Israël Actualités n°487

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GRATUIT - Numéro 487 - Edition du 25 Juillet 2018 au 1er Août 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 25 Juillet 2018 au 1er Août 2018

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Aviv, le fils de tout un pays…

Tisha Beav s’achève et c’est un double deuil, une double peine, qu’a vécus le peuple juif en ce jour de jeûne. Comme si, tragiquement, les temps anciens étaient de retour, les manifestations de haine et de violence, ces jours derniers, furent légion. Et si, pour beaucoup d’entre nous, l’heure est aux vacances, pour une famille, la lumière s’est éteinte à jamais, alors qu’Aviv Lévy, Z’l, son fils aîné et bien-aimé, rendait son dernier souffle. Agé de 21 ans, ce jeune soldat a été abattu à la frontière entre Israël et Gaza. Il était sergent-chef dans le régiment des Givati, unité d’élite de Tsahal, il a été tué par un Sniper à quelques centaines de mètres de sa position... Au-delà de la peine, il y a aujourd’hui la révolte et la rage. Car nous ne pouvons pas dire, hélas, que nous ne savions pas que cela pouvait arriver… Il y a à peine quelques mois, une vidéo circulait, montrant des membres du Hamas et l’un de leurs snipers. Le tireur avait dans la lunette de son arme, dans sa ligne de mire, plusieurs officiers supérieurs de Tsahal. En un coup de feu, il aurait pu les abattre. Un tir aurait suffi à mettre

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

à mal l’état-major. Nous le savions et rien, pour autant, n’a été entrepris. Dans le sud du pays, des voix s’élèvent pour demander pourquoi la riposte contre les ravages incendiaires, contre les rockets tirés sur les jardins d’enfants de Sderot ou des autres localités du Sud fut si molle. Qu’attendait-on ? Qu’un drame arrive ? Voilà, c’est fait. Certes, les snipers et les objets incendiaires ou les rockets, ce n’est pas la même chose. Mais le sentiment qui domine, alors que la terre d’Israël qu’il aimait tant, vient de recouvrir le cercueil de ce courageux jeune homme, est que ce drame aurait pu être évité. Et qu’il faudra désormais se poser la question des tireurs embusqués, dont les fusils sont braqués sur nos jeunes soldats. Nos enfants, sur la ligne de front, côtoient forcément le danger, ça nous le savons. Mais il y a une différence entre envoyer de jeunes soldats accomplir leur mission et les laisser sciemment servir de chair à canon sans prendre les mesures qui s’imposent pour assurer leur sécurité. Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et son

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chef d’état-major, le général Azencot, en sont aujourd’hui douloureusement conscients. Espérons que le tragique décès d’Aviv Lévy, Z’l, aura au moins permis de corriger cette faille, indigne de notre armée. Car si l’armée ne protège pas ses propres membres, alors comment espère-t-elle défendre les simples civils ? Nous dédions cet édito au Sergent-chef Aviv Lévy, Z’l, et à ses proches, qu’Hachem leur apporte la consolation. A ses parents, à ses frères et sœurs, à sa compagne éplorée, à tout un peuple

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

qui, aujourd’hui, le pleure, à ses frères d’armes, bien évidemment, nous présentons nos plus sincères condoléances. Baroukh Dayan Haemet, que sa mémoire soit bénie. Que D. protège nos enfants, nos soldats, Que D. protège le peuple juif et bénisse Israël. Am Israël Haï, Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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Edition du 25 Juillet 2018 au 1er Août 2018

Que fait Tsahal face à la menace des Cerfs-Volants criminels ?

L’armée israélienne a déployé une batterie de défense antimissile Iron Dome (Dôme de fer) dans la région de Tel-Aviv à la suite d’une « évaluation de la situation », selon les Forces de défense israéliennes.

et de cerfs-volants avec une grande sévérité et continueront à opérer avec une force croissante contre ceux qui mènent ce type d’activité terroriste », a déclaré le porte-parole des FDI dans un communiqué.

Des soldats réservistes ont été appelés dimanche pour manier les engins et procéder à leur installation, selon l’armée israélienne.

Le Hamas a annoncé tard samedi soir qu’il observerait un cessez-le-feu avec Israël à la suite de négociations avec l’Egypte et avec des organisations internationales. Mais plusieurs mortiers ont frappé Israël à la suite de la déclaration, attaque à laquelle Israël a répondu.

L’initiative a été prise le lendemain du tir de plus de 170 roquettes et mortiers sur Israël depuis Gaza. Au moins quatre Israéliens ont été blessés, dont deux adolescentes, lorsqu’une roquette a frappé le toit de leur maison à Sderot. Une autre roquette a heurté une synagogue de la ville, vide au moment des faits. Israël a riposté en frappant 40 cibles terroristes du Hamas à Gaza. Toujours dimanche, l’armée de l’air israélienne a mené à deux reprises des frappes aériennes contre des escadrons terroristes qui lançaient des ballons incendiaires dans le sud d’Israël. Les incendies causés par ces ces ballons et ces cerfs-volants ont brûlé des milliers d’acres de terres agricoles et boisées dans le sud d’Israël ces dernières semaines. « Les FDI considèrent le lancement de ballons

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré au début de la réunion hebdomadaire du Cabinet que même si des rumeurs circulaient selon lesquelles le cessez-le-feu n’incluait pas l’arrêt des ballons et des cerfs-volants, c’était inexact. « Nous ne sommes pas prêts à accepter des attaques contre nous et nous réagirons de manière appropriée. « Source : Jta.org

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Quels ont été les meilleurs 1ers Ministres d’Israël?

Le site Mako a demandé à plusieurs dizaines d’analystes politiques, universitaires et journalistes de noter les douze Premiers ministres que l’Etat d’Israël a connus. Chacun d’eux a reçu une note dans dix catégories couvrant tous les domaines de la vie politique. Les résultats détaillés ont été publiés dans une édition spéciale du magazine Mako. Binyamin Netanyahou est classé comme l’un des meilleurs Premiers ministres sur le plan de l’économie,

mais il n’est moins bien noté dans la catégorie du leadership politique. Il est devancé par Itshak Rabin, Menahem Begin et Ariel Sharon. Il dépasse cependant Ehoud Olmert, et surtout Ehoud Barak qui est classé comme ayant été le plus mauvais des chefs de gouvernements israéliens depuis 1948. Il n’a été en poste que 610 jours et a obtenu des mauvaises notes dans presque chaque catégorie. LPH


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Le QI (quotient intellectuel) des israéliens est-il élevé ?

Le quotient intellectuel moyen de la population baisse depuis des années selon l’analyse des résultats obtenus aux tests psychométriques par les jeunes conscrits.Cette baisse, amorcée au tournant des années 1990 et 2000, constitue un reflux dans la mesure où elle fait suite à une augmentation généralisée des QI moyens sous l’effet des progrès des conditions sanitaires et sociales tout au long du XXe siècle. Un effet établi en 1987 par un spécialiste néo-zélandais des recherches sur l’intelligence, James R. Flynn, et connu sous le nom d’« effet Flynn ». Le même James R. Flynn, aujourd’hui professeur émérite à l’université d’Otago de Dunedin en Nouvelle-Zélande, a été l’un des premiers à tirer la sonnette d’alarme en pointant du doigt le renversement de tendance. « Nous sommes sortis d’un siècle de croissance rapide du QI moyen au cours duquel l’effet Flynn a joué à plein », constate le prospectiviste Laurent Alexandre, qui met ces années de croissance au crédit notamment de la diminution drastique des accidents obstétricaux entraînant une mauvaise oxygénation du cerveau et de la fin des carences en iode – élément chimique nécessaire au développement harmonieux du cerveau – dans les régions éloignées du littoral comme les Alpes. L’expression « crétin des Alpes » provient d’ailleurs des nombreux enfants de cette région condamnés au XIXe siècle au crétinisme faute d’avoir reçu dans leur alimentation suffisamment d’iode. Quant aux causes du retournement constaté ces quinze dernières années, elles sont multiples, et leur poids relatif dans le phénomène n’est pas aisé à déterminer. Difficile d’incriminer en bloc les systèmes éducatifs, puisque les pays touchés par cette baisse de QI en possèdent de très dif-

férents, certains de ces pays étant par ailleurs bien classés dans les études Pisa. Il en va de même pour un autre facteur régulièrement avancé, l’importance prise par le numérique chez les plus jeunes, puisque parmi les pays aux QI moyens le plus élevés figurent des pays d’Asie très technophiles. LE PALMARÈS MONDIAL DES QI MOYENS Ces statistiques sont issues d’un travail mené par les professeurs Britannique Richard Lynn et Finlandais Tatu Vanhanen dans plus de 80 pays. N° 1 ex aequo : Hong Kong et Singapour avec un QI moyen de 108. N° 2 : Corée du Sud (106). N° 3 ex aequo : Japon et Chine (105). N° 4 : Taïwan (104). N° 5 : Italie (102). … Les Pays-Bas, la Norvège et le Royaume-Uni sont n° 7 ex aequo (100). … La Belgique, la Finlande, l’Allemagne, la Pologne et la Suède sont n° 8 (99). … La France, l’Espagne et les Etats-Unis sont n° 9 (98). … La Béliorussie, la Russie et l’Ukraine sont n° 10 (97). … Israël et le Portugal sont n° 12 (95). … La Grèce et l’Irlande sont n° 15 (92). … En queue de peloton d’après les auteurs de cette étude, la Guinée Equatoriale (59). Source: Les Echos

L’économie d’Israël ressemble à une fusée à deux étages

nomie d’Israël ressemble aujourd’hui à une «fusée à deux étages». À l’étage supérieur, se trouve la high-tech, à forte productivité et à hauts salaires ; à l’étage inférieur, la low-tech (secteur à basse technologie) qui se caractérise par une faible productivité et des salaires bas. Si en 2016, les salariés employés dans le secteur technologique représentaient 8% de la population active du pays, ils accaparaient 17% de la masse salariale du pays, soit deux fois plus que leur part sur le marché du travail.

L’économiste Jacques Bendelac : « Aucune économie ne peut asseoir son développement sur la seule industrie de haute technologie, et Israël ne fait pas exception à cette règle. De même, les industries orientées vers l’exportation doivent côtoyer des industries traditionnelles (comme agro-alimentaire ou textile) destinées à satisfaire aux besoins de la population locale. Or, si les gouvernements israéliens successifs ont longtemps privilégié la haute technologie, celle-ci ne parvient plus à entraîner derrière elle le reste de l’économie israélienne. Résultat de cette politique déséquilibrée : l’éco-

Si Israël de 2017 est une des sociétés les plus inégalitaires des pays développés, c’est aussi la contrepartie des bonnes performances de sa high-tech. En creusant les écarts de salaires, d’éducation et de productivité, le secteur technologique a multiplié les «laissés-pour-compte» de la croissance économique : un Israélien sur cinq est pauvre, un salarié sur trois est un «travailleur pauvre», le travail précaire s’installe durablement, etc. Désormais, la réduction des inégalités en Israël passe par le renforcement des investissements publics dans l’éducation et la formation professionnelle, tout comme par des aides publiques à l’innovation, et pas seulement dans le secteur technologique ». Source : benillouche.blogspot.com

Loi sur l’état Nation : une évolution qui fait polémique La Knesset est en émoi, les médias du monde entier plutôt critiques, mais la coalition au pouvoir, Netanyahou en tête, parle d’avancée historique. Que dit le texte de la loi sur Israël Etat-Nation, pourquoi a-t-il été voté et que change-t-il pour Israël ? Explications… Pour Ben Gourion et les pères fondateurs d’Israël, l’Etat hébreu devait assurer la « complète égalité de droits sociaux et politiques» pour «tous les citoyens sans distinction de race, de croyance ou de sexe ». Cet idéal est-il mis à mal par la loi sur l’Etat-Nation votée, le jeudi 19 juillet dernier par la majorité des membres de la Knesset ? La Gauche de l’échiquier politique israélien le pense. Elle n’est pas la seule. On a vu, en France, comme ailleurs, nombre de journalistes poser des questions à l’invité israélien venu expliquer la loi en question avec autant de dédain que d’envie de mordre. Mais qu’y a-t-il exactement, dans cette loi qui déchaîne les passions ? Adopté dans la nuit de mercredi à jeudi 19 juillet par 62 voix contre 55 et deux abstentions, à la Knesset, le texte vise à garantir le caractère juif de l’Etat d’Israël. «C’est un moment décisif dans l’histoire de l’Etat d’Israël qui inscrit dans le marbre notre langue, notre hymne et notre drapeau», a proclamé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à l’issue du vote. Mais pour les membres de l’opposition, à commencer par les élus arabes israéliens, la loi est un recul des principes démocratiques si chers au pays : « J’annonce avec stupéfaction et tristesse la mort de la démocratie », a lâché, non sans une pointe de dramaturgie, le député arabe israélien Ahmed Tibi. Ce qui, pour lui, comme pour d’autres est subversif dans le texte tient à l’affirmation du caractère essentiellement juif de l’Etat hébreu et des conséquences qui en découlent. Ainsi, les principes fondamentaux de la démocratie israélienne, qui reposaient jusqu’ici sur la Déclaration d’indépendance d’Israël, se voient « encadrés » par ce texte : le Parlement israélien a défini le pays comme « l’Etat national du peuple juif où celui-ci applique son droit naturel, culturel, religieux, historique ». La loi indique également, sur ce point, que « le droit d’exercer l’autodétermination au sein de l’Etat d’Israël est

unique au peuple juif. » Elle instaure l’hébreu comme seule langue officielle, alors que l’arabe était précédemment admis avec un statut égalitaire, même si aucun texte ne l’indiquait nommément. La langue arabe relèvera donc d’un « statut spécial », mais demeurera en usage, comme auparavant, dans les documents officiels, les règlements, les décisions administratives et les panneaux de signalisation. En somme, pratiquement ça ne change rien, mais dans l’esprit, cela change tout. Enfin, à l’article 7, qui a d’ailleurs dû être amendé, le président Rivlin le jugeant discriminatoire, il est indiqué que « l’Etat considère que le développement des implantations juives relève de l’intérêt national » : il « prendra les mesures pour encourager, faire avancer et servir cet intérêt. » Enfin, la Loi proclame Jérusalem comme capitale d’Israël, incluant, sans y voir un quelconque sujet de polémique, la partie Est de la ville. C’est dans l’affirmation de la judéité d’Israël que cette loi prend toute sa dimension révolutionnaire. Sans aucune équivoque, le texte fait du pays le Foyer National du peuple juif. Et par conséquent, condamne, disent les détracteurs, les non-juifs du pays au statut de citoyens de seconde zone. Charge à l’Histoire de dire si le pays, pour affirmer son identité et assurer sa survie, a bien fait de faire ainsi évoluer ses fondements législatifs…


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Le vol inaugural vers le nouvel aéroport d’Eilat a eu lieu

Le vol inaugural vers le nouvel aéroport international d’Eilat, Ilan et Assaf Ramon a atterri lundi, marquant un nouveau chapitre pour la ville de la mer Rouge qui vise à attirer les touristes souhaitant profiter de ses 360 jours de soleil. Le transporteur domestique low-cost Arkia a effectué ce premier atterrissage et le vol 883 s’est posé sur la piste longue de 3 600 mètres de l’aéroport. Le premier vol d’essai a atterri le 5 septembre 2017. L’installation devrait ouvrir ses portes en mars 2019. L’aéroport de Ramon, situé à 18 km au nord d’Eilat dans la vallée de Timna, remplacera deux aéroports régionaux. Le centre-ville de l’aéroport J. Hozman avec sa courte piste est actuellement utilisé par les avions à hélices, tandis que les avions commerciaux d’Europe et de Russie atterrissent à la base aérienne d’Ovda de l’IAF à 60 km au nord de la ville. L’aéroport est nommé en mémoire du premier astronaute israélien Ilan Ramon, qui a péri dans

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Le 13 février 2019, un engin spatial israélien se pose sur la Lune… si tout va bien

la catastrophe du Columbia Space Shuttle en 2003, et de son fils Assaf Ramon, décédé six ans plus tard, lorsque son avion de combat F-16 s’est écrasé. Les passagers à bord du vol inaugural de lundi comptaient le ministre des Transports, Israel Katz, et des représentants de l’Autorité aéroportuaire israélienne. Ils ont été rejoint par la veuve d’Ilan Ramon, Rona et sa famille lors de l’inauguration de l’aéroport. « L’objectif est de renforcer la ville d’Eilat et de faire en sorte que les Israéliens préfèrent Eilat à d’autres villes à l’étranger », a déclaré M. Katz, faisant référence au nombre toujours croissant de citoyens qui préfèrent partir en vacances à l’étranger. L’année dernière, près d’un Israélien sur deux a quitté le pays pour des vacances. « Je suis convaincu que beaucoup d’Israéliens préféreront s’envoler pour Eilat comme alternative à d’autres endroits », a ajouté Katz. Source : Jpost

SpaceIL, une entreprise privée israélienne, a annoncé mardi qu’elle projetait de lancer pour la première fois un engin spatial israélien vers la Lune en décembre. Ce vaisseau inhabité de 585 kilos se posera sur la Lune le 13 février 2019, si tout se déroule comme prévu, ont indiqué les organisateurs lors d’une conférence de presse. Un drapeau israélien sur la Lune Il sera lancé avec une fusée de la société SpaceX, de l’entrepreneur américain Elon Musk, et sa mission portera notamment sur l’étude des ondes magnétiques lunaires. Sa première mission sera de planter un drapeau israélien sur la Lune, ont ajouté les organisateurs. « Google Lunar XPrice » Le projet a été lancé dans le cadre du prix « Google Lunar XPtice », qui a investi 30 millions de dollars pour encourager les scientifiques et les entrepreneurs du secteur privé à organiser des missions peu coûteuses autour de la lune.

La société israélienne SpaceIL a alors décidé de prendre part à la compétition et s’est associée à Israel Aerospace Industries (IAI), le plus grand groupe aéronautique public israélien. Financement du projet Le prix de Google n’a finalement pas été décerné, ce qui n’a pas empêché l’équipe israélienne de poursuivre le projet. Financé par des fonds privés, il devrait coûter 95 millions de dollars, en grande majorité versés par le milliardaire israélien d’origine sud-africaine Morris Khan. « Montrer la voie » « Cela va permettre de montrer la voie au reste du monde » et prouver qu’il est possible d’envoyer sur la lune un vaisseau spatial sans un coût exhorbitant, a indiqué un responsable d’IAI, Ofer Doron. Source 7 sur 7

Loi LGBT en Israël. Colère du député gay Amir Ohana

Le Premier ministre a voté contre la proposition de loi accordant aux LGBT le droit au processus de gestation pour autrui, deux jours après l’avoir publiquement soutenu. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est rendu mercredi à la Knesset pour expressément voter contre une mesure qui aurait étendu les droits de gestation pour autrui aux couples de pères homosexuels – deux jours après la publi-

cation d’une vidéo expliquant pourquoi il soutenait l’idée. Le projet de loi sur la gestation pour autrui a été adopté par la Knesset comme prévu, mais sans la clause l’autorisant pour les hommes, qui avait été proposée par le député Likoud homosexuel Amir Ohana. Times of Israel


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McDonald’s en Israël, succès exceptionnel. Chiffre d’affaires record

Un article réalisé avec l’aide de Ludwig Cohen et l’excellent site Tel-Avivre. Avec 870 millions de shekels de chiffre d’affaire, 2017 a été une bonne année pour McDonald’s en Israël et 2018 pourrait bien être meilleure encore puisque le chiffre d’affaire devrait atteindre 1 milliard de shekels, a annoncé dimanche, Alonyal Ltd, le propriétaire de la franchise israélienne de la chaîne de restauration rapide. McDonald’s s’est installé en Israël en 1993 avec un premier restaurant à Ramat Gan, en banlieue de Tel Aviv. Depuis la concurrence n’a eu de cesse de tenter de détrôner le leader mondial de la restauration rapide sans jamais y arriver. Un local, du nom de MacDavid, fondé en 1978 à Tel Aviv, s’est développé avec 28 succursales à l’échelle nationale jusqu’à son apogée en 1989, mais la chaîne s’est ensuite affaiblie jusqu’à n’avoir plus qu’un seul restaurant aujourd’hui à Haïfa. Burger King présent en Israël en 1994 soit un an après McDo a du fermer ses portes en 2010. et ses succursales ont été rebaptisées Burger Ranch, une autre chaîne locale détenue par Orgad. Burger King est revenu sur le marché israélien en 2016 grâce à un homme d’affaires

français, Pierre Besnainou, et la chaîne compte actuellement huit succursales dans le pays. Selon un communiqué McDonald’s aurait ouvert en 2018 six nouveaux sites en Israël et prévoit d’ouvrir deux nouveaux restaurants d’ici la fin de l’année, ce qui porte à 188 le nombre total de ses établissements dans le pays. A l’instar de la France, McDonald’s Israël propose des produits uniques pour le marché israélien, principalement axés sur la santé, notamment des salades fraîchement coupées, des roulés au poulet et comme dans beaucoup d’autres pays, chaque succursale de McDonald en Israël est équipée de stands de libre-service numériques permettant aux clients de commander et de payer en utilisant une interface à écran tactile. En outre, ce symbole de longue date du capitalisme et de la mondialisation qu’est McDonald’s est dirigé en Israël, par Omri Padan, un homme d’affaires connu pour ses opinions politiques de gauche, un euphémisme en ce qui le concerne, puisque il est l’un des fondateurs du groupe Shalom Achshav (Peace Now). Tel-Avivre

Une firme Suisse chargée du nouveau métro de Haïfa

Le métro, joyaux de la ville portuaire de Haïfa. Avec la ligne Carmelit, on peut traverser le mont Carmel et aller de la ville haute au centre de la ville basse. Depuis l’incendie qui s’était déclaré début 2017, le métro était toutefois fermé. En septembre prochain il va enfin rouvrir ses portes. La remise à neuf qui comprend également l’acquisition de nouvelles rames a coûté près de 50 millions de shekels (environ 11 millions d’euros,

Visite de Viktor Orban. Les relations entre Israël et la Hongrie, un nouveau pas

13 millions CHF). Les anciennes rames seront exposées dans le musée du rail de Haïfa. Le système du métro souterrain a été construit par la société suisse Doppelmayr Garaventa Group et est constitué de deux trains à deux rames comprenant 48 places assises, soit la possibilité pour chaque train de transporter 264 passagers au total. Source : https://israelentreleslignes.com

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban se rend en Israël où il rencontrera ce jour Benyamin Netanyahu avant de se rendre au Mémorial de la Shoa à Jérusalem et au Mur des Lamentations. Un parcours qui suscite de nombreuses polémiques au sein de la population israélienne. Si les rapports politiques entre les deux pays sont très bons, Viktor Orban est accusé d’attiser l’antisémitisme. Beaucoup ne comprennent pas l’accueil réservé au Premier ministre hongrois par Benyamin Netanyahu.

des pays européens jugés trop libéraux par Benyamin Netanyahu. La Hongrie s’est abstenue lors de tous les votes de résolutions onusiennes visant Israël..

