Israël Actualités n°468

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GRATUIT - Numéro 468 - Edition du 7 Mars 2018 au 13 Mars 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 7 Mars 2018 au 13 Mars 2018

Justice pour Sarah…

Il aura fallu attendre près d’un an pour que l’institution judiciaire retienne le caractère antisémite du meurtre de Sarah Halimi. « La première chose que l’on apprend, sur les bancs de la fac de droit, me disait récemment un avocat, c’est que la loi ne tranche pas toujours en fonction de l’équité ou de la morale ». Il aura oublié l’évidence, dans son triste exposé de la situation. Qu’il ait fallu attendre un an et la multiplication des procédures, des demandes et des éléments de preuve versés au dossier, pour qu’enfin la juge d’instruction accepte de retenir le caractère antisémite de cet acte atroce en dit long sur l’état de notre justice, de son fonctionnement, et du déni dans lequel se complaisent la République et ses institutions vis-à-vis de l’islam radical et de l’antisémitisme virulent qui prospère au sein de certains quartiers, de certaines communautés. Pas toujours équitable, pas toujours morale, la justice est aussi, souvent atteinte de cécité. Je voudrais d’ailleurs saluer le travail des responsables communautaires juifs qui, à ce sujet, n’ont cessé d’œuvrer pour que cet assassinat ne soit pas considéré comme un simple fait divers, tout comme les avocats de la partie civile, qui ont multiplié les demandes pour que la circonstance aggravante soit retenue. Ce qui me dérange en revanche, c’est qu’un livre, sorte sur cette affaire, dans la précipitation et dans des conditions que je qualifierai « d’étranges ». Dans la précipitation car enfin, pour qu’une affaire de justice devienne littérature, encore faut-il que la justice soit passée. Comment sortir un livre sur un drame qui se joue en temps réel ? Dans des conditions « étranges » car je ne peux m’empêcher de noter l’étonnante

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

coïncidence entre la reconnaissance du mobile antisémite par la justice et la sortie fort à propos de cet ouvrage très bien renseigné. Cela aussi, d’ailleurs, me gêne. Noémie Halioua, journaliste, chef du service culture d’Actualité Juive, divulgue, de plateau télé en plateau télé, toutes sortes d’informations « exclusives » concernant le déroulé des faits. Soit ses informations n’ont rien d’exclusif, et je trouve indécent, de la part de cette journaliste de faire de l’argent et de la notoriété sur la dépouille de Sarah Halimi. Soit ses informations sont justement des scoops et c’est encore pire : cela signifie que la journaliste aurait pu faire son métier, en l’occurrence informer et tenir à la disposition de la justice ses éléments de preuve, afin que l’antisémitisme comme mobile du crime soit retenu bien plus tôt. Elle aura préféré jouer solo, garder ses petites sources pour elle, trouver un éditeur et faire d’un horrible crime, un os à ronger au sein de l’arène médiatique. La mort, dans des circonstances aussi douloureuses que tragiques de Sarah Halimi, est le reflet de ce qui gangrène notre pays, notre corps social : la montée d’un islamisme radical et en parallèle d’une virulente haine, au sein de la communauté arabo-musulmane, envers les juifs. Une haine qui cogne, qui agresse, et qui tue. Elle n’a rien à voir avec un sujet mondain que l’on évoquerait dans les salons à la mode et sur les plateaux télé, pour se faire mousser. Si la presse communautaire a bien un devoir en la matière, et un seul, c’est celui de la solidarité. J’y ajouterai la décence et le respect. Respect de la mémoire de la défunte, solidarité avec la famille, les proches, la communauté. Décence, enfin, parce que nous, plus que n’importe qui, avons le devoir de ne pas vendre notre âme au plus offrant dans ce genre de circonstances. Je ne suis pas sûr que madame Halioua ait pris en compte tous ces impératifs. J’ose espé-

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rer qu’à défaut d’être de bon goût, cette enquête opportuniste aura au moins eu le mérite d’aider la justice à rejoindre le camp de la morale, et de l’équité. On peut toujours rêver…

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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Sondage des Français d’Israël. Robert Assaraf, anicen patron 47% estiment que l’Etat « ne de Radio Shalom nous a fait pas assez » quittés le 5 mars 2018

Selon les statistiques, il y aurait environ 200.000 détenteurs de la citoyenneté française en Israël. Sur le plan numérique, cela représente en théorie entre 3 et 5 sièges à la Knesset. Le journal Makor Rishon a réalisé un sondage auprès de cette population pour voir où elle se situe sur le plan politique et religieux. La réponse globale est claire: une grande majorité se situe à droite ou au centre droit (72%) et se définit comme religieuse à divers degrés. Seuls 11% se définissent à gauche ou au centre gauche. Et ils sont une bonne moitié à souhaiter que Binyamin Netanyahou reste Premier ministre d’Israël.

Sur les intentions de vote en cas d’élections, le découpage est net et il est orienté plus à droite que la moyenne nationale, même s’il faut noter que 26% des personnes interrogées n’ont pas encore d’idée claire sur la question et 7% n’iraient pas voter: Likoud 26%, Habayit Hayehoudi 17%, Yahadout Hatorah 5%, Shass 5%, Camp Sioniste 4%, Koulanou 3%, un autre parti 3%, Yesh Atid 2%, Meretz 2% et Liste arabe unifiée 2%.

Il faut rappeler que les citoyens français ne sont pas tous juifs ce qui explique les 2% accordés à la Liste arabe. Par ailleurs, le parti Israël Beiteinou ne semble pas avoir la faveur des franco-israéliens. A la question de l’aptitude à occuper la place de Premier ministre, les réponses sont claires également:

Binyamin Netanyahou 45%, Naftali Benett 19%, Yaïr Lapid 5% et Avi Gabbaï 4%. Concernant l’orientation religieuse, 81% se définissent comme religieux contre 19% à peine comme “laïcs”. Et dans la catégorie “religieux”, 33% se définissent comme religieux-sionistes, 30% comme traditionnalistes et 5% comme orthodoxes”. Une autre donnée qu’il faut prendre en compte, est l’opinion des personnes interrogées sur l’aide à l’intégration fournie par l’Etat d’Israël: 47% estiment que l’Etat ne fait pas assez et 39% considèrent au contraire que l’Etat fait suffisamment d’efforts pour aider les olim. Source : lphinfo.com

Il est allé rejoindre sa fille Yaêl. Les funérailles ont lieu ce mercredi 7 mars 2018 à 11H00 au cimetière d’Ashdod en Israël. Barouh Dayane haemet


À LA UNE

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Netanyahu défavorable à des élections anticipées

Actuellement empêtré dans des affaires qui menacent sa coalition, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a exprimé son avis alors que commence à être évoquée la possibilité d’élections anticipées en Juin alors que la législature arrive normalement à son terme en Novembre 2019. « Il n’y aucune raison pour que cela arrive, s’il y a de la bonne volonté, moi j’ai de la bonne volonté, j’espère que les autres partenaires (de sa coalition) en ont aussi » s’est exprimé celui que l’on surnomme « Bibi » juste avant son départ pour les Etats-Unis hier avant de poursuivre : « Si c’est le cas, ce gouvernement

pourra finir normalement ses jours à la date fixée l’an prochain. » En plus des affaires judiciaires, le Premier ministre doit faire face à une crise gouvernementale. En effet, les partis ultra-orthodoxes dont le soutient cimente la coalition au pouvoir menacent de ne pas voter le budget 2019 ce mois-ci si la loi permettant aux jeunes étudiants en Yeshivot de ne pas se soumettre au service militaire obligatoire n’était pas à nouveau appliquée après que la Cour suprême a annulé la précédente loi d’exemption votée par le Parlement.

Guerre et Paix. Les forces américaines sont arrivées en Israël par air et par mer

Une réforme historique du secteur de l’électricité en Israël

L’équipe gouvernementale pour la réforme du secteur de l’électricité, dirigée par le directeur général du ministère des Finances Shaï Babad et le directeur général du ministère de l’Energie Udi Adiri, a conclu un accord de principe avec la Compagnie Israélienne d’Électricité (H’évrat H’ashmal) et la Histadrout, pour la mise en place d’une réforme historique de l’électricité, a indiqué le parti Koulanou du ministre des Finances Moshe Kahlon, dans un communiqué publié sur Facebook « Après des décennies, l’ère du monopole de l’électricité en Israël a pris fin, il y a aura donc bientôt des concurrents à la Hévrat H’ashmal (Compagnie d’électricité) !… La réforme historique que nous avons approuvée aujourd’hui après 20 ans d’efforts renforcera la concurrence dans le secteur de l’électricité », a déclaré M. Kahlon. De son côté, le ministre de l’Energie, Yuval Steinitz, a estimé que cet accord complexe « améliorera la sécurité énergétique, encouragera la concurrence et l’efficacité dans le secteur de l’électricité et entraînera une

baisse significative des prix de l’électricité à l’avenir. » « La réforme conduira à une efficacité accrue dans la CIE et au redressement de sa situation financière, conduira à l’entrée d’entreprises concurrentes dans la production d’électricité et dans l’approvisionnement en électricité, ce qui conduira naturellement à une amélioration du système électrique », a-t-il ajouté. Source : i24News.

Un grand exercice militaire israélo-américain a lieu du 4 au 15 mars. L’exercice a pour nom Juniper Cobra 2018 et y prennent part deux-mille soldats de Tsahal et deux mille cinq cent soldats appartenant au commandement de l’armée américaine en Europe. Les forces américaines sont arrivées il y a quelques semaines, par air et par mer. Selon LPH : « L’objectif de cet exercice de grande envergure est le renforcement de la coopération, de la coordination entre les deux armées, les nouvelles leçons que chacune des armées peut apprendre de l’autre et l’amélioration de la défense en cas d’attaques simultanées. C’est la neuvième fois qu’un tel exercice se déroule en Israël, le premier s’étant effectué en 2001, mais cette année il a une envergure jamais atteinte, du fait des nombreux défis auxquels Tsahal doit faire face. Les soldats de Tsahal qui y participent appartiennent à la défense aérienne de l’armée de l’air, aux unités de logistique et de médecins ainsi qu’à d’autres forces. L’exercice simulera une offensive aérienne et de missiles enne-

mis sur plusieurs fronts suivi par une arrivée de forces américaines pour prêter main forte à Tsahal. Divers systèmes seront testés, parmi eux les missiles anti-missiles ‘Hetz, le système Dôme de fer, les missiles Patriot ainsi que le système Kela David destiné à parer à des missiles plus puissants et qui est devenu opérationnel en 2017. Le lieutenant-général Tsvika Haïmovitz, commandant de la Défense anti-aérienne a déclaré que l’exercice Juniper Cobra 2018 est un aspect supplémentaire dans l’amélioration des capacités défensives de l’armée de l’air israélienne face à des défis simultanés, et qu’il traduit l’étroite coopération stratégique entre les armées israélienne et américaine. Du côté américain, le lieutenant-général Richard M. Clark, commandant de la force américaine qui participera à l’exercice a souligné que l’ampleur de cet exercice est le signe de la coopération étroite et la confiance qui règne entre les deux armées depuis des décennies ». LPH


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Liban, Israël, Chypre. Gaz : tensions en méditerranée

Navires de guerre, menaces, contrats de plusieurs milliards de dollars : la découverte de gaz en Méditerranée orientale fait naître de grands espoirs, mais génère aussi des tensions dans une région déjà explosive… Au large de l’île divisée de Chypre, membre de l’Union européenne, un récent blocage par l’armée turque d’un navire de forage du groupe italien Eni a ravivé un conflit vieux de plusieurs décennies, Nicosie réclamant la médiation de Bruxelles. Parallèlement, les États-Unis tentent de désamorcer un contentieux entre Israël et le Liban au sujet d’une zone offshore disputée. « Diplomatie de la canonnière » Après une série de déceptions depuis le lancement, en 2011, d’opérations de forage au large des côtes de Chypre, le groupe français Total et Eni ont annoncé, ce mois-ci, la découverte d’importantes réserves au sudouest de l’île. Mais quelques jours plus tard, alors qu’un navire d’Eni se dirigeait vers un autre bloc offshore, plus à l’est – près de la partie de l’île occupée par l’armée turque -, il a été bloqué par la flotte turque. Raison invoquée : « manoeuvres militaires » dans ce secteur. Vendredi, cinq bateaux de guerre turcs ont à nouveau bloqué le navire qui tentait d’avancer. D’abord considérées comme un facteur pouvant aider à un accord sur la réunification de l’île, les découvertes de gaz apparaissent aujourd’hui comme un obstacle majeur à la reprise des pourparlers entre les deux parties de l’île. Ankara réclame en effet la suspension de toute exploration par les dirigeants de la République de Chypre, reconnue par la communauté internationale, tant qu’une solution à la division n’est pas trouvée. Nicosie a réclamé à l’UE une médiation, affirmant que la Turquie avait « violé le droit international », et a lié la reprise des pourparlers de réunification au déblocage de la situation. L’Égypte a également été critiquée par Ankara, qui conteste un accord maritime la liant à Chypre. « Je ne pense

pas que la Turquie veuille provoquer une confrontation mais je ne crois pas non plus qu’elle puisse être complètement écartée », estime Andrew Neff du cabinet IHS Markit. Selon lui, « si l’un des bateaux de forage s’aventure trop loin » dans la Zone économique exclusive, près de la partie de Chypre occupée par l’armée turque, Ankara pourrait avoir recours à la « politique de la canonnière pour défendre ses intérêts ». « Guerre du gaz » Plus au sud, Israël a annoncé, le 19 février, la conclusion d’un contrat « historique » pour la fourniture de gaz naturel à l’Égypte, pays avec lequel il est lié par un traité de paix. Outre la perspective d’une plus grande indépendance énergétique, ces réserves gazières offrent à Israël l’opportunité d’exporter son énergie notamment vers l’Europe, voire de nouer de nouveaux liens stratégiques dans la région. La signature par le Liban voisin de son premier contrat d’exploration d’hydrocarbures offshore avec un consortium de groupes français, italien et russe a cependant contrarié l’État hébreu. En effet, l’accord concerne notamment un bloc dont une partie se trouve dans une zone maritime disputée avec Israël. Le puissant mouvement libanais Hezbollah, qui a été combattu par l’État hébreu en 2006 et qui possède des missiles pouvant atteindre les infrastructures offshore d’Israël, s’est dit prêt à défendre l’Etat libanais pour pouvoir remporter la « guerre du gaz ». Malgré ces intimidations, et au vu des besoins énergétiques du Liban et des contrats de plusieurs milliards de dollars espérés par Israël, aucune des deux parties n’a intérêt à s’aventurer dans un conflit, estime Eyal Zisser, directeur du département de l’histoire du Moyen-Orient à l’Université de Tel-Aviv. « Tout est une question d’argent, tout le monde peut perdre, tout le monde peut gagner ». Source Le Telegramme / koide9enisrael



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Elections Italie. Le boycott d’Israël au coeur d’une polémique

La communauté juive d’Italie a fait part de son indignation à l’annonce faite par le mouvement 5 étoiles de la candidature au ministère de l’industrie de Lorenzo Fioramonti, accusé par le Parti démocrate d’avoir soutenu le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Selon i24News : « L’annonce par M5S (mouvement 5 étoiles) de la candidature de Lorenzo Fioramonti pour le poste de ministre de l’Industrie au sein d’un éventuel gouvernement de Di Maio a suscité de l’inquiétude et de l’indignation dans le monde juif italien. Fioramonti, un docteur en économie s’est distingué dans le passé pour avoir soutenu la campagne de haine et de boycott contre Israël », peut-on lire sur la page du quotidien communautaire ebraiche 24.

La masse monétaire du marché noir en Israël estimée à 22% du PIB noir, a déclaré un responsable financier au Jerusalem Post. «Vous pouvez imaginer qu’au lieu de vous donner un bout de papier sur lequel il est écrit Banque d’Israël, je peux vous envoyer un code numérique qui a été émis par la banque centrale», a déclaré le responsable, expliquant que la rapidité est l’avantage clé de la nouvelle monnaie numérique potentielle par rapport aux transferts bancaires traditionnels.

« Fioramonti a même refusé de participer à un événement en Afrique du Sud, où il enseigne, car l’ambassadeur d’Israël Arthur Lenk devait s’y rendre », continue le quotidien se référant à des accusations portées par Emanuele Fiano du Parti démocrate.

Selon le média, le gouvernement israélien doit maintenant décider de poursuivre ou non l’idée et de l’inclure dans le budget supplémentaire de 2019. Le Jerusalem Post a souligné que les législateurs avaient cherché des moyens de réduire l’utilisation d’argent liquide dans le pays pendant plus de deux ans, faisant ainsi allusion au fait que le shekel numérique pourrait fournir une occasion parfaite de le faire.

