GRATUIT - Numéro 438 - Edition du 14 Juin au 20 Juin 2017
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 14 Juin au 20 Juin 2017
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Raz-de-marée ou vaguelette ? C’est la question que l’on se pose à l’issue de ce Premier tour, mi-figue mi-raisin des élections législatives. Comme l’annonçait les sondages, les Français ont fait le choix de renouveler leur confiance au Président Macron en lui donnant la possibilité de disposer d’une majorité suffisante à l’Assemblée pour mettre en œuvre son programme. Si le deuxième tour confirme cette orientation, alors l’Assemblée Nationale offrira 415 de ses sièges aux députés de la République en marche et de ses associés… Bonne ou mauvaise chose ? Pas terrible, disent aujourd’hui les commentateurs. D’abord parce qu’un pouvoir sans contre-pouvoir peut être la source d’une Révolution s’il prend une tournure autoritaire. Ensuite parce que la réelle raison du succès de la République en Marche tient plus à la défection d’une majorité d’électeurs qu’à un engouement clair et marqué. Certes, les Français ont voulu laisser une chance à leur jeune et dynamique Président. Mais ils l’ont fait en mode indolent, désintéressé. Avec une abstention record. Plus de 50 % des inscrits ne se sont pas déplacés aux urnes. Et lorsque le peuple ne croit plus à l’exercice démocratique, alors tout le monde est perdant. Bien sûr, il y a les grands et les petits perdants. PS, LR et FN perdent gros. Surtout le PS. Seuls une soixantaine de socialistes auront une chance de siéger à l’Assemblée à l’issue du deuxième tour et encore. Car certains ont sauvé leurs fesses en se réclamant de la majorité présidentielle. Un jeu de dupes qui prend d’ailleurs, parfois, des tournures pathétiques, comme avec Myriam El Khomri qui affirme être soutenue par le Président Macron… Quand son adversaire, LR, se réclame, lui, du soutien du Premier Ministre ! Le PS méritait-il cette déculottée ? Peutêtre… A l’échelon communautaire, je note, surtout qu’elle nous prive de certains alliés comme Jean-Christophe Cambadélis, qui s’exprimait dans nos pages juste avant le Premier tour. Côté Droite aussi, certains proches de notre communauté et amis d’Israël se voient mis en danger. Claude Goasguen, NKM… Concernant Claude Goasguen, il faut entendre, même chez les électeurs du 16ème arrondissement acquis à la droite et contents de leur maire, en général, le besoin, l’envie de renouvellement, d’un nouveau souffle. Son adversaire, Valérie Bougault-Delage, inconnue quelques mois avant, est une femme jeune, active, issue de la société civile. Elle a séduit ceux qui voulaient Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
faire passer un message. Et le message est reçu. Même au sein des bastions réputés imprenables, les Français veulent de la jeunesse, du changement. Peut-être celui que leur avait promis François Hollande et qui s’est révélé être un boueux bourbier. Concernant Nathalie Kosiusko-Morizet, comme Claude Goasguen ou encore Meyer Habib, j’aimerais, chers lecteurs, vous dire que ce sont nos amis. Et qu’on ne jette pas ses amis comme on se débarrasserait de bibelots en enlevant la poussière, au motif qu’on les connaît depuis trop longtemps. J’espère donc que notre communauté saura se montrer solidaire et présente, lors du prochain rendez-vous aux urnes en allant leur apporter son soutien. Y a-t-il quand même, au sein d’une telle déconfiture démocratique quelques points positifs à pointer ? J’en vois plusieurs. D’abord l’absence d’excuses, pour le gouvernement et le Président. Disposant, sans doute, d’une large majorité à l’Assemblée à l’issue du deuxième tour, ils ne pourront se cacher derrière un manque de soutien des députés pour justifier leurs éventuels échecs ou les promesses non tenues. Enfin, le recul des partis traditionnels signe aussi un recul des extrêmes. Le FN recule, clairement et ne peut espérer qu’entre un et cinq députés. Il semblerait qu’une partie de son électorat ait compris qu’on ne résout rien en donnant sa voie à des incompétents dont le seul mérite est d’avoir pointé du doigt certaines dérives sociales et de proposer le repli économique et la xénophobie comme solutions à la crise. Quid de Mélenchon et de ses romantiques Insoumis ? Disons-le franchement, le tribun adepte de l’Alliance bolivarienne a réussi à faire croire à ses troupes exaltées qu’il était un démocrate épris de révolution. Mais l’illusion ne durera pas. Il semblerait que, même si son score dépasse de beaucoup celui du PS, les Insoumis auront, après le deuxième tour, tout juste assez de sièges pour constituer un groupe. Certes, Mélenchon a réussi son parachutage marseillais. Mais ses ouailles, elles, n’ont pas séduit autant que le score de la Présidentielle pouvait le leur laisser espérer. Comme toutes les esbrouffes, celle-ci aura un temps. Enfin, la déroute de la gauche de l’extrême a un avantage indéniable, nous concernant : elle exclut du jeu bon nombre d’ennemis d’Israël : Alexis Bachelay, porte-parole de Benoît Hamon, le même Benoît Hamon qui a d’ailleurs fait du conflit
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israélo-palestinien l’un des axes forts de sa campagne présidentielle. Eliminés ! Elisabeth Guigou, qui a poussé le clientélisme jusqu’à aller faire campagne voilée, dans une mosquée : éliminée ! Idem pour Filipetti, éliminée ! Quant à Emmanuelle Cosse et Cécile Duflot, écologistes dont le parti n’a jamais fait mystère de son soutien aux antisionistes, elles payent aussi leur participation au gouvernement de François Hollande et sont déclarées hors course. Je voudrais terminer cet édito par un hommage personnel à Monsieur Ange Taïeb zal, décédé récemment. Ancien professeur de Mathématiques de l’école Yavné de Paris, monsieur Taieb était une personne exceptionnelle, dont le dévouement pour ses élèves n’avait d’égal que son investissement lorsque ceux-ci avaient du mal à comprendre. J’ai fait partie de ceux
Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02
qui, un peu turbulents, ont trouvé sur leur route des pédagogues comme monsieur Taieb. J’ai eu la chance d’avoir droit aux coches et demi-coches qu’il distribuait à ceux qui s’agitaient au lieu d’écouter. J’en garde un souvenir ému, car son charisme et sa gentillesse ont remis sur le chemin du calcul et de la géométrie, bon nombre de chenapans. Mon épouse Katy Sayada et moi-même présentons toutes nos condoléances à son épouse madame Sarah Taïeb et à ses enfants, ainsi qu’à l’ensemble de ses proches. Nous prions pour qu’Ange le bien nommé, puisse accéder directement au Gan Eden et protéger tous ceux qu’il a aimés, tout le Am Israël et la terre d’Israël contre ses ennemis. Amen. Am Israël Haï Alain et Katy SAYADA
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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Trump et l’Arabie Saoudite : les Généraux de Tsahal inquiets
Israël : croissance de 3,5% pour 2017 et 2018
Un article de TTU.FR. Les militaires israéliens n’ont pas apprécié d’être réduits au silence à propos des méga-contrats d’armes conclus par Donald Trump en Arabie Saoudite. Pour ménager les susceptibilités du président américain, Benjamin Netanyahu avait ordonné à l’état-major et au ministère de la Défense d’adopter le profil le plus bas possible, et le Premier ministre s’est refusé à appeler l’AIPAC, le puissant lobby pro-israélien au Congrès. Les responsables de l’armée sont particulièrement inquiets de la fourniture des premiers F-15SA, le dernier modèle équipé de radar AESA. Ce radar, qui a été conçu pour les F-35 et les F-22, deux appareils furtifs, n’est construit que par un nombre très limité d’entreprises dans le monde, dont l’israélien ELTA Systems.
La politique économique israélienne est une nouvelle fois à l’honneur après la publication cette semaine d’un rapport de l’OCDE qui compte les 35 pays le plus développés de la planète. Concernant Israël, le rapport complimente notamment le « Plan Neto » lancé par le ministre des Finances Moshé Cahlon, le taux exceptionnellement bas du chômage, le ralentissement de la hausse des prix du logement ou encore les dernières mesures fiscales adoptées par le ministre. L’OCDE note avec satisfaction que ces différents marqueurs seront signes de croissance, d’emploi et de hausse revenus pour
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les familles et les retraités. L’organisation prévoit une croissance de 3,5% pour 2017 et 2018. Une fois de plus, le rapport de l’OCDE félicite la solidité de l’économie israélienne en dépit de la situation géopolitique du pays. Il soutient et encourage la politique voulue par le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre des Finances Moshé Cahlon d’augmentation de la concurrence notamment dans le domaine agro-alimentaire afin de faire baisser les prix à la consommation. http://www.lphinfo.com
Les F-15 SA ne sont pas inclus dans les contrats de 110 milliards de dollars annoncés par Donald Trump à Riyad. Ils font partie d’un contrat précédent qui était en discussion depuis 2011 et qui devait être conclu en 2014-2015. Une vente retardée à la suite des pressions exercées à Washington par Benjamin Netanyahu, qui refusait que ces radars ainsi que des missiles air-sol capables de détruire des systèmes de défense soient fournis à l’Arabie Saoudite. En 2013, Barack Obama avait accepté de fournir des F-15 sans les équipements controversés. Mais depuis l’arrivée de Donald Trump, Benjamin Netanyahu marche sur les œufs. Si bien que le contrat qui avait été préparé et retardé sous Barack Obama va être appliqué sous Donal Trump ! L’aviation saoudienne
va être équipée de 152 F-15 dotés des nouveaux radars. Le Qatar a obtenu 72 F-15. Et les Emirats Arabes Unis deux escadrilles du dernier modèle de F-16, plus sophistiqué que ceux dont dispose l’Etat hébreu. Malgré tout, Israël est resté quasiment muet sur ces ventes qui pourraient, à terme, selon des responsables du ministère de la Défense, mettre en cause «l’avantage qualitatif» dont jouit Israël face aux pays arabes. Dans le passé, l’Etat hébreu n’avait pas hésité à s’opposer à des ventes d’armes jugées «dangereuses». Les messages étaient directement transmis par quatre canaux. Le premier concerne l’unité de planification de l’armée israélienne placée sous l’autorité du directeur général du ministère de la Défense, et du côté américain le Pentagone ainsi que le Département d’Etat. Le deuxième canal passe par le bureau du Premier ministre et la Maison-Blanche ainsi que le Conseil de sécurité nationale américain. Le troisième canal est assuré par le ministère israélien de la Défense avec le secrétariat américain à la Défense et le Conseil de sécurité. Le quatrième canal implique l’ambassade d’Israël à Washington et le Congrès. «Dans le cas présent, le problème c’est que le bureau du Premier ministre et l’ambassade à Washington qui dépend directement de lui, Benjamin Netanyahu étant également ministre des Affaires étrangères, n’ont consulté personne, privilégiant le court terme pour ne pas gêner Donald Trump. Un jour peutêtre nous risquons de payer le prix de ce choix», déplore avec amertume un responsable du ministère de la Défense. Source et Copyrights: http://www.ttu.fr
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Guerre contre l’évasion fiscale et le blanchiment
La Banque d’Israël a exigé des banques israéliennes qu’elles fournissent, d’ici à fin juillet 2018, la liste des détendeurs étrangers de comptes bancaires en Israël. L’administration fiscale souhaite échanger ses informations avec tous les pays étrangers. Le but recherché est la lutte contre les capitaux non déclarés ou d’origine douteuse afin de limiter l’évasion fiscale, selon les normes de l’OCDE. Les banques ont été surprises par cette décision d’une part parce qu’elle ne devait intervenir qu’en 2019 et d’autre part, parce qu’elles croyaient que les Israéliens, même binationaux, n’étaient pas concernés et restaient donc à l’abri de ce transfert d’informations. L’Association des banques demande un délai supplémentaire jusqu’en 2019 pour la mise en œuvre de ces nouvelles mesures. Les banques ne sont pas seules concernées mais aussi toutes les institutions financières qui gèrent les actifs de clients étrangers. Le 5 février 2012, cinq pays (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni) ont signé un protocole avec les États-Unis où ils s’engagent à faire appliquer ce dispositif à leurs propres banques à partir de
2014. Israël a été inclus parmi ces pays. La norme CRS, au nom prédestiné en France, permet la collecte d’informations sur les comptes financiers des résidents étrangers aux fins des échanges d’informations entre les pays dans le cadre de la guerre contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. C’est pourquoi l’application de cette directive à partir de 2014 avait poussé les Français à trouver une parade pour échapper au fisc. De nombreux Français détenaient des fonds en Israël depuis plusieurs années pour des raisons de sécurité et pour s’assurer contre une situation dramatique dans leur pays. Il s’agissait en majorité plus de petits épargnants que de tricheurs. Ils ont vite acquis la nationalité israélienne et sont retournés vivre en France, pensant que leur nouvelle nationalité les mettait à l’abri d’une dénonciation. Malheureusement, de nombreux escrocs se sont engouffrés dans cette solution pour échapper au fisc et à la justice. Par Jacques BENILLOUCHE. Copyright © Temps et Contretemps
Le roi du Maroc, Mohammed VI n’a pas voulu rencontrer Netanyahou Le 51ème sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a eu lieu le 4 juin, à Monrovia, au Liberia. Axé sur la sécurité et l’économie, ce sommet aura été avant tout marqué par un grand absent, le roi du Maroc, Mohammed VI et la présence du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Le sommet a démarré sous la présidence de Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia. Plusieurs chefs d’Etat ouest-africains ont pris place à ses côtés comme le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, celui de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, celui du Sénégal, Macky Sall ou encore Adama Barrow, président gambien qui doit exprimer sa reconnaissance pour l’intervention de la Cédéao dans la crise politique en Gambie. Un enjeu de ce sommet porte sur l’intégration d’autres pays. Ainsi, la Tunisie veut rejoindre l’organisation en tant que membre observateur tandis que la Mauritanie souhaite un accord d’association économique. Fort de son retour dans l’Union africaine, le royaume a présenté dans la foulée sa de-
mande d’adhésion à la Cédéao. Le roi du Maroc, Mohammed VI, était attendu à Monrovia mais a finalement annulé sa venue pour éviter, selon Rabat, tout « amalgame » ou « confusion » liés à la participation au sommet du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Le Maroc n’a pas été le seul à prendre ses distances. On sait que le Niger a réduit sa présence à Monrovia en signe de protestation. Israël est de retour en Afrique pour « affaiblir » cette majorité de pays africains qui vote « contre Israël » au sein des institutions internationales, a déclaré le Premier ministre israélien. Benyamin Netanyahu n’est pas arrivé les mains vides. Un plan d’investissement de 1 milliard de dollars dans les énergies renouvelables a été annoncé. On devrait en connaître les détails lors du premier sommet Israël-Afrique, organisé au Togo, en octobre prochain. Source : http://www.rfi.fr
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Crise du Golfe: l’embargo aérien limité aux compagnies du Qatar
En Israël, optimisme prudent la mise au ban du Qatar
Le Golfe est plongé depuis le 5 juin dans une grave crise diplomatique L’embargo aérien imposé au Qatar depuis le début de la crise du Golfe ne s’applique qu’aux compagnies aériennes et avions du Qatar ou enregistrés dans ce pays, a annoncé mardi l’Autorité de l’aviation civile des Emirats arabes unis dans un communiqué. L’Arabie saoudite et Bahreïn ont publié des communiqués identiques sur l’embargo aérien, entré en vigueur lorsque Ryad, Abou Dhabi et Manama ont rompu le 5 juin avec le Qatar, l’accusant de soutien au «terrorisme». En vertu de l’embargo aérien, «il est interdit à toutes les compagnies aériennes et avions enregistrés au Qatar d’atterrir dans les aéroports ou de transiter par l’espace aérien» des Emirats, du royaume saoudien et de Bahreïn, selon les communiqués publiés par les agences nationales des trois pays.
