GRATUIT - Numéro 483 - Edition du 27 Juin 2018 au 3 Juillet 2018
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 27 Juin 2018 au 3 Juillet 2018
Quelqu’un, quelque part, entre Israël et Gaza…
Lorsqu’un événement communautaire est réussi, il est de notre devoir de le dire et de le souligner. D’autant qu’organiser, aujourd’hui, un événement communautaire est un vrai tour de force qui implique de prendre tous les risques. C’est la raison pour laquelle, je voudrais adresser mes plus sincères félicitations à Keren et Gil Taïeb, d’avoir pu réunir, en une seule soirée, le gala de l’ASI, qui s’est tenu le 20 jui dernier, des donateurs, des personnalités politiques, des chanteurs, ainsi que des intellectuels. Tous ont su, par leur présence, faire rayonner le drapeau d’Israël pour ses 70 ans et permis d’apporter un soutien précieux à Tsahal. Les intervenants, de premier plan, ont pointé du doigt les médias français dans leur ensemble, sur leur position hostile à Israël et expliqué ce qu’il se passe à la frontière avec les Palestiniens depuis plus d’un mois... Un témoin, en particulier, a tenu à apporter sa vision de la situation. 24 heures avant ce gala, il était encore à la frontière, avec les militaires, pour constater de ses propres yeux ce qui se déroulait là-bas. Ce témoin n’est autre que Bernard Henri Lévy. BHL a précisé qu’il n’y aurait aucune censure de ses propos, qu’il assumerait chaque mot qu’il dirait dans cette salle, que l’on
pouvait même partager son témoignage sur les réseaux sociaux. Qu’il voulait même que cela soit relayé. Le philosophe a donc pris la parole durant plus de 45 minutes, rappelant d’abord que son rapport avec le judaïsme n’est venu que tard dans sa vie... Puis il a décrit ce qu’il a vu à la frontière entre Israël et Gaza. Il a rappelé que les cerfs-volants, les ballons à l’hélium, étaient de véritables armes de guerre, destinées à faire le plus de dégâts possibles en Israël, à tuer même si possible. Que face aux manifestants prêts à tout pour franchir la frontière, les jeunes soldats de Tsahal se trouvaient confrontés à une nouvelle forme de guerre d’usure. Pour lui, pas de doute, Tsahal est bien l’armée la plus éthique du Moyen-Orient, et même la plus éthique du monde. Je renouvelle donc mes remerciements et mes félicitations à Karen et Gil, pour leur soutien, leur investissement, leur travail sans relâche au service d’une cause : faire savoir ce qu’est Israël, ce qu’est son armée et prouver au monde que la haine antisioniste n’est qu’une haine des juifs. Mille mercis également à ceux qui, par leurs actions bénévoles font vivre cette initiative. Am Israël Haï Alain Sayada
Hommage à Robert Assaraf (Zal)
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
Edition du 27 Juin 2018 au 3 Juillet 2018
Itshak Herzog devient N°1 de l’Agence Juive. Il est le fils du 6ème président d’Israël
Le chef de l’opposition gouvernementale israélienne, Yitzhak Herzog, va remplacer Natan Sharansky à la tête de l’Agence juive pour Israël (AJPI), a annoncé l’organisation jeudi. « Le comité de nomination des dirigeants de l’Agence Juive pour Israël recommandera dimanche au Conseil des Gouverneurs de l’Agence Juive l’élection du membre de la Knesset (parlement israélien) Yitzhak Herzog en tant que prochain président de l’exécutif, pour un mandat de quatre ans », a détaillé l’agence. C’est le 1er août au plus tard qu’Yitzhak Herzog devrait prendre ses fonctions, succédant au charismatique Natan Sharansky, qui était à la tête de l’AJPI depuis 9 ans. i24News
Douche froide pour les analystes de l’économie d’Israël. Productivité faible
La Gouverneure de la Banque d’Israël : « Le niveau de productivité en Israël continue à rester en-deçà de la moyenne de l’OCDE dans presque toutes les industries, sauf dans celles qui sont orientées vers les exportations, ce qui signifie qu’elles sont directement exposées à la concurrence globale. Ce défi du manque de croissance de la productivité devrait devenir plus important encore au vu de ce qui semble être en train de se présenter comme un ralentissement de la croissance du commerce mondial et aussi en raison de facteurs nationaux, notamment « la qualité inférieure du capital humain, la qualité inférieure des infrastructures physiques et un environnement commercial qui n’est pas du tout amical ». Pour augmenter la productivité en vue d’une
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croissance inclusive et durable dans l’économie – qui mènera à une hausse du niveau de vie et à une pauvreté réduite – il faut prendre des initiatives. Elles comprennent l’amélioration de la qualité du capital humain, l’amélioration de la qualité de l’éducation, l’amélioration des infrastructures et la promotion des réformes et de la concurrence, des incitations pour ceux qui cherchent un emploi et l’adaptation de l’âge de la retraite à une espérance de vie plus longue, en particulier pour les femmes. « Nous devons profiter de la bonne situation de l’économie israélienne pour exiger la gestion des défis à long-terme qui contribueront à une croissance plus équilibrée, qui soit durable et inclusive », a estimé Flug. Times of Israël
Itzhak « Bouji » Herzog en anglais Isaak Herzog, né le 22 septembre 1960 à Tel Aviv, est un avocat et homme politique israélien membre du Parti travailliste dont il est le président depuis 2013. Chef de l’Opposition au gouvernement de Benyamin Netanyahou depuis cette date, il est également chef de file de la coalition dominante de centre-gauche à la Knesset, nommée Union sioniste et formée pour les élections législatives israéliennes de 2015. Jeunes années et formation Itzhak Herzog est le fils de Chaim Herzog, sixième président d’Israël, et de son épouse Aura. Son grand-père, Yitzhak HaLevi Herzog, avait été le grand-rabbin ashkénaze de Palestine mandataire puis d’Israël. Il effectue son service militaire comme officier dans l’unité 8200 du service des renseignements pendant quatre ans et est actuellement major de réserve. Il étudie ensuite le droit à l’université de Tel Aviv puis à l’université Cornell de New York. Il travaille dans le cabinet d’avocats Herzog, Fox & Neeman dont son père avait été l’un des fondateurs avant de lancer son propre cabinet. Carrière politique Itzhak Herzog commence sa carrière politique en 1988, comme secrétaire du Conseil économique et social pendant deux ans. Engagé au sein du Parti travailliste, il rejoint, après un échec aux élections législatives de 1999, le secrétariat du gouvernement d’Ehud Barak jusqu’en 2001. Il est parallèlement président de l’Autorité an-
ti-drogues entre 2000 et 2003. Élu député à la Knesset lors des législatives de 2003, Itzhak Herzog devient ministre de la Construction et du Logement dans le gouvernement d’Ariel Sharon en 2005. Dans les gouvernements Olmert, puis Netanyahou, il occupe successivement les fonctions de ministre du Tourisme de 2006 à 2007, de la Diaspora, de la Société et de la Lutte contre l’antisémitisme entre 2007 et 2009 et de la Protection sociale et des Services sociaux de 2007 à 2011. En janvier 2011, le Parti travailliste quitte la coalition dirigée par Netanyahou et Herzog abandonne ses fonctions au gouvernement. Réélu député lors des élections législatives de 2013, il est élu le 22 novembre de la même année, président du Parti travailliste en battant la sortante Shelly Yachimovich par 58,5 % contre 41,5 %. Dix jours après ce scrutin, il rencontre Mahmoud Abbas et réaffirme que sa priorité est la paix par la résolution du conflit israélo-palestinien. Après la dissolution de la coalition gouvernementale, et à l’approche de nouvelles élections en mars 2015, Herzog invite les partis Hatnuah et Kadima à unir leurs forces avec le Parti travailliste. Le 11 décembre 2014, Herzog et Tzipi Livni, ministre de la Justice du gouvernement sortant, annoncent qu’ils s’allient pour empêcher Netanyahou de briguer un quatrième mandat. Cependant, le Likoud de Netanyahou arrive en première position lors des législatives, devant le bloc mené par Herzog. Lors de la 20e législature, ce dernier critique notamment Benyamin Netanyahou en le désignant responsable de la dégradation des relations américano-israéliennes, et s’oppose à son refus d’accueillir des réfugiés syriens fuyant la Guerre civile syrienne. Un temps considéré pour rejoindre le gouvernement Netanyahou IV, Herzog refuse et met en cause le manque de clarté de la ligne politique du Premier ministre, en plus de son implication personnelle dans des affaires de corruption après plusieurs enquêtes du Bureau du procureur général. En juillet 2017, Herzog se présente à la réélection au poste de chef du parti. Il est battu dès le premier tour avec 16,7 % des 52 000 votes. Pour le second tour, il apporte son soutien à Amir Peretz qui est arrivé en tête du premier tour face à Avi Gabbay.
À LA UNE
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L’Eurovision coûtera 11,8 millions Un traître au coeur de l’Etat d’Israël. Segev inculpé d’espionnage pour l’Iran d’euros à Israël Gonen Segev est soupçonné de donner des informations sur les sites de défense en Israël à ses gestionnaires iraniens. Le tribunal a donné la possibilité de communiquer sur l’arrestation par l’Agence de sécurité israélienne (ISA) le mois dernier de l’ancien ministre Gonen Segev soupçonné d’avoir aidé un ennemi en temps de guerre et d’espionnage contre Israël. À la suite d’une enquête, le procureur de l’État du district de Jérusalem (criminel) a déposé un acte d’accusation le 15 juin pour ces infractions et de nombreuses infractions consistant à donner des informations à un ennemi. L’acte d’accusation a été autorisé par le procureur général et le procureur de l’Etat.
La ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, a déclaré jeudi que si l’Eurovision devait se tenir ailleurs qu’à Jérusalem l’an prochain, Israël devrait tout simplement renoncer à accueillir l’événement. « Je recommanderai au gouvernement de ne pas accueillir l’Eurovision s’il ne peut avoir lieu à Jérusalem », a lancé la ministre dans une interview à la radio publique Kan. La ministre israélienne réagissait à une rumeur, rapportée par les médias israéliens, selon laquelle l’Union européenne de radio-télévision, qui organise l’événement, aurait demandé à ce que la compétition ne se déroule pas dans un « lieu conflictuel ». Cet événement « coûtera 50 millions de shekels (11.8 millions d’euros) à Israël, il est conçu pour booster l’économie du pays, c’est un show musical magnifique qui amènera ici tous les pays du monde », a ajouté Mme Regev. « Je pense personnellement que si l’Eurovision n’a pas lieu à Jérusalem, il serait injuste d’y investir 50 millions de shekels d’argent public. La capitale d’Israël est Jérusalem et nous ne devrions pas avoir honte de cela », a-t-elle insisté. i24News Organiser l’Eurovision, combien ça coûte? Chaque année, l’ensemble des pays participants apportent environ 5 millions d’euros via leur média nationaux à la télévision nationale en charge de l’événement. Par ailleurs, cette dernière perçoit l’intégralité des revenus des ventes de billets, ainsi qu’une part des recettes provenant du sponsoring et de l’argent perçu par le vote (SMS, appels surtaxés etc…). « Très souvent, le média hôte reçoit en plus une contribution de la ville d’accueil », explique-ton du côté de l’Eurovision. On arrive alors à un budget situé entre 11 et 18 millions d’euros. En incluant ensuite les recettes dues à la diffusion de l’événement « le budget peut varier selon une fourchette qui se situe quelque part entre 20 et 30 millions d’euros », explique la même source. Les coûts proviennent notamment de la production du show (scène, éclairage, son, électricité etc..) mais aussi des équipes employées pour la sécurité, de la prise en charge des bénévoles, des infrastructures pour la presse, le transport ou encore les réceptions. Dans le cas de Vienne, la ville hôte de cette édition 2015, l’ORF, c’est-à-dire la télévision et la radio publique autrichienne, a budgété 25 millions d’euros, soit environ 6% de son budget annuel. A ceci s’ajoute une contribution de la
ville de Vienne à hauteur de 10 millions d’euros. Contactée, l’ORF n’a pas souhaité donner de détails sur les coûts engendrés par l’évènement. SOURCE BFM
Segev, qui a vécu au Nigeria ces dernières années, s’est rendu en Guinée équatoriale en mai 2018. Il a été transféré en Israël à la demande de la police israélienne après que la Guinée équatoriale lui eut refusé l’entrée en raison de son casier judiciaire.
Segev a été arrêté pour être interrogé par l’ISA et la police dès son arrivée en Israël, après que des informations aient été recueillies, laissant soupçonner que Segev était en contact avec les services de renseignement iraniens et les aidait dans leurs activités contre Israël. L’enquête menée par l’ISA et la police a permis de soupçonner que Segev avait été recruté et avait agi en tant qu’agent du renseignement iranien. L’enquête a révélé qu’en 2012, des contacts avaient été pris entre Segev et des parties à l’ambassade iranienne au Nigéria, et il a ensuite voyagé deux fois en Iran pour rencontrer ses opérateurs, dont l’identité en tant qu’agent du renseignement lui était claire. Source : Globes
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Israël aime bien le chef de la diplomatie Danger! Chameaux sur les routes du britannique Boris Johnson Sud d’Israël. 350 blessées et 15 morts
Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson a accusé le Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU de partialité à l’encontre d’Israël, dénonçant le fait qu’il soit le seul pays automatiquement discuté à chaque session du Conseil. « Nous partageons l’avis que le point 7 consacré à Israël et aux territoires palestiniens occupés est disproportionné et préjudiciable pour la cause de la paix », a-t-il déclaré, à l’ouverture de la 38e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève. « Et à moins que les choses ne changent, nous voterons l’année prochaine contre toutes les résolutions présentées au titre du point 7 de l’ordre du jour », a annoncé M. Johnson. Les Etats-Unis ont déjà protesté à de multiples reprises contre le maintien de ce point parmi les dix présentés à chaque session du Conseil. L’Etat hébreu est le seul pays à faire l’objet de ce traitement spécial. « Cela ne veut pas dire que le Royaume-Uni et moi-même ne voyons pas la valeur de ce Conseil, y compris le travail qu’il pourrait faire sur le conflit israélo-palestinien », a nuancé le
ministre britannique. Vendredi dernier, des diplomates américains ont par ailleurs affirmé que le retrait de Washington du Conseil était « imminent » et que « la question n’est plus si, mais quand ». L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, avait déjà publiquement mis en garde le Conseil l’année dernière, soulignant que si l’organe basé à Genève « persistait dans sa position anti-israélienne », les Etats-Unis se retireraient. Les Etats-Unis veulent aussi que l’exclusion des Etats membres qui commettent de graves violations des droits de l’Homme soit votée à la majorité simple et non aux deux tiers. Ils demandent en outre un renforcement du processus de sélection des 47 Etats membres, élus par l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Un processus de réforme est en cours au sein du Conseil, mais comme l’a expliqué aux médias son président, le Slovène Vojislav Suc, ces discussions visent à « rationaliser notre travail, à améliorer son efficacité ». Source : i24News
En Israël, selon une loi adoptée lundi 11 juin 2018 par la Knesset, les chameaux seront équipés, comme les chiens, d’une puce sous-cutanée. Et leurs propriétaires seront considérés comme pénalement responsables si leurs animaux sont impliqués dans un accident de la route. Cette loi qui a été adoptée à 42 voix contre 10, oblige les propriétaires à enregistrer leurs chameaux et ils devront répondre à certains critères pour garder leur troupeau dans le désert. Ceci afin de d’en finir avec les accidents et les morts causées par les chameaux divaguant sur les routes du sud d’Israël. Selon le préambule de la loi, chaque année, la police enregistre près d’un millier de signalements de chameaux errant sur les routes.
Et sur les 7.151 incidents relevés entre 2008 et 2015, le propriétaire du chameau n’a été identifié qu’une seule fois. Mais les députés arabes ont critiqué cette loi, ils la jugent comme étant une attaque contre les bédouins arabes et leur mode de vie. Ce que soutient le député Abd al-Hakim Hajj Yahya, de la Liste arabe unie en déclarant que la loi faisait « partie de la guerre contre les Bédouins arabes du Néguev ». Au cours des dix dernières années, 15 personnes ont été tuées et 350 blessées – dont 50 grièvement – quand leurs voitures sont entrées en collision avec des animaux, principalement des chameaux, dans le désert du Néguev. En janvier 2018, une jeune fille de 13 ans a été tuée et 8 personnes ont été blessées dans une double collision avec un chameau. Source Podcast Journal
Les larmes aux yeux Julien Bahloul quitte i24News
« Ce soir s’achève pour moi une aventure de 5 ans. Les larmes aux yeux, j’avais quelques mots à vous dire avant de partir ». L’excellent journaliste Julien Bahloul s’en va. Et il va manquer à beaucoup de monde, incluant le Rédacteur en Chef de IsraelValley, qui lui souhaite bonne chance. Rares sont les personnalités médiatiques francophones qui sont autant aimées. Des centaines de témoignages (surtout des femmes!) publiés sur Facebook l’attestent. Dans son dernier message, en direct, il a sa salué avec élégance tous les amis journalistes qui l’ont accompagné depuis cinq ans. IsraelValley vous dira très vite les nouveaux plans professionnels de cet artiste-journaliste. DR
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Fake News : Une Ambassade à Jérusalem en 2018 pour l’Arabie Saoudite
Des israéliens ont affirmé récemment que l’Arabie Saoudite ouvrira une Ambassade à Jérusalem très bientôt. Il s’agit d’une Fake News. la véritable info : Selon (1) : « Plusieurs Saoudiens réclament l’ouverture d’une ambassade saoudienne à Jérusalem et d’une ambassade israélienne à Riyad. Selon le site Arutz 7, des universitaires saoudiens, comme Abdelhamid Al-Hakim, directeur du Centre du Moyen-Orient pour les études stratégiques, font partie des personnalités qui appellent à la normalisation avec Israël et à l’ouverture d’ambassade. Selon Arutz 7, Abdelhamid Al-Hakim souhaite que le royaume fasse la paix avec Israël, soutenant le droit des Israéliens d’avoir un Etat.
