Israël Actualités n°480

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GRATUIT - Numéro 480 - Edition du 6 Juin 2018 au 12 Juin 2018

Journal israélien en langue française


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ÉDITO

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L’Iran, ou le théâtre des marionnettes fatiguées

Ca gesticule et ça parle fort. Prononce des mots outranciers : Haïfa rasée, Tel Aviv touchée, Israël anéanti… Ca hurle de rage, bavant de haine, devant des micros tendus par le monde entier. Et ça finit par ressembler au petit théâtre de Guignol avec le gendarme, la matraque et le public qui rit aux éclats. Ou presque. Parce que s’il est bien une différence entre Guignol et les mollahs iraniens, c’est celle de la drôlerie. Guignol et sa poésie désuète font rire les petits et les grands. Les mollahs, eux, désespèrent le monde entier. Pourtant, il n’est pas compliqué de percevoir, derrière les cris, les imprécations et les menaces, les provocations d’un régime aux abois, qui se paye encore quelques tours de piste au détriment d’un peuple à bout de souffle. L’asphyxie est proche pour les Iraniens, et surtout pour les Iraniennes. Il ne faudrait pas grand-chose, une étincelle peut-être, pour que le renversement du régime s’opère. En Russie, aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite, la lassitude est installée. Il ne reste guère que l’Europe pour avoir encore la

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patience de baisser sa culotte devant les gardiens de la Révolution afin de décrocher quelques misérables contrats. Pour le reste du monde, la cause est entendue. Et l’Iran le sait, Trump a dénoncé l’accord nucléaire, l’Arabie Saoudite est sur les dents, Poutine, lui l’a toujours dit : un Iran nucléaire, ce n’est pas une éventualité qu’il laisserait se produire… Reste que les menaces proférées contre Israël font peur, inévitablement. Rappelons-nous, dans ces moments-là, que nous raccrocher aux faits sauvent parfois l’homme de l’angoisse : ils nous haïssent tellement que s’ils pouvaient nous anéantir, ils l’auraient déjà fait ! Après la destruction de leurs infrastructures en Syrie, les Iraniens savent qu’ils ne pourront conduire une guerre contre l’Etat hébreu. L’armement dont dispose le pays est aujourd’hui obsolète, leur armée ne pourra jamais tenir une guerre sur la durée et leur aviation est presque inexistante. Le pays ne peut compter que sur

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les gardiens de la Révolution et disons-le franchement, la jeune génération veut se lancer dans l’avenir, pas juste nourrir et engraisser les haines du passé. Si l’on ajoute à cela l’hostilité du monde occidental, l’horizon est noir et les nuages bien lourds pour l’Iran… Deux poids deux mesures : le cas iranien nous le rappelle cruellement. Autant l’Europe, les Etats-Unis, le monde entier, sont prêts à se dresser contre les velléités hégémoniques de l’Iran et à calmer les ardeurs des dictateurs enturbannés, autant il n’apparaît pas clairement aux manipulateurs d’opinion publique qu’Israël a le droit de lutter contre ceux-là même qui, tous les jours, nous entraînent un peu plus dans un monde où la charia serait la règle. En clair si un terroriste frappe à nos frontières, vite ! Boutons-le hors d’ici. Mais si le même frappe, pas discrètement et avec rage, à la porte d’Israël, alors l’usage de la force est immanquablement qualifié de « disproportionné ». Ah. Ok, pensons donc à acheter des petits gâteaux pour le thé, alors, histoire de les servir aux terroristes lorsqu’ils se présenteront devant la clôture, en essayant de l’arracher, égorgeant militaires et bombardant civils israéliens dans la foulée… Pensons d’ailleurs à le suggérer à Bibi, qui en-

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tame une tournée européenne et sera, au côté d’Emmanuel Macron cette semaine pour ouvrir la saisons croisée France-Israël, consacrée à l’innovation israélienne, au service du reste du monde (voir article dans nos pages). Le Premier ministre israélien rencontrera, à cette occasion, outre le président français, la chancelière allemande Angela Merkel et la chef du gouvernement britannique, Theresa May, pour expliquer la situation d’Israël dans la région, et démontrer le bien-fondé de la riposte israélienne aux coups de pression du Hamas. Jusqu’ici, seuls les Américains admettent et clament haut et fort que le terrorisme n’est acceptable nulle part. Et qu’aucune revendication territoriale ne peut le justifier. Puisse le reste du monde en convenir un jour… Et cesser ce double discours qui, tous les jours, délivre aux Israéliens un seul et même message : ce qui vaut pour nous, ne vaut pas pour vous. Israël aime ses enfants et veut les voir vivre en paix et en sécurité, puissent, un jour, les Palestiniens aimer les leurs plus qu’ils ne nous haïssent. Amen. Am Israël Haï Alain Sayada Directeur de publication

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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William à Jérusalem. So british ! La Reine a visité les ex-colonies sauf Israël

Elizabeth II a tout vu et a connu les mauvaises et les bonnes surprises. Elle a visité toutes les anciennes colonies britanniques… à l’exception d’Israël. Le séjour officiel du prince William dans l’État juif (et dans les territoires palestiniens) l’été prochain est à cet égard une première pour un membre éminent de la famille royale. Reste que cette visite de son petit-fils a remis à l’ordre du jour l’attitude ambiguë d’Elizabeth II envers Israël, et, au-delà, envers la communauté juive britannique, la deuxième plus importante d’Europe après celle qui vit en France. Certes, la famille royale ne peut être soupçonnée d’antisémitisme, puisqu’elle est au-dessus des religions, des races, des classes sociales. Reste que la souveraine a toujours été proche de la haute aristocratie protestante. Son cercle le plus proche, ses dames de compagnie, est constitué exclusivement de membres de la plus haute noblesse. Dans ce pays où les divisions de classe sont plus fortes qu’ailleurs, la communauté juive (comme au demeurant les catholiques) n’a jamais été proche du Palais. Certains des membres de la famille Windsor, comme la princesse Margaret ou même la reine mère, ont tenu en privé des propos désobligeants sur les Juifs. Lors de son divorce avec le prince Charles, la princesse Diana, aristocrate de haute lignée, a reconnu que son avocat, Anthony Julius, avait été le premier Juif qu’elle avait côtoyé. Dans ce royaume où la communauté juive a joué un rôle de premier

plan, aucun Juif n’a jamais été nommé à l’un des postes de commande de Buckingham Palace. Les conditions dramatiques de la naissance d’Israël, en 1947, ont également fortement marqué les Windsor, très liés aux royautés du ProcheOrient, en particulier l’Égypte, l’Irak et la Jordanie. Ce panarabisme était aussi une réaction à la déclaration Balfour de 1917, qui avait jeté les bases de la création d’un État juif en Palestine. Les attaques des extrémistes juifs, à l’instar de l’Irgoun, contre des militaires britanniques entre 1945 et 1947, en particulier la destruction de l’Hôtel King David (91 morts en juillet 1946), qui servait de QG à l’armée britannique en Palestine, avait révulsé le roi George VI, chef des armées. Jusqu’à la visite du prince William, les Windsor avaient limité au minimum leurs contacts avec Israël. Néanmoins, le prince Charles, héritier au trône, avait assisté aux funérailles de l’ancien Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, en 1995. Et le duc d’Édimbourg, époux de la reine, était allé se recueillir sur la tombe de sa mère, Alice de Grèce, sur le mont des Oliviers. Lors de cette visite, le prince Philip avait visité le mémorial de Yad Vashem dédié aux victimes de l’Holocauste, où sa mère avait été honorée de Juste parmi les Nations pour avoir aidé des victimes des persécutions juives en Grèce. Source : http://www.lepoint.fr


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En Italie. Au Gouvernement, Matteo Salvini : « Je suis un ami et un frère d’Israël »

Le nouveau gouvernement italien a été investi, vendredi 1er juin. Il s’agit d’une équipe resserrée de 18 ministres, dont seulement cinq femmes, qui respecte l’équilibre entre les deux forces populistes qui le composent, la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles (M5S). Outre le président du Conseil Giuseppe Conte, professeur de droit de 53 ans totalement novice en politique, ce cabinet compte à sa tête deux vice-Premiers ministres : les leaders respectifs du M5S et de la Ligue, Luigi Di Maio, ministre de l’Industrie et du Travail, et Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur. Selon Libération : « Quelques heures seulement avant de prêter solennellement serment devant le président de la République au Quirinal, Matteo Salvini, le leader de la Ligue d’extrême droite et nouveau ministre de l’Intérieur, était jeudi soir devant ses militants en Lombardie. Celui qui sera aussi vice-président du Conseil n’a visiblement pas l’intention de modérer ses positions. D’autant qu’il est de facto l’homme fort de ce gouvernement antisystème et populiste formé avec le Mouvement Cinq Etoiles (M5S) de Luigi Di Maio et qu’il est porté par les derniers sondages qui donnent à la Ligue plus de 25% des intentions de vote ». En l’espace de cinq ans, Matteo Salvini a transformé un parti qui, sous le poids des scandales entourant le fondateur Umberto Bossi et de l’usure du pouvoir au côté de Silvio Berlusconi, était tombé en 2013 à 4% des voix. C’est à cette date que Matteo Salvini, aujourd’hui âgé de 45

ans, prend le pouvoir pour changer la formation sécessionniste (qui réclamait l’indépendance du Nord) en un parti d’extrême droite classique, aujourd’hui l’un des plus puissants d’Europe. A coups d’opérations spectaculaires et médiatiques dans des camps de nomades, de déclarations xénophobes à l’emporte-pièce et d’omniprésence sur les réseaux sociaux (il a plus de 2 millions de followers sur Facebook et près de 700 000 sur Twitter), Matteo Salvini s’impose rapidement dans le champ politique. Selon LPH : « Si Matteo Salvini joue sur les sentiments anti-immigration qui grandissent en Europe, il a choisi de s’aligner sur les positions très pro-israéliennes de certains partis de l’extrême droite européenne tels que le Parti de la Liberté aux Pays-Bas ou le FPÖ “nouvelle version” en Autriche. Lors d’une conférence de presse donnée la semaine dernière à propos de l’Europe et de l’immigration, Matteo Salvini a été interrogé par un journaliste sur ses positions face à Israël. “Je suis un ami et un frère d’Israël” a répondu le candidat. Il a rappelé son voyage en Israël en 2016 et rajouté: “J’éprouve une grande estime et un profond respect pour la force de résilience d’Israël qui vit dans une région aussi difficile”. Il a également annoncé que s’il arrivait au pouvoir, il modifierait la politique de l’Italie vis-à-vis d’Israël dans les institutions internationales et qu’il reconsidèrerait l’aide financière italienne à des institutions telles que l’Unesco “qui se plaît à attaquer Israël”. “Avec moi, cela ne marchera pas”, a conclu le président de la Ligue du Nord.

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Rav SHIRAZI Haïm Shlita, ZAL

Haïm SHIRAZI, bar Ora, Né en 1940, en Syrie, est décédé le 1er mai 2018/15 Iyar 5778, à Jérusalem. Enterré au cimetière : Givat Shaoul - Goush 3 Helka 1 - Shoura 6 à Jérusalem - Israël. Son fils Isaak SHIRAZI tel : 00 972 262 908 23 et 00 972 544 991 69

Sa fille Haya tél : 00972 2572 5665. Pour Israel les envois, courriers, toutes demandes de Berakhots sur la tombe du Tsadik et les dons à Yaïr SHIRAZI, son fils, 47, Dira 9, Rehov Yossi Ben Yoezer, Jerusalem -Israël. Pour tout renseignement utile s’adresser à Mr DAHAN Shimon au 06 17 49 09 94

Le chiffre. 720.000 Israéliens ont quitté le pays et ne sont jamais revenus

Depuis 1948, 720.000 Israéliens ont quitté l’Etat hébreu et ne sont jamais revenus Environ 16.700 Israéliens ont quitté le pays pour aller s’installer à l’étranger en 2015, principalement avec leurs familles, alors que seulement environ 8.500 sont revenus après une période d’au moins un an, relève le Bureau central des statistiques. Si le nombre d’Israéliens qui quittent le pays pour une période prolongée a connu une baisse pendant plusieurs années, la tendance s’est inversée en 2015. Pour la première fois depuis 2009, le nombre de personnes ayant quitté le territoire a même augmenté, rapporte lundi le

quotidien Haaretz. Les chiffres de l’immigration les plus récents datent de 2015 car le bureau des statistiques pour l’immigration ne prend en compte que les Israéliens qui ont vécu hors d’Israël pour une période continue d’un an ou plus. De ce fait, le bureau doit attendre une année complète pour effectuer ses calculs. L’année 2015 a également été l’année durant laquelle le moins d’Israéliens sont revenus dans leur pays d’origine en comparaison avec les 12 dernières années. Source : i24News


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Les israéliens sont-ils généreux ?

La Gouverneure de la Banque d’Israël sans langue de bois sur la « Trump Policy » Karnit Flug (née en Pologne le 9 janvier 1955) est la neuvième gouverneur de la Banque d’Israël. Elle a succèdé à Stanley Fischer, au terme de quatre mois de tergiversations à la tête du gouvernement israélien. Economiste reconnue en Israël, Karnit Flug a effectué un passage au FMI de 1984 à 1988, et a rejoint la Banque d’Israël en 2001. (Karnit Flug est diplômée de l’Université Columbia).

Un rapport de l’Institut pour le droit et la philanthropie de l’Université de Tel-Aviv examinant la culture du don en Israël révèle que trois Israéliens sur quatre font des dons pour des causes philanthropiques. Selon les données d’un rapport récent, trois Israéliens sur quatre (soit 76% du public) donnent de l’argent ou équivalent à des organisations philanthropiques. La participation moyenne par ménage est estimée à 300 shekels (environ 77 euros) par année. Des études dans le passé ont montré que la contribution annuelle de l’ensemble des ménages en Israël s’élève à cinq milliards de shekels (1,282 millions d’euros).

tion à donner », explique Me Galia Pitt, directrice professionnelle de l’Institut. « Par exemple, la compréhension du fait qu’il est nécessaire de donner, tradition enracinée dans l’éducation et le sens de la responsabilité sociale. Le don sans contrepartie aux nécessiteux est une tradition bien établie dans les principales religions pratiquées en Israël. Les juifs, les musulmans et les chrétiens sont familiers avec ses principes, et cela se retrouve dans leur habitudes de don « .

Parmi les principales motivations des donateurs, ressortent en particulier le besoin de l’aide aux nécessiteux, la foi dans l’objectif à atteindre, l’engagement moral et le plaisir de donner. Environ un tiers le font par devoir religieux et seulement trois pour cent pour les avantages fiscaux. Les buts poursuivis son l’aide aux populations dans le besoin, l’assistance en matière de santé et le soutien aux institutions religieuses.

Les Israéliens préfèrent donner aux mendiants dans la rue Un fait particulièrement intéressant mentionné dans le rapport se réfère à la manière de donner des Israéliens: bien qu’Israël soit considéré comme une nation mondiale de startups, il semble que le public dans sa majorité préfèrent encore le don traditionnel et intuitif : directement aux mendiants dans la rue ( 58%) ou aux fonds de bienfaisance (52%), par rapport aux dons en ligne, par les réseaux sociaux ou par messages texte sur téléphone portable. Seules quelques personnes isolées (7,5%) donnent par Internet, par les réseaux ou par messages texte.

« De nombreux facteurs influent sur la motiva-

Source Tribune Juive

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Lors d’une interview accordée à « Bloomberg TV » le Dr. Karnit Flug a dénoncé l’imposition de tarifs douaniers en général en ajoutant qu’une guerre commerciale menace l’économie mondiale. «Revenir sur les termes du libre-échange est une mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale, et pour les petites économies ouvertes comme celle d’Israël « a déclaré la gouverneure de la Banque d’Israël.

en Israël au cours des 12 derniers mois n’a été que de 0,2% et l’inflation a été négative en 2014, 2015 et 2016. Sur la base du shekel, Flug a déclaré que cela reflétait essentiellement la vigueur de l’économie israélienne qui a progressé de 3,6% sur une base annualisée au dernier trimestre de 2017. « Je pense qu’il y a une pression excessive portée sur l’appréciation qui est liée à l’adaptation relative de la politique monétaire, et c’est ce que nous avons essayé de compenser par notre intervention sur le marché des changes », a-t-elle dit en se référant aux achats importants de devises de la Banque d’Israël afin d’aider les exportateurs en affaiblissant le shekel. Source IsraelValley et Globes

Karnit Flug explique que le taux d’intérêt d’Israël restera bas jusqu’à ce que l’environnement inflationniste soit « retranché » dans la fourchette cible de la banque de 1% à 3%. L’inflation

Combien de firmes israéliennes commercent avec l’Egypte ? Selon l’Israel Export & International Cooperation Institut, 117 entreprises israéliennes ont exporté leurs produits en Égypte pour un

montant total de 236 millions de dollars US. Des relations diplomatiques sont formellement établies le 21 février 1980 après le traité de paix. L’Égypte dispose d’une ambassade à Tel Aviv et un consulat à Eilat tandis qu’Israël dispose d’une ambassade au Caire et d’un consulat à Alexandrie. Leur frontière commune dispose de deux points de passage officiels, un à Taba et un autre à Nitzana (uniquement pour les échanges commerciaux). Bien que les deux pays aient signé un traité de paix, celui-ci est décrit comme une « paix froide » dans la mesure où les tensions restent relativement fortes. L’ambassadeur égyptien en Israël a été ainsi rappelé en 1982, en 1988, en 2001 puis en 2005 lors de la seconde Intifada1. En 2003, des drones de l’armée égyptienne violent l’espace aérien israélien et volent au-dessus des centres de recherches nucléaires à Nahal Sorek et à la base aérienne de Palmachim. Israël réagit en menaçant de les abattre. Le principal point de discorde reste par ailleurs le blocus de la bande de Gaza : après la révolution égyptienne de 2011 et la chute d’Hosni Moubarak, le nouveau gouvernement égyptien a décidé d’ouvrir le poste-frontière de Rafah avec Gaza. Israël a affiché son soutien au coup d’État du 3 juillet 2013, et a utilisé son influence sur les États-Unis pour éviter des sanctions à l’Égypte. En 2016, on assiste à un réchauffement relatif des relations entre Israël et l’Égypte, avec notamment la réouverture des ambassades, des échanges de prisonnier, et des accords militaires.