Les autorités israéliennes ont accueilli avec un optimisme prudent la mise au ban du Qatar par l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis et Bahreïn. Les mesures de rétorsion adoptées contre le petit émirat, parce qu’elles visent à sanctionner une attitude jugée trop conciliante envers l’Iran ainsi qu’envers «plusieurs groupes terroristes comme la confrérie des Frères musulmans, Daesh et al-Qaida», sont à première vue de nature à satisfaire l’État hébreu. Elles vont dans le sens d’un rapprochement attendu avec les grands pays arabes sunnites au nom de la lutte contre un ennemi commun. Mais certains observateurs redoutent que ces pressions ne conduisent le Qatar à remettre en cause son aide financière à la bande de Gaza – au risque d’asphyxier totalement le Hamas et de précipiter ainsi une nouvelle spirale de violence.
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Lieberman, a voulu voir les «bons côtés» de cette crise. «Les États arabes comprennent que le véritable danger pour la région n’est pas Israël mais l’Iran», a-t-il déclaré devant la Knesset. La quarantaine imposée au Qatar, a-t-il ajouté, «crée de nombreuses possibilités pour coopérer dans la lutte contre le terrorisme. Israël est plus qu’ouvert à ce sujet, et la balle est désormais dans l’autre camp.» Les discrètes relations nouées entre l’État hébreu et plusieurs pays sunnites de la région, en particulier dans le domaine de la sécurité et du renseignement, se sont intensifiées au cours des cinq dernières années.
Israël voit des «bons côtés» dans cette crise
L’Arabie saoudite et ses voisins refusent d’officialiser ces partenariats aussi longtemps qu’Israël n’acceptera pas la création d’un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967. Mais Donald Trump semble déterminé à surmonter ces blocages pour créer un front uni contre le terrorisme.
Le ministre israélien de la Défense, Avigdor
Le Figaro (Copyrights)
Cette mesure ne s’applique «pas aux compagnies aériennes et aux avions non enregistrés au Qatar» et dans chacun de ses trois pays voisins et «souhaitant transiter par l’espace aérien» de ces pays pour des vols en provenance ou en direction du Qatar, souligne-t-on dans les communiqués. Une exception est cependant faite pour les
avions privés et aux vols charters vers ou en provenance du Qatar qui doivent faire, 24 heures à l’avance, une demande de transit par l’espace aérien de chacun des trois pays, tout en présentant une liste des noms et nationalités des membres d’équipage et des passagers et la nature de la cargaison à bord, selon les communiqués. Cette mise au point est intervenue quelques heures après que le patron de Qatar Airways, Akbar al-Baker, a appelé lundi l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à déclarer «illégal» l’embargo imposé à son pays par l’Arabie saoudite et ses alliés, y voyant «un blocus» qui viole la convention de 1944 sur le transport aérien. Le Golfe est plongé depuis le 5 juin dans une grave crise diplomatique lorsque Ryad, Abou Dhabi et Manama, mais aussi l’Egypte et le Yémen, ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha, qu’ils accusent de «soutenir le terrorisme» et de se rapprocher de l’Iran, puissance régionale rivale de Ryad. Les trois pays du Golfe ont également fermé leurs frontières terrestres et maritimes avec le petit mais richissime émirat gazier et lui ont imposé de sévères restrictions aériennes. i24news
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Crise/Golfe: Israël envisage la fermeture des bureaux d’Al-Jazeera à Jérusalem
«Al-Jazeera n’est pas un média, ce n’est pas du journalisme. C’est une machine d’incitation» (Lieberman) Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou envisagerait la fermeture des bureaux de la chaîne qatarie Al-Jazeera situés à Jérusalem, rapporte le quotidien israélien Yedioth Ahronoth mardi. Cette initiative intervient suite à la crise qui a débuté le 5 juin dans le Golfe avec l’annonce de la rupture des liens diplomatiques de plusieurs pays dont l’Arabie saoudite, les Emirats et l’Egypte avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme. Netanyahou a rencontré des membres du ministère des Affaires étrangères, des renseignements intérieurs (Shin Bet), du Bureau de presse du gouvernement et du ministère de la Défense lundi, pour discuter des différentes étapes visant à fermer les bureaux, indique le quotidien. L’idée d’une éventuelle fermeture de la chaîne aurait été soulevée lors d’une réunion de la Knesset (Parlement) sur les stratégies d’Israël à l’égard de la bande de Gaza dirigée par le Hamas, dont Doha est l’un des principaux bailleur de fonds.
Au cours de cette réunion, le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman, aurait qualifié l’organe de presse qatarie de «machine d’incitation» qui diffuse une propagande comparable «à celle de l’Allemagne nazie ou la Russie soviétique».» Al-Jazeera n’est pas un média, ce n’est pas du journalisme. C’est une machine d’incitation. C’est une pure propagande, du pire acabit», a déclaré Lieberman, estimant par ailleurs qu’elle soutenait ouvertement l’Iran. «Vous ne verrez jamais un seul article contre l’Iran», a-t-il dit. Lieberman a ajouté que toute décision visant à fermer les locaux d’Al-Jazeera devrait recevoir l’aval de la Cour suprême d’Israël, en raison du fait que les employés de la chaîne à Jérusalem sont des Arabes israéliens qui sont syndiqués et protégés par les droits des travailleurs israéliens. La chaîne qatarie est régulièrement accusée de partialité par les voisins de l’émirat, qui l’accusent de susciter des problèmes dans la région. L’Arabie saoudite a annoncé mardi la fermeture de ses bureaux à Ryad. i24news
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Les Israéliens écartent Thales (France) de contrats juteux
Accords Ethiopie-Israël dans l’eau, agriculture et sécurité
Un article de Ilan Kislev (IsraelValley). Bataille sanglante sur le front des ventes d’armes. En Inde et en Chine la concurrence entre firmes d’armements Françaises et Israéliennes s’accentue de manière spectaculaire. L’agressivité commerciale des industriels israéliens est légendaire. Les vendeurs d’armes ont une devise : « tous les coups sont permis ». Un article de TTU : « Deux mois après avoir communiqué sur des résultats historiques, le PDG de Thales, Patrice Caine, a informé il y a quelques jours les marchés que la croissance du groupe serait moins importante que prévue. Les succès commerciaux des groupes israéliens en Asie compromettent désormais des marchés considérés pourtant comme acquis.
Le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalgn a rencontré son homologue, Benjamin Netanyahu à Jérusalem. Les deux leaders ont paraphé plusieurs accords de coopérations bilatéraux dans le domaine de l’eau de l’agriculutre et de la sécurité. “Une partie de l‘Éthiopie est aride. Nous savons qu’Israël a transformé un désert en oasis et c’est à grâce de la technologie israélienne et je veux transférer cette technologie dans mon pays” Hailemariam Desalgn. “Nous avons approfondi notre coopération économique et j’ai hâte de la développer aujourd’hui, en particulier dans l’eau, c’est un domaine que le Premier ministre Desalegn connaît particulièrement très bien, c’est un
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grand ingénieur de l’eau et il comprend le potentiel que nous pouvons apporter dans, l’agriculture, la santé et la sécurité, dans tous ces domaines et bien d’autres” Benjamin Netanyahu. Au cours de sa visite, Le Premier ministre Éthiopien portant une Kippa a visité le mémorial de Yad Vashem. Le Premier ministre israélien avait pris part au début du mois de juin à un sommet de la CEDEAO. Un retour d’Israël en Afrique, a commenté Benjamin Netanyahu pour affaiblir la majorité des pays africains qui vote contre Israël au sein des institutions internationales. REUTERS
Poids lourd des activités de surveillance du spectre cyber et de défense sol-air, les Israéliens n’ont cessé d’accroître leurs parts de marchés au détriment des divisions Sixt et Land de Thales. Et c’est désormais l’entité aéronavale, DMS, qui est leur nouvelle cible. La semaine dernière, le service d’acquisition sud-coréen, à peine remis des enquêtes qui ont conduit à l’arrestation du président de Samsung, Lee Jae-yong, qui avait choisi l’année dernière le team Thales DMS/ Hanwha pour développer le radar local à antenne active des futurs 120 avions de combat KF-X, est revenu de manière spectaculaire sur sa décision pour signer un accord avec l’israélien Elta et acheter sur étagère les technologies du radar AESA EL/M 2052.
Une mauvaise nouvelle qui en accompagne une autre, mais cette fois sur le cœur de croissance de DMS, le marché aéronautique indien. Par delà la vente des 36 Rafale à New Delhi, DMS ambitionnait d’équiper du radar AESA et la suite de guerre électronique les 83 avions de combat légers Tejas MK2 commandés en novembre dernier (New Delhi voudrait en acquérir 180). Or c’est Elta qui avait permis à l’IAF, à HAL et à l’ADA de relancer le programme Tejas dans le cadre du «Standard of Preparation 2018» (SoP-18), grâce à son radar 2052, et l’industrie israélienne a donc tenté de contrer la menace que représentait le Rafale pour le remplacement des Mig-21 en faisant du Tejas un véritable avion multirôle. Parfaitement compatible avec les équipements de guerre électronique en dotation sur la majeure partie des plateformes indiennes, l’EL/M 2052 est optimisé pour tirer les missiles air-air à longue portée BVR Derby d’un autre israélien, Rafael. Et de fait, HAL a annoncé, le 11 mai, avoir procédé avec succès au tir d’un missile Derby à plus de 50 km. Au moment où Rafael remettait une offre non sollicitée à l’IAF proposant une version portant à 100 km ! Marginalisée dans l’ISR après l’échec du drone Watchkeeper réalisé avec Elbit, l’activité des bureaux d’études de DMS dépend donc désormais quasi essentiellement du bon vouloir des Britanniques dans le cadre du projet FCAS, bien que ceux-ci aient signé un accord analogue avec les Américains pour leur futur UCAV… Et surtout des futurs succès du Rafale ». http://www.ttu.fr
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Conférence de paix Haaretz: le ministre Bennett hué et traité de «nazi»
«Il vaut mieux une Jérusalem unifiée qu’un accord diplomatique», a affirmé Bennett
que j’ai dit», a-t-il ajouté, se voyant ensuite pris à partie à la fin de son allocution, par une participante à l’accent britannique.»
A l’occasion de la conférence annuelle sur la paix organisée lundi à Tel Aviv par le journal israélien Haaretz, le ministre de l’Education Naftali Bennett a suscité la colère de certains participants, se voyant hué par l’auditoire et qualifié de «nazi», ont constaté des journalistes i24NEWS.
Je pense que vous êtes l’homme politique le plus dangereux que n’a jamais, jamais connu ce pays», a-t-elle dénoncé, selon un enregistrement publié sur Twitter par un journaliste de la chaîne de la Knesset.
