GRATUIT - Numéro 502 - Edition du 9 au 15 Janvier 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 9 au 15 Janvier 2019
7 janvier 2015 : ce jour au cours duquel souhaiter une bonne année est devenu impossible…
Fêtes païennes ou pas, il est de tradition d’interrompre son activité durant la période qui va de Noël au début de l’année. Notre imprimeur étant en congés, nous avons, nécessité faisant loi, respecté la trêve en question. Nous voici de retour, en ce 7 janvier, contents de vous retrouver, chers lecteurs, contents d’entamer, avec vous, votre fidélité, votre enthousiasme qui nous portent durant chacune de nos journées, douze nouveaux mois plein de promesses. Mais cela fait quatre ans maintenant… Quatre ans, jour pour jour, à l’heure où j’écris ces lignes, que souhaiter la bonne année, aux gens que l’on retrouve après la trêve des confiseurs, est devenu impossible. Ou du moins difficile. Le 7 janvier 2015, alors que le journal tenait sa conférence de rédaction, les frères Kouachi s’introduisaient dans les locaux de Charlie Hebdo, massacrant onze personnes, en blessant sérieusement quatre autres. Le lendemain, un de leurs complices, Amedy Coulybaly assassine Clarissa Jean-Philippe, une policière municipale qui, par sa présence, l’empêche d’attaquer l’école juive de Montrouge. C’est le lendemain, veille de shabbat, à l’heure où nombre de juifs font leurs courses, qu’il prend en otages les clients et employés de l’Hypercacher, Porte de Vincennes, à Paris, causant un nouveau bain de sang… Je n’irai pas dans l’indécence en comptant, ici, les âmes détruites, en dissociant les juifs des non-juifs : la haine islamiste, pure, indissoDirecteurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
luble, a tué : des journalistes, des dessinateurs, des juifs, des non-juifs, des femmes et des hommes. Quelques années plus tôt, elle avait pris pour cible des enfants. Pour nous, Français, pour nous Juifs, rien n’a plus jamais été comme avant. Et janvier n’a plus jamais été le mois des vœux de bonheur, de réussite et de santé. Oh certes, la coutume a repris, la tradition est revenue. Mais le cœur n’y est pas, du moins en ce qui me concerne. Ce qu’il me reste de positif, si tant est qu’une fleur puisse éclore sur ce tas de cendres, c’est cette manifestation du 11 janvier. Cette union sacrée, dans les rues, pour dire non à la haine, au terrorisme. Nous étions tous ensemble, tous unis, tous solidaires. Que reste-t-il aujourd’hui, de cette époque où les Français disaient non ensemble ? Des gilets jaunes, et un climat insurrectionnel, dans une France où des manifestants anxieux et ultra-remontés et des élites ultra-déconnectées du terrain, prennent en otages ceux qui ont besoin de travailler : les classes moyennes. Je ne vous souhaiterai donc qu’une seule chose, en ce début d’année : faites, autour de vous, fleurir l’empathie. Elle est la clé, nous disent les psys au chevet de notre société, d’une aube ensoleillée. Mais n’oubliez jamais qu’un jour de janvier, la haine a tué l’espoir de l’an tout neuf… Am Israël Haï, Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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Ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley cède son siège
Tribune : Les traits historiques de Jérusalem sont menacés
Nommée par Donald Trump ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley cède son siège. Populaire auprès du parti républicain, certains lui prêtent des ambitions à Washington. Elle jure que la Maison-Blanche n’est pas son objectif. Officiellement, Nikki Haley veut faire une pause. Ses explications ont pourtant peu convaincu, tant la personnalité de cette femme de 46 ans laisse entendre que l’idée de repos lui est étrangère.
Le journal Le Monde vient de faire paraître une tribune de Ziva Sternhell, maîtresse de conférences émérite à l’Ecole des beaux-arts Bezalel de Jérusalem qui s’inquiète des projets de constructions immobilières que la mairie veut lancer dans la Ville sainte. Selon elle, les projets qui se trouvent actuellement sur le point d’être approuvés par la municipalité et l’Etat vont faire disparaître les traits historiques distinctifs de Jérusalem, difficilement préservés jusqu’à ces derniers temps. Si pendant des siècles, la vieille ville a pu préserver aussi bien son caractère médiéval qu’une vue imprenable sur les collines nues et le désert qui l’entourent, les projets de la nouvelle municipalité de droite nationaliste en place depuis 2008 menacent cet équilibre et l’arrivée du nouveau locataire de Moshe Leon risque d’aggraver la situation. La décision récente d’accorder à Elad un permis de construire pour un colossal centre de visiteurs à vingt mètres seulement des murailles de la vieille ville en est un exemple.
De même est relancé le projet de construction d’un énorme funiculaire qui reliera Jérusalem-Ouest à la vieille ville, jusqu’aux murailles mêmes de la cité historique. Venant de la partie juive de la ville, les touristes atterriront directement au centre de visiteurs situé aux abords du quartier juif de la vieille ville, et agencé et entretenu par les soins des colons en ignorant les quartiers arabes. Ce projet à exécution est de plus confié à un architecte qui manque d’expérience dans le domaine de la conservation et la préservation de sites historiques et qui propose de mettre en place quatre énormes stations d’embarquement, totalement hors contexte local. Car, contrairement aux bourdes politiques, des décisions malheureuses en architecture sont généralement irréversibles. Si ce déplorable projet se matérialise, il ne restera, dans quelques années, que des peintures et des photographies pour rappeler le caractère de Jérusalem comme symbole spirituel universel. Source : Le Monde
Quelques jours après son investiture, en janvier 2017, Donald Trump la nomme dans son administration. Elle hérite d’un poste prestigieux : représentante américaine à l’ONU. À elle de défendre et de justifier les choix parfois déroutants du président des États-Unis devant le conseil de sécurité de l’ONU. Le style Haley est énergique, parfois tonitruant et loin des codes feutrés de la diplomatie onusienne. À son arrivée à NewYork, elle menace : Nous noterons les noms de ceux qui ne nous soutiennent pas. Nous ferons en sorte de leur répondre comme il se doit Après le déménagement contesté de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, elle avait quitté la salle du conseil de sécurité de l’ONU au moment exact où le représentant palestinien allait prendre la parole. Nikki Haley n’est pas issue du corps diplomatique. Elle vient du secteur privé, de l’entreprise familiale de vêtements, avant de se lancer en politique dans son état (conservateur) natal de Caroline du Sud. En 2011, elle est élue gouverneur de cet État. Elle ne quittera son siège qu’en 2017, pour
rejoindre l’administration Trump, alors même qu’elle n’a l’a jamais soutenu durant la campagne. Elle s’inquiétait même ouvertement des dérives et des outrances de Donald Trump. Mais Nikki Haley a su se rendre indispensable auprès de cette administration où les têtes valsent aussi vite que les tweets du président. Elle a attendu le mois d’octobre dernier pour faire part de son envie de bouger. La machine à spéculations tourne, depuis, à plein régime : que veulent Nikki Haley et ses ambitions ? Dans le Bureau ovale, aux côtés de Donald Trump, elle a juré ne pas vouloir être candidate en 2020. Elle a déclaré vouloir soutenir la campagne de Trump pour sa réélection. Le parti républicain lui fait pourtant les yeux doux pour préparer la course face aux démocrates. Elle est populaire, ferme. Elle sait séduire les franges les plus conservatrices de son électorat. Pour accéder au poste de gouverneur de Caroline du Sud, elle a eu le soutien du Tea Party (parti populiste contestataire). Nikki Haley a également une histoire personnelle qui peut rassurer les électeurs les plus indécis et heurtés par les dérives de Trump : elle est la fille d’une famille de sikhs indiens, arrivés aux États-Unis dans les années 60, une « self-made woman ». Elle sera remplacée à l’ONU par Heather Nauert, une ancienne journaliste de Fox News, la chaîne de télé ouvertement pro-Trump. https://www.franceinter.fr
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Le plus grand projet jamais signé entre Israël et un pays arabe sera t-il lancé en 2019 ?
« Seule la mer peut remplir la mer« , estime Moussa Salim al-Athem, venu bêcher ses plants de tomates aux environs de Ghor al-Haditha, au sud de la mer Morte. Né en 1953, ce fermier jordanien a vu les eaux bleues se retirer au fil des années, laissant apparaître un paysage lunaire de cratères béants et de sculptures de sel. « Avant 1967, l’eau était à dix minutes de marche de chez moi, maintenant, il faut une heure« , dit-il. Un trésor qui s’assèche Spectaculaire lac salé bordé de falaises ocres rouges, la mer Morte est menacée de disparition. Elle a perdu un tiers de sa surface depuis 1960 et continue de baisser de plus d’un mètre par an. En cause, les exploitations intensives de potasse, qui accélèrent son évaporation, mais surtout la diminution du débit du fleuve Jourdain, de plus en plus exploité par les deux pays qu’il borde, la Jordanie et Israël. « Depuis 1950, le flux du Jourdain a chuté de 1,2 milliard de mètres cubes à moins de 200 millions« , explique Frédéric Maurel, ingénieur expert de l’Agence française de développement (AFD). Un désastre pour la mer Morte et ses riverains : Jordaniens, Israéliens et Palestiniens.
Car avec ses boues noires aux vertus médicinales, sa salinité exceptionnelle, ses réserves de potasse, son attrait touristique, « la mer Morte a une valeur historique, biblique, naturelle, touristique, médicale et industrielle, ce qui en fait un inestimable trésor« , fait valoir Avner Adin, spécialiste israélien de l’eau. Les idées pour enrayer son déclin n’ont pas manqué. Vers 1900, le père fondateur du sionisme Theodor Herzl avait déjà imaginé de creuser un canal pour l’alimenter à partir de la Méditerranée. C’est finalement le projet d’un aqueduc partant de la mer Rouge et entièrement construit sur le territoire jordanien qui a été retenu, avec la signature en décembre 2013 d’un accord tripartite entre Israéliens, Jordaniens et Palestiniens. Une collaboration régionale porteuse d’espoir dans cette région historiquement troublée. Cet accord prévoit dans un premier temps de pomper 300 millions de m3 d’eau de mer, de les dessaler dans une usine dédiée au nord du port jordanien d’Aqaba pour obtenir une eau potable qui fait cruellement défaut dans la région, et de transférer les saumures issues du dessalement via un pipeline dans la mer Morte, à 200 km au nord.
Pas assez pour stabiliser le niveau de la mer Morte, mais un début de solution pour freiner son assèchement, souligne Frédéric Maurel, en charge de ce projet pour l’AFD. « Il faudrait aussi un usage plus économe de l’eau, tant dans l’agriculture que dans l’industrie de la potasse« , souligne-t-il. En 2015, des accords ont aussi prévu des ventes d’eau réciproques : la Jordanie livrerait au sud de l’eau potable à Israël, qui en échange augmenterait ses ventes d’eau en provenance du lac de Tibériade pour alimenter le Nord de la Jordanie. Et les Palestiniens recevraient eux aussi des livraisons d’eau supplémentaires d’Israël. Fin 2016, cinq consortium d’entreprises ont été présélectionnés. « Dernière impulsion » Reste la question du financement de ce partenariat public-privé, évalué à 1 milliard de dollars, dont 400 millions de fonds publics. Quelque 120 millions de dons ont déjà été promis, notamment par les États-Unis et le Japon. L’AFD a elle monté un groupe européen de bailleurs (France, Italie, Espagne, Union europénne et Banque européenne d’investissement) disposés à prêter 140 millions de dollars à des taux avantageux à la Jordanie. « On n’a jamais été aussi près du
but, il manque la dernière impulsion des autorités jordaniennes et israéliennes« , souligne M. Maurel. Pour une source diplomatique à Amman, « ce projet reste essentiel pour les pays de la région. Difficile de faire venir des touristes autour d’une mare salée« . Mais « il reste soumis aux aléas diplomatiques« . Les discussions ont ainsi été totalement gelées après la mort en juillet de deux Jordaniens tués par un agent de sécurité israélien dans l’enceinte de l’ambassade d’Israël à Amman. Elles seraient en train de redémarrer, après qu’Israël a présenté ses excuses mi-janvier. « A mon avis, le principal obstacle pourrait être financier« , juge Avner Adin. Israël, qui doit également apporter 140 millions de dollars au projet, n’a pas encore confirmé cet engagement. A Amman, on s’affiche déterminé à avancer, avec ou sans Israël. « C’est une question de sécurité nationale« , explique le secrétaire général de l’Autorité jordanienne de l’eau, Iyad Dahiyat. « Nos eaux souterraines sont surexploitées, le dessalement de l’eau est l’avenir de la Jordanie. Pour nous, le projet mer Rouge-mer Morte est essentiel« .
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Les touristes d’Europe de l’Est sont très surveillés par la sécurité israélienne
Israël a refusé l’entrée à plus de 19.000 personnes sur son sol en 2018, un chiffre record, rapporte le JTA.
Les individus ont été refoulés par des agents de l’immigration lorsqu’ils sont arrivés à un point d’accès au territoire, craignant qu’ils ne mettent en péril la sécurité du pays et de ses citoyens, a rapporté le quotidien économique Globes. Selon le rapport, quelques 16.534 personnes avaient été refoulées en 2016, contre 1.870 en 2011. Le personnel du bureau de l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières (PIBA), en poste dans les aéroports et autres points d’entrée d’Israël a le pouvoir de refuser les visiteurs étrangers qui comportent des risques ou qui prônent le boycott de l’Etat hébreu. Le PIBA enquête sur les antécédents du visiteur potentiel et recueille des informations provenant des réseaux sociaux pour déterminer si la personne peut entrer dans le pays.
Le rapport indique que les touristes des pays d’Europe de l’Est sont davantage surveillés car ils sont plus susceptibles de venir travailler illégalement dans le pays et parfois même d’immigrer. À l’aéroport Ben Gourion, les personnes retenues sont placées dans un centre de détention jusqu’à ce qu’elles puissent être rapatriées dans leur pays. Les touristes qui se voient refuser l’entrée peuvent toutefois faire appel. Cette année, plusieurs activistes américains en faveur du boycott contre Israël ont notamment été détenus à l’aéroport Ben Gurion. L’une d’entre elles, Lara Alqasem, venue participer à un programme d’un an à l’Université hébraïque de Jérusalem, a fait appel de la décision après avoir passé deux semaines en détention à l’aéroport avant de pouvoir finalement entrer en Israël. Pour l’année 2018, Israël a enregistré plus de 4 millions de visiteurs.
$10 millions de dettes pour Israël à l’UNESCO. Une dette Les États-Unis, première destination des voyageurs israéliens qui devra être payée
Les États-Unis et Israël avaient annoncé l’an dernier leur retrait de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Un départ qui est effectif depuis ce lundi 31 décembre 2018.
Les États-Unis et Israël ne font plus partie de l’Unesco. Ils avaient annoncé l’an dernier vouloir quitter cette Agence de l’ONU, ce départ est effectif depuis ce 31 décembre. Malgré des avancées depuis l’an dernier, aucun des deux pays n’est revenu sur cette décision. L’Unesco perd son plus gros contributeur : les États-Unis de Trump L’Unesco regrette la mise en oeuvre administrative de cette décision même si elle n’est pas une surprise. Depuis sept ans, les États-Unis et Israël ne financent plus le budget de l’Unesco. À l’époque, tous deux contestaient l’entrée de la Palestine comme État membre de l’Unesco. Une relation qui ne s’est pas arrangée au fil des années. Les deux pays perdent leur droit de vote à la conférence générale de l’Unesco en 2013, faute de paiement. Les États-Unis continuent toutefois de siéger et de voter au conseil exécutif. En juillet 2017, une décision de l’Unesco provoque la colère des deux États : celle de
classer la vieille ville d’Hébron en Cisjordanie, comme site d’une « valeur universelle exceptionnelle », en tant que site palestinien. Israël parle d’une « réécriture de l’histoire niant les liens millénaires des juifs avec Hébron ». Une « décision délirante« lance le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
Conséquence, quelques mois plus tard, les États-Unis annoncent leur départ de l’Unesco. Israël suit dans la foulée une Unesco devenue, aux yeux de Jérusalem, « un théâtre de l’absurde qui déforme l’histoire au lieu de la préserver ». Les Américains évoquent la nécessité de réformer l’Unesco et contestent des partis pris anti-israéliens persistants et puis il y a l’inquiétude de l’accumulation des arriérés. Depuis 2011, leur montant s’élève à 620 millions de dollars pour les États-unis, 10 millions pour Israël. Une dette dont les deux États devront quoi qu’il arrive s’acquitter. Malgré des résolutions adoptées par consensus des Israéliens et des Palestiniens depuis un an au sein de l’Unesco, ni Israël, ni les États-Unis ne sont revenus sur cette décision de quitter l’organisation. Ce qui est surtout dommageable pour le multilatéralisme et l’universalité regrette l’Unesco. https://www.franceinter.fr
Les Israéliens aiment partir loin, et pour cause, entourés par des pays arabes qu’ils ne peuvent pas traverser, ils prennent beaucoup l’avion pour de lointaines destinations. Et grâce à un shekel fort, qui cependant s’est un peu affaibli ces dernières semaines, les prix n’ont jamais été aussi bas. Leur principale destination: Les Etats-Unis et en particulier New York et Los Angeles. Cette année, ils ont été huit millions et demi à s’évader…. Le nombre de voyageurs israéliens a doublé en sept ans, passant de 4,35 millions de personnes en 2012 à 8,5 millions en 2018. Un chiffres qui inclue les israéliens partis à l’étranger plus d’une fois en 2018 mais aussi les israéliens qui vivent à l’étranger et ceux qui se sont rendus dans le pays pour des visites familiales. La plus part des israéliens se sentent à l’étroit dans un petit pays d’autant qu’ils ne peuvent pas prendre leur voiture pour partir à l’aventure excepté en Jordanie ou en Egypte, des destinations qui ne sont pas si « safe » que cela en période de tension.
