GRATUIT - Numéro 450 - Edition du 25 Octobre au 31 Octobre 2017
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 25 Octobre au 31 Octobre 2017
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La galaxie Merah, nébuleuse de haine toujours vivante… cette famille, on nous exècre de mère en fils. Cela, au moins, est clair. Y a-t-il, au-delà de ça, quoi que ce soit à comprendre chez ces monstres. Quoi que ce soit à dire pour leur défense. Cette femme qui hurle sa douleur pour son fils mort et son fils incarcéré en jurant qu’elle a de la peine, pense-t-elle à ces enfants morts en comprenant l’horreur du crime qui allait leur ôter la vie ?
Cela fait déjà plusieurs jours qu’Abdelkader Merah comparaît devant la justice. Son frère Mohamed, petite frappe ignoble au cerveau lavé, fut le bras armé de l’innommable. Il aurait été, selon les chefs d’accusation à l’encontre du frère aîné de Mohamed, le cerveau, celui qui a endoctriné et mené son frère jusqu’à cette impensable tragédie. Si la justice doit indéniablement faire son travail, je ne saurais vous dire, chers lecteurs, à quel point voir ces monstres en photos, voir des croquis de ce guignol déguisé en émir, se prenant pour un religieux, voir leur mère, cette horrible femme qui n’ouvre jamais sa bouche pour dire autre chose que des mensonges et larmoyer avec une hypocrisie telle que cela transpire de toute sa personne, voir tous ces monstres bénéficier de la lumière des projecteurs, les entendre donner leur avis, se défendre, m’est insupportable. Savoir aussi que Maître Dupont-Moretti défend Merah gratuitement me donne la nausée. Que Zoulikah, la charmante matriarche, qui crachait sur son ex-belle-fille en la traitant de « sale juive », selon les témoignages entendus à la barre, ait bénéficié d’un appartement social en urgence pour qu’elle puisse être logée près de la prison où son fiston était en détention m’insupporte. Pendant ce temps, Souad, l’une des sœurs du clan, fait le jihad… Et pour peu qu’on arrive à suivre ce procès sans vomir, je me demande si la France marche sur la tête. Que lui arrive-t-il ? Que nous arrive-t-il ? Pourquoi les Français déroulent-ils le tapis rouge et la fanfare pour cette bande de monstres infréquentables chez qui la haine suinte par tous les pores. Contre les Français, la République, l’Occident, les juifs… Les juifs surtout. Dans Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
Nos institutions si civilisées sont-elles de taille à juger ces monstres et leurs crimes. Faut-il donner une tribune à ceux qui, sans qu’il y ait de doute, sont les auteurs et les complices de ces atrocités. Et même si l’on accepte l’idée que la justice doit faire son travail, doit-on accepter que des avocats acceptent de défendre gratuitement les monstres ? Car, hormis la notoriété que lui confère cet horrible procès, que gagne Dupont-Moretti à se donner en spectacle dans un prêtoire, pour faire triompher… Quoi au juste ? L’idée qu’il y a quelque chose de défendable chez ces promoteurs de la haine ? A moins qu’il veuille juste rendre hommage à Vergès, cet autre défenseur des causes immondes, qui fut l’avoué dévoué des anciens nazis… « Madame, qu’avez-vous comme preuve qu’Abdelkader Merah savait ce que Mohamed allait faire ? », lance, dans un effet de manche, Dupont-Moretti à l’un des témoins de l’accusation. Ou encore « Cette femme a perdu un fils ! », plaide-t-il, des trémolos dans la voix, en parlant de la matriarche confite dans la haine… Franchement, est-on obligé de s’infliger ce pathétique spectacle ? La France ne doit-elle pas mettre en place des tribunaux d’exception pour les monstres auteurs d’actes terroristes, car qu’y a-t-il à défendre ? Des milliers de morts, des familles endeuillées, des êtres mutilés et choqués à vie. Des enfants auxquels on a ôté la vie dans des actes dont l’horreur défie la raison… Et nous sommes là, bien polis à offrir des podiums et des ténors du barreau gratuits à ces raclures. J’ai mal, mais surtout j’ai honte… Honte que l’on traite ainsi les victimes et leurs familles. Au nom de quoi ? De la vérité ? Il n’y a qu’une seule vérité dans ce cas précis : une femme quittée par son mari a élevé toute sa tribu dans la haine de tout ce qui lui échappait. Elle a parfaitement atteint son but : faire de son clan des âmes damnées… L’oubli et le noir d’un cachot sont les seules récompenses que méritent ces pourris.
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
Edition du 25 Octobre au 31 Octobre 2017
La Pologne vote une loi ignoble contre les juifs spoliés durant la guerre
Le gouvernement polonais a publié un projet de loi qui traite des confiscations de biens. Le projet de loi proposé interdit aux survivants de l’Holocauste et leurs familles de recevoir leurs biens volés.. “Nous sommes profondément déçus que la proposition du gouvernement polonais exclue la grande majorité des survivants polonais de l’Holocauste et leurs familles”, a déclaré Ronald S. Lauder, président de l’Organisation mondiale pour la restitution juive (WJRO) et Gideon Taylor, président des opérations. Selon le texte publié par le ministère polonais de la Justice, la législation exigerait que les demandeurs soient citoyens de la Pologne d’aujourd’hui. En outre, il faudrait qu’ils aient été résidents en Pologne au moment où leurs biens ont été nationalisés par le régime communiste. Ces dispositions excluraient la grande majorité des survivants de l’Holocauste et leurs familles, qui ont quitté la Pologne pendant l’Holocauste ou à la suite de celle-ci et qui vivent maintenant hors de la Pologne. La législation proposée exclurait également les héritiers. En raison de la dévastation causée par l’Holocauste, les héritiers non linéaires, comme les frères et soeurs, les
Pléthore d’ultra-riches Le pays arrive au 10e rang lorsqu’il s’agit des ultra-riches. Sur 1 million de ménages, 37 ont ainsi une fortune qui dépasse les 100 millions de dollars. Contre 113 en Suisse. Quant à la place financière de Tel-Aviv, elle pointe désormais au 21e rang du Global Fi-
Et si la « Start-up Nation » n’était pas le modèle économique idéal ?
nièces et les neveux, sont souvent les seuls héritiers restants des propriétés juives. Les citoyens étrangers ne pourraient pas présenter de demandes, même s’ils étaient admissibles à une indemnisation dans le cadre de traités bilatéraux d’après-guerre entre leur pays et la Pologne. WJRO a également noté la période de réclamation d’un an, après quoi les biens seraient transférés au Trésor polonais, ainsi que l’élimination de la possibilité de retour de la propriété réelle, ou de la propriété de remplacement. La compensation, ont-ils noté, serait limitée à 20% de la valeur de la propriété, et fournie en espèces ou en coupons, ou 25% en obligations d’État. Environ la moitié des Juifs qui ont péri dans l’Holocauste étaient polonais – environ 3 millions de Juifs polonais ont été assassinés dans l’Holocauste, représentant 90% de la population juive de Pologne. La Pologne est le seul grand pays d’Europe qui n’a pas adopté de législation nationale pour la restitution des biens injustement saisis par les nazis et / ou nationalisés par le régime communiste. Par Greg Sulin – JSSNews
Israël est classé au 10ème rang mondial des ultra-riches
D’après le dernier rapport du Boston Consulting Group sur la richesse dans le monde, 4,6% des ménages israéliens sont millionnaires. Ce qui place le pays au 8e rang de son classement mondial, derrière les Etats-Unis (7e avec 5,9%) et la Suisse (2e avec 12,7%).
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nancial Centres Index, un baromètre publié par Z/Yen Group qui mesure la compétitivité des centres financiers. Soit onze rangs de mieux qu’un an auparavant. Autant de raisons donc qui attirent les banquiers privés. Pictet, par exemple, a inauguré ses bureaux de Tel-Aviv en novembre 2012. En pleine opération «Pilier de défense» à Gaza et alors que les sirènes retentissaient dans la capitale économique de l’Etat hébreu. Une situation de crise qui, selon le journal économique local The Globes, n’a pas empêché les huit associés de la banque de faire le déplacement pour l’événement. www.letemps.ch
« Israël : les effets pervers d’une économie vouée aux start-up » par Jean-Pierre De La Rocque. Alors que la « Start-up Nation » profite de la mondialisation, 90 % de la population travaillant dans les secteurs traditionnels peine à joindre les deux bouts. Une économie duale aux effets pervers. Et si la « Start-up Nation » n’était pas le modèle économique idéal ? Depuis plusieurs mois, le débat se fait de plus en plus vif en Israël. Désigné comme l’alpha et l’oméga pour réussir le virage du numérique, l’Etat hébreu – une start-up pour 1.200 habitants, contre seulement une pour 6.600 personnes en France -, ne serait pas l’eldorado rêvé par certains. Bien sûr, personne ne remet en cause le « leadership digital » de ce pays de 21.000 kilomètres carrés (moins de deux fois l’Ile-deFrance), connu pour être le berceau d’une bonne dizaine de licornes, sociétés dont la capitalisation atteint le milliard d’euros. Certes, Israël affiche de bons indicateurs économiques, avec 4 % de croissance en moyenne sur la dernière décennie et un taux de chômage de 4,3 %. Mais gare à l’effet d’optique. Derrière ces chiffres se cache une économie de plus en plus duale avec ses effets pervers. D’un côté, la planète numérique peuplée de salariés ultra-qualifiés bénéficiant de rémunérations très au-dessus de la moyenne nationale. De l’autre, l’économie traditionnelle ultra-dépendante de la conjoncture locale, qui emploie 90 % de la population active et dont une partie ne profite absolument pas du miracle technologique.
Inégalités creusées « Ce fossé s’est creusé dans d’autres pays, mais ici il est plus profond. Ces deux univers évoluent de manière autonome ou presque. Disons même qu’ils ne se parlent pas, ce qui est encore plus préoccupant », s’inquiète Eugène Kandel, directeur de la société Start-up Nation Central, une ONG spécialisée dans la mise en relation entre les jeunes entreprises israéliennes et les sociétés étrangères. « Cette situation est particulièrement malsaine pour la société israélienne. Il ne faudrait pas que les salariés favorisés des hautes technologies deviennent les boucs émissaires des Israéliens les moins bien lotis », surenchérit Emmanuel Navron, analyste politique du think tank Kohelet Policy Forum. Depuis quelque temps déjà, les riches start-uppers se voient accusés de contribuer à la flambée des prix de l’immobilier à Tel Aviv. » Autrement dit, si la pression populaire se faisait encore plus forte, certains experts craignent de voir ces jeunes créateurs d’entreprise quitter le pays. Surtout si, dans un élan démagogique, le gouvernement israélien se décidait à revenir sur leurs avantages fiscaux. Rien de plus simple pour eux que de prendre la poudre d’escampette. Financées pour l’essentiel par les majors du capital-risque américain, les sociétés de la tech israélienne ont une clientèle essentiellement située à l’étranger. Tandis que leurs salariés dépendent, eux, du marché mondial de l’emploi. Source : https://www.challenges.fr
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Mark Twain sur les juifs : « Quel est le secret de leur immortalité ? »
Un article du blog identitejuive.com qui justifie les raisons de son existence : « Pas un seul jour ne passe sans que l’on entende parler ou que l’on ne lise quelque chose concernant les juifs, en bien ou en mal. Les juifs sont un monde entier en eux-mêmes. Ils ont fait des contributions au monde (scientifique, culturel, religieux, légal, etc.) qui sont extrêmement vastes en regard du petit nombre de leur population. Ils sont l’objet de haine de par le monde plus que tout autre nation. Ils font partie du plus vieux peuple vivant, et pourtant ils ont créé l’État le plus jeune dans l’histoire moderne. Mieux les comprendre signifie mieux comprendre l’histoire contemporaine du monde civilisé moderne. Pendant des milliers d’années, le monde a eu une relation d’amour et de haine envers les juifs. O.K., disons plutôt de haine que d’amour !
Les juifs ont été chassés, diabolisés, condamnés, exilés et massacrés. Pourtant, ils sont aussi respectés et enviés, admirés, émulés et ils sont la source reconnue des principales religions du monde. Une autre chose qui est remarquable avec les juifs, c’est qu’ils sont capables de faire ce qu’aucune nation, aucun empire, aucun peuple n’a jamais fait dans le cours de son histoire. C’est-à-dire de survivre. Les Perses, les Grecs, les Romains, les Egyptiens sont autant de grandes civilisations qui se sont éteintes. Et pourtant une petite tribu, dont l’origine précède celle des grandes nations, existe toujours. Mark Twain posa un jour la question : « toutes les choses sont mortelles sauf les juifs. Toutes les autres forces passent, mais eux restent. Quel est le secret de leur immortalité ? ».
Hightech d’Israël et le classement des cent milliardaires du monde
Trois israéliens, Teddy Sagui, Guil Suied et Adam Neumann figurent au classement annuel des cent milliardaires du monde de la haute technologie publié dans le magazine Forbes. Teddy Sagui, le propriétaire de Playtech, est l’israélien le plus fortuné de la haute technologie et s’est classé au 69e rang mondial avec une fortune de 3,6 milliards de dollars. Le fondateur de Check Point, Gil Suied, a un capital de 2,9 milliards de dollars et est classé 85ème. Adam Neumann, fondateur de WeWork (1), est à la 93ème place avec
2,6 milliards de dollars. Un classement du magazine Forbes Au sommet de la liste mondiale de haute technologie, on retrouve le fondateur de Microsoft Bill Gates, avec 85,4 milliards de dollars. A sa suite figurent le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, avec 81,7 milliards de dollars, et le PDG de Facebook Mark Zuckerberg avec 69,6 milliards de dollars. Israel HaYom. Copyright: Alliance
À LA UNE
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Barrière douanières. Israël s’inquiète des nouvelles lois de l’Administration Trump
Israël, Hong Kong et Taïwan ont joint leur voix à celles de plusieurs alliés des États-Unis à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour exprimer leurs préoccupations relativement au décret adopté par l’administration Trump demandant à tout l’appareil gouvernemental de «maximiser» les achats de biens, produits et matériel provenant des ÉtatsUnis. Ces 10 membres de l’OMC, qui comprennent aussi le Canada, le Japon et l’Union européenne, exhortent Washington à continuer d’honorer l’Accord sur les marchés publics de l’OMC. En vertu de cet accord qui lie les États-Unis et 45 autres pays – principalement européens -, les signataires sont tenus de maintenir leurs marchés d’approvisionnement gouvernementaux ouverts à la compétition étrangère, tout en les rendant plus transparents. Une responsable des dossiers de commerce à Genève a expliqué que le groupe de pays membres de l’OMC avait ainsi exprimé son désaccord relativement au décret «Buy American and Hire American» signé en avril et dont l’objectif est de «maximiser» l’achat par le gouvernement de biens fabriqués aux États-Unis. Cette responsable a parlé sous le couvert de l’anonymat puisqu’elle n’était pas autorisée à discuter publiquement de ce dossier.
La responsable ajoute que le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, soumettra un rapport au président Donald Trump d’ici le 24 novembre, un document qui devrait recommander un renforcement des mesures d’achat américain. Le représentant américain à l’OMC a expliqué que le décret ne devait pas être interprété de manière à compromettre les obligations américaines en vertu d’accords internationaux existants. Le président du comité de l’OMC sur les marchés publics, John Newham, a expliqué que les États-Unis avaient offert des informations utiles et que certains pays feraient part de leurs préoccupations à Washington avant le dépôt du rapport prévu à la fin novembre. Les mesures protectionnistes américaines sont également l’un des principaux points de friction dans les négociations en vue du renouvellement de l’Accord de libreéchange nord-américain (ALÉNA) entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Source : http://affaires.lapresse.ca
La consommation de cannabis est dépénalisée en Israël. La consommation en public est sanctionnée d’une amende de 1000 shekels (environ 250€). Au bout de quatre infractions, le consommateur sera en revanche poursuivi. Par ailleurs, Israël est le leader incontesté du cannabis médical.
médical dans le secteur agricole, Israël devrait rapidement commencer à exporter son cannabis médical. La décision avait été prise en août dernier par un comité interministériel composé des Ministres de la Santé et des Finances. Les projections financières estiment les revenus de l’export entre 260 millions et plus de 1 milliard de dollars.
Ce sont ses chercheurs qui ont identifié le cannabidiol puis le THC. Le programme de cannabis médical israélien profite aujourd’hui à près de 30 000 personnes, pour toutes sortes d’affections. C’est également un eldorado pour les entreprises de recherche sur le cannabis médical les plus pointues, qui développent des produits high-tech tout en ayant accès facilement au cannabis
Aurélie dans www.newsweed.fr
Après avoir inclut la culture de cannabis
Judée – Samarie. La mise en chantier de nouvelles zones industrielles à l’arrêt
Lors d’une réunion tenue derrière des portes closes, l’Union européenne a fait valoir que des règles d’achat américain plus strictes feraient vraisemblablement hausser les coûts et les délais, sans toutefois créer de nouveaux emplois, a souligné la même source.
