GRATUIT - Numéro 459 - Edition du 27 Décembre 2017 au 2 Janvier 2018
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 27 Décembre 2017 au 2 Janvier 2018
Antisionisme de cours de récré
Youpi. C’est le nom de l’objet du délit. Youpi. C’est inoffensif comme titre, ça respire la bonne humeur. Ca pourrait même évoquer des images sympathiques. De cours de récré, de goûter chocolaté, de fête avec des petits chapeaux pointus sur la tête. Oui, mais voilà. Derrière le vocable inoffensif et évocateur se cachait au mieux de la propagande, au pire la bêtise la plus crasse. Rien, en tout cas, qui n’ait sa place dans un magazine destiné aux 5-8 ans. Youpi est un produit des éditions Bayard. L’édition de janvier de ce mensuel était, comme c’est l’habitude, déjà en kiosque la semaine passée. Et quelle ne fut pas la surprise des jeunes lecteurs et de leurs parents, à la découverte de l’article sur les pays du monde. Sous une carte censée représenter le globe, la légende indiquait négligemment : « On appelle ces 197 pays des États, comme la France, l’Allemagne ou l’Algérie. Il en existe quelques-uns de plus, mais tous les autres pays du monde ne sont pas d’accord pour dire que ce sont de vrais pays (par exemple l’État d’Israël ou la Corée du Nord) » Notez bien les clans quand même, parce qu’au-delà de la contre-vérité historique et de la stupidité du propos, rédigé dans une langue minimaliste (parce que c’est connu, nos rejetons ont des neurones mal connectés, alors mieux vaut leur parler comme s’ils étaient lents), il y a le travail sur l’inconscient qui, à moi, ne me paraît pas négligeable. Donc dans la catégorie des vrais pays, nous avons la France, l’Allemagne, l’Algérie… Dans la catégorie des « faux » pays, Israël et la Corée du Nord… La vilaine entité sioniste colonialiste et la patrie de l’allumé qui veut faire trembler le monde à coup de missiles nucléaires. Ah non, y a pas à dire, on nous a choisi une sacrée compagnie ! Car enfin, qui a dit que la Corée du Nord n’était pas non plus un « vrai pays ». Qui, chez Bayard, décide du statut du pays en question et de la réalité de son existence Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
? Monsieur Fichou, rédacteur en chef de Youpi est donc en charge de l’attribution du statut de réalité aux différents états du monde ? Scandalisé par la propagande stupide cachée dans le mensuel pour enfants, le Crif a immédiatement réagi. Son président, Francis Khalifat n’a pas perdu de temps pour interpeller Pascal Rufenach, président du groupe de presse éditeur du magazine. Qui s’est empressé, disons-le aussi franchement, de retirer de la vente le numéro incriminé à partir de mardi 26 décembre. Fin de l’histoire ? Non… Je veux dire ici que la vigilance a payé, qu’il ne faut pas laisser passer ce genre de désinformation, d’autant plus grave qu’elle s’adresse à des esprits en formation. Le Crif n’a pas été le seul à réagir : le président des Consistoires de Paris et de France, Joël Mergui, ainsi que Gil Taïeb ont eux aussi œuvré pour faire passer le message à la communauté, afin que nous soyons nombreux à marquer notre étonnement et notre désapprobation. Je tiens à féliciter tous ceux qui, en quelques jours, auront obtenu gain de cause avec le retrait du mensuel. Je veux dire aussi que pour moi, l’affaire n’est pas close. Car le groupe de presse plaide la maladresse. Mais refuse, ou du moins répond dans le vague, aux demandes du Crif de publication d’un rectificatif dans le numéro suivant. « On verra comment faire mieux la prochaine fois », répond Pascal Ruffenach. C’est simple, monsieur. D’abord, cessez de prendre les enfants pour des demeurés. En revanche, faites passer des tests de QI et de culture générale à vos salariés. Ca pourrait s’avérer utile… Bravo à ceux qui ont agi, merci à ceux qui ont compris. Ne laissons rien passer. Am Israel Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Débaptiser l’Aéroport Ben Gourion Sur 193 pays, 9 voix « pour ». en « Donald Trump Airport » ? Triste vote à l’ONU sur
« Jérusalem Capitale d’Israël »
Un vent de folie pro-Trump souffle en Israël. La reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël entraîne des conséquences imprévues. Dans les réseaux sociaux pour s’amuser des jeunes israéliens ont décidé de changer le nom de l’Aéroport Ben Gourion en « Donald Trump Airport ». Plus sérieux, selon Tel-Avivre : Trump a remercié la municipalité de Kiryat Yam, une localité située dans la proche banlieue de Haifa, pour avoir nommé un parc de la ville avec son nom. Le président américain a envoyé une lettre au maire, David Even Tzur. Le maire de Kiryat Yam a récemment décidé de nommer le nouveau parc construit dans la ville avec le nom du président des États-Unis en signe de remerciement pour sa décision historique de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. Le parc s’étend sur une surface d’environ 7 hectares. Du coup, Trump a envoyé une lettre disant : “J’ai récemment appris que vous avez nom-
mé avec mon nom un nouveau parc dans la magnifique ville de Kiryat Yam. Merci pour ce grand honneur. Cela a été un grand plaisir pour moi de visiter Israël lors de mon premier voyage à l’étranger en tant que président des EtatsUnis. Israël est un de nos plus inébranlable allié et un oasis d’espoir et de prospérité au Moyen-Orient. Je vous suis reconnaissant pour votre geste et ému de savoir que le peuple d’Israël est encouragé par la décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Je vous envoi mes meilleurs vœux à vous et aux habitants de Kiryat Yam”. Après avoir reçu la lettre, le maire a déclaré: “La lettre du président Trump prouve ce que j’ai toujours su, c’est que le président des États-Unis est un homme chaleureux et un grand ami de l’État d’Israël”. Tzur a exprimé sa confiance dans le fait que “l’inauguration de ce parc renforcera les bonnes relations et la coopération entre Israël et les Etats-Unis”.
Mazal Tov. Elle donne la vie à son 20ème enfant à l’hôpital Hadassa Le record israélien des naissances a été battu avec une mère de famille de Mea Shearim qui a donné la vie à son vingtième enfant à l’hôpital Hadassa Ein Karem (1)! L’accouchement, le dix-neuvième, puisque elle avait déjà eu des jumeaux, s’est fait par voie basse et de manière normale. La maman, âgée de 42 ans, a raconté que la vie familiale se déroule de manière très satisfaisante, les grands enfants qui sont encore à la maison aidant les plus petits et participants auxtâches ménagères. Elle a également complimenté ses belles-filles qui aident beaucoup. L’heureuse maman est également grand-mère, ayant déjà plusieurs enfants déjà mariés. http://www.jforum.fr/
Seuls les États-Unis, Israël, Guatemala, Honduras, Togo, Micronésie, Nauru, Palaos et îles Marshall ont voté contre une résolution de l’ONU qui répond à une initiative des Palestiniens. Lors de l’assemblée générale de l’organisation, une grande partie des pays membres ont condamné la reconnaissance par l’administration américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël. 35 États se sont abstenus et 21 n’ont pas pris part au scrutin. Sur les 35 pays qui se sont abstenus on note le Canada, le Mexique, l’Argentine, Pologne, Hongrie, République tchèque. Des pays africains se sont abstenus : Bénin, Cameroun, Guinée Equatoriale, Lesotho, Malawi, Rwanda, Sud Soudan, Ouganda. Au Canada, le gouvernement Trudeau avait jusqu’à présent timidement réprouvé la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y déménager éventuellement l’ambassade. L’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley : « Les États-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l’assemblée générale pour le seul fait d’exercer notre droit de pays souverain. Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution financière à l’ONU.
Donald Trump a déclaré : « Ils prennent des centaines de millions de dollars et même des milliards de dollars et, ensuite, ils votent contre nous. Laissez-les voter contre nous, nous économiserons beaucoup, cela nous est égal. » Selon (1) : « Sur les 193 pays membres, 128 ont voté pour cette résolution et neuf contre, 35 pays décidant de s’abstenir lors d’un scrutin que le président américain avait promis de scruter de près, menaçant de représailles financières ceux qui soutiendraient le texte. Ce vote est un « revers cinglant » pour Washington, a estimé jeudi l’ambassadeur palestinien. Benjamin Netanyahou s’est lui déclaré satisfait du nombre de pays qui n’ont pas voté la résolution. « En Israël, nous rejetons cette décision de l’ONU et réagissons avec satisfaction face au nombre important de pays qui n’ont pas voté en faveur de cette décision », a affirmé le Premier ministre dans un communiqué de son bureau. « Nous remercions le président (américain) Donald Trump pour sa position claire et nette sur Jérusalem et remercions les pays qui ont voté ensemble avec Israël, ensemble avec la vérité », a ajouté Benjamin Netanyahou ». (1) 20minutes.fr
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Jérusalem ONU. Extase totale pour Erdogan. Il hurle de joie
Washington assure que les dirigeants arabes agissent ainsi pour satisfaire leur opinion publique. A travers le monde arabo-musulman, les responsables turcs, iraniens et palestiniens se sont largement félicités du résultat du vote à l’Assemblée générale de l’ONU jeudi soir, adoptant une résolution contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. « Un NON au retentissement mondial (répondant) à l’intimidation acharnée du régime de Trump à l’ONU, » a tweeté le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif après le vote. Revenir « sans délai » sur la décision US. Se réjouissant du « soutient écrasant » de la communauté internationale, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté jeudi son homologue américain Donald Trump à revenir « sans délai » sur cette décision contestée. « Nous accueillons avec un grand plaisir le soutien écrasant de l’Assemblée générale de l’ONU à une résolution historique sur Jérusalem », a déclaré M. Erdogan sur Twitter. « Nous attendons de l’administration Trump qu’elle revienne sans délai sur sa décision regrettable, dont l’illégalité a été clairement établie » lors de ce vote, a ajouté le chef de l’Etat turc. Fervent défenseur de la cause palestinienne, M. Erdogan a vivement contribué à critiquer la décision de M. Trump de désigner la Ville sainte comme la capitale d’Israël. Avant le scrutin de jeudi soir, M. Erdogan avait dénoncé le comportement de M. Trump, l’accusant de vouloir « acheter » des voix après que celui-ci eut menacé de réduire les aides financières aux pays qui voteraient en faveur de la résolution. « Monsieur Trump, vous n’arriverez pas à acheter la volonté démocratique de la Turquie contre des dollars », avait notamment lancé le chef de l’Etat turc. Ce dossier a par ailleurs provoqué des frictions diplomatiques entre la Turquie et Israël, deux pays qui ont normalisé leurs relations l’an dernier après six années de
froid. « Un revers cinglant » Du côté palestinien, l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour a salué un « revers cinglant » pour les Etats-Unis. « Cela réaffirme que la juste cause des Palestiniens bénéficie du soutien du droit international », a par ailleurs estimé le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas. Selon des sources diplomatiques, les Palestiniens espèrent que ce vote leur permettra de peser lors de la prochaine phase du processus de paix. Au sein de l’administration américaine, on se veut confiant. La décision sur Jérusalem n’aura in fine qu’un impact limité, assurent des hauts responsables, persuadés que les dirigeants du monde arabo-musulmans condamnent Washington pour satisfaire leur opinion publique, mais sont prêts à tourner la page. Initialement attendue vers janvier, la présentation du plan de paix de Jared Kushner a dû être repoussée vers la fin du premier trimestre 2018, le temps de laisser retomber la poussière. L’Assemblée générale de l’ONU a largement validé jeudi une résolution condamnant la reconnaissance par Washington, le 6 décembre, de Jérusalem comme capitale d’Israël. Sur les 193 pays membres de l’ONU, 128 ont voté pour cette résolution et neuf contre, 35 pays décidant de s’abstenir. Vingt-et-un pays n’ont pas pris part au vote. A l’Assemblée générale de l’ONU, aucun pays n’a de droit de veto et le texte a donc été largement adopté jeudi. Il affirme que toute décision sur le statut de Jérusalem « n’a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée ». Le texte souligne également que cet épineux statut doit faire partie d’un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens, ces derniers voulant établir à Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Source : i24News
Israël très satisfait par le vote du Togo à l’ONU. Faure Gnassingbé, un ami courageux Le vote de résolution des nations unies condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël a été voté jeudi à l’ONU. Les israéliens ont été positivement satisfaits par le vote du Togo. La visite privée du président Togolais, Faure Gnassingbé en Israël [du 6 au 8 août] a donc porté ses fruits. Selon Jeune Afrique (Aout 2017) : « La dernière rencontre entre Faure Gnassingbé et Benyamin Netanyahou, début juin à Monrovia lors du sommet de la Cedeao, avait été précédée par une bagarre entre
leurs gardes du corps respectifs – ce qui n’était pas la meilleure manière de préparer le premier sommet Afrique-Israël, prévu à Lomé fin octobre. Cette fois, rien de tel. Le Premier ministre israélien a déroulé le tapis rouge au président togolais à l’occasion de sa visite privée à Jérusalem. Reçu à dîner en tête à tête le 7 août, Faure a fait avec son hôte le point sur le nombre des chefs d’État attendus au sommet (une vingtaine), mais aussi sur les pressions exercées pour que ce dernier ne se tienne pas ».
Le Togo, 2ème partenaire commercial d’Israël en Afrique
Les exportations israéliennes vers l’Afrique restent marginales (1,6% du total des ventes d’Israël à l’étranger). Elles ont baissé d’un tiers en valeur entre 2012 (1,538 milliard de dollars, selon l’Israel Export Institute, IEI) et 2015 (1,045 milliard de dollars). Les importations en provenance d’Afrique, à hauteur de
269 millions de dollars par an (hors diamants), ne pèsent guère plus de 0,5% du total des importations israéliennes. Le Togo est le second partenaire commercial d’Israël en Afrique après l’Afrique du Sud en 2013 (en raison de gros achat portant sur du matériel de sécurité, à hauteur de 191 millions de dollars).
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Consommation Smartphones. Une ruée en Israël sur le iPhone X
Pour fêter ses dix ans d’existence, l’iPhone change de dénomination (un X qui veut dire 10), perd son bouton d’accueil, inaugure la reconnaissance faciale et s’équipe d’un écran Oled. C’est grosso modo le format de l’iPhone 7, mais avec un affichage comparable à celui de l’iPhone 7 Plus.
D’une diagonale de 5,8 pouces (14,7 centimètres), l’écran épouse les contours de l’appareil, ne laissant apparaître en haut qu’une petite zone noire occupée par la caméra et le module de reconnaissance faciale. L’identification à partir du visage est rapide et le pilotage du bout des doigts fait vite oublier l’absence de bouton d’accueil. On apprécie aussi l’excellent appareil photo, qui sait filmer en 4K, et les bonnes dispositions de ce mobile pour les applications de réalité augmentée. Il existe en version 64 ou 256 Go. LE PLUS. Selon macg.co : « La venue de Tim Cook à Herzliya, au nord de Tel-Aviv, offre une occasion de rappeler l’importance de l’industrie informatique israélienne. Apple a tardé à rejoindre la centaine de ses
concurrents déjà installée en Israël, mais il s’agit déjà de sa première présence hors de ses bases américaines. Il faut dire que l’endroit regorge d’ingénieurs de talent, qui ont fondé plus d’une cinquantaine de sociétés cotées au NASDAQ et des dizaines de startups que les géants du web s’arrachant. Au point de parfois ressembler à une seconde Silicon Valley. La Silicon Wadi, deuxième Silicon Valley Israël consacre près de 4 % de son PIB à la recherche et au développement — seule la Corée du Sud fait mieux. Le pays peut ainsi se prévaloir de compter le plus grand nombre de diplômés universitaires per capita dans le monde, et le nombre le plus élevé de start-ups technologiques hors des États-Unis. Le quart de la population active travaille dans des domaines techniques, une particularité inscrite dans l’histoire même du pays : la diplomatie israélienne aime à rappeler les mots de David Ben Gourion, qui disait que « la recherche scientifique [est] un facteur central […] de la vie d’un peuple civilisé ».
