GRATUIT - Numéro 456 - Edition du 6 Décembre au 12 Décembre 2017
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 6 Décembre au 12 Décembre 2017
La force de l’inconscient, la faille de l’arrogant…
Pour ceux qui se posent encore des questions sur la ligne politique du leader de la France Insoumise, il aurait fallu regarder l’Emission Politique, sur France 2, présentée par Léa Salamé. Bien sûr, c’est un cliché de dire que les masques sont tombés, mais hélas, il n’y a pas d’autre vocable, dans la langue française, pourtant bien riche, pour indiquer à quel point monsieur Mélenchon s’est pris les pieds dans le tapis de son insconscient. De son conscient aussi d’ailleurs, car en guise de politique économique et de ligne de conduite d’une politique sociale et internationale, il nous ressert de la margarine de synthèse façon recette traditionnelle de l’Union soviétique. « Vous êtes parterre en 5 minutes », assène-t-il, sûr de lui en la matière ! Il jubile le leader minimo, confit dans son obstination communiste… Et puis voilà qu’arrive l’heure des polémiques. Alors, on est vilain, on lui parle de sa copine Danièle Obono et ça c’est facile un peu quand même hein. Ah il faut le dire, il la joue fine au début, la blague. Drapé dans sa dignité de grand manitou ouvert au dialogue, il pointe l’illogisme médiatique : « si je me pose en chef, vous dites que je suis un dictateur, si je refuse de faire la police et de faire taire mes ouailles lorsqu’elles s’expriment sur un sujet d’actualité, je suis d’accord de manière implicite, ah mais quand même zêtes jamais content hein. » JeanLuc, vous permettez qu’on vous appelle par votre petit nom de baptême (ah non pas de baptême, la religion pour vous c’est privé, hein), juste un grand bravo. Il était beau le petit discours sur le manque de cohérence, il était bien trouvé le plaidoyer plein de vibratos sur « ils ont le droit d’avoir des opinions Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
différentes, c’est ça qui fait la richesse des insoumis ! » En mode, nous on a pas de pétrole, on a pas de pognon (enfin eux, pas vous, parce que je le rappelle, vous êtes millionnaire hein !), mais on a des idées différentes et on débat ! Sauf que débattre quand l’une des vôtres tient des propos antisémites, ça s’appelle servir la soupe. Et que se taire, dans la même situation, ça s’appelle être complice. Voilà voilà. Et là bim ! Un coup de votre inconscient, l’aurait pas pu se taire celui-là : « Madame Obono est une militante antiraciste et antisémite… euh pardon contre l’antisémitisme. » Ouais… Bon, on vous aurait bien conseillé la psychanalyse, mais sont tous juifs ou presque les inventeurs du concept. C’est ballot. Bon allez, on va pas retourner le couteau dans la plaie. Juste on voulait vous dire pour le Vénézuela : elle avait mauvaise haleine, la madame qui était venue vous en parler ? Ou alors elle vous a bousculé en coulisses et du coup, vous ne l’aimez pas hein ? Non parce que des comportements méprisants, humiliants, sexistes, on en a vus dans la classe politique. Mais un tel mélange d’autocratie, de dégoût, assaisonné de votre si juste colère, c’était quand même saisissant. On aime bien vous savez, quand vous vous comportez comme un chef, un vrai monsieur Mélenchon hein ? Non c’est vrai, ça nous fait du boulot en moins : pas besoin de nous échiner à affûter nos arguments pour vous combattre. On vous laisse juste vous couler tout seul. Au fond de l’océan. Bien, bien profond. Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Surprise. En Israël, le taux de chômage sera de 4,4% en 2018 et 4,2% en 2019
Mavi Marmara : La Cour pénale internationale (CPI) ne poursuivra pas Israël L’Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE) a déclaré dans un rapport publié que l’économie israélienne devrait croître de plus de 3,4% en 2018 et 2019, des taux nettement plus élevés que ceux prévus pour les États-Unis ou l’Europe. Cependant, les analystes de l’OCDE ont averti de l’existence d’une bulle immobilière en Israël en déclarant : « Les prix des logements continuent de grimper fortement et le risque de développements indésirables sur le marché de l’immobilier, dans lequel les banques sont fortement impliquées, reste élevé ». La Cour pénale internationale (CPI) ne poursuivra pas Israël pour le raid meurtrier contre une flottille humanitaire à destination de Gaza en mai 2010, confirmant une précédente décision de clore l’enquête préliminaire. La flottille affrétée par l’ONG turque IHH, considérée comme proche de l’actuel gouvernement islamo-conservateur au pouvoir à Ankara, avait été arraisonnée dans les eaux internationales par un commando israélien tandis qu’elle tentait de rallier Gaza, sous blocus israélien. Neuf Turcs à bord du Mavi Marmara avaient été tués dans l’assaut, ce qui avait provoqué une dégradation des relations diplomatiques entre la Turquie et Israël. Un dixième était mort plus tard de ses blessures.
Une flottille de huit navires. Cette flottille était composée de huit navires, avec à leur bord 70 passagers originaires d’une quarantaine de pays. Son objectif déclaré était d’apporter de l’aide à Gaza et d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les conséquences du blocus. La procureure de la CPI avait été saisie de l’affaire par le gouvernement des Comores, Etat partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, mais aussi celui auprès duquel était enregistré le Mavi Marmara, le navire amiral de la flottille internationale humanitaire. En 2014, elle avait déjà décidé de ne pas poursuivre Israël pour le raid tout en estimant « raisonnable de penser » que des crimes de guerre avaient été commis.
Le rapport appelle le gouvernement israélien à prendre les mesures nécessaires pour maitriser les prix du logement. Selon l’organisation, les mesures prises jusqu’à présent, telles que le programme de logement abordable du ministère des Finances ou encore la hausse du nombre de constructions, peuvent, si elles se poursuivent, faire baisser les prix des logements. L’OCDE attribue ses prévisions de croissance notamment au développement de quatre champs de gaz naturel au large des côtes d’Israël: Tamar, découvert en 2009 à l’ouest de Haïfa, Leviathan, découverts à proximité en 2010, ainsi que ceux de Tanin et Karish, découvert au nord-ouest de Haïfa en 2012. D’autres facteurs de cette crois-
sance sont l’augmentation des salaires, qui entrainent une augmentation de la consommation privée, et les faibles taux de chômage, qui devrait être de 4,4% en 2018 et 4,2% en 2019. Le rapport recommande au gouvernement d’accroître les dépenses publiques consacrées à la santé, aux retraites et à l’éducation de manière à ce que les fruits de la croissance profitent aux autres segments de la population. L’ambassadeur d’Israël à l’OCDE, Carmel Shama Hacohen, a déclaré : « L’OCDE ne peut pas donner à Israël un certificat d’excellence mais il donne certainement au premier ministre, au ministre des Finances et quelque autres hauts fonctionnaires israéliens de bonnes raisons de sourire et d’être optimiste. L’activité intense du ministre des Finances en ce qui concerne le marché du logement indique que les risques sur le marché immobilier ne lui ont pas échappé compte tenu de l’effet qu’il peut jouer sur la stabilité du secteur bancaire et sur le fardeau insupportable qu’il impose aux jeunes couples ». L’OCDE prévoit que l’économie mondiale progressera de 3,7% en 2018 et de 3,6% en 2019. Source Koide9enisrael
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Non au Boycott d’Israël. Le Parlement Européen se réveille
C’est une première au parlement européen. Des dizaines de députés, issus de partis de droite comme de gauche, appellent la ministre des Affaires étrangères de l’UE, Federica Mogherini, à cesser de transférer de l’argent aux organisations comme BDS qui appellent au boycott d’Israël. La missive réclame aussi de mettre un terme à leurs relations avec ces organisations.
vicius (Lituanie). Le conservateur roumain Cristian Dan Preda et le social-démocrate Ioan Mircea Pascu (également roumain). L’allemande Arne Gericke (ultra conservateur) fait aussi partie des initiateurs. Les ont rejoint notamment, la députée polonaise Anna Fotyga, le tchèque Pavel Telicka (également vice-président du parlement), l’espagnole Beatriz Becerra, et l’allemand Dietmar Koster.
Dans le cadre d’un processus multipartite, ils sont une soixantaine de parlementaires européens a appeler à agir sans équivoque pour empêcher les fonds publics d’atteindre ces organisations qui appellent à boycotter Israël sous prétexte de liberté d’expression. Les députés notent au passage qu’il s’agit là ni plus ni moins, d’antisémitisme et d’’antisionisme.
Cristian Dan Preda souligne dans cette lettre adressée à Federica Mogherini l’opposition des signataires à la demande des élus d’extrême-gauche de suspendre les accords avec Israël et précise : Il en va de l’intérêt du parlement européen et de ses citoyens. Les accords de partenariat avec Israël, l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la sécurité, de la défense et du renseignement, ne doivent pas être dictés par l’impasse actuelle dans le processus de paix.
Les signataires Ils sont plusieurs à avoir pris le taureaux par les cornes. Le vice-président libéral-démocrate du parlement européen Petras Austre-
Source : coolamnews.com
Bonne nouvelle pour l’Agence Juive ? Itshak Herzog, bien placé pour être nommé Président
Le Giro 2018 s’élancera bien de Jérusalem le 4 mai prochain. Le BDS va enrager Le Giro 2018 s’élancera de Jérusalem le 4 mai prochain, avec un contre-la-montre individuel.Après un bref incident sur l’appellation « Jérusalem Ouest », vite retirée, tout devrait rentrer dans l’ordre. Le BDS va être très triste en lisant l’article que nous avons sélectionné : Selon todaycycling.com : »Le peloton restera ainsi trois jours en Israël avant d’effectuer son retour en Italie, le 8 mai. La formation continentale professionnelle Israël Cycling Academy, qui évoluerait ainsi à domicile, va-t-elle participer à son premier Grand Tour ? Tout porte à croire que oui. Si elle participe au premier Grand Tour de son histoire, Israël Cycling Academy évoluerait à domicile lors des trois premières étapes du Giro d’Italia. Sylvan Adams, instigateur du grand départ du Tour d’Italie 2018 à Jérusalem et propriétaire de l’équipe, semble certain que la formation israélienne sera présente sur le Giro en mai prochain. « Je suis la personne qui a amené le Giro en Israël », explique le principal intéressé à CyclingTips. « Par ailleurs, je suis propriétaire de cette équipe. Ces deux projets sont intimement liés. En effet, nous avons fait une demande à RCS [la société organisatrice du Tour d’Italie] pour participer au Giro et notre demande, je crois, a été très très bien reçue. Je suis très confiant sur nos chances de participer à notre premier Grand Tour même s’ils n’ont pas fait d’annonce
officielle. » Parrainée par Peter Sagan, Israël Cycling Academy a été créée en 2015, avec le statut d’équipe continentale. Avec une dizaine d’hommes seulement, elle a vocation à former de jeunes coureurs et ne cesse de se développer. En effet, elle pourrait d’ores et déjà participer à son premier Grand Tour en 2018, si elle est invitée sur le Giro d’Italia. Dès sa première année sur le circuit, elle lève les bras à quatre reprises. Parmi ses succès, elle remporte sa première course à l’occasion du Tour d’Azerbaïdjan, grâce à une victoire d’étape de Daniel Turek. La même année, le Tchèque décroche également une étape du Tour de Berlin. L’année suivante, elle totalise neuf victoires dont le classement général du Tour de Hongrie et compte dans ses rangs Guillaume Boivin, ancien pensionnaire de l’équipe Cannondale. Dan Craven également, passé chez Europcar. En 2017, l’équipe israélienne obtient son statut d’équipe continentale professionnelle. Les portes du World Tour lui sont désormais ouvertes sur invitation des organisateurs. Cette année, elle a surfé sur ses résultats de 2016. En effet, elle compte huit victoires à son palmarès dont une étape de la Colorado Classic remportée par Manuel Senni (BMC Racing Team) ».
Les dirigeants de l’Agence juive aux Etats-Unis ainsi que les responsables de l’Organisation des Fédérations juives d’Amérique du Nord ont fait parvenir au Premier ministre israélien une liste de six candidats de leur choix pour prendre la succession de Nathan Sharansky à la tête de l’Agence juive. Selon le Jerusalem Post, les six candidats sont: Dr. Youval Steinitz, ministre des Infrastructures nationales, de l’Energie et de l’Eau, Nahman Shaï, député travailliste, Dany Dayan, Consul général d’Israël à New-York, Ron Dermer, ambassadeur d’Israël à Washington et Itshak Herzog, chef de l’opposition. Ces six candidats seraient tous agréés par Binyamin Netanyahou. La candidature qui aura été choisie communément par les deux côtés sera présentée lors
du prochain conseil d’administration de l’Agence juive au mois de février 2018 et confirmée lors de l’assemblée générale du mois de juin 2018. A ce jour, c’est le ministre Youval Steinitz qui est présenté favori en Israël mais il n’est pas certain que ce soit le choix des Américains. Les chances de l’ambassadeur Ron Dermer semblent assez faibles car il n’est pas très populaire dans les milieux juifs libéraux et démocrates. Dany Dayan semble vouloir rester à son poste qu’il affectionne particulièrement. Quant à Itsh’ak Herzog, ses proches indiquent qu’il n’est pas très surpris de cette nouvelle. Mais le prix à payer pour lui serait de quitter la vie politique lphinfo.com
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Rencontre au Sommet entre Netanyahou au Kenya malgré l’OTAN et Israël en décembre des problèmes de sécurité. 2017 Voyage à succès
Benjamin Netanyahu devrait rencontrer le secrétaire-général de l’OTAN Jens Stoltenberg au cours de son prochain voyage à Bruxelles en décembre 2017. L’OTAN a l’an dernier accepté la présence d’un représentant officiel d’ Israël et de lui accorder un bureau permanent à son siège à Bruxelles. « L’OTAN a informé Israël qu’il pourra ouvrir un bureau au siège de l’organisation à Bruxelles et achever le processus de remise de lettre de créances de son représentant à l’OTAN », peut-on lire dans un communiqué publié l’an dernier . « Cette annonce intervient après des efforts diplomatiques prolongés et conjoints des ministères des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Agence de Sécurité nationale. Israël souhaite remercier ses alliés au sein de l’organisation pour leur soutien dans ce dossier », ajoute le communiqué.
« Israël » n’est pas membre des 28 pays réunis au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), mais profite d’une coopération militaire dans de nombreux domaines et fait partie du Dialogue méditerranéen, un programme de sensibilisation de l’OTAN de sept pays traitant des voies maritimes. Certains Etats de l’Otan s’étaient opposés par le passé aux tentatives de resserrement des liens avec Israël, estimant que cela pourrait porter atteinte aux relations avec des pays arabo-musulmans. Les tentatives de réconciliation entre Tel-Aviv et Ankara ont facilité la prise de décision de l’OTAN, la Turquie aurait fait un geste de bonne volonté en faveur d’Israël. L’OTAN compte 40 membres y compris des pays comme l’Australie, l’Inde, le Japon, le Pakistan et la Russie. Elle a des accords de partenariat avec des pays extra-européens en Méditerranée et dans le Golfe persique.
Netanyahou au Kenya pour « approfondir encore les liens d’Israël avec l’Afrique ». Benyamin Netanyahou a participé hier au Kenya à la cérémonie d’investiture du nouveau président kenyan Uhuru Kenyatta, qui a prêté serment pour un second et dernier mandat. Au cours de cette visite éclair de 24 heures, Netanyahou doit s’entretenir avec dix autres chefs d’Etats africains. Ce déplacement « vise à approfondir les liens d’Israël avec l’Afrique, notamment en établissant des liens avec des pays avec lesquels nous n’avons pas de relations diplomatiques », a-t-il dit avant d’embarquer. « Quatre missions diplomatiques [israéliennes] ont été ouvertes en Afrique au cours des deux dernières années, et j’espère que d’ici la fin de la journée je serai en mesure d’annoncer l’ouverture d’une autre ambassade israélienne dans une nation africaine. Et ce n’est que le début », a précisé le Premier ministre israélien. Réélu à la présidentielle d’octobre, boycot-
tée par l’opposition, M. Kenyatta a prêté serment sous les vivats des 60.000 personnes rassemblées dans un stade du nord-est de la capitale Nairobi, promettant notamment son « allégeance à la République du Kenya ». A coups de gaz lacrymogènes et de tirs de semonce, les forces de l’ordre ont joué au chat et à la souris avec des groupes de partisans de l’opposant Raila Odinga, environ 200 au total, qui tentaient de se rendre sur les lieux, selon un journaliste de l’AFP. Le chaos a également été au rendez-vous autour du stade de Kasarani, où la police a tiré des gaz lacrymogènes sur des partisans du président qui tentaient de pénétrer dans le stade déjà rempli. Ces échauffourées ont fait plusieurs blessés. Avant le départ de Netanyahou, les médias israéliens avaient indiqué que les services de renseignement du Shin Bet n’avaient pas donné leur feu vert à l’apparition de Netanyahou au stade Kasarani de Nairobi pour des raisons de sécurité, prévoyant des émeutes. www.i24news.tv
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Sexe, robots et technologie. Un nouveau secteur du higtech d’Israël ?