Shimon Kahan, un analyste politique sur Arutz 7, affirme que Abdelhamid Al-Hakim a dans le passé appelé les Arabes à changer leur regard vis-à-vis des israéliens et des juifs. L’universitaire aurait affirmé que le rapprochement avec Israël sera nécessaire pour contrer l’ambition iranienne dans la région. Cependant, le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, a déclaré que son pays ne peut pas établir de relations avec Israël avant qu’une solution pacifique au conflit palestinien ne soit trouvée. Il a admis que les deux pays ont un ennemi commun et qu’ils pourraient développer une coopération économique, comprenez donc une normalisation. (1) Source Koide9enisrael
Natalie Portman perd une négociation à cause de ses propos sur Israël Si le projet avait abouti, Natalie Portman aurait tenu le rôle d’une avocate qui a travaillé dans une brigade israélienne spécialisée sur la traque et l’assèchement des financements de groupes terroristes. Une critique qui passe mal ? Pour Nitsana Darshan-Leitner, coauteur du livre avec Samuel M. Katz, l’échec de cette négociation aurait surtout à voir avec le refus de Nathalie Portman de recevoir le prix Genesis, considéré par beaucoup comme le prix Nobel Israélien. « Elle a un talent incroyable et elle aurait été parfaite dans une intrigue tournant autour du Moyen-Orient avec son background israélien. C’est dommage que l’incident des Genesis Prize soit arrivé au moment de la finalisation du deal », a-t-il déclaré à The Blast. Un projet qui tombe à l’eau pour Natalie Portman. Alors qu’elle était en pleine négociation pour acquérir les droits du livre Harpoon : dans la guerre secrète contre les maîtres des finances du terrorisme, cette dernière s’est vue refuser l’autorisation d’adaptation télévisuelle.
Affaire de corruption dans les chantiers navals israéliens
En avril dernier, l’actrice avait surtout refusé de s’afficher à côté du premier ministre, au même moment où l’armée israélienne tirait sur des civils désarmés de la bande de Gaza comme elle l’avait expliqué sur son compte Instagram. Source : israelValley & 20 minutes
L’homme d’affaires Amit Sadeh Lichtenfeld a été arrêté par la police dans le cadre d’une enquête sur l’affaire de corruption dans les chantiers navals israéliens. Le juge Amit Michaels, du tribunal de Rishon Lezion, a déclaré que le suspect est poursuivi pour trafic d’armes concernant une affaire impliquant des hauts fonctionnaires, les chantiers navals israéliens et le Nigéria. Selon les soupçons de l’affaire, de hauts fonctionnaires des chantiers navals israéliens ont été impliqués dans la corruption d’agents publics étrangers (au Nigéria) en échange de la signature de contrats concernant la vente de navires au Nigeria en 2010 par la compagnie navale Israel Shipyards. Les suspects sont également soupçonnés d’avoir fait de faux dossiers d’entreprise. Dans le cadre de l’affaire, le président de l’Israel Shipyards et l’un des actionnaires de contrôle de la société (qui détient 25% des parts), l’homme d’affaires Sami Katzav, et le PDG de la société jusqu’à la fin de Mars 2018, Avi Shachaf, ainsi que le directeur marketing de l’entreprise, Oded Breyer, ont été entendus par les enquéteurs de l’unité de fraude Lahav 433 et des embres de l’autorité fiscale israélienne. Le volume des transactions pour la vente des navires faisant l’objet d’une enquête s’élève à 21 millions de dollars. Sur cette somme, Israel Shipyards a payé une
commission de 7%, dans le cadre d’un accord de médiation entre les parties. En d’autres termes, l’agent a touché une enveloppe de 1,5 million de dollars pour ces transactions. La police et l’administration fiscale ont déclaré qu’une partie de l’argent de la commission qu’il a reçu a été effectivement utilisée pour payer des pots-de-vin à des fonctionnaires du gouvernement du Nigeria pour approuver l’accord. Il convient de noter que les chantiers navals israéliens ont déposé 35 millions de shekels dans le fonds de confiscation du ministère de la Justice en échange de l’annulation des ordonnances de gel sur ses comptes et des saisies imposées sur plus de 30 véhicules à l’ouverture de l’enquête. L’arrangement comprenait un accord entre la compagnie et la police selon lequel ils renonceraient aux ordres de saisie imposés par la police sur 8 propriétés des chantiers navals israéliens. L’agent a également été interrogé par l’administration fiscale pour des infractions fiscales graves, et la police a également enquêté sur lui pour des infractions présumées à la sécurité, exportation d’armes vers un pays étranger sans permis. Source Koide9enisrael
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Avigdor Liberman tacle la star de l’équipe d’Argentine, Lionel Messi
Le ministre israélien de la défense, Avigdor Liberman a taclé la star de l’équipe de football d’argentine, Lionel Messi, après que celui-ci ait raté un pénalty lors du premier match de son équipe face à l’Islande lors de la Coupe du Monde 2018 qui se déroule en Russie. Liberman a déclaré samedi soir sur son compte Twitter: « Lors de la rencontre entre l’Argentine et l’Islande, on a vu comment Messi avait besoin d’un match amical contre l’équipe d’Israël », se référant au pénalty manqué par l’attaquant argentin. Si Messi n’avait pas raté son pénalty, il aurait offert la victoire à son équipe, alors que le
Le PDG du géant allemand Volkswagen, Herbert Diess, en Israël « Nous avons la responsabilité de nous souvenir de la Shoah, des victimes et de nous assurer que ce genre de catastrophe ne se reproduira jamais, » a signé le nouveau patron sur le livre d’or du mémorial israélien en souvenir des victimes de la Shoah.
match s’est finalement terminé sur un score nul. Liberman a salué la performance de la « petite » équipe d’Islande face au « géant » Argentin. Pour Liberman, il n’y a pas de doute, la qualité de jeu de l’équipe d’Argentine aurait pu être bien meilleure si la sélection avait joué le match prévu avec les Israéliens dans la ville de Jérusalem. Rappelons que l’Argentine a annulé à la dernière minute le match amical prévu contre l’équipe israélienne suite aux menaces de morts faites par les palestiniens et leurs partisans, notamment contre la star argentine Lionel Messi. Source : Koide9enisrael
Avigdor Liberman tacle la star de l’équipe d’Argentine, Lionel Messi
Le constructeur automobile allemand a récemment ouvert le campus « Konnect » du groupe Volkswagen à Tel Aviv. « Konnect » permet aux startups et aux partenaires locaux d’échanger directement avec le groupe Volkswagen et ses marques.
Le PDG du géant allemand de l’automobile Volkswagen, Herbert Diess, est actuellement en Israël, l’un de ses premiers voyages à l’étranger depuis qu’il a pris la tête de la marque automobile courant avril, a rapporté jeudi le site économique israélien Globes. M. Diess a rencontré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et a visité le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Au cours de la visite, il s’est entretenu avec des représentants de sociétés israéliennes telles que Get Taxi et MobilEye sur les services de mobilité innovants et la conduite autonome. « Je souhaitais particulièrement venir en Israël dès le début de mon mandat notamment à cause du passé de notre société », a-t-il confié à Netanyahou.
De plus, le centre d’innovation permet à l’enseigne d’observer de près les développements en matière de connectivité, de conduite autonome, de navigation intelligente, de cybersécurité, d’e-mobilité et même de big data. Volkswagen détient déjà une participation de 20% dans la compagnie israélienne Get Taxi et M. Diess a évoqué lors de sa visite le développement d’un futur robotaxi avec le PDG de l’entreprise israélienne, Dave Waiser. Il a également rencontré le PDG de MobilEye, le professeur Amnon Shashua, à Tel Aviv pour une réunion et le test de voitures autonomes. Herbert Diess a été nommé PDG de Volkswagen le 12 avril dernier. Il était auparavant responsable de la marque VW et avait changé de fonction dans le cadre d’un vaste plan de restructuration de la direction. Source : i24News
Nous sommes très heureux d’accueillir le meilleur joueur au monde », affirme le PDG de Sirin Labs. La start-up israélienne Sirin Labs a fait appel à la star du football argentin Lionel Messi, pour devenir le nouvel ambassadeur de sa marque, a rapporté le Jewish Telegraphic Agency. La société Sirin Labs est spécialisée dans des solutions en open source (programme informatique) permettant de généraliser l’utilisation de la technologie blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations). « Nous sommes très heureux d’accueillir Lionel Messi, le meilleur joueur au monde, en tant que nouvel ambassadeur de Sirin Labs », a déclaré Moshe Hogeg, Directeur Exécutif de Sirin Labs. Sirin Labs, qui dispose d’un centre de recherche
à Tel-Aviv, s’est récemment développé à l’échelle mondiale en ouvrant un site à Londres et en installant son siège social en Suisse. Messi, qui joue pour l’équipe espagnole de Barcelone, a remporté cinq fois le prix FIFA Ballon d’Or du meilleur footballeur du monde. Il participera avec l’équipe nationale argentine, à la Coupe du monde 2018 en Russie. Lors d’une « tournée de la paix » en Israël avec les membres de l’équipe de Barcelone en août 2013, Messi s’était rendu au Mur des Lamentations à Jérusalem, et avait rencontré des dirigeants israéliens. Un an plus tard, il a soutenu un match de football organisé par le pape François pour promouvoir la paix entre Israéliens et Palestiniens, mais n’avait pu y participer à cause d’une blessure. Source : i24News
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Le Canada et la réinstallation de 1000 Africains venus d’Israël
Le gouvernement israélien n’a toujours pas décidé ce qu’il adviendra des quelque 40 000 Africains qui demandent le statut de réfugié. Ce sont en majorité des Soudanais et des Érythréens, arrivés sur le territoire israélien depuis le début des années 2000. Depuis avril dernier, la déportation de ces migrants vers un tiers pays sans leur consentement est interdite. Selon plusieurs sources, des négociations ont repris avec l’Organisation des Nations unies (ONU) pour que des milliers d’entre eux soient envoyés vers l’Europe et le Canada. Au Canada, toutefois, on se borne à dire pour le moment que les demandes sont à l’étude. Dix ans plus tard, toujours pas de carte de séjour Le Sami Barber Shop donne sur la rue piétonnière Neve Sha’annan, dans le sud de Tel-Aviv. Cette rue un peu glauque se trouve dans un quartier défavorisé qui a mauvaise réputation parce qu’il serait le repaire des trafiquants de drogue et des prostituées. Sur la devanture du salon, la raison sociale est inscrite en anglais et en tigrigna, la langue parlée en Érythrée. Sami et ses clients sont des demandeurs d’asile érythréens. Après avoir traversé le Soudan, la Libye et le Sinaï, plusieurs sont installés en Israël depuis 9 ou 10 ans et ne détiennent toujours pas de carte de séjour. Ils ont des visas renouvelables tous les mois qui leur donnent le droit de travailler. On leur impose parfois des conditions, comme de vivre hors des sept grandes villes israéliennes. Leurs salaires sont amputés de 20 %, disent-ils, et s’ils gagnent plus que le salaire minimum, 10 % d’impôts sont aussi prélevés. Israël a tenté à de multiples reprises de trouver une solution, concluant apparemment des accords avec l’Ouganda et le Rwanda pour l’accueil d’un certain nombre de demandeurs d’asile. Les détails de ces accords n’ont jamais été révélés, malgré une requête devant les tribunaux de groupes de défense des droits de l’homme. Israël a finalement admis en mai que ses efforts pour trouver un tiers pays sûr n’ont pas porté ses fruits.
Et puis il y a eu cette entente sur cinq ans avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, annoncée au début d’avril, qui prévoyait l’envoi de 16 000 demandeurs d’asile, en majorité Soudanais et Érythréens, vers des pays tiers, dont le Canada. Toujours en vertu de cet accord avec l’ONU, les 24 000 autres migrants seraient régularisés en Israël. Dans les heures qui ont suivi l’annonce, devant la grogne qu’elle a soulevée au sein de la coalition gouvernementale, le premier ministre Nétanyahou l’a annulée. Depuis, on tente de trouver un nouveau terrain d’entente. Des rabbins à la défense des migrants Des rabbins israéliens de toutes tendances se sont réunis dans un mouvement qui s’appelle Miklat Israel (ou Refuge Israel) et qui s’est donné pour but de disperser les demandeurs d’asile dans tout le pays. À l’origine du mouvement, la femme rabbin Nava Hefetz explique qu’elle travaille dans le domaine des droits de la personne à partir de la tradition juive. Elle condamne l’attitude du gouvernement israélien : « Israël n’est pas à risque avec 40 000 demandeurs d’asile. Ce n’est pas un danger pour Israël. » En tant que Juifs, en tant que rabbins, en tant que peuple, on ne peut pas renvoyer les demandeurs, parce que c’est exactement ce qui est arrivé au peuple juif pendant 2000 ans. Venir au Canada Plus d’un millier de ces migrants ont fait des demandes pour être accueillis au Canada. Au bureau du ministre fédéral de l’Immigration, Ahmed Hussen, on indique que le Canada travaille à la réinstallation de 1000 personnes venant d’Israël à titre de réfugiés parrainés par le secteur privé en 2018. Le processus est souvent lent, le statut de réfugié devant être déterminé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés avant qu’un parrainage canadien puisse avoir lieu. Cependant, un porte-parole du ministre Hussen indique qu’entre-temps, une entente a été conclue avec les autorités israéliennes pour qu’aucun des demandeurs qui ont un dossier à l’étude au Canada ne soit déporté ou détenu. Source Radio Canada
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Les Palestiniens en négociations pour développer un champ de gaz marin
Près de 20 ans après sa découverte, l’Autorité Palestinienne (AP) tentera de développer le réservoir de gaz naturel marin de Gaza situé au large des côtes de la bande de Gaza. Dans le passé, l’Autorité Palestinienne a demandé à Israël l’utilisation de l’infrastructure de transport de gaz de l’Etat, et la question est actuellement en cours de discussion. Les sources ajoutent que les propriétaires des droits dans le réservoir négocient avec un opérateur de forage international pour développer et exploiter le réservoir.
Un concours des plus belles moustaches et barbes
Selon le plan, le gaz produit à partir du réservoir sera utilisé pour faire fonctionner la centrale électrique dans la bande de Gaza et une autre centrale de 450 mégawatts devrait être construite dans la région de Jénine. En plus de la consommation locale, les Palestiniens essaient de trouver des clients pour leur gaz dans la région afin d’atteindre une demande minimale de gaz qui justifiera le développement du réservoir. Les coûts de développement des réservoirs de gaz ont récemment diminué, facilitant ainsi la
réalisation des plans. À l’heure actuelle, les droits sur le réservoir sont répartis entre le Fonds d’investissement palestinien (FIP), la branche d’investissement de l’Autorité palestinienne et CCC, une société libano-grecque contrôlée par la famille Khoury, partenaire de British Gas depuis des années. Des sources informent que les développeurs de réservoirs ont récemment contacté les agences gouvernementales israéliennes et leur ont demandé d’envisager la possibilité d’une utilisation future des installations de transport de gaz. Les Palestiniens envisagent de relier le réservoir à la côte en utilisant les installations de la région d’Ashkelon et d’utiliser le gazoduc israélien pour acheminer le gaz à Jénine. Une autre possibilité est l’utilisation par les Palestiniens de la plate-forme de forage Yam Tethys appartenant à Delek Group Ltd. et Noble Energy Inc. qui a été abandonnée dans la mer. Source : israelValley & Globes
Wizz Air offre un tarif spécial aux victimes du vol de British Airways à destination de Tel-Aviv
Un concours des plus belles moustaches et barbes. L’israélien Haïm Hoffman, qui a laissé pousser une barbe originale depuis dix-huit ans, a réussi à faire organiser ce concours en Israël cette année. C’est lorsqu’il était petit et qu’il a vu un chauffeur d’autobus portant une énorme moustache qu’il s’est juré de faire pareil lorsqu’il serait grand. Le concours a lieu vendredi dans un hôtel de Tel-Aviv, une cinquantaine de candidats sont venus des quatre coins de la terre pour obtenir le premier prix! LPH Depuis 1990, le Championnat du monde de barbe
et moustache est un événement qui rassemble les passionnés du poil et de son bon entretien. Organisé par la World Beard and Moustache Association (« Association mondiale de barbe et moustache ») tous les deux ans, il s’est tenu en 2017 à Austin dans le Texas et les participants n’ont pas déçu le jury et les spectateurs. Présent sur la scène, le photographe Greg Anderson a pris chaque participant à part pour leur tirer le portrait… histoire de constater le niveau de créativité du concours et l’aspect totalement délirant de certaines barbes qu’on aurait du mal à qualifier comme telles !
