GRATUIT - Numéro 509 - Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Antisémitisme : la spirale infernale
Il ne se passe pas une semaine sans que les juifs deviennent des cibles, en France, mais aussi dans le monde. Disons-le franchement, la France m’inquiète sérieusement. A l’heure où j’écris ces lignes, qui sait, elles sont peut-être déjà obsolètes : mais il se trouve que le dernier acte antisémite est d’une grande violence : à Saint-Brice, commune du Val d’Oise, proche de Sarcelles, où vit une importante communauté juive, un homme a été lynché à coups de pierre par un assaillant de type maghrébin. Une haire pure, médiévale, qui dit clairement ce que les politiques refusent de voir clairement : sur le sol républicain, on lapide, en application de la Charia…
dans la rue. Cette femme rabbin, libérale, essayiste, écrivain, a écrit de nombreuses pages sur l’antisémitisme. Je la rejoins sur ce point. Si le fait qu’on viole une école pour assassiner des bébés en remplaçant la tétine par un flingue n’a pas choqué suffisamment, si le meurtre horrible d’une octogénaire, respapée de l’Holocause, criblée de coups de couteau et brûlée par ses meurtriers n’a pas ému suffisamment, alors quoi, qui quand ? Quand les Français non-juifs diront-ils, avec nous, que la haine n’a rien à faire sur notre territoire ? Faudra-t-il un pogrom, une déportation, une nuit de Cristal pour que la France se réveille ? Faudra-t-il que tous nous partions pour qu’elle comprenne ?
S’il fallait une preuve que l’islamiste qui a hurlé de rage en montrant son keffieh, face à Alain Finkielkraut, « La France, elle est à nous » n’avait pas tort finalement, elle est là, et bien là… Cette semaine encore, au lendemain des manifestations contre l’antisémitisme et du dîner du CRIF, des graffitis antisémites ornaient les murs d’un immeuble cossu du 14ème arrondissement, la porte d’une famille, à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), assortis d’une lettre de menaces d’une grande violence. Vingt-mille manifestants, calmes et inquiets sur une place parisienne noyée… Oui, et après ? Et après rien, parce que le pouvoir politique est coincé entre postures, gêne et clientélisme, parce que les Français nonjuifs n’ont pas compris ou se moquent de ce qui se jouent ici, parce que les émissions de télé-réalité les centres commerciaux et les réseaux sociaux ont anéanti notre capacité à nous révolter, à dire notre refus de cette violence, à nous battre pour la République… Delphine Horvilleur a dit un jour, après l’attentat de l’école juive de Toulouse, je pensais que les Français allaient descendre
Dans ce magma gluant qu’est la nauséabonde résurgence de la haine antijuive, il est une colonne vertébrale : Israël : c’est l’Etat hébreu et son corollaire, le sionisme qui est aujourd’hui, la focalisation de tous les fantasmes complotistes et de toutes les accusations. L’islamo-gauchisme a gagné. Il a même réussi à détrôner l’ultra-droite et son racisme viscéral. Reste une question : devons-nous partir ? Céder devant la menace ? A chacun de décider. Mais si les juifs sont revenus en Allemagne après la Shoah pour ne pas exaucer son vœu d’un état purement aryen, alors doit-on laisser la France aux mollahs et aux terroristes ? La question reste posée… Chacun y répondra en son âme et conscience, mais une chose est sûre : nous, juifs avons une terre, une patrie pour nous accueillir. Mais vous, Français non-juifs où irez-vous, que ferez-vous lorsque la Charia sera devenue la règle, lorsque la haine décidera à votre place quoi manger, qui être, quel D.ieu prier ? A bon entendeur…
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
Am Israël Haï Alain Sayada
Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000
Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02
Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55 Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55
Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenu de leurs publicités. Le journal ne saurait en être responsable.
3
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
4
Le 34 ème dîner du Crif au Carrousel du Louvre a fait la preuve de son utilité
Hongrie : créer un musée national consacré à la Shoah Le 34 eme dîner du Crif au Carrousel du Louvre a fait la preuve de son utilité, au delà de son aspect mondain: deux discours courageux, sans langue de bois, celui de Francis Kalifat et du Président Emmanuel Macron ont été entendus par tous ceux qui comptent en France. Emmanuel Macron a annoncé quatre mesures qui devraient faire baisser cet antisémitisme-antisionisme “inédit depuis la seconde Guerre Mondiale”. Il a notamment annoncé la « mise en œuvre de la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).