Viktor Orban n’a jamais caché son admiration pour certains hommes-clefs du passé fasciste de la Hongrie. Ainsi, selon le Premier ministre, l’amiral Mikos Horthy, le régent hongrois allié d’Adolf Hitler, est un homme exceptionnel.

La visite marque le réchauffement des relations entre Israël et la Hongrie tout juste un an après le déplacement de Binyamin Netanyahu à Budapest. Selon des médias locaux, Israël serait intervenu auprès de l’administration américaine pour contribuer à faire sortir de l’isolement le politicien considéré comme le symbole du glissement européen vers la droite dure.

Plus récemment, Orban a également mené une campagne à l’encontre de Georges Soros, ce milliardaire qui tente de contrer la politique anti-migratoire du gouvernement hongrois. Le visage de ce vieil homme d’origine juive a ainsi été placardé dans les rues hongroises accompagné de messages critiques pour tenter de réduire sa popularité. Cette photo rappelle à beaucoup l’imagerie utilisée par les nazis en 1930 pour représenter l’ennemi juif. Mais aux yeux du Premier ministre israélien, son homologue hongrois a des qualités non négligeables: Viktor Orban s’oppose à la majorité

C’est un voyage très controversé et qui sera accompagné par une série de manifestations contre le Premier ministre hongrois, notamment lors de sa visite à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem, en raison des accusations d’antisémitisme qui pèsent sur Viktor Orban et sur son parti anti-immigration Fiedsz.

Pendant sa visite de 48h, Viktor Orban rencontrera les responsables israéliens. Il devrait se rendre au Mur des Lamentations qui ne figure généralement pas au programme des visites officielles. Par contre, son voyage ne comprend pas d’étape à Ramallah, en Cisjordanie, comme le veut l’usage lors des voyages de dirigeants étrangers de passage en Israël. Source et Copyrights : http://www.rfi.fr


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Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien (11-17 juillet 2018) lants et de ballons incendiaires et en les attaquant directement, au lieu de tirer des coups de semonce, ce qui était la méthode d’Israël jusqu’à maintenant (Site Internet du cabinet du Premier ministre, 16 juillet 2018). Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique, l’armée israélienne a réalisé plusieurs frappes : Le 15 juillet 2018, quatre attaques ont été menées contre des escadrons de ballons et de cerfs-volants (Porte-parole de Tsahal, 15 juillet 2018). Les médias palestiniens ont rapporté que des drones de Tsahal avaient attaqué une équipe de lanceurs de cerfs-volants et qu’il y avait un certain nombre de blessés (Shehab, Amama, 15 juillet 2018).

Le 14 juillet 2018, il y a eu un troisième round d’escalade entre l’armée israélienne et le Hamas le long de la frontière de la bande de Gaza, plus grave que les fois précédentes. À la suite de la montée de la violence du Hamas pendant les « marches du retour », l’aviation israélienne a effectué trois vagues d’attaques aériennes contre des cibles militaires du Hamas. Le Hamas (et d’autres organisations terroristes) a lancé environ 200 roquettes et obus de mortier sur Israël. Le cycle actuel d’escalade s’est terminé par un cessez-le-feu, mais le Hamas et le Jihad islamique palestinien (JIP) ont clairement indiqué que le cessez-le-feu n’incluait pas le terrorisme incendiaire (qui a d’ailleurs continué). Face à l’aggravation de la situation, Israël a intensifié ses réponses au terrorisme incendiaire. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à Tsahal d’intensifier sa réponse aux escadrons responsables des lancers de cerfs-volants et de ballons incendiaires, à savoir de les attaquer directement et de ne pas tirer de coups de semonce (ce qui a été le cas jusqu’ici). Des escadrons de lanceurs de cerfs-volants et de ballons ont été attaqués à plusieurs reprises, de même que des positions du Hamas près des sites de lancement. En outre, le ministre israélien de la Défense a annoncé que le gaz de cuisson et le gaz de cuisine n’entreraient pas dans la bande de Gaza par le terminal de Kerem Shalom avant le 22 juillet 2018. Le terminal ne sera ouvert que pour le passage de nourriture et de médicaments. À ce stade, les réponses accrues d’Israël n’ont apparemment pas dissuadé le Hamas. Le Hamas continue d’organiser et de permettre un haut niveau de violence envers Tsahal. La politique du Hamas est de défendre les escadrons qui lancent des cerfs-volants et des ballons incendiaires avec des tirs de roquettes et de mortiers. Selon nous, le Hamas semble en effet tenir compte du fait que la persistance de sa politique de terrorisme contrôlé peut conduire à une large confrontation militaire, cependant, jusqu’à présent, il ne semble pas être sur le point de modifier sa politique. Nouveau cycle d’escalade Les 13 et 14 juillet 2018, il y a eu une troisième escalade, pire que les précédentes, dans la région près de la frontière de la bande de Gaza. Cela a commencé après que Tsahal ait effectué de vastes attaques aériennes en réponse à la blessure d’un officier de Tsahal par une grenade lancée lors de la « marche du retour » le vendredi 13 juillet 2018. Les avions israéliens ont attaqué des cibles militaires du Hamas en trois

vagues, débutant dans la nuit du 13 juillet 2018 et se poursuivant pendant la journée du 14 juillet 2018. Pendant les attaques de Tsahal, des tirs de roquettes et d’obus de mortier ont visé le territoire israélien. Environ 200 roquettes et obus de mortier ont été tirés, dont 37 ont été interceptés par le système de défense aérienne Dôme de Fer. Une famille de quatre personnes dans la ville de Sderot, dans le Sud d’Israël, a été légèrement blessée par des éclats d’obus. Des dommages matériels ont été signalés. Selon nous, la plupart des tirs ont été effectués par le Hamas et le JIP (aucune revendication individuelle de responsabilité n’a été publiée). Les hauts responsables du Hamas et du JIP ont attribué la responsabilité de l’escalade à Israël et ont souligné leur attachement à « une attaque en échange d’une attaque ».[1] Le Hamas et le JIP ont clairement indiqué qu’ils continueraient à lancer des cerfs-volants et des ballons incendiaires. Par conséquent, malgré la fin des tirs de roquettes et de mortiers, les forces de Tsahal restent en état d’alerte. En outre, des systèmes de défense aérienne Dôme de Fer ont été déployés dans le Centre d’Israël, signalant au Hamas qu’Israël est prêt à une large confrontation. Poursuite du « terrorisme incendiaire » Le terrorisme incendiaire visant le territoire israélien près de la bande de Gaza continue, incité et dirigé par le Hamas. Pendant l’escalade, le lancer des cerfs-volants et des ballons incendiaires s’est poursuivi. Le 17 juillet 2018, un ballon avec un engin explosif a été trouvé sur le terrain d’une école dans le Néguev occidental. Aucun élève n’était présent et l’engin a été neutralisé. Le même jour, un ballon incendiaire a atterri dans un jardin d’enfants dans le Néguev occidental pendant que les enfants étaient dans la cour. Ils ont été emmenés dans la classe et le ballon a été neutralisé. Le 16 juillet 2018, l’Autorité israélienne de la nature et des parcs a localisé dans le Néguev occidental un faucon auquel était attaché un engin incendiaire. La corde était emmêlée dans la branche d’un arbre. Il s’agit de la première utilisation d’oiseaux vivants, apparemment une idée créative pour augmenter l’efficacité de l’incendie du territoire israélien. Israël intensifie sa réponse au terrorisme incendiaire Lors d’une réunion du cabinet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a chargé l’armée israélienne de mettre un terme au terrorisme incendiaire, en intensifiant la réponse aux escadrons responsables des lancers de cerfs-vo-

Le 16 juillet 2018, des avions de l’armée de l’air israélienne ont attaqué deux positions du Hamas dans le Nord de la bande de Gaza, près d’un site d’où avaient été lancés des ballons incendiaires qui avaient provoqué des incendies en territoire israélien (Compte Twitter du porte-parole de Tsahal, 16 juillet 2018). Les médias palestiniens ont signalé des attaques contre un poste d’observation à l’Est de Beit Hanoun (Nord de la bande de Gaza) et un poste à l’Est du camp de réfugiés de Jabalia (Palinfo, 16 juillet 2018). En réponse, plusieurs roquettes ont été tirées en territoire israélien (Palinfo, 16 juillet 2018). Les engins se sont apparemment abattus dans la bande de Gaza. Le 17 juillet 2018, les forces de Tsahal ont tiré sur une escouade de lanceurs de ballons incendiaires dans le Nord de la bande de Gaza. Les Palestiniens ont signalé deux blessés (Ynet, 17 juillet 2018). Le 16 juillet 2018, le bureau du ministre israélien de la Défense a annoncé de nouvelles mesures contre la bande de Gaza : le terminal de Kerem Shalom sera fermé à l’entrée de carburant et de gaz de cuisson jusqu’au dimanche 22 juillet 2018. Il restera ouvert à l’entrée de aliments et médicaments, qui seront autorisés sur une base individuelle. En outre, la zone de pêche au large de la côte de Gaza sera limitée à trois milles de la côte (Médias israéliens, 16 juillet 2018). L’annonce a été faite après qu’Israël ait décidé le 9 juillet 2018 d’empêcher le passage de marchandises dans la bande de Gaza à l’exception des biens humanitaires (nourriture et médicaments). Israël a également annoncé l’annulation de l’extension de la zone de pêche à neuf miles (six actuellement). Avant l’annonce d’Israël, l’Egypte a annoncé qu’elle fermait le terminal de Rafah et le retour des bus dans la bande de Gaza en raison d’un

« problème technique avec le système informatique du terminal » (Sama, 16 juillet 2018). Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune annonce concernant la réouverture du terminal de Rafah, qui, jusqu’à sa fermeture, était ouvert depuis 80 jours consécutifs Aggravation de la violence des marches du retour (vendredi 13 juillet) Le slogan de la « marche du retour » du vendredi 13 juillet 2018 était « 100 jours de marche du retour et de soutien et de loyauté pour notre peuple à Khan al-Ahmar. » Environ 10 000 Gazaouis ont participé aux événements ce vendredi, plus que les vendredis récents. Des émeutes ont éclaté sur un certain nombre de sites le long de la barrière de sécurité. Les événements qui ont accompagné la marche ont été particulièrement violents. Les émeutiers ont lancé des grenades à main, des engins piégés et des cocktails Molotov sur les forces de Tsahal déployées près de la clôture et au terminal de Karni. Un officier de Tsahal a été blessé par une grenade (Porte-parole de Tsahal, 13 juillet 2018). Il s’agit de l’incident frontalier le plus grave depuis le début des marches du retour le 30 mars 2018. Un groupe de Palestiniens a tenté de saboter la barrière de sécurité mais s’est retiré sans pénétrer en territoire israélien. Le ministère de la Santé, contrôlé par le Hamas à Gaza, a rapporté la mort de deux manifestants et les blessures légères de 220 personnes, la plupart par des gaz lacrymogènes. Cinquante-cinq ont été évacuées vers les hôpitaux. Les réseaux sociaux ont rapporté que parmi les blessés se trouvait Majdi Hamad, le fils du responsable du Hamas Fathi Hamad (Compte Twitter d’Adham Abu Salmiya du Hamas, 13 juillet 2018 et Filistin Live, 13 juillet 2018). Le blessé était un neveu de Muhammad Deif, chef de la branche armée du Hamas, également appelé Muhammad Deif (Compte Twitter d’Adham Abu Salmiya et Islam al-Halaq, 13 juillet 2018). En prévision du 13 juillet 2018, lorsque les Gazaouis ont célébré 100 jours de marches du retour, un porte-parole du ministère de la Santé a rapporté que pendant les « marches du retour », 137 Palestiniens avaient été tués et 16 100 blessés par inhalation de gaz lacrymogène. Selon les allégations du ministère, les hôpitaux ont soigné 8 400 blessés. Parmi les décès figurent 18 enfants, deux femmes et deux ambulanciers. Parmi les blessés se trouvent 2 600 enfants et 1 200 femmes (Page Facebook du ministère de la Santé dans la bande de Gaza, 12 juillet 2018). Cependant, les statistiques du ministère ne font pas de distinction entre les terroristes (la plupart des victimes) et les civils ordinaires.

Répartition annuelle des tirs de roquettes


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Le Général Majeed Faraj, l’homme qui prendra la suite de Abbas?

Les Etats-Unis ont définitivement abandonné la carte de Mohammed Dahlan pour remplacer Mahmoud Abbas. Cette décision avait été envisagée le 14 septembre 2017 après la cérémonie de «réconciliation» entre le Hamas et Mohammed Dahlan à Gaza. Dix ans après les combats meurtriers qui ont conduit à la division des territoires palestiniens, l’heure était au rapprochement entre le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza et Mohammed Dahlan, l’ancien homme fort du Fatah dans l’enclave. Paradoxalement l’expulsé de Gaza par le Hamas, en 2007, avait choisi une alliance avec ses anciens ennemis. Il avait organisé une cérémonie symbolique pour attester que la réconciliation était en marche. En fait cette manifestation, qui avait pour but d’isoler l’Autorité palestinienne et de légitimer le Hamas, n’était pas du goût des Américains qui ont alors décidé de changer de «cheval». Le choix s’est presque naturellement porté sur Majeed Faraj, un personnage peu connu sur le plan international. Le dauphin désigné et tout dévoué à Mahmoud Abbas, Saëb Erakat, secrétaire général de l’OLP, a été écarté en raison de ses problèmes de santé. Le général Majeed Faraj, né en 1962 dans le village de Ras Abu Ammar, dans l’ancien quartier de Jérusalem, est un personnage très discret. C’est la nature même de ses fonctions qui l’exige. Il dirige les services de renseignements palestiniens après avoir gravi les échelons en tant que soldat dans l’ombre, d’abord dans les Tanzim, la branche armée du Fatah, et puis dans la sécurité préventive de l’Autorité palestinienne. Il évite la presse et ne donne pas d’interview ce qui rend difficile de mieux tracer son portrait. Il est connu des Israéliens car il a passé de nombreuses années dans leurs prisons avant de devenir commandant du district de Bethléem, puis chef du renseignement militaire. Le combat semble héréditaire dans la famille car son père, âgé de 62 ans, a été tué par les forces israéliennes en 2002 alors que, selon la légende que les Palestiniens aiment diffuser, il était allé acheter du lait et du pain quand on a tiré sur lui. En fait la réalité est différente; il avait violé le couvre-feu à une période où de nombreux attentats-suicides étaient déclenchés dans tout Israël. L’armée n’a pas voulu prendre de risques. Mais les deux éventuels successeurs de Mahmoud Abbas semblent diverger sur la stratégie. Alors qu’Erakat semble résigné à renoncer aux

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bonnes relations avec Israël, le chef du renseignement palestinien prend le contre-pied de cette attitude. Il se pose en leader qui fonde l’avenir des Palestiniens sur une coopération totale avec Israël car un nouveau danger se profile en Cisjordanie. Il souhaite que la coopération sécuritaire avec Israël se poursuive afin de barrer la route aux extrémistes islamistes pour éviter une aggravation du chaos. Pour lui, les fauteurs de trouble doivent être neutralisés en Cisjordanie. Il a ainsi pris des mesures drastiques en confisquant des armes et en arrêtant plus de 100 Palestiniens. Faraj a pointé du doigt les groupes religieux extrémistes qui, selon lui, sont un danger non seulement pour l’Autorité palestinienne elle-même, mais aussi pour la Jordanie et finalement pour Israël. Les islamistes radicaux lui ont tiendront d’ailleurs rigueur. Faraj connaît parfaitement la population au sein de laquelle il vit et avec laquelle il a combattu. Il assure que 90% des Palestiniens sont fondamentalement opposés aux organisations terroristes telles l’État islamique, Al-Qaïda, Jabhat al-Nosra et autres nébuleuses islamiques. Mais pour lui, il faut maintenir la puissance de l’Autorité et éviter son effondrement parce que l’alternative est l’anarchie, la violence et le terrorisme : «Nous, avec nos homologues de l’establishment sécuritaire israélien et avec les Américains, essayons tous d’éviter l’effondrement. Daesh est déjà en Irak, en Syrie, au Sinaï et au Liban mais Ramallah, Amman et Tel-Aviv doivent être préservés». Il n’a pas utilisé de raisonnement alambiqué pour designer le véritable ennemi. Contrairement à Erakat, qui remet en question la coordination avec les organismes sécuritaires israéliens, Faraj a un autre avis : «Nous nous sommes battus pendant de nombreuses décennies d’une manière différente ; et maintenant nous nous battons pour la paix. Je vais donc continuer à me battre pour garder ce pont contre la radicalisation et la violence qui doit nous conduire à notre indépendance». Un nouveau langage est entendu qui donne l’impression que Faraj a choisi la voie du dialogue, la seule qui pouvait lui ouvrir les portes de Washington et de Jérusalem. Son passé de guerrier le crédibilise auprès de ses concitoyens mais il n’a pas de réseau politique au sein de l’intelligentsia palestinienne pour la convaincre de le désigner comme successeur du vieil Abbas, à moins qu’il n’utilise la force. benillouche.blogspot.com/

Le tourisme en Israël a passé la barre des 2 millions de visiteurs

Sur le premier semestre, le tourisme en Israël a passé la barre des 2 millions de visiteurs. Les efforts marketing et la desserte aérienne ont permis d’atteindre ces niveaux selon le ministre du Tourisme israélien. Selon les statistiques ministérielles publiées le 10 juillet, le tourisme en Israël a battu un nouveau record. La barre de 2 millions de touristes a été franchie au cours du premier semestre 2018. Entre janvier et juin, le pays a reçu quelque 2,1 millions de touristes. Soit une progression de 19% par rapport au 1,74 million de touristes du premier semestre de 2017. Mais aussi une hausse de 26% en comparaison avec 2016.

