Israël Actualités n°481

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GRATUIT - Numéro 481 - Edition du 13 Juin 2018 au 19 Juin 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 13 Juin 2018 au 19 Juin 2018

La politique de la terre brûlée

Après les foules hurlantes déchaînées, tentant de percer la frontière, les pneus brûlés noyant la région dans les fumées toxiques, les tirs de rockets, voilà que le Hamas propose à ses disciples de jouer aux cerfs-volants, histoire de faire la guerre en mode ludique. Ce sont donc des objets volants identifiés et enflammés que les terroristes envoient vers Israël. Le Sud du pays, a fortiori les zones les plus difficiles d’accès (comme nous l’explique en exclusivité Robert Zbili, président du KKL France, dans un entretien à lire dans ce numéro), est la proie des incendies initiés par les terroristes palestiniens. Comme à leur habitude, les Occidentaux, médias ou politiques, toujours prompts à accuser Israël de bain de sang ou d’abus de force, détournent la tête lorsque les torts vont à la partie adverse. C’est bien connu, le « combattant de la liberté » est autorisé à brûler la terre d’Israël. Quitte à mettre le feu à un ou deux gosses en prime. Après tout, ce ne sont que des Israéliens… L’excuse d’ailleurs est déjà prête : les flammes volantes ne seraient que des ballons gonflés à l’hélium qui explosent en touchant le sol. Affrontés aux chars de Tsahal, on est encore dans une rhétorique de David contre Goliath ! L’Europe, par sa médiatisation distordue du jeu malsain que joue le Hamas, avec sa population

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

comme avec Israël, est d’une injustice qui révolte. Un jour peut-être elle comprendra son erreur. Mais nous en sommes encore loin… En attendant, des champs d’agriculteurs , des réserves naturelles, des plantations d’arbres, des milliers de dounam de terres partent en fumée.... Le feu est aux portes des localités qui se situent à proximité de la bande Gaza, des Moshav, des Kibboutz sont eux aussi sous la menaces de ces cerfs-volants... Le coût de cette destruction se compte en dizaines de millions de shekels... Destruction de + 25 000 Hectares déjà partis en fumée ! Destruction de la faune sauvage ! Destruction de réserves naturelles ! Destruction de terres agricoles ! Pire, nous apprenons aujourd’hui, à l’heure où j’écris ces lignes, que les cerfs-volants lancés sont maintenant équipés de bombes, prêtes à exploser en touchant terre. L’une d’elle a été interceptée dans une cour d’école ! Que dira l’Europe cette fois-ci ? Un pétard mouillé, un jeu sans danger ? Au jeu des justifications tirées par les cheveux et des mensonges éhontés, on attend le palmarès. Réponse la semaine prochaine… Am Israël Haï ! Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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Viriles mais correctes. C’est la nature des relations entre Macron et Netanyahou

Viriles mais correctes. C’est la nature des relations entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou. On sait que le Premier ministre israélien, qui était ce mardi à Paris pour lancer avec le président français la saison France Israël – quatre cents événements sur les thèmes de la culture, de l’économie, de la science et de l’innovation organisés conjointement dans les deux pays durant cinq mois – ne s’est jamais privé de parler avec rudesse de la France. En particulier lorsqu’il jugeait ses dirigeants coupables de négligence envers la montée de l’antisémitisme.

sident à l’Elysée. Pomme de discorde, le statut de Jérusalem, alors que Donald Trump s’apprêtait à annoncer le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem et le processus de paix avec les Palestiniens.

De son côté, Emmanuel Macron n’a jamais voulu déroger avec l’Israélien à ce langage franc et direct qu’il affectionne. Les deux hommes commencent d’ailleurs à bien se connaître : ils se sont rencontrés mardi pour la quatrième fois. La première fut à l’occasion du 75e anniversaire de la rafle du Vel d’hiv, le 16 juillet 2017. Le chef de l’Etat avait alors prononcé un discours important, empreint d’émotion.

Paris avait vite fait remarquer que les éléments exposés par le chef du gouvernement israélien étaient déjà connus et ne concernaient que des activités passées de l’Iran. A l’Elysée on s’attend cette fois – non sans une pointe de délectation – à ce que Netanyahou s’enferre à nouveau dans sa démonstration. Par quoi remplacer l’accord, demandent surtout avec insistance les Français pour lesquels seul le cadre actuel permet d’exercer une surveillance sur l’Iran à travers l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) ?

Mais leur dernière rencontre, le 10 décembre 2017 à Paris, avait été marquée par un tête à tête tendu d’une demi-heure dans le bureau du pré-

Depuis, l’ampleur des désaccords n’a fait que croître. Netanyahou a applaudi à deux mains la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Il avait lui-même convoqué une conférence de presse à grand spectacle le 30 avril pour prouver que l’Iran mentait sur son programme nucléaire.

Source : Libération (Copyrights)

Le 14 juin, l’ambassade Russe en Israël organise à Jérusalem sa fête nationale L’ambassade russe en Israël organisera sa réception annuelle donnée à l’occasion du Jour de la Russie (Fête de la Souveraineté de la Fédération de Russie) à Jérusalem, un clin d’oeil à la reconnaissance récente par Moscou de la partie occidentale de la ville comme capitale de l’Etat juif. Le nouvel ambassadeur russe Anatoly Viktorov a convié ses invités à une réception, le 14 juin, qui se déroulera au jardin de Serguei – un complexe historique du quartier de Jérusalem connu sous de mission russe de Jérusalem, que les autorités israéliennes ont cédé il y a une décennie à la Russie dans un geste de bonne volonté. timesofisrael.com


À LA UNE

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E. Macron : La contribution des Juifs à la civilisation et le miracle israélien

L’entretien en tête à tête entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a eu lieu. Les deux hommes ont donné une conférence de presse détaillée qui comme lundi à Berlin avec Angela Merkel, a confirmé leurs points d’accord tout comme leurs divergences. Le courant passait de manière visible entre les deux hommes. Sur l’accord avec l’Iran, Emmanuel Macron a rappelé: “Mes amis en Europe et moi-même pensons qu’il faut préserver cet accord sur le nucléaire tout en nous estimant inquiets de l’action de l’Iran au Moyen-Orient”. Le président français a affirmé qu’il faut « préserver l’accord parce qu’il est bon et qu’il aide à préserver la stabilité”, et de l’autre, qu’il faut lui rajouter plusieurs piliers tels que l’hégémonie iranienne dans la région et le programme balistique, sachant que ces problèmes existaient déjà au moment où l’accord a été négocié et signé. De son côté, le Premier ministre israélien a rappelé: “La plus grande menace pour le monde serait un Iran doté de l’arme nucléaire aux mains de ce régime. C’est le moment d’exercer un maximum de pressions sur les Iraniens”. Binyamin Netanyahou a rajouté: “Rassurez-vous, je n’ai pas demandé au président Macron de retirer la France de l’accord avec l’Iran…puisque cet accord va tomber de lui-même par le biais du fonctionnement de l’économie”. Le Premier ministre faisait allusion à l’annonce faite mardi par le groupe français Peugeot-PSA qu’il cesse ses activités en Iran, comme l’a fait le groupe Total récemment. Sur la présence iranienne en Syrie, le Premier ministre a dit: “Notre position sur cette question est partagée par plusieurs pays arabes qui se sentent également menacés par l’Iran. Pour nous, la condition sin qua non d’une restauration de la Syrie est le départ de toutes les troupes iraniennes et leurs alliées chiites du territoire syrien”. En revanche, le désaccord a été bien plus palpable concernant les récents événements dans la région, notamment le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem et les provocations du Hamas le long de la clôture de sécurité. Le président français a rappelé la position traditionnelle de la France en faveur de la solution de deux Etats dont chacun aurait Jérusalem comme capitale. Macron : “La France ne peut pas aujourd’hui reconnaître unilatéralement l’Etat de Palestine car ce serait perçu comme une réaction

à une autre décision unilatérale, celle du transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Or, comme on l’a vu ces dernières semaines, ce genre de décisions unilatérales créent de la violence”. Emmanuel Macron a “condamné les violences commises envers les civils, y compris la violence du Hamas” ce qui équivaut à persister que ce sont d’innocents et pacifiques civils qui se ruent sur la clôture de sécurité, tentent de pénétrer en territoire israélien et lancent des centaines de cerfs-volants incendiaires en direction du d’Israël.

Extraordinaire dispositif de sécurité de Netanyahou à Paris. Aucun incident

“J’ai dit au Premier ministre Netanyahou que je suis inquiet des événements de ces dernières semaines à la frontière avec Gaza qui mettent en péril le processus de paix”, également dit le président français. Binyamin Netanyahou lui a répondu: “Ce ne sont pas des manifestations pacifiques mais des émeutes violentes. Le Hamas place délibérément ses femmes et ses enfants en première ligne en espérant qu’ils soient touchés, et en même temps, les terroristes tirent aveuglément des roquettes sur des populations civiles du côté israélien. Il ne s’agit pas de ‘citoyens’ innocents et la réalité n’est pas celle qui est racontée ici. Nous défendrons notre droit de nous protéger”. Après cette conférence de presse, les deux dirigeants et leurs épouses se sont rendus au Grand Palais où les attendait près de deux-mille invités, pour l’inauguration de la Saison croisée France-Israël qui se déroulera durant six mois, simultanément en France et en Israël. Il s’agit d’une idée qui avait déjà été lancée par François Hollande en 2013 puis un peu oubliée. Durant ces six mois, des centaines de manifestations culturelles et artistiques ainsi que des expositions sur des thèmes scientifiques et technologiques se dérouleront dans une cinquantaine de villes, en France et en Israël avec pour thème principal l’innovation. Lors des discours des deux dirigeants à cette soirée, les sujets politiques, et surtout ceux qui fâchent, ont été absents et Binyamin Netanyahou et Emmanuel Macron ont produit un discours particulièrement chaleureux l’un envers l’autre, et l’en envers le pays de l’autre. Le président Macron y a notamment fait l’éloge de la contribution des Juifs à la civilisation et à la société française ainsi que du “miracle israélien” et il a mis en exergue l’apport prodigieux de l’Etat d’Israël à l’humanité dans de nombreux domaines. LPH

Le Premier Ministre israélien était entouré lors de son séjour à Paris d’un nombre très impressionnant de gardes du corps. IsraelValley ne peut par révéler le dispositif de sécurité ultra-secret de Netanyahou à Paris. Il suffit cependant de lire ci-dessous un article sur sa sécurité à New-York.

Cipriani, l’un des restaurants les plus huppés de la ville. Avant son arrivée, le restaurant a été passé au peigne fin par 20 agents de sécurité, puis lorsque le Premier ministre lui-même est arrivé, il était accompagné de 20 autres agents, a indiqué le New York Post.

A SAVOIR. En marge de la rencontre entre Macron et Netanyahou, quelques centaines de personnes ont défilé à Paris, Marseille, Lille et Lyon pour dénoncer la visite du Premier ministre israélien. Dans la capitale, environ 300 personnes se sont rassemblées dans le calme à proximité des Invalides, munis de drapeaux palestiniens et de drapeaux de l’association Solidarité France Palestine. La manifestation à Paris était sous contrôle des services de sécurité Français. Le Premier Ministre israélien était entouré d’un nombre très impressionnant de gardes

Le restaurant peut accueillir seulement une centaine de convives, de sorte que l’entourage de Netanyahu a pris beaucoup d’espace – sans parler des autres agents discrètement placés et de ceux pas si discrètement placés dans le restaurant, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le dîner paisible de Sara et Bibi a été interrompu lorsque le Premier ministre a eu besoin de se rendre aux toilettes. Les toilettes étaient à quelques mètres, dans l’hôtel Sherry-Netherland qui se situe à côté, et, conscient des risques d’aller aux toilettes seul, ses agents de sécurité hyper vigilants savaient ce qu’ils avaient à faire.

UNE IDEE DE LA SECURITE DE BIBI. Times of Israel : « New York a eu l’occasion d’avoir un aperçu de l’important dispositif de sécurité accompagnant le Premier ministre Benjamin Netanyahu mardi, lorsque le Premier ministre a répondu à l’appel de la nature accompagné de 20 gardes du corps. Netanyahu est sorti dîner avec sa femme, Sara, au restaurant Harry

« Environ 20 agents de sécurité se sont levés avec Bibi et quelques-uns sont entrés dans les toilettes avec lui. Un des agents a gardé la porte et le reste s’est aligné en se tenant les bras pour former une barricade humaine pour que personne ne puisse entrer dans les toilettes ou même s’en approcher, a relaté un témoin au Post. Il doit être l’homme le plus protégé du monde en ce moment. »


À LA UNE

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France-Israël. Le Premier ministre Face à Netanyahou à Paris, Macron Netanyahu a rencontré Bruno Le Maire s’engage à être en Israël en 2018

Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a rencontré le mercredi 6 juin 2018, au ministère de l’Economie et des Finances, le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Selon (1) : « À la suite de la réunion, ils ont organisé un petit déjeuner de travail commun avec les principaux dirigeants d’entreprises françaises. Parmi les secteurs représentés figuraient les télécommunications, les transports, l’aviation, les sports, la défense et la technologie. Extrait des déclarations de Benyamin Netanyahu : «Merci, Monsieur le Ministre, je vous remercie pour votre amitié et pour votre déclaration claire sur l’opposition au boycott des produits israéliens. J’ai parlé à Erich Schmidt de Google, que je rencontre régulièrement ainsi que d’autres qui mènent la grande révolution technologique dans le monde. Et je lui ai demandé, Alors, n’êtesvous pas concerné par le boycott d’Israël ? Et il a répondu : « Boycotter Israël ? Je devrais me boycotter moi-même ? C’est là (en Israël) que la technologie de pointe se développe. Il y a seulement deux centres… Dans certaines régions, Israël est plus important que la Silicon Valley. Et les endroits où j’investis, c’est-à-dire

les technologies de l’information de pointe, ne peuvent pas se permettre de le faire (boycotter Israël). C’est inconcevable.« Cela marque un énorme changement aujourd’hui en Israël. Exemple, le Japon. Les entreprises japonaises, pendant des années, ne sont pas venues en Israël. Je suis allé au Japon et M. Shinzo Abe est venu récemment à mon invitation. L’ampleur de l’investissement japonais en Israël a augmenté de 20 fois. Pas du double, ni du triple, de 20 fois en trois ans ! Et la même chose se passe dans les investissements israéliens… Aucun domaine ne peut échapper aux technologies. L’idée de high-tech et de low-tech est en train de disparaître. Pas partout, mais dans de nombreux domaines. De nouveaux marchés sont créés. L’hypothèse économique traditionnelle, si vous avez une demande ou une offre qui produit de la demande, une demande qui produit de l’approvisionnement, tout cela est vrai. Mais l’innovation crée des exigences entièrement nouvelles. L’innovation crée des industries entièrement nouvelles et révolutionne les anciennes industries. » Source (1) : israelscienceinfo.com

Hier soir les 2000 personnes qui étaient au Grand Palais n’ont pas été vraiment surpris d’apprendre de la bouche même du Président Emmanuel Macron qu’il sera bien en Israël avec Brigitte Macron cette année. Sachant que tout est possible entre les deux pays (récemment le Premier ministre français a annulé son voyage officiel dans l’Etat Hébreu), cette annonce n’est pas passée inaperçue. Selon (1) : « La Saison France-Israël 2018 s’est ouverte mardi au Grand Palais à Paris à l’occasion de l’exposition Israël@lights, qui a été inaugurée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et par le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre israélien a commencé son allocution en se référant à la culture française, notamment au journaliste et écrivain Emile Zola, qui avait écrit l’article « J’accuse » en 1898 dans le but de dénoncer l’antisémitisme en France. Il a ensuite rappelé

que l’Etat d’Israël a été fondé il y a 70 ans sur des valeurs qui sont semblables aux valeurs françaises: « liberté, égalité et fraternité », soulignant les principes démocratiques de l’Etat hébreu, la diversité de sa société et sa solidarité de même que l’aide que le pays apporte aux autres nations dans le monde. « Je suis convaincu que cette paix (avec les nations que nous aidons dans le monde, ndlr) va s’étendre à d’autre pays arabes et jusqu’aux Palestiniens », a assuré le Premier ministre. « Grâce aux technologies et à l’innovation, nous pouvons changer le monde. Il faut conjuguer nos talents pour bâtir un meilleur avenir pour tous », a-t-il ajouté. Le président français Emmanuel Macron a pour sa part a répondu à M. Netanyahou en déclarant que « je sais ce que notre République doit à l’engagement de citoyens juifs au travers le temps ». « Notre République ne serait pas la même et ne pourrait continuer à être la même sans les Juifs de France et le dialogue permanent avec Israël », a-t-il ajouté. La Saison France-Israël résonnera dans une cinquantaine de villes en France et une vingtaine de villes en Israël autour de thèmes variés tels que l’innovation, les sciences, l’économie, le théâtre, la danse, l’art contemporain, la musique, l’éducation, le cinéma, le design, le livre et le débat d’idées. Cette exposition multi-sensorielle, organisée par l’Ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin-Noun et son équipe en partenariat avec la Chambre de Commerce France-Israël et son Président Monsieur Henri Cukierman, propose un parcours qui permet de découvrir de nombreux domaines de l’innovation israélienne. Ces domaines se déclinent de l’agriculture à la médecine, de l’énergie au « cyber », en passant par la science spatiale. Grâce à une scénographie qui mêlera écrans, maquettes ou encore colonnes numériques, les visiteurs pourront découvrir 70 ans d’innovations israéliennes du 6 au 8 juin 2018. Parmi les innovations les plus remarquables, on peut compter « ReWalk » qui aide les personnes paraplégiques à marcher, « Watergen » qui fabrique de l’eau à partir de l’air ou encore « Pillcam » une caméra-capsule permettant de grands progrès dans le diagnostic des maladies. En outre, des inventions du passé – comme la création de la tomate cerise, développée dans les laboratoires israéliens pour ses avantages économiques, environnementaux et culinaires – seront également présentées ». (1) i24News


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Question à Denis Charbit. Comment Macron est-il perçu en Israël ?