En Hongrie, l’idée de créer un musée national consacré à l’Holocauste a été relancée par le premier ministre Viktor Orban, qui a annoncé vouloir consacrer 6 millions d’euros à la mise en place d’un mémorial rendant hommage aux victimes de la Shoah, dans la gare désaffectée de Jozsefvaros, à Budapest. Soucieux de ne pas compliquer les relations qu’il cultive avec ses alliés américains et israéliens, Victor Orban, fortement critiqué pour la campagne aux relents antisémites menée contre George Soros, a mandaté un rabbin, Shlomo Köves, pour proposer un concept en coopération avec une historienne controversée, Maria Schmidt. Le dialogue avec la communauté juive bute sur le fait que, pendant la 2de guerre mondiale, au moins 200 000 Hongrois ont participé activement à un génocide qui a conduit à l’extermination de 80 % de la communauté juive de ce pays d’Europe centrale. Dans ce contexte historique, un musée qui ne poserait aucun regard critique sur
l’ensemble de la société hongroise et qui ne porterait que les seuls juifs risquerait d’être considéré comme révisionniste et les spécialistes de l’holocauste hongrois, échaudé par la politique mémorielle menée jusqu’ici, craignent une volonté de minimiser la responsabilité des Hongrois. Le pouvoir cherche à réhabiliter le régime de l’amiral Horty, le régent de Hongrie, un homme qui savait que les juifs déportés seraient assassinés. De plus, le Musée mémorial de Yad Vashem, le Centre Simon Wiesenthal et le Musée mémorial de l’Holocauste, à Washington, ont tous jugé Maria Schmidt illégitime. C’est l’une des idéologues les plus puissantes de Hongrie et elle a, dans le passé, indiqué que le fait de laisser « les organisations juives internationales dire leur mot sans qu’elles versent le moindre centime pour compenser les coûts » de la Maison des destins était « contraire à la responsabilité de l’Etat souverain hongrois envers son propre passé, son présent et son futur ». Source : Le Monde
« Il ne s’agit pas de modifier le Code pénal, ou d’empêcher ceux qui veulent critiquer la politique israélienne, a garanti le président, il s’agit de préciser et de raffermir les pratiques des forces de l’ordre, des magistrats et des enseignants qui luttent contre la haine du juif la plus primaire ». L’IHRA considère que l’antisionisme « est une des formes mo-
dernes d’antisémitisme ». Le président de la République a aussi annoncé une prochaine proposition de loi pour lutter contre la haine sur Internet, la dissolution d’ associations ou groupements qui, par leurs comportements, nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente : Bastion social, Blood & Honour Hexagone et Combat 18 pour commencer ainsi qu’un « audit» sur les établissements touchés par « la déscolarisation des enfants de confession juive ». Il n’a cependant pas répondu à la demande de Francis Kalifat de se rendre en Israël et dans sa capitale Jérusalem en 2019 ni n’a t’il repris l’évocation du danger iranien. En tous cas il est condamné à réussir, on ne l’imagine pas revenir l’année prochaine au dîner du Crif et reconnaître une fois de plus son échec. On peut aussi penser que si l’ agression d’Alain Finkielkraut n’avait pas été filmée, on en serait peut-être encore dans le déni comme ces trente dernières années.
Devant Singapour, la Suède et le Japon, la Startup Nation a gagné 5 places dans l’Indice Mondial de l’Innovation Devant Singapour, la Suède et le Japon, la Startup Nation a gagné 5 places par rapport à l’année dernière dans l’Indice Mondial de l’Innovation 2019 par Bloomberg et se situe au 5ème rang parmi les pays les plus innovants à travers le monde! Le classement de 2019 a commencé avec plus de 200 pays, cela a conduit a la sélection de 60 économies les plus innovants dans le monde. selon la société d’information économique et financière Bloomberg, Israël a été classé 5ème, derrière le Corée du Sud au premier rang, l’Allemagne en 2ème,
Finlande en 3ème et la Suisse en 4ème rang. Bloomberg a classé les pays selon sept critères : l’indice d’enregistrement de brevets, le nombre de chercheurs, le dynamisme du secteur tertiaire, le nombre d’entreprises actives dans le secteur des hautes technologies, la productivité, la valeur ajoutée manufacturière, ainsi que les dépenses de recherche et développement.
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
5
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Sur la Lune des dessins d’enfants, chansons et images de symboles israéliens
Dans Le Parisien : « Seuls la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont jusqu’à présent envoyé des engins sur la Lune. Le premier véhicule spatial israélien partira dans la nuit de jeudi à vendredi pour la Lune. Principalement financé par des fonds privés, l’engin collectera des données sur la formation du satellite.
Israël exulte! Sur la Lune le 11 Avril 2019. Lancement réussi du 1er vaisseau spatial israélien
L’Express : « Le décollage de la fusée Falcon 9 est prévu ce jeudi à 20 h 45 de Cap Canaveral, aux États-Unis. Elle aura à son bord le robot israélien Bereshit (Genèse, en hébreu), qui tentera d’être le premier engin privé à atterrir sur la Lune, et le premier à y porter les couleurs d’Israël ». La sonde israélienne sera placée en orbite terrestre, puis commencera un voyage de sept semaines, grâce à son propre moteur, pour rejoindre la Lune et alunir le 11 avril dans une grande plaine. »Pour l’avenir de nos enfants et de l’État d’Israël, et parce que nous croyons que tout est possible, souhai-
6
tez bonne chance avec nous à Bereshit qui part vers la Lune », ont déclaré jeudi les employés de SpaceIL, la société ayant conçu le robot, dans un message collectif. « Nous entrons dans l’Histoire » Ce sont des entrepreneurs, et non des agences spatiales, qui ont financé la mission, initialement dans le cadre du concours Google Lunar XPRIZE, qui voulait récompenser de 30 millions de dollars le premier appareil privé à alunir avant 2018. Personne n’y était parvenu à temps, mais l’équipe de SpaceIL a poursuivi la mission et acheté une place à bord d’une fusée SpaceX. »
Le lancement doit avoir lieu à Cape Canaveral, aux Etats-Unis, à 2h45, heure française. Le véhicule de 585 kg, qui ressemble à une cuve posée sur des tréteaux, sera envoyé dans l’espace via une fusée Falcon 9 de la firme américaine SpaceX. Il devrait atterrir sur la Lune le 11 avril, après avoir parcouru 6,5 millions de kilomètres à une vitesse maximale de 10 kilomètres à la seconde, soit 36 000 km à l’heure. Partenariat avec la Nasa Baptisé Bereshit (Genèse en hébreu), l’engin est équipé pour mesurer le champ magnétique afin de récolter des données qui permettront de mieux comprendre la formation de la Lune et qui seront partagées avec la Nasa, l’agence spatiale américaine. Il emporte cependant une capsule contenant des disques numériques avec des dessins d’enfants, des chansons et des images de symboles israéliens, les souvenirs d’un rescapé de la Shoah et une Bible. La capsule sera laissée sur la Lune comme témoignage pour les générations futures.