Dans un communiqué, le ministre du Tourisme, Yariv Levin, s’est félicité des « efforts marketing menés par son équipe qui ont permis d’atteindre ces résultats ». Sur le premier semestre 2018, le tourisme a injecté 3,3 Md$ (12 milliards de shekels) dans l’économie israélienne. En perspective de la prochaine saison hiver, Yariv Levine a évoqué l’augmentation des dessertes aériennes, au départ de l’Europe à destination d’Eilat. En 2017, Israël avait battu son record de fréquentation à 3,6 millions de touristes accueillis. http://www.quotidiendutourisme.com


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La vie des habitants de Gaza pourrait s’améliorer si …

Moody’s donne une meilleure note à Israël. Résilience de l’économie israélienne

Dans une tribune publiée par le Washington Post, Jason Greenblatt et Jared Kushner, les deux émissaires du président Donald Trump ainsi que l’ambassadeur américain en Israël David Friedman exposent un plan global qu’ils proposent au Hamas et à la population de Gaza. Dans ses grandes lignes, le plan prévoit une aide internationale considérable en échange de la fin totale du terrorisme, la restitution des dépouilles des deux soldats israéliens et des civils détenus et une remise du contrôle des frontières à l’Autorité Palestinienne.

vit enfermée dans un cercle cruel du fait d’un leadership corrompu et empli de haine qui encourage à la violence, provoque la pauvreté ainsi que l’absence d’espoir”.

Dans cette tribune, ils indiquent que la vie quotidienne des habitants de Gaza pourrait s’améliorer de manière significative en peu de temps pour peu que le Hamas accepte ce “deal”. “La communauté internationale n’attend que le OK du Hamas pour aller de l’avant”, écrivent-ils également.

Les signataires de la tribune indiquent aussi que certains dirigeants arabes de la région en ont assez de cette situation décourageante, qu’ils souhaitent aller vers un avenir meilleur pour leur population alors que d’autres dirigeants (Hamas) ne pensent qu’à semer la destruction et maintenir leur population dans la détresse.

Les trois signataires fustigent clairement l’organisation terroriste: “La direction du Hamas tient la population de Gaza en otage. Il faut régler ce problème sous peine d’assister à un nouveau round destructeur. Il n’y a aucune raison que les Palestiniens de Gaza ne profitent pas de la réussite économique régionale (…) Mais le cauchemar du Hamas se poursuit et maintient inutilement la population de Gaza dans la détresse. Malgré l’importante aide internationale de milliards de dollars depuis soixante-dix ans, la majorité de cette population vit en-dessous du seuil de pauvreté. (…) La population de Gaza

Enfin, ils adressent une critique à la communauté internationale: “La plupart des Etats préfèrent parler et condamner (Israël) plutôt que de se confronter à la réalité, proposer des solutions réalistes et apporter une aide concrète. Les EtatsUnis ont déjà versé plus d’argent aux Palestiniens que tout autre pays au monde. Mais cela n’a rien changé puisque de crise humanitaire en crise humanitaire, le Hamas maintient sa population en otage”.

Sans se faire trop d’illusions, Jason Greenblatt, Jared Kushnet et David Friedman estiment également qu’il serait temps que le Hamas reconnaisse Israël et accepte les traités internationaux signés par l’Autorité Palestinienne au lieu “de poursuivre un combat qu’il a perdu depuis longtemps et dont les Palestiniens font les frais à cause de sa faillite morale”.

Source : http://www.lphinfo.com

Meilleur masseur au monde ? L’israélien Moché Moréno Encore une bonne raison pour Benjamin Netanyahou de bomber le torse lors de conférences internationales.

le paiement ponctuel des engagements d’un titre de créance, tel qu’une obligation, tout au long de la durée de vie de celui-ci.

La résilience de l’économie israélienne a été saluée par l’Agence de notation Moody’s qui a donné une meilleure note à Israël. La note est passée à « positive ». Elle était auparavant classée « stable ».

L’échelle de notation, qui va d’un maximum de Aaa à un minimum de C, se compose de 21 crans (notch) et de deux catégories : la catégorie d’investissement et la catégorie spéculative. La notation la plus basse de la catégorie d’investissement est Baa3. La notation la plus élevée de la catégorie spéculative est Ba1.

La notation est une appréciation de Moody’s sur la volonté et la capacité d’un émetteur à assurer

Le meilleur masseur au monde est un israélien, Moché Moréno. Il a été couronné aux Championnats du Monde qui se sont déroulés au Danemark. Le week-end dernier se tenait à Copenhague (Danemark) le Championnat du Monde de Massage. Organisé par l’Association Internationale de Massage (IMA), il réunissait près de 150 masseurs venus de 27 pays différents.



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Anshel Pfeffer du Haaretz consacre une biographie à Benyamin Netanyahou

Un article de Guillaume Gendron, Correspondant à Tel-Aviv de Libération (Copyrights). » Dans la biographie qu’il consacre au Premier ministre israélien, l’éditorialiste de «Haaretz» dresse le portrait d’un animal politique à sang-froid, sans adversaire réel, dont la ligne intransigeante et la façon de se faire le héraut du peuple alors qu’il appartient à l’élite en font un modèle pour les leaders populistes de par le monde. Et si le monde s’était trompé sur Benyamin Nétanyahou ? Si l’image du populiste impulsif, obnubilé par sa réélection en l’absence de toute vision à long terme, cherchant à faire oublier ses déboires personnels en provoquant des guerres, n’était qu’un mirage, une idée facile, préconçue ? C’est ce qui ressort de la lecture d’une nouvelle biographie remarquée, Bibi. The Turbulent Life and Times of Benjamin Netanyahu (Basic Books, 2018, non traduit), signée Anshel Pfeffer, l’une des plus fines et hyperactives plumes du pays, tout à la fois éditorialiste vedette dans Haaretz, quotidien de référence de la gauche israélienne, et correspondant lucide pour The Economist. En retraçant la trajectoire de l’inamovible Premier ministre israélien, à l’heure où «Bibi» vit l’apogée de son long règne tout en étant acculé par les affaires, Pfeffer démontre comment cet extraordinaire animal politique est devenu le totem d’une génération globale de leaders nationalistes, ainsi qu’un personnage d’ores et déjà aussi marquant dans l’histoire d’Israël que le fut David Ben Gourion. Votre livre sort au moment où Benyamin Nétanyahou traverse une sorte d’état de grâce. Tout ce qu’il a toujours défendu (la reconnaissance de Jérusalem, la défiance envers l’Iran) s’impose au monde, notamment grâce au soutien de Donald Trump. Il y a vingt-cinq ans, Nétanyahou a écrit en anglais un livre intitulé A Place Among The Nations. Tout y est. C’est d’autant plus remarquable que ce qu’il y avançait était très impopulaire à l’époque, dans l’effervescence des accords d’Oslo qui laissaient entrevoir l’espoir de la paix [ironiquement, le livre a été ensuite retitré Une paix durable, ndlr]. Dans ces pages, l’idée-force est qu’il ne faut faire aucune concession aux Palestiniens. Qu’il n’y a pas d’Etat palestinien possible. Tout au plus, une certaine autonomie, sur de petites zones précises, ce à quoi il est revenu aujourd’hui, quand il parle de «State-minus» et d’«autonomy-plus» (soit un peu moins qu’un

Etat et un peu plus d’autonomie). Il justifie cette intransigeance par la conviction que le monde, y compris le monde arabe, n’aura d’autres choix, sur le long terme, que d’accepter l’existence d’Israël et d’abandonner la cause palestinienne. En gros : si on ne lâche rien et qu’on reste fort, le monde finit par s’y faire. Et que voit-on aujourd’hui ? Les Palestiniens n’ont toujours pas d’Etat. La communauté internationale, hormis une résolution onusienne ou une déclaration européenne ici et là, ne fait plus vraiment pression sur Israël. Quand Nétanyahou vient en Europe, on lui tape un peu sur les doigts mais au final, il rentre en se disant «c’est OK, on a surtout parlé de l’Iran». Vous écrivez que l’on vit désormais dans le «monde de Nétanyahou», arguant qu’il fut aux avant-postes de la vague populiste que l’on voit émerger un peu partout. Pour les Trump, Orbán, Salvini, Duterne, Abe ou même Modi et Poutine – toute une génération de leaders qui défient le modèle progressiste occidental fondé sur le respect des droits de l’homme – Nétanyahou fait office de patriarche, de modèle. Ils se disent : «Ce type est en poste depuis si longtemps, gagnant élections après élections, et il fait ce qu’on a toujours voulu faire : dire à la gauche et aux médias d’aller se faire foutre». La conséquence, c’est que dans le club des grands de ce monde, les dirigeants à la Macron ou Merkel sont mis en minorité. Il est plus difficile que jamais de peser sur Nétanyahou. Ce qui marchait encore quand on pouvait s’appuyer sur le président américain, que ce soit Clinton, Obama ou même Bush, ne fonctionne plus. Ce qui ne veut pas dire que Benyamin Nétanyahou a convaincu de la justesse de son projet ou a obtenu gain de cause sur les colonies et le contrôle des Palestiniens. Mais pour le moment, le rapport de force est en sa faveur. Ceux qui ne sont pas d’accord avec lui ont accepté le fait qu’ils ne pouvaient rien y faire. Quand on vous lit, on se dit aussi que beaucoup l’ont sous-estimé politiquement… Tout le monde s’est trompé sur lui. Pas seulement les Européens, mais aussi les Américains ou même les médias israéliens. Il y a d’abord cette idée qu’il est un va-t-en-guerre. La vérité, c’est que Nétanyahou est le Premier ministre qui a lancé le moins de guerres, qui a eu le plus petit nombre de morts militaires ou civils durant sa mandature. Nétanyahou n’aime pas envoyer l’armée avec ses tanks, ses bataillons. Ce qui ne veut pas dire qu’il est pacifiste. Il adore les «opé-

rations» : autoriser des raids aériens, envoyer les unités spéciales, comme le Sayeret Matkal [dont il fit partie] ou le Mossad… C’est une question de contrôle. Il n’a pas confiance dans l’armée parce qu’il veut avoir la main. Durant une guerre, il y a trop de choses en mouvement, trop de pièces dans le puzzle. Ce sont les généraux qui tiennent tout. Cela dit, il aime qu’on le voie en «faucon» : c’est une forme de dissuasion. Mais en treize années à la tête du pays, il n’a qu’une «grosse» opération à son actif : Gaza, en 2014. Et, dans le fond, il n’en voulait pas. Benyamin Nétanyahou ne veut pas la paix, mais pas la guerre non plus. Son but, c’est que les choses restent statiques. Ce qui nous amène à une autre idée reçue, celle d’un gestionnaire de l’occupation, d’un pragmatique cynique sans conviction… Au contraire, il est profondément idéologue. Evidemment, quand on le voit enchaîner les formules caricaturales, les propos d’estrade, il est facile de voir en lui quelqu’un de creux. Alors que Nétanyahou est un intellectuel. Il a reçu une éducation poussée [son père était un historien respecté] et il lui arrive de laisser les réunions de cabinet se dérouler sans lui pour finir de lire dans son bureau. Ce qui ne l’empêche pas d’être «monsieur Formules toutes faites». Il le fait parce qu’il pense que c’est ce qui marche : il a mis quarante ans à perfectionner son show. Mais tout cela est soutenu par un corpus solide, une éducation doctrinaire qu’il a reçue dès ses plus jeunes années. Quelle est cette idéologie ? Longtemps, l’opposition a essayé de présenter Nétanyahou comme un homme imprégné de concepts américains qui aurait oublié ses racines. Certes, son anglais est parfait et il a longtemps vécu, dans sa jeunesse, aux Etats-Unis, un pays qu’il se targue de très bien comprendre. Mais, pour tout le reste, c’est un nationaliste juif, profondément israélien. Benyamin Nétanyahou n’est pas religieux, il est même probablement athée. Sa judéité est tout entière dans son nationalisme, ancrée dans une vision radicale de l’histoire juive et de la terre, autour d’une idée chevillée au corps, héritée de son père : la survie du peuple juif est un combat. La ligne Nétanyahou est-elle en opposition au sionisme originel ou une évolution de celui-ci ? Sa vision a toujours fait partie du sionisme. Qui n’est d’ailleurs pas une idéologie au départ, mais un programme, soit ramener les Juifs dans leur ancien foyer et construire un Etat-nation, avec différents courants (les socialistes laïques, les religieux, etc.) poussant pour différentes méthodes (la diplomatie, l’intransigeance, etc.). Les Nétanyahou ont toujours fait partie de la branche la plus nationaliste, militante et militaire du sionisme, en comparaison avec l’approche plus pragmatique d’un Ben Gourion. C’est le «mur de fer (1)» constitué de «lances juives» de Vladimir Jabotinsky, le père du «sionisme révisionniste». L’idée que seule la force fera comprendre aux Arabes que les Juifs ne partiront pas. C’est la dissuasion militaire combinée au refus du compromis jusqu’à ce que l’adversaire cède – c’est Nétanyahou aujourd’hui. Si, pour vous, Nétanyahou est tout sauf un «outsider», l’une de ses grandes forces est pourtant de se présenter comme celui qui tient tête à l’establishment ashkénaze, cette gauche qui a fondé l’Etat. Absolument. S’il vient d’une famille aisée et respectée, en tant que politicien, il a toujours su tirer profit du ressentiment contre l’élite. De la même façon que Donald Trump, milliardaire fils de millionnaire, est devenu le héraut de la co-

lère ouvrière aux Etats-Unis. Par définition, les populistes manipulent la frustration. Benyamin Nétanyahou y excelle depuis un quart de siècle. L’amertume, l’envie de revanche soude sa coalition, car en Israël, le système parlementaire fait qu’il est impossible d’avoir une majorité. C’est le dénominateur commun de cette base, qui va des nationalistes laïques aux mizrahim [juifs orientaux] religieux. Alors que si l’on regarde objectivement, depuis la création d’Israël, la droite a été au pouvoir la moitié du temps. Mais comme Israël a d’abord connu trente ans de socialisme sans partage, il reste cette idée que le nationalisme de droite est presque marginal, qu’une élite voudrait l’étouffer. Benyamin Nétanyahou garde ce ressentiment vivant… En février, la police israélienne a recommandé sa mise en examen dans deux affaires de corruption. Ce qui frappe dans les faits reprochés, c’est un côté un peu mesquin, trivial. Comment expliquer qu’il soit prêt à risquer sa place pour des cigares et des bouteilles de champagne ? Cela tient à un ressort psychologique : Nétanyahou a l’impression, la conviction même, que c’est un dû. Il est le grand leader d’Israël et il devrait vivre modestement ? Quand il va à l’Elysée, il boit les grandes cuvées qu’on remonte des caves présidentielles et il se dit, pourquoi n’aurait-il pas lui aussi des grands crus dans sa résidence à Jérusalem ? Et si ça doit être quelqu’un d’autre qui paye parce que l’Etat l’interdit, où est le problème ? C’est ainsi qu’il pense. Quelque part, cela reflète la transition difficile, vécue à l’échelle nationale, entre le côté spartiate des débuts d’Israël et l’Etat moderne et capitaliste aujourd’hui. Benyamin Nétanyahou s’attribue le crédit de cette transformation – des pénuries à l’abondance – et il veut en jouir. Tout en restant convaincu que tout ce qu’il fait est pour le bien de l’Etat, qu’il a sacrifié assez. Il est cynique dans sa manière de détourner les règles, mais croit profondément que toute autre personne que lui mettrait en danger Israël. Ça ne semble pas abîmer sa popularité. Comment l’expliquer ? C’est une autre idée reçue. Oui, le Likoud, son parti, obtient toujours, dans les simulations des sondeurs, plus de sièges que les autres partis à la Knesset, autour de 30. Mais ça ne représente que 25 % de l’électorat ! Et sous Nétanyahou, c’est un score que le Likoud n’a jamais dépassé. Ce n’est pas tant que ça : heureusement qu’il sait bâtir des coalitions. Le grand avantage de Nétanyahou aujourd’hui, c’est qu’il n’a personne en face. On peut le dire affaibli, quand on doit réfléchir à qui pourrait le remplacer, il n’y a personne. Ses concurrents, au centre ou à gauche, sont des clowns, comme l’ex-présentateur télé centriste Yaïr Lapid, ou des nouveaux venus qui font toutes les erreurs de débutant, comme Avi Gabbay, le leader du Parti travailliste. L’alternative n’existe pas. Alors les gens disent : «Bibi, oui, il est un peu corrompu, sa femme est un peu tarée, mais il fait le job !». Mais il faut se souvenir que ce n’est pas si compliqué de faire tomber un Premier ministre en Israël : il suffit d’une motion avec 61 membres de la Knesset [la majorité sur 120] et bye bye Bibi… Tout peut se régler en un dimanche [jour de la rentrée parlementaire]. » (1) Publié en 1923 et rédigé en russe par Vladimir Jabotinsky. Guillaume Gendron - Tel-Aviv


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Israël forme sa génération d’experts dans le domaine de l’espace et des satellites

L’Université de Tel-Aviv construit un nouveau centre spatial pour la création et le lancement de satellites spécialisés, de la taille d’une boite à chaussures, destinés à la recherche scientifique, dans des domaines allant de la surveillance de la pollution de l’air aux réseaux de télécommunication, en passant par le suivi des forêts tropicales et les applications agricoles.

minuscules, en fonction de la mission à laquelle il sera destiné, et d’une antenne qui lui permettra d’envoyer des données à la station au sol. La construction d’un mini-satellite prend environ deux ans, comparée à 10 ou même 20 ans pour celle d’un grand satellite, et son coût de construction et de lancement est d’environ un demi- million de dollars, contre des centaines de millions requis pour un satellite traditionnel.

Le nouveau centre, qui rendra la technologie satellitaire accessible aux chercheurs de tout le campus, a été présenté à la 13e Conférence internationale sur l’espace.

Les mini-satellites « montent » dans l’espace sur des engins spatiaux lancés dans le monde entier et entrent en orbite autour de la Terre à une altitude de 400 à 600 kilomètres. Ils se déplacent à une vitesse de 8 kilomètres par seconde et font le tour du globe toutes les 90 minutes. Ils peuvent être utilisés pour la recherche dans tous les domaines: surveillance environnementale, pollution de l’air, surveillance des forêts tropicales, des icebergs polaires ou des migrations animales, agriculture, réseaux de communication, géophysique, géographie, recherche atmosphérique, météorologie, biologie, médecine, etc.

L’initiative est soutenue par la Fondation Porter, et le centre sera situé dans l’Ecole Porter d’Etudes environnementales de l’Université de Tel-Aviv. Les mini-satellites spécialement conçus pour répondre à des questions scientifiques spécifiques, seront construits par des experts et des ingénieurs en coopération avec les professeurs et les étudiants de l’Université de Tel-Aviv. Ils seront réalisés en peu de temps et à des coûts relativement bas. « Jusqu’à présent, les scientifiques qui avaient besoin de satellites pour leurs recherches devaient utiliser les services des grands satellites, généralement lancés par les gouvernements ou l’armée », explique le Prof. Colin Price, directeur de l’Ecole Porter, qui a mené l’initiative en collaboration avec Dr. Meir Ariel, chef du Centre des Sciences de Herzliya. « La méthode du nouveau centre les libère de cette dépendance, et leur permettra une souplesse beaucoup plus grande dans l’utilisation des satellites pour la recherche ». Former la prochaine génération d’experts dans le domaine de l’espace La nouvelle approche, rendue possible par la révolution de la miniaturisation technologique, repose sur l’utilisation de cubes d’une taille de 10 x 10 x 10 cm, assemblés pour composer de minuscules satellites (« de la taille d’une boite à chaussure » selon le Prof. Price). Chaque mini-satellite sera équipé de caméras et de capteurs

Former la prochaine génération d’experts dans le domaine de l’espace et des satellites En plus de ses activités de recherche, le centre se consacrera également à l’éducation et construira des programmes pour former des étudiants dans le domaine des sciences spatiales et des satellites. Il devrait également participer au projet « Israël 70 », qui marquera le 70e anniversaire du pays, par la construction de satellites miniatures dans 70 lycées, et leur lancement dans l’espace. « Notre centre aura des préoccupations essentiellement scientifiques », conclut le Prof. Price. « C’est un centre multidisciplinaire conçu pour servir les chercheurs sur tout le campus, dans des domaines allant des sciences exactes, de l’ingénierie et des sciences de la vie jusqu’aux sciences sociales, sciences de l’éducation, le droit et même les arts. En plus de son activité de recherche, il s’occupera de former la prochaine génération d’experts dans le domaine de l’espace et des satellites ». Publié dans www.coolamnews.com

Plus de 37 millions d’euros pour un Penthouse à Tel-Aviv

Découvrez l’appartement le plus cher à la vente en Israël. Tel-Aviv est généralement considérée comme l’une des villes d’Israël où il fait décidément bon vivre.