Emanuele Fiano a quant-à-lui demandé à Luigi Di Maio de prendre position, dans la mesure où « si nous pouvons exprimer les critiques que nous voulons sur les choix des gouvernements de tous les pays, le boycott d’Israël est autre chose, très sérieuse ». Le M5S pourrait devenir dans ses élections législatives le premier parti du pays, mais il lui faudra probablement se résoudre à des alliances pour gouverner. Luigi Di Maio, le jeune candidat du Mouvement au poste de chef du gouvernement a aussitôt répondu à Emanuele Fianodu. « Il s’agit d’une information fausse. Le Mouvement n’est pas contre Israël, il est contre le boycott et il n’a pas de ministre contre Israël. Fioramonti a déjà clarifié cette histoire et appellera l’ambassadeur pour la clarifier », a affirmé Luigi Di Maio selon les médias italiens. Et d’ajouter: « je regrette l’exploitation que le Parti démocratique en fait contre mes ministres ».

La Banque d’Israël et le ministère des Finances ont travaillé sur l’élaboration d’une monnaie numérique soutenue par l’État, qui pourrait être introduite à partir de 2019, selon les médias locaux. Alors que la nouvelle monnaie aurait pour vocation de devenir un outil idéal pour les transactions sans numéraire par téléphone portable, son statut soutenu par l’État la rendrait moins pratique pour les utilisateurs de crypto-monnaies comme le Bitcoin, dont

l’objectif principal est la confidentialité et l’anonymat. Le soi-disant «shekel numérique», identique en valeur à un shekel physique, la monnaie nationale d’Israël, enregistrerait toutes les transactions effectuées par les utilisateurs via téléphone portable. Cela rendrait plus difficile l’évasion fiscale, ce qui limiterait la perte de millions de shekels des impôts qui passent par le marché

Selon les calculs du Haaretz, la masse monétaire du marché noir en Israël est estimée à environ 22% du PIB, ce qui signifie que le gouvernement perd environ 50 millions de shekels (plus de 12,1 millions d’euros) en taxes de vente non perçues chaque année. Israël n’est pas le seul à envisager la création d’une monnaie numérique. L’Estonie avance avec sa propre crypto-monnaie appelée «estcoin» et la Suède avec sa couronne électronique. La Russie, quant à elle, travaille également sur sa propre monnaie numérique le CryptoRouble. Source Sputnik News


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Prix Genesis. Le « Nobel Juif » est doté de $1 million. Qui en sont les récipiendaires?

Le philanthrope israélien originaire d’Afrique du Sud, Morris Kahn, a doublé la dotation du prestigieux Prix Genesis (surnommé le « Nobel juif » ), la passant à 2 millions de dollars, qui a été décerné cette année à l’actrice israélo-américaine Natalie Portman.

prix Genesis.

Créé en 2012, le prix Genesis est doté normalement de 1 million de dollars. Il est attribué une fois par an à une personne « qui a atteint l’excellence et la renommée internationale dans son domaine et dont ses actions et ses réalisations expriment un engagement envers les valeurs juives, la communauté juive et l’Etat d’Israël ».

Elle a déclaré que la générosité de Kahn, celui-ci ayant doublé la dotation, « montre sa compréhension de l’importance de défendre l’égalité des sexes ». Kahn a déclaré: « Je suis heureux d’avoir l’opportunité de soutenir Natalie Portman dans la noble mission à laquelle elle s’est dévouée ».

Parmis les anciens lauréats, il y a l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, l’acteur Michael Douglas ou encore le violoniste Itzhak Perlman. En novembre dernier, Nathalie Portman, actrice, réalisatrice et militante sociale reconnue mondialement, a été nommée cinquième lauréate du

Conformément à la tradition établie par les récipiendaires précédents, Nathalie Portman a déclaré qu’elle ferait don de l’argent du prix à des projets visant à promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes.

Stan Polovets, président et co-fondateur de la Fondation Genesis, a déclaré: « Ce bonus permettra de financer encore plus de projets pour promouvoir l’égalité pour les femmes ». Source Koide9enisrael

Une Académie en Israël pour la langue des Séfarades Le Directeur de l’Académie royale espagnole, Dario Villanueva, a déclaré par le biais d’un communiqué qu’une « académie nationale du ladino » serait créée en Israël avant l’automne 2019. Elle s’ajoutera aux 23 autres académies de langue espagnole déjà existantes dans le monde. Cette décision est intervenue après deux jours de colloque ayant eu lieu à Madrid. Le ladino, dérivé à la fois du vieux castillan et de l’hébreu est en voie de disparition. Les origines de cette langue remontent au temps de la persécution des juifs par l’Espagne. A la fin du XVème siècle, ils étaient plus de 200 000 sur le territoire espagnol. Nombre d’entre eux ont dû se convertir au catholicisme ou se résoudre à l’exil. C’est de ces exilés que les juifs séfarades descendent, et ce sont ces juifs qui parlaient le ladino, plus connu sous le nom de « judéo-espagnol. » Il a fallu attendre 1967 pour que le décret de l’Alhambra marquant l’expulsion des juifs, signé par Isabelle Ière de

Castille et Ferdinand II d’Aragon, soit aboli. Aujourd’hui il n’y aurait plus que 300 000 locuteurs du ladino en Israël et 200 000 autres dans le monde selon le journal espagnol El Pais. En Janvier 2017, Aki Yerushalayim, semestriel en judéo-espagnol publié par l’Autorité nationale du ladino a cessé de paraître pour des raisons financières. Le 20 février, David Hatchwell, le président de la fondation hispano-juive a tenu à rendre hommage à tous ceux qui « pendant cinq cents ans se sont efforcés de préserver une langue patrimoine de tout le monde hispanique. » Tamar Alexander-Frizer, présidente de l’Autorité nationale du ladino, un organisme crée en 1997 en Israël, a pour sa part déclaré « qu’il faut que nous transmettions cette langue aux jeunes parce que ceux qui le parlent aujourd’hui sont âgés. Le ladino n’est pas enseigné dans les écoles israéliennes alors que le pays reconnaît légalement cette langue. »

Entre l’Autriche et Israël, des relations bilatérales difficiles

Le chancelier conservateur Sebastian Kurz a indiqué vouloir « approfondir » les relations bilatérales entre l’Autriche et Israël, dont le gouvernement a fait savoir qu’il n’aurait pas, à ce stade, de contacts directs avec les ministres issus du parti d’extrême droite FPÖ entrés au gouvernement à Vienne. « Il est clairement indiqué dans notre programme de gouvernement que nous voulons approfondir les relations bilatérales avec Israël », a écrit M. Kurz sur son compte Twitter, après avoir rencontré l’ambassadrice d’Israël en Autriche, au premier jour de son mandat. M. Kurz a confié au Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite) six portefeuilles –dont ceux de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères– dans son cabinet de treize ministres qui a pris ses fonctions lundi. Le gouvernement israélien a fait savoir que le Premier ministre Benjamin Netanyahu est en « contact direct » avec le dirigeant

autrichien, chef du Parti chrétien-démocrate (ÖVP), mais que « pour le moment, Israël maintiendra des relations de travail au niveau des hauts fonctionnaires avec les ministères dirigés par un ministre du FPÖ ». M. Kurz avait réagi à cette annonce en se disant « optimiste » quant au fait de pouvoir « dissiper ces réserves dans les prochains mois ». Le chef du FPÖ et vice-chancelier Heinz-Christian Strache a pour sa part affirmé qu’il souhaitait un « contact amical, honnête et durable » avec Israël et que son parti était « l’un des principaux acteurs » dans la lutte contre l’antisémitisme en Autriche et en Europe. En 2000, Israël avait suspendu ses relations avec l’Autriche pour protester contre l’entrée dans une coalition gouvernementale du FPÖ, dirigé à l’époque par le sulfureux Jörg Haider. Source L’Orient le jour


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Des Municipalités espagnoles abandonnent le boycott des produits israéliens

C’est suite à l’abandon par une municipalité du nord de l’Espagne de ses appels au boycott d’Israël qu’un juge a annulé une disposition similaire prise par une autre municipalité, dans le sud du pays.

Un match de football opposera l’équipe nationale israélienne à l’Argentine de Messi le 9 Juin

L’ACOM, un groupe pro-israélien, avait porté plainte contre une résolution adoptée en 2016 par la municipalité de Cocentaina. Cette action judiciaire a mené la première cour d’Alicante à rejeter le texte qui s’en prenait aux intérêts économiques d’Israël. Cette annonce intervient deux jours après que la municipalit de Montcada i Reixac, située près de Barcelone, a abandonné sa propre résolution datant du mois de Décembre. Celle-ci faisait office de souscription au mouvement BDS. Ces deux dernières années, des militants pro-israéliens ont obtenu des dizaines de ju-

gement cassant les dispositions pro-BDS en Espagne, y compris par le biais de la Cour Suprême. Les avis légaux et les injonctions contre le BDS se sont multipliés en Espagne où les autorités ont considéré que ce mouvement politique était discriminatoire. La France, pour sa part, a mis le BDS horsla-loi. Le Royaume-Uni réfléchit aussi à prendre des dispositions légales similaires. Environ 50 municipalités espagnoles ont adopté des résolutions reconnaissant le BDS ces dernières années, ce qui fait de l’Espagne le pays le plus touché par le phénomène en Europe. Mais sept d’entre elles ont dû renoncer à leur appui sous la menace d’actions judiciaires de l’ACOM et quatorze autres ont abandonné leur soutien suite à des décisions des tribunaux. Deux municipalités ont suspendu leurs dispositions proBDS dans l’attente de leur jugement.

L’agence juive demande à Israël d’accorder l’asile à 500 jeunes migrants africains

La Fédération israélienne de football a annoncé jeudi qu’un match amical opposera la sélection israélienne à l’Argentine de Lionel Messi et de ses coéquipiers stars. La rencontre aura lieu le 9 Juin dans une ville qui reste encore à déterminer. La Fédération israélienne a expliqué que « les derniers détails du contrat doivent être réglés dans les prochains jours. » Les instances israéliennes ont accepté de verser trois millions de dollars pour avoir le privilège d’accueillir les finalistes de la précédente Coupe du

Monde, en 2014, qu’ils avaient perdue contre l’Allemagne. Cette somme pourrait être réduite si Lionel Messi venait à ne pas jouer la rencontre, de peur qu’il ne se blesse avant la Coupe du Monde en Russie qui se déroulera juste après. L’Argentine débutera la compétition le 16 Juin contre l’Islande, pour le premier match de son groupe qui comprend la Croatie et le Nigéria. Israël, pour sa part, n’est pas qualifié pour le Mondial.

Le conseil d’administration de l’Agence juive pour Israël a demandé, dans une lettre envoyée au ministre de l’Intérieur Aryeh Deri, à ce que soit « accordé un statut légal aux plus de cinq cents jeunes migrants arrivés en Israël il y a des années en tant que mineurs non accompagnés et qui ont été intégrés dans le système éducatif des villages de jeunes exploités par l’Agence juive et le ministère de l’Education. » Selon l’Agence juive « ces jeunes ont grandi dans un environnement éducatif israélien, parlent couramment l’hébreu, sont imprégnés de la culture israélienne et sont fidèles à l’Etat d’Israël. Il est donc juste qu’ils aient un statut légal. » Cette lettre fait suite à la décision d’Israël

de lancer une campagne d’expulsion des migrants non mariés venus d’Erythrée ou du Soudan, sous peine d’emprisonnement. Les femmes, les enfants et les hommes mariés ne sont pas concernés par ce plan, mais au moins la moitié des 38 000 demandeurs d’asile que comptent Israël pour être éloignés dans ce qui est une « première étape », d’après Benyamin Netanyahu.

L’Agence juive a par ailleurs demandé au gouvernement à ce que « chaque migrant ait la possibilité de demander l’asile et de bénéficier d’une procédure régulière et transparente dans l’examen de sa demande. » Israël pour sa part affirme que la majorité de ces demandeurs d’asile ne sont pas persécutés et ont migré pour des raisons économiques.


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Le célèbre Ron Ben-Yshai, Prix d’Israël du Journalisme

Naftali Bennett, le Ministre de l’Education israélien, a annoncé au correspondant de guerre Ron Ben-Yshai qu’il avait été choisi pour recevoir le Prix d’Israël du journalisme cette année.

et Chatila, lors de la première guerre du Liban, qui avaient été menées par des milices chrétiennes contre les camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth, sous la surveillance des forces israéliennes.

Sur Twitter, Bennett a fait référence à BenYshai, qui est actuellement journaliste pour le site d’information Ynet, en tant que « notre correspondant pour les affaires d’Israël. »

Ben Yishai, 74 ans, a grandi à Jérusalem et a fréquenté un pensionnat pré-militaire à Haïfa. Il a été commandant de peloton dans la brigade des parachutistes et a progressé jusqu’au grade de lieutenant-colonel avant de devenir le chef de l’unité de la collecte des renseignements. Il a commencé sa carrière de journaliste en 1966 en tant que correspondant économique de la radio militaire avant de devenir le correspondant militaire de la radio israélienne. En 1978, il entre à Yedioth Ahronoth comme correspondant à Washington. Il a commencé à diriger la couverture militaire et sécuritaire pour le journal trois ans plus tard.

Ce natif de Jérusalem a combattu « en première ligne » durant la Guerre des Six Jours en 1967 en tant que parachutiste puis a de nouveau été au cœur des combats en 2006 lors de la guerre du Liban. Ben-Yshai a aussi reçu une décoration honorifique pour sa bravoure lors de la guerre de Kippour, en 1973, lors de laquelle il a sauvé des soldats blessés. « Un excellent journaliste de guerre qui aime son peuple et son pays », a écrit le ministre de l’Education pour le définir. La commission des prix a publié un communiqué pour expliquer leur choix. Pour elle, Ben-Yshai a fourni des décennies de « couverture sécuritaire, militaire et internationale complète et fiable. » Le journaliste a « fidèlement » couvert les guerres d’Israël « en mettant l’accent sur l’aspect moral. » La commission a aussi mis en lumière ses reportages au moment des massacres de Sabra

En 1983, Ben-Yishai a été nommé commandant de la radio de l’armée et il a occupé le poste pendant trois ans avant de faire son retour au Yedioth Ahronoth. Il a ensuite travaillé à Ynet, où il occupe aujourd’hui le poste de correspondant militaire. Il est aussi une figure connue de la télévision israélienne dans laquelle il fait souvent office d’analyste militaire. Il recevra son prix le 19 Avril, jour des célébrations de l’Indépendance d’Israël.

Incroyable! L’export d’Israël vers l’Europe augmente de 20% Les exportations annuelles de biens et services d’Israël devraient dépasser pour la première fois les 100 milliards de dollars. En effet, le total des exportations pour 2017 devrait être supérieur de 5% à celui de 2016. Selon le rapport préliminaire, les exportations de biens et de services, excluant les nouvelles technologies et les diamants, ont atteint 92 milliards de dollars en 2017, une hausse de 6% par rapport à 2016. Si l’on exclut les exportations vers l’Autorité palestinienne, les exportations devraient atteindre 53 milliards de dollars en 2017, soit une augmentation de 1% par rapport à 2016. Les exportations industrielles, qui représentent 85% des marchandises exportées par Israël, ont augmenté de 3% en 2017 et atteignent un total de 45 milliards de dollars. Les exportations de diamants pour 2017 devraient totaliser 7 milliards de dollars, en baisse de 7% par rapport à 2016. Les diamants représentent 13% de toutes les exportations de biens. Les exportations agricoles devraient atteindre 1,2 milliard de dollars en 2017, soit une augmentation de 2% par rapport à 2016. L’agriculture représente environ 2% des ex-

portations totales du pays. Selon le rapport, les exportations israéliennes vers l’Union européenne ont augmenté de 20% en 2017. Les exportations de services de haute technologie ont également augmenté de 7%. Au total, 243 entreprises ont reçu une aide du ministère de l’Economie et de l’Industrie en 2017, contre 129 en 2016. Mardi, le ministre de l’Economie et de l’Industrie, Eli Cohen, a déclaré : “Les exportations israéliennes ont une grande importance pour l’économie, elles sont le moteur de la croissance économique et la principale source d’emplois stables du pays”. Source Koide9enisrael


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Visite historique à Jérusalem. Le Prince William se rendra cet été en Israël

Le prince William se rendre cet été à Jérusalem, une « visite historique » selon Benjamin Netanyahou. William, duc de Cambridge, né le 21 juin 1982 au St. Mary’s Hospital de Paddington (Londres), est un membre de la famille royale britannique au titre de prince. Fils aîné du prince Charles, prince de Galles, héritier du trône, et de Lady Diana Spencer, il est le petit-fils de la reine Élisabeth II et du prince Philip, duc d’Édimbourg. Il occupe, après son père, la deuxième place dans l’ordre de succession au trône de seize États indépendants et souverains, dits

royaumes du Commonwealth, ainsi qu’au titre de gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre. Le prince William épouse Catherine Middleton le 29 avril 2011 à Londres ; quelques heures avant cette cérémonie, il est fait duc de Cambridge par la reine avec les titres subsidiaires de comte de Strathearn et baron Carrickfergus. SELON EUROPE1. « Le prince William, deuxième dans l’ordre de succession au trône britannique, se rendra cet été en Israël a annoncé jeudi le palais de Kensington. Une demande du gouvernement. « Cette visite est effectuée à la demande du gouver-

nement de Sa Majesté », a précisé le palais sur Twitter, tandis que le secrétaire d’Etat britannique chargé du Moyen-Orient Alistair Burt a souligné qu’il s’agissait d’une « opportunité importante et unique pour promouvoir les liens diplomatiques et culturels dans la région ». Une première à plusieurs égards. Il s’agit de la première visite officielle d’un membre de la monarchie britannique, a indiqué une porte-parole du palais de Kensington. C’est aussi la première fois qu’un membre si haut placé de la famille royale se rend officiellement en Israël depuis la création de l’État hébreu en 1948, les précédentes visites of-

ficielles ayant été effectuées par les ducs de Kent (1998) et de Gloucester (2007), a-telle ajouté. Accueilli « à bras ouverts » en Israël. Peu après cette annonce, Benjamin Netanyahou a salué « une visite historique, la première du genre. Le Premier ministre israélien a également assuré que le prince William serait accueilli « à bras ouverts ». « Un hôte très spécial, et un cadeau très spécial pour les 70 ans de notre indépendance », a écrit sur Twitter le président israélien Reuven Rivlin, alors que son pays célèbre cette année les 70 ans de sa création ». Source : http://www.europe1.fr

Vu d’Israël. Idée géniale d’un SDF. Concurrence entre juifs, chrétiens, musulmans…

François Parafery, un SDF de Lille, a trouvé une idée géniale pour gagner plein d’argent en faisant la manche dans la rue. Grâce à sa pancarte qui demande quelle religion est la plus touchée par les sans domicile fixe, il crée ainsi une sorte de concurrence entre les religions. Entre les religions mais pas seulement, puisqu’il propose également un bol pour les athées et agnostiques. Et c’est évidemment dans le bol des athées qu’on trouve le plus d’argent, comme le prouvait une étude récente, les croyants sont rarement les plus généreux envers les démunis. Le bol des fumeurs de joint quant à lui est resté bien vide puisque ceux-ci devaient économiser pour se payer de l’herbe. Une superbe idée à partager en tous cas, qui permettrait surement à beaucoup de pauvres de sortir de la rue. Ou d’y rester, vu que cela rapporte. http://nordpresse.be



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Tsahal a officiellement reconnu le statut de «fiancées» de soldats tombés

France : 3 ans plus tard, le cimetière profané…l’est toujours !