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L’intérêt d’Israël est-il d’améliorer la vie à Gaza ?

S’il ne discute pas de la manière dont le gouvernement a géré la récente crise et les émeutes aux frontières de la bande de Gaza, le député Ofer Shelah estime que quelque chose doit être fait en amont, afin d’éviter que « cette marmite à pression nous explose au visage ». La politique ce n’est pas seulement d’ordonner de faire feu. C’est savoir éviter les conflits et les scénarios que nous vivons ces derniers jours » Le député Ofer Shelah, président du comité de Yesh Atid sur la conception sécuritaire précise : Nous savions depuis plusieurs mois ce qu’il allait se passer à la frontière de la bande de Gaza. J’ai suivi de près les préparatifs. L’armée fait tout son possible effectuer sa mission de la manière la plus complète et appropriée. Il n’y avait pas de meilleure façon de gérer ce qui se passe aujourd’hui. Le terreau pour une prochaine guerre « Voilà trois ans nous avertissons que sans une politique à Gaza, cette marmite à pression allait nous exploser au visage. Deux millions d’habitants vivant dans des conditions proches de la

crise humanitaire engendrent des dizaines de milliers de personnes qui sont disposées à risquer leur vie. C’est un terrain fertile pour la propagande mensongère du Hamas, et peut être le terreau pour une prochaine guerre ». Même les officiers de l’armée le disent, presque ouvertement. L’intérêt d’Israël est d’améliorer la vie à Gaza et de redonner au peuple de l’espoir. Sinon ils finiront par briser la barrière. Même les ministres se rendent compte que quelque chose doit être fait, et certains d’entre eux (Israël Katz, Youval Steinitz) le disent ouvertement. Mais le Premier ministre refuse même de débattre leurs propositions. Ofer Shelah, né en 1960 à Kiryat Bialik, en Israël. Officier de réserve dans la Brigade des Parachutistes, il perd un œil durant la guerre du Liban en 1983. Il exerça le métier de journaliste sportif et politique avant d’être élu député du parti Yesh Atid à la Knesset en 2013. Il a écrit plusieurs livres liés à son expérience militaire. Source : coolamnews.com

Israël et la Jordanie ont-ils des intérêts mutuels?

La Jordanie et l’Égypte ont une relation « spéciale » avec Israël, a déclaré récemment le roi Abdallah II de Jordanie. Ils sont les deux seuls pays arabes à avoir signé un traité de paix avec l’État juif.

Malgré des divergences, Israël et la Jordanie ont accepté de se rapprocher car les deux pays ont des intérêts communs. Au niveau économique tout d’abord : la Jordanie a besoin du gaz israélien. Un nouveau gazoduc devrait d’ailleurs bientôt relier la Jordanie et Israël à la frontière nord des deux pays. Les travaux, sur le terrain, ont déjà débuté. Ce gazoduc devrait fournir 45 milliards de mètres cubes de gaz à la Jordanie sur une période de 15 ans. La Jordanie ne dispose pas d’importantes ressources en hydrocarbures et le pays dépend donc beaucoup de ses voisins, y compris d’Israël, pour son approvisionnement en énergie. Le pouvoir israélien considère la Jordanie comme un Etat tampon et un partenaire straté-

gique pour se protéger des conflits et de l’instabilité en Syrie et en Irak. Israël et la Jordanie partagent des informations de renseignements pour la lutte contre le terrorisme dans la région. Source : RFI

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USA: des dizaines de milliers de personnes défilent à New York pour célébrer les 70 ans d’Israël

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblés dimanche dans les rues de New York pour célébrer le 70ème anniversaire de l’Etat hébreu lors du défilé annuel de la «Celebrate Israel Parade».

Dispute et contestation dans les gênes de Tsahal

Les israéliens se décrivent souvent, et pour beaucoup par leur franchise : « Nous sommes connus pour être honnêtes, « in the face ». Tu n’es pas poli, tu ne tournes pas autour du pot. Tu vas droit au but », rappelle une responsable de TAU Ventures. Cela peut parfois aboutir à des échanges de points de vue virulents, sans que cela ne génère de rancune dans les relations interpersonnelles : « Les réunions peuvent être violentes mais à la fin on se tape dans le dos », explique un professeur de l’Université de Tel Aviv. Malgré le caractère hiérarchique de toute organisation militaire, l’armée israélienne repose sur l’idée qu’il y a une place pour chacun. Cela s’accompagne d’un droit de parole et de contestation, quelle que soit sa position hiérarchique. En 2006, c’est un officier bas gradé de l’armée qui aurait signalé la présence d’un réacteur nucléaire syrien, échappé aux radars des services de renseignements, permettant par la suite sa destruction par les services militaires israélien. Cette anecdote illustre une forme de culture de la dispute que nous évoquions précédemment, qui encourage à s’exprimer, contester, argumenter. Le contexte culturel israélien, marqué par un fort multiculturalisme (8 millions d’habitants ; 6 millions de juifs originaires de plus de 100 pays ; une forte minorité arabe de 1,4 millions d’habitants, 300 000 nouveaux immigrants), est d’ailleurs propice à la confrontation des points de vue. Pour certains observateurs, cela pousserait les individus à se confronter aux autres. On retrouve là la figure de l’entrepreneur constamment à

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l’écoute de son environnement, curieux, ouvert, prêt à saisir une opportunité ou à pivoter si cela est nécessaire. Les injonctions à oser, agir, se tromper, se confronter à l’altérité, ancrées culturellement en Israël, semblent donc expliquer pour partie son dynamisme entrepreneurial. C’est ainsi dans les attitudes, les manières d’être et d’agir entrepreneuriaux et entreprenants, que la « startup nation » peut constituer un réservoir d’inspiration pour accompagner les jeunes entrepreneurs, à travers des principes structurants comme le droit à l’erreur, la prise d’initiative et la curiosité. Il s’agit donc moins de former à des méthodologies que de véritables comportements entrepreneuriaux… Source : frenchweb.fr

Deux événements majeurs ont ponctué cette journée: la parade le long de Central Park et sur la légendaire Cinquième avenue, et la projection à Times Square d’un court métrage retraçant l’histoire de l’Etat hébreu et les décennies d’amitié liant Israël et les Etats-Unis. Le maire de New York, Bill de Blasio, le gouverneur Andrew Cuomo, le consul général d’Israël à New York, Dani Dayan, et l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, ont assisté à l’événement. La ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, les ministres israéliens de l’Immigration et de l’Intégration, Sofa Landver, et de la Science et de la Technologie, Ofir Akunis, étaient également présents. «Times Square est l’un des lieux majeurs de ce monde. C’est l’endroit le plus vivant, le plus innovant, celui qui convient au mieux pour mettre en lumière les innovations révolutionnaires qu’Israël a réalisé dans tous les domaines», a déclaré Mme Regev. La parade a réuni plus de 40.000 participants hors touristes et badauds selon les estimations - et s’est déroulée sous haute sécurité; plus de

1.000 policiers, 70 véhicules visant à bloquer les routes et empêcher toute tentative d’attaque à la voiture-bélier, ainsi que des unités de lutte antiterroristes ont été mobilisés. Plusieurs semaines avant les célébrations, le chef de la sécurité du Consulat de New York avait fortement déconseillé la participation de hauts-fonctionnaires par mesure de sécurité. «Nous interdisons quelconque participation ou présence d’émissaires ou d’employés à cet événement. […] Il convient de noter que la police de New York, y compris aux plus hauts échelons, souligne qu’il s’agit d’un événement à très haut risque, particulièrement en ce moment «, avait indiqué le consulat. Cette crainte survenait dans un contexte sécuritaire particulier en raison de la menace permanente d’attentats djihadistes et alors que l’ambassade américaine s’apprêtait à être déplacée de Tel Aviv à Jérusalem; cette mesure a provoqué la colère des Palestiniens et la désapprobation quasi-unanime de la communauté internationale. «Relax! Le 3 juin, la ministre Miri Regev et moi-même, ainsi que tous les diplomates de l’ambassade d’Israël à New York marcherons en honneur d’Israël le long de la cinquième avenue le matin. Le soir, nous regarderons le show de clôture à Times Square. Tout va bien», avait tweeté M. Dayan le mois dernier en réponse à la déclaration du consulat.


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Togo, Kenya, Nigeria… L’export d’Israël vers l’Afrique dépasse $1 milliard

Israël-Afrique. Où en sont les relations économiques? Selon un article récent (1) : « Au-delà des ventes d’armes et du commerce de pierres précieuses, les relations économiques couvrent un vaste champ s’étendant des activités minières à l’agrobusiness, en passant par les écotechnologies. La société Beny Steinmetz Group Resources (BSGR) intervient dans l’extraction du cuivre, du cobalt, du pétrole et du gaz en Namibie, Angola, Afrique du Sud, Sierra Leone et au Botswana. Au Kenya, les entreprises israéliennes investissent dans l’infrastructure hôtelière ; en Côte d’Ivoire, le groupe Telemania construit une centrale thermique au gaz naturel à Songon-Dagbé (banlieue d’Abidjan). L’industrie diamantaire attire les fonds israéliens vers l’Afrique du Sud et le Botswana. Les Israéliens mettent en avant leur expérience des milieux arides pour proposer leur savoir-faire en matière d’énergie solaire, de purification de l’eau, d’agriculture. Chaque année, l’Agence israélienne de coopération internationale Mashav forme une centaine d’experts africains, notamment dans l’agroalimentaire et l’agro-industrie. Selon l’Institut israélien des exportations et de la coopération internationale (IEICI), l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, l’Égypte, le Kenya, le Nigeria et le Togo figurent au titre des partenaires commerciaux réguliers. Même le Maroc entretient une discrète, mais solide relation diplomatique et économique avec Israël. Au total, les exportations israéliennes vers le continent africain dépassent 1 milliard de dollars depuis 2015. Si l’Afrique ne représente que 2 % du commerce extérieur israélien, le potentiel de croissance des échanges est jugé considérable. (1) .monde-diplomatique.fr EN SAVOIR PLUS. Pas une semaine ne passe sans l’annonce d’un nouveau contrat entre un pays d’Afrique et Israël… Les principaux débouchés des industries de pointe d’Israël se trouvent plutôt aux EtatsUnis, en Grande-Bretagne et en Chine. Un signe qui ne trompe pas : l’Afrique est classée avec la Turquie, le Canada et le Brésil dans la section « reste du monde » des statistiques de l’Institut israélien des exportations et de la coopération

internationale (IEICI). Une vaste zone qui représente tout de même 24 % des ventes d’Israël à l’étranger… Des échanges favorables à l’Afrique du Sud L’Afrique du Sud, le Togo, le Nigeria, l’Egypte et le Kenya sont les principaux partenaires commerciaux d’Israël en Afrique. L’Afrique du Sud draine l’essentiel des échanges, dans une relation qui repose en grande partie sur l’industrie diamantaire et s’avère favorable à l’Afrique du Sud. Les produits et biens d’équipements importés d’Israël ont atteint 425 millions de dollars (dont 147 millions de diamants). Les ventes de minerais et métaux précieux de l’Afrique du Sud à Israël se sont élevées à 721 millions de dollars (dont 283 millions de diamants). Un flux constant de gemmes va et vient entre les deux pays. Les diamantaires de Tel-Aviv s’approvisionnent en Afrique du Sud auprès du groupe De Beers en gemmes bruts, pour y réexporter ensuite des pierres taillées. « Pour le reste, les sociétés israéliennes s’intéressent surtout aux marchés de l’agro-technologie, des technologies de l’information, de l’énergie renouvelable et du traitement des eaux », note l’attaché économique de l’ambassade d’Israël à Johannesburg. Le Nigeria, de son côté, a importé pour 155 millions de biens israéliens alors que ses ventes à Israël ne dépassent pas 10 millions de dollars. Le Kenya, de son côté, s’est approvisionné à hauteur de 91 millions auprès d’Israël, mais n’y a écoulé des produits qu’à hauteur de 27 millions de dollars. Des amitiés particulières Il ressort de ces chiffres des variations annuelles importantes, en fonction des contrats passés chaque année. Des liens particuliers entre certains pays et l’Etat hébreu marquent ces échanges. Comme le Togo, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la République démocratique du Congo (RDC) ont renoué avec Israël dès les années 1980, bien avant les autres pays membres de l’Union africaine (UA), qui avaient tous rompu en 1973 après la guerre du Kippour. Si l’Afrique reste perçue comme un terrain risqué où des aventuriers peuvent faire fortune, elle n’est pas dénuée d’intérêt pour Israël. Article de RFI

Israël : Les startups locales vont bénéficier des infrastructures publiques

Selon un nouveau programme gouvernemental, les start-up israéliennes qui souhaitent piloter leur technologie pourront bientôt le faire en collaboration avec des entreprises publiques dans des secteurs pertinents. L’Autorité des entreprises du gouvernement israélien (GCA) et l’Israel Innovation Authority (IIA) ont annoncé le nouveau programme de 2,8 millions de dollars. Le programme fournira une aide au développement de produits aux entreprises technologiques et une aide financière de l’ordre de 20% à 60% des dépenses de recherche et développement des entreprises. Les entreprises seront tenues de rembourser l’investissement sous forme de redevances. Les startups qui souhaitent participer au programme doivent offrir une technologie susceptible d’améliorer les performances commerciales et économiques des entreprises publiques. En échange, les startups auraient accès aux données et informations collectées par les entreprises du gouvernement et à la possibilité de tester leur technologie dans le cadre des opérations quotidiennes des entreprises.

Un représentant de l’IIA a déclaré dimanche à Calcalist que l’initiative était conçue comme un moyen d’aider les entreprises israéliennes à s’épanouir dans l’écosystème local au lieu d’être acquises à un stade précoce. La recherche et le développement de pointe nécessitent des environnements opérationnels qui ne sont souvent disponibles que pour les entreprises publiques, telles que les réseaux électriques ou les systèmes ferroviaires. Le programme permettra aux startups participantes d’effectuer des tests initiaux tels que la validation de principe et les simulations de marché cible, a-t-il expliqué, ajoutant que les entreprises publiques bénéficieraient également des avantages des technologies innovantes. L’IIA consacre une grande partie de son attention à la promotion et au lancement de telles initiatives, en partant du principe que l’innovation est la clé de la croissance économique et de la productivité, a déclaré Ami Appelbaum, président de l’Autorité israélienne de l’innovation. Source : israelValley & Calcalist


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En Israël, 50 % des jeunes parlent à la maison une deuxième langue

Près de la moitié des enfants israéliens parlent à la maison une autre langue que celle pratiquée à l’école ou au jardin d’enfants. 1,2 million d’Israéliens parlent également le russe. Sans compter les familles au sein desquelles les enfants parlent le français, l’anglais, l’espagnol ou le yiddish. Ce qui fait du pays l’un des meilleurs ‘laboratoires’ du monde pour l’étude du bilinguisme simultané.

Energiya Global (Israël) produit 6 % de l‘énergie électrique du Rwanda

Au sortir du sommet de Monrovia (Liberia) qui a eu lieu en 2017, Energiya Global, une entreprise israélienne spécialisée, avait promis d’investir un milliard de dollars pour développer l’énergie solaire au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). C’est à présent le cas. La CÉDÉAO est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C’est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l’Ouest. Son but principal est de promouvoir la coopération et l’intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l’ECOMOG, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. La CÉDÉAO compte aujourd’hui 16 États membres.

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A SAVOIR. Energiya Global a indiqué que l’enveloppe de un milliard de dollars sera dépensée au cours des quatre prochaines années pour développer des projets liés au solaire dans l’ensemble des pays membres de l’organisation sous-régionale. Ce contrat fait partie de l’accord conjoint entre la Cédéao et Israël, paraphé par la présidente sortante de l’organisation ouest-africaine Ellen Johnson Sirleaf et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le chantier, qui s’ouvre avec les pays de la Cédéao, devrait être le premier d’une telle envergure pour Energiya Global en Afrique. L’entreprise israélienne n’a pour l’instant pour expérience que celle du Rwanda. Une expérience concluante toutefois puisqu’elle produit 6 % de l‘énergie électrique actuellement disponible dans ce pays des Grands lacs.

