Israël Actualités n°497

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GRATUIT - Numéro 497 - Edition du 21 au 27 Novembre 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 21 au 27 Novembre 2018

Un vent mauvais souffle, mais Netanyahu tient bon

Victoire ou défaite ? C’est la question qu’on se pose, en France comme en Israël, concernant la situation du sud du pays et les choix du gouvernement. Alors que les rockets pleuvent sur l’Etat hébreu, que les habitants des zones limitrophes avec Gaza laissent exploser leur colère, le gouvernement a choisi de ne pas entrer dans une escalade de violence avec le Hamas. Le mouvement terroriste crie victoire, prenant cette mollesse de la riposte israélienne comme une preuve que l’Etat hébreu n’est plus aussi fort que par le passé. Le ministre de la Défense a pris acte du refus de guerre et choisi de prendre ses distances avec l’équipe Netanyahu. Bonne ou mauvaise idée ? J’avoue, je ne sais, mais je soupçonne la main américaine dans ce débat.

vacillé et que les choix, pour le Premier ministre comme pour Bennett et Shaked, ont été cornéliens. La coalition a failli sauter, mais elle a tenu bon. L’autre élément qui, de mon point de vue, représente une lueur d’espoir, c’est la condamnation du quai d’Orsay, qui, pour une fois, a fustigé les actions du Hamas. Enfin, l’aveuglement européen face au bourbier terroriste palestinien saute… Pour combien de temps ?

Pour moi, la raison qui a primé pour refuser la confrontation est la possible ingérence de l’administration Trump : sur le point de proposer un plan de paix qui, dit-il, fera date, le Président américain ne veut sans doute pas d’un affrontement armé violent qui mette l’Etat hébreu dans le rôle de l’agresseur tout-puissant et les Palestiniens dans celui des victimes qui comptent leurs morts. Comment, si l’on s’engage dans cette impasse, faire accepter aux uns et aux autres des concessions ?

Faut-il se désespérer ou se réjouir que la guerre avec le Hamas n’ait pas éclaté une fois de plus ? Là encore je vous laisse, chers lecteurs, seuls juges. J’attire néanmoins la réflexion sur les éléments suivants : le Hamas n’a rien gagné, Israël n’a juste pas daigné lui faire l’honneur de le laisser envoyer des mômes à l’abattoir pour pouvoir jouer les martyrs médiatiques. Si la guerre des images fait recette, la diplomatie interne est en panne : le Hamas est au bord de l’implosion, Gaza, cette enclave perdue est une poudrière désespérante et désespérée et même si le Qatar vient d’injecter des millions de shekels dans l’économie locale pour retarder la faillite, la contrainte financière parle plus et mieux que la riposte militaire. Il faudra bien, un jour, se débarrasser de l’épine palestinienne dans le pied des Nations arabes. D’un coup sec, et sans tergiverser. D’ici là, attendons…

Que cette hypothèse soit la bonne ou pas, force est de constater que le gouvernement a

Am Israël Haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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Existe-t-il une solution pour Gaza ? agissant de manière autonome. Il devenait donc urgent pour les dirigeants officiels de la milice islamiste de reprendre le contrôle de leurs troupes en organisant des actions visibles, telles la «marche du retour» ou les tirs de roquettes contre les localités israéliennes. Un message adressé à la fois à Mahmoud Abbas pour qu’il verse à nouveau les salaires et à Israël pour l’alimentation en électricité.

Près de 500 roquettes et projectiles divers ont été tirés en 48 heures sur les agglomérations civiles israéliennes. Un record absolu, alors que plus un seul citoyen de l’État Hébreu ne réside à Gaza depuis 2005. Pour l’heure, ni l’Égypte, ayant une frontière avec la bande côtière, ni l’ONU n’ont apporté de solution viable pour résoudre le conflit. Au sein du gouvernement israélien, l’attitude à adopter face au Hamas et au djihad islamique palestinien divise. En témoigne la démission du ministre de la Défense, Avigdor lieberman, partisan d’une action musclée. Existe-t-il des raisons stratégiques pouvant expliquer la politique d’«apaisement» actuelle, contrairement à ce qui a prévalu en 2014?

Causes des récentes tensions: implosion du Hamas et rôle trouble de Mahmoud Abbas Paradoxalement, le regain de violence auquel nous assistons est essentiellement lié à l’échec de la réunification palestinienne entre le Hamas, ayant pris le pouvoir par la force à Gaza, et l’Autorité Palestinienne (AP) de Mahmoud Abbas, en Cisjordanie. Le point d’achoppement principal étant que le Hamas ne veut pas remettre ses armes au gouvernement palestinien légitime. En guise de mesure de rétorsion, le Raïs palestinien a décidé de couper les vivres au mouvement islamiste en ne payant plus à Gaza ni les salaires des «fonctionnaires» ni l’électricité fournie par les israéliens. Cela a eu pour conséquence de faire imploser le Hamas en différents groupuscules

Il faut rajouter à cela, la reprise des attaques contre Israël par le djihad islamiste palestinien soutenu financièrement par l’Iran, qui était jusqu’à présent contenues par le Hamas. Que faire pour que la situation change? La levée du blocus aérien et maritime, conjointement mis en place par l’Égypte et Israël, ne peut se concevoir que si le désir de paix est réel de part et d’autre. Or, le Hamas et le djihad islamique, ne reconnaissant pas Israël, ont juré sa destruction. Malgré cette situation, des centaines de camions israéliens acheminent tous les jours, en direction de la population de Gaza, des vivres et des matériaux divers dont l’essentiel est malheureusement détourné par le mouvement de la résistance islamique pour construire des tunnels offensifs, acheter des armes ou fabriquer des roquettes. En conséquence, tant que ces groupes terroristes feront la loi, tout ce que l’on peut espérer, ce sont des périodes d’accalmie de plus ou moins longue durée. Pour déloger le Hamas du pouvoir, il serait nécessaire de pilonner massivement l’enclave et de lancer une opération terrestre, de plus grande envergure encore que celle de 2014, voire une réoccupation. Avec les pertes humaines et les destructions que l’on peut imaginer, d’autant que les miliciens n’hésitent pas à se servir de leur population comme bouclier humain. Même pour libérer la population de Gaza et faire cesser les attaques contre les civils israéliens, la communauté internationale ne laisserait jamais Tsahal atteindre ces objectifs. Et, le cas échéant, qui accepterait de gouverner Gaza en prenant la suite de l’État hébreu? Certainement pas Mahmoud Abbas. On est donc dans l’impasse. Le Hamas ou l’Iran, quel danger choisir? Aussi, malgré la situation sécuritaire intenable au sud du pays, avec le mécontentement sans cesse croissant de la population, les dirigeants israéliens sont confrontés à la quadrature du cercle. Assurer la sécurité de chaque citoyen israélien, juif, arabe ou druze tout en ne se lançant pas dans une opération qui risquerait de détourner le pays d’un danger bien plus grand. En effet, le danger représenté par le Hamas est plutôt d’ordre tactique. Alors que celui représenté par l’Iran via la Syrie, le Hezbollah au Liban, avec ses 200 000 roquettes et missiles, ou encore le programme nucléaire

de Téhéran, est d’ordre stratégique, menaçant l’existence même d’Israël. C’est donc le contexte géopolitique qui a très probablement présidé à la décision mesurée du cabinet de sécurité israélien, en acceptant une énième trêve. De son côté, il serait suicidaire pour le Hamas de franchir les lignes rouges fixées par Israël, en commettant un méga-attentat, par exemple, car cela signerait sa fin quel que soit le prix à payer par l’État Hébreu. C’est ce type de considération qui permet de maintenir un statu quo entre les belligérants, mais pas de construire la paix. Préserver l’alliance avec les pays sunnites Un autre élément a dû peser dans la décision du premier ministre Benjamin Netanyahou. Dans la lutte contre la politique hégémonique perse, il y a une priorité absolue: préserver l’alliance de moins en moins officieuse avec l’Arabie saoudite, les monarchies du Golfe et Israël. Même si les États arabes se détournent désormais de la cause palestinienne, lassés par le «jusqu’auboutisme» de leurs dirigeants, une nouvelle guerre à Gaza risquerait d’enflammer l’opinion publique et de rendre difficile la normalisation avec l’ancien ennemi. Une solution à deux ou trois États? Le plan de paix de Donald Trump tardant à être dévoilé, le président français, Emmanuel Macron, s’est dit prêt à aider à relancer les pourparlers de paix entre palestiniens et israéliens, en réaffirmant que la solution à deux États était incontournable. Sur le terrain malheureusement on en est fort loin. Non pas tant en ce qui concerne la Cisjordanie qui, en dépit des problèmes de frontières réels avec Israël, est autonome et gouvernée par Mahmoud Abbas. Le vrai problème est à Gaza où le Hamas a édifié un Califat islamiste qui a bien peu en commun avec les aspirations nationalistes de l’AP. Quel pays accepterait de recevoir 500 roquettes sans réagir? Il est donc urgent, pour tous ceux qui sont sincèrement épris de paix pour cette région, de tenir compte de cette réalité incontournable: il existe aujourd’hui, deux entités palestiniennes irréductibles. Ce n’est donc pas en condamnant perpétuellement la politique israélienne quel que soit le gouvernement, travailliste ou du Likoud, ou en demandant aux dirigeants israéliens de faire toujours plus d’efforts que l’on fera avancer les choses de manière substantielle. Car quel pays au monde accepterait de recevoir 500 roquettes et missiles sans réagir ou en le faisant avec «mesure»? Hagay Sobol


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Quel est le coût de la Crise Israël-Gaza? Très élevé. Des millions de shekels

Colère noire des habitants de Sdérot, ville martyre, en Israël

Un cessez le feu a été convenu hier soir entre Israël et le Hamas. La crise a été très courte, mais les coûts sont élevés. En se fondant sur les coûts des précédentes offensives israéliennes contre Gaza, les ministères de la Défense et des Finances israéliens prévoient de payer un prix élevé des jours de crise. L’offensive d’Israël sur la bande de Gaza pourrait coûter à l’économie israélienne des millions de shekels, d’après des estimations fondées sur l’opération Plomb durci. En se fondant sur l’opération Plomb durci des responsables des ministères de la Défense et des Finances peuvent estimer le coût de l’offensive sur Gaza. Plomb durci avait duré vingt-deux jours et coûté 753 millions d’euros. Après la deuxième guerre du Liban, qui a duré un mois, le ministère des Finances a versé à l’armée une allocation spéciale de 8,2 milliards de shekels [1,6 milliard d’euros], assortie d’un important financement destiné à reconstituer ses approvisionnements d’urgence. Israël va puiser dans son fonds de réserve annuel pour ses dépenses militaires. Le secteur de la défense reçoit un financement de réserve annuel d’environ 800 millions de shekels pour les dépenses en temps de guerre. Depuis l’opération Plomb durci, les forces de défense d’Israël n’ont pas puisé dans ces réserves, si bien qu’elles ont accumulé des fonds qui pourraient couvrir directement le coût de plusieurs jours de combat. Il existe d’importances différences entre les

coûts des frappes aériennes actuelles sur la bande de Gaza et une opération telle que Plomb durci, à laquelle les forces terrestres ont participé. Une guerre aérienne, même avec un appui naval, est généralement bien moins coûteuse, même si les armes utilisées peuvent être plus chères que les chars et l’artillerie mis en œuvre pour une offensive terrestre. Une opération militaire a des effets indirects sur la production. Le coût de fonctionnement d’un avion sans pilote est évalué à 6 000 shekels [1 200 euros]. Une heure de vol d’un hélicoptère revient approximativement à 20 000 shekels, tandis que l’utilisation d’un avion de combat est estimée à 60 000 shekels. Il faut aussi prendre en compte les coûts indirects d’une telle opération, notamment les pertes de productivité liées aux congés que doivent prendre les réservistes. Dans les combats actuels, une bonne partie du sud d’Israël est touchée par les hostilités. Des usines et des bureaux devraient réduire leurs activités ou fermer temporairement. Du fait que les écoles du Sud ont été fermées, de nombreux parents ont dû prendre des congés pour garder leurs enfants. Les allocations versées par la Caisse d’assurances nationale aux travailleurs en congé pourraient également être importantes. Bien entendu, il faut aussi prendre en compte les destructions de biens immobiliers causées par les attaques de roquettes. Plomb durci s’est soldé par 100 millions de shekels [19 millions d’euros] de dégâts immobiliers.

Ce soir, plusieurs dizaines d’habitants du sud manifestent contre la situation sécuritaire sur la route 34 à l’entrée de Sderot. Les habitants en veulent au Gouvernement actuel. La majorité des habitants de Sdérot acceptent les propos de l’ex-Ministre de la Défense Liberman. « En ce qui me concerne, ce qui s’est passé hier, le cessez-le-feu et avant, les négociations avec le Hamas, c’est une capitulation face au terrorisme. Il n’y a pas d’autre définition, pas d’autre signification. Une capitulation face au terrorisme », répète M. Lieberman. La distribution de bonbons à Gaza à l’annonce de la démission de Lieberman est très mal vécue en Israël,et à Sdérot tout particulièrement.

SDEROT VILLE MARTYRE. Sa proximité avec la bande de Gaza (à moins de 2,5 km) en fait une cible facile pour les bombardements au mortier et à la roquette du Hamas et du Jihad islamique depuis le début de la seconde Intifada. Au 23 novembre 2007, 6 311 roquettes se sont abattues sur la ville en 23 ans. Le 9 février 2008, la tragédie des deux frères Twito, Rami et Osher, frappés par une roquette, a suscité une vive émotion en Israël et un large mouvement de sympathie envers les habitants de Sdérot, qui ne faisait jusque-là l’objet que d’une indifférence bienveillante. Le petit Osher, qui a perdu une jambe dans cette explosion. Osher a vu défiler dans sa chambre d’hôpital des milliers de visiteurs, dont certaines personnalités politiques et religieuses (y compris le premier ministre israélien, et il a même rencontré le président américain Barack Obama). Il a fait l’objet de nombreux reportages dans les médias israéliens et est devenu une célébrité et un symbole des victimes du conflit israélo-palestinien. Sdérot est une ville qui doit faire face à de grosses difficultés économiques et sociales : Sdérot fait partie de ces « villes de déve-

loppement » implantées au milieu de nulle part, sans réelle perspective de développement économique, où l’on a envoyé les immigrants les plus pauvres, venus du Maroc3, puis d’ex-URSS et d’Éthiopie. Ces villes comptent 40 % des chômeurs du pays pour une population de seulement 17 %. C’est dire que le taux de chômage est nettement supérieur à la moyenne nationale. On y trouve de nombreux cas sociaux et beaucoup d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Personnalités originaires de Sdérot Le plus célèbre habitant de la ville est certainement l’ancien maire de la ville, Amir Peretz, qui a aussi dirigé le Parti travailliste israélien jusqu’en 2007, à l’époque de son mandat en tant que Ministre de la Défense du gouvernement Olmert. Parmi les habitants de la ville, on compte également les membres du groupe de musique israélien Teapacks. Le peintre israélien, YOUD (Yehouda MORIN), qui habite actuellement Sdérot, a créé un nouveau style, un nouveau courant d’art contemporain dans le registre de l’art graphique, le BLANODO, l’acronyme de BLANC NOIR et DORÉ. Cette technique a été mise en évidence par cet Israélien francophone de l’École de Sdérot. pour qualifier une œuvre de BLANODO, il faut un fond toujours blanc, un détour du modèle toujours en noir et un sujet toujours doré, le medium utilisé n’est pas important. Ces trois principes de bases doivent être strictement respectés.


À LA UNE

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Avigdor Lieberman, le pire Ministre de la Défense qu’Israël ait jamais eu ?

Qui a dit « Quittez la France et venez en Israël » ?

