Israël Actualités n°434

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GRATUIT - Numéro 434 - Edition du 17 Mai au 23 Mai 2017

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 17 Mai au 23 Mai 2017

Le consensus et l’unité nationale, comme une évidence…

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Baroukh Dayan Haemet décès de Steeve Mordehai zal MAAREK Horaires : Mercredi 17 mai 2017 Institut medico legal de Paris, Place Mazas 75012 - tehilim : 15h20 - départ : 15h50 pour aéroport de Roissy CDG Jeudi 18 mai 2017 Cimetiere Vatikin de Natanya ISRAEL Inhumation : midi

Le nouveau Président de la République a fini par nommer le chef du gouvernement : qui est Edouard Philippe, ce discret élu du Havre ancré à droite ? On sait peu de choses le concernant, on entend en revanche tout et n’importe quoi. De la passation de pouvoir qui a précédé, la veille, je garde un souvenir bienveillant. Pas de faux pas, pas de fausse note, pas de discours interminable ni grandiloquent. Juste une promesse : « dès ce soir, je serai au travail. » Comme vous peut-être, je me suis interrogé sur les sentiments que ressentait François Hollande à cet instant : fierté d’avoir fait entrer dans les cercles de pouvoir, ce jeune ambitieux encore inconnu il y a trois ans ? Regret ou aigreur peut-être, à l’idée que sans lui, la partition jouée aurait été différente. Personne ne peut le dire. Une chose est sûre, Emmanuel Macron a joué la carte du respect lors de cette passation de pouvoir : il n’y eu ni couac, ni affront. Mais il n’y eut pas non plus d’obséquiosité ni de connivence qu’on imaginerait volontiers présentes si les deux hommes s’inscrivaient dans une forme de continuité. Suis-je naïf ou tout simplement plein d’espoir ? Les deux peut-être, mais je veux croire que le Président Macron tracera sa propre voie, celle qu’il s’est fixée pour sortir la France des ornières dans lesquelles elle s’est embourbée : précarité, paupérisation, paralysie économique et porosité sociale lorsqu’il est question d’intégrisme et d’islamisme. Il doit réussir, il n’a pas le choix, nous dit Gil Taïeb, dans ce numéro. Il a raison. Le Président Macron a promis de redresser la France, et si l’on veut éviter de se retrouver, dans 5 ans, dans une situation bien plus catastrophique, en ayant les extrêmes au Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

pouvoir, il nous faut lui donner les moyens d’agir. Il faudra donc, en juin, aller voter en masse et lui donner une forte majorité à l’Assemblée Nationale pour appliquer son programme. Cette confiance, nous la lui devons : pourquoi ? Pas parce que nous sommes subitement devenus macronistes, après avoir été, de Gauche ou de Droite, mais parce que ce qui nous attend si nous ne tentons pas l’unité nationale, est cauchemardesque. Les extrêmes, le fascisme, l’extrême gauche vicieuse, dans son antisionisme viscérale, flirtant de manière éhontée avec l’intégrisme et trahissant toutes les valeurs de la République sont à nos portes. De nombreux Français déçus, en colère, leur ont donné leurs voix. Ont-ils compris, ce que les accents de la révolte comportaient, en sous-marin de dangers pour notre économie et nos institutions ? Ont-ils compris que Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon nous auraient conduit dans le précipice ? Les 8 Juin et 18 Juin, nous devrons accomplir notre devoir de citoyen, mais aussi jouer le jeu de la confiance. Pour que la République reste la République, que la démocratie continue à vivre, il faudra lutter contre notre tendance à jouer la rancune et soutenir ceux qui, de bonne volonté, souhaitent de toutes leurs forces à la France de s’en sortir. Meyer Habib est de ceux-là, il est candidat à sa réelection. C’est un jeu d’équilibriste qu’il nous faudra jouer. Soutenir nos amis, être fidèles à nos idéaux en politique, et en même temps ne pas coincer notre président dans une impasse si l’on veut que le pays ait une chance de redressement. Ce jeu-là est notre dernière carte. Réfléchissons bien avant de la jeter sur le tapis… Am Israël Haï Alain Sayada !

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

Edition du 17 Mai au 23 Mai 2017

Refondation européenne : pas de tabou entre Macron et Merkel

Emmanuel Macron et Angela Merkel se sont dits prêts à un changement de traité pour réformer l’Europe alors que le président français était reçu hier lundi à Berlin.

Le tapis rouge est déroulé. Les corps de l’armée, prêts à entonner les hymnes. Tandis qu’Angela Merkel s’apprête à accueillir Emmanuel Macron. Comme François Hollande, il y a cinq ans, c’est à la chancelière allemande que le nouveau président de la République a choisi de dédier son premier déplacement à l’étranger. Large sourire pour Emmanuel Macron à son arrivée et une poignée de main appuyée avec la chancelière, qui n’aura pas besoin, cette fois-ci, de soutenir le président français sur le tapis rouge... dans lequel François Hollande s’était pris les pieds. Depuis la terrasse de la chancellerie, le couple franco-allemand salue les partisans du président, venus l’acclamer. Ils sont, dit Macron, ceux « qui croient dans l’Europe ». Ceux qui ont barré la route à l’eurosceptique Marine Le Pen, au grand soulagement de Berlin. Débute alors un « entretien très chaleureux » — dixit l’Elysée — de près d’une heure.

Emmanuel Macron entre officiellement en fonction

revivre ce goût du risque sans lequel nous ne pouvons rien, c’est un élément fondamental. Je pense qu’il faut aller vite parce que le pays ne peut pas attendre. Israël est ce petit pays qui a réussi à avoir 5% de son PIB investi en R&D, parce qu’il draine des capitaux du monde entier ». Selon llinternaute.com : «Le nouveau chef de l’Etat, qui a promis de réformer “profondément la vie politique” française, sait que de lourds défis l’attendent dans un pays très divisé, en proie à un chômage endémique et qui doit faire face à la menace terroriste.

Emmanuel Macron, entre officiellement en fonction ce dimanche, une semaine après avoir battu dans les urnes sa rivale Marine Le Pen. Macron est considéré comme un ami d’Israël pour la coopération technologique et économique à venir entre les deux pays. Sur le plan de sa politique concernant le conflit au Moyen-Orient, Jérusalem attend la nomination du Ministre des Affaires étrangères avant de prononcer. Emmanuel Macron lors de sa récente visite en Israël : « En Israël il y a une culture du risque que parfois on a oublié dans les gènes de la France. Il doit y avoir cette capacité à faire

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“La tâche est immense ! (…) Je vous servirai”, a-t-il promis le soir de son élection, le 7 mai. Pour cela, l’ancien banquier et ancien ministre, libéral en économie comme sur les sujets de société, aurait aussi besoin que son mouvement remporte une majorité aux législatives des 11 et 18 juin. C’est au palais présidentiel de l’Elysée, à 10h00 (08h00 GMT), qu’a lieu la passation de pouvoir, une cérémonie solennelle et traditionnelle, dans une capitale sécurisée par 1.500 policiers. Pour le passage de relais avec son ancien ministre de l’Economie de 39 ans, le président socialiste sortant François Hollande a indiqué son intention de “tout faire pour que ce soit simple, clair et amical”.

Entretien duquel il ne filtrera pas grandchose. La visite est réglée au cordeau. La communication du nouveau président pesée au trébuchet et confinée au cadre, très formel, de la conférence de presse. Macron candidat avait prévenu : lui président, il assumerait la « verticalité » du pouvoir, sa parole serait rare. Nous y sommes. Notre devoir pour les années à venir est d’avoir un acte de refondation Emmanuel Macron L’on retiendra tout de même de cette visite qu’Angela Merkel et Emmanuel Macron se disent, tous deux, ouverts à une réécriture des traités pour réformer l’Europe en

crise face à la montée des populismes. Pas de « tabou » en la matière, a assuré le président français alors que Berlin s’est montré jusqu’ici très réservé. « Il faut voir ce que l’on veut faire », reconnaît, elle-même, la chancelière. Prendra-t-elle le risque de bouger à quatre mois des élections législatives allemandes ? « S’il y a des choses qui fâchent en Allemagne, elle va peut-être vouloir éviter le débat », décrypte l’ancien député européen Daniel Cohn-Bendit. Les Allemands redoutent d’avoir à payer davantage. Le président français s’est donc efforcé de les rassurer, a dit son opposition à « la mutualisation des dettes du passé », sujet ultrasensible à Berlin. Mais pour ce qui est des dossiers plus ardus, comme la gouvernance de la zone euro... les discussions se poursuivront. Un conseil des ministres franco-allemand en juillet Même si Macron plaide pour du « pragmatisme et du volontarisme, à court et à moyen terme ». C’est que, nous confiait-il, à la veille de son élection, il veut que la « transformation » de l’Europe soit « tangible dans les toutes premières années du quinquennat ». S’ils restent prudents, les propos de la chancelière constituent toutefois une marque d’ouverture à l’égard du nouveau président français.

Rien de décisif mais une visite de courtoisie, conclue par un dîner de travail rassemblant les deux équipes. Un égard permettant de poser les jalons d’une relation que Macron souhaite « historique, au sens où notre devoir pour les années à venir est d’avoir un acte de refondation ». Rendez-vous est pris en juillet, pour un conseil des ministres franco-allemand. D’ici là, à chacun ses tâches, ainsi réparties par le nouveau président français : à lui les « réformes en profondeur », à la chancelière « un travail de conviction de son opinion ». leparisien.fr

L’enjeu européen Emmanuel Macron l’a martelé au cours de la campagne : il souhaite une plus grande intégration de la zone euro. Soit une gouvernance commune, un budget autonome doté d’une « capacité d’emprunt ». Et même une harmonisation sociale et fiscale. Son ambition n’est pas mince. Et le nouveau président de la République pourrait se heurter à bien des résistances chez les 27, notamment en Allemagne. Dès lors, comment compte-t-il mener à bien sa « refondation » ? En profitant de son capital politique, lui qui vient, au grand soulagement des capitales européennes, de barrer la route à Marine Le Pen avec une large avance. Sa visite berlinoise en témoigne : Emmanuel Macron mise aussi sur un couple franco-allemand fort et soudé. « On aura aussi besoin de l’appui des Italiens et des Espagnols », note l’eurodéputé Jean Arthuis, pour qui il serait également « bien qu’Emmanuel Macron vienne assez rapidement devant le Parlement européen ». Il faudra aussi se rabibocher avec la Pologne, froissée par ses menaces de sanctions durant la campagne, mais prête à un nouveau départ. Il le sait, il lui faudra aussi enclencher ses réformes sans tarder. « Il faut mettre de l’ordre chez soi pour être entendu et respecté des autres, plaide Jean Arthuis. Pour être crédible, il faut être conséquent. »


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Le KKL fait peau neuve

Conscient que les défis que relève la société israélienne ont changé, le KKL a décidé de réorienter sa collecte en lui donnant une coloration sociale. Interview croisée de Fino Edery, délégué général du KKL en France et Haïm Cohen, délégué du KKL de Jérusalem, venu présenté les nouveaux projets, par Alain Sayada s’installer dans le pays durant 7 ans, voire plus encore, soit 11 ans, en y ajoutant les aides à l’alyah. C’est donc un vrai projet de facilitation de l’immigration, pour les jeunes dont la famille ne peut les soutenir.

La communication récente du KKL montre que vos projets, votre ADN changent. Le KKL compte-t-il abandonner la nature ? Pas du tout. La préservation de la terre d’Israël donc l’environnement et notamment la plantation d’arbres, est, a été et sera toujours notre mission. Mais si l’on veut comprendre notre engagement et nos projets pour les décennies à venir, il faut d’abord se pencher sur l’évolution de la société israélienne et ce, du point de vue des territoires. Notre mission, c’est la terre. Or quand on regarde de près la façon dont évolue le pays, on se rend compte que les inégalités sociales sont révélées de manière criante par les inégalités territoriales. Il y a une très forte disparité entre les terres intérieures et les littoraux et on ne peut être utile à Israël si l’on ne prend pas en compte cette différence des chances. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de donner à notre action, pour les années à venir, une coloration sociale. En particulier pour la jeunesse. A quoi pensez-vous en particulier ? Je fais référence aux étudiants. La scolarité en Israël est un très gros poste de dépenses. Bien sûr, les différents ministères interviennent sous forme de bourses pour permettre aux jeunes de financer leurs études. Mais l’un des postes non financé par ces aides et qui est colossal pour les jeunes est celui des frais d’existence : se nourrir se loger etc… Entre 300 et 400 étudiants chaque année renoncent à faire des études en Israël faute de moyens de subsistance. L’un de nos projets sera la prise en charge de ces frais, afin de permettre aux jeunes de faire leurs études en toute sérénité. Outre les étudiants, quel autre type de population bénéficiera de l’attention toute particulière du KKL ? L’autre projet qui nous tient à cœur c’est l’aide aux Hayalim Bodedim. Ces soldats seuls, isolés, venus défendre la terre d’Israël et qui n’ont aucune famille ou proches sur lesquels s’appuyer. Pendant les 4 années du service militaire, nous voulons que chaque Hayal Boded dispose au sein d’une maison commune, à Tel Aviv ou Haïfa, notre choix n’est pas encore arrêté, d’un petit appartement. Cette maison commune pourra aussi accueillir chacun de ces soldats isolés pour les shabbats ou les fêtes. En cumulant les aides aux étudiants et celles qu’ils peuvent toucher en faisant leur service militaire, ils pourront espérer être subventionnés pour

L’intégration sera, clairement, beaucoup plus simple, car financée. Elle passe surtout d’un projet qui resterait un rêve à un projet totalement réalisable. Nous avons travaillé et consulté de nombreux directeurs d’écoles juives, qui nous ont confirmé que les jeunes, à l’heure actuelle, ne partent pas toujours, malgr é le désir et la motivation. Souvent, ils renoncent faute de moyens. Cette aide ferait donc une vraie différence, notamment sur la première

année d’études qui représente une année de transition très difficile. On veut aussi éviter que les étudiants soient, sur leur première année, obligés de travailler, car s’ils cumulent intégration, études et job alimentaire, ils échoueront. Quelles sont les conditions d’accès à ce type de programme ? Nous avons mis en place un système qui va faciliter le départ et l’installation des jeunes en Israël. D’autres types de bourses existent déjà, et la nôtre, comme les autres, passera évidemment par un processus de sélection et d’examen de dossier. Mais son originalité tient aux postes de dépense qu’elle prend en charge, à savoir ceux de la subsistance quo-

tidienne. C’est aujourd’hui un frein puissant à l’alyah de jeunes issus de familles très modestes. Y aura-t-il une passerelle avec d’autres organismes, comme l’agence juive ? Le but n’est pas d’aller piocher dans les poches de l’étudiant. S’il a obtenu une bourse de l’Agence juive, on sera ravi que la nôtre puisse compléter son revenu et lui permettre de vivre correctement. Car la bourse de l’agence juive paye une partie du logement à la cité universitaire et la scolarité, pas le reste, comme je vous le disais. C’est là que nous interviendrons. Israël Actualités


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Edouard Philippe : «Ce que propose Macron, ça ne s’est jamais fait !»

Nommé quelques heures plus tôt à Matignon, le maire LR du Havre est revenu lundi soir sur son choix d’accompagner le projet du président de la République. A ses yeux, «il y a quelque chose de gaullien dans ce que dit Emmanuel Macron». Edouard Philippe, maire et député Les Républicains (LR) du Havre tout juste nommé Premier ministre dans l’après-midi, est revenu lundi soir sur son choix d’accompagner le projet du président de la République, au risque de diviser sa famille politique.

«Une majorité avec des gens issus de la droite, issus de la gauche, issus de la société civile, ça ne s’est jamais fait », a-t-il notamment mis en avant sur le plateau de TF1, dont il était l’invité du journal télévisé. Puis, à propos d’Emmanuel Macron : «Je crois qu’il a très tôt compris qu’il fallait poursuivre le mouvement qu’il avait engagé (durant sa campagne), non pas dans une logique d’ouverture, mais de recomposition du paysage politique.» leparisien.fr

Qui sera dans le gouvernement d’Édouard Philippe ? nistre de droite, le juppéiste Edouard Philippe (LR). De retour de son premier voyage à l’étranger depuis son investiture, à Berlin auprès de la chancelière Merkel, le chef de l’État reçoit dans la matinée à l’Élysée son chef de gouvernement. Objectif : peaufiner la composition et l’annonce du gouvernement, prévue «en fin de journée».

Emmanuel Macron dévoile ce mardi le premier gouvernement de son quinquennat après avoir nommé lundi un Premier ministre de droite, le juppéiste Edouard Philippe (LR). Le chef de l’État reçoit dans la matinée à l’Élysée son chef de gouvernement. Objectif : peaufiner la composition et l’annonce, prévue «en fin de journée» de l’équipe gouvernementale. Emmanuel Macron dévoile ce mardi le premier gouvernement de son quinquennat après avoir nommé lundi un Premier mi-

Qui dans le gouvernement ? Dans le sillon ouvert par Edouard Philippe, d’autres prises devraient suivre chez LR, tel Bruno Le Maire, qui se verrait bien au Quai d’Orsay ou à la Défense. Une trentaine d’élus LR et UDI ont jugé lundi que leurs familles politiques devaient «répondre à la main tendue» par le nouveau président. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui lorgne aussi sur la Défense, a rejoint les signataires, comme Jean-Louis Borloo. À gauche, Jean-Yves Le Drian est donné comme seul survivant du gouvernement Cazeneuve, à la Défense ou ailleurs. Richard Ferrand et Christophe Castaner et Gérard Collomb, donné favori pour l’Intérieur, semblent incontournables. François Bayrou pourrait aussi entrer au gouvernement.

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Borloo, NKM, Estrosi : 25 personnalités LR et UDI appellent à se rapprocher de Macron

Quelques heures après la nomination du juppéiste Edouard à Matignon, plusieurs personnalités du parti Les Républicains appellent «la droite et le centre» dans un communiqué ce lundi à «répondre à la main tendue par le Président de la république». C’était probablement l’un des objectifs qui ont motivé Emmanuel Macron à choisir Edouard Philippe au poste de Premier ministre. Quelques heures après la nomination de ce fidèle juppéiste à Matignon, plusieurs cadres du parti Les Républicains appellent «la droite et le centre» dans un communiqué ce lundi à «répondre à la main tendue par le Président de la république». Ces 24 élus considèrent que la nomination du député-maire LR du Havre «représente un acte politique de portée considérable». «La droite et le centre doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s’opère sous leurs yeux», plaident-ils. «Plutôt que les anathèmes, les caricatures, les exclusions, nous demandons solennellement à notre famille politique d’être à la hauteur de la situation de notre pays», ajoutent-ils encore.