« Nous entrons dans l’histoire » « Nous entrons dans l’histoire et sommes fiers d’appartenir à un groupe qui a rêvé et a accompli la vision partagée par de nombreux pays dans le monde mais que, jusqu’à présent, trois d’entre eux seulement ont accomplie », a déclaré le président de SpaceIL, l’homme d’affaires et philanthrope Morris Kahn, lors d’uneconférence de presse. Seuls la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont envoyé des engins sur la Lune. Douze astronautes américains ont foulé le sol lunaire lors de six missions entre 1969 et 1972. 88 millions d’euros Le projet israélien, d’un coût de 100 millions de dollars (environ 88 millions d’euros), a été financé par des fonds privés, notamment par l’apport de 40 millions de dollars de Morris Kahn. SpaceIL a également noué des partenariats avec Israël Aerospace Industries, l’agence spatiale israélienne et le ministère israélien de la Science et de la Technologie. Le projet a débuté dans le cadre du Google Lunar XPrize qui, en 2010, offrait 30 millions de dollars pour encourager les scientifiques et entrepreneurs à proposer des missions lunaires peu coûteuses. Bien que le prix ait expiré en mars 2018 sans gagnant, l’équipe israélienne avait poursuivi sa démarche ».
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Vivement demain ?
Nous faisons face à une révolution industrielle aussi décisive que celles expérimentées à l’émergence de la vapeur, du moteur à explosion, de l’électricité ou des puces électroniques. L’Intelligence Artificielle ( IA) est donc partout, et en pleine croissance. Les montants investis ne cessent d’augmenter, rien que pour l’Europe 774 millions d’euros... Depuis de nombreuses années, on nous annonce que l’ IA va entraîner la destruction d’un grand nombre d’emplois, ou les robots intelligents vont se substituer à l’Homme. Selon les études du Cabinet McKinsey et de l’université d’Oxford, estiment que 9% à 47% des emplois actuels en seraient impactés. La grande distribution, la banque, l’assurance, la santé, l’éducation sont potentiellement concernées par ces transformations. Mais il est évident que l’Intelligence Artificielle (IA) sera créatrice d’emplois nouveaux, ou seules les entreprises qui auront investis dans l’IA pourraient augmenter leur chiffre d’affaires d’au moins 40% et leurs effectifs de 10% en 2 ans. Le besoin de chercheurs et praticiens est immense, il en faudrait des millions alors qu’il n’en existe que 300.000. Des pays comme les Etats-Unis, la Chine ou Israël ont compris les enjeux futuristes de cette révolution industrielle. De grandes marques comme IBM, Microsoft, ou Samsung développent leur poste R&D par milliards de dollars. Selon l’étude d’IBM sur 5000 cadres supérieurs: 82 % des entreprises et 93 % des entreprises les plus performantes envisagent d’adopter l’IA ou vont de l’avant avec pour objectif l’accroissement du chiffre d’affaires et 60 % craignent les problèmes de responsabilité et 63 % n’ont pas les compétences nécessaires pour exploiter le potentiel de l’IA. Voici quelques termes de l’IA, que vous allez devoir rajouter dans votre dictionnaire: langage naturel, données en contexte, adoption de l’analytique, migration des données, data scientiste,....
On parlera aussi de nouveaux métiers comme des «data analystes, data scientistes» qui devraient augmenter de 28% dès l’année prochaine! cet afflux de professionnels ne suffira pas à combler la pénurie attendue...ou encore de «data miner, data engineer, data steward, data designer, data architecte,.....» Trois métiers essentiels apparaissent déjà comme, le «Psydesigner» (ex: Siri, Amazon) qui ont une forme de personnalité construite avec un champ lexique défini, ou «l’egoteller» , aura un rôle très actif dans le comportement, l’émotion comme si vous étiez dans la «vraie» vie. Ce scénariste apportera en plus, une touche artistique, ou «l’éthicien» qui cristallisera vos peurs, vos craintes, vos espoirs. Il définira les lois, ou les règles algorithmiques qui soutiendront les tabous de l’IA. Voici deux exemples concrets de l’IA: - Prenons l’exemple de Sephora, dont le chatbot, KIK, est reconnu comme l’un des plus performants du marché. En posant des questions à ses clients, KIK les conseille sur leur maquillage de façon automatisée et performante - NAO, un petit robot humanoïde, mis en place par Darty dans ses magasins. Ce dernier renseigne ses clients, répond à leurs questions et présente les produits et les services disponibles en stock. C’est devenu un vrai assistant vendeur . Les avantages liés à l’IA sont incontestables, les humains ne vont pas pour autant disparaître. Ils pourront s’émanciper des tâches à faible valeur ajoutée et se concentrer uniquement sur les 20 % de cas, que les IA ne pourront pas traiter automatiquement. Là où la data était en général complètement invisible pour l’utilisateur. En tout état de cause l’Intelligence Artificielle soulève un certain nombre de questions fondamentales tant c’est finalement la place de l’homme qu’il convient de recomprendre et de repenser. René TAIEB
7
Israël fabrique 40% des imprimantes 3D dans le monde The Economist a surnommé l’impression 3D la « troisième révolution industrielle », étant donné les avancées technologiques que cette technologie permettra : dans les techniques de fabrication, la construction, la médecine, la nutrition et dans de nombreux autres domaines. Alors que les premières impressions 3D remonte aux années 1980, les progrès technologiques rapides de ces dernières années ont donné lieu à une multitude de nouvelles applications – et comme pour d’autres innovations, Israël est à la pointe du boom de l’impression 3D. Selon certaines estimations, tandis que la Startup Nation fabrique environ 40% des imprimantes 3D dans le monde, Israël est surtout connu pour les applications ingénieuses qu’il trouve dans l’impression 3D, également appelée la fabrication additive. Toutes comme les autres secteurs de haute technologie, l’industrie de l’impression 3D en Israël s’épanouit grâce à la convergence de la recherche universitaire de renommé mondiale, de l’esprit d’entreprise qui y règne et des investissements importants des secteurs public et privé dans la recherche et développement. En 2015, l’Université hébraïque de Jérusalem a lancé le Centre d’impression 3D (The 3D and Functional Printing Center), le premier institut du genre établi en Israël. Le centre sert d’hub aux chercheurs de l’Université hébraïque, qui travaillent sur une gamme de technologies et d’applications d’impression 3D, allant de la robotique aux cellules solaires, en passant par les équipements militaires et médicaux. Les scientifiques de l’université ont récemment dévoilé une nouvelle plateforme de médicaments