Selon France 3, les 235 tombes du cimetière juif de Sarre-Union vandalisées le 15 février 2015, n’ont toujours pas été remise en état.

Trois ans après, les cicatrices sont toujours ouvertes, tant dans les mémoires que sur les tombes. Le 15 février 2015, cinq adolescents profanaient le cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin. En tout, 250 tombes ont été ravagées, ce qui avait suscité une vive émotion au niveau national, poussant François Hollande, alors président de la République, à se rendre sur place. Plus de trois ans après les faits, dont le mobile antisémite a été avéré par le procureur en charge de l’enquête, le cimetière attend toujours d’être reconstruit. Une longue attente qui commence à agacer les familles des défunts enterrés à SarreUnion. « On le vit assez mal. Les familles nous appellent, nous demandent où on en est », déplore Henri Dreyfus, administrateur du consistoire israélite du Bas-Rhin interrogé par France 3 Grand Est. Et de renchérir : « On a eu des entretiens avec un premier sous-préfet, puis un deuxième nous disant qu’il allait faire le maximum pour demander des fonds à l’État. Sans jamais y arriver. Je ne connais pas trop les arcanes de l’administration, mais je pense que ça doit être compliqué… » Seule

une quinzaine de tombes auraient ainsi été restaurées, laissant quelque 235 autres dans le même état qu’au lendemain du saccage. La remise en état de ces 15 sépultures aurait d’ailleurs coûté près de 60 000 euros, financés par l’État, détaille France 3. Une facture de « 800 000 ou 900 000 euros » En septembre dernier, les cinq adolescents jugés responsables de la profanation du cimetière juif de Sarre-Union ont été condamnés à des peines de 8 à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal pour enfants de Saverne. Le Consistoire du Bas-Rhin, en charge de l’entretien du cimetière, a notamment demandé que les cinq jeunes hommes soient condamnés à payer les frais de remise en état des tombes. D’après Henri Dreyfus, le coût du chantier s’élèverait à « 800 000 ou 900 000 euros ».

Lorsque survient la terrible nouvelle de la mort d’un soldat au combat, les pensées vont immédiatement et naturellement envers ses parents et grands-parents, ses frères et soeurs, leur conjoint(e) ou les enfants. L’Etat leur accorde alors un statut officiel qui leur accordera des droits afin de les aider autant que faire se peut à se mesurer à cette tragédie. Mais l’Opération Tsouk Eitan a mis en lumière une catégorie de personnes qui était jusqu’à présent oubliée: les fiancées ou les “petites amies des soldats qui sont tombés au combat, et qui sont elles aussi plongées dans une immense souffrance affective et psychologique. Les images poignantes des fiancées de Hadar Goldin ou de Youval Heymann avaient ému toute la population lors de cette opération antiterroriste. Une campagne avait alors été lancée par des fiancées et amies de soldats pour obtenir une certaine forme de reconnaissance de l’armée et de l’Etat. Mardi, Tsahal a officiellement reconnu le statut de “fiancées” de soldats tombés, ce qui leur accordera des droits sociaux similaires à ceux des autres proches familiaux. Cette mesure s’appliquera d’ailleurs aussi aux professions de la police et des services pénitentiaires. Celle qui a poussé en avant et accompagné

le processus est la députée Dr. Aliza Lavi (Yesh Atid), qui a d’abord contribué à la reconnaissance du terme “amie” par Tsahal, et obtenu que ce statut s’adresse autant aux fiancées officielles qu’aux amies. Les droits obtenus concernent par exemple les congés durant la semaine de deuil ou les jour des commémorations officielles ainsi que des aides financières pour les traitements psychologiques inhérents à ce genre de situation. La députée s’est félicitée de cette décision: “Nous avons accompli aujourd’hui un grand pas qui viendra en aide aux amies des soldats tombés qui doivent elles-aussi se mesurer au pire. Cela montre aussi que le deuil n’épargne personne (…) La sollicitude de la société et de l’Etat font partie intégrante du processus de guérison”. L’association “Hotir A’harav ‘Havera” (“Il laisse derrière lui son amie”), qui apporte de l’aide morale et psychologique aux fiancées ou amies en deuil a elle-aussi exprimé sa satisfaction et a remercié Dr. Aliza Lavi pour son action en faveur de cette reconnaissance. “Il s’agit de la réparation d’une lacune et d’une injustice qui existent depuis 70 ans, et qui reconnaît enfin les fiancées ou les amies des soldats tombés comme étant des personnes extrêmement proches d’eux et qui souffrent énormément”.



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Qui c’est lui? Pour les sites islamistes il est le « bon juif » idéal. Haine d’Israël

lisation des esprits (c’est-à-dire la propension à diviser le monde entre pur et impur) fait son chemin chez pas mal de juifs. Mais il y a aussi des juifs pour la Palestine, des soldats militant pour la paix, une presse déchaînée, des ONG brailleuses et une intelligentsia raffinée, sans oublier une justice, une police et tout le reste, pour défendre l’Etat de droit s’il est menacé. Bref, toute une cacophonie judéo-israélienne dans laquelle on souhaite bonne chance à un dictateur.

L’historien israélien, Zeev Sternhell, a comparé l’Etat hébreu au « nazisme à ses débuts ». L’édito d’Elisabeth Lévy. Un Israélien qui compare Israël au « nazisme des débuts », voilà qui ne peut qu’enchanter, du Monde à France Inter, de Mediapart au Muslim Post. D’autant plus que Zeev Sternhell a l’avantage de conférer une pseudo-scientificité à deux grandes causes, la détestation de la France et la haine d’Israël – quel autre sentiment peut inspirer un pays en voie de nazification ? En effet, avant de devenir le savant utile de l’antisionisme extrême gauchiste européen, Sternhell s’est rendu célèbre avec Ni droite, ni gauche, publié en 1983, une analyse du fascisme français qui est à peu près partout et toujours prête à resurgir, thèse assez proche de celle de L’idéologie française de BHL, paru deux ans plus tôt, et recyclée depuis en mépris du populo et de ses idées nauséabondes. Sternhell, leur « bon juif » idéal Bref, avec Shlomo Sand, l’historien qui considère que le peuple juif est un mythe, et quelques autres, Sternhell fait partie des Israéliens fréquentables. Et pour les sites is-

lamistes il est le « bon juif » idéal. Ce qui est marrant, c’est que, même concernant le fascisme français, Shlomo Sand lui conteste la qualité d’historien. De fait, outre qu’elle est abjecte, sa comparaison est idiote car elle oublie un léger détail : il n’y avait pas, en 1930, de conflit entre les Juifs et l’Allemagne, ni de Juifs souhaitant bruyamment la disparition de l’Allemagne ou célébrant la mort de petites filles allemandes. Le plus écœurant, c’est la gourmandise avec laquelle notre radio publique s’est jetée sur cette bonne feuille. En dépit d’une actualité chargée, sur France Culture, on lui a accordé l’honneur des titres, honneur inédit pour un texte de cette nature. Emportée par son élan – ou son inconscient-, la journaliste a annoncé : « Un intellectuel israélien compare Israël au nazisme des années 1940. » Sternhell, et c’est déjà dingue, parle du nazisme des débuts. Celui des années 1940, c’est celui de la fin – de l’extermination. Peu importent ces distinctions, nombre de journalistes, imbus de leurs grands sentiments et de leur méconnaissance totale du dossier, étaient trop heureux de trouver, sous une plume israélienne, cette confirma-

tion de tous les poncifs qu’ils ont en tête. Saluons donc Bernard Guetta qui, ce mardi matin, a remis les pendules à l’heure. Tout n’est pas faux, bien sûr, dans le libelle publié, lundi 19 février, par Le Monde sous le titre accrocheur : « En Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts ». Sternhell s’appuie sur des projets du gouvernement de geler par la loi et pour toujours le statut de Jérusalem, ainsi que sur des signes réels de la montée d’un nationalisme raciste. Mais, faute de regard historique (ou, dit plus simplement, de la prise en compte du contexte), il sort subrepticement de la route de l’argumentation pour dérouler un scénario qui conduit au mieux à l’apartheid et au pire suivez mon regard. La hallalisation des esprits fait son chemin Il y a en effet en Israël des rabbins qui ont appelé à l’assassinat d’Yitzhak Rabin, ou des élus qui réclament des salles d’accouchement séparées pour les Arabes et pour les Juives. Le nationalisme extrémiste, volontiers raciste sur les bords, progresse, y compris dans l’armée. En tout cas, la halla-

Surtout, tout occupé qu’il est à déceler les germes de nazisme chez ses concitoyens, Sternhell oublie de porter son regard un peu plus loin. S’il l’avait fait, il aurait pu entendre et voir des expressions beaucoup plus inquiétantes du nationalisme trempé dans l’antisémitisme le plus crasse, expressions qui vont jusqu’au poignard, à la roquette, sans oublier la volonté de destruction tranquillement assumée dans des mosquées ou des salles de classe. Ajoutons qu’en Israël, Sternhell et les autres ont pignon sur rue et c’est très bien. S’il y a des partisans de la paix avec Israël dans le monde arabe, ils rasent les murs, ou sont menacés de mort. Et dans les pays arabes, il n’y a pas de question juive. Sans majorité juive, il n’y a plus d’Etat juif S’il avait vu tout cela, Sternhell aurait compris que la volonté de conserver une majorité juive ne révèle nullement une haine raciale. La plupart des Israéliens le savent, sans majorité juive, il n’y a plus d’Etat juif. Fin du sionisme, chapitre clos. C’est d’ailleurs ce souci qui devrait conduire le gouvernement israélien à rechercher une séparation négociée avec les Palestiniens, qu’ils soient ou pas (et ils ne le sont pas) les partenaires idéaux. Oui, l’occupation qui pourrit la vie des Palestiniens opère un travail de sape souterrain dans la société israélienne. Mais le danger, pour Israël, n’est pas de sombrer dans le nazisme. Il est de perdre le sens de la pluralité – et de finir par ressembler à ses voisins. Elisabeth Lévy Source: Causeur


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Israël Eglises. Peace & Money. Suspension des actions fiscales à Jérusalem

Le Saint-Sépulcre, le lieu le plus saint du christianisme à Jérusalem, va rouvrir ses portes mercredi après avoir été fermé trois jours pour protester contre des décisions israéliennes, ont annoncé, mardi 27 février au soir, les Églises grecque orthodoxe, arménienne et catholique. « L’église du Saint-Sépulcre sera rouverte aux pèlerins demain à 4 heures », ont annoncé les Eglises dans un communiqué conjoint, peu après une décision israélienne de suspendre ses actions ayant conduit à la fermeture du lieu saint. Le gouvernement israélien a en effet annoncé, mardi, la suspension des actions fiscales et législatives ayant conduit les Eglises à la décision exceptionnelle de fermer le Saint-Sépulcre. Malgré cette annonce, les portes du lieu saint restaient closes en milieu d’après-midi. Les chefs des Eglises grecque orthodoxe, arménienne et catholique, qui partagent la garde du site, avaient fait fermer dimanche l’église construite sur les lieux présumés de la crucifixion et du tombeau du Christ. Depuis lors, des milliers de visiteurs du monde entier ont trouvé portes closes ce lieu spirituel et touristique majeur, improvisant des prières sur le parvis et exprimant leur dépit. La mesure n’a que de rarissimes précédents au cours du quart de siècle écoulé et est à la mesure de la crispation qu’entendent exprimer les chefs des Eglises. Ces derniers dénoncent la décision récente de la municipalité israélienne de Jérusalem de leur faire payer des impôts sur une partie de leurs biens immobiliers. Les taxes ne porteraient pas sur les lieux de culte, comme le Saint-Sépulcre, mais sur les biens qui génèrent des revenus, des loyers par exemple, dit la municipalité. Les arriérés sont chiffrés par la mairie à quelque 150 millions d’euros. Autant d’argent qui ne financerait plus leurs importantes œuvres sociales, disent les Eglises. Suspension de la collecte des taxes Elles s’insurgent aussi contre une proposition de loi qui permettrait à l’Etat israélien d’exproprier des terres vendues par l’Eglise

orthodoxe à des investisseurs privés, un texte dans lequel les Eglises voient une atteinte à leurs droits de vente et donc de propriété. Le gouvernement israélien a annoncé mardi dans un communiqué la suspension de la collecte des taxes ainsi que de l’examen de la proposition de loi. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le maire de Jérusalem, Nir Barkat, se sont entendus sur la création d’un groupe de travail « qui négociera avec les Eglises une solution » à cette question d’impôt, ont dit les services du premier ministre. A la demande des Eglises, M. Nétanyahou a aussi chargé un de ses ministres de se pencher sur la question des ventes de terrains. Pendant ce temps, « toute activité législative sur ce sujet est suspendue », ont annoncé les services. La proposition de loi vise, selon ses promoteurs, à rassurer les habitants de Jérusalem qui craignent de voir les investisseurs auxquels l’Eglise aurait vendu des terres les expulser pour des programmes plus rentables. Aucune réaction n’a été obtenue dans un premier temps de la part des Eglises. Au-delà des impôts et du texte parlementaire, les Eglises s’alarment d’agissements visant, selon elles, à amoindrir la présence chrétienne à Jérusalem. Dans une ville comme Jérusalem, proclamée par les Israéliens leur capitale indivisible et revendiquée par les Palestiniens pour capitale de l’Etat auquel ils aspirent, le soupçon d’hégémonisme au détriment des minorités n’est jamais loin. Les quelque 50 000 chrétiens de Cisjordanie et de Jérusalem partagent largement avec les Palestiniens musulmans une vision nationale de Jérusalem. Le Saint-Sépulcre se trouve dans la Vieille ville, dans Jérusalem-Est, annexée par Israël. L’annexion est considérée comme illégale par la communauté internationale. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr

Le CAMPUS-FSJU s’occupe aussi du Capitaine en pleine mer !

Pendant longtemps, les structures communautaires se sont préoccupées de la formation initiale des Enseignants et tous les dix ans, des futurs Directeurs d’écoles juives. Mais c’était oublier qu’on devient le plus souvent, dans l’enseignement privé, Directeur sans préparation parce qu’il suffit d’avoir enseigné pendant 5 ans et d’avoir les titres requis pour se voir confier cette responsabilité essentielle. Or, contrairement aux apparences, c’est vraiment s’engager dans un autre métier qui requiert des compétences spécifiques et un apprentissage complexe. C’est pourquoi, depuis 2 ans, le CAMPUS-FSJU a décidé de mettre en place, une formation initiale en poste pour épauler ceux qui sont déjà en pleine mer et aux commandes d’un navire avec ses marins et ses passagers, sans y avoir été préparés. Le métier est de plus en plus complexe et les charges sont de plus en plus lourdes. Le Directeur-Capitaine doit maîtriser tout à la fois, la pédagogie qui est son métier premier, mais aussi la dynamique de groupes, la gestion des ressources humaines, la gestion financière, les règles d’hygiène et de

sécurité alimentaires en restauration collective, le droit du travail, les grands principes de la communication, etc. Tout ce qui permet, non seulement, de faire face à l’imprévu, mais aussi, de mener à bon port, le navire-école, c’est-à-dire, la réussite du plus grand nombre. Sans compter que ce Directeur est également porteur du projet juif de l’établissement, l’interlocuteur privilégié des parents d’élèves, du Conseil d’Administration, des responsables académiques et des autorités municipales ou de polices locales. Ce métier complexe et riche s’apprend pour que le talent naturel de ceux qui l’exercent ne s’épuise pas dans le quotidien. Tout ceci correspond à une certification professionnelle nationale, à laquelle des Directeurs auront droit à la fin d’un parcours de formation exigeant, répartie sur 2 années. C’est ainsi, que le CAMPUS-FSJU participe, au quotidien, à l’amélioration de la qualité de la vie associative. Patrick Petit-Ohayon Directeur Général du CAMPUS-FSJU


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Le campus francophone de Netanya invite la chanteuse Déborah Benasouli

Chants de combats et d’espoir. Un récital de Déborah Benasouli Le campus francophone de Netanya a décidé d’inviter la chanteuse Déborah Benasouli pour apporter une touche musicale à son cycle de conférences sur le thème ”Pouvoirs et contre-pouvoirs”.

