GRATUIT - Numéro 458 - Edition du 20 Décembre au 26 Décembre 2017
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 20 Décembre au 26 Décembre 2017
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Bouffon contre Roi David
Encore une fois, le bouffon de l’échiquier politique sort de sa réserve. Et encore une fois, c’est pour donner des leçons. Après Jean-Luc le colérique, Jean-Luc l’arrogant, voici Jean-Luc le harangueur de foule. L’avantage, c’est que ces rôles successifs lui permettent de faire oublier ses errements. Sur son estrade, bien au centre, au milieu de ses ouailles béates d’admiration, il prêche. Moment de gloire et de toute-puissance, pour celui qui n’incarne rien ni personne, hormis la colère gratuite et non-constructive. Ah il est venu le moment, celui qui va lui permettre d’aligner des grandes phrases et de galvaniser les masses. Il va pouvoir ainsi faire oublier les polémiques sur ses affidés vivant comme des nababs dans les HLM de Paris, son propre patrimoine de millionnaire et ses erreurs de communication. Et de ce point de vue-là, il y a à faire… De fait, ses crises de colère égocentriques l’ont entraîné à se donner en spectacle de la manière la plus pathétique, lors de l’Emission politique. Et là, c’est le monde médiatique qui lui est tombé dessus, par le biais des sociétés de journalistes. Celles-ci lui ont signifié sévèrement qu’on ne peut, sous prétexte qu’on s’est stupidement sabordé soi-même, parce qu’on est trop arrogant et égocentrique pour mesurer ses propos, accuser les journalistes de faire Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
partie du complot judéo-maçonnique aux allégeances sionistes. Un rappel à l’ordre auquel il n’a bien évidemment pas répondu. Mais là, l’heure de gloire est revenue. La plèbe est prête, le tribun à la tribune, allons-y, tombons sur les sionistes, ça nous rapportera du fan rapidement ! Et comme le Crif a demandé au Président français de suivre la position américaine sur Jérusalem, la cible de la diatribe s’est désignée d’elle-même. Comme l’a dit Frantz-Olivier Giesbert, dans un brillant édito, même un excentrique outrancier peut dire des choses sensées. Jérusalem, capitale éternelle des royaume juifs, ville éternelle bâtie par le Roi David, dont le fils Salomon construisit le Premier Temple, Jérusalem, berceau du monothéisme, est juive. En douter publiquement n’est que calcul politique, mais on ne peut rien contre l’histoire et les preuves archéologiques qui, chaque jour, refont surface. Las ! L’atrabilaire, lui, sait mieux que les livres, mieux que les archéologues, mieux que D.ieu lui-même, auquel il ne croit d’ailleurs pas. Il s’en prend donc au Crif, qu’il accuse de communautarisme exécrable. En apparté, on peut se demander si l’institution a eu tort ou raison. Voire même si elle avait le choix, car pour le peuple juif, il n’y a pas de doute, Jérusalem est notre capitale. On ne peut pas se dire organe représentatif d’une communauté, si l’on ne prend pas le même parti que ladite communauté sur des
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sujets aussi importants. Même si cela déchaîne les antisionistes. Pour le Maduro de pacotille, l’occasion était trop belle : haro, crions, hurlons de rage contre les sionistes et les officiels à leurs bottes ! Ah il était en forme le révolutionnaire ! Aux gesticulations de ce clown que bien peu de gens prennent au sérieux finalement, j’oppose moi, des faits. Il y a, aujourd’hui à l’extrême-gauche, les ferments les plus nauséabonds en matière de collusion d’intérêts, de volonté d’aveuglement et de tolérance complice à l’égard des islamogauchistes. Pas un mot sur Ramadan et les violences sexuelles dont il est soupçonné, sur le Hamas, sur l’Iran ou la Corée, sur les Royingas massacrés en Birmanie. Il faut croire que l’on est insoumis que si l’on est « in-sionistes » et rien d’autre. Mélenchon et sa tribu, par leur silence coupable vis-à-vis de certains et leur virulence à l’égard des autres, ont choisi leur camp, leur clan : celui de la haine. En tirant à boulets rouges, dès que faire se peut, sur
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les juifs et leurs institutions, ils se rendent complices des actes antisémites dont nous sommes victimes. Un jour, ils en répondront. En laissant les islamistes proliférer, sous prétexte qu’il ne faut pas stigmatiser, ils autorisent la société française à se radicaliser, les terroristes à agir en toute impunité. Un jour, ils en répondront. Des centaines de morts sont déjà à déplorer. En faudra-t-il encore beaucoup pour que l’extrême-gauche et son porte-parole acariâtre prennent conscience de la violence de leur propos et des conséquences de leurs actes ? Oui, le Président du Crif Mr Francis Kalifat a eu raison d’interpeller le Président Macron, oui, il a fait preuve de courage se faisant. Oui, Jérusalem est juive. Il ne peut en être question. Bravo monsieur Kalifat, Am Israël Haï Alain Sayada. Directeur de publication
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Citez 3 Pays qui pourraient (vite) A l’ONU, un projet de résolution déclarer Jérusalem Capitale d’Israël ? contre Jérusalem capitale d’Israël
Les médias de la planète ont le plus souvent préféré titrer sur les condamnations, après le geste de Donald Trump sur Jérusalem. Il n’en demeure pas moins que d’autres pays pourraient emboîter le pas des Etats-Unis. En Israël, des contacts discrets ont d’ores et déjà été lancés. Faire en sorte que la démarche américaine, aussi importante qu’elle puisse être, ne demeure pas isolée. A ce stade, les approches diplomatiques israéliennes sont de simples ballons d’essai. Il est facile d’imaginer que les grandes chancelleries observeront avant de se décider. Il ne faut pas s’attendre à une vague de ralliement à la décision de Trump. Non. Seuls quelques fidèles parmi les fidèles, des électrons libres seraient susceptibles de suivre le mouvement vers Jérusalem. Alors quels sont les pays ? Il y a d’abord ceux qui ont annoncé la couleur en amont comme la république Tchèque. Le parlement de Prague a depuis le mois de mai der-
nier, reconnu l’ouest de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Le très pro-israélien président Milos Zeman s’est déjà prononcé sur la question regrettant l’hypocrisie de la communauté internationale qui « fait mine d’accepter Israël dans les faits sans pour autant respecter sa légitimité », notamment à Jérusalem. Il y a aussi ceux que l’on n’attendait pas comme le président philippin Duarte qui, non pas pour Israël mais pour Trump, pourrait bien lui aussi, approuver le transfert de son ambassade. Et puis il y a le continent africain. Au cours de ses voyages récents, Netanyahou s’est lié d’amitié avec de nombreux présidents de pays d’Afrique, dominé par des chrétiens. La surprise pourrait bien venir de là-bas. Surprise aussi avant la récente volte-face du futur roi saoudien Mohammed Ben Salman. Selon le New-York Times, l’héritier de la couronne a proposé à Mahmoud Abbas d’établir sa future capitale à Abou Dis plutôt qu’à Jérusalem. Source : /www.coolamnews.com
Un projet de résolution contre la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël est en préparation à l’ONU avec l’objectif de montrer l’isolement des Etats-Unis au Conseil de sécurité, a-t-on appris mercredi de sources diplomatiques palestiniennes, occidentales et arabes. Membre permanent du Conseil de sécurité, Washington, principal soutien d’Israël, a un droit de veto sur toutes les résolutions soumises à un vote et y a recouru plusieurs fois dans le passé. « L’important c’est d’avoir le soutien de 14 des 15 membres du Conseil de sécurité » à ce futur texte, souligne à l’AFP une source diplomatique palestinienne sous couvert d’anonymat. Vendredi, les Etats-Unis s’étaient retrouvés totalement isolés au Conseil de sécurité lors d’une réunion urgente convoquée après l’annonce de reconnaissance unilatérale de Jérusalem par le président américain Donald Trump. Tous les autres membres du Conseil avaient critiqué à des degrés divers cette décision. Faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat palestinien Dans le même temps, des leaders musulmans ont appelé le monde à reconnaître
Jérusalem-Est comme capitale d’un Etat palestinien en réponse à la décision américaine de considérer la ville sainte comme capitale d’Israël, à l’issue d’un sommet à Istanbul lors duquel ils ont usé d’un langage ferme sans annoncer de mesure concrète. « Nous proclamons Jérusalem-Est capitale de l’Etat de Palestine et appelons les autres pays à reconnaître l’Etat de Palestine et Jérusalem-Est comme sa capitale occupée », ont déclaré les leaders dans un communiqué publié à l’issue d’un sommet extraordinaire de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) à Istanbul. La plupart des pays arabo-musulmans reconnaissent déjà Jérusalem-Est comme la capitale de l’Etat que les Palestiniens appellent de leurs voeux. « Nous rejetons et condamnons fermement la décision irresponsable, illégale et unilatérale du président des Etats-Unis reconnaissant Jérusalem comme la prétendue capitale d’Israël. Nous considérons cette décision comme nulle et non avenue », ont-ils ajouté. Ils ont en outre estimé que la décision du président américain Donald Trump, annoncée le 6 décembre, nourrissait « l’extrémisme et le terrorisme ». Source : 20minutes.fr
La ville où l’espérance de vie est la plus élevée en Israël?
L’espérance de vie en Israël a atteint une moyenne générale de 82,5 ans en 2016, avec 80,7 ans pour les hommes et 84,2 ans pour les femmes, selon un rapport publié lundi par le Bureau central des statistiques.
Les chiffres représentent une très légère augmentation par rapport à 2015 – plaçant Israël au 11ème rang mondial parmi les pays de l’OCDE – et une baisse par rapport à la huitième place détenue entre 2010 et 2013. Pour la première fois, le rapport présente des données compilées par EUROSTAT et l’Organisation mondiale de la santé sur les «Années de Vie en Bonne Santé» (HLY), qui mesure le nombre d’années durant les-
quelles une personne devrait vivre en bonne santé. Les résultats ont indiqué que pour les personnes nées en 2016, 65,4 années de vie en bonne santé sont attendues pour les hommes et 65,1 ans pour les femmes. De plus, les données indiquent que les femmes devraient vivre 77% de leur vie sans incapacité, comparativement à 81% pour les hommes.
En comparaison, en Europe, l’HLY moyenne en 2014 était de 61,8 ans pour les femmes et de 61,4 ans pour les hommes. Les femmes européennes pouvaient espérer vivre 74% de leur vie sans incapacité et leurs homologues masculins pouvaient es-
pérer vivre de même 78% de leur vie.
Le rapport a également mis en évidence des différences d’espérance de vie fondées sur la religion: parmi les hommes arabes, les Druzes vivent en moyenne 79,4 ans; Les Arabes chrétiens vivent en moyenne 78,9 ans; et les musulmans, toujours en moyenne 76,5 ans. Chez les femmes arabes, l’espérance de vie la plus élevée a été trouvée parmi les Arabes chrétiennes, 83,5 ans, suivies par les Druzes, 82,4 ans, puis les musulmanes, 80,9 ans. Les données ont également révélé que les hommes de 30 ans ayant fait des études su-
périeures en 2016 devaient vivre 7,4 années de plus que les hommes du même âge ayant moins de 12 années d’études. On s’attend à ce que les femmes ayant fait des études supérieures au même âge vivent cinq ans de plus que leurs homologues ayant étudié moins de 12 années. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, Ramat Gan avait l’espérance de vie la plus élevée, avec une moyenne de 84,4 ans et Beersheba la plus faible, avec une moyenne de 81 ans. Source : Jpost Copyright: Alliance
À LA UNE
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Capitale Jérusalem. Situation très tendue autour de Gaza. Israël réagit
L’État hébreu a pris la décision, pour des raisons de «sécurité», de fermer la frontière avec la bande de Gaza, selon le service de presse de l’armée. Israël va fermer jeudi la frontière avec la bande de Gaza, a annoncé le service de presse de l’armée de l’État hébreu. La décision concerne les postes-frontière d’Erez et de Kerem Shalom. «Vu les incidents relatifs à la sécurité et les résultats de l’analyse de la situation, le point de passage commercial de Kerem Shalom et celui piéton d’Erez seront fermés demain (jeudi, ndlr).» Une nouvelle flambée de tensions entre Palestiniens et Israël a éclaté après que Donald Trump a annoncé que les États-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale de l’État hébreu. Les échanges de frappes
se sont intensifiés entre Palestiniens et Israéliens après la décision du Président américain. Le statut de la ville est l’un des problèmes-clés du processus de paix au ProcheOrient. Toutes les ambassades étrangères en Israël se trouvent à Tel-Aviv. En 1995, le Congrès américain a adopté la loi prévoyant le transfert de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Mais à cause du statut contesté de cette ville et de l’importance de cette question pour les pays arabo-musulmans, tous les Présidents américains signaient tous les six mois une dérogation à cette loi. Source : fr.sputniknews.com
Trump va hurler. L’ONU anti-Israël. Des Palestiniens tués proposé par l’Egypte pourrait être mis au vote dès lundi. La semaine dernière, Nickolay Mladenov, coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient avait déclaré que l’ONU est « particulièrement inquiète des risques d’une escalade violente. »
Attention, un tweet rageur de Donald Trump va arriver dans 5, 4, 3… L’ONU pourrait bien infliger un magistral camouflet au président américain. Le Conseil de sécurité des Nations unies examine un projet de résolution visant à rejeter sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale officielle de l’Etat d’Israël. Le texte obtenu samedi par l’AFP demande notamment que la décision unilatérale prise par les Etats-Unis soit révoquée. Le projet de résolution
La décision de Donald Trump, qui ne devait pas se concrétiser avant plusieurs années, avait aussi provoqué la fureur du monde arabe et suscité une réprobation générale des partenaires de Washington. Avec cette décision historique qui devait marquer son mandat, le 45e président des Etats-Unis voulait aussi tenir l’une de ses promesses emblématiques de campagne. Mais il s’isolait encore un peu plus sur la scène internationale et prenait le risque d’anéantir les timides espoirs de reprise des discussions de paix entre Israéliens et Palestiniens. 20minutes.fr
Jérusalem, Trump & Israël. Comment les Russes et Chinois réagissent-ils ? Le 6 décembre, malgré les oppositions du monde arabe et d’une partie de l’Europe, le président américain a reconnu la ville de Jérusalem comme capitale d’Israël et a promis d’y transférer l’ambassade américaine depuis Tel-Aviv. Un article de Jacques Benillouche pour Slate. Slate : « La décision de Trump intervient au moment où tout est réglé entre Israël et la Russie malgré quelques frictions mineures. Aucun risque qu’un incident puisse conduire à une escalade dangereuse. Le premier ministre Netanyahou a justifié auprès des Russes les frappes aériennes contre de l’armement sensible en cours de transfert au Hezbollah libanais. Les services de renseignements israéliens sont convaincus que l’armée syrienne ne coordonne pas totalement ses actions militaires avec la Russie, ce qui a permis à Israël de lancer des dizaines de frappes aériennes menées contre le Hezbollah. La Russie s’intéresse plutôt à la réconciliation inter-palestinienne, qui lui permet de mieux s’implanter dans la région, et avance prudemment avec Israël. Le premier ministre Netanyahou s’en était ouvert à Vladimir Poutine lors de son déplacement à Moscou. Il semble que les Russes aient compris la position israélienne et donné leur accord pour le survol de l’aviation israélienne depuis le territoire libanais si leurs forces et celles de l’armée régulière syrienne n’étaient pas visées. Cela explique la réaction mesurée de Vladimir Poutine qui n’a pas fait intervenir ses systèmes sophistiqués de défense aérienne déployées à proximité du lieu de frappe. La Russie s’intéresse plutôt à la réconciliation inter-palestinienne, qui lui permet de mieux s’implanter dans la région, et avance prudemment avec Israël. Elle a suffisam-
ment à faire avec la Syrie pour s’engager dans d’autres négociations dont elle n’est pas partie prenante. Elle a certes fait part, pour le principe, de sa disponibilité pour accueillir une conférence internationale sur Israël et la Palestine. Une de plus ! Elle n’a pas approuvé la décision de Trump mais en revanche elle a fait un pas vers lui en faisant savoir qu’elle était prête à considérer Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël, à condition que Jérusalem-Est devienne la capitale de la Palestine. Mahmoud Abbas a donc besoin de s’assurer du soutien de la Russie au moment où des convergences semblent se dessiner entre Moscou et Washington. Une nouvelle venue fait son apparition au Proche-Orient. Contrairement à ses habitudes de neutralité dans les conflits qui touchent les pays étrangers et ses partenaires économiques, la Chine a décidé de modifier sa stratégie au Proche-Orient pour tenter, elle-aussi, de résoudre le conflit israélo-palestinien. Elle est d’ordinaire discrète et participe à l’aide des pays défavorisés sans contrepartie politique. Cette nouvelle attitude s’explique par le fait que tout passe à présent par la politique internationale. En fait, la Chine semble vouloir contrer la Russie, qui prend de plus en plus de place au Moyen-Orient, en installant des pions inamovibles au risque de la gêner. Elle veut aussi s’opposer à l’hégémonie américaine au moment où l’Europe a décidé de se désengager de la région. Elle doit défendre ses approvisionnements pétroliers indispensables à sa croissance et assurer ses intérêts économiques qui passent par une implication plus étroite dans les conflits de la région. En reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël, les acteurs politiques sont forcés de rebattre les cartes du conflit israélo-palestinien ».