complexes imprimés en 3D, livrés via des hydrogels dans lesquels des médicaments sont insérés. Les pilules sont capables de s’étendre, de changer de forme et peuvent même être programmées pour être activées à une heure précise – une nouvelle étape prometteuse sur la voie d’une médecine personnalisée centrée sur le patient. Les chercheurs du centre explorent également d’autres applications novatrices dans le domaine de la santé, notamment l’impression 3D d’organes artificiels. https://itrade.gov.il
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Gros budget de pub pour la marque de lunettes israélienne Carolina Lemke
Transport aérien. Vol direct Shenzhen-Tel Aviv
La marque de lunettes israélienne Carolina Lemke a annoncé que Kim Kardashian West allait se rendre en Israël du 19 au 21 mars prochain. La visite de la star, qui collabore surle plan commercial avec l’entreprise, sera consacrée à la promotion d’une nouvelle ligne de lunettes de soleil. « Carolina Lemke m’a vraiment permis d’exprimer ma personnalité », a indiqué Kim Kardashian dans un communiqué publié par l’entreprise israélienne. « Je voulais créer tout une gamme de lunettes de soleil, des montures stylisées et d’autres plus classiques car j’ai toujours pensé que la mode devait être variée. Cette
La companie aérienne chinoise Hainan Airlines (1) a ajouté une ligne aérienne directe reliant Shenzhen (2) , une ville en plein essor du sud de la Chine, à Tel Aviv. (1) Hainan Airlines est une compagnie aérienne chinoise ayant son siège à Haikou, sur l’île de Hainan qui lui a donné son nom. Exploitant près de 500 lignes, Hainan Airlines assure des vols intérieurs et internationaux vers une centaine de destinations à travers la Chine, en Asie, en Europe, en Amérique, en Océanie et en Afrique depuis ses sept plateformes de correspondance: Pékin, Xi’an, Taiyuan, Ürümqi, Guangzhou, Dalian et Shenzhen. Elle est l’une des
8
rares compagnies aériennes 5 étoiles selon Skytrax (2) Au sud-est de la Chine, Shenzhen est une métropole moderne reliant Hong Kong à la Chine continentale. Elle est réputée pour ses magasins, notamment ceux de Luohu Commercial City, un immense centre commercial proposant une large gamme de produits allant des vêtements sur mesure cousus par des tailleurs aux faux sacs de marque. La ville comporte en outre nombre d’immeubles contemporains comme le Pingan International Finance Center, un gratteciel de 600 m de haut, et plusieurs parcs d’attraction.
collection s’adresse à tout le monde », a expliqué la star. La marque Carolina Lemke a annoncé que ces nouvelles montures seraient très bientôt disponibles. La signature d’un très gros contrat entre Kim Kardashian West et Carolina Lemke Berlin avait été annoncée courant septembre dernier. La top-modèle israélienne Bar Refaeli, actuelle égérie de la marque, avait alors publié une photo d’elle et de la star américaine sur Facebook accompagnée du message « Bienvenue dans la famille Carolina Lemke Berlin ». https://www.i24news.tv
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Antisémitisme et ambiguité
Manifester ou servir 20.000 personnes contre l’antisémitisme? L’éternel mécontent, celui qui voit toujours le verre à moitié vide, dira qu’entre mascarade et film à grand spectacle, gardons les images. Un jour, elles serviront, quand le bon sens l’emportera sur la bêtise. Témoin oculaire de la solidarité à la carte. Quand il ne reste aux extrêmes qu’une seule carte entre les mains. Examinons la situation de ce côté de la Manche.
L’homme qui a insulté Alain Finkielkraut est un converti, islamiste, radicalisé, fiché S, connu des services de police, identifié. Il aurait dit: « sale sioniste de merde...» Et ces mots donnent à réfléchir à un juge, qui n’inculpe pas aussitôt l’individu parce que, Monsieur le juge ignore si SALE SIONISTE a la même valeur que SALE JUIF. Alors, les magistrats ne savent plus évaluer le degré d’une injure? De qui se moque-t-on? Si le même homme l’avait traité de: -sale con de juge, ou -pauvre type de juge, aurait-il fait la différence? Et ce crétin malveillant, a le droit de déambuler dans les rues de Paris? Insouciant? Cet hurluberlu analphabète, a-t-il le droit d’insulter un académicien français ou même un simple citoyen sans être inquiété ? Voyez-vous! L’insulte homophobe ou envers une femme est plus grave que l’insulte antisémite. Car, quand vous insultez un homosexuel ou une femme, quel que soit l’adjectif usité, quel que soit le nom d’oiseau utilisé, l’insulte sera prise en compte, comme telle, à
part entière. Pour les juifs, le problème est totalement différent. Aux yeux d’un juge, sale juif est une insulte antisémite. « Sale Sioniste de merde... » ne figure sans doute pas, sur la liste officielle que lui ont fourni les services concernés. De ce fait, le parasite peut en toute liberté, insulter une figure de la République. Petit raisonnement à contrario. Ce crétin insultant, ne cache pas sa sympathie pour la Palestine, prétend qu’il est chez lui en France, et renvoie notre académicien français à Tel Aviv. Avouez que l’ambiguïté ne les étouffe pas. A peine ai-je tracé le point final à ces quelques lignes que les infos défilent. Plus de 80 tombes juives profanées dans le BasRhin. Puis, c’est la liste des officiels qui se rend au mémorial de la Shoah. J’ai presque envie de leur crier: « Laissez nos morts en paix. Nous savons les prières nécessaires à leur repos! Protégez les vivants SVP » René SEROR
10