«Quittez la France et venez en Israël» : la proposition de Liberman aux Français juifs

Avigdor Lieberman, le pire ministre de la Défense qu’Israël ait jamais eu? C’est la question de la semaine. Le magazine en ligne JForum a publié un article très intéressant qui donne une vision vraiment différente de ce que l’on peut lire habituellement sur Lieberman. L’article de JForum a été publié sur Ynet : « L’État d’Israël et l’armée israélienne ont perdu un excellent ministre de la défense qui, bien que ne possédant pas de riche passé en matière de sécurité, contribuait davantage au renforcement de l’établissement de la défense que certains ministres de la défense qui ont été des chefs militaires dans les forces de défense israéliennes.– Il suffit de citer trois exemples : A. Le Ministre de la défense a décidé, contrairement à l’opinion de hauts responsables de la défense, de créer un “corps de missiles”, multipliant ainsi de manière significative la capacité de feu de l’armée israélienne (dans ce cas, il est intéressant de noter qu’Amir Peretz, qui n’a jamais servi comme chef du personnel, a supervisé le développement du système de défense antimissile Iron Dome, contrairement à l’opinion du chef de l’armée israélienne de l’époque). B. Le processus de sélection du prochain chef d’état-major de l’armée israélienne, Aviv Kochavi, était professionnel et dépourvu de toute politique. Lieberman a interviewé des dizaines d’officiers et examiné les avantages et les inconvénients des can-

didats, par opposition à la position politique du Premier ministre, tout en respectant les autres candidats. Il convient également de noter que, contrairement à la sélection des anciens chefs des Tsahal – dont certains étaient l’option par défaut -, personne ne s’est prononcé, au moins ouvertement, contre la nomination de Kochavi. C. Sur le projet de loi relatif à la peine capitale infligée aux terroristes condamnés: à la différence du zigzagage de politiciens qui soutiennent apparemment la peine de mort mais s’abstiennent de promouvoir une législation sur la question, entravant parfois même le processus, le ministre de la Défense sortant était cohérent tout au long du processus à ce sujet. En plus de ces réalisations, le ministre de la Défense a veillé à préserver l’honneur du chef d’état-major et de tous les membres des forces de défense israéliennes, même lorsque leurs fonctions étaient différentes des siennes, et il n’a pas hésité à affronter un père en deuil qui avait enregistré et a fait diffuser une conversation téléphonique entre lui et un lieutenant-colonel. L’État d’Israël a une grande dette envers Avigdor Lieberman, dont les paroles correspondent à ses convictions. Nous espérons dans un avenir proche voir la position faible du gouvernement vis-à-vis du Hamas en terminer avec ses faiblesses, qui ne découle pas de l’incapacité de Tsahal, mais des considérations politiques déconcertantes du Premier ministre. (Article écrit par Ilan Katz qui est avocat militaire en chef adjoint).

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Avigdor Liberman a appelé en décembre 2016 les Français juifs à quitter leur pays pour Israël afin qu’ils puissent «rester juifs». «Il est peut-être temps de dire aux Français juifs, ce n’est pas votre pays, ce n’est pas votre terre. Quittez la France et venez en Israël. Avec toutes les difficultés que cela implique, si vous voulez rester juif et être sûr que vos enfants et petits-enfants restent juifs, faites votre aliyah en Israël». Selon francais.rt.com La démission du ministre israélien de la Défense Avigdor Liberman, représentant l’aile droite du gouvernement Netanyahou, a provoqué une crise politique en Israël. Poids lourd politique, il est l’auteur de nombreuses sorties polémiques. Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Liberman, a démissionné de son poste ce 14 novembre pour protester contre le cessez-le-feu signé la veille avec le Hamas par le Premier ministre, Benjamin Netanyahou. Il l’a qualifié de «capitulation devant le terrorisme», ajoutant : «L’Etat achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale.» Un épisode meurtrier a en effet opposé Israël et la bande de Gaza, faisant craindre une quatrième guerre en moins d’une décennie dans le territoire sous blocus coincé entre l’Etat hébreu, l’Egypte et la Méditerranée. Les phrases les plus emblématiques de Avigdor Liberman : Pourquoi ne pas «découper à la hache» les Arabes israéliens ? Au cours d’un meeting le 10 mars 2015 dans la ville d’Herzliya, Avigdor Liberman a eu des mots peu amènes concernant les Arabes israéliens qui ne seraient pas fidèles à la patrie. «Ceux qui sont de notre côté méritent beaucoup, mais ceux qui sont contre nous

méritent de se faire décapiter à la hache», a-t-il ainsi fulminé. Il a également estimé que la peine de mort était appropriée pour tous ceux qui dénonceraient les politiques israéliennes à l’encontre des Palestiniens. Pourquoi ne pas noyer les Palestiniens dans la Mer Morte ? En juillet 2003, alors qu’il est ministre des Transports, Avigdor Liberman propose de transporter les populations palestiniennes en bus afin de les noyer dans la Mer Morte d’où «ils ne reviendront pas». Pourquoi ne pas lâcher une bombe nucléaire sur le Hamas ? En janvier 2009, le plus haut responsable russophone de l’histoire israélienne affirme vouloir prendre exemple sur la façon dont les Etats-Unis ont fait céder le Japon 1945. Comprendre : utiliser la bombe atomique afin que le Hamas perde la «volonté de se battre». Pourquoi ne pas exécuter les parlementaires qui ont rencontré le Hamas ? Autre proposition d’Avigdor Liberman en mai 2006 : exécuter les membres arabes de la Knesset qui ont rencontré des membres du Hamas. D’ailleurs, selon lui, tous les Israéliens qui sont en faveur des négociations avec le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza sont des collaborateurs et devraient être exécutés. «La Seconde guerre mondiale s’est terminée par le procès de Nuremberg», fait-il savoir à l’époque. Pourquoi ne pas bombarder le barrage d’Assouan en Egypte ? En 2001, Avigdor Liberman a proposé de pilonner le barrage d’Assouan en Egypte dans le cas où des troupes égyptiennes faisaient le choix de stationner dans le Sinaï. «Si [le président égyptien] Moubarak exécute sa menace et met des forces dans le Sinaï, ce serait un exemple de franchissement de la ligne rouge auquel nous devrons réagir fermement, notamment en bombardant le barrage d’Assouan», expliquait-il.



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Netanyahou devient Ministre de la Défense. « Non aux élections anticipées » de son ministre de la Défense Avigdor Lieberman. Ce dernier a dénoncé un cessez-le-feu à Gaza conclu indirectement par Israël avec le mouvement islamiste Hamas et ses alliés dans l’enclave palestinienne. Avec le retrait du petit parti de l’ancien ministre de la coalition gouvernementale, Benjamin Netanyahu ne dispose plus que d’une majorité d’une voix sur 120 au Parlement (Knesset).

Discours de 15 minutes ce soir à 20 heures de Netanyahou. Son discours a été retransmis à la TV. Deux annonces clés : Netanyahou devient Ministre de la Défense. « Non aux élections anticipées ». Benjamin Netanyahu refuse donc de confier le ministère de la Défense à Naftali Bennett, dirigeant du parti d’extrême droite Le Foyer juif.

Ranking mondial du passeport israélien ? No Visa

Bennett est actuellement ministre de l’Education. Il avait demandé à remplacer à la Défense Avigdor Lieberman qui avait démissionné mercredi pour dénoncer le cessez-le-feu conclu avec le Hamas et les groupes armés terroristes de la bande de Gaza. Selon un sondage rendu public par la deuxième chaîne de télévision, 53% des Israéliens sont favorables à des élections anticipées contre 32% qui sont contre, le reste étant sans opinion. CE JOUR. Netanyahou avait annoncé une rencontre « décisive » dimanche avec le ministre des Finances, Moshé Kahlon, pour tenter de le convaincre de ne pas provoquer des élections anticipées. La majorité du premier ministre s’est réduite à une voix au Parlement (61 voix sur 120)à la suite de la démission mercredi du ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, chef du parti nationaliste Israël Beiteinou.

Le dernier classement annuel Henley & Partners, basé sur le nombre de destinations auxquelles peuvent accéder leur propriétaire sans demande de visa préalable (sans visa ou avec visa automatique à l’arrivée), consacre le passeport Japonais. Il est le plus puissant, ouvrant à ses détenteurs 190 pays sans ce sésame. Il détrône celui Singapourien, relégué à la seconde place, alors que les passeports Allemands, Français et Sud-Coréens se positionnent troisièmes ex-aequos avec 188 destinations accessibles sans visa. Si les pays de l’Europe du Sud occupent dans l’ensemble des positions enviables dans cet index (Italie et Espagne 4e ex-ae-

quos, Portugal 5e, Grèce et Malte 7e ex-aequos, Slovénie 10e…), les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée se trouvent loin. Il faut atteindre la 21e place pour trouver Israël et la 51e pour qu’apparaisse la Turquie. Les passeports de l’Afrique du Nord ont encore moins la cote : la Tunisie décroche une lointaine 75e place, le Maroc une 80e et l’Algérie un 91e (ex-aequo avec la Jordanie et ne précédant que d’une place l’Egypte). La Syrie, et ses trente-deux destinations accessibles sans visa, est le pays méditerranéen le moins bien classé. Il se positionne à la 105e place juste devant les deux derniers ex-aequos de cet index 2018 d’Henley & Partners, l’Afghanistan et l’Irak et leurs trente destinations.

Selon rtbf.be : « Netanyahu a annulé une visite qu’il devait effectuer la semaine prochaine en Autriche, a indiqué jeudi un porte-parole des Affaires étrangères au moment où des élections anticipées en Israël semblent se profiler à l’horizon. Il devait se rendre à Vienne les 20 et 21 novembre à l’invitation du chancelier autrichien Sebastian Kurz à l’occasion d’une conférence « contre l’antisémitisme et l’antisionisme en Europe« , a ajouté le porte-parole qui s’est refusé à préciser les raisons officielles de cette annulation. Une courte majorité Benjamin Netanyahu doit gérer une crise gouvernementale et décider dans les prochains jours s’il provoque ou non des élections anticipées à la suite de la démission

Le sort du gouvernement considéré comme le plus à droite de l’histoire d’Israël semble ainsi dépendre largement de la décision du Premier ministre d’accéder ou non aux exigences de l’un de ses principaux rivaux, en attribuant à son ministre de l’Education Naftali Bennett, chef du Foyer juif, un parti nationaliste religieux, le portefeuille de la Défense. Un retrait du soutien du Foyer juif obligerait le dirigeant à prononcer la dissolution du gouvernement et de convoquer des élections sous 90 jours ». SELON LE JDD. Une très faible majorité au Parlement pour Benyamin Netanyahou Quelque 300 Israéliens ont manifesté mercredi soir au cri de « sécurité, sécurité! » à Ashkelon et bloqué la route située entre cette ville et la bande de Gaza, axe qui a été soumis aux tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza. Avec le cessez-lefeu, « l’Etat achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale », a argué mercredi Avigdor Lieberman. Il a aussi critiqué la décision du gouvernement de permettre le transfert de dollars qataris dans la bande de Gaza principalement pour payer les salaires des fonctionnaires du Hamas. Benyamin Netanyahou va, lui, tout faire pour préserver sa désormais très faible majorité à la Knesset (61 sièges sur 120) afin de ne pas débuter sa campagne électorale en étant sur la défensive. C’est pourquoi, il pourrait décider de s’approprier le ministère de la Défense jusqu’aux élections. Il détient déjà celui des Affaires étrangères et de la Santé. Dans une période préélectorale propice à la surenchère, les autres partenaires gouvernementaux se sont toutefois engouffrés dans la brèche. Le ministre de l’Education, Naftali Bennett, le chef du Foyer juif, un parti nationaliste religieux, a adressé un ultimatum mercredi soir en réclamant le portefeuille de la Défense. Sans cette nomination, « le gouvernement (actuel) n’a pas de raison d’être », affirme le communiqué du Foyer juif qui prône une politique beaucoup plus dure contre le Hamas. Le Premier ministre a l’autorité de dissoudre un Parlement hostile. Les électeurs doivent alors être appelés aux urnes dans les 90 jours.


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Crise politique. La fin de Bibi Netanyahou « Roi d’Israël »?

La fin du règne du « King Bibi » en Israël ? La confusion règne sur le sort du gouvernement israélien depuis le départ du ministre de la Défense. Benjamin Netanyahou, qui s’est entretenu vendredi avec Naftali Bennett, un pilier de la coalition, a pour l’heure refusé de lui attribuer le poste. La majorité des éditorialistes prédisent, après la démission du ministre de la défense d’Avigdor Lieberman, des législatives début mars 2019.

« Il est maintenant clair (…) qu’il faut aller vers des élections au plus tôt, il n’est pas possible de continuer avec le gouvernement actuel », a dit une source proche de Bennett à l’issue d’une rencontre entre celui-ci et le Premier ministre. L’actuel ministre de l’Éducation a demandé à remplacer à la Défense Avigdor Lieberman, qui a démissionné mercredi pour dénoncer le cessez-le-feu conclu avec le Hamas et les groupes armés de la bande de Gaza.

Selon AFP : « Les électeurs israéliens devront-ils bientôt se rendre aux urnes ? Le sort du gouvernement considéré comme le plus à droite de l’histoire d’Israël semble dépendre largement de la décision de Benjamin Netanyahou d’accéder ou non aux exigences de l’un de ses principaux rivaux, en attribuant à son ministre de l’Éducation, Naftali Bennett, le portefeuille de la Défense.

Une décision qui a considérablement fragilisé le gouvernement de Benjamin Netanyahou, qui ne dispose plus que d’une voix de majorité parlementaire, avec 61 sièges sur 120. Après son entretien avec Bennett, le Premier ministre israélien a indiqué qu’aucune décision n’avait été prise et a demandé à ses partenaires de la coalition de faire « tous les efforts nécessaires pour préserver le gouvernement » et empêcher un retour de la gauche au pouvoir, a confié un porte-parole de son parti, le Likoud. Il a également ajouté que Benjamin Netanyahou allait prendre le portefeuille de la Défense en remplacement de Lieberman. Selon une source proche de Naftali Bennett, une décision sur la tenue éventuelle d’élections anticipées devrait être prise dimanche ».

Mais la réticence du Premier ministre israélien à répondre à cette exigence rend plus probable la tenue d’élections législatives anticipées en Israël, rapportent, vendredi 16 novembre, les médias israéliens. La législature actuelle doit normalement s’achever en novembre 2019. Si Benjamin Netanyahou décide de dissoudre le Parlement, les Israéliens seront appelés aux urnes sous 90 jours.

https://www.france24.com

Pluie d’hommages pour Stan Lee,

Synagogue de Pittsburgh. Un créateur juif des super héros Marvel Iranien, non juif, rassemble en dons $1 Million Stan Lee est mort lundi 12 novembre à l’âge de 95 ans. De son vrai nom Stanley Martin Lieber, il était né le 28 décembre 1922 à New York dans une famille d’immigrés juifs roumains.

Devant gagner très tôt sa vie, il fit ses armes chez un éditeur de comic magazine en rédigeant des scripts à la chaîne sous différents pseudonymes pour des comics en tout genre : romantique, aventures humoristiques pour adolescentes, western, science-fiction en se consacrant aux titres les plus vendeurs.

Khashayar « Shay » Khatiri n’aime pas s’attribuer trop de mérite par rapport à l’argent qu’il a récolté pour la synagogue de Pittsburgh où une fusillade a eu lieu le mois dernier. « Ce n’est pas ma collecte de fonds », a déclaré Khatiri, 29 ans, lors d’une interview téléphonique accordée à JTA. « C’est la collecte de fonds que j’ai lancée, mais elle appartient à tous les donateurs. » Non juif, né en Iran et habitant à Washington, il a fait la Une des journaux à travers le pays pour avoir collec-

té plus d’un million de dollars suite à la fusillade, au cours de laquelle un homme armé a tué 11 personnes à la synagogue Tree of Life. « Arbre de vie » – ou La congrégation de L’Simcha est une synagogue conservatrice juive située dans le quartier de Squirrel Hill à Pittsburgh, en Pennsylvanie. La congrégation a emménagé dans le bâtiment de sa synagogue actuel en 1953.