Des études prédictives venant de sources très sérieuses l’affirment : les robots sexuels connaîtront dans les années à venir un succès phénoménal. De nombreuses marques sont spécialisées dans le domaine et ne cessent d’innover afin d’offrir une expérience d’utilisation toujours aussi exceptionnelle. En Israël, une douzaine de startups se sont lancées dans ce secteur peu conventionnel. Elle évitent de trop communiquer dans le pays pour ne pas s’attirer les foudres d’opposants à cette industrie. Nous avons rencontré l’une d’entre elle à Rehovot (parc scientifique situé à 20Kilomètres au Sud de Tel-Aviv) qui de manière très discrète prépare son lancement aux Etats-Unis et en Corée du Sud. L’industrie du sexe affiche un chiffre d’affaires de près de 50 milliards d’euros dans le monde. Selon hellobiz.fr : « Ces dernières années, on a vu le développement de l’industrie du sexe. Cela s’explique surtout par les nombreuses innovations qui ont été apportées dans ce secteur. Depuis près de trois ans déjà qu’on a vu le succès considérable des robots sexuels sur les réseaux sociaux. Ces
Les universités israéliennes reculent dans le classement de Shanghai
objets artificiels qui ressemblent beaucoup à l’être humain et conçus pour satisfaire les désirs sexuels d’un public constitué essentiel d’hommes. Quelles seront les limites de ces technologies à des fins sexuelles ? Dans l’absolu, la conception de ces objets à visée sexuelle n’a rien de surprenant. D’ailleurs, il serait inconcevable que l’homme n’exploite pas le fort potentiel de l’intelligence artificielle. L’univers du plaisir est donc concerné par l’utilisation des nouvelles technologies. Toutefois, les questions d’éthique sont également importantes. Si ces objets sont utilisés pour représenter des adultes, qu’en est-il des enfants ? Une interrogation fondée qui nécessite la mise en place d’une réglementation visant surtout à éviter la normalisation de différentes pratiques illégales comme le viol ou la pédophilie. Certes, le robot sexuel est créé à des fins sexuelles. Toutefois, on peut parfaitement lui offrir d’autres fonctions. En effet, une telle technologie peut servir dans l’éducation, dans la médecine ».
GM recrute des ingénieurs pour son nouveau centre en Israël Un prototype du premier véhicule autonome GM Israel a été dévoilé récemment à Tel-Aviv par le centre de recherche et développement de General Motors à Herzliya. GM recrute des ingénieurs pour ce nouveau centre implanté en Israël. Il maintient son plus grand centre mondial de R & D pour le transport intelligent. Tous les systèmes de la voiture ont été développés en Israël, et il est livré avec des capteurs avancés et des proces-
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seurs de données pour lui permettre de voyager sans pilote. La voiture, basée sur le Chevrolet Bolt électrique, est testée sur une voie publique en Israël, mais ne sera pas de suite disponible. À l’heure actuelle, le véhicule est commercialisé uniquement aux États-Unis et doit être rechargé tous les 380 kilomètres. israel24.news
Cela fait plusieurs années que les universités israéliennes font face à un recul dans le classement de Shanghai. Cette année, l’Université hébraïque de Jérusalem est sortie du top 100, laissant le Technion seule à la 96ème place (69ème en 2016). L’Institut Weizmann se classe dans la catégorie 101-200ème, tout comme l’Université hébraïque de Jérusalem. L’Université de Tel Aviv se place derrière dans la tranche 151-200ème, suivie par l’Université Bar-Ilan et l’Université Ben Gourion du Néguev dans la tranche 401500ème. Cependant, lorsque l’on s’intéresse au classement par discipline, on constate les domaines d’excellence israéliens. L’Université hébraïque de Jérusalem se classe au 10ème rang mondial en mathématiques. Elle se classe également 39ème en communication, 40ème en sciences politiques et 46ème en économie. Le Technion, Institut technologique situé à Haïfa, se place en 8ème position en ingénierie aérospatiale, ainsi que dans le top 50 en électricité et en automatisation. L’Institut Weizmann, quant à lui, est représenté dans le top 50 dans trois disciplines : en ingénierie des matériaux, chimie et ingénierie informatique où il se situe à la 10ème place. L’Université Ben Gourion du Néguev se place à la 42ème position en management touristique. Enfin, l’Université de Tel Aviv
est également présente dans le top 100 en sciences environnementales, en sociologie et en mathématiques (tranche 51-75ème). Le classement de Shanghai se base sur six indicateurs tels que le nombre d’anciens étudiants ayant remporté un prix Nobel ou une médaille Fields, le nombre de chercheurs ayant un fort nombre d’articles publiés dans les revues Nature et Science (journaux scientifiques à forte renommée), ainsi que l’index de citation scientifique (plus un article est cité, plus son index est élevé, reflétant ainsi la « qualité » de ce dernier). Cette baisse des universités israéliennes dans le classement alerte les présidents d’université qui la relie à un investissement insuffisant dans la recherche de la part du gouvernement israélien. « Le gouvernement doit investir encore plus dans la recherche israélienne, à la fois en raison de la concurrence internationale croissante et parce que la recherche scientifique est le moteur de la croissance économique du pays », explique la direction de l’Université hébraïque de Jérusalem. Le président du Technion, Prof Peretz Lavie, rejoint cette idée : « Israël ne peut être à la pointe de la recherche et de la technologie sans investissement massif dans les structures de recherches ». http://www.shanghairanking.com
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En Israël, les leaders du bitcoin Le lieu le plus glauque en Israël ? La passent des nuits agitées. De la Tahanat Merkazit, digne des pires bâtiments soviétiques folie…
La folie du bitcoin ne s’arrête jamais. La monnaie électronique a franchi brièvement le cap des 11 000 dollars la semaine dernière. La firme « Bits of Gold », lancée par des franco-israéliens (Jonathan et Youval Rouach) est leader du bitcoin en Israël. La startup qui collabore très étroitement avec les autorités de régulation du pays, a été obligée de recruter des services de sécurité importants. Le nombre d’employés de cette startup basée à Tel-Aviv, a triplé en moins de six mois. Le CEO et son équipe travaillent 18 heures par jour pour satisfaire les demandes! Les israéliens débarquent sans s’annoncer dans la Bitcoin Embassy. En milieu de semaine dernière plus de 150 personnes attendaient leur tour pour acheter du bitcoin. IsraelValley sera ce jour en reportage à la Bitcoin Embassy. Selon (1) : « Le bitcoin (de l’anglais bit, unité d’information binaire et coin « pièce de monnaie »), est une monnaie cryptographique reposant sur le technique des blockchains. Il s’accompagne d’un système de paiement pair-à-pair. Le système fonctionne sans autorité centrale mais de manière décentralisée grâce au consensus
de l’ensemble des nœuds du réseau. L’émission de bitcoins, plafonnée à 21 millions, est réalisée par des utilisateurs mettant à disposition leur puissance de calcul informatique afin de vérifier, d’enregistrer et de sécuriser les transactions dans la blockchain. Cette activité, appelée « minage » exige d’importants moyens informatiques et est fortement consommatrice d’énergie. A ce sujet, l’agence « Reuters » a estimé qu’en 2015 le réseau bitcoin consommait 43 000 fois plus d’électricité que les 500 ordinateurs les plus puissants en fonction dans le monde. En 2020, ce réseau aurait besoin de près de 14 000 mégawatts, ce qui représente la moitié de la consommation électrique de la Nouvelle Angleterre aux États-Unis ou la totalité de la consommation du Danemark. Face aux coûts exponentiels de production, les créateurs de bitcoins se regroupent dans des « fermes ». En 2016, une dizaine de ces coopératives fournissaient 95 % des blocs. La Chine, tout en freinant l’utilisation du bitcoin, s’est spécialisée dans sa production (72 % du minage). La Russie a également décidé de développer le « minage » afin de concurrencer la Chine. (1) www.atlantico.fr
Le site francophone israélien Roots (1) a publié un article humoristique que nous avons vérifié. Il est a 100% authentique : « Shit, cannabis, résines, feuilles, héroïnes, cocaïnes. Tout le monde en Israël sait très bien que le supermarché des drogues illégales se trouve à la Tahanat Merkazit de Tel Aviv, une sorte de quartier de la Goutte d’Or, version casher. Mais vous en trouverez aussi dans le Nord du pays (merci à nos charmants voisins libanais qui préfèrent parfois nous envoyer du shit que des roquettes) « .
lorsqu’on est dehors, sur les terminaux des bus, l’air est irrespirable.
Selon uneanneeatelaviv.wordpress.com : ‘En googlant « Tahana Merkazit Tel Aviv », le premier résultat de la recherche est « Les 10 lieux à éviter en Israël ». Tout un programme… En effet, la gare de bus de Tel Aviv n’est pas le lieu le plus safe du monde. On n’y trouvera pas la bohème de Neve Tsedek, les boutiques chics de Dizengoff, les murs fleuris du quartier yéménite ni les soirées cool du Namal. C’est un énorme bloc de béton posé dans un des quartiers les plus pauvres de la ville Blanche, Neve Shaanan.
Evidemment, il y a des boui-bouis pour manger un peu partout. Borekas secs, pizzas molles et kebabs d’une fraîcheur douteuse, il y en a pour tous les goûts – et toutes les gastros. En revanche, les prix sont imbattables, si vous avez l’estomac solide. Parmi les 1.000 et quelques boutiques que recense la Tahana Merkazit, beaucoup sont des magasins de fringues importées de Chine, là encore à des prix ultra-compétitifs. Je découvre aussi plein de petits « bazars à 10 shekels » qui semblent s’être donné pour mission de rassembler les objets les plus laids et les plus kitsch de la création.
Lorsque je m’y rends pour la première fois, c’est un peu le choc : le quartier policé dans lequel j’habite est à l’opposé de l’ambiance de la Tahana Merkazit. Les gens des quartiers aisés, dans le nord de la ville, ne se rendent d’ailleurs pratiquement jamais dans les lieux les plus déshérités au sud de Tel Aviv… et la ghettoïsation s’accentue encore. On se perd dans ce complexe labyrinthique, à l’architecture incohérente, digne des pires bâtiments soviétiques des années 70. Construit par l’architecte Ram Karmi, ce monstre bétonné s’étale sur 230.000 m² et sept niveaux, desservis par 29 escalators et 13 ascenseurs. Jusqu’en 2010, ce fut la plus grande gare de bus du monde, avant d’être détrônée par le Millennium Park Bus Depot, situé à New Delhi. Répartis sur trois étages, des dizaines de bus démarrent à chaque heure, à destination des différentes villes du pays. On entend donc en permanence des bruits de klaxon, des vrombissements de moteur… et surtout, la pollution dégagée par tous ces véhicules :
Comme je l’ai dit, c’est un peu n’importe quoi au niveau de la structure : entresols et demi-étages, ascenseurs qui donnent sur un cul-de-sac, escalators dans tous les sens, couloirs vides bien glauques… Au bout d’un moment, je ne cherche plus à me repérer mais je me laisse porter par les bizarreries de la construction. Le temple de la débrouille
Comme au Souk Hacarmel, tout le monde s’interpelle dans une joyeuse pagaille. Mais il règne ici une espèce de résignation, dûe à l’extrême pauvreté du quartier et des travailleurs, essentiellement étrangers. La foule se compose presque exclusivement de philippins, d’éthiopiens, de soudanais… Et comme dans beaucoup de villes pauvres, la gare est devenue le lieu de rassemblement des prostituées, des toxicomanes et des sans-abris. Après ma tentative de shopping dans les boutiques les plus moches du monde, je suis restée quelques heures à la Tahana, à observer, à prendre des photos. Cela m’a fait penser au film Gare du Nord. Toutes sortes de petits trafics s’y déroulent chaque jour. Les gens y errent, désœuvrés, désorientés. Dans ce lieu de départ, ils ne font que rester. Ils semblent comme englués dans cet espace tentaculaire, trop grand pour eux ». (1) http://rootsisrael.com
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Zuckerman, un philantrope juif, lutte contre la fuite des cerveaux comme l’initiative STEM Leadership pour permettre aux chercheurs de continuer à apporter des contributions scientifiques remarquables d’Israël. Les chercheurs de l’initiative Zuckerman obtiennent des fonds pour de l’équipement de premier ordre, y compris des ordinateurs et des microscopes, pour compléter leurs recherches
Depuis des années, le gouvernement israélien tente activement de lutter contre l’exode d’universitaires en quête d’installations de recherche de premier ordre et d’emplois mieux rémunérés à l’étranger. Depuis 2010, il a dépensé des millions de dollars en campagnes et en incitations destinées à inciter les doctorants israéliens à revenir dans l’Etat juif. En 2013, il a lancé le programme israélien National Brain Gain, en collaboration avec un certain nombre de ministères, pour faciliter le retour des professionnels et de leurs familles. Mais il semble que la fuite des cerveaux n’ait pas diminué. Selon un rapport publié en juillet 2017 par le Bureau central des statistiques, 11% des Israéliens titulaires de doctorats d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur israéliens vivent à l’étranger depuis au moins trois ans et près de 6% de tous les Israéliens diplômés entre 1980 et 2010 ont résidé en dehors d’Israël pendant trois ans ou plus. Le secteur privé a également entrepris ses propres efforts. Déterminé à rapatrier des universitaires israéliens dans leur pays d’origine et à attirer des chercheurs postdoctoraux d’Amérique du Nord vers des universités israéliennes, Mortimer Zuckerman, éditeur de journaux et philanthrope américain, a investi dans la recherche STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) en janvier 2016 avec plus de 100 millions de dollars de bourses des activités destinées à des étudiants triés sur
le volet et à des professeurs choisissant de faire des recherches dans quatre grandes universités israéliennes – Université de Tel Aviv, Technion – Institut israélien de technologie, Institut Weizmann des sciences et Université hébraïque de Jérusalem – au cours des 20 prochaines années. Le programme vise à offrir des avantages à ces «chercheurs Zuckerman», aux étudiants et aux professeurs qui mènent leurs recherches dans les domaines STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) en fournissant des ressources indispensables, des financements à grande échelle et une exposition à la recherche et à la culture des startup aux chercheurs postdoctoraux et aux professeurs qui posent leur candidature pour des bourses d’études. Un appel de candidatures pour la bourse postdoctorale Zuckerman Israël 2018-2019 a été lancé par la fondation et les demandes doivent être reçues au plus tard le 29 décembre 2017. Qu’est-ce qui empêche les étudiants postdoctoraux de venir en Israël? Zuckerman a lancé le programme STEM Leadership pour soutenir les futures générations de dirigeants STEM, mais aussi pour favoriser une plus grande collaboration scientifique entre les universitaires américains et israéliens. Selon le Dr Danny BenZvi, un chercheur de Zuckerman menant des recherches à l’Université hébraïque de Jérusalem, Israël a besoin d’un programme
Il explique: « La science en Israël est géniale. Nous publions très bien. Nous faisons de bonnes choses, surtout grâce à des étudiants en doctorat talentueux. Il n’y a pas de problème avec la science en soi. Le problème est de convaincre quelqu’un de très bon, du MIT, par exemple, de faire un postdoc en Israël à la place de, disons, Oxford à Cambridge ». Le Dr Ben-Zvi, qui a obtenu son baccalauréat universitaire en sciences du programme Talpiot de l’Université hébraïque et a commencé ses études de doctorat à l’Institut Weizmann, est retourné à l’Université hébraïque de Jérusalem après avoir complété une recherche postdoctorale à l’Université Harvard. Chaque année, un chercheur principal ou un chef de groupe de recherche de chacune des quatre universités reçoit un généreux don du programme STEM de Zuckerman permettant d’ouvrir son laboratoire et d’acheter l’équipement nécessaire pour mener ses recherches. C’est ce qui est arrivé à Ben-Zvi, qui a étudié les effets du corps après une chirurgie de perte de poids. «Si vous voulez avoir aussi bien qu’à Harvard, vous devez être en mesure d’acheter l’équipement qui vous aidera à faire les recherches dont vous avez besoin», dit-il. « Grâce au don généreux de la fondation, j’ai pu obtenir mon équipement. Mais si les universités israéliennes veulent entrer en lice pour des programmes scientifiques de haut niveau aux côtés des universités américaines telles que Brown et Harvard et des écoles supérieures de mathématiques et de sciences comme le MIT, il faudra peut-être beaucoup plus qu’un équipement au top.
élevés habituellement offerts à un stagiaire postdoctorant et le coût élevé de la vie en Israël ont été reconnus coupables de dissuader les étudiants d’obtenir leurs diplômes ici. Le programme Zuckerman STEM Leadership veut naviguer entre ces obstacles. Certains Occidentaux craignent également de visiter ou de vivre dans un pays qui fait régulièrement la une des journaux internationaux à cause d’attentats terroristes et autres problèmes de sécurité. Les chercheurs de Zuckerman qui viennent étudier en Israël apprennent rapidement qu’Israël n’est pas seulement ce que vous voyez dans les nouvelles. Selon un rapport de l’université de Tel Aviv sur le programme Zuckerman, la fondation espère que ce partenariat débouchera sur des relations durables et des collaborations mutuelles et sur un partenariat américano-israélien renforcé qui se poursuivra après le retour des chercheurs de Zuckerman aux États-Unis. De la même manière, l’espoir est que les dirigeants académiques israéliens retourneront dans leurs institutions de recherche en Israël et feront progresser l’effort de collaboration en science entre les deux nations. « Israël grandit dans la science et la technologie, offrant beaucoup de potentiel pour la croissance collaborative, le développement personnel, et les possibilités de suivre ses passions, » dit Smarsh. Le programme de leadership STEM a été reconnu à la fois par le président israélien Reuven Rivlin et par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Dans un message vidéo spécial à l’ossasion d’une conférence de presse américaine lors de son lancement en 2016, Netanyahu a déclaré: « Ce projet aidera à ramener chez eux certains des fils et des filles les plus brillants d’Israël, leur permettant de faire progresser leur carrière ici et de contribuer à l’excellence scientifique croissante d’Israël. Cela permettra également à certains des jeunes scientifiques les plus brillants d’Amérique de mener leurs recherches en Israël. » Source : nocamels.com
Des difficultés telles que les salaires peu
Le plus jeune autodidacte millionnaire de l’histoire fait école en Israël Nick D’Aloisio, né Nicholas D’Aloisio-Montilla, est un entrepreneur et programmeur informatique australien de 22 ans. Malgré son jeune âge, il peut se targuer d’avoir un parcours professionnel impressionnant. Il a notamment fait l’actualité en 2013, à 17 ans, en devenant le plus jeune autodidacte millionnaire de l’histoire. En Israël son histoire fabuleuse est très connue. Elle sert de modèle au jeunes de moins de 18 ans qui rêve de faire fortune très rapidement.