Cannabis médical : Israël veut en vendre $1 milliard par an
Israël veut exporter 1 milliard de dollars de cannabis médical par an
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Le Premier ministre va autoriser la construction de près de 4 000 unités de logement en Judée-Samarie. Il s’agit d’une décision majeure, car elle concerne des localités relativement isolées. Pour certaines d’entre elles, aucune nouvelle construction n’avait vu le jour depuis 40 ans. Les localités concernées Au total, 3829 unités de logement sortiront de terre dans les localités suivantes : Negohot 102, Rehelim 97, Har Braha 54, Kohav Yaakov 86, Maalé Mihmash 48, Kfar Etsion 158, Bet El 296, Tekoa 206, Avne Hefetz 129, Nofim 120. Pour Binyamin Netanyahou, c’est l’application de ses engagements pris devant les ministres il y a quelques jours. Selon lui, cette décision ne pouvait être prise qu’après avoir sondé l’administration Trump. Le chef du gouvernement israélien aurait convaincu ses interlocuteurs américains qu’il n’y avait aucune différence entre les grands blocs de
localités juives et les celles plus isolées. Toujours selon Netanyahou, il ne devrait pas y avoir de protestation, cette fois-ci, à Washington. Des maisons et seulement des maisons Si la nouvelle a été plutôt bien accueillie par les leaders de Judée-Samarie, il n’en demeure pas moins qu’ils devront prendre leur mal en patience. Deux autres de leurs demandes essentielles n’ont pas été actées. Il s’agit de la planification de plusieurs routes de contournement et de la mise en chantier de zones industrielles. Dans l’entourage du Premier ministre, on se contente d’affirmer que le sujet sera prochainement débattu. En outre, Netanyahou aurait déjà débloqué 200 des 800 millions de shekels prévu dans le budget à cet effet. Le bouillonnant président du conseil régional de Samarie avait menacé de retourner planter une tente de protestation devant la résidence officielle du Premier ministre. Source : www.coolamnews.com
Le roi de Jordanie Abdallah a alloué 1,19 million d’euros au Waqf Le roi de Jordanie Abdallah II a alloué une subvention d’un million de dinars jordaniens (1,19 million d’euros) au Waqf, la fondation islamique qui administre les lieux saints musulmans à Jérusalem, et notamment le Mont du Temple. Selon le Waqf, les fonds envoyés permettront, entre autre, d’attribuer une prime de 300 dinars (357 euros) aux employés de l’organisme, soupçonnés par les autorités israéliennes d’inciter aux émeutes sur le Mont du Temple et dans la vieille
ville de Jérusalem. www.coolamnews.com
À LA UNE
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Tariq Ramadan visé par une plainte « pour des faits criminels de viol »
L’islamologue et théologien suisse Tariq Ramadan est visé par une plainte « pour des faits criminels de viol, d’agressions sexuelles, de violences volontaires, de harcèlement et d’intimidation ». Cette plainte a été déposée auprès du parquet de Rouen par Henda Ayari, 40 ans, ancienne salafiste devenue militante féministe et laïque, et qui est aujourd’hui présidente de l’association Libératrices. Elle a déclaré vendredi 20 octobre sur sa page Facebook avoir été « victime de quelque chose de très grave il y a plusieurs années », mais n’avoir pas alors voulu révéler le nom de son agresseur en raison de « menaces de sa part ». Dans son livre J’ai choisi d’être libre, paru en novembre 2016 chez Flammarion, elle décrit cet homme sous le nom de Zoubeyr, narrant un rendez-vous dans sa chambre d’hôtel à Paris, où cet intellectuel musulman venait de donner une conférence. « Par pudeur, je ne donnerai pas ici de détails précis sur les actes qu’il m’a fait subir. Il suffit de savoir qu’il a très largement
profité de ma faiblesse », écrit Henda Ayari, assurant que quand elle s’est « rebellée », qu’elle lui a « crié d’arrêter », il l’a « insultée », « giflée » et « violentée ». « Je le confirme aujourd’hui, le fameux Zoubeyr, c’est bien Tariq Ramadan » , écrit Henda Ayari sur Facebook. Selon Jonas Haddad, l’un de ses conseils, « Henda Ayari n’avait pas envie de communiquer sur ce sujet, par peur. Avec la libération de la parole à laquelle on assiste depuis quelques jours, elle a décidé de dire ce qu’elle a subi et d’en tirer les conséquences judiciaires ». Tariq Ramadan n’a pas réagi. Petit-fils du fondateur de la confrérie islamiste égyptienne des Frères musulmans, âgé de 55 ans, Tariq Ramadan est professeur d’études islamiques contemporaines à l’université d’Oxford (Grande-Bretagne). Relativement populaire auprès d’une partie des fidèles musulmans, il est aussi très contesté, notamment dans les milieux laïques, qui voient en lui le tenant d’un islam politique. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr
300 000 Juifs américains sont nés en Israël ou nés d’un parent israélien 80 firmes israéliennes présentes en France, employant 4500 personnes
Les estimations d’Israéliens vivant aux Etats-Unis fluctuent beaucoup – d’environ 200 000 jusqu’à 1 million. Selon les statistiques du Département américain de la Sécurité Intérieure, environ 250 000 Israéliens ont obtenu la résidence permanente aux Etats-Unis entre 1949 jusqu’à 2015. L’étude du Forum de Recherche Pew de 2013 sur les Juifs américains a trouvé un nombre assez proche : environ 300 000 Juifs aux Etats-Unis étaient soit nés en Israël ou nés d’un parent israélien. Au total, Pew a trouvé que les Israéliens de première ou de deuxième génération représentent environ 5 % des Juifs américains. http://fr.timesofisrael.com
L’histoire des Juifs aux États-Unis est liée aux vagues d’immigration européennes dues aux perspectives sociales et économiques des États-Unis d’Amérique et alimentées par l’antisémitisme et les persécutions des Juifs d’Europe. L’antisémitisme aux États-Unis a de fait toujours été moins répandu qu’en Europe.
Bien que fondée au XVIIe siècle par des sépharades venus de Recife au Brésil, la communauté juive aux États-Unis est composée principalement d’ashkenazes qui ont émigré d’Europe centrale et d’Europe de l’Est, et de leurs descendants nés sur le sol américain. Toutefois, des représentants de toutes les traditions juives et même un petit nombre de convertis récents appartiennent à cette communauté qui englobe la gamme complète de la pratique religieuse, des ultra-orthodoxes Haredi aux Juifs qui se proclament laïques et athées. Avec environ 6,6 millions de personnes, la communauté juive américaine est la plus importante de la diaspora.
Israël dispose d’un certain nombre de grands groupes (10 sociétés dans le classement Forbes 2000), de familles fortunées, et de fonds (notamment de capital-risque) qui ont la capacité d’opérer des investissements substantiels à l’étranger. Par ailleurs le pays possède une industrie dynamique dans certains secteurs clés (chimie, informatique, sciences de la vie, cleantech, notamment), qui se développent à l’étranger. Le stock d’Investissement Directs Etrangers (IDE) israéliens s’établissait à 106 milliards de dollars fin décembre 2016, le flux sortant en 2016 s’élevant à 12,5 milliards de dollars (soit 25% de plus que l’année précédente). La France ne bénéficie que d’une très faible part de ces investissements : le stock d’IDE israéliens en France fin 2015 était de 160 millions d’euros selon la Banque de France (méthodologie par pays d’origine immédiate) tandis que le flux d’IDE était négatif
en 2015 (désinvestissement de 10 millions d’euros). Les résultats selon une ventilation par pays d’investissement ultime sont un peu meilleurs, ce qui s’explique notamment par les investissements effectués via des filiales israéliennes situées dans d’autres pays européens. Le stock israélien en France s’élevait ainsi à 413 millions d’euros fin 2014 (dernière année disponible, données actualisées en 2016). Business France recense 80 entreprises israéliennes présentes en France, employant environ 4500 personnes. Israël est la plus grande économie du Proche-Orient : selon la banque mondiale son PIB, de plus de 330 milliards de dollars, dépasse celui de l’Egypte. La croissance reste dynamique (4% en 2016 puis 3,4% 2017 et 3,3%. Source : www.tresor.economie.gouv.fr/
À LA UNE
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Crimes sexuels : Israël a eu son lot de révélations dans le passé
La police de Los Angeles a ouvert une enquête visant le producteur Harvey Weinstein pour une agression sexuelle qui remonterait à 2013. Deux autres enquêtes sont déjà menées sur le magnat du cinéma à New York et à Londres.
Le magistrat a démissionné depuis. Mais là encore, un accord de plaider-coupable toujours en cours d’examen pourrait le voir échapper à la prison et être condamné à effectuer seulement une peine d’intérêt général et à payer 2.500 shekels (600 euros).
L’actualité de ce mois d’octobre porte sur les viols d’actrices par des prédateurs sexuels. Israël a vécu sa période noire. Selon (1) : »Une succession de révélations sur des agressions sexuelles imputées à des officiels haut placés force Israël à s’interroger sur la persistance d’attitudes rétrogrades chez certains hommes, aujourd’hui confrontés à des femmes qui osent davantage parler. Le cas le plus retentissant est celui de Moshé Katzav, ex-président d’Israël, tout juste sorti de prison fin décembre après cinq ans de détention pour viols.
On ne peut connaître les chiffres exacts des agressions de type sexuel « parce que la plupart des femmes ne prennent même pas la peine d’aller voir la police », note Orit Sulitzeanu, une responsable de l’Association des centres de crise contre le viol en Israël (ARCCI).
Au cours des derniers mois, un général, un haut responsable gouvernemental et un député ont été mis en cause. Le général Ofek Buchris a démissionné l’an dernier après avoir été inculpé de viol. Il a conclu avec la justice un accord de plaider-coupable en vertu duquel il devrait éviter la prison en reconnaissant en contrepartie avoir eu une relation consentie avec une subordonnée –ce qui est interdit au sein de l’armée– et avoir eu à l’égard d’une autre une conduite inappropriée pour un officier. L’accord a provoqué la colère d’une partie de l’opinion publique, semblant refléter une tendance se généralisant à ne plus accepter de tels agissements. Quatre jeunes femmes et anciennes soldates ont ainsi publié une vidéo qui a rencontré un franc succès sur les réseaux sociaux. Intitulée « les filles de Buchris », la vidéo plaque sur une ancienne chanson contre la guerre de nouvelles paroles dénonçant l’esprit de corps de l’armée dans de telles circonstances, ainsi que le flot d’insultes déversé par des internautes sur les plaignantes. Viande pour officiers Ces internautes sont comme « un troupeau de moutons aveugles suivant leur chef », chantent les jeunes femmes en uniforme. « Nous ne sommes que de la viande pour les officiers », disent-elles encore. Des centaines de personnes ont manifesté récemment devant le quartier général de l’armée à Tel-Aviv en scandant: « Non, c’est non ! Qu’y a-t-il de si difficile à comprendre là-dedans ? » Une telle mobilisation « ne tient pas au fait que, d’un seul coup, il y aurait plus de scandales qu’avant », dit l’organisatrice de la manifestation, Noga Shahar, actrice au Théâtre national d’Israël. « Simplement, les femmes commencent à comprendre qu’elles peuvent parler, porter plainte, donner des noms ». Cependant, « le système judiciaire ne suit pas », assure-t-elle. Et de citer le cas « révoltant » d’Yitzhak Cohen, juge de Nazareth accusé d’avoir forcé une employée à s’asseoir sur ses genoux et de l’avoir caressée en 2010.
Une société peu formaliste Mais l’action de l’ARCCI et une prise de
conscience grandissante ont provoqué un « tsunami » de plaintes de victimes, affirmet-elle. En 2015, les centres de l’ARCCI ont reçu 9.197 appels dénonçant de nouveaux faits d’agression sexuelle, une augmentation de 17% en cinq ans, selon l’organisation. Et encore, « ce n’est qu’une partie de la réalité », dit Orit Sulitzeanu, évoquant le peu de formalisme qui caractérise les relations en Israël.
« Voilà une société dans laquelle, dans une large mesure, on ne garde pas ses distances » et où un certain degré de contact physique est acceptable, dit-elle. Elle souligne aussi la place centrale prise par l’armée et le service militaire, obligatoire pour les deux
sexes, et où les abus de pouvoir vont ensuite selon elle se reproduire dans la société. « Tout cela est très, très hiérarchisé, machiste (…) Cela se traduit négativement par des abus d’autorité et des conditions favorables au harcèlement », dit-elle. « De l’armée, cela se propage à la police et au lieu de travail », ajoute-t-elle. L’armée dit s’employer à sanctionner de telles conduites. L’armée a récemment mis en place une unité d’assistance juridique pour les militaires victimes d’agressions sexuelles. La première femme à laquelle elle ait apporté son aide est celle accusant le général Buchris ». (1)http://tempsreel.nouvelobs.com
À LA UNE
Edition du 25 Octobre au 31 Octobre 2017
Israël possède le plus grand nombre de musées par habitant dans le monde
Avec plus de 200 musées en Israël – le plus grand nombre de musées par habitant dans le monde – il n’est guère étonnant que le site de voyage de CNN a choisi de mettre en lumière leur liste des 10 meilleurs musées de la Terre Sainte. La liste comprend des noms attendus – comme les institutions de renommée mondiale, le Musée d’Israël et Yad Vashem, à Jérusalem ou encore The Tel-Aviv Museum of Art.
En Israël au Kotel, ll s’est mis à distribuer des billets de $100. Tsedaka spéciale…
Mais il comprend aussi quelques sites « hors des sentiers battus ». Tous les musées méritent une visite selon CNN voyage qui a donné la parole à Netta Ahituv, une journaliste vivant à Tel-Aviv… 1. Le Musée d’Israël : «la plus grande institution culturelle du pays» : www.imjnet. org.il 2. The Tel Aviv Museum of Art : l’écrivain recommande de débuter votre visite par la nouvelle aile qui a été ouverte en 2011 – et se terminant dans l’ancien complexe : www. tamuseum.com 3. Le Musée d’Art Ein Harod : premier musée d’Israël qui a amassé 16 000 pièces depuis sa première ouverture dans les années 1930. www.museumeinharod.org.il 4. The Design Museum Holon : conçu par le célèbre Ron Arad, « un musée animé qui héberge en permanence des collections étonnantes de créativité, de la mode, du textile
Une histoire authentique (une vidéo sur Youtube l’atteste). Un milliardaire juif chilien s’est rendu au mur occidental à Jérusalem. Il s’est mêlé à la foule, nombreuse en cette période de fêtes juive puis à sorti un sachet. Il s’est mis à distribuer des billets de $100 tout en chantant et en
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demandant à la foule de chanter avec lui. Rapidement, des dizaines de personnes ont afflué et l’ont encerclé, réclamant des billets. Le milliardaire semble avoir passé un bon moment. coolamnews.com
et des conceptions de bijoux… » : www. dmh.org.il 5. Yad Vashem Holocaust Museum – Jérusalem : « Un tour de Jérusalem est inconcevable sans une visite à Yad Vashem … une expérience singulièrement émouvante ». www.yadvashem.org 6. Umm El Fahem Art Museum : « Un centre culturel vivant, reliant Arabes et Juifs par le biais de l’art et de la culture » : www. umelfahemgallery.org 7. Le Musée de la Couture : » Le musée le plus provocateur d’Israël ! … Sans faille sur les expositions qui ont diverses préoccupations politiques… Des vues spectaculaires sur la ville et un joli café sur le toit « . www. mots.org.il 8. Le Musée d’Art islamique de Jérusalem : « l’une des adresses les plus impressionnantes de l’art islamique dans le monde … et une vaste collection de montres anciennes » www.islamicart.co.il 9. The Negev Museum of Art à Béer Sheva : « L’art contemporain israélien accueille toute une série de concerts estivaux. » : www.negev-museum.org.il 10. The Madatech à Haïfa: « un musée insolite autour de la science, de la technologie et de l’espace… un succès également auprès des enfants… » www.madatech.org.il
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Pourquoi construire des liens entre français et israéliens dans l’innovation?