Malgré l’orientation politique ouvertement à gauche du quotidien israélien, cette conférence a accueilli parmi les quelques centaines de participants, des responsables et journalistes de tous bords. «Des Arabes israéliens, des Juifs orthodoxes mais aussi des représentants de la droite, ont répondu présents notamment en raison l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche», a noté i24NEWS. En démontre le logo l’édition 2017, représentant une colombe symbolisant la paix, arborant la célèbre coupe de cheveux et le costume du président américain.Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Trump n’a pas caché ses intentions de parvenir à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens et a multiplié les rencontres avec de potentiels partenaires des pays arabes susceptibles d’aider aux négociations. Plusieurs personnalités politiques notamment israéliennes et palestiniennes, étaient conviées à s’exprimer au cours de cette journée. Lors de son discours, Naftali Bennett, également chef de file du parti nationaliste de droite Foyer Juif, a provoqué de vives contestations.» Il vaut mieux une Jérusalem unifiée qu’un accord diplomatique», a-t-il affirmé, s’attirant les huées du public.» Près de 85% des gens qui sont ici ne sont pas d’accord avec ce que je viens de dire, mais 85% des Juifs du pays soutiennent ce
«Vous êtes un nazi et vous êtes le politicien le plus horrible que ce pays a jamais connu», a-t-elle martelé. A gauche, l’ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a affirmé que les implantations représenteront un problème pour l’avenir. Même constat pour le leader de l’opposition Yitzhak Herzog qui a déclaré de son côté que «contrôler un autre peuple abîme Israël». Des représentants de l’Union européenne ont eux aussi appelé Israël à sortir de Cisjordanie, conformément aux positions défendues par la communauté internationales, soulignant que ce geste «améliorerait les relations entre les chancelleries européennes et l’Etat hébreu». Par ailleurs, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, convié par les organisateurs de la conférence, a transmis un message vidéo dans lequel il appelle Israël à «mettre fin à l’occupation». Le dirigeant palestinien avait déjà assisté en personne à cette conférence dans de précédentes éditions. Malgré l’initiative, et les espoirs relancés par la persistance de l’administration Trump, cette conférence de paix annuelle s’est achevée avec le sentiment que «les responsables campent sur leurs positions concernant le conflit israélo-palestinien», ont constaté les journalistes i24NEWS. i24news
Arrestation de deux Arabes israéliens soupçonnés de soutenir l’EI Selon les enquêteurs du Shin Bet, ils ont fabriqué des engins explosifs improvisés (IED). Les services de sécurité israéliens ont annoncé lundi l’arrestation de deux Arabes israéliens de 17 ans soupçonnés de soutenir l’État islamique (EI). Les deux adolescents sont originaires du village arabe de Barta’a près de Haïfa (nord). L’identité des deux suspects n’a pas été divulguée car il s’agit de mineurs.Les enquêteurs du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, ont découvert que les suspects s’étaient inscrits à des cours religieux extrémistes, et suivaient l’’État islamique sur les réseaux sociaux. Il a également été constaté que l’un d’eux avait envisagé de rejoindre l’organisation terroriste en Syrie. Ils ont tous deux prêté allégeance au leader de l’organisation terroriste, Abu Bakr al-Baghdadi, selon un communiqué de presse de la police israélienne.» L’organisation Etat islamique s’efforce de véhiculer de la fausse propagande, de présenter une fausse image d’elle-même qui, d’une aventure religieuse et d’une bonne
vie sous les préceptes de l’Islam, mais les enquêtes menées auprès des Israéliens de retour de Syrie et dl’Irak donnent une image inverse», poursuit le Shin Bet, cité par Arutz 7. Selon les autorités israéliennes, une trentaine d’Arabes israéliens ont rejoint l’EI pour lutter contre le régime de Bachar al-Assad. L’EI a perdu une série de batailles militaires, y compris près de sa capitale Raqa, en Syrie et près de Mossoul, en Irak. i24news
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L’EI appelle ses membres à mener le djihad en Europe pendant le Ramadan
«Vous avez rendu les coeurs des musulmans heureux. Continuez vos frappes» Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a appelé ses membres à travers le monde à poursuivre leurs attentats d’ici jusqu’à la fin du ramadan, notamment aux Etats-Unis et en Europe, dans un enregistrement audio diffusé lundi sur internet. Dans la bande sonore réalisée par AlFurqan, un groupe de production et de propagande de l’organisation, le porte-parole de l’EI, Abou al-Hassan al-Mouhajer, a encouragé «les frères dans la foi» présents en Europe, en Amérique, en Australie et en Russie, à commettre de nouvelles attaques, précisant que «le paradis est accessible sous l’ombre de l’épée». Le djihadiste a également félicité les terroristes responsables des derniers attentats meurtriers aux Philippines et en Iran, et a incité «les soldats du califat» – désignant communément les membres dans les zones syriennes et irakiennes - à poursuivre leurs actions.» Enfants du califat dans l’est de l’Asie, nous vous félicitons pour la prise de Marawi», a déclaré al-Mouhajer, se référant aux combat dans la ville qui ont fait plus de 20 civils, 58 soldats et policier morts. L’armée a estimé que près de 200 terroristes de l’EI avaient été tués. «Fils sunnites de la terre de Perse, Dieu bénit votre action contre les ennemis de la religion. Vous avez rendu les coeurs des mu-
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L’antisémitisme doit être «combattu partout où il apparaît» (Merkel)
sulmans heureux. Continuez vos frappes», a-t-il poursuivi concernant les attentats en Iran. En Iran, 17 personnes ont été tuées et des dizaines blessées lorsque des hommes armés et des kamikazes ont attaqué le 7 juin le Parlement et le mausolée de l’imam Khomeiny à Téhéran, premières attaques revendiquées par l’EI en Iran. Les cinq terroristes ont été tués. L’EI à cours d’armes chimiques ? Alors que les attentats revendiqués à travers le monde se succèdent, les bombardements chimiques de l’organisation terroriste dans les zones de combats semblent avoir drastiquement diminué, a affirmé mardi un cabinet d’analyse londonien, IHS Markit.» L’opération pour isoler et récupérer la ville irakienne de Mossoul coïncide avec une réduction massive de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie par l’EI», a affirmé un analyste du Moyen-Orient de l’entreprise britannique, Columb Strack. Selon le IHS Markit, les bombardements chimiques de l’EI en Irak reposent sur des stocks restants, mais le cabinet d’analyse avertit que l’organisation est très certainement en mesure de produire encore de petites quantités de substances capables d’aggraver les impacts en cas d’attentat dans les zones urbaines. i24news
La chancelière a également salué le pays qui a accueilli de nombreux Allemands ayant fui le nazisme L’antisémitisme doit être combattu «partout où il apparaît», a déclaré la semaine passée la chancelière allemande Angela Merkel, à l’occasion d’une visite dans une synagogue en Argentine, pays qu’elle a également salué pour avoir accueilli des Allemands ayant fui le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale.» Cette synagogue est un symbole de la grande communauté juive d’Argentine, pays où de nombreux Allemands sont venus pour échapper aux nazis», a-t-elle dit en référence à la synagogue de Buenos Aires connue sous le nom de «Temple de la Liberté», selon la Jewish Telegraphic Agency (JTA). Notre passé, a-t-elle ajouté, «nous pousse à combattre l’antisémitisme partout où il se manifeste et à protéger, pour la démocratie, l’Etat de droit et la liberté». Au cours de son allocution, la chancelière a rappelé les attentats de 1992 contre l’ambassade d’Israël de Buenos Aires, qui avait fait 29 morts ainsi que celui contre le centre communautaire AMIA de 1994, des exemples «vivants et douloureux» d’antisé-
mitisme. La synagogue, qui abrite le musée byzantin d’histoire juive, a été classée monument national historique par le gouvernement argentin en 2000. Elle appartient à la «Fundación Judaica», un réseau d’institutions juives fondées et dirigées par le rabbin Sergio Bergman, seul rabbin élu au Parlement en dehors d’Israël, indique JTA. Lundi, la dirigeante allemande a donné le coup d’envoi à deux jours de conférence en amont du G20, où responsables africains et investisseurs sont censés oeuvrer de concert pour stimuler l’investissement privé dans le cadre d’une initiative baptisée «Compact with Africa». La dernière visite en Argentine d’un chancelier allemand remonte à 2002, au lendemain de la crise économique de 2001. Mauricio Macri, de centre-droit, au pouvoir depuis fin 2015, a succédé à Cristina Kirchner, qui avait dirigé la troisième économie d’Amérique latine de 2007 à 2015 et mené une politique économique en rupture avec les grandes puissances mondiales. i24news
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Soutenant le Golfe, Liberman met sur le même plan Al-Jazeera et la «propagande nazie»
Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a comparé le service d’informations d’Al Jazeera basé à Doha à la propagande nazie lundi, s’insérant dans le conflit actuel qui oppose les états du Golfe et le Qatar. Il a accusé la chaîne d’apporter un soutien tacite à l’Iran. Les responsables israéliens ont très largement gardé leurs distances face au conflit survenu entre Doha et un grand nombre de ses récents alliés arabes en raison du soutien présumé du Qatar au terrorisme, à l’Iran et à ce média d’information controversé. Ils se sont jusqu’à présent contentés de noter que ce positionnement plus dur adopté par les états sunnites face au Qatar pourrait potentiellement créer des liens plus proches entre les nations arabes et l’état juif. Liberman avait précédemment qualifié la dispute « d’opportunité » potentielle pour Israël. Toutefois, durant une réunion à la Knesset consacrée aux stratégies israéliennes concernant Gaza, il a pris le parti de s’engager davantage dans le sujet, critiquant durement al-Jazeera que les états sunnites accusent de soutenir les Frères musulmans et l’Iran. « Les intérêts de certains [pays arabes] s’entremêlent aux intérêts israéliens, notamment sur la question d’al-Jazeera », a expliqué Liberman. « Al-Jazeera n’est pas un média, ce n’est pas du journalisme. C’est une machine à incitations. C’est de la pure propagande de la pire variété, dans le style de celle de l’Allemagne nazie ou de la Russie soviétique », a-t-il ajouté. Dans son discours prononcé lundi, Liberman a également fait allusion au fait que le réseau d’informations semble soutenir l’Iran, le Némésis de Riyadh. « Cela fait des années que je traque al-Jazeera », a dit Liberman. « Vous n’y verrez jamais un seul article contre l’Iran. » En début de matinée, lundi dernier, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte ont rompu leurs liens avec le Qatar en raison de son soutien présumé au terrorisme et à la « déstabilisation » de la sécurité régionale, avait fait savoir Ryad dans un communiqué. Les Maldives et le Yémen ont eux aussi coupé les liens avec le Qatar et la Jordanie a réduit sa coopération diplomatique avec le pays. Doha, pour sa part, a démenti avoir financé des terroristes et rejeté l’idée de faire cesser les activités d’al-Jazeera.
En 2013, Liberman avait déclaré que le quotidien israélien Israel Hayom, largement considéré comme le porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, était du même niveau que la Pravda, l’organe de presse d’état de l’Union soviétique. timesofisrael
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La baisse d’électricité à Gaza pourrait Un responsable palestinien fait un entraîner une «explosion» don pour un centre médical israélien
Abbas a réduit de 40% le montant des fonds transférés à Jérusalem pour la fourniture en électricité à Gaza Le mouvement terroriste Hamas, au pouvoir à Gaza, a déclaré lundi que la décision d’Israël de réduire l’électricité pourrait entraîner une «explosion» dans l’enclave côtière. La réduction des livraisons de courant, consécutive à «la demande de Mahmoud Abbas», est «une catastrophe» qui va affecter les Gazaouis dans toute leur vie quotidienne, a affirmé un porte-parole du Hamas, Abdellatif al-Qanoue, dans un communiqué. Cette décision «précipite l’explosion dans la bande de Gaza», a-t-il ajouté sans préciser s’il parlait d’explosion sociale ou de nouvelle confrontation avec Israël. Le cabinet de sécurité israélien a pris la décision dimanche d’accepter la demande du président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas de réduire l’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza pour faire pression sur le Hamas. Cette décision intervient alors que plusieurs responsables israéliens, dont le chef d’état-major de l’armée Gadi Eizenkot, le responsable de la Direction du renseignement militaire Herzi Halevi et le coordonnateur des activités gouvernementales dans les Territoires, Yoav Mordechai, ont décrit lors d’une réunion ministérielle une aggravation de la situation économique et humanitaire à Gaza.