Macron et son « Air Force One ». En Israël « Air Force Bibi » Apple s’est installé au Matam, volera… un jour le grand parc technologique
de Haïfa
Apple s’est installée au Matam, le grand parc technologique de Haïfa où l’on trouve aussi IBM, Google, Microsoft et Intel. Un ancien de Big Blue formé au Technion dirige d’ailleurs, avec l’ancien directeur de la filiale israélienne de Texas Instruments, un lieu devenu le centre névralgique de la conception et du contrôle qualité des processeurs d’Apple. Haïfa et Herzliya se partagent aujourd’hui les dizaines d’offres d’emploi dans le domaine des semi-conducteurs publiés par la firme de Cupertino. Des offres d’emploi qui mentionnent régulièrement un domaine auquel on associe rarement Apple : la vision artificielle. Il ne faut pas oublier que la firme de Cupertino a acheté PrimeSense, dont les technologies peuvent avoir une utilité bien au-delà du simple cadre ludique du Kinect. Apple ne s’intéresse peut-être qu’aux capteurs CMOS de la société — mais si elle s’intéresse aussi à la vision artificielle, Israël est là encore un lieu d’intense recherche. Google travaille sur le sujet, et de manière plus générale sur l’apprentissage automa-
tique et l’intelligence artificielle, à Haïfa et Tel-Aviv. Intel quant à elle fondé le Collaborative Research Institute for Computational Intelligence, à cheval sur le Technion et l’Université de Jérusalem, pour travailler notamment sur la vision artificielle et les agents intelligents. De nombreuses start-ups israéliennes et une demi-douzaine de laboratoires universitaires défrichent le terrain, présentant leurs résultats dans une conférence annuelle à Tel-Aviv. Les processeurs des iPhone et les contrôleurs des SSD des Mac auraient pu être développés à Cupertino, à Austin, ou ailleurs. Il ne fait toutefois aucun doute que le vivier de talents israéliens a considérablement augmenté les capacités d’Apple en la matière : elle aurait tort de se priver d’y puiser, alors que tous ses concurrents le font. Si Tim Cook va seulement maintenant officialiser la situation, la sortie d’Apple hors de ses murs cupertiniens n’est plus une hypothèse. À présent que l’on évoque une voiture autonome et la vision artificielle, c’est plutôt une partie de son avenir. Source : www.macg.co
Comme Nicolas Sarkozy en son temps, Emmanuel Macron ne serait pas contre voler à bord d’un avion présidentiel grand luxe. Mais les vents sont contraires. La polémique née du vol à 350 000 € pour ramener Edouard Philippe de Tokyo à Paris semble avoir poussé l’Élysée à repousser la commande de cet « Air Force One » français. En Israël, Netanyahou a des chances de son côté de ne jamais voir son avion Présidentiel (1) qui arrivera un jour où l »autre (sa prochaîne mise en examen est programmée en Janvier 2018 selon des sources judiciaires). Pour le moment il se « contente » de voler Business Class avec la superbe compagnie El Al.
chef de l’Etat à prendre un Falcon pour poursuivre sa tournée diplomatique. Acheté d’occasion en 2010 à Air Caraïbes, cet A330 avait été transformé en avion VIP sous la présidence de Nicolas Sarkozy, alimentant l’image d’une présidence « bling-bling ».
Ouest-france.fr : « Selon la Tribune, le Président de la République aurait apprécié voir ce joli joujou se poser pour Noël au pied du sapin. Cet appareil, d’une valeur estimée entre 130 et 150 millions d’euros, devait être acheté par la direction générale de l’armement (DGA), avant de rejoindra l’Escadron de transport, d’entraînement et de calibrage (ETEC) de l’armée de l’air. Le projet de cette commande d’un A319neo par l’État remonte néanmoins à plus d’un an. La réflexion sur l’acquisition d’un nouvel appareil avait été lancée après la panne de l’A330 présidentiel de François Hollande en février 2016 à Lima, contraignant le
« Air Force Bibi » sera un appareil d’occasion, d’envergure moyenne et dont l’autonomie en vol ne devrait pas excéder 7 000 km. En raison des contraintes de sécurité, notamment l’installation de systèmes antiaériens à l’arrière du Boeing, le coût global s’élève tout de même à près de 70 millions de dollars (51,6 millions d’euros). Jusqu’ici, le gouvernement emploie son propre tour-opérateur, Inbal. Selon la destination, les trois grandes compagnies aériennes locales, El Al, Arkia et Israir proposent une offre. Bien souvent, les critères de sélection reposent davantage sur des considérations sécuritaires qu’économiques ».
A SAVOIR. (1) « Voilà des années qu’il exigeait qu’un avion soit consacré à ses voyages officiels. Benyamin Netanyahou a finalement obtenu gain de cause. En mai, après qu’un comité public a planché sur les modalités financières du projet, le gouvernement israélien a approuvé l’achat d’un Boeing 767 qui servira à transporter le Premier ministre aux quatre coins du monde.
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Bon pour Israël ? Le regain de croissance en Europe est une véritable opportunité
Un article de Dov Zerah (1) . 2017 a été marquée par les initiatives bellicistes de la Corée du Nord et les échanges d’«amabilités» verbales entre Donald Trump et Kim Jong-un. Pourtant, les différentes escalades ne se sont pas transformées en conflit armé. La Chine ne peut accepter une remise en cause de son amical voisin, et en a besoin pour contrebalancer la Corée du Sud. Les Américains ne peuvent prendre le risque d’agresser la Corée du Nord, et d’entrer dans un conflit généralisé avec la Chine. Nous sommes, comme durant la guerre froide entre Etats-Unis et Union soviétique, dans un équilibre de la terreur. Il devrait perdurer en 2018. Un des acquis de 2017 est la fin de l’Etat islamique. Cela ne signifie pas pour autant la fin de l’islamisme radical, mais celui-ci n’a plus de base territoriale avec des ressources pétrolières. La fin du califat et l’absence de concrétisation des ambitions kurdes clarifient la situation en Irak qui renoue avec la paix. Grace à la Russie et à l’Iran, la Syrie est en train de sortir de la guerre civile, malgré la persistance de la rébellion des opposants. Est-elle néanmoins en mesure de trouver la solution politique ? Le maintien de Bachar El Assad, à la fois inéluctable et problématique, peut compliquer le retour à la normale. Ces stabilisations ne diminuent pas toutes les tensions au Proche-Orient. L’opposition entre chiites et sunnites s’accentue jour après jour, et la perspective d’un conflit armé marquera l’année à venir. Effets collatéraux du fossé entre les deux mondes islamiques, le mouvement de modernisation des pétromonarchies, et leur rapprochement avec Israël. Jamais la perspective d’une paix entre Juifs et Arabes sunnites n’a été aussi grande ; il faut espérer que les leaderships israélien et palestinien ne laisseront pas encore passer cette exceptionnelle opportunité. Les conflits, asiatique et proche orientaux, démontrent que nous sommes entrés dans un monde tripolaire, un partage du pouvoir entre Etats-Unis et Chine pour l’Asie, entre Etats-Unis et Russie pour le Proche-Orient. La voix européenne ne semble pas porter même sur les conflits européens oubliés, la Crimée et l’est ukrainien. Plus personne ne parle de l’annexion de la Crimée par la Russie, de la remise en cause unilatérale des frontières. Qui encore évoque la situation dans l’est ukrainien, et les accords de Minsk ? Le BREXIT, l’absence de coalition allemande et de gouvernement, la crise catalane affaiblissent l’Europe. Pourtant, les perspectives européennes apparaissent plus positives, nonobstant l’importance des défis. Si l’Europe veut encore participer à l’écriture de l’Histoire, elle doit repousser les fantômes du nationalisme et du repli sur soi, et progresser dans l’approfondissement communautaire. Le regain de croissance sur le vieux continent constitue une véritable opportunité.
- L’économie mondiale croit à un rythme satisfaisant, 3,5% en 2017 après 3% en 2016, et la croissance pourrait passer en 2018 à 3,6%. C’est la meilleure performance depuis 2011. La crise de 2008-2009 semble bien derrière nous. Mais les interrogations, voire les inquiétudes, sont nombreuses. - Les Etats-Unis connaissent un cycle de croissance exceptionnellement long. Peutil encore se poursuivre en 2018 ? Même si la concrétisation des mesures fiscales pourrait renforcer le mouvement, une correction boursière n’est pas à exclure. En tout état de cause, la FED poursuivra son atterrissage monétaire avec la remontée des taux américains. Qu’en sera-t-il du dollar ? Comment la dépréciation du dollar pourrait-elle se poursuivre avec l’augmentation des taux américains ? Ce sera une des grandes questions de 2018.
- En Chine, les autorités s’attendent à une croissance de 6,5% en 2017 contre 6,7 en 2016 et 6,9 en 2015. Le ralentissement devrait se poursuivre. Le corps social chinois acceptera-t-il une telle perspective ? Le système très endetté la supportera-t-il ? Une chute boursière comme celle de l’été 2015 est-elle possible ? Autant de questions à suivre. De son côté, la zone euro a une croissance qui se renforce, qui devrait atteindre 1,7% en 2017, grâce à la reprise mondiale, aux réformes structurelles, à la politique monétaire de la BCE. Même si la crise des dettes souveraines est dépassée, le sujet grec apparait de plus en plus comme un mauvais souvenir, les nuages sont nombreux sur l’Europe. Combien de temps la BCE pourra-t-elle poursuivre sa politique accommodante ? Comment va-t-elle faire face à la remontée de l’euro ?
Enfin, la croissance mondiale est confortée par l’amélioration de la situation des pays émergents et en développement, même si les situations sont très différenciées, grâce à la remontée des cours du pétrole, des métaux de base et des matières premières agricoles. 2018 dépendra en grande partie du prix des hydrocarbures. Sera-t-il orienté à la baisse à cause du développement de la production américaine, alimentée par les innovations techniques, ainsi que par la faiblesse de la demande chinoise, ou à la hausse du fait des incertitudes proche-orientales ? Ce sera un des grands questionnements de 2018 ? Il en sera de même pour les progrès ou reculs de la gouvernance mondiale mise à mal par Donald Trump avec la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris dans la lutte contre le réchauffement climatique. (1) https://benillouche.blogspot.fr
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L’Arabie a 400.000 soldats et un budget de $ 60 milliards. Israël : $17 milliards
La révolution de Palais en Arabie saoudite a permis à Mohammed ben Salmane Al Saoud, 32 ans, de devenir prince héritier dans le cadre d’une lutte des clans royaux. Il est également vice-Premier ministre et ministre de la Défense. Cette nomination actait l’élimination progressive du prince héritier précédent, Mohammed ben Nayef, 57 ans, congédié de son poste de ministre de l’intérieur, après deux années tumultueuses de luttes internes qui ont suivi l’accession au trône du roi Salman. La montée en puissance du Prince, qui symbolise les espoirs d’une population jeune attirée par le modernisme, est inhabituelle dans un royaume conservateur habitué à des dirigeants âgés. L’acte final de la révolution de palais vient de s’achever. On s’attendait à un coup d’État contre le Qatar mais c’est au sein du royaume qu’il s’est déroulé. Mohamed Ben Salman, surnommé MBS, avait décidé de sortir l’Arabie de sa torpeur. Il avait présenté un plan économique pour soigner le royaume de son addiction au pétrole en procédant à une véritable révolution structurelle. Les avis sont partagés sur la personnalité de l’héritier. Le quotidien britannique The Independant le qualifie «d’homme le plus dangereux du monde». Bloomberg estime qu’il est «l’homme de tous les pouvoirs à Ryad». Effectivement, en plus de ses postes au gouvernement, il est aussi président du Conseil des affaires économiques et de développement qui supervise la Saudi Aramco, première compagnie productrice de pétrole au monde.
MBS est un chef de guerre doublé d’un réformateur à marche forcée dans un royaume qui relevait de la gérontocratie. Il a engagé son pays dans des réformes audacieuses à travers un système économique édifié sur la seule manne pétrolière. Il sait que cela ne durera pas éternellement et donc il veut garantir l’avenir de son pays en se dotant d’un fonds souverain de 2.000 milliards de dollars destiné à diversifier les investissements et les revenus d’une économie dépendante à 70% du pétrole. Il envisage également la privatisation des services de santé, des télécommunications et de l’éducation. Il a prévu l’instauration de la TVA en 2018, non seulement dans son royaume mais aussi dans tous les pays du Conseil de Coopération du Golfe. Il se veut moderne en étant opposé à la polygamie parce qu’il veut que son pays sorte de l’archaïsme. Il est passionné de guerre et, à ce titre, c’est un grand lecteur des mémoires de Winston Churchill et de «L’art de la guerre de Sun Tzu» dont il a mis en application la théorie en lançant et en supervisant les opérations militaires au Yémen et en mettant sur pied une coalition arabe du Golfe contre l’expansionnisme chiite iranien dans la région. Il s’était rendu à Moscou, à la tête d’une délégation de haut rang, pour sceller la perte de confiance du Royaume envers Washington. En effet, restait dans les mémoires la mise à l’écart du royaume par Barack Obama. En conséquence, pour diversifier ses relations internationales, l’Arabie s’est tournée vers la Russie puis ensuite vers Israël. En effet une normalisation discrète a été préparée avec Israël. L’Iran a été le catalyseur qui a
permis la normalisation de facto entre Israël et les monarchies du Golfe. MBS avait été le maître d’œuvre de la normalisation. En réalité, en faisant le choix d’Israël contre l’Iran, les pétromonarchies du Golfe ont choisi la survie de leur trône. Sur incitation du prince héritier, l’Arabie saoudite a noué une coopération technologique avec la société Daront, société Hightech installée à Ramat-Gan, pour un programme informatique et sa mise en œuvre par une formation aux États-Unis du personnel saoudien. Par ailleurs, le royaume avait attribué au groupe israélien G4S la responsabilité de la sécurité du pèlerinage à La Mecque et de l’aéroport de Dubaï. La firme israélienne AGT, dirigée par un Israélien installé aux États-Unis, a édifié un barrage électronique dans la région frontalière entre les Émirats Arabes Unis et le Sultanat d’Oman pour empêcher les infiltrations hostiles. Il serait question à présent d’autoriser les entreprises israéliennes à s’implanter en Arabie et de permettre à la compagnie aérienne El Al d’utiliser l’espace aérien saoudien. Le jeune héritier, qui a choisi la voie du pragmatisme et du combat contre l’Iran, joue la survie de son royaume anachronique et féodal. Mais pour concrétiser sa vision grandiose du royaume, MBS a dû passer par un «nettoyage» forcé de tous ceux qui pouvaient freiner son ascension et ses projets. Sous prétexte de lutte contre la corruption, il a éliminé les hommes les plus hauts placés qui pouvaient lui faire de l’ombre, y compris quatre ministres et le fils d’un an-
cien roi, ainsi que la plus grande fortune du monde, Al-Walid ben Talal. Tous les leviers du pouvoir sont maintenant entre les mains d’un homme jeune, dynamique mais inexpérimenté. Il a prouvé, en tant que ministre de la défense, qu’il aimait prendre des risques au point d’avoir la réputation d’imprudent. Il a lancé une campagne aérienne contre les Houthis au Yémen mais dix mille morts plus tard, les Houthis sont encore fermement ancrés dans la capitale Sanaa. Sur le plan intérieur, il a imposé l’austérité mais n’a pas manqué de dépenser jusqu’à 500 milliards de dollars en matériel militaire américain. L’Arabie dispose de 400.000 soldats avec un budget de 60 milliards de dollars face aux 17 milliards d’Israël et aux 18 milliards de la Turquie. Les militaires saoudiens ont acquis de l’expérience dans leur combat au Yémen contre les Houthis. Après l’abandon de l’Égypte et de la Syrie par les Américains, MBS a compris qu’il ne peut pas s’appuyer sur une aide extérieure. Il compte donc sur Israël pour s’assurer une couverture militaire en cas d’attaques lancées par les Mollahs. Comme Netanyahou, il n’avait pas caché son opposition irréductible à l’accord nucléaire américano-iranien qui laisse la possibilité à l’Iran de poursuivre en secret ses fabrications d’armes de destruction massive. (1) https://benillouche.blogspot.fr
Quatre points à savoir sur Israël si vous êtes nul en économie 2. L’intégration d’un grand nombre d’immigrants : le « rassemblement des exilés » est la raison d’être de l’Etat juif. Depuis sa création, Israël a intégré près de 3 millions d’immigrants, soit près de cinq fois le nombre de juifs vivant dans le pays au moment de la proclamation de son indépendance en 1948. Au cours des quatre premières années, la population d’Israël a plus que doublé par suite de l’arrivée de 700 000 immigrants, pour la plupart réfugiés de l’Europe d’après-guerre ou des pays arabes.
Le succès économique le plus frappant d’Israël réside dans son rythme de développement, en dépit du fait que le pays est confronté à un certain nombre de défis extrêmement lourds : 1. Le maintien de la sécurité nationale :
Israël consacre actuellement à la défense nationale environ 8 % de son PIB (contre plus de 25 % dans les années 1970 et 23 % en 1980). Même dans les périodes de paix, Israël est contraint de maintenir une forte capacité de dissuasion.
Depuis 1990, une autre vague de 1,2 million d’immigrants (dont 940 000 originaires de l’ex-Union soviétique) a nécessité d’énormes dépenses pour leur intégration matérielle et sociale. Cependant, et plus rapidement que lors des précédentes périodes d’immigration, ces nouveaux arrivés ont contribué à l’accélération de la croissance du PIB, mais également à une hausse temporaire du taux de chômage qui a atteint 11,2 % en 1992. Cela a été progressivement réduite à moins de 6 pour cent avant la crise financière mondiale.
