GRATUIT - Numéro 503 - Edition du 16 au 22 Janvier 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 16 au 22 Janvier 2019
Dissolution de la Knesset : une nouvelle donne pour Israël ?
Le premier ministre israélien a décidé de dissoudre la Knesset , il a quelques semaines. Il y aura donc, début avril 2019, des élections législatives... L’échéance est proche, aussi ne sommes-nous pas étonnés d’entendre, de la part des partis d’opposition, les critiques et les commentaires les plus acides. Voire les accusations les plus crasses. J’ai tendance à croire que, dans les pays démocratiques, les affaires de justice se règlent dans les tribunaux, que les présumés coupables sont innocents tant que les plaidoiries n’ont pas démontré le contraire, et qu’en attendant que ces sujets soient tranchés, on ne doit pas dénigrer celui qui mène le pays sans avoir conscience de ce que cela implique, notamment dans le cas particulier que représente Israël. Car à défaut de trancher sa culpabilité ou son innocence, ce qui n’est pas de notre ressort, on peut examiner son bilan en se référant aux faits : Benjamin Netanyahu a fait un travail énorme sur le plan sécuritaire : l’Iran, la Syrie, l’Autorité Palestinienne… Sous sa houlette, Israël a su rétablir des liens diplomatiques avec des pays, notamment musulmans, pour lesquels c’était impensable, quelques années auparavant. Dernier en date, le Tchad… Sa présence, autant économique que diplomatique, sur la scène internationale, n’a jamais été aussi reconnue. Quant à sa reconnaissance internationale, force est d’admettre qu’elle avance. Dans la foulée des États-Unis, nombre de pays ont choisi de transférer leur ambassade à Jérusalem, reconnaissant que la ville sainte est indissociable du peuple juif. D’autres, comme le Brésil, ont promis de le faire prochainement. Interlocuteur démocratique incontournable
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
dans une région du monde volatile, Israël discute désormais avec les grandes puissances et leurs dirigeants, de Donald Trump à Vladimir Poutine, pour ne citer qu’eux. L’Asie aussi s’intéresse à Israël, on l’a vu dernièrement avec l’Inde. Le Likoud et ses alliés n’ont jamais été aussi forts et le programme sécuritaire qu’ils défendent permet, aujourd’hui, à l’Etat d’Israël d’exister, de construire et de prospérer, dans une région peuplée d’ennemis. Si les seules tentatives pour déstabiliser le Premier Ministre, et le parti qui l’a porté au pouvoir se soldent par des accusations de corruption et de pseudos-affaires montées de toutes pièces, alors c’est que les autres partis politiques en général, et la Gauche israélienne en particulier, ont bien peu à offrir au peuple, en guise de propositions d’avenir et de programmes électoraux. Cela dit, je suis peut-être un peu sévère, car reconnaissons que, sur l’échiquier politique israélien, de nouveaux pions ont fait récemment leur apparition. Un en particulier, en la personne de l’ancien Chef d’État-Major de l’armée Benny Gantz. Quel est son programme, si ce n’est corriger la loi sur l’État Nation ? Quel jeu joue-t-il et quelle stratégie électorale adoptera-t-il ? Difficile à savoir, car au-delà de cette prise de position claire, qui lui permet de jouer au centre, il s’est bien peu exprimé sur son programme et ses éventuelles affinités politiques. Au point qu’on le moque, en Israël, sur son absence de projet. Il n’empêche qu’il avance et fait figure de rival de Bibi, du moins dans les sondages. Jusqu’où ira cet électron libre et sait-il seulement ce qu’il veut et fait ? Les urnes nous le diront dans quelques mois, en espérant que la sécurité du pays ne soit pas sacrifiée sur l’autel de la nouveauté… Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Hassan Nasrallah, hospitalisé après avoir subi une crise cardiaque
Eilat, numéro 6 des « 52 Places to Go in 2019 » du New York Times
Les médias libanais ont rapporté samedi que le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été hospitalisé après avoir subi une crise cardiaque. D’autres reportages ont indiqué que Nasrallah luttait également contre le cancer. Selon le journaliste libanais Jerry Mahar, cité par Israel Hayom, « une source du renseignement a confirmé qu’un haut responsable de l’organisation du Hezbollah était aujourd’hui hospitalisé dans un hôpital de la capitale, Beyrouth, et d’autres sources ont confirmé qu’il s’agissait du cheikh Hassan Nasrallah, qui lutterait contre le cancer depuis des années. » Les reportages n’ont été confirmés par aucune source officielle au Liban et le Hezbollah n’a pas répondu à ce reportage. Personne n’a vu Nasrallah dans les médias depuis l’annonce de la mise à jour des tunnels du Hezbollah dans le cadre de l’opération Bouclier du Nord. Source : israelnationalnews.com Hassan Nasrallah est né le 31 août 1960 dans le quartier de Bourj-Hammoud (Beyrouth-Est). Aîné d’une famille de neuf enfants, son père, Abdel Karim, épicier de son état, est membre du Parti social nationaliste
syrien. Nasrallah commence ses études à l’école publique de Sin el-Fil, un quartier où cohabitent chrétiens et musulmans à l’est de Beyrouth, ce qui lui permet de faire la connaissance de chrétiens libanais. En 1975, lorsque la guerre civile éclate au Liban, sa famille est obligée de retourner dans leur village d’origine, Bazourié, proche de la ville de Tyr (Sud). C’est là qu’il décide de rejoindre le mouvement Amal (« Espoir »), une organisation chiite politique et paramilitaire. Il étudie la théologie dans la ville de Nadjaf en Irak pour devenir ecclésiastique. L’imam Mohammed Bakr al-Sadr, fondateur du parti ad-Daawa, lui présente l’étudiant libanais Abbas Moussaoui avec qui il se lie d’amitié. À partir de 1978, l’intensification de la répression du gouvernement de Saddam Hussein à l’encontre des religieux chiites l’oblige à rentrer au Liban. Officiellement, Nasrallah vit aujourd’hui avec sa femme et ses trois enfants : son aîné, Hadi, a été tué alors qu’il combattait l’armée israélienne au Liban sud à Jabal alRafei, en 1997.
Israël/Législatives: vers une alliance électorale Gantz-Lapid ?
Eilat a obtenu le numéro 6 du classement de la très convoitée liste du New York Times des « 52 Places to Go in 2019 ». La station balnéaire de la mer Rouge, située à l’extrême sud d’Israël, près du désert du Néguev, facilement accessible, devient de plus en plus populaires grâce à l’arrivée de dizaines de milliers de touristes sur près de 60 vols hebdomadaires pendant la saison d’hiver, principalement en provenance d’Europe, de Scandinavie et de Russie. Les vols internationaux lowcost et réguliers atterrissent actuellement à l’aéroport d’Ovdah, mais à partir de mars, ils devraient atterrir dans le nouvel aéroport international de Ramon à Timna. Le New York Times fait le commentaire suivant « Sous les eaux paradisiaques de cette station balnéaire de la mer Rouge, à la pointe sud d’Israël, se trouve un récif corallien avec des centaines de variétés de poissons néons, des requins et des raies pastenagues. Jusqu’en 2018, les visiteurs devaient prendre un vol charter depuis Tel-Aviv pour s’y rendre ou braver la route poussiéreuse à
travers le désert du Néguev, d’une superficie de 5.000 miles carrés. Mais avec l’ouverture en début d’année de l’aéroport de Ramon, situé dans la spectaculaire vallée de la Timna et capable d’accueillir quatre millions de passagers en transit international par an, le monde aura enfin un itinéraire direct – avec des vols sans escale de Munich et Francfort sur la Lufthansa, et des transporteurs à bas prix au départ de Prague, Londres et à travers l’Europe. De nouveaux hôtels, dont le luxueux Six Senses Shaharut, qui ouvrira ses portes juste à temps pour l’ouverture du concours Eurovision 2019, sont prêts à accueillir la foule « .
L’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, Benny Gantz et le chef du parti Yesh Atid (centre), Yair Lapid, ont engagé des discussions sur une éventuelle alliance électorale, mais seraient «bloqués» par le fait qu’aucun d’entre eux ne serait prêt à renoncer à la tête d’affiche, ont révélé lundi les médias israéliens. Selon Hadashot, les deux hommes ont discuté «intensément» d’une alliance visant à renverser le Premier ministre Benyamin Netanyahou lors des élections législatives du 9 avril prochain. Selon les sondages, Benny Gantz et Yair Lapid sont perçus comme les seuls véritables adversaires à Netanyahou. Une alliance pourrait augmenter leur chance de victoire mais à ce stade, aucun des deux candidats n’est prêt à céder sa place de potentiel futur Premier ministre à l’autre.
Eilat est connue pour ses nombreuses attractions telles que l’observatoire sous-marin « Coral World », une salle IMAX. Elle comporte de nombreux bars, discothèques, et restaurants. La promenade d’Eilat, située en centre ville au bord de la mer, est l’une des artères les plus fréquentées de jour comme de nuit.
L’ancien chef d’état-major a officiellement lancé son parti Hossen LeYisrael à la fin du mois dernier, mais a depuis largement conservé le silence sur ses positionnements. Il a toutefois déclaré lundi que s’il est élu, il «œuvrera» dans le but de «modifier la loi sur l’État-nation».
Source : New York Times
Les médias israéliens avaient également rapporté dimanche que le président du parti
Yesh Atid et la cheffe du parti Hatnua Tzipi Livni, étaient en pourparlers pour fusionner leurs deux formations en un vaste bloc de centre-gauche dans les perspectives des prochaines élections législatives. Or, Hadashot a révélé mardi que les deux dirigeants ont renoncé à un tel partenariat: Lapid aurait rejeté l’idée d’une union avec Livni, affirmant «tout comme je ne m’unirai pas à Netanyahou, je ne m’unirai pas à la gauche». Les deux dirigeants s’étaient rencontrés à plusieurs reprises la semaine dernière après que le président du parti travailliste Avi Gabbay a mis fin à son partenariat avec Livni en direct à la télévision et dissous l’Union sioniste.
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L’attitude ambiguë d’Elizabeth II envers Israël
La souveraine est sans doute la Britannique qui a le plus voyagé au monde, avalant des kilomètres sans nul passeport puisqu’elle en est exempte. Lors de ces périples officiels, Elizabeth II a tout vu et a connu les mauvaises et les bonnes surprises. Elle a visité toutes les anciennes colonies britanniques… à l’exception d’Israël. Le séjour officiel du prince William dans l’État juif (et dans les territoires palestiniens) a été une première pour un membre éminent de la famille royale. Reste que cette visite de son petit-fils a remis à l’ordre du jour l’attitude ambiguë d’Elizabeth II envers Israël, et, au-delà, envers la communauté juive britannique, la deuxième plus importante d’Europe après celle qui vit en France. Certes, la famille royale ne peut être soupçonnée d’antisémitisme, puisqu’elle est au-dessus des religions, des races, des classes sociales. Reste que la souveraine a toujours été proche de la haute aristocratie protestante. Son cercle le plus proche, ses dames de compagnie, est constitué exclusivement de membres de la plus haute noblesse. Dans ce pays où les divisions de classe sont plus fortes qu’ailleurs, la communauté juive (comme au demeurant les catholiques) n’a jamais été proche du Palais. Certains des membres de la famille Windsor, comme la princesse Margaret ou même la reine mère, ont tenu en privé des propos désobligeants sur les Juifs. Lors de son divorce avec le prince Charles, la princesse Diana, aristocrate de haute lignée, a reconnu que son avocat, Anthony Julius, avait été le premier Juif qu’elle avait côtoyé. Dans ce royaume où la communauté juive a joué un rôle de premier plan, aucun Juif n’a jamais été nommé à l’un des postes de commande de Buckingham Palace. Soutien au IIIe Reich L’histoire de la famille Windsor, d’origine allemande, est également empreinte d’antisémitisme. La reine Victoria partageait les préjugés de son époux, le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (Franz August Karl Albert Emanuel von Sachsen Coburg und Gotha). Avec l’accord de ses premiers chefs de gouvernement aristocratiques, elle avait longtemps refusé d’anoblir des Juifs éminents. Et si son Premier ministre favori, Benjamin Disraeli, l’architecte de l’aventure impériale, au pouvoir entre 1874 et 1880, était d’origine juive, il avait été converti à la religion d’État, anglicane. Dans les années 1930, le roi Georges VI et sa femme soutenaient la politique d’apaisement avec Hitler poursuivie par son Premier ministre, Neville Chamberlain. Par peur du communisme mais aussi par antisémitisme, une grande partie de la noblesse ne cachait pas ses sympathies avec le mouvement des chemises noires du nazi Oswald Mosley, lui-même lié aux plus grandes familles via son mariage avec l’une des filles de Lord Mitford. Edward VIII, devenu duc de Windsor après son abdication en 1936, soutenait ouvertement le IIIe Reich. Winston Churchill, issu de la famille Marlborough,
était une exception dans la haute société, où l’antisémitisme s’exprimait ouvertement. Des contacts avec Israël limités au minimum Les conditions dramatiques de la naissance d’Israël, en 1947, ont également fortement marqué les Windsor, très liés aux royautés du Proche-Orient, en particulier l’Égypte, l’Irak et la Jordanie. Ce panarabisme était aussi une réaction à la déclaration Balfour de 1917, qui avait jeté les bases de la création d’un État juif en Palestine. Les attaques des extrémistes juifs, à l’instar de l’Irgoun,
contre des militaires britanniques entre 1945 et 1947, en particulier la destruction de l’Hôtel King David (91 morts en juillet 1946), qui servait de QG à l’armée britannique en Palestine, avait révulsé le roi George VI, chef des armées. Quant à la reine Elizabeth II, montée sur le trône en 1952, elle n’a jamais oublié comment son Premier ministre, Anthony Eden, lui avait caché les préparatifs de la désastreuse opération franco-anglo-israélienne de Suez, en octobre 1956. Jusqu’à la visite du prince William, les Windsor avaient limité au minimum leurs
contacts avec Israël. Néanmoins, le prince Charles, héritier au trône, avait assisté aux funérailles de l’ancien Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, en 1995. Et le duc d’Édimbourg, époux de la reine, était allé se recueillir sur la tombe de sa mère, Alice de Grèce, sur le mont des Oliviers. Lors de cette visite, le prince Philip avait visité le mémorial de Yad Vashem dédié aux victimes de l’Holocauste, où sa mère avait été honorée de Juste parmi les Nations pour avoir aidé des victimes des persécutions juives en Grèce. https://www.lepoint.fr/
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Gilets jaunes : psychanalyse des foules en fureur …
Mais que veulent-ils vraiment ? Comment en finir avec cette crise, alors que l’acte IX a redonné de la vigueur au mouvement ? La République et ses gouvernants ont-ils moyen d’en sortir, indemnes, si ce n’est grandis ? Les Gilets jaunes sont-ils fous, ou simplement très en colère ? Pour le savoir, nous avons posé la question à deux spécialistes de la psyché humaine. Le Docteur Gilles Uzzan est psychiatre, expert près la Cour d’Amiens (Picardie). Spécialiste de la maladie mentale et de ses conséquences judiciaires, il nous donne son regard de psy sur les foules en colère et les pistes psychanalytiques pour sortir de la crise. Le Docteur Jacob Azeroual est psychiatre et sexologue. Spécialiste de la relation amoureuse, il nous parle de la rupture consommée, entre des Français qui ne se comprennent ni ne s’aiment plus… Interviews croisées…
Gilles Uzzan : « La seule issue Jacob Azeroual : « Il faut de la serait l’empathie » bienveillance, et de l’union »
A voir les débordements les plus violents, mais aussi les plus incongrus de cette crise sans fin, on se demande si les Français ne sont pas devenus fous… Fous non, heureusement, tout le monde n’est pas fou. En revanche, ce à quoi nous sommes confrontés, c’est une perte dramatique de confiance des Français dans le pacte social. Le contrat entre les gouvernés et les gouvernants est gravement remis en cause. Y a-t-il de la maladie mentale dans tout cela ? Inévitablement, car rappelons-le, la crise est née du désespoir de ceux qui, face à la promesse d’une fiscalité écologique plus lourde, ont violemment refusé, mettant en avant leur précarité. Or cette précarité est forcément source de troubles pycho-sociaux et de troubles dépressifs. Ce qu’expriment les Gilets Jaunes, du moins dans le début du conflit social, c’est une peur de l’avenir, du déclassement, une profonde anxiété sur ce qu’ils vont devenir et ce que vont devenir leurs enfants. Ils voient tout en noir, pour certains. On identifie aussi des troubles mentaux presque génétiques aussi, si je puis dire : il y a dans la société française, une forme de schizophrénie de masse : on a envie de ça change, on vote pour le changement, par uniquement avec Macron d’ailleurs, rappelons que le slogan de campagne de Hollande était « le changement, c’est maintenant ». Et puis dès que les équipes élues prennent leur poste et mettent en pratique leur profession de foi, on se rebiffe violemment. Le changement doit toujours prendre naissance chez l’autre et les blocages qui empêchent la société française d’évoluer sont difficiles à lever : c’est presque du repli autistique, avec une grande difficulté à voir les situations changer. Par ailleurs, on peut aussi parler d’ambivalence affective. Un jour on adore, le lendemain on brûle ce qu’on a adoré. Et avec tout ça, les Français ne sont pas tous fous ? Non, fort heureusement ! Mais leurs névroses et leurs angoisses sont bien réelles, en revanche et il faut écouter cette souffrance. On a vu le dialogue, les propositions économiques, l’autorité, la force, les discours et débats intervenir au fil de la crise. En vain. Quelle réponse un psy apporterait-il pour sortir de l’impasse ? L’écoute et l’empathie. Le contrat social rompu est le même que celui qui lie un médecin a son patient. Si le patient n’a plus confiance en votre diagnostic, qu’il ne se
sent pas écouté ni compris, qu’il ne voit pas sa douleur ou sa peine prises en compte, il change de médecin. Dans le contrat thérapeutique, c’est l’empathie qui est la clé. Ici, c’est le même fonctionnement. Les Français, je pense, attendent de l’empathie… On a vu émerger, au cours des épisodes les plus violents de cette crise, une profonde détestation des « riches ». On a le sentiment que plus que d’être pauvres eux-mêmes, ceux qui sont en colère le sont parce que d’autres sont riches. Pourquoi une telle haine ? C’est historique, inscrit dans le combat social en France. Les racines catholiques de la France font de la vénalité un pêché mortel. Dans les pays anglo-saxons, de culture protestante ou anglicane, le rapport à l’argent n’est pas du tout le même. Par ailleurs, il faut aussi avancer l’hypothèse du filet social comme cause de la détestation : en installant toutes sortes d’aides et de subventions pour les plus démunis, on a créé une classe sociale qui vit de l’assistanat. Celle qui souffre le plus en France, c’est la petite classe moyenne, celle qui travaille mais constate au quotidien que ses efforts ne payent pas. Le filet de secours constitué des différentes aides : allocations logement, enfants, chômage, RSA et autres ont un effet pervers : certes, elles permettent à certains d’éviter le pire, mais elles créent aussi un manque d’ambition chez d’autres. C’est la réussite de ceux qui entreprennent et gagnent que l’on jalouse. On ne supporte pas que d’autres aient eu envie de se libérer de ces chaînes… Le Docteur Gilles Uzzan a publié, fin 2018, Contes aliénés, aux éditions de l’Onde. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages de psychiatrie et du roman Isaac et Lola, Prix Paul Fleury du Concours des Ecrivains-Médecins.
