Israël Actualités n°484

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GRATUIT - Numéro 484 - Edition du 4 Juillet 2018 au 10 Juillet 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 4 Juillet 2018 au 10 Juillet 2018

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Le Panthéon, une dernière demeure entre hommage et émoi

Cela fait maintenant un an que Simone Veil a quitté ce monde. Et c’est tout juste un an après son décès que cette grande dame, unie dans la mort comme dans la vie à Antoine Veil, a rejoint le Panthéon. Si tous les Français, quelle que soit leur confession, apprécient l’hommage immense rendu à cette grande dame, force est de constater que la polémique enfle au sein de la communauté juive : Comment les enfants du couple Veil ont-ils pu accepter que leurs parents puissent être inhumés dans une église, quel que soit l’honneur que ce transfert au Panthéon représente ? Reposer dans une crypte que surplombe une croix, est-ce approprié pour une femme et un homme juifs ? Cette crypte n’est autre que le Panthéon, monument où sont enterrés les Français illustres, parmi lesquels 5 femmes : Voltaire, Jean Moulin, Marie Curie, Victor Hugo, Émile Zola, André Malraux, et bien d’autres. Avec le couple Veil, le monument accueille donc désormais les dépouilles de 75 personnalités. Si l’on comprend parfaitement la symbolique, la solennité et la force de ce transfert au Panthéon, pour celle qui sortit des camps de la Mort mais y vit périr toute sa famille, si l’on apprécie l’hommage que rendent ainsi le Président de la République et par son biais, toute la Nation, à Simone Veil, on ne peut pour autant balayer d’un revers de main impatient, l’opinion de ceux qui s’en émeuvent…

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

Simone Veil est le symbole de ce qu’a été la barbarie nazie, elle est l’image de ces 6 millions de juifs assassinés parce que juifs, de la revanche aussi ; que prirent sur la vie ceux qui sont revenus. Mieux que quiconque, Simone Veil savait que la Barbarie trouve toujours le moyen de renaître, sous de nouveaux oripeaux, de nouveaux visages, mais avec la même hideuse motivation, au fil des siècles : trouver le bouc-émissaire et le torturer de mille et une manières avant de l’exterminer. 78651, le numéro tatoué sur son bras le lui rappelait tous les jours, juive elle était, juive elle souffrit mais survécut, juive, elle surmonta ses montagnes de douleurs pour devenir l’une des Françaises les plus exemplaires. Mais en tant que juive, devait-elle rejoindre le Panthéon ? Simone Veil l’avait dit et écrit : « je suis juive, le Kaddish sera lu sur ma tombe ». Bâti pour servir d’église qui abriterait la châsse de Sainte-Geneviève, le monument changea de destination lors de la Révolution française. Il a, depuis, vocation à honorer les personnages ayant marqué l’histoire et façonné le destin de la France. Pourquoi la Croix originelle surplombe-t-elle toujours l’édifice ? Et est-ce correct d’inhumer un couple juif au sein d’une ancienne église ? Je vous laisse découvrir, dans l’article que nous consacrons à ce sujet, dans nos pages, les opinions du Grand Rabbin de France ou encore du Premier ministre israélien. Sur cette question, les

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deux points de vue sont recevables, chacun réagit avec son cœur et sa foi. Je pense, quant à moi, que si l’hommage d’un côté, l’émoi de l’autre sont irréconciliables, il est un fait sur lesquels s’accorderont tous ceux qui débattent sur l’entrée du couple Veil au Panthéon : par sa force, son courage, son regard aussi lumineux que son âme, son intelligence et son obstination à servir la France, Simone Veil fut une Française illustre, une femme que le peuple juif peut se dire fier de compter parmi les siens. Simone Veil née Jacob

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

fut un exemple pour tous et peut-être que c’est ce qui nous donne l’impression qu’elle est un peu à nous, parce qu’elle nous est chère et que nous ne voulons désormais qu’une seule chose : que sa mémoire soit bénie. Que ceux qui s’émeuvent de sa présence au Panthéon soient assurés d’une chose : c’est bien au Gan Eden qu’elle repose aujourd’hui… Am Israël Haï Alain Sayada

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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La célèbre Batsheva Dance Company Depuis le 1/04/2018 la semaine (Tel-Aviv) en France de travail est passée à 42 heures

Protégée par un dispositif de sécurité important, la compagnie israélienne Batsheva Dance Company a pu assurer la représentation de son spectacle. Sa directrice explique que promouvoir la culture pour tous, c’est aussi une forme de réponse politique. « Les médias internationaux relayent les bombardements du gouvernement actuel d’Israël contre la bande de Gaza, mais jamais l’opinion civile israélienne qui s’y oppose. Savez-vous que dans la société israélienne, il existe des associations humanitaires qui militent à chaque instant pour que cela cesse ? » Ces mots, exprimés ce 29 juin 2018 face à quelques journalistes, appartiennent à Dina Aldor, directrice de la Batsheva Dance Company, dont la première d’une nouvelle création en France avait lieu la veille au Théâtre de l’Agora, dans le cadre du 38e Festival Montpellier Danse. Une première dans un contexte particulier, avec protection policière et filtrage à l’entrée comme souvent quand la compagnie – dont la renommée, justifiée, est immense – tourne à l’étranger. De New York à Rome, en passant par Paris et Londres, il y a toujours des militants pour boycotter la troupe, autrefois fondée par la chorégraphe et danseuse Martha Graham, et dirigée pendant 28 ans ans par le charismatique Ohad Naharin, dit Mr Gaga. En Israël, elle fait office de compagnie nationale… même si six ou sept nationalités s’y mêlent, venues des quatre coins du monde, que la compagnie abrite. La Batsheva, pour l’apport qu’elle offre à la recherche chorégraphique (voir la fameuse méthode d’entraînement Gaga inventée par Naharin, ouverte à tous), est avant tout une troupe internationale avant d’être nationale… Calme triste Au vu des graffitis, affichages, lettres, lancées en amont par le comité montpellierain de BDS (Boycott, Desinvestissement, Sanctions), campagne de boycott de l’Etat d’Israël lancée depuis 2005 par des associations pro-palestiniennes, la préfecture avait sorti le grand jeu : routes bouclées et trams arrêtés en contrebas de la salle de spectacles… « pour que la représentation puisse avoir lieu dans le calme », commente le directeur du Festival Jean-Paul Montanari, qui précise n’avoir rien réclamé mais simplement avoir informé les autorités de la situation. Dans les faits, il n ‘y avait qu’une maigre petite poignée de militants (une trentaine), pas tellement entendus d’ailleurs par des spectateurs qui avaient choisi d’aller découvrir des artistes au travail. Ils distribuaient pacifiquement des tracts, qui, eux, étaient plus fermes… « Appel aux boycotts des artistes » pour les uns, à l’annulation de la saison France/Israël, organisée conjointement par les deux Etats, de juin à novembre, pour les autres.

Avant le spectacle, se dégageait de l’assistance, un calme triste peu habituel dans cette enceinte. Mais la vitalité de la troupe de dix-sept danseurs (les séniors de la Batsheva) emportés dans la folie expressionniste et obsessionnelle de la Cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas a convaincu le public que le sens de l’histoire, c’était d’abord la liberté absolue des artistes. Quid des subventions d’Etat ? Dina Aldor ne juge pas non plus les artistes qui viennent finalement de refuser de se rendre en Israël dans le cadre de cette saison croisée. Israël, contrairement à l’Afrique du Sud sous l’Apartheid, est une démocratie. « J’ai 85 salariés à la Batsheva, nulle part n’est écrit dans leur contrat, une obligation de position politique, répond Dina Aldor. En revanche, nous organisons chaque année, une grande journée “gaga” ouverte à tous et dont les fonds sont versés aux organisations humanitaires, nous organisons des ateliers de danse ouverts à tous les jeunes arabes israéliens pour qu’ils se sentent légitimes dans le monde de la danse contemporaine, et nous tournons aussi dans plein de petites villes. » La Batsheva est subventionnée par le gouvernement Netanyahou… C’est un fait : 30% par l’Etat et la ville de Tel Aviv où la compagnie est installée au Suzanne Dellal Center, 30% de mécénat, 40% de recettes propres. C’est la troisième plus grosse subvention du ministère de la Culture israélienne après le Théâtre National de Tel Aviv, l’Opéra et l’orchestre dirigé par Zubin Metha… Dina Aldor comme Ohad Naharin et tous les autres artistes ou acteurs de la culture réunis en forum pour réfléchir ensemble et faire du lobbying, ont la même position : « l’argent des subventions, c’est celui de nos impôts à tous, c’est celui du peuple. Le gouvernement a l’obligation de le distribuer à la culture comme à la santé ou à l’éducation selon des critères objectifs précis : nombre de représentations, de danseurs, de créations. Quand la nouvelle ministre Miri Regev a émis l’idée de soumettre ces subventions à la reconnaissance de la politique du gouvernement dans les Territoires occupés, cela a déclenché une panique, une prise de position dure d’Ohad Naharin et des artistes. Ensuite, nous avons vérifié avec des avocats : la loi nous protège, elle n’a pas le droit de changer les critères (objectifs) d’attributions des subventions. Alors aujourd’hui, on la laisse parler, et nous on travaille. Les gouvernements passent, les artistes restent. » Source et copyrights. Extraits de telerama.fr

Depuis le 1er Avril 2018, la semaine de travail à temps complet est passée de 43 à 42 heures sans incidence sur le salaire. En conséquence, un temps plein mensuel est désormais de 182 heures au lieu de 186 heures avant Avril 2018. Jusqu’à Avril 2018, pour un employé travaillant 5 jours par semaine, le temps plein légal était de 8.6 heures par jour (43h/5), soit 8h et 36mn. Depuis avril 2018, le temps plein journalier est passé à 8.4 heures (42h/5), soit 8h et 24 mn.

NIS par mois, le salaire horaire minimum brut est de 29.12 NIS. Ayez cette valeur en tète lors de vos négociations salariales.

Cependant, il est à noter que pour éviter de créer des complications au niveau des horaires et des temps de travail journaliers, toutes le journées de travail ne sont pas raccourcies. Seul une journée par semaine parmi les 5 est amputée d’un heure complète et c’est à l’employeur de décider quel jour de la semaine sera ce jour raccourci d’une heure par rapport aux autres. En date du mois d’Avril 2018, le Salaire Minimum étant de 5,300

Le salaire minimum a augmenté de plus de 110% entre 1997 et 2018 et de nombreux députés tentent de faire passer une proposition de loi afin de l’augmenter de façon significative (30 shekels/heure). A titre de comparaison, l’indice des prix sur la même période a augmenté lui de 51%, moins de la moitié !

Depuis janvier 2018, le salaire minimum en Israël est de 29.12 shekels/heure soit 5,300 NIS pour un temps plein de 182 heures. Payer au moins le salaire minimum est obligatoire pour chaque employé age de plus de 18 ans. En dessous de cet age il existe un salaire minimum progressif inférieur.

Source : http://www.droitsisrael.com/

Combien de jours fériés en Israël ? Combien de jours fériés? Ils sont de 9 en Israël. Rosh hashanna, kippour, Pessah (première et deuxième fête), Souccot (première et deuxième fête), Chavouot et Yom Haatsmaout pour les juifs et adaptés aux autres religions. Une personne qui aurait profité d’un jour férié pour une fête n’étant pas de sa religion car son lieu de travail était fermé par exemple, ne sera pas payée 2 fois mais atteindra le chiffre de 9 jours annuel.

chabbat (motsae chabbat/hag compris). Elle sera de 150% du salaire habituel c-a-d pour un employé gagnant 30 sh/h par exemple, il sera rémunéré 45 sh/h pour les heures effectuées lors de toute la journée de chabbat/hag.

Ces jours sont donc chômés dans tout le pays et l’employé sera rémunéré s’il a travaillé la veille et le lendemain de la fête ou s’il est capable de prouver que cette fête est tombée lors d’un de ces jours de travail fixes.

Exemple: un employé qui toucherait 5 euros pour chaque rendez-vous fixé devra toucher 7.5 euros s’il sagit d’un jour férié. Uniquement dans le cas d’une rémunération fixe (pas un bonus qui dépendrait d’un certain seuil à dépasser).

Le montant de la rémunération est l’équivalent d’un jour de travail normal. Pour ceux ayant un salaire horaire, l’employeur calculera le nombre d’heures moyen de l’employé et le multipliera par le salaire horaire exactement comme pour un jour de congé. Il faut avoir travaillé au moins 3 mois sur le même lieu de travail pour bénéficier de ces jours fériés. Avant ces 3 mois, vous ne serez donc pas rémunérés malgré votre absence du travail.

Il existe d’autres jours chômés en Israël mais ce ne sont pas des jours fériés. Par exemple les jours d’élections (vous serez payé 200% de votre salaire si vous travaillez) ou le yom hazikaron uniquement pour les personnes ayant perdu un proche (père, mère, frère, sœur, mari, femme, enfant).

Peut-on travailler lors d’un jour férié? L’État prévoit une possibilité de travailler ces jours-là mais la rémunération est plus élevée exactement comme pour ceux devant travailler

C’est moins connu mais pour ceux touchant un salaire dépendant de leur production, là aussi ils devront toucher 1.5 fois ce qu’ils obtiennent lors d’un jour habituel.

Le p’tit plus: Le fait de travailler lors d’un jour férié ne dispense pas votre employeur de vous payer votre jour férié c’est a dire que vous serez en réalité payé 150% de votre salaire plus une journée de travail ! Sources : http://www.droitsisrael.com


À LA UNE

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Dans la religion juive, il y a 6 jeûnes par an. Ce dimanche, jeûne de Tamouz

Le dix-septième jour du mois de tammouz est, dans le judaïsme rabbinique, l’un des quatre jeûnes publics institués par les prophètes. Correspondant selon la tradition rabbinique au « jeûne du quatrième mois » évoqué dans le Livre de Zacharie, il commémore une série de calamités ayant frappé le peuple judéen et inaugure la période des trois semaines. Le jeûne est en vigueur de l’aube au crépuscule, sans restrictions d’activité. UN ARTICLEDE LPH. Dimanche 01 juillet, c’est le jeûne du 17 Tamouz, Yaël Sayag Shoffen, diététicienne au centre médical de la Maccabi, Rue Agrippas, à Jérusalem, délivre des conseils nutritionnels qui vous aideront à préparer votre corps au jeûne et à le faire revenir à une alimentation normale après. Dans la religion juive, il y a six jeûnes par an. Leur but est la purification du corps et de l’esprit. En état de jeûne, on ressent des sensations de faim et de soif qui vont en augmentant et le corps perd des liquides. Que faut-il boire et manger avant le jeûne? La journée qui précède le jeûne, buvez beaucoup d’eau, au moins 15 verres. Diminuez votre consommation de boissons à base de caféine. Déjà quelques jours avant le jeûne, il est recommandé de réduire les boissons comme le thé, le café, le chocolat au lait ou le Coca Cola, afin d’éviter l’apparition de maux de tête pendant le jeûne, symptomatiques d’un arrêt soudain de consommation de caféine. Mangez des aliments riches en fibre afin de remplir les réserves énergétiques de votre corps sur la durée. Il est conseillé de choisir des sucres lents qui se libère lentement et dont le taux dans le sang demeure équilibré pendant longtemps. De la même façon, les aliments riches en fibres créent une sensation de satiété sur une longue période. Mangez 3 ou 4 petits repas la veille, composés de: céréales complètes riches en fibres, pâtes complètes ou riz complet, mais aussi patate douce, dont l’indice glycémique est inférieur à celui des pommes de terre, des protéines comme du fromage, des œufs, du thon. Evitez le sel et les épices: ils sont susceptibles d’accentuer la sensation de soif pendant le jeûne. Buvez beaucoup d’eau afin de remplir votre corps de liquides. L’idéal est de commencer à boire une quantité de 2 litres d’eau, 24 heures

avant le début du jeûne. Qu’est-il conseillé de manger pour le repas d’avant le jeûne? Ce repas est la base d’un jeûne facile. Mangez votre repas de midi, léger, à l’heure à laquelle vous avez l’habitude de le prendre. Evitez de manger de trop grandes quantités lors de ce dernier repas et prévoyez suffisamment de temps pour manger lentement. Ainsi, la sensation de satiété arrivera moins rapidement et vous vous sentirez moins lourds à la fin du repas. Mangez des glucides, en particulier des céréales complètes riches en fibres. Evitez les légumineuses et les aliments de la famille du chou qui peuvent causer des ballonnements et des flatulences. Mangez des protéines qui augmentent dans le temps la sensation de satiété. Vous pouvez consommer des aliments comme le poulet, le poisson, les œufs durs. On peut aussi manger des protéines végétales comme le sésame, les amandes, les noisettes, les graines de tournesol ou de courge. Choisissez un dessert qui ne soit pas trop sucré. Il est vivement recommandé de boire du thé à la cannelle ou au gingembre. Afin d’avoir le temps de s’hydrater correctement, prévoyez de terminer votre repas suffisamment tôt pour qu’il vous reste du temps pour boire encore quelques verres d’eau. Comment casser le jeûne? Cassez le jeûne de manière progressive. A la fin du jeûne, il est primordial de reconstituer les liquides perdus et les glucides qui produisent l’énergie disponible. Mangez un repas léger équilibré sur le plan nutritionnel et faible en graisse afin d’éviter un ralentissement de la digestion qui rend le corps lourd pour la nuit. Il est conseillé de prendre un repas qui contient des protéines lactées ou carnées, au choix. Ajoutez aussi une portion de pain ou de pommes de terre ou de riz ou de pâtes et de légumes. Arrêtez de manger lorsque vous ressentez une satiété agréable et non lourde. C’est l’occasion d’en apprendre sur vous-mêmes et sur votre corps, de connaitre votre ”point de maitrise” et de prendre un nouveau départ. Buvez des boissons douces avec des glucides rapides: on peut boire un jus de fruit ou un café avec un morceau de gâteau. Source et Copyrights : LPH

La Turquie laissera t-elle Israël devenir un acteur majeur du gaz dans la région ? Les enjeux liés au gaz en Méditerranée ne concernent pas uniquement Israël et l’Égypte, mais sont également connectés à d’autres acteurs régionaux ou internationaux. En premier lieu, la question de la domination énergétique ne se règlera pas sans l’irruption de la Turquie dans les stratégies locales. Erdogan veut, depuis longtemps, de faire de la Turquie un hub énergétique, une ambition qui entre en compétition avec les aspirations de l’Égypte, dont beaucoup considèrent désormais qu’elle est la seule à pouvoir réellement représenter une plaque tournante du gaz et un pays d’exportation vers l’Europe. La Turquie a déjà prouvé qu’elle pouvait agir pour empêcher le développement d’autres États de la zone qui pourraient être une menace potentielle pour son leadership (elle l’a notamment démontré avec Chypre). Par ailleurs, les relations entre la Turquie et Israël sont actuellement au point mort, depuis l’incident de la « flottille de la liberté » en 2010 (qui avait coûté la vie à neuf ressortissants turcs pro-palestiniens). Il est alors possible de penser que la Turquie ne laissera pas Israël devenir un acteur majeur du gaz dans la région, ce qui ne pourra que renforcer les tensions. Au-delà de la Turquie, il ne faut pas non plus oublier le rôle pris par les grands groupes étrangers dans la région : l’italien ENI a découvert les grands gisements égyptiens ; le contrat entre

Israël et l’Égypte a été signé par la société égyptienne Dolphinus et par un consortium israélo-américain (Delek et Noble Energy). Ce que ces exemples démontrent, c’est que des groupes tels qu’ENI ont compris les enjeux à l’œuvre en Méditerranée, qui seront déterminants pour le futur énergétique de la région et du monde. À cette influence des grandes compagnies, on peut aussi ajouter la présence, toujours en filigrane, des États-Unis, qui comptent bien ne pas rester passifs dans la région et prouver qu’ils la gardent à l’œil et sous contrôle, notamment face aux ambitions russes ou chinoises qui ont des liens de plus en plus étroits avec Ankara. Dans tous les cas, l’enjeu pour Israël, l ‘Égypte, ainsi que les autres acteurs régionaux, sera de se rendre le plus compétitif possible pour continuer à susciter l’intérêt des protagonistes clés de l’énergie, pour la région. Ce qui importe alors, c’est de voir que la lutte pour la domination énergétique en Méditerranée risque fort d’accroitre encore un peu plus la volatilité géopolitique de la région. Les stratégies individuelles ne permettront sans doute pas de construire le Moyen-Orient ou la zone Méditerranée comme un acteur de l’énergie puissant car unifié. Source Portail IE


À LA UNE

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Infractions routières. Il est délivré en Israël 500,000 PV par an. Comment s’en sortir ?