Selon (1) : « Né en Angleterre d’une mère juriste et d’un père trader, tous deux Australiens expatriés, Nick D’Aloisio s’est passionné très tôt pour l’informatique. Dès 12 ans, après les cours, il s’est mis à développer des applications de plus en plus complexes pour son support préféré : son iPhone. Un jour, il souhaite réviser mais ne trouve pas ce qu’il veut sur Internet. Il a alors LA bonne idée, celle qui changera sa vie. Il crée une application qui, en repérant les mots clés d’un texte, est capable de résumer en quelques lignes n’importe quel article.
Un talent repéré par Yahoo! D’abord appelée Trimit, puis rebaptisée Summly, l’application de Nick D’Aloisio rencontre vite le succès. Il arrête donc le lycée pour se consacrer à ce projet. Fin 2012, alors que son créateur fête ses 17 ans, Summly compte plusieurs centaines de milliers d’utilisateurs mais aussi des investisseurs de renom, comme la chanteuse Yoko Ono et l’acteur Ashton Kutcher.
mois de négociations, le géant Yahoo! rachète son application, faisant de lui le plus jeune millionnaire autodidacte de l’histoire. Montant de l’opération : 30 millions de dollars. Il devient également chef de produit à Londres dans l’entreprise dirigée à l’époque par Marissa Mayer, tout en poursuivant ses études en parallèle. Un poste que ce jeune surdoué, qui a désormais 22 ans, occupe encore à l’heure actuelle ». (1)
En 2013, Nick D’Aloisio est propulsé sous les projecteurs. En effet, après plusieurs
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Mossad et Gal Gadot. Intox à 100% : un journal Libanais se ridiculise
L’actrice israélienne Gal Gadot est accusée par le quotidien libanais Al Liwaa d’être “l’agent du Mossad” qui aurait soit-disant recruté l’acteur et dramaturge libanais Ziad Itani afin qu’il espionne pour le compte d’Israël. En Israël c’est une franche rigolade qui a salué cette information ridicule.
C’est l’actrice israélienne Gal Gadot qui a été choisie comme un “Agente Israélienne du Mossad” pour transformer l’acteur et dramaturge libanais Ziad Itani en espion pour le compte d’Israël, dans un récit frisant le romanesque très premier degré, publié lundi par le quotidien libanais Al Liwaa. (.jforum.fr)Gal Gadot-Varsano est une actrice et mannequin israélienne née le 30 avril 1985 à Rosh HaAyin. Elle est principalement connue pour ses rôles de Gisele dans la saga Fast and Furious et du personnage éponyme du film Wonder Woman de 2017, rôle qu’elle tient à plusieurs reprises dans l’univers cinématographique DC. Gal Gadot est née à Rosh HaAyin. En hébreu, son prénom signifie « vague » et son nom de famille « berge ». Ses parents sont
tous deux nés en Israël et ont hébraïsé leur nom de famille Greenstein en Gadot. Son père, Michael, est ingénieur, et sa mère, Irit, née Weiss, est enseignante. Ses grands-parents sont des survivants de la Shoah. Elle est issue d’ascendants polonais, autrichiens, allemands et tchèques, tous juifs, et cela compte beaucoup pour elle : « Mon identité juive et israélienne est forte. J’ai fait mes deux ans de service militaire, j’ai été élevée dans une famille israélienne très juive, et bien sûr mon héritage importe beaucoup pour moi. Je veux que les gens aient une bonne impression d’Israël. » Au lycée, elle s’est spécialisée en biologie et à l’âge adulte, elle commence à étudier le droit à Reichman. De 18 à 20 ans, Gal Gadot effectue son service militaire obligatoire au sein de l’armée de défense d’Israël. Elle sert comme instructrice au combat pour les jeunes recrues. Elle considère ses années de service comme un temps où « on abandonne sa liberté. On apprend la discipline et le respect ». Source : jforum.fr
Iran Israël. L’étoile montante Arabie Saoudite : visas pour 7 de la lutte iranienne a capitulé joueurs d’échecs israéliens ? Sept joueurs d’échecs israéliens, soutenus par la Fédération internationale, ont déposé une demande de visa pour participer à un tournoi en Arabie saoudite, une présence qui constituerait une première pour ces pays n’entretenant pas de relation diplomatique.
Alireza Karimi Machiani, l’étoile montante de la lutte iranienne, était sur le point de terrasser son adversaire russe lorsque, au lieu de l’envoyer au tapis, il s’est couché à la surprise générale. Alors qu’il était en passe, samedi dernier, de se qualifier pour les quarts de finale du prestigieux championnat du monde de la lutte libre, des moins de 23 ans, organisé à Bydgoszcz, en Pologne, ce jeune colosse a en effet jeté l’éponge sur ordre pour ne pas avoir à combattre contre un adversaire israélien. C’est au moment où le cri de son entraîneur « Perd, Alireza » a sifflé la fin de la partie depuis le banc que le jeune espoir du sport iranien a capitulé. Sur Twitter, des voix iraniennes dissonantes se sont toutefois élevées au-dessus du concert de louanges en faveur de Alireza Karimi Machiani, ap-
pelant leurs athlètes à ne plus perdre sur commande, mais au contraire à affronter l’adversité israélienne pour mieux en venir à bout. Les championnats du monde de lutte sont un ensemble de compétitions internationales organisés par la Fédération internationale des luttes associées. Ils comprennent depuis leur création en 1904 une compétition de lutte gréco-romaine à laquelle s’est ajoutée en 1951 une compétition de lutte libre masculine puis en 1987 une compétition de lutte féminine. Ces championnats se déroulent actuellement tous les ans sauf les années olympiques. Les championnats du monde de lutte 2017 ont lieu du 21 au 26 août 2017 à Paris, en France.
Ces sept joueurs –cinq hommes et deux femmes– ont déposé une demande pour participer à un championnat du monde de parties rapides et Blitz prévu à Ryad du 26 au 30 décembre, a indiqué un porte-parole de la Fédération israélienne, Lior Aizenberg. Israël et l’Arabie Saoudite n’entretiennent pas de relations diplomatiques. La présence officielle d’Israéliens à Ryad constituerait ainsi une première remarquable, au moment où les responsables israéliens multiplient les déclarations sur des contacts entre les deux pays, sur fond d’hostilité commune à l’Iran. Georgios Makropoulos, vice-président de la Fédération internationale (FIDE), a précisé que les formulaires avaient été transmis aux organisateurs saoudiens et que ces demandes attendaient « une réponse ». « Nous déployons d’énormes efforts pour que tous les joueurs obtiennent leur visa », a ajouté M. Makropoulos dans un communiqué. La Fédération israélienne a de son côté dit soutenir la décision de la FIDE d’orga-
niser le tournoi en Arabie Saoudite, « associée à l’engagement de la FIDE de veiller à ce que la participation des Israéliens ne soit sujette à aucune restriction », a dit à l’AFP M. Aizenberg. « Nous attendons des Saoudiens, aidés par la FIDE, qu’ils approuvent nos demandes de visas », a-t-il ajouté. Selon lui, le président de la Fédération israélienne, Zvika Barkai, a discuté de cette question avec M. Makropoulos et avec le président de la FIDE, Kirsan Ilyumzhinov, qui s’est rendu récemment en Israël. Au-delà du seul cas de l’Arabie saoudite, les sportifs israéliens sont souvent confrontés à des difficultés lorsqu’ils veulent participer à des compétitions au Proche-Orient. Source : www.h24info.ma
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La Mode israélienne est devenue une véritable industrie florissante
Shenkar (Israël), école de mode la « plus influente du monde »
L’école Shenkar. Le College for Fashion & Textile Technologie fut créé en 1970 à Ramat Gan, c’est-à-dire au cœur du pays, dans le but de former une main-d’œuvre qualifiée pour l’industrie locale, tout en fournissant en parallèle les outils de recherche/Développement technologique qui permettront une “valeur ajoutée”.
Une école d’excellence Son premier directeur, le Dr Nathan Brown, venu des USA où il était à la tête du système éducatif de New York, avec quelques professeurs et spécialistes en Israël, jeta les bases multidisciplinaires qui allaient faire le succès de l’école, avec l’ouverture des cinq principaux départements : technologie du textile, production et management, marketing, fashion design et textile design (auxquels s’est ajoutée il y a 10 ans la recherche sur les nanotechnologies !)… Vision globale entremêlant nécessité de l’excellence créative, et sa traduction valorisée dans le monde du Business pur. Aujourd’hui, l’Ecole est reconnue mondialement; Mieux : selon les classements du Business of Fashion, la plus haute autorité internationale des métiers de la Mode, Shenkar a été désignée école de mode la plus influente du monde hors New York ou
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Londres.
« Parce qu’elle allie à la fois la technique et le conceptuel dans son programme », ont précisé les rédacteurs de l’enquête. Avant de souligner que « 83% de ses diplômés ont une garantie d’emploi dans l’industrie (de la mode) dans les six mois, souvent dans les plus grandes Maisons ». Et de mentionner quelques-uns de ses anciens élèves au parcours exceptionnel, tel Albert Elbaz, le créateur israélo-américain, qui a su totalement faire renaître et relancer Lanvin, une des maisons les plus prestigieuses qu’il soit, et récipiendaire d’un nombre impressionnant de Prix ou distinctions, dont le plus illustre d’entre eux : le Globe de Cristal obtenu en 2015, dans la catégorie meilleur créateur de mode. Ou Nili Lotan native de Netanya (dont le père Moshé Shapira est l’un des fondateurs) qui a longtemps travaillé auprès des plus grands (Ralph Lauren, Liz Claiborne, etc.), et qui habille aujourd’hui sous son propre label les stars : Paris Hilton, Sandra Bernhard, Liza Minnelli, Martha Stewart, et tant d’autres. Natan Zerbib pour Israël Magazine
La Mode israélienne est célébrée au niveau international, ses créateurs profitent d’une notoriété et d’une reconnaissance mondialement admise, ses mannequins, hommes comme femmes, sont les stars des po diums de Paris à New York, et nombreuses sont les grandes entreprises du secteur à avoir choisi l’égérie personnifiant leur marque dans la diversité des visages de l’Etat hébreu. La Mode israélienne est devenue une véritable industrie florissante, reposant sur l’innovation et capable de générer un niveau de rentabilité important, pesant ainsi plusieurs milliards de dollars par an. Et s’exportant aux quatre coins de la planète, comme autant d’ambassades de la créativité, de l’esprit d’ouverture, de la mixité et du savoir-faire de la société israélienne toute entière. Donnant un contre poids idéal à l’image dénaturée diffusée dans tous les médias. Une succès story comme seul l’Etat hébreu sait en fabriquer ! Car dans ce domaine comme dans tous les autres, Israël a dû démarrer de zéro. Avec un premier établissement dédié à la confection de vêtements, sous un nom initié par le grand poète S.Y. Agnon (prix Nobel de littérature), ATA, initiales de Arigei Totzeret Artzeinu “Textiles produits sur notre terre” créé en 1934 par Erich Moller un industriel
venu de Tchécoslovaquie. A la base, il ne s’y réalisait que des uniformes militaires et des tenues officielles, dans l’esprit du mouvement sioniste. Ce n’est que dans les années 60’ qu’ATA se lancera dans l’habillement plus “civil”, avec l’embauche de stylistes et la création d’une premiere collection. Sur un marché naissant où Ruth Dayan, la fille du fameux Moshé Dayan, avait déjà lancé avec bonheur sa propre société Maskit, et où Léa Gottlib fonda dès 1956 la célèbre marque GOTTEX, qui connaitra une réussite internationale qui fera œuvre de pionnière. A la suite de ces premiers succès commerciaux, les responsables israéliens de la profession vont tenter de structurer au mieux leur démarche. Avec comme épine dorsale l’école Shenkar (à noter qu’il existe également une section dans Betsalel et un cursus à la Wizo de Haïfa, toutes deux de très bon niveau). Le College for Fashion & Textile Technologie fut créé en 1970 à Ramat Gan, c’est-à-dire au cœur du pays, dans le but de former une main-d’œuvre qualifiée pour l’industrie locale, tout en fournissant en parallèle les outils de recherche/Développement technologique qui permettront une “valeur ajoutée”. Natan Zerbib pour Israël Magazine
Hyundai Motors cible Israël pour sa future génération de voitures autonomes
Le consortium HTK, acronyme de Hyundai Motor, Technion – Israel Institute of Technology et KAIST (Korean Advanced Institute of Technology), développe de nouvelles technologies dans le domaine de la mobilité (ex : voitures autonomes), mais aussi la cyber-défense et l’intelligence artificielle. Hyundai Motors cible les start-ups israéliennes les plus performantes pour créer la future génération de voitures autonomes.
Hyundai Motor est le pôle automobile du conglomérat coréen Hyundai. Il est l’unique constructeur indépendant en Corée du Sud, et leader sur son marché domestique. C’est
depuis 2010 le 4e constructeur mondial(en incluant sa filiale Kia Motors). En 2010 Hyundai Motor lance une nouvelle image de marque, ne voulant plus être considéré comme un constructeur »low-cost ». En 2017, Hyundai Motors fête ses 50 ans et ses 25 ans de présence en France. diplomatie.gouv.fr
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Le rapport des Israéliens au risque se voit dans leur rapport à l’échec
Un article de Hervé Uzan : « On appelle Israël la « Nation startup », en référence au dynamisme exceptionnel de son secteur high-tech dans la création de startups. Si ce titre semble bien mérité, la réalité qu’il reflète en revanche est le fruit de politiques publiques de long terme, efficaces et pragmatiques. Ainsi pour développer le goût du risque – et par là même les vocations d’entrepreneurs – un effort important a été fait sur l’éducation de très haut niveau (Israël est le pays avec le plus fort taux d’ingénieur par habitant). Mais surtout, le gouvernement s’est efforcé depuis près de trois décennies d’attirer les financements de capital-risque privés (notamment au travers du programme de financements mixtes public-privé). Cette politique a été indéniablement une grande réussite. Aujourd’hui en Israël, il ressort comme une valeur fondamentale de l’ensemble des agents économiques. Le rapport particulier des Israéliens au risque se voit notamment dans leur rapport à l’échec ; ce dernier est valorisé s’il signifie « tentative » et « confrontation au risque ». Dans le CV d’un Entrepreneur, l’échec peut être valorisant si celui qui a échoué montre qu’il su comprendre et tirer les leçons dudit échec. Par ailleurs, les Financeurs (fonds de Venture Capital, Business Angels..) sont également prêts à prendre des risques et à investir des montants significatifs, souvent très en amont et dès la phase d’amorçage : la patiente structuration du marché du capital-risque par les politiques incitatives de l’État a là aussi porté ses fruits. Enfin, ces Entrepreneurs et Financeurs se rencontrent dans les nombreux incubateurs/ accélérateurs du pays, souvent adossés aux universités pour que les travaux de leur recherche se traduisent le plus souvent en création d’entreprises. Cet écosystème impressionnant permet à Israël d’être aujourd’hui en pointe sur de nombreuses technologies de rupture et ressort comme un modèle inspirant pour de nombreux pays. Vers une évolution du rapport au risque
en France ? Emmanuel Macron résumait le rapport français au risque comme « une forme de préférence collective pour la précaution plutôt que le risque ». Il est en effet indéniable que la culture du risque en France est fondamentalement différente de celle qu’on trouve en Israël. Quoique beaucoup plus prudente, la France connaît cependant un dynamisme entrepreneurial récent. Ainsi, en 2015, les startups françaises ont levé 1,8 milliards d’euros
contre 897 millions en 2014. De même, depuis l’année dernière la France crée plus de startups que ses voisins européens: la tendance est récente, mais bien réelle. Une des particularités de ce changement est qu’il n’est pas initié par les pouvoirs publics, contrairement à l’exemple israélien de politiques volontaristes pour créer la culture du risque nécessaire à un écosystème de startups dynamiques. A l’inverse de cette diffusion verticale de la culture du risque, l’économie française a
opté pour une diffusion plus horizontale; par exemple au travers des plateformes de financement collaboratif qui peuvent faire de n’importe qui un investisseur. Le gouvernement français a du reste pris conscience de l’intérêt du phénomène et tente aujourd’hui de l’accompagner en faisant évoluer la réglementation. Il n’en demeure pas moins que le goût du risque et sa diffusion sont bien plus le fait d’individus que d’acteurs institutionnels (BPI France occupant il est vrai une place à part) ».