Ils on en outre mis l’accent sur le fait que de telles réductions d’approvisionnement en électricité devraient accélérer l’escalade de violences à Gaza vis-à-vis d’Israël. La bande de Gaza s’approvisionne en électricité par le biais de la société israélienne Dor, mais n’a pas payé l’entreprise depuis plusieurs mois. Suite à une première crise énergétique il y a quelques mois, Gaza avait reçu un approvisionnement en carburant en provenance de la Turquie et du Qatar, épuisé depuis. Il y a quelques semaines, Abbas a informé Israël qu’il réduirait de 40 % le montant des fonds transférés à Jérusalem pour la fourniture en électricité à Gaza dans le but d’exercer de fortes pressions sur le Hamas. Israël a répondu pour sa part que l’offre en électricité serait réduite en fonction des paiements reçus. Actuellement, la majorité des Gazaouis reçoivent environ quatre heures d’électricité par jour, tandis que les dirigeants du Hamas bénéficient de l’électricité 24 heures par jour, et sept jours sur sept. L’envoyé des Nations Unies au MoyenOrient, Nickolay Mladenov, a récemment averti que la crise de l’énergie à Gaza pourrait déclencher une explosion de violence, précisant qu’Israël, l’AP et le Hamas «ont tous des obligations vis-à-vis des résidents de Gaza». i24news
«J’ai décidé de faire de cette donation un acte d’humanité et un signe de solidarité» Un haut responsable de l’Autorité palestinienne a fait don de dizaines de milliers de shekels au centre médical Rambam de Haïfa, dans le nord d’Israël, selon un communiqué publié par l’hôpital dimanche. Le responsable, qui a choisi de rester anonyme, a été traité pour soigner son cancer à l’hôpital il y a plusieurs mois et a rencontré plusieurs enfants malades, arabes et juifs, traités pour diverses maladies. Après son hospitalisation, il a ensuite décidé d’octroyer une contribution financière qui servira à améliorer les conditions pour les enfants malades. Le donateur est retourné récemment au Centre médical Rambam pour rencontrer le responsable du département d’oncologie et le responsable des relations publiques. Lors d’une cérémonie, il a fait part de son don qui a pour objectif de créer une salle de réveil spéciale pour les enfants malades qui ont subi une intervention chirurgicale
majeure et un traitement contre le cancer.» Quand je suis arrivé à Rambam, j’ai vu un personnel médical qui traite les enfants palestiniens, les Israéliens, les Syriens et les enfants d’autres pays qui ont besoin de toute l’aide qu’ils peuvent obtenir», a déclaré le donateur.» J’ai décidé de faire de cette donation un acte d’humanité et un signe de solidarité. La société israélienne et la société palestinienne souffrent des dommages causés par la violence et j’essaye à mon niveau de contribuer à la paix et à améliorer la santé des enfants malades», a-t-il ajouté.» Nous pouvons traîter les enfants malades, sauver des vies et partager des connaissances pour former des médecins palestiniens à Rambam, améliorer le système de soins médicaux pour traiter les Palestiniens à Gaza et encourager davantage de Palestiniens à contribuer à l’amélioration de la santé et au bien-être entre les deux peuples,» a-t-il conclu. i24news
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Bennett défend son projet de code d’Ethique dans les universités israéliennes
Plusieurs personnalités du monde académique israélien ont rejeté l’idée de ce code d’Ethique Le ministre israélien de l’Éducation Naftali Bennett a défendu dimanche un code d’Ethique controversé qui empêcherait les universitaires d’exprimer des opinions politiques dans les universités israéliennes. Ce code, rédigé par Asa Kasher, a été accueilli par une pluie de critiques de la part des politiciens et des universitaires après que son contenu a été dévoilé la semaine dernière. Bennett l’a toutefois défendu affirmant qu’il était destiné à «empêcher le silence des opinions dans le milieu universitaire».» Nous essayons d’empêcher une situation dans laquelle un étudiant pourrait souffrir à cause de ses opinions politiques, tandis qu’un conférencier dont le salaire provient de l’argent du contribuable appelle à boycotter les milieux universitaires», a déclaré Bennett avant la réunion hebdomadaire du cabinet.» Nous sommes en faveur de la liberté académique», a déclaré le ministre de l’Education, «mais nous sommes contre la pro-
motion des programmes politiques dans le milieu universitaire». Plusieurs personnalités du monde académique israélien ont quant à elles rejeté dès samedi l’idée de ce code d’Ethique. Un document «approprié à des régimes sombres» L’Association des Présidents d’Universités (VERA), a fortement condamné le code proposé affirmant que celui-ci «porte atteinte sévèrement et fondamentalement à la liberté académique».» Beaucoup de ses articles traitent de l’activité académique globale dans la recherche et l’enseignement. C’est une collection de règles dictées par le gouvernement concernant toutes les activités académiques en Israël», affirme VERA Le président de l’association, Joseph Klafter, de l’Université de Tel Aviv, a ajouté que la décision d’adopter un tel code était «fondamentalement erronée et motivée par des intérêts politiques», ajoutant que le code sera «utilisé par les groupes d’intérêt pour se confronter quotidiennement avec les membres du corps professoral».»
Ce code même, qui prétend protéger les universités, les transformera en otages de ceux qui tenteraient de définir des contenus politiques même sans aucun programme», a déclaré Klafter.
Le code a cependant reçu le soutien du Prof. Avraham Diskin, directeur de l’École d’administration, de gouvernance et de droit du Centre académique du droit et de la science.»
Le professeur Neve Gordon, de l’Université Ben-Gurion, a même été plus grave dans ses propos déclarant que le corps professoral continuera «à parler de la politique en classe» ajoutant que le ministre de l’Education et l’auteur du code, le professeur Asa Kasher, tentent de «transformer les étudiants en espions qui supervisent tout ce que disent les conférenciers».
Ce sont des lignes directrices méticuleuses et savantes sur des comportements raisonnables et modérés. Les universitaires, qui répandent fréquemment des histoires fausses sur le ‘régime d’apartheid d’Israël’ et l’armée ‘judéo-nazie’, et qui soutiennent souvent les boycotts contre Israël, vont s’opposer au code parce que, selon eux, la liberté académique s’applique à parler mal d’Israël dans la classe et à l’extérieur», a déclaré Diskin.
Ram Shefa, le chef de l’Union des étudiants d’Israël, a également exprimé son opposition au code d’éthique en affirmant que «les étudiants sont la génération future d’Israël» et qu’il faut leur faire confiance sur leur façon de penser.» Penser que vous pouvez limiter les déclarations et les pensées dans le milieu universitaire est fondamentalement faux parce que oui, tout est politique, et il est impossible de séparer la politique des autres questions, d’autant plus dans le milieu universitaire», a poursuivi Shefa. Du côté de l’opposition politique israélienne, plusieurs voix se sont également fait entendre, notamment celle de la députée de l’Union sioniste Tzipi Livni qui a qualifié le code de «document contraire à l’Ethique et plus approprié à des régimes sombres».» Ce document n’est ni éthique ni valide. C’est un autre pas de la part des gouvernants désireux de museler la parole et de verrouiller tout débat et toute liberté de pensée, cette fois-ci dans le monde universitaire. Un projet adapté à de sombres régimes, mais pas à Israël.» «Une avancée correcte et appropriée»
L’association étudiante de droite Im Tirtzu a elle aussi salué le code, disant qu’il rendait du «bon sens au monde universitaire israélien».» Le code Ethique compilé par le professeur Asa Kasher est une avancée correcte et appropriée vers l’objectif de mettre un terme à la politisation dans le monde universitaire», a expliqué le chef d’Im Tirtzu, Matan Peleg, dans une déclaration. Par ailleurs, le code appelle les institutions académiques à établir une unité chargée de contrôler l’activité politique sur les campus. Avec le code d’éthique proposé, les professeurs n’auraient pas le droit de promouvoir leurs opinions politiques pendant un cours et de participer, ou d’appeler, au soutien du boycott académique contre des instituts israéliens. Des responsables des institutions éducatives ont demandé que le Conseil d’Education supérieure leur permette d’exprimer leurs objections au cours d’un débat sur le sujet. i24news
À LA UNE La Macronie tient la vedette, star politique sans concurrence, voila le danger, » une majorité trop importante tue la majorité ». C’est un sacré événement, le bipartisme d’antan devient une vieille rengaine nostalgique, nous étions ancrés dans un univers politique qui datait et comme une partie de Ping pong, le pouvoir revenait de l’un à l’autre selon les majorités. Une bataille pour le pouvoir plutôt qu’une bataille d’idée. Changement de la planète politique française, celui auquel personne ne croyait, celui qui comme Bonaparte à Arcole décoiffe « l’establishment français » sans fanfare, ni trompette il acquiert le pouvoir et la présidence avec un électorat ébahi d’une telle réussite lui préparent des législatives royales. Les prévisions sont en sa faveur, les jeux sont faits, une question » à quoi servent les élections ?» avec probablement une abstention record. Tout en sachant que de larges fragments d’électeurs du second tour ont moins adhéré à sa candidature qu’ils n’ont rejeté celle de son adversaire. Pourquoi pas Macron ? le destin d’un homme se joue de ces circonstances imprévues et profitent de ces opportunités précisément dans une période ou le peuple n’a plus rien vraiment à perdre, sans illusion, croire fait partie du devenir de l’être humain. Partout, on écoute, on parle, on entend, des jeunes surtout, ils n’ont qu’une vague mémoire du temps d’avant, Macron, jeune, souriant, le regard franc, une volonté silencieuse, simple, sans » esbroufe » . Un départ de quinquennat sans faute, entend on un peu partout. La France semble se remettre à la politique, recommence à croire à ces miracles bavards et aux espérances glorieuses d’une France qui reprend le dessus après la fatale présidence de François Hollande, le plus impopulaire président de la 5éme République. Macron n’est pas mon favori, mais rendre à la réalité l’évidence objective l’homme Macron, il impressionne, je ne sais pas pourquoi, une sensation positive, le
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L’édito de Bernard Korn Brzoza vivre en direct, la naissance d’un chef qui a conscience du rôle qu’il doit tenir, un chef d’état à la hauteur d’une société en plein désarroi. Avant c’était une falsification du pouvoir, un travestissement géré comme une parade d’égos soutenus par des incompétents à la notoriété illusoire. La France respire, le monde respire, on attendait le pire, et tel le phénix, la France semble renaitre de ces cendres. Depuis un mois E. Macron gouverne, un temps de grâce, un temps ou les grands de ce monde sont venus à Paris, une reconnaissance mondiale quand la Russie, les USA parlent, sont reçus sur le perron de l’Elysée. Poignées de mains, on rigole sur cette poignée de main avec Donald Trump, forte et probablement sincère, le sourire figé de Poutine, c’est sa nature. Loi de moralisation, ceux qui nous gouvernent doivent être irréprochables, une politique drastique qui empêchera le renouvellement des élus au-delà de trois mandats et le non cumul. Le pouvoir ne doit pas être une rente, ce n’est pas un métier. Cela répond à la détérioration de la confiance accordée aux hommes politiques incapables de mener des politiques qualitativement efficaces. Les Français comprennent le décalage qui existe entre eux et la classe politique. Cette loi est une réponse attendue par les citoyens, un changement rigoureux des acteurs politiques mais aussi c’est combler la fracture territoriale qui incarne la grave crise de confiance que traverse notre démocratie avec ses élites. C’est un des enjeux de ce quinquennat. Un ministre très proche du président, Richard Ferrand, candidat aux législatives dans le Finistère,. compromis « par un conflit d’intérêt » La loi de moralisation est en suspens pour ce politique, le dénouement ne semble pas entraver l’éthique gouvernementale. Le président évite d’en parler, la sanction viendra du premier tour des législatives, paradoxalement il y eu moins d’égard avec François Fillon pris pour cible « pour abus de biens sociaux ». L’Europe confrontée au terrorisme, implacable, les attentats sont attendus, la succes-
sion imparable de cette terreur invisible, une perte de confiance envers nos structures de renseignement comme caduques par la violence répétitive des actes, une méfiance soupçonneuse à l’égard de nos états et les paroles rassurantes de nos exécutifs paraissent inappropriées à la tragédie subie. La bombe est au tournant d’une rue, l’inattendu est une véritable psychose de survie. A comparaison égale, Israël est toujours dans l’œil du cyclone, cela au quotidien, qui en parle ? Mais quand il y a la mort d’un homme, un terroriste pour mémoire, la planète s’enflamme. En quel honneur, le reste du monde s’estimait il à l’abri des déchainements de la violence islamiste. Ce ne seraient pas la première fois que le « monde libre » se laisserait abuser par des promesses de paix, un vote favorable à l’UNESCO, une faiblesse sémantique, la victoire du camp des modérés ne peut exister. La paix et la négociation, un rêve ou une trêve ? C’est ce que le monde veut et cherche, non, le monde arabe ne cherche pas la paix, c’est une interprétation naïve de la solution d’un problème qu’il soit lié à Israël ou non, c’est une fatalité impitoyable et sans durée puisqu’elle subsistera encore longtemps. Dans un souci de réalité, il faut le dire « jusqu’à ce que on engloutisse Israël au fond des mers ».Et encore… L’attentat sur les Champs Elysée, la veille des élections, un policier tué, un deuil national, les honneurs à la victime, combien de temps faudra t’il que nous comprenions que rappeler la mémoire d’un policier mort dans l’exercice de ses fonctions, ce n’est pas de cette façon que l’on combat l’ennemi, nous le renforçons bien au contraire dans son délire criminel. Le compagnon de la victime dans un court discours dit « vous n’aurez pas ma haine ! »Sur le site « femmes entières » une femme crie « La colère est un droit et c’est sans doute un devoir et je revendique mon droit à la haine contre ceux qui nous tuent. Je suis écœuré de la mièvrerie dont on nous abreuve. J’en veux à ce climat ambiant de tolérance obligatoire. » Manchester, 22
personnes tuées après une explosion dans une salle de concert. Terrible, des jeunes, des enfants. Deuil national, l’Europe s’indigne, deuil collectif, réponse à l’identique, renseignements à contre temps, on pleure et on se protège en déposant des fleurs, des bougies, des nounours, des petits mots, des condoléances, une minute de silence. Pas de manifestation, une sorte de résilience malgré l’insécurité grandissante dans un climat de paranoïa dangereux. La presse anglaise a parlé d’un terroriste en oubliant le mot « Islam ». Une censure d’état, ne pas stigmatiser « l’autre » la menace invisible. Nouvelle attaque terroriste à Londres le 3 juin, aux abords du London Bridge et Borough Market, 3 assaillants foncent dans la foule puis ont poignardé des passants, 7 morts dont 3 français. La même repentance, le même scénario vu comme une fatalité mortifère, les mêmes mots, et rien, pas remise en question, mesures à prendre avec précaution, ne pas cibler une communauté dont certains éléments ont été radicalisés à leur insu disent ils. Baisser la tête, amalgame d’une bien pensance complice, on ne crie pas, on reste digne, cela ne changera pas notre vie, sans peur, notre réponse est la normalité. Constat d’échec, quelle réponse à la menace ? En France, renforcer les services de sécurité, sur une initiative de Macron, la création d’une « Talk Force » spécifiquement « anti Daech » nous étions tous assurés que cela existait, un amateurisme déconcertant face à une menace qui s’amplifie. L’attaque d’un policier par un islamiste, mardi, sur le parvis de Notre Dame de Paris, heureusement sans victime, Christophe Castaner porte parole du gouvernement « a qualifié cet acte de « solitaire » et « d’isolé » persistant dans sa lecture désincarnée d’un djihadisme réduit à une forme de « délinquance » » source Ivan Rioufol. Un refus entêté de ne pas admettre la vérité et les racines idéologiques de ces attentats ne peuvent qu’accentuer les crimes de demain. Bernard Korn Brzoza