Source : i24News
Alors ils voyagent beaucoup en avion, grâce à un shekels qui s’est renforcé ces dix dernières années et grace aussi aux prix des billets d’avion qui ont baissé en raison de la concurrence accrue. Les États-Unis sont la première destination des israéliens. Un grand nombre de vols sont directs et moins chers que jadis notamment vers New York, Boston, Los Angeles, San Francisco ou encore Miami, ainsi que vers l’Europe. Les îles grecques sont la deuxième destination la plus visitée des israéliens. En 2018, la demande de vols a fortement augmenté. Les autres destinations qui ont connu une croissance du trafic israélien en 2018 sont la Pologne (principalement Varsovie), l’Italie, l’Ukraine, l’Allemagne, Zanzibar et Londres. Cette année, le tourisme israélien au Vietnam et au Japon a augmenté, bien qu’il n’y ait pas de vols directs vers ces destinations mais après une longue attente et des efforts soutenus, des vols directs entre Israël et le Japon devraient s’ouvrir en septembre 2019. Source: Tel-Avivre
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La femme la plus admirée par les Américains
Une ancienne Première dame peut en cacher une autre: Michelle Obama a interrompu les 17 ans de règne d’Hillary Clinton en tant que femme la plus admirée par les Américains, selon un sondage Gallup publié jeudi. Et c’est l’ex-président Barack Obama qui reste, pour la onzième année consécutive, l’homme le plus admiré par ses concitoyens. Devant le président Donald Trump, en deuxième position pour la quatrième année. Ce sondage est réalisé par Gallup chaque année depuis 1946, à l’exception de 1976. Pour le cru 2018, 1.025 Américains ont été consultés entre les 3 et 12 décembre. Michelle Obama, qui effectue actuellement
une tournée mondiale de promotion pour la sortie de ses mémoires en novembre, a recueilli 15% des suffrages. Elle devance la présentatrice et femme d’affaires américaine Oprah Winfrey (5%) et, ex aequo avec 4%, Hillary Clinton et l’actuelle First Lady Melania Trump. Hillary Clinton est arrivée en tête de ce classement à 22 reprises, dont les dix-sept dernières années consécutivement. Du côté des hommes, Barack Obama a obtenu 19% des votes, devant Donald Trump (13%) et, ex aequo avec 2%, l’ancien président George W. Bush et le pape François. Source : i24 News (Copyrights)
Fête du Nouvel An russe en Israël. Novy God, baromètre de la place des immigrants Près de 30 ans après le début de la grande vague d’immigration en provenance de l’ex-Union soviétique, qui a commencé en 1989 et qui a amené près d’un million de russophones en Israël à la fin des années 1990, la fête de Novy God est devenue une sorte de baromètre de la place de ces immigrants dans la société israélienne. A cette occasion, les familles se réunissent traditionnellement avant minuit le 31 décembre pour se régaler de mets du vieux pays comme le hareng, le caviar et le pied de veau en gelée, et porter un toast à la vodka et au Champagne pendant la nouvelle année. La laïcité prononcée d’un grand nombre de nouveaux arrivants a amené de nombreux immigrants à dire qu’ils ont l’impression d’être considérés avec méfiance par les autres Israéliens et qu’ils doivent constamment prouver leur judéité. Et cette année a posé un obstacle supplémentaire à l’acceptation : Il existe une tradition d’inclure l’animal du zodiaque chinois dans les décorations de Novy God, et 2019 est l’année du cochon – un animal injurié dans le judaïsme
dont la viande est interdite – ce qui signifie que les marchandises de cette année ont inclus une abondance de cochons en céramique, de peluches et de tirelires. La Saint-Sylvestre, que de nombreux Israéliens séculiers célèbrent dans les clubs et les restaurants le 31 décembre, a longtemps été appelée « Sylvester », parce qu’elle coïncide avec une fête catholique traditionnelle dédiée au saint de ce nom. Une enquête récente menée par le Jewish People Policy Institute, un groupe de recherche basé à Jérusalem, a révélé que 38 % de la population juive en Israël ne savait pas ce qu’était Novy God – ce qui signifie que plus de 62 % le savaient. Preuves d’un début d’assimilation : les journaux ont consacré des chroniques alimentaires aux recettes traditionnelles de Novy God, et une publicité de supermarché sur la radio publique israélienne s’ouvre avec une femme s’exclamant « Novy God ! » à propos des rabais importants. Source : New York Times
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Mort d’Edgar Hilsenrath, écrivain juif de langue allemande Edgar Hilsenrath, dont on a appris cette semaine la nouvelle de son décès, était un juif né à Leipzig en 1926 et qui a survécu à plusieurs années dans un ghetto roumain pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses romans les plus célèbres, Nuit, Fuck America et « Le Nazi et le barbier », best-sellers mondiaux, ont fait scandale en Allemagne, où l’on a peu apprécié sa manière grotesque et burlesque d’aborder la Shoah. Interrogé par le Figaro en 2012, Edgar Hildenrath avait indiqué que son humour provenait de l’humour juif, tel qu’il était pratiqué dans les shtetl roumains et qui n’est rien d’autre qu’une façon de se moquer de manière ironique de ses semblables. Il se sentait proche en cela de Sholem Aleikhem, même si le yiddish était absent de ses histoires. Un des éléments qui avaient fait scandale à l’époque était que E. Hildentath avait été le premier – longtemps avant Jonathan Littell – à choisir pour héros un nazi, ce qui ne lui posait pas de problème, car il ne s’agissait pour lui que d’écrire des histoires sur un ton décalé, burlesque.
Le roman « Le nazi et le barbier » est sorti d’abord aux États-Unis, en 1971, ou il est devenu un best-seller, puis six ans plus tard en Allemagne où il a fait scandale à cause du langage employé et de la sexualité exprimée de manière explicite. C’est le 14 février prochain, que les éditions du Tripode publieront son ultime roman, Terminus Berlin, inédit en France et qui relate l’histoire de son double, Lesche, écrivain traumatisé par son expérience du ghetto qui retrouve, comme lui, le pays natal près de trente ans après avoir quitté l’Europe et ses fantômes et où le héros peine à trouver sa place dans un Berlin marqué par le consumérisme et la chute du Mur. Après avoir écrit ce livre en 2006, Edgar Hilsenrath décida que son œuvre était close et il n’avait plus rien publié depuis. Pensant que les écrivains allemands manquaient d’humour, il se considérait comme un écrivain juif de langue allemande. Source :Le Figaro
Israël a enregistré $5,9 milliards de recettes touristiques en 2018
Sabina Spielrein : pionnière oubliée de la psychanalyse Dans l’histoire officielle de la psychanalyse, Sabina Spielrein n’est qu’un nom. Celui de la maîtresse de Carl Gustav-Jung, à l’origine de la rencontre entre le psychiatre suisse et Sigmund Freud. Tout le reste a été oublié et ce qu’elle a apporté à la discipline, attribué à d’autres. Pourtant, Sabina Spielrein est l’une des premières femmes psychanalystes, à qui l’on doit un des plus grands concepts de la théorie freudienne – la pulsion de mort et c’est ce que révèle Violaine Gerry dans son récent ouvrage « La vie dérobée de Sabina Spielrein », chez Fayard. Née en 1885 dans une famille juive russe, d’un père violent et d’une mère dépressive, Sabina est internée alors qu’elle n’a que 19 ans, la mort de sa petite soeur ayant entraîné chez elle de graves troubles psychotiques dont elle guérit grâce à la cure par la parole. Cinq ans après son arrivée comme patiente, Sabina Spielrein soutient sa thèse de médecine, devenant la première femme à écrire un doctorat à contenu psychanalytique et devient aussi l’une des premières femmes membres de la Société psychanalytique de
Vienne, avant de partir à Berlin poursuivre sa carrière entre conférences, patientèle et écriture d’articles remarqués. Bien n avant Melanie Klein ou Anna Freud, elle établit des réflexions pionnières sur le jeu dans les thérapies d’enfants et travaille après la guerre aux côtés d’Edouard Claparède et Jean Piaget. Son destin est cependant marqué par la maltraitance qu’elle subit des hommes qui lui étaient proches. Maltraitée par son père, trahie par Jung, elle est dépouillée de ses idées les plus novatrices par Freud et ses successeurs. Et quand, en 1923, elle tente d’être de ceux qui implantent la psychanalyse en Russie soviétique, elle est définitivement brisée par le stalinisme avant d’être éliminée par le nazisme. Arrêtée en 1942 et est élimée dans la Shoah par balles lors du massacre de Zmievskaïa Balka Son mari Pavel Scheftel ainsi que ses frères meurent durant la Grande Terreur stalinienne. Sources : Le Temps
Plus de 4 millions de touristes ont visité Israël en 2018, soit une augmentation de 14% par rapport à 2017, selon le ministère israélien du Tourisme. Israël a enregistré des recettes liées au tourisme de 5,9 milliards de dollars (22 milliards de NIS) en 2018, selon des données publiées dimanche par le ministère israélien du Tourisme. Plus de 4 millions de touristes ont visité Israël cette année-là, en hausse de 14% par rapport à 2017. Le mois le plus achalandé a été octobre, avec près d’un demi-million de touristes, janvier 2018 étant le plus lent, avec seulement un quart de mil-
lion de visiteurs. Selon un rapport sur les tendances du tourisme mondial publié en décembre par Euromonitor International, une société d’études de marché basée au Royaume-Uni, Jérusalem, la capitale israélienne, a connu la plus forte hausse du tourisme cette année. Selon les prédictions Euromonitor, Jérusalem devait accueillir 4,8 millions de touristes en 2018, soit 38% de plus qu’en 2017, soit 800 000 touristes de plus que le chiffre officiel publié par le gouvernement israélien. Source : Calcalist
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Les « gilets jaunes » ont disparu en Israël. Mais pourquoi donc ?
La sécurité sociale israélienne a publié en début de semaine son rapport annuel sur la pauvreté. Il montre les contrastes économiques au sein de cette société. Un Israélien sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. C’est le taux le plus élevé parmi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). A regarder les statistiques, l’économie israélienne se porte bien. Son taux de croissance est supérieur à 3% et ce fut le cas presque tous les ans depuis 14 ans. Le taux de chômage a chuté aux alentours de 4% en 2018: un plus bas historique. Mais pourtant, la pauvreté, elle, reste très importante. Selon ce rapport officiel de la sécurité sociale israélienne, fin 2017, dernière année pour laquelle elle dispose de statistiques complètes : 1 780 500 Israéliens vivaient sous le seuil de pauvreté. Cela représente un citoyen sur cinq. La proportion était même un peu plus forte chez les enfants: ils sont près d’un sur quatre sous ce seuil. Les indicateurs de la pauvreté en Israël sont moins bons que ceux de pays comme la Turquie et le Mexique, pourtant pas considérés comme des économies développées. Une très léger recul de la pauvreté Grâce à un taux de chômage en baisse et une augmentation du salaire minimum, il y a eu un très léger mieux en 2017, relève le Bituah Leumi, l’assurance nationale israélienne: une baisse de 0,1% du taux de pauvreté dans le pays, de 2,8% chez les enfants. Ce sont les Arabes israéliens et les juifs ultra-orthodoxes qui sont le plus touchés. Dans ces deux communautés, les chiffres de 2017 montrent là aussi une petite amélioration mais ils restent très élevés : c’est près d’une personne sur deux qui vit sous le seuil de pauvreté. Et ce que révèle aussi ce rapport annuel, c’est que pour les plus nécessiteux, la situation s’est aggravée. L’écart entre leurs revenus et le seuil de pauvreté a augmenté de plus de 4%. En clair, les pauvres sont de plus en plus pauvres. Des questions économiques peu présentes dans le débat On se souvient en 2011 d’un vaste mouvement contre la cherté des logements et le coût de la vie en Israël. Il avait débuté à Tel-Aviv mais s’était répandu dans tout le pays et il était soutenu par une très large majorité de la population. Mais depuis, rares sont les manifestations contre les prix élevés des biens de première nécessité. En décembre, quelques centaines de personnes – revêtues d’un gilet jaunes, inspi-
rées du mouvement français – ont manifesté à Tel-Aviv contre l’augmentation annoncée des prix des produits laitiers, du pain et de l’électricité. Certaines de ces hausses ont été gelées et le mouvement n’a pas pris l’ampleur qu’il a eu en France. A vrai dire, de manière générale, les questions économiques sont assez peu présentes dans le débat politique israélien, dominé par
les questions de sécurité ou de société. C’est d’ailleurs son image de « Monsieur sécurité » que Benyamin Netanyahu a travaillé ces dernières semaines avant de lancer la campagne électorale. C’est sur la reconnaissance de ses qualités dans ce domaine-là que se jouera son éventuelle réélection, pas sur la lutte contre la pauvreté. Source RFi
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Prix de la “Photo de l’année” au franco-israélien Olivier Fitoussi
Les exportations d’Israël vers l’Asie ont augmenté de 20% en 2018 Les exportations israéliennes ont atteint un niveau record en 2018, avec un montant de 110 milliards de dollars, soit une hausse de 8% par rapport à 2017, alors qu’elles atteignaient 103 milliards de dollars. Selon le ministre de l’Economie et de l’Industrie, Eli Cohen, les objectifs du gouvernement en matière d’exportation devraient franchir la barre des 120 milliards de dollars d’ici 2020. Les performances de cette année pourraient permettre d’atteindre cet objectif plus tôt. Selon un rapport publié par le ministère de l’Économie et de l’Industrie et l’Institut israélien des exportations (IEI), l’augmentation des exportations israéliennes est supérieure à celle du commerce mondial, qui devrait atteindre 4,2% en 2018. Les données montrent que le secteur des biens et services a enregistré la meilleure performance en 2018: les exportations de services de haute technologie ont enregistré une augmentation de 14% avec un record de 51 milliards de dollars, tandis que les exportations de produits électroniques et chimiques ont augmenté de 3%, atteignant 60 milliards de dollars. Les exportations vers l’Asie ont augmenté de 20% en 2018 pour atteindre 10 milliards de dollars. Les exportations vers l’Union européenne sont restées stables à 16 mil-
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liards de dollars et les exportations vers les États-Unis se sont élevées à 11 milliards de dollars. Le directeur général de l’IEI, Gadi Arieli, a déclaré: « 2019 sera probablement confronté à des défis importants pour les exportations étant donné le ralentissement prévu de l’activité économique mondiale en raison de la guerre commerciale américano-chinoise ». Cohen a noté que « la scène internationale pose des défis complexes et difficiles aux exportateurs israéliens, et je suis ravi que les divers programmes d’aide du ministère aident les exportateurs à faire face aux marchés internationaux ». Source Koide9enisrael
Montrer l’inquiétude qui se lit dans le regard d’un soldat à la frontière israélo-gazaouïe, l’ambiance explosive de la Knesset lors du vote d’une loi controversée, l’impuissance d’une communauté bédouine face aux bulldozers venus détruire son campement ou encore le lieu d’un attentat taché de sang après une attaque meurtrière en Cisjordanie, c’est le travail de terrain auquel s’attèlent les photojournalistes israéliens. Depuis 13 ans, le meilleur de leurs travaux est mis à l’honneur lors de l’exposition “Edout Mekomit” – en français “Témoignage local” – qui se déroule en coordination avec l’organisation World Press Photo lors de son festival annuel. “Le caractère unique de la photo documentaire tient dans le fait qu’elle capture l’exclusivité d’un événement incontrôlable dans lequel une histoire, que nos yeux ne voient pas, est révélée”, explique Ami Steinitz, conservateur de l’édition 2018 d’Edout Mekomit. Cette année, le jury a décidé de décerner le prix de la “Photo de l’année” au franco-israélien Olivier Fitoussi. Son cliché a été pris au sein du cénacle après le vote de la loi controversée sur l’Etat-nation à la Knesset. “La journée avait commencé à 16h, elle avait été longue et tendue”, raconte le photojournaliste à i24NEWS. “On se demandait quels allaient être les retournements de situation… J’avais un sentiment inhabituel, il fallait que je trouve une poignée de main à photographier, quelque chose pour illustrer ce projet de loi, peu compris par la population”, poursuit-il. “Vers 2h du matin, alors que le projet de loi venait d’être voté, Oren Hazan a saisi son téléphone et fait ce selfie aux côtés de Benyamin Netanyahou”, explique Olivier
Fitoussi, qui capture alors la scène. Publiée dans le quotidien Haaretz, la photo a fait grand bruit au sein de la société israélienne. Le dessinateur Avi Katz a même caricaturé le cliché, d’après la dystopie de Georges Orwell, ‘La Ferme des Animaux’. Pour Olivier Fitoussi, le devoir du photojournaliste n’est cependant pas de porter un regard critique sur l’actualité. “Notre but, c’est de venir et de rapporter un fait qui s’est déroulé, de documenter, montrer des endroits auxquels les gens n’ont pas accès”, explique-t-il. Une opinion que partage Marc Israel Sellem, photojournaliste pour le Jerusalem Post. “Il faut montrer la réalité sans la tronquer. Nous sommes les historiens d’aujourd’hui”, estime le franco-israélien. “A l’époque, c’était les peintres qui étaient chargés de cela et il y avait une certaine interprétation dans leurs oeuvres. C’est quelque chose qu’il n’y a pas avec la photo”, explique le professionnel. Spécificités israéliennes L’un de ses clichés, pris dans l’implantation juive de Yitzhar, a obtenu le premier prix dans la catégorie “Société et Communauté” du concours Edout Mekomit 2018. De nombreux habitants de cette localité sont connus pour être des membres du mouvement juif nationaliste des “Jeunes des Collines”. Ils ont mauvaise réputation, certains ayant commis des crimes racistes à l’encontre des Palestiniens. “Le but de cette photo, c’est de montrer un autre visage des ‘colons’, qui sont vus comme des gens violents et en marge de la société, alors que ce n’est pas du tout le cas”, explique Marc Israel Sellem à i24NEWS. https://www.i24news.tv
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La sollicitation de services sexuels deviendra un acte illégal en Israël
La Knesset a voté cette semaine à l’unanimité pour un projet de loi visant à interdire la sollicitation de services sexuels en Israël. Selon la loi, les personnes qui solliciteront des actes sexuels (autrement dit, les clients des prostituées….) seront passibles d’une amende de 2.000 shekels. Une seconde infraction sera punie d’une amende de 4.000 shekels et le ministère public aura le pouvoir de déposer un acte d’accusation contre le client. De plus, le tribunal sera habilité à infliger une amende
Trump : « Nous donnons à Israël $4,5 milliards/an. Et ils se défendent très bien. » Donald Trump a déclaré mercredi qu’il ne craignait pas que le retrait des troupes américaines de Syrie puisse mettre Israël en danger affirmant que l’Etat hébreu était en mesure de se défendre et qu’il possédait « une aide militaire et financière américaine considérable. » Trump a fait ces commentaires lors d’un voyage surprise en Irak à la rencontre de soldats américains, et a profité de ce premier déplacement en zone de conflit depuis son élection il y a deux ans pour justifier sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie.Donald Trump a été interrogé par les journalistes sur les critiques selon lesquelles cette mesure pourrait mettre Israël en difficulté en permettant à l’Iran d’étendre sa présence en Syrie. « Eh bien, je ne vois pas le danger. J’ai parlé avec Bibi », a-t-il déclaré en faisant référence au Premier ministre Benyamin Netanyahou. « Je l’ai dit à Bibi. Vous savez, nous donnons à Israël 4,5 milliards de dollars par an. Et ils se défendent très bien. » Un programme d’aide à la défense mis en place entre l’administration Obama et le gouvernement Netanyahou sur une durée de dix ans assure actuellement à Israël un financement total de 38 milliards de dollars. Ce mémorandum d’accord comprend le financement de programmes d’interception de missiles tel que celui du Dôme de Fer, pour une somme de 3,8 milliards annuels. La technologie israélienne, conçue pour intercepter des roquettes et obus de courte portée sert également de système de missile contre les cibles traditionnelles de la défense aérienne comme les avions ou les hélicoptères. Utilisé par l’Etat hébreu depuis 2011, le Dôme de Fer permet d’intercepter les roquettes tirées depuis la bande de Gaza ou le Sud-Liban. Depuis 2017, le système est opérationnel sur les navires. Très prisé à l’étranger, le système de défense israélien a notamment été vendu à la Roumanie en mai dernier.
maximale de 75.300 shekels aux multi-récidivistes. La loi devrait entrer en vigueur à la mi2020, afin de laisser à l’État le temps de mettre en place des mécanismes gouvernementaux de réadaptation des travailleurs du sexe, sur la base des recommandations du comité interministériel sur la lutte contre la prostitution, qui a proposé à l’État d’allouer un budget de plusieurs dizaines de millions de dollars à cette fin. La loi a été parrainée par la député de droite Shuli Mualem-Rafaeli et Aliza Lavie de
Yesh Atid. La ministre de la Justice, Ayelet Shaked, a qualifié la sollicitation de services sexuels « d’acte moralement inacceptable portant gravement atteinte à la condition de la femme. Le corps d’une femme n’est pas un objet à donner au plus offrant. L’Etat rejette clairement cet acte inapproprié », a-t-elle déclaré. Selon Mualem-Rafaeli, l’adoption cette loi est un acte important pour la Knesset dans la mesure où la sollicitation de services sexuels devient un acte illégal. Aliza Lavie a salué les efforts de collabora-
tion derrière la loi, déclarant: « Je suis heureux de constater qu’après une décennie de travail, nous avons réussi à atteindre cette coopération rare. » Le député de l’Union sioniste, Shelli Yachimovich, a comparé la guerre contre la prostitution à « la guerre contre l’esclavage et à la libération des esclaves. L’adoption de cette loi est une démarche importante et historique ». Source Koide9enisrael
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Les échanges entre le Brésil et Israël s’élèvent à $1,2 milliard
Benjamin Netanyahu et le président élu du Brésil Jair Bolsonaro ont célébré vendredi à Rio de Janeiro le début d’une nouvelle « fraternité » entre leurs deux pays, avec la perspective d’une étroite collaboration économique et militaire.