On a l’impression que les Français ne s’aiment pas les uns les autres avec cette crise ? Qu’en pensez-vous ? Ce qui est choquant et bouleversant, à mon sens, est d’assister en moins d’un an à une scène schizophrène, assez classique cela dit si l’on compare à ce qu’il se passe dans certains couples, ou lorsqu’on a affaire à des partenaires bipolaires : cet été devant la victoire des Bleus, c’était la liesse générale, un véritable bain d’amour au sein duquel des inconnus se parlaient, plaisantaient, s’enlaçaient… Certes, il y a eu de la casse, des saccages, mais c’était le fait de quelques ultras qui profitent des mouvements de foule. Actuellement, il y a un véritable bain de haine et de violence avec des demandes que l’on peut comprendre, sans doute, mais qui font état de problèmes qui existent partout dans le monde; Or, on ne casse pas des magasins, on ne détruit pas des quartiers entiers partout où des pauvres ne supportent plus leur précarité...
Disons qu’elle est peut-être mal menée, mal guidée vers l’épanouissement. Comme un enfant en quête de sens, elle cherche son père. A l’hôpital, je me suis rendu compte que l’atmosphère qui règne dans un service dépend du chef de service qui impulse son « style » . Notamment le président doit, comme un père avec sa famille, donner un ton de confiance et de solidarité. Mais peutêtre que malheureusement, le président ne peut pas le faire du fait qu’il n’est pas « père ». Je suis étonné, en revanche, qu’Edouard Philippe ne sache pas donner cette tonalité bienveillante à la communication du gouvernement. Je l’ai rencontré et j’ai vu un homme chaleureux, humain. Il pourrait, par ses interventions, donner un sentiment d’union nationale : en sommes, on attend de lui une formule du genre « Nous sommes avec vous » ou encore « le peuple, c’est nous, nous sommes la même et seule entité ». Ca ne vient pas et c’est l’une des raisons pour laquelle la crise s’éternise.
Pourquoi selon vous, une telle haine visà-vis du pouvoir et de l’argent ? Les Gilets jaunes mettent en avant l’histoire de l’ISF : je rappelle que la France, à ma connaissance, est le seul pays à avoir instauré cette taxe injuste : pourquoi les gens riches n’auraient-ils pas le droit de profiter de leurs gains honnêtement gagnés ? Pourquoi considérer qu’il est normal que la fiscalité devienne confiscatoire lorsque l’on a réussi professionnellement ? Je note d’ailleurs que cette haine n’est pas compatible avec la pensée juive, qui encourage la réussite et l’enrichissement : elle part du principe que lorsqu’un individu réussit, il saura, s’il a été éduqué selon les principes du judaïsme, donner plus pour aider ceux qui ont moins. C’est le même principe que la dime, dans la tradition chrétienne.
Quelle solution ou ébauche de solution, selon vous, d’un point de vue psychologique, pour aller vers une sortie de crise et surtout réconcilier les Français ? La solution est de mélanger la fermeté et la bienveillance comme pour une bonne éducation. Il est hors de question, cependant, de céder à la violence : ce serait céder à une enfant capricieux et donner aux Français le sentiment qu’une minorité, pour peu qu’elle revendique suffisamment bruyamment, peut prendre en otage tout un pays. Et surtout tout un peuple.
La société française est-elle dépressive dans son ensemble ?
Vous pouvez suivre l’actualité de Jacob Azeroual sur son site www.jacobazeroual.com. Son livre : « Couple : clefs pour le réussir » est disponible sur Amazon. La nouvelle version de « L’amour de soi commence par l’amour des autres : Savoir s’aimer » est disponible en version audio sur audible. com ou sur Amazon.
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Attentats de janvier 2015 : « On n’a pas le droit d’oublier », selon Francis Khalifat
La semaine dernière, une manifestation de grande ampleur s’est tenue, sous la houlette du Crif, devant l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris, pour commémorer la prise d’otages du 9 janvier 2015. Francis Khalifat, Président du Crif, nous donne, a posteriori, son ressenti, quatre ans après ces terribles événements. Interview exclusive… diennes ont repris le dessus sur les grands idéaux.
Quatre ans après, que reste-t-il de l’Union sacrée de Janvier 2015 ? Nous savions à l’époque, que le million de gens unis dans les rues, pour dire non à la barbarie et au terrorisme étaient là pour Charlie, pour la liberté d’expression. Le drame de l’Hypercacher, sans l’assassinat des journalistes et dessinateurs de Charlie
Hebdo, deux jours avant, n’aurait absolument pas, à lui tout seul, mobilisé les foules. Cela dit, on peut espérer que dans la masse de gens qui manifestaient, quelques dizaines de milliers étaient aussi là en solidarité avec les juifs, pour dire non au hideux retour de l’antisémitisme. Que reste-t-il aujourd’hui ? Pas grand-chose, les préoccupations quoti-
La crise des Gilets Jaunes a fait revenir sur le devant de la scène la pulsion antisémite. Pourquoi cette résurgence à la faveur d’un conflit social ? La misère sociale qui s’est exprimée, au début de ce conflit, était une cause que tout le monde pouvait entendre, comprendre, accepter avec empathie. Mais on voit bien que les revendications ont muté, que la crise en elle-même a changé d’orientation. On parle peu ou pas du tout des revendications économiques. Celles-là ont trouvé réponse, notamment par le biais des annonces du gouvernement : primes mensuelles, suspension de la hausse des taxes sur le carburant… En revanche, le conflit est instrumentalisé désormais par les extrêmes et les militants de partis politiques, déguisés en gilets jaunes, battent le pavé pour diffuser toutes sortes de haines : antisémitisme, complotisme, anarchie : les slogans que l’on entend le plus sont « Macron démission » : ceux-là ne veulent pas de réponse à une précarité sociale, ils veulent instaurer le chaos et faire tomber la République. Vit-on, selon vous, des heures sombres et antisémites, à l’égal de l’entre-deux guerres du siècle précédent ? Il ne faut surtout pas tomber dans le piège de cette comparaison, et ce, pour une raison très simple : le pouvoir politique était, à l’époque, l’instigateur de la discrimination, la cheville ouvrière de la persécution et de l’extermination des juifs. C’est loin d’être le cas aujourd’hui, les gouvernants sont, au contraire, un rempart contre l’antisémitisme. Certes, la politique menée n’est pas efficace, le Premier ministre l’a reconnu lui-même, en fin d’année, en donnant les chiffres alarmants de l’augmentation des actes antisémites : + 69 % !
Pourquoi justement cet échec ? Parce qu’on s’est toujours contenté de faire des plans de lutte généraux, tentant de répondre à toutes les formes de haine : racisme, antisémitisme, homophobie, ... Or l’expérience montre que c’est en traitant chaque haine de manière individuelle qu’on parvient à la faire reculer. Je pense aussi que, même si on a fait des progrès en matière de déni, on a encore une marge de progression en ce qui concerne l’islamisme : on sait qu’il est un puissant vecteur d’antisémitisme, au sein de la société française, on a encore beaucoup de mal à le dire. Au-delà des heures les plus sombres, comme celles de l’attentat de l’Hypercacher, l’antisémitisme, c’est aussi tout un lot de vexations que les Français juifs ne parviennent plus à supporter. Qu’en estil aujourd’hui sur ce front-là ? Dans certaines zones de non-droit, le quotidien est devenu invivable : vol de courrier, insultes, crachats, tags, véhicules rayés, endommagés, incendiés… La liste des vexations quotidienne est longue et cet antisémitisme du quotidien pousse les juifs à l’exil. Les familles se réfugient dans des quartiers plus apaisés, pour ne plus vivre dans la peur et l’angoisse. On est, ici, au cœur du problème… Qu’apportent, dans ce contexte, les commémorations de l’attentat du 9 janvier 2015 ? Se souvenir ensemble, c’est inscrire, dans la mémoire nationale, que des juifs ont été assassinés en France, au 21ème siècle parce que juifs. En respectant chaque année, ce devoir de mémoire, on n’autorise pas les Français à l’oublier. Evidemment, le nombre de personnalités, la représentation politique et l’adhésion de non-juifs à ces commémorations sera un signal plus ou moins fort à envoyer à la Nation… Israël Actualités
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Choisir l’école juive : un salon ambitieux pour débuter 2019 !
L’association débute l’année 2019 avec un projet ambitieux : réunir, sur une même journée et un même lieu toute l’offre éducative juive (francilienne essentiellement), afin d’offrir aux familles un panorama complet et clair des options à leur portée. De fait, depuis sa création, en 2014, « Choisir l’école juive », sous la houlette de sa fondatrice Elodie Marciano, a œuvré sans relâche pour aider les familles à offrir une éducation dans un établissement juif à leurs enfants mais aussi aider l’offre scolaire à se structurer et évoluer. Elle veut, avec ce salon, définitivement lever les freins et les craintes des parents, mais aussi leur faire découvrir avec précision les différences entre chaque établissement. Entretien… C’est un nouveau défi que vous vous lancez avec ce salon, qui aura lieu le 3 février prochain. Pourquoi cet événement et quelle est sa finalité ? Depuis 5 ans, l’équipe de l’association œuvre sans relâche pour encourager l’école juive et accompagner les familles dans leurs démarches auprès des écoles. L’école juive est un bien très précieux que nous voulons faire partager au plus grand nombre. Pour ce faire, nous sommes aujourd’hui en capacité de lever tous les freins à la scolarisation en école juive, que ce soit le frein financier par l’attribution de bourses ou le frein pratique en mettant en place des systèmes de «School Bus à la française». Malgré tous nos efforts, nombre de parents restent souvent hésitants et manquent cruellement d’informations sur les écoles. Par méconnaissance parfois et bien souvent par crainte d’évoquer la question financière, les parents dont les enfants sont encore dans des établissements publics n’osent pas faire le premier pas auprès des directeurs d’établissements. Aussi m’a-t-il paru essentiel d’organiser ce Salon des Écoles Juives et encourager ainsi les parents à venir se renseigner de manière très spontanée. Les écoles juives se mettent à la disposition des familles à travers ce salon, ce qui est tout à fait inédit. Ce sera un salon à l’image de la communauté, c’està-dire pluriel. En effet, tous les réseaux d’écoles seront représentés ainsi que toutes les tendances religieuses. L’important, pour nous, est de pouvoir répondre à tous les pa-
rents, quels que soient leur niveau de pratique religieuse ou le profil de leur enfant et trouver, grâce à ce salon, l’école la plus adaptée. Réunir toute l’offre éducative juive sur un seul et même lieu c’est ambitieux; Quels seront les temps forts et les espaces dédiés au cours de cette journée ? Oui absolument, c’est la première fois que tous les acteurs de l’éducation juive, aussi bien formelle qu’informelle, seront réunis sur un même lieu. C’est un exercice intéressant pour les établissements : les directeurs d’écoles pourront prendre le pouls de la communauté, entendre les aspirations des parents d’élèves. Quant aux familles, elles pourront poser toutes leurs questions, évoquer leurs réticences auprès des équipes pédagogiques et surtout bien comprendre les spécificités de chaque école. Quant à l’aspect pratique, il nous a paru important de diviser le salon, pour plus de lisibilité, en espaces dédiés : le premier est consacré à l’ensemble des établissements de la maternelle à la terminale. Comme je l’ai dit, tous les réseaux d’écoles de Paris et de sa Région seront présents : les Institutions Ozar Hatorah, Sinaï, les écoles de l’Alliance et de l’Ort ou encore les écoles du réseau Loubavitch et les écoles indépendantes. Un second espace sera dévolu aux programmes Post Bac avec un focus sur l’offre éducative en Israël. En effet, ce salon nous permet de construire un pont entre la
France et Israël. Les familles pourront ainsi se projeter si une alyah est envisagée, par exemple. Les ados pourront se renseigner sur la possibilité de passer leur bac dans un lycée francophone israélien. Pour ceux qui regardent encore plus loin, il y aura un stand Massa, programme qui offre de très belles opportunités d’expériences universitaires et professionnelles en Israël. Nous avons essayé de construire un événement lisible mais aussi pratique : prise en charge des petits par des équipes d’animation, buffet offert pour se restaurer, et conseils précieux de la part de professionnels qualifiés : des conseillères d’orientation spécialisées répondront à toutes les questions sur les nouvelles réformes APB, Baccalauréat, Concours de Médecine, etc. Avec un temps fort dont nous sommes fiers puisque l’éminent Aldo Naouri, pédiatre et expert des relations intra-familiales viendra à 15 heures nous livrer de précieuses analyses sur le thème : « l’autorité et les ados ». Pour nous, son soutien est une marque de reconnaissance et nous l’en remercions ! L’offre pédagogique juive a beaucoup évolué en 20 ans. Quelles sont les tendances en la matière (Montessori, trilinguisme, informatique...), et les attentes des familles ? En effet, l’école juive a beaucoup changé depuis 20 ans pour atteindre un niveau d’excellence tant dans l’innovation des méthodes pédagogiques que dans les résultats
aux examens nationaux. Les professeurs sont formés tout au long de l’année pour gagner en compétences et s’ouvrir également à de nouveau sujets. Les tableaux numériques sont de plus en plus présents dans les établissements, l’apprentissage de l’anglais et de l’hébreu démarre très tôt à la maternelle ou au primaire. Et effectivement les équipes pédagogiques s’inspirent de plus en plus des méthodes différenciées type Montessori. Certains établissements innovent par l’originalité des matières enseignées. Par exemple, le lycée Ozar Hatorah du 13ème arrondissement de Paris a expérimenté l’année dernière des cours de pilotage d’avion, en parallèle des cours de mathématiques et de sciences. Dans le même esprit, les enfants, au salon, auront la chance de découvrir un atelier de création numérique inédit organisé par l’Espace Culturel et Universitaire Juif d’Europe. Le message que nous voulons faire passer est simple : l’école juive aujourd’hui est une chance en terme d’identité, mais aussi d’excellence pour nos enfants, il faut en profiter ! Venez au salon et nous vous le démontrerons ! Salon des écoles juives, dimanche 3 février. Entrée gratuite, buffet offert. De 10 h à 18 h, au pavillon Wagram, 47 avenue de Wagram, 75017 Paris. Renseignements et inscriptions sur www.choisirlecolejuive.com et 07 69 43 49 25.
Choisir l’école juive : cinq ans d’engagement au service de nos enfants Indissociable de sa fondatrice, l’association « Choisir l’École Juive » a été créée en 2014, dans un contexte de dégradation du climat sécuritaire et de baisse de niveau dans les établissements publics. « Nous avons eu à cœur, avec mon mari, de faire quelque chose pour aider les familles, mais surtout pour répondre aux interrogations des parents vis-à-vis de l’école juive. Notre objectif était clair : rendre l’école juive accessible à tous. Il est toujours le même, à une différence près : mettre en évidence la qualité du réseau scolaire juif !, explique Elodie Marciano. Mission accomplie, même si ni Elodie ni son mari ne comptent s’arrêter en si bon chemin : « A ce jour, nous avons permis à plus de 1500 enfants d’accéder à l’école juive et ce dans des conditions financières et pratiques tout à fait exceptionnelles. Ce sont des vies entières qui ont changé et les témoignages de parents heureux nous poussent à poursuivre notre chemin. A travers notre ligne d’écoute et les réseaux sociaux, nous conseillons les familles pour trouver l’école qui va leur correspondre. Nous mettons en relation les familles et les écoles afin que toutes les démarches soient facilitées et que l’inscription devienne possible. C’est d’ailleurs notre slogan « ‘Avec l’association Choisir l’Ecole Juive, tout devient possible’ » Même scolariser son enfant loin du foyer si l’offre éducative est mieux adaptée ailleurs : « Le milieu des écoles juive est en pleine mutation, les familles pour celles qui le peuvent, se déplacent vers l’Ouest Parisien. Il faut être capable de répondre à la demande grandissante dans ces zones favorisées et en même temps soutenir les familles qui en ont besoin dans les quartiers sensibles », analyse la fondatrice. Grâce à l’octroi de bourses scolaires, nombreux sont les enfants heureux de vivre désormais leur scolarité dans le respect de leur identité : « Pour ce faire, nous sommes prêts à déplacer des montagnes, conclut Elodie. Je suis persuadée que le plus beau cadeau que l’on puisse faire à son enfant, c’est bien l’école juive ! »
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Facebook se prépare pour les élections israéliennes
En octobre, Sean Evins, responsable de la politique et du gouvernement chez Facebook, a rencontré le président du comité des élections parlementaires israéliennes. Facebook se prépare à constituer une équipe spéciale en vue des prochaines élections israéliennes. En octobre, Sean Evins, responsable de la politique et du gouvernement de Facebook, a rencontré le président de la commission des élections parlementaires du pays, la juge Hanan Melcer, de la Cour suprême israélienne.
