Israël Actualités n°495

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GRATUIT - Numéro 495 - Edition du 7 au 13 Novembre 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 7 au 13 Novembre 2018

Français, juifs et fiers d’avoir servi la France : c’était 14-18

J’ai, comme vous chers lecteurs, des bleus à l’âme, tant l’attentat de Pittsburgh (Pennsylvanie) a meurtri nos cœurs. Dans la terrible vague de sidération et d’effroi qui nous a saisis, face à cet horrible crime, la seule consolation que nous ayons pu connaître est le très bel élan de solidarité né aux Etats-Unis. De l’opération #ShowUpForShabbat, dont nous vous parlons dans ce numéro, à la gentillesse des musulmans de Pittsburgh, venus témoigner d’un soutien sans faille, l’Amérique a prouvé qu’elle n’est pas coutumière d’une telle haine à l’égard des juifs. Et qu’elle n’entend pas le devenir, contrairement à l’Europe, qui peine à proposer, à l’antisémitisme, une réponse ferme, en termes de rejet comme de sanction. Je n’ai et n’aurai pas d’autres mots, car tout n’est que peine et désolation dans cette affaire, et parfois le silence est la seule réponse. Bientôt viendra le temps de la colère et de la lutte. Pour l’instant, c’est la peine qui nous occupe… S’il était impossible, de faire l’impasse sur ce sujet, c’est d’une autre peine, vieille d’un siècle, que je veux vous entretenir cette semaine. Une peine qui embrasa l’Europe, une peine qui en ce frileux mois de novembre, se solda par une paix fragile. Si nos jeunes savent parfois mal, peu ce qu’il advint de l’Europe lors de cette Première Guerre Mondiale, si le drame des poilus dans les tranchées et leur quotidien entre boue et obus leur est étranger, car trop ancien, il nous faut leur dire plusieurs choses… D’abord que le devoir de mémoire de cette guerre dont le bilan humain fut très lourd n’est pas une option : 14-18 fut l’un des plus intenses témoignages de la folie des hommes et des dégâts que causent l’alliance entre le progrès industriel (en matière d’armement notamment) et la soif de domina-

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

tion. Qu’ensuite, ce fut, pour les Français juifs, à l’égal des autres, l’occasion de montrer leur fierté d’appartenir au peuple français, leur fierté de servir la patrie, cette patrie, qui au gré des tourments politiques, avait choisi de leur offrir la citoyenneté, à l’égal de ceux qui se disaient chrétiens ou athées en terre de France. Nombre de nos coreligionnaires furent des poilus. Parmi ceux-là, un certain capitaine Dreyfus. Un jour, un historien ayant fait du terrible destin d’Alfred Dreyfus, le centre de son étude, livra, lors d’une conférence, quelques anecdotes émouvantes sur ce sujet : Après « l’Affaire », celle qui déclencha un hideux raz-de-marée antisémite, celle qui causa, de manière aujourd’hui certaine, la mort d’Emile Zola, celle, surtout, qui envoya ce pauvre capitaine pourrir au bagne durant de longues années, l’armée finit par regarder ses failles en face et la vie reprit son cours, plus ou moins. Alfred Dreyfus, réhabilité certes et surtout peu rancunier, se remit au service de l’armée française, celle-là même qui l’avait trahi, sali, banni, dégradé… Durant la Grande Guerre, il servit donc son pays. Au moment de l’Armistice, il était sur le front. Charge lui fut donnée d’avertir les soldats que la guerre était finie. Il appela alors son second et lui dit : « dites-leur, vous. Si c’est moi, ils ne le croiront pas… » Fataliste, Dreyfus savait à quel point la tache sur son honneur était indélébile, quand bien même il n’était en rien coupable. Cela ne l’a pas empêché de servir et défendre la France, son pays… Am Israël Haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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Pittsburgh : #ShowUpForShabbat, rejoignez le mouvement !

Au lendemain de l’attaque meurtrière de Pittsburgh, l’AJC (American Jewish Comittee) a lancé une initiative sur les réseaux sociaux sous le hashtag #ShowUpForShabbat. La campagne, qui ne concernait que les Etats-Unis, dans un premier temps, avait pour objectif d’exhorter les Américains, juifs comme non juifs, à se rendre dans les synagogues pour la cérémonie du Shabbat des 2 et 3 novembre, en signe de solidarité envers les victimes de Pittsburgh (Pennsylvanie). lutte depuis de longues décennies contre toute forme d’antisémitisme et ses conséquences délétères, a eu cette idée.

Show up for Shabbat. En français, « Venez pour Shabbat ». C’était nécessaire, vital même, pour que la haine n’ait pas emporté le marché. Il fallait s’assurer que les synagogues soient pleines, que la peur ne prenne pas le dessus sur la liberté : de vivre, d’être juif, d’aller célébrer

le shabbat sans laisser la terreur guider nos vies. Peu habitués à des actes antisémites d’une telle violence sur leur sol, les citoyens américains, juifs comme non juifs sont encore sous le choc de l’attentat de Pittsburgh. C’est en prenant en compte ce traumatisme que l’AJC, qui

#ShowUpForShabbat, hashtag lancé sur les réseaux sociaux, invitait le peuple américain à emplir les synagogues durant le shabbat qui a suivi l’attaque terroriste, soit les 2 et 3 novembre, pour montrer leur soutien aux endeuillés de Pittsburgh. Très rapidement, le message est devenu extrêmement viral et l’élan de solidarité né de cette initiative a dépassé les frontières américaines, atteignant des millions de personnes via Twitter, Facebook et Instagram. « La réponse a été écrasante, a affirmé David Harris, directeur exécutif d’AJC, ému par la force de la réponse. Nous ne sommes pas seuls. Et nous sommes déterminés à faire en sorte que l’amour triomphe de la haine, le bien du mal, l’unité de la division. C’est notre Amérique... » Une campagne internationale Aujourd’hui #ShowUpForShabbat est bien plus qu’une réponse au crime de Pittsburgh. C’est une main tendue, au-delà des

frontières et des océans, pour que tous les juifs confrontés de près ou de loin à l’antisémitisme puissent avoir envie, être fiers d’entrer dans une synagogue pour Shabbat. Mieux encore, la main était tendue aux juifs. Ce sont les non-juifs qui l’ont prise : ainsi, des personnes vivant dans plus de 70 pays différents se sont engagées à se rendre dans une synagogue, le week-end dernier, pour les services de Shabbat. Parmi elles, des diplomates de plus de 20 pays. Le hashtag a été vu par plus de 5 millions de personnes sur Twitter. Des centaines de synagogues, du Nebraska à l’Alaska, en passant par l’Australie, ont adopté la campagne – en invitant, pour la plupart, des représentants religieux non juifs à participer. Les célébrités, trouvant l’initiative aussi belle que forte, l’ont relayée : parmi elles, l’actrice Mayim Bialik, la femme de médias Arianna Huffington, la sénatrice Elizabeth Warren, le rabbin Jonathan Sacks, ou encore Itzhak Perlman et Andy Cohen. Anne-Claire Legendre, Consule générale de France à New York, a également assuré qu’elle participerait au mouvement. La Conférence des Maires des Etats-Unis a utilisé le hashtag et envoyé une lettre à chaque maire américain, le sommant de participer à l’opération « Show up for Shabbat ». Hors des Etats-Unis, Les communautés juives de Singapour, Shanghaï, Yangon, Myanmar, Mumbaï, Kolkata, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, El Salvador, Panama, Guatemala, Porto Rico, et d’autres, ont également adopté la campagne. Les médias du monde entier aussi ont apporté leur soutien immédiat à la campagne « Show up for Shabbat ». The New York Times, The NPR, CNN, The Miami Herald, The Pittsburgh Post-Gazette, CBS News, Le Times of Israel, Le Huffington Post, JTA, Haaretz, The Forward, The UK Jewish Chronicle ont tous encouragé l’opération. L’Europe, également au rendez-vous désormais… Le mouvement a aussi traversé l’Atlantique et le message a notamment été relayé en Hongrie, Lettonie, Grèce, au Portugal, aux Pays-Bas et aujourd’hui en France. Au Royaume-Uni, la campagne est portée par The Board of Deputies of British Jews, The JLC, mais aussi par des personnalités politiques telles que Sadiq Khan ou encore Tony Blair. A nous désormais, juifs et nonJuifs de France, d’emplir les synagogues pour offrir la réponse la plus forte qui soit à la haine et au mépris de la vie… #ShowUpForShabbat Israël Actualités soutient l’initiative


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La France suivra t-elle le Brésil qui va transférer son Ambassade à Jérusalem?

Notre titre est évidement provocateur, mais on ne sait jamais! Le président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, a indiqué qu’il comptait déplacer l’ambassade de son pays en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Pour la France aucun homme politique n’a proposé, de manière sérieuse, un transfert de l’Ambassade de France (rénovée actuellement à Tel-Aviv) vers Jérusalem. La liste des États membres de l’Organisation des Nations unies recense 193 États membres. Il est fort probable que la France, en l’état actuel des choses, sera le 193ème Etat à reconnaître un jour « Jérusalem capitale d’Israël ». (DR) Selon 20 Minutes : « Interrogé par le journal Israel Hayom sur son intention de transférer l’ambassade du Brésil vers Jérusalem, évoquée lors de sa campagne électorale, Jair Bolsonaro a estimé qu’Israël devrait être libre de choisir sa capitale. « Lorsqu’on me demandait, lors de la campagne, si je le ferais une fois devenu président, je répondais « oui, c’est vous qui décidez quelle est la capitale d’Israël, pas les autres nations » », a-t-il déclaré dans un entretien publié jeudi par ce quotidien favorable au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Jair Bolsonaro, 63 ans, a remporté dimanche le second tour de la présidentielle brésilienne et Benjamin Netanyahu a estimé que cette élection « conduirait à une grande amitié et au renforcement des relations entre le Brésil et Israël

». Le Premier ministre israélien assistera d’ailleurs « très probablement » à la cérémonie d’investiture au Brésil en janvier. Donald Trump a déjà reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël La question de l’emplacement des ambassades en Israël est particulièrement sensible. L’Etat hébreu considère toute la ville de Jérusalem comme sa capitale, alors que les Palestiniens aspirent à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat. Pour la communauté internationale, le statut de la Ville sainte doit être négocié par les deux parties et les ambassades ne doivent pas s’y installer tant qu’un accord n’a pas été trouvé. Israël occupe Jérusalem-Est depuis la guerre de 1967 et a par la suite procédé à son annexion, jamais reconnue par la communauté internationale. Reste que si le nouveau président du Brésil passe aux actes, le Brésil deviendrait le troisième pays à faire ce choix, après le Guatemala et surtout les Etats-Unis, dont la décision, rompant avec des décennies de diplomatie américaine, a ulcéré les Palestiniens. Le président palestinien Mahmoud Abbas a depuis coupé les ponts avec l’administration Trump. L’ambassade américaine a été transférée de Tel-Aviv à Jérusalem le 14 mai, avant que le Guatemala et le Paraguay annoncent vouloir emboîter le pas à Washington. Asuncion a depuis fait marche arrière en annonçant le retour de son ambassade à Tel-Aviv ». Source : 20minutes.fr

En Tunisie, René Trabelsi, un juif nommé ministre du tourisme C’est une news qui a fait la « Une » de la radio israélienne ce matin.Un juif nommé minsitre en Tunisie! Selon (1) : « René Trabelsi a été nommé, lundi 5 novembre 2018, ministre du Tourisme et de l’Artisanat dans le gouvernement de Youssef Chahed. Homme d’affaires, René Trabelsi est le patron de la Royal First Travel (RFT). Ce professionnel du tourisme est également membre de la commission d’organisation du pèlerinage d’El Ghriba à Djerba. Très actif dans

la communauté juive-tunisienne, René Trabelsi est le fils ainé du président du comité juif de la Ghriba, Perez Trabelsi. René Trabelsi était pressenti pour occuper le poste de ministre du Tourisme depuis le gouvernement de Mehdi Jomâa en 2014, avant que ce poste ne revienne à Amal Karbou. (1) businessnews.com.tn

En 2018, Prévision. Israël, un taux d’inflation de 0,9% et taux de chômage de 3,9%

Un nouveau rapport publié mardi par le Fonds monétaire international annonce que l’économie israélienne devrait connaître une croissance de 3,6% d’ici fin 2018, avec un taux d’inflation de 0,9% et un taux de chômage sans précédent de 3,9%. Le FMI s’attend également à ce qu’Israël n’augmente pas les intérêts avant l’année prochaine et que, pour 2019, l’inflation reste faible (1,3%) et que le produit intérieur brut (PIB) du pays atteigne 3,5%. Selon les projections actuelles, ce n’est qu’en 2021 que l’inflation en Israël atteindra 2%. Cependant, il semble que pour la première fois depuis des années, Israël pourrait dépasser son objectif de déficit, le ministère des Finances dispose de trois mois pour remédier à cette situation. Si le Trésor ne parvient pas à maîtriser le déficit croissant, une dépense excédentaire sera constatée lors de la prochaine série de rapports financiers internationaux. Selon le FMI, l’économie iranienne continuera de se détériorer en raison des nouvelles

sanctions imposées par les États-Unis. Selon le FMI, d’ici à fin 2018, l’économie iranienne aura progressé de 1,5%, mais l’inflation du pays aura grimpé à 29,6% ! L’année prochaine, l’Iran devrait connaître une croissance négative de -3,4% et l’inflation devrait atteindre 34,1%. Le FMI rapporte que l’économie turque est également en difficulté. Alors qu’en 2018, l’économie du pays connaîtra une croissance de 3,5%, l’inflation aura grimpé à 15%. L’année prochaine, la croissance économique de la Turquie sera pratiquement stoppée à 0,4% et l’inflation devrait atteindre 16,7%. Pendant ce temps, aux États-Unis, l’économie s’améliore. D’ici fin 2018, l’économie aura progressé de 2,9% mais en raison de la guerre commerciale lancé par Donald Trump, la croissance économique ne sera que de seulement 2,5% en 2019, avec une inflation de 2,1%. Source Koide9enisrael


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Salon de la réception juive Jour J : une quatorzième édition sous le signe de l’émotion

Alors que les froidures, prémices de l’hiver francilien, nous blessent le moral et ternissent de gris nos teints beaucoup moins hâlés qu’au cœur de l’été, revient, pimpant et frais, le salon jour J ! Véritable bulle de bonheur et de joie, ce salon, désormais incontournable, lorsque l’on a une réception en prévision ou que l’on travaille, de près ou de loin, dans le domaine de l’événementiel, attire chaque année des milliers de curieux. Et pour cause : dénicheur de tendances festives, l’événement se veut aussi fidèle à la tradition juive et réunit, en un seul lieu tout ce qu’il faut savoir, avoir et réserver pour que la fête soit belle et réussie. Katy Sayada, créatrice du salon, nous en dit plus sur cette quatorzième édition… Interview. Israël Actualités : Treize années consécutives, quatorze éditions, et toujours de belles découvertes ! Comment fait-on chaque année, pour se renouveler sur un tel événement ? Katy Sayada : Nous ne cherchons pas forcément à inventer, à faire venir au salon n’importe quel prestataire, pourvu qu’il apporte de la nouveauté. Notre objectif est multiple : allier praticité, tendance et tradition. Chaque

année, la sélection des prestataires présents au salon se fait selon des critères rigoureux de qualité. Nous voulons aussi que le salon garde son essence, sa spécificité juive. C’est cette alliance exigeante qui donne à Jour J son identité, sa marque. Quant à l’originalité, ce sont les professionnels de l’événementiel qui nous l’apportent : ce sont eux qui donnent à ce salon sa créativité et son inventivité !