Des proches de Le Maire, de Juppé et de Sarkozy Parmi les signataires se trouvent notamment le député Benoist Apparu et la sénatrice Fabienne Keller, proches d’Alain Juppé, le député Thierry Solère, soutien de Bruno Le Maire, mais aussi le maire de Tourcoing, Gérald Darmanin, ancien proche de Nicolas Sarkozy, et le maire LR de Nice, Christian Estrosi. L’ex-numéro deux de LR et cheffe de file de l’opposition à Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a par ailleurs annoncé en fin de journée qu’elle signait aussi cet appel, de même que Jean-Louis Borloo. Ce positionnement pourrait préfigurer l’entrée au gouvernement, mardi, de plusieurs élus LR, notamment Bruno Le Maire, ex-ministre sous Sarkozy et candidat dans l’Eure, une circonscription où La République en marche (REM), le parti du chef de l’Etat ne présente d’ailleurs aucun candidat. Mais plusieurs cadres du parti, au premier rang desquels se trouvent notamment JeanPierre Raffarin et François Baroin, ont de leur côté mis leur troupe en garde contre la tentation Macron. leparisien.fr


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Neuf choses que vous ignorez sur Edouard Philippe, le nouveau Premier ministre

Depuis plusieurs jours, son nom revenait en boucle parmi les favoris pour Matignon. Lundi 15 mai, le député-maire Les Républicains du Havre (Seine-Maritime), Edouard Philippe, a été nommé Premier ministre par le nouveau président de la République, Emmanuel Macron. Enarque de 46 ans, ce proche d’Alain Juppé a longtemps milité au PS avant de rejoindre l’UMP puis Les Républicains. Voici sept choses que vous ignorez (peut-être) sur le nouveau du chef du gouvernement. Il a fait Sciences Po et l’ENA Né à Rouen (Seine-Maritime) en 1970, Edouard Philippe est le fils de deux professeurs de français. «Nous [lui et sa sœur] avons reçu une éducation très libre», dit-il dans Le Point en 2010. Après avoir passé son bac à Bonn (Allemagne), où son père avait été muté comme directeur du lycée français de la ville, il fait une année d’hypokhâgne avant d’entrer à Sciences Po pour «trois années de rêve», décrit-il au Point. «Faire l’ENA a été moins amusant.» Diplômé de la section «service public» de Sciences Po, il intègre l’ENA en 1995 et sort parmi les quinze premiers du classement final. «C’était un vrai centriste, drôle et sympathique, ami aussi bien avec des gens de gauche que de droite», se souvient un de ses anciens camarades de promo à l’ENA, Julien Carmona, à Challenges. Avant même le début de la formation, Edouard Philippe se rapproche ainsi de Jérôme Guedj, alors assistant parlementaire d’un certain Jean-Luc Mélenchon. «Tu as déjà été admissible, ton profil m’intéresse. On va bosser ensemble», lance le premier au second, selon Le Monde. «Les deux jeunes étudiants topent et se retrouvent à bûcher tout l’été… dans le bureau du Sénat de Jean-Luc Mélenchon», raconte le quotidien. A sa sortie de l’ENA, en 1997, Edouard Philippe choisit de rejoindre le Conseil d’Etat avant de se lancer en politique, pour participer à «l’histoire en train de se faire», dit-il à l’hebdomadaire. Il a milité au PS pour Michel Rocard Pendant sa scolarité à Sciences Po, le jeune Normand milite pendant deux ans pour le PS et pour Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand. «J’avais grandi dans un milieu plutôt à gauche où l’on votait socialiste, et il y avait chez lui un côté social-démocrate assumé qui m’allait bien, confie-t-il au Point, j’aimais ses discours sur l’exigence de réforme.» Mais après l’éviction de Michel Rocard de la tête du PS, il rend sa carte du parti et se rapproche de la droite. «Je n’ai pas été emballé par ce que j’y ai vu [au PS], notamment quand François Mitterrand a décidé d’avoir la peau de son ancien chef de gouvernement.» Il est très proche d’Alain Juppé Progressivement, Edouard Philippe se rapproche du maire du Havre Antoine Rufenacht (1995-2010), ancien collaborateur de Raymond Barre puis directeur de campagne de Jacques Chirac en 2002. Cette même année, il participe à la création de l’UMP au côté d’Alain Juppé.

«Les deux hommes ne se quitteront plus», note Challenges. Lors d’un entretien de «huit minutes et demie», Alain Juppé explique alors au jeune Edouard Philippe «comment il voulait que ça se passe, comment on allait organiser le parti, quel était le plan, et comment il travaillait avec ses collaborateurs», raconte-t-il au JDD. En 2004, lorsque Alain Juppé est condamné à 18 mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs du RPR, Edouard Philippe rejoint le secteur privé. Trois ans plus tard, il intègre le cabinet d’Alain Juppé lorsque ce dernier est nommé ministre de l’Ecologie de François Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Lorsqu’Alain Juppé quitte son portefeuille en 2008, Edouard Philippe rejoint de nouveau le privé et devient directeur des affaires publiques d’Areva. Ils ont une très grande confiance réciproque et se ressemblent sur de nombreux points : leur intelligence, leur culture, leur vision de la société. Aurore Bergé, ancienne membre de l’équipe d’Alain Juppé à Challenges En 2016, il devient l’un des porte-parole d’Alain Juppé à la primaire de la droite. Après la défaite de ce dernier, il soutient François Fillon, avant de se mettre en retrait de la campagne après les révélations sur l’affaire Penelope Fillon. Il a failli en venir aux mains avec Nicolas Sarkozy en 2002 Le 13 décembre 2014, Edouard Philippe est invité par Laurent Ruquier sur le plateau d’»On n’est pas couché» sur France 2. Après une demi-heure d’interview, Léa Salamé lui pose une question «cash» : «Edouard Philippe, est-ce que c’est vrai que vous en êtes venu aux mains avec Nicolas Sarkozy ?» D’abord évasif, l’intéressé répond : «Oui, il y a eu des explications franches... Mais c’était il y a très longtemps.» Avant de développer : «Ça s’est passé en 2002. J’avais dû faire quelque chose qui ne plaisait pas complètement à Nicolas Sarkozy, et on s’en est expliqué. Et il est euh... [mimant un geste avec les deux poings] virulent, vif... Et euh, en fait... moi aussi !» Interrompu par Laurent Ruquier, Edouard Philippe ne donnera pas plus de détails sur les raisons de l’altercation. On en apprend finalement davantage dans Le Monde, lundi 15 mai. La scène s’est en fait déroulée le 17 novembre 2002, lors du congrès fondateur de l’UMP. «Alors ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy avait tenté de voler la vedette à Alain Juppé, en arrivant – par surprise – à l’heure du déjeuner. Edouard Philippe l’empêche de faire une entrée triomphale», raconte Le Monde. «Après les premières prises de parole, on me fait dire que le ministre de l’Intérieur veut me voir. Dans la loge, il s’avance vers moi. Il me tape contre le poitrail avec le poing, et lâche : ‘Toi, tu ne me refais jamais ça !’ Il continue, je repousse son bras, nous sommes tous les deux déséquilibrés. Cela aurait pu déraper… Finalement, il s’est calmé d’un coup et moi, j’étais

flageolant», se souvient Edouard Philippe. Qui conclut : «Il est sanguin et moi, je n’aime pas qu’on m’engueule.» Il imite très bien Giscard d’Estaing Invité sur Europe 1 en novembre 2013, Edouard Philippe raconte comment Valéry Giscard d’Estaing lui a fait part de ses doutes lorsqu’est née, en 2002, l’Union pour un mouvement populaire (UMP). «La première fois que j’ai eu l’occasion de rencontrer et de discuter avec Giscard, c’était dans les Landes, à la première université d’été de l’UMP», commence Edouard Philippe. Ce jour-là, Alain Juppé a du retard, et charge son bras droit – alors directeur général de l’UMP – de recevoir l’ancien président de la République. Il a chroniqué la campagne présidentielle pour «Libération» A la suite de son retrait de la campagne, le maire du Havre débute des chroniques hebdomadaires pour le quotidien Libération, où il décrit la campagne présidentielle vue de l’intérieur. «Je l’ai regardé dans mon bureau, au Havre. Lundi matin. Tout seul. A 10h25, j’ai allumé la télévision», écrit-il à propos du discours d’Alain Juppé le 6 mars. Ce jour-là, l’ancien Premier ministre confirme qu’il ne sera pas candidat à la présidence de la République après l’annonce de la mise en examen de François Fillon. «Je savais ce qu’il allait dire. Il ne me l’avait pas dit, parce qu’il prévient rarement. J’ai l’habitude.» Le député Les Républicains a aussi publié un premier roman en 2007, L’Heure de vérité (Flammarion), co-écrit avec son ami Gilles Boyer, ancien directeur de cabinet d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux. Au printemps 2011, ils publient ensemble Dans l’ombre (JC Lattès), un roman de politique-fiction dans lequel «les politiques et les apparatchiks vivent ensemble. Ni les uns, ni les autres ne peuvent survivre seuls», note le site de l’éditeur. Il n’a pas fourni une déclaration de patrimoine complète Selon Mediapart (édition abonnés), Edouard Philippe aurait écopé d’un blâme de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour avoir refusé de fournir certaines informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi. Sur la valeur de ses biens immobiliers, le député du Havre a systématiquement écrit «aucune idée», décrit le site d’investigation. La valeur de son appartement à Paris ? «Aucune idée.» Ses parts dans une résidence de Seine-Maritime ? «Aucune idée.» Malgré la relance de la HATVP, Edouard Philippe aurait refusé d’estimer la valeur de ses propriétés. Il ne s’agit cependant pas d’une infraction. Interrogé par Mediapart, le maire du Havre concède : «Comme beaucoup de parlementaires sans doute, j’ai essayé de concilier le respect de la loi et une forme de mauvaise humeur», précisant qu’il n’a omis aucun bien et qu’il a bien indiqué le prix de ses achats. «Je n’avais pas accès aux bases de données qui permettent une évaluation.» Il n’a pas toujours cru au candidat d’En

marche ! Le député-maire du Havre n’a pas toujours cru en l’ancien ministre de l’Economie. «Pour gagner la présidentielle, il faut avoir fait le tour de France, jugeait-il en 2016 auprès du JDD. Il y a de la place pour les jeunes, mais l’enracinement, le lien charnel avec le pays, c’est important.» En septembre 2016, interrogé par L’Opinion, il lâche : «Il y a deux Macron. Celui des discours – avec lequel je suis souvent d’accord –, et il y a le Macron des actes (...) dont on ne peut pas dire qu’il ait fait des choses considérables.» Il faut dire qu’à cette époque, Edouard Philippe est convaincu qu’Alain Juppé peut remporter la primaire de la droite. Pas plus tard qu’en janvier 2017, dans une chronique publiée dans Libération, Edouard Philippe écrit à propos d’Emmanuel Macron : «Pour certains, impressionnés par son pouvoir de séduction et sa rhétorique réformiste, il serait le fils naturel de Kennedy et de Mendès France. On peut en douter. Le premier avait plus de charisme, le second plus de principes.» On a connu plus flatteur. Selon plusieurs proches du nouveau président de la République, Emmanuel Macron et Edouard Philippe s’apprécient toutefois beaucoup. «Je l’aime bien, car c’est quelqu’un de sympathique et d’intelligent», confiait le juppéiste en septembre 2016 à L’Opinion. «Je l’aime beaucoup à titre personnel. J’ai de l’estime pour son intelligence», disait-il déjà en février 2015 à propos du ministre de l’Economie, note le JDD. «Macron pense à 90% la même chose que moi.» Il est fan du film «Le Parrain», a une peur bleue du dentiste, et aurait aimé être chef d’orchestre Ces trois détails «intimes» ont un seul point commun : c’est Edouard Philippe lui-même qui les a livrés dans un portrait chinois publié en 2010 dans Le Point. «J’ai des peurs absurdes. Je suis effrayé à l’idée d’aller chez le dentiste. J’ai peur des requins. Du coup, je ne suis pas à l’aise quand je nage dans la mer», confesse-t-il par exemple. S’il était un personnage de roman, Edouard Philippe pense à «Cyrano de Bergerac, parce qu’il est le plus français des héros. Il a la manière, le courage, un amour du fond et de la forme.» Toujours sur le plan culturel, le maire du Havre évoque sa passion musicale pour Bruce Springsteen, et filmique pour Sean Connery – «un Ecossais formidablement classe. Il est beau jeune, vieux et dans tous ses films» – et pour Le Parrain de Francis Ford Coppola – «Je l’ai vu au moins cinquante fois. C’est juste une tragédie parfaite en trois actes, merveilleusement interprétée et d’une beauté visuelle à couper le souffle.» Une autre réponse prend un sens singulier au regard du destin que l’on prête désormais à Edouard Philippe. Lorsque Le Point l’interroge sur le métier qu’il aurait rêvé de faire, l’élu normand répond : «Chef d’orchestre». «Malheureusement, je n’avais pas le talent pour cela», ajoute-t-il. A voir lorsqu’il s’agira de mener des ministres à la baguette plutôt que des musiciens.


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El Al enregistre une croissance du nombre de passagers en 2017

Royaume de El Al. Le Terminal 3 de Ben Gourion Airport. 100 000 mètres carrés

Entre Janvier et Avril 2017, El Al a enregistré une augmentation du nombre de passagers de 6,53%. Selon un nouveau rapport de l’Autorité aéroportuaire, la compagnie Israélienne nationale El Al a enregistré une baisse prévisible de sa part de marché à l’aéroport Ben Gourion durant le premier trimestre de l’année

2017. Plus de 5.260.000 passagers ont transité par l’aéroport Ben-Gourion entre les mois de Janvier et Avril 2017, soit une augmentation de 20% par rapport à 2016. David Illouz, quoide9israel

Jérusalem et un potentiel accord de paix entre Israël et Palestiniens

L’aéroport Ben-Gourion, le royaumeincontestable de El Al, est réputé pour être un des aéroports les plus sécurisés du monde, et cela, en raison d’un service de sécurité particulièrement élevé (machines à rayons-X, personnel de vigilance formé, etc.). Le Terminal 3 sert pour les vols internationaux. Il a ouvert le 28 octobre 2004, sous le nom de « Natbag 2000 » ; devenant ainsi la principale porte d’entrée et de sortie pour Israël. Le bâtiment a été dessiné principalement par Black & Veatch Corporation, Skidmore, Owings and Merrill et par Moshe Safdie. Le vol inaugural fut un vol à destination de l’aéroport John-F.-Kennedy de New York. Le terminal est conçu pour recevoir plus de 10 millions de passagers par an. En 2015, Il recevra plus de 14 millions de passages. Bien qu’aucun nouvel agrandissement

de l’aéroport n’ait été prévu, à cause de la proximité de l’agglomération de TelAviv , un nouveau « bras » (ligne E) est en construction et sera achevé d’ici 2018 pour recevoir une affluence de 20 millions de passage d’ici 2020. Le terminal mesure plus de 100 000 mètres carrés, dispose de 133 postes de contrôle, 40 escaliers roulants, 55 ascenseurs. Les bus transportant les passagers de l’avion au terminal ont été remplacés par 24 ponts. Terminal 4 Ce terminal, construit en 1999, était prévu pour accueillir le surplus de passagers en 2000, mais n’a jamais été inauguré officiellement. Il a été utilisé pour accueillir les passagers venant d’Asie durant l’épidémie de SRAS, pour le rapatriement de la cassette du Colonel Ilan Ramon après le désastre Columbia, pour celui de l’homme d’affaires, otage au Liban, Elchanan Tannenbaum, et des cassettes de trois soldats morts au Liban en janvier 2004.

En réaction à une déclaration du secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson, Netanyahou a appelé dimanche les EtatsUnis à transférer leur ambassade à Jérusalem. M. Tillerson a en effet affirmé dimanche que déplacer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem pourrait ne pas avoir d’impact sur les efforts du gouvernement Trump pour parvenir à un accord de paix entre Israël et les Palestiniens. Le président américain Donald Trump “a adopté – à mon avis de manière très appropriée – une attitude très délibérative sur cette question, en s’attachant à écouter les points de vue de toutes les parties concernées dans la région, afin d’essayer de comprendre quel impact une telle décision pourrait avoir visà-vis d’une initiative de paix”, a déclaré M.