Une start-up israélienne révèle que le moteur de recherche Bing facilite la pédopornographie
La start-up isaélienne AntiToxin Technologies a été mandatée par TechCrunch pour étudier sous contrôle légal, Bing, le moteur de recherche de Google, et les résultats sont plus que préoccupants.
Non seulement des images d’exploitation d’enfants sont faciles à trouver sur le moteur de recherche Bing de Microsoft, mais ce qui est encore plus alarmant, c’est que Bing suggére des mots-clés et des images connexes qui fourniront aux pédophiles davantage d’images pornographiques mettant en scène des enfants. TechCrunch a fourni une liste complète de type de requêtes de recherche gênantes à Microsoft ainsi que des questions sur la façon dont cela s’est produit. Celui-ci prétend qu’elle a affecté une équipe d’ingénieurs qui a corrigé les problèmes et qu’il travaille maintenant à bloquer toutes les requêtes similaires ainsi que les suggestions de recherche et d’images similaires qui posaient des problèmes. Cependant, AntiToxin a constaté que si certains termes de recherche de son rapport sont maintenant correctement bannis ou nettoyés, d’autres font encore surface.
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Les sociétés Internet comme Microsoft Bing doivent investir davantage dans la lutte contre ce type d’abus, tant par des solutions technologiques évolutives que par des modérateurs humains. Il n’y a aucune excuse pour une entreprise comme Microsoft, qui a réalisé un bénéfice de 8,8 milliards de dollars au dernier trimestre, de sous-financer des mesures de sécurité. Zohar Levkovitz, PDG d’AntiToxine a indiqué que nous devrions nous attendre à ce que les entreprises technologiques responsables doublent, voire triplent, pour s’assurer qu’elles n’ajoutent pas la toxicité à un environnement en ligne déjà dangereux pour les enfants. Ce problème survient alors que TechCrunch avait déjà révélé des problèmes similaires concernant WhatsApp en novembre dernier. AntiToxin a été fondé l’année dernière pour mettre au point des technologies qui protègent les réseaux contre l’intimidation, les prédateurs et d’autres formes d’abus. Source : Techcrunch
Facebook est en train de mettre en place une équipe spéciale chargée de travailler avec les partis politiques israéliens et les politiciens israéliens afin de les guider dans la politique de la société en matière électorale, a déclaré une personne familiarisée avec ce sujet. En août, les dirigeants de l’entreprise ont entamé des pourparlers officiels avec le
Comité des élections du Parlement israélien, a ajouté cette personne, ajoutant que Facebook entendait avertir les politiciens israéliens que des actions telles que l’ouverture de faux comptes ou la publication de spam sont interdites par les règles de Facebook et peuvent conduire à un blocage du compte de l’homme politique. . Le mois dernier, Facebook a interdit à Yair Netanyahu, le fils aîné du Premier ministre Netanyahu, de se connecter à Facebook après trois publications sur le réseau social violant les normes de la communauté. Samidh Chakrabarti, responsable de l’engagement civique de Facebook, a tweeté en octobre que l’entreprise avait mis à jour sa politique en matière de fausses informations et d’élections. Source : israelValley & Calcalist
Daniel Shek : « le plus grand accomplissement de BDS est de rendre Israël fou ! » L’Eurovision, organisé à Tel-Aviv en mai 2019, offre une nouvelle plateforme pour les militants BDS. Israël, envoyé spécial.- Si l’on veut être sûr d’irriter un Israélien, il suffit de prononcer les trois lettres BDS. Peu de choses sont susceptibles de provoquer une réaction aussi épidermique que l’acronyme du mouvement international promouvant le boycott, le désinvestissement et les sanctions à l’égard de leur pays en raison de sa politique d’annexion des territoires palestiniens. Et, de manière quasiment unanime, à quelques exceptions près, tous les Israéliens sont à la fois prompts à condamner BDS et à balayer du revers de la main son efficacité.
Comme le résume Daniel Shek, ancien ambassadeur d’Israël à Paris et figure modérée de la vie politique locale, « le plus grand accomplissement de BDS est de rendre ce pays fou ! ». https://www.mediapart.fr/
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Ce qui m’interpelle cette semaine
N’étant pas un adepte de la violence, je serais tenté dans un premier temps de condamner le boxeur de samedi. Ensuite je l’ai entendu faire son mea culpa.
Il dit, ne faites pas ce que j’ai fait. A y regarder de près, on voit que l’homme est excédé, comme chacun de nous. Et chacun pour des raisons différentes, mais elles se rejoignent. Il est certain que ce qu’a fait Christophe Detainger est condamnable, et qu’il sera condamné. Mais les donateurs de la cagnotte ont donné, pour lui permettre de régler ses frais de justice, pour aider son épouse et ses trois enfants. Suspendre la cagnotte est un acte de basse vengeance, comme la cagnotte ouverte pour le gendarme. Personne n’en aurait eu l’idée, s’il n’y avait pas eu la cagnotte au profit du boxeur. Je précise, avant d’être cloué au pilori, que les forces de l’ordre méritent notre respect et d’être récompensés par le biais de la cagnotte et que Christophe doit être condamné. Ce qui est dur à supporter, c’est ce mépris, ce manque de pédagogie et cette façon de gouverner contre son peuple. Alors si je réprouve la violence, la suspension de la cagnotte est un crachat au visage de toutes les petites gens qui se sont sans doute privé, pour donner quelques Euros. Une fois de plus, en haut de la pyramide, on grossit le trait du mépris. Souhaitons que cet aveuglement ne débouche pas sur un acte de violence irréversible.
Pour l’heure, en dehors de quelques excités, coupables de violence physique, il s’agit surtout de violence verbale. De la, à parler de « PUTSCH », il y a un pas de géant, pour ne pas dire un abime, que certains membres du gouvernement n’hésite pas à franchir, accusant, une fois de plus, les français de ne rien comprendre. Mais qu’en pensent les voisins de la France? Et bien, à force de donner des conseils à tout le monde, voilà que les dirigeants italiens apportent leur soutien aux Gilets Jaunes. Salvini se venge de Macron qu’il déteste. Il y a 6 mais, Bruno Lemaire clamait « l’avenir de l’Italie est en Europe » Mathéo Salvini lui répond sur le même ton: « Que les français s’occupent de la France et ne mettent pas leur nez dans les affaires des autres. » Pan sur le bec, dirait un certain canard, quand il est déchaîné. On aimerait parfois que les dirigeants israéliens se lâchent et remettent les donneurs de leçon à leur place. Traversons l’Atlantique et allons voir ce qui se passe à Washington. Incontestablement, Donald Trump devient aussi rusé qu’un diplomate de carrière. Il y a un mois, il annonçait le retrait des troupes engagées en Syrie et soudain: marche arrière, toutes. Depuis qu’il a été élu, il peine sur deux dossiers. Le mur du Mexique. Les démocrates le bloquent. Le rapatriement des troupes depuis le moyen orient, et la, ce sont les généraux qui temporisent, quand le Président
s’impatiente. Début décembre, en faisant l’annonce du repli immédiat, le Pentagone s’est étranglé. Les Kurdes savent que les turcs leur feront la peau. Divine surprise pour Ankara, pour Damas, pour Téhéran et pour Moscou. Tous, ravis que les américains dégagent. Inquiétude chez les alliés, notamment en Israel. Sauf qu’après l’annonce, à l’instar d’une pièce de Boulevards, il ne s’est rien passé. Dans ce type de pièce, il y a souvent un personnage qui débite des ordres et personne n’obéit.
Quand le Donald tweete, ses opposants le prennent au tragique, ses subalternes ne le prennent pas au sérieux. Bolton et Pompéo font la tournée, rassurent chacun, Erdogan est furieux. Il claque la porte au nez de John Bolton. Et pour cause, l’hypocrite ne veut faire aucune concession, ne veut promettre aucune garantie! Il ne pose un jeton sur la table de jeux que s’il est assuré de gagner. Et surtout, il n’est pas question de relâcher dans la nature les 800 djihadistes prisonniers des kurdes. Et la, bien sûr, les français sont soulagés. Depuis, Trump parle d’un retrait de Syrie à un rythme adapté, tout en continuant à combattre l’état islamique. Un OUI qui veut dire PEUT-ÊTRE , et dans le bassin oriental PEUT-ÊTRE ça veut dire NON. A défaut d’une stratégie claire, on voit que Donald Trump n’a pas été long à acquérir la maestria d’un diplomate de carrière. Et le Brésil dans tout ça? Entre ordre et progrès, Jair BOLSONARO a choisi l’ordre. Ses administrés le surnom-
ment le Trump tropical, et du reste les deux hommes partagent le même goût pour le tweet provocateur. Nous retiendrons son attachement à la sécurité d’Israel, son projet de déménager son ambassade à Jerusalem, et cela pourrait suffire à nous le rendre acceptable. Localement, il dénonce la corruption des élus de gauche, encourage les gens biens à s’armer pour se défendre des voyous, et surtout, il place le corps enseignant sous une surveillance accrue, afin d’éviter les débordements de type « Idéologie du genre ». Il y a fort à parier qu’il va suivre l’exemple de Donald Trump et qu’à l’international, l’image du Brésil va changer. Il n’hésite pas à qualifier l’ONU d’assemblée de communistes » et prétend qu’il pourrait quitter l’assemblée. Il est temps que certains courageux mettre un coup de pied dans la fourmilière. PS: après avoir écrit ce texte et avoir été critiqué, alors que je refuse la violence et que je dis que le boxeur sera condamné, je viens de regarder c’est à vous sur la 5, hélas un ramassis de gauchistes, avec pour invité, un Ex-Républicain, vendu au RN. J’apprends que Jean-Michel Apathie aurait dit, rigoureusement ce que j’écrivais ce matin. Mais la semaine n’est pas terminée. WAIT AND SEE. René Seror
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Israël antique : l’origine de la fortune du roi Salomon révélée
Israir airlines (Israël) change les prix et va adopter un modèle low cost Une valise coûtera 35 $ dans chaque direction pour les réservations à l’avance et 70 $ dans chaque direction à l’aéroport. Israir Airlines and Tourism Ltd. adopte un modèle peu coûteux et prévoit de commencer à faire payer ses bagages. La société effectuera un projet pilote sur son trajet vers Bucarest à partir du 18 février. À partir de la semaine prochaine, une valise coûtera 35 USD dans chaque sens commandé à l’avance sur le site Web de la société et 70 USD dans chaque sens lors de l’achat du service lors de l’enregistrement à l’aéroport. Conformément aux pratiques en vigueur dans les compagnies aériennes, les clients qui achètent des services à l’avance paient également moins pour le choix des sièges et l’enregistrement anticipé. Les passagers peuvent embarquer avec des bagages allant jusqu’à huit kilogrammes. Ce modèle devrait s’étendre progressivement à toutes les destinations de la compagnie aérienne d’ici avril. Israir souligne que sa politique reflète la transition de la société vers une compagnie aérienne à bas coûts. Un autre service maintenant offert au paiement est l’assise avancée, qui coûte 15 USD pour ceux qui commandent via le site Web de la société et 40 USD pour une place dans la première rangée ou à proximité de la sortie. Certains des vols d’Israir partent du terminal 1, qui est utilisé par les compagnies aériennes à bas coûts.
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Gil Stav, vice-président des ventes et du marketing d’Israir, a déclaré: « Israir offre à ses clients des vacances qui leur conviennent en termes de budget, de date, de destination, de type de vacances et d’avantages pour lesquels ils veulent payer. Nous sommes convaincus que le passage à un modèle de service qui permette aux clients payer pour ce qui leur convient et ce dont ils ont vraiment besoin générera une réelle valeur ajoutée pour eux et leur permettra de choisir les vacances les plus intéressantes. » Le passage à un modèle avec paiement séparé pour les services est de plus en plus répandu parmi les compagnies aériennes. La tendance à la baisse des prix et de la concurrence, combinée aux prix du carburant, oblige les compagnies aériennes à trouver des sources de revenus en plus du prix du billet, par exemple en faisant payer leurs bagages et leur nourriture. Source : israelValley & Globes
En 2013, Erez Ben-Yosef, archéologue à l’Université de Tel Aviv, a commencé à fouiller un ancien camp minier situé au-dessus d’un plateau de grès appelé Slaves’ Hill (la colline des esclaves). L’année dernière, il a mis au jour les restes de plusieurs constructions et des excréments datant du 10ème siècle avant J.-C. La région est parsemée de mines de cuivre et de camps de fonte, des sites où le minerai a été chauffé puis transformé en métal. La datation très précise des excréments par radiocarbone, ainsi que de textiles et d’autres matières organiques, a montré que l’apogée de ce camp minier coïncidait avec le 10ème siècle avant J.-C., soit l’ère des rois bibliques David et Salomon dont les nombreuses constructions comprenaient l’élévation d’un temple somptueusement décoré d’objets en or et en bronze à Jérusalem. Une telle structure aurait nécessité de grandes quantités de métal provenant d’opérations minières quasi industrielles, quelque part au Moyen-Orient. Mais les écritures restent silencieuses quant à leur emplacement.
L’exactitude des passages bibliques affirmant que le roi David faisait marcher ses armées au cœur du désert pour combattre les Édomites a longtemps été débattue, mais si ceux-ci étaient sous la coupe de David se révèle exacte, il aurait pu être en mesure d’exiger un tribut, dit Ben-Yossef. « Il existe une sérieuse possibilité que Jérusalem ait obtenu sa richesse en taxant ces opérations minières. » « À cette époque, le métal était un produit essentiel, de la même manière que nous consommons de l’huile aujourd’hui » explique Ben-Yosef. « Donc ces efforts étaient justifiés pour lancer de telles opérations au milieu du désert. » « Jusqu’à récemment, nous n’avions presque rien de cette période dans cette région, » dit-il. « Mais maintenant, nous savons non seulement que c’était une source de cuivre, mais aussi qu’elle date de l’époque du roi David et de son fils Salomon. » Source : National Geographic
Tourisme à Jérusalem, un bond de 38% pour l’année 2018 On savait déjà que le tourisme entrant en Israël bat des records historiques et le nombre des 4 millions de touristes a été dépassé à la fin de l’année 2018. Selon le site Bloomberg, qui publie une étude approfondie réalisée par le site britannique ‘Euromonitor International’, la ville de Jérusalem connaît un essor particulièrement impressionnant dans le tourisme entrant – en provenance de l’étranger mais aussi du reste d’Israël – avec un bond de 38% pour l’année 2018. Cette progression fait de Jérusalem l’un des sites les plus visités au monde avec une prévision de 4,8 millions de visiteurs d’ici la fin de l’année. Le tourisme entrant à Jérusalem avait déjà fait
un bond de 32% en 2017. https://lphinfo.com
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En Israël, un clown McDonald’s crucifié indigne les chrétiens
Des centaines de chrétiens ont manifesté vendredi devant le Musée d’Art contemporain de Haïfa pour protester contre une œuvre d’art intitulée Mc Jésus représentant un Ronald McDonald’s crucifié. Les manifestants ont tenté de forcer les portes de l’établissement pour décrocher l’installation. Des incidents ont éclaté avec la police qui a essuyé des jets de pierre. Trois membres des forces de l’ordre ont été blessés à la tête. La nuit précédente, un engin incendiaire avait été lancé contre le musée.
Le nombre d’Israéliens partant à l’étranger est à son plus haut niveau
8,5 millions de départs ont été enregistrés en 2018, dont 7,8 millions par voie aérienne En 2018, Israël a vu ses citoyens quitter ses frontières 8,5 millions de fois, en hausse de 12% par rapport à l’année précédente, selon les données publiées par le Bureau central des statistiques du pays la semaine dernière. 3% des départs concernaient des Israéliens vivant en dehors d’Israël. 7,8 millions de ces départs se sont effectués par voie aérienne, ce qui représente une augmentation de 10% par rapport à 2017. Le nombre d’Israéliens quittant le pays par voie terrestre s’est élevé à 620 000, soit une augmentation de 38% par rapport à 2017. 27% des sorties ont eu lieu en juillet et août. Au total, près de la moitié des Israéliens – 4,1 millions – ont quitté le pays en 2018, en hausse de 8% par rapport à 2017. 1,9 million sont allés à l’étranger deux fois ou plus au cours de l’année. En 2018, un nombre record de visiteurs étrangers en Israël a également été enregistré. 4,1 millions d’entrées touristiques ont été enregistrées, soit une augmentation de 14% par rapport à 2017, selon le bureau. Source : Calcalist
Mc Jésus représente Ronald, le clown jaune et rouge de chez McDonald’s, cloué sur une épaisse croix de bois. L’artiste finlandais Jani Leinonen a créé l’œuvre dans le cadre d’une exposition baptisée Sacred Goods dont le thème est, comme son nom l’indique, la sacralisation des biens de consommation. Jani Leinonen, 41 ans, est spécialisé dans le détournement des images et des stratégies des marques. Il a été condamné en 2012 pour avoir subtilisé un pilier en plastique dans un restaurant McDonald’s
qu’il a ensuite détruit. Jeudi, la ministre de la Culture Miri Regev a écrit au directeur général des Musées de Haïfa, en lui demandant le retrait de l’oeuvre. Dans sa lettre, elle indique qu’elle a reçu «de nombreuses plaintes» pour «offense grave aux sentiments de la communauté chrétienne». «Le mépris des symboles sacrés pour les religions et de nombreux croyants du monde entier en tant qu’acte de protestation artistique est illégitime et ne peut être affiché dans une institution culturelle soutenue par des fonds publics» écrit-elle.