En 1958, pour profiter du succès de l’éditeur DC Comics, Stan Lee créé Les 4 fantastiques, ce qui lui permet de lancer enfin sa carrière et d’imaginer de nombreux personnages, devenus part intégrante de la culture moderne : Spiderman, Ironman, Daredevil, Black Panther, les X-men … des milliers de « héros » aux superpouvoirs mais humains, faillibles, parfois torturés et souvent craints par la population, ce qui tranche résolument avec les super-héros de DC Comics (Superman, Wonder Woman…). La faillite économique et artistique de Marvel, due à une exploitation outrancière des collections et à une spéculation sur le marché du comics, dans le courant des années 1990, conduit l’entreprise Toy Biz à racheter la maison d’édition. Le contrat de Stan Lee

est renégocié. Celui-ci passe un accord avec Ike Perlmutter et Avi Arad, deux entrepreneurs israéliens. En 2009, Disney rachète le tout pour 4 milliards de dollars, notamment pour accélérer la production d’adaptations cinématographiques qui se révèlent presque toutes des blockbusters. Point commun de ces films : StanLee y apparaissait toujours quelques instants, moment toujours scruté par les fans qui vénéraient « Stan the man ». En janvier 2011, à 88 ans, il a obtenu son étoile sur le Hollywood Walk of Fame et, depuis son décès, les hommages viennent de partout et sur Twitter, l’auteur de bande dessinée Joann Sfar a ainsi écrit : « Zeus, donne-lui ton trône. Il y a un vrai patron parmi les dieux maintenant.


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En Israël, des développements dramatiques dans le domaine de la sécurité ?

La Société Générale, amende à hauteur de $1,34 milliard

La Société Générale a été mise à l’amende lundi par diverses agences américaines à hauteur de 1,34 milliard de dollars pour avoir violé différents embargos économiques, indique un communiqué de la Banque centrale américaine. Société Générale a parallèlement conclu un accord séparé avec le Département des services financiers de l’Etat de New York, à hauteur de 95 millions de dollars, pour des manquements à la lutte contre le blanchiment d’argent. L’ensemble de ces montants « est intégralement couvert par la provision pour litiges inscrite dans les comptes de Société Générale », a immédiatement souligné la banque française dans un communiqué. « Ces accords n’auront pas d’impact supplémentaire sur les résultats de la Banque en 2018 », a-telle assuré. « Nous reconnaissons et regrettons les manquements identifiés dans le cadre de ces enquêtes et nous avons coopéré avec les autorités américaines pour mettre un terme à ces dossiers », a déclaré Frédéric Oudéa, le directeur général de la banque. « A l’avenir, notre objectif est d’être un partenaire de confiance. Ancrer une culture de responsabilité dans la façon dont nous

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conduisons et développons nos activités est une priorité au coeur de notre plan stratégique +Transform to Grow+ », a-t-il ajouté. Les accords conclus mettent fin aux enquêtes relatives à « certaines opérations en dollars américains effectuées par Société Générale et impliquant des pays, des personnes ou des entités faisant l’objet de sanctions économiques américaines et relevant des lois de l’Etat de New York », précise la banque, qui a signé un accord de suspension des poursuites avec le bureau du procureur fédéral de New York, chargé du dossier, ainsi qu’avec son homologue du comté de New York. La banque sera toutefois soumise à une période probatoire de trois ans au bout de laquelle les poursuites seront abandonnées si la Société Générale se conforme à l’accord. Qui plus est, la banque s’est engagée à coopérer avec les autorités américaines, conformément aux accords. La quasi-totalité des violations concernaient Cuba et, dans une moindre mesure, d’autres pays faisant l’objet de sanctions économiques américaines, dont l’Iran. Source : www.lepoint.fr

C’est un Binyamin Netanyahou au visage grave qui s’est adressé dimanche soir à la presse. Il a commencé par souligner qu’il a toujours lutté pour la défense de l’Etat d’Israël, et qu’il a lui-même risqué sa vie à plusieurs reprises lors de son parcours militaire. Il a ensuite rendu hommage aux soldats de Tsahal ainsi qu’à toutes les branches de la sécurité, et assuré qu’il a toujours pris ses décisions en matière de défense nationale avec une extrême gravité, sans l’once de considérations politiques et en prenant en compte le coût humain possible de ses choix. Le Premier ministre a annoncé alors qu’il endosse le poste de ministre de la Défense, tout en reconnaissant qu’il le fait dans une période où les critiques sont nombreuses face à la politique menée par le gouvernement face au Hamas. Il a dit “tout à fait comprendre les ressentiments de la population” mais a insisté sur le fait que les différents responsables militaires et sécuritaires et lui-même sont les seuls à avoir une image globale de la situation et savent pourquoi cette politique est menée à l’heure actuelle. “Vous ne voyez qu’une petite partie d’un combat global qui est en cours et que je me dois d’achever afin d’assurer la pleine sécurité aux citoyens du sud du pays comme à tous les autres”, a insisté le Premier ministre. Le passage suivant était empreint d’une gravité particulière: “Je ne dirai pas ce soir quand nous agirons, ni comment, mais j’ai un plan bien précis. Je sais ce que nous ferons et quand nous le ferons, mais nous le ferons. Citoyens d’Israël, sachez que les choses ne se voient pas toujours en temps réel”. Et pour étayer son propos il a rappelé les politiques qu’il a menées sur le plan

économique ou diplomatiques, qui ont parfois été très critiquées en Israël, mais qui aujourd’hui portent leurs fruits. “Ce qui est vrai sur le plan économique ou diplomatique sera vrai aussi sur le plan de la sécurité. Nous vaincrons nos ennemis!” Et pour “rassurer” la population sur sa détermination face au terrorisme, Binyamin Netanyahou a rajouté un passage assez étrange, laissant entendre qu’il y aura dans un proche avenir des développements dramatiques dans le domaine de la sécurité: “Cette période exigera des sacrifices et une solidité de la population, mais je suis convaincu que grâce à notre courage et celui de nos soldats, nous vaincrons nos ennemis” a-t-il averti, soulignant qu’Israël se trouve aujourd’hui “dans l’une des périodes les plus complexes de son histoire sur le plan sécuritaire”. Et c’est là qu’il a abordé la dernière partie de l’intervention a été consacrée à la crise politique actuelle: “Dès lors, dans une telle conjoncture, on ne fait pas tomber un gouvernement!” Le chef du gouvernement a lancé un nouvel appel au sens des responsabilités des ministres de la coalition, leur demandant de ne pas “abandonner la navire” en cette période. Sans les nommer, le Premier ministre a exhorté Moshé Cahlon et Naftali Benett à reconsidérer leur décision et ne pas faire tomber ce gouvernement. Il a rappelé les erreurs de partis de coalitions de droite qui par le passé avaient fait tomber le gouvernement, amenant au pouvoir des gouvernements de gauche qui furent à l’origine de la 2e Intifada et des accords d’Oslo. La balle est désormais dans le camp de Habayit Hayehoudi et de Koulanou. Source et Copyrights : lphinfo.com



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En Tunisie, le Ministre René Trabelsi est attaqué pour ses liens supposés avec Israël

En Tunisie, le Ministre René Trabelsi est attaqué pour ses liens supposés avec Israël. Sa lettre ouverte : « À la faveur du dernier remaniement gouvernemental, j’ai été désigné par M. Youssef Chahed pour pallier une vacance à la tête du ministère du Tourisme. Ma joie des premiers moments correspondit à un sentiment de reconnaissance par mon pays, je ne dirais pas “enfin” car je ne me suis jamais senti renié par la Tunisie, mais être choisi parmi ses concitoyens pour servir l’État à une échelle aussi grande me combla, je me sentis honoré car on allait enfin me donner les moyens de mettre à exécution un rêve que j’ai toujours nourri pour mon pays en matière de tourisme. Depuis l’annonce de ma nomination, j’ai accusé réception de flèches plus ou moins vénéneuses, plus ou moins bien fondées. J’accuse donc réception de récriminations fondées sur ma judéité, d’autres fondées sur mon absence de diplômes, j’accuse réception de charges relatives à mon statut d’expatrié et de binational, tuniso-français. De tout cela, j’accuse réception, mais également du reste : de ce formidable élan en ma faveur et du soutien populaire bien présent et qui m’arrive via ces missives modernes que sont les mails et SMS. La question embarrassante de la judéité L’élan favorable est d’ailleurs à ce point prépondérant sur les misères dont j’ai été l’objet depuis ma nomination que j’aurai pu les ignorer sauf que je tenais, moi qui ai toujours privilégié le silence, ce silence du labeur, à ne pas me taire cette fois-ci… car en filigrane de tout le débat autour de ma personne gît la question embarrassante de la judéité, ma judéité, moi René fils de Perez, en terre musulmane… Ma judéité traverse en filigrane les arguments des deux camps, les “pour” et les “contre”, sans parler d’un troisième camp, très minoritaire, qui n’est pas dans le filigrane mais dans les gros sabots de la haine décomplexée de toute altérité… mais sans parler, aussi, d’un quatrième camp, lilliputien, qui rejette ma nomination pour des motifs “objectifs” qui n’ont rien à voir avec ma judéité mais avec mon niveau scolaire, mes activités dans le tourisme et ma qualité de résident étranger… Un quatrième camp lilliputien mais inconscient d’avoir fourni des armes aux anti-Juifs primaires qui ne cherchent qu’à nourrir leur haine et à la justifier… Ma judéité, parlons-en ! Ne pas en parler serait hypocrisie. Je ne remercierai jamais assez ces Tunisiens qui m’ont soutenu en faisant réellement abstraction de ma religion pour ne tenir compte que de ma citoyenneté et de mes compétences. Cependant, comme je n’aimerais pas que ma judéité soit un motif de rejet, je n’aimerais pas qu’elle soit non plus un motif folklorique de soutien. Soutenir ma nomination uniquement par ce que je suis juif serait faire du tort à la Tuni-

sie et me faire du tort. Ma judéité n’est ni fardeau ni folklore… Elle est ! L’acceptation de l’autre Éluder d’en parler par politesse en ferait une tare, éluder la question du livre saint sur lequel je prêterai serment est certes signe de délicatesse mais quelque part de honte alors qu’il n’y a aucune raison de l’être comme d’ailleurs aucune raison d’en retirer une quelconque gloire. Ma religion fait ordinairement part de mon domaine privé, les charges publiques auxquelles je suis appelé m’astreignent à en parler en public… je comprends, je le conçois dans un pays où nous, citoyens juifs, sommes minoritaires… je conçois que cela puisse gêner aux entournures dans un climat international qui vit depuis des décades le conflit israélo-palestinien… ce conflit est tellement présent en Tunisie, et je comprends que l’on m’ait accusé, à tort, de porter la nationalité israélienne, juste pour me discréditer ! Tout cela je peux le concevoir car l’acceptation de l’autre, quel qu’il soit, bien entendu dans le respect des valeurs démocratiques allant de l’avant, est un exercice ardu et l’un des challenges, d’ailleurs, les plus importants de notre pays. Je suis cependant confiant mais aussi ému de la reconnaissance que représente ma nomination, de l’apport que peut avoir la minorité à laquelle j’appartiens à notre pays, je la vis comme une reconnaissance posthume à Habiba Msika, à Young Perez, à Albert Scemmama Chikli, à Jules Lelouch, à Guy Sitbon, à Georges Adda, etc. Mais comme je l’ai déjà dit ci-haut, je n’ai pas accepté ce poste et je ne vous demande pas de me soutenir juste pour honorer ma judéité et celle de mes coreligionnaires sus-cités.

J’ai accepté ce poste car j’ai une vision pour le tourisme tunisien, en homme de terrain qui a travaillé pendant des décennies sur la destination Tunisie, qui est conscient des points forts comme des faiblesses de cette destination. Les intelligences sont multiples Je suis un homme de terrain, je n’ai pas étudié le tourisme à l’école, on semble me le reprocher aussi. Il est vrai que je n’ai pas fait de longues études et en cela nous sommes inégaux car nous ne sommes pas tous faits pour en faire, les intelligences sont multiples. Je n’ai pas chômé, je n’ai pas filé du mauvais coton mais compté sur moi-même et trouvé mon propre chemin, appris sur le tas un métier, essayé et essaye encore d’y devenir le meilleur. J’en vis depuis des années en en faisant vivre d’autres et en faisant profiter mon pays de mon savoir-faire. Je n’ai certes pas atteint le baccalauréat mais j’ai acquis les connaissances essentielles pour être une personne productive et n’est-ce pas là le but de l’instruction ? En ce sens ma nomination, moi le “soi-disant” bac -4, à ce poste, sur ma compétence reconnue dans le domaine du tourisme, pourrait être un message d’espoir à ces jeunes qui quittent trop tôt les bancs scolaires et qui croient ainsi leurs vies finies et qui se croient réduits à jamais à un statut d’assisté ! Bien entendu, il est plus facile de réussir le diplôme en poche, et je fais tout pour que mes enfants aient les meilleurs diplômes, mais une autre voie est possible. Et au prix autrement fort ! Il m’a été reproché de vivre à l’étranger. Cette dernière charge je la balayerai d’un revers de la main, comme je le ferai pour celle afférente à cet impossible conflit d’intérêts

entre ma compagnie et le tourisme tunisien, impossible car contrôle, car transparence, car médias… car nous sommes aujourd’hui en démocratie sans parler de ma moralité et de mon amour pour mon pays qui ont fait que je privilégie toujours ses intérêts aux miens. Ces flèches-là, je les ignorerai volontiers car elles ne relèvent que d’arguties cherchant à cacher le fond du problème que certains ne veulent pas (s’) avouer… l’altérité et ses malaises car je n’ai pas vu ce qui m’est de la sorte reproché l’être à de très hauts responsables tunisiens non juifs, même binationaux comme moi. Une situation de suspicion originelle Moi-même, ma Tunisie je l’ai quittée comme ce presque un million et demi de nos concitoyens qui constituent la diaspora tunisienne. Je l’ai quittée non par désamour ou par indifférence, mais, comme eux, pour travailler… Y a-t-il un mal à cela ? Aucun, sauf si on est dans une situation de suspicion originelle comme cela est le cas pour ma communauté, qui, je le rappellerai toujours, n’a quitté son pays, la Tunisie, par vagues à partir de 1967, qu’après qu’elle y fut victime d’actes de rejet. Ma communauté est partie meurtrie au point d’ériger une Tunisie là où elle va par la perpétuation de toutes les traditions, les chants, les mets et la langue qui nous lient, nous Tunisiens, d’une manière indifférenciée ! J’aurai aimé consacrer cet article à la vision que j’ai de notre tourisme, mais il me tenait aussi à cœur de lever des quiproquos et d’élucider des non-dits qui blessaient ma citoyenneté, et à vrai dire le sens même du mot citoyenneté dans cette démocratie nouvelle. De tourisme, nous parlerons sûrement, mais surtout nous ferons !



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Corée & Israël. Le volume des échanges bilatéraux : $2,4 milliards

La Corée du Sud et Israël sont convenus au cours de discussions diplomatiques de travailler à une conclusion rapide de négociations en vue de signer un accord de libre-échange (ALE) bilatéral, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères Coréen. Hong Jin-wook, directeur général du bureau des affaires de l’Afrique et du MoyenOrient au ministère des Affaires étrangères Coréen, a rencontré à Séoul son homologue israélien Gilad Cohen, avec lequel il a parlé, entre autres, de la coopération commerciale et de la sécurité.

leurs efforts pour conclure rapidement les négociations», selon le communiqué de presse du ministère. Les deux pays ont tenu six rondes de négociations sur l’ALE entre juin 2016 et mars de cette année. Le volume des échanges bilatéraux a atteint 2,4 milliards de dollars l’année dernière. Les deux interlocuteurs ont aussi abordé les situations sécuritaires au Moyen-Orient et dans la péninsule coréenne. Le côté israélien a dit soutenir le travail du gouvernement sud-coréen visant à dénucléariser la péninsule et à y établir une paix durable, selon le ministère.

Israël-Vietnam. Coopération en matière de transport aérien entre les deux pays Israël et la divulgation de secrets «En reconnaissant tous deux que l’ALE Corée du Sud – Israël sera l’occasion d’établir une base institutionnelle pour étendre et renforcer la coopération économique bilatérale, les deux côtés ont décidé de poursuivre

Source YonhapNews

industriels et militaires à la Chine

Israël a reçu récemment la visite d’un de ses vice-présidents, Wang Qishan, en tournée au Proche-Orient, et l’un des objectifs de sa visite était dans la mise en place de la « Nouvelle route de la soie », lancé à l’automne 2013 par la Chine.