Tillerson à NBC. Dans la soirée, M. Netanyahou a émis un communiqué, soulignant que le transfert de l’ambassade “ne nuirait pas au processus de paix”. Selon le Premier ministre israélien, le transfert de l’ambassade permettrait au contraire de “faire avancer la paix”, en “détruisant l’illusion palestinienne selon laquelle Jérusalem n’est pas la capitale d’Israël”. Israël s’est emparée de Jérusalem-Est, dont la gestion était assurée par la Jordanie, au cours de la Guerre des Six Jours de 1967. Peu après, Israël a annexé ce territoire, une décision qui a été condamnée par la communauté internationale. Source: Agence de presse Xinhua


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La vague de cyberattaques épargne pour l’instant Israël

Tsahal en colère contre la fabrique de fake news

De la Russie à l’Espagne et du Mexique au Vietnam, des dizaines de milliers d’ordinateurs, surtout en Europe, ont été infectés par un logiciel de rançon exploitant une faille dans les systèmes Windows. Israël, très bien préparé à des attaques de grande envergures, a pour l’instant été épargné. Aucune banque où Institution publique n’a signalé une attaque massive. Selon i24News : “Il n’y a actuellement aucune indication selon laquelle Israël aurait été touché par la vague de cyberattaques. Le responsable de l’Autorité nationale du Cyber d’Israël, ​​ Baruch Carmeli a souligné qu’une évaluation définitive ne pourra pas être faite avant dimanche, dans la mesure où de nombreuses entreprises israéliennes n’exercent pas d’activité le samedi”. Selon Libération : «Une vague de cyberattaques a frappé depuis vendredi une centaine de pays, affectant le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations, dont les hôpitaux britanniques, le constructeur français Renault et le système bancaire russe. Plusieurs dizaines de pays touchés, des entreprises et des institutions publiques perturbées, dont des hôpitaux au RoyaumeUni, l’opérateur télécoms Telefonica en Espagne, Renault en France… La vague de cyberattaques par «rançongiciel» qui a, depuis vendredi, visé des dizaines de milliers d’ordinateurs dans le monde entier frappe d’abord par son ampleur. «Elle est particulièrement virulente», souligne Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des

systèmes d’information (Anssi). Selon les analyses des experts en cybersécurité, les attaquants ont tiré profit d’une faille dans Windows, le système d’exploitation de Microsoft, qui faisait partie de l’arsenal d’espionnage de la NSA, et qui a été révélée le mois dernier par un mystérieux groupe de pirates informatiques, les «Shadow Brokers». Que s’est-il passé ? La vague de cyberattaques a apparemment démarré dans la nuit de jeudi à vendredi : dès vendredi matin, les employés de l’opérateur télécom espagnol Telefonica étaient avertis d’un incident de cybersécurité, et enjoints à éteindre leurs ordinateurs. En cause, la propagation d’un ransomware, ou «rançongiciel». Soit un programme malveillant qui, une fois activé, chiffre les données, les rendant inaccessibles à l’utilisateur tant que ce dernier n’a pas payé une rançon. Le principal vecteur de diffusion semble jusqu’ici avoir été une campagne massive de mails. Les attaquants exigent, pour «libérer» les données ainsi séquestrées, l’équivalent de 300 dollars (environ 274 euros) en bitcoins. L’éditeur russe de solutions de cybersécurité Kaspersky a également repéré des demandes de rançon à 600 dollars. Comme le signale le bulletin d’alerte émis en France par l’Anssi, à l’exception de Windows 10, «tous les systèmes d’exploitation Windows peuvent être victimes de ce logiciel malveillant», baptisé «WannaCry» ou «WannaCrypt».

L’armée israélienne a accusé mercredi l’ONG B’Tselem d’avoir “fabriqué un incident”. Dans un film, on peut voir l’un des photographes palestiniens de l’organisation et deux autres personnes s’approcher d’un officier et de ses soldats, qui disent aux trois hommes de ne plus avancer. Le film se poursuit avec une brève altercation essentiellement verbale entre le photographe et l’officier, avant que les soldats ne l’appréhendent et n’utilisent apparemment des gaz lacrymogènes pour forcer les deux autres hommes à quitter la zone. Le porte-parole de l’armée israélienne, le major général Moti Almoz, a défendu les agissements de l’officier et accusé B’Tselem de “provocation”. Almoz n’a pas mentionné le groupe par son nom, n’en faisant allusion qu’à la deuxième personne, mais la description de la vidéo ne laisse aucun doute sur le sujet de son message. “Il y a une différence entre le tournage d’un événement tel qu’il se produit et la fabrication d’un événement en arrivant quelque part avec une caméra”, a écrit Almoz. “Vous choisissez en grande partie la dernière option et provoquez des frictions qui n’existaient pas auparavant”, a-t-il écrit. “Vous continuerez à faire des films ostensi-

blement au-delà de la liberté d’expression et nous continuerons à défendre les résidents de l’État d’Israël et à assurer le bien-être de ses citoyens, sans mêler les [Forces de défense israéliennes] dans des querelles politiques”, a-t-il ajouté. B’Tselem fait appel à des photographes et des vidéastes palestiniens en Cisjordanie pour documenter la conduite des soldats et des habitants des implantations dans la région. Si B’Tselem a maintenu des relations plutôt professionnelles avec l’armée, en particulier l’avocat général et la police, qui sollicitent parfois l’ONG pour récupérer des vidéos dans le cadre d’enquêtes. En octobre dernier, le directeur de l’ONG israélienne B’Tselem Hagai El-Ad avait déclaré lors d’une réunion à l’ONU qu’»Israël ne peut pas se considérer comme une démocratie tout en occupant le territoire d’un autre peuple». La réunion, organisée sous le nom de “Colonie illégales israéliennes: obstacles à la paix et à la solution à deux Etats”, initiée par la délégation palestinienne à l’ONU, et convoquée par l’Angola, la Malaisie, le Venezuela, le Sénégal et l’Egypte, était consacrée à une analyse de la situation actuelle en Cisjordanie. Source: i24News (Copyrights)


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Israël en fête : 7.500 autobus ont été réservés pour Lag Baomer

Plus de 500 000 personnes vont se déplacer en direction de Meron ce dimanche. Résultats qui fait polémique (chez les non religieux) : tous les bus du pays ont été réservés pour cette fête. Aucun bus n’est disponible pour le transport scolaire. (DR)

Tout Israël a fêté Lag baomer ce dimanche

Lag Ba’omer est une fête juive d’institution rabbinique. La fête est mentionnée pour la première fois dans la littérature rabbinique médiévale qui la rattache à Rabbi Akiva. Une tradition l’associe fortement à Rabbi Shimon bar Yohaï, légendaire auteur du Zohar, tandis que le sionisme y célèbre la vaillance de Shimon bar Kokhba.

Elle a lieu le 18 iyar (généralement en mai dans le calendrier grégorien), en Israël comme en diaspora, donnant lieu à des feux de joie et, pour certains, à des pèlerinages sur les tombes des justes, en particulier le mausolée supposé de Rabbi Shimon, au mont Meron. Lag Ba’omer n’apparaît ni dans la Bible hébraïque ni dans les Talmuds ou le Midrash mais la croyance populaire rattache le plus souvent la fête à Rabbi Akiva et l’un de ses disciples, Rabbi Shimon bar Yohaï. Selon le Talmud et le Midrash, Rabbi Akiva, principale figure spirituelle de sa génération, avait vingt-quatre mille étudiants qui moururent d’une mystérieuse épidémie entre Pessa’h et Chavouot parce qu’ils s’entredéchiraient. La désolation régna jusqu’à l’arrivée de Rabbi Akiva dans le sud où il dispensa son enseignement à cinq nouveaux

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disciples : Rabbi Meïr, Rabbi Yehouda, Rabbi Yosse, Rabbi Shimon et Rabbi Eléazar ben Shammoua. Tous devinrent des héros du judaïsme rabbinique, en particulier Rabbi Shimon bar Yohaï. Pour avoir critiqué le pouvoir romain, il dut se réfugier avec son fils Rabbi Eléazar à Peki’in dans une grotte où ils demeurèrent douze ans, s’enterrant jusqu’au torse pour économiser leurs vêtements, étudiant la Torah pendant que Dieu pourvoyait à leurs besoins en suscitant un caroubier et un cours d’eau. Les savoirs sur lesquels ils méditaient étaient si profonds qu’à leur sortie, leur regard pouvait embraser le monde. La grotte de Rabbi Shimon et de son fils devint ensuite un lieu privilégié pour rencontrer le prophète Élie qui leur avait rendu visite et deviser avec lui des enseignements secrets. La tradition rapporte par ailleurs une dispute entre les gens de Meron et ceux de Gischala pour l’honneur de pouvoir enterrer Rabbi Eléazar sur leur sol. Cependant, si cette tradition permet de comprendre le lien qui se tissera ultérieurement entre Lag Ba’omer et le mont Meron, elle ne fait aucune allusion à la fête elle-même.

En Israël, des milliers de juifs croyants se rendent tous les ans sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yohaï à Méron, pour y célébrer son anniversaire. Les célébrations traditionnelles de Lag Ba’Omer vont s’ouvrir ce dimanche. En Israël, Lag Ba’Omer est l’occasion pour les juifs croyants d’effectuer un pèlerinage sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yohaï (“Hiloula”), au mont Méron dans le nord d’Israël. L’affluence à Méron a fortement augmenté depuis la création de l’état d’Israël, et surtout avec l’arrivée des Juifs d’Afrique du Nord qui ont fortement influencé le caractère actuel des célébrations. TROIS MILLIONS D’EUROS Cette année, environ 500.000 personnes sont attendues à Méron pour ce qui est devenu un des grands évènements populaires du calendrier juif. Les pèlerins établissent leurs campements, allument des feux de camp et se consacrent à l’étude et la prière.

célébration de Lag Ba’Omer est prise en charge par le ministère israélien des Cultes. En 2016, un budget de 13 millions de shekels avait été consacré à l’évènement. RETOMBÉES ÉCONOMIQUES Pour Oded Flous, le directeur général du ministère, « il s’agit de l’évènement touristique le plus important du pays ; si Israël investit des millions de shekels dans des représentations théâtrales et dans des expositions à l’étranger, alors 500.000 visiteurs aussi y ont droit ». Cette année, le ministère des Cultes a investi dans les infrastructures qui devront servir aussi durant les années à venir, comme des routes d’accès, des aires de stationnement et un espace réservé aux femmes. « La dépense publique par tête est d’environ 30 shekels par personne, ce qui n’est pas un coût très élevé » précise Oded Flous. Sans compter de nombreuses activités qui devront bénéficier des retombées de l’évènement : compagnies de transport (7.500 autobus ont été réservés), commerce d’alimentation, etc.

Au-delà de ces aspects religieux, Lag Ba’Omer en Israël est devenu aussi un évènement touristique qui draine des fonds importants et se traduit par de nombreuses retombées économiques.

Au-delà des célébrations religieuses à Méron, les Israéliens ont l’habitude de célébrer Lag Ba’Omer en allumant des feux de camps et en organisant des pique-niques. Les enfants en particulier allument le soir d’immenses feux de joie tout en mangeant des marshmallows (de la guimauve) grillés.

Comme tous les ans, l’organisation de la

Jacques Bendelac (Jérusalem)


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Un record de $105 Milliards : les réserves de l’Etat d’Israël

Du jamais vu. Fin Avril 2017, Israël avait $105.14 Milliards de réserves qui représentent 33% du PNB du pays.

Les réserves de change sont des avoirs en devises étrangères et en or détenues par une banque centrale. Elles prennent généralement la forme de bons et obligations du Trésor d’États étrangers, ce qui permet à ces réserves de rapporter un intérêt. Elles sont utilisées par les autorités monétaires pour réguler les taux de change. Leur montant global avait doublé entre 2000 et 2008, passant de 2 000 à 4 000 milliards de dollar américain. Pour les trois quarts, cette augmentation est due aux banques centrales asiatiques, dont les avoirs sont passés de 1 000 à 2 500 milliards de dollars sur la période. Ces réserves atteignaient 9 000 Md$ en 2011. D’après le FMI, elles atteignent 10 000 Md$ en 2012. Au 31 mars 2011, le dollar US représentait 60,7 % des réserves de change en devises allouées dans le monde contre 61,5 % trois

mois plus tôt. L’euro constituait 26,6 % des réserves allouées contre 26,1 % trois mois plus tôt. Fin mars 2011 la part du dollar dans les réserves allouées en devises des États était au plus bas depuis fin 1996. Toutefois ces chiffres sont à relativiser très fortement dans la mesure où la Chine refuse de divulguer la répartition de ses réserves de change et dans la mesure où la part des réserves non allouées s’est fortement accrue depuis 2001 pour représenter fin 2010 plus de 45 % des réserves totales dans le monde. Les réserves non allouées, par définition, sont valorisées par une banque centrale en dollar US quelles que soient leurs devises réelles d’origine. Avant l’introduction de l’euro, les autres devises utilisées comme monnaies de réserve, étaient le mark allemand, le yen, le franc français, la livre sterling et le franc suisse. Depuis 1999, l’euro est devenu la seconde monnaie de réserve mondiale.

Vers une normalisation des relations entre les pays du Golfe et Israël ?

Israël, un des trois plus grands marchés automobiles au Moyen-Orient Cet assouplissement interviendrait en échange du gel partiel de la construction dans certaines implantations

dans certaines implantations de Cisjordanie et l’allègement du blocus économique sur la bande de Gaza.

Les pays du Golfe ont proposé une normalisation de leurs relations avec Israël en échange d’un gel partiel des constructions dans les implantations et de l’assouplissement des restrictions commerciales sur la bande de Gaza, rapporte le Wall Street Journal mardi.

Les monarchies du Golfe et l’Etat hébreu n’entretiennent pas de relations diplomatiques officielles.

Cette proposition aurait été formulée dans un document préparé lors de pourparlers entre différents responsables des Etats sunnites, sous l’autorité de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis. Elle a également été transmise à Israël et l’administration américaine, d’après le quotidien américain. Parmi les mesures de normalisation, l’établissement de lignes de télécommunications directes entre Israël et certains pays arabes, mais aussi l’octroi de visas aux sportifs et hommes d’affaires israéliens. Cet assouplissement interviendrait en échange du gel partiel de la construction

En février dernier, le WSJ révélait les intentions de l’administration Trump de créer une alliance militaire incluant les puissances du Golfe et Israël dans le but de lutter contre leur ennemi commun, l’Iran.Selon les mêmes sources, l’Arabie saoudite et les Emirats souhaitaient que les États-Unis annulent la loi permettant aux familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 de poursuivre leurs gouvernements devant les tribunaux américains, en échange d’accepter de coopérer avec Israël. Le président américain entamera le 22 mai sa première tournée diplomatique officielle à l’étranger, avec comme premier stop l’Arabie saoudite puis Israël. i24news

Hyundai Motor a vendu 39.086 unités en Israël l’année dernière, devenant le meilleur vendeur pour la première fois en trois ans, selon les données. Kia Motors s’est classé deuxième avec 38.069 unités vendues. En 2015, Kia était la marque la plus vendue dans ce pays, suivie par Hyundai. Le premier constructeur automobile sud-coréen a représenté 13,6% du marché automobile israélien l’année dernière, et la part de marché de Kia s’est élevé à 13,3%.

Toyota a occupé la troisième place en vendant 30.040 unités durant la période citée, suivi de Skoda avec 19.511 véhicules et de Mitsubishi avec 17.988 unités. Israël a émergé comme un des trois plus grands marchés automobiles au MoyenOrient. Le marché a progressé de 12,5% en glissement annuel en 2016, par rapport au gain de 6,2% en 2015 et à l’augmentation de 12,8% en 2014. Le SUV Sportage de Kia est devenu le mo-

dèle le plus vendu en Israël l’année dernière (14.072 unités), en hausse de 29% par rapport à l’année précédente. Les observateurs industriels ont attribué les fortes ventes de Hyundai et Kia à leurs efforts pour attirer les automobilistes israéliens préférant des petits véhicules, ainsi qu’à l’exonération d’impôt pour les voitures hybrides. «La Sonata hybride de Hyundai a dominé le marché israélien des berlines de taille moyenne », a déclaré un responsable du groupe Hyundai Motor. «Hyundai et Kia ont aussi pris l’initiative sur le marché des véhicules hybrides en lançant des modèles comme le Niro et l’Ioniq.» Source: Koide9israel et Israelvalley


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Pourquoi les palestiniens aiment-ils les concurrents de Pizza Hut?

Les Arabes palestiniens ont appelé à un boycott de Pizza Hut, après que la franchise de la société en Israël a été accusée de se moquer des terroristes grévistes de la faim emprisonnés en Israël. La page Facebook de la franchise aurait partagé une image publiée par la police israélienne plus tôt cette semaine, montrant Marwan Barghouti, le leader de cette grève de la faim, brisant secrètement son jeûne. “Barghouti, si tu brises ta grève de la faim, la pizza n’est-elle pas un meilleur choix?”, disait une capture d’écran de la publication,

avec une photo d’une boîte à pizza apparemment retouchée par Photoshop. L’image a ensuite été retirée de la page Facebook, bien qu’elle se trouve toujours sur la page d’au moins une branche locale, a noté l’AFP. Un porte-parole de Pizza Hut International s’est excusé pour le post, en déclarant à l’agence de presse: “C’était complètement inapproprié et cela ne reflète pas les valeurs de notre marque. Le franchisé local l’a supprimé”, a-t-elle ajouté http://www1.alliancefr.com

Trump dit «avoir absolument le droit» de partager des informations Réforme de l’audiovisuel public en avec Moscou Israël dans la douleur et les larmes Après près de cinquante années de diffusion, la chaîne publique israélienne n°1 a présenté son tout dernier programme hier soir. C’est les yeux noyés de larmes que la présentatrice de l’émission d’information « Mabat », Geula Even, a annoncé hier soir que cette présente édition serait la dernière de la chaîne. Ce matin, David Han, le directeur de l’Autorité de radiodiffusion, a envoyé une lettre à ses employés dans laquelle il a expliqué pourquoi il avait accepté la demande de fermeture. Il y explique qu’il avait pris cette décision avec le cœur lourd. Il a également remercié la merveilleuse équipe de personnes dévouées à leur travail et à leur mission publique qui avait travaillé pour le bien de la chaîne jusqu’à ce jour; Après 49 années de diffusion, la chaîne ferme juste avant le vote de la Knesset pour remplacer l’historique Autorité de Radio-diffusion par un nouvel établissement dans le cadre de la réforme de l’audiovisuel

public. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’était tout d’abord vivement opposé à la création de l’IPBC prévue pour remplacer l’Autorité israélienne de radiodiffusion (IBA), critiquant le “penchant gauchiste” présumé de la nouvelle antenne, et réclamant le report de son lancement pourtant imminent. En effet, l’avenir de la radio-télévision publique israélienne a fait l’objet d’une lutte acharnée entre le premier ministre, qui ne voulait pas d’une réforme, et le ministre des Finances Moshe Kahlon, qui souhaitait poursuivre le projet en raison des fortes sommes déjà investies. Le premier ministre avait même lancé la menace de nouvelles élections si aucun terrain d’entente n’était trouvé. La réforme devait principalement servir à stimuler le service public et à se positionner face aux chaînes privées qui lui font de l’ombre. Un accord avait finalement été trouvé entre les deux parties.