La linguiste israélienne, professeure Sharon Armon-Lotem étudie depuis des années le bilinguisme et souligne que selon qu’il s’agit de bilinguisme simultané ou de bilinguisme d’acquisition la structure neurologique du cerveau est différente. Chez les enfants apprenant deux langues dès leur naissance, on constate qu’au début leur vocabulaire en hébreu est moins riche, mais qu’en revanche leurs connaissances syntaxiques et leur compétence conceptuelle sont meilleures dans les deux langues. Le bilinguisme et les troubles du langage Parallèlement, en Israël, on étudie également de manière approfondie le ‘Codeswitching’ (passage d’une langue à l’autre dans une même phrase).Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est un processus systématique dans

l’expression orale. Par ailleurs, l’aspect social du bilinguisme est également étudié de manière approfondie. On a pu par exemple constater que les compétences linguistiques d’enfants parlant exclusivement le russe en famille sont pratiquement égales à celles d’enfants utilisant à la maison à la fois le russe et l’hébreu. En revanche, la recherche empirique n’a pas permis de déterminer si le bilinguisme stimule également d’autres capacités comme l’empathie. Le bilinguisme n’est en aucun cas la cause de troubles du langage. Combien de fois des enseignants conseillent aux parents d’enfants bilingues de se réfugier dans la langue de scolarisation de l’enfant afin de remédier à des problèmes de langage. Les recherches montrent qu’au contraire le passage à une seule langue chez un enfant bilingue peut avoir des conséquences négatives sur l’acquisition du langage de l’enfant. L’important est de maintenir un cadre bien structuré afin d’aider l’enfant dans son développement bilingue. Source : https://www.coolamnews.com


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Communiqué de presse Claude Goasguen / Meyer Habib : Lettre à Christophe Castaner

Claude Goasguen (LR) Meyer Habib (UDI, Agir et Indépendants) : Lettre à Christophe Castaner suite à la multiplication de prises de position très hostiles à Israël au sein de la majorité présidentielle. Claude Goasguen et moi avons écrit le 31 mai dernier à Christophe Castaner, patron de LREM, avec copie au Président de la République, suite à la multiplication de prises de position très agressives et hostiles à Israël de la part d’élus de la majorité présidentielle dans le sillage des violences initiées par le Hamas à la frontière entre la Bande de Gaza et Israël. Alors que la région est à feu et à sang depuis des années, qu’on déplore plus de 500 000 morts et des millions de personnes déplacées, une seule obsession sur les bancs de la majorité : Israël. Le 16 mai, en commission des affaires étrangères, certains ont évoqué une « occupation meurtrière » alors qu’Israël a évacué 100% de la Bande de Gaza ! Quelques jours plus tard, une députée est allée jusqu’à demander des sanctions, voire

un boycott d’Israël au nom du groupe LREM… Evidemment, pas un mot sur les provocations du Hamas ni des roquettes tirées par centaines sur la population civile israélienne. Ces discours sont hélas à mettre en miroir avec le vote de la France vendredi dernier pour un projet de résolution présenté par le Koweït au Conseil de Sécurité de l’ONU, condamnant Israël et omettant de mentionner ne serait-ce qu’une seule fois le Hamas, organisation terroriste islamiste, seule responsable des violences sur la frontière. Ce vote est d’autant plus décevant et inamical par contraste avec l’abstention de nos partenaires anglais, néerlandais et polonais et, surtout, le véto des États-Unis. À l’aube de l’ouverture de la saison croisée 2018 et de la visite du Premier ministre Netanyahu à Paris, une clarification s’impose d’urgence. Le cabinet de Christophe Castaner nous a promis une réponse rapide.

Chelsea. L’israélien Abramovich suspend ses plans de $1,3 milliard Ayant immigré en Israël, Roman Abramovich a signalé qu’il pourrait rompre ses liens avec le club anglais de football Chelsea. Le club de football de Chelsea a annoncé aujourd’hui qu’il avait suspendu son nouveau projet de stade. Le club a ajouté laconiquement qu ‘ »aucun autre travail de conception et de planification préalable à la construction ne se produira.Le club n’a pas de calendrier pour réexaminer sa décision. Cette décision a été prise en raison du climat d’investissement défavorable actuel ».

pendant les deux derniers mois.

Aucun autre détail n’a été fourni pour expliquer pourquoi le plan grandiose de 1,3 milliard de dollars pour démolir le stade existant et construire le stade le plus cher d’Europe avec 60 000 sièges sur le même site a été suspendu. Cependant, les médias britanniques ont rapidement fait le lien entre le plan et l’impasse actuelle dans laquelle le propriétaire du club Roman Abramovich s’est vu refuser un visa sur son passeport russe, de sorte qu’il n’a pas pu entrer au Royaume-Uni

Plus tôt cette semaine, Abramovich a immigré en Israël et devrait passer plus de temps à Tel Aviv où il a acheté une maison pour 100 millions de NIS en 2015. Avec un passeport israélien, Abramovich sera autorisé à entrer en Grande-Bretagne en tant que touriste mais le gouvernement britannique a signalé qu’il ne serait pas autorisé à travailler.

Par ailleurs, le « Jerusalem Post » a rapporté que des sources proches d’Abramovich ont déclaré qu’il avait retiré sa demande de visa britannique. Le visa avait été « retardé » dans le cadre de la discussion diplomatique entre la Grande-Bretagne et la Russie sur l’empoisonnement de l’ancien agent double Sergei Skripal et de sa fille Yulia dans la ville anglaise de Salisbury plus tôt cette année. Les deux ont depuis récupéré.

Source : israelValley & Globes


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Les secteurs d’activités les plus importants en Israël ?

Life Sciences Quatrième dans le monde par le nombre de brevets déposés par personne dans le secteur des biotechnologies, Israël a non seulement le talent pour innover, mais également les compétences nécessaires afin de développer des entreprises florissantes à partir de recherches technologiques de pointe. La mise en place de mesures d’encouragements gouvernementales très généreuses est un facteur fondamental qui permet aux sociétés de poursuivre en permanence leur développement.

Lorry Lokey offre $10 millions à l’université de Haïfa

L’homme d’affaires juif Lorry Lokey a offert 10 millions de dollars à l’université de Haïfa pour construire un campus en centre-ville d’au moins quatre bâtiments. L’université de Haïfa est une université publique située sur le mont Carmel, à Haïfa en Israël. Elle a été fondée en 1963 par le maire de Haïfa Hushi Abba et était à l’origine sous l’égide de l’université hébraïque de Jérusalem. C’est en 1972 que l’université de Haïfa est devenue une institution universitaire indépendante à part entière. 18 100 élèves y étudient une grande variété de spécialités, notamment les sciences sociales, les sciences humaines, le droit et l’éducation. Elle est globalement divisée en six facultés : sciences humaines, sciences sociales, droit, sciences et

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enseignement des sciences, services sociaux ainsi que sciences de la santé et de l’éducation. Au-delà de l’objectif de fournir une éducation supérieure de premier ordre, l’université de Haïfa a pour but d’apporter des possibilités éducatives égales à tous les secteurs de la société, et en particulier d’encourager la compréhension mutuelle et la coopération entre les populations juives et arabes sur le campus et hors campus. L’université abrite le musée Hecht d’archéologie et d’art et plusieurs centres de recherche et instituts dont l’Institut de l’Évolution, le Centre pour l’étude de la société de l’information, le Centre pour l’étude de la sécurité nationale, le centre de recherche sur le tourisme et bien d’autre. L’université accueille également un grand centre de recherche IBM sur son campus.

Water Technologies Depuis la création de l’Etat d’Israël, les domaines tels que les technologies et la pénurie de l’eau sont des priorités nationales. Le succès d’Israël à répondre aux besoins en eau du pays provient de sa capacité à intégrer une grande variété de solutions sous de multiples contraintes.

Israël est un leader dans le secteur des semi-conducteurs. Le marché des semi-conducteurs est un levier de croissance pour de nombreux secteurs dont les microprocesseurs, les communications vocales et de données, le Wireless, IP et les réseaux de communication, l’industrie automobile, la défense ainsi que pour bien d’autres secteurs qui représentent d’excellentes opportunités de coopérations et d’investissements. Produits chimiques Israël est un des principaux pays producteurs de produits chimiques dans le monde. L’industrie chimique a officiellement commencé au début du siècle dernier, lorsque l’Etat a décidé d’extraire les minéraux de la Mer Morte. A la fondation de l’Etat d’Israël, le nouveau gouvernement a créé plusieurs entreprises publiques afin d’exploiter les matières premières et de traiter les dérivés.

Communication Au cours de la dernière décennie Israël s’est imposé comme un acteur de premier plan dans l’industrie des télécommunications. A la pointe des nouvelles technologies, les sociétés israéliennes ne cessent d’attirer les investisseurs institutionnels de premier plan. Ils ont ainsi réussi à lever en 2004, 88 millions de dollars auprès de fonds de capital-risque.

Agro-Technologie Israël est un des leaders mondiaux dans le domaine des innovations agricoles. Le haut niveau de développement d’Israël dans ce domaine s’explique par la coopération étroite entre scientifiques, fermiers, conseillers et experts agricoles et ainsi qu’avec les industries connexes, ce qui contribue au développement de technologies de pointes diffusées aussi bien au niveau local que mondial.

Sécurité Intérieure Le domaine de la sécurité intérieure en Israel est une priorité nationale. En raison de sa situation géopolitique, Israël investit énormément dans le développement de technologies de pointe liées à la sécurité intérieure.

Design Le design israélien est réputé pour sa créativité et sa compétitivité. Les designers israéliens sont organisés en associations professionnelles. Ils sont reconnus à travers le monde pour leur design toujours plus innovant.

Israël est parmi les leaders mondiaux dans le domaine des solutions de sécurité intérieure. Plusieurs partenariats ont d’ailleurs été signés avec les principaux responsables du domaine de la sécurité intérieure dans les aéroports, les ports, les gouvernements, les institutionnels et les centres de loisirs.

Cinématographique Le cinéma israélien est un secteur dynamique, créatif et engagé. Les cinéastes du monde entier s’y intéressent. Le succès international des films israéliens se reflète notamment dans l’augmentation des co-productions et des investissements étrangers. Ces investissements ont atteint 7,5 millions de $ en 2008, ils représentent 40 % du montant total investi dans ce secteur en Israel.

Automotive Bien qu’Israël ne soit pas un pays abritant des constructeurs automobiles, plus d’une centaine de fournisseurs y sont présents, proposant aussi bien la fabrication d’équipement d’origine (OEM) que la manufacture pour les marchés secondaires. Destinées à l’origine à alimenter les secteurs de la sécurité et de l’aéronautique, les sociétés israéliennes ont réussi à adapter les technologies issues du R&D militaire à un usage civil devenant ainsi un pôle technologique incontournable. Industrie Semi-conducteur

New media Israël abrite plus de 700 sociétés dans les domaines des nouveaux medias qui proposent une large gamme de produits et de solutions dans la création de contenus, la distribution et la gestion des vidéos, le gaming, la diffusion, la télévision digitale et par câble, l’IPTV et les services satellitaires. Cette industrie compte parmi ses membres des géants incontournables comme BigBand, ICQ et NDS, ainsi que plus de 400 startups innovatrices et entreprenantes.


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Israël, 3 millions de touristes. En France en 2018, ils seront 90 millions

Israël a dépassé les 3 millions de touristes en 2017 – Un record pour l’Etat hébreu. Et la France ? 90 millions de touristes sont attendus en France cette année. Selon (1) : Un rapport du Conseil mondial du voyage et du tourisme montre que le poids du tourisme dans l’économie française ne va pas cesser de progresser ces dix prochaines années. D’ici 2028, il devrait même représenter 10% du PIB. Le Conseil mondial du voyage et du tourisme en association avec The Oxford Economics a livré une étude concernant le poids du tourisme sur l’économie française aujourd’hui et pour les 10 prochaines années. Il confirme l’importance du secteur dans l’ économie, mais surtout, il estime que cette place ne va pas cesser de grandir dans les 10 années à venir, portée notamment par la hausse des dépenses des visiteurs et l’engagement dans la

création d’emploi sur le long terme. 118 millions de touristes en 2028 En 2017, 10% des emplois salariés étaient liés au secteur du tourisme (soit 2,8 millions d’emplois). En 2028, le tourisme représentera 11,2% de l’emploi total (soit plus de 3,3 millions d’emplois). Avec près de 90 millions de touristes attendus en France en 2018, l’Hexagone demeure la première destination touristique mondiale, et son économie du tourisme occupe le huitième rang mondial. Cette fréquentation ne va pas faiblir puisqu’il est prévu que la France accueille plus de 118 millions de touristes en 2028. Le rapport confirme donc que le léger recul constaté en 2016 suite aux attentats ne s’est pas confirmé. La fréquentation touristique est donc repartie à la hausse et retrouvera, en 2018, son niveau de 2015. Source (1) : lechotouristique.com

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Hadassah (Jérusalem), des médecins actifs en Afrique Depuis plusieurs semaines, une équipe médicale composée de plusieurs chirurgiens, médecins et personnels médicaux du C.H.U. Hadassah de Jérusalem, est en Éthiopie afin de réaliser des opérations de chirurgie complexe, en particulier de la moelle épinière, chez des patients de l’Hôpital de Mekele, situé au Nord du pays.

dassah et l’Université de Médecine de Mekele. L’objectif de cette mission est double : répondre à court terme au faible nombre de chirurgiens éthiopiens spécialisés dans la moelle épinière en opérant des patients qui nécessitent des soins immédiats et former de nouveaux chirurgiens éthiopiens pour permettre une continuité des soins à moyen et long terme dans tout le pays.

Cette initiative fait suite au partenariat établi depuis près d’une décennie entre l’Université Ha-

Source Hadassah France

Shakira a t-elle rejoint le mouvement BDS ? Shakira, chanteuse colombienne d’origine libanaise, devait se produire en juillet à TelAviv selon des médias israéliens. Sa société de production, Live Nation, vient de préciser sur twitter qu’aucun concert n’est prévu en Israël et ajoute sans plus de précision qu’un spectacle aura peut-être lieu dans un futur plus ou moins proche. Un article de Libération (Copyrights) : «Estce que Shakira a réellement rejoint le mouvement BDS en refusant de se produire en Israël ? Pour répondre rapidement à votre question : Non, Shakira n’a pas annulé un concert à TelAviv pour protester contre la politique israélienne. Plusieurs médias ont créé la confusion en annonçant la venue de la chanteuse colombienne en Israël, le 9 juillet, dans le cadre d’une tournée mondiale. En réaction, plusieurs internautes se sont manifestés pour demander à la star, éga-

lement «ambassadrice itinérante» de l’Unicef d’annuler sa venue : Lundi 28 mai, le promoteur des concerts, Live Nation, dément la tenue du concert, sur Twitter : «Les médias ont rapporté de façon erronée que Shakira se produirait à Tel-Aviv, cet été. Même si aucune date ne fonctionne cet été, Shakira et Live Nation espèrent proposer une date à ses fans en Israël dans le futur». Le lendemain, le compte officiel de la campagne palestinienne pour le boycott culturel et académique d’Israël (PACBI) salue la nouvelle dans une déclaration ambiguë qui suggère un lien entre la non tenue du concert (le PACBI ne parle pas d’annulation) et le boycott d’Israël par certains artistes internationaux. Sur les réseaux sociaux, le démenti du promoteur s’est ainsi transformé en geste politique contre la politique israélienne.

Match Israël – Argentine le 9 juin. Les ventes au noir atteignent des sommets Les serveurs israéliens sont-ils assez prévenants et aimables?

Le stade Teddy de Jérusalem sera bien rempli pour la rencontre amicale entre Israël et l’Argentine, le 9 juin. Tout a été vendu en une petite vingtaine de minutes. Les 20 000 places disponibles pour le match amical entre Israël et l’Argentine, le 9 juin à Jérusalem, se sont très vites écoulées dimanche soir. «Aucun événement sportif n’a jamais provoqué une telle hystérie en Israël», a affirmé un

porte-parole de Lean, la société ayant géré la vente des billets. Le prix des places variait entre 44 shekels (environ 10 euros) pour les enfants et soldats et jusqu’à 825 shekels (environ 198 euros) dans l’espace VIP. Sur les réseaux sociaux, les ventes au noir atteignaient déjà 4 500 shekels (environ 1000 euros) lundi matin. lequipe.fr

Sara, une amie francophone installée en Israël depuis deux ans, bosse pour un restaurant en bord de plage à Ashdod. Au début, lorsqu’elle m’affirme être payée « rien du tout », je crois à un euphémisme signifiant qu’elle est payée des cacahuètes. Mais non, l’établissement où elle travaille 40 heures par semaine ne lui verse pas une agorot (centime) ! Comme tous les autres serveurs en Israël, Sara n’est payée qu’aux pourboires. Certains y trouvent leur compte et reçoivent parfois jusqu’à 40 ou 50 shekels de l’heure avec les tips. « Il vaut mieux chercher les coins

hyper-touristiques si on veut s’en tirer à bon compte. Mais le plus dur, c’est que nous sommes payés à la semaine, difficile donc de prévoir un budget mensuel », prévient Sara. C’est pour cette raison que les serveurs israéliens sont globalement prévenants et aimables : ils savent que tout leur salaire dépend du client. Une fois que j’ai assimilé la notion, j’essaye de toujours laisser en tip au moins 15% de l’addition… qui s’avère vite salée à ce compte-là. En Israël, manger au restaurant est un luxe réservé aux privilégiés et aux touristes. https://uneanneeatelaviv.wordpress.com


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La limonana d’Israël bat des records en matière de goût

Sans alcool, la fête est plus folle Pour ceux qui préfèrent ménager leur cirrhose du foie encore quelques années, les restaus israéliens proposent le truc le plus rafraîchissant du monde : la limonana. Comme dans la plupart des pays chauds, la citronnade règne en maître sur les terrasses de cafés et la « limonana » israélienne bat des records en matière de goût. Servie avec une demi-tonne de glace pilée et quelques feuilles de menthe (nana, donc), c’est le genre de machin qui me fait pleurer de joie quand il fait 40°C dehors. VINS ET ALCOOL. Un tiers de la production vinicole d’Israël provient du Golan. Ce sont aujourd’hui les crus les plus recherchés et les plus chers du pays. Les appellations les plus connues : gamla et yarden qu’on trouve en rouge et en blanc, le ben ami (rouge), misrahi (blanc)… La région propose aussi des vins biologiques, provenant notamment du domaine de Bashan. Pour les amateurs de bière, il y a aussi de quoi faire. Je ne suis moi-même pas très fan, mais me suis laissée tenter quelquefois par la plus connue, la Maccabi (4,9° d’alcool). La Goldstar a un bon goût de miel et pour les chochottes comme moi qui préfèrent les boissons de tafioles filles, il y a la Maccabi Shandy aromatisée à la pêche (oui, j’ai honte de moi).

JUS DE FRUITS. Les israéliens sont les rois du sucré. Du coup, leurs boissons en deviennent carrément écœurantes. Les deux marques de jus de fruits locales, Spring et Prigat, se battent pour savoir à qui aura les boissons les plus sucrées et les plus chimiques : jus de raisin au goût chewing-hum, fraise-banane avec 60% de sucre, pamplemousse de synthèse…

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Le PDG d’El Al ne peut gagner +710 000 euros par an

Ça ne paraît pas très ragoûtant, dit comme ça, mais le Prigat est une institution en Israël. Ceci dit, je préfère quand même le jus de fruits fraîchement pressés dans une échoppe d’une propreté douteuse à leur machin tout chimique en bouteille. https://uneanneeatelaviv.wordpress.com

Le nouveau PDG d’El Al s’appelle Gonen Usishkin. Il est âgé de 50 ans et a remplacé David Maimon, PDG depuis mai 2014 et qui travaillait depuis treize ans au sein de la compagnie arienne israélienne. Gonen Usishkin percevra une rémunération horaire de « seulement » 120 shekels soit à peu près 28 euros de l’heure mais il recevra surtout une prime annuelle de 2% des bénéfices de l’entreprise plafonnée à 3 millions de shekels (710 000 euros bruts par an), conformément à la politique de l’entreprise.