Vous voulez investir en Jordanie ? Difficile si vous êtes juif où israélien Le Premier ministre jordanien a présenté la semaine dernière un programme sans précédent qui offre aux investisseurs étrangers la nationalité jordanienne ou la résidence permanente à condition qu’ils respectent l’un des nombreux critères. Parmi ces critères: un investissement de 1,5 million de dollars en obligations d’état; un investissement d’un million de dollars dans une petite ou moyenne entreprise en Jordanie pour une période de cinq ans; un investissement de 2 millions de dollars dans un projet du royaume (1.5 million de dollars seulement si l’entreprise est située en dehors de la capitale Amman et apporte au moins 20 opportunités d’emploi sur une période de trois ans). Le gouvernement a aussi décidé qu’un citoyen étranger pourra bénéficier du statut de résident permanent s’il acquiert un bien immobilier et qu’il ne le revend pas pendant dix ans. Une tournure antisémite Suite à la crainte exprimée par de nombreux jordaniens sur les réseaux sociaux et sur les

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médias, au moins 15 parlementaires jordaniens ont sollicité le Premier ministre pour qu’il rectifie le programme de citoyenneté qu’il a présenté. Ces parlementaires, pour la plupart membres de l’opposition islamiste, ont exigé que les hommes d’affaires juifs ne puissent pas bénéficier du programme de délivrance de la citoyenneté. Ce qui a suscité l’inquiétude des critiques a été la précision apportée par le gouvernement, déclarant que la délivrance de citoyenneté s’appliquerait sur tout investisseur étranger sans distinction religieuse aucune. Sauf que le gouvernement s’est réservé une porte de sortie: il a annoncé que la délivrance de nationalité serait octroyée conformément aux « préoccupations sécuritaires ». Le gouvernement jordanien – qui est encore fortement critiqué pour avoir signé l’accord sur le gaz avec Israël – n’a pas réagi officiellement à cette demande. Cependant, il semblerait qu’il aurait tendance à l’adopter, tout au moins en partie. Source : coolamnews.com

Le titre du récital annonce tout un programme: ”Chants de combats et d’espoir”. LPH a voulu en savoir plus. Le P’tit Hebdo: Comment est née l’idée d’un tel concert? Déborah Benasouli: Claude Brightman et Nicole Fahri sont venues me trouver pour me proposer d’intervenir dans le cycle ”Pouvoirs et contre-pouvoirs” du campus. L’idée qu’elles me proposaient était de mettre une touche artistique et musicale afin de toucher le public par un autre biais que celui des conférences. Lorsqu’elles ont évoqué le thème qu’elles souhaitaient donner à ce récital, j’ai tout de suite été séduite.

de donner le meilleur. L’espoir et le combat se rejoignent dans la notion d’action. Les chansons, la musique que j’interprète doivent susciter des émotions mais aussi de la réflexion et l’envie d’agir. C’est pourquoi je chanterai des reprises d’auteurs engagés, des textes qui nourrissent l’espoir, celui qui donne envie d’aller plus loin, de passer à l’action. Lph: Que pourra-t-on entendre le 4 mars au Campus Francophone de Netanya? D.B.: Des airs connus comme Le Chant des Partisans ou le Déserteur. Des chansons de Boris Vian, Claude Nougaro, Barbara, Georges Moustaki. J’ai aussi voulu donner une touche afro-américaine, parce que cette musique m’est chère et qu’elle transmet des messages extrêmement importants. Ainsi, je reprendrai des chants interprétés par Nina Simone. Il y aura aussi des chants brésiliens et chiliens. Nous ferons un tour d’horizon et du monde des chants engagés.

Lph: Qu’est-ce qui vous a plu? D.B.: Le sujet me parle beaucoup. Je suis avant tout une chanteuse de blues et de jazz. Ces deux musiques traduisent une envie de révolutionner le statut d’un peuple en souffrance. Elles ont beaucoup à apporter au niveau des émotions mais aussi de l’intellect. Le jazz est basé sur la créativité et l’improvisation. Il symbolise un peu ce que l’on vit en Israël: un pays dans lequel on ne peut pas s’endormir, où il faut toujours être en mouvement.

Lph: Qui vous accompagnera sur scène? D.B.: Je serai accompagnée de mon pianiste qui est avant tout, mon pilier, Yakov Muravin. Nous avons remporté ensemble récemment une compétition d’artistes de blues en Israël. Je chanterai aussi avec deux autres grands musiciens que j’apprécie énormément: Marcelo Nami, guitariste brésilien, avec lequel je ferai bientôt un duo à Jérusalem, et Ilya Magalnik, accordéoniste. Je dois aussi citer Sonia Soudri, qui bien qu’elle ne monte pas sur scène avec moi, joue le rôle de conseillère artistique et m’aide beaucoup pour que les représentations soient merveilleuses pour moi et surtout le public.

Lph: Est-ce le sens que vous donnez aux mots ”combats” et ”espoir”? D.B.: Pour moi le combat c’est d’abord celui que l’on mène avec soi-même afin

Concert le dimanche 04 mars à 20h Campus Francophone de Netanya Réservations: 09-8607898 / 09-8607417 / francophonie010@netanya.ac.il





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Yoni Chetboun propose de révolutionner le modèle de gestion de Netanya

« Il est temps de révolutionner le système municipal et de donner un service efficace et de proximité aux habitants de notre ville ». Le candidat au poste de maire de Netanya, a lancé un programme innovant pour gérer la ville intitulé « une mairie de proximité au service des habitants ». Ce programme a été rédigé à la suite d’une série de réunions menées par Yoni Chetboun ces derniers mois avec les habitants de la ville. La concertation a mené à une constatation simple : il y a une centralisation excessive dans la gestion de la ville qui entraîne de sérieuses lacunes dans l’accessibilité au service pour les résidents. « Netanya est aujourd’hui gérée par une méthode centralisée, ancienne et inefficace qui nuit finalement aux habitants de la ville ». Par conséquent, après une étude approfondie auprès d’experts, Yoni Chetboun et son équipe se sont inspirés de plusieurs modèles de gestion municipale qui existent en Israël et dans le monde, notamment le modèle parisien, pour élaborer un nouveau système de gestion pour Netanya : la ville sera divisée en 7 arrondissements. Dans chaque arrondissement, il y aura une mairie d’arrondissement et dans chacune, un représentant qui parle français. Dans chaque mairie d’arrondissement, un directeur et des employés issus de tous les services municipaux (culture, éducation, affaires sociales, propreté, service financier – Arnouna – …) fourniront un service de proximité continu aux résidents de cet arrondissement. Selon Yoni Chetboun, « le problème qui dérange le plus les résidents est le faible niveau de services de la municipalité. Grâce à cette nouvelle gestion plus efficace, il n’y

aura plus d’entrepreneurs en infrastructure qui travaillent des mois sans supervision. Tout sera contrôlé par le directeur de l’arrondissement qui vérifiera que les projets soient effectués en temps et en heure et m’informera des avancées. Je ne laisserai plus les « combines » diriger notre ville ». Dans ce projet, le directeur d’arrondissement aura un rôle central, recevra les pouvoirs, les ressources et le budget nécessaires pour agir efficacement dans son domaine et sera en liaison permanente avec la mairie centrale. Parmi ses nombreuses tâches : - organiser des « jours de service pour le résident » sur des sujets pertinents comme l’éducation par exemple. Lors de ces journées, tous les acteurs liés au thème du jour seront présents à la mairie d’arrondissement pour répondre aux questions des habitants ; - siéger chaque mois en conseil d’arrondissement avec les responsables de chaque service municipal de la mairie d’arrondissement pour contrôler leur travail et ce, en concertation avec les habitants de l’arrondissement : « Un maire fort n’a pas peur de décentraliser et de diriger la ville en collaboration avec ses habitants », a expliqué Yoni Chetboun. « Je m’engage à opérer cette révolution sans budget supplémentaire et avec les employés municipaux déjà en fonction ». Netanya compte 243 000 habitants et devrait atteindre 350 000 dans les années à venir. Rien que la partie sud de la ville compte environ 74 000 habitants, une population égale à celle de Raanana. Cela illustre plus que toute autre chose le besoin d’un nouveau plan stratégique basé sur la décentralisation et la division en arrondissements.

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Le debrief de la semaine Entrée de Simone Veil au Consistoire L’Elysée a confirmé que Simone Veil entrera au Panthéon le 1er juillet, un an après son décès le 30 juin 2017 à l’âge de 89 ans. Elle sera la cinquième femme à être inhumée au Panthéon, à Paris, nécropole laïque des «grands hommes» français dont la «patrie reconnaissante» veut honorer la mémoire. Messi en Israël avant la Coupe du Monde Israël accueillera l’équipe d’Argentine et ses stars, le 9 juin, à une semaine du début de la Coupe du monde de Football. La Fédération israélienne a accepté de verser trois millions de dollars pour faire venir les doubles vainqueurs de la Coupe du Monde (1978 et 1986) et finalistes malheureux en 2014, ont indiqué les médias israéliens. Le Guatemala déplacera son ambassade à Jérusalem en mai Le Guatemala va transférer son ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem au mois de mai, deux jours après le déménagement de celle des Etats-Unis. Le président guatémaltèque Jimmy Morales a fait cette annonce à Washington, devant la conférence annuelle de l’AIPAC.

Tariq Ramadan aurait usurpé ses titres universitaires Les ennuis s’accumulent sur Tariq Ramadan, déjà mis en examen pour viols. Le Point rapporte que Ramadan, qui se présentait comme « professeur de philosophie et d’islamologie à l’université de Fribourg, n’était ni professeur ni même assistant … Netanyahou hostile à des élections anticipées Interrogé sur l’éventualité d’élections législatives anticipées, Benjamin Netanyahou a affirmé samedi qu’il « n’ y avait aucune raison pour que cela arrive, s’il y a de la bonne volonté, moi j’ai de la bonne volonté, j’espère que les autres partenaires (de sa coalition) en ont aussi ». Le terme de la législature actuelle expire en novembre 2019. Hommage au Grand Rabbin Henri Schilli C’est dans une synagogue de la rue Vauquelin comble que le Consistoire de Paris a rendu lundi un émouvant hommage à celui qui fut un des grands rabbins au XXème siècle. Grand Rabbin de France de 1952 à 1954, il fut surtout l’emblématique directeur du Séminaire israélite de France pendant vingt-cinq ans.

Abu Dhabi. L’équipe de jujitsu d’Israël gagne 2 médailles et Un voyage unique : Amsterdam une montre « fantaisie » et ses connexions séfarades

Depuis l’installation des Marranes portugais fuyant l’inquisition au 17ème siècle et de leur contribution à la prospérité économique de la Hollande, grâce à leur rayonnement culturel, Amsterdam fut surnommée la nouvelle Jérusalem. Au cours de ce voyage de quatre jours, des visites en car privatisé et en bateau sur les canaux permettront de découvrir la très belle synagogue portugaise construite en 1675 et toujours en activité avec les apparats des cérémonies séfarades, l’antique cimetière Oude Kerk qui renferme les tombes de vénérables rabbins réputés des siècles passés. L’ancienne demeure du marchand Juif Isaac Pinto fondée en 1760. L’ancien théâtre Juif Hollandshe Shouwburg, la taillerie de diamant de Samuel Gassan et aussi la maison d’Anne Frank.

Les très anciennes relations entre la Hollande et les communautés Juives séfarades d’Afrique du nord virent s’illustrer au 17ème siècle le célèbre pirate Juif Marocain d’origine Espagnole Samuel Palache. Il fit avec l’aide de la marine Hollandaise, la chasse aux navires Espagnols. C’est aussi le cas d’autres pirates Juifs Séfarades aux Caraïbes qui aidèrent la Hollande à chasser les Espagnols de certaines îles et les Portugais

du nord du Brésil.

Au 19ème siècle, plusieurs familles Juives de Tunis, pour atténuer les lois restrictives liées à la dhimmitude imposée dans les pays Musulmans, obtinrent la protection de l’ambassade de Hollande à Tunis et ceci grâce aux liens familiaux et économiques qui unissaient certaines familles Juives livournaises aux Juifs d’Amsterdam. TGMM (Tunis Groupe Mémoire Méditerranéenne) organise un nouveau voyage à Amsterdam strictement cacher, du jeudi 19 avril matin au dimanche 22 avril 2018 soir à la découverte d’Amsterdam et de son passé Juif.

L’équipe israélienne de jujitsu a remporté deux médailles d’or aux championnats du monde juniors d’Abu Dhabi. Meshi Rosenfeld a remporté l’or dans la catégorie des moins de 55 kg, battant en finale un adversaire du Kazakhstan. Nimrod Rieder a également remporté l’or dans la catégorie des moins de 77 kg après avoir battu un adversaire du Kirghizstan en finale. Rieder a battu un autre israélien, Amir Alroy, en demi-finale. Alroy a reçu la médaille de bronze. Shalev Hazut et Yarin Chriki ont remporté les médailles d’argent chez les moins de 66 kg et moins de 60 kg. Sara Kovaliov, 16 ans, a remporté la médaille d’argent chez les moins de 48 kg. Alors que l’équipe israélienne arrivait à l’aéroport pour revenir en Israël, le chef du service de sécurité local qui accompagnait l’équipe lors de la compétition a remis à Kovaliov un cadeau offert par un cheikh local, une montre fantaisie. L’équipe israélienne est revenue à la maison avec deux médailles d’or, quatre médailles d’argent et sept médailles de bronze, 13 médailles au total. C’est la deuxième compétition sportive

internationale qui se déroule à Abu Dhabi dans laquelle l’équipe israélienne n’était pas autorisée à porter ou à montrer le drapeau israélien ou à faire jouer l’Hatikva. En octobre, la délégation israélienne de judo a été contrainte de concourir dans les memes conditions scandaleuses. Pour cette compétition, les organisateurs de l’événement ont déclaré que l’équipe israélienne ne pouvait pas être identifiée comme étant israélienne en raison de « problèmes de sécurité ». Cependant, l’équipe israélienne a déclaré avoir été chaleureusement accueillis par les organisateurs de l’événement. Erez Alroy, le chef de la Fédération de JiuJitsu d’Israël, a déclaré: « Nos hôtes nous ont offert un hébergement de qualité dans un excellent hôtel, des transports rapides et une zone d’échauffement séparée ». http://koide9enisrael.blogspot.co.il/



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Géopolitique de Pourim !

POURIM! Une fête de joie intense. Nos enfants et petits enfants sont dehors, déguisés, joyeux. Pas d’école. Que font les arabes? Tsahal désarme un nouvel engin explosif près de la barrière de sécurité, séparant Israël de la bande de Gaza. QUI VA EN PARLER? IMAGINONS que des touristes étourdis, oublient un paquet devant la grotte à Betlehem où à la porte de la Mosquée! Combien de stations de TV, de radios, de journalistes, d’envoyés spéciaux...? OUI, COMBIEN? Alors, laissons la haine du juif accomplir son office, avec la même minutie que le Yetser Araa. Tous deux comparables à AMALEK, que nous devons effacer. Nos maîtres expliquent que AMALEK a la même valeur numérique que SAFEK. (Doute) Dans l’extrait de la Thora du matin de Poirim, on dit qû’HM effacera AMALEK. Et dans l’extrait lu le Shabbat qui précède Pourim, qu’on appelle SHABBAT

Israël est-il en danger ?

ZAKHOR, (Souvenir) il est dit: TU effaceras le souvenir de AMALEK. La question se pose. Est-ce HM où Nous, qui devons effacer AMALEK? REPONSE: Ne doutes pas. Et HM effacera AMALEK. Quand on relis l’histoire de Pourim, ou dans 1 mois la Hagada ou les différentes péripéties de notre peuple, on détecte une forme d’évocations naïves. Pour nous détruire, nos ennemis déploient l’artillerie lourde. Elle se retourne contre eux. Pour nous sauver, HM, les écrase d’une pichenette. Et nous, nous écrivons cette bluette, gentille, sans haine. Chassons le doute et prions pour le triomphe de TSAHAL. En attendant, savourons POURIM. Il ne faut pas que Pourim soit la fête d’une seule journée. Il faut éliminer le doute chaque jour. Il faut effacer Amalek chaque jour. Chaque jour devient POURIM. POURIM SAMEAH. René SEROR

Lutte contre la myopie. Des nano-gouttes inventées en Israël

Des chercheurs du centre médical Shaaere Zedek et de l’Université BarIlan ont breveté une invention, des « nano-gouttes » qui, une fois placées sur les cornées de porcs-cobayes, ont agi favorablement sur la myopie et l’hypermétropie des animaux. A ce stade, des premiers tests cliniques sont envisagés.

utilisées pour remplacer les lentilles multifocales et permettre aux gens de voir des objets de différentes distances. » Pour cela il faudrait que les patients aient recours à une application mobile pour mesurer la réfraction de leurs yeux et créer un motif laser qui serait ensuite appliqué sur la surface des cornées.