Sur les nouveaux billets de banque en Israël, deux célèbres poétesses Souvent présentée comme la Startup Nation, Israël héberge entre 5000 et 7000 startups. Celles-ci ont levé environ 4,8 Md$ en 2016, soit 11% de plus qu’en 2015. Plus de 85% de ces fonds sont d’origine étrangère, au deux tiers américaine et au quart chinoise. Les exits (rachats, introductions en bourse, etc.) ont représenté en 2016 plus de 10 Md$ sur 96 opérations (9 Md$ en 2015). En 2017, l’acquisition de Mobileye par Intel pour 15,3 Md$ constitue le plus important rachat d’une startup créée en Israël. Bien que de taille modeste à l’échelle internationale, son écosystème est largement reconnu dans les classements internationaux sur l’innovation. Sa densité est unique : Israël se classe en première position mondiale dès lors que l’on rapporte les chiffres de l’écosystème à la population du pays ou à son PIB. Ainsi par exemple, 423 $ par habitant ont été investis dans les startups en Israël en 2015 contre 186 $ aux ÉtatsUnis et 16$ en Europe. Après s’être concentrée dans la défense, les télécommunications et internet, l’innovation israélienne a désormais largement étendu ses domaines d’excellence : cyber sécurité, fintech, automobile, environnement, santé numérique, etc. 4% du PIB se trouve consacré à la R&D depuis plus d’une dizaine d’années, voire plus que 5% si l’on tient compte de la R&D dans le domaine de la défense. L’autorité israélienne de l’innovation est l’opérateur quasi-exclusif des soutiens publics à l’innovation civile, avec environ 400 M$ de budget d’intervention pour soutenir la R&D. Elle met en œuvre également les incitations fiscales accordées aux entreprises réalisent de la R&D en Is-
raël. La réussite d’Israël dans ce domaine tient à un mélange de facteurs : tout d’abord l’abondance du financement privé pour les phases initiales des startups, la qualité du capital humain (formations universitaires d’excellence, service militaire obligatoire dans des unités technologiques, etc.), la présence de plus de 300 centres de R&D de multinationales qui réalisent plus du tiers de la dépense en R&D du pays, ainsi que des dispositions culturelles ou sociales (valorisation de la prise de risque et de l’esprit d’entreprise, etc.). Le mot écosystème paraît particulièrement adapté pour désigner la concentration des acteurs et des structures (accélérateurs, incubateurs, coworking, etc.) d’innovation autour de Tel Aviv ; les relations interpersonnelles de ce « petit monde » jouent en outre un rôle fondamental dans son efficacité. Développer des liens entre acteurs français et israéliens de l’innovation contribuerait à dynamiser et à internationaliser les écosystèmes français. En outre, l’innovation israélienne peut apporter aux entreprises françaises des briques technologiques en faveur de leur compétitivité sur les marchés internationaux. Plusieurs dispositifs ont été mis en place aux fins d’enrichir les échanges bilatéraux et de promouvoir l’innovation française, à l’image de l’accord-cadre France-Israël R&D (FIRAD) pour le financement de projets d’innovation bilatéraux (www.franceisrael-rd.com) ou encore du French Tech hub Israël (www.frenchtechil. com). https://www.tresor.economie.gouv.fr
Israël lance deux nouveaux billets de 20 et de 100 qui ont des couleurs fraîches et éclatantes. Ils représentent deux célèbres poétesses : Leah Goldberg et Rachel Bluwstein. Les billets du pays des start up constituent donc un vibrant hommage à la poésie et à la littérature, les 50 et 200 shekels représentant Shaul Tschernikowsky et Nathan Alterman. Leah Goldberg née le 29 mai 1911 à Königsberg, à l’époque en Prusse-Orientale (Allemagne), décédée le 15 janvier 1970 à Jérusalem, est une femme de lettres prolifique écrivant en hébreu ; poétesse, auteure de livres en prose pour les enfants comme pour les adultes, dramaturge, traductrice et spécialiste de littérature, elle est un classique de la littérature israélienne. Elle est issue d’une famille juive originaire de Lituanie. Goldberg a un style littéraire moderniste qui superficiellement peut sembler facile. Elle écrit dans un de ses poèmes au sujet de son style : « lucides et transparentes / sont mes images ». Bien qu’elle choisisse parfois
d’écrire des poèmes non rimés, plus particulièrement dans sa dernière période, elle attache toujours une grande importance au rythme; de plus, dans ses premiers poèmes, par exemple dans la série de poèmes d’amour intitulée « Les sonnets de Thérèse de Meun », un document imaginaire sur le désir d’amour d’une noble française mariée pour un jeune précepteur, elle adopte des combinaisons de rimes complexes. Elle utilise parfois le style très élaboré du sonnet à treize vers. Dans sa poésie, elle aborde les thèmes de la solitude et de la rupture de relations, avec des intonations tragiques que certains attribuent à sa propre solitude. Son travail est profondément ancré dans la culture occidentale, par exemple son « Odyssée », et dans la culture juive. Certains de ses poèmes les plus connus ont pour sujet la nature et la nostalgie des paysages de son pays natal. Lorsqu’elle écrit le poème « Parmi les poèmes de la terre que j’ai aimée », la patrie dont elle parle n’est pas Israël comme on pourrait le croire, mais l’Europe Orientale.
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Un lièvre israélien, Bini, entre dans le Guinness des records
La communauté juive de Grèce compte 6.000 membres
Un Israélien vient d’entrer dans le Guinness des records. Son nom est Bini. C’est un lièvre âgé de cinq ans qui adore le basket et qui, avec sept paniers, détient le record des buts marqués en une minute. Le propriétaire de Bini est Shaï Assor. Depuis plusieurs années, Shaï dresse son lièvre et l’a fait connaître sur Internet. Shaï n’est pas peu fier de Bini qui est suivi sur Facebook et Youtube par 300 000 personnes.
A Los Angeles où résident actuellement Shaï et Bini, le lièvre est une célébrité. Plusieurs émissions matinales de chaînes de télévision locales et nationales ont déjà invité les deux Israéliens afin d’admirer en live les nombreux talents du héros aux longues oreilles. http://israelentreleslignes.com
« Non aux mannequins trop maigres ». Une loi israélienne peu appliquée La haine grecque des Juifs ne date pas d’hier. Remontant à l’antiquité, elle a d’abord été d’ordre philosophique (ontologique) et métaphysique. Avec l’arrivée de l’orthodoxie chrétienne, une dimension religieuse et spirituelle s’y est ajoutée. Aujourd’hui, la Grèce reste un pays très ouvertement antisémite, aboutissement de plusieurs milliers d’années d’histoire conflictuelle opposant universalisme à particularisme. Sur les 50.000 Juifs vivant en Grèce avant la Seconde Guerre Mondiale, principalement à Salonique, 86% ont été assassinés par les nazis. Mais cette extermination, à peine évoquée dans les livres de classe, reste largement tabou dans le pays. Les causes actuelles Plusieurs facteurs expliquent la perduration de l’antisémitisme en Grèce de nos jours alors que la communauté juive ne compte plus que 6.000 membres. Premièrement, le facteur religieux. En effet, le rôle de l’église pèse considérablement. Aujourd’hui encore, l’Église orthodoxe, très largement majoritaire en Grèce, continue dans sa liturgie d’insister sur le caractère «déicide»
des Juifs, «peuple impie et illégitime» – une conception pourtant abandonnée par l’Église catholique au Concile de Vatican II. De plus, l’Église orthodoxe pratique toujours à travers tout le pays, le rituel de la mise à mort de Judas (surnommé par la foule «le Juif ») au moment de Pâques. En Grèce la littérature antisémite comme le Protocole des sages de Sion circule librement. Des télévisions privées offrent souvent leur tribune aux idées politiques d’extrême droite. Il faut attendre la mi décembre 2007, pour qu’enfin la justice grecque condamne un néonazi, Constantin Plevris, avocat de profession, à 14 mois de prison avec sursis pour injure raciale, incitation à la haine et à la violence raciale dans son livre paru en 2006 ‘’Les Juifs – Toute la vérité’’. L’ouvrage nie l’Holocauste, fait l’apologie des nazis et menace les Juifs qualifiés de «soushommes» et d’«ennemis mortels» méritant «le peloton d’exécution». C’est une première dans un pays où les préjugés contre les Juifs ont la vie dure et s’expriment ouvertement. En effet, en Grèce la littérature antisémite comme le Protocole des sages de Sion circule librement. Des télévisions privées offrent souvent leur tribune aux idées politiques d’extrême droite. http://www.noemiegrynberg.com
Mode en Israël : lutte contre les stéréotypes. Non aux mannequins trop maigres et aux retouches excessives des photos. C’est le nouveau défi des autorités israéliennes. Une loi y afférente entrée en vigueur en 2012 en Israël peine à être
respectée. Cependant, le monde entier s’accorde à dire que l’image des femmes diffusée par les acteurs de la mode est malsaine et peu conforme à la réalité. i24News
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Le Krav Maga. GIGN, RAID, FBI familiers de cette méthode israélienne
Depuis une vingtaine d’années, plusieurs polices du monde pratiquent le Krav Maga comme technique de combat. Le GIGN, le RAID (France), le FBI (Etats Unis) sont désormais familiers de cette méthode israélienne d’autodéfense devenue art martial dans le civil. Mais qui est à l’origine du Krav Maga ? Imrich Lichtenfeld naît en 1910 à Budapest en Slovaquie. Son père, inspecteur de police à Bratislava, enseigne l’autodéfense aux forces de sécurité. Il entraîne Imy (diminutif de Imrich) dans divers domaines d’éducation physique et de sport de combat. Le garçon participe aux entraînements des inspecteurs de police donnés par son père et se tourne très jeune vers les arts martiaux. Imrich Lichtenfeld excelle aussi en natation. A 19 ans, il devient champion de gymnastique et de boxe poids lourd. Il remporte même un tournoi de lutte opposant la Pologne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie. Jusqu’en 1939, Imy se consacre à cette discipline qu’il enseigne et pratique. Il gagne une douzaine de médailles et de prix. Sportif de haut niveau bardé de titres nationaux et internationaux, Imrich Lichtenfeld est considéré comme l’un des meilleurs lutteurs européens de l’entre deux guerres. Au cours des années 30, le fascisme gangrène la Tchécoslovaquie. Le contexte politique pour les Juifs d’Europe s’aggrave. Imy, leader d’un groupe de résistants syndicalistes proche du milieu juif, forme de jeunes athlètes chargés de défendre la communauté juive contre des groupes syndicalistes antisémites. Impliqué dans de nombreuses bagarres, il comprend les différences essentielles entre compétitions spor-
tives et combat de rue. C’est à ce moment que les principales bases de ce qui deviendra plus tard le Krav Maga (littéralement : combat rapproché) se cristallisent. En 1940, à cause de la guerre, Imy quitte la Slovaquie dans le dernier navire qui parvient à échapper aux nazis. Plusieurs fois, mettant sa vie en danger, il doit se jeter à l’eau pour sauver des passagers tombés ou pour récupérer des sacs de nourriture. Il gagne l’Egypte en 1941 et s’engage dans la légion tchèque qui combat aux côtés des Anglais. En 1942, libéré de la légion, Imrich Lichtenfeld émigre en Palestine. Il traduit son patronyme en Sde-Or (champ de lumière). Deux ans plus tard, des amis à lui le présentent au Général Sadeh, chef de la Hagana (embryon de la future Tsahal) qui l’accepte immédiatement dans ses rangs en regard de ses talents de combattant au corps à corps. A partir de 1944, il fait partie du Palmach où il enseigne la lutte, la gymnastique et les bases de l’autodéfense. Devenu instructeur, il commence à entraîner les combattants de
la Hagana : éducation physique, natation, défenses et attaques au couteau, tactiques de baïonnette et de bâton, attaques de sentinelles et combat au corps à corps sans arme. En 1946, il entraîne les unités de commandos marines (Palyam) et les officiers de police. En 1948, il participe à la guerre d’Indépendance d’Israël. Jusqu’en 1964, Imrich Lichtenfeld fait carrière au sein de Tsahal comme chef instructeur d’éducation physique et de close combat. Le Krav Maga devient alors le système officiel de combat à mains nues de l’armée, de la police et des services de sécurité israéliens. Durant 20 ans, Imy travaille sur sa méthode d’autodéfense et de combat au corps à corps, l’adaptant à chacun grâce à une pédagogie simple. Tout en développant et améliorant son système en fonction des résultats sur le terrain, Imy forme personnellement les meilleurs éléments des unités spéciales et les instructeurs de Krav Maga. Après une mission de 2 ans en Ethiopie, Imrich Lichtenfeld quitte le service actif en 1964. Le Krav Maga étant déclassifié
« secret défense », Imy se consacre alors à l’adapter aux besoins civils comme méthode d’autodéfense. Il crée deux centres d’entraînement, l’un à Tel-Aviv, le second à Netanya. En 1972, l’institut Wingate de Netanya propose la première formation d’instructeurs civils de Krav Maga. En 1978, l’Association Israélienne de Krav Maga – l’IKMA – est fondée et présidée par Imy lui-même. En 1997, Imrich Lichtenfeld s’éteint à 87 ans, laissant derrière lui de nombreuses fédérations se réclamant de son enseignement. Il est inhumé à Netanya. Aujourd’hui le Krav-Maga s’est répandu dans toutes les couches de la population avant de franchir les frontières nationales. Dans les années 80, il commence à être enseigné aux EtatsUnis puis en Europe ; des clubs ouvrent un peu partout dans le monde. Le voeu le plus cher d’Imrich Lichtenfeld était « que chaque enfant sache se défendre, élevé dans le respect d’autrui ». Israel Magazine / Noémie Grynberg
Championnats du monde de Krav Maga en Israël La première édition des championnats du monde de Krav Maga ouvre ses portes dans le berceau de la discipline, là où tout a commencé, en Israël. Le krav-maga, littéralement combat rapproché, est une méthode d’autodéfense d’origine israélienne combinant des techniques provenant de la boxe, du muay-thaï, du judo, du ju-jitsu et de la lutte.
Monde.
tional (CTN).
Sous l’impulsion de la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées, par le biais de son président M. Francis Didier, le Krav Maga est parvenu à trouver, il y a environ cinq ans, un format de compétition dont l’écho fut mondial et entendu jusque dans le berceau du Krav Maga.
Cette méthode est utilisée par l’armée israélienne et des services spéciaux israéliens pour se défendre au corps à corps face aux assaillant mais aussi par de nombreux services de police et forces militaires dans le monde. Aujourdhui, cette methode de combat est devenu un sport a part entière et ouvre son son premier championnat du
Sur cette dynamique positive et évolutive, la Fédération Mondiale de Krav Maga (WFKM) a décidé de reprendre « la formule mise en place par la FFKDA, qui consiste en la démonstration en duo d’enchaînements en situation réelle, avec toutefois quelques petits ajustements » explique Xavier Guichard, Conseiller Technique Na-
Cet événement est « essentiel pour le développement du Krav Maga au niveau international, confie le CTN, il y a une mise en avant des compétences sportives complémentaires à la pratique du Krav Maga dans sa forme la plus originelle ». Pour rappel, l’Open International, organisé début avril à Paris, avait réuni une dizaine de nations. « On s’attend à en voir beaucoup plus pour cette manifestation d’envergure mondiale ! » Eric Benhamou, Responsable de la Commission Nationale de Krav Maga à la FFKDA, ajoute que « ce championnat international va permettre de travailler tous ensemble,
dans un esprit fraternel et constructif ». Et Gaby Michaeli, Président de la Fédération Mondiale de Krav Maga, d’ajouter qu’il « croit que ce sera un superbe et mémorable événement pour chacun d’entre nous, un moment de fraternité et d’amitié, un moment de paix, d’échange et de compréhension tout au long de la compétition, mais qui perdurera également lorsque chacun sera rentré chez soi. » Si une équipe d’arbitrage sera envoyée par la France, il est à noter que cette compétition est le point de départ d’un encadrement mondial sur le plan des compétitions » confie X. Guichard. Source : ffkarate.fr, tel-avivre.com
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Plus qu’un procès, un combat !
Einstein aux enchères : de Tokyo à Jérusalem Einstein ou plutôt le bonheur selon Einstein. C’est une note griffonnée sur un bout de papier par le maître à penser l’univers qui sera vendue dans la ville sainte dans les jours à venir. Ecrit par Einstein, le document vient d’un hôtel de Tokyo…
Cette semaine, j’ai une pensée pour les familles Sandler, Monsenego, Chennouf, Legouad, Ibn Ziaten et pour Loïc Liber blessé et aujourd’hui paralysé. Depuis le 2 octobre, s’est ouvert le procès d’Abdelkader Merah, le frère de l’assassin terroriste islamique de Toulouse et Montauban. Depuis 15 jours, les familles des victimes ont devant eux l’essence même de l’idéologie mortifère qui a arraché à la vie un ou plusieurs de leurs enfants.