Gonen Usishkin est un ancien pilote de l’Armée de l’Air Israélienne, il a été embauché chez El Al en 2004 à divers postes de management au sein du département commercial dans les domaines des ressources et de la planification. À partir de 2014, Usishkin a occupé le poste de directeur de la stratégie, de la planification et de l’organisation de l’entreprise et a été directeur adjoint du commerce en charge de l’acquisition des nouveaux Dreamliners d’ El Al. Source : Tel-Avivre


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

L’actualité vit de l’instant, d’un quotidien imprévu dans ses tragédies les plus insolites comme les plus cruelles, de l’anecdote à la tragédie, du comique au pathétique, les événements s’enchaînent et rendent caducs les informations de la veille. A chaque jour sa dramaturgie et sa recherche de « scoops », le souffle d’un monde dans sa diversité nous fait accepter l’imprévisible.

Un mariage princier a fait vibrer la planète, une fête ou le grandiose s’allie à la majesté et son déroulement scénique, vivre le bonheur royal comme notre part d’héritage à une royauté décapitée en 1789. Le conflit israélo palestinien à Gaza également s’est vite essoufflé face à des images de rêves, après toutes les horreurs d’une presse déchainée ayant pris un parti évident pour le malheur factice des palestiniens, la juxtaposition de la souffrance des femmes, enfants, vieillards sont complaisamment montrés dans toutes les poses de la douleur, violence guerrière, les incendies, les morts, les plus sanglantes et en rythme les tirs des mitraillettes. On évoquera ce cynisme en tenant ses propos, il faut reconnaitre que la monstrueuse communication des Palestiniens est un scénario qui ne varie guère, il y a « un discours télévisuel » c’est de cette manière que la télévision impose l’actualité et abreuve le téléspectateur de l’insoutenable à des émotions humaines primaires peu importe que cette retransmission soit vraie. » Et ça marche ! Ce qui compte, c’est la logique du discours filmé, la télévision est un art ».Nous vivons en parallèle avec des clashs populaires dramatiques et ces drames enveniment et intéressent le public, l’instinct du morbide, l’information entre le faux et le vraie sachant qu’elle propose un « univers où tout est réel ainsi que son contraire ». On constate le caractère éphémère de l’actualité, de la sublimation au rejet, la loi du marché est le seul moteur de l’information, il y a également une raison politique évidente. Ce qui surprend, c’est la rapidité avec laquelle ces changements ne déstabilisent en rien l’opinion publique, il y a aussi, de la part des médias, une sorte d’oublis des positions prises précédemment selon les causes qui font la « une ». Hier, c’était Gaza qui plongeait le monde dans une expectative délirante de fin du monde, il faut frapper l’opinion, anticiper l’imaginaire du pire, pousser l’indignation à une virulence démoniaque, le crime dans son horreur, le peuple de la Shoah coupable après qu’il fut martyrisé, il faut que les cris de colère, de l’outrance cruelle de Tsahal soient vue et s’entendent, le blâme universel et d’un autre côté tout aussi important le « must » les photos glamour de l’arrivée des stars au festival de Cannes, cette dichotomie visuelle est comme un outrage à l’harmonie d’une bienséance supra nationale mais elle est dans notre attente, elle est le rôle de l’information, « no pudeur », le consommateur est roi. Tout s’entrecroise et cet espace versatile confond les valeurs de notre temps. La difficulté est d’assumé cette émergence violente des news sans honte garantie tout public. Tout est économique, flatter pour sur-

vivre et pour le « 4 iéme pouvoir », il n’y a pas d’innocence dans le discours visuel de la télévision, il est imprégné d’une invisible prégnance, tout est mis en œuvre pour canaliser notre dépendance à la « petite lucarne « un piège comme un réflexe conditionné nous lie par devers nous à cette diabolique technologie dont l‘ influence néfaste tue nos personnalités. Un réflexe du « news », le fait divers comme ce dimanche un jeune malien sauve un jeune enfant de 4 ans suspendu au 4 iéme étage, un héros du quotidien ça régénère l’ensemble de nos valeurs, de surcroit quand le héros est un immigré en situation illégale, cela nous oblige à reconsidérer les « réfugiés » d’un autre œil, elle démontre également la perméabilité de notre système d’accueil et la porosité de nos frontières. Les vagues de colère, le débat compassionnel, l’indignation, le quotidien entretient ce suspense entre la haine et le populisme, la communication partiale selon les rédactions, de l’importance diabolisée à l’inutilité transfigurée en une forme d’agression des pensées. On ne peut oublier, ce délire fallacieux et indigne des rédactions concernant la » marche du retour » sur la bande de Gaza, cette monstruosité campagne de dénigrement qui a fustigé un état de droit face à une cohorte sanguinaire pour qui tuer du juif est l’acte le plus saint, le plus pur, celui qui récompense l’assassin en un martyr glorieux aux portes d’un paradis hypothétique, il n’y a pas de fin à ce conflit sachant que depuis bien des années son importance est devenu moindre et n’est plus une revendication essentielle du monde arabe. Les palestiniens ont perdu leur rôle de « bonne cause ». C’est un fardeau que les monarchies des pays du Golfe portaient moralement et financièrement actuellement soumises à des craintes bien plus importantes et dramatiques que celle d’un peuple qui à ce jour refuse tout accommodements politiques et de mettre fin un conflit de 70 ans. Compte tenu « du désengagement mesuré des USA, » » Israël devient un allié majeur face à l »l’expansionnisme iranien ». Et notre quotidien en France n’en est pas moins inquiétante que sur le front de Gaza. De révolte d’égo, de manipulations sémantiques, de l’impression victimaire de certains de nos politiques, de quoi porter l’information à un niveau d’incompréhension au-delà du désir des Français sans en comprendre les tenants et aboutissants. La vedette des médias J.L. Mélenchon en furie, sa « marée populaire « un fiasco, dur à avaler pour celui qui se présente comme la principale force d’opposition. La grève des cheminots, sans fondement ne reste que l’orgueil de petits tyranneaux syndicalisés qui cherchent à faire avaliser leur échec à leurs militants. Que reste-t-il de cette « marée populaire » un Mélenchon discrédité et un Martinez affaibli. Par contre la « fête à Macron » initiée par François Ruffin fut mieux suivi, une rancune qui ne s’effacera pas de sitôt. L’antisémitisme, la grande » marche blanche » pour Mme Mireille Knoll, si proche et court une rumeur que le meurtre ne serait pas d’ordre « antisémite « que leur faut-il

? Se rappelle à notre mémoire la mort de Sellam Sébastien assassiné en 2003 de manière particulièrement cruelle par un ami d’enfance de confession musulmane dont avait classé l’affaire au motif que l’on n’avait pu prouver l’acte antisémite mais un « acte délirant, délire alimenté d’une thématique antisémite ambiante, excluant la reconnaissance d’un acte antisémite », l’agresseur avait été interné pour des raisons psychiatriques à différentes reprises. L’affaire fut réactivée par Meyer Habib, député et Gilles William Goldnadel avocat. Le CRIF par la voix de son président Francis Khalifat « reconnait une erreur de la communauté juive qui n’a pas su mesurer à l’époque l’ampleur des faits ». Ils restent à démontrer « que les crimes antisémites sont parfaitement sincères ». Un attentat à Liège, 3 victimes, 2 femmes policières, un homme, crime revendiqué par Daech, l’assaillant un multirécidiviste était en permission de sortie « afin de préparer sa réinsertion ». Ce n’est pas une « histoire belge », tous les crimes, attentats viennent des fichés S, connus, reconnus, fraichement libérés, difficile à admettre que les « soldats de Daech » de retour de Syrie puissent s’adapter de nouveau à nos concepts républicains et vouloir les considérer comme des bombes à retardements, « les stigmatiser c’est en tout cas prendre le risque d’une récupération par les extrémistes ». Il y a une part de naïveté que partagent les juges belges et français, c’est d’une hérésie mortifère qui frise l’irréalisme bien avant que la revendication du crime ne soit connue de ne pas reconnaitre le crime, le tueur avait été « radicalisé en prison » les médias le présentait comme un « esprit fragile, et pour la forme, il bénéficiait d’une présomption d’innocence, laquelle ? » au moment de son crime, il « aurait crié Allah Akbar ».La Belgique est un foyer du djihadisme européen bien des attentats ont meurtri le pays, qu’importe, en filigrane ce sont les mêmes filières, les mêmes modes de recrutements, le même scénario, autant pour la France et nous en avons des centaines dans nos prisons, nous attendons quoi d’eux ? qu’espérons nous ? Nos atermoiements sont ridicules, le pouvoir a choisi au Conseil des villes « Yassine Belattar » un comique notoire censé représenter la banlieue « des quartiers prioritaires » comme un interlocuteur pour le dialogue péri urbain et l’Elysée. Il a été mis en cause par l’hebdomadaire Marianne comme étant « un faux comique, un vrai danger et proche des islamistes du CCIF, la branche des frères musulmans ».» Le voile islamique fait partie de la France, »affirme Macron, « des femmes voilées à l’Assemblée, tout comme la polémique sur le voile d’une militante de l’UNEF, qui n’est autre que sa présidente, Maryam Pougetoux. Il semblerait que Macron structure son alliance avec les islamistes, essentiellement les frères musulmans. Sonia Mabrouck « l’Islam n’est pas compatible avec les valeurs de la République et lorsque l’Islam dépasse la sphère privée, ça s’appelle ISLAM POLITIQUE. Tout est subterfuge, au nom de la paix des banlieues, reprendre la main sur le projet Bor-

loo cher et inapproprié compte tenu des aides précédentes, déjà un suicide financier. Macron change de méthode, en parlant de l’homme blanc, Macron acte inconsciemment le scénario de la partition, tout en admettant que les discours racistes et antisémitismes empiraient et la radicalisation se développait, sur ces faits, qu’attends Macron pour agir? L’impunité des bandes, l’emprise de la charia, reconnaitre les échecs sociétaux par 40 années d’immigration de masse. S’installe en cette Europe, une transition civilisationnel dangereuse, « à chaque signe de civilisation nouveau correspond un signe de barbarie » en sommes-nous à ce stade ? Sur un autre sujet, plus régalien qui marque une distançassion entre les courants de la Gauche, Gérard Colomb demande aux organisateurs des manifestations « de s’opposer aux casseurs » invoquant la « passivité des manifestants ». Les organisateurs devraient prendre en charge les dégâts, osé le dire en public, vous risquez le lynchage. Et quand il dit « les migrants réalisent selon lui une étude de marché avant d’arriver en Europe ».Tant de choses à écrire, Yann Moix , co animateur du « talkshow de Laurent Ruquier, un « anti Israël « reconnu au point d’avoir exprimé, « qu’il regrettait que les palestiniens de Gaza ne fussent pas armés face à Tsahal, » donc Moix a dit « Trump a fait preuve de courage et de grandeur « en décidant d’installer l’ambassade des USA à Jérusalem », sur ce, il est prié de quitter l’équipe. Le 5 Juin, Macron et Netanyahou côte à côte ouvriront la « SAISON FRANCE ISRAEL » pour les 70 ans de l’état d’Israël. La cohorte des officiels politiques français sera présente, des manifestations de sympathie, l’image, en fait le show du mensonge et de l’apparence, de la courtoisie de salon en attendant que des manifestations massives du BDS, des ONG, des groupuscules vindicatifs, Amnesty Internationale, Euro Palestine, les amis du Hamas, les colporteurs d’une haine sans fin, alors que l’on demande à Israël de tendre la main aux palestiniens, une résolution rejetée l’ONU devrait protéger les palestiniens alors que c’est Israël qui est agressé, l’histoire dans le prisme du « fake news ». Les leaders palestiniens n’ont qu’un rêve, plus important que Jérusalem soit la capitale d’Israël, la terre d’Israël n’est qu’un somptueux prétexte, le droit au retour une inepte pensée galvaudée par des cyniques et le partage des terres ne profiterait en fait qu’aux tribus les plus fortes, aux féodaux du Hamas ou à ceux de l’état Islamique, qu’importe le petit peuple, bouclier humain, chair à canon, martyrs d’une misère intellectuelle sinistre, que veulentils, tout le monde le sait, pas nous détruire en tant qu’état, c’est de nous « égorger » les uns après les autres tant cette haine ne peut s’éponger que dans le sang des israéliens et il y aura des démocraties qui applaudiront. Bernard Korn Brzoza


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Immense succès : BHL à l’école Yavné Bernard Henri Levy a passé sa journée du 30 main à Marseille pour terminer par une conférence publique où près de 500 personnes se sont ruées au sein du Groupe Scolaire Yavné de Marseille. Ce dernier avait répondu à l’invitation dubChef d’Etablissement Paul Fitoussi « Je veux que mes élèves construisent leur personnalité autour de personnes qui représente une belle réussite intellectuelle. Je veux qu’ils soient ambitieux et qu’ils cherchent à leur ressembler »Des élèves , des parents et des amis de l’école ont pu profiter de la venue du Philosophe qui a fait forte impression. Ce dernier n’´était pas en terre inconnue puisqu’il a vécu prêt de 4 ans dans sa prime enfance dans la cité phocéenne.« C’est une illustration du judaïsme tel que je le pratique et je le veux.Un judaïsme ouvert. Un judaïsme

Le salon des étudiants du CNEF qui s’est tenu à Jérusalem le 28 mai est le fruit d’une expertise de l’Alya des jeunes. Nous avons rencontré les initiateurs et les participants à cet évènement auxquels se sont associées 23 instituts venus à la rencontre de 256 jeunes. Sam Kadoch, directeur du Cnef nous a confié sa satisfaction. «Le salon des étudiants à Tel- Aviv en mars dernier avait eu un grand succès. Là, nous avons pu exposer des solutions concrètes aux jeunes qui se trouvent déjà en Israël. C’est à la suite de cette expérience que Gamliel Goetschel, directeur du Centre d’Information et d’Orientation du CNEF (CIO) a émis l’idée d’un

humaniste. Un judaïsme qui n’est jamais si beau que quand il entrouvre, pour tous les hommes, les portes de la rédemption » a déclaré BHL à propos du Groupe Scolaire Yavné dans une interview donnée au quotidien La Provence.La leçon magistrale qu’il a donné au nombreux public marseillais a été très apprécié.Après la venue d’Eric de Rotschild, de Haïm Korsia , de Meyer Habib ....et maintenant de BHL, Paul FITOUSSI a prouvé qu’il sait créer l’évènement dans son école, favorisant toutes les initiatives artistiques et culturelles, accordant une part prioritaire à tous les projets qui mettent en avant les compétences de ses élèves et favorisent leur développement, dans le respect des valeurs juives et civiques, les unes étant en adéquation avec les autres.

Les jeunes en pleine orientaSion salon pour le public jeune religieux. C’est le fruit de l’expérience de 30 ans d’accompagnement de l’Alya des jeunes et une lecture experte du terrain qui donne naissance à de tels projets.» Gamliel: «C’est un réel succès! Nous avons pris en compte les sensibilités et les besoins du public religieux. La journée était dédiée en partie aux jeunes filles avec des programmes adaptés, puis aux garçons avec les différents parcours qui leurs conviennent. Il existe de plus en plus de campus qui offrent des cursus pour public religieux, alliant études juives et profanes ainsi que des programmes de l’armée tels que Netsah ou Shachar. La majorité des programmes d’inté-

gration religieux (séminaires, mechlalot et yechivot) sont aux rendez-vous.» Johanna: «Je suis en Israël depuis un an et je cherche quoi étudier. Ici j’ai pu discuter avec le Chirout- léoumi et je pense que je ferai mon service civil avant les études. Ce salon est très bien. On y découvre plein de possibilités et les gens parlent français.» Mordi: «Moi j’ai découvert des possibilités de faire des études d’ingénieur et de continuer à étudier la Torah. C’est important pour moi et aussi pour mes parents. J’hésite entre bioinformatique et électro-optique. Je sais que le niveau est top

et j’ai rencontré des étudiants qui ont l’air très enthousiastes. Grâce à ce salon j’ai pu faire mon «marché» au lieu de courir d’un endroit à l’autre. En plus les gens parlent français et connaissent notre mentalité.» Le CNEF organisera d’autres salons de ce type avec ses partenaires tels que la Havaya Israelite et la mairie de Jérusalem ainsi que tous les instituts et universités. Pour en savoir plus, suivez le CNEF et ses activités sur Facebook. Tel:02.622.26.25 info@cnef.org


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Edition du 6 Juin 2018 au 12 Juin 2018

Hommage au vivant

Vendredi, en me préparant pour Shabbat, j’étais contrarié. Ce soir, je suis à Paris. Shabbat est terminé depuis 23 h. Il est 1h du matin. Et je me sens mieux. Fini la contrariété. Je vous devine impatient de connaître les raisons de cette métamorphose. Je vais vous expliquer! Peu après la Bar Mitsva, quand, en 1960, vivant sur les lieux de ma naissance, on assista à une éclosion de nouveautés musicales, qui nous change du quotidien.. D’abord, c’est Elvis sur grand écran, Puis c’est Dalida qui chante en hébreu, alors qu’on ne comprend pas un mot, nous connaissons AVA NAGUILA par cœur. Bien sûr, la radio nous fait aimer les standards italiens et le MOUSTAPHA de Bob Azzam est sur toutes les lèvres. C’est alors qu’apparaît dans notre vie, un beau gosse, aussi blond que nous sommes bruns, auquel nous nous identifions. Il se roule par terre. Il chante les mêmes chansons que Dalida, T’aimer follement, Itsik bitsi p’tit bikini, et c’est la folie. A ce moment là, mai 1961, c’est presque la fin de l’année scolaire, je pense au voyage de cet été. Nous allons à Paris. Je suis impatient. Je passe le temps comme je peux. Je traîne souvent au grand Monoprix, au rayon des disques. La vendeuse est une amie de ma mère. Elle ne me refuse rien. Elle me passe les disques que je lui demande, parfois en boucle. A quelques jours du départ pour la France, un disque attire mon attention.