De là à dire qu’il faut se préparer à dire définitivement adieu à nos lunettes il n’y a qu’un pas qu’il serait inconsidéré de franchir si vite. Cependant, la recherche continue et elle semble aller dans le bon sens. Les tests cliniques démontreront, ou pas, l’efficacité sur l’Homme de cette invention prometteuse.

On ne sait cependant pas encore à quelle fréquence il faudrait appliquer ces nano-gouttes pour réparer la cornée et encore moins pour atteindre une efficacité qui puisse dispenser de l’usage de lunettes. Reste qu’on sent que d’ici peu, celles-ci seront à ranger définitivement au placard. Cette innovation israélienne rejoint, dans l’esprit, celle du laboratoire canadien Ocumetics Technology Corp qui développe actuellement des lentilles de contact bioniques qui sont censées corriger les troubles de la vue et, en prime, procurer une vision plus que parfaite à ceux qui en porteront. Ces lentilles, quand elles seront en circulation, seront implantées lors d’une courte intervention de dix minutes et sans anesthésie générale.

David Smadja, de l’Université Bar-Ilan, explique que les gouttes pour les yeux sont « un nouveau concept pour corriger les problèmes réfractaires. » Il note aussi que cette invention pourrait « révolutionner le traitement ophtalmologique et optométrique des patients atteints de myopie, d’hypermétropie et d’autres conditions réfractaires. » Ces nano-gouttes pourraient même « être

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Si on se cantonne à l’écoute des médias, on est en droit de se poser la question. Et encore, devrais-je dire les questions. ISRAEL, EST-IL EN DANGER ? ET, D’OÙ VIENT CE DANGER ? Au moment où, printemps arabe aidant, les ennemis d’Israël sont quasiment au tapis ou calmés, Irak, Syrie, Arabie Saoudite, Jordanie, Égypte. Au moment où, les exigences d’Abbas restent lettre morte, partout où il passe, (reste l’Euroe qui lui fait l’aumône) Voilà la Russie qui étale son programme antimissiles américains. Une heure durant, Poutine a déployé un discours de fin du monde, présentant -des missiles de la taille de la fusée Ariane, -des missiles nucléaires au rayon d’action quasi illimités, qui se déplacent à la vitesse d’une météorite. -des ogives nucléaires, indétectables, -un mini sous marin -un drone à propulsion nucléaire - une arme laser, (non présentée), prometteuse et redoutable. Du côté des états-unis, Jared Kushner, se voit supprimer son habilitation secret-défense. Il n’a plus accès aux informations secrètes. De ce fait, il n’assistera pas à l’entretien entre Trump et Natanyaou. Alors qu’il est à l’origine de la victoire de son beau-père et de tous les dossiers complexes, tels que, le rapprochement avec l’Arabie Saoudite, Les retrouvailles avec Israël et le déplacement de l’ambassade américaine à Jerusalem. Alors qu’il est sur le point de présenter un plan de paix, il se voit décrédibilisé, auprès de ses interlocuteurs étrangers. Est-ce le résultat des enquêtes menées dans son dos? Est-il le naïf que l’on prétend? Estce la tension permanente menée contre le Président qui le déstabilise? Car enfin, pour un homme de 35 ans, qui ne connaissait pas grand chose à la vie politique, on peut dire qu’il a fourni du bon travail. Il y a aussi la campagne menée par des individus, sortis de nulle part, qui se prétendent chroniqueurs et qui jettent le discrédit sur Israel. Taisant le comportement odieux de

l’Iran. Le rôle de va-t-en guerre de la Turquie, qui veut le leadership du Monde musulman. Vantant les qualités de guerriers du Hisbollah, Tous ensembles, provocatueurs et manipulant les cartes, pour entraîner Israel dans la guerre, Ils concluent que Tsahal, l’invincible, n’est plus invincible. Donc, qu’Israel pourrait perdre la guerre. Aussi, Face à cette recrudescence de haine, alors que tout a été tenté contre notre peuple. L’esclavage en Égypte, La malédiction de Bilaam, La destruction de nos deux temples, 4 exils, AMAN, HITLER, les déportations, les expulsions, les confiscations de nos biens, La privation de nos droits, Les autodafés, Le fascisme,... La liste est longue, trop longue. Pas un, de nos ennemis, ne se pose la vraie question? Ont-ils une potion magique? Comment répondre, de façon logique, convaincante, sans paraître nombriliste? Une réponse basique nous est fournie, lors de la première rencontre entre notre Maitre Moïse et le Créateur. Un buisson qui brûle et ne se consume pas. (Exode II, 3) Depuis Moïse et jusqu’à ce jour, nous craignons pour notre peuple. Nous redoutons les souffrances, Nous avons beau dénoncer l’antisémitisme, nos ennemis persistent dans cette voie. Face à leur aveuglement, nous opposons notre doute. Et c’est bien humain! L’épisode du BUISSON ARDENT, nous explique le Midrash RABA est cité en exemple pour Am Israel, qui, malgré les «brûlures» de l’Histoire, notre peuple ne se consumera ni ne s’effacera. NETSAH ISRAEL LO YECHAKER. L’ÉTERNITÉ D’ISRAEL NE SE DÉMENTIRA JAMAIS. Alors, Israel est-il en danger? Sans doute! Mais pas plus que depuis toujours. Il nous appartient de surmonter le doute qui nous habite et de nous rapprocher d’HM. A petits pas. A notre rythme. Lui, tient toujours ses promesses. Nos ancêtres ont prononcé NAASSE VE NICHMAA. J’AGIRAI, énsuite JE COMPTENDRAI. Le contrat est tacitement reconduit de ngénération en génération. Nous devons le respecter. René SEROR


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A la table d’Israël Actualités Boulettes de Shabbat-recette d’Algérie

La fête de Pourim vient à peine de se terminer. On ramasse même encore sur les tables les miettes de sablés, les petits bouts de gâteaux blancs cassés qu’on trempe dans un café, en se disant que bientôt, il faudra faire disparaître les miettes justement, puisque Pessah se profile déjà à l’horizon. C’est justement ce double mouvement du calendrier hébraïque, en cette période qui nous voit sortir de l’hiver, entrer dans le printemps (déjà), qui cette semaine, a donné l’idée à la rédaction d’Israël Actualités de vous emmener déguster la cuisine ensoleillée de la communauté juive d’Algérie… Pourquoi ? Parce que ces petites miettes de gâteaux blancs rappellent immanquablement, à celles et ceux qui sont originaires d’Algérie, les gourmandises qu’une grand-mère cachait sous une assiette en porcelaine blanche à « festons » et liseré doré. Parce que ces gourmandises dont le goût sucré surchargeait les papilles, ont désormais, pour tous les adultes, le goût de l’enfance et de l’insouciance, plus que du glaçage sans arôme qui les nappe complètement. Pourim et l’enfant en nous qui se déguise s’enfuient. Et c’est un adulte, sûr de sa foi et de son choix, qui vide sa maison du hametz et son âme de l’orgueil et de l’arrogance qui la gonflent, tout en se préparant à quitter l’esclavage pour aller vers la terre promise. En emportant quand même, avec lui, un petit morceau d’enfance… Quel rapport avec les boulettes d’Algérie, me direz-vous ? Rien, si ce n’est un souvenir d’enfance, justement. D’un oncle un peu fort en gueule qui, de son aveu même, « détestait les boulettes de sa mère » et refusait catégoriquement de les manger le vendredi soir. Mais qui se faisait « un kiff » de les couper en deux et de s’en faire un énorme sandwich, le lendemain, avec de la moutarde. Il n’aimait pas qu’on le lui fasse remarquer d’un air goguenard. Il râlait encore plus lorsqu’on le prenait en flagrant délit de gourmandise. Au final, l’anecdote, source de frictions familiales à l’époque, a aujourd’hui le goût suranné du versoir à fleur d’oranger de ma grand-mère qui, silencieuse, prenait néanmoins parti pour son chouchou grognon. Reste une recette, différente des célèbres boulettes tunisiennes, riche en petits morceaux d’enfance. Un peu comme les petits morceaux de glaçage blanc des sablés de Pourim… Bon appétit ! Boulettes d’Algérie à la façon de ma grand-mère Pour les boulettes : 1 kg de viande de bœuf hachée finement 1 gros oignon (la moitié hachée finement et l’autre pour la préparation) 1 branche de persil hachée finement 2 cuillères à soupe de chapelure pour la farce 3 à 4 cuillères à soupe de chapelure pour paner les boulettes

2 cuillères à soupe d’huile Bain d’huile de friture sel, poivre, muscade, selon le goût 2 œufs pour la farce 2 œufs pour la panure Pour la garniture 500 g de petits pois frais, surgelés ou en boîte 1 pincée de safran 1/4 de cuillère à café de curcuma une branche de céleri frais 2 cuillères d’huile sel et poivre du moulin 1 verre d’eau ou plus si besoin Dans une jatte, mettre la viande hachée finement. Ajouter le persil , le 1/2 oignon, l’huile, les œufs, les épices, le sel, la chapelure et un peu d’eau si la farce est trop comacte. Malaxer la préparation jusqu’à que tous les ingrédients soient bien mélangés, filmer et laisser reposer au frais. Poser deux assiettes creuses sur le plan de travail, verser la chapelure dans l’une et les œufs battus en omelette avec une cuillère à soupe d’eau dans l’autre. Former les boulettes, les rouler dans la chapelure et ensuite dans l’œuf. Les cuisinières émérites pourront préparer et paner les boulettes tout en surveillant celles qui frient dans l’huile. Je conseille de former toutes les boulettes, de les déposer sur une plaque recouverte d’une feuille de papier sulfurisée, puis de se nettoyer les mains et jeter, l’une après l’autre, les boulettes panées dans l’huile chaude. Déposer les boulettes frites dans une jatte recouverte de papier absorbant pour se débarrasser du surplus d’huile. Dans une marmite assez large, verser un filet d’huile, le 1/2 oignon coupé en fines lamelles, le céleri coupée en bâtonnet, le safran et le curcuma et faire dorer. Ajouter les boulettes dans la marmite sur le céleri et l’oignon, puis les petits pois. Verser un verre d’eau, saler et poivrer à votre convenance. Variante : on peut préparer cette recette avec des courgettes émincées ou des cardons, à la place des petits pois, certains, y ajoutent des salsifis. Couvrir la marmite, faire cuire 5 minutes à grand feu puis faire mijoter à feu doux durant 20 mi-

nutes en surveillant la cuisson. Ajouter de l’eau en cours de cuisson si nécessaire ou, au contraire, enlever le couvercle de la marmite si le jus est trop liquide.

les faire cuire à l’eau.

PS : mon père, qui adorait cuisiner, servait ces boulettes avec des petites pâtes langue d’oiseau qu’il faisait griller au four avant de

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Bon appétit et shabbat shalom à tous les gourmands, d’Algérie ou d’ailleurs !


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza compromissions commises au nom d’une partialité mortifère. Porteuses d’une idéalisation du monde, au nom d’un passé déchirant, elles ont réussi à détruire bien des illusions si ce n’est toutes. Ces guerres, plutôt des escarmouches politiciennes à double tranchant se fondent sur des résolutions non votées par un consensus d’objectivité mais par une surenchère haineuse et partisane, le droit n’est plus la fonction « régalienne » de ces organisations mais un pouvoir civilisationel à changer.

Le monde bouge, une évidence, mais rarement dans le sens souhaité. En Occident, nous cherchons à combattre les maladies rares ou orphelines si nombreuses, citoyens d’une démocratie pérenne, nous cherchons à améliorer le quotidien de nos populations. Un devoir, une obligation, cela nous parait si évident que parfois pour utiliser un euphémisme positif nous avons tendance à occulter les problèmes liés à la recherche, comme si le malheur des autres ne nous concernait pas. La recherche de financement est médiatisée par de grandes messes télévisuelles, collectes populaires sous forme de « téléthon » avec un panel impressionnant de stars, la parade bavarde et la promotion vertueuse des artistes ayant répondu présent à ces shows plus ou moins hypocrites , porteurs d’une image de générosité. La course au chiffre, la recherche du record, un côté racoleur pénible, il est juste de dire que les familles ayant à charge l’handicap d’un proche apportent un moment d’espoir et d’un autre point de vue, il est une accusation pour ceux qui ne participent pas à cette collecte. Une sorte de responsabilité morale qui devrait agir sur leur conscience. Ce qui me navre et m’interpelle c’est l’état qui encourage ces actions et garde sous silence ce qu’elle pourrait faire et ne fait pas. L’argent du citoyen lambda en complément de nos impôts, rappelons le notre fiscalité est une des plus confiscatoires du paradis européen, alors qu’eux-mêmes dilapident les recettes, par des prises en charge généreuses qui ne profitent pas aux citoyens. Ce préliminaire qui n’a rien à voir avec les sujets généralement portés par « ISRAEL ACTUALITES » m’est venu à l’esprit par un parallélisme de situation pas aussi convainquant que je l’aurai souhaité, mais j’affronte mes idées à votre lecture. Les

états trompent leur population, dans un ensemble imparfait, le réflexe conditionné du citoyen à son identité nationale demeure une constante, et ces grandes institutions planétaire en font autant, elles exercent leurs pouvoirs en fonction des intérêts immédiats et de la préséance du dominateur sur la société dominée. Une gouvernance des nouvelles « democratures » qui ne rendent aucun compte à leur peuple. La caution des nations à la morale délétère, états criminels, tortionnaires, bafouant les droits de l’homme, pas d’état d’âme, la force est le garant à la soumission. Pourtant, le monde vit dans l’horreur et le mensonge, de la mauvaise foi aux luttes d’intérêts serviles, la peur vaut l’ignoble et pourtant la responsabilité de ces crimes se font au nom d’une justice qui se voudrait impartiale. L’ONU, Conseil de Sécurité, l’attraction politique qui se doit de gérer notre planète, aplanir les conflits, réduire la misère, abattre les murs de l’apartheid, une guerre de religion qui frappe l’occident depuis plus de 70 ans en prenant comme référence le conflit israélo palestinien. Le flux migratoire qui n’a pas de raison de se réduire, bien au contraire, cette humanité en marche à qui on propose l’assimilation et l’intégration demeure un objectif qui est très loin de se réaliser, et encore se réalisera t’il ? « La PAIX » à l’universelle, le droit de chacun de vivre selon ses convictions, familiales, religieuses sans contrainte, l’éducation sans complaisance et sans apriori, associer toutes les intelligences scientifiques afin d’endiguer ces fléaux épidémiques et de trouver des solutions aux maladies dites « orphelines ». Non, c’est une fausse interprétation de l’éthique dont on était en droit d’attendre de cette tribune internationale sensée représentée la voie de la raison, idem pour l’UNESCO, ces temples de paix et de justice sont devenus les arènes du crime organisé par le pouvoir des influences, loin du choc « des Nations », c’est en fait l’aboutissement de toutes les

A la lecture des médias, la transmission des débats, les échos indiscrets et influents aiment se glisser dans l’information, des soupçons de secret, des ragots de médisance et d’à-propos en la circonstance, les attaques fusionnelles anti Israël, cette impression lamentable de voir dans ces absurdes résolutions une forme « de déligitimation permanente d’Israël » vu comme « un état de trop ». Comment penser autrement lorsque Mahmoud Abbas, vision pathétique d’un homme de 82 ans, qui n’a plus d’audience auprès de son peuple s’époumone en vain à la tribune du Conseil de Sécurité en prenant le monde à témoin. Son troisième discours en l’espace de deux mois accusant le Conseil de Sécurité » qu’aucune des résolutions au conflit israélo palestinien ne soient appliquées. Une » exigence toutefois, la reconnaissance immédiate de la Palestine en tant qu’état. Quand l’absurde soutien les victimes, quand le bon sens est sourd, «face aux diplomates et aux médias qui sont acquis à sa cause, nul réprobation critique, hors celle de Nikki Haley, l’ambassadrice USA aux Nations unies. Le souhait d’une « paix juste et véritable » est loin d’être une réalité. Que de temps perdu dans cette enceinte dont le but est d’officialiser la paix, d’éviter les conflits, de permettre les conciliations au nom du bon sens commun, que de lâchetés silencieuses, d’hypocrisies scélérates admises au grand jour, un déni de toutes les vérités, des diplomaties perverses, et dans cet espace se joue le sort du monde, se joue l’avenir de la planète. Comment croire que le bonheur est pour demain ? Nous entrons dans une phase particulièrement tragique, qui connaissait Ghouta en Syrie, près de Damas, avant les tristes événements de ces derniers jours ? Il a fallu que l’on annonce 500 à 600 morts sous un déluge de fer et de feu, bombardements meurtriers, n’ayant pas peur des mots, sous le prétexte récurrent de lutter contre une opposition civile, une rébellion qu’il estimait complice des terroristes de l’EI contre le régime de Bachar el Assad. La concertation n’étant pas le luxe des « démocratures, la répression s’imposait. »Ce criminel en sursis a des partisans, on parle de son intemporalité gouvernementale, elle se fixe dans les esprits, il était là avant, il sera là après la fin de cette guerre civile, même s’il porte la funeste responsabilité depuis 2011 de la mort de 500 000 à 600 000 victimes, pour Bachar el Assad c’est la reconquête de son pays au prix « d’une mer de sang et de ruines ». L’Occident est impuissant face à la tragédie syrienne, l’ONU n’a jamais réussi

