Israël Actualités n°473

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GRATUIT - Numéro 473 - Edition du 18 Avril 2018 au 24 Avril 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 18 Avril 2018 au 24 Avril 2018

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Syrie : l’arbre qui cache la forêt … De missiles !

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont mis leurs menaces à exécution : le bombardement des installations militaires où sont produites les armes chimiques du régime syrien ne sont plus, aujourd’hui, qu’un lointain souvenir. La décision du « président » Assad, d’arroser son peuple à l’arme chimique et de gazer des zones où des civils, des femmes, des enfants ne pouvaient qu’être atteints fut la provocation de trop, pour quelques démocraties occidentales. Il fallait, symboliquement, rappeler aux fous dictateurs de la planète que l’on ne peut agir ainsi impunément. C’est une première au 21ème siècle : rappelons que le Président Obama, que le monde entier salue comme une icône, a fait marche arrière sur le sujet en 2013 ce qui entraîna la mort de plusieurs centaines de milliers de civils sans que le monde bouge une oreille. Enfin le monde moins Israël, car bien évidemment, l’Etat hébreu ne peut rester immobile face au tumulte et au drame qui se joue juste sous ses yeux, à sa frontière. Car ce que cache, fondamentalement, la poudrière syrienne, c’est la forêt de missiles iraniens. De plus en plus évidente en Syrie, la domination militaire iranienne ne peut qu’inquiéter les Israéliens, d’autant que les « dignitaires » iraniens usent et abusent de déclarations cyniques menaçant Israël de viser (et détruire) Tel-Aviv et Haïfa ! Mais la menace iranienne le monde entier s’en fout. Ou s’en foutait plutôt, notamment sous l’ère Obama. Fier de son deal, le fringant locataire de la Maison-Blanche au sourire ultra-brite n’a cessé de vanter les mérites de son accord sur le nucléaire avec Téhéran. Le résultat, il est là. Et il ne fait sourire personne…

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Mais revenons à la Syrie et à l’intervention « alliée » contre l’arsenal chimique du tyran syrien. Je lui reconnais une vertu : celle de nous permettre à nous, humains du 21ème siècle, de regarder nos enfants en face lorsqu’ils nous diront « Vous saviez ? Vous n’avez rien fait ? » Nous nous sommes souvent demandé, en apprenant l’horreur dans des livres d’histoire, comment le monde avait pu laisser faire. Maintenant, on sait : empêtrés dans nos peurs, nos soucis, nos glues du quotidien, il nous semble parfois totalement impossible, à notre échelle, d’être acteur de la lutte contre les tyrannies et les tragédies qu’elles fomentent dans ce monde de fous. S’il est une vertu que l’on peut reconnaître à cette intervention, c’est bien la certitude que trois démocraties se sont levées contre l’horreur et l’inadmissible. Le président Macron l’a dit : « la limite que la France s’était fixée a été franchie. » Nous ne pouvions rester sans agir : parce que c’était reconnaître que les démocraties occidentales ne sont que des pantins dans ce monde mené à sa ruine par les dictatures et les mouvements terroristes. Parce que c’était envoyer un message d’impunité au régime syrien et avec lui tous ceux qui le soutiennent. Parce qu’enfin, c’était laisser, dans l’avenir, une trace tout aussi laide que celle de la Shoah. On ne peut pleurer sur Auschwitz et ses bébés envoyés dans les fours crématoires et laisser des nourrissons se faire gazer dans la Ghouta orientale.

ni Poutine de le soutenir, ni l’Iran de lui filer des billes pour continuer… Pourquoi s’il fallait passer à l’action, le faire avec une telle mollesse ? Pourquoi prévenir et dire où et quand nous comptions bombarder ? La guerre est un jeu de dupes où le silence et la dissimulation comptent autant que les forces en présence. Une partie de poker menteur où l’on abat ses cartes à coups de vies humaines… Alors pourquoi tant de précautions ?

Cela étant, cette intervention en demi-teintes me laisse un goût étrange. Comme une impression d’inachevé, une amertume qui reste en bouche. Notamment parce que rien n’est réglé. Et que cette petite démonstration, si symbolique soit-elle n’empêchera ni Assad de continuer à massacrer son peuple,

Derrière la mascarade politicienne des alliés, c’est Israël qui encaisse, encore et toujours. En première ligne de front, l’Etat hébreu fête ses 70 ans dans l’inquiétude, en se préparant à une énième guerre. Fort, politiquement, militairement, économiquement, le pays est une réelle menace pour ses en-

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nemis. Ils le savent, et ne cessent de rouler des mécaniques en jouant à Shérif fais-moi peur. Mais personne n’est dupe. Malgré ses provocations verbales, l’Iran se garde bien d’engager une altercation frontale avec Israël. Le régime des mollahs se cache derrière ses suppôts sataniques : Hezbollah au Nord, Hamas au Sud. Il envoie ses playmobils jouer à la guerre et se faire corriger. Le coup de semonce, néanmoins, est clair : Trump dit ce qu’il fait, il fait ce qu’il dit. Aussi outrancier que les dictateurs au pouvoir, il joue la même partition et montre que le temps des menaces et des avertissements est écoulé. Place à la sanction en réaction. Il était temps ! Am Israel Hai Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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Erdogan parle. Israël et les frappes. La Syrie, l’ONU et la Commission anti-armes chimiques ont prouvé leur engagement à lutter contre l’utilisation de ce genre d’armement et que leurs menaces n’étaient pas des déclarations stériles”. Le Premier ministre a également évoqué le président syrien Bachar El-Assad : “Le président syrien doit savoir avec certitude que son attitude irresponsable de fabriquer et utiliser de telles armes, son mépris désinvolte du droit international et sa volonté d’installer l’Iran et ses satellites en Syrie ne font que mettre ce pays davantage en danger”.

Le président turc Erdogan a salué samedi les frappes menées en Syrie par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, estimant qu’il s’agit d’une réponse « appropriée » aux « attaques inhumaines » menées par le régime de Damas. ISRAËL. Selon LPH : « Binyamin Netanyahou a réagi aux frappes conjuguées sur

la Syrie. Sur son compte Twitter il a écrit: “Il y a une année, j’avais déjà indiqué qu’Israël soutiendra inconditionnellement toute décision du président Trump de se dresser contre l’utilisation d’armes chimiques. La détermination du président américain et le soutien israélien restent intangibles. Ce matin, sous l’impulsion américaine, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne

AVIONS EN SYRIE. SELON LPH : « Des médias arabes ainsi que la chaîne Sky News en langue arabe révèlent samedi soir que des avion “non-identifiés” ont visé la base de Jabel Azzan tenue par des milices iraniennes au sud de la ville d’Alep. Plusieurs fortes explosions auraient été entendues. Il y aurait eu des morts et des blessés dont des officiers iraniens. Ces armes de fabrication iranienne sont notamment destinées à aider le régime de Bachar El-Assad. Des membres de l’opposition syrienne ont précisé que les entrepôts

contenaient entre autres des munitions ainsi que des barils d’explosifs souvent lancés depuis le ciel sur les populations civiles par les avion de l’armée syrienne. La Syrie montre Israël du doigt mais Jérusalem reste silencieuse sur cette opération. Le Hezbollah par contre, dément toute attaque sur une base iranienne ». SYRIE A L’ONU. ONU : « la Syrie prendra le mois prochain la présidence tournante de la Conférence de désarmement mondial des armes chimiques et nucléaires. La présidence tournante de cette commission se fait selon un ordre alphabétique. La Suisse achève son mandat à la tête de cette commission, et c’est donc au tour de la Syrie d’en prendre la présidence avant de la remettre à la Tunisie puis ce sera le tour de la Turquie. Il s’agit d’un très court mandat – quatre semaines – le temps de cette conférence. Grâce à cette courte présidence, la Syrie pourra influer sur l’ordre du jour de cette conférence. La porte-parole du State Department US Heather Neuert a dénoncé “une nomination scandaleuse ne serait-ce que sur le plan symbolique”. Source :LPH


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Info ? Intox ? Les israéliens ont-ils été vraiment passifs lors de l’attaque en Syrie ? sibles et potentiellement dramatiques », a-telle mis en garde sur Twitter.

Les israéliens ont-ils été vraiment passifs – pas d’avions de chasse israéliens, ni de commandos sur le terrain – lors de l’attaque en Syrie ? Très certainement « oui ». En effet, l’attaque n’avait qu’un objectif finalement très limité : avertir le Président Syrien Assad de ne plus utiliser d’armes chimiques. Il ne s’agissait pas de détruire des cibles stratégiques de premier plan. Dans ce dernier cas l’aide israélienne aurait été très précieuse. Dans 60 ans on saura ce qui s’est passé en Syrie, au Liban, en Iran, et dans les postes d’observations du Mossad au MoyenOrient, pour Tsahal et ses unités d’élite (surtout l’Unité 8200) dans la nuit de vendredi à samedi lors des frappes en Syrie. Pour le moment tout le monde (sauf peutêtre les familles des décideurs) se rattache à la presse internationale pour en savoir un peu plus. Sur les radios de l’Etat hébreu, l’ordre a été donné de « se la boucler ». Les hommes politiques de l’Etat hébreu ne s’expriment ce shabbat que dans des cercles ultra-sécurisés. Tout le monde sait ici que des provocateurs peuvent enclencher une crise irréversible. REVUE DE PRESSE. Les Echos : « Malgré les frappes de Washington et de ses alliés, Israël s’estime seul face à la menace iranienne en Syrie. Les frappes ciblées

sur la Syrie , menées dans la nuit du vendredi au samedi 14 avril par Washington, la France et le Royaume-Uni, n’ont guère pris les Israéliens au dépourvu. L’Etat hébreu avait été notifié plus de douze heures avant le déclenchement de cette attaque, qui a été qualifiée par Israël, ce samedi 14 avril, d’« avertissement important lancé à l’axe du mal composé de la Syrie, de l’Iran et du Hezbollah ». MELENCHON. « Les frappes contre la Syrie se font sans preuve, sans mandat de l’ONU et contre elle, sans accord européen et sans vote du Parlement français. » JeanLuc Mélenchon dénonce, samedi 14 avril, les frappes menées en Syrie par les EtatsUnis, le Royaume-Uni et la France. « C’est une aventure de revanche nord-américaine, une escalade irresponsable », a-t-il posté sur Twitter, jugeant que « la France mérite mieux que ce rôle ». « Elle doit être la force de l’ordre international et de la paix », estime-t-il. Selon francetvinfo.fr : « De son côté, la présidente du Front national, Marine Le Pen, estime qu’avec ses frappes menées de concert avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la France perd « une occasion d’apparaître sur la scène internationale comme une puissance indépendante ». « Ces frappes contre la Syrie nous engagent dans une voie aux conséquences imprévi-

« La ligne rouge fixée par la France en mai 2017 a été franchie. » Une semaine après les accusations d’attaque à l’arme chimique à Douma, dans la région de la Ghouta orientale, près de la capitale Damas, Emmanuel Macron a annoncé que la France, les EtatsUnis et le Royaume-Uni avaient formé une coalition internationale pour frapper la Syrie, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 avril. « Les faits et la responsabilité du régime syrien [sur l’utilisation d’armes chimiques] ne font aucun doute, justifie le président de la République. J’ai donc ordonné aux forces armées françaises d’intervenir cette nuit, dans le cadre d’une opération internationale menée en coalition avec les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni et dirigée contre l’arsenal chimique clandestin du régime syrien. » Des « cibles multiples » « Notre réponse a été circonscrite aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques », ajoute Emmanuel Macron dans un communiqué envoyé peu après 3 heures du matin, heure française. L’opération militaire a visé des « cibles multiples » à l’aide de « munitions diverses », ont pour leur part indiqué des responsables de l’administration américaine auprès de l’AFP. Plusieurs fortes explosions ont été entendues dans la capitale syrienne Damas survolée par des avions, ont constaté des correspondants de l’AFP et de Reuters. D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), un centre de recherche scientifique de Damas, ainsi que plusieurs bases de l’armée syrienne situées dans la capitale,

font partie des cibles des frappes internationales. La Garde républicaine et la 4e Division, des unités d’élite des forces syriennes, ont notamment été visées. Le ministère britannique de la Défense a pour sa part annoncé avoir frappé un complexe militaire situé près de Homs, à l’ouest de la Syrie. « Cette première vague de frappes est terminée », a annoncé le Pentagone peu après 4 heures du matin, moins d’une heure après le début de l’opération. Présent aux côtés du ministre de la Défense Jim Mattis, le général Joe Dunford, chef d’état-major américain, a indiqué qu’aucune autre opération n’était prévue pour l’instant, précisant que les alliés avaient pris soin d’éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays, mais que Moscou n’avait pas été averti à l’avance de l’intervention. La télévision d’Etat syrienne a dénoncé une « agression américaine en coopération avec la France et la Grande-Bretagne », et ajouté que la défense syrienne avait abattu 13 missiles au sud de Damas. « Il y a peu de temps, j’ai ordonné aux forces armées des Etats-Unis de lancer des frappes de précision contre des cibles associées aux capacités chimiques militaires du dictateur syrien Bachar Al-Assad, avait déclaré Donald Trump peu avant le communiqué d’Emmanuel Macron, lors d’une courte allocution à la Maison Blanche. « Une opération combinée est en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux », a-t-il ajouté. Donald Trump a promis que l’opération durera « aussi longtemps qu’il le faudra ». La Russie doit décider si elle poursuit le long de « cette voie sinistre » ou si elle se joint aux nations civilisées, a ajouté le président des Etats-Unis ».

Missiles Syrie. Anxiété en Israël. Tsahal en veille très active Situation d’anxiété en Israël ? Certainement. Tout est possible au Moyen-Orient. Ce samedi matin (shabbat) très peu de réactions ont été faites par les Autorités israéliennes sur les tirs de missiles en Syrie. Dans la nuit du 13 au 14 avril la coalition internationale dirigée par les États-Unis a mené une série de frappes contre la Syrie en représailles à l’attaque chimique dans la Ghouta orientale dont les pays de la coalition attribuent la responsabilité à Damas. En Israël, douze heures avant l’attaque les « 100 » Top leaders d’Israël connaissaient les détails. Les américains ont bien informé les israéliens (source Ynet). Le « vendredi 13 » n’est pas un bon jour (superstition oblige). Cela devait donc être le 14 Avril. Donald Trump avait, avec ses tweets, donné beaucoup de détails sur l’imminence de

l’attaque. REVUE DE PRESSE. Extraits de Sputnik : « Selon le journal américain The New York Times, les Républicains ont approuvé l’opération de la coalition internationale en Syrie. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites de l’infrastructure militaire de la Syrie. Les alliés ont tiré plus de 100 missiles de croisière air-sol (l’année passée, l’aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles). LES DERNIERS JOURS. L’État hébreu reste déterminé à poursuivre ses frappes visant des cibles iraniennes en Syrie, a fait savoir l’ambassadeur israélien à Moscou. Israël continuera à frapper des cibles iraniennes sur le territoire syrien pour empêcher un renforcement des positions ira-

niennes dans le pays, a déclaré l’ambassadeur israélien à Moscou Harry Koren cité par les médias russes. Selon lui, l’Iran, qui profère constamment des menaces à l’égard de l’État hébreu, est en train d’accroître sa puissance dans l’ensemble du Moyen-Orient, et notamment en Syrie. «C’est pourquoi, lorsqu’on a affaire à une partie qui nous menace et se prépare à mettre ses menaces à l’œuvre, nous avons plein droit de rester libres dans nos actions et d’agir contre des cibles iraniennes en Syrie», a expliqué le diplomate. L’Iran a auparavant promis de riposter à la récente attaque israélienne sur une base militaire en Syrie dans laquelle au moins quatre conseillers militaires iraniens avaient trouvé la mort. L’armée israélienne a indiqué avoir mené

samedi matin dernier une attaque «de grande envergure» en Syrie, frappant 12 cibles iraniennes et syriennes. L’aviation israélienne a frappé 12 cibles sur le territoire syrien, dont trois systèmes de DCA et quatre sites militaires iraniens, a annoncé l’armée. «Douze cibles, dont trois batteries de défense aérienne et quatre cibles iraniennes appartenant à la direction militaire iranienne en Syrie, ont été attaquées», a dit l’armée israélienne. Les militaires précisent qu’il s’agit du deuxième raid depuis le début de la journée. L’armée israélienne a annoncé plus tôt avoir intercepté un drone iranien lancé depuis la Syrie et visé en représailles le «site iranien» en Syrie d’où avait décollé cet appareil sans pilote ». Sputnik