Vous roulez tranquillement vers les plages ensoleillées et la patatra, une sirène, un uniforme, le verdict tombe, Vous avez dépassé la vitesse autorisée. Ce sera 1000 shekels et 8 points sur le permis. Que faire? Selon www.droitsisrael.com : « Le tribunal des infractions routières est tenu de juger tout cas qui lui est présenté. On estime a 50,000 le nombre de cas en attente sur les bureaux de ce tribunal. Il serait délivré en Israël 500,000 PV par an alors que ces tribunaux ne pourraient en juger théoriquement un maximum que 90,000. Résultat : le temps moyen d’attente pour les petits délits atteint les 2 ans.Suite à ces chiffres, la police aurait eu comme consigne d’augmenter le niveau de sensibilité des radars qui ne flashent plus que si la vitesse dépasse de 10% la vitesse autorisée. Certains policiers affirment à demi-mot qu’ils évitent de sanctionner les plus petites infractions mais se contentent d’avertissements verbaux. Pour beaucoup, le problème n’est tant pas le cout de l’amende mais les points perdus pouvant amener à un retrait de permis ce qui pousse beaucoup d’israéliens à solliciter le tribunal (le tribunal étant obligé d’accepter toute requête de se faire juger si la demande est faites dans les 30 jours après le PV). Le sport étant ensuite de trouver un vice de forme ou même un manque de preuves. De nombreuses fois, le tribunal va leplus souvent convertir le re-

Le Mossad hyper actif dans le hightech. Stratégie tout azimut

trait de points en une amende plus clémente (généralement d’ordre financier). Il existe 2 sortes d’amendes « Breirat mishpat » et « hazmana ledin ». Le premier juge les petites affaires souvent a la demande de celui qui a recu le PV. Le deuxième est pour les grosses infractions et il se fait souvent à la demande de la police elle-même. Si les deuxièmes sont pris au sérieux et bénéficie d’un temps de prescription de 5 ans, les premiers font face a une faille. La prescription: La prescription pour des cas de « breirat mishpat » donc petites infractions n’est que d’une année. Rappelons que le temps moyen d’un cas est de 2 ans. Souvent, la police essaiera tout de même de conserver le dossier, il reviendra donc au porteur de l’amende de signaler au tribunal la fin de la date de prescription. Pour les procéduriers, il est donc quasiment toujours plus rentable de faire opposition à un PV, au pire en réussissant à alléger la peine et au mieux en profitant du temps de prescription et à l’annulation complète de l’amende.Le ptit plus: Si vous vous êtes rendu compte qu’une année s’est déjà écoulée depuis votre réclamation, vous pouvez envoyer un courrier directement la police afin qu’ils annulent le cas pour cause de prescription (sans avoir besoin donc de passer par le tribunal du tout). Ils fermeront souvent le dossier d’eux-mêmes ».

Le chef d’état-major de Tsahal, le général Gadi Eizenkot, le directeur du Mossad, Yossi Cohen, le directeur du Shin Bet, Nadav Argaman, et d’autres hauts responsables de la sécurité sont très actifs dans le développement de technologies israéliennes de lutte contre le terrorisme. La création d’un premier fonds d’investissement dans des entreprises de haute-technologie (le fonds Libertad) développant du matériel ou des services pouvant l’aider dans ses activités d’espionnage, a été annoncé à la Cyber-Week. Il sera un « nouveau modèle » pour l’acquisition de technologies de l’agence d’espionnage, avait confié un responsable au Bureau du Premier ministre au Times of Israel. Parmi les secteurs privilégiés figurent les entreprises spécialisées dans la robotique, les systèmes miniaturisés et les technologies innovantes en matière d’informations cryptées « disposant d’une vitesse minimale de 100 gigabits tout en utilisant des méthodes non conventionnelles et d’avant-garde ». Le Mossad entend aussi investir « dans les technologies d’identification automatique permettant d’établir des profils de personnalité, à partir des activités et des comportements sur internet ainsi que dans des entreprises spécialisées dans

diverses méthodes visant à résumer automatiquement des documents ». BON A SAVOIR (1) : a. Les services secrets israéliens ont lancé un fonds d’investissement axé sur l’innovation sur le modèle de l’américain In-Q-Tel. b. Tandis que le service de sécurité intérieur israélien a créé une couveuse de start-up adossée à l’Université de Tel-Aviv. c. Ce n’est plus une exception : s’appuyer sur des start-up privées pour trouver des technologies pouvant aider à résoudre des problèmes précis dans le contre-terrorisme ou la sécurité. d. La start-up israélienne Cardio Scale a été primée lors d’une prestigieuse compétition pour combattre le terrorisme organisée par les départements R&D des départements de la défense US et Israélien. e. Tamir Pardo : « Les entreprises doivent se protéger des cyberattaques comme un Etat organise sa cyber défense ». Tamir Pardo est devenu, après son départ du Mossad, le cofondateur de XM Cyber. f. Bien que moins nombreuses que leurs homologues françaises (400 vs 600), les pépites israéliennes de la cybersécurité ont levé 800 millions de dollars en 2017, contre 26 à leurs concurrentes tricolores. (1) Source : Les Echos

Israël livre 300 tentes et des aliments & produits pour bébés

300 tentes, 28 tonnes de nourriture et de produits alimentaires pour bébés, des couvertures, des médicaments. C’est l’aide humanitaire transférée en fin de semaine par Tsahal aux réfugiés syriens qui se sont rassemblés ces derniers jours dans les zones frontalières avec Israël, fuyant l’offensive d’Assad dans la région sud-syrienne de Daraa. (Nathalie Sosna-Ofir) Le Figaro : « Israël a fait parvenir des aides à des civils réfugiés dans la partie syrienne du plateau du Golan après avoir fui les combats dans le sud de la Syrie voisine, a annoncé vendredi l’armée israélienne.

Dans la nuit, des tonnes de produits alimentaires, notamment pour nourrissons, des habits ainsi que des médicaments ont été envoyés à ces déplacés installés dans un campement informel, a indiqué

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le communiqué sans préciser comment ce matériel avait été transféré en territoire syrien. Israël occupe depuis 1967 une partie du plateau du Golan situé à la frontière entre les deux pays, qui sont toujours techniquement en état de guerre.

Les civils syriens ont fui une offensive du régime syrien et de ses alliés déclenchée il y a dix jours pour reprendre les zones rebelles dans la province de Deraa, dans le sud de la Syrie en guerre. La province de Deraa est située près du Golan et à la frontière avec Jordanie et selon l’ONU des dizaines de milliers de civils fuyant les combats ont été déplacés. Certains d’entre eux ont installé des camps de fortune dans la partie syrienne du Golan. « Des dizaines de milliers de civils syriens fuyant les hostilités vivent dans des conditions misérables dans des camps proches de la fron-

tière avec Israël. (…) Nous avons offert une aide humanitaire à ces camps installés dans le Golan syrien, tout en poursuivant notre politique de non-intervention dans le conflit syrien », a affirmé l’armée israélienne. Tout en veillant à ne pas être aspiré dans le conflit, Israël a frappé à plusieurs reprises le territoire syrien, notamment contre des convois d’armes destinées, selon lui, au Hezbollah libanais, allié du régime syrien et ennemi de l’Etat hébreu. Depuis 2013, plus de 10.000 civils syriens ont été traités dans des hôpitaux israéliens, selon l’armée. Dans son communiqué, l’armée a dit suivre « de près les développements dans le sud de la Syrie et être préparée à différents scénarios. (…) Nous ne permettrons pas aux Syriens d’entrer en Israël et nous continuerons de préserver nos intérêts sécuritaires ». Le Figaro.fr avec AFP


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Au Kotel, le Prince William a glissé une prière inscrite sur un morceau de papier

S’exprimant lors d’une cérémonie à l’ambassade du Royaume-Uni à Tel-Aviv, le duc de Cambridge a débuté en hébreu, souhaitant à tout le monde « erev tov lekulam », une bonne soirée. Louant les liens entre les deux pays, le Prince William a déclaré qu’ils n’avaient « jamais été plus forts, que ce soit dans nos niveaux records de commerce et d’investissement, notre coopération scientifique et technologique ou le travail que nous faisons ensemble pour assurer la sécurité de nos populations ».

Le prince William a fait des efforts pour éviter, autant que possible, toute apparence de parti pris politique lors de ce premier voyage dans la région. Pour son dernier jour en Israël, le prince William s’est rendu au mur Occidental et a inséré un petit papier entre les pierres. Nul ne sait le contenu de son message … sauf peut-être quelques curieux qui vont tout faire pour le retrouver. Au coeur des remparts, accueilli dans le quartier juif par le grand rabbin de Grande-Bretagne Ephraim Mirvis, le duc de Cambridge s’est recueilli devant le Mur des Lamentations, et y a glissé, tel que le veut la coutume, une prière inscrite sur un morceau de papier. Selon le rabbin, le message exprimait probablement une « prière pour la paix ». « Je sais que sa priorité était de prier pour la paix », a déclaré Mirvis à i24NEWS. « Je ne sais pas exactement ce qu’il a écrit, mais c’est certainement un homme de paix … Sa visite ici sur le site le plus sacré de la foi juive est sa façon d’atteindre le peuple juif et l’Etat d’Israël, et nous apprécions grandement ce geste », a-t-il ajouté. Au Kotel, Barak Obama avait écrit ce message : “Dieu, protège ma famille et moi-même. Pardonne mes péchés et aide moi à me protéger de l’orgueil et du désespoir. Donne-moi la sagesse de faire ce qui est bon et juste. Et fais de moi l’instrument de ta volonté”. En fait, en suivant les vidéos de la mise du message sur le mur, il est assez aisé de le retrouver! William avait été accompagné au Kotel par le rabbin du mur Occidental, Shmuel Rabinovitch. Après une courte isolation près des pierres, le prince a signé le livre d’or. « Que le dieu de la paix bénisse cette région et répande la paix sur le monde », a-t-il écrit dans le livre des visiteurs. Mardi, le prince a eu de longs entretiens avec le président Reuven Rivlin et le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem. Le duc de Cambridge, 36 ans, avait commencé son séjour sous le signe du recueillement au mémorial Yad Vashem de Jérusalem. Le mémorial dédié à l’extermination de six millions de juifs « m’en a appris beaucoup plus que je ne croyais savoir sur les véritables horreurs » subies par les juifs, a-t-il dit. Arborant une kippa, il a déposé une gerbe et ravivé la flamme dans le Hall du souvenir, où un choeur d’enfants a entonné le chant « Eli, Eli », inspiré d’un poème de 1942. « Nous ne devons jamais oublier l’Holocauste », a-t-il écrit dans le livre d’or. Il a salué le courage de ceux qui ont aidé les juifs. « Le fait que ma propre arrière grand-mère soit l’une de ces Justes parmi les nations est un honneur pour moi ».

Le Parisien : « Le prince William a passé un moment avec Netta Barzilai, la « diva » qui a remporté l’Eurovision 2018 pour le compte d’Israël. Le compte officiel de Kensington palace a partagé ce matin des photos de l’étrange duo, discutant sur le boulevard Rothschild, l’axe principal de Tel Aviv avant de savourer du gazoz, une boisson sans alcool pétillante. Le prince William avait en effet troqué les chaussures de ville pour les baskets, embrassant les réalités contrastées d’Israël. En bras de chemise et lunettes de soleil, le prince, second dans l’ordre de succession à la couronne britannique, a été accueilli en bord de mer par les cris de passants en maillot de bain. « J’aurais dû apporter mon maillot », a-t-il badiné. Il a devisé sur la pollution des mers avec des surfeurs, assisté à un match de foot-volley et posé avec les joueurs. Non loin de là, dans l’historique Jaffa, il a marqué des penalties à un gardien de 13 ans participant à un programme du Centre Peres pour la paix en faveur de l’entente entre juifs et Arabes ». Selon (1) : Grâce au gouvernement du Premier ministre Theresa May, Israël a reçu une visite officielle d’un membre de la famille la plus connue au monde. C’est un geste important pour marquer le 70ème anniversaire de l’indépendance d’Israël. La famille royale elle-même ne peut pas décider où aller lors de ses visites officielles internationales, et donc la visite du duc de Cambridge est, à la base, une décision diplomatique prise par le gouvernement britannique. Et pourtant, la famille royale souligne un principe qui disparaît souvent de notre discours public: le soft power. Le terme «soft power» a été inventé par le chercheur Joseph Nye, et son but est, en termes simples, de mettre en évidence l’influence d’un pays qui n’est pas obtenue par la force. Elle n’est pas, non plus, obtenue par des exigences économiques, des sanctions, une menace militaire ou une menace en général – mais par son pouvoir de persuasion. En termes simples, la puissance douce est le pouvoir de ce gosse à l’école dont tout le monde veut être l’ami. La langue anglaise, la famille royale britannique, la tradition impérialiste, l’idée du Commonwealth, la musique britannique comme les Beatles, tout cela fait partie de la puissance douce (soft power) que possède la Grande-Bretagne. Le Royaume-Uni arrive en deuxième position après la France dans le classement mondial du soft power, et il s’efforce de l’alimenter davantage. Et il n’y a rien qui illustre mieux la puissance douce que la monarchie, dont le but est symbolique, apparemment dépourvu de toute autorité, et cherchant à éviter tout type de conflit politique. (1) ynetnews.com Adaptation : Marc Brzustowski Copyrights : .jforum.fr

Prince William : « l’histoire moderne d’Israël est celle d’inventer, créer, innover »

« La Grande-Bretagne marche à vos côtés pour la paix » (Prince William). « La Grande-Bretagne marche à vos côtés pour la paix », a déclaré mardi après-midi le Prince William depuis l’ambassade britannique située à Ramat Gan près de Tel-Aviv. « Cette région a une histoire compliquée et je partage avec vous le désir d’une paix durable. La Grande-Bretagne se dirige vers un avenir prospère avec vous, » a-t-il affirmé lors de son discours en présence de M. et Mme Netanyahou et du Président Rivlin. Le duc de Cambridge s’est exprimé au sujet de sa visite au mémorial de Yad Vashem qu’il a qualifiée d’ »expérience vraiment émouvante. » « Le fait que ma propre arrière grand-mère soit l’une de ces Justes parmi les nations est un honneur pour moi et une grande fierté pour toute la famille », a-t-il dit. En 1993, Yad Vashem avait élevé la princesse Alice au rang de Juste parmi les nations pour avoir sauvé des juifs en Grèce. « Des premières histoires des kibboutzim, la renaissance de l’hébreu comme langue vivante et moderne aux économies de haute technologie que nous voyons autour de nous ici à Tel-Aviv, l’histoire moderne d’Israël est celle d’inventer,

de créer, d’innover et d’avancer avec confiance dans son avenir, » a souligné le duc. Plus tôt ce mardi, le prince William a troqué mardi les chaussures de ville pour les baskets, embrassant les réalités contrastées d’Israël, du mémorial de la Shoah dans la pieuse Jérusalem le matin aux plages de Tel-Aviv l’après-midi. En bras de chemise et lunettes de soleil, le prince, second dans l’ordre de succession à la couronne britannique, a été accueilli en bord de mer par les cris de passants en maillot de bain. « J’aurais dû apporter mon maillot », a-t-il badiné. Il a devisé sur la pollution des mers avec des surfeurs, assisté à un match de foot-volley et posé avec les joueurs. Non loin de là, dans l’historique Jaffa, il a marqué des penalties à un gardien de 13 ans participant à un programme du Centre Peres pour la paix en faveur de l’entente entre juifs et Arabes. Il a adressé un geste amical à des femmes qui lui criaient: « Prince William, nous t’aimons. Nous aimons Diana », sa mère disparue tragiquement. Arrivé de Jordanie lundi soir, le duc de Cambridge, 36 ans, a commencé son séjour sous le signe du recueillement au mémorial Yad Vashem de Jérusalem. Source : i24News


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Mazel Tov ! Bahreïn ne considère pas Israël comme un ennemi

« Bahreïn ne considère pas Israël comme un ennemi », a affirmé un officiel du royaume à i24NEWS, assurant que son pays deviendrait sans doute le premier Etat du Golfe à établir des liens diplomatiques officiels avec l’Etat hébreu. Un tel rapprochement « ne viendra pas en contradiction avec les principes de Bahreïn », a ajouté cette source. Ce commentaire intervient à quelques jours de la visite exceptionnelle d’une délégation israélienne à Barheïn dans le cadre d’un événement organisé par l’UNESCO dans la capitale locale, Manama. Alors que Bahreïn et l’Etat hébreu n’entretiennent pas de relations diplomatiques officielles, la venue de la délégation israélienne dans la capitale du royaume avait été source de questionnement pour plusieurs pays arabes. « Une délégation israélienne assistera aux réunions car il s’agit d’un événement international organisé par l’UNESCO et Bahreïn n’en est que l’hôte », avait expliqué Mounir Bouchenaki, conseiller de l’Autorité de Bahreïn pour la culture et les antiquités au journal en langue français The New Khalij. Obéissant à ce principe, une délégation israélienne s’était d’ailleurs rendue en Malaisie plus tôt cette année pour assister à une autre conférence de l’organisme onusien en dépit des hosti-

Mais les plus grosses progressions touristiques en Israël viennent des pays de l’Est dont la Pologne avec +149% sans oublier aussi le Mexique qui totalise une progression de + 43% et l’Inde (+ 32%). Selon l’Office de Tourisme Israélien, les deux événements de ces cinq premiers mois de l’année qui ont attiré le plus de touristes en Israël sont le Giro d’Italia 2018 qui a démarré à Jérusalem et c’est poursuivi sur trois étapes dans tout le pay et le record d’affluence de la Gay Pride à Tel-Aviv (250 000 participants cette année). L’année avait démarré fort, car déjà, entre jan-

« Pas de résolutions anti-Israël depuis 1 an à l’Unesco »

lités entre Jérusalem et Kuala Lumpur. L’annonce du déplacement de la délégation israélienne est la dernière d’une série de déclarations montrant des liens de réchauffement entre Israël et les Etats du Golfe, dont l’Iran est l’ennemi commun. « Je peux prédire que vous commencerez à voir des relations diplomatiques entre Israël et les pays du Golfe d’ici deux ans », avait prédit début mars le rabbin Marc Schneier, un chef religieux de New York et chef de la Fondation interconfessionnelle, à son retour d’une visite dans le royaume de Bahreïn. En mai, le ministre des Affaires étrangères du pays avait surpris Israéliens et pays arabes après avoir posté un message de soutien à l’Etat hébreu sur Twitter suite à une riposte de Tsahal contre des cibles iraniennes en Syrie. « N’importe quel Etat, y compris Israël, a le droit de se défendre en détruisant les sources de danger », avait alors indiqué le cheikh Khaled ben Ahmed Al-Khalifa. Mohammad Al-Kassim et Ellie Hochenberg, correspondants pour i24NEWS en arabe et en anglais, ont contribué à cet article. Source : i24News

Le Giro d’Italia 2018 et la Gay Pride à Tel-Aviv boostent le tourisme Sur la période de janvier à mai 2018, plus d’1,7 million de touristes ont visité Israël soit une hausse de de 22% par rapport à la même période l’an dernier et sur ces 1 700 000 touristes, 137 000 sont français, ce qui représente aussi une hausse de 15%.

