GRATUIT - Numéro 436 - Edition du 29 Mai au 6 Juin 2017
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 29 Mai au 6 Juin 2017
Donald Trump se confie à Emmanuel Macron : «Vous étiez mon candidat !»
Leur première rencontre était très attendue. Chacun de leurs gestes a été filmé et scruté, à commencer par la poignée de main plutôt énergique entre Donald Trump et Emmanuel Macron. Le Président français semble d’ailleurs «avoir gagné le match», estime The Guardian. Un journaliste du Washington Post a décrit cette scène particulièrement remarquée : «Les deux présidents, (...) se sont serré la main pendant un long moment. Chaque président a attrapé la main de l’autre avec une intensité considérable, leur phalanges devenant blanches, les mâchoires serrées et le visage tendu». Mais que s’est-il passé ensuite ? Les deux hommes ont échangé pendant un long moment pendant ce qui devait être un déjeuner de travail. La rencontre, initialement prévue pour durer 1h15 s’est finalement prolongée et les deux chefs d’État ont dialogué pen-
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dant près d’1h45. Un échange «très nourri», «direct», «pragmatique», selon l’Élysée, et qui s’est déroulé intégralement en anglais. «You were my guy !» La présidence française a salué une «tonalité vraiment positive» et un «accueil chaleureux», et a même rapporté quelques mots du président américain prononcés à l’attention d’Emmanuel Macron. «You were my guy !», se serait exclamé le magnat immobilier. «Vous étiez mon candidat !», peuton le traduire en français. Donald Trump aurait ajouté qu’en dépit de ce qu’avaient rapporté les médias, il n’avait pas soutenu Marine Le Pen. En janvier dernier, il n’avait d’ailleurs pas reçue la candidate alors que la présidente du Front national se trouvait à New-York et s’était même rendue à la Trump Tower. rtl.fr
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Mot choc de Trump sur le Livre d’Or : «Amazing»
Une note courte à “la mode Trump”. En visite mardi au mémorial israélien Yad Vashem, le président américain Donald Trump a rendu hommage aux six millions de Juifs tués par les nazis à sa manière.
Le parlement Tchèque reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël
Le parlement tchèque a adopté une résolution historique: il reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël. Les députés tchèques ont également condamné l’Unesco pour les successives résolutions anti-israéliennes adoptées cette année et en 2016. Ils exigent de leur gouvernement de cesser sa contribution annuelle à l’Unesco à cause de la politisation de cette organisation et de sa politique ouvertement anti-israélienne. Cette résolution historique a été votée à une large majorité: 112 députés sur 156. Le texte demande au gouvernement de Prague d’en faire de même et de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël avec tout ce que cela implique en même temps qu’une demande de relance des pourparlers israélo-palestiniens. Ce vote est le fruit d’une initiative de l’Ambassade Chrétienne Internationale à Jérusalem (ICEJ), la plus grande organisation chrétienne pro-israélienne au monde qui a
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exercé un lobbying depuis de long mois auprès des députés tchèques. Mojmir Kallus, le président de la branche tchèque de cette organisation qui a des ramifications dans le monde entier est en passe de devenir directeur et vice-président de l’ICEJ. Le président mondial de l’ICEJ, Jürgen Buhler s’est réjoui de la décision du parlement tchèque « qui redonne à Jérusalem la place qui lui revient ». Il a rappelé les liens historiques qui lient la Tchéquie à Israël et a appelé d’autres pays à en faire de même. Après cette décision, une grande cérémonie a été organisée dans la cathédrale St. Vitus en l’honneur de Yom Yeroushalaïm. Le ministre de la Culture Daniel Herman était présent parmi plusieurs centaines de juifs et non-juifs, des représentants d’organisations juives et pro-israéliennes ainsi que de l’ambassade d’Israël. Source: http://www.lphinfo.com
Selon europe1.fr :»Après la cérémonie commémorative, le président américain a tenu un bref discours, solennel. “Les mots ne pourront jamais décrire les profondeurs insondables de ce mal ni l’étendue de la douleur et de la dévastation. Ce sont les heures les plus sombres de l’Histoire”, a exprimé le président républicain, avant de laisser un mot dans le livre d’or de Yad Vashem… à la tonalité radicalement différente. “Tellement incroyable”. “C’est un grand honneur d’être ici avec tous mes amis. Tellement incroyable, je n’oublierai jamais !”, a-t-il écrit sur le livre d’or, comme ses prédécesseurs venus visiter le mémorial. Sauf que, rapidement, la photo diffusée par l’AFP a fait le tour des réseaux sociaux, beaucoup comparant le texte laissé par le
nouveau président américain à celui écrit par Barack Obama en juillet 2008. Le message profond d’Obama. “Je suis reconnaissant à Yad Vashem et à tous les responsables de cette institution remarquable. À un moment de grand péril et de promesses, de guerre et de lutte, nous sommes bénis d’avoir un rappel si puissant du potentiel de l’homme pour faire le mal, mais aussi notre capacité à nous relever de la tragédie et à refaire notre monde. Laissez nos enfants venir ici et apprendre cette histoire, afin qu’ils puissent ajouter leur voix pour proclamer ‘jamais plus’”, avait-il notamment Barack Obama sur le livre d’or. Moqueries sur Internet. Un contraste saisissant que les internautes n’ont pas manqué de souligner et moquer, déplorant les mots de Donald Trump, comparables selon eux “à ceux d’un enfant sortant d’un parc d’attraction”. Source: http://www.europe1.fr
Netanyahu reprend ses fonctions après une opération Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a repris ses fonctions après avoir subi jeudi soir une intervention chirurgicale pour résorber des calculs urinaires, a annoncé vendredi un communiqué de son bureau. « L’intervention médicale sous anesthésie s’est déroulée avec succès à l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Le Premier ministre est rétabli et a repris toutes ses activités », a affirmé le communiqué. Le ministre de l’Environnement Zeev Elkin assurait l’intérim de chef du gouvernement le temps de l’intervention, avait indiqué jeudi soir le bureau de Netanyahu. Netanyahu, 67 ans, avait été hospitalisé pendant deux heures en décembre 2013 à la suite d’une infection des sinus.
En août 2013, il avait été opéré à Jérusalem d’une hernie discale, ce qui l’avait contraint à prendre quelques jours de repos. Timesofisrael
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Le premier G7 d’Emmanuel Macron et Donald Trump peut-il échouer à cause du climat?
Ils seront quatre bizuts sur les sept participants. Angela Merkel (Allemagne), Justin Trudeau (Canada) et Shinzo Abe (Japon) vont pouvoir montrer la voie à Emmanuel Macron, Donald Trump, Theresa May et Paolo Gentiloni qui prennent part ces vendredi 26 et samedi 27 mai à leur premier sommet du G7. Il est organisé à Taormine, en Sicile.
Comme en 2015 et 2016, c’est sans Vladimir Poutine que les chefs d’Etat et de gouvernement des principales économies de planète (Chine exceptée) se retrouvent pour deux jours de discussion. «La Russie s’est mise hors jeu avec l’annexion de la Crimée. Il n’y a pas de demande d’un retour de ce pays», affirme l’Elysée. Au delà du renouvellement, l’entourage d’Emmanuel Macron, pour qui ce sera le deuxième rendez-vous international majeur après une réunion de l’Otan jeudi à Bruxelles, fait part d’une seconde particularité pour ce sommet. «D’ordinaire, dix jours avant l’échéance, les sherpas sont d’accord sur le texte du communiqué final et le G7 se déroule avant tout lors des échanges bilatéraux. Là, nous sommes dans une situation assez inédite ou ce n’est pas le cas. Il va y avoir de vrais échanges de fond durant les deux jours et les diplomates vont travailler dans la nuit de vendredi à samedi», explique une source diplomatique. La déclaration finale mentionnera-t-elle l’enjeu écolo? Il y a en réalité deux points de crispation. Le premier concerne le domaine économique, principalement autour de la réciprocité des accords commerciaux et la place de l’OMC dans le règlement des conflits inter-Etats. «Un accord parait plus aisé», convient l’Elysée où l’on évoque une véritable crainte sur le domaine climatique. La présidence italienne de ce G7 commence d’ailleurs à s’arracher les cheveux et l’hypothèse qu’il y ait deux textes et non un communiqué final comme c’est la coutume est sérieusement envisagée. «Un texte commun qui ne mentionnerait le climat que très légèrement serait une déception», laisse-ton entendre dans l’entourage d’Emmanuel Macron où l’on plante le décor. «Nous voulons être le plus exigent possible dans l’application de l’accord de Paris mais on ne souhaite pas que les Etats-Unis en sortent. Ce serait une très mauvaise nouvelle en raison du poids de ce pays dans l’accord et aussi à cause d’un effet d’entrainement qui pourraient en inciter d’autres à s’en éloigner.» Jusqu’à présent, et dans toutes les réunions ministérielles de préparation à ce G7, les Etats-Unis ont refusé de mentionner leur position sur le changement climatique. La solution idéale serait donc de convaincre Donald Trump de rejoindre ses partenaires
sur la question écolo. Mais ce n’est pas si simple. Le Pape tente sa chance
Arrivé à la Maison Blanche, le président américain a par exemple signé un décret promettant de «mettre fin à la guerre contre le charbon». Un mauvais signal dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et pendant toute sa campagne, le milliardaire n’avait eu de cesse de mettre en cause les engagements de Barack Obama sur le climat au point d’évoquer un retrait de l’accord de la Cop21 signé à Paris en décembre 2015. Depuis son intronisation en janvier, il n’a pas tranché; alors qu’il devait le faire avant le sommet, il a affirmé qu’il se laissait
encore du temps.
rique», a-t-il ajouté.
Dans l’esprit de ses partenaires du G7 qui se veulent «optimistes», ce petit délai est vu comme une opportunité pour convertir Donald Trump. «Tout le monde va essayer de pousser dans le même sens», espère-t-on à l’Elysée.
A Paris, on espérait aussi que l’ensemble des personnalités rencontrées par le président des Etats-Unis durant son séjour en Europe joueraient le jeu. Même le Pape y est allé de son incitation en lui remettant mercredi à Rome une copie de son encyclique sur l’environnement.
Emmanuel Macron avait promis d’évoquer le sujet au cours de son déjeuner de jeudi à Bruxelles avec son homologue américain. Parole tenue. «Je respecte le fait qu’il a mis sous revue les accords de Paris», a dit Emmanuel Macron en se référant à son homologue américain, mais «mon souhait, c’est qu’il n’y ait aucune décision précipitée sur ce sujet de la part des Etats-Unis d’Amé-
huffingtonpost.fr
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Trump en Israël: une visite très amicale et un bilan positif
Israël: la presse dresse le bilan de la visite de Donald Trump
La visite du président américain, Donald Trump en Israël a été diversement appréciée par la presse du pays. Si les journaux de la droite ont été euphoriques, la presse libérale a plutôt pointé du doigt le discours creux du président américain. C’est une visite qui a fait l’affaire d’une bonne partie de la droite israélienne, et le quotidien Israël Hayom, proche du Likoud, le parti du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, s’en est bien fait l’écho. « Je serai toujours aux côtés d’Israël », a affirmé le président Trump, et c’est le titre choisi par le quotidien a noté notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. L’éditorialiste du journal le proclame : « voilà le retour de l’Amérique qui nous manquait ». Ouf de soulagement donc pour l’aile droite de la coalition gouvernementale qui parle du New Deal de l’administration Trump. « Pas de miracle » Le feu est désormais dirigé vers les Pales-
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tiniens. Sarcastique, un commentateur affirme que la menace d’un accord de paix est désormais écartée. C’est ce ton que l’on retrouve ainsi dans plusieurs éditoriaux. Pour beaucoup d’autres journaux, la venue de Trump est une visite qui n’incite pas au respect. « Non ! il n’y a pas eu de miracle », estime une chroniqueuse qui fait remarquer que « rien de concret n’a été décidé ». Il y a plusieurs articles particulièrement critiques dans le quotidien libéral Haaretz : un éditorialiste taxe le discours de Trump de « sioniste », mais totalement vide de sens. « Offensive de charme, mais sans plus, ajoute un journaliste. Dans Yediot Aharonot, on s’interroge : Comment peut-on utiliser tant de mots pour ne rien dire ? En gros, estime la journaliste, Trump dit à Netanyahu : « Faites ce que vous voulez. Pas étonnant donc que le Premier ministre israélien se frotte les mains. » rfi.fr
Contrairement aux prévisions et aux articles cyniques et parfois malveillants de certains, la visite historique du président Donald Trump en Israël s’est passée correctement, et s’est déroulée selon un protocole strict et agréablement décontracté, à la fois. Il faudrait surtout rendre hommage et féliciter, Israéliens et Américains, qui ont permis un déroulement honorable, sans incidents majeurs, d’une visite si complexe sur tous les plans. Il est regrettable que certains observateurs et commentateurs israéliens aient préféré focaliser les images et leurs analyses sur des couacs futiles et insignifiants, en donnant également un temps de parole démesuré à un député grotesque de la Knesset pour son comportement lors du premier accueil à l’aéroport. Il est bien temps que les médias israéliens se conduisent plus sérieusement, cessent d’être provinciaux, et prennent enfin leur responsabilité dans la diffusion de leurs reportages. Cette visite a réussi à redonner confiance et espoir aux Israéliens dans la marche à suivre. Le président américain a prouvé son amitié sincère pour le peuple juif et l’Etat d’Israël. La visite au Kotel et le discours au musée national prouvent qu’il existe un lien profond et indéniable des Juifs avec la Terre d’Israël depuis les temps bibliques. Pour la première fois, un président américain en exercice a franchi la « ligne verte » en visitant la vieille ville de Jérusalem. La présence de policiers et d’agents de sécurité israéliens prouvent aussi que la souveraineté israélienne devrait être acquise dans chaque négociation future. La longue visite solennelle à Yad Vashem renforce également le combat contre la barbarie d’hier, mais surtout celle d’aujourd’hui, pour que «
plus jamais » le peuple juif ne replonge dans les années sombres de l’Histoire. Sur le plan géopolitique, il est clair que le retour en force des Américains dans la région écarte une longue et exclusive présence russe. Il vise l’Iran pour l’empêcher de régner dans cette région du monde, grâce à la ruse et les actes terroristes. Désormais, le Hezbollah et le Hamas se trouvent dans le collimateur des Américains comme le sont al-Qaida et Daesh. La rencontre au sommet de Ryad avec une quarantaine de chefs arabo-musulmans redonne à l’Arabie saoudite un rôle majeur dans la conduite du monde arabe mais aussi dans le combat contre l’étendard chiite. Contrairement à Obama, Trump a intelligemment refusé d’intervenir dans les affaires intérieures de l’Arabie saoudite et n’a pas prononcé avec prétention des discours moralistes. Ce fut le cas aussi à Jérusalem et à Bethléem. Le président Trump a voulu créer, tout d’abord, un climat de confiance et apaiser les esprits. En bon dealer, il préfère préparer le terrain et écouter sans animosité les deux parties pour pouvoir décider enfin de la marche à suivre. Le dialogue avec les Palestiniens reprendra sans condition préalable et seulement après que Mahmoud Abbas ait décidé d’arrêter l’incitation à la haine, les actes terroristes et le versement de salaires aux auteurs d’attentats. Plus que jamais, Israël se trouve en position de force. En revanche, le Premier ministre Netanyahou doit saisir cette occasion inouïe en présentant à notre allié américain un plan courageux et audacieux qui sera acceptable par la majorité des Israéliens. israelmagazine.co.il
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Zeev Elkin: « Il faut écouter Mahmoud Abbas lorsqu’il parle en arabe. » entrevue avec le président américain, Mahmoud Abbas a notamment dit: « Une fois de plus, je vous confirme notre position: nous soutenons la solution de deux Etats sur la base des lignes d’avant le 4 juin 1967, avec un Etat palestinien ayant pour capitale Jérusalem-Est, vivant en paix et en sécurité au côté d’Israël ». Cette déclaration a bien entendu été relayée dans les médias américains avec des commentaires positifs.