Le politologue israélien Denis Charbit*, professeur à l’Open University d’Israël, à Raanana, analyse la manière dont le président français est perçu par les Israéliens. L’EXPRESS : Comment le président Emmanuel Macron est-il perçu en Israël ? Denis Charbit : Comme un novateur et un rénovateur. Les Israéliens avaient beaucoup apprécié Nicolas Sarkozy et s’étaient sentis en affinité avec son personnage. Avec Hollande, il y a eu un rapprochement politique, mais la personne du président est restée plus effacée. Macron aimante l’opinion israélienne par sa jeunesse, son dynamisme et son volontarisme. Il a réussi à introduire une rupture très positive dans la perception de l’action présidentielle, en la rendant bien moins guindée. Le président sait « aller au peuple », en évitant la langue protocolaire, comme il l’a montré récemment de façon très expressive lors d’une visite en Afrique. Du point de vue israélien, ces traits de franchise et ce style direct du président français n’éliminent pas la perception d’un différend aigu sur certains dossiers, et prioritairement sur le dossier nucléaire iranien… Naturellement ! Le volet des relations bilatérales et des relations stratégiques donne lieu à des sentiments plus mêlés ainsi qu’à une perception plus nuancée de l’action de Macron. Une irritation est perceptible en Israël vis-à-vis de la position française traditionnelle (qui était restée dans un jeu jusqu’ici assez figé). Dans la conjoncture actuelle où Netanyahu a le vent en poupe, et où l’alliance israélo-américaine n’a jamais été aussi florissante, avec l’apothéose de l’abrogation du traité sur l’Iran, le chef de l’exécutif israélien entend bien convaincre les alliés de se retrouver derrière la ligne défendue par Trump. Si Netanyahu ne réussit pas à convaincre Macron de se rallier à la ligne de Trump, le président français risque-t-il d’avoir une image brouillée, écornée dans l’opinion israélienne ?

C’est possible… Netanyahu a déclaré hier à Paris que l’option militaire était sur la table, avec l’espoir d’infléchir la position française et d’empêcher la mise en place d’une négociation à deux vitesses. Historiquement, sous l’ère Hollande notamment, la position de la France concernant l’Iran a toujours été assez proche des inquiétudes israéliennes. Les milieux diplomatiques en Israël éprouvent d’ailleurs une frustration. Pourquoi ? Car ils ne sont pas loin de penser que, sur le fond, Macron est, comme Netanyahu, très lucide sur l’Iran, sur le danger qu’il représente, qu’il sait que le maintien de l’accord ne permettra pas d’obtenir quoi que ce soit de Téhéran, et qu’en définitive son dissentiment avec Israël ne porte véritablement que sur les questions de méthode.

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Macron reste-t-il considéré comme un allié sûr et indéfectible d’Israël ? L’allié sûr et indéfectible, pour les Israéliens, ce sont les Etats-Unis de Donald Trump. Mais Macron a « la cote ». Il a du crédit parce qu’il est perçu comme empathique. On retrouve là aussi un point commun de Macron avec Nicolas Sarkozy. C’est-à-dire ? A la différence de Jacques Chirac, on sait en Israël que votre président admire l’épopée israélienne, qu’il a maintes occasions de célébrer comme « start-up nation ». Il m’est revenu que, dans un dîner à la résidence de l’ambassadeur, Macron, qui était alors ministre de l’Economie de François Hollande, nous avait déclaré : « Avec les Israéliens, malgré les différends, nous partageons une langue commune. » Comme François Mitterrand, Macron est sensible au temps long, à celui de l’histoire de France mais aussi à celui de l’épopée juive. C’est très apprécié en Israël, et cela rend dérisoires les commentaires d’une partie de la communauté francophone qui n’a pas les bons référents et les bons réflexes pour comprendre ce qui arrive.

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La plus haute tour de Tel Aviv reçoit l’approbation finale

La plus grande tour de bureaux d’Israël a été approuvée. La Commission de planification et de construction du district de Tel Aviv, à l’Administration de la planification, a rejeté aujourd’hui les objections et a donné son approbation finale à un plan de construction de la tour Bein Arim de 100 étages. Le site appartenant à la municipalité de Tel Aviv est situé au coeur du quartier d’affaires métropolitain entre la rue Shefa Tal à Givatayim, la rue Jabotinsky à Ramat Gan et la sortie de l’autoroute Ayalon, près de la gare de Savidor.

Le PDG de Wizz Air: « Israël bloque l’Open Skies »

Josef Varadi dit que le gouvernement cède aux pressions israéliennes pour empêcher l’ouverture de Wizz Air dans la base de Tel Aviv, rapporte Yediot Ahronot. Le PDG de Wizz Air, Josef Varadi, a déclaré que le gouvernement israélien contrecarre le plan d’expansion des opérations en Israël en empêchant la création d’une base de l’aéroport Ben Gourion, rapporte le journal « Yediot Ahronot ». S’exprimant lors d’une cérémonie pour recevoir le 100e avion de ligne du transporteur à croissance rapide, M. Varadi a déclaré: «Nous avons déjà eu des discussions avec le gouvernement depuis longtemps, mais nous n’allons pas vraiment de l’avant. Varadi a déclaré que l’Open Skies israélien n’est pas une solution complète.

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Wizz Air, fondée en 2003, exploite 600 lignes avec 141 destinations dans 44 pays. L’entreprise exploite 19 routes entre Israël et 10 pays européens, ce qui rend le transporteur étranger desservant le plus grand nombre de destinations en provenance d’Israël. L’aéroport Ben Gurion près de Tel Aviv et l’aéroport Ovda dans le sud d’Israël. « Israël est un marché important et très important pour nous », a déclaré Varadi, « mais la logistique est très problématique. » Les vols proviennent de destinations d’Europe centrale, ce qui est très important pour nos opérations. Tel Aviv. » Source : Globes

Le building comprend 120 000 mètres carrés d’espace principal pour les bureaux, les hôtels, le commerce et l’espace public. En plus de la tour, deux bâtiments publics de six étages se-

ront construits à proximité. La municipalité de Tel Aviv définira des utilisations pour ces deux bâtiments à l’avenir. On croit que la municipalité de Tel-Aviv lancera bientôt un appel d’offres pour commercialiser le terrain aux promoteurs. En raison de la portée du projet et du fait que la plupart de ses utilisations sont destinées aux bureaux et aux hôtels, les grandes sociétés orientées vers des bureaux tels que Azrieli Group Ltd., Amot Investments Ltd. et Nitsba Holdings Ltd. devrait s’intéresser à l’appel d’offres, ainsi qu’à la coopération entre les sociétés immobilières productrices de revenus et les acteurs de l’hôtellerie. Source : israelValley & Globes

En Israël les femmes gagnent 31,9 % de moins que leurs collègues masculins

La Fondation du Prix Genesis(1) attribuera la somme totale d’un million de dollars à des organisations s’engageant en faveur des droits des femmes. Les organisations à but non lucratif œuvrant pour l’égalité des sexes, les droits des femmes et le pouvoir d’action des femmes peuvent s’inscrire et participer au concours ouvert par la Fondation. « Au cours des cinq dernières années, la Fondation du Prix Genesis a fait œuvre de pionnière pour identifier les problèmes sociaux importants tant en Israël que dans l’ensemble du monde juif. Nous sommes heureux de pouvoir exercer

une véritable influence sur l’amélioration de la vie des jeunes filles et des femmes israéliennes » a déclaré Dafna Jackson, responsable de la Fondation Kahn qui coopère avec la Fondation Genesis. Les femmes israéliennes gagnent en moyenne 31,9 pour cent de moins que leurs collègues masculins. Un tiers seulement des postes de cadres et de direction sont occupés par des femmes qui sont notamment désavantagées dans les communautés arabes et ultra-orthodoxes du pays. http://israelentreleslignes.com


À LA UNE

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Jewel : un an de succès pour le réseau des femmes entrepreneuses ! Le gala Jewel récompensant les meilleures entrepreneuses de l’année se tiendra le 18 juin prochain au cercle Foch, à Paris. Lancé par deux chefs d’entreprises énergiques et motivées, ce réseau offre à toutes les femmes juives désireuses d’être actrices de leur propre destin professionnel une chance, une bienveillance et un incroyable booster de notoriété et de succès. Portrait des deux fondatrices…

Elles sont amies et inséparables, ont presque 20 ans d’écart et sont totalement complémentaires. Et c’est cela qui fait leur force. Ensemble, Dorith Elbaz et Brigitte Tubiana ont lancé un diamant dont même elles avaient du mal à imaginer la portée. « Je suis Présidente du FCE-Paris, le réseau Femmes chefs d’entreprises, issu du MEDEF », souligne Dorith Elbaz. Femme de rabbin, mère de 4 enfants, cette jolie trentenaire est aussi juge prudhommale et fondatrice de sa propre société de cadeaux clients à destination des professionnels, les Créations Dor ! Femme indépendante mais profondément respectueuse du judaïsme et de ses principes (et pour cause, en tant que femme de rabbin), elle pense sincèrement que le respect d’un judaïsme orthodoxe n’est pas un frein à l’épanouissement professionnel. Bienveillance et soutien du réseau C’est à l’issue d’une conférence du réseau FCE, à laquelle elle invite Brigitte Tubiana, formatrice et coach, à prendre la parole, que les deux femmes échangent sur la nécessité d’un tel support adressé spécifiquement aux femmes juives. Avec deux mots d’ordre : soutien du réseau et bienveillance des unes par rapport aux autres ! Et ça marche : « Nous avons eu tout de suite un franc succès, souligne Brigitte Tubiana. A 58 ans, cette coach, créatrice de la société Etre & Entreprendre, aussi souriante que volubile accueille chaque nouvelle membre avec chaleur et enthousiasme. Divorcée, maman de deux grands enfants, dont l’aînée, Léa, 23 ans est atteinte du syndrome de Down, elle a appris, par le biais des embûches que lui a tendues la vie que « la joie vient après l’épreuve ». Il lui en reste cette étonnante capacité à transformer chaque événement, chaque incidence personnelle ou professionnelle en force et c’est ce qu’elle enseigne à ceux qui la consultent dans le cadre de formations en entreprise ou dans la sphère privée. Un réseau qui rend les hommes jaloux ! Au cours de l’année écoulée, l’une comme

l’autre ont tout donné à Jewel, elles comptent aujourd’hui plusieurs centaines de femmes intéressées par leurs événements (forum, gala, soirée), leurs actions militantes (pour le droit des agounot, par exemple), mais aussi leurs ateliers networking permettant à chaque adhérente de présenter son activité, se créer un réseau de partenaires ou de clients mais aussi faire profiter les autres d’un éclairage bienvenu sur leurs domaines de compétences exclusives. La semaine dernière c’était Johanna, community manager et créatrice de Hashtags & Emojiis, qui au court d’un petit-déjeuner coloré, présentait les bases de son métier et proposait ses services : « J’aime l’échange, la découverte des problématiques des autres femmes, souligne cette dernière. Ce réseau est indéniablement ce qui manquait à toutes les femmes juives désireuses d’être actrices de leur vie professionnelle », note cette maman divorcée de deux enfants et de deux belles-filles ados. Et elles sont nombreuses dans la communauté juive : enfants en bas âge, activité originale, respect de la casherout et du rythme juif de la semaine obligent souvent les femmes à faire l’impasse sur le salariat classique en France. L’indépendance et l’entrepreneuriat individuel leur offrent souvent des possibilités de s’épanouir et de faire le métier qu’elles aiment à temps partiel ou temps complet ! « C’est cette créativité, cette motivation qui seront récompensées au cercle Foch, lundi 18 juin, lors des Jewel Awards. La chef d’entreprise ou professionnelle gagnante partira avec une dotation de 2000 euros. Et plein de perspectives et de clientes potentielles pour la suite ! « Au point que même les hommes commencent à nous envier », glisse en souriant une adhérente. On veut bien la croire ! Soirée des trophées féminins Jewel’s Awards Night, au Cercle Foch, 33 avenue Foch 75016 le 18 juin à partir de 19 H. Public féminin et sur réservation au 07 67 07 71 87

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Foot Argentine-Israël. Lionel Messi ne sera pas en direct au Kotel à Jérusalem

Le match amical Israël-Argentine, prévu samedi à Jérusalem, a été annulé, a annoncé mardi l’ambassade d’Israël en Argentine, donnant comme motif des menaces contre le capitaine argentin Lionel Messi qui devait se rendre au Kotel à Jérusalem.

Smile! 300 réfugiés soudanais en Israël ont reçu une réponse positive

Selon (1) : « Les Palestiniens avaient dénoncé la tenue de cette rencontre dans la ville sainte, alors que les tensions à Gaza ont été exacerbées par l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem. « L’ambassade d’Israël communique avec regret la suspension du match entre les sélections d’Israël et d’Argentine », déplorant « les menaces et provocations dirigées contre Lionel Messi, qui ont logiquement suscité la crainte de ses pairs ». « Finalement, nous avons pu faire ce qu’il convenait. D’abord la santé et le sens commun. Nous croyons que le mieux était de ne pas y aller », avait déclaré un peu plus tôt l’attaquant Gonzalo Higuain. Les Argentins ne voulaient pas jouer « D’après ce que je sais, les joueurs de la sélection ne souhaiteraient pas jouer le match », avait déclaré le ministre argentin des Affaires étrangères Jorge Faurie, interrogé à Washington en marge d’une réunion de l’Organisation des Etats américains (OEA). « Même le sélectionneur a demandé qu’il n’y ait pas d’autre rencontre

et que la sélection se concentre sur le premier match en Russie, le 16 juin », a-t-il ajouté en référence à Jorge Sampaoli, opposé depuis le premier instant à cette rencontre. Pour le ministre, « la campagne qui est devenue virale dans les médias, de menaces aux joueurs, de maillots avec du sang, des menaces à des proches » a également pesé dans la balance. Mardi, le président de la Fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, avait demandé à Lionel Messi de ne pas participer au match, appelant à « brûler » ses maillots s’il jouait. L’Argentine devait toucher un gros chèque La polémique avait enflé mardi, après que des opposants à la rencontre ont brandi des maillots argentins tachés de sang, en marge d’un entraînement de la sélection à Barcelone. « Messi, ne joue pas », ont crié des manifestants au bord du terrain d’entraînement. D’après la presse argentine, la fédération argentine devait recevoir, en fonction de la participation de Messi, un cachet de 2 à 3 millions de dollars pour l’escale à Jérusalem, sur le chemin de Moscou. Il s’agissait du dernier match de préparation de l’Argentine, dont Messi est le capitaine, avant la Coupe du monde en Russie, que l’albiceleste débutera contre l’Islande le 16 juin, dans le groupe D ». (1) 20minutes.fr

Israël entre dans le marché mondial du cannabis estimé à $50 milliards

Après avoir inclus la culture de cannabis médical dans le secteur agricole, Israël devrait rapidement commencer à exporter son cannabis médical. La décision avait été prise en août dernier par un comité interministériel composé des Ministres de la Santé et des Finances.

Sur les quelque 2500 réfugiés en provenance du Soudan qui attendent depuis des années une décision des autorités israéliennes concernant leur demande d’asile 300 ont reçu une réponse positive : ils peuvent pour l’instant rester dans le pays. Les Africains originaires du Darfour (1), de la région Nouba et de la province An-Nil al-azraq sont donc autorisés à travailler en Israël où ils bénéficieront des prestations sociales et de l’assurance maladie. De plus, ils pourront sortir du pays et y revenir. On ignore selon quels critères les 300 réfugiés ont joui de ce droit et pour

quelle raison ce statut n’a pas été conféré à tous les réfugiés soudanais. Selon le gouvernement, la décision a également été impactée par le fait que depuis avril dernier les demandeurs d’asile ne peuvent être plus être renvoyés contre leur gré dans des pays tiers. L’Ouganda et le Rwanda, pays tiers dans lesquels Israël voulait renvoyer notamment les réfugiés soudanais et érythréens, refusent dorénavant de les accepter. Source : http://israelentreleslignes.com

wSelon israelscienceinfo.com : »Les projections financières estiment les revenus de l’export entre 260 millions et plus d’1 milliard de dollars. Pour le moment, le pays n’exporte que de la technologie médicale pour le cannabis, mais pas la plante elle-même. Israël se positionne déjà comme le pays leader sur la recherche sur le cannabis et les technologies de santé, attirant des investissements internationaux (plus de 100 millions de dollars l’an dernier) en plus de se positionner comme un exportateur de cannabis médical. Les premières recherches datent des années 1960, lorsque le Pr Raphaël Mechoulam et son équipe ont découvert

le THC (delta-9-tétrahydrocannabinol).

Avec un marché mondial du cannabis estimé à 50 milliards dollars d’ici à 2025, le gouvernement israélien ouvre les vannes de l’industrie nationale afin de cultiver un cannabis médical de qualité et efficace, au sein d’une chaîne de production aussi fiable, de la culture à la distribution en passant par la transformation du produit. Actuellement, environ 120 études ont lieu en Israël, dont des essais cliniques sur les effets du cannabis sur l’autisme, l’épilepsie, le psoriasis ou les acouphènes. Plus de 500 entreprises israéliennes ont postulé pour décrocher des licences de culture, de transformation ou d’exportation de produits à base de cannabis ». Source : israelscienceinfo.com


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Le boss de Facebook, Mark Zuckerberg écoute une star de la musique hassidique

le compte du fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg sur l’application musicale Spotify, a présenté publiquement les artistes qu’il avait récemment sélectionnés et a révélé de façon surprenante qu’il écoutait aussi des chanteurs haredi (orthodoxes) plus ou moins connus, le premier étant Avraham Fried, considéré comme la star de la musique hassidique, qui a récemment repris quelques œuvres israéliennes assez célèbres. Le deuxième chanteur orthodoxe apparu dans la playlist de Zuckerberg est Yosef Moshe Kahana, un comique vivant à Jérusalem. Kahana a produit une série d’albums dans lesquels les plus grands chanteurs haredi interprètent des chansons anciennes. Les albums ont connu une grande réussite en raison de expérience de Kahana dans la reprise moderne de chansons anciennes. Une enquête menée par Israel Hayom afin de vérifier s’il s’agissait bel et bien de Mark Zuckerberg a révélé qu’il y avait plus de dix comptes du même nom, mais a trouvé qu’il s’agissait fort probablement du véritable compte du fondateur du célèbre réseau social. La photo qui apparaît, identique à celle qui est distribuée à son nom dans les communiqués de presse, ainsi que le nombre d’adeptes de la playlist, indique qu’il s’agit de Zuckerberg lui-même. La plus grande partie de la playlist de Zuckerberg est assez standard. Il aime écouter Rihanna, J-Z, Taylor Swift, Green Day, Nirvana etc. Grâce à Spotify, différentes recommandations peuvent être faites ainsi que des propositions à aimer de nouveaux styles, on ne peut par conséquent pas

savoir s’il écoute régulièrement des chanteurs haredim. Zuckerberg, qui n’est pas un Juif particulièrement religieux, est marié à une femme nonjuive, et ses enfants ne sont pas juifs. « Je n’ai pas grandi en tant que Juif, et puis j’ai traversé une période dans laquelle je doutais de certaines choses », a-t-il déclaré à Facebook. « Maintenant, je crois que la religion est très importante. » Mark Zuckerberg a été récemment photographié célébrant des fêtes juives avec sa famille. Ainsi, il est vu tenant sa fille Max à côté des bougies de Shabbat et lui donnant une coupe kiddush qui appartient à sa famille depuis cent ans. Sur une autre photo, il semble préparer des gâteaux appelés oreilles d’Haman. Il a dit une fois qu’il avait l’habitude de dire la prière de « Mi Cheberakh » à sa fille chaque fois qu’il l’endormait, et de prier chaque fois qu’il faisait face à un grand défi. Dans le passé, il a également déclaré à un journal juif qu’il était né grâce à la bénédiction du Rabbi de Loubavitch. Pendant la distribution des dollars, son père a demandé au Rabbi de le bénir, et ce dernier a accepté à la condition qu’il éduque son fils au judaïsme. « Dès qu’un juif accomplit une mitsva, il se connecte au réseau social mondial de tous les Juifs », a déclaré le Rabbi, qui a demandé au père de donner le dollar à son fils lorsqu’il atteindrait ses 13 ans, l’âge de l’éducation aux mitsvot, et de lui raconter l’histoire. Source : Israel HaYom

Chelsea. L’israélien Abramovich suspend ses plans de $1,3 milliard Ayant immigré en Israël, Roman Abramovich a signalé qu’il pourrait rompre ses liens avec le club anglais de football Chelsea. Le club de football de Chelsea a annoncé aujourd’hui qu’il avait suspendu son nouveau projet de stade. Le club a ajouté laconiquement qu ‘ »aucun autre travail de conception et de planification préalable à la construction ne se produira.Le club n’a pas de calendrier pour réexaminer sa décision. Cette décision a été prise en raison du climat d’investissement défavorable actuel ».

pendant les deux derniers mois.