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vier et mars 2018, environ 949 000 touristes avaient débarqué en Israël, ce qui representait une augmentation de 30% pour le trimestre par rapport à la même période l’an dernier et une augmentation de 58% par rapport à la même période en 2016. En outre, depuis janvier 2018, le tourisme a injecté plus de 8 milliards de shekels (soit presque deux milliard d’euros) dans l’économie israélienne. Source: Tel-Avivre

L’ambassadeur israélien à l’Unesco, dont le pays veut se retirer, a affirmé mardi qu’il recommanderait à son gouvernement de revenir sur sa décision, ou au moins de la reporter d’un an, saluant le « nouvel état d’esprit » de l’Unesco envers l’Etat hébreu. Cette déclaration intervient alors que les parties israélienne, palestinienne et jordanienne ont adopté par consensus mardi des décisions au Comité du patrimoine mondial de l’Unesco sur Jérusalem et Hébron qui avaient été déposées et négociées par le secrétariat de l’Unesco (et facilitées par les Etats-Unis). Ces décisions sont amendées pour qu’il n’y figure plus – par rapport aux années précédentes – de déclarations polémiques et pouvant être perçues comme agressives par Israël. Le Comité du patrimoine mondial, actuellement réuni à Manama, a maintenu les sites de la vieille ville de Jérusalem et ses murs, ainsi qu’Hébron, sur la liste du patrimoine en danger. « Ce que je vais recommander à mon gouvernement, c’est au moins de revenir sur sa décision » de retrait, a déclaré mardi à des journalistes l’ambassadeur israélien, Carmel Shama-Hacohen, qui proposera également de reporter d’un an (à décembre 2019, NDLR) la mise en oeuvre effective du retrait. En octobre 2017, juste après que les Etats-Unis ont annoncé se retirer de l’Unesco, Israël avait fait part d’une décision similaire, qui doit être effective fin décembre, reprochant à l’organisation un parti-pris anti-israélien. « Il n’y a aucun

doute sur le fait que nous sommes contents de ce qui s’est passé au cours de l’année passée (…) nous n’avons pas constaté de résolutions anti-israéliennes pendant un an à l’Unesco », a ajouté l’ambassadeur. Il a notamment salué le « nouvel état d’esprit et la nouvelle énergie apportés par la nouvelle directrice générale de l’Unesco (Audrey Azoulay, NDLR) qui a eu un effet important sur le processus ». « Nous pouvons continuer dans cet état d’esprit avec nos amis américains, l’Union européenne, le secrétariat (de l’Unesco) et la directrice générale », a-t-il ajouté. « Je ne suis pas sûr que ce serait suffisant pour modifier radicalement les décisions, car ces sujets de l’Unesco et (du patrimoine) de Jérusalem sont devenus tellement sensibles politiquement au sein du gouvernement et de l’opinion publique israéliennes », a-t-il cependant relevé. « Ce serait un miracle », a-t-il lancé, estimants que « ce sera très dur à réaliser ». « Mais en tant qu’ambassadeur d’Israël, j’ai la motivation de le faire si l’autre partie le souhaite aussi », a-t-il affirmé. De son côté, Mme Azoulay a qualifié l’adoption mardi des décisions amendées de situation « gagnant-gagnant », qui « ouvre une période moins tendue qui devrait permettre plus de travail de l’Unesco sur le terrain dans le cadre de son mandat ». Source : i24 News


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La banque Hapoalim (Israël), objet d’une enquête du département US de la Justice

La banque Hapoalim, qui fait l’objet d’une enquête du département américain de la Justice pour avoir prétendument aidé des citoyens américains à échapper aux impôts, a annoncé qu’elle mettait de côté 75 millions de dollars supplémentaires afin de couvrir un éventuel accord avec le gouvernement américain. Cela porte le montant total prévu à cet effet à 343 millions de dollars – 1,2 milliard de

shekels ; 281 millions d’euros. Hapoalim a déclaré que l’enquête – dont les détails ne sont pas accessibles au public – se poursuivait, un plus grand nombre de clients pouvant être concernés par l’enquête qu’il ne le pensait auparavant. Times of Israel

Loi et Shoah. Fin de crise entre la Pologne et Israël Le parlement polonais a amendé mercredi une loi censée défendre l’image des Polonais du temps de la 2e guerre mondiale, mais qui avait été violemment dénoncée par Israël et critiquée par les États-Unis. La modification consiste à supprimer totalement le passage de cette loi entrée en vigueur en mars qui prévoyait des amendes et jusqu’à trois ans de prison pour ceux qui attribueraient « la responsabilité ou la coresponsabilité de la nation ou de l’État polonais pour les crimes commis par le Troisième Reich allemand ». Elle a été adoptée par 388 voix pour – majorité et opposition – 25 contre et cinq abstentions. Le président du Sénat Stanislaw Karczewski a annoncé que la chambre haute l’examinerait le jour même. L’amendement à la loi sur l’Institut de la mémoire nationale (IPN) a été ajouté d’urgence au programme des travaux parlementaires de mercredi, à la demande du Premier ministre Mateusz Morawiecki. Ce dernier a reconnu devant les députés que si l’objectif de la loi était de « lutter pour la vérité », ses passages sur les sanctions pénales avaient « paradoxalement » fait naître « tant de controverses qu’ils sont devenus contre-productifs ». M. Morawiecki a souligné qu’en cas de publications calomniant la Pologne avec des expressions telles que « la SS polonaise, la Gestapo polonaise ou les camps de concentration polonais », la possibilité restait ouverte de porter plainte au civil, faisant peser sur un éditeur « aux ÉtatsUnis ou quelque part en Allemagne (…) la menace de devoir payer cent millions d’euros ou cent millions de dollars ». Censée défendre l’image de la Pologne et des Polonais pendant la 2e guerre mondiale contre de fausses accusations, la loi avait provoqué de vives tensions avec le gouvernement israélien. Le gouvernement de l’État hébreu et la diaspora juive ont reproché à Varsovie de vouloir nier la

participation de certains Polonais au génocide des juifs, voire d’empêcher des rescapés juifs de raconter leur expérience ou la mort de leurs proches. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a présenté à la presse une déclaration commune avec le gouvernement polonais, s’est félicité d’avoir « veillé à respecter la vérité et avoir rempli notre devoir d’assurer que la vérité sur la Shoah soit respectée ». Dans la déclaration commune, les deux gouvernements « condamnent toutes les formes d’antisémitisme et s’opposent à tous les stéréotypes négatifs nationaux notamment anti-polonais ». « Il est important que les chercheurs, enseignants, journalistes, rescapés et leurs familles puissent étudier librement tous les éléments de la Shoah sans risquer de poursuites en justice », est-il écrit dans ce communiqué. Pour le gouvernement polonais de Droit et Justice (PiS), le principal objectif de la loi était de combattre l’expression « camps de concentration polonais », injuste parce que concernant les camps nazis allemands établis en Pologne occupée. « Nous nous sommes heurtés à de l’incompréhension, à des opinions blessantes, nous ne voulons pas que cela pèse sur notre politique », a dit le chef du groupe parlementaire PiS Ryszard Terlecki. Source : journaldemontreal.com

Hongrie, Indonésie, Chypre,… 3 pays en interaction avec Israël 1. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban se rendra en Israël pour la première fois au mois de juillet, a annoncé mercredi la presse locale à l’issue d’une réunion à Budapest avec le conseiller israélien à la sécurité nationale, Meir Ben-Shabbat. Après sa victoire aux élections législatives du 8 avril grâce à une campagne axée largement sur le rejet de l’immigration, le Premier ministre hongrois à la tête du Fidesz a été félicité par son homologue israélien qui a ainsi souhaité l’inviter en Israël. « Je me suis entretenu avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, et je l’ai félicité pour sa victoire électorale, l’invitant en Israël « , a écrit Netanyahou sur son compte twitter. Netanyahou a également salué le soutien d’Orban à Israël, la Hongrie étant l’un des 35 pays qui se sont abstenus de voter pour la résolution de l’ONU qui condamnait la décision controversée du président américain Donald Trump de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem et de la reconnaître comme la capitale d’Israël. (i24News) 2. Israël a levé son interdiction d’entrée sur le territoire pour les touristes indonésiens, après que Jakarta a accepté de lever son propre moratoire sur la délivrance de visas à des groupes d’Israéliens, a déclaré mercredi le ministère des Affaires étrangères. Le mois dernier, l’Indonésie a déclaré qu’elle ne

délivrera plus de visas pour les Israéliens lors de visites de groupes, pour protester contre le fait que l’armée israélienne a tué plus de 110 Palestiniens à la frontière de Gaza lors d’émeutes, de manifestations et d’affrontements hebdomadaires organisés par l’organisation terroriste du Hamas. La plupart des personnes tuées ont été identifiées comme étant membres d’organisations terroristes. (Times of Israel) 3. Chypre a dit examiner une demande d’Israël de construire une installation portuaire sur l’île méditerranéenne pour le transport de marchandises à destination des Palestiniens de la bande de Gaza sous blocus israélien. « Une demande est à l’étude« , a indiqué le porte-parole du gouvernement chypriote. Selon des médias israéliens, le ministre de la Défense Avigdor Lieberman a fait cette proposition lors de sa visite la semaine dernière à Chypre. Le plan prévoit la construction d’une jetée pour des cargos transportant des marchandises destinées à la bande de Gaza, située à environ 400 km des côtes chypriotes. De nombreuses initiatives pour améliorer les conditions de vie Selon le quotidien israélien Jerusalem Post, les bateaux « seront fouillés avec l’aide d’un mécanisme de contrôle israélien pour garantir qu’il n’y a aucune arme de contrebande » à destination de Gaza.


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Le Neurofeedback, cette discipline qui révolutionne la prise en charge des troubles psychologiques ! Emmanuelle Bouk Taïeb est formatrice Neuroptimal pour la France depuis quelques semaines seulement. Cette maman de 4 enfants, femme au foyer il y a à peine deux ans a découvert cette technique révolutionnaire alors qu’elle cherchait à aider son mari, victime de crises d’angoisse. Depuis, elle pratique, enseigne et forme les praticiens de demain à cette méthode insolite qui fait fureur, en Israël, en France, et aux Etats-Unis. Explications !

L’accord d’adhésion d’Israël et Europe. Qui veut saboter la coopération ?

Le programme-cadre européen pour la recherche et le développement pour la période 2014-2020, “Horizon 2020” s’achèvera d’ici deux ans. Il sera succédé par le plan-cadre FP9 (Framework Program) pour les sept années suivantes. Grâce à sa puissance technologique et scientifique, Israël avait été le premier pays non-européen à signer un traité d’adhésion à “Horizon 2020”, avec à la clé des subventions pour la recherche dans nombreux domaines de pointe. Les trois piliers sur lesquels reposent ces plans septennaux sont : l’excellence scientifique, le soutien à l’innovation de rupture-créatrice de marché et les missions sociétales. Mais l’aide que peut apporter Israël à l’humanité dérange l’Autorité Palestinienne et les milieux propalestiniens européens qui commencent déjà à faire campagne pour saboter la reconduction de l’accord d’adhésion d’Israël au futur plan. Le ministre de la Science, de la Technologie et de l’Espace, Ofir Akounis a demandé aux différents responsables de son ministère de se

mettre en ordre de bataille pour lutter avec force contre cette nouvelle tentative de délégitimation d’Israël. Le ministre a qualifié cette campagne “d’anti-israélienne et d’antisémite”. De son côté, le ministre de l’Economie Elie Cohen : “Les efforts répétés des Palestiniens ont pour origine la frustration et la jalousie: ils voient toutes les innovations israéliennes qui nourrissent l’économie du pays et améliorent les conditions de vie de l’humanité. Et alors que la technologie israélienne avance en médecine, dans le traitement de l’eau, dans les voitures électriques, la cybernétique ou l’agriculture, les Palestiniens sont encore à l’âge de pierre, et passent leur temps à creuser des tunnels et lancer des cerfs-volants incendiaires. Israël est devenu un acteur-clé dans l’innovation mondiale et nous continuerons à participer aux programmes internationaux tels que le programme européen de recherche et développement. La coopération technologique entre Israël et l’Europe est importante pour les deux parties”. Source : LPH (Copyrights)

Comment avez-vous découvert cette technique et en quoi consiste-t-elle ? C’est ma meilleure amie, Déborah Hattab, qui m’en a parlé. A l’époque, il n’était pas question pour moi d’en faire mon métier mais simplement d’aider mon mari à se débarrasser de ses crises d’angoisse à répétition, sans forcément passer par la thérapie. Le Neurofeedback, dites-vous n’est pas un soin, c’est un entraînement ? C’est ça, la méthode que j’utilise, Neuroptimal, est une méthode de Neurofeedback qui interagit avec le cerveau de façon dynamique. C’est une neuro-technologie de pointe qui offre au cerveau la possibilité de fonctionner de façon optimale .Neuroptimal a été développée par deux psychologues cliniciens, fondateurs du Zengar institute inc. Cette forme innovante de neurofeedback, car la discipline compte de nombreuses ramifications, n’est pas un traitement médical, mais plutôt un entraînement cérébral . Pouvez-vous nous décrire le déroulement d’une séance ? On commence par déterminer quels sont les problèmes de la personne que nous allons accompagner grâce à un petit questionnaire rapide qui sera utilisé pour mesurer la progression. Puis on l’installe dans un fauteuil confortable et on lui place des capteurs qui vont permettre au logiciel de lire et analyser l’activité corticale de la personne. Pendant ce temps, elle regarde un film ou écoute de la musique, le logiciel va, à chaque fois qu’il détecte des petits dysfonctionnements dans l’oscillogramme, créer une micro-coupure de son qui sera, pour le cerveau, une information qui lui permettra de revenir à un meilleur fonctionnement. Aucun effort ne sera demandé à la personne qui fait la séance. A quoi cela sert-il exactement ?

Cette méthode est utilisée pour des raisons très variées : Amélioration du bien-être Réduction du stress, amélioration de la qualité du sommeil, des résultats scolaireou encore optimisation des performances, dans le sport par exemple. Pour une meilleur concentration aussi, la technique s’avère très utile ou encore pour développer la créativité. Cela peut s’avérer aussi très bénéfique dans le cadre d’un processus de développement personnel, pour améliorer les interactions sociales, par exemple. C’est une liste non exhaustive des bienfaits de la méthode... Combien de praticiens y a-t-il en France? Environ 300. La méthode est de plus en plus répandue en France et de plus en plus de professionnels de santé comme des psychologues, psychomotriciens, orthophonistes ou autres la choisissent comme outil supplémentaire à la résolution de problèmes, tel que la dyslexie, les problèmes de coordinations. Elle est aussi très efficace lorsqu’elle est pratiquée par des professionnels qui utilise exclusivement Neuroptimal. Elle commence réellement à se populariser. Vous venez d’être nommée formatrice pour la France. Pourquoi vouloir former de nouveaux praticiens ? Cette méthode a changé ma vie, dans un premier temps en aidant mon mari à gérer ses angoisses et dans un deuxième temps en me permettant de me libérer de mes freins et enfin d’avancer professionnellement. Elle m’a aussi permis d’avoir une nouvelle vision du monde et de croire que des objectifs impossibles à atteindre étaient finalement à notre portée. J’ai donc envie d’aider au développement et à la diffusion de la méthode de manière claire et saine. De la qualité des futurs praticiens dépendra aussi le bon développement de la méthode ! Israël Actualités


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Vol Paris-Tel Aviv, retard au décollage. L’interrogatoire, bordel dans l’avion…

Prendre l’avion pour passer ses vacances en Israël. Cela donne lieu à des situations typiques. 1. Le jogging et le legging de rigueur

courent dans les couloirs, les bébés qui crient et les chips écrasés sur le sol. 5. Le minyane dans le couloir de l’avion 6. Le contrôle de passeport le plus angoissant

Le dress code pour prendre l’avion est clair : jogging pour les hommes, legging pour les femmes. 2. L’interrogatoire (1)

C’est celui à Ben Gurion, après la longue pente, toujours bondé de monde. Depuis sa petite cabine, le contrôleur prend ton passeport, le regarde, te fixe, puis revérifie le passeport 5 fois pour te faire des petits suspenses. 7. Le retard au décollage

« Qui a fait la valise ? Est-ce que quelqu’un que vous ne connaissez pas vous a donné quelque chose ? 3. Avoir la valise en surpoids C’est LE suspense de l’aéroport : est-ce que ta valise va dépasser les fameux 23 kg ? 4. Le bordel dans l’avion

Un vol Paris-Tel Aviv a toujours du retard au décollage, c’est comme ça. Souvent à cause des 3 personnes qu’on attend car elles faisaient la queue pour les cartouches de cigarettes au duty free.

Impossible de prendre l’avion sans qu’il ne devienne un champ de bataille : les enfants qui

Source : David Krief http://www.jewbuzz.fr

Facebook en Israël. Des immenses bureaux de plus de 37 000 m² Les plus beaux bureaux d’Israël…

ciété.

1. Google Israël. C’est sur une surface de 8 000 m², occupant 8 étages au cœur de la tour Electra, un gratte-ciel de 165 mètres de haut comptant 45 étages, que Google a installé ses équipes israéliennes.

4.Facebook. Avec ses immenses bureaux de plus de 37 000 m² articulés autour d’une structure en acier, Facebook dispose d’un des plus beaux locaux d’entreprise du Proche-Orient. Sa localisation, 4 étages au coeur d’une tour à Rotschild, est aussi un véritable atout : il permet à tous ses employés de travailler dans le coeur névralgique de Tel-Aviv.

Le lobby du bureau a été conçu à l’image du port de Tel-Aviv, avec ses vagues ondulées, et comprend un satellite interactif géant de la planète. Les étages sont décorés dans un thème différent, et sont reliés entre eux par un toboggan. En plus de salles de réunions atypiques avec vue panoramique sur Tel-Aviv, les employés disposent de deux restaurants gastronomiques, dont l’un des deux est certifié cacher. 2. WeWork. WeWork est une société américaine qui fournit des espaces de travail collaboratifs pour les entrepreneurs, les pigistes, les startups et les petites entreprises. Parmi les 54 bureaux de coworking de WeWork, celui de Herzliya est l’un des plus design. Il réunit chaque jour 450 personnes dans 3200 m² dans une architecture spécifique au travail en groupe et au partage. 3. SundaySky. Installé dans des locaux de 7300 m² à Tel-Aviv, SundaySky est une entreprise de création de SmartVidéos qui permettent aux marques d’améliorer le parcours client, tout en fournissant des résultats importants pour la so-

Le BDS gagne 1 point contre Israël. Yale remet le Prix Gandhi de la Paix à Barghouti

5. eBay Labs. Au coeur des bureaux d’eBay de Netanya a été installé, depuis 2014, l’eBay Labs, spécifiquement pour accélérer le développement du Big Data pour eBay. Le design a été conçu pour mettre l’accent sur l’importance de la créativité, des idées et de plaisir, qui sont des valeurs primordiales dans la réussite du lancement de start-ups. Source : http://www.tal-bs.com

L’Université de Yale a vu la remise d’un Prix Gandhi de la Paix à Omar Barghouti, fondateur et animateur du mouvement de boycott d’Israël BDS. Selon un blog : « Omar Barghouti est venu aux Etats Unis pour recevoir le Prix Gandhi de la Paix pour son travail en tant que cofondateur du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions, ou BDS. A

la cérémonie de remise des prix, Barghouti a dédié son prix aux Palestiniens en grève de la faim. Il a été presque empêché d’être présent après que la police israélienne l’ait arrêté, saisissant son passeport et lui interdisant de quitter le pays. Un tribunal israélien a finalement levé temporairement l’interdiction de voyager ».


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Le Numéro 1 du Patronat israélien soupçonné de fraude fiscale

Mauvaise nouvelle et choc dans les milieux économiques du pays. Le « patron des patrons » en Israël est mis en cause dans une affaire de taxes et d’évasion fiscale. Le président de l’association des fabricants en Israël soupçonné de fraude fiscale. L’industriel Shraga Brosh et son frère Yariv ont été arrêtés dans le cadre d’une escroquerie présumée visant à leur éviter de payer 1,5 million de shekels d’impôts. L’Association des Industriels d’Israël (MAI) est l’organe représentatif de tous les secteurs industriels en Israël: les industries privées, publiques, kibboutzique et du gouvernement. L’MAI rassemble plus de 2 000 entreprises et installations industrielles, qui sont responsables de plus de 95 % de la production industrielle en Israël. L’Association des Industriels d’Israël a été fondé en 1921 par un groupe d’industriels juifs durant la période où la Palestine s’est trouvée sous mandat britannique. En dehors de plaidoyer et de pratiquer lobbying pour l’industrie locale et les entrepreneurs, l’MAI offre des services-conseils en relations industrielles et dans le domaine de législation économique et sociale, le commerce extérieur, la politique commerciale et la pratique de la réglementation du commerce internationale, ainsi qu’au le niveau de la législation parlementaire et la mise en œuvre et l’application des lois. L’MAI est membre des organisations du commerce international et des organisations patronales telles que l’IOE (Organisation internationale des employeurs) et le BIAC (Comité consultatif économique et industriel). Ses interlocuteurs locaux sont les Ministères Israélien dans les domaines économiques, sociaux et des infrastructures, ainsi que l’Institut Israélien d’Exportation et Coopération Internationale, et autres. L’Association des Industriels d’Israël est composée de sous-associations, qui sont: Industries de la Métallurgie, de l’Electricité et de l’Infrastructure, Industries des Matériaux de Construction et des Biens de Consommation, Industrie de l’Electronique et Logiciel, Industrie Pétrochimique et Pharmaceutique, Industries Agroalimentaires, Industries du Textile & de la Mode, et l’Association de l’Industrie du Kibboutz.

En plus, il y a sept divisions verticales qu’offrent les services aux sous-associations: Économie, Réglementation gouvernementale, Petites et moyennes entreprises (PME), Commerce extérieur et des relations internationales, Finances et administration, Communications, et Droits du travail.

Les Etats-Unis disent avoir déjoué un attentat djihadiste prévu le 4 juillet

LE PLUS. Mr. Shraga Brosh is the President of Manufacturers’ Association of Israel. Mr. Brosh has been the Chief Executive Officer of J. Brosh Marketing & Services Ltd., since 1977. He served as a Member of the Board of Directors at Churchill Ventures Ltd., since June 26, 2006. He serves as the Chairman of the Federation of Israeli Economic Organizations/Chambers of Commerce. He served as the Chairman at Israel Export & International Cooperation Institute (IEICI). He served as the Chairman of Executive Committee at Manufacturers Association of Israel from 1999 to 2001, Chairman of Metals Sector at Manufacturers Association of Israel from 1995 to 1999 and as Chairman of Beit Emmanuel Enterprises (Municipal Company). He graduated in Economics & Business Administration from Bar-Ilan University. Source :Bloomberg

La police fédérale américaine a annoncé lundi l’arrestation d’un homme, proche des réseaux d’Al-Qaïda, suspecté de planifier un attentat à Cleveland mercredi, jour de la fête nationale des Etats-Unis. Demetrius Nathaniel Pitts, qui se fait également appeler Abdur Raheem Rafeeq, a déclaré à un agent infiltré du FBI qu’il voulait tuer des militaires et leurs familles à l’aide d’un véhicule chargé d’explosifs, dans cette ville de l’Etat de l’Ohio. Le suspect, au casier judiciaire chargé, a été interpellé et écroué dimanche. Il a été inculpé de soutien à une organisation terroriste. «Son intention était de tuer des soldats et leurs familles», a précisé dans une conférence de

presse l’agent spécial du FBI Steve Anthony. Né aux Etats-Unis, Demetrius Pitts était depuis des mois surveillé par la police fédérale, après avoir publié sur les réseaux sociaux des messages favorables à Al-Qaïda et exprimé son désir de recourir à la violence armée. «Ses messages sur Facebook étaient franchement inquiétants», a souligné M. Anthony. Comme beaucoup d’autres villes du pays, Cleveland, située dans la région des Grands Lacs, avait l’intention de procéder mercredi à un tir de feux d’artifice pour le jour de l’Indépendance, qui célèbre la déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776. i24news


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Retraite. Comment être un pensionnaire heureux en Israël ?