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Israël n’a qu’une obsession : la Sécurité et la Paix
Il y a 70 ans, le 29 novembre 1947, était voté par l’ONU à New York, le plan de partage de la Palestine mandataire. Cette résolution numéro 181 prévoyait la création de trois entités : un État juif, un État arabe et Jérusalem placé sous contrôle international. Ce plan est accepté par les dirigeants juifs mais est rejeté par la quasi-totalité des dirigeants arabes. Ce 29 novembre 1947, David Ben Gourion notait dans son journal : « c’est un enthousiasme superficiel de laisser croire que le vote des Nations unies a résolu le problème et que l’État juif est créé … Tout va dépendre de notre capacité à mettre sur pied une force armée convenablement entraînée et équipée pour faire face à l’assaut des troupes qui, à n’en point douter, seront envoyées contre nous. » Les jours et les mois qui suivent lui donnent raison. Des émeutes et des attaques contre les juifs éclatent au lendemain du vote. Près de 200 juifs sont assassinés durant les deux premières semaines. Et quelques mois plus tard, le 15 mai 1948, au lendemain de la déclaration d’Indépendance, éclate la première guerre israélo-arabe. À l’espoir que faisait naître le partage de la Palestine en deux états pour deux peuples, le monde arabe a répondu par la guerre, le sang et la haine. Depuis 70 ans, Israël n’a cessé de se défendre et à l’exception de l’Égypte et de la Jordanie, il reste encore aujourd’hui menacé par un monde Arabe qui n’aspire qu’à le voir disparaître. Ces faits historiques sont aujourd’hui contestés, et trop nombreux sont ceux qui cherchent à réécrire l’histoire et à la déformer. La propagande arabe, ayant créé après la guerre des six jours « le problème palestinien », occulte la réalité et nie la vérité historique. Depuis 1967, avec la mise en avant des réfugiés palestiniens dont aucun pays arabe ne s’était occupé, et la création de l’organisation terroriste OLP, le monde arabe n’a fait qu’attiser la haine. Il est bon de rappeler ici une simple mais importante vérité : le peuple juif et l’état juif d’Israël aspirent à la paix. Dans un excellent article écrit par Elie Wiesel dans Libération du lundi 22 février 1988, le Prix Nobel de la paix écrivait : « Tout en moi s’insurge contre la répression, d’où qu’elle vienne. Si je refuse de condamner Israël, c’est à cause de cette jeunesse israélienne que je sais blessée et tourmentée. Nul ne me convaincra qu’elle se réjouit
de se servir de gaz lacrymogène contre des femmes et des enfants. Mais face à ce que les palestiniens eux-mêmes nomment l’intifada, l’insurrection, que peut faire un soldat juif ? Reculer ? Jusqu’où ? Prendre la fuite ? Jusqu’à quand ? Et de poursuivre : « En 1967, alors que l’Égypte était déjà battue, le premier ministre Levi Eshkol envoya trois émissaires au Roi Hussein, le suppliant presque de ne pas se laisser entraîner par Nasser dans le conflit dont Israel ne peut être que bénéficiaire. Si Hussein avait suivi le conseil d’Israël, la Cisjordanie serait encore sous contrôle Jordanien. Qu’on cesse donc de nous présenter Israël comme une puissance affamée de conquêtes. L’obsession d’Israël, c’est la sécurité et la paix ». Il rappelle que « c’est Menahem Begin qui en échange d’un traité de paix a cédé la totalité du Sinaï », exception faite de Gaza dont Sadate ne voulait plus. Et plus loin : « On oublie l’accueil que Sadate reçut à Jérusalem. Dans la foule qui l’applaudissait en pleurant, il y avait sûrement des veuves et des orphelins dont les pères ou les fils avaient perdu la vie pendant la guerre de Kippour. Pourtant au lieu de le haïr, ils lui criaient leur reconnaissance et leur fraternité. Un peuple capable de faire taire en lui sa rancune, son amertume et même sa tristesse ne mérite pas qu’on lui marchande sa confiance. » Elie Wiesel déjà en 1988 exprimait ce que chacun de nous ressent. Hélas, 30 ans après ce texte, peu de choses ont changé. La propagande palestinienne a contaminé une part importante de la planète et l’histoire a été révisée.
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Exclusions diplomatiques LE PAPE EN ASIE A y regarder de près, on est en droit de se demander ce qui motive les voyages de cette semaine. Le Pape François en Birmanie, ou vivent 1% de chrétiens et au Bangladesh, qui en compte 0,5%. Il aurait sans doute préfère se rendre en Inde ou en Chine. Mais il n’y a pas été invité. Ce voyage a été préparé quand la Présidente Birmane, prix Nobel de la paix, était passée au Vatican. Aung San Suu Kyi, passait alors pour une sainte. Mais c’était avant l’épuration ethnique. L’armée Birmane a détruit des centaines d’églises, dans la plus complète indifférence. Et par chance, à l’arrivée du Pape, un accord était conclu entre la Birmanie et le Bangladesh pour le rapatriement. Mais tout cela n’exclut pas le nationalisme Birman. Ces derniers considérant les musulmans comme des envahisseurs, ne supportent pas leurs chrétiens. Un bon Birman est hindouiste. Mais tant de «pestiférés» sont allés chercher l’absolution auprès de Sa Sainteté! Se faire blanchir, par le biais de la soutane...blanche bien sûr. Kurt Waldheim, Tarek Aziz et surtout et entres autres: Arafat. On a beau s’appeler Saint Pere, on se demande bien, quel fut son message? L’UE EN AFRIQUE Le rendez-vous de la démesure. 55 chefs d’état africain 28 Présidents européens. 10.000 participants, figurants, courtisans, conseillers, sans compter les organisations internationales. L’ONU SOUS LES SUNLIGHTS DE TROPIQUES Une chambre d’hôtel ordinaire (pas une suite) se loue entre 500 et 1000 €. Nombre de ces dirigeants, n’ayant pas de jets privés,
un Paris Abidjan en classe Affaires coûte 6000 €. Il n’y avait plus une place de première, qui, bien entendu, coûte beaucoup plus chère. Imaginez la réaction des jeunes africains, chômeurs, qui assistent à un tel gaspillage!!! Un rendez-vous démesuré, mais surtout inutile. Tout, dans la démagogie. Une occasion de se montrer et se faire prendre en photo. C’est au moment où l’Afrique a besoin d’aide, compte tenu de la jeunesse de sa population, qu’elle réalise qu’elle a été abandonnée. En Premier par la France. On dirait que les migrants et les terroristes ont obligé l’Europe a se souvenir que l’Afrique existe. MACRON A OUAGADOUGOU C’était un exercice de télé-réalité. Il a repris le discours de ses prédécesseurs, mais il semble que lui, a été écouté et applaudi. Un vrai chauffeur de salle. Le seul que les africains applaudirent avant lui fut: Obama. Macron se présente à eux, comme un homme neuf. Il fait comme si le passé de la République lui est étranger. Il feint d’ignorer le passé colonial. Ne gâchons surtout pas l’enthousiasme africain. Ne leur disons pas, qu’il y a quelques mois, le même E.M, nous embarquait dans un paquebot de croisière, intitulé de ses initiales, et en guise de MARCHE, c’est une galère qui prend l’eau de toutes parts. LA VÉRITÉ RÉSULTE PARFOIS D’UN CUMUL DE MENSONGES QUI SE COMPENSENT. (Grégoire Lacroix: Pn ne meurt pas d’une overdose de rêves.) René SEROR
Antisémites, nous ? Ça va pas ?
Mais ce qui n’a pas changé, c’est la grandeur d’Israël et ses valeurs. Malheureusement, les familles pleurent encore leurs enfants victimes d’attaques terroristes et continuent à espérer la paix. En face, des mères, plutôt que d’appeler à l’arrêt de la violence, osent se dire fières d’offrir leurs enfants en martyrs. Comme l’a dit Golda Meir : « la paix viendra le jour où ils aimeront plus leurs enfants qu’ils ne détestent les nôtres. » Prions afin que leur haine s’assèche, que leurs cœurs s’adoucissent. Prions pour qu’Israël vive, prospère, et trouve enfin la paix. Gil Taieb
C’est fou!!! Cette propension du refus! Aymeric CARRON, acculé, pied au mur, à court d’arguments, il pointe un doigt rageur en direction de Yann Moix. Et sa formule de défense est à l’image du gamin, pris, les doigts dans le pot de Nutella. Et maintenant, vous allez m’accuser d’antisémitisme? Et Moix qui connaît ce genre d’attitude, qui pourrait mener au procès, le défend. L’art de changer l’accusation en béatitude. Hier soir, Mélanchon nous interprète la
même partition. Il joue faux. Il est fourbe. Autour de lui, tous coupables. Il est le seul innocent. Et pour cause! Il crie plus fort que les autres. Il est odieux! Il tourne le dos à ses contradicteurs. Il place Manuel Valls a l’extrême droite. Pour MELUCHE, ce qui n’est pas islamo gauchiste est honteux. Décidément, avec une telle opposition, la France est au bord du précipice. Certains n’attendent que l’instant propice pour l’y précipiter. René SEROR
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Médailles d’Argent et bronze. Israël aux Olympiades internationales de chimie
La délégation israélienne a gagné une médaille d’argent et deux médailles de bronze aux 49e Olympiades internationales de chimie, compétition organisée à destination des élèves de lycée. La délégation a été sélectionnée et formée à la faculté Schulich de chimie du Technion.
La délégation israélienne aux Olympiades internationales de chimie, organisées cette année a Bangkok (Thaïlande), comprenait quatre lycéens et deux mentors du Technion. Celle-ci a remporté une médaille d’argent et deux médailles de bronze. Les participants aux Olympiades sont sélectionnés parmi des milliers de lycées is-
L’ambassadeur palestinien raconte comment il a frappé un juif…pour un falafel Manuel Hassassian, ambassadeur palestinien en Grande-Bretagne était il y a quelques semaines l’invité de la chaine libanaise Al-Quds. Le diplomate qui n’en est plus à un dérapage près, a raconté par le menu, comment dans sa jeunesse, il a agressé un étudiant israélien… Pour sauver l’honneur du falafel palestinien ! Après un exposé sur le Temple juif de Jérusalem, qu’il considère être « une invention », Hassassian embraye sur une anecdote violente. Loin de le gêner, il présente cette histoire comme un haut fait de résistance. A l’époque des faits, l’ambassadeur était étudiant. Il avait 20 ans. Voici la transcription en français réalisée par le MEMRI. L’ambassadeur raconte Manuel Hassassian: Une journée internationale s’est tenue [à l’université de Toledo, Ohio], et nous, l’union des étudiants de Palestine, y avons pris part, et avons présenté notre folklore palestinien. […] En allant me placer à notre stand, j’ai vu qu’ils avaient placé le stand israélien à côté de nous. Ils avaient un panneau « Etat d’Israël », et j’avais un panneau « Palestine ». J’ai vu qu’ils présentaient le falafel et le houmous comme le plat national des Juifs. Je lui ai dit : « Comment osez-vous ? Vous m’avez privé de ma terre et avez chassé mon peuple, et maintenant vous me volez mon folklore et ma nourriture, prétendant que c’est votre plat, un plat juif ? C’est notre plat, celui du peuple palestinien. Je ne permettrai pas cela. » Il se montra insolent, évidemment, et j’étais moi-même un [jeune de] 20 ans impétueux, alors je l’ai attrapé et je l’ai frappé. La sécurité est arrivée, évidemment. Vous savez, aux Etats-Unis, ils appellent cela une agression. Au bout du compte, l’officier m’a attrapé et m’a emmené, parce que je l’avais frappé. Ils m’ont demandé pourquoi j’avais agi ainsi, et lorsque je leur ai expliqué, ils m’ont dit : « La Palestine devrait être fière de vous », et ils m’ont relâché.
raéliens participant aux chimiada, la compétition nationale de chimie pour lycéens. Tous les participants sont sélectionnés et formés par le biais d’un programme spécial organisé au Technion sous l’égide du ministère de l’Education. Le directeur de ce programme, le professeur Zeev Gross (faculté Schulich de chimie, Technion) explique que les succès des candidats israéliens sont le résultat d’une préparation intensive, tant d’un point de vue théorique que pratique. Ce programme est soutenu par de nombreux membres académiques, ingénieurs de laboratoire et doctorants, tous membres de la faculté Schulich de chimie du Technion. Cet effort s’inscrit dans un programme de
promotion de la chimie auprès des jeunes générations [1]. Cette science touche de nombreux domaines propices a l’innovation technologique, tels que les biotechnologies (biocatalyseurs, procédés enzymatiques, organismes génétiquement modifiés, etc.), les sciences des matériaux (métaux, polymères, semi-conducteurs, céramiques…), la chimie macromoléculaire (protéines, plastiques, adhésifs, etc.), la biochimie (compréhension du fonctionnement du corps humain, traitements pharmaceutiques, génétique, etc.) ou encore les nanotechnologies (nano médecines, revêtements, etc.).
recherche et de leur permettre d’être sensibilisés à l’acquisition d’une méthodologie scientifique. Les trois thèmes proposés aux lycéens sont la chimie du point de vue de la recherche, le laboratoire assisté par ordinateur et le laboratoire à petite échelle. Ces thèmes sont proposés en partenariat avec des grands centres scientifiques, tels que le Technion, afin de fournir aux lycéens une expérience concrète du laboratoire. L’organisation des chimiada s’inscrit dans un effort de renforcement des liens entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur.
Le but est d’exposer les lycéens aux techniques utilisées dans les laboratoires de
Source : http://www.chemistry.org.il
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En Israël, Hadera, Ashdod et Ashkelon L’invasion de produits alimentaires discriminent les handicapés importés en Israël se prépare L’exposition IsraFood, mettant en vedette les aliments et les boissons, organisée depuis 34 ans au parc des expositions de Tel Aviv, a inauguré la « Semaine Food & Beverage 2017 ». 50 entreprises agroalimentaires venant des États-Unis, du Royaume-Uni, de Russie, de Chine, de Turquie, du Chili, de Lettonie, du Sri Lanka, de Pologne et de Grèce ont présenté leurs marchandises à cette occasion.
Selon le « Municipal Accessibility Index », un projet de « Ted Arison Family Foundation et la Ruderman Family Foundation » trois villes accueillent très médiocrement les handicapés.Il s’agit de Ashdod, Hadera, et Ashkelon. Les villes de Shoham, Tel Aviv et Rehovot ont un accueil très satisfaisant pour les handicapés. Selon (1) : « Après des mois de manifestations au cours desquelles la colère des personnes handicapées n’a cessée d’empirer en se manifestant ce dernier mois par des actions de plus en plus désespérées comme bloquer l’entrée de l’aéroport Ben-Gurion, s’enchaîner à leur fauteuil et menacer de s’immoler, les manifestants ont enfin eu gain de cause. Le président de la coalition du gouvernement, le député David Bitan appartenant au Likoud l’a annoncé jeudi lors d’une conférence de presse: un accord a été conclu, la pension d’invalidité augmentera à 4 000 shekels. Lors de la conférence tous les membres de la coalition y compris l’opposition, ont applaudit des deux mains cette
mesure qui porte l’indemnité aux personnes invalides au même niveau que le salaire minimum soit environ 1 000 euros. Le député Gilon du Meretz qui a milité en faveur de cette augmentation a commenté : «C’est un moment historique pour le quart de million de personnes handicapées en Israël». Le plan devrait coûter 4 milliards de shekels. » (1) Tel-Avivre – la rédaction – Selon MEDIAPART. « Depuis des semaines, c’est le même rituel. Le soleil se lève à peine, mais Eyal Cohen et ses camarades occupent déjà le terrain. Cloué dans un fauteuil roulant à cause d’une bactérie, cet Israélien de 52 ans, père de deux enfants, dirige l’association Les handicapés deviennent des panthères. Ce mardi 3 octobre, ils sont encore une trentaine à bloquer l’entrée du port d’Ashdod, au sud d’Israël. Une dizaine de voitures ont été positionnées pour stopper le trafic. Les handicapés euxmêmes se plantent devant les gigantesques cabines des camions de marchandises ».
New York Times : Les Saoudiens lâchent les Palestiniens sur Jérusalem Selon le New York Times, le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman serait prêt à réaliser des gestes significatifs en vue d’une normalisation des relations avec Israël. Jérusalem capitale unique d’Israël. Le New York Times, toujours bien informé, relate la visite effectuée le mois dernier en catimini, par le président palestinien à Ryad. Il serait sorti complètement sonné par les nouvelles positions affichées par le prince héritier. Ce dernier lui aurait notamment fait part du plan qu’il projette de présenter avec Washington, en vue d’un règlement définitif du conflit avec Israël. Et la surprise a été de taille pour Mahmoud Abbas. Plus de partition de Jérusalem. Abou Dis en périphérie de la ville, deviendrait la capitale
d’un futur Etat palestinien. La plupart des localités juives de Judée et de Samarie resteraient en place, pas de continuité territoriale pour l’Etat palestinien et pas de droit au retour des réfugiés. Les contreparties seraient évidemment immenses pour les Palestiniens, avec échange de territoires et afflux d’une manne financière mais le journal ne s’y attarde pas. Toujours selon le New York Times, Abbas aurait écouté le prince héritier et aurait refusé en bloc ce plan. Avalanche de démentis Depuis la parution hier, de ces révélations, toutes les parties ont démenti l’existence d’un tel plan. Les Américains affirment que leur proposition n’est pas encore finalisée. Selon eux, les spéculations sur la question sont légion et l’article en question en fait partie.
