, puisque les Israéliennes ont finalement perdu le double et seront donc reversées en coupe de la fédération, l’échelon inférieur.

Lorsque la lumière frappe une surface opaque comme le verre dépoli, elle se disperse, se brouille et nous ne pouvons pas interpréter ce qui se cache derrière. Historiquement, les chercheurs pensent que la diffusion de la lumière est totalement aléatoire: si nous ne pouvons pas voir correctement la surface, nous ne pouvons pas recevoir d’information à partir de celle-ci. “Obtenir une information de quelque chose qui semble complètement vide” Mais la nouvelle recherche de l’Université hébraïque raconte une histoire différente. La diffusion de lumière n’est pas aléatoire, et peut en fait nous donner beaucoup d’informations avec une analyse appropriée. “Nous sommes fascinés par l’idée d’obtenir des informations à partir d’une chose qui semble complètement vide”, a déclaré Ori Katz, qui dirige l’étude. Katz, qui dirige le laboratoire d’imagerie

avancée de l’université au département de physique appliquée, est fasciné par cette nouvelle façon d’utiliser la lumière pour voir à travers les surfaces – et même la peau. Katz et son équipe ont récemment utilisé une caméra de smartphone pour prendre une photo d’un objet caché derrière une fenêtre en verre dépoli. “Ce que vous voyez dans l’image que nous avons prise n’est qu’un halo flou de la lumière qui vient de l’objet”, expliquet-il. “Mais en analysant soigneusement les corrélations dans l’image, nous pourrions récupérer la forme de l’objet.” En d’autres termes, la lumière dans l’image a révélé réellement plus sur l’objet que la caméra ou l’œil a initialement perçu. Regarder à l’intérieur du corps en profondeur Katz imagine un monde de possibilités futures dans quelques années, même dans le domaine de la sécurité. Pensez à toute scène de poursuite que vous voyez dans un film, où un méchant peut se cacher dans un coin, hors de la vue des policiers. Maintenant, il ne serait plus si chanceux: la façon dont la lumière rebondit sur le mur pourrait révéler où il se cache. C’est pourquoi l’Agence américaine pour la recherche avancée en matière de défense (DARPA) fait partie des institutions qui accordent des subventions au laboratoire de Katz, qui est également financé par le Conseil européen de la recherche et le Human Frontier Science Program. Alors que la technologie est encore en cours de développement, une révolution pourrait être bientôt en cours. Katz dit: «Cela déclenche vraiment l’imagination sur ce qui pourrait être possible lorsque la lumière est dispersée. Vous pourrez regarder en profondeur dans le corps. C’est ce qui nous fascine et nous motive. « Source: Nocamels - Alliance



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Netanyahou à Sydney pour la première visite d’un Premier ministre israélien en Australie dans une tribune publiée dans The Australian Journal. Malcolm Turnbull a toutefois réaffirmé le soutien de son pays à une solution à deux États au Proche-Orient.

Après sa visite de deux jours à Singapour, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a atterri mercredi à Sydney, pour ce qui constitue la première visite officielle d’un chef de gouvernement de l’Etat hébreu en Australie. Netanyahou, qui a été accueilli à l’aéroport par le ministre australien pour le Développement international et le Pacifique, Concetta Fierravanti-Wells, salué à sa descente d’avion, les “100 ans d’amitié” entre Israël et l’Australie, se référant à la libération de la ville israélienne de Beer Sheva de l’Empire ottoman par les troupes australiennes, ajoutant qu’»ils ont combattu aux côtés des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale pour sauver Israël d’une invasion nazie ». “Ils sont loin, mais ils sont proches, et nous sommes très heureux de renforcer cette proximité à l’occasion de cette visite”, s’est-il réjoui.