Le ministre de la Protection de l’environnement Zeev Elkin Zeev Elkin recommande à l’Administration américaine ainsi qu’à la gauche israélienne de prêter davantage attention aux déclarations des dirigeants arabes palestiniens en langue arabe plutôt qu’à leurs messages en anglais. Le ministre souligne que la nette différence de contenu entre les les uns
et les autres traduit les objectifs réels de Mahmoud Abbas et ses complices.
Or, le site www.palwatch.org relève d’innombrables exemples de déclarations, articles et programmes d’enseignement aux enfants arabes palestiniens qui vont exactement en sens inverse. Rien que la semaine dernièrs, par exemple, Khaled Masmar, membre du Conseil national palestinien (parlement) déclarait: « Chacun parmi nous sait très bien qu’au-delà de ce que nous acceptons aujourd’hui, notre objectif réel est de libérer à terme toute la Palestine ».
Le site www.palwatch.org s’est « amusé » à mettre face à face les propos de Mahmoud Abbas émis devant le président Donald Trump à Beit Leh’em et les diverses déclarations de hauts responsables du Fatah et de l’OLP en langue arabe. Lors de son
De même, Muhmad Aliyan, haut responsable dans la hiérarchie de l’OLP et membre du Fatah a déclaré: « A propos de ce qui s’est passé en 1948, nous voulons dire ceci: qu’importe le nombre de pertes et de victimes que nous aurons, nous ne renoncerons
à aucun grain de sable de Jaffa, de Lod ou de Ramleh. L’occupant pourra faire ce qu’il veut, nous resterons là, plantés comme des oliviers et nous combattrons pour libérer notre patrie ». Ou encore Azzam Al-Ahmad, membre du comité central du Fatah qui dit: « Je suis convaincu que la création d’un Etat palestinien dans la Rive occidentale provoquera ensuite la disparition totale de l’Etat d’Israël, de la même manière que le Nord-Vietnam a fini par avaler le Sud-Vietnam ». Les exemples sont innombrables, y compris ceux qui se réfèrent à l’Islam dont la loi interdirait de renoncer au moindre centimètre carré de terre musulmane. Zeev Elkin, a a fait transmettre par divers canaux ces informations aux dirigeants américains afin de leur montrer à quel point le double langage est de mise chez Mahmoud Abbas et la direction du Fatah, qui entendent être vus – et le sont malheureusement – comme des « modérés » en Occident. lphinfo.com
Mahmoud Abbas leur dit: « tuez des innocents et vous et votre famille toucheront un salaire pour le reste de votre vie » rité Palestinienne a consacré près de 130 millions de dollars de son budget à payer des terroristes emprisonnés et 175 millions de dollars en allocations aux familles des « martyrs ». Au total, l’Autorité Palestinienne a donc versé plus de 300 millions de dollars aux terroristes en 2016, une pratique qui dure depuis de nombreuses années. Ce montant, selon Danny Danon représente environ 7% du budget annuel de l’Autorité Palestinienne et près de 30% de l’aide étrangère offerte par la communauté internationale. « Tout cela fait partie d’un système organisé par l’Autorité Palestinienne qui glorifie les terroristes et encourage le terrorisme, ces salaires sont mandatés par des lois palestiniennes », a précisé Danon. « Selon la loi palestinienne, tous les condamnés et emprisonnés pour meurtre reçoivent un salaire mensuel. Plus ils tuent de juifs, plus leur peine de prison est lourde, et plus le salaire qu’ils perçoivent de l’Autorité palestinienne est élevé », a expliqué Dany Danon à la session organisée par la mission d’Israël auprès des Nations Unies soutenue par l’organisation pro-israélienne StandWithUs. Mercredi, lors d’une session spéciale au siège de l’ONU à New York, Danny Danon, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU a appelé le Conseil de sécurité à agir pour que l’Autorité palestinienne cesse de verser des salaires aux « terroristes qui tuent
des israéliens Juifs »…. Danon a présenté des chiffres tangibles au Conseil de sécurité de l’ONU sur les salaires que verse l’Autorité palestinienne aux terroristes. Selon Danon, en 2016, l’Auto-
« Pensez simplement au message envoyé par Mahmoud Abbas aux jeunes Palestiniens: tuez des innocents et vous et votre famille toucheront un salaire pour le reste de votre vie » s’est indigné l’ambassadeur avant d’ajouter : »Par exemple, un terro-
riste palestinien condamné par un tribunal israélien à 30 ans de prison reçoit un salaire d’environ 2.670 euros par mois ». « Il est absurde de condamner le terrorisme tout en payant des terroristes » a résumé Danon. « Il est temps pour l’ONU, le Conseil de sécurité et toute la communauté internationale de dire enfin à Abbas que cela suffit!!!! » a conclu l’ambassadeur d’Israël à l’ONU. Ruth Schwartz, dont le fils de 18 ans, Ezra Schwartz, a été tué par un terroriste palestinien à Gush Etzion en novembre 2015, était présente au coté de Danon. Elle s’est aussi indignée mercredi à l’ONU contre l’Autorité palestinienne qui verse un salaire à celui qui a assassiné son fils, rapporte le site d’information Ynet. « Je suis ici parce qu’ en tant que mère, il est de mon devoir de me battre pour mon fils », a-t-elle dit. « Le tueur de mon fils et sa famille ne devraient pas être indemnisés pour avoir tué un innocent brutalement privé de sa famille et de ses amis pour toujours. Ezra ne pourra plus jamais s’amuser ou sourire, aller à l’université, se marier, avoir des enfants ou faire quoi que se soit dans ce monde. Je ne pourrais plus jamais l’étreindre ou lui dire que je l’aime. Au lieu de cela, je vais le voir au cimetière » a déclaré Ruth Schwartz aux Nations Unies. Tel-Avivre – la rédaction
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Beny Steinmetz (Israël) accuse le milliardaire George Soros
L’homme d’affaires Israélien Beny Steinmetz accuse le milliardaire George Soros d’avoir cherché à lui nuire en le faisant accuser de corruption en Guinée, et en menant une large campagne de diffamation contre lui. Beny Steinmetz a porté plainte aux ÉtatsUnis contre le milliardaire américain
Demande urgente des Palestiniens à Israël : un superbe aéroport Au cours de la discussion sur l’économie de l’AP, la délégation palestinienne dirigée par Abbas avait présenté une liste de projets d’infrastructure qui sont selon eux nécessaires pour leur développement économique et pour établir des relations pacifiques avec Israël. L’autorité palestinienne souhaite un certain nombre d’infrastructures, y compris un aéroport dans les territoires occupés, la construction d’une installation de distribution d’électricité, une usine de ciment et une station hôtelière sur la mer Morte. En mars, Mahmoud Abbas, avait rencontré le président Trump à la Maison Blanche, jetant les bases du plan du président pour redémarrer les négociations entre Israël et l’AP. Selon le secrétaire à la presse de la Maison Blanche, Sean Spicer, les deux hommes avaient discuté de diverses questions de politique, y compris des “mesures visant à renforcer l’économie palestinienne et à offrir des opportunités économiques aux palestiniens.”
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Parmi les éléments demandés par la délégation de l’AP, on trouve la construction d’un aéroport à l’intérieur de leurs territoires pour les arabes de Judée et Samarie, une nouvelle centrale électrique dans le nord de la Samarie, une usine de ciment à Bethleem et le contrôle d’une partie de la mer Morte avec l’établissement d’une station hôtelière sur la plage. Un haut responsable de l’AP a déclaré à Walla News qu’aucun plan spécifique n’avait été établi pour la construction d’un aéroport, mais que l’AP serait disposée à négocier son emplacement avec Israël. “Nous n’avons pas d’endroit spécifique pour ce plan. Partout où cela sera convenu, nous sommes prêts à construire l’aéroport là-bas.” Source: Adapté de Juif.org
George Soros, qu’il accuse d’avoir fait échouer ses projets d’investissement sur le gisement du Simandou, en Guinée, de jouir d’une bonne image fabriquée de toute pièce et, plus largement, « d’animosité envers Israël ». Il réclame 10 milliards de dollars de dommages et intérêts. Source: http://koide9enisrael.blogspot.fr
Les pays où Facebook applique sa politique anti-négationniste ?
Le réseau social applique sa politique anti-négationniste dans seulement quatre pays. Le journal britannique The Guardian, qui a eu accès à plus d’une centaine de documents internes destinés aux modérateurs de Facebook, révèle entre autres les régles du réseau social concernant les posts négationnistes. D’après le quotidien, l’un des documents précise que les modérateurs sont chargés de supprimer les posts et images négationnistes uniquement dans les pays où l’entreprise craint d’être poursuivie en justice. Ainsi, la suppression des messages ou images à caractère négationniste n’est effective que dans quatre des quatorze pays qui interdisent le déni de la Shoah.Le Guardian cite l’un des passages du document en question: l’entreprise “n’envisagera de bloquer ou supprimer un message ou une image né-
gationniste que si nous risquons d’être bloqué ou sanctionné légalement par un pays”. Facebook justifie cette politique en insistant sur le fait qu’elle ne se soumet pas à la loi locale si celle-ci “constitue un obstacle à un monde ouvert et connecté.”, rapporte le quotidien. Les quatre pays dans lesquels Facebook applique véritablement sa politique anti-négationniste sont la France, l’Allemagne, Israël et l’Australie.D’après le Guardian, l’entreprise a réagi en indiquant que le nombre de pays avancé dans le document est “inexact”, sans donner plus de détails.Facebook dit toutefois reconnaître “les sensibilités autours de la question du déni de la Shoah en Allemagne et dans d’autres pays et nous faisons en sorte que nos modérateurs soient respectueux de cette sensibilité”. Source: https://www.i24news.tv
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Israël: tensions sur l’esplanade des Mosquées
La police israélienne a indiqué avoir expulsé aujourd’hui de l’ultra-sensible esplanade des Mosquées à Jérusalem dix activistes juifs venus prier sur le site malgré l’interdiction de le faire pour les adeptes de leur religion. L’incident est survenu alors que les Israéliens célébraient la journée de Jérusalem, marquant la prise par l’armée israélienne de la Vieille ville alors sous contrôle jordanien il y a cinquante ans. La Vieille ville, où s’étend l’esplanade des Mosquées, se situe à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville prise par l’armée israélienne lors de la guerre des Six Jours en 1967 et annexée en 1980. L’annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale qui considère Jéusalem-Est comme occupée. Troisième lieu saint de l’islam, l’esplanade est aussi révérée par les juifs comme le mont du Temple, où se dressait le second temple juif détruit par les Romains en 70. Symbole national et religieux ultime pour les Palestiniens, l’esplanade est au coeur du conflit israélo-palestinien et périodiquement source de tensions.
tiennent à un mouvement appelé Retour sur la montagne. «Il est temps d’appliquer la souveraineté juive totale sur le mont», a déclaré le mouvement dans un communiqué publié sur Facebook.
Israël réduit l’approvisionnement d’électricité à Gaza
Par un héritage de l’histoire, l’esplanade reste sous la garde de la Jordanie, mais Israël en contrôle tous les accès. «Cinquante ans après la libération du mont du Temple, la police israélienne se comporte comme un régime jordanien et arrête des juifs qui osent s’incliner sur le site le plus sacré pour le peuple juif», a dit Retour sur la montagne. La police israélienne a rapporté un autre incident, dans lequel un groupe de visiteurs juifs quittant l’esplanade a entonné l’hymne national israélien. Des gardiens de la fondation islamique qui administre les lieux ont tenté de s’en prendre aux visiteurs et aux policiers qui les conduisaient vers la sortie, a indiqué la police. Des images vidéo montrent les policiers s’empoignant avec les gardiens. Trois gardiens ont été arrêtés, selon la police.
Les juifs sont autorisés à la visiter mais pas à y prier. Des juifs essaient régulièrement de défier l’interdiction, provoquant des incidents.
Les Palestiniens craignent que ce qu’ils dénoncent comme des empiètements israéliens sur le site ne finissent par une prise de contrôle totale. Le gouvernement israélien se défend de vouloir remettre en cause le statu quo.
Les dix jeunes interpellés mercredi appar-
lefigaro.fr
Israël va commencer à la fin du mois à réduire d’un quart la quantité d’électricité qu’il fournit à la bande de Gaza, en raison d’une dette importante de presque deux milliards de shekels. Pendant un entretien accordé jeudi à la BBC Arabic, le général de division Yoav Mordechai, Coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), indique que ce problème provient du
conflit entre l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie, et le Hamas, groupe terroriste qui règne sur la bande de Gaza. Mordechai a critiqué jeudi le Hamas, qui ne s’intéresse pas à la qualité de vie des Gazaouis, mais préfère dépenser son argent pour renforcer les capacités militaires de sa branche armée. Source: Timesofisrael
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Question du Jour : pourquoi la Banque d’Israël est originale ? La Banque d’Israël fait office de banque centrale. Le gouverneur est Karnit Flug depuis 2013. La Banque d’Israël est assez originale comparée à d’autres institutions financières, dans le fait que seul le gouverneur décide des changements des taux au lieu qu’ils soient votés par les membres d’un comité directeur. Avant la prise de décision, les discussions se font à deux niveaux : d’abord en comité puis au sein d’un forum élargi[réf. nécessaire].