3. La mise en place d’infrastructures modernes : il existait certes en 1948 des réseaux routiers, des moyens de transports, des installations portuaires, des réseaux d’alimentation en eau et électricité et des moyens de communication, mais ils ne répondaient plus aux besoins de l’heure et il fallut investir des sommes considérables pour leur modernisation et leur expansion. Sans cet investissement colossal dans les communications et les transports, la croissance économique d’Israël n’aurait jamais atteint son rythme. 4. La fourniture de services publics de haut niveau (santé, éducation, services sociaux, etc.) : Israël assume la responsabilité du bien-être de sa population, en s’occupant plus particulièrement des couches sociales défavorisées, et en y consacrant continuellement un pourcentage important de ses ressources. Les budgets récents ont mis un accent particulier sur l’éducation et autres programmes visant à investir dans la maind’œuvre l’avenir du pays tout en contribuant à combler le fossé des revenus.
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Dans quel pays ? Pétition contre la construction d’une nouvelle mosquée lah, Allah lui construit son équivalent dans le paradis”. Le hadith, attribué au prophète Mohammed et rapporté par Imam Mouslim, semble toujours faire rêver les musulmans à travers le monde. Et les Marocains ne sont pas en reste. En 2016, selon les statistiques officielles, 172 mosquées ont été érigées par 166 associations de mécènes (ou mouhcinine), soit nettement plus que les lieux de culte construits par l’Etat, au nombre de 29. En 2018, l’Etat prévoit d’offrir aux mécènes 14 lots de terrain prélevés sur les domaines des waqfs et le foncier d’Al Omrane pour la même fin.
Y a-t-il trop de mosquées au Maroc ? La polémique provoquée par la construction d’une mosquée dans la capitale du Souss, pour une enveloppe de 35 millions de dirhams, soulève la question très sensible
de l’argent du mécénat, qui ne colle pas souvent aux priorités sociales du pays. TelQuel lance le débat. “Celui qui construit une mosquée pour Al-
En attendant, il y a deux semaines à Agadir, des citoyens du quartier Haut Anza (l’un des plus peuplés de la ville, avec 40 000 habitants) ont lancé une pétition pour s’opposer à la construction d’une nouvelle mosquée, nommée Youssef Ibn Tachfine et financée par une association de mécènes pour un budget de 35 millions de dirhams. L’argument des habitants: “La construction d’une immense mosquée au coût exorbitant n’est pas une priorité pour un quartier qui manque de tout”. Le débat est lancé.
Une maison au paradis “Il est aberrant de voir l’Etat permettre la construction de 200 mosquées en 2018 et seulement une seule et unique université”, nous déclare Mohamed Réda Taoujni, le militant associatif à l’origine de la pétition du Haut Anza. Celle-ci a d’ailleurs trouvé écho auprès de théologiens de la région et de célèbres figures du mouvement islamiste, comme Abdelouahab Rafiki (Abou Hafs), qui l’a même signée. “Je suis pour la spiritualité, mais le débat mérite d’être posé. Pourquoi nos mécènes font-ils une fixation sur les mosquées? Je pense que cela relève plus de l’idéologie au mauvais sens du terme que d’autre chose. Il ne faut plus que le mécénat soit déconnecté des réalités du pays”, commente Omar Balafrej, député de la Fédération de la gauche démocratique (FGD). Le jeune élu appelle à arrêter de “faire prier le peuple au lieu de l’éduquer” et à privilégier un “autre rôle social”: des écoles, des bibliothèques, voire des garderies là où il n’y en a pas. Autrement dit, partout où ce genre de structures est inexistant. http://telquel.ma
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Tournois d’Echecs. L’Arabie saoudite n’accorde pas de visas aux joueurs israéliens
Surprise en Israël. Goldman Sachs, 1ère grande banque à se lancer dans le bitcoin
Les banquiers israéliens, toujours très critiques et sceptiques à l’égard du bitcoin, n’en reviennent toujours pas. La banque d’affaires américaine Goldman Sachs prépare une équipe dédiée à la négociation des cryptomonnaies pour le compte de ses clients, rapporte l’agence Bloomberg. Les joueurs israéliens inscrits à l’un des plus importants tournois d’échecs au monde, se sont vu refuser leurs visas pour entrer sur le territoire saoudien, pays organisateur de l’événement, a indiqué dimanche le vice-président de la Fédération internationale des échecs (FIDE), Israel Gelfer, à i24NEWS. “Malgré d’intenses efforts”, l’Arabie saoudite a refusé d’accorder des visas aux joueurs de l’Etat hébreu, a déclaré M. Gelfer à i24NEWS, précisant également que de ce fait, la Fédération internationale allait entamer une procédure visant à faire annuler le contrat qui les lie à Riyad. D’après les termes de ce contrat, l’Arabie saoudite aurait versé à la Fédération plus d’un million et demi de dollars pour obtenir les droits d’organiser l’événement sur les trois prochaines années. Sept joueurs d’échecs israéliens, soutenus par la FIDE, ont déposé une demande de visa pour participer à la prochaine série de championnat “World Rapid and Blitz Chess Championships”, renommée “2017 King Salman World Rapid and Blitz Chess Championships” pour l’occasion, et qui aura lieu à Riyad du 26 au 30 décembre. La présence de ces joueurs aurait constitué une première remarquable dans l’histoire des deux pays qui n’entretiennent pas de relation diplomatique officielle, et au moment où les responsables israéliens multiplient les déclarations sur des contacts entre bilatéraux, sur fond d’hostilité commune à l’Iran. Le mois dernier, Georgios Makropoulos, vice-président de la FIDE avait précisé que les formulaires de demande de visa avaient
été transmis aux organisateurs saoudiens et que ces demandes attendaient « une réponse ». « Nous déployons d’énormes efforts pour que tous les joueurs obtiennent leur visa », avait ajouté M. Makropoulos dans un communiqué. La Fédération israélienne avait de son côté dit soutenir la décision de la FIDE d’organiser le tournoi en Arabie Saoudite, « associée à l’engagement de la FIDE de veiller à ce que la participation des Israéliens ne soit sujette à aucune restriction », a dit un porte-parole de la Fédération israélienne, Lior Aizenberg. En choisissant l’Arabie saoudite comme pays organisateur du tournoi, la FIDE s’est attirée les foudres d’une centaine de joueurs professionnels à travers le monde et a été accusée de « dégradation morale totale ». En signe de protestation, près de 150 joueurs ont annoncé qu’ils boycotteraient la compétition. L’Arabie saoudite est l’un des nombreux pays musulmans à refuser l’entrée sur son territoire de citoyens israéliens. Or l’Etat hébreu est une nation très représentée dans la discipline et compte trois des meilleurs joueurs d’échecs de la planète. Au-delà du seul cas de l’Arabie saoudite, les sportifs israéliens sont souvent confrontés à des difficultés lorsqu’ils veulent participer à des compétitions au Proche-Orient. En décembre, un lutteur iranien a été félicité par les autorités de son pays pour avoir volontairement perdu un combat lors d’une compétition internationale en Pologne durant le week-end, afin d’éviter d’affronter un adversaire israélien au tour suivant. Source : i24News
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Goldman Sachs, également connue sous les noms GS, Goldman et The Firm est une banque d’investissement créée en 1869 dont le siège social mondial est situé au 200 West Street dans le Financial District de Manhattan, à New York. Goldman Sachs dispose de bureaux dans les plus importantes places financières dont New York, Londres, Tokyo et Paris. Goldman Sachs propose des activités de conseil en fusion-acquisition, de financement d’entreprise et des investissements de capitaux et le commerce de biens. L’établissement financier s’est fait connaître du public pour sa fabrication de produits dérivés financiers pendant la crise des subprimes et la crise de la dette grecque, qui ont contribué à la crise financière de 2007 à 2011. Selon La Tribune : « Alors que le bitcoin est l’actif le plus rentable de l’année, malgré sa chute de 30% en une semaine, le desk pourrait être opérationnel en juin prochain. La récente décrue du bitcoin, qui a chuté de
30% en une semaine mais a multiplié sa valeur par 13 depuis janvier, ne devrait probablement pas contrarier les plans de Goldman Sachs. La grande banque d’affaires américaine prépare sérieusement son arrivée dans la négociation des monnaies virtuelles, dont le bitcoin est la plus connue. Selon l’agence Bloomberg, la firme de Wall Street est en train de mettre en place un desk de trading de cryptomonnaies, qui pourrait être opérationnel d’ici à la fin juin. Une équipe de professionnels est en voie de constitution à New York, elle pourrait utiliser le système de transactions électroniques de l’activité de taux, devises et matières premières. « En réponse à l’intérêt de nos clients pour les monnaies numériques, nous étudions la meilleure façon de les servir » a simplement répondu un porte-parole de la banque à l’agence américaine. Ses clients, voyant le bitcoin réaliser la meilleure performance de toutes les classes d’actifs, s’intéressent forcément à cet actif hautement spéculatif. La banque essaierait encore de résoudre les questions de sécurité et de conservation de ces titres virtuels. Des prototypes et des expérimentations son en cours, y compris en France, sur la conservation et le règlement de titres grâce à la technologie de registre distribué Blockchain, qui est justement le sous-jacent des monnaies virtuelles ».
A Tel-Aviv, pourquoi une Galette des Rois… sans la fève ? « On trouve tout à Tel-Aviv.. Même une galette des rois… Mais! Sans la fève … Le ministère de la santé israélienne n’autorise pas l’introduction des objets non mangeable dans la nourriture… Alors le rois n’aura qu’une amande… » Source : blog facebook
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Mauvais signe de Prétoria. Le BDS Afrique du Sud gagne une manche contre Israël
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, l’ANC, a adopté une résolution appelant le gouvernement à rétrograder le niveau de sa représentation diplomatique en Israël, en remplaçant l’ambassade par un simple bureau d’intérêt, a rapporté mercredi la BBC. La motion a été adoptée à l’unanimité dans les derniers jours de la Conférence nationale semestrielle du parti qui se tenait à Johannesburg. L’ANC a expliqué que cet appel est une « expression de solidarité envers le peuple palestinien opprimé », et fait allusion à la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. La motion reste avant tout symbolique et rien n’indique que le gouvernement de Pretoria ne décide de rétrograder l’ambassade qui se trouve à Ramat Gan, dans la banlieue de Tel Aviv. L’ANC a décidé de boycotter Israël en 2012, mais l’initiative n’a jamais été mise en œuvre par le gouvernement sud-africain. Cet appel intervient que Donald Trump a menacé de couper l’aide financière aux pays qui voteraient jeudi en faveur d’une résolution des Nations Unies condamnant la reconnaissance par Trump du 6 décembre de Jérusalem en tant que capitale d’Israël. Les militants pro-palestiniens en Afrique du Sud ont célébré cette initiative, qui avait été saluée par de hauts responsables de l’Auto-
rité palestinienne.
« C’est un grand pas dans la bonne direction et un gain massif pour la campagne mondiale de boycott BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre Israël », a déclaré la section BDS d’Afrique du Sud dans un communiqué. Le groupe terroriste palestinien Hamas a également salué la décision de l’ANC, la qualifiant de « pas important vers l’isolement de cette entité (Israël) et la dénonciation de ses crimes et de ses politiques ». De son côté, le Conseil des représentants juifs d’Afrique du Sud et la Fédération sioniste du pays ont publié une longue déclaration commune condamnant la décision de l’ANC. « Nous remettons en question les motifs de cette décision discriminatoire qui empêcherait l’Afrique du Sud de jouer un rôle de médiateur dans la recherche de la paix ou du dialogue entre Israël et la Palestine », ont déclaré les représentants juifs sud-africains « Ce déclassement n’apportera rien au peuple palestinien et aura un effet négatif sur les Sud-Africains. Nous nous interrogeons davantage sur les motivations des organisations et des individus qui ont réussi à ‘capturer’ le programme des relations internationales de l’ANC, comme le BDS », ont-ils ajouté. Source : i24News
Triste : le Salaire de banquier est limité à 584.000 euros par an en Israël
Le Parlement israélien a décidé que dans le secteur financier aucun salaire ne pourra excéder 35 fois celui de l’employé le moins bien payé au sein de la même société. Une mesure qui se veut de répondre à « un problème d’éthique ». Pour répondre à l’une des principales préoccupations de la population, à savoir le coût élevé de la vie, Israël s’attaque aux patrons des banques. Le Parlement israélien a adopté une loi limitant leurs salaires à 584.000 euros par an. Décrite en Israël comme l’une des plus restrictives des pays ayant un système bancaire libre, cette loi stipule qu’aucun salaire versé dans le secteur financier ne peut excéder 35 fois celui de l’employé le moins bien payé au sein de la même société, avec une limite supérieure infranchissable de 2,5 millions de shekels. Un communiqué du Parlement, qui cite le président de la commission parlementaire des Finances Moshe Gafni,
membre d’un des partis ultra-orthodoxes de la Knesset, explique ainsi la démarche: Le texte « répond à un problème d’éthique et de valeurs quand il s’agit des salaires de ceux qui gèrent l’argent du public ». Une réforme limitée au secteur bancaire Certains éditorialistes israéliens ont mis en garde contre le tort que cette loi pourrait causer à l’économie israélienne, la décrivant comme sans précédent par sa rigueur. « Israël, un pays en quête d’investissements, ne peut pas adopter les positions les plus extrêmes sur le sujet », peut-on lire dans le quotidien de gauche Haaretz. Le coût élevé de la vie est l’une des priorités énoncées par le ministre des Finances Moshe Kahlon, qui a milité pour cette nouvelle loi. Celle-ci a été adoptée par les 56 députés présents à la Knesset, qui compte 120 sièges. latribune.fr / Source : Avec AFP
Pour Noël, la vente de chocolats d’Israël atteint des records. Le BDS en échec
Le BDS risque la crise cardiaque. Depuis l’Angola jusqu’à la Corée du Sud, du Japon à l’Argentine, les données montrent que la demande en chocolat israélien est à la hausse. Selon les conclusions de l’Administration du commerce extérieur auprès du Ministère israélien de l’économie et de l’industrie, les exportations de chocolat ont atteint les dix millions de dollars. Quelques 28 sociétés ont exporté du chocolat israélien vers 42 pays à travers le monde, selon un rapport publié récemment par le Ministère de l’Economie et de l’Industrie. Les marchés les plus importants pour le commerce du chocolat sont l’Amérique du Nord et l’Europe ainsi que la Belgique, la « capitale mondiale du chocolat». Les exportations vers les pays d’Asie orientale, le Japon en priorité, ont atteint 618 000 dollars. Parmi les pays européens, le Royaume-Uni a été le plus grand importateur de chocolat
israélien. Il est suivi par la France et la Russie. Les États-Unis, nord et sud confondus, ont importé plus de 5 millions $ de chocolat israélien et le Canada, 88.000 dollars. Parmi les autres pays importateurs de chocolat, on trouve la Corée du Sud, l’Egypte, le Brésil et l’Angola. Même si le climat israélien ne convient pas à la culture de quantités commerciales de cacao, la production de chocolat dans le pays est en bonne santé. En 2016, le plus grand concasseur de cacao du monde, Barry Callebaut, avait averti que la pénurie de chocolat était imminente, pour 2020. Mais les chocolatiers israéliens ne sont pas préoccupés par cet avertissement. « Il y aura toujours du chocolat, » a déclaré Limor Drucker de Sarina Chocolat. « Tant qu’il y aura de la demande, il y aura de la production. » Sources: Israel21c
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Rétrospective de l’année 2017 par Jack-Yves Bohbot
Alors que le rideau tombe sur 2017, prenons le temps de faire un retour arrière sur les faits qui ont marqué notre communauté durant cette année civile déjà presque achevée. Bonnes fêtes de fin d’année civile à tous ! 15 janvier, la conférence de Paris fait pschitt ! Un des derniers gestes diplomatiques de François Hollande, la conférence pour la paix au Proche-Orient aura été à l’image de son quinquennat : un échec. Que pouvait-il bien attendre d’une réunion avec soixantedix pays et organisations internationales se penchant sur le destin de cette région du monde sans inviter directement les protagonistes, à savoir les israéliens et les palestiniens ? Janvier, le Consistoire dresse l’inventaire des tombes juives en Algérie En raison de la situation sécuritaire, il a fallu attendre 2014 pour que deux missions accomplies par Serge Benhaïm, dans l’ouest et le centre du nord algérien puis dans l’est algérien, permettent de réaliser une véritable cartographie des cimetières juifs. Missions doublées par un audit réalisé par les autorités françaises. Le Consistoire dispose désormais des documents établissant précisément la situation des cimetières juifs en Algérie, dernier témoignage de la présence de la grande communauté juive en Algérie. Un travail essentiel qui vaut pour l’Histoire. 29 janvier, à nouveau la menace iranienne En violation d’une résolution des Nations Unies interdisant à l’Iran de posséder des missiles capables de porter des armes nucléaires, le régime des mollahs procède au lancement d’un missile balistique réalisant un vol de plus de mille kilomètres. Il s’agit du deuxième essai de ce type après un premier test en juillet 2016. 20 mars, bienvenue dans l’ère de la rumeur Ce lundi, un banal accident se produit dans l’enceinte du cimetière parisien de Pantin. Il concerne un véhicule conduit par un couple qui se rendait à une inhumation, et un camion des services municipaux de la Ville de Paris. Quelques jours après, une rumeur était lancée sur les réseaux sociaux dénonçant sous
le couvert d’une volonté de transparence et de vérité, « un saccage orchestré de tombes juives », et accusant les pouvoirs publics et leurs complices - les institutions juives- de couvrir un scandale et une nouvelle affaire d’antisémitisme ! Rien moins que ça. 7 mai, les Français élisent Emmanuel Macron Fort heureusement, une large majorité de Français rejette la candidature de Madame Le Pen et le projet anti-européen du Front National. Sa défaite programmée a été amplifiée par sa prestation catastrophique lors du débat qui a exaspéré nombre de nos compatriotes. Tout reste à faire pour le jeune Président qui hérite d’un pays miné par un taux record de chômage, une croissance atone et un déficit abyssal. 30 juin, Simone Veil s’éteint La France apprend avec stupeur le décès de la grande dame d’Europe. Réconcilier l’inconciliable. Surmonter l’abjection. C’est le sens du combat de Simone Veil qui tout au long de son parcours politique a su par son action inlassable au service de notre pays, surmonter les souffrances de son adolescence pour conquérir le cœur des Français. 16 juillet, Macron reconnaît le caractère antisémite du meurtre de Sarah Halimi L’omerta, qui entourait depuis près de trois mois l’assassinat sauvage de Sarah Halimi est brisée à l’occasion de la cérémonie commémorant le soixante quinzième anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv à Paris, par le Président de la République. « Malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire désormais toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi. » En prononçant ces paroles devant le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Emmanuel Macron envoie un message fort et inhabituel au magistrat en charge de ce dossier, le procureur de la République de Paris, qui n’avait pas à ce stade reconnu le caractère antisémite de cette affaire. 1er août, beau fixe pour le tourisme israélien Les chiffres communiqués par le ministère
du Tourisme israélien montre une progression de 26 à 28% du nombre de tourisme en juin 2017. La hausse la plus importante concerne les touristes chinois, russes et américains. Ces chiffres viennent conforter la progression de la place d’Israël dans le classement mondial de la compétitivité touristique, établi tous les deux ans par le World Economic Forum, l’Etat hébreu gagnant onze places et se situant au 61ème rang mondial, ce qui constituait une des plus fortes progressions.
alternative à un examen qui aurait lieu le chabbat. Il a précisé que l’abattage rituel ne serait pas mis en cause par son gouvernement. Un nouveau plan de lutte contre l’antisémitisme sera rédigé avec la communauté juive et visera notamment à « combattre l’antisémitisme sur internet ». Enfin, malgré le reploiement des soldats dans le cadre de l’opération Sentinelle, Edouard Philippe a aussi confirmé « le très haut niveau » de protection sécuritaire des différents édifices de la communauté juive.