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Patrick Petit-Ohayon : La Techouva expliquée aux jeunes générations… Directeur de l’Action scolaire du FSJU, Patrick Petit-Ohayon est aussi un fin pédagogue qui sait interroger les textes fondateurs de la Pensée juive pour mettre leurs enseignements à la portée du grand public. Son dernier ouvrage Retour vers le Jardin d’Eden (éditions LICHMA) décrypte la Techouva et nous explique comment, par le repentir individuel, l’homme peut participer au projet divin qu’est le retour vers le Jardin d’Eden. Mais le temps presse…
Adam et Eve sont chassés du Jardin d’Eden avant la fin du sixième jour de la Création. D-ieu leur assigne la mission d’y revenir. L’homme a, pour cela, 6000 ans de délai ! 6000 ans, ça nous laisse du temps non ? On est quand même en 5678, donc le délai commence à se rétrécir ! Disons qu’on approche du but. On n’a jamais été aussi proche du but. Ce livre et ce thème, la Techouva, s’inscrivent-ils dans une continuité ou avezvous été inspiré par quelque chose en particulier ? Cet ouvrage s’inscrit effectivement dans la même lignée que les précédents sur le principe que l’ensemble des concepts de la tradition juive ne doivent pas être considérés comme des évidences. Je pense fondamentalement qu’il faut les réinterroger à chaque génération parce que les temps forts de la vie juive ou les idées fortes du judaïsme doivent enrichir notre quotidien aujourd’hui. On n’est pas dans une tradition passée qu’il faut se remémorer simplement, nous sommes dans une identité vécue au quotidien sur chaque génération et ce que la Torah a à nous dire doit nous parler au-
jourd’hui et maintenant. Nous avons donc une sorte de devoir permanent de réinterroger la cohérence des concepts et la compréhension que nous en avons à travers les textes. C’est le travail auquel je m’attèle livre après livre. Pourquoi la Techouva ? Parce que le concept de repentir est vécu de manière négative. Et que nous vivons à une époque et dans une société au sein desquelles les concepts négatifs perdent du terrain. La notion de faute, de culpabilité, de repentir dans une tradition classique, cela ne nous parle pas aujourd’hui. Nous avons besoin d’avoir des objectifs, ainsi que d’un regard positif sur ces mêmes concepts. Cela ne veut pas dire que la lecture d’hier était mauvaise, mais plutôt qu’il faut reformuler cette lecture en tenant compte des besoins des hommes et des femmes de notre génération. Pour autant, la Torah reste la même. Comment va-t-on chercher la différence dans le texte ? En réalité, toutes les générations portent un regard différent sur les concepts clés. Les commentaires des auteurs du Moyen-âge
Non au Boycott d’Israël. L’ex-Pink Floyd, Roger Waters, viré de la télé WDR
La chaîne de télévision publique allemande WDR (Westdeutscher Rundfunk) a annulé sa collaboration avec l’ancien membre du groupe Pink Floyd, Roger Waters, en raison d’une vague de protestations contre les opinions « antisémites » du chanteur. La WDR ne s’associera pas à ce dernier dans le cadre d’un concert prévu le 11 juin 2018 à Cologne. Selon i24News : « Malca Goldstein-Wolf, une résidente de la ville, a lancé une pétition à la mi-novembre encourageant à ne soutenir « l’antisémite Roger Waters avec des fonds publics de la WDR » et a remporté près de 1.400 signatures. « Roger Waters peut être un artiste talentueux mais une grande partie de son engagement consiste à lutter avec l’association antisémite BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) contre Israël. », a déclaré Goldstein-Wolf dans une lettre adressée à Tom Buhrow, président de la chaîne de télévision basée à Cologne. « Pendant ses concerts, il a lâché des ballons en forme de cochons sur lesquels étaient im-
primés l’étoile de David et a appelé ses fans à boycotter les produits israéliens », a-t-elle ajouté. Après avoir indiqué que seule une « action claire » viendrait répondre aux arguments de la pétition, Tom Buhrow a déclaré que la collaboration entre la chaîne et le chanteur dans le cadre de ce concert « avait pris fin ». En août dernier, l’activisme du leader des Pink Floyd Roger Waters, devenu le leader mondial du mouvement Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS), a été choisi comme sujet du nouveau film de Ian Halperin, qui a souhaité montrer l’autre visage du musicien. Le film avait pour objectif de montrer que l’activisme du musicien va au-delà de critiques envers Israël, et relève d’une véritable « obsession » envers l’Etat hébreu. Roger Waters a qualifié à de multiples reprises l’Etat d’Israël d’apartheid et l’a comparé à l’Allemagne nazie, ce qui pour le réalisateur, n’est pas juste une question de liberté d’expression ».
ne ressemblent en rien aux commentaires des auteurs de la Renaissance. Cela ne veut pas dire que les jeunes ont raison là où les Anciens avaient tort. L’ensemble de ces lectures est contenu dans le texte. Bien évidemment il y a des gardes-fous. On ne peut pas faire dire n’importe quoi au texte, il y a une cohérence par rapport aux traditions. Mais il y a une telle richesse dans les traditions et les lectures du passé qu’il suffit parfois de développer une manière d’aborder le texte un peu différente de celle des générations précédentes. Quelle définition, plus positive, proposez-vous, de la Techouva ? On considère la Techouva généralement comme étant un retour à D.ieu du fait d’un égarement. Il faut donc avoir une démarche liée à la culpabilité que l’on peut ressentir vis-à-vis de cet égarement de manière à se reconnecter au divin. Il me semble qu’il manque, dans toute cette démarche, une vision plus globale : il faut comprendre que ce mouvement de retour en arrière, donc de retour sur soi-même par rapport aux comportements que l’on regrette, est une progression. Ce n’est pas une démarche de retour en fait, c’est une démarche par le
biais de laquelle on avance. L’ensemble de nos marches manquées, de nos errements, sont les étapes qui pour un individu, sont les moments-clés qui lui permettent d’avancer. Il ne faut pas les vivre avec regret et regarder en arrière. Quel est le seul référent positif que nous avons dans le passé ? Et bien, le seul autrefois positif que l’on a vraiment, c’est celui du jardin d’Eden du temps d’Adam et Eve. Comment, dès lors, retrouver cette proximité avec D.ieu alors que l’on est à l’extérieur du jardin d’Eden ? Et bien en ayant une démarche individuelle, personnelle de progression. C’est aussi le nécessaire passage de la théorie à la pratique qui nous entraîne vers l’erreur. Seule la confrontation au réel permet de comprendre qu’on se trompe et qu’on doit rebrousser chemin. Mais ces pas en arrière nous font, pour peu qu’on les intègre, qu’on les analyse, des pas de géant par la suite ! On avance vers le Jardin d’Eden non pas en culpabilisant de ses erreurs, mais en admettant que nos erreurs, une fois analysées, sont le meilleur moyen d’avancer sur le bon chemin… Israël Actualités
Classement des meilleures villes au monde pour faire la fête. Et Tel-Aviv ?
Un sondage mal conçu ? Erreur de tir? Tel-Aviv ne figure malheureusement pas dans le « TOP 10 » d’un classement intéressant sur les « meilleures villes au monde pour faire la fête ». C’est bien dommage car la ville mérite pourtant une palme d’or pour ses nuits folles! Selon (1) : « Vous souhaitez vous offrir un séjour festif à l’étranger mais vous ne savez pas vers quelle destination vous envoler ? Pour vous aider à faire votre choix, la plateforme de réservation en ligne HostelWorld a interrogé 4 000 personnes provenant de 40 villes de 27 pays. En fonction de leurs réponses, elle a pu établir un classement des meilleures villes au monde pour faire la fête. Aucune agglomération française ne fait partie du top 10.
Les 4 000 personnes sondées par HostelWorld ont dû noter leur ville en fonction de cinq critères : la qualité de sa vie nocturne, l’ouverture d’esprit des habitants, la sécurité, le prix des soirées et la facilité d’accès aux lieux festifs. Il en ressort qu’Hambourg, la deuxième plus grande ville d’Allemagne, est la meilleure destination pour sortir. Moins connue et visitée que Berlin, elle regorge de lieux attrayants pour tous les goûts et pour tous les budgets. Elle
séduit aussi pour la facilité d’accès à ces lieux de sortie et pour l’ouverture d’esprit de ses résidents. À la deuxième place du classement se trouve Copenhague, la capitale du Danemark. L’incontournable Berlin vient clore le podium des villes les plus réputées pour faire la fête. Le reste du top 10 fait la part belle à Dublin, Amsterdam, San Francisco, Göteborg, Prague, Varsovie et New York. Paris est donc absente du classement d’Hostelworld, tout comme Londres, reléguée à cause du prix trop élevé de ses soirées. (1) http://lifestyle.boursorama.com Top 10 des meilleures villes du monde pour faire la fête Hambourg (Allemagne) Copenhague (Danemark) Berlin (Allemagne) Dublin (Irlande) Amsterdam (Pays-Bas) San Francisco (États-Unis) Göteborg (Suède) Prague (République tchèque) Varsovie (Pologne) New York (États-Unis)
À LA UNE
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900 coureurs de 47 pays inscrits Légumes et fruits frais en Israël, une chute des prix de 7,3% pour le marathon de Jérusalem
La décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël a entraîné une forte augmentation des inscriptions étrangères au marathon de Jérusalem. Selon les autorités municipales, les inscriptions en dehors d’Israël sont supérieures de 30% par apport à celles de l’année dernière. Le jour de la déclaration du président Trump le 6 décembre, une centaine de coureurs étrangers se sont inscrits, ce qui représente environ 12% de l’ensemble des enregistrements d’étrangers. Le marathon aura lieu le 9 mars 2018. Quelque 900 coureurs de 47 pays se sont déjà inscrits pour le marathon et les officiels s’attendent à ce que le nombre final de compétiteurs soit d’environ 3.500. Le nombre de participants africains a augmenté de 50% par rapport à la période équivalente en 2017. Les États-Unis sont les plus représentés pour l’instant avec 123 participants inscrits, suivi par l’Allemagne, la Pologne et la Chine. Le prochain marathon combinera six courses différentes et le thème principal sera le 70e anniversaire de la réunification de la ville, lors de la guerre des Six Jours, en 1967. Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a dé-
Arnaque? Les produits d’IKEA Israël vendus 60% plus chers que partout ailleurs
Le Yediot (principal quotidien du pays) a révélé il y a quelques mois que les produits vendus par IKEA Israël étaient au minimum 60% plus chers que partout ailleurs dans la célèbre chaine d’ameublement. L’entreprise possède plusieurs magasins (franchises) en Israël : - Inauguré en avril 2001, à Netanya, les 2 000 m2 de surfaces commerciales, accueillant jusqu’à 7 000 clients par jour, ont été entièrement détruit par un gigantesque incendie, au matin du samedi 5 février 2011. - Celui de Rishon LeZion a été ouvert en 2010. - Celui de Kiryat-Ata (banlieue de Haifa) ouvert depuis le 11 mars 2014.
claré : « Le marathon génère des millions de shekels pour les hôtels, les entreprises et l’industrie de la ville, il constitue une aubaine pour les habitants de Jérusalem ». Rappelons que le marathon devrait générer quelque 10 millions de shekels de revenus. Source : http://koide9enisrael.blogspot.fr
L’indice des prix à la consommation en Israël a diminué de 0,3% en novembre, selon le Bureau central des statistiques. Les légumes et fruits frais se sont distingués avec une chute de 7,3%. La culture, les divertissements et les transports ont enregistré des baisses de 0,4% chacune. D’autre part, le vêtement et la chaussure ont augmenté de 2%.