La lutte pour embaucher les meilleurs étudiants en Israël s’intensifie
Le forum élargi comprend le gouverneur, le gouverneur adjoint, les directeurs de départements et les économistes de département dans leur ensemble, et les économistes présentent les conditions et données financières et économiques[réf. nécessaire]. Le forum restreint, qui ne comprend que le gouverneur, le gouverneur adjoint et les directeurs de départements, est plus orienté
vers le débat. Les directeurs présentent leurs opinions et recommandations, avant que le gouverneur prenne sa décision. En mars 2010, la Knesset approuve une nouvelle loi sur la Banque d’Israël, qui prend officiellement effet le 1er juin suivant. La nouvelle loi définit clairement les objectifs de la banque et lui donne l’indépendance concernant le choix des outils de sa politique et leur intégration. La loi modifie le cadre dans lequel les décisions majeures sont prises au sein de la Banque d’Israël. Les décisions sur le taux d’intérêt et la politique monétaire en général sont prises par un comité monétaire, alors que les décisions de gestion sont approuvées par un conseil administratif. Ces réformes conduisent la Banque d’Israël à s’aligner un peu plus sur les procédures de décision des autres institutions financières.
Une visite du pape en Israël pour les négociations de paix ? Le pape François pourrait venir en automne pour prôner la nécessité d’un accord de paix ; une délégation pourrait venir dès le mois prochain Des responsables israéliens et du Vatican ont entamé des négociations pour évoquer la possibilité d’une visite en Israël et dans la région du pape François visant à promouvoir la paix entre Israéliens et Palestiniens. Une délégation du Vatican devrait arriver en Israël dès le mois prochain et est d’ores et déjà en quête de dates de visite possibles à l’automne, a rapporté jeudi la Dixième chaîne, citant des sources anonymes proches du Vatican. Aucune confirmation immédiate n’a émané de la cité papale.
Selon Bloomberg, la lutte pour embaucher les meilleurs étudiants est devenue particulièrement serrée depuis que Google et Microsoft ont ouvert en Israël leurs centres de recherche et de développement. Il faut pratiquement se battre maintenant pour mettre la main sur les étudiants les plus talentueux a expliqué Bloomberg. Par ailleurs, le recrutement intervient à un stade beaucoup plus précoce qu’auparavant. Les meilleurs étudiants auraient déjà un emploi garanti après leurs études ou à dé-
faut des offres prometteuses. De plus, pour pouvoir se réserver les meilleurs, le salaire initial aurait été largement réévalué : il a augmenté de 70 pour cent par rapport à l’année 2007. Le ministère des Finances a déjà signalé l’année dernière les risques d’une future pénurie de 10 000 ingénieurs et programmeurs en raison de la croissance fulgurante du secteur high-tech : entre 2006 et 2017, le nombre de sociétés high-tech en Israël a en effet plus que doublé. http://israelentreleslignes.com
Cette information survient vingt-quatre heures après la rencontre entre le président américain Donald Trump et le souverain pontife à Rome. Trump a achevé mardi une visite au Moyen Orient en Israël, en Cisjordanie et en Arabie Saoudite. En Israël, Trump a indiqué vouloir mener à bien « l’accord ultime » et voudrait aider à faciliter les négociations entre Israël et les Palestiniens. Il a chargé son gendre Jared Kushner et l’ancien avocat en droit de l’immobilier Jason Greenblatt d’ouvrir la voie. Greenblatt est revenu après son voyage et organise actuellement des réunions de suivi avec des responsables israéliens et palestiniens. Après sa rencontre « fantastique » avec
le pape, mercredi, le président américain a promis de promouvoir la paix dans le monde entier. Le souverain pontife a appelé Israéliens et Palestiniens à conclure un accord de paix à de multiples reprises, plus récemment au mois de janvier. Le pape s’était rendu en Israël en 2014, embarquant pour un voyage de trois jours qui lui avait aussi permis de rencontrer l’Autorité palestinienne. En Israël, il avait prié au mur Occidental, laissant une note écrite à la main avec le « Notre père » écrit en espagnol, sa langue natale. Il avait rendu hommage aux victimes de l’Holocauste en baisant la main de plusieurs rescapés et avait accepté la requête d’Israël de prier à un mémorial des victimes d’attentats suicides à la bombe et autres attaques. timesofisrael
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Macron et Trudeau. Deux jeunes dirigeants que tout rapproche au G7
Ils sont jeunes et souriants devant les caméras. Ils chérissent l’économie comme la garante du progressisme... Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Justin Trudeau se rencontrent aujourd’hui, pour la première fois, au sommet international du G7, à Taormine, en Sicile (Italie). Ils ont plus d’un point commun. Des jeunes sans expérience de terrain
Tout a basculé quand Muclair s’est prononcé pour le voile intégral dans les institutions publiques. Trudeau pensait la même chose, mais il n’a rien dit », pour ne pas se mettre à dos l’opinion publique. Il a emporté la mise. Macron, de son côté, a profité de la division de la gauche, criante lors des primaires socialistes. « Et des affaires révélées sur la carrière politique de François Fillon ». Des rebondissements rarement vus, en France.
Le Canadien Justin Trudeau, élu Premier ministre le 4 novembre 2015, et le Français Emmanuel Macron, président depuis le 7 mai, sont les plus jeunes dirigeants du monde occidental. Le premier, né le 25 décembre 1971, a 45 ans; le second, le 21 décembre 1977, a 39 ans. « Tous deux sont arrivés au pouvoir sans grande expérience en politique, analyse le journaliste québécois Christian Rioux, Ni Macron ni Trudeau n’ont connu les années d’une carrière de terrain, comme François Fillon par exemple, qui a été élu tout jeune et a occupé les postes les uns après les autres. »
De bons réseaux
Une élection chanceuse
Un goût pour le théâtre
Macron et Trudeau ont eu de la chance, tous deux élus dès leur première candidature. Le Canadien a bénéficié « de la mauvaise campagne de Thomas Muclair, chef du Nouveau parti démocrate. Il était bien en tête des sondages sur les libéraux de Trudeau.
Macron et Trudeau sont à l’aise devant les caméras. Ils maîtrisent tous les deux les réseaux sociaux et les moyens de communications modernes. « Ils l’ont démontré lors de leur campagne électorale, en faisant beaucoup d’égoportraits (les selfies des Québé-
Relativement novices en politique, Macron et Trudeau ont toutefois de bons réseaux. Du fait de sa carrière « Macron connaît tous les responsables des grandes banques et industries françaises. de par son nom, Trudeau connaît la machine du Parti libéral, les contacts de son père Pierre Elliott Trudeau », ancien et célèbre premier ministre du Canada, précurseur libéral qui pourrait être comparé à François Mitterrand en France, pour son aura et sa politique audiacieuse sur les faist de société.
cois francophones) », a observé Christian Rioux. Le journaliste note aussi qu’ils ont tous deux fait du théâtre, et que ceci explique leur facilité, leur décontraction face à leur image. « Justin Trudeau a suivi sa scolarité chez les Jésuites, au collège Brébeuf de Montréal, qui sont les fondateurs du théâtre au Québec. Quant à Macron, il a carrément épousé sa professeure de théâtre », Brigitte Trogneux. L’économie avant tout « Justin Trudeau pense que l’économie, une bonne croissance, peut tout régler. Je crois qu’Emmanuel Macron pense la même chose. Pour eux, il n’y a guère de problème qui n’ait de solution économique », observe Christian Rioux. Les deux dirigeants ont la même approche pragmatique, progessiste du monde. « En matière d’environnement, Trudeau parle systématiquement de nouvelles pratiques et économies à faire. L’environnement ne le dérange pas tant que l’Alberta continue à faire des affaires avec le pétrole. Je crois que Macron, au vu de son programme, est sur la même ligne. » Ma famille en avant Macron et Brigitte. La presse nationale et internationale n’en a que pour le couple présidentiel français. D’une part parce qu’Emmanuel Macron a mis en avant son épouse dans tous ses rassemblements de campagne, mais aussi parce qu’elle a 24 ans de plus que lui. (Pour mémoire, Donald et Mélania Trump ont la même différence d’âge, dans l’autre sens !). « Cette exposi-
tion de la famille est peut-être inhabituelle en France; elle l’est moins au Canada. Mais en la matière, Trudeau fait très fort. Il traîne sa femme, qui fait du yoga, ses trois enfants partout devant les caméras! » Le multiculturalisme Dépasser l’identité nationale. Macron et Trudeau professent tous les deux l’idée d’une nation plurielle. « Il y a longtemps que Trudeau de se vante de diriger le premier Etat «postnational» du monde. Il est du genre à faire des discours dans les mosquées, à laisser des femmes voilées venir parler dans les ministères. La France n’a pas la même ouverture, mais l’on voit bien, à travers son discours de Marseille, que Macron a aussi une approche diverse de la France. » Les caméras de Taormine Emmanuel Macron et Justin Trudeau devraient attirer les caméras lors du sommet internationl du G7, qui s’ouvre aujourd’hui pour deux jours, à Taormine, près de Messine, en Sicile (Italie). « Ils savent faire. Je prédis une longue et chaleureuse poignée de mains, tout sourire, devant les caméras », conclut Christian Rioux. ouestfrance
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Le cabinet se penche sur un plan Les étudiants arabes appellent à d’amélioration de Jérusalem Est l’“Intifada” à l’Université hébraïque
Les étudiants arabes de l’Université hébraïque de Jérusalem se sont rassemblés cette semaine en signe de solidarité avec les prisonniers sécuritaires palestiniens en grève de la faim, brandissant des photos des terroristes condamnés, appelant à « l’Intifada », ou soulèvement armé, contre Israël, et à l’expulsion des sionistes, a annoncé la Deuxième chaîne jeudi. Ce mouvement de protestation a été défendu par l’Université, qui a affirmé qu’il s’était déroulé conformément aux règlements internes et qu’il n’entravait pas la loi israélienne. Les ministères des Finances et des Affaires de Jérusalem doivent présenter un plan conjoint au cabinet dimanche pour améliorer les conditions de vie des Palestiniens qui vivent à Jérusalem-est, a annoncé la Dixième chaîne jeudi. Les deux premières clauses – qui coûtent 180 millions de shekels (50 millions de dollars) — répondront à la nécessité de mettre en œuvre une meilleure éducation et d’améliorer les infrastructures chargées de la gestion des eaux usées, ainsi qu’à rendre plus efficace l’enlèvement des ordures ménagères.
Mercredi, le président Reuven Rivlin a demandé pendant le 50e anniversaire de la réunification de Jérusalem une action immédiate d’amélioration de la qualité de vie dans les quartiers majoritairement arabes de Jérusalem Est, qui sont parmi les plus pauvres de la nation. D’autre part, la Dixième chaîne avait annoncé jeudi que le Conseil de sécurité nationale d’Israël réfléchit à un projet de transfert du contrôle de deux quartiers de Jérusalem Est de la municipalité de Jérusalem à un conseil municipal qui doit encore être créé. timesofisrael.com
La chanteuse Rita et ce soldat de Tsahal venu de France émeuvent les Israéliens La page Facebook de l’Agence juive a rediffusé à l’occasion des célébrations de Yom Haatsmaout et Yom Yéroushalaïm une vidéo enregistrée l’année passée. On y découvre Yossef Guedj, monté en Israël en 2006 ; il servait dans Tsahal depuis plus de 2 ans. En compagnie de la chanteuse Rita, il va évoquer son alyah, le meurtre d’Ilan Halimi et sa nouvelle vie en Israël. Ensemble, ils vont interpréter une chanson « Méraké »… avec une pointe d’accent.
Le rassemblement, organisé par la branche universitaire du parti communiste Hadash, a vu des étudiants crier : « Intifada et victoire ! De Jérusalem à Ashkelon ! » et « Parlons d’exil ! Nous ne voulons plus de Sionistes », selon le reportage. Certains étudiants ont montré une photo d’Ihrima Majdi Al Rimawi, condamné pour l’assassinat en 2001 du ministre du Tou-
risme Rehavam Zeevi à Jérusalem, a indiqué le reportage. Selon les médias, un garde a dû retenir des militants de l’association de droite Im Tirzu, qui cherchaient à organiser une contre-manifestation, disant qu’ils n’avaient pas l’autorisation de l’université d’organiser un rassemblement. Une déclaration de l’Université à la Deuxième chaîne est venue appuyer les manifestants de Hadash et critiquer les militants de droite. « Cet événement étudiant en soutien aux prisonniers grévistes de la faim a eu lieu conformément aux règlements internes et n’a en rien violé la loi », a-t-elle fait savoir. La déclaration a également condamné Im Tirzu pour avoir contrevenu aux règlements universitaires, et a salué le personnel chargé de la sécurité de l’avoir retenue. timesofisrael
Jérusalem va lancer un réseau sans fil innovant
Le nouveau réseau permettra une connexion gratuite à internet dans toute la capitale et permettra de proposer de nouveaux services Jérusalem devrait devenir la première ville israélienne à mettre en place un réseau sans fil utilisant une technologie d’ondes millimétriques.