La direction du musée refuse de céder aux pressions. Elle a toutefois décidé de placer des panneaux d’avertissement à l’entrée de l’exposition pour signaler que l’œuvre pouvait être perçue comme offensante. Selon le musée d’Haïfa, le débat sur l’art ne doit pas sombrer dans la violence. Quant à Mc Jésus , il fait partie d’une exposition sur le consumérisme qui «fait référence à l’utilisation cynique des symboles religieux par les multinationales».
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La plus ancienne synagogue de Washington déménage !
Bar Refaeli, accusée d’avoir menti sur son lieu de résidence fiscal fille, pour une audition avant leur éventuelle mise en examen. « Le Parquet a informé Bar Refaeli, Tzipi Refaeli et Rafi Refaeli, qu’il envisage de les inculper pour des fautes fiscales », annonce le communiqué. Les citoyens israéliens résidant à l’étranger ne sont pas contraints de déclarer leur revenus à l’extérieur du pays. Or les autorités israéliennes accusent le top model et sa mère d’avoir créé une résidence fictive à l’étranger afin de passer entre les mailles fiscales israéliennes et de payer moins d’impôts. Le top model Bar Refaeli menacée d’inculpation pour fraude fiscale. La mannequin de 33 ans est soupçonnée de ne pas avoir déclaré des revenus perçus à l’étranger entre 2009 et 2012 d’une valeur totale de 23 millions de shekels (soit 5.4 millions d’euros). Bar Refaeli dans le viseur de la Justice israélienne. Celle-ci envisage d’inculper le célèbre top model pour fraude fiscale, et ses parents pour blanchiment d’argent, selon un communiqué publié jeudi par le ministère de la Justice. Convoquée avec ses parents pour une audition La mannequin de 33 ans est soupçonnée de ne pas avoir déclaré des revenus perçus à l’étranger entre 2009 et 2012 d’une valeur totale de 23 millions de shekels (soit 5.4 millions d’euros). Ses parents, Tzipi et Rafi Refaeli, sont soupçonnés de blanchiment d’argent et seront convoqués, comme leur
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Bar Refaeli, accusée d’avoir menti sur son lieu de résidence fiscal, avait déjà été arrêtée puis libérée sous caution en 2015. Un mannequin qui défraie souvent la chronique Les autorités accusent également la top-modèle d’avoir vécu dans des appartements de luxe enregistrés sous les noms de sa mère et de son frère. Elle est aussi suspectée de ne pas avoir déclaré des faveurs comme le prêt d’appartements de luxe ou de voitures d’une valeur de « plus d’un million de shekels » (235.000 dollars), a précisé le ministère de la Justice. Bar Refaeli, mariée à l’homme d’affaire israélien Adi Ezra, avait déjà eu affaire aux autorités israéliennes dans le passé. En 2010, un général avait appelé la population à boycotter les produits qu’elle vantait dans des publicités à la suite de son refus de faire ses deux ans de service militaire obligatoire. https://people.bfmtv.com/
Ce n’était pas grand-chose, un peu moins de deux pâtés de maisons, mais tout compte fait, le déplacement sacré a pris moins d’une heure. C’était un geste historique pour la plus ancienne synagogue de Washington, D.C., qui a été emménagée au coin de la rue F, au coin de la rue Third NW, mercredi, où elle abritera un nouveau musée d’histoire juive. « Oui, c’est littéralement un bâtiment qui se déplace dans la rue, mais c’est aussi un symbole remarquable de notre ville et de la communauté juive d’ici « , a déclaré Kara Blond, directrice générale de la Jewish Historical Society of Greater Washington. L’ancienne synagogue Adas Israel a ouvert ses portes en 1876, en présence du président de l’époque, Ulysse S. Grant et ensuite , l’édifice a connu de nombreuses incarnations et il en est maintenant à son 4ème emplacement. Il a parfois été occupé par une église orthodoxe grecque, des magasins de détail, des bureaux et un restaurant barbecue non casher.
Son premier déménagement a eu lieu en 1969, après qu’il ait failli être démoli pour laisser la place au siège social du métro de la ville. Son deuxième déménagement, d’environ 12 mètres, a eu lieu en 2016, lorsqu’il s’est retrouvé dans la voie du projet de développement Capitol Crossing. Le déplacement de mercredi a donc été le troisième déménagement de l’édifice, qui servira de pierre angulaire permanente du Musée juif de la capitale, d’une superficie de 25 000 pieds carrés, dont l’inauguration est prévue pour 2021. Ceci signifie que son errance est terminée. Par ailleurs, il est toujours possible de regarder en replay sur Arte jusqu’au 5 février le reportage « Synagogues : absence et présence ». Un voyage à la découverte des synagogues, témoins de l’histoire du peuple juif : le Kotel à Jérusalem ; la Ghriba à Djerba, en Tunisie ; les synagogues de Cordoue et Tolède, en Andalousie ; le ghetto de Venise ; celles d’ Amsterdam ; la Dohany à Budapest et la synagogue Beth Sholom à Philadelphie. Source : NewYork Post
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Vif débat au Congrès américain à propos du combat anti-BDS Un vif débat se déroule ces jours-ci au Congrès américain à propos du combat anti-BDS. Le Sénat est appelé à adopter une loi appelée “Israel Anti-Boycott Act” qui vise à instaurer un cadre juridique et économique global au combat contre le boycott d’Israël, et principalement contre le BDS. Mais cette loi est combattue au sein du Congrès. Ce sont principalement des sénateurs de l’aile gauche du Parti démocrate – Bernie Sanders et Dianne Feinsetein – qui sont à la pointe de ce combat contre cette loi, mais aussi des Républicains, à l’image du sénateur du Kentucky Rand Paul (courant libertarien). Au moyen d’une procédure (Hold) permettant à un seul sénateur de stopper un processus législatif, Rand Paul a réussi à bloquer pour l’instant la progression de la loi anti-BDS mais aussi une mesure d’aide financière à Israël dans le cadre du programme sur dix ans “US-Israel Security Assistance”. Se défendant de tout antisémisme, le sénateur du Kentucky explique qu’il est opposé par principe à l’intervention financière américaine à l’étranger et dit
craindre par ailleurs que la loi anti-BDS ne “restreigne la liberté d’expression”… Même si ces deux mesures législatives recueillent une large majorité au sein des deux partis représentés au Sénat, Rand Paul a pour l’instant réussi à mettre des bâtons dans les roues du processus. Les adversaires américains de la loi anti-boycott ont reçu un appui de la part de Hagaï Elad, directeur-général de l’organisation israélienne… anti-israélienne, B’Tselem. Sur son compte Twitter, Hagaï Elad a apporté son soutien à Lara Friedman, présidente du FMEP (Foundation for Middle East Peace) organisation d’extrême gauche qui combat notamment l’AIPAC dans son soutien à la loi anti-BDS. Le FMEP est une organisation faîtière qui aide financièrement les branches américaines d’ONG basées en Israël telles que B’Tselem, Shovrim Shetika, Gisha ou encore IfNotNow, qui combat le programme Taglit. https://lphinfo.com
Une loi pour combattre l’antisémitisme en Europe promulguée par Trump Le président américain Donald Trump a promulgué lundi une loi visant à «Combattre l’antisémitisme européen».
Le Japon et Israël vont coopérer dans le secteur médical
Du fait notamment de sa population vieillissante, le Japon veut se rapprocher d’Israël pour profiter de son expérience en e-santé pour à son tour fournir son savoir-faire dans les soins dévolus auprès des personnes âgées et autres domaines. Le ministre de l’économie, du commerce et de l’industrie, Hiroshige Seko, qui va se trouver en Israël pour signer un mémorandum pour ce type de la coopération. Seko devrait confirmer la coopération au niveau gouvernemental, et des représentants d’une centaine d’entreprises japonaises accompagneront le ministre pour signer des accords de coopération avec les institutions médicales israéliennes et d’autres entités. Israël utilise la technologie de l’information dans le domaine des soins médicaux depuis le début des années 1990 et depuis longtemps, le gouvernement israélien a pris l’initiative de collecter des données médicales auprès de sa population d’environ 9 millions d’habitants, ce travail s’effectuant par le biais d’institutions médicales et d’autres sources. Les entreprises ont été
autorisées à utiliser ces données à des fins commerciales. En Israël, il y avait plus de 380 entreprises opérant dans le domaine de la santé numérique en 2016 et on peut citer en exemple les données concernant les conditions de vie et les niveaux de gravité de la maladie chez les patients diabétiques afin de prédire dans quelle mesure les symptômes du patient évolueront dans le futur. Au Japon, où la population vieillit de plus en plus, on prévoit que la demande de soins médicaux plus complets augmentera en fonction de l’état de santé de chacun. Ainsi, sur la base du savoir-faire d’Israël, le gouvernement japonais a l’intention de lancer le développement des services de soins médicaux et des équipements médicaux nécessaires. Le gouvernement vise également à encourager les liens entre les start-ups israéliennes et les entreprises japonaises afin que de nouveaux types d’entreprises médicales voient le jour. Source : Japan News
Le texte, approuvé en 2017 par la Chambre des Représentants, indique qu’il est dans l’intérêt national des Etats-Unis de combattre l’antisémitisme sur le sol américain et à l’étranger. L’accent est également mis sur la sécurité des communautés juives d’Europe, notamment des synagogues, écoles et cimetières. «Les Etats-Unis devraient continuer à souligner l’importance de la lutte contre l’antisémitisme dans les institutions internationales», est-il encore écrit. Cette loi constitue un amendement du «International Religious Freedom Act of 1998» -- et prévoit désormais que le rapport annuel du Département d’Etat sur la liberté de religion inclue pour chaque pays européens visé par l’antisémitisme une description des défis sécuritaires et besoins des communautés juives européennes.
trepris par les Etats membres de l’UE pour le combattre ne sont pas efficaces. Cette étude a été réalisée sur internet de mai à juin 2018, auprès de plus de 16.000 juifs âgés de 16 ans ou plus, dans 12 Etats membres où vit 96% de la population juive de l’UE (Autriche, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Hongrie, Italie, PaysBas, Pologne, Espagne, Suède et RoyaumeUni). Près de la moitié des sondés (47%) affirment avoir peur d’être la cible d’une insulte verbale ou d’être harcelés au cours des 12 prochains mois et 40% d’être attaqués physiquement, tandis que 34% d’entre eux disent éviter les évènements ou lieux liés à la communauté juive car ils ne s’y sentent pas en sécurité. En conséquence, 38% des personnes interrogées déclarent avoir envisagé d’émigrer, dont les deux tiers en Israël et un sur dix aux Etats-Unis.
La loi insiste aussi sur la nécessité pour les gouvernements européens d’élaborer et adopter une définition pratique de l’antisémitisme.
Invitée lundi sur i24NEWS, Delphine Horvilleur, l’une des trois femmes rabbins de France, a dénoncé une montée inquiétante de l’antisémitisme en France.
Selon une étude de l’Agence des droits fondamentaux européenne (FRA) publiée en décembre dernier, 85% des juifs interrogés considèrent que l’antisémitisme est le plus important problème social ou politique dans leur pays et 70% pensent que les efforts en-
«L’antisémitisme est partout, il s’exprime de facon différente mais potentiellement il peut surgir partout», a-t-elle affirmé en soulignant qu’il faut redoubler de vigilance lorsqu’a lieu une contestation contre le pouvoir ou les élites.
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Signature Team Events, Yavné Marseille : Service solidaire universel
L’Association TEAM EVENTS présidé par Mickaël Szerman, cadre commercial de 27 ans et Conseiller régional d’Île de France pour la jeunesse, signait mardi 18 novembre 2018 à 16h30 dans les bureaux du Président du Consistoire de Marseille, le projet Pilote du Service Solidaire Universel. Cette première signature nationale a été possible grâce au partenariat convenu avec le Groupe Scolaire Yavné Marseille et son chef d’Etablissement Paul Fitoussi, Conseiller éducation du Grand Rabbin de France Haïm Korsia. Le Grand Rabbin de France et membre de l’Institut de France était co-signataire en qualité de parrain de l’Association TEAM EVENTS et de cette initiative citoyenne. Le Service Solidaire Universel, Lauréat Projet Noé du FSJU a vocation d’offrir une nouvelle génération de citoyens engagée dans la nation. Le but de la démarche est de créer des ponts entre éducation et associatif en organisant des visites d’écoliers, collégiens et lycéens durant les temps scolaires dans des associations caritatives et reconnues d’intérêts publics. Cette signature officielle à Marseille permettra la visite solidaire des classes de seconde
du Lycée Yavné Marseille dans des maisons de retraite. Une partie théorique et pratique sera proposé dans le cadre de cette initiative avec la présentation aux élèves du service civique et des associations partenaires de cette démarche publique citoyenne et de la présentation du livre «Des juifs engagés dans la nation» écrit par le Rabbin Moché Lewin, Aumônier nationale de la Gendarmerie, vice-président de la Conférence des Rabbins européens et conseiller spécial du Grand Rabbin de France qui l’a préfacé.
en étant reçu par l’introduction du Ministre Jean-Michel Blanquer rencontré aux Amis du CRIF le 18 octobre 2018 dans les locaux du ministère par Laurent Petrynka, inspecteur général de l’éducation nationale qui travaille à la mise en place du service nationale universel.
Après cette première rencontre et les encouragements du Ministre et de son Inspecteur Général Laurent Petrynka, Mickaël était reçu par Monsieur le Préfet des Yvelines Jean-Jacques Brot qui pourrait accueillir Mickaël Szerman avait reçu les faveurs et prochainement le projet pilote du snu goul’encouragement de l’éducation nationale vernemental sur son département à Ver© Crédit photos - Alain Azria
sailles. L’Association TEAM EVENTS a le soutien des institutions juives de France via l’Appel à projets noé du service jeunesse du FSJU. La TEAM EVENTS, deux fois Lauréate Noé, de la promotion juillet 2018 sur les projets d’événements jeunes-actif pour le territoire français et en décembre 2018 sur le Projet du SERVICE SOLIDAIRE UNIVERSEL. Une année riche en événements et en émotion attend donc cette Association au service de la Communauté Juive et nationale au sens large.
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L’ex-Ministre, Moshe Arens est mort a Savyon. Un héros d’Israël
Moshe Arens est mort cette nuit. Arens (en hébreu: סנרא השמ, né le 27 décembre 1925 à Kaunas, Lituanie) a été un ingénieur en aéronautique israélien d’origine lituanienne, chercheur, ancien diplomate et homme politique1. Il fut membre de la Knesset entre 1973 et 1992 et à nouveau de 1999 à 2003, il fut ministre de la Défense à trois reprises et fut une fois ministre des Affaires étrangères. Moshe Arens a également été l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis et a été professeur au Technion à Haïfa. Il a été membre du parti de droite nationaliste Likoud. DANS TIMES OF ISRAEL. Pour le 27e anniversaire des frappes contre Israël de missiles Scud de Saddam en 1991, le ministère de la Défense publie des entretiens avec des hauts responsables expliquant à quel point Israël a failli bombarder Bagdad. Aux premières heures du 18 janvier 1991, alors que la Première guerre du Golfe allait éclater, l’armée irakienne a lancé huit missiles Scud sur Israël. Les frappes sur Tel Aviv et Haïfa ont blessé sept personnes et causé des dégâts importants sur plusieurs bâtiments résidentiels. L’armée de Saddam Hussein a continué à tirer 30 Scuds supplémentaires contre des villes du Centre d’Israël, tuant deux personnes dans des frappes directes et 11 autres indirectement, à cause de crises cardiaques et d’asphyxie. Il y avait une réelle possibilité que Jérusalem puisse mener des frappes aériennes de riposte contre des cibles irakiennes. Des entretiens réalisés peu après la guerre avec le ministre de la Défense de l’époque Moshe Arens et le chef de l’armée israélienne Dan Shomron, qui ont été déclassifiés des Archives du ministère de la Défense jeudi pour marquer le 27e anniversaire des attaques de Scud, montrent à quel point la menace d’une riposte israélienne était sérieuse. « Au final, Arens a appelé [le ministre américain de la Défense de l’époque Dick] Cheney et lui a dit, ‘OK, nous allons attaquer, enlevez vos avions’ « , s’est-il souvenu. Dans son entretien, Arens confirme qu’il a dit quelque chose dans le genre. « Je parlais avec Cheney sur une ligne spéciale presque chaque jour. Je lui ai dit : ‘Nous devons attaquer, nous devons nous coordonner’ « , s’est-il souvenu. « Il essayait toujours de m’en dissuader. Il disait qu’il fallait la permission du président et que nous ne l’avions pas, donc nous ne pouvions pas nous coordonner », a expliqué Arens. Les Etats-Unis étaient opposés à une intervention israélienne dans le conflit, de peur que cela puisse causer des problèmes pour certains membres de la coalition, qui ne voulaient pas donner l’impression de combattre aux côtés d’Israël. La coalition s’est donc engagée dans ce qui a été appelé familièrement une « chasse aux Scuds », cherchant les lanceurs à partir desquels l’armée irakienne lançait les missiles non seulement contre Israël, mais aussi contre l’Arabie
Saoudite, y compris lors d’une attaque qui a frappé une base militaire américaine, tuant 28 soldats.