I.A. : Qui, par exemple, vous rejoint cette année ? K.S : Nous aimons laisser aux visiteurs le plaisir de la découverte. Notons, cependant, que Jour J ayant désormais un équivalent en Israël, de nombreux professionnels israéliens nous rejoignent chaque année. Plusieurs établissements hôteliers en Eretz ont voulu présenter leurs prestations et leurs salons de réception à notre public. Tendance israélienne

oblige, les wedding planners aiment Jour J et ils viennent, chaque année, présenter leurs offres en misant sur la sérénité que procure leur intervention. Que l’on prenne un organisateur de réception ou que l’on se débrouille par soi-même, l’offre packagée est une tendance forte chez les différents prestataires qui s’allient pour mieux servir la clientèle. Quelle autre tendance avez-vous relevée ? K.S : Les attractions ! Considérées comme superficielles il y a quelques années, elles deviennent peu à peu incontournables pour une fête réussie. Les gens qui planifient une réception privée aujourd’hui, ne sont plus dans la concurrence des marques et des prix : ils délaissent une conception peut-être un peu voyante de la réception au profit du plaisir et de l’émotion : ce que l’on veut, c’est laisser des souvenirs pleins d’émotion gravés dans la mémoire des invités. Les cabines à selfies, par exemple, font recette. Car au-delà de leur côté ludique, elles permettent à chacun de repartir avec un petit souvenir plein de sentiments ! Et ça, ça n’a pas de prix… Au-delà de son talent pour sélectionner les meilleurs prestataires, Jour J fait figure de divertissement familial. Pourquoi cet attrait ? K.S : Parce que nous essayons de rassembler les gens ! Jour J est un événement qui se veut utile : en réunissant tous les prestataires au même endroit, ce salon offre aux membres d’une même famille l’opportunité de choisir ensemble les prestataires d’une réception : pas la peine de prendre rendez-vous avec le traiteur d’un côté, l’orchestre ou la maquilleuse de l’autre, de vérifier si maman, belle-maman ou le témoin pourront se rendre disponible tel ou tel jour ni de multiplier les rendez-vous chronophages et épuisants : en une journée, on peut tout voir, tout tester, tout sélectionner ! Quelle facilité ! Enfin, notre autre force, c’est le soin porté à l’accueil de la clientèle : un défilé de robes de soirée et de mariée a lieu dans l’après-midi. De nombreuses surprises, dégustations et tests sont proposés à la clientèle : Jour J, c’est un déplacement utile, mais c’est avant tout une fête : notre équipe est soudée, nos prestataires fidèles et notre salon est une institution dont le côté familial et festif rassure tout autant que le sérieux de nos exposants. Pour tout vous dire, nous avons même des visiteurs qui viennent pour le plaisir de nous voir et de passer un bon moment ! L’âme juive de ce salon y est pour beaucoup : pour notre public, Jour J est une sorte d’avant-première de leur fête ! Salon Jour J, le Dimanche 18 novembre de 10h à 19h30 au Dock Eiffel, 45 Avenue Victor Hugo 93300 Aubervilliers.


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Forum Jewel 2ème édition : Les femmes à l’assaut du monde entrepreneurial ! Lancée l’an dernier dans une certaine discrétion, l’association Jewel qui regroupe les femmes juives, cadres salariées ou entrepreneures a connu un franc succès immédiat ! Plusieurs centaines de femmes ont déjà rejoint l’aventure : parmi elles, des profils très variés, mais une seule et même envie : aider chacune d’entre elles à avancer vers le succès. Pour la deuxième édition du forum Jewel, Dorothée Elbaze, Brigitte Tubiana, co-fondatrices de Jewel et Corine Spier, secrétaire générale de l’association nous donnent, chacune leur regard sur ce formidable réseau féminin, preuve que les femmes juives ont compris, bien en amont, les profondes mutations et évolutions du marché du travail français ! Interviews et regards. général ! Dorothée Elbaze, fondatrice de Jewel, chef d’entreprise, les Créations DOR

Brigitte Tubiana, coach et formatrice, vice-présidente de Jewel et co-fondatrice L’entrepreneuriat au féminin est une vraie tendance dans la communauté. Y avait-il une attente d’un réseau tel que Jewel et comment l’avez-vous constatée ? Très sincèrement, Dorothée Elbaze et moimême sommes parties d’un simple constat, lors d’un atelier que j’animais pour une association de femmes entrepreneuses : notre impossibilité à partager le repas, non casher, des participantes. J’ai alors dit, je comprends ce besoin de partager, d’échanger, mais pourquoi ne pas le faire entre femmes juives, avec nos valeurs, notre histoire… C’est ainsi que Jewel est née. L’association a vu le jour publiquement le 10 mais 2017. Dès la présentation du projet, devant l’enthousiasme des dix premières femmes qui nous ont fait confiance en adhérant spontanément, nous avons compris qu’il y avait une attente. Beaucoup y avait pensé, mais personne ne l’avait encore créé ! Qui sont les femmes JEWeL ? Les femmes JEWeL sont multiples, d’horizons divers et variés. Tant dans leur domaine de compétence que dans leurs pratiques ou appartenance religieuse. Et c’est d’ailleurs cet éclectisme qui est recherché et apprécié. Entrepreneuses en Micro-société, TPE, salariées de grands groupes, professions libérales, en reconversion professionnelle voire même en réflexion… Mais toutes en mouvement ! C’est la synergie entre les talents qui fait aussi la force de Jewel ! En que coach et formatrice, comment JEWeL a-t-elle modifié votre façon d’envisager votre activité ? La rencontre avec toutes ces personnalités, ce vivier de talents m’a emmenée vers une réflexion plus affinée de mes propositions commerciales. En termes de coaching, je dirai que j’ai moi aussi vécu un processus parallèle. La rencontre, la confrontation avec tous ces profils riches, prometteurs, m’a obligée à repenser mon offre de formation et/ou d’accompagnement personnalisé. Un partenariat avec une adhérente, Isabelle Baranes - ADD’ORA m’a permis de me proposer une offre sur le thème de l’intégration de personnes en situation de handicap

en milieu professionnel. C’est mon parcours de vie que je mets, en substance, au service de JEWel… Corine Spier, Sales Director and Cash Management, BNP Paribas, et secrétaire générale de JEWel Vous êtes salariée d’une grande entreprise. Quel est votre regard sur JEWel et quel intérêt a, selon vous, cette initiative ? Je considère que l’initiative JEWeL est unique et en phase totale avec mes convictions et mes valeurs. Cette belle « entreprise » n’existe pas ailleurs : c’est une association de de femmes juives, actives et dynamiques, qui cherchent à apporter quelque chose de nouveau, d’original, et d’authentique. JEWeL symbolise, pour moi, l’enthousiasme et l’inspiration. Je la considère comme un véritable bijou pour les femmes qui en font partie ! On parle beaucoup de l’inégalité salariale et de leadership entre les hommes et les femmes, le thème sera d’ailleurs abordé lors du Forum du 18 novembre. La situation évolue-t-elle désormais ? Hélas, les changements sont encore infimes. Il existe certainement moins d’inégalité salariale, mais autant d’inégalité dans l’affectation des prises de poste à responsabilité. Les postes en entreprise dits de « middle-management » sont souvent attribués aux femmes, qui savent mieux que personne réconcilier travail et vie de famille tout en gérant des équipes et du personnel. Mais les postes de véritables « decision-makers » restent dans les mains du sexe opposé. S’il y a indéniablement une prise de conscience, le chemin est encore long. Si vous deviez convaincre une femme cadre d’une grande entreprise de rejoindre JEWel, que lui diriez-vous ? A vrai dire j’ai déjà pas mal œuvré dans ce sens, et parmi les femmes cadres juives autour de moi il y en a déjà un certain nombre qui font aujourd’hui partie de JEWeL. Mais je reste persuadée que cette association apporte quelque chose d’unique. JEWeL transmet énormément de bienveillance, de la générosité à toutes celles qui en font parties et indirectement à toutes les femmes en

Ce deuxième forum de l’entrepreneuriat féminin se tiendra à la mairie du 16ème arrondissement. Qu’est-il censé apporter aux participantes et au public ? Ce forum est destiné à ouvrir le champ des possibles aux personnes qui veulent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale mais qui ont des réticences. Les exposantes seront justement là pour répondre à leurs interrogations, expliquer leur parcours et faire connaître leur activité : Avocate, Expert-Comptable, expertes en Marketing, communication, digital, bien-être … Autant de disciplines nécessaires pour un entrepreneur, toutes réunies au même endroit. Un pôle sera entièrement dédié à la Formation et au Recrutement ! Quelle différence voulez-vous installer avec la première édition ? Cette année nous espérons doubler le nombre de stands avec davantage de métiers représentés. Des ateliers sont mis en place pour compléter la visite des stands (Bien rédiger son CV, Savoir exploiter son Réseau, Les étapes clés d’une entreprise réussie…) Un espace Enfants est prévu pour per-

mettre aux parents une visite optimale. Une Conférence de clôture avec des Femmes éminentes traitera du Leadership féminin. Nous espérons donc atteindre un grand nombre de visiteurs ! Hommes et femmes, venez nombreux ! Vous êtes entrepreneuse, dirigeante de Créations Dor, qui propose toutes sortes de prestations de marketing par l’objet. Jewel a-t-elle changé votre activité professionnelle ? Jewel m’a notamment permis d’élargir ma gamme de produits proposés. Ainsi, aujourd’hui grâce aux connexions, synergies et réseau des adhérentes JEWeL je peux proposer un éventail de prestations plus large en matière de Marketing et de communication. Les partenariats mis en place entre JEWeL et des programmes comme BUZCARD, UPJF, CAPFORM m’ont aussi donné une autre dimension… La recommandation est notre nouvelle prospection. Pour information, le prix du jury (2000 euros) remis lors de notre soirée des Trophées en Juin dernier a récompensé un projet de société créé par deux adhérentes : c’est tout naturellement donc qu’elles exposent ensemble cette année au Salon pour présenter leur nouvelle entreprise (Boost). Nous espérons insuffler cette envie a toutes les porteuses de projets !


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La violente campagne des municipales. Propos racistes et dégradants Selon la National Cyber Director, des milliers de faux profils Facebook – un nombre indéterminé créé par des partis politiques israéliens anonymes – ont récemment été mis hors ligne dans le but de lutter contre la diffusion de la propagande avant le vote. Des experts comme Tehilla Shwartz Altshuler de l’Institut israélien de la démocratie estiment que l’absence de réglementation a contribué à la dégradation du discours politique en ligne. Tehilla Shwartz Altshuler, qui mène des recherches sur les frictions entre technologie et démocratie, a rappelé une publicité télévisée produite par le parti orthodoxe Shas lors des dernières élections à la Knesset, mettant en garde contre les mariages entre les russophones et d’autres Israéliens. Finalement, la publicité a été interdite par le Comité des élections générales du pays en raison de son caractère raciste et incendiaire. « Une telle réglementation est présente au niveau national mais fait cruellement défaut pour les élections municipales », a-t-elle déclaré, décrivant la plupart des campagnes locales comme «un Far West».

Le choc! Einat Kalish-Rotem a été élue par une large majorité à Haïfa Après l’annonce du retrait de la course du candidat à la mairie, David Etzioni, et son soutien à Einat Kalish Rotem, de nombreux habitants de la ville ont commencé à compter à rebours le nombre de jours qui restaient au maire sortant, Yona Yahav. Einat Kalish-Rotem a été élue par une large majorité et a évincé Yonah Yahav de la direction de la ville après 15 ans de service. David Etzioni sera nommé maire suppléant. Yona Yahav a déclaré en réponse aux résultats des élections: « Je respecte la volonté des électeurs. J’ai eu l’honneur de diriger Haïfa pendant plus de 15 ans et de le faire pour les habitants et la ville. J’espère que les dirigeants nouvellement élus seront en mesure de gérer et de diriger la ville dans l’intérêt des habitants, et je leur souhaite du succès. » Einat Kalish-Rotem, qui a un bureau d’architecture indépendant qui s’occupe de planification urbaine et régionale, est née et a grandi à Haïfa. Elle a étudié à l’école de l’Alliance, a fait son service militaire dans l’armée de l’air. Elle a obtenu son diplôme avec mention (1995) et une maîtrise en design urbain (summa cum laude) (2001) à la faculté d’architecture et d’urbanisme du Technion à Haïfa. Elle a terminé son docto-

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rat en 2007 à l’ETH University de Zurich, en Suisse, où elle s’est spécialisée dans la planification de l’espace public. Pendant de nombreuses années, elle a enseigné au Technion et à l’Université de Tel-Aviv. Elle a reçu de nombreuses récompenses, notamment une distinction gouvernementale du ministère de la Protection de l’environnement (2007). Lors des élections en cours, Mme Kalish a obtenu le soutien du président du parti travailliste, Avi Gabbay, mais ce soutien au parti était partiel, car la plupart des membres du parti travailliste ont soutenu le secrétaire général du parti dans la ville, Savyon, également candidat aux postes de maire et du conseil. Le double soutien du parti travailliste à Kalish et à Savyon a entraîné son rejet par le Comité des élections du district de Haïfa et, après que le tribunal de district eut rejeté sa demande, il demanda à la Haute Cour de justice de l’approuver. Le fait qu’Einat Kalish Rotem soit inconnue de nombreux résidents d’Haïfa découle de l’attitude de la presse locale dans la ville, qui, selon elle, la couvrait injustement et avait veillé à ce que sa condamnation devant le tribunal de première instance de Hadera soit récurrente pour des infractions de planification et de construction.

« Vous pouvez le voir manifesté en termes de racisme, ainsi que de faux comptes sur les médias sociaux et de discours de haine contre les candidats, les mensonges et les robots semi-automatiques », a déclaré Altshuler. « Et comme il n’y a pas assez de

règles et de réglementations, je dirais que la sphère publique est devenue plus extrême. » Et tandis que Mme Altshuler ne croit pas que la société israélienne soit devenue nettement plus raciste, elle a expliqué que le mouvement en faveur d’une campagne numérique avait permis aux candidats de se plier aux pires pulsions de leurs électeurs. «De nombreux candidats utilisent des sociétés de gestion de médias sociaux et, en l’absence de réglementation, ils se permettent d’utiliser les techniques de leur choix», a-t-elle déclaré. «Certains sont douteux et violent les conditions de service des platesformes» en utilisant «de faux comptes ou en prétendant être l’un de vos concurrents». Dans une enquête publiée en août, la chaîne israélienne Channel 2 a révélé l’existence de «centaines, voire de milliers de comptes soupçonnés d’être fictifs et servant des objectifs politiques – des principaux partis». Ils visaient des campagnes municipales dans des villes comme Herzliya, Nahariya , Haïfa, Tibériade, Yavne, Qiryat Motzkin et Hod Hasharon. Dans un rapport séparé publié à peu près à la même époque, le quotidien en hébreu Yediot Acharanot a révélé que des acteurs politiques utilisaient de faux comptes et prétendaient être des concurrents en ligne. Source : jta.org

Ron Huldaï remporte à 74 ans son cinquième mandat à Tel-Aviv Pour encourager la participation au vote, les autorités israéliennes avaient décrété ce mardi jour férié. Résultat : 3,6 millions d’Israéliens se sont rendus aux urnes, soit 53% des électeurs, pour élire leurs maires et conseillers municipaux. Comme souvent, ce scrutin illustre assez fidèlement les clivages de la société israélienne. Il donne aussi un aperçu de l’état des forces politiques avant de possibles législatives anticipées, en 2019. Malgré la campagne très active d’Assaf Zamir, son ancien adjoint, Ron Huldaï remporte à 74 ans son cinquième mandat à la tête de la métropole israélienne. Cette figure du parti travailliste, aux commandes de la ville depuis 20 ans, permet donc à la gauche israélienne de préserver son bastion. Une emprise qui se confirme au sein du conseil municipal, où le parti d’extrême-gauche Meretz obtient une majorité de conseillers, rendant insignifiante la présence d’opposants nationalistes et religieux.