à imposer son autorité au règlement d’un conflit. Qu’a-t-on entendue tout au long de ses années de la part de nos politiques ? Se réveille un monde assoupi dans une léthargie complice, une plainte qui, comme des larmes trouve une phraséologie compassionnelle quand le compte des victimes civiles comporte pour un tiers des enfants. Branle bas de combat, la morale s’indigne, l’émotion fend le cœur, vous entendez « il y a des enfants », mais dans le demi million de victimes depuis 2011, n’y en avaient ils pas ? Ils ont été tué, ces tueries barbares sont réciproques, peu importe le camp des victimes, elles sont celle d’un même peuple subissant le pouvoir d’une dynastie totalitaire, le pouvoir ne se partage pas. Il y eut un rêve, la « révolution de jasmin » un engagement vers une forme de démocratie qui se voulait essentiellement « non violente » elle fut inacceptable pour le pouvoir, il n’y eut aucune place pour la négociation, dès le lendemain, les exactions policières entrèrent en action, le début d’une tragédie humaine impitoyable dont on nous a fait découvrir les méfaits après 7 ans d’un silence diplomatique. » On ne gagne pas devant plus fort que soi ». Impossible de dépasser les clivages religieux dans ce Proche Orient, qui se refuse à toute conciliation religieuse et nos intellectuels si bien pensants qu’attendent ils pour changer leur état d’esprit et de nous signifier cette tragique réalité comme inabordable par les occidentaux? Les forces de police du régime n’ont laissé aucune chance à la volonté du peuple syrien de s’exprimer mais elle a aussi rendu muette nos grandes démocraties. Aujourd’hui la France peut s’indigner et faire la leçon. Jean Yves Le Driant « nous allons vers un cataclysme humanitaire » Entre nous, « n’a-til pas déjà eu lieu ! Peut-on s’interroger ? Macron se dit « préoccupé face à l’attaque contre les civils et les hôpitaux ». On se retrouve dans la même configuration mortifère avec les Kurdes, nos alliés pour combattre Daech, et sous les bombardements de la soldatesque turque, ils subissent le « feu et le fer à Efrine». Erdogan ne subit aucune réelle pression pour qu’il cesse son » jeu de massacre » sur les populations civiles Kurdes par égard à son aide pour contenir et retenir le flux migratoire qui sauve momentanément l’UE Dans ce Moyen Orient compliqué notre Occident devenu une société consumériste, nos valeurs ne se conjuguent pas avec celles des autres, surtout quand elles sont antagonistes et si différentes. Notre société est porteuse d’un humanisme culpabilisant à la limite de la complaisance et qui fracture notre UE de manière irrémédiable, nous en revenons à mon préliminaire, nous sommes à la recherche d’un bien être, d’un bien vivre et cet avenir doit nous rassurer quelque soit le prix à payer, nous sommes bien loin de la fatalité et de l’obsession religieuse comme garante d’une civilisation sur le reste du monde, il y a là, définitivement « une incompatibilité civilisationnelle ». Bernard Korn Brzoza



SÉCURITÉ

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Terrorisme : 4 blessés dans un attentat à la voiture-bélier

Ce dimanche, un policier, un piéton et deux soldats israéliens ont été blessés quand une voiture-bélier a fait irruption près de la gare de Saint-Jean-D’Acre, au nord du pays. Un communiqué de la police confirme « qu’il s’agit d’une attaque terroriste avec des motivations nationalistes. » Selon le communiqué, la voiture « a heurté volontairement un policier et des officiers en uniforme’ », l’un près d’un marché et les deux autres à côté de la gare. Les deux soldats ont été légèrement blessés, confirme l’armée d’Israël.

Le terroriste a été neutralisé par balles. Il n’est que modérément blessé. La radio israélienne a précisé que l’individu était un Arabe israélien de 25 ans, résident de la ville voisine de Shfaram. La technique d’attaque à la voiture-bélier, répandue partout dans le monde actuellement, a d’abord été utilisée par des terroristes palestiniens. Saint-Jean-d’Acre, ville côtière où s’exprime une coexistence judéo-arabe, s’ajoute à la liste des villes victimes du terrorisme à la voiture-bélier.

Succès commercial. Une invention israélienne produite par Elta Systems Ltd L’exportation du radar qui équipe Dôme de Fer rapporte beaucoup d’argent à Israël Le radar qui équipe le système défensif anti-missiles Dôme de Fer a fait ses preuves, et une série de pays se sont déjà montrés intéressés par l’acquisition de cette invention israélienne produite par la compagnie Elta Systems Ltd. Selon le magazine économique Calcalist la vente du système de radars MMR (Multi Mission Radars) à des pays étrangers a déjà rapporté près de 2 milliards de dollars aux industries aéronautiques militaires israéliennes. Ce système a déjà été vendu à huit pays, dont le Canada et l’Inde. La particularité de ce système de radars est qu’il est capable d’effectuer de nombreuses tâches de manière simultanée, comme par exemple la détection et la filature d’avions, de drones, de multirotors ou même d’obus d’artilleries tirés par l’artillerie ennemie.

Un autre avantage de ce radar, il calcule avec précision et extrême rapidité la trajectoire d’un obus de mortier ou d’une roquette afin de savoir s’ils vont s’abattre dans une zone habitée. Si c’est le cas, il transmettra l’ordre au système anti-missiles d’entrer en action. Dans le cas contraire, il ne le fera pas, afin de ne pas gaspiller des missiles anti-missiles. Les radars MMR équipent aussi bien les systèmes Dôme de Fer que Baguette Magique (Sharvit Kessamim). Source : http://www.lphinfo.com

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Star du hightech d’Israël, Cellebrite déverrouille les iPhones. Toujours plus

Cellebrite, une société israélienne spécialisée dans le déverrouillage des appareils mobiles, a récemment informé ses clients qu’elle était maintenant en mesure de contourner la sécurité des appareils sous iOS 11. Ayant trouvé un moyen de déverrouiller les iPhone sous iOS 11, Cellebrite peut potentiellement accéder aux données sensibles de tous les appareils Apple sur le marché. En outre, selon Forbes, le département américain de la sécurité intérieure pourrait obtenir les données d’un iPhone X appartenant à un marchand d’armes, grâce aux conseils de Cellebrite. Les documents ne montrent pas comment l’entreprise a fait pour déverrouiller l’appareil, mais il est peu probable que l’identification du visage Face ID ait été contournée.

La compagnie israélienne fait donc la promotion de ses nouvelles techniques de hack pour iOS 11 auprès de tous les organismes d’application de la loi à l’échelle mondiale. Clairement, ces méthodes ne sont pas partagées pour empêcher Apple de se mettre à l’abri, puisque Celelbrite demande à ses clients, principalement des forces de l’ordre, d’envoyer des appareils à débloquer. Selon les rumeurs, Cellebrite pourrait d’ailleurs être l’entreprise qui ce soit occupée de l’iPhone 5c du tireur de San Bernardino. Le FBI lui aurait demandé d’accéder aux données de l’appareil contre une somme avoisinant le million de dollars. Source Iphonotes


SÉCURITÉ

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Les pilotes israéliens dominent complétement l’usage du F-15

Les pilotes israéliens dominent complétement l’usage du F-15 dont la supériorité aérienne est considérée la meilleure de la quatrième génération. Il est grand, rapide, agile, et porte sous ses ailes beaucoup d’armes visibles ce qui le rend dissuasif en mission d’interception des avions ennemis. Les pilotes ont eu le temps de se familiariser avec ce chasseur introduit dans l’armée en 1982, après la première guerre du Liban. Beaucoup de victoires dans le ciel sont à son actif ainsi que de nombreuses missions de longue portée. Le F-15 avait été conçu pour des missions d’interception, de combat aérien, de supériorité aérienne et de défense de l’espace aérien national. Mais, au cours des 15 dernières années, l’avion a été adapté pour attaquer des cibles au sol après avoir été équipé de capacités air-sol. Sa portée a été élargie avec une capacité accrue de transporter de grandes quantités de munitions à de longues distances, en volant à haute altitude. Ces transformations ont modifié totalement les spécifications d’origine de l’avion. En revanche, le F-15 n’a aucune capacité de furtivité. Mais, selon les professionnels, le F-35 n’a pas les mêmes avantages en combat aérien. Son armement est caché l’intérieur des baies réservées aux bombes, pour optimiser sa furtivité. Mais dans le cadre d’une interception ou d’un combat air-air, le pilote semble gêné par un armement qu’il faut préparer avant son usage. En d’autres termes, pour prendre l’exemple trivial d’un fusil, la balle est déjà dans le canon pour le F-15 tandis que pour le F-35 il faut le préparer avant d’affronter une cible. Mais il est vrai le combat air-air est plus rare. En revanche pour violer un espace aérien ennemi, la furtivité permet d’atteindre des cibles sans être détecté, contrairement au F-15. C’est d’ailleurs ce qui le rend plus efficace de ce point de vue qu’un Rafale français. Israël est le premier pays étranger à mettre en service actif les avions furtifs, déjà prêts pour des missions réelles de combat. La guerre aérienne avec la Syrie crée une tension qui est poussée à son paroxysme depuis l’arrivée, le 24 février en Syrie, de

deux chasseurs SU-57 russes, furtifs de cinquième génération qui portent à quatre le nombre d’avions d’attaque de ce type dans la région. Ils représentent un défi à la fois pour l’aviation israélienne mais aussi pour les Etats-Unis. Cela accroît de manière sensible les capacités des forces aériennes russes en Syrie en plus des avions déjà présents dans la base de Hmeimim, à savoir 4 avions de combat Su-35, 4 avions d’attaque Su-25 et une plate-forme de commandement et de contrôle radar A-50U. Le SU-57 est aussi prévu pour transporter le nouveau missile de croisière X-50, d’où l’inquiétude israélienne. La décision russe de gonfler l’armement en Syrie intervient à la suite des bombardements de l’artillerie américaine et des frappes aériennes qui ont fait des dizaines de morts russes, voire des centaines selon ceratines sources. Des combattants de nationalité russe ont été tués, le 7 février à Deir Ez-Zor, par des forces américaines déployées dans la région. Le général Jeffrey Harrigian, commandant des forces aériennes au Moyen-Orient, avait estimé que la coalition avait agi «en légitime défense». Par ailleurs, les Russes ne pouvaient pas rester passifs après la destruction le 10 février par l’aviation israélienne de quatre centres de commandement iraniens en Syrie. Ils doivent aussi faire face aux F-35 en alignant des avions de cinquième génération. Mais ils prennent délibérément le risque d’une escalade guerrière. Il n’est pas certain que les Russes engagent un combat de front avec Israël mais ils réduisent la liberté d’action des avions de Tsahal. Israël a reçu neuf F-35 au sein du 140e Escadron Golden Eagle, commandé par le lieutenant-colonel Yotam. Toute l’année écoulée a servi à l’apprentissage des pilotes pour une formation sur l’avion, ses systèmes, son fonctionnement et sa maintenance. Mais, comme pour tous les autres avions, depuis le Mirage français, Tsahal et les industries militaires apportent leur touche pour le rendre opérationnel selon les normes israéliennes. Source : benillouche.blogspot.co.il

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Montmagny : « Eduquer à l’antisémitisme si on veut que ça s’arrête »

La communauté juive du Val d’Oise est en émoi, après la violente agression la semaine dernière d’un adolescent, au sortir d’une synagogue. Car si les auteurs du forfait ont été retrouvés et présentés à un juge, le caractère antisémite de l’agression n’a, pour l’instant, pas été retenu. René Taïeb, président de la communauté, plaide pour un changement des mentalités mais aussi des institutions républicaines en la matière. Et ne cache pas sa colère…

Le franco-israélien Roy Nissany sur le circuit Paul Ricard, situé dans le Var « Le jeune s’est réfugié en rampant dans la synagogue ! » raconte René Taïeb. Chevalier de la Légion d’honneur, René Taïeb est une figure du Val d’Oise, pas seulement au sein de la communauté juive. Mais pour cet homme qui a œuvré sans relâche et toute sa vie pour le vivre ensemble et le respect des institutions républicaines, « trop, c’est trop ! ».

Après avoir brillé lors des deux dernières saisons de Formule V8 3.5 (en 2016), Roy Nissany effectuera ses débuts en Formule 2 à l’occasion des essais hivernaux qui se disputeront sur le circuit du Paul Ricard, situé dans le Var. L’Israélien de 24 ans roulera pour l’équipe Campos Racing dès mardi et pour l’ensemble des essais, qui doivent se terminer jeudi soir. Rappelons que Roy Nissany est né en 1994 à Tel-Aviv. Il posséde la double nationalité franco-israélienne et pilote avec une licence israélienne. Il a participé en 2017 au championnat de Formule V8 3.5 avec l’écurie italienne RP Motorsport. Fils de Chanoch Nissany, éphémère pilote d’essais Minardi, Roy Nissany baigne dans le sport automobile très tôt et dispute ses premières compétitions en karting en Hongrie en 2004, où travaillait son père. Il court en karting jusqu’en 2009 mais ne remporte

aucun titre. Il fait ses débuts en monoplace en 2010 en Formula Lista Junior et termine 8e du championnat. Il décroche sa première pole position lors de la dernière course de la saison, à Monza. En 2011, il se dirige en Allemagne et prend part à la saison d’ADAC Formel Masters. Avec l’écurie Mücke Motorsport, il monte sur la 3e marche du podium dès la première course sur le Motorsport Arena Oschersleben, et une deuxième fois sur le Nürburgring. Il se classe 11e du championnat tandis que le titre revient à Pascal Wehrlein. Il poursuit sur sa lancée en 2012 et décroche sa première victoire (qui sera son unique podium) sur le Red Bull Ring. Roy Nissany termine à la 9e place du championnat. À 18 ans, Roy Nissany fait ses débuts dans le championnat d’Europe de Formule 3 en 2013, toujours avec l’écurie Mücke Motorsport. http://koide9enisrael.blogspot.co.il

La justice, selon lui, n’est pas consciente de ce qu’elle dit et propose, en refusant de caractériser l’agression comme un acte antisémite : « En laissant aux victimes et à leur défense, la charge d’apporter la preuve que le motif antisémite est à la source du passage à l’acte, on ouvre la porte à une grave multiplication du nombre d’agressions et d’actes violents envers les juifs prévient-il. Au Royaume-Uni par exemple, c’est l’inverse. C’est au coupable présumé d’apporter la preuve qu’il n’y a pas de motivations antisémites. » Cette demande, en l’occurrence, la reconnaissance implicite du caractère antisémite, quand bien même aucune parole des auteurs présumés, au cours de l’agression, ne la met en évidence, il l’a formulée auprès du Premier Ministre Edouard Philippe, après l’agression du petit garçon de 8 ans, à Sarcelles, il y a quelques semaines. Il veut aussi qu’on éduque le personnel politique, autant que celui qui fait régner la loi et l’ordre à l’antisémitisme : « à force d’entendre le mot, on finit par ne pas savoir exactement ce qu’il désigne. C’est un concept fourretout, pour nombre de gens. Il est important de lui donner une définition claire et de lister les marqueurs qui l’identifient. » Parce que quoi qu’en dise les chiffres et la façon dont on les manipule, les grands centres urbains et leurs périphéries sont aujourd’hui gangrenés par ce nouvel antisémitisme.