Le transporteur low-cost hongrois Wizz Air a encore embarrassé British Airways pour un problème de billet après que le transporteur britannique a annulé 2 000 billets à bas prix de Londres à Tel Aviv et Dubaï, qui ont été facturés à environ 170 £ pour le voyage de retour. Dans une déclaration joyeusement annoncée pour les passagers « laissés dans l’impasse » lors de leur vol vers Tel Aviv, Wizz Air a offert de démontrer que les tarifs les plus bas « ne sont pas une erreur » avec Wizz Air. Le transporteur a déclaré: «Les passagers affectés de BA peuvent bénéficier d’un tarif spécial avec Wizz Air, la plus grande compagnie aérienne internationale opérant à Tel Aviv, d’un aller simple ou d’un retour de £ 160. Les tarifs sont valables jusqu’au mercredi 18 juillet 2018 Les réservations doivent être effectuées jusqu’au dimanche 25 juin 2018. Les clients devront fournir la preuve de la réservation de BA annulée. »
Wizz Air opère des vols quotidiens entre Londres Luton et Tel Aviv. Owain Jones, Chief Corporate Officer de Wizz Air, a déclaré: «Wizz Air est ravi de donner à de nouveaux clients laissés pour compte à la suite de l’annulation de leurs vols BA à Tel Aviv la possibilité de rompre avec la tradition. N’attendez pas, les tarifs spéciaux pour Tel Aviv ne dureront pas longtemps – les prix réguliers sur notre réseau de 51 destinations de Londres Luton sont intentionnellement bas tous les jours, permettant à toujours plus de clients de profiter d’un excellent rapport qualité / prix. Nous sommes convaincus que nos nouveaux clients se rendront compte qu’il n’est pas nécessaire de payer des prix élevés pour se rendre dans certaines des destinations les plus excitantes en Europe et au-delà. » Source : Globes
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Les étapes d’une recherche Immobilière avec CBH-HOME Du cahier des charges de la recherche à la signature chez l’avocat. CBH HOME vous accompagne dès le démarrage de votre recherche immobilière, en général une fois que vous avez défini votre budget, après avoir échangé au préalable avec votre banque. Nous précisons avec vous vos critères et exigences pour une recherche de bien immobilier efficace et une prise de rendez-vous rapide. Notre mission dure jusqu’à la signature de l’acte chez l’avocat. Tout au long de la mission, nous vérifierons pour vous que tout est en ordre : registre cadastral (Tabou), servitudes, superficies… Avec CBH HOME, vous évitez les mauvaises surprises. 1/ DIAGNOSTIC INDÉPENDANT DE VOTRE PROJET Budget, surface, nombre de pièces, situation, environnement, travaux, financement… Tous vos critères de recherche immobilière sont analysés pour vérifier la faisabilité de votre projet immobilier sur 100% du marché. 2/ RECHERCHE SUR MESURE ET SUR 100% DU MARCHÉ CBH-HOME effectue une recherche immobilière sur mesure sur 100% du marché immobilier (agences immobilières, particuliers, marchands de biens, promoteurs immobiliers…) : appels, relances, pré-visites des biens immobiliers, tout est vérifié et supervisé. 3/ VISITES CIBLÉES EN FONCTION DE VOS CRITÈRES Organisation de visites de biens immobiliers très qualifiés, optimisation de votre agenda, vérifications diverses… Fini les visites inutiles ! Tout est fait pour que vous puissiez faire une offre d’achat au bon prix dès la 1ère visite d’appartement. NÉGOCIATION AU SERVICE DE L’ACHETEUR CBH-HOME représente uniquement votre intérêt dans la transaction, face au vendeur. Positionner son offre au bon prix, conduire la négociation, conclure et sécuriser la transaction de votre futur appartement. Vous ferez de réelles économies ! Faire appel à CBH-HOME c’est la solution pour trouver le meilleur bien au meilleur prix. Nos chasseurs immobiliers sont présents partout en Israël. Ils cherchent à votre place et vous offrent un service de recherche immobilière sur mesure avec de nombreux avantages : une organisation optimale, un conseil indépendant mais aussi une négociation menée par des coachs immobiliers entièrement attachés à votre seul intérêt. Finies les recherches fastidieuses sur une multitude de sites immobiliers. Avec CBHHOME, tout devient très simple : votre chasseur immobilier effectue à votre place l’ensemble des démarches. Nous recherchons les biens en profondeur, sur 100% du marché, grâce notamment à des outils de recherche et de veille très performants, ceci aussi bien auprès des particuliers que des agences, en toute indépendance, et dans le seul intérêt des acheteurs ! Notre objectif : trouver le Meilleur bien au Meilleur prix !
Produire du cannabis en Afrique : Le Une 1ère. Une grande firme aérienne, PDG de Together (Israël) est prêt Virgin Atlantic, nomme un israélien PDG Plus de 100 personnes ont assisté à une conférence de sociétés de cannabis inscrites à la Bourse de Tel-Aviv (TASE) menée par la société israélienne de relations avec les investisseurs et de relations publiques « The Investor ». L’auditoire comprenait des institutions soigneusement sélectionnées, des investisseurs dans les actions de Yeter, des agriculteurs et les médias, ainsi que des représentants du TASE, qui se sont réjouis de l’essor d’un nouveau secteur sur le TASE. Nissim Bracha, PDG de Together , a déclaré: «D’ici à la fin de 2018 ou en 2019, pour être prudents, nous serons déjà en mesure de produire du cannabis sur notre ferme en Afrique». Il a noté que le processus d’obtention des approbations et de mise en place de la ferme en Afrique était relativement court et que le coût de production était plus bas qu’en Israël. Il a estimé le coût de production d’un gramme de cannabis en Israël à 0,50 dollar (bien que certains participants aient remis en question ce chiffre trop optimiste).
Bracha n’a pas révélé dans quel pays africain se trouvait la ferme, mais a déclaré que c’était un pays à partir duquel l’exportation de cannabis était autorisée et que le cannabis avait déjà été exporté de ce pays vers le Canada par le passé. En même temps, il a noté que toutes les entreprises canadiennes n’étaient pas au courant de cette possibilité, raison pour laquelle il ne révélait pas quel pays était utilisé pour la culture. « Je ne veux pas que d’autres producteurs, pas forcément israéliens, se tournent vers le même pays », a-t-il déclaré. « A l’heure actuelle, nous avons la seule autorisation accordée à une société étrangère de cultiver du cannabis dans le pays, mes concurrents le découvriront d’eux-mêmes, mais cela pourrait leur prendre beaucoup de temps. » Source :Globes
Les médias en Israël ont été très surpris. Un Israélien a été nommé directeur général de la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic. Shai Weiss, 50 ans, succédera à Craig Kreeger en janvier 2019, d’après Bloomberg. Shai Weiss est le premier ressortissant israélien à diriger une grande compagnie aérienne
internationale. Weiss est employé par Virgin Atlantic depuis 2012, en qualité de directeur financier et, depuis 2017, de directeur commercial. Times of Israel
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Retraite. Comment être un pensionnaire heureux en Israël ?
La retraite représente une étape importante de la vie. Suivant le pays de cotisation et de versement de leur allocation, les seniors bénéficient d’avantages, de réductions diverses, d’une couverture sociale et médicale. Retraite française ou israélienne, comment être un pensionnaire heureux en Terre Promise ? Les retraités ayant travaillé et cotisé en France Israël attire de plus en plus de retraités français. Outre les raisons familiales qui poussent les seniors à quitter l’Hexagone, la Terre Promise leur offre de nombreux avantages : climat, qualité de vie (communautaire, culturelle, sociale), moindre coûts des appartements, activités, réductions diverses, etc. Israël devient ainsi un petit paradis pour ceux qui perçoivent leur retraite en euros. Comment procéder ? Il existe des accords officiels entre la France et Israël. La première préoccupation des retraités français vivant en Israël est de savoir comment toucher son allocation ? Il faut dire que le choix de venir s’installer en Terre Promise ne remet pas en cause les droits en France. Il suffit d’informer la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) de votre déménagement et de votre nouveau lieu de résidence (un certificat de résidence est généralement demandé). Le système le plus simple est de percevoir sa pension sur un compte bancaire français et de transférer soi-même l’argent. Mais attention aux commissions élevées prélevées aussi bien par la banque en France qu’en Israël. Il faut se renseigner sur leur montant et négocier des réductions en tant qu’opérations régulières. Quoi qu’il en soit, ces transferts sont payants.
Une autre solution est de retirer de l’argent avec votre carte bleue française. Vous avez droit à un retrait de 500 euros par semaine avec des frais fixes de 7 euros par retrait, quel qu’en soit le montant. C’est une solution facile et avantageuse que beaucoup d’immigrants français pratiquent. Enfin, depuis 2005, une initiative intéressante a été prise par la direction de l’Autorité de la Poste en Israël. Elle a décidé d’aider les clients du 3e âge ayant fait leur alya récemment et recevant l’argent de leur pension de l’étranger en supprimant toute commission sur la réception de celle-ci. De plus, l’ouverture d’un compte à la Poste et l’activité de celui-ci ne coûtent rien contrairement aux banques dont les frais sont plutôt élevés. Pour les anciens fonctionnaires de France, ils jouissent des avantages de ceux vivant à l’étranger par l’intermédiaire des services des 3 consulats français d’Israël (Jérusalem, Tel Aviv, Haïfa). Pour cela, il faut faire une demande auprès de la caisse de retraite française afin qu’ elle transfère la pension en Israël. Les démarches durent trois mois environ. Cette solution est très avantageuse car elle assure le versement de la retraite « à date fixe » (tous les début du mois) au taux de change des chancellerie. De plus, aucune commission bancaire n’est prélevée. Ainsi, en Israël, les ex-fonctionnaires français gardent les avantages liés à leur statut. Concernant les prélèvement types CSG ou CRDS, si vous n’êtes plus fiscalement domicilié en France, ces taxes ne seront plus prélevées sur votre pension. Quant aux impots, vous continuerez à les payer en France si vous y séjournez plus de 183 jours par an, ou si votre foyer et vos intérêts économiques y sont situés. Dans
le cas contraire, votre imposition dépendra de la convention fiscale signée entre la France et Israël. L’avantage de percevoir une retraite française est bien sûr d’être versée en euros. Le taux de change favorable et le moindre cout de la vie en Israël donne l’impression agréable d’être « riche » et de pouvoir s’offrir ce qui n’est pas toujours possible en France : des cures à la Mer Morte et des séjours dans les palaces d’Eilat pour des prix impensables en France (exemple : 5 jours 4 nuits en demi-pension dans un 5 étoiles d’Eilat pour 230 euros par personne hors saison). Deuxième préoccupation des retraités : la santé. Là encore, aucun soucis à se faire. Israël n’a rien à envier à la médecine des autres pays développés. Il existe ici tout ce qui existe de mieux dans le monde ! Contrairement à la France dotée d’un seul organisme centralisé, la Sécurité Sociale, Israël propose un système de Koupot Holim, c’est-à-dire de plusieurs caisses-maladies différentes. Suivant son affiliation, chacune procure des prestations générales et spécifiques avec des taux de remboursement qui peuvent légèrement varier suivant le contrat souscrit. Une fois inscrits à l’une d’entre elles, les soins sont prodigués par un médecin relevant de cette caisse. Chaque citoyen doit obligatoirement s’assurer auprès de l’une d’entre elles. Il peut également souscrire une assurance complémentaire qui coûte environ 60 shekels par mois (variable aussi selon les caisses et l’âge). Pour les Français qui perçoivent une retraite en France, les cotisations continuent d’être prélevées normalement et les droits à la Sécurité Sociale française n’est pas remis en cause par l’installation en Israël. Ainsi il est possible, lors de séjours en France, de continuer à se faire soigner dans l’Hexagone en envoyant comme d’habitude les feuilles de soin à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPM). Pour bien s’intégrer à la vie israélienne, mieux vaut maîtriser la langue, clé de toute bonne intégration réussie. Pour cela, il faut impérativement apprendre l’hébreu. Les oulpanim sont spécialisés pour cela. Ils permettent en plus une vie sociale et collective, de faire de nouvelles connaissances et amis, de partager ses expériences d’alya, d’échanger des conseils pratiques. Ils représentent un pan nouveau de la socialisation en Israël. L’avantage des oulpanim réservés aux retraités est d’y côtoyer des gens du même âge, sans complexe face aux difficultés de la langue hébraïque. Pour certains, c’est si bon de se retrouver sur les bancs de l’école à l’âge de la retraite ! L’inconvénient des oulpanim réservés aux retraités est un rythme d’enseignement plus lent sans impératif de réussite pressant. Du coup, il s’agit plutôt d’un apprentissage récréatif que d’études magistrales. Les retraités ayant travaillé et cotisé en Israël Il existe ici 2 sortes de cotisation individuelles : les fonds de retraite (keren pensia) ou les caisses de pension (koupat gemel). Un fonds de retraite est un plan individuel d’investissement par capitalisation à long terme qui permet de toucher une allocation le reste de sa vie (équivalent à l’épargne retraite en France). Il en existe plusieurs en Israël. Le client peut choisir librement dans lequel cotiser. A l’âge de la retraite, l’épargne est versée soit mensuellement, soit totalement en une fois. En cas de décès, la pension revient au conjoint vivant. Une caisse de pension est un plan d’épargne privé à moyen ou long terme qui donne droit à des réductions d’impôts. Un versement mensuel minimum est définit par la caisse elle-même. L’argent est investi en bourse, dans des placements diversifiés. Les bénéfices de la caisse sont
ensuite partagés entre les cotisants à hauteur de leurs parts. Israël compte plusieurs caisse de pension parmi lesquelle le cotisant peut préférer investir. Ce dernier peut toucher son capital 6 mois après la date de sa sortie en retraite, de sa démission ou de son licenciement. Le senior quant à lui peut toucher l’argent sans impots dès 60 ans à condition d’avoir cotisé minimum 5 ans. Les frais de gestion se montent à 2% par an. Le nouveau système des multi-fonds de pension permet aux fonds de retraite de proposer des programmes financiers variés selon les différentes classes d’âge. Chaque option diffère. Ainsi, la part bénéfice/risque varie suivant le choix. Le but est d’optimiser l’épargne suivant les priorités de chacun. Après les réformes de 1995 et 2003, les fonds de pension ont été mis hors circuit bancaire. Ils n’ont plus été assurés par le gouvernement mais ont inversi leurs avoirs sur le marché des valeurs pour les faire fructifier. L’avantage a été une meilleure gestion, l’inconvénient, la dépendance aux marchés financiers. Du coup, pour faire gagner des bénéfices à leurs clients, les fonds de retraites doivent prendre des risques car en économie, il n’y a pas de bénéfice sans prise de risque. En novembre 2008, le Ministère du budget et la Banque d’Israël ont décidé de renforcer les décisions financières prises par le gouvernement Olmert pour sécuriser les fonds de retraite. Les seniors visés par ce plan sont ceux ayant atteint 60 ans et ceux disposant de faibles revenus. Ce plan partiel bénéficie donc en premier lieu aux retraités pour leur assurer un minimum décent. Il constitue un programme socio-économique important en assurant les économies des plus pauvres investies dans les fonds de retraite, un revenu minimum à l’âge de la retraite et des bonus pour les économies de retraite. Il existe déjà un filet de sécurité concernant les caisses de retraites qui proposent des options solides parfois même sans aucune prise de risque. Cette solution permet un revenu convenable au fil des ans sans pertes dramatiques du capital même en cas de crise. Chaque retraité peut demander à sa caisse israélienne de changer de plan pour un plus sûr selon son choix. Pour les fonds plus anciens (avant 1995), l’argent qui a été investi est sécurisé par le gouvernement et n’ont donc pas subi de pertes. Un retraite heureuse et active Pour tous les retraités d’Israël, il existe de nombreuses réductions. Les mairies octroient à chacun d’entre eux une carte ‘’pensionnaire’’ permettant les rabais suivants : – 50% sur la redevance TV, les transports en commun, les spectacles et dans les parcs nationaux et – 30% sur la taxe municipale (arnona). Il existe également des maisons de la culture dépendant des mairies, les matnasim, présentes dans tous les quartiers. Elles offrent une grande diversité d’activités aussi bien sportives que culturelles pour des prix modiques. Enfin, pour les retraités actifs, désirant faire partager leur expérience et leur temps, en faisant « quelque chose pour le pays », il existe le volontariat civil. Cela permet de participer à la vie locale et de s’intégrer à la société israélienne en la découvrant de l’intérieur. Les formules de volontariat sont aussi nombreuses que variées. Il n’y a que l’embarras du choix : armée, police, hôpitaux, resto du coeur, handicapés, musées, etc. Ce volontariat donne un nouveau sens à la retraite. Ici, le troisième âge n’est pas rejeté de la société. Il en est une composante importante qui participe encore à son développement et à sa cohésion. http://www.noemiegrynberg.com
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La présence de Juifs a t-il une influence sur la santé économique d’une région ?
Un article de recherche rédigé par des universitaires italiens montre que les villes et pays européens qui étaient tolérants envers les Juifs pendant la Renaissance ont tiré des bénéfices de leur positionnement jusqu’à ce jour.
l’Italie. Les Juifs ont été expulsés en 1503 de la partie sud de l’Italie, une région qui est traditionnellement financièrement déprimée. Dans le nord du pays, où les Juifs étaient autorisés à rester, le secteur bancaire a prospéré et a bénéficié à l’ensemble de la population.
Selon une étude, menée par l’économiste Luigi Pascali, de l’Université de Warwick et de l’Université Pompeu Fabra à Barcelone, démontre que la présence ou l’expulsion de Juifs à une influence sur la santé économique d’une région.
Un grand impact local et causal sur le développement économique « Je soutiens que les villes et les pays où la communauté juive locale, en 1500, a impulsé un développement précoce du secteur bancaire, ont plus de banques aujourd’hui. De ce fait, elles sont plus développées aujourd’hui », a déclaré M. Pascali au Daily Mail.
Les résultats de ses travaux de recherches ont été publiés dans le prestigieux Review of Economics and Statistics journal. M. Pascali affirme que les Juifs, qui travaillaient dans les professions financières (qui n’étaient pas ouverts aux chrétiens à cette époque), ou comme usuriers, ont joué un rôle dans le développement des systèmes bancaires et de prêts dans les villes où ils ont vécu. Les zones comme l’Espagne, dont les Juifs ont été expulsés au Moyen Age, souffrent encore aujourd’hui de problèmes économiques, écrit le chercheur. A titre d’exemple, Pascali cite son propre pays,
« Le développement du secteur bancaire a un grand impact local et causal sur le développement économique. En particulier, en utilisant des données microéconomiques, je montre qu’une densité plus élevée de banques augmente la productivité globale dans le secteur manufacturier, en réaffectant les ressources vers les entreprises les plus productives. » Source : Katja Epelbaum (coolamnews.com)
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Portrait d’un génie : l’israélien Benny Landa. 700 brevets dans le monde (170 aux USA)
Visionnaire, inventeur prolifique, Benny Landa est un touche à tout : tantôt diplômé de physique et d’ingénierie au Technion de Haïfa, tantôt diplômé de psychologie et de littérature à l’Université hébraïque de Jérusalem, ou encore d’art visuel à la London Film School. Mais c’est grâce à la technologie qu’il se fait connaître en devenant en 1993, le père de l’impression numérique. En 2012, Benny Landa révolutionne à nouveau l’industrie en créant une technologie entièrement innovante : la Nanographie
Belgique : Peut-on retirer de l’argent des distributeurs la nuit ?