Les deux dirigeants se sont rencontrés dans un fort militaire à la vue imprenable sur la célèbre plage de Copacabana, donnant ainsi le coup d’envoi de la première visite officielle d’un chef de gouvernement israélien au Brésil. Accueilli par une haie d’honneur de militaires et d’autorités locales à sa descente de l’avion, il doit rester cinq jours au Brésil et assister le 1er janvier à l’investiture en grande pompe du président élu d’extrême droite à Brasilia. M. Netanyahu a annoncé à l’issue du tête à tête que M. Bolsonaro avait accepté son invitation de se rendre en Israël, le Brésilien ayant précisé que ce voyage aura lieu « d’ici le mois de mars, si Dieu le veut ». « Ensemble, avec d’autres pays comme les Etats-Unis, qui ont une idéologie semblable à la notre, nous avons tout pour nous entraider et apporter des bienfaits à nos pays », a-t-il déclaré plus tard dans l’après-midi, lors d’une rencontre avec des membres de la communauté juive brésilienne dans un synagogue.
Matéra, la «Jérusalem de l’Ouest», sera capitale européenne de la culture pour 2019
Surnommée la « Jérusalem de l’Ouest » pour ses maisons troglodytiques en pierre, la ville italienne de Matéra sera la capitale européenne de la culture pour 2019. Dans les années 1950, la ville était célèbre pour ses vastes quartiers troglodytes, connus sous le nom de Sassi. Déclarés patrimoine mondial de l’UNESCO en 1993, les Sassi offrent une belle toile de fond, avec des ruelles étroites, des maisons et des églises sculptées dans la roche. La coopération est le thème central du programme de Matera pour 2019. Intitulés « Open Future« , les organisateurs disent espérer pouvoir favoriser l’unité, surtout à une époque où le monde montre des signes de fermeture politique sur lui-même. Mais les choses n’ont pas toujours été comme ça. Autrefois l’une des villes les plus démunies d’Italie, il y a moins de 70 ans, environ 15 000 habitants vivaient dans les grottes de calcaire creusées à l’époque préhistorique. Outre l’absence d’eau courante, d’électricité, de lumière naturelle et
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de ventilation, les maladies – notamment le paludisme, le choléra et la typhoïde – étaient monnaie courante.. Les aînés de la ville ont compris que le fait d’être choisie comme capitale de la culture est une façon de changer la façon dont Matera est perçue par beaucoup de gens, étant donné qu’elle était autrefois considérée comme la » honte de l’Italie » en raison du fait que les gens vivaient dans des conditions très simples dans les cavernes. Tous les regards sont maintenant tournés vers le 19 janvier, le jour de la cérémonie d’ouverture. L’inauguration vise à donner le coup d’envoi d’une année d’activités et d’événements qui uniront les passions culturelles et les modes de vie des Italiens et des Européens. La nuit, Matera est comme une scène de la nativité, un décor unique au monde et elle sera au centre de la cérémonie d’ouverture le 19 janvier. Source : Euronews
Parfois surnommé le « Trump tropical », M. Bolsonaro avait déclenché une vive polémique en annonçant au lendemain de son élection son intention de transférer l’ambassade du Brésil de Tel Aviv à Jérusalem, comme les Etats-Unis l’ont fait en mai. Mais le Brésilien avait rétropédalé quelques jours plus tard, affirmant que ce transfert « n’avait pas encore été décidé ». Premier exportateur mondial de viande Hallal, le Brésil pourrait voir ses relations commerciales avec les marchés arabes menacées en cas de concrétisation de ce transfert. « Visite historique » Vendredi, Jair Bolsonaro a réitéré son intention d’établir des liens plus étroits avec l’Etat hébreu. « Plus que des partenaires, nous serons des frères à l’avenir, dans les domaines de l’économie, de la technologie et de tout ce qui peut apporter des bénéfices à nos deux pays », a-t-il affirmé, évoquant également des partenariats dans les domaines « de l’agriculture, de questions militaires et de sécurité ». Benjamin Netanyahu, pour sa part, a qualifié sa visite d’ »historique », tout en évoquant également la « fraternité, l’alliance » qui peut « porter (les deux pays) vers les sommets ».
« C’est difficile à croire que nous n’ayons pas eu ce genre de contacts par le passé », a-t-il souligné. Il faisait référence au fait que le Brésil observait depuis des décennies une politique de neutralité dans le conflit israélo-palestinien. Mais M. Netanyahu n’a pas abordé lors de ce bref point de presse le sujet délicat d’un éventuel transfert de l’ambassade. Pourtant, dans l’avion qui l’a amené à Rio, le Premier ministre avait confié à des journalistes qu’il était décidé à aborder ce dossier lors de cette première rencontre. Pour la communauté internationale, le statut de Jérusalem doit être négocié par les deux parties et les ambassades ne doivent pas s’y installer tant qu’un accord n’a pas été trouvé, une position suivie par le Brésil jusqu’à présent. L’Etat hébreu considère toute la ville de Jérusalem comme sa capitale, alors que les Palestiniens aspirent à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat. Rencontre avec Pompeo Benjamin Netanyahu sera l’un des principaux dirigeants mondiaux à l’investiture mardi, aux côtés du président chilien Sebastian Piñera ou du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Donald Trump, dont Jair Bolsonaro est un fervent admirateur, ne fera pas le déplacement, mais va envoyer son Secrétaire d’Etat Mike Pompeo, qui doit s’entretenir avec M. Netanyahu le 1er janvier à Brasilia. Cette rencontre devrait porter sur la décision de Washington de retirer les 2.000 soldats américains déployés en Syrie. M. Netanyahu aura également des entretiens avec les présidents du Chili et du Honduras. Les échanges actuels entre le Brésil et Israël s’élèvent à 1,2 milliard de dollars, soit un milliard d’euros. Jair Bolsonaro a notamment annoncé mardi des négociations sur l’utilisation de technologies israéliennes pour la production d’eau dans le nord-est du pays, frappé par de longs épisodes de sécheresse. Le gouverneur élu de l’Etat de Rio de Janeiro, Wilson Witzel, s’est rendu récemment en Israël, où lui ont été présentés selon la presse brésilienne des drones capables de tirer à distance sur des suspects.
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Israël se concentre sur les Des ingénieurs israéliens 5 tendances qui vont impacter travaillent sur un concept de l’industrie en 2019 voiture volante Qui n’a jamais rêvé de survoler les embouteillages plutôt que d’être coincé dans sa voiture? Les voitures volantes, popularisées en particulier par le cinéma, appartiennent de moins en moins à la science-fiction: plusieurs startup y croient dur comme fer. Comme par exemple NFT, basée à Mountain View aux Etats-Unis, en plein coeur de la Silicon Valley et qui compte faire une certaine impression dans les allées du Consumer Electronics Show (CES), la grand-messe annuelle du secteur technologique du 8 au 11 janvier.
La technologies de pointe aux voitures autonomes en passant par la 5G, ces cinq tendances devraient avoir un impact profond sur le secteur technologique au cours de 2019. Grâce aux nouvelles applications nécessitant une puissance de traitement supérieure et plus rapide, le secteur technologique a connu une croissance considérable au cours des dernières années. Certaines applications connues sont les puces pour l’industrie automobile, la blockchain et la cybersécurité. En 2019, les cinq tendances suivantes vont avoir un impact profond. 1. L’ autonomie. Jusqu’à ce que la voiture autonome devienne une réalité du marché de masse, les petites choses autonomes pénètrent rapidement dans les espaces publics et privés. Il s’agit notamment de robots à usage domestique et industriel et de drones utilisés dans l’agriculture, le sport et les loisirs. Les progrès importants réalisés ces dernières années en intelligence artificielle et en apprentissage automatique devraient permettre aux technologies créatives de devenir des produits commerciaux en 2019. 2. Edge Computing. Autrefois un slogan pour tout ce qui est innovant, le cloud computing a ses limites, en particulier lorsqu’on envisage de nouvelles applications d’intelligence artificielle destinées à des produits automobiles, industriels et grand public. Alors que de plus en plus de machines deviennent intelligentes, la tendance ne devrait que s’accentuer, les machines industrielles et les appareils ménagers disposant de leurs propres processeurs intégrés. 3. Technologies LoRa. Les technologies LoRa ou Long Range sont une réponse possible à la recherche par l’industrie d’une
infrastructure à faible coût pour une utilisation massive des applications de l’Internet of Things. En association avec LoRaWAN, le réseau sous-jacent, LoRa permet une communication sans fil, bidirectionnelle et à longue portée sur des fréquences publiques. Plus de 100 opérateurs de téléphonie mobile dans plus de 50 pays ont déjà choisi d’utiliser la technologie LoRa, qui permet une communication efficace dans les fréquences inférieures au Gigahertz sur une distance de plus de 10 km en zone rurale. 4. 5G. Avec la promesse d’inaugurer une ère de vitesses de transfert de données plus élevées que jamais (jusqu’à 20 gigaoctets par seconde), images et vidéos incluses, faible coût et meilleure disponibilité, la prochaine génération de communications cellulaires se rapproche. Les spécifications finales de la 5G, appelées IMT-2020, devraient être publiées en mars 2019 par l’Union internationale des télécommunications, une agence des Nations Unies ayant son siège à Genève. Résultat: en 2019, de nombreux opérateurs commenceront à acquérir des systèmes 5G dans l’espoir de les rendre pleinement fonctionnels d’ici 2020. 5. Informatique quantique. Imaginez une bibliothèque de livres géante: un ordinateur classique lirait chaque livre d’une bibliothèque de manière linéaire; un ordinateur quantique lirait tous les livres simultanément. L’informatique quantique, qui en est encore à ses balbutiements, peut être utilisée pour créer des médicaments personnalisés, par exemple. Un nouveau type de calcul quantique non classique offre un modèle de calcul hautement parallèle évolutif et exponentiel, permettant de traiter des données à des vitesses jamais atteintes auparavant. Source : israelValley & Calcalist
« Nous pensons que nous avons un concept gagnant qui va nous permettre de fabriquer la (Ford) T des voitures volantes, une version « low-cost » », explique le co-fondateur Guy Kaplinsky, faisant allusion à la voiture née en 1908, qui a inauguré la production à la chaîne et est considérée comme la première voiture abordable de l’Histoire. 50.000 dollars tout de même, anticipe M. Kaplinski. Mais à ce prix-là, promet-il, sa voiture pourra non seulement rouler (100 km), mais aussi décoller et atterrir à la verticale, et voler (500 km) sur pilote automatique.
Pour baisser les coûts, l’idée est de se concentrer sur la recherche plutôt que sur la fabrication: une équipe d’ingénieurs aéronautiques chevronnés travaille dans leurs locaux en Israël tandis que les patrons tentent de s’allier avec de gros constructeurs automobiles pour assembler les futurs modèles. NFT conçoit le véhicule et les logiciels, aux constructeurs de permettre une production de masse. « On a appris avec Tesla que (son patron) Elon Musk passe trop de temps sur le côté production », dit Guy Kaplinsky à propos du constructeur de voitures électriques haut de gamme qui a subi des retards de production en 2018 sur ses chaînes d’assemblage. Mais le rêve de Guy Kaplinsksi et de son épouse Maki doit faire face à celui de bien d’autres entreprises, qui elles aussi ambitionnent de faire de la voiture volante (rudimentaire) du méchant Scaramanga, dans le film de James Bond « L’Homme au Pistolet d’Or » (1974), une réalité. Source Le Vif
Le nombre de tués et blessés sur les routes d’Israël ?
Dans le cadre des efforts soutenus de la police israélienne pour lutter contre les accidents de la route, qui coûtent chaque année un prix élevé en vies humaines, le Département de la sécurité routière s’est fixé pour objectif de renforcer ses activités dissuasives pour faire baisser les chiffres dramatiques du nombre de tués et de blessés sur les routes d’Israël.
Pour commencer, notons qu’il y a eut une augmentation d’environ 250 policiers et de dizaines de véhicules chargés de lutter contre les infractions sur les routes. Au cours de la dernière année, le nombre de personnes condamnées à une amende a augmenté d’environ 37%, pour un total de plus de 265.000 contraventions ! Les infractions routières à l’origine d’accidents de la route ont également enregistré une forte augmentation de 40% et ont généré 185.000 amendes, contre 132.000 en 2017. Au cours de 2018, 7.200 conducteurs ont été attrapé alors qu’ils conduisaient sous l’influence de l’alcool, contre 6700 en 2017, soit une augmentation de 8%. Le télephone mobile est l’une des causes principales et directes d’accidents de la
route graves, voire mortels.
Pour cette infraction, 126.700 amendes ont été données cette année, contre 111.200 en 2017, doit une hausse de 14%. Pour ce qui est des vélos électriques, des activités de contrôle et d’information ont menées auprès des cyclistes car la législation a changé en 2018. Du coup, pas de chiffre pour 2017 mais cette année, les cyclistes ont reçu 25.000 amendes. Pour ce qui est du refus de priorité aux piétons, en 2018, 51.000 amendes ont été données, soit une augmentation de 29% par rapport à 2017. Le nombre d’accidents mortels sur les routes interurbaines a été réduit en 2018 de 18%, avec 21 morts. Dans l’ensemble, les accidents de la route ont vu une diminution de 14% par rapport à l’année précédente et une diminution de 15% du nombre de blessés par rapport à 2017. Les piétons ont été beaucoup moins touchés cette année. Les chiffres indiquent une baisse de 26% du nombre de décès de piétons par rapport à la même période de l’année dernière. Source Koide9enisrael
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L’ex-Ministre, Moshe Arens est mort a Savyon. Un héros d’Israël
Moshe Arens est mort cette nuit. Arens (en hébreu: סנרא השמ, né le 27 décembre 1925 à Kaunas, Lituanie) a été un ingénieur en aéronautique israélien d’origine lituanienne, chercheur, ancien diplomate et homme politique1. Il fut membre de la Knesset entre 1973 et 1992 et à nouveau de 1999 à 2003, il fut ministre de la Défense à trois reprises et fut une fois ministre des Affaires étrangères. Moshe Arens a également été l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis et a été professeur au Technion à Haïfa. Il a été membre du parti de droite nationaliste Likoud. DANS TIMES OF ISRAEL. Pour le 27e anniversaire des frappes contre Israël de missiles Scud de Saddam en 1991, le ministère de la Défense publie des entretiens avec des hauts responsables expliquant à quel point Israël a failli bombarder Bagdad. Aux premières heures du 18 janvier 1991, alors que la Première guerre du Golfe allait éclater, l’armée irakienne a lancé huit missiles Scud sur Israël. Les frappes sur Tel Aviv et Haïfa ont blessé sept personnes et causé des dégâts importants sur plusieurs bâtiments résidentiels. L’armée de Saddam Hussein a continué à tirer 30 Scuds supplémentaires contre des villes du Centre d’Israël, tuant deux personnes dans des frappes directes et 11 autres indirectement, à cause de crises cardiaques et d’asphyxie. Il y avait une réelle possibilité que Jérusalem puisse mener des frappes aériennes de riposte contre des cibles irakiennes. Des entretiens réalisés peu après la guerre avec le ministre de la Défense de l’époque Moshe Arens et le chef de l’armée israélienne Dan Shomron, qui ont été déclassifiés des Archives du ministère de la Défense jeudi pour marquer le 27e anniversaire des attaques de Scud, montrent à quel point la menace d’une riposte israélienne était sérieuse. « Au final, Arens a appelé [le ministre américain de la Défense de l’époque Dick] Cheney et lui a dit, ‘OK, nous allons attaquer, enlevez vos avions’ « , s’est-il souvenu. Dans son entretien, Arens confirme qu’il a dit quelque chose dans le genre. « Je parlais avec Cheney sur une ligne spéciale presque chaque jour. Je lui ai dit : ‘Nous devons attaquer, nous devons nous coordonner’ « , s’est-il souvenu. « Il essayait toujours de m’en dissuader. Il disait qu’il fallait la permission du président et que nous ne l’avions pas, donc nous ne pouvions pas nous coordonner », a expliqué Arens. Les Etats-Unis étaient opposés à une intervention israélienne dans le conflit, de peur que cela puisse causer des problèmes pour certains membres de la coalition, qui ne voulaient pas donner l’impression de combattre aux côtés d’Israël. La coalition s’est donc engagée dans ce qui a été appelé familièrement une « chasse aux Scuds », cherchant les lanceurs à partir desquels l’armée irakienne lançait les missiles non seulement contre Israël, mais aussi contre l’Arabie
Saoudite, y compris lors d’une attaque qui a frappé une base militaire américaine, tuant 28 soldats.