Septembre, les Wallons interdisent l’abattage rituel Après la Suisse, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, c’est au tour de la région de Wallonie d’interdire l’abattage sans étourdissement. Donc d’interdire purement et simplement l’abattage rituel sur leur territoire !
2 novembre, Abdelkader Merah condamné Mais pas pour complicité d’assassinat, mais pour association de malfaiteurs par la Cour d’assises de Paris. Une terrible déception pour les familles des victimes qui attendaient un autre jugement. Le lendemain, le Parquet général de Paris faisait appel du verdict. Un nouveau procès en perspective…
Rappelons que la Wallonie est une des trois régions belges ou vit un tiers de la population du pays, majoritairement francophone. Et que 35.000 Juifs résident en Belgique, principalement à Bruxelles et Anvers. 24 septembre, une ombre sur l’Allemagne Première en Allemagne où l’Histoire semble se répéter. Un parti d’extrême-droite, l’AfD, fait une entrée en force au parlement allemand, le Bundestag, avec 12,6% des voix et 93 députés. Les démocrates allemands ont été en état de sidération lorsqu’ils ont appris le succès inattendu de l’extrême-droite aux élections législatives. « Un tremblement de terre » selon le journal Bild, quand l’hebdomadaire Der Spiegel notait –non sans inquiétude – qu’une « nouvelle Allemagne » était sortie des urnes. Les commentateurs attribuent cette percée de l’extrême-droite à la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel (un million de migrants a été accueilli outre-Rhin) et à son alliance de gouvernement avec le parti socialiste, le SPD. 25 septembre, la révolution Sitruk Un an après son décès, les hommages se succèdent en mémoire de l’ancien Grand Rabbin de France, Joseph Haïm Sitruk. La communauté de Cachan lui a ainsi donné le nom de sa synagogue et un grand rassemblement lui a été consacré aux Docks à Aubervilliers. Elu à quarante-quatre ans Grand Rabbin de France – mandat qu’il aura exercé de 1987 à 2008 – Joseph Haïm Sitruk aura incontestablement marqué le judaïsme français dont il a su avec charisme et génie accompagné la profonde transformation. 2 octobre, les engagements du Premier ministre Edouard Philippe était l’invité de la traditionnelle cérémonie de vœux organisée par le Consistoire, à la synagogue de la rue Buffault. Le Premier ministre s’est engagé à ce que les étudiants juifs puissent se voir offrir une
26 novembre, victoire historique de la liste « Osons le Judaïsme » aux élections du Consistoire de Paris Les adhérents du Consistoire de Paris et d’Ile-de-France apportent largement leur soutien à la liste « Osons le Judaïsme » : douze de ses treize candidats sont élus et deviennent administrateurs du Consistoire de Paris. Le 8 janvier, ils éliront le Président du Consistoire et soutiendront la candidature de Joël Mergui. 6 décembre, Donald Trump reconnaît Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël Donald Trump tient une de ses promesses électorales en reconnaissant ce mercredi Jérusalem comme capitale d’Israël, marquant une rupture spectaculaire avec ses prédécesseurs et ignorant les vives mises en garde des dirigeants de la région qui promettent une flambée de violences au Proche-Orient. Jack-Yves Bohbot
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Rencontre au sommet Le roi des pleurnichards a rencontré vendredi, le roi des lèche-babouches. « Le temps n’est pas à une initiative française » dit Macron, qui précise: « La France a la volonté de discuter avec les deux parties, auxquelles nous ne pouvons nous substituer pour construire la paix. » En décodant, ça veut dire: -j’enfonce des portes ouvertes. -je plante un couteau dans le dos d’Israel.
-je monte ma côte au Zénith auprès des arabes. -je prépare les bons de commandes -je propulse la croissance à 2% -mais je suis incapable de faire baisser le chômage en France. Balaie devant ton Élysée, laisse nous détourner les roquettes que nous envoient tes copains. René SEROR
France, Angleterre : Laissez moi vivre
Escalade verbale ? Ou parler pour ne rien dire? A propos de la Syrie, tous les présidents français se plantent lamentablement. Depuis 40 ans, ils croient connaître la Syrie, mais ils agissent en dépit du bon sens. A contre temps! Et depuis 40 ans, ils paient comptant leur aveuglement. Sous Mitterand, l’ambassadeur de France est tué par Hassad , le père. C’est, bien sûr le Président français qu’on assassine à travers son ambassadeur. Chirac est le seul chef d’état présent, aux obsèques d’Hafez El Hassad, mais Bâchar lui assassine son ami, Rafik Hariri. Nicolas Sarkozy invite Bachar au 14 juillet, n’en tire rien et ferme l’ambassade. François Hollande veut lui faire la guerre et il est lâché par les américains. Humiliation. Emmanuel Macron a tenté une ouverture politique, lundi dénier, en disant qu’il faudrait parler avec le Syrien, en guise de réponse, l’autre accuse la France d’avoir soutenu le terrorisme. Jupiter, qui veut toujours avoir le dernier mot n’a pas supporté ces propos déplacés. Il y a eu tant de sang versé que les mots n’ont plus vraiment d’importance. Jean-Yves Le Drian dit: « Le tyran a massacré son peuple. Il dépend totalement de Moscou et de Téhéran ».
Macron reprend: « La priorité du régime, c’est de frapper les opposants, pas les terroristes. » Face à ces justifications de cour d’école, Bachar a le beau rôle. Il dénonce: « Paris a soutenu des rebelles, prétendus modérés, sans réaliser que leurs barbes s’allongeaient un peu plus chaque jour. » Fabius, en son temps trouvait qu’Al Nostra, faisait du bon travail. La France leur fournissait des armes défensives. (Sic) Il aura fallut les attentats en France pour comprendre qui était l’ennemi. Le véritable enjeu est en fait, le retour de la France au Proche Orient. Les négociations de Genève menées par l’ONU, ainsi que celles menées par la Russie ont toutes échouées ou piétinent. Ce que vise Macron, c’est la reconstruction de la Syrie. Le marché est loin d’être négligeable. 200 milliards. Mais HAFEZ a tout fait pour chasser la France du Liban. BACHAR fera tout pour l’empêcher de revenir. Le Président Syrien sait que la politique de la main tendue cache une volonté farouche de le voir mort, ou tout au moins derrière des barreaux. Et dire que tous ces incapables veulent dicter sa conduite à Israël? René SEROR
Vous m’écœurez! Vous m’inspirez du dégoût! Je vous méprise! Vous n’êtes pas capable de diriger vos pays! Incapable de satisfaire vos peuples! Incapables de défendre vos populations.
Mais vous! Vous, qui prônez la justice! Votre infamie dépasse le cadre de la normalité. Détourner l’histoire est la pire des infamies, la pire des abjections. Je vous condamne à ma haine.
Vous êtes la honte la plus abjecte! Qu’un pays arabe vote contre Jérusalem pour notre capitale, ça ne me plait pas, mais c’est son rôle.
Sachez que « La haine nous élève au-dessus de celui que nous détestons, jamais au-dessus de celui qui nous méprise. René SEROR
Rétablir la vérité EBER HADDAD depuis Miami
En moins d’un an Trump a complètement changé la donne aux États-Unis aussi bien intérieurement qu’extérieurement. Quand il s’est présenté aux primaires républicaines, j’avoue qu’il ne m’était pas sympathique et que mes préférences allaient à Marco Rubio et à Ted Cruz, mais il a battu ses 16 concurrents, tous des politiciens chevronnés. Il a démoli trois « dynasties » au passage, les Bush, les Clinton et celle naissante des Obama.
Quand il est devenu officiellement le candidat républicain c’est là que j’ai pris partie pour lui parce que la candidate démocrate représentait ce qu’il y avait de pire en Amérique aujourd’hui, en plus d’être totalement corrompue. En outre sa victoire aurait représenté un troisième terme pour Obama et ça aurait été un désastre tant celui-ci avait détruit le pays. On en apprend tous les jours à son sujet, la dernière en date: il a laissé le Hezbollah faire son immense trafic de cocaïne, en arrêtant enquêtes et poursuites contre eux, les laissant ainsi inonder les marchés américains et européens de leur poison, pour ne par gêner les iraniens avec qui il a signé l’accord le plus inique de l’Histoire, celui sur le nucléaire, un peu comme celui d’un pendu avec la corde qui va être utilisée pour le pendre. Hier a été signée une nouvelle politique fiscale révolutionnaire, comme il n’y en avait pas eu depuis plus de 30 ans, qui va faire baisser les impôts de manière radicale. Les
résultats ont été instantanés, des compagnies géantes comme Boeing, AT&T, Wells Fargo, Comcast et bien d’autres ont offert des bonus de $1000 au moins à chaque employé ! Après son geste historique de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, ce qui a toujours été le cas mais que personne n’avait osé admettre, et son combat à l’ONU à ce sujet, il a montré qu’il est un grand président, aussi bien sur le plan interne que sur le plan international. Tout cela avec une presse américaine qui l’attaque au quotidien comme jamais un président, même Nixon, n’a été attaqué. Une mauvaise fois, une malhonnêteté, une haine viscérale tous les jours qui aura pour conséquences, et c’est grave dans une démocratie, d’enlever toute crédibilité aux médias. La presse française, toujours aussi « héroïque » lui a emboîté le pas. Si même sa présidence devait s’arrêter maintenant ce qu’il a accompli en 11 mois tient du miracle. Éber HADDAD
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Si tout va bien… La Tchéquie et les Philippines auront leur Ambassade à Jérusalem
L’annonce de Donald Trump hier marque probablement la fin du rêve d’un authentique Etat indépendant pour les Palestiniens. Des décennies durant, depuis les accords d’Oslo, l’Autorité Palestinienne, aidée par ceux qui croyaient en nos mythes et nos ethos, et aussi par ceux qui exprimaient ainsi leur antijuivisme, se sont attelés à préparer l’établissement de notre Etat indépendant au sein des institutions internationales. A force de diplomatie, nous avons été reconnus comme Etat membre à l’UNESCO, au Comité International Olympique et auprès de la Cour Pénale Internationale. Nous avons aussi été reçus aux Nations Unies sous le statut d’Etat observateur non membre, à la suite d’un vote lors duquel 138 pays [dont la France. Ndlr.] ont voté en faveur de notre admission, alors que la plupart des Etats européens ont fait partie des 41 abstentions.
improbable après que le Sénat américain ait confirmé en juin dernier, à l’unanimité de 90-0, la loi votée en 1995 par les deux chambres du Congrès. Ladite loi, le « Jerusalem Embassy Act », avait été adoptée à une écrasante majorité de représentants et de sénateurs le 23 octobre 1995. Elle reconnaît que Jérusalem est la capitale de l’Etat d’Israël et décide d’y transférer l’ambassade américaine.
Or toute cette activité de grignotage laborieux de légitimité a été mise à terre en une seule décision des Etats-Unis : avec Jérusalem comme capitale d’Israël, la Palestine ne sera jamais un Etat comme un autre. Sans Jérusalem, nous pouvons encore devenir un « Etat moins » ou une « Autonomie plus », mais pas un pays au sens plein. Ce, à moins que le Président Trump soit contredit par l’un de ses successeurs, ce qui semble très
Le Hamas peut bien brûler des drapeaux américains et israéliens, il n’y a rien de nouveau à cela. Il peut appeler à une nouvelle Intifada, lors de laquelle quelques malheureux vont simplement se blesser. L’émulation palestinienne des Frères Musulmans égyptiens est à bout de souffle ; elle exerce déjà sa capacité de nuisance au maximum et cela n’empêche même plus les habitants du Néguev de dormir. La réaction d’Ismaïl
En fait, D. Trump, obtempérant à la requête formelle du Sénat suite au vote de juin dernier, n’a fait que mettre en pratique une décision du législateur américain. Inutile également d’accorder une importance exagérée à la réponse que feront les Palestiniens, la Ligue arabe, qui se réunira samedi en session extraordinaire, et le Conseil de Sécurité de l’ONU, qui en fera de même demain, à la demande de huit pays membres, dont quatre européens.
Hanya et de son organisation terroriste aurait pesé de quelque poids si elle avait, ne serait-ce qu’une seule fois, proposé un autre agenda, mais elle a toujours prôné la destruction de l’ « entité sioniste » et le génocide de ses citoyens, sans jamais n’avoir eu le commencement des moyens de réaliser ces objectifs. Tout ce que le Hamas est parvenu à faire est de mener, en lançant des guerres suicidaires, dans un premier temps à la destruction de Gaza, et à force, de devenir insignifiant. Et Mahmoud Abbas amuse la galerie en claironnant que les USA, en prenant cette décision, se sont exclus des négociations en vue d’un règlement pacifique. Une prise de position périlleuse, lorsque l’on sait que seul Washington est capable de faire évoluer les choses, et que tout ce qui se passe actuellement est le résultat d’un plan savamment mûri entre Trump, le Prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, le Maréchal égyptien al Sissi et Binyamin Netanyahu. Mahmoud Abbas, à part se rendre ridicule et jeter nos enfants dans les rues pour affronter les policiers hébreux, n’a pas les moyens de s’opposer au tsunami qui s’est formé contre lui. Les Etats arabes ont certes critiqué la décision de M. Trump quasi à l’unisson, mais aucun politologue arabe n’est dupe. Les ré-
actions très modérées des leaders des grands pays sunnites ne servent qu’à sauver l’apparence du maintien du soutien aux frères palestiniens. Le Roi Salman a dénoncé du bout des lèvres une décision « injustifiée et irresponsable », quant à al Sissi, il a évoqué des « mesures qui affaiblissent les chances de parvenir à la paix au Moyen-Orient ». Pour qui sait décoder ces commentaires, il est évident que, non seulement ceux qui les ont prononcés sont très satisfaits de la décision de Donald Trump, mais qu’en plus, sans leur accord préalable, elle n’aurait pas été prise. Dans ces conditions, la réunion extraordinaire de la Ligue arabe ne peut aboutir à rien d’autre qu’à rien. Aucune décision opérationnelle n’y sera décidée. Quant au Conseil de Sécurité, les EtatsUnis y disposent d’un droit de veto auquel ils n’hésiteront pas un instant à recourir. En fin de compte, même si cela va prendre un peu de temps et comme je l’ai lu ce matin sous la plume de cinq spécialistes du monde arabe, la manœuvre de Trump constitue une nouvelle déclaration Balfour, en consacrant le caractère israélien de Jérusalem, d’une part, et en nanisant la cause palestinienne, de l’autre.