Les Belges et tous les touristes du monde entier (dont de nombreux israéliens qui sont en transit en Belgique et qui n’ont aucune idée de ce qui se trame en Balgique) ne pourront plus utiliser les distributeurs de billets la nuit à Bruxelles et ailleurs. Selon (1): « La décision, temporaire, a été prise après plusieurs attaques survenues dans le pays ces dernières semaines. Voilà une mesure qui ne devrait pas plaire aux noctambules. En accord avec les quatre plus grandes banques du pays (KBC, BNP Paribas, Belfius, ING), les autorités belges ont décidé de verrouiller l’accès
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aux distributeurs automatiques de billets. Une mesure surprenante, prise en réaction à une série d’attaques survenues ces dernières semaines, rapporte le journal L’Echo. Outre la volonté de dissuader les malfaiteurs, cette décision vise également à examiner le mécanisme de neutralisation des billets de banque qui, semble-t-il, n’a pas fonctionné lors de plusieurs attaques. Le blocage des distributeurs pendant la nuit n’a toutefois pas vocation à perdurer, indique L’Echo, qui évoque une « application pour une courte période ». BFM TV
Benny Landa nait en Pologne en 1946 de parents survivants de la Shoah. Lorsqu’il a deux ans, sa famille émigre au Canada. En 1969, le jeune homme commence sa carrière professionnelle dans une société de recherche en micrographie et contribue au développement d’un produit novateur qui fait remporter à l’entreprise un contrat majeur avec la Division Moteurs Aero de Rolls-Royce. Bientôt, Benny Landa est nommé à la tête de la R&D. En 1971, lui et un collègue fondent Imtec, une firme qui devient la plus grande entreprise de micrographie d’Europe. La révolution digitale En 1974, Benny Landa émigre en Israël. Trois ans plus tard, il crée Indigo qui commercialise un nouveau procédé utilisant de petites particules de couleur liquides et une charge électrique pour produire à grande vitesse des images couleur de haute qualité qui rivalise de près avec l’impression offset. Au début des années 1990, grâce à sa méthode révolutionnaire ElectroInk, Indigo fait directement concurrence aux géants de l’industrie tels que Xerox, Kodak et Heidelberg. En 1993, Landa dévoile sa E-Print 1000, première lithographie numérique couleur au monde. Elle marque un tournant majeur qui fait entrer l’impression dans l’ère numérique. Le procédé innovant combine plusieurs atouts : il élimine plus d’une douzaine d’étapes coûteuses et chronophages ; offre la possibilité d’impression à la demande, ce qui ébranle l’industrie traditionnelle ; permet le tirage direct à partir d’un fichier informatique. Indigo devient le leader du marché. En 2002, la société est acquise par la multinationale américaine Hewlett-Packard pour 830 millions $. A cette époque, Benny crée une nouvelle société : Landa Corporation dont il devient le PDG. L’inventeur planche sur un nouveau projet utilisant les nanotechnologies. En travaillant sur des nanoparticules, lui et son équipe observe que de nombreux matériaux présentent des propriétés inhabituelles à l’échelle du milliardième. Le chercheur commence alors à expérimenter la réaction des pigments. Ce travail donne naissance en 2012 à une nouvelle catégorie d’impression numérique – la Nanographie – utilisant des nanopigments appelé Nanolnk. Ces particules infimes
sont des absorbeurs de lumière extrêmement puissants qui produisent une qualité d’image sans précédent. La nouvelle technologie qui emploie une encre à base d’eau, respectueuse de l’environnement et faible consommatrice énergétique, permet l’impression numérique à haute vitesse sur grands formats et sur tout type de papier ou de plastique non traitée, sans séchage, pour le grand public et les imprimeurs, à un coût inégalé. Le processus est novateur pour les marchés commerciaux des emballages et de l’édition généraliste. Les presses nanographiques Landa, fruit de dix années de recherches, offrent la polyvalence du digital associé aux qualités et à la rapidité de l’impression offset, pour des résultats exceptionnels. Elles se caractérisent par des points ultra-précis d’une uniformité incroyable, un rendu glacé et la plus large gamme de couleurs de tous les moyens d’impression. La nanographie crée des images résistantes à l’abrasion et aux rayures. En plus, l’épaisseur de ces tirages est d’environ 500 nanomètres, soit près de la moitié de celle de l’offset. Les presses Landa, auxquelles sont incorporées des technologies de design et d’écran tactile, moins encombrantes que les autres machines numériques, emploient des éjecteurs d’encre pouvant atteindre une cadence de 11.000 feuilles par heure et jusqu’à 200 mètres par minute. Chaque dispositif peut imprimer jusqu’à huit couleurs avec une résolution de 600 ou 1200 dpi (point par pouce soit 2,54 cm) destinée aux livres, magazines, publipostage, étiquettes, boîtes d’expédition et emballages souples alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, etc. Cette méthode offre pour la première fois une approche extrêmement anthropocentrique de l’impression. Aujourd’hui Landa Corporation comprend quatre unités opérationnelles : une qui développe les systèmes d’impression nanographique ; un laboratoire d’innovation dédié à la recherche des énergies alternatives, des nano technologies pour applications médicales et des matériaux composites ; une branche commerciale qui investit dans les entreprises technologiques à fort potentiel ; et une fondation philanthropique visant à réduire les écarts socio-économiques. Loin de s’endormir sur ses lauriers, en octobre 2015, Benny Landa annonce encore préparer « la prochaine étape de son développement ».Un innovateur philanthrope En 2014, l’inventeur est nommé par le cabinet comptable international Ernst & Young comme « l’Entrepreneur israélien de l’année. » Il compte aujourd’hui un portefeuille de plus de 700 brevets de par le monde, dont 170 aux Etats-Unis. En plus d’être un concepteur, Benny Landa se révèle aussi philanthrope. En 2002, il crée le Fonds Landa pour l’égalité des chances par l’éducation. L’objectif vise à permettre à la jeunesse israélienne défavorisée, aux nouveaux immigrants et aux Arabes israéliens d’atteindre l’enseignement supérieur et d’acquérir des diplômes universitaires. Pour cela, un capital de plus de 50 millions $ est investi dans l’ensemble des six universités du pays. Des milliers de jeunes Israéliens ont déjà bénéficié de cette aide. Le Fonds Landa soutient également des organisations à but non lucratif dans les domaines de l’éducation, de la citoyenneté, de la tolérance et de la compréhension entre Juifs et Arabes en Israël. Noémie Grynberg
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Kobi Levi (Israël), créateur de chaussures. Humour et créativité
Original, le mot est faible pour décrire Kobi Levi, un créateur plein d’humour et d’inspiration. Son accessoire de prédilection ? La chaussure, sous toutes ses formes, même les plus improbables, à mi-chemin entre sculpture, haute couture et gag. Extravagants, décalés et pas toujours aisés à porter, ces souliers hors du commun se frayent peu à peu une place de choix. Jusqu’en Chine où les modèles font fureur auprès de la gente féminine. Kobi Levi vient d’une famille d’artistes. Son grand-père était peintre et graphiste. Aussi quand le jeune homme décide de suivre sa passion, ses proches le soutiennent-ils. Déjà à l’Académie d’art et de design Bezalel de
Jérusalem, l’étudiant commence à dessiner et concevoir des chaussures car pour lui, elles représentent un « allongement du corps qui peut changer la posture et la silhouette des gens en fonction de la conception » explique-t-il. Kobi Levi se spécialise donc dans ce domaine. Après avoir obtenu son diplôme en 2001, il revient à Tel Aviv, sa ville natale et centre créatif d’Israël. Le styliste y travaille en tant que designer indépendant dans la chaussure pour femmes. Il collabore avec des entreprises israéliennes et internationales en Italie, en Chine et au Brésil. Parallèlement, dans son propre petit studio où il peut donner libre cours à sa créativité, Levi se lance dans des réalisations toutes plus inat-
tendues les unes que les autres. Avec le cuir en guise de pinceau et une imagination fourmillante, il décide de casser les codes de la chaussure en proposant des modèles loufoques qui donnent envie. Il devient un magicien qui transforme tout en soulier, un poète de la modernité. « Dans ma conception artistique, la chaussure est ma toile. Le déclencheur pour créer une nouvelle pièce vient d’une idée, d’un concept et/ou d’une image. La combinaison de l’image et de la chaussure crée un nouvel hybride et le concept prend vie. La pièce devient une sculpture portable. Elle est « vivante » avec ou sans le pied. La plupart des inspirations sortent du « monde de la chaussure», ce qui lui donner une transformation extrême. Le résultat s’avère généralement humoristique avec un point de vue unique. Un autre aspect de la création est la réalisation. Un développement technique stimulant reste la clé pour donner, de la meilleure façon, vie à la conception. » En observant ce qui l’entoure, Kobi Levi trouve toujours de nouvelles idées pour ses œuvres. Lorsqu’il en a une, il esquisse immédiatement un croquis afin de ne pas l’oublier, puis le transfère sur ordinateur. Si l’idée a le potentiel de devenir une chaussure, le designer conçoit alors un simple prototype pour tester son aptitude et sa stabilité. Si les deux conditions sont remplies, le chausseur sélectionne les matériaux et les couleurs : un nouvel escarpin nait. Chaque paire est fabriquée à 20 exemplaires et réalisée à la main dans son atelier. Ses modèles peuvent être
achetés en ligne sur son site car ses créations ne sont pas encore disponibles en magasin. Bientôt, Kobi Levi envisage d’élargir son studio pour pouvoir vendre un jour son label à un plus large public. Il semble sur la bonne voie. Pour l’heure, comme ses accessoires ne sont pas encore édités pour la vente mais en séries limitées, voire en œuvres d’art, ils sont présentés dans diverses foires et expositions à Tel-Aviv, Jérusalem, Tokyo, Vérone, St. Etienne ou Berlin. Mais aussi en Suisse, au Japon et en Belgique. Une imagination débordante La carrière de Kobi Levi prend véritablement son envol en 2010, lorsque pour montrer ses prototypes à ses amis, il crée un blog où il présente régulièrement de nouveaux modèles. La page est rapidement visitée par de plus en plus d’internautes du monde entier et la popularité du concepteur grandit à chaque clic. Jusqu’à ce que son modèle Double Botte soit porté par la pop star Lady Gaga en personne. Le site web fait alors le buzz et rend le designer internationalement célèbre du jour au lendemain. Du coup, les journalistes commencent à se presser pour écrire un papier sur le chausseur fou de Tel Aviv. Le créateur qui ne pensait pas récolter si tôt de telles réactions positives, voit cette consécration comme un encouragement à poursuivre son travail : « J’aime surtout quand les gens parlent de mes chaussures sans savoir que c’est moi qui les ai conçues ». Noémie Grynberg
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
« La terre est un ballon », planète football, coupe du monde impose, la France, comme tous les pays en compétition visent le sacre suprême. Chaque match, des scènes d’hystéries collectives, des larmes, des rires, des déceptions, la folie des supporters, buts jubilatoires, pénaltys angoissants, la panoplie des petits drames qui enchainent soit le succès ou la défaite, colère sportive due au manque de réussite ou de désillusion, la « gagne » est dans tous les cœurs. La planète vit sur un stade, le football le sport favori, religion d’état, jeu universel, se pratique sur des terrains informels, écrans géants, rassemblements fraternels, exaltations unanimes, soulagement et amertume, toute une vie pour un match. Il existe une extraordinaire communion entre le peuple et son équipe, on aime ou n’aime pas le football, l’engouement dépasse la fiction, le chauvinisme prend le dessus, le sport gomme les différences. 20 ans après, la France espère renouer avec le succès, cette nuit du 12 juillet 1998 fut folle, des centaines de milliers de Français ont porté la France au zénith, les Champs Elysées envahis par un vent de folie, l’équipe « black, beur, blanc, ce symbole de l’unité des français est à graver dans nos mémoires, c’était le signe d’une intégration réussie, la folie a touché toutes les communautés, bien qu’à cette époque, la fixation communautariste n’était pas aussi évidente qu’actuellement. Le grand rêve, le grand espoir, la France y croit, pourquoi pas ! « Puissent les bleus nous régaler ».Les pronostics ne vont pas dans l’optimisme, qu’importe, les empereurs ne disaient ils pas « le peuple a faim, donnez lui des jeux ». Le football, cela à une autre dimension, football bizness, football télé, football de tous les abus n’en demeure pas moins » pratiqué comme une consolation par des enfants qui ne sont rien » ,le sport de référence des banlieues, toute une intelligentzia se colle à cet événement, parasites du commentaire, tous sélectionneurs, symboles d’une réussite, sport de conquête sociale, idoles qui fanatisent toute une société et qui en agacent une autre, il faut
faire avec ! Il y a un paradoxe, les opinons politiques, la crise ambiante, le déchirement des partis, tous en harmonie pour le « MONDIAL » tous se retrouvent, tous se rêvent vainqueurs, tous oublient les différences, la même attente, le même désir, l’équipe est l’élément qui créé une unité de circonstance, un clan qui a pour mission de vaincre les adversaires. La France a besoin de triomphe, la France est malade, elle cherche la croissance, la France attend un miracle, la victoire ». Cela ne changera en rien notre quotidien, durant un mois, les esprits se seront éloignés des sujets qui fâchent. Projecteurs braqués sur le Mondial, les moralistes disent « le sport l’emporte sur les clivages idéologiques politiques et que l’on peut séparer les compétitions sportives des affrontements politiques ». Effectivement, c’est l’impression que cela donne de l’extérieur, que ce serait il passé si Israël avait été qualifié ? Le spectacle éblouit les masses, on en oublie l’essentiel, les colères, les défis, les médias qui se relâchent, les vacances, le BAC, fête de la musique, l’été, le soleil, les excès en tout genre. Ce qui dans l’immédiat rend la France rebelle, c’est la loi sur la limitation de vitesse de 80 kms heure sur le réseau routier français, véritable fronde, chauffeurs, la petite bureaucratie, les édiles des villes, le cœur de cette France rurale, les authentiques racines de la France, dans leur ensemble se doivent d’accepter, et cela au nom d’une morale qui se veut plus humaine que rationnelle. Clips à la télé, pédagogie scolaire, sur un trajet de10 kms, la différence de temps entre l’ancienne vitesse et celle qui sera en vigueur le 1 juillet, quelques secondes. C’est prendre le Français moyen, selon la terminologie de l’état, pour un débile, actuellement tout est leçon de morale, on nous ingurgite la morale à haute dose, ce n’est pas la refuser mais elle doit être signifié à bon escient. En fait, les Français que veulent ils la sécurité au quotidien, celles des rues, contre une délinquance de plus en plus agressive, la violence urbaine, contre notre peur, et on parle
des 80 km heure comme la panacée du mieux vivre, peut être pour vivre plus longtemps. Cette contrariété nationale est un sujet qui en veut cacher un autre, l’immigration, une question fondamentale, l’opinion dans son ensemble la refuse. Trop c’est trop, entend t’on ! Le refus de l’Italie d’accueillir les 629 migrants est devenu le scandale le plus inhumain que l’Europe aie connu depuis bien longtemps. C’est se moquer du monde. On a oublié les « EXODUS », le propos n’est pas innocent, un rappel mémoriel. Exaspération de l’UE, Macron fustigeant l’Italie et son président du Conseil Giuseppe Conti « une part de cynisme et d’irresponsabilité ». Le peuple, les peuples dans leur majorité estiment que l’immigration « trop, c’est trop ». Giuseppe Conti « veut mettre fin « au bisness des ONG, complices des trafiquants ». Que n’a-t-on pas dit sur les migrants de « l’Aquarius », ils en arrivent toutes les semaines sur les côtes du Sud de l’Europe. Il n’est plus possible de permettre « à ces taxis humanitaires de débarquer sur nos côtes ». En la circonstance on a brossé un tableau si émouvant de ce sauvetage, un excès de superlatifs miséreux sur ces rescapés, que la honte devrait nous monter au visage, les mots ont floué le public au point que les politiques, les humanitaires, les foules ont pleuré, une mise en scène victimaire à l’encontre des pays européens qui se refusent à accueillir les migrants, 85 % de français s’y opposent, qui les écoutent ? C’est un véritable trou d’air, cette compassion, finalement renforce les réseaux mafieux qui entre autre font commerce d’arme que l’on retrouve chez les djihadistes, ceux que nous combattons la drogue dans nos banlieues, d’êtres humains, nous privilégions par notre morale et ces criminels sont en quelque sorte « subventionnés » par l’incapacité à nos pays de se sortir du piège de la compassion. Face aux critiques, Macron défend sa politique migratoire, et « producteurs de sermons moralisateurs font de la morale, une idéologie » comme une utopie irréalisable et donc inhumaine, imposée à une population par une élite qui, elle s’en exempte », au nom du droit humanitaire international depuis si longtemps bafoué. Les déboires d’une UE qui se décompose, le BREXIT, la dérive Italienne, l’Autriche jusqu’à l’ultimatum de la CSU à Merkel. « Sur les migrants, la fronde se structure, marginale elle en devient centrale «, le problème de l’immigration va devenir très vite le sujet N° 1 en Europe. La hiérarchie politique de l’UE doit « se trouver un chemin pour se garantir un destin ou disparaitre ». Le comble, cette justification de l’excuse et de la honte, SOS médecins a Valence, au terme du périple de l’Aquarius, affirme « que l’Europe avait 14000 morts sur la conscience « ceux qui se sont noyés. Gaza, les cerfs volants incendiaires, préservatifs gonflés à l’hélium, bombes dirigées sur Israël, terre brulée en surface 7 fois Tel Aviv, les flammes brulent les récoltes, la flore, les espaces verts ,les médias sont bien silencieux ces derniers temps, auraient ils la conscience troublée de ces terres brulées, les israéliens tués, assassinés ou « génocider », qu’importe, l’information est coupable, en encensant « la marche du retour », sanctifiant les victimes, donnant raison sur aux faits sans méjuger l’historique de ce conflit, oui, ils sont responsables de ces incendies, ils ne les ont provoqués. La détermination calomnieuse à laquelle ils se sont adonnés ont permis aux terroristes d’agir sans contrainte critique, « un blanc seing » médiatique. Le Hamas a touché le symbole fort de la terre d’Israël, la terre prise au désert, des années d’efforts parties en fumée, impardonnable. L’UE, dans sa démonstration d’impuissance ne considère pas ces faits comme déterminants à la sécurité d’Israël, cela peut