La destruction causée par un missile Scud irakien lors de la première guerre du Golfe en janvier 1991. (Archives de Tsahal du ministère de la Défense). Arens a noté que relativement peu de personnes ont été tuées et blessées en Israël. Il a déclaré que l’on avait le sentiment que « le prochain missile pourrait faire beaucoup de victimes, le prochain
missile pourrait être un missile chimique et les Américains n’arrivaient pas à les neutraliser, alors nous devions le faire ». Dans son entretien, Shomron a noté que lui et Arens n’étaient pas toujours du même avis et, s’il présentait au gouvernement des plans pour une attaque, il y était personnellement opposé. « Si le gouvernement nous avait demandé d’attaquer, nous aurions attaqué, mais je ne recommandais pas de le faire, a déclaré
Shomron. Si une heure plus tard, un missile avec des gaz toxiques avait frappé en entraînant de nombreuses victimes, alors j’aurais peut-être recommandé d’attaquer. Je ne disais pas qu’il ne fallait pas attaquer jusqu’à la fin des temps ». Il a reconnu que sa position n’était pas très populaire en Israël à l’époque. « Les gens pensaient, ‘Ils nous attaquent et nous ne répondons pas ?’ C’est le réflexe que la plupart des gens ont. C’est ainsi que nous avons été élevés », a répondu Shomron.
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Amos Oz avait souvent figuré sur la liste du Prix Nobel de littérature
Amos Oz, l’écrivain israélien peut-être le plus connu au monde, vient de s’éteindre à l’âge de 79 ans. Sa fille a annoncé qu’un cancer l’avait emporté. Connu pour son engagement politique, Amos Oz avait souvent figuré sur la liste du Prix Nobel de littérature, sans jamais l’obtenir.
litiques, et promouvoir la paix en Israël ».
France Culture : « Écrivain et militant, Amos Oz a été pressenti à la fois pour le Nobel de littérature et de la Paix. Il a toujours manié ces « deux stylos » : poétique et politique. Il est mort ce 28 décembre ».
France Culture : « Il était une voix majeure en Israël, tant politique que littéraire, il avait été pressenti régulièrement pour le Prix Nobel de Littérature… La nouvelle de la mort d’Amos Oz vient de frapper ce 28 décembre non seulement Israël mais aussi toute la République mondiale des lettres puisque son oeuvre était connue en Europe, en Asie, ou aux États-Unis où il concourait il y a quelques semaines encore pour l’International Man Booker Prize.
France Culture : « Amos Oz est l’auteur d’une vingtaine de textes littéraires, d’une dizaine d’essais, d’une centaine d’articles et de tribunes pour la presse. Ecoutez-le en 1996 et en 2010 aborder les « deux stylos » qu’il utilisait, tantôt pour écrire de la littérature, tantôt pour défendre ses idées po-
L’histoire d’Amos Oz – « oz » étant un pseudonyme signifiant « force » en hébreu -, c’est d’abord le parcours d’un homme passé de conceptions ultra-nationalistes à des idéaux de plus en plus marqués à gauche, au cours d’une vie où il devint le fervent partisan d’une solution à deux États
dans le conflit israélo-palestinien, avec restitution des territoires occupés depuis 1967. C’est aussi l’histoire d’un amoureux des livres venu progressivement à la littérature, à la fin des années 1960, au moment même où il sert dans l’armée au cours de la Guerre des 6 jours puis celle du Kippour. De ces expériences de vie, de sa famille, des années au Kibboutz, il fera en grande partie la matière de ses textes qui prendront parfois la forme de nouvelles reliées les unes aux autres, ou d’un long poème, comme Seule la mer (2002). En France, il accède à une certaine reconnaissance dans les années 1980, avec notamment le Prix Femina étranger pour La Boîte noire en 1986. Mais c’est dans les années 2000 qu’il atteint un plus grand niveau de notoriété, à la fois avec son brillant roman autobiographique Une histoire d’amour et de ténèbres, son conte philosophique Soudain dans la forêt profonde, ou son essai Aidez-nous à divorcer ! Israël Palestine, deux États maintenant (tous publiés chez Gallimard). En 2016, il était l’invité exceptionnel du Temps des écrivains pour parler de son dernier roman Judas, où il déclarait : « Un traître, c’est quelqu’un qui est en avance sur son temps »
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Programme du Concert de la Joie
Orchestre à Cordes de la Garde Républicaine - Choeur de l’Armée Française dimanche 20 Janvier 2019 - 16h00 GRANDE SYNAGOGUE DE PARIS direction d’orchestre: Colonel François BOULANGER CONCERT DE LA JOIE La Marseillaise (Choeur et Orchestre) Claude Rouget de LISLE La Hatikvah (Choeur et Orchestre) - Samuel COHEN Danse hongroise n°1 (Orchestre) - Johannes BRAHMS Les quatre saisons: l’Hiver (Orchestre) Antonio VIVALDI Danses roumaines (Orchestre) - Bela BARTOK Ode à la Joie (Choeur et Orchestre) - Ludwig van BEETHOVEN Chants des esprits sur les eaux (Choeur et Orchestre) - Franz SCHUBERT Nabucco: Choeur des Hébreux (Choeur et Orchestre) - GIUSEPPE VERDI Kalinka (Choeur et Orchestre) - Ivan LARIONOV Cantique de Jean Racine (Choeur et Orchestre) Gabriel FAURE Lord, make me an instrument of thy peace (Choeur et Orchestre) - John RUTTER Emmenez-moi (Choeur et Orchestre) Charles AZNAVOUR BIS : Faust: Choeur des soldats - Charles GOUNOD
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Que c’est il passé ? 2018 l’euphorie, Macron plébiscité, un avenir assuré, une apothéose « jupitérienne » un torrent de compliment, une avalanche de promesses, il y avait le sourire du bon élève, le regard pétillant, la France, les français y ont cru, du citoyen lambda à nos élites, un optimisme perçu comme une réussite totale, là, ou les autres gouvernements avaient échoués. Le président Macron parlait de réconciliation citoyenne, l’amélioration du dialogue avec les politiques, l’Europe une vision du futur, une grande année pour un quinquennat sublimé médiatiquement. En prévision, des projets impactant une société plus libérale, prendre conscience d’une dichotomie citoyenne et redéfinir l’alliance du peuple avec le pouvoir. Le succès de quelques reformes, « des réformettes » donnait un relief positif à son action, celles à venir n’étaient pas les plus évidentes, la retraite en système universel, l’assurance chômage, un toilettage constitutionnel sur la loi de 1905, PMA, la fonction publique, vaste chantier dans une France immobile face à ses « gaulois »réfractaires à tout changement, réformes à risque mais Macron y jouait de sa crédibilité, convaincre, maitre mot de son discours dans « un parler vrai » qui aspirait à l’optimisme et à la confiance. En final, un bilan amer, un bilan se joue en fin d’année, il a fallu de si peu, trop intelligent et pas assez subtil Macron n’a pas compris le désarroi de « la France d’en bas », une France désenchantée, au bord de la fracture, venue par les réseaux sociaux invisibles aux regards de l’exécutif, une France en colère bouscule la politique, mouvement social ou crise sociétale ? Délibération gouvernementale en totale décalage avec la réalité, l’annonce de nouvelles taxes sur l’énergie au nom de » la préservation de la planète », CSG confiscatoire, les 80 km h imposés arbitrairement, la prime à la casse sans se soucier du coût du changement, le diesel vilipendé, une bombe à l’échelle du peuple d’en bas, naissance des « gilets jaunes » l’amplification du mouvement est faite pour durer. Commence, cette descente abyssale des sondages en sa faveur, Macron devient l’homme de toutes les haines, il synthétise toutes les colères, il est l’homme des « riches ». L’homme providentiel, le président par défaut est devenu l’homme à abattre, la radicalité du mouvement s’impose, il s’étend à toute la France, la France malade de la Macronie, explose dans la rue. « Les Gilets
jaunes « entrent en scène, une colère venimeuse, une colère qui au début prône le dialogue, la concertation, la violence en retrait, il faut de la dignité dans la revendication, le silence présidentiel pousse ce mouvement d’humeur à l’humiliation, le pouvoir pense que cette colère sera de courte durée, elle se tassera, le peuple y voit une attitude hautaine, de l’arrogance, du mépris, une fin de non recevoir, à ce silence les revendications explosent, enflamment la France, débordements, occupation des ronds points, blocage des centres commerciaux, le pouvoir c’est aussi le renchérissement des biens à la consommation, aux cris de « Macron démission » une révolution est en marche, le peuple crie, le peuple n’a pas peur, il s’impose, tant il est sur de son bon droit et par le ressenti de l’injustice qui lui est faite demande réparation. La France invisible se réveille les« gilets jaunes », débute alors une contestation populaire violente qui met en » ébullition la société civile », une succession d’événements qui s’additionnent en ACTES protestataires. « Cela continuera en 2019, c’est notre volonté, notre mouvement ne peut mourir sans un « Austerlitz » impérial. » Les fêtes de Noël gâchées économiquement lors des samedis d’affrontements brutaux, d’une brutalité rarement égalée, le pouvoir d’achat des français remis en question, l’onde de choc est fatal, l’exécutif bloqué par un déni de réalité, surtout ne pas reproduire les clichés de la faillite sociale des anciens présidents, « on ne touche pas « aux avantages acquits », le « toujours plus » une contagion qui s’étend qui bouscule le pouvoir : plus le pouvoir transige plus les syndicats exigent, une spirale diabolique qui mène à cette France malheureuse, paupérisée, aux fins de mois difficiles, des retraites indignes. Le monde rural se meurt, désertification des campagnes, un tiers état populaire en déshérence. Triste constat « un fossé s’est creusé entre l’état et la Nation » entre ceux qui décident au sommet et ceux qui exécutent. Ce n’est pas le principe fondamental de la démocratie, là, c’est un déni du droit du peuple, le fait du suffrage universel à l’élection présidentielle, c’est accepter l’homme et son programme, remarque t’on, mais le pouvoir « vertical » est inacceptable. À la base ce que l’on donne d’un côté il faut le reprendre, le principe des vases communiquant si cher à Lavoisier. On veut lyncher le président, une première républicaine, une folie qui amalgame haine de la constitution, haine du système, une forme de rejet des institutions, une rancune mauvaise conseillère qui fragilise le pays, plonge la France dans un déficit abyssal qui
a doublé sa dette en l’espace de 10 ans, une faillite nationale ou tous les acteurs sociaux sont responsables faut il le dire ? C’est « l’état providence et non le libéralisme qui est en cause, la puissance publique à ainsi tué le sens des responsabilités, quand tout est organisé pour son bien « le citoyen se retrouve dans une situation passive ». « Les gilets jaunes » réagissent à cette injustice sociale qui s’amplifiait année après année : mais qu’a-t-on fait de plus depuis des décennies que de trahir les français sur une réduction des dépenses de l’état ? Sur des promesses d’égalité, de baisses d’impôts, d’un pouvoir d’achat en hausse, une succession incompréhensible d’avantage sans lendemain, le toujours plus régalien puise ses ressources dans les revenus des citoyens les plus démunis mais aux avantages sociaux démultipliés. Que voit-on aujourd’hui, une certaine justice d’un corporatisme de caste, les privilèges éhontés aux plus médiocres de nos politiques, sur fond de trafic d’influence. Un cumul de jalousie et de férocité s’ajoutant aux désordres des casseurs, « une hystérisation de la violence » vandalisme et saccage d’une indécence immorale d’une société qui a perdu ses repères républicains, ces débordements de l’outrance sous le prétexte fallacieux que le pouvoir méprise le « peuple d’en bas », c’est la fin de nos symboles les plus forts quand le désordre n’est plus contrôlé et l’irrespect fait à nos valeurs se délitent par la détestation du pouvoir en place. Mais la France reste la France ! Nous si fiers d’une histoire magnifiée et réelle que l’on transmet que sur les aspects négatifs d’un passé de forfaiture colonisatrice, la culpabilisation d’une partie de notre échiquier politique sonne le glas à une trahison de notre passé, céder aux instincts imposés par une bien pensance arbitraire n’acceptant aucune critique, nous sommes entrés dans le domaine d’une dictature insipide ou le refus de penser libre est devenu un crime d’état. « Dans un enfermement mental » sans esprit critique, c’est se plier au diktat de la rue, dans un niveau de violence jamais atteint ces dernières décennies, des groupes organisés, une stratégie d’avance sur nos forces de l’ordre, une guérilla urbaine tactique, fait monter la violence d’un cran, annoncer « tuer des policiers », une révolution inquiétante, incontrôlable, c’est ce que craint l’Elysée. Quand un acteur de la contestation parmi les plus « durs » invité à une émission télé lance le message, il faut « investir l’Elysée » « on rentre dedans ». La parole débile entendue par des millions de téléspectateurs, quel exemple ? La parole libérée fait le « buzz et l’audimat ».Une procédure à son encontre, le jugement renvoyé au mois de juin, quand la crise sera passée et oubliée ça se terminera par « un sursis «politique, de crainte que cela ne soit le prétexte à un nouvel enchainement de violence. JL Mélenchon est fasciné par Eric Drouet le provocateur gagne ainsi ses lettres de noblesses, et qui fait dire à Benoit Hamon « JL Mélenchon a quitté les rives de la Gauche, tout ça c’est du petit commerce électoral » L’antisémitisme s’expose en public par la quenelle geste monstrueux d’une France ensauvagée par des cloportes nauséeux que l’on
n’ose condamner, un désenchantement à nos valeurs, si ceux qui détiennent les rênes de la justice et celles du pouvoir transigent avec des sanctions lamentables, des peines avec sursis, pour les « blacks blocs » et autres pris en flagrant délit destructeur, casseurs incivilisés, cagoulés, armés prêts à en découdre avec les forces de l’ordre c’est la porte ouverte et la fin de toute autorité républicaine, le retour à ces scènes de rues qui ont prêté à confusion une contestation citoyenne à une voyouterie d’une violence assassine. Les éléments d’une force invisible sans crainte de l’état de droit, elle n’existe pas, elle la provoque, elle se prépare et attend l’étincelle qui basculera cette France à la douceur de vivre dans un monde de terreur. Le cœur d’une civilisation unique voire exemplaire se métamorphose en deux camps, celui du monde rural, celui des villes, gauche, droite, extrême gauche extrême droite s’opposent dans un conflit dont la fin ne pourra contenter aucune des deux sociétés. Une cohorte populaire aux aspirations réelles, une injustice flagrante selon les uns, exagérations selon d’autres, mais l’image donnée, l’image perçue reste celui d’un grand cirque, la dégénérescence mentale d’une société qui depuis plus de 40 ans est manipulée par le pouvoir de présidents qui n’avaient rien à proposer, sinon qu’à accéder aux ors de la République. Où en eston ? De ses désirs obtenus par une confrontation partisane sociale et la faiblesse de l’état face à la colère de la rue. Qu’avonsnous obtenu ? Nous sommes à la traine d’une Europe qui se désagrège, moribonde, ou les différences sociétales ont creusé des fractures entre nous et les autres. Nous avons en la personne de Macron un rédempteur de l’UE : nous dans cette France en quête permanente d’assistance, nous avons crée une société dépendante d’un état providence qui ne veut plus assumer. Des dérapages antisémites, casseurs ou « gilets jaunes » qu’importe, cette photo d’individus faisant la « quenelle » sur les marches de Montmartre, symbole marqué par l’ombre du Sacré Coeur à de quoi nous faire réfléchir. La « quenelle » symbole d’un nouvel antisémitisme, la version du bras d’honneur et ce qu’il représente, un geste ordurier initié par Dieudonné, continuellement en examen jamais en prison visent les puissants, les riches, les juifs, crise sociale ou mouvement sociétal, on en revient à ces débordements « improvisés » comme le reflet d’un antisémitisme « new look » qui s’adapte aux temps actuels, il reste en mémoire, il est à combattre, rien n’y fait « la bête immonde a encore de beaux jours ». D’une revendication citoyenne, juste à la merci de groupuscules qui se regroupent dans cette « foule haineuse » pour »casser du juif ». La France est souvent mêlée à ces ambigüités antijuives, elle condamne mais ne sanctionne pas, elle défend nos droits mais elle amplifie ses critiques à l’égard d’Israël, autant d’actes maladroits ou inconscients qui délivrent nos ennemis de toute censure. Bernard Korn Brzoza
À LA UNE
Edition du 9 au 15 Janvier 2019
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Les Français broient du noir
Une récente enquête du réseau GIA réalisée par le groupe BVA nous révèle – mais est-ce une surprise – que seulement 19% des Français considèrent que l’année 2019 sera meilleure que 2018. Oubliée la Coupe du Monde, les premiers mois de la mandature Macron, les Français sont plongés dans le pessimisme.
nifestations du samedi et de son cortège de violences.
On est loin de la situation de l’année dernière à la même époque où une majorité de Français (59%) abordaient l’année 2018 avec confiance et optimisme s’agissant de leur avenir personnel. Ce constat s’inscrivait alors dans un contexte de sortie de crise économique et d’amélioration de la situation sécuritaire.
Mais l’important est de sortir rapidement de cette crise politique et sociale qui perturbe bon nombre de nos concitoyens et les plonge dans un pessimisme persistant.
Pourtant, déjà à l’époque, les experts allumaient un petit warning et montraient dans leurs études des Français préoccupés par l’évolution de leur modèle social et même clairement inquiets avec un niveau de préoccupation sur les salaires et le pouvoir d’achat, la pauvreté, l’avenir des retraites, le chômage ou l’environnement qui dépassait les 80%. Mais depuis deux mois, la crise des Gilets Jaunes est passée par là, faisant reculer notre taux de croissance et les certitudes de nos gouvernants, augmentant les difficultés financières de nombreux secteurs de l’économie française et laissant peser sur la situation politique une forte incertitude. Nos dirigeants ont beau s’époumoner à rappeler les réalités de notre pays, son niveau de vie, son taux de pauvreté (le plus faible d’Europe), sa productivité, son attractivité : rien n’y fait, le pays vit au rythme des ma-
Qu’est ce qui nous fera sortir de cette crise ? Un essoufflement du mouvement des Gilets Jaunes, l’ouverture d’un débat national et des cahiers de doléances, la campagne des élections européennes. Nul ne le sait.