Les ondes millimétriques à haute fréquence augmentent les capacités des réseaux sans fil et accélèrent les réseaux cellulaires de manière considérable. Selon la municipalité, le nouveau réseau de Jérusalem permettra aux usagers d’accéder à une grande variété de services dont les services d’urgence et des solutions de stationnement intelligentes. Le réseau modernisera également la vitesse de connexion à
Internet dans les structures scolaires de la ville et proposera un service sans fil gratuit dans tout Jérusalem. « Nous positionnons Jérusalem aux côtés des plus grandes villes intelligentes du pays », a dit le maire, Nir Barkat, dans une déclaration. timesofisrael
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Le même terrorisme à Manchester qu’en Israël des relations avec Israël, voire même se permettent de laisser leurs concitoyens juifs en nombre inacceptable avoir de bonnes positions dans la société civile. Alors on tue hommes, femmes et surtout enfants. Souvenez-vous ou apprenez : 15 mai 1974, on vient tout juste de commémorer le 43ème anniversaire, à Ma’alot au nord d’Israël, 22 écoliers, des enfants, plus des 3 profs et 2 couples, abattus de sang-froid. Où est la différence avec Toulouse ou avec Manchester ? A oui mais bien sûr, pas de rappel dans la presse car, ne surtout pas l’oublier c’était en Israël.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les mêmes crimes produisent les mêmes dégoûts. Ne nous arrêtons pas sur les façons de faire mais regardons bien les objectifs souhaités ou atteints. Il n’y a guère de différence entre l’attentat de Manchester et les attaques commises sur les territoires de presque tous les pays d’Europe de l’ouest et du nord y compris la Russie, sans oublier bien entendu le plus important en volume d’entre tous, celui du 11 septembre 2001 à New-York. A Manchester comme ailleurs, il s’agissait
de punir les infidèles qui, malgré les coups reçus, s’obstinent à ne toujours pas vouloir se convertir à l’islam, continuent à soutenir le Grand Satan américain et vraiment dans le pire des cas entretiennent des relations avec Israël, voire même se permettent de laisser leurs concitoyens juifs en nombre inacceptable avoir de bonnes positions dans la société civile. Il s’agissait de punir les infidèles qui, malgré les coups reçus, s’obstinent à ne toujours pas vouloir se convertir à l’islam, continuent à soutenir le Grand Satan américain et vraiment dans le pire des cas entretiennent
Mais c’est qu’à force de ne pas comparer, fermer les yeux pudiquement avec des pensées de soulagement que ce soit là-bas et pas ici, et bien ça finit par arriver ici, par être là presqu’au quotidien et que nos gouvernements soient obligés de reconnaître leurs points faibles et qu’ils finissent par se disputer sur la façon de ne rien modifier dans la chasse aux sorciers islamistes pendant que le sang de toutes les couleurs coule. Souvenez-vous ou apprenez : 15 mai 1974, on vient tout juste de commémorer le 43ème anniversaire, à Ma’alot au nord d’Israël, 22 écoliers, des enfants, plus des 3 profs et 2
couples, abattus de sang-froid. Où est la différence avec Toulouse ou avec Manchester ? A oui mais bien sûr, pas de rappel dans la presse car, ne surtout pas l’oublier c’était en Israël. Mais c’est qu’à force de ne pas comparer, fermer les yeux pudiquement avec des pensées de soulagement que ce soit là-bas et pas ici, et bien ça finit par arriver ici, par être là presqu’au quotidien et que nos gouvernements soient obligés de reconnaître leurs points faibles et qu’ils finissent par se disputer sur la façon de ne rien modifier dans la chasse aux sorciers islamistes pendant que le sang de toutes les couleurs coule. Sauf quelques voix comme Christian ESTROSI qui dit tout simplement : faisons comme en Israël pour lutter contre les assassins. Il n’y a pas de honte et après tout, ne sommes-nous pas dans le même camp ? celui de la liberté et de la démocratie ? Allez ! gouvernants et gouvernés encore un effort pour l’union des hommes qui veulent demeurer libres et combattre l’ennemi. Il ne faut pas seulement le connaître, il faut aussi l’anéantir… En savoir plus sur http://jforum.fr
Nasrallah : Le sommet de Riyad n’aura aucun impact sur le Liban Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’en est violemment pris jeudi à l’Arabie saoudite et au président américain Donald Trump, quelques jours après le sommet américano-arabo-islamique de Riyad qui a condamné la politique de l’Iran et de ses alliés, y compris le Hezbollah, dans la région. «Le sommet de Riyad n’aura aucune influence». «Nous tenons à rassurer les Libanais : tout ce qui s’est dit pendant le sommet de Riyad n’aura aucune influence sur le terrain libanais», a déclaré le leader du parti chiite lors d’une allocution prononcée durant une cérémonie organisée par le parti chiite à Hermel, dans le nord de la Békaa, à l’occasion du 17ème anniversaire de l’évacuation par Israël du Liban-Sud en mai 2000, qui avait mis un terme à 22 ans d’occupation. Cette cérémonie a eu lieu en présence notamment des représentants du chef de l’Etat Michel Aoun et du président du Parlement libanais, Nabih Berry. Les ambassadeurs de Syrie et d’Iran à Beyrouth étaient également présents. Hassan Nasrallah a également rendu hommage aux prises de positions de Michel Aoun, du Premier ministre Saad Hariri et du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil « qui a pris lors de ce sommet une position franche, courageuse et responsable ». Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu
la veille, Michel Aoun et Saad Hariri ont tenté de rassurer les ministres représentant le Hezbollah vis-à-vis de la déclaration finale du sommet de Riyad, très critique envers l’Iran et ses alliés, en expliquant que la position officielle du Liban restait définie par le discours d’investiture du chef de l’Etat et de la déclaration ministérielle du gouvernement. Les liens entre l’Arabie et Trump Pour le chef du Hezbollah, «la déclaration finale du sommet de Riyad est un document rédigé par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite». «Elle n’a pas été présentée aux délégations présentes mais a été préparée après le départ de toutes les délégations des 55 pays invités», a-t-il ajouté, dénonçant un «scandale». L’occasion pour Hassan Nasrallah de s’en prendre à Donald Trump, «un président raciste qui a pris la décision d’interdire aux musulmans de fouler le sol américain», a-t-il rappelé. «Comment et pourquoi les dirigeants saoudiens prennent le parti du président américain ? Sur quelles bases ?», s’est-il interrogé. «L’Arabie saoudite cherche le soutien de Trump car elle veut se protéger et préserver son rôle dans la région», a poursuivi le leader du parti chiite, déclarant que «l’Occident tout entier estime désormais que le royaume wahabite est le foyer du takfirisme (jihadisme) qu’il propage à travers le
monde». Hassan Nasrallah a ensuite balayé les accusations de Riyad disant que Téhéran est le principal soutien du terrorisme. «Qui a crée el-Qaëda ? Qui a inspiré les organisations takfiristes ?», a-t-il lancé, dénonçant le «terrorisme d’Etat» de Riyad au Yémen. «Faire la guerre à l’Iran» «L’Arabie saoudite a déroulé le tapis rouge à M. Trump, qui ne tient qu’à Israël et à l’argent, pour lui permettre de faire la guerre à l’Iran», a déclaré le leader du Hezbollah, en référence au méga-contrat d’armement de 380 milliards de dollars, signé par le président américain à Riyad. «Alors que tout le monde se rendait à Riyad, le peuple iranien s’est rendu aux urnes pour choisir son destin», a indiqué Hassan Nasrallah, railliant l’absence de démocratie dans les pays du Golfe. «Pour le bien de la région et du monde musulman, je conseille à l’Arabie saoudite d’abandonner les guerres qu’elle perdra et de dialoguer avec l’Iran, qui est de plus en plus puissant», a-t-il déclaré. «En ciblant le Hezbollah et le Hamas, vous tentez de discréditer la résistance, notamment en plaçant l’un de nos dirigeants sur une liste terroriste», a souligné Hassan Nasrallah. « Mais Il n’y a rien de nouveau. Nous sommes habitués à ce genre de décisions», a-t-il dit. Vendredi dernier, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite avaient placé le président
du conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, sur leur liste des terroristes. « Je le dis à tous, nous n’avons jamais été aussi forts », a-t-il lancé sous les vivats de la foule, « comme en témoignent nos victoires à Bahreïn, au Yémen, en Irak et en Syrie ». « Nous sommes dans une période décisive pour le Liban et la région » Dans son allocution, le leader chiite est revenu sur certains dossiers internes, dont les divergences de vue entre le Hezbollah et le Courant du futur. «Après l’élection présidentielle, nous nous sommes accordés sur le fait que nous pouvions avoir des approches différentes sur les dossiers internes. Mais nous nous sommes mis d’accord sur le fait que nous devions avoir une unité de vue sur les questions régionales», a-t-il expliqué. Sur un autre sujet, Hassan Nasrallah a également déclaré que «de nouvelles idées ont émergé qui pourraient permettre aux formations politiques de s’entendre sur une nouvelle loi électorale». Par ailleurs, il a estimé que «la présence d’organisations armées dans le jurd de Ersal ne peut pas continuer», appelant les habitants de la bourgade sunnite frontalière de la Syrie et le gouvernement libanais à agir pour mettre un terme à cette situation. lorientlejour.com
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Le plus grand drapeau d’Israël flotte désormais sur Jérusalem
Pour marquer le 50ème anniversaire de la réunification de Jérusalem durant la guerre des Six Jours, le plus grand drapeau Israélien jamais hissé dans le pays a été déployé mardi au Giv’at HaTahmoshet (Ammunition Hill – La colline aux munitions)…….Détails et photos…….. Ce drapeau géant pèse 40 kg et se trouve à 18 mètres du sol, il fait 10 mètres de large et 180 mètres carrés ! Le drapeau a été hissé au sommet d’un mât monumental créé pour accrocher en temps normal des cables électriques.
Nous avons décidé de voir en grand. Ce drapeau est presque aussi grand que deux parachutes. Cependant, faire voler ce drapeau n’avait rien de facile. Je me suis arraché la peau des mains en le soulevant. Après tout, 40 kilos, ce n’est pas rien. Avoir hissé le plus grand drapeau du pays est une source de grande fierté pour moi « . Rappelons au passage que Alon Vald est le fils de Rami Vald, un officier Parachutistes qui a été tué durant la bataille de la colline aux munitions il y a 50 ans !
Alon Vald, qui est le responsable des événements et du marketing au musée de « la Colline aux Munitions » a dévlaré : » Un drapeau comme ça n’a jamais été hissée dans le ciel d’Israël. Voir un tel drapeau sur la colline aux munitions 50 ans après la guerre des Six Jours est très émouvant.
Sachez que la Colline aux Munitions est un lieu historique sur lequel s’est déroulé une grande bataille, qui a été decisive lors de la prise de Jérusalem.
Cette année, nous avons décidé de célébrer les 50 ans de la réunification de Jérusalem en réunissant près de 2000 soldats dont certains des libérateurs pour une cérémonie de fête sur la colline aux munitions et également au Mur occidental, dans la vieille ville.
182 soldats Israéliens y ont trouvé la mort…..Le lieu est devenu un mémorial sur lequel se trouve également un musée.
L’endroit était un avant-poste militaire Jordanien fortifié réputé imprenable.
La fanfare saoudienne massacre l’hymne national américain
coolamnews
Les Saoudiens ont réservé un accueil royal au président Trump pour sa première visite dans le royaume. Le roi en personne a accueilli à sa descente d’avion le couple présidentiel et sa suite, les drapeaux flottaient au vent de Ryad et la garde royale était sur son 31.
Seule fausse note (dans tous les sens du terme) dans ce protocole bien huilé : la fanfare. Donald Trump a certainement du serrer les dents lorsque l’hymne américain a retenti. Non, vraiment, les Saoudiens n’ont pas l’oreille musicale…
À LA UNE Notre actualité s’enchaine à la vitesse de l’éclair, le Président TRUMP, en visite officielle dans ce Moyen Orient instable ou chacun a une raison d’en finir avec un conflit qui s’éternise. Ce président qui a l’air de tout sauf d’un Président, manifestement détesté par un « establishment européen », par une Amérique qui reste marqué par la présidence en demie teinte d’Obama et des ONG manipulées et porteuses de la doxa de la pensée unique en vigueur. La langue de bois, les faux fuyants, ces artifices politiques s’arrangent mal avec le franc parler ou le parler vrai comme on l’entend d’un président qui déroute et embarrasse bien les dirigeants des états du monde, critiqué parce qu’il gouverne par des TWEETS, ça surprend, l’éthique politique ne supporte pas ce qu’elle ne peut maitriser. En Israël, on questionne « est-il un bon président en faveur d’Israël » ? Nos Israéliens trouvent la mariée trop belle et les promesses un peu trop dithyrambes. Possible, mais Ces messages sont particulièrement réconfortants, ces paroles d’amitiés entendues comme des déclarations d’amour. IL est hors système, hors le marketing d’un président soigné, à la politesse exquise, la diplomatie empathique, il dérange, oui, il dérange tout ce petit monde du politiquement correct, les droits de l’homme, les crimes, les terroristes, cela devient rageant de constater que les « mauvais » ont le beau rôle dans ces manifestations. Nous, en France, un musulman radicalisé, cela n’est pas « encore » été prouvé et cela demandera du temps aux juges de l’admettre, défenestre Sarah Halimi, après l’avoir torturée, la police attendait devant la porte de l’immeuble. Les policiers devraient être poursuivis pour non assistance à personne en danger. Non, chercher l’erreur ! Le meurtrier ne passe pas en jugement immédiatement, il est interné pour dérangement psychiatrique. C’est fou ! L’assassin est assuré dès le départ d’avoir des « circonstances atténuantes » et mal-
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L’édito de Bernard Korn Brzoza gré ses appels à « Allah Akbar » son acte n’est pas considéré comme « antisémite ». Où allons-nous, on nous a fait croire qu’à la veille des élections présidentielles françaises, qu’il ne serait pas judicieux et politiquement correct d’en parler dans les médias, prétexte, une élection se gagne en se parjurant. La liberté de la Justice est elle un fait ? Elle a connu un petit scandale pour son fameux « mur des cons », la seule personne incriminée fut le journaliste qui le publia au grand dam d’une élite qui n’a pas du tout apprécié. On n’évite de parler des péripéties pénales que ce journaliste a subi pour avoir dénoncé cette hérésie pitoyable d’une justice plus proches de ses intérêts et des politiques que de donner de la hauteur à la fonction qu’elle exerce. En final, ce fut lui qui fut poursuivi. A n’en pas douter, la justice est inféodé à l’exécutif, prisonnière de sa propre volonté puisqu’elle ne s’y oppose pas ! Un recul évident de la démocratie, si aucune vérité n’est bonne à dire, à faire connaitre, n’est pas bonne à entendre, il n’en faut guère plus pour comprendre que les liens du peuple à la justice se sont distendus au point qu’ils n’existent plus. Compréhensible pour ne pas dire évident, on appelle cela « le devoir de réserve », une juridisprudentielle qui date de 2005. Une nième hypocrisie, qui sert le silence et les arrangements. Les premiers pas de Trump diplomate chez son allié saoudien, le roi Salman, un palais au faste des 1001 nuits, placé sous le signe de la grandeur et du luxe clinquant du Moyen Orient, un conte de fée tant l’éclat des dorures assombrit l’élégance de la Maison Blanche ou celui de l’Elysée, cet univers sied au président Trump, pour ce que les réseaux sociaux nous ont dévoilés de la magnificence des résidences de Trump, il y a là un gout commun. Le premier discours tant attendu, ton mesuré, plein de politesses et de compliments, cordial « Nous ne sommes pas là pour vous donner des leçons, pour vous dire ce qu’ils doivent faire, vivre,