Un homme a emporté quelques éléments subversifs, esprits faibles, à injurier un académicien français, donc un citoyen avant tout, producteur de culture, donc de richesse. En un mot, un français. De surcroît, appartenant à une minorité religieuse. C’est à dire, correspondant aux critères nécessaires et clairement énoncés par les droits de l’homme. On nous dit que l’homme doit son salut à la police, présente sur les lieux. Le bon sens, et à défaut, nous dirons le bon droit, aurait voulu que les témoins d’une telle infamie, commencent par appréhender les membres hostiles. Or, le comportement de la police, pour courageux qu’il fut, consistait à mettre hors d’état de nuire les éléments nuisibles, tout en protégeant le citoyen insulté. Cette demie mesure prouve, si tant est, que nous avons besoin de preuves, que ces individus, n’ ont quitté leur pays d’origine, que dans le but d’investir l’Europe. Que la police les craint que les gouvernants peuvent le justifier autant qu’ils voudront, toutes les actions violentes de ces dernières années sont le fait d’une seule et même communauté. La dénoncer n’est pas un acte raciste. C’est un acte citoyen. Et si les citoyens méritent d’être défendus et protégés, il faut commencer par éradiquer les dangers
environnants. Pour ce faire, il faut se doter de magistrats à poigne, préférant le droit de ce qu’ils défendent à leurs atermoiements de midinettes craintives. Oui! Sale...quelque chose, est une insulte raciste. Cessez de vous interroger! Trompez vous, s’il le faut, n’attendez pas, l’acte irréversible. Examinons maintenant, l’autre versant du Chanel. Inutile d’être un politicien de haut niveau pour déterminer la dose d’antisémitisme d’un individu. Et si, sept députés londoniens appartenant au parti travailliste démissionnent, c’est parce qu’ils jugent Jeremy Corbyn, antisémite. Ils ne sont pas descendus dans la rue. Ils se sont mis à la rue, mettant fin à leur carrière. Il ne s’agit pas d’une vague dénonciation. Ainsi Ils désignent du doigt le coupable. Jeremy Corbyn , anti sioniste fourbe, doublé d’un fieffé antisémite. En Angleterre, les associations juives votent à gauche. Aujourd’hui, la détestation envers Corbyn atteint des sommets. Pro-Palestinien, il a déposé une gerbe à la mémoire des terroristes de Septembre noir, auteurs de l’assassinat d’athlètes israéliens aux JO de Munich. Il admire le Hezbollah. Il aime les frères musulmans. Il a aidé les islamistes à faire d’une mosquée le QG de campagne pour des candidats au Djihâd. Il a manifesté contre les caricatures de Mahomet. Il refusé de détruire un tableau représentant des banquiers au nez crochu, achetant le monde au Monopoly. Il qualifie de raciste la création de l’état d’Israël. On connaissait Jeremy CORBYN, rebelle, anticonformiste, gauchiste. Le voilà, ouvertement ISLAMO GAUCHISTE. Préféré de l’électorat musulman, il cartonne dans les classes populaires, auxquelles il fait des promesses qu’il sait ne pas tenir. Renationaliser les services publics, Revoir le système de santé. Et surtout, il plait à Bruxelles, car il plaide pour le maintien dans l’union douanière. On peut se demander si les sept députés démissionnaires vont réveiller leurs collègues de gauche. Malgré toutes les misères infligées à Thérèsa May, elle garde quelques points d’avance dans les sondages. Au risque de paraître chauvin, Force est de constater que ce climat clairement antisémite, qui se voile la face derrière des masques hideux, est la résultantes de cette période de crise. Même si je veux éviter de hurler avec les loups, l’ambiance est loin d’être apaisée. Quand les hommes poignardent, mitraillent, écrasent d’autres hommes, c’est soit le Farwest, soit la guerre. Le combat est inégal tant les justiciers semblent désarmés. René SEROR
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
11
Sortie de livre : Espions de nulle part : l’avant Mosssad
« Espions de nulle part » de Friedman Matti (Editions Lian Levi) raconte l’histoire, fort peu connue, de jeunes Juifs, issus de pays arabes, qui furent recrutés en Palestine au début des années quarante par le Palmach, unité combattante constituée de membres des kibboutzim. Gamliel Cohen, Isaac Shoshan, Havaluk Cohen et Yakuba Cohen ont longtemps vécu comme les Arabes, malgré une religion différente. Mais, dans les années quarante, sous la pression des événements décidèrent de quitter leurs pays pour se rendre en «Terre d’Israël». Renommés Yussef, Abdul Karim, Aibrahim et Jamil, on leur donna d’abord pour mission d’infiltrer la société palestinienne, en se faisant passer pour des réfugiés pendant la guerre de 1948, avant de les envoyer dans les pays arabes comme espions. Âgés d’une vingtaine d’années à l’époque, ils ont mené des opérations au Liban, en Syrie, en Jordanie, et transmis régulièrement des rapports détaillés. Certains d’entre eux se sont faits prendre et ont dis-
paru. Les autres, exfiltrés au début des années cinquante, ont participé à la création du Mossad, le service secret israélien. Ce pan jusque-là peu connu de l’histoire d’Israël et du Moyen-Orient éclaire le conflit israélo-palestinien en racontant un pan d’histoire occulté de l’histoire d’Israël, celui de la « section arabe » et de ses membres, surnommés « mista’arvim », littéralement « ceux qui passent pour des arabes », un temps qui a précédé le Mossad, le célèbre service secret israélien. Matti Friedman, journaliste d’investigation né à Toronto, vit actuellement en Israël. Longtemps correspondant d’Associated Press en Israël, dans les territoires palestiniens et au Liban. Il travaille régulièrement pour le New York Times et le Washington Post. Il est l’auteur d’un premier ouvrage, Le Codex d’Alep, lauréat du Sami Rohr Prize (Albin Michel, 2014). En 2016, il a publié Pumpkinflowers : A Soldier’s Story of a Forgotten War (non traduit en français).
Israël va financer un musée pour Comment les jeunes Palestiniens les vétérans juifs de la Seconde veulent créer leur propre Silicon Guerre mondiale Valley
Benjamin Netanyahou vient d’annoncer que son gouvernement co-financera la construction d’un musée à la mémoire des anciens combattants juifs de la Seconde Guerre mondiale.
travaux et inaugurer le musée, a déclaré Zvi Kan-Tor, un général israélien à la retraite qui a dirigé les efforts pour établir le Musée du soldat juif pendant la Seconde Guerre mondiale.