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza Tsahal en avril 2008, tué vendredi 15/12 par un tir israélien alors qu’il manifestait à Gaza dans son fauteuil roulant, a été élevé au rang de héros » et le Figaro complète par la phrase du père « Malgré son handicap, il ne manquait jamais une occasion de protester contre l’occupation ». Quel magnifique éditorial, une honte et sous cette insincérité destructrice, comment ne pas voir le soldat Juif en meurtrier, les hommes de notre communauté qui soutiennent Israël tels des complices : « les juifs tuent des handicapés ! Pour Israël « quelle menace pouvait-il bien représenter ? » Et le journaliste fournit un détail de plus » quand il est parti de la maison en fin de matinée, il nous a dit qu’il était prêt à tomber en martyr pour Jérusalem ». Et c’est dans cette dramaturgie décadente qui rappellent les aboiements propagandistes d’un certain « Goebbels » qui disait « plus le mensonge est gros, plus il a de chance d’être cru ». Manipulation tout en restant dans le politiquement correct, pudiquement Israël n’est pas mentionné, une information qui créé des sympathies fortes avec les victimes palestiniennes alors qu’elles sont criminelles.
Que n’a-t-on pas dit de la décision du président Trump de reconnaitre Jérusalem, capitale d’Israël et d’y établir l’ambassade des USA. Le monde occidental est en insurrection, réprobation quasi unanime de la communauté internationale, une attitude habituelle lorsqu’il s’agit d’Israël. Au Conseil de Sécurité une résolution présenté par l’Egypte demandait à Trump, le retrait de sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, sur 15 membres, seul le véto américain a permis de rejeter cette résolution alors que les autres membres avaient voté à l’unanimité pour, dans ce groupe, la France, notre « éternelle » amie et le Royaume Uni , les deux plus proches alliés des USA, la Chine et la Russie. Nikki Haley, ambassadrice des Etats Unis à l’ONU dit « c’est une insulte et un camouflet que nous n’oublierons pas ». Le véto américain a été salué par Israël « Merci Madame l’Ambassadrice et merci Monsieur Trump, vous avez allumé une bougie de vérité et dissipé les ténèbres ». Violences télécommandées, les médias occidentaux conviés à ces parades vindicatives et mortelles comme si cela se préparait comme un show, il ne faut pas avoir peur de le dire, cela fait parti d’une stratégie qui a fait ses preuves depuis des décennies, une victime palestinienne en direct devient tristement le « summum » de l’abjection israélienne et ne renforce que la haine envers Israël. Cela sur toutes les chaines, les médias, les réseaux sociaux, les partisans de l’outrance verbale, le poing levé et le keffieh en signe de sympathie et d’adhésion au terrorisme palestinien. Qu’ils sont malheureux ces Palestiniens avec les millions d’euros que leur octroient chaque année l’UE, corruption, corrupteur et ils ont la faveur et la sympathie d’une société, ils ont leur public « de la bien pensance » à l’hystérie communicative. La rue Palestinienne manifeste et
cherche l’affrontement meurtrier, les caméras filment. Le Hamas dans sa dérive de « guerre sainte » exacerbe les esprits, entretient un pouvoir sans partage sur de « pauvres palestiniens endoctrinés « depuis des décennies qu’il manipule à son gré. Il faut un coupable, on brule les drapeaux américains, les drapeaux Israéliens, les effigies des leaders, coup de chaud entre Israël et Gaza, tir de roquettes sur les villes frontalières, attaque aux couteaux, des dommages collatéraux de victimes innocentes et des discours haineux qui ne répondent à aucune logique. Mahmoud Abbas « les USA sortent du processus de paix », coup de poignard dans le processus de paix, autant de paroles, de phrases sans connotation avec l’annonce d’une relation raisonnée. La haine, bien plus que cela, c’est une sorte d’aveuglement du monde musulman qui se refuse à voir les changements de la société actuelle, une révolution émancipatrice civilisionnelle dont les principes de vie sont rejetés comme étant impie. Une guerre qui se fait non par les hommes, mais sur les écrits du LIVRE. Une charia évolutive, l’intransigeance irraisonnée des religieux de toute obédience » impossible de lutter contre l’islamisme radical sans y associer les religieux » le culte des martyrs, les Palestiniens aiment les martyrs, elles les encensent, des exemples à suivre et nos quotidiens aiment ces images chocs, photos trafiquées par un quotidien « tellement orienté » Libération n’a pas eu peur de se compromettre et de transmettre une information malhonnête dont le seul but était de répondre à ses lecteurs, ils ne sont pas antisémites à peine antisionistes, ça se murmure. Une ignominie partiale qui biaise les vrais fondements de ce conflit. Le Figaro qui en une demi page nous parle de Ibrahim « symbole de la colère palestinienne », ne nous épargne aucun détail, amputé des deux jambes par une frappe Israélienne de
Nous sommes au cœur du problème, quel scénario, la presse, tous les réseaux médiatiques, commentaires, éditoriaux, tous s’essaient à décrypter la décision de Trump de transférer son ambassade à Jérusalem. Qui l’a influencé ? Sachant dès le début du risque d’embrasement des palestiniens liés à cette décision serait violent. On évoque depuis un certain temps, que le problème palestinien envenime la politique internationale, elle sert de prétexte à un durcissement de la relation d’Israël avec le reste du monde. Un des non sens de ce conflit qui est en fait le refus de toute négociation et surtout de reconnaitre « Israël comme un état Juif ». L’influence des pays arabes impose à l’occident des mesures de censure ou des contraintes politiques contre l’octroi de contrats juteux et des accords préférentiels sur des points économiques. La crise économique que nous traversons ne donne pas mauvaise conscience à nos « cabinets ministériels », au risque de perdre leur âme, les états n’ont qu’une conscience éviter l’aggravation sociétale de leur pays. Circule, selon une presse autorisée tel un document de politique fiction, celles des commentaires « dits constructifs » que la décision de Jérusalem capitale d’Israël » serait celui d’un plan concocté entre Riyad, Le Caire, Washington et Jérusalem, en contrepartie de ce plan serait que les états stables au Moyen Orient, craignent plus l’Iran et sa détermination guerrière que les exigences palestiniennes ». A la décision de Trump sur Jérusalem, si controversée par le monde arabe, critique unanime, leurs réactions furent plus modérées des leaders des grands pays sunnites, en fait, ce fut le désir de « sauver les apparences », aucun politique arabe ne serait dupe. Les Palestiniens ont laissé passer leur chance, leur jusqu’au boutisme, un entêtement stupide alors que suite à des négociations et la capitulation d’un occident complaisant, la fracture est
totale. Les Palestiniens se retrouvent seuls , ils n’ont pas su profiter des accords d’Oslo, d’être un état indépendant aux seins des institutions internationales, état membre de l’UNESCO par la volonté du président Sarkozy, au Comité International Olympique, de la Cour pénale internationale, reçu aux Nations Unis sous le statut d’état observateur non membre par un vote de 138 pays (dont la France) ont voté en faveur de l’admission de la Palestine dont la plupart des états européens ont fait parti des 41 abstentions. Pour Mahmoud Abbas, c’est l’allali d’un système politique qui n’a jamais réussi à saisir les chances successives qu’Israël leur proposait. Plus l’acharnement, l’entêtement de Mahmoud Abbas, plus s’éloignait la promesse d’une paix durable et l’idée d’un pays à 2 états. Il n’y a eu de cesse des complications, des voix alternatives posant la question suivante « la Palestine peut elle encore prétendre à être un état sans Jérusalem comme capitale ? Le vote à l’Assemblée Générale des Nations unies de ce jeudi, concernant la décision unilatéral de Trump de reconnaitre Jérusalem, comme capitale d’Israël, le monde, sans surprise attendait le résultat, les menaces de Nikki Haley sur les pays qui voteraient contre la décision américaine subirait des mesures de rétorsion financière et autres aides n’y ont rien fait. C’est à une large majorité que l’Assemblée Générale de l’ONU a voté contre, score 128 en faveur du retrait de la décision américaine, 35 abstentions, 9 votes défavorables et 21 pays qui n’ont pas participé au vote. Ce vote n’est pas contraignant au niveau d’une hypothétique sanction. Cette résolution parrainée par la Turquie et le Yemen, pays ou les Droits de l’homme sont bafoués, un univers aux antipodes de ce que nous, occidentaux vivons et se trouver dans l’obligation de jouer à ce jeu indécent avec des « castrateurs démocratiques », une honte qui ne fait pas rougir nos politiciens. En réalité, la détermination de Trump est une victoire, malgré son isolement dans la communauté internationale il ne cède pas, il lance un défi aux Nations parasites, aux Nations sans âme ni conscience, à nos gouvernants d’une Europe rabougrie par une attitude contraire aux valeurs démocratique, ces Nations qui lâchement abandonne l’un des leurs à la vindicte mondiale et cautionne un mensonge dont l’historicité est sans appel, à ces Nations qui pour l’universalité des Droits des Humains peuvent se trahir de cette façon est totalement scandaleuse et mortifère, ces Nations s’obstinent dans un déni de vérité lamentable et honteux. Oui, les Palestiniens savourent cette victoire, l’espoir d’être reconnu comme un état indépendant est d’une probabilité douteuse mais possible, le monde capitule, dans cette hypocrisie permanente ces opinions réglés sur la pensée unique ne saisissent pas qu’ils sont sur une bombe à retardement. Se livrer ainsi aux diktats de ces états du Moyen et Proche Orient « quel pouvoir ontils sur nos démocraties pour que nous nous soumettions à leur volonté ? Bernard Korn Brzoza
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SÉCURITÉ
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Connaissez-vous la meilleure Le jour où 3 dirigeants de l’OLP sont éliminés à Beyrouth unité de combat de l’armée israélienne ? Les membres de la Sayeret Maatkal (Unité d’élite de Tsahal) ont été impliqués dans de nombreuses missions spéciales et secrètes, souvent au-delà des frontières. Leurs missions, couvertes par la censure militaire, arrivent rarement à la connaissance des media sauf à l’occasion d’indiscrétions volontaires. Ainsi on a découvert, au début de l’année 2017, que si Israël n’était pas impliqué dans le conflit syrien, des commandos de Sayeret déguisés se sont infiltrés en Syrie pour étudier le déplacement des forces du Hezbollah et de l’armée iranienne, pour placer des puces électroniques sur certains bâtiments militaires sensibles, facilitant ainsi la tâche de l’aviation israélienne. Ils vont sur le terrain pour identifier les hangars et leur contenu. Ils sont même rentrés dans des bases de Daesh pour installer des systèmes d’écoute dans certaines salles sensibles de leurs bases. Plus loin dans le temps, la Sayeret Maatkal a été impliquée dans de nombreuses missions commando. Parmi elles, on se souvient de l’Opération «Printemps de la Jeunesse» en 1973, menée dans le cadre d’une opération de bien plus grande envergure, l’Opération Colère de Dieu, visant à éliminer les auteurs du massacre de onze athlètes israéliens commis pendant les Jeux Olympiques de Munich de 1972.
En Israël, l’unité Sayeret Maatkal est considérée comme la meilleure unité de combat de l’armée israélienne, et l’une des forces spéciales les meilleures au monde. Parce que le professionnalisme y est érigé en mode de vie, elle a réalisé avec succès les missions les plus audacieuses de Tsahal, et a vu défiler dans ses rangs des grandes figures israéliennes. L’ancien premier ministre Ehud Barak, Benjamin Netanyahou et son frère Yoni tombé au combat à Entebbe, l’ancien ministre de la défense Shaoul Mofaz et l’ancien patron du Mossad, Danny Yatom. La liste est longue. L’unité Sayeret Maatkal n’est rattachée à aucun commandement régional, elle répond directement aux seuls ordres de l’État-major israélien. Elle appartient à la Branche des Renseignements de l’armée, l’une des composantes de la communauté israélienne du renseignement. Les combattants de l’unité sont sélectionnés à partir de critères spéciaux, par le biais de tests rigoureux et d’examens physiques éprouvants. Ils doivent exceller en matière de motivation, détermination, forme physique et capacité à prendre des décisions sous pression. Les combattants sont spécialisés en opérations commando. Un équipement technologique de pointe est mis à leur disposition. La formation dure 20 mois. Les combattants débutent par un entraînement commun de 4 mois avec les soldats de la Brigade parachutiste. Ensuite, ils sont séparés du reste
des parachutistes et suivent un entraînement spécifique, qui les soumet à des épreuves physiques intenses à l’issue desquelles ils reçoivent le fameux béret rouge, après notamment une marche éreintante de 120 kilomètres. Par la suite, ils entament une formation spécialisée qui comprend notamment : 15 semaines de navigation dans le désert, des exercices de repérage, des exercices anti-terroristes, la formation de tireur d’élite de Tsahal et des séances de camouflage. Dix candidats se présentent pour une seule place ce qui impose une sélection tellement rigide que les candidats préfèrent surseoir à leur incorporation pour faire une année de préparation spéciale, Méhina militaire, une sorte de classe préparatoire à l’instar des candidats à Saint-Cyr. Mais cette préparation comporte peu d’entraînements militaires qui seront enseignés par des spécialistes à l’armée. Il s’agit d’une éducation civique et mentale sur les valeurs d’héritage israélien, juif et sioniste. Ils y apprennent la vie en communauté, le sens de la camaraderie et de la solidarité dont ils feront usage lors de leurs missions militaires. Ces écoles de préparation forment pour tous les postes de haut niveau de l’armée à savoir : pilotage de l’armée de l’air, Shayetet (commandos de la marine), Sayeret Maatkal (unité d’opérations spéciales), unité d’élite du renseignement et enfin académie navale. Source : benillouche.blogspot.fr
Dans la nuit du 9 au 10 avril 1973, l’unité d’élite, des forces parachutistes et un commando naval, partirent du port de Haïfa à
bord de neufs bateaux lance-missiles en fin d’après-midi et arrivèrent sur la plage de Beyrouth dans la soirée sur des canots pneumatiques. Des agents du Mossad attendaient les combattants à l’endroit du débarquement dans des voitures américaines luxueuses louées la veille. Les soldats se répartirent en plusieurs groupes pour atteindre différents objectifs : un immeuble de sept étages qui servait de caserne aux terroristes et qui hébergeait le quartier général du Front Populaire ; deux maisons de dirigeants du Fatah, gardées par des dizaines de terroristes armés ; le siège du Fatah, qui était responsable des attentats dans la bande de Gaza ; deux ateliers de production de mines et de bombes. L’opération dura deux heures et demie durant lesquelles trois hauts dirigeants de l’OLP furent éliminés dans leurs appartements. Des dizaines de terroristes furent tués. Les soldats israéliens mirent la main sur des documents importants dans les appartements des terroristes. Deux combattants des forces dirigées par Amnon Lipkin-Shahak trouvèrent la mort au cours de l’opération. A l’époque, on comptait parmi les commandants de cette mission le Lieutenant-colonel Ehud Barak, alors commandant de la Sayeret Maatkal, qui débarqua sur la plage de Beyrouth aux côtés des premiers soldats et pénétra dans la ville, déguisé en jeune femme brune. Source : https://benillouche.blogspot.fr
White-Hat, une perle hightech Derrière leurs ordinateurs, penchés sur leurs écrans indéchiffrables, aucun des pirates de White-Hat ne dévoile sa véritable identité ou n’accepte de se faire prendre en photo. Ils savent bien qu’Internet n’oublie rien, jamais. Triés sur le volet, ces hommes et ces femmes ont la particularité d’avoir effectué leur service militaire dans l’unité d’élite des renseignements de l’armée israélienne. White-Hat tire son nom d’une métaphore un peu simpliste mais qui a le mérite d’être claire pour parler de l’activité des pirates informatiques : sur Internet, les « chapeaux blancs » (les gentils) combattent les « chapeaux noirs » (les méchants). Via leurs avatars, ils s’infiltrent sur des forums de pirates malveillants pour détecter des cyberattaques en cours de planification, puis préparent leurs clients avant que celles-ci ne se produisent. C’est là toute la différence avec les autres unités de sécurité du pays : White-Hat ne travaille pas pour le gouvernement, l’armée ou le Mossad. L’entreprise jouit d’un portefeuille de clients, entreprises ou particuliers, qui dépasse les frontières israéliennes. En témoigne, la réactivité de White-Hat, le 12 mai 2017, lors de la cyberattaque mondiale baptisée « WannaCry », un logiciel de rançon qui a attaqué plus de 300 000 ordinateurs et 10 000 organisations dans 150 pays (et dont l’origine était
nord-coréenne si l’on se fie aux révélations faites par Tom Bossert, le conseiller à la sécurité intérieure de Donal Trump, dans une tribune publiée par le Wall Street Journal). Si Israël a échappé à ce piratage, les employés de la start-up ont pourtant travaillé d’arrache-pied pour envoyer un « vaccin » à leurs clients en moins d’une heure. « Nos pirates cherchent des criminels qui ciblent les clients de l’entreprise, explique Reut Menashe, chef de l’équipe des pirates de White-Hat. Mais s’ils voient une attaque se profiler à l’horizon, ils alerteront les parties concernées, même si ce ne sont pas leurs clients. Nous n’allons pas rester les bras croisés si nous voyons une attaque être organisée contre quelqu’un d’autre ». Cette réactivité, Sharon Nimirovski l’explique sans difficulté. Comme dans la série Esprits Criminels, dans laquelle la hackeuse Pénélope Garcia est enrôlée par le FBI, il a su s’entourer des meilleurs : « Notre entreprise s’occupe de cyber-renseignement civil, explique le PDG de White-Hat. Quand vous utilisez des pirates comme chasseurs, vous obtenez des résultats. » « Nous ne vendons pas un produit, mais un service. Notre service, c’est le renseignement », surenchérit Reut Menashe. https://usbeketrica.com/
SÉCURITÉ
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Peine capitale pour les terroristes. Israël va t-il pendre des tueurs ?