Depuis le début de l’année, l’indice a augmenté de 0,3%. Selon le Bureau central des statistiques, l’indice des prix des logements a baissé de 0,1% en novembre, tandis que les prix des logements ont augmenté de 0,1% en septembre-octobre, en hausse de 2,9% sur les douze derniers mois. Par Dan Birenbaum – JSSNews
À LA UNE
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Les Palestiniens donnent à Le Qatar est l’un des plus leurs enfants des prénoms de grands investisseurs à Gaza personnages connus
Hitler et Saddam Hussein discutent dans un café: cela pourrait être le début d’une blague mais dans les Territoires palestiniens, une telle rencontre n’est pas aussi impossible qu’il y paraît. Les Palestiniens donnent souvent à leurs enfants des prénoms de personnages connus, de héros nationaux ou d’étrangers qui soutiennent leur cause. A charge pour leur descendance de vivre avec. Hitler Abou Hamad pense qu’il est le seul à porter un tel nom dans les Territoires palestiniens et il n’en est pas fier. Il aurait pu en changer mais il s’est résigné. « Il n’y a aucune relation entre mon prénom et ce qu’a fait Adolf Hitler. Ses actes me font horreur », explique-t-il à l’AFP chez lui à Hébron, en Cisjordanie. « Je suis contre le meurtre, la violence, les violations des droits de l’Homme. Mais je me suis habitué à ce prénom, il fait partie de ma personnalité », ajoute cet instituteur de 41 ans. Son état civil l’associant à l’un des hommes les plus détestés du XXe siècle trouve son origine, à son corps défendant, dans le conflit entre Israéliens et Palestiniens. Erreur A sa naissance, son père, pour protester contre l’occupation israélienne, a voulu choisir le nom de l’instigateur du génocide juif, dans lequel six millions de personnes ont été massacrées. « Mon père m’a donné ce prénom en guise de provocation », explique-t-il. « Ce n’était pas un geste politique, c’était un homme simple qui a commis une erreur. Il voulait que mon prénom pousse les occupants à réfléchir », avance Hitler Abou Ahmad. Israël est en Cisjordanie depuis 1967. C’est notamment le cas dans le centre de Hébron, où des centaines de colons israéliens vivent sous la protection de soldats. Père de deux enfants, M. Abou Ahmad a étudié la littérature anglaise avant de devenir directeur adjoint d’une école d’Hébron, près de son domicile, tout en donnant des cours d’alphabétisation à des adultes. Le choix de son père lui a causé d’innombrables soucis pendant sa scolarité ou aux check-points de l’armée israélienne dressés un peu partout en territoire palestinien. « Certains de mes instituteurs me traitaient mal et me saluaient par des Heil Hitler, se souvient-il. A l’âge de 15 ans, quand il a décliné son identité devant un officier israélien, celui-ci s’est emporté, relate-t-il. « Il
m’a dit: Tu es un criminel+ », et ses soldats l’ont battu et lui ont cassé le nez, raconte-til. Contactée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté ces propos. C’est à cause de son prénom que les autorités israéliennes ne lui ont pas accordé de permis pour étudier et travailler en dehors de la Cisjordanie, dit-il. Souffrances’ De nombreux Palestiniens ont donné à leurs enfants le nom de Yasser Arafat, leur leader historique. D’autres ont choisi Castro, Che Guevara, Chavez… : des personnalités d’Amérique du Sud qui ont soutenu leur cause. A Hébron, il y a aussi un Carter Abou Isneyna, en référence à l’ancien président américain Jimmy Carter, qui a tenté de convaincre Israël de mettre fin à l’occupation et conduit les discussions de paix de Camp David entre Israël et l’Egypte. Qaïs Hussein Omar est pour sa part né en 1976 avec un autre patronyme: Saddam Hussein. Lui aussi raconte que cette identité lui a valu d’être régulièrement passé à tabac par des soldats israéliens et d’être hospitalisé. « Mon nom a été la source de souffrances psychologiques et physiques. » Confronté à des difficultés dans d’autres pays, il a finalement changé de nom il y a sept ans. Du côté des Arabes israéliens –les Palestiniens restés sur leurs terres à la création d’Israël en 1948–, un habitant de Haïfa, dans le nord d’Israël, porte le nom de Jules Jammal, un héros militaire syrien de la crise de Suez en 1956. »Je suis content de mon nom », confie-t-il. Niji Obeid, un Arabe israélien chrétien qui tente d’encourager les membres de sa communauté à servir dans l’armée israélienne, a pour sa part donné à son fils le nom de Menahem Begin, ancien Premier ministre israélien de droite. « J’aimais ce dirigeant, c’était mon ami, c’est pourquoi j’ai appelé mon fils Begin Obeid. Il sert dans la marine israélienne », explique-t-il. Un autre Arabe israélien chrétien, Wahid Nicola, a nommé son fils Benjamin Netanyahu après la victoire de l’actuel Premier ministre israélien aux élections de 1996. Benjamin Netanyahu Nicola, livreur de 21 ans, a expliqué dans des entretiens à des médias israéliens que son nom lui avait causé d’innombrables tracas lors de ses livraisons dans les localités arabes. Il voulait en changer mais son père, membre du Likoud, le parti de M. Netanyahu, s’y est opposé, selon les médias. Benjamin Netanyahu Nicola a refusé de parler à l’AFP: « Son nom lui a causé beaucoup de problèmes, en particulier après des interviews. C’est la raison pour laquelle il n’en donne plus », a expliqué sa mère. AFP
Selon une étude de Brookings, le Qatar est l’un des plus grands investisseurs à Gaza, avec 216 millions de dollars envoyés en décembre 2016, dans le cadre d’un budget de 1,4 milliard de dollars promis et dépensé au cours des cinq dernières années pour les Palestiniens. Le soutien du Qatar à Gaza remonte à plus d’une décennie. Il accueillait le leader du Hamas Khaled Mashaal depuis 2012 et entretenait une relation avec lui depuis qu’il y a brièvement emménagé en 1999. En 2012, le cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani a visité la bande de Gaza, devenant ainsi le premier dirigeant arabe à se rendre à Gaza depuis la prise du pouvoir du Hamas en 2007. Il a promis 400 millions de dollars à l’époque. Hamad a abdiqué en 2013 et son fils Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani est devenu émir. Tamim a fait avancer les projets de reconstruction à tra-
vers le Comité de Reconstruction de Gaza (GRC), établi en septembre 2012. Le Jerusalem Post a obtenu l’accès à un rapport de février 2017. Selon le livret de 56 pages, le Qatar a achevé 94 projets à Gaza pour un coût de 312 millions de dollars et poursuit la construction de 12 autres projets pour un total de 95 millions de dollars. Son projet phare est la ville résidentielle de Sheikh Hamad bin Khalifa à côté de Khan Yunis. Mis au point comme un projet de construction massif, il est calqué sur le style de développement du Golfe. La première phase comprenait 1 060 appartements et a coûté 54 millions de dollars. La phase II a ajouté 1 264 appartements supplémentaires. Source : Jpost Copyright: Alliance
Le Palmarès des recherches des israéliens sur Google en 2017
Voici le Palmarès des recherches des israéliens sur Google : la première place va à Amir Frishman Gutman et notamment sur la tragédie et le drame entourant les circonstances de sa mort. La deuxième place est attribuée au jeu Clash Royal. La troisième place est attribuée au site « dix doigts », un site qui offre une approche nouvelle et unique des mathéma-
tiques, c’est un site pour les enfants d’âge préscolaire, qui offre des jeux interactifs. Résumé du Palmarès israélien: Amir Frisher Guttman, Clash Royal, Dix doigts, Tudu Boom , Or, Shlomit Malka, De Weiss, Meir Banai, Survivor, Lucy Dubinchik. http://koide9enisrael.blogspot.fr
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“Foxtrot” meilleur film étranger du National Board Review
Propos recueillis par Nathalie Hamou. Dans TELERAMA. « Mettant en scène une bavure de l’armée, “Foxtrot”, de Samuel Maoz, qui représente Israël aux Oscars, a créé la polémique dans son pays. Raya Morag, professeur d’études du cinéma à l’Université hébraïque de Jérusalem, nous explique pourquoi. Lion d’argent à la Mostra de Venise, Foxtrot, de Samuel Maoz, qui représente Israël aux Oscars, vient d’être sacré meilleur film étranger par le National Board of Review. Une pluie de récompenses à laquelle la très controversée ministre israélienne de la Culture n’est sans doute pas étrangère, même s’il y a fort à parier qu’elle n’en tire aucune fierté… Et pour cause, en septembre dernier, Miri Regev s’en est violemment pris au second film du réalisateur Samuel Maoz (après Lebanon), affirmant « avoir honte » que l’académie israélienne ait loué les mérites d’une œuvre qui « salit l’image de l’armée» de son pays.
REGARDS SUR LA SEMAINE Israël : peine de mort pour les terroristes ?
Les dirigeants des partis composant la coalition gouvernementale auraient convenu de présenter à la Knesset un projet de loi rendant possible la peine de mort pour les responsables d’actes terroristes. Mais même adopté par le Parlement israélien, ce projet de loi, dont il n’est pas précisé à quel moment il sera soumis au vote, pourra être revu par la Cour Suprême. Rappelons que la peine de mort –prévue par la justice militaire en Judée et Samarie – n’est jamais appliquée.
Erdogan envisage d’installer une ambassade à Jérusalem-Est
Jamais avare d’une nouvelle provocation, le dictateur turc, à la pointe du combat contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem, envisage d’installer une ambassade à Jérusalem-Est. « Parce que (la ville) est sous occupation, nous ne pouvons pas juste y aller et ouvrir une ambassade », a-t-il déclaré pendant un discours à Karaman. Il a conclu en rappelant que Jérusalem est la capitale des Musulmans…
Hommage à Josy Eisenberg
Le Consistoire a organisé dimanche soir une soirée en mémoire du Grand Rabbin Josy Eisenberg. Une nombreuse assistance était venue à la grande synagogue de la Victoire pour lui rendre un dernier hommage. De nombreuses personnalités participaient à cette soirée. Joël Mergui a rappelé que « la communauté avait la responsabilité de poursuivre la mission du Grand Rabbin qui a su rendre encore plus accessible notre religion et son message universel ».
Hanoukha à l’hôpital Robert-Debré
Saluons la belle initiative du rabbin Mickaël Journo, aumônier des Hôpitaux de France et d’Asnath Saada, aumônier de l’Hôpital Robert-Debré qui, comme chaque année, ont organisé une belle après-midi festive pour les enfants en traitement dans cet établissement. Michel Gugenheim, Grand Rabbin de Paris et Anne-Marie, vice-présidente du Consistoire central ont honoré cet événement par leur présence. Des cadeaux et des jouets ont été remis aux enfants auprès l’allumage des bougies.
par Jack-Yves Bohbot
Miri Regev s’est tout particulièrement insurgée contre une scène du film montrant des soldats israéliens tuant accidentellement des civils innocents à un checkpoint, puis la dissimulation de cette bavure par un bulldozer. Samuel Maoz, qui a lui-même participé à la première guerre du Liban de 1982, a riposté en expliquant que cette scène « allégorique » était destinée à montrer comment la société israélienne préférait « enterrer la vérité dans la boue que nous avons créée au lieu de s’y confronter ». Quotidien absurde du jeune militaire Cette polémique a en tout cas contribué à susciter la curiosité autour de Foxtrot, qui a totalisé plus de cent mille entrées en Israël. Construit comme une tragédie, le film a pour toile de fond deux générations traumatisées par le service militaire. Il s’ouvre par l’exploration de la douleur de parents israéliens dont le fils sert sous les drapeaux, et à qui l’armée vient annoncer une funeste nouvelle. Puis le récit bascule dans le quotidien absurde de ce jeune militaire, qui surveille avec trois soldats un barrage sur une route boueuse perdue dans un paysage désertique, davantage empruntée par les chameaux que par les hommes. Raya Morag, professeur d’études du cinéma à l’Université hébraïque de Jérusalem, et spécialiste de la relation entre cinéma, post-trauma et éthique, explique comment Foxtrot, qui, sans la nommer, traite de l’occupation militaire israélienne, tend un miroir critique à la société et revisite la norme du film de guerre. Foxtrot n’est pas le premier film de guerre du nouveau cinéma israélien. Pourquoi a-t-il défrayé la chronique ?
Si Foxtrot a tellement fait parler de lui, c’est pour partie en raison de la polémique d’ordre strictement politique qu’il a suscitée. Une scène du film qui montrait des soldats israéliens tuant des civils palestiniens dans un moment de panique, puis la dissimulation de cette bavure, a provoqué la colère de notre ministre de la Culture, qui s’en est violemment pris à ce long métrage sans même l’avoir vu… Elle a aussi menacé de couper les vivres aux films jugés « anti-israéliens ». Samuel Maoz a réagi en pointant que même les Américains les plus patriotes n’avaient pas considéré Michael Cimino ou Oliver Stone comme des traîtres pour leurs films sur la guerre du Vietnam. L’œuvre de Samuel Maoz aborde une série de sujets sensibles… Foxtrot est un film dense qui traite de la dimension tragique de la situation israélienne, des parents endeuillés (de soldats tombés au front, ndlr), et du caractère arbitraire de la mort en Israël. Il explore aussi la relation entre la seconde et la troisième générations de la Shoah. En quoi renouvelle-t-il le genre du film antiguerre ? Ce long métrage revisite la norme du film de guerre israélien. Au cours de la dernière décennie, la guerre du Liban de 1982 a inspiré une série de films de fiction comme Valse avec Bachir (Ari Folman), Beaufort (Joseph Cedar) ou Lebanon (le premier film de Samuel Maoz) qui présentaient les soldats israéliens comme les principales victimes du conflit. Par contraste, Foxtrot montre le traumatisme du soldat israélien qui a commis une erreur tragique, qu’il aurait préféré ne jamais commettre, tout en désignant le civil palestinien comme la véritable victime du drame qui se joue dans un check-point. Le film présente le prix élevé de l’occupation militaire israélienne payé de part et d’autre du conflit. C’est une autre façon d’aborder le traumatisme ? Foxtrot met en exergue les blessures morales auxquelles sont exposés les jeunes soldats qui servent dans les Territoires palestiniens. J’ai moi-même travaillé sur le trauma de l’occupant dans le cinéma israélien (1), une souffrance qui ne convoque pas seulement la dimension psychologique mais éthique. En ayant recours à un registre esthétique et hautement symbolique, Samuel Maoz démontre que seul le cinéma peut révéler cette réalité cachée du monde violent du check-point, une situation impossible que la société israélienne n’a eu de cesse de refouler ». http://www.telerama.fr
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La Saint Sylvestre, jour de Bethléem, Jérusalem… Dix travail en Israël. Les boites de lieux à visiter pour les fêtes de nuit seront pleines à craquer Noël en Israël
Israël est le seul pays du monde occidental à ne pas fêter la nouvelle année du calendrier grégorien, par conséquent la saint Sylvestre n’est pas un jour férié. Pour les Israéliens, c’est le nouvel an juif qui est vraiment important, il arrive au mois de septembre. Il n’y a donc pas d’évènement ni de feux d’artifice organisés.
Mais les restaurants et les bars profitent souvent de cette occasion pour proposer des soirées ou menus spéciaux qui attirent un nombre croissant d’Israéliens car de plus en plus de nouveaux immigrants et de jeunes font le réveillon. mavieinthebubble
La Saint Sylvestre, jour de travail en Israël. Les boites de nuit seront pleines à craquer
Depuis quelques années, de plus en plus de célébrités viennent visiter Israël et à chaque fois c’est pareil, un sentiment particulier les envahit, et ils ne se privent pas d’en témoigner. En voici quelques exemples… Rihanna : “Israël a été une expérience «incroyable, c’est un pays formidable”. Elton John : “Shalom, je suis si heureux d’être ici ! Il n’y a rien qui m’ empêchera de revenir, “la musique rassemble les gens et c’est ce que nous faisons ici”. Madonna : “Je ne peux pas rester loin d’ici longtemps. Chaque fois que je viens ici, je suis tellement suralimentée en énergie. Je crois vraiment qu’Israël est le centre d’énergie du monde. Et je crois aussi que si nous pouvons tous vivre ensemble en harmonie ici, alors nous pouvons vivre dans la paix partout dans le monde”. Sharon Osbourn : “La musique transcende la politique, car elle est la langue internationale du monde. Je ne pouvais pas être plus excitée ou fière de venir en Israël “. Paul McCartney : “Je pense que sans la musique, le monde serait sérieusement plus mauvais.J’apporte un message de paix, et je pense que c’est ce dont la région a besoin. “ “Les gens m’ont posé cette question à travers les années: «Pensez-vous que la musique puisse changer les choses?” Je pense
qu’elle le peut. Je pense que c’est bon pour l’âme des gens”. Natalie Portman : “Israël est … La où je suis né. où j’ai mangé ma première glace, où mes amis de 18 ans dormaient dans des bunkers avec des casques sur la tête. Où le cactus est le symbole du pionnier en Israël, C’est le pays qui accueille ses immigrants en les appelant « ceux qui montent »et qui appelle ceux qui quittent le pays ” ceux qui descendent“. où mes grands parents ne sont pas nés mais où ils ont été sauvés. C est le pays où le laïcité domine… où le vin est si doux, où il ne manque pas de sens de l’humour, où les partis politiques naissent plus vite que les enfants. C’est le pays où l’on a remporté de nombreux prix Nobel en 63 ans. Là où la neige se trouve à trois heures du vent chaud du désert, où les chants du muezzin, les cloches de l’église, et le son des schofars sonne librement. C’est l ‘endroit où je suis née, et je refuse de l‘abandonner “.
Afin d’aider ceux d’entre vous à se diriger vers Israël pour la saison des fêtes, nous avons mis au point une liste des dix choses à voir et à faire à Noël en Israël. Cette petite liste va au-delà des choses habituelles. C’est un guide pour ceux qui veulent faire l’expérience des principaux sites chrétiens particulièrement pertinents à cette époque de l’année. Décembre est aussi une bonne occasion de profiter de la météo dans une ambiance festive … 1. Bethléem. Ah ! La visite de Bethléem à Noël est un moment magique. Le must c’est bien sûr, l’Eglise de la Nativité et la grotte mythique souterraine où l’étoile à 14 branches est située (dont on pense qu’elle représente le lieu exact où Jésus est né), mais vous pouvez chanter les chants de Noël sur la place de la Mangeoire. Une messe de minuit dans l’église voisine de Sainte Catherine est dite (en latin, mais cela en vaut la peine, ne serait que pour vivre un moment très particulier à Noël). Et oui, il est aussi facile d’aller de Jérusalem à Bethléem. 2. Vieille Ville de Jérusalem La Vieille ville de Jérusalem est un passage obligé à l’époque de Noël. La capitale se trouve seulement à 10 km de Bethléem. Il faut notamment visiter l’Eglise impressionnante et sacrée du Saint-Sépulcre, se promener Via Dolorosa, et marchander dans le souk de la vieille ville. Vous n’avez pas besoin d’être croyant pour ressentir la spiritualité et la puissance dans une ville si étonnante. Pour un avant-goût de ce à quoi s’attendre, voici un clip que nous avons pris lors d’un réveillon de Noël dans la Vieille ville. 3. La Plage Il est très courant d’aller à la plage dans l’hémisphère sud ! Il faut beaucoup de chance pour avoir une journée de forte chaleur à Noël à Tel-Aviv (même si les gens prennent souvent un bain en décembre !). Par contre si vous descendez sur Eilat vous avez toutes les chances d’avoir du beau soleil et de déguster une bonne glace. Il est aussi possible d’aller flotter sur la Mer morte. C’est une façon très exotique de passer les fêtes de Noël !
Shakira : «Je suis très fière de mon héritage libanais … mais il n’a rien à voir avec le fait que je respecte et que j’ai une grande affection pour ce pays et le peuple de ce pays, les Israéliens et les Palestiniens, et c’est pourquoi je suis ici, parce que je pense que les enfants ont besoin de nous – les enfants ne comprennent rien aux conflits “.