La retraite représente une étape importante de la vie. Suivant le pays de cotisation et de versement de leur allocation, les seniors bénéficient d’avantages, de réductions diverses, d’une couverture sociale et médicale. Retraite française ou israélienne, comment être un pensionnaire heureux en Terre Promise ? Les retraités ayant travaillé et cotisé en France Israël attire de plus en plus de retraités français. Outre les raisons familiales qui poussent les seniors à quitter l’Hexagone, la Terre Promise leur offre de nombreux avantages : climat, qualité de vie (communautaire, culturelle, sociale), moindre coûts des appartements, activités, réductions diverses, etc. Israël devient ainsi un petit paradis pour ceux qui perçoivent leur retraite en euros. Comment procéder ? Il existe des accords officiels entre la France et Israël. La première préoccupation des retraités français vivant en Israël est de savoir comment toucher son allocation ? Il faut dire que le choix de venir s’installer en Terre Promise ne remet pas en cause les droits en France. Il suffit d’informer la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) de votre déménagement et de votre nouveau lieu de résidence (un certificat de résidence est généralement demandé). Le système le plus simple est de percevoir sa pension sur un compte bancaire français et de transférer soi-même l’argent. Mais attention aux commissions élevées prélevées aussi bien par la banque en France qu’en Israël. Il faut se renseigner sur leur montant et négocier des réductions en tant qu’opérations régulières. Quoi qu’il en soit, ces transferts sont payants.

Une autre solution est de retirer de l’argent avec votre carte bleue française. Vous avez droit à un retrait de 500 euros par semaine avec des frais fixes de 7 euros par retrait, quel qu’en soit le montant. C’est une solution facile et avantageuse que beaucoup d’immigrants français pratiquent. Enfin, depuis 2005, une initiative intéressante a été prise par la direction de l’Autorité de la Poste en Israël. Elle a décidé d’aider les clients du 3e âge ayant fait leur alya récemment et recevant l’argent de leur pension de l’étranger en supprimant toute commission sur la réception de celle-ci. De plus, l’ouverture d’un compte à la Poste et l’activité de celui-ci ne coûtent rien contrairement aux banques dont les frais sont plutôt élevés. Pour les anciens fonctionnaires de France, ils jouissent des avantages de ceux vivant à l’étranger par l’intermédiaire des services des 3 consulats français d’Israël (Jérusalem, Tel Aviv, Haïfa). Pour cela, il faut faire une demande auprès de la caisse de retraite française afin qu’ elle transfère la pension en Israël. Les démarches durent trois mois environ. Cette solution est très avantageuse car elle assure le versement de la retraite « à date fixe » (tous les début du mois) au taux de change des chancellerie. De plus, aucune commission bancaire n’est prélevée. Ainsi, en Israël, les ex-fonctionnaires français gardent les avantages liés à leur statut. Concernant les prélèvement types CSG ou CRDS, si vous n’êtes plus fiscalement domicilié en France, ces taxes ne seront plus prélevées sur votre pension. Quant aux impots, vous continuerez à les payer en France si vous y séjournez plus de 183 jours par an, ou si votre foyer et vos intérêts économiques y sont situés. Dans

le cas contraire, votre imposition dépendra de la convention fiscale signée entre la France et Israël. L’avantage de percevoir une retraite française est bien sûr d’être versée en euros. Le taux de change favorable et le moindre cout de la vie en Israël donne l’impression agréable d’être « riche » et de pouvoir s’offrir ce qui n’est pas toujours possible en France : des cures à la Mer Morte et des séjours dans les palaces d’Eilat pour des prix impensables en France (exemple : 5 jours 4 nuits en demi-pension dans un 5 étoiles d’Eilat pour 230 euros par personne hors saison). Deuxième préoccupation des retraités : la santé. Là encore, aucun soucis à se faire. Israël n’a rien à envier à la médecine des autres pays développés. Il existe ici tout ce qui existe de mieux dans le monde ! Contrairement à la France dotée d’un seul organisme centralisé, la Sécurité Sociale, Israël propose un système de Koupot Holim, c’est-à-dire de plusieurs caisses-maladies différentes. Suivant son affiliation, chacune procure des prestations générales et spécifiques avec des taux de remboursement qui peuvent légèrement varier suivant le contrat souscrit. Une fois inscrits à l’une d’entre elles, les soins sont prodigués par un médecin relevant de cette caisse. Chaque citoyen doit obligatoirement s’assurer auprès de l’une d’entre elles. Il peut également souscrire une assurance complémentaire qui coûte environ 60 shekels par mois (variable aussi selon les caisses et l’âge). Pour les Français qui perçoivent une retraite en France, les cotisations continuent d’être prélevées normalement et les droits à la Sécurité Sociale française n’est pas remis en cause par l’installation en Israël. Ainsi il est possible, lors de séjours en France, de continuer à se faire soigner dans l’Hexagone en envoyant comme d’habitude les feuilles de soin à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPM). Pour bien s’intégrer à la vie israélienne, mieux vaut maîtriser la langue, clé de toute bonne intégration réussie. Pour cela, il faut impérativement apprendre l’hébreu. Les oulpanim sont spécialisés pour cela. Ils permettent en plus une vie sociale et collective, de faire de nouvelles connaissances et amis, de partager ses expériences d’alya, d’échanger des conseils pratiques. Ils représentent un pan nouveau de la socialisation en Israël. L’avantage des oulpanim réservés aux retraités est d’y côtoyer des gens du même âge, sans complexe face aux difficultés de la langue hébraïque. Pour certains, c’est si bon de se retrouver sur les bancs de l’école à l’âge de la retraite ! L’inconvénient des oulpanim réservés aux retraités est un rythme d’enseignement plus lent sans impératif de réussite pressant. Du coup, il s’agit plutôt d’un apprentissage récréatif que d’études magistrales. Les retraités ayant travaillé et cotisé en Israël Il existe ici 2 sortes de cotisation individuelles : les fonds de retraite (keren pensia) ou les caisses de pension (koupat gemel). Un fonds de retraite est un plan individuel d’investissement par capitalisation à long terme qui permet de toucher une allocation le reste de sa vie (équivalent à l’épargne retraite en France). Il en existe plusieurs en Israël. Le client peut choisir librement dans lequel cotiser. A l’âge de la retraite, l’épargne est versée soit mensuellement, soit totalement en une fois. En cas de décès, la pension revient au conjoint vivant. Une caisse de pension est un plan d’épargne privé à moyen ou long terme qui donne droit à des réductions d’impôts. Un versement mensuel minimum est définit par la caisse elle-même. L’argent est investi en bourse, dans des placements diversifiés. Les bénéfices de la caisse sont

ensuite partagés entre les cotisants à hauteur de leurs parts. Israël compte plusieurs caisse de pension parmi lesquelle le cotisant peut préférer investir. Ce dernier peut toucher son capital 6 mois après la date de sa sortie en retraite, de sa démission ou de son licenciement. Le senior quant à lui peut toucher l’argent sans impots dès 60 ans à condition d’avoir cotisé minimum 5 ans. Les frais de gestion se montent à 2% par an. Le nouveau système des multi-fonds de pension permet aux fonds de retraite de proposer des programmes financiers variés selon les différentes classes d’âge. Chaque option diffère. Ainsi, la part bénéfice/risque varie suivant le choix. Le but est d’optimiser l’épargne suivant les priorités de chacun. Après les réformes de 1995 et 2003, les fonds de pension ont été mis hors circuit bancaire. Ils n’ont plus été assurés par le gouvernement mais ont inversi leurs avoirs sur le marché des valeurs pour les faire fructifier. L’avantage a été une meilleure gestion, l’inconvénient, la dépendance aux marchés financiers. Du coup, pour faire gagner des bénéfices à leurs clients, les fonds de retraites doivent prendre des risques car en économie, il n’y a pas de bénéfice sans prise de risque. En novembre 2008, le Ministère du budget et la Banque d’Israël ont décidé de renforcer les décisions financières prises par le gouvernement Olmert pour sécuriser les fonds de retraite. Les seniors visés par ce plan sont ceux ayant atteint 60 ans et ceux disposant de faibles revenus. Ce plan partiel bénéficie donc en premier lieu aux retraités pour leur assurer un minimum décent. Il constitue un programme socio-économique important en assurant les économies des plus pauvres investies dans les fonds de retraite, un revenu minimum à l’âge de la retraite et des bonus pour les économies de retraite. Il existe déjà un filet de sécurité concernant les caisses de retraites qui proposent des options solides parfois même sans aucune prise de risque. Cette solution permet un revenu convenable au fil des ans sans pertes dramatiques du capital même en cas de crise. Chaque retraité peut demander à sa caisse israélienne de changer de plan pour un plus sûr selon son choix. Pour les fonds plus anciens (avant 1995), l’argent qui a été investi est sécurisé par le gouvernement et n’ont donc pas subi de pertes. Un retraite heureuse et active Pour tous les retraités d’Israël, il existe de nombreuses réductions. Les mairies octroient à chacun d’entre eux une carte ‘’pensionnaire’’ permettant les rabais suivants : – 50% sur la redevance TV, les transports en commun, les spectacles et dans les parcs nationaux et – 30% sur la taxe municipale (arnona). Il existe également des maisons de la culture dépendant des mairies, les matnasim, présentes dans tous les quartiers. Elles offrent une grande diversité d’activités aussi bien sportives que culturelles pour des prix modiques. Enfin, pour les retraités actifs, désirant faire partager leur expérience et leur temps, en faisant « quelque chose pour le pays », il existe le volontariat civil. Cela permet de participer à la vie locale et de s’intégrer à la société israélienne en la découvrant de l’intérieur. Les formules de volontariat sont aussi nombreuses que variées. Il n’y a que l’embarras du choix : armée, police, hôpitaux, resto du coeur, handicapés, musées, etc. Ce volontariat donne un nouveau sens à la retraite. Ici, le troisième âge n’est pas rejeté de la société. Il en est une composante importante qui participe encore à son développement et à sa cohésion. http://www.noemiegrynberg.com


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Les israéliens aiment les Etats-Unis. Les Français aussi !

Un blog raconte l’histoire de ses Français du « bout du monde » qui adorent leur pays d’accueil. « On ne va pas se mentir : y a des trucs propres aux Etats-Unis qu’on adore. Petite liste exhaustive avant les vacances. Avec l’été et la migration au pays d’origine qui se profile, on ne peut pas s’empêcher de penser à toutes ces particularités qu’on aime bien ici, malgré nous. L’occasion de réviser un peu ce blog par la même occasion. La Awardomania Les Américains adorent les récompenses. Moi, je me rappelle vaguement de la remise des bons points à la fin de mon CM2, mais à part ça… Alors que mes enfants ont déjà reçu chacun une demi-douzaine de awards, diplômes, médailles en tout genre – bon copain, bel effort, progression, etc. Sans parler du diplôme trimestriel d’assiduité qui a permis à Prunelle de pouvoir échapper à la cantine toute l’année : pas certaine que ce soit très déontologique, ce système… Les cafés à emporter Je l’ai déjà dit ici mais j’avoue que, même si mon petit noir au comptoir me manque, j’a-dore le principe du “to go”. Dans ce pays contenant plus de Starbucks au mètre carré que de sardines dans une boîte, on repart avec sa dose de caféine sous carton plutôt que de contempler son reflet blafard dans le distributeur d’une station essence de l’A10. A vous la route 66 ! Les manifs Outre le fait qu’assister par exemple à la Gay Pride dans le West Village new-yorkais a un côté un peu légendaire – c’était ce week-end –, y voir défiler des pompiers dans leurs camions est assez unique… J’avoue qu’elle était aussi plus sage que les parisiennes dont j’ai gardé le souvenir, mais le côté bon enfant qu’on trouve souvent dans les manifestations locales n’est pas désagréable. Surtout depuis qu’elles sont des démonstrations contre qui-vous-savez. Les couche-tôt Si New York fait figure d’exception, on se surprend à aimer cette légion de couche-tôt qui nous permettent de passer deux soirées en une. Un agenda idéal pour ceux qui, comme moi, pratiquent le surbooking socialite. Le sur-service Cela aussi je l’ai déjà dit, mais si parfois ils en font un peu trop niveau service, je me suis peu à

peu habituée à être traitée comme la reine d’Angleterre quand je vais acheter des chaussettes ou commander une bière. Du coup, le retour à Paris a toujours l’effet d’un choc culturel. Leur étrange lien avec le dehors A quoi sert d’entretenir jardins et piscines privées si on se barricade chez soi au premier rayon de soleil ? Nous qui sommes les premiers à sortir le combo rosé-cendrier dès que le thermomètre s’approche des 20 degrés, on ne comprend pas. La pratique ricaine ultra-répandue qui continue de me sidérer : faire griller son repas au barbecue et courir le manger dedans, lové contre la clim. Arriver au permis avec sa propre voiture Au pays de la confiance, tout le monde trouve ça normal d’arriver en conduisant à l’examen de conduite. Bon, je vous rassure, il doit quand même y avoir quelqu’un avec un permis à côté de vous mais on se fiche de savoir à qui appartient la voiture du moment qu’elle est conforme. Essayez juste d’imaginer la tronche du type de votre auto-école française si vous débarquiez au volant de votre 4/4 flambant neuf au permis… C’est cela, oui. Le volontariat Ici, faire du volontariat est la norme, pratique encouragée dés l’école primaire. Du coup, arrivé à la vie adulte, c’est un véritable atout sur un CV, assimilé à une expérience professionnelle, pas à une ligne pour remplir la case « loisirs. » De quoi reconsidérer ce job de trésorier à l’association des parents d’élèves… La positive attitude… Au début, ça surprend, et puis on se fait au : “Hihow-are-you ? – Bonjour ! Comment ça va ?” – qui vous accueille où que vous alliez. Notez bien qu’on s’attend à ce que vous répondiez : “Fine and you ? – Bien et vous ?” et pas que vous vous mettiez à raconter VRAIMENT votre semaine pourrie. … sauf à New York Une fois, je suis montée dans un bus armée de ma formule de politesse consacrée. Sauf que le conducteur m’a répondu : « Oh you don’t want to know… You seem too happy, I don’t want to ruin your joy. » (« Oh, vous n’avez pas envie de le savoir… Vous avez l’air si bien, je ne veux pas ruiner votre joie »). Ils sont finalement assez proches de nous, ces New Yorkais… » https://blog.courrierinternational.com

Daiso (Japon) ouvre trois magasins à Raanana, Ashdod et Rishon Letzion

Le géant japonais de la distribution non-alimentaire, DAISO Japan, arrive en Israël et ouvre déjà trois magasins dès le mois de juillet: à Raanana, Ashdod et Rishon Letzion. DAISO Japan sera un concurrent direct des chaînes discount telles que Max Stock dans la vente de produits et accessoires de nombreux domaines: outillage, papéterie, ameublement, accessoires automobiles, jouets, électronique, vaisselle et cuisine, cadeaux, musique, jardinage, produits pour animaux etc. Le groupe gère actuellement cinq mille magasins dans trente pays et met en vente plus de cent-mille produits à des prix très attractifs. En Israël, les produits seront proposés pour la plupart au prix de 10 shekels maximum. Uzi Benitah, qui sera le dirigeant de la chaîne en Israël, affirme que l’arrivée du géant japonais est une excellente nouvelle pour le consommateur israélien qui trouvera dans ces magasins une très large gamme de produits nouveaux, de qualité, et à des prix très attractifs. L’histoire de DAISO Japan est intéressante et

montre une progression fulgurante. En 1972, un petit commerçant, Hirotake Yano, plaçait un petit stand dans une rue afin de vendre des produits à prix réduits. En 1977, voyant le succès de ce concept, il créait “Daiso Industries” qui se spécialisa dans la vente de produits en stands dans de nombreuses villes. En 1992, le succès commercial poussa Hirotake Yano à passer à la vente en magasins, qui se multiplièrent dans tout le Japon, et en 2001, la chaîne ouvrait son premier magasin à l’étranger: Taïwan. Aujourd’hui, DAISO Japan est présent dans quatre continents sur cinq (absent en Europe). Source et Copyrights : lphinfo.com


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La retraite par « capitalisation ». Le système est profondément inégal

Les cotisations pour la retraite sont bien différentes du système dont on avait l’habitude en France ou l’actif actuel paie pour les retraites actuels et ainsi de suite. L’obligation de cotiser pour sa retraite est une loi récente (elle était facultative avant mais appliquées dans de nombreuses sociétés et dans le secteur public). En Israël le système actuel est celui de la capitalisation. Le système de retraite par capitalisation implique que chaque travailleur mette de côté pour sa propre retraite. L’argent récolté est placé et le taux d’intérêt détermine la somme finale. La responsabilité de la cotisation est partagée entre l’employeur et l’employé. Faisons un peu d’ordre et reprenons depuis les bases: 1. Introduction La pension de retraite est une pension versée habituellement une fois par mois aux retraités ayant cotisé tout au long de leur vie active. Elle est conçue pour assurer aux bénéficiaires un revenu de retraite a partir du moment ou le bénéficiaire sort de la vie active. La raison la plus répandue est l’age mais on touche également une retraite lorsqu’on ne peut plus travailler pour des raisons telles que l’état ​​de santé, le handicap, ou le décès (dans ce cas une pension est payée au conjoint et aux enfants agés de moins de 21 ans). En somme, le but de la pension est d’assurer des moyens financiers pour maintenir un niveau de vie raisonnable après avoir quitté le marché du travail. Elle est est un instrument financier qui nous assure des revenus tout au long de la vie au-delà de l’âge de la retraite. En Israël, la pension est un fonds commun de placement, ce qui signifie la rente versée à un bénéficiaire dépend des cotisations des autres membres du même fond de pension ainsi que des frais de gestion et la qualité de l’investissement des fonds déposés dans la caisse de retraite au cours des années. Il est a noter que les femmes partent en retraite a 64 ans et les hommes a 67 ans. 2. La retraite obligatoire Depuis le 1er janvier 2008, la cotisation-retraite est obligatoire: tout employeur israélien se voit oblige de cotiser pour la retraite de chaque employé. L’employeur cotise sous deux formes: la cotisation-retraite a proprement dite, ainsi qu’une cotisation d’indemnités de licenciement. De même, l’employé se voit dans l’obligation de co-

tiser une partie de son salaire pour sa retraite. Il est a noter que le taux de prélèvement minimum augmente régulièrement depuis 2008. Ainsi pour depuis l’année 2017, le prélèvement minimum est le suivant. Les chiffres sont exprimes en pourcentage du salaire brut: Cotisation retraite de l’employe : 6% Cotisation retraite de l’employeur : 6.5% Cotisation indemnites licenciement de l’employeur : 6% TOTAL : 18.5% En somme, l’employé cotise 6% de son salaire brut et l’employeur rajoute encore 12.5%. Il est a noter que les travailleurs non-salariés (professions libérales) cotisent uniquement pour leur part sans taux minimum. De fait, il n’existe pas de cotisation obligatoire pour les professions libérales et nombre d’israéliens ne se préoccupent pas de cotiser de manière régulière et significative durant leur vie active. CONSEIL: Si vous êtes un travailleur libéral, cotisez des le plus jeune age et de manière conséquente ! Sans cela, gare aux mauvaises surprises au moment de la retraite… 3. Les différents types de cotisations Il existe en Israël 2 principales sortes de fonds de pension divergeant légèrement sur plusieurs paramètres techniques: - Le Keren Pensia – le plus populaire. - Le Bitouah Menaalim (« Assurance de Directeurs ») – contrairement a son nom, ce produit n’est pas particulièrement adresse aux directeurs, il est généralement plus complexe et coûteux en terme de frais de gestion. Il n’est pas nécessaire de discuter trop longuement des différences techniques. Cependant il est important de savoir que de manière générale, les experts conseillent plutôt le Keren Pensia dont les frais de gestion sont plus faibles. 4. Les frais de gestion (« Dme Nioul ») Nous observerons dans ce chapitres les frais de gestion du Keren Pensia. Il existe 2 types de frais, encadres par la loi: - Frais de dépôt (« Dme Nioul Meaafkadot ») – Ces frais sont perçus sur chaque dépôt mensuel effectue sur le compte de votre fond de pension. La loi les limite a 6%. Par exemple, un travailleur recevant un versement de pension de 800 shekels par moi sur son Keren Pensia en 2015 paiera