Parmi les produits que l’on retrouvera sous peu dans les rayonnages, on peut trouver de la Halva de Russie, des pâtes et des sauces de Turquie, des pêches en conserve de Grèce, des prunes d’Angleterre, des produits laitiers de Lettonie, des bières d’Espagne, des produits carnés, des huiles d’olive, des jus de fruits naturels, des sauces et des centaines de nouveaux produits qui entreront sur le marché israélien après l’ouverture du marché alimentaire à la concurrence. L’exposition a été marquée par des change-
ments dans l’industrie alimentaire suite à la loi sur l’alimentation, qui ouvre le marché à une gamme de produits pour la compétition internationale, ainsi que par le marquage des produits et l’accent mis sur les valeurs nutritionnelles. L’exposition rassemble des représentants de 30 pays, conduits par la Turquie, qui sont arrivés en Israël avec une délégation de 14 entreprises alimentaires. Gil Stier, PDG du groupe Stier pour l’organisation de conférences et d’expositions internationales, a déclaré que « l’industrie alimentaire israélienne est actuellement dans ce qui semble être le début d’une nouvelle ère, avec d’une part, la nécessité de développer de nouveaux produits adaptés au consommateur israélien en marge de la loi du marquage des valeurs nutritionnelles, et d’autre part, la concurrence croissante des entreprises étrangères. Source : Israel HaYom
CCIIF. Lancement de « Abba Herzl », le Jeudi 28 Décembre 2017 à la Tour Yoo
Dans les prochains jours sera lancé à Tel-Aviv une opération importante qui s’inspire d’Emmaüs et sera lancée par des francophones israéliens. Israël est un pays riche et… pauvre à la fois. Le saviez-vous? Avec 25 % de la population âgée de 0 à 17 ans classés dans la catégorie des pauvres, Israël se place devant la Turquie et est à huit points en dessous de la moyenne (qui est de 12,9 % d’enfants vivant sous le seuil de pauvreté) pour les Etats membres de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). PRESENTATION. Projet « Abba Herzl » Collecter – Réparer – Distribuer (selon le modèle Emmaüs (1)). La Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France et son Président Prof. Daniel Rouach seraient honorés de votre présence, à la soirée de lancement – Cocktail et Musique qui se tiendra le Jeudi 28 Décembre 2017, à 19 heures, à la Tour Yoo – 19, rue Nissim Aloni, Tel Aviv. Contact : Jeanine Tuil, Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France – CCIIF +972 (0)3 533 33 06
A SAVOIR. Lieux rendant hommage à Thedor Herzl. • En Israël, une ville porte son nom : Herzliya. Des rues de plusieurs localités (Rehovot, Rishon LeZion, Guedera, Kiryat-Malakhi, Be’er Ya’akov, Ma’alot-Tarshiha, Netanya, Jérusalem, Tel Aviv-Jaffa, Tirat Carmel) portent aussi le nom de Herzl. • À Jérusalem, le mont Herzl abrite sa sépulture et celle d’autres figures marquantes de l’histoire d’Israël. • En Europe, plusieurs localités (Bâle, Budapest, Edlach an der Rax (en Autriche), Vienne) ont donné le nom de Herzl à une rue. • À Paris, la place Theodor Herzl a été inaugurée le 5 juillet 2006, dans le 3e arrondissement, à l’intersection des rues de Turbigo et Réaumur, en présence de Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, de Pierre Aidenbaum, maire PS du 3e arrondissement et du chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël. La plaque du 3e arrondissement contient : « PLACE THEODOR HERZL, JOURNALISTE ET ÉCRIVAIN, INSPIRATEUR DU FOYER NATIONAL JUIF »
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REGARDS SUR LA SEMAINE Agression du couple Pinto à Livry-Gargan : cinq arrestations
Cinq hommes ont été mis en examen, le 1er décembre, près de trois mois après l’agression et la séquestration de Roger Pinto et son épouse dans leur pavillon de Livry-Gargan. Les agresseurs devront répondre des chefs de vol avec arme, de séquestration et d’extorsion en bande organisée. Ils ont été placés en détention provisoire. Selon les premiers éléments de l’enquête, les cinq individus auraient « repéré » Madame Pinto en raison « des bijoux qu’elle portait ». « Ils auraient ensuite vu dans la maison des objets laissant à penser que la famille était de confession juive », a expliqué à l’Agence France-Presse une source judiciaire.
Vers un transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem
Le président américain va-t-il transférer l’ambassade américaine à Jérusalem, comme il en avait fait la promesse lors de la dernière campagne présidentielle ? Il semble que la décision soit imminente comme l’a déclaré le vice-président, Mike Pence, pour lequel Donald Trump « envisageait sérieusement» de transférer l’ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Force est de constater que cette annonce est prise très au sérieux par les Palestiniens, les Jordaniens et la Ligue arabe qui mènent actuellement une virulente campagne diplomatique contre ce projet.
Renaissance du vieux quartier juif de Marrakech
Rebaptisé de son nom d’origine « El Mellah », le quartier juif historique au centre de Marrakech fait l’objet depuis deux ans d’un plan de rénovation lancé par le roi Mohammed VI « pour préserver la mémoire historique des lieux ». Le chantier a déjà bénéficié d’une enveloppe de 17,5 millions d’euros. Les ruelles et place du quartier ont même retrouvé leurs noms d’origine. Reste que la communauté juive du Maroc, forte de 400 000 âmes avant la Guerre des Six jours, ne compte plus que quelques milliers de personnes…
Tsahal : nombre record de femmes combattantes
L’Agence France-Presse nous apprend que le nombre de femmes servant dans les unités combattantes de l’armée israélienne avait atteint un niveau record cette année. 2 700 femmes servent actuellement dans des unités mixtes combattantes et notamment chez les garde-frontières où la proportion de femmes est passée de 15 à 35% en quatre ans. La période de service militaire est d’une durée de vingt-quatre mois pour les jeunes israéliennes.
par Jack-Yves Bohbot
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Le spectre de Münich L’affrontement entre l’Etat d’Israël et la République islamique d’Iran est monté ces derniers jours d’un cran après le bombardement par l’aviation israélienne d’une base militaire iranienne en construction au sud de Damas, en territoire syrien. Les dirigeants israéliens répètent inlassablement ce message : Israël n’acceptera pas une présence militaire iranienne durable à quelques kilomètres du plateau du Golan. Déjà les experts militaires estiment qu’environ 7 000 combattants du Hezbollah libanais se trouvent actuellement en Syrie, auxquels il faut ajouter 1 200 conseillers militaires iraniens, sans compter les milliers de combattants servant dans les diverses milices chiites. C’est dire que le projet de construction d’une base militaire iranienne d’une vingtaine de bâtiments destinés à loger des soldats et à abriter des véhicules était inacceptable pour Israël qui est intervenu samedi avant que cette structure ne soit définitivement opérationnelle.
à la destruction de mon peuple, je les crois. Je ne peux pas me payer le luxe d’ignorer les menaces génocidaires. » Et Netanyahou de rappeler la politique d’« apaisement » prônée par le premier ministre britannique de l’époque, Neville Chamberlain, qui signa avec la France un accord en 1938 à Münich, destiné à préserver la paix et laissant en fait les mains libres à Hitler en Europe centrale. Accord désastreux qui encouragea Hitler dans sa politique folle de conquête et n’empêcha pas deux ans plus tard le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale et la destruction du peuple juif en Europe. Albert Einstein, témoin de cette période tragique, en tirait une sombre conclusion : « Les amères leçons du passé doivent être réapprises sans cesse. » Jack-Yves Bohbot
Dans une vidéo diffusée quelques heures après l’attaque, Benyamin Netanyahou en a précisé les raisons : « Nous ne permettrons pas au régime [iranien], possédé par ses idées de destruction de l’État juif, d’acquérir des armes nucléaires. Nous ne permettrons pas à ce régime de s’enraciner militairement en Syrie avec le but explicite d’éradiquer notre État. » Car pour le premier ministre israélien, la menace est très sérieuse et il n’hésite pas à comparer le régime des mollahs à l’Allemagne nazie : « Quand des tyrans appellent
Le 1er hijab de sport de Nike Le porte-avions américain Gerald R. n’intéresse pas grand monde Ford n’oublie pas ses soldats juifs en Israël Testé par des athlètes de haut niveau, le tout premier hijab de sport de Nike est disponible depuis ce vendredi. En Israël ce nouveau produit n’intéresse pas grand monde. Les arabes israéliens semblent très surpris par ce nouvel attirail. La presse sportive israélienne semble très sceptique sur l’avenir de « Nike Hijab ». Selon 20Minutes : « Pour mettre au point ce voile, la marque a collaboré avec l’escrimeuse américaine Ibtihaj Muhammad, première athlète voilée à représenter les États-Unis dans des compétitions sportives internationales. Comme l’a expliqué la marque dans son communiqué, ce hijab adapté aux sports de haute performance répond à une véritable demande. « Les designers de Nike ont alors commencé à se pencher sur la création d’un
prototype, qu’ils ont envoyé à plusieurs athlètes afin qu’elles l’essaient dans leur discipline sportive respective, est-il écrit. Les sportives ont donné leurs retours et commentaires sur le produit et la plupart d’entre elles ont indiqué souhaiter un vêtement encore plus léger, doux et respirant ». Une fois mis au point, les voiles ont été testés par des athlètes d’élite Nike, dont Ibtihaj Muhammad, mais aussi la patineuse artistique émiratie Zahra Lari et la coureuse Égyptienne Manal Rostom. Disponible depuis ce vendredi, le « Nike Pro Hijab » est en vente au prix de 30 euros. Pour le moment seul le coloris noir est proposé, d’autres, comme le blanc et le gris pâle suivront début 2018″.
Les soldats qui serviront sur le porteavions américain Gerald R. Ford pourront désormais lire les textes saints dans un Séfer Torah. L’organisation juive JWB a fait don d’un Séfer Torah au porte-avions. Le rouleau a été dédié à la mémoire de Jacob Kamras qui a servi dans l’armée de l’air américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. La famille Kamras a financé le Séfer Torah ($36.000 dollars) qui est légèrement plus petit que les Sifrei Torah utilisés par les fidèles dans la plupart des synagogues dans le monde. Il sera utile aux soldats juifs qui serviront à bord du navire.
L’USS Gerald R. Ford (CVN-78) est un porte-avions de la marine américaine, navire de tête de la classe Gerald R. Ford qui doit progressivement remplacer les unités de la classe Nimitz. Comme dévoilé le 16 janvier 2007 par communiqué du secrétaire de la Navy, Donald C. Winter, ce bâtiment
porte le nom du 38e président des ÉtatsUnis, Gerald R. Ford qui a combattu durant la Seconde Guerre mondiale à bord du porte-avions USS Monterey dans le théâtre du Pacifique en terminant sa carrière avec le grade de lieutenant-commander. Il était prévu que le Gerald R. Ford soit livré en 2015 afin de remplacer l’USS Enterprise (CVN-65) qui a été retiré du service en décembre 2012 après 51 années de service. Il fut finalement livré en 2017 et sa mise en service doit avoir lieu en 2020.
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A la table d’Israël Actualités - Dossier cuisine : Hanouka !
Voilà, chers lecteurs et lectrices, mais surtout cuisiniers et cuisinières avertis (et juifs bien évidemment), le moment de l’année que vous attendez tous : celui où l’on baigne dans l’huile ! Car si l’on célèbre un miracle à Hanouka il eut été dommage, notons-le, de le faire sans prendre quelques kilos bienvenus à coup de gourmandises et de fritures ! Cette année Hanouka se fête de la soirée du mardi 12 décembre à la soirée du mercredi 20 décembre. Et avant de plonger la tête la première dans la friteuse, un peu d’histoire et de spiritualité sont les bienvenues : Moment important du calendrier hébraïque, Hanouka relate l’histoire de la victoire des juifs contre les syriens hellénistes avec la libération de Jérusalem. Le nouvel autel fut inauguré le 25 Kislev de l’année 3622. Les juifs reconstruisirent un nouvel Candélabre et constatèrent qu’il ne leur restait que très peu d’huile : pour un jour seulement. Ils procédèrent quand même à l’allumage du chandelier, remettant la suite aux mains d’Hachem et par la grâce divine, la flamme continua à brûler 8 jours, jusqu’à ce qu’une nouvelle huile put être fabriquée. Ce miracle montra aux juifs que D.ieu prenait le peuple juif sous sa protection. C’est la raison pour laquelle, durant une semaine, on allume tous les jours une bougie sur la hanoukia, ménorah à 8 branches, pour revivre le miracle. Pourquoi offre-t-on des cadeaux aux enfants à Hanouka ? Pour certaines familles juives, il est très important d’offrir à cette période de l’année,
des cadeaux à foison aux enfants. Un par jour, en général. Simple imitation de Noël, ou vrai geste à l’origine halakhique ? De fait, chaque cadeau est censé refléter les valeurs et les idées du judaïsme. A l’origine, la coutume voulait qu’on donne de l’argent, une somme que l’on appelait « démei Hanouka ». Le Rav de Poniewiz expliquait que les Grecs ayant interdit l’étude de la Torah, il fallut encourager les enfants à revenir sur les bancs de l’école et que c’est ainsi, qu’on leur redonna le goût des études juives. Maïmonide encourageait la distribution de cadeaux aux enfants pour Hanouka, afin de rendre symboliquement aux Juifs les possessions que les Grecs leur avaient dérobées. Il fallait cependant respecter une règle : que ces cadeaux matériels soient canalisés vers des fins spirituelles. » Quel est le lien entre Hanouka et la toupie ? Lors de l’occupation syrienne, les diverses lois très strictes envers le peuple juif interdisaient notamment l’étude la Torah. Mais les juifs ont continué à l’étudier clandestinement avec comme sanction, la mort s’ils étaient découverts. Les enfants se regroupaient donc dans les campagnes afin d’étudier la torah, sous l’œil méfiant des nombreuses patrouilles syriennes. Lorsque les soldats s’approchaient de trop près, les enfants cachaient leurs études et jouaient à la toupie. Ce fameux stratagème ne fut jamais découvert et nos enfants ont pu continuer à faire vivre la religion juive à travers les âges. C’est aussi pour les récompenser de leur courage face à l’oppresseur que l’on récompense les enfants de cadeaux.
Après ce petit voyage dans le temps, retour en cuisine ! Hanouka est synonyme de repas riches et de fêtes où la diète n’a pas sa place. Parmi les nombreuses recettes de Hanouka, la friture, en souvenir de l’huile miraculeuse du temple, est incontournable. Les soufganiot sont donc une gourmandise très prisée lors de cette fête. Et pour un peu plus de légèreté, nous vous proposons également une jolie recette de galettes de courgettes. Soufganiot (beignets de Hanouka) Préparation : 50 minutes Servez ces soufganiot avec un peu de confiture, de compote de pommes, ou fourrez-les avec de la pâte chocolatée et célébrez en fondant de plaisir, le miracle de Hanouka ! Ingrédients Pour 6 beignets 500 g de farine 1 sachet de levure chimique 2 œufs 450 g de yaourt ou de yaourt de soja en version parve 2 cuillères à soupe de sucre 1 pincée de sel 2 cuillères à soupe de sucre vanillé 3 l d’huile végétale pour la friture Bien mélanger la farine, la levure, les œufs, le yaourt, le sucre, le sel et le sucre vanillé. Laisser la pâte reposer pendant 30 minutes, dans un endroit tiède. Former des boules de 5 cm de diamètre. Faire chauffer l’huile à 190°C dans une grande casserole sur feu vif ou dans une friteuse. Il est préférable d’utiliser un panier ou une écumoire pour frire les soufganiot, ce qui permettra de les retirer plus facile-
ment de l’huile bouillante. Faire frire les soufganiot dans l’huile et laisser refroidir sur du papier absorbant pour que le beignet soit moins gras. Saupoudrez de sucre ou fourrer les beignets de confiture ou de pâte chocolatée (ou autre !) avant de servir. Ps : les Israéliens sont très créatifs en la matière : en Eretz, on déguste toutes sortes de beignets très artistiquement décorés ! Petites galettes de courgettes Préparation : 30 minutes Ingrédients Pour 4 personnes 250 g de courgettes râpées 2 œufs battus 1 oignon hâché 8 cuillères à soupe de farine 8 cuillères à soupe d’emmental râpé (facultatif) 2 cuillères à soupe d’huile végétale Sel et poivre 1 pincée de noix de muscade Préparation : Dans une jatte, mélanger courgettes, œufs, oignon, farine, emmental et épices. Evitez les grumeaux de farine pour un meilleur rendu. Faire chauffer un peu d’huile dans une poêle à frire sur feu vif. Lorsque l’huile est chaude, y déposer délicatement des cuillères à soupe d’appareil et les faire dorer quelques minutes de chaque côté, jusqu’à obtention de jolies galettes ! Dégustez bien chaud, avec une salade ! Pour nous joindre : contact@israel-actualites.tv
Pour l’Allemagne, les manuscrits de la Mer Morte n’appartiennent pas à Israël
L’Allemagne a refusé de reconnaître les droits d’Israël sur les antiques rouleaux de la mer Morte. Voila qui pose problème car une exposition desdits manuscrits, devait précisément avoir lieu en Allemagne
Sous la tutelle de James Snyder, alors directeur du Musée d’Israël, une partie des rouleaux avait déjà été exposé au musée Mar-
tin Gropius-Bau de Berlin en 2005 dans le cadre d’une exposition honorant 40 ans de relations diplomatiques entre l’Allemagne et l’Etat juif. Ainsi donc, le premier pays à exposer partie des « Manuscrits de la Mer Morte » en dehors du Moyen Orient en 2005, ne garantit plus, douze ans après, le retour de ces
mêmes rouleaux dans l’Etat Hébreu… S’ils étaient revendiqués par l’Autorité palestinienne ! Prudence israélienne A juste titre, Israël a donc choisi de se désister d’une exposition prévue en septembre 2019 au Musée Biblique de Francfort desdits manuscrits après que l’Allemagne ait
refusé de s’engager à garantir leur retour si l’Autorité palestinienne ou la Jordanie décidaient d’en contester la provenance !