«Je veux en plus que la Russie accélère nettement sa lutte contre l’EI et le terrorisme» Le président américain Donald Trump a affirmé mardi sur Twitter avoir eu «absolument le droit» de partager des informations concernant «le terrorisme et la sécurité aérienne» avec Moscou, après avoir été accusé d’avoir divulgué des données classifiées au chef de la diplomatie russe.» En tant que président je voulais partager avec la Russie (lors d’une réunion à la Maison Blanche publiquement connue), comme j’en ai absolument le droit, des faits concernant (...)», a-t-il écrit sur son compte Twitter mardi. ... le terrorisme et la sécurité aérienne. Pour des raisons humanitaires, et je veux en plus que la Russie accélère nettement sa lutte contre l’EI (groupe Etat islamique, ndlr) et

le terrorisme», a ajouté le président. Le Kremlin a, par la suite, qualifié de «n’importe quoi» l’affaire des informations classifiées que le président américain Donal Trump a révélé, selon le Washington Post, au chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.» Pour nous, ce n’est pas la question, c’est encore une fois n’importe quoi. Et nous ne voulons rien avoir à faire avec ce n’importe quoi. C’est du grand n’importe quoi», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes.Et «nous n’avons ni démentir ni à confirmer», a-t-il conclu. Donald Trump a été accusé lundi d’avoir divulgué des informations hautement classifiées au chef de la diplomatie russe, à la suite de quoi la Maison Blanche avait tenté d’éteindre l’incendie sans toutefois s’exprimer sur le fond. i24news



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Législatives : Gil Taïeb, « Emmanuel Macron était mon stagiaire ! »

Le Président de l’ASI est un proche du Président Macron. Aussi comptait-il se lancer dans la course aux investitures pour les Législatives de juin. Face aux règles établies par le parti d’Emmanuel Macron, Gil Taïeb s’est retrouvé empêché et a préféré se désister plutôt que de nuire au Président et à sa nouvelle équipe. Il nous explique pourquoi, mais revient aussi, en exclusivité pour Israël Actualités, sur les enjeux de ces Législatives et plus largement du positionnement d’Emmanuel Macron par rapport à notre communauté et à Israël. Questions… rale. Il est intransigeant vis-à-vis du terrorisme, de l’intégrisme mais ne veut stygmatiser personne. Que pensez-vous des accusations concernant son entourage, notamment Richard Ferrand ? D’abord je voudrais dire que le Président et son entourage, ce n’est pas la même chose. Ensuite, je rappelle que l’ensemble de la classe politique française, de droite comme de gauche respecte une ligne fixée par le quai d’Orsay, plutôt orientée sur un parti pris pro-palestinien. Richard Ferrand, c’est un fait, n’est pas un ami d’Israël. Cela dit, ce n’est pas non plus un ennemi. Avec lui comme avec d’autres, notre communauté doit discuter, éclairer et surtout arrêter de chercher la petite bête. Dans les cercles proches d’Emmanuel Macron, la bienveillance à notre égard règne et chercher la petite bête ou discréditer quiconque ne fait pas preuve d’un sionisme absolut serait une grave erreur : à force d’instransigeance, nous ferions le vide autour de nous… Peut-il réussir ?

Gil Taïeb, vous étiez candidat dans les Hauts-de-Seine la semaine dernière. On a appris finalement votre désistement. Pourquoi ? C’est simple : les règles fixées par les équipes de la République en Marche ! sont très strictes, plus strictes encore que celles fixées par la loi. Or elles précisent qu’aucun candidat ne peut être investi s’il a été frappé d’inéligibilité. Ce fut mon cas, pour une anecdote ubuesque, il y a 5 ans. J’ai, comme d’autres candidats essuyé les plâtres d’une candidature dans la 8ème circonscription des Français de l’Etranger. Comme cette mandature était nouvelle, les services même chargés de contrôler les comptes et la bonne tenue de la campagne étaient perdus, car les règles édictées n’étaient en rien applicables à la situation : comment faites-vous campagne dans 5 pays en même temps ? Comment faire savoir aux gens qu’on vient à leur rencontre et les avertir d’une réunion publique puisqu’on ne peut pas laisser des prospectus dans la boîte aux lettres par exemple. J’ai donc payé une publicité en janvier dans un petit support gratuit de Netanya. Le Petit fûté. Or, c’était interdit par les règles, mais à l’époque, personne n’était en mesure de me donner les règles précisément, puisque nous débutions sur cette circonscription. Par ailleurs, j’ai transmis toutes mes factures, comme le veut la loi à mon mandataire financier. Mais lorsque je me déplaçais dans un des 5 pays où je faisais campagne, je ne pouvais toujours l’avoir avec moi. Il m’est donc arrivé de payer des boissons, des repas en espèce et

de transmettre les factures. J’ai dépassé de 614 euros le montant d’espèces autorisées. Sur 6 mois et dans 5 pays, soit une cinquantaine d’euros par mois que j’aurais dû régler en chèque ou par virement du mandataire financier, mais je ne vois pas comment j’aurais pu dire au cafetier turc ou italien, mon mandataire financier reviendra vers pour pour le règlement de mon café ! Suite à ces erreurs, mes comptes de campagne ont été invalidés et par suite, j’ai été déclaré inéligible pendant un an. Une sanction qui, bien sûr, dans mon cas, était peu justifiée puisque sur les 4 candidats de l’époque, 3 ont vu leurs comptes invalidés : les règles étaient tellement nouvelles et floues que personne exactement, ne savait quoi faire et ne pas faire. Comme certains rivaux se sont chargés d’aller faire la preuve de mon « forfait », monsieur Balkany et son candidat étaient ravis de pouvoir annoncer à qui voulait l’entendre que ma candidature était caduque. J’ai préféré prendre les devants, parlé franchement au Président Macron et écrire au parti pour annoncer mon désistement. Cette affaire est ridicule, elle ne met absolument pas en cause, ni ma bonne foi, ni ma probité, mais les règles sont les règles et je n’y dérogerai pas. Vous semblez bien connaître Emmanuel Macron. Comment avez-vous lié connaissance ? C’est une histoire très amusante. Nous avons été présentés, par un ami commun, au moment où il a démissionné pour lancer

son parti. Le contact a été chaleureux et le courant est très bien passé. C’est lui qui au fil de nos rencontres, m’a rappelé un jour que nous nous connaissions depuis 20 ans ! En fait, le jeune Emmanuel Macron a fait un stage à la mairie du 11ème arrondissement en 1998, le maire de l’époque était Georges Sarre, j’étais un de ses proches et membre de son cabinet. Et le plus drôle, c’est que c’est Emmanuel lui-même qui s’en est souvenu. Moi j’avais oublié ! Vous qui le connaissez bien, que pensez-vous de sa personnalité ? J’ai avec lui, une relation basée sur la confiance, l’honnêteté et l’extrême sincérité. On n’est pas forcément d’accord sur tout, mais on se dit tout ! Je peux vous dire que c’est quelqu’un d’extrêmement brillant et courageux et que j’appelle la classe politique dans son ensemble à lui accorder sa confiance et à jouer l’unité derrière lui. Parce qu’il veut réussir mais surtout il le doit. Il a créé un espoir immense chez les gens, mais surtout des attentes infinies. Son échec serait celui de tout le pays et les dangers des extrêmes seraient terribles s’il échouait. Quelle position adopte-t-il vis-à-vis d’Israël et de notre communauté ? Il faut, sur ce sujet, être clair. Emmanuel Macron est un ami d’Israël, il a été très clair, à Beyrouth lorsqu’il a dit dans un discours courageux qu’il ne serait pas favorable à un boycott d’Israël ni à une solution unilaté-

Oui, je le crois, je le pense. Il a nommé un homme de droite comme chef de gouvernement et envoyé ainsi un signal fort à ceux qui l’attendent au tournant, affirmant qu’il s’inscrit dans la continuité. Je ne le pense pas justement. Emmanuel a compris que notre pays a besoin d’une recomposition. L’espoir est grand, mais les attentes immenses et Emmanuel Macron veut réussir, mais surtout il le doit. Car son succès sera notre dernier rampart contre le chaos. J’appelle donc la classe politique a faire preuve de responsabilité et à lui donner les moyens d’agir. Pour la France et ses valeurs. Israël Actualités


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Interview exclusive de Meyer Habib, candidat aux législatives dans la 8ème circonscription des français de l’étranger

1 – Le 7 mai dernier, Emmanuel Macron a été élu Président de la République. Quel est votre regard sur le quinquennat qui s’ouvre ? Mon candidat était François Fillon, le meilleur pour mener une alternance forte et redresser la France après le quinquennat désastreux de François Hollande. La Gauche laisse la France à la dérive. Les faits parlent d’eux-mêmes. En un an et demi, 250 innocents ont été assassinés dans notre pays au nom de l’islam radical. La croissance économique accuse un retard de 2% par rapport aux autres pays européens. En cinq ans, plus d’un million de chômeurs en plus, la dette a explosé, un matraquage fiscal sans précédent laisse les classes moyennes à genoux. Entre afflux de réfugiés, crise de la dette grecque et Brexit, l’Europe est au bord de l’implosion. François Fillon était le seul à proposer un véritable programme de rupture, ambitieux et réaliste que ce soit dans le domaine économique, de la sécurité, de la lutte contre le totalitarisme islamique, des relations avec Israël ou pour les Français de l’étranger. Les Français d’Israël ne s’y sont pas trompés : plus de 61% ont voté Fillon.

Au second tour, je me suis immédiatement mobilisé pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen. Le Front national n’avait pas seulement un programme économique délirant et un projet anti-européen, il reste surtout le parti de Jean-Marie Le Pen et garde dans son ADN des relents d’antisémitisme, voire de négationnisme. Voter Macron n’était pas un choix d’adhésion mais un choix moral pour le républicain, l’humaniste et le Juif que je suis. Emmanuel Macron l’a emporté. Il a fait 96% en Israël, où nous avons tordu le cou au mythe d’un vote juif pour Le Pen. Il demeure que 11 millions de Français ont voté Le Pen et qu’au premier tour, les extrêmes ont réuni plus de 40% des suffrages. C’est très inquiétant. Il y a urgence à réformer en profondeur, restaurer la sécurité et détruire la menace djihadiste. Sinon, la prochaine fois, le Front national passera, ou l’extrême-gauche, qui est au moins aussi dangereuse. Face à cette situation, que propose Emmanuel Macron ? On est dans le flou. Parmi les candidats estampillés « la République en marche », un très grand nombre de socialistes recyclés. C’est le cas en Israël, où Flo-

rence Drory, une ancienne responsable de la section PS en Israël a reçu l’investiture « la République en Marche ! » après avoir été déboutée par son propre parti, qui a imposé Benjamin Djiane directement de Paris… Cette même Florence Drory, qui a fait campagne contre Manuel Valls aux primaires de la gauche et qui est soutenue par des personnalités très hostiles à Israël comme l’ancien journaliste Charles Enderlin… La droite et le centre n’ont pas perdu à cause de leur programme mais à cause des « affaires » et de nos divisions. Pour redresser la France, il faut absolument une majorité claire, un programme précis, un gouvernement qui gouverne. Les élections législatives de juin prochain sont un troisième tour, où l’avenir de notre pays va se jouer. La nomination lundi dernier de mon collègue LR Edouard Philippe au poste de Premier ministre est une très bonne nouvelle. Cette décision va dans le sens du scénario que je défends depuis le 23 avril : le redressement passera par un gouvernement de cohabitation ou une coalition de centre droit. C’est la seule seule option pour tourner la page de cinq ans de socialisme, d’indécision, de guerres d’égos et d’immobilisme, qui ont conduit notre pays au bord du gouffre. Sur le plan personnel, j’ai d’ailleurs de très bonnes relations avec Emanuel Macron. J’ai appuyé certaines réformes qu’il a portées, par exemple, nous avons été, avec Frédéric Lefebvre, les seuls députés d’opposition à soutenir le pacte de responsabilité, dont il est l’un des principaux artisans. De même, j’aurais voté la loi « Macron » si Manuel Valls n’avait pas utilisé le 49-3…Je suis un

pragmatique : par-delà les lignes partisanes, quand une loi est bonne pour la France, je la soutiens. 2 - Quel est le rapport d’Emmanuel Macron à Israël et au conflit israélo-palestinien ? C’est évidemment un point essentiel. Je connais Emmanuel Macron, qui est un ami et, je pense, j’espère, aussi un ami d’Israël. Il demeure que certaines personnalités de son entourage m’inquiètent. Parmi elles, Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche !, qui a subventionné l’Association France Palestine Solidarité, le très anti-israélien Dominique de Villepin ou encore certains référents « En Marche ! », qui appartiennent aux Frères musulmans. Récemment, plusieurs investitures pour les législatives ont été données à des militants antisionistes et activistes BDS comme Christian Gerin. Même s’il a été suspendu, il est clair que le nouveau président devra aussi composer avec certaines tendances antisionistes présentes dans « En marche »… De même, certaines de ses déclarations m’ont troublé. Que ce soit ses propos sur la colonisation qu’il a qualifiée de crime contre l’humanité ou sur la politique du gouvernement Netanyahu, qu’il a jugé « belliqueuse »… Qu’il l’admette ou pas, Emmanuel Macron a gagné les élections en doublant son mentor, François Hollande, à qui il doit beaucoup. Il est directement issu de cette Gauche obsédée par les « colonies », qui déclare un


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Interview exclusive de Meyer Habib, candidat aux législatives dans la 8ème circonscription des français de l’étranger - Suite

jour être amie d’Israël pour ensuite trahir sa parole dans les actes. Cela dit, on jugera sur les seuls faits. 3 - Elu député en 2013 dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger, quel bilan tirez-vous de votre mandat? Il est toujours difficile de parler de soi mais, modestement, j’ai l’impression d’avoir rempli ma mission. En 2013, j’ai mené campagne sur le thème « pour Jérusalem, je ne me tairai point ». J’ai tenu parole. Il serait évidemment fastidieux dans une telle interview de revenir sur tout ce qui a été fait en près de quatre ans. Même si on peut toujours faire plus, ce qui est certain c’est que jamais je ne me suis ménagé. Ma première question au gouvernement à l’Assemblée portait sur le scandale et l’hypocrisie qu’Israël, où résident quelques 800 000 francophones, soit laissée au ban de l’Organisation internationale de la Francophonie, sous la pression d’Etats arabes. Au début de mon mandat, nous avons réussi, avec le Ministre israélien des Transports Israel Katz, à faire aboutir les accords « ciel ouvert » et ouvrir la ligne Paris-Tel-Aviv à des compagnies « low cost » comme Easy Jet afin de faire baisser le prix des billets. Ensuite, je n’ai cessé de combattre l’antisémitisme et son nouveau visage : la haine d’Israël. J’ai interpellé sans cesse le gouvernement sur le nucléaire iranien, le boycott d’Israël, les résolutions de l’UNESCO hostiles à Israël, le sauvetage des Chrétiens d’Orient... Même s’il faut rester vigilant, ça a payé : les appels au boycott font généralement l’objet de poursuites judiciaires, le gouvernement a officiellement regretté ses votes à l’UNESCO… J’étais en première ligne contre la résolution de reconnaissance d’un Etat de Palestine portée par la Gauche fin 2014 : alors qu’on en escomptait 20, ce sont finalement 151 députés qui ont voté contre (dont un seul de gauche…) ! J’ai initié ou accompagné la venue de dizaines de parlementaires en Israël, parmi lesquels Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Christian Estrosi ou Eric Ciotti ou Gérard Larcher. Résultat : les opinions changent, les discours évoluent. Cela faisait très longtemps qu’Israël n’avait pas eu autant d’amis à l’Assemblée nationale. J’ai l’impression d’y être un peu pour quelque chose. Dès le début de mon mandat, je me suis battu pour défendre la shehita et la mila, que certains voulaient remettre en question. Cette question est aujourd’hui réglée suite notamment aux échanges entre Benyamin Netanyahu et François Hollande, dont

j’étais à l’origine. Après l’agression d’un professeur juif à Marseille, j’ai décidé de porter la kippa avec Claude Goasguen dans l’enceinte de l’Assemblée en signe de protestation. Il fallait un geste fort. Si un Juif ne peut plus porter la kippa dans la rue sans risquer d’être assassiné, c’est toute la République qui est en péril ! Je me suis aussi investi dans la lutte contre le terrorisme islamiste. J’aime profondément la France, qui m’a tout donné. Ces « nazislamistes » nous ont déclaré la guerre! Comme je l’avais prédit dès 2014, on a commencé par tuer des enfants juifs à Toulouse, puis des militaires, des journalistes, des policiers puis sans distinction comme on l’a vu au Bataclan ou le 14 juillet à Nice. Un prêtre a été égorgé dans son église, un chef d’entreprise décapité, un couple de policiers assassinés devant leur enfant de trois ans… On le voit : ce n’est pas une guerre de territoires mais une guerre de civilisation. Vice-président de la commission d’enquête sur les attentats de Paris, j’ai obtenu un voyage parlementaire en Israël, à la découverte des méthodes israéliennes de lutte anti-terroriste, les meilleures au monde. Aujourd’hui, la coopération anti-terroriste se renforce. J’ai défendu les intérêts des Français de l’étranger, au niveau de la fiscalité, des bourses scolaires, des services consulaires, des équivalences de diplômes, des permis de conduire... Malgré un quinquennat socialiste difficile, le bilan est positif. J’ai réussi à obtenir pour les retraités la dématérialisation des certificats de vie dès le 1er janvier 2018, les frais de scolarité sont restés quasiment stables, l’accueil dans nos consulats s’est amélioré… Enfin, j’ai pris en charge des centaines de cas individuels. Par exemple, je suis très proche de la famille de Sarah Halimi, cette femme exceptionnelle battue et défenestrée parce que juive par son voisin musulman. La famille me fait confiance pour l’aider à faire reconnaître le caractère antisémite de ce meurtre. Elle a droit à la vérité, la communauté juive, la France dans son ensemble ont droit à la vérité. 4 – Quelles sont les grandes lignes de votre programme? Sur le plan national, je m’investirai dans la lutte contre le terrorisme et l’islam radical. C’est une question vitale. Je m’impliquerai également très activement dans la politique économique et la réforme de l’Etat. Il y a urgence à relancer la croissance économique, baisser les impôts, augmenter le pouvoir d’achat des Français. J’ai peur que la gauche au pouvoir avec Macron ne répète encore les mêmes erreurs et se contente de demi-mesures sans ambition ni portée. Je continuerai évidemment à être fer de

lance sur tous les grands combats que j’ai engagés, que ce soit la lutte contre l’antisémitisme et l’antisionisme, contre le boycott, pour la reconnaissance de Jérusalem, capitale d’Israël… En Israël, je suis déterminé à obtenir des avancées majeures sur les droits des Olim. Ma priorité est maintenant la reconnaissance des permis de conduire et poursuivre les efforts sur les équivalences de diplôme pour de nouvelles professions. Il reste encore beaucoup à faire pour toutes les professions médicales, paramédicales et juridiques. Sur le plan fiscal, je veux obtenir l’abrogation des prélèvements CSG-CRDS sur les revenus du capital des non-résidents, qui sont un véritable scandale. 5 - Etes-vous optimiste ? Jour après jour, je reçois énormément de messages de soutien, que ce soit dans la rue, sur les réseaux sociaux ou par courrier. Ces témoignages me vont droit au cœur et me donnent beaucoup de force pour continuer ma mission. Certains me disent favori mais je crois d’abord au travail et à la détermination. Candidat unique de la droite et du centre sous la double étiquette LR-UDI, je suis et je resterai un député libre et, avant tout, n’en déplaise à certains, l’infatigable défenseur d’Israël. Face à moi, pas moins de 6 candidats d’une Gauche complétement éclatée, discréditée

par ses échecs économiques et sécuritaires et surtout par son double langage sur Israël. Enfin, une candidate inconnue du Front national… Contrairement à mes concurrents, ces grands combats je les vis dans ma chair. Je ne surfe pas sur une vague, je ne suis pas au service d’une ambition personnelle. J’ai des convictions, une vision, un enracinement dans la cause sioniste depuis plus de trente ans. Quand certains candidats découvrent ces sujets en se réveillant, je me lève pour mener ces batailles. L’amour d’Israël et de la France, l’attachement aux valeurs de la République et de la Torah coulent dans mon sang. Certains sont déterminés à m’abattre et attaquent ma personne pour me discréditer en Israël mais surtout dans les autres pays de la circonscription. Ils comptent sur les sentiments anti-israéliens d’une partie des Français de Turquie, de Grèce ou d’Italie pour me faire taire, pour nous faire taire. Si nous voulons déjouer leurs stratégies, le 4 juin, il faudra une mobilisation totale. A ce jour, vous êtes encore beaucoup trop nombreux à ne pas voter. En Israël, sur 75000 inscrits, 13 000 à peine ont voté pour l’élection présidentielle et 6000 à la dernière législative. Il faut voter et faire voter pour que je puisse continuer à porter votre voix et peser sur l’avenir de la France et d’Israël. Je compte sur vous. Ensemble, nous réussirons. Israël Actualités