Claude Goasguen, le fidèle parmi les fidèles Dans le maëlstrom des surprises qui ont émaillées ce premier tour des élections législatives, on n’a peu évoqué les résultats de la 14ème circonscription de Paris qui n’ont pas été favorables à Claude Goasguen. Il enregistre un retard de près de deux mille voix face à sa concurrente de La République En Marche. Qui aurait pu l’imaginer ? Qui aurait pu penser que le député-maire du 16ème arrondissement serait distancé dans ce haut-lieu de la droite parisienne ? C’est bien la réalité. Et si une forte mobilisation ne se met pas en place pour le dimanche 18 juin, notre ami Claude Goasguen risque d’être éliminé de l’Assemblée nationale ! Au-delà des étiquettes politiques et des en-
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gagements, on ne peut laisser disparaître une des grandes voix françaises, amie de la communauté juive et depuis toujours, soutien indéfectible à l’Etat d’Israël. Faut-il rappeler qu’à l’Assemblée, on compte sur le doigt d’une seule main, les parlementaires capables d’intervenir pour fustiger nos adversaires, comme le député-maire du 16ème l’a fait récemment pour dénoncer l’abstention de la France lors d’un vote à l’UNESCO rejetant toute souveraineté israélienne sur Jérusalem. « Pour la troisième fois, la France s’illustre en étant la seule puissance européenne avec l’Espagne à s’abstenir dans ce vote qui, le jour même du 69e anniversaire de l’indépendance d’Israël, rejette toute souveraineté israélienne sur Jérusalem et tout particulièrement sur Jérusalem-Est conquise depuis
1967 par Israël » J’ai encore en mémoire ce 13 janvier où, avant la séance de questions au gouvernement et avec Meyer Habib, Claude Goasguen est arrivé dans la salle des quatre colonnes coiffé d’une kippa pour manifester sa solidarité avec un enseignant portant la kippa et agressé par un adolescent à Marseille. Au début de l’année au Palais des Congrès, les organisations sionistes remettaient à Claude Goasguen le prestigieux prix Théodor Herzl qui récompense les personnalités de chaque pays qui font vivre l’amitié avec Israël. Dimanche, sachons lui dire merci pour son action de chaque instant et lui offrir la plus belle des récompenses. Jack-Yves Bohbot
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Changer de braquet
Voilà les résultats. Le raz de marée est semblable à celui de 81, suite à la victoire de Mitterand. Et les réactions des Macroniens sont identiques à celles des socialistes, en ce temps la! Gagnants, ils bombent le torse. Présomptueux et arrogants. Ils vivent l’instant présent, comme s’il devait être éternel! Qu’ils ne perdent pas de vue, qu’au moindre faux pas, les français auront vite fait de les dégonfler. Quant aux autres,TOUS les autres, perdants, ils trouvent encore la force de se dire satisfaits. Le mot d’ordre, tant à droite qu’à gauche, qu’aux extrêmes, est de se référer à l’abstention historique. A les écouter, leur déconvenue est liée à l’abstention. Quand on sait que les sondages, les plus sérieux et les plus réalistes sont basés sur un panel de 1000 à 2000 personnes, il semble que le résultat obtenu est un sondage en grandeur réelle. Même si l’abstention est forte, ce ne sont pas les gesticulations des ténors, accrochés à leur fauteuil et appelant les abstentionnistes à se mobiliser qui devrait changer fondamentalement la donne. Tout cela a un petit côté pathétique. A les écouter, on pourrait croire que ce ne sont que leurs sympathisants qui sont allés à la plage. Même si cet article vous semble coloré d’humour, il est en filigrane, chargé d’une appréhension que vous comprendrez. Un pays commandé par un parti unique, qui n’existait pas il y a 2 ans, ne peut plus être démocratique. La France deviendra-t-elle une république bananière? L’avenir nous le dira, en attendant nous nous dirigeons vers une politique sans politique. Suffit-il d’avoir une très forte majorité pour faire passer les réformes indispensables? Ne serait-il pas préférable d’user de pédagogie? D’expliquer les réformes? Ne perdons pas de vue qu’une assemblée écrasante sera sans doute difficile à maîtri-
ser. Elle fera preuve d’indiscipline et la fronde n’est jamais loin. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui vont méditer sur leur comportement hautain et prétentieux. Vous savez bien! Ceux qui, quelle que soit la question que vous leur posez, ou la demande que vous leur faites, vous font taire violemment. Certains que leur pensée est la bonne, et que vous ne comprenez rien. Pour beaucoup, il va falloir retrousser les manches et se mettre au travail. Comme on dit chez les cyclistes, il leur faudra changer de braquet. René SEROR
Israël envisage une loi visant à déduire l’argent que l’AP verse aux terroristes «Plus vous assassinez, plus vous obtenez» (député israélien) Le Comité interministériel des lois israélien doit se prononcer dimanche sur un projet de loi visant à déduire les fonds que l’Autorité palestinienne versent aux familles des terroristes des recettes fiscales qu’Israël collecte pour les Palestiniens.Porté par deux députés centriste (Yesh Atid) et de droite (Likoud), le texte a recueilli le soutien unanime des familles endeuillées par des attaques terroristes, qui ont écrit une déclaration dans ce sens, rapporte le site d’information Ynet» L’État d’Israël transfère des fonds importants chaque mois pour l’Autorité palestinienne. Il s’agit de l’argent des contribuables collecté par l’État et transféré à l’Autorité palestinienne. Chaque mois, l’AP finance les terroristes avec du sang sur les mains et soutient le terrorisme avec fierté, transparence. L’Autorité palestinienne a même créé un ministère en charge du transfert de fonds aux terroristes et à leurs familles», peut-on lire dans la lettre. Les familles déplorent ensuite que cet argent constitue une motivation pour «assassiner des Juifs et des Israéliens».»Plus vous assassinez, plus vous obtenez», a indiqué le député Elazar Stern (centre), co-auteur du projet de loi. Le soutien de Ramallah au terrorisme est régulièrement dénoncé par le gouvernement israélien, notamment le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui l’a évoqué avec le président américain Donald Trump lors de sa visite en Israël le mois dernier.
Au lendemain de l’attentat de Manchester, Netanyahou avait déclaré lors d’une conférence de presse commune que «si le terroriste avait été palestinien et les victimes israéliennes, sa famille aurait été rémunérée par l’Autorité palestinienne». Peu après la visite de Trump, Channel 2 avait indiqué que le président américain s’était emporté lors d’un entretien avec le leader palestinien Mahmoud Abbas.» Vous m’avez menti à Washington lorsque vous avez parlé de l’engagement pour la paix, mais les Israéliens m’ont montré que vous étiez personnellement responsable de l’incitation», aurait déclaré Trump. Fin mai, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Danny Danon avait lui aussi indiqué que l’Autorité palestinienne devait cesser de verser des salaires aux «terroristes qui tuent des Juifs», et appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à agir pour mettre un terme au financement du terrorisme lors d’une session spéciale au siège des Nation unies. i24news
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Moses : un avant-goût d’Amérique
Sushis, bagels, pizzas avaient et ont toujours le vent en poupe au sein de l’offre de restauration casher dans la capitale. Mais quelques nouveaux font souffler un vent d’originalité. C’est le cas de Moses, restaurant de Hamburgers vintage qui combine produits frais, cuisine maison et recettes à l’américaine. Une proposition gourmande fort appréciée qui a donné l’idée à ses concurrents de lui jouer un bien mauvais tour. Benjamin qui tient le restaurant ne comprend pas « Lorsque nous avons ouvert, il y a deux ans, les clients se bousculaient ! Puis soudain, quelques habitués ont disparu. » Une défection que le jeune restaurateur et son équipe accueillante et dynamique ont pris comme une nécessité de faire encore plus d’efforts. Et pourtant, l’offre était déjà bien séduisante. Décoré à la manière d’un « diner » américain des années 50, Moses, restaurant du 11ème arrondissement situé à deux pas de la place de la Nation, propose une carte longue comme le bras de hamburgers et de plats typiques des Etats-Unis. Les frites sont fraîches, les légumes des salades hyper frais et les sandwichs aussi énormes que délicieux… Oui, mais voilà, c’était sans compter la jalousie et la mesquinerie de certains. « Voyant d’un mauvais œil notre succès, certaines personnes mal intentionnées ont répandu le bruit que nous n’étions pas cacher beth din », se désole Benjamin. C’est un client fidèle qui a vendu la mèche. Croyant sérieusement avoir été trompé, le client en question ne poussait plus la porte de l’établissement qu’il fréquentait pourtant toutes les semaines. Un jour, kippa sur la tête et air renfrogné, il a poussé la porte du restaurant et a demandé à voir le gérant. « Il voulait une explication, il s’indignait qu’on ait pu oser lui servir mentir sur la cacheroute, le sachant pratiquant… », relate Benjamin. Le jeune homme tombe des
nues, demande à son chomer de s’avancer et présente fièrement sa téouda. « Jamais, je dis bien jamais, il n’y a eu le moindre problème avec notre certification, s’énerve-t-il, en colère. Faire courir ce bruit pour nous nuire, c’est indigne du peuple juif. Il y a de la place pour tout le monde ! » Car le jeune homme n’est pas dupe et il a surtout mené l’enquête : il semblerait que ce soit certains concurrents qui fassent courir ce bruit sur son restaurant : « Chez nous, rien n’est dissimulé : les plats sont préparés devant les clients, la cuisine est ouverte, le chomer présent et le certificat de cacheroute bien visible ! Venez, voyez et profitez-en pour déguster ! Promis, vous serez ravis de ce petit voyage aux States, le temps d’un déjeuner ! » C’est dit ! Cacheroute Mode d’emploi Elle court elle court, la rumeur, et elle fait des dégâts. Pour savoir si un commerce, un restaurant ou un organisateur de séjour par exemple est cacher et sous quelle certification il travaille, mieux vaut poser la question aux instances concernées : le consistoire est, dans ce cas, votre premier, pour ne pas dire votre unique interlocuteur, dans un premier temps. C’est par écrit uniquement que le service de la cacheroute répond aux interrogations des clients concernant la perte ou l’octroi d’une teouda. Régulièrement, le consistoire procède à des vérifications et retire des agréments. En général, il ne manque pas d’avertir la communauté, notamment par le biais de son site internet et des réseaux sociaux ou de la presse communautaire. Si le prestataire ou commerçant sur lequel vous avez un doute travaille sous l’égide d’une autre certification, c’est donc à cette instance-là qu’il faudra s’adresser pour lever un doute éventuel sur le certificat de cacheroute. En revanche, ne laissez jamais la rumeur ou les « on-dit » décider de vos habitudes de consommation et de vie !
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L’islam politique un danger pour la démocratie…
Il se nomme PEJ : Parti Egalité Justice. Un vocable séduisant qui cache tout l’inverse : présentant des candidats ouvertement porteurs d’une introduction de l’islam politique dans le fonctionnement des institutions républicaines. Quel résultat pour ce parti dont les leaders flirtent ouvertement avec l’intégrisme, l’antisémitisme et le non respect des règles démocratiques ? Faible. Pour l’instant… C’est, selon le site ikhwan info, la communauté turque présente en France que le PEJ cherche à séduire. Du moins dans les urnes. De fait, dans toutes les circonscriptions où elle est fortement représentée, ce parti a présenté des candidats. Le soulagement, à l’issue du premier tour, peut être manifesté : les 52 candidats de ce parti dont les demandes sont intenables dans une république laïque et égalitaires n’ont pas dépassé les 2%. Mais pour combien de temps encore ? Si le radicalisme que l’on a laissé s’installer dans les banlieues françaises poursuit sa course folle, et que les politiques continuent à jeter un voile pudibond sur la prise de pouvoir des imams intégristes là où le trafic de drogues et d’armes était la règle, alors la prochaine décennie verra imanquablement ce type de forces politiques multiplier les coups de boutoir dans le pacte républicain. Mais au fait quels sont les principes fondateurs et les professions de foi du PEJ et de ses candidats ? Son manifeste fondateur demande de revenir sur la loi de 1905 pour y introduire des «accommodements raisonnables pour les musulmans» ainsi qu’un «moratoire sur la laïcité», écrit encore le site qui surveille attentivement la progression de l’islam politique. Car le PEJ prétend lutter contre «l’islamophobie d’état», contre «le positionnement libertin de la société française pour pouvoir revenir à la cellule familiale traditionnelle», «abolir la loi de 2004» sur les signes religieux à l’école, et «abolir le mariage homosexuel», expliquant
que le précédent gouvernement a répondu à un «petit lobby influent d’homosexuels». En somme, le projet est clair : retour à l’application stricte de la charia. Bien sûr le PEJ coche toutes les cases lorsqu’il est question de sexisme et d’antirépublicanisme : il présente à peine 10 femmes sur 52 candidats, ce qui n’est pas légal. Des candidates d’ailleurs presque toutes voilées. Il décroche aussi la palme lorsqu’il est question de négationnisme, criant ouvertement la non existence du génocide arménien. Enfin, et là, on touche bien sûr au paroxysme, il ne se prive jamais sur les réseaux sociaux, par la voix de ses principaux leaders de tenir des propos ouvertements antisionistes et antisémites, accusant notamment Israël et les USA d’être les fondateurs de Daesh… Lors de cette échéance électorale, le PEJ aura plus fait parler de lui pour ses outrances que pour ses chances de siéger. Mais le danger n’est pas pour autant évacué : Samy Debah, candidat de la 8ème circonscription du Val d’Oise, a réussi à se hisser au deuxième tour, face au socialiste François Pupponi (maire de Sarcelles). Membre du CCIF, collectif contre l’islamophobie en France, il ne fait pas mystère de sa proximité idéologique et amicale avec Tariq Ramadan et les Frères musulmans et adore voir traîner dans son sillage des provocateurs très controversés. Soutenus par les agitées du Patri des Indigènes de la République, ce candidat pourrait atteindre les rangs de l’Assemblée. Comme d’autres après lui. Car les partis ouvertement musulmans sont bien plus nombreux. Ils visent à faire de la deuxième religion du pays une force politique représentée et organisée. Avec, comme principe de base, le respect des règles de la charia sous couvert de démocratie. Parviendront-ils à leurs fins. C’est fort possible, si rien n’est fait pour défendre la laïcité et les valeurs de la République…
SÉCURITÉ
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Israël au Bourget en juin 2017. Des propositions audacieuses
Daech fait 13 morts et 46 blessés avec des attentats inédits à Téhéran
Le 52e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace aura lieu du 19 au 25 juin 2017 au Parc des Expositions du Bourget situé à quelques kilomètres au Nord de Paris. Le Bourget accueillera le pavillon israélien qui se fait souvent remarquer par ses propositions audacieuses. Une très forte délégation israélienne sera présente cette année. Des milliers de visiteurs vont découvrir les dernières innovations de la Startup Nation. En 2015, JSS News : « Nous nous sommes entretenus avec les 3 leaders Rafael, Elbit Systems et Israel Aerospace Industries (IAI) ainsi qu’un panel de start up collaborant avec ces mastodontes. En effet, ce salon est aussi une opportunité unique pour des structures plus modestes de présenter leurs innovations et leurs performances à une échelle internationale. Le pavillon israélien a attiré des milliers de visiteurs professionnels qui sont venus découvrir les derniers produits de défense et d’aéronautique de pointe. Ce fut également l’occasion découvrir un large éventail de leurs systèmes avancés.