J’aime sa façon de chanter. J’aime les paroles de ses chansons, simples, efficaces, poétiques. Il les écrits, et raconte une histoire, décrit une situation en 3 minutes. Il aime les westerns, tous les héros de notre enfance. Je ne manquais jamais ses soirées à la télévision. Ses gestes de décontraction qui donnent l’impression qu’en réalité, c’est un grand timide, vraisemblablement sensible. On aimerait être son copain. Il nous ressemble. Nous avons vieilli ensemble. Aussi, quand je constate le nombre d’acteurs, de chanteurs, de personnages publics qui ont quitté la scène cette année, qu’on a consacré des soirées entières à rendre hommage à des disparus, au point de faire pleurer Drucker en direct. Voilà que, la 3 rend hommage à MR EDDY, et qu’il le passe vendredi soir? En plein Shabbat. Et moi qui ne sait même pas comment s’effectue un REPLAY. D’où, ma contrariété. Après la AVDALA, je cherche sur YouTube et à mon grand plaisir, à ma grande surprise, je trouve l’intégrale de l’émission. Pour une fois qu’on rend hommage à quelqu’un de vivant, c’eût été dommage de le rater. C’était une belle émission. Les musiciens de haut niveau. Un parterre de copains sympathiques, bourrés de talent. Merci la 3. Merci MR EDDY Merci YouTube. Merci à vous, de m’avoir suivi dans ma nostalgie. Merci d’avoir lu jusqu’au bout. René Seror

Un groupe nouveau, sans doute, dont le nom nous fait rire. Les Chaussettes Noires. Je demande à la vendeuse de le passer, en pensant que c’est une blague. La chanson DANIELA me scotche. Je découvre la voix d’Eddy Mitchell. Depuis, je n’ai jamais cessé d’aimer ce type.

Quand les hommes comprendront Couplet 1 Est-ce que tu crois qu’on oublie Une partie de sa vie Crois-tu qu’en tournant la page On efface les images? Couplet 2 Quand on cherche le sommeil Tous les démons se réveillent Quand on croit trouver l’oubli On sombre dans la folie. Couplet 3 Quand finit la grande guerre On s’est dit: D de nos pères Écartons tout ce passé Il va falloir nous aider Couplet 4 On nous promit un pays Merveilleux, le Paradis Le temps de dire une prière Et déjà, c’était la guerre. REFRAIN Quand les hommes comprendront Que pour changer l’horizon Pour que la vie soit plus belle Faut éclairer les tunnels Boire à la source du Monde L’eau de la vie qui féconde Un lambeau d’éternité À une terre brûlée. Dans un court instant d’ivresse

Mêlant baisers et caresses Par le rire de nos enfants Les jeux des adolescents Dans cette cour des miracles Il n’y aura pas d’obstacles Pour que le loup et l’agneau Jouent sous le même préau. Couplet 5 Si nous avions disparu Tous ensembles, convaincus Les nations diraient le bien Qu’ils pensent de tous les miens Couplet 6 Et les enfants ont grandi Le pays à refleuri Le désert a reculé Laissant place aux orangers. Couplet 7 S’il est permis de rêver, S’il est permis d’espérer Notre peuple voudrait le bien Pour les autres et pour les siens

En relisant Portnoy J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer le cheminement de mon parcours en littérature. Après avoir passé le cap des romans d’aventures, Dumas, Paul Feval... Après les livres recommandés par les copains ou les profs.

pourquoi, Philip ROth est classé, parmi les meilleurs écrivains du monde. Comment un type qui parle à son psy, pendant si longtemps, Uniquement de ses fantasmes et de son sexe, peut-il avoir une telle place dans la littérature?

Les premiers te faisait connaître GUY des CARS. Les profs nous enseignaient Alain Fournier, «Le Grand Meaulnes», Hervé Bazin

Au point de figurer, bientôt à la collection de la pléiade, chez Gallimard. Est-il un créatif ou parle-t-il de lui? D’aucuns le désigne comme le plus Proustien des auteurs américains. Il est en tant que Juif, ouvert à l’espace américain et en tant qu’américain, infiltré dans la communauté juive. En Amérique, il a une démarche de conquérant.

«Vipère au Point» Quand Cesbron nous racontait la vie de ses «chiens perdus sans collier» nous étions des enfants sages, obéissants. Et quand un titre était porté à l’écran, c’était l’extase. Nous allions au cinéma avec la bénédiction de nos parents, du professeur et même du Rabbin qui nous préparait à la Bar Mitsva. En parallèle, toutes les BD de l’époque passaient de main en main. Kiwi, Buck John, Tex Tone, Akim et d’autres que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Puis vint le temps de l’adolescence et le service militaire. On lisait sous nos draps, à la lueur d’une torche électrique, Emmanuelle, histoire d’O et quelques uns, plongés dans les profondeurs de l’oubli. Voilà que soudain circule parmi les meilleurs copains, un livre, qui regroupe à la fois, les turpitudes d’adolescents avides de sexe et bourrés de bromure (Paraît-il) Le type qui écrit est Juif, et il parle à son Psy de son sexe et il ne pense qu’à ca. Sa mère ressemble à la notre, a s’y méprendre, Il rêve de coucher avec les filles blondes aux yeux bleus qu’il appelle «chikses» qui sont les sublimes filles qu’il croise, dont ses parents lui disent de se méfier. J’ai lu ce livre à 20 ans, en diagonale et j’ai eu l’occasion de dire qu’il a imprimé en moi une cicatrice. À chacune des discussions que je tenais avec un copain, si nos lectures, vos relèverez SVP que je ne me vante pas de discussion «litterare» Et bien à chaque discussion de lecture, je suggérais Portnoy. Mes amis disaient «formidable», «Super» et d’autres qualificatifs, mais n’en parlaient pas. J’en ai toujours été frustré. A la mort de l’écrivain, j’ai voulu relire Portnoy. Je possède un vernis, aujourd’hui, léger, j’en conviens mais suffisant pour mieux comprendre

Arrivé en Israël, face à une belle jeune fille, qui lui dit: «tu es un Juif malheureux» il n’en revient pas! Il est face à un judaïsme conquérant. À partir de cet instant. Il dénombre les endroits remplis de Juifs. Les taxis, les bus,les terrasses des cafés, même le concierge de l’hôtel!!! Sont remplis de Juifs, qui ne lui ressemblent pas. Et alors? Tu es en Israël. Qu’attends-tu a trouver? Est-il antisémite? Quand il parle de son nez, on a l’impression qu’aucun auteur antisémite ne serait allé si loin. Il est tellement soucieux de s’assimiler, Il voudrait tellement séduire les milliers de filles qu’il croise, Il veut tellement ressembler aux jeunes gens qui gravitent autour de lui, alors il se moque de sa condition, de cette bourgeoisie juive à laquelle il appartient. Il a vu toute sorte de Juifs. Religieux, athées, sionistes, orthodoxes, »antisémites... Il est tellement occupé à chercher ce qu’il est, qu’il en arrivé à se détester. Si j’ai aimé ce roman dans mon adolescence, Si je continue à l’aimer, C’est que le personnage de Portnoy c’est un peu de moi, de mon éducation, Mais, ce qui n’est pas moi, je le retrouve chez les copains. Chacun porte en lui une facette de Portnoy. Pris dans son intégralité, aucun de nous ne lui ressemble. Mais l’œil des AUTRES, aime ce Juif qui se déteste. On admire le Juif qui critique les Juifs. Ca me gêne. Vous aussi, j’en suis sur! René Seror

Disproportion Ce mot, si souvent galvaudé ressemble à une voie à sens unique. Des milliers (je ne dis pas des dizaines ou des centaines de milliers, afin d’éviter de m’entendre dire que mon propos est disproportionné) donc des milliers d’arabes se massent à la barrière de sécurité, on les amène en bus spéciaux, des femmes, des enfants, des jeunes gens, garçons et filles, on les conditionne, on les rassure, on leur dit que les israéliens ne tirent pas sur les femmes ni sur les enfants.

Au Refrain.

Ensuite, on déclenche les provocations, tout en montant la pression. Derrière ce bouclier humain, on mène une guerre, ce n’est pas autre chose: une guerre. Il faut être aveugle, ou naïf, qui i tout simplement de mauvaise foi, comme peut l’être un dirigeant européen, uniquement concerné par les contrats qui risquent de leur échapper, s’ils font le mauvais choix. Après avoir donné au monde, LES IMAGES de leur «souffrance », ils demandent une trêve et leur tactique change.

René Seror

C’est une pluie de roquettes, de missiles, d’obus

Couplet 8 A cette beauté sans prix Résidence de l’esprit De l’irréel au carmin On voit blanchir le jasmin

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de mortiers et sans le dôme de fer, ce serait une catastrophe. Les morts et les blessés se compteraient par milliers. Les bateaux palestiniens sortent au large pour manifester contre le « BLOCUS » de Gaza. Pas la moindre information n’a été donnée. Ni sur une radio. Ni sur une télé. J’ai souvent entendu, ces temps derniers, citer la phrase d’Herbert Paganisme: je me défends, donc je suis. Cette citation est aujourd’hui incomplète. Je me défends, donc, je suis coupable. Je ne me pose pas de questions, cette nuit, demain, dans 2 ou 3 jours, Israël réagira. Alors, sans doute parce que leur vocabulaire est limité, les mots DISPROPORTION, DISPROPORTIONNÉ referont leur apparition. Ne dites pas que c’est de l’injustice. C’est La Défense de nos intérêts!!! Au Refrain. René Seror


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Reconquérir les territoires perdus de la République ? Ce n’est pas gagné

Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait distribuer mercredi dernier dans toutes les écoles française un petit livre sur la laïcité. L’objectif assigné à ce petit guide de 83 pages est de donner aux chefs d’établissements et aux enseignements quelques clés pour agir et promouvoir la laïcité.

et tous ne sont pas pourvus…

Il était temps d’agir. Depuis près de vingt ans, nous connaissons tous l’état de délitement de l’institution scolaire et le recul de l’intégration dans certains quartiers de notre pays. En 2002, un groupe de professeurs - parmi lesquels Barbara Lefebvre et Georges Bensoussan - racontait dans les «Les territoires perdus de la République» l’antisémitisme, le sexisme et l’islamisme qui déferlaient dans les collèges et les lycées de la région parisienne. Et rien n’a vraiment été entrepris depuis pour juguler cette remise en cause de la laïcité par une partie de la population de notre pays.

Plus complexe encore : dans le cas des parents d’élèves encadrant une sortie scolaire et portant un signe ou une tenue par lequel ils manifestent une appartenance religieuse, le guide n’apporte pas une réponse claire.

Autre exemple : le guide stipule que «nul ne peut se prévaloir de sa religion ou de ses convictions pour porter atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommes» ; mais que feront les enseignants si un élève refuse de serrer la main d’un élève ou d’un professeur d’un autre sexe ?

Reconquérir les territoires perdus de la République ? Ce n’est pas vraiment gagné... Jack-Yves Bohbot

Si les intentions de Monsieur Blanquer sont louables - «apporter des réponses, expliquer et sanctionner si besoin» – les actions proposées à la communauté scolaire dans ce petit livre semblent trop timides et parfois inopérantes. S’agissant des certificats de complaisance délivrés aux jeunes filles pour éviter le sport, le ministre suggère que ces certificats soient soumis au contrôle du médecin scolaire académique. Problème, le nombre de ces médecins est très insuffisant : il n’y a par exemple que dix-neuf postes de médecins dans l’académie de Créteil pour 263 000 élèves en primaire et secondaire,

Mardi 5 juin débutera la saison croisée France Israël

C’est au Grand Palais, à Paris, que s’installera le Savoir-faire Israélien ou plutôt Le Savoir Créer le Monde de Demain. Ne manquez pas 2 journées exceptionnelles: - Mercredi: Les défis de la nouvelle économie - Vendredi: La science au service de l’innovation. - Cet événement sera inauguré par le Président Emmanuel Macron et le Premier Ministre Israélien, Benjamin Natanyaou. - Ce rendez-vous de l’Excellence au service de toute l’Humanité, ne fait pas que des heureux. Face à l’immense majorité des admirateurs de la start-up Nation, comme est nommé Israël, se dressent, comme d’habitude, les minables du BDS.

Ainsi, face au Savoir et à l’Universalisme, ils poursuivent leurs actions ridicules de boycot deS produits Israéliens. Se rendant, camera au poing, dans des hypermarchés bien choisis pour la présence massive d’une population musulmane qui n’a en réalité que faire de leurs actions. Ces terroristes de pacotille, s’en prennent à des fruits, des légumes et autres denrées dont la provenance serait israélienne en les taxant de « produits issus de l’apartheid ». Mis à part le côté ridicule de ces mises en scène, force est de constater l’absence de réaction des responsables de ces enseignes attaquées. Ne sachant comment réagir, le personnel obtempère aux ordres que lui donnent les activistes du BDS.

La cartographie de ces villes où agissent les boycotteurs est malheureusement souvent la même que ces trop nombreux territoires surnommés « les territoires perdus de la République ». Dans ces villes et banlieues règne souvent la terreur, se diffuse la théorie du Complot. En laissant agir en toute illégalité les boycotteurs d’Israël, nous assistons à l’installation d’un terrorisme de la pensée qui grignote la liberté et renforce l’intégrisme islamique. De son côté, Israël au Grand Palais va montrer et partager son Humanisme et son Universalisme. Les sociétés présentes, les chercheurs qui vont s’y retrouver, œuvrent chaque jour à faire reculer la maladie et à améliorer le quotidien de tous les humains. Face à eux, de minables agités tenteront certainement de perturber ce moment d’intelligence et de fraternité humaine Remettons donc chacun à sa juste place. Israël et ses partenaires du côté de la Vie, du Progrès et de l’Avenir, les autres du côté de l’obscurantisme et d’un retour au Moyen Âge ! Bienvenue Monsieur le Premier Ministre Israélien Benjamin Natanyaou, votre présence au côté du Président Emmanuel Macron, signe la seule et unique réalité: Israël et la France regardent dans la même direction : l’AVENIR ! Gil Taieb

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot Philippe Meyer, élu Président du B’nai B’rith France Lors de l’Assemblée Générale du B’nai B’rith France qui s’est tenue à Paris le dimanche 3 juin 2018, Philippe Meyer a été élu Président du B’nai B’rith France avec une équipe dirigeante renouvelée. Le B’nai B’rith est une ONG, présente à l’ONU, l’UNESCO, l’OMS, au Conseil de l’Europe, et au MERCOSUR. Il est la plus ancienne organisation juive mondiale présente dans 60 pays dont 27 en Europe.

25% des italiens ne veulent pas de juifs dans leur famille The Times of Israël nous apprend que l’institut Pew Research Center a publié une enquête réalisée auprès de 24 000 adultes sélectionnés au hasard dans 15 pays européens. Ils ont été interrogés sur leur acceptation des Juifs en tant que membres de la famille. Aux Pays-Bas, 96 % des sondés ont déclaré qu’ils n’auraient aucun problème à ce qu’un Juif rejoigne leur famille. En Italie, c’est un peu plus compliqué…

La région Ile-de-France vote une subvention au Centre Européen du Judaïsme Lors de sa séance du 30 mai 2018, la commission permanente du Conseil régional d’Ile-deFrance, présidée par Valérie Pécresse, a attribuée une subvention de 280 000 € au Centre Européen du Judaïsme pour agrandir ces espaces culturels dans le 17ème arrondissement de Paris.

Loto du patrimoine : l’UEJF demande le retrait de la maison de Pierre Loti Plusieurs associations dont l’Union des Etudiants Juifs de France estiment que l’écrivain s’est illustré «par une haine d’une violence inouïe à l’égard des Arméniens et des Juifs». Ils demandent à Emmanuel Macron de retirer du Loto la maison de l’écrivain voyageur à Rochefort, en Charente-Maritime.

Début de la saison France-Israël Le Président Macron a reçu mardi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avant qu’ils ne lancent ensemble au Grand Palais la Saison France-Israël 2018, un événement culturel organisé dans les deux pays jusqu’à novembre. La Saison France-Israël 2018 va proposer plusieurs centaines d’événements culturels et scientifiques dans des dizaines de villes des deux pays.

Chelles fête son oulpan La belle synagogue de Chelles et son président Albert Benchitrit recevait une centaine de personnes pour un spectacle proposé par les élèves de l’oulpan. Le président du Consistoire, Joël Mergui, le maire de Chelles, Brice Rabaste, le directeur de l’Organisation sioniste mondiale, Moché Cohen, assistaient à cette matinée festive.


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Puis-je filmer en toute liberté des Venant de Gaza, 27 Roquettes et obus de mortier tirés sur le sud d’Israël soldats de Tsahal ? «Depuis des années, l’État d’Israël est témoin d’un phénomène inquiétant de documentation des actions de Tsahal. Les soldats sont filmés, pris en photo et enregistrés par des organisations anti-israéliennes et pro-palestiniennes comme B’Tselem, MachsomWatch, Breaking the Silence et autres. Souvent, les membres de ces organisations passent des journées à côté des soldats israéliens. Ils attendent avec impatience que les soldats se livrent à des activités qu’on peut présenter d’une manière biaisée et ainsi déshonorer l’armée», a indiqué M.Ilatov dans sa note explicative.

Israël pourrait adopter une loi interdisant de filmer ou photographier les soldats de Tsahal dans l’exercice de leurs fonctions, a annoncé le journal The Independent. «Celui qui a filmé, pris en photo et/ou enregistré des soldats de l’Armée de défense d’Israël ou des résidents israéliens, avec pour but de « saper l’esprit » de l’armée, est passible d’une peine de prison de cinq ans», est-il indiqué dans le projet de loi proposé par Robert Ilatov, membre de la Knesset et président du groupe parlementaire Israel Beytenou («Israël notre maison», droite nationaliste). Ce projet de loi, qui serait appuyé par le ministre de la Défense Avigdor Liberman, a été proposé après les heurts du 14 mai à la frontière avec l’État hébreu et la bande de Gaza, les plus violents depuis la guerre de 2014.