En 1922, Einstein et sa célèbre théorie de la relativité sont célèbres dans le monde entier. Le Physicien qui a été averti qu’il était nommé pour le prochain Prix Nobel de Physique, fait le tour du Japon pour donner moultes conférences. Déjà, à l’époque, sa notoriété commence à se développer bien au-delà de la communauté scientifique. C’est à l’Impérial Hotel, cossu établissement de Tokyo, que naît l’histoire qui se racontera, prochainement, dans les salles des ventes de Jérusalem. Client du palace nippon, Einstein se voit remettre un courrier par un coursier. Nul ne sait s’il refuse un pourboire, car cela ne se fait pas, au Japon, d’accepter, ou si Einstein ne dispose pas de monnaie, mais le physicien gêné de laisser repartir le livreur les mains vides, lui remet deux missives rédigées en allemand. « Peut-être si tu as de la chance, ces notes auront beaucoup plus de valeur qu’un simple pourboire », lui dit alors Einstein. Sur l’une des notes, rédigée sur du papier frappé du logo de l’Imperial Hotel, est écrit : « Une vie tranquille et modeste apporte
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plus de joie que la recherche du succès, qui implique une agitation permanente. » Sur la seconde missive, rédigée sur une feuille immaculée, on retrouve le célèbre adage de Lénine : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin. » Restées inconnues jusqu’ici, ces notes ont été authentifiées par la maison de vente aux enchères Winner’s. Elles n’ont, bien sûr, aucune valeur scientifique mais elles pourraient permettre de mieux comprendre l’esprit du physicien et sa personnalité. « Ce que nous faisons ici est un portrait d’Einstein – l’homme, le scientifique, son impact sur le monde – à travers ses écrits (…) Ceci est une pierre [de plus] à la mosaïque », a indiqué Roni Grosz, chargé de la plus grande collection d’archives du physicien, à l’université hébraïque de Jérusalem. Eclairants, malgré leur brièveté, ces deux petits courriers qui ont mis près de cent ans pour voyager de Tokyo à Jérusalem seront vendus aux enchères ce mardi 24 octobre, parmi d’autres objets. Une très belle histoire… Israël Actualités
Depuis le 2 octobre, dans la salle de procès, se confrontent deux mondes, celui la vie et de la lumière et celui de l’obscurantisme et de la mort. Dans la même salle, se retrouvent chaque jour des familles de ceux qui ne demandaient qu’à vivre et ceux qui enfermés dans l’idéologie islamique se sont donnés le droit de vie ou de mort au nom d’un Dieu de guerre et diffuseur de haine. Un dieu ordonnant le Djihâd . Depuis le début du procès, nous assistons à la confrontation de deux types de familles : celles frappées dans leur chair, dont les enfants sauvagement assassinés, jouaient dans la cour de leur école, diffusait le savoir ou qui servaient avec fierté dans l’armée de la République et celle du terroriste Merah avec l’idéologue complice et surtout, Zoulikha Merah, la génitrice des monstres qui ont semé la mort. Je ne peux l’appeler « mère » tant ce mot a de valeurs et de sens. Aux mensonges s’ajoute l’outrance , à chacune de ses paroles, nous avons pu voir l’origine même de ce qui a fait de trois de
ses enfants des monstres. Pas un mot de regret sincère, pas la moindre compassion, pire elle se place même en victime. Lors de ce procès, jour après jour, le portrait véritable des criminels et de leur idéologie se dessine. Malgré les coups de gomme que tente de mettre l’avocat de l’accusé. Chaque jour, le masque tombe et derrière le visage d’Abdelkader réapparaît une maxi tête associant les visages de Mohamed, celui de Souad sa sœur et celui de Zoulikha qui les a mis au monde. Au fur et à mesure des déclarations, c’est le visage de l’islamisme radical qui apparaît et s’installe. Au palais de justice, une page importante de notre avenir est en cours d’écriture. La justice sera rendue mais force est de constater que tous les complices ne sont pas assis sur le banc des accusés. Dans certaines de nos banlieues, les Merah sont des héros et Zoulikha pourrait devenir à son tour une icône. Aujourd’hui, au nom des victimes du terrorisme, la sentence doit être exemplaire. Dans nos villes, dans nos banlieues, dans nos écoles, ne laissons pas triompher l’idéologie diabolique et destructrice des Merah. Brisons les visages de haine des Zoulikha et accompagnons avec force le message fraternel et humaniste porté par Latifa Ibn Ziaten, cette mère courage et exemplaire. Il s’agit là d’un véritable enjeu de société. À nous de choisir, à nous d’agir, à nous de vaincre. Pour aujourd’hui, pour demain, pour la France des lumières et du vivre ensemble. Gil Taieb
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Innovation en rafale. Profil de Benny Landa « Entrepreneur israélien de l’année »
Visionnaire, inventeur prolifique, Benny Landa est un touche à tout : tantôt diplômé de physique et d’ingénierie au Technion de Haïfa, tantôt diplômé de psychologie et de littérature à l’Université hébraïque de Jérusalem, ou encore d’art visuel à la London Film School. Mais c’est grâce à la technologie qu’il se fait connaître en devenant en 1993, le père de l’impression numérique. En 2012, Benny Landa révolutionne à nouveau l’industrie en créant une technologie entièrement innovante : la Nanographie. Benny Landa nait en Pologne en 1946 de parents survivants de la Shoah. Lorsqu’il a deux ans, sa famille émigre au Canada. En 1969, le jeune homme commence sa carrière professionnelle dans une société de recherche en micrographie et contribue au développement d’un produit novateur qui fait remporter à l’entreprise un contrat majeur avec la Division Moteurs Aero de Rolls-Royce. Bientôt, Benny Landa est nommé à la tête de la R&D. En 1971, lui et un collègue fondent Imtec, une firme qui devient la plus grande entreprise de micrographie d’Europe. La révolution digitale En 1974, Benny Landa émigre en Israël.
Trois ans plus tard, il crée Indigo qui commercialise un nouveau procédé utilisant de petites particules de couleur liquides et une charge électrique pour produire à grande vitesse des images couleur de haute qualité qui rivalise de près avec l’impression offset. Au début des années 1990, grâce à sa méthode révolutionnaire ElectroInk, Indigo fait directement concurrence aux géants de l’industrie tels que Xerox, Kodak et Heidelberg. En 1993, Landa dévoile sa E-Print 1000, première lithographie numérique couleur au monde. Elle marque un tournant majeur qui fait entrer l’impression dans l’ère numérique. Le procédé innovant combine plusieurs atouts : il élimine plus d’une douzaine d’étapes coûteuses et chronophages ; offre la possibilité d’impression à la demande, ce qui ébranle l’industrie traditionnelle ; permet le tirage direct à partir d’un fichier informatique. Indigo devient le leader du marché. En 2002, la société est acquise par la multinationale américaine Hewlett-Packard pour 830 millions $. A cette époque, Benny crée une nouvelle société : Landa Corporation dont il devient le PDG. L’inventeur planche sur un nouveau projet utilisant les nanotechnologies.
En travaillant sur des nanoparticules, lui et son équipe observe que de nombreux matériaux présentent des propriétés inhabituelles à l’échelle du milliardième. Le chercheur commence alors à expérimenter la réaction des pigments. Ce travail donne naissance en 2012 à une nouvelle catégorie d’impression numérique – la Nanographie – utilisant des nanopigments appelé Nanolnk. Ces particules infimes sont des absorbeurs de lumière extrêmement puissants qui produisent une qualité d’image sans précédent. La nouvelle technologie qui emploie une encre à base d’eau, respectueuse de l’environnement et faible consommatrice énergétique, permet l’impression numérique à haute vitesse sur grands formats et sur tout type de papier ou de plastique non traitée, sans séchage, pour le grand public et les imprimeurs, à un coût inégalé. Le processus est novateur pour les marchés commerciaux des emballages et de l’édition généraliste. Les presses nanographiques Landa, fruit de dix années de recherches, offrent la polyvalence du digital associé aux qualités et à la rapidité de l’impression offset, pour des résultats exceptionnels. Elles se caractérisent par des points ultra-précis d’une uniformité incroyable, un rendu glacé et la plus large gamme de couleurs de tous les moyens d’impression. La nanographie crée des images résistantes à l’abrasion et aux rayures. En plus, l’épaisseur de ces tirages est d’environ 500 nanomètres, soit près de la moitié de celle de l’offset. Les presses Landa, auxquelles sont incorporées des technologies de design et d’écran tactile, moins encombrantes que les autres machines numériques, emploient des éjecteurs d’encre pouvant atteindre une cadence de 11.000 feuilles par heure et jusqu’à 200 mètres par minute. Chaque dispositif peut imprimer jusqu’à huit couleurs avec une résolution de 600 ou 1200 dpi (point par pouce soit 2,54 cm) destinée aux livres, magazines, publipostage, étiquettes, boîtes
d’expédition et emballages souples alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, etc. Cette méthode offre pour la première fois une approche extrêmement anthropocentrique de l’impression. Aujourd’hui Landa Corporation comprend quatre unités opérationnelles : une qui développe les systèmes d’impression nanographique ; un laboratoire d’innovation dédié à la recherche des énergies alternatives, des nano technologies pour applications médicales et des matériaux composites ; une branche commerciale qui investit dans les entreprises technologiques à fort potentiel ; et une fondation philanthropique visant à réduire les écarts socio-économiques. Loin de s’endormir sur ses lauriers, en octobre 2015, Benny Landa annonce encore préparer « la prochaine étape de son développement ». Un innovateur philanthrope L’inventeur est nommé par le cabinet comptable international Ernst & Young comme « l’Entrepreneur israélien de l’année. » Il compte aujourd’hui un portefeuille de plus de 700 brevets de par le monde, dont 170 aux Etats-Unis.En plus d’être un concepteur, Benny Landa se révèle aussi philanthrope. En 2002, il crée le Fonds Landa pour l’égalité des chances par l’éducation. L’objectif vise à permettre à la jeunesse israélienne défavorisée, aux nouveaux immigrants et aux Arabes israéliens d’atteindre l’enseignement supérieur et d’acquérir des diplômes universitaires. Pour cela, un capital de plus de 50 millions $ est investi dans l’ensemble des six universités du pays. Des milliers de jeunes Israéliens ont déjà bénéficié de cette aide. Le Fonds Landa soutient également des organisations à but non lucratif dans les domaines de l’éducation, de la citoyenneté, de la tolérance et de la compréhension entre Juifs et Arabes en Israël. Noémie Grynberg / Israel Magazine
Ata, la marque qui incarne le mieux l’histoire des pionniers d’Israël Pendant un demi-siècle, quasiment chaque Israélien a possédé un vêtement ATA dans sa garde-robe Dans la tradition hassidique, même les objets ont une âme. Malgré leur disparition physique, leur esprit demeure, en attendant de renaître. En Israël, ce phénomène est palpable partout. Les particules du temps révolu teintent chaque bâtiment, chaque rue, chaque lieu… Or, qui aurait pensé un jour retrouver le passé ravivé dans la marque de vêtements israélienne ATA, qui a habillé les premiers pionniers d’Israël. Cette enseigne, qui avait fait faillite en 1984, s’est réinstallée il y a un an sur la rue Allenby à Tel Aviv, avant d’ouvrir une
seconde boutique sur le fameux boulevard Rothschild en avril dernier, après la découverte par le restaurateur et businessman Shahar Segal, de l’existence de ce symbole de la société israélienne lors d’une exposition organisée en 2011 au musée Eretz Israel, et son rachat de la marque. « Fermer ATA, c’était comme fermer l’armée. ATA était un symbole des travailleurs israéliens, du socialisme, de l’esthétique israélienne qui est très minimaliste. Vous pouvez le voir partout: vous pouvez le voir dans l’architecture de Tel-Aviv: tout doit être simple, propre, pas très coloré, très humble », a expliqué Monica Lavi, directrice du musée Nahum Gutman, dans le quartier de Neve Tsedek, et commissaire de
l’exposition « Factory, Fashion and Dream », à i24NEWS. L’histoire d’ATA a commencé en 1934 quand deux cousins, Hans Moller et Erich Moller, originaires de Vienne et impliqués dans l’industrie du textile, sont venus s’installer à Kfar Ata près de Haïfa, et où ils ont rapidement développé le design d’ATA, en suivant l’esprit qui régnait dans la région, avant la création de l’Etat d’Israël. De l’image du « Sabra » israélien (les Juifs nées en Israël avant 1948) à celle des ouvriers ou encore celle de l’armée, la marque de vêtements incarne toute l’histoire des premiers pionniers et du sionisme, porteurs de valeurs, qui devaient former toute une
nouvelle génération. Source : i24News
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Erytech (Lyon) a signé un accord de licence en Israël avec TEVA
Créée à Lyon en 2004, Erytech est une société biopharmaceutique au stade clinique qui développe des thérapies innovantes pour lutter contre des formes rares de cancers et des maladies orphelines. Erytech a développé un portefeuille de produits ciblant des marchés avec de forts besoins médicaux insatisfaits. La société produit eryaspase sur son propre site de production opérationnel et certifié à Lyon et dans un site de production clinique à Philadelphie, aux États-Unis. Erytech a annoncé récemment le dépôt d’un Document d’Enregistrement «
Form F-1 » en vue de son introduction en bourse aux Etats-Unis.
Selon le site Le Revenu: « Erytech : succès inattendu dans le cancer du pancréas.
Erytech dispose de partenariats de licence et de distribution d’eryaspase en Europe et en Israël avec TEVA, qui tous deux commercialisent le médicament sous la marque GRASPA®. ERYTECH a obtenu la désignation de médicament orphelin par l’agence réglementaire américaine (FDA) et l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) pour son produit eryaspase dans le traitement du cancer du pancréas.
La biotech a remporté une bataille dans le cancer du pancréas avec son médicament expérimentale Graspa. Une bonne nouvelle et une vraie surprise qui permet à l’action, en hausse de 38%, de reprendre un peu du terrain perdu l’an passé. La biotech lyonnaise a publié les résultats d’un essai clinique intermédiaire (phase IIb) évaluant Graspa, un médicament en développement, dans le cancer du pancréas métastatique, auprès de 140 patients, en seconde ligne de traitement
et en combinaison avec une chimiothérapie. Les résultats sont positifs : les critères d’évaluation (survie sans progression de la maladie et survie globale) sont atteints de manière statistiquement significative ».
Au Rwanda, Israël va investir dans un centre horticole à hauteur de $2,5 millions Au Rwanda, Israël va investir dans un centre d’horticulture àhauteur de 2,5 millions de dollars, qui formera et renforcera les capacités des agriculteurs du pays. Ce nouveau projet témoigne des liens forts entre les l’Etat Hébreu et Kigali. A partir de juillet 2017, un centre d’excellence en horticulture de 2,5 millions de dollars a uvert ses portes. Il forme et aide les agriculteurs à moderniser leur technique. « Le centre servira aux étudiants, chercheurs et agriculteurs qui veulent améliorer leur productivité », a annoncé directeur de la Division de l’horticulture au Conseil national d’exportation agricole (NAEB). Nsanzabaganwa, directeur de NAEB, a déclaré : « Nous sommes maintenant dans la phase finale avant que le centre ne commence à fonctionner. L’équipement nécessaire et les machines d’irrigation sont déjà expédiés ». A présent, il faut moderniser l’agriculture afin d’améliorer le rendement. Ainsi, chaque année, des stagiaires sont envoyés en Israël pour y apprendre de nouveaux procédés agricoles. La question de l’énergie verte a aussi été débattue. Le Rwanda à l’intention de dépenser 1,8 million de dollars pour mettre en œuvre le programme appelé « Parlement vert ». Ce projet nécessite l’installation d’un ensemble solaire de 4 650 m² sur le toit du parlement rwandais. Au niveau écologique, les Israéliens avait déjà beaucoup aidé le Rwanda grâce à la construction d’une centrale solaire de 8,5MW d’une valeur de 23,7 millions de dollars dans le district de Rwamagana, dans la province de l’Est, par « Energiya Global », premier investisseur mondial dans les champs solaires. Source : ecomnewsmed.com
À LA UNE
Cela fait plus d’un an maintenant que Margaret Aflalo, ex-enseignante passionnée de cuisine et de traditions, a tiré sa révérence… La faute à une vilaine maladie qui ne lui a laissé aucune chance, malgré son formidable appétit de vie et son optimisme. Créatrice du blog de cuisine juive Piroulie, Margaret a laissé son testament, sa jolie trace dans chaque foyer juif. Il ne se passe pas un jour sans que l’un ou l’une de nous aille sur son blog retrouver une recette, le bon dosage d’un ingrédient ou une meilleure façon de cuisiner un plat sans le dire à maman ou belle-maman pour ne pas la vexer ! (Allez, avouez, on l’a toutes fait non ?) Aujourd’hui, c’est à Margaret que nous voulons rendre hommage en publiant quelquesunes de ses recettes de shabbat en commençant, de façon presque incontournable, par les salades ! Toutes les cuisinières (et les cuisiniers car Messieurs, vous êtes nombreux aussi, derrière les fourneaux !) le savent, impossible d’ouvrir un dîner de shabbat sans les traditionnelles salades : chaudes, froides, cuites ou crues, les sublimes préparations qui s’étalent sur nos tables du vendredi soir et du samedi midi n’ont, reconnaissons-le, de salades que le nom. Car enfin, de l’aubergine frite, des pommes de terre additionnées de thon, d’œuf et de mayonnaise, ou encore les fameux pastels (à la viande, à la pomme de terre ou au poisson) tout dorés (à l’huile !) tous ces délicieux mets très chargés en calories peuvent-ils réellement prétendre à l’appellation salades ? Ah, quelle importance après tout ! Quand on aime, on ne compte pas et les tables juives aiment l’abondance, la richesse et le goût ! Alors c’est vrai, il y a parfois un peu trop de de mets mais les visages réjouis des convives en valent le détour ! Revenons, après ces considérations hautement philosophiques, à nos recettes ! Nous avons opté pour quelques grands classiques :
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La bible de la cuisine juive …
TCHOUCHOUKA La plus classique des salades cuites juives d’Afrique du Nord. Il en existe plusieurs versions et du Maroc à la Tunisie en passant par l’Algérie, chaque communauté en revendique l’origine. Disons-le franchement la Tchoukchouka appartient à tous ! La recette, elle, s’adaptera à vos goûts et vos envies, mais telle quelle, celle que nous donne Piroulie vaut le détour. Essayez-là : INGRÉDIENTS - 1 kg de gros poivrons rouges (il faut les choisir bien charnus) - 1.5 kg de tomates fermes - 5 à 6 gousses d’ail - 1 cuillère à café de paprika ou de piment moulu - 1 carreau de sucre - 5 cl d’huile - 1 cuillère à café de harissa (si vous aimez) - sel et poivre RÉALISATION - Faire griller les poivrons entiers au four pendant 50 à 60 minutes en les tournant toutes les 10 minutes jusqu’à ce que la peau soit noire et cloquée puis les éplucher, ôter la queue et les pépins et laisser égoutter 5 minutes. - Ébouillanter les tomates pour pouvoir facilement ôter la peau et les couper en petit morceaux. - Les mettre dans une passoire et les laisser égoutter un moment. - Faire revenir les gousses d’ail dans l’huile puis y ajouter les poivrons coupés en morceaux, les tomates, le paprika, la harissa, 1 morceau de sucre, le sel et le poivre et laisser mijoter en remuant régulièrement jusqu’à ce que toute l’eau se soit évaporée: il faut au moins 2 heures donc prévoyez de faire autre chose en même temps ! Remarques - Vous pouvez faire revenir les poivrons coupés en petits morceaux sans les avoir fait griller au préalable : dans ce cas les faire mijoter 1/2 heure avant de rajouter les tomates.