Aucun autre détail n’a été fourni pour expliquer pourquoi le plan grandiose de 1,3 milliard de dollars pour démolir le stade existant et construire le stade le plus cher d’Europe avec 60 000 sièges sur le même site a été suspendu. Cependant, les médias britanniques ont rapidement fait le lien entre le plan et l’impasse actuelle dans laquelle le propriétaire du club Roman Abramovich s’est vu refuser un visa sur son passeport russe, de sorte qu’il n’a pas pu entrer au Royaume-Uni

Plus tôt cette semaine, Abramovich a immigré en Israël et devrait passer plus de temps à Tel Aviv où il a acheté une maison pour 100 millions de NIS en 2015. Avec un passeport israélien, Abramovich sera autorisé à entrer en Grande-Bretagne en tant que touriste mais le gouvernement britannique a signalé qu’il ne serait pas autorisé à travailler.

Par ailleurs, le « Jerusalem Post » a rapporté que des sources proches d’Abramovich ont déclaré qu’il avait retiré sa demande de visa britannique. Le visa avait été « retardé » dans le cadre de la discussion diplomatique entre la Grande-Bretagne et la Russie sur l’empoisonnement de l’ancien agent double Sergei Skripal et de sa fille Yulia dans la ville anglaise de Salisbury plus tôt cette année. Les deux ont depuis récupéré.

Source : israelValley & Globes


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Le « Mouvement pour la promotion de la mode en Israël » est en colère

Les fabricants israéliens de vêtements ont organisé des manifestations à Tel Aviv, au cours desquelles ils ont distribué gratuitement 20 000 vêtements au public amassés en une énorme pile de vêtements.

La violence à l’encontre des femmes n’est pas rare en Terre Sainte

Derrière la protestation se trouvent des membres du Mouvement pour la promotion de la mode en Israël, qui représente quelque 150 fabricants locaux de textiles et de mode. Les employés de l’industrie s’opposent à la politique fiscale du gouvernement, prétendant qu’elle détruit l’industrie de la mode en Israël. Les fabricants pointent du doigt le ministre des Finances Moshe Kahlon sous le slogan « Kahlon a détruit toutes nos entreprises ». Les membres du mouvement soulèvent deux demandes principales:

Une étude réalisée par l’Université Ben Gourion du Néguev montre que la violence à l’encontre des femmes n’est pas un phénomène rare en Terre Sainte. D’après cette étude en effet, la première du genre réalisée au niveau national, quelque 40 pour cent des femmes entre 16 et 48 ans ont déjà subi des violences physiques, psychiques et/ou verbales de la part de leur partenaire ou conjoint. Ce chiffre correspond plus ou moins aux résultats d’enquêtes similaires menées en Allemagne. Il ressort de l’étude israélienne que toutes les couches de population sont affectées par la violence, même si les chiffres sont légèrement supérieurs dans les familles socialement défavorisées. Chez les femmes arabes israéliennes, 11 pour cent ont mentionné des violences physiques et 50 pour cent des violences psychiques, verbales ou socio-économiques. Chez les juives is-

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raéliennes, 2 pour cent ont signalé des violences physiques, 19 pour cent des violences verbales ou psychiques et 16 pour cent des violences socio-économiques. Au sein de la communauté arabe, la violence conjugale semble aller de pair avec le degré de religiosité. Par ailleurs, les familles vivant dans un environnement urbain sont davantage touchées par la violence. D’après les universitaires Dr Nihaya Daoud et Prof. Ilana Shoham-Vardi de l’Université Ben Gourion du Néguev, la violence domestique entraîne des problèmes de santé tels que dépression post-partum, troubles de l’anxiété ainsi que fausses couches ou naissances prématurées. Les deux scientifiques ont reproché au système de santé de faire pratiquement l’impasse sur ce facteur de la violence. http://israelentreleslignes.com

Imposition de droits de douane sur l’importation de vêtements en provenance de Chine, ce qui donnera au fabricant local la possibilité d’une concurrence loyale, ou alternativement, entraînera une réduction tarifaire mutuelle. En d’autres termes, les pays dans lesquels Israël n’impose pas de droits de douane sur les marchandises qui y sont fabriquées suivront un cours parallèle et ne percevront pas de droits de douane sur les marchandises qui leur sont exportées d’Israël. Selon les fabricants, dans une telle situation, ils pourraient être compétitifs avec la Chine et exporter des biens en raison des bas salaires de l’Autorité palestinienne. Le mouvement présente des données selon lesquelles les pays européens ont une taxe hagana de 12%, au Canada et en Australie de 18% et aux Etats-Unis entre 17% à 33%. Une exonération de la TVA, similaire à l’exemption accordée pour l’achat de vêtements en ligne sur des sites internationaux, jusqu’à 75 $. « Entre 40 et 50 fabricants ont fermé en six mois – donnez-nous de l’espoir »

Daniel Elharar, propriétaire d’une chaîne de mode et initiateur de la manifestation, a déclaré dans une interview accordée à Ynet que « la situation est grave pour nous, les importateurs ont le problème de la TVA, celle que Kahlon peut aussi baisser. En passant, ce n’est pas seulement 75 $, tout le monde sait qu’ils partagent des paquets, et qu’il n’y a aucune application. « Dans tous les pays du monde occidental, il y a aussi un devoir de défense, parce que le sujet de la TVA a abaissé la taxe Hagana, de sorte qu’un fabricant israélien doit concurrencer les marchandises chinoises, les marchandises subventionnées et un fabricant qui ne paie pas la TVA. Le ministre Kahlon a simplement abaissé la taxe Hagana pour plaire aux importateurs. « Nous sommes une industrie de 5000 personnes », a poursuivi Elharar. «Nous travaillons dans l’Autorité palestinienne, ils cousent là-bas, il y a près de 20 000 personnes qui travaillent pour nous. Le coût de la vie est aussi de sauver 400 soldats de la police des frontières à la frontière. « Le ministre ne nous parle pas, nous crions encore et encore et Shai Babbad, le directeur général du ministère des Finances, nous avoue ouvertement qu’il y a de la discrimination ici et ils ne savent tout simplement pas comment la réparer, parce que c’est politique. » Elharar a averti dans une interview que l’industrie est sur le point de s’effondrer: « Chaque semaine, un autre fabricant ferme. Nous étions 200 ans il y a 6 mois, et nous sommes 150 maintenant. Quelque chose comme 40 ou 50 fabricants ont fermé ces 6 derniers mois. Le public ne comprend pas qu’il y a des fabricants, il ne croit pas qu’il y a des fabricants. Kahlon ne croit pas non plus qu’il existe des fabricants – ce qui est le pire. » Source : Ynet


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Israël, pays leader dans le domaine de l’insémination artificielle

Israël fait déjà partie des pays leaders dans le domaine de l’insémination artificielle. Un groupe de chercheurs de l’Université Ben Gourion du Néguev vient de développer un traitement susceptible d’apporter une aide très efficace aux hommes et aux femmes ayant des problèmes de fertilité. Aux extrémités des chromosomes se trouvent des télomères, morceaux d’ADN non codant, qui influent sur la durée de vie des cellules. Avec l’âge et suite à des pathologies diverses, ces télomères peuvent se raccourcir d’où un risque d’infertilité. « Les télomères sont, en quelque sorte, notre horloge biologique » a expliqué à Times of Israel le docteur Ora Horovitz, vice-présidente de BGN Technologies, firme technologique de

l’Université. « Si nous parvenons à développer une préparation pour prévenir ce raccourcissement, nous créerons un produit anti-âge. Dans le cas de maladies dégénératives, on pourrait même faire disparaître cette dégénérescence ». L’équipe de recherche de l’Université vient de développer la technologie adéquate. Les premiers tests sur la souris sont positifs. Pour les sujets stériles, le traitement nécessaire consisterait à accélérer le développement des ovocytes et l’ovulation. De plus, le traitement protègerait les ovaires des radiations et améliorerait par là sensiblement la fertilité des personnes atteintes d’un cancer et traitées par radiothérapie. http://israelentreleslignes.com/

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Des milliards de shekels de dépôts étrangers quittent les banques d’Israël

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz en Israël pour une visite officielle

70 milliards de shekels de dépôts étrangers ont quitté les banques israéliennes. Les enquêtes menées par les autorités de réglementation américaines sur l’évasion fiscale par des clients étrangers de banques israéliennes ont entraîné des sorties de fonds. LA TRIBUNE. Le Trésor américain a annoncé l’adoption d’une règle administrative qui va demander aux banques, courtiers et fonds d’investissements d’enregistrer et de conserver le nom « de la personne réelle » qui possède ces comptes de société, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, plus jeune dirigeant de l’Union européenne – 31 ans – est arrivé en Israël pour une visite officielle. Il est accompagné du ministre de l’Education, de la Science te de la Recherche Heinz Fassmann ainsi que d’une délégation de trente hommes d’affaires. Il sera notamment reçu par le Premier ministre Binyamin Netanyahou et s’exprimera également lundi lors du congrès de l’organisation juive américaine American-Jewish Committee (AJC). Dans une interview qu’il avait accordée à la chaîne Aroutz 1-Kan quelques jours avant sa venue, il avait souligné que le gouvernement autrichien actuel qu’il a nommé est le plus pro-israélien qui n’ait jamais existé en Autriche. Lors de ses entretiens avec Binyamin Netanyahou, Sebastian Kurz entend également plaider la normalisation d’Israël avec le parti d’extrême-droite FPÖ (Parti de la Liberté) dirigé par Heinz-Christian Strache et qui fait partie la

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coalition gouvernementale. Depuis qu’il a pris le parti en main, en 2005, Strache a entamé un aggiornamento du FPÖ au passé pronazi et antisémite, dont l’ancien dirigeant Jörg Haider était l’un des symboles. Il a déjà effectué plusieurs séjours en Israël, s’est rendu à Yad Vashem et multiplie les déclarations très favorables à l’Etat juif. Sur un plan officieux, Heinz-Christian Strache est en contact avec des personnalités du Likoud, mais le gouvernement considère toujours officiellement ce parti et son chef comme infréquentables. C’est cela que voudrait changer le nouveau chancelier en tentant de convaincre Binyamin Netanyahou qu’une nouvelle page peut être tournée non seulement entre Israël et l’Autriche mais également entre l’Etat juif et le FPÖ, estimant que les intérêts communs, notamment le combat contre l’Islam politique, devraient peu à peu dépasser le lourd poids de l’Histoire. Source : http://www.lphinfo.com/

Les Panama Papers vont-ils permettre l’adoption d’un décret attendu de longue date ? L’administration américaine a commencé jeudi à prendre des mesures pour rendre l’immatriculation des entreprises plus transparente afin de contrer les techniques d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. Le Trésor a annoncé l’adoption d’une règle administrative qui va demander aux banques, courtiers et fonds d’investissements d’enregistrer et de conserver le nom « de la personne réelle » qui possède ces comptes de société, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. L’utilisation de sociétés écran à des fins de dissimulation d’actifs et d’évasion fiscale est sous le feu des projecteurs depuis les révélations des « Panama papers », des millions de fichiers provenant d’un cabinet fiscal panaméen qui ont mis au jour les pratiques de la finance offshore et des paradis fiscaux. Les banques ont deux ans pour se mettre en conformité Les institutions financières auront deux ans pour appliquer cette « procédure simplifiée de vigilance à l’égard de la clientèle », ont indiqué de hauts responsables du Trésor lors d’une conférence téléphonique.

Une autre série de mesures a été soumise au Congrès pour approbation soit au sein d’un amendement, soit par une nouvelle loi. Cette règle dite de vigilance est dans les tuyaux depuis 2012. Il s’agit d’obliger les banques à connaître les ayant-droits d’une société et à transmettre ces informations, le cas échéant, aux autorités. Toute personne physique ou morale possédant plus de 25% du capital d’une société devra faire l’objet d’une vérification similaire. Il s’agit aussi d’exiger des ressortissants étrangers créant des entreprises individuelles à responsabilité limitée de s’identifier auprès de l’IRS, le service fiscal américain. Pression pour ratifier des traités fiscaux internationaux Dans une lettre au Congrès, le secrétaire au Trésor Jack Lew réitère aussi ses demandes de ratification de traités fiscaux avec la Suisse et le Luxembourg qui ont été présentés aux parlementaires il y a cinq ans mais n’ont toujours pas fait l’objet d’un vote. Il redemande aussi que la loi contre l’évasion fiscale FATCA, qui exige que les banques dans les 110 pays signataires fournissent au fisc américain les noms et les informations des contribuables américains ayant un compte dans leur établissement, puisse être réciproque. « La réciprocité […] est un élément clé de toute réussite dans la stratégie pour combattre l’évasion fiscale internationale et s’assurer de la collaboration de nos partenaires étrangers à l’avenir », a reconnu Jack Lew dans sa lettre. Jusqu’ici les établissements financiers américains ne fournissent pas ce genre d’informations aux autorités étrangères, parce qu’ils ne sont pas tenus de les fournir même à leur propre administration fiscale (IRS). avec AFP et Reuters


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L’équipe d’Iran, sans chaussures Escroquerie au prospectus en pour la Coupe du monde de foot France. Le cerveau de l’affaire en fuite en Israël

Alors qu’elle affrontera le Maroc le 15 juin prochain, au lendemain du coup d’envoi de la Coupe du monde en Russie, l’équipe nationale iranienne se retrouve sans chaussures pour la compétition. L’entraîneur de l’équipe, le portugais Carlos Queiroz, a saisi la FIFA pour régler ce problème dû aux sanctions imposées par l’administration américaine, et qui semblent désormais empiéter également sur le domaine sportif. “Les joueurs s’habituent à leur équipement de sport et il n’est pas juste de les changer une semaine avant ces matches importants”, s’est indigné le sélectionneur, implorant l’organisme mondial du football de réagir. Si les maillots sont fournis par le concurrent allemand Adidas, Nike, qui a jusqu’à récemment toujours équipé les joueurs iraniens, a refusé de fournir l’Iran en chaussures pour le mondial, déclarant s’aligner sur les décisions du gouvernement américain de Donald Trump qui a imposé de nouvelles sanctions contre Téhéran. “Les sanctions signifient qu’en tant que société américaine, nous ne pouvons pas fournir de chaussures aux joueurs de l’équipe nationale iranienne pour le moment”, a écrit le service communication du géant américain du sport, dans une déclaration.

Une décision fermement condamnée par le Conseil national américano-iranien (NIAC), qui a appelé le gouvernement américain à prendre les mesures nécessaires pour régler cette “situation honteuse”.

“Les gouvernements qui importent les questions politiques dans les manifestations sportives internationales, y compris l’Iran lui-même lorsqu’il boycotte Israël, sont sujets à une protestation légitime”, a ainsi répliqué Jamal Abdi, vice-président du NIAC via un communiqué. La “Team Melli”, nom donné à la sélection nationale iranienne, “devra porter une autre marque, tandis que 60% de l’ensemble des joueurs des 32 équipes au Mondial porteront des chaussures Nike”, précise le site local spécialisé Persian football, qui a par ailleurs exprimé sa déception sur son compte Twitter: Source HuffPost Maghreb

Escroquerie aux flyers: Le cerveau de l’affaire en fuite en Israël…. Une quipe est soupçonnée d’avoir berné depuis environ un an soixante victimes à Saint-Nom-la-Bretèche, Feucherolles et dans toute la région parisienne, pour un préjudice de 344 000 €. Deux nouveaux suspects, âgés d’une vingtaine d’années, ont été mis en examen pour escroquerie en fin de semaine dernière à Versailles. Début mai, les militaires de la brigade des recherches de Saint-Germain-en-Laye avaient déjà interpellé deux hommes de 22 et 23 ans à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) suspectés d’avoir participé à cette escroquerie au prospectus. La méthode des aigrefins consistait à alimenter les boîtes aux lettres des personnes âgées avec des prospectus publicitaires et à surfacturer des travaux de plomberie ou de serrurerie. Les victimes ont payé des sommes pouvant atteindre entre 8 000 et 25 000 € pour de simples tâches qui parfois n’étaient même pas exécutées. Et pour noyer le poisson, les escrocs utilisaient des sociétés éphémères avant de transférer les fonds vers Israël. Le premier suspect arrêté est un complice du principal organisateur de l’affaire en fuite en Israël et le second un ouvrier.