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Frappes militaires sur la Syrie. Macron, Chef de Guerre. Les Russes à l’ONU

Selon le JDD: « Emmanuel Macron, Donald Trump et Theresa May ont annoncé dans la nuit de vendredi à samedi avoir frappé le régime syrien de Bachar el-Assad en réponse à l’attaque chimique présumée des forces syriennes à Douma, près de Damas. Au moins trois sites ont été visés par les Occidentaux. Malgré les avertissements de la Russie, Emmanuel Macron et Donald Trump multipliaient les échanges ces derniers jours pour préparer leur réponse militaire. Ils ont reçu l’appui de la Première ministre britannique Theresa May, qui semblait pourtant plus prudente quant à cette option. L’annonce de ces frappes a été faite en plusieurs temps. Ce qu’ont dit les trois pays occidentaux • C’est Donald Trump qui a annoncé en premier ces frappes, lors d’une allocution à la Maison-Blanche faite vers 3h, heure française. « Une opération combinée est en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux », a dit le président des Etats-Unis, en dénonçant les attaques chimiques « monstrueuses » menées par le régime de Damas. • De Londres, la Première ministre britannique Theresa May a affirmé dans la foulée dans un communiqué et une allocution filmée qu’il n’y avait « pas d’alternative à l’usage de la force ». En conséquence, elle explique avoir autorisé les forces armées britanniques à conduire « des frappes ciblées et coordonnées » contre les capacités militaires chimiques du régime de Bachar al-Assad, afin de « prévenir » leur usage. • Peu avant 3h30, l’Elysée a publié à son tour un communiqué d’Emmanuel Macron indiquant avoir « ordonné aux forces armées françaises d’intervenir […] dans le cadre d’une opération internationale […] dirigée contre l’arsenal chimique clandestin du régime syrien ». « La ligne rouge fixée par la France en mai 2017 [sur l’utilisation des armes chimiques par le régime d’Assad, NDLR] a été franchie », a-t-il justifié. Le chef de l’Etat a publié une photo de lui entouré de son état-major, dans un tweet écrit en français, en anglais et en arabe. L’Elysée a pour sa part diffusé une vidéo des avions de chasse français ayant participé à cette opération ». Les frappes menées par les trois pays ont visé au moins trois cibles, ont précisé samedi Paris et Washington : « Le principal centre de recherche » du « programme clandestin chimique » du régime syrien, à Damas, et « deux centres de production » situés dans la région de Homs. « C’est la capacité de développer, de mettre au point et de produire des armes chimiques qui est atteinte », a ainsi affirmé samedi la ministre française des Armées, Florence Parly. Londres a précisé avoir frappé un complexe militaire – une ancienne base de missiles – à 24 kilomètres à l’ouest de Homs, « où le régime est supposé conserver des armes chimiques ». Il s’agirait de l’un des deux centres évoqués par ses partenaires. Toutefois, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) fait état d’autres cibles,

évoquant des centres de recherche scientifique, « plusieurs bases militaires » et surtout des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs. (Source : JDD) MISSILES. Didier François, journaliste spécialiste de la défense pour Europe 1, analyse l’opération menée en Syrie dans la nuit de vendredi à samedi par la France, le RoyaumeUni et les Etats-Unis. La réponse n’a pas tardé à venir. Après les accusations d’utilisation d’armes chimiques visant le régime syrien, la France, le RoyaumeUni et les Etats-Unis ont déclenché, dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3 heures du matin, des frappes militaires contre trois cibles près de Damas et Homs. Une opération « combinée » décryptée par Didier François, journaliste spécialiste de la défense pour Europe 1. Des missiles tirés depuis des navires et des avions. Les missiles et les bombes ont été envoyés depuis l’air et la mer. « Il y a des navires au large de la Syrie », rappelle en effet Didier François. Notamment une frégate française, capable de tirer des missiles de précision. « Il y a donc eu une première vague de missiles tirés par les navires. » En amont, des avions ont décollé pour larguer, eux aussi, missiles et bombes. La France a ainsi envoyé des Rafale. « Tout ça a convergé vers 3 heures du matin pour des frappes simultanées et combinées », résume Didier François. Au millimètre. Une « opération extrêmement complexe planifiée depuis plus d’une semaine », poursuit le spécialiste. Car les contraintes et les facteurs à prendre en compte sont nombreux. « Il faut planifier en interne et en interallié. Il fallait faire bien attention de taper [les cibles permettant de fabriquer des armes] chimiques sans toucher aux Russes et aux Iraniens » présents sur le territoire syrien. « Tout ça a été fait au millimètre », note Didier François. Les Russes n’ont « pas bougé ». Par ailleurs, le spécialiste souligne que les Russes n’ont « pas bougé » militairement, ce qui est « une excellente chose » pour les forces occidentales. « Si les Russes étaient rentrés dans l’affaire avec leurs missiles, une défense antiaérienne ou balistique, ou même des manœuvres extrêmement agressives comme la semaine dernière, où il y avait eu des survols extrêmement agressifs de la frégate française par des Russes », alors une escalade aurait pu être à craindre. Là, bien que la Syrie ait promis une riposte, elle ne se trouve pas en capacité de répondre. RUSSIE. « La Russie convoque une réunion d’urgence pour évoquer les actions agressives des Etats-Unis et de leurs alliés », annonce le Kremlin. La Russie a annoncé samedi convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU après les frappes menées par les Etats-Unis et leurs alliés, dont la France, contre le régime de Damas en Syrie. « La Russie convoque une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour évoquer les actions agressives des Etats-Unis et de leurs alliés », a indiqué le Kremlin dans un

communiqué. MACRON. Ce samedi, Catherine Nay décrypte les conséquences des frappes conjointes de la France, des Etats-Unis et du RoyaumeUni sur l’image d’Emmanuel Macron. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont déclenché des frappes dans la nuit de vendredi à samedi sur la Syrie, pour punir le régime de Bachar al-Assad, accusé d’attaques chimiques sur des civils. Tôt ce matin, l’Elysée a communiqué sur ces frappes. Depuis Paris, Emmanuel Macron a souligné que les frappes françaises étaient « circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques ». « Nous ne pouvons pas tolérer la banalisation de l’emploi d’armes chimiques », a-t-il martelé. Pour la première fois, Emmanuel Macron endosse ses habits de chef de guerre. Fixer la ligne rouge. Tout juste élu, fin mai 2017, Emmanuel Macron avait reçu à Versailles, Vladimir Poutine, soutien de Bachar el-Assad, et disons même, son assurance-vie. Il avait alors prévenu son hôte : il ne laisserait pas faire de nouvelles attaques chimiques. Il avait fixé les lignes rouges. Mais que valaient, aux yeux du Président russe, ces positions martiales d’un jeunot de 40 ans ? Samedi dernier, Bachar el-Assad est passé outre l’avertissement et a, à nouveau, employé ces armes chimiques interdites dans la Ghouta, banlieue de Damas, d’où la rébellion au régime était partie en 2011. Des images ont été diffusées, évidemment horribles, avec des enfants morts et d’autre agonisant la bave aux lèvres. Et Poutine était forcément au courant. Jeudi, dans son interview avec Jean-Pierre Pernaut, Emmanuel Macron disait avoir la preuve que du chlore avait bien été utilisé et qu’il y aurait des réactions en temps voulu. Il disait en parler avec Trump depuis une semaine. On devait comprendre qu’une attaque était imminente. IRAN. Samedi matin, le guide iranien Khamenei a qualifié de « criminels » Donald Trump, Emmanuel Macron et Theresa May, qui ont décidé de mener dans la nuit des frappes ciblées contre la Syrie. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a violemment dénoncé les frappes occidentales menées contre la Syrie en qualifiant de « criminels » le président américain Donald Trump, son homologue français Emmanuel Macron et la Première ministre britannique Theresa. « L’attaque menée ce matin contre la Syrie est un crime. Je déclare franchement que le président américain, le président français et la Première ministre britannique sont des criminels (…), ils n’obtiendront rien et ne tireront aucun bénéfice », a déclaré Ali Khamenei en recevant les hauts dirigeants politiques et militaires du pays, selon son site Telegram. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et la ministre des Armées Florence Parly se sont exprimés depuis l’Elysée samedi matin. La France veut « travailler dès maintenant à la reprise » du processus politique dans la

crise syrienne, a déclaré samedi son chef de la diplomatie quelques heures après des frappes occidentales sur la Syrie en représailles à une attaque chimique présumée. « Deux priorités ». « Un plan de sortie de crise doit être trouvé, avec une solution politique. Nous sommes prêts à y travailler dès maintenant avec tous les pays qui peuvent y contribuer », a déclaré Jean-Yves Le Drian lors d’une déclaration conjointe avec la ministre des Armées Florence Parly. La France a « deux priorités, la lutte contre les groupes djihadistes, en particulier Daech et le retour à la stabilité qui appelle une solution politique », a-t-il souligné. Dans ce contexte, la France va également « reprendre des initiatives politiques » pour obtenir le « démantèlement du programme chimique syrien de manière vérifiable et irréversible » et faire respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu sur le cessez-lefeu et l’accès de l’aide humanitaire aux populations, a-t-il ajouté. Il faut « un cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire syrien et l’accès humanitaire aux populations civiles comme l’exigent les résolutions du Conseil de sécurité », a-t-il martelé. « Ces décisions ont force de loi internationale, elle s’imposent à tous, elle sont restées lettre morte jusqu’à présent. Nous devons les faire vivre », a-t-il dit. L’opération militaire menée par les EtatsUnis, le Royaume-Uni et la France est « légitime », « proportionnée et ciblée », a également estimé Jean-Yves Le Drian. L’escalade chimique en Syrie n’est pas acceptable », a-til dit. « La fabrication et l’utilisation de ces armes représentent une menace pour la paix et la sécurité internationale », a-t-il ajouté. Les frappes aériennes s’inscrivent donc dans le cadre du chapitre 7 des Nations unies qui prévoit l’emploi de la force en cas de menace contre la paix, selon lui. « Le régime syrien avait pris un engagement ». « L’emploi de ces armes de terreur transgresse les conventions parmi les plus anciennes », a noté Jean-Yves Le Drian en évoquant le protocole de 1925 prohibant l’emploi à la guerre d’armes chimiques et la convention internationale d’interdiction des armes chimiques de 1993. « Le régime syrien avait pris l’engagement de démanteler intégralement son arsenal chimique » après une première menace de frappes occidentales à la suite d’une attaque chimique en 2013, a-t-il ajouté. « En septembre 2013, le Conseil de sécurité avait décidé par sa résolution 2118 que la Syrie devait se tenir à cet engagement sous peine d’encourir des mesures relevant du chapitre 7 de la Charte des Nations unies », a-t-il dit. « Le chapitre 7 a un sens clair, c’est le recours à des mesures militaires pour contraindre ceux qui menacent la paix et la sécurité internatonale », a noté le ministre français des Affaires étrangères. Sourec : Europe1


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Jour Souvenir de la Shoah. A 10H00, une sonnerie retentira en Israël

A 10H00 jeudi matin, une sonnerie retentira pendant deux minutes en Israël Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dans son allocution lors d’une cérémonie à l’occasion de la Journée du souvenir de la Shoah mercredi soir au mémorial Yad Vashem à Jérusalem évoqué l’agression nazie meurtrière qui n’a pas été suffisamment contestée par les puissances occidentales et dressé un parallèle entre les évènements de la Seconde guerre mondiale et l’actualité dans la région. « Les évènements des derniers jours nous apprennent que se dresser contre le mal et l’agressivité est une mission qui s’impose à toute génération », a déclaré le Premier ministre israélien. « Nous avons vu les croix-gammées sur la frontière à Gaza, nous avons vu des enfants syriens massacrés avec des armes chimiques. Notre cœur fut déchiré par ces images d’horreur », a-t-il indiqué ajoutant que le peuple juif a appris « une leçon depuis la Shoah ». « Le mal meurtrier, lorsqu’on ne s’y oppose pas, se répand très rapidement et menace l’humanité entière », a ajouté M. Netanyahou. Le Premier ministre a ensuite évoqué l’exemple de la Seconde guerre mondiale où les alliés ont tardé à réagir face aux atrocités des nazis. « Le fait que les puissances occidentales avaient tardé à se dresser contre ce régime meurtrier à fait en sorte qu’on paye le prix fort. Plus de 60 millions de personnes ont été tuées durant la Seconde guerre mondiale », a-t-il précisé ajoutant que désormais, Israël « fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus et endigue le terrorisme dès le début ». « Nous pouvons résumer notre politique en trois mots : nous attaquerons tous ceux qui tentent de nous attaquer », a indiqué M. Netanyahou visant directement le régime iranien. « Aujourd’hui aussi il y a un régime extré-

miste, celui de l’Iran, qui nous menace nous ainsi que l’humanité toute entière. Un régime qui déclare ouvertement vouloir nous détruire », a-t-il dénoncé jugeant que « la signature de cet accord avec l’Iran n’a non seulement pas freiné son agression, mais il l’a accentuée », « . « J’ai un message aux dirigeants iraniens. Ne testez la détermination d’Israël », a averti le dirigeant de l’Etat hébreu. « J’ai aussi un message au peuple iranien. Israël n’est pas votre ennemi, c’est le régime qui vous réprime qui est votre ennemi », a-t-il indiqué ajoutant que « lorsque ce régime disparaitra du monde, et il finira par disparaitre, nos deux peuples anciens, Juifs et Persans pourront de nouveau vivre en collaboration et en fraternité ». Les Israéliens à travers le pays ont commencé à marquer le jour du souvenir de la Shoah (Yom HaShoah en hébreu, ndlr). Du nord au sud, des cérémonies sont organisées mercredi soir et se poursuivront toute la journée de jeudi. Lors de la cérémonie à Yad Vashem, six rescapés de la Shoah ont allumé des flambeaux à la mémoire des six millions de Juifs tués par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). A 10H00 jeudi matin, une sonnerie retentira pendant deux minutes en Israël, pendant lesquelles les Israéliens respecteront le silence en hommage aux 6 millions de Juifs assassinés par les nazis. Les automobilistes, les transports en commun, les piétons se sont arrêtés pour se recueillir, y compris sur les grands axes routiers. Les élèves et étudiants ont marqué les deux minutes de silence dans les institutions éducatives du pays. Toutes les chaînes de radio et de télévision israéliennes qui diffusaient depuis mercredi soir des témoignages, des documentaires et des films sur le génocide ont également suspendu leurs programmes. Source et copyrights : i24News

14,5 millions de juifs vivent en Israël et dans le monde

Israël a publié mercredi des chiffres sur la population juive dans le monde, affirmant qu’il y a moins de juifs dans le monde en 2018 qu’en 1939 à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Israël marque à partir de mercredi soir la journée du Souvenir de la Shoah, terme désignant l’extermination de six millions de juifs par le régime nazi sur les 16,6 millions qui vivaient dans le monde en 1939. Selon cette étude réalisée par le Bureau des statistiques, un organisme d’Etat, en coopération avec le Centre d’études du judaïsme contemporain de l’Université hébraïque de Jérusalem, environ 14,5 millions de juifs vivent dans le monde en 2018. Israël est le pays ou vivent le plus de juifs avec 6,4 millions de personnes, contre moins de 450.000 en 1939, devant les Etats-

Unis (5,7 millions) et la France avec un peu plus de 450.000 personnes, selon cette étude. Il y a plus de 100.000 juifs dans six autres pays, selon le Bureau des statistiques: le Canada, la Grande-Bretagne, l’Argentine, la Russie, l’Allemagne et l’Australie. Le taux de croissance de la population juive en Israël depuis 1948 et la création de cet Etat a été multiplié par 10. Dans le reste du monde, le taux de croissance s’élevait à 26%, selon le Bureau des statistiques. Il n’a pas précisé sur quels critères de judéité étaient basés ces chiffres. Ces critères sont sujets à controverse et peuvent faire varier les estimations sur la taille de la population juive. Source et Copyrights : i24News


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Johann Ouaki, le patron qui enseigne comment être patron !