Dans un contexte politique et sécuritaire agité, ce scrutin municipal constitue, de l’avis des experts, une répétition générale avant des élections législatives qui pourraient intervenir dès le premier trimestre de 2019. Selon le ministre des Finances, Moshé Kahlon, le chef du gouvernement Benyamin Netanyahou ouvrerait déjà, malgré une coalition stable, à la dissolution de l’actuelle Knesset, le Parlement israélien. Toujours largement en tête des sondages, « Bibi » souhaiterait obtenir une réélection qui rendrait délicate sa condamnation dans diverses affaires de corruption sur lesquelles le procureur de l’Etat devra se prononcer d’ici février prochain au plus tard. Source : /blog.francetvinfo.fr/


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Save The Date. La finale de l’Eurovision aura lieu le samedi 18 mai 2019

Alors que Tel Aviv a été choisie pour accueillir la 64ème édition du concours de l’Eurovision en mai 2019, le slogan adopté par Israël « oser rêver » a été révélé lundi soir. Il a été dévoilé lors d’une soirée en présence notamment du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et de sa femme Sara, du ministre des Communications, Ayoub Kara, du président du conseil de surveillance de l’Eurovision, Frank Frieling et du président de la Société de radiodiffusion publique israélienne (IPBC), Gil Omer. « J’ose rêver du concours de l’Eurovision en Israël, j’ose rêver qu’il aura lieu ici l’année prochaine. Je suis sûr que les chansons seront excellentes, nous sommes des rêveurs qui font des rêves une réalité », a déclaré le Premier ministre Netanyahou. Il a notamment rappelé son admiration et sa fierté pour Netta Barzilai, grande gagnante de l’édition 2018, qui permet à Israël d’accueillir l’Eurovision l’an prochain. « Nous avons un pays doté d’un grand coeur et d’une grande force créatrice. Netta, Dieu la bénisse, a fait un travail exceptionnel et cela nous permet d’organiser le concours ici et de montrer Israël au monde tel qu’il est réellement: un pays dynamique. Le

concours se tiendra à Tel Aviv, une ville pleine d’espoirs », a poursuivi Netanyahou. Eldad Koblenz, PDG de la Société de radiodiffusion publique israélienne (IPBC), a aussi également déclaré que: « Nous osons rêver d’un concours à grande échelle qui sera accessible à des millions de téléspectateurs en Israël et à l’étranger. L’Eurovision est importante pour Israël et pour son image. Nous espérons travailler en pleine coopération avec toutes les parties concernées. » « Tel Aviv-Yafo est ravie d’accueillir l’édition 2019 du concours de chant de l’Eurovision. Cette compétition est parfaite pour notre ville, acclamée de façon internationale pour son énergie vibrante, son esprit créatif, sa vie culturelle et sa célébration de la liberté », avait annoncé en septembre Ron Huldai, le maire de la ville blanche. « Nous avons hâte d’accueillir un événement joyeux et ‘non-stop’ », avait-il ajouté. La grande finale aura lieu le samedi 18 mai 2019 au soir. Les fans du concours de chant pourront acheter leurs tickets « à la fin de l’année », a annoncé le comité de l’Eurovision. Source : i24News

Attentat de Pittsburg. Qu’est ce qu’un rabbin juif messianique ? Lundi 29 octobre, deux jours après l’attentat antisémite de Pittsburgh, le vice-président américain Mike Pence s’est recueilli aux côtés de Loren Jacobs, un rabbin issu du groupe messianique Jews for Jesus («Juifs pour Jésus»), dont la mission est d’encourager les juifs à croire en Jésus-Christ. Se présentant lundi avec le vice-président, Jacobs a invoqué « Jésus le Messie » et « Yéchoua le Sauveur » – un autre nom pour Jésus – lorsqu’il a offert une prière pour les morts et les blessés à Pittsburgh. « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, Dieu et Père de mon Seigneur et Sauveur Yéchoua, Jésus le Messie, et mon Dieu et Père aussi. Ce geste a choqué une partie de la communauté juive, qui conteste la légitimité de ces juifs reconnaissant Jésus comme le messie. Certains ont aussi rappelé qu’il y a plus de 60 rabbins officiant à Pittsburg et ses environs et qu’il n’y avait de raison d’appeler un rabbin d’une obédience extérieure au culte officiel. L’autre aspect étrange de la cérémonie est que le rabbin a prié pour le Parti républicain et a cité les noms de l’ensemble des candidates et candidats Républicains en lice pour

les élections de mi-mandat dans le Michigan, sans mentionner ceux des victimes. C’est la candidate républicaine Lena Epstein qui avait invité Jacobs à faire une prière, et Mike Pence l’a rappelé sur scène pour prononcer un discours. Dans une déclaration publiée sur Twitter, elle a déclaré que sa foi juive était « incontestable » et a accusé « tout média ou concurrent politique qui s’en prend à moi ou au vice-président » d’ »intolérance religieuse ». En tant que chrétien évangélique, Pence est proche de ces mouvements messianiques, qui allient des pratiques religieuses juives à la théologie chrétienne. Le site de la synagogue du rabbin en question résume ainsi les croyances de sa mouvance: «Dans un sens, le judaïsme messianique et le christianisme sont la même chose.»


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A Tel-Aviv les employés de Google manifestent contre le harcèlement sexuel

Des milliers de salariés du géant du Web manifestent dans le monde entier (dont Israël), alors que leur employeur a caché plusieurs affaires de harcèlement concernant des dirigeants. «Bonjour! Je ne suis pas à mon bureau car je suis sorti montrer ma solidarité avec d’autres employés des contractuels de Google qui manifestent contre le harcèlement sexuel, les mauvaises conduites, le manque de transparence, et une culture du travail qui ne fonctionne pas pour tout le monde. Je serai de retour à mon bureau plus tard». Voilà le message que des employés de Google ont déposé, jeudi, sur leur bureau.

Coopération Israël-Togo dans le domaine agronomique Une délégation israélienne, composée de membres du ministère des Affaires étrangères et de l’Agence de coopération internationale (Mashav), s’est rendue tout récemment en République du Togo pour effectuer une visite liée aux domaines de l’agriculture, de la santé, de la protection de l’environnement et des énergies renouvelables. Après avoir rencontré le chef de la diplomatie togolaise, M. Robert Dussey, une délégation du ministère israélien des Affaires étrangères s’est rendue tout d’abord au centre hospitalier régional de Atakpamé, ville située à 160 Km de Lomé où Israël a monté le premier centre de traumatologie du pays, unique dans la région. Puis, elle s’est rendue à l’Institut de recherche agronomique (ITRA) à Davié pour l’inauguration d’une serre où sont réalisées des expérimentations en matière de semences améliorées et notamment sur les tomates afin de parvenir à un juste milieu pour obtenir des hybrides longue conservation qui aient les qualités commerciales et agronomiques requises.

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Ce travail est effectué en partenariat entre agronomes israéliens et togolais et les variétés israéliennes ont d’ores et déjà été adoptées par de nombreux semenciers. Si les tests sont concluants à l’ITRA, la production pourrait débuter l’année prochaine. La délégation comprenait notamment Gil Haskel, le directeur général de Mashav, l’Agence de coopération israélienne, Gideon Behar, le directeur adjoint du Département Afrique au ministère des Affaires étrangères, et Eli Ben Tura, l’ambassadeur d’Israël à Lomé. Cette visite montre que, contrairement aux idées souvent répendues, Israël ne limite pas sa coopération aux questions de défense et de sécurité et l’aide est très importante en santé et agriculture. Une conférence internationale aura d’ailleurs lieu le 22 novembre prochain à Jérusalem sur le thème de la contribution israélienne aux changements climatiques en Afrique. Source : Site de la République du Togo

Des milliers d’entre eux ont participé à une manifestation mondiale, et inédite, en protestation à la mauvaise gestion par leur entreprise de plusieurs affaires de harcèlement sexuel. Les manifestants étaient invités à sortir de leur bureau à 11h10, heure locale de leur pays. À l’heure de l’écriture de cet article, des milliers d’employés des bureaux de Google à Singapour, au Japon, en Israël, en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, en Inde et en Irlande ont déjà participé à cet évènement rare pour le géant du Web. Des manifestations similaires doivent se tenir aux États-Unis, notamment à New York et à Mountain View, en Californie, où est situé le siège mondial de Google. À l’origine de ce mouvement, une enquête du New York Times, publiée la semaine dernière, qui affirme que Google a cherché à couvrir des affaires de harcèlement sexuel de la part de plusieurs de ses cadres dirigeants. Parmi eux, le très populaire Andy Rubin, connu pour avoir donné naissance au système d’exploitation Android. Une employée qui entretenait une liaison avec l’ingénieur l’a accusé de l’avoir forcée à une relation sexuelle. Google, après enquête, a jugé la plainte crédible. Andy Rubin a été contraint de démissionner en 2014. Néanmoins, le géant du Web lui aurait versé des indemnités de départ particulièrement importantes, s’élevant à 90 millions de dollars. Une autre personne désignée par l’enquête, qui était toujours en poste, a aussitôt quitté l’entreprise. Sundar Pichai, PDG de Google, a confirmé que 48 de ses salariés, dont 13 dirigeants, avaient été renvoyés depuis 2016 pour des

affaires de harcèlement sexuel. Il affirme néanmoins n’avoir versé des indemnités à aucun d’entre eux. Cependant, le PDG a aussi précisé qu’il soutenait les manifestations. Andy Rubin, de son côté, a critiqué «les nombreuses erreurs [dans l’enquête du New York Times] concernant mon expérience à Google et les exagérations hallucinantes quant à ma compensation. Je n’ai jamais forcé une femme à avoir des relations sexuelles dans une chambre d’hôtel. Ces fausses accusations font partie d’une campagne de diffamation pour me nuire dans un conflit concernant mon divorce et la garde de mes enfants.» Un rapport de transparence Les manifestants réclament plusieurs changements à Google. Le plus important est l’abandon de la clause dite «Forced Arbitration» («arbitrage forcé»). Souvent présente dans les accords signés en cas de harcèlement sexuel ou de discrimination, elle interdit aux victimes d’attaquer en justice un collègue ou leur employeur. Ce type de clause, courante aux États-Unis, est régulièrement dénoncé par des militantes féministes dans la Silicon Valley, qui y voient un moyen d’étouffer ces affaires et d’empêcher les victimes d’obtenir réparation. Fin 2017, Microsoft avait par exemple annoncé qu’il renonçait à les utiliser. Les manifestants réclament également la publication, par Google, d’un rapport de transparence sur les affaires de harcèlement sexuel au sein de l’entreprise. Google, comme les autres grandes entreprises de la Silicon Valley, a un problème de diversité. 70% de ses employés sont des hommes, 80% lorsqu’il s’agit des métiers techniques, et 74% dans son équipe dirigeante. L’année dernière, l’un de ses salariés, James Damore, avait provoqué le scandale en publiant un mémo sexiste s’opposant à la discrimination positive et les efforts déployés par Google pour recruter plus de femmes. L’ingénieur avait finalement été licencié. Plus globalement, le géant du Web a déjà du gérer plusieurs grognes de ses propres employés, qui se sont opposés à des projets d’intelligence artificielle militaire ou d’un moteur de recherche adapté à la censure chinoise. Source :Le Figaro.fr


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Qui est Roman, israélien qui a une fortune de $11,7 milliards?

Né le 24 octobre 1966 à Saratov en Union soviétique d’une mère chrétienne et d’un père juif, celui qui deviendra le richissime Roman Abramovitch, commence sa jeune vie par le pire :Sa mère meurt d’une septicémie alors qu’il n’a que 18 mois et son père disparait à peine deux ans plus tard, écrasé par l’effondrement d’une grue…

ristes russes.

Trop c‘est trop ! Il est alors recueilli à Moscou par un oncle paternel, puis par un autre chez qui, élevé dans la tradition juive, il poursuit des études sans grande conviction ! Ce qui ne l’empêchera pas après avoir fait son temps règlementaire dans l’armée soviétique, de réintégrer le prestigieux « Institut du pétrole et du gaz de Moscou », où il obtient un diplôme de pétrochimie…

Donation à 6 chiffres en $ Mais un homme qui sait faire le bien autour de lui, même s’il se permet de temps en temps le plaisir de s’offrir une « danseuse », tels une somptueuse propriété de 80 hectares sur la riviera française dotée d’un parc riche d’au moins 1200 oliviers, cyprès, citronniers, orangers… ou l’achat en 2003 du Chelsea FC, club de première division anglaise de football qu’il fera se hisser au rang des plus grands clubs européens.

Comment a-t-il fait fortune ? Comme les autres oligarques, ces bénéficiaires d’un système mis en place du temps de la Russie post-communiste qui leur permit de s’approprier partie des richesses nationales et conséquemment un grand pouvoir économique. En particulier dans le cas du jeune Roman qui réussit l’exploit de revendre la compagnie « Sibneft » au géant « Gazprom » pour 13 milliards de dollars sous l’œil amusé d’un pouvoir, pourtant plus souvent qu’à son tour, impitoyable à l’égard des affai-

Et Roman est bien un homme d’affaires d’importance, un ancien gouverneur du district autonome de Tchoukotka, un oligarque multimilliardaire, (En août 2018, avec une fortune estimée à 11,7 milliards de $, il se retrouve à la 140ème place de la liste des hommes les plus riches du monde.).

Pas moins de 20 millions de $ par-ci, donation à 6 chiffres en $ par là et plus encore, voilà qui s’appelle être généreux… Ainsi Roman Abramovitch a-t-il donné 20 millions de dollars pour la construction d’un centre de médecine nucléaire situé à Ramat Gan, une nouvelle structure faite pour accueillir un cyclotron, un accélérateur de particules capable de cibler et tuer les cellules cancéreuses en utilisant des faisceaux ioniques radioactifs, un type de thérapie par proton, un « cartouche magique » dans la mesure où le faisceau de variations ciblées

ne nuit qu’un petit minimum aux tissus sains qui jouxtent la tumeur cancéreuse. Ainsi Roman Abramovitch a-t-il fait une gratification d’un montant à six chiffres à l’organisation caritative israélienne « Fulfilling Dreams » fondée et dirigée par Guilad Salter. Une espèce de « G O », (Gentil Organisateur), qui s’est donné pour mission d’accompagner des enfants gravement malades mais passionnés de football pour leur permettre d’assister à quasi tous les événements majeurs en la matière, à travers la planète.

Pour ce faire, le patron du club londonien s’est mis en tête le plus sérieusement du monde d’envoyer ces gens « du côté d’Auschwitz » pour une approche historique et symbolique de ces lieux afin de les sensibiliser au génocide perpétré par le criminel régime nazi lors de la Seconde Guerre Mondiale. Quoique septiques devant les marques d’une recrudescence manifeste d’un antisémitisme plus virulent que jamais… Espérons, espérons, espérons !

Les projets de Roman Abramovitch ne s’arrêtent pas là. Il ne s’intéresse pas seulement à faire le bien autour de lui en véritable monnaie sonnante et trébuchante. On peut toujours rêver ! Le propriétaire du Chelsea ne peut accepter que supporters et Blues confondus se traînent une des pires réputations (quoique parfaitement justifiée), du football anglosaxon.

Mais si la « vraie vie » se mettait à ressembler au plus beau des contes de fées ? Voilà qui n’est pas le fait d’un russe ordinaire que devenir officiellement citoyen israélien en se posant dans son avion privé sur une piste réservée de l’aéroport Ben-Gourion par un beau matin tandis que le soleil semble se lever tout exprès pour lui et qu’une immense villa l’attend dans le quartier fabuleux de Neve Tzedek à Tel-Aviv !

Et c’est la recherche du meilleur moyen pour faire cesser toutes les manifestations antisémites que s’octroie ce bien vilain petit monde. Et c’est l’idée de commencer par sensibiliser ces acteurs à l’horreur nazie, décider d’en finir avec ces attitudes déplacées prises avec un malin plaisir durant tous les matchs, qu’ils aient lieu à domicile, au Stamford Bridge ou à l’extérieur.

Gageons pourtant que l’homme qui vient de débarquer, ce géniteur de sept enfants issus de 2 de ses 3 unions, l’adulte que l’on peut espérer, malgré tout, comblé par la vie, ne peut s’empêcher de penser au petit Roman Abramovitch, ce malheureux enfant à qui la vie n’avait vraiment pas fait de cadeaux… Source : coolamnews.com


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Robert Badinter témoin du destin Saison France-Israël : retour sur de sa grand-mère juive, Idiss les BD israélienne et juive

Ni véritable biographie de la grand-mère de Robert Badinter, ni étude de la condition des immigrés juifs de l’Empire russe venus à Paris avant 1914, ce livre est le récit d’une destinée singulière. Celui d’une femme qui incarne la grande tragédie du 20ème siècle : Idiss, née dans légion nommée la Bessarabie, située historiquement au sud de l’Empire tsariste, en lisière de la Roumanie, dans ce qu’on a appelé le Yiddishland. Elle a fuit la misère et surtout l’antisémitisme et les pogroms, les massacres collectifs de juifs et s’est réfugiée à Paris en 1912, comme des milliers d’autres réfugiés d’Europe centrale où elle a trouvé la paix et la prospérité, avant d’être rattrapée par les affres de la guerre et le nazisme. Comme les parents de Robert Bandinter travaillaient tous les deux, c’est sa grand-mère qui s’est occupée de lui et il témoigne du fait qu’elle a joué dans mon enfance un rôle considérable – «Les grands-mères sont des fontaines d’amour » a t’il déclaré récemment déclaré au micro de RTL. Ce livre constitue un émouvant témoignage de la part d un petit fils à sa grand-mère et un moment de lecture riche en émotions.

Robert Badinter aurait pu écrire ses mémoires, puisqu’il a été un acteur majeur de la société française de la fin du XXème siècle, mais il a préféré témoigner sur ce qu’il appelle « une Atlantide culturelle », un univers englouti, celui de ces juifs émigrés d’Europe, tous parfaitement assimilés et qui ont été balayés et qui devenus les victimes de la Shoah. Face à l’énigme de ce massacre des innocents, il a voulu témoigner, pour que l’oubli ne l’emporte pas tout à fait. A l’occasion de la parution de Idiss aux éditions Fayard, une rencontre débat se tiendra au mémorial de la Shoah mercredi 28 novembre à 18h30 en présence de l’auteur. Robert Badinter a été professeur de droit, avocat, juriste, essayiste, ancien garde des Sceaux de 1981 à 1986 et président du Conseil constitutionnel.