Annoncé depuis longtemps et considéré comme abandonné, le projet vient d’être relancé à la suite d’un récent don privé qui a entraîné une réaction du gouvernement qui dispose d’une structure de 2 200 mètres carrés construite à Latrun, dans le centre d’Israël, près du site de l’une des batailles les plus importantes de la guerre d’indépendance d’Israël en 1948, mais restée vide pendant des années.
Il n’y a pas en Israël de musées consacrés uniquement aux Juifs qui ont combattu les nazis. Il existe des monuments commémoratifs individuels, et une population décroissante d’anciens combattants soviétiques marquent encore le Jour de la Victoire avec leurs médailles épinglées sur de vieux uniformes. Le musée de l’Holocauste Yad Vashem à Jérusalem a des sections consacrées aux partisans et aux rebelles dans les différents ghettos, mais les anciens combattants ont estimé que les éléments exposés sont insuffisants, le musée de Latrun devant leur servir d’héritage.
L’histoire des 1,5 million de Juifs qui ont combattu les nazis – et des 250 000 morts au combat – a longtemps été perdue en Israël dans la tragédie de l’Holocauste. Les 550 000 soldats judéo-américains qui ont combattu aux côtés des Alliés, par exemple, ont été oubliés, y compris ceux qui ont été parmi les premiers à libérer les camps de concentration nazis, où ils ont consolé les prisonniers en yiddish. Il faudra environ 18 mois pour achever les
A côté de Tel Aviv, ultramoderne et branché, se trouve la Cisjordanie voisine, qui abritent 2,8 millions de Palestiniens et des centaines de milliers de colons israéliens. Près d’un tiers des jeunes y sont au chômage, il y a de nombreuses universités mais presque aucun emploi. Ici la politique a échoué, mais les jeunes gens n’attendent rien d’elle depuis longtemps et travaillent sur une nouvelle Silicon Valley. Avec des modèles également d’Israël, des États-Unis et d’Allemagne. Par exemple, « Construire la Palestine » est une plateforme de crowdfunding où les projets sociaux et les start-ups peuvent collecter des fonds auprès de personnes du monde entier et qui est inspiré de son homologue berlinois « Better Place ».
« Je suis heureux que cela se produise enfin « , a déclaré Yitzhak Arad, un ancien combattant partisan soviétique de 92 ans qui a fait sauter 16 trains de ravitaillement allemands pendant son adolescence pendant la guerre. »
De manière générale, un certain nombre d’entrepreneurs bien éduqués se préparent à lancer leur start-up dans les territoires occupés et avec de nombreux donateurs, dont certains sont étrangers. Ces investissements ont augmenté de 30% de 2010 à 2016.
Source : Washington Post
Et depuis qu’Israël a installé le réseau mo-
bile 3G en Palestine en janvier 2018, les possibilités de développement sont réelles et les entreprises israéliennes, elles-mêmes, sous-traitent souvent des emplois informatiques à des programmeurs palestiniens beaucoup moins chers. Malgré les difficultés quotidiennes, l’espoir est présent, notamment avec l’arrivée d’une génération de Palestiniens bien formés (dont un quart de femmes), ayant une expérience probante hors du pays et qui retourner en Cisjordanie avec des projets entrepreneriaux privés et surtout la nouvelle ville de Rawabi, prémice d’une nouvelle Silicon Valley, financée par Bashar Masri. Celui-ci, en coopération avec l’ONU, a fondé le prix Hult, un prix d’un million de dollars destiné aux entrepreneurs sociaux. Des fonds tels que Raed Venture, Ibtikar Fund et Oasis 500 ont investi environ 150 millions USD dans des entrepreneurs technologiques palestiniens d’ici 2017, et la tendance est à la hausse. Source : Focus
À LA UNE Ce n’est un secret pour personne. Je partage les idées d’Eric Zemmour. Il suffit de relire mon post intitulé « Manifester où sévir » et d’écouter sur YouTube, l’interview accordée par Zemour à LCI, sous le titre « Marche, Finkelkraut » pour réaliser que nos propos sont superposables. Tout comme Zemmour, je pense que manifester est un bien nécessaire, mais cette manifestation de mardi dernier, avait un côté malsain. Du reste, il emploie le mot que j’utilisais, quelques heures auparavant. MASCARADE. C’est alors que Zemmour devient plus précis dans son accusation. Il dit ne pas partager cet élan, parce que, ceux qui l’organisent sont des pompiers pyromanes. Ils sont le terreau de cet antisémitisme depuis des décennies. Tout d’abord, en n’endiguant pas cette immigration de masse. Ensuite, d’avoir déployé des trésors de bonnes paroles pour nous dire que l’islam est une religion de paix et d’amour.
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Juif, sioniste et fier rents, ils devront tout abandonner pour sauver leur peau et surtout leurs enfants? -Quand il se dit FRANÇAIS de confession JUIVE, par opposition à l’appellation juif français, qu’il réfute.
de Mélenchon et Marine, sachant, que, même acceptés dans le défilé, ils auraient été sifflés. C’est pourquoi, ils ont exporté leur mascarade, leur chasse aux voix juives, le plus loin possible de ce cinéma officiel.
Ce genre d’affirmation me laisse froid. Il est vrai que personne ne se revendique chrétien de France. Pourtant on dit chrétien d’Orient. Mais, cet exercice de sémantique nous entraîne loin. -en revanche, quand il dit que, lorsqu’on est français, on a le droit d’être français, ( veut il dire on a le devoir?) on peut avoir de la sympathie pour Israël mais on ne peut pas préendre à la double nationalité! C’est alors, que je me désolidarise de Zemmour.