La destruction causée par un missile Scud irakien lors de la première guerre du Golfe en janvier 1991. (Archives de Tsahal du ministère de la Défense). Arens a noté que relativement peu de personnes ont été tuées et blessées en Israël. Il a déclaré que l’on avait le sentiment que « le prochain missile pourrait faire beaucoup de victimes, le prochain
missile pourrait être un missile chimique et les Américains n’arrivaient pas à les neutraliser, alors nous devions le faire ». Dans son entretien, Shomron a noté que lui et Arens n’étaient pas toujours du même avis et, s’il présentait au gouvernement des plans pour une attaque, il y était personnellement opposé.
« Si le gouvernement nous avait demandé d’attaquer, nous aurions attaqué, mais je ne recommandais pas de le faire, a déclaré
Shomron. Si une heure plus tard, un missile avec des gaz toxiques avait frappé en entraînant de nombreuses victimes, alors j’aurais peut-être recommandé d’attaquer. Je ne disais pas qu’il ne fallait pas attaquer jusqu’à la fin des temps ». Il a reconnu que sa position n’était pas très populaire en Israël à l’époque. « Les gens pensaient, ‘Ils nous attaquent et nous ne répondons pas ?’ C’est le réflexe que la plupart des gens ont. C’est ainsi que nous avons été élevés », a répondu Shomron.
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ASI - 26ème Opération Lunettes et audio - Quand Solidarité rime avec Fraternité
« En 26 ans, pas un seul rendez-vous manqué ! » se félicite le Dr Hubert Chamouni, ophtalmologiste. Comme lui, toute l’équipe de l’ASI (Association de Solidarité avec Israël) présidée par Gil Taïeb, ne cache pas son bonheur, chaque année renouvelé, de se retrouver dans une ville israélienne pour offrir à des personnes défavorisées, âgées, handicapées, à des enfants, à des familles nombreuses … une paire de lunettes de vue. « C’est un moment très attendu en Israël », témoigne Gil Taïeb, et pour cause, chaque année, ce sont entre 3 et 5000 personnes qui sont invitées par la ville choisie à venir bénéficier de ce cadeau offert par la très dyna-
mique équipe de l’ASI ! Cette année, c’est dans la région sud d’Israël, à Merhavim, bourgade située à quelques kilomètres de Gaza, que la centaine de bénévoles s’est installée. Pour Gil Taïeb, le choix du Sud d’Israël fut « une évidence ». L’occasion « d’apporter un soutien concret à une population qui ne bénéficie pas du miracle économique d’Israël et qui subit les tirs répétés de la bande de Gaza ». Dès son arrivée, toute l’équipe s’est mise à travailler dans un gymnase parfaitement agencé. 3 jours non stop en mode stakhanoviste : retrait du dossier à l’accueil, passage au réfractomètre, mesure des verres des anciennes lunettes, gouttes dans les yeux pour les jeunes enfants, consultation par l’ophtal-
mologue, mesure de l’écart pupillaire, choix des montures, envoi à l’atelier sur place pour un retrait des lunettes une semaine plus tard à la mairie de Merhavim. Un travail à la chaîne et autant dire que le système est bien rodé ! Aucune perte de temps, chacun est à son poste et n’en bouge pas. Si solidarité rime avec efficacité, le mot qui décrit le mieux cette opération est Fraternité. Que l’on parle français, hébreu, russe, yiddish, éthiopien, arabe, les remerciements se lient dans les yeux et les sourires. Cette année, l’ASI a ajouté une corde à son arc : l’opération audio ! Des médecins ORL, sous la houlette du Dr Patrick Taïeb, et des audioprothésistes l’ont imaginée et
© Crédit photos - Alain Azria
menée à bien avec un immense succès. 200 personnes ont ainsi pu être appareillées. Un des grands moments d’émotion de cette opération 2018 fut cet homme qui, recouvrit l’audition grâce à un appareillage audio, les larmes aux yeux. « Oui j’entends ! Je vis un moment exceptionnel » a-t-il répondu à David Naparstek, jeune audioprothésiste qui a connu bébé l’opération lunettes avec ses parents. Preuve que la générosité se transmet ! « Un exemple de solidarité franco israélien que je suis heureuse d’accompagner » a déclaré Hélène Le Gal, ambassadrice de France en Israël qui vient chaque année féliciter toute l’équipe. A l’année prochaine ? Evidemment !
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
« Les gilets jaunes » occultent toute information autre que la leur, signe du désintéressement français à ce qui échappe à la tension de la crise dans laquelle ils ont mis la France, le monde peut bruler, l’Europe exploser, seule leur révolution, leur insurrection a de l’importance, tant de qualificatifs pour dire que l’anarchie est devenue maitresse de l’hexagone. De plus, le mouvement des « gilets jaunes » fait des émules en Europe, le « mouvement 5 étoiles »italien adore et trouve à cette confusion « jaune » des éléments de sa propre politique, un populisme « rouge brun » au devenir dangereux. Je ne sais, si l’expression est la bonne, les extrêmes sont au pouvoir, les » gilets jaunes » de France sont cités en exemple et portent l’étendard d’une révolte citoyenne en regard de l’injustice des élites et d’un pouvoir déliquescent.
Tout heureux qu’ils sont de rappeler à leur » France » et aux nations, leur légitimité de l’ADN des révolutions dont la première, celle de 1789 devenue le symbole incontournable et vécue comme une qualité atavique ayant le droit de cautionner toutes les dérives et tous les abus. On ne peut contredire cette interprétation bien simplette, la colère si elle est mauvaise conseillère a des racines, quand Gerald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, sourire narquois avec une désinvolture ironique à l’usage des contribuables qui demandent des explications sur le processus du prélèvement à la source, il nous donne l’impression de douter de notre intelligence, ça fait mal au moral, surtout à notre dignité. Edouard Philippe premier ministre, d’une raideur agaçante, nous parle de lois pour « remuscler l’ordre public » et nous soumet tout un « arsenal législatif et administratif pour en finir avec la violence « « ultra violence ultra sévérité « un slogan, sans quoi un drame est inéluctable », qu’attend on ? Interpellations, gardes à vue, comparutions, ce n’est pas loi qui est tendre mais son application. »Depuis des années, il nous est impossible de reprendre en main « les territoires perdus de la République », ce qu’il propose « semble dérisoire et déconnecté des réalités du pays ». Les sarcasmes de J L Mélenchon qui cautionne ces violences avec des « mais » réquisitoires et circonstanciés et participe en quelque sorte à « la stratégie du chaos ». Le silence zen de Marine Le Pen qui engrange des voix pour les Européennes à venir et jubile en écho à notre angoisse. On en parle, rumeurs de couloir, dans les coulisses, un rapprochement éventuel à connotation populiste de ces deux extrêmes, c’est à quoi tend le mouvement des « gilets jaunes », une rancune inapaisée envers le pouvoir, nos élites inconsistantes ont perdu le sens de l’état d’où leur rejet, et les oppositions classiques fissurées de l’intérieur n’ont plus de crédit auprès de la contestation jaune : cette haine est un facteur d’union des extrêmes si dangereuse et si grâve soit elle, elle semble avoir la faveur des « gilets jaunes » Le président Macron cherche un discours, un programme, une issue, il n’a plus droit à l’erreur, les français s’interrogent, ils ont peur, une partie de poker, si on résume l’impasse «
passe et gagne » ou….
Acte VIII, l’acte IX se prépare, la colère perturbe l’état, mieux que cela l’état a peur, sans solution, paralysé dans une attente passive d’une fin « improbable » des violences, la fin de ce conflit serait déterminée par une réponse digne de l’état à leurs demandes, si toutefois les « gilets jaunes « l’ acceptent. Le grand débat RIC « le Référendum d’initiatives citoyennes » à questions multiples, l’indépendance du débat et surtout pas une commission formatée, 70 % français n’y croient pas selon un sondage. Chantal Jouanno désignée, pour « piloter ce grand débat national » y renonce suite à une polémique liée à la révélation de son salaire, jugé trop élevé. Toqueville écrivait « quand on demande à un peuple d’énumérer ses griefs, on trouve à l’arrivée un catalogue à la fois révolutionnaire et impraticable ». L’état a déçu, l’état a triché, l’état n’a pas été à la hauteur des enjeux, entre temps cette fronde s’est fissurée, elle a accentué le clivage entre les modérés et les violents. Deux visions biaisées de l’insurrection, entre les deux, l’application sereine d’un projet pour une amélioration du pouvoir d’achat, le respect à leur cause et un juste rééquilibrage social en accord avec le pouvoir et ceux portés par une manipulation politique des extrêmes, ont une conscience moins précise du droit provoquant les forces de l’ordre , paravent de l’état, dans un esprit insensé les poussant à l’excès vers les actes destructeurs et de dégradations en dehors de toute logique de conciliation. Ces « gilets jaunes » ont galvanisé le peuple dit des « nantis », tous sont devenus « gilets jaunes » de cœur, on réveillait brutalement cette population à une réalité sociale, invisible et ignorée, ils ont gagné la sympathie de toutes les « Frances », une émotion sincère, une culpabilité égoïste pesait sur leurs consciences, on avait oublié le mot solidarité à « cette France d’en bas », ils ne sont plus seuls, mais rien ne signifie en cela un changement radical de leur pouvoir d’achat, il ne faut pas rêver ! L’état n’est pas mur pour concéder tout ce qu’il a promis. La branche insurrectionnelle « des gilets jaunes » est sorti de ce contexte positif, elle a débordé la base des « gilets jaunes » et les casseurs voyous deviennent un pouvoir toxique dans le pays, ce potentiel dangereux porte en lui les germes d’une instabilité désastreuse qui pourrait être les prémices du basculement de la 5 ième à la 6 ième république. La pagaille, ils en profitent, l’état régalien ne châtie pas. Le premier ministre sur TF1, transmet son plan d’action, le matériel jugé obsolète sera changé, pas la tactique, pas la stratégie, pas l’harmonisation des forces de l’ordre sur le terrain, pas l’offensive, les sanctions exemplaires, un rappel à l’action de la justice d’agir en conséquence. L’état ne peut imposer les juges : sans être défaitiste, cela va-t-il réellement changer ? C’est la grande foire, l’indécision, un gouvernement fantôme, déjà en fin de course, certains le considèrent comme « novice » ou « amateur », tout comme en son temps les mesures qui devaient combattre l’antisémitisme ! Des actes, des sanctions, rien de précis, que des attentions, des désirs mais guère de faits patents. Alors tous les coups
sont permis, matraques, gaz, jets d’eau, grenades, faire mal, un acharnement impitoyable, tout l’arsenal de ces « guérilleros jaunes ou noirs » sont à mettre dans le même sac, des flammes scintillent dans un nuage d’étincelle, voitures incendiées, une grande classique, de la nuit de la Saint Sylvestre, le score ? La porte d’un ministère défoncée par un engin de travaux publics laissé au milieu de la rue, le ministère de l’intérieur ou est il ? Des cris d’allégresses, une joie mauvaise et revancharde, ce défoulement populaire est devenu une réelle insurrection. Ils étaient à Paris, environ 5000 frondeurs selon les statistiques bloquant le cœur de la capitale, toute activité commerciale suspendue préfigurant un marasme économique difficilement supportable par les entreprises et l’état. Ils sont tout heureux de commettre des dégradations et au prétexte de « casser du flic », les provoquent, hilares, et jubilatoire, cela dépasse la colère c’est un exutoire de folie, une vague monstrueuse de sauvagerie urbaine hystérisée par la facilité avec laquelle ils vilipendent et détruisent l’espace public. Les forces de l’ordre n’impressionnent plus, inoffensives, elles ne cherchent pas l’affrontement. Le décès de Malek Oussekine décédé en décembre 1986, lors d’une manifestation est dans toutes les mémoires. Soudain, un boxeur professionnel comparé à un David affrontant Goliath, il cogne sur des gendarmes qui encaissent mais ne reculent pas, il frappe avec une brutalité bestiale en continu. Il assène ses coups comme sur un « Punching Ball » une démonstration honteuse que les médias caméra sur l’épaule collent de près, une joie perverse, indécente. Il est devenu une « icône » du mouvement, la presse a parlé d’un « Robin des Bois », respect pour cet individu, des commentaires admiratifs, aux cris de vengeance par les extrémistes du mouvement toujours en panne d’une colère alors que l’on annonçait sa mise en détention provisoire, son jugement prévu le 13/2/2019, sont ils vraiment des « gilets jaunes » ? Une cagnotte de soutien de plus de 100000 euros apparait sur les réseaux sociaux à son profit, indignation unanime vécue comme une incitation à la haine, un bonus pour ce « lyncheur de flic » de quoi soulever l’indignation des gendarmes, une forme de complicité honteuse, c’est aussi un pied de nez à l’état. L’éthique du système, une morale dépassée, « mieux vaut un état craint qu’haï pour sa faiblesse ». « Les forces de l’ordre sont usées moralement et physiquement, il devient difficile de maintenir le niveau d’exigence et de retenue ».Les français se retranchent chez eux, ils attendent la fin de la crise, ils attendent que le pouvoir cède, que le pouvoir se déculotte, que le pouvoir soumette un projet politique à ces « gilets jaunes » de nom, et mette un terme à ces ultras violents à qui on promet « des ultras sanctions » à ceux qui se sont immiscés dans les cortèges et sont les coordinateurs de cet acharnement à détruire les symboles forts de notre démocratie. Mais le pouvoir a eu tort, non de ne pas répondre aux agitateurs dès le début, mais de s’être laissé enfumé par faiblesse et par l’insoutenable inconscience de ne pas avoir compris la colère « de la France d’en bas », justifiée, certes mais ô combien trahie par ceux qui les diri-
geaient. Ils sont bien silencieux, ces quelques voix qui donnent des leçons, ces politiques stupides et insincères à la rhétorique complaisante, au langage moraliste et à l’outrance verbale, ils sont les responsables de cette haine jalouse contre un gouvernement de novices. Ils ont perdu en 2017 et ils ne l’ont pas encore accepté. 50000 manifestants récencés pour l’acte VIII sur toute la France, c’est à dire que seul un si petit nombre au prorata de notre population tient en respect tout un pays et va jusqu’à provoquer un chaos institutionnel, on croit rêver ! Ils répondent par l’ultra violence à l’ultra précarité disent ils. L’ampleur du phénomène démontre la dimension politique, sans réponse à la hauteur de l’événement, une réponse d’autorité et d’équilibre, même si la république n’est pas l’anarchie elle a plombé tout l’institutionnel et remis en question tous les tabous sociétaux et du politiquement correct, il est illusoire de penser que s’en est finie de la menace « gilets jaunes » elle pourrait préfigurer une année 2019 difficile. Nous, juifs de France, entre deux mondes France Israël, les reproches sont réels, confrontés aux diverses crises, « les gilets jaunes » nous avons le pouvoir de l’argent, en Israël nous sommes des colons et assassinons des individus qui veulent retourner chez eux, la censure nous interdit de signaler « ce sont des terroristes », d’attentats en attentats, de discriminations en condamnations, notre communauté au gré de l’actualité subit les différents chocs d’un pays en colère et les silences de la Nation quant aux faits des actes antisémites plus de 69% de hausse dans les 9 premiers mois de 2018. En janvier 2015, la ferveur populaire scandait « je suis Charlie » » je suis Flic » « je suis Juif » ou en est ‘on actuellement ? Le calvaire d’Ilan Halimi n’a pas suffit ? Les victimes de l’Hyper Casher de Vincennes n’ont-elles pas été aussi nombreuses pour justifier ce retour impitoyable de l’antisémitisme ? Que faut-il ? des incidents mineurs, un révélé ces derniers jours à Plessis –Trévise et ceux qui se terminent par une main courante, ou des victimes refusant de porter plainte par crainte à leur sécurité, la République « une et indivisible » choisit les victimes qu’elle préfère. l’arsenal de mesure impactées dans la loi, combien de condamnation faites aux agresseurs ? La banlieue est un tabou, le départ des juifs, l’inquiétude est une constante qui accélère notre frustration citoyenne, ma remarque est simple, même si le préambule n’est pas à la hauteur de mon émotion « une crise antisémite de l’ampleur d’un mini pogrom, d’une défaillance maladroite ou voulue par les plus excités des « gilets jaunes » j’exagère à dessein est ce que la France, serait en mesure de nous protéger ? Ce parallèle est voulu, entre l’impuissance régalienne à assumer la sécurité sur son propre espace, la déliquescence d’un pouvoir qui ne sait plus ou mettre de la tête, qu’en serait il de notre sécurité pour nous les juifs ? C’est malheureusement prévisible ! Bernard Korn Brzoza
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2018, année record pour le tourisme israélien
Tous les compteurs sont au vert pour le tourisme israélien qui aura battu en 2018 tous les records avec plus de quatre millions de touristes accueillis l’année dernière, soit une hausse de 13% par rapport à l’année 2017, générant un chiffre d’affaires de plus de 5,7 milliards d’euros. Le ministre du Tourisme Yariv Levin n’a pas caché sa joie : «Ce record historique de plus de quatre millions de touristes en un an est la réalisation d’un rêve vieux de plusieurs décennies nourri par tous ceux qui sont impliqués dans l’industrie israélienne !»