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Ca y est, nous sommes rassurés, on entend, « on l’a échappé belle » on aurait pu connaitre pire, un second tour « Le Pen- Mélenchon « c’est de cette manière qu’un de mes cousins belges m’a interpellé, un final positif de l’élection momentanément rassurant. Ce n’est pas pour autant que nous sommes sauvés d’un « retour à bonne fortune « comme le souligne les banquiers quand vous perdez de l’argent, si cela s’arrétait à cette démonstration macro ou micro économique, cela n’en reste pas moins un désastre français, notre climat social se détériore lamentablement, les antagonismes sont de plus en plus menaçants, une dichotomie sociétale agressive qui a perdu ses repères. Un fait consternant, la « courtisanerie flamboyante » à la courbette facile, des ténors et non des moindres qu’ils soient de gauche, de droite se cherchent un nouveau maitre à trahir avant un prochain mandat. Quel exemple moral pour les citoyens « gogos » que la classe politique a trompé, les alliances de surface, les mensonges ne se définissant pas aux niveaux des idées ou de la raison d’exercer son ministère mais celui d’apparaitre en tant qu’élus avec le parti triomphant. Etre admis dans le fief présidentiel par le président et son comité d’éthique, un examen salvateur qui redonne une virginité à ces Ponce Pilate minables, une propension à justifier leur changement de cap. Drôle de situation, je me souviens des années 80, quand François Mitterrand fut fait président, tous les politiques étaient socialistes, mitterrandistes, des opportunistes sans conscience et sans morale d’une gauche de bon aloi plus que socialisante, le début de la « gauche dite caviar », un phénomène de mode, un peu comme le textile, on suit la mouvance et parfois ça réussit. Ceux la ont réussi, une aristocratie du pouvoir toute en artifice. Macron, est il meilleur que les autres ? La surprise passée, la grande gauche dé-

sarticulée, les rêveurs d’un socialisme « Hollandiste », de 2012, les grands mots, la tribune etc… comme dans un mauvais film, la triste destinée d’un président qui ne le fut qu’en apparence au demeurant très sympathique pour l’avoir côtoyé une ou deux fois dans le cadre de notre communauté. En final, rien, le vide, banal pour ne pas dire « normal ». Macron, le plus jeune président Français, son élection est comme un coup de balaie à ces braves et lâches politiciens professionnels, qui sans, remord, ne semblent pas avoir été traumatisé par ce changement de cap, pas du tout pris de court, leurs approches se ressentaient dans ces silences ambigües et souriant ne dévoilant qu’un aspect de leur personnalité, oublieux d’une amitié insincère qui n’était qu’une simple façade. Les aigreurs du vote, les contre Macron, les adversaires les plus destructeurs n’ont eu raison de son autorité et de son discours. Il a été entendu, mais sans réelle concurrence : une réelle complaisance à sa personne, car le politique ne peut façonner son destin sans renier quelques serments et trahir certaines de ces amitiés, silence, la tangente critique doit laisser place à savourer sa victoire. Liesse populaire qui ne fut pas improvisée, le résultat ne faisait guère de doute, seul le score était une énigme. Une victoire aussi forte ne pouvait être fêté que royalement, cela le fut dans la cour du Louvre, drapeaux tricolores au vent, l’hymne à la joie, la Marseillaise, le discours au rassemblement, il arrive tel un monarque, attitude d’un solitaire, il s’inspire de Mitterrand, de Hollande, il arrive dans le club des grands de ce monde. Un personnage avant d’être un destin, une interrogation avant d’être une cible. Les Français attendent beaucoup de cette présidence, ce succès ne peut se pervertir tant le sourire, la jeunesse, une certaine candeur, une foi charismatique, les symboles d’une renaissance nationale qui doivent

répondre aux attentes citoyennes. Macron veut faire comprendre qu’il sera seul aux commandes de l’état. Il est grand, même si on ne partage pas les grandes lignes de son programme. Revenir à des fondamentaux, bases d’une démocratie libérée ancrée dans une modernité qui joue sur une société libérale encadrée et la mondialisation. Bien que son socle électoral soit fragile, 16 millions d’électeurs ont choisi l’abstention et le vote blanc ou nul et le FN a recueilli 10 millions 500 de voix, règne un optimisme béat fait d’insouciance et de rêve à venir. Toutes les formations figées dans une courtoisie de salon et une complaisance policée sont en déroute, vient le triomphe de la plus sournoise et démente dialectique du représentant de « la France indécise », direct, la colère comme un acteur en transe, il fulmine, cabotin populiste et mauvaises pensées, suite à ces imprécations il vote à l’avenant du « ni ni » comme la poursuite d’un mélo ou il est rejoint par l’attitude équivoque de l’église qui ne se prononce pas clairement dans son choix citoyen. Alors, critique sur critique, cette élection meurtrit bien des susceptibilités, meurtrit bien des destins, comme un ras de marée impitoyable, mais le fait est que Macron a gagné. En fin de partie, on compte les points, ce qui a été bon pour l’un, les erreurs de l’autre, le démantèlement des partis, des remises en question, les états majors gonflant la défaite, ce fut une vraie hécatombe, il faut un coupable, il faut trouver le joint qui a changé la donne, l’arnaque électorale, l’abus du système, la précipitation, les affaires pour François Fillon vraies ou fausses saura t’on un jour la vérité, qu’importe, il était perdant dans son camp? Pas de plan B, d’ailleurs, qui en aurait pris la responsabilité ? L’oublié du PS Benoit Hamon, porteur de valeurs hors réalité, confusion dans le réel et les fabulations d’un esprit qui freinait l’énergie et niait la volonté à la réussite par un revenu universel. L’homme Hamon n’avait pas la mesure

d’un chef d’état. La France Insoumise, plus que la colère, c’est la révolution de l’unité nationale, ce n’est pas le désordre, c’est créé le mal pour le mal et casser la Nation entre deux types de société. Ses diatribes à l’emporte pièce, du n’importe quoi pour une foule électrisée n’entendant que la voix sans vraiment comprendre le texte. Un opportuniste talentueux et dangereux, sa voix ne s’éteindra pas avec le Président Macron. Cette Extrême Droite a trouvé un pendant avec une extrême gauche au pied du podium, ces extrêmes sont le tourment des démocrates, fragilisés parce que c’est le choix du nombre qui sort vainqueur, un risque réel si le quinquennat à venir s’avérait décevant, la crainte logique qui turlupine les esprits pourrait nous amener au pouvoir un FN remotivé, par une énième déception de la gauche « en marche » au gouvernement. Peut-on faire confiance au mouvement « En Marche » avec tous ces ralliements désordonnés qui de préférence ne pensent qu’à retrouver leurs anciens privilèges ? La presse dans son ensemble écrit « c’est une victoire en trompe l’œil », il a été élu par défaut ajoutent d’autres éditorialistes, un autre affirme « Emmanuel Macron sait parfaitement qu’il a été élu par défaut et par rejet, scénario identique à celui de son « père spirituel » François Hollande en 2012. La maladie électorale en France, on vote toujours « contre quelqu’un » rarement pour un programme. Encore faut il qu’il soit lu ! Cette élection, ou tous les courants partisans de gauche comme de droite ont appelé à voter Macron, notre communauté a lancé le même mot d’ordre, ce vote n’est pas consensuel, il était guidé par la crainte d’une victoire de l’extrême droite qui était fatale pour nous. Pour la communauté, rien n’est encore joué, silence positif, Macron sera-t-il à la hauteur de notre attente, saura t’il défendre nos droits et repousser l’alternance de la haine en bloquant définitivement le BDS ? Aura-t-il le courage politique d’intervenir auprès de l’UNESCO en toute conscience, la reconnaissance de nos droits inaliénables sur Jérusalem ? Israël trouvera t’il en lui un allié objectif ? Nous, juifs, israéliens même famille, même destin nous sommes régulièrement victimes de notre innocence, à croire que les politiques ont plus de sympathie à notre égard que les intérêts économiques d’une France en faillite ? Nous savons sans vouloir se l’avouer raisonnablement que nous dépendons de l’humeur et des conciliabules partisans œuvrant autour des princes qui gouvernent. Soyons réalistes, la France reste la France, elle n’est pas une province juive même si nous avons de bonnes raisons de croire que nous sommes de bons citoyens. Nous avons de nombreux membres communautaires qui se sont engagés auprès de Macron, espérons qu’ils seront à la hauteur des attentes de notre communauté, combattre l’antisémitisme, antisioniste, retrouver un climat apaisé libéré de ses haines : nous qui défendons les mêmes valeurs de la République. Est-ce suffisant ? Bernard Korn Brzoza


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Nous l’avons fait !

S’il ne s’agissait pas d’Israel, le Monde se gausserait. On en rirait, tant les réactions sont grossières.

Jusqu’à quand allons nous supporter des accusations telles que: «Israel est une force d’occupation responsable»

Un Jordanien passe la frontière, normalement, entre en Israël comme un paisible touriste. Arrivé à JERUSALEM, au niveau de la porte des lions, à l’aide de 2 poignards, il frappe un policier au cou. Quoique blessé, ce dernier réussit à sortir son arme et fait feu sur son agresseur. D merci, le policier reçoit les premiers soins sur place, puis il est conduit à l’hôpital Shaare Tsedek. Il va bien. C’est alors qu’un ministre Jordanien accuse Israël de «crime» Heureusement les caméras montrent clairement le Jordanien frappant le policier israélien. Bibi se fâche et demande à la Jordanie de cesser son «double jeu» et précise «qu’Israel condamne les attaques contre la Jordanie. Aussi la Jordanie doit en faire autant. Partout où il a lieu, le terrorisme reste du terrorisme.» 2 questions me taraudent. En premier: Que se passerait-il, si un Juif se rend en milieu arabe, armé de 2 couteaux, prêt à frapper. Je vous garantis qu’il n’aura le temps de rien, mais il serait vite décapité, et son corps serait déchiqueté. En second: S’il n’y avait pas eu les caméras, aurions nous vécu une autre affaire Lior AZARIA?

A force de trembler de peur, les dirigeants européens nous abreuvent de formules toutes faites. -pas d’amalgame -Islam: religion de paix et d’amour. -ne pas confondre les musulmans avec Daesh. Et ainsi de suite. Monde aveugle! Ne vois-tu pas que l’Islam envahit l’Europe, dans le but de l’islamiser? Monde aveugle! Tu feins d’ignorer les raisons de l’exode massif? Monde aveugle! Quand prendras tu conscience que tu introduits les fauves dans la bergerie? Monde aveugle et sourd! Tu ne vois rien et n’entends pas qu’ils engrossent tes filles, que leurs filles s’emparent de vos garçons. Ce qu’ils n’obtiennent pas par la force, ils se sont promis de le prendre par le ventre des femmes. Vous pouvez tout arrêter! A condition de le vouloir! Théodore Herzl nous dit un jour: «IM TIRTSOU, EN ZO HAGADA!! «Si vous le voulez, ce ne sera pas une légende.» 50 ans plus tard, naissait Israel. Mais sur un désert. Tout était à construire. Il n’y avait rien. NOUS L’AVONS FAIT! Vous avez tout! Arrêtez de subir. René Séror

Discrétion pour une grande date Nous sommes aujourd’hui le 14 mai. Il y a 69 ans, à Tel Aviv, un certain David Grrun, (on écrit aussi Gryn) Proclamait l’indépendance de l’état d’Israel, suscitant un immense espoir pour les Juifs du monde entier. Vous le connaissez mieux sous son nom israelien David Ben Gourion. Cependant, aucune cérémonie ou commémoration officielle n’est organisée en Israël. Sauf pour le 19 éme, le 38 éme, le 57 éme et si D veut le 76 éme anniversaire, cette date sera célébrée. Pourquoi? Tout d’abord, parce que c’est l’anniversaire hébraïque qui est retenu par les autorités israéliennes. Ensuite, parce que les dates du calendrier grégorien et celles du calendrier hébraïque se rejoignent tous les 19 ans. Sans faste, sans cérémonie, soyons nombreux à souhaiter un BON ANNIVERSAIRE à notre merveilleux et Grand pays.

YOM OULEDET SAMEAH ISRAEL. Et comme le judaïsme dit qu’il n’y a pas de place pour le hasard, Macron est investi ce jour. Le même jour, c’est LAG Baomer. Egalement, en ce jour de LAG, 33 éme jour du OMER, nous célébrerons Rabbi Shimon Bar Yohai. Sans la moindre arrière pensée, et sans risque de me tromper, dans 100, 200, ou 300 ans, et si Mashiah venait à tarder, nous célébrerons l’indépendance d’Israel, la réunification de JERUSALEM, nous nous rendrons en pèlerinage à Meiron en chantant Bar Yohai, peut-être visiterons nous toujours la Ghriba à Djerba, mais je mets au défi, les enfants de France, Juifs ou non,de se souvenir qui était Emmanuel Macron! Il ne savent déjà plus qui étaient De Gaulle ou Mitterand. A force de fausser l’histoire, on récolte ce que l’on sème. Seule, notre histoire perdurera. B’HM. René SEROR

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Nos voisins wallons interdisent l’abattage rituel Après la Suisse, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, c’est au tour de la région de Wallonie d’interdire l’abattage sans étourdissement à partir de septembre 2019. Donc d’interdire purement et simplement l’abattage rituel sur leur territoire ! Rappelons que la Wallonie est une des trois régions belges ou vit un tiers de la population du pays, majoritairement francophone. Et que 35.000 Juifs résident en Belgique, principalement à Bruxelles et Anvers. C’est à l’unanimité de la commission Environnement du parlement wallon qu’a été prise cette décision qui doit être confirmée en séance plénière, le 17 mai 2017. Les députés wallons disent avoir trouvé une solution de « compromis » en accordant une période de transition de deux ans afin de généraliser dans les abattoirs, l’électronarcose, c’est-à-dire l’étourdissement de l’animal par un choc électrique.

moment grave dans l’histoire du judaïsme belge ». Dans notre pays, même si la question a été à peine évoquée pendant la dernière campagne présidentielle, quatre candidats s’étaient prononcés pour l’étourdissement de l’animal, dont Marine Le Pen et JeanLuc Mélenchon. Dans les débats au Parlement wallon, une élue a tout bonnement légitimé cette décision en affirmant que « le bien-être animal est une valeur profonde : elle concerne notre vivre ensemble, notre harmonie. » Et ne pas permettre aux Juifs de respecter leurs traditions religieuses, ça préserve quoi ? Jack-Yves Bohbot

Car bien entendu, au centre de ce débat récurrent en Europe, se trouve à nouveau posée la question de la souffrance animale. Des réponses précises ont depuis longtemps été apportées par les communautés juives et musulmanes, qui rappellent que le bienêtre animal s’inscrit au cœur de leurs fondements religieux. Et il faut saluer le courageux combat du Président du Consistoire central israélite de Belgique, Philippe Markiewicz qui voit bien sûr dans cette décision honteuse une atteinte à la liberté de culte et dénonce « un

L’ambassadeur US présente ses lettres de créance au président Rivlin

Cette cérémonie précède la visite du président Trump prévue la semaine prochaineLe nouvel ambassadeur américain, David Friedman, arrivé lundi en Israël, a présenté ses lettres de créance au président israélien, Reuven Rivlin, mardi matin à la résidence présidentielle située à Jérusalem.