Rivlin: « J’ai un faible pour le monde orthodoxe » Le président de l’Etat a assisté au Congrès annuel de l’Institut orthodoxe pour les recherches en politique. Lors de son intervention il a notamment évoqué l’intégration progressive de la population orthodoxe dans le monde du travail et dans la société israélienne en général. Il a appelé à un meilleur dialogue et une meilleure compréhension entre les divers secteurs de population et a rappelé la spécificité spirituelle de l’Etat d’Israël: « Israël a le droit de compter en son sein des personnes qui s’adonnent à l’étude de la Torah ». Puis il a confié: « Je dois dire que j’ai un faible pour le monde orthodoxe. En tant que membre d’une longue lignée d’habitants de Jérusalem, me sais que parmi mes lointains ancêtres il y avait des orthodoxes, tant du côté ‘hassidique par mon père que que lituanien par ma mère! » Et avec humour il rajoutait: « Maintenant, vous savez pourquoi je dis un jour comme cela et le lendemain autrement, comme

certains me le reprochent: cela vient des controverses historiques et légendaires entre ‘hassidim et lituaniens! » Le président de l’Etat a souhaité que l’Etat et le monde orthodoxe fassent un pas l’un envers l’autre: que l’Etat reconnaisse le droit à une frange d’orthodoxes d’étudier la Torah à plein temps, car Israël est un pays juif, et que de son côté, le monde orthodoxe continue son intégration dans le monde du travail et dans le service national, militaire ou civil. I Il a notamment rappelé les risques pour l’économie israélienne à terme avec une population orthodoxe de plus en plus importante qui ne serait pas intégrée dans la vie et les rouages de l’Etat. Source: lphinfo.com

Le Premier ministre, qui ne se rendra pas à la capitale Camberra restera à Sydney, où il rencontrera des responsables du gouvernement au Commonwealth Parliament Offices. Lors de ces réunions, Netanyahou signera des accords visant à renforcer la coopération économique et militaire entre les deux pays. Le Premier ministre rencontrera les dirigeants de la communauté juive avant de retourner dimanche en Israël. “L’Australie condamne la résoltion de l’ONU contre Israël » Peu de temps avant l’arrivée de Netanyahou, le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a pris la défense d’Israël en rappelant que son gouvernement a rejeté sans équivoque la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies votée en décembre dernier, qui condamne les implantations juives en Cisjordanie. “Mon gouvernement n’appuiera pas les résolutions unilatérales qui critiquent Israël, comme celle adoptée récemment adopté par le Conseil de sécurité de l’ONU, et nous déplorons les campagnes de boycott visant à délégitimer l’Etat juif”, a déclaré Turnbull

“Israël et les Palestiniens doivent se mettre d’accord, et nous appuyons une solution négociée de deux États afin que les Palestiniens aient leur propre État et que le peuple d’Israël puisse vivre en sécurité à l’intérieur des frontières convenues”, a affirmé Malcolm Turnbull, alors que certains rapports affirment que le dirigeant israélien ne soutiendrait plus la solution à deux États. Les dirigeants israéliens et palestiniens “doivent retourner à la table des négociations et travailler à une solution qui défend les droits des deux peuples à vivre côte à côte dans la paix et la sécurité”, a-t-il ajouté. La semaine dernière, la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop a affirmé que Canberra pourrait être favorable à une solution à un seul Etat si c’est ce que les parties désirent, faisant écho aux propos du président américain Donald Trump mercredi dernier, selon lesquels il accepterait tout compromis trouvé entre Israéliens et Palestiniens. “S’il y a une autre solution” que celle à deux Etats “qui assurent que les Israéliens et les Palestiniens puissent vivre côte à côte, sur des frontières internationalement reconnues, le monde devrait naturellement la soutenir”. Durant son séjour en Australie, Netanyahou devrait faire face à une vague de contestation. Plus de soixante personnalités australiennes ont signé une lettre ouverte s’opposant à sa visite, et critiquant la politique du gouvernement israélien à l’égard des Palestiniens. Plusieurs manifestations sont prévues à Melbourne, Sydney et Canberra. “Il est temps que les souffrances du peuple palestinien cessent et que l’Australie adopte une position plus équilibrée en soutenant l’application du droit international, et non M. Netanyahou et ses politiques”, ont affirmé les auteurs de la lettre, qui comptent notamment d’anciens hommes politiques. “Les politiques de M. Netanyahou visent systématiquement à provoquer, à intimider et à opprimer la population palestinienne, ce qui accroît ce déséquilibre [du pouvoir], amenant ainsi Israël irrémédiablement plus loin de la paix. Ces politiques sont incompatibles avec les valeurs et les croyances australiennes, et nous ne devrions pas l’accueillir ici”, ont-ils ajouté. Source: i24news




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