SÉCURITÉ
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Le système israélien anti-missile opérationnel pour la 1ère fois en mer
Israël a équipé cette semaine l’un de ses navires de guerre d’une batterie de son système anti-missile Iron Dome qui a été opérationnel pour la première fois en mer, a indiqué un responsable de l’armée.
L’OTAN et Israël pourront échanger plus facilement leurs secrets
Le général de brigade Zvika Haimovitch, des Forces aériennes israéliennes (FAI), a indiqué que la batterie installée sur la corvette Lahav avait été testée avec succès et serait un élément précieux pour la sécurisation des champs gaziers offshore d’Israël. « Aujourd’hui, les FAI ont mis en place une nouvelle strate pour défendre et protéger les biens énergétiques d’Israël en Méditerranée », a-t-il dit à des journalistes. « Il s’agit d’une étape significative », a-t-il ajouté. Israël développe sa production de gaz à partir des champs de Tamar et de Leviathan, découverts en 2009 et 2010. Le champ de Tamar, dont la production a débuté en 2013,
dispose de réserves s’élevant jusqu’à 238 milliards de m3. Il fait partie des gisements gaziers très prometteurs découverts ces dernières années au large des côtes d’Israël. L’exploitation de Leviathan doit débuter en 2019 quand les réserves de Tamar commenceront à se tarir. Le gisement de Tamar se trouve à 130 km au large de Haïfa, une ville portuaire dans le nord d’Israël située à moins de 50 km de la frontière libanaise. Israël et le puissant mouvement chiite Hezbollah se sont livré en 2006 une guerre qui a fait plus de 1.200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 côté israélien, quasiment tous des soldats. Selon l’armée israélienne, le Hezbollah dispose actuellement de plus de 100.000 roquettes et missiles dont certains peuvent atteindre pratiquement tout le territoire israélien. Source : lefigaro.fr
Un drone conçu en Israël afin de pouvoir remplacer les hélicoptères Israel Aerospace Industries (IAI) a présenté le mois dernier son nouveau drone Air Hopper. Il est parvenu à démontrer ses capacités lors de deux exercices.
Israël et l’OTAN ont récemment signé un accord bilatéral dont l’objectif est de protéger les échanges de renseignements classifiés, a annoncé l’organisation. L’accord a été ratifié par le Bureau de sécurité de l’OTAN, et par le haut-responsable du ministère de la Défense, Nir Ben Moshe, à Tel Aviv, il y a deux semaines. Times of Israel Selon i24News : « Netanyahou doit rencontrer le secrétaire général de l’OTAN lors de son prochain voyage à Bruxelles. Israël et l’OTAN ont récemment signé un accord bilatéral visant à protéger l’échange de renseignements classifiés, a annoncé mercredi l’Organisation du traité de l’Atlantique
nord. L’accord a été signé par Wendy Bashnan, directrice du Bureau de la sécurité de l’OTAN, et le haut fonctionnaire du ministère de la Défense, Nir Ben Moshe, il y a deux semaines, au siège du ministère à Tel Aviv. « Les arrangements faciliteront la coopération entre l’OTAN et Israël, car ils servent de normes minimales communes à appliquer à la protection des informations classifiées échangées entre les deux parties », peut-on lire dans le communiqué. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou devrait rencontrer le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors de son prochain voyage à Bruxelles ».
Selon (1) : « Ce drone a ainsi réussi deux tests différents, prouvant ses aptitudes. Dans le premier scénario, il devait « transporter un soldat grièvement blessé jusqu’à un point d’extraction » où il devait recevoir des soins médicaux, rapporte IAI. Dans le second scénario, l’Air Hopper devait acheminer du « matériel logistique jusqu’à une force isolée » positionnée près du champ de bataille. Ce type de livraison ne pourrait pas être effectuée autrement sans mettre en danger les équipes, précise IAI. Ce drone a été conçu afin de pouvoir remplacer les hélicoptères dans des environnements risqués. Il peut ainsi emporter entre 100 et 180 kilos et son autonomie peut atteindre les deux heures. Il se déplace à une vitesse maximale de 120 km/h, permettant d’atteindre des zones reculées très rapidement. Au-delà du fait que l’utilisation de ce drone permette de réduire les risques hu-
maines, cela diminue également les coûts en comparaison des procédures traditionnelles. Ainsi, IAI déclare que l’Air Hopper « répond aux besoins de transporter des équipements logistiques sur le champ de bataille durant les affrontements en évitant de perdre des vies ». De même, les risques d’attaques sur le convoi se voient considérablement réduits. L’opérateur peut ainsi suivre le drone à distance, depuis une zone sécurisée ». (1) apps-drones.com
SÉCURITÉ
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Les armées, dont Tsahal, n’échappent pas aux violences sexuelles
Les grandes armées n’échappent pas aux violences sexuelles, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Israël (de nombreux cas ont fait la « Une » des médias dans l’Etat hébreu). En Israël un scandale majeur a éclaté l’an dernier. Le général Ofek Bouchris, à la carrière prestigieuse, aurait abusé de son autorité pour s’octroyer les faveurs sexuelles de plusieurs soldates de régiment, qui l’accusent de viol, sodomie, harcèlement sexuel, et décrivent une véritable «exploitation sexuelle». Ofek Bouchris a nié les faits. Le chef d’Etat-major de l’armée israélienne, Gadi Eizenkot, a publié l’an dernier un communiqué au sujet de Ofek Bouchris, en promettant une « tolérance zéro ». « Je prévois de continuer à montrer une tolérance zéro pour tous les incidents de harcèlement sexuel ou d’agression au sein de Tsahal », a écrit Eizenkot dans une lettre adressée aux commandants. Nous ne fermerons pas les yeux, nous n’abandonnerons pas et nous n’hésiterons pas à prendre des mesures décisives, même dans le cas où des haut-gradés sont impliqués, quels que soient leur rangs, leurs actes ou leurs succès : ces choses ne sont pas pertinentes dans de telles affaires. » Selon L’Express : « En France, une jeune militaire d’origine antillaise a déclaré, le 27 octobre, sur France 3 Alsace, avoir été
harcelée par un gradé –une pratique déjà dénoncée par un livre choc, en 2014 (La Guerre invisible, éd. Les Arènes/Causette). Elle affirme avoir été renvoyée de l’armée après avoir déposé plainte. L’état-major, lui, évoque des résultats insuffisants et des difficultés d’intégration. Aux Pays-Bas, ce déferlement de dénonciations brise un autre tabou: trois hommes, simples soldats, ont révélé au journal De Volkskrant avoir été, en 2014, victimes de harcèlement, de maltraitance, de coups et blessures et de viols commis par des supérieurs, en l’occurrence des sous-officiers de leur unité, à Schaarsbergen. Ces derniers « urinaient systématiquement » sur l’un de ces militaires, qui a aussi subi un viol digital avec un gant en latex. L’affaire secoue d’autant plus l’institution que les sévices ont eu lieu lors de rites d’initiation des nouvelles recrues. Les syndicats militaires ont aussitôt appelé à leur suppression. Le ministère de la Défense néerlandais, qui a confirmé qu’une enquête pénale était en cours, a déjà sanctionné quatre militaires, qui ont été démis de leurs fonctions. Il a aussi lancé un appel demandant aux militaires et aux citoyens de signaler tout abus devant la police militaire, précisant avoir reçu récemment des dizaines de signalements d’agressions sexuelles depuis 2013. »
Kaymera sera la star à venir du hightech israélien
Kaymera protège ses clients contre les intrusions de malware, en cryptant tous les échanges qu’ils soient vocaux ou écrits. Et permet aussi d’utiliser en toute tranquillité des applications comme Facebook, Twitter, Instagram, qui demandent parfois des accès quasi-complet au téléphone. Elle propose un avantage supplémentaire en simplifiant le déploiement. Elle s’intègre parfaitement à toute entreprise et ne requiert aucune exigence matérielle supplémentaire. Kaymera a reçu déjà plus de 13 millions
de dollars d’investissement dont 10 millions en février 2016. Selon Craig Coward, porte-parole de la start-up, “l’originalité de Kaymera est de fournir une solution sur le plan organisationnel. Nous décomposons le domaine mobile de l’organisation en plusieurs niveaux, avec différents besoins en matière de sécurité et de risque. Nous avons plusieurs solutions pour chaque poste dans l’entreprise, avec différents types de protection que nous appliquons à chaque poste. http://identitejuive.com
Secrets sur la présence d’Israël au Salon de Dubaï Le salon aéronautique de Dubaï (Dubai Air Show), qui a eu lieu le mois dernier, est un salon qui se tient à Dubaï dans les Émirats arabes unis tous les 2 ans. Organisé par Fairs & Exhibitions Ltd, il se tient depuis 1989 avec la coopération du département de l’aviation civile de l’émirat de Dubaï, de l’aéroport international de Dubaï et la collaboration des forces armées des Émirats arabes unis. Dubaï est la première ville des Émirats arabes unis (devant la capitale fédérale Abou Dabi). Située sur le golfe Persique, elle est capitale de l’émirat de Dubaï, et compte plus d’un million d’habitants La présence des firmes israéliennes, bien réelle, a toujours été un secret bien gardé. Très peu de news ont filtrées cette année. Les Émirats Arabes Unis n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël, et les titulaires d’un passeport israélien peuvent être arrêtés et expulsés s’ils n’ont pas un visa spécial. En 2016, le représentant israélien auprès de l’Organisation des Nations unies s’est rendu aux Emirats arabes unis. Selon l’agence de presse Qudsnet, Danny Danon, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, a pris part à une réunion internationale à Dubaï. SALON. Ce qui est certain pour l’édition du salon 2017 : la présence de la France a été très forte! Pas moins de 40 sociétés fran-
çaises étaient présentes au Dubai Airshow 2017 qui a eu lieu en novembre. Certaines firmes avaient leur propre stand, d’autres étaient fédérées par le Gifas au sein du Pavillon France. Selon (1) : »Présente dès la première édition du Dubai Airshow, la filière aérospatiale française sera une nouvelle fois bien présente et en force pour cette édition 2017 qui ouvre ses portes le 12 décembre. Pas moins de 40 entreprises exposeront donc leur savoir-faire au Dubai Airshow sur leur propre stand ou sur le Pavillon France que fédère le Gifas. Ce dernier a d’ailleurs ouvert un bureau à Abou Dhabi en mai dernier et donc le rôle est de soutenir les PME françaises désireuses de développer leurs activités au Moyen-Orient. Pour plus d’infos : www. mefan-aerospace.com. « Cette forte présence place l’industrie française au premier rang des industries européennes participant au Salon de Dubai. Ceci démontre l’engagement mutuel entre les Emirats Arabes Unis et la filière aéronautique, axe de développement stratégique pour cet Etat », souligne le Gifas qui poursuit : « les Emirats Arabes Unis ont fait de l’aéronautique la pierre angulaire de leur développement économique et scientifique, y compris dans le domaine spatial ». (1) air-cosmos.com
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Selon le Pew Center : 13,2 millions de musulmans en France en 2050
Welcome Bibi. La Place de la République aux couleurs d’Israël le 9 décembre ?
Méfiez-vous des embouteillages à Paris le week-end du 9 décembre. Deux manifestations, dont l’une pro-Israël et l’autre pro-Palestine, sont prévues place de la République samedi 9 décembre à 14h. Le Premier ministre israélien devrait rencontrer le président français le
lendemain à Paris. Des organisations anti-Israël et antisémites vont pouvoir recycler leurs slogans : « Nous nous élevons contre la venue en France de Benjamin Netanyahou, premier ministre du gouvernement colonial israélien ».
Automobile France-Israël. La Pépinière Renault à Kiryat Atidim Renault a ouvert un incubateur pour voitures intelligentes en Israël. Le constructeur automobile français, qui a remporté un appel d’offres du gouvernement israélien, aidera à connecter les entreprises du secteur des voitures intelligentes dans son incubateur de Tel Aviv. Le journal économique Globes a annoncé en 2017 que le groupe Renault-Nissan avait remporté un appel d’offres gouvernemental pour fonder un incubateur, qui aidera les start-ups travaillant dans le secteur des voitures intelligentes. Le quotidien a annoncé que le groupe allait « fonder un laboratoire d’innovation technologique en Israël qui sera un incubateur pour les jeunes entreprises développant des voitures intelligentes et des technologies de transports partagés. »
Selon le journal, Renault construira sa pépinière à Kiryat Atidim, l’un des centres économiques de Tel Aviv. Le quotidien a ajouté que « les entreprises sélectionnées pour cet incubateur recevront un financement gouvernemental qui atteindra jusqu’à un million de shekels au stade de l’étude de faisabilité ». L’objectif du projet est de mettre en relation les entreprises possédant technologies et idées avec le groupe automobile, le premier fabricant mondial. Les start-ups pourront ainsi bénéficier des centres de recherche et développement de Renault-Nissan, et « les développeurs pourront évaluer et tester leurs idées sur des véhicules réels » du groupe franco-allemand. Sources : itrade.gov.il
Selon une étude américaine du Pew Research Center, considéré comme une référence pour ses recherches en matière de démographie religieuse, la population musulmane va augmenter presque partout en Europe d’ici 2050, même sans immigration. La France, Pew estime que les musulmans représentent actuellement 8,8 % de la population – une légère hausse comparée aux 7,5 % de sa précédente étude, en 2011. En fonction de l’importance de l’immigration, l’étude prévoit un chiffre compris entre 12,7 et 18 % en 2050, soit un nombre total de musulmans allant de 8,6 à 13,2 millions dans l’Hexagone. Trois scénarios de flux ont été retenus par Pew, qui estime à 53 % le taux de musulmans parmi les migrants arrivés en Europe entre 2010 et 2016. Pemier (immigration zéro), qui postule un arrêt immédiat et permanent de l’immigration même régulière vers les Etats concernés, anticipe que la population musulmane passerait de 4,9 % mi-2016 à 7,4 % des habitants de ces pays en 2050. Pew l’explique par le fait que « les musulmans sont plus jeunes (de 13 ans en moyenne) et ont une fécondité plus grande (environ un enfant de plus par femme) que les autres Européens ». Le deuxième scénario (immigration moyenne) se base sur la poursuite de l’immigration légale enregistrée en Europe ces dernières années mais la fin de l’arrivée des migrants cherchant l’asile en Europe. Selon cette hypothèse, la minorité musul-
mane atteindrait 11,2 % de la population européenne en 2050. Enfin, un troisième scénario (forte immigration) prévoit que l’arrivée très importante d’exilés constatée entre 2014 et 2016 se poursuive à ce rythme jusqu’en 2050, ce qui porterait la part des musulmans à 14 % de la population européenne. Soit une proportion près de trois fois supérieure à celle d’aujourd’hui, mais « considérablement moindre » que celle des chrétiens et des « sans religion » réunis, note l’institut. Si la tendance concerne toute l’Europe, il y a des différences selon les scénarios. En cas d’immigration zéro, il devrait y avoir 11,1 % de musulmans en Suède et 8,7 % en Allemagne en 2050. Mais en cas de forte immigration, les chiffres grimperaient à 30,6 % pour la Suède et 19,7 % pour l’Allemagne. En Suède, cela s’explique notamment par la faible population actuelle (9 millions de personnes). En Allemagne, le scénario des forts flux migratoires prend en compte le maintien du rythme actuel d’accueil de migrants, ce qui ne sera sans doute pas le cas pendant trente années consécutives. Alors que la natalité ralentit, seule une immigration forte permettrait à la population des 30 pays (520,8 millions d’habitants en 2016) de ne pas décroître, estime Pew. Dans ce cas, elle serait portée à 538,6 millions d’habitants, contre 516,9 millions dans l’hypothèse de flux moyens et 481,7 millions en cas d’« immigration zéro ». Source : 20minutes.fr
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Mounir Mahjoubi reçu par Nicole Guedj de la Fondation France-Israël
Invité de la Fondation France-Israël, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique a détaillé les enseignements qu’il a tiré d’un voyage au cœur de la startup nation. Pour faire de la France l’équivalent d’Israël, l’Etat français devra favoriser le risque, et en prendre davantage luimême. « La France a beau détenir la première place en Europe pour les startups, nous voulons être partenaire d’un pays encore meilleur », a déclaré d’entrée de jeu Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du numérique, lors de son intervention devant quelque 300 personnes, réunies aux Salons Hoche, à Paris, mardi 21 novembre 2017. S’il est très motivé, c’est qu’il revient d’un voyage d’étude en Israël, au cours duquel il a non seulement rencontré des professionnels du numérique et de la tech, notamment à l’université Ben Gourion, à Beer-Sheva, en plein désert du Néguev, mais également noué des relations amicales, en particulier avec Liran Tancman, un expert en cyber sécurité franco-israélien, présent à ses côtés aux Salons Hoche. La paix par l’entrepreneuriat Alors que la diplomatie française joue un rôle clé dans la région, Mounir Mahjoubi veut faire sa part, en oeuvrant « à la paix par l’entrepreneuriat. » Avant cela, le secrétaire d’Etat, qui n’a pas hésité à raconter, avec aisance et humour, son parcours de jeune du 12è arrondissement de Paris, fils d’immigrés marocains vite devenu fan d’informatique, dans une école « qui réunissait un tiers de juifs, un tiers de musulmans et un tiers de jeunes perçus comme blancs, comme on dit », veut ajouter sa pierre à l’édifice d’une nouvelle France. Elle sera dynamique, diverse, et bien entendu, numérique.