chaque mois 48 shekels de frais de dépôt. - Frais de cumul (« Dme Nioul Meaafkadot ») – Ces frais sont calcules annuellement sur l’ensemble du solde existant sur le compte de votre fond de pension. La loi les limite a 0.5%. Par exemple, un travailleur ayant accumule 100,000 shekels sur son Keren Pensia en 2015 paiera 500 shekels de frais de cumul. Ceci étant dit, il est important de comprendre que les frais de gestion ont un impact considérable sur notre futur retraite. Des frais élevés érodent de manière continue les dépôts creusant des pertes très importantes sur le long terme. Prenons un exemple très simplifie mais parlant: si on investit une somme donnée de 1000 shekel a un taux de 4% pendant 40 ans (une vie active moyenne) – on obtient a la fin 1000*(1.04)^40 = 4801 shekels. Si a la place de 4%, on ne verse que 3.5% (a peine un demi pour-cent de moins !), le résultat chute a 1000*(1.035)^40 = 3959 shekels ! Il faut signaler a ce sujet que le système israélien est profondément inégal. Une petite partie des travailleurs est très bien représentée par de puissants syndicats qui négocient des frais de gestions faibles pour leurs affiliés. A l’inverse, la majorité des employés n’a pas de représentant pour lui obtenir des frais de gestions négociés et paient en conséquence des frais de gestion importants voir maximum ! Cependant depuis peu, de nouveaux acteurs sur ce marche tente de briser le marche et d’offrir des offres attractives a tout travailleur qui le souhaite. Par exemple, le fond Meitav-Dash propose des frais de dépôt de 1.5% (au lieu du maximum de 6%) et des frais de cumul de 0.19% (au lieu du maximum de 0.5%). Dans tous les cas, n’hésitez pas a comparer les fonds entre eux, négocier ou renégocier vos frais, menacer de changer de fonds si il le faut. Vous n’avez rien a perdre et beaucoup d’argent a économiser pour vos vieux jours ! A noter: On peut changer de fond de pension quand on le souhaite et sans frais en transférant les sommes amassées jusque-la ou non. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’en informer son ancien fond, le nouveau fond recevant le solde se chargera de l’informer ! 5. L’Investissement Un autre élément a verifier est le type d’investissement de votre fond. Généralement chaque fond propose plusieurs programmes d’investis-

sement différents « masloul achkaa » (exposition au marches boursiers, aux obligations, voir même investissement selon la loi juive !) au choix du travailleur. Sachez que la loi met en oeuvre de nombreux moyens pour protéger les intérêts du travailleur. Ainsi, l’investissement est strictement encadre par la loi israélienne: la part d’investissement boursier est limitée et certains produits financiers dangereux sont interdit d’achat aux gérants de fonds de pension. De manière générale, il convient d’adapter l’investissement a l’age du travailleur ainsi qu’aux prises de risques désirées. N’hésitez pas a vous faire conseiller pas un professionnel du secteur. Les performances des fonds sont un autre critère important a contrôler pour s’assurer des performances solides. Dans ce but, le ministère des Finances a mis en place un site internet permettant de comparer l’ensemble des résultats de tous les fonds de pensions d’Israël. Le site est en hébreu et légèrement difficile a prendre en main mais n’hésitez pas a prendre votre temps, jeter un œil et comparer avant de choisir ou changer votre fond. 6. L’assurance-santé Tout fond de pension inclut une assurance-santé qui sera versée en cas de décès précoce ou d’incapacité de travail aux conjoints et enfants. C’est pourquoi en plus des frais de gestion, on paie une assurance-sante obligatoire qui est facturée par le fond de pension. Ces frais sont très opaques, dépendant d’obscurs paramètres actuaires, et donc extrêmement difficiles a comparer entre les différentes offres. Les frais d’assurances peuvent atteindre plusieurs centaines de shekels par an. Cependant il est au moins possible et même nécessaire de choisir la aussi un format d’assurance adapte a son état civil ! Chaque fond propose des assurances en fonction de l’age, état marital, nombre d’enfants etc… Ainsi, un célibataire aura fort a gagner a vérifier qu’il ne paie pas pour une assurance garantissant une prime au conjoint et de même une mère de famille nombreuse pourra logiquement souhaiter assurer une prime conséquente a ses enfants en cas de malheur ! La aussi, demandez conseil a votre interlocuteur du fond de pension, il vous doit des conseils honnêtes et avisés. Source et Copyrights : www.droitsisrael.com

Bon à savoir : la Arnona, la taxe d’habitation en hébreu La Arnona (la taxe d’habitation en hébreu) est un impôt qui est prélevé par les mairies ou conseils régionaux chaque année afin d’assurer leur bon fonctionnement.Cette taxe est appliquée aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises, commerces et dans le secteur public. Les tarifs quand a eux varient selon la nature du bien. Chaque année, le ministère de l’intérieur fixe les montants que les municipalités pourront prélever ainsi que les réductions autorisées. Les mairies n’ont pas autorité pour changer ces montants ou modifier les réductions préconisées par le ministère de l’intérieur. En revanche, la possibilité leur est donnée de demander des réévaluations des montants, généralement a la hausse… Le calcul de la Arnona se fait par l’application d’un tarif fixe au mètre carré, variant selon les villes, les quartiers et l’usage fait du lieu (résidentiel, commercial, associatif, etc…) Ce n’est

pas forcément dans les villes les plus riches que les tarifs les plus élevés sont appliqués mais en réalité cela dépend souvent du taux d’habitants et de commerces payant réellement la Arnona et ne profitant pas de différentes réductions. Plus ce taux est élevé plus le prix du mètre carre sera bas au profit de tous et inversement. Ceci nous mène au sujet suivant: Comment payer moins de Arnona ? Chaque année, le Ministère de l’intérieur publie les différentes réductions et les taux maximaux autorisés. Il est très important de signaler que les municipalités n’ont pas l’obligation de respecter ces réductions. Il s’agit d’un taux maximun, par contre il n y a pas de minimum et chaque mairie peux prendre la liberté de ne pas octroyer telle ou telle réduction.Il faut savoir que la Arnona sur les commerces est beaucoup plus élevée que pour les particuliers et l’essentiel du budget des mairies provient en réalité de cette catégorie. Vous comprendrez donc la réticence pour

certaines municipalités de libérer des terrains stratégiques pour des logements plutôt que pour des bureaux ou commerces en tout genre bien plus lucratifs ! Certaines municipalités offrent une petite réduction pour ceux s’acquittant de leur du le plus tôt possible dans l’année et/ou pour ceux payant en virement bancaire. Acquittez vous donc de cette taxe au plus vite puisque de toute facon vous finirez par la payer et peut être même avec des interêts si vous ne payez pas à temps. Rappelons à ce titre que les municipalités ont la possibilité de faire une saisie sur votre compte en cas de non-acquittement et ce presque sans aucune procédure (et elles ne se gênent pas pour le faire si nécessaire…) Source: www.droitsisrael.com


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« Les Israéliens, hypercréatifs » de Jacques Bendelac et Mati Ben-Avraham

Israéliens ? Juifs ? Hébreux ou juifs israéliens peut-être ? Allez donc trouver un autre pays où l’identité de la majorité de ses habitants ne va pas de soi. Vieux peuple dans un Etat moderne démocratique mais teinté de religiosité, les Israéliens sont au carrefour de l’Orient et de l’Occident, au centre de beaucoup de préoccupations politiques mais peu nombreux sont ceux qui connaissent vraiment leur culture originale et leur créativité à toute épreuve. Cet ouvrage retrace l’évolution du pays à travers des figures emblématiques du droit, de la sociologie, de la médecine, de la politique mais également des témoignages de ce qui fait le quotidien du peuple israélien : le souk, les discussions du vendredi matin au café, la vie d’une librairie française, d’un kibboutz ou d’un vignoble de Judée…Sans oublier, bien entendu, le récit de quelques géants de cette fabuleuse « start-up nation »…

Ce livre est celui de l’introspection d’une société avec, à la clé, une meilleure perception d’un peuple qui, pour reprendre l’aphorisme d’un philosophe juif anglais, a eu « trop d’histoire et pas assez de géographie ». NB : Jacques BENDELAC est économiste et chercheur en sciences sociales à Jérusalem. Il est notamment l’auteur de Israël-Palestine : demain, deux États partenaires ? aux Éditions Armand Colin, et Les Arabes d’Israël, entre intégration et rupture aux Éditions Autrement. Mati BEN–AVRAHAM est journaliste indépendant à Jérusalem. Il a été le rédacteur en chef du service des informations en langue française de la radio israélienne et réalisateur sur la 1re chaîne de télévision israélienne. Raphaëlle CHOËL www.lepetitjournal.com/tel-aviv

La liste en or des startup du futur d’Israël. Elles vont réussir (presque) à 100%

Pour le Mondial 2018, Fox News, Reuters, font usage de LiveU (Israël)

Water-Gen, une startup qui transforme l’air en eau potable, et sept autres startups israéliennes, dans les domaines de la voiture autonome, de la cybersécurité, des logiciels, de l’énergie et de l’environnement, du satellite et des capteurs, figuraient parmi les 61 entreprises listées comme innovantes en matière de technologie par le Forum économique mondial. Israël avait le deuxième plus grand nombre d’entreprises sur la liste, se classant au deuxième rang après les États-Unis. Utilis, une entreprise basée à Rosh Ha’ayin qui utilise la technologie satellitaire pour détecter les fuites d’eau ; Vayyar, un fabricant de capteurs d’imagerie 3D à bas coût, basé à Yehud ; XM Cyber, basé à Herzliya, qui a développé un logiciel qui identifie et dévoile les attaques ; Innoviz Technologies, basée à Kfar Saba, qui fabrique des capteurs de détection de lumière et de télémétrie (LIDAR) pour les voitures autonomes ; Aqua Security, basée à Ramat Gan, une société de cybersécurité qui cherche à augmenter la sécurité des contenants de logiciels et à prévenir les activités suspectes en temps réel ;

Precognize, basée à Tirat Carmel, qui a développé un logiciel de maintenance prédictive pour les installations industrielles ; Water-Gen, une startup qui transforme l’air en eau potable, et sept autres startups israéliennes, dans les domaines de la voiture autonome, de la cybersécurité, des logiciels, de l’énergie et de l’environnement, du satellite et des capteurs, figuraient parmi les 61 entreprises listées comme innovantes en matière de technologie par le Forum économique mondial. Israël avait le deuxième plus grand nombre d’entreprises sur la liste, se classant au deuxième rang après les États-Unis. Raycatch, basé à Tel Aviv, qui a développé une application logicielle permettant la détection à distance et automatique et le contrôle des rendements des projets photovoltaïques. Source : La liste des startups israéliennes dans la liste des pionniers au Forum économique mondial. Après les États-Unis, Israël compte le plus grand nombre d’entreprises sur la liste des 61 ; Watergen, Innoviz, Aqua Security parmi les entreprises israéliennes citées fr.timesofisrael.com

Israël ne participe pas au tournoi de football de la Coupe du monde 2018 en Russie, mais n’en est pas moins un élément clé de par ses contributions technologiques. Un exemple? La société israélienne LiveU se trouve au cœur de l’événement sportif. L’entreprise a en effet mis au point une technologie permettant la transmission d’émissions en direct sur des réseaux cellulaires, et les radiodiffuseurs du monde entier utilisent l’équipement de l’entreprise, a rapporté l’agence de presse chinoise Xinhua. LiveU a indiqué avoir déployé 300 unités de transmis-

sion, le nombre le plus élevé jamais fourni par l’entreprise lors d’un événement sportif. Fox News, Sky, Reuters, AP et Telemundo ont tous fait usage de cette technologie de pointe. La société exploite également une équipe russe et anglophone dans le domaine, qui a fourni un soutien technique et des services logistiques. LiveU a signé des accords avec des opérateurs mobiles russes pour assurer une connectivité rapide ainsi que des transmissions fluides et stables. unitedwithisrael.org


À LA UNE

Edition du 4 Juillet 2018 au 10 Juillet 2018

Je t’ai longtemps cherchée

Si longtemps, j’ai rêvé De tes grands yeux De ce vert si parfait Qui souvent vire au bleu Et quand le temps en colère Te les peints en gris, Je réalise que je t’aime Jusqu’au bout de ma vie Toi, que j’ai cherchée si longtemps. Un amoureux, qui ne voit que tes yeux, délaissant Ton corps magique, Ces montagnes qui pointent Telle une fière poitrine Et ta taille fine Serrée par la mer Qui danse, telle une ballerine. Toi, que j’ai cherchée si longtemps Je t’ai cherchée longtemps Je t’ai rêvée, autant, Je t’ai été infidèle, Te préférant parfois D’autres rivages,

A chanoine, chanoine et demi !

Cédant à l’appel Des sirènes Et de la publicité. Sans cesser de te chercher. Butinant de ci, de la, goûtant les mèrs Peignant les ciels, Un mot me taraudait Sans cesse: INSATISFAIT Abandonnant toute idée De recherche de l’absolu Je viens en toi, à corps perdu. Je t’ai enfin trouvée. La connexion est parfaite Où trouverai-je des yeux plus bleus Que ta mer salée Et ton lac violoneux Où trouverai-je une telle perfection Quel pays me donnera satisfaction, Rencontre avec l’Eternel Est-ce possible, ailleurs, qu’en ISRAEL? René SEROR

La photo du jour de Tel-Aviv. Un tatouage sur le bras de la carte d’Israël…

Citer un auteur, sert à appuyer un commentaire ou une démonstration. Ce n’est en aucun cas, faire montre de culture. Il faut, bien sûr, que la citation soit adaptée au commentaire. CHATEAUBRIAND, au XIX eme siècle, titrait dans TEMOIN DE L’HISTOIRE, RÉVEIL DE L’ORIENT. Un nouvel Orient va-t-il se former? Qu’en sortira-t-il? Recevrons-nous le châtiment mérité d’avoir appris l’art moderne des armes à des peuples, dont l’état social est fondé sur l’esclavage et la polygamie? Avons-nous porté la civilisation au dehors, ou, avion-nous amené la barbarie à l’intérieur de la chrétienté ? Que résultera-t-il des nouveaux intérêts, des relations politiques, de la création des puissances qui pourront surgir dans le levant ? Personne ne saurait le dire... On verra peut-être refleurir les périls qui ont menacé l’Europe, à l’époque de Charles Martel. Le petit bédouin criait en français, quand nous passions dans les montagnes de Jude: « En avant, marche. » L’ordre était donné! Et l’Orient a marché.

Récupérée sur la page Facebook de Yoel Zirah. La photo du jour de Evyatar Dayan (This is Tel-Aviv). Un tatouage sur le bras de la carte d’Israël… Dans le Times of Israel : « Des Israéliens de tout le pays, mais également des touristes venus de loin ont afflué au Tel Aviv Convention Center, à l’occasion de la quatrième convention annuelle du tatouage en Israël. L’événement, qui s’est tenu vendredi, a réuni 2 000 participants, a mis en lumière une cinquantaine de tatoueurs israéliens et a permis la visite de 50 studios de tatouage. De nombreux artistes ont proposé tatouages et piercings à prix réduits, et les participants, jeunes et alternatifs pour la plupart, ont

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arboré de l’encre fraîche, couverte de plastique, sur leurs bras, leurs jambes et leurs torses. « Ce que je veux de cet événement, c’est que les gens s’amusent, se tatouent, montrent leurs tatouages, et se sentent à l’aise avec leur apparence, et que personne ne les juge », explique Shay Daudi, producteur de l’événement. Selon Daudi, qui travaille en tant que pierceur, les tatouages et la culture de la modification corporelle a évolué en Israël, au cours de la dernière décennie. « Les gens demandent de plus en plus souvent des tatouages sur tout le bras, tout le dos, sur le torse, le cou, le visage. Ça devient à la mode, ça devient normal de le faire », dit-il. »

Si l’on arrête les yeux sur le monde actuel, on le voit, à la suite du mouvement imprimé par une grande révolution, s’ébranler depuis l’Orient voisin, jusqu’à la Chine... Nous, l’état le plus mur et le plus avancé, nous montrons de nombreux symptômes de décadence. Comme un malade en péril se préoccupe de ce qu’il trouvera dans la tombe, une nation qui se sent défaillir s’enquiert de son sort futur. La vieille Europe expire. Nos débats actuels paraîtront puérils aux yeux de la postérité. Quelques individus gravissent au sommet, mais des ruines roulent en bas. À quelle époque, cette société disparaîtra-t-elle? Un état politique ou des individus ont des millions de revenus, tandis ke d’autres meurent de faim, peut-il subsister, quand la religion n’est plus la, avec ses espérances hors de ce monde, pour expliquer le sacrifice. Les classes inférieures découvrent l’aspect social et religieux.

La trop grande disproportion des fortunes a pu se supporter tant qu’elle a été cachée, mais aussitôt révélée m, le coup mortel a été frappé. Voilà ce qu’il en est de l’Europe, Elle ne revivra jamais. Fin de citation. La lecture de ce texte nous donne à réfléchir sur les préoccupations des dirigeants européens. Macron et Merkel cherchent désespérément des alliés, afin de partager leur politique migratoire. Ils se heurtent en premier lieu, à l’opposition en provenance d’Europe centrale. Hongrie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie. La Chancelière allemande, doit sa perte de popularité à sa politique migratoire. L’Espagne et l’Italie ne savent plus quelle direction est la bonne. Macron caracole en tête, convaincu qu’il est Henri IV appelant à rallier son panache blanc. Gonflé à l’hélium, il passe aisément de Jupiter à Bonaparte. Sa récente visite au Pape, indique clairement que l’homme est déboussolé par ses succès d’opérette. Toucher l’épaule du Pape, ne l’a pas OINT, n’en a pas fait un élu du ciel. Leur entretien de 57 minutes et leur accolade qui se finit en embrassade, montre deux hommes en quête de reconnaissance. Le président français reste une grosse bulle, qui éclatera, tôt ou tard. Les réformettes et les décisions qu’il prend, seul. croyant faire avancer les choses, sont la preuve de sa suffisance et d’un ego surdimensionné. Revenons sur la médaille en bronze de Saint Martin, découpant son manteau, afin d’aider un malheureux. Il vaudrait mieux, s’inspirer du texte biblique qui dit: Si un pauvre te confie son manteau en gage, que le soir venu, il ne peut pas te rembourser, s’il ne possède que ce manteau pour se tenir chaud, tu devras le lui rendre. La République chancelante ferait bien de puiser son éthique dans des textes dont la valeur ajoutée n’est plus à prouver. Selon que vous serez riche ou misérable... LA FONTAINE René Seror



SÉCURITÉ

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Rafael Defence (Israël) va vendre son système de protection de char à l’US army

Le système Trophy a déjà été installé sur 1000 plates-formes IDF et a connu un grand succès dans Operation Protective Edge.

tèmes sont fabriqués en Israël et aux États-Unis, et cet accord peut également faire l’objet d’un accord de suivi.

Rafael Advanced Defence Systems Ltd vend son système de défense actif à l’étranger pour la première fois, après de nombreux efforts pour l’exporter au cours des dernières années. Par l’intermédiaire du SIBAT (Organisation pour l’assistance à la défense et l’exportation de la défense), le ministère de la Défense a également pris des mesures ces derniers mois pour promouvoir l’accord.

Le système Trophy a déjà été installé sur 1000 plates-formes de combat IDF. Le système détecte un tir de missile antichar visant un char ou un APC sur lequel il a été installé à l’avance, calcule la trajectoire du missile et lance un élément qui intercepte le missile à une distance sécuritaire du véhicule. L’identification de la source du tir à l’aide de capteurs sur lesquels repose le système permet de toucher les sources responsables du tir du missile sur le véhicule. Le système, qui fonctionne automatiquement, est une percée mondiale.