Mais encore faut-il avoir les moyens de ses envies. Pour devenir l’heureux propriétaire de ce penthouse, il vous faudra débourser la modique somme de 160 millions de shekels (37 millions et demi d’euros). Ce prestigieux penthouse est situé dans la tour actuellement en construction sur Hayarkon Street. Il jouxte la tour de l’Opéra, en bord de mer. La maison de vos rêves occupe les 24ème et 25ème étages de la résidence. Le kilomètre d’or de Tel-Aviv Les agences immobilières à l’étranger appellent cette zone « le kilomètre d’or de Tel-Aviv », car elle est considérée comme le meilleur emplacement de la ville avec vue imprenable sur la mer. Le penthouse de 2 étages possède des baies vitrées, de hauts plafonds et une vue à 360 degrés sur la ville et la mer.

C’est le plus haut bâtiment du quartier. Sa superficie permet à ses futurs propriétaires de concevoir l’intérieur de l’appartement de la meilleure façon possible pour eux. Ils peuvent choisir un thème décoratif, la couleur et même le nombre de chambres. Dernier détail et pas des moindres, l’appartement est livré avec salle de gym, piscine et spa et … un accès direct à la mer. Copyrights : Coolamnews


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Difficiles conditions d’accès à la propriété en Israël ? Cette offre est aujourd’hui principalement construite sur deux innovations majeures : – La possibilité de financer son achat avec des apports de 30% seulement et dans certains cas sans apport… – Une baisse des mensualités allant Jusqu’à 50% comparées au taux d’intérêt couru classique des banques françaises. Comme le précise David : « Notre démarche s’est principalement orientée vers la recherche de nouveaux moyens de financements, afin de redonner du pouvoir d’achat aux investisseurs français et les aider à accéder à leur rêve d’acheter en Israël, avec des financements sur mesure.

Selon un article de coolamnews.com : « Difficiles conditions d’accès à la propriété en Israël ? Même si le bureau des statistiques israélien constate ces 6 derniers mois une baisse de 3%, force est de constater que malgré toutes les mesures prises par le gouvernement, il ne s’agit pour l’instant que d’un ralentissement de la hausse. Cette hausse des prix quasiment sans discontinue contribue à freiner l’ardeur des investisseurs. Les conditions d’accès au crédit se sont aussi renforcées depuis 2015 avec de fortes res-

trictions sur les transferts de capitaux. Ces deux éléments rendent l’accès à la propriété plus compliqué pour les investisseurs français, plus long et parfois impossible.

Il est désormais possible d’acheter son appartement en Israël avec 30% d’apport et parfois bien moins. David Boukhabza son gérant nous explique :

Il était donc temps de trouver de nouveaux de canaux de financements, afin de redonner de la fluidité au marché. La société CAYA HARMONY CAPITAL, spécialisée dans le conseil en investissement et en ingénierie de financement depuis 18 ans, a décidé de s’attaquer à ce vaste chantier.

« Conscients des difficultés auxquelles font face les investisseurs français pour accéder à la propriété en Israël, nous avons décidé de faire un tour de table de nos principaux partenaires bancaires français et Luxembourgeois afin de leur faire part de l’enjeu du marché Israélien, et ainsi bâtir une offre innovante de financements. Deux innovations majeures

Pour exemple, nous avons dernièrement financé un bien de 3.2 millions de shekels A Tel Aviv. Le client n’était pas propriétaire de sa résidence principale, mais avait des capitaux à investir. Aucune de ses banques n’avait accepté de le financer. Après étude de son dossier nous lui avons trouvé une banque Luxembourgeoise qui lui a consenti un prêt à un taux de 1%. Nos banques partenaires sont en France, au Luxembourg, aux Etats Unis, mais aussi en Israël… Le mélange de la finance et de l’ingénierie de Financement permet d’ouvrir des horizons nouveaux aux investisseurs ». Source : coolamnews.com

Menashe Kadishman, peintre, dessinateur, plasticien, sculpteur

Les peintures et sculptures de moutons étaient connues dans le monde entier. Le peintre, dessinateur, plasticien et sculpteur Menashe Kadishman, icône du paysage artistique israélien, a disparu ily a deux ans à l’âge de 82 ans. Kadishman, né en 1932 à Tel-Aviv, à étudié l’art en Israël avant de poursuivre son cursus dans les écoles d’art londoniennes. Il était membre du kibboutz Ma’ayan Baru’h dans le nord d’Israël et y travaillait épisodiquement comme berger. Le mouton, omniprésent dans son oeuvre, rappelle le sacrifice demandé par Dieu d’Isaac par Abraham. Dans son tableau Way to Eden il re-

présente le mouton comme gardien du chemin (chérubin = gardien du paradis). Les sculptures de Kadishman sont de véritables symboles non seulement à Tel-Aviv, sa ville natale, mais dans tout le pays. Son installation Shale’het (feuilles mortes) est exposée au musée juif de Berlin : sur le sol sont disposés plus de 10 000 disques d’acier dans lesquels sont découpés des visages aux bouches ouvertes comme pour lancer un immense cri ». https://israelentreleslignes.com


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Comment limiter les problèmes des grossesses à risque ?

L’université hébraïque travaille avec l’hôpital Hadassah de Jérusalem sur un médicament qui doit permettre de limiter les problèmes des grossesses à risque.

qui serait donc en quelque sorte une « préparation » à la grossesse suivante au cours de laquelle se produiraient moins de complications telles qu’hypertension.

A cette fin, l’équipe de chercheurs étudie la « mémoire acquise » de cellules tueuses naturelles (NK) qui combattent normalement les virus et les tumeurs. Les chercheurs ont découvert que les cellules prévenant les maladies du fœtus sont plus actives au cours de la deuxième grossesse car elles se « rappellent » la première grossesse

Les fœtus connaîtraient un meilleur développement et les enfants seraient plus grands et en meilleure santé. Le médicament est destiné aux femmes ayant une grossesse à risque en raison de leur âge ou d’une insémination artificielle. https://israelentreleslignes.com

Six actionnaires de Facebook tentent d’obtenir le départ de Mark Zuckerberg Un groupe de six actionnaires importants de Facebook tentent d’obtenir le départ de Mark Zuckerberg en tant que président de Facebook. Ils le comparent à un dictateur du XIXe siècle. Ces investisseurs expliquent qu’ils n’ont pas apprécié les scandales qui ont directement impliqué la firme, de l’interférence russe dans les élections présidentielles américaines à la divulgation des données privées de près de 80 millions d’utilisateurs de données à la société Cambridge Analytica. Mark Zuckerberg, le co-fondateur de Facebook qui est aujourd’hui âgé de 34 ans, est fortement critiqué pour la manière dont il a géré ces crises, et sa fuite des confrontations avec les législateurs lorsque ceux-ci lui demandent d’expliquer comment sa société veille à la confidentialité des données que lui confient ses utilisateurs. Zuckerberg est « intouchable » Or, selon ces actionnaires, les problèmes du réseau social sont inhérents à la manière dont il est géré. Ils expliquent qu’ils n’ont pas été pris en compte de manière appropriée, parce que la structure juridique même de Facebook rend Zuckerberg, qui est à la fois CEO et président du conseil, “intouchable”. En avril, un groupe d’actionnaires militants avait exhorté Zuckerberg à abandonner l’un de ses deux postes de direction, voire les deux, chez

Facebook. Il avait rappelé qu’il était tout à fait inhabituel que ce soit la même personne qui occupe ces deux postes, et accusait Zuckerberg de ne pas comprendre comment il fallait gérer une grande entreprise internationale cotée en bourse. Ces actionnaires contestataires se plaignaient également de la concentration d’un gros paquet d’actions à droit préférentiels dans les mains du dirigeant, qui aboutit à lui conférer plus de la moitié des droits de vote, lui donnant la possibilité de bloquer toute décision de son choix. Un autocrate comparable aux requins de la finance du XIXe siècle “L’idée qu’il peut y avoir un autocrate à la tête d’une entreprise cotée gigantesque, dans laquelle des actionnaires ont placé des milliards de dollars est un anachronisme. Cela nous ramène au XIXe siècle, lorsque les requins de la finance se comportaient comme des autocrates et des dictateurs”, juge Patrick Doherty, directeur du bureau de gouvernance au Bureau du vérificateur général de l’Etat de New York, qui détient près d’un milliard d’euros d’actions Facebook. Les investisseurs contestataires ont indiqué qu’ils continueraient à mettre la pression pour que cet état de choses change, en intervenant dans les assemblées d’actionnaires, en donnant des allocutions à la presse, mais aussi en adressant des courriers critiques à la direction de Facebook. Source : https://fr.express.live

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Airbnb fêtera ses 10 ans cet été. Présent dans 81.000 villes et dans 200 pays

Face à la concurrence de la plate-forme Airbnb, qui fêtera ses dix ans cet été, les principales villes européennes telles que Paris, Amsterdam, Berlin et Barcelone organisent la contre-attaque. Les autorités de ces villes souhaitent introduire des mesures pour freiner la croissance d’Airbnb tout en maintenant les loyers sous contrôle. Airbnb a débuté ses activités en 2008 en tant qu’Airbed & Breakfast. Après plusieurs faux départs, la plate-forme a commencé à intéresser le consommateur suite à la Convention nationale démocratique de Denver la même année. L’objectif d’Airbnb était de devenir une alternative compétitive à un marché hôtelier « saturé » et, comme l’expliquait l’un de ses co-fondateurs, d’être « un moyen de faire quelques dollars ». Leader du marché Dix ans plus tard, Airbnb a une valeur estimée à 31 milliards de dollars américains (26,3 milliards d’euros) et dispose d’un stock de cinq millions d’unités d’hébergement dans 81.000 villes au sein de quelque 200 pays. Airbnb est devenu une réussite absolue dans le domaine de l’économie du partage car elle répond à « la demande touristique et professionnelle croissante pour des logements indépendants et plus spacieux dans les grandes villes », a indiqué l’association française d’urbanisme Apur le mois dernier. Airbnb est devenu un rival important de l’industrie hôtelière en échappant aux conditions légales et fiscales imposées aux nuitées commerciales traditionnelles.

Les autorités municipales ont également exprimé « de nombreuses craintes », constate Apur. En effet, les locations de style Airbnb ont fait grimper les prix dans la mesure où de nombreuses grandes villes européennes ainsi que New York et Tokyo se sont lancées dans une offensive réglementaire. Pour de nombreux propriétaires, les touristes se sont révélés plus lucratifs que les locataires traditionnels. Les autorités locales de grandes villes européennes ont également réagi afin de tenter d’imposer certaines limites aux activités d’Airbnb. Paris, premier marché mondial d’Airbnb avec quelque 60.000 locations, la plate-forme a déjà été confrontée à des problèmes juridiques ainsi que son concurrent Wimdu. Les autorités ont également réprimé plus sévèrement les propriétaires qui ne respectaient pas les exigences légales, certains d’entre eux ayant déjà été condamnés à des amendes après que le Parlement français ait voté un paquet de mesures le mois dernier. A Paris, une limite est imposée sur le nombre de jours par année durant lesquels l’hébergement peut être loué via Airbnb. Une plainte légale a également été déposée contre Airbnb et Wimdu pour avoir omis de retirer des publicités de personnes ne déclarant pas correctement leurs propriétés. Source : https://fr.express.live

A Eilat, une baleine bleue de belle taille, de plus de 10 mètres de long Les baigneurs venus se rafraîchir sur les plages du sud de la ville ont eu l’impression de se retrouver dans un film de National Geographic quand la créature géante s’est approchée d’eux.Les chercheurs se sont interrogés: qu’est elle venue faire ici. Une baleine bleue de belle taille, plus de 10 mètres de long, a été aperçue dans le golfe d’Eilat à plusieurs endroits près de la côte. C’est un phénomène très rare qui n’a été que rarement observé sur la côte israélienne. Il est possible que ce soit une baleine malade nageant dans une zone d’eau plus chaude. Les équipes de l’autorité des réserves naturelles sont sorties avec un bateau pour l’examiner de près.

Israël et le golfe d’Eilat sont éloignés de la zone de répartition de la baleine dans l’Atlantique Nord et l’hémisphère Sud, y compris l’Antarctique. La baleine bleue est considérée comme une espèce en voie de disparition. Le docteur Assaf Zvuloni, écologiste du district sud de l’Autorité israélienne pour la protection de la nature et des parcs nationaux, a déclaré: « C’est un point d’observation très intéressant: les baleines voyagent parfois sur de grandes distances. et il peut y avoir plusieurs raisons, telles que la disponibilité de la nourriture, les dommages causés à leurs autres habitats, les changements climatiques, etc. Source: Israel HaYom


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Il fut un temps où l’on disait « heureux comme un juif en France », c’était hier, une belle France, un rêve ou une illusion, l’aprèsguerre nous poussait vers une euphorie flamboyante, « le jamais plus » était un espoir réel. Qui peut se rappeler exactement le basculement de cette situation si positive à ce que nous vivons actuellement, alors la France apparaissait comme une terre de Cocagne et un « paradis » pour les juifs. Qu’en est-il aujourd’hui, la France est-elle encore un pays ou même les autochtones peuvent vivre leur identité ? La France dont l’universel message de la révolution de 1789 a été porté au monde comme l’emblème d’une liberté donné au peuple? Actuellement une impression conceptuelle d’un vécu qui semble n’avoir jamais existé. La perte de nos racines, une sorte de naufrage sociétal, la bien pensance et une liberté d’expression limitée à ce que le pouvoir aime entendre. La critique, le mécontentement s’entend dans les conversations citoyennes, celles que l’on nomme « les brèves de comptoir » ou « les ragots du café du commerce », un autre son de cloche, le passé se ressasse. Internet, réseaux sociaux la même question « était ce mieux avant ? Les puristes nostalgiques dont nous, juifs de la communauté pensions que c’était mieux, les tragédies des pogroms, la dhimmitude en terre orientale, loin derrière nous. En France les communautés se côtoyaient en toute amitié, il y avait une solidarité des ethnies, le bien vivre n’était pas un sujet d’actualité, il était l’évidence, ce bonheur se partageait avec nos traditions, cette joie de la communion des religions se vivait au jour le jour, ce n’était peut-être pas mieux au niveau d’un confort précaire. Chaque communauté se joignait aux fêtes de l’autre, un brassage fraternel qui sentait l’universelle amitié de destins partagés. A ce jour, cette France est-elle toujours ce pays de référence pour les « souchiens » ? Le tissu rural dans sa splendeur est devenu un immense parking de centre commerciaux dépeuplé, les routes au parfum des nostalgies des années 40, de véritables déchirures asphaltées nauséeuses et dangereuses. Nous restons sur des témoignages générationnelles ou l’image n’était pas encore une « tyrannie de la communication » la télévision n’était « pas encore sous le règne de l’information spectacle ». On en discute beaucoup, on ébruite peu ce désaveu à une politique qui ne donne pas satisfaction aux classes moyennes, déjà,

par le passé, par des lois fiscales stupides les « grosses fortunes » quittaient la France, la force vive de l’investissement fuyait l’hexagone, les 35 heures hebdomadaire un nonsens économique bafouant toute logique au nom d’une sacrosainte répartition du travail, rien a changé, cela a empiré par un déséquilibre social pitoyable, actuellement nos élites nous abandonnent et cherchent succès et fortune au-delà des mers. Notre rang de 6 iéme puissance se dégrade et nous en sommes aujourd’hui dans la même spirale d’un déficit chronique dont on n’arrive pas à stopper l’abyssal décente. Etait-ce mieux avant ? Le djihad, nos terroristes, les enfants du djihad issus de nos banlieues, ces nouvelles générations toutes en révolte s’émancipent des lois de la République, cette capitulation devant des réalités larvées depuis des décennies dans ces zones de non droit s’exprime désormais par la violence, une France qui se démembre dans ces cités livrées à l’Islam. Cette fournaise de haine, de colère, les tentatives de déradicalisation, ultime avatar d’une armée de technocrates sociaux à la recherche d’un consensus rédempteur ont échoué et se sont révélés contreproductifs avec le temps. Le problème dans son urgence n’a droit qu’à des solutions provisoires en attente d’une initiative courageuse. Il y a un destin commun entre la France et Israël, tout en incertitude, le danger de l’un à l’intérieur qui se développe, pour Israël, celui de ses frontières, l’un combat un Islam qui se radicalise en son sein et Israël sur la légitimité de son état de droit d’exister sur une terre « arabe ». La même fixation d’une France affaiblie par un nombre de voix politiques discordantes prêts à « vendre » l’état au flux migratoire au nom d’un humanisme dépassé et irrationnel. « Certains politiques veulent officialiser la victoire de l’Islam politique en France » où va-t-on ? Israël trahi par une grande partie de ce monde au nom d’un Islam qu’il faut protéger alors qu’il ne s’évertue à nous détruire à jamais. Nous en sommes toujours à cette « marche du retour », le Hamas et Djihad islamique s’en donnent à cœur joie sachant qu’ils possèdent « un avantage concurrentiel, celui de l’opinion publique mondiale » et que « cette confrontation est une imposture qui envoie femmes, enfants, jeunes gens à la mort », une manœuvre cynique de détourner l’attention de leurs échecs dans la gestion quotidienne de Gaza ». En fait, abolir les frontières internationalement reconnue d’Israël, « modifier la composition démographique de

l’état Juif et de détruire une caractéristique essentielle que la délimitation de son territoire ». « Il y a une contradiction presque ironique de certains membres de la communauté internationale qui soulignent l’importance du respect des frontières de 1967 et soutiennent ceux qui tentent d’anéantir ces mêmes frontières ». Les alertes aux roquettes frappent Israël a un rythme criminel, les cerfs-volants incendiaires enveniment la région, nulle parade mise au point pour parer à ce déluge artisanal de feu, Israël frappe les positions du Hamas, si fortes soient-elles, rien ne déroge les funestes atteintes à la terre d’Israël, quand la riposte est trop forte, »disproportionnée » l’expression consacrée, un cessez le feu péremptoire devient une exigence humanitaire. Une douce hypocrisie, sournoise, bien ciblée d’une UE condescendante lorsque le nombre des victimes est indécent à leur regard comptable. Israël inflige son coup le plus dur au Hamas depuis 2014 « bordure protectrice ». « Cessez le feu », l’arme des lâches, mettre fin à cette escalade de violence. Mais à quoi cela sert-il ? Tout recommence, menaces, bombardements, du temps de perdu, la parole est censurée, l’ONU, ce Satan immoral impose son diktat à la planète à condition qu’Israël soit condamné. La menace à l’état hébreu se fait l’écho des menaces du Hamas, chacun se laisse aller à sa litanie verbale de représailles plus violentes les unes que les autres, la sémantique est identique, finalement « le Hamas souligne que le cessez le feu ne concerne pas les cerfs-volants incendiaires » et Benjamin Netanyahou « Nous continuerons à répondre autant que nécessaire. Si le Hamas ne comprend pas le message aujourd’hui, il le comprendra demain ». Suite à une médiation régionale et internationale le Hamas et Djihad islamique annoncent un cessez le feu mais » se réserve le droit de riposter en cas de frappe ». Benjamin Netanyahou » pas de cesser le feu tant que Hamas continuera à lancer des cerfs-volants incendiaires contre l’état hébreu ». Naftali Bennet et plusieurs ministres ont demandé des réactions plus fortes de Tsahal « un cessez le feu sans cessation du terrorisme n’est pas une dissuasion mais une capitulation », Avigdor Lieberman « le Hamas doit bien réfléchir avant qu’il ne soit trop tard, sinon, elle paiera un prix plus fort. » Un dialogue comme une partie de « ping pong », à chacun sa réplique, il en ressort que toute négociation est impossible avec nos voisins. L’intifada du « cerf-volant » marque l’histoire de cette confrontation, l’imagination fertile des gazaouits face à la puissance juive est le symbole que retiendront nos détracteurs, Israël mis à défaut par un gadget d’enfant. Notre technologie triomphante prise au dépourvu, des milliers d’hectares brulés, Israël le seul pays qui fait reculer le désert a perdu de sa superbe et la gloire de terroristes sans foi, ni loi, se sont gargarisés à s’étouffer des dommages occasionnés à ces « sionistes », une victoire tout de même, quand on sait que la compassion du Hamas pour ses martyrs ne dure que le temps de leur acte. Israël a trouvé une application capable de détruire les cerfs-volants, qui n’a pas encore une capacité totale d’efficacité le « GOSHAWK », un système de drones utilisant des capteurs optiques pour identifier le plus tôt la menace. Les pays européens se permettent d’intervenir dans chaque question de politique intérieure israélienne ou sur nos frontières mais cela ne les gêne pas de « donner de l’argent au régime des ayatollahs qui emprisonne une jeune fille qui a eu le tort de danser la tête découverte ». David Pryce –Jones « ayant eu accès aux archives du Ministère français des Affaires étrangères, plus connu sous le nom de Quai d’Orsay » dans un livre en date de 2008 « la France, les Arabes et les Juifs » expose ce point de vu « La France