Le journal israélien Haaretz a condamné dimanche le projet de loi, le qualifiant de dangereux et affirmant que sa mission était de «faire taire les critiques de l’armée, et notamment d’empêcher les organisations de défense des droits de l’Homme de documenter les actions de l’armée israélienne dans les territoires palestiniens». Selon le journal, le projet de loi bloquerait les informations qui portent atteinte à l’«esprit» des soldats israéliens et des habitants d’Israël, mais aussi interdirait complètement d’enregistrer les actions des militaires.

Au moins 25 roquettes et obus ont été tirés mardi matin depuis la bande de Gaza, selon le service de presse de l’armée israélienne. «Une salve de 25 roquettes et obus de mortier a été tirée en direction de plusieurs sites sur le territoire israélien. La plupart de ces tirs ont été interceptés par le système de défense aérienne Dôme de fer», a indiqué un communiqué de l’armée.

tière entre Israël et la bande de Gaza, a annoncé Tsahal.

Le communiqué ne fait pas état de victimes ni de dégâts matériels. Quelques heures plus tard, l’armée israélienne a annoncé deux autres tirs d’obus de mortier depuis la bande de Gaza ce qui porte à 27 le nombre total de roquettes et d’obus tirés sur le sud du pays mardi matin.

À Sdérot, une ville voisine de la bande de Gaza, 20.000 personnes ont reçu la consigne de se cacher dans des abris. Plus tôt dans la journée de lundi, un char israélien a attaqué un poste d’observation des radicaux. Les militaires israéliens ont ainsi réagi à une tentative de violer la frontière entreprise par deux Palestiniens et à des tirs déclenchés depuis les territoires palestiniens à la tentative d’interpeller les transgresseurs de la frontière.

Des sirènes d’alerte ont retenti à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, mettant les habitants en garde contre une attaque de roquettes venant de l’enclave palestinienne. Une alerte aux roquettes a été donnée lundi soir à la fron-

«Le système d’alerte a été actionné dans la ville de Sdérot et le conseil régional de Shaar Hanegev […]. Le déclenchement des sirènes fait suite à un tir de mitrailleuses dans la bande de Gaza visant le territoire d’Israël», a indiqué le service de presse de l’armée israélienne.

sputniknews.com

Roquettes et obus de mortier tirés vers Israël

«Le projet de loi nuit gravement à la liberté de la presse et au droit de la société d’être informée. Le public a le droit de savoir ce que l’armée fait en son nom», a noté le journal. Source Sputnik News

L’armée israélienne a annoncé avoir mené de nouvelles frappes, dans la nuit de mardi à mercredi, contre 25 objectifs militaires liés au Hamas dans la bande de Gaza, en réponse à des tirs palestiniens. L’armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mai 25 objectifs militaires liés au Hamas dans la bande de Gaza, en réponse à des tirs de roquettes et mortier. Parmi les cibles, figureraient des ateliers pour la fabrication de roquettes, des abris pour des drones ainsi que des « infrastructures militaires ». Il n’y avait pas d’indication dans l’immédiat sur des victimes à Gaza. Mardi, au premier jour de cette opération, la confrontation la plus sévère depuis la guerre de 2014, Israël avait déclaré avoir frappé plus de 35 objectifs militaires du groupe islamiste ainsi que contre le Jihad islamique. Un communiqué de l’armée précise que mardi, tard dans la soirée, environ 70 roquettes et obus de mortier ont été tirés vers Israël le long de la journée. Un certain nombre a été intercepté par les systèmes de défense aérienne. Le territoire israélien a essuyé pendant la journée son « plus important barrage de tirs d’obus de mortier et de roquettes » depuis 2014, a indiqué un porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus.

Trois soldats israéliens avaient été blessés. Les États-Unis, grand allié d’Israël, ont dénoncé les tirs palestiniens « contre des installations civiles » et demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, qui se tiendra mercredi à 15 h (19 h GMT), selon des diplomates à l’ONU. « Les dirigeants palestiniens doivent rendre des comptes pour ce qu’ils laissent faire à Gaza », a dénoncé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley dans un communiqué. Fait rare indicatif du sérieux de la situation, les bras armés du Hamas et du Jihad islamique ont publié un communiqué commun pour revendiquer la responsabilité des tirs contre Israël, réponse selon eux à des attaques israéliennes contre leurs positions à Gaza, dont l’une avait encore tué dimanche trois membres du Jihad islamique. Ces « crimes ne peuvent en aucun cas être tolérés », écrivent-ils, en déclarant que « toutes les options sont ouvertes ». Dans la soirée de mardi, le Jihad islamique avait toutefois annoncé qu’un accord de cessez-le-feu avait été conclu entre les organisations palestiniennes et Israël sous les auspices de l’Egypte, autre voisin de la bande de Gaza et intermédiaire historique entre les deux camps. Source : .france24.com


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Tamir Pardo, l’ex-Chef du Mossad parle de l’Iran

Interviewé par Ilana Dayan pour le programme « Ovda », l’ancien chef du Mossad, Tamir Pardo, a confié qu’Israël était plus proche que jamais d’attaquer l’Iran en 2011. Selon Pardo, Netanyahou aurait ordonné aux Forces de Défenses Israéliennes de se préparer à une attaque dans les quinze jours. Mais le véritable scoop de cette interview réside surtout dans la confidence de l’ancien chef du Mossad qui révèle à Ilana Dayan, qu’étant opposé à la décision du premier ministre, il avait alors envisagé de démissionner…. L’ancien chef du Mossad, Tamir Pardo, a évoqué lors de cet interview un réel affrontement entre lui et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou il y a plusieurs années.

Ainsi, Pardo divulgue qu’il y a sept ans, Netanyahou aurait ordonné au Forces de Défense israéliennes de se préparer à une attaque sur les installations nucléaires iraniennes dans les

quinze jours. N’étant pas en ligne avec la décision de son premier ministre, Pardo aurait alors investigué sur la réelle autorité du Premier ministre israélien en la matière, dans la mesure où un tel ordre pouvait conduire Israël à la guerre. « J’ai fait des recherches », a déclaré Pardo. « J’ai vérifié auprès de conseillers juridiques et d’anciens chefs du Mossad car, de mon point de vue, une attaque contre l’Iran conduisait inévitablement à une guerre pure et simple » a déclaré Pardo. En conclusion, l’ancien chef du Mossad est clair: «Lorsque le Premier ministre donne des ordres, vous avez deux options: exécuter ou démissionner« . Au final, toujours, selon Pardo, Netanyahou se serait rétracté suite à ses recommandations insistantes et à une forte opposition de l’ancien chef d’état-major Benny Gantz. Source : tel-avivre.com

L’Inde améliore son système de défense antichars face au Pakistan

En début d’année 2018, l’Inde avait soudain annoncé l’interruption des négociations en cours concernant un gigantesque contrat avec la compagnie israélienne Rafael Advanced Defense Systems Ltd.

Il s’agissait de l’acquisition de plusieurs milliers de missiles antichars Spike pour un montant de 500 millions de dollars. L’Inde désire améliorer son système de défense antichars face à son ennemi juré le Pakistan. La raison invoquée par le ministère de la Défense pour ce revirement était la volonté de l’Inde de devenir autonome et de

produire elle-même ce genre de missiles. Mais les organismes de recherche et développement des industries militaires indiennes n’ont pas réussi à relever le défi de produire ces armes avant la fin 2018. Le gouvernement indien a donc décidé de réactiver les pourparlers avec Rafael Ltd. Les négociations ont repris là où elles s’étaient arrêtées et il ne manque plus désormais que l’accord formel du gouvernement indien, ce qui ne devrait poser aucun problème, vu l’excellence des relations entre le Premier ministre Narendra Mody et Binyamin Netanyahou.

Les emplois israéliens en danger face à l’usine géorgienne d’Elbit

Regain de tension à la frontière entre Israël et la bande de Gaza

Le regain de tension à la frontière entre Israël et la bande de Gaza ne permet pas d’espérer une réconciliation rapide des parties et rend les civils israéliens et palestiniens otages de la situation, d’après le ministère russe des Affaires étrangères. La Russie appelle Israéliens et Palestiniens à renoncer à leur confrontation qui rend impossible la reprise des négociations, a déclaré mardi le ministère russe des Affaires étrangères. «L’escalade annihile l’espoir déjà faible d’une réconciliation entre Israéliens et Palestiniens. L’objectif de relancer les négociations palestino-israéliennes conformément aux normes internationales s’éloigne toujours plus», a indiqué le ministère dans un communiqué. Ofer Gendelman, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré mardi que les radicaux palestiniens avaient tiré plus de 100 missiles et obus visant le sud d’Israël et que l’armée israélienne avait frappé 40 cibles dans la bande de Gaza à titre de riposte. Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas, et les Brigades alQods, aile armée du Jihad islamique, ont reven-

diqué les tirs contre les positions israéliennes. Selon la diplomatie russe, les civils israéliens et palestiniens sont otages de ce scénario. «Nous appelons de nouveau les Israéliens et les Palestiniens à rompre ce cercle vicieux de la confrontation destructrice. Nous sommes persuadés que la décision de miser sur la force et de renoncer au dialogue de paix direct ne mènera nulle part», a ajouté le ministère. Le service de presse de l’Armée de défense d’Israël a fait état mardi de trois militaires blessés. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a affirmé qu’aucune victime n’avait été admise dans les hôpitaux qu’il supervise. Source : .sputniknews.com

Loin des projecteurs médiatiques, alors que les dirigeants industriels mettent en garde contre l’expansion de l’industrie israélienne au détriment d’Israël, le ministre de l’Economie et de l’Industrie Eli Cohen a inauguré une nouvelle usine d’Elbit Systems Ltd. Filiale de Cyclone à Tbilissi, en Géorgie. Lorsque le nouvel avion israélien sera en plein vol, il emploiera 300 travailleurs et fabriquera des pièces d’avion de l’industrie aéronautique pour le constructeur américain Boeing, principalement. 93 millions de dollars ont été investis dans le développement de la nouvelle usine, en parti à partir d’un fonds géorgien pour encourager les investissements industriels dans le pays. Pour Elbit Systems, l’accord géorgien est ex-

cellent. Il permet à l’entreprise de fabriquer dans un cadre confortable, ne l’oblige pas à exporter un savoir-faire unique à l’étranger, fournit des concessions réglementaires et autres avantages fournis par les autorités géorgiennes et fournit à Elbit Systems un accès facile au personnel relativement peu rémunéré. avec ce qu’il paie en Israël. La Géorgie gagne des centaines d’emplois, un autre pied d’une marque mondiale de défense industrielle comme Elbit Systems, et non moins important, marque une autre étape importante dans ses relations longues et amicales avec les industries de défense israéliennes. Source : israelValley & Globes


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Interview en Israël de Me Dominique Perben, ancien Garde des Sceaux

Israël aime le « Superman Gassama », jeune Malien qui a sauvé un enfant à Paris Mamoudou Gassama, le jeune Malien qui a sauvé un enfant à Paris, a eu les honneurs de la télévision israélienne qui a rapporté, en boucle, et en des termes très élogieux, l’exploit du « Superman Malien ». Cela a été aussi l’occasion de parler d’une communauté dont on ne parle jamais. Les juifs du Mali qui ont émigré en Israël ont apprécié ce geste de Mamadou. Peu de personnes le savent, les Juifs ont été signalés depuis des siècles en Afrique occidentale : dans la région de Tombouctou (leur présence fut mentionnée avant et après l’islamisation). L’an dernier le Mali a été souvent cité par les médias de l’Etat Hébreu. “J’ai rencontré le président du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, un pays avec lequel Israël n’a pas de relations diplomatiques. Nous avons accepté un processus historique pour réchauffer les relations entre nos deux pays”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, en commentant une photo sur laquelle on le voyait avec Ibrahim Boubacar Kéita. Selon (1) : « Le jeune Malien, va être naturalisé français et devrait intégrer le service civique des sapeurs-pompiers. C’est l’annonce faite par le président français Emmanuel Macron lors d’un entretien à l’Elysée avec le héros. « Tous les papiers vont être régularisés », a assuré le chef de l’Etat lors d’un échange, diffusé sur sa page Facebook, avec le Malien sans-papiers, qui a sauvé un enfant de quatre ans d’une chute du 4e étage d’un immeuble parisien. M. Macron lui a également proposé d’entamer les démarches en vue d’une naturalisation, ce que M. Gassama a accepté. En quelques secondes, il a escaladé la façade d’un immeuble parisien pour sauver un enfant suspendu dans le vide au 4e étage. Mamoudou Gassama, un jeune Malien sans papiers, est devenu dimanche un « héros », 24 heures après son acte spontané, filmé et vu des millions de fois sur les réseaux sociaux. « Je suis monté comme ça et, Dieu merci, je l’ai sauvé. J’ai eu peur quand j’ai sauvé l’enfant et puis on est allés dans le salon, je me suis mis à trembler, je n’arrivais plus à tenir sur mes pieds, j’ai du m’asseoir. » Mamoudou Gassama, Sauveur de l’enfant Ce jeune hommea été reçu au palais présiden-

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tiel par Emmanuel Macron. Il est environ 20h samedi lorsque les pompiers sont alertés par des passants ayant vu un enfant suspendu dans le vide au quatrième étage d’un immeuble du nord de la capitale française. Sur place, ils découvrent qu’un jeune homme a porté secours à l’enfant, âgé de quatre ans. « Par chance, il y avait quelqu’un qui avait une bonne condition physique et qui a eu le courage d’aller chercher l’enfant », ont indiqué les pompiers. La scène, spectaculaire, a été filmée par des passants ébahis qui s’étaient regroupés en bas de l’immeuble. Sur la vidéo, on voit l’homme escalader à mains nues et en 30 secondes environ quatre balcons de la façade de l’immeuble, pour récupérer l’enfant qui se trouvait suspendu par une main, dans le vide, à l’extérieur du balcon, et le mettre en sécurité. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo est rapidement devenue virale, avec déjà plus de quatre millions de vues dimanche en fin de journée. Retrouvé par des médias 24 heures après son geste, Mamoudou Gassama, 22 ans, raconte alors son aventure. « J’ai vu beaucoup de monde en train de crier, et des voitures qui klaxonnaient », a-t-il expliqué. Dieu merci, je l’ai sauvé Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enfant s’est retrouvé seul sur le balcon en l’absence des parents à leur domicile. Peu après les faits, le père de l’enfant, né en 1981 et sans antécédent judiciaire, a été placé en garde à vue pour avoir laissé son enfant sans surveillance. Il a été déféré au tribunal de Paris dimanche dans la soirée en vue de poursuites judiciaires. L’enfant a été placé dans une structure d’accueil. Sa mère n’était pas à Paris au moment des faits ». http://www.bbc.com/afrique

Me Dominique Perben, ancien Garde des Sceaux et ancien ministre des transports, était en mai 2018 l’invité de l’Association française de l’Université de Tel-Aviv, dont il est depuis 2005 membre du comité d’honneur, dans le cadre des évènements annuels du Conseil des Gouverneurs de l’Université. Il a notamment participé au lancement du partenariat entre la Faculté de droit de l’UTA et Sciences Po, et donné une conférence sur l’indépendance de la justice. Répondant a nos questions (Tel-Aviv University) et à celles de Daniel Rouach, président de la Chambre de commerce Israël-France (CCIIF), il présenté sa courageuse position contre la montée de l’antisémitisme en France et comme fervent ami d’Israël. Q.: Quel est votre sentiment depuis ces quelques jours passés en Israël ? R.: « Ce qui est saisissant, c’est ce sentiment d’énergie, en particulier à l’Université de TelAviv, mais aussi la conjonction du dynamisme, de la culture et de l’expérience de ce pays, qui donne quelque chose de très puissant ». Q.: A l’occasion du lancement du partenariat entre la Faculté de droit de l’UTA et l’Ecole de droit de Sciences Po, vous avez participé à un colloque sur l’indépendance de la justice. Comment s’est-il déroulé ? R.: « Au cours du colloque ont été présentées deux approches universitaires, et la mienne, à partir de mon expérience comme ancien ministre de la justice. Pour moi, il s’agissait de mettre en

valeur la nécessité de préserver la possibilité pour le pouvoir politique d’assumer la protection de la population au niveau de l’acte de poursuite. Bien que les approches étaient différentes car le contexte n’est pas le même en France et en Israël, l’état d’esprit général reste identique: le pouvoir politique est responsable. En France, il faut mettre un coup d’arrêt à l’antisémitisme. C’est pourquoi j’ai été cosignataire du Manifeste contre le nouvel antisémitisme qui a circulé en avril dernier et m’a été présenté par mon ami François Heilbronn ». Q.: Comment à votre avis peut-on agir contre ce nouvel antisémitisme ? R.: » Trop souvent en France l’excuse sociale est cause d’immobilisme. J’avais mis en place à l’époque un ‘système d’alerte’ dans les départements qui permettait à mon équipe de savoir ce qui s’y passe et de donner des instructions au Procureur de la République. Il faut réagir très fermement, sanctionner chaque acte et adopter un discours intransigeant. En matière de lutte antiraciste, il faut être dans l’intransigeance. Il n’y a pas d’excuse. Sinon vous perdez la bataille ». Q.: Etes-vous optimiste quant à l’avenir ? R.: Je suis un passionné d’histoire. Je ne voudrais pas que l’histoire bégaye. Ma génération vit dans une Europe qui a pu croire que l’histoire n’était plus tragique. Mais elle l’a toujours été et le sera toujours. http://www.ami-universite-telaviv.com


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« Silence relatif » d’Israël après le vote pro-Koweit de la France à l’ONU

En Israël, le vote de la France ce vendredi à l’ONU, qui n’est pas une surprise pour les observateurs, passe assez mal. Mais les israéliens font tout pour ne pas créer un conflit ouvert avec la France.

seaux sociaux la France pour voir voté en faveur d’une résolution appelant à protéger les Palestiniens, engendrant aussitôt la réaction très forte de l’ambassadrice de France en Israël, Hélène le Gal.