Les dirigeants des partis de la coalition gouvernementale en Israël ont convenu de soumettre au Parlement un projet de loi rendant possible la peine capitale pour les terroristes, a annoncé le parti nationaliste Israël Beiteinou du ministre de la Défense Avigdor Lieberman. « Aujourd’hui, le projet de loi sur la peine capitale pour les terroristes a finalement été approuvé par le forum de la coalition des dirigeants », affirme le communiqué en hébreu, faisant référence aux chefs des six partis politiques de la coalition gouvernementale. Selon le communiqué, le ministre de la Défense soutient que ce texte, s’il est adopté par le Parlement, serait un moyen de dissuasion puissant contre les attaques et permettrait de contrebalancer les espoirs des assaillants qui, selon lui, pensent pouvoir être échangés ou libérés dans le cadre d’un accord politique. En 2011, plus de 1.000 Palestiniens avaient été libérés en échange d’un soldat israélien retenu pendant cinq ans à Gaza. « Nous ne devons pas laisser les terroristes penser
qu’après avoir commis un meurtre, ils vont être en prison dans de bonnes conditions puis être libérés », a affirmé Avigdor Lieberman, selon la même source. Le communiqué ne précise pas à quel moment ce texte pourrait être soumis au Parlement où il lui faudra passer par quatre lectures avant d’entrer en vigueur. Même adopté, il peut toujours être annulé par la Cour suprême israélienne. La peine capitale déjà appliquée pour les crimes contre l’humanité et la trahison La peine capitale est prévue dans la loi militaire israélienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 50 ans, mais elle est rarement prononcée et jamais appliquée, souligne le quotidien israélien Haaretz. La loi dans les frontières d’Israël prévoit la peine capitale pour les crimes contre l’humanité et la trahison. Elle a été appliquée pour la dernière fois à l’encontre d’un criminel de guerre nazi, Adolf Eichmann, condamné en 1961 et pendu un an plus tard. Source : http://www.20minutes.fr
Israël, leader des bracelets électroniques pour la surveillance
Combien de prisonniers portant un bracelet électroniques sont équipés par du « Made in Israël » ? C’est un secret bien gardé par de nombreux gouvernements qui se fournissent à Tel-Aviv. Israël est
Made in Israel ? Les bracelets d’identification et localisation GPS à la Mecque
le leader mondial des bracelets électroniques pour la surveillance et de très nombreux pays, dont la France, le savent très bien.
Info ? Intox? ? Selon des sources autorisées des renseignements au MoyenOrient, Israël serait sur le point d’envoyer des experts militaires, à titre de conseillers, auprès de l’Arabie Saoudite, à Riyad et/ou des Emirats Arabes Unis pour les aider à faire face à la menace balistique iranienne manipulée par la milice pro-chiite Houtie. S’il reste difficile de créditer cette information les yeux fermés, elle devient de moins en moins improbable, d’après les propositions directes, via le site Elaph, autant du Chef d’Etat-Major Gady Eisenkot, proposant un partage de renseignements, que du Ministre des Renseignements Yisraël Katz, invitant MBS à Jérusalem. Néanmoins, précédemment, on se souvient
de plusieurs échanges de politesse qui sont demeurés lettre morte, comme une proposition de couloir aérien pour frapper l’Iran ou encore, une offre israélienne de prêt du “Dôme de Fer” pour, précisément, faire face à cette même menace irano-houtie. On a aussi dit que les bracelets d’identification et de localisation GPS des pèlerins de la Mecque étaient israéliens (1) : si le concept l’est bien, les ingénieurs saoudiens se sont débrouillés pour le copier au plus près, de façon, précisément, à éviter une interférence israélienne directement à La Mecque. Source : Article de Alexandra Gutowski est analyste des affaires militaires à la Fondation pour la Défense des Démocraties. Adaptation : Marc Brzustowski
FRANCE
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The Economist consacre la France « pays de l’année 2017 » La France est le « pays de l’année » 2017 selon le magazine libéral et proeuropéen britannique The Economist. Il voit dans l’élection d’Emmanuel Macron la victoire d’une société ouverte sur celle fermée représentée par Marine Le Pen. L’élection présidentielle a marqué les esprits outre-Manche. The Economist a consacré mercredi la France « pays de l’année 2017 » pour avoir fait le choix de l’ouverture en élisant Emmanuel Macron à la présidence de la République.
Plus de 3.000 Français ont fait leur Alyah en Israël (2017)
Farouche défenseur du libéralisme en matière économique et sociétal, l’hebdomadaire britannique estime que, au-delà de la surprise retentissante qu’elle a constituée, l’élection de ce jeune ancien banquier qui n’était soutenu par aucun parti traditionnel « a donné espoir à ceux qui pensent que la vieille division droite-gauche est moins importante que celle entre l’ouverture et la fermeture » au monde. La France était en compétition avec la Corée du Sud selon le magazine pour ce titre. En 2016, le magazine avait fait de la Birmanie le pays de l’année. Une « erreur » selon la publication qui regrette son choix après les exactions menées contre la minorité des Rohingiyas.
Société ouverte contre société fermée « M. Macron a fait campagne pour une France ouverte aux gens, aux idées et aux biens étrangers, et pour le changement social en interne », écrit-il, ajoutant : « En six mois, il a fait adopter avec son parti une série de réformes sensées, dont une loi anti-corruption et une réforme de la réglementation rigide du travail en France ». « Les critiques raillent sa volonté de grandeur (mais qualifier sa présidence de « jupitérienne » est un peu exagéré). Ils se plaignent que ses réformes ne vont pas assez loin, ce qui est vrai. Mais ils oublient que, avant son arrivée, la France paraissait irréformable, offrant aux électeurs le choix entre la sclérose et la xénophobie. » Et The Economist de conclure : « La lutte entre les visions ouvertes et fermées de la société est peut-être le combat politique le plus important aujourd’hui dans le monde. La France a fait face aux dresseurs de barrières et les a battus. Pour cela, elle est notre pays de l’année ». Source : ouest-france.fr/
Echecs pour le business Français en Iran. En Israël, on s’en doutait Les israéliens se doutaient bien que les Français allaient avoir de belles désillusions en Iran. C’est à présent certain. Le magazine Challenges à publié un article très intéressant :
La baisse de l’alyah a frappé un marché immobilier intense. La situation de l’immigration s’est en effet dégradée puisque l’on doit s’attendre à l’arrivée de seulement 3.000 Français en 2017, dont une bonne partie d’entre eux ressentent déjà de sérieuses difficultés pour se loger en raison d’un budget serré au point de décider de retourner à leur point de départ.
dans la prise de décision de ceux qui veulent tenter l’aventure en Israël. L’Agence Juive l’avait compris dans les années 1970 quand elle voulut attirer des immigrants en leur offrant un appartement dès leur arrivée en Israël. Le logement est un élément important d’intégration. Mais à l’époque les Travaillistes étaient au pouvoir et l’État n’était pas aussi riche que maintenant.
Ainsi, un candidat français à l’immigration se plaignait qu’en vendant son appartement de 125 m2 à Paris dans le beau quartier du XVIème arrondissement, il ne pouvait pas prétendre à plus de 80m2 à Tel-Aviv ou dans la région, ni à Jérusalem ; peut-être pouvait-il avoir une chance d’acquérir une même surface à Ashdod ou à Netanya. Il ne faut donc pas s’étonner si de nombreux candidats à l’immigration décident de renoncer provisoirement à leur alyah en attendant des jours meilleurs. Selon les villes, une location d’un trois-pièces s’élève entre 4.000 skekels (1.000 euros) et 10.000 shekels (2.500 euros) au centre de Tel-Aviv.
Enfin la rigidité des lois de la Banque d’Israël est telle que les détenteurs de comptes officiels à l’étranger ont du mal à transférer leurs liquidités en Israël en raison des nombreuses tracasseries administratives, même s’il s’agit d’argent «blanc». De crainte d’être pénalisées, les banques refusent tout virement de la part des étrangers qui pourtant investissaient beaucoup, en prévision d’une prochaine alyah. Au troisième trimestre 2017, seuls 23.700 logements ont été vendus en Israël parce que ceux qui voulaient déménager ou s’agrandir ont eu beaucoup de mal à vendre leur appartement.
Le logement est un argument important
Source : https://benillouche.blogspot.fr
Selon Challenges (Copyrights) : « La déception est à la hauteur de l’espoir suscité par la levée officielle des sanctions contre l’Iran. L’eldorado persan était alors salué par la plupart des observateurs qui voyaient dans ce pays de 80 millions d’habitants l’un des marchés les plus attractifs de la planète. « A nous Français de nous ruer et de ne pas perdre de temps » en Iran avait même appelé le président du Medef, Pierre Gattaz, lors de la visite du président iranien Hassan Rohani à Paris. Près de deux ans après, l’optimisme du début a laissé place à un certain désarroi chez les businessmen français. « L’échec est incontestable, juge l’avocat d’affaires franco-iranien Ardavan Amir-Aslani, conseiller de PSA et Vinci en Iran. Hormis pour l’automobile, l’aéronautique et le gazier, il ne s’est rien passé ». « C’est le calme plat » abonde un autre avocat français qui a ouvert un bureau à Téhéran il y a six mois. Parmi les quelques gagnants français de la levée des sanctions il convient de citer : Airbus qui a vendu une centaine d’avions à Téhéran pour 18 milliards d’euros, PSA et Renault, de retour dans le pays, Bouygues et Vinci qui ont signé des accords de principe dans le domaine aéroportuaire ou Total qui a remporté début juillet un mé-
ga-contrat gazier à cinq milliards de dollars. « Nos grands groupes s’en sortent plutôt bien mais c’est vraiment l’arbre qui cache la forêt, poursuit ce même avocat français. Quasiment tous les autres projets sont gelés à cause du manque de financements ». « Les échanges entre l’Europe et l’Iran sont passés de quatre milliards d’euros avant la levée des sanctions à environ 14 milliards aujourd’hui, c’est dérisoire » appuie Ardavan Amir-Aslani. Un constat sévère qui tranche avec celui du Medef où l’on préfère retenir la « dynamique positive » des derniers mois avec l’annonce du méga-contrat remporté par Total ou l’arrivée d’Orange dans le mobile iranien. Mais ces annonces doivent être tempérées par les gros problèmes de financement qui frappent les entreprises françaises. A ce jour, seules une poignée de petites banques, deux françaises – Wormser Frères et Delubac – et trois iraniennes – la banque Tejarat, la banque Sepah et la banque Melli – assurent des flux financiers entre les deux pays, les autres ne bougent pas, échaudées par l’amende record infligée en 2014 par Washington à la BNP pour violation de l’embargo américain. A l’étranger, si quelques petites banques en Autriche, au Danemark, en Italie ou en Corée du Sud se montrent moins timorées, les problèmes de financements se font aussi ressentir. challenges.fr
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« Non à la Palestine ». Israël assez satisfait par Emmanuel Macron qui prend peu de risques
Israël « pas un vrai pays ». Le CRIF satisfait que Bayard retire « Youpi » des kiosques Il n’y aura pas de reconnaissance de l’État de Palestine par la France, ni initiative française ou européenne pour sortir de l’impasse le conflit israélo-palestinien. Campant sur sa prudence, Emmanuel Macron l’a affirmé lors d’une conférence de presse commune avec Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, à l’issue de leur entretien à l’Élysée.
étrangères, Laurent Fabius était «un investissement» pour la paix, Mahmoud Abbas a déclaré que «nous n’accepterons aucun plan de la part des États-Unis à cause de l’esprit partisan et à cause de la violation du droit international», liée à la décision américaine. «En cela, les États-Unis se sont disqualifiés eux-mêmes», a ajouté le leader palestinien, qui appelle à un rôle plus actif de l’Union européenne et de la France en particulier.
«Décider unilatéralement de reconnaître la Palestine est-il efficace? s’est interrogé le chef de l’État en réponse à une question du Figaro. Je ne crois pas. Car ce serait une réaction» à la décision américaine «qui a provoqué des troubles dans la région», a développé Emmanuel Macron. «Je répliquerais une erreur d’un type pareil», a-t-il estimé, ajoutant qu’il n’allait «pas construire le choix de la France en réaction» à la politique américaine. Le président de la République a toutefois rejeté toute «timidité» sur ce dossier, alors qu’il s’investit beaucoup entre Kurdes et Arabes irakiens ou dans le Golfe. «L’esprit de méthode n’est pas la timidité», a-t-il insisté.
Malgré cet appel du pied, et tout en reconnaissant que «les Américains se sont marginalisés» après la décision de Donald Trump, Emmanuel Macron ne veut pas prendre de risques en avançant des idées ou une initiative, dont la concrétisation serait plus qu’aléatoire. À Paris, on déclare officiellement attendre de connaître le contenu de l’initiative de paix américaine, censée accompagner la récente décision de Donald Trump. C’était précisément l’une des raisons du voyage que Mahmoud Abbas a effectué à Riyad, juste avant de venir à Paris.
La récente décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël a provoqué de vives réactions internationales qui ont débouché jeudi sur une assez large condamnation par l’Assemblée générale de l’ONU, même si les États-Unis ont estimé avoir limité la casse dans l’exercice. Rôle plus actif de l’Union européenne et de la France Après avoir rappelé «la confiance» qu’il avait en Emmanuel Macron et souligné qu’une telle reconnaissance, appelée de ses vœux par l’ancien ministre des Affaires
Interrogé sur de possibles négociations via l’Arabie sur ce futur plan de paix américain, le chef de l’Autorité palestinienne a botté en touche, se bornant à rappeler que le roi et le prince héritier Mohammed ben Salman, proche de Donald Trump et de son gendre Jared Kushner, très actif sur le volet israélo-palestinien, l’avaient assuré qu’il ne pourrait y avoir de paix sans un état palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale, aux côtés d’Israël. Bref, officiellement, tout le monde en reste à attendre cette initiative américaine, avant de marquer clairement ses positions. Et peut-être de passer à l’action pour Emmanuel Macron. Source : http://www.lefigaro.fr
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s’était ému auprès du groupe Bayard d’une carte du monde ne reconnaissant pas l’État hébreu comme un «vrai pays». L’éditeur a choisi de retirer la publication des kiosques dès mardi. Le numéro de janvier du magazine pour enfants Youpi va être retiré de la vente mardi, après avoir écrit qu’Israël n’était «pas un vrai pays», a annoncé lundi le groupe Bayard, répondant favorablement à la requête du président du Crif, Francis Kalifat. L’édition de janvier du mensuel contient une carte du monde avec la légende suivante: «On appelle ces 197 pays des États, comme la France, l’Allemagne ou l’Algérie. Il en existe quelques-uns de plus, mais tous les autres pays du monde ne sont pas d’accord pour dire que ce sont de vrais pays (par exemple l’État d’Israël ou la Corée du Nord)». «Une maladresse» «On reconnaît une erreur, une maladresse, nous ne voulions évidemment en aucun cas contester l’existence de l’État d’Israël», a déclaré Pascal Ruffenach, président du groupe Bayard, qui édite le magazine Youpi. «Nous faisons acte de bonne volonté, c’est important de contribuer à l’esprit de pacification et d’apaisement», a-t-il ajouté.
Contacté un peu plus tôt par l’AFP, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Francis Kalifat avait annoncé qu’à sa demande, le groupe Bayard allait retirer le numéro 352 de Youpi de la vente. Francis Kalifat avait été avisé par des lecteurs de cette «contrevérité historique livrée à l’esprit de jeunes enfants entre 5 et 10 ans. Je me suis empressé d’écrire au rédacteur en chef du magazine et au président du groupe Bayard sur cette erreur flagrante qui y figurait et leur demander de rétablir les choses». Francis Kalifat estime désormais qu’il s’agit d’«un non-évènement», jugeant qu’il n’y avait «plus matière à polémique». Le Crif a en outre demandé la publication dans le prochain numéro d’un «rectificatif ainsi qu’un article expliquant ce qu’est Israël et comment et pourquoi il est né», indique-til sur Facebook. Pascal Ruffenach n’a pas dit s’il donnerait suite à cette requête. «On a sorti le numéro de décembre dans lequel on expliquait les religions aux enfants. Nos publications suivent le rythme d’enfants de six ans, on verra comment faire au mieux pour les prochaines fois», a-t-il réagi. L’État d’Israël a été proclamé en mai 1948 à la suite d’un vote de l’ONU sur le partage de la Palestine. Israël est membre de l’ONU depuis mai 1949. Source : http://www.lefigaro.fr
FRANCE
Edition du 27 Décembre 2017 au 2 Janvier 2018
En France, une envolée des exportations. Bon climat des affaires
Après octobre, l’Insee relève encore ses prévisions pour la France. Tablant initialement sur 1,6 % pour 2017, l’institut de la statistique avait corrigé ses chiffres il y a deux mois à 1,8 % avant ce mardi de les élever à 1,9 %. Et il anticipe un maintien de la cadence début 2018 qui ne fera toutefois que légèrement décroître le taux de chômage.