Ensuite, l’Etat doit favoriser la prise de risque en offrant allocation chômage et formation aux entrepreneurs qui auraient échoué, tout en jouant un rôle plus actif dans ce domaine. Certes, bpifrance est là pour épauler et financer les entreprises, a-til rappelé, mais, en la matière, l’Etat hébreu est « plus agile ». Et plus proactif. Ainsi, il n’hésite pas à appeler les professeurs comme ceux de l’université Ben Gourion pour qu’ils suscitent des projets de la part des étudiants. Même chose en matière de cyber sécurité. Si les grandes entreprises ont déjà largement entamé leur transition numérique, les TPE et les PME françaises sont à la traîne. Or ce sont, avec les particuliers, ces entités qui sont les principales victimes de virus malveillants. Mounir Mahjoubi, qui joue un rôle transversal dans l’actuel gouvernement, souhaite que les administrations servent d’exemple. « Pour qu’un jour prochain, chacun puisse payer ses impôts, solliciter la CAF, obtenir un document administratif ou un dossier médical en un seul clic, avec une seule identité et un seul mot de passe », argumente-t-il. Un budget de 700 millions d’euros Pour cela, l’Etat a débloqué un budget de 700 millions d’euros pour un fonds d’innovation. Autant d’argent qui servira entre autres à la formation, en particulier de ceux qui sont pour l’instant restés à l’écart du numérique. Une façon d’inclure plus de citoyens dans la nouvelle économie – et dans la société. Deux aspects clé pour Mounir Mahjoubi. « Lorsqu’on travaille ensemble, que ce soit en France ou avec des Israéliens, on voit les choses autrement », assure-t-il. Une vision que soutient la présidente de la Fondation France-Israël, Nicole Guedj. « La coopération économique permet de contourner les préjugés », a-t-elle déclaré.
Pour cela, au delà d’incubateurs comme l’énorme Station F, inaugurée l’été dernier, il faut d’abord que la création de startups soit aussi le fait de femmes et de jeunes issus des banlieues – deux populations encore sous-représentées dans ce domaine, et dont le spécialiste du numérique et ancien startuppeur a fait une priorité.
Alors que 2018 sera « une année croisée France-Israël », l’avocate, ancienne secrétaire d’État chargée des Droits des victimes, puis des Programmes immobiliers de la justice dans le gouvernement Raffarin, mise sur ce secrétaire d’Etat de 33 ans, un homme politique « pas comme les autres », pour bâtir de nouvelles passerelles. « J’essaie d’être utile », a simplement conclu Mounir Mahjoubi.
L’Etat doit favoriser la prise de risque
Sources : Latribune.fr (Copyrights)
Lafarge sur liste noire en Israël ? Collaboration présumée avec Daesh
Le cimentier Lafarge est accusé d’avoir versé de l’argent à Daech pour maintenir son activité en Syrie. Selon Le Canard Enchaîné, la somme atteint un demi-million de dollars. En Israël cette affaire a eu un impact médiatique. Il est certain que ce Groupe Français aura bien peu de chance de gagner des appels d’offres publics dans l’Etat Hébreu. Selon lexpansion.lexpress.fr : « Le chiffre est vertigineux. Selon Le Canard Enchaîné, la filiale syrienne du groupe Lafarge a versé 509 694 dollars au groupe Etat islamique afin de maintenir ses activités en Syrie entre juillet 2012 et septembre 2014. Au total, le cimentier français aurait versé 5,56 millions de dollars « au titre des ‘dons’ à de nombreuses factions armées locales en Syrie, précise l’hebdomadaire satirique. Ces chiffres proviennent d’un rapport rédigé en avril 2017, à la demande du groupe, par le cabinet de conseil Baker McKenzie et la société d’audit PwC. Le comportement du groupe français interroge en effet la justice. Le 9 juin, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour financement d’entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui. Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si des responsables de l’entreprise en France,
qui a fusionné en 2015 avec le Suisse Holcim, ont eu connaissance de tels accords et du danger qu’ils ont pu faire courir aux employés syriens sur place. Selon Le Canard Enchaîné, le rapport de Baker McKenzie démontre qu’une grande partie de la direction connaissait l’existence de relations financières entre Lafarge et Daech. Et pour cause: le comité de direction du groupe aurait évoqué le sujet dans ces procès-verbaux. En témoigne un mail envoyé le 14 septembre par le directeur sûreté du cimentier, Jean-Claude Veillard. Dans ce message, il évoque les interrogations de la directrice juridique du groupe sur l’affaire: « Je lui ai quand même fait remarquer qu’elle faisait partie du comité de sûreté et que je parl[ais] de ces sujets depuis presque trois ans maintenant », écrit-il. Dans son rapport dévoilé par l’AFP, le Service national de douane judiciaire juge également que LCS a « effectué des paiements aux groupes djihadistes » pour que la cimenterie continue à fonctionner. Le siège parisien du cimentier Lafarge a par ailleurs fait l’objet d’une perquisition les 14 et 15 novembre dernier ».
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La Bitcoin Embassy de Tel-Aviv a son égérie : Christine Lagarde
exercée à faire une nuance entre les moyens de paiements numériques et la cryptomonnaie. « Pour être claire, il ne s’agit pas de paiements numériques dans les devises existantes, par l’entremise de Paypal et d’autres fournisseurs «e-money» tels que Alipay en Chine ou M-Pesa au Kenya. Les monnaies virtuelles se situent dans une catégorie différente, car elles fournissent leur propre unité de compte et systèmes de paiement. Ces systèmes permettent des transactions entre pairs sans centres de compensation, sans banques centrales », a expliqué la responsable.
C’est un fait indéniable. Les acteurs du bitcoin en Israël sont hyper-actifs. Les récents mots très favorables de Christine Lagarde sur le bitcoin et les monnaies digitales ont eu une résonance certaine en Israël. La « Bitcoin Embassy » de Tel-Aviv ( Ahuzat Bayit Street 1) qui rassemble les leaders du bitcoin (dont « Bits of Gold » leader des transactions bitcoin avec 30 000 clients et dirigé par Youval Rouach, CEO) cite sans cesse la N°1 du FMI (lire ci-dessous (1)). Ce n’est pas du tout par hasard. A savoir : IsraelValley, qui suit le dossier bitcoin en Israël depuis les débuts de cette monnaie électronique, n’hésite pas à citer des anti-bitcoins : « Libération : Alors que la devise numérique, après avoir atteint un pic à 11 000 dollars mercredi, accusait une baisse de 14,98% jeudi après-midi sous les 9 500 dollars, le français Jean Tirole et l’américain Joseph Stiglitz jugent la crypto-monnaie socialement inutile et nuisible ». Selon (1) : « La cryptomonnaie vient de recevoir un soutien de poids : le Fonds monétaire international (FMI). Contrairement au chef de la direction de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, et le fondateur du plus grand « hedge fund » (Bridgewater Associates), Ray Dalio, qui ont récemment dénigré le bitcoin, la cryptomonnaie la plus connue au monde, Christiane Lagarde a partagé une vision plus optimiste du futur des monnaies virtuelles, lors d’une conférence de la Bank of England à Londres. Appelée à intervenir sur comment la technologie financière pourrait remodeler le monde, d’ici l’an 2040, la responsable du FMI fait remarquer qu’« à bien des égards, les monnaies virtuelles pourraient simplement apporter aux monnaies existantes et à la politique monétaire de la compétitivité. La meilleure réponse des banquiers centraux est de continuer à appliquer une politique monétaire efficace, tout en restant ouverts à de nouvelles idées et à de nouvelles demandes à mesure que les économies évoluent». Dans son exposé, la dirigeante s’est d’abord
« Pour l’instant, les monnaies virtuelles telles que le bitcoin posent peu ou pas de défi à l’ordre existant des devises fiat et des banques centrales. Pourquoi? Parce qu’elles sont trop volatiles, trop risquées et parce que les technologies sous-jacentes ne sont pas encore assez évoluées. Beaucoup sont trop opaques pour les régulateurs, et certains ont été piratés », remarque-t-elle. « Beaucoup d’entre elles demeurent confrontées à des défis technologiques qui pourraient être relevés au fil du temps. Il n’y a pas si longtemps, certains experts ont soutenu que les ordinateurs personnels ne seraient jamais adoptés et que les tablettes ne seraient utilisées que comme des plateaux de café coûteux. Je pense donc qu’il n’est pas sage de rejeter les devises virtuelles», lance la dirigeante. Selon l’ancienne ministre des finances française, les consommateurs pourraient préférer les monnaies virtuelles aux devises classiques, car elles pourraient être, à l’avenir, plus stables, plus accessibles et plus sûres que d’obtenir des factures papier, surtout dans les régions éloignées. « Par exemple, pensez à des pays dotés d’institutions faibles et à des monnaies instables. Au lieu d’adopter la monnaie d’un autre pays, comme le dollar américain par exemple, certaines de ces économies pourraient connaître une utilisation croissante des devises virtuelles. Appelons cela la dollarisation 2.0. L’expérience du FMI montre qu’il y a un point de basculement au-delà duquel la coordination autour d’une nouvelle monnaie est exponentielle. Aux Seychelles, par exemple, la dollarisation a bondi de 20% en 2006 à 60% en 2008 », précise la directrice du Fonds. « Par exemple, elles (monnaies virtuelles) pourraient être émises avec une parité de un pour un avec le dollar, ou attachées à un panier stable de devises. L’émission pourrait être entièrement transparente, régie par une règle crédible et prédéfinie, un algorithme contrôlable… ou même une « règle intelligente » qui pourrait refléter l’évolution des conjonctures macroéconomiques», préconise Christine Lagarde. (Fiacre E. Kakpo) » (1) agenceecofin.com/
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«Léa Salamé est une personne sans foi ni loi»: Mélenchon dénonce le «traquenard» de «L’Emission politique» Jean-Luc Mélenchon est très remonté contre «L’Emission politique». Le leader de la France insoumise le fait savoir dans un (très) long billet publié sur son blog ce lundi 4 décembre, consacrant plus de 25.000 signes au seul «traquenard» dont il a fait l’objet jeudi 30 novembre. Alors que son passage dans le programme présenté par Léa Salamé a été marqué par de nombreux emportements, le député des Bouches-du-Rhône estime qu’il a été invité dans le seul but d’être lynché en public. «Il faut bien voir que tant de bassesses, de mensonges et de tromperies, si elles me sont en effet destinées pour m’humilier ou me dévaloriser, sont aussi autant de camouflets infligés au public. Car, au bout du compte c’est lui qui est le dindon de la farce. Lui qui est jugé assez vil et stupide pour que n’importe quelle tromperie soit permise à son encontre», écrit-il, se disant victime de la «morgue médiatique». «Supercherie», «guignols», «guetapens»... «Ce que nous avons vu ce soir-là, ce n’est plus du journalisme, ce n’est plus une émission du service public, c’est juste un règlement de compte entre une équipe de gens prête à toutes les mystifications pour frapper le principal opposant politique à ses employeurs», accuse-t-il encore, décelant une «manœuvre politicienne sous déguisement journalistique». En substance, Jean-Luc Mélenchon accuse France 2 de l’avoir piégé en l’opposant à des invités partiaux, pourtant présentés comme neutres. «Depuis, le fond de la méthode reste le même. (...) Il connait son paroxysme et sa signature avec le piège de ‘l’invité surprise’. Il se double depuis d’un exercice de supercherie nommé ‘rencontre avec les Français’ où des guignols viennent jouer un rôle sous fausse identité. Entre temps a été ajouté une séquence ‘en immersion’ qui est à son tour devenue un guet-apens. En toutes circonstances, il s’agit avant tout de prendre ‘par surprise’ l’invité, de l’empêcher d’avoir les moyens de répliquer, de le ridiculiser si possible et sinon de le rabattre», affirme l’élu marseillais. Attaques personnelles Au delà du format du programme, Jean-Luc Mélenchon s’en prend aussi aux personnes qui le présentent. «J’ai donc dû affronter deux heures de pièges à deux balles, de mensonges et d’abus de pouvoir médiatique, au lieu de la belle soirée de réflexion politique à laquelle j’avais naïvement cru. Léa Salamé est juste une personne sans foi
ni loi», lâche-t-il, après avoir assuré qu’il n’était pas «préoccupé» par «ses liens familiaux, politiques et communautaires». Plus loin, c’est Nathalie de Saint-Cricq qui en prend (violemment) pour son grade. «Madame Saint-Cricq n’étant pas le moindre problème du fait qu’elle ne comprend pas la moitié des sujets dont on discute et qu’elle gouverne avec cette hargne caractérielle qui est la signature des faibles, une équipe de gens tétanisés par ses foucades et humeurs», tacle le leader de la France insoumise. Jean-Luc Mélenchon n’épargne pas non plus François Lenglet, qu’il accuse d’avoir «sciemment menti» sur le contre-budget proposé par la France insoumise. «Reste aussi la possibilité assez probable qu’il n’ait rien préparé lui-même et qu’il se soit contenté de répéter sans vérifier ce qu’il a lu dans les fiches que lui ont donnés les préparateurs de l’émission. Tout alors serait une comédie, y compris le moment où François Lenglet ne ferait que jouer son propre rôle dans une partition écrite par d’autres. Je suis prêt à parier que c’est le cas», écrit-il. Après une analyse sur le «voyeurisme sadique» de l’émission qu’il compare à «la violence organisée d’une corrida», JeanLuc Mélenchon revient sur la séquence portant sur le Venezuela, au cours de laquelle il est littéralement sorti de ses gonds. «On me promit un ‘historien modéré’ et un débat sur ‘les modèles socialistes’ à partir du cas Venezuela. On me promit même qu’on parlerait de la Catalogne aussi. Autant de mensonges destinés a me désarmer. On a vu ! Résultat : ‘Y a-t-il assez de papier hygiénique au Vénézuela’ ? Un grand débat ‘sur le socialisme’ pensé et mis en scène par Léa Salamé et une de ses copines de comptoir», raille-t-il, qualifiant Laurence Debray de «personnage rongé de narcissisme». Plus loin, Jean-Luc Mélenchon plaide pour «un recours contre l’abus de pouvoir médiatique». «Je propose qu’il existe un tribunal professionnel qui puisse être saisi et qui ait le pouvoir de sanction symbolique contre les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs», explique-il, assurant qu’il va lancer sous peu «une pétition en ce sens». huffingtonpost.fr
ISRAËL
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Tourisme en Israël. Eilat, station balnéaire favorite des israéliens Eilat est la station balnéaire favorite des israéliens. Un côté Californie à l’orientale mais aussi point de départ pour découvrir les richesses historiques et archéologiques d’Israël, petit pays hyper moderne. Selon mariefrance.fr : « Au parc marin de Eilat, on trouve un Observatoire unique en son genre ; construit sous le niveau de la mer, il nous place au cœur de la vie aquatique de la mer rouge et dans son élément naturel. On y voit des coraux, des poissons aux nageoires fluo s’approcher des hublots panoramiques. Pour un peu, on est à bord du Nautilus, perçant le mystère du monde d’en bas. Les naïades, allez à la plage Princess, c’est la dernière plage avant l’Egypte : peu de touristes, des coraux comme des bijoux. Bordé au Nord par le Liban, la Syrie, à l’Est par la Jordanie, au Sud par l’Egypte et à l’Ouest par la Méditerranée, Israël passe très vite d’un paysage de plaines et de montagnes à une immensité désertique. Au Sud, il fait beau et chaud, été comme hiver. Si on s’envole pour Eilat en ce moment, on peut bourrer sa valise d’espadrilles et de tee-shirts, que l’on souhaite faire du bateau le long des côtes jordaniennes, se balader à dos de dromadaire ou barouder dans le grand canyon, en Jeep ou à pied.
Surveillance du fœtus. Nuvo Group lance un moniteur portable
Un dispositif médical israélien portable permettant la surveillance du fœtus. Des spécialistes du développement de nouvelles technologies de la société israélienne « Nuvo Group » ont mis au point un moniteur portable qui permet une surveillance constante du fœtus. Le moniteur « PregSense » est équipé de capteurs tissés dans un harnais élastique et fournit des données concernant le statut du fœtus et la santé de la mère pendant toute
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la journée. Un dispositif Bluetooth relié au moniteur recueille les données, telles que le rythme cardiaque du bébé et de la mère, les transmet ensuite vers une application mobile et les stoque dans une base de données sécurisée « on the cloud », accessible uniquement aux femmes enceintes et à leurs médecins. Le moniteur a pour principal objectif de suivre et diagnostiquer les patientes à distance et permettre ainsi la détection d’une éventuelle anomalie et surtout une intervention médicale rapide.