La saison France-Israël a constitué une bonne occasion de mettre en lumière la bande dessinée israélienne qui est née bien avant même la création de l’État d’Israël en 1948. Les livres d’artistes comme Rutu Modan, Michel Kichka, Asaf Hanuka et Yirmi Pinkus sont diffusés en France, ainsi que ceux de David Polonsky, Tomer Hanuka, Gilad Sheliktar. Deux livres sont particulièrement à signaler cette année. Celui de Michel Kichka, « Falafel Sauce Piquante » aux éditions Dargaud qui a rencontré un grand succès critique. Il s’agit d’un témoignage de 40 ans de vie en Israël, vue de l’intérieur, qui a permis au public français d’avoir un autre regard que celui habituellement véhiculé par les média. « Herzl – Une histoire européenne » de Camille de Toledo (Ed. Denoël Graphic), est un roman graphique et qui a également rencontré son public sur un sujet a priori ardu pour des lecteurs français. En plus des auteurs israéliens, il faut revenir sur l’influence des juifs dans la bande dessinée. Aux USA, il faut citer la création de Superman, l’influence de Will Eisner et de Harvey Kurtzman et le choc qu’a représenté « Maus » de Art Spiegelman et en France,

l’influence majeure en France de Marcel Gotlib et surtout de René Goscinny à qui le musée d’art et d’histoire du Judaïsme a rendu hommage cette année. Par ailleurs, le grand succès BD de la rentrée est « Spirou, l’espoir malgré tout » d’Emile Bravo (Editions Dupuis) où le héros s’engage dans la guerre après sa rencontre avec un peintre juif allemand dont les nazis ont jugé l’oeuvre « dégénérée » et Felka, son épouse. La « question juive » est un des éléments clé de cet album que l’auteur avait déjà abordé dans l’album Le Journal d’un ingénu où déjà Spirou était bouleversé par la disparition de sa jeune amie juive, Kassandra Stahl. C’est aussi cette année qu’est paru le 8ème album du cycle du« Chat du rabbin » : « Petit panier aux amandes », de Johann Sfar où le personnage principal est un chat à qui son maître enseigne la Torah


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Edition du 7 au 13 Novembre 2018

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Accords de Paris. Pourquoi les israéliens sont de plus en plus convaincus par Trump ? De manière assez étonnante les israéliens (politiques et autres…) ne se sont jamais exprimés fondamentalement sur les Accords de Paris. Car ils ont des doutes sur cet accord qui pénalise les Etats-Unis. Visiblement un alignement sur les vues de Trump progressent dans l’Etat Hébreu. Le « Trumpisme » est passé par là. A la signature de l’accord les israéliens ont fait du « suivisme ». Ainsi, Israël a promis, d’ici 2030, de maintenir ses émissions de gaz à effet de serre autour de leurs niveaux actuels. En prenant en compte l’augmentation de la population, le plan prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 26 % par habitant. Le plan d’Israël inclut une multiplication par huit des sources d’énergie renouvelable, de mettre en place des bâtiments plus propres afin de promouvoir l’efficacité énergétique et d’investir dans les transports publics.

Tourisme de guerre anti-Israël à Saïda (Liban). Chars et blindés immergés

Pour attirer les amateurs de plongée sous-marine, une organisation non gouvernementale au Liban a fait immerger dans la mer Méditerranée, au sud de Beyrouth, des chars et des véhicules militaires. Une dizaine de chars et de blindés offerts par l’armée libanaise ont été immergés dans la mer Méditerranée, au large de la ville de Saïda, au sud de Beyrouth, pour créer un «parc sous-marin» et ainsi faire venir des plongeurs et développer le tourisme, relate l’AFP. L’initiative a été lancée par une ONG

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locale, «Les amis des côtes de Saïda», en partenariat avec la municipalité. Des algues seront installées sur ces véhicules. «Ce sera un paradis pour les plongeurs, et un lieu où va se développer la flore sous-marine», a indiqué un représentant de l’ONG, Kamel Kozbar, à l’AFP. Selon M. Kozbar cité par l’agence, les chars ont été placés de telle manière que leurs canons pointent dans la direction d’Israël, «en solidarité avec le peuple palestinien». Source Sputnik News

Le site Dreuze a publié un article de grande qualité sur les Accords de Paris. Ci-joint des extraits : « Donald Trump ne s’est pas opposé à un accord global sur le climat. Ce que Trump a dénoncé, c’est un mauvais accord ». Les aberrations des Accords de Paris • Selon les Accords de Paris, les États-Unis doivent d’ici 2040, réduire leur production de charbon de 86%, mais pendant ce même temps, la Chine est autorisée à construire des centaines de mines de charbon. « Donc nous ne pouvons pas construire des mines, mais ils peuvent, » dit Trump. • L’Inde est autorisée à doubler sa production de charbon d’ici 2020 et les États-Unis doivent la réduire, en quoi cela profite-t-il à la réduction du CO2 ? « Réfléchissez à ça, dit Trump. L’Inde peut doubler sa production de charbon. Nous sommes supposés éliminer la nôtre. Même l’Europe est autorisée à continuer à construire des mines de charbon. » • La Chine est autorisée à augmenter ses émissions de CO2 pendant 13 ans : « ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent pendant 13 ans, pas nous, » explique Trump. Là encore, en quoi cela contribue-t-il à lutter contre le réchauffement ? • Pour respecter leurs engagements, les États-Unis devront réduire leur production de gaz naturel de 31%, de papier de 12%, de ciment de 23%, de fer et d’acier de 38%. Mais ces matières premières, les États-Unis en ont besoin. Ils devront alors les importer. Donc, laisser d’autres pays les produire ! Où est la logique ? Où est la réduction des gaz à effet de Serre ? « En résumé, les accords n’éliminent pas des emplois, ils se contentent de les transférer en dehors des États-Unis, et les envoient dans des pays étrangers », note Trump, qui ajoute, « ces accords sont moins à propos du

climat et beaucoup plus à propos des avantages financiers que vont en tirer d’autres pays que les États-Unis. » Trump : « Même si les Accords de Paris étaient totalement mis en place, que toutes les nations les respectent à la lettre, ils estiment qu’ils réduiront la température globale de deux dixième de degré Celsius d’ici l’an 2100 ! » Trump : « en fait, 14 jours d’émission de carbone juste par la Chine annulent les gains de l’Amérique — et c’est une statistique incroyable — annule totalement les réductions obtenues par les États-Unis jusqu’à l’an 2030, après que nous aurons dépensé des milliards et des milliards de dollars, perdus des emplois, fermé des usines, et souffert d’un coût bien plus élevé de l’énergie pour nos entreprises et nos habitations ». Au-delà des accords de réduction draconiens infligés aux États-Unis, un autre outil de redistribution des richesses vers d’autres pays était prévu : le « Fonds vert pour le climat » de l’ONU, qui exige que les pays industrialisés versent 100 milliards de dollars par an d’aide à des pays étrangers (dont la Chine et l’Inde). • Sauf qu’en 2015, le directeur exécutif du programme a indiqué que ce montant devait être réévalué à 450 milliards de dollars par an à partir de 2020. • Et sauf que les pays les plus pollueurs n’ont pas la moindre obligation de contribuer à ce fonds ! • Et sauf enfin que personne n’a été capable d’articuler à quoi servira cet argent, et qui en bénéficiera. Le président Trump a promis pendant sa campagne de ne plus gaspiller d’argent pour le douteux réchauffement climatique, et de créer des emplois et générer de la richesse pour les classes moyennes. Il a été démocratiquement élu sur ce programme, il le met en application, cela s’appelle la démocratie, un concept qui n’intéresse plus du tout la gauche, qui pense que les élites devraient décider ce qui est mieux pour le peuple. © Jean-Patrick Grumberg - Dreuz.info.



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Yamam, l’unité des missions extrêmes. Héros d’Israël et redoutés par les terroristes 10 ans ou plus, passent leurs journées à s’entraîner ou à être en opération sur toutes sortes de terrains. Cela leur donne une préparation et une expérience supérieure à n’importe quel adversaire.» Le Général S, actuel commandant du YAMAM, renchérit : « Les commandos de l’armée sont par définition formés à la “destruction” de cibles ou d’ennemis. Alors que les combattants du YAMAM sont formés à “l’extrac­tion” : c’est une autre formation, et une autre spécialité. Notre mission principale, notre raison d’être, c’est de ramener tout le monde à la maison.»

Des policiers en cagoule, ou le visage masqué par de grosses lunettes de protection. Ce sont les combattants du YAMAM, unité d’élite de la police, enveloppée de mystère malgré sa réputation internationale. Le YAMAM, abréviation en hébreu de “Yeh’ida Meyouhedet Michtartit” (unité spéciale de la police) rebaptisée par les médias “Yeh’ida Mmichtartit negued ha-terror” (Unité anti-terroriste de la police) est l’unité d’intervention de la police israélienne. L’équivalent israélien du GIGN et du RAID en France ou du SWAT américain. Zohar Dvir, préfet de la région nord, et commandant du YAMAM de 2001 à 2007, décrit ainsi l’unité : «  Le YAMAM est une unité paramilitaire au service de la police. Nos hommes sont des policiers qui ont suivi un entraînement de commando si poussé qu’il est envié par toutes les forces de police du monde. Aujourd’hui nous sommes l’une des meilleurs unité d’intervention au monde – si ce n’est LA meilleure – car en plus de nos actions et expériences, nous avons gagné pendant plusieurs années consécutives des compétitions internationales inter-polices de tirs et d’interception.» «  Lorsque la police doit intervenir pour une interpellation ou une arrestation, elle a ses propres unités ou le Mishmar ha-gvoul (la police des frontières). Mais dès que cela devient plus compliqué ou dangereux, c’est à nous qu’on fait appel», explique l’adjudant E. Le colonel B, responsable des négociateurs de la police, et ancien du YAMAM, précise : « C’est l’unité des missions extrêmes.» Les débuts de YAMAM Tout a commencé en 1974, après l’affaire de Ma’alot. Un groupe terroriste palestinien, le FPLP avait alors pris en otage l’école de la ville et ses 105 élèves. L’armée intervint, mais cela tourna à la tragédie pour 22 enfants. C’est alors que fut décidée la création d’une unité de police spécialisée en prises d’otages ou interventions à gros risques. Les membres de l’unité seront formés pour intervenir en un temps record dans toutes les

situations d’agression sur terre, dans l’eau, dans le feu et dans les airs, via une formation acrobatique qui n’est pas sans rappeler Spiderman. Ces voltigeurs de la police ont été surnommés les “kofim” (singes) et il n’est pas rare pour le passant noctambule de Tel Aviv de les entrapercevoir la nuit s’entraînant en haut des tours Azrieli. L’unité débute ses activités avec un tout petit noyau d’hommes, triés sur le volet, et peu de moyens. Comme elle participe aussi à la lutte contre la mafia et le grand banditisme, l’identité de ses membres est tenue secrète, et nombre de ses opérations ou réussites sont mises sur le compte de l’armée ou d’autres services de police. Le YAMAM opère ainsi dans la plus grande discrétion. En 1988 toutefois, le YAMAM fait une entrée fracassante dans les médias avec l’affaire de “l’au­tobus des mères”. Un car de transport de femmes employées à l’usine atomique de Dimona est pris en otage par 3 terroristes. Après que les terroristes eurent abattu 3 passagers, l’ordre est donné au YAMAM de mener l’assaut. Les femmes sont libérées sans que l’on ait à déplorer de nouvelles victimes. Armée ou police, destruction ou extraction, qui choisir ? L’armée avait jusqu’alors été préférée pour ce type d’opérations, surtout Sayeret Matkal, l’unité d’Etat Major de l’armée, connue pour sa spectaculaire mission à Entebbe. Certains expliquent cette préférence par la présence écrasante de militaires au postes clé du gouvernement (tous bords confondus), qui auraient “instinctivement” tendance à confier la chose à leurs collègues d’antan, plutôt qu’à une force pourtant mieux formée à ce type de situations. Qu’est ce qui différencie le YAMAM de Sayeret Matkal ? L’adjudant E. écarte notre question d’un revers de la main : « Comment pouvez-vous comparer un jeune militaire de 18 ans – aussi vaillant soit il – avec un homme marié de 30 ans, ayant à son actif 10 à 15 années d’interventions sur le terrain ?» Le colonel B ajoute : « Les soldats sont très bons, mais ce sont des appelés. Nos hommes sont des professionnels qui depuis

“Ramener tout le monde à la maison”, cela signifie les otages, les combattants, et même les terroristes, qui doivent être capturés vivants pour être jugés, mais surtout interrogés. Ainsi, depuis la deuxième Intifada, le Shin Beth (Renseignement intérieur israélien) fait régulièrement appel au YAMAM et à ses capacités d’extraction rapide, pour capturer vivants des terroristes. « Ce n’est pas évident parce qu’il nous faut intervenir rapidement dans un environnement hostile, face à des adversaires souvent armés», confie le lieutenant L. Trois semaines après cet entretien, le lieutenant L sera grièvement blessé en tentant de capturer un terroriste à Djenine. « Au YAMAM, chacun a été blessé au moins une fois » Il y a aussi ceux qui ne rentrent jamais chez eux. Le cas le plus célèbre est peut-être celui de l’adjudant-chef Pascal Abrahami. Un “yamamiste” d’origine française, tué en 2011 à quelques kilomètres d’Eilat, en tentant d’empêcher un groupe armé de rentrer dans le pays depuis l’Egypte pour commettre des attentats. Après 27 ans de service et de nombreuses décorations, Abrahami (que ses hommes surnommaient “papa”) est devenu le plus vieux combattant actif de l’histoire de la police comme de l’armée. Sacrifiant ses loisirs pour son travail, il a vu défiler trois générations de policiers au YAMAM, dont certains finirent par devenir ses officiers supérieurs. Son courage, sa motivation sa modestie ont fait de lui le modèle de l’unité. Dans son bureau, le général S, entre les portraits des différents présidents et chefs d’Etat israéliens, expose fièrement une photo de Pascal Abrahami.

Un sur cent : des hommes de « valeurs » Elitiste, le YAMAM attire beaucoup de candidats. Mais peu auront l’honneur de “porter la cagoule”. Les candidats doivent sortir de l’armée, où ils auront déjà passé 3 ou 4 ans dans des unités combattantes, de préférence des unités d’élites ou commandos. Après une première sélection, les admissibles vont passer une année de formation intensive, avec de nombreuses épreuves servant à écarter petit à petit les moins bons. A la fin de cette année “terrible” – d’après les dires des candidats – il ne reste plus qu’un candidat sur cent. « Nous ne cherchons pas des bagarreurs mais des personnalités», explique le général S. « Lors des premières sélections, nous ne retenons pas le meilleur au tir ou au combat. D’abord parce qu’ils sont déjà tous sous-officiers dans l’armée, et sont déjà très bons dans ces domaines, et aussi parce qu’avec la formation qu’ils recevront ici, ils le deviendront dans tous les cas. Mais nous regardons leur intelligence, leur rapidité de raisonnement, d’analyse, d’adaptation. Et surtout, nous jugeons leurs valeurs. Font-ils de bons compagnons ? Sont-ils capables de se dépasser ? Ont-ils du cœur ?» Car pour le général S, un policier d’élite doit avant tout être un modèle de moralité et un exemple pour la société. « Ici, c’est la fine fleur d’Israël», déclare-t-il fièrement. Mais qu’est ce qui pousse ces jeunes à vouloir s’engager au YAMAM ? Le préfet Zohar Dvir répond : « Risquer sa vie avec un acte spectaculaire et dangereux pour aider les autres, c’est une chose. Etre capable de le refaire tous les jours pendant 10 ans ou plus, c’en est une autre ! » L’adjudant Y. renchérit: « Celui qui ne recherche que l’action ou l’adrénaline, après s’être fait tirer dessus trois ou quatre fois – surtout s’il est marié et père de famille – vous dira ‘OK, j’ai donné, maintenant je m’en vais’. Il faut quelque chose de plus.» Et de poursuivre : « Israël est comme une autoroute où circulent beaucoup de véhicules. Mais sous cette route, il existe une autre voie, souterraine, où travaillent des hommes, loin des spots et des médias, et qui pourtant accomplissent des exploits au service des autres – tous les jours et dans la plus grande discrétion. Pour moi, ce sont eux les vrais héros.» http://israelmagazine.co.il



À LA UNE

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Volponne feint de mourir En disant je ne me représente pas en 2021, Angela MERKEL s’en va, accrochée de toutes ses forces au chambranle. En fait, elle reste encore 3 ans. Au fait, qui va attendre 3 ans? Depuis 3 ans, c’est une interminable descente aux enfers. Depuis 2015, c’est à dire, depuis qu’elle a ouvert les bras aux migrants, elle a été désavouée à chaque élection. Le peu d’autorité qu’il lui restait s’est évanoui à l’instant où elle a annoncé sa retraite. Depuis 10 ans, elle a fait le jeu de ses rivaux. La CDU, CSU et le SPD ont fait le pire score de leur histoire, mais ont cru qu’ils pourraient continuer à gouverner comme si rien ne s’était passé. En lui rendant hommage, Emmanuel Macron a en fait prononcé son éloge funèbre. Il va passer le reste de son mandat, seul, sur son tandem Franco allemand. Et pendant qu’éreintés, certains quittent le pouvoir, d’autres s’apprêtent à se faire investir. Et bien sûr la droite s’installe partout où l’on vote. Alors la GOCHE, vous savez, ceux qui ont toujours raison. Ceux qui sont les seuls à savoir penser. A savoir exprimer une opinion. Cette GOCHE ne réalise pas, que ce sont SES etreurs qui installent le populisme. BOLSONARO a été élu démocratiquement, et les cris d’orfraie que pousse la GOCHE, tant brésilienne qu’européenne, nous rappellent que 2 ans après son élection, TRUMP n’est pas accepté. Serait ils aveugles et sourds?