Le ministre a raison de se féliciter car le secteur du tourisme est un élément déterminant dans la prodigieuse performance de l’économie israélienne sur le plan macroéconomique et budgétaire. En effet, si la croissance est en grande partie alimentée par le dynamisme du secteur de la haute technologie et, dans l’avenir, par les investissements prévus dans les gisements gaziers sous-marins, l’économie touristique joue un rôle de premier plan et constitue un enjeu majeur pour Israël en terme d’emplois, de développement commercial local et contribue à renforcer son image.
avec un tourisme qui se porte bien, avec une hausse de 5% des arrivées de touristes étrangers un peu partout dans le monde. Mais ce record israélien risque d’être battu dans un avenir proche.
Les organismes professionnels prévoient en effet une explosion du tourisme international dans les prochaines années. En 2030, 1,8 milliard de touristes, soit un habitant sur cinq de la planète, fera un voyage international et un déplacement touristique. On les espère nombreux vers Israël. Jack-Yves Bohbot
Les observateurs israéliens attribuent ce bon résultat à une campagne de promotion d’Israël, comme destination de voyage, lancée dans le monde entier, à la construction de quatre mille nouvelles chambres cette année et à l’ouverture de nombreux vols depuis les grandes métropoles mondiales.
Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot
Il faut ajouter à ces facteurs, un contexte international très favorable cette année
Daniel Cukierman (franco-israélien), nouveau champion d’Israël de tennis
Raid israélien en Syrie Le premier ministre Benjamin Netanyahou a confirmé dimanche que l’aviation israélienne avait effectué un raid contre des entrepôts d’armes iraniennes dans l’aéroport international de Damas. Ces frappes visent à neutraliser l’implantation militaire iranienne et de ses alliés libanais du Hezbollah qui menace le nord de l’état hébreu. Nouvel acte antisémite à New-York Un jeune juif âgé de dix-neuf ans a été agressé dimanche dans le quartier de Brooklyn. La police new-yorkaise a ouvert une enquête contre cet acte qualifié de «crime de haine». Le jeune homme a été conduit à l’hôpital.
Dans les réseaux sociaux (facebook, instagram…) c’est de la folie. On en parle sans cesse. Et IsraelValley en parle aussi. Enfin un sportif franco-israélien en tête d’affiche à très haut niveau! Daniel Cukierman est un joueur de tennis israélien. Le 27 février 2017, Cukierman a
enregistré un classement en simple parmi les ATP de 525, le plus haut en carrière. Il a également enregistré un classement en double d’ATP de 776 au 14 septembre 2015. Depuis quelques jours, Daniel Cukierman est le nouveau champion d’Israël de tennis.
Les fâcheux oublis du Mémorial de Caen L’hebdomadaire «Le Point» pointait la semaine dernière les visites familiales guidées du Mémorial de Caen qui font étrangement l’impasse sur les camps de concentration et l’extermination des Juifs. «On n’aborde pas la question de la Shoah avec des enfants de moins de douze ans ! « a justifié le guide. On comprend mieux que 20% des jeunes français n’aient jamais entendu parler du génocide des Juifs…
Un vin israélien primé Le «Cabernet Franc 2016» produit par les caves «Tom» situées à Guivat Arnon en Samarie, a obtenu la médaille «Double-Or», première distinction du concours international Terravino qui s’est tenu récemment à Ashdod. Ce résultat est d’autant plus remarquable que le jury était composé de trente œnologues internationaux. De nouveaux magasins français à Netanya Decathlon annonce l’ouverture de son cinquième magasin en Israël. Ce nouveau site sera ouvert à Netanya sur une surface de 3 000 mètres carrés. Dans le même temps, Optical Center ouvrait ces derniers jours son septième magasin en Israël, toujours à Netanya. Tueur de poux La société israélienne Parasonic , spécialisée dans la lutte contre les poux, a développé un appareil à ultrasons qui tuerait les poux et leurs œufs en un seul traitement de peignage et en seulement cinq minutes. Ce peigne sera commercialisé cet été sous la marque Carely à un prix compris entre 100 et 120 dollars.
À LA UNE
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Après l’Arabe, voilà l’Européen
Vive le Printemps ! Mathéo Salvini a le vent en poupe. Tout lui semble favorable. Il promet un printemps européen. Il veut renverser le couple franco-allemand. Il impose ses thèmes, son calendrier aux médias. Il y a 6 mois, les spécialistes, notamment français prédisaient la chute du mouvement 5 étoiles. Et ce sont eux qui ont plongé, alors que Salvini marche sur l’eau. Ce qui le fait avancer, c’est le rejet de la commission européenne. La détestation de la caste bruxelloise. Il leur reproche d’avoir trahi : -Leur Vocation -Les Valeurs judéo-chrétiennes -Leur Identité. Il y a quelques jours, il propose au gouvernement polonais, d’établir un pacte en 10 points. Lesquels? On verra bien!!! Mais, avec les hollandais, les espagnols, les danois, dans le but de former un groupe puissant au parlement européen et en pesant sur l’échiquier politique, de changer l’Europe. Moins de finances, moins de bureaucratie, moins d’immigration, plus de travail et surtout plus de sécurité. Victor Orban applaudit. Salvini n’a peur de rien, surtout pas du mépris des éditorialistes, en particulier des français. Tous, s’accordent pour dire qu’il est temps de remplacer le tandem franco-allemand par un couple Italo-polonais, et il promet un nouveau printemps européen. Il est vrai que le couple franco-allemand végète en hiver, mais la semaine à venir les verra sortir de leur hibernation pour signer un nouveau traité. Ce sera à Aix La Chapelle. On parle d’un saut dans l’intégration, en un mot: la relance du rêve fédéral. Il faut noter que les populistes ont du mal à parler d’une même voix. Ils font preuve d’une incompréhension qui rappelle le
brouillage des occupants de la Tour de Babel. Et pendant ce chambardement populiste, Marine Le Pen déborde d’optimisme sur ses perspectives politiques. Moins de 2 ans après son débat raté lors de l’élection présidentielle, la voila nettement remise en selle, plus forte que jamais. On voit clairement que les gilets jaunes sont proches de son électorat. Et la France en colère est malheureusement proche de ses idées. C’est essentiellement à cause, ou grâce, au mouvement populiste mondial. Les populistes sont au pouvoir aux ÉtatsUnis, au Brésil, dans plusieurs pays d’Europe et ils progressent, un peu plus à chaque élection. Et tous les adversaires du RN sont en mauvaise posture. Si, les nouveaux dirigeants, fraîchement installés en Europe et ailleurs, ont TOUS, marqué leur sympathie pour Israël et surtout reconnaissent l’importance de notre petit pays sur l’échiquier international, nous n’avons pas encore entendu Marine délivrer un message, rejoignant l’avis de ses alter ego. Elle a bien changé concernant l’Europe. Elle voulait en faire sortir la France. Aujourd’hui, elle est proche des thèses de Salvini. Va-t-elle céder au charme de Bibi? Il en a séduit d’autres, et pas des moindres. Quand je vous disais que la semaine n’est pas terminée! Le printemps, c’est le 21 avril. En pleine fête de Pessah. Va-t-on vraiment, enfin, sortir d’Egypte? Les perspectives d’avenir pour nos enfants semblent obscures. Nous avons vraiment besoin d’un miracle. Quand on voit le désastre que fut le printemps arabe, il nous faut prier fort et en nombre. HM YAAZOR. René SEROR
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Qui a peur de Bibi ?
La semaine dernière, je titrais «ONT-ILS PEUR DE BIBI ?» Depuis, le PM a pris la parole. Après un suspens digne d’un thriller ou il était question de révélations dramatiques, il s’est adressé au pays, peu après 20 h. Très tendu, ce n’était pas le BIBI affable et souriant, et les éditorialistes le cassaient au fur et à mesure que la soirée s’avançait. En fait, BIBI doit être fatigué de cette pression permanente. Il demande la confrontation avec les témoins de l’accusation, pour soupçon de corruption, et cela lui est refusé. Je n’ai pas peur! Je n’ai rien à cacher. Ainsi qu’il l’a précisé: Que me reproche-t-on? Ayant énuméré les possibilités de tentations vers une corruption active, il précise qu’on lui reproche d’avoir favorisé la fusion de BEZEK et de Yes, ainsi que sa promiscuité avec de grands médias. Le PM rappelle alors qu’il est l’homme le plus attaqué par la presse depuis la création de l’état. Même les journaux de droite l’ont assommé, malmené. Et s’il ne parle pas plus que ça d’Israel Hayom, il me plait à moi, de rappeler ou de préciser, selon votre niveau d’information, que les capitaux de ce journal sont américains, que son siège est à Bat YAM ou je réside, et que si BIBI y avait mis les pieds, une seule fois, le sable de nos plages s’en souviendrait. Il n’y a jamais eu d’émeutes. Aussi, trêve de plaisanterie, revenons à la question qui nous interpelait: ONT-ILS PEUR DE BIBI? Complétons la par une autre question: QUI A PEUR DE BIBI? Ainsi que je l’expliquais précédemment. La gauche est éliminée. Yair Lapid aurait du mal à former une coalition. Du reste, il ne se gêne pas de clamer : Si Bibi est inculpé, je formerai le prochain gouvernement!!!sic! Heureusement qu’il ne souhaite la mort de
personne!!’ Qui sont les ennemis de BIBI? Les ambitieux de son parti. Des ambitieux au sein du Likoud. Des gens dont on saluait le talent, il y a peu, et dont les dents rayent le parquet, tant ils sont pressés. Des personnes qui pensaient, que créant un parti sur leur seul nom, suffirait à les propulser. Leur piste d’atterrissage est bien courte et notre PM leur coupera l’herbe sous le pied. Car, quand Monsieur NETANYAHOU dit qu’il travaille pour le bien d’Israel, pour la sécurité des israéliens, nous sommes plus de 70% à le croire et à penser qu’il en est le seul capable. Et s’il rappelle que par son action, il a fait d’Israel une nation de premier plan aux yeux du monde, QUI PEUT LE NIER? Et si la sécurité semble présenter quelques lacunes, il faut s’en prendre à une opposition, composée d’une multitude de petits partis qui passent leur temps à empêcher le gouvernement de bien travailler. Ne vous laissez pas désarçonner, cher BIBI, il n’y en a pas un seul qui vous égale. HM vous bénisse et vous protège. EN DERNIÈRE MINUTE: Un message de Donald TRUMP qui s’adresse aux israéliens. Le message est en américain, sous titré en hébreu. Il dit: peuple d’Israel, savez-vous seulement, qui est votre PM? Nous-mêmes, ne comprenons pas. A quoi est due la suprématie d’Israel dans tant de domaines. Le discours de un éloge chaleureux du PM. Je veux bien croire que les deux hommes s’estiment. De la, à imaginer le Président des États-Unis en avocat de Bibi, cela nous renforce dans l’idée que personne, n’est capable, à ce jour, d’occuper ce poste, entouré de jaloux et d’ingrats. KOL TOUV AND GOOD LUCK, MISTER BIBI. René Seror
À LA UNE
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SÉCURITÉ
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Le Pentagone chargé de préparer «L’Iran ment au sujet du lancement d’un satellite» un plan d’attaque contre l’Iran
La Maison Blanche a demandé au Pentagone d’élaborer un plan militaire en vue de frapper l’Iran en septembre dernier, rapporte ce dimanche le Wall Street Journal.
l’Iran en Irak le 6 septembre.
Cette demande a été formulée suite à une série d’attaques au mortier près de l’ambassade américaine de Bagdad le 9 septembre, précise le WSJ, citant des responsables sous couvert d’anonymat.
Les révélations du WSJ interviennent alors que le Premier ministre Benyamin Netanyhaou a confirmé des frappes israéliennes contre le Hezbollah allié de l’Iran à Damas.
Selon le quotidien américain, une série de réunions dirigées par le conseiller à la sécurité Nationale John Bolton ont eu lieu suite au tir de trois missiles à Bagdad par des proxys de
Interrogé sur le sujet dimanche lors d’une conférence de presse à Doha, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, a refusé de commenter.
«Il y a juste 36 heures, notre aviation a attaqué des entrepôts iraniens renfermant des armes iraniennes dans l’aéroport international de Damas», a confirmé M. Netanyahou, selon son bureau.
L’Iran a échoué mardi à placer sur orbite un satellite qu’il avait lancé malgré les critiques des États-Unis, a indiqué à la télévision d’État le ministre des Télécommunications. «Le lancement ce matin du satellite Payam par la fusée Basir a réussi. Mais malheureusement le satellite n’a pas pu être placé sur orbite lors de la dernière phase», a déclaré Mohammad Javad Azari-Jahromi. Payam et la fusée porteuse avaient été testés avec succès avant les deux premières phases, mais le satellite n’a pu atteindre «la vitesse nécessaire» quand il s’est détaché de la fusée lors de la troisième phase, a-t-il précisé. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a aussitôt réagi, déclarant que «l’Iran ment au sujet du lancement d’un satellite et cherche à développer un missile balistique intercontinental». Le satellite devait graviter autour de la Terre à environ 600 km d’altitude, avait indiqué lundi la télévision d’Etat. Mercredi dernier, le ministre des Télécommunications avait déclaré que le satellite «Payam» et un deuxième appelé «Doosti» avaient été testés avec succès et que «des bonnes nouvelles» seraient bientôt communiquées. Le satellite «Doosti», en orbite à 250 km d’altitude, sera chargé de la même mission que «Payam», avec un accent mis sur l’agriculture, avait alors précisé le ministre, cité par l’agence de presse Tasnim. Le président iranien a indiqué lundi que les deux engins avait été fabriqués à l’Université de Technologie Amirkabir de Téhéran et qu’ils seraient mis en orbite «dans les prochains jours» afin de collecter des informations sur l’environnement en Iran.
Mardi, le ministre des Télécommunications a assuré que l’Iran comptait toujours placer le satellite «Doosti» en orbite, sans préciser la date du lancement. «Nous ferons de notre mieux pour le mettre en orbite», a-t-il affirmé. Les Etats-Unis ont appelé le 3 janvier l’Iran à renoncer à des tirs de fusées prévus dans le cadre de son programme spatial, jugeant qu’il s’agirait d’une «provocation». «De telles actions démontreraient une fois de plus que l’Iran défie la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appelle le régime iranien à ne mener aucune activité liée à des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires», avait déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. «Les Etats-Unis ne resteront pas les bras croisés pendant que les politiques destructrices du régime iranien mettent en péril la stabilité et la sécurité internationales», a-t-il prévenu. Washington a fait de l’Iran son ennemi numéro un et a adopté des sanctions économiques draconiennes après s’être retiré en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien jugé trop laxiste par le président Donald Trump. Téhéran a rejeté lundi les accusations selon lesquelles ses activités spatiales constituaient une violation de la résolution de l’ONU. «Le satellite fait partie d’un projet civil aux objectifs purement scientifiques. L’Iran n’attendra la permission d’aucun pays pour conduire de tels projets scientifiques», a assuré Bahram Ghassemi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, selon l’agence Isna. i24news
SÉCURITÉ
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Mimecast (Israël) découvre une faille de sécurité dans Microsoft Office
La société Mimecast (Israël) a découvert une faille de sécurité dans Microsoft Office, faille qui exposait les mots de passe et autres données sensible. Cette faille dans Microsoft Office mettait en danger les mots de passe et autres données des utilisateurs Les différentes versions de Microsoft Office comportent une vulnérabilité qui, une fois exploitée, permet de récupérer des données personnelles des utilisateurs telles que des mots de passe et autres informations sensibles. Le bug a été découvert par la société Mimecast basée en Israël. L’entreprise spécialisée dans la cybersécurité a averti Microsoft le 6 novembre dernier.
treprise a remarqué qu’un fichier nommé MSO.dll diffusait anormalement le contenu de la mémoire de son processus. Selon Matthew Gardiner de Mimecast, « la fuite de mémoire entraîne l’écriture permanente du contenu de la mémoire dans différents fichiers Microsoft Office et rend possible la fuite involontaire d’informations sensibles ». Une telle faille permet à un cybercriminel de compromettre le système et d’accéder à des données personnelles telles que des mots de passe, en créant un simple fichier malveillant devant être ouvert par la victime. L’attaquant doit également connaître l’emplacement de l’adresse mémoire du fichier pour réaliser son exploit.
Quelques jours plus tard, Microsoft est parvenue à reproduire le bug et à mettre au point un correctif, grâce aux informations fournies par Mimecast.
Microsoft confirme que la faille en question, identifiée sous le nom de CVE-2019-0560 affecte Office 2010, Office 2013, Office 2016, Office 2016 et Office 2019, ainsi qu’Office 365 ProPlus.
L’entreprise israélienne s’est rendu compte lors d’une simple recherche sur l’origine d’un faux positif que certains fichiers Office comportant des contrôles ActiveX causaient des fuites de mémoire.
Les correctifs correspondant à chacune de ces versions ont été publiés dans les dernières mises à jour de sécurité de janvier 2019 et protègent les utilisateurs Office contre une éventuelle attaque.