Pour terminer, même si le Président Macron est sincère dans ses propos, ce dont je ne doute pas, j’ai dans la bouche ce goût d’amertume de constater que le mot SIONISTE, que nous sommes quelques millions en Israël et à travers le monde, à porter, comme un flambeau, comme l’ultime décoration pour une vie au service d’une cause bafouée depuis des millénaires, ce mot qui découle de nos textes sacrés, ce mot qui pour nous est une promesse divine, Que ce mot ait pris dans la bouche de certains ignorants une connotation malsaine, une insulte vulgaire?
Personne ne le contredit quand il dit que l’immigration est à 400.000 entrées par an qui se répartissent ainsi: 260.000 légales. 100.000 droit d’asile qui ne repartent jamais. 50.000 jeunes, la plupart du Maroc qui ne repartent jamais. C’est donc une vérité! Et quand il rappelle l’islamo-gauchisme de Mélenchon, de l’historique de l’extrême droite, des bouleversements que traînent Marine et de ses amitiés néo-nazis. Pour tout ça je l’applaudis.
J’ai, pour ma part, la double nationalité. Je suis français et israélien. De plus, né en Tunisie, à ma naissance, j’étais tunisien. Je suis sur, que si je demande un passeport à la Tunisie, on me l’accordera. j’aurai donc, 3 nationalités. Pourquoi chercher trop loin? Combien de diplomates, d’écrivains, d’artistes, possèdent des nationalités diverses? Combien d’entres eux sont nommés citoyens d’honneur ? Pourquoi la chose serait-elle possible pour un algérien, un allemand, un américain et tant d’autres. Sauf pour un Franco-israélien de confession juive? Et même, n’en déplaise aux mauvais penseurs: A un juif de nationalité franco-israélienne, qui va peut-être demander la nationalité canadienne, et peut être croate ou espagnole? Pourquoi pas?
Quand il dit que, juif, il n’est pas sioniste, le démocrate que je suis se dit: - ils sont nombreux à le prétendre. Je leur pose alors la question: -Que feront-ils, le jour où comme nos pa-
Sincèrement! J’aurai préféré que Zemmour continue à énumérer les manœuvres hypocrites d’un Benoit Hamon, qui s’offusque, aussitôt qu’il sent venir, l’accusation d’antisémitisme. D’expliquer en détail les choix
Ce Mercredi 20 février s’est tenu le traditionnel dîner du Crif. Plus de 1000 convives se sont retrouvés pour ce rendez-vous annuel. Comme chaque année, ce dîner s’accompagne de son cortège de commentaires. Ceux de certains membres de la communauté qui n’en voient pas l’importance et ceux des antisémites qui dans leurs fantasmes, y voient la puissance d’un lobby juif hégémonique. Ces critiques sont la preuve de l’importance réelle de ce moment d’échange entre la communauté juive et le président de la République. Cette année encore, le discours du président du Crif a été fort et a pointé du doigt chaque inquiétude et espérance de la communauté juive de France. Il a, sans ambiguïté ni complaisance, posé les véritables questions sur l’antisémitisme et ses différents visages. Il a également interpellé le Président sur l’anti-
12
Mais surtout, qu’il aura fallut l’agression d’un représentant de la culture française, pour légiférer à l’endroit de ce mot. Imaginez Victor Hugo ou Zola, agressés de la sorte? Ce n’est pas tout. -Le départ des familles juives des banlieues dangereuses, -L’absence totale d’enfants juifs dans les écoles de la République, (voulant prouver que c’est faux, TF1 a trouvé quelques enfants juifs dans une école de la Seine Saint Denis.) Les agressions antisémites quotidiennes, ne vaudraient qu’une statistique? 74% de plus. C’est curieux, qu’on accorde une telle importance à un papillon non apposé sur le pare-brise d’une voiture en stationnement, à une vignette oubliée ou négligée, aussitôt une batterie de caméras s’enclenchent. Mais quand on tague des tombes, quand on coupe un arbre, on défigure un portrait, et
surtout en parallèle de la manifestation ou dans la nuit qui a suivi celle-ci, on marque les portes d’un immeuble du sceau de l’infamie, mais que personne ne voit rien ? Au même titre, cette cécité se généralise, puisqu’on a été incapable de voir les méfaits de la désindustrialisation, c’est à dire, être dépossédé de son travail, et l’immigration de masse, c’est à dire être dépossédé de son destin, quand on voit sous nos yeux, un autre peuple s’installer à notre place. Et les pouvoirs publics ne font rien contre ça? Ils expliquent au contraire qu’il faut s’habituer et qu’on ne peut rien faire. Trump a opté pour une politique protectionniste. On constate qu’elle lui réussit. En Europe, on subit. Alors on cherche des boucs émissaires. Qui est mieux indiqué que les juifs? Ne nous quittons pas sans une petite étude. Elle vous semblera talmudique. Elle sera sociologique. Sous le règne du Roi Salomon, Israël comptait 5 millions de juifs, regroupés en un pays. En toute logique et selon les études démographiques les plus élémentaires, nous devrions être plusieurs centaines de millions, peut-être un milliard. Certes, les pogroms, les croisades, la Shoah, mais aussi l’assimilation et les mariages mixtes ont fait disparaître une grande partie de notre peuple. Mais la part, la plus importante, disparaît, chaque fois que disparaît l’étude de nos textes, par le départ forcé de nos coreligionnaires, par l’antisémitisme aveugle, qui voit se fermer synagogues et Yechivot. Lieux de prières et d’études. Ce dernier point mérite réflexion. A méditer. N’en faites pas l’économie. René SEROR
Le billet de Gil Taieb
sionisme et le boycott d’Israël.
La réponse du président Macron a été claire. Face à toutes les caméras et journalistes des médias français et étrangers, il a annoncé des mesures concrètes de lutte contre l’antisémitisme en général et sur Internet en particulier. Il a annoncé une loi qui sera votée en mai prochain, reprenant les propositions que j’ai eu l’honneur de faire dans le rapport que j’ai remis avec Laetitia Avia et Karim Amellal en septembre dernier. Internet, espérons-le, ne sera plus un espace de non droit où peut s’exprimer, sans règles ni contrôles, la haine sous tous ces visages. Une autre annonce, reprise également dans l’introduction de notre rapport a été faite: L’application par la France de la définition de l’IHRA intégrant l’antisionisme dans l’antisémitisme. Cette petite phrase a une dimension importante car elle reprend la définition originelle du sionisme. « Le droit au peuple juif a avoir une Terre ».