Johann Ouaki « être freelance est un atout pour l’Alyah » Expert en entrepreneuriat indépendant, Johann Ouaki décrypte l’intérêt du statut d’indépendant dans le cadre d’un projet de changement de vie, notamment en cas d’alyah : de fait, avoir développé une activité freelance peut permettre de trouver vite et bien les solutions pour régler le principal problème auquel se confrontent les olim : gagner leur vie. S’installer, trouver un lieu de vie, se constituer un cercle d’amis, apprendre la langue et les us et coutumes du pays, scolariser les enfants, passer son permis, en somme tout reprendre à zéro lorsqu’on change de pays est un challenge énorme. Mais bien souvent, et malgré tout le soutien qu’apportent l’état hébreu et les organismes spécifiques comme l’agence juive, c’est le paramètre financier qui reste le point d’achoppement : l’incapacité à s’insérer dans le monde du travail israélien, de trouver un travail pérenne et suffisamment rémunérateur est la première cause d’échec de l’alyah et la raison pour laquelle nombreux sont ceux qui, chaque année, renoncent à leur rêve de vivre en Terre Promise, faute d’avoir pu s’y adapter professionnellement. Dans ce contexte, partir en emportant son activité dans ses valises peutêtre la solution. Explications. Pourquoi et comment être freelance est un vrai plus si l’on envisage de faire son alyah ?

Avec « Tu vas aimer être freelance », bouquin plein d’astuces et de conseils futés (éditions Dunod) à l’adresse de ceux que l’indépendance attire, Johann Ouaki s’est attiré l’intérêt du monde médiatique. Consultant indépendant, ce trentenaire dynamique est expert… En indépendance justement ! Alors il enseigne, lors d’ateliers intensifs, comment pérenniser une activité professionnelle en l’exerçant de manière freelance. Insolite, le concept séduit, notamment au sein de la communauté juive, ceux qui, tentés par l’alyah veulent pouvoir emporter leur activité professionnelle dans leurs valises… Explications !

ment, mon envie d’écrire et tirer un trait sur mes frustrations », explique-t-il… Mais ce que découvre surtout Johann, c’est qu’il est très fort pour expliquer, aux autres indépendants, comment éviter les erreurs de débutants et faire de leur projet ou de leur activité, un business rentable ! Une formation insolite… qui séduit beaucoup les candidats à l’alyah

« Mon idée est-elle viable ? Y a-t-il un marché pour ce genre d’activités ? et si je quittais mon job et que je trouvais un boulot à faire de chez moi ? » Qui, pris dans la routine du métro, boulot, dodo, des soucis causés par la chef de service qui colle sur le coin du bureau un dossier de 40 pages à traiter en urgence alors qu’on a déjà la veste sur le dos, ne s’est pas déjà laissé tenter par l’envie de tout plaquer pour se mettre à son compte ?

« C’est ainsi qu’est né Sotø, solo together : Sotø, c’est un concept : apprendre comment développer une activité d’indépendant, tout en la rendant attractive aux yeux des grandes entreprises. » Décliné en livre, en site internet, mais aussi en bootcamps de 4 jours, l’enseignement proposé fait fureur : « les bootcamps attirent en majorité des professionnels déjà en activité qui cherchent à corriger leurs erreurs. » A Paris, Lyon, Marseille, les adeptes de la méthode pullulent, d’autant que la formation on ne peut plus sérieuse et reconnue peut être financée par les organismes agrées dans la plupart des cas. En somme, apprendre à devenir chef, c’est gratuit ou presque !

Pour Johann Ouaki, devenu freelance par hasard, à la suite d’un licenciement, c’est la souplesse, la créativité et la multiplicité des expériences professionnelles qu’implique le statut d’indépendant qui a scellé son sort : conseil en bran¬ding, c’est-àdire en stra¬té¬gie de marques, il perd son job. Quelques mois plus tard, la même entre¬prise le rappelle et lui propose une mission, en indé¬pen¬dant. « Le statut d’auto-entre¬pre¬neur venait d’être inauguré, se souvient Johann Ouaki. Je me suis lancé… »

De l’autre côté de la Méditerranée aussi, forcément, le concept séduit : « dans la communauté juive, nombreux sont ceux qui apprécient le fait d’avoir développé une activité que l’on peut exercer à distance, souligne Johann. Surtout lorsqu’ils ont un projet d’alyah. Avoir déjà la possibilité de travailler et de gagner sa vie en France, tout en vivant en Israël facilite grandement les premières années d’intégration dans le pays, en réglant d’emblée le principal problème des olim : celui du niveau de vie… »

Johann découvre alors qu’il aime passer d’une mission à l’autre, changer d’environnement de travail et surtout se lancer de nouveaux défis : « j’ai pu satisfaire, notam-

« Tu vas aimer être freelance », éditions Dunod. Pour en savoir plus sur les bootcamps et la méthode Sotø : www.soto.works

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Johann Ouaki : Travailler en freelance depuis l’étranger présente de nombreux avantages : - Internet et une ligne téléphonique (qui ne coûte pas cher désormais) et hop c’est réglé ! Les compagnies de téléphone proposent mêmes aux abonnés un numéro virtuel qui ressemble à s’y méprendre à un numéro français et qui permet de téléphoner et d’être joint pour le coût d’un appel local ! - Si le décalage horaire est faible, les clients ne sont pas forcément au courant que vous les appelez depuis une contrée éloignée ! Vous n’êtes même pas obligé de dire où vous êtes ! - Un ordinateur, un téléphone, une connexion internet et vous voilà en mesure de travailler et de gagner votre vie immédiatement. Pas besoin de dire adieu à votre réseau, vos clients installés ! Pas besoin non plus de se refaire un réseau sur place, ni de passer du temps à comprendre et s’adapter à la culture locale (ce qui peut prendre beaucoup de temps au niveau professionnel). Bien sûr, il vous faudra peut-être fournir cet effort par la suite, mais dans l’immédiat, rien ne vous empêche de travailler ! - Changer de pays demande de faire beaucoup d’efforts et de sortir de sa zone de confort. Tout, de l’alimentation à la télévision en passant par les formalités administratives changent. Dans cet océan en mouvement qu’est le déracinement, un oasis de stabilité peut s’avérer source de réconfort. Si l’on conserve son activité professionnelle et sa source de revenus, on a le sentiment d’être moins fragilisé. Formidable, non ? Il y a néanmoins des inconvénients à exercer une activité de freelance en étant expatrié. Quels sont-ils ? Oui, c’est vrai, et il est nécessaire d’en avoir conscience. Les inconvénients sont les suivants : - D’abord, évidemment, une difficulté accrue à rencontrer régulièrement ses clients

et prospects. Difficile d’être réactif et d’accepter un déjeuner mardi à 13 heures quand on a un océan ou une mer à traverser ! Et si, en plus, le prospect n’aboutit pas à un contrat signé, alors, reconnaissons que ça fait cher le déjeuner ! - L’autre problème est plus irrationnel, mais néanmoins concret : vos clients peuvent avoir peur du fait que vous soyez loin. Certains aiment bien vous avoir sous la main, même si, en pratique, ils ne vous rencontrent qu’une fois dans l’année ! - Les questions juridiques et fiscales ont aussi leur importance : où facturer, comment encaisser les revenus et dans quelle devise ? Cela dépendra principalement de votre résidence fiscale. - Enfin l’isolement n’est pas un paramètre à négliger : travailler dans le pays dans lequel on vit facilite l’intégration. Se tenir à l’écart du monde du travail local peut donner le sentiment de ne pas être un citoyen à part entière du pays d’adoption. Dans quelle mesure ces avantages et ces inconvénients varient-ils si l’on envisage la situation du point de vue de l’intégration en Israël ? En Israël, en particulier, beaucoup d’olim continuent de travailler avec et dans leur pays d’origine, à la fois pour des raisons économiques mais aussi, souvent, à cause des difficultés d’adaptation professionnelle. Le marché israélien est petit et très particulier, et il n’est pas toujours évident de pratiquer son métier de la même façon qu’on l’exerçait dans son pays d’origine. Il y a beaucoup d’indépendants en Israël, se construire un réseau d’indépendants n’est pas très compliqué et donc on n’est pas vraiment seul. Ca, c’est le point positif. La société israélienne est aussi très favorable à la notion d’entrepreneuriat et elle est moins figée que la société française. Il faudra garder en tête que l’effort de créer des liens avec les autres freelances doit être entrepris pour pérenniser l’activité, la développer, mais aussi travailler en parallèle à son intégration sociale et culturelle.


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Inspiré du Freedom Trail à Boston, Independence Trail, à Tel Aviv

Inspiré du Freedom Trail à Boston, Independence Trail, à Tel Aviv, invitera les visiteurs à découvrir quelques-uns des monuments historiques les plus importants du patrimoine culturel et national. Le sentier doré d’un kilomètre de long environ relate et explique à la fois, la naissance en 1909 de Tel-Aviv, la première ville hébraïque des temps modernes mais aussi, pourquoi et comment, cette ville a tant contribué à la réalisation d’un rêve vieux de 2000, celui de la naissance de l’Etat d’Israël 39 ans plus tard, en 1948.

tuitement 24/7.

« Independence Trail » dont le coût est estimé à plus de 10 million de shekels est situé en plein cœur de Tel Aviv, avec ses restaurants, ses cafés et ses bars et proche de centaines d’entreprises technologiques, de la Bourse israélienne, de galeries d’art et de résidences huppées. Pourtant, à bien des égards, l’importance historique de ce lieu dépasse largement sa popularité d’aujourd’hui car, à cet endroit même, deux actes fondateurs cruciaux ont eu lieu: la naissance de Tel-Aviv en 1909; et la naissance d’Israël lui-même en 1948.

La maison d’origine d’Akiva Aryeh Weiss, le fondateur du quartier Ahuzat Bayit en 1909, d’où jaillit « la première ville hébraïque ».

La fondation de Tel-Aviv en 1909 a été révolutionnaire à plusieurs titres, a expliqué le porte-parole de la ville, Eytan Schwartz. En premier lieu cette ville fut« la première ville hébraïque des temps modernes, la première expérience d’une autonomie juive » a-t-il dit. Centrée autour du boulevard Rothschild et bordée d’arbres, celle qui s’appelait Ahuzat Bayit en 1909 et qui a rapidement pris le nom de Tel Aviv en 1911 fut une révolution verte pour la région mais également « une révolution culturelle» grâce, entre autres, à ses musées, ses galeries, son cinéma, son théâtre, et son opéra déjà présents des les premières années. La visite, qui est gratuite, dure environ une heure, ou peut-être même deux, selon le temps passé sur les différents sites. Les visiteurs pourront découvrir l’histoire de ces lieux grâce à une application mobile unique qui fournira des informations interactives en plusieurs langues sur le Smartphone du visiteur, en expliquant en détail les points d’intérêt de chacun. S’ils le souhaitent, les visiteurs réfractaires aux nouvelles technologies pourront aussi être guidés par des dépliants en 8 langues (hébreu, anglais, français, espagnol, allemand, arabe, chinois et russe). Independence Trail sera ouvert gra-

Les différentes étapes du parcours sont les suivantes: Premier Kiosque de boissons de Tel-Aviv créé en 1910 qui est rapidement devenu un lieu de rencontre. Au cours des années 1920 autour de 100 kiosques ont ensuite vus le jourLa fontaine en mosaïque, créée par le légendaire artiste Nahum Gutman, représentant des scènes des premiers jours de Tel Aviv –

La tour Shalom où se dressait autrefois le gymnase d’Herzliya, le premier lycée de langue hébraïque de l’ère moderne qui abrite aujourd’hui un musée consacré aux débuts de la ville. La Grande Synagogue sur Allenby, le centre religieux de la ville lors des premières décennies. Le musée de la Haganah, situé dans la maison d’Eliyahu Golomb, le premier commandant de la force juive de combat pré-étatique. Le siège de la Banque d’Israël à Tel Aviv, qui sert aujourd’hui de musée de la monnaie israélienne. Et aussi La Maison de l’Indépendance, l’ancienne maison de Meir Dizengoff, le premier maire de Tel Aviv, où le 14 mai 1948, le jour où le Mandat britannique en Palestine a officiellement pris fin, David Ben-Gurion a lu la Déclaration d’Indépendance. Sans oublier « Le Pavillon de la démocratie israélienne », une présentation de l’histoire de la Déclaration d’Indépendance et de la démocratie israélienne au sein d’une construction situee sur le parvis au croisement de la rue Hertzl et du boulevard Rothschild où les visiteurs pourront découvrir un film en 360 degrés qui expliquera les moments les plus importants de la démocratie israélienne. Source : Tel-Avivre

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Richard Pasquier, président du Keren Hayessod : « Aucun pays au monde n’a eu à se confronter à autant de défis qu’Israël »

Le Président du Keren Hayessod France accompagne une mission en Israël, à l’occasion des 70 ans de la déclaration d’indépendance du pays. Symbolique, la date évoque autant de souvenirs que d’émotions, faits de joies comme de combats. Passés, présents et à venir. Richard Prasquier nous l’explique, à quelques heures des célébrations de Yom Haatsmaout, qu’il vivra au cœur même du pays… Entretien. Quel est le but de cette mission en Israël, à l’occasion des 70 ans ? Chaque année, le Keren Hayessod Mondial organise une réunion avec les associations nationales de façon à leur faire connaitre les réalisations en Israël auxquelles ces associations ont contribué. C’est une grande satisfaction pour chacun des participants que de voir sur place les remarquables résultats de programmes tels que Net@ (formation de haut niveau à l’informatique destinée à des adolescents issus de villes à faible développement économique), les villages d’enfants (scolarité très entourée en internat avec éducateurs spécialisés d’enfants cumulant tous les risques psychologiques et socio-économiques), Amigour (résidences de qualité pour personnes âgées, en particulier des survivants de la Shoah) et d’autres… Il s’agit de réduire, autant que possible, les conséquences des inégalités économiques qui ont accompagné ces dernières années le développement du pays, et, en ce qui concerne les jeunes, donner sa chance à chacun d’où qu’il vienne. Bien sûr, chaque mission permet de partager la vie des Israéliens, notamment en cette période de commémorations exceptionnellement riche en symboles. Quels sentiments, quelles émotions vous inspire cet anniversaire si symbolique, à

titre personnel ? Je suis né trois ans avant l’indépendance israélienne et dans mes plus anciens souvenirs, j’entendais parler du départ possible en « Palestine » et de la fierté qu’il existe enfin un Etat pour les Juifs. A 17 ans, lors de mon premier voyage en Israël impressionné et étonné par ces Israéliens en short, chemisettes et « Kova », qui montraient leurs productions d’agrumes. Puis en mai 67, l’angoisse m’étreint devant les menaces de Nasser. Je ressens aussi de la colère devant le silence et la faiblesse de l’ONU, suivie d’un choc émotionnel avec la Guerre des Six Jours dont je perçois encore les vibrations. En 1988, je faisais partie d’un groupe Israël 40: nous étions alors les jeunes contemporains de l’Etat ; 30 ans plus tard, Israël est devenu une puissance scientifique, militaire, culturelle et économique et je reviens dans un voyage Israël 70, toujours aussi impressionné de la maturité et de l’enthousiasme de la jeune génération d’Israéliens sur laquelle repose non pas le futur, mais aussi le présent du pays. L’état d’Israël est un miracle, mais un miracle sans cesse remis en question. En tant que Président du Keren Hayessod, avez-vous le sentiment que la situation peut un jour s’apaiser, qu’Israël peut de-