Droit du sol, droit du sang Abolir le droit du sol ! C’est l’obsession de Donald Trump. Les étrangers nés aux États Unis n’auraient plus droit à la nationalité américaine. Profitant de la campagne de mi mandat, il prend prétexte de la caravane de 4000 Honduriens qui remontent du Honduras, bivouaquent au Mexique et marchent vers la frontière américaine. Ce « feuilleton de l’immigration » devient le thème central de sa campagne. N’ayant toujours pas de mur à leur opposer, le Président américain a d’abord envoyé la Garde Nationale et cette semaine 5000 soldats en renfort pour repousser les envahisseurs. La caravane arrive à pied, lentement et les militaires campent face « Au désert des tartares » Touchant le cœur des Républicains, il prône une véritable révolution. Un coup de tonnerre! REMPLACER LE DROIT DU SOL PAR LE DROIT DU SANG. Mais l’article 14 de la constitution américaine dit que toute personne née aux États Unis, est citoyen des États-Unis. En réalité

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cet article est alambiqué. Il parle de personne soumise à la juridiction afférente. Alors, Trump considère que les seuls résidents étrangers SOUMIS à la juridiction afférente sont, ceux qui ont une carte verte. Pas les enfants de migrants illégaux, clandestins. Pas les sans papiers. C’est la lecture que fait Donald. Selon lui, un décret suffirait à changer la jurisprudence qui accordent la nationalité américaine à tous les nouveaux nés, chaque année. 300.000 environ. Les intentions de Trump sont claires: empêcher l’immigration latino de faire souche. Mettre fin à la transition démographique, qui a déjà fait des États-Unis le premier pays hispanophone au monde et donner à l’Amerique les moyens de rester maîtresse chez elle. Bien décidé à changer l’Amérique en profondeur et à gagner les élections début novembre. Souhaitons lui de réussir. René SEROR

Tous ces bien-pensants me font penser à un malade du cancer de la gorge, qui continue à fumer et invective son médecin sous prétexte qu’il ne lui administre pas le bon

traitement. On a envie de leur demander: « Mais, que craignez vous? Ce ne sont pas un troupeau de petits Hitler qui investissent le monde. Ce sont des individus, qui ont mené campagne, démocratiquement, à qui les peuples ont dit simplement OUI, nous ne voulons plus des autres. Et les autres, hélas, c’est vous! Vous la GOCHE malfaisante. Vous la GOCHE corrompue. Vous, qui avez peur de prononcer le mot terroriste. Vous, qui ne faites rien, contre cette barbarie. Vous qui vivez dans des palaces, alors que les rues, sales et non sécurisées, hébergent des milliers de SDF. A la belle étoile. Avec le ciel pour se couvrir, les étoiles pour s’éclairer et bientôt la neige pour matelas. Vous qui roulez dans des voitures que NOUS payons, avec chauffeur et garage, pendant que vous faites photographier nos plaques par des sicaires à votre solde. Vous qui nous traitez de gaulois réfractaires, qui nous demandez de changer d’orientation professionnelle et surtout d’éviter de nous plaindre. Et si on échangeait nos places juste 1 mois? La liste est encore longue mais j’arrête, non sans vous faire remarquer, que tous les populistes élus démocratiquement, envisagent aussitôt, une visite en Israël. Quelqu’un qui rêve de venir nous voir, ne peut pas être mauvais! Non? Il y aura désormais, de nouvelles démocraties à la droite de vos démocraties. Espérons que vous comprendrez qu’on vous surveille. René SEROR

Mariage pourri. Une histoire rocambolesque qui choque en Israël Cette israélienne avait recueilli des informations selon lesquelles son ex-mari était sur le point de se remarier avec une jeune femme qu’il venait de connaître. Après avoir engagé un détective, elle découvre la date et le lieu du mariage. Il refusait de verser une pension alimentaire et allait se remarier. Sitôt les détails du mariage connu, l’ex-femme s’adresse au tribunal pour réclamer que l’argent de la noce (cadeaux des invités) soit prélevé pour couvrir les dettes de son ex-conjoint. Le juge accède à sa demande et ordonne à la police et à un huissier de procéder à la confiscation. Seule recommandation du juge : ne pas nuire à l’atmosphère de la fête. Il s’avère que le nouveau marié devait à son ancienne épouse la coquette somme de 90 000 shekels (environ 21 000 euros). Il avait toujours refusé de lui verser sa pension ali-

mentaire. L’opération se met donc en place. Aussi, le jour du mariage (la semaine dernière), l’huissier et des officiers de police s’introduisent dans la salle. Élégamment habillés, afin de ne pas éveiller les soupçons, ils se glissent parmi les invités. Alors que la fête bat son plein, les policiers s’ emparent du coffre où chaque invité a glissé une enveloppe. Il ne s’agit pas d’un cas isolé En présence du marié, l’huissier constate que la somme ne recouvre pas l’intégralité de la dette. La totalité de la somme, est immédiatement remise à son ancienne femme. Mission réussie, les invités ne se doutent de rien. Source : Coolamnews


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Partout, la haine antisémite

Un sondage publié jeudi par l’Ifop a provoqué la stupeur chez les commentateurs politiques de notre pays : 41% des Français accepteraient que «la direction du pays soit confiée à un pouvoir politique autoritaire». Même la France pourrait donc ne pas échapper à la tentation autoritaire. Le Président de la République se dit «frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deuxguerres». Même si personne n’est dupe du fait que ces propos cherchent à dramatiser l’enjeu des prochaines élections européennes, l’accession de Jaïr Bolsonaro à la présidence du Brésil a en effet allongé un peu plus la liste de ces démocraties qui se sont dotées ces dernières années de gouvernements populistes et nationalistes. En Europe, après l’émergence du Front National en France, le choix protestataire a fait tache d’huile avec la Pologne, l’Autriche, la Hongrie et désormais nos voisins italiens. Tous portés au pouvoir par des votes démocratiques. Leur accession au pouvoir et leur réélection ont des causes qui sont bien identifiées : l’incapacité des dirigeants à faire face à la crise migratoire, la persistance d’un chômage de masse, les risques de conflits identitaires, la montée de l’insécurité, les menaces sur les régimes sociaux et le vieillissement démographique.

S’il n’y a pas de risque aujourd’hui de conflit entre les nations européennes comme dans les années 30, la menace est tout autre : il y a au sein de nos sociétés européennes une tentation populiste, portée par une vision d’un monde qui nous échappe, sur lequel nous n’avons plus de prise. Les citoyens sont en demande - non pas d’un pouvoir plus autoritaire – mais d’une puissance publique plus forte qui agirait sur la maîtrise de leur destin. L’enjeu est donc d’apporter des réponses concrètes à ces «frustrations et à ces colères», au risque de voir émerger sur notre continent des pouvoirs encore plus autoritaires et moins démocratiques qui seront moins enclins à rendre le pouvoir. Jack-Yves Bohbot

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot

Bolsonaro envisage de transférer l’ambassade du Brésil en Israël à Jérusalem Le nouveau président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, a confirmé jeudi une promesse de sa campagne électorale, celle de transférer l’ambassade du Brésil en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. «Israël est un État souverain et nous devons respecter cela pleinement» a-t-il indiqué sur son compte Twitter. Les Palestiniens ont qualifié cette démarche «d’illégale». Menace palestinienne Le Conseil central palestinien a demandé lundi la suspension de la reconnaissance de l’Etat d’Israël et de l’arrêt de la coopération sécuritaire en Cisjordanie avec l’Etat hébreu. Il s’agit d’une remise en cause de l’acceptation en 1988 par Yasser Arafat de la résolution 242 des Nations Unies et donc de la reconnaissance de l’Etat d’Israël. Rassemblement à Tel Aviv en mémoire de Yitzhak Rabin Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi soir sur la place Rabin de TelAviv pour une cérémonie commémorative à la mémoire du Premier ministre Yitzhak Rabin, assassiné à la fin d’un rassemblement pour la paix, le 4 novembre 1995. Cette manifestation a réuni des responsables de la gauche et de la droite israélienne.

Agression antisémite dans le 19ème Un jeune homme de dix-neuf ans portant la kippa a été agressé le 31 octobre dernier, alors qu’il attendait son bus place du Rhin et Danube, dans le XIXe arrondissement de Paris. Trois jeunes agresseurs lui ont volé sa sacoche contenant son ordinateur portable et ses papiers d’identité, puis l’ont roué de coups. Emmanuel Macron prépare une réforme de la laïcité Selon le quotidien l’Opinion, ce projet consisterait essentiellement à «adapter» la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État pour lutter contre la poussée de l’islamisme en France et revoir le financement des associations cultuelles. Ce projet pourrait être présenté devant l’Assemblée nationale en janvier 2019. L’hôtel Norman de Tel Aviv primé Le Norman hôtel, qui incarne le mouvement Bauhaus dans la ville israélienne, a été couronné comme le meilleur hôtel du Moyen-Orient par le magazine de voyages de luxe «Conde Nast Traveler». Quatre hôtels israéliens situés à Jérusalem figurent dans la liste des quinze meilleurs hôtels de la région : King David, Waldorf Astoria, David Citadel, Mamilla Hôtel.


SÉCURITÉ

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Le partenariat de l’IAI (Israël) avec Fortes rumeurs d’espionnage l’Inde remonte à de nombreuses industriel Chinois en Israël années

La société d’État Israel Aerospace Industries (IAI) a remporté un contrat supplémentaire de 777 millions de dollars pour la fourniture de systèmes de défense LRSAM à des navires appartenant à la marine indienne , a déclaré la société mercredi. Le contrat est passé avec la société publique indienne Bharat Electronics Ltd (BEL), qui est le principal contractant du projet, a déclaré IAI.

rence accrue. »

Le LRSAM, qui fait partie de la famille Barak 8, est un système de défense aérienne et antimissile utilisé par la marine israélienne ainsi que par les forces navales, aériennes et terrestres de l’Inde.

L’année dernière, IAI a signé un accord d’une valeur de près de 2 milliards de dollars pour fournir à l’armée et à la marine indiennes des systèmes de défense antimissile. Cette opération a été suivie d’un contrat de 630 millions de dollars avec BEL pour la fourniture à Barak 8 de systèmes de missiles sol-air destinés à quatre navires de la marine indienne.

Selon cet accord, les ventes du Barak 8 au cours des dernières années se sont chiffrées à plus de 6 milliards de dollars, a déclaré IAI. « Le partenariat de l’IAI avec l’Inde remonte à de nombreuses années et a abouti au développement et à la production de systèmes communs », a déclaré le directeur général de l’IAI, Nimrod Sheffer. « L’Inde est un marché majeur pour IAI et nous prévoyons de renforcer notre positionnement en Inde, également dans la perspective d’une concur-

Les dirigeants israéliens et indiens se sont engagés à resserrer leurs liens et les pays ont intensifié leur coopération dans des domaines tels que l’agriculture et les technologies de pointe. Israël est également en train de devenir l’un des plus importants fournisseurs d’armes de l’Inde, aux côtés des États-Unis et de son partenaire de longue date, la Russie.

Le Barak 8 a été mis au point par IAI en collaboration avec le ministère de la Défense israélien, l’Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense, les marines des deux pays, le Rafael israélien et les industries locales en Inde et Israël. Source : teles-relay.com

18 ans. C’est le temps qui s’est écoulé entre la venue de Jiang Zemin en 2000 et la visite du vice-président chinois Wang Qichan, très proche de Xi Jinping. Cependant, le résultat est à la hauteur de l’attente. Des accords de coopération et d’investissement ont été signés dans les secteurs de l’agriculture et le digital et pourraient déboucher sur un accord de libre-échange. De quoi en inquiéter plus d’un, aussi bien à Tel-Aviv qu’à Washington ou New Delhi. Des intérêts économiques partagés La coopération sino-israélienne remonte aux années 1980 et repose alors principalement sur la livraison d’armes et de technologies militaires israéliennes à la Chine. L’intervention américaine pour arrêter la vente du radar aéroporté Phalcon en 2002 a néanmoins limité les liens militaires. L’intérêt de Pékin pour Israël repose aujourd’hui davantage sur sa réputation de centre d’innovation et de “startup nation”. En effet, la Chine a un grand besoin de technologies agricoles, de biotechnologies, d’intelligence artificielle, de technologies de gestion des déchets etc. Elle aurait investi un total de 25 milliards de dollars au cours des dernières années dans des entreprises israéliennes, afin de bénéficier d’innovations et d’assurer l’approvisionnement du marché chinois. Le leader israélien des produits laitiers, Tnuva, et des startups telles Pixellot sont ainsi passés sous contrôle chinois. Les entreprises chinoises commencent également à y développer des centres de R&D (Huawei, notamment). Pour autant, les entreprises israéliennes profitent aussi d’un accès privilégié au marché chinois, selon le principe “invented in Israel, expanded in China”. Plus d’un millier de startups israéliennes se sont ainsi implantées dans la république populaire. La Belt & Road Initiative, également connue sous le nom de Nouvelles Routes de la soie, est l’occasion de nouvelles coopérations, bien que l’Etat hébreu n’ait pas officiellement rejoint ce plan d’infrastructures tentaculaire. Pour la Chine, Israël possède une situation géographique idéale, sur la Méditerranée, au carrefour de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe. Il y a, de surcroît, un important potentiel d’infrastructures à développer, puisque la population israélienne pourrait

doubler dans les années à venir. China Harbour a ainsi remporté l’appel d’offre pour la construction du nouveau port d’Ashdod. Les gisements gaziers découverts au large des côtes israéliennes devraient encore renforcer l’attractivité du pays pour le géant chinois, dont la consommation énergétique n’a cessé de croître. Du côté israélien, on compte tirer parti de ces investissements pour moderniser des infrastructures – routières et ferroviaires, en particulier – vétustes, mais aussi pour développer les liens économiques avec les Etats arabes, encore réticents à l’idée de commercer avec l’Etat hébreu. Des conséquences géopolitiques problématiques Toutefois, cette idylle économique n’est sans arrière-pensées géopolitiques. Pékin souhaite se positionner comme un acteur incontournable du règlement du conflit israélo-palestinien. En se rapprochant d’Israël, la Chine escompte acquérir davantage de crédibilité, et s’affirmer vis-à-vis des Etats-Unis, dont la force de proposition semble sérieusement entamée dans la région. Tel-Aviv, quant à elle, espère ainsi diversifier ses soutiens, au-delà des Etats-Unis, alors que l’Europe est de plus en plus critique d’Israël. Le jeu pourrait pourtant s’avérer dangereux pour Tel-Aviv. En effet, si la Chine est pour l’instant un partenaire commercial prometteur, rien ne garantit qu’elle ne lâchera pas Israël, si une politique pro-israélienne n’est plus dans ses intérêts. Une posture que Washington est beaucoup moins certaine d’adopter. Les rumeurs d’espionnage industriel chinois nourrissent également les craintes israéliennes quant à la fiabilité de ce partenaire. Enfin, si une politique tous azimuts visant à libérer Israël de son relatif isolement géopolitique est pour l’instant attirante, Américains et Indiens devraient voir la chose d’un autre œil. Les premiers pourraient imposer des restrictions en termes de transferts de technologies justifiées par leur soutien indéfectible à Israël. Les seconds, premiers clients du complexe militaro-industriel israélien, pourraient également tenter de faire pression sur Israël. Cependant, étant donné la très haute sophistication du matériel acheté par New Delhi, trouver un autre fournisseur sera difficile. Source : /les-yeux-du-monde.fr


SÉCURITÉ

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Comment faire face à la violence et à la criminalité à Jérusalem-Est ?