Rafael a signé un accord sur les systèmes de défense avec la société américaine DRS, qui a conclu un accord d’approvisionnement avec l’armée américaine. Les deux sociétés s’engagent dans la coopération industrielle. Les sys-

Source : Globes

Israël, une des cinq puissances cyber au monde. $1milliard pour protéger les données médicales « Israël obtient 20% des investissements mondiaux dans la cybersécurité », a déclaré e Premier ministre Benyamin Netanyahou qui s’est exprimé dans le cadre d’une conférence cybernétique organisée au Centre de recherche informatique interdisciplinaire Blavatnik de l’université de Tel-Aviv en partenariat avec le Bureau informatique national israélien et le ministère israélien des Affaires étrangères. « Mon but était de faire d’Israël une des cinq puissances cybernétiques mondiales et maintenant il semble que cet objectif a été atteint, » a-til affirmé. Pour éviter un scénario catastrophe de piratage informatique, l’Etat hébreu ne lésine pas sur les moyens. D’après les chiffres dévoilés par le chef du gouvernement, l’industrie informatique israélienne exporte près de 3.8 milliards de dollars de ses produits en 2017. Le volume des investisse-

ments s’élève à 815 millions de dollars. Le pays compte 420 cyber-entreprises et les universités du pays représentent 10% de la recherche mondiale dans le domaine. Quelques améliorations dans certains secteurs doivent cependant être effectuées notamment dans celui de la protection informatique des hôpitaux israéliens. D’après les chiffres du ministère de la santé, 90% des réseaux internet des centres du pays ne sont pas protégés. Un danger pour les patients pris en compte par Benyamin Netanyahou qui entend renforcer la protection des données médicales grâces à de futurs investissements estimés à un milliard de dollars. Selon le Premier ministre, les prochains secteurs d’intérêt pour Israël visent les transports intelligents, les technologies agricoles et la santé numérique. Source : i24news


SÉCURITÉ

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L’industrie israélienne de cyber-sécurité a exporté pour $3,8 milliards en 2017

La Cyberweek, conférence annuelle sur la cyber-sécurité s’est tenue à l’Université de TelAviv du 17 au 21 juin 2018 et a réuni plus de 9 000 participants de 60 pays. Organisée par le Centre Blavatnik de recherche interdisciplinaire sur la cyber-sécurité de l’Université et présidée par son directeur, le Prof. Itzhak Ben Israël, en coopération avec et la Direction nationale israélienne pour la Cyber-sécurité auprès du Cabinet du Premier Ministre, la Cyberweek est l’un des plus grands rendez-vous internationaux entre experts en cyber-sécurité, et réunit industriels, startups, investisseurs, universitaires, diplomates et autres responsables gouvernementaux. « Nous devons unir nos forces pour protéger le présent et assurer l’avenir » Lors de la première session plénière, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu y a prononcé un discours dont voici des extraits: « L’un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée, est la sécurisation de nos équipements, de nos avions et de nos réseaux », a-t-il déclaré. Pour illustrer la menace, il a présenté la simulation d’une attaque informatique de la conférence par un pays non loin d’Israël, annonçant aux participants le piratage de leurs comptes bancaires et de leurs données et conversations privées. « Le scénario n’est pas extravagant », a-t-il dit. « Les États peuvent faire bien pire encore. Ils peuvent paralyser nos installations les plus sensibles et en prendre le contrôle ». Décrivant la déconcertante facilité avec laquelle un très petit groupe de personnes pourrait arriver à menacer l’humanité, il a appelé les nations à collaborer contre les menaces croissantes en matière de cyber-sécurité: » C’est une course permanente, et le résultat n’est pas garanti.

Nous devons continuer à prendre de l’avance pour rester en tête. Nous sommes résolument décidés à nous défendre contre ces défis. Israël reçoit aujourd’hui près de 20 % des investissements privés dans le monde dans le secteur de la cyber-sécurité, ce qui nous place environ 200 fois au-dessus de notre poids dans la population mondiale. Mon but était de faire d’Israël l’une des cinq premières cyber-puissances. Nous avons atteint cet objectif et nous l’avons même dépassé. L’industrie israélienne de cyber-sécurité a exporté pour un montant de 3,8 milliards de dollars l’an dernier. Nous avons 420 entreprises de cyber-sécurité, 50 centres internationaux de R&D et nous nous classons parmi les 10 premiers pays pour la recherche universitaire dans le domaine ». « L’ère numérique créé la croissance, la richesse, et des bénéfices inimaginables. Nous nous pouvons retourner en arrière vers un monde de leviers, de poulies et de messagers postaux. Mais nous sommes absolument vulnérables dans chacun de ces domaines. Ainsi nous avons devant nous à la fois des opportunités incroyables mais aussi des défis énormes que nous devons affronter. Il n’y aura pas de solution miracle. La seule façon de relever ce défi est de continuer d’aller de l’avance, de plus en plus vite. C’est un test primordiale pour notre civilisation qui va être mise à l’épreuve non seulement par des organisations criminelles et par des terroristes et aussi par d’autres États. Nous devons unir nos forces pour protéger le présent et assurer l’avenir ». La prochaine édition de la cyber-week se déroulera du 23 au 27 juin 2019 à l’Université de TelAviv. http://www.ami-universite-telaviv.com

Savoir-faire israélien en cyber défense pour les JO de 2020 au Japon Le ministre de l’Economie Elie Cohen a reçu ily a quelques mois son homologue japonais Hiroshige Seko et a signé avec lui deux accords importants dans le domaine de la coopération entre les deux pays, notamment dans les technologies de pointe. Un accord a été signé dans le domaine du cyber, qui prévoit l’augmentation des investissements réciproques entre les deux pays et la constitution d’un programme commun de formation. Dans ce cadre, des spécialistes israéliens iront travailler au Japon dans un nouveau centre de recherche qui sera créé à cet effet. Elie Cohen s’est félicité de cette visite et de ces accords « qui montrent l’énorme intérêt du Japon pour les performances israéliennes et sa volonté de se rapprocher de l’Etat d’Israël ». Le ministre a rappelé que les excellentes relations économiques avec la Japon se rajoutent à l’essor de la coopération avec la Chine, l’Inde et la Corée du Sud. Le ministre japonais s’est dit convaincu que les relations économiques israélo-japonaises donneront un coup de fouet à l’économie nippone. « Nous avons grandement besoin du savoir-faire

israélien en matière de défense cybe en vue des JO de 2020 qui auront lieu à Tokyo », a souligné Hiroshige Seko. Le volume des échanges entre le Japon et Israël a été de plus de 3 milliards de dollars en 2017, dont 700 millions de dollars d’exportations israéliennes, essentiellement des appareils d’optique, des machines-outils, des produits chimiques et des composants électroniques. Dans l’autre sens, les importations israéliennes du Japon se concentrent sur les automobiles, les pièces détachées, les appareils électriques et les ordinateurs. Source et Copyrights : LPH

Israël renforce la protection de ses réacteurs nucléaires

Pour la commission israélienne de l’énergie atomique, si une attaque au missile contre un réacteur nucléaire constituerait un succès pour la propagande de l’Iran et du Hezbollah, elle ne mettrait pas en danger les Israéliens. Israël a renforcé la protection de ses réacteurs nucléaires face aux menacés posées par l’Iran et le Hezbollah qui pourraient les considérer comme des cibles, rapporte jeudi le quotidien israélien Haaretz. Récemment, la commission israélienne de l’énergie atomique (IAEC), qui estime que le scénario d’une attaque ciblée constitue le danger le plus important, a conduit un exercice d’entraînement simulant une attaque de missile contre l’un des réacteurs de Dimona et de Nahal Sorek, incluant l’évacuation d’employés et la mise en place de mesures contre le fuite de matières radioactives, écrit le journaliste Chaim Levinson. Pour les membres de l’IAEC, une attaque au missile contre un réacteur nucléaire constituerait un succès pour la propagande de l’Iran et du Hezbollah et créerait un climat de peur, mais elle ne mettrait pas en danger les Israéliens. L’article cite deux études qui soulignent qu’en cas d’attaque au missile contre un réacteur nucléaire, la couche de protection serait endommagée, pouvant engendrer une fuite de gaz radioactif, et perturber les systèmes de refroidissement de ces installations. L’année dernière, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait appelé Israël

à vider un réservoir à Haïfa pouvant stocker 12.000 tonnes d’ammoniaque mais aussi à démanteler la centrale nucléaire de Dimona. « Où qu’ils cachent ce réservoir nous pourrons l’atteindre », avait-il menacé. « Israël possède l’arme nucléaire mais nous pouvons transformer cette arme en menace contre Israël. (…) Ils savent que nous pouvons frapper les réacteurs nucléaires », avait-il ajouté. En 2016, le Haaretz avait dévoilé un rapport disant que le cœur du réacteur de Dimona, dédié officiellement à la recherche nucléaire et vieux de plus de 50 ans, accusait 1 537 défauts. La dissuasion nucléaire est un élément central de la stratégie d’Israël dans une région hostile. Israël fait tout son possible pour empêcher que d’autres puissances régionales, à commencer par l’Iran, se dotent de l’arme atomique. Source L’orient le Jour


FRANCE

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Simone Veil au Panthéon Un an presque jour pour jour après sa mort, Simone Veil a fait son entrée au Panthéon, avec son époux Antoine. Le Président de la République a prononcé un discours rendant hommage à la survivante de la Shoah, à la ministre à l’origine de la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse, mais aussi à « la combattante de l’Europe ». Avant elle, seulement quatre femmes étaient entrées dans le « Temple républicain » : Sophie Berthelot inhumée avec son mari le chimiste Marcellin Berthelot en 1907, Marie Curie en 1995 avec Pierre Curie, qui partagea avec son épouse le prix Nobel de Physique, et en 2015, Germaine Tillion, ethnologue et résistante, et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, résistante et rescapée de Ravensbrück.

Simone Veil. le Mémorial de la Shoah invite le public à lui rendre un dernier hommage

surmonter les souffrances de son adolescence pour conquérir le cœur des Français. L’hommage solennel rendu à une femme française d’exception, dont l’œuvre fut immense, est largement mérité. Dimanche, Emmanuel Macron concluait son discours par ces mots : « Vous avez cru en la République et la République a cru en vous. La grandeur de l’une a fait la grandeur de l’autre. C’est parce que de toutes vos forces, vous l’avez honorée qu’aujourd’hui, elle vous honore ». Jack-Yves Bohbot

« Aux grands hommes la patrie reconnaissante ». Cette célèbre inscription inscrite sur le fronton de ce bâtiment situé dans le 5ème arrondissement rappelle qu’à l’initiative de la Révolution française, ce lieu rassemble – à l’instar de l’abbaye de Westminster à Londres – les tombes des grands hommes qui ont servi leur pays. Notre société a besoin de personnalités qui par leur combat, leur grandeur, leur message ou leur exemple, nous aident à mieux comprendre le monde qui nous entoure en donnant du sens au destin qui nous porte à travers les générations. C’était le sens de la vie de Simone Veil, rescapée de la plus grande tragédie qu’a connu l’humanité et qui a frappé au cœur notre civilisation européenne. Réconcilier l’inconciliable. Surmonter l’abjection. C’est le sens du combat de Simone Veil qui tout au long de son parcours politique a su par son action inlassable au service de notre pays,

Le Mémorial de la Shoah invite le public à rendre un dernier hommage à Simone Veil et son époux, Antoine Veil, le samedi 30 juin de 10h à 18h. Les cercueils sont exposés dans la crypte située sous le parvis du Mémorial de la Shoah avant leur entrée au Panthéon le dimanche 1er juillet. Simone Veil a été membre fondateur du Mémorial de la Shoah, puis présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah de 2001 à 2007. Francois Heilbronn : « Depuis ce matin leurs cercueils reposent dans la crypte du Mémorial veillés par les Gardes Républicains, avant leur entrée au Panthéon dimanche.Le drapeau tricolore les recouvre et non loin de là dans les branches de l’étoile de David il y a 6 urnes contenant les cendres de juifs assassinés dans les principaux camps d’extermination ainsi qu’au Ghetto de Varsovie. Simone est près des siens de celles et ceux qui ne l’ont jamais quittée ». Le Figaro : « L’ancienne ministre et académicienne, décédée il y a près d’un an, sera inhumée au Panthéon aux côtés de son mari, dimanche 1er juillet à 11h. Du cortège qui partira du Mémorial de la Shoah, jusqu’à l’exposition affichée sur les grilles de l’édifice, Le Figaro détaille le déroulé de la cérémonie. Il y a près d’un an, le 30 juin 2017, une «immortelle» s’éteignait, laissant derrière elle, une France endeuillée. Un hommage national aux

Invalides venait couronner le 7 juillet, les éloges prononcés de toute part pour l’ancienne ministre de la Santé. Son entrée au Panthéon était pour beaucoup une évidence. Emmanuel Macron était déjà en train de l’officialiser que sa famille rappelait les mots de son mari Antoine Veil décédé en 2013: «nous avons vécu 67 ans ensemble, ce serait bien que l’on ne soit pas séparé.» Un vœu exaucé puisque les deux époux seront inhumés ce dimanche 1er juillet, côte à côte sous la coupole. Le Figaro vous dévoile le programme de cette cérémonie en l’honneur de la rescapée de la Shoah devenue ministre ». Les dépouilles des deux défunts partiront du Mémorial de la Shoah. Le cortège traversera la Seine avant de gravir de la montagne Sainte-Geneviève pour rejoindre le Panthéon. Ce parcours très symbolique, rend hommage à la rescapée des déportations de juifs pendant l’Occupation. En 1944 Simone Veil, alors âgée de 16 ans, est envoyée au camp d’Auschwitz-Birkenau. Elle échappe par miracle à la «solution finale» nazi. Son frère Jean n’est lui jamais revenu. Sa vie fut marquée par son combat pour transmettre cette partie sombre de l’histoire. Par la littérature et la rédaction d’Une Vie, son autobiographie particulièrement brillante. Mais aussi par son engagement au sein de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, qu’elle présida six ans. Lors de l’hommage national rendu dans la cour des Invalides à la défunte, une interprétation poignante du Chant des déportés avait été entonnée.

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot Une rue Madeleine Knoll à Paris ? Les proches de Madeleine Knoll, l’octogénaire juive retrouvée assassinée en mars dernier dans son appartement du 11ème arrondissement, attendent toujours de la Ville de Paris qu’elle attribue son nom à une rue ou une place de Paris. Manifestations de la colère à Téhéran Des milliers de manifestants iraniens ont fermé la semaine dernière le Grand Bazar, centre économique situé à Téhéran. Les manifestants protestent contre la hausse des prix des denrées de première nécessité et la chute du rial, devise iranienne. Pour les médias internationaux, il s’agit des plus importantes manifestations contre le régime des mollahs depuis 2012. Charles Testyler nous a quittés Notre ami Charles Testyler, rescapé des camps de la mort et fidèle de la communauté de la place des Vosges, est décédé la semaine dernière. Nous adressons nos plus affectueuses condoléances à son épouse Arlette et à sa famille. Montpellier à l’heure de la Mémoire de la Shoah La Ville de Montpellier présente deux expositions « Un dictateur en images » et « Regards sur les ghettos », révélateurs de la propagande et des ravages du régime nazi. A retrouver jusqu’au 23

septembre au Pavillon populaire de Montpellier Dîner de soutien à l’Espace du Judaïsme du 16ème Les salons de la mairie du 16ème arrondissement accueillaient lundi dernier un dîner de gala pour soutenir le projet de création d’un espace cultuel et culturel dans l’ancien marché couvert de la rue Saint-Didier. Les députés Claude Goasguen et Meyer Habib ainsi que le président du Consistoire, Joël Mergui, étaient présents aux côtés de David Amar, le président de la communauté de cet arrondissement. Beau succès pour la Génèse de Baruch Berliner Ce poème symphonique, œuvre du compositeur israélien Baruch Berliner, a été présenté pour la première fois en France dans la synagogue Nazareth, la semaine dernière. Des centaines de personnes ont assisté à cette représentation exceptionnelle. Félicitations à Alain Krief, concepteur et à l’organisateur de cette inoubliable soirée !


FRANCE

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Simone et Antoine Veil au Panthéon : entre polémique et hommage, le peuple juif divisé

Le débat, au sein de la communauté juive, enfle. Fallait-il faire entrer Simone Veil au Panthéon ? Ses proches ont-ils eu raison d’accepter ? Les avis sont partagés, mais étrangement, ceux qui trouvent à y redire ne sont pas ceux que l’on croit ! Explications… Les accents si mélancoliques du violoncelle de Sonia Wieder-Atherton résonnent encore à nos oreilles. De cette superbe et digne cérémonie, pour l’entrée au Panthéon de Simone et Antoine Veil, en ce dimanche 1er juillet, c’est peut-être ce qui, nous juifs, nous a le plus touchés, le plus marqués. De son archet si habile, la musicienne livrait, tout en profondeur et dignité, une version instrumentale absolument poignante du chant hébraïque Eli El accompagné de son quintette. Alors que les cercueils remontent lentement la rue Soufflot, portés par la Garde Républicaine, pour atteindre le monument, la musicienne, l’une des plus grandes violoncellistes françaises, auteure de «Chants juifs» et «Chants d’Est», était relayée par les jeunes choristes de la Maîtrise populaire de l’Opéra Comique. Puis ce fut le Kol Nidreï, de Max Bruch qui accompagna le couple jusqu’à leur dernière demeure… Les cercueils de Simone Veil, décédée le 30 juin 2017, et de son époux reposaient dimanche dans la nef du Panthéon. Lundi 2 juilley, ils ont été transférés dans la crypte où ils seront réunis. La décision de faire entrer Simone Veil au Panthéon «ne fut pas seulement la (sienne), ce ne fut pas non plus celle de sa famille qui cependant y consentit, cette décision fut celle de tous les Français», a assuré Emmanuel Macron. Le Président de la République avait offert, à la famille de l’ancienne Ministre, la possibilité de laisser le couple Veil uni dans sa dernière demeure, en les déposant ensemble au sein du Monument au mort, au côté de Français illustres. Une rescapée de la Shoah au Panthéon, « dont le peuple juif se souviendra à jamais » « Simone Veil rejoindra au Panthéon quatre grands personnages de notre histoire : René Cassin, Jean Moulin, Jean Monnet et André Malraux. Ils furent, comme elle, des maîtres

d’espérance. », a ainsi déclaré le chef de l’Etat. Quant au Premier Ministre israélien, il a apprécié l’hommage rendu à l’ex-déportée et souligné qu’à travers elle, c’est un hommage aux 6 millions d’âmes brûlées que rend la France : « «Un très grand honneur a été rendu aujourd’hui à Simone Veil, rescapée de la Shoah, parvenue au sommet de la politique européenne et qui repose désormais au Panthéon. Veil a été une pionnière dans le domaine des droits des femmes en France et elle n’a jamais oublié ses racines juives. Le peuple juif se souviendra d’elle à jamais. Que sa mémoire soit bénie », a-t-il commenté. Sur les réseaux sociaux, outre les hommages et le recueillement, il y eut hélas, la polémique. D’aucuns ont souligné le fait qu’un couple juif ne devrait pas reposer au sein de ce monument. Qu’il aurait mieux valu que leurs dépouilles soient inhumées en terre d’Israël ? Le propos, repris souvent, a suscité moult débats et empoignades virtuelles. Inutilement ? Il semblerait : car voici ce qu’en pense le grand rabbin de France : « Aux grands Hommes, la Patrie reconnaissante ; aux Menschen, à Simone et Antoine Veil, pour l’éternité. » Haïm Korsia (@HaimKorsia) Rappelons enfin qu’avant de rejoindre le Panthéon, peu avant 10H30, les cercueils de Simone et Antoine Veil avaient quitté le Mémorial de la Shoah, où les Français ont pu rendre hommage à l’ancienne déportée durant 48 heures. Sous les applaudissements d’anonymes, ils ont rejoint la place Edmond-Rostand puis ont remonté la rue lentement jusqu’au Panthéon, portés sur un long tapis bleu, couleur symbole de « la Paix, l’entente entre les peuples et, bien sûr, de l’Europe ». La Paix, justement. Celle que l’on espère et qui s’éloigne toujours un peu plus, à chaque fois que nous nous focalisons sur des broutilles au lieu de nous focaliser sur l’essentiel… Que Simone et Antoine Veil reposent en paix.