comment prier », préambule « s’unir contre les terroristes islamiques, chassez les de vos lieux de prières, de vos terres et de vos communautés » « les pays du Moyen Orient ne se libéreront de la menace terroriste à la condition de le vouloir » mais le meilleur » » ce n’est pas une guerre de religion, ni de civilisation, c’est une guerre entre le bien et le mal » Ce sommet Arabo Islamo USA est une assise pour la lutte contre « les extrémistes et les terroristes », l’Iran étant identifié comme le « sponsor » du mal. L’étape en Israël, des gestes symboliques, en dehors de cette amitié dispensé dans chaque prise de parole, un peu court en substance sur le terrain, l’amitié conforte l’état d’Israël, l’assurance permanente des USA en cas de conflit, mais sur le fond, le problème de Jérusalem n’a pas encore de résolution ferme de la part de Trump. Sur le tarmac, à l’arrivée de l’avion AIR FORCE ONE, en saluant les ministres, Naftali Bennet ministre de l’éducation lui a dit « Bienvenu en Israël monsieur le président. A l’occasion du 50 iéme anniversaire de la réunification de Jérusalem, nous espérons que vous serez le 1° président à reconnaitre l’unité d’Israël ? » Trump aurait répondu « C’est une idée ! » Trump au mur Occidental, un moment d’émotion, un petit papier glissé dans une fente des pierres, il était seul, un geste qui signifie probablement qu’il n’adoube pas encore Jérusalem comme capitale d’Israël. On ne peut rester indifférent à cette visite, elle reste figée sur des « on dit » « des peut être » « une concertation à venir » « que rien n’est décidé » « Trump plus réfléchi que lors de sa campagne électorale » » le désir et le vouloir, deux choses difficiles à concilier ». Une visite qui honore Israël, le plus dur reste à concevoir l’« après Trump », même si Israël n’est plus perçu comme un ennemi, le monde Arabo Sunnite est prêt à normaliser ces relations avec Israël, cela ne pourra intervenir dans les faits qu’à la suite d’un accord de paix. Mais Benjamin Netanyahou déclare « un espoir réel de changement pour
Très cher ami Trump C’est avec ces mots très amicaux que le premier ministre israélien a accueilli mardi sur le tarmac de l’aéroport de Lot Donald Trump. Signe clair et évident que la qualité de la relation entre les deux alliés s’est considérablement réchauffée après les deux mandatures précédentes du président Obama marquées par une défiance réciproque. Les premières paroles prononcées par le président américain ont illustré - pour ceux qui en doutaient encore - que les temps avaient bien changé : «Nous aimons Israël, nous respectons Israël et j’adresse à votre peuple de chaleureuses salutations de la part de vos amis et de vos alliés». Avant d’ajouter : «Je suis venu sur cette terre ancienne et sacrée pour réaffirmer les
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liens indestructibles entre les États-Unis et l’État d’Israël». Sa visite au Kotel – la première d’un président américain qui portait une kippa – marquera l’histoire et envoie un signal fort à ceux qui veulent remettre en cause la légitimité juive sur la capitale israélienne, même si on aurait préféré que Donald Trump soit accompagné par Benjamin Nétanyahou. Autre éclaircissement. Donald Trump a, comme il l’avait fait en Arabie Saoudite, dénoncé la politique nucléaire iranienne et son soutien avéré aux mouvements terroristes. Geste fort, cette fois à Bethléem où il a rappelé à Mahmoud Abbas que « la paix ne peut jamais prendre racine dans un environnement où la violence est tolérée, financée et même récompensée. » Rappel aux pales-
tiniens qui versent un salaire aux terroristes détenus pour des attaques contre les israéliens… Restent en suspens des points sur lesquels Donald Trump s’était clairement engagé dans la dernière campagne américaine, à savoir le transfert de l’ambassade de TelAviv à Jérusalem et la reconnaissance par les Etats-Unis de son statut de capitale d’Israël. Dernier chantier sur lequel le président américain devra avancer, celui du processus de paix entre Israël et ses voisins palestiniens. A ce stade, Israël et ses amis ne peuvent que se satisfaire de la nouvelle politique américaine. Jack-Yves Bohbot
la 1° fois ». Trump à Bethléem, visite obligée à Mahmoud Abbas, les choses sont un plus claires, sans concession, Trump a dit « La paix ne pourra intervenir que dans un environnement ou la violence est tolérée ou financée ». Pour la formule finale, sans engagement et certainement un vœu qui ne tiendra pas la route « Trump s’est engagé auprès de Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu à aider les deux partis à parvenir à un accord de paix » Pour Mahmoud Abbas, la même logique du refus de sa responsabilité, il a dit « Le problème fondamental n’est pas la religion mais l’occupation, les colonies et l’échec d’Israël de reconnaitre la Palestine ». Rien de moins Il y a parfois des situations qui vous prennent à la gorge, on se demande trop souvent si la compassion faite aux prisonniers palestiniens n’est pas un sujet indécent si bien médiatiser qu’il nous poursuit avec une charge haineuse et d’une intolérance criminelle qui permet à Mahmoud Abbas d’interpeller Trump pour lui demander d’apporter « son aide sur le sort des prisonniers palestiniens (enfermés en Israël pour avoir tuer des Israéliens) auprès d’Israël afin qu’ils obtiennent plus de chaines de télévision et le choix entre plus d’études universitaires. » Tous les jours, des attaques de jeunes palestiniens contre des citoyens israéliens, crimes de sang, et cela dans la plus totale indifférence du monde, à peine si ces informations sont diffusées, et entendre Mahmoud Abbas faire sa demande à Trump, dans cet esprit victimaire propre à leurs stratégies renvoient encore une fois de plus les Israéliens sur le banc des accusés. Conclure sur les paroles de Trump « la paix est un choix que nous devons faire chaque jour et les USA également pour que ce rêve devienne réalité pour les jeunes Juifs, les jeunes Musulmans et les enfants Chrétiens ». Bernard Korn Brzoza
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Un mot contre la violence
Combattre les fanatismes Anéantir à jamais leur férocité Mais l’intolérance et le racisme Dominent un Monde éclaboussé Par le sang des victimes. La page Blanche de ma pensée, Dénonce le silence des hypocrites Les larmes des orphelins, le vide Cette violence, ces vies arrachées Et ces commentaires, morbides. Une étoile chante dans la nuit, Des enfants miment ses chansons La musique anime leur destin Quand un bruit assourdissant
Remise l’éternité aux frontières du temps. La mort les arrache à leur futur, Ils sont figés aux portes de la vie Mêlant la souffrance et le vice Acculés face au Grand mur, Ils paient le prix de cette injustice. Le merveilleux devient horreur. Le magnifique fait place à la peur Quant au cœur de ce concert, Ils changent la beauté en enfer, Seule l’étoile bleue mènera au bonheur. René seror
Mitraguech
Je suis ému! Pour dire émotion en hébreu, on dit ARGACHA.
Sommes nous émotifs, sentimentaux ou fleur bleue? Au fond, ça m’est égal! On est, comme on est! Je prends plaisir à écraser une larme, en écoutant le discours de TRUMP, puis une autre larme quand il appelle notre Premier Ministre, le plus familièrement du Monde:BIBI, et j’achèverai de mouiller mon mouchoir quand le Président des États Unis d’Amérique se recueillera devant le Kotel. Je suis totalement MITRAGUECH! Qu’est-ce que je donnerai pour connaître le contenu du papier qu’il a glissé dans le mur? Mon D que c’est bon de sentir un Tel élan de sympathie et d’amour envers Israël. Ça change des BDS, des humoristes antisémites, des révisionnistes et des politiciens
de tous bords. Je préfère pleurnicher comme une madeleine, devant ce President chaleureux, plutôt que de râler contre un quelconque Obama. Haineux et hargneux. ANI MITRAGUECH ! Je le répéterai autant de fois que mon cœur me le dictera. Enfin, merci mon D. Les caméras du monde entier ont braqué leurs objectifs sur Israel pour en dire autre chose que du mal.
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Dé l’émotion à l’horreur, mourrir pour tuer
A peine avions nous séché nos larmes, A peine remis de cette belle émotion, Ce ne sont pas tant, les mots prononcés, que la puissante symbolique de l’instant qui importait. Quelques amis sont passés me voir. L’un d’entres eux a pris un scotch, un autre une bière, les deux autres et moi avons opté pour un soda. Comme toujours, dans ce type de réunion, chacun donne son avis. Avez-vous remarqué que nous pensons tous la même chose, mais que les mots pour l’exprimer n’étant pas les mêmes, le ton monte? On se contredit gentiment, ce qui n’empêche pas des prises de bec tonitruantes. N’en doutez pas un seul instant!
C’est l’horreur qui se déroule sous nos yeux. Attentat à Manchester. Cette ville que nous connaissons par son équipe de football. Manchester United. L’ unité est sur l’écran. Chaque personne valide tente d’aider un blessé. Mais c’est l’innommable qui parvient à nos oreilles. En plus de la cruauté de l’action, le message nous parvient: odieux et insoutenable.
Le sujet principal était, comme vous l’imaginez, la visite de TRUMP en ISRAEL.
Les terroristes nous disent: «Vous avez sécurisé vos élections, ainsi que la visite du Président américain, mais ditesvous que nous attaquons toujours, la, où vous ne nous attendez pas.
Si ce voyage pouvait inciter quelques sceptiques à visiter notre si beau pays, cela ferait autant de sympathisants supplémentaires.
A l’instant précis, où l’un de nos amis lançait un mot sur le calme relatif des actes terroristes, un autre nous crie de nous tourner vers le téléviseur.
Quand on sait que le spectacle était destiné à des adolescents, on est en droit de se demander ce qu’il y a d’humain, chez un homme qui meurt pour tuer?
René Seror
Hausse le son!
René Seror
Enfin, merci mon D. Le Président TRUMP a reconnu publiquement qu’il a vu, de ses yeux, un beau pays, peuplé de gens magnifiques.
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5 juin 1967 : la guerre des Six Jours éclate l’Opération Focus qui permet la destruction de la majeure partie des forces aériennes égyptiennes en l’espace de 3 heures. L’essentiel de l’effort de guerre israélien est concentré sur le front égytien. L’intention israélienne n’est pas d’attaquer la Jordanie. Un message est transmis à cet effet au roi de Jordanie, lui demandant de rester neutre, mais l’armée jordanienne, qui était sous commandement égyptien, reçoit l’ordre d’ouvrir le feu.
Il y a 45 ans, la guerre des Six Jours éclatait. A l’époque, Israël était menacé d’anéantissement par l’Égypte, la Jordanie et la Syrie. Depuis 1948. Elle a opposé du 5 au 10 juin 1967 Israël à une coalition de 4 pays arabes : l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et l’Irak. A l’époque, Israël voit la menace syrio-égyptienne s’intensifier Le 7 avril, un incident mineur à la frontière israélo-syrienne dégénère en une bataille aérienne sur le plateau du Golan, au cours de laquelle six avions syriens Mig-21 sont abattus au-dessus du lac de Tibériade. Au cours des mois d’avril et mai, la situation se tend avec l’Égypte qui avait conclu un traité de défense avec la Syrie. Le point culminant de ces tensions est atteint le 22 mai, lorsque le président égyptien décide d’interdire aux navires israéliens le droit de pénétrer dans le détroit de Tiran, ce qui, pour Israël, constitue un casus belli. Devant l’imminence d’une attaque de l’armée égyptienne qui jure de détruire Israël, Tsahal prend l’initiative La guerre est déclenchée par Israël en tant que guerre préventive lorsqu’une attaque de l’Égypte est imminente. Les premières heures de la guerre sont marquées par
A l’issue des six jours de combats intenses sur trois fronts, les forces israéliennes ont conquis le désert du Sinaï et la bande de Gaza au sud, la Judée-Samarie à l’est, le plateau du Golan au nord et ont libéré l’intégralité de Jérusalem. Un lourd tribut 776 soldats israéliens ont trouvé la mort au cours des combats. 8 soldats israéliens qui avaient été capturés pendant la guerre sont finalement rapatriés en Israël ainsi que quelques membres des services secrets israéliens opérant en Égypte. En outre, 2 pilotes furent ramenés de leur captivité en Irak : le Capitaine Isaac Glantz-Golan et le Capitaine Gideon Dror, en échange desquels Israël libéra 428 prisonniers jordaniens. Dans le cadre des accords avec la Syrie, Israël libéra 572 prisonniers syriens contre un pilote israélien, les corps de 2 autres pilotes et le corps d’un autre Israélien qui avait été enlevé une année auparavant et qui n’avait par survécu à sa captivité. Malgré de nombreux efforts, Damas refusa de transférer le corps d’Eli Cohen, l’agent du Mossad découvert et pendu à Damas. Dans le cadre des accords avec la Jordanie, 2 Jordaniens capturés furent libérés le 2
avril 1968 en échange du corps d’un soldat disparu (2 autres cercueils rendus à Israël ne contenaient que de la cendre, les 2 soldats sont portés disparus jusqu’à ce jour). Deux héros de la guerre de 1967 Au cours de sa mission en Syrie, Eli Cohen obtient des renseignements cruciaux qu’il transmet immédiatement à Israël quelques temps avant la Guerre des Six Jours en 1967. Il a même transmis à Israël les localisations précises des fortifications syriennes sur le plateau du Golan (3 ans seulement avant la guerre des Six Jours). Il rapporte aux services israéliens la disposition des bunkers et des bases de tir syriens organisés en trois lignes. Certains ajoutent qu’il aurait ainsi suggéré aux officiers syriens que des arbres à eucalyptus soient plantés autour des bunkers syriens pouvant viser le territoire israélien, prétendant officiellement que ces arbres pourraient servir d’abris naturels aux postes avancés. La plantation de ces arbres aurait donc été décidée par les autorités syriennes selon les conseils d’Eli Cohen ce qui a permis à Tsahal localiser les bunkers syriens pendant la Guerre des Six Jours. Cohen a également transmis les noms de nombreux pilotes syriens, ce qui aura notamment pour effet d’empêcher le bombardement de Tel Aviv en 1967 par l’aviation syrienne. Le sergent Shaul Vardi, quant à lui, n’est qu’un simple soldat lorsque la Guerre des Six jours éclate. Pendant les combats, le tank de Shaul a été frappé et Shaul a été gravement blessé au visage. Il est devenu temporairement aveugle alors que les combats continuaient de faire rage. Dès qu’il a retrouvé l’usage de ses yeux, il est immé-
diatement retourné à son poste. Même après que son tank a été détruit une seconde fois, Vardi et ses hommes ont continué à se battre et à fragiliser des positions syriennes, alors qu’ils n’étaient armés que de fusils et de grenades. Shaul a été évacué vers un hôpital seulement après que les combats ont pris fin. Retraits du Sinaï et de la bande de Gaza : l’engagement d’Israël pour la paix Le traité de paix historique israélo-égyptien a été signé le 26 mars 1979 à Washington. Par ce traité, Israël s’engage à se retirer du Sinaï et pour la paix, désengagement qui sera achevé totalement en 1982. L’Égypte est le premier pays arabe à signer un traité de paix avec l’État d’Israël, devenant par la même occasion le premier État arabe à reconnaître l’État juif officiellement. En 2005, pour donner un coup d’accélerateur au processus de paix, Israël dirigé par Ariel Sharon, se retire de la bande de Gaza unilatéralement. Mais Israël n’a pas obtenu la paix en échange. Depuis, l’organisation terroriste du Hamas exerce le pouvoir dans la bande de Gaza, suite à sa victoire lors des élections législatives et les terroristes de Gaza ont déjà tiré plus de 9153 missiles sur les civils du sud d’Israël. La frontière israélo-égyptienne a également été fragilisée ces derniers mois. Fort taux d’infiltration clandestine, menace criminelle et activités terroristes émanant de la péninsule du Sinaï : voici la liste non-exhaustive des défis auxquels l’État d’Israël est confronté à sa fontière sud. Pour rappel, à l’été 2011, le 18 août, des terroristes infiltrés de Gaza dans le Sinaï traversent la frontière et attaquent à l’arme automatique et à l’explosif des bus sur la route frontalière. Ils assassinent 8 civils israéliens.