continuer, que les roquettes frappent en quantité, ce n’est pas si important , champs moissonnés en feu, habitations touchées, l’essentiel est de détruire, de provoquer l’ire d’Israël et que Tsahal entre à Gaza, plaintes et » replaintes », admonestations, des propos afin qu’Israël soit condamné, houspillé, vilipendé, jeté en pâture à l’opinion publique, déchainement de haine, Israël terre de refugiés, de survivants de la shoah se conduit comme ses bourreaux d’hier. Le feu est un rappel inconscient à Auschwitz, connotation conditionnée « à la solution finale «. Cette comparaison plait à nos sociétés peu enclines à relever les erreurs, elle nous culpabilise, elle nous fait mal, elle draine en soi un sentiment d’amertume et de profonde détresse, nous Juifs, rescapés de l’holocauste, nous ressemblons à ceux qui nous ont brulés, ce détail fait froid au cœur, elle nourrit le négationnisme, elle surfe sur une vague de mensonges que l’histoire aime concilier avec le temps présent. Cet antisémitisme n’a pas de limite, chaque image choc grandit le fossé de cette haine destructrice, Israël est victime de sa force, victime de son savoir, de son intelligence, chaque coup fatal qui part de Gaza et crée des dégâts est salué comme une victoire, célébré tel un acte de bravoure du petit terroriste face au géant sioniste. Cette allégresse mortifère n’arrange en rien les conciliabules de paix qui pourraient se traiter, soit avec les dirigeants du Hamas, lâchement invisibles et les cadres de l’AP. Mahmoud Abbas, vieillissant, sénile dit on, finit sa carrière dans un désordre cacophonique tant il craint de choisir un successeur. La méfiance est le cœur de la vie politique palestinienne, l’ennemi est au cœur du système, du chacun pour soi ou le clan, la trahison peureuse, il leur faut réussir, sinon c’est la mort et l’outrageant déshonneur, ça ne peut durer, plus le temps passe, plus les fractures engrangent des haines et des solutions négatives. Seule issue, la confrontation, le défit constant jusqu’à ce qu’Israël commette l’irréparable la « bavure », une source médiatique qui transcende toutes les autres nouvelles, là, ou il y du sang et « des victimes innocentes » la presse y envoie pléthore de journalistes, cameramen et titillent les gazaouites à manifester, à gesticuler, à provoquer, à mourir pourquoi pas, ce n’est pas une boutade, une suite logique de l’action psychologique qui détruit moralement nos valeurs, nous qui « agissons de façon disproportionnée »pour survivre, ce n’est pas un jeu, une évidence. Le ministre de la défense« Il y a de forte chance que nous n’ayons d’autres choix de lancer une opération militaire de grande envergure à Gaza » et le Hamas répond, un pied de nez ironique « ne tenter pas la patience du groupe terroriste «. L’ambassadeur des USA auprès de l’ONU annonce le départ des USA du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Nikki Haley qualifie cette institution « de cloaque de partis pris politiques » et elle justifie, bien que cela ne soit pas utile « Une hostilité sans fin à l’égard d’Israël, cette mesure est prise parce qu’elle ne nous permet pas de continuer à faire partie d’une organisation hypocrite et servant ses propres intérêts qui fait des droits de l’homme un sujet de moquerie » elle explique « aucun autre pays n’avait eu le courage de soutenir ses combats ». Il y a souvent une forme d’excuse voire de regret d’officiels onusiens, comme sourd et aveugle, totalement détachés des réalités, « l’ONU regrette que les USA soit en marge des initiatives mondiales cruciales pour défendre les droits de l’homme » dixit ONG Human Rights Watch. Effectivement, rien ne se passe pendant le « MONDIAL ». Bernard Korn Brzoza
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Bienvenue chez vous ! La formule est reprise dans toutes les langues. Ce n’est pas un BIENVENUE sobre. Ce n’est pas BIENVENUE CHEZ NOUS. C’est, vous êtes chez vous. Faites ce qui vous plait. 2300 personnes mobilisées. 500 traducteurs. Pratiquement 1 par migrant. Des bataillons d’urgentistes, sans la moindre urgence à traiter, des fonctionnaires pour aider à remplir les formulaires. Des « vedettes » de l’humanitaire, pour faire craquer les âmes sensibles. Les caméras filment. 600 journalistes en mission. C’est un « remake » du festival de Cannes. Un village du Club Med. Les GO accueillant les GM. DARLA DIR LA DADA. Ce BIENVENUE CHEZ VOUS, ce n’est plus l’AQUARIUS à Valence, c’est l’EXODUS mouillant en terre promise. Les Juifs, survivants de la Shoah,
à QUI LE TOUR ?
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accueillis par les dirigeants sionistes. Sauf que l’EXODUS a été éperonné à 7 reprises par l’armée britannique, forçant les passagers à retourner en Allemagne. Les ONG applaudissent. La gauche se rassemble. L’opinion, a l’image des moutons de Panurge, suit. En Allemagne, quand Merkel a ouvert les bras, tout le monde a applaudi. On a vu, comment les choses se sont retournées. On se plaint de la montée des populismes en Allemagne et en Italie. L’Espagne est maintenant en première ligne. L’hypocrisie de la France ne lui évitera pas de subir le même sort. Et le nombre de migrants qui tentent de passer par le détroit de Gibraltar a doublé en quelques semaines. René Seror
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ONU : des claques qui se perdent En attendant la grande distribution, l’Amerique claque la porte. 53 pays composent le conseil des droits de l’homme. Beaucoup sont là pour éviter de s’entendre réclamer des comptes. Par exemple: pour les Philippines, les toxicos ont droit à une balle dans la tête. 8000 exécutions et ça continue. Ils ont assuré la présidence de ce dit conseil. Se sont fait élire à cette présidence, en ouvrant le porte-monnaie, des pays qui exécutent en masse. CHINE, ARABIE SAOUDITE... des dictatures comme CUBA, LE RWANDA des pays qui font régner la terreur et couler le sang: VENEZUELA, CONGO KINSHASA mais aussi des pays où la corruption est un art de vivre: UKRAINE, AFGHANISTAN, NIGERIA, PAKISTAN ... Tant de pays, pour qui les droits de l’homme consistent à ramper sous la contrainte et celui des femmes à subir en silence. Au bout de 6 ans de présidence, ils doivent céder la place. Comble de l’ironie: la SYRIE attend sagement son tour. En attendant, elle préside la commission des armements non conventionnels, ce qui est un comble. Certains m’accuseront de tout ramener à ISRAËL mais on ne peut pas ne pas constater que ces « démocraties » d’opérettes le condamnent 3 fois par an. C’est une idée fixe. Et le déménagement de l’Ambassade américaine à Jerusalem les a, évidemment, INDIGNÉS!!! TRUMP a attendu un an avant de claquer la porte. Entre temps son administration a dénoncé l’accord de Paris, abandonné l’UNESCO à son babillage, et SURTOUT, gelé une partie du financement de l’UNWRA.
L’agence pour les réfugiés palestiniens. Car les enfants, les petits enfants, les arrières petits enfants, (qui pourrait dire quand cessera la mascarade?). Les 500.000 soit disant réfugiés sont maintenant 5 millions, et l’ONU les traite comme des réfugiés. 70 ans après.
Lundi soir, après un périple de 45 minutes, nous arrivons à bon port, en bénissant WAZE. Mon ami André, qui conduit, me demande: « Comment aurions nous fait sans Waze? » Ce à quoi je rétorque, « Comment faisions nous, avant? »
Ce sont ces américains, critiqués, détestés, honnis qui payent. 350 MILLIONS de dollars par an, et Donald pense, à juste titre que l’UNWRA fait partie du problème et non, de la solution, en Pourtant, nous allions vers des contrées inconmaintenant ces familles dans les camps et en flir- nues. Laissons là nos élucubrations routières et intéressons nous à la raison de notre visite à BOtant ( très fortement) avec le HAMAS. BIGNY. L’émotion est grande, car le Président de cette jolie communauté, se prénomme Simon. Le Haut commissaire aux droits de l’homme, SAÏD RAAD EL HUSSEIN trouve inadmis- Il estes le fils de celui qui fut notre Rabbin (zal) sible et cruelle la séparation des familles qui 25 ans durant. Le moment d’émotion passé, nous ont franchi illégalement la frontière mexicaine. visitons les lieux. Nous sommes subjugués par Ce Prince Jordanien est vraiment le roi des BO- la beauté de la synagogue. La salle des fêtes, où BOS. Ou des GOGOS. Au choix. Sa folie mo- doit se tenir le repas de gala est joliment décoralisatrice, sa frénésie à dispenser des conseils ré. Les murs sont habillés d’immenses glaces, qu’il aimerait imposer, sans les suivre, lui a fait ce qui donne à cet endroit une belle profondeur, condamner les Maires français qui refusent le sans perdre le côté intimiste. Nous sommes très en avance. BURKINI sur leurs plages. Il compare les leaders européens de droite à DAESH. En attendant, il fait ses valises. Il ne se représente pas, car il refuse de faire des courbettes devant le conseil de sécurité. En claquent la porte du conseil des droits de l’homme de l’ONU, Trump exige que le club soit plus sélectif à l’entrée et qu’il exclue les membres défaillants, Il faut croire que c’est trop demander. Les portes claquent à l’ONU. Ils sont nombreux à mériter de se faire claquer. Personne ne peut dire si Trump réussira à épousseter la couche de poussière qui recouvre le « MACHIN » mais personne ne pourra dire qu’il n’a pas essayé. René SEROR
Le premier invité est le Maire, Monsieur DePaoli, qui restera à nos côtés jusqu’au bout de la soirée. A ses côtés se tient son premier adjoint, Monsieur Bartolmé. Jonathan, le fils de Simon est élu à la mairie. Il compte parmi ses amis, le sémillant Jean-Vincent Placé. Secrétaire d’état pendant le quinquennat de François Hollande, il ne cache pas ses sympathies pour le peuple juif, son goût prononcé pour la cuisine tunisienne et rappelle fièrement la judéité de son épouse. Il est aussi intime du Grand Rabbin de France. Aussi, quand ce dernier nous rend visite, la surprise est de taille. D’autant que le Grand Rabbin, Haim Korsia, a porté son pere en terre ce
même jour. Il a tenu un engagement pris, avant le malheur. Nous célébrons les offices de Minha et Atvit en sa compagnie. A l’issue des offices, le Grand Rabbin se place au pied de l’Arche Sainte et nous découvrons un orateur de grand talent, plein d’humour, s’excusant de son impossibilité de passer la soirée en notre compagnie. Il ne perd, cependant pas de vue, le but essentiel de cette rencontre: la construction d’un Mikvé. Son discours est sobre, plein d’humour et va à l’essentiel. Il demande aux personnes présentes de se montrer généreuses et prend congé. La soirée peut commencer. Face à un mur de LED, connecté toute la soirée sur l’image du KOTEL, les presque 200 invités se sont montrés généreux, attentifs. L’ambiance, bon enfant a contribué à faire de cette soirée une réussite totale. On rappelle que par un habile jeu de mots, il est dit dans la prière: Ne dis pas tes fils, mais tes bâtisseurs. C’est ainsi que nous transmettons le judaïsme depuis des millénaires. Chaque génération montre à la suivante la bonne direction. Merci à nos parents, à nos Maîtres. Souhaitons que nous laisserons un souvenir que nos enfants seront fiers de suivre. René SEROR
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Des caméras corporelles destinées aux policiers en Israël ?
Le ministre de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, et le chef de police, Roni Alshich, ont lancé en 2016 un projet visant à équiper les policiers de caméras corporelles, réservant des ressources financières importantes pour ce projet, afin de ramener la confiance du public envers la police israélienne. Au cours de la période test qui s’est terminée début 2017, une étude d’accompagnement a été menée pour examiner l’impact des caméras sur les policiers et les civils. L’étude a montré que dans les commissariats pilotes, il y a eu une baisse de 35% des plaintes du public en vers les forces de l’ordre. Il a également été constaté que les caméras corporelles sont un outil important dans la transparence de l’activité policière et elles jouent un role essentiel lors de rencontres entre policiers et civils.
Les Arabes de nationalité israélienne ont 1,4% des postes dans le hightech Intel a lancé un programme spécial pour aider à intégrer les salariés arabes en Israël, a rapporté le site économique israélien Calcalist. Le projet a été annoncé dimanche lors d’un événement au centre de recherche et développement d’Intel dans la ville portuaire de Haïfa, au nord du pays, qui s’est terminé par un repas du soir d’Iftar pour marquer la fin du jeûne de Ramadan. « Le programme vise à encourager les employés d’Intel issus de la communauté arabe du pays à s’exprimer et à partager les défis auxquels ils sont confrontés lorsqu’ils pénètrent dans le monde technologique à prédominance juive », a déclaré Guy Grimland, un porte-parole de l’entreprise américaine. « Intel souhaite recevoir des commentaires de ses employés arabes afin de pouvoir diversifier davantage sa main-d’œuvre et recruter davantage de travailleurs arabes. Nous ne leur faisons aucune faveur, nous en avons besoin pour réussir », a-t-il expliqué. L’industrie technologique israélienne est actuellement confrontée à un sévère manque de talent, et les groupes minoritaires tels que les Arabes et les Juifs ultra-orthodoxes (Haredim) sont consi-
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dérés comme un potentiel inexploité par les entreprises qui cherchent des moyens de développer leur main-d’œuvre.
Il y a un an, la police israélienne a publié un appel d’offres à grande échelle pour l’achat de caméras corporelles destinées aux policiers. Pendant cette période, le chef des technologies de la police (MANAT) a mené une vaste enquête technologique afin d’examiner de dénicher
L’armée israélienne a tiré dimanche un missile Patriot sur une cible dans l’espace aérien syrien, relate le journal Haaretz. Il reste toujours à préciser de quelle cible il s’agissait et ce qui a poussé au lancement.
« L’entreprise exécute déjà deux programmes similaires pour les travailleurs féminins et LGBTQ en Israël », a-t-il ajouté.
L’armée israélienne a tiré dimanche un missile Patriot sur un drone approchant Sa frontière depuis la Syrie, si bien que ce dernier a changé sa trajectoire, relate le quotidien Haaretz.
Source : www.i24news.tv
Une des exigences de l’appel d’offres était la création d’une interface sans contact humain, reliant les caméras corporelles aux systèmes informatiques de la police tout en maintenant une norme de sécurité stricte, sans possibilité d’effacer ou de modifier le contenu vidéo. Le Comité des appels d’offres de la police israélienne a annoncé que Bynet Communications a été choisi pour fournir ces caméra corporelle. Dans un proche avenir, la Société fournira à la police l’équipement nécessaire à l’exploitation du système et des caméras, conformément aux conditions de l’appel d’offres. Fin 2018, les commissariats commenceront progressivement à être équipés, au final, plus de 8.000 policiers et policières travailleront quotidiennement avec des caméras qui filmeront leurs activités et notamment lorsqu’ils seront en contacts avec les citoyens. Source Koide9enisrael
Israël tire un missile Patriot sur un drone syrien
« Dans le cadre du programme, dirigé par l’ingénieur principal Fadi Aboud et le chef d’équipe Basma Khalaf, Intel offrira à ses travailleurs arabes des ateliers spéciaux et des conférences destinées à stimuler leur carrière », a expliqué M. Grimland.
Intel emploie 12.000 personnes en Israël, dont 1.000 travaillent chez Mobileye, filiale de Jérusalem qui développe des technologies de conduite autonome. « Plusieurs centaines de travailleurs d’Intel dans le pays sont arabes », a ajouté M. Grimland. Les Arabes ayant la nationalité israélienne représentent environ 20% de la population israélienne et 17,4% de ses effectifs, cependant, selon une étude publiée en août par le ministère israélien des Finances, ils ne détiennent que 1,4% des postes dans le domaine de la technologie dans le pays.
un produit technologique adapté aux besoins uniques de la police israélienne.
Si la cible a été touchée reste à préciser, a indiqué l’armée. «Nous ne permettrons pas de violer notre souveraineté aérienne», ont souligné les militaires. Plus tôt dans la journée, des habitants de la Haute Galilée, dans le nord d’Israël, avaient affirmé avoir entendu une explosion et vu une traînée de fumée dans le ciel.