Après avoir poussé ses investigations, l’en-
Source Logitheque
Tribune : La « nouvelle nation » d’Israël est menacée par les géants de la technologie qui l’ont nourrie Matthew Kalman vient de publier dans la revue du MIT une tribune qui dénonce les entreprises mondiales qui tentent de tirer parti de l’écosystème d’innovation unique de Tel-Aviv, mais qui risquent en cela de de le détruire. Le talent technologique d’Israël n’a jamais été aussi recherché, c’est un fait reconnu, mais à mesure que les géants mondiaux arrivent, ils ont fait grimper les salaires, les loyers et les réputations. Aujourd’hui, certains craignent que les multinationales qui ont nourri cette jeune centrale technologique n’endommagent involontairement le mélange puissant mais fragile d’esprit d’entreprise, de formation militaire et de chutzpah qui les a attirées vers elle en tout premier lieu. Ils craignent que cela ne l’empêche de devenir une économie numérique mature. La pénurie de talents s’accentue pour les entreprises israéliennes qui vont jusqu’à délocaliser leurs activités ; l’inflation des salaires est incontestable et difficile à suivre pour une startup ; l’écosystème des start-up ralentit ; les entreprises étrangères ne profitent pas autant à l’économie israélienne que les entreprises locales. Récemment, les multinationales ont eu tendance à acheter des entreprises israéliennes et à les transfor-
mer en succursales de R&D, or si les entreprises israéliennes deviennent un centre de R&D pour les grandes entreprises internationales et qu’il y a une récession, elles pourront délocaliser tous ces ingénieurs très rapidement et à moitié prix en Ukraine, en Inde ou au Portugal. Alors, que peut-on faire ? Israël n’a pas forcément besoin de l’aide de l’Etat et une façon pour Israël de résoudre le problème des talents, pourrait être de faire ce qu’il fait le mieux : innover. Les entrepreneurs israéliens devraient créer des startups multinationales avec des collègues d’autres pays, en diversifiant le vivier de talents et en tirant parti de cette diversité pour approfondir l’innovation. Souce : MIT Technolgy review
FRANCE
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«Macron, pute à juifs»: plainte d’un député LREM après des tags sur sa permanence
Coup d’envoi du Grand débat: Macron face à 600 maires normands
C’est dans le gymnase de la petite commune de Grand Bourgtheroulde, devant 600 maires normands, qu’Emmanuel Macron donne mardi le coup d’envoi du grand débat censé répondre à la crise des «gilets jaunes» en donnant pendant deux mois la parole aux Français.
Cette première sortie du chef de l’Etat en région depuis un mois se déroulera sous haute sécurité, alors que des «gilets jaunes» et des syndicats ont appelé à manifester sur place. Un arrêté préfectoral a interdit toute manifestation sur la commune jusqu’à mercredi. A Rouen, à une trentaine de kilomètres de là, plus de 2.500 «gilets jaunes» ont défilé samedi dans les rues du centre-ville, une mobilisation qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre et des agressions de journalistes. A partir de 15 heures, le chef de l’Etat compte écouter pendant plus de deux heures les maires des cinq départements normands venus exposer les doléances de leurs administrés. Depuis qu’il a été violemment pris à partie par des manifestants début décembre au Puy-enVelay, Emmanuel Macron n’est plus retourné au contact des Français. Seule exception, une visite éclair sur le marché de Noël de Strasbourg le 14 décembre, après l’attentat qui a fait cinq morts. Mardi, ce bourg de 3.500 habitants sera la première étape d’un tour de France qui le conduira à écouter les maires de toutes les régions françaises, lors d’une dizaine de rencontres du même type. Ira-t-il discuter avec des habitants lors d’un de ces bains de foule qu’il affectionne ? Tout dépendra de l’ambiance, indique l’Elysée. Ecoute «Ce n’est pas le moment de se cacher, il faut sortir, les gens ne veulent pas d’un président planqué à l’Elysée», plaide une source gouvernementale.
Maître mot, l’écoute. «La parole sera laissée aux maires» afin qu’ils fassent «remonter les préoccupations de leurs concitoyens», selon l’Elysée. Emmanuel Macron «nous a dit qu’il n’avait pas l’intention de parler, sauf de manière très ponctuelle. Il est plutôt dans une phase d’écoute», a confirmé Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), après avoir été reçu lundi à l’Elysée. Le maire de Grand Bourgtheroulde, Vincent Martin (sans étiquette), assure que la réunion ne sera «pas de la com’ et une grand-messe du président de la République». L’édile remettra «en mains propres» au président le cahier de doléances des Therouldebourgeois, qui s’est rempli depuis l’annonce de sa venue. Les questions de justice fiscale -- plus précisément le rétablissement de l’ISF, un tabou pour le président --, de pouvoir d’achat des retraités et de mobilité arrivent en tête des préoccupations. Cette commune située en première couronne de la métropole de Rouen est dépourvue de transports en commun pour s’y rendre. Le président aura fort à faire pour convaincre nombre d’habitants persuadés de l’inutilité du grand débat, qu’ils se disent pro-Macron ou «de tout coeur» avec les «gilets jaunes». i24news
Le député LREM du Bas-Rhin Bruno Studer a affirmé jeudi avoir déposé plainte après la découverte sur les murs extérieurs de sa permanence de Schiltigheim, à côté de Strasbourg, de tags «racistes, homophobes et antisémites». «Ce matin, ma secrétaire en arrivant au bureau a découvert des tags au caractère homophobe, raciste, antisémite. J’ai déposé plainte», a indiqué le député. Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a condamné «une nouvelle infamie antisémite perpétrée contre un élu du peuple». «La République est plus forte que la haine. Ceux qui veulent la déshonorer en répondront devant la Justice», a-t-il prévenu. «Quand on a affaire à de tels propos haineux, pour quelqu’un comme moi qui se place délibérément du côté du dialogue, de la démocratie et du progressisme, (...) cela me renvoie à la motivation qui avait été la mienne quand je me suis présenté à ces élections», a expliqué Bruno Studer.
«On est dans un pays où les pensées extrémistes progressent et c’était un des combats que je souhaitais mener et ça prouve que les adversaires sont actifs en ce moment», a-t-il poursuivi. Après des relevés techniques réalisés par la police, ces tags, visant notamment directement le président de la République Emmanuel Macron et la politique migratoire, étaient en cours d’effacement jeudi en fin de matinée. «Des inscriptions de ce type-là, moins de temps elles restent, mieux tout le monde se porte», a estimé le député du Bas-Rhin. Le 31 décembre, le député LREM de Gironde Florent Boudié avait aussi porté plainte pour «provocation à la haine» après avoir retrouvé des tags sur les murs de sa permanence. Ces dernières semaines, plusieurs permanences de députés de la majorité présidentielle ont été dégradées et des élus ont été l’objet de menaces. i24news
FRANCE
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Le monde entier, dont Israël, ricane devant les reportages des émeutes en France
Informer oui, mais profiter de l’actualité et mettre de l’huile sur le feu en permanence par appât du profit, finit par être insupportable! Peut on espérer que les chaines d’infos gagnent en maturité dans leur traitement des gilets jaunes? Les journalistes eux mêmes le reconnaissent (en off!), les politiques sont effondrés (sauf ceux que cela arrange), les gens de bon sens sont exaspérés, les Gilets jaunes starifiés se frottent les mains et le monde entier ricane devant les reportages des émeutes « démocratiques » en France. Un pays où il faudrait de nouvelles lois pour punir un malfrat qui casse à coup de barre de fer? Ces images qui tournent en boucle sur les chaînes d’info en continu sont un poison pour l’image de la France, pour l’économie, pour le climat social, pour l’avenir des réformes, pour les salariés en chômage technique, pour le moral… et une incitation supplémentaire à la violence. Non ! Ne rétorquez pas qu’ « il faut bien
informer« , ou que « c’est la liberté de la presse« ! Ce n’est plus de l’information, c’est du lavage de cerveau lorsque la même image la plus violente sert de fond d’écran en boucle à tous les débats et tout au long la journée. Quand la vitrine de Chanel fracassée fait le tour du monde inlassablement, quand on interroge complaisamment micro au poing, face caméra, le pillard devant un magasin de prothèses attaqué (sic), et que celui-ci dit impunément qu’il va se faire plaisir et qu’il va revenir pour ses cadeaux. Quand on cherche à interviewer n’importe quel gilet jaune sanctifié pour l’occasion et qui n’a rien à dire sauf à déclarer » nous ne lâcherons rien » sans savoir quoi, puis à bout d’argument demander que » Macron dégage ». « The show must go on « ! Alors, c’est vrai : les chaînes d’infos sont des entreprises comme les autres; et sans vergogne tous ceux qui y collaborent, les yeux plein d’étoiles disent qu’ils battent tous les records d’audience. Et quand on tient un best-seller commercial pourquoi y renoncer et comment? L’audimat c’est le chiffre d’af-
faires de la boîte, d’autant que la concurrence est là, stimulante y compris celle des réseaux sociaux. On ne va quand même pas se priver de gagner des auditeurs, d’autant qu’en plus, il faut faire mieux que les autres, plus et plus spectaculaire : bien filmer la voiture qui brûle en donnant l’impression que c’est toute la rue qui flambe, gros plans sur les coups d’où qu’ils viennent – policiers ou casseurs, tout est bon. Et puis il y a les « produits dérivés »: la cagnotte pour défendre le boxeur de flic, le gradé qui a cogné un peu fort et qui a la légion d’honneur, le commerçant qui pleure devant son magasin dévasté… On crée un effet d’entrainement ! Une information en appât du profit Ne jetons toutefois pas la pierre à ces chaînes de TV en continu, il faudrait être commercialement suicidaire pour aborder d’autres sujets, le samedi entre autre, puisque les mêmes qui protestent – les téléspectateurs – sont au rendez-vous! Tout le monde participe à cette descente aux enfers au détriment de chacun, y compris des Gilets jaunes. Nous paierons cher cette addition et cette addiction. Alors, il faut lancer un appel à la déontologie journalistique et à l’éthique collective. Que les patrons des chaines de télévision se réunissent et s’imposent une auto discipline commune. Est-ce trop demander qu’ils signent un accord se contentant d’informer : montrer les événements oui, mais renoncer
à ces fonds d’écran « vendeurs », arrêter de faire la promo de cette émeute de 50.000 personnes… Oui, les Français soutiennent (de moins en moins) une démarche consistant au départ à demander moins impôts, mois de taxes, un meilleur pouvoir d’achat et des politiques efficaces ! Qui ne serait pas d’accord ? Qui n’est pas outré par les vases communiquant consistant immédiatement à remettre une taxe quelque part pour récupérer ce que l’on vient de céder? Mais reprenons nos esprits et méditons le constat de Victor Hugo « la populace ne peut faire que des émeutes, pour faire une révolution il faut le peuple « . Il serait salutaire que les chaines d’info ne jouent pas le catalyseur qui peut faire croire à une révolution. Que celles-ci soient conscientes de leur responsabilité dans ce qui se passe sous nos yeux, c’est le cas de le dire ! Informer oui, mais profiter de l’actualité et mettre de l’huile sur le feu en permanence par appât du profit, finit par être insupportable! Il y a un moment ou un code déontologique respectable et respecté s’avère indispensable. Vous avez dit CSA ? Qu’attend le régulateur de l’audiovisuel ? https://www.challenges.fr/
FRANCE
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Michel Drucker était l’invité d’Anna Cabana, sur i24News
L’un des visages les plus populaires de la télévision française, Michel Drucker, était l’invité d’Anna Cabana, dans Conversations, ce jeudi 10 janvier 2019 sur i24NEWS. Avec ses 55 ans de carrière dans la télévision, l’animateur est venu présenter son livre « Il faut du temps pour rester jeune » (Robert Lafont). Il s’est également exprimé sur la montée de l’antisémitisme en France et notamment dans le mouvement des gilets jaunes . « L’antisémitisme est en train de remonter dans le pays. Pendant des années je n’avais pas l’impression qu’il y avait cette fièvre à nouveau », a déclaré jeudi soir l’animateur et écrivain Michel Drucker dans l’émission « Conversations avec Anna Cabana ».
environ, c’est devenu un peu angoissant », a-til admis. « J’ai même des amis qui ont quitté la France pour les Etats-Unis ou Israël ».
Source : i24News
«L’antisémite est quelqu’un qui croit que le Juif lui a usurpé sa place» (D. Horvilleur à i24NEWS)
L’auteure de l’ouvrage Réflexions sur la question antisémite qui a souligné une «atmosphère de violence», a expliqué dans «Conversations avec Benjamin Petrover», que «la tradition nous enseigne que la violence surgit souvent quand on arrive plus à se parler, que la parole est empêchée.»
contestation du pouvoir ou des élites: «l’antisémitisme est partout, il s’exprime de facon différente mais potentiellement il peut surgir partout», a-t-elle affirmé. «En filigrane on ouvre une sorte de boîte de Pandore traditionnelle d’un certain antisémitisme qui a si souvent associé le Juif au pouvoir, au contrôle ou à l’argent à travers l’Histoire» . «Quand s’ouvre une contestation aussi légitime soit-elle, il faut immédiatement avoir une vigilance, une oreille particulière,»a-t-elle prévenu.
«Il est temps de trouver moyen de relancer un dialogue, même si tout le monde n’est pas interessé, mais c’est une urgence», a-t-elle dit.
Une banderole trouvée sur le bord de l’autoroute, photographiée dans le Rhône, avait suscité l’émoi sur les réseaux sociaux.
Au cours de son allocution fin décembre, Edouard Philippe avait fustigé chez certains manifestants «ces déclarations parfois empreintes d’antisémitisme, ces violences, cette volonté de casser, d’attaquer délibérément les forces de l’ordre».
«On a le cliché parfait de ce qu’on a reproché aux juifs à travers l’Histoire, qui est de l’ordre d’un contrôle. On reproche aux Juifs d’être dans un lieu privilégié, d avoir le contrôle sur la situation, d’avoir une bénédiction particulière,» a-t-elle expliqué à i24NEWS.
«Je ne confonds pas ceux qui manifestent de cette façon et ceux qui pacifiquement expriment des revendications», avait-t-il toutefois nuancé.
Dans une tribune accordée au «Monde», l’historien Vincent Duclert avait expliqué pourquoi les actes contre les juifs en marge du mouvement doivent être condamnés fermement en estimant que «la tolérance en France pour les manifestations de haine antijuive est élevée.»
Delphine Horvilleur a par ailleurs souligné la nécessité de redoubler de vigilance en cas de
Roni Alter aux 34e Victoires de la musique. Le 8 février à Boulogne
L’auteur de « il faut du temps pour rester jeune » a fait part de sa surprise de trouver des slogans antisémites lors des manifestations du phénomène « gilets jaunes » qui secouent l’hexagone depuis deux mois. » Il suffit de lire ce qu’il se passe sur internet… c’est assez récent cette poussée de fièvre. Jamais je n’aurais imaginé, par exemple, que dans les manifestations des gilets jaunes il y ait des slogans antisémites. C’est très très surprenant et inquiétant. »
Et de poursuivre : « Mais ça c’est assez récent. Pendant des années, moi j’ai pensé que l’antisémitisme était ce qu’il avait toujours été, c’est-à-dire qu’en France il y avait des cons, des xénophobes, des racistes… »Moi je n’en ai jamais été vraiment victime, mais il est vrai que depuis quelques temps, depuis 6 mois
«L’antisémite est quelqu’un qui croit que le Juif lui a usurpé sa place, que le Juif a ce qu’il devrait avoir,» a déclaré lundi soir Delphine Horvilleur, l’une des trois femmes rabbins en France, en réaction aux incidents antisémites en marge des manifestations des «Gilets jaunes».
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Roni Alter est une chanteuse et compositrice israélienne. Bercée depuis son enfance par la culture bohème israélienne, son père, Naftali Alter est compositeur et cinéaste, sa mère est comédienne.
l’accompagne dans ces deux catégories avec leur duo « Rêves bizarres » et concourt aussi pour l’« Album rap », une nouvelle catégorie créée cette année pour mieux refléter les différents styles de musique dite urbaine.
Le Parisien : « On ne pourra pas reprocher cette année aux Victoires de la musique d’être totalement déconnectées des ventes de disques. En d’autres mots, de snober les artistes les plus populaires, comme ça a pu être le cas par le passé.
Cinq artistes – dont quatre femmes – les talonnent avec deux nominations chacun : Christine and The Queens (« Artiste féminine », « Album chanson »), Bigflo et Oli (« Artiste masculin », « Album urbain »), Jeanne Added (»Artiste féminine », « Album rock »), Angèle (« Album révélation », « Création audiovisuelle » pour le clip de « Tout oublier ») et Aya Nakamura (« Album urbain » et « Chanson originale » pour « Djadja »).
À l’exception notable des deux premiers du classement, Johnny Hallyday (près de 1,5 million de ventes) et Maître Gims (612 000 ventes), curieusement absents des nominations, la plupart des gros vendeurs d’albums de 2018 seront présents lors de la 34e cérémonie. Les 34e Victoires de la musique, qui se tiendront le 8 février à la Seine Musicale à Boulogne et en direct sur France 2, ont dévoilé ce mercredi en fin d’après midi au Casino de Paris la liste des nommés. Comme l’an dernier, c’est un panorama représentatif de ce que les Français écoutent aujourd’hui : beaucoup de rap et de nouveaux artistes. Les trois favoris des Victoires, avec trois nominations chacun, font ainsi partie des artistes dits urbains – rappeurs ou proches du rap – et des dix meilleurs vendeurs de disques de l’année écoulée. À commencer par Eddy de Pretto, qui était reparti bredouille l’an dernier dans la catégorie révélation, et qui pourrait être sacré à 25 ans dans les trois catégories « reines » : « Artiste Masculin », « Album urbain » et « Concert ». Déjà grand vainqueur l’an dernier avec trois statuettes, Orelsan revient dans les catégories « Concert », « Chanson originale » et « Création audiovisuelle ». Le rappeur belge Damso
Outre ces deux dernières chanteuses, la plupart des révélations de l’année seront présentes aux Victoires. Le trio pop Thérapie Taxi, Clara Luciani et Tim Dup sont en concurrence dans la catégorie « Révélation scène », Moha La Squale et Giorgio dans la catégorie « Album rap », le groupe Delgrès et la chanteuse malienne Fatoumata Diawara pour les « Musiques du monde » et enfin les groupes The Blaze et Her pour la « Musique électronique ». Mais on ne voit finalement qu’une seule anomalie objective dans ces 34e Victoires. La présence de Roni Alter, que par ailleurs nous aimons beaucoup, dans la catégorie « Album révélation ». L’artiste israélienne n’a sorti l’an dernier qu’un EP, mini-album de cinq titres, au demeurant excellent, mais qui peut difficilement être comparé aux disques d’Angèle et Foé dans la même catégorie. Le véritable album de Roni Alter ne sortira que le 8 février prochain ». Source Le Parisien
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Les scooters électriques Wind IKEA ouvre un magasin à Tel Aviv commencent leurs opérations à Tel Aviv
Le magasin relativement petit du géant suédois de l’ameublement sera situé dans le pavillon 11 du port de Tel Aviv.