La Guerre des Six Jours en 5 points 1. La Guerre des Six Jours (hébreu : תמחלמ םימיה תשש, ‘Milhemet Sheshet HaYamim’) fut la première grande tentative des pays arabes de détruire Israël depuis 1948. Elle opposa du 5 au 10 juin 1967 Israël à une coalition de 4 pays arabes : l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et l’Irak. 2. Le 7 avril, un incident mineur à la frontière israélo-syrienne dégénéra en une bataille aérienne au-dessus du Golan, au cours de laquelle six avions syriens Mig-21 furent abattus au-dessus du lac de Tibériade. Pendant les mois d’avril et mai, la situation se tendit avec l’Égypte qui avait conclu un traité de défense avec la Syrie. Le point culminant de ces tensions fut atteint le 22 mai, lorsque le président égyptien décida d’interdire aux navires israéliens le droit de pénétrer dans le détroit de Tiran, ce qui, pour Israël, constituait un casus belli.
3. La guerre fut déclenchée par Israël en tant que guerre préventive lorsqu’une attaque de l’Égypte se fit imminente. Les premières heures de la guerre ont été marquées par l’Opération Focus qui permit la destruction de la majeure partie des forces aériennes égyptiennes en l’espace de 3 heures. 4. L’essentiel de l’effort de guerre israélien fut concentré sur le front égyptien, et l’intention israélienne n’était pas d’attaquer la Jordanie. Un message fut transmis à cet effet au Roi de Jordanie, demandant à la Jordanie de rester neutre, mais l’armée jordanienne qui était sous commandement égyptien reçu l’ordre d’ouvrir le feu. 5. A l’issue de six jours de combats intenses sur trois fronts, les forces israéliennes avaient conquis le désert du Sinaï et la bande de Gaza au sud, Jérusalem-Est et la Judée-Samarie à l’est et le plateau du Golan au nord.
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Une doctrine Trump pour le Proche-Orient est en train de prendre forme Donald Trump entend endiguer le régime iranien, il avance à grands pas dans cette direction, et il a raison. Il rappelle au monde musulman sunnite que celui-ci peut compter sur les États-Unis à la condition stricte qu’il se conduise en ami des États-Unis, paie le prix, et se démarque concrètement de l’islam radical et du terrorisme islamique, et il a raison : les États-Unis sont à nouveau du côté des pays qui se conduisent en ami et traitent à nouveau en ennemis ceux qui se conduisent en ennemi, c’est très logique.
J’attends le jour où le journaliste Cyrille Louis, du Figaro, sera fait citoyen d’honneur de l’Autorité Palestinienne. Au vu de la désinformation bilieuse qu’il déverse sur Israël à chaque fois qu’il écrit, il mériterait amplement de recevoir ce titre des mains de Mahmoud Abbas. L’une des plus récentes infamies dont il est l’auteur concerne « le quartier disparu des Maghrébins » a Jérusalem : un quartier rasé dit-il après la conquête de Jérusalem par les Israéliens et qui, dit il aussi se situait devant le Mur des Lamentations. Que le lieu le plus sacré du judaïsme ait été inaccessible aux Juifs pendant tout le temps où Jérusalem a été illégalement occupée par la Jordanie, qu’il ait été traité par la Jordanie de manière infâme et infecte, que le quartier en question ait été construit la pour chasser les Juifs, qu’une épuration ethnique anti-juive ait eu lieu dans une moitié de Jérusalem et en Judée-Samarie au moment où la Jordanie s’est emparée de terres qu’elle a tenues pendant dix-huit années, tout cela ne compte pas pour Cyrille Louis. Celui-ci, par ailleurs, définit tout Juif vivant au-delà des « frontières de 1967 » (qui n’ont jamais été des frontières) comme un « colon », mais il n’est sur ce point pas le seul. Quasiment tous les journalistes français utilisent le même mot à échos antisémites que lui. Quasiment tous les journalistes français disent aussi que le discours de Donald Trump à Riyad constituait, de la part de Donald Trump, un changement de ton vis-à-vis de l’islam : sans doute sont-ils atteints de surdité sélective : Donald Trump n’a cessé de dénoncer le terrorisme islamique et l’islam radical, et il les a dénoncés une fois de plus à Riyad, en exigeant en supplément des représentants de cinquante pays musulmans présents devant lui, qu’ils combattent effectivement terrorisme islamique et islam radical. Si changement de ton il y a, c’est par
rapport aux discours de tous les dirigeants occidentaux qui, depuis des décennies, ont parlé au monde musulman avec lâcheté : Donald Trump lui, a fait preuve d’un courage qu’aucun autre n’a eu, et ceux à qui il a parlé ont écouté. Comme l’a dit le défunt Oussama Ben Laden, dans le monde musulman, on écoute le cheval fort et on méprise le cheval faible. Donald Trump est un cheval très fort. Les journalistes français qui, pour la plupart, ne sont pas des chevaux faibles, mais des carpettes usagées ne sont pas même méprisables pour le monde musulman. Certains d’entre eux ont écrit que Donald Trump avait eu à Riyad une attitude d’ « apaisement » : si dénoncer terrorisme islamique et islam radical devant les dirigeants de la plupart des pays musulmans en les enjoignant d’éjecter et d’éradiquer terrorisme islamique et islam radical sous peine de finir dans les poubelles de l’histoire est une attitude d’ « apaisement », c’est que je suis marchand de frites en Laponie. Des journalistes français ont dit aussi que Donald Trump était « simpliste » : pour eux, ne pas se conduire en carpette et ne pas lécher les babouches des potentats du monde islamique, ne pas répéter après chaque attentat que l’islam est une religion de paix et de fraternité est être « simpliste », bien sûr. Aucun journaliste français à ma connaissance n’a dit que ce que Donald Trump a affirmé concernant l’Iran est exact : le régime iranien est le principal soutien du terrorisme islamique aujourd’hui. C’est un régime aux intentions génocidaires explicites. C’est un régime dirigé par le « guide suprême » Khamenei et dans lequel le « président » est simplement une potiche destinée à tromper les idiots utiles tels les dirigeants européens et les journalistes qui les courtisent. C’est sans doute « simpliste » de dire ce qu’est l’Iran aujourd’hui. C’est sans doute subtil de dire, comme j’ai entendu de la bouche de journalistes français, que Donald Trump
voulait « une coalition contre les Iraniens », et c’est simpliste de dire que sous Khamenei et sa potiche Rouhani, les exécutions sommaires se multiplient en Iran où un régime abject continue ses actions abominables avec la complicité active de gouvernements sordides, dont le gouvernement français. C’est sans doute subtil comme je l’ai lu sous la plume d’un autre journaliste français de dire que Donald Trump n’a pas fait la distinction entre dictatures, monarchies et démocraties dans le monde musulman, et c’est simpliste de dire qu’il n’y a pas de démocratie dans le monde musulman, que vouloir y voir émerger la démocratie est une illusion qu’il était possible d’avoir il y a quinze ans, mais qui n’est plus tenable aujourd’hui, car il est clair que l’islam n’est pas compatible avec la démocratie. Trump prend le monde musulman tel qu’il est, et considère que si les dirigeants musulmans se font très prudents et discernent que leur intérêt bien compris est de ne pas soutenir le terrorisme islamique, ce sera déjà un pas immense. Eric Zemmour, qui fait parfois preuve d’intelligence et de lucidité, a dit après le séjour de Donald Trump à Riyad que les États-Unis renouaient avec les Saoud : il a dû écouter le discours de Trump d’une oreille distraite. Il prend les centaines de milliards de dollars que l’Arabie Saoudite va dépenser aux États-Unis pour un achat des États-Unis par l’Arabie Saoudite et ne voit pas que c’est le prix payé par les Saoud pour être défendu par les États-Unis. Il ne voit pas non plus que les Saoud, en supplément de ce prix, ont dû accepter toutes les conditions posées par Donald Trump. Aucun journaliste français, à ma connaissance, n’a noté que des mutations majeures sont en cours au Proche-Orient, que la page raturée par l’abject Barack Obama est tournée, même si elle a laissé de très sombres traces chargées de centaines de milliers de cadavres, et qu’une nouvelle page s’ouvre.
Il entend mettre en place une alliance régionale d’endiguement de l’Iran qui inclura l’Égypte, l’Arabie Saoudite, les émirats du Golfe, la Jordanie et Israël, et cette alliance est en train de se mettre en place. Il se conduit en ami fidèle d’Israël et le séjour qu’il vient de faire en Israël a été remarquable sur ce plan : il a rappelé les liens indéfectibles qui lient les États-Unis à Israël, et il a souligné que la terre d’Israël était juive depuis de millénaires, tout comme Jérusalem. Il n’a rien demandé à Israël, n’a exercé aucune pression sur Israël, et il n’a pas parlé une seule seconde de la nécessité d’un État palestinien. Il a, en présence de Mahmoud Abbas, ami de terroristes tueurs d’enfants, dit explicitement son dégoût et son mépris pour les terroristes tueurs d’enfants tels ceux qui ont frappé Manchester, mais il est clair que ses propos visaient aussi les tueurs « palestiniens » d’enfants juifs. Il a appelé les terroristes tueurs d’enfants « perdants maléfiques », et l’appellation convenait parfaitement pour définir Mahmoud Abbas. Je comprends que les carpettes usagées qu’on appelle journalistes en France détestent Donald Trump. Je sais que les carpettes usagées ont de l’affection pour des êtres orduriers tels que Mahmoud Abbas, pour les islamo-gauchistes façon Barack Obama, pour les potiches au service de dictateurs fanatiques tels Hassan Rouhani. Je sais que les carpettes usagées aiment bien le pape marxiste qui est à Rome et à qui Donald Trump est allé rendre visite. Et je sais que les carpettes usagées mentiront sans cesse concernant Donald Trump. Il n’en reste pas moins qu’une doctrine Trump pour le Proche-Orient est en train de prendre forme, qu’Israël a de nouveau un allié à la Maison-Blanche, que le monde musulman sunnite est averti du fait que son intérêt est d’adopter une ligne de conduite qui vient d’être définie, que l’Iran a tout intérêt à être sur ses gardes. Ce n’est que le début. La révolution Trump est en marche. Les carpettes usagées qui prennent Donald Trump pour un idiot ne sont pas au bout de leurs déconvenues. Mais je sais que leur réserve de mensonges est inépuisable, hélas. Je sais que l’offensive des carpettes usagées contre Donald Trump va se poursuivre. © Guy Millière pour Dreuz.info
SÉCURITÉ
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Tsahal (Israël) invité à Moscou pour les Jeux olympiques Militaires
Au cours de ces trois dernières années, les Russes ont organisé des « Jeux olympiques militaires » annuels où diverses armées du monde se sont affrontées dans des épreuves impliquants des blindés, des parachutistes, des médecins.
Manchester : minute de silence puis applaudissements pour la finale de la Ligue Europa
En hommage aux victimes de l’attentat de Manchester, le silence a régné pendant une minute, ce mercredi soir, dans le stade de Stockholm, à l’occasion de la finale de la Ligue Europa. La cérémonie d’ouverture a été réduite au minimum «en signe de respect pour les victimes de l’attaque de Manchester», comme l’avait prévenu l’UEFA mardi dans un communiqué. Les supporteurs de Manchester United et
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de l’Ajax ont joué le jeu, avant de faire spontanément une minute d’applaudissements puis d’entonner leurs chants respectifs. Les joueurs de Manchester United de leur côté, sont entrés sur la pelouse avec des brassards noirs. Le Monde.fr avec Reuters
En 2017, il y aura également et pour la première fois une épreuve impliquant des drones. Ces jeux se tiendront du 22 au 27 Août à Bukovinka, près de Moscou. L’an dernier, un contingent de parachutistes Iraniens appartenant aux gardiens de la révolution avaient pris part aux jeux. Du fait de l’intégration de tous les secteurs de la société israélienne dans ses unités et que l’armée régulière a un contingent relativement restreint, l’essentiel de Tsahal repose sur ses réservistes mobilisables en cas d’urgence qui sont issus de toutes les strates
de la nation israélienne. Tsahal est considéré en Israël comme étant l’« armée du peuple ». Dans le cadre de ce modèle d’« armée du peuple », l’armée israélienne conduit également des missions d’ordre social et éducatif. Certaines unités du Nahal se consacrent principalement à des missions éducatives et sociales dans les zones périphériques. Les enseignants-soldat(e)s ne servent pas dans des bases militaires, mais dans des structures civiles dédiées à l’éducation des jeunes en difficulté émanant de milieux socio-économiques difficiles et à l’intégration des nouveaux immigrants en complétant leur éducation. Source: http://koide9enisrael.blogspot.fr
SÉCURITÉ
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Ryad, 4ème acheteur d’armes au monde avec $63,7 milliards
“Les forces armées d’Arabie saoudite demeurent les mieux équipées de tous les Etats de la région excepté Israël”, souligne l’International Institute for Strategic Studies (IISS), un think-tank basé à Londres. Les besoins militaires du royaume sont allés croissants en raison de l’engagement depuis 2014 de son armée, traditionnellement dévolue à la défense des frontières du royaume, dans la guerre au Yémen entre forces pro-gouvernementales et rebelles Houthis soutenus par Téhéran. Selon le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), Ryad était en 2016 le quatrième importateur d’armes au monde avec 63,7 milliards de dollars. Le royaume, qui abrite les deux principaux lieux saints de l’islam, est lié depuis 1945 aux Etats-Unis par le “Pacte de Quincy”, en vertu duquel Washington assure sa sécurité en échange de la fourniture de pétrole. Son armée, forte de 227.000 hommes, est la troisième plus importante en hommes de la région, derrière celles de l’Irak et de l’Iran. Elle se fournit principalement auprès des Etats-Unis, mais aussi du Royaume-Uni, et dispose d’un armement moderne. Son fer de lance est son armée de l’air, la Royal Saudi Air Force (RSAF), constituée
principalement d’avions de combat F-15 américains, mais aussi Typhoon et Tornado acquis auprès du Royaume-Uni. Le royaume saoudien a récemment commandé 84 F-15SA, la version la plus avancée du chasseur bombardier américain, un contrat d’environ 30 milliards de dollars signé en 2011 et prévoyant aussi la livraison d’hélicoptères Black Hawk et Apache. Malgré le rafraîchissement des relations entre les deux capitales sous la présidence Obama, en raison principalement de l’accord sur le nucléaire iranien dénoncé par Ryad, les Etats-Unis n’ont cessé de pourvoir massivement le royaume en armement. L’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, saluée par les dirigeants du royaume, devrait amplifier cette tendance. Le roi Salmane a exprimé l’espoir que le sommet arabo-islamo-américain prévu dimanche à l’occasion de la visite du président américain donnera lieu à “un nouveau partenariat”. Outre ce lien fort avec les Etats-Unis, l’Arabie saoudite s’appuie sur de nombreux accord bilatéraux pour équiper et entraîner ses forces armées, avec la France, le Pakistan ou encore la Chine, qui lui a fourni des missiles balistiques DF-3. Source: http://www.atlasinfo.fr
Le transfert de technologies génère $250 millions de royalties en Israël
Au travers de sa structure T3, l’Institut Technion possède 50 sociétés dans son portfolio, auxquelles s’ajoutent 30 entreprises dont le Technion a licencié la technologie (et dans lesquelles il n’est pas actionnaire).