A cette occasion, le président Rivlin a tenu à rappeler que les Etats-Unis sont l’allié le plus important d’Israël, évoquant également la visite «très importante» du président Trump la semaine prochaine.Le chef d’Etat israélien a souligné avoir hâte de travailler avec la nouvelle administration américaine pour «construire une confiance nouvelle entre Israël et les Palestiniens». Rappelant le 50e anniversaire de la libération de Jérusalem cette année, Rivlin a dit son espoir que «le monde entier reconnaisse Jérusalem comme la capitale d’Israël».Son interlocuteur, David Friedman, a répondu

que servir comme ambassadeur était le plus grand honneur de sa vie, et se voulait reconnaissant au président Trump pour cette opportunité.» Mon amour et mon engagement pour Israël est sans équivoque», a déclaré le nouvel ambassadeur, avant d’ajouter «j’ai hâte de travailler avec vous». Les relations avec la nouvelle administration américaine ont été tumultueuses concernant la question de Jérusalem et le déplacement de l’ambassade, promesse de campagne du président républicain Donald Trump. i24news


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Le FBI a t-il payé $900 000 à Cellebrite (Israël) ? Casser le code de l’iPhone

C’est simple : résoudre une énigme et devenir espion

L’entreprise israélienne Cellebrite aurait aidé le FBI à déverrouiller le téléphone de l’un des deux terroristes de San Bernardino. Elle travaille avec les polices du monde entier. Le FBI aurait payé environ $900 00 pour casser un code secret. Selon Le Monde : «Un Cellebrite UFED, outil qui permettrait aux enquêteurs d’extraire les données d’un téléphone portable. En ce dernier jour du mois de mars, une trentaine de personnes, dont une écrasante majorité d’hommes en costume, discutent par petits groupes dans le salon d’un hôtel de luxe parisien. Ils sont policiers, gendarmes, experts judiciaires ou membres des services de renseignement français et ont été réunis là par Cellebrite. Cette entreprise israélienne va leur présenter, toute la journée durant, les caractéristiques et les nouveautés de la dernière version du universal forensic extraction device (UFED), un outil qui permet aux enquêteurs d’extraire les données d’un téléphone portable.

Six Israéliens sur 60.000 ont réussi à résoudre une énigme proposée par le Shin Bet. 60.000 Israéliens ont tenté de résoudre une énigme publiée par l’Agence de Sécurité Intérieure Israélienne, dans le cadre d’une nouvelle campagne de recrutement pour son unité de cyber-agents. Le Shin Bet a lancé ce recrutement en ligne dans le cadre d’une nouvelle campagne visant à recruter les plus brillants éléments de

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la société Israélienne. Les génies de l’informatique qui ont résolu l’énigme seront invités à intégrer l’Unité d’élite au sein du Shin Bet. 25% des membres du personnel du Shin Bet travaillent dans les départements des hautes technologies. Koide9enisrael

Selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth et l’agence de presse Bloomberg, citant tous deux des proches du dossier, c’est Cellebrite qui a aidé le FBI à pénétrer dans l’iPhone de l’un des deux terroristes de San Bernardino, mettant fin à ce qui s’annonçait comme un interminable bras de fer judiciaire avec Apple. Soucieuse de ne pas imposer à un public constitué de représentants des forces de l’ordre un élément « qui n’est pas du milieu », elle n’a pas autorisé Le Monde à assister à la démonstration qu’elle a organisée à

Paris. Cellebrite, fondée en 1999 en Israël, appartient depuis 2007 au groupe nippon Sun Corporation. Cette société, sise à Konan, dans la division d’Aichi (Centre), a été créée en 1971. Cotée depuis 2002 au Jasdaq, le marché des entreprises des nouvelles technologies japonais, la compagnie a vu son titre bondir de 14 %, à 1 038 yens (8,10 euros), le 29 mars, après l’annonce concernant Apple et sa filiale. Dirigée depuis 2013 par Masanori Yamaguchi, qui a également présidé la branche américaine de Cellebrite et qui est toujours membre du conseil de surveillance de sa filiale française, la première spécialité de Sun Corp fut la fabrication de machines pour équiper les salles de pachinko, un jeu aux allures de flipper permettant de gagner de l’argent, très populaire au Japon. Même si elle a poursuivi cette activité, Sun s’est diversifiée en produisant des consoles de jeux et des jeux vidéo et, dans les années 1980, la série des ordinateurs Suntac. Elle continue de créer des jeux pour consoles Nintendo et Sony. Sun a aussi développé les activités de Cellebrite en créant des filiales aux Etats-Unis, en France en 2015, en Chine et à Singapour. Cellebrite fait aujourd’hui partie, avec le suédois MSAB, des leaders sur le marché des fournisseurs de logiciels et matériels d’extraction de données des téléphones mobiles».


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Le Cyber Bureau National (CBN) en guerre contre les hackers

L’immeuble est très discret et se trouve à Tel Aviv. IsraelValley a eu l’occasion de rencontrer cette semaine les leaders du CBN en charge des cyberarmes. Les compétences du Cyber Bureau National (CBN) sont larges. Créé il y a plus de deux ans et doté d’un budget annuel de départ de 55 millions de dollars, il dépend du bureau du Premier ministre. Il est chargé d’édicter des directives de protection pour des milliers d’entreprises, d’organisations publiques, d’administrations ainsi que de la gestion des crises pouvant survenir à la suite de cyber-attaques.

Le Shin Beth, quant à lui, est en charge de la défense des infrastructures civiles vitales telles que les banques ou les compagnies de communications. Le Cyber Bureau National a annoncé récemment qu’une cyber-attaque, menée par un groupe de hackers surnommé OilRig, avait visé 120 entreprises privées, des adminis­trations, des instituts de recherche et des hôpitaux. Selon les experts israéliens, ces hackers sont contrôlés par les services de renseignements iraniens. Le Cyber Bureau se targue d’avoir découvert et fait échec à cette offensive.

Tsahal utilise la réalité virtuelle (VR) pour entraîner ses soldats Pour $40 millions, Elbit (Israël) signe un contrat au Brésil au combat Elbit Systems a annoncé avoir signé un important contrat de “Brazilian Marine Corps”. L’objet du contrat de défense (très confidentiel) : la vente de systèmes de communications très sophistiqués.

La Marine brésilienne (portugais : Marinha do Brasil) est la branche navale des forces armées brésiliennes. Avec 48 000 hommes et femmes (dont 3 200 appelés), elle met en œuvre en 2007 environ 90 bateaux. La marine brésilienne dispose d’une force aéronavale qui est constituée de 1 150 personnes, organisée autour du NAe São Paulo et utilisant des Douglas A-4 Skyhawk. Elle dispose également d’un corps de Marines d’environ 24 000 combattants. Son budget de 3,6 milliards de réaux en 2008 est le plus important des trois armes de ce pays.

Une base militaire israélienne s’est équipée en technologies de réalité virtuelle (VR) pour entraîner ses soldats au combat. Les casques 3D servent à reproduire

les conditions d’une attaque dans les tunnels creusés à la frontière avec la bande de Gaza.

La Marine brésilienne est, depuis les années 1950, la plus importante d’Amérique latine. Elle est classée comme une Marine littorale. En 2009, cette arme a un effectif maximum autorisé selon la loi 9519/97 de 59 600 militaires, en tenant compte des 9 500 marins en

formation et des appelés.

Le nombre maximum des officiers est de 7 800 dont 6 amiraux d’escadre, 23 vice-amiraux, 51 contre-amiraux, 3 360 officiers supérieurs, 2 060 officiers intermédiaires et 1 700 officiers subalternes, sans tenir compte des effectifs des aspirants de l’École Navale et les élèves du Collège naval qui atteignent 1 500. En octobre 2009, le parlement brésilien étudie le projet de loi 5916/09, proposé par le pouvoir exécutif, qui autorise la marine brésilienne à augmenter ses effectifs sur une période de 20 ans de 36 % soit à 80 507, et ne tient plus compte des marins en formation et des appelés dans le calcul des effectifs. Selon le projet, qui restructure également les grades, les marins de plus haut grade, les amiraux d’escadre, seraient désormais appelés généraux. le nombre d’officiers passe à 10 707 dont 87 officiers généraux et 10 620 officiers supérieurs, intermédiaires et subalternes.


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Philippe Etienne dirigera la diplomatie de Macron à l’Elysée

Séminaire des directeurs des écoles juives de France

En Israël, première nomination analysée à la loupe par Jérusalem. Celle de Philippe Etienne qui va diriger la cellule diplomatique d’Emmanuel Macron à l’Elysée. Ambassadeur de France à Berlin depuis 2014, avant une récente nomination à Moscou, cet ex-directeur de cabinet de Bernard Kouchner entre 2007 et 2009, est aussi un ancien de la promotion Voltaire à l’ENA. Le séminaire des directeurs des écoles juives de France s ‘est déroulé essentiellement à Yavné Marseille dirigé par Paul Fitoussi . L’occasion pour les directeurs de réfléchir sur les divers apprentissages pédagogiques en matière de numérique mais aussi en Kodesh. Yoël Grumbach du Ministère de l éducation israélien a exposé les différents types d écoles de l État Juif afin de permettre une meilleure connaissance des Directeurs dans

ce domaine. Venus de Lyon Toulouse Paris et bien sûr Marseille les séminaristes ont pu rencontrer le Rav Ohana- qui a donné une conférence sur la transmission- mais aussi les Presidents du Crif et FSJU Marseille Provence ( Bruno Benjamin , Elie BENARROCH) . Les écoles Bne Elazar et Ort Bramson ont été visitées. Enfin une courte visite touristique leur a aussi permis de découvrir partiellement l Histoire de Marseille en général et de la communauté juive en particulier.

LA CROIX. «Un subtil et bon connaisseur de l’Europe doit rejoindre l’équipe d’Emmanuel Macron à l’Élysée : Philippe Étienne, 61 ans, nommé au poste de conseiller diplomatique dimanche 14 mai. Affecté à Moscou comme ambassadeur il y a moins d’un mois – mais pas encore officiellement confirmé –, il n’aura donc pas eu le loisir d’y prendre ses marques. En revanche, le premier déplacement officiel à l’étranger du nouveau président, lundi 15 mai, devrait le placer en terrain connu : Berlin, où Philippe Étienne occupe le poste d’ambassadeur depuis août 2014. Un parcours européen De multiples étapes européennes ponctuent le parcours de cet ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA) et de l’École normale supérieure (ENS), également titulaire d’une agrégation de mathématiques. De 2009 à 2014, il était « RP » à Bruxelles, autrement dit, le « représentant permanent » de la France auprès de l’Union européenne (UE), ainsi que l’on désigne les ambassadeurs des États membres à Bruxelles. À l’issue, souvent tardive, de chaque som-

met des dirigeants des Vingt-Huit, il se tenait alors immanquablement aux côtés de l’équipe de Nicolas Sarkozy, puis de celle de François Hollande, contre le mur de droite de la salle de presse réservée à la France dans les locaux du Conseil européen. Parfois fatigués après des heures de négociations, le RP et les conseillers écoutaient ainsi le chef de l’État rendre compte aux journalistes tantôt des avancées, tantôt des blocages des discussions. Témoin de la construction européenne À l’époque, Philippe Étienne a assisté au spectacle d’une Europe qui tentait de survivre aux déchirements entraînés par la crise de la dette. Des années plus tôt, il l’avait vue se construire : à Bucarest, où il a été ambassadeur à l’époque où la Roumanie se préparait à rejoindre l’UE (de 2002 à 2005), et à Bruxelles encore, où il fut deuxième conseiller au moment de la chute du mur de Berlin, de 1988 à 1991. Des postes dans les chancelleries françaises à Belgrade, Bonn ou Moscou dans les années 1980 et au début des années 1990, lui donnent un recul historique utile pour mesurer les enjeux qui traversent l’Europe aujourd’hui, mise à l’épreuve par le Brexit et, ici et là, par de nombreux discours hostiles. Philippe Étienne n’a pas seulement connu les ambassades. Il était directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner, de 2007 à 2009, et directeur adjoint de cabinet d’Hervé de Charrette de 1995 à 1995, quand ce dernier était au Quai d’Orsay également». Marianne Meunier


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SNCF et innovation technologique Made in Israël les plus prometteuses «, explique aux « Echos » Mathias Emmerich, le directeur général délégué performance SNCF mobilités. Avec 18 autres dirigeants du groupe, il a fait le déplacement à Tel-Aviv, à l’occasion du troisième événement annuel d’EcoMotion. Une nouvelle démonstration de la volonté de l’opérateur ferroviaire public de devenir un leader du voyage de « porte à porte » et « de renforcer l’innovation numérique « dans l’ensemble de ses unités. Parmi les membres de cette « task force « figurent Yves Tyrode, le nouveau « chief digital officer » de la SCNF, ou encore Laurent Kocher, le directeur marketing, innovation et services de Keolis.

A l’heure où l’opérateur public ferroviaire français accélère son virage dans le numérique et la mobilité, il prend en tout cas très au sérieux l’innovation technologique made in Israël.

Car, en matière de transports intelligents, l’Etat hébreu a beaucoup à offrir, comme en témoignent ces success-stories que sont le GPS communautaire Waze, cédé en juin 2013 pour de 1 milliard de dollars à Google, la solution anticollision Mobileye, introduite sur le Nyse l’été dernier, l’app Get Taxi, concurrent d’Uber, ou encore Moovit, le « Waze « des transports en commun dans lequel a investi Keolis en début d’année.

Rappel des activités de la SNCF en Israël (sur la photo un des leaders de l’accord SNCF à gauche lors du diner de Gala de la CCFI à Paris)….

Témoin, la signature d’un « partenariat stratégique « avec Smart Transportation, l’accélérateur israélien lancé, sous l’égide de l’université de Tel-Aviv, de l’initiative gouvernementale « Fuel Choices « et de la communauté locale des transports intelligents, EcoMotion.

Avec une dotation de 25.000 dollars par projet, Smart Transportation, qui doit incuber 10 jeunes pousses par an, s’est hissé parmi les trois accélérateurs de référence sur le plan mondial, aux côtés de Start-upbootcamp (basé à Berlin) et de Techstars à Detroit.

Correspondante à Tel-Aviv de Les Echos, Nathalie Hamou : «La SNCF sera-t-elle la

« C’est une véritable opportunité d’accès aux start-up et aux technologies israéliennes

« C’est la première fois que la SNCF soutient un accélérateur à l’étranger. L’enjeu,

C’est certainement le groupe industriel français le plus actif et… le plus discret en Israël. Dans quelques jours, comme tous les ans, des représentants (l’élite digitale du Groupe) de la SNCF seront de nouveau en Israël pour le salon EcoMotion qui attire des délégations du monde entier. IsraelValley vous annoncera la signature d’accords en exclusivité… lorsqu’ils seront divulgués.

prochaine entreprise tricolore à faire l’acquisition d’une pépite de la Silicon Wadi, la Silicon Valley israélienne ?

c’est de trouver ici des solutions “out of the box” notamment dans l’économie de partage «, précise Mathias Emmerich. Et, ajoute-t-il : « C’est plus logique que nous le fassions à Tel-Aviv plutôt qu’en Californie, où personne ne nous attend comme acteur de transport traditionnel. « S’adapter au défi de l’innovation Le groupe français n’en est pas à son coup d’essai en Israël. En 2012, il avait pris une participation de 20 % dans DAN North, filiale de l’opérateur de transport urbain par bus DAN, chargé du premier projet de Bus Rapid Transit dans la métropole de Haïfa. L’année suivante, la SNCF avait annoncé un partenariat stratégique pour la modernisation des chemins de fer israéliens, lors du voyage de François Hollande en Israël. « C’est dans la foulée de ces projets que l’on a eu l’idée d’approcher EcoMotion, une communauté spécialisée sur nos marchés «, pointe Julie Reiner, directrice au pôle fusions-acquisitions et, par ailleurs, responsable du groupe en Israël. Selon le banquier-conseil de l’opérateur ferroviaire en Israël, Gilles Darmon, de Lavi Capital, la SNCF est « un exemple à suivre » pour les grandes entreprises tricolores. Selon lui, « prendre part dans un délai aussi bref à l’écosystème israélien, cela montre que la SNCF a su à s’adapter au défi de l’innovation, et est en train de réussir son pari «. Correspondante à Tel-Aviv Nathalie Hamou

Brigitte Macron populaire sur les réseaux sociaux en Israël

Après l’élection d’Emmanuel Macron, bon nombre d’internautes du monde entier ont mené leur enquête sur le Web pour tenter de mieux connaître ce jeune président français. En Israël, Emmanuel Macron arrive ainsi en très bonne position dans les moteurs de recherche. Les Israéliens se posent des questions sur le président élu et sur l’avenir des relations franco-israéliennes.

Depuis l’élection, les Israéliens essayent de comprendre qui est le nouveau président français, dont ils arrivent à grand-peine à prononcer le nom. Ils sont bien entendu intéressés au premier chef par la position d’Emmanuel Macron sur le conflit du Proche-Orient. Plusieurs sites tentent de clarifier cette question, notamment Israël Hayom, qui rappelle que juste avant le second tour, le candidat d’En marche ! a affirmé qu’il s’opposait à une reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien pour ne pas provoquer une rupture avec Israël. Plusieurs sites saluent également sa condamnation d’un boycott d’Israël, comme celui préconisé par exemple par le mouvement international Boycott, désinvestissement,

sanctions (BDS) contre l’Etat hébreu. Même les sites de la mouvance ultra-orthodoxe, qui habituellement ne s’intéressent pas à ce qui se passe en dehors de leur communauté, rompent avec cette approche et affirment comme Kol Hazeman que les rapports entre Israël et la France seront amicaux.

Le vote franco-israélien décortiqué Sur son site en français, Times of Israël a publié une photo surprenante montrant une jeune soldate en uniforme de l’armée israélienne qui glisse un bulletin dans l’urne du consulat général de France à Jérusalem, avec pour titre : « Les Franco-Israéliens ont – très – largement voté pour Macron ». La peur de Marine Le Pen a été vue comme un facteur de l’immense soutien au président élu parmi les Français d’Israël. Les sites francophones du pays citent tous le tweet d’Hélène Le Gal, l’ambassadrice de France en Israël, qui a annoncé lundi que Macron avait obtenu 96,3 % des suffrages exprimés en Israël. Le site Alyaexpress relate pour sa part le fait que des milliers de Franco-Israéliens, qui vivent au-delà de la ligne verte, ont reçu

une lettre du ministère français des Affaires étrangères les encourageant à aller voter. Selon le site, ces derniers sont en colère puisque sur l’adresse figurait le nom de leur colonie avec la mention « Territoires palestiniens ». D’autres internautes franco-israéliens affirment eux avoir été convoqués dans le bureau de vote de Ramallah en Cisjordanie. Si Emmanuel Macron est considéré comme un enfant prodige, il est beaucoup question de son épouse sur les réseaux sociaux et les sites d’information israéliens. Dans Ynet, un des sites les plus populaires, on peut ainsi voir une photo de Mme Macron avec pour titre : « Ma prof, ma femme ». Le site Walla consacre lui un long article à Brigitte Macron. Après une longue période, la France se dote d’une première dame, écrit le site qui revient notamment sur le style de l’épouse du nouveau président. Enfin, pour le site internet du quotidien Haaretz, la première dame de France va peut-être rompre avec la tradition et opter pour une position plus significative et plus engagée. Source: http://www.rfi.fr


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BlackCube, expert de l’intelligence économique s’installe en France

L’Oréal, en tête du premier classement mondial sur l’égalité homme-femme Le numéro un des cosmétiques L’Oréal (implantée en Israël depuis des années) arrive en tête du premier classement mondial sur l’égalité homme femme au travail publié en avril 2017 par Equileap.