venir un état comme les autres au sein du concert des Nations ? J’ai huit petits-enfants qui vivent en Israël, dont la plus âgée partira au service militaire la semaine prochaine. Bien sûr, je ne peux que souhaiter qu’ils vivent en paix et que leurs familles ne soient pas étreintes par l’angoisse. Mais il n’y a rien de plus dangereux, pour un pays comme pour un individu, que de prendre ses désirs pour des réalités. La paix ne dépend pas seulement d’un accord entre diplomates, introuvable actuellement. Elle ne se fait pas sur le papier, elle se fait dans les cœurs et les cœurs se laissent porter par des émotions faciles à manipuler, difficiles à évacuer. Chez les voisins d’Israël, quoi qu’en disent les optimistes myopes, la haine a beaucoup été instillée dans les cœurs, et même si cela cessait d’être par miracle, elle serait très facile à réactiver. Il faudra beaucoup de temps pour que les Israéliens puissent sans risque estimer qu’ils peuvent abaisser le niveau des contraintes sécuritaires. Cela ne se comptera pas en jours, ni en semaines, mais en décennies… Je pense que ces contraintes vont accompagner la vie de mes enfants et peut-être celle de leurs enfants. Mais ces contraintes ont obligé Israël à déployer une inventivité qui est devenue sa marque de fabrique. Le pays a tiré, de ce point de vue, des avantages à ne pas être un Etat « normal ». Ce qu’on peut espérer, à l’avenir, est que peu à peu, les yeux se décillent et que l’incitation à la haine contre Israël ne soit plus accueillie avec la même indifférence qu’aujourd’hui en France et en Europe. Cette perte de popularité de la haine anti-israélienne dans nos pays serait la première étape de son obsolescence dans les pays où elle se fabrique. Quels sont les accomplissements d’Israël en 7 décennies ? Aucun pays au monde, et de loin, n’a eu à se confronter à autant de défis qu’Israël : que ce soit en matière militaire (l’armée israélienne en 48, sans avions, avec des armes de bric et de broc, à comparer avec l’armée d’aujourd’hui), démographique (l’extraordinaire déséquilibre entre la population des pays hostiles du voisinage et la sienne), sociologique (la disparité des origines, des modes de vie, des langues avec des réfugiés se comptant en plusieurs millions et arrivant pour la plupart démunis de tout…), politique (avec un éventail d’opinions plus large à la Knesset que dans tout autre Parlement). Pour autant, Israël a préservé jusqu’à maintenant, une démocratie sourcilleuse et a eu le développement scientifique, artistique et économique que l’on sait : aucun pays ne peut se targuer de succès aussi éclatants en si peu de temps…. L’existence d’Israël, son droit d’être et

d’exister sont toujours contestés. Pourtant, l’état avance, le peuple israélien avance et les réalisations sont nombreuses ! En quoi l’institution qu’est le Keren Hayessod a-t-elle pris part à ce miracle économique, scientifique et culturel ? On pourrait résumer par une simple phrase, celle du Président Rivlin: « Sans le Keren Hayessod, Israël ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui ». L’histoire du sionisme n’est pas le fort de la jeune génération, si axée vers l’immédiat. Cette histoire montre que le Keren Hayessod, dont le nom n’apparaît jamais au premier plan et qui est une institution bientôt centenaire, a joué un rôle primordial dans l’élaboration des infrastructures qui ont fait ce pays. Demain, nous allons visiter l’Institut Volcani de Beit Dagan, qui est le centre historique du développement de la recherche agronomique en Israël. Il date de la fin des années 20 du siècle dernier, et c’est le Keren Hayessod qui a permis sa mise en place. Ce n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres. Le Keren Hayessod se retrouve derrière la plupart des universités israéliennes, du développement urbain du pays, de ses grandes réalisations industrielles et, bien entendu, de l’Alyah, avec son partenaire de toujours, l’Agence Juive, créée quelques années après lui. Nombre de vos actions ont pour ambition de nouer ou renouer le lien entre la diaspora et Israël, notamment les jeunes. Quels sont les enjeux, pour le KH, concernant le public jeune ? Nous courons au cours des années à venir, un risque symétrique : d’un côté qu’Israël se considère comme le seul tenant authentique du judaïsme mondial et que son attitude envers la diaspora devienne uniquement paternaliste et d’un autre côté, qu’une grande partie de ceux des Juifs qui ne veulent pas faire leur Alyah se détachent peu à peu d’Israël. Je fais partie de ceux qui pensent que le judaïsme est tout à fait pluriel et que la diaspora en reste une forme légitime, tant qu’elle ne verse pas dans l’antisionisme, qu’il soit d’idéologie, de ressentiment ou de soumission. Ce qui signifie que j’accorde une importance profonde à la notion de « peuple juif », communauté d’histoire et communauté de destin. Le Keren Hayessod représente avec une force particulière cette solidarité à l’intérieur de ce peuple juif dispersé dans le monde, où les Juifs de la diaspora aident Israël comme Israël peut, à d’autres moments, aider les Juifs de la diaspora, mais où chacun reconnaît que l’Etat d’Israël est le foyer central du peuple juif…



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Il était une fois Israël …

La déclaration d’indépendance de l’État d’Israël a eu lieu le 14 mai 1948, dernier jour du mandat britannique sur la Palestine. C’est l’annonce officielle de la naissance d’un État juif en Terre d’Israël. Prononcée par David Ben Gourion, président de l’Agence juive, elle offre un nouveau destin politique à ce père de la Nation en faisant de lui le premier Premier ministre du pays…

La firme israélienne Global plante 30.000 bananiers au Sud-Soudan. Non à la famine

La déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël fait suite au plan de partage de la Palestine, voté par les pays membres de l’ONU, le 29 novembre 1947. est l’aboutissement du rêve sioniste : 50 ans après son ébauche, l’idée qu’un état juif doit naître pour rendre sa terre à ceux que la haine antisémite décime et a décimé dans le monde entier prends corps et réalité.

séance de 11 heures, le Conseil national décide que l’indépendance serait proclamée deux jours plus tard. La décision de proclamer l’indépendance le vendredi 14 mai à 16 heures, soit huit heures avant le terme officiel du mandat britannique est prise à l’unanimité : elle tient aussi au fait que l’assemblée provisoire ne veut pas que la Déclaration profane le shabbat.

L’événement est célébré chaque année par la fête nationale israélienne Yom Ha’atsmaout, c’est-à-dire journée de l’Indépendance : soit le 5 Iyar selon le calendrier hébraïque. Il est aussi célébré dans de nombreuses communautés juives. En France, les célébrations communautaires de la Journée de l’Indépendance débutent à l’aube des années 60.

Le texte final est minutieusement examiné par Ben Gourion lui-même, puis discuté lors de la dernière réunion du Conseil national, le vendredi 14 mai, en début d’après-midi. David Ben Gourion décide que le nom du futur état sera Israël (Sion, Judée ou Terre des Hébreux avait été évoqués comme noms possibles). Il est aussi décidé que la cérémonie de proclamation de l’État se déroulerait dans la galerie principale du musée de Tel-Aviv. La foule se masse alors devant le monument, attendant fébrilement la déclaration d’indépendance par David Ben Gourion.

Un cadeau inestimable, quelques heures avant shabbat… À l’approche de la fin du mandat britannique, en ce printemps de l’année 1948, le Conseil général sioniste établit un Conseil national de 37 membres représentant toutes les tendances politiques du foyer de peuplement juif en terre de Palestine. Sous la houlette de David Ben Gourion, cette assemblée agit en tant que parlement provisoire. Le 12 mai, au terme d’une éprouvante

La société israélienne Global a planté 30.000 bananiers près de Juba, la capitale du Sud-Soudan. Les pieds d’arbres ont été acheté en Israël. Et la plantation s’est fait avec la coopérative locale “New Land Farm.” Cette ferme a acheté huit différents projets d’agriculture en Is-

raël… Et grâce à l’Etat juif, à ses produits et à son savoir-faire, le jeune pays du Sud-Soudan fait aujourd’hui de son mieux pour combattre la terrible famine qui mine le pays tous les ans. Greg Sulin – JSSNews

La cérémonie de signature, qui se réduit principalement à la lecture du texte par David Ben Gourion et sa signature par les membres présents, ne dure que 32 minutes et suscite des manifestations de joie intense dans les rues de la ville. Quelques heures avant d’accueillir le shabbat, les juifs du monde entier retrouvent leur terre millénaire : Israël vient de naître officiellement.


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Les Kurdes et Israël, une relation spéciale. 200 000 juifs kurdes à Jérusalem de Lausanne revient sur cette ouverture politique. La revendication nationaliste kurde est sacrifiée dans le cadre de la relation avec une Turquie renaissante par la révolution kémaliste. En 1946, la République kurde de Mahābād en Iran est durement réprimée par le Shah Mohammad Reza Pahlavi. La relation entre les Kurdes et l’Irak est conflictuelle depuis la formation de l’Etat au début des années vingt. Jusqu’au milieu des années quarante, la contestation armée des Kurdes s’est développée, mais n’a pas débouché, car le leadership kurde était trop divisé. Depuis, elle n’a cessé de perdurer. En 1970, le leader nationaliste emblématique, Mustapha Barzani, a fini par obtenir la signature d’un traité reconnaissant l’autonomie des provinces kurdes d’Irak, mais Saddam Hussein ne l’a pas respecté.

Comptant 30 à 40 millions de personnes, les Kurdes sont présents dans plusieurs pays, l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie. Quoique majoritairement musulmans sunnites, ils sont mal aimés dans leur pays au point de vouloir créer leur propre État. Il convient de relever qu’existent des Kurdes juifs. Dans les années cinquante, ils sont nombreux à quitter l’Iran et l’Irak et à rejoindre Israël où on en compte aujourd’hui 200.000, principalement dans la région de Jérusalem. Ce fait peu connu constitue une des raisons du

soutien israélien au mouvement indépendantiste kurde.

Soutenue par les Kurdes, l’intervention américaine de 2003 va conduire à l’adoption de la constitution de 2005 qui reconnait une très large autonomie au Kurdistan. Les Kurdes vont chercher à profiter du chaos qui règne dans le pays, d’abord avec la rébellion sunnite, puis avec Daesh. Ils sont abandonnés une nouvelle fois par l’Occident, et plus particulièrement par les Américains, qui refuse la partition du pays et la remise en cause de la construction vieille d’un siècle.

L’État kurde fut une réalité de 1844 à 1846 lorsque l’émir Bédir Khan a créé une principauté kurde qui s’étendit de la Perse au Tigre. En 1920, le traité de Sèvres relatif au devenir de l’Empire ottoman envisage la perspective de l’autonomie pour les provinces kurdes avec la possibilité de la création d’un Etat. Mustapha Kemal refuse de signer le traité. Les Occidentaux acceptent le diktat turc. Trois ans plus tard, le traité

En Syrie, les Kurdes sont principalement localisés dans les trois cantons nord, à la frontière avec la Turquie, Afrin, Djézireh et Kobané. Régulièrement persécutés par Damas, comme en 2004 à Qamichli, les Kurdes vont être courtisés par le régime avant de s’engager contre l’Etat islamique ; le Président Bachar El Assad décide de naturaliser 300.000 kurdes réfugiés sur le sol syrien et jusque-là considérés comme apatrides.

Au cours des dernières années, soutenus par les Américains, les Kurdes se sont particulièrement distingués dans la bataille pour Kobané de septembre 2014 à juin 2015. Les Kurdes ont progressivement consolidés leur présence sur ce territoire syrien, et annoncent en mars 2016 la création d’une «région fédérale», se dotent en décembre de la même année d’un «contrat social» qui s’apparente à une constitution ; en 2017 les habitants de cette province élisent leurs conseils municipaux. La perspective de la création d’un Etat kurde, «le Rojava», inquiète la Turquie qui craint une contagion sur son propre territoire en réveillant l’irrédentisme kurde qu’il combat depuis de nombreuses années sans aucune complaisance. Le 10 février, les forces armées turques ont fini par intervenir dans la zone d’Afrin. Après avoir subi de lourdes pertes, les Turcs l’ont emporté dans l’indifférence totale. Le président Erdogan veut affaiblir les Kurdes, tant en Turquie qu’à l’extérieur ; il cherche aussi à renforcer son influence en Syrie quelque peu écornée après l’amélioration de la situation de son ennemi Bachar El Assad grâce au soutien russe. Après avoir été utilisés, voire instrumentalisés dans la lutte contre Daesh, les Kurdes sont abandonnés une nouvelle fois au voisin turc, même si la France et Israël continuent de les aider, et que le Président Donald Trump a repris l’aide interrompue à son arrivée. Cela sera-t-il suffisant ? Aujourd’hui, la question se pose de savoir si le courage et la résilience des Kurdes leur permettra ou non de casser la barrière d’indifférence à leur égard ? Source : https://benillouche.blogspot.co.il


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Photos marquantes de l’Indépendance d’Israël : 70 ans aujourd’hui



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Palestine : Fin des illusions Le prince héritier d’Arabie Saoudite, ne ménage pas ses déplacements. Hier, les États Unis. Aujourd’hui, La France.

se transmet de père en fils, en petit fils Et en arrière petit fils. Le pire, l’ONU les prend en charge comme des réfugiés.

Partout, il se répand en déclarations Favorables à Israel. «Israel a droit à un état-Nation.» Quand pendant 70 ans, on parle d’ Entité Sioniste, comme s’il s’agissait d’une maladie contagieuse,

Ils sont des millions au Liban, en Jordanie, en Syrie. Inventant une légende,

Quand pendant 70 ans, on récuse le droit à l’ONU d’avoir créé Israel. Quand le gardien des lieux saints de La Mecque et de Médine, dit qu’il ne voit pas d’obstacle religieux à un état Juif, en opposition avec ce que professent les Mollahs et les islamistes. Le prince Mohamed Ben Salman répète aux arabes d’installer leur Capitale à Abou Dis, au lieu de rêver de Jerusalem. L’idée même de cette solution à donné une crise d’urticaire à Abbas. Les islamiste de Gaza préfèrent mourir en commémorant la «Nakba» la catastrophe. Conséquence de la renaissance d’Israel. Les 2/3 des habitants de Gaza se considèrent comme des réfugiés de 1948!!! Or, la moyenne d’âge dans cette enclave est de 17,5 ans. À croire que le statut de réfugié

Calquant une histoire imaginaire sur la notre, voilà 70 ans qu’ils tricotent le mythe du Palestinien errant, la clé autour du cou, attendant de rentrer à la Maison. Ce retour n’aura JAMAIS lieu. L’intervention de MBS a pour but d’imposer LA FIN DES ILLUSIONS. L’ambassade américaine à Jerusalem c’est pour le printemps. L’Arabie Saoudite veut coopérer à tout prix avec Israël , contre l’Iran. Les réfugiés ne retourneront pas 70 ans en arrière. À alimenter LA NAKBA pendant 70 ans, À refuser la main tendue, À enseigner la mort à leur jeunesse, Ils ont préparé la vraie catastrophe. Ceci étant posé, le Roi d’Arabie Saoudite SALMAN refuse de déplacer son ambassade à Jerusalem. René SEROR

Israël 70 ans C’est avec plaisir que je vous retrouve après près de deux semaines d’absence due aux fêtes de Pessah. Ces semaines ont été endeuillées par le crime odieux antisémite de Madame Mireille Knoll (zal). Un assassinat antisémite de plus qui s’ajoute à la déjà longue liste des victimes de ce mal qui gangrène depuis bien longtemps, notre société française. Il faut sans cesse le répéter : en France, aujourd’hui encore, on peut mourir parce qu’on est juif ! Ce constat cauchemardesque n’est pas sans conséquences. Certes, la France n’est pas un pays antisémite mais l’antisémitisme se développe en France sous de nouvelles formes et les juifs, cibles privilégiées de l’intégrisme islamique sont en danger ! Il suffit de consulter Internet pour lire le déferlement de haine antisémite qui s’y déverse sans contrôle. Ni les 6 millions de morts de la Shoah, ni le souvenir des enfants juifs de Toulouse, ni même l’assassinat sauvage de cette pauvre dame de 85 ans, n’ont trouvé grâce à leurs yeux. Le négationnisme a contaminé une nouvelle frange de la population française. Après avoir été celui des enfants de Pétain, il est aujourd’hui celui de certains enfants vivant dans nos banlieues et manipulés par un islamisme diffusé par des imams autoprocla-

més et surtout incontrôlés. Les théories du complot et la négation de la Shoah trouvent ainsi un terrain favorable dans des lieux où la République a reculé. Même si la gangrène a bien avancé, il est encore temps de partir à la reconquête de ces territoires et d’y faire triompher nos valeurs républicaines qui sont et resteront à jamais les seuls garanties d’un vivre ensemble qui aujourd’hui est trop souvent entaché par le sang des victimes de la haine. Ce constat pourrait nous pousser au pessimisme mais comme l’a déclaré Madame Golda Meir « le pessimisme est un luxe qu’un juif ne peut pas se permettre ». Aussi, je veux mettre en avant le bonheur immense que nous allons partager la semaine prochaine au lendemain du Yom Azikaron, qui honorera tous ceux qui ont donné ou perdu la vie pour que renaisse et grandisse l’Etat d’Israël, nous fêterons avec force et fierté les 70 ans de ce pays Juif, qui malgré l’adversité, les condamnations, les attaques terroristes et les menaces a su transformer un désert au jardin et faire de ce petit pays en surface, une grande Start-Up Nation que chacun regarde avec admiration et envie. Avec quelques jours d’avance, Bon anniversaire à l’État d’Israël et longue et belle vie à son peuple ! Gil Taieb


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Gaza : Héros posthumes ?