Les deux hommes se sont constitués prisonniers à la gendarmerie en compagnie de leurs avocats respectifs. Me Pascal Bruelle et Me Ludovic Elbaz refusent de s’exprimer, assurant réserver leurs déclarations au juge d’instruction. Le premier suspect affirme qu’il ne faisait qu’exécuter des travaux et l’autre soutient qu’il ne faisait que répondre à des appels sur un téléphone appartenant à un autre malfaiteur. Pour l’anecdote, lors de la perquisition menée dans l’appartement du XIXe arrondissement à Paris, de cet homme de 22 ans, les gendarmes ont mis la main sur 80 000 € de tickets de PMU perdants. Source Le parisien


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Benjamin Netanyahou en croisade, en route pour l’Europe, il n’est pas question d’Israël, Israël n’a pas besoin de l’absolution du monde pour savoir ce qu’elle doit faire face aux palestiniens, donneurs de leçons, antisémites notoires dont le conflit israélo palestinien est un bon exutoire pour déverser une haine mortifère sur Israël. BDS pourvoyeur d’assassins, criminels par procuration, à écrire en lettres de feu au nom d’une ignominie falsificatrice de l’histoire, FAKE NEWS encensées par des polichinelles d’un islamo fascisant. Il est question de l’Iran, grand pourvoyeur de révolutionnaire dans le du monde, les crimes s’ajoutent aux crimes, de massacres en massacres, par milliers les victimes, d’une folie qu’anime la volonté d’être le premier état arabe à s’accaparer des esprits serviles du monde musulman. Bombe atomique, la menace permanente, d’accords tronqués par un Occident lamentablement inodore et incompétent à pouvoir réduire cette menace réelle. Benjamin Netanyahou parle de l’avenir de l’Europe ou de ce qu’il leur reste de volonté pour parer à cette invasion conflictuelle. Convaincre une Europe frileuse, voilà, le problème, croire ou ne pas croire en la menace, « that is the question » ? Le danger iranien s’impose, écoutons le numéro 1 iranien Ali Khamenei qui se refuse catégoriquement à toutes concessions et limitation du développement des missiles balistiques comme le réclament les pays européens, déclaration actée, pas question de revenir en arrière. Face à cette intransigeance, c’est une déclaration de guerre, ce refus à toutes nouvelles négociations avec l’Europe, demandeuse d’une modification « à minima » sur ce fameux accord sur le nucléaire signé en 2015. Un espace-temps relativement court, Israël parlait d’un accord de la honte, que faire lorsqu’Israël ce petit pays enclavé dans une terre hostile est le bouc émissaire du Conseil de sécurité ? Le monde va dans le sens de la vague, peu de pays à l’autorité pérenne peuvent s’élever au-dessus des diktats, les USA, la Micronésie, chercher les autres… ils sont peu nombreux voire inexistants. Il y a toujours des intérêts en jeu, des considérations économiques, des alliances, des connexions internes secrètes dont on ne répand pas la rumeur. Agitation dans les chancelleries, que faire ? Une Europe dé-

semparée coincée entre les USA et ses exigences et les sanctions envisagées et un Iran intraitable. Qu’attendions nous, que l’Iran capitule, face des excuses, les pays où règne la terreur d’état, la dictature de la peur, même l’opposition iranienne pourtant la plus européanisée d’Europe, la plus proche de nos standards occidentaux se tait, sinon la torture, le viol, les outrages physiques, la mort, se taire c’est survivre, aucun chefs d’état n’ignorent ce qui se passe dans les geôles iraniennes. Alors, notre premier ministre Benjamin Netanyahou se fait « lanceur d’alerte », mettre le doigt et la pression sur ce qui va faire mal, en terme politique « remonter les bretelles » à ces démocraties qui n’ont pas le courage de défendre leur mode de vie, leur civilisation. l’Europe doit comprendre la menace. De ces interlocuteurs, Macro, Merkel, Theresa May, une mise au point, la situation ne peut durer, elle est exponentielle si rien n’est prévu pour freiner l’Iran. La révolution iranienne s’exporte, en Afghanistan, le Hezbollah libanais frontière Nord d’Israël, en Syrie proche de nos frontières, danger imminent, au Yémen, Pakistan, dans le Sinaï, chaque espace territorial en déshérence politique est une cible pour l’implantation iranienne, les oppositions en quête de la reprise du pouvoir sont gangrenées par l’Iran. L’arrêter, trop tard, une première rencontre avec Angéla Merkel, puis celle de l’ami Emmanuel Macron liée entre autre à l’inauguration de la saison croisée FRANCE ISRAEL et de Theresa May, la question Iranienne, menace pour un occident passif, aveugle, dont la priorité est de trouver un compromis, tout en voulant rester dans le cadre de l’accord, une prise de risque fragile qu’est l’incertitude de remédier à une situation délicate, la pression américaine pose problème. Actuellement tout est en renégociation, cet accord néfaste a été précipité et désiré par un Obama d’une naïveté déconcertante, déconnecté du vrai visage des Ayatollahs, sans connaissance des réalités du terrain. Une des failles d’un pouvoir est l’obsession, pour ne pas dire la « VANITE » de laisser un NOM dans l’histoire, un geste, une empreinte de fin de règne du président le plus charismatique de la planète sans pour autant avoir été le plus compètent. On aime les belles images, sourire, famille, un couple plus photogénique que sincère l’élégance, le fair play qui ne cachait pas sa haine d’Israël et une sérieuse antipathie à l’égard de Benjamin

Netanyahou. Sous couvert de la fin des sanctions en contrepartie de la fin présumé du programme nucléaire iranien, une morale de dupe » du donnant donnant » et des investissements lourds en compensation. Humiliation, l’Europe s’entête à voir des démocraties dans le monde arabe, déjà, nous avons perdu tout contrôle avec des pays lors de la « révolution du jasmin » et nous revenons à la case départ, pas de honte, ni excuse tout au plus une erreur. Trump, preuves à l’appui à démontrer la supercherie iranienne, dévoilé par les documents que les services secrets israéliens ont récupéré. Ali Khamenei dit « c’est un rêve qui ne se réalisera pas ! » Pragmatisme d’état, affronter le roi dollar, la Maison Blanche et l’imprévisible Trump dans un poker menteur ou il excelle, le jeu en vaut-il la chandelle ? Les exécutifs de notre Europe ne doivent pas avoir des nuits faciles, s’affrontent dans nos pays une fronde « populiste » très significative des carences institutionnelles. Veut-on vraiment écouter Benjamin Netanyahou leur parler de la menace iranienne ? Un « léger » durcissement de la position européenne face à Téhéran, Paris, Berlin, Londres, le diagnostic est exact, mais des divergences existent sur les moyens d’y remédier. Benjamin Netanyahou prévient « la décision iranienne sur l’enrichissement d’uranium vise à détruire Israël », c’est un leit motiv récurrent quand il s’agit d’Israël, en fait c’est toute la région, le monde, l’Iran travaille sur des missiles balistiques dont la puissance pourrait atteindre les grandes capitales du monde, silence accablant de nos dirigeants, mais est-ce une réalité ou un cauchemar envisageable ? Ali Khamenei « exclut toute concession sur les missiles », c’est clair et net ! Benjamin Netanyahou considère la République Islamique comme « une menace directe pour Israël », premier rempart à une guerre, à l’Europe et aux autres pays signataires de convaincre Téhéran de rester dans ce cadre infléchi de nature à rassurer le monde. Y va-t-il une chance raisonnable de se faire entendre ? Benjamin Netanyahou sera-t-il questionné sur l’attitude « disproportionnée « à la frontière de Gaza, », bien qu’ami avec Macron l’amitié ne déroge pas de certains droits lorsqu’ils enfreignent les règles en vigueur. Macron, » a exprimé son inquiétude légitime contre toute forme de violence à l’égard des civils ». Rassurant « il ne reconnaitra pas l’état Palestinien avant un règlement définitif du conflit » .Les opinions sont formatés, toutes ces années d’imprécations anti Israël ne peut en aucune façon changer le regard sur Israël, une imagerie primaire sur un pays qui se défend pour survivre. En accusation, Israël aurait contrevenu aux lois qui régissent des droits de l’homme, une considération vue par une Europe complaisante et pourtant complice du Hamas, il faut le savoir, en lui octroyant des subsides, l’Europe a trahi ses citoyens à défaut d’employer ces sommes à régler certains de nos problèmes sociétaux, attribution de subside financier pour une économie criminelle connue qui devient armement et favorise la corruption des leaders, pauvre peuple palestinien réduit à la misère et à la colère, sait-il qu’il est doublement trahi et par ses maitres et par ceux qui les subventionnent ? La responsabilité retombe sur l’état hébreu, une hypocrisie de plus ! Israël se défend pour sa survie et la sécurité de ces citoyens, impardonnable, pour ces «états allègrement mortifères lorsqu’il est question des juifs, et ils se doivent de recevoir un Benjamin Netanyahou honni de toute la classe politique, le pourfendeur des terroristes du Hamas jugé comme un criminel de guerre. Benjamin Netanyahou, vient comme un « porteur d’alerte »l’Iran d’Aman est dangereux à plus ou moins brève échéance, le recevoir s’apparente à donner un quitus moral à

l’action des forces de sécurité d’Israël lors des manifestations de la « marche du retour » sur la bande de Gaza. La vanité de l’Occident est de se croire infaillible, tant de nations piochent sur des résolutions inadaptées aux réels problèmes et Israël arrive en fanfaronnant « méfier vous de l’Iran », il prépare le chaos dans vos démocraties chancelantes, l’Iran est le véritable danger potentiel de la région et qui touchera l’UE ou ce qu’il en restera. Angéla Merkel élude le message « l’influence préoccupante des activités régionales de Téhéran ». Tous en sont conscients, ils n’en saisissent pas l’ampleur ! Benjamin Netanyahou lui a dit« Un manque de fermeté face à l’Iran entrainerait une guerre de religion en Syrie et un afflux conséquents de réfugiés vers l’Allemagne, en majorité sunnite ». Un effet dévastateur pour nos sociétés au risque d’une rébellion civile comme en Italie, une déferlante telle qu’elle prendrait d’assaut nos frontières. Angéla Merkel concède le risque, mais après ? L’Orient est plein de cette phraséologie de fin de monde, une sémantique de l’exagération et de la peur, tel le guide suprême iranien, du haut de sa tribune, met en garde les européens, menace de représailles économiques, tance les USA, abreuve de menaces une Europe sans avenir dans les conditions présentes, un avant-gout prémonitoire du lent processus d’auto destruction de notre civilisation. L’Iran a « notifié à l’ONU qu’elle allait augmenter le nombre de ses centrifugeuses », les avaient-elles vraiment arrêtés ? Fanfaronnades ou promesses ? D’ici 2070, l’Islam deviendra la religion la plus répandue dans le monde, simple constat. « L’enrichissement de l’uranium, plutonium, personne ne nous empêchera de mener à bien notre programme, » le Satan américain ne nous fait pas peur, voilà ce que dit Ahmadinejad. Il a aussi promis « d’atomiser Israël » silence international, ce jour-là, les médias étaient aux abonnés absents. L’Europe n’écoute pas, ce n’est pas son problème. Cet égoïsme supra national, c’est du « chacun pour soi », et Benjamin Netanyahou reçu en ami par Macron, est-ce possible ? Cette visite tant controversée après les évènements sanglants à Gaza et l’expression « odieux, l’attitude d’Israël » reste en mémoire, amis jusqu’où ? Une rencontre pour remettre la relation en place, les fâcheries ne sont que des incidents amicaux, n’en doutons point, chacun vit de l’opinion de sa majorité. Macron voit en Israël « la nation star up » dont il a fait son modèle, l’ouverture de la saison culturelle croisée France ISRAEL dont la thématique est « les innovations technologiques israéliennes » l’inauguration s’est faite ce 5 juin au Grand Palais à l’occasion des 70 ans de l’état d’Israël. 1200 invités, le gotha de la communauté présent, retransmis sur I 24 NEWS. Benjamin Netanyahou peut parler de l’insécurité constante que subit Israël, la paix avec qui ? Quand un assaillant armé d’une hache se fraie un chemin pour tuer des israéliens et les autres armés tout aussi innocents, les cerfs-volants incendiaires, les tirs de roquettes ciblant les villages et villes proche de Gaza, ils sont déterminés à tuer des civils. Les pleurnichards professionnels qui critiquent Israël auront-ils l’honnêteté de s’excuser ». Une information dont on ne parle pas et explique cette poussée populaire qui n’a rien d’innocent, la « marche du retour » ce rêve est en fait une gigantesque manipulation de l’UNRWA. « L’UNRWA, en son temps s’était forgé sur l’illusion qu’Israël était une aberration temporaire raciste et coloniale qui disparaitrait un jour permettant aux quelques 5 millions d’Arabes palestinien de Cisjordanie de revenir en Israël et de les rassembler dans un territoire « judeinrein ». Bernard KORN BRZOZA


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Entretien avec Madame Halfon Francine, Présidente de l’Association LEV ZAHAV, LA BANQUE DU CŒUR sont malheureusement les personnes aisées d’hier. IA : Comment trouvez-vous les personnes à livrer ? FH : Nous demandons aux rabbins dans les synagogues une liste des familles en difficultés et nous recevons un nombre important de courriers, les demandes sont toujours plus nombreuses. Nous ne faisons pas d’enquêtes précises. Nous avons commencé avec 30 colis par mois nous sommes aujourd’hui à 120. IA : Quelles sont les régions distribuées ? FH : Nous livrons Paris et toutes les communes voisines, Romainville, Rosny, Orly, Choisy le Roi, Fontenay etc.…

Israël Actualités : Bonjour Francine depuis quand existe Lev Zahav et comment crée t-on une telle association ? Francine Halfon : Lev Zahav entame sa troisième année d’existence, nous avons remarqué que toutes les associations caritatives de ce genre s’occupent essentiellement de distribution alimentaire pour les principales fêtes. Avec notre ami Shlomo Barouk et mon mari nous nous posions la question» mais le reste de l’année comment finissent-ils leur fin de mois» Nous avons donc décidé de créer Lev Zahav sans savoir si nous pourrions récolter assez de fonds pour réussir cette énorme mission. IA : Comment les fonds sont collectés ? FH : C’est bien sûr beaucoup plus simple de récolter des fonds pour Rosh Hachana et Pes-

sah, mais la difficulté vient du fait de réunir des sommes pour distribuer les colis tous les mois de l’année à date fixe. Nous nous sommes transformés en mendiants des temps modernes. Nous délivrons des reçus Cerfa à tous nos donateurs, ils récupèrent 66% du don sous forme fiscale. Nous avons bien sûr des donateurs récurrents qui sont présents tous les mois Qu’HM les protègent. Tout le monde sait que donner la Tsedaka n’appauvrit personne bien au contraire. IA : Comment se passe la distribution ? FH : Depuis la création de Lev Zahav notre principale préoccupation était que les personnes ne fassent pas la queue pour récupérer leurs colis. Nous décidions donc de livrer à domicile les colis pour que tout le monde garde sa dignité. Il faut savoir que certains pauvres d’aujourd’hui

IA : Comment se passe la préparation des colis ? FH : Lev Zahav n’a aucune structure ni locaux ni personnel donc aucun frais annexe, quand nous recevons 100€ de don nous distribuons 100€ Nous sommes aidés par des fournisseurs qui nous font des remises importantes, Sans les citer, il s’agit de ELDAI, RATATOUILLE, LIDL. YARDEN par l’intermédiaire de son président Monsieur Adi Adiri qui est un vrai baal hessed (qui œuvre pour le bien) et qui fait le maximum pour nous. Et un donateur anonyme qui nous fournit tous les mois les cartons de distribution et met à notre disposition un camion de livraison. Nous faisons nos listes de produits à distribuer selon la fête ou pas et nous faisons les colis le dimanche de la distribution et vers 13h nous avons tout donné et nous n’avons pas de stock. Hormis les produits alimentaires, nous faisons des distributions à Hanouccah et Pourim de jouets pour enfants, des produits d’entretien, des

produits d’hygiène et pour les rentrées scolaires des fournitures. Nous essayons avec nos moyens d’être au plus prés de l’actualité et des besoins de chacun. Pour les fêtes nous avons des bénévoles à l’image de Rahel Msihid qui nous prépare des livres de recettes avec le déroulement de la fête. Le Beth Loubavitch de Paris nous autorise à vérifier gratuitement dans leurs locaux les mezouzot des personnes livrées. IA : Quel est l’avenir de Lev Zahav FH : Nous réalisons nos livraisons au mois par mois en rêvant d’un futur gala pour pouvoir récolter de l’argent pour pouvoir prendre un local pour pouvoir s’agrandir toujours dans le respect du prochain. Nous voulons remercier tout particulièrement nos donateurs qu’HM les protègent pour leurs engagements à faire le bien. Remercier nos bénévoles qui viennent de partout pour faire partie de la mitzvah. Ne pas oublier la synagogue Beth Chalom par son comité et son président Monsieur Richard Chetboun pour la gentillesse de nous prêter leurs locaux pour préparer les colis quand la météo n’est pas favorable. Et pour finir Les institutions Beth Menahem de Fontenay sous bois par l’intermédiaire de son président Daniel Danan pour l’accueil et le stockage dans leurs locaux. POUR AIDER LEV ZAHAV A CONTINUER MERCI D’ADRESSER VOS DONS LEV ZAHAV LA BANQUE DU CŒUR 112 AVENUE DE PARIS 94300 VINCENNES CREDIT MUTUEL CCM NOGENT SUR MARNE Code banque 10278/ Code guichet 06020 / Compte N° 00020733801 / Clé 16


À LA UNE

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Bibi à Paris !

Quand on évite les sujets qui fâchent, tout va bien!!! J’ai suivi Bibi lors des différentes interviews, je le dis, haut et fort, sans fausse modestie, Sans forfanterie, Sans parti pris, notre Premier Ministre a été remarquable. Je pensais qu’ABBA EBBAN zal Était le meilleur orateur d’Israel, Bibi est gagnant du grand Chelem. S’il y avait une cible, et qu’il devait tirer 10 ou 20 balles, elles seraient toutes au centre de la cible. Il n’a pas oublié un seul sujet lors des interviews, mais face à Emmanuel Macron, il n’a évidemment évoqué que les sujets dans lesquels Israel excelle. Du haut de leur mauvaise foi, les commentateurs ont dit que, bien qu’il se défende comm un lion, Bibi n’a pas convaincu. Ils ne me liront pas, bien sûr, mais à vous, je le dis avec fierté, laissez Bibi s’exprimer. 1,2, ou 100 fois, tôt ou tard, les masques tomberont, les mauvaises fois seront confondues. Bibi a dit : ‫ ״‬le siècle dernier nous a appris que, si quelqu’un dit, qu’il veut détruire Israël, nous le croyons. Il a également dit: Nous avançons, car nous connaissons notre passé. Compliments Monsieur le Premier Ministre.