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Isaac Ben-Israël, le Père de la Cybersécurité israélienne
Titulaire d’un doctorat en philosophie, ainsi que d’une licence en physique et en mathématiques, le professeur Isaac Ben-Israël est un scientifique militaire israélien de premier plan. Il s’avère l’un des meilleurs experts du pays en matière de sécurité liée à l’espace, au cyber et au high-tech. Ben Israël préside actuellement l’Agence spatiale israélienne et le Conseil national pour la recherche et le développement du ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Espace. En Israël, certains appellent Isaac Ben-Israël le père de l’écosystème de la cybersécurité, crédité en grande partie d’avoir établi des politiques gouvernementales qui ont transformé le pays en un puissant moteur dans ce domaine. En 2003, le scientifique a fondé Ray-Top Ltd., un cabinet de conseil en défense auprès des gouvernements et des industries pour les questions technologiques et stratégiques.De 2007 à 2009, Ben-Israël a fait un bref passage en politique et a été élu au parlement sur la liste Kadima lors des élections de la 17e Knesset. Durant cette période, il a été membre du Comité de sécurité et des affaires étrangères, du Comité des finances, du Comité scientifique et technologique, du sous-comité de
la sécurité intérieure et Président de l’Association d’amitié parlementaire israélo-indienne. Entre 2010 et 2012, Ben-Israël a été conseiller principal en matière de cybernétique auprès du Premier ministre Netanyahou, intervalle au cours duquel il a fondé le National Cyber Bureau et a lancé la National Cyber Initiative. Le scientifique est maintenant responsable du programme d’études sur la sécurité à l’université de Tel Aviv où il dirige également la Conférence internationale annuelle sur la cybersécurité. Par ailleurs, le professeur Ben-Israël a rédigé de nombreux ouvrages sur des questions stratégiques. Son livre Dialogues sur la science et l’intelligence militaire (1989) a remporté le prix Itzhak-Sade. Son travail sur la philosophie de l’intelligence tactique a été publié par la Broadcast University (1999) et a été traduit en français (2004). Science, technologie et sécurité : Des soldats au combat jusqu’à l’espace extra-atmosphérique est sorti en 2006. Et son opus sur la doctrine de la défense d’Israël a été édité en 2013. Source : http://israelmagazine.co.il
Magal vend ses systèmes de cybersécurité dans plus de 80 pays La société israélienne Magal Security Systems a signé récemment un contrat de 13 millions de dollars pour fournir des produits de sécurité en tant que sous-traitant à Toyota Tsusho Corporation (une maison de commerce japonaise). Les produits de sécurité de Magal seront installés dans un « grand port maritime international en Afrique de l’Est », a indiqué Magal dans un communiqué. Dans le cadre de cet accord, Magal fournira un certain nombre de technologies, y compris des systèmes de détection d’intrusion périmétrique (PIDS), des systèmes de cybersécurité, des logiciels de gestion vidéo (VMS) et l’analyse de vidéo intelligente (IVA). La société a déclaré que les technologies seront intégrées et gérées par un système de gestion de l’information de sécurité physique (PSIM), également par Magal.
Mini-hackathon pour lutter contre les cerfs-volants incendiaires
Fondée en 1969 en tant que département d’Israel Aerospace Industries (IAI) et établie en tant qu’entreprise privée en 1984, Magal est basée à Yehud, près de Tel-Aviv. Magal développe et commercialise des produits de sécurité et des systèmes de cybersécurité destinés aux aéroports, ports maritimes, frontières, bases militaires, installations gouvernementales et autres installations dans plus de 80 pays. Israel Aerospace Industries est une entreprise de construction aéronautique israélienne. Fondée en 1948, dans la clandestinité, IAI est aujourd’hui une firme aéronautique aux technologies les plus avancées. Source : i24News
Un mini-hackathon (1) a été organisé vendredi par l’incubateur technologique SouthUp qui avait lancé un appel à idées pour aider à contrer les engins incendiaires lancés depuis Gaza vers Israël. L’événement a eu lieu avec des experts de domaines très variés :des experts des technologies laser, des drones, optique, montgolfières, capteurs et pompiers. Des soldats et des lycéens y ont participé également. Times of Israel Selon i24News : « Des Palestiniens ont incendié à l’aide de cerfs-volants, drones ou ballons d’hélium munis de cocktails Molotov plus de 25 000 hectares en Israël depuis le 30 mars, début de la « Marche du retour », a indiqué Avi Cohen, porte-parole au département israélien de la lutte contre les incendies. 25 000 hectares, l’équivalent de cinq fois Tel Aviv, ont été brulés et plus
de 260 incendies, touchant principalement des zones agricoles, ont été enregistrés depuis le début des émeutes palestiniennes le long de la barrière de sécurité qui sépare Gaza de l’Etat hébreu ». Selon Times of Israel : « Le système Sky Spotter, construit par Rafael Advanced Defense Systems, est en service le long de la frontière de Gaza depuis plusieurs jours, a rapporté la chaîne d’information Hadashot TV jeudi. Développé à l’origine pour lutter contre les petits drones, Sky Spotter peut repérer les ballons ou les cerfs-volants et les localiser, prédire la direction vers laquelle ils se dirigent et l’endroit où ils sont susceptibles d’atterrir. Les opérateurs avertissent alors les pompiers, qui peuvent alors essayer d’atteindre les points d’atterrissage pour éteindre les flammes avant qu’elles ne se propagent ».
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Le Consistoire en mouvement Ces deux derniers dimanches se sont tenus successivement les assemblées générales du Consistoire de Paris-Ile-de-France et celle du Consistoire central de France. Occasions de faire le point sur les deux institutions emblématiques du judaïsme français, qui ont fêté leur 210ème anniversaire. Le Consistoire reste l’institution de référence du judaïsme française qui a su demeurer, au fil du temps, une organisation religieuse qui accompagne chaque Juif à chaque étape essentielle de sa vie : « qu’une synagogue soit ou non gérée par le Consistoire, que les individus soient ou non formellement adhérents à notre institution, l’immense majorité des structures et des personnes se reconnaissent dans la doctrine consistoriale, dans ses normes, ses actions et ses services qui ont façonné le modèle de la judaïcité française » a rappelé Joël Mergui.
Salon des études supérieures & programmes en Israël
Autre défi de taille pour la nouvelle équipe, celui de faciliter l’entrée du Consistoire et des communautés dans l’ère digitale en utilisant les outils les plus performants et les plus agiles : de nouvelles solutions seront prochainement testées dans les synagogues afin de faciliter le versement de petits dons. Souvent concurrencée et critiquée, l’institution consistoriale est forte de son armée de volontaires qui se dévoue inlassablement pour le peuple juif. Elle reste la boussole du judaïsme français : fidèle et respectueuse de ses traditions, engagée contre la banalisation de l’antisémitisme, profondément sioniste, solidaire envers les plus fragiles Jack-Yves Bohbot
Vieille de deux cents dix ans, l’institution créé par Napoléon qui a confirmé l’émancipation des Juifs après la Révolution et permis de pérenniser l’organisation du culte hébraïque, a su au fil du temps se renouveler et se réinventer. Le Consistoire de Paris, après les élections de novembre 2017, a vu son conseil d’administration profondément renouvelé avec l’entrée de huit nouveaux membres et surtout la parité inédite au bureau du Consistoire. Signal important envoyé aux femmes qui voient leur place et leur rôle reconnus dans nos communautés, dans le respect de notre religion. D’importants projets sont en cours de réalisation et certains verront le jour cette année comme le Centre européen du Judaïsme dans le 17ème, l’Espace du Judaïsme dans le 16ème ainsi que les nouvelles synagogues de Boulogne, Courbevoie et Créteil.
Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot Double satisfecit pour Joël Mergui Les deux assemblées générales des Consistoire de Paris-Ile-de-France et Central se sont réunis les dimanche 17 et 24 juin deniers. Elles ont approuvé très largement les rapports moraux et financiers qui leur étaient soumis.
Le marathon des inscriptions aux programmes en Israel pour les lycéens, étudiants et jeunes professionnels pour 2018-2019, se tiendra cette année à Paris et Marseille. Le Salon des études et programmes en Israël est organisé par le projet Massa, l’Agence Juive et le Ministère israélien de l’Alyah et de l’Intégration afin de présenter les programmes existants en Israël pour les lycéens, les jeunes diplômés ou non de l’enseignement secondaire, les étudiants et les jeunes professionnels de 16 à 30 ans. Plus d’une quarantaine de représentants et responsables de programmes feront le déplacement depuis Israël afin de présenter leurs programmes
La Place de la République aux couleurs d’israël L’association Impact France a une nouvelle fois organisée un beau festival de musique israëlienne place de la République dimanche dernier pour célèbrer l’amitié entre notre pays et Israël. Félicitations aux organisateurs et à Alexandra Glanz ! aux jeunes gens intéressés. Les très nombreux programmes proposés sont répartis selon les catégories suivantes : universités; programmes d’intégration et de découverte d’Israël, formations, stages et expériences professionnelles ; études juives et programmes pour lycéens (bac français ou israélien). Selon les choix des jeunes gens et de leurs familles, certains programmes peuvent être réalisés en tant que touriste pour une durée de 4 à 10 mois et d’autres en tant que olé ‘hadach (nouvel immigrant). Contact Presse Laurene Mamou laurenem@jafi.org 01 44 15 23 16
Une nouvelle synagogue à Perpignan La communauté juive de Perpignan et des Pyrénées-Orientales possède un nouveau lieu de culte, rue de la Cloche-d’Or. Le lieu prendra le nom d’Espace Hameri, du nom du rabbin perpignanais Menahem Hameri, qui a officié au XIIIème siècle dans cette ville. Apprentissage de l’hébreu : en pleine forme Les oulpanim se développent très rapidement en France sous l’impulsion de l’Organisation sioniste mondiale, du Consistoire et du Fonds Social Juif Unifié. Une belle fête musicale a été organisée le dimanche 17 juin au centre commu-
nautaire de Paris et a réuni plusieurs centaines d’élèves, de tous âges, pour célébrer cette belle réussite ! 70 figures d’Israël Haïm Musicant, le vice-président du Bné Brith France, et Jean-Pierre Allali, viennent de publier un nouveau livre « 70 figures d’Israël » aux éditions Glyphe. Cet ouvrage passionnant propose les portraits de ceux qui ont fait l’histoire de l’Etat hébreu dans des secteurs très variés. Une belle lecture pour l’été ! Visite du Prince William en Israël Première pour la monarchie britannique : le prince William, deuxième dans l’ordre de succession au trône britannique, sera le premier membre de la famille royale à se rendre en visite officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens cette semaine. Il s’entretiendra successivement avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Reuven Rivlin.
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Agression antisémite d’un couple à Créteil : « il y a eu un avant et un après… » En 2014, un jeune couple est sauvagement agressé au domicile des parents du jeune homme par plusieurs jeunes d’origine africaine dont les propos et les actes ne laissent aucun doute sur les motivations antisémites. Après 3 ans et demi d’instruction, le procès de cette terrible affaire s’ouvre enfin. Michel Zerbib, rédacteur en chef de Radio J, proche des victimes et membre influent de la communauté juive de Créteil, revient pour Israël Actualités sur l’impact et les conséquences de cette affaire… Le procès de l’agression du couple de Créteil en 2014 s’ouvre enfin. Pourquoi si tardivement ? Il y a eu beaucoup de discussions sur cette affaire. Nous avons dû nous battre notamment, pour que le caractère antisémite de l’agression soit retenu dans tous les cas. L’argumentation adverse reposait sur le fait que le jeune homme agressé est un membre de la communauté juive, son oncle est même le rabbin d’une des synagogues de la ville. En revanche, sa compagne à l’époque (ils ne sont plus ensemble désormais) ne l’était pas. Pourtant, cette jeune femme, agressée et violée devant son compagnon, je le rappelle, a bien été victime d’un crime antisémite, car il s’agit ici d’une origine supposée en ce qui la concerne. Vous êtes à l’origine de la manifestation organisée quelques jours plus tard… Oui, avec le ministre Bernard Cazeneuve, car il fallait souligner l’horreur de cette agression et de cette nuit de torture pour ce couple. Il faut comprendre le contexte aussi. Nous sommes en décembre 2014. Le jeune homme de 21 ans à l’époque, Jonathan rentre chez ses parents avec sa jeune compagne, Laurine, de 19 ans. Plusieurs jeunes d’origine africaine sont en train de retourner le domicile. Séquestré et maltraité durant de longues heures, le jeune homme voit sa compagne se faire violer. Quelques jours plus tard, début 2015, ce sera Charlie Hebdo et L’Hypercacher. Clairement, ce crime est annonciateur du bouleversement que nous allions vivre au cours de l’année suivante. Pour Créteil, ville du Val-de-Marne où la communauté juive a prospéré depuis les années 60, ce fut un vrai bouleversement, ditesvous… De fait, il y a eu un avant et un après, même si l’agression de deux jeunes juifs religieux, le 25 mai de la même année, était aussi révélatrice du vent mauvais qui soufflait. Elle m’a marqué car elle s’est déroulée le même jour que l’attentat au musée juif de Bruxelles. Mais l’agression de ce jeune couple a profondément choqué les esprits à Créteil. Dans cette ville, le vivre ensemble semblait être une réalité, pas juste des mots. Jusqu’à cette nuit d’horreur. Autour du lac de Créteil, les
commerces et restaurants cashers étaient légion. Il n’en reste plus qu’un seul aujourd’hui. Près de 150 familles ont choisi de quitter la ville. Parlons des agresseurs. Ont-ils tous été identifiés et retrouvés ? Trois sont jugés et trois complices ont été identifiés. Un agresseur est toujours en fuite. Et bien sûr, la ligne de défense de ceux qui seront, dès ce mardi, sur le banc des accusés, est simple : seul celui qui n’a pas été retrouvé était antisémite. Eux pas du tout ! Vous avez longtemps fait partie de cette communauté. Vous connaissiez personnellement la famille. Comment a-t-elle dépassé le traumatisme ? Difficilement, pour le jeune homme. Il est encore très traumatisé, il l’a dit, récemment, à la radio, dans la presse. Sa famille a voulu quitter les lieux. Finalement, ils sont restés. Ils sont marqués à jamais, comme l’ensemble de la communauté. En 2016, l’assassinat d’Alain Ghozland, pilier et membre fondateur de la communauté a aussi beaucoup choqué la population juive et pas seulement d’ailleurs car ce monsieur était un élu local. Alain avait 75 ans, il faisait 1,60 m et peutêtre 50 kilos. Or, on a raconté tout et n’importe quoi sur son décès, dans le but de nier le caractère antisémite de son agression et la transformer en simple crime crapuleux. Mais projetons-nous dans la situation inverse. Si un jeune juif agressait et assassinait un vieux monsieur inoffensif, pilier de la vie locale et de la communauté musulmane, que penserait-on ? Je vous laisse imaginer… Ce procès commence cette semaine. Pensez-vous que l’action de la justice permettra à la communauté, aux familles de se reconstruire ? Je l’espère pour les familles, et pour ces jeunes dont le couple a d’ailleurs volé en éclats. Pour ce qui est de la communauté, je pense que cette affaire, hélas, préfigure ce qui arrivera dans quelques années : les jeunes de la communauté qui reste installée ici ne se projettent plus dans cette banlieue. Ils veulent tous la quitter…
2e édition du Festival franco-israélien
La place de la République accueille ce dimanche 24 juin la deuxième édition du Festival franco-israélien, un événement-vitrine qui veut montrer « la nourriture et l’art israéliens mais aussi les innovations d’entreprises du pays, » expliquent les organisateurs de l’événement qui s’intègre à la saison croisée franco-israélienne. En creux est sans doute présente la volonté de dépassionner l’image d’Israël en France autour d’un festival qui veut « rassembler un large public autour d’une manifestation positive et festive ». De 14h à 22h, on retrouvera, le chanteur Alliel, Hammed Debouze, Gaela Brown, DJ Loss Projekt, David Hababou, Stéphane Le Gar, Maeva Borzakian. L’entrée est libre. Des événements parmi les plus emblématiques des rendez-vous culturels français se dérouleront en Israël, et inversement lors de cette saison croisée.