L’un des meilleurs expert de l’intelligence économique offensive et légale israélien (qui utilise surtout des outils technologique très performants) s’installe en France. Selon l’excellent site “Intelligence on line” : “Black Cube s’installe à Paris. Peu de temps après Arcanum Global, le discret cabinet israélien d’intelligence économique Black Cube s’est doté d’une antenne à Paris”. L’intelligence économique est l’ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement et de diffusion de l’information utile aux acteurs économiques, en vue de son exploitation. On peut y ajouter les actions d’influence et de notoriété ainsi que celles liées à la protection de l’information. Elle se distingue de

l’espionnage économique et/ou industriel car elle se développe ouvertement et utilise uniquement des informations blanches ou grises et des moyens légaux, voire éthiques. Le terme intelligence économique vient d’une traduction de l’expression anglaise « competitive intelligence », mais elle peut s’entendre plutôt dans sa double acception francophone (« inter ligere », faire le lien entre plusieurs éléments) et anglophone (renseignement). Les spécialistes du domaine résument l’intelligence économique en un triptyque : veille (acquérir l’information stratégique pertinente), protection des informations (ne pas laisser connaître ses informations sensibles) et influence (propager une information ou des normes de comportement et d’interprétation qui favorisent sa stratégie).

L’annonce de la composition du gouvernement reportée à mercredi 15H00 Le premier Conseil des ministres du quinquennat a été reporté à jeudi L’annonce de la composition du gouvernement, initialement prévue mardi en fin de journée, a été reportée à mercredi 15H00, l’exécutif souhaitant se donner un «temps de vérification» des situations fiscales et d’éventuels conflits d’intérêt, a annoncé l’Élysée dans un communiqué. Le premier Conseil des ministres du quinquennat, initialement prévu mercredi, a été reporté à jeudi, a précisé l’Élysée. Le Conseil de défense aura également lieu jeudi matin.Emmanuel Macron, «en lien avec le Premier ministre» Édouard Philippe, nommé lundi, «a souhaité introduire un temps de vérification afin que la direction générale des Finances publiques et la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) puissent réaliser les diligences nécessaires». Ces deux instances devront vérifier «que les personnalités qui sont pressenties au gouvernement font l’objet d’une première vérification de leur situation fiscale, alors que la loi prévoit que cette vérification ne s’opère qu’après leur nomination». Elles devront vérifier que lesdites personnalités

«ne se trouvent pas dans des situations de conflit d’intérêt au regard des informations dont dispose la HATVP», selon l’Élysée.» Une procédure approfondie sera menée sur la situation fiscale et les déclarations d’intérêt des membres du gouvernement dès leur nomination», précise la présidence. Par ailleurs, indique également l’Élysée, «les ministres devront signer un engagement sur l’honneur d’intégrité et de moralité selon lequel ils ne sont pas engagés dans des activités contraires à la loi ou à la probité. Ils déclareront au Premier ministre l’ensemble des intérêts qu’ils ont eu à connaître, au-delà de la période de cinq ans prévue par la loi, afin de prévenir tous les risques de conflit d’intérêts dans l’exercice de leur mission gouvernementale». La HATVP a été créée par loi sur la transparence adoptée en 2013 sous le quinquennat de François Hollande, après le scandale Cahuzac.En 2014, Thomas Thévenoud, nommé secrétaire d’État, avait été contraint de démissionner neuf jours plus tard en raison de retards de déclarations de revenus. i24news

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Le Français est suivi de Pearson (RoyaumeUni) et de National Australia Bank. Deux autres Français, Sodexo (4e) et Société Générale (14e) se positionnent dans le Top 20. La France se classe d’ailleurs huitième avec dix entreprises dans le Top 50 (et 15 dans le Top 200).

Israël entre dans le top 20 avec la Leumi Bank (13e). Hors France, il faut atteindre la 64e place avec l’Italien Intesa Sanpaolo et le 102e rang avec l’Espagnol Caixabank pour voir apparaître des entreprises méditerranéennes. Selon ce classement, seuls onze entreprises dépassent les 50% de femmes dans leur conseil d’administration et seulement six atteignent ce pourcentage dans les bureaux exécutifs.

Organisation à but non lucratif, Equileap dont l’objectif est d’»accélérer le progrès pour l’égalité de genre dans le monde du travail» a interrogé 3 000 entreprises de vingttrois pays (dont la capitalisation boursière excède les 2 mrds$) avec un questionnaire comprenant dix-neuf critères sur l’égalité homme/femme.

“A l’image du mouvement vers l’investissement responsable constaté ces dernières années, nous espérons que ce type de classement aidera les investisseurs à être à même de sélectionner les sociétés en fonction de leurs résultats en matière d’égalités hommme-femme”, indique Diana Van Maasdijk, co-fondatrice et directrice exécutive d’Equileap.

Parmi les autres pays méditerranéens, seul

http://www.econostrum.info

Commémoration à la Grande Mosquée de Paris Hommage aux Morts pour la FRANCE et en souvenir de la barbarie nazie Jeudi 4 mai en la Grande Mosquée de Paris en présence des Autorités politiques, civiles et militaires. Musulmans, Juifs, Chrétiens, Orthodoxes arméniens, mais aussi Rectorat, Gouverneur militaire de Paris, Préfet, Associations patriotiques,

Portes drapeaux, Ambassades, tous réunis et unis autour d’un vibrant discours du Recteur Dalil BOUBAKEUR qui a salué l’action du Continent africain durant les 2 Guerres Mondiales, rappelé le sort des Juifs et conclu par une nécessaire concorde nationale aujourd’hui dans notre pays.


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Israël ratera t-il l’Alya des Juifs de France ? arabo-musulman d’où ils ont été chassés et où ils ont été spoliés massivement et dans l’indifférence mondiale, entre 1940 et 1970, Si Israël ne veut pas perdre cette alyia, si importante pour lui déjà sur le plan démographique, si très peu peuvent comprendre ce que serait son apport sur le plan du judaïsme et de la pensée et avant tout de l’existence collective, il faut que le gouvernement soit capable de mettre sur pied un plan global et national pour l’intégrer et qu’elle ne reste pas dans les marges de la société israélienne.

L’Etat d’Israël est-il intéressé à une alya de France? Celle ci connaît une baisse significative après avoir connu une croissance rapide. Dans ce bilan, il ne faut pas négliger l’échec d’un tiers, semble-t-il, des olim qui retournent en France parfois dans des situations catastrophiques, après y avoir liquidé biens et logement. Les récits de leur échec circulent déjà parmi de potentiels candidats à l’alyia… Si l’on met à part les erreurs d’appréciation, imputables aux olim, sur la nature même de l’expérience que représente l’alyia, une véritable question reste néanmoins posée au gouvernement israélien et à un ministère de l’intégration qui pourrait être plus sensible à l’immigration ukrainienne et russe qu’à l’immigration française. Car cette immigration a une spécificité notable. Ce n’est pas une immigration de détresse mais de classes moyennes venant d’un pays parmi les plus développés et cultivés du monde. C’est une immigration qui a derrière elle une brillante histoire intellectuelle, celle qu’a illustré l’Ecole de pensée juive de Paris, née au lendemain de la deuxième guerre mondiale. C’est une immigration majoritairement sépharade qui a la mémoire de l’échec d’Israël à lui faire une place qui n’équivaudrait pas à une régression dans les années 1950-1960. C’est une immigration qui a une tradition très forte d’amour d’Israël, d’assomption du judaïsme, de la fierté

d’être juif et convaincue de l’existence d’un peuple juif (sinon pourquoi pas Miami ou l’Australie?). C’est une immigration dont le modèle culturel est très différent du modèle anglo-saxon ou est-européen, tant au niveau politique que culturel. Ces quelques caractéristiques soulignent combien erronée est la compréhension de cette aliya qui a cours dans les médias et les institutions israéliennes. Les Juifs de France ne fuient pas l’antisémitisme. Si tel était le cas pourquoi leur alyia aurait-elle considérablement diminué? Ils quittent la France parce que le modèle d’identité juive qui était le leur n’est plus porté par la société française, elle même en crise profonde tant sur le plan de l’autorité de l’Etat, du régime politique que de son identité. Ils quittent la France parce que longtemps le pouvoir d’Etat a dénié le danger qui les menace et les a abandonnés sur le terrain. Ils quittent la France parce que le sionisme et l’Etat d’Israël y sont devenus l’objet d’une déligitimation profonde, parce que l’idée même de « communauté » est devenue contestable, parce qu’ils n’ont plus que le choix de redevenir des « Israélites », des Juifs cachés, parce que les Frères Musulmans sont devenus les interlocuteurs officiels de l’Etat. Parce qu’ils pensent spontanément qu’Israël est la patrie d’un peuple juif et que sa cause est plus que légitime face à ses ennemis, parce que leur histoire porte aussi un contentieux considérable avec un monde

Le principal problème, très concret, concerne l’appartenance des olim à la petite et moyenne bourgeoisies. Cette population est naturellemnt attirée par les zones géographiques qui sont celles de la classe moyenne israélienne, le Goush Dan, là où la crise du logement atteint des proportions considérables. Personne ne peut plus acheter dorénavant un appartement à des prix aussi prohibitifs, ni s’installer dans un système où il n’y a aucune défense des locataires, où chaque année votre propriétaire peut vous mettre à la porte ou augmenter de façon immodérée votre loyer. Ce sont des mœurs rudes pour des familles, des mœurs qui ne les encouragent pas à se former même. Une véritable jungle. C’est le problème qui agite aussi les jeunes couples israéliens, un problème grave pour un pays qui a pour vocation de développer sa population et d’accueillir l’immigration juive du monde entier. Le plus acablant c’est que l’opinion accuse les Juifs de Francede provoquer cette augmentation folle du coût de l’immobilier. Le deuxième problème relève des mœurs civiles : ouvrir un compte en banque est devenu une épreuve. Les banques sont devenues de véritables instances policières pratiquant un soupçon de principe envers les olim auxquels elles donnent le sentiment d’être des voleurs contre lesquels elles devraient se prémunir. Le troisième problème concerne la vie professionnelle et économique. Les professions libérales ont le plus grand mal à se faire reconnaître une équivalence comme si la France était par rapport à Israël un

pays arriéré à l’instar des pays de l’Est ou de l’Ethiopie, alors que c’est le corporatisme des professionnels israéliens qui est en jeu. Les critères de référence d’Israël sont anglo-saxons, mais il y a aussi d’autres cultures dans le monde qui ne sont en rien inférieures à celle des Etats-Unis. La question de l’avenir professionnel que le marché israélien du travail a à proposer à des jeunes sortant de l’université ou sans profession, en dehors du High Tech et des Call centers, constitue aussi un sérieux problème auquel un gouvernement à la hauteur de sa tâche devrait se confronter… Les difficultés de cette génération trouve aussi une expression parmi les Jeunes célibataires « laïcs » israéliens, comme l’a montré le sondage de Massa Israël: 36% d’entre eux préféreraient quitter le pays. Enfin il y a un problème « de luxe » par rapport à ces graves problèmes, celui de l’apport intellectuel juif du judaïsme français. Il est radicalement méconnu que ce soit à l’Université , dans l’intelligentsia, comme dans le domaine de la pensée juive. Aucun lieu ni institution, ni aucune chaire ne lui sont consacrées. Ses livres ne sont pas traduits. C’est une terrible perte intellectuelle pour le peuple juif et sa mémoire. Il y a en France entre 450 000 et 500 000 Juifs. Si Israël est intéressé par eux, c’est maintenant ou jamais. Dans ce choix, le gouvernement engage aussi la crédibilité d’une société israélienne dont la vocation était le sionisme, encourageant l’alya et animée du souci de la restauration du peuple juif, de l’affirmation de sa présence au monde. L’enjeu de l’alyia des Juifs de France rejoint l’enjeu décisif de l’avenir d’Israël et c’est à cet avenir qu’ils peuvent apporter une contribution existentielle dans ses dimensions sociales et intellectuelles. Max Benhamou, président de Dialogia. Max Benhamou et Shmuel Trigano ont récemment créé une association qui a pour but de créer un pont intellectuel entre l’alyia de France et la société et l’identité israélienne jforum.fr

Edouard Philippe, le nouveau PM français, est-il un ami d’Israël ?

L’information traînait depuis plusieurs jours… Et dès 9h ce matin, les chaînes info françaises nous chantaient la même comptine sur l’air de :

Lundi matin, L’empereur, sa femme et le p’tit prince Sont venus chez moi pour me serrer la pince. Comme j’étais parti, Le p’tit prince a dit : Puisque c’est ainsi nous reviendrons mardi. Mardi matin, etc.

Mais avec les paroles suivantes: 9h du matin, le micro est sur le perron… 9h30 du matin, le tapis rouge est déroulé… 10h du matin, la nomination ne devrait pas tarder… 10h30 du matin, tout est en place… etc. Quoi qu’il en soit, le maire du Havre, Républicain, a été intronisé. Mais est-il un ami d’Israël ? Un combattant face à l’antisémitisme ?

La franchise nous force à vous répondre: personne ne le sait vraiment. Nous ne trouvons aucune trace de lui dans des débats concernant Israël et les palestiniens… Rien sur BDS… Et pas grand chose non plus sur l’antisémitisme. Alors il a bien des liens avec l’UOIF (dont Le Havre est un bastion), mais rien n’indique qu’il ne défendra pas la microscopique communauté juive de France quand elle sera attaquée.

Alors… Attendons et jugeons sur pièce ! Par Déborah Cohen – JSSNews


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Imri Ziv (Israël) se classe à la 23ème place à l’Eurovision

Le Concours Eurovision de la chanson 2017 était la 62e édition du Concours et avait lieu à Kiev, en Ukraine. Cette édition est remportée par la chanson Amar pelos dois, interprétée par le chanteur portugais Salvador Sobral avec 758 points.

Rue d’Israël. Qui était Meïr Dizengoff ? Son passage en France ...

C’est la première victoire portugaise au Concours, qui met fin à une attente de 53 ans, la première participation du pays remontant à 1964. C’est la première victoire d’une chanson en portugais et la première fois depuis 2007 qu’une chanson chantée intégralement dans une autre langue que l’anglais remporte le Concours. Le podium est complété par la Bulgarie avec 615 points, et la Moldavie avec 374 points. Ces deux pays réalisent ainsi leur meilleur placement. Ensuite vient la Belgique, qui se place en 4e position avec 363 points, et la Suède, en 5e position avec 344. Le Top

Meïr Dizengoff, né le 25 février 1861 à Akimovici en Bessarabie et décédé le 23 septembre 1936, est l’un des pionniers du mouvement des “Amants de Sion”. Homme d’affaires reconnu, il fonde de nombreuses institutions financières publiques et devient le premier maire de Tel Aviv. Avant de se tourner vers le sionisme, il a adhéré à des mouvements révolutionnaires russes. C’est avec Léo Pinsker et Ahad HaAm qu’il devient actif au sein du mouvement sioniste et l’installe dans sa région qu’il représente au premier congrès de Bâle en 1887. Il devient ingénieur chimiste à Paris où il rencontre Edmond de Rotschild qui l’envoie en Palestine une première fois dans le but de monter une fonderie de verre, tentative qui échouera.

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Dès son plus jeune âge, il adhère au mouvement “Amour de Sion” et s’installe en Palestine en 1892. Il crée la première usine d’Israël, spécialisée dans la fabrication de verre, à Tantoura, avec le soutien du baron de Rothschild. Il est aussi l’un des fondateurs du quartier “Ahouzat-Baït”, qui deviendra plus tard Tel Aviv dont il sera le premier maire de 1921 à 1925 et de 1928 à sa mort. Lors de la Première Guerre mondiale, il est expulsé de Palestine par les Turcs. Puis, de 1927 à 1929, il est à la tête du mouvement sioniste. C’est dans sa demeure privée, 16 rue Rothschild, qu’est prononcée la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël, le 14 mai 1948.

10 est complété par l’Italie, la Roumanie, la Hongrie, l’Australie et la Norvège. Le pays hôte, l’Ukraine se place derrière Israël. Quant à la dernière place, elle échoit à l’Espagne, avec seulement 5 points. Classement Eurovision 2017 1 : Portugal 2 : Bulgarie 3 : Moldavie 4 : Belgique 5 : Suède 6 : Italie 7 : Roumanie 8 : Hongrie 9 : Australie 10 : Norvège 11 : Pays-Bas 12 : France ISRAËL. Le chanteur israélien Imri Ziv avait réussit sa qualification pour la finale et se retrouve à la 23ème place du classement en finale. C’est avec le titre “I Feel Alive” que le chanteur israélien de 25 ans c’était qualifié lors de la deuxième soirée des demi-finales au Centre d’exposition international à Kiev, où a eu lieu la finale du concours. Imri Ziv avait participé à l’émission The Voice version israélienne il y a cinq ans,

Les profils les plus recherchés peuvent gagner 6 972 euros

Si le coût de la vie est particulièrement élevé à Tel Aviv, les niveaux restent inférieurs aux standards américains ou européens.

Le salaire moyen israélien s’élève à 2 241 euros, d’après les chiffres du Bureau Central des Statistiques. Les salariés du secteur High Tech, sont les mieux lotis. Un développeur gagne entre 4 183 et 4 880 euros par mois, indique l’étude de juillet 2015. Les profils les plus recherchés peuvent gagner jusqu’à plus de 6972 euros. A titre de comparaison, le salaire du développeur français atteint près de 95K annuel, d’après une étude menée par le cabinet Robert Half en 2016. Les postes de décideurs (DSI, CDO, directeur technique) se situent entre 100K et 150K annuels.

“Il est vrai que, côté salaires, on ressent un certain plafond impossible à dépasser en Israël”, constate également Cyril Cohen-Solal, VP international Innovation au sein de l’entreprise de conseil en management et stratégies Keyrus installé à Tel Aviv.