- Vous pouvez mélanger poivrons rouges et verts mais je préfère n’utiliser que des rouges. - Cette salade se congèle très bien. - Je ne mets pas de harissa dans la salade cuite, mais les juifs tunisiens en rajoutent et si on aime les salades relevées, ce n’est pas mauvais. Le saviez-vous ? Cette salade, qui porte le nom de salade cuite du côté d’Oran, se réalise aussi avec du piment de Cayenne ou tout autre piment, plutôt que la Harissa. On peut l’aimer plus ou moins sucrée. Le poivron vert, comme l’indique Margaret, peut être utilisé mais il est beaucoup moins sucré, et plus amer que son équivalent rouge. SALADE d’AUBERGINES, OIGNONS et TOMATES INGREDIENTS - 2 grosses aubergines bien fermes - 2 gros oignons - 2 tomates - 1 petit poivron rouge - huile (environ 5 cl) - sel et poivre RÉALISATION - Émincer les oignons et les faire revenir à feu doux jusqu’à ce qu’ils soient dorés. - Éplucher les aubergines en ôtant une lamelle de peau sur 2, les couper en petits cubes. - Ébouillanter les tomates pour pouvoir ôter leurs peaux et les couper en morceaux. - Couper le poivron rouge en petits morceaux (si vous avez un poivron grillé c’est encore mieux!) - Ajouter alors aux oignons rissolés les dés de poivrons, de tomates et d’aubergines et laisser mijoter jusqu’à ce que les aubergines soient bien cuites et très réduites(il ne doit plus y avoir d’eau dans la casserole, c’est très très long) - Servir bien frais Remarque : Cette salade se congèle très bien.
Variantes : Ne mettre que des oignons et des aubergines complètement épluchées et coupées en petits dés. Faire revenir les oignons dans 5 cl d’huile jusqu’à ce qu’ils soient dorés et bien réduits puis rajouter les petis cubes d’aubergines, couvrir laisser mijoter 2 à 3 heures puis découvrir et laisser réduire jusqu’à ce que les aubergines soient complètement désséchées en ajoutant un peu d’huile en fin de cuisson (encore 2 heures chez moi pour 4 gros oignons et 4 grosses aubergines avec 1/2 verre d’huile) CAVIAR D’AUBERGINE MAYONNAISE
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INGRÉDIENTS - 4 grosses aubergines - 2 à 4 gousses d’ail - jus d’un citron - mayonnaise - sel RÉALISATION Faire griller les aubergines au four (après les avoir piquées avec un couteau) pendant 40 à 50 minutes en les retournant toutes les 10 minutes jusqu’à ce qu’elles soient bien cuites. Racler la chair avec une cuillère et laisser égoutter au dessus d’une passoire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau (si les aubergines semblent manquer de cuisson vous pouvez les faire revenir dans une poêle jusqu’à ce qu’elles soient bien cuites). Quand les aubergines sont bien froides, écraser la chair avec une fourchette y ajouter du jus de citron, de l’ail finement haché, du sel et de la mayonnaise (pour 2 cuillères à soupe d’aubergines écrasées je rajoute environ 1 cuillères à soupe de mayonnaise). Autre variante plus légère : Ajouter à la chair d’aubergine, à la place de la mayonnaise, de l’huile d’olive, du citron, du cumin, du paprika, de l’ail et du sel
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La startup Bio-Fly (Israël) lutte contre la mouche qui s’attaque aux agrumes
La Belgique, grand financeur du système scolaire de l’Autorité Palestinienne
Le gouvernement belge va geler tous les financements versés au système scolaire de l’Autorité palestinienne (AP), après qu’une école élémentaire construite avec le soutien de la Belgique a été baptisé du nom d’un terroriste palestinien. Didier Vanderhasselt, porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, a expliqué que Bruxelles « va mettre en suspens tous les projets liés à la construction ou à l’équipement des écoles palestiniennes. » « Le gouvernement belge condamne sans équivoque la glorification des attentats terroristes. La Belgique ne permettra pas que son nom soit associé à ceux de terroristes, de quelque manière que ce soit », a ajouté Vanderhasselt. « La Belgique est depuis longtemps un important partenaire du plan stratégique de l’Autorité palestinienne pour l’éducation. La Belgique s’efforce de promouvoir une culture de respect des droits de l’Homme, de la dignité humaine et de la tolérance. Ceci devrait se refléter dans le programme enseigné dans les écoles financées à l’étranger par le contribuable belge, ainsi que dans les noms et les logos de ces écoles », pouvait-on lire dans le communiqué. L’école élémentaire pour filles Beit Awaa,
située dans la région de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, a été construite grâce à des fonds belges entre 2012 et 2013. L’école a ensuite été renommée école élémentaire Dalal Mughrabi qui avait participé au massacre de la route côtière en 1978, pendant lequel plusieurs terroristes du Fatah, dont elle, avaient détourné un bus sur la route côtière israélienne, à proximité de Tel Aviv, et tué 38 civils, dont 13 enfants, et blessé plus de 70 personnes. Le porte-parole a précisé que la Belgique avait soutenu la construction de l’école, mais n’était « pas informée du changement de nom. » Vanderhasselt a ajouté que la Belgique attendait une réponse officielle de l’Autorité palestinienne. La Belgique est un contributeur important du système scolaire de l’AP. Depuis 2001, l’Agence belge de développement a construit 23 nouvelles écoles en Cisjordanie, dont une école pilote écologique, et prévoit de construire 12 autres écoles, selon son site internet. Le pays a alloué 16,5 millions d’euros au financement des écoles de l’AP. Sources : blogs israéliens francophones.
Bio-Bee, qui commercialise des pesticides naturels, est devenue la star du salon des produits biologiques d’Anuga Organic, à Cologne, en Allemagne. Israël a participé du 7 au 11 octobre 2017 à ce rendez vous international de la filière biologique. BioBee, (ou Bio-Bee Biological Systems) est une société, située dans la vallée de Beit Shean au nord d’Israël, qui produit des bourdons pour une pollinisation naturelle ainsi que des pesticides naturels. Ces produits sont destinés à la vente en Israël ainsi qu’à l’exportation. Bio-Bee fait partie des trois plus grands producteurs mondiaux d’ « ennemis naturels » et de bourdons de pollinisation. Le Bourdon est un genre d’insectes sociaux volants de la famille des Apidae. Comme l’abeille mellifère, les différentes espèces de bourdons se nourrissent du nectar des fleurs et récoltent le pollen pour nourrir leur larves. Ce sont donc des animaux utiles pour l’homme et la flore en contribuant à la pollinisation. Les bourdons de pollinisation, ou Bombus terrestris, sont produits en masse par BioBee L’utilisation de ce bourdon aurait accru de 25% la quantité de tomates réservées à l’exportation (de meilleure qualité). Parmi les autres produits commercialisés par Bio-Bee on note aussi le Thripor, le Spidex, le Citripar, le Migliyphus et l’Aphipar, autant de produits vendus en flacons plastique, dont le contenu est « saupoudré
» dans les champs. Ils sont composés d’acariens carnivores ou de parasites (qui pondent leurs œufs dans les pucerons ennemis ou les œufs de ces derniers). Ces méthodes naturelles n’assurent pas un résultat à 100%, ce qui est préférable afin d’assurer la survie des parasites et carnivores « amis ». Les principaux clients de Bio-Bee sont les agriculteurs biologiques, mais aussi les agriculteurs conventionnels qui cherchent à innover leurs méthodes et à réduire l’usage des pesticides. Bio-Bee travaille en coopération avec des chercheurs européens et américains. Ses produits sont vendus dans le monde entier, dans plus de 55 pays, par l’intermédiaire de ses filiales et de nombreux agents et distributeurs. Bio-Bee est le premier producteur mondial de Phytoseiulus persimilis, le prédateur naturel le plus efficace de Tetranychus urticae (araignée rouge). Il convient de signaler qu’une autre firme israélienne a aussi participé au salon à Cologne, une entreprise nommée « BioFly » est spécialisée dans la production de mouches mâles stériles relâchées dans les vergers pour lutter contre les dégâts occasionnés par la mouche méditerranéenne des fruits, qui s’attaque aux agrumes dans plusieurs régions du monde. S. Ftouh (http://identitejuive.com)
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Une nouvelle semaine en Israël, la joie des retrouvailles, premiers contacts avec la famille, les amis qui ont fait leur alya, nous posons à l’évidence un regard de raison sur notre microcosme sociétale. A dire vrai, ils sont heureux, pour les retraités c’est un cadeau qu’Israël leur fait, soleil, retour vers une culture passablement oubliée, une atmosphère ou être juif ne pose pas de problème, une joie de vivre, le bonheur de prendre son temps, les petits accommodements avec les pseudos difficultés du pays, un seul réel soucis, l’oulpan, prétexte, nous sommes trop vieux, ça ne veut pas s’ancrer dans la mémoire et comme circonstances atténuantes nous vivons entre français, ce n’est pas vraiment le moyen d’améliorer son hébreu. Ce dont je peux certifier, lorsque les « séniors » envisagent une alya de confort ou fiscal, le but premier est d’apprendre l’hébreu, puis, passer ses soirées à réviser, les devoirs autant de discipline qui ne s’imposent pas dans la mesure où nous vivons entre nous. On se lasse, nous sommes des consommateurs du bonheur israélien, dans ces deux mots, une tendance, la foi est juive et notre vie est calquée à celle des Israéliens. J’ai en mémoire un souvenir très ancien, mes parents avaient un ami, survivant des camps qui n’avait qu’un désir faire son alya, à cette époque, début des années 60, rien de mal à cela, nous le prenions pour un « doux dingue » et les questions « POURQUOI », il n’y a jamais de vrais réponses à « pourquoi », sa famille et lui
sont partis. Il était dans nos pensées, Israël et sa douce espérance pour ne pas dire sa douce folie, il restait de lui une image comme celle d’un rêveur du schtetel. Quelques années passèrent, le tourisme vers Israël se développant, une de nos premières visites fut de lui rendre visite. IL était en forme, de la couleur sur son visage, de la joie dans le regard, une vivacité d’homme heureux. La famille modestement installée. Il habitait Ramat Chen, quand il nous vit, en dehors de l’émotion, il s’adressa à mon père « Yidl, ici tout est juif, le soleil est juif, l’air est juif » il n’en finissait pas de s’émerveiller de ce miracle d’une terre longtemps promise qu’il s’appropriait comme étant la sienne. Nostalgie qui m’émeut en l’écrivant, en ce temps Israël recevait une alya du bassin méditerranéen, une alya difficile, religieuse en manque de repère à la modernité et dans leurs rêves incandescents Israël était une vision d’antan qui abritait nos lieux Saints. De nos jours, Israël, de l’émerveillement de jadis a fait place à une sorte de banalité, le tourisme, les « low cost », ce n’est plus une aventure c’est devenu une destination .Israël fort, jouissant de tous les standards du rêve capitaliste n’en finit pas de contrarier le monde, avec son énergie inépuisable deviendrait presque un pays « donneur de leçon » à voir et à entendre les louanges sur ses capacités sécuritaires, ces « pépinières de recherche « des startups, et une infinité de PME à la conquête du futur.
Il y a une grande fierté de voir « notre pays » se construire, se libérer des contraintes qui avaient figés le peuple juif dans des situations ambigües face aux différents pouvoirs, il n’en demeure pas moins qu’à nos jours le CRIF, tout en nous représentant du mieux de ses possibilités est soumis à une modération polie dans ses critiques et à une diplomatie vertueuse pour ne pas se mettre à mal un exécutif qui ces dernières décennies ne se montrent pas toujours aussi enthousiastes à comprendre notre « malaise ». D’où cette tension intime qui aurait tendance à nous montrer une République qui n’est plus en phase avec ce que nous avons représenté pour la France en des temps meilleurs. Ces incertitudes, ces craintes, n’ayant pas peur de l’avouer s’ajoutent à nos angoisses d’un retour à un antisémitisme déjà présent et sournois qui se manifeste à mots couverts, mais n’en est pas moins l’expression voire le sentiment de politiciens aguerris, jouant la convivialité et la mauvaise foi dans des discours frénétiques auprès de milliers de sympathisants dont la culture et l’humanisme sont désormais soumis à un dictat passionnel et provocateur. Les effets ayant chacun une cause, les fondements de notre communauté se lézardent, collectes plus difficiles, la charge communautaire plus lourde fragilise nos institutions, les messages de soutien, la parole a moins de force, elle est répétitive à défaut d’être sincère. Parfois, je me demande si nous sommes encore une communauté recommandable ? Un fait, pour beaucoup, nous sommes nés avec la création de l’état d’Israël, sans bien nous rendre compte en ce temps-là que l’avenir pouvait faire de nous Juifs de France complices d’Israël, assimilant notre état de Juif à un Israël « répressif » autant de qualificatifs nauséeux. Dans cette exagération, la seule à pouvoir nous atteindre et à donner à nos détracteurs qu’ils fussent de Droite, de Gauche, des extrêmes les armes pour nous haïr. Nous vivons ces temps-là, avons une autre perspective d’un avenir plus serein, je ne le pense pas, la brèche entrouverte n’est qu’une des prémisses d’un demain moins chantant.
versé de l’UNESCO a trouvé sa nouvelle présidente Audrey Azoulay, ex ministre de la Culture, inconnue, encore il y a 3 ans, vote partagé en final entre le représentant du Qatar et la France, l’Egypte persuasive a fait pencher la balance en faveur de la candidate française. Dire vrai, ce n’est pas héroïque, cela prend en compte les marchandages à venir mais être confronté au Qatar, là est le drame ? Comment un pays totalitaire, pourvoyeurs financiers de groupes terroristes, propriétaire du PSG, investisseurs dans nos entreprises les plus prestigieuses a pu arriver avec son candidat à être un possible et probable dirigeant de l’UNESCO ? Le véto de l’Egypte a permis à notre candidate d’ en être la présidente ? Mais à quelle condition ? Sur quel fondement politique puisque l’art et la culture ne sont qu’un des prétextes politiques à cette « supercherie » humaniste dite « culturelle » que ne fait-on pas au nom de la culture ?
La France, un bastion irréductible et contro-
Bernard Korn Brzoza
La France a cédé ? Ce ne peut être une supposition, son attitude dans les résolutions de 2016/17 en est une preuve sans circonstances atténuantes ? Quand les états Unis et Israël se retirent de l’UNESCO, tous les pays de cette Europe malade auraient dû suivre cette décision ? Les USA « à travers la même logique continueront d’évaluer toutes les agences au sein des Nations Unies. L’UNESCO, sa politisation est devenue un problème chronique au point de conserver au Comité des Droits de l’homme à un assassin Bachar Al Assad , même après sa répression meurtrière sur des manifestants pacifiques ». Le courage d’un état n’est pas l’exemple le plus facile à suivre, mais où est donc l’honneur d’une Nation ? Cela rappelle étrangement les années 1938/39. L’acceptation du mal, le silence comme un aveu, une complaisance sinistre peutelle être partagée entre la peur ou le déni de toute vérité. L’histoire aime ce cynisme, la vulnérabilité, leur manque de conviction pour ne pas dire courage, ces hommes au pouvoir de nos démocraties sont un signe qui nous mène à un déclin sociétal majeur si ce n’est civilisationnel.
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L’Allemagne a repris les négociations pour la vente de sous-marins à Israël
Défense contre les cyber attaques. Israël, Finlande, Suède, 3 pays leaders L’Allemagne a repris les négociations pour la vente de trois sous-marins à Israël après une pause de trois mois à la suite d’une affaire de corruption présumée, ont indiqué vendredi des responsables israéliens.
« Israël, la Finlande et la Suède obtiennent les meilleurs résultats en matière de défense contre les cyber-attaques, selon un rapport de la cellule de réflexion sur la sécurité SDA. A l’inverse, la Chine, le Brésil et le Mexique sont les moins bien protégés. Israël, la Finlande et la Suède obtiennent les meilleurs résultats en matière de défense contre les cyber-attaques, selon un rapport de la cellule de réflexion sur la sécurité SDA. A l’inverse, la Chine, le Brésil et le
Mexique sont les moins bien protégés. L’organisation ‘Security & Defence Agenda’ – une cellule de réflexion sur la sécurité – évalue dans son rapport ‘Cyber-security: the vexed question of global rules‘ la capacité de défense de certains pays aux cyber-attaques. En collaboration avec McAfee, 250 spécialistes se sont exprimés sur le sujet, notamment sur base d’interviews. Parmi 23 pays examinés (plus l’Union européenne, l’OTAN et les Nations-Unies), ce sont Israël, la Finlande et la Suède qui obtiennent le meilleur score ».