C’est le vœu optimiste que je forme pour mon pays en 2019. Jack-Yves Bohbot
Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot
Coopération israélo-égyptienne dans le Sinaï Dans une interview accordée à la chaine américaine CBS, le président égyptien a évoqué la «coopération militaire entre les deux pays contre les terroristes dans le nord du Sinaï» qu’il a qualifiée de «plus proche que jamais». Israël aiderait son voisin égyptien à neutraliser la menace djihadiste qui pèse également sur sa frontière sud.
Décès de Moshé Arens Celui qui fut ministre israélien de la Défense à trois reprises, est décédé ce lundi à l’âge de 93 ans. Membre du Likoud, il avait lancé la carrière diplomatique de Benyamin Netanyahou en le nommant chef adjoint de la mission diplomatique de l’ambassade de Whasington qu’il dirigeait alors. Une personne sur cinq vit sous le seuil de la pauvreté en Israël Si l’économie israélienne enregistre de beaux succès et maintient un taux de chômage autour de 4%, la pauvreté reste à un niveau important selon un récent rapport de la sécurité sociale israélienne. Près de 1,8 million d’israéliens vivent sous le seuil de la pauvreté qui touche plus particulièrement les arabes israéliens et les membres de la communauté orthodoxe.
Accord économique entre Israël, Chypre et la Grèce Ces trois pays devraient signer prochainement un accord visant à la construction d’un gazoduc reliant la Méditerranée orientale à l’Union européenne. Estimé à 6,2 milliards €, cet ouvrage long de plus de deux mille kilomètres devrait relier Chypre jusqu’à l’Italie en passant par la Grèce. Record pour le tourisme israélien Avec 4,12 millions de visiteurs, Israël a enregistré en 2018 son chiffre le plus important de touristes depuis sa création. Le ministère israélien du Tourisme a attribué ce succès à l’ouverture de nombreuses lignes aériennes et à la coopération menée avec d’importantes agences de tourisme dans le monde entier. David Amar à l’honneur Notre ami David Amar, trésorier du Consistoire central de France et vice-président du Consistoire de Paris, vient d’être promu par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, au grade de chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur. Toutes nos félicitations pour cet inlassable combattant du judaïsme consistorial et bâtisseur communautaire !
À LA UNE
Edition du 9 au 15 Janvier 2019
Jérusalem critique le Musée juif de Berlin pour son « activité anti-israélienne »
Le Musée juif de Berlin accueille actuellement une exposition « Bienvenue à Jérusalem » qui est critiquée par le gouvernement israélien qui lui reproche une vision biaisée de la ville. Selon ces critiques, le Musée juif « accueille souvent des événements et des discussions avec d’éminents promoteurs du B.D.S. » et l’exposition actuelle sur Jérusalem « reflète principalement le récit musulman-palestinien ». L’exposition sur Jérusalem explore le rôle de la ville en tant que centre de tensions religieuses et politiques entre chrétiens, juifs et musulmans au cours des siècles avec au cœur de l’exposition, la salle « La ville sainte » qui présente une grande maquette détaillée de Jérusalem du XIXe siècle avec en son centre la mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher. Elle est flanquée de part et d’autre de l’église du Saint-Sépulcre et du Mur occidental. Les querelles au sujet du Musée juif s’inscrivent dans le cadre d’une campagne plus large menée par Benjamin Netanyahou, pour combattre les forces qu’il juge hostiles et accuse de diffamer, de délégitimer ou de
nuire à Israël. En Allemagne, où l’appel au boycott de l’Etat juif s’accompagne d’associations historiques avec les nazis, le mouvement est largement considéré comme antisémite. Les questions concernant Israël sont particulièrement épineuses, étant donné l’engagement du pays à expier l’Holocauste. La ministre allemande de la Culture, Monika Grütters a rejeté toute suggestion selon laquelle le Musée juif aurait offert une tribune aux ennemis d’Israël, ou à des groupes fondamentalistes et antidémocratiques. Israël soutient qu’avec l’exposition à Berlin et les visites, conférences et événements qui l’accompagnent, le musée a dépassé » les limites de la définition de ses activités » « Le but et la raison d’être du Musée juif est de préserver et de montrer la vie juive en Allemagne à travers les siècles, et non de traiter du conflit israélo-palestinien, et certainement pas de prendre parti ». Source : New York Times
Hâbleurs, tchatcheurs et plus
PARIS condamne les constructions israéliennes de logements. 2200 en Judée Samarie. A l’approche des fêtes de fin d’année, je me disais que les gilets jaunes avaient tellement plombé l’atmosphère, qu’il allait se passer peu de choses. Le Président allait se reposer. Les manifestants méritaient de festoyer.
Les casseurs avaient été maitrisé et Benalla se faisait petit. Voilà que les résultats du désastre sont divulgués. La réalité des chiffres est une catastrophe abyssale. Mais qu’importe! Macron est introuvable. Le revoilà du côté de Saint Tropezez. Le choix du lieu est maladroit. Les LREM, a tour de rôle, nous expliquent que c’est normal. Il suffit que le Président soit en liaison avec l’Elysée, pas avec le peuple. En restant poli, on s’est déjà moqué de nous, mais à ce point, ça frise l’insulte. Les GJ réveillonnent aux carrefours. Les casseurs se réorganisent.
Président au Tchad 3 semaines avant la visite officielle. Jet privé, passeports diplomatiques!!! Prise de paroles avec les officiels, tête à tête avec un Président Tchadien fossilisé, contrat de 250 millions de dollars, destiné à fournir du travail à 3000 tchadiens. Et désaveu public du Président Macron. Vexé, Alexandre se prétend calomnié et prévient qu’il va tout déballer. On attend ça, avec impatience. Et tout ça, n’est qu’un échantillon de tout ce qui débloque au Royaume de France. Ce qui n’empêche pas ces donneurs de leçons, ces champions de la bonne conduite, de condamner Israël. Il faut être sans foi ni loi pour tenter de se placer auprès d’une bête sauvage couverte de sang. C’est là, le rêve des affairistes? Tenter de pénétrer un pays qui devrait être un émirat pétrolier, alors que son peuple est misérable. Il est où, le scandale? Désolé de jouer au prétentieux, mais restez entre vos tchatcheurs et vos hâbleurs, et laissez Israël, se gérer.
Et Benalla sort de la naphtaline et précède le
René Seror
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Tour d’horizon international
CHRETIENS D’ORIENT Il y a quelques années, la nuit de Noel, les télés se contentaient des images du Pape, célébrant la messe de minuit au Vatican. Depuis quelques années, les choses ont changé. Et Betlehem devient le point de mire de toutes les caméras, à travers le monde. La raison principale de ce regain d’intérêt est due au fait que les chrétiens d’orient forment une « espèce » menacée. Il y a moins de 100 ans, ils représentaient 20% de la population locale. Ils sont aujourd’hui 10 fois moins, et leur exode efface les chrétiens des lieux mêmes où l le christianisme a vu le jour. Les chrétiens partent sur la pointe des pieds, parc qu’ils ne se sentent plus chez eux, fuyant la pression des islamistes et l’absence de toute perspective. Daesh a fait fuir tout ce qui n’est pas sunnite. Partout où ils sont en minorité, ils sont otages de la violence. Depuis les croisades, l’occident ne s’est jamais autant soucié du sort des chrétiens d’orient, pourtant, il n’a jamais été aussi précaire. Les raisons de cette dégradation sont, entres autres, la mondialisation, l’islamisme, l’affaissement du nationalisme arabe, tous les grands courants du moment tendent à les isoler. Mais aussi l’absence de stratégie américaine.
L s chrétiens paient comptant les erreurs de la Maison Blanche. L’obstination des Bush père et fils à piétiner l’Irak et l’empressement aveugle d’Obama a s’en retirer, ont dressé une autoroute devant l’Etat Islamique. Aujourd’hui, le repli soudain, ordonné par Trump, est un autre coup de couteau dans le dos de cette population. Il faut espérer, que la France, si prompte à développer sa politique arabe, ne reste pas les bras croisés. Jadis protectrice des chrétiens, qu’elle retrouve la prudence nécessaire pour protéger le sel de cette terre. TUNISIE Un journaliste, reporter d’images, JRI ABDEL RAZZAK ZORGUI, 32 ans, 2 fois marié, père de 2 enfants, s’est immolé par le feu pour dénoncer la misère. Il vivait à Kesserine, environ 300 KMS au sud de Tunis, ce qui n’intéresse pas les médias des grandes métropoles. Dans ces lieux éloignés, il ne se passe pas grand chose et c’est sans doute la, le problème. 8 ans après la chute de Ben Ali, la pauvreté, le chômage, l’absence de développement restent le sort des régions de l’intérieur. Abdel Razzac aura signé son dernier reportage avec un bidon d’essence en guise d’encre. Ces 8 dernières années ont vu régulièrement des tunisiens s’immoler pour dénoncer la vie chère. On ne peut s’empêcher de penser à Mohamed Bouaziz, marchand de quatre saisons, dont le suicide révolta les tunisiens et déclencha le printemps arabe. En 2010, les habitants de KASSERINE étaient déjà les premiers à se rebeller. Lundi, ils rendaient hommage à Abdel Razak en jetant des pierres et brûlant quelques pneus. Au moment de l’enterrement, un calme précaire fut observé, puis tout a repris. Le reste du pays regarde, impassible. La Tunisie est le seul
printemps arabe qui n’a pas tourné court, mais le modèle économique est à bout de souffle et 8 gouvernements successifs ont navigué avec une boussole désaimanté. Le couvercle de la cocotte minute pourrait sauter d’une seconde à l’autre. ISRAËL SI VOUS ÉTIEZ BIBI? Il y a quelques années, le Rabbin Arieh Kaplan (zal) 1934-1983 auteur de plus de 50 livres, écrivait un livre, dont le titre avait du, en faire bondir, plus d’un. SI VOUS ÉTIEZ D.IEU. De façon très simple et accessible, il posait le problème, posait les questions qui en découlaient, ébauchaient les solutions et concluait. Ensuite, le livre était consacré à développer des sujets de haute spiritualité. Si je fais ( bien modestement) ce parallèle, c’est, parce qu’il ne se passe pas un jour, sans que j’entende quelqu’un dire, qu’à la place du Premier Ministre, il... Ce BLABLATAGE, digne du café du commerce, doit se produire au sein des dirigeants s d’Israel. Puisque, voilà que l’on dissout la Knesset. Or, je pose la question à tous ceux qui voudraient être Bibi, mais qui ne siègent même pas à la plus petite mairie, si, ce qu’ à D ne plaise, Bibi venait à perdre ces élections, avez-vous réfléchi sur son éventuel remplaçant? Voyez-vous un homme capable? Un homme d’envergure internationale? Un aussi fin stratège? Et tous ces juges et autres procureurs et adjoints de tous bords, qui vont reprocher à Bibi. Quelques bonnes bouteilles, et autant de boites de cigares, en étant à sa place, les aurait ils refusées? Mais nous ne sommes pas dupes. Non s savons, que lorsqu’on veut faire tomber quelqu’un, c’est qu’on veut le remplacer par un proche. Je n’ai aucun doute pour la réélection de Bibi, comme je n’ai aucun doute e sur le fait qu’à sa place, nul ne saurait faire face à tous les problèmes que rencontre Israël. Ceci me rappelle une petite anecdote. Quand en 1948, le vote fut favorable à Israël, le Président Truman félicitant David Ben Gourion et lui dit, « vous avez de la chance d’être à la tête d’un pays de 3 millions d’habitants. Moi, j’en ai 300 millions » -Certes, répondît Ben Gourion. Vous avez 300 millions d’américains, moi, je m’apprête à diriger 3 millions de Présidents. Tous ceux qui pensent -que BIBI est corrompu, -que sa politique n’est pas ce si elle devrait être, N’ont qu’à voter pour le changement, et nous verrons ce qui va changer. L’essor d’Israel, sur l’échiquier international est du, au travail de notre PM. Je regrette de réaliser que, nombre d’israéliens s’apprêtent à le désavouer pour des candidats sans envergure. René SEROR
À LA UNE
Edition du 9 au 15 Janvier 2019
Ont-ils peur de Bibi ?
L’acharnement contre le PM d’Israel frise le ridicule. Il ne se passe pas un jour, sans qu’une nouvelle affaire soit (prétendue) dévoilée. Pour nous, le peuple, ces petites intrigues, ces querelles de clocher sont fatigantes, limite insupportables. Mais pour le PM, quel doit être son état d’esprit, pour supporter une épée de Damoclès au dessus la tête en permanence? Alors, nous venons d’assister à l’éviction de Tsipi LIVNI, le parti travailliste est au bord de l’inéligibilité. Déjà, on appelle au remplacement d’Avi GABBAI. C’est Ethan CABEL qui sonne le top départ au remplacement de Gabbai. Rappelant sur son compte FB qu’il a travaillé avec les géants du parti, croyez-vous que Cabel va prôner la cohésion? l’amélioration des conditions de vie de milliers d’israéliens? la justice sociale? NON!!! Ethan CABEL va évincer GABBAI en prétendant: « Je ne cherche à évincer personne du parti, je ne cherche que l’éviction de Binyamin NETANYAOU et de son gouvernement de droite. » C’est une obsession de la gauche. Les sondages prouvent, combien le peuple est attaché aux valeurs prônées par Zeev JABOTINSKY, par Menahem BEGIN, mais aussi par tant de grands maîtres de la Thora. Vouloir à tout prix, s’en prendre à l’homme qui satisfait la majorité de la population, c’est, sans le moindre doute, servir ses ambitions personnelles.
Ils veulent tous, la place « du calife ». Seront-ils capables de résister aux pressions de leurs adversaires? N’est pas BIBI qui veut! Mais sans doute ont-ils peur de lui? Il est important de rappeler les différents modes de scrutin. En France, pas de proportionnelle. Bien que je m’en réjouisse, je dois admettre que le faible nombre de représentants du RN et de La France insoumise est anormal. En Israël, proportionnelle. D’où, l’éclosion de petits partis, qui n’ont pas la moindre chance de participer à un gouvernement, mais pétris d’orgueil, ils vont s’employer à jouer les empêcheurs de gouverner en rond. Sans la proportionnelle en Israël, un parti, tel que Baladi, n’aurait pas plus de 1 ou 2 sièges. Appelons cela: LES MÉFAITS DE LA PROPORTIONNELLE. René SEROR
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Savoir raison garder Il y a tant de choses qui vont mal, qu’on est désemparés. On ne sait plus, par quel bout prendre l’actualité. Au JT, ils donnent l’impression de n’avoir rien à dire. Le journal est souvent composé de sujets qui tiennent plus du remplissage que de l’information. Sans les gilets jaunes, nous serions dans cette mouvance à la mode, qu’on devrait nommer: L’ABRUTISSEMENT DES FOULES Dans ses interventions, le Président semble nous dire « Vous n’avez rien compris! Mais si vous avez compris, vous avez mal compris!!! » Le serpent se mord la queue, les médias lui emboîtent le pas, allant jusqu’à commenter le moindre mot, voire le moindre soupir. Les français sont suspendus aux propos d’un Jupiter en dégradation, et voilà que l’indice d’insatisfaction qui frisait 80% se transforme, au moindre sondage en 40% de satisfaits. Le Général s’est trompé d’animal! Les français ne sont pas des veaux. Ce sont des moutons, qui se cherchent un Panurge. Rassurons nous! Le casting est bien fourni. Entre un Eric Drouet, qui, sous prétexte de revendications sociales, nourrit des ambitions politiques, Jean-Luc Mélenchon, qui l’utilise en éclaireur, à moindre frais, Marine, tapie dans l’ombre, silencieuse, attendant que le fruit tombe, sans fournir d’efforts, Rappelant toutefois, chaque fois qu’on lui donne la parole, qu’au RN on lave plus blanc. Et Wauquiez qui cherche ses marques, accumulant les bourdes et discréditant une droite bien affaiblie!!! Il faut dire qu’à gauche, le PS ne vaut guère mieux. Démoli. Voire inexistant, nous assistons à ce spectacle affligent d’une Ségolène, prête à tout pour revenir aux affaires.
Hollande, déguisé en VRP, vendant son livre et n’hésitant pas à se présenter, comme LE personnage providentiel. Comme si, on pouvait oublier le désastre que fut son quinquennat. Vous verrez que, si on continue à l’ignorer, il briguera l’Académie!!! A l’écart de ce casting, digne des starlettes du « Paris Hollywood » des années 60, Il y a Anne Hidalgo, la championne toute catégorie de la pagaille urbaine. La seule qui réussit à déboussoler WAZE. Cette femme ignore ce qu’est une ville. Où est le Paris de Maurice Chevalier, de Mistiguette ou même de Jacques Dutronc? Faire d’une ville, un rendez-vous du tourisme et de Grands Magasins, c’est ignorer ce que la notion de ville veut dire, C’est mépriser une population. Faire la traque aux véhicules particuliers, pour laisser le champ libre à des centaines de cars, déversant des touristes sur le bitume de la capitale, tels des abeilles, est un scandale sans nom. Et vous verrez, qu’aux prochaines présidentielles, elle sera aux premières loges, non sans avoir placé son équipe de démolisseurs à la Mairie de Paris. Décidément, le Maître des horloges a détraqué le mécanisme, et avec les techniques nouvelles, les bons horlogers se font rares! Faudrait-il remettre à zéro le système tous les 2 ou 3 siècles? Nous savons les dégâts d’un tel redémarrage. Ne serait-il pas plus sage de SAVOIR, RAISON GARDER? Il faut dire, qu’une fois perdue, bienheureux celui qui la retrouvera. Et ce mépris permanent, cette façon de dire à chacun, les yeux dans les yeux, par lucarne interposée, vaut, des milliers de braves gens dans les rues et aux carrefours. Mais l’ironie de cette revendication qu’on voulait pacifique, c’est compter sans les casseurs, les voyous, les voleurs, qui profitent des avantages q’offre le pays, en le massacrant, en volant, en pillant. Résultat: plus 4 milliards de dégâts, des ministres évacués! Et du haut de leur grandeur, un Président, des ministres, insensibles à la détresse, la vraie, celle qui tente de faire entendre sa voix, depuis 2 mois, continue leur sempiternel discours. Faisant les gros yeux et tenant le cap d’un navire qui prend l’eau. Tout le monde s’accorde à dire qu’il finira son mandat!!!sic. Dans de telles conditions, plus dure sera la chute. René SEROR
SÉCURITÉ
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Le chiffre du Jour. Israël, important Nouvel accord sur la sécurité client pour Lockheed Martin à l’étranger des compagnies livrés, Lockheed Martin a ainsi vu ses cadences de production augmenter de 40% par rapport à 2017 et de 100% en comparaison à 2016. Le 91ème appareil produit en 2018 a été remis au corps de Marines américain. Il s’agissait d’un F-35B. Lockheed Martin a annoncé espérer pouvoir livrer 130 avions de combat de cinquième génération F-35 au courant de l’année 2019, dont une partie sera destinée à l’Israel Air Force. Le 20 décembre, Lockheed Martin a fait le bilan des livraisons du F-35 et a annoncé ses objectifs pour l’année 2019. Lockheed Martin ambitionne ainsi de remettre au moins 130 avions de combat F-35 à ses clients au cours de l’année. Si cet objectif est atteint, Lockheed Martin enregistrera alors une augmentation de plus de 40% de sa production. Une telle hausse a d’ores et déjà été enregistrée au cours de l’année 2018. Avec 91 F-35
Il vient s’ajouter aux 53 appareils qui avaient d’ores et déjà été remis aux forces américaines au cours de l’année passée. Avec la livraison des 91 F-35 en 2018, ce sont désormais 355 avions de combat de cinquième génération qui ont été livrés par Lockheed Martin. La flotte cumule plus de 175 000 heures de vol, rapporte ainsi l’industriel. Parmi les clients du F-35, on compte donc les Etats-Unis, l’Australie, Israël (qui en a commandé 50 !), l’Italie, le Japon, la Corée du Sud, les Pays-Bas, la Norvège, la Turquie, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique. Source Air & Cosmos
aériennes israéliennes
Plus de 1 200 employés répartis dans les aéroports du monde entier continueront d’assurer la sécurité des compagnies aériennes israéliennes.