Le vote est attribué aux diplomates du Quai d’Orsay, considérés à Jérusalem comme « anti-Israël depuis bien longtemps ». Mais, à quelques jours de la visite de Netanyou à Paris (le 5 Juin), un lourd silence est imposé aux membres du Gouvernement israélien.

« Je félicite les Etats-Unis pour leur opposition à la résolution proposée par le Conseil de sécurité sur Gaza, dans laquelle le Hamas n’a pas été mentionné et dans laquelle l’armée israélienne a été condamnée pour avoir défendu Israël », a écrit Oren, membre du parti Koulanou. Et d’ajouter: « Honte à la France pour apporter son soutien à cela. Le gouvernement français ne peut pas dire qu’il est contre l’antisémitisme et voter en faveur de cette décision antisémite ».

Il faut noter un élément qui joue en faveur de la France. Le dernier communiqué publié par le Quai d’Orsay a été très bien perçu en Israël : « Le territoire israélien a été la cible, ce 29 mai, de tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza. La France condamne ces tirs inacceptables, qui ont visé des cibles civiles, heureusement sans faire de victimes. L’attachement de la France à la sécurité d’Israël est indéfectible ». FRANCE ET ISRAËL. Le vote à l’ONU est révélateur. La politique de la France vis-à-vis d’Israël n’avait pas changé sous l’ère Sarkozy. Elle ne change donc pas sous l’ère Macron. La position de la France sur le conflit israélo-arabe est caractérisée essentiellement par une forte continuité. Plus globalement, la politique moyen-orientale française avec Macron n’est pas différente de celle de ses prédécesseurs et est guidée par des perceptions et des aspirations traditionnelles notamment promues par le Quai d’Orsay. L’Ambassadeur à l’ONU François Delattre a regretté que le Conseil de sécurité « n’ait pas été en mesure de s’unir autour d’un texte », ajoutant que « l’on ne peut pas contester aujourd’hui que la gravité de la situation à Gaza, et les risques qui en résultent pour la stabilité régionale, appellent à une expression forte du Conseil de sécurité”. Condamnant un silence du Conseil “de plus en plus assourdissant, et qui n’est ni acceptable, ni même compréhensible”, François Delattre a prévenu que « ce mutisme est, de plus, désastreux pour la crédibilité même de ce Conseil et, plus largement, du multilatéralisme”. LE VOTE. Dix pays, dont la Chine, la France et la Russie, ont voté pour le texte présenté par le Koweït au Conseil de sécurité. Quatre autres se sont abstenus. OREN S’ENERVE. Selon i24 News : « L’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis et député, Michael Oren, a fustigé samedi sur les ré-

Femme courage pro-Israël. Cannes : une actrice avec une robe « étoile de David »

A SAVOIR. Les Etats-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu condamnant l’utilisation de la force par Israël contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza. ll s’agit d’un « parti pris grossier » qui oublie de condamner le mouvement islamiste Hamas pour les dernières violences, ont indiqué les Etats-Unis à propos de ce texte présenté par le Koweït. « Le groupe terroriste Hamas est le principal responsable des terribles conditions de vie à Gaza », a déclaré Nikki Haley, ambassadrice des EtatsUnis auprès des Nations Unies, avant le vote. Sur les 15 membres du Conseil de sécurité, dix ont voté en faveur du texte, dont la France. Seuls les États-Unis ont voté contre. Il y a eu quatre abstentions, dont la Grande-Bretagne. Une résolution a besoin de neuf voix pour et d’aucun veto pour être adoptée. Seuls les cinq membres permanents du Conseil de sécurité – États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine – disposent d’un droit de veto. (challenges.fr) Selon France24 : les États-Unis ont fait circuler leur propre projet de résolution vendredi dans lequel il reproche au Hamas les violences récentes à Gaza. Washington exige que le mouvement islamiste, ainsi que son allié, le Jihad islamique, « cessent toutes activités violentes et actions provocatrices, y compris le long de la barrière de sécurité ». Mais un vote n’est pas garanti concernant le texte américain, qui pourrait échouer à rassembler suffisamment de soutiens. « La résolution appelle Israël à cesser immédiatement ses actions d’auto-défense, mais ne mentionne pas les actions agressives du Hamas contre les forces de sécurité israéliennes et des civils », a fait valoir Nikki Haley dans son communiqué. »

« Fuck le BDS » pourrait être le mot d’ordre de Monika Ekiert (1), une actrice franco-polonaise née à Ostrow Wielkopolski en Pologne. Sur le tapis rouge de Cannes, l’actrice a grimpé fièrement les marches du Festival, revêtue d’une robe imprimée de l’étoile de David et de Jérusalem imitant ainsi la tenue qu’avait portée la ministre de la culture israélienne l’année dernière au même festival de Cannes. Pour protester contre le boycott d’Israël, l’actrice franco-polonaise Monika Ekiert a assisté au prestigieux festival de Cannes 2018 vêtue d’une robe imprimée d’une grande étoile de David et d’une photo de Jérusalem. Monika Ekiert a posté

la photo du festival sur son compte Instagram avec la légende “Red Carpet for Star Wars – with one real star of ISRAËL” L’année dernière, la ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, était, elle aussi, arrivée au festival du film en portant une robe imprimée de la photo la vieille de Jérusalem. Outre sa volonté d’exprimer son attachement à la capitale éternelle du peuple Juif, la ministre de la Culture avait, par ce choix, dénoncé les remises en cause du lien historique entre les juifs et la ville par les instances onusiennes. Source : Tel-Avivre


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Aliza Bin-Noun à Toulouse. Des acteurs économiques rencontrés

Diplomate de carrière, mère de deux filles, Aliza Bin-Noun a été nommée ambassadrice d’Israël en France en 2015, après avoir exercé des fonctions similaires en Hongrie (20072001). Elle était à Toulouse le mercredi 23 mai pour une rencontre avec des acteurs économiques dans le cadre des relations entre Israël et la ville de Toulouse. Entretien.

Quel est le sens et les objectifs de votre visite à Toulouse ? J’étais invitée à participer au gala annuel de la chambre de commerce France-Israël de Toulouse. L’objectif était de renforcer les liens économiques, technologiques, scientifiques entre Israël, une « startup nation » qui célèbre en 2018 ses 70 ans d’indépendance, et Toulouse, une ville jumelée depuis de longue date avec Tel Aviv. Cette visite s’inscrit également dans le cadre des « Saison Croisée France-Israël 2018 », un événement organisé conjointement par les deux pays qui débutera le 5 juin prochain au Grand Palais à Paris. J’invite d’ailleurs le public à venir visiter l’exposition Israël Lights qui, les 6, 7 et 8 juin, proposera un parcours unique destiné à mettre en lumière tous les domaines de l’innovation israélienne, que ce soit dans les secteurs de la médecine, de l’espace, de l’agriculture ou des nouvelles technologies… 180 colloques, expositions, spectacles, ateliers ou conférences se tiendront cette année dans les deux pays. Une grande marche contre l’antisémitisme et en hommage à Mireille Knoll s’est déroulée fin mars à Paris. Comment appréhendez-vous le phénomène de l’antisémitisme en France et encouragez-vous les Juifs à regagner Israël comme l’a suggéré à plusieurs reprises M. Netanyahu ? Soixante-dix ans après la Shoah, nous sommes très inquiets de constater que l’antisémitisme est toujours présent. Certes, le nombre de cas a diminué en 2017, mais il est toujours enraciné. Comme, d’ailleurs, le racisme ou l’anti sionisme qui se propagent sur les réseaux sociaux. A cet égard, nous apprécions les efforts que le président Emmanuel Macron et son gouvernement ont engagé pour lutter contre ce phénomène. En Israël, nous accueillons du mieux possible tous les Juifs, mais j’estime que la peur n’est pas une raison pour quitter la France. Chacun doit avoir le droit d’habiter et de vivre en sécurité où il le souhaite. Le 14 mai dernier, les soldats israéliens ont tiré à balles réelles sur des manifestants à Gaza, faisant 62 morts et plus de 1300 blessés. L’Ambassadeur de la France à l’ONU, M. Delattre, a évoqué une réponse « inadéquate et disproportionnée ». Plusieurs pays, notamment l’Angleterre et l’Allemagne, ont demandé des enquêtes indépendantes. Que leur répondez-vous ? Ce qui est arrivé, c’est que le Hamas, qui est une entité terroriste dont l’idéologie est de détruire Israël, a incité la population palestinienne à venir manifester devant la barrière. Israël avait pourtant appelé la population à ne pas participer à ces manifestations qui pouvaient se terminer de façon triste, tragique. Le Hamas a utilisé des femmes et des enfants comme des boucliers humains. Ce n’était pas une manifestation pacifique. Certains étaient venus pour tuer des israéliens dans les communautés situées près de la frontière. La réponse est la réaction que chaque armée et chaque pays démocratique auraient prise pour protéger sa population.

Israël a été pourtant critiqué pour son usage disproportionné de la force face à des foules désarmées ? Qu’auriez-vous fait si vous aviez été sur place ? La situation était menaçante. Certains étaient armés. Nous n’avons pas initié cette manifestation. Nous ne voulions pas de cette violence.

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Saisons Croisées France Israël : L’Etat hébreu ou l’innovation au service du monde

La France considère que le conflit ne pourra être résolu que par la création d’un Etat palestinien indépendant, viable et démocratique, vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël. Qu’en pensez-vous ? Depuis quelques années, Le Premier ministre Benjamin Netanyahu invite Mahmoud Abbas, et non le Hamas, que même la France considère comme une entité terroriste, à venir à la table des négociations pour discuter sans conditions préalables. Le président de l’Autorité palestinienne refuse de le faire. Il n’y a pas la volonté, du côté palestinien, de s’asseoir autour de la table pour un dialogue. Mais le vrai problème, c’est l’Iran qui a des liens avec la bande de Gaza et a renforcé ses relations avec le Hamas et le Hezbollah. Le ministre palestinien des Affaires étrangères a, le mardi 22 mai, saisi la Cour Pénale internationale contre Israël pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » Encore une fois, quelle est la stratégie palestinienne depuis 2014, lors du dernier round des négociations. Mahmoud Abbas a pris la décision de ne pas venir à la table des négociations, que ce soit à Jérusalem ou à Ramallah. Après avoir remis en cause la légitimité d’Israël d’exister en tant qu’Etat, Il a préféré s’adresser aux organisations internationales pour qu’elles fassent pression sur Israël. C’est une manœuvre de destabilisation. On contenait l’Iran par un accord sur le nucléaire. La façon dont le président des EtatsUnis a déchiré cet accord ne risque-t-il pas d’encourager les « faucons » du régime iranien ? La position d’Israël vis-à-vis de l’Iran est très claire : pour nous l’Iran est une menace de par leur engagement et leur soutien grandissant au Hamas et au Hezbollah ainsi qu’avec leurs essais de missiles balistiques. Ceux qui décident en Iran, c’est le guide suprême, Ali Khameini, et les gardes de la Révolution. Ce n’est pas Rohani. L’accord signé en 2015 était basé sur des mensonges iraniens à propos du programme nucléaire. Aujourd’hui, dans un contexte géopolitique très problématique, la politique expansionniste que conduit l’Iran représente une vraie menace. Les pays du Golfe partagent cette position. Il y a d’ailleurs une convergence d’ intérêt entre Israël, les émirats et l’Arabie Saoudite. Dans ce contexte, Israël a trois lignes rouges que nous soulignons régulièrement : nous ne pouvons tolérer la livraison d’armes de l’Iran en Syrie par le Hezbollah, comme le renforcement d’éléments hostiles, en particulier l’Iran, sur sa frontière. Israël se réserve aussi le droit de réagir en cas d’actions armées de la Syri. On a le sentiment que plus personne ne parle du processus de paix ? Nous voulons la paix, pas la guerre. Il est vrai que la situation s’est détériorée. Mais pour débuter débuter un vrai dialogue direct, encore faut-il s’asseoir autour de la table, comme nous l’avions fait à l’époque avec l’Egypte et la Jordanie, deux pays avec lesquels nous avons signé des accords de paix. Source : ladepeche.fr

Cette semaine voit Israël rayonner au Grand Palais dans le cadre des saisons croisées. Un événement culturel et scientifique qui se veut une vitrine, pour chacun des pays participants. Pour Israël Actualités, Henri Cukierman, Président de la Chambre de commerce France-Israël, partenaire de premier plan de l’événement, le remet en perspective et rappelle son importance et son but. Entretien exclusif ! L’affiche du Grand Palais est belle, le Premier Ministre ouvrir le bal au côté d’Emmanuel Macron, mais pourrait-on, pour nos lecteurs, rappeler le principe et les fondements de ces saisons croisées ? Les années ou saisons croisées sont des événements culturels partagées entre la France et un pays invité. En 2013, lors d’une visite en Israël, François Hollande, alors Président, avait suggéré que 2018, année de la célébration des 70 ans de l’Etat d’Israël, puisse voir l’Etat hébreu participer en tant que pays invité. Au cours d’une année croisée, les événements ont lieu durant le premier semestre, dans un pays, puis le suivant dans l’autre : là Israël, comme la France, préférait voir la manifestation avoir lieu l’été. Alors c’est le format de la saison croisée qui a été adopté. En France comme en Israël, ce ne sont pas moins de 250 événements et expositions qui auront lieu. Cette semaine, le point d’orgue sera, outre les colloques aux intervenants magistraux, l’exposition à voir au Grand Palais. Mais peut-on en dire un peu plus à nos lecteurs sur le fil conducteur qui relie ces manifestations ? Normalement, les saisons croisées sont consacrées à la mise en avant du patrimoine culturel. Dans le cas d’Israël, l’intérêt allait plutôt dans le sens d’une mise en avant de la « Start up Na-

tion », donc de l’innovation. Le thème qui nous a semblé le plus fort, le plus concernant, était l’innovation israélienne au service du reste du monde : l’espace et le lancement de satellite, l’irrigation au goutte à goutte, qui permet de lutter contre la sécheresse et la famine, les systèmes de géolocalisations, qui en fluidifiant le trafic automobile, luttent contre la surconsommation des ressources pétrolières, sont autant de fruits de la recherche israélienne que nous mettrons en avant ! En quoi ce type de manifestations est-il important ? Même si la priorité israélienne va à la sécurité et que l’image médiatique est une préoccupation secondaire, on ne peut se satisfaire de voir l’opinion publique mettre l’Etat hébreu sur un pied d’égalité avec des dictatures intégristes telles que l’Iran. Changer une image, un reflet distordu est une aventure de longue haleine et cela passe, majoritairement par une démarche positive : celle qui met en avant le progrès et l’apport à l’humanité, plutôt que la dénégation forcenée des accusations injustes à l’intention de mouvements ou de personnes déjà convaincues que les propos qu’ils tiennent sont le reflet de la réalité. Ils brandissent des clichés négatifs. Apportons-leur des faits positifs, et ce pour le monde entier. Les innovations israéliennes peuvent aider nombre de pays et notamment les plus démunis, à lutter contre l’acharnement climatique, la sécheresse ou encore le manque de ressources. Il faut le dire et le montrer ! Venez donc nombreux, voir et entendre, Israël faire la démonstration de son talent pour l’innovation ! Renseignements et réservations pour la saison croisée : www.SaisonFranceIsrael.com


FRANCE

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L’industriel Serge Dassault est mort. En Israël on note qu’il aura été juif durant 25 ans !

Serge Dassault, né Serge Bloch le 4 avril 1925 est mort le 28 mai 2018 à Paris. En Israël on note qu’il aura été juif durant 25 ans. Sa véritable histoire avec Israël (plus positive que celle que l’on croit généralement) reste un semi-mystère. A Tel-Aviv des hommes ayant eu des responsabilité de premier plan savent que Serge Dassault n’aura jamais été ingrat envers Israël. Descendant de Moïse Allatini, originaire de Livourne, première fortune de Salonique et troisième fortune de l’Empire ottoman, et d’une famille juive alsacienne, originaire de Fénétrange en Moselle, il est le neveu de Darius Paul Bloch, général d’armée, du musicien Darius Milhaud et du pilote Nissim de Camondo. En 1946, la famille Bloch (d’origine juive) prend le nom de Dassault puis, en 1950, se convertit au catholicisme. Selun Médiapart : « Au plan international Dassault était plus discret,il ne voulait pas se brouiller avec d’éventuels clients étrangers. Que son cœur ait penché vers Israël plutôt que vers le Qatar, rien n’est évident ». Le groupe Dassault, c’est aujourd’hui plusieurs filiales : Dassault Aviation, le fabricant des Rafale et des Falcon, qui compte 11 800 salariés en France et est par ailleurs actionnaire à 25 %

du groupe d’électronique et de défense Thales ; Dassault Falcon Jet, qui commercialise les avions d’affaires en Amérique, en Asie et dans le Pacifique (2 400 salariés) ; Dassault Falcon Service, pour la location d’avions d’affaires (600 salariés) ; une participation de 41 % dans le géant des logiciels Dassault Systems (3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires) ; le groupe Le Figaro (520 millions d’euros de chiffre d’affaires) ; ou encore, entre autres, la maison d’enchères Artcurial (212 millions d’euros). Olivier Dassault : « La Famille Dassault a perdu un grand-père, un père, un mari mais c’est tout un groupe qui pleure sa disparition. Il aimait ses salariés comme s’ils étaient ses propres enfants. Il savait récompenser le travail et les mérites avec notamment la participation aux résultats de l’entreprise. Je pense à ma mère, à mes frères et sœur, à mes enfants, j’ai aussi à cœur de remercier tous les amis et membres du groupe qui m’ont adressé des messages de condoléances dans ce moment de peine. La France perd un grand industriel, un visionnaire, qui a su continuer à développer ce fleuron aéronautique et technologique dans les pas de son père, mon grand-père, Marcel Dassault. Mon père était acharné au travail, parce qu’il souhaitait produire le meilleur. En politique, dans l’entreprise comme dans ses relations familiales , il a

toujours été soucieux du travail bien fait. Je suis fier de son parcours et de l’enseignement qu’il nous a laissé !… Merci du fond du cœur à toutes et tous pour vos marques d’affection ». LE MONDE (COPYRIGHTS) : Mort de Serge Dassault  : une succession sous surveillance. A 80 ans, Charles Edelstenne prend les commandes de la holding familiale. Il aura pour mission d’éviter toute secousse au sein d’un groupe stratégique pour l’industrie française et la défense nationale. Du premier au dernier jour, la vie de Serge Dassault aura été placée sous le signe des aéronefs. L’industriel français de 93 ans, fils du fondateur du groupe Dassault, est décédé lundi 28 mai alors que s’ouvrait le salon Ebace de Genève consacré à l’aviation d’affaires. C’est là que Charles Edelstenne, son bras droit, a appris sa disparition. A 80 ans, ce dernier se retrouve de facto aux commandes d’un empire familial présent dans l’aéronautique à travers Dassault Aviation (Rafale, Falcon), l’édition de logiciels (Dassault Systèmes), les médias (Le Figaro), en passant par les vignobles (Château Dassault) et les ventes aux enchères (Artcurial). Sa mission : éviter toute secousse au sein d’un groupe stratégique pour l’industrie française et la défense nationale.