200 scooters ont été déployés aujourd’hui et la société allemande envisage d’installer 1 200 scooters électriques à Tel Aviv. La société allemande de scooters électriques Wind a lancé ses services de scooters électriques à Tel Aviv et rivalisera avec Bird, qui opère en Israël depuis août dernier. Wind a récemment terminé un tour de table de 22 millions de dollars. La société a annoncé qu’elle opérait initialement à Tel Aviv et qu’elle avait déployé 200 scooters électroniques aujourd’hui. Wind ajoutera 50 scooters de plus par jour jusqu’à 1 200, en fonction de la demande dans les différentes parties de la ville. Wind charge 5 NIS par trajet, plus 0,50 NIS par minute, soit environ la même chose que Bird. Le premier voyage pour chaque utilisateur sera gratuit. Le directeur national Shahaf Shav Artza et le responsable produit Yochai Abadi dirigeront Wind en Israël. Ils ont occupé les
mêmes postes au sein de la société chinoise de vélos électriques Ofo, qui est sortie d’Israël en juillet dernier après seulement une année d’activité dans le pays. L’utilisation des scooters électroniques de Wind, fabriqués par Segway, est réservée aux plus de 18 ans, comme ceux de Bird, et nécessite une application spéciale (disponible uniquement en anglais à ce stade). La société elle-même recharge les scooters sans quai et n’embauche pas ses propres collectionneurs de scooters (comme le fait Bird, qui les appelle « chasseurs »).
Le géant suédois du meuble IKEA va ouvrir un magasin à Tel Aviv. Le magasin relativement petit par rapport aux normes d’IKEA sera situé dans le pavillon 11 du port de Tel Aviv. Le magasin vendra des cuisines et des accessoires, mais pas toute la gamme de mobilier IKEA. Le magasin de Tel-Aviv sera le sixième d’IKEA en Israël. La société suédoise a ouvert son quatrième magasin à Beersheva l’année dernière et son cinquième maga-
sin à Beit Shemesh est en construction. Le premier magasin de la société a été ouvert à Netanya en 2001 (il a été récemment reconstruit après avoir été détruit par un incendie). Un deuxième magasin, le plus important de la société, a été ouvert à Rishon Lezion en 2010 et un troisième magasin à Kiryat Ata en 2014. IKEA compte 403 succursales dans 49 pays, qui accueillent 936 millions de personnes chaque année, tandis que 2,3 milliards de personnes consultent son site Web chaque année. Source : Globes
Decathlon ouvre un nouveau magasin en Israël
A partir de maintenant, le service ne sera disponible que jusqu’à 20h chaque soir, mais un service 24/7 est prévu dans le futur. La loi exige que les conducteurs de scooters électriques portent un casque et limite les scooters électriques aux pistes cyclables ou aux routes situées dans des endroits sans pistes cyclables. Source : Globes
Decathlon ouvre un magasin à Netanya. Ce magasin de 3 000 mètres carrés sera la cinquième de la chaîne française de vente au détail d’articles de sport en Israël. La chaîne française de magasins d’articles de sport, Decathlon, a conclu un accord en vue de l’ouverture de son cinquième magasin israélien. Le magasin de 3 000 mètres carrés sera à Netanya et Decathlon paierait 65 NIS par mètre carré pour un bail de cinq ans. Decathlon, qui est géré en Israël par des représentants de la chaîne française de vente au détail d’articles de sport plutôt que par un franchisé local a ouvert son premier magasin israélien il y a 18 mois. Le magasin
de 3 100 mètres carrés à Rishon Lezion est le plus grand magasin d’articles de sport d’Israël. Depuis l’ouverture du magasin, on se plaint constamment du manque d’inventaire. La société a ensuite signé des contrats de location pour ouvrir deux magasins supplémentaires: un magasin de 3 000 mètres carrés dans le centre BIG Krayot à Haïfa, qui a ouvert ses portes au début de décembre, et un magasin de 3 000 mètres carrés dans le centre commercial G de Gazit Globe à Kfar Saba . Decathlon devrait également déménager son siège et ses bureaux à Kfar Saba. Source : Globes
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Deux grandes villes de Judée Le «Cabernet Franc 2016» a Samarie peuplées de juifs obtenu la médaille «Double-Or» ultra-orthodoxes
La population juive en Judée Samarie a augmenté de 3% en 2018, pour atteindre 448.672 personnes. Le Conseil de Yesha a déploré une baisse du taux d’augmentation depuis une décennie, alors qu’il s’élevait en 2008 à 5,8%. “La conclusion qui s’impose est qu’il n’y a pas assez de nouvelles constructions ces dernières années”, affirme le communiqué. Une commission du ministère israélien de la Défense a approuvé fin décembre des plans de construction d’environ 2200 logements dans les villes juives de Judée Samarie, avait annoncé le mouvement pro-palestinien “La Paix Maintenant”. Selon cette ONG, la construction a fait un bond depuis l’arrivée au pouvoir début 2017 du président américain Donald Trump, grand allié du gouvernement de Benja-
min Netanyahu. Depuis, les autorités israéliennes ont approuvé plus de 15.000 logements en Judée Samarie. Les deux plus grandes villes de Judée Samarie sont peuplées dans leur immense majorité d’ultra-orthodoxes. Il s’agit de Modiin Ilit, à l’ouest de Ramallah, avec 72.944 habitants, et Beitar Ilit, au sud de Jérusalem, avec 58.774 habitants, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Les ultra-orthodoxes représentent environ 10% de l’ensemble de la population israélienne et plus d’un tiers de la population de Judée Samarie. Source RTBF
Le 7e magasin Optical Center en Israël et 550e dans le monde est à Netanya
Le 7e magasin Optical Center en Israël et 550e dans le monde a ouvert ses portes à Netanya, pour la plus grande fierté de Laurent Lévy, fondateur de la chaine de magasins Optique et Audition, qui s’est taillée une réputation mondiale. ”J’ai l’impression d’apporter ma petite pierre à l’édifice qu’est l’Etat d’Israël”, confiet-il aux caméras de Qualita.
Le directeur de la franchisede Netanya , Benjamin Koskas s’est réjoui de cette ouverture, ”pour nous bien sûr, mais aussi pour chacun des clients qui vont franchir cette porte. Ils pourront voir que nous pouvons proposer un service supérieur (…) aux prix les meilleurs en Israël”, déclare-t-il au micro de Cathy Bensoussan. Son épouse Ilana est heureuse de pouvoir
avec cette ouverture ”rendre un peu de tout ce que l’on a reçu ici depuis notre alya”. Parmi les invités de l’inauguration du magasin de Netanya, on comptait les deux médaillés d’or de judo qui ont fait retentir la Hatikva pour la première fois à Abou Dhabi, mais aussi Yoni Chetboun et Liora Lévy, fraichement élus conseillers municipaux de la ville. Après Jérusalem, Beth Shemesh, Hadera, Haïfa et maintenant Netanya, le réseau Optical Center s’implante plus que jamais dans notre pays et promet encore d’autres ouvertures, prouvant que l’alya de France n’a pas fini d’apporter à l’Etat d’Israël. https://lphinfo.com
Israël a accueilli récemment le concours international TerraVino à Ashdod. Ce concours se déroule sous la supervision de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) avec la participation de jurys venus du monde entier. Cette manifestation réputée permet également à des petits et moyens producteurs qui n’ont pas les moyens financiers suffisants pour un marketing efficace de présenter leurs produits. Un vin s’est particulièrement distingué: le “Cabernet Franc 2016” produit par les caves “Tom” situées sur les collines d’Itamar en Samarie. Sur les quelque cinq-cent vins présents au concours il a obtenu la médaille “Double-Or”, la plus élevée dans ce concours, et les caves ont elle-mêmes été déclarées “meilleures caves de vins boutique” (jusqu’à dix-mille bouteilles produites par an). Il s’agit d’un exploit remarquable sachant que le jury est composé de trente oenologues internationaux.
Les caves “Tom” ont été créées par Tomer et Meital Penini, anciennement habitants du Golan, qui ont décidé de s’installer à Guivat Arnon, près d’Itamar pour y produire du vin. “Nous avons opté pour la qualité au détriment de la quantité”, explique le producteur heureux, qui ne manque pas de rappeler le lien intime entre la terre qu’il cultive, la Bible et l’histoire du peuple juif. Il cite le verset d’Ezéchiel 36:8: “Mais vous, montagnes d’Israël, vous pousserez vos branches, et vous porterez votre fruit pour mon peuple d’Israël; car ils sont prêts à venir”. “Lorsque le peuple juif revient s’installer sur sa terre, toute l’abondance qui attendait sous la terre revient en surface, et nous le voyons au quotidien”, rajoute le viticulteur. https://lphinfo.com/
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L’Homme du Jour. Le Dr Yuval Au CES 2019, Foldimate dévoile Gyalchinsky de l’hôpital Beilinson une nouvelle version de machine à plier les vêtements
Le Dr Yuval Gyalchinsky de l’hôpital Beilinson possède des photographies à couper le souffle de fœtus immortalisés dans l’utérus au cours des procédures médicales qu’il a effectuées. « Ici, il met sa main dans sa bouche et là, il joue avec son pied », dit-il en regardant ses petits patients avec affection. Vous les voyez, c’est tout simplement captivant. Les fœtus ont une vie à eux que vous ne voyez pas, c’est extraordinaire. » Réaliser des chirurgies intra-utérines sans nuire à la santé du fœtus en développement ou à celle de sa mère est l’un des grands défis de la médecine de pointe. À l’aide d’un mince tube inséré dans la cavité utérine sous anesthésie locale, vous pouvez glisser une caméra et des outils vous permettant d’effectuer de nombreuses tâches.
À ce jour, le Dr Gyalchinsky a effectué des centaines d’opérations de ce type. L’un des fœtus qu’il a opérés était atteint d’une énorme tumeur pulmonaire. « Je suis entré avec une aiguille pour couper l’irrigation sanguine de la tumeur et « l’étouffer ». « C’était particulièrement effrayant. Une toute petite déviation risquait d’endommager les nerfs de la colonne vertébrale. Deux semaines plus tard, nous avons constaté la disparition de la tumeur et la croissance complète du poumon. Cependant, les interventions ne sont pas toujours couronnées de succès, les résultats peuvent être bons, ou très mauvais. La joie et la tristesse dans de tels cas sont si extrêmes que lorsque quelque chose se passe mal et que le fœtus ne survit pas, c’est une tragédie. » Source : Ynet
Nous vous présentons Foldimate, une machine qui plie automatiquement votre linge, dès juin 2017. Après deux ans d’attente, une version aboutie vient d’être présentée lors du CES 2019 de Las Vegas et cette start-up israélienne a été l’une des sociétés les plus en vue de ce salon. Premier élément à prendre en compte, cette machine est toujours imposante. Grosso modo la taille d’un photocopieur de bureau, il ne passera pas inaperçu dans votre buanderie… Son principe de fonctionnement n’a pas changé, il faut positionner son linge individuellement entre deux pinces. Un système de bras plie le vêtement, il est ensuite parfumé avant d’être positionné dans un bac pour le récupérer. Le modèle présenté en démonstration est capable de gérer, des T-shirts, des chemises, des pantalons ou encore des serviettes, mais il ne fonctionne pas avec des draps ou des Sweartshirts. De même, il n’est pas encore capable de plier des vêtements de petite taille, oubliez les chaussettes, les caleçons ou les habits de bébé. Pour voir une démonstration : https://youtu. be/4sYE-Ntl5bg
Pour la première fois, nous avons quelques précisions sur son efficacité et ses performances. Il serait ainsi capable de plier 25 articles (soit une machine à laver complète) en moins de cinq minutes. Une version prête pour la commercialisation devrait arriver avant la fin de l’année 2019 – plus que quelques mois à patienter avant la fin des corvées de pliage. La commercialisation est prévue courant 2019, d’abord sur le marché américain, au prix d’environ 980 euros, avant un lancement éventuel en Asie et en Europe. En France, une étude avait fait ressortir le fait que les femmes consacrent aux tâches ménagères 16 heures par semaine, contre 6 pour les hommes et 17h par semaine à s’occuper des enfants, contre 13h pour les hommes, en moyenne 24 h par semaine pour les femmes et 13 pour les hommes. Soruce : Cnet
POLITIQUE
Le ministre de l’économie japonais en visite en Israël
Le ministre Hiroshige Sekō dirigera la plus grande délégation d’hommes d’affaires japonais en Israël à ce jour, y compris des cadres Le ministre japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, Hiroshige Sekō, doit arriver en Israël cette semaine avec une importante délégation d’hommes d’affaires japonais, a annoncé le ministère israélien de l’Economie. Sekō doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de l’Economie Eli Cohen. Certains dirigeants de sociétés japonaises rencontreront également Netanyahu. Il s’agit de la deuxième visite de Sekō dans le pays depuis son entrée en fonction en 2016. Cette fois-ci, Sekō conduira la plus grande délégation d’hommes d’affaires japonais en Israël à ce jour. La délégation compte 150 représentants de 90 sociétés, dont des dirigeants de Mitsubishi Corpora-
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Le ministre israélien de l’Energie Yuval Steinitz est au Caire
tion, Toshiba Corporation et Hitachi Ltd. En mai dernier, le Premier ministre japonais Shinzō Abe a effectué une visite d’État de deux jours en Israël, où il a rencontré Netanyahu. Les entreprises japonaises s’intéressent de plus en plus au marché israélien. En 2014, le magnat japonais du commerce en ligne Rakuten Inc. a acquis l’entreprise de messagerie israélienne Viber Inc. pour 900 millions de dollars. En 2017, le fabricant de médicaments japonais Mitsubishi Tanabe Pharma Corporation a acquis la société pharmaceutique israélienne NeuroDerm Ltd. pour 1,1 milliard de dollars. Selon les données de Pitchbook, Canon Inc., une société cotée à Tokyo, a acquis la société d’analyse vidéo israélienne BriefCam Ltd. en juillet pour un montant non divulgué. Source : Calcalist
Le ministre israélien de l’Energie Yuval Steinitz est arrivé au Caire dimanche pour participer à une conférence, lors d’une rare visite en Egypte d’un responsable israélien, ont indiqué des sources aéroportuaires. M. Steinitz a été invité par le gouvernement égyptien, selon le ministère de l’Energie israélien. Le responsable israélien doit assister à une conférence sur le gaz naturel, devenu récemment un enjeu économique et stratégique de premier plan en Méditerranée orientale. “Vous avez ici pour la première fois une coopération économique réelle entre les Etats de l’axe de la paix”, avait déclaré avant son départ M. Steinitz à la radio de l’armée israélienne.
L’Egypte a multiplié récemment les rencontres et les accords autour du gaz avec ses voisins. En février 2018, Le Caire avait notamment conclu un accord avec Israël pour le transfert de gaz naturel des champs israéliens de Tamar et Leviathan vers l’Egypte. “L’invitation de M. Steinitz à la conférence en Egypte est une conséquence positive de l’accord sur le gaz”, a déclaré à l’AFP une source proche du ministre israélien. La dernière visite d’un ministre israélien en Egypte remonte à novembre 2017. La ministre de l’Egalité sociale, Gila Gamliel, était venue participer à une conférence des Etats méditerranéens sur la promotion de l’égalité femmes-hommes. http://koide9enisrael.blogspot.com/
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo acquitté de crimes contre l’humanité et de Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, fidèles à M. Gbagbo) concernant l’ensemble des charges» retenues contre eux et «ordonne la mise en liberté immédiate des deux accusés», a déclaré le juge président Cuno Tarfusser. Les deux hommes se sont pris dans les bras en entendant les mots du juge, sous les applaudissements de leurs sympathisants présents dans la tribune publique de la salle d’audience.
Laurent Gbagbo a été acquitté mardi de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), qui a ordonné la mise en liberté immédiate de l’ancien
président de la Côte d’Ivoire.
Premier ancien chef d’État à avoir été remis à la Cour, M. Gbagbo, 73 ans, était jugé pour des crimes commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
«La Chambre fait droit aux demandes d’acquittement présentées par Laurent Gbagbo
La mise en liberté des deux accusés est suspendue jusqu’à mercredi afin de laisser le
temps à l’accusation de répondre à la décision historique rendue par la CPI. Ils étaient tous deux accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable. La décision des juges est un nouveau camouflet pour la CPI. Les tentatives précédentes de la Cour afin de juger des personnalités politiques de haut rang - la plupart en Afrique - ont toutes rencontré des obstacles. L’ancien vice-président congolais JeanPierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin 2018. Il avait d’abord été condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par sa milice en Centrafrique entre 2002 et 2003. i24 news