Vietnam Airlines a signé avec El Al Israel Airlines un accord de partage de codes lors d’une cérémonie tenue le 12 novembre à Tel Aviv. A partir de l’hiver (d’octobre 2018 à mars 2019), les passagers pourront acheter des billets Vietnam Airlines ou LY pour des vols entre Hanoï / Ho Chi Minh-Ville et Tel Aviv via Bangkok et Hong Kong. Vietnam Airlines assurera les étapes entre Hanoï / Ho Chi Minh-Ville et Bangkok / Hong Kong, tandis que LY prendra en charge des liaisons entre Bangkok / Hong Kong et Tel Aviv.

Duong Tri Thanh, directeur général de Vietnam Airlines, s’est réjoui d’avoir lancé ce partenariat à l’occasion du 25e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Selon lui, cet accord aidera le transporteur aérien national à renforcer sa présence au Moyen-Orient. De son côté, l’ambassadeur du Vietnam en Israël, Cao Tran Quoc Hai, a déclaré que cet accord marquait un nouveau développement dans la coopération en matière de transport aérien entre les deux pays. Source Vietnam +

Celle-ci veut recréer les voies de communication maritimes et surtout terrestres à travers le monde et elle a débloqué des sommes colossales pour commencer à très vive allure à les réaliser. Les principaux axes passent soit par l’Asie, soit par la Russie, vers l’Europe occidentale. Mais elle planifie aussi des voies à travers l’Afrique et l’Amérique latine. Le cas d’Israël entre dans ce grand projet. Si les liens entre Israël et la Chine datent du mandat du Premier ministre israélien, Ehud Olmert, un coup d’accélérateur a été donné depuis 2016, année où la Chine a négocié avec Israël un traité de libre-échange. Si le Premier ministre Benyamin Netanyahu se félicite des relations entre Israël et la

Chine, et prévoit un accord de libre-échange entre les deux pays pour 2019, ces relations parfois problématiques irritent les EtatsUnis. Ces derniers craignent la divulgation de secrets industriels et militaires. L’ancien chef du Mossad, Ephraim Halevy, a mis en garde contre le danger pour la sécurité d’Israël des investissements chinois dans les secteurs stratégiques. Entre les achats de start-ups prometteuses achetées par le fondateur du magasin en ligne Alibaba, Jack Ma, venu à Tel-Aviv au sein de la délégation officielle chinoise et le choix du Shanghai International Port Group pour gérer la concession d’exploitation des ports d’Haïfa et d’Ashdod, un risque de perte de contrôle existe pour Israël. Un proverbe français du XVIème siècle dit que « quand le diable vous invite, il faut venir avec une longue cuillère ». Israël doit peut-être songer à s’approvisionner d’un tel objet.


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza : Quand Israël s’embrase, la planète prend feu !

Une imposture de sombre présage, la paix ne se règle pas par la répétition des symboles, croire à un consensus mondiale, la planifier en regard des nouvelles générations qui découvrent les horreurs de la guerre, les arbitrages des Nations d’assumer la paix sont souvent indépendants de leur pouvoir, trop de déséquilibres, de manipulations, trop de mensonges, l’obsession édénique de certains utopistes, Paris, capitale du Monde, cette commémoration suffira t’il à l’engagement des 72 chefs de gouvernement pour un « Forum de la Paix », ce plaidoyer inconscient de l’espérance d’une paix à l’Universel, vœux pieux qui n’a inspiré jusqu’à ces jours que des drames, au nom de toutes les promesses de paix, juste le temps de lire les traités de paix, à peine paraphés ce furent des carnages, des mensonges, de pitoyables arnaques politiciennes, des idéologies désastreuses et conquérantes, le monde pensait avoir résolu le problème européen, après une seconde guerre mondiale ou toutes horreurs furent dépassées, la création de l’UE présageait l’espoir d’une unité des peuples et le magnifique mea culpa mains dans la main, le pardon sans l’oubli. L’UE la grande fraternité des peuples se fissure, annonciatrice des querelles d’hier. On parle des mêmes maux qui ont engendrés les guerres d’autans, les conflits d’aujourd’hui à l’échelle du monde ont-ils changés notre mode de gouvernance, les nouveaux dangers le nationalisme, le populisme ne sont ils pas l’expression du mécontentement des peuples ? Le monde retombe dans son psychodrame de la confusion de la mémoire identitaire. La première guerre, 100 ans cette année, la vraie émotion celle des poilus, films d’archives projetés sur les écrans, ces massacres dont les responsabilités peuvent être portée par des généraux qui furent plus portés par leur grade et leur suffisance que par leur capacité à commander, tant de malheurs, la honte du déni humain s’encrasse en nous pour refuser que cela ne puisse se reproduire, et nous peuple juif nous le savons par ce que nous avons vécu que la « bête immonde est encore en vie » comme intouchable, elle est tout autant impardonnable que les sacrifices de ces générations d’hommes de 1914/1918 , fauchés par milliers à peine sorties des tranchées ,les larmes nous viennent, les souvenirs sont lointains, demeurent ces films qui broient nos cœurs et ce plaidoyer pour la paix est un fantasme de politiciens aux discours convenus. Il y eut aussi une espérance misérable la SDN et cette drôle de paix entre 1918/1938 porte les racines de ce qui suivit. Bel effet d’annonce, coincés sur des estrades sous une canopée à l’arc de Triomphe, ces chefs d’état écoutaient ils ? Certains somnolaient, certains se posaient la question de savoir ce qu’ils faisaient là, la France rivée sur le petit écran suivait le centenaire dans un mortel ennui, pédagogie pour les foules, une sensation de vide sur

les Champs Elysées, drapeau flottant tristement. Dignité, gravité, la mémoire retiendra de l’événement les images. Aujourd’hui, ou en sont les effets d’annonce ? Bien des pays représentés ne sont ils pas fautif du conflit dans lequel, Israël, nous peuple juif sommes condamnés à vivre, à subir ? Quelqu’en soient les torts, les erreurs, les vérités, victimes ou non, responsables ou non, cette guerre de 100 ans à venir, aura-t-elle une fin ? Pour l’instant le Hamas est le gagnant, il joue avec nos nerfs , il joue l’opinion, il joue les médias, il joue le temps, il joue la victime alors qu’il est le crime et la manipulation, il envoie des centaines de roquettes, obus, missiles au sud d’Israël, sa haine arme sa violence, cyniquement il joue la mort avec le sourire, alors que se conclue un accord de cessez le feu sous l’égide de l’Egypte et de l’ONU, après des semaines de pourparlers, la situation est dans le paraître, l’état esprit du Hamas, un sursaut d’orgueil, baroud d’honneur, faire admettre qu’il pourrait poursuivre à l’infini ses attaques, taire la réalité et voguer sur les illusions, le Hamas a gagné, Israël n’a pas convaincu les terroristes de la terreur qu’ils pouvaient leur faire subir, chaque hésitation de l’état major israélien a été une invitation à encourager le Hamas à ce qu’il frappe davantage et plus fort, leur forme de communication, c’est l’exagération. Pour en arriver là, Israël devait-il censurer ses attaques, devait il prévenir les Gazouis des prochains raids aériens, devait-il jouer « petits bras » devait il être dans la retenue, devait il accepter ces ballons incendiaires et limiter sa riposte, alors que le monde n’en était pas encore à demander l’urgence du Conseil de Sécurité ? Cette trêve en préparation leur fut un bon prétexte pour intensifier leurs attaques, les dés sont pipés, aucune stratégie qui s’inspire de la compassion des futures victimes ne peut réussir, le facteur humain pour une démocratie telle celle d’Israël est une exigence. Gaza est un territoire de 365 km2, nous menons des raids en permanence, hier 150 raids aériens, destruction du bâtiment Al-aqsa TV, une chaine de la télévision du Hamas et d’infrastructures gouvernementales utilisées à des fins militaires, depuis des années nous ciblons et bombardons ;les commentaires suivent « ces frappes ont été les plus durs depuis 2014, et cela n’en finit pas ? Pourquoi, cette constance sans résultat ? Un fait, le Hamas gesticule, il hurle de joie, il se repaît, sa joie explose, les réjouissances sont des « bombes incendiaires au cœur des israéliens « la victoire » n’est pas dans le bon camp, elle est une frustration, une duperie volontaire, on a des égards sémantiques pour ne pas froisser l’honneur des terroristes. Pour les partisans de Lieberman et de Bennet alors qu’Israël a fait preuve de patience en tenant compte des considérations de politiques intérieurs et internationales comme autant d’éléments à charge pour le Hamas de poursuivre sa pensée génocidaire à l’égard des juifs, ceux qui

moralisent ne peuvent ils pas saisir qu’il ne peut y avoir de coexistence pacifique entre nous ? La fierté politique, les exigences du Hamas, Benjamin Netanyahou soucieux de préserver chaque vie juive en est venu à accepter un « deal » provisoire, pour Avigdor Lieberman une telle information est une provocation qui crève le cœur des israéliens, elle met Israël dans une position de perdant,» affirmant que le cessez le feu est une capitulation devant le terrorisme » et Ismaël Haniyeh dit « La démission de Lieberman est une déclaration de défaite ! » Le Hamas dans sa folie peut pousser ces attaques au-delà des localités du sud d’Israël sachant que Jérusalem est à 66 kms de Gaza et Tel Aviv à 61 kms» Israël est nu face à cette menace, c’est un péril jugé intolérable. » ? Le Hamas connait sa géographie, il le mentionne sans ambigüité « les prochaines cibles seront Ashdod, Beer Sheva et plus si Israël poursuit son offensive ». Ses propos sont largement diffusés, elle relaie un sentiment d’allégresse mortifère à ces martyrs, et dans les zones troubles de ses sympathisants proches de nous, tant au Moyen Orient qu’au cœur de Europe « la résistance respectera aussi longtemps que l’ennemi sioniste le respectera », c’est confondre les réalités du terrain. Cela fait parti du jeu ! Nous nous retrouvons à la case « DEPART » sur le long terme, Israël a perdu. Lieberman l’imprécateur « l’état achète le calme à court terme aux prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale ». Cette entité terroriste bafoue de son ignoble ignominie criminelle toutes les logiques du droit, son inhumanité reconnue est permissive , elle semble être le fait même du conflit , si le Hamas n’avait pas le soutien de l’opinion internationale, ces unités de révoltés le poussent à l’extrême, il a ses défenseurs, ses protecteurs, cette résonnance au-delà de ses frontières est un luxe qu’il se paie avec ses martyrs, chaque victime juive dynamise son combat, chaque roquette assassine est une victoire, les flammes dans les champs, tuer des juifs jusqu’au dernier, la terre d’Israël spoliée par les sionistes lui revient de droit, son contingent de mensonges, les épreuves subies par les gazouis, une bagatelle, une terreur vécue comme l’antichambre de l’enfer, que peuvent ils faire ? Le sabre, la décapitation, une balle dans la nuque punit toute velléité de défense, toute idée de révolte, une lamentable liste de malheur, de deuils, de détresse, de forfaitures, de lâchetés, le plus cruel dans ce désespoir affiché, aux yeux du monde, la sympathie des défenseurs des droits de l’homme va à l’injustice ,une gauche morale d’un anti sionisme se gobergeant du malheur des faibles condamnent la démocratie israélienne sans commentaire, une extrême gauche antisémite tout aussi nuisible entretient dans les sombres arcanes de sa pensée l’épuration du monde juif, sous le regard passif d’une grande partie de la société politique occidentale, en accord avec Ismaël Haniyeh , chef du Hamas à Gaza » une mystification médiatique alors que ces

dirigeants se cloitrent dans des bunkers bien à l’abri de la riposte israélienne , la « plèbe » peut mourir, elle trouve sa récompense dans un paradis artificiel ». Rivlin le président d’Israël dit « quand les sirènes d’alerte à la roquette retentissent dans les localités frontalières avec Gaza, elles résonnent dans nos cœurs à Jérusalem, à Tel Aviv et partout en Israël ». Là est le crime, pluie de roquettes, frappant les civils israéliens, femmes, enfants, handicapés, au nom d’une revendication nouvelle « le droit du retour « nouvelle stratégie, nouvel accès de fièvre dans la bande de Gaza, phénomène récurrent, alors que le mouvement s’est considérablement renforcé depuis 2014, une supercherie créée de toute pièce par les hautes instances politiques palestiniennes et autres par l’exploitation d’une stratégie nouvelle. Le monde arabe, celles des états progressistes, infiltrés par une mouvance idéologique radicale voient dans ce combat de « titan » le réaménagement du monde ancien, leurs convictions apocalyptiques, le sang de leurs martyrs, leurs réseaux ont changé l’histoire de cette région. Aucune voix ne peut se substituer à la parole de leurs dirigeants et de leurs apôtres de la haine, le fléau de la radicalisation anéantit toute possibilité d’un dialogue cohérent. L’ONU, la vénérable « INSTITUTION » internationale, devenue la vitrine d’une misérable dictature de pays sans âme, trahie sans honte la cause qu’elle était sensée servir, elle n’est que l’écho des états serviles, des dirigeants de democrature muselée et d’états soumis. Le pouvoir du Conseil de Sécurité une frustration cynique leur donne le droit à voter pour ou contre ou à jouer la carte de l’abstention, cette dernière pensentils ne les soumettraient pas aux diktats des plus forts. C’est tout le processus d’annihilation d’Israël que soutiennent ces pays, aucune compassion pour nos victimes civiles, une folie qui n’a aucun sens, le mal pour le mal comme la vision d’un feu d’artifice éblouissant et fatal. Depuis mars 2018, « la marche pour la paix »l’exigence à la modération, chaque victime soulevait la colère des foules, les cerfs volants incendiaires la démonstration de la duperie du Hamas comme un triomphe du terrorisme, les médias ont parasité la réalité mais ont idolâtré ces individus au point de les iconisées alors qu’ils offraient leurs corps nus aux balles israéliennes, les plus exposés n’étaient pas touchés, mais leurs images plaidaient pour ce terrorisme de mise en scène , imprégnant dans l’esprit du lecteur le miroir du tableau de Delacroix « la liberté guidant le peuple », les journalistes voyeurs obscènes ont multipliés les incantations à la haine jusqu’à prolonger le conflit au-delà de ce qu’il aurait du être. Avigdor Lieberman démissionnaire, quel avenir pour Benjamin Netanyahou ? Bernard Korn Brzoza



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Triste 11 novembre Après avoir imposé l’armistice, ce qui fut un soulagement plus qu’une victoire, la joie qui avait suivi, valait sûrement le sacrifice.

vrés » et abandonné aux mains des Djihadistes! Et quand on abandonne les nations, elles se vengent. C’est la leçon de l’entré deux guerres.

100 ans plus tard, en voyant tous ces chefs d’état et de gouvernement cheminer côte à côte, tous vêtus de noir, descendant des Champs Elysées déserts, sous une pluie de saison, on aurait dit un enterrement! De première classe, sans doute, mais des funérailles.

Le FORUM DE LA PAIX vantait le miltilaterralisme. C’est quoi? Un tour de passepasse? ABRACADABRA?