Deux jours après la date limite fixée par le ministère des Affaires étrangères pour les compagnies aériennes israéliennes, un accord a été signé entre le Bureau du Premier ministre (responsable du Conseil de sécurité nationale) et le ministère des Affaires étrangères, qui emploie les agents de sécurité des compagnies aériennes israéliennes responsable de la section de sécurité d’El Al Israel Airlines Ltd. Plus de 1 200 employés répartis dans les aéroports du monde entier sont impliqués. Il y a plusieurs mois, le directeur général du ministère des Affaires étrangères avait envoyé une lettre aux parties concernées pour l’informer qu’il confiait à El Al la responsabilité de trouver une solution pour la sécurité des compagnies aériennes. Des lettres de mise en garde similaires ont également été envoyées les années précédentes, lorsque des solutions comprenant la participation du ministère des Finances, des emplois et des budgets ont résolu les conflits.
cette fois. Des dizaines d’agents de sécurité ayant suivi les cours se sont retrouvés dans une situation embarrassante. ils avaient prévu de travailler à l’étranger, mais se sont retrouvés sans travail et dans une situation incertaine. Le bureau du Premier ministre a déclaré qu’après des négociations entre le bureau du Premier ministre, le ministère des Affaires étrangères et le ministère des Finances, le différend avait été résolu. Il a été décidé que le ministère des Affaires étrangères continuerait à gérer les employés de sécurité des compagnies aériennes dans son association d’employés étrangers, comme il l’a fait jusqu’à présent, et que davantage d’employés de sécurité des compagnies aériennes seraient embauchés. Source: Globes
La dispute a duré beaucoup plus longtemps
Les services secrets israéliens s’inquiètent d’une menace possible de l’Irak en alliance avec l’Iran
L’Iran pourrait utiliser son influence croissante en Irak pour faire de ce pays arabe un tremplin pour lancer des attaques contre Israël, a déclaré lundi un haut responsable des services de renseignements israéliens. Israël considère l’expansion de l’influence de Téhéran dans la région comme une menace croissante et pense que l’Irak est sous l’influence croissante de la Force Qods (unité des opérations étrangères iraniennes secrètes).
Du fait du désengagement américains dans la région, les Iraniens pourraient considérer l’Irak comme un théâtre d’implantation pratique, semblable à celui de la Syrie, et l’utiliser comme plate-forme pour un renforcement des forces qui pourrait également menacer l’État d’Israël a indiqué le major-général Tamir Hayman, chef des renseignements militaires israéliens, lors d’une conférence à Tel Aviv. La semaine suivante, Israël a déclaré qu’il pourrait attaquer de tels sites en Irak, élargissant ainsi une campagne qui se concentre désormais en Syrie.
Hayman a prédit que 2019 apporterait des » changements significatifs » à la Syrie, dont le président Bachar al-Assad a repoussé les rebelles avec l’aide de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah libanais, et où Trump a ordonné ce mois-ci un retrait des troupes américaines.
« Cette présence de l’Iran, avec le retour de la Syrie à la stabilisation sous l’égide de la Russie, est quelque chose que nous surveillons de près « , a-t-il déclaré. Israël surveille également la conduite de l’Iran depuis que Trump a rompu l’accord nucléaire de 2015 avec Téhéran en mai et a rétabli les sanctions américaines. L’accord plafonnait les projets nucléaires susceptibles de fabriquer des bombes, bien que l’Iran ait nié avoir de tels projets. Trump, avec l’appui d’Israël, a jugé les plafonds insuffisants. « Nous estimons que l’Iran s’efforcera de respecter l’accord, mais qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour trouver les moyens de contourner les sanctions américaines « , a dit M. Hayman. Source : Reuters
SÉCURITÉ
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Chez Facebook, 30.000 personnes se consacrent « aux mesures de sécurité »
Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, s’est dit « fier des progrès réalisés » en 2018 pour améliorer le premier réseau social du monde, empêtré dans une série de scandales retentissants depuis plus de deux ans qui ont miné la confiance des utilisateurs et éveillé l’attention des régulateurs. « Pour 2018, le défi personnel que je m’étais lancé était de me concentrer sur quelquesuns des problèmes les plus pressants auxquels fait face notre communauté –que ce soit empêcher une interférence dans les élections, stopper les discours de haine et la désinformation, s’assurer que les gens gardent le contrôle de leurs informations et que notre service améliore leur bien-être », a écrit Mark Zuckerberg sur sa page Facebook vendredi. « Je suis fier des progrès réalisés » dans tous ces domaines, a dit le jeune milliardaire, affirmant dans la foulée que le réseau qu’il a créé et qui compte aujourd’hui quelque 2,3 milliards d’utilisateurs avait « fondamentalement » changé pour répondre à ces défis. « Nous sommes une entreprise très différente de celle que nous étions en 2016, ou même il y a un an. Nous avons fondamentalement modifié notre ADN pour éviter que nos divers services fassent du mal, et nous avons systématiquement réorganisé d’importantes parties de notre entreprise pour qu’elles se concentrent sur la prévention », a-t-il affirmé. Selon lui, 30.000 personnes se consacrent désormais « aux mesures de sécurité » pour lesquelles Facebook investit des milliards de dollars. L’entreprise a été secouée par plusieurs scandales: Cambridge Analytica (partage de données personnelles à l’insu des abonnés et à des fins politiques); ingérence d’officines russes dans l’élection de Donald Trump à partir de la plateforme; attaques organisées contre des critiques du réseau; responsabilité
de la plateforme dans le partage de messages haineux contre les Rohingyas en Birmanie, etc. M. Zuckerberg et sa numéro deux Sheryl Sandberg –elle aussi sous le feu des critiques– ont admis avoir été lents à reconnaître certains problèmes comme les manipulations d’informations, mais cela n’a pas suffi à exonérer l’entreprise. Le Congrès américain a cuisiné M. Zuckerberg pendant plusieurs heures sur les pratiques de Facebook et les mesures prises pour éviter les dérapages.
Une réglementation israélienne envisage l’enregistrement obligatoire des drones civils
« Par le passé nous ne nous sommes pas concentrés autant qu’il aurait fallu sur ces problèmes, mais maintenant nous sommes beaucoup plus actifs », a-t-il assuré. Les problèmes à répétition et la difficulté à maîtriser les contenus diffusés sur le réseau, tout en respectant la diversité des opinions et des sensibilités très variées d’un pays à l’autre, font craindre à certains que Facebook ne soit désormais devenu trop gros, trop influent pour ne pas être aussi dangereux pour la démocratie. M. Zuckerberg a souligné que des études menées par l’entreprise avaient montré que « le bien-être des gens augmentait quand ils interagissaient activement, mais que quand vous consommez passivement sur internet cela n’apporte pas les mêmes effets positifs ». Il veut notamment réduire le nombre de vidéos virales qui sont passées d’un compte à l’autre. « Ces changements réduisent intentionnellement l’engagement des abonnés et donc le chiffre d’affaires, mais nous sommes convaincus qu’ils nous aideront à construire une communauté et une entreprise plus fortes sur le long terme », a affirmé M. Zuckerberg. https://actu.orange.fr
La réglementation limitée actuelle, telle que la restriction des vols à proximité des aéroports, ne tient pas compte de la facilité de disponibilité des drones sur le marché actuel Bientôt, les civils israéliens cherchant à acheter et à piloter des drones pourraient être obligés de les enregistrer et de passer un test de réglementation. Au cours des prochaines semaines, l’Autorité de l’aviation civile israélienne (CAA) publiera le nouveau règlement à l’intention du public. Les lois en vigueur régissant les drones civils en Israël ont été adoptées en 1981 – alors que les piloter était un passe-temps de niche – et Israël n’exige pas de licence pour les produits artisanaux non commerciaux. La CAA estime qu’il existe actuellement entre 15 000 et 20 000 drones pesant entre 250 grammes et 25 kg dans le pays.
Il existe aujourd’hui certaines restrictions sur les vols de drones, notamment une interdiction de voler à moins de deux kilomètres de l’espace aérien restreint d’un aéroport ou à une hauteur de plus de 150 mètres, mais ces limitations ne tiennent pas compte de la réalité actuelle, où les drones sont abordables et faciles à obtenir. Selon les nouvelles réglementations qui seront bientôt annoncées, quiconque achète un drone devra l’inscrire sur le site Web de l’autorité, passer un test en ligne sur la réglementation et marquer l’engin avec le numéro d’enregistrement. La base de données sera ouverte à la police israélienne et des amendes de quelques milliers de shekels seront imposées à toute personne pilotant un drone non enregistré. Source : Calcalist
FRANCE
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Attentat contre «Charlie Hebdo» : des commémorations au goût amer pour certains
Des nouvelles de Radio J, par Alain Sayada
J’avais, dans mon dernier édito de l’année 2018, évoqué l’incompréhensible incident d’antenne sur Radio J, courant décembre. Pour rappel, alors que la radio était reprise en main par une nouvelle direction, que ladite direction avait décidé de supprimer de l’antenne une émission, le Chroniqueur Guy R. passait outre les consignes et donnait à entendre la voix et l’avis de ceux qui se voyaient désormais privés d’ondes. Le Président de la radio avait donc tout simplement demandé à couper l’antenne ! Une démarche radicale qui avait pris de court les auditeurs, dont nous sommes. Aussi avions-nous manifesté notre étonnement auprès des nouveaux dirigeants de cette radio. Comme je vous l’avais indiqué à l’époque, ce qui m’avait choqué, moi, Alain Sayada, c’était le déballage en place virtuelle publique de Guy R., qui avait choisi Facebook et son lot d’abonnés pour défendre son point de vue. Jouant les victimes de censure baillonnées, il avait appelé ses « fidèles » à la contestation de l’autoritarisme de ses nouveaux patrons.
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et qu’on est un salarié de l’entreprise, on agit en ce sens ou on prend acte du désaccord en démissionnant. Mais apparemment, si Monsieur Guy R. aime à manifester bruyamment et en place publique son désaccord, il n’a pas l’intention de laisser sa place à d’autres. Ni sa place ni les émoluments qui vont avec d’ailleurs…
Je tenais donc à rappeler, à monsieur Guy R. que lorsqu’on a une radio dont les dettes avoisinent les 500 000 euros et que l’on trouve de gentils financiers pour éponger la note, on essaie d’être poli et de ne pas les jeter en pâture à la vindicte populaire en criant à la censure, alors qu’on sait qu’on a désobéi à leurs consignes.
J’avais promis, avant les vacances, de vous donner des nouvelles de cette affaire en janvier. Je dois hélas vous dire, chers lecteurs, que Guy R. n’a toujours pas donné suite à nos sollicitations afin d’éclaircir sa position sur ce sujet. Il semble en revanche qu’il ait choisi de faire comme si rien ne s’était passé. Il est tout bonnement rentré dans le rang. Je trouve que Radio J et ses auditeurs méritent mieux que ce déballage, surtout si, par la suite, on laisse les choses en l’état, sans autre explication. En ce qui me concerne, et même si Dov Zerah et Marc Eisenberg ont choisi d’éteindre l’incendie, ce qui les honore, car je rappelle qu’ils ont voulu reprendre Radio J pour donner une chance à notre communauté de maintenir la pluralité de son offre médiatique, j’attends de Guy R. qu’il s’explique. Et je ne crois pas qu’il ait encore sa place au sein d’un média dont il dénigre la direction, direction qui, je le dis avec force, a investi près d’un demi million d’euros pour rattraper les erreurs dramatiques de gestion de la précédente équipe, équipe menée par… Guy R, justement ! Etonnant, non ?
Peu importe que la nouvelle direction, représentée par Dov Zerah et Marc Eisenberg aient tort ou raison sur la suppression de cette émission, lorsque la direction prend une décision,
Alain Sayada Ecrivez-nous sur le Facebook du journal, pour nous donner votre avis sur le sujet Radio J !
Lundi 7 janvier, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est rendu aux commémorations des attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l’Hypercacher. Il y a 4 ans, Chérif et Saïd Kouachi sortaient des locaux du journal armés de fusils d’assaut, après avoir perpétré un massacre et tué onze personnes. La femme du dessinateur Georges Wolinski a refusé de participer aux cérémonies. Elle accuse l’État de négligence.
Le journal n’était plus protégé par la police «Pourquoi est-ce que le journal Charlie Hebdo, extrêmement menacé, n’était pas surveillé par la police depuis novembre ? Le journal a toujours été surveillé, sauf fin novembre», pointe Maryse Wolinski. Un hommage a aussi été rendu à Ahmed Merabet, gardien de la paix tué par les frères Kouachi pendant leur fuite. Les quatre victimes de l’Hypercacher ont été honorées.
Castaner apostrophé en plein hommage aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo
En pleine cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo, le ministre de l’Intérieur a été fermement interpellé par une journaliste, se présentant comme voisine de Wolinski et estimant qu’il lui était impossible de faire son travail. Ce 7 janvier marque les quatre ans de l’attentat de Charlie Hebdo, qui a coûté la vie à 12 personnes dont huit membres de la rédaction. Pour rendre hommage à leur mémoire, plusieurs membres du gouvernement, accompagnés du maire de Paris, Anne Hidalgo, ont chanté la Marseillaise et observé une minute de silence. Mais à peine les dernières notes de l’hymne national avaientelles retenti qu’une femme présente dans l’assistance a apostrophé nommément le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. «Wolinski c’était mon voisin rue Bonaparte !», commence-t-elle en référence au dessinateur disparu et à son lieu de domicile.
«Hier je me suis fait traiter de sale p*te par un baqueux [policier de la BAC] parce que je le lui demandais juste de ne pas viser la tête», poursuit la femme, dans une possible référence à la mobilisation des femmes Gilets jaunes le 6 janvier. A l’attention du premier flic de France, elle interroge encore à haute voix : «Est-ce-que c’est normal, monsieur Castaner ? Est-ceque c’est normal qu’on puisse plus faire notre métier de journaliste depuis des mois ?» Les responsables politiques restent de marbre alors que la femme explique que Wolinski «aurait été content» qu’elle les apostrophe. «J’espère que je ne vais pas être placée en garde à vue parce que j’ai dit ça», continue-t-elle. «Vous ne m’emmenez pas ! Non, vous ne m’emmenez pas ! J’ai une carte de presse, je ne m’en vais pas», s’écrie-t-elle enfin, restant dans l’assistance.
FRANCE
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Selon Europe1, Alexandre Benalla était en Israël pour affaires
L’Express : « Philippe Hababou Solomon, employeur d’Alexandre Benalla à l’occasion d’une série de déplacements pour des activités de consulting, assure notamment que le ministère des Affaires étrangères a été informé à chaque fois que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a utilisé ses passeports diplomatiques. Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire pour « abus de confiance » visant Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après avoir quitté son poste à l’Élysée suite à l’affaire du 1er-Mai. L’ancien garde du corps a effectué ces derniers mois une série de voyages sur le continent africain, et notamment au Tchad, où il a pu rencontrer le président Idriss Déby, quelques jours seulement avant la visite d’Emmanuel Macron. Interrogé par L’Express, Philippe Hababou Solomon, l’homme qui a accompagné Alexandre Benalla au cours de ces différent déplacements, lève le voile sur les coulisses des allées et venues de l’ancien chargée de mission de l’Elysée. Un travail d’ »assistant ». Présenté par l’hebdomadaire comme « un vieux routier des sentiers africains », proche notamment des ex-présidents de Centrafrique François Bozizé et d’Afrique du sud Jacob Zuma, Philippe Hababou Solomon, 63 ans, explique avoir été présenté à l’ancien protégé d’Emmanuel Macron par « un ami commun ». Depuis son limogeage, Alexandre Benalla chercherait en effet à se reconvertir dans le consulting. « Je n’avais pas besoin de lui pour m’ouvrir des portes, mais plutôt d’un ‘assistant’ à qui je pouvais déléguer le suivi des affaires en cours, notamment dans un certain nombre de pays », explique cet homme d’affaire franco-israélien. Deux tournées et des vacances aux Bahamas. Ensemble, les deux hommes auraient effectué deux tournées, à l’automne. La première, mi-novembre, en Turquie et en Israël, en compagnie d’une délégation indonésienne, pour parler cybersecurité. Et la seconde, début décembre, cette fois avec une délégation turque, sur le continent africain, au Cameroun, au Congo et au Tchad. « À N’Djamena, nous avons rencontré le président Idriss Déby et son frère, qui gère les approvisionnements en équipement militaire. L’objet des discussions, c’était le
textile, les uniformes, l’électricité », détaille Philippe Hababou Solomon. Concernant ce dernier séjour, l’entourage d’Alexandre Benalla a pourtant nié, également dans les colonnes de L’Express, toute rencontre avec le frère du président tchadien. L’équipée s’est achevée par trois jours de détente aux Bahamas : « Un séjour de tourisme en somme ; Alexandre a fait du jetski. Mais là, c’est moi qui ai payé la facture ».