Une unité spéciale, composée d’anciens combattants des forces de sécurité a été créée pour faire face à la violence et à la criminalité à Jérusalem-Est. Le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, qui est à l’origine de cette initiative, a déclaré à Israël Hayom que « cette unité intensifie les forces de la police et allie des capacités opérationnelles élevées qui lui permettront d’agir face aux défis de la sécurité à Jérusalem-Est. À l’avenir, nous aspirerons à créer d’autres unités spéciales de volontaires pour les zones en proie à la criminalité et à la violence. « Les membres de l’unité, spécialisés dans la lutte contre le terrorisme, sont membres de l’Association des vétérans du Service de sécurité générale, qui ont postulé auprès de Gilad Erdan pour proposer leurs services et leur expérience en tant que bénévoles et se sont portés volontaires pour intervenir dans des zones difficiles telles que Jérusalem-Est. Erdan a adopté l’initiative et a invité les volontaires de l’unité à une réunion émouvante dans son bureau. L’unité, qui opère dans la région de Jérusalem en mettant l’accent sur les quartiers situés le long de la ligne de démarcation, et à Jérusalem-Est, a été créée dans le cadre du programme de renforcement de la sécurité à Jérusalem. Les volontaires de l’unité ont reçu une formation spéciale sur le terrain, spécialement conçue à leur intention, qui leur permet d’aider la police, d’intervenir dans les points de contrôle, dans les en-

quêtes, dans les opérations de recherche, de repérer et de gérer les étrangers en situation irrégulière, etc. L’unité a récemment développé un concept opérationnel, des principes ont été définis pour ses opérations et la première activité opérationnelle a même été lancée. Les volontaires portent l’uniforme de la police, œuvrent aux côtés des patrouilles de police et seront formés à l’avenir pour d’autres missions. Il y a quelques jours, les volontaires de l’unité ont rencontré pour la première fois le ministre Gilad Erdan, le commandant de la région de Kedem, le brigadier-général Doron Turgeman, et le commandant adjoint du district de Jérusalem, le brigadier général Eli Kazari. T., un des volontaires de l’unité, a déclaré à la réunion que « l’organisation compte des milliers de diplômés ayant une formation unique en matière de lutte contre le terrorisme ». Le ministre Erdan a déclaré: « L’unité est un énorme multiplicateur de force de volontaires de combat formés pour les missions de sécurité. » Le brigadier général Turgeman a ajouté: « Nous avons besoin des meilleurs volontaires de la région, et il ne fait aucun doute que la nouvelle unité constituera un importante assistance sur le terrain. » Le fondateur de l’association des vétérans « A’hid », Roman Touch, a déclaré: « Je pense qu’après la création de notre unité, beaucoup d’autres personnes vont rejoindre la police israélienne « .

Une variante du ver Stuxnet plus sophistiquée et dangereuse a ciblé l’Iran Une variante du ver Stuxnet plus sophistiquée et dangereuse a ciblé l’infrastructure réseau de l’Iran. L’agence de la défense civile de ce pays ne s’est pas étendue sur d’éventuels dégâts. Prises pour cible depuis le début des années 2010, les infrastructures réseaux et informatiques de l’Iran viennent encore d’être attaquées. Mais cette fois, le niveau de dangerosité de la cybermenace a été bien plus élevé que celle du ver – pourtant déjà bien virulent – Stuxnet. « L’infrastructure iranienne et les réseaux stratégiques ont été attaqués ces derniers jours par un virus informatique similaire à Stuxnet mais plus violent, plus avancé et plus sophistiqué », a indiqué la chaine de télévision israélienne Hadashot TV, relayée par The Times of Isräel. « Nous avons récemment découvert une nouvelle génération de Stuxnet composée de plusieurs parties et essayant d’entrer dans nos systèmes », a confirmé Gholamreza Jalali, directeur de l’agence de défense civile iranienne sans toutefois fournir de détails sur les conséquences et dégâts de cette intrusion

informatique. «Face aux pratiques complexes de l’ennemi, notre défense civile devrait faire face à l’infiltration par une action scientifique, précise et à jour…», a de son côté déclaré l’ayatollah Khamenei, guide suprême de la révolution islamique en Iran. Cet événement intervient quelques heures après qu’un attentat visant le parti d’opposition arabe au Danemark ait été déjoué et la découverte par un officiel de l’armée iranienne de la mise sur écoute du téléphone portable du président iranien Hassan Rouhani.


FRANCE

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Emmanuel Macron, zappe Israël, et se rendra en visite officielle au Liban et en Irak

Edouard Philippe sera t-il en Israël en décembre 2018 ?

Malgré des annonces faites à Paris en présence de nombreux interlocuteurs israéliens, Israël ne fait toujours pas partie du programme de visite de Emmanuel Macron. Question de priorité. Selon (1) : « Emmanuel Macron se rendra du 11 au 14 février en visite officielle au Liban et en Irak, a-t-on appris de sources diplomatiques françaises et arabes. Il s’agira de son premier déplacement au Levant depuis son élection à la présidence de la république en mai 2017. Le chef de l’État devrait rester deux jours dans chacun de ces deux pays, mais dans un ordre qui n’a pas encore été fixé, Bagdad souhaitant que l’Irak soit choisi comme première destination.

Difficile de savoir si finalement Edouard Philippe sera bien en Israël dans les prochaines semaines. IsraelValley, sur la base d’informations fiables (venant des milieux politiques à Jérusalem), ne peut confirmer à 100% cette visite tant attendue. Invoquant des raisons de politique interne, Édouard Philippe avait annulé son déplacement dans l’État hébreu prévu les 31 mai et 1er juin 2018 pour inaugurer la Saison croisée France-Israël.

de ne pas voir, de ne pas dire, de ne pas reconnaître, et de penser qu’on ne peut rien faire, » a affirmé Edouard Philippe.

Times of Israel : « Le 30 octobre, le Premier ministre Edouard Philippe a pris la parole lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale pour évoquer l’antisémitisme en France au lendemain de l’attentat de Pittsburgh qui a causé la mort de 11 personnes juives.

Le Premier ministre a également salué « la décision qui a été prise par le ministre de l’Intérieur dès que les faits de l’attaque a Pittsburgh ont été connus d’augmenter le niveau de protection apportée aux lieux de culte pour éviter qu’après ce crime d’autres puissent être commis sur le territoire national ». »

« La pire des choses, ce serait de se résigner,

« Je pense que l’on peut faire beaucoup, on peut ne rien laisser passer, qu’il s’agisse d’actes criminels ou de violences verbales, de violences anonymes comme il en existe tant sur les réseaux sociaux, ou d’incitations parfois perfides à la haine antisémite ou à la haine raciale ».

Prévue de longue date, cette visite conjointe a été retardée à cause des crises politiques qui ont paralysé les pouvoirs à Beyrouth et Bagdad. Depuis plus de six mois, le Liban est sans gouvernement, mais les dernières tractations entre factions rivales laissent augurer de la formation, à moyen terme, d’un nouveau cabinet. L’Irak, en revanche, s’est doté, il y a un mois, d’une nouvelle structure du pouvoir – premier ministre, présidents de la république et du parlement – après quatre mois d’impasse politique, consécutive aux élections législatives du 12 mai. Le nouveau premier ministre, Adel Abdel Mahdi, avec qui Emmanuel Macron s’est entretenu le 20 octobre par téléphone, est francophone, après avoir séjourné pendant plus de trente ans dans l’Hexagone où réside encore son épouse. Lors de cet échange, Macron lui a redit l’engagement français à participer à la reconstruction de l’ancienne Mésopotamie. La question des djihadistes français empri-

sonnés En Irak, la France a participé dans le cadre d’une coalition militaire internationale à la bataille menée par le gouvernement de l’ex-premier ministre Haidar al-Abadi contre l’organisation État islamique, qui ne contrôle plus de territoires, mais garde une réelle capacité de nuisance. Des militaires français restent engagés aux côtés de Bagdad pour éradiquer définitivement la menace djihadiste. À Bagdad, la France souhaite l’inclusion de toutes les forces politiques irakiennes dans le nouveau gouvernement, dont certains ministères n’ont pas encore été attribués. Autre dossier au centre de la relation bilatérale, le sort des djihadistes français et de leurs épouses, emprisonnés en Irak, dont certains ont été condamnés à la peine de mort. Bagdad souhaiterait que Paris les récupère. Mais la France n’y est pas favorable. Au Liban, Paris plaide pour que Beyrouth reste fidèle à sa politique de «distanciation» vis-à-vis des crises régionales – en clair, pour que certaines formations libanaises, dont le Hezbollah chiite pro iranien, se retirent de Syrie, où elles appuient Bachar el-Assad. Le dossier de l’aide financière, promise lors de la conférence internationale sur le Liban qui s’est tenue en avril à Paris, sera également à l’ordre du jour. Cette aide reste conditionnée à un certain nombre de réformes que le Liban s’est engagé à entreprendre ». (1) Georges Malbruno htttp://www.lefigaro.fr


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Netanyahou de nouveau à Paris pour le 11 Novembre

Plus de 60 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus pour les cérémonies du 11-Novembre à Paris. Vladimir Poutine et Donald Trump devraient en profiter pour avoir un entretien bilatéral. Après Helsinki, Paris. Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine devraient avoir, dans la capitale française, leur deuxième entretien bilatéral après celui qui a eu lieu en Finlande en juillet dernier. « Le président Trump sera très heureux de vous rencontrer à Paris en marge des commémorations des 100 ans de l’Armistice », a dit publiquement à Vladimir Poutine le conseiller de Donald Trump, John Bolton, lors de leur rencontre à Moscou. Le président russe s’est lui aussi montré très ouvert à cette idée. « Il serait utile de poursuivre un dialogue direct avec le président des Etats-Unis […] Par exemple à Paris, si la partie américaine est intéressée à ces contacts. » Les deux dirigeants se rendront à Paris le 11 novembre pour prendre part aux commémorations de la fin de la Première guerre mondiale, pour lesquelles sont attendus plus de 60 chefs d’Etat et de gouvernement. Lors de leur première rencontre en juillet, le président américain avait été très critiqué dans son pays pour s’être montré très conciliant avec son homologue russe. « C’était, à mon sens, une rencontre utile et parfois assez dure. Au final, je pense, qu’elle était constructive », a, lui, affirmé mardi Vladimir Poutine à propos du sommet d’Helsinki. Une rencontre Poutine-Netanyahou aussi au programme? Selon le Kremlin, Vladimir Poutine pourrait également profiter de son passage à Paris pour rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Les relations entre les deux pays se sont tendues depuis que la Syrie a abattu par erreur un avion russe mi-septembre après une attaque de l’armée israélienne. La Russie avait pointé la responsabilité indirecte de l’Etat hébreu dans l’incident. Ce n’est pas la première fois qu’une commémoration d’un événement historique permet de faire avancer des dossiers diplomatiques. En 2014, François Hollande avait profité du 70e anniversaire du débarquement pour organiser la première rencontre entre Vladimir Poutine et le nouveau président ukrainien Petro Porenchenko quelques mois après le début de la guerre du Dombass.

Dans le livre Un président ne devrait pas dire ça, François Hollande avait raconté aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme les coulisses de l’organisation : « J’avais invité Poutine aux cérémonies du Débarquement depuis plusieurs semaines déjà, j’en avais parlé à Merkel, qui me disait qu’elle comprenait parfaitement, même si les Américains ne devaient pas être satisfaits… Et puis, Porochenko est élu président, le dimanche 25 mai. Je me dis : je vais l’inviter. J’appelle donc Porochenko pour le féliciter de son élection, et pour l’inviter en Normandie. Et puis après, j’appelle Poutine, pour lui dire : ‘Voilà, je vous préviens, j’ai invité Porochenko.’ Vladimir Poutine est au début très sceptique sur la proposition de François Hollande. Mais la rencontre a finalement bien lieu et permet d’instaurer un début de dialogue entre le président russe et son homologue ukrainien. Macron a invité les chefs d’Etat à un forum sur la paix à Paris Emmanuel Macron va aussi profiter du 11 novembre pour inaugurer la première édition du Forum de Paris sur la Paix, qui doit avoir lieu du 11 au 13 novembre 2018 à la Grande Halle de La Villette. « Organisé dans la continuité des cérémonies commémoratives du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le Forum de Paris sur la Paix rassemblera des chefs d’Etat et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, des élus du monde entier et des acteurs de tous les secteurs de la société civile », explique le Quai d’Orsay. Selon la diplomatie française, ce forum « a vocation à devenir le rendez-vous annuel des projets, idées et initiatives qui contribuent de manière effective à une meilleure coopération internationale sur les grands enjeux globaux, à une mondialisation plus juste et plus équitable et à un système multilatéral plus efficace. » Le centenaire de l’armistice ne donnera pas lieu à l’organisation d’un grand défilé militaire. « Le sens de cette commémoration, ce n’est pas de célébrer la victoire de 1918. Il n’y aura pas de défilé ou de parade militaires », a indiqué l’Elysée au L’Opinion. Le château refuse « une expression trop militaire », notamment en raison de la présence de la chancelière allemande Angela Merkel, invitée de marque des cérémonies. Source : JDD (Copyrights)

Israël lui a « vendu du rêve ». Barbara, Antoine, Dylan à Tel-Aviv. Insultés sur les réseaux sociaux

Les influenceurs français Barbara Opsomer, Dylan Thiry et Antoine Truchet ont visité Israël cette semaine avec l’association IMPACT qui a pour objectif de favoriser dans la société française la connaissance des réalités politiques, économiques, et culturelles de l’Etat hébreu. Ils ont été interrogés dans « Le Grand Live » sur l’image qu’ils ont du pays et sur la répercussion qu’a pu avoir leur passage sur les réseaux sociaux. La comédienne et chanteuse Barbara Opsomer, qui a notamment participé aux emissions de télé-réalité « Secret Story » et les « Anges » compte déjà trois voyages dans le pays. L’influenceuse a affirmé qu’elle n’a « aucune gêne » ou « appréhension » à poster des photos d’elle en Israël sur les réseaux sociaux, même si elle doit parfois se confronter aux critiques des internautes. « J’adore ce pays ! Il y a une énergie qui se dégage que j’aime beaucoup, je suis conquise comme à chaque fois, » a-t-elle confié à i24NEWS.

« Je me sens même mieux qu’à Paris, plus en sécurité. Malheureusement je reçois beaucoup de critiques suite à mes visites mais ça n’a pas d’importance. Je perds aussi beaucoup de followers à chaque fois que je viens en Israël mais j’en gagne aussi beaucoup », a affirmé celle qui compte plus de 405000 membres sur Instagram. Antoine Truchet, photographe et Youtubeur, a pour sa part insisté sur le fait qu’Israël lui a « vendu du rêve », en soulignant la beauté des paysages, de la mer, des plages et des couchers de soleil. De son côté, Dylan Thiry, mannequin et ex-candidat de Koh Lanta, a apprécié « le mélange des communautés ». « Je suis ravi d’être venu. On se sent bien, mieux qu’à Paris alors que je m’attendais à voir des soldats partout. On est fortement insultés sur les réseaux sociaux quand on parle d’Israël, j’ai pu constater qu’ il y avait beaucoup de racisme envers les Juifs et les Israéliens, » a toutefois reconnu l’ex-aventurier de Koh-Lanta. Source :i24 News


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Les galets disparaissent à Nice. Sharon Eyal à Paris : « Mon rêve, Des israéliens sont-ils impliqués? créer une performance pour Dior »

En Iran un militaire avait annoncé que la sécheresse et la disparition de nuages à Téhéran s’expliquaient par un « vol de nuages dans le ciel iranien ». Le Monde avait écrit : « Un général iranien accuse Israël de « vols de nuages », l’agence météo nationale dément. Un général a accusé lundi Israël de trafiquer les nuages pour empêcher la pluie de tomber en Iran. Un argument déjà porté, contre l’Europe, par Ahmadinejad en 2011″. « Israël et un autre pays de la région ont des équipes conjointes qui travaillent à faire en sorte que les nuages qui entrent dans le ciel iranien soient incapables de déverser la pluie ». Chaque fois que quelque chose ne tourne pas rond, un slogan débarque dans certaines banlieues en France et ailleurs : « c’est la faute aux sionistes, ils sont capables de tout! ». Cette fois-ci Israël et les sionistes n’ont rien à voir avec un drôle de phénomène.