Dans un enterrement, on pense aux absents. Donald Trump qui boude, les anglais qui sont restés chez eux ! On voit de façon évidente la Chancelière allemande et le Président Turc qui ruminent des idées sombres. Ils ne verront jamais de 11 novembre chez eux. Erdogan ne se console pas du démantèlement de l’Empore Ottoman. Mais les autres? Pourquoi ce deuil? Qui on enterre? Dans son discours, MACRON les a mis en garde contre le retou des nationalismes. LE NATIONALISME C’EST LA GUERRE! Mais l’absence de l’état? C’est pire! NON? Demandez à tous ces pays qu’on a « déli-

Amitié de façade ? Inimitié ? En lisant les TWEET de Donald Trump, on constate qils sont insultants envers Emmanuel Macron. Et l’on se demande si ces TWEET vont nuire à l’un ou à l’autre! Et bien, NON! Bien au contraire. Dans un premier temps, Emmanuel Macron a supplanté Theresa May, Angela Merkel, les dirigeants des pays de l’Est, des pays baltes, des pays latins, tous ces diritigeants qui rivalisent pour être le meilleur ami de l’Amérique en Europe. Désormais Macron met un point d’honneur à être son meilleur ennemi!!! Ce qui est bien plus ambitieux. Car la concurrence est mondiale. Trump et Macron surjouaient leur amitié, d’autant qu’ils n’étaient d’accord sur rien. Le Donald balayait les arguments, comme il époussetait les cols de veste de son « ami » français, sans l’écouter. A y regarder de près, on n’oublie pas que ce 13 novembre, il y a déjà 3 ans, on massacrait la rédaction de Charlie Hebdo au nom d’Al Kaida et les clients de l’Hypercacher au nom de l’Etat Islamique. La France a de vrais ennemis. Les mêmes que les américains. Ils ressemblent comme des frères aux ennemis d’Israel. La France et l’Amérique les

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ont combattu ensembles en Afghanistan, au Sahel, en Irak, en Syrie, sur le net, en Afrique et même en Europe! Et cette fraternité d’armes continue. Sans les moyens de l’armée américaine, les paras français seraient cantonnés dans leurs casernes au Mali. Sans les services secrets US, les services secrets français auraient laissé passer des poseurs de bombes et autres marchands de mort violente. Même si la France prend sa part face au combat contre le terrorisme,selon une source autorisée, les États Unis auraient dépensé, depuis le 11 septembre, 2831 milliards de $ en prévention et répression du terrorisme. Alors on peut critiquer les méthodes, douter des résultats, mais il y a un ennemi commun, des moyens en commun, comme lors des 2 dernières guerres mondiales. Le vrai danger est que: De la même façon qu’ils surjouaient une amitié de façade, ils surjouent leur inimitié, et que leurs EGO surdimensionnés leur fera oublier la guerre! LA VRAIE! René SEROR

Le Multimachonchose, serait idéal pour le dérèglement du climat, l’égalité hommes femmes, contre les Matias, contre les cyber attaques, mais si ce multi...est si idéal, les chefs d’état et de gouvernement devraient, tous, être à l’Assemblée Générale de l’ONU qui se tient dans l’indifférence générale. L’autre moitié du monde, l’Inde, le Japon, le Brésil auraient fait le voyage à Paris! Et surtout la Chine. Comment penser le monde sans la Chine? Le 11 novembre, les européens se regroupent, afin de se souvenir qu’ils se sont suicidés et ils veulent encore réformer le monde pour encore le dominer. Mais pour les chinois, le 11 novembre c’est le jour des quatre fois 1. C’est à dire, jour de chance. Le jour annuel des soldes. René SEROR

Laurent Nunez : « non au boycott de produits d’Israël ». CRIF Convention La dernière édition de la Convention nationale du CRIF s’est tenue ce 18 novembre à Paris. Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, a annoncé qu’il veillerait à faire sanctionner le boycott des produits israéliens. Le Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF) a organisé ce 18 novembre au Palais des Congrès de Paris une convention baptisée «La République contre les haines». Conférences, débats et tables-rondes ont rythmé la journée, avec la participation de personnalités politiques, intellectuelles ou encore religieuses. Parmi elles, était présent le secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, Laurent Nunez qui a prononcé le discours de clôture de l’événement. Après avoir salué le rôle du CRIF dans la défense des «valeurs de [la] République face à toutes les haines», l’ancien patron de la DGSI a condamné «avec fermeté l’appel au boycott de produits israéliens». Dans ce sillage, il a annoncé qu’il veillerait avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner à ce que des poursuites judiciaires soient effectives. «Ces actions sont constitutives d’une infraction pénale et la préfecture de police procède à l’ensemble des constatations pour que des poursuites puissent être engagées», a-t-il ainsi remarqué. En France, le boycott de produits israéliens jugé illégal depuis 2015

En France, deux arrêts rendus par la Cour de Cassation le 20 octobre 2015 assimilent ces appels au boycott à de la «provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée» (article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse). Leurs auteurs s’exposent à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende ou à «l’une de ces deux peines seulement». L’Hexagone est ainsi l’un des rares endroits en Europe qui pénalise ces appels au boycott. Comme l’a rapporté Le Monde dans un article du 6 novembre 2015, la plus haute juridiction française avait confirmé la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS, un mouvement international visant à faire pression sur Israël contre l’occupation) à 28 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et chacun à une amende de 1 000 euros avec sursis. Ces derniers avaient participé, le 26 septembre 2009, à une manifestation dans les locaux du magasin Carrefour à Illzach, près de Mulhouse en «appelant au boycott des produits en provenance d’Israël ». L’avocat de BDS Antoine Comte avait qualifié cette décision de «régression». «Pouvoir critiquer la politique d’un Etat étranger fait partie intégrante de la liberté d’expression», avait-il affirmé à RT France lors d’une interview en 2015.


À LA UNE

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Kippas jaunes ?

Ces derniers jours, à l’instar des gilets jaunes, ont fleuri sur Internet des kippas jaunes dénonçant le prix excessif de la cacherout et notamment les taxes consistoriales qui, par exemple, porteraient à 20 euros le kilo de merguez ! Nul besoin de bloquer la rue Saint-Georges ou de manifester devant la grande synagogue de la Victoire. Ces sempiternelles antiennes sur la cherté des prix de la cacherout due aux redevances consistoriales ne sont que billevesées. La redevance par kilo de viande est en moyenne d’un montant de 1,66 euros ; pour chaque bouteille de vin, elle est de 9 à 20 centimes d’euros, auxquels le producteur doit ajouter le recours à un chomer qui cachérisera l’ensemble de la cuvée pour un montant moyen de deux mille euros. Et ces taxes n’ont pas été augmentées depuis des années. Le montant total des redevances consistoriales sert tout d’abord à payer la trentaine de choratim (abatteurs rituels) qui opèrent tous les jours dans les abattoirs. Mais aussi l’ensemble du personnel religieux depuis le grand rabbin de Paris, le av Beth Din, jusqu’aux certificateurs qui vérifient les compositions des trois mille produits autorisés et des dix mille certifiés ainsi que leurs modes de fabrication. Ceux qui propagent ces fake news savent-ils que le Consistoire, sous l’autorité du Grand Rabbin Michel Guggenheim, maintenant accompagné par le Dayan Benjamin Chelly, a su développer une cacherout exemplaire, reconnue dans le monde entier et donnée en exemple en Israël.

lâche auprès des pouvoirs publics pour préserver l’abattage rituel, alors que certains pays en Europe ont interdits la cheh’ita, et que certains abattoirs se montrent réticents face aux campagnes menées contre l’abattage rituel par des associations environnementalistes ? Bien sûr, il faut rendre la cacherout plus accessible et moins chère. Ce n’est pas chose facile et tous les acteurs, depuis les producteurs, les grossistes et les commerçants doivent se mobiliser pour que ceux, dont le train de vie est modeste, puissent manger cachère sans avoir à se priver. Les prix de la cacherout concernent tous ces acteurs qui doivent faire preuve de responsabilité et de solidarité dans ces temps difficiles pour les plus modestes d’entre nous. Jack-Yves Bohbot

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot

Savent-ils que Joël Mergui se bat sans re-

Victoire du BDS? Israël menace AirBnB

AirBnB ne proposera plus de logements en Cisjordanie. Israël menace la plateforme américaine de sanctions. La plateforme de réservation de logements en ligne Airbnb a annoncé lundi qu’elle renonçait à faire des offres en Cisjordanie, provoquant des menaces de sanctions de la part d’Israël.

« Nous avons conclu que nous devrions retirer de nos listes les logements de Cisjordanie, au coeur de la dispute entre Israéliens et Palestiniens », a indiqué dans un communiqué Airbnb. « Nous savons que des gens vont être en désaccord avec cette décision et nous respectons leur perspective. C’est une question controversée », a souligné le texte. Une décision « honteuse et malheureuse » La plateforme indique que 200 logements sont répertoriés en Cisjordanie, mais ne précise pas quand cette mesure entrera en vigueur. Le ministre israélien du Tourisme Yariv Levin a immédiatement dénoncé dans un communiqué cette décision « honteuse et malheureuse ». « Notre ministère a com-

mencé à préparer des mesures immédiates pour limiter les activités d’Airbnb » en Israël. Il a ajouté qu’il comptait lancer un programme pour encourager la location de courte durée de logements en Cisjordanie. Le conseil de Yesha, la plus importante organisation de colons, a également critiqué la décision d’Airbnb, « résultat ou de l’antisémitisme ou de la reddition au terrorisme ou des deux. Airbnb est devenu un site politique ». Les Palestiniens de leur côté avaient menacé en 2016 de poursuive Airbnb pour ses activités en Cisjordanie en accusant le site de proposer à la location des logements situés dans des colonies et de les présenter comme localisés en Israël. La plateforme Airbnb, basée aux Etats-Unis, avait alors réagi en affirmant « respecter les lois en vigueur là où (elle) opère et enquêter sur des inquiétudes soulevées au sujet de certains référencements ».

L’ancien bassiste des Pink Floyd s’en prend à Netanyahu et à Israël Roger Waters, fondateur du groupe de musique «Pink Floyd « et sympathisant du BDS, a estimé que le premier ministre israélien menait une «politique suprémaciste, raciste» à l’égard des Palestiniens mardi à Santiago, ajoutant que «nous savons tous que la vie dans les territoires palestiniens est insupportable», et comparant ce qui se passe à Gaza et en Judée et Samarie avec l’ancien régime d’apartheid en Afrique du Sud. Le Centre Simon Wiesenthal a dénoncé «un message de haine et de discrimination». La nomination d’un ministre juif, René Trabelsi, suscite des remous en Tunisie Des tunisiens se sont élévès contre la nomination de René Trabelsi à la tête du ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Dimanche 11 novembre, un rassemblement de protestation était organisé devant le Théâtre Municipal de Tunis par des associations anti-sionistes qui ont déclaré que le gouvernement actuel était en train «d’établir des liens avec l’ennemi sioniste en nommant un ministre appartenant à cette tendance»… Les Etats-Unis bloquent à l’Onu une résolution anti-israélienne Les Etats-Unis ont voté vendredi contre une résolution de l’ONU condamnant chaque année «l’occupation par Israël du plateau du Golan», une première pour Washington qui s’abstenait d’habitude dans cette procédure. La résolution de l’ONU qualifiait la décision de l’Etat hébreu d’annexer le Golan de «nulle et non avenue».

L’Unesco et le Congrès juif mondial lancent un site internet contre le négationnisme Le Congrès juif mondial a présenté lundi à Paris, avec le soutien de l’Unesco, un nouveau site internet destiné à combattre «les messages de négation» du génocide des juifs qui circulent sur les réseaux sociaux. Intitulé «Shoah : les faits», ce site se veut «un outil interactif en ligne destiné à contrer les messages de négation et les récits falsifiés de la Shoah». La rougeole refait son apparition dans la communauté juive orthodoxe de New York En fin de semaine dernière, dix-sept cas ont été confirmés dans les quartiers de Williamsburg et Borough Park et cinquante-cinq autres dans celui de Rockland County et concernent des membres non-vaccinés de la communauté juive orthodoxe. Des propagandistes anti-vaccins propagent de fausses informations dans la communauté, relayant notamment la rumeur que les vaccins causeraient l’autisme. L’armée débaptise une promotion de Saint-Cyr porteur du nom d’un général antisémite L’armée de terre a décidé de renommer la promotion 2016-2019 de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, qui portait dans un premier temps le nom du «général Loustanau-Lacau». Cet officier avait animé en 1938 une maison d’édition nationaliste, La Spirale, qui avait publié deux revues dans lesquelles avaient paru de nombreux articles anticommunistes, antiallemands et antisémites.


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Le lancement de la première sonde Une récompense de $5 millions lunaire israélienne repoussé en 2019 en cas de capture d’un terroriste Le lancement de la première sonde lunaire Une nouvelle date précise pour le lancement israélienne a été repoussé à début 2019. Il était initialement prévu un décollage en décembre prochain et un alunissage en février.

Le lancement de la première sonde lunaire pour Israël ne se fera pas en décembre comme initialement prévu. Menée par l’entreprise aéronautique publique israélienne IAI (Israel Aerospace Industries) et la société privée israélienne SpaceIL, la mission lunaire non habitée a été retardée au début de l’année prochaine. Ce retard de quelques semaines est imputé à une décision de SpaceX. C’est à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX et en tant que charge utile secondaire que la sonde israélienne doit décoller depuis Cap Canaveral en Floride aux États-Unis. Pour autant, l’engin de 1,5 m de haut et de moins de 600 kg continue de passer des tests avec succès, selon SpaceIL.

– et l’atterrissage – n’a pas été divulguée.

L’été dernier, SpaceIL – qui était l’un des participants à la compétition internationale Google Lunar XPRIZE – avait annoncé un décollage pour décembre 2018 et l’atterrissage de la sonde sur la Lune le 13 février 2019. Une fois posé sur la Lune, l’engin spatial utilisera ses caméras pour prendre des photos et vidéos de la surface lunaire. Il mesurera le champ magnétique au site d’alunissage grâce à un magnétomètre. Source Generation NT Le département d’État américain et le département du Trésor offrent une récompense de 5 millions de dollars pour toute personne qui permettra la capture de Salih al-Aruri, le numéro deux du Hamas. La raison ? Son implication dans l’enlèvement et le meurtre des trois jeunes adolescents, dont l’un était Naftali Frenkel, de nationalité américaine. Le département d’Etat américain a annoncé qu’il offrirait 5 millions de dollars contre des informations qui conduiraient à la localisation du terroriste du Hamas Salih al-‘Aruri et des terroristes du Hezbollah Khalil Yusif Harb et Haytham al-Tabatabai. Les Américains ont précisé dans leur annonce que les terroristes du Hamas et du Hezbollah recevaient des armes, une formation et des fonds de la part de l’Iran. Al-Aruri a déjà passé 18 ans dans une prison israélienne et a été libéré en 2010. Il a été nommé l’année dernière l’un des chefs les plus importants du Hamas par Is-

mael Haniyeh. Selon des informations parues dans les agences de presse, le Département d’Etat américain a également placé Jawad Nasrallah, le fils du dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, sous le coup d’une accusation de « planification d’attaques contre Israël ». Selon le communiqué, le jeune Nasrallah « est un leader en devenir du Hezbollah et un terroriste international ». Aux côtés des groupes terroristes connus, les Américains ont ajouté sur la liste noire les brigades Al-Mujahidin, qui seraient liées au Hezbollah, qui ont planifié un certain nombre d’attaques contre des cibles israéliennes depuis la Judée Samarie. La mise sur liste noire signifie l’empêchement des terroristes de profiter de ressources économiques, ceux-ci ne pouvant plus utiliser le système bancaire et financier américain. Source Koide9enisrael


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France? Autriche? Belgique? “Tolérance zéro” envers les milieux musulmans radicaux

En Autriche, la coalition gouvernementale de droite sous la direction du chancelier Sebastian Kurz a entamé sa politique de “tolérance zéro” envers les milieux musulmans radicaux. Vendredi, le ministre autrichien de l’Intérieur, Herbert Kickl, membre du parti FPÖ a annoncé son intention de fermer sept mosquées et d’expulser une soixantaine d’imams financés par l’Etat turc. Le gouvernement autrichien se base sur une loi votée en 2015 qui interdit le financement étranger d’associations religieuses. L’une des mosquées visées est située à Vienne et appartient au mouvement nationaliste turc Bozkurtlar (Loups gris), organisation néo-fasciste, antisémite et antichrétienne. Il y a en Autriche 8,8 millions d’habitants dont 700.000 Musulmans, la plupart d’origine turque. Environ deux-cent mosquées officielles sont enregistrées.