Champions de l’information tronquée, les arabes de Gaza fournissent à la presse internationale des vidéos sorties de leur contexte. On y voit un jeune homme courir avec un pneu en feu et tomber. On y voit aussi une femme qui tente de passer la barrière de sécurité, un drapeau vert et rouge à la main, elle tombe aussi. Le Monde se dit horrifié, surtout que le Premier Ministre israéliens tweet: «Bravo Tsahal!» Nous reprendrons à notre compte ces félicitations, car, pendant que la désinformation du Hamas bat son plein, pendant que des milliers d’arabes se tiennent en retrait, alors qu’ils envoient les provocateurs martyrs en première ligne, Nos soldats, dont la vigilance est mise à rude épreuve, détectent les explosifs déposés en des points de passage clandestins par les terroristes. Nos soldats fournissent aussi des vidéos, où l’on voit des gazaouis belliqueux et dangereusement armés. Et quand Tsahal affirmé que les hommes abattus sont des terroristes armés et émanant du Hamas, ceux-ci prétendent que 5 seulement en étaient!!! sic!!! Et alors, QUOI? Nos soldats doivent procéder à des frappes

sélectives? Il ne reste plus à ces provocateurs qu’à se marquer! Une étiquette sur la poitrine: Je suis pacifiste!!! Je suis terroriste!!! Et nos tireurs d’élite feront le tri. Redevenons sérieux. Toute cette mascarade a pour but de masquer l’incapacité du Hamas à se réconcilier avec l’OLP. Et cette Marche fantoche va fournir son comptant de victimes, tous les Vendredi, jusqu’à l’anniversaire des 70 ans d’Israël. Ce qui s’est passé vendredi, au 7 éme jour de Pessah, pourrait en être le premier acte. Le Hamas n’aura pas eu beaucoup d’efforts à fournir pour attiser le feu, qui risque d’embraser la région. Ils asphyxient leur population. Ils les privent d’électricité, rationnent l’eau potable, Ils ne paient pas les salaires, Mais vivent dans des palaces, se font construire des palais, Poussent leurs populations au désespoir, «sponsorisent» les actions terroristes,Versent des primes aux familles des victimes, 3000€ pour un mort 1000€ pour un blessé. C’est qui, qui paye? Aurait dit Coluche. Ainsi que le disait Bertol Brecht: «Malheureux sont les peuples qui ont besoin de héros. « René SEROR

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot

Bombardement d’une base syrienne : pas de réaction israélienne Israël n’a pas revendiqué la responsabilité de l’attaque lundi 9 avril contre une base aérienne syrienne de Tyas, qui serait utilisée par des troupes iraniennes. Pourtant Israël a rappelé à plusieurs reprises qu’elle ne tolérerait pas la présence de militaires iraniens et de leurs alliés en Syrie.

Un jeune homme juif assassiné dans le 20ème arrondissement Un homme âgé de quarante ans, Jérémy Dahan, a été tué la semaine dernière dans l’appartement en rénovation de sa mère rue de Bagnolet. Les enquêteurs considèrent que le motif de cet acte serait crapuleux, la voiture de Jérémy Dahan et une montre de prix ayant été dérobées. Le maire de Gennevilliers refoulé à la frontière israélienne Soutien déclaré du BDS et du terroriste Marwan Barghouti, le maire de la commune des Hauts-de-Seine s’est vu refuser le passage de la frontière jordano-israélienne par les autorités de l’Etat hébreu. Le ministre Gilad Erdan a déclaré que l’interdiction d’entrée en Israël s’applique plus sévèrement à « ceux qui appellent à un boycott et exercent des fonctions officielles ».

Sur les traces des derniers juifs du Kerala « Libération » enquête dans son édition du 13 avril sur la communauté juive à Cochin dans le sud de l’Inde dont il ne reste qu’une poignée de membres au Kerala et un patrimoine sur le point de disparaître. La communauté juive qui comptait 2 500 membres à la fin de la deuxième guerre mondiale, se réduit désormais à une vingtaine d’individus à la suite d’une émigration massive vers Israël. Gaza : Israël détruit le plus long et le plus profond tunnel L’armée israélienne a détruit un important tunnel creusé par des activistes du Hamas entre Gaza et Israël. Depuis la guerre de Gaza, Tsahal a fait disparaître plus de trente tunnels grâce à des dispositifs de plus en plus sophistiqués. Marc Zuckerberg ouvre le débat sur la régulation des GAFAM Le fondateur de Facebook a indiqué, lors de son audition au Sénat américain, ne pas être opposé par principe à la régulation des GAFAM, Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft. Pour sa part, il a engagé 20 000 personnes pour réguler les messages en interne.

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Le monde est sur une bombe, la Syrie, le détonateur de cette furie verbale, de menaces en menaces, de surenchères en surenchères, la Russie de Poutine partenaire du sanglant Bachar el Assad, maitre de cette Syrie en ruine, charniers, des milliers de victimes, femmes, enfants, aucune distinction ni pitié, la terreur au gaz sarin, colère d’un Occident qui préfère sauver un Orient en décomposition que de régler ses problèmes intérieurs. Les américains sous la présidence de Trump, politicien aussi inattendu qu’imprévisible ajoute à l’inquiétude du monde, ces menaces de lancement de missiles « beaux, intelligents » face à une Syrie qui n’a pas l’air franchement de s’en faire outre mesure. Elle a un parrain de taille, je me pose la question « est-ce que l’Occident tient la route face à une Russie qui joue les garde fous, Moscou protège Assad face aux frappes à venir. Et tout cela pour un président aussi cruel qu’intouchable qui joue à la perfection son rôle de « méchant « sans se soucier de ce que le monde pense de lui. Atermoiement funeste, la mort des « rebelles » de Ghouda, de Douma, sacrifiés au nom du respect de « soumis » à leur maitre et seigneur. Question de temps, et silence du Conseil de Sécurité, intouchable, les bombardements peuvent continuer à s’abattre sur les populations civiles, dire qu’elles sont toutes innocentes, ce seraient présomptueux, reddition sans contrepartie, le principe d’une paix des braves, le respect aux vaincus n’ont pas d’écho dans cette partie du monde, on entre dans le temps des règlements de compte, des vengeances sans procès. Après 5 ans de guerre civile, ou guerre des idées neuves devenu un enfer que les religieux dits radicalisés reprennent à leur profit et en tire la quintessence du martyr, la renaissance à venir, un rêve absurde mais qui maintient la tension dans les rangs des insurgés. Macron reconnait que le régime

syrien a dépassé la ligne rouge, il s’engage, il engage la France, le côté téméraire du président, les droits de l’homme au défi de toute raison. Nous jouons les « va-t’en guerre » façon théâtrale, alors qu’en France, nous n’arrivons pas à régler nos propres frondes sociétales, Notre Dame des Landes, une guerre « civile » une intifada contre le pouvoir, contre la loi, contre les décisions des politiques, les cheminots, des grèves sans fin, une population en otage, la France qui travaille prise en otage dans l’indifférence économique qu’elle provoque, AIR FRANCE , les enfants « gâtés « de la République osent manifester pour des avantages sectoriels égoïstes, grave en conséquence et le public, les vaincus, les perdants, ceux qui subissent se taisent et encore il y en a qui reconnaissent le bienfondé de cette mascarade syndicale ou chacun joue sa partition à titre individuelle. Unité dans le désordre, Macron expert en communication, peut-être moins bon que ne le fut Hollande se lance avec ardeur dans un combat ou il ne peut y avoir de vainqueur. Quand les mots sont trop forts, quand les mots se transforment en menace énergique, quand le vocabulaire guerrier dépasse la raison, c’est que l’on arrive à un point de non intervention, un statu quo qui arrange tout le monde, la coalition occidentale comprend très bien qu’on ne peut entrer dans un conflit mondiale avec la Syrie comme prétexte et l’Iran qui attend son heure, surtout le déclenchement des hostilités pour intervenir, la région à feu et à sang, la situation déborderait sur Israël et le reste de la planète. Qui se risquerait à assumer la responsabilité d’un conflit qui va au-delà d’une guerre totale, une guerre de civilisation ? Israël mis sur la sellette, de conseil en avis, Poutine à Benjamin Netanyahou « surtout ne frappez pas » bien que l’Iran gère une situation géopolitique ou elle peut provoquer

à loisir, sachant qu’Israël ne prendra pas le risque d’attaquer, l’Iran nargue Israël « met en garde Israël contre toute initiative stupide, Tel Aviv, Haïfa seront détruites, nous pouvons détruire Israël, son existence perfide » et la suite en dit long sur cette verve destructrice sans pour autant que le monde, l’ONU, cette instance « le MACHIN » ne s’en inquiète pas plus qu’il ne le doit, menaces inexistantes, qui peut croire à la fin d’Israël ? Tout est possible, la folie, une haine déraisonnée poussée à l’outrance, à l’exagération reste un scénario plausible. Il y a quelques jours à une réunion du CRIF de la commission des élus locaux, nous recevions une Mairesse, ayant de la sympathie pour la communauté juive, mais l’appréciation était négative à l’égard du gouvernement israélien, le sujet a débordé sur « la sécurité » elle en comprenait le sens mais ne saisissait pas que son application était une question de vie et de mort, c’est que j’ai voulu lui signaler « nos ennemis ne cherchent pas à gagner la guerre, leur rêve est de nous détruire » aussi simple que cela. Difficile de faire admettre cette idée à une élue de France, bien plantée pour le moment dans une France inamovible qui n’a pas le souci de son existence, « Israël est l’état de trop ». Actuellement, la « marche du retour », Israël puissance à la riposte disproportionnée met tout en œuvre pour défendre nos frontières, cela ne plait pas au Hamas, il souhaiterait une hécatombe, des centaines de morts, des blessés par milliers, et ce pauvre monde s’apitoierait sur les palestiniens, bons communiquants de leur mensonges, l’exagération une composante de leur partition mortifère, leurs terroristes « sont protégés par l’ONU », ils bluffent les médias, ils bluffent les peuples, ils bluffent avec une « khouzpah » intolérable sans que notre belle Europe pour ce qu’il en reste ne manifeste une quelconque sympathie pour nous. Inconscient, aveugle, nos frontières ouvertes, une invasion silencieuse en continu qui se confond dans le paysage urbain,

une maladresse, une erreur de plus, se tromper d’ennemis. La démocratie est un pouvoir citoyen, elle est garante de notre liberté et nous a permis de nous libérer des régimes autoritaires, commence « la tyrannie de la communication ». Nous sommes dépendants des technologies nouvelles, tout en distrayant le peuple, nous sommes soumis par habitude au détournement de nos idées, une idéologie principale accapare nos pensées, en quelque sorte prisonnier d’un circuit médiatique qui aliène notre existence tout cela « pour le meilleur des mondes ». Les pensées se façonnent, au gré d’une culture de masse qui nous considère comme des statistiques, un ensemble démultiplié de sentiments, d’habitudes. Les journaux télévisés créent l’illusion du direct, la vérité disent-ils, un euphémisme trompeur qui nous montre ce qu’ils veulent que nous voyons, de la même manière nous faire entendre ce qu’ils veulent nous faire entendre. Israël est l’archétype de cette série de clichés avilissant toute une Nation, des hommes, des soldats à éthique la plus noble qui soit et pourtant c’est une manipulation de toute intelligence humaine, des robots abrutis qui subissent une perversion nécrophilique des médias. La société actuelle est l’héritière du « monde des lumières » quel gâchis fait on en ton nom. Plus que jamais, c’est ce message que nous nous devons de faire connaitre. Au nom d’une certaine expression dite libre, la parole ne doit jamais être soumise à la volonté des lois, et c’est à cela que nous sommes confrontées quand l’antisémitisme, l’antisionisme sont déguisés par le terme générique « racisme », tout cela noyé par une bien pensance peureuse,irrémédiablement couverte par les mensonges de masse, de peur d’affronter d’autres démons bien plus dangereux pour notre civilisation. Bernard Korn Brzoza

La lente implantation du Sionisme en France Cette semaine sera célébré le 70ème anniversaire de l’Etat d’Israël. Anniversaire qui prendra une importance particulière puisque que nous verrons dans quelques semaines s’installer à Jérusalem l’ambassade de la première puissance mondiale, les Etats-Unis. Et de nombreuses manifestations seront organisées dans notre pays par les organisations et les associations de la communauté juive française. Si aujourd’hui un grand nombre de Juifs français se reconnaissent dans l’idéal sioniste et envisagent pour certains une installation prochaine en Israël, cela n’a pas été toujours le cas dans le pays des droits de l’Homme et des idéaux de la Révolution. Que de chemin parcouru depuis 1896, lorsque parait à Leipzig et Münich le texte fondateur du sionisme, « L’Etat juif, essai d’une solution moderne de la question juive

» ! Le livre du journaliste viennois Theodor Herzl suscite un grand scepticisme dans le judaïsme institutionnel de notre pays. Il fait même naître une certaine hostilité des dirigeants juifs qui parle de l’irréalisme politique d’un projet « qui s’effrite au contact des faits ». Les dirigeants juifs considèrent alors qu’il est irresponsable de tenter de faire vivre des millions de Juifs dans les « contrées fiévreuses » de la Palestine, alors sous l’autorité du sultan ottoman. La théorie sioniste percute en effet de plein fouet la conviction des Juifs, fortement marqués par leur émancipation un siècle plus tôt par la Révolution et leur intégration réussie dans la société française. Ils craignent qu’en pleine affaire Dreyfus, le sionisme verse de l’eau au moulin des antisémites. Les relations complexes entre le grand rabbin de France de l’époque Zadoc Kahn et

de Theodor Herzl témoignent des réserves envers le projet sioniste et des difficultés à envisager les relations entre le politique et le religieux dans un futur Etat juif. Même la déclaration Balfour fut accueillie en 1917 par les Juifs représentatifs « avec réserve, sinon avec une évidence hostilité », comme le rappelait l’historien Léon Poliakov. Joseph Reinach, défenseur du capitaine Dreyfus, traitait alors le sionisme de « rêve archéologique »... Je n’oublierai pas le rôle de quelques intellectuels juifs qui avant la première guerre mondiale se sont déclarés favorables au sionisme par soutien pour les Juifs russes persécutés et qui voyaient déjà dans la terre d’Israël un asile, un refuge pour ces juifs opprimés. Il aura fallu beaucoup d’épreuves - la re-

crudescence de l’antisémitisme dans les années 1930, la tragédie de la Shoah, le départ des Juifs d’Afrique du Nord - mais aussi la formidable réussite du projet israélien et ses éclatantes victoires militaires pour que l’idéal sioniste s’impose définitivement dans la communauté juive française dont le cœur bat désormais à l’unisson d’Israël. Jack-Yves Bohbot



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Israël observe avec intérêt les missiles de croisière naval de la France

En se dotant en 2015 de son premier missile de croisière naval (l’équivalent du Tomahawk américain), la France est entrée dans un club très fermé des pays capables d’envoyer des missiles longue portée depuis la mer. Ce qu’elle a fait lors de l’intervention en Syrie. En Israël, c’est une véritable révélation sur la performance des missiliers français. Et si un jour la France vendait des missiles à Israël ? Pourquoi pas ? Pour le moment les israéliens, en matière de missile naval, se sont toujours tourné vers les Etats-Unis. Selon BFMTV : « Comment la France estelle intervenue cette nuit en Syrie? Si 100 missiles ont été lancés par la coalition sur les positions de Damas, la plupart ont été tirés depuis la mer. Des Rafales ont bien participé au bombardement mais il semblerait que pour la première fois la France ait utilisé une nouvelle arme à sa disposition: des missiles de croisière MdCN. Jusqu’à il y a peu, les forces armées françaises n’avaient pas trop le choix. Il fallait lancer les chasseurs Rafale à l’assaut des positions ennemies pour les bombarder. La portée des armes des chasseurs français n’est que de 300 kilomètres. Et à la différence des Américains qui s’appuient sur les missiles Tomahawk, les Français ne disposaient pas d’un armement capable

d’atteindre les bases ennemies depuis des navires de guerre. Mais depuis 2015, l’armée française teste ses propres missiles en mer Caspienne comme l’explique le blog spécialisé Le Fauteuil de Colbert. Et avec la possible intervention française en Syrie, elle va pouvoir envisager de les utiliser en situation réelle.