Berlin avait reporté en juillet la signature d’un accord pour la vente de trois sous-marins Dolphin du géant industriel ThyssenKrupp à l’Etat hébreu. Cette décision intervenait après l’arrestation de plusieurs personnes soupçonnées notamment de corruption et de blanchiment d’argent autour de la transaction. L’enquête pour corruption, toujours en cours, implique des responsables israéliens de la sécurité ainsi que des collaborateurs locaux de ThyssenKrupp. Vendredi, des responsables israéliens ont avancé que l’accord était acquis, tandis que l’Allemagne a assuré que l’accord n’avait pas été finalisé. « Les Allemands ont donné leur feu vert pour l’accord », a déclaré un responsable israélien proche du dossier, sous le couvert de l’anonymat. Selon lui, l’Allemagne avait exigé que les respon-
sables israéliens impliqués dans le projet soient mis hors de cause avant la signature de l’accord. Le ministre israélien de la Construction Yoav Galant a pour sa part « accueilli le feu vert allemand » pour la vente des trois appareils. Ceux-ci porteraient ainsi d’ici 10 ans le nombre total de nouveaux sous-marins à disposition d’Israël à six, a précisé M. Galant dans un tweet. L’Allemagne a toutefois souligné que l’accord n’avait « pas encore été signé ». « Nous avons eu de nouvelles discussions à ce sujet, mais aucun accord n’a été conclu jusqu’à présent », a déclaré à l’AFP un porte-parole du gouvernement allemand. Les sous-marins allemands commandés par Israël sont susceptibles d’être équipés de missiles nucléaires et destinés avant tout à des missions d’espionnage au large des côtes iraniennes ou à des attaques en cas de guerre nucléaire entre les deux pays, selon des experts militaires étrangers. http://www.lefigaro.fr
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L’armée israélienne lutte contre les vols d’armes. Un marché noir très actif
L’armée israélienne est décidée à lutter contre les vols d’armes dans ses bases. Le chef d’état-major, le général Gadi Eizenkot, a donné son feu vert à un programme étalé sur deux ans et doté d’un budget de 24 millions de dollars pour endiguer ce fléau. La plupart des armes qui disparaissent sont vendues à des groupes du crime organisé. Mais certaines d’entre elles se retrouvent dans les mains de «terroristes» palestiniens en Cisjordanie ou Jérusalem-est. Parmi les mesures prises, figure la réduction du nombre de bunkers servant au stockage d’armes. Le matériel militaire et les munitions seront concentrés dans des bases plus importantes, tandis que la surveillance du personnel civil de celles-ci sera renforcée.
Les procédures de contrôle seront révisées et des renforts de gardes militaires déployés. L’armée fera également appel à la technologie. Des systèmes de caméra vidéo fonctionnant 24 heures sur 24 seront installés autour des bunkers. La gestion et le suivi des stocks seront assurés par des systèmes informatiques plus performants, ce qui devrait permettre de sonner l’alarme en cas de disparition de matériel militaire. La tentation du vol est d’autant plus forte que les armes automatiques sont très demandées et peuvent atteindre des centaines, voire de milliers de dollars sur le marché noir, très actif en Israël. Source : http://www.ttu.fr
Au Canada, Elta (IAI) va vendre des radars militaires destinés à Airbus défense
Le satellite espion d’Israël prend 64.000 minutes de photos/an
Israël a lancé l’an dernier un nouveau satellite d’espionnage, selon le journal Haaretz sur base des témoignages de fonctionnaires de la sécurité. Il s’agissait du satellite Ofek qui avait décollé avec une fusée porteuse non nommément citée de la base de Palmahin au sud de Tel Aviv.
Sur base des témoignages de fonctionnaires de sécurité anonymes, la station conservatrice américaine Fox News a en outre annoncé que le lancement avait été un succès et qu’il s’agissait « du satellite d’espionnage le plus sophistiqué à ce jour » de l’état juif. Le satellite pourra prendre annuellement jusqu’à 64.000 minutes de photos. Dans le sens inverse de la rotation de la Terre Contrairement aux autres puissances spa-
tiales, Israël effectue ses lancements vers l’ouest et donc dans le sens inverse de la rotation de la Terre, afin que ses fusées porteuses aient moins de vitesse naturelle. L’état juif ne veut en effet pas poser des problèmes à ses voisins arabes au cas où un incident se produirait lors d’un lancement classique en direction de l’est. L’Ofek-11 a été construit par Israel Aerospace Industries (IAI). Son prédécesseur, Ofek-10, a été lancé en 2014, et l’Ofek-9 en 2010. Explosion chez SpaceX Le 1er septembre, Israël a perdu son satellite de télécommunications civil Amos6, lorsque la fusée porteuse Falcon-9 de SpaceX, qui devait l’emmener dans l’espace, a soudainement explosé à la suite d’un test sur la base de Cap Canaveral en Floride.
La filiale Elta, de Israel Aerospace Industries, annonce un contrat important avec Airbus. Il porte sur la vente par le leader israélien de la défense aéronautique de 16 radars ELM-2022A. L’ELM-2022A (avion) fait partie de la famille de radars
de surveillance maritime multimodaux X-Band conçus pour une plate-forme aérienne différente. Les radars intègrent une technologie de pointe. ELTA Systems, filiale d’IAI est spécialisée dans les radars et la détection.
FRANCE
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Valérie Pécresse : « une firme israélienne nous aide à détecter des suspects avec des caméras intelligentes »
Lettre de l’Association Vigil’ance au Préfet du Val de Marne PREFECTURE VAL – DE – MARNE M. le Préfet Laurent PREVOST
propos haineux contre ISRAEL et la Communauté juive.
Vincennes, le 18 Octobre 2017 URGENT OBJET : MANIFESTATION ce soir à IVRY
Il nous apparaît donc utile de s’opposer à ce soutien illicite, mettant en cause des décisions de Justice conformes et nous vous demandons de bien vouloir interdire ledit rassemblement de ce soir.
Monsieur le Préfet, Nous venons d’apprendre la tenue d’une manifestation publique programmée ce soir à 18 H à IVRY / SEINE salle Robespierre, en faveur du terroriste Salah HAMOURI, incarcéré en ISRAEL après Jugements pour actes criminels.
Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération. Franck SERFATI Président
Si le droit d’expression est reconnu par notre Constitution et nos principes fondamentaux, celui – ci n’est pas absolu et ne peut porter atteinte à l’Ordre Public !
Valérie Pécresse a évoqué sa « charte de laïcité », laquelle vise à se prémunir contre tout risque de radicalisation (la région Îlede-France comte quelques 4.000 fichiers S) et défend le principe selon lequel « pas un euro ira à des associations, des entreprises ou des organisations privées dans lequel la charte de la laïcité serait violée ».
Ces réunions, outre la défense d’un individu condamné à plusieurs reprises pour actes terroristes par un Etat démocratique et souverain, dégénèrent systématiquement en
Cédric Grolet sacré à New York meilleur chef pâtissier du monde Le meilleur pâtissier du monde est français et il s’appelle Cédric Grolet. En Israël de grands Chefs pâtissiers comme Yoni Alvo sont classés à la même catégorie que le Français. Selon 20Minutes.fr : « GASTRONOMIE Le chef Cédric Grolet a été sacré à New York meilleur chef pâtissier de restaurant du monde… 32 ans, Cédric Grolet est un prodige du dessert. Non content d’être meilleur chef pâtissier depuis 2015, il est également devenu depuis mardi 17 octobre le meilleur chef pâtissier de restaurant du monde, comme il l’a lui-même indiqué sur Twit-
Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, était interrogée sur i24News à Tel-Aviv ce soir. « Sur le boycott d’Israël, nous avons un arrêt de la cour de cassation qui dit très clairement qu’il est illégal de boycotter (ce pays). Il n’était plus possible pour la région de financer, comme cela était le cas, des associations qui appelaient ouvertement au boycott d’Israël », a-elle dit tout en s’avouant « surprise » de voir que cet exemple n’a pas été suivi par d’autres collectivités.
ter. Un sacre qui s’est tenu lors du gala des Grandes Tables du monde devant un jury composé notamment de Pierre Hermé ou de Jean-François Piège. Nommé à 27 ans chef pâtissier du Meurice à Paris, fonction qu’il occupe toujours, Cédric Grolet a également fait en 2017 un passage dans « Top Chef » lors d’une épreuve de pâtisserie. Et pour ceux qui ont raté son intervention télévisuelle, il reste son compte instagram où le chef pâtissier poste régulièrement des photos de ses desserts, et en particulier de sa spécialité, les fruits en trompe l’œil ».
« J’ai fait de la sécurité une priorité de la région. Nous avons été endeuillé malheureusement par des attentats épouvantables de Charlie à l’Hyper casher en passant par le Bataclan et bien d’autres. Nous avons des attaques terroristes qui sont déjouées très fréquemment et qui me font terriblement peur », a-t-elle ajouté. Consolider la coopération avec Israël Interrogée sur ce que l’Etat hébreu peut apporter à la France, Valérie Pécresse a affirmé : « Israël a déployé un certain nombre de technologies nouvelles et d’ailleurs nous avons déjà mis en place en France une technologie d’origine israélienne. Nous travaillons avec une société israélienne sur la détection des mouvements suspects avec des caméras plus intelligentes ». Selon elle, malgré des actes encore « clairement antisémites » comme dans le cas du
meurtre de Sarah Halimi, elle note que ce qui s’est passé avec le Bataclan ou à Nice a permis une « prise de conscience » et l’éveil d’une solidarité au sein de toute la communauté nationale. Par ailleurs, elle a confié qu’elle travaille activement avec Samuel Sander, père et grand-père des victimes de Mohamed Merah ainsi qu’avec Latifa Ibn Ziaten, qui sont « des grands témoins contre le terrorisme dans les lycées d’Îlede-France ». Elle a également rappelé l’importance de la communauté juive en Île-de-France, « la première communauté juive de France » et a indiqué que « nous avons des ambassadeurs naturels entre Israël et la région. Je pense que nous avons énormément de sujets de coopération à approfondir ». « Mon prédécesseur socialiste ne m’a légué qu’un seul partenariat de coopération avec le gouvernorat de Jérusalem-Est et il me semblait absolument nécessaire de combler la lacune qui voulait que je n’avais aucune coopération régionale avec le territoire de l’Etat d’Israël », a-t-elle insisté sur i24NEWS. Le présidente Les républicains en visite en Israël pendant deux jours est venue notamment pour consolider cette coopération, notamment dans les domaines du tourisme, de l’innovation (« la French Tech et la Tech israélienne »), ainsi que la « Smart City », c’est-à-dire tous les services publics. Valérie Pécresse a également annoncé qu’elle prépare avec le ministre israélien du tourisme une « saison franco-israélienne » qui démarrera en juin et finira en novembre. L’Île-de-France sera partenaire de cette saison notamment lors de la « semaine de la gastronomie » où des chefs de la région feront découvrir leurs spécialités au public israélien. Source : ww.i24news.tv
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Valérie Pecresse en Israël
Jack-Yves Bohbot, Valérie Pecresse, Joël Mergui, Florence Berthout, Jeremy Redler, le consul général de France, Benjamin Chkroun Les raisons ne manquaient pas à la prési- matière d’innovation et recherche et dédente de la région Ile-de-France de venir veloppement, leur forte attractivité tourisen Israël à la rencontre des responsables tique, leur densité culturelle et la nécessité politiques et des acteurs de la société ci- de partager leur expérience dans le domaine vile afin de promouvoir la coopération et de la lutte contre le terrorisme qui frappe rél’amitié entre la région Capitale et l’état gulièrement les deux territoires. hébreu. Accompagnée par Joël Mergui, Meyer HaRecherche, développement économique, bib et les conseillers régionaux Florence culture, tourisme, sécurité, tels sont les su- Berthoud, Jeremy Redler et Benjamin Chjets d’échange qu’a mis en avant l’ancienne kroun, Valérie Pecresse a rappelé que dès ministre Valérie Pécresse qui, pendant deux sa prise de fonction à la tête de la région jours, a multiplié les rencontres en Israël. Île-de-France, elle avait fait voter une délibération interdisant de verser des subvenQue ce soient aux maires de Jérusalem et tions régionales aux associations appelant de Tel Aviv, aux ministres du Tourisme et au boycott d’Israël. Intransigeante sur cette de la Technologie, elle a adressé le même question, elle a rappelé avec force à ses inmessage, celui de mettre en place un par- terlocuteurs que «dans son combat contre tenariat durable entre Israël et la région Ile- l’antisémitisme, ni dans son combat contre de-France. ceux qui veulent nier à Israël le droit d’exister, il ne doit y avoir en la matière aucune Une grave lacune était en effet à combler : demi-mesure». celui d’absence de lien avec Israël. Car aussi étrange que cela puisse paraître, le seul De nombreux contacts ont été noués et ce partenariat existant était celui établi par son déplacement donnera suite dans les proprédécesseur socialiste, Jean-Paul Huchon, chains prochaines semaines à la mise en avec le gouvernement de Jérusalem-Est ! œuvre d’initiatives concrètes. Il était temps de rééquilibrer les relations entre une région qui accueille la première Mais, le moment le plus émouvant sera à Jécommunauté juive d’Europe et l’Etat d’Is- rusalem, lorsque Valérie Pecresse est venue raël. se recueillir avec émotion au Kotel, le lieu le plus saint du Judaïsme. Israël et l’Ile-de-France ont pourtant bien des points en commun : leur éminence en Jack-Yves Bohbot
Réception de la délégation par l’ambassadrice de France en Israël
Recueillement au mémorial du Yad VaShem
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Marie s’infiltre : le phénomène La saga des Galeries Lafayette. 2.0 s’invite sur les planches Itinéraire de deux Juifs alsaciens avec énergie Depuis plus de 18 mois, un ovni a fait son apparition dans la galaxie web : Marie S’infiltre. Des meetings de Marine Le Pen aux tapis rouge du Festival de Cannes, des salons de toilettage pour chiens au Pôle Emploi, la jeune effrontée ose tout et fait semblant d’être membre du clan infiltré pour nous faire marrer ! Et ça marche ! Des millions de vue glânées au hasard de ses happenings filmés plus tard, la belle en folie monte sur scène et nous gratifie d’un one-woman-show totalement allumé où le rythme le dispute à l’énergie ! Compte-rendu…
Théophile Bader est né à Dambach-laVille en Alsace en 1864, dans une famille juive locale. Monté à Paris, à l’automne 1893, passant en omnibus boulevard Haussmann, il remarque une pancarte « bail à céder » au coin de la rue Lafayette et de la rue de la Chaussée d’Antin, dans le IXe arrondissement. Le propriétaire cède le bail à Théophile Bader. Celui-ci peut alors concrétiser avec son cousin Alphonse Kahn, lui aussi Juif alsacien natif de Kolbscheim, le projet de s’associer en vue d’ouvrir un magasin de nouveautés à cet emplacement. Le 13 décembre suivant, les 2 hommes forment une société en nom collectif sous la raison sociale : « Alphonse Kahn et compagnie ». Dans les premiers jours de 1894, les deux commerçants réalisent leur rêve en ouvrant une boutique de frivolités de 70 mètres carrés sous l’enseigne « Les Galeries ». Il s’agit en fait d’une petite mercerie, une boutique de fournitures pour mode et couture sise au numéro 1 de la rue Lafayette. En se spécialisant dans la vente de mercerie, tissus, dentelles, rubans et colifichets, le magasin se singularise et affirme ainsi sa vocation première de se lancer dans la mode et la nouveauté.
On lui a dit d’être elle-même ! Au naturel… Alors, voilà, « j’ai pris une douche », dit-elle, désabusée. Car être elle-même, Marie S’infiltre a du mal à se rappeler ce que c’est. Peut-être même ne l’a-t-elle jamais su. 18 mois déjà qu’elle nous gratifie de petites vidéos absolument cinglées, montrant, par le menu, comment elle s’invite dans tous les univers en jouant les alliés. Militante convaincue au meeting de Marine Le Pen, elle se transforme en ingénue sexy sur le tapis rouge de Cannes avec juste, son petit 06 inscrit sur son dos, des fois qu’un réalisateur aurait un rôle en trop… Dans les salons de toilettage pour chien, elle joue les adoratrices du monde canin, s’évanouissant de bonheur devant un chihuahua ou un dogue allemand. Au pôle emploi, elle propose avec candeur d’organiser des défilés de mode pour vaches, parce que c’est sûr, la crise du monde agricole, avec Marie, c’est fini… L’infiltré est dans le pré. On a pleuré de rire sur le web à chacune de ses infiltrations. Désormais l’heure est venue d’aller voir en vrai si elle est aussi
déjantée qu’il y paraît. Réponse : oui ! En quelques tableaux bien sentis, Marie, sur les planches, nous conte les grands moments de sa jeune vie : ceux qui ont fait d’elle, l’infiltrée schizophrène qui nous bidonne sur le web. Entre les parents millionnaires de gauche, les copains fils de gardien portugais, le trafiquant de drogue de l’école primaire et le stage au ministère des Affaires étrangères, sans oublier les boulettes de tata Bakhlai, Marie a croisé tellement de farfelus qu’on la trouve finalement hyper équilibrée. Si l’on excepte le fait qu’elle a un metteur en scène franco-marocain gay dans la tête, et que c’est lui, le grand ordonnateur imaginaire, qui lui dit quoi faire… Fou, agité, tellement énergique qu’il nous donne le tournis, le show est absolument déjanté mais drôle à pleurer. Attention talent fou, à ne surtout pas manquer. Allez-y ! Marie S’infiltre. Tous les mercredis à 20 h aux Feux de la Rampe, 34 rue Richer, 75009 Paris. Réservations chez les revendeurs habituels et au théâtre. Places à 19 euros.