4. Fêtez l’esprit de Noël Si vous êtes d’humeur à faire la fête, alors il existe des bars et pubs pour touristes qui seront plus que disposés à partager votre humeur festive. Allez dans des endroits comme Mike’s Place (à Tel-Aviv et Jérusalem), le MASH, le Dancing Camel, et le Joey’s Bar à Tel-Aviv pour commencer. Je doute que vous y trouviez du gui suspendu, mais vous passerez un très bon moment.
Source : http://coolisrael.fr
5. Nourriture de Noël (style israélien)
Si vous séjournez dans un hôtel ou une auberge, il y a des chances qu’ils vous présentent un dîner de Noël, ou peut être même un réveillon (dans les auberges en particulier). Plutôt que de goûter à l’habituelle dinde au marron ou au lait de poule, laissez-vous tenter par la gastronomie locale afin de découvrir la délicieuse nourriture israélienne (faites nous confiance, c’est délicieux!). Houmous en guise de repas de Noël – pourquoi pas?! 6. Faire la chasse aux babioles Prenez le temps d’errer dans les rues d’Israël en décembre, et vous serez pardonné d’avoir cru que vous avez raté Noël. Si vous venez d’un pays où l’on célèbre Noël, la totale absence de décoration, de babioles et de Père Noël peut sembler être une sorte de bénédiction déguisée … 7. Manger des beignets C’est exact mangez des beignets car ils seront partout pendant Décembre ! Chaque année, autour de Noël, il y a la fête juive de Hanouka. Et la douce odeur des beignets se trouve presque partout. Ne faites pas attention aux calories… 8. Voir la Fête des Fêtes Il faut se rendre au Festival annuel de la Fête des Fêtes dans le quartier du Wadi Nas à Haïfa pour vivre une expérience multiculturelle : Hanouka, Eid-al-Adha, Noël s’y tiennent. On y célèbre les fêtes juives, musulmanes et chrétiennes en totale harmonie interreligieuse. Le festival a lieu presque tous les week-ends de décembre. 9. Découvrez l’autre Bethléem Oui, il y a une autre Bethléem en Israël! Elle est officiellement appelée Bethléem de Galilée, et c’est un très joli petit moshav avec de magnifiques bâtisses anciennes, non loin de Nazareth. D’où la croyance de nombreux experts que cette Bethléem est le véritable foyer de la naissance de Jésus. Lire la suite ici … 10. Nazareth La ville de l’enfant Jésus est sans doute le meilleur endroit pour venir vivre de vraies fêtes de Noël, surtout si le Père Noël et les décorations vous manquent. Nazareth a la plus grande communauté chrétienne dans le pays et ils adorent leur Noël. Il y a aussi une messe de minuit dans la basilique de l’Annonciation. Source Igoogleisrael.com adaptation Coolisrael.fr
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A la table d’Israël Actualités Cuisine : faire briller les lumières de Hanoukah, épisode 3
Cette semaine encore, c’est Mamie Colette qui nous donne ses bonnes recettes ! Originaire de Casablanca, cette senior hyper active, américaine d’adoption durant 15 ans, aime tout autant préparer de bons petits plats qu’aider son prochain. Elle s’occupe d’une association de locataires, dans le Val-de-Marne où elle a élu domicile, et donne des cours d’anglais aux petits comme aux grands ! Mais surtout elle pâtisse ! Cuisinière hors pair, Colette maîtrise à la perfection les gourmandises de son Maroc natal. Cette semaine, elle nous fait découvrir les pastelles et les cigares, ces délices croustillants farcis de mille et une merveilles… Et comme on aime les épices du côté de Casa, Colette nous propose deux versions, l’une pour tout le monde et l’autre caliente !
Cette semaine encore, c’est Mamie Colette qui nous donne ses bonnes recettes ! Originaire de Casablanca, cette senior hyper active, américaine d’adoption durant 15 ans, aime tout autant préparer de bons petits plats qu’aider son prochain. Elle s’occupe d’une association de locataires, dans le Val-de-Marne où elle a élu domicile, et donne des cours d’anglais aux petits comme aux grands ! Mais surtout elle pâtisse ! Cuisinière hors pair, Colette maîtrise à la perfection les gourmandises de son Maroc natal. Cette semaine, elle nous fait découvrir les pastelles et les cigares, ces délices croustillants farcis de mille et une merveilles… Et comme on aime les épices du côté de Casa, Colette nous propose deux versions, l’une pour tout le monde et l’autre caliente ! « Bonjour, Encore moi ! J’espère que vous avez tous passé de bonnes fêtes de Hanoukah. Du fait que mes « Potato Latkes » ont plu, je continue dans la foulée avec une autre recette qu’on fera frire dans l’huile, comme de
bien entendu ! Aimez-vous les « pastelles » et les cigares de viande ? Voici mes recettes, l’une pour grands et petits, l’autre, plus épicée, à réserver aux palais avertis. Vous pouvez les préparer à l’avance et les congeler. Il suffira de les laisser décongeler au frais, puis de les faire frire à la dernière minute. Ce sera très pratique pour les servir plus tard lors d’un apéritif. » Bon appétit et à bientôt pour de nouvelles recettes ! 1/ Triangles « pastelles » à la viande : Ingrédients : 1 oignon moyen (découpé en lamelles ou émincé) 200 grs de viande hachée 1 cuillère à café de paprika doux 1 cuillère à soupe de vinaigre Sel, poivre, safran, un peu d’origan 1 feuille de laurier Persil haché (à rajouter en fin de préparation ou de cuisson) 1 paquet de feuilles de brick
Préparation : Faire revenir l’oignon dans un peu d’huile. Rajouter la viande hachée, le sel, le poivre et les autres épices. Couvrir d’un peu d’eau et laisser cuire en remuant sur feu doux. Après évaporation complète de l’eau, ôter la feuille de laurier puis ajouter le persil. Passez le tout dans un hachoir à viande ou bien écrasez à la main. Faire des petites boulettes de viande. Couper la feuille de brick en deux. Plier chaque demi-lune en deux ou trois (selon la grandeur que vous désirez), mettre une boulette de viande et plier en triangle. Coller les bords avec du blanc d’œuf. Faire frire. 2/ Cigares à la viande pimentés Ingrédients : 200 grs de viande hachée + un peu de foie (facultatif) 2 gousses d’ail pressées 1 cuillère à café de paprika doux
1 cuillère à café de piment rouge fort Sel, poivre Persil haché (à rajouter en fin de préparation ou de cuisson) 1 paquet de feuilles de bricks Préparation : Faire revenir la viande dans un tout petit peu d’huile. Rajouter l’ail et les épices. Couvrir d’un peu d’eau et laisser cuire en remuant sur feu doux. Après évaporation de l’eau, ajouter le persil. Passez le tout dans un hachoir à viande ou bien écrasez à la main. Faire des petits bâtonnets de viande. Couper la feuille de brick en deux. Mettre un bâtonnet de viande. Rouler un peu la pâte, plier les bords et continuer à rouler. Coller les bords avec du blanc d’œuf. Régalez-vous !!! Je vous souhaite de très bonnes fêtes. Colette Régalez-vous et écrivez-nous pour dire si vous avez aimé : contact@israel-actualités.tv
Le saviez-vous ? Israël a été le 4ème producteur de foie gras au monde L’Etat hébreu, depuis des années, a abandonné sa production de foie gras. Israël fait partie des pays où la production de foie gras est interdite. Les Pays-Bas, la République Tchèque, l’Inde, le Luxembourg, le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Pologne, Israël, la Suède, la Suisse l’Allemagne et le Royaume-Uni disposent tous d’une forme d’interdiction du gavage.
parti centriste Yesh Atid (Il y a un avenir), a crié victoire : « Je suis très fier de faire partie d’une Knesset qui a choisi de placer les valeurs devant les intérêts et les plaisirs futiles », a-t-il déclaré. Enthousiaste, il a ajouté : « Je crois que cette loi bénéficiera non seulement aux animaux, mais aussi à l’image d’Israël. Le temps est venu de bannir d’Israël cette nourriture corruptrice des esprits. »
Selon lepoint.fr : « C’était en 2013. La Knesset avait adopté une proposition de loi « interdisant l’importation et la vente de foies d’animaux ayant subi la torture ». En clair, il s’agit de criminaliser la commercialisation du foie gras.
Un credo applaudi à tout rompre par l’ensemble des associations israéliennes de défense des animaux. En 2003 déjà, celles-ci avaient obtenu de la Haute Cour de justice une décision selon laquelle le gavage était contraire aux lois de protection des animaux, rendant du même coup cette pratique illégale sur l’ensemble du territoire israé-
L’auteur de cette initiative, un député du
lien. Deux ans plus tard, après l’expiration du délai de grâce accordé par la justice, le ministère de l’Agriculture démantelait la filière de production du foie gras. Un secteur qui rapportait alors 16,5 millions de dollars et employait 500 personnes, faisant d’Israël le quatrième producteur de foie gras au monde. Israël a été le deuxième État au monde, après la Californie, à bannir de l’assiette de ses citoyens ce mets de fête. En toast, rôti ou à la vapeur, les restaurateurs devront le rayer de leurs cartes et menus. Les supermarchés et les boutiques de produits fins ne pourront plus le présenter à leur clientèle. Reste pour les accros au foie gras, ceux qui ne peuvent vraiment pas s’en passer, une consolation. La consommation personnelle
n’est pas interdite. Ils pourront donc, à l’occasion de voyages en France, en Hongrie, voire en Bulgarie, rapporter leur dose nécessaire, en bloc ou en tranches ».
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Jérusalem. « Héros d’Israël », l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley
Nikki Haley est une véritable célébrité en Israël. Ses positions pro-Israël ont transformé une inconnue en « Héros d’Israël ». Hier la presse israélienne a couvert de compliments l’Ambassadrice américaine. Ses commentaires sur le vote à l’ONU des membres du Conseil de sécurité ont marqué les esprits. Selon i24News : « Nikki Haley, a exercé le veto américain lors du vote tandis que les 14 autres Etats membres du Conseil de sécurité ont approuvé cette résolution. « Cette résolution est une insulte et un camouflet que nous n’oublierons pas », a affirmé l’ambassadrice américaine aux Nations-Unies. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a exprimé sa reconnaissance en remerciant personnellement Nikki Haley dans une vidéo publiée sur son compte Twitter. « Vous avez allumé la flamme de la vérité. Vous avez dissipé l’obscurité (…). La vérité a triomphé du mensonge. Merci, président Trump. Merci, Nikki Haley », a-til tweeté, en référence à la fête juive de Hanoucca, dite « des Lumières ».
Selon (1) : »Les États-Unis ont mis lundi 18 décembre leur veto à une résolution de l’ONU condamnant leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël. Le vote unanime de quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité, dont la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni –les deux plus proches alliés européens des États-Unis–, a été vivement dénoncé par l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley (2). C’ »est une insulte et un camouflet que nous n’oublierons pas », a lancé la diplomate, le regard noir.
une réprobation quasi unanime de la communauté internationale.
Nikki Haley n’a pas précisé si les États-Unis pourraient prendre des mesures de rétorsion contre les pays ayant voté le texte ou accentuer leur volonté de moins participer au financement de l’ONU dont ils sont les premiers contributeurs. Présenté par l’Egypte, qui a dénoncé les « graves répercussions » de la décision américaine, le texte réclamait que la décision annoncée il y a une dizaine de jours par le président républicain Donald Trump soit révoquée. La reconnaissance a déclenché la colère des Palestiniens, des manifestations dans le monde musulman et
(2) Nikki Haley, née Nimrata Randhawa le 20 janvier 1972 à Bamberg (Caroline du Sud), est une femme politique américaine, membre du Parti républicain. Elle est gouverneure de Caroline du Sud de 2011 à 2017 et ambassadrice, représentante permanente auprès des Nations unies depuis le 27 janvier 2017.
Le statut de Jérusalem « doit être résolu par la négociation« , soulignait le texte, évoquant de « profonds regrets concernant les récentes décisions sur Jérusalem », sans toutefois mentionner les États-Unis. Il affirmait que « toute décision ou action visant à altérer le caractère, le statut ou la composition démographique » de Jérusalem « n’a pas de force légale, est nulle et non avenue et devait être révoquée ». (1) rtl.fr)
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Mais que veulent les musulmans ?
Religion : nos jeunes ont-ils des préjugés ? La réponse serait plutôt négative pour Coexister, association qui milite depuis 2009 pour une coexistence entre les religions et pour le dialogue interreligieux. Elle vient en effet de réaliser une enquête auprès de deux mille collégiens et lycéens sur leur perception des grandes religions dans notre pays. Enquête largement relayée par la presse nationale. Même si la méthode n’est pas exhaustive mais plutôt qualitative, l’étude menée par les responsables de Coexister a le mérite de nous en apprendre un peu plus sur le regard que les jeunes français portent sur les grandes religions monothéistes. L’association a interrogé deux mille collégiens et lycéens en leur demandant d’écrire en une minute trois mots qui leur venaient spontanément à l’esprit en rapport avec les trois grandes religions françaises. Ils devaient également indiquer de quelle religion, ils se sentaient le plus proche.
En posant cette question à la cantonade, j’ai reçu, nombre de réponses, concluant: « DOMINER LE MONDE » Le fait est, qu’ils occupent la moitié de la planète. 52 états. Et que leur hégémonie, c’est à dire, leur domination sur les autres ne cesse de s’étendre. Quand on nous enseignait l’Histoire de France, nous avons tous apprit l’exploit de Charles Martel à Poitiers. Cela se passait en 832. Soit, il y a 1185 ans. Ce qui se passe sous nos yeux, de nos jours, n’est-ce pas une revanche? Partout, le monde musulman, tente de s’implanter. Cependant, nous entendons dire que certaines régions sont réfractaires. Elles refusent toute ingérence islamique. Nous avons vécu au sein de populations musulmanes, nous avons fréquenté les mêmes écoles, nous avons joué ensembles, aux jeux de la rue, nous avons partagé une même culture. nous nous respections mutuellement. Pouvions nous imaginer, qu’un jour, ils se retourneraient contre tout le monde? En réalité, OUI. Nous, les juifs d’Afrique du Nord, nous aurions dû, nous en douter. A la façon, dont nous avons été... mais quel mot employer? Limogés, reniés, renvoyés, divorcés, chassés, licenciés... Nous pouvons toujours nous apitoyer sur notre sort. Nous leur avons TOUT appris. Ils n’ont plus eu besoin de nous. Et nos parents ont tout perdu. En réalité, les musulmans se sentent forts, dans les pays, où la gauche se veut humaniste. On dit que les musulmans sont comparables à la lune. La lune est un astre inerte. Sans éclat, qui puise sa lumière grâce au soleil. Cependant, cela ne l’emporte èche pas, de jouer aux éclipses.