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La compagnie aérienne chinoise Hainan Airlines annule ses vols après un avertissement de missile

La France rejoint ainsi le club très fermé des nations disposant de missiles de croisière embarqués sur ses bâtiments de guerre. Dans ce club on trouve, outre les ÉtatsUnis, la Grande-Bretagne (et encore il s’agit des Tomahawk américains) et la Russie. À la différence des Britanniques, les forces armées françaises disposent de leur propre technologie, les MdCN pour « Missiles de croisière naval » développés par MBDA, spécialiste européen de l’armement basé en France. Cette arme faisait cruellement défaut à la marine nationale lors de ses précédentes interventions en Syrie. Comme l’explique le site spécialisé Mer et Marine: « L’avantage du missile de croisière est, en effet, de pouvoir neutraliser depuis la mer, à distance de sécurité de la zone à risque, des cibles stratégiques, y compris durcies (bunkers), situées loin dans les terres. Des frappes en profondeur qui peuvent donc être menées sans engager l’aviation et mettre en danger les appareils et pilotes. »

L’inquiétude suscitée par une attaque de missiles aériens en Syrie et l’avertissement émis par l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol) ont contraint la compagnie aérienne chinoise Hainan Airlines à annuler un vol en provenance de Shanghai qui devait atterrir aujourd’hui à Tel Aviv. La compagnie a déclaré avoir annulé le vol à cause de l’avertissement d’Eurocontrol hier. Puisque le vol n’a pas atteint Israël, le vol d’aujourd’hui de TelAviv à Shanghai a également été annulé. À ce stade, le vol de Hainan à destination de Tel-Aviv ce soir à partir de Pékin, qui doit décoller à 21h00, est toujours prévu, mais les passagers sont priés de surveiller les nouvelles annonces au cas où l’entreprise déciderait de retirer le vol. À la suite de l’annulation, 265 passagers qui n’ont pas décollé vers leurs destinations ont été envoyés à des hôtels et des vols alternatifs avec d’autres compagnies aériennes, notamment Aeroflot, Turkish Airlines, El Al et le vol Hainan de ce soir de Beijing (à condition qu’il décolle ). De nombreux passagers chinois qui devaient voyager en Israël ont choisi d’annuler leur voyage, et leur ils seront remboursé. Des sources informent que l’entreprise va également indemniser tous les passagers israéliens qui n’ont pas décollé hier et aujourd’hui à midi en raison de l’annulation conformément à la loi sur l’aviation. Cette loi prévoit une indemnité de 3 070 NIS par passager. Hainan pourrait prétendre avoir annulé son vol en raison de circonstances indépendantes de sa volonté, mais la compagnie aérienne, qui s’enorgueillit de son service, a décidé que l’affaire justifiait une indemnisation.

Un point remarquable concerne la décision des passagers chinois d’annuler leurs vols, suite à une baisse de 30% du nombre de touristes chinois en visite en Israël en janvier-mars. Ce déclin est une réponse directe à l’avertissement de voyage émis par la Chine en janvier, dans lequel il a décrit un certain nombre de lieux dangereux à visiter, y compris Jérusalem. Les touristes chinois sont très attentifs aux avertissements de ce genre et aux décisions du gouvernement, et réagissent en conséquence. Cet avertissement de voyage a été retiré, mais on craint que le gouvernement chinois n’émette un autre avertissement qui affectera à la fois le nombre de touristes qui prévoient visiter Israël cet été et l’activité en Israël par les compagnies aériennes chinoises. Le ministère israélien du tourisme estime qu’il existe un potentiel énorme pour le tourisme chinois en Israël. Le ministère a adopté des mesures de marketing en Chine et accorde des subventions à Hainan, qui ouvre des destinations à partir de nouvelles routes et investit les subventions dans des mesures de marketing. Il semble maintenant que le ministère du Tourisme devra surveiller la diminution du nombre de visiteurs en provenance de Chine et utiliser ses liens avec la Chine pour changer le concept (en supposant qu’il n’y ait pas de raison supplémentaire pour un autre avertissement de voyage). À partir de maintenant, il n’y a pas eu d’autres annulations de vols. L’Autorité de l’aviation civile israélienne souligne qu’il n’y a aucun changement dans ses instructions ou sur les routes de vol à destination et en provenance de Tel-Aviv. Source : israelValley & Globes


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Les services de renseignement chinois utilisent LinkedIn. Et Israël ?

Selon l’office allemand de protection de la constitution, les services de renseignement chinois utilisent LinkedIn pour nouer des contacts avec des responsables allemands, avec de faux profils professionnels. 10.000 personnes auraient été contactées par ce biais. Les israéliens utilisent-ils les techniques des Chinois en matière d’espionnage industriel? Pas sûr! Les méthodes israéliennes sont en général très peu visibles, et ne passent pas par la case « LinkedIn », trop facilement détectable et donc contre-productives. Selon BFMTV : « Soutirer de l’information en usurpant une identité? Ce procédé vieux comme le monde du renseignement connaît une nouvelle variante sur le réseau social professionnel LinkedIn. De faux profils professionnels « de haut niveau » créés par la Chine nouent des contacts en Occident avec certains responsables. C’est l’office fédéral allemand de protection de la Constitution –Bundesamt für Verfassungsschutz (BfV)- qui a révélé cette nouvelle technique des services de renseignement chinois. À l’appui de ses affirmations, cet organisme officiel a carrément publié certains faux

profils professionnels prétendument utilisés par les services de renseignement chinois: des universitaires et des consultants prétendant appartenir à des institutions ou des universités réputées en Chine. Les noms et profils publiés par le BfV incluent par exemple ceux de Lily Wu et Alex Li du Centre d’études sur le développement sino-européen, et de Laeticia Chen du Centre chinois de politique et d’économie internationale. Les informations publiées par les autorités allemandes font suite à une enquête de neuf mois sur les réseaux sociaux qui a débuté en janvier 2017. Quelque 10.000 citoyens allemands, notamment des fonctionnaires et des hommes politiques de haut niveau, ont été contactés de cette manière sur le réseau social professionnel selon le BfV, sachant que sur LinkedIn, on peut accepter une demande de mise en relation d’un profil et l’ajouter à sa liste de contact sans pour autant échanger formellement avec lui. En réaction aux allégations de l’organisme allemand, un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, les a qualifiées d’informations sans fondements, souligne Reuters ».

Israël Navigation aérienne. Des missiles Missiles et Tourisme. Les passagers de pourraient perturber les avions Air-France qui vont en Israël inquiets L’Organisation européenne pour la sé- aériennes en Europe, y compris Lufthansa, curité de la navigation aérienne (Eurocontrol) a envoyé un avertissement aux compagnies aériennes opérant des vols dans la Méditerranée orientale et au Moyen-Orient concernant une attaque aérienne en Syrie dans les prochaines 72 heures, selon les médias internationaux.

Eurocontrol prévient que des missiles susceptibles d’être lancés dans la région pourraient perturber les systèmes de navigation dans les avions des compagnies aériennes opérant dans les pays du Moyen-Orient, en mettant l’accent sur les vols passant par Nicosie à Chypre. L’avertissement fait suite à des déclarations du président américain Donald Trump concernant la possibilité d’une action militaire en Syrie, après l’attaque au gaz la semaine dernière. Trump a annulé son voyage prévu en Amérique du Sud, et a averti cette semaine que la réponse serait rapide et puissante. L’avertissement d’Eurocontrol suggère de prendre en compte la possibilité d’une attaque aérienne en Syrie dans la planification des vols dans les pays de la région. Selon le site de FlightRadar24, les seuls vols commerciaux qui survolent actuellement la Syrie sont ceux de Syrian Air et de la compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines. Divers sites d’information ont publié des réponses de représentants des compagnies

par exemple, dont le porte-parole a déclaré être au courant de ces avertissements. La compagnie a souligné que les compagnies aériennes de ce groupe évitaient depuis longtemps l’espace aérien syrien, easyJet a annoncé qu’elle avait procédé à une évaluation de la sûreté et de la sécurité et qu’elle adopterait des mesures de précaution, y compris pour ses itinéraires depuis Tel Aviv. Ryanair et British Airways ont également annoncé qu’elles évaluaient l’importance des avertissements. easyJet a déclaré: «nous avons effectué une évaluation de sûreté et de sécurité de son activité dans la région et, par conséquent, prendra un certain nombre de mesures de précaution, y compris l’acheminement de ses vols depuis Tel Aviv. La sécurité des passagers et de l’équipage de conduite est au sommet des priorités d’easyJets. » L’Autorité de l’aviation civile israélienne n’a reçu aucune instruction spéciale en la matière et il n’y a donc aucun changement dans ses instructions aux compagnies aériennes. El Al est également familier avec le sujet, mais ne fait aucun commentaire sur toute question impliquant la sécurité. Les avertissements ne contiennent aucun dérivé lié à l’activité à l’aéroport Ben Gurion, et l’Autorité de l’aviation civile souligne qu’aucune instruction spéciale n’a été reçue en la matière. Source : Globes

Air France a ajusté ses plans de vol, principalement vers Beyrouth et TelAviv, après une mise en garde mardi de l’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) sur de possibles frappes sur la Syrie, a-t-on appris mercredi auprès de la compagnie. « Air France a pris en compte l’information de l’EASA et ajusté ses plans de vol sur les lignes concernées, principalement Beyrouth et Tel-Aviv », a indiqué la compagnie. « La Direction de la sûreté de la compagnie suit de près l’évolution des événements ». Un porte-parole de l’EASA a indiqué que l’agence avait « informé hier (mardi) les Etats membres de l’EASA et Eurocontrol » (l’Organisation européenne pour la Sécurité de la Navigation aérienne, NDLR) de la possibilité « de frappes aériennes sur la Syrie avec des missiles air-terre et/ou de croisière

dans les 72 heures à venir, à partir d’hier, et de possibles perturbations par intermittence du fonctionnement de l’équipement de radionavigation ».Par conséquent, l’organisation a invité les compagnies à prendre ces éléments « en considération pour l’élaboration des plans de vols pour l’est du bassin méditerranéen, dans la zone de contrôle aérien (FIR) Méditerranée orientale/Nicosie », a-t-il ajouté. Les Occidentaux – Washington en tête – ont fait planer la menace d’une riposte militaire imminente contre le régime du président syrien Bachar al-Assad après une attaque chimique présumée dans le bastion rebelle de Douma près de Damas, imputée au régime syrien, qui dément toute responsabilité. Source : i24News


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Love is in the air. Après les frappes de la France, Macron très apprécié en Israël

Le Maire de Gennevillliers, pro-BDS, Patrice Leclerc, refoulé par Israël

Les ministères israéliens de l’Intérieur et des Affaires Stratégiques ont révélé lundi que le maire communiste français de Gennevilliers, près de Paris, s’est vu interdire l’accès du territoire israélien en raison de son soutien au BDS. « Dans la mesure où il s’agit de quelqu’un qui soutient le BDS, il a été décidé de ne pas l’autoriser à se rendre en Israël », a précisé un communiqué des deux ministères. « Nous ne permettons pas à ceux qui agissent contre Israël d’entrer dans le pays pour s’y livrer à des provocations », a affirmé le ministre de l’Intérieur Arieh Deri. Patrice Leclerc a été refoulé à la frontière avec la Jordanie par les autorités israéliennes. Le ministre des Affaires stratégiques et de la sécurité intérieure Gilad Erdan, a pour sa part souligné que l’interdiction d’entrée en Israël est appliquée d’autant plus sévèrement que ceux qui « appellent à un boycott exercent des fonctions officielles ». En novembre, Israël avait interdit l’accès de son territoire à plusieurs élus français, issus du PCF et de La France insoumise, dont Clémentine Autain, les accusant de

soutenir le mouvement anti-israélien Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS), et leur reprochant de vouloir rencontrer le dirigeant palestinien emprisonné Marwan Barghouthi. La campagne mondiale non-gouvernementale BDS est destinée à exercer des pressions sur Israël pour mettre notamment fin à la présence israélienne en Cisjordanie, jugée illégale par communauté internationale. En mars 2017, le Parlement israélien avait voté une loi interdisant l’entrée en Israël des partisans du mouvement « BDS ». Le gouvernement a ensuite publié en janvier une liste d’une vingtaine d’organisations dont les membres sont interdits d’entrée en Israël, dont onze européennes, comme BDS France, Palestine Solidarity Campaign ou l’Association France-Palestine Solidarité. Par ailleurs, un dossier de recherche publié par l’ONG Monitor avait révélé que le gouvernement français finance des ONG impliquées dans des campagnes de boycott contre Israël et ayant des liens présumés avec des groupes terroristes. Source : i24News (Avec agence)

Selon un micro-trottoir IsraelValley, la popularité du Président de la République française est au plus haut dans l’Etat Hébreu. Il est clair que si le Président faisait un discours à la Knesset cette semaine, une standing ovation serait là pour le remercier chaleureusement. Après la décision du Président français (qui devrait se rendre en Israël prochainement) de se joindre à la coalition américaine pour bombarder la Syrie (1), des habitants ont l’intention de demander au maire de Ness Ziona d’inviter le Président de la République lors de son prochain séjour en Israël pour le remercier. Un point important à savoir : Ness Ziona possède le plus grand centre biologique ultra-secret et protégé d’Israël. Ness Ziona est située entre Rishon LeZion et Rehovot et mérite amplement son surnom de « ville la plus verte d’Israël ». La ville comprend 66 jardins et parcs publics, des réserves naturelles uniques telles que Givat HaIroussim. À côté de ces sites naturels, Ness Ziona possèdent également des centres d’activités modernes, tels que le Park HaMada (Parc scientifique) Kiriat Weizmann et l’Institut de recherche bio-

logique qui procurent diverses possibilités d’activité professionnelle aux habitants de Ness Ziona et des environs. (1) Netanyahou a réagi aux frappes conjuguées sur la Syrie. Sur son compte Twitter il a écrit: “Il y a une année, j’avais déjà indiqué qu’Israël soutiendra inconditionnellement toute décision du président Trump de se dresser contre l’utilisation d’armes chimiques. La détermination du président américain et le soutien israélien restent intangibles. Ce matin, sous l’impulsion américaine, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont prouvé leur engagement à lutter contre l’utilisation de ce genre d’armement et que leurs menaces n’étaient pas des déclarations stériles”. Le Premier ministre a également évoqué le président syrien Bachar El-Assad: “Le président syrien doit savoir avec certitude que son attitude irresponsable de fabriquer et utiliser de telles armes, son mépris désinvolte du droit international et sa volonté d’installer l’Iran et ses satellites en Syrie ne font que mettre ce pays davantage en danger”.


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Le Président de la Knesset bientôt en France en visite

Yuli-Yoel Edelstein devrait se rendre en France le mois prochain. Né le 5 août 1958 à Tchernivtsi (URSS, aujourd’hui Ukraine), il est un homme politique israélien, membre du parti Likoud. Il est l’actuel président de la Knesset depuis le 18 mars 2013 pour les travaux de la 19e législature. Le président de la Knesset préside les

séances, contrôles les dépenses parlementaires et contresigne les lois déjà signées par le président de l’État et le Premier ministre. Par ailleurs, il est le deuxième personnage de l’État, dans la mesure où il remplace le président de l’État en cas de démission ou de décès. Actuellement, Yuli-Yoel Edelstein (Likoud–Israel Beytenou) est le président de la Knesset. Il a été élu après les élections de 2013.