Lors d’une conférence de presse vendredi, le chancelier Sebastian Kurz a insisté sur sa volonté de combattre l’Islam politique et radical “qui n’a pas sa place en Autriche”. Durant cette même conférence de presse, le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, président du FPÖ a précisé “qu’il ne s’agit que du début”. Evidemment, les autorités turques ont condamné cette décision en avançant l’argument habituel “d’islamophobie” et “racisme”. Cette même semaine, la chancelier autrichien avait accordé une interview à la 1ère chaîne de télévision israélienne, dans laquelle il exprimait son amitié et son soutien sans faille à l’Etat d’Israël. Source : LPH (Copyrights)

Israël surpris. Au Japon, le ministre chargé de la cyber sécurité sans ordinateur Yoshitaka Sakurada, 68 ans, ministre japonais en charge de la cybersécurité du gouvernement, a déclaré mercredi lors d’un débat au Parlement qu’il n’avait pas besoin d’un ordinateur et il a semblé très hésitant dans ses réponses, quand on lui a posé des questions technologiques de base. « Je dirige ma propre entreprise de façon indépendante depuis l’âge de 25 ans, dit-il. Quand l’utilisation de l’ordinateur est nécessaire, dit-il, « j’ordonne à mes employés ou secrétaires » de le faire. Interrogé par un législateur sur la question de savoir si les centrales nucléaires permettaient l’utilisation de clés USB, une technologie courante largement considérée comme un risque pour la sécurité, M. Sakurada n’a pas semblé comprendre de quoi il était question. « Je ne connais pas bien les détails », a-t-il dit. « Et si un expert répondait à votre question, si nécessaire ? » « Je n’arrive pas à croire qu’une personne qui n’a jamais utilisé un ordinateur soit responsable des mesures de cybersécurité « , a déclaré Masato Imai, un député d’opposition. Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a confié à M. Sakurada la supervision de la cybersécurité et des Jeux olympiques et paralympiques le mois dernier, lors d’un remaniement ministériel, mais une semaine avant

ses commentaires sur la cybersécurité, The Asahi Shimbun écrivait déjà qu’il avait un « don pour donner des réponses déroutantes ». Lors des derniers JO d’hiver de Pyeongchang en Corée du Sud, ce sont des trillions de données qui ont été traitées. La société Atos, qui a obtenu la concession de ce domaine par le CIO jusqu’en 2024, et qui gérait la cybersécurité de cet événement, avait mis en place des équipes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour assurer la diffusion des informations et des scores dans chaque discipline, mais aussi les services généraux numériques de l’évènement comme les 200.000 accréditations fournies aux équipes et au personnel du village olympique. Autant de données techniques et personnelles à protéger. Source : New-York Times

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Netanyahou était à Paris… et il a adoré son séjour ! Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait les déclarations suivantes dimanche 11 novembre 2018 à Paris : « Nous venons d’achever une cérémonie très émouvante et significative commémorant le centenaire de la fin de la Première guerre mondiale, un événement important pour l’humanité, tout d’abord parce que des millions de personnes ont été tuées là-bas.

Emmanuel Macron n’est jamais critiqué par Netanyahou. Pourquoi donc ?

Malheureusement, cette guerre, qui était censée mettre fin à toutes les guerres, non seulement n’y parvint pas, mais fut également accompagnée 20 ans plus tard par une catastrophe plus grande au niveau mondial, qui entraîna bien sûr le plus grand désastre de l’histoire d’une nation. La fin de la Première Guerre mondiale a également marqué un tournant dans l’histoire du sionisme pour deux raisons : d’abord, la rupture des siècles de domination ottomane en Palestine, qui a inauguré, comme Aaron Aaronsohn l’a prédit, le Mandat britannique, qui a conduit à l’établissement de l’Etat juif. Dans le même temps, bien sûr, le fait que des centaines de milliers de Juifs se soient battus dans les armées au cours de cette guerre a préparé les bases d’une force de combat juive. Tout d’abord, des bataillons juifs constitués pendant la guerre par l’Armée britannique et qui constituaient l’un des noyaux de l’armée, et donc un événement monumental dans l’histoire de l’humanité et d’une grande importance dans l’histoire du sionisme. Je suis très fier d’être venu représenter l’État d’Israël à cet événement important et je remercie le Président Macron de nous avoir invités. Je pense qu’il n’y a pas de meil-

leure preuve de la place de l’État d’Israël dans le monde, que la manière dont nous avons été acceptés à cet événement, de la place que nous avons reçue, au premier rang des nations. Je vois cela comme un grand compliment adressé à l’État d’Israël et à ses réalisations. La cérémonie a été suivie par le déjeuner, suivi d’une réunion avec de nombreux dirigeants, presque tous intéressés à renforcer des liens avec Israël, qui sont venus me voir le matin avant la cérémonie et puis au déjeuner. Certaines des conversations ont été courtes alors que d’autres ont été plus longues et prolongées. Ils veulent renforcer les liens politiques, économiques, technologiques et de sécurité avec l’État d’Israël. J’ai parlé à de nombreux dirigeants, bien sûr avec le Président Trump et avec le Président Poutine. Je pense que ces choses sont importantes pour l’État d’Israël et pour nos intérêts nationaux. La manière dont nous avons été reçus est très significative. Bien entendu, à table, j’étais également assis à côté de la Chancelière allemande Angela Merkel, aux côtés du Président de l’Italie et du Gouverneur général de l’Australie. Mais ce qui était très intéressant, c’est qu’un certain nombre de dirigeants africains ont parlé de l’importance de la coopération avec Israël et de la manière dont elle pouvait évidemment aider leurs pays. J’ai entendu cela de la part de pays d’Europe orientale, d’Europe occidentale, d’Afrique, d’Amérique latine et de dirigeants venus parler sans équivoque du fait qu’Israël est une force croissante dans le monde. Si quelqu’un avait besoin de preuves, je dirais: viens à Paris.»

Un Français importe « à titre personnel » des insectes en Israël Hier soir la télévision israélienne a consacré un reportage aux mots, très durs, de Trump adressés à Macron. Du côté israélien c’est le calme plat. Pas de critiques ouvertes et violentes. Le dossier « Philippe Pétain » a été très peu discuté en Israël. La raison est simple : contrairement à ceux que pensent de nombreux analystes, les relations entre les deux leaders sont bonnes. Les images le prouvent. « No love, no hate » (« pas d’amour, pas de haine »). Sarah Netanyahou est appréciée par Brigitte Macron. Israël ne s’attend pas à des miracles politiques venant de France. La place de la France à l’ONU reste unique. Israël le sait.

La chute de Angela Merkel renforce la prudence d’Israël vis à vis de la France. Un allié, même assez critique, est bien meilleur qu’un ennemi constant. Une forme de résignation s’est aussi installée du côté des politiques israéliens qui, lorsque des critiques fusent, mettent l’accent sur l’anti-israélisme, réel où supposé, du Quai d’Orsay. Autre point : Emmanuel Macron se garde bien de prononcer des petites « phrases qui tuent » sur Netanyahou. Même lorsque ce dernier est englué dans des affaires qui font la « Une » en Israël. DR

Le ministère de l’Agriculture a intercepté un colis en provenance de France qui contenait des dizaines d’insectes. Le colis, sur lequel était écrit « importation personnelle », était destiné à un habitant de la ville de Modi’in. Après avoir ouvert l’emballage du carton, les inspecteurs ont découvert 15 boîtes en plastique fermées contenant des dizaines d’insectes de plusieurs espèces différentes. Les policiers pensent que le commanditaire du colis possède une collection privée d’insectes et qu’il a tenté de passer en fraude les insectes sans inspection et approbation du ministère de l’Agriculture. L’homme, un résident de Modi’in, a fait passer en fraude les insectes en prétextant que le colis était un « cadeau » contenant des jouets.


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Le 13 Novembre au Bataclan. Des terroristes face à David et Stéphane

La France a célébré le 13 novembre un évènement qui marque à jamais les Français. Les attentats djihadistes les plus meurtriers commis sur le sol français ont eu lieu ce jour là. Rencontre avec deux rescapés de la tuerie du Bataclan. Avec une dizaine d’autres personnes, David Fritz Goeppinger et Stéphane Toutlouyan ont été otages des deux derniers terroristes abattus. David et Stéphane ne se connaissaient pas il y a trois ans. Le lien en béton qui les unit aujourd’hui, naît au début de la prise d’otages. Les terroristes les positionnent derrière les fenêtres dans un couloir du premier étage. David prend la main de Stéphane. Et il dit juste “Ça va aller”. “Moi c’est ce qui m’a aidé aussi c’est d’être supporté par cette personne qui a l’âge de mes filles, raconte Stéphane. Je sais pas comment il savait que ça allait aller, mais ça a été. On a passé l’un à coté de l’autre 2h30, on se devait aussi de pas flancher les uns pour les autres alors que la situation aurait pu dégénérer vu la nervosité des deux terroristes qui étaient avec nous et au final on a tenu sans savoir qu’elle allait être l’échéance mais au moins je pense qu’on est restés plutôt dignes dans cette épreuve.” 13-Novembre : dans les bars autour du Bataclan, “ce n’est plus la même fête” “On peut parler d’un maillon. On a tous fait front par des actions, explique David. C’est presque drôle par exemple Sébastien lui dit carrément ‘est-ce que je peux mettre ma veste parce que j’ai froid’. Moi qui donne la main à Stéphane. Je me souviens quand on rentré dans le couloir, je vois Marie et Arnaud qui se disent ‘je t’aime’. Des femmes et des hommes qui ont eu des réactions d’humains au milieu de ce théâtre terrible et des deux terroristes qui étaient complètement déconnectés.” Lien d’humanité et de bienveillance qui aide à se reconstruire. “C’est difficile à entendre mais on essaie d’aller mieux” Les survivants du huis-clos s’épaulent en ce 13 novembre, inconfortable certainement pour longtemps. “Si on positionne cette question sur la date d’aujourd’hui, le 13 novembre, ça ne va pas, reconnait David. C’est de de l’anxiété, de l’agitation un peu. Mais j’ai tendance à dire que ça va, c’est une occasion de faire la fête, rigoler et créer des souvenirs qui sont indélébiles. Stéphane, comme moi et les autres personnes présentes dans le couloir, on va mieux. On essaie même entre nous de passer à autre chose. C’est difficile à entendre mais on essaie d’aller mieux, aller à des concerts, boires des coups, faire des projets, créer des choses, être en vie en fait.”

Vivre c’est aujourd’hui être photographe pour David. Stéphane, lui a repris son travail dans l’informatique assez vite. D’autres otages progressent à des rythmes différents. Tous vite déstabilisés par les autres drames du monde. “À chaque fois que je suis informé – et avec les réseaux sociaux ça va quand même assez vite – qu’il se passe quelque chose, tout de suite je suis inquiet, je suis vigilant et j’ai besoin de savoir de quoi il retourne avoue Stéphane. Même si on a pu retourner pour certains dans le métro, dans les salles de concert, dans des aéroports etc.” “Un peu comme un nuage sombre. On est quand même continuellement replongés assez facilement dans l’hyper-vigilance.” ajoute David

Création d’une médaille nationale aux victimes du terrorisme

“Je porte plainte contre qui ?” 13-Novembre : plus de la moitié des victimes des attentats n’ont pas suivi de traitement psychologique Une fragilité des sens et une absence de sens toujours après cette soirée atroce. Le “pourquoi” restera sans réponse pour les deux hommes. “Personne n’espère avoir une réponse. On a vécu 2h30 de notre vie dans un contexte de non-sens absolu.” dit Stéphane. Pour David “Nous avons eu la “chance” – je mets des guillemets énormes – de passer les 2h30 avec les auteurs de l’attaque. Ça ne nous a pas permis de comprendre davantage leurs motivations et encore moins de comprendre comment ils ont pu en arriver à dériver autant… C’est terrible.” “Le premier officier de police judiciaire que j’ai vu, m’a demandé si je voulais porter plainte. Mais je porte plainte contre qui en fait ? Qui est le responsable ? Est-ce que c’est l’État islamique ? Est-ce que c’est l’État français ? La justice réussira à dire pourquoi ? Non, la justice sera là pour acter les actes terroristes. Mais aller au-delà, je ne sais pas. On n’a pas eu de chance malheureusement. On n’a pas eu de chance d’avoir été là-bas. Et en même temps on a été quand même particulièrement chanceux par rapport à ceux qui sont restés au Bataclan. On se le dit au moins une fois par jour.” David et Stéphane ont aujourd’hui une énorme pensée pour les proches des victimes de ces attentats. “On fêtera aussi la vie pour eux” dit joliment David. https://www.franceinter.fr

Le premier décret collectif d’attributions à 124 personnes de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, créée en 2016, est paru au journal officiel le 4 novembre. Les victimes du 13 novembre 2015 et de Nice, le 14 juillet 2016, y sont les plus représentées. Pensée comme un « symbole de solidarité », cette médaille a été créée en 2016, à la suite des attentats survenus en 2015 et sera remise par la grande chancellerie de la Légion d’honneur. Cette décoration particulière n’a pas pour objectif de récompenser des services rendus à la Nation – contrairement à la Légion d’Honneur – mais de reconnaître les victimes du terrorisme, dans un devoir de mémoire. Elle se situe au 5ème rang protocolaire des décorations, avant les décorations ministérielles. Pour recevoir cette distinction, il faut être reconnu comme victime du terrorisme soit par le parquet de Paris, soit par le fonds de garantie aux victimes, et figurer sur la liste partagée des victimes du terrorisme tenue par le ministère de la Justice

Elle est accordée aux Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger, ainsi qu’aux étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger contre les intérêts de la République française. Mais d’autres victimes du terrorisme hors de France sont aussi honorées (Afrique, Turquie et dans la zone syro-irakienne). Sur les personnes décorées, 22 personnes sont décédées, 102 ont été blessées physiquement et/ou psychologiquement. 14 personnes décorées sont étrangères, 7 sont mineures et 6 appartiennent à des forces publiques ou privées de sécurité et de défense. Enfin, la Médaille est décernée de manière rétroactive: le 1er janvier 2006 a été retenu comme date de référence. L’Espagne a déjà créé en 1999 un «Ordre royal de reconnaissance civile aux victimes du terrorisme», notamment pour honorer les victimes d’ETA.


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L’Affaire du Maréchal Pétain et ses conséquences sur Saint-Cyr témoins l’ont noté lors du Sigem (séminaire inter-écoles des grandes écoles militaires). Son chant de tradition évoque par exemple :

La promotion 2016-2019 de l’Ecole spéciale militaire (Saint-Cyr Coëtquidan) a été débaptisée, annonce l’armée de terre. Depuis le 22 juillet 2017, elle portait le nom de « Général Loustaunau-Lacau » et elle est désormais sans nom. Il s’agit d’une procédure exceptionnelle, qui ne s’était jamais produite depuis 1945 au moins. L’annonce a été faite samedi à Coëtquidan le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre. Elle suscite évidemment de nombreuses réactions dans les milieux concernés. Figure aujourd’hui oubliée, Georges Loustanau-Lacau était une figure de l’extrême-droite, célébrée et au parcours très contrasté. Le choix de ce nom de baptême était passé globalement inaperçu, y compris par l’auteur de ce blog. L’armée de terre décrit ainsi son itinéraire : « Saint-cyrien, héros des deux guerres mondiales, Résistant, fondateur du réseau « Alliance », déporté à Mauthausen et député à l’Assemblée nationale dans les années 50, Georges Loustaunau-Lacau est une figure militaire dont les faits d’armes – croix de guerre 14-18 avec 5 citations et croix de guerre 1939-1945 avec palme – avaient alors justifié le choix des différentes autorités ». Toutefois, « Georges Loustaunau-Lacau (…) a notamment animé en 1938 une maison d’édition nationaliste, La Spirale, après avoir été mis à pied de l’armée pour des activités anticommunistes. (…) La Spi-

rale a publié (…) de nombreux articles anticommunistes, antiallemands et antisémites. Il a lui-même écrit au moins un article en 1938 dans lequel il met en doute la loyauté des Français Juifs. Il est également l’auteur d’un courrier adressé à l’ambassade d’Allemagne en août 1940 et dans lequel, avec des propos antisémites, il propose ses services aux Allemands ». Il « a par ailleurs été suspecté d’avoir formé avec son réseau anticommuniste la partie militaire de la mouvance d’extrême droite de la Cagoule, suspicions qui ont donné lieu à un procès à la Libération au terme duquel il a été reconnu innocent et réhabilité. Il a été nommé général la veille de son décès en 1955 ». Cette affaire pose de nombreuses questions, la principale étant : comment une promotion de Coëtquidan peut porter le nom d’un militant d’extrême-droite ? Chaque promotion choisit son nom de baptême au terme d’un processus qui implique à la fois les éleves-officiers et le commandant de l’ESM.