Vous avez tenu des propos empreints de dignité. La grande classe. Le seul a nous rappeler Ben Gourion zal et Menahem Begin zal. C’est la 3 eme visite de BIBI A PARIS. Il n’a pas oublié un seul sujet lors des interviews, mais face à Emmanuel Macron, il n’a évidemment évoqué que les sujets dans lesquels Israel excelle. Du haut de leur mauvaise foi, les commentateurs ont dit que, bien qu’il se défende comm un lion, Bibi n’a pas convaincu. Ils ne me liront pas, bien sûr, mais à vous, je le dis avec fierté, laissez Bibi s’exprimer. 1,2, ou 100 fois, tôt ou tard, les masques tomberont, les mauvaises fois seront confondus. Bibi a dit : ‫ ״‬le siècle dernier nous a appris que, si quelqu’un dit, qu’il veut détruire Israël, nous le croyons. Il a également dit: Nous avançons, car nous connaissons notre passé. Ce qui, B’HM ne se peut pas! L’histoire le prouve jour après jour. René Seror

Culture croisée L’Iran Joue ! Jusqu’où ? J’aurai pu, en faisant preuve d’indulgence, dans le même esprit où l’on déguste un verre de bon vin, j’aurai pu, disais-je, savourer le discours de Macron, face à Bibi. En fait, mon plaisir aura duré, le temps de la dégustation. Aussitôt, l’Iran annonce la reprise du processus d’enrichissement de l’uranium. Réactions de l’Allemagne, la France, la Grande Bretagne, la Russie et la Chine, qui, d’une seule voix, redoutent l’escalade qui mènerait à un conflit armé. Ils ont envoyé une lettre à l’AIEA, l’Iran a répondu qu’il remettait en état de marche certaines centrifugeuses, mettant ainsi le doigt, dans un engrenage qui mènera à un conflit armé avec les États Unis, Israël et sans doute certaines monarchies du golfe.

RÉPONSE: avant l’accord, l’Iran possédait 19.000 centrifugeuses, ce qui permet d’avoir 10 tonnes d’uranium de qualité civile, pour ses centrales nucléaires. Cela leur aurait permis de produire une quantité d’uranium de qualité militaire pour fabriquer une bombe par mois, et en un an, de possèder 10 à 12 têtes. Comment ne pas imaginer qu’Israël ne craigne pas pour sa survie ? En annonçant qu’ils reprennent le programme d’enrichissement de l’uranium, l’Iran déclenche un compte à rebours, qui aboutira fatalement à une réaction d’Israel. Tout dépendra de la vitesse de réaction. L’Amerique sera désignée comme principale responsable, pour avoir dénoncé l’accord.

Israel KATZ, ministre du renseignement israélien a appelé à former une coalition.

Quelle que soit la suite, Israël doit réagir et réagira avec la longueur d’avance qu’on lui connaît.

QUESTION: Quelles sont les chances pour l’Iran de posséder l’arme nucléaire?

René Seror

Nous avons tous vu les images, nous avons écouté les discours et nul n’ignore ce qu’est « l’année culturelle croisée ». Il s’agit d’une série de manifestations organisées en France et en Israël à l’occasion des 70 ans de l’état hébreu. QUI se souvient que ce rendez-vous a été pris il y a 5 ans. Francois Hollande essayait d’être Président, Donald faisait de la télé réalité et Macron, à la banque, rêvait sans doute de la magistrature suprême. C’est donc sous Sarko que se décidait cette réunion croisée. Avant d’aller plus loin, souvenez-vous! Il y a un an, la France organisait une conférence sur la paix, sans les principaux protagonistes. 70 pays présents sans les intéressés. Ceux qui on lu « MANGECLOUS »savent de quoi je parle en disant que Jean Marc Héraut a recréé la SDN, sans le génie d’Albert COHEN. Une grande surprise partie diplomatique. En préparant cette série de manifestations, Macron et BIBI n’avaient qu’un sujet en tête: l’Iran. Pas de Gaza ni de palestiniens. La politique du quai d’Orsay consiste à faire du Macron, avant Macron! Il défend le droit d’Israel à la sécurité, en même temps, le droit des palestiniens à un état. L’histoire impose son côté

tragique et les diplomates leurs manigances. Dans le fond, toutes ces gesticulations sont une posture. Jugez plutôt! Rabbin est mort! Arafat est mort, Shimon Peres est mort! Le Roi Hussein est mort! Bill Clinton écrit des romans policiers, Obama a raté toutes ses forfanteries. Le seul témoin qui reste est BIBI. Il s’est employé à démonter le processus d’ Oslo, pièce par pièce. Oslo est mort, il reste le terrorisme islamiste, bien vivant, mais la France ne veut pas le savoir. Elle tente de revenir en première ligne sans en payer le tribut. Heureusement, il y a un pacte entre américains, israéliens et arabes pour maintenir l’Iran, la tête dans la baignoire. L’entretien d’une heure et demie entre Macron et BIBI fut certainement plus cordial que l’entretien téléphonique entre Macron et TRUMP, jugé TERRIBLE, (Prononcez à l’américaine) Laissons les se dépatouiller avec leurs taxes et surtaxes, avec leur aluminium et allons au Grand Palais a la découverte de cette culture croisée. Le monde a tant, à apprendre d’Israel. René Seror


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Partir ou rester ?

Depuis longtemps, le Consistoire a répondu à cette question et fixé sa doctrine : accompagner ceux qui ont fait le choix de l’Alyah et aider plus encore ceux qui ont fait le choix de rester. Le gala du patrimoine juif de France, organisé la semaine dernière par le Consistoire et Joël Mergui dans les salons de l’Hôtel-de-Ville, a été l’occasion d’illustrer cette vue à travers le sujet essentiel du patrimoine juif en France. Le président du Consistoire a ainsi rappelé la richesse de ce patrimoine et fait le point sur les nouveaux projets immobiliers de la communauté. Le premier ministre Edouard Philippe, invité d’honneur de cette soirée, a de son côté rappelé que le patrimoine juif appartient au patrimoine national commun de tous les Français. Faisant référence à la « Maison sublime » découverte à Rouen en 1976 et unique exemple médiéval d’une yeshiva, il a déclaré : «ces pierres ont une âme qui nous parlent de notre histoire commune». Le premier ministre a ainsi touché du doigt une réalité mal connue par nos concitoyens et pas enseignée dans nos écoles, celle d’une présence juive dans notre pays depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen-Age. Aujourd’hui, la communauté juive est confrontée à un double défi : maintenir une vie juive partout où cela est possible et développer de nouvelles structures dans les territoires où notre communauté se rassemble. C’est toute l’action menée par le Consistoire pour soutenir les communautés défavorisées - notamment dans le nord et l’est de Paris et de l’Ile-de-France – et pour construire dans le même temps de nouveaux équipements dans l’ouest de la région où se déplacent nombre de nos coreligionnaires.

De nouvelles structures verront le jour dans les prochains mois, bien sûr dans le 17ème avec l’édification du Centre Européen du Judaïsme, mais aussi dans le 16ème, avec l’Espace du Judaïsme, à Courbevoie et à Créteil, avec de nouvelles synagogues et enfin à Boulogne avec une synagogue et un centre communautaire. Aucun de ces projets ne pourraient voir le jour sans le formidable élan des dirigeants communautaires et l’important soutien financier des fidèles, qui témoignent ainsi de leur confiance dans leur avenir en France. Et notre pays a bien compris cette ambition. «Malgré les difficultés, malgré les évolutions de la démographie de la communauté juive, le Consistoire a fait le choix de ne pas fermer de lieux de culte. Et il fait mieux que cela: il les entretient, il les rénove, il les sécurise» a conclu lundi dernier le premier ministre à l’Hôtel-deVille de Paris, confirmant son soutien aux nouveaux projets de la communauté. Jack-Yves Bohbot

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Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot Bussy Saint-Georges à l’honneur Le service culturel de la ville et le comité de jumelage franco-israélien de cette ville ont proposé une semaine culturelle avec des ateliers, des expositions ou des conférences, à l’occasion du vingtième anniversaire du jumelage avec Kiryat Ekron. Félicitations au maire LR Yann Dubosc et à sa municipalité qui ont su promouvoir l’amitié en notre pays et Israël !

La flotille pro-Hamas accostera à Paris Deux des quatre bateaux pro-Hamas accosteront le 13 juin pour trois jours au Port de l’Arsenal, près de la Bastille. Partie de Copenhague, cette flotille doit faire escale dans plusieurs ports européens avant de se rendre pour Gaza afin de « dénoncer le blocus qui frappe la Palestine ». Pas de réaction des autorités françaises…

Une équipe médicale israélienne au secours du Guatemala Le gouvernement israélien a envoyé des médecins israéliens au Guatemala pour soigner les personnes blessées après la terrible éruption volcanique qu’a connu récemment ce pays. Le premier ministre Benjamin Netanyahu a salué le travail de cette équipe médicale qui a sauvé plusieurs vies.

Le Graet regrette la décision de la Fédération argentine Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, le président de la Fédération française de Football a regretté le choix de l’équipe argentine de ne pas jouer contre l’équipe israélienne à Jérusalem. Il a rappelé que la politique ne doit pas prendre place dans le monde du sport.

Netanyahu au plus haut dans les sondages Un récent sondage réalisé par le site israélien Walla place le Likoud en tête avec 34 sièges (30 actuellement). L’opposition se trouve en mauvaise posture avec un recul important pour les travailles (10 sièges au lieu de 24 actuellement).

Beau succès pour le gala de Montrouge Une belle soirée a réuni plusieurs centaines de participants pour accompagner le projet d’agrandissement de l’école Yaguel Yaacov de Montrouge. Créée en 1990 par le rabbin Jacob Mergui, cette école a multiplié ses effectifs en vingt ans pour accueillir aujourd’hui plus de deux cents enfants provenant de familles de l’Ouest et du Sud parisien.


SÉCURITÉ

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Israël sera très présent à Eurosatory Drones de combat israéliens pour le lundi 11 juin 2018 l’Aviation Royale du Canada

En présence d’une impressionnante délégation d’israéliens, la nouvelle édition du salon de défense et de sécurité Eurosatory ouvre ses portes à Villepinte (Île-de-France) le lundi 11 juin 2018. Depuis sept ans, les organisateurs mettent l’accent, en plus de la défense, sur la sécurité, que ce soit la lutte contre la malveillance, la sécurité civile ou encore la sécurité privée. Les grands leaders israéliens seront bien là. Israël, dont l’expertise en matière de produits et solutions innovants dans le secteur de la défense est mondialement reconnue. Le pavillon israélien accueille des milliers de visiteurs lors du Salon.

Cette année, sous l’égide du SIBAT, (Direction de la coopération industrielle du ministère de la Défense israélien), des sociétés israéliennes présentent leurs technologies, y compris dans le domaine de la robotique, des drones, des véhicules blindés, des équipements de protection pour les forces armées et des appareils électro-optiques. Outre les sociétés qui exposent sur le pavillon national, des entreprises israéliennes sont également présentes, ce qui fait d’Israël l’un des exposants les plus importants ce salon. Parmi les sociétés israéliennes au pavillon : Israel Aerospace Industries (IAI), Rafael Advanced Defense Systems, Elbit Systems Ltd., Israeli Military Industries Ltd. (IMI Systems) et Israel Weapons Industries (IWI). A SAVOIR. En tout, 58.000 visiteurs sont attendus pour ce salon qui va accueillir 1750 exposants. Organisé par le Coges, une filiale du groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (Gicat), le salon mettra l’accent cette année sur l’intelligence artificielle, la robotique et la modernisation des équipements de défense et de sécurité. L’événement, sensible, sera sous haute surveillance : le budget sécurité, confidentiel, sera doublé cette année. Eurosatory accueille un grand nombre de Délégations Officielles, conduites par des ministres, des vice-ministres, des secrétaires d’Etat, des chefs d’Etat-major, des directeurs nationaux d’armement, des directeurs de police, de la Gen-

darmerie, de la Protection civile, des Douanes… Ces chefs de délégations sont souvent accompagnés d’experts techniques nationaux leur facilitant une appréciation complète de l’exposition. La présence de ces Délégations permet aux exposants d’amorcer ou de confirmer des contacts pour accroître leurs opportunités de business et identifier les besoins des forces armées et des forces de sécurité des différents pays. Les Ministres de la défense des pays suivants seront à Paris : ARGENTINE, BRUNEI, CONGO, CORÉE, DANEMARK, GABON, GÉORGIE HONGRIE, ITALIE, JORDANIE, MACÉDOINE, NIGER, NIGÉRIA, SLOVAQUIE. Israël n’a pas fait d’annonce.

A SAVOIR. Des « VIP Experts » sont invités par le Président du salon. Leurs fonctions et leurs activités au sein des forces armées, des forces de sécurité et des organismes de secours, ainsi que dans les services d’acquisition de ces administrations et organismes sont déterminantes dans le processus décisionnel de leurs autorités (ex : directeurs sureté/sécurité des entreprises, officiers de programmes, directeurs de centre d’étude, expert technique national, chefs des services financiers,…). Ce sont aussi des personnes aux fonctions clés au sein des grandes sociétés privées ou d’Etat recherchant des équipements de sécurité et de logistique ou des technologies dérivées des applications militaires. Eurosatory accueille pendant les cinq jours du salon des personnalités influentes et impliquées dans la stratégie et la mise en œuvre des problématiques de Défense et de Sécurité terrestres et aéroterrestres (parlementaires, représentants d’organisations internationales, dirigeants de groupements ou d’associations professionnelles, hauts fonctionnaires, chercheurs et universitaires…). Eurosatory accueille un grand nombre de visiteurs professionnels à la recherche de produits et de technologies répondant à leurs besoins, souhaitant découvrir les tendances du marché et développer leurs débouchés commerciaux (ex : militaires, policiers, pompiers, personnels travaillant dans la sécurité, techniciens, ingénieurs, responsables de sécurité…).

Vols de reconnaissance d’avions furtifs F-35 de Tsahal en Iran ?

Intox? Une information a été révélée par un quotidien du Koweït sur « des vols de reconnaissance effectués par des avions furtifs F-35 de Tsahal dans les cieux iraniens. Les appareils israéliens ont pu traverser la Syrie et l’Irak, pénétrer dans l’espace aérien iranien, survoler certaines grandes villes et retourner en Israël sans que personne ne les détecte ». Le message supposé être lancé par Jérusalem à Téhéran était clair : « Nous sommes capables de venir chez vous-même sans que vous vous en aperceviez !» Selon la presse non israélienne : « L’émoi provoqué dans les allées du pouvoir iranien a eu un effet à la fin du mois de mai. L’ayatollah Khamenei a fait limoger le commandant de la défense antiaérienne le général Amir Farzad Ismaïli, non seulement pour cet échec mais aussi pour avoir tenté de lui dissimuler cette humiliation. Cette

décision est la résultante d’une enquête demandée directement par l’ayatollah et menée par les services secrets des Gardiens de la Révolution et le ministère des Renseignements. L’enquête a confirmé les informations révélées par le quotidien koweïti Al-Jarida : des appareils F-35 « Adir » de Tsahal ont survolé les villes de Téhéran, Ispahan, Shiraz, Kiraj, Arak et Bandar Abbas à hauteur très élevée sans être détectés par les radars iraniens de fabrication russe reliés aux fameux missiles sol-air S-300. Ils ont même réussi à prendre des clichés des systèmes de défense antiaérienne iranienne ainsi que de bases souterraines. Les appareils ont ensuite réussi à regagner Israël sans être inquiétés. Le général Amir Farzad Ismaïli n’avait pas souhaité en référer à l’ayatollah Khamenei ». Source : LPH

Israel Aerospace Industries s’est associée au L3 MAS du Canada pour offrir le système aérien sans pilote (UAS) d’Artemis. Basé sur le Heron TP d’IAI, l’Artemis UAS est un système aérien sans pilote de moyenne altitude longue endurance avec une expérience opérationnelle éprouvée. Bien qu’il ne soit pas clair si ce système aérien sans pilote sera utilisé comme arme, il sera équipé d’une grande variété de capteurs et d’autres charges utiles conçues spécifiquement pour répondre aux exigences du Canada. Bien qu’Israël ne soit pas membre du Missile Technology Control Regime, une association volontaire informelle de 35 pays qui limitent le commerce des systèmes UAS capables de livrer des armes de destruction massive (ADM) – il a accepté de n’exporter que des systèmes d’armes stratégiques comme des drones de combat aux pays membres, tels que le Canada. Ottawa a cherché un système d’endurance à haute altitude et de longue durée pour la surveillance de ses vastes régions nordiques, ainsi qu’un drone MALE armé pour ses déploiements à l’étranger. « L’Artemis UAS est particulièrement bien placé pour aider le Canada à préserver ses intérêts en matière de sécurité nationale et de souveraineté au pays et à l’étranger », peut-on lire dans un communiqué publié par IAI. «IAI est ravie de proposer notre solution Artemis avancée, flexible et éprouvée sur le plan opérationnel pour le projet RPAS du Canada», a déclaré Shaul Shahar, vice-président exécutif de l’IAI. «Nous sommes ravis d’avoir L3 MAS comme partenaire de coopération et d’apporter cette capacité impressionnante à l’Aviation royale du Canada. Les solutions uniques que nous offrons procurent d’énormes avantages au

Canada et nous sommes impatients de pouvoir participer au projet RPAS. L3 MAS, qui est situé à Mirabel, au Québec, dirigera également l’équipe industrielle canadienne d’Artemis, y compris Pratt & Whitney Canada, qui fournira la centrale électrique pour l’UAS, ainsi que d’autres partenaires canadiens importants qui seront nommés à une date ultérieure. « Le RPAS offre une opportunité bienvenue de fournir une capacité UAS de classe mondiale à l’ARC », a déclaré Jacques Comtois, vice-président et directeur général de L3 MAS. «À titre de maître d’œuvre, d’intégrateur de systèmes de mission et de fournisseur d’ISS, L3 MAS compte bien innover dans les secteurs de la défense et de l’aviation du Canada grâce à l’UAS Artemis de l’IAI. Les TP Heron sont les UAV les plus avancés de l’IAI avec une endurance de 40 heures, un poids maximum au décollage de 11 685 livres et une charge utile de 2 204 livres. Ils peuvent être utilisés aussi bien pour la reconnaissance que pour les rôles de combat et de soutien, et peuvent transporter des missiles air-sol pour neutraliser des cibles hostiles. Alors que la variante Heron TP de l’IAI est presque identique à la version domestique de la société, la variante export porte une charge utile de 992 livres afin de permettre aux membres du Régime de contrôle de la technologie des missiles de se procurer l’UAV. Israël a accepté de n’exporter que des systèmes d’armes stratégiques tels que les drones de combat vers les pays membres. Source : Jpost

D’où viennent les Viseurs et fusils de snipers utilisés à Gaza par Israël ? Les sociétés de l’industrie militaire du Royaume-Uni ont fourni à Israël une quantité record d’armes en 2017, relate le journal The Guardian. Le Royaume Uni a vendu en 2017 des armes à Israël pour une valeur totale de 252 millions d’euros, ce qui constitue une augmentation considérable en comparaison

avec l’an 2016 et 2015, indique The Guardian. Selon le journal, la liste des produits fournis comprend de l’équipement, des munitions d’armes légères, des missiles, des viseurs d’armes et des fusils de sniper. Source : Perspectives Med