Dans sa note de conjoncture trimestrielle, l’organisme public a encore rehaussé sa prévision de 0,1 point, se montrant plus optimiste que le gouvernement, la Banque de France, la Commission européenne et les autres organismes internationaux. Un PIB en hausse de 0,6 % Dans le détail, le PIB devrait ainsi augmenter de 0,6 % sur les trois derniers mois de l’année, puis progresser de 0,5 % au premier trimestre 2018. Il devrait ensuite légèrement ralentir à 0,4 % au deuxième trimestre. A ce rythme, l’« acquis de croissance » – c’est-àdire le niveau que le PIB atteindrait si l’activité ne progressait pas sur les deux derniers trimestres de 2018 – s’établirait à fin juin à 1,7 %, laissant donc augurer un bon chiffre sur l’ensemble de l’année. A l’origine de cette bonne cadence, l’optimisme des chefs d’entreprise : le climat des affaires a atteint en novembre son plus haut niveau depuis début 2008.
Outre la production qui devrait être dynamique, aussi bien dans l’industrie que les services, l’investissement des entreprises devrait rester particulièrement solide et progresser de 1,2 % au dernier trimestre 2017, puis de 1,1 % et 0,9 % sur les deux trimestres suivants. Une consommation en demi-teinte L’Hexagone devrait aussi profiter en fin d’année d’une envolée des exportations, grâce à un rattrapage des ventes aéronautiques civiles, à de bonnes exportations agricoles et au redressement du tourisme après les attentats de 2015 et 2016. En revanche, le pouvoir d’achat des ménages devrait pâtir début 2018 du regain d’inflation et « des effets du calendrier fiscal », selon l’Insee. Les mesures défavorables au pouvoir d’achat (hausse de la CSG, de la fiscalité sur le tabac et les produits pétroliers) seront en effet concentrées sur le début d’année, tandis que les mesures favorables, en particulier la réduction de la taxe d’habitation, interviendront en fin d’année. De fait, la consommation des ménages devrait ralentir et progresser de seulement 0,3 % par trimestre d’ici la mi-2018, après avoir augmenté de 0,6 % au troisième trimestre 2017. Source : 20minutes.fr/
La Société Générale mise sur l’international. Israël, pays cible ?
Confrontée à la baisse des taux et de la rentabilité en zone euro, la Société générale pourrait supprimer encore 900 emplois en France d’ici 2020. Elle présente un «plan stratégique» et mise sur le développement international. Une hypothèse tout a fait sérieuse et basé sur des informations exclusives IsraelValley : Israël fait certainement partie des pays cibles de cette banque qui connait comme sa poche ce pays depuis de longues années. Selon francais.rt.com : « En conséquence du fort impact sur son activité des taux de crédit très bas voire négatifs, en Europe, le groupe bancaire Société générale a annoncé
le lancement d’un plan stratégique courant jusqu’à l’année 2020. Ce dernier vise une augmentation moyenne de ses revenus supérieure à 3%, soit 3,6 milliards d’euros de revenus supplémentaires d’ici 2020. Cette croissance est attendue d’une augmentation de 200 millions d’euros des revenus du réseau de banque de détail en France, du quasi doublement du nombre de clients (de 1, 2 à 2 millions) de sa banque en ligne Boursorama, d’une augmentation de 6% des produits de bancassurance, notamment les assurances vie, et de 400 millions de revenus supplémentaires en conseil auprès des entreprises ».
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Faire la bise au travail. Les israéliens ont du mal a comprendre les Français
IsraelValley a reçu un mail assez bizarre. Un jeune startupiste israélien qui doit s’installer dans la Station F (un méga-incubateur) à Paris nous interroge : faut-il faire la bise à mes collègues le matin? Notre réponse, « Lisez ci-dessous ce que la presse française en dit » :
Dans 20minutes.fr : « La bise au travail est une pratique très française, qui n’existe pas dans de nombreux pays. Bien sûr, il n’y a aucune règle juridique en la matière mais plutôt des mœurs selon le secteur d’activité ou des habitudes selon les entreprises », explique Bernard Vivier. Le directeur de l’Institut supérieur du travail rapproche cette pratique du tutoiement : « Il est question de la distance qu’on met avec son collègue ou son chef. La société tend depuis quelques années à effacer les conventions, à développer les signes de familiarités. La frontière entre la vie professionnelle et la vie privée ne s’estompe pas seulement dans l’organisation du travail, mais aussi dans les mœurs. Faire la bise ou tutoyer, c’est manifester un rapprochement, un lien de proximité ». Bise, poignée de mains, ou simple sourire ? La question vous trotte peut-être dans la tête en arrivant au bureau le matin. Aude Picard-Wolff, maire de la commune de Morette (Isère), a récemment envoyé un mail à ses collègues de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère pour confesser « sa gêne face à une habitude » : devoir faire « la bise à tout le monde » dans le cadre de son mandat. L’élue avoue même être arrivée en retard à plusieurs reprises au conseil communautaire pour éviter les bécots. « J’espère que ma démarche contribuera à faire réfléchir, pour que chacun se sente plus libre de faire ou pas la bise dans le cadre de son mandat d’élu, de sa profession, ou
dans toute autre situation », explique-telle au Dauphiné. Derrière l’anecdote, une pratique pas toujours appréciée. Interrogés par 20 Minutes, de nombreux internautes confient eux aussi vouloir en finir avec cette « politesse » matinale. « Je déteste devoir embrasser des gens qui ne me sont rien, que je connais à peine » « Sentir un visage gras ou rempli de boutons, non merci. Un coucou de loin, c’est suffisant », avance Salima. « C’est une pratique d’un autre âge, pas hygiénique, chiante au possible et dont je cherche encore la symbolique. Heureusement, dans ma région on les limite à 2 », témoigne Agamemnon21. « La bise devrait être réservée aux moments importants de la vie ou pour exprimer de la tendresse envers ses proches. La distribuer à 20 ou 30 demi-inconnus le matin, c’est vraiment la galvauder », abonde Anthony. Plusieurs témoignages insistent sur le temps perdu. « Cette convention sociale est plutôt lourde, notamment au travail lorsqu’il « faut » faire le tour des bureaux pour dire bonjour. Un simple signe de la main devrait suffire », note ainsi Shikuka. « Nos voisins du Canada trouvent ça absolument inutile, chronophage, parfois gênant et je partage leur opinion. D’autant que le choix d’une bise à certains collègues peut devenir une source de conflit ». « Pour ma part, je trouve cette nouvelle manie ridicule… Je trouve cette manifestation d’amour logique avec les très proches, mais l’étendre à la grande majorité de ses « relations » me paraît dénaturer totalement ce geste d’affection », raconte VieilleEcolePrimaire. Véro dénonce, elle, « le bal des hypocrites de ceux qui te lèchent la pomme le matin et te dénigrent dès que tu as le dos tourné… »
« Artiste Français de l’Année 2017 » en Israël : Jean-Michel Jarre à la Mer Morte
IsraelValley aurait pu choisir Charles Aznavour pour son « artiste de l’année 2017 ». Nous avons préféré, à la suite d’un sondage express, un autre artiste. Légende de la musique électronique, Jean-Michel Jarre, récompensé du Grammy Award 2017 pour son héritage musical international, avait choisi Israël pour un concert unique (2017. C‘est en tant qu’artiste et surtout en tant que représentant de la fonction honorifique d’ambassadeur pour l’écologie et l’en-
vironnement auprès de l’Unesco que Jean-Michel Jarre a dédié son concert à la Mer Morte avec pour thème ‘Life @ The Dead Sea’.
ISRAËL
Edition du 27 Décembre 2017 au 2 Janvier 2018
Combien de mois faut-il pour acquérir un logement en Israël ?
Le chiffre : 7 % des jobs du secteur public aux ultra-orthodoxes en Israël
Le cabinet du Gouvernement israélien a décidé d’allouer au moins 7 % de tous les emplois du secteur public en Israël à la communauté ultra-orthodoxe, espérant stimuler le taux d’activité au sein des haredim [juifs ultra-orthodoxes]. Le ministre de l’Intérieur Aryeh Deri, chef du parti ultra-orthodoxe Shas (1) , a indiqué : « Aujourd’hui, nous avons pris une initiative historique au gouvernement et approuvé une décision spectaculaire qui affectera les vies de milliers d’ultra-orthodoxes doués dans leurs études qui se sont trouvés jusqu’à présent dans l’incapacité d’intégrer le marché du travail. A
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partir de maintenant, ce sera plus facile pour eux et meilleur pour l’économie israélienne ». Le député Uri Maklev du parti YaHadout HaTorah a salué cette décision. « Dorénavant, les travailleurs ultra-orthodoxes ne resteront pas en bas de la liste », a-t-il dit, « pour bénéficier des droits qu’ils méritent et d’une représentation proportionnelle parmi les employés du gouvernement et du secteur public », a rapporté l’agence Walla. http://fr.timesofisrael.com
Un Israélien doit consacrer 148 mois de salaire pour acquérir un logement alors qu’il n’en faut que 76 en France, 66 aux Etats-Unis et 64 en Grande-Bretagne.
en laissant entendre qu’il voulait refaire ce qu’il avait fait avec les opérateurs de téléphone. Mais une fois élu, ses promesses se sont envolées.
Jacques Benillouche : » Selon le chef économiste du ministère des Finances : «La stagnation du marché immobilier s’est poursuivie et s’est même aggravée en septembre. Septembre a terminé l’un des trimestres les plus faibles du marché immobilier depuis l’attente du plan à tva 0% en 2014». Le volume des transactions a baissé, tant en ce qui concerne les logements neufs que ceux de seconde main et cela concerne toutes les principales villes d’Israël.
Or il ne fait aucun doute qu’à l’occasion des prochaines élections, la question de l’immobilier sera un argument décisif. Un Israélien doit consacrer 148 mois de salaire pour acquérir un logement alors qu’il n’en faut que 76 en France, 66 aux Etats-Unis et 64 en Grande-Bretagne. Mais le paradoxe veut que ceux qui ont des difficultés financières sont ceux qui votent en majorité pour Netanyahou pour des raisons exclusivement sécuritaires.
Contrairement à ses promesses de campagne, l’arrivée de Moshé Kahlon au ministère des finances n’a pas apporté d’amélioration puisque les prix ont augmenté de 0,4% en septembre et de plus de 15% depuis le début de sa mandature. La hausse des prix de l’immobilier s’est déchaînée avec la baisse des taux d’intérêt qui ont atteint leur niveau le plus bas de l’histoire du pays. Et pourtant Moshé Kahlon avait fait du logement son unique thème de campagne
Le gouvernement dispose d’un excédent de budget de 10 milliards de shekels (2,5 milliards d’euros) dont il n’a pas encore décidé l’utilisation. Fidèle à sa politique libérale, le premier ministre voudrait baisser l’impôt sur le revenu ce qui avantagerait les hauts salaires ou bien réduire les impôts boursiers. Les familles défavorisées attendront les jours meilleurs ». https://benillouche.blogspot.fr
L’agriculture urbaine est un domaine qui se développe en Israël
L’association pour l’agriculture urbaine, a ouvert une petite serre agricole juste en face de la place du théâtre Habima. en collaboration avec la municipalité de Tel Aviv. L’objectif: apprendre à faire pousser des fruits et légumes comestibles chez soi afin de les consommer directement une fois arrivés à maturité… Jusqu’à la fin du mois de mars, l’association proposera trois fois par semaine différents modules destinés à vous donner la main verte. De l’apprentissage théorique de la culture hydroponique jusqu’à la pratique tout est mis en œuvre pour pouvoir préparer son propre petit potager. Idéal pour tous ceux qui désirent manger Bio uniquement. Mais si la visite de la serre est gratuite, ces petits cours de botanique, eux, ne le sont
pas, et chaque leçon vous coûtera entre 90 et 100 shekels. Sur place, l’association vend également des graines pour plus de 50 fruits et légumes différents. D’autres points de ventes se développeront dans Tel-Aviv, nous vous les communiquerons. L’agriculture urbaine est un domaine qui a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années et le gouvernement israélien tente d’encourager et de développer l’infrastructure alimentaire urbaine. Le principal objectif de cette démarche et de réduire le gaspillage et la crise alimentaire et d’apporter de la nourriture de qualité à la population. Tel-Avivre
ISRAËL
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L’humoriste et comédien américain Jerry Seinfeld en visite en Israël
L’humoriste et comédien américain Jerry Seinfeld sera en visite en Israël à la fin du mois de Décembre. L’occasion pour le comédien de se confier à la télévision israélienne sur sa première expérience en Israël, dans le kibboutz de Sa’ar, à côté de Nahariya. A l’âge de 15 ans, ses parents l’envoient travailler dans ce kibboutz en Galilée. « Huit semaines pour huit cents euros, vol compris », plaisantet-il. « C’est à ce kibboutz que j’ai eu la révélation de devenir comédien », confie Jerry Seinfeld.
de la halva et des fallafels. Je dormais chez des amis dans d’autres kibboutz », raconte l’humoriste. « L’été 1970 reste pour moi mémorable », se rappelle-t-il. Interrogé sur des questions plus politiques, l’humoriste soutient ne pas s’y intéresser.Au sujet de son sktech avec Barack Obama, il dit penser pouvoir faire « la même chose » avec l’actuel locataire de la Maison Blanche, Donald Trump. Seinfeld explique par ailleurs qu’il voyagera pour la première fois avec sa famille en Israël, où il prévoit de visiter la Mer morte, Massada et Jérusalem.
« Avec 50-100 dollars en poche, je suis parti avec un sac à dos en voyage, je mangeais
i24News
Un film à succès tourné dans Mariage d’Harry et Meghan : la les rues de Jérusalem, la créatrice de la robe sera t-elle Capitale d’Israël ? israélienne ? Dror, incluant un texte en hébreu dans le coin supérieur droit de la page pour la nouvelle duchesse – ce qui conforte la rumeur que Dror pourrait devenir l’un des designers les plus célèbres du monde.
La course à la robe de mariée de Meghan Markle a commencé. Après l’annonce de leur date de mariage, le 19 mai au château de Windsor, tout le monde parle de la robe de la mariée. Les rumeurs vont bon train et on entend déjà parler des maisons de mode comme Erdem, Alexander McQueen et Burberry, ainsi que de sa meilleure amie Misha Nono. La semaine dernière, la designer israélienne Inbal Dror, qui a déjà créé des robes pour Beyonce et Bar Refaeli s’est ajoutée à la liste t’en convoitée.. La presse israélienne dit qu’Inbal Dror avait reçu une demande, du Palais de Kensington, lui proposant d’offrir ses services pour le mariage. Jusqu’à maintenant cela n’était qu’une rumeur…. Hier soir, le site de potins de TMZ a publié les trois premiers croquis signés par
Dror a conçu sur le papier trois robes Maxi avec des manches longues et une taille audacieuse – toutes décorées de dentelle sur la poitrine. Bien que ce ne soient que des croquis, on peut discerner que Dror a l’intention de voir la princesse, quelque peu conservatrice, dramatique et à la mode – loin des lignes les plus sexy qui ont été publiées jusqu’ici en Israël et à l’étranger. Il est possible que ce soit un exercice de relations publiques brillant, ou une fuite délibérée de Kensington Palace afin d’augmenter le buzz entourant le mariage à venir.. Pendant ce temps, Harold Tillman, ancien président du British Fashion Council, voit réellement l’importance pour la mode des Britanniques. « Nous devons embrasser les affaires internationales », a t – il déclaré au Daily Mail. http://coolisrael.fr
Citez un film tourné dans les rues de la Capitale d’Israël, Jérusalem ? La réponse ci-dessous :
1. Jésus Christ Superstar (1973) Adapté pour le grand écran, cette opéra-rock fut un énorme succès (8ème sur la liste des entrées en 1973), et étant donné son sujet, ce n’est vraiment pas étonnant qu’il ait été tourné en Israël. Les lieux de tournages inclurent les ruines d’Advat, Beit Guvrin et la Mer Morte. 2. Rambo III (1988) Ce film d’action de 1988 est le troisième de la série qui mit Sylvester Stallone sur le haut de l’affiche internationale. Sang, tripes et gloire sont de la partie, le tournage a eut lieu à Tel-Aviv, Jaffa et Eilat. L’histoire du film se déroule en Afghanistan, les lieux ont étés déguisés afin de donner cette impression. Le Guinness Book des Records jugeât que c’était le film le plus violent qui n’ait jamais été réalisé (en 1988). 3. Brüno (2009) Brüno est un documentaire qui a été filmé dans plusieurs endroits, y compris dans les rues de la Vieille Ville de Jérusalem. Sasha
Baron-Cohen, jouant le rôle d’un journaliste d’origine autrichienne et homosexuel, ne portant rien d’autre qu’une veste sans manche, un short moulant et quelques accessoires haredis, causa bien évidemment un scandale. Dans une autre scène du film, il interviewe un ex-agent du Mossad, Yossi Alpher et l’homme politique palestinien Ghassan Khatib près de la Porte de Sion, et Brüno confond – volontairement – hamas et hoummous.