Touristes israéliens en France : La cathédrale Notre-Dame et basilique du Sacré-Cœur Les touristes israéliens de passage en France mettent en priorité des sites importants à visiter. Quels sont-ils? La short list: Selon (1) : « La cathédrale Notre-Dame de Paris et la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre sont les deux monuments les plus courus de la capitale, avec respectivement 12 millions et 10 millions de visiteurs en 2017. Troisième du classement, le musée du Louvre revient dans la course avec plus de 8 millions de visiteurs et une progression de près de 15% par rapport à 2016. Il reste par ailleurs le musée le plus visité au monde. Quant au symbole de Paris par excellence, la tour Eiffel, elle a franchi en 2017 la barre symbolique des 300 millions de visiteurs depuis l’Exposition universelle de 1889. D’après l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, les bons chiffres des musées parisiens en 2017 se justifient tant par une programmation

culturelle attrayante que par une conjoncture touristique favorable. En effet, les hôtels du Grand Paris ont enregistré 23,6 millions d’arrivées en 2017, soit un nouveau record annuel de fréquentation. Les arrivées étrangères ont significativement progressé de 15,2 %, contre 7,5 % pour les arrivées françaises. 68 expositions temporaires ont attiré plus de 10 millions de visiteurs Avec 755.184 visiteurs, l’exposition « Etre moderne. Le MoMA à Paris » à la Fondation Louis Vuitton a été l’exposition la plus visitée du Grand Paris en 2017. Deux autres expositions ont accueilli plus de 500 000 visiteurs : « Christian Dior, couturier du rêve » (708 000 visiteurs) au Musée des arts décoratifs et la rétrospective « David Hockney » (620 945 visiteurs) au Centre Pompidou ». (1) /lepetitjournal.com

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Le braqueur Rédoine Faid devient Tapis rouge… Israël veut attirer le célèbre à Tel-Aviv Groupe Total (France) en Israël

Le braqueur Rédoine Faid s’est échappé de prison ce dimanche vers 11h30. Ce soir la télévison israélienne lui a consacré un prime time. Redoine Faïd aurait, selon des sources sérieuses de IsraelValley, entretenu, à la fin des années 90, un lien étroit avec la mafia israélienne. Intox? Nous ne ne savons pas si comme l’affirme un journaliste : « Il avait « fait le projet » de se convertir au judaïsme afin de pouvoir s’installer dans l’Etat hébreu ». Le journaliste Frédéric Ploquin avait évoqué la question sur son blog hébergé par Marianne. A propos de sa disparition -début 2011- consécutive à un braquage raté qui s’est soldé par la mort d’une policière municipale, il écrivait ceci : « On le disait en Israël, pays où il s’était adroitement replié lors d’une première cavale, prompt à porter la kippa et à apprendre l’hébreu. Autodidacte du braquage, il avait vite appris, peaufinant son savoir technique auprès d’un ancien militaire israélien. Et s’était rapidement hissé dans le petit cercle des braqueurs de fourgons blindés, l’aristocratie du crime organisé ». Selon BFM TV : « Le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, 46 ans, s’est échappé du centre pénitentiaire de Réau en Seine-et-Marne, ce dimanche vers 11h30 à l’aide d’un hélicoptère. Il a été aidé de trois complices au total. Le déroulé de cette évasion spectaculaire. Un pilote pris en otage Tôt ce matin, deux hommes armés avaient pénétré dans un petit club aéronautique à Fontenay-Trésigny où ils ont pris en otage un pilote, lui demandant de se rendre à la prison. Vers 11h20, Rédoine Faïd se trouve au parloir de la prison de Réau, en Seine-et-Marne pour parler avec son frère. Deux hommes armés font irruption dans la pièce demandant sa libération. Le frère du fugitif en garde à vue « Les deux hommes, vêtus de noir, cagoulés et portant des brassards de police, ont allumé des fumigènes des deux côtés de l’hélicoptère », raconte Martial Delabroye, du syndicat FO. Et d’ajouter: « Ils ont passé la porte qui menait directement au parloir à la disqueuse. » Il s’agit de personnes « très entraînés, professionnels et lourdement armés qui savaient où ils allaient », explique Yoan Karar, secrétaire général syndicat national pénitentiaire FO. Le frère de Rédoine Faïd, qui se trouvait avec lui au parloir, a été placé en garde à vue dans la journée. Un « commando très bien préparé » Rédoine Faïd et ses complices parviennent à s’échapper à l’aide de l’hélicoptère. Ce dernier s’était posé dans la cour d’honneur de l’établissement, le seul endroit ne disposant pas de filet de protection, avec à son bord le pilote pris en otage et un troisième complice resté avec lui pendant que les deux hommes armés allaient chercher le prisonnier. D’après Nicole Belloubet, qui a fait un point sur l’enquête depuis la prison de Réau

ce dimanche soir, ce scénario « hors normes » a été réalisé par « un commando très bien préparé » qui avait « sans doute repéré les lieux par le biais de drones ». « Il y a quelques mois, les services de l’établissement avaient repéré des drones qui survolaient l’établissement, a déclaré la ministre de la Justice, précisant que l’enquête devrait confirmer désormais le lien entre ces drones et le commando. L’hélicoptère retrouvé incendié L’hélicoptère s’est posé à Garges-lès-Gonesse, dans le Val d’Oise, à une soixantaine de kilomètres de la prison. « L’engin a été retrouvé incendié », a précisé Loïc Travers, du syndicat Alliance police, sur notre antenne. Rédoine Faïd est monté ensuite dans une Renault noire en direction de l’A1 selon nos informations. Rédoine Faïd « pas localisé » en fin de journée La voiture utilisée par Redoine Faïd et ses complices à leur descente de l’hélicoptère a été retrouvée incendiée quelques temps plus tard à Aulnay-sous-Bois. Les trois individus sont alors montés à bord d’une camionnette blanche de marque Citroën et ont pris la direciton du Val d’Oise. En fin de journée, Nicole Belloubet a affirmé qu’il n’avait pas été localisé « à sa connaissance ». Mais « les forces de sécurité sont extraordinairement mobilisées car nous savons que c’est quelqu’un qui est dangereux », a ajouté la ministre. Le parquet de Paris ouvre une enquête « La police judiciaire a été saisie de l’évasion. Tous les moyens sont mobilisés pour localiser le fugitif », a déclaré le ministère de l’Intérieur qui a confié l’enquête au parquet de Paris. « Toutes les unités territoriales de la police et de la gendarmerie ont été immédiatement alertées des faits » et « des dispositifs coordonnées de contrôle et d’interception sont mis en place, qui tiennent compte de la dangerosité du fugitif et de ses possibles complices ». Une première évasion de prison en 2013 Rédoine Faïd s’était déjà échappé de la prison de Lille-Séquedin en 2013. Il était alors détenu dans l’attente du procès du meurtre de la policière municipale. Le braqueur s’était évadé en moins d’une demi-heure, prenant quatre surveillants de prison en otage. Il avait fait explosé plusieurs portes avant d’être récupéré en voiture par un complice. Condamné à 25 ans de réclusion criminelle En mai 2010, Rédoine Faïd et plusieurs complices sont repérés par des policiers lors d’une tentative de braquage d’un fourgon blindé. Ils s’élancent alors dans une course folle sur l’autoroute, tirant sur les forces de l’ordre. Une policière municipale, Aurélie Fouquet, est tuée. L’homme a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Paris en avril 2018. Il avait déjà été condamné en 2017 à 18 ans de prison ».

En dehors d’une veille technologique active dans le pays, le Groupe Total n’est pas du tout actif en Israël. Des visites du Technion à Haifa, encouragés par Muriel Touaty, ont eu lieu récemment. Le Gouvernement israélien fait tout actuellement pour attirer ce groupe Français qui, selon des sources IsraelValley à Jérusalem, « hésite à répondre à des appels d’offres en Israël de crainte de se mettre à dos le monde arabe ». Le ministre israélien de l’énergie a ouvert ses portes cette semaine à ce groupe très important et a « promis de lui faciliter la vie ». Une rencontre au sommet a déjà eu lieu à New-York. Le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz est chargé de ce dossier important et Top-Secret France-Israël.

Selon un blog spécialisé : « Le groupe pétrolier français Total a racheté récemment la majorité des actions de SunPower (pour 1,38 milliards de dollars), une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire, elle même propriétaire de l’israélien SunRay. Depuis quelques temps le Groupe Total délaisse l’Iran au profit d’Israël. Selon un article récent : “Les tensions entre Israël et l’Iran sont en train d’avoir un impact réel sur les investissements étrangers en Iran. Ce pays est devenu un pays à très haut risque. TOTAL l’a compris. Le groupe considère qu’il est trop dangereux d’investir dans ce pays, qui connaît de fortes tensions avec Israël. Total va se retirer d’Iran. Une annonce faite par le groupe pétrolier français au Financial Times ».

Obsession de savoir qui est Juif. Louis de Funès l’était-il ?

Les réunions de famille, ou l’occasion de parler de tout. C’est toujours la même histoire. Vendredi soir. Shabbat en famille. Tout le monde est réuni autour de cette grande table où, on peut le dire, il n’y a pas 1cm de place perdue. Les discussions fusent, les plaisanteries aussi. C’est à celui qui parlera le plus fort pour se faire entendre. Toujours égale à elle-même, Rachel réitère son éternelle question à sa nièce Sarah, 28 ans, célibataire : « alors ma fille, tu nous le présentes quand, ton fiancé ? » Pendant que, David, le petit dernier, nous raconte ses dernières blagues juives (que l’on a déjà entendu une centaine de fois mais qui font toujours autant rire Rivkah, sa mère : « qu’est-ce qu’il est drôle, mon fils ! ») : « c’est l’histoire d’une mère juive qui court sur la plage, criant : « Au secours ! Mon fils avocat se noie ! ». Mais surtout, il y a Marc, le chef de famille, la voix de la raison, qui détient toujours l’information de la semaine qu’il ne fallait surtout pas manquer : « saviez-vous que Louis de Funès était Juif ? ». Oui parce que, la semaine dernière, il nous apprenait que Morgan Freeman l’était aussi, « par un cousin éloigné du côté de son beau-père ». L’obsession de savoir qui est Juif (et la déception d’apprendre que certains ne le sont pas, alors qu’on était persuadé qu’ils l’étaient…)

Les réactions sont toujours très variées. Tata Rachel est persuadée que TOUTES les célébrités sont Juives, sans exception aucune : « évidemment qu’il est Juif. On l’est tous ! ». Chez Sarah, la réaction n’est pas tout à fait la même : «

mais qu’est-ce que tu racontes ! Louis de Funès était antisémite ! ». Quant à David, les explications sur l’identité de De Funès sont tout autre : « Mais bien sûr, qu’il est Juif ! Il a joué Rabbi Jacob ! », le tout à nouveau sous le regard admiratif de Rivkah, sa mère. Après de nombreuses recherches sur Google (oui, même le vendredi soir…), le moment tant redouté est enfin arrivé : la famille réalise soudain que Louis de Funès n’est finalement pas Juif. Enfin, pas totalement. Ils se persuadent mutuellement, tant bien que mal, qu’il aurait éventuellement des origines, même lointaines. Ou même un voisin, ou un ami Juif. Qui le rendrait finalement un peu Juif, lui aussi. Leur déception peut alors se lire sur leur visage, surtout sur celui de Tata Rachel, complètement désemparée et ahurie d’une telle – mauvaise – nouvelle : « moi qui aimais tant Rabbi Jacob… ». C’était comme si le fait de ne pas être Juif enlevait de sa valeur à la personne en question. Ou comme si, à l’inverse, le fait d’être Juif le rendait plus attachant. Source : http://www.crif.org


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Lafarge dans la tourmente pour « financement d’une entreprise terroriste »

En Israël , le cas « Lafarge » est étudié à la loupe. La chute du géant Français va servir de cas d’école.

un communiqué, les deux associations se sont félicitées de cette mise en examen, qualifiée d’« historique ».

Selon (1) : « La société Lafarge SA, filiale du cimentier franco-suisse LafargeHolcim, a été mise en examen, jeudi 28 juin, en tant que personne morale, des chefs de « violation d’un embargo », « mise en danger de la vie d’autrui », « financement d’une entreprise terroriste » et « complicité de crimes contre l’humanité ». La personne morale a été placée sous contrôle judiciaire avec une obligation de cautionnement de 30 millions d’euros, selon une source judiciaire.

« C’est la première fois qu’une entreprise est mise en examen pour complicité de crimes contre l’humanité dans le monde, ce qui marque un pas décisif dans la lutte contre l’impunité des multinationales opérant dans des zones de conflits armés », déclarent Sherpa et l’ECCHR, qui appellent Lafarge « à prendre ses responsabilités » en ouvrant un fonds d’indemnisation pour les anciens employés de sa filiale syrienne, « afin que les victimes voient leurs préjudices rapidement réparés ».

Ce développement semblait inéluctable après que huit anciens cadres du groupe ont été mis en examen ces derniers mois pour « financement du terrorisme » et « mise en danger de la vie d’autrui » dans l’enquête visant des soupçons de financement de groupes terroristes en Syrie. « Lutte contre l’impunité des multinationales » La surprise est venue du quatrième chef d’inculpation retenu par les juges d’instruction : celui de « complicité de crimes contre l’humanité ». LafargeHolcim a annoncé jeudi par communiqué que le groupe ferait appel des infractions reprochées, « qui ne reflètent pas équitablement les responsabilités de Lafarge SA ». En visant la « complicité de crimes contre l’humanité », les magistrats ont suivi la logique développée par l’organisation non gouvernementale (ONG) de lutte contre les crimes économiques Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR), dont la plainte avait déclenché l’ouverture de cette information judiciaire en juin 2017. Dans

Une note, un argumentaire Dans une note datée du 9 mai, dont Le Monde a pris connaissance, les deux associations avaient présenté aux juges d’instruction les arguments permettant, selon elles, de poursuivre Lafarge en vertu de l’article 212-1 du code pénal relatif aux crimes contre l’humanité. En préambule, elles rappelaient que de tels crimes sont imputables à l’organisation Etat islamique (EI), comme en atteste une résolution du Parlement européen de mars 2016 : « L’EI et les autres mouvements djihadistes commettent des atrocités et de graves violations du droit international [qui] constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. » Des « atrocités » auxquelles Lafarge est soupçonné d’avoir indirectement contribué en versant plusieurs millions de dollars entre 2012 et 2014 à plusieurs groupes armés pour maintenir ses activités en Syrie. Le cimentier est notamment accusé de s’être acquitté d’une taxe à l’EI

afin de faciliter la circulation de ses employés, mais aussi d’avoir acheté des matières premières provenant de carrières contrôlées par le groupe et d’avoir vendu du ciment à des distributeurs en lien avec les djihadistes.

bal cet intérêt pour GBL par « l’importance de l’investissement » de l’usine syrienne de Jalabiya (680 millions d’euros), dont la construction avait été achevée à la fin de 2010, quelques mois avant le début des troubles syriens.

La question de l’intentionnalité Ces flux d’argent – motivés par un calcul financier et non par une adhésion idéologique – suffisent-ils à faire du cimentier un complice de l’EI ? En droit français, la complicité suppose un élément matériel et un élément intentionnel.

Ils soulignent surtout le contexte dans lequel s’inscrit cette affaire, celui de la fusion en cours entre Lafarge et Holcim, qui sera finalisée en juillet 2015 : « La question du maintien de l’activité de l’usine syrienne constituait un enjeu majeur dans un contexte de rapprochement boursier [puisque] l’arrêt de l’activité de l’usine aurait nécessité la comptabilisation d’une dépréciation de cet actif. »

L’élément matériel – en l’occurrence ici le financement – a été établi par l’enquête. « La vente de ressources naturelles constitue 82 % des ressources de l’EI », notent Sherpa et l’ECCHR, et « les diverses sources de financement de l’EI ont largement contribué au renforcement de ses capacités humaines, matérielles et opérationnelles et, par voie de conséquence, à la commission des crimes contre l’humanité ». Le groupe Lafarge peut-il pour autant être accusé d’avoir intentionnellement financé ces crimes ? « La Cour de cassation n’exige pas du complice de crimes contre l’humanité qu’il “adhère à la politique d’hégémonie idéologique des auteurs principaux”, poursuit la note. Il n’est pas non plus nécessaire que le complice “connaisse le crime précis qui est projeté”. » L’élément intentionnel « se limite » donc à la connaissance que pouvait avoir Lafarge des crimes perpétrés par le groupe EI, et du fait que « son comportement contribuerait » à leur commission. En suivant ce raisonnement, les juges d’instruction ont estimé que Lafarge n’avait pu ignorer la réalité des exactions commises par l’EI et les avait donc facilitées en connaissance de cause. Les actionnaires dans la ligne de mire Avec cette mise en examen, l’étau se ressert un peu plus sur le cimentier. En octobre 2017, la justice belge s’était déjà associée à l’information judiciaire ouverte en France pour s’intéresser au rôle du Groupe Bruxelles Lambert (GBL), qui détenait 20 % des actions de Lafarge à l’époque des faits.

Le spectre d’une enquête américaine La justice américaine s’intéresse également aux déboires de Lafarge et de son actionnaire. Selon le quotidien belge L’Echo, la police fédérale (FBI) et le ministère américain de la justice ont demandé à la justice belge « l’accès à toutes les pièces des dossiers syriens Lafarge/GBL ». Selon les informations du Monde, une requête similaire a été adressée à la justice française, laissant augurer l’ouverture d’une enquête outre-Atlantique, dont les conséquences pourraient se révéler plus lourdes pour LafargeHolcim. S’il est encore trop tôt pour anticiper toutes les répercussions de cette affaire sur le géant franco-suisse, le dossier syrien a déjà contribué à accentuer la perte d’influence des dirigeants français du groupe et sa reprise en main par les cadres issus du suisse Holcim. Deux anciens responsables de Lafarge, mis en examen dans ce dossier, ont dû abandonner leurs fonctions au sein de la nouvelle entité en 2017 : Bruno Lafont, ancien PDG de Lafarge, a renoncé à la vice-présidence de LafargeHolcim puis a quitté le groupe, tandis qu’Eric Olsen, ancien directeur des ressources humaines de Lafarge, a été contraint de quitter son poste de numéro un opérationnel. Le dernier épisode en date de cette prise de pouvoir a été l’annonce, très symbolique, de la fermeture du siège parisien du groupe le 25 mai.

A la fin de 2017, la police belge a perquisitionné le siège de la holding et entendu quatre de ses responsables : Gérald Frère, président du conseil d’administration de GBL, Ian Gallienne, administrateur délégué, ainsi que Gérard Lamarche et Paul Desmarais, les deux représentants de GBL au conseil d’administration de Lafarge.

« Nous regrettons profondément ce qui s’est passé dans notre filiale syrienne et, dès que nous en avons été informés, nous avons immédiatement pris des mesures fermes, s’est défendu Beat Hess, le président du conseil d’administration de LafargeHolcim, dans le communiqué diffusé jeudi. Aucune des personnes mises en examen n’est aujourd’hui dans l’entreprise. » »

Les enquêteurs belges ont justifié sur procès-ver-

(1) Le Monde


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La Banque Royale du Canada investit $2 millions dans la recherche israélienne

La banque a investi dans la recherche sur l’intelligence artificielle et les applications d’apprentissage automatique pour la cybersécurité à l’Université Ben Gourion du Néguev La Banque Royale du Canada (RBC) a investi 2 millions de dollars dans le centre de recherche en cybersécurité de l’Université BenGurion du Néguev (BGU), la société de commercialisation de la technologie de RBC et de BGU, BGN Technologies Ltd. Le financement servira à la recherche sur l’intelligence artificielle et les applications d’apprentissage automatique pour la cybersécurité. Dans le cadre d’un partenariat entre la banque et l’université, les chercheurs de BGU vont appliquer leurs méthodes au secteur bancaire, a déclaré dans un communiqué Danny Shtaier, responsable du développement com-

mercial chez BGN Technologies. BGU est une université de recherche fondée en 1969 à Beer Sheva, une ville du désert dans le sud d’Israël. En mai, l’université a lancé un fonds d’investissement d’un million de dollars destiné à ses étudiants et à ses diplômés. La Banque royale du Canada ou RBC et ses filiales exercent leurs activités sous la marque principale RBC Groupe financier. La Banque royale du Canada est la plus importante banque à charte du Canada en matière d’actifs et de capitalisation boursière, et elle est l’une des principales sociétés de services financiers diversifiés en Amérique du Nord. Source : Calcalist

Netta Barzilai présentera une campagne publicitaire de Partner TV

Eilat a t-elle rejoint le « Club des Plus Belles Baies du Monde » ?

La baie d’Eilat en Israël a récemment été sélectionnée pour intégrer le Club des Plus Belles Baies du Monde. Le 13ème Congrès mondial a eu ieu récemment à Vannes et à La Baule, en Bretagne. Le Club, qui célèbre ses vingt ans d’existence, a comme principaux objectifs la promotion de la préservation de l’environnement et du développement durable ainsi que l’encouragement de l’utilisation efficace des ressources.

Ce n’était qu’une question de temps avant que Netta Barzilai profite de l’admiration publique et de sa victoire au concours de la chanson Eurovision dans une campagne publicitaire. Elle apparaîtra au nom de Partner Communications Ltd. faisant la promotion de son service de télévision numérique Partner TV. Barzilai participe à la campagne non seulement en tant que chanteur, mais aussi en tant qu’artiste responsable des arrangements originaux intégrant la bande son et les phrases des séries originales de Netflix dans la publicité. «Nous sommes ravis de faire partie d’une campagne originale avec un artiste jeune et talen-

tueux comme Netta, a-t-elle déclaré, et elle a une capacité incroyable de transcender les conventions et de pénétrer jusqu’au cœur avec sa vérité musicale.dans la campagne. » Partner Communications Ltd a recruté un nombre respectable d’abonnés pour ses services de télévision, qu’elle a lancé en 2017, mais les résultats financiers de l’entreprise pour l’année sont moins positifs. Isaac Benbenisti, PDG de Partner, a déclaré « Partner TV domine largement le marché israélien de la télévision dans le recrutement des abonnés: 29 000 ménages supplémentaires ont rejoint Partner TV au quatrième trimestre, ce qui porte le nombre de foyers connectés au service à plus de 64 000, dont la plupart sont des clients Hot ou Yes. « Source : Globes

La ville d’Eilat avait présenté sa candidature lors du dernier congrès annuel au Mexique, et, suite à la visite d’inspection de la Présidente du Club des Plus Belles Baies du Monde Mme Maria das Dores Meira en mars dernier, la ville a été sélectionnée pour intégrer l’institution internationale. http://coolisrael.fr

Combien d’Hébreux Noirs (israélites africains) en Israël?

En Israël, les « Hébreux noirs » défendent leur place.

Barzilai est également responsable des arrangements originaux dans la publicité.