Une fusillade a éclaté ce mercredi au Parlement iranien. Au même moment, un attentat-suicide a eu lieu au mausolée de l’ayatollah Khomeiny, fondateur de la République islamique. Selon l’agence Tasnim, il y aurait sept morts et plusieurs blessés. Des hommes ont ouvert le feu mercredi à l’intérieur du Parlement iranien et un ka-
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mikaze s’est fait exploser au mausolée de l’imam Khomeiny à Téhéran, faisant au moins sept morts et de nombreux blessés, rapporte l’agence de presse Tasnim. C’est la première fois que des attaques quasi-simultanées sur de tels lieux hautement symboliques iraniens ont lieu dans la capitale du pays. http://www.lefigaro.fr
Nous avons été reçu chaleureusement par Jacques Chemla dans un des salons du pavillon d’Israel Aerospace Industries, leader dans le secteur et qui détient le record du monde de certifications. Surtout réputé pour ses activités de défense, la branche commerciale d’IAI est cependant non négligeable, ses succès commerciaux à l’export (80% des ventes) en font un moteur économique et social pour Israël.
Le géant fabrique ainsi des avions aussi bien civils (notamment le Gulfstream G280), que militaires, des drones (comme l’Eitan que l’Espagne envisage d’acquérir), des missiles (dont le fameux Arrow – Hetz, capable de détruire des missiles au-dessus d’un pays), des radars, des satellites (Ofek) et des navires (comme les Super Dvora). Jacques Chemla nous a présenté le Mini Drone Panther, un des produits vedette du salon, qui grâce à un brevet unique permet de décoller verticalement à partir de n’importe quel terrain. Afin de répondre à des exigences spécifiques, le drone a été adapté aux besoins de l’Armée de Terre et sera entièrement produit en France. Une des start up qui a particulièrement attiré l’attention de JSS News est Sky Sapience, structure à taille humaine qui relève les défis les plus fous et regroupe des compétences exceptionnelles dans la robotique et l’aéronautique, notre équipe a pu s’entretenir longuement avec Limor Barack, responsable marketing et RH de l’entité. Pour l’anecdote, Sky Sapience et IAI ont été initialement en compétition en ce qui concerne le développement sur le sol américain. Après plusieurs rencontres, le leader et la start up ont décidé de transiter d’une relation concurrentielle vers un partenariat afin d’unir leurs compétences et garantir un succès sur le marché nord américain. Cette collaboration a permis de bénéficier de la spécialisation de Sky Sapience et faire le choix judicieux de la décentralisation de produits qui ne sont pas le cœur de cible d’IAI. Encore un bel exemple israélien d’agilité stratégique, d’audace technologique et d’adaptation ».
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Benjamin Netanyahu, a appelé l’ONU à démanteler l’UNRWA
L’ONU a défendu lundi son agence d’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), en butte à de vives critiques israéliennes. « Le secrétaire général (Antonio Guterres) est préoccupé par les récentes critiques publiques contre l’UNRWA« , a déclaré son porte-parole adjoint Farhan Haq. Antonio Guterres « tient à exprimer son soutien à l’UNRWA et son admiration pour le rôle qu’il joue pour fournir des services essentiels et protéger les droits de millions de réfugiés palestiniens au Proche-Orient« , a-t-il ajouté. Appel à démanteler l’UNRWA « L’éducation et les activités d’aide que l’UNRWA fournit contribuent de manière essentielle à la stabilité dans la région« , a souligné le porte-parole.
Antonio Guterres a aussi « exhorté tous les Etats membres à continuer de soutenir l’agence afin qu’elle puisse remplir son rôle essentiel avec impartialité et efficacité« . Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé dimanche l’ONU à démanteler l’UNRWA, qu’il accuse d’être anti-israélienne, selon son bureau. Benjamin Netanyahu a précisé qu’il avait présenté cette proposition lors de la visite la semaine dernière en Israël de la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley. La réaction de l’ONU ne fait pas référence explicitement aux propos de Benjamin Netanyahu. Source : https://www.rtbf.be
L’armée libanaise va recevoir une avionique israélienne Un article de ttu.fr (Copyrights) : « Dans le cadre de l’aide militaire américaine au Liban, l’armée de l’air libanaise recevra l’an prochain une escadrille de six Embraer A-29 Super Tucano destinés aux opérations de surveillance air-sol de la frontière avec la Syrie voisine, pour prévenir les infiltrations des forces de Daech. Les douze premiers pilotes libanais accompagnés de vingt mécaniciens ont débuté leur formation sur la base aérienne de Moody aux Etats-Unis, au sein du 81st Fighter Squadron de l’USAF, le seul à voler sur Super Tucano. On ignore si Riyad prendra part, comme initialement prévu, au cofinancement de ces avions, qui seront tous livrés en 2018 sous contrat FMS (Foreign Military Sales). Cette livraison a reçu l’aval du gouvernement israélien, acteur incontournable de la scène régionale. Les A-29 libanais seront équipés d’une boule d’observation ventrale multifonction Brite Star II de Flir Systems, permettant la visualisation infrarouge et le guidage de bombes et de roquettes. En effet, en plus de
ces six A-29, l’aviation libanaise recevra un lot de 2 000 roquettes Advanced Precision Kill Weapon System (APKWS) fourni par BAE Systems. Des engins guidés par laser de 5 000 m de portée. Ces A-29 Super Tucano seront d’un modèle identique aux douze machines livrées à l’armée de l’air afghane, c’est-à-dire avec une avionique israélienne et une cabine blindée, tels que ceux produits sous licence d’Embraer par Sierra Nevada Corp. à Jacksonville en Floride. dans le cadre du programme LAS (Light Air Support) de l’U.S. Air Force. Rappelons que l’armée de l’air libanaise n’a plus d’avions de combat depuis le retrait en 1994 de ses cinq derniers chasseurs-bombardiers Hawker Hunter, et que ses seuls moyens aériens réels de combat résident en quelques hélicoptères, principalement de types SA 342 Gazelle, Bell UH-1H et IAR 330 Puma.
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La charge de Libération sur Meyer Habib était d’ailleurs partiellement animée par l’une de ses assistantes parlementaires qui proclamait sa «fierté» d’habiter dans une colonie. Quelques jours plus tard, Habib a aussi dénoncé le «parti pris antisioniste» du Quai d’Orsay parce que les brochures électorales envoyées aux Français résidant à Jérusalem-est (la partie arabe de la ville) et en Cisjordanie portaient la mention «territoires palestiniens».
Concert d’Amir à Fontenay-sous-bois : les antisionistes à la manœuvre Le gagnant de The Voice a donné un concert en fin de semaine, dans le cadre d’un festival à Fontenay-sous-bois, dans le Val-de-Marne. Une initiative qui a donné lieu, de la part d’un élu local à un acharnement nauséabond contre le chanteur, sous couvert de défense des droits des Palestiniens.
Ci-dessous, un article de Libération qui a fait hurler de rage les amis de Meyer Habib. Le journaliste de Libération prend position contre le député sortant. Ce papier va certainement encourager les « Habib Friends » à se mobiliser. Libération (Copyrights): « Le député LR-UDI sortant Meyer Habib, soutenu officiellement par Nétanyahou, attaque frontalement Florence Drory, la candidate de La République en marche, arrivée en tête lors du premier tour, avec 36,73 %. Législatives en Israël : une bataille à couteaux tirés
Que vient faire la cause palestinienne dans la programmation du Festival de la Madelon, à Fontenay-sous-bois ? Hélas, on peut compter sur les activistes antisionistes pour ne jamais baisser le pavillon. Choisi pour son succès auprès des jeunes et des familles, le gagnant de The Voice avait été choisi, par les programmateurs de la fête fontenaisienne pour sa popularité. Après tout, s’il a représenté la France à l’Eurovision, il peut bien se produire à Fontenay-sous-bois non ?
Nauséabonde, la polémique déclenchée par cet élu local n’aura pas fait long feu. Car, à part monsieur Lachelache, elle n’aura pas mobilisé grand monde : de fait, si les enfants, leurs familles et les fans, venus en nombre, se sont fait un plaisir de reprendre en chœur les hits d’Amir, au cours du concert, seule une quinzaine de militants de la LDH (Ligue des droits de l’homme) et du Comité Palestine s’est déplacée pour tracter à l’entrée du stade.
Et bien non, répond Nassim Lachelache, adjoint au maire délégué à la politique de la ville et à la réussite éducative et fervent défenseur de la cause palestinienne ! « J’ai découvert tardivement qu’Amir est réserviste de l’armée israélienne et qu’il donne des concerts de soutien pour cette armée, justifie l’élu. Choisir Amir c’est comme apporter son soutien à l’injustice, à une armée d’occupation, ce n’est pas en phase avec les valeurs de Fontenay. »
Sur les réseaux sociaux, nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour dénoncer cet acharnement. « Ca me donne un peu la gerbe de lire des choses pareilles sur des artistes tout simplement parce qu’ils sont juifs. Ce qui me fait flipper c’est de me dire que je vis dans un pays laïc et qu’on m’importe des guerres de religions qui ne sont pas les miennes... Quand je vous lis j’ai l’impression de vivre à une autre époque. », écrit un internaute sur le site de Morandini. »
Des internautes manœuvre
Une réflexion, en particulier, s’avère bien sage : « Je suis à 50% d’origine palestinienne et je trouve cette polémique ridicule, déclare un autre. Amir est un chanteur, point. Ne mélangeons pas tout. En tout cas, ces âneries ne font pas avancer la cause palestinienne. Et l’intérêt des citoyens de cette municipalité doit primer. » De quoi nous donner des raisons d’espérer…
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de
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Dont acte. Prôner la haine, l’exclusion et le rejet d’un artiste au motif qu’il est juif et franco-israélien l’est en revanche, si l’on en croit monsieur Lachelache, qui voudrait bien qu’à défaut de choisir les artistes, le service culture de la mairie puisse « apporter son expertise et être attentif ». Traduire : exclure les sionistes…
Israël Actualités
«Le candidat de Nétanyahou contre celle de Macron.» C’est ainsi que les observateurs francophones décrivent la bataille à couteaux tirés pour le siège de député de la huitième circonscription des Français de l’étranger qui se déroule actuellement entre le sortant Meyer Habib (LR-UDI) et Florence Drory, une ex-socialiste qui fut proche de François Mitterrand et qui a été choisie pour défendre les couleurs de La République en marche (LREM). La huitième circonscription est constituée de manière biscornue. Elle comprend certes la Grèce, la Turquie, Chypre, l’Italie, Israël et Malte mais c’est dans l’Etat hébreu que se trouve le gros bataillon d’électeurs inscrits (74 000 sur les 121 000 que compte la circonscription). Le 4 juin, au soir du premier tour, Drory est arrivée en tête sur l’ensemble de la circonscription avec 36,73 %. Mais pas dans l’Etat hébreu, où Habib a récolté le plus gros de ses voix (76,1 % à Jérusalem et presque autant à Tel-Aviv, par exemple). Beaux discours Sa popularité parmi les franco-israéliens, le député LR-UDI la doit au fait qu’il s’est aligné sur la politique de Jérusalem. Et qu’il est le seul élu à l’Assemblée nationale française à soutenir la colonisation des territoires palestiniens. «Jamais un juif ne sera un colon sur sa terre ancestrale de Judée-Samarie» (la Cisjordanie occupée), a-t-il ainsi lancé le 20 avril dernier à TelAviv, à l’occasion d’un meeting de soutien à François Fillon. Pour l’occasion, la soirée
Outrancier ? Pas aux yeux de ses électeurs franco-israéliens. Pourtant, à part prononcer de beaux discours relatifs au danger terroriste, Habib n’a pas réalisé grand-chose durant son premier mandat. En outre, sa réputation a été entachée lorsque l’enquête menée en France sur la mafia du carbone a démontré en 2015-2016 qu’il avait fréquenté certains des escrocs franco-israéliens, tel Arnaud Mimran, qui ont floué le Trésor français en «oubliant» de lui reverser le montant de la TVA sur leurs transactions à la bourse du CO2. Interviewé à ce propos par Galei Tsahal, la radio de l’armée israélienne, Habib a reconnu avoir notamment fréquenté Mimran, l’un des principaux protagonistes de ce dossier, condamné à huit ans de prison en juillet 2016. Mais il a juré ne rien avoir su de ses activités délictueuses. Intervention de Nétanyahou De toute façon, ces histoires n’intéressent pas les supporters du député. Ceux-ci retiennent plutôt que leur candidat est un proche de Nétanyahou et que ce dernier le soutient ouvertement. Sur la page Facebook d’Habib, on peut visionner une vidéo dans laquelle le Premier ministre israélien s’adresse en français à son «ami», avant de poursuivre en hébreu. «Je crois en Meyer Habib et j’espère que vous aussi», conclutil en intervenant de ce fait dans le cours de la campagne électorale française. Au premier tour des législatives, le taux de participation dans la huitième circonscription a péniblement atteint 19,1 %. Vue de loin, la bataille entre Habib et Drory peut donc passer pour une tempête dans un verre d’eau. Sauf qu’elle passionne des dizaines de milliers de franco-israéliens et que les invectives entre les partisans de l’un et de l’autre volent bas sur les réseaux sociaux. Plus efficaces à ce petit jeu que ceux de Drory, les amis d’Habib font notamment courir des rumeurs de fraude électorale en faveur de la candidate d’En marche, que certains n’hésitent pas à insulter lourdement («saloparde gauchiste post-sioniste»). Et puisqu’il faut faire feu de tout bois, ils tirent argument du soutien que lui apporterait Charles Enderlin, l’ancien correspondant de France 2 à Jérusalem qu’une partie des Français d’Israël considère comme un «traître pro-palestinien», pour estimer qu’elle n’a aucun droit à prétendre à la députation ». Nissim Behar à Tel-Aviv
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Moralisation politique: la loi Bayrou présentée demain en Conseil des ministres Il lui fallait encore obtenir l’avis du Conseil d’Etat avant de lancer formellement, en Conseil des ministres, des réformes qui s’articuleront en trois textes: une loi ordinaire, une loi «organique», c’est-à-dire modifiant l’organisation des pouvoirs publics, et une loi constitutionnelle. François Bayrou avait fait de ce projet de moralisation une condition de son ralliement à Emmanuel Macron. Trois lois Si le scandale Cahuzac avait débouché sur plusieurs importantes mesures en matière de transparence durant le quinquennat Hollande, le nouvel exécutif, après une campagne marquée notamment par les soupçons d’emploi fictif de l’épouse de François Fillon, veut aller plus loin.