4. Rien que pour vos cheveux (2008) Cette comédie relate les aventures burlesques de Zohan Dvir, un para-commando anti-terroriste israélien qui rêve de devenir coiffeur à New York. On vous le donne en mille : l’histoire est tirée de la vie de Nezi Arbib, ancien soldat israélien et propriétaire d’un salon de coiffure à San Diego en Californie. Ce succès du box-office révèle des vues de cartes postales des plages de Tel-Aviv avec une bandeson composée par des artistes israéliens, tels que Hadag Nahash, Infected Mushroom et Dana International. La sélection de films est basée sur un article de https://www.timeout.fr
ISRAËL
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La différence entre « Jeunes des Made in « Rock Israël ». Asaf collines » et ultra orthodoxes en Avidan, Idan Raichel, Noa, Israël ? Yasmin Levy
Qu’est-ce qui distingue les Jeunes des collines des ultraorthodoxes ? Un article de Jeune Afrique (1) : »Les Jeunes des collines sont principalement localisés dans les communes de Judée au-delà de la ligne verte et viennent des milieux urbains. Ils sont en rupture avec la génération précédente de leurs parents qui est une génération plus organisée politiquement. Ils vivent dans un monde à part, isolés géographiquement.
leur voix et ne plus être victime de cette image qui leur colle à la peau, de personnes violentes et complaisantes avec le milieu des Jeunes des collines. Car, les idéologies des deux groupes sont radicalement opposées.
Leur objectif est d’aller dans les avants postes et de gratter toujours plus de territoire sur un espace qui reste extrêmement confiné. Ils sont dans une optique de pionniers persuadés de la valeur messianique de leurs actions. À partir de là, les obstacles moraux et juridiques ne les arrêtent pas. Ils sont éparpillés en petits groupes, et sont en tout, quelques centaines de personnes. À l’opposé, la politique des ultraorthodoxes n’est pas une politique du pire qui conduit à l’affrontement général, ils sont dans une optique simple qui est de continuer à vivre leur vie à l’écart du reste de la société israélienne pour se vouer à l’étude des textes et à la prière.
Plusieurs groupes ultraorthodoxes ont choisi de participer aux élections. On retrouve parmi eux, le Shas, parti séfarade ou le Degel HaTorah, plutôt lié à l’ultraorthodoxie ashkénaze. Néanmoins, d’autres groupes au sein de l’orthodoxie font le choix de ne pas participer du tout au processus électoral. Ils refusent par exemple tout financement de l’État ou parfois même de détenir la nationalité israélienne. Car, pour eux, la création même de l’État d’Israël est contraire à la tradition religieuse. On estime à 10 000 personnes cette aile radicale, la plus vivement opposée à l’État hébreu. Cependant, les grandes obédiences de l’orthodoxie sont dans un compromis et considèrent qu’il faut participer au processus électoral pour représenter leurs intérêts lors des négociations au sommet de l’État ».
Ils condamnent fermement les attaques qui peuvent être perpétrées par les Jeunes des collines ou par d’autres extrémistes. Les rabbins réagissent mais ne le font qu’à destination de leurs fidèles. Le fait de communiquer faiblement en dehors de leur communauté est sans doute une de leurs grandes erreurs, mais le sujet fait de plus en plus l’objet de discussions. Ils s’interrogent sur la façon dont ils pourraient faire entendre
Les ultraorthodoxes vivent en communauté, plutôt à l’écart du reste de la société. Mais participent-ils à la vie politique du pays ?
(1) Jean-Yves Camus, spécialiste du sionisme dresse pour Jeune Afrique le portrait des mouvements radicaux et ce qui les différencie.
Le nouveau son israélien s’exporte avec succès. Car à l’étranger aussi on prête une oreille attentive à cette scène émergente : créative, prolifique et ouverte au monde, elle offre une alternative de qualité à la pop hébraïque passe-partout dominante, souvent en allant puiser dans des traditions longtemps occultées. Composée de jeunes artistes qui militent en faveur de la tolérance et prônent le respect des minorités, elle montre aussi une autre facette d’Israël.
1. Asaf Avidan Prodige folk. Il a 32 ans et vient de l’indie rock « made in Jerusalem » : le petit prodige folk à la voix androgyne, que l’on compare souvent à Janis Joplin, brûle depuis deux ans les planches du monde entier avec son groupe The Mojos. Different Pulses est son premier album solo. 2. Idan Raichel Un rêve de Mali. C’est en mariant électronique, écritures sacrées hébraïques et chants éthiopiens que ce pianiste a révolutionné la pop israélienne. Son duo acoustique avec la guitare du Malien Vieux Farka Touré marque un « retour à l’essence, dit-il. En tant qu’artiste israélien, je n’ai pas de racines. Au contraire, quand j’entends la musique malienne, je perçois sa profondeur héritée de plusieurs générations. Cela me nourrit. » Tel-Aviv, un samedi de décembre. Enguirlandés de loupiotes pour la fête de hanoukka,
les bars branchés de Kfar Saba commencent à se remplir des premiers noctambules venus rompre le shabat. C’est là, dans ce quartier périphérique très bobo de la capitale, qu’habite Idan Raichel, véritable star israélienne de la chanson multiethnique. Longues dreadlocks relevées sous un turban noir, cachemire sombre, treillis cintré et godillots militaires : le claviériste de 35 ans a tout du néo-branché. Dans son grand studio : piano, djembé, peinture abstraite au mur, ordinateur perché sur des piles de disques en vrac, qui trahit l’homme pressé. 3. Noa D’Esmeralda à nos jours. Quinze ans après avoir joué Esmeralda dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris, elle fait son grand retour en France avec un triple album comprenant un live de ses succès interprétés avec le Solis String Quartet et l’Israeli Songbook, recueil de chansons israéliennes contemporaines originales, qui inclut un titre en français, Vent d’automne, signé Philippe Besson. 4. Yasmin Levy Ladino, fado, flamenco. Fille d’immigrés turcs, cette chanteuse séfarade perpétue le ladino, la langue des juifs exilés d’Espagne. Dans son répertoire, des chants anciens collectés par son père, figure de cette culture en voie d’extinction, et des compositions de son cru avec orchestration classique, micro-tons arabes, couleurs flamencas et fadistes. Source : http://www.telerama.fr
http://www.jeuneafrique.com
Et Israël lança la voiture Le vol en montgolfière, une pliable. La « City Transformer » attraction étonnante à Tel-Aviv sur les routes en 2018 Une start-up israélienne lancée par le Dr Assaf Formosa, professeur à l’université israélienne de Shenkar à Ramat Gan (1) étonne. Ce Professeur a conçu un engin destiné à favoriser la qualité de vie des conducteurs. Son premier prototype de voiture a été dévoilé lors du Sommet international annuel des choix énergétiques et de la mobilité intelligente à Tel Aviv. L’objectif de la compagnie étant de mettre un premier lot de voitures à la disposition du public vers la fin 2018.
Survolez Tel-Aviv à bord d’une montgolfière dans le parc HaYarkon. Toujours eu envie de faire un tour en montgolfière ? Ne cherchez plus ! Pouvant atteindre jusqu’à 120 mètres de haut, le vol en montgolfière est une attraction étonnante et spéciale à Tel-Aviv. Avec une capacité d’accueil allant jusqu’à
30 personnes par vol, ce ballon massif gonflé à l’hélium offre une vue à 360 degrés de Tel-Aviv, de jour comme de nuit. Disponible dans le magnifique parc HaYarkon, cette attraction promet d’impressionner les visiteurs en quête de sensations fortes. https://www.timeout.fr
« City Transformer », agit grâce à un mécanisme de pliage innovant qui lui permet de passer de la largeur d’une voiture de tourisme conventionnelle à celle d’une moto, l’autorisant ainsi à se parquer dans les innombrables places réservées aux deux roues. Conçu à l’aide du logiciel « Altair Simulations », il intègre donc un châssis pliable à
absorption d’énergie mais dispose aussi de systèmes d’aide à la conduite avancée et plus encore répond aux normes de sécurité les plus sévères. Alimenté de batteries électriques facilement rechargeables, extrêmement léger, on pourrait presque dire du « City Transformer mono ou biplace » qu’il s’agit d’un nouveau mode de transport capable de perpétuer le plaisir de conduire une voiture avec tous les avantages inhérents au stationnement d’une motocyclette. Source : Coolamnews.com
POLITIQUE
Edition du 27 Décembre 2017 au 2 Janvier 2018
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Benjamin Netanyahou fait la Netanyahu à Macron : « Paris est promotion du Bitcoin en Israël la capitale de la France. Jérusalem
Avec la hausse fulgurante de la valeur du Bitcoin cette année et l’engouement qu’il y a eu autour de cette crypto-monnaie, c’est surprenant que tous les dirigeants du monde n’ont pas encore parlé du sujet. Dans certains pays, comme la Corée du Sud, la Russie ou encore la Chine, ce sujet n’est toutefois pas pris à la légère.
Récemment, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’est prononcé par rapport à cette technologie. Il a ainsi indiqué que le Bitcoin est en train de se développer alors que les banques sont destinées à disparaître. Lors d’une séance de questions-réponses au Parlement israélien, un journaliste a demandé au Premier ministre s’il allait encourager les israéliens à investir dans le Bitcoin. Il a répondu pourquoi pas. M. Netanyahu a expliqué que le Bitcoin est comme l’argent. Toutefois, il est important de mettre en
place un système qui permettra de limiter les risques de fraudes, a-t-il indiqué. Lors de cette réunion, il a également déclaré que les banques sont destinées à disparaître.
Pour la quatrième semaine consécutive, des milliers de personnes ont manifesté à travers le territoire israélien ce 23 décembre pour manifester contre le clan de Benjamin Netanyahou, à l’appel de Yoaz Hendel, ancien responsable en communication du Premier ministre israélien. Ces marches viennent en réaction aux allégations de corruption portées à l’encontre de Benjamin Netanyahou et de son entourage. Parmi les pancartes des manifestants, certaines dénonçaient le «Crime Minister», en référence à son poste de Premier ministre israélien, d’autres réclamaient la démission de son gouvernement : «Rentrez chez vous, les corrompus !» A Tel-Aviv, les ma-
que nous combattions l’agression. Le président Macron et moi sommes d’accord sur le fait que nous devons mettre fin à la principale source d’agression au Moyen-Orient qu’est l’Iran. L’Iran est partout. En Irak, en Syrie, au Liban déjà depuis longtemps, où le président essaie de changer valablement la situation, en prenant une véritable initiative que nous apprécions et soutenons. L’Iran est à Gaza, au Yémen. Nous devons faire ce que nous pouvons pour stopper l’Iran.
Lorsque les journalistes lui ont demandé son avis sur le suivi du taux de change actuel, le Premier ministre a indiqué qu’il sera impossible de continuer à ce rythme. Netanyahu est diplômé du MIT et avant sa carrière politique, il était consultant économique au sein du Boston Consulting Group. Comme beaucoup d’autres pays à travers le monde, l’Israël a également été emporté par la manie du Bitcoin au cours des deux dernières semaines. Les médias locaux rapportent l’évolution du prix de cette devise virtuelle. Ils interviewent des investisseurs qui sont devenus millionnaires grâce à cette solution. https://coin24.fr
Israël Manifs. Cauchemar pour le 1er Ministre tous les samedi soir
Des milliers de manifestants se sont à nouveau rassemblés, comme depuis plusieurs semaines, aux quatre coins d’Israël pour dénoncer la corruption du gouvernement de Benjamin Netanyahou. Certains réclament la démission du Premier ministre.
est la capitale d’Israël »
nifestants se sont retrouvés sur le boulevard Rothschild. «Comme tout le monde, je suis venue là pour manifester contre le gouvernement, contre la corruption, contre les menteurs et contre tout ce qu’on peut entendre en ce moment», a déclaré une activiste à l’agence Ruptly. Sur place, certains proclamaient des slogans tels que «C’est notre pays, pas celui de Netanyahou !» ou encore «La prison pour Bibi !». L’ancien ministre de la Défense israélien Moshe Ya’alon, très critique vis-à-vis du gouvernement, a harangué la foule en ces termes : «La corruption donne aux citoyens le sentiment que c’est l’injustice qui règne. Voilà un plus grave danger que les menaces que ceux que représentent l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et Daesh.» De Haïfa à Jérusalem en passant pas Rish Pina et Nahariya, des manifestations similaires se sont tenues à travers tout le pays, rassemblant plus de 10 000 personnes selon le journal Haaretz. Source: https://francais.rt.com
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait la déclaration suivante lors d’une conférence de presse conjointe à Paris (Début décembre 2017) avec le Président Français Emmanuel Macron (1) : « Paris est la capitale de la France. Jérusalem est la capitale d’Israël. C’est la capitale d’Israël depuis 3000 ans. C’est la capitale de l’Etat juif depuis 70 ans. Nous respectons votre histoire et vos choix, et nous savons qu’en tant qu’amis, vous respectez les nôtres. Je pense que c’est aussi essentiel pour la paix. Je pense que la paix exige d’être construite sur les fondations de la vérité, sur les faits du passé et sur le présent. C’est le seul moyen de construire un avenir pluraliste et prospère. Il y a un effort, continuellement dans les forums de l’ONU, l’UNESCO et ailleurs pour nier le lien millénaire du peuple juif à Jérusalem. C’est absurde. Vous pouvez le lire dans un très beau livre, ça s’appelle la Bible. Vous pouvez le lire après la Bible. Vous pouvez l’entendre dans l’histoire des communautés juives de notre diaspora, ‘L’année prochaine à Jérusalem, l’année prochaine à Jérusalem.’ Où est la capitale d’Israël ailleurs qu’à Jérusalem ? Où est notre Knesset, notre parlement ? Où est notre cour suprême, le siège de notre gouvernement, le bureau du premier ministre, le bureau du président ? Ce n’est pas à Beer Sheva, ce n’est pas à Ashdod. Ce sont des villes merveilleuses, mais c’est à Jérusalem. Ça a toujours été notre capitale. Et Jérusalem n’a jamais été la capitale d’aucun autre peuple. Je pense que plus tôt les Palestiniens accepteront cette réalité, plus tôt nous avancerons vers la paix. C’est pourquoi je pense que l’annonce du président Trump était si historique et si importante pour la paix. En quête de la paix, les États-Unis déploient de sérieux efforts. Et tout ce que je peux dire, comme je l’ai dit au Président Macron, je pense, si vous le voulez bien, que nous devrions donner une chance à la paix, en apportant des choses à la vérité historique, en ouvrant la possibilité de nouvelles négociations. Initiatives renouvelées. Maintenant, la paix exige non seulement que vous reconnaissiez la réalité, mais aussi
Ce que l’Iran essaie de faire en ce qui concerne Israël, en dehors du fait qu’il appelle ouvertement à notre anéantissement, c’est deux nouvelles choses. La première est de se retrancher militairement avec des forces terrestres, aériennes et navales en Syrie, dans le but déclaré de combattre et de détruire Israël. Nous ne tolérerons pas cela. Nous renforcerons chacune de nos paroles par des actes. La deuxième chose que l’Iran essaie de faire est de mettre à l’intérieur du Liban des missiles qui changent la donne, des missiles guidés de précision, de fabriquer et d’ajouter plus de 100.000 missiles et roquettes, pour ajouter des munitions guidées de précision, des milliers de ces armes, ce qui représente un réel danger pour Israël, ses villes et ses habitants. Nous ne tolérerons pas cela non plus. Nous nous tournons vers des dirigeants responsables et des dirigeants importants comme vous, cher président Macron, pour nous aider à faire reculer tout risque d’agression, pour nous aider à donner une chance à la paix. Pas seulement avec nos voisins palestiniens mais dans l’ensemble de la région. Dans l’ensemble de la région, il y a eu un changement, car beaucoup de pays arabes reconnaissent qu’Israël n’est pas leur ennemi mais leur allié indispensable pour combattre les deux sources de l’Islam militant et sa terreur : les Sunnites dirigés par Daesh, et les Chiites militants dirigés par l’Iran. Il y a là une bénédiction, parce que cela pourrait aider à ouvrir la voie à une paix ultime entre nous et nos voisins palestiniens comme entre nous et le reste du monde arabe. Je n’abandonne surtout pas le peuple iranien. Je leur parle périodiquement. Et je sais qu’ils souhaitent voir un changement aussi. Mais ce sera plus loin dans le futur. Aujourd’hui, notre travail consiste à prévenir toute agression et à donner à la paix toute la chance qu’elle mérite ». Source : 10 décembre 2017 / Déclaration du Premier ministre Netanyahu lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président Français Macron