Ainsi le Festival des Francofolies emblématique de la ville de La Rochelle se tiendra cet été à Ashdod, « une ville à l’image du pays où se croisent des personnes de toutes origines dont 50 000 francophones dont la langue donne une couleur un peu plus romantique à la ville, » explique le maire de la ville,Yehiel Lasry. Sur le sol français, expliquent Cécile Caillou-Robert, commissaire général pour la France, et Emmanuel Halpérin, commissaire pour Israël, se dérouleront « deux tournées majeures : celles de la Compagnie de danse Batsheva et de l’Orchestre de Jérusalem East and West, deux ensembles qui s’illustrent par la force de leur langage et la virtuosité de leurs interprètes ». Quelques événements parmi les dizaines qui se dérouleront dans chaque pays jusqu’au mois de novembre 2018. Times of Israël
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Tel-Aviv, Témoignage de Laurence Saada. Son mari a été tué à l’Hyper Casher aussitôt escortée chez son frère où elle passera le weekend. Le Shabbat est un jour particulier où l’on évite d’annoncer les mauvaises nouvelles, il fallait pourtant qu’elle prévienne ses enfants et la sœur de Michel… Laurence n’a que quelques bribes de mémoire confuses de la période qui a suivi le choc. Elle sait simplement qu’elle a avalé beaucoup de médicaments. « Je prenais des Xanax comme des petits bonbons ; dès que je sentais une légère conscience de la réalité, j’attrapais la boîte et en avalais quelques-uns de façon quasi automatique. On a fini par me les confisquer car je n’avais aucune idée des doses que je m’auto-administrais. »
« Son mari Michel a été assassiné en allant acheter le pain de Shabbat à l’Hyper Casher le 7 janvier 2015. Laurence tente de réapprendre à vivre en Israël, et témoigne. Peau mate, chevelure blonde et yeux bleus, Laurence, est arrivée en France à 7ans. Elle suit des études de psychologie et de psychomotricité à la Pitié-Salpétrière, puis rencontre Michel, l’homme de sa vie, qu’elle épouse en juin 1976. Laurence et Michel ont deux enfants qu’ils élèvent, respectant le rituel du Shabbat et les fêtes traditionnelles. Les enfants font leur scolarité dans une école laïque et les hommes de la famille ne portent pas la kippa en dehors des célébrations religieuses. Toutefois, l’attachement à leur Terre d’Israël est forte et grandit avec le temps : Jonathan, leur fils aîné, fait son Aliyah à 27 ans, suivi de sa petite sœur Emilie quelques années plus tard. Le couple vit alors seul à Fontenay-sous-bois, mais s’offre des allers-retours très réguliers en Israël. Ils forment ensemble le doux projet d’Aliyah pour retrouver leurs enfants une fois atteint l’âge de la retraite. Une vie qui vole en éclat Paris, mercredi 7 janvier 2015. La veille, Michel était rentré d’Israël. Il retrouve sa belle-sœur à Saint-Paul dans le Marais pour un café, au moment où est annoncé l’attentat de Charlie hebdo. Laurence, de son côté, profite des soldes d’hiver chez Uniqlo ; son téléphone portable ne capte pas à l’intérieur. Lorsqu’elle sort du magasin, elle prend connaissance de la rafale de messages et d’appels manqués. Elle appelle aussitôt sa fille Emilie journaliste chez i24 à Tel Aviv, elle est en panique. « Papa et Maman, restez chez vous, ne sortez pas. Faites attention, ça va péter. ». Laurence et Michel ont bien conscience de la situation mais la soif de vivre est plus forte et Michel répète sans cesse aux siens : « On ne peut rester cloîtré toute la journée et arrêter de vivre ! ». Depuis qu’il est à la retraite, Michel a renoué avec ses amis de promotion de l’ESSEC. Chaque vendredi à 14h, ils se retrouvent pour une partie de bridge au Club de la porte de Vincennes. De quelques années sa cadette, Laurence est toujours en activité. Passionnée et fidèle au poste, elle est employée à la Fondation Vallée à Gentilly où elle prend soin de jeunes autistes. Elle ne craint pas sa peine et se rend chaque jour à son travail au terme d’une bonne heure de trajet en transports en commun. Le vendredi est un jour chargé pour Laurence puisque c’est le jour des bilans et de la « grosse
» réunion hebdomadaire. Ce jour-là, alors que Michel ne s’était jamais rendu au bureau de son épouse en dix ans, il propose de la soulager en passant en voiture sur le chemin du bridge récupérer son ordinateur et quelques dossiers qu’elle doit rapporter pour le weekend. Rendez-vous est fixé avec lui à midi en bas de l’immeuble de la Fondation. « Il portait le pull gris clair que je lui avais acheté deux jours avant », se souvient Laurence. Sur le chemin, par téléphone interposé, Michel lui fait part du trafic : « Y a des flics partout, c’est impressionnant, ils cherchent le mec de Charlie Hebdo, j’espère malgré tout être à l’heure au bridge ». Il ajoute que, s’il en a le temps, il ira faire quelques courses et acheter le pain de Shabbat. Laurence entre en réunion à 13h. Au même moment, elle voit que sa fille Emilie tente de la joindre « Cette fois-ci, je ne pouvais pas lui faire le même coup que mercredi, je m’éclipse donc et décroche ». Emilie s’inquiète de ne pouvoir joindre son père, alors qu’on apprend une prise d’otages à l’Hyper Casher. « Je sais que Papa y a ses habitudes, notamment le vendredi avant Shabbat. » Laurence explique s’être sentie littéralement comme vidée de son sang, « J’ai senti physiquement que Michel était parti. J’ai dit à mes collègues “Mon mari est mort“, sans même savoir. Je ne peux pas l’expliquer, je le savais, c’était une évidence. » Laurence fait un malaise, puis reprend quelques esprits. Les collègues se relayent auprès d’elle, chacun tentant tant bien que mal de la consoler, en imaginant toutes sortes de scénarii possibles. En vain. Laurence faisait mine d’écouter, mais son cœur savait. Une amie vient ensuite la chercher pour la raccompagner chez elle. «Ce jour-là, je suis partie en sachant que je ne reviendrais pas ». Son frère et son épouse la retrouvent à son domicile dans l’après-midi. Elle insiste pour se rendre à l’Hyper Casher. « Mon frère me disait que c’était impossible mais je voulais voir de mes yeux ce qui se passait. On s’est garé à quelques centaines de mètres et on a marché. J’avais beau dire à la police que je pensais que mon mari était à l’intérieur, elle m’a remballée. Je suis rentrée chez moi et ai allumé le poste. Je regardais les gens à la télé qui sortaient, les uns après les autres, guettant le fameux pull gris neuf de Michel. Ma belle-sœur voulait absolument garder espoir et voyait une ressemblance avec Michel en chaque otage qui franchissait la porte. Non, ce n’était pas lui, non il ne sortirait pas. » Quinze minutes plus tard, coup de fil de la police, Michel faisait bien partie des quatre victimes. Laurence met à la poubelle le repas de Shabbat qu’elle avait préparé pour le soir, et est
Son frère lui annonce ensuite que sa fille va arriver, accompagnée par sa responsable qui a fait l’aller-retour de Tel Aviv pour ne pas laisser la jeune femme voyager seule. « Nous avons rencontré des gens extraordinaires de solidarité et de cœur, je n’oublierai jamais ». Emilie est aux côtés de sa mère, son frère Jonathan quant à lui est resté en Israël auprès de sa femme enceinte. Peu de temps auparavant, le jeune couple avait annoncé à Laurence et Michel qu’ils attendaient un enfant. Michel ne connaîtra pas sa petite-fille, née quelques mois plus tard. Le dernier voyage pour Eretz Israël Le corps est aussitôt embarqué à l’institut médico-légal quai de la Rapée à Paris. Le samedi soir et le dimanche sont consacrés à la prière, le lundi le convoi se dirige vers Israël pour une cérémonie d’hommage aux victimes. « Michel a été assassiné en France, il est inenvisageable de l’enterrer là », dit Laurence qui raconte s’être évanouie une dizaine de fois sur le chemin vers l’aéroport. Dans l’avion, elle se retrouve aux côtés de sa fille, de son frère et de sa belle-sœur, tous soutenus par de nombreux amis ayant pris le même vol de la compagnie israélienne El Al qu’eux. Arrivés à Jérusalem, Laurence part aussitôt se coucher. Le lendemain, son frère la secoue pour aller au cimetière. Lorsque le convoi funèbre se dirige vers le cimetière de Givat Shaul, une véritable marée humaine l’accompagne. La foule s’était presqu’emparée du cercueil. Quand on meurt Juif, assassiné et, qui plus est, la veille de Shabbat, on dit que ces morts sont des Kaddosh. Considérés comme des Saints, ces êtres sont presque vénérés. « Tous ces gens voulaient être proches de lui, le toucher, il y avait une grande ferveur autour de cette foule. Non je n’ai pas éprouvé de sentiment d’intrusion ou de violation de mon intimité, je n’ai pas non plus estimé qu’on m’ait volé ce moment. J’ai plutôt compris que Michel appartenait alors à un peuple et que tous ces gens étaient venus lui rendre un hommage exceptionnel, une sorte de dévotion. » Après l’inhumation des quatre victimes enterrées côte à côte, auprès d’Ilan Halimi, Laurence et ses proches assistent au discours de Ségolène Royal qui lui remet une médaille qu’elle refuse, puis rentre à Tel Aviv pour une semaine de Shiva avec sa famille et celle de son mari. « Du rezde-chaussée au deuxième étage, il y avait des gens partout : des proches mais également des gens du peuple, des officiels et des membres du gouvernement, des ambassadeurs, des voisins et des amis de la famille, de 6h du matin à 22h, je me suis sentie soutenue, aimée, accompagnée. Je n’ai jamais éprouvé un quelconque sentiment d’étouffement, j’avais vraiment le réconfort d’appartenir à un peuple. »
Rétrospectivement, Laurence fait le parallèle avec la guerre de Gaza d’août 2014. « Avec Michel, chaque matin quand on apprenait la mort d’un soldat, c’était comme si on avait perdu un membre de la famille. Ce sentiment d’une extrême douleur, cette empathie totale, j’avais l’impression que c’est ce qui se passait avec ces gens qui, sans me connaître, venaient pourtant me voir car ils avaient perdu un des leurs. » D’un naturel altruiste et généreux, Laurence évoque Michel, son intégrité, son grand cœur et leurs activités partagées en ce mois d’août. « Cet été là, on avait beau être en vacances, on n’avait pas la tête à aller à la plage ou à sortir, on voulait se rendre utile. Alors on faisait des colis pour les soldats. On n’avait jamais vu la ville de Tel Aviv comme ça. » Une Aliyah anticipée La jeune veuve n’imagine pas un seul instant rentrer en France, Laurence s’installe donc avec sa fille Emilie jusqu’en avril 2018 dans l’appartement qu’elle occupe à Tel Aviv. « J’ai vécu avec elle de façon quasi fusionnelle : si je ne sortais pas, elle ne sortait pas non plus. Il m’arrivait parfois de lui dire que je sortais, juste pour qu’elle vive sa vie de jeune ; en réalité, j’allais au café d’en face et, dès qu’elle quittait l’immeuble, je rentrais. Pour elle, le fait que j’aie une vie sociale était le signe que j’allais mieux. Je m’inventais des sorties pour me pousser à croire que la vie continuait. » Un effort surhumain pour Laurence qui voulait à tout prix faire face pour ses enfants. « Je faisais tellement d’efforts devant eux qu’il m’arrivait d’être totalement mutique lorsque je me retrouvais avec mes amis. Cela devait être insupportable pour eux, mais je ne pouvais plus faire semblant. » Sa profonde tristesse est également accompagnée d’une grande colère. Laurence ne connaît pas les conditions dans lesquelles Michel est décédé. « L’imaginaire est déjà suffisamment puissant, je ne veux pas savoir. Seul mon frère et son épouse ont été aux audiences, ils sont toujours en train de chercher les complices et les coupables ». Un devoir de mémoire En hommage à son papa assassiné en allant acheter des Hallot, Emilie fait chaque vendredi son pain de Shabbat. Laurence, quant à elle, allume chaque vendredi à l’entrée de Shabbat quatre bougies en souvenir de chacune des victimes de l’Hyper Casher. « Nous avons un devoir de mémoire ; on organise également chaque année une cérémonie à la date hébraïque avec un Rabbin. Il m’arrive de penser que son assassinat aura peutêtre servi. Il y a d’ailleurs eu une grosse Aliyah juste après, il a probablement contribué à ces départs en Terre Sainte. » Laurence tente, malgré un manque terrible et un injuste sentiment de culpabilité, de réapprendre à vivre. A Tel Aviv, elle a exercé quelques activités avec les enfants autistes ou souffrant de problèmes psychomoteurs, mais cela reste ponctuel car l’investissement demande non seulement beaucoup de travail mais également une totale disponibilité d’esprit. Il faudra du temps à Laurence pour se reconstruire, son équilibre est encore fragile. Elle a surtout besoin que tous se souviennent. Ne pas oublier, non jamais. Témoigner et tenter de continuer d’honorer la Vie pour faire vivre la mémoire de Michel, pour honorer tous ceux qui sont morts parce que Juifs ». Sources et copyrights : lepetitjournal.com
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Le Groupe de télécoms du franco-israélien Patrick Drahi va se renflouer
de fond, des inquiétudes sur sa capacité à rembourser sa très lourde dette. Alors qu’il s’était mis en retrait, Patrick Drahi, le fondateur et propriétaire du géant des télécoms et des médias, a d’emblée repris la barre de son paquebot. Avec deux nouvelles priorités : d’une part colmater les énormes fuites d’abonnés en France, et, d’autre part, désendetter le groupe. Pour y arriver, son état-major a indiqué qu’il céderait en partie ses pylônes de téléphonie mobile, tout en prévenant que les recettes serviraient à alléger la dette. Ce mercredi, après plusieurs mois de négociations, Altice Europe a ainsi annoncé la vente partielle de ses pylônes en France et au Portugal.
Le groupe de télécoms et de médias de Patrick Drahi a décidé de vendre partiellement ses tours de téléphonie mobile pour 2,5 milliards d’euros. Il emboîte le pas à Bouygues Telecom, qui a cédé, ces deux dernières années, environ 2.000 pylônes. Pour les deux industriels, ces cessions apparaissent nécessaires soit pour se désendetter, soit pour dégager les marges d’investissements nécessaires. L’an dernier, Altice, plombé par les déboires commerciaux et managériaux de sa filiale SFR, a lourdement dégringolé en Bourse, avec en toile
Concrètement, dans l’Hexagone, le groupe va créer une nouvelle filiale, SFR TowerCo, pour exploiter plus de 10.000 tours télécoms qui appartenaient avant à SFR. Altice gardera la main sur cette société, qu’il contrôlera à 50,01%. Et c’est le fonds américain KKR qui reprendra le reste du capital. Au Portugal, Altice va faire de même en créant une filiale, Towers of Portugal. Mais ici, ce sont 75% de cette société qui seront repris par un consortium mené par la banque américaine Morgan Stanley et le fonds sud-américain Horizon Equity partners. Avec cette opération, Altice Europe compte se renflouer à hauteur de 2,5 milliards d’euros. Source : https://www.latribune.fr
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Le billet d’humeur de Gil Taieb
Dimanche dernier, nous suivions les tribulations de la flottille de la haine.
Nous les avons ainsi suivi dans leur lamentable déambulation nautique depuis le port de Genevilliers jusqu’à leur tentative avortée d’accoster à Paris face à l’institut du monde Arabe. C’est avec satisfaction que nous les avons vus être rejetés des ports parisiens par la décision de la mairie de Paris et surtout par l’intervention sans complaisance et décidée des bateaux de la brigade fluviale. La loi a été respecté et ces bateaux de la désinformation on fait un flop. À côté de l’aspect provocateur de ces navigateurs haineux, ce qui fut regrettable, lamentable et même ridicule, était la présence de Jack Lang aux côtés des traditionnels antisionistes que sont Leila Chahid, la porte parole du trrroriste Arafat et la sénatrice Europe Écologie Les Verts Esther Benbassa, ces deux acolytes qui depuis tant d’années déversent leur haine anti israélienne. Avec une motion particulière pour la Benbassa qui se cachant derrière une naissance juive n’a de cesse d’alimenter le nouvel antisémitisme. Quant au troisième larron de cette mauvaise farce, Jack Lang, pensant qu’il allait faire le buzz en recevant cette flottille, il s’est rendu sur le quai pour y accueillir les embarcations. Les quelques photos diffusées nous montrent le triste visage de la déchéance: trois ridicules sur un quai, attendant des bateaux ou plutôt des médias qui ne vinrent jamais ! Ce qui devait être une fête anti israélienne a vite
pris l’aspect d’un « dîner de cons » pour utiliser le titre d’un film qui a fait rire des millions de français à la différence duquel la scène, sur le quai face l’IMA, frisait le ridicule voire le pathétique. Il faut savoir se retirer mais cela n’est pas donné à tout le monde. Mr Lang, réfléchissez à cela ! Il fut un temps où vous représentiez l’innovation et la culture et forciez l’admiration, ne persévérez pas dans une alliance avec ceux qui rejettent l’existence du petit pays juif devenu grand que, j’en suis sûr, des parents ou grands parents à vous ont espéré. Gil Taieb
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La chaine Japonaise Daiso ouvrira 3 Les mendiants d’Israël vont-ils magasins en Israël le mois prochain avoir un permis spécial d’exercer ? Question du Jour. En Israël, c’est une histoire impensable. Comment peut-on avoir le culot de vouloir faire payer des mendiants… pour pouvoir exercer la mendicité ? De plus en plus de maires en Europe et en France en particulier prennent des arrêtés pour éloigner les mendiants du cœur des villes. Ces interdictions de la mendicité sont assorties de peines d’amende. En Israël cette pratique n’existe pas.
Des magasins de 500 mètres carrés seront ouverts à Ashdod, Raanana et Rishon Lezion. Le géant japonais de la distribution Daiso ouvrira ses premiers magasins en Israël dans deux semaines. Les magasins présenteront une variété d’accessoires et de produits pour la maison à un prix uniforme NIS 10 pour tous les articles.Trois magasins de 500 mètres carrés chacun seront ouverts dans la première étape. Le PDG de la chaîne en Israël sera Uzi Benita.Daiso tente sa chance dans un endroit où un certain nombre de concurrents offrant un prix uniforme et bon marché ont échoué à long terme. Par exemple, des détaillants comme Cofix, Super Cofix et Good Pharm ont déjà ajouté des produits plus chers afin d’augmenter leur diversité et de payer leurs
loyers difficiles. Le prix uniforme de la chaîne au Japon est de 100 yens japonais – seulement 3,30 NIS par produit. Cependant, afin de s’adapter au marché local, la chaîne a décidé d’adopter une stratégie de prix uniforme plus élevé qui permettrait à la chaîne d’ouvrir également des magasins dans des centres commerciaux à loyers élevés. Derrière l’arrivée des Daiso en Israël, il y a le groupe Union par l’intermédiaire de Match Retail, géré par Amihay Kilstein, franchisé H&M et COS. Le groupe est également l’importateur officiel en Israël pour Toyota et Lexus.