Parmi les investissements qui ont payé, celui dans Invision Biometrics – dont le Technion avait 14% du capital, une société de capteurs 3D pour la reconnaissance gestuelle. Cofondée en 2007 par le chercheur du Technion Ron Kimmel et par Sagi Ben Moshe (diplômé de la fac d’informatique du Technion), elle a été cédée à Intel fin 2011 pour 50 millions de dollars. À raison de 80 dépôts de brevets par an gérés en partie par des étudiants en MBA, l’institut de Haïfa finance aujourd’hui 40% de son budget de recherche de 80 millions de dollars à partir des royalties. Autre TTO (Office of Technology Transfer) très actif : celui de l’université hébraïque
de Jérusalem baptisé Yissum. À l’heure où 40% de la recherche nationale dans les biotechnologies émanent de l’université hébraïque, Yissum aligne plusieurs partenaires internationaux, comme Novartis, Johnson & Johnson ou Merck. Et un nombre incalculable de “success stories”. À commencer par Mobileye, le leader mondial de l’assistance à la conduite coté au Nasdaq. Fondée en 1999 par Amnon Shashua, professeur de sciences informatiques à l’université hébraïque de Jérusalem, la société a mis au point le “troisième œil du conducteur”. Au final, chaque année, le transfert de technologies génère 1 milliard de shekels (250 millions d’euros) de royalties en Israël ; une quinzaine d’entreprises nées d’un brevet développé sur un campus israélien voient le jour ; tandis qu’environ 150 technologies israéliennes issues d’une université ou d’un institut de recherche font l’objet d’un accord de licence. Source: http://www.letudiant.fr
FRANCE
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Elections Legislatives. Benjamin Djiane et Amos Schupak à Tel Aviv
Message de Benyamin Netanyahu aux Franco-israéliens Communiqué : «Chers amis, Entrepreneurs et French Tech d’Israël, Vous vous interrogez devant les programmes et les personnalités qui s’affrontent pour les législatives ? Mardi 23 de 19h à 20h30, c’est l’occasion d’échanger avec Benjamin Djiane – candidat, et Amos Schupak – que nous connaissons bien – son suppléant. De nous présenter à eux et de leur poser les questions qui comptent pour nous Français de l’étranger (Israël, Italie, Grèce, Turquie, …). Ils ont rejoint la majorité présidentielle en Communiqué : «Le Premier ministre israélien a néanmoins tenu à adressé un message vidéo aux Franco-israéliens pour soutenir Meyer Habib, candidat unique de la droite et du centre (LR-UDI) aux élections législatives dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger (Chypre, Israël, Italie, Malte, SaintSiège, Saint-Marin, Turquie). Dans cette vidéo de deux minutes le Premier ministre commence d’emblée par : « Je veux vous parler des relations entre la France et Israël, que Meyer contribue à développer méthodiquement. » Benyamin Netanyahu rappelle que le député français est notamment « à l’origine, au Parlement, à l’Assemblée, d’une initiative qui a ouvert la voie au transfert de l’expérience israélienne en matière de lutte an-
ti-terroriste pour le bénéfice de la France et de sa population. » Il ajoute que Meyer Habib « est un grand serviteur de la France et de la relation franco-israélienne. » et qu’il «agit constamment pour les intérêts des Olim de France. C’est sous son impulsion que nous avons reconnu les diplômes des pharmaciens, des dentistes. » Et d’ajouter « Et maintenant c’est grâce à sa détermination que nous allons traiter la conversion des permis de conduire, la reconnaissance d’autres diplômes et nous allons faire beaucoup encore. » Le Premier ministre conclut : « le moteur qui fait avancer toutes ces initiatives, non seulement auprès de moi mais auprès de tous les ministres du gouvernement d’Israël, c’est Meyer Habib. Je crois en Meyer et je suis persuadé que vous aussi. »
même temps que Manuel Valls. Qu’en est-il du clivage gauche-droite ? Que faire pour promouvoir les échanges économiques ? La coopération technologique ? Quel avenir pour les relations entre les deux pays et pour la communauté juive de France ? Quelle insertion pour Israël dans la région Méditerranée ? Comment protéger la mobilité géographique et l’entrepreneuriat ? etc. Anne Baer, Jérémie Brabet, Aurélie Ohayon, Entrepreneurs franco-israéliens.
Question à Hélène Le Gal. Quelle politique de la France à l’égard d’Israël ? Quelle politique à l’égard d’Israël peuton attendre du nouveau président, en comparaison avec celle menée par François Hollande? Hélène Le Gal (Ambassadrice de France en Israël) : «Ce sera à Emmanuel Macron de définir et d’annoncer les grandes lignes de sa politique étrangère, mais d’après ses déclarations durant la campagne, il s’inscrit dans une certaine continuité en défendant la solidité et l’intensité de la relation franco-israélienne et en plaidant pour une reprise des négociations de paix en vue d’une solution à deux Etats, permettant aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre côte à côte, dans la paix et la sécurité. Emmanuel Macron a effectué une visite en Israël en septembre 2015 en tant que ministre de l’Economie. Il a montré un grand intérêt pour le pays et a notamment apprécié son esprit d’entreprise et son sens de l’innovation. Il est à prévoir qu’il cherchera à consolider les liens entre nos deux pays, notamment
dans ce domaine, où French Tech et start-up nation ont tant à partager». “Les Français d’Israël restent souvent très attachés à la France, où ils gardent des attaches familiales, personnelles, économiques ou culturelles. Ils restent donc pleinement concernés par la vie de la cité, et leur participation aux élections françaises en est le signe».
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Trump rencontre Macron et loue sa « formidable victoire »
Le face-à-face, très attendu, s’est semblet-il plutôt bien passé: Donald Trump et Emmanuel Macron, de plus de 30 ans son cadet, se sont rencontrés pour la première fois jeudi à Bruxelles. Le président américain a loué la « formidable victoire » de son homologue français qui a, à l’issue de leur déjeuner, évoqué une rencontre « constructive et directe ». Leur brève apparition devant les journalistes s’est achevée par une longue poignée de main un peu déroutante, les deux hommes donnant l’impression de ne pas vouloir lâcher la main de l’autre. Melania Trump était présente avec son mari sur le perron de l’ambassade des EtatsUnis à Bruxelles pour recevoir le nouveau président français, dont l’épouse Brigitte n’était pas présente. « C’est un grand honneur pour moi d’être avec le nouveau président de la France, qui a mené une campagne incroyable et a remporté une formidable victoire », a lancé le président républicain, qui s’enorgueillit d’avoir bousculé les codes traditionnels de la politique en accédant à la surprise générale à la Maison Blanche. « Tout le monde en parle à travers le monde. Bravo. Bien joué! », a-t-il ajouté. Mousses au chocolat belge S’il n’avait pas explicitement pris position dans la campagne électorale française, certains des propos de Donald Trump avaient alimenté l’idée selon laquelle il aurait vu d’un bon œil la victoire de la candidate
d’extrême droite Marine Le Pen A quelques jours du scrutin, il avait prédit que l’attentat perpétré sur les Champs-Elysées à Paris et revendiqué par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) aurait des répercussions de taille et « aiderait probablement » Mme Le Pen car « c’est la plus ferme sur les frontières ». « Je suis très heureux pour ma part aussi d’être avec le président Trump », a répondu Emmanuel Macron, évoquant, parmi la large palette de sujets à l’ordre du jour: la lutte contre le terrorisme et « les sujets climatiques et énergétiques ». Les discussions sur ce sujet ont probablement été délicates: l’administration Trump agite depuis plusieurs mois le spectre d’un retrait de l’accord de Paris sur le climat. Le président américain n’a pas répondu à une question d’un journaliste relative aux fuites dans les médias américains sur les détails de l’enquête sur l’attentat de Manchester qui ébranlent la coopération entre services de renseignement. Au menu de ce repas organisé dans la salle à manger au décor d’inspiration japonaise de l’ambassade américaine: tomate et mozzarella de bufflonne, filet de veau pommes chateaubriand et duo de mousses au chocolat belge. « Première rencontre constructive et directe avec le Président Trump », a tweeté peu après le nouveau locataire de l’Elysée. Timesofisrael
La scène gastronomique israélienne s’installe à Paris IMA : Ouvert par Joe eliott, Mikael Attar et Jérémy Attuil et inspiré par Yottam Ottolenghi et Sami Tamimi, auteurs du best-seller « Jérusalem », Ima est une cantine végétarienne orientée sur la cuisine méditerranéenne (Lefoodies.com). Depuis quelques années, la scène gastronomique israélienne s’installe à Paris, plusieurs restaurants sont déjà un succès dans la capitale culinaire, par exemple : Le Miznon : Inspire par la philosophie culinaire et les recettes du célèbre chef israélien, Eyal Shani, le Miznon est la version parisienne de la fameuse chaine de restaurent qui fait le bonheur des habitants de Tel-Aviv depuis longtemps et celui des parisiens depuis 4 ans (Time Out). Tavlin : Signifie épices en hébreu, offre lui une cuisine authentique. Né en Israël, le chef, Kobi Villot-Malka, a été formé chez Alain Ducasse et propose une cuisine familiale, généreuse qui mélange des inspirations d’Israël et du Maroc (SortirParis. com).
Else : Daniel Renaudie, chef du restaurant franco-israélien, propose une cuisine méditerranéenne très inspirée du Proche-Orient avec de savoureuses recettes réinventant les plats traditionnels israéliens, sublimés par des épices venues des quatre coins du monde dans une véritable modernité (Michelin). Le mois prochain, une nouvelle table israélienne ouvrira à Paris. Le trio de l’Experimental Cocktail Group ouvrira « Balagan », 70 couverts axés sur les cultures israéliennes, avec une décoration toujours signée Dorothée Meilichzon. En cuisine, le célèbre chef israélien Assaf Granit, chef et co-propriétaire du restaurant « MachneYuda » de Jérusalem et du primé « The Palomar/The Barbary » de Londres (Le Figaro). Source: http://itrade.gov.il
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Azoulay au G7 pour défendre sa candidature à l’UNESCO
L’ancienne ministre française de la Culture est en lice pour le poste de directeur général de la branche culturelle des Nations unies L’ex-ministre de la Culture Audrey Azoulay est arrivée jeudi au sommet du G7 de Taormina, où elle va défendre sa candidature au poste de secrétaire générale de l’UNESCO, avec le soutien d’Emmanuel Macron, a indiqué l’Elysée. Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite!
La Fondation Pasteur-Weizmann, coopération médicale France-Israël
La Fondation Pasteur-Weizmann, depuis 1974, constitue l’exemple le plus significatif de la coopération dans le domaine de la recherche médicale entre la France et Israël. Les principaux objectifs du Conseil Pas-
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teur-Weizmann concernent d’une part, la collecte de fonds destinés à promouvoir et soutenir les recherches menées conjointement entre les chercheurs des deux Instituts et, d’autre part, l’action visant à leur collaboration avec d’autres centres de recherche en Europe.
Audrey Azoulay « rencontrera des autorités internationales en marge du sommet » pour défendre sa candidature, a précisé l’Elysée, ajoutant que « le président soutient sa candidature ». Neuf états membres de l’UNESCO ont proposé chacun un candidat pour le poste de directeur général, qui est le plus haut fonctionnaire de cette organisation des Nations unies basée à Paris, en remplacement de la Bulgare Irina Bokova en fin de mandat cette
année : l’Azerbaïdjan, le Vietnam, l’Égypte, le Qatar, la Chine, le Guatemala, l’Irak, le Liban et la France. L’ex-ministre de François Hollande avait déposé sa candidature in extremis mi-mars et fait valoir que « la France est très légitime sur la culture, l’éducation, les sciences ». Sa candidature avait été critiquée par Mme Garriaud-Maylam, représentante du Sénat à la commission nationale française de l’UNESCO, qui avait estimé que des engagements avaient été pris pour que le poste revienne à un pays arabe. La sénatrice avait aussi estimé que traditionnellement, un pays qui a héberge le site d’une institution internationale n’en brigue pas pour lui-même la direction. En avril la France avait échoué à remporter la direction de la plus grosse agence de l’ONU, le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), que briguait l’ex-ministre de l’Environnement Ségolène Royal, revenu à l’Allemand Achim Steiner. timesofisrael
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Macron VS Trump : la poignée de main virile qui provoque le fou rire des réseaux sociaux
Avant ce beau week-end ensoleillé, pourquoi ne pas se détendre un peu ? Et pour cela, quoi de mieux que de flâner sur les réseaux sociaux à la recherche de la dernière bonne blague à partager avec ses amis. A ce petit jeu, beaucoup de thèmes inspirent. Mais avec l’élection récente du nouveau président de la République Française Emmanuel Macron, qui a pris sa position peu après l’élection controversée de Donald Trump à la présidence des Etats Unis, c’est bien la politique qui ressort le plus ces der-
niers temps. Emmanuel Macron écrase la main de Donald Trump, tout internet applaudit
gnée de main.
Voyez-vous, nombreux ont pointé du doigt ces derniers jours à quel point Donald Trump aimait serrer “virilement” les mains de ses collègues, amis et conseillers. Exemple :
Pour tout ce qu’on peut éventuellement reprocher ou aimer chez notre nouveau président, une chose est sûre : l’homme a de la poigne. Contre toute attente, et comme le notent nos confrères de Papergeek, Emmanuel Macron a résisté à l’épreuve :
Le tout s’est transformé en running gag pour connaisseurs. Aussi, quand Emmanuel Macron a rencontré Donald Trump lors du dernier sommet de l’Otan, nombreux étaient ceux à attendre cette nouvelle poi-
La “victoire” de notre président n’a pas fait que des émules en France. Partout dans le monde, nombreux sont ceux à saluer la force de l’homme politique qui aura su résister à la poignée de main la plus étrange
de notre monde politique actuel, parfois avec beaucoup d’humour. L’air satisfait d’Emmanuel Macron a bien sûr aidé à cela. Sortie de son contexte, il faut dire que l’image s’applique parfaitement au mème. On ne bannit pas nos ordinateurs des avions comme ça monsieur Trump, vous êtes prévenus ! phonandroid.com
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Israël, un bon pays pour élever ses enfants ?
Quels sont les pays les plus agréables pour élever des enfants ? Pour le savoir, le réseau InterNations a posé la question aux expatriés. Cette année, la Finlande, la République tchèque et Israël sont dans le trio de tête.