François Bayrou avait fait de ce projet de moralisation une condition de son ralliement à Emmanuel Macron Le garde des Sceaux François Bayrou présente mercredi en Conseil des ministres le premier grand chantier législatif du quinquennat, destiné à moraliser la vie publique, alors que son parti, le MoDem, est visé par une enquête judiciaire. Cette enquête préliminaire, ouverte vendredi par le parquet de Paris, vise à savoir si le MoDem a salarié des employés en les faisant passer pour des assistants parlementaires européens. Le Premier ministre Edouard Philippe avait estimé vendredi que François Bayrou était «crédible» pour défendre ce texte au Parlement, malgré cette affaire révélée par Radio France. Mardi, il a toutefois rappelé M. Bayrou, accusé de pression sur Radio France, à son devoir d’»exemplarité», estimant que «quand on est ministre, on ne peut plus réagir comme quand on est un simple
citoyen». Le ministre de la Justice, resté président du MoDem, a lui-même contacté l’un des directeurs de Radio France pour évoquer le traitement médiatique de cette affaire, déclarant que des collaboratrices «ressentaient comme du harcèlement» des appels de journalistes. «Aucune enquête n’est embarrassante pour nous», a assuré François Bayrou mardi sur la chaîne Cnews. Il a également affirmé s’être prémuni de tout conflit d’intérêt en ayant «demandé par instruction écrite, déjà il y a plusieurs jours, de ne pas être informé des évolutions de cette enquête». Le garde des Sceaux avait dévoilé le 1er juin lors d’une conférence de presse l’essentiel des mesures censées rétablir la «confiance» des citoyens, une présentation faite en pleine controverse autour du ministre de la Cohésion des Territoires Richard Ferrand impliqué dans une affaire immobilière sur laquelle enquête le parquet de Brest.
Il est par exemple prévu d’interdire l’emploi par des parlementaires de membres de leur famille, et de supprimer la «réserve» parlementaire, enveloppe dont disposent les députés pour distribuer des subventions, au profit d’un «fonds d’action pour les territoires et les projets d’intérêt général». L’exécutif va aussi encadrer les activités de conseil des députés et sénateurs, tandis qu’une peine d’inéligibilité pouvant aller jusqu’à dix ans sera créée en cas de condamnation pénale dans des affaires de fraude ou de corruption. Le ministre de la Justice a aussi promis une
«refonte» du financement public de la vie politique, avec la création d’une «banque de la démocratie» qui pourra prêter de l’argent aux partis. Sur le plan institutionnel, il entend supprimer la Cour de justice de la République, juridiction d’exception des membres du gouvernement, et interdire le cumul de plus de trois mandats successifs dans le temps, sauf dans les petites communes. Par ailleurs, les anciens présidents de la République ne devraient plus siéger automatiquement au Conseil constitutionnel. Ces réformes institutionnelles devront toutefois attendre une réforme constitutionnelle plus vaste, prévue à la rentrée, et qui portera aussi sur l’indépendance des magistrats. L’exécutif devrait disposer à l’Assemblée nationale d’une majorité écrasante pour faire passer ses lois, mais réformer la Constitution reste politiquement plus délicat, puisqu’il faut obtenir une majorité des deux tiers de l’ensemble du Parlement, réuni en congrès à Versailles. A moins de passer par un référendum, ce que François Bayrou n’a d’ailleurs pas exclu. Ces divers projets ont été dans l’ensemble bien accueillis, même si les ONG anticorruption ont regretté quelques carences, en matière par exemple de lobbying ou de répression de la fraude fiscale. i24news
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La lutte antiterroriste sur internet au coeur de la rencontre Macron-May
«Nous avons convenu que nous devions faire plus pour combattre la menace en ligne» La Première ministre britannique Theresa May doit s’envoler vers la France ce mardi en fin de journée pour rencontrer le président Emmanuel Macron. La lutte contre le terrorisme et les contenus extrémistes en ligne sera le principal sujet d’un dîner de travail. Un ensemble de mesures est à l’étude afin d’obliger les entreprises du Net à supprimer les contenus jugés dangereux, sous peine d’amendes, dans la continuité du texte signé par le G7 en Sicile fin mai.» La coopération entre les services de renseignements français et britanniques est déjà solide, mais le président Macron et moimême avons convenu que nous devions faire plus pour combattre la menace en ligne», a souligné Theresa May à quelques heures de sa visite à Paris.
Les deux dirigeants devraient également aborder la question du Brexit, alors que les discussions du divorce avec l’Union européenne doivent démarrer la semaine prochaine. Fin mai, le G7 appelait dans une déclaration «les fournisseurs d’internet et les réseaux sociaux à accroître substantiellement leurs efforts pour résoudre le problème des contenus terroristes». Ce texte avait été signé par les dirigeants de sept des pays les plus riches de la planète (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada et Italie). Les pays du G7 avaient également souhaité que le secteur d’internet «agisse de façon urgente pour développer et partager de nouvelles technologies et les outils visant à améliorer la détection automatique de contenus favorisant la promotion de l’incitation à la violence». i24news
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Législatives: Hamon soutient «sans hésiter» Farida Amrani (LFI) contre Valls
Lors de la présidentielle, Valls avait annoncé qu’il voterait au premier tour pour Emmanuel Macron Benoit Hamon soutient «sans hésiter» Farida Amrani, la candidate de La France insoumise, opposée au second tour à Manuel Valls dans la première circonscription de l’Essonne, selon un extrait de l’émission de Canal le Gros Journal, diffusé lundi soir sur Twitter.» Vous apportez votre soutien à Manuel Valls ou à la candidate de La France insoumise»?, demande l’animateur Mouloud Achour au candidat socialiste de la présidentielle. «La France Insoumise, sans hésiter», répond M. Hamon, éliminé dès le premier tour des élections législatives dans les Yvelines.» C’est une candidate de gauche et Valls est aujourd’hui sur un projet politique qui s’est éloigné de la gauche, progressivement»,
poursuit-il, fustigeant les futures ordonnances pour réformer le Code du travail. Manuel Valls, qui se présentait sans étiquette mais contre qui, ni le PS ni la République en marche n’avaient investi de candidat, est arrivé en tête au premier tour avec 25,45% des voix, devant Farida Amrani (17,61%). Benoit Hamon avait déjà soutenu au premier tour un autre adversaire de M. Valls, le communiste Michel Nouaille, arrivé dimanche en 5e position (7,58%). Lors de la présidentielle, Valls avait annoncé qu’il voterait au premier tour pour Emmanuel Macron plutôt que pour M. Hamon, qui l’avait battu au second tour de la primaire socialiste. i24news
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Dentifrice Colgate : prix de +36% à +91% plus élevés Le Ministère de l’économie à réalisé une enquête sur les prix dans 13 pays. Le même produit Colgate (dentifrice) est vendu de +36% à 91% en Israël. Moralité de l’histoire : avant de séjourner dans le pays n’hésitez pas de faire des provisions de produits cosmétiques en Europe. Colgate est une marque de dentifrice connu pour procurer le « sourire Colgate ». C’est une façon de dire que l’on a un sourire parfait, le dentifrice aidant à garder ses dents propres, seines et blanches et l’appareil dentaire aidant à avoir des dents parfaitement alignées. Histoire de Colgate C’est à New-York en 1806 que William Colgate démarre une entreprise de fabrication de savon et de chandelles. Il faudra attendre 1873 pour voir la première pâte à dents sor-
tir d’une usine Colgate. Cette pâte odorante est alors vendue en bocaux de verres. Quelques années plus tard, en 1896, la compagnie sera la première à vendre de la pâte à dents en tubes. Le dentifrice Colgate Ribbon Dental Cream, littéralement le « ruban de crème dentaire de Colgate », représente une innovation en étant le premier à être vendu en tube. C’est une invention qui est aujourd’hui adoptée par tous les fabricants. Les descendants de William Colgate décident en 1908 de lancer la vente massive de pâte dentifrice en tubes. En 1928 Colgate fusionne avec Palmolive une compagnie vendant du savon à l’huile de palme et d’olive. Depuis la compagnie commercialisant les dentifrices Colgate se nomme Colgate-Palmolive.
Des lettres d’Einstein vont être vendues aux enchères à Jérusalem
Netanyahu a rencontré le PDG d’eBay, Devin Wenig, en Israël
Les cinq lettres écrites en anglais entre 1951 et 1954 relatent ses réflexions sur la physique, Dieu et Israël
Des lettres d’Albert Einstein présentant à ses collègues ses réflexions sur la physique, Dieu et Israël dans les années 1950 vont être vendues aux enchères à Jérusalem le 20 Juin. Les cinq lettres écrites en anglais entre 1951 et 1954 sont décrites sur le site internet de la maison de vente aux enchères locale Winners. L’estimation actuelle de leur valeur combinée se situe entre 31.000 dollars (environ 27.600 euros) et 46.000 dollars (environ 41.000 euros). Dans une lettre adressée en 1951 à l’éminent physicien David Bohm, Einstein discute du lien établi par Bohm entre que la théorie quantique et la théorie de la relativité. « Je dois avouer que je ne suis pas en mesure de deviner comment une telle unification pourrait être atteinte », écrit Einstein. La lettre dactylographiée comprend une équation ajoutée à la main dans une écriture soignée et la signature de Einstein.
Ils ont discuté des possibilités d’élargir la recherche et le développement d’eBay en Israël, ainsi que du montant possible des investissements de la société dans le pays. Netanyahu a souligné l’importance que l’État d’Israël accorde à l’innovation et a insisté sur les innombrables opportunités sur le marché israélien.
Il a déclaré que l’objectif du gouvernement est de faciliter les affaires en Israël en réduisant les taxes sur les sociétés et la réglementation. Le chef du personnel du Premier ministre, Yoav Horowitz, et le Directeur général du bureau du Premier ministre, Eli Groner, ont également assisté à la réunion. http://www.tribunejuive.info
Bohm, né aux États-Unis de parents immigrés juifs, avait travaillé avec Einstein à l’Université de Princeton avant de fuir au Brésil suite à la perte de son poste en raison de la chasse aux sorcières menée par le sénateur Joseph McCarthy. Dans une lettre de 1954 à Bohm, qui vivait à Sao Paulo, Einstein exprime son empathie
face aux difficultés de son ami liées à son travail théorique complexe. «Si Dieu a créé le monde son souci principal n’était certainement pas de rendre sa compréhension facile pour nous. Je le sens avec force depuis cinquante ans», écrit-il. La maison d’enchères Winners a indiqué que les lettres venaient du patrimoine de la veuve défunte de Bohm. Une autre lettre 1954 fait référence à la possibilité pour Bohm de s’installer en Israël, qui avait été fondée six ans auparavant. Einstein, qui avait refusé une offre de devenir le président du nouveau pays, estimait que ce n’était pas le moment pour une telle décision. « Israël est intellectuellement vivant et intéressant, mais a des possibilités très réduites et d’y aller avec l’intention de repartir à la première occasion serait regrettable », écritil. Bohm a finalement occupé en 1955 une chaire de professeur invité au renommé Institut technologique du Technion à Haïfa dans le nord du pays. Deux ans plus tard, il a déménagé en Angleterre où il a travaillé dans les universités de Londres et de Bristol, indique le catalogue en ligne de Winners. Einstein avait été gouverneur non-résident de l’Université hébraïque de Jérusalem, à sa mort en 1955, il a laissé ses archives, la plus grande collection au monde de ses documents, à cette institution.