Se placer devant le soleil pour le masquer. De la même façon, les musulmans envahissent les pays qui les accueillent et coupent la main qui les nourrit. Certains pays sont totalitaires et ne permettent pas le moindre écart. Il y a quelques années, une histoire est passée quasi inaperçue. Des jeunes arabes de Ramallah, ont été pris en possession de drogue, dans un pays d’Asie du Sud Est. Jugés, ils sont condamnés à mort par empoisonnement. La sentence fut exécutée en présence d’un représentant de l’OLP. Pas la moindre réclamation. Ni de la gauche, ni des musulmans. La semaine dernière, à Tel Aviv, une manifestation a réuni 20.000 personnes, opposées à la déclaration de TRUMP sur JERUSALEM. La presse de gauche laisse croire que ce sont des juifs. Un journaliste, plus futé, fait éclater la vérité. La manifestation était à l’initiative de Shalom Akhchav, mais entièrement composée d’arabes. Au moment où je mets un point final à ce papier, qui me vaudra, j’en suis sûr, les foudres de la bien-pensance, une information me parvient. Au Liban, une diplomate britannique est assassinée, à la suite d’une agression sexuelle. Au lieu de se livrer à des statistiques inutiles, le monde, dans son ensemble ferait bien de s’interroger sur la pérennité du peuple juif et sur les réussites d’Israël. Le bon sens voudrait que le Monde entier lève les yeux vers le ciel, afin d’obtenir une explication sur la protection permanente, dont nous bénéficions. TODA LAKEL René SEROR
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Rien de vraiment surprenant dans les réponses de jeunes élèves : « Kippa », « synagogue » , « Juifs », « Etoile », et « David » viennent en premier pour le judaïsme, « église » et « Jésus-Christ » pour le christianisme, « mosquée », « voile » et « Coran » pour l’islam. D’ailleurs les dix premiers mots clés énoncés spontanément par les jeunes sont plutôt à connotation positive.
judaïsme, de vieux préjugés qui ont la peau dure : les mots « radins » et « banquiers » arrivent respectivement en 15e et 23e position, ce qui voudraient dire que 3% des élèves interrogés associent le judaïsme à ces vieux clichés de l’antisémitisme chrétien. Sans surprise, 0,8 % des jeunes se sentent proches du Judaïsme ce qui paraît cohérent dans un pays de 67 millions d’habitants où vivent près de 500 000 Juifs. « Il y a souvent une autocensure de la part des élèves, qui ont tendance à donner ce qu’ils pensent être les « bonnes réponses » plutôt que leur réponse spontanée » relativise Charles Mercier, maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux. Reste que le fanatisme et l’obscurantisme religieux ont depuis longtemps frappé aux portes de nos écoles, notamment dans les quartiers dits « sensibles », chassant nos enfants de leurs établissements publics. Et cela, cette enquête ne le dit pas… Jack-Yves Bohbot
Pourtant derrière ces premières réponses bienveillantes, se profilent, s’agissant du
L’amour de Sion L’eau qui mouille tes yeux irrigue mon cœur et mon âme. J’appelle de tous mes vœux Ce jour béni, ou enfin des larmes De joie couleront sur nos visages Et feront grossir nos rivages. Alors, dans une même inspiration Nous écrirons la chanson Ce poème dont nous rêvons l’amour de SION. Cette terre Qu’il ne faut pas connaître pour l’aimer Que même Moïse n’a pas foulée, Cette terre qu’un seul peuple Peut féconder. Creuser ses sillons, L’aimer comme un amant fou Sans précautions, sans garde fou, Mais l’aimer selon notre tradition L’amour de SION Une terre sacrée, bénie, dénudée. maintes fois conquise et souillée, Une terre, 2000 ans durant, Privée de ses enfants, Refusant obstinément de fournir, Un épi de blé ou un œillet Et soudainUne terre,
Que seule la rosée arrosait Nous donne le meilleur d’elle L’amour de SION. Par ta beauté et ton amour Des peuples indignes, Ont décrété des lois malignes, Des autodafés des codicilles, Pour je ne sais quel mobile, Te salissent, pauvres débiles, Sans se douter que l’Omniscient Créa ce monde, créa notre peuple Pour que nous puissions, Chanter l’amour de SION. Tes enfants sont de retour, T’es frontières engrossées, Rachel. Tu peux te reposer, Tu peux dormir en paix, Yossef et Yehouda réconciliés. 12 tribus ont repris leur place, Seigneur, en attendant, de grâce Que tu reconstruise ta maison Et que notre amour, à l’unisson Nous te chanterons L’amour de SION. René SEROR
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11ème allumage public à Fontenay-sous-Bois
11ème ALLUMAGE PUBLIC A FONTENAY / BOIS organisé par l’U.C.A.J.F, avec Jean-Philippe GAUTRAIS, Maire de Fontenay, Guillaume GOUFFIER-CHA, Député de la 6ème circonscription, Docteur DANAN, Ali JIAR, Adjoint-Maire de SEVRAN, Azdine BEN YACOUB, Président de l’Association pour la Mémoire des Enfants Déportés parce que Juifs « A.M.D.E.J », les Présidents de l’A.C.I.F, Banque Alimentaire de FONTENAY « B.A.F » BETH CHALOM & CENTRE HILLEL
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Nous croyons aux miracles, ils font partie de notre histoire, de nos récits « le miracle est quotidien » en Israël comme en diaspora. En cette période lumineuse de Hanouccah propice à cette euphorie du bonheur au cœur des familles, au cœur de toutes les communautés juives du monde, cet instant d’éternité est un symbole de fidélité au miracle de la petite fiole d’huile à la victoires des Hasmonéens et de la légende des frères Macchabi, la magie de l’allumage des bougies sur la Ménorah, l’impatience des enfants des cadeaux à venir, les « beignets », nos fameux beignets, la recette s’imprime dans tous hebdomadaires juifs, gouteux et calorifiques. Nous sommes tous tournés vers l’autre, une joie qui éclaire ces jours gris et tristes de décembre. « Celui qui ne croit pas aux miracles n’est pas réaliste », disait David Ben Gourion. Avec les années c’est une évidence. Parfois les coïncidences sont telles qu’elles ne peuvent être fortuites, à ce niveau, c’est un signe de D, une manifestation divine, ce n’est pas de la bigoterie mais une impression personnelle qui me fait prendre conscience qu’un certain nombre de situations désespérées se juxtaposent et nous donnent une force qui transcende l’impossible. Une interrogation permanente, d’où nous vient ce sentiment d’invincibilité ? Et de continuité ? Je pense que depuis Auschwitz D. béni soit il a une dette immense envers les Juifs. Trump, président hors norme qui a désormais la reconnaissance d’Israël, courage, inconscience, pari majeur d’une destinée incroyable, les critiques abondent en sa défaveur, sa gouvernance, son initiative lui valent un mépris sans commune mesure avec les monarchies du désert avec qui nous gardons une relation commerciale non négligeable, surtout ne pas les condamner au motif de leurs conduites discutables aux usages des droits de l’homme. Macron, pour le grand bien de notre industrie a signé à Doha Qatar, qui reste pourtant jusqu’à preuve du contraire le grand argentier du terrorisme que nous combattons, un contrat d’une valeur de 12 milliards d’euros. Trump lynché par une Europe décadente, en voie de dislocation morale et « civilisationnelle », des journalistes en mal d’objectivité détestent ce pour-
fendeur d’une presse partiale, délégitimé par une bien pensance dénaturée , ce président prend le monde à témoin et reconnait Jérusalem comme capitale éternelle de l’état d’Israël et cela 100 ans après la déclaration Balfour mandat de la Société des Nations justifiant les droits souverains au peuple juif sur la terre d’Israël, Jérusalem y compris. Jusqu’à Erdogan, qui « accuse Trump d’avoir une mentalité sioniste ! » Une fanfaronnade de plus, seul moyen pour lui d’exister et de plus il veut s’imposer « comme le nouveau leader de la cause Palestinienne », alors que la cause palestinienne n’est plus une obsession prioritaire face à la menace d’un Iran provocateur. L’intolérable, la diabolisation, la critique, le Moyen Orient à feu et à sang, c’est ce qu’espéraient les journalistes, un désappointement désenchanteur, leur scénario catastrophe en attente, les téléspectateurs attendaient le grand show de l’image choc, des manifestations houleuses, victimes, bavures, mettant en scène les protagonistes de l’inutile, nous savons, par expérience lorsque des journalistes sont sur le terrain cela aggravent une violence chorégraphiée. Ce fut « une intifada avortée ». Amère désillusion pour les médias qui amplifiaient la menace du Hamas comme si se préparait une 3 iéme guerre mondiale. Nos ennemis se réjouissait par avance des commentaires scénarisés, déception, certes ces violences qu’elles fussent modérées pouvaient dégénérer par la folie d’un imprévisible attentat meurtrier déclenchant une catastrophe sur le terrain l’engrenage fatal. Pour les élites arabes, ces petits chefs , c’est comme un jeu, ils doivent créer du bruit et une fureur démoniaque autour de Jérusalem, ne serait ce que pour satisfaire leur public. Dès l’annonce de Trump, Macron en appelle à une réunion urgente du Conseil de Sécurité qui s’achève « par l’expression conjointe de la déception » des ambassadeurs de France, d’Allemagne, d’Italie, de Suède, du Royaume uni et en conclusion « nous ne sommes pas d’accord avec la décision des USA de reconnaitre Jérusalem comme étant la capitale d’Israël » « le statut ne peut se régler que par le biais de négociation entre Israël et les Palestiniens. Pour cela fallait-il un sommet du
Conseil de Sécurité ? Mais la dialectique Macronienne est portée par une ambition européenne, il veut asseoir son influence et dicter ses initiatives politiques à une UE déliquescente, inquiète de son avenir. En fait, il désapprouve la décision de Washington mais ne la condamne pas, il regrette l’unilatéralité qu’il ne partage pas car elle contrevient au Droit International et aux résolutions du Conseil de Sécurité. Il plaide l’apaisement sans laquelle la paix ne peut se construire, ne comprend il pas « que la rhétorique utilisée au sommet de l’OCI empêche la paix ? Le président Macron et son homologue belge Charles Michel proposeraient aux états membres de l’UE, un texte qui mentionnerait que Jérusalem soit la capitale commune à Israël et au futur état Palestinien. Macron appelle Netanyahou « à des gestes courageux envers les Palestiniens, tout en condamnant toutes les formes d’attaque contre Israël. » Et Netanyahou de plaider le bon sens « Paris est la capitale de la France, Jérusalem est la capitale d’Israël, nous respectons votre histoire, vos choix et nous savons qu’en tant qu’amis, vous respectez les nôtres. Je pense que c’est essentiel pour la paix ». La rhétorique belliqueuse utilisée au sommet de l’OCI empêche toute illusion de paix qui de plus « appelle tous les pays à reconnaitre la Palestine comme état. » La grande question, le Droit international ? En fait le droit international est mort en 1947. Mort pour sa partialité à l’égard d’Israël condamné à chaque cession du Conseil de Sécurité. Une honte jusqu’à ce que l’ambassadrice des USA Nikki Haley aux Nations Unies prenne position en faveur d’Israël, seul état membre implacablement condamné en regard des tueries, massacres dans ce Moyen Orient « fraternel » et paisible, « n’en que faire des sermons ! » De 1948 à 1968, la Jordanie a enfreint les accords de cessez le feu de Rhodes en ne permettant pas l’accès des Juifs à la vieille ville, au Mur des Lamentations, au Mont des Oliviers et a détruit toutes synagogues. L’Europe a-t-elle protesté ? Droit international à double interprétation ? L’UE se dresse en défenseur d’un Droit que Trump ne respecte pas, mais on tait les exactions de certains pays qui entourent Israël. Le Liban occupé par le Hezbollah et l’Iran ? Droit international ! Yémen, guerre civile, en parle t’on ? Le Maroc qui occupe illégalement le Sahara occidental ! Droit International ! L’Iran, condamnable, terrorise les états voisins, menace Israël de génocide. Cela semble naturel, le chantage nucléaire rien de moins. Qui pressera le bouton « rouge » le premier ? Droit International ou est tu ? Ils sont nombreux ces exemples, la Turquie par son président Erdogan au sommet de l’OCI (organisation de coopération islamique) « Israël a été récompensé pour ses actions terroristes par la décision des USA sur Jérusalem ». La paix avec les Palestiniens, Mahmoud Abbas à ce même sommet dit » Jérusalem sera la capitale éternelle de la Palestine, il n’y aura pas de paix si cela n’est pas reconnu ». et Erdogan surenchère
« Jérusalem est la capitale de la Palestine ! » Pour Mahmoud Abbas, cette reconnaissance est un grand crime « qui bafoue le Droit international et risque de transformer le combat politique en combat religieux ». Le droit international est toujours du coté des Palestiniens !Macron plaide l’apaisement sans laquelle la paix ne peut se construire. » Benjamin Netanyahou « n’est pas impressionné par les déclarations des leaders musulmans ». A l’UE, Netanyahou explique à Mme Frederica Mogheri « que sa mauvaise foi a conduit à la guerre. Les implantations ne sont pas au cœur du conflit, il accuse « l’UE d’hypocrisie et son poids deux mesures, j’entends les voix de l’UE condamnant la déclaration historique de Trump mais je n’ai pas entendu de condamnations des roquettes tirées sur Israël ou des terribles incitations à la haine à son égard ». Mais quand dénoncet-elle les Palestiniens de leur incapacité à reconnaitre Israël comme un état Juif ? Appel au meurtre des Juifs, lors de la manifestation antisémite place de la République, à l’appel des « islamo gauchistes, les antifas, europalestine, BDS, manifestation qui n’a pas été interdite par la préfecture de police de Paris, ont pu hurler « morts au Juifs » leur haine d’Israël, en toute impunité. Nul n’est besoin de démontrer que cette manifestation unitaire les liens évidents entre les islamo gauchistes, l’extrême gauche et les antifas étaient venus pour libérer « Al Qods. La France et Israël partagent des valeurs communes, des racines religieuses si on tient compte de la formule « Israël serait la fille ainée de l’église », cela ne suffit pas. Nos valeurs communes sont devenues des préjugés, l’évolution de notre relation avec les autres une forme d’hostilité permanente qui fait polémique. La France change, de la crainte sécuritaire à la crise identitaire, l’immigration qui se crispe, des sujets qui ont changé le regard des Français sur les juifs. « Un antisémitisme ordinaire », « une nouvelle judéophobie relayée notamment par les réseaux sociaux » Ils semblent se dessiner à notre égard, une progression des sentiments anti juifs véhiculés par un communautarisme « des territoires perdus de la République » violent, brutal, à l’incivilité permanente, les politiques ont laissé murir cette haine antisémite par un antisionisme primaire, complaisant , puisque nos « alliés » de pensée, ne démentent pas ces élucubrations sordides, et laissent se propager l’idée sans censure, qu’Israël est un état d’apartheid, colonisateur, oppresseur et Gaza comme un camp de concentration à ciel ouvert, des termes insensés, bref la longue liturgie de l’ignominie de ceux avec qui nous partageons une civilisation aux racines communes. Là, est le drame, là, est l’infamie, là est le mensonge, la désinformation des esprits, la robotisation d’une pensée standardisée, la fin du dialogue et la naissance d’idées nauséeuses et fausses qui ont dénaturé toute objectivité positive dont le but principal est une paix juste et durable avec les Palestiniens. Bernard Korn Brzoza
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L’unité militaire 8200, la face longtemps cachée de la high-tech israélienne
Drame dans un avion El Al qui effectuait la liaison entre Londres et Israël
L’Etat hébreu se sert depuis des années du contre-espionnage comme d’un catalyseur économique. Les troupes d’élite en matière de cyberdéfense sont formés à la dure. Ses nombreux vétérans, autorisés à déployer leurs talents dans le civil, deviennent parfois des gourous de la Silicon Wadi La légendaire unité coopère avec les services de contre-espionnage étrangers, notamment américains. «Quand ils viennent en Israël, ces derniers s’étonnent souvent de voir des petits jeunes gérer seuls des projets normalement dévolus à des spécialistes beaucoup plus expérimentés. En intégrant 8200, on s’engage à travailler quotidiennement 18 heures par jour, sept jours sur sept», témoigne Ygal. Cette antichambre à «licornes» serait, paradoxalement, une hiérarchie militaire assez plate, où l’on encourage la remise en question des décisions de son supérieur. «Si l’on se trompe, mais que l’on peut justifier son erreur, personne n’est sanctionné», relève-t-il.
Les agents de bord de l’avion LY316 de la compagnie El Al qui effectuait la liaison entre Londres et Israël mercredi soir ont repéré une vieille femme qui n’avait pas attaché sa ceinture alors que l’avion devait atterrir à l’aéroport Ben Gourion. Quand ils ont essayé de la réveiller, ils ont constaté qu’elle ne respirait plus ! Un médecin est arrivé à bord de l’avion dés l’atterrissage mais il n’a pu que constater sa mort. La femme, âgée d’environ 80 ans,
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avait décidé d’immigrer en Israël avec son fils, malheureusement, elle est décédée pendant le vol. La compagnie El Al a émis un communiqué disant : « Malheureusement, une passagère âgée qui venait de Londres en Israël cette nuit s’est endormie pendant le vol mais ne s’est pas réveillée ». Source Koide9enisrael
Le réseau 8200 irrigue aujourd’hui tous les secteurs high-tech de la Silicon Wadi. C’est surtout un passeport pour l’emploi, qui ouvre toutes les portes. Dont celles de Sixgill, spécialisé dans l’observation des pirates informatiques qui gravitent dans le Dark Web. «Je puise essentiellement mes nouvelles recrues parmi des vétérans de cette unité, même si je n’en ai personnellement jamais fait partie», souligne Avi Kasztan, cofondateur de l’entreprise qui affiche une croissance trimestrielle de 300% depuis son lancement en 2014.