à travers toute l’histoire moderne a provoqué plus de dégâts au Moyen Orient que n’importe quel autre pays ». Les relations entre la France et Israël restent ambivalentes et complexes depuis des décennies, Benjamin Netanyahou à Paris en avril, Macron considère le déménagement de l’ambassade des USA à Jérusalem » font que des gens meurent et ne fait pas progresser la paix » déclaration manipulatoire et s’inscrit dans la désinformation. La France a soutenu une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU qui appelle à des mesures de protection pour les palestiniens. Ozen Michael, un officiel israélien « le gouvernement français ne peut pas en même temps dire qu’il s’élève contre l’antisémitisme et voter pour une résolution antisémite ». L’ambassadrice française en Israël Hélène Le Gal « accuse Ozen de ne même avoir lu la résolution et d’insulter la France ». Tout un long processus de condamnation amicale à double facette « montrer de la retenue » « un devoir pour Israël pour protéger les civils » tout en sachant que des terroristes liés au Hamas se mélangeaient aux civils pour « des manifestations pacifiques ». La France est devenue le pays d’Europe le plus dangereux pour les juifs, du » principalement aux vastes mouvements migratoires venant de pays musulmans ou le pourcentage d’antisémite est l’un des plus élevés du monde ». « Nos dirigeants communautaires n’ont pas de plan directeur pour l’avenir, un triste constat, la France est le pays européen qui atteint le chiffre le plus important de juifs émigrants au cours de ce siècle. « Le fait de devoir fréquemment exposer les tentatives françaises hypocrites et incessantes de ternir la réputation d’Israël et l’emploi de la France de normes à 2 vitesses n’est pas prêt de s’arrêter, mais les dénoncer peut les rendre moins avantageuses pour leurs auteurs » Manfred Gerstenfeld. Le porte-parole de Tsahal Ronen Manelis « devant les parlementaires français « leur rappelle qu’aux côtés d’autres pays, les dons tirés des contribuables français ont aidé le Hamas à bâtir ses capacités terroristes ». Le 18 juillet 2018, la ministre des Affaires étrangères de l’UE Frédérica Mogherini, attaque le ministre de la sécurité et des enjeux stratégiques israélien Guilad Erdan. Elle exige qu’Israël apporte des preuves à savoir que l’UE finance le terrorisme et le BDS par le biais d’ONG européennes, arabes, palestiniennes. Ces informations floues, incitation aux terrorismes et au boycott sont infondées et inacceptables. Réponse « il est triste de constater que la ministre Frédérica Moguerini choisit une nouvelle fois d’enfouir sa tête dans le sable et de feindre de ne pas voir les preuves incontestables du financement par l’UE les organisations liés au Hamas et au FPLP ». Une information qui ne peut nous laisser indifférent, le mieux serait que nos amis, prêts à nous donner des conseils, souplesse, tendre l’oreille aux braves leaders palestiniens pacifistes, larmoyants quand ils s’adressent au monde, la paix inaccessible, les Israéliens n’en veulent pas, voyez comme ils se conduisent, tout un laïus d’une sémantique hypocrite faite de faux semblants, voyer Mahmoud Abbas quand il met en cause les USA dans le processus de paix alors qu’il est dans le bureau de Poutine. Fathi Hammad haut responsable du Hamas « Nous allons nettoyer la Palestine de la saleté des juifs, guérir la nation du cancer juif, Netanyahou, Lieberman, nous arrivons pour vous couper la tête, si Allah le veut ». SANS COMMENTAIRE. Bernard Korn Brzoza


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On nous prend pour des c***

Après avoir claironné que seraient déployés 110.000 policiers, on avait le sentiment qu’on nous disait : Rassurez-vous, braves gens! La police veille! On encourageait les gens à sortir, sinon comment s’appelle le fait de prévisionner le nombre de visiteurs sur les Champs. 9 millions disaient-ils! Des statisticiens capables de prévoir le nombre de visiteurs au niveau de toutes les FAN-ZONE, Prévoyant 110.000 policiers et incapables d’être présents au moment où les casseurs, cassent? Et ce dingue qui brûle le drapeau français. Ce crétin scie la branche sur laquelle il est assis. Il coupe Le Bras de la main qui le nourrit. Dégrader les statues, faire de l’escalade sur des monuments publics, exhiber ses parties genitales... Autant de mauvaises actions d’attentats à la pudeur qui leur aurait valu la peine de mort dans n’importe quel pays arabe. On nous rapporte que des individus hommes et femmes se sont jetés nus dans le canal Saint-Martin. Que des filles ont été embrassées de force, d’autres auraient été violées. Que va faire le propriétaire de la voiture démolie, carbonisée, qui ne peut se rendre à son travail qu’en voiture? Où est la France des années 60, 70. Fallait-il vraiment penser le « REGROUPEMENT FAMILIAL? » Êtes-vous fier, MR Giscard? Vous continuez à parader, à donner des conseils. Vous avez encombré la France, d’individus oisifs, qui prêchent le mal, importent les côtés néfastes de leur culture, vendent de la drogue à nos enfants (et aux leurs) a la sortie des écoles! Tant d’incivilités, tant de haine envers vous, envers nous, envers la France, envers les blancs. Et ils crient au racisme, aussitôt qu’une victime se défend? Jusqu’à quand, pensez-vous que le peuple pourra supporter cette invasion? A croire que ce

genre d’incidents arrange les pouvoirs publics! Nous ne sommes pas dupes! Nous savons que les GRANDES statisticiens vous racontent que l’Eutope va manquer de main d’œuvre. Nous, nous pensons que vous manquez surtout de jugeote! Avec sa tronche de premier de la classe, le Premier Ministre nous fait croire qu’en réduisant la vitesse à 80, on va sauver des vies. C’est vraiment nous prendre pour des c*** ... C’est pour mieux flasher. C’est tout! Vous perturbez la vie de vos concitoyens, vous, Monsieur le Président, vous l’odeur le PM, Vous Monsieur COLOMB, Vous, notre drame de Paris.

Trump est-il leur bête noire ?

Vous passez votre temps à nous embêter, à nous taxer, à inventer une vie que vous prétendez bonne pour nous. Alors que les casseurs sévissent en toute impunité! Bon sang! Bousculez les textes de lois! Prenez de vraies décisions ! Annoncez avant la manifestation que tout casseur sera aussitôt déféré, jugé et condamné à 5 ans de prison, non compressibles. Et tenir ces promesses. Ne pas faire de promesses en l’air qui ne sont jamais tenues! La police était débordée! Alors, s’il faut un agent par citoyen, il faut imposer le couvre-feu. Le 31 décembre, Le 14 juillet et pour toutes les manifestations qui risquent de dégénérer. Parler de 75000 € d’amende, quand on sait qu’ils ne les paierons jamais? Ça sert à quoi? Les citoyens sont excédés! Quelle que soit leur origine, ils sont en colère. Les gardes à vue ne servent à rien. D’autant qu’ils sont libres 2 heures après. Nous voulons de vraies condamnations. Mais qu’on cesse de nous prendre pour des billes. Si son homonyme a découvert l’Amerique, notre ministre de l’intérieur n’a pas inventé l’eau chaude. René Seror

Les journalistes et commentateurs n’éprouvent rien pour Israël! On s’en doute! Quelqu’un qui suit l’actualité internationale, saurait que TRUMP allait, entres autres, chercher l’aval de Poutine pour son plan de paix. (voir mon article du 5 juillet) Or, nous avons entendu tout et son contraire. Mais de plan de paix, point! Silence radio! On confond les relations entre les 2 états les plus puissants de la planète, qui sont tendues, on oublie que les 2 hommes ne se sont jamais rencontrés en tête à tête. Pourtant, chacune de leur rencontre, en compagnie d’autres chefs d’etat, a toujours été, on ne peut plus cordiale. On reproche à TRUMP de faire la guerre commerciale aux différents pays d’Europe. On lui reproche de ne pas avoir dénoncé l’ingérence des russes lors des dernières élections. On dit TRUMP imprévisible. On feint d’ignorer son pragmatisme. Bref, on cite tous les sujets évoqués par les 2 présidents et on ignore de rendre compte d’un plan de paix, longuement élaboré par Jared Kushner. Je rappelle que ce plan a été accepté par les représentants de: l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les

Emirats arabes, La Jordanie ... Ce plan prévoit la conservation à 95% des implantations juives en Judée Samarie, Abo-Dis pour capitale. Il n’est nullement question de Jérusalem Est. Certain que la ligue arabe refusera, TRUMP est allé chercher à s’allier Poutine. D’autant que ce dernier a surpris tout le monde au KOTEL, en arborant un livre de THEILIM en version hébreu/russe. Aprés avoir lu, il a dit textuellement : « C’est ici l’emplacement du Temple. Il faut le reconstruire. » De tout ce qui s’est dit, entre les 2 hommes, il n’a été fait aucune allusion à Israël dans la presse internationale. Sans être revanchard, une info me parvient, savoureuse, je la partage. La France n’est plus la 6éme puissance mondiale. Elle est classée 8eme. Perte de 2 places. Et Israël ? 9eme. CHABAN-DELMAS disait: « Nous sommes au bord du précipice. Nous devons faire un grand pas. » René Seror


À LA UNE

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Le contre-modèle italien

La Victoire des Bleus a attiré l’attention des médias sur nos voisins transalpins dont nombre de commentaires ouvertement racistes et faisant état d’une «équipe africaine» ont été véhiculés sur les réseaux sociaux et par la presse, Des relents racistes qui en disent long sur le climat qui règne hélas dans l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne.

– à l’image du Brexit anglais – l’Europe actuelle. Il faudra, dans les mois qui viennent, suivre de près l’évolution politique de nos voisins, en espérant que ne se réalisant la prédiction du prix Nobel de littérature Dario Fo : «L’Italie est devenu un pays raciste, il ne l’était pas. Aujourd’hui, nous avons des mouvements horribles, régionalistes ou nationalistes, qui font la politique de la peur.»

Depuis le début du mois de juin, l’Italie est dirigée par une coalition de deux partis antisystème. Vainqueurs d’un scrutin au mois de mars 2018, deux mouvements très différents, la Ligue - souverainiste et xénophobe - et le mouvement 5 étoiles, né du rejet de la classe politique, se sont unis pour gouverner un pays déboussolé par la crise économique et les peurs identitaires.

Jack-Yves Bohbot

Ces Justes ont été les lumières qui manquaient dans cette période de ténèbres. Cette page sombre de l’Histoire de France aurait dû nous préserver de tout retour de la haine antisémite mais force est de constater que les années passant, les leçons ont été oubliées.

Et l’inquiétant dirigeant italien ne veut pas s’en arrêter là ; il a désormais pour projet de fédérer les partis d’extrême-droite –Rassemblement national compris – au moment des élections européennes de l’année prochaine et de déconstruire

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot

L’armée israélienne a présenté son nouveau char de combat L’armée israélienne a présenté le Merkava 4 «Barak», prévu pour être opérationnel d’ici trois ans. Dernière évolution du Merkava, ce nouveau char devrait être le premier du genre à disposer d’un système d’intelligence artificielle pour assurer différentes tâches et permettra de réduire «considérablement» la charge de travail de son équipage. Paris 20ème : un juif agressé par un homme criant «Allah Akbar» Un homme de soixante-neuf portant une kippa a été agressé le mercredi 18 juillet aux cris d’»Allah Akbar, vive Hitler, à mort les Juifs» dans le 20ème arrondissement. Selon le BNCVA, l’auteur - un homme d’origine nord-africaine âgé de dix-neuf ans - «a été arrêté et placé en garde à vue puis transféré à l’infirmerie psychiatrique, sur les recommandations du médecin en raison de son état de surexcitation observé».

Au moment où j’écris ces quelques mots, je m’apprête à me rendre à la commémoration annuelle de la rafle du Vel’ d’Hiv’. Comme chaque année, nous allons être quelques centaines à nous retrouver afin de rappeler et d’honorer la mémoire des 13 152 juifs ( 4115 enfants, 5919 femme et 3118 hommes) qui , le 16 et 17 juillet 42 ont été traqués et arrêtés ,par la police française sur ordre du gouvernement collaborationniste de Pétain. Ces milliers de juifs, regroupés au Vel’ d’Hiv’ avant d’être conduit vers des camps de la mort. Ces arrestations ont été menées par 7000 policiers et gendarmes français assistés par près de 400 collabos militants du parti républicain français sur ordre du gouvernement de Vichy.

Nous ne pouvons occulter et oublier le courage et l’humanité de ces Justes, qui bravant le danger ont sauvé des vies de juifs voués à une mort certaine.

Sur la politique migratoire, chacun a eu écho de la croisade anti-migrants du ministre de l’Intérieur Mattéo Salvini et de ses outrances verbales. Il avait même assisté à la finale France-Croatie à Moscou pour «porter la poisse aux Bleus». En mauvais perdant, il s’est fendu d’un commentaire anti-français sur son compte Twitter.

L’extrême-droite autrichienne veut lister les Juifs Chargé du bien-être animal dans le gouvernement du land de Basse-Autriche, le ministre d’extrême-droite Gottfried Waldhäusl souhaite limiter la pratique au maximum en «liant la fourniture de viande à la résidence effective» dans la région. Cette proposition a déclenché les protestations du Consistoire juif de Vienne qui s’est vivement ému de cette proposition qui impliquerait la création de liste nominative des Juifs demeurant dans cette région.

Le billet d’humeur de Gil Taieb

Ces journées resteront à tout jamais dans nos mémoires. Elles ont été le symbole de la honte dans une France qui en majorité détournait le regard devant ce spectacle dramatique

Les premières mesures qui visent à rendre plus coûteux les licenciements, à limiter les CDD ou à renationaliser la compagnie aérienne Alitalia inquiètent déjà les milieux économiques.

Israël évacue des «Casques blancs» de Syrie Tsahal a révélé qu’à la demande des Etats-Unis et de plusieurs pays européens, près de 800 Syriens, membres des “Casques blancs”, une organisation de secouristes en zone rebelle, ont été évacués par l’armée israélienne entre samedi 21 et dimanche 22 juillet. Accompagnés par des membres de leur famille, ces Syriens dont la vie était menacée par l’avancée des troupes de Bachar Al Assad, ont été ensuite transférés en Jordanie. Israël rouvre un point de passage avec Gaza Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a annoncé la réouverture mardi du seul point de passage de marchandises entre Israël et la bande de Gaza sous blocus, à condition que la région reste calme. Depuis le dernier cessez-lefeu, aucune roquette palestinienne n’a été tirée vers le territoire israélien et seul un cerf-volant incendiaire a été lancé vers le sud d’Israël. Le premier ministre veut «faire mieux» pour la restitution des biens culturels aux juifs spoliés pendant l’Occupation Lors de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv ce dimanche, Edouard Philippe a déclaré avoir «décidé de doter la Commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations d’une nouvelle compétence, celle de pouvoir recommander la restitution de ces œuvres, ou à défaut d’indemniser les personnes concernées».

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juifs sont morts parce qu’ils étaient juifs. Dans la France du XXIe siècle, les fascistes ont relevé la tête et ils font aujourd’hui, Haine Commune, avec un nouvel antisémitisme habillé aux couleurs de l’antisionisme. Certains crient mort aux juifs, d’autres morts à Israël et d’autres n’hésitent plus à crier les deux. À chaque commémoration je me pose la même question: Pourquoi venir honorer les juifs morts, S’ils ne respectent pas le juif debout et vivant ? Comment certains ont l’audace de venir pleurer les juifs déportés et assassinés, qui n’avaient pas de terre, et peuvent en même temps déverser leur haine de l’État d’Israël, seul foyer national du peuple juif. Alors chaque année par respect et au nom de tous les miens, je me rends aux commémorations et à chaque fois j’ai envie d’hurler : « mais vous ne nous aimez que morts !! Respectez nous vivants et respectez ce petit coin du monde qui nous est si cher » Je suis persuadé que s’il n’y avait pas Israel, Il ne ferait pas bon être juif dans ce XXIe siècle ou les intégristes islamiques appellent au Jihad et agressent des juifs au cri de Ala Akbar. Il ne ferait pas bon être juif lorsque le fascisme reprend force et vigueur.

Après avoir vu réapparaître le négationnisme nous constatons depuis plus de 10 ans, que dans la France du XXIe siècle, des juifs sont à nouveau les cibles de la haine antisémite.

Il ne ferait pas bon être juif dans une France dans laquelle des experts ou des juges hésitent à qualifier d’antisémitisme des assassinats tels que celui de Sarah Halimi.

Après les insultes et les graffitis, sont venus les agressions et après les agressions sont arrivés les assassinats.

Il ne ferait pas bon d’être juif dans un monde sans un Israël fort et indépendant

Moins de 70 ans après la Shoah, en France, des

Gil Taieb

Depuis 1948, environ 720.000 Israéliens ont quitté l’Etat hébreu Depuis 1948, environ 720.000 Israéliens ont quitté l’Etat hébreu et ne sont jamais revenus Environ 16.700 Israéliens ont quitté le pays pour aller s’installer à l’étranger, principalement avec leurs familles, alors que seulement environ 8.500 sont revenus après une période d’au moins un an, relève le Bureau central des statistiques. Si le nombre d’Israéliens qui quittent le pays pour une période prolongée a connu une baisse pendant plusieurs années, la tendance s’est inversée récemment. Pour la première fois depuis 2009, le nombre de personnes ayant quitté le territoire a même augmenté, rapporte lundi le quotidien Haaretz. Les chiffres de l’immigration les plus récents datent de 2015 car le bureau des statistiques pour l’immigration ne prend en compte que les Israéliens qui ont vécu hors d’Israël pour une période continue d’un an ou plus. De ce fait, le bureau doit attendre une année complète pour effectuer ses calculs. L’année 2015 a également été l’année durant laquelle le moins d’Israéliens sont revenus dans leur pays d’origine en comparaison avec les 12

dernières années. L’âge moyen de ceux qui ont quitté l’Etat hébreu récemment était de 27,6 ans et 53% étaient des hommes. Chez les rapatriés, l’âge moyen était de 29,8 et 55% étaient des hommes. Près des deux tiers des Israélien revenus dans de l’étranger étaient partis depuis plus de trois ans. Par ailleurs, depuis la fondation d’Israël en 1948 jusqu’en 2015, environ 720.000 Israéliens ont quitté l’Etat hébreu et ne sont jamais revenus, a affirmé le Bureau central des statistiques. Source : i24News (Copyrights)


À LA UNE

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Aviv Lévy : l’émotion de tout un pays, après la mort du jeune soldat, à la frontière avec Gaza Aviv Lévy avait à peine 21 ans. Atteint par un tir terroriste la semaine dernière, à la frontière avec Gaza, le jeune soldat a trouvé la mort juste avant Tisha Beav. Enterré dimanche 22 juillet, le courageux garçon est pleuré par tout un pays. A fortiori lors de cette période symbolique… sur le terrain de jeu d’une maternelle, heureusement sans faire de blessés. Quant aux tout-petits, obligés de vivre sous la menace permanente des rockets, c’est une comptine intitulée Alerte rouge qu’ils apprennent au lieu d’une souris verte, pour être entraînés à se mettre à l’abri en cas d’attaque.

Il était jeune, beau et courageux. Comme de nombreux jeunes Israéliens, il avait l’amour de son pays chevillé au corps et au cœur et il était prêt à tout pour le défendre. Vendredi 20 juillet, Aviv Lévy, 21 ans, a expressément demandé à son commandement d’être affecté à la frontière avec Gaza où les tensions étaient extrêmes.

Tikva a-t-il été touché par le calvaire que vivent les populations du Sud du pays depuis des mois. Car après les tentatives d’infiltrations des terroristes du Hamas et du Jihad Mondial, après les incendies causés par les cerfs-volants et autres engins semant la désolation, était venu le temps des rockets. Le Hamas, indéniablement, voulait du sang israélien, surtout celui des civils.