« Vingt-trois chars tombent au piège apprêté Leur germanique arrogance Est décimée Contre les Huns, faucille et marteau »… Quant au général Frédéric Blachon, aujourd’hui à la tête l’opération Barkhane, il commandait alors l’école. C’est durant son temps de commandement que les cyrards étaient déjà allés en grand uniforme accueillir le (soi-disant) anneau de Jeanne d’Arc au Puy-du-Fou, chez Philippe de Villiers… au grand dam de son frère Pierre, alors Cema. Le Service Historique de la Défense (SHD), à Vincennes, est systématiquement consulté avant tout choix de nom de baptême. Mais c’est la division « symbolique » qui instruit l’affaire, pas celle de la recherche, où sont les historiens. Les militaires de la division « symbolique » consultent alors le dossier militaire et uniquement lui, comme ils le font d’habitude. Celui de Loustaunau-Lacau était brillant, même s’il comportait quelques zones d’ombre en 1938 et 1947. Personne ne creuse alors, ne serait-ce que sur internet. Le choix du nom se déroule au moment de l’alternance entre les cabinets Le Drian et Parly, puis le baptême a lieu juste après la démission du général de Villiers. Tout le monde a donc la tête ailleurs… Ce n’est qu’en juin 2018 que l’alarme est donnée à l’occasion d’un colloque sur « les militaires en résistance » organisé par SHD et SciencesPo.

Les deux se sont donc trouvés en accord pour choisir une figure dont le nom n’est plus connu que dans les cercles d’extrême-droite.

La promotion Loustaunau-Lacau propose de rendre hommage à leur parrain. Cela provoque la « stupeur » des historiens spécialistes, qui connaissent le passé politique du personnage.

L’influence des élèves-officiers « tradis » se fait une nouvelle fois sentir – cette promo semblant allante en la matière comme des

Le SHD se met au travail et à la mi-septembre envoie une note aux autorités politiques et militaires. Un document transmis

par le Service historique de l’armée allemande tranche le débat : c’est la copie de la lettre de Loustaunau-Lacau, d’août 1940, proposant à l’ambassadeur allemand de se rallier à l’occupant en instaurant un régime qu’il qualifie lui-même de « totalitaire ». Soucieux d’éviter une polémique, par exemple le 14 juillet prochain lorsque la promo doit défiler sur les Champs Elysées, le général Bosser décide de trancher dans le vif « en étroite coordination avec la ministre des armées et le chef d’état-major des armées ». La promotion est débaptisée et un « parcours mémoire et vérité » sera proposé aux élèves-officiers. Le choix a été fait de ne pas désigner de coupable : il n’y aura aucune sanction, mais la procédure de choix des noms de baptême sera revue, en y associant des historiens de métier au SHD. Reste une question. Dans son communiqué, l’armée de terre explique que « les élèves de cette promotion ne doivent pas être pris en otage de débats historiques qui ne sont pas de leur ressort ». Même si on explique à l’état-major qu’il s’agit de « les protéger contre des polémiques délétères », cette formule n’est pas acceptable. Comment peut-on imaginer former les officiers dans une démocratie en estimant que les « débats historiques » sur leur armée « ne sont pas de leur ressort » ? Et « de leur ressort », ils semblaient l’être quand ils ont choisi ce nom de baptême ? Après les récentes polémiques sur l’hommage aux Maréchaux – et le cas Pétain, cette affaire suscite un vrai malaise. La décision du général Bosser est légitime et courageuse. Mais le repli identitaire de certains cercles dirigeants de l’armée française n’en reste pas moins inquiétant. Source L’Opinion

Le Forum Design de Paris, se tiendra en présence d’Israël Dans le cadre de la Saison France-Israël 2018 se tiendra le Forum Design de Paris en novembre 2018 (il se tiendra au Liberté Living Lab, au cœur du IIe arrondissement). Forum Design de Paris : repenser les enjeux du design contemporain Pour cette première édition du Forum Design de Paris, ses trois fondateurs (Jérôme Delormas, Marina Wainer et Marie-Hélène Fabre) se sont inspirés de Richard Buckminster Fuller. Architecte et designer américain (concepteur du dôme géodésique), Richard Buckminster Fuller a rédigé le Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial Terre, (1969). Dans lequel il compare la planète à un vais-

seau-voilier — avec ce problème d’une gestion intelligente des ressources, limitées. Invitant trois pays (Japon, Pays-Bas et Israël), le Forum Design de Paris ouvre les perspectives. Reflétant les expériences d’un monde qui change, il interroge trois aspects-clés. D’une part les outils — des machines agricoles aux algorithmes. D’autre part les échelles — de la mondialisation au circuit court, du temps quotidien au temps géologique. Enfin les modes de production et consommation — circularité de l’économie et éco-responsabilité. Ces questions seront abordées par le biais de débats, ateliers, présentations de projets, performances culinaires ou musicales…

Ateliers, tables rondes, performances… Bouillonnement créatif au Liberté Living Lab Plus qu’une reviviscence de l’esthétique relationnelle : une approche conviviale du design contemporain. Design d’objets, d’espaces, de relations, d’expériences… Qu’il s’agisse d’explorer les liens entre l’Humain, le vivant et le non vivant (« (No) Man’s Land ») ou les nouvelles pratiques (« La Vie Mode d’Emploi »), le Forum Design de Paris sera au cœur de l’actuel. Avec une quarantaine d’intervenants internationaux (graphistes, architectes, urbanistes, chercheurs…). Les tables rondes seront animées par Zoé

Sfez (productrice à France Culture) et Geoffrey Dorne (designer contemporain). Le designer islandais Thomas Pausz, animera un atelier et participera à deux table-rondes. La sociologue Sylvie Tissot animera l’atelier « Vivre avec les algorithmes ». L’architecte-urbaniste Véronique Descharrières, mènera l’atelier « Immersion dans l’Animal – Cité » tout en participant à la première table ronde. Tandis que le collectif de designers japonais Graf présentera l’un de ses projets collectifs. Et ce ne sont là que quelques-unes des propositions qui rythmeront les trois jours du Forum Design de Paris. Source Paris Art



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15700 touristes polonais ont Succès des vins israéliens aux visité Israël en 2018 Etats-Unis

Environ 485.500 touristes ont visité Israël au mois d’octobre, soit 14% de plus que l’an dernier à la même période, selon un rapport publié lundi par le ministère du Tourisme. L’industrie du tourisme a rapporté plus de 2,5 milliards de shekels à l’économie israélienne avec 3,4 millions de touristes de janvier jusqu’à octobre 2018, soit 15% de plus qu’en 2017.

plus qu’en octobre 2017. Après avoir reçu une subvention du ministère israélien du Tourisme, la compagnie aérienne sud-américaine LATAM (compagnie aérienne chilienne) démarrera l’exploitation des vols directs Sao Paulo et Santiago vers Israël le mois prochain, ce qui augmentera le nombre de venus en provenance d’Amérique du Sud.

Le ministère du Tourisme envisage de porter ce nombre à quatre millions par an.

20.100 touristes d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, dont 8.100 du Brésil, ont également visité le pays.

La prospérité des hôteliers et de l’industrie dépendent fortement de la situation sécuritaire dans la région.

Moins de touristes asiatiques En revanche, le nombre de touristes asiatiques en visite en Israël est en baisse.

D’après les chiffres du ministère du Tourisme, les touristes séjournent en Israël pendant huit jours en moyenne.

La nation start-up fait de gros efforts pour attirer des touristes de Chine, le pays dont la croissance est la plus rapide au monde, mais seulement 11.000 touristes chinois ont visité Israël en octobre, soit 17% de moins qu’en octobre 2017.

Les vols bon marché ont un effet positif En octobre, 300.000 des touristes qui se rendaient en Israël provenaient de pays européens: 43.300 de Russie (un peu moins qu’en octobre 2017), 41.200 de France (10% de plus), 38.000 d’Allemagne (14% de plus) et 26.200 en provenance du Royaume-Uni (10% de plus). Le nombre de touristes en provenance de pays où les compagnies aériennes (principalement des compagnies à bas coûts) ont commencé à exploiter des vols directs vers Israël, tels que la Pologne, a augmenté en conséquence. 15.700 touristes polonais ont visité Israël, contre 11.000 en octobre 2017 et 17.400 de Roumanie (12.300). 15.600 touristes italiens ont visité l’Etat hébreu, soit 63% de plus qu’en octobre de l’année dernière. En octobre, 127.400 touristes d’Amérique du Nord ont visité Israël, dont 91.500 en provenance des États-Unis, soit 18% de

9.700 touristes indiens se sont rendus en Israël, soit 9% de plus qu’en octobre 2017, 19.000 provenaient du Japon, même s’il n’y a pas de vols directs entre les deux pays. 3.400 touristes sont issus d’Indonésie et 1000 de Malaisie. « Le tourisme entrant en Israël apporte une énorme contribution économique et aux relations publiques israéliennes, » a déclaré le ministre israélien du Tourisme Yariv Levin . « Je suis convaincu que nous allons continuer à observer une tendance à la hausse du nombre de touristes à la fin de l’année avec un nouveau record « , a-t-il affirmé en ajoutant que les excellents chiffres d’octobre « qui se poursuivent depuis deux ans sont le « résultat direct » du « travail acharné accompli au ministère du Tourisme ». Source : i24News

Les producteurs de vin de Samarie ont fourni des chiffres impressionnants: +30% dans leurs exportations ces derniers mois, en grande partie vers le marché américain. Eliav Miller, Pdg des caves Gevaot, situé dans le bloc de Shilo, explique que les amis d’Israël se mobilisent à travers le monde, et c’est particulièrement visible parmi les évangélistes américains. Evoquant les efforts du BDS pour porter atteinte à l’économie israélienne, il rappelle avec sourire le fameux verset du livre de l’Exode, où parlant des conditions des Enfants d’Israël en Egypte, la Torah dit “Plus les Egyptiens les opprimaient, plus les Enfants d’Israël se multipliaient”. Par effet boomerang, la malveillance du BDS entraîne une forte mobilisation des Juifs et des amis d’Israël à travers le monde. Les caves Gevaot, créées en 2005, produisaient environ 4000 bouteilles par an. Aujourd’hui, elles en produisent 65.000 et exportent vers les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, Singapour, le Japon et même la France. Pour expliquer ces succès phénoménal des vins israéliens, l’oenologue des caves Gevaot, Dr. Shibi Drori, qui a fait des recherches sur l’histoire du vin en Erets Israël, révèle que près de 150 sortes de vins existaient il y a plusieurs milliers d’années

déjà dans le pays. Selon lui, l’attirance des évangélistes pour les vins de Judée et Samarie provient aussi du fait qu’ils assimilent ce vin au “pays de Jésus”. Les caves de Shilo, non loin de là, enregistrent le même phénomène, tant à l’intérieur d’Israël que vers l’étranger. Pour Ami’haï Luri, “la réputation des vins de Samarie est leur meilleure carte de visite”. Il confie que la cave de Shilo va s’aggrandir de manière significative afin de pouvoir répondre à la demande dans les prochaines années. Les caves de Shilo produisent environ 200.000 bouteilles par an dont 70% partent à l’exportation, principalement aux Etats-Unis mais aussi en Suisse, Belgique, Grande-Bretagne, Australie, Afrique du Sud, Singapour et Hong-Kong. Ceci, sans parler médailles remportées par les vins de Judée et Samarie, dans des concours tant en Israël qu’à l’étranger. Au final, le BDS peut continuer à saouler les consommateurs dans de nombreux pays, son combat est…vain. Les amis d’Israël à travers le monde sont là pour soutenir les producteurs israéliens et ceux de Judée-Samarie en particulier. Source : LPH (Copyrights)

Faciliter l’obtention de crédits pour un 1er achat immobilier en Israël

Le ministère israélien des Finances travaille sur une nouvelle réglementation destinée à faciliter l’obtention de crédits pour un premier achat immobilier. Un crédit immobilier jusqu’à 90 pour cent du prix du bien doit permettre à des primo-accédants de réaliser leur rêve. Comme mentionné dans le journal Yedioth Ahronoth, les jeunes couples pourront ainsi financer un achat jusqu’à 1,3 million de shekels (environ 310 000 euros). Toutefois, en Israël on peut, pour ce prix, tout au plus acheter un petit appartement loin du centre. Jusqu’ici, afin de juguler la hausse de l’immobilier, la Banque centrale israélienne établissait pour règle que le crédit ne pouvait

dépasser 75 pour cent du montant du bien. Il s’est révélé que cette tactique ne conduisait pas au résultat escompté. En raison des faibles taux d’intérêt, les prix de l’immobilier ont plus que doublé en dix ans. Le prix moyen d’un bien est actuellement de 1,5 million de shekels (environ 360 000 euros). Les Israéliens sont nombreux à vouloir acheter, notamment en raison du fait que les locataires sont peu et mal protégés contre les hausses de loyers et contre l’incurie de certains propriétaires lorsqu’il s’agit de faire effectuer des réparations ou les rénovations indispensables. SOURCE: Groupe Israël-Suisse



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En Israël, puis-je conduire si je suis traité avec du cannabis ? Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Santé autorisent la conduite pour les patients ayant une prescription de cannabis médical. Un règlement signé y’a 6 mois par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Santé Yaakov Litzman, stipule que les patients traités au cannabis médical peuvent conduire un véhicule; après que plusieurs heures se soient écoulées. Toutefois la police se manifeste contre, en continuant de verbaliser les conducteurs. La sécurité routière propose au ministère de la Santé de changer de règlement, désormais les tests de dépistage sont approuvés en Israël… Une première mondiale pour les patients traités au cannabis médical Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et également le ministre de la Santé en Israël, ont signé un règlement autorisant la conduite routière pour les patients traités au cannabis médical. Pour la première fois, et sous certaines conditions, les patients ne sont plus considérés comme des criminels dès qu’ils touchent à un volant… Cependant, malgré cette directive signée il ya plus de 6 mois; la police israélienne ne semble pas être à jour… L’autorité nationale pour la sécurité routière s’oppose également à la proposition du ministère de la Santé.

Le prix moyen d’un bien immobilier en Israël est de 360 000 euros Le ministère israélien des Finances travaille sur une nouvelle réglementation destinée à faciliter l’obtention de crédits pour un premier achat immobilier. Un crédit immobilier jusqu’à 90 pour cent du prix du bien doit permettre à des primo-accédants de réaliser leur rêve. Comme mentionné dans le journal Yedioth Ahronoth, les jeunes couples pourront ainsi financer un achat jusqu’à 1,3 million de shekels (environ 310 000 euros). Toutefois, en Israël on peut, pour ce prix, tout au plus acheter un petit appartement loin du centre. Jusqu’ici, afin de juguler la hausse de l’immobilier, la Banque centrale israélienne établissait pour règle que le crédit ne pouvait dépasser 75 pour cent du montant du bien. Il s’est révélé que cette tactique ne conduisait pas au résultat escompté. En raison des faibles taux d’intérêt, les prix de l’immobilier ont plus que doublé en dix ans. Le prix moyen d’un bien est actuellement de 1,5 million de shekels (environ 360 000 euros).

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Les Israéliens sont nombreux à vouloir acheter, notamment en raison du fait que les locataires sont peu et mal protégés contre les hausses de loyers et contre l’incurie de certains propriétaires lorsqu’il s’agit de faire effectuer des réparations ou les rénovations indispensables. SOURCE: Groupe Israël-Suisse

Les arrestations et les retraits de permis continuent. Mais il est désormais clair que les avocats et les services juridiques s’appuient sur le document de Netanyahu. Toutefois, la police ne semble pas prête à assumer ce règlement; et s’oppose à cette mesure en proposant aux patients de voyager gratuitement dans les transports communs.