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Wix (Israël) dépasse les 100 Millions Philippe Couillard et 80 d’utilisateurs dans le monde hommes d’affaires du Quebec en Israël

C’est un fait indéniable. Les relations entre le Canada et Israël sont exceptionnelles. Philippe Couillard et une très importante délégation du Québec sera dans quelques jours en Israël. BIO-EXPRESS. Philippe Couillard de Lespinay, dit Philippe Couillard né le 26 juin 1957 à Montréal (Québec), est un homme politique canadien, Premier ministre du Québec depuis avril 2014. Médecin de formation, spécialisé en neurochirurgie, il est ministre québécois de la Santé et des Services sociaux de 2003 à 2008 dans le gouvernement Charest et député provincial de Mont-Royal à partir de 2003 pour le Parti libéral du Québec. Réélu en 2007 dans la circonscription de Jean-Talon, il démissionne le 25 juin 2008. Après cinq années hors de la politique, il y revient lorsqu’il est élu en mars 2013 chef du Parti libéral du Québec. Il revient à l’Assemblée nationale du Québec pour Outremont lors d’une élection partielle. Réélu au Parlement provincial en 2014 dans la circonscription de Roberval, il devient Premier ministre du Québec après la victoire de son parti aux élections et forme un gouvernement majoritaire. Couillard est assermenté comme Premier ministre du Québec le 23 avril 2014. Il an-

nonce alors la composition de son gouvernement et nomme Lise Thériault au poste de vice-Première ministre du Québec. Lors de son premier discours d’ouverture, le 21 mai 2014, il annonce un important redressement des finances publiques. Il refuse l’étiquette d’austérité budgétaire qu’on accole à son programme, préférant le terme de « rigueur budgétaire ». Dans les mois suivants, la volonté du gouvernement Couillard d’atteindre l’équilibre budgétaire engendre de fortes réactions des syndicats. Le 4 décembre 2014, une loi concernant les régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal est adoptée. Lors du Congrès libéral de juin 2015, le parti appuie fortement les orientations de Couillard. Il annonce donc la poursuite des mesures d’austérité. Les sondages indiquent que la population désapprouve la ligne dure de l’équilibre budgétaire mais cela ne se traduit pas en appuis aux autres partis. Le 28 janvier 2016, Philippe Couillard procède à un remaniement ministériel pour donner un second souffle à son gouvernement. Martin Coiteux, membre de son « trio économique » et défendeur de la politique d’austérité, est remplacé au Conseil du trésor. Lors de l’année financière 2015-2016, le gouvernement atteint non seulement l’équilibre budgétaire, mais réalise même un surplus.

Wix possède 103 millions d’utilisateurs. Wix est une plateforme en ligne qui permet de créer des sites web en HTML5 (l’outil était jusqu’alors en Flash) et leur version mobile. En utilisant sa technologie intuitive de glisser-déposer et son App Market, les utilisateurs peuvent intégrer différentes applications tierces sur leurs sites, entre autres : solution de commerce en ligne, formulaires de contact, discussion en ligne, bons de réduction etc. Wix.com permet de créer des sites web, des blogs et des bulletins d’information, sans aucune connaissance en programmation ou en design. Parmi les concurrents figurent WordPress, Jimdo, SiteW, Weebly, Wifeo, Silex (libre) et autres hébergeurs et entreprises de création de sites. La compagnie, dont le siège est à Tel Aviv, en Israël, possède également des bureaux

à New York, San Francisco et Miami aux États-Unis, à Dnipropetrovsk en Ukraine, à Vilnius en Lituanie, à Sao Paulo et Santana de Parnaíba au Brésil, et à Beer-Sheva en Israël. Wix compte parmi ses investisseurs Insight Venture Partners, Mangrove Capital Partners, Bessemer Venture Partners et Benchmark Capital. A SAVOIR. Fondé en octobre 2006 par Avishai Abrahami, Nadav Abrahami et Giora Kaplan, Wix obtient son premier investissement en janvier 2007, directrice du marketing Paulina Caine. À la suite du lancement d’une version bêta en juin 2008, l’entreprise atteint son premier million d’utilisateurs en juin 2009. En décembre 2010, Wix propose son éditeur en espagnol, suivi par la version en portugais, en français (février 2012), en allemand (août 2011), en polonais (décembre 2011) et en italien (janvier 2012).

Les Israéliens sont des «problems solvers» «Les Israéliens sont des “problems solvers”, aime-t-on rappeler dans l’écosystème Tech israélien. Une approche apprise dans les rangs de l’armée, tandis que le service militaire est obligatoire pour tous les jeunes pendant deux ans. Ainsi, chez le fabricant de drones Airobotics ou du spécialiste de la cyber-sécurité Fifth Dimension, on vante ainsi une discipline militaire dans l’entreprise; perçu comme un facteur de réussite aux yeux des collaborateurs. Au sein de Fifth Dimension, les liens sont encore plus clairs, avec des managers issus de «l’Unité 8200», l’unité d’élite qui sélectionne les meilleurs ingénieurs et data

scientists afin de faire leur service militaire au sein de cette division dédiée entrièrement aux projets de cyber-sécurité. Certaines entreprises de cyber-sécurité ont d’ailleurs vu le jour pendant le service militaire, en version bêta, avant de lancer la commercialisation à la fin des deux ans. A Beer Sheva, capitale de la cybersécurité, l’Unité d’élite collabore étroitement avec l’université locale et les incubateurs. http://www.frenchweb.fr


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Un chiffre étonnant : seuls 4% des start-ups israéliennes réussisent

Mazel Tov à la «Maison de la Literie» qui ouvre à Hertzlya Inauguration de MAISON de la LITERIE Prestige à Hertzlya en présence de la ministre de l’Intégration, madame Sofa Landver, et l’ambassadrice de France en Israël, madame Hélène le Gal. Le 11 mai, MAISON de la LITERIE Prestige, inaugurait officiellement son premier magasin au 91 rue Hamedinat Hayehoudim à Hertzlya, en Israël. MAISON de la LITERIE, créée en 1980, a été élue meilleure chaîne de magasins 20152016 dans la catégorie ‘salons et literie’ et est le leader européen dans le secteur, avec 340 magasins entre la France, l’Europe et les États-Unis. Son fondateur Pierre Elmalek n’a pas caché son émotion : « Il s’agit probablement de l’inauguration la plus émouvante de toute ma carrière ». Et n’a pas hésité à affirmer que l’ouverture de ce premier magasin en Israël serait suivie de nombreuses autres dans les années à venir. Selon son directeur associé, Stéphane Dahan, qui a fait son alya en 2014 « il existe un vrai marché pour la literie de haute qualité en Israël, et nous sommes fiers de pouvoir désormais offrir un service made in France dans ce domaine ».

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Fait exceptionnel, la ministre de l’Intégration, madame Sofa Landver, et l’ambassadrice de France en Israël, madame Hélène le Gal, avaient tenu à être présentes pour souligner l’importance de cet évènement. Après avoir visité le magasin, elles se sont exprimées. « Je souhaite qu’il y ait beaucoup d’autres MAISON de la LITERIE en Israël et que de nombreuses autres enseignes françaises se positionnant sur le haut de gamme s’installent en Israël » a déclaré madame Hélène le Gal.

Une étude récente démontre que seuls 4% des start-ups israéliennes réussissent (IVC Research Center et REVERSEXIT dans Globes) et seulement 4 sur 500 parviennent à grandir de manière indépendante, sans passer par la case rachat. Les causes principales d’échec des startups

« L’alya de France est une alya de qualité, et l’installation d’une marque aussi prestigieuse que MAISON de la LITERIE le prouve. Cette installation prouve aussi que les olims de France peuvent s’intégrer et trouver leur place ici, dans ce pays qui est le leur. Nous faisons tout et continueront à tout mettre en œuvre pour faciliter leur intégration » a de son côté, affirmé Sofa Landver.

1 – Ne pas cibler un «besoin du marché » Trop de startups tentent de résoudre des problèmes qui sont « intéressants » au lieu de résoudre des problèmes qui répondent à un besoin du marché. D’après l‘étude c’est la principale cause d’échec avec 42% des cas. Le fondateur de la startup Patient Communicator, qui proposait aux médecins un outil pour améliorer la communication interne, par exemple a écrit, « je me suis rendu compte que nous avons eu pas de clients parce que personne n’était vraiment intéressé par le modèle que nous pitchions. Les médecins veulent plus de patients, pas une meilleure communication avec eux ».

On notera également la présence de Moshé Fadlone, maire d’Hertzlya et de Gary Gozlan conseiller municipal et directeur de la zone industrielle d’Hertzya Pitouah qui ont salué l’installation de ce « nouveau petit joyaux dans leur ville » ainsi que celle d’Helène Mazouz, présidente du Lobby Francophone à la Knesset.

2 – Manque de liquidités L’argent et le temps sont limités et doivent être alloués judicieusement. La question de savoir comment dépenser votre argent reste une question fréquente et la raison de l’échec de près de 29% de startup. Les dernières annonces ont démontré qu’il était difficile de gérer l’argent en période de

croissance. La course à la levée de fonds est aussi l’occasion pour beaucoup de ne plus se concentrer sur l’essentiel, à savoir créer de la valeur et du cash. 3 – Pas la bonne équipe Souvent citée, une équipe avec différentes compétences est essentielle à la réussite d’un démarrage d’une entreprise. Beaucoup trop de startups se retrouvent dans l’obligation de sous-traiter la production ou le développement. Si l’équipe fondatrice n’est pas capable de sortir le MVP seule, c’est déjà qu’elle n’aura pas les reins assez solides pour assumer la croissance. 4 – Trop de concurrence Même si les startups ne doivent pas prêter trop attention à la concurrence, la réalité est que quand une idée devient chaude ou obtient la validation du marché, il peut y avoir beaucoup de nouveaux entrants en très peu de temps. Ignorer la concurrence est la cause de l’échec pour près de 20% des startups. Le cas de la startup Wesabe est symptomatique de cette concurrence. Le fondateur Marc Hedlund explique d’ailleurs dans un post que « Wesabe était considéré comme le leader de la gestion financière personnelle en ligne jusqu’en 2007, puis Mint est arrivé et a gagné le premier prix de la conférence TechCrunch 40. Nous étions alors les deuxièmes pour les gens. Deux ans plus tard, Mint fut racheté et Wesabe ferma ».


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Une technologie née en Tunisie qui fascine Israël

Anicet Mbida (Europe1) :»On va enfin avoir des éoliennes silencieuses qui n’embêtent pas les oiseaux. Qui ne les embêtent pas parce qu’elles s’en inspirent.C’est le fameux bio mimétisme : la technologie qui copie la nature pour innover. Et là, en l’occurrence, c’est une nouvelle éolienne qui s’inspire des oiseaux mouches. Donc pas elle n’a d’hélices mais deux petites ailes qui battent en faisant des huit exactement comme un colibri. Ce sont des ingénieurs tunisiens de Tyer Wind qui l’on inventée. Et selon eux, ce design aurait aujourd’hui le meilleur rendement taille/énergie générée. Elle est grande comment ? En tout, elle fait à peu près un mètre de long. Donc elle est très compacte. Ce qui permettrait d’en installer beaucoup plus dans les fermes éoliennes par exemple. D’autant que ça ne gênerait pas les oiseaux

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Grève de la faim: Barghouti demande la climatisation et l’accès à 20 chaînes TV

migrateurs, puisqu’il il n’y a plus de méchantes hélices pour les happer. Et enfin, elle pourrait aussi être utilisée comme éolienne résidentielle parce qu’on annonce un niveau sonore entre 15 et 20 décibels. Pour vous donner une idée, c’est le bruit que font les feuilles dans les arbres. Donc rien à voir avec les bruits d’hélicoptères des éoliennes actuelles. Ils ont déjà des installations quelque part ? Non, pas encore. C’est tout nouveau, il y a encore besoin de tests pour évaluer précisément les performances. Et si elles sont au rendez-vous, ça pourrait pas mal changer notre image des éoliennes. Peut-être qu’un jour, on n’aura plus de girouettes en forme de coq sur les toits mais des éoliennes avec des ailes de colibri. Les chroniques des jours précédents Source: http://www.europe1.fr

Il souhaite également que les détenus soient autorités à préparer leur propre repas Le terroriste palestinien Marwan Barghouti emprisonné en Israël et actuellement en grève de la faim depuis mi-avril, a fait passer lundi une liste de demandes aux services pénitentiaires, menaçant d’intensifier sa grève de la faim si elles lui étaient réfusées. Par le biais de son avocat, Hader Shkirat, Barghouti a indiqué que si aucun accord n’était trouvé avec les autorités, les prisonniers cesseraient également de boire de l’eau, rapporte le site d’information Ynet.» Cela pourrait se produire dans les deux ou trois prochains jours», a déclaré Shkirat, qui a déploré que son client avait perdu 13 kilos depuis le début de la grève et portaient les mêmes vêtements. Parmi les 23 demandes formulées par le prisonnier figurent: une amélioration des droits de visite, l’installation d’un téléphone public pour les prisonniers, l’accès à 20

chaînes de télévision, installer des climatiseurs et permettre aux prisonniers d’étudier à l’Université par correspondance ainsi que d’étudier. Il souhaite également que les détenus soient autorités à préparer leur propre repas et gérer leur propre cuisine.» Aucun pays au monde ne négocie de telles demandes avec des terroristes, en particulier Israël», a réagi le ministre de la Sécurité publique Gilad Erdan. L’avocat de Barghouti a par ailleurs réaffirmé que la vidéo dans laquelle son client apparaît en train de manger était fausse. «Il remercie les services pénitentiaires pour l’avoir diffusée car elle a permis d’accroître la détermination des prisonniers en grève», a-t-il dit. Barghouti purge cinq peines d’emprisonnement à perpétuité pour son implication dans le meurtre d’Israéliens. i24news


POLITIQUE

Edition du 17 Mai au 23 Mai 2017

A la Knesset le parti Shass est d’accord avec les partis arabes

Une commission parlementaire va s’attaquer à une question importante: le financement de voyages à l’étranger de députés par des organisations anti-israéliennes et antisémites.

«Le temps est venu» de tuer Bachar al-Assad

férence à la Shoah, lors d’une conférence près de Jérusalem. Le ministre a soutenu que les actions d’al-Assad en Syrie représentent un «génocide», avec «des centaines de milliers de tués». Galant faisait ici référence aux allégations portées par les Etats-Unis lundi, accusant Bachar al-Assad de procéder à des exécutions de masse et de brûler les corps dans un large crématorium hors de la capitale.»

Galant a affirmé qu’al-Assad et le Hezbollah étaient de plus grandes menaces pour le monde que l’EI Le ministre israélien du Logement, Yoav Galant, a appelé au meurtre du président syrien Bachar al-Assad affirmant qu’il «n’a pas sa place dans ce monde», au regard des récentes allégations selon lesquelles son régime a procédé à des exécutions de masse et a brûlé les corps des victimes.» La réalité de la situation en Syrie est qu’ils sont en train d’exécuter des gens, en utilisant des attaques chimiques dirigées contre eux, et récemment, ils brûlent leurs cadavres, quelque chose que nous n’avons pas vu en 70 ans», a déclaré Galant, en ré-

A mon avis, nous sommes en train de franchir une ligne rouge. Et pour moi, le temps est venu d’assassiner al-Assad. C’est aussi simple que cela», a déclaré le ministre, ancien haut gradé de l’armée. D’un point de vue plus global, Galant a affirmé dans son discours qu’al-Assad et le Hezbollah, le groupe terroriste chiite libanais, étaient de plus grandes menaces pour le monde que l’Etat islamique ou d’autres groupes terroristes sunnites. L’ancien général a comparé l’assassinat du leader syrien à l’action de «couper la queue d’un serpent», expliquant que, après ça «nous pouvons rester concentrés sur le plus important, l’Iran». i24news

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Selon les statuts de la Knesset, tout voyage à l’étranger d’un député dans le cadre de ses activités parlementaires doit obtenir l’aval préalable de la commission de l’Ethique. Yoav Kich (Likoud), membre de cette commission, souhaite rajouter un article qui interdirait à des députés de se rendre à l’étranger avec le financement d’organisations qui oeuvrent dans les domaines suivants: Négation du droit d’Israël à exister en tant qu’Etat juif et démocratique Incitation au racisme ou à l’antisémitisme Soutien au terrorisme anti-israélien Appel ou soutien au boycott d’Israël sous toutes ses formes: économique, diplomatique académique ou culturel Dénonciation de Tsahal à l’étranger Combat pour traîner des responsables politiques ou militaires israélien devant la justice internationale Négation de la Shoah Jusqu’à présent, la commission d’Ethique est très permissive quant aux voyages à l’étranger des députés et ne se préoccupe guère de l’identité ou de l’idéologie des organisations étrangères qui invitent ces députés. Si cet article est adopté, les députés pourront continuer à voyager librement mais devront financer leur voyage et séjour de leurs deniers privés s’ils sont invités par des

organisations entrant dans les catégories sus-nommées. Par ailleurs, le règlement de la commission de l’Ethique permet déjà de sanctionner a-posteriori des propos ou activités de députés israéliens lors de leur séjours à l’étranger, mais il n’est pas appliqué dans toute sa rigueur. Yoav Kich a justifié cette mesure souhaitée ainsi: « Au mois de décembre dernier, la commission de l’Ethique avait autorisé Hanin Zoabi (Liste arabe unifiée) à se rendre à l’étranger à l’invitation de la chaîne de télévision Al-Quds du Hamas pour assister à une rencontre violemment anti-israélienne. l s’agit d’une anomalie sans nom. Nous voulons désormais empêcher ce genre de pratiques et réduire ainsi la délégitimation d’Israël dans le monde de la part de députés de la Knesset ». Une opposition à cette mesure est venue de la part du député Itshak Vaknin (Shass), président de la commission d’Ethique. Il dénonce une « atteinte à la liberté de mouvement des députés et à la démocratie ». « Notre rôle est de vérifier qu’il n’y a pas d’intérêts personnels ou de corruption dans le financement des voyages de députés à l’étranger, mais pas de savoir si ces voyages nous conviennent ou non sur le plan politique ou idéologique », déclare le député, qui annonce qu’il démissionnera de ses fonctions le jour même où un tel amendement était voté. L’opposition du député Shass rejoint sur ce point celle des députés arabes membres de cette commission qui crient à « l’atteinte à la liberté de mouvement et d’opinion ». Source: http://www.lphinfo.com




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