Sans doute ce jeune soldat, originaire de Petah

Un engin incendiaire a d’ailleurs atterri il y a peu

Chiffre Choc : 300 groupes dans le monde appellent au boycott d’Israël Le ministère de la Sécurité publique israélien révèle les relations entre les différents groupes de boycott et leurs liens avec les organisations terroristes palestiniennes ; «Sous couvert d’activités civiles, un réseau coordonné et bien financé opère depuis Ramallah et Gaza, dont environ un quart entretient des liens avec des groupes terroristes. Le ministère des Affaires stratégiques a compilé un rapport révélant les relations internes entre différentes organisations de boycott anti-israéliennes, surnommé par le ministre Gilad Erdan le «réseau de la haine». S’exprimant lors d’une conférence pour combattre le mouvement de boycott, Erdan a souligné que l’offensive contre Israël battait son plein “dans les assemblées locales, dans les syndicats, dans les salles de classe et sur les campus universitaires du monde entier. Les propagateurs de cette campagne de haine qui déduisent leur idéologie de l’Autorité palestinienne et du Hamas, sont unis dans leur objectif de détruire l’Etat d’Israël. “ Sous le couvert d’activités civiles, un réseau coordonné et bien financé opère depuis Ramallah et Gaza, dont environ un quart (10 organisations) entretient des liens avec des groupes terroristes, dont le Hamas et le Front populaire de libération de la Palestine, dans le but d’inciter le monde contre l’Etat d’Israël “, a t-il poursuivi. La conférence GC4I, que le ministère des Affaires stratégiques organise tous les deux ans, rassemble plus de 150 responsables chefs de file d’organisations pro-israéliennes, des responsables de communautés juives et des militants

du monde entier qui participent à la campagne de lutte contre le boycott, le désinvestissement et Mouvement de sanctions (BDS) et la délégitimation de l’Etat d’Israël.

Aviv, lui, voulait que tout cela cesse. Alors en cette veille de Shabbat, le jeune sergent-chef affecté à une unité de combat s’est dévoué pour se rendre au plus près du front. « Aviv, comme ses camarades, s’est battu avec détermination et courage contre les terroristes de la bande de Gaza. Malheureusement, le prix de ce combat est parfois intolérablement élevé. », a déclaré, en guise d’hommage le Premier ministre Benjamin Netanyahou. « Aviv Lévy est tombé pour la Nation, le pays et les habitants en bordure de Gaza », a affirmé, en écho, Avigdor Lieberman. Mais si l’hommage politique est important, c’est celui des proches du jeune homme qui brise le cœur de tout un pays. Aîné d’une fratrie de quatre frères et sœurs, Aviv Lévy était unanimement décrit par ses proches comme un garçon gentil, serviable et souriant, apprécié au sein de sa ville comme de son unité. En couple

avec la jeune Shahar Erez, il laisse une famille, mais aussi un amour, inconsolables : « Mon cher bien-aimé, mon guerrier, je n’ai pas encore compris ce qui s’est passé depuis que tu m’as quittée. Mon cœur brûle et les larmes ne cesseront pas de tomber… », écrit, sur sa page Facebook, la jeune fille sous le choc. « Qui aurait cru que tu partirais si vite ? Je refuse de croire que tu n’es plus là, avec moi. Je refuse de croire que je ne pourrai plus entendre ta voix, mon bien-aimé. Je me souviendrai toujours de toi et tu seras toujours dans mon cœur… », conclut, avec une émotion et une sincérité palpables la compagne du sergent-chef. Aviv Lévy est le premier soldat tué à la frontière avec Gaza depuis l’opération « Bordure protectrice », en 2014. Il faut que tout soit entrepris pour qu’il soit aussi le dernier, souligne une partie de la classe politique. Un accord pour que l’escalade de tensions et violences a pu être trouvé entre Israël et le Hamas depuis. Comme si l’organisation islamiste pouvait enfin faire marche arrière, Israël ayant enfin payé, à ses yeux, avec Aviv Lévy, le prix du sang… Tragique et écœurant… Israël Actualités

Alain Soral : le Panthéon, « une déchetterie cachère »… Le complice préféré de Dieudonné, dont l’antisémitisme vire à la pathologie obsessionnelle lourde, a eu du mal à digérer l’entrée de Simone Veil au Panthéon. Sur YouTube, il donne son opinion sur le sujet. Et les mots sont fleuris, comme à son habitude…

Au cours de son discours, M. Erdan a discuté de l’étude sur laquelle son ministère travaille depuis deux ans à la demande du cabinet de sécurité politique dans le cadre des efforts de lutte contre les mouvements de boycott contre Israël. Erdan a noté qu’il y a environ 300 organisations dans le monde qui appellent au boycott d’Israël. Le ministère des Affaires stratégiques a dressé une liste de 42 groupes importants qui «génèrent la haine d’Israël». Selon Erdan, non seulement le Hamas et le Front Populaire pour la Libération de la Palestine soutiennent le BDS, mais les membres de ces organisations ont aussi des liens avec les autres organisations prônant le boycott d’Israël. Source : Ynet et http://www.jforum.fr

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vomi sa haine. Ou du moins pas en des termes suffisamment odieux pour que cela fasse du bruit. Mais qu’on ne s’inquiète pas pour ce triste sire, il a vite retrouvé la forme et la capacité à dégueuler du verbe nauséeux. Dans une vidéo YouTube, le voilà donc en train de commenter le bien-fondé des derniers illustres personnages entrés au Panthéon. Ce qui lui reste en travers de la gorge ? Le fait qu’il n’y ait pas de musulmans au sein du Monument. Et trop de juifs, bien sûr : « Je rappelle en ce moment qu’on ne met pas de musulmans au Panthéon. On a toute la famille Veil qui vient d’y rentrer… Et puis là, ils veulent presque nous mettre Lanzmann. » Bégayant, hésitant à prononcer le mot juif, comme s’il lui brûlait la langue, l’avisé sélectionneur potentiel d’illustres figures de la République se drape ensuite dans son indignation, précisant que le problème est là : « on ne met ni noir ni musulman au Panthéon. On nous rem-

plit plutôt le Panthéon de… », laissant sa phrase en suspens, il conclut, avec l’élégance qu’on lui connaît : « Enfin voilà, c’est une véritable déchetterie cachère. » Sur les réseaux sociaux, les internautes, sans s’émouvoir des provocations du triste sire en question s’interrogent néanmoins à juste titre : « On peut donc dire les pires horreurs sur Youtube en juillet 2018 sans être sanctionné. C’est Youtube qui est devenue une véritable déchetterie. », s’indigne l’un d’eux. « J’ai beau signaler chacune d’elles ... ça ne sert apparemment à rien, déplore un autre en miroir. Je vous invite à aller signaler tous, toutes ses vidéos (si vous voulez entendre un retournement des choses sans aucune pudeur alors écoutez ses propos ... la pire ordure...) Ça me rend fou ... » A quand effectivement, une législation plus efficace en la matière…


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Hackaton. Expérience d’avant-garde de l’Université Ben Gourion

Nathalie Hamou (Les Echos) : « Organiser des hackathons – ces compétitions issues du milieu des codeurs – pour permettre à des étudiants de toutes disciplines de mieux assimiler les enseignements théoriques. Telle est l’ambition de l’Université Ben Gourion (BGU), basée aux portes du Néguev, au Sud d’Israël, et l’une des facultés les plus en pointe au monde dans l’informatique et la cybersécurité. Depuis dix-huit mois, l’université israélienne a en effet intégré la formule du hackathon au cursus académique de trois départements : sciences de l’informatique, médecine et management industriel. Une expérience avant-gardiste sur le plan international. C’est le professeur de sciences de l’informatique, Shlomi Dolev, considéré comme un gourou de la high tech israélienne qui est à l’origine de l’initiative. Partant du constat que les étudiants sont de plus en plus happés dans les amphis par leurs smartphones, et qu’ils préfèrent parfois les cours en ligne aux cours magistraux, ce chercheur a proposé de transformer le hackathon en carotte pédagogique. « A BGU, nous avons été les premiers l’an dernier à tester la formule au sein du

cours ‘Structure de données’. Ce défi en équipes, consistant à résoudre un problème en un temps limité, a attiré la grande majorité des 200 étudiants inscrits », pointe Ofir Ezrielev, un étudiant en maîtrise de sciences de l’informatique, avec un enthousiasme non dissimulé. Meilleures notes aux examens En seconde année de licence de sciences de l’informatique, Tal Hadad estime pour sa part avoir mieux intégré ses cours sur les algorithmes ou la technologie blockchain grâce à cette expérience stimulante de la compétition. « D’autant que le mini hackathon a été organisé au milieu du semestre, précise-t-il, avant que l’on soit épuisé par le sprint des examens ». De là à noter les étudiants en fonction du classement de leur équipe lors du hackathon, il y a un pas que les initiateurs de la formule ne veulent guère franchir. « L’idée n’est pas de remplacer l’enseignement traditionnel, mais de le compléter », confie Shlomi Dolev. « Mais l’on a bel et bien observé que les étudiants ayant pris part à des cours intégrant un mini hackathon, ont obtenu de meilleures notes à leurs examens finaux, que ceux des années précédentes ». CQFD.

Le missile anti-char Gil 2 israélien pour la France ? Un Missile Gil 2, fabriqué par Rafael Systems est capable de pénétrer 20 cm de béton armé et peut atteindre la cible sans vision directe ; la compagnie affirme que la capacité du missile s’est améliorée de 30%. Des rumeurs (non confirmées par les Autorités françaises) parlent d’un achat éventuel par la France de ce missile. Selon(1) : « Rafael Systems a récemment commencé à fournir à l’armée israélienne et à d’autres armées, principalement d’Europe, la nouvelle version du missile anti-char Gil 2 israélien utilisé depuis plus de deux décennies. Les expérimentations menées dans le cadre du processus d’amélioration du missile se sont déroulées au cours des dernières semaines dans des champs de tir du sud du pays ainsi que dans d’autres endroits du globe. Au cours des essais, le missile a pénétré à travers 20 cm de murs de béton armés, des bunkers et des salles de compte-rendu de situation for-

tifiées. Selon les opérateurs du missile, l’un de ses avantages les plus notables est sa capacité à frapper sans ligne de vision directe avec la cible. Le nouveau missile a une portée de tir améliorée de 5,5-6 km, contrairement au précédent missile Gil qui avait une portée de tir de 4 km. Alors que le missile a subi une série d’améliorations, son poids a été réduit de plusieurs centaines de grammes, et la nouvelle version pèse maintenant 13,2 kg au total. L’ogive du missile amélioré peut également exploser en l’air, éliminant ainsi une cellule de terroristes cachés dans le champ qui se trouve immédiatement au-dessous. “Le missile est multi-tâches et sa capacité à pénétrer les couches de défense des structures armées s’est améliorée de 30%”, a expliqué un responsable de Rafael ». (1) http://www.jforum.fr (Yoav Zitun)


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Les casques blancs. Opération de sauvetage entre Israël, Syrie, Jordanie

Opération de sauvetage ultra-secrète cette nuit à la frontière entre Israël, la Syrie et la Jordanie… A la demande des Etats-Unis et de plusieurs pays européens, Tsahal a secouru 800 membres de l’organisation humanitaire syrienne -Les casques blancs- et leurs familles, menacés par le régime d’Assad et les a transférés depuis la zone des combats dans le Sud de la Syrie vers la Jordanie. Le transfert s’est fait par bus israéliens sécurisés par Tsahal pendant toute l’opération. La crainte : être découverts par des soldats d’Assad. Judaiques FM SELON EUROPE1 : Huit cents Syriens, des membres des Casques blancs, une organisation de secouristes en zone rebelle, et leur famille, ont été évacués vers Israël puis transférés en Jordanie, a indiqué dimanche la radio de l’armée israélienne. Ces Casques blancs étaient menacés par l’avancée des troupes du régime de Bachar al-Assad dans le sud de la Syrie, selon la radio qui précise que l’opération a été menée à la demande des EtatsUnis et des pays européens. Des Casques blancs menacés d’emprisonnement ou d’exécution de la part du régime. La Jordanie a indiqué de son côté que ces Syriens allaient être transférés vers le Canada, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. « En raison du risque pour la vie » de ces Casques blancs, la Jordanie a accepté « pour des raisons purement humanitaires » de les réceptionner, avant qu’ils ne soient transférés vers les trois pays, a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère jordanien des

Affaires étrangères. Les membres des Casques blancs, organisation spécialisée notamment dans l’évacuation des personnes sous les décombres de bâtiments détruits par l’armée syrienne ou l’aviation russe, sont menacés d’emprisonnement ou d’exécution de la part du régime, a ajouté l’armée. « Il s’agit d’un geste humanitaire exceptionnel. » L’armée israélienne a confirmé dans un communiqué l’évacuation des Casques blancs vers un « pays voisin », sans donner de détail, tout en soulignant que cette opération ne traduisait pas un changement de politique d’Israël qui refuse d’accueillir des réfugiés syriens sur son territoire. « Il s’agit d’un geste humanitaire exceptionnel. Israël maintient sa politique de non-intervention dans le conflit en Syrie et continue à considérer le régime syrien comme responsable de toutes les activités qui ont lieu sur le territoire syrien », a ajouté le communiqué. L’Etat hébreu a frappé à plusieurs reprises le territoire syrien. Israël fait parvenir de l’aide alimentaire et médicale à des civils réfugiés dans la partie du plateau du Golan contrôlée par la Syrie qui ont fui les combats dans le sud de ce pays. Israël occupe depuis 1967 une partie du plateau du Golan situé à la frontière entre les deux pays, qui sont toujours techniquement en état de guerre. Tout en veillant à ne pas être aspiré dans le conflit, Israël a frappé à plusieurs reprises le territoire syrien, notamment contre des convois d’armes destinées, selon lui, au Hezbollah libanais, allié du régime syrien et ennemi de l’Etat hébreu.

L’armée U.S. achète le système de défense anti-missiles Trophy Déclaré opérationnel en 2011, le système de défense anti-missiles et contre les roquettes anti-chars Trophy est conçu pour intercepter et détruire les projectiles entrants en produisant une explosion semblable à celle d’un fusil. • Rafael Advanced Defense Systems s’associe à Leonardo DRS pour fournir le système. L’armée américaine envisage d’acheter le système de défense du trophée israélien pour protéger ses chars Abrams, a annoncé Rafael Advanced Defense Systems mardi. Le contrat équivaut à 193 millions de dollars, a indiqué la compagnie. Trophy, également connu sous le nom de système de défense Windbreaker, est un système actif de défense antimissile et de parade contre les missiles antichars, conçu pour intercepter et détruire les projectiles entrants en produisant une explosion semblable à un fusil. Le système a été déclaré opérationnel en 2011 et a depuis été installé sur plus de 1 000 chars et véhicules de transport de troupes blindés israéliens. Les dispositifs seront fournis par l’entrepreneur

de défense américain Leonardo DRS, Inc., qui s’est associé à Rafael pour les fabriquer. Selon Rafael, et d’après les termes du contrat, “Leonardo DRS fournira à l’armée américaine des systèmes Trophy, des contre-mesures et des kits de maintenance”. Aaron Hankins, de Leonardo DRS, a déclaré que son entreprise “est fière de faire partie de cet effort important pour apporter cette technologie de sauvetage à nos combattants, et nous investissons activement pour assurer que le Trophy fournit une base solide, produite en Amérique, pour le prochain programme de protection des véhicules de l’armée. “ Moshe Elazar, vice-président exécutif et chef de la division des systèmes navals et terrestres de Rafael, a déclaré: « Notre entreprise fournit des solutions de défense à l’armée américaine depuis plus de deux décennies et nous sommes fiers de continuer à le faire avec le système Windbreaker [Trophy]. “ La rédaction de israelhayom.com

Un ex Commando de Tsahal lance une startup qui invente des produits de camping Même lorsqu’il était jeune officier dans une unité d’élite de l’armée israélienne, Idan Peretz se disait qu’il devait y avoir une meilleure façon de lancer une corde vers l’autre rive d’un cours d’eau pour sauver des gens piégés. La méthode à l’époque consistait à utiliser une sorte de harpon de l’armée mais cet outil n’était pas assez efficace. « Je détestais utiliser un équipement avec lequel je ne pouvais pas m’entraîner régulièrement et dont je ne pouvais anticiper la performance en conditions réelles », se souvient Idan Peretz. Après deux décennies dans l’armée à crapahuter, escalader et descendre en rappel pour des opérations de sauvetage, il a finalement trouvé. Avec un partenaire, il a mis au point une technique à l’aide d’un drone et veut désormais en faire son gagne-pain. Nombre d’anciens soldats israéliens se lancent traditionnellement dans le secteur des hautes technologies à leur sortie de l’armée mais d’autres, comme Idan Peretz, ont choisi une voie différente : ils puisent dans leur savoir-faire militaire pour créer des produits de camping ou de randonnée pour des « baroudeurs du dimanche », ou des outils pour les sauveteurs. La solution de Peretz, qui s’est associé à un inventeur expérimenté, Beeri Katznelson, consiste en une bobine de fil reliée à un petit drone qui

peut atteindre l’autre côté d’un obstacle, d’une rivière, d’un pont ou d’un bâtiment. Le filin peut se détacher grâce à une télécommande et être accroché à une corde solide grâce à un adaptateur pour permettre à une personne d’évacuer ou à un sauveteur de la rejoindre. Sur le toit d’un bâtiment, Idan Peretz a récemment présenté un autre équipement qu’il a mis au point avec Beeri Katznelson au sein de leur société Highnovate. Cet appareil surnommé RAFA se présente sous la forme d’un crampon compact et léger qu’Idan Peretz déploie et arrime à une saillie avant de descendre en rappel. Source : http://www.jforum.fr/


FRANCE

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Ariel Amar, nouveau Pdt de l’Association France Israël : « partager le meilleur des deux pays pour les rendre meilleurs »

Les récifs coralliens de France et d’Israël La flore maritime s’invite au Parc Zoologique de Paris à travers une exposition photographique A l’occasion de la 3e année internationale des récifs coralliens et de la Saison France-Israël 2018, le Muséum national d’histoire naturelle a choisi d’organiser, avec la faculté des sciences de l’Université de Tel Aviv, une exposition photographique mettant en scène les coraux et récifs coralliens des Outre-mer (notamment ceux de la Nouvelle-Calédonie) et ceux d’Israël. Cette exposition sera présentée au Parc Zoologique de Paris, en extérieur, dans l’espace nommé « Clairières ». L’exposition sera suivie de 3 conférences destinées à sensibiliser le public à l’importance de la préservation de cet exceptionnel écosystème. Elles auront lieu à l’auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution situé au Jardin des Plantes les 8, 15 et 22 octobre.

L’exposition sera ensuite présentée à l’extérieur du Steinhardt Muséum de Tel-Aviv à partir de mi-septembre et sera complétée par l’organisation d’un séminaire international. Parc zoologique de Paris Route de la Ceinture du Lac 75012 paris Dates Du 1 juillet au 15 septembre 2018 les dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 9h30 à 20h30 Prix 0€ S’y rendre Porte Dorée (768m) Métro 8 : Liberté (955m)

La Ministre Frédérique Vidal sera au DLD 2018 à Tel-Aviv

Ariel Amar vient d’être nommé nouveau Président de l’Association France-Israël succédant à Maître Gilles-William Goldnadel. Nous avons rencontré ce chaleureux et dynamique militant qui nous explique son parcours, les fondements de l’Association France-Israël et ses futurs projets. Il souhaite “servir la communauté nationale et passer d’un engagement communautaire à un engagement citoyen” à travers ses nouvelles fonctions. Nous lui présentons tous nos vœux de succès pour sa nouvelle fonction . Monsieur Amar, vous êtes le nouveau Président de l’Association France-Israël, pouvez-vous nous parler de vous, de votre parcours et de votre engagement. “Je suis un homme engagé pour les causes et les valeurs que je considère fondamentales et qui donnent un sens à nos vies. Depuis mon adolescence, mon militantisme a pris naissance au sein des mouvements de jeunesse puis au sein de l’Union des Étudiants Juifs de France, puis au Conseil Représentatif des Institutions Juives de France où j’ai occupé rapidement des fonctions importantes au sein de l’exécutif. Pharmacien de formation, je suis devenu il y a quelques années président de l’Association des Pharmaciens juifs de France. Dès lors, j’ai œuvré à ouvrir cette organisation à l’ensemble des Pharmaciens de France et son poids est devenu d’année en année de plus en plus important dans la profession. Tous ces engagements m’ont fait prendre conscience de la nécessité de servir la communauté nationale et de passer d’un engagement communautaire à un engagement citoyen. Et quel meilleur terrain d’accomplissement pour cela que l’Association France-Israël ! Aussi, je n’ai pas hésité lorsque l’Association France-Israël m’a proposé de prendre sa présidence.”