Le 21 décembre 1896, la société Kahn & Bader achète la totalité de l’immeuble du 1 rue Lafayette et en devient propriétaire. Le 1e septembre 1899, l’entreprise Kahn & Bader se change en société anonyme et prend le nom de « Galeries Lafayette », dernier des grands magasins parisiens à être fondé dans la capitale française. Il est le plus innovant, le plus mode, le plus entreprenant. Sur la façade de la rue Lafayette s’étale une immense banderole proclamant : » Les Galeries Lafayette, maison vendant le meilleur marché de tout Paris « . Le succès est vite au rendez-vous grâce aux méthodes reprises des autres grands magasins et qui font leur fortune : assortiment large et varié, prix fixes et affichés, possibilité pour la clientèle de toucher, essayer et comparer librement. Bientôt, le Grand Magasin est surnommé « Galeries farfouillettes ». Si le pari est audacieux, l’emplacement est idéal : la proximité de l’Opéra et des Grands boulevards, la gare Saint-Lazare récemment achevée et les commerces avoisinants attirent dans ce quartier une foule de Parisiens et de provinciaux. Rapidement, le magasin séduit grandes bourgeoises, employées de bureaux et ouvrières de couture. Le concept développé par Théophile Bader est celui d’un » bazar » de grand luxe dont l’abondance et l’opulence des marchandises feraient tourner la tête aux clientes. En 1904, changement de taille avec l’acquisition des 38-40-42, boulevard Haussmann et du 15 Chaussée d’Antin, actuel emplacement du magasin. Dès le début du XXe siècle, les Galeries Lafayette ont leurs propres ateliers de fabrication de confection
afin de démocratiser les toilettes les plus en vue du moment. Des unités de production fabriquent en exclusivité pour le magasin. Bader sait que la mode, les goûts et les envies de ses clientes passent vite. Afin de se démarquer de ses concurrents, il est l’un des premiers à vendre dans son grand magasin des copies de modèles haute couture, accessibles au plus grand nombre. Sa méthode est complètement originale pour l’époque : il va aux courses et à l’Opéra, toujours accompagné d’une dessinatrice qui copie discrètement les toilettes des « élégantes ». Elles sont ensuite réalisées dans ses ateliers avec des adaptations dans les plus brefs délais. Ainsi, les modèles sont proposés quelques jours plus tard à ses clientes. Théophile Bader est donc en quelque sorte à l’origine de ce que l’on appelle le prêt-à-porter mis à disposition de toutes les bourses. La démocratisation de la mode est en marche et le succès est au rendez-vous. En 1912, Alphonse Kahn, malade, vend ses parts à Théophile Bader. En octobre de cette même année, le nouveau magasin est inauguré. Constamment, il tente de diversifier son offre. Le nouvel établissement est composé de 96 rayons, d’un salon de thé, d’une bibliothèque et d’un salon de coiffure. Il a 5 étages, des balcons, une grande coupole ainsi qu’un majestueux escalier d’honneur digne de l’Opéra, tout en fer forgé. Selon les vœux de Théophile Bader, une lumière dorée, venant de la coupole, inonde le grand hall et fait scintiller la marchandise. Au sommet du bâtiment, une terrasse permet de découvrir Paris. Les vitrines jouent un grand rôle dans cette mise en scène : elles doivent éveiller toutes les envies et tous les désirs. Tout est fait pour que le client se sente bien et ait envie d’acheter. Le magasin est tout entier voué à la nouveauté et à la mode. De 1916 à 1926, les Galeries Lafayette s’implantent en province, à Nice, Lyon, Nantes et Montpellier.Durant les années 20, Théophile Bader tente d’étendre son activité à d’autres pays mais il rencontre toutefois un succès limité. Il investit personnellement dans plusieurs entreprises, notamment Monoprix, enseigne qu’il crée en 1930. Mais en juin 1940, les affiches « entreprise juive » sont apposées sur les vitrines du magasin par les autorités d’occupation. Théophile Bader meurt à Paris en 1942. L’entreprise est reprise par ses gendres, Max Heilbronn et Raoul Meyer. Le premier, déporté comme résistant à Buchenwald reviendra en 1945. Raoul Meyer, réfugié en zone sud, prendra part à la libération de Paris en 1944. Robert Levy, beau frère de Bader et directeur général des Galeries Lafayette, ainsi que son épouse Blanche, seront déportés le 3 octobre 1943 et assassinés à Auschwitz. Aujourd’hui, les Galeries Lafayette sont reconnues à travers le monde entier comme le phare de l’élégance et du bon goût français. Son architecture monumentale en fait un lieu touristique incontournable de Paris. Noémie Grynberg / Israel Magazine
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Le procès Merah bénéficie d’une couverture médiatique insuffisante
Alors que se joue actuellement le procès d’Abdelkader Merah, frère du fameux faux «loup solitaire» de Toulouse et de Montauban, il faut saisir cette opportunité médiatique pour faire le bilan des cinq dernières années. C’est un doux euphémisme d’affirmer que ce procès bénéficie d’une couverture médiatique insuffisante. Ce procès arrive après 5 ans de déni et de communication mensongère dans les médias par les politiques, mais aussi par les rédactions qui ont joué une propagande dangereuse en refusant de relater le réel de peur peut être de faire le jeu du FN. Il y a une chaîne de production idéologique solidement installée sur notre territoire et tout est fait pour ne pas la remettre en cause. Les attentats qui ont suivi ne sont que la suite logique d’un processus qui suit son cours et qui ira en s’aggravant puisque rien n’est fait pour s’attaquer aux causes de ces violences, qui sont le résultat d’un islam identitaire fort au sein de ce qu’on appelle, depuis 2002, les territoires perdus de la République. Il y a une chaîne de production idéologique solidement installée sur notre territoire et tout est fait pour ne pas la remettre en cause, on assiste ainsi à des communications de diversions pour nous tenir à distance du réel qui fâche. DÉNI COUPABLE DE LA CLASSE POLITIQUE ET MYTHOLOGIE DOUTEUSE L’affaire Merah est symptomatique d’un déni coupable qui mine la classe médiatico-politique depuis près de 25 ans, sur une réalité désagréable, gênante et qui va à l’en-
contre d’un terrorisme intellectuel entretenu dès le milieu des années 80. Depuis l’émergence du FN au début des années 80, s’est construite une mythologie douteuse qui a fait voler en éclat l’assimilation républicaine dans notre pays et cela concerne les dernières populations arrivées en France qui étaient issues du regroupement familial, ou de l’immigration en provenance des pays à majorité musulmane. L’arabe, le nord africain, le musulman d’origine maghrébine était le nouveau juif, toute volonté de dénoncer les difficultés d’intégration et d’assimilation était interprétée comme une volonté cachée de commettre un holocauste. La rhétorique haineuse du Front National à cette époque fut brandie en épouvantail face à tout questionnement légitime sur ce sujet épineux. A partir du moment où le FN confisquait certaines thématiques, il n’était plus possible d’en parler sans être. A l’insécurité culturelle et physique s’est ajoutée l’insécurité intellectuelle de peur d’être assigné à la fachosphère qui peut entraîner une mort sociale. A l’insécurité culturelle et physique s’est ajoutée l’insécurité intellectuelle de peur d’être assigné à la fachosphère qui peut entraîner une mort sociale. Parallèlement à la mise en place de ce bouclier immunitaire s’est constitué le développement d’une contre société au sein du pays dans les banlieues communautarisées. Cela s’est traduit par la mise en place de valeurs culturelles normatives venant des pays d’origine, qui subissent depuis le début des années 80, une offensive idéologique des théocraties du golfe.
Cette offensive s’est illustrée par l’arrivée des paraboles qui transportaient dans leurs programmes un autre mode de vie, d’autres valeurs culturelles qu’on retrouve dans de nombreuses banlieues, mais aussi des conflits politiques. La venue en nombre de prédicateurs de théocraties arabes permettait de prendre le contrôle des centres religieux des quartiers. L’Algérie, par exemple fut confrontée à cette offensive, et après avoir vaincu par les armes l’islamisme, est en train de perdre la guerre idéologique en ayant cédé aux salafistes afin de préserver la paix sociale. C’est ainsi que nous avons vu débarquer en 1989, le fameux voile à Creil alors que le FIS avait pénétré le cœur de la population algérienne en partant des universités. La nature des régimes arabes et nord africains a beaucoup aidé la propagation de l’islam politique, cet islam littéraliste qui veut appliquer les textes tels qu’ils étaient appliqués dans le monde musulman à l’époque des califes. En effet dans ces pays, même si leurs leaders autoritaires combattaient les religieux trop ambitieux, ont été mis en place des programmes scolaires où le religieux identitaire, la haine des juifs et d’Israël ainsi que la rancœur contre les ex-colonisateurs se partageaient des parts de marché considérables très populaires dans l’opinion publique arabe et nord africaine. Ces normes identitaires, revanchardes ont été importées chez nous par divers canaux, et il a été facile pour les islamistes d’en ramasser les fruits mûrs. Ces normes identitaires furent non seulement des obstacles à l’intégration de nombreux enfants issus de cette immigration mais qui plus est, pouvaient les préparer mentalement à la radicalisation isla-
miste. REFUS DE L’ALTÉRITÉ. Les crimes de Merah, en pleine campagne présidentielle, ont jeté l’effroi dans l’opinion publique à l’époque, et tout le monde s’attendait à voir désigner comme meurtrier un identitaire proche du FN. Personnellement j’étais dans le doute car je ne voyais pas un identitaire blanc s’attaquer à des hommes en uniformes servant la France. Je n’ai guère été étonné quand on a découvert l’identité du tueur au scooter, je me suis dit «voilà on y est», car fort de mes observations et vécus personnels, et alarmé par le travail du collectif autour de Georges Bensoussan avec les fameux «territoires perdus de la république», je m’attendais à une explosion des violences identitaires au travers de l’islam politique. On perçoit toute l’horreur du contexte dans l’enregistrement de la mère en train d’affirmer que «le prophète autorise les musulmans à tuer les enfants des juifs!» Ce qui va suivre les crimes de Merah sera beaucoup plus révélateur et les vraies causes seront minimisées , voire cachées par nos médias et nos politiques. Alors qu’on nous vend l’hypothèse d’un loup solitaire, le frère aîné de Mohamed Merah, Abdelghani dénonce dans son livre, «Mon frère, ce terroriste», que toute sa famille, à part lui, est radicalisée, que son frère Abdelkader se fait appeler Ben Laden et que ce dernier a failli le tuer en le poignardant car il avait comme compagne une femme d’origine juive! Figarovox
A la Station F (Paris) des startupistes israéliens heureux L’une d’entre elle est spécialisée dans la finance et la blockchain. (La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle. Par extension, une blockchain constitue une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne). De nombreux jeunes israéliens se sont lancés dans ce secteur très porteur.
La Station F a ouvert ses portes le 1er juillet 2017 au sein de la Halle Freyssinet, bâtiment ferroviaire datant des années 1920 et situé dans le 13e arrondissement de Paris. Déjà deux startups israéliennes
à très fort potentiel y sont actives (selon des informations IsraelValley l’accueil des startups israéliennes par les leaders de Station F a été très chaleureux).
Selon (1) : « Après le Cargo et le NUMA, l’objectif de ce lieu dédié à l’innovation et présenté comme « le plus grand campus de startups au monde », pouvant accueillir jusqu’à 1000 startups, est de favoriser la création d’entreprises innovantes, avec plusieurs incubateurs en son sein et des espaces privilégiant le travail en commun. Il est aussi la nouvelle vitrine de l’écosystème start-up en France, pays hautement
dynamique et attractif pour les investissements étrangers et entreprises étrangères. Avant même son ouverture, des startups françaises de premier plan, opérant à l’international comme vente-privée, ou étrangères et présentes partout dans le monde comme Facebook, ont choisi de s’y installer pour y développer des programmes d’accélération. 23 programmes d’accélération de startups La Station F en quelques chiffres - 34 000 m² - 3 ans de travaux - 1 000 startups - 600 personnes notamment étrangères pourront être logées à deux pas de la Station F - 250 millions d’euros investis - 195 € par mois facturés pour un poste de travail - 23 programmes d’accélération de startups, notamment le Start-up Garage de Facebook - 2 programmes directement pilotés par la Station F : le Founders program et le Fellowship program »
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Du nouveau concernant la pension alimentaire pour enfants en Israël
Une nouvelle loi proposée par la députée du parti Kulanu, Merav Ben Ari, réduirait ou éliminerait la pension alimentaire pour les enfants si les parents divorcés ont la garde partagée des enfants. La loi s’appliquerait dans les cas où les parents gagnent un montant à peu près égal, ou si la mère gagne plus que le père, et si les enfants passent une quantité égale de temps avec les deux parents.
Tnuva admet avoir commis des violations flagrantes sur les prix à la consommation
La nouvelle loi doit encore passer en deuxième et une troisième lecture avant d’être approuvée. “Mais il y a des tribunaux qui n’attendent pas la législation et qui se prononcent déjà sur ces questions”, a déclaré Ben Ari. « C’est une question qui concerne tous les parents qui partagent la garde des enfants de plus de six ans. L’objectif est d’alléger le fardeau des hommes et de répartir le fardeau financier de manière égale et équitable
entre les deux parents.” Actuellement, les pères israéliens paient le deuxième montant le plus élevé de la pension alimentaire pour enfants de l’OCDE, les pères payant en moyenne 1790 shekels par enfant (sans les frais partagés comme ceux liés à la scolarité, etc…) . Puisque le salaire moyen se situe entre 8000 et 9000 shekels, un père de trois enfants avec garde partagée peut finir par payer jusqu’à 6.000 shekels en pension alimentaire, se retrouvant avec seulement 3000 shekels pour vivre. La Cour suprême israélienne a statué en juillet que les parents d’enfants âgés de 6 à 15 ans devront payer une pension alimentaire pour enfants en fonction de la situation financière de chaque parent. Par Ariel Melles – JSSNews
Chômage pour les immigrants employés dans des firmes d’options binaires La direction de Tnuva devrait signer un accord de compromis conclu par l’entreprise avec l’Autorité de la concurrence, dans lequel la société devra payer 25 millions de shekels. Selon l’accord, Tnuva admet avoir commis des violations flagrantes sur les prix à la consommation: de fait, la société aurait arrangé ses prix en accord avec ses concurrents.
l’amende sera remboursé aux clients par carte de crédit. En plus de l’amende infligée à la compagnie, deux anciens cadres porteront aussi la responsabilité personnelle et seront forcés de payer aux caisses de l’État une amende personnelle de 75 mille shekels. L’ancien PDG Arik Shor et ancien directeur des ventes Erez Wolf, actuellement PDG de Gad Dairies.
C’est l’amende la plus élevée que l’Autorité de la concurrence ait imposée à un seul contrefacteur pour infraction à la législation antitrust. La période à laquelle les violations sont attribuées sont les années 2008-2011, dans lesquelles Tnuva appartenait au Fonds Apax, contrôlé par Zehavit Cohen.
Selon l’arrangement Tnuva admet que les prix à la consommation ont été fixé avec les réseaux de distributions (Shufersal, Mega, etc…) dans le but d’augmenter les prix à la vente. En 2011, Tnuva aurait proposé à ses concurrents des arrangements pour certains produits, comme les pots de fromage blanc.