Audrey Azoulay en action. Victoire (temporaire) d’Israël à l’UNESCO

ASL Airlines France lance des vols à bas prix entre Tel Aviv et Paris ASL Airlines France tente d’obtenir une part du marché des vols directs entre Tel Aviv et Paris en offrant un prix particulièrement bas: 275 $ pour un vol aller-retour. ASL en ouvrant une nouvelle ligne, propose une offre innovante à des tarifs très attractifs avec des prestations complètes incluses. ASL commencera à opérer deux vols hebdomadaires vers Israël le 3 juillet, en compétition avec une série de concurrents sur des vols directs vers Paris, y compris El Al, Air France, Transavia Airlines, XL, Arkia Airlines, et easyJet. Le trafic passagers sur la ligne Tel Aviv-Paris s’élève à plus de 855 000 passagers en 2017, soit 4% de plus que l’année précédente. Paris est la deuxième destination la plus populaire pour les Israéliens après Istanbul, d’où plus de 85% des passagers continuent vers d’autres destinations. « C’est une route à haut volume avec un trafic animé. Malgré le grand nombre de compagnies aériennes, il y a toujours une pénurie de sièges », a déclaré Jean-François Dominiak, PDG d’ASL depuis 2000.« La concurrence est un aiguillon, pas quelque chose qui nous décourage. » Le groupe ASL à été fondé en Irlande, il comprend un certain nombre de compagnies aériennes en Europe (Belgique, Espagne, Irlande et autres). Le groupe a ter-

miné l’année 2017 avec un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros. La flotte aérienne du transporteur contient 140 avions et 2 500 employés de 52 pays. ASL France dispose d’une flotte de 15 avions et d’un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros. L’entreprise est en train de changer et de s’adapter à un marché dynamique. «Les compagnies aériennes à bas coûts se développent également en France, car elles sont partout dans le monde», explique Dominiak. L’adaptation comprend l’extension de son portefeuille de vols charters à des vols réguliers comme celui sur la route vers Israël. La compagnie a commencé la plupart du temps comme une compagnie aérienne de fret mettant l’accent sur des vols de passager. Son activité est désormais également répartie entre fret et passagers. ASL a également développé un avion qui peut être converti d’un avion cargo en avion de passagers en 20 minutes. Source : Globes

Le Conseil exécutif de l’Unesco a décidé par consensus de repousser à la prochaine session deux points concernant « les territoires arabes occupés » et « la Palestine occupée. » « La décision a été prise de façon consensuelle, sans vote, à la suite de discussions menées avec les parties israélienne, palestinienne, jordanienne, américaine et avec le soutien de l’UE » alors que « depuis des années il y a des votes qui fracturent le Conseil exécutif sur la question sensible du ProcheOrient, de Jérusalem, de la Palestine », s’est félicitée Audrey Azoulay, directrice générale de l’organisation de l’Onu pour l’Education, la Science et la Culture. « C’est une façon de procéder qui n’avait pas eu lieu depuis très longtemps et nous ouvre des perspectives pour travailler maintenant de façon collaborative, coopérative, sur cette question sensible », a-t-elle ajouté. Les deux textes « approuvés par acclamation », selon Mme Azoulay, très brefs, rappellent « les décisions antérieures » de l’Unesco sur la « Palestine occupée » ou sur « les institutions éducatives et culturelles dans les territoires arabes occupés ». Ils indiquent avoir examiné les rapports de l’Unesco sur ces questions ainsi qu’un document en annexe pour chaque point et « décident d’inscrire ce(s) point(s) à l’ordre du jour de (la) 205e session » du Conseil exécutif. Les deux annexes sont des projets de déci-

sion présentés par l’Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan de nature, une nouvelle fois, à susciter l’ire d’Israël. Ce pays a décidé en décembre dernier de se retirer de l’organisation onusienne, dans le sillage des États-Unis, pour exprimer son exaspération face à une organisation qu’il accuse d’être anti-israélienne. Israël et les Etats-Unis avaient déjà interrompu le paiement de leur part à l’Unesco après l’admission en 2011 de la Palestine comme membre à part entière. Le simple report, décidé sans fracas, est considéré comme une victoire et l’amorce d’un changement au sein de l’organisation. La délégation américaine elle-même « a chaleureusement accueilli les progrès démontrés aujourd’hui (jeudi) et a félicité les parties d’avoir fait les pas nécessaires à une approche constructive pour un dossier très difficile et sensible ». Pour Audrey Azoulay, élue en octobre, qui a placé son mandat sous le signe de l’apaisement des tensions dans une organisation minée par ses dissensions, les États membres « ont tous voulu laisser une chance au dialogue au moment où l’Unesco est dans une nouvelle phase ». Source: IsraelValle et voaafrique.com


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TV « Festival Canneseries » : des prix pour les israéliens La série est la première à recevoir un trophée de la compétition « When heroes fly », une production israélienne, a été sacrée meilleure série à l’issue de la première édition du festival Canneseries, dont la cérémonie de clôture était animée mercredi soir par le comédien français Kyan Khojandi. La série (Keshet Broadcasting), créée par Omri Givon (« Hostages »), est la première à recevoir un trophée de la compétition Canneséries que se disputaient dix séries internationales. Au cours de cette cérémonie retransmise en clair sur Canal+ depuis la salle Lumière du Palais des Festivals, la série norvégienne « State of Happiness » (NRK1) créée par Mette M Bølstad, a été doublement récompensée par les prix du meilleur scénario et de la meilleure musique. Le prix d’interprétation a été décerné au comédien italien Francesco Montanari pour son rôle dans la série italienne « Cacciatore » (Rai 2).

Le jury, présidé par Harlan Coben, a choisi de remettre le prix spécial d’interprétation à l’ensemble des comédiens de la série israélienne « Miguel » (Hot) créée par Tom Salama et Daphna Levin. Etaient en lice les séries mexicaine « Aqui en la tierra » (« Fox premium »), sud-coréenne « Mother » (TvN), la belge « Undercover » (Eén), l’espagnole « Félix », l’américaine « Killign Eve » (BBC America), l’allemande « The Typist » (ZDF). Un jury distinct, présidé par le réalisateur américano-indien Adi Shankar, a attibué le prix de la meilleure série numérique à « Dominos », une websérie canadienne (TV5.ca) de Zoé Pelchat. Après la remise des prix, a été projetée en première mondiale la série policière « Safe » d’Harlan Coben, avec les comédiens Michael C. Hall (« Dexter ») et Audrey Fleurot (« Engrenages »). Elle sera diffusée en exclusivité sur C8 en France, et sur Netflix dans le reste du monde cette année.

Macron et cette question : Comment lutter contre la barbarie chimique ?

La France annoncera « dans les prochains jours » sa réponse à l’attaque chimique en Syrie et, si elle décide de frappes, celles-ci viseront uniquement les « capacités chimiques » du régime et en aucun cas ses « alliés » russe et iranien, a déclaré Emmanuel Macron, précisant que cette dernière option « n’est pas la position de la France, et ça ne l’a jamais été ». « Dans les prochains jours nous annoncerons nos décisions (…) En aucun cas les décisions que nous prendrions n’auraient vocation à toucher des alliés du régime ou s’attaquer à qui que ce soit mais bien à s’attaquer aux capacités chimiques détenues par

le régime », a-t-il dit lors d’une conférence de presse commune avec le prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed Ben Salmane. La France « ne souhaite aucune escalade », a-t-il assuré. « Il y a bien eu utilisation de l’arme chimique et l’attribution peut en être faite au régime », a également précisé Emmanuel Macron, ajoutant avoir eu « des informations de sources ouvertes » en ce sens. Le locataire de l’Élysée a enfin affirmé que le principal objectif de la France en Syrie était « la lutte contre Daesh et les groupes terroristes ». BFM TV



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« Villa Rothschild » à Tel-Aviv, le prix des appartements est astronomique

L’enthousiasme que génère la ville blanche de Tel-Aviv fait parfois oublier les bâtiments de style éclectique qui sont également d’un très grand intérêt. Les choses vont heureusement changer, tout au moins sur le boulevard Rothschild.

Les voitures électriques feront bientôt partie du paysage en Israël

Dans le cadre d’un projet unique en son genre, le célèbre immeuble Awad, un bâtiment de style éclectique construit en 1926 et rappelant un temple grec, va être restauré sous la désignation „Villa Rothschild“. „Les immeubles de style éclectique ont une grande valeur culturelle“ explique Gidi Bar Orian, l’architecte en chef du projet. „En Europe, on en trouve de très nombreux exemples mais à Tel-Aviv ils sont coincés entre des immeubles élevés comme des pe-

« Nous voulons que l’industrie israélienne utilise du gaz naturel mais notre objectif premier est que le parc automobile du pays soit uniquement constitué de voitures fonctionnant au gaz naturel ou à l’électricité. Ce postulat nous amènera à interdire à partir de l’année 2030 l’importation des voitures à essence et au diesel et à proposer des solutions alternatives“. Avec ces paroles du ministre de l’Energie, Yuval Steinitz, prononcées lors d’une conférence sur l’énergie à Tel-Aviv, Israël pourrait devenir un pionnier dans le domaine des technologies écophiles. Parallèlement à la protection de l’environnement, Yuval Steinitz voit encore une autre raison importante de couvrir d’ici 2030 80 % des besoins énergétiques du pays avec du gaz naturel et les 20 % restants avec des énergies renouvelables. Rien qu’en 2015, en effet, les conséquences de la pollution de

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l’air ont entraîné la mort de 2 500 Israéliens. Or, le gaz naturel est nettement moins polluant que le charbon, le diesel ou l’essence. Les Israéliens ne seront pas les seuls à profiter des importants gisements de gaz naturel découverts sur le littoral méditerranéen du pays. La semaine dernière, après d’intenses pourparlers, un accord d’une valeur de 15 milliards de dollars a été conclu avec l’Egypte pour la fourniture de gaz naturel. Un tel accord existe déjà avec la Jordanie. „Cela renforce l’axe de la paix et représente un succès géopolitique rendu possible grâce aux accords sur le gaz naturel“ a ajouté le ministre. Les voitures électriques, comme ici à Berlin, feront bientôt partie du paysage en Israël. Source : http://israelentreleslignes.com

tits brillants…“ Le mariage entre l’ancien et le nouveau qui sera célébré dans le cadre de ce projet ne fait pas forcément l’unanimité. Shula Vidrich, une historienne de Tel-Aviv qui qualifie le boulevard Rothschild de musée à ciel ouvert pense que le projet Villa Rothschild est de nature à altérer „la structure des styles architectoniques existante“. Une chose est sûre en tout cas : le projet ne contribuera pas à augmenter le nombre de logements abordables à Tel-Aviv. Le prix des appartements sera en effet astronomique. Source : http://israelentreleslignes.com

Si tout va bien… Le cap des 4 millions de touristes en Israël sera atteint en 2018 L’année 2018 promet d’être une nouvelle fois une année record dans le tourisme entrant en Israël. L’an passé, un record historique avait déjà été battu avec 3,6 millions de touristes, soit 25% de plus qu’en 2016. Selon les chiffres de l’Office central de la statistique, le premier trimestre 2018 a vu venir en Israël près d’un million de touristes (949.000), dont 393.000 rien que pour le mois de mars.

Si l’on prend en compte les vacances d’été, les fêtes juives d’automne et les fêtes de fin d’année, il y a donc de grandes chances pour que le cap des 4 millions de touristes soit atteint en dépassé d’ici la fin 2018. Un excellente nouvelle pour cette année qui marque le 70e anniversaire de l’Etat d’Israël et un satisfecit pour le ministre du Tourisme Yariv Levin et son ministère qui mènent une politique volontariste et efficace.

Il s’agit d’une augmentation de 34% par rapport au mois de mars 2017, et pour tout le trimestre, d’une augmentation de 29% par rapport au premier trimestre 2017! Cet afflux a naturellement un impact sur les entrées en devises qui s’évaluent à plus d’un milliard de dollars.

Source : LPH


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Les quatre raisons d’adorer les bains de soleil en Israël 1. Le soleil nous met de bonne humeur Non seulement nous sommes contents de voir le soleil pointer, ce qui est raison de se réjouir en soi, mais en plus ses rayons ont un réel effet sur notre moral. Lorsqu’il reçoit des rayons ultraviolets, le corps humain sécrète des endorphines. Ces hormones agissent de manière positive sur notre moral et nous procurent une sensation de bienêtre, comme l’explique Franceinfo. Le lien entre lumière et dépression a d’ailleurs été découvert dès 1984 et le recours à la luminothérapie pour chasser la « dépression saisonnière » (cette période hivernale pendant laquelle nous pouvons avoir le moral en berne) a été validé en 2005. Le soleil agit également sur la sécrétion de la sérotonine, un neurotransmetteur qui régule l’humeur, le sommeil et l’appétit. 2. Il renforce notre estime de nous-même Et lorsqu’on prend le soleil, nombreux d’entre nous prennent également un joli hâle qui donne bonne mine. Et quoi de plus gratifiant qu’un commentaire sur son air radieux ? « Le visage reste le miroir de notre intériorité, et la bonne mine, la ‘preuve’ que tout va bien », affirme la psychanalyste Rebecca Lustman à Psychologie Magazine. « C’est pourquoi les compliments sur notre éclat et notre rayonnement nous gratifient énormément sur le plan narcissique, c’est comme si nous étions félicité pour ce que nous sommes, pour la vie que nous menons », ajoute-t-elle. 3. Le soleil nous rend plus altruistes Lorsqu’il fait beau, nous avons tendance à être plus généreux avec les autres, selon une étude réalisée par le psychologue américain Michael Cunningham en 1979 et décrite

dans le magazine Cerveau et Psycho (édition abonnés). Ce dernier a soumis une série de 80 questions à des passants en leur demandant de choisir le nombre de celles auxquelles ils souhaitaient répondre. S’il faisait beau, qu’il fasse chaud ou pas, les cobayes répondaient à bien plus de questions que si le ciel était nuageux et ce, quelle que soit la saison. La présence ou non de soleil aurait donc une influence sur notre comportement social. Le chercheur a également observé que sous le soleil, les gens laissaient plus de pourboires dans les restaurants et qu’ils étaient plus enclins à s’aider les uns les autres.

Leurs travaux portent sur les mécanismes de mémorisation et leurs applications cliniques sur les personnes âgées ou atteintes maladies neurodégénératives, l’innovation agricole et la promotion de la sécurité alimentaire, ou encore le développement de biomatériaux naturels et leurs applications médicales qui sont de nature à faire progresser la santé humaine. Il a été remis par Teodoro Obiang Nguema

Le ministère de l’Economie demande des allégements fiscaux pour les entreprises high-tech israéliennes

4. Il nous redonne de l’énergie Le soleil a une action drainante et revitalisante sur notre organisme. Sa chaleur stimule la circulation sanguine et favorise ainsi l’élimination des toxines. Son action légèrement antibiotique a aussi un effet positif sur notre énergie. Après une exposition modérée au soleil, nous avons donc rechargé nos batteries. Nous sommes d’autant plus enclin à la bonne humeur qu’en stimulant la fabrication de la vitamine D – qui renforce également nos os – le soleil agit comme un anti-stress. Il nous permet de mieux assimiler le magnésium, un oligo-élément dont la carence entraîne baisse de forme, insomnie et anxiété. Et comme la chaleur de notre corps est plus en accord avec les températures extérieures, nous avons besoin de moins d’énergie pour compenser la différence de température, ce qui nous procure, là encore, un sentiment de bien-être. Source : Europe1

Mazel Tov! Le Centre Volcani (Israël) reçoit un célèbre prix à l’UNESCO Ivan Antonio Izquierdo (Brésil), L’Organisation pour la recherche agricole, (Centre Volcani, Israël) et Rui Luis Gonçalves dos Reis (Portugal) ont reçu aujourd’hui le Prix international UNESCO-Guinée Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie.