La Ministre Frédérique Vidal sera en Israël début septembre 2018 pour le festival DLD. Un grand évènement, en présence de 250 personnes, est prévu le 05 Septembre 2018 à l’Hôtel David Intercontinental organisé par Business France en partenariat avec la CCIIF (Tel-Aviv). Les plus grandes sociétés de High

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Tech (Facebook, Google, Yahoo…), les petits génies du net et plusieurs personnalités politiques, se donnent rendez-vous à Tel Aviv pour le DLD, l’un des plus grands festivals au monde dédié aux nouvelles technologies digitales.

Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est l’Association France-Israël, quelle est son histoire et sa mission ? “L’Association France-Israël est née le 23 décembre 1925 sous le haut patronage du président de la République de l’époque Monsieur Gaston Doumergue, bien avant la création de l’Etat d’Israël, son nom d’origine était d’ailleurs Association France Palestine. Elle avait à l’origine pour but de faire connaitre les droits imprescriptibles de la nation juive sur

son foyer national. C’est une idée très importante, démontrée notamment par Theodor Herzl, qui doit être rappelée fortement aujourd’hui : l’idée d’Israël n’est pas née après la Shoah mais bien avant avec les aspirations nationales à la fin du 19ème siècle. L’Association France-Israël a réalisé au cours de son histoire une synthèse exceptionnelle entre la résistance et le gaullisme à travers la figure du Maréchal Koenig. Compagnon de la Libération, c’est en 1941 lors de sa visite de la Palestine que naît son amitié pour Israël. Enfin France-Israël est une association non-confessionnelle, qui regroupe des personnalités de toutes tendances politiques républicaines, religieuses et philosophiques. Son rôle est de soutenir des projets économiques, sociaux, culturels propres à rapprocher les sociétés civiles française et israélienne. L’Association a vocation à être l’un des partenaires clés de l’amitié entre ces deux nations qui ont beaucoup de points communs et disposent d’ores et déjà de nombreux partenariats et liens croisés. Aujourd’hui, France Israël dispose d’une trentaine de sections en province et compte dans ses instances dirigeantes de nombreuses personnalités de la classe politique et de la société civile.” En tant que nouveau Président, quelle est votre vision pour l’avenir ? Avez-vous des projets ? “Nous vivons un formidable moment pour les relations franco-israéliennes alors que vient de débuter l’année croisée entre la France et Israël. Beaucoup de choses ont déjà été entreprises sur les plans culturels, économiques et artistiques notamment pour mieux faire connaître Israël en France. Mais j’ai la conviction que l’on peut faire encore plus en orientant notre communication le plus possible vers les sociétés civiles de nos deux pays. Ce sont eux les véritables acteurs de l’amitié du quotidien. On ne décrète pas un jour en se réveillant que l’on est amis. On le devient parce que l’on partage des émotions, des idées, des valeurs, des souvenirs, des histoires. Nous allons donc nous atteler à renforcer encore les liens d’amitié entre la France et Israël, convaincus que l’amitié repose sur une meilleure connaissance de l’autre. L’association soutiendra tous les projets culturels, économiques et artistiques notamment visant au renforcement des liens entre nos deux nations. Dès cette année, nous lancerons une série d’initiatives favorisant la connaissance mutuelle entre les sociétés civiles par l’organisation de colloques, événements de networking et voyages Il s’agira ainsi de dépassionner la relation et de la normaliser pour établir des actions et partenariats dans tous les domaines: artistique, culturel, scientifique, recherche, agriculture, innovation etc. En outre, bien conscient que le digital est devenu incontournable, nous renforcerons notre présence sur Internet et sur les réseaux sociaux. Nous utiliserons notamment ces canaux pour communiquer des éléments factuels sur Israël et ainsi tenter de gommer l’image négative produite par une méconnaissance de la réalité des relations bilatérales. France Israël aura ainsi à cœur de partager le meilleur des deux pays pour les rendre meilleurs : socialement, économiquement, culturellement et politiquement.”


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Selon des médias le Mossad a été actif en France Le projet d’attentat contre un rassemblement de l’opposition iranienne en France début juillet a été déjoué grâce au Mossad, le service de renseignement israélien, a révélé jeudi soir Channel 2. Le Mossad, en collaboration avec ses homologues de Belgique, de France et d’Allemagne, a mené une chasse à l’homme qui a traversé plusieurs frontières européennes et empêché l’attentat, a rapporté la chaîne israélienne sans donner davantage de précisions. L’opération consistait à suivre les suspects et à les espionner, selon la même source. Mercredi, la justice allemande a annoncé l’interpellation dans le pays d’un diplomate soupçonné d’être impliqué dans un projet d’attentat contre le groupe d’opposition iranienne en France. L’homme a ensuite été placé en détention provisoire. En poste en Autriche, le suspect est présenté par des opposants iraniens comme s’appelant

Assadollah Assadi, 46 ans. Il fait partie des individus suspectés d’avoir préparé une attaque contre un rassemblement d’opposants au régime iranien le 30 juin près de Paris. D’autres suspects ont été interpellés en Allemagne, en Belgique et en France entre fin juin et début juillet. Des personnalités politiques américaines de premier plan tel que l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, aujourd’hui avocat personnel du président américain Donald Trump, participaient à ce rassemblement de l’opposition iranienne à Villepinte, en banlieue parisienne. Environ 25.000 personnes s’étaient rendues sur place. Selon le parquet fédéral allemand – compétent dans les affaires de terrorisme et d’espionnage – Assadollah Assadi a été placé en détention provisoire pour « activités de renseignement » et « complot en vue de commettre un meurtre ». Source et copyrights : https://www.i24news.tv

Macron et l’affaire. Le bodyguard Benalla d’origine franco marocaine

Selon le journalsite Vincent Nouzille: « C’est une constante de la Ve République d’avoir eu des présidents qui, par un mélange de méfiance pour les services officiels et de fidélité à des amitiés plus ou moins louables, ont eu recours à des profils atypiques pour leur sécurité. » Question : le bodyguard Alexandre Benalla, véritable personnage ‘atypique » de roman, a t-il accompagné Emmanuel Macron et sa femme lors de l’inauguration des « Années Croisées » France-Israël au Grand Palais à Paris début Juin 2018? (Nous analysons actuellement les photos prisent durant l’évènement). C’est-il approché de Bibi et sa délégation? Ce soir là Netanyahou était tout sourire, accompagné avec sa femme et avec plus de 15 gardes du corps israéliens. Dans le passé les gardes du corps israéliens agissaient d’une manière brutale, à la « Benalla ». Les bodyguards actuels sont des experts très bien formés et sélectionnés pour leur sang-froid. Rien à voir avec la brutalité d’un Benalla. Jusqu’à présent l’image de Emmanuel Macron a été globalement (avec des hauts et des bas) excellente en Israël. Le sera t-elle à l’avenir avec

l’affaire « Benalla » dont on commence à en parler en Israël ? Contrairement à ce que l’on peut penser le fait que Benalla soit d’origine marocaine… semble jouer dans un premier temps en faveur de Benalla en Israël! De nombreux israéliens, qui connaissent très mal la France, et pensent que ce pays est par définition raciste (une intoxication générale véhiculée par des médias israéliens qui pratiquent le « french bashing »), sont persuadés que le fait qu’Alexandre Benalla soit d’origine Marocaine joue contre lui. Les israéliens n’ont pas encore eu connaissance d’un aspect de la vie de Alexandre Benalla révélés par M6 et qui va jouer en sa défaveur dans l’Etat hébreu. « Selon l’avocat Karim Achoui, radié du barreau de Paris, notamment pour manquements déontologiques. : « Benalla n’a jamais été mon garde du corps. Nous nous sommes fréquentés pendant deux ans. Il était très sensible à la cause musulmane et à la ligue de défense judiciaire des musulmans”, affirme l’avocat connu pour avoir défendu des grandes figures du banditisme et inscrit aujourd’hui au barreau d’Alger ». DR

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Les soldats de nationalité française, Manifestation « Justice pour Sarah Halimi ». Dimanche 22 juillet à 15:30 2% des effectifs de Tsahal

Dans Libération : « Combien de Français servent dans l’armée israélienne ? Les personnes de nationalité française représenteraient au moins 2% des effectifs totaux de Tsahal. C’est la deuxième nationalité étrangère la plus représentée. Bonjour, Il y a deux mois, vous nous demandiez : «Combien de Français servent aujourd’hui dans l’armée israélienne ? Y a-t-il un recrutement actif de la part de Tsahal en France ?» Il y a deux mois, quand nous commencions à traiter ce sujet, un connaisseur français de l’armée israélienne nous prévenait : «Vous aurez du mal à obtenir des infos, c’est hautement tabou des deux côtés.» Prédiction confirmée par le Ministère des affaires étrangères français, qui nous explique quelques jours plus tard «ne pas disposer d’informations sur le nombre de Français au sein de l’armée israélienne.» Les ambassades française en Israël, israélienne en France ainsi que le Quai d’Orsay, assurant ne pas avoir de chiffres, nous ont unanimement renvoyés vers Tsahal. 2% au moins du total de l’armée À force de relances, nous avons obtenu réponse du porte-parolat des forces armées israéliennes: «4185 soldats en service régulier ont la citoyenneté française.» Le nombre est peut-être minoré, car l’armée ne compte que les personnes qui ont déclaré leur nationalité française. La nationalité française est la deuxième nationalité étrangère la plus représentée dans les rangs de Tsahal, après la nationalité américaine. Les citoyens français ou franco-israéliens engagés dans les forces armées israéliennes représentent entre 1,7% et 3,5% des effectifs totaux. Service obligatoire Une fois leur majorité atteinte, tous les Israéliens et toutes les Israéliennes sont tenus d’effectuer un service militaire long d’au moins deux ans. Les binationaux, eux, «sont obligés d’effectuer leur service s’ils vivent en Israël quand ils atteignent l’âge de 18 ans», nous explique Tsahal. Les personnes possédant la nationalité israélienne mais ne vivant pas en Israël y sont également fortement invitées, mais peuvent y échapper si elles le justifient. La seule possibilité de s’engager sous les drapeaux pour des personnes non-israéliennes ou ne vivant pas de longue date en Israël est de passer via des programmes comme «Mahal». Il n’est pas obligatoire d’être juif pour être soldat en Israël, mais les volontaires de Mahal (qui n’ont

pas la nationalité israélienne) doivent posséder un parent ou un grand-parent juif, selon le site de l’armée israélienne. Dans un article de 2014 sur le sujet, Orient XXI constatait que si les armées de plusieurs pays ouvraient leurs portes à des étrangers (comme la France avec la Légion), seul Israël le faisait «sur l’unique critère ethno-religieux». Le chiffre de 4185 que nous évoquions, qui représente environ 2% ou 3% des forces armées israéliennes, comprend à la fois les volontaires de Mahal (qui n’ont que la citoyenneté française) et les binationaux, en service militaire obligatoire ou membres de l’armée de métier. «Tsahal parle français» Dans un article de 2014 consacré aux soldats français partant effectuer leur service en Israël, L’Obs relevait : le 26 mai dernier, en fin d’après-midi, un officier de Tsahal a ainsi donné une conférence sur la politique de recrutement à la grande synagogue de la Victoire, dans le 9e arrondissement de Paris. Avec possibilité d’«organiser des rendez-vous» pour les «questions personnelles», comme précisé sur le site de l’ambassade d’Israël. L’armée israélienne a déjà réalisé plusieurs vidéos de promotion visant un public francophone. Dans «Tsahal parle français» (2012), la voix off lance : «Nous avons besoin de votre soutien.» Et les soldats face caméra de renchérir : «Faites passer le mot, on compte sur vous !» Et dans «Tsahal apprend le français» (2017), sur fond de musique dansante, une succession de jeunes gens non francophones s’essayent péniblement, en uniforme et avec le sourire, à parler français (pour souhaiter une «bonne semaine» à l’internaute). Enfin, sur le site du ministère de la Défense israélien, dans un communiqué d’août 2017 consacré aux volontaires de l’étranger, un responsable du ministère se félicite des «efforts pour encourager la mobilisation de la diaspora». Malgré ces indices, Tsahal répond catégoriquement à votre deuxième question : «Les forces armées israéliennes n’ont pas de centre de recrutement, ou de politique active de recrutement en France.» Au consulat israélien en France, une personne est quand même chargée de traiter les questions liées à Tsahal et à l’engagement sous les drapeaux israéliens. Au cas où. » Fabien Leboucq (Copyrights Libération)

Ce dimanche : « Justice pour Sarah Halimi ». « Run 4 Sarah Halimi ». Place Joffre, 75007 Paris. LeMonde Juillet 2018 : « C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Sarah Halimi, retraitée de 65 ans, de confession juive, battue puis défenestrée au cri d’« Allahou akbar ! » par son voisin musulman de 27 ans, Kobili Traoré, dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, à Paris. Mercredi 11 juillet 2018, la juge d’instruction a reçu les parties civiles pour leur notifier qu’un collège de trois experts psychiatres avait conclu que le meurtrier présumé de l’ancienne directrice de crèche n’était pas conscient de ses actes au moment des faits et que son discernement était donc aboli. Ce qui revient à le déclarer inapte à être jugé. Ces conclusions contredisent celles de la première expertise, rendue en septembre 2017 par le très réputé docteur Daniel Zagury. Une troisième expertise a été demandée par la magistrate Anne Ihuellou.

C’est à la suite d’une audition du suspect que la juge avait demandé aux trois psychiatres de procéder à un nouvel examen de Kobili Traoré. « Ce qui est vraiment particulier, c’est que l’avocat de la défense ne l’avait même pas demandé, souligne Me Gilles-William Goldnadel, avocat de la sœur de Sarah Halimi – Lucie Attal de son nom de jeune fille. J’en ai vu des instructions à charge, mais là, il s’agit d’un cas d’instruction à décharge. » Dans un communiqué, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat, s’est indigné : « Nous ne comprenons pas l’obstination et les atermoiements qui consistent à vouloir faire de ce tueur un dément, alors qu’il est un assassin dont la démence présumée ne saurait pour autant occulter l’antisémitisme haineux. » « Rien n’est définitif, insiste Me Caroline Toby, avocate des trois enfants de la victime. Nous pouvons demander à ce qu’un expert de notre choix soit associé à cette nouvelle expertise ou en demander une autre par la suite. »

L’Institut français d’Israël propose : « Un été de cinéma israélien » L’Israel Film Fund et l’Institut français d’Israël proposent pour la deuxième année consécutive « Un été de cinéma israélien – en français » ! 8 films israéliens en version originale sous-titrée en français seront programmés cet été à partir du 15 juillet à la cinémathèque de Tel Aviv. Et pour la première fois, une sélection de 3 de ces films sera également projetée à la cinéma-

thèque de Jérusalem en août et en septembre. L’occasion pour les francophones, qu’ils soient résidents ou touristes, et pour tous les amoureux du cinéma et de la langue française, de découvrir ou redécouvrir, l’actualité du cinéma israélien. INSTITUT FRANÇAIS D’ISRAËL 7, boulevard Rothschild 66881 Tel-Aviv ISRAEL www.institutfrancais-israel.com


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Montants fous des primes des gagnants du Mondial 2018

Les israéliens sont estomaqués par les salaires et primes reçues par les champions Français. Les chiffres sont les suivants (Source 1) : Adil Rami gagne 300 000 euros par mois, Dimitri Payet en touche 500 000, Kyllian Mbappé se voit récompenser d’1,5 million d’euros mensuels tandis qu’Antoine Griezmann gagne 2 millions d’euros. Des salaires complétés par des petits bonus au moment des compétitions internationales.

on va en demi-finale, ce sera 150 000 euros par joueur. Et en finale 280 000 euros, a expliqué Noël Le Graët. Ces sommes ne rentrent pas dans le budget fédéral (mais proviennent de la dotation Fifa). La première négociation pour les 30% a été longue mais elle est entrée dans les mœurs. L’Allemagne fait désormais la même chose. » En effet, ce n’est pas moins de 38 millions de dollars (32,5 millions d’euros) qui sont accordés au pays vainqueur de la Coupe du Monde 2018.

Le Président de la FFF avait levé le voile sur le montant des primes durant ce Mondial. « Si

(1) médias israéliens et voici.fr

9ème Convention Nationale du Crif le 18 Novembre 2018

Le dimanche 18 Novembre 2018, le Crif propose une journée de conférences-débats, plénières, ateliers et déjeuners-débats de la Convention Nationale du Crif. La 9ème Convention Nationale du Crif aura lieu au Palais des Congrès de Paris. La Convention annuelle du Crif rassemble chaque année de nombreuses personnalités politiques, intellectuelles, religieuses et de la société civile pour réfléchir pendant la journée autour de tablesrondes, de déjeuners-débats, d’ateliers et de séances plénières sur des sujets qui font l’actualité. Quand ? Le dimanche 18 décembre 2018, de 9h à 20h Où ? Au Palais des Congrès de Paris, Porte Maillot, 75016

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (connu également sous l’acronyme CRIF) fédère, au sein d’une seule organisation représentative, différentes tendances politiques, sociales ou religieuses présentes dans la communauté juive de France. À ce jour, le CRIF fédère plus de soixante associations dont le Fonds social juif unifié et l’Alliance israélite universelle. Au niveau international le CRIF est affilié au Congrès juif mondial. Son premier nom était Conseil représentatif des israélites de France (d’où le sigle CRIF et non CRIJF), le changement de dénomination témoignant du passage d’un esprit de démarches individuelles à un esprit institutionnel.

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Deschamps serre la main du Dr Kramer, « l’homme à la Kippa »

Après la victoire de l’équipe de France, qui vient de remporter en Russie, dimanche soir, face à la Croatie, la coupe du monde de football, son sélectionneur Didier Deschamps était euphorique. Et parmi les nombreuses personnes venues lui serrer la main et le féliciter, certains ont remarqué la présence d’un Juif religieux portant une Kippa noire. De qui s’agit-il ? C’est le professeur Efraïm Kramer, docteur à Johannesburg spécialisé dans la médecine sportive, qui fait partie de la commission médicale de la FIFA. Le Pr Kramer a dirigé par le passé le département de la médecine d’urgence de la Wits Medical School et le service des urgences de l’hôpital régional Thelle Mogoerane. A l’heure actuelle, a indiqué le South African Jewish Report, ‘il est toujours professeur de médecine sportive à l’Université de Pretoria mais il passe désormais la moitié de ses journées au Kolel de la Yeshivat Maarcha de Johannesburg lorsqu’il n’est pas en mission pour la FIFA’. Le Pr Kramer a confié aux medias qu’il s’était spécialisé dans les arrêts cardiaques dont des footballeurs peuvent être victimes sur le terrain. Il a précisé : « Un stade contenant des dizaines

de milliers de spectateurs peut être comparé à une petite ville et tout peut arriver à chaque instant. C’est pourquoi on doit être prêt à intervenir à tout moment ». Le Pr Kramer a fondé l’organisation ‘Hatsalah’ en Afrique du Sud et il a acquis une grande expérience dans le traitement des situations d’urgence ou dans des catastrophes. Il s’est rendu notamment sur des lieux où s’étaient produits des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des tsunamis, des ouragans ou des inondations. Kramer a passé plusieurs semaines en Russie l’an dernier pour se préparer aux journées de la coupe du monde et a pu, à cette occasion, rencontrer des membres de nombreuses communautés juives locales. Pendant la coupe du monde, il a passé le Shabbat dans sa chambre d’hôtel, au Radisson Royal de Moscou, où il s’est reposé et détendu. En ce qui concerne le Mondial, il a souligné ‘qu’il fallait dans chaque stade au moins 250 membres d’une équipe médicale qui devaient arriver trois heures avant le début du match’. Claire Dana-Picard


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Israël joue la carte du désert pour attirer les touristes

Les idéologues sionistes et David Ben Gourion, père fondateur de l’Etat d’Israël, voulaient faire fleurir le désert. Aujourd’hui Israël ambitionne de faire un fleuron touristique de ses vastes étendues dépeuplées. Les idéologues sionistes et David Ben Gourion, père fondateur de l’Etat d’Israël, voulaient faire fleurir le désert. Aujourd’hui Israël ambitionne de faire un fleuron touristique de ses vastes étendues dépeuplées. Vaste coin enfoncé entre le Sinaï égyptien et la Jordanie jusqu’à la mer Rouge, couvrant plus de la moitié de la surface du pays, le Néguev est aussi peu peuplé que le nord du pays est dense. Un capital qu’Israël compte bien faire fructifier en proposant aux touristes camping de luxe, hospitalité bédouine et activités de plein air comme le surf sur les dunes. Pour relier ce nouvel eldorado au reste du monde, un nouvel aéroport international va surgir des sables à 18 km au nord de la station balnéaire d’Eilat sur la mer Rouge et du port jordanien d’Aqaba.