SÉCURITÉ

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En Israël, un avion de combat ou des chars activés par le pouvoir de la pensée

Les membres des unités technologiques, civiles et militaires en uniforme, ont récemment présenté un certain nombre de projets révolutionnaires développés pour l’atelier «Mahanet», une plate-forme non opérationnelle qui rassemble des centaines de développeurs de tous les organes de sécurité de Tsahal. Entre autres choses, des systèmes utilisant les ondes cérébrales ont été introduits, l’un capable de faire voler un drone et un autre qui «lit dans les pensées» en surveillant le fonctionnement du cerveau, a rapporté le site Internet de l’IDF. C’est la première fois que nous réalisons cela ici », a déclaré le Major A., responsable de la recherche et du développement chez Ofek, une unité technologique du système technique de l’armée de l’air israélienne. « Aujourd’hui, cette capacité est utilisée pour des projets non classés au niveau de prototype dans l’atelier » Mahanet « , demain peut-être développeront ils un avion de combat ou des chars activés par le pouvoir de la pensée ». Le Major A. est convaincu que la connexion qui évolue dans l’atelier entre les développeurs aide à relever les défis qui sont actuellement à l’ordre du jour: «Il y a beaucoup de travail ici autour des défis liés aux souterrains, aux drones et autres défis complexes. Ce mois-ci, un certain nombre de projets uniques seront exposés dans le projet «Mahanet», y compris un système qui identifie les ballons suspects et dangereux dans le ciel et qui les intercepte de façon indépendante à l’aide d’un laser. Il s’agit d’un processus de développement initial, note le site Internet de l’IDF, mais cela témoigne des capacités des développeurs et des défis qui les concernent. D’autres technologies présentées dans l’atelier traitent de réalité virtuelle, qui s’exprime dans des simulateurs et des jeux. En outre, des fusils sonores ont été utilisés pour des jeux de guerre ressemblants au « paintball ». Le gagnant est celui qui tire sur son adversaire la musique qu’il a choisie, avec la plus grande force. «Chaque année, nous apportons les dernières

technologies sur le marché», explique le Major G., un ingénieur système de l’unité 8200. Chaque année, l’unité envoie des dizaines de développeurs à «Mahanet», où ils collaborent et construisent des projets non classifiés afin de se familiariser avec les capacités des unités, pour provoquer la coopération et l’enrichissement professionnel. Le Major A. poursuit : « Il y a plusieurs années, nous avons expérimenté ici pour la première fois les technologies de traitement d’image. Maintenant, nous avons déjà des systèmes automatisés qui reconnaissent les facteurs d’intérêt de l’image et de la vidéo et aident les entités opérationnelles à accomplir des tâches de sécurité vitales.

Les renseignements militaires d’Israël et la technologie quantique

Le Major G. ajoute: « Dans l’un de nos développements opérationnels au cours de la dernière année, nous avons utilisé une capacité spéciale : l’impression en 3D. L’une des branches de Tsahal la développe, nous avons appris à la connaître pendant l’atelier et à comprendre comment elle peut contribuer aux missions de renseignement. » Dans le processus, l’IDF a exposé une technologie innovante qui révolutionnerait la vie des combattants Golani, des ingénieurs et des techniciens dans les chars et le RCO et leur faciliterait la tâche dans tout ce qui touche à leurs outils sur le terrain. Le 20e Corps de la brigade de Technologie et d’Entretien a exposé des lunettes de réalité virtuelle qui peuvent être utilisées pour apprendre à piloter le véhicule blindé de transport de troupes (NAMAR), comprendre son fonctionnement et effectuer des réparations, sous n’importe quel angle. «La réalité imaginaire ne remplace pas en réalité le travail du soldat en ingénierie», souligne le commandant de la base d’entraînement, le colonel Dekker, «c’est une autre façon de transmettre une expérience d’apprentissage avant de travailler sur le terrain. C’est une sorte de « bouclage de la boucle » entre ce que nous enseignons ici et ce qui se passe réellement ». Source : Israel HaYom

Les technologies quantiques permettent le développement d’équipements et d’armes modernes allant de nouveaux satellites capables de suivre les aéronefs militaires jusqu’à la fissuration de codes ennemis cryptés. Israël va renforcer les renseignements militaires par la « technologie quantique ». Lors de la première convention internationale des ministres de la science à Jérusalem, Netanyahu dit nourrir l’espoir qu’Israël deviendra un leader global dans le secteur. A SAVOIR. L’Express : « Demain, nos machines seront quantiques. Une technologie qui les rendra 100 millions de fois plus puissantes. Reste à maîtriser leur construction. La Commission européenne a récemment an-

noncé qu’elle est prête à investir 1 milliard d’euros dans les technologies quantiques. L’Europe souhaite être le leader de la seconde révolution quantique. En 2018, une initiative phare sera lancée pour accélérer le développement dans l’Union européenne des technologies quantiques, « à la base de la prochaine génération de supercalculateurs ». Ce projet doit précéder le déploiement à grande échelle, en 2020, d’une infrastructure européenne de calcul haute performance, de stockage des données et de réseau. Celle-ci nécessitera l’acquisition de deux prototypes de supercalculateurs de nouvelle génération, dont l’un se classerait parmi les trois meilleurs supercalculateurs au monde. Une telle infrastructure marquerait l’avènement d’un centre européen des mégadonnées (Big Data), selon Bruxelles.


FRANCE

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Génie du Big Data, Kira Radinsky est à Paris pour les 70 ans de l’Etat Hébreu

Médine au Bataclan : la polémique est-elle le début d’une prise de conscience ? De nombreuses voix s’indignent de la tenue de plusieurs concerts, au Bataclan, en octobre du rappeur controversé, dont l’un des textes dit «crucifions les laïcards». La France et sa classe politique seraient-elles en train de prendre conscience de l’islam politique ? Pas si sûr… Le rappeur Médine peut-il chanter sur la scène du Bataclan ? Depuis samedi, la polémique fait rage sur les réseaux sociaux. « Profanation », « insulte à la mémoire des victimes », « incitation au fondamentalisme islamique » : les réactions se multiplient et elles disent clairement l’émoi d’une partie de la classe politique comme de la population. La charge, côté politique, vient de la droite et de l’extrême droite. notamment à droite et à l’extrême droite. Une page Facebook et une pétition en ligne, lancée par un membre du RN, ex-FN, prônent le boycott du rappeur aux textes controversés et à l’annulation de ses deux concerts prévus les 19 et 20 octobre. Il faut dire que son personnage, ses titres, ses paroles ont de quoi choquer, quand on sait que 90 personnes ont été tuées, le 13 novembre 2015 par un commando djihadiste, dans cette même salle. Il n’y a pas que la classe politique qui se sente heurtée par l’inadéquation d’un tel artiste à la salle qui plus jamais, ne pourra programmer un artiste sans se préoccuper de qui il est et que dit-il à travers sa musique. Les avocats Bernard Benaïem et Caroline Wassermann, qui défendent une dizaine de familles de victimes des attentats du Bataclan, ont lancé ce lundi 11 juin, un recours pour obtenir l’annulation de ces concerts. Arguant du risque de «trouble à l’ordre public» et de la nécessité d’être dans le respect de l’«ordre public moral », ils ont précisé, au Parisien, avoir adressé « lundi, un courrier en ce sens à la préfecture et au ministère de la Culture ». « Crucifions les laïcards comme à Golgotha/Le polygame vaut bien mieux que l’ami StraussKahn (...)/j’mets des fatwas sur la tête des cons/ Je me suffis d’Allah, pas besoin qu’on me laïcise », chante Médine dans son titre le plus polémique « Don’t Laïk », sorti en 2015, une semaine avant la tuerie de Charlie Hebdo.

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Si ses détracteurs l’accusent d’être un « islamiste », rappelant que l’un de ses albums, sorti en 2005, s’appelle « Jihad, le plus grand combat est contre soi-même », le rappeur, lui, se défend en plaisant le contexte, concernant l’album et reconnaît du bout des lèvres être allé trop loin, sur « don’t laïk », texte mal compris selon lui. A gauche, en revanche, silence radio sur le sujet. Preuve que la prise de conscience est encore loin dans le clan socialiste, communiste et autres insoumis. LREM a pris position par la voie d’Aurore Bergé : « Ses paroles sont, ni plus ni moins, un appel au meurtre. Cela s’appelle un constat. Maintenant préparons-nous aux procès d’intention et à la victimisation », écrit la députée. Dans le passé, Médine s’est plusieurs fois exprimé sur ses chansons aux paroles volontairement choquantes et provocatrices. « En tant qu’artiste, je dénonce toutes formes de violence, terrorisme et autres apologies immorales. «Don’t Laïk» est aux fondamentalismes laïques ce que les caricatures de Charlie Hebdo sont aux fondamentalismes religieux », se défendait-il dans la presse en janvier 2015. Les défenseurs de Médine soulignent que ses textes s’en prennent au prosélytisme islamiste. « «J’crois que tu t’es pris les deux Nike Air dans le tapis d’prière/Viens pas recruter dans mon quartier c’est pas ta pépinière/T’as jamais mis le pied dans une classe et tu veux suivre les quatre écoles », rappe-t-il dans le morceau #Faigafatwa, sorti en 2015. « Médine est un acteur majeur de la culture hip-hop. Faire le Bataclan, c’est banaliser cette salle et la faire vivre sinon elle disparaîtra », twittait Yassine Belattar dès vendredi. Quant aux principaux intéressés, à savoir la direction du Bataclan et la production du rappeur, ils sont dans le silence absolu. Et c’est peut-être cela le plus choquant…

L’israélienne Kira Radinsky, sélectionnée par le magazine MIT Tech Review du prestigieux Massachussetts Institute Of Technology de Boston, le must en matière de recherche scientifique, dans son célèbre palmarès annuel des 35 jeunes les plus innovants du monde était à Paris cette semaine. Selon (1): « l’informaticienne a développé un logiciel capable de prédire l’avenir à parti de l’analyse du Big Data. Originaire de Kiev en Ukraine, Kira Radinsky émigre en Israël à l’âge de quatre ans. Elle grandit entourée de sa mère et de sa tante, toutes deux diplômées en mathématiques et en sciences de l’informatique. L’enfant commence à se passionner pour les ordinateurs et écrit son premier programme à six ans. A 15 ans, elle entre au fameux Technion de Haïfa, l’institut israélien de technologie. En 2012, la jeune femme obtient son doctorat en informatique. Elle se fait remarquer par Microsoft et part aux Etats-Unis où elle cofonde, à 26 ans, SalesPredict, une société pionnière en matière d’intelligence artificielles qui collabore avec les plus grands : Microsoft bien sûr mais aussi Google, Facebook et Yahoo. Actuellement, Kira Radinsky travaille à temps plein comme Directrice technique de sa société, dirigeant la Recherche et Développement d’algorithmes en exploration de données prédictifs à partir d’informations trouvées sur la toile. En plus de son activité d’analyste, elle reste impliquée dans la publication de travaux scientifiques, l’organisation d’ateliers et de tutoriels, ainsi que dans la participation à des conférences internationales. Grâce à son génie, à 28 ans, Kira Radinsky se trouve 25e au classement Forbes 2015 des stars émergentes de la high–tech. Un algorithme pour prédire l’avenir Durant sa thèse, Kira Radinsky mène des recherches dans le domaine du web dynamique et de la récupération d’information temporelle. Elle développe des algorithmes qui permettent de prédire le futur, donc d’alerter précocement des événements percutants à l’échelle mondiale (par exemple des émeutes ou des maladies) en repérant des indices dans les bulletins de nouvelles passées et présentes. Pour cela, l’informaticienne étudie sur la toile les changements subits dans le temps, l’évolution des contenus, le comportement des utilisateurs et comment traiter ces données pour prévoir les réactions de la population. Elle combine cette dynamique mondiale avec d’autres connaissances disponibles en ligne pour construire des systèmes qui se nourrissent de nombreuses ressources hétérogènes, tels que le contenu du Net, l’activité des

médias en temps réel et les médias sociaux, les pages Wikipédia, les tweets, les recherches Google des internautes, etc. afin de signaler les prochains événements planétaires à venir. A cette fin, la programmeuse crée des bases de données gigantesques appelées big data. Ces informations massives et extrêmement volumineuses s’avèrent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données ou de gestion de l’information. D’où la nécessité d’algorithmes, c’est à dire une suite d’opérations ou d’instructions algébriques. Ensuite, la technique s’apparente à du Link Data, à savoir le fait de croiser des milliards de données afin d’en soutirer les points communs. Ces connexions entre informations sont traitées par plusieurs dizaines d’ordinateurs et de serveurs. Un travail de traitement de données colossal qui ne pourrait pas être accompli par un cerveau humain, compte tenue de la quantité d’informations croisées par les programmes. L’’’oracle’’ Déborah et le Big Data L’intelligence du logiciel Deborah développé par Kira Radinsky ne se limite pas à la récolte du contenu (datamining) puisqu’un algorithme basé sur des faits, des phénomènes sociaux ou statistiques, voir des épidémies et des crises qui se sont déroulés dans le passé, analyse si des éléments déclencheurs, un modèle ou une combinaison de facteurs se reproduisent à chaque coup. Une fois les corrélations établies, le programme réalise des calculs mathématiques afin de prédire si d’autres évènements de ce type peuvent à nouveau survenir. L’algorithme va de la sorte identifier des schémas récurrents au sein des données en confrontant le passé au présent. Pour cela, il a modélisé 300 millions d’interférences, reliées par 1 milliard de vecteurs. Ce qui a généré des milliers d’hypothèses, avec différents niveaux de probabilité. Après ces opérations de faisabilité terminées, il est tout à fait possible de déterminer l’éventualité d’un fait similaire. Si certaines se sont vérifiées dans la réalité, d’autres se sont révélées fausses. Le taux d’erreur s’élève globalement à 30 %. La jeune chercheuse explique « Même si, dans le futur, chaque événement survient dans des circonstances particulières, il obéit tout de même à un modèle déjà observé dans le passé ». Elle assure que son logiciel est capable de tout prévoir et espère de la sorte parvenir à limiter le nombre de victimes de maladie, empêcher des génocides ou encore identifier les personnes aux tendances suicidaires. Par exemple, la programmeuse a pu définir qu’une zone enclavée avait davantage de risques d’être contaminée par une épidémie de choléra après des tempêtes et une période de sécheresse. Actuellement, sa start–up SalesPredict se penche sur les schémas découverts à l’intérieur des ensembles de données historiques et transactionnels pour identifier les risques et les opportunités qui transforment la façon dont les sociétés font des affaires. Elle permet de construire une plate– forme de revenus prédictive afin que les petites et moyennes entreprises prennent de meilleures décisions stratégiques. Grâce à ses algorithmes et aux données massives de ses clients, SalesPredict promet aux sociétés de doubler leur taux de conversion et d’améliorer la fidélisation de leurs clients. Mais surtout, au–delà d’aider les firmes à vendre toujours plus, Kira Radinsky affirme qu’elle souhaite utiliser son logiciel d’analyse prédictive pour « rendre le monde meilleur ». (1) Noémie Grynberg


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BDS & Co. Arno Klarsfeld dénonce l’attitude du groupe français Carrefour

L’avocat Arno Klarsfeld a dénoncé cette semaine l’attitude du groupe français Carrefour accusé d’avoir retiré des produits israéliens de ses rayons sous la pression de clients musulmans. “Comme les nazis et les fascistes. Et s’ils le pouvaient ils s’attaqueraient aux individus…. Rien ne change vraiment… “, a fustigé sur Twitter l’ancien avocat. “Comment se fait il que #Carrefour puisse céder ainsi à la force et retirer de ses rayons des produits israéliens sous la pression des antisémites”, a-t-il poursuivi. Un musulman proche du mouvement antisémite BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) a forcé des employés de l’enseigne Carrefour à retirer des produits israéliens d’un stand consacré à la fête musulmane du Ramadan. Alors que de nombreux internautes ont dénoncé cette action de boycott, l’enseigne Carrefour ne s’est toujours pas exprimée sur l’incident. En 2015, la Cour de Cassation, la plus haute juridiction française, avait déclaré illégal les appels au boycott d’Israël. En 2016, l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU), le parti de la chancelière Angela Merkel, avait adopté une résolution contre le BDS, le jugeant “antisémite“. SELON L’EXPRESS. (lexpress.fr). Des militants de la cause palestinienne ont organisé des actions dans différents supermarchés français. Leur but: faire retirer des rayons les produits venus d’Israël. « A Lyon, des dattes exportées par Israël virées des rayons » titrait le site europalestine le 2 juin. Cette plateforme réclame la fin de l’occupation des territoires palestiniens par Israël et la mise en place de sanctions internationales contre le pays. Le site relaie au passage une vidéo, dans laquelle un homme se filme au magasin Grand Frais de Lyon (Rhône), et réclame le retrait de produits venus d’Israël. La personne qui filme demande la suppression de certaines denrées alimentaires des rayons. Il faut « retirer les produits qui ne sont pas étiquetés » du magasin, martèle le militant. Selon lui, s’il n’est pas clairement précisé de quel pays ils proviennent, il n’y a pas de traçabilité de la denrée, ce qui serait illégal. D’après les informations du militant à la caméra, les produits non-étiquetés qu’il pointe du doigt seraient « issus de colonies israéliennes ». « Un affront fait aux consommateurs de confession musulmane » Selon un avis publié au Journal Officiel le 24 novembre 2016, « les denrées alimentaires en provenance des territoires occupés par Israël doivent porter un étiquetage reflétant cette origine ». « En ce qui concerne les produits issus de Cisjordanie ou du plateau du Golan qui sont originaires de colonies de peuplement, une men-

tion limitée à ‘produit originaire du plateau du Golan’ ou ‘produit originaire de Cisjordanie’ n’est pas acceptable (…) Dans de tels cas, il est nécessaire d’ajouter, entre parenthèses, l’expression ‘colonie israélienne’ ou des termes équivalents. » C’est cette absence de signalement que l’auteur de la vidéo critique, parlant « d’escroquerie ». Une autre vidéo circule, cette fois tournée au Carrefour de Chambourcy (Yvelines). Un client s’insurge que des dattes provenant d’Israël soient proposées dans un rayon spécial ramadan : « nous mettre des dattes israéliennes sur le stand ramadan, c’est un affront fait aux consommateurs de confession musulmane » lance-t-il à des employés. Il assure avoir contacté les distributeurs de certains types de dattes qui lui ont confirmé qu’elles provenaient d’Israël. « Vendez des dattes algériennes et on consommera chez vous » déclare la personne qui filme, revendiquant une consommation « éthique » : « Hors de question alors qu’ils sont en train de fusiller des Palestiniens à Gaza » de « financer l’occupation israélienne » dit-il aux employés du magasin. Ces derniers retirent les produits, tout en rappelant que l’enseigne ne prend pas de parti « politique » dans ce débat. « Assimilable à des actes antisémites » Le Figaro a repéré plusieurs initiatives du même type: à l’Intermarché d’Itxassou (Pyrénées-Atlantiques) ou encore dans un Lidl de Drancy (Seine-Saint-Denis). Le quotidien a interrogé Francis Kalifat, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) sur le sujet. Pour lui, ces actions « sont assimilables à des actes antisémites: à travers Israël, ce sont les Juifs que l’on vise. On a vu que certains, d’ailleurs, ne font pas la différence entre les produits israéliens et kasher… ». Dans le même temps, il pointe du doigt le mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS), qui fait une guerre commerciale à Israël en refusant d’acheter ses produits. Il qualifie cette campagne « d’illégale » et demande d’ailleurs son interdiction. Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a assuré sur son site qu’une « plainte serait déposée non seulement contre les auteurs de ce délit, mais contre tous ceux qui par leur silence et leur soumission se sont pliés au diktat de cette police islamique ». Dans Le Figaro, l’avocat du BNVCA, Me Charles Baccouche, déclare que la plainte s’appuiera sur le Code Pénal qui interdit « le fait d’entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque en opérant une distinction entre les personnes notamment en raison de leur appartenance ou non-appartenance à une nation déterminée ». Les magasins concernés ont peu commenté ces actions. Le groupe Carrefour a seulement affirmé au quotidien que les dattes retirées avaient été remises en rayon.