Selon sputniknews : « La forte houle a soulevé de grandes quantités de sable qui ont totalement recouvert les emblématiques galets des plages niçoises. Dans la nuit de lundi à mardi, la tempête Adrian qui a soufflé sur le département des Alpes-Maritimes, transformant les plages de galets niçoises en plages de sable fin, annonce Nice-Matin. «​ La forte houle et les vagues ont apporté de grandes quantités de sable sur les plages», a déclaré un représentant du service météo français. Selon des experts, ce phénomène sera de courte durée, le sable finissant par s’infiltrer entre les galets et laissant réapparaître les pierres plates. Cette transformation temporaire des plages de la Promenade n’est pas exceptionnelle. Le sable avait déjà remplacé les galets en mars 2017 et en janvier 2016 après une forte houle ». /fr.sputniknews.com

La Ministre Frédérique Vidal connait très bien l’univers scientifique d’Israël Très peu de personnes le savent. Frédérique Vidal connait bien l’univers scientifique d’Israël. Elle a coopéré avec des experts israéliens en génétique et a eu l’occasion, dans le cadre de ses fonctions précédentes, de se rendre au Technion, à l’Institut Weizman et à l’Université de Tel-Aviv. La Ministre a commencé sa carrière dans la recherche et développement dans le privé et a travaillé un an pour le groupe Virbac, entreprise pharmaceutique vétérinaire. Spécialiste en génétique moléculaire, elle se qualifie aux fonctions de maîtresse de conférences à l’université Nice-Sophia-Antipolis en 1994, puis à celles de professeure des universités en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire en 2002. Ses recherches portent sur les modifications génétiques et épigénétiques impliquées dans la différenciation germinale. Elle a identifié les causes de l’épidermolyse bulleuse, une maladie rare et a développé plusieurs modèles de souris modifiées génétiquement ce qui a lui permis de montrer le rôle essentiel des cellules de Sertoli durant le processus de spermatogenèse. Elle a notamment publié un article en 1995 dans Nature Genetics, cité plus de 350 fois, identifiant des mutations impliquées dans la sténose du pylore. SELON i24News : « Un voyage en Israël avec une délégation de mon ministère est prévu dans les mois prochains », a annoncé mercredi soir la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal dans « Conversations avec Anna Cabana. »

« J’ai eu l’occasion de me rendre très souvent en Israël et d’avoir des coopérations en terme de recherche avec les universités et puis je programme de pouvoir me déplacer, notamment pour regarder qu’estce qui fait que l’innovation est finalement quelque chose qui fonctionne aussi bien, » a-t-elle affirmé. Frédérique Vidal a confié à i24NEWS s’être déjà entretenu avec le Président du Technion pour mieux comprendre comment se fait la fluidité entre le monde académique et la possibilité de créer sa start-up en Israël. Des questions qui rentrent dans le cadre de la loi PACTE portée par Bruno Le Maire et qui a pour objectif de « faire grandir les entreprises ». Evoquant les multiples incidents antisémites frappant les locaux d’associations juives au sein des Universités françaises, Frédérique Vidal « condamne » toutes formes d’affrontements. « Lorsqu’il y a des tags qui sont à la fois antisémites et antisionistes, c’est très important de les dénoncer car c’est ça qui est puni par la loi », a-t-elle souligné en faisant référence aux locaux saccagés de l’UEJF en mars dernier. Il faut en profiter pour faire la différence entre exprimer une opinion politique qu’est l’antisionisme et en profiter pour glisser un peu d’antisémitisme, » a-telle asséné. Fréderique Vidal avait qualifié d’ »inacceptables » les blagues sur la Shoah et des saluts hitlériens dont a fait l’objet une jeune étudiante en médecine de confession juive à l’Université Paris 13. Il y a moins d’une semaine, Frédérqiue Vidal avait réuni plusieurs acteurs de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme après la récente « recrudescence » d’actes antisémites dans différents établissements ».

La capitale française s’impose comme l’épicentre des défilés-spectacles, durant lesquels la mise en scène compte tout autant, sinon davantage, que les dernières collections présentées sur les podiums. La Fashion Week parisienne de septembre 2018 n’a pas dérogé à cette tradition. Paris fait son show. Depuis plusieurs années, lors des Fashion Week la capitale française s’impose à chaque fois davantage comme « la » référence absolue en matière de show grandioses. Une tendance qui remonte aux années 1990, à partir desquelles les grandes maisons de couture ont commencé à rivaliser d’idées pour offrir à leurs invités, triés sur le volet, un spectacle hors norme, dont le Tout-Paris bruisse instantanément… A tout seigneur tout honneur, la palme des défilés-spectacles revient sans aucun doute à Karl Lagerfeld. Depuis de nombreuses saisons, le défilé Chanel se tient sous l’impressionnante verrière du Grand Palais. Une tradition à laquelle le styliste n’a pas dérogé lors de son dernier défilé printemps-été 2019, où les mannequins, pieds nus, marchaient sur du sable blanc, frôlant des vagues factices générées par un système de pistons invisibles… Les années précédentes, Karl Lagerfeld avait même fait reproduire au Grand Palais une banquise, une forêt plus vraie que nature, ou encore un catwalk imitant un immense data center. Dior dévoile son ballet Cet automne cependant, c’est bien le défilé orchestré par Maria Grazia Chiuri pour Christian Dior qui a fait l’évènement. Un show inspiré, de bout en bout, par l’univers de la danse. Dans le cadre somptueux de l’Hippodrome de Longchamp, les invités de la maison phare de LVMH ont pu découvrir un mur constellé de citations des grands noms de la danse : « Danse, danse, otherwise you are lost », de Pina Bausch, ou encore « The most important thing is to enjoy dancing. And research inside your body, feel free – we are perfect as we are », de Sharon Eyal. C’est justement cette chorégraphe israélienne qui a créé la performance incarnée par la petite dizaine de danseurs qui ont, tout au long du défilé et sous une pluie de pétales de fleurs, accompagné les « vrais » mannequins arborant les dernières créations de Christian Dior. Un ballet aussi féérique que saccadé, où le tulle, évidemment, le disputait à la résille. « C’est un rêve qui se réalise de créer cette performance pour Dior, a confié Sharon Eyal au magazine

Vogue. C’est avant tout une expérience qui se ressent ». Du Palace à la tour Eiffel, Paris en met plein les yeux Autre lieu, autre marque, mais toujours le spectacle avant tout. Gucci, qui défilait pour une unique saison à Paris, a cette année investi le Palace, la mythique boite de nuit des années 1980, où se sont déhanchés en leur temps les Yves Saint Laurent, Mick Jagger, Grace Jones et autres Karl Lagerfeld. « J’aime l’idée que ce lieu garde les souvenirs de différents écosystèmes de la vie parisienne, a confié le designer Alessandro Michele à la fin du show. Je ne voulais pas d’un endroit qui incarne la ‘grandeur française’. J’aime le théâtre, cet espace magique où tout peut arriver, on y est à l’abri du chaos du monde, le temps est suspendu ». Les quelques privilégiés qui assistaient au défilé ont même eu la surprise de voir Jane Birkin interpréter une de ses chansons sur le podium… A Paris, le spectacle était aussi sur le podium du premier défilé Celine par Hedi Slimane, en ouverture duquel un tambour de la garde républicaine précédait le dévoilement d’un miroir géant, véritable kaléidoscope psychédélique dévoilant la tant attendue première création de l’enfant star de la mode. Ou encore chez Saint Laurent, dont le défilé avait pris place au pied de la tour Eiffel : les mannequins défilaient sur un podium nappé d’eau, sous l’ombre protectrice de (faux) palmiers… Dépaysement garanti. Où s’arrêtera cette quête de show plus spectaculaires les uns que les autres ? Alexandre de Betak, à la tête du Bureau Betak, et qui a déjà contribué à réaliser plus de mille défilés-spectacles, s’imaginerait très bien faire défiler les mannequins du XXIe siècle… sur la Lune. Si une telle perspective n’est assurément pas pour demain, gageons que les maisons de couture continueront de rivaliser d’ingéniosité et de poésie pour leurs défilés, afin de « créer une émotion qui aide à s’en souvenir. Il faut toucher les gens de l’intérieur. Ce ressenti doit être basé sur la création d’un environnement dont chaque élément est inspiré de la collection et de l’histoire de la maison. Un défilé réussi est un défi créatif et artistique (…). Le défilé doit servir l’ADN du client et le brief momentané des vêtements présentés », conclut Alexandre de Betak pour le magazine Antidote. Source et Copyrights. carnetduluxe.com



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La rareté de biens en location au centre d’Israël provoque une augmentation des loyers

Les israéliens se font-ils pigeonner par H&M, Zara…?

Le linge de maison est un produit que tout le monde a chez soi, mais la question que nous nous posons habituellement lorsque nous achetons des draps et des housses de couette est : Pourquoi est-ce si cher ?

Un article de Deborah Parienté -Spécialiste en immobilier : Quelques raisons de la chute des transactions immobilières en Israël. Les investisseurs fortement attirés pendant des années par Tel Aviv ou Jérusalem et leur métropole ont provoqué une pénurie des réserves foncières entrainant une augmentation de prix. Les faibles taux d’intérêt bancaires ont aussi stimulé les ventes immobilières et au cours de la dernière décennie, les prix de l’immobilier ont doublé.

L’intérêt des investisseurs s’est déplacé sur des placements immobiliers à l’étranger ou dans de l’immobilier commercial.

Une chute importante du nombre de transactions a été enregistrée cette dernière année mais les prix ont très peu diminué surtout sur Tel Aviv et sur les biens de bonne qualité correspondant aux standards européens.

Un appartement de 4 pièces 107 m2 dans immeuble récent coûte 1,005,000 NIS soit 9813nis/m2. (Contre 60 000 NIS/m2 actuellement à Tel Aviv sur un appartement équivalent).

Une des résolutions du dernier gouvernement était basé sur l’acquisition d’un logement pour tous. Il s’est donc fixé la priorité de proposer des solutions de logements à un large public en instituant le programme MEHIR LAMISHTAKEN (Buyer Fixed Price Plan) financé par l’état. Cela doit faciliter un premier achat dans des conditions préférentielles. Cela a provoqué un glissement des ventes classiques vers les programmes Mehir Lamishtaken.

Beer-Sheva est une plate-forme importante pour les transports interurbains du pays. L’armée, l’Université Ben Gourion du Néguev, la plus grande centrale solaire au monde sont des pôles de développement économique. L’investissement immobilier y est encore très intéressant.

Selon les derniers chiffres du Ministère des Finances en Août 2018, seulement 8000 transactions ont eu lieu incluant les 700 du programme MEHIR LAMISHTAKEN ce qui nous ramène au niveau de l’été 2014 pour les transactions classiques… Nous constatons aussi que les investisseurs ne sont plus actifs sur le marché immobilier suite aux nouvelles dispositions fiscales (fiscalité plus stricte à partir d’un certain nombre d’appartements, augmentation de la taxe d’acquisition, institution de la plus-value, taxe d’embellissement…). Ils se sont aussi retirés des achats sur plan auprès des promoteurs entrainant ainsi un ajournement de début de chantiers.

La rareté de biens en location sur la région centre d’Israël provoque aussi une augmentation des loyers. Des villes comme Dimona ont le vent en poupe. Les prix sont peu élevés ce qui permet surtout aux jeunes couples israéliens d’investir dans des grands appartements.

Conclusion Dans un pays petit avec une forte augmentation de la demande de logements pour des familles nombreuses, des divorcés, des nouveaux émigrants, la demande reste très importante et n’est pas satisfaite. Aujourd’hui le peu d’investisseurs sur le marché entrainent une augmentation des loyers. Mon conseil : s’intéresser à Tibériade, Haïfa, Beer-Sheva… Article écrit par Mme Deborah Parienté -Spécialiste en immobilier pour le Réseau Experts Alya. Rachel Kanat Directrice du Réseau Experts Alya Tel.: +972 54 471 8562 rachel@marketing-first.com

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Ces dernières années, de plus en plus de marques ont fait leur entrée en Israël, y compris la chaîne H & M, qui a introduit les accessoires pour la maison et le linge de lit, et Zara Home, qui tente de concurrencer les marques locales. Nous avons fait un test. Les prix venat des firmes internationales sont-ils plus chers en Israël? Prenons cet exemple: des draps de la chaîne Zara Home. En Espagne, ils coûteront entre 80 et 160 shekels. En Israël, vous les paierez entre 179 NIS et 299 NIS. Le montant est presque le double pour le même produit. Nous nous sommes également rendus dans les magasins H & M. La couverture que nous avons vérifiée coûte en Angleterre, qui n’est pas un pays dans lequel la marchandise est considérée comme bon marché, 473

NIS. En Israël, vous devrez payer 599 NIS, soit près de 120 shekels supplémentaires pour ce même produit. Les vendeuses interrogées sur ces différences de prix ne savent pas vraiment l’expliquer. Les clientes des magasins affirment qu’elles sont habituées à payer ces prix là et qu’elles le font avec plaisir car elles apprécient la qualité des produits, le 100% coton, le repassage facile. La plupart des directeurs des magasins n’ont pas souhaité répondre aux questions des journalistes, excepté une vendeuse de chez Golf&Co, qui a donné une réponse qu’elle a du mettre un temps fou à élaborer. « Imaginez un t-shirt. Il demande peu de tissu. Mais une housse de couette est bien plus grande, cela justifie le prix élevé »… Ceux qui souhaitent néanmoins renouveler leur literie avec des produits de qualité peuvent essayer de commander en ligne ou d’attendre les soldes. Source : mako.co.il

Roger Waters, l’ex leader du groupe Pink Floyd, ne va pas être content

Bon Jovi se produira en Israël au parc HaYarkon de Tel-Aviv l’été prochain, a rapporté Haaretz mardi. Ce sera la deuxième fois que Bon Jovi donnera un concert en Israël puisque le groupe avait déjà joué à Tel Aviv l’été 2015 toujours au parc HaYarkon.

Certains ont cédé à la pression comme la pop star néo-zélandaise Lorde ou la chanteuse américaine Lana Del Rey mais d’autres ont résisté aux appels au boycott comme le rockeur australien Nick Cave, par exemple, ou encore Radiohead qui s’est produit à Tel Aviv en juillet dernier.

Ce fut au grand dam de Roger Waters, anti-israélien notoire membre du BDS, qui avait écrit une lettre ouverte condamnant le fondateur du groupe, Jon Bon Jovi, pour son choix de se produire en Israël.

Alicia Keys et Pet Shop Boys font aussi partie des artistes qui se sont également produits en Israël au cours des dernières années, après avoir été appelés à annuler leur spectacle. Plus récemment, la pop star colombienne Shakira s’est également produite en Israël en bravant les menaces et les avertissements selon lesquels jouer en Israël pourrait en faire la cible d’activistes anti-israéliens du BDS.

Roger Waters, l’ancien leader du groupe Pink Floyd, concentre depuis des années toute son énergie à encourager les artistes du monde entier à annuler leurs concerts en Israël.

Source : Telavivre



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L’hiver approche ? Inscrivez-vous Le Prix « Siena Photo Awards » à un marathon en Israël ! Tibériade, pour le photographe israélien Tel-Aviv, Eilat, Jérusalem Amos Nachoum

En Europe de l’Ouest, la saison des marathons se déroule d’avril (marathons de Londres et Paris) à fin septembre / début octobre (marathons de Londres et d’Amsterdam). Ensuite, le froid s’installe et les coureurs doivent choisir entre les séances en indoor ou aller affronter les sentiers glacés ou boueux.

au monde.

Une autre solution s’ouvre à eux, c’est de courir un marathon en Israël où plusieurs compétitions sont proposées sous des climats autrement plus cléments qu’en France.

Le marathon de Jérusalem se tiendra le 15 mars et son itinéraire passe à proximité des sites historiques comme la Knesset ‎d’Israël, le souk Mahané Yehouda, le mont Scopus, la tour de ‎David, la promenade Armon Hanatsiv.

Le marathon de Tibériade qui se déroulera le 4 janvier 2019 est le premier de l’année. Reconnu par l’AIMS, l’organisation internationale de promotion des marathons, il est considéré comme l’un des plus rapides au monde et d’ailleurs, en 2012, un temps record de 2 h 7 min 30 s a été enregistré dans la catégorie Homme. De nombreux athlètes israéliens et étrangers ont amélioré leur record personnel sur le chemin de Tibériade. Son autre particularité consiste dans le fait qu’il se court à 200 m sous le niveau de la mer, ce qui en fait le marathon le plus bas

Le marathon de Tel-Aviv, lui, se déroulera le 22 février et se fait sur un tracé plat qui parcourt les plages et les rues élégantes. Les coureurs sont encouragés par plus de 150 000 personnes participent aux animations organisées en marge du marathon.