Jusqu’au bout, l’ancien sénateur a tenu à travailler. Il a été victime d’une défaillance cardiaque dans son bureau du rond-point des Champs-Elysées. Le 8 mars, il assistait encore à la présentation des résultats annuels de l’avionneur sur la péniche ancrée face au siège de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). L’âge avançant, il avait toutefois organisé, voilà quatre ans, en juillet 2014, le processus de sa succession. Il avait alors désigné Charles Edelstenne pour le remplacer « automatiquement », et ce « en cas de vacance de la présidence de GIMD [Groupe industriel Marcel Dassault, la holding du groupe] pour quelque motif que ce soit ». www.lemonde.fr


ISRAËL

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Des mots qui disent tout du mode de vie israélien… « Taïm ! Metsouyan ! » Les Israéliennes sont très affectueuses entre elles : elles se donnent du « mami ! » (« ma chérie ! ») et du « ma koreh ? » (« comment ça va ? ») à tout bout de champ et se font tout plein de neshikot (bisous). Lorsqu’elles s’enfilent un frozen yogurt, le casse-dalle des filles tout le temps au régime (donc pas moi), elles s’exclament « Taïm ! Metsouyan ! » (« Bon, Excellent ! »). Et elles hurlent comme des flipettes dégénérées (donc moi aussi) lorsqu’elle voient des jukim, ces énormes et dégoûtants cafards israéliens. En revanche, sli’ha, toda et bévakacha (pardon, merci et s’il vous plaît) ne font pas vraiment partie du vocabulaire des Israéliens qui considèrent ces politesses comme une perte de temps. Ils préfèrent interrompre brutalement leur interlocuteur d’un « MA PITOM ? » tonitruant (« c’est n’importe quoi, qu’est-ce que ça veut dire ?! »)

si l’autre s’est embourbé dans une combina, une magouille (l’autre sport national en Israël). Il y a des mots tellement représentatifs du mode de vie israélien qu’on les utilise tels quels même entre francophones : je ne vais plus à l’épicerie ou au supermarché, je fais mes courses à la makolet ou au souper. Dans mon armoire qui déborde, c’est n’est plus le bordel, mais le balagan. And so on… Lorsque je donne mon adresse mail aux locaux, j’ai appris à dire strudel au lieu de « arobase ». D’après les israéliens, c’est parce que la forme du @ fait penser à ce petit gâteau enroulé. Bon, j’ai eu un peu de mal au début à dire « anna-strudel-moncul.com », mais je m’y suis faite. https://uneanneeatelaviv.wordpress.com

A Tel-Aviv, les animaleries croissent sans cesse Israël, terre promise pour les animaux ?

Roman Abramovich visite StoreDot à Herzliya

Le vendredi matin à Tel Aviv, c’est mignonnitude à tous les étages. Sur la rue George Hamelekh, au niveau du Gan Meir, le refuge municipal organise sa puppy parade hebdomadaire : tous les chiots et chiens sont de sortie, disponibles pour être caressés, promenés… et pourquoi pas, adoptés. Comme dans beaucoup de pays méditerranéens, on compte un nombre impressionnant de chats sauvages dans les rues. Pas farouches pour deux sous, ils se laissent souvent approcher et caresser. Bien que non domestiqués, ils n’ont que l’embarras du choix pour manger : presque systématiquement, les habitants du quartier laissent de la nourriture pour eux et c’est l’open bar sur les croquettes. C’est assez drôle de voir que chaque animal a son tas de croquettes attribué ; on voit souvent

cinq ou six félins manger côte à côte en bonne intelligence. Côté canin, c’est la fête aussi : en Israël, et plus particulièrement à Tel Aviv, j’ai été frappé par le nombre de chiens domestiques. Le samedi, à la plage, près d’une personne sur deux promène un clébard ! D’après le site de la municipalité, il y aurait plus de 20.000 chiens et une soixantaine de parcs dédiés répartis à travers la ville. Les commerçants ont bien compris le filon. Les animaleries et les boutiques d’accessoires pour bébêtes poilues se sont multipliées ces dernières années. Dans les environs de mon appart’, il y a quatre magasins de ce genre à moins de 10 minutes de marche ! Ainsi que de nombreux stands dédiés aux animaux sur le Shouk Hacarmel, avec les traditionnels nonos, balles qui couinent et vêtements kitsch… https://uneanneeatelaviv.wordpress.com

Mahané Yehuda, c’est coloré, chaleureux, vibrant. Le Mamilla Mall

Le citoyen israélien le plus riche a vu la ligne de production pilote de la société, qui développe la technologie de la batterie ultra-rapide pour les voitures et les smartphones. Lors de sa première journée complète en tant que citoyen israélien, Roman Abramovich a visité les bureaux de Herzliya du développeur de technologie de batterie ultra-rapide israélien à base de lithium-ion StoreDot cet après-midi. La page Facebook de la société présente un message à 14 heures disant « Un visiteur important dans notre ligne de production pilote aujourd’hui Roman Abramovich » avec une photo du milliardaire russo-israélien. Abramovich, le citoyen le plus riche d’Israël, est l’un des principaux investisseurs de la société à travers sa société d’investissement britannique

Millhouse Capital. StoreDot a développé une technologie permettant une recharge ultra-rapide pour les marchés mobiles et industriels. La société prévoit actuellement la première vente de ses batteries flash pour smartphones d’ici 2019. Grâce à cette technologie, StoreDot développe également un nouveau type de batterie de voiture électrique qui visera à atteindre une expérience de recharge comparable au temps passé à recharger une batterie traditionnelle. voiture. La semaine dernière, StoreDot a annoncé un investissement de 20 millions de dollars et un partenariat stratégique avec BP, le premier investissement de cette société en Israël. Source : Globes

A. JERUSALEM SHOUK. Le marché de Mahané Yehuda attire tout autant les locaux que les touristes. Les quelques 250 vendeurs proposent des fruits, des légumes, du poisson, de la viande, des épices, des vins… Mais aussi des vêtements, des produits pour la maison et des articles religieux. Un joyeux bric-à-brac, qui brasse près de 200.000 visiteurs par semaine, et ce depuis la fin du 19e siècle. Mahané Yehuda, c’est coloré, chaleureux, vibrant. C’est bourdonnant de cris et de vie. Les immigrants Kurdes vendent aux côtés des hassidim à papillotes et grands chapeaux. les hippies débarqués de Californie font leur shopping au coude-à-coude avec les moines arméniens, les Arabes israéliens, les falachas éthiopiens… On s’y perd et on s’y sent bien. B. CENTRE COMMERCIAL. Me voilà prête à explorer le Mamilla Mall, un centre commercial à ciel ouvert. Située dans le quartier de Mamilla – qui date du 19e siècle –, cette grande avenue commerçante s’étend sur 120.000 m², de

la porte de Jaffa à la Cité de David. Le projet a suscité beaucoup d’objections, tant au niveau religieux qu’environnemental – il empiète sur les excavations archéologiques à côté de la porte de Jaffa. Il a néanmoins réussi à conserver la dimension historique du quartier : les magasins sont tous installés dans les bâtiments en pierre du 19e siècle, rénovés ou réhabilités. Ouvert depuis 2007, le Mamilla Mall rassemble de nombreuses grandes chaînes sur sa promenade extérieure ainsi que dans une section intérieure sur deux étages. On y trouve essentiellement des boutiques de cosmétiques et de faschieune, mais aussi des galeries d’art, des boutiques de souvenirs, un cinéma IMAX… Les familles les plus aisées de Jérusalem s’y rendent pour faire leur shopping tout en profitant des performances des musiciens de rue, ou des expos d’art contemporain hors les murs. https://uneanneeatelaviv.wordpress.com



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Une vraie culture de la street food. Avaler du couscous tout en marchant !

Debout dans la rue, d’une main dans les transports, sur un coin de table d’un bouiboui minuscule… Les Israéliens mangent à peu près 24h sur 24 et dans les lieux les plus incongrus. Ils ont une vraie culture de la street food. Pour Shira, étudiante à TAU, « le falafel n’est jamais aussi bon que quand je le mange debout ! ». Et c’est valable pour toutes sortes de nourritures : « A l’université, je croise des gens qui croquent dans leur demi-pastèque debout entre deux cours, qui boivent à même le pot de yaourt… Une fois, j’ai même vu quelqu’un avaler du couscous tout en marchant ! » Le nombre impressionnant d’échoppes « take away » à Tel Aviv semble confirmer ce nomadisme alimentaire. Mais il y a aussi énormément de « vrais » restaurants, et tout autant de super-

marchés et d’épiceries de quartier (les fameuses makolet). Les centres commerciaux proposent des allées à part, exclusivement consacrées aux fast-food et aux restaus. A l’aéroport de Tel Aviv Ben Gourion, il y a même une galerie au nom hautement évocateur de « Food Gate ». Un nom pareil, ça me fait rêver. La nourriture est partout dans la ville. Et tout le temps : les restaurants servent en continu du midi jusqu’au soir, les supérettes restent ouvertes jusqu’à 1h du matin pour la plupart… « On grignote un peu toute la journée », admet Shira. Le concept du « 3 repas par jour », les israéliens ne connaissent pas vraiment. De même que se poser autour d’une table, très peu pour eux. A une exception près : le Shabat. https://uneanneeatelaviv.wordpress.com

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Un pays où règne la junk food. Bisslis et Bambas

Le règne de la junk food. On commence avec l’institution israélienne : les Bambas. C’est un snack à la cacahouète, ça ressemble à des Curly, mais en plus épais, plus gras et d’un jaune délicieusement chimique. Les Israéliens en avalent à toute heure du jour et de la nuit. En plus, c’est du snack intergénérationnel : les gamins en reçoivent un sachet pour le goûter, les étudiants en engouffrent en guise de dîner, les parents ajoutent toujours un paquet de Bambas à leur table de Shabat et les ieuv’ sans dents n’ont pas de problème à mastiquer car ça fond dans la bouche. Devant le succès de ce snack, la marque Osem l’a décliné en version sucrée : meet the Bambas fourrés au chocolat,

à la fraise… C’est encore plus chimique que la version salé, et absolument dégueu. Tout aussi typique mais moins répandu, les Bisslis. Des biscuits apéros aux formes variées au goût « falafel » ou « barbecue », mais qui n’ont pas d’équivalent en France. On les retrouve aussi sur toutes les tables israéliennes ; ils font le bonheur des adeptes de salé comme moi. Paradoxalement, si les Israéliens sont les rois des snacks apéros, ils ne sont pas très « chips ». Il faut lutter pour trouver un pauvre paquet de chips nature parmi toutes les variétés de Bambas et de Bissli. https://uneanneeatelaviv.wordpress.com


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Une centrale Des sites de constructions israéliens black-listés par la Chine suite a des accidents mortels géothermique: l’énergie naturelle au service de l’environnement Le député israélien Miki Zohar du parti au pouvoir Likoud a fait appel à un comité parlementaire israélien pour demander une discussion urgente sur le refus de la Chine d’approuver les allocations de travailleurs chinois pour les chantiers de construction à Jérusalem.

La Chine a commencé à mettre sur la liste noire des sites de construction israéliens spécifiques à la suite d’une série d’accidents de travail mortels, a déclaré un responsable de l’Etat israélien dans une interview sous couvert d’anonymat.

Découverte : turbines et centrales d’énergie renouvelée Conçu par : Yéhouda BRONITZKI Société: ORMAT TECHNOLOGIES Tout a commencé par la découverte d’une technologie unique en son genre développée par Yéhouda BRONITZKI dans un laboratoire israélien de physique dans les années 1960 et qui continue de servir de base à la plupart des produits de la société qui ont été développés par la suite, parmi lesquels: une centrale d’énergie solaire, une unité de puissance à basse intensité alimentée en gaz pour environnements isolés et bien entendu ce qui a été la percée de la société ORMAT, les unités de station géothermiques. ORMAT a construit à travers le monde des dizaines de stations géothermiques qui exploitent l’eau chaude et la vapeur extraites des profondeurs de la terre grâce à la technologie particulière qu’elle a développé qui permet la production d’une électricité propre sans combustion, sans émanation de gaz à effet de serre, et sans aucune dépendance climatique. La société est considérée comme le leader mondial, accaparant plus de 80% des parts de marché en matière de centrale géothermique binaire. Cette innovation sera présentée à l’exposition gratuite et ouverte à tous: « ISRAEL@ LIGHTS » , le 6 et 8 Juin au Grand Palais. Vous pouvez dès à présent vous inscrire et visionner le programme (exposants et intervenants) via le lien ci-dessous : www.israelights.org

Le 7 mai, Chen Zhong, un citoyen chinois de 38 ans, est mort après avoir chuté d’un échafaudage de 20 pieds de haut sur un chantier de construction à Jérusalem. En 2017, la Chine a accepté d’affecter 20 000 travailleurs de la construction qualifiés en Israël. L’accord concernait 6 000 travailleurs, dont seulement 2 500 travaillent actuellement en Israël, selon le responsable de l’Etat israélien. Quelques centaines de travailleurs de la construction venant de Chine arrivent en Israël chaque mois, a indiqué le responsable.

Selon l’accord actuel avec les autorités israéliennes, les citoyens chinois peuvent commencer à travailler sur des sites israéliens seulement après que les missions individuelles ont été approuvées par l’ambassade de Chine à Tel-Aviv. Jusqu’à présent, toutes les demandes concernant des sites en Cisjordanie et à Jérusalem ont été refusées, mais ces dernières semaines, les demandes concernant des sociétés immobilières avec un taux élevé d’accidents sont également refusées, a indiqué le responsable israélien. Source : israelValley & Calcalist


POLITIQUE

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Mazel Tov! Un nouvel accord de libre-échange Le Premier Ministre israélien en élargi entre le Canada et Israël Allemagne et en France du 4 au 6 juin sons d’agenda intérieur lié au travail gouvernemental ». M. Philippe devait notamment inaugurer au côté de M. Netanyahu le 1er juin à Jérusalem la saison croisée France-Israël, une manifestation destinée à stimuler les relations culturelles et scientifiques entre les deux pays.

Un nouvel accord de libre-échange élargi entre le Canada et Israël a été signé. L’accord initial entre le Canada et Israël était en place depuis janvier 1997. En 2017, les échanges commerciaux entre les deux pays étaient évalués à environ 1,7 milliard $. Les négociations pour mettre à jour l’entente avaient commencé sous la gouvernement de l’ancien premier ministre Stephen Harper en 2014 et ont été complétées sous les libéraux de Justin Trudeau. La nouvelle entente maintient une disposition requérant que les marchandises provenant de la Cisjordanie soient étiquetées comme provenant d’Israël – et ce, même si le Canada ne reconnaît pas que le pays contrôle ce territoire, qui est occupé depuis 1967. Selon l’accord, «Israël» fait référence à tout territoire où les lois douanières du pays s’appliquent. LeMinistre Canadien Champagne a

M. Netanyahu s’était entretenu le 16 mai au téléphone avec le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, selon son bureau.

assuré que la nouvelle entente respectait le droit international. «C’est un enjeu simple. Dans le droit international, la façon dont un territoire est défini est le territoire physique où les lois douanières s’appliquent», a-t-il expliqué.

Ces discussions avaient eu lieu deux jours après l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem.

«Nous croyons que la détermination de l’Agence canadienne d’inspection des aliments est raisonnable et acceptable», a-t-il ajouté. «Nous apprendrons de vous et mettrons en place un (chapitre sur l’égalité des sexes dans nos prochaines ententes de libre-échange», a déclaré Eli Cohen lors de l’événement. «Cette entente que nous signons comprend plus de 2000 produits sans taxe dans les secteurs alimentaire et de l’agriculture», a-t-il précisé. L’entente élargit l’accès aux marchés pour les deux pays et inclut des chapitres sur de nouveaux enjeux, dont le commerce en ligne et la propriété intellectuelle. Source : lapresse.ca

Benjamin Netanyahu se rendra en Allemagne et en France du 4 au 6 juin, a indiqué dimanche son bureau dans un communiqué. Aucun détail n’a été donné sur son programme. Le premier ministre français Edouard Philippe avait annulé le 23 mai un déplacement en Israël prévu les 31 mai et 1er juin, invoquant « des rai-

Le Premier ministre israélien avait affirmé au téléphone à M. Macron qu’Israël « défendra ses intérêts en matière de sécurité ». L’Etat hébreu accuse le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle Gaza, de s’être servi de la mobilisation palestinienne pour couvrir des tentatives d’attaques contre Israël. L’annulation de l’accord nucléaire avec l’Iran par le président américain Donald Trump, une décision critiquée par l’Allemagne et la France mais qui a réjoui Israël, devrait être également au menu des discussions. Source Le Figaro



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