Et Yair Amit de commenter: «L’expérience 8200 est le meilleur entretien d’embauche que l’on puisse avoir. C’est un filtre très reconnu. Mais il ne suffit pas toujours pour réussir en tant qu’entrepreneur.» L’avantage comparatif du patron de Skycure: lorsqu’il était enfant, au lieu de lui lire des histoires de chevaliers pour s’endormir, son père lui inventait des modèles d’affaires pour le mettre au défi. En Israël, le service militaire obligatoire dure entre deux et trois ans. Mais les recrues de l’Unité 8200 sont poussées à prolonger leur service, parfois de plusieurs années. «Certains, et c’est assez nouveau, sont encouragés à passer un master en informatique en moins de 24 mois, soit deux fois plus vite que dans le civil», raconte Inbal Arieli, serial entrepreneuse et fondatrice notamment de 8200 EISP, le premier accélérateur adossé aux vétérans de la fameuse unité d’élite de Tsahal. Une incorporation dans l’Unité 8200 fait l’objet d’un processus de sélection exigeant. «Le processus débute quand on a environ 17 ans. Hormis les tests de quotient intellectuel, l’armée ne cherche pas des profils expérimentés, mais posés et capables d’assimiler beaucoup de choses rapidement, dont plusieurs autres langues», conclut Inbal Arieli. C’est-à-dire, apprendre à «parler» notamment différents dialectes de programmation informatique. Source : .letemps.ch
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Que faire des dépouilles de terroristes en Israël ? Les juges décident
Les juges suprêmes ont émis un jugement ordonnant au gouvernement de restituer des dépouilles de terroristes du Hamas à leurs familles à Gaza. Par deux voix contre une, la Cour a ainsi contré une décision du cabinet qui pensait faire pression sur le Hamas afin qu’il assouplisse ses conditions pour la restitution des dépouilles de Hadar Goldin et Oron Shaoul.
détention de dépouilles de terroristes à des fins de négociations.
Mais les juges ont ont décidé autrement. Ils ont estimé que l’Etat détenait ces dépouilles de terroristes « sans autorisation » et qu’il devait sous six mois présenter une nouvelle loi acceptable sans quoi les dépouilles de terroristes devront être restituées.
La famille Goldin quant à elle accuse le gouvernement et le Premier ministre de cet échec: « Nous tournons en rond depuis des mois avec le sentiment que la décision du cabinet restreint du mois de janvier est vide et uniquement déclarative. C’est pour cela que nous avons saisi la Cour suprême et sa décision d’aujourd’hui mettra la pression sur Binyamin Netanyahou et les membres du cabinet pour qu’ils se lèvent de leurs sièges, retroussent leurs manches et commencent à agir pour faire revenir nos fils. Nous en avons plus qu’assez des paroles et des promesses. Il est temps de passer aux actes et d’exercer des pression effectives sur le Hamas. Nous devons nous tenir comme un roc face à cette organisation ».
En réaction, le Premier ministre a annoncé qu’il convoquera dimanche une séance spéciale avec le conseiller juridique du gouvernement afin de trouver des solutions concrètes et légales pour augmenter la pression sur le Hamas. « C’est une décision problématique de la Cour suprême car il est exclu de faire des cadeaux au Hamas » a dit le Premier ministre. La ministre de la Justice Ayelet Shaked a l’intention de proposer la semaine prochaine un amendement à la loi sur la lutte anti-terroriste qui autorisera la
Le ministre de l’Education Naftali Benett a sévèrement critiqué cette décision: « Dans notre combat contre le terrorisme meurtrier il est inadmissible que nous soyons obligés de lutter avec une main attachée derrière le dos ».
Hanouka en Israël : de nombreux incendies liés à l’allumage des bougies pandre dans tout le bâtiment. Plusieurs résidents ont inhalé de la fumée, ils ont été traités par les ambulanciers de «Ichud Hatzala» puis ont ensuite été évacués vers l’hôpital. Une enquête menée par les pompiers et les sauveteurs a révélé que le grand feu a commencé après que la menorah de allumée pour Hanouka ait été placée de manière dangereuse à proximité de matériaux inflammables.
Source : lphinfo.com
Annulation de visite en Israël. Mike Pence face aux violentes manifs anti-américaines Prévue pour mercredi, la venue dans la région du vice-président américain Mike Pence a été reportée à une date ultérieure, probablement à la mi-janvier. L’explication donnée est que le président Donald Trump souhaite que Mike Pence soit présent au Sénat pour superviser l’important vote sur l’adoption de la grande réforme fiscale.
aurait un lien quelconque avec les violentes protestations anti-américaines dans le monde arabe suite à la déclaration de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. Ceci dit, à Washington on espère sans doute que d’ici la mi-janvier la bouderie du chef de l’Autorité Palestinienne aura cessé et qu’il acceptera de recevoir le vice-président américain à Ramallah.
Des hauts responsables de l’Administration ont catégoriquement démenti que ce report
lphinfo.com
Un grand incendie s’est déclaré dans un appartement d’un immeuble résidentiel du quartier de Pisgat Ze’ev, à Jérusalem. Les pompiers arrivés rapidement sur place ont immédiatement localisé le feu, au deuxième étage du bâtiment, à partir duquel se dégageait une épaisse fumée noire, qui enveloppait l’ensemble du bâtiment. À la suite de l’incendie et de la fumée, de nombreux résidents ont été pris au piège dans le bâtiment. Les pompiers ont pénétré dans le bâtiment en feu, qui a été envahi d’une fumée toxique accompagnée d’une intense chaleur, et ont sauvé de nombreuses personnes coincées, des adultes et des enfants. Ils ont ensuite éteint le feu du deuxième étage et empêché le feu de se ré-
Selon eux, la menorah a été placée juste à côté d’un meuble en bois dans lequel se trouvait des produits inflammables. En conséquence, le feu des bougies s’est propagé très rapidement aux meubles puis au reste de la maison et du bâtiment. Il a donc été demandé au public d’observer toutes les règles de sécurité notamment en posant la menorah sur des surfaces isolées et sans que se trouve dans les environs des matériaux flammables. Selon les services incendie, au cours de Hanouka de cette année, il y a eu de nombreux incendies, dont certains ont fait des victimes, tous à cause de la combustion, la mise en place ou l’utilisation impropre des menorah. Source : http://koide9enisrael.blogspot.fr
FRANCE
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Les étudiants juifs de France demandent le retrait de la vente en ligne de faux Lego nazis
Les Juifs de France sont « bien intégrés » mais « disposent de lobbys très puissants »
Des figurines de soldats nazis en contrefaçons de Lego ont été mises en vente sur le site d’Amazon et deEbay, et filmés sur YouTube. L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a demandé jeudi 14 décembre aux plates-formes de vente en ligne Ebay et Amazon de retirer de leurs sites des figurines imitant les Lego à l’effigie de la Wehrmacht, l’armée du IIIe Reich. « Des figurines vendues par l’entreprise allemande CustomBricks sont en vente libre sur Amazon et Ebay. Ces figurines, contrefaçons de Legos, sont des reproductions de soldats de l’armée du IIIe Reich, responsables de crimes contre l’humanité », affirme l’UEJF dans un communiqué.
« Ce sondage me surprend énormément et me déçoit, » explique l’écrivain et philosophe Elisabeth Badinter au magazine Le Point qui lui demande de commenter une étude réalisée par Ispsos pour la Fondation du judaïsme français. « Quelle étrange contradiction… Les juifs sont perçus comme parfaitement intégrés, le sondage le montre bien, et en même temps ces vieux préjugés sur leur argent, leur pouvoir, leur omniprésence supposés dans les médias perdurent. Comme s’il n’y avait pas, sur les 500 000 Juifs de France, des riches et des pauvres, des individus habitant aussi, évidemment, dans des banlieues déshéritées”. Le sondage montre un ancrage assez profond d’opinions jugées antisémites dans la population.
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vantes : « Ils disposent de lobby très puissants » ; « Ils sont plus attachés à Israël qu’à la France » ; « Ils ont beaucoup de pouvoir » ; « Ils sont plus riches que la moyenne des Français » ; « Ils sont trop présents dans la banque et la finance » ; « Ils aiment plus l’argent que les autres Français » ; « Ils sont trop présents dans les médias ». Le sondage montre aussi un rejet des tenues musulmanes : 61% des sondés se disent inquiets ou agacés lorsqu’ils croisent dans la rue un homme en tenue traditionnelle musulmane. La philosophe regrette également que peu de manifestations ont eu lieu après les agressions antisémites d’Ilan Halimi, et Sarah Halimi et de la famille juive de Livry-Gargan.
Selon l’étude, « plus d’un Français sur quatre juge tout à fait ou plutôt vraies la plupart des quatorze affirmations anti-juives qui leur ont été proposées ».
« Comme si les Français non juifs n’étaient pas vraiment concernés, qu’il ne s’agissait là que de l’exportation du conflit israélo-palestinien et qu’il était préférable de ne pas s’en mêler,” regrette-elle.
Parmi ces affirmations on trouve les 7 sui-
http://fr.timesofisrael.com/
L’association ajoute que « Sur YouTube, des vidéos réalisées avec ces figurines et visionnées plusieurs millions de fois reproduisent la révolte du ghetto de Varsovie, le camp d’Auschwitz ou des armées entières de soldats du IIIe Reich ». Des figurines de soldats ou d’officiers « La vente de figurines de soldats du IIIe Reich banalise et fait l’apologie de crime contre l’humanité », déclare Sacha Ghozlan, président de l’UEJF qui demande le retrait de ces figurines et la suppression de ces vidéos : « En cas de refus de leur part, nous agirons en justice pour exiger l’application du droit français. » Sur les sites d’Amazon et Ebay, des figurines de soldats ou d’officiers de l’armée
allemande, parfois équipés de fusils, mortiers ou grenades à main, sont en effet disponibles à partir de 11,95 €. On y trouve également divers accessoires et véhicules, comme des chars ou des canons mobiles. Sur les fiches techniques de ces objets, le fabricant les recommande à un public de « 14 ans et plus ». Le porte-parole du groupe Lego, Roar Rude Trangbaek, a déclaré à l’AFP que « le groupe Lego ne soutient, ni n’approuve en aucune façon ce produit, au contraire ». Ces objets, qui ne sont pas fabriqués par la firme danoise, « ne répondent pas aux valeurs du groupe Lego », a-t-il ajouté. Yahoo Auctions et CDiscount Une pétition en ligne créée par un père de famille allemand demandant le retrait des figurines, comptait jeudi plus de 1 500 signataires. Dans son communiqué, l’UEJF rappelle qu’« en 2000, la plate-forme Yahoo Auctions (enchères en ligne, NDLR) avait été condamnée par la justice française à retirer de la vente des statuettes néonazies au terme d’une procédure judiciaire ». En 2016, CDiscount avait également été contraint de retirer de la vente en ligne des autocollants et un masque de paintball marqués d’une croix gammée, après l’alerte donnée par un journaliste de l’AFP et par l’association SOS Racisme. La Croix (avec AFP)
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La ville de Paris honore la mémoire du chanteur israélien Mike Brant
Le Conseil de Paris a approuvé par vote la pose future d’une plaque ou peut-être la dénomination d’un lieu, dans le 16e arrondissement, à la mémoire du chanteur Mike Brant, mort à l’âge de 28 ans en 1975 à Paris. Pierre Auriacombe, un membre du conseil municipal de Paris, a déclaré que « le chanteur israélien était très attaché à la ville de Paris et surtout au 16e, où il vivait ». LE PLUS. Rappelons que Mike Brant est le fils de Bronia Rosenberg, juive polonaise originaire de Łódź en Pologne, rescapée d’Auschwitz, et de Fishel Brand, juif polonais de Biłgoraj, professeur de danses de salon devenu maquisard auprès de l’armée russe pour combattre le nazisme pendant la seconde guerre. Fishel épouse Bronia à la sortie de la guerre. Il est son aîné de vingt ans et prendra soin de cette jeune rescapée qui a perdu toute sa famille. Puis, ils essaient d’émigrer en Palestine mandataire, mais seront détournés par les Britanniques dans un camp de réfugiés à Famagouste, sur l’île de Chypre. C’est dans ce camp que naît Moshé Brand qui deviendra Mike Brant. La famille Brant parvient finalement à débarquer à Haïfa, fin septembre 1947 et y vit de l’agriculture dans un kibboutz en Galilée puis, s’installe définitivement à Haïfa où le frère de Mike, Zvi, naît trois ans après lui, le 7 janvier 1950. Il chante dans la chorale de son école, puis, est invité à chanter dans les fêtes. À seize ans et demi, il est choisi pour animer le réveillon de la Saint-Sylvestre dans un grand hôtel de Haïfa, et, à dix-sept ans, il devient un artiste reconnu dans les grands hôtels israéliens, à la tête de son groupe « The Skymasters ». Il interprète pour la clientèle internationale des hits américains de ses chanteurs préférés : Tom Jones, Elvis Presley, Frank Sinatra, Aretha Franklin, les Platters. Il commence avant tout avec des reprises du Festival de San Remo. Très rapidement il se fait appeler Mike. Son père meurt d’une crise cardiaque en 1967, Mike qui n’a que vingt ans en est très affecté d’autant plus qu’étant en tournée il arrive trop tard à son chevet. Désormais, il commencera chacune de ses prestations par
interpréter, en son honneur, la chanson préférée de son père. Peu après, à l’âge de vingt ans, il entre comme chanteur dans la célèbre troupe du grand Music-Hall d’Israël, dirigé par Jonathan Karmon: Lakat Karmon et pendant deux ans, il fait connaître en Afrique, et aux États-Unis des airs du folklore israélien. Puis, il est embauché au Baccara, un réputé night-club de Téhéran (Iran) où il est remarqué par Sylvie Vartan et Carlos, qui l’invitent en France, bien qu’il ne parle pas le français mais un peu l’anglais. C’est en 1969 qu’il arrive à Paris, et se produit grâce à Carlos au club Bistingo. Carlos lui fait également rencontrer l’un des compositeurs de Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, Jean Renard, qui lui écrit aussitôt Laisse-moi t’aimer. Il passera deux mois à travailler en studio, réécrivant phonétiquement les paroles en hébreu. Avec plus d’un million d’exemplaires vendus, la chanson devient rapidement un énorme succès et il est invité dans les émissions de télévision. Monique Le Marcis, figure emblématique de la radio RTL, contribue à diffuser le titre plusieurs fois par jour. Le standard explose et tout le monde se demande qui est ce chanteur à la voix d’or. Le 28 octobre 1970, il interprète Mais dans la lumière et remporte le Grand Prix RTL national et international. Le 14 février 1971, il est victime d’un accident de la route à Attignat. Son producteur Jean Renard en profite pour en faire un coup de publicité, en ajoutant bandages et tuyaux sur un Mike hilare. Les photos sont vendues à la presse pour être publiées dès le lendemain. La légende selon laquelle Mike a subi un traumatisme crânien perdurera longtemps comme une des explications pour ses « suicides ». En novembre 1971, Dalida lui propose de faire la première partie de son spectacle à l’Olympia de Paris, en tant que vedette anglaise prévu pour soixante-trois jours. À cette époque, il part en tournée avec Esther Galil, avec qui il noue une grande amitié. En 1972, il chante Qui saura, reprise de Che sarà (écrite en 1971 par le compositeur