Publicité Pour passer d’un camp bédouin à un autre, les randonneurs parcourent environ 12 km dans la journée, sur des chemins aménagés. Leur bagages sont transférés en voiture. Près du campement de Salaam El Wadj, Hannah et Eyal Izrael ont planté des vignes sur des terrains en terrasse où les Nabatéens les avaient précédés il y a 2.000 ans. Sous l’étiquette «Carmey Avdat», ils produisent chaque année 5.000 bouteilles de Merlot, de Cabernet Sauvignon, de Chardonnay et autres cépages. - «Un désert accessible» Pour arrondir ses fins de mois, Eyal Izrael loue des chambres et propose des visites aux alentours. Les curieux peuvent s’initier à la production de vin dans sa cave. «Il y a constamment des touristes du monde entier, qui viennent explorer, faire des randonnées, goûter notre vin, se balader dans d’autres fermes et déguster du fromage de chèvre», dit-il.

Le ministère voudrait que, dans deux à trois ans, la part du désert du Néguev dans les revenus tirés du tourisme passe de 5% à 20%. Il compte plus que doubler le nombre de chambres d’hôtel dans la région, à 5.000 contre 2.000 aujourd’hui.

Les vignes poussent dans un bassin naturel alimenté en eau durant l’hiver par les ruissellements des collines environnantes, abondés par un système d’irrigation moderne qui utilise de l’eau désalinisée de la Méditerranée.

Vins du désert «Lorsqu’il fait très froid en Europe, disons en décembre, janvier, février, les températures sont douces dans le Néguev», assure Uri Sharon, du ministère du Tourisme, lors d’une tournée avec des journalistes. Un message clair aux touristes européens.

Près du vignoble de «Carmey Avdat» se dresse la ville de Mitzpe Ramon, qui surplombe le «cratère» de Ramon. Là, ceux qui recherchent le calme avec une touche de glamour peuvent louer des tentes de luxe équipées de douche chaude et être servis par un chef personnel.

Salaam El Wadj est né dans cette région et y a ouvert un campement où il vit avec sa femme, ses enfants et ses chèvres. Il y accueille ses hôtes dans des tentes et les initie à la manière de vivre des Bédouins.

Des Tables d’Israël classées au « Gault & Millau »

«Ils ne veulent pas seulement dormir dans un camp bédouin, ils veulent apprendre», expliquet-il.

Le tourisme est un secteur en expansion en Israël: 2017 a été une année record avec 3,8 millions de visiteurs étrangers qui ont rapporté 5,8 milliards de dollars, selon le ministère du Tourisme. La plupart des touristes viennent des Etats-Unis, de Russie, de France, d’Allemagne ou de Grande-Bretagne.

Le Néguev offre un site géologique unique, le «cratère» de Ramon, en fait le plus grand cirque au monde causé non pas par l’impact d’une météorite ou une éruption volcanique, mais par l’érosion.

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«Le Néguev est un endroit très sûr, un désert accessible et il y fait chaud.»

Quand la nuit tombe sur le cirque, les visiteurs peuvent se pencher sur un puissant télescope et observer les étoiles scintiller dans le ciel noir d’encre, débarrassé de la pollution lumineuse. Le cœur du Néguev n’est qu’à deux heures de route de l’aéroport international de Ben Gourion, près de Tel-Aviv.

Un mode de vie remis en cause, selon lui, avec l’arrivée des Britanniques il y a un siècle puis la création d’Israël en 1948.

Mais un nouvel aéroport, baptisé Ramon, est en cours de construction et pourrait être opérationnel cet automne selon les médias. Il doit permettre à des gros-porteurs d’atterrir dans le désert. Dans un premier temps, il pourra accueillir 2 millions de passagers par an, et 4,2 millions d’ici à 2030, selon son site internet.

Accueillir des touristes lui permet de préserver cet héritage.

Aujourd’hui, les vols charters atterrissent à l’aéroport d’Ovda, à 60 km d’Eilat.

De retour en Israël, Gault & Millau, critiques de restaurants historiques et de renommée mondiale, ont récemment classé leurs vingt tables du pays. Le chef Raz Rahav du restaurant OCD à TelAviv a été élu ‘’Chef de l’année 2018’’ - et le restaurant OCD a reçu un score de 16, score le plus élevé en Israël. Les autres restaurants distingués en Israël sont le ‘’HaSalon’’ du Chef Eyal Shani, le restaurant japonais ‘’Dinings’’ de l’hôtel Norman, ‘’Topolopompo’’ (Haim Cohen) et les restaurants ‘’Blue Sky’’ (Carlton Tel-Aviv) et ‘’La Régence’’ (King David Jérusalem). ‘’Lumina’’, ‘’Zepra’’, ‘’Toto’’ et ‘’Mashya’’ étaient également dans le top 20, tout comme ‘’Shila’’, ‘’Segev Art’’, ‘’Oasis’’, ‘’Machneyuda’’ et ‘’Alena’’ (également à l’hôtel Norman), ‘’Mona’’ et ‘’Taizu’’. ‘’Herzl 16’’ a été classé Meilleur restaurant familial ; ‘’Bistro 99’’ (et son manager Pini Vaknin) sont les meilleurs fournisseurs de services. Le

restaurant au meilleur rapport qualité-prix est ‘’Fifi’’ tandis que ‘’Jacko’s Street’’ a été primé pour sa meilleure ambiance. ‘’Zuk Farm’’ a été recommandé pour ses vins, ‘’Magdalena’’ comme le meilleur restaurant traditionnel. Le meilleur pâtissier ? Avner Zalel de la boulangerie Dalla. Asaf et Yotam Doktor du restaurant ‘’Dok’’ sont considérés, quant à eux, comme des chefs à surveiller de près. Eyal Shani a été distingué par les Français comme révélateur des tendances de l’année. Le guide des restaurants français a été fondé par deux critiques gastronomiques, Henri Gault et Christian Millau en 1965. Gault & Millau utilise une échelle de 1 à 20. Le guide des restaurants est maintenant disponible en 18 langues. Les points sont attribués en fonction de la qualité de la nourriture, assortis de commentaires sur le service, le prix ou l’atmosphère du restaurant.

La solution israélienne contre les moustiques Zika...

Senecio sera-t-elle la compagnie qui mettra fin au virus Zika ? Cette start-up israélienne a récemment développé un système aérien d’éjection de moustiques stériles dans les airs, afin de neutraliser les moustiques porteurs de maladie dans les zones infestées. Ce sont les moustiques femelles qui piquent et elles ne s’accouplent qu’une fois dans leur vie mais peuvent pondre une très grande quantité d’oeufs, (40 oeufs par milligramme de sang humain aspiré, riche en protéines). L’idée de Senecio est la suivante : transporter des moustiques mâles stérilisés dans des avions pour les relâcher dans les zones à forte densité de moustiques. Cette solution permet de couvrir de grandes surfaces rapidement, et a un impact écologique minimal. Comme les moustiques femelles ne s’accouplent qu’une seule fois dans leur vie, provoquer des accouplements avec les mâles stériles, peut limiter la reproduction de l’insecte. A l’origine, cette méthode était utilisée sur le terrain, et les moustiques étaient relâchés par un camion qui traversait les zones à risque. Or ce processus était moins efficace car cela prenait plus de temps pour couvrir un périmètre plus petit.

La solution aérienne a donc été développée récemment, permettant de transporter des dizaines de millions de moustiques dans un seul avion. Ce projet a été compliqué à mettre en place car les moustiques étant trop légers et délicats, et mouraient à la sortie de l’avion en raison du courant d’air trop violent. Senecio a alors développé une technologie pour les relâcher en vol sans les tuer : un système qui pousse les moustiques hors de la zone d’air dangereuse de l’avion, leur permettant de survivre lors de l’éjection dans les airs. Une expérience menée en Virginie, aux Etats-Unis, a confirmé le succès du projet. De grandes bâches blanches ont été installées au milieu d’un terrain plat afin de vérifier que les mâles stériles arrivaient sur le sol sans encombre et vivants. L’initiative a été approuvée et financée par la fondation BIRD (la fondation bilatérale pour l’industrie de la recherche et du développement, Israël-Etats-Unis).... Source : siliconwadi.fr/



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Une loi en Israël pour empêcher Plus de 6 000 personnes meurent les appels indésirables dans des hôpitaux israéliens à la suite d’infections

Le projet de loi vise à protéger les téléphones des clients contre le marketing indésirable. Le Comité Législatif Ministériel a approuvé aujourd’hui le projet de loi « Don’t Call Me » visant à empêcher l’exploitation des consommateurs, en particulier les seniors, par des sociétés de télémarketing qui opèrent librement en Israël depuis des années (parfois en changeant de nom de temps en temps). Les entreprises appellent les consommateurs vulnérables et les sollicitent pour conclure des transactions s’élevant à des milliers de shekels pour divers produits qui, dans de nombreux cas, ne valent pas un dixième du prix demandé. L’annulation d’un accord est presque impossible. Les entreprises n’hésitent pas à harceler les clients

régulièrement en utilisant des astuces telles que la livraison soi-disant gratuite et de prétendues aubaines uniques. Le projet de loi vise à établir un mur de protection pour les téléphones des consommateurs au moyen d’une base de données sur les noms des clients figurant sur une liste «Don’t Call » (Ne pas appeler). Les sponsors du projet de loi sont le ministre de l’Economie et de l’Industrie, Eli Cohen, le ministre de l’Egalité sociale, Gila Gamliel, et l’Autorité israélienne pour la protection des consommateurs et le commerce équitable. En vertu du projet de loi, une base de données sera créée avec les numéros de téléphone de tous ceux qui souhaitent y être inclus. Source : globes.co.il

Superbe musée d’histoire naturelle Steinhardt de l’Université de Tel-Aviv

Après plus de vingt ans d’études, de planification et de travaux, le musée d’histoire naturelle Steinhardt de l’Université de Tel-Aviv construit à l’image de l’arche de Noé a ouvert ses portes, il est situé à Tel-Aviv et abrite 5,5 millions de spécimens du monde entier, des premiers crânes humains aux pièces de taxidermie rares (l’art de donner l’apparence du vivant à des animaux morts). L’entreprise qui a coûté plus de 140 millions de dollars a été rendue possible grâce à l’effort conjoint du philanthrope et homme d’affaire américain Michael Steinhardt, et de plusieurs ministères et organisations.

Le bâtiment en forme d’arche de Noé de plus de huit mille mètres carrés a ouvert le long du campus de l’Université de Tel Aviv. En entrant dans ce nouveau musée considéré comme le centre le plus vaste et le plus complet de la région pour la recherche, l’éducation et la conservation de la biodiversité, les visiteurs sont accueillis par une reconstitution vivante des grandes migrations aviaires d’Afrique vers l’Europe à travers la vallée de Hula en Israël, avec des faucons, des pélicans et des vautours au plafond du bâtiment. Selon l’Université de Tel Aviv, c’est «le premier et le seul centre de recherche et de sensibilisation à l’histoire naturelle au Moyen-Orient». Le but principal du musée, selon les conservateurs, est de sensibiliser le public sur le monde naturel et

l’environnement à l’échelle locale et mondiale.

Israël attire chaque année des millions de visiteurs du monde entier impatients de découvrir les artefacts culturels et religieux du pays. Le musée, qui devrait accueillir 150 000 visiteurs par an, sera désormais en mesure d’offrir aux visiteurs en Terre Sainte un regard en profondeur sur l’histoire naturelle unique de la région, à la fois ancienne et moderne. Le musée présente huit expositions permanentes ainsi qu’une exposition temporaire. Des milliers de pièces provenant des collections nationales d’histoire naturelle qui n’étaient pas disponibles auparavant sont à présent accessibles au public a l’instar de pièces de la fin du 19ème siècle, comme la collection d’Ernst Johann Schmit le zoologiste et prêtre catholique allemand qui a vécu en Israël il y a un siècle. Dans l’exposition «Treasures of Biodiversity», on trouve des pièces empaillées de Schmitz comme le dernier ours de 1916, le guépard asiatique de 1911 et le dernier crocodile de la rivière Taninim. Au sein d’une autre exposition, une carte interactive d’Israël de 6 mètres de haut présente les problèmes environnementaux actuels en Israël dont l’assèchement de la mer de Galilée ou le rétrécissement de la mer Morte de près d’un mètre chaque année. Source : tel-avivre.com

Un étude menée par le Yediot A’haronot montre que la plupart des hôpitaux israéliens ignorent la directive du ministère de la Santé qui les oblige à concocter des médicaments «à haut risque» tels que la péridurale, la chimiothérapie et les antibiotiques dans des conditions stériles. Ce faisant, ils augmentent le risque d’exposition aux infections chez les malades et les patients. Chaque année, entre 6 000 et 8 000 personnes meurent dans des hôpitaux israéliens à la suite d’infections. Le ministère de la Santé a promis de lutter contre ce phénomène et le contrôleur de l’État a publié un rapport sérieux sur la question, mais malgré les promesses, la plupart des hôpitaux ne respectent toujours pas la procédure établie par le ministère de la Santé. Selon la procédure, l’injection de médicaments à haut risque sans maintien d’un niveau élevé de stérilisation peut entraîner une contamination microbiologique. La procédure a été publiée pour la première fois il y a cinq ans, en juillet 2013, mais n’a pas encore été appliquée dans la plupart des hôpitaux en Israël. Ceci en dépit du fait que le ministère de la Santé effectue des examens dans les hôpitaux et admet qu’il existe des «lacunes». Afin de réduire les coûts, la plupart des hôpitaux israéliens préparent les médicaments les plus sensibles pour la santé des patients dans les services ou les pharmacies, même si ces derniers ne remplissent pas les conditions sanitaires requises. Parmi les médicaments qui sont préparés dans les hôpitaux, on trouve la chimiothérapie, les produits anesthésiants utilisés dans la péridurale, le TPN (mélanges d’aliments injectés en intraveineuse), les antibiotiques, diverses perfusions, etc. Selon la procédure, les pièces où ces médicaments sont préparés doivent être stériles, spacieuses, avec un système de ventilation avancé, pour prévenir les infections. En outre, les échantillons provenant des médicaments restant en stock doivent être envoyés au laboratoire pour vérifier le niveau de bactéries qui s’y trouvent. Certains hôpitaux reçoivent les médicaments d’une source externe, mais la plupart d’entre eux les préparent eux-mêmes dans des conditions qui ne respectent pas la procédure, mettant ainsi en danger les malades et les patients susceptibles d’être exposés à des infections.

« Il n’y a pas de budget pour répondre aux conditions de stérilisation » Un certain nombre d’hôpitaux ont déclaré au ministère de la Santé qu’ils ne sont pas en mesure de respecter la procédure, car le coût de l’adaptation de l’hôpital aux conditions qui y sont inscrites s’élève à des dizaines de millions de shekels. Ils prétendent que tant qu’il n’y a pas de budget, ils ne seront pas en mesure de créer des médicaments à un niveau approprié qui ne met pas en danger les patients. « Nous pensons qu’il s’agit d’une procédure importante qui doit être mise en œuvre, mais pour répondre aux exigences, nous devons adapter l’infrastructure et la main-d’œuvre, et cela coûte beaucoup d’argent », explique l’un des principaux hôpitaux. « Si le ministère de la Santé le finance, nous le ferons. » D’un point de vue pratique, la plupart des femmes enceintes qui sont actuellement à l’hôpital et qui réclament une anesthésie péridurale pour soulager les douleurs de l’accouchement courent le risque d’être infectées. La substance, qui est injectée dans la région sensible du bas du dos (près de la colonne vertébrale), est souvent concoctée dans des conditions qui ne respectent pas les procédures et dans des conditions non stériles pouvant causer une contamination microbiologique. En février 2016, un incident inhabituel a eu lieu à l’hôpital Carmel: neuf patients âgés ayant reçu une injection d’Avastin pour améliorer leur vision ont été infectés par une bactérie mystérieuse et ont perdu la vue. Suite à l’incident, le ministère de la Santé a envoyé une lettre aux directeurs de l’hôpital, notant que l’enquête avait révélé que l’infection résultait du non-respect des bonnes règles de conduite définies dans la procédure du ministère de la Santé. Le ministère de la Santé a affirmé que les hôpitaux incapables de se conformer à la procédure sont tenus d’arrêter de préparer des mélanges. Selon le ministère de la Santé: «Le système pharmaceutique a publié la Procédure 135 afin de réguler et de clarifier les exigences pour les préparations pharmaceutiques.» Dans les pharmacies des hôpitaux, toutes les activités pharmacologiques sont contrôlées et elles fonctionnent sous la supervision des pharmaciens locaux ». Source : Ynet



POLITIQUE

Edition du 25 Juillet 2018 au 1er Août 2018

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Réduction du nombre d’animaux Une nouvelle loi votée à la Knesset : Israël est l’Etat Nation du peuple juif vivants importés en Israël

Le Comité ministériel sur la législation de la Knesset a approuvé dimanche un projet de loi proposé par le député Mickey Zohar. Ce projet permettra une réduction progressive du nombre d’animaux importés de l’étranger par cargos pour l’engraissement et l’abattage en Israël. La décision a également reçu la bénédiction du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a noté dans sa déclaration après l’approbation qu’ « une véritable réparation doit être faite à ces terribles souffrances imposées aux animaux ». Sa femme, Sarah Netanyahu, a salué la décision du comité ministériel en disant : « Aucune créature vivante ne mérite de souffrir et notre société ne doit pas accepter la situation existante « . Selon les initiateurs du projet, cette proposition a pour but « de mettre fin aux souffrances graves et inutiles causées aux centaines de milliers d’animaux importés en Israël lors de voyages cruels pour être abattus au bout de la route. Les animaux sont importés d’Australie et d’Europe de l’Est. Les voyages peuvent durer des

semaines, pendant lesquelles les animaux sont confinés dans des endroits surpeuplés, ils sont en permanence dans leurs excréments, souffrent de la chaleur et souvent, ils sont blessés par leurs voisins ». Zohar a noté dans sa déclaration que « c’est une loi importante qui découle d’un large éventail de considérations et de valeurs de l’État d’Israël. Le moment est venu d’arrêter de faire souffrir les animaux durant leur voyage vers Israël, pour etre ensuite tués. Mon projet de loi va réduire le volume des importations de cargaisons vivantes tout en encourageant l’importation de viande fraîche exempte de douane et en encourageant la production locale ».

Les députés israéliens ont approuvé, ce jeudi 19 juillet, un projet de loi. « Israël est l’Etat-nation du peuple juif dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, historique et religieux à l’autodétermination », dit le texte, adopté par 62 voix contre 55 et deux abstentions.

président et le procureur général, ont été retirées à la dernière minute. L’une proposait d’autoriser la création d’implantations exclusivement juives et une autre recommandait aux tribunaux de s’appuyer sur la loi religieuse en l’absence de jurisprudence.

Rien qu’entre le début de l’année et le mois de Juin 2018, 363.000 veaux et agneaux vivants ont été importés par des cargos d’Australie et d’Europe. L’année dernière, quelque 267.000 animaux ont été importés, il y a donc une hausse de 36% !

« C’est un moment décisif dans les annales du sionisme et de l’histoire de l’Etat d’Israël » s’est félicité le premier ministre Benyamin Nétanyahou. La loi, symboliquement promulguée juste après le 70e anniversaire de la naissance de l’Etat d’Israël, retire à l’arabe son statut de langue officielle au côté de l’hébreu, pour le remplacer par un « statut spécial » qui autorise la poursuite de son utilisation dans l’administration.

Reformulée de façon plus vague, la première dit désormais : « L’Etat considère le développement d’implantations juives comme une valeur nationale et fera en sorte de l’encourager et de le promouvoir. » « Nous continuerons à garantir le respect des droits civiques dans la démocratie israélienne, mais la majorité a aussi des droits et la majorité décide. Une majorité absolue veut garantir le caractère juif de notre Etat pour les générations à venir », avait récemment justifié le premier ministre.

Source Koide9enisrael

Plusieurs clauses, contestées notamment par le

Sources : Le Monde




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