La mesure, votée par le conseil municipal, a été soutenue par les socio-démocrates, les centristes, les conservateurs et l’extrême droite. Elle a en revanche reçu l’opposition des écologistes,
Selon un élu social-démocrate, ce permis va permettre de recenser les populations dans le besoin, de tisser des liens avec les associations et les services sociaux, mais aussi d’identifier les trafics. Et le cas échéant « les aider à rentrer dans leur pays ». Le Premier ministre, Stefan Löfven (social-démocrate), a jugé la mesure « intéressante ». Il en a profité pour rejeter la proposition des conservateurs et de l’extrême droite, qui cherchent à interdire purement et simplement la mendicité à l’échelle du pays, un débat récurrent dans ce pays scandinave, selon The Local. La commune de Vellinge, au Sud du pays, avait tenté d’interdire la mendicité, mais la cour de justice du comté a invalidé la mesure en février. À Eskilstuna, le permis de mendicité sera obligatoire à partir du mois d’octobre, mais la mesure doit d’abord obtenir l’aval du comté. » (1) BFM (Copyrights)
« Je vends un rein 10 000 euros ». Les acheteurs sont souvent israéliens
Source: Globes
Hôtel The Jaffa. Dormir dans un ancien Hôpital Français en Israël, c’est possible
C’est dans un ancien hôpital français du XIXe siècle dominant l’ancien port que s’est installé l’hôtel The Jaffa, dernier-né de l’architecte John Pawson (1). C’est au cœur de la vieille ville de Jaffa, dominant l’un des ports les plus anciens du monde que prend place ce nouvel hôtel, membre de The Luxury Collection, imaginé par le célèbre architecte britannique. Accompagné de l’architecte local Ramy Gill et de son équipe, John Pawson a transformé un ancien hôpital français du XIXe siècle en complexe luxueux abritant d’un côté 120 chambres et suites, de l’autre 32 résidences dont le penthouse le plus cher d’Israël.
Selon(1) : »Les sans abris et les personnes dans le besoin ne pourront plus librement faire appel à la générosité des gens dans les rues d’Eskilstuna. Cette ville suédoise de près de 70.000 habitants située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Stockholm va mettre en place un permis de mendier obligatoire. Pour l’obtenir, il faudra s’acquitter de 150 couronnes, soit l’équivalent de 15 euros. Sans ce permis, les mendiants se verront infliger une amende.
du parti de gauche, des libéraux et des chrétiens-démocrates.
Ayant nécessité dix ans de restauration minutieuse, ce lieu mêle le passé au présent dans une architecture qui juxtapose habilement éléments historiques et contemporains. L’hôtel compte également un restaurant et un bar niché dans l’ancienne chapelle, où l’on déguste son cocktail au milieu des patines, corniches et autres colonnes antiques. The Jaffa, 4, rue Louis-Pasteur, Tel-Aviv-Jaffa, Israël, tél. : +972-3 516 20 00, ww.thejaffahotel.com, Ouverture fin juillet 2018. Par Marina HEMONET
« Je vends un rein, groupe sanguin B. Je suis âgé de 20 ans, pas d’alcool, pas de cigarettes, pas de drogues, santé parfaite. Je peux me déplacer dans la ville qui vous convient. Prix : 10 000 euros. Négociable. » Il s’agit d’une petite annonce publiée sur le site roumain « annonces on line ». Le nombre de Roumains qui mettent leurs reins en vente ne cesse d’augmenter. « Vends un rein, groupe O. J’ai besoin d’argent pour payer mes dettes et je suis en très bonne santé. Prix : 8 000 euros. Négociable. » « Urgent, je vends un rein, prix à négocier. Femme sérieuse, je le vends pour élever mes enfants. » Ces annonces sont légion sur le Web, et avec un peu de patience, les clients peuvent trouver des prix très attractifs. Si la législation roumaine pénalise la vente d’organes « de trois mois à deux ans de prison », selon l’article 156 de la loi 1995-2006, les enquêtes sont peu nombreuses : cette année, il n’y en a eu que 12, et en 2017, seulement 17. « Il existe des offres d’organes dans l’espace virtuel, mais, selon la loi, ce type d’annonce ne peut être sanctionnée que si la transaction a eu lieu », peut-on lire dans le communiqué officiel de la Direction de lutte contre la criminalité organisée de la police roumaine. « Des étrangers ont procédé aux transplantations dans d’autres pays »
Selon les chiffres de l’Agence nationale pour les transplantations, 4 901 Roumains sont sur liste d’attente pour un rein, 477 ont besoin d’un foie et 200 sont à la recherche d’un cœur. Mais, généralement, ces ventes d’organes ne leur sont pas destinées. « Il est très difficile d’acheter un rein en Roumanie parce qu’il existe des procédures médicales très contraignantes. Mais nous avons eu des échos de gens qui ont été contactés par des étrangers, qui ont procédé aux transplantations dans d’autres pays », affirme Gheorghe Tache, le représentant de l’association pour les transplantations de Roumanie. Selon la police, la plupart des clients sont d’origine israélienne, car l’État d’Israël interdit le don d’organes, sauf dans des cas exceptionnels. L’État hébreu avait d’ailleurs été au cœur d’un vaste scandale de trafic d’ovocytes avec la Roumanie, où chaque don était négocié autour de 600 euros. En 2012, après un procès retentissant, sept médecins roumains et israéliens avaient été condamnés à la prison pour trafic d’organes. Mais ces six dernières années, aucune condamnation pour trafic d’organes n’a eu lieu en Roumanie. Et entre-temps, les sites de petites annonces ont été pris d’assaut par des Roumains désespérés. Et ils sont concernés de plus en plus tôt : « Âgée de 14 ans, vends rein, santé parfaite. Prix : 10 000 euros. Négociable. » Source : lepoint.fr
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Pour la première fois en Israël, un Une firme veut payer ses salariés « Park Hasheleg » ou parc de neige en bitcoins
Pour la première fois en Israël, un « Park Hasheleg » ou parc de neige pour toute la famille sera construit dans le port de Tel Aviv, couvrant 2400 mètres carrés, et opérera pendant les mois chauds de juillet et août. C’est une réponse fraîche et agréable à la question angoissante qui se pose chaque été dans tous les foyers: « Que faire avec les enfants en vacances? » L’immense parc comporte diverses attractions enneigées, notamment: une aire de jeux recouverte de vraie neige, un toboggan de glace de 40 mètres de long, une patinoire pour les enfants et les parents, pour tous les âges, y compris les tout-petits, avec des installations auxiliaires des MINI CARS – voitures spéciales glissant sur la glace – qui permettent aux parents de patiner avec les enfants. On y trouvera également une piste de bouées se heurtant sur la glace et des jeux d’ordinateur sur le thème de la neige et la
glace. L’aire de jeux enneigée compte 500 mètres carrés de jeux différents, avec deux canons à neige renouvelant constamment la neige, une compétition de construction de bonhommes de neige, des jeux de neige avec des seaux, des pelles et des brouettes, et des igloos dans la neige.
L’entreprise Spot.IM a engagé des négociations avec le centre des finances publiques israélien pour obtenir l’autorisation de payer ses salariés en bitcoins, rapporte le magazine israélien Calcalist. Les employés du réseau social Spot.IM auront le choix de recevoir une partie ou l’intégralité de leur salaire en cryptomonnaie. Seul le salaire net sera versé de la sorte, les cotisations étant prélevées en amont. Le cours du bitcoin étant particulièrement volatil, l’entreprise entend baser les salaires sur la moyenne de sa valeur un jour défini du mois.
baisse depuis décembre dernier, passant de plus de 16.000 euros à 5.700 euros ces derniers jours. De plus, peu de transactions sont pour le moment réalisables dans la vie quotidienne avec cette cryptomonnaie. Spot.IM n’est pas la seule entreprise à vouloir innover dans le versement des salaires de ses employés.
Comment obtenir des billets en pré-vente? Sur le site internet: https://snow-park.co.il/
Le fait d’obtenir son salaire en bitcoins peut être considéré comme un investissement à long terme. John McAfee, ancien PDG de l’éditeur d’antivirus éponyme, prévoit un cours du bitcoin à un million de dollars d’ici 2020. Un milliardaire américain a récemment estimé que le bitcoin pourrait valoir 250.000 dollars en 2022.
En décembre dernier, en pleine frénésie autour de la monnaie virtuelle, le groupe japonais GMO Internet avait annoncé vouloir donner à ses quelque 4.000 employés la possibilité de percevoir jusqu’à 100.000 yens de leur paie mensuelle (près de 756 euros) en bitcoins. L’entreprise entendait ainsi leur permettre de mieux appréhender les enjeux de cette devise numérique. En France, le Code du travail précise que les salaires doivent être payés dans une monnaie ayant cours légal. Impossible, donc, de rémunérer ses salariés avec une cryptomonnaie qui n’a, par essence, pas de cours légal sur le territoire français.
Source : Israel HaYom
Néanmoins, sa valeur a accusé une importante
Source BFMTV
Quand? Du 23 Juillet au 31 Août 2018. Où? au hangar 11, au port de Tel Aviv Combien ça coûte? Le plein tarif est de 110 NIS, 99 NIS en vente anticipée, en plus des promotions pour les détenteurs de cartes de crédit.
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Mazal tov web: Votre événement accessible à tous d’un événement. On vous en dit davantage. “L’idée de Mazal tov web est née d’une expérience personnelle”, nous confie Hannah. ”Lorsque nous avons organisé les bar et bat mitsva de nos enfants, nous nous sommes aperçus qu’un site internet dédié était le meilleur moyen pour informer en temps réel tous nos invités qui étaient répartis entre la France et Israël. Mon mari m’a alors donné l’idée du concept de Mazal tov web”.
Les nouvelles technologies s’invitent partout, y compris dans l’organisation de nos événements. Mariage, Bar/Bat Mitsva n’échappent à cette règle: désormais internet est devenu un moyen incontournable pour une organisation parfaite. Partant de ce constat, Hannah Zribi, créatrice de sites internet, a développé plusieurs formules de sites web qui permettent de partager l’essentiel
« Am Israël Haï ». Salle comble pour Michel Drucker au Beit Hahayal de Tel-Aviv
« L’indémodable animateur du paysage audiovisuel français s’est enfin produit en Israël. Michel Drucker qui depuis quelques années évoque volontiers ses origines et son histoire familiale s’est (un peu) lâché sur scène. Avec modération, fidèle à son image de sportif invétéré. Drucker raconte et raconte encore ses rencontres. 2 heures de spectacle et d’anecdotes sur Léon Zitrone, Belmondo, Delon, Romy Schneider… Bien sûr, Gainsbourg et Witney Houston. Il connait si bien ses personnages qu’il les imite parfois. Comme pour Johnny, Depardieu, Chirac ou Lucchini. Les confidences de Michel Drucker à Tel-Aviv Devant les 1 000 personnes qui avaient fait le déplacement, il a évoqué sa visite israélienne. « Heureux de rencontrer ses nombreux et fidèles téléspectateurs israéliens ». Michel Drucker fait allusion aux membres de sa famille qui vivent en Israël. Il s’est souvenu de la création de l’Etat et des portraits de David Ben Gourion et de Golda Meïr que possédaient ses parents Drucker, dont le père Abraham fut arrêté par la police française en 1942 (libéré en 44) se rendra au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Ariel Kandel, le directeur de l’association Qualita lui servira de guide. Autre confidence de l’animateur au cours de son one man show: sa passion pour l’aéronautique l’amènera à visiter une base de l’armée de l’air israélienne. Il discutera avec les pilotes de Tsahal qu’il juge « brillants ». Ducker est heureux. Emu d’être en Israël. Il ponctue à deux reprises les salves d’applaudissements par un « Toda raba » (merci beaucoup). Et puis ce final inattendu. « Am Israël Haï », lance t-il (le peuple d’Israël est vivant). » Coolamnews
Le principe qui sous-tend tout le projet est le partage. Si Hannah a voulu proposer ses services informatiques c’est pour permettre aux gens de profiter et de faire profiter de leur joie un maximum de personnes. Ainsi, dans les formules qu’elle propose à ses clients, tout est conçu pour rendre l’événement central dans l’agenda des invités. Sur un seul site web, tout le monde a accès aux informations essentielles du jour J: du faire-part électronique avec coupons réponses, au compte à rebours avant l’événement, jusqu’aux idées d’hébergement, en passant par le livre d’or où les parti-
cipants peuvent laisser leurs impressions et les remerciements. ”Il m’a paru très important de permettre aux organisateurs de l’événement d’entretenir un lien non seulement avec ceux présents mais aussi avec les absents”. C’est pour cela que le site créé par Hannah offre également la possibilité de partager par la suite des photos et des vidéos de l’événement. Ainsi, les souvenirs sont mis en commun et la fête dure éternellement. ”On peut réfléchir à plusieurs façons de faire vivre le site même après l’événement”. Un site qui vous ressemble Lorsque Hannah rencontre ses clients, elle n’a qu’une idée en tête: leur créer un site qui leur ressemble. ”Tout commence sur la base d’une discussion afin de comprendre les envies et cerner ce qui leur correspond le mieux”. A ces fins, Hannah s’est adjoint les services d’une designer professionnel, Dinah Cohen. A elles deux, elles s’appliquent à rendre le site à l’image des mariés ou du bar/bat mitsva: design, musique de fond, tout est pris en compte. ”La cohérence est fondamentale: nous assortissons tous les éléments de
présentation du site. L’esthétique compte beaucoup, elle rend plus clair les informations que l’on souhaite faire passer”. Autre élément qui rend le site encore plus personnel: le blog. Sous cet onglet, les organisateurs de l’événement peuvent partager des textes sur leur histoire comme ”le jour où nous nous sommes rencontrés”, ”la demande en mariage” ou des éléments biographiques sur les principaux protagonistes. Bref, tout ce qui permet de les rapprocher encore plus de leurs invités. Derrière chaque site créé par Hannah et Dinah, se trouvent le sérieux et le professionnalisme de cette équipe expérimentée. Le résultat est à la hauteur des espérances pour une fête inoubliable et immortalisée sur le web pour vous et tous vos proches. Pour plus de renseignements: Tel: 058-7658377 Mail: zribi26@gmail.com www.mazaltov-web.com Source : LPH info
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En Israël, les arabes ont-ils un niveau de vie élevé ?
Plus de 20 millions de shekels d’allocation ont été alloués à un programme high-tech destiné aux communautés minoritaires en Israël. Une décision annoncée lors d’un comité pour les affaires arabes dirigé par Benyamin Netanyahou. Ce programme, axé autour des nouvelles technologies, comprend la construction d’immeuble locatifs destinés aux secteurs de la high-tech. Le ministère des Transports s’occupe quant à lui de paver toutes les routes qui faciliteront l’accès à ces nouvelles zones industrielles.
« Ce plan devrait permettre la création de milliers de nouveaux emplois dans le domaine du développement, des logiciels et des services, et contribuer à réduire l’écart entre l’offre et la demande d’emploi dans la société arabe », a précisé le cabinet du Premier ministre israélien. Ce programme fait suite à la Résolution 922, qui avait permis, en décembre 2015, d’allouer 15 milliards de shekels (près de 3,5 milliards d’euros) d’investissements au secteur arabe. Plus d’un quart de ce budget a d’ores et déjà été utilisé pour le développement économique local, selon le cabinet de Benyamin Netanyahou. Entre 2016 et 2017, 1,85 milliard de shekels (423 millions d’euros) ont été investis dans les transports et les infrastructures, 1,5 milliard (343 millions d’euros) dans le renforcement des autorités locales, 800 millions (183 millions d’euros) dans l’éducation et 400 millions (91 millions d’euros)
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Chasse aux sorcières? Sara Netanyahu dément des « accusations délirantes »
au sein des communautés arabes elles-mêmes. « La résolution 922 est un plan révolutionnaire pour promouvoir une véritable égalité sociale », a indiqué la ministre israélienne pour l’Egalité sociale, Gila Gamliel. « En seulement deux ans, nous avons vu de nombreux signes encourageants dans le secteur arabe: le taux d’éligibilité à l’inscription [à l’université], la proportion de ceux qui étudient dans l’enseignement supérieur, le nombre de personnes qui ont un emploi et le pourcentage de ce dernier. La réussite du programme montre que l’engagement du gouvernement transcende les ministères et les partis politiques », a-t-elle ajoutée. Grâce à ces développements, une augmentation des voyages en transports en commun de 127% a également pu être observée. 23 centres d’orientation professionnelle ont également été développés pour ces communautés minoritaires. Des minorités marginalisées ? En Israël, ces dernières jouissent globalement d’un niveau socio-économique plus élevé que celui des Arabes du Moyen-Orient. Dans l’Etat hébreu, nombre d’entre eux affichent toutefois un retard considérable par rapport à leurs concitoyens juifs, en termes de revenu, d’éducation, d’emploi, mais aussi de justice. En effet, meurtres et « crimes d’honneur » sont régulièrement passés sous silence dans ces communautés.
Sara Netanyahu, l’épouse du Premier ministre israélien, devrait être jugée dans les mois à venir sous l’accusation d’avoir fait passer pour près de 100.000 dollars de repas aux frais du contribuable, alors que la résidence officielle disposait d’un cuisinier. Lepoint.fr : « Les ennuis s’accumulent pour le couple Netanyahu. Après les accusations de corruption lancées contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, c’est aujourd’hui sa femme qui est confrontée à la justice. Jeudi, Sara Netanyahu a été mise en examen pour « fraude » et « abus de confiance », selon les annonces du ministère de la Justice dans un communiqué. Il se trouve que l’épouse du Premier ministre israélien est visée par une enquête de police depuis plus d’un an. Elle est soupçonnée d’avoir fait passer aux frais du contribuable des centaines de repas fins commandés entre 2009 et 2013 et représentant « plus de 350 000 shekels » (83 000 euros), selon le mi-
nistère de la Justice. Avec l’aide d’un proche collaborateur, elle est suspectée d’avoir menti sur le fait qu’il n’y avait pas de cuisinier à la résidence officielle du Premier ministre. Sara Netanyahu dément ces accusations ». lepoint.fr L’Express : « Cette mise en examen est « absurde et délirante« , ont réagi les avocats de Sara Netanyahu dans un communiqué, « pour la première fois en Israël et dans le monde, l’épouse du dirigeant en place est poursuivie pour des plateaux repas« . « Chasse aux sorcières » Mme Netanyahu non seulement ne connaissait pas les procédures mais ce n’est pas elle qui a passé ces commandes et, dans la plupart des cas, ce n’est pas la famille qui a consommé les repas, mais des invités officiels et même des employés de la résidence, ont-ils dit ».