Des mesures qui améliorent la vie quotidienne des palestiniens
S’installer à l’étranger en famille est une aventure à part entière. “Les expats doivent penser à tout, de l’éducation des enfants, qui doit être à la fois abordable et de qualité, aux activités et au bien-être de la famille, en passant par les préoccupations plus habituelles comme le coût du déménagement”, explique The Independent. Le quotidien britannique reprend le classement de l’organisation InterNations des pays où il fait bon s’expatrier en famille et précise leur méthodologie : Les expatriés ont donné des notes sur tout, de la prise en charge de la santé des enfants à leur sécurité et à l’enseignement dispensé. Chaque pays devait avoir au moins trente et une réponses de parents expatriés pour pouvoir figurer dans le classement.”
Israël a accordé plusieurs concessions économiques aux Palestiniens. Le cabinet de sécurité du premier ministre Benyamin Nétanyahou a voté la création d’une commission chargée d’examiner la légalisation d’avant-postes construits sans l’aval formel des autorités en Judée-Samarie. « Le cabinet de sécurité a approuvé des mesures économiques qui amélioreront la vie quotidienne dans l’Autorité palestinienne », a déclaré le cabinet dans un communiqué. (Radio Canada) L’Autorité nationale palestinienne (en arabe As-Solta al-Wataniya al-Filastiniya) est le nom de l’entité gouvernementale qui administre les habitants arabes de Cisjordanie et de la bande de Gaza dans les zones A et B de Palestine définies par les accords d’Oslo II.
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Sur les quarante-cinq pays du classement 2016, voici les dix premiers : Elle a un président et une assemblée élue au suffrage universel, une police (mais pas d’armée) et des représentants dans plusieurs pays. Depuis janvier 2013, l’Autorité nationale palestinienne représente l’État de Palestine. Les finances de l’Autorité palestinienne sont grandement dépendantes de l’aide étrangère. Voici comment elle se répartit : Budget 2005 de l’Autorité palestinienne : Total: 1,96 milliard de dollars américains (1,62 milliard d’euros) Aide étrangère : Total : 1,1 milliard de dollars américains (910 millions d’euros), dont un tiers pour les salaires gouvernementaux et frais de fonctionnement, le reste pour les infrastructures et projets de reconstruction
10 : L’Allemagne Bien que l’Allemagne dispose de nombreuses écoles de qualité, “seuls 7 % des expatriés optent pour cette possibilité”, relève The Independent. 9 : La Belgique Les efforts faits pour améliorer la qualité de l’enseignement primaire et pour développer les options de garde d’enfants ont contribué au bon classement de la Belgique. 8 : Taïwan Taïwan a notamment obtenu de très bons scores en ce qui concerne la sécurité des enfants et la qualité de vie proposée aux familles avec enfants. 7 : L’Australie Septième au classement général, l’Australie
arrive pourtant en première position en ce qui concerne la variété des activités pour les enfants. 6 : La Norvège La Norvège est passée de la dix-septième à la sixième position en l’espace d’un an. En cause : les options de garde d’enfants, qui se sont nettement développées selon les parents interrogés. 5 : La Suède Le pays est passé de la troisième à la cinquième place du classement. Le quotidien britannique écrit que “cela peut s’expliquer par la crise que vit le système scolaire suédois depuis quelques années”. 4 : L’Autriche Première du classement l’année dernière, l’Autriche a perdu trois places. En ce qui concerne l’accueil et la convivialité envers les familles avec enfants, elle tombe même à la quarante-troisième place (sur quarante-cinq pays). 3 : Israël 84 % des expatriés interrogés sont globalement satisfaits de leur vie de famille en Israël. 2 : La République tchèque La République tchèque est passée de la quatorzième position à la deuxième. Les parents saluent le coût peu élevé de l’enseignement dans ce pays. 1 : La Finlande “Le pays arrive premier car aucun parent expatrié n’a eu quoi que ce soit de négatif à dire sur la santé, la sécurité ou le bien-être de ses enfants en Finlande”, explique The Independent. Le Brésil arrive en dernière position du classement, juste avant l’Arabie Saoudite, la Grèce et le Qatar. http://www.courrierinternational.com
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Hydro-Québec, un accord de Le rappeur américain Lil Wayne partenariat avec Israël Electric se produira en Israël en Août
Le rappeur américain Lil Wayne se produira en Israël le 24 août prochain au Live Park de Rishon Letzion. Connu pour ses titres “Lollipop”, “Go DJ”, “A Milli”, ou encore “Got Money”, Wayne a également collaboré avec de nombreux artistes tels que Drake, Jay-Z, T-Pain, Jay Sean, Nicki Minaj, Madonna, Destiny’s Child, Eminem ou encore Justin Bieber. La menace croissante de cyberattaques force Hydro-Québec à rehausser son niveau de vigilance pour protéger efficacement son réseau de distribution d’électricité. La société d’État doit contrer jusqu’à 500 attaques de pirates informatiques chaque année, une situation qui préoccupe la haute direction. Pour mieux se prémunir contre ces agressions, qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques, Hydro-Québec vient de conclure une entente de partenariat avec son homologue israélienne, Israël Electric, visant à échanger les meilleures pratiques permettant de déjouer les plans de pirates informatiques. Jusqu’à maintenant, les cyberattaques perpétrées contre Hydro-Québec n’ont pas affecté le réseau de distribution d’électricité, mais la direction entend redoubler d’ardeur pour éviter qu’un tel scénario se produise. Cette question est devenue un enjeu «important» pour Hydro-Québec, a convenu lundi le président du conseil d’administration d’Hydro-Québec, Michael Penner, en marge de la signature de l’entente d’échange d’informations entre les deux grands producteurs d’électricité car tôt ou tard, un pirate mal intentionné pourrait bien réussir à s’infiltrer dans le réseau informatique d’Hydro et provoquer une véritable catastrophe, paralysant toute l’Amérique du nord. «On essaie de trouver une façon d’éviter que ça va être majeur, a-t-il commenté lors d’une mêlée de presse. Les attaques cyber, elles s’en viennent. C’est pas une question (de savoir) si elles s’en viennent, c’est juste quand.»
D’où l’importance pour Hydro de se maintenir à l’avant-garde, constamment à la fine pointe de la technologie, alors que ce type d’attaques informatiques connaît une croissance exponentielle dans le monde. C’est pourquoi on a décidé de multiplier les échanges avec Israël, par le biais d’une entente rendue officielle à l’occasion de la mission menée présentement par le premier ministre Philippe Couillard en Israël et en Cisjordanie.
Lil Wayne est une des nombreuses stars
qui se produiront cette année en Israël, à l’instar de Britney Spears, Aerosmith, Radiohead, Regina Spektor, Guns N’Roses, Rod Stewart ou encore Macklemore, sans oublier Justin Bieber qui s’est produit à Tel Aviv. Souffrant de graves crises d’épilepsie, le rappeur avait été placé en juin 2016 en coma artificiel à l’unité de soins intensifs de Cedars Sinai, une clinique de Los Angeles.
Utilisation des sacs plastiques : chute de 80% à 90%
Jusqu’à maintenant, les attaques contre Hydro ont eu un impact mineur, visant par exemple le site web, mais les infrastructures ont toujours été épargnées. Une attaque contre le réseau d’Hydro aurait un impact «sur toute la partie nord-est de l’Amérique du nord», a renchéri le premier ministre Couillard, rappelant que le Québec exporte son électricité aux États-Unis et en Ontario. Le système de protection en place chez Hydro contre d’éventuelles cyberattaques est déjà «assez costaud», a précisé M. Penner, voulant se faire rassurant, mais on cherche à le rendre encore plus impénétrable. «On veut jamais prendre ça pour acquis», a-t-il ajouté. La délégation québécoise a pu visiter le «Cyber Gym» – le centre de simulation de cybersécurité israélien, où on teste les failles des systèmes informatiques. Chaque année, Israël doit contrer des millions d’attaques de pirates informatiques, d’importance variable. Source: http://www.lapresse.ca
Les vendeurs de sacs font grise mine. Les Autorités israéliennes ont annoncé cette semaine des chiffres exceptionnels : une baisse majeure de l’utilisation de sacs en plastique d’environ 90%. Les sacs plastiques ne sont plus distribués gratuitement dans les supermarchés pour des raisons écologiques. Ils doivent maintenant être achetés et coûtent 10 agourot, soit un dixième de shekel.
Quelques mois après son entrée en vigueur, on peut dire que la “loi sur les sacs en plastique” est un franc succès. D’après une enquête, 42 pour cent des clients ont totalement renoncé à utiliser ces sacs et se munissent de leurs propres sacs en tissu pour faire leurs courses. Avant cette loi, 90 pour cent des clients utilisaient les sacs en plastique gratuits. IsraelValley et israelentreleslignes.com
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Campus en Israël et Etats-Unis : les salles informatiques ont disparu
Dans les universités américaines et israéliennes, les salles informatiques traditionnelles ont laissé place à des espaces modulables, où les étudiants peuvent travailler aussi bien en groupe que seuls dans un canapé. Elles proposent en outre équipements divers et systèmes de prêt de matériel.
Le combat des femmes israéliennes contre le harcèlement sexuel
Si pour beaucoup les salles informatiques ont tout simplement disparu, d’autres sont devenues des espaces hybrides et modulables, au service d’une pédagogie plus collaborative, et tournée vers le numérique.
Selon letudiant.fr : “Les salles informatiques (”computer labs») des campus américains, alignant PC et imprimantes sur de longues tables, appartiennent au passé.
L’étudiant peut par exemple rassembler des tables (sur roulettes) et organiser une séance de travail en groupe, tout en projetant son écran sur des écrans de télévision mis à disposition. Il peut enlever les tables et les chaises d’une partie de la salle afin de tester une application de réalité virtuelle.
À l’heure où les étudiants travaillent tous sur leurs propres appareils, les universités utilisent ces salles pour aménager de nouveaux types d’espaces, comme le raconte EdTech Magazine, qui fait le point sur la question.
Il peut s’isoler dans un canapé avec son cappuccino, tout en suivant son cours en ligne – certaines de ces salles sont en effet “aménagées comme des cafés branchés”, l’idée étant que l’étudiant puisse se sentir comme chez lui».
Tel Aviv. Comment inciter les clients à plus de politesse ? Les touristes ne le savent pas. Les clients qui commandent leur café en ajoutant les mots magiques „s’il vous plaît“ et „merci“ bénéficient d’une remise de 25 pour cent sur le prix de leur gobelet à emporter, ne le payant que 6 shekels au lieu de 8.
A Tel-Aviv, chacun s’habille à sa guise et les rues regorgent d’hommes et de femmes légèrement vêtus. Les badauds ont assisté récemment à un véritable spectacle : le défilé de centaines de femmes en sous-vêtements ou en bikini dans le cadre de la „Slutwalk“. Cette marche dans la ville est organisée chaque année pour lutter contre les agressions et le harcèlement sexuels. Un grand
nombre de ces femmes avaient les mots „Slut“ (salope), „Make love, not rape“ (l’amour, pas le viol) ou „No means no“ (non c’est non) écrits sur le corps ou sur des panneaux. Ces défilés, qui sont organisés chaque année dans le monde entier, sont une déclaration sur le refus des femmes d’accepter toute forme d’agression et de harcèlement sexuels. http://israelentreleslignes.com
Ronen Nimni, le président de la chaîne, a expliqué que cette action avait pour but d’inciter les clients à plus de politesse et de respect. Il faut en effet savoir que même s’ils sont pétris de qualités, les Israéliens ne sont pas toujours très patients ni polis. L’action menée par la chaîne devrait avoir un impact positif sur la manière dont les clients s’adressent au personnel. Et quand un client oublie de prononcer les mots magiques, le serveur (ou la serveuse) lui rap-
pelle qu’ils lui permettront de bénéficier d’une importante remise. Au cours de ces dernières années, „Café Café“ a déjà sensiblement réduit le prix de ses produits à emporter, ce qui a entraîné une hausse de sa clientèle entre 30 et 40 pour cent. La chaîne espère que cette nouvelle baisse de prix aura le même impact sur le nombre de cafés vendus.
POLITIQUE
Avi Nissenkorn sort grand vainqueur. Echec de Shelly Yacimovich
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Le Likoud, heureux d’accueillir Trump comme l’un de ses membres
Le ministre de la Science, de la Technologie et de l’Espace Ofir Akounis (Likoud) a déclaré avec humour que « le Likoud est heureux d’accueillir Donald Trump comme l’un de ses nouveaux membres ». Il a rajouté que chaque israélien devrait se réjouir du contenu de se discours qui « a dégagé tant de puissance dans l’amour, le soutien et l’engagement ferme au côté d’Israël ». Ofir Akounis, qui clame sur chaque tribune son opposition à la solution des deux Etats, s’est surtout réjoui qu’à aucun moment de sa visite, même à Beit Leh’em, le président américain n’a prononcé cette solution ni même l’expression « Etat palestinien ». « Il s’agit d’un acquis historique et d’une éclatante victoire pour tous ceux qui refusent à cette idée erronée et dangereuse qui consisterait à créer un Etat-terroriste au coeur d’Israël », a conclu Ofir Akounis. Le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan (Likoud)a qualifié ce discours « d’historique » notamment parce que le président américain a insisté sur le lien historique entre le peuple juif et le pays d’Israël. « Donald Trump n’a pas hésité à pointer
ELECTION HISTADROUT. Son rêve est brisé. Shelly Yacimovich termine à la deuxième place d’une élection très mouvementée. La tête du principal syndicat israélien revient à son concurrent. A SAVOIR. La Histadrout ne sera donc pas dirigé par une femme à fort caractère. Il faudra du temps avant que les syndicalistes laissent la place à une femme qui a tenté une aventure sndicale.
LE CHIFFRE. Shelly Yachimovich a perdu, et elle est en colère. Son adversaire, Avi Nissenkorn, a obtenu 59% des votes. L’ex-journaliste Shelly Yacimovich avait en 2011 été élue à la tête du Parti travailliste israélien en battant au second tour des primaires l’ancien dirigeant syndicaliste Amir Peretz.
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les vrais problèmes et les réels obstacles à la paix que sont le Hamas, le Hezbollah, l’éducation à la haine, la glorification des terroristes et les salaires qui leurs sont versés par l’Autorité Palestinienne, et non les localités juives de Judée-Samarie », s’est félicité le ministre. Guilad Erdan a vu dans ce discours « un soutien total à la politique du gouvernement israélien ». Au sein du parti Habayit Hayehoudi, la satisfaction est générale car on voit dans ce discours un nouveau pas vers l’abandon de la solution des deux Etats. Le chef de l’opposition Itshak Herzog a lui-aussi jugé positivement le discours de Donald Trump: « Le président Donald Trump a apporté un changement dramatique dans l’atmosphère du Proche-Orient. Il faut maintenant traduire ce changement dans les détails ». Concernant le passage où Donald Trump déclare que Binyamin Netanyahou est prêt à avancer vers la paix, Itshak Herzog estime que le Premier ministre n’en est pas capable et qu’il « refuse systématiquement de se confronter à la réalité ». Source: http://www.lphinfo.com