italien Jimmy Fontana pour le festival de Sanremo), qui devient rapidement numéro un des hits et dépasse Claude François en popularité. Puis, il se met à composer de tubes qui s’enchaînent avec la complicité du parolier Michel Jourdan qui lui fait des textes sur mesure. Il enchaine avec C’est ma prière la même année, Rien qu’une larme, Tout donné, tout repris et Viens ce soir en 1973, C’est comme ça que je t’aime, Serre les poings et bats-toi, On se retrouve par hasard et Qui pourra te dire ? en 1974. Classé dans les « chanteurs à minettes », comme Patrick Juvet, Christian Delagrange, Dave, Frédéric François, il multiplie les tournées et donne plus de soixante-dix galas pendant l’été. Il détrône même Johnny Hallyday et de grandes stars au Hit-Parade. Épuisé par le rythme de sa carrière, affecté psychologiquement par la guerre dans son pays (il s’est rendu sur place pour soutenir les soldats et en est sorti changé et traumatisé), hanté aussi par le spectre de la Shoah, il fait un séjour dans un hôpital de repos en Suisse (conseillé par Johnny Hallyday) où on lui diagnostique une dépression. Un médecin explique que personne ne peut tenir avec ce rythme. La rencontre avec son dernier producteur n’est, au final, pas à la hauteur de ce qui lui a été promis. Arnaque, abus, détournements de fonds ? Mike souffre d’avoir été trahi par un entourage professionnel en lequel il avait confiance et qui partageait sa vie comme une famille de substitution. Il est déçu et extrêmement désabusé, déraciné. Sa vie amoureuse est douloureuse. Une fois de plus il est trahi. La star adulée par des milliers de femmes, qui est au fond un homme simple et vrai qui rêve de fonder une famille et vivre à la campagne entouré d’enfants et d’animaux, vit une grande déception amoureuse et n’arrive pas à se stabiliser avec celle qu’il aime. Comme il le cite dans une interview pour André Torrent, prise à l’hôpital de Genève, c’est un trop plein, un tout. Il fait une première tentative de suicide le 22 novembre 1974, en se jetant du cinquième étage de l’hôtel de la Paix, à Genève. Le bruit court
à l’époque que Mike Brant est resté bloqué aux rambardes du troisième étage, accroché par le talon d’une de ses chaussures qui aurait freiné et finalement arrêté sa chute. Il en est quitte pour un traumatisme crânien et une double fracture de la jambe. À son arrivée à l’hôpital où il restera deux mois, il a un moment de délire où il s’imagine se retrouver dans un camp de concentration. D’après les confidences que Mike Brant aurait faites à Dalida et le témoignage du concierge de l’hôtel de La Paix, Hermann Mitterer, il était excédé par son nouveau producteur, Simon Wajntrob, qui ne lui offrait ni les royalties, ni la carrière internationale pour lesquels il avait signé un contrat le 1er juin 1974. Ce jour-là, Mike lui aurait annoncé qu’il préférait se jeter par la fenêtre plutôt que de continuer à travailler avec lui. En guise de réponse, Wajntrob aurait ouvert la fenêtre et lui aurait dit : « Tu veux sauter ? Eh bien, saute ! » Par provocation, Mike Brant, repérant un balcon au-dessous de celui de la chambre de Wajntrob, aurait alors sauté, parvenant à y atterrir. Son producteur aurait ensuite maquillé la scène en affirmant être sous la douche au moment du saut dans le vide de son protégé, afin de se dégager de toute responsabilité. Après sa convalescence, le métier exige de Mike qu’il se remette au travail rapidement. À l’époque, les contrats des artistes engageaient souvent à sortir plusieurs 45 tours (tubes) par an et le rythme était incessant entre enregistrements studio, émissions médiatiques, reportages magazines, voyages, tournées etc. Un médecin avait affirmé que Mike aurait du prendre au moins deux ans de repos sabbatique et s’éloigner d’un certain entourage néfaste pour lui. Il enregistre « Dis-lui ». titre qui lui plait beaucoup. Il se rend au studio le jeudi 24 avril et croise Jean Renard avec qui il souhaite retravailler. Tous deux prennent rendez-vous pour le lundi suivant, très heureux d’envisager de nouveaux projets. (1) http://koide9enisrael.blogspot.fr
FRANCE
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La France, l’autre « start-up nation », se construit à grande vitesse
Un article de Forbes (Copyrights). « Promesse de campagne du candidat Macron, la volonté de faire de la France une « start-up nation » est-elle sur la bonne voie ? S’il est encore trop tôt pour se prononcer pleinement sur la question, quels ont été les premiers signaux envoyés en ce sens depuis l’accession d’Emmanuel Macron à l’Elysée il y a un peu plus de huit mois ? Nicolas Hazard, fondateur de INCO, décrypte pour Forbes France, les efforts à venir pour parvenir à cet ambitieux objectif. «Une start-up nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une», expliquait Emmanuel Macron le 13 avril 2017. Percevez-vous quelques efforts en ce sens huit mois plus tard ? La bonne nouvelle, pour les start-up, avec l’accession à l’Elysée d’Emmanuel Macron, est qu’il inscrit son action en la matière dans la continuité du gouvernement précédent, auteur notamment d’initiatives remarquées comme le label « French Tech » et la mise sur orbite de bpifrance. François Hollande avait à cœur de développer cet écosystème en France et dans le monde et je me réjouis qu’Emmanuel Macron poursuive sur cette lancée. L’économie de demain jaillira de cette formidable énergie d’entreprendre qui engendrera également de nombreux emplois, c’est une évidence. Pour en revenir à cette « promesse de campagne » de faire de la France une « start-up nation », le pré-
sident de la République a rapidement pris la mesure de l’enjeu mais nous n’en sommes qu’au début. Comme vous le signalez, il n’est en place que depuis huit mois et nous attendons maintenant des actes concrets. Et je suis persuadé qu’il y en aura, au regard de la motivation et de l’enthousiasme du chef de l’Etat à ce sujet. Sur quels axes vous semble-t-il intéressant de travailler pour justement aboutir à la « doléance présidentielle » ? Aujourd’hui, les hommes blancs issus de grandes écoles constituent la très grande majorité des créateurs d’entreprises. Nous passons ainsi à côté d’énormément de profils qui auraient également vocation à entreprendre. Cela me semble être une réflexion intéressante à mener, tout comme l’implication de davantage de femmes dans l’entrepreneuriat. Nous avons également besoin de start-up qui créent de l’emploi local et qui répondent aux grandes problématiques sociales et environnementales. Il faut que ces jeunes entreprises soient le reflet de la société dans laquelle nous avons envie de vivre. Et c’est précisément sur ce point que le gouvernement a un véritable travail de fond à mener au cours des cinq prochaines années et j’espère qu’il s’attellera pleinement à cette tâche avec beaucoup d’ambitions et d’entrain. Si l’élan entrepreneurial est indéniable dans l’Hexagone, encore davantage avec les initiatives évoquées en préambule,
comment expliquez-vous que la France ne compte que deux « licornes » (entreprises valorisées à plus d’un milliard d’euros, CB Insights en a ainsi recensé 215 dans le monde) ? Diriez-vous que la France n’est pas encore une terre suffisamment fertile pour faire grandir ces jeunes pousses ? Pour moi ce n’est pas le problème principal même si moult observateurs déplorent, en effet, le manque de licornes dans l’Hexagone. Il convient d’abord de réfléchir au « modèle » d’entreprise que nous souhaitons. Si une licorne, certes valorisée à un milliard, ne crée pas d’emploi et n’apporte rien à l’économie française, si ce n’est le prestige d’en posséder une en France, où sont l’intérêt et la plus-value ? Si c’est cela la manière d’œuvrer à l’émergence d’une « start-up nation », nous faisons fausse route. Ce qui m’intéresse davantage c’est que nous investissions dans des entreprises, en l’occurrence des start-up, qui ont un fort potentiel de croissance et de création de richesses sur le territoire. Plutôt que maximiser le nombre de licornes, je préfère largement que nous mettions en exergue les entreprises, notamment les TPE et les ETI, qui peuvent, à terme, avoir l’impact économique le plus important sur la société française. La « start-up nation » de Macron a connu un premier accroc cet automne avec le départ de SeaBubbles pour la Suisse, l’entreprise du navigateur Alain Thébault étant lassée de l’inertie administrative française. Comment remédier à cette situation ? La réglementation demeure-t-elle encore aujourd’hui un frein à la création ? Effectivement, il existe encore des freins en termes de simplification et c’était d’ailleurs l’une des ambitions du gouvernement Hollande, à savoir créer ce fameux « choc de simplification » pour essayer de faciliter les démarches pour les créateurs d’entreprises. Les pouvoirs publics doivent rendre l’entrepreneuriat encore plus accessible, et pas seulement pour une poignée de personnes disposant de tous les réseaux et de tous les contacts. Au-delà des freins et des lourdeurs administratives, je pense qu’il y une culture de l’entrepreneuriat à développer. Il y a encore trop de jeunes en France qui ne savent pas que l’entrepreneuriat est une option et qui n’ont pas la possibilité d’être davantage
mis en contact et en relation avec les entreprises et les entrepreneurs. En finir enfin également avec cette antienne française qui veut que l’entrepreneur ne soit qu’un salaud de patron. Au-delà de ces considérations, n’existe-il pas un problème au niveau de la prise de risques en France, notamment en matière d’investissement ? Tout à fait. Aujourd’hui, les grandes banques françaises n’ont pas pris la mesure de cette culture du risque, là où d’autres nations sont bien plus performantes que nous. Aux Etats-Unis, par exemple, il y a énormément de fonds de capital-risque qui, à l’inverse, savent que sur 20 entreprises au sein desquelles elles vont investir, 19 d’entre elles vont se ‘planter’. En France, la peur de l’échec est encore prédominante. Il convient donc, ici aussi, de développer la culture de la prise de risques avec des outils financiers adaptés par exemple. Le processus entrepreneurial n’est pas gage de succès à 100%. L’échec fait partie intégrante de l’entrepreneur. C’est peut-être encore ce qui fait défaut à la France pour devenir une véritable « start-up nation » Justement, à vos yeux, quels pays peuvent revendiquer légitimement cette appellation ? La start-up nation par excellence n’est autre qu’Israël. Ce pays abrite en son sein tous les éléments que j’ai développés précédemment : une culture du risque, de l’investissement, de l’entrepreneuriat. Tout ce qui, en l’état, manque encore à la France pour franchir une étape supplémentaire dans son processus. Bien entendu, les Etats-Unis appartiennent également à cette catégorie, le plus bel exemple étant la Silicon Valley qui rassemble autour d’une même table les financiers, les entrepreneurs, les multinationales voire même les pouvoirs publics dans une moindre mesure. Toutes les conditions sont réunies pour faire confiance à la jeune génération qui doit prendre les rênes de l’économie de demain. Je me répète mais cette notion de risque est particulièrement prégnante dans ces pays et nous fais grandement défaut en Europe. Tant que nous serons aussi frileux sur cette question, la « start-up nation » ne restera qu’un lointain mirage ». Copyrights. https://www.forbes.fr
La France est le 2ème partenaire d’Israël au programme Horizon 2020 En début d’année 2017 ont été célébrés au théâtre de Jérusalem les 20 ans de l’association d’Israël aux programmes-cadres pour la recherche et le développement technologique de l’Union Européenne, co-organisé par la délégation de l’Union Européenne en Israël et l’ISERD (Israël Europe R&D Directorate). Ces programmes pluri-annuels fonctionnent par appels à projets, par thématiques et associent à chaque fois des chercheurs de
plusieurs pays de l’espace européen de la recherche. Le programme cadre actuel – Horizon 2020 (H2020) – est le programme de recherche le mieux doté du Monde, avec 75 milliards d’euros sur 7 ans, de 2014 à 2020. L’ensemble des lauréats israéliens d’H2020 ont été distingués lors de la cérémonie. Depuis qu’Israël s’est associée en 1996 aux programmes-cadres, 3000 projets soumis par des structures israéliennes ont été fi-
nancés, impliquant 4400 professionnels de la recherche – des chercheurs venant pour deux tiers d’entre eux de l’académie et un tiers de l’industrie. Ainsi, au total, l’ensemble des financements obtenus par les structures israéliennes s’élèvent à 1.7 milliards d’euros pour un investissement total de 1.375 milliard d’euros. Dans le cadre d’H2020, les chercheurs français sont les deuxièmes partenaires des israéliens, après les Allemands. http://institutfrancais-israel.com
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Epanouissement urbain et commercial de la rue Jaffa à Jérusalem
L’antique rue Jaffa, le cœur de Jérusalem, témoigne depuis quelques années d’un véritable processus de résurrection, qui a fait d’elle la nouvelle artère de prestige de la ville.
Tout au long de ses deux kilomètres, qui mènent du marché Mahané Yehuda jusqu’à Mamilla, on trouve aujourd’hui des projets immobiliers leaders, dont le plus remarquable est le projet JTOWER des sociétés Minrav et Panstone Inc. De même, un nombre non négligeable de chaînes commerciales leaders et de marques de luxe y sont installé des boutiques. Au cours des dernières années, l’antique rue Jaffa est l’objet d’un ample processus de renouveau urbain dans tous les domaines : le nombre de piétons a augmenté de façon significative, la qualité de l’environnement s’y est améliorée, faisant de la rue Jaffa une des plus verdoyantes du pays et bien sûr, les plus grandes chaînes commerciales israéliennes et internationales sont revenues y installer leurs boutiques. La rue Jaffa, considérée comme l’axe prin-
Israël encourage des rabbins à s’entrainer aux techniques de self-defense
Les responsables de l’Association Juive Européenne et le centre rabbinique européen ont décidé de former des rabbins européens aux techniques d’autodéfense et de leur enseigner les gestes de premiers secours. Cette initiative a pour but de préparer les rabbins à toute attaque éventuelle qui aurait lieu dans les synagogues. La communauté juive européenne étant particulièrement visée en ce moment.
Le rabbin Menachem Margolin, directeur général de l’Association juive européenne, a déclaré : « malheureusement la plupart des institutions juives en Europe ne sont pas préparées pour faire face aux attaques. C’est pourquoi nous avons décidé de fournir aux Rabbins et aux responsables communautaires la connaissance de base en autodéfense. » Le rabbin Margolin a cité une célèbre phrase du Rabbin Hillel « si je ne suis pas là pour moi, qui le sera ? »Sous entendant que les juifs doivent être capables de s’autodéfendre et ne pas compter sur les forces de sécurités extérieures. Au vu de l’augmentation d’actes antisémites, cette mesure ne peut qu’être bienvenue! Caroline Haïat Avec Ynet
cipal menant de l’entrée de la ville, en passant par le marché Mahané Yehuda, jusqu’à l’allée commerçante Mamilla, a retrouvé son statut de rue principale de la ville. Cela, grâce à un développement environnemental, au fait qu’elle est devenue rue piétonne et à l’apparition sur toute sa longueur de nombreux cafés, restaurants, et lieux de loisirs pour toute la famille : depuis son début, où le marché Mahané Yehuda est devenu un lieu de sortie très à la mode, attirant aussi bien les israéliens que les touristes, jusqu’à son extrémité, avec l’allée commerçante Mamilla et l’entrée principale de la Vieille Ville. On peut maintenant la parcourir entièrement à pied et profiter d’une grande rue piétonne magnifiquement aménagée et pleine d’animation. Avec son épanouissement urbain et commercial, la rue Jaffa est devenue la nouvelle artère de prestige de la ville, grâce au fait que des sociétés immobilières leaders y développent leurs projets. Parmi ces sociétés, on peut compter Africa Israel, Azorim, Minrav et d’autres encore. Source : lphinfo.com
Investisseurs immobiliers et centre-ville de Jérusalem. Le renouveau dans le reste de la ville. Dans la rue Jaffa, devenue la première artère verte du pays, le prix du mètre carré dans les projets récemment construits atteint 40 000 à 50 000 shekels.
C’est hier, lors d’une conférence à Prague, que 100 Rabbins européens se sont initiés au self-defense et ont reçu une formation de base sur les premiers secours.
Suite aux nombreux actes et attentats antisémites qui ont frappé les juifs d’Europe, des rabbins à Prague ont décidé de s’entrainer aux techniques de self-defense pour être parés en cas d’agression.