Surtout ce qui agace prodigieusement René Taïeb, dans cette affaire, outre le caractère violent et odieux de l’agression, c’est la multiplicité des voix qui se contredisent : « pour le Procureur, il n’y a pas de doute, des gamins qui traitent leurs victimes de sales juifs, les menacent dans un parc, puis les attendent à la sortie de la synagogue et lui tombent dessus à plusieurs en le rouant de coups, c’est une agression antisémite. Pour la juge des enfants, c’est une simple altercation de rue entre mômes. Comment la justice peut-elle faire entendre deux voix aussi discordantes », s’énerve René Taïeb. De quoi donner aux auteurs l’envie irrépressible de recommencer, puisque la sanction dans ce cas, sera on ne peut plus légère. Ce qui a, par ailleurs, également exaspéré le Président de la communauté du Val d’Oise, c’est la prise de parole inconséquente du « pseudo rabbin » de Montmagny, un jeune hassid ayant réuni une petite communauté autour de lui au sein de la ville, mais qui n’a aucunement le titre de rabbin. Ce jeune religieux aurait « minimisé l’affaire en la désignant comme une bagarre de rue », selon monsieur Taïeb. « De quoi se mêle-t-il et qu’en sait-il ? », s’indigne le responsable communautaire. Ne peut-on, dans une situation aussi préoccupante, espérer que la communauté juive parle d’une seule voix, celle de la raison ? Et quel est son intérêt à nier l’évidence ? Est-ce pour ne pas faire de vague ? » Une chose est sûre, René Taïeb, lui, ne se taira pas. Et il agira, en son âme et conscience, pour que cette affaire bénéficie du traitement judiciaire qu’elle mérite. « Parce que c’est fondamental, autant pour la République et les valeurs qu’elle représente que pour la communauté juive… » Israël Actualités


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Malgré les protestations, un arbre de la paix a couronné l’amitié entre Israël et la ville de Lyon

Le Pen, raide dans ses bottes

Un nouvel arbre va s’épanouir désormais dans le jardin des musées Gadagne, à Lyon. L’olivier en question a été planté avec, pour le surmonter, une plaque commémorant « l’amitié solide » liant la ville de Lyon à Israël. Georges Képénékian, le maire de la ville, et l’ambassadrice d’Israël, Aliza Bin-Noun, ont mis au jour la plaque ensemble. « C’est un arbre sacré, nourricier, qui inscrit notre amitié dans la longueur, au-delà de la vie d’un homme », a expliqué Monsieur le maire. C’est dans cette ville bercée par le Rhône que l’ambassadrice avait effectué son premier déplacement officiel. Celle-ci s’est dite heureuse de ce symbole d’une amitié « significativement renforcée. » « L’olivier symbolise la force, l’abondance et l’amitié, planté dans un lieu comme celui-ci, montre que nous voulons inscrire cette amitié dans le temps », a dit Georges Képénékian. L’arbre se trouve désormais dans les jardins de l’ancien hôtel de ville de Lyon. Dans la foulée, le maire s’est félicité de la collaboration entre Israël et la France, tout en promettant de nouvelles coopérations universitaires, culturelles et économiques entre les deux pays, avec en tête de proue sa ville. Cela commencera par la Saison croisée qui se tiendra de Juin à Novembre dans les deux pays, au cours de laquelle des évènements culturels et éducatifs auront lieu. Cette Saison croisée viendra marquer le 70ème anniversaire de l’indépendance d’Israël. Malheureusement, comme on pouvait s’y

attendre, cette cérémonie a été légèrement troublée par la présence de militants du collectif 69 Palestine qui brandissaient des banderoles réclamant la libération de plusieurs personnes emprisonnées en Israël. « C’est choquant que le musée de l’Histoire de Lyon plante un arbre de la paix avec Israël, qui est un régime de guerre. C’est un termine inacceptable », s’est emporté Jérôme Faynel, le président du collectif. Les forces de l’ordre ont sommé les militants de quitter la place où ils se trouvaient avant l’arrivée de l’ambassadrice. « Dans ces moments-là, j’ai honte d’être français », s’est insurgé Jean, militant anti-Israël. « Il y a chaque jour des répressions illégales et injustifiées, on met des enfants en prison et le gouvernement ne fait rien. Ne rien faire c’est accepter. Pire encore, on vient planter un arbre de la paix », continue-t-il. De nombreuses pancartes réclamaient la libération de Salah Hamouri, franco-palestinien incarcéré en Israël depuis plus de six mois et cela « sans raison valable » selon les membres de Palestine 69. « A croire que les citoyens français ne sont pas tous égaux en fonction des pays où ils vivent. » Le maire de Lyon dit entendre les revendications de ces militants, bien qu’il n’ait pas souhaité les rencontrer : « tout le monde peut s’exprimer, mais il ne faut pas aggraver la situation. Je pense qu’on a surtout besoin de sérénité en ce moment. » S’il n’a pas tenu à rencontrer les membres de Palestine 69 s’est parce que, selon lui, « ils me verront à priori comme un vendu. »

Le fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a publié la semaine dernière le premier de ses deux tomes de Mémoires. Intitulé « Fils de la Nation », cette biographie se caractérise par une tentative de réhabilitation du régime de Vichy, thème récurrent chez le patriarche de la famille Le Pen. Déjà en 2014, il expliquait que l’Etat français avait fait « ce qu’il pouvait pour sauver les Français » pendant la seconde guerre mondiale. Ce qui frappe tous ceux qui ont lu cette biographie – ce qui n’est pas mon cas – c’est son attachement aux thèses révisionnistes et à sa défense de l’Etat de Vichy, auteur des lois anti-juives d’octobre 1940 et complice des rafles qui ont conduit 75.000 juifs à la mort. Sans surprise, Le Pen persiste dans sa mansuétude à l’égard du régime de Vichy, « légal et légitime », estimant que le maréchal Pétain « n’a pas failli à l’honneur en signant l’armistice » avec l’Allemagne nazie en 1940. Il oublie – mais est-ce une surprise - de rappeler la politique anti-juive de Pétain qui, agissant de son propre chef, mit en œuvre une politique visant à exclure les Juifs français de la communauté nationale et à leur ôter jusqu’aux moyens matériels de la survie ; ce fut le sens du premier statut des Juifs publié le 18 octobre 1940 et que Pétain durcit de sa propre main comme en atteste l’exemplaire conservé précieusement par le Mémorial de la Shoah. « Que l’on puisse discuter ensuite de la politique de collaboration, de ses fautes, de ses excès, à condition qu’on examine les fautes et les excès de tous, je le veux bien, mais cela ne remet pas en cause ce que je viens de décrire », écrit sans sourciller Jean-Marie Le Pen dans ses mémoires. Mais quelles étaient donc les fautes et les excès des femmes, des

hommes et des enfants juifs arrêtés par la police française, parce que juifs ? Quant à ses déclarations sur les chambres à gaz, qu’il a par le passé, qualifiées de « point de détail de l’Histoire », l’ancien président du Front national ne renie rien considérant qu’il n’avait « pas à demander pardon à qui que ce soit » ! Rien donc de nouveau chez celui qui tout au long de sa trop longue carrière politique a multiplié les déclarations antisémites « insidieuses » et banalisé les crimes contre l’humanité. Et pourtant, ce livre est en tête du classement Amazon et son éditeur a lancé une réédition de 50 000 exemplaires, les mémoires de Jean-Marie Le Pen étant épuisés avant même leur parution… Jack-Yves Bohbot


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L’un des rares hôtels de luxe de Le chiffre des inscrits au Jérusalem propriété d’un français registre des Français résidant

A la tête de la Financière Immobilière Bordelaise, Michel Ohayon poursuit ses investissements dans l’hôtellerie haut de gamme. Après s’être offert le Waldorf Astoria Trianon Palace à Versailles en 2014, l’homme d’affaires français , par ailleurs propriétaire du Grand Hôtel de Bordeaux – sous enseigne InterContinental -, vient de racheter le Waldorf Astoria de Jérusalem pour un montant de l’ordre de 130 à 160 millions de dollars, selon les médias israéliens. Michel Ohayon n’a pas répondu aux sollicitations des « Echos ». Acquis 20 millions en 2005 Situé à quelques encablures de la vieille ville, cet établissement de 227 chambres, avec une aile résidentielle composée d’une trentaine d’appartements, était dans le giron de la famille canadienne Reichmann, qui l’avait acquis en 2005 pour 20 millions de dollars et restauré pour un coût de 150 millions. Son inauguration en avril 2014 avait fait grand bruit. Premier établissement israélien de la chaîne Waldorf, marque de luxe de l’empire hôtelier Hilton , il est bâti sur le site de l’ancien Palace Hotel édifié en 1929 à l’époque du grand mufti de Jérusalem. Flanqué d’une imposante façade de style ottoman, il se présente en outre comme l’un des rares hôtels de luxe de la Ville sainte. Et l’un des seuls à faire rimer prestige avec héritage historique, à l’instar de son emblé-

matique concurrent, le King David.

Reprise du tourisme Reste que pour les professionnels, cette transaction ne devrait pas avoir d’impact significatif. « Le Waldorf Astoria qui a beaucoup apporté à la ville, restera géré par le réseau Hilton pendant quinze ans », observe Arie Sommer, président de l’association des hôtels de Jérusalem. Ce dernier se réjouit surtout du fait que le tourisme semble avoir repris des couleurs dans la Ville Sainte. De fait, depuis le dernier conflit militaire à Gaza de l’été 2014, le secteur a remonté la pente profitant d’un calme sécuritaire relatif dans la région et des accords d’« Open Skies » (ciel ouvert) signés avec les compagnies aériennes de l’Union européenne. %. Friand de la pierre L’homme d’affaires bordelais enchaîne les investissements de prestige. Il a repris, l’an dernier, l’hôtel Sheraton de l’aéroport Charles-de-Gaulle, le vendeur, l’américain Starwood Hotels & Resorts en conservant la gestion. Au début de l’année, Michel Ohayon a par ailleurs acquis la majorité du capital d’une propriété viticole à Saint-Emilion, Château Trianon (un Saint-Emilion Grand Cru), misant sur l’oenotourisme avec un projet de complexe hôtelier de grand standing. Nathalie Hamou Source Les Echos

Moovit est utilisée par 120 millions de personnes dans 80 pays dont la France Intel continue d’investir dans la mobilité. Après l’acquisition de Mobileye, il y a un an, le fabricant de puces conduit la levée de fonds de 50 millions de dollars de Moovit (Israël), application de transports en commun déjà utilisée dans 80 pays. C’était il y a un an pile. Intel annonçait l’acquisition de Mobileye et de ses technologies pour voitures autonomes. C’est une autre entreprise israélienne dans laquelle le fondeur vient d’investir 50 millions de dollars. Moovit propose une application permettant aux citadins d’optimiser leurs temps de transports en commun. Créée en 2011 par Nir Erez, Roy Bick et Yaron Evron, cette app est aujourd’hui utilisée par 120 millions de personnes dans 2000 villes de 80 pays dont la France. Ce rachat va permettre à Intel d’incorporer dans Mobileye les données liées aux réseaux de transports en commun des villes couvertes par Moovit. Le professeur Am-

non Shashua, vice-président d’Intel et CEO/ CTO de Mobileye intègre le conseil d’administration de Moovit en tant qu’observateur. Depuis son lancement, l’éditeur israélien et son application ont levé près de 132 Millions. Moovit ne génère pour le moment aucun chiffre d’affaires. Il est en train de tester une offre d’intégration de solutions de co-voiturage à Rome et en Israël ou la possibilité d’acheter son ticket de transport directement sur l’application mais rien de concret pour le moment. Moovit souhaite néanmoins « dépasser le milliard d’utilisateurs d’ici 2021 et élargir significativement le nombre de villes qui utilisent les données d’analyse de Moovit pour améliorer la mobilité urbaine » indique le CEO et co-fondateur de Moovit. Source Le monde informatique

hors France. Et Israël ?

Au 31 décembre 2017, il y avait 1.821.519 personnes inscrites au registre des Français résidant hors de France (ce qui donne probablement un chiffre réel de 2,5 ou 3 millions de Français résidant à l’étranger, puisque tout le monde, loin de là, n’est pas inscrit dans les consulats). La progression par rapport à l’année précédente est de +2,2%.

La Suisse est toujours en tête des pays où les Français s’expatrient le plus, avec 187.232 inscrits dans les consulats, soit une (forte) hausse de +4,25% en 1 an. En deuxième position se trouvent les Etats-Unis, avec 163.699 inscrits, soit une progression également importante de 3,71% : près de 6000 inscrits en plus en un an, soit probablement 18000 Français en plus sur le territoire américain. Cette hausse importante suit celle de l’an passé qui était de +11,3% d’inscrits (mais les expatriés s’enregistrent beaucoup plus durant l’année qui précède l’élection présidentielle). Malgré le Brexit (ou grâce à lui) le Royaume-Uni gagne +5,19% de Français ! 2400 Français supplémentaires se sont inscrits dans les consulats du Canada (leur pre-

mier hiver a dû… les surprendre !), soit une hausse de 2,39% pour arriver à un chiffre global de 103.967 Français (inscrits) sur le territoire (la plupart d’entre eux au Québec). Autre forte augmentation (constante depuis plusieurs années) celui des Français en Israël : +4,62% en un an (pour un total de 52.982 personnes). En revanche la présence en Allemagne recule de 1,64%. Dans la région Caraïbe, Cuba semble aussi devenir plus attractif, avec +13,02% d’inscrits, même si le chiffre global reste modeste : 1042 individus. Inscriptions à Miami : seulement 79 Français en plus ! Après une hausse spectaculaire de +11% de Français inscrits l’an passé (notamment due à l’approche des élections de 2017), cette fois il y a un tassement : 11.907 Français inscrits (contre 11.828 en 2016), soit une hausse de 0,66%. Mais apparemment il y aurait eu un important chassé-croisé : beaucoup de départs et beaucoup d’arrivées. Rappelons qu’il est coutume d’estimer la somme réelle des Français résidant en Floride à au moins 45.000. Source Courrier de Floride

Un Français a fait fort en Israël. Une valise remplie de haschisch

Encore une fois, un Français a fait fort. Cette fois, c’est un Français de 23 ans qui est arrivé en Israël avec dans sa valise une grande quantité de haschisch, selon lui, la drogue était destinée à un usage privé, en raison du mariage de son frère ! Ce Français de 23 ans, dont le nom n’a pas été révélé, est arrivé en Israël avec une valise remplie de haschisch, selon lui, pour le mariage de son frère. Sa détention a été prolongée jusqu’à ce dimanche, il devrait être inculpé dans la journée. La police, en coopération avec la police des frontières, a arrêté le suspect pour avoir tenté de passer en contrebande 3 kilos de cannabis valant des dizaines de milliers

de shekels en Israël. (Source Koide9ensirael)Contrairement à l’herbe naturelle, le haschich est un produit manufacturé artificiel. Les effets sont plus assommants en général et, en raison de la nature de certains des excipients utilisés, la prise de haschich peut provoquer des maux de tête lancinants ainsi qu’une fatigue accablante. En France, du fait de sa prohibition et donc de l’absence de contrôle porté sur la qualité du produit, peu de haschichs sont de bonne qualité. D’après une étude indépendante menée par Le Nouvel Observateur, plus de 70 % des haschichs testés contiennent des substances toxiques pour l’humain à faible dose — ou même tabac.



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Bitcoin, BitCoen, ChristCoin. Que pensent les juifs des cryptomonnaies?

Alors que les valeurs des cryptomonnaies semblent se stabiliser voire accuser un léger sursaut à l’heure où nous écrivons cet article, le nombre d’investisseurs ne cesse d’augmenter. Au point que les gouvernements ne sont plus les seuls à se positionner sur le sujet. Plusieurs acteurs religieux passent au scanner ces technologies. Tolérer ou non de telles monnaies ? La question ne cesse d’agiter les sphères médiatico-politiques.

Leonardo di Caprio investi dans un hôtel écologique en Israël

Mais avec un nombre croissant d’investisseurs, les religions traditionnelles sont aussi amenées à faire état de leurs positions sur le sujet. Certaines les condamne, d’autres les encouragent. Reste qu’une position claire n’a pas encore été adoptée.

Les cryptomonnaies peuvent être casher. Du côté de la communauté juive, les cryptomonnaies semblent faire consensus. A tel point qu’une monnaie casher, le BitCoen a fait son apparition. Créée par Vyacheslav Semenchuk, un entrepreneur russe, cette cryptomonnaie doit « combiner tous les avantages du monde numérique avec les valeurs et les coutumes de la loi juive« . Les transactions sont contrôlées par un comité de six membres de la communauté juive. 10% de tous les Bitcoens générés sont automatiquement reversés à des oeuvres de charités, comme le veut la Halakha. Source Entreprise News

Les Start-ups israéliennes ont levé 500 millions de dollars en Février Le célèbre acteur américain Oscarisé Leonardo DiCaprio a pris la décision d’investir dans un hôtel situé dans la ville d’Herzliya dans le nord de Tel Aviv. Il s’associera au groupe Hagag et sera partenaire dans ce projet certifié écologique qui s’élèvera le long de la marina de la ville. L’hôtel sera construit en conformité avec les normes écologiques américaines du LEED (Leadership in Energy Environnemental Planning) et du US Green Building Council, deux organismes spécialisés dans le domaine des constructions vertes. L’acteur américain a expliqué dans un communiqué que ce type de projets respectueux de l’environnement « permet aux communautés de travailler en partenariat avec la nature et non contre. » Il poursuit et précise : « alors que nous cherchons à créer un avenir qui contrecarre les effets les plus graves du changement climatique, nous avons be-

soin de projets qui poussent à de nouveaux développements dans la conception environnementale. Ce projet, conçu par David Rockwell, servira de modèle pour le développement d’hôtels respectueux de l’environnement dans le monde entier. » L’acteur connaît bien Israël pour y être déjà venu en 2007. Il en avait profité pour rencontrer le président de l’époque, Shimon Peres, avec lequel il avait évoqué des dossiers en rapport avec l’écologie, le combat de sa vie. Il avait rendu une nouvelle visite en 2010, alors qu’il était encore en couple avec le célèbre mannequin israélien Bar Rafaeli, avec laquelle il devait rompre quelques mois plus tard. DiCaprio avait aussi mis en exergue un projet israélien sur son compte instagram. Il s’agissait du chantier de tour thermique la plus haute du monde dirigé par Megalim dans le complexe solaire du Negueve, projet qui devait commencer cette année.