Il faut aussi citer le marathon d’Eilat, cœur du Neguev avec un départ matinal pour tenir compte de la chaleur et qui se tiendra ce 17 novembre. C’est une course accessible même si chaleur, sable et roches sont au rendez-vous. Par ailleurs, le 25 janvier se tiendront « Israman », un triahlon de type Ironman d’une distance de 226 km en natation dans la mer rouge, vélo et course et du 22 au 24 février, Samarathon 2018, une course VTT dans le désert du Néguev et du sud désert d’ Arava.

Le chiffre du Jour, 67000. Venus comme touristes, ils travaillent illégalement en Israël Près de 100.000 étrangers travaillent en Israël avec un visa de travail valide, a annoncé récemment le Bureau central des statistiques israélien. Les titulaires des visas de travail entrés en Israël en 2017 venaient d’environ 100 pays différents, dont 61% de pays asiatiques et 35% de pays européens. La plupart des travailleurs de Turquie, de Chine et de Thaïlande étaient employés dans la construction et l’agriculture, alors que les employés du Népal et des Philippines travaillaient principa-

lement dans les soins infirmiers. En outre, près de 67.000 travailleurs sont venus en tant que touristes et sont restés pour travailler illégalement en Israël. D’après les statistiques de l’Autorité israélienne pour la population et l’immigration, fin 2017, on comptait également 37.300 demandeurs d’emploi qui se sont illégalement infiltrés en Israël, dont 71% d’Erythrée et 21% du Soudan.

Excellente nouvelle! Le Prix de la meilleure photo catégorie « animaux dans leur milieu naturel » a été attribué ce week-end au photographe israélien Amos Nachoum à la prestigieuse compétition « Siena International Photo Awards » en Italie. Le Siena International Photo

Awards est un concours de photographie destiné aux photographes professionnels, amateurs et étudiants du monde entier. Il est jugé par un panel international d’experts composé de photographes, éditeurs et acheteurs de photos renommés.

Sur Instagram un groupe d’ados cartonne. Ils habitent à deux pas de Gaza Des vidéos d’interceptions de roquettes par le Dôme de fer dans le ciel. Des photos de champs incendiés par des cerfs-volants et des ballons incendiaires. Des sirènes d’alerte rouge réveillant les familles de leur sommeil. Un groupe de huit adolescentes des communautés frontalières de Gaza veut partager son expérience de vie avec le monde. Et en moins de deux semaines, leur compte Instagram sur la vie sous le feu des combats a gagné plus de 50 000 followers. « Nous, enfants des communautés frontalières de Gaza, vivons à un kilomètre de la barrière de séparation », ont-elles écrit dans leur premier message plus tôt ce mois-ci. « En raison de la situation que nous traversons, nous avons décidé d’ouvrir un compte Instagram qui révélera la guerre quotidienne que nous ressentons dans notre région. Nous ne savons pas si vous êtes impliqué dans la situation, mais vous devez savoir que chaque jour nous avons des cerfs-volants incendiaires, des ballons explosifs, des tirs, des bombardements, des gaz lacrymogènes que nous respirons et qui nous font étouffer – et ce n’est que le début. » Au cours des deux dernières semaines, les adolescentes – âgées de 16 à 18 ans – ont partagé des vidéos et des images de leurs expériences quotidiennes. « Certaines des photos, nous les avons prises, d’autres nous ont été envoyées », a déclaré mardi la représentante du compte Otef.Gaza, au Jerusalem Post. « Bientôt, l’hiver viendra et lavera tout », indique la légende. « Mais cela ne réussira pas à dissiper la panique, la douleur et les souvenirs. »

Au cours du week-end, les adolescentes ont partagé une vidéo de sirènes et de sons de roquettes tirées et interceptées. « Plus de 12 heures de roquettes tirées vers le sud », ont-elles écrit. Et la semaine dernière, elles ont partagé une photo d’un pompier aux prises avec les flammes et un message de remerciement. « Parmi toute la terreur, les incendies, les ballons, les cerfs-volants et les gaz lacrymogènes, il y a ceux qui travaillent pour nous protéger », ont-elles écrit. « Nous voulions vous dire: merci! Vous faites un travail difficile, et ce n’est pas pris pour acquis. » Depuis que les adolescentes ont ouvert le compte, elles ont développé un mouvement de soutien, y compris des personnalités comme l’acteur Aviv Alush (photo) et l’actrice Maya Wertheimer. En trois jours, le compte comptait 20 000 followers et, au bout de 12 jours, il dépassait la barre des 50 000. « Nous avons reçu beaucoup de messages de soutien et communiqué avec des personnes qui ne savaient pas ce qui se passait ici », a déclaré l’une des adolescentes mardi. « Il y a aussi ceux qui prétendent que nous exagérons pour susciter de la pitié. Si essayer de protéger nos maisons et montrer ce qui se passe ici s’appelle exagérer, alors j’imagine que c’est ce que nous faisons. » Plusieurs articles du compte critiquent l’inaction du gouvernement, mais les filles disent préférer ne pas parler de politique. « Notre objectif est de sensibiliser et d’apporter des changements. » Source : Jpost


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La loterie recherche des gagnants

Le département de la loterie Mifal Hapayis est à la recherche du gagnant du ticket de loterie numéro 3012, dont le tirage a été effectué en Mai 2018. Les numéros de loterie gagnant sont les : 23, 22, 10, 12, 31, 30 et le gagnant ne dispose désormais que de cinq jours pour récupérer son prix. Selon les règles de la loterie, le délai pour attribuer le prix est de six mois à compter de la date du tirage. Si le gagnant ne récupère pas son prix, le montant du gain sera transféré au Fonds de la loterie nationale Mifal Hapayis et sera utilisé pour payer les futurs prix. En outre, le département des loteries du Mifal Hapayis attend également que le gagnant d’une somme de 9,3 millions de NIS à la loterie qui a été tirée le samedi 13 Octobre au soir 2018 se manifeste. Les numéros qui sont sortis lors de ce dernier tirage sont les: 17, 15, 1, 5, 37 et 23, et 5 pour le numéro fort. Le gagnant qui a remporté la loterie du samedi 27 octobre au soir s’est présenté au Mifal Hapayis, pour

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La chaîne Décathlon devrait ouvrir son 4ème magasin en Israël à Kfar Saba

récupérer son prix d’une valeur de 10 millions de shekels. Le gagnant, un homme âgé de 60 ans et originaire de Netanya, marié, père de trois enfants et grand-père, salarié de l’industrie électronique, a rempli un formulaire méthodique complet pour la somme de 81.20 NIS. Il a précisé qu’il avait rangé ce formulaire dans un tiroir avec une foule d’autres documents. » Ce matin seulement, j’ai vérifié les résultats de la loterie sur le site du Mifal Hapayis. J‘ai passé la journée des élections avec ma famille et, bien sûr, j’ai rempli mon devoir civique. Je suis allé voter et j’ai suivi les résultats des élections. » A la question : « Qu’allez vous faire de cet argent ? », l’heureux gagnant a répondu: « Je choisis de réaliser mon rêve en tant que travailleur indépendant. C’est un vieux rêve, celui de démarrer une petite entreprise. » Il a ajouté : « Avec l’argent, je paierai toutes les dépenses liées à l’éducation et aux activités para-scolaires de mes petits enfants, y compris leurs études universitaires ».

La chaîne française de magasins d’articles de sports Décathlon serait actuellement en discussions pour ouvrir un magasin d’environ 2 000 m2 à Tel-Aviv, à l’angle du boulevard Rothschild et de la rue Allenby au rez-de chaussée de la tour Meyer. L’ouverture du magasin est prévue pour 2019 à l’endroit même ou se situait le shouk Alenby (le petit marché de street food) situé à l’angle des rues Rothschild et du Boulevard Allenby qui a fermé ses portes il y a quelques mois. Si les négociations aboutissent, ce magasin sera le plus petit de la chaîne dans le pays avec une superficie de 2 000 mètres carrés (fusion de l’ancien marché Allenby-Rothschild, propriété de Berggruen Residential, dirigé par le Yigal Zemach et d’une autre parcelle plus petite qui appartient à

l’homme d’affaires français Laurent Amsalem. Le premier magasin Decathlon en Israël a ouvert ses portes à Rishon Lezion en août 2017 en proposant ses produits à des prix très bas, même inférieurs aux prix français. L’ouverture du magasin de 3 100 mètres carrés avait provoqué un engouement immédiat dès les premières semaines. Un deuxième magasin ouvrira prochainement ses portes au nord de l’Etat hébreu, dans la banlieue de Haïfa, au sein du complexe commercial du groupe Big, selon une information du site israélien Globes. Et enfin la chaîne devrait ouvrir son quatrième magasin en Israël à Kfar Saba, près du complexe G de Gazit Globe, en 2020, sur une surface de 3.400 mètres carrés. Source: Tel-Avivre


POLITIQUE

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Israël, pro-Trump, attend avec Le nouvel ambassadeur de la impatience le vote américain République tchèque en Israël de mi-mandat

Outre-Atlantique, les élections locales et parlementaires de mi-mandat ont lieu le mardi 6 novembre. Elles pourraient entraver Donald Trump, sa présidence et son agenda.

TRUMP ET ISRAËL. La cote de popularité du président américain Donald Trump est plus élevée en Israël que dans presque tous les autres pays au monde, alors que de faibles taux ont été enregistrés parmi ses alliés, d’après une nouvelle étude publiée par le Pew Research Center. L’enquête a révélé que 82% des Juifs israéliens avaient confiance dans la gestion des affaires internationales par Trump, tandis que 94% d’entre eux (mais seulement 43% des Arabes israéliens) avaient une opinion favorable des États-Unis en général (83% au total). Le sondage portait sur l’image globale des Etats-Unis parmi 25 nations, y compris auprès de ses principaux alliés européens. Les résultats montrent une baisse de la cote de popularité internationale de Trump face à une opposition généralisée à la politique de son gouvernement. Parmi les principaux alliés des Etats-Unis, la Grande-Bretagne s’est prononcée à hauteur de 28% seulement avoir confiance en Trump, le Canada à 25%, la France et l’Allemagne, quant à elles ont enregistré des scores inférieurs à 10%. Israël s’est notamment démarqué en passant de 56% en 2006 à 69% en 2018. Source : i24 News VOTE. Le président américain et son prédécesseur, Barack Obama, continuent de mener campagne afin de mobiliser l’électorat à la veille des élections de mi-mandat aux enjeux colossaux. En Israël, un rare pays très pro-Trump l’enjeu de cette élection est énorme, surtout sur le dossier de coopération militaire. Selon Ouest France : « Le président américain Donald Trump continuait ses derniers jours sa tournée du pays pour empêcher une victoire démocrate aux élections de mi-mandat mardi, tandis que son prédécesseur Barack Obama appelait au sursaut contre les mensonges « éhontés » des républicains. Après de nombreuses élections partielles et locales depuis l’élection de 2016, mardi sera le premier verdict national rendu par l’ensemble des Américains sur la présidence de Donald Trump. « Ces républicains mentent de façon flagrante, répétée, audacieuse, éhontée. Ils inventent n’importe quoi », a lancé l’ancien président Barack Obama dimanche lors d’un meeting de soutien au candidat démocrate au Sénat dans l’Indiana. « Contrairement à certaines personnes, je n’invente rien quand je parle, je parle sur la base de faits », a-t-il ironisé, sans jamais

prononcer le nom de l’homme qui l’a remplacé dans le Bureau ovale.

« Prospérité et sécurité » « Il faut des conséquences quand les gens ne disent pas la vérité », a-t-il poursuivi, énumérant les « mensonges » républicains sur le système de santé ou encore les caravanes de migrants dénoncées par Donald Trump. L’actuel président atterrissait au même moment en Géorgie, pour soutenir le candidat républicain au poste de gouverneur. Barack Obama y était vendredi soir pour soutenir la démocrate. « C’est l’une des élections les plus importantes de notre vie », a-t-il lancé d’emblée. « Pas aussi importante que 2016, mais presque ». « Je n’ai jamais vu autant d’électricité dans l’air depuis la victoire de 2016 ». Son message de fin de campagne est « très simple », comme il l’a dit lui-même: « prospérité et sécurité ». Il répète, à juste titre, que le chômage est au plus bas depuis un demi-siècle. Les caravanes de migrants qui traversent le Mexique pour atteindre les Etats-Unis sont au programme de chacun de ses meetings depuis des semaines. « Nous ne laissons pas ces gens envahir notre pays », a-t-il redit dimanche, assurant qu’un vote démocrate n’était rien moins qu’un vote en faveur de « la criminalité ». Le dirigeant a envoyé des milliers de soldats à la frontière, et la chaîne Fox News a diffusé dimanche des images de militaires installant des barbelés. « Deux jours pour bloquer Trump » Jamais autant d’argent n’a été englouti par des élections de mi-mandat, créant une avalanche de publicités à la télévision, la radio et sur internet. Plus de cinq milliards de dollars auront été dépensés de part et d’autre pour influencer le vote des Américains, éclipsant de 35% le précédent record pour des élections de mi-mandat, en 2014, selon le site spécialisé Opensecrets.org. L’opposition sait que les élections de mi-mandat sont souvent fatales au parti au pouvoir, et compte sur un vote-sanction accentué contre le président, décrit par de nombreux élus et candidats comme menteur, fossoyeur du système de protection sociale et catalyseur de l’extrême droite. Barack Obama en 2010, George W. Bush en 2006, et Bill Clinton en 1994 ont chacun perdu leur majorité à la Chambre des représentants, dont les 435 sièges seront entièrement renouvelés pour deux ans.

L’ancien ministre de la Défense Martin Stropnický est parti pour Israël où il doit prendre ses fonctions de nouvel ambassadeur de la République tchèque. La première tâche qui lui incombera sera d’ouvrir une nouvelle Maison tchèque à Jérusalem et de préparer la visite prochaine du président tchèque Miloš Zeman. S’exprimant pour la Télévision tchèque, Martin Stropnický a déclaré que le gouvernement tchèque était en position d’expliquer certaines des positions d’Israël aux autres membres de l’Union européenne. Début octobre, il avait renoncé à ses fonctions de député au Parlement tchèque. Le ministre tchèque des Affaires étrangères Tomáš Petříček a fait

La course est très différente entre les deux chambres du Congrès. « Non seulement nous allons conserver la majorité, mais nous allons la renforcer » A la Chambre des représentants, où les démocrates doivent ravir 23 sièges, les sondages nationaux donnent l’avantage aux démocrates: 50 % des intentions de vote contre 43 %, selon une enquête publiée dimanche par le Washington Post. Le dernier sondage CBS prévoit comme scénario le plus probable une courte majorité démocrate. Mais impossible de prédire l’issue du vote dans la soixantaine de circonscriptions réellement disputées. Au Sénat, où 35 sièges sur 100 sont en jeu pour des mandats de six ans, les républicains savent qu’ils ont l’avantage, car les scrutins ont cette année surtout lieu dans des Etats conservateurs. Donald Trump a expliqué dimanche qu’une défaite à la Chambre s’expliquerait par le fait qu’il ne peut pas faire physiquement campagne avec chaque candidat. En revanche, « je peux aider les sénateurs, et je pense les avoir bien aidés, cinq, six ou sept d’entre eux ». « Non seulement nous allons conserver la majorité, mais nous allons la renforcer », a assuré le républicain Thom Tillis sur Fox

savoir que des préparatifs étaient en cours pour des négociations intergouvernementales entre la République tchèque et Israël qui devraient se tenir à Prague l’an prochain. Au début du mois de mai dernier, Martin Stropnický (ANO) avait annoncé qu’il se retirait de la vie politique et qu’il ne souhaitait plus occuper de portefeuille ministériel dans le gouvernement de coalition d’Andrej Babiš. Autrefois ambassadeur tchèque au Portugal, en Italie et au Vatican, Martin Stropnický avait déclaré, après avoir annoncé sa décision, qu’il se verrait bien retourner dans la diplomatie. https://www.radio.cz dimanche à propos du Sénat. Les États-Unis pourraient donc se retrouver, le 3 janvier 2019, avec un 116e Congrès divisé. Ce qui suffirait à mettre des bâtons dans les roues du 45e président des ÉtatsUnis, dont l’agenda législatif serait bloqué pour les 22 mois précédant l’élection présidentielle de novembre 2020. « Nous avons deux jours pour rééquilibrer le pouvoir, deux jours pour changer le Congrès, deux jours pour bloquer Trump, deux jours pour reprendre le contrôle de notre pays », a lancé dimanche un sénateur démocrate sortant dans le New Jersey, Bob Menendez. «




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