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Spatial : l’indien Narendra Netanyahu : Israël ne veut pas Modi peut dire merci à Israël d’escalade avec le Hamas
Un tweet signé du premier ministre Narendra Modi a attiré l’attention du monde entier . « C’était lundi, Modi a posté le message suivant : « La nation est fière ! » De quoi s’agit-il ? Et bien l’Inde a tiré lundi, pour la première fois, une nouvelle fusée 100% indienne. Il n’y a que des technologies conçues localement. Un tir réussi pour le lanceur qui a placé en orbite un satellite de communication de plus de trois tonnes ». (http://www.europe1.fr) Le texte qui figure ci-dessus est celui de Maud Descamps « qui vient nous raconter les bonnes histoires qui ont fait du bruit sur le web cette semaine ». Nous devons corriger le tir sur IsraelValley. Info réelle : En fait de très nombreuses technologies « indiennes » sont à 100% israéliennes. La coopération entre l’Inde et Israël est phénoménale dans le domaine spatial depuis des années. Les ingénieurs indiens ont été formés aux Etats-Unis et Israël. Sans le know-how des grands de l’aéronautique israélien l’Inde serait au début de son aventure spatial. Le programme spatial de l’Inde regroupe l’ensemble des activités spatiales civiles ou militaires de l’Inde. L’activité spatiale indienne débute dans les années 1960 à l’initiative du Département de l’énergie atomique indien. L’Inde donne la priorité à
l’espace utile en affectant la majeure partie de son budget aux satellites d’application (observation de la Terre, télécommunications, diffusions de programmes éducatifs). Elle développe plusieurs lanceurs de puissance croissante. La décennie 2000 est marquée par le lancement d’une première sonde spatiale vers la Lune. Une agence spatiale, l’ISRO, pilote le programme spatial indien depuis 1969. Selon LPH : » Les relations commerciales entre Israël et l’Inde sont en constante expansion, notamment dans le domaine militaire. Un site indien spécialisé a révélé que le Premier ministre indien Narendra Mody a autorisé la signature d’une transaction avec Israël d’un montant de 2,5 milliards de dollars. Ce contrat porte sur la fourniture de stations de lancement de missiles ainsi que de missiles sol-air de moyenne portée MRSAM. Il s’agit de 40 stations de tir et 200 missiles. Le gouvernement indien a indiqué qu’il s’agit d’un achat qui entre dans le cadre du programme de protection de cieux indiens contre les avions et les drones ennemis – entendez par là, pakistanais. Ces missiles ont été développés conjointement par des ingénieurs israéliens et indiens mais fabriqués en Israël. Les équipes travaillent aussi sur un modèle de missile solair de longue portée, le LR-SAM ».
La fourniture du courant dans la bande de Gaza « est un sujet de polémique inter-palestinien, le Hamas exigeant que l’Autorité palestinienne paye pour l’électricité, ce que refuse cette dernière », a déclaré le Premier ministre
tive » les paiements qu’elle effectue à Israël pour la livraison d’électricité à Gaza, a affirmé lundi le ministre israélien de la Sécurité intérieure Gilad Erdan. « Il serait illogique qu’Israël paye une partie de la facture » pour Gaza, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré mardi qu’il ne voulait pas « d’escalade » militaire avec le Hamas malgré la décision de son gouvernement de réduire la fourniture d’électricité à la bande de Gaza contrôlée par le mouvement terroriste palestinien.
Le gouvernement israélien a décidé dimanche de réduire – de trois quarts d’heure, une heure ou 35 % selon les sources – l’approvisionnement quotidien en courant de la bande de Gaza, selon les médias israéliens.
Cette mesure suscite l’inquiétude sur un possible affrontement entre Israël et le Hamas, qui a mis en garde lundi contre le danger d’une « explosion », alors que deux millions de Palestiniens vivent reclus dans la bande de Gaza sous blocus et font déjà face à une sévère pénurie de courant. « Israël n’a aucun intérêt à une escalade et tous ceux qui pensent le contraire font erreur », a affirmé Benjamin Netanyahu, dont le propos ont été diffusés par la radio publique. La fourniture du courant dans la bande de Gaza « est un sujet de polémique inter-palestinien, le Hamas exigeant que l’Autorité palestinienne paye pour l’électricité, ce que refuse cette dernière », a ajouté le Premier ministre. L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a décidé de « réduire de façon significa-
Une fois la décision appliquée, les Gazaouis n’auront plus que deux heures de courant par tranche de 24 heures, a indiqué à l’AFP un responsable de la compagnie d’électricité de Gaza. Le Hamas a dénoncé la responsabilité de l’Autorité palestinienne, rivale du Hamas. Selon le mouvement terroriste, c’est à la demande de cette dernière que le gouvernement israélien va diminuer ses livraisons d’électricité à la bande de Gaza. Le Hamas a évincé l’Autorité palestinienne de Gaza en 2007. L’Autorité, censée préfigurer un futur Etat palestinien et reconnue par la communauté internationale, n’exerce plus ses prérogatives qu’en Cisjordanie. Toutes les tentatives de réconciliation ont échoué. Mais l’Autorité continue à payer le courant fourni par Israël aux Gazaouis. timesofisrael
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Jérusalem: une femme dénudée arrêtée devant le Mur des Lamentations
La femme s’est déshabillée et a commencé à courir vers la section masculine du site sacré avant d’être arrêtée Une femme a été arrêtée dimanche dans la Vieille ville de Jérusalem après avoir enlevé ses vêtements et couru nue sur l’esplanade du mur des Lamentations, le lieu le plus sacré du judaïsme.
L’amour des animaux tient un rôle majeur à Tel-Aviv
de minutes car les passants charmés par mon chien s’arrêtent pour le caresser et lui prodiguer mille signes d’affection. Comment Tel-Aviv est-il devenu cet épicentre canin ? C’est un mystère. On sait que la protection animale et l’amour des animaux jouent un rôle majeur à Tel-Aviv.
Dans aucun autre endroit du monde on ne recense autant de végétaliens. De plus, le fait que la ville compte un nombre très important de jeunes célibataires joue certainement un rôle important. Si j’étais un chien, j’adorerais vivre à Tel-Aviv, la „ville la plus accueillante au monde pour le meilleur ami de l’homme“. Pour une population de 400 000 personnes, la métropole israélienne compte quelque 30 000 canidés. Des écuelles remplies d’eau sont disposées devant chaque boutique. Dans tous les restaurants, on prodigue d’abord son lot de caresses au toutou ou on lui donne une friandise avant de s’intéresser au client et de prendre sa commande. Et quand, avant de me coucher, je conduis mon chien à son arbre préféré pour qu’il fasse son pipi du soir, j’en ai généralement non pas pour deux mais pour une quinzaine
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Quand on vit seul et qu’on se sent solitaire, le chien offre une présence merveilleuse. En outre, l’infrastructure de la ville rend les choses très faciles aux propriétaires de toutous. Quand on se promène dans Tel-Aviv, on rencontre régulièrement des promeneurs de chiens entourés d‘une meute de toutous en laisse. Leur existence permet aux propriétaires d’aller travailler le cœur léger en sachant que les chiens ne se sentiront pas abandonné durant la journée et qu’il pourra faire ses besoins. http://israelentreleslignes.com
La femme, une Israélienne âgée de 23 ans, a enlevé ses vêtements en début d’après-midi sur ce lieux de prière dans la section réservée aux femmes, a indiqué le porte-parole de la police Micky Rosenfeld. Il a précisé que des policiers présents sur les lieux l’avaient immédiatement recouverte de châles pour «éviter un incident plus grave» avec les fidèles juifs présents sur place.» A ma connaissance, c’est la première fois
qu’une femme se dénude au Mur des Lamentations», a-t-il ajouté. Il a indiqué qu’elle allait être examinée sur le plan psychologique pour tenter de comprendre les raisons de son geste.» Elle est arrivée habillée, puis a enlevé ses vêtements. Elle semblait déterminée, comme si elle cherchait à provoquer», a déclaré un témoin à Channel 2.» Les gens ont commencé à crier et à pleurer, et alors qu’elle commençait à se diriger vers la section masculine, elle a été arrêtée», a déclaré le témoin. Le Mur des Lamentations est le vestige du mur de soutènement du second Temple détruit par les Romains en 70. i24news
POLITIQUE
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Moshe Kahlon ou La Révolution sociale en Israël
Les résultats exceptionnels de l’économie israélienne, les fractures qui restent cependant ouvertes au sein de la société, l’immobilier qui continue de faire des montagnes russes, les nouvelles réformes initiées par le ministre des finances Moshe Cahlon, président aussi de Koulanou, le parti créé à peine il y a 3 ans (un peu comme En marche en France) et qui a obtenu 10 mandats a la Knesset, nous mettaient dans l’obligation de le rencontrer. Il avait aussi envie de rencontrer un peu de cette communauté francophone qu’il connait si peu. Avenant, souriant, aimable, sans mièvreries, Moche Cahlon nous reçoit dans son bureau à Tel-Aviv, bureau qui donne sur un impressionnant panorama d’immeubles, immeubles symboliques qui sont au cœur de l’imbroglio majeur de l’économie israélienne.
Moche Kahlon, suite aux élections anticipées de 2015, a revendiqué et obtenu le ministère des Finances, et a fini pour que l’on attribue à deux de ses partenaires de Koulanou, Yoav Galant, ex-général, le portefeuille du Logement, et à Elie Cohen, le portefeuille de l’économie. Ce qui fait que le parti gère une énorme partie de l’économie si ce n’est son ensemble. Moshe Kahlon n’a pas hésité à affronter Benyamine Netanyahou, avec lequel il avait construit une nouvelle version de la radiodiffusion israélienne, sur plusieurs sujets dont les reformes qui viendront faciliter la vie des Israéliens et réduire la fracture sociale, nous affirme-t-il. http://israelmagazine.co.il
Nikki Haley est en visite officielle de trois jours en Israël Processus de paix: rencontre secrète
Netanyahou-Herzog-Al Sissi en 2016
Cette réunion visait à garantir une paix régionale et portait sur des négociations entre l’AP et Israël Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, et le leader de l’opposition Yitzhak Herzog se sont entretenus en secret avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans sa résidence du Caire en avril 2016, a rapporté lundi le site Haaretz. D’après la même source, cette réunion visait à garantir une paix régionale et portait sur des négociations de paix entre l’Autorité palestinienne (AP) et Israël. Une visite éclair des responsables israéliens qui auraient fait un aller retour dans la journée. L’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies est en Israël. Danny Danon, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, a accueilli Haley à son arrivée et accompagnera la représentante de Trump tout au long de sa visite. « Les citoyens d’Israël sont ravis de vous accueillir aujourd’hui dans notre pays et vous remercient de vous tenir si fermement aux côtés d’Israël », a déclaré Danon. « Nous espérons vous faire connaître Israël dans les prochains jours et approfondir la coopération entre nous ». Nikki Haley devrait s’entretenir mercredi
avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le président Reuvin Rivlin. Au cours de son séjour, Haley devrait également visiter le musée israélien de la Shoah, Yad Vashem et la vieille ville de Jérusalem. L’ambassadrice américaine s’entretiendra également avec des responsables militaires israéliens concernant la frontière nord d’Israël. Haley conclura sa visite par plusieurs entretiens avec des responsables de l’Autorité palestinienne. Source I24News
Quelques semaines après la présumée rencontre, le président al-Sissi a prononcé un discours dans la capitale égyptienne au cours duquel il avait appelé Israël à conclure un accord de paix avec l’AP.Selon le site israélien, Herzog avait alors été sollicité pour participer à ces pourparlers, affirmant que les dirigeants arabes avaient perdu confiance en la capacité de Netanyahou à parvenir à un accord de paix régional. Lors de ce discours, le président égyptien avait estimé que Palestiniens et Israéliens se trouvaient face à une «opportunité réelle» pour résoudre leur conflit et qu’une paix durable entre eux permettrait de réchauffer les
relations entre l’Egypte et Israël. A la fin de ce même mois de mai 2016, al-Sissi et son homologue palestinien Mahmoud Abbas s’étaient rencontrés pour discuter entre autres des derniers développements régionaux ainsi que du conflit israélo-palestinien. Abbas avait alors déclaré à al-Sissi qu’Israël était confronté à un processus de «radicalisation» au cours de ces dernières années. Tout ces développements sont intervenus à la suite d’un premier sommet secret qui s’est tenu à Aqaba, en Jordanie, le 21 février 2016, au cours duquel le secrétaire d’État d’alors, John Kerry, avait présenté un plan pour une initiative de paix régionale comprenant notamment la reconnaissance d’Israël comme État juif, et le renouvellement des pourparlers avec les Palestiniens avec le soutien des pays arabes. Le roi Abdullah II de Jordanie et le président égyptien étaient également présents lors de cette réunion, mais pas Abbas, avait indiqué à l’époque Haaretz, précisant que Netanyahou avait rejeté l’offre de Kerry, estimant qu’elle ne serait pas approuvée par sa coalition. i24news