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Ces descendants d’Afro-américains non juifs, arrivés en Israël à la fin des années 1960, revendiquent une appartenance à la Terre promise. Après des débuts difficiles, la communauté obtient peu à peu un statut durable et des droits. Même pour évoquer sa plus belle fierté, Ahedahlyah garde une voix douce et modeste comme sa mise – un gilet sur une longue robe de toile, de sobres boucles d’oreille. « C’est nous qui avons introduit le véganisme en Israël », murmure-t-elle. Rien de plus et pourtant, Ahedahlyah et les siens pourraient pavoiser : l’État hébreu, où 5 % de la population s’interdit de consommer tout produit provenant des animaux ou de leur exploitation, se définit comme le pays le plus « végane » de la planète. Qu’importe ! Ahedahlyah, 55 ans et multi-carte – médecin, elle enseigne aussi le yoga et le pilate –, tient surtout à démontrer la valeur de la contribution de sa communauté à Israël. « Nous avons participé à la progression du tourisme dans la ré-

gion du Néguev », ajoute-t-elle. « Nous », ce sont ces 3 000 « Hébreux israélites africains », des habitants d’Israël dont les aïeux, afro-américains, ont débarqué au bord du Jourdain en 1969 – sans aucun lien avec les juifs éthiopiens. Victimes d’un racisme quotidien outre-Atlantique et pour la plupart engagés dans la lutte pour les droits civiques, souvent ouvriers, musiciens pour certains, et chrétiens évangéliques pour quelques-uns, ces aventuriers vibraient d’une certitude : celle de retourner sur leur terre originelle. Un sentiment encore partagé par ceux qui les ont imités depuis. « En arrivant en Israël, je me suis sentie bien immédiatement, se souvient la discrète doctoresse, venue de Washington il y a trente-cinq ans. Ce n’est pas lié aux habitants, c’est un lien spirituel avec cette terre. »Une perception tenant au père de la communauté, mort en 2014 : Ben Ammi, chef spirituel doublé d’un agile sportif, que des portraits immortalisent au milieu des siens, la barbe fournie. Source : http://www.rfi.fr



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Rabbins d’Israël en colère. Marisa Scandale autour de Barkan (vins). Papen pose nue près du Kotel et Des juifs Ethiopiens écartés ailleurs…

Une mannequin belge a fait scandale en posant nue près du mur des Lamentations, lieu le plus sacré où les juifs peuvent prier dans la Vieille ville de Jérusalem, les autorités religieuses dénonçant un incident «embarrassant et grave». Sur le cliché, Marisa Papen, 26 ans, prend une pose lascive sur une chaise en plastique blanche, avec en arrière-plan le mur des Lamentations qu’elle surplombe depuis la terrasse où elle se trouve. Shmuel Rabinowitz, le rabbin responsable du mur des Lamentations, a qualifié cette semaine dans un communiqué l’incident d’«embarrassant, grave et attristant, qui porte atteinte à la sainteté du lieu et aux sentiments de ceux qui le visitent». En 2017, la jeune mannequin avait été détenue pendant 24 heures en Egypte après avoir posé nue devant le temple de Karnak, ont rapporté les médias israéliens. Le mur des Lamentations se trouve dans le quartier juif de la Vieille ville. Il est situé directement en contrebas de l’esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l’islam et le site le plus sacré pour les juifs, qui le révèrent sous le nom de Mont du Temple.

Marisa Pappen a précisé qu’elle était consciente que la photographie pouvait sembler provocante pour certaines personnes, mais d’un autre côté, il était important de montrer que chaque personne, femme ou homme pouvait croire en ce qu’elle voulait – et que la chose principale était la liberté. Elle a également dit que Jérusalem est une ville mixte – religieuse, laïque et multiculturelle. Marisa Papen a déclaré que sa boîte mail est pleine de missives empoisonnées, et sur les réseaux sociaux, on lui souhaite « de brûler en enfer ». Elle s’est empressée d’écrire un article intitulé « The Wall of Shame » (le Mur de la honte) sur son site Web. « Ma boîte mail est sur le point d’exploser », écrit-elle, « pour tous ceux qui écrivent leur rage, il vaut mieux garder votre énergie. Je n’ouvre même pas vos emails. Après mon aventure en Égypte, je savais que je voulais repousser encore plus loin les frontières de la religion et de la politique, briser les murs construits pour garder nos âmes errantes sur cette planète sous contrôle. En d’autres termes, montrer ma religion personnelle dans un monde où la liberté est devenue un luxe. »

Arza et HaYotzer. La Chine, nirvana pour les producteurs de vins d’Israël En 1847, Mordekhai Avraham Shor accompagné de son fils Itzhak quitte sa Biélorussie natale pour venir s’installer à Jérusalem, où il ouvre une grande cave dans une petite rue de la vieille ville. Pendant 80 ans, celle ci vend tout un tas de produits alcoolisés aux résidents de la cité ainsi qu’aux pèlerins et touristes chrétiens. En 1929, suite aux émeutes arabes, l’entreprise se transporte du côté moderne de la ville, dans le quartier de Beit Israël qu’elle quitte en 1947 pour celui de Tel Arza. Ainsi naitront les vins « Arza », une société encore dirigée de nos jours par un descendant de Mordekhai dont la production est surveillée tant par le Grand Rabbinat de Jérusalem que par la très orthodoxe « Eida ‘hareidit ». C’est l’une des branches de ces vins « Arza », dénommée « HaYotzer », qui vient de signer un accord préliminaire de huit millions de dollars avec la Chine afin d’y construire, dans le centre du pays, un complexe vinicole.

Aux termes de cet accord, Arza possèdera 20 à 25% des parts de cette entreprise; en sus, elle jouera le rôle de conseiller en matière de viticulture et de fabrication du vin. « Ils m‘ont accueilli comme si j’étais le gagnant juif du prix Nobel, a expliqué à « Media Line » Guy Edri, le directeur d’HaYotzer. Ils sont très enthousiastes au sujet des juifs et de la créativité juive. Ils disent que la culture juive est très proche de la culture chinoise, qu’elles ont toutes les deux des milliers d’années. Et ils considèrent aussi, ajoute-t-il, la certification cachère comme un signe de qualité. Pour réaliser l’importance de ce contrat, il suffit de dire qu’actuellement, la Chine est le quatrième consommateur de vin au monde et que, selon les prévisions, elle devrait passer en seconde position dès 2020. « La Chine est un nirvana pour les producteurs de vins, souligne Adam Montefiore, le chroniqueur de vins du Jerusalem Post. La plaisanterie veut que si l’on réussit à vendre du vin à seulement un village chinois, on peut prendre sa retraite ». Source : http://www.chiourim.com

Après le tollé d’indignation de ces dernières 24 heures et la menace d’Eli Cohen, le ministre de l’économie, de ne plus subventionner l’entreprise, les employés Ethiopiens de la société vinicole Barkan, éloignés hier de leur travail direct avec le vin sur exigence des autorités de cacherout ont retrouvé ce matin leur poste sur ordre du Directeur Général de la société. Source : Nathalie Sosna-Ofir Le grand rabbin sépharade d’Israël a condamné très clairement ces mesures de Barkan comme étant »racistes ». A SAVOIR. Selon mondorient.com : « Les fa­la­shas (« exi­ lés » en am­ha­rique) vi­vaient ori­gi­nel­le­ment dans le Gon­dar, une pro­vince du nord de l’Éthio­pie, de­puis en­vi­ron 1000 av. J.-C se­lon cer­taines ver­ sions. Mais le pro­ces­sus de re­con­nais­sance de leur ju­déité date seule­ment du XXe siècle. Et pour cause, les fa­la­shas ont été pen­dant de longs siècles cou­pés des autres com­mu­nau­tés juives. En 1921, le Grand rab­bin de la com­mu­nauté ash­ ké­naze de Pa­les­tine consi­dère le ca­rac­tère juif des fa­la­shas. Lors de la créa­tion de l’État hé­breu en 1948, le gou­ver­ne­ment de Da­vid Ben Gou­ rion leur re­fuse pour­tant le droit d’émi­grer. C’est seule­ment à par­tir des an­nées 1970 que les juifs éthio­piens sont au­to­ri­sés à réa­li­ser leur alya. Les mi­gra­tions sont d’abord clan­des­tines. Avant qu’en 1975 Yitz­hak Ra­bin ac­cepte leur ca­rac­ tère juif et leur ouvre la « loi du re­tour » vers la Terre d’Israël. L’émi­gra­tion des fa­la­shas, ra­con­ tée dans le film Va, Vis et De­viens, fera l’ob­jet de deux opé­ra­tions spec­ta­cu­laires : l’opé­ra­tion Moïse en 1984 et Sa­lo­mon en 1991. Deux ponts aé­riens pour ra­pa­trier près de 25 000 fa­la­shas vers Israël. » Regard sur 5 mythes persistants au sujet des vins israéliens.

1- Les vins israéliens ne sont consommés que localement Faux! Ils sont en vente à la SAQ, mais la demande étant considérablement importante, ceuxci ne restent pas longtemps sur les tablettes… Au total, c’est plus de 350 vignerons qui exportent environ 20% de leur production annuelle. Cette dernière avoisinant 80 000 bouteilles par année maximum, en moyenne, par vignoble. 2- Tous les vins israéliens sont kasher Faux, même si les plus importants vignobles le sont. «Même le vin kasher ignore qu’il est kasher!! Il n’y a strictement rien de différent dans la façon de produire un vin kasher et un vin non kasher… Le seul élément religieux dans tout cela est le vigneron qui l‘a produit», s’esclaffe la jeune dame. Voilà qui est clair! 3- Les vins israéliens sont extrêmement tanniques et corsés Faux! «Notre pays étant relativement nouveau lorsqu’il est question de tradition viticole, il demeure tout de même un paradis pour tout vigneron qui soit… Nous jouissons d’une saison froide et il n’y a aucune pluie durant la maturation de la vigne. Le climat est donc principalement sec, les journées sont chaudes et les nuits sont froides. Les vignerons – ainsi que ma génération en général- se tournent vers les vins organiques et naturels. Nous évoluons et expérimentons donc avec de nouveaux cépages… C’est vraiment excitant ce qui se passe dans l’industrie viticole israélienne présentement! ». 4- Les vins israéliens sont dispendieux Faux. Une bouteille à la SAQ se détaille entre 16,05$ et 56,50$ + tx. 5- Israël produit principalement du Cabernet Sauvignon Vrai et Faux. Israël possède les vignobles les plus au sud de tout l’hémisphère nord. Source : https://lemust.ca/


ISRAËL

Edition du 4 Juillet 2018 au 10 Juillet 2018

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Junes Davis en tournée en Israël ! The Cakemaker. « Ne touche pas le four. Tu n’es pas juif ! »

La mère de famille juive la plus déjantée de la planète débarque en Israël ! Connue grâce aux réseaux sociaux, Déborah Malka-Cohen, fille de rabbin orthodoxe parisien, se retrouve, au début des années 2000, aux Etats-Unis, avec l’homme qu’elle vient d’épouser. De ses tribulations de juive séfarade en plein choc culturel à Manhattan en passant par ses doutes et ses contrariétés de mère de famille, d’épouse ou de bonne copine à l’écoute, elle livre entre chroniques sur le net et romans autobiographiques, une version absolument savoureuse et hilarante de sa vie que des millions de fans s’arrachent. En tournée en Israël cet été, elle vient à la rencontre de ses fans et présente son dernier roman !

Déborah Malka Cohen, alias Junes Davis, est un phénomène ! Au sens propre comme au sens figuré. Totalement inclassable est le premier mot qui vient à l’esprit en la rencontrant. Elle a la gentillesse, l’écoute et la tolérance de ceux qu’une éducation juive a formé à accepter l’autre tel qu’il est, l’humour et l’audace des Américaines branchées de la série culte Sex and The city, elle ressemble d’ailleurs beaucoup à Sarah Jessica Parker, la tsniout (et la perruque) en plus ! Et une énergie à revendre… La preuve : après avoir enchanté le web et ses millions de fans avec ses chroniques newyorkaises, et en avoir tiré une série de romans à succès, la trentenaire s’est prise au jeu de l’écriture. « J’ai commencé sans avoir aucune formation, je suis une autodidacte, nous avait-elle révélé lors d’une interview. Je n’ai aucunement la prétention de me dire écrivain… » La prétention peut-être pas, le talent, lui, y est, assurément. Forte du succès de Junes Davis, son double littéraire, la jeune femme vient de mettre un terme à son prochain roman, Le Temple du Temps, à paraître prochainement. Mais c’est pour « N’oublie pas que tu t’appelles Ruth », roman sur les tourments du 20ème siècle, qu’elle vient à la rencontre de ses fans en Israël. Une tournée très attendue ! « J’ai voulu changer complètement de registre, nous avait indiqué Déborah Malka-Cohen, alors

que l’ouvrage venait à peine d’être achevé. Dans ce roman, il n’est plus question de moi, ni de Junes Davis, ou des Etats-Unis. » De fait, c’est dans le Paris des années 30 que la romancière situe son intrigue. Une intrigue d’ailleurs originale puisque son héroïne n’en est pas (vraiment) une : « Margot est une jeune fille issue de la bonne société, elle pourrait juste faire un beau mariage, mais elle rêve de bien plus : ambitieuse, arrogante, parfois hautaine, elle veut révolutionner le milieu de la mode ! » Pour faire vivre ses rêves de gloire et de haute-couture, la cynique demoiselle va jeter son dévolu sur un duc, qu’elle n’aime pas mais qui peut l’emmener loin. « Mais le destin, et la guerre, vont profondément bouleverser son existence, celle de ses proches et surtout ses projets ! », indiquait Déborah lors de notre entretien… Pour la romancière, l’ouvrage était une sorte de test : une envie de mettre sa plume, son imagination et sa culture historique (l’une de ses passions !) à l’épreuve, de voir si son public lui resterait acquis sur un tout autre sujet, une tout autre aventure littéraire… Pari gagné ! Edité via Amazon, le roman a su trouver un public aux quatre coins de la planète et notamment en Israël, où la romancière rencontrera ses fans au cours d’une tournée, du 9 au 16 juillet (voir encadré). « Je vous ferai un débrief dès mon retour ! », nous a-t-elle promis personnellement. A lire et à suivre, donc, en exclusivité, dans les pages d’Israël Actualités !

Rencontrez Déborah Malka-Cohen, du 9 au 16 juillet en Israël ! Déborah Malka-Cohen viendra à la rencontre de son public francophone, en Israël, au cours de 4 rendez-vous très attendus. Voici les dates de sa mini-tournée littéraire dans le pays : - Le Lundi 9 Juillet à 9h30 à Netanya à l’hôtel David Tower pour un petit déjeuner, la romancière débattra avec Michèle Attali et Rivka Chamla, coach thérapeute - Le Mardi 10 Juillet à 20h00 à Tel-Aviv, Déborah attendra son public à la Galerie Urban Secret, au 21, Allenby street. –Le Jeudi 11 Juillet à 20h00 c’est à Jérusalem chez Gourmandise, sur le Kikar Amouzika que l’auteure dédicacera son roman – enfin, le Lundi 16 Juillet à 20h00 chez Chipotle Netanya, aura lieu la dernière rencontre en Israël. (Sur réservation : contacter Judith Afriat Malka via Facebook. A noter, Déborah sera interviewée à la radio, sur Qualita, le 11 juillet à 13 h Retrouvez également Déborah Malka-Cohen en interview exclusive dans un prochain numéro d’Israël Actualités !

Une fois de plus, le cinéma israélien nous régale avec The Cakemaker, le premier film d’Ofir Raul Graizer. Décrit par la critique comme un film mettant en scène une histoire d’amour entre deux hommes, The Cakemaker propose en réalité des problématiques bien plus intéressantes à qui voudra bien les voir. L’histoire commence dans un café berlinois, tenu par le discret et candide Thomas, un jeune homme à la voix ronde et aux gestes doux, sur lequel on devine l’odeur de la farine oubliée sur un coin du visage. Notre héros rencontre Oren, un Israélien régulièrement de passage dans la capitale allemande, et qui ne manque jamais de s’arrêter dans la boutique de Thomas pour y goûter l’un de ses gâteaux. Le film s’ouvre d’ailleurs sur une scène d’une sensualité saisissante, celle de la gourmandise, incarnée par la délectation avec laquelle Oren plonge et replonge sa fourchette dans une onctueuse Forêt-noire. Une histoire d’amour se créé en filigrane entre les deux hommes, montrée pudiquement à l’écran par un échange prudent de baisers. Ce n’est pas trahir l’intrigue du film que de révéler ici la mort d’Oren, explicitement notifiée dès la bande annonce et qui ne reste qu’un prétexte au départ de Thomas pour Jérusalem, la ville natale de son ancien amant. Un prétexte, oui, pour tromper surtout la solitude de Thomas, sans famille depuis le décès de sa grand-mère. Car c’est bien de cela dont parle The Cakemaker : de solitude. Mais désormais, Thomas n’est plus seul. Il travaille dans le café d’Anat, la veuve d’Oren, sans qu’elle ne se doute de qui il est vraiment. Thomas va découvrir Jérusalem et son aspect brut et revêche, une ville qui cache un fond de bienveillance, de gentillesse et de chaleur qui ont vite fait de le séduire. Il se heurte aussi aux réalités exigeantes – et parfois douloureuses – du mi-

lieu religieux hiérosolomytain, face à l’interdit par exemple de toucher le four pour ne pas enfreindre les lois de la cacherout auxquelles est tenu le café d’Anat. Obéissant – presque trop – Thomas apprend un ensemble de règles qui ne sont pas siennes, les intègre et finit par les aimer. Le spectateur français rit quand le beau-frère d’Anat s’écrit, ahuri devant l’image de Thomas aux fourneaux : « Non, ne touche pas le four ! Tu n’es pas juif, ce que tu cuisines n’est pas cacher ! ». Pourtant cette scène, loin d’être comique, touche davantage au tragique, mettant en lumière les tabous d’une société israélienne qui doit sans cesse composer avec la loi religieuse. Thomas se fraye un chemin dans une Jérusalem magnifiée par les prises de vues de ses petites rues et des larges artères du Shouk Mahane Yehuda. Il pénètre un univers nouveau et étonnant, fait des cris des vendeurs, des bruits du tramway de la ville et de la sonnerie du vendredi soir, annonçant le début du Shabbat. Autant d’éléments qui forment bientôt autour de Thomas une bulle agréable et confortable, embellie par les repas en famille auxquels il est convié. Les sentiments qui unissent peu à peu Thomas et Anat en restent au stade de la supposition pour un spectateur davantage attendri par la construction d’un récit urbain que par l’amour ou le désir qui naissent entre nos personnages. La sensualité de la gourmandise et de ses artisans rencontre le charme brut de Jérusalem qui n’en finit pas de faire battre le cœur de ceux qui la connaissent. Thomas aura cette chance, celle de connaître Jérusalem et d’y trouver une place. Reste à savoir si cette place est réellement la sienne… The Cakemaker, de Ofir Raul Graizer – Avec Roy Miller, Tim Kalkhof et Sarah Adler Source : http://www.crif.org


POLITIQUE

Edition du 4 Juillet 2018 au 10 Juillet 2018

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Revenu mensuel du 1er Ministre : La nouvelle loi de circonscription 48 800 shekels (10 600 euros) supprime des sanctions pénales

Le gouvernement a adopté à la quasi-unanimité la nouvelle loi sur la conscription dans Tsahal. Seul le ministre de l’Intérieur Arié Dery s’y est opposé. Le texte doit maintenant être affiné en commission avant d’être adopté par la Knesset en séance plénière. Les deux partis orthodoxes exigent des modifications avant les votes définitifs. Netanyahu a un salaire mensuel brut de 48 800 shekels (10 600 euros) selon une fiche de paie rendue publique par le Bureau du Premier ministre en mars 2016. Après déductions d’impôts, de l’assurance de sécurité sociale et les dépenses de véhicules, le revenu net mensuel du Premier ministre se situe à 17 600 shekels (3 819 euros). Selon le député de la Knesset, Miki Zohar, il est « complètement inacceptable » que le Premier

ministre gagne un « salaire aussi misérable et pathétique ». « Je comprends que des membres de la fonction publique n’aient pas vocation à gagner autant qu’un grand patron du monde des affaires, mais il y a des limites à ce que l’état doit prendre », a déclaré Zohar dimanche. « Il ne fait aucun doute que si Netanyahu était un particulier, il gagnerait des millions et n’aurait besoin d’aucune aide ». Times of Israel

Le Camp Sioniste ainsi que Meretz ont exprimé leur colère envers Yaïr Lapid après qu’il ait fait savoir que son parti votera en faveur de la loi, estimant qu’elle va dans le sens de ce qu’il a toujours prôné. Avi Gabbaï avait annoncé qu’il transformait ce vote en motion de défiance envers le gouvernement. Avec la défection de Yesh Atid dans l’opposition, le gouvernement ne tombera pas, d’autant plus que les partis orthodoxes auront du mal à voter contre le texte: en cas de vote de défiance, le Premier ministre peut en

théorie limoger les ministres ou vice-ministres qui auront voté contre leur propre gouvernement, même si en l’occurrence Binyamin Netanyahou ne le fera pas. Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman a tenu à remercier les membres de la commission de Tsahal et du ministère de la Défense qui ont travaillé sur ce texte de compromis. Globalement, la nouvelle loi de circonscription supprime les sanctions pénales contre les étudiants en yeshivot orthodoxes qui refuseront d’effectuer un service militaire ou civil mais elle conserve les sanctions financières contre les yeshivot qui ne respecteront pas les quotas annuels exigés dans l’enrôlement. Source : LPH (Copyrights)




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