Suite à ce différent, le ministère de la Santé ajustera le précédent règlement, à la quantité de THC présents dans le corps… Mis à part les transports gratuits, la proposition de ce nouvel amendement au Code de la route fixera le taux de THC à 5 nanogrammes par ml. À titre d’exemple, au Colorado, on fixe la limite à 15 nanogrammes par ml. Ce qui représente pour les consommateurs très réguliers, un taux beaucoup trop bas… Ce taux très faible de 5 nanogrammes par ml peut correspondre aux fumeurs plus ou moins réguliers qui n’ont pas fumé depuis 2 semaines… Et ceci n’aidera pas les patients sous traitement médical… MISE À JOUR DU MINISTÈRE, LES TESTS DE DÉPISTAGE APPROUVÉS La proposition ne s’est pas fait attendre, mais reste floue pour les patients du cannabis médical. En effet lundi, les députés ont soutenu la loi initiée par le ministre Gilad Erdan et le député Eitan Cabel. La police est en mesure de réaliser les tests de dépistage sur les conducteurs… Il convient de noter que l’amendement ignore plusieurs données importantes, notamment le fait que des résidus de cannabis peuvent rester dans la salive pendant des heures et même des jours après la consommation de cannabis – de sorte que les conducteurs qui n’ont pas consommé de cannabis avant ou pendant la conduite puissent également être reconnus coupables. De plus nous savons que le cannabis n’est pas dangereux au volant. Au final, l’État d’Israël devra faire la distinction entre le patient et le supposé criminel… La loi permettant la conduite routière sous licence médicale existe bel et bien. Et, elle continue pour l’instant à défendre les patients titulaires d’une licence médicale sur les voies routières, en Israël.

L’architecte Ron Arad, un génie. Superbe Tour de bureaux à Tel-Aviv, la « ToHA » Le nouvel immeuble ToHA à Tel-Aviv est incontestablement l’un des plus remarquables d’une ville en constante évolution. Rien d’étonnant à cela, car il a été conçu dans les bureaux londoniens d’une star de l’architecture israélienne : Ron Arad pour qui l’immeuble devait essentiellement remplir sa fonction, c’est-àdire offrir des espaces de bureau. « Notre objectif n’était pas de réaliser une construction iconique. Je crois fermement qu’esthétique et fonctionnalité ne sont pas antagonistes mais au contraire complémentaires. Et je refuse de participer à la course à l’immeuble le plus haut ou le plus beau ». Les deux tours de ce bâtiment en L sont hautes de respectivement 28 et 63 étages.

Chaque bureau est inondé de lumière et les toits offrent un large espace public. La forme particulière de l’immeuble qui dispose d’une surface utile de 5 000 mètres carrés permet d’exploiter de manière optimale les 1 500 mètres carrés sur lesquels il est construit. Situé en face des célèbres tours Azrieli, l’immeuble ToHA apporte encore un plus à l’un des quartiers de Tel-Aviv qui a le plus évolué ces dernières années.


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Un événement organisé dans un lieu magique, la vallée de Timna, en Israël

Snowden invité à parler en vidéo conférence à Tel-Aviv

Sans équipe depuis la fin brutal du team Aqua Blue, le champion d’Irlande Conor Dunne va rejoindre le team pro Israël Cycling Academy pour la saison 2019. Venus de partout, des centaines de yogistes éclairés ont choisi Israël pour faire une pause, reprendre leur souffle et voir la vie autrement. Ils étaient vraiment nombreux cette année encore à avoir décidé de prendre un avion pour venir fêter dignement le 9ième festival dudit « Yoga-Arava ». Arava Yoga est un weekend de méditation lors duquel les villes autour de l’Arava organisent des ateliers de yoga en profondeur avec les meilleurs enseignants d’Israël et invités spéciaux de l’étranger, tout en adoptant le paysage désertique.

long.

Le vendredi soir les participants se rassemblent pour un événement spécial, la nuit de l’unité – coucher du soleil yoga au parc Timna, où une pratique puissante du yoga des 108 salutations du soleil, suivi d’un ensemble de musique live et enfin une ambiance festive et une Kabbalat Shabbat communautaire, un dîner dans un lieu unique.

Le parc national de Timna est un parc national du Néguev en Israël, dans une vallée en forme de fer-à-cheval d’une superficie de 60 km2, situé à 25 km au nord d’Eilat, au bord de la route 90. La vallée est traversée par l’Israël National Trail, le sentier de randonnée qui court d’un bout à l’autre du pays.

Le temps d’un week-end, l’ensemble de l’Arava est habillé de yoga. Les domaines de pratique avec les meilleurs enseignants de divers courants seront placés tout au long de l’Arava, depuis le Moshav Idan au nord au Kibbutz Eilot au sud, environ 200 km de

Le paysage antique à couper le souffle, le sens de la nature tout autour, le désert méticuleux d’hospitalité et la variété des styles d’hébergement, créent un cadre merveilleux pour une réalisation pratique du yoga. Coolamnews : « Un événement organisé dans un lieu magique, la vallée de Timna, un coin de désert fascinant de beauté, un sable chargée d’une histoire qui remonte au Roi Salomon et ses mines de cuivre, un ciel bleu et un soleil à nuls autres pareils… »

On y trouve plusieurs formations rocheuses curieuses taillées par l’érosion : un champignon, une arche naturelle, des pilers monumentaux d’une cinquantaine de mètres de hauteur, baptisés « piliers de Salomon », un sphinx…

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Il rejoint Tom Van Asbroeck d’ EF Pro Cycling, Matthias Brandle venu de Trek-Segafredo, Davide Cimolai de Groupama-FDJ et le Français Rudy Barbier d’ AG2R La Mondiale. Il y aura un parfum de celtitude au sein du team Israélien avec le champion d’Irlande et le team Côtes d’Armor Marie Morin Véranda Rideau comme équipe réserve. Conor Dunne; « Je suppose que j’ai acquis une certaine réputation pour avoir toujours couru dans les premières échappées de nombreuses courses auxquelles j’ai participé, et c’est une chose que j’ai vraiment appréciée. J’adore être devant et courir de façon agressive.. C’est une façon de m’exprimer. Cependant, en même temps, j’ai le sentiment que je suis un coureur et équipier fiable et que j’aime participer à l’obtention d’une victoire pour le team, quelle qu’elle soit, et pouvoir partager ce sentiment avec mes coéquipiers. À l’ICA, c’est une équipe dont je veux vraiment continuer à faire progresser et je peux être un membre fiable, fort et polyvalent de l’ICA dans toutes les courses auxquelles

nous participons. Je crois vraiment en moi et je suis très motivé pour progresser encore plus et pour me dépasser plus que jamais. Ils ont été très forts et ont bien couru en tant qu’équipes, peu importe la course à laquelle je les ai affrontés. Je suis donc vraiment impatient de travailler avec eux l’année prochaine et de fixer ensemble des objectifs ambitieux. C’est une excellente opportunité de faire partie d’une équipe gagnante et je suis reconnaissant pour cette opportunité. » Fier d’être Irlandais « Je suis né à St. Albans, au Royaume-Uni; Mais j’ai grandi en étant très fier des racines de ma famille en Irlande. La famille de mon père est irlandaise. J’ai grandi dans le Hertfordshire, au RoyaumeUni, mais maintenant je passe le plus clair de mon temps en Irlande; ma petite amie (Stacey Kelly la fille de King Sean Kelly) est originaire du Comté de Waterford. Nous adorons cette partie du monde. C’est pour moi une grande fierté de représenter mon pays. » Source Be Celt

Faut-il construire plus de gratte-ciels en Israël? La réponse est positive En tenant compte du taux de natalité actuel, Israël sera surpeuplé d’ici 2050– 2060, selon le rapport réalisé par des professeurs d’économie israéliens. Israël pourrait devenir l’un des pays les plus surpeuplés au monde d’ici 2050-2060 selon le taux de natalité actuel, indique le rapport préparé par des professeurs d’économie israéliens pour le symposium Tight Future 2050, ouvert aujourd’hui à Tel-Aviv, écrit le journal The Marker. Si, aujourd’hui, la densité de population en Israël dépasse légèrement 400 habitants

au kilomètre carré, ce qui est proche d’un certain nombre de pays européens, d’ici le milieu du siècle elle atteindrait 700 personnes au kilomètre carré et d’ici 2060 serait proche des 800. C’est plus que dans n’importe quel pays développé, est-il écrit dans la publication. L’un des auteurs du rapport, Rachel Alterman, professeur à Université publique Technion à Haïfa, et le professeur Manuel Trachtenberg, ancien président de la Commission de réformes économiques, ne voient qu’une seule solution à ce problème: réexaminer la politique démographique du

pays et construire des gratte-ciels.La transition vers des gratte-ciels changerait le visage du pays. Il ne resterait pratiquement plus de zones rurales avec des maisons à un étage. Selon les auteurs de l’étude, 98% de la population vivront dans des gratte-ciel. Dans le même temps, les scientifiques affirment que la vie dans les gratte-ciels nécessitera un modèle de famille différent. À cet égard, on cite souvent l’exemple de Singapour, où la majorité de la population vit dans des gratte-ciel. Cependant, en Israël, le taux de natalité est de 3.1 enfants par femme, alors

qu’à Singapour il est de 0,9. Bien que les gratte-ciel ne soient pas le lieu de vie idéal pour des centaines de familles nombreuses, les scientifiques israéliens ne voient pas encore d’autre avenir.


POLITIQUE

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En Israël, Liberman s’auto-éjecte de En Israël, sondage d’opinion. Le son poste de Ministre de la Défense parti de Benny Gantz, 15 sièges ! L’institut de sondage du Dr. Mina Tsemah et de Manu Geva a réalisé un sondage d’opinion et d’intentions de vote pour la 2e chaîne (‘Hadashot). Le sondage a été réalisé après l’annonce de la démission du ministre de la Défense Avigdor Lieberman.

de Gaza et de la politique menée par les responsables.

Si des élections avaient lieu actuellement, les résulats en sièges seraient les suivants:

Pareil pour la question suivante: “A votre avis, le cabinet a-t-il bien fait d’accepter le cessez-le-feu ou aurait-il fallu poursuivre les attaques contre le Hamas?”: Accepter le cessez-le-feu 21%, poursuivre les attaques cntre le Hamas 64%.

Likoud 29 (-1); Yesh Atid 18 (+7); Liste Arabe unifiée 12 (-1); Habayit Hayehoudi 11 (+3); Camp Sioniste 11 (-13); Koulanou 8 (-2); Israël Beiteinou 7 (+) Shass 6 (-1); Yahadout Hatorah 6 (-1); Meretz 6 (-) et Orly Lévy-Abecassis 5 (+5).

Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a annoncé mercredi sa démission et a appelé à la dissolution du gouvernement et à la convocation de nouvelles élections. Le cessez-le-feu négocié avec le Hamas a accéléré la démission du ministre de la Défense. Il estime qu’il s’agit, pour Israël, d’une « capitulation » et assure que « l’Etat achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale. » Cette initiative laisse la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec une très mince majorité de 61 membres du 120 à la Knesset, plongeant la législature dans une tourmente qui pourrait – mais pas nécessairement – entraîner des élections anticipées. Cette démission est « une victoire politique pour Gaza qui a réussi, par sa résistance, à ébranler la scène politique » israélienne, s’est félicité dans la foulée le Hamas, au pouvoir dans l’enclave. Après l’annonce du cessez-le-feu, des milliers de Gazaouis ont participé à des manifestations de joie pour proclamer la « victoire sur Israël ». Un contraste frappant avec la situation de l’autre côté de la fron-

tière. Nombre d’Israéliens de la « périphérie » soumise aux tirs de roquettes ont en effet exprimé dans la rue et sur les réseaux sociaux leur ressentiment contre un gouvernement qui devrait, à leurs yeux, frapper plus fort les groupes palestiniens. En quittant son poste, Liberman met, en plus, un coup de canife à son ex-Premier ministre en demandant des élections anticipées. Avigdor Liberman a démissionné. Fin octobre, Liberman avait rencontré des responsables militaires. Les acteurs de cette réunion étaient ressortis avec de nombreux désaccords. « Je pense que certains membres du cabinet sont prisonniers de concept erronés, et nous savons où mènent ces chemins », avait-il indiqué aux membres de son parti, ajoutant que « quiconque compte sur un accord avec le Hamas a sérieusement tort. » Nul doute que Liberman sera toujours actif même s’il n’est plus ministre et que ses phrases assassines continueront de faire la une des journaux. Entre Netanyahu et Liberman, ce n’était pas le grand amour. Le ministre de la Défense promettait, lors de sa nomination, « une politique responsable, raisonnable ».

Les sondeurs ont posé la même question dans le cas où l’ancien chef d’Etat-major Benny Gantz se présentait à la tête d’un nouveau parti. Les résultats seraient différents mais le Likoud resterait toujours le principal parti politique en obtenant 24 sièges. Le parti de Benny Gantz obtiendrait 15 sièges, Yesh Atid 13, Habayit Hayehoudi 10 sièges et le Camp Sioniste…8! Le reste des partis: Liste arabe unifiée 12; Koulanou 8; Yahadout Hatorah 7; Israël Beiteinou 7; Shass 6; Meretz 5; Orly Lévy-Abecassis 5. Il était intéressant également de savoir ce que la population pense à propos des événements

A la question “Qui selon vous a remporté ce dernier round entre Tsahal et le Hamas?”, le résultat est édifiant: le Hamas 49%, Israël 14%, les deux 15%, sans opinion 22%.

Quant à l’indice de satisfaction de l’action des principaux responsables politiques et militaires dans cette escalade, les réponses sont également sans appel: Binyamin Netanyanou: Très mécontents 47%, Assez mécontents 27%, Assez satisfaits 13%, Très satisfaits 4%. Avigdor Lieberman: Très mécontents 39%, Assez mécontents 30%, Assez satisfaits 15%, Très satisfaits 4%. Gadi Eizencot: Très mécontents 24%, Assez mécontents 27%, Assez satisfaits 27%, Très satisfaits 8% Source : LPH (Copyrights)

Le ministre israélien des Finances, Moshe Kahlon, homme clé de la coalition

Avec la crise gouvernementale en Israël, sur google, il est l’homme le plus cité dans le pays. Moshe Kahlon est dans tous les esprits. Moshe Kahlon a détenu successivement les portefeuilles de ministre des Communications (2009-2013), de ministre de la Santé et des Affaires sociales (2011-2013) et des Finances (depuis 2015). Après avoir été membre du Likoud, il fonde et dirige le parti de centre-droit Koulanou. Kahlon est né dans le quartier de Givat Olga à Hadera de parents Juifs libyens. Il a servi au sein de l’armée israélienne de 1978 à 1986 dans le département du matériel. Après son service, il se lance dans l’importation de pièces détachées de voitures. Il étudie ensuite les sciences politiques à l’université de Haïfa, obtient un bachelor’s degree puis un Bachelor of Laws auprès du Netanya Law College. Il siège pour la première fois à la Knesset

après les élections législatives israéliennes de 2003. Durant les primaires du Likoud anticipant l’élection législative de 2006, il obtient la troisième place dans la liste des candidats à la surprise générale. Il garde son siège aux élections de 2009 après avoir été placé sixième sur la liste du Likoud et est nommé ministre des Communications le 31 mars. Il quitte le Likoud en 2013 pour créer, l’année suivante, le parti Koulanou. Au sein de la Knesset, Kahlon présente un projet de loi visant à réduire le coût de l’électricité pour les familles modestes et mène une commission d’enquête sur les frais bancaires. Le 19 janvier 2011, après la démission d’Isaac Herzog, il est nommé ministre de la Santé et des Affaires sociales. Il le reste jusqu’au 18 mars 2013. Depuis le 14 mai 2015, il est ministre des Finances. En parallèle, entre 2016 et 2017, il est ministre de la Protection environnementale (pendant deux mois) et ministre de l’Économie et de l’Industrie (pendant cinq mois).




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