A Netanya le 17 Juin. BHL présente son livre “L’Empire et les cinq rois”

Bernard Henri Lévy sera l’invité du Campus francophone du Collège Académique de Netanya le 17 juin 2018. Il y présentera son dernier ouvrage “L’Empire et les cinq rois” dans lequel il décrit, avec talent et courage le nouvel ordre mondial qui se met en place. La conférence exceptionnelle que donnera Bernard Henri Levy clôturera le Cycle d’études Pouvoirs et contre-pouvoirs que propose, cette année, le Campus francophone du Collège Académique de Netanya. A cette occasion, le Collège Académique de Netanya remettra sa plus haute distinction universitaire, un diplôme Honoris Causa à l’écrivain et au philosophe. La Présidente du Campus francophone de Netanya, Claude Brightman, a répondu à nos questions, en perspective de ce grand rendez-vous. Le P’tit Hebdo: Comment définiriez-vous Bernard-Henri Lévy? Un intellectuel, un homme de terrain, un philosophe,…? Claude Brightman: Il est difficile de répondre à cette question car la personnalité de Bernard Henri Lévy est en vérité hors norme. Au-delà de l’écrivain, du philosophe, du penseur, il y a un homme engagé épris de justice et qui n’hésite pas à se mettre en danger. Il me semble qu’il est l’inventeur d’un mode de vie où la responsabilité envers les valeurs universelles et envers ceux qui souffrent est une priorité. Il est aussi cet homme qui creuse au plus profond de lui-même encore et encore par les livres, les films, les expéditions et les rencontres afin de trouver la vérité de l’homme qu’il est. Il assume sa filiation juive. Fils de Ginette Sibony et de Jean Lévy et il est ce tribun infatigable au service de toutes les causes et parmi elles Israël. Lph: Pourquoi avoir décidé de lui décerner un diplôme Honoris Causa? C.B.: Le diplôme honoris causa est la plus haute

distinction universitaire destinée à reconnaitre l’excellence dans un domaine et il eut suffi de l’œuvre immense de ce disciple de Beni Lévy pour le justifier. Mais il y a plus. Dans notre monde médiatique, l’écrivain ou le penseur ne peuvent plus rester à leur table à l’écart des tragédies du monde et à cet égard BHL est un exemple d’engagement. Son combat auprès des Peshmergas oubliés du monde est sans pareil. Sa voix retentit pour défendre ceux dont les décideurs du monde font peu de cas. Donc après Simone Veil, Nicolas Sarkozy, parmi les Français honorés par le Collège Académique de Netanya, BHL sera en bonne compagnie sur notre tableau d’honneur. Lph: Israël semble pour le moins incompris par les medias et les politiques français. BHL fait partie de ceux qui portent une voix différente. Disposons-nous de suffisamment de leviers et de relais en France pour inverser cette tendance, selon vous? C.B.: Aujourd’hui la perception pervertie des médias par intérêt ou par antisémitisme devient la réalité des ennemis d’Israël. On connait l’équation : la mégalomanie barbare de l’Iran source du terrorisme mondial et les peurs électorales de l’Europe. Il faut donc se battre avec tous les éléments qui nous sont accessibles. Et ils sont nombreux. La démocratie d’Israël, la justice d’Israël, l’innovation d’Israël, l’armée d’Israël… Autant d’atouts que nos frères comme BHL, Yan Moix ou Michel Onfray utilisent pour faire entendre la voix d’Israël car, eux, se reconnaissent dans la civilisation de vie qui est la nôtre… Pas simple mais jouable, et surtout gagnable ! Rendez-vous le 17 Juin avec Bernard Henri Levy Réservation obligatoire : 098607898-098607417 francophonie010@netanya.ac.il


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« Histoires secrètes, France-Israël 1948-2018 » Oui. Sur ce front-là, la coopération secrète entre les services couvre tout le spectre de l’antiterrorisme. Si la relation s’est rafraîchie à l’orée du troisième millénaire, du fait notamment de la liquidation, par le Mossad, de contacts palestiniens de la DST (contre-espionnage), elle s’est nettement réchauffée au fil de la décennie 2000. Et ce sous l’impulsion du trio que formaient Nicolas Sarkozy, Bernard Squarcini [patron de la DST puis de la Direction centrale du renseignement intérieur, ou DCRI] et Pierre Brochand [à la tête de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008].

Dans L’Express : « Depuis sa naissance, voilà 70 ans, l’Etat hébreu entretient avec la France une relation intense, passionnelle et tourmentée. Relation que le journaliste et essayiste Vincent Nouzille explore dans Histoires secrètes, France-Israël 1948-2018, récemment paru aux éditions Les Liens qui libèrent. Un décryptage clair et rigoureux, nourri de nombreux documents inédits, exhumés des caves de l’Elysée et de Quai d’Orsay ou puisés dans les fonds d’archives israéliens et américains. Que sait-on du regard que porte le président français sur Israël ? Tout commence avec la visite qu’accomplit sur place Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, en septembre 2015. Laquelle visite s’inscrit alors dans le registre consensuel de l’excellence scientifique et technologique. Sa fascination pour le modèle israélien, que l’expo du Grand Palais contribue à mettre en valeur, ne s’est nullement émoussée depuis lors. Sur ce terrain-là, les échanges avec Benyamin Netanyahu sont riches et l’amitié affichée mutuelle. Macron vante la « start-up nation », même si son hôte, vétéran de l’arène politique, peine à l’incarner. Quant à celui-ci, il perçoit d’emblée la vivacité intellectuelle et la modernité de son interlocuteur quadragénaire, de même que son aspiration à une forme de leadership sur la scène internationale. Pour autant, les tensions aiguës survenues récemment sur l’échiquier Proche-Orient risquent de gâcher un peu la fête. Sur le plan personnel, le courant passe. En juillet 2017, lorsque Netanyahu est convié à la commémoration de la rafle du Vél’ d’Hiv, on se donne du « Bibi » et du « Emmanuel ». Et l’homme de l’Elysée comble son invité quand il assimile l’antisionisme à « une forme réinventée de l’antisémitisme ». Les divergences de fond refont surface lors de la deuxième rencontre, en décembre dernier. Paris réaffirme son attachement à la « solution à deux Etats », donc à l’instauration d’un Etat palestinien. En l’espèce, accompagné sur cette voie par son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron reprend les grands classiques de la diplomatie française. Sa perception d’Israël n’obéit pas à un ressort intime ou à une conviction ancrée. Ce qui le distingue de ses prédécesseurs François Mitterrand, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy. Rembobinons maintenant le film de l’Histoire. La France a-t-elle joué, dans les années 1950, un rôle décisif dans l’accession du jeune Etat d’Israël au rang de puissance nucléaire militaire ? Sans l’ombre d’un doute. A partir de la crise de 1956 [déclenchée par la décision de l’Egyptien

Gamal Abdel Nasser de nationaliser le canal de Suez], la France de Guy Mollet, alors président du Conseil, considère qu’elle doit non seulement accélérer son propre programme nucléaire, mais aussi aider le jeune Etat d’Israël à se doter de la bombe atomique. Déjà, entre le printemps et l’automne de cette année-là, elle fournit des dizaines de milliers de tonnes d’armements conventionnels. Le soldat de Tsahal porte un uniforme made in France, fume des cigarettes françaises et tire des munitions françaises. Quant au pilote de chasse, il est aux commandes d’un avion performant bien de chez nous, le Mirage. La coopération nucléaire fait l’objet fin 1956 d’un accord écrit, complété en août suivant, dont je révèle la teneur dans mon ouvrage. Elle permettra la construction du site de Dimona, dans le désert du Néguev, ainsi que d’une usine souterraine de fabrication de plutonium. Malgré les réticences de Charles de Gaulle, sinon à son insu, cette coopération se poursuivra secrètement jusqu’en 1963. Ainsi, Israël, qui accuse l’Iran de mentir sur ses ambitions en la matière, n’a cessé de mentir sur les siennes. Dans quelles circonstances le Mossad [l’un des services de renseignement de l’Etat hébreu] contribue-t-il en 1961 à déjouer un projet d’attentat visant Charles de Gaulle ? L’épisode survient quelques semaines avant le putsch avorté d’Alger [21 avril 1961]. Un officier français, membre de l’OAS, prend alors contact avec des agents israéliens et sollicite leur assistance. Il les prie de recruter et de manipuler un tueur arabe, qui serait chargé d’assassiner le Général. En contrepartie, Israël aurait droit, à titre gracieux, à tout un arsenal d’équipements militaires. Quoique complexe, le lien noué dès le printemps 1960 entre de Gaulle et le Premier ministre David Ben Gourion est si robuste que ce dernier, alerté par les chefs du Mossad, informe aussitôt Paris. Tuant ainsi le projet dans l’oeuf. Quel fut le rôle des services israéliens dans la surveillance des filières de soutien au Front de libération nationale (FLN) algérien ? Il s’agissait pour l’essentiel de procurer à la France des informations recueillies par les agents établis au Caire, base arrière d’un FLN choyé et soutenu activement par Nasser, l’ennemi commun. La coopération entre le Mossad et l’Aman (renseignement militaire) d’une part, et le SDECE (service extérieur) d’autre part, ira très loin. Décisive, elle porte par exemple sur le suivi de livraisons d’armes clandestines en Méditerranée ou sur la localisation de cadres du FLN. Est-il exact que, plus récemment, des agents israéliens ont participé à la traque de djihadistes français opérant en Syrie et en Irak ?

Sous François Hollande, les attentats meurtriers de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en janvier 2015, ont intensifié les échanges, notamment à l’initiative du chef du Mossad Yossi Cohen, ancien conseiller à la sécurité de Netanyahu. Là encore, ils sont alimentés par des dispositifs de surveillance électronique et par des sources humaines, reflets de la capacité d’infiltration des agents israéliens en Syrie, en Irak ou en Iran. Aujourd’hui, la Direction générale de la sécurité intérieure, ou DGSI, [qui a hérité en 2014 des attributions de la DCRI], ne peut pas se passer du Mossad. Ce qui d’ailleurs embête ses chefs… Prononcée lors d’une conférence de presse fameuse, le 27 novembre 1967, la formule du général de Gaulle sur « le peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur » a suscité en Israël comme dans la communauté juive une intense amertume. Par qui ou par quoi a-t-elle été inspirée ? Cette phrase ne doit rien au hasard. Elle boucle une longue phase de brouille, envenimée par la Guerre des Six-Jours et l’embargo sur les livraisons d’armes aux belligérants décrétée à Paris, au point de consacrer une forme de divorce. Le leadership israélien éprouve alors un vif sentiment de trahison, au point de se tourner résolument vers l’allié américain. En ce sens, la formule du Général revêt une importance historique. Sans doute reflète-t-elle l’impensé antisémite d’un fils de la droite catholique française la plus traditionnelle. Mais elle traduit aussi l’incompréhension qui, d’emblée, aura parasité la relation entre le héros de la France libre et Ben Gourion. En 1960, au détour d’un échange informel dans les jardins de l’Elysée, ce dernier fait part à son hôte de son ambition de doubler la population d’Israël. De Gaulle perçoit ce dessein comme l’aveu d’une volonté conquérante, voire expansionniste. Il ne se départira jamais d’un tel présupposé. L’affaire des « vedettes de Cherbourg », survenue en décembre 1969, a elle aussi empoisonné un temps le dialogue. Ces bâtiments de guerre, acheminés clandestinement jusqu’à Haïfa par des agents israéliens au mépris de l’embargo en vigueur, l’ont-ils été avec la complicité, au moins tacite, des autorités françaises ? La surprise fut totale et le courroux du Quai d’Orsay parfaitement authentique. Tout comme la colère de Georges Pompidou. Il y a certes eu complicité, mais à des échelons inférieurs. Le montage -grossier- ayant couvert « l’enlèvement » des vedettes, via l’irruption d’une société norvégienne fantoche, avait été présenté à la commission chargée de superviser l’exportation des matériels de guerre qui, étrangement, n’a rien trouvé à redire. Mieux, une note des Renseignements généraux, pondues l’avant-veille du jour J, détaillait le stratagème. Elle s’est perdue dans la torpeur de la trêve des confiseurs. Autre épisode passé à la postérité, le « Do you want me to go back to my plane ? » d’un

Jacques Chirac exaspéré par l’étouffante sollicitude des agents de sécurité israélien lors de sa visite au coeur de la Vieille Ville de Jérusalem, le 22 octobre 1996. Avec le recul, y voyez-vous un message au monde arabe ou un emportement sincère ? L’emportement était à coup sûr sincère. Cela posé, l’accrochage a été magistralement orchestré par l’entourage du président qui, la veille, avait invité les journalistes couvrant la visite à ne pas manquer cette escapade. Il s’agissait pour le successeur de Mitterrand de redonner des couleurs à sa « politique arabe » et d’endosser le costume du mentor de Yasser Arafat, leader de l’OLP. Il va de soi que l’épisode n’aura rien fait pour améliorer les relations entre Chirac et Netanyahu, notoirement exécrables Quel aura été, sous la Ve République, le président le plus israélophile ? La palme revient sans conteste à Nicolas Sarkozy. Lequel affiche dès 2002 des positions très favorables aux thèses israéliennes, voire sionistes, et affiche son empathie envers le peuple juif. Pour autant, l’amitié un rien ostentatoire qui le lie à Netanyahu pâtira du peu de cas que « Bibi » fait de la prétention française de peser sur le règlement de l’imbroglio proche-oriental. Dans ce palmarès, François Mitterrand suit « Sarko » de près. Mais sur un registre plus intellectuel et plus construit, du fait de la profondeur de sa culture hébraïque. A ses yeux, il revenait à la France, en vertu d’une forme de symétrie, de contribuer à l’émergence d’un Etat palestinien après avoir aidé l’Etat juif à naître. Ariel Sharon puis Benyamin Netanyahu ont l’un et l’autre, au détour de visites en France, enjoint aux Juifs qui y vivent, exposés selon eux au déchaînement de l’antisémite, de faire leur alya ; en clair, de « monter » vers Israël. Cet appel a-t-il été entendu ? En partie au moins. On observe au début de la décennie 2000, alors que se multiplient les actes d’antisémitisme, une intensification du phénomène : 2000 à 3000 départs chaque année au lieu d’environ un millier jusqu’alors. Mais la vraie vague survient à partir de 2012, au lendemain du carnage de l’école juive de Toulouse, perpétré par Mohammed Merah. Avec un pic à 8000 candidats au « retour » en 2015. L’exploitation politique que fait Netanyahu du désarroi de la communauté suscitera un profond malaise chez les officiels français. A commencer par François Hollande, « baladé » par « Bibi ». [Associé le 1er novembre 2012 à Toulouse à une cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme, celui-ci improvise un quasi-meeting, et ce à quelques mois d’un scrutin législatif anticipé en Israël]. Le scénario d’une coexistence apaisée entre Israël et un Etat palestinien digne de ce nom a-t-il encore la moindre chance de devenir réalité ? Il y a lieu d’en douter, en tout cas à brève échéance. Mais les formules alternatives sont tellement irréalistes ou conflictuelles qu’on finira bien par y parvenir, pour peu que la communauté internationale s’investisse sérieusement. La France ne reniera pas le dogme de la solution à deux Etats. Mais sa capacité d’influence s’avère tellement modeste qu’elle est condamnée au suivisme, sinon à l’accompagnement thérapeutique. Sur l’histoire de l’Etat d’Israël, qui fête cette année son 70e anniversaire, lire le hors-série de L’Express intitulé « 1948-2018, Israël, une nation, un destin », en vente en kiosque ou via https://boutique.lexpress.fr.