Jean-Jacques Goldman est la personnalité préférée des Français
« Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques ». Concernant l’utilisation de passeports diplomatiques pendant ces différents déplacements, Philippe Hababou Solomon, lui-même détenteur d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, précise : « À chaque fois qu’un passeport de ce type passe une frontière, les autorités sont informées. L’information remonte directement au Quai d’Orsay. Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques, en Israël comme en Afrique… » Contacts élyséens. Par ailleurs, dans un courrier adressé à Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron qui lui a demandé de s’expliquer sur ses « missions personnelles et privées », Alexandre Benalla a concédé continuer à entretenir des « échanges réguliers » avec certains membres de la présidence. « Oui, il parle avec les jeunes qui sont en poste aux côtés d’Emmanuel Macron, ceux de sa génération », abonde Philippe Hababou Solomon, toujours auprès de L’Express. « Je crois aussi qu’Alexandre continue d’échanger des textos avec le président », glisse-t-il, tout en indiquant que le jeune homme ne s’est jamais targué, lors de ces différents déplacements, d’être en mission pour l’Elysée. Des « petits rapports ». L’homme d’affaires laisse toutefois entendre qu’Alexandre Benalla pourrait bien jouer les ambassadeurs de l’ombre. « Alexandre faisait des petits rapports, après qu’untel nous a dit qu’il n’appréciait pas le ‘monsieur Afrique’ de l’Élysée, ou après qu’un autre nous a confié son incompréhension à propos du rôle de la France sur tel ou tel dossier. Je ne sais pas précisément à qui étaient destinés ces rapports », conclut-il ». Source : Europe1 (Copyrights)
Avec Zidane, Mbappé est certainement la personnalité française la plus connue du TOP 50. Le JDD : « Cela devient une habitude. Pour la 8e fois, Jean-Jacques Goldman est la personnalité préférée des Français, selon notre traditionnel Top 50 réalisé par l’Ifop. Il conserve sa place de numéro 1, qu’il occupait déjà l’an passé. Le chanteur devance Omar Sy (2e) et Dany Boon (qui prend la 3e position à Teddy Riner). Derrière, le numéro 10 des Bleus Kylian Mbappé fait une entrée fulgurante à la 4e place (testé en 2017, il était resté aux portes du Top 50 – lire méthodologie ci-dessous -). Thomas Pesquet est 5e et Zinedine Zidane 10e. Zizou avait disparu du classement et fait son grand retour, lui qui fut personnalité préférée des Français en 2000. Egalement testés auprès des Français, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’entrent pas dans le Top 50. Les femmes reculent fortement dans le classement puisque, pour la première fois de l’histoire du Top 50, aucune n’est dans le Top
10. La méthodologie du Top 50 L’enquête a été menée par l’Ifop pour le JDD du 6 au 10 décembre 2018 auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas, questionnaire autoadministré en ligne). 68 noms ont été proposés : les 45 premiers du classement 2017 à l’exception de Charles Aznavour, décédé, 5 personnalités choisies par la rédaction du JDD et 19 par les internautes sur une liste de 60 postulants pendant tout le mois de novembre. Voici les deux questions posées ensuite par l’Ifop : 1. Pour chaque personnalité, merci d’indiquer si vous considérez qu’elle compte et/ou si vous l’aimez bien ou si vous ne l’aimez pas (ou si vous ne la connaissez pas). 2. Parmi les personnalités que vous avez retenues comme étant des personnes qui comptent pour vous ou que vous aimez bien, quelles sont les dix qui comptent le plus pour vous ou que vous aimez le mieux? »
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Jessica Lederman : Combien de temps, de morts, de blessés, d’agressés faudra-t-il compter pour se réveiller ?
Il y a cinq ans j’étais encore Reporter pour les JT de TF1. Ce soir de Janvier 2014 Dieudonné remontait sur scène au Théâtre de la Main d’Or après avoir été interdit de représentation pendant un temps. J’étais de permanence à la rédaction. Nous craignions des incidents à l’extérieur du théâtre. Mais nous nous interrogions aussi sur le contenu de son spectacle : Dieudonné avait-il ou non retiré de ses textes les propos « susceptibles de porter atteinte à la dignité humaine » ? J’ai donc été envoyée au Théâtre de la Main d’Or avec l’une de mes collègues. Nous avons acheté des billets pour la représentation afin d’y assister anonymement dans le public et nous étions équipées d’une petite caméra cachée au cas où de quelconques dérapages se produiraient (on peut discuter de la méthode mais ce n’est pas le propos ici). Le propos est la violence et la haine qui émanaient des spectateurs et des fans de Dieudonné venus voir le spectacle ce soirlà. Cette haine, j’ai commencé à la ressentir à l’instant où je me suis placée dans la file pour entrer dans le théâtre. Violence verbale d’abord à l’égard des équipes de journalistes présentes à l’extérieur pour faire leur travail. Puis une fois installée et assise dans la salle, patientant jusqu’à l’extinction des lumières, violence verbale encore à l’égard du « sytème », de la société, des castes dites supérieures, à travers des chants et des gestes de haine teintés de clichés et précisément de « propos pouvant atteindre à la dignité humaine », sans périphrase édulcorée : antisémites et racistes. Violence émotionnelle à travers les rires
d’un public hilare à chaque ligne prenant pour cible les « races », les couleurs, les religions, bref les différences. Violence verbale toujours à la fin du spectacle où cette fois, encouragé par l’« humoriste », le public entonnait à nouveau des hymnes incongrus et se vautrait dans une vulgarité qui n’avait d’égale que leur ignorance, la grossièreté de leurs amalgames et autres approximations historiques. Mais tous, unis derrière Dieudonné, « l’artiste incompris et censuré », se sentaient utiles, trouvaient à cet endroit enfin un sentiment d’appartenance là où,à leurs yeux, la société avait échoué. Ils vibraient comme investis d’une mission dont ils n’avaient aucune idée de la finalité, simplement galvanisés par la haine gratuite couplée à la bêtise la plus élémentaire. Il y avait un marché de la haine, Dieudonné s’en était saisi. Et par un tour de force que certains qualifieraient de génie, sans grand effort il jouissait d’un public acquis à sa cause dont l’esprit de haine et de revanche dépassait le sien. Violence quasi physique enfin à mon égard : après le spectacle, certains spectateurs qui m’avaient identifiée sont allés avertir les vigiles du théâtre qui nous ont fouillées moi et ma collègue (d’une manière que je qualifierais de musclée), et ont effectivement trouvé notre caméra cachée. Trophée livrée sur un plateau pour ces fans qui, refusant de rater une miette de ce deuxième spectacle qui se tenait sous leurs yeux, filmait la scène à cœur joie. Ils tenaient là, cristallisés en une seule personne, la somme de toutes leurs aversions : télévision, TF1, secteur privé, journaliste portant un nom connu et à consonance peu populaire en temps de
guerre. Je suis rentrée de cette soirée sonnée par ce dont j’avais été témoin. Pour la première fois j’avais senti le changement, le basculement de la contestation à la haine, de la protestation à la violence gratuite, sans fondement et sans limite. J’ai senti le danger, la perte de repères d’une certaine catégorie de la population se retrouvant dans un ennemi commun. Cette gueule de bois n’était pourtant rien comparé à la suite. Oui les fidèles troupes de Dieudonné n’avaient pas hésité à publier la vidéo de ce non-événement, agrémentée de noms et de détails. En quelques semaines, sur les réseaux sociaux, j’ai reçu des centaines de messages incluant des quenelles dessinées et illustrées sous toutes les formes possibles imaginables et des insultes antisémites inspirées des clichés les plus primaires et les plus vivaces. Il m’a fallu presque cinq ans pour revenir librement sur cet épisode dont je parle publiquement pour la première fois. Aujourd’hui je ne vis plus en France (n’y voir aucun lien de cause à effet, en tout cas conscient). Et comme toute histoire d’amour qui se respecte, je n’ai jamais autant aimé mon pays, sa culture, son histoire et ses traditions que depuis que je l’ai quitté. Je suis partie avant Charlie Hebdo et avant le Bataclan, avant l’Hyper Cacher mais après Merah, avant Mireille Knoll mais après Ilan Halimi, avant Sarah Halimi mais après Sebastien Sellam. Alors il est facile, c’est vrai, à 5000km de là, de dire que je regarde mon pays évoluer avec tristesse, que je ne suis pas surprise
de voir ces images défiler sur nos écrans, de voir cette violence investir les avenues et les rond-points de France, de voir les amalgames érigés en slogans et les récits d’agressions antisémites se multiplier. Pourtant c’est cette même violence et cette même haine que j’ai vécu il y a cinq ans dans la salle de la Main d’Or et au cours des semaines qui ont suivi. Cette haine, nous l’avons ignorée, moi la première, par insouciance sans doute, par déni très certainement. Combien de temps faudrat-il encore attendre pour cesser de laisser la France plonger vers ses heures les plus sombres au nom d’une utopie et d’un idéal qui n’existent plus, ou en tout cas pas pour le moment ? Combien de temps, combien de morts, de blessés et d’agressés faudra-t-il compter pour se réveiller ? Je fête Hanuka et Noël, je dîne autour d’un repas de Shabbat le vendredi soir et le dimanche est toujours pour moi un jour de repos, je ne mange pas de farine levée pendant la Pâque juive et quand j’étais enfant je cachais des œufs dans le jardin le lundi de Pâques, et ma nouvelle année peut commencer deux fois si j’ai pris un faux départ, à Rosh Ha-Shana et à la Saint-Sylvestre. Je suis Juive et je suis Française. Il a fallu des années à mes ancêtres pour ne plus avoir honte d’être qualifiés du premier adjectif aux yeux du second, aujourd’hui j’ai honte d’être qualifiée du second aux yeux du premier. https://www.20minutes.fr
Alerte au charançon rouge qui ravage les palmiers d’Israël et du sud de la France L’Agence française nationale de sécurité sanitaire a rendu récemment un rapport rédigé par des biologistes, écologues et pathologistes. Celui-ci conclut que dans la zone méditerranéenne, l’éradication du charançon rouge qui ravage les palmiers est quasi impossible. Ainsi, en Israël, alors que le charançon avait été neutralisé dans les vergers de palmier dattiers entre 1999 et 2004, celui-ci est revenu à la charge en 2009 à partir de sites privés qui n’avaient pas été traités et depuis il prolifère dans des proportions inquiétantes. Pourtant des solutions existent car l’archipel des Canaries (Espagne) a mis en place des solutions qui ont obtenu des résultats exceptionnels, fruits d’une réaction très rapide, centralisée et dotée de moyens lourds. Les palmiers ont été géo-référencés, inspectés visuellement par des techniciens capables de détecter le moindre symptôme et abattus dans les 24 heures quand leur assainissement complet semblait impossible.
Dans les zones infestées, des traitements insecticides à base de benzoate d’émamectine ont été appliqués pour réduire la pression du charançon et protéger les palmiers sains, des pièges à phéromones. Mais les solutions impliquent de traiter tous les palmiers, y compris ceux qui se trouvent dans les propriétés privées. Insecte coléoptère considéré comme nuisible et danger phytosanitaire majeur en France, le « tueur de palmier » a atteint le Moyen-Orient et le bassin méditerranéen dès 1985. Il vient probablement d’Égypte et mesure environ 3 cm de long. Il produit des larves qui détruisent les vaisseaux de circulation de la sève et creusent des galeries dans le cœur. Une quarantaine d’espèces de palmiers sont attaquées, aussi bien les palmiers d’ornement, les palmiers dattiers, les palmiers huiliers que les cocotiers. La plante meurt entre 2 et 5 ans selon l’importance de l’infection. En 2017, la FAO estimait les pertes en Méditerranée à 500 millions d’euros. Source : La Croix
ISRAËL
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Les jobs les moins bien payés Israël Bourse. Le pire mois de en Israël ? Caissières, livreurs, décembre pour les actions pompistes … depuis 1931
Le rapport de situation économique d’AllJobs, qui résume l’année 2018 sur le marché du travail israélien, révèle quels sont les emplois les plus rémunérés, quel est le salaire moyen dans l’économie et qui gagne le plus – hommes ou femmes ? Selon le rapport publié sur le site Web de Mako, le poste dont le salaire mensuel est le plus élevé est celui d’architecte logiciel avec un salaire moyen de 32 370 NIS, suivis par l’architecte de système informatique avec un salaire de 29 830 NIS. En troisième position, le chef d’une équipe de développement avec un salaire de 28 070 NIS par mois Les autres postes qui figurent en tête de liste des professions sont le développement d’algorithmes (salaire moyen de 24 970 NIS), la gestion de produits logiciels (24 700 NIS) et l’ingénieur logiciel (23 700 NIS par mois).
Quels sont les métiers avec les salaires les plus bas dans l’économie ? Selon le rapport, les caissiers et les caissières ont les salaires les plus bas avec 5 630 NIS en moyenne par mois, suivis des livreurs avec 5 810 NIS, des pompistes avec 5 860 NIS, les assistants et les aides familiales avec des salaires de 5 870 NIS, les employés de bureau avec 5 880 NIS . Selon le rapport, le salaire moyen d’Israël en 2018 était de 11 300 NIS. Le salaire moyen des hommes est de 12 990 NIS et de 9 380 NIS pour les femmes. Dans le centre, le salaire moyen est de 12 240 NIS dans le nord, 10 540 NIS dans le sud et 9 440 NIS en moyenne dans le pays. http://www.tribunejuive.info
Huit firmes cultivent du cannabis à usage thérapeutique en Israël
Le nouveau gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a pris ses fonctions lundi, un jour après la chute de la Bourse de Tel Aviv provoquée par des pertes à New York la semaine dernière. Des chutes brutales ont été observées dimanche dernier à Tel-Aviv, en particulier pour les sociétés cotées sur les bourses locales et américaines. L’indice Tel Aviv-35 a perdu 5,43% et l’indice Tel Aviv-125, 5,08%. La chute est survenue après une
Le Parlement israélien a annoncé ce mercredi avoir voté en faveur d’une loi autorisant les agriculteurs à exporter du cannabis à usage médical, ce qui devrait générer des revenus importants pour l’État. La loi, votée mardi, permet aux agriculteurs de cultiver du cannabis destiné à un usage thérapeutique, à condition d’obtenir un permis du ministère de la Santé, de la police et de l’autorité de contrôle des producteurs. L’exportation de cannabis à des fins médicales pourrait générer un revenu de 1 milliard de shekels (234 millions d’euros) par an pour Israël, selon des estimations du Parlement. « Produit béni » Yoav Kisch, député du Likoud (droite), le parti du Premier ministre Benjamin Ne-
tanyahu, qui a écrit la loi, a souligné son « potentiel économique énorme » pour l’État et les agriculteurs, qualifiant le cannabis médical de « produit béni qui atténue les souffrances des malades ». Huit sociétés cultivent actuellement du cannabis à usage thérapeutique en Israël, mais beaucoup d’autres attendent de recevoir une autorisation des autorités, a affirmé le Parlement dans un communiqué. Le gouvernement israélien avait approuvé en 2016 ce projet de loi en faveur d’une légalisation des exportations. La consommation de cannabis à usage récréatif reste en revanche interdite en Israël mais un projet dépénalisant partiellement sa consommation au profit d’un système d’amendes a été approuvé en 2017. Par contre, l’usage à but thérapeutique est légal et même encouragé depuis une dizaine d’années. https://www.bfmtv.com
Tous les principaux indices ont perdu entre 16% et 26% de leurs sommets atteints cet été et cet automne. À moins d’énormes gains lors des prochaines vacances, il s’agira du pire mois de décembre pour les actions depuis 1931. i24News
Le Musée de la Bible de New York a acheté de faux fragments de manuscrits de la mer Morte
A la fin d’octobre 2018, le Musée de la Bible à Washington a retiré cinq fragments du manuscrit de la mer Morte de la vue du public après que des tests aient révélé qu’ils étaient faux. Le parlement israélien vient d’autoriser ses agriculteurs à exporter le cannabis à usage médical. Son usage récréatif reste en revanche interdit.
nouvelle journée de lourdes pertes, vendredi, faisant connaître au marché américain sa pire semaine depuis plus de sept ans.
« Bien que nous espérions que les tests donneraient des résultats différents, c’est l’occasion d’éduquer le public sur l’importance de vérifier l’authenticité d’artefacts bibliques rares, le processus élaboré de tests entrepris et notre engagement envers la transparence « , a déclaré Jeffrey Kloha, conservateur en chef du Museum of the Bible, dans une déclaration. » Les responsables du musée ont refusé de dire comment ils ont déterminé que les fragments étaient des faux, parce qu’ils ne veulent pas que les personnes qui se livrent à des parchemins et des reliques frauduleux sachent quelles erreurs éviter. Sur le site d’Arstein Justnes, professeur d’études bibliques à l’Université d’Agder en Norvège, chercheurs et scientifiques ont identifié plus de 70 fragments de manuscrits de la mer Morte qui ont fait surface sur le marché des antiquités depuis 2002. Quatrevingt-dix pour cent d’entre eux sont faux, dit M. Justnes, y compris ceux du Musée de la Bible.
Gary A. Rendsburg, professeur d’études juives à l’Université Rutgers, a déclaré : « Il y a eu ceux qui ont immédiatement dit : « Il faut que ce soient des faux ». Il n’y a pas de douzaines de fragments qui ont l’air d’être sortis de la grotte hier, d’après l’exploration des années 1940 et 1950. » Des églises évangéliques américaines ont payé des millions pour acheter des pièces similaires des manuscrits de la mer Morte, a rapporté CNN. Les manuscrits de la mer Morte sont des textes juifs datant de l’époque de Jésus, découverts dans des grottes à Qumran près de la mer Morte il y a 70 ans. Ils totalisent plus de 800 documents, écrits entre 200 avant J.C. et 70 après J.-C., et contiennent des parties de chaque livre de l’Ancien Testament à l’exception du Livre d’Esther. Source : The vintage News
ISRAËL
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Made in Israël : United Hatzalah a McDonald’s, machine à profits… soigné 207 000 personnes l’an dernier aussi en Israël United Hatzalah est un service de sauvetage entièrement bénévole en Israël, où les urgences sont un mode de vie, fondée par un médecin israélien, Eli Beer, qui a réduit le temps de réponse moyen d’une ambulance traditionnelle (12 à 15 minutes) à trois minutes. Il a rendu ce miracle possible par 2 moyens : des motos au lieu de véhicules et un réseau de 2 000 bénévoles qualifiés dont chacun traite en moyenne 60 appels par mois. Le service fonctionne 24 heures par jour, sept jours par semaine, 365 jours par année. Témoin d’un attentat à l’âge de 6 ans, M. Beer a mis sur pied l’entreprise en 1989 à partir de zéro, luttant contre la bureaucratie, les embrouilles juridiques et la résistance des syndicats et des services d’urgence existants. Les intervenants de United Hatzalah utilisent un système GPS à la fine pointe de la technologie spécialement conçu, appelé NowForce.