Février a beau être le mois le plus court de l’année, il n’en est pas moins prolifique pour les start-ups israéliennes. D’après les différents communiqués de presse de start-ups israéliennes ayant complété leurs bilans financiers, ce n’est pas pas moins de 500 millions de dollars que les compagnies du pays sont parvenus à lever en Février.Et ce chiffre pourrait même être sous-évalué compte tenu du fait que certaines start-ups préfèrent ne pas communiquer sur les investissements qu’elles perçoivent. Ce joli mois de Février lance enfin une année qui avait commencé de façon un peu poussive, puisque les startups israéliennes n’avaient levé que 260 millions de dollars en Janvier. Des sociétés comme Moovit qui agit dans la mobilité urbaine et a levé 50 millions de dollars, ou OrCam Technologies qui crée des solutions pour les personnes malvoyantes et a levé 30.4 millions de dollars en Février participent de cette bonne santé

financière globale. De quoi se mettre à espérer que le record de l’année 2017 soit battu à la fin de l’année. En effet, l’année dernière les sociétés israéliennes avaient levé 5.24 milliards de dollars, ce qui représentait un record et une augmentation significative comparée aux 4.8 milliards de dollars de l’année 2016… qui était elle aussi un record !



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Grossesses Santé. Un diagnostic de test sanguin pour protéger la vie

A Tel-Aviv, un centre dédié à la médecine nucléaire et à l’imagerie moléculaire Roman Abramovich, le milliardaire juif propriétaire du club de football britannique de Chelsea, a fait un don de 20 millions de dollars pour financer la construction d’un centre de recherche en médecine nucléaire dans un hôpital israélien. Abramovich a fait ce don au Sheba Medical Center, l’hôpital Tel Hashomer, près de Tel Aviv. Ce don permettra de financer la construction du nouveau centre de recherche. La médecine nucléaire est généralement utilisée pour diagnostiquer de nombreuses maladies, notamment les maladies cardiaques, les cancers, les accidents vasculaires cérébraux et la maladie d’Alzheimer. L’hopital Sheba a obtenu un permis de construire pour son nouveau centre, qui fera 21.500 mètres carrés, sur trois étages, entièrement dédié à la médecine nucléaire et à l’imagerie moléculaire. La totalité du sous-sol abritera un cyclotron, un réacteur nucléaire spécial, qui produira de petites quantités d’isotopes nucléaires

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destinés à l’imagerie moléculaire. Abramovich a fait un don total de 57 millions de dollars pour les projets à Tel Hashomer, dont notamment pour la création d’un centre de recherche sur le cancer. En 2017, Forbes a estimé la valeur nette d’Abramovich à 9,1 milliards de dollars, ce qui en fait la 139e personne la plus riche du monde. Il est la 12ème personne la plus riche de Russie. Source Koide9enisrael

Des chercheurs de l’Université de Tel Aviv en Israël ont découvert de nouveaux biomarqueurs de la pré-éclampsie, une maladie de la grossesse qui expose la mère et le bébé à de très sérieux risques. Leurs travaux permettraient de développer un test sanguin fiable, afin de poser un diagnostic plus tôt. La pré-éclampsie est une maladie qui survient dans environ 5% des grossesses en France. Si elle n’est pas traitée à temps, elle peut menacer la vie de la mère et de l’enfant. Des chercheurs de l’Université de Tel Aviv, en Israël, ont découvert de nouveaux biomarqueurs qui permettent de diagnostiquer la maladie tôt, au cours de la grossesse. Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue en ligne Scientific Reports. Des complications qui peuvent être fatales La pré-éclampsie survient soudainement au cours de la grossesse. Elle se caractérise par une hypertension artérielle brutale et une atteinte rénale avec apparition de protéines dans les urines. Mais elle peut également apparaître plus tard, soit avant l’accouchement ou même après. Cette maladie est responsable d’un tiers des naissances de grands prématurés en France. Elle est aussi la cause de décès maternels. L’enjeu principal de cette pathologie est donc de la traiter à temps. Un biomarqueur dans le sang Jusqu’ici, les médecins évaluaient le risque

de pré-éclampsie en se référant aux grossesses antérieures et à la pression artérielle. Mais la pré-éclampsie survient dans 70% à 75% des cas lors d’une première grossesse. Les scientifiques ont donc cherché un biomarqueur qui apparaitrait dans le sang dès le premier trimestre de grossesse, avant même l’apparition de l’élévation tensionnelle et de la protéinurie. Pendant six ans, ils ont analysé les échantillons de sang de milliers de femmes enceintes prélevés au cours de leur premier trimestre de grossesse. Les chercheurs ont ainsi identifié un profil de petites molécules ARN ou « micro-ARN » (présentes dans toutes les cellules de l’organisme, elle servent à produire des protéines) qui est différent chez les femmes ayant déjà eu une pré-éclampsie, et chez les femmes ayant passé leur grossesse en bonne santé. Bientôt un test sanguin précoce ? On peut ainsi espérer que dans quelques temps, une simple prise de sang au premier trimestre de grossesse permettrait de détecter une pré-éclampsie et préserver ainsi la santé de la mère et du bébé. Aujourd’hui, la plupart des tests sont réalisés au troisième trimestre. Or c’est justement au troisième trimestre que la maladie évolue rapidement, avec des risques d’hémorragie cérébrale, d’insuffisance rénale ou de décollement placentaire. Source Pourquoi Docteur


ISRAËL

Edition du 7 Mars 2018 au 13 Mars 2018

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Quels sont les prénoms les plus Les promoteurs du cimetière donnés en Israël en 2017 ? souterrain de Jérusalem en Découvrez la liste ! France C’est à l’occasion de la Journée de la famille qui a lieu le 15 Février en Israël que le Bureau central de la statistique a communiqué quelques données au milieu desquelles se trouvait la liste des prénoms les plus donnés dans le pays aux nouveau-nés en 2017. Et en 2017, le prénom le plus populaire toutes catégories confondues reste Mahmoud. Ce n’est pas moins d’un garçon musulman sur cinq qui a reçu ce prénom à sa naissance, ce qui équivaut à 2 880 bébés. Cette popularité se partage avec le prénom Ahmad (893). Suit Yossef (1 934 bébés, dont 1 237 chez les Juifs.) Noam arrive juste derrière avec 1 924 enfants prénommés ainsi, parmi lesquels 1 505 Juifs. Lavi et Elia sont les prénoms ayant connu la plus forte progression de popularité. Ils se situent à la 13ème et 20ème place. Pour les petits garçons juifs, Noam, David, Ouri, Ariel, Yossef, Eitan et Daniel sont les

prénoms les plus communément choisis. Quant aux filles, le prénom Noa vient d’être détrôné après 16 ans de règne par le prénom Tamar. Suivent Avigaïl, Maya, Yaël, Adel, Shira et Sarah dans le classement de la popularité des prénoms féminins. Le rapport souligne la nette progression du prénom Avigaïl qui est passé de la 8ème place en 2014 à la 4ème en 2015 avant d’être 3ème les deux années suivantes. Il en va de même pour les petites Yaël qui sont passées de la 9ème à la 5ème place. Le prénom Talia, pour sa part, recule de la 5ème à la 9ème position. Chez les garçons musulmans, comme énoncé plus haut, Mahmoud et Ahmad tiennent le haut du pavé, suivis de Yossef, Omar et Adam. Chez les filles, c’est Mariam qui est le prénom le plus populaire. On note en Israël des variations de popularité des prénoms selon ceux des parents et, plus surprenant, selon les villes.

Faute de place pour enterrer les morts, une société funéraire fait construire un cimetière souterrain. L’édifice est pharaonique, en cours de construction. Il fait 50 mètres de profondeur et devrait pourvoir contenir 22 000 tombes. Il a reçu l’accord du rabbinat de la ville. Les allées de ce cimetière couvert font 16 mètres de haut, 14 de large et elles avancent sur 1,5 km. Les tombes sont d’ores et déjà creusées dans les murs, sur trois étages. Les galeries ont étés conçues pour pouvoir accueillir des centaines de visiteurs, un peu comme dans un centre commercial, selon Arik Glazer de la société Rolzur Tunneling. Professionnel des tunnels, il a eu l’idée de se lancer dans les cimetières. Il est associé à une des 12 sociétés funéraire de Jérusalem. Elle a déjà avancé 20 millions de dollars (sur un budget de 50). La tombe coûtera de 2500 à 3600 euros, et les premières inhumations devraient avoir lieu d’ici un an.

Le sous-sol est la dernière solution proposée pour faire face au manque de place. Les cimetières juifs de Jérusalem sont aujourd’hui saturés. Il y a en a 4 principaux. « C’était donc soit creuser sous terre, soit déménager au loin », explique le responsable de la société funéraire, Chananya Shachor. Bientôt à Paris aussi ? Ce cimetière a reçu la certification du rabbinat de Jérusalem. Et à Jérusalem, l’idée de faire des rajouts pour optimiser la place existe depuis des années. Les promoteurs du cimetière souterrain cherchent désormais à exporter leur savoir-faire, et ils ont la ville de Paris dans leur viseur. Mais la capitale française n’est plus saturée : la place pour les cimetières a été trouvée, non pas sous terre, mais au-delà du périphérique. Source : http://www.chiourim.com

Stress post-traumatique. La Forte croissance du tourisme lutte de l’Israël Trauma Coalition

des Indiens en Israël en 2018

Si tout va bien (au Moyen-Orient tout bouge très vite), Air India assurera très prochainement des vols directs trois fois par semaine entre New Delhi et Tel Aviv. Le premier vol devrait avoir lieu le 18 mars prochain entre New Delhi et Israël. La distance sera parcourue en 6 heures seulement. Les médias ont rapporté que les autorités saoudiennes venaient de donner leur accord à la compagnie indienne, ce qui est un geste sans précédent. L’idée de créer cette nouvelle ligne aérienne directe a été évoquée lors de la visite du Premier ministre indien, Narendra Modi, l’été dernier en Israël. Et le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a abordé à nouveau le sujet lors de son récent voyage officiel en Inde où il a bénéficié d’un accueil très chaleureux. Par ailleurs, le ministre in-

dien des Affaires étrangères Sushma Swaraj vient de se rendre pour trois jours en Arabie Saoudite. Le prix du billet devrait également baisser sensiblement en raison du raccourcissement du trajet. A l’heure actuelle, les vols entre Tel Aviv et Mumbai sont de 8 heures. Le Jerusalem Post, rapportant les chiffres du ministère du Tourisme israélien, a indiqué que près de 58 000 touristes indiens étaient venus en Israël en 2017, ce qui représente une hausse de 47 % par rapport à 2015. Et l’an dernier, d’après un rapport d’une chaine de télévision indienne, plus de 60 000 Israéliens auraient visité l’Inde: 20 % de plus qu’en 2015. Claire Dana-Picard chiourim.com

Le stress post-traumatique, comment le gérer ? L’Etat hébreu a déjà été la cible de suffisamment d’attentats, de prises d’otages, « d’accidents-délibérés » pour enseigner comment les victimes doivent être prises en charge afin d’éviter de subir les retombées douloureuses du stress post-traumatique, (TSPT).

par la directrice de l’ITC, Talia Levanon un peu partout dans le monde suite à des catastrophes naturelles ou humaines tandis que Reuven Rogel et Dalia Sivan de « l’Israël Trauma Coalition » eux se sont occupés de former les professionnels de Houston aux techniques de résilience et d’adaptation aux traumatismes.

L’état de stress post-traumatique est un syndrome clinique susceptible de se développer lorsqu’une personne a été confrontée à un risque majeur pour sa sécurité, mise face à l’imminence de sa mort ou témoin de celle d’un tiers. La rencontre avec cette mort potentielle va générer l’effondrement du fantasme d’immortalité, qui permet de vivre sans éprouver continuellement la peur de mourir. Le symptôme central est la reviviscence qui se manifeste par des flashbacks ou des rêves traumatiques dans lesquels le sujet a le sentiment de revivre l’évènement. Agir vite auprès des victimes

« Parce que notre pays a connu beaucoup de crises, nous avons appris que si nous faisions une intervention immédiate, il y aurait de meilleures chances que les gens ne tombent pas dans le TSPT », explique Dalia Sivan.Celle-ci dirige un secteur d’Amcha, un centre national israélien spécialisé dans le traitement psychosocial des survivants de la Shoah et de leurs familles.

Lors des réactivations traumatiques, la mémoire du corps génère un réveil émotionnel et physiologique identique à celui éprouvé lors de l’évènement. La victime va être alors terrifiée en permanence par la replongée incessante dans cet état de terreur. Si rien n’est fait pour l’aider, rapidement un effondrement dépressif peut s’installer face à ce sentiment continu de danger, cette impression que l’insouciance de la vie n’existe plus ». Des sessions de formation ont été organisées

Source et copyrights. coolamnews.com


POLITIQUE

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Sondages ennuyeux. Le Likoud Pourim. Devinez qui se moque de Netanyahu et de ses « cadeaux » ? toujours gagnant en Israël

Les sondages successifs qui sont réalisés depuis l’éclatement des “Affaires” ne modifient pas les intentions de vote des citoyens. Après une demi-douzaine d’études d’opinon on peut déjà parler de tendance. L’Institut Panels Politics du Dr. Menahem Lazar a réalisé un sondage sur Internet pour demander pour quel parti voteraient les internautes en cas d’élections. La répartition en sièges est la suivante: Likoud 29 (-1); Yesh Atid 23 (+12); Camp Sioniste 13 (-11); Habayit Hayehoudi 11 (+3); Liste arabe unifiée 10 (-3); Yahadout Hatorah 8 (+2); Koulanou 8 (-2); Meretz 8 (+3); Israël Beiteinou 6 (-); Shass 4 (-3). La coalition actuelle obtient 66 sièges soit un de moins que la situation actuelle. Binyamin Netanyahou est toujours considéré comme le plus apte relativement à occuper le poste de Premier ministre avec 37% d’opinions favorables contre 20% à Yaïr Lapid et 9% à Avi Gabbaï. Par ailleurs ils sont 56% à exprimer leur manque de confiance

dans le système judiciaire contre 43% qui lui font confiance, et 51% qui estiment que Binyamin Netanyahou est capable de gérer le pays dans la situation actuelle contre 45% qui pensent le contraire. Enfin, les internautes ont été invités à classer la partis politiques en fonction de l’idée qu’ils s’en font sur le niveau de corruption. Les résultats sont les suivants sur une échelle de 10 (dix le maximum et 1 le minimum).: Shass: 7,4 Israël Beitenou: 6,9 Likoud: 6,5 Liste arabe unifiée: 5,8 Camp Sioniste: 5,6 Yahadout Hatorah: 5,5 Yesh Atid: 5,0 Meretz: 5,0 Koulanou: 4,7 Habayit Hayehoudi: 4,6 LPH, Quoide9en Israel, Yedioth.

Contrairement aux organisations caritatives traditionnelles, qui affichent pour leur promotion le soutien des grands rabbins d’Israël, une organisation sioniste religieuse a préféré se moquer du Premier ministre Netanyahu et de ses « cadeaux » pour collecter des fonds à l’approche de la fête de Pourim. L’organisation « One to One », qui s’occupe des dons pour aider les étudiants religieux, a lancé une campagne pour Pourim sous le slogan « Ils ne t’interrogeront pas pour ces dons », en référence direct aux enquêtes menées contre le Premier ministre Netanyahu. L’affiche est illustrée de bouteilles de champagne et de cigares, faisant allusion à certains cadeaux remis à la famille Netanyahu. Bien évidemment, cette campagne a fait scandale dans les milieux politiques, même

au sein du camp sioniste religieux. Le journaliste Amichai Atali a écrit par exemple: « Bennett soutient Netanyahu mais le sionisme religieux hésite déjà ». Le rabbin Yitzhak Neria, qui dirige l’organisation « One to One » a déclaré en réponse: « Si quelqu’un a été offense par nos affiches, alors nous lui demandons pardon. C’est Pourim alors nous avons choisi ce jeu de mots sur les cadeaux, pour faire un peu d’humour. À la réflexion, nous serons un jour interrogé sur ces dons, savoir si nous l’avons fait correctement ou pas, mais ceux qui poserons ces questions seront les juges de la Cour céleste, eux ne prendront pas parti et n’accepteront pas de pots-de-vin ». Source Koide9enisrael

Oh Yes! Standing ovation attendue pour Bibi à l’AIPAC le 4 mars. Israël en force…

Binyamin Netanyahou sera reçu par Donald Trump à Washington début mars. La rencontre a été fixée après que Binyamin Netanyahou ait annoncé qu’il assistera au congrès annuel de l’AIPAC. Ce lobby va réserver au leader israélien, qui traine

un nombre de casseroles et d’enquêtes en grand nombre, une standing ovation à la « Mao Tse Toung » de l’époque héroïque. DR




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