Baptisée Asiongaber à l’époque du roi Salomon, Eilat a gardé de son passé à naviguer vers l’Asie et l’Afrique, le charme des anciens ports de marine marchande. Elle séduit par son climat, ses fonds marins, ses hôtels et sa situation géographique qui fait de cette ville le hot spot de la Mer Rouge. De là, on sillonne la région du Neguev en visitant dix sites incontournables, pour remonter vers Jérusalem, la ville trois fois sainte ». Y aller : Vols quotidiens Paris/ Tel Aviv de la compagnie israélienne El Al, à partir de 299e. « Circuit découverte » de Tel Aviv à Jérusalem, en passant par Béthléem, Césarée, le Jourdain. « Séjour Soleil à Eilat. », « Culture à Jérusalem », « City breaks » court séjour dans une ville, ou formule hôtellerie en kibboutz etc. http://www.israel-voyages. com/boutique/circuits-en-ligne/circuit-decouverte-israel/ Remerciements au Ministère du Tourisme Israélien, à Yossi Klein, guide touristique et à Uri Galisko, chauffeur. Et à la compagnie aérienne El Al. http://tourisme.otisrael.com
Les magasins GAP en Israël ont fermé en 2017
Les magasins GAP (distribué par Gottex) en Israël ont fermé en 2017 suite à de mauvais résultats. GAP, qui s’est affaiblie à l’échelle mondiale, est en cours de disparition en Israël.L’annonce de la fermeture de toutes les branches de la marque a été faite récemment. Le groupe n’a pas réussi à faire de la marque un succès en Israël. Un des facteurs clé ayant été les prix élevés de la chaîne, ce qui s’est traduit par de faibles niveaux de ventes et des magasins déficitaires. Parmi les activités dans la mode haut de gamme que Gottex contrôle en Israël en dehors de la marque GAP : Zara, Pull & Bear, Bershka et Massimo Dutti. Elle possède également sa propre marque Gottex pour les maillots
de bain. Joe Shavel, le propriétaire du groupe Gottex, a acheté les droits à des activités GAP de Elbit Imaging en Janvier 2012 pour 40 millions de NIS. La chaîne qui vend des vêtements pour les hommes, femmes, enfants, et vêtements de bébé a ouvert 7 magasins en 2016.Gap a annoncé recemment la fermeture d’un quart de ses magasins en Amérique du Nord soit 175 magasins, en plus d’une suppression de 250 postes au siège social du groupe. Le groupe après cette restructuration aura 500 boutiques et 300 magasins d’usines en Amérique du Nord. L’an dernier Gap a fermé 75 magasins sous enseigne Old Navy et Banana Republic.
ISRAËL
Edition du 6 Décembre au 12 Décembre 2017
Recherche de mères allaitantes en bonne santé avec un excès de lait
Israël, zone d’hivernage permanente pour une partie des oiseaux migrateurs
En avril 2018, la première banque nationale de lait maternel ouvrira ses portes en Israël. Le service sera établi par le Magen David Adom en collaboration avec l’Association pour le don de lait maternel. L’organisation permettra aux femmes qui allaitent de donner du lait maternel excédentaire aux bébés dont les mères ne sont pas disponibles ou capables d’allaiter. La Banque sera établie à la station MDA de Jérusalem et l’exploitation de l’installation sera principalement financée par le MDA et en partie par le ministère de la Santé. Le lait maternel offre de nombreux avantages, notamment en fournissant des anticorps qui protègent les bébés contre les maladies et permettent le développement immunitaire, un processus de la plus haute importance chez les bébés prématurés et malades. Les préparations pour nourrissons et leurs succédanés n’offrent pas les mêmes avantages. Le lait maternel, semblable aux unités de sang, est une sécrétion humaine contenant des cellules souches et des globules blancs – une composition irremplaçable. La re-
Les changements climatiques transforment Israël en une zone d’hivernage permanente pour une partie des oiseaux migrateurs qui, jusqu’à présent, ne faisaient que s’y arrêter brièvement avant de continuer leur voyage jusqu’aux plaines d’Afrique, ont déclaré lundi des ornithologues israéliens. Les oiseaux préfèrent désormais rester plus longtemps dans des zones moins chaudes que se rendre en Afrique, où les déserts et la fréquence des sécheresses provoquent une raréfaction de la nourriture. « Au cours des dernières décennies, Israël est devenu plus qu’une courte halte, parce qu’un grand nombre d’oiseaux, un plus grand nombre d’espèces ne peuvent pas traverser le désert », estime l’ornithologue Shay Agman, qui s’occupe du parc naturel des zones hu-
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mides d’Agamon Hula, dans le nord d’Israël. « Ils vont rester ici plus longtemps, et, au bout du compte, c’est toute la configuration des migrations qui changera », explique-t-il. Les grues sont l’une des espèces les plus abondantes qui font halte dans les zones humides de Hula. Selon Agmon, le nombre de celles qui préfèrent rester en Israël tout l’hiver est passé de moins de 1.000 dans les années 1950 à 45.000 aujourd’hui. « Pour les oiseaux, il est plus compliqué de traverser un désert qui s’est considérablement étendu, ils n’y arrivent pas. Ils n’ont pas assez de points de halte pour se ravitailler en chemin, et Israël devient de ce fait leur plus grande ‘cantine’ », ajoute Agmon. Lee Marzel; Eric Faye
cherche menée sur le terrain par le Dr Sharon Bransburg Zabary a affirmé cet avantage unique. Bransburg Zabary est membre du comité fondateur de l’Association pour le don du lait maternel et a été l’un des activistes qui ont mené cette initiative à laquelle le MDA et les bureaux gouvernementaux concernés se sont engagés. Selon les statistiques médicales, seulement 30% des femmes allaitent sans utiliser de substitut ou de préparation et pourraient devenir des donneuses potentielles à la Banque du lait maternel. Le volume moyen de dons varierait entre 100 et 200 cc par jour pendant une période allant de 3 à 9 mois après l’accouchement. La demande prévue pour le lait maternel est estimée à des centaines de litres par mois. Les donneurs potentiels comprennent des mères allaitantes en bonne santé avec un excès de lait qui répondent aux exigences du ministère de la Santé, qui mènent une vie saine et peuvent faire un don sans entraver leur capacité à allaiter leurs propres bébés. Par Jacky Nelle – JSSNews
Accord pour améliorer la situation des personnes âgées dans le besoin en Israël
Les dirigeants du Patronat israélien ont annoncé une allocation annuelle de 1,5 milliard de shekels à l’État pour améliorer la situation des personnes âgées dans le besoin. Cette annonce accompagnait la présentation du programme «Vieillir dans la dignité» par les organisations patronales et sociales au président Reuven Rivlin. Le directeur général du ministère du Travail et des Affaires sociales, Avigdor Kaplan, a déclaré que l’allocation
contribuera à augmenter la pension mensuelle à 7,780 NIS par couple et à 4,676 NIS par personne. Par Elia Bitton – JSSNews
ISRAËL
Edition du 6 Décembre au 12 Décembre 2017
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Le Numéro 1 mondial de l’airbag Spectacles de nus interdits en pour motard implanté en Israël Israël? Le rêve de la Ministre
Miri Regev
Il y a quelques mois, le numéro 1 mondial de l’airbag pour motard / scooter s’est implanté en Israël. Dans leur showroom de Tel-Aviv, les représentants de la marque reçoivent tous les jours des dizaines de clients, dans le but de les sensibiliser aux dangers de la route… Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont réussi leur pari ! “Il y a un peu plus de 100.000 personnes qui conduisent des scooters et des motos en Israël… Et bien que cela ne soit qu’un maigre pourcentage du nombre total d’usagers des routes, les motards sont parmi les plus touchés par les accidents. Notre airbag est là pour sauver la vie des gens.”
ré des centaines de clients. “Les Israéliens aiment trop la vie. Nous avons des parents qui achètent des airbags pour leurs enfants, nous avons des parents qui veulent simplement ne pas faire de leurs enfants des orphelins…” explique Helite Israël. Et pour la énième fois cette semaine, un habitant de Jérusalem a eu la vie sauve.
En 6 mois, un produit alors inconnu a atti-
jssnews.com
Voici son histoire: ” J’ai eu un accident de moto. Mon pneu avant a explosé, j’ai été éjecté et j’ai glissé sur la route à grande vitesse. Mais avant même de toucher le sol, l’airbag s’est déclenché et je suis retombé sur un oreiller qui a amorti la chute” explique Baruch.
« Bitcoin Change » situé dans le célèbre bâtiment du Bauhaus à Tel Aviv
Au cours des dernières semaines, plusieurs photos d’une nouvelle boutique de cryptomonnaies appelée « Bitcoin Change » située dans le célèbre bâtiment du Bauhaus à Tel Aviv ont été partagées sur les forums.
est entièrement conforme aux réglementations israéliennes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Selon les habitants de la région, le BTM facture une redevance de 4%, ce qui est inférieur au BTM Israélien « Bits of Gold » qui facture lui 5%.
De nombreux bitcoiners se sont alors demandé quel genre de services l’établissement offrirait aux résidents israéliens. Selon des rapports récents, le Bitcoin Change, héberge un distributeur automatique de billets de banque qui accepte les shekels israéliens et quelques autres monnaies nationales. À côté de ça, la boutique présentera une exposition historique sur l’innovation bitcoin. L’objectif principal du Bauhaus Center Shop est de rendre le bitcoin accessible à tous.
« L’idée de cet endroit m’est venue après avoir essayé d’expliquer à ma mère comment acheter du Bitcoin », explique Ziv, lors d’une récente interview.« Il est actuellement trop complexe pour beaucoup de gens de le faire en ligne. »
Le Bauhaus Center de Tel Aviv est un endroit touristique très en vogue en Israël, car les Européens, les Américains et les voyageurs de nombreux autres pays le visitent fréquemment. Le co-fondateur de Bitcoin Change, Ziv, précise également que la boutique sera bientôt équipée d’une machine qui échangera des bitcoins contre des altcoins. Ziv explique que le distributeur actuel de billets bitcoin
En plus d’offrir un nouveau BTM dans la région de Tel-Aviv, Ziv explique que le magasin situé au 99 rue Dizengoff sera également doté d’un musée du bitcoin qui vise à fournir une histoire chronologique de la monnaie décentralisée avec des films et des œuvres d’art centrées sur les cryptomonnaies. De plus, le co-fondateur du magasin déclare que l’étage supérieur accueillera également des rencontres et des présentations éducatives sur le bitcoin. Source : journalducoin.com
Un important festival artistique israélien – la Jerusalem International Dance Week – a reçu une communication de la part de responsables travaillant pour la ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, à l’effet qu’il ne pouvait pas utiliser de fonds gouvernementaux pour subventionner trois de ses 28 spectacles parce que ceuxci mettaient en scène de la nudité partielle ou totale. Le programme de l’événement, qui attire des organisateurs de festivals de danse de partout dans le monde, comportera ainsi un astérisque indiquant que les spectacles comportent de la nudité partielle et que ceux-ci ne sont pas « soutenus » par le ministère ou par les autorités municipales. La décision survient alors qu’il existe pourtant un avis juridique du procureur général adjoint d’Israël à l’effet qu’une telle interdiction est illégale. Il s’agit du plus récent affrontement des guerres culturelles faisant rage en Israël, guerres où Mme Regev et d’autres ministres de droite, qui considèrent les arts comme étant « de gauche et élitistes », visent à s’en prendre à toutes les disciplines, du théâtre au cinéma, en passant par la littérature et le cursus scolaire, en plus de se prononcer sur l’identité des possibles gagnants des prestigieux Israel Prizes.
Cette plus récente intervention fait suite à une décision similaire visant deux spectacles comprenant de la nudité donnés lors du Israel Festival, l’été dernier, et lors du récent festival de danse Curtains Up. Parmi les artistes dont l’oeuvre s’est retrouvée engluée dans cet affrontement, on compte Adi Shildan et Nir Vidan, les co-créateurs et les interprètes de The Restlessness of Winged Creatures. Les artistes, qui sont homosexuelless, ont confié au Guardian que le but de leur travail était de remettre en question les stéréotypes en demandant au public d’observer leur corps alors que le spectacle déconstruit les idées liées au genre. Pour Mme Shildan, les récentes démarches visant à couper les vivres aux spectacles comprenant de la nudité font partie d’une démarche plus vaste, de la part des conservateurs israéliens, pour réduire l’espace public consacré aux discours. « La nudité n’est certainement pas inhabituelle dans la danse contemporaine », ditelle. « Mais en Israël, nous sommes en retard sur l’Europe. Nous ne portons pas de chandail ni l’un ni l’autre, mais c’est le corps de la femme qui « offense ». Source : pieuvre.ca
Tous les salariés de l’aéroport Ben Gourion (Israël) sont appelés à la grève Le principal aéroport d’Israël fonctionnera « comme à Yom Kippour » ce week-end. Ne comptez pas trop prendre un avion ou atterrir sur l’aéroport de Tel-Aviv Ben Gourion de vendredi après-midi à samedi soir, tous les salariés de l’aéroport sont appelés à la grève pour protester contre le projet des autorités locales de taxer l’autorité aéroportuaire. Les retards et annulations de vols devraient se multiplier. deplacementspros.com
POLITIQUE
Edition du 6 Décembre au 12 Décembre 2017
Punition injuste du King Bibi? Tzipi Hotovely interdite de voyage!
Benjamin Netanyahu a annulé le voyage officiel de sa « Deputy Minister of Foreign Affairs » Tzipi Hotovely en République Tchèque. Il lui reproche d’avoir « insulté les juifs américains ».
Scandale en Israël. La procédure pénale change afin de protéger Netanyahu
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Selon i24News: « Selon la vice-ministre israélienne, certains membres de la communauté juive US ne comprennent pas Israël. La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Hotovely a tancé mercredi la communauté juive américaine, estimant que certains de ses membres ne comprenaient pas Israël parce que leurs enfants ne faisaient pas l’armée. « La plupart des Juifs américains ne comprennent pas Israël parce qu’ils n’ont jamais envoyé leurs enfants se battre pour leur pays et n’ont jamais été attaqués par des roquettes, et je pense que cela fait partie de ce
que vit Israël quotidiennement », a noté la responsable israélienne sur i24NEWS. « Beaucoup de Juifs américains n’ont pas d’enfants servant dans l’armée, chez les Marines, qui vont en Afghanistan ou en Irak. La plupart d’entre eux ont des vies assez commodes », a-t-elle affirmé. Pourtant, selon certaines estimations, près de 200.000 Juifs américains vivent en Israël, dont de nombreux jeunes gens qui servent dans leur armée. Mme Hotovely a souligné l’écart grandissant, selon elle, entre l’État hébreu et la plus importante communauté juive au monde, reprochant notamment aux Juifs américains qui réprimandent Israël de « ne pas comprendre les complexités de la région ».
Bibi et sa relation glaciale avec les Ministres européens La Knesset, le Parlement israélien, s’est penchée lundi sur une réforme de la procédure pénale. La coalition au pouvoir veut faire passer une proposition de loi restreignant les prérogatives de la police dans les enquêtes et punissant les fuites dans la presse. Un texte très controversé, dénoncé par l’opposition comme une tentative de protéger le Premier ministre Benyamin Netanyahu des enquêtes le visant. Selon son promoteur, le texte vise à renforcer la présomption d’innocence. Pour le député David Amsalem, 14 000 Israéliens font l’objet d’enquêtes sans que finalement aucune charge ne soit retenue contre eux. Mais dans 80% des cas, dit-il, la police recommande leur mise en examen et porte ainsi atteinte à leur réputation. Si elle passe les deux prochaines lectures, cette proposition de loi interdirait à la police de faire au procureur des recommandations à l’issue de ses investigations. Seul le parquet pourrait
juger si les éléments rassemblés sont suffisants pour ouvrir la voie à un procès. Un amendement introduit ce lundi permettrait toutefois au procureur général de demander aux enquêteurs leur avis. Mais il aurait alors interdiction de rendre cette recommandation publique. Pour les élus de l’opposition, ce texte vise à protéger directement Benyamin Netanyahu, au coeur de deux enquêtes menées par la brigade des fraudes. « C’est une loi conçue pour un seul individu » a déclaré le chef du parti de centre-droit Yesh Atid. Quant au patron du parti travailliste, il a lancé aux élus de la majorité : « Vous ressemblez aux membres d’un gang qui auraient été envoyés pour perturber les enquêtes et nettoyer les scènes du crime ». Deux élus de la majorité ont également quitté la salle au moment du vote, en signe d’opposition à ce texte. Source : rfi.fr
Benjamin Netanyahu, qui remplit le rôle de ministre des Affaires étrangères, devrait se rendre à Bruxelles le 11 décembre 2017 pour prendre part à un sommet des ministres des Affaires étrangères des 28 pays membres de l’Union européenne. C’est la première fois en 22 ans qu’un dirigeant israélien rencontrera en une seule fois l’ensemble des ministres des Affaires étrangères. La participation du Premier ministre à cette réunion à Bruxelles est vue comme une victoire de la diplomatie israélienne. Lors de ce forum de haut niveau la chef de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, va rencontrer le dirigent israélien. La relation de Netanyahu avec l’Union européenne est glaciale depuis des années, même s’il y a un an, des officiels ont promis d’améliorer les liens. En juillet 2017, lors d’une visite en Hongrie, Netanyahu a critiqué l’Union européenne, en des termes inhabituellement durs, pour son traitement
à l’égard d’Israël, appelant les dirigeants de quatre pays d’Europe Centrale à utiliser leur influence dans l’organisation pour faciliter les conditions afin de faire avancer les liens bilatéraux. « Je pense que l’Europe doit décider si elle veut vivre et fleurir ou si elle veut se dessécher et disparaître, a-t-il déclaré dans une réunion à huis clos dont le contenu avait été diffusé accidentellement aux journalistes présents à l’extérieur de la pièce. Je ne suis pas politiquement très correct. Je sais que cela choque certains d’entre vous. C’est une plaisanterie. Mais la vérité est la vérité – aussi bien au sujet de la sécurité que du futur économique de l’Europe. Ces deux préoccupations imposent une politique différente à l’égard d’Israël ». Source : http://identitejuive.com