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Incendies terroristes en Israël

Robert Zbili, président du KKL France : « Nous reconstruirons plus grand, plus beau et plus fort », partout où nos ennemis détruisent par les flammes » Depuis le début des tensions à la frontière avec Gaza, le Sud d’Israël vit des heures difficiles, aggravées, ces jours derniers, par les multiples incendies allumés par les palestiniens, via des cerfs-volants. Massive, la destruction de milliers d’hectares partis en flamme est un désastre écologique, un désastre pour les populations également. Face à l’ampleur de la catastrophe, le KKL, institution au premier rang de la lutte pour la sauvegarde des territoires prend ses responsabilités et apporte expertise et soutien aux populations. Par quel biais ? Le docteur Robert Zbili, Président du KKL France nous l’explique, en exclusivité pour Israël Actualités. Entretien Après les manifestations, les tentatives d’intrusion de hordes armées, les pneus brûlés, voici venu le tour des cerfs-volants enflammés. Un désastre écologique, selon votre organisation ? C’est un fait : des milliers d’hectares de forêts, de nature sont partis en flammes. Outre les émanations toxiques de fumée et le risque pour les populations, il y a, à prendre en considération, l’extrême importance du territoire ruiné par ces engins volants enflammés : la surface qui a brûlé correspond à 5 fois la superficie de Tel Aviv ! C’est considérable, d’autant que le feu se propage vite, car les cerfs-volants sont principalement envoyés vers des zones inaccessibles, afin que les pompiers israéliens soient dans l’impossibilité d’accéder aux terres touchées pour éteindre l’incendie ! Comment le KKL résout-il cette problématique ? Nous sommes déjà au travail pour venir en aide aux populations. Nous finançons notamment des camions de pompier tout-terrain. Ce sont les seuls véhicules en mesure d’atteindre les zones

difficiles d’accès et de circonscrire les incendies rapidement. L bureau exécutif du KKL France a déjà fourni un camion aux pompiers israéliens. Nous en finançons un deuxième grâce à la campagne de collecte d’urgence que nous lançons actuellement, notamment à travers votre publication. Face à la guerre écologique, nous demandons l’aide de la communauté pour préserver la terre d’Israël, mais aussi apporter aide d’urgence et logistique longue durée aux populations dont la vie est partie en fumée. Sur place, outre l’expertise et le matériel pour éteindre les flammes, nous apportons une compétence et un soutien durable : nous allons refaire, rebâtir ce qui a été rasé par le feu. Plus grand, plus beau et mieux que ce que c’était ! La crainte de tout un chacun, dans cette situation, est que l’ennemi se prenne au jeu de la politique de la terre brûlée ? Ce n’est pas la première fois que les factions terroristes utilisent le feu pour détruire ou du moins nuire à Israël : il y a deux ans, le pays déjà affrontait des vagues d’incendies terroristes. Ce qu’il faut comprendre c’est que cette guerre,

avec les Palestiniens et en particulier avec le Hamas, est une guerre globale, qui s’inscrit dans un contexte de troubles extrêmes au ProcheOrient. Dans ce monde en pleine turbulence, l’Iran, joue, par l’intermédiaire de ses alliés, le Hezbollah, le Hamas, un rôle central. Notre enjeu à nous, KKL, est la prise en compte du problème à travers le prisme de la protection des territoires. Si nous faisons la preuve que nous pouvons annihiler le pouvoir de nuisance en reconstruisant mieux encore derrière, alors l’ennemi se rendra vite compte que ses tentatives sont vaines. Par ailleurs, la riposte sera trouvée, je n’en doute pas : de même que nous sommes en mesure d’intercepter les missiles, nous trouverons, un jour et sans doute rapidement, la parade aux cerfs-volants enflammés. Mais ça, c’est le rôle de l’armée. Notre rôle à nous, KKL, c’est de protéger et de reconstruire. Nous irons sur place, d’ailleurs, lors d’un prochain voyage. Et j’espère, très vite, pouvoir montrer ce que le KKL a fait fleurir et pousser, à l’endroit même où les flammes avaient dévasté…


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Voiture autonome : les start-ups israéliennes sont très bien placées

La voiture autonome apporte une série d’innovations touchant à la sécurité routière, la cyber-sécurité et les applications de services. Dans tous ces domaines, les start-ups israéliennes sont très bien placées. Autotalks, qui a levé en mars 2017 30 millions de dollars, est l’une des plus prometteuses. Cette compagnie a eu l’idée de faire communiquer les voitures entre elles grâce à des puces intelligentes et ainsi de prévenir le conducteur ou une infrastructure des comportements à risque. Aussi, la technologie donnerait la possibilité d’emprunter d’autres voies pour éviter les bouchons. Un dispositif complémentaire à celui de Mobileye et non concurrent. « Nous avons besoin de plusieurs types de capteurs afin d’assurer une couverture complète du véhicule », assure à l’Usine Digitale Michael Granoff. Ce fondateur du fonds d’investissement Maniv Mobility, actionnaire d’Autotalks, précise que « le gouvernement israélien a annoncé que, dans un futur proche, toutes les voitures mises sur le marché devront être équipées de capteurs intelligents comme ceux d’Autotalks. » Dans le portefeuille de Michael Granoff se trouve aussi Nexar. Cette application mobile analyse également les conditions routières, et alerte sur les potentiels dangers. Les conducteurs, en réseau, ont la possibilité de signaler la plaque d’immatriculation des véhicules dangereux et de

prévenir ainsi les autres automobilistes. En mai 2017, Nexar a pris une nouvelle initiative appelée Citystream en transformant chaque véhicule en un capteur qui explore visuellement la route. L’objectif immédiat est de créer des cartes routières numériques et à l’avenir de rendre les rues plus sûres pour les voitures autonomes en capturant des détails précis sur la chaussée. LES BIG DATA ON THE ROAD D’autres start-ups changent également les règles de l’industrie automobile. C’est le cas d’Otonomo qui vient de lever 25 millions de dollars, lors d’un nouveau tour de table. L’entreprise a créé une plateforme cloud d’échange de données qui permet aux constructeurs automobiles, aux fournisseurs de services et aux développeurs d’applications de se transmettre des datas générées par les véhicules. Il peut s’agir de la température d’un moteur ou du niveau de charge d’une batterie. « Des compagnies d’assurance, soucieuses d’économiser leurs interventions, sont très intéressées. Elles peuvent par exemple alerter le conducteur d’une carence ou d’un défaut sur son véhicule avant la panne ou un accident », explique Ben Volkow, PDG et co-fondateur de la start-up. Neuf grands constructeurs sont déjà associés à Otonomo et 6 millions de voitures étaient déjà connectées à leur système avant début 2017. Source : http://israelmagazine.co.il

Découvrir le meilleur de la scène jazzy Le chiffre : 260 000 arbres à Tel-Aviv. La israélienne. Du 25 juin au 1er juillet ville dispose de plusieurs poumons verts

Du 25 juin au 1er juillet, rendez-vous rue des Lombards pour découvrir le meilleur de la scène jazzy israélienne. Mais aussi à Juanles-Pins, du 12 au 22 juillet. En novembre, ne manquez pas la tournée « Jérusalem Orchestra East & West » qui prône la paix par la musique.

ties « , tout en conservant ses racines orientales, grâce à des musiciens hors pair, comme le percussionniste Itamar Doari et le guitariste Elyasaf Bishari, décrit le magazine. Au sommet de sa carrière, Avishaï Cohen affiche souvent complet dans ses concerts dans l’Hexagone – il se produira à l’Olympia le 27 novembre ».

DANS TIMES OF ISRAEL. Comment se fait-il qu’en tête d’affiche des clubs de jazz les plus huppés de Paris et des festivals les plus courus de l’été les noms israéliens sont devenus aujourd’hui si fréquents, voire incontournables ? D’Avishaï Cohen en passant par Omer Avital, et plus récemment Jeremy Hababou les musiciens israéliens déferlent sur la France après avoir conquis la scène new-yorkaise au début des années 2000.

Parmi les recettes du succès figure un mélange savant entre jazz et sonorités orientales qui fonctionnent tout aussi bien chez Cohen et pour Omer Avital qui explique : « Je ne suis pas seulement influencé par la musique arabe. Je la connais et je l’ai étudiée ». Un mélange qui fonctionne également chez le trompettiste d’origine libanaise Ibrahim Maalouf.

Le magazine Challenges s’est posé la question de cette présence hors normes. « A 49 ans, cet artiste très éclectique fait évoluer sa musique métissée, en la teintant de mélodies des « seven-

Le magazine cite également le pianiste franco-israélien Yaron Herman qui se produira le 11 août au festival Jazz in Marciac dont l’interprétation de Toxic a ouvert les portes du succès populaire mais aussi Shaï Maestro, et Omer Klein, le guitariste Amos Hoffman.

Tel-Aviv a la chance d’être une ville trépidante au bord de la Méditerranée. Mais ce que beaucoup ignorent est que cette métropole compte un nombre incroyable d’espaces verts. C’est ce que vient de constater la banque de données „Treepedia“ MIT qui permet de voir le nombre d’espaces verts des différentes cités dans le monde. Avec 17,5 pour cent, Tel-Aviv fait partie des 20 villes les plus vertes, avant New York, Londres, Le Cap ou San Paulo. Les quelque 260 000 arbres que compte la ville

sont indispensables pour offrir de l’ombre et se protéger de la chaleur souvent étouffante qui y règne. Par ailleurs, de nombreux bâtiments de cette métropole conçue à l’origine comme une « cité-jardin » disposent de petits jardins regorgeant de fleurs et de plantes. Selon une étude de l’université de Tel-Aviv et du Technion, les arbres les plus fréquemment rencontrés à TelAviv sont le ficus, le tipuana tipu et le palmier dattier (1). https://israel-suisse.org.il



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Le rayon fromages dans les supermarchés Israël rentre dans le marché des d’Israël a bien changé systèmes de « caisse sans caisse »

Il y a peu encore, le rayon fromages dans les supermarchés était plutôt maigre. Les Israéliens appréciaient surtout le cottage, les pâtes à tartiner, le labaneh (une sorte de yaourt) et dans une moindre mesure la féta. Les choses ont bien changé. Depuis un certain temps, les fermes proposant une grande variété de fromages ‘poussent comme des champignons’. Dans le Néguev (1) mais également en Galilée ou autour de Jérusalem on trouve de plus en plus de fermes dont les exploitants fabriquent eux-mêmes leurs fromages, proposant des grands classiques comme le labaneh mais également des variétés encore

peu connues en Israël comme des fromages à pâte dure parfumés à la truffe. Les fermiers sont nombreux à avoir appris le métier dans des pays réputés pour leurs fromages comme la Suisse et la France. D’ailleurs, l’afflux d’émigrants en provenance de France a également conduit à une augmentation notable du nombre de variétés proposées. Le seul hic est le prix qui reste prohibitif. Pour 100 grammes d’un bon fromage à pâte dure, il faut débourser entre 21 et 25 shekels. Source : http://israelentreleslignes.com

Fondée par Yair Cleper, SuperSmart a mis au point une technologie similaire à celle d’Amazon pour accélérer le paiement des marchandises à la sortie d’un supermarché. Une application permet aux clients de payer en quelques secondes sans avoir besoin d’un caissier, en scannant les articles choisis avant de les placer dans les chariots.

Spar, l’enseigne de proximité du groupe Colruyt, peuvent ce mois-ci faire leurs courses sans devoir passer par la caisse. Il leur suffit de scanner les articles et de payer via leur smartphone. Le projet a été présenté lundi dans le magasin de Wespelaar (Brabant flamand).

Pourquoi attendre votre tour ? Au point de vente, des capteurs situés dans les stations d’accueil détectent les signatures traçables ou les codes barres des produits, pour vérifier que le contenu du chariot et celui des produits scannés et connectés au téléphone sont les mêmesD’après une étude du groupe Juniper Research, le marché des systèmes de « caisse sans caisse » va décupler en 4 ans. (.alliancefr.com)

Pour bénéficier d’une telle facilité, le client doit installer sur son téléphone portable l’application « Scan. Pay. Go. ». Il introduit ensuite son code client du groupe Colruyt (compte Xtra) et l’application fournit un scanner de codes-barres permettant d’enregistrer tous ses achats. Les courses terminées, le client les règle par le biais d’une application bancaire. Il peut alors quitter le magasin à l’aide d’un code QR se trouvant sur son ticket de caisse numérique qui ouvre la porte de sortie.

INFO PLUS. Les clients de quatre magasins

Source : rtl.be


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Des idées et des startups venant d’Israël. Les emballages de Borekas de Zoglobeck Une sélection sont sans femmes. Pourquoi donc?

A. High Tech et le cinéma Avec l’algorithme « LocalRay », la société Adshir va amener le réalisme graphique de l’industrie cinématographique 3D dans le monde de la réalité augmentée en temps réel. Le « ray tracing » ou « lançage de rayons » permet de faire du design optique, de générer des surfaces ou des éléments optiques et de réaliser la synthèse d’images de scènes tridimensionnelles en réalité virtuelle ou augmentée. On lance des rayons depuis le point d’observation vers la scène, afin de déterminer la couleur à affecter à chaque point de l’image. La seule méthode développée jusqu’à présent, limitée et très coûteuse, était de rendre le matériel hardware plus rapide sur smartphone et tablette. Dr Reuven Bakalash, fondateur et président d’Adshir : « Le premier producteur de jeux vidéo qui utilisera la technologie brevetée d’Adshir deviendra leader de son marché »B. Fondée en 2015 et basée à Tel Aviv, SuperMeat produit de la viande comestible de laboratoire en cultivant des cellules extraites de poulet. Plus besoin d’élever des animaux pour l’abattage. Les produits de viande cultivés en laboratoire réduisent, non seulement les effets de pollution et de consommation d’eau, mais aussi l’exposition aux maladies d’origine alimentaire, et la viande est casher. C. Plus que du numérique Valérie Zarka a créé en 2014, « More Than Digital », société de conseil en innovation basée à Tel Aviv, dans le but d’accompagner les grands groupes français dans leur quête d’innovation technologique grâce au tissu high-tech israélien. « More Than Digital » propose des « learning expedition » et de la veille technologique. D. Déduction de l’eau dans l’air et ses contaminants Alors que des chercheurs mettent au point un dispositif pour récupérer l’eau dans l’air afin de lutter contre la pénurie d’eau, un nouvel appareil portable analyse le champ électrique autour de l’eau dans laquelle il est immergé, afin de savoir si elle est potable. Le dispositif « TestDrop Pro » de la société Lishtot, ressemblant à une clé, permet de tester la potabilité de l’eau. En quelques secondes, un utilisateur peut savoir si l’appareil détecte des contaminants comme le plomb, la bactérie E. coli ou encore des pesticides. La technologie est très sensible à tout élément extérieur à l’eau naturelle, y compris le savon ou même la salive. L’appareil est compatible Bluetooth, de sorte que les données peuvent être transférées à l’application qui l’accompagne et ainsi transmettre le résultat à la carte mondiale de l’eau, établie par les créateurs. Selon son président Netanel Raisch, le système n’est pas loin de 100% de précision. Coût 35 $. E. Michael Braginsky, Elad Walach et Guy Reiner (sélectionnés par Forbes parmi 30 moins de 30 ans) ont créé « Aidoc » en 2016 à Tel Aviv, pour développer un algorithme et un logiciel facilitant la lecture des radios, détectant les anomalies et proposant un diagnostic, en un minimum de temps. AstroRad les vestes pour un voyage sur Mars – Située à Tel Aviv la Hightech « StemRad » a

été fondée en décembre 2011 par Oren Milstein et Daniel Levitt. Elle développe des vestes pour protéger les astronautes contre les radiations nocives dans l’espace. Ces vestes « AstroRad » faites sur mesure seront portées par des astronautes de la NASA pour leur voyage sur Mars prévu pour la mi 2030. StemRad a déjà réalisé des ceintures de protection contre la radioactivité pour les ouvriers de Fukushima et de Tchernobyl. Source : La Tribune

Pourquoi sur les nouveaux emballages de Borekas de la marque Zoglobeck, une marque agroalimentaire très populaire et commercialisée dans tous les supermarchés israéliens, les petites filles ont été effacées et ne restent plus que des petits garçons ? Une question que se posent des milliers de clients et la Presse. « C’est l’autorité de cacherout qui supervise nos produits qui l’exige d’après les instructions de la Cour Rabbinique » répond la société qui dernièrement avait déjà retiré des produits dont l’emballage montrait des femmes travaillant dans

leur usine de production. «Comment une petite fille de 6 ans peut-elle être considérée comme un objet sexuel qu’il convient de cacher » ont répondu les organisations des droits de la femme et des consommateurs qui crient à une ségrégation inacceptable. Source : Nathalie Sosna-Ofir


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Le Ministre des Finances Kahlon lance un plan pour développer le Golan seulement démographique, mais aussi un danger pour la sécurité », a déclaré Oren. « L’Iran essaie de remplacer la population sunnite près de la frontière par des forces chiites pour construire une base en Syrie et faire du Golan une zone de conflit avec Israël. Nous devons profiter de cette fenêtre d’opportunité. » L’ancien conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre Benjamin Netanyahou, Uzi Arad, a révélé mercredi que quatre premiers ministres, dont Benjamin Netanyahu, ont mené des négociations approfondies et intenses dans lesquelles Israël a proposé de quitter le Golan. L’annonce du plan du gouvernement a devancé un rassemblement pour le Golan à la Knesset organisé par Yair Lapid, dirigeant de Yesh Atid. Lors de l’événement, Lapid a appelé le monde entier à reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan, parce qu’Israël ne le donnera jamais au président syrien Bachar al-Assad.

Le ministre des Finances, Moshe Kahlon, a approuvé mercredi un nouveau plan visant à développer rapidement les hauteurs du Golan et à faire passer sa population de 22 000 à 100 000 habitants d’ici dix ans.

Oren, appelle à la formation d’un comité interministériel dirigé par le directeur général du ministère des Finances, Shai Babad, pour améliorer la qualité de vie dans le Golan et attirer davantage de touristes dans la région.

Le plan, rédigé par le vice-ministre Michael

« L’opportunité manquée dans le Golan n’est pas

« Toute personne ayant une compréhension de la réalité peut voir qu’Israël ne rendra jamais les hauteurs du Golan à Assad, un psychopathe qui a assassiné un demi-million de ses propres citoyens et dont les partenaires sont l’Iran et le Hezbollah« , a déclaré M. Lapid. « Le Golan est stratégiquement important pour le Nord tout entier. Nous ne lui permettrons pas de devenir une zone à partir de laquelle Israël est constamment menacé – ni maintenant, ni après Assad. » Yair Lapid a expliqué que l’argument selon lequel les hauteurs du Golan appartenaient histori-

quement à la Syrie était absurde. Il a soutenu que la Syrie a régné sur les hauteurs du Golan pendant seulement 21 ans, alors que la connexion d’Israël remonte à la Bible, dans laquelle le Golan était dans le Bashan biblique sur le territoire de la tribu de Menashe. Il a ajouté que lors des fouilles archéologiques dans la région, une pièce datant de 67 EC a été découverte sur laquelle était inscrite « Pour la rédemption de Jérusalem la Sainte ». Lapid a souligné que les Romains venaient dans le Golan pour écraser la rébellion juive, et déjà à l’époque, le Golan était une forteresse qui protégeait Jérusalem. « Au cours des réunions que nous avons tenues au cours des dernières années, et plus encore depuis l’élection du président Trump, il est clair que les États-Unis sont plus disposés que jamais à reconnaître notre souveraineté sur les hauteurs du Golan », a-t-il dit. « Pour que cela se produise, nous devons travailler ensemble, et non pas se battre. Chacun doit doit travailler avec les gens qu’il connait, avec les sénateurs et les membres du Congrès qu’il connait. Et cela viendra. » « Contrôler le Golan garantit non seulement nos sources d’eau et la sécurité de la Galilée, mais aussi l’existence de tout Israël », a déclaré le chef du Conseil régional du Golan, Eli Malka, qui a rejoint Yesh Atid. Source : Jpost




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