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La tour JTOWER – une résidence de luxe au cœur de Jérusalem Dans le cadre du renouveau de la rue Jaffa et de sa transformation en l’artère la plus prestigieuse d’Israël, la société Minrav construit la tour JTOWER, qui comprend environ 150 appartements de luxe et un centre commercial et de loisirs. Le renouveau du centre-ville de Jérusalem et en particulier de la rue Jaffa n’a pas laissé indifférents les investisseurs immobiliers. De plus, le fait que la ville est un pôle d’attraction pour les acquéreurs israéliens aussi bien que pour les étrangers renforce son statut de ville en plein renouvellement auprès des acquéreurs et des investisseurs. Au cours des six dernières années, les prix des appartements à Jérusalem ont augmenté d’environ 25 %, alors que dans le centreville, ils ont augmenté d’environ 40 %. Le prix moyen d’un appartement de seconde main est de 2,2 millions de shekels dans le centre-ville et de 1,7 millions de shekels
La tour haute de 24 étages s’élève au milieu de la rue Jaffa et propose à ses résidents non seulement des appartements de 4 à 6 pièces, mais également l’expérience résidentielle que seule peut offrir Jérusalem, avec à la fois un emplacement au centre de l’artère en plein renouveau et la plus prestigieuse de Jérusalem, l’accès rapide au tramway, et bien sûr la proximité de l’allée commerçante Mamilla, du marché Mahané Yehuda, du centre-ville et du Mur occidental. Les résidents de la tour habitant la plus grande partie du temps à l’étranger profiteront de services de gérance de leur bien, ainsi que de services d’accueil complets lors de leur séjour dans leur appartement. Source : lphinfo.com
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Une maison solaire futuriste et biomorphique en Israël
Cette maison solaire futuriste et biomorphique (c’est-à-dire dont les formes rappellent celles du monde organique) baptisée la Pavie-House a été construite par l’architecte français Ephraim Henry
Pavie (1). Elle se situe à Neve Daniel, en Israël. Source : futura-sciences.com
Santé. Pourquoi en Israël peu d’enfants souffrent d’allergies aux cacahuètes ? Téléphérique vers le Kotel : un investissement de 200 Millions de shekels Faire consommer des aliments contenant des cacahuètes à des nourrissons réduit de 81 % le risque qu’ils ne deviennent allergiques à cette arachide, montre un essai clinique très encourageant réalisé par des chercheurs britanniques. Afin d’éviter les revers juridiques et les retards, les autorités ont annoncé mardi que le téléphérique qui doit déservir le Mur des Lamentations et ses environs passera principalement sur des terres appartenant à l’Etat. Le Comité national des infrastructures, présidé par l’ancien député Avigdor Itzchaky, devait commencer à examiner ce plan. Le processus d’approbation devrait prendre environ un an et le téléphérique devrait être opérationnel d’ici 2021. C’est la première fois qu’un plan du ministère du Tourisme est soumis au Comité national des infrastructures plutôt qu’à un comité local. Ce change-
ment a été voulu par le ministre du Tourisme Yariv Levin. Ce téléphérique d’environ un kilomètre transportera les passagers du quartier de Moshava Germanit (Emek Refaim) au Mur des Lamentations puis au Mont des Oliviers. Cette initiative a été officiellement dévoilée en mai lorsque d’une cérémonie spéciale à l’occasion du 50e anniversaire de la réunification de Jérusalem. Le projet est estimé à 200 millions de shekels et devrait faciliter l’accès au Mur des Lamentations. Source Koide9enisrael
La cacahuète est la deuxième cause d’allergie alimentaire avant l’âge de trois ans. Elle se manifeste par des signes digestifs et cutanés pouvant conduire au choc anaphylactique. Selon cette nouvelle étude, la consommation d’arachide pendant la grossesse ne présente pas de risque pour l’enfant. Une recherche a été effectuée sur la base d’observations faites en Israël où très peu d’enfants souffrent d’allergies aux cacahuètes comparativement à de jeunes juifs de mêmes origines ancestrales vivant au Royaume-Uni. Les nourrissons israéliens commencent à consommer cette arachide
très tôt contrairement à de nombreux pays qui recommandent de ne pas donner de cacahuètes aux très jeunes enfants qui présentent un risque d’allergie. Un essai clinique a porté sur plus de 600 enfants âgés de quatre à onze mois, précisent les chercheurs britanniques, dont le Dr Gideon Lack du King’s College à Londres, qui ont mené cette recherche parue dans le New England Journal Of Medicine. La moitié des nourrissons choisis au hasard ont été soumis pendant cinq ans à un régime sans cacahuètes tandis que les autres ont consommé au moins six grammes de protéines de cacahuète par semaine. Quand les enfants ont atteint cinq ans, les médecins ont constaté une réduction de 81 % de cette allergie chez ceux qui avaient commencé à en manger très jeune. Source : http://www.futura-sciences.com
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Les ventes d’appartements chutent de 17% au 3ème trimestre en Israël
Les ventes d’appartement ont chuté de 17% au troisième trimestre 2017 par rapport au second. C’est une tendance qui s’est poursuivie durant toute l’année, selon les chiffres publiés par le ministère des finances. Cette baisse continue s’explique facilement. D’une part elle prouve que la population du pays, la classe moyenne en particulier, a de plus en plus de mal à acheter des logements en raison des prix devenus prohibitifs. D’autre part, la baisse de l’alyah a frappé un marché immobilier intense. La situation de l’immigration s’est en effet dégradée puisque l’on doit s’attendre à l’arrivée de seulement 3.000 Français en 2017, dont une bonne partie d’entre eux ressentent déjà de sérieuses difficultés pour se loger en raison d’un budget serré au point de décider de retourner à leur point de départ. Ainsi, un candidat français à l’immigration se plaignait qu’en vendant son appartement de 125 m2 à Paris dans le beau quartier du
XVIème arrondissement, il ne pouvait pas prétendre à plus de 80m2 à Tel-Aviv ou dans la région, ni à Jérusalem ; peut-être pouvait-il avoir une chance d’acquérir une même surface à Ashdod ou à Netanya. Il ne faut donc pas s’étonner si de nombreux candidats à l’immigration décident de renoncer provisoirement à leur alyah en attendant des jours meilleurs. Selon les villes, une location d’un trois-pièces s’élève entre 4.000 skekels (1.000 euros) et 10.000 shekels (2.500 euros) au centre de Tel-Aviv. Le logement est un argument important dans la prise de décision de ceux qui veulent tenter l’aventure en Israël. L’Agence Juive l’avait compris dans les années 1970 quand elle voulut attirer des immigrants en leur offrant un appartement dès leur arrivée en Israël. Le logement est un élément important d’intégration. Mais à l’époque les Travaillistes étaient au pouvoir et l’État n’était pas aussi riche que maintenant. Source : /benillouche.blogspot.fr
De nombreuses personnes ont du mal à transférer leurs liquidités en Israël
Les premiers ananas produits dans la bande de Gaza sont récoltés
Les Palestiniens récoltent en ce moment les premiers ananas produits dans la bande de Gaza. Les cultivateurs de la bande de Gaza, au climat semi-aride, ont recréé les conditions favorables à l’ananas, plante tropicale, dit à l’AFP Moussa al-Jadba, ingénieur agronome qui supervise le projet parrainé par le gouvernement néerlandais.
L’ananas est cultivé dans une serre de mille mètres carrés à Khan Younès, en plants de quelques dizaines de centimètres de haut dont on coupe le fruit. Deux cent cinquante plants sont arrivés à maturité, et environ 4.000 fruits devraient être récoltés au cours de la saison. L’objectif est de permettre aux cultivateurs de vivre de leur production en la diversifiant, explique Moussa al-Jadba. La production est pour l’instant destinée au marché gazaoui. La bande de Gaza, étroite langue de terre sur laquelle s’entassent deux millions de personnes entre Israël, Egypte et Méditerranée, « souffre de la forte salinité de ses eaux, ce qui a conduit le syndicat (agricole) à cultiver des ananas, qui ne réclament pas beaucoup
banques refusent tout virement de la part des étrangers qui pourtant investissaient beaucoup, en prévision d’une prochaine alyah. benillouche.blogspot.fr
Le saviez-vous ? La ville la plus pauvre d’Israël est Jérusalem
Près de 1,8 millions d’Israéliens, dont 842.300 enfants, vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2016. La ville la plus pauvre du pays reste Jérusalem, où 55% des enfants vivent dans la pauvreté. Selon les normes, est pauvre le citoyen qui gagne au maximum 3.260 shekels (784
euros) par mois ou le couple qui touche 5.216 shekels (1.255 euros) par mois. De nombreuses familles de cinq personnes vivent avec moins de 10.000 shekels par mois (2.406 euros). benillouche.blogspot.fr
d’eau », souligne Moussa al-Jadba. L’ananas, vigoureux, demande une humidité régulière, un sol bien drainé et craint le gel. La bande de Gaza a été durement mise à l’épreuve par trois guerres entre le Hamas, formation islamiste palestinienne qui contrôle l’enclave, et Israël. En outre, Israël soumet l’enclave palestinienne à un vigoureux blocus, et la frontière avec l’Egypte est fermée quasiment en permanence. Avec une économie à genoux, plus de 40% de la population active est au chômage (56% des jeunes selon la Banque mondiale). Le taux de pauvreté approche 40% et deux tiers des habitants sont tributaires d’une aide étrangère. Avec les pénuries d’eau et d’électricité, l’enclave risque de devenir « invivable » si elle ne l’est pas déjà, dit l’ONU. Le manque d’eau, la pollution et la pression démographique pèsent sur la production agricole, traditionnellement faite de fruits (fraises, citrons, dattes…) et de légumes. Afp
Chemins de fer d’Israël : 468 trains, 12 lignes, 60 millions de passagers/an
Le géant industriel allemand Siemens a remporté en 2017 un appel d’offres d’un milliard de dollars pour fournir aux chemins de fer israéliens des centaines de wagons électriques. Siemens fournira 330 unités électriques à deux étages, a déclaré la société de chemin de fer israélienne. La rigidité des lois de la Banque d’Israël (1) est telle que les détenteurs de comptes officiels à l’étranger ont du mal à transférer leurs liquidités en Israël en raison des nombreuses tracasseries administratives, même s’il s’agit d’argent «blanc». De crainte d’être pénalisées, les
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Siemens recevra 3,83 milliards de shekels (920 millions d’euros) pour la fourniture des wagons, qui se déroulera sur cinq ans à compter de 2020, ainsi que pour leur entretien dans un dépôt dans le sud d’Israël. L’accord fait partie des efforts de la compagnie ferroviaire israélienne visant à basculer sa flotte de diesel vers des trains électriques, dit une déclaration de la compagnie. Les trains seront également utilisés sur une nouvelle ligne en cours de construction entre Tel Aviv et Jérusalem, qui devrait être opérationnelle dans la première partie de l’année prochaine. L’accord doit être examiné et approuvé par l’autorité de coopération industrielle du ministère de l’économie israélien. Un porte-parole de Siemens en Allemagne a déclaré à l’AFP que la société n’avait pas encore signé le contrait, mais qu’elle a été
choisie comme « le soumissionnaire privilégié ». « La signature du contrat aura lieu à un stade ultérieur, » a déclaré le porte-parole. Le transport ferroviaire augmente en Israël, avec sept nouvelles gares devant être ajoutées aux 71 actuelles dans les années à venir. En 2016, les chemins de fer israéliens avaient 468 trains transportant des passagers sur 12 lignes, avec un nombre de 60 millions de passagers, qui représente une augmentation de 11% par rapport à l’année précédente. L’autre concurrent final pour l’appel d’offre était le fabriquant français Alstom. Alstom et Siemens ont annoncé une fusion pour créer un nouveau champion ferroviaire européen. Source : .juif.org
POLITIQUE
Pourquoi Yaakov Litzman refuse-t-il de serrer la main à d’autres Ministres?
Yaakov Litzman, né le 2 septembre 1948 en Allemagne, est ministre de la Santé d’Israël depuis 2015, au sein du quatrième gouvernement de Benyamin Netanyahou. Envoyé par le rebbe de Gour, il est, depuis 1999, le leader du parti religieux Agoudat Israel. En 2012, il refuse de serrer la main de la ministre belge de la Santé Laurette Onkelinxsous. Il adopte de nouveau le même comportement en 2016 avec la ministre française de la Santé Marisol Touraine (Il n’a pas refusé de les saluer ou de collaborer avec elles, chose qui fait déjà partie de son quotidien au Parlement Israélien constitué d’une part non négligeable de députés femmes). Mr Liztman a fait le choix de préserver le
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Le King Bibi, menacé par les manifs à répétition ? Non !
mode de pratique orthodoxe du Judaïsme, qui est celui dans lequel il a été éduqué ; Mt Litzman est donc astreint à toute une série de règles très strictes (dont diverses règles régissant les rapports hommes-femmes) qui tendent, entre autres choses, à limiter les contacts physiques (comme les bises ou les poignées de main entre homme et femmes non mariés) et préserver une certaine pudeur vestimentaire. Il est à noter que les personnalités politiques en visite en Israël sont souvent averties à l’avance des égards à avoir dans ce genre de circonstances . Ce mode de vie est pour le moins différent des codes sociaux qui sont la norme courante en Europe et peut donc provoquer des incidents diplomatiques ou des méprises lorsque les personnes ne sont pas averties en amont.
Israël Justice. 15 mois de prison ferme pour fraude pour un ex-Ministre Le ministre du Tourisme entre 2009 et 2013, a commencé ce dimanche à purger 15 mois de prison pour fraude et abus de confiance. Misezhnikov, ministre du Tourisme entre 2009 et 2013, avait été condamné en octobre dernier. On lui reproche d’avoir accordé des subventions d’un million de shekels (260 000 dollars) à un festival d’étudiants en 2010.
et blanchiment d’argent. En tout, pas moins de dix autres membres du parti dans cette même affaire.
En échange, il obtenait que sa maîtresse soit engagée par les organisateurs de ce festival… Stas Misezhnikov est membre d’Israël Beytenou (1) , un parti ultra-nationaliste, dirigé par le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman.
Leur colère visait aussi le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, soupçonné, entre autres, d’avoir reçu illégalement des cadeaux de personnalités très riches. Une autre enquête cherche à déterminer s’il a tenté ou non de conclure un accord secret avec le propriétaire du quotidien Yediot Aharonot pour en obtenir une couverture favorable.
Une autre responsable de cette formation Faina Kirshenbaum, ancienne vice-ministre des Affaires intérieures de 2013 à 2015, a pour sa part été inculpée en août dernier pour corruption, abus de confiance, fraude
Edition du 20 Décembre au 26 Décembre 2017
Ces détentions surviennent au lendemain d’une manifestation de milliers d’Israéliens à Tel-Aviv pour exiger des poursuites judiciaires contre des « corrompus » au sein gouvernement.
Source : rfi.fr
Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis à Tel Aviv comme chaque samedi depuis de nombreuses semaines. Ils protestent contre la corruption alors que le Premier ministre israélien a été interrogé vendredi pour la 7ème fois dans le cadre de l’enquête « 1000 ». Benjamin Netanyahou est soupçonné d’avoir reçu illégalement des cadeaux de riches personnalités (i24News). Il est clair que ses manifestations n’ont pas encore déstabilisé Netanyahou. Selon Libération : « devant le hall de l’Indépendance, un contre-rassemblement de quelques dizaines de personnes pro-Netanyahou raillait ces «Ashkénazes gauchos buveurs de cappuccinos», qui ne représenteraient pas «le vrai peuple juif». » DANS LIBERATION LA SEMAINE DERNIERE. « Après le succès de la manifestation du 2 décembre contre «la corruption» – et plus spécifiquement contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou –, l’opposition israélienne voulait enfoncer le clou avec un nouveau rassemblement de masse, samedi soir à Tel-Aviv. Certes, ils étaient à nouveau des milliers – 10 000 selon la presse israélienne – à s’étendre de la place Habima au très bourgeois boulevard Rothschild pour réclamer la démission du Premier ministre, mais bien moins nombreux que la semaine précédente. «Jérusalem, c’est des conneries, c’est Trump qui file un coup de main à Bibi (le sur-
nom de Nétanyahou, ndlr) pour détourner l’attention», tente de se persuader Asaf, un start-upper de 44 ans dans le cortège samedi soir. Le Likoud, le parti de Nétanyahou, a diffusé un communiqué acide condamnant «la gauche» (alors que le mouvement anticorruption se réclame apolitique), accusée de fomenter «la division» au moment où «la nation entière devrait se rallier derrière Jérusalem et présenter un front uni face au monde». Roy, 45 ans, ne veut pas entendre parler d’unité nationale. «Bibi est très bon pour changer le sujet de la discussion. Tout ce qui se passe au niveau domestique, il le noie avec les menaces sécuritaires et l’international, ça n’a rien de nouveau. Ce qui se passe dans la rue n’a rien à voir avec Jérusalem. C’est génial que notre capitale soit enfin reconnue, même si ça va nous causer un peu de souci. Mais ce soir, on est assez nombreux pour dire qu’on n’oublie pas la corruption.» Parmi les nouveautés dans le cortège, on remarque de nombreuses pancartes en anglais, peut-être pour faciliter la médiatisation du mouvement à l’étranger. Plusieurs manifestants brandissent le slogan «Lock’em up», qui détourne le cri de ralliement des pro-Trump appelant à «enfermer» Hillary Clinton, cette fois-ci visant le «Crime Minister» (jeu de mots autour de «Prime Minister») et le député David Bitan, chef de file de la coalition entre la droite et les ultranationalistes à la Knesset ».