Selon l’accord de règlement, le montant de
Par Valériane de Chardonnay – JSSNews
La Knesset a approuvé et finalisé une proposition de loi initiée par l’Autorité israélienne des valeurs mobilières pour interdire le commerce d’options binaires, peu importe que les clients des sociétés “binaires” israéliennes aient pour clients des israéliens ou des étrangers. La présidente du comité de réforme de la Knesset, Rachel Azaria, qui a préparé la législation a déclaré: “La police et l’Autorité israélienne des valeurs mobilières ont clarifié sans équivoque l’importance de la loi pour le pays en général et pour le marché israélien des capitaux en particulier.” Des centaines de nouveaux immigrants qui travaillent dans des sociétés d’options binaires n’ont plus qu’à trouver un nouvel
emploi. Beaucoup d’arnaques ont été mises en place avec les options binaires. Raison pour laquelle cette activité est désormais interdite. Par Amiel Cohen – JSSNews
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L’école hôtelière de Lausanne s’installera à Jérusalem en 2018
SodaStream (Israël) ouvre une ligne de production pour ses travailleurs arabes
L’École hôtelière de Lausanne, considérée comme la première institution mondiale de formation en gestion hôtelière, proposera des cours à Jérusalem dès l’année prochaine. Combien de visiteurs en Israël ont vu leur visite à Massada ou une journée sur la plage gâchées par un réceptionniste indifférent, un serveur incompétent ou un guide envahissant?
leurs demandes, pour renforcer le potentiel touristique fabuleux du pays. Avec le soutien de l’industrie du tourisme en Israël, Sinh compte bien changer la situation. L’école hôtelière de Lausanne, considérée comme la première institution mondiale de formation à la gestion hôtelière, commencera proposer des cours à Jérusalem l’année prochaine.
Israël manque cruellement de personnel hôtelier top niveau. Selon Yateendra Sinh, qui dirige l’unité de formation des cadres de l’École hôtelière de Lausanne, le niveau de service personnel et professionnel dans les hôtels, les restaurants et les autres installations touristiques ne crée pas en Israël le type d’expérience que les visiteurs veulent revivre, et donc souvent, ces visiteurs ne reviendront pas.
Dans le cadre d’un programme dirigé par l’Autorité de développement de Jérusalem, le Ministère du tourisme et le Ministère des affaires de Jérusalem et du patrimoine, l’école proposera des cours dans le cadre d’une formation de six mois qui ira de l’enseignement des bases au management hôtelier. L’EHL prévoit de recevoir quelque 200 étudiants et espère finalement s’allier à une institution académique établie en Israël pour pouvoir proposer un diplôme.
Donc le personnel hôtelier doit apprendre à écouter les besoins des clients et à suivre
Source : tribunejuive.info/
Israël représente 2,5% des avoirs étrangers en Suisse SodaStream a ouvert une ligne de production temporaire dans la communauté de Maaleh Efraim, dans la vallée du Jourdain, pour aider les travailleurs arabes palestiniens qui sont temporairement interdits d’entrer en Israël après l’attaque terroriste de Har Adar qui a tué deux agents de sécurité et un policier des frontières. Le 29 septembre, le terroriste arabe palestinien Nimer Mahmoud Ahmed Aljamal a assassiné trois personnes et en a blessé un quatrième, au niveau du point de contrôle à la porte arrière de la ville de Har Adar, près de Jérusalem, à travers laquelle les travailleurs de l’Autorité palestinienne entrent quotidiennement dans la communauté. Aljamal
s’est entraîné intensivement avant l’attaque terroriste. Les forces de sécurité israéliennes, en réponse, ne permettent actuellement pas aux résidents des villes de l’Autorité palestinienne d’entrer en Israël. (Alyaexpress-News) Sodastream est une multinationale israélienne spécialisée dans la fabrication d’appareils de gazéification de boissons. C’est également la marque commerciale sous laquelle elle commercialise ses produits, servant à fabriquer des soda et de l’eau gazeuse par ajout de dioxyde de carbone. Son siège est basé à Lod en Israël et la principale unité de production était située dans la colonie Ma’aleh Adumim en Cisjordanie, puis transféré à Léhavim dans le sud du pays.
Un étude de l’US National Bureau of Economic Research (NBER) a construit une carte mondiale des avoirs étrangers dans de nombreux pays du monde. En Suisse les israéliens auraient 2,5 % des avoirs. (Sylvain Dreyfus) LE SAVIEZ-VOUS? Selon Le Temps : « Les riches Israéliens attirent les banques suisses. UBS, Credit Suisse mais aussi Pictet, Union Bancaire Privée (UBP) ou encore Edmond de Rothschild sont autant de banques suisses présentes en Israël. C’est au début des années 2000, alors que la deuxième in-
tifada faisait rage, que les premières d’entre elles ont ouvert une représentation au sein de l’Etat hébreu. Dans des quartiers chics de Tel-Aviv comme le boulevard Rothschild ou la station balnéaire d’Hertzliya Pitouah, un peu plus au nord. Parmi les banques privées, UBP fait partie des précurseurs puisqu’elle s’est installée en 1999 déjà. Aujourd’hui l’établissement genevois ne compte toutefois que deux employés à Tel-Aviv, avec pour tâche principale de promouvoir, auprès de riches clients privés comme d’institutionnels, des produits et des services maison ».
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Une autoroute au nord Religion nouvelle en Israël : d’Herzliya (Israël) ouvert à des 5 % de la population convertie voitures-robots au véganisme
Ne cherchez pas de conducteurs, de chauffeurs ou de pilotes dans ces voitures. Pendant 60 jours, ce sont des voitures autonomes sans pilotes, qui occuperont l’espace de cette autoroute dans le centre d’Israël. Un nouveau tronçon d’autoroute de 1,5 kilomètre au nord d’Herzliya va être ouvert à des voitures-robots. Il sera mis à la disposition de cinq sociétés, à savoir : Nexar, General Motors Israel, Mobileye, Innoviz, LiDAR et Argus Cyber Security qui, chacune, travaillent dans des secteurs technologiques différents qui tous contribuent de manière décisive au développement des voitures sans conducteur. Dans le détail, parmi les 5 entreprises israéliennes qui participent à ce projet de voiture autonome.
1.Nexar qui développe une application connectée de caméra intégrée au tableau de bord et qui fournit des avertissements sur les dangers de la route. 2. General Motors Israël, qui essaie la voiture autonome qu’elle a développée. 3. Mobileye, récemment acquis par Intel, teste ses derniers développements. 4. Innoviz expérimente ses solutions de télédétection LiDAR. 5. Argus Cyber Security qui teste ses solutions pour les véhicules possédant des fonctionnalités de connectivité avancées et protégés des pirates. Source : coolamnews.com
La startup Keepers (Israël). Une appli contre le cyber-harcèlement entre jeunes Keepers Child Safety, une start-up israélienne basée à Jérusalem, lance “Keepers“, une nouvelle application smartphone qui vise à lutter contre le cyber-harcèlement entre jeunes. Keepers Child Safety, une start-up israélienne basée à Jérusalem, lance “Keepers“, une nouvelle application smartphone qui vise à lutter contre le cyber-harcèlement entre jeunes. Près de 40% d’enfants entre l’âge de 13 et 17 ans auraient déjà vécu une agression en ligne et seulement 22% d’enfants harcelés osent en parler avec leurs proches. “Keepers” offre aux mineurs la possibilité de naviguer le web en toute sécurité – et permet aux parents de rester vigilants de l’expérience en ligne de son enfant sans nuire à sa vie privée. Arik Budkov, co-fondateur de “Keepers“, eu l’idée suivant le suicide d’un élève dans la
classe de son fils au collège. Le jeune garçon avait été victime d’agression en ligne depuis plusieurs mois, harcelé par ses propres camarades de classe. Suite à cette tragédie, Budkov a interrogé son fils et a découvert que lui aussi était victime de cyber-intimidation. Budkov a donc décidé d’agir, et avec l’aide de ses co-fondateurs, Hanan Lipskin et Doron Yakobi, fonde sa startup Keepers Child Safety en février 2016. Leur projet “Keepers” cherche à lutter contre le cyber-harcèlement entre jeunes ; offrant aux parents un moyen de garder un œil sur l’activité en ligne de son enfant de manière consciente et prudente…. Cet article a été initialement publié par ©siliconwadi.fr
Avec 5 % de la population convertie au véganisme, les Israéliens arrivent en tête des fondus de légumes. Et jusque dans les rangs de l’armée, la vegan mania s’est emparée du pays. Le véganisme (francisation de l’anglais veganism), dit également végétalisme intégral, est un mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu des animaux. L’adoption de ce mode de vie découle généralement d’une idéologie qui propose une redéfinition normative de ce que devraient être les relations des humains aux animaux. Cette idéologie peut prendre la forme de l’antispécisme, un mouvement selon lequel la même considération morale devrait être accordée aux différentes espèces animales. Plus généralement, le véganisme peut s’inscrire dans
une action pour la défense des droits des animaux. Au-delà de l’adoption d’une pratique alimentaire végétalienne (qui exclut la viande et le poisson, mais aussi les produits laitiers, les œufs et le miel), le véganisme exclut la consommation de tout autre produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d’abeille, cosmétiques et médicaments testés sur des animaux ou contenant des substances animales). Une personne qui opte pour le véganisme est communément appelée « végane ». Au masculin, le mot « végan » est également utilisé ; il coexiste avec la forme épicène « végane » (utilisée au masculin et au féminin).
Les Israéliens adorent les destinations inhabituelles
Ayal Segal, directeur de marché israélien pour HotelsCombined, constate que la plupart des Israéliens ont choisi les destinations vivement populaires comme Londres, Prague, Budapest, Bucarest, Amsterdam, Rome, Berlin ou New. York.
Antalya, une station balnéaire turque, est également très populaire auprès des familles israéliennes qui cherchent une expérience à faible coût malgré les tensions diplomatiques d’Israël avec la Turquie, déclare Segal. “Les nouvelles destinations populaires de cette année sont Varsovie et Chypre. Nous pensons que c’est parce qu’il y a de nouveaux vols en provenance d’Israël qui ont débuté l’année dernière et que les gens en ont appris. Les réservations vers Chypre ont augmenté de 400% seulement “, dit Segal. Mais alors que la moyenne israélienne réserve des logements pour 100 $ la nuit, souvent dans un appartement plutôt qu’un hôtel 2 ou 3 étoiles, ceux qui ont les moyens et la curiosité optent pour des destinations de vacances exotiques ou inattendues et dépensent beaucoup plus. Une suite ultra-luxe dans un hôtel de villégiature à Sentosa qui dispose d’un niveau
supérieur, un patio extérieur, d’un jacuzzi au niveau inférieur offre une vue sous-marine privée dans le plus grand aquarium du monde adjacent: coût environ 4 100 $ par nuit. Il y avait aussi des Israéliens dans la fourchette de 3 000 $ par nuit vont au Ritz Paris, au Plaza Athénée à Manhattan ou aux Grand Canal House Suites d’Amsterdam. Des destinations plus récentes incluent les îles Cocos, un territoire australien vierge qui offre un hôtel 5 étoiles avec spa ou piscine; et aussi des réservations à Saint-Kitts-et-Nevis, une nation des Caraïbes à deux îles. “Il semble que des Israéliens connaissent des destinations inhabituelles et les recherchent”, déclare Segal. “Nous avons vu de nombreuses réservations en Afrique – Zambie, Congo, Libéria, Swaziland, Burkina Faso, Togo et São Tomé et Príncipe. Nous avons également vu des réservations au Salvador, au Nicaragua, en Grenade, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Mariannes du Nord, à la Trinité, au Brunei, aux Palaos, à Curaçao et aux îles Salomon. S. Ftouh - http://identitejuive.com
POLITIQUE
Edition du 25 Octobre au 31 Octobre 2017
Shinzo Abe réélu. Face aux pays arabes le commerce du Japon avec Israël n’est pas prioritaire
Malgré des divergences sur le dossier palestinien Israël est finalement assez satisfait de la victoire du chef du gouvernement japonais Shinzo Abe, qui a remporté une large victoire aux élections législatives anticipées de ce dimanche. Il s’est engagé à «agir avec fermeté» face aux menaces de la Corée du Nord qui ont dominé la campagne électorale.
Déception en Israël. Donald Trump ne s’oppose pas au commerce Europe-Iran
L’administration Trump ne cherchera pas à bloquer le commerce entre l’UE et l’Iran malgré son refus de certifier l’accord sur le nucléaire iranien, a indiqué le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson dans une interview publiée vendredi par le Wall Street Journal. Cette décision a déçu les israéliens. Selon Capital.fr : « Le président a été assez clair sur le fait que ce n’est pas son intention d’interférer dans les contrats que les Européens peuvent avoir avec l’Iran », a déclaré M. Tillerson au quotidien américain, une semaine après l’annonce de ce refus par le président Donald Trump. « Il l’a dit clairement: « Pas de problème. Vous faites ce que vous voulez faire », a ajouté M. Tillerson. L’Union européenne s’est montrée déterminée lundi à préserver l’accord nucléaire après sa remise en cause virulente par Donald Trump, plusieurs capitales jugeant ce compromis historique essentiel pour convaincre la Corée du Nord de venir à la table des négociations sur son programme nucléaire. Le président américain a refusé la semaine dernière de « certifier » l’accord sur le nucléaire iranien, plaidé pour son durcissement par le Congrès et menacé d’en retirer les Etats-Unis si ses demandes n’étaient pas satisfaites. Les autres grandes puissances (Russie, Chine, France, Allemagne,
Royaume-Uni) signataires de ce compromis historique en 2015 ont unanimement pris la défense de l’accord. Selon le Wall Street Journal, les Etats-Unis, qui ont informé les Européens de leurs réflexions ces six derniers mois, vont maintenant entamer une discussion sur la suite des événements. « Nous allons commencer un processus plus formalisé avec eux », a confirmé M. Tillerson au quotidien économique. Selon le journal, ces commentaires semblent destinés à dissiper des préoccupations européennes, selon lesquelles Washington crée délibérément de l’incertitude sur l’avenir de l’accord iranien pour tenir écartées les banques et les entreprises européennes du marché iranien. L’UE s’inquiète pour ces entreprises qui ont, certes timidement, commencé à revenir en Iran après la levée des sanctions internationales liée à l’accord, alors que le commerce entre les Européens et l’Iran a atteint 16 milliards de dollars (14 milliards d’euros) en 2016″.
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Le Premier ministre nippon connait Israël. Il avait été accompagné lors de son séjour en 2015 en Israël d’une importante délégation d’hommes d’affaires. Il avait pour objectif de « renforcer les liens économiques avec chacun de ces pays », afin de doper les exportations de l’archipel, selon le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. Laua Chambre de commerce Israël-Japon travaille à convaincre quelques géants de l’industrie nipponne, tels que Panasonic, Toshiba ou Toyota, de venir implanter directement des centres de Recherche et Développement en Israël. Pour cela, elle organise divers séminaires culturels et commerciaux, des échanges de délégations, ainsi que des conférences et des événements. Elle informe ses membres, les conseille et les assiste dans la formation, la coopération ou le partenariat entre gouvernements, sociétés privées et entrepreneurs. HISTORIQUE DES RELATIONS JAPON – ISRAËL. Les Relations entre Israël et le Japon ont commencé le 15 mai 1952 quand le Japon a reconnu Israël et qu’une légation israélienne s’est ouverte à Tokyo. En 1954, l’ambassadeur japonais en Turquie a assumé le rôle additionnel de ministre en Israël. En 1955, une légation japonaise avec un ministère plénipotentiaire s’est ouverte à Tel-Aviv. En 1963, les relations sont passées au niveau des ambassades, et le sont restées depuis. Les relations commerciales du Japon avec les nations arabes et l’Iran ont la priorité sur celles avec Israël. En 1993, les deux pays ont signé la « convention entre le Japon et l’état d’Israël tendant à éviter les doubles impositions et à prévenir l’évasion fiscale en matière des impôts sur le revenu. » En 2000, les deux nations ont signé l’ « accord entre le gou-
vernement du Japon et le gouvernement de l’état d’Israël pour les services aériens. » Il y avait 708 ressortissants japonais en Israël en octobre 1999 et 604 ressortissants israéliens au Japon en décembre 1998. Le gouvernement japonais a nommé Yoshinori Katori, attaché de presse au ministère des affaires étrangères, comme ambassadeur en Israël le 1er août 2006. Katori a précédemment servi de ministre en Corée du Sud et de directeur général du bureau consulaire d’affaires avant d’assumer le poste courant août 2005. En septembre 2008, Katori termina son poste en Israël et fut remplacé par l’Ambassadeur Haruhisa Takeuchi le 1er décembre 2008. En juillet 2006, le Japon a annoncé un plan pour le « couloir de la paix pour la paix et la prospérité, » qui serait basé sur le développement économique et l’effort commun entre Israéliens et Palestiniens, plutôt que sur le contentieux continue du territoire. Shimon Peres a accordé beaucoup d’attention à ce projet pendant sa participation à une Conférence Internationale à New York en septembre 2006 qui était organisé par l’ancien Président des États-Unis Bill Clinton. En juillet 2008, le gouvernement japonais a réitéré son soutien au plan lors des entretiens entre Israéliens et Palestiniens, et a invité les deux côtés à continuer de travailler vers l’accomplissement du plan. Le Japon a également annoncé son soutien au projet de parc agro-industriel près de Jéricho, et il espère que le chantier commencera d’ici 2009. Jusqu’aux années 1990, le Japon était le pays développé qui approuvait le plus les demandes arabes de boycott d’Israël. En conséquence, les relations économiques ont été très limitées pendant la majeure partie de l’histoire d’Israël. Les exportations d’Israél vers le Japon, consistant principalement en diamants polis, produits chimiques, machines, appareillage électrique, et agrumes ont une valeur de 810 millions $US. Les exportations de Japonais vers Israël, consistant principalement en automobiles, machines, appareillage électrique, et produits chimiques, ont une valeur de 1,3 milliard $US.