Par cette reconnaissance, l’appel à la destruction ou la négation de l’État d’Israël est de l’antisémitisme. Cette simple prise de position du Président a provoqué une levée de boucliers et de critiques de tous les imbéciles utiles et anti Israéliens, juifs ou non, qui considèrent que le mot sioniste est une insulte. Ils ne prennent même pas la peine d’en connaître la définition ni de se renseigner sur cette proposition. Ils se jettent corps et âme dans des commentaires lamentables. Non, Mesdames Messieurs de la France insoumises et islamo gauchistes Non M. Enderlin Non Mesdames Messieurs les juifs antisionistes, la critique de la politique Israélienne n’est et ne sera jamais de l’antisémitisme à partir du moment où elle participe au débat démocratique et la société Israélienne le fait déjà très bien sans vous.
Oui, vous êtes antisémites à chaque fois que vous agissez, soutenez les organisations telles que le Hamas, le Hezbollah ou les terroristes palestiniens qui ne veulent pas d’un État à côté d’Israël mais à la place d’israël. Le sionisme est un mouvement de libération d’un peuple qui a été trop souvent victime de la Haine. Israël est une véritable démocratie où chacun peut s’exprimer, où même certains ennemis intérieurs ont le droit de se présenter et d’être élus à la Knesset. Le Sionisme n’est pas une insulte mais il est une fierté retrouvée ! Merci Monsieur Macron d’avoir redonné son sens à ce mot et d’avoir confirmé que l’antisionisme est un nouveau visage de l’antisémitisme. Gil Taïeb
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
13
Timide réponse
Le discours du Président de la République au dîner du Crif mercredi dernier était très attendu. Surtout après le déchainement de haine et d’injures antisémites et la profanation de cimetières juifs qu’a subi ces derniers jours notre pays… Certains, comme Nicolas Sarkozy, pointait un problème d’autorité et réclamait une fermeté extrême. «Nous voulons des actes et des réponses concrètes» avait lancé le président du Crif. Car au-delà de l’arsenal législatif existant, les dirigeants de la communauté juive posent la question de son efficacité et la difficulté à poursuivre les auteurs d’actes ou de paroles antisémites notamment sur les réseaux sociaux qui débitent chaque jour un flot incroyable d’immondices et de propos inadmissibles.
alors que deux ans plus tôt, il avait considéré que l’antisionisme était «la forme réinventée de l’antisémitisme». Reste au Président de la République à s’exprimer plus clairement sur le manque de sanction pénale, la fin de l’anonymat sur les réseaux sociaux, la construction d’un islam coupé des influences néfastes et l’antisémitisme qui ronge une partie de notre jeunesse, et à prendre les décisions qui s’imposent. Rendez-vous l’année prochaine, pour le dîner du Crif… Jack-Yves Bohbot
Ils ont été partiellement entendus. Emmanuel Macron a bien confirmé la mise en œuvre d’un rapport parlementaire qu’il avait annoncé l’année dernière lors du précédent dîner du Crif. A l’instar de notre voisin allemand, les hébergeurs de réseaux sociaux seront traités comme les éditeurs de presse et deviendront responsables des propos et des contenus qu’ils diffusent sur Internet. Par contre, s’agissant de la demande de nombreux responsables de la communauté juive et de parlementaires de sa majorité réclamant une loi punissant l’antisionisme, le Président a fait marche arrière et l’a écarté,
La France ne va pas boycotter l’Eurovision à Tel Aviv
Dans Le Figaro : « Selon un média israélien, en raison de la diffusion d’une fiction en Israël présentant le candidat français à l’Eurovision comme un terroriste de Daech, France Télévisions envisagerait de ne pas participer au concours européen de la chanson le 18 mai prochain.
La France va-t-elle boycotter l’édition 2019 de l’Eurovision à Tel Aviv? Selon le site israélien Ynet, France Télévisions envisagerait cette possibilité. Le groupe audiovisuel public protesterait ainsi contre la prochaine diffusion d’une série humoristique par la chaîne KAN, diffuseur du concours en Israël. Dans son scénario, le représentant français, se faisant passer pour un homosexuel, serait suspecté d’être un terroriste de Daech. Malgré les menaces, le président de la chaîne aurait refusé de céder aux pressions au nom de la liberté d’expression et de la création. Toujours selon le média, Jon Ola Sand, superviseur exécutif de l’Eurovision, serait même en Israël pour tenter de résoudre le problème. Selon le journal Haaretz , cette série, qui devrait être diffusée avant la finale du
concours prévue le 18 mai, a été écrite et tournée avant la désignation de Bilal Hassani, qui assume son homosexualité, lors du télécrochet Destination Eurovision diffusé sur France 2. «Pas de fausse polémique. L’ensemble de la délégation française est au travail au côté de Bilal Hassani pour la finale à Tel Aviv du 18 mai. Nous sommes en contact régulier avec l’UER, qui échange avec l’ensemble des partenaires de l’Eurovision, dont la chaîne KAN», commente de son côté un porte-parole de France Télévisions. «Dans le cadre de ces échanges entre l’UER et KAN, le projet de fiction 12 Points, dont nous avons appris l’existence la semaine dernière, est évoqué», affirme le groupe public audiovisuel français. Le 18 mai, Bilal Hassani, représentant de la France, interprètera le titre Roi à Tel Aviv ».
Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot Rues Sarah Halimi et Mireille Knoll à Paris Le Conseil de Paris devrait prochainement voter la dénomination de rues portant le nom de ces deux victimes de l’antisémitisme. «C’est notre réponse à l’antisémitisme et aux meurtres commis en son nom» a déclaré Catherine Vieu-Charier, adjointe au Maire de Paris en