Capital a réalisé une étude sur le géant américain : »Du Big Mac au dessert glacé, l’enseigne de fast food réalise des marges conséquentes sur les produits qu’elle commercialise. Prix du steak, du kilo de frites, du litre de sauce… Nous avons consulté les tarifs d’achat des matières premières par McDonald’s en France et avons estimé le coût de revient de sept recettes. La marge brute (non déduits tous les frais, notamment de personnel) est souvent bien supérieure à 70%, taux habituel dans la restauration ». Capital Avec 870 millions de shekels de chiffre d’affaire, 2017 a été une bonne année pour Mcdonald’s en Israël et 2018 pourrait bien être meilleure encore puisque le chiffre d’affaire devrait atteindre 1 milliard de shekels, a annoncé, Alonyal Ltd, le propriétaire de la franchise israélienne de la chaîne de restauration rapide.,,, McDonald’s s’est installé en Israël en 1993 avec un premier restaurant à Ramat Gan, en banlieue de Tel Aviv. Depuis la concurrence n’a eu de cesse de tenter de détrôner le leader mondial de la restauration rapide sans jamais y arriver. Un local, du nom de MacDavid, fondé en 1978 à Tel Aviv, s’est développé avec 28 succursales à l’échelle nationale jusqu’à son apogée en 1989, mais la chaîne s’est ensuite affaiblie jusqu’à n’avoir plus qu’un seul restaurant aujourd’hui à Haïfa. Burger King présent en Israël en 1994 soit un an après McDo a du fermer ses portes en 2010. et ses succursales ont été rebaptisées Burger Ranch, une autre chaîne locale détenue par Orgad. Burger King est revenu sur le marché israélien en 2016
grâce à un homme d’affaires français, Pierre Besnainou, et la chaîne compte actuellement huit succursales dans le pays. Selon un communiqué McDonald’s aurait ouvert en 2018 six nouveaux sites en Israël et prévoit d’ouvrir deux nouveaux restaurants d’ici la fin de l’année, ce qui porte à 188 le nombre total de ses établissements dans le pays.
« Nos volontaires sont juifs et non-juifs, musulmans et chrétiens – nous nous aidons les uns les autres en sauvant des vies, » dit Beer. Il croit que la récompense de donner en retour est plus grande que toute autre
Omri Padan boycotte la Judée et la Samarie donc, de fait, des centaines de milliers d’israéliens depuis des années. En 2013, il a refusé d’ouvrir à Ariel, Ma’ale Adoumim et Efrat en prétextant, avec une certaine indifférence, que « cela avait toujours été la politique de la chaîne ». Tel-Avivre
« Aujourd’hui, nous travaillons en étroite collaboration avec plus de 100 compagnies d’ambulances en Israël. Ils savent que nous sommes là pour eux. Nous ne remplaçons pas les ambulances, nous comblons une lacune. Nous envoyons nos hommes sur les lieux. Dès que les ambulances arrivent, c’est très bien. « Le judaïsme enseigne que lorsque vous sauvez la vie de quelqu’un, vous sauvez en fait le monde, parce que vous venez de sauver le monde entier pour cette personne et la génération à venir. Les gens veulent avoir la satisfaction de faire partie de ce projet, et ils font beaucoup de sacrifices pour y parvenir « , dit-il. United Hatzalah est présent au Brésil et au Panama et prévoit de s’installer l’année prochaine en Inde. L’année dernière, United Hatzalah (en hébreu pour » sauvetage « ) a soigné 207 000 personnes, dont plus de 42 000 dans des conditions mettant leur vie en danger. » Source : CNN
L’aéroport Ramon sera inauguré le 21 janvier 2019, près d’Eilat landaise, qui opère actuellement des vols vers Ovda en Israël, consacre déjà une page complète à Eilat. D’autres compagnies européennes sont attendues, telles que Transavia, Wizzair, Lufthansa, Air Europa.
A l’instar de la France, McDonald’s Israël propose des produits uniques pour le marché israélien, principalement axés sur la santé, notamment des salades fraîchement coupées, des roulés au poulet et comme dans beaucoup d’autres pays, chaque succursale de McDonald en Israël est équipée de stands de libre-service numériques permettant aux clients de commander et de payer en utilisant une interface à écran tactile. En outre, ce symbole de longue date du capitalisme et de la mondialisation qu’est McDonald’s est dirigé en Israël, par Omri Padan, un homme d’affaires connu pour ses opinions politiques de gauche, un euphémisme en ce qui le concerne, puisque il est l’un des fondateurs du groupe Shalom Achshav (Peace Now), des activistes israéliens contre la présence d’Israël dans « les territoires occupés ».
forme de paiement.
L’aéroport sera en mesure d’accueillir deux millions de passagers par an pour commencer, puis jusqu’à 4,2 millions de personnes d’ici 2030. Son coût de construction est évalué à 1,7 milliard de shekels (396 millions d’euros).
L’aéroport Ramon sera inauguré le 21 janvier 2019, près d’Eilat, une ville où le Club Med disposait d’un village jusqu’en 2012. Les premiers vols sont réservés aux liaisons domestiques opérées par les compagnies Arkia et Israir. Des liaisons internationales suivront. Les premières destinations étrangères et leurs dates d’ouverture ne sont pas encore précisées. Des liaisons avec l’Europe Ryanair devrait installer plusieurs avions sur place pour alimenter son réseau de liaisons européennes, est-il souligné sur le site de la nouvelle plate-forme. La low cost ir-
Un point d’entrée vers Petra ? L’aéroport de Ramon se situe à seulement 18 km au nord de la ville d’Eilat, qui le reliera à terme par une liaison ferroviaire. Au démarrage des opérations, des navettes (10 minutes) seront mises en place vers la station balnéaire. Fenêtre d’Israël sur la mer Rouge, le nouvel aéroport se veut aussi une porte d’entrée vers plusieurs sites d’intérêt : le sud de la Jordanie incluant la station balnéaire d’Aqaba et les régions de Wadi Rum et Petra, ainsi que la région de Taba du Sinaï en Égypte. Ramon (code Iata ETM) remplacera remplacera deux aéroports existants, ceux d’Eilat (ETH) et d’Ovda (VDA), est-il expliqué sur son site Internet. https://www.lechotouristique.com
ISRAËL
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Les voyageurs israéliens sont très PDG de Bank Leumi, Russak-Aminoach est le symbole d’une révolution bancaire surpris par la « taxe Venise »
Les voyageurs israéliens sont très surpris par la « taxe Venise ». Et ils le déclarent sur Facebook et Instagram. Selon (1) : »Dès l’été prochain, Venise va faire payer un droit d’entrée à tous ses visiteurs. La mesure, introduite dans la loi de finances italienne, définitivement votée samedi dernier, prévoit que Venise pourra, à partir de juillet, « adopter dans ses propres mesures budgétaires (…) une contribution de débarquement » telle qu’elle est existe déjà dans les îles éoliennes ou de Lampedusa (Sicile). S’élevant de 2,5 à 10 euros selon la saison, cette contribution s’appliquera à tous les visiteurs, qu’ils passent ou non la nuit à Venise. Elle vise d’abord les touristes d’un jour qui ne s’acquittent pas de la taxe de séjour, due par personne et par nuit, et réglée aux hôteliers ou aux propriétaires de logements loués. Parmi eux figurent notamment les clients des croisiéristes dont quelque 600 navires géants font escale chaque année dans la Cité des Doges. Mais les compagnies aériennes ou les autocaristes pourront aussi répercuter la nouvelle taxe sur leurs billets. 50 millions d’euros par an Déjà qualifiée de “taxe de débarquement” par les médias, cette mesure pourrait rap-
porter jusqu’à 50 millions d’euros par an selon les premières estimations de la commune. « Les coûts pour nettoyer le centre historique et pour sa sécurité sont spéciaux et ont été supportés pendant des années par les Vénitiens », a souligné Luigi Brugnaro (centre droit), cité lundi par le quotidien La Repubblica. « Merci a tous ceux qui dorénavant nous aideront à garder Venise propre, en permettant aux Vénitiens de vivre plus convenablement », a-t-il ajouté. Ce n’est pas la première mesure prise par la ville pour lutter contre les effets néfastes du tourisme de masse. Venise avait ainsi décidé de réguler les flux en installant des portiques ou d’éloigner les paquebots de croisière de la place Saint-Marc. En 2017, un guide du savoir-vivre avait également été édité à l’attention des touristes, priés de d’adopter un comportement responsable et respectueux de la ville, ainsi que de ses habitants ». (1) https://www.lechotouristique.com
féminine en Israël
Lorsque Russak-Aminoach, a pris le contrôle de la banque Leumi en 2012, ses bénéfices nets diminuaient. Depuis, en adoptant des outils technologiques pour soutenir les activités bancaires traditionnelles, elle a fait augmenter son bénéfice net à 977 millions de dollars en 2017 et en lui permettant d’être la première banque en Israël à utiliser la technologie Cloud, puis la première à mettre en place un bras « hi-tech » spécifique, appelé « Leumi-Tech ». Cependant, la nomination d’une femme est chose rare dans le secteur bancaire et une étude récente du Financial Times portant sur 50 des plus grandes banques du monde a révélé qu’une femme sur quatre seulement y occupe actuellement un poste de direction. Ce n’est pas le cas en Israël car, en plus de Russak-Aminoach, Lilach Asher-Topilsky est PDG de la Israel Discount Bank et Smadar Barber-Tsadik est PDG de la First International Bank. En outre, 35,5% des travailleurs de la haute technologie en Israël sont des femmes, ce qui éclipse la Silicon Valley où seulement 20% des promoteurs et 11% des cadres sont des femmes.
Cette singularité s’explique par le service militaire obligatoire d’Israël que les femmes doivent effectuer et pendant lequel les femmes sont exposées aux nouvelles technologies avec des postes à responsabilités pour utiliser, concevoir et fabriquer de nouveaux logiciels. Le deuxième facteur est que les femmes d’Israël sont encouragées dès leur plus jeune âge à adopter la technologie, à tester et à développer leurs propres idées et qu’elles ont plus de latitude que leurs homologues d’Europe si les choses ne vont pas bien au départ. Cette mentalité de « chutzpah » a permis à Russak-Aminoach de lancer ce qui est considéré comme sa plus grande réalisation à ce jour : Pepper qui est la première banque exclusivement numérique d’Israël. Après avoir révolutionné l’industrie bancaire israélienne, Russak-Aminoach vise maintenant à étendre les plateformes de Pepper dans le monde entier. Source : Forbes
POLITIQUE
Yoni Chetboun dirigera l’opposition à Netanya
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Ni de gauche ni de droite, le parti de Gantz est un parti qui se situe au centre lienne. En revanche, Netanyahu, lui, a été fustigé aussi bien par ses opposants que par les membres de sa propre coalition pour sa réponse « mi chaud mi froid » au conflit contre le Hamas à Gaza en novembre dernier. Rappelons qu’Avigdor Lieberman a estimé que l’accord conclu avec le Hamas était une « capitulation devant le terrorisme » et a démissionné de ses fonctions de ministre de la défense.
Quelques semaines après les élections Yoni Chetboun avait déclaré « j’ai tendu la main à la maire Mme Fayerberg pour une collaboration honnête et sincère ». Au terme de négociations ils ont même conclu un accord.Mais par la suite Myriam Fayerberg est revenue sur sa parole, soutenue par son conseiller Avi Slama et ce, contrairement à l’avis de la majorité de son propre parti qui souhaitait voir Chetboun dans la coalition.Ce dernier a donc décidé de diriger l’opposition. Avec 3 sièges au conseil municipal et près de 30% des voix pour le poste de maire, Yoni Chetboun et son parti Aharay se placent en alternative naturelle au pouvoir en place depuis 20 ans. Celui qui a fait campagne en se battant pour les populations les plus faibles, pour les Olim, pour les habitants des quartiers et pour la baisse de la Arnona, a proposé une collaboration honnête et sincère a Myriam Fayerberg afin de servir au mieux les intérêts de ses électeurs, parmi lesquels une grande proportion de Olim francophones qui se sont identifiés à ses valeurs et l’ont soutenu tout au long de la campagne. Outre le fait qu’il soit lui-même fils de Olim, fondateur et premier président du Lobby francophone à la Knesset il a également mis les Olim de France à l’honneur en plaçant Liora Levy, une jeune mère de famille, ingénieur en informatique et elle-même Ola de France en 2ème position sur sa liste. Elle est aujourd‘hui conseillère municipale à ses cotés, défend, représente et aide les Olim sans relâche. L’entrée dans la coalition de Yoni Chetboun et son parti Aharay était approuvée par la majorité des membres de Netanya Ahat, le parti dirigé par Myriam Fayerberg. Ce qui est très surprenant c’est que Avi Slama, celui qui se voulait représentant des francophones pendant la campagne, s’y est quant
à lui opposé. Il est triste de voir que là où nous Olim de France espérions voir l’union et l’entraide, nous assistons à la division au sein même de notre communauté. La composition de la coalition a été annoncée lors du dernier conseil municipal et compte 22 conseillers municipaux sur les 27 élus. Les seuls partis de l’opposition sont donc Aharay, le parti dirigé par Yoni Chetboun avec 3 mandats, et Netanya Betenou le parti russophone avec 2 mandats. Le 27 décembre dernier, lors de la réunion du conseil municipal sur le vote du budget 2019, Chetboun et Levy qui siègent donc dans l’opposition, ont émis certaines réticences . Yoni Chetboun a demandé une baisse du tarif du« Hetel Shmira » (taxe de sécurité qui apparait sur la même facture que la Arnona).Liora Levy, quant à elle, a fait un long plaidoyer sur les Olim et l’intégration, en accusant la mairie de « ne pas ou peu allouer de budget pour la Alya » , elle a expliqué en détail les difficultés auxquelles font face beaucoup de Olim, et les besoins réels qu’elle rencontre sur le terrain.A la fin de la séance, l’ensemble des membres du conseil, dirigé par la maire et son parti Netanya Ahat, a voté contre les propositions de Yoni Chetboun et Liora Levy. Cette dernière avait pourtant appuyé son discours par des chiffres et notamment une subvention de l’état de 7 millions 700 milles shekels pour les Olim, ce qui n’a pas manqué de faire réagir la Maire Myriam Fayerberg qui a déclaré : “l’intégration des Olim n’est pas la responsabilité de la municipalité”, elle a également répété plusieurs fois que “les Olim sont une perte d’argent pour la mairie” en faisant référence à la réduction de Arnona dont ils bénéficient la première année. © Israel Actualites
Un peu plus de trois mois avant la tenue des élections parlementaires, l’entrée en scène de cet homme, pur produit de l’armée israélienne, risque de bousculer la donne communément admise et qui désigne le premier ministre actuel comme gagnant à l’occasion des prochaines élections. Alors qu’il était particulièrement courtisé par l’ensemble des partis politiques israéliens depuis qu’il a quitté l’uniforme, il y a trois ans, son choix semble s’être porté sur celui de l’indépendance. Le titre choisi pour son parti, la « résilience ou l’invulnérabilité israélienne » en fonction des traductions, ne dit pas grand-chose sur les orientations nationales et internationales qu’il pourrait donner à la politique israélienne. Il semble en tout cas ne pas vouloir positionner son parti à droite car dans une interview octroyée, le jour même de la création de ce parti, Netanyahu a réagi en déclarant qu’il ne se « mêlait pas des affaires internes de la gauche ». Ni de gauche ni de droite, le parti de Gantz est un parti qui se situe au centre. Quand bien même ce parti serait de gauche, « gauche » ne signifie pas cependant laxisme sur le plan sécuritaire comme aimerait le faire croire Netanyahu; sujet sensible s’il en est, à un moment où ce pays est confronté à un véritable encerclement par l’Iran et ses alliés. Au nord avec le Hezbollah, mieux armé et entrainé que jamais du fait de sa participation dans la guerre civile syrienne, un Hamas qui cherche le conflit avec Israël dans l’espoir de d’attirer la sympathie des médias internationaux lui permettant de mettre un terme au blocus qui l’isole et enfin avec la présence iranienne et de ces alliés en Syrie, Israël est plus que jamais enfermé dans sa forteresse. Gantz, en effet, ne peut être soupçonné d’une quelconque faiblesse sur la question de la sécurité. Il a été de toutes les guerres, de celle du Liban sud en 1978 jusqu’à la fin de son mandat au sommet de l’armée israé-
C’est d’ailleurs cette démission qui a fini par convaincre Netanyahu d’aller devant les urnes de manière anticipée. L’arrivée de Gantz dans la vie politique israélienne, à un moment où Netanyahu est affaibli par des accusations de faiblesse et par des menaces de poursuites judiciaires pour faits de corruption, tombe donc à pic. Benny Gantz est perçu, quasi unanimement par la population israélienne, comme ayant la trempe d’un homme d’Etat et pouvant incarner un véritable espoir de renouveau, à un moment où la société israélienne souffre d’un sentiment de fatigue après presque une décennie de pouvoir du premier ministre actuel. De surcroit, le contexte géopolitique est particulièrement délicat en ce moment. La possibilité d’une nouvelle guerre avec le Hezbollah parallèlement à une nouvelle occupation de Gaza se confirme de jour en jour, ne serait-ce qu’à travers la symbolique de la destruction des tunnels inusités creusés au nord par le Hezbollah. Netanyahu, incarnant une vision irrédentiste des enjeux géopolitiques, se trouvera en opposition par rapport à la vision qu’incarne Benny Gantz, davantage construite sur la modération. Rappelons qu’avant la régularisation du fameux accord iranien sur le nucléaire, à un moment où Netanyahu envisageait très sérieusement des frappes sur les sites nucléaires iranien, ce fut notamment Benny Gantz qui s’y opposa en réussissant à convaincre le gouvernement de l’absence d’un risque de frappe iranienne considérant qu’une action militaire israélienne ne pourrait que renforcer la pérennité du pouvoir de Téhéran en ralliant la population derrière lui. Victorieux aux élections à venir ou simplement acceptant le poste de ministre de la défense, Benny Gantz sera immanquablement un facteur de modération dans la politique étrangère israélienne. Source Atlantico