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Mbasogo, président de Guinée Equatoriale, et Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, lors d’une cérémonie au Palais des congrès national de Sipopo à Malabo (Guinée Equatoriale). Il s’agit de la quatrième édition de ce prix qui récompense les projets et les activités de personnes, d’institutions, d’autres entités ou d’organisations non gouvernementales dans le domaine de la recherche en sciences de la vie ayant contribué à améliorer la qualité de la vie. Chaque lauréat a reçu une statuette de l’artiste Leandro Mbomio Nsue, un diplôme et un chèque d’un montant de 100 000 dollars. Source : UNESCO

Le ministre de l’Economie et de l’Industrie, Eli Cohen, a demandé à Eran Yaakov, le nouveau responsable de l’Autorité fiscale israélienne, d’envisager des mesures en faveur des entreprises israéliennes opérant sur le marché américain. Le ministère de l’Économie et de l’Industrie et l’Israel Innovation Authority préconisent une série de concessions et d’allégements fiscaux pour les entreprises israéliennes, principalement dans le secteur de la haute technologie, en réponse à la réforme fiscale déclarée par le président américain Donald Trump. Des sources informent que le ministre de l’Economie et de l’Industrie, Eli Cohen, a demandé au nouveau président de l’Autorité fiscale israélienne Eran Yaakov d’envisager des mesures en faveur des entreprises israéliennes opérant sur le marché américain ou contre des entreprises américaines. Cohen a déclaré que les mesures avaient été formulées dans le cadre d’une évaluation complète par l’Israel Innovation Authority visant à évaluer les conséquences et les risques potentiels auxquels les entreprises israéliennes ont été exposées. Les principales recommandations que Cohen a adressées à l’administration fiscale étaient la réaffirmation de la convention fiscale existante entre les États-Unis et Israël, ainsi que l’introduction de modifications permettant de réduire le taux d’imposition sur les dividendes entre les pays, les taux d’amortissement accéléré pour les entreprises en Israël, un crédit d’impôt pour les

entreprises israéliennes sur certains paiements, une augmentation du taux d’imposition des bénéficiaires à 10% et la réduction de la retenue d’impôt, et d’autres. Aharon Aharon, PDG d’Israel Innovation Authority, et Ami Appelbaum, scientifique en chef, ont participé à la formulation des recommandations. Les principales recommandations ont également été adressées au professeur Avi Simhon, chef du Conseil économique national du cabinet du Premier ministre, et au ministre des Finances, Moshe Kahlon. « Le ministère de l’Économie et de l’Industrie, à travers l’Autorité de l’Innovation, continue de suivre les clarifications de l’Internal Revenue Service des États-Unis », a écrit Cohen à Yaakov. « Je souhaite que le ministère de l’économie et de l’industrie et l’administration fiscale agissent conjointement pour aider les entreprises israéliennes à faire face aux conséquences de la réforme fiscale américaine ». La principale préoccupation du ministère de l’Économie et de l’Industrie et de l’Autorité de l’innovation est que la mise en œuvre de la réforme fiscale américaine spectaculaire annoncée par le président américain en décembre 2017 nuira à l’attrait d’Israël pour les investissements des entreprises leaders qui préfèrent consolider leur activité. aux États-Unis, tout en intensifiant la concurrence entre les groupes d’entreprises internationales et les startups à haute productivité. Source : israelValley & Globes


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La presse people s’intéresse à la nouvelle « amie » de Brad Pitt

Israël ne ménage pas ses efforts pour protéger les tortues de mer

Brad Pitt qui ne s’est pas affiché publiquement au bras d’une nouvelle femme depuis son divorce avec Angelina Jolie, aurait enfin retrouvé l’amour selon le site Page Six. Depuis quelques jours, il serait tombé sous le charme de la belle israélienne. Cela dit, on peut le comprendre car Neri Oxman, née à Haïfa en Israël, a commencé par étudier la médecine à l’Université hébraïque de Jérusalem puis a poursuivi son cursus au Technion, l’Institut de technologie d’Israël et a ensuite décidé de s’envoler pour Londres où elle s’est dirigée vers son domaine de prédilection : l’architecture. Enfin, en 2005, elle a débarqué aux États-Unis afin de suivre les cours au MIT (le Massachusetts Institute of Technology). Rien que ça….mais ce n’est pas tout, la jeune femme de 42 ans est spécialisée dans l’architecture bioclimatique et la morphogenèse numérique. En plus de cette activité très prenante, elle est en parallèle professeure à la prestigieuse université du MIT aux États-Unis où elle y donne des conférences ciblées autour des arts et de la science.

Israël ne ménage pas ses efforts pour protéger les tortues de mer qui sont une espèce fortement menacée. Comme chaque année début mai, des inspecteurs de l’Autorité israélienne de la nature et des parcs vont rechercher les nids sur les plages afin de déposer les œufs sur des aires de reproduction protégées.

La date de leurs travaux est déplacée compte tenu de la période de ponte et des chaînes de protection sont installées pour éviter tout contact des tortues avec les foreuses. Par ailleurs, les murs de certains restaurants de plage ont été démolis sur instruction du ministère de l’Environnement car ils gênaient les tortues en période de ponte.

En Israël, le principal danger est constitué par les filets de pêche a expliqué Yaniv Levy, responsable du centre de sauvetage des tortues de mer au journal Haaretz, mais les opérations militaires et Ies activités des sociétés gazières et pétrolières sont également une menace. Ces dernières, toutefois, sont de plus en plus soucieuses de la sauvegarde de ces animaux à carapace.

L’espèce la plus menacée est la tortue verte dont une vingtaine de femelles seulement cherchent, chaque année, une place en Israël pour pondre leurs œufs. A l’heure actuelle, les défenseurs de la nature aménagent une plage qui sera exclusivement réservée aux tortues vertes. Source : http://israelentreleslignes.com

Attendez, ce n’est pas fini….elle a aussi été exposé au MoMa (le Museum of Modern Art), le célèbre musée de New York et ses œuvres sont également exposées au musée des beaux-arts de Boston, au centre Georges Pompidou à Paris ainsi qu’au MAK, le musée des arts appliqués de Vienne. « Ça a tout de suite collé entre Brad et Neri car ils partagent la même passion pour l’architecture, le design et l’art. Leur amitié est devenue une romance…», confie une source proche de l’acteur au site Page Six. J’allais oublier: récompensée à plusieurs reprises (le Vilcek Prize in Design en 2014, le MIT Collier Medal en 2016, l’Earth Award for Future Crucial Design en 2009), la très jolie brune qui ressemble d’ailleurs à Angelina Jolie, a également été nommée en 2012 « la femme juive la plus talentueuse, intelligente, drôle et sublime du monde » par le magazine Shalom Life. Ouf…aventure sentimentale à suivre…. Tel-Avivre


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Le PDG israélien de WeWork Spotify révèle les chansons achète le hub chinois d’un rival les plus populaires diffusées en Israël

Fournisseur d’espace de travail partagé WeWork fait l’acquisition d’un de ses rivaux basé en Chine, Naked Hub, alors que la concurrence dans le secteur se réchauffe. Le cofondateur et PDG de WeWork, Adam Neumann, a fait allusion à l’accord dans un blog jeudi, et l’accord a été largement couvert par les médias chinois et étrangers depuis mercredi. « Nous nous unissons avec Naked Hub », écrit Neumann. « Nous aurons un impact profond en aidant les entreprises à travers la Chine à grandir, à évoluer et à réussir. » Les détails financiers de l’acquisition n’ont pas été divulgués, bien que l’accord pourrait valoir 400 millions de dollars, a rapporté Bloomberg, citant deux personnes familières avec le sujet. L’acquisition de Naked Hub par WeWork va l’aider à accroître sa présence en Chine. Naked Hub, lancé en 2015, compte 26 sites à Shanghai, Beijing et Hong Kong. Le géant américain de l’espace de travail collaboratif est entré sur le marché chinois en 2016 et a intensifié sa présence avec 16 implantations à Beijing, Shanghai et Hong Kong. Selon Neumann, il est prévu d’avoir 40 emplacements cette année.

WeWork a obtenu un investissement de 500 millions de dollars en juillet de SoftBank et de Hony Capital pour financer son expansion en Chine. WeWork a pu se sentir contraint par son plus grand rival chinois, Ucommune, anciennement connu sous le nom d’UrWork, qui a déjà fait l’acquisition de trois plus petits opérateurs domestiques d’espaces de travail partagés – Hongtai New Space, Woo Space et Wedo Union – en un an. Ucommune, avec les plus petites marques, exploite plus de 100 espaces dans des dizaines de villes chinoises. Il a même pénétré le territoire de WeWork aux États-Unis, en établissant des sites à New York, Los Angeles et San Francisco. Pour tenter d’arrêter l’expansion mondiale de son rival, WeWork a intenté une action en justice aux États-Unis contre UrWork, arguant que le nom de la startup chinoise était «similaire au point de prêter à confusion». UrWork a ensuite changé son nom anglais en Ucommune. Source : israelValley & Caixin

Le BDS tente d’annuler un match de l’équipe nationale d’Argentine en Israël “Nous appelons l’Argentine à ne pas jouer en Israël”, a exhorté le Comité Argentin de Solidarité avec la Palestine, affilié au BDS, dans une lettre adressée à la fédération argentine de football. Le match amical est prévu le 9 juin prochain en Israël, une semaine avant que l’Argentine n’entame sa campagne de Coupe du monde contre l’Islande. L’Argentine de Lionel Messi, battue en finale par l’Allemagne lors de la dernière Coupe du Monde en 2014, affrontera également la Croatie et le Nigeria.

L’Argentine s’est rendue en Israël avant la coupe du monde de 1986, remportant une victoire de 7-2 en amical contre les Israéliens. Les Argentins sont ensuite venus en Terre Sainte avant les Coupes du Monde de 1990, 1994 et 1998, dernière visite de l’équipe en Israël. Au dernier classement FIFA en date, l’Argentine est classée à la quatrième place, tandis qu’Israël, en 98e position, n’arrive plus depuis des années à se maintenir dans le Top 50 mondial. Yossi Abouksis pour www.jforum.fr

Plus de musique du chanteur israélien Omer Adam a été diffusée par Spotify que par n’importe quel artiste étranger. Cela fait un mois que le service de streaming de musique Spotify a été lancé en Israël, et la société dévoile maintenant les chansons israéliennes les plus populaires et les artistes en streaming.

La grande surprise est présence d’autres artistes internationaux les plus joués. La troisième place a été prise par le rappeur Kendrick Lamar, Drake (dont la chanson, « God’s Plan », tête de la liste générale des chansons les plus jouées) était deuxième, et Omer Adam était en première place devant toutes les stars étrangères.

Il n’est pas surprenant que la chanson la plus écoutée en Israël soit « Toy » de Netta Barzilai, l’entrée israélienne au concours de la chanson Eurovision. En deuxième lieu, « Shnei Meshugaim » (« Deux fous ») d’Omer Adam, suivi de « Ulai Nidaber » de Nadav Guedj (« Maybe We’ll Talk ») à la troisième place, « Tel Aviv Ba’Leila » (« Tel Aviv la nuit « ) par Eden Ben Zaken en quatrième, et » Shetisaref Ahava « ( » Love Will Burn « ) par Eden Ben Zaken en cinquième.

Selon l’annonce de Spotify, dans le mois qui a suivi le lancement du service en Israël, 2,3 millions d’heures de musique ont été diffusées sur les smartphones et les ordinateurs via son service. Tel Aviv a dominé avec près de 39% des utilisateurs, suivi par Ramat Gan, Holon, Rishon Lezion, Jérusalem, Haïfa, Herzliya, Netanya, Rehovot et Kfar Saba. 57% des utilisateurs sont âgés de 13 à 34 ans. Source : Globes

Amazon Prime désormais accessible sur Partner TV en Israël Les clients de Partner TV en Israël peuvent désormais accéder à l’application Amazon Prime Video sur les décodeurs Partner TV, pour diffuser des titres récompensés et acclamés par la critique, y compris des séries et des films Prime Original. Partner TV est le premier service de télévision en Israël qui peut désormais proposer l’application Amazon Prime Video sur ses décodeurs et le premier service OTT au monde à prendre en charge l’application sur Android TV. Le PDG de Partner, Isaac Benbenisti, a déclaré: «Nous sommes ravis que Partner TV, le service TV le plus rapide d’Israël, ait été choisi par Amazon Prime Video comme premier service OTT au monde à proposer l’application Amazon Prime Video sur ses décodeurs Android TV. » Le vice-président d’Amazon Prime Video International, Tim Leslie, a déclaré: «Nous

sommes ravis que les membres de Prime Video aient maintenant la commodité d’accéder à toutes les grandes séries et films grâce à l’application Prime Video sur les décodeurs TV partenaires. Les membres de Prime Video peuvent désormais accéder à des milliers de titres via l’application Prime Video sur les décodeurs de Partner TV, y compris les gagnants du Gloden Globes tels que The Marvelous Mrs. Maisel, Golden Man, The Grand Tour, Sneaky Pete , et d’autres émissions de télévision et films sont toujours ajoutés. Source : israelValley & Globes


POLITIQUE

En économie, Bibi classé comme l’un des meilleurs Premiers ministres d’Israël

Le site Mako a demandé à plusieurs dizaines d’analystes politiques, universitaires et journalistes de noter les douze Premiers ministres que l’Etat d’Israël a connus. Chacun d’eux a reçu une note dans dix catégories couvrant tous les domaines de la vie politique. Les résultats détaillés seront publiés dans une édition spéciale du magazine Mako à l’occasion de Yom Haatsmaout. Les rares informations qui ont filtré sont les suivantes: Binyamin Netanyahou est classé comme

l’un des meilleurs Premiers ministres sur le plan de l’économie, mais il n’est moins bien noté dans la catégorie du leadership politique. Il est devancé par Itshak Rabin, Menahem Begin et Ariel Sharon. Il dépasse cependant Ehoud Olmert, et surtout Ehoud Barak qui est classé comme ayant été le plus mauvais des chefs de gouvernements israéliens depuis 1948! Il n’a été en poste que 610 jours et a obtenu des mauvaises notes dans presque chaque catégorie. LPH

Edition du 18 Avril 2018 au 24 Avril 2018

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Le gouvernement israélien devrait approuver un nouveau programme d’aide

Le gouvernement va devoir approuver, ou non, une liste mise à jour des établissements désignés comme prioritaires nationales. Les résidents de ces établissements ont droit à diverses prestations, principalement un crédit d’impôt compris entre 7% et 20% dépendant du niveau de revenu. Le coût total des bénéfices est estimé à 2,33 milliards de NIS par an. Les établissements concernés répondent à l’un des critères suivants: ils sont situés dans des zones dont l’échelle socio-économique est la plus faible des agglomérations de la périphérie d’Israël; ils sont à proximité d’une frontière (jusqu’à sept kilomètres d’une frontière ou jusqu’à neuf kilomètres de la frontière libanaise); ils sont menacés (ce qui signifie principalement des colonies en Judée et Samarie); ou ils sont nouveaux. Selon les chiffres qui seront présentés au gouvernement, quelque 2,25 millions d’Israéliens vivent dans des zones d’habitat déclarées prioritaires, la plupart d’entre eux (92,1%) sont des établissements de la péri-

phérie et le reste des établissements venant de tout autre endroits. Les principales colonies incluses dans la liste sont Beersheva, Kiryat Shemona, Ofakim, Sderot et Bet She’an. La liste sera valide jusqu’en septembre 2021. Lors de sa première réunion hebdomadaire depuis les vacances de Pâques, le gouvernement devrait approuver les plans de renforcement de Kiryat Shemona, Shlomi et Metula dans le nord, Yeruham dans le sud et un programme d’aide aux établissements dans la région de la mer Morte face au problème de gouffres. Au total, les budgets alloués à ces zones s’élèvent à 900 millions de shekels, sur cinq ans. L’aide à Yeruham et aux villes du nord ira principalement aux institutions éducatives, culturelles et sociales de ces zones. L’aide aux établissements de la mer Morte se fera principalement sous la forme d’initiatives touristiques le long des rives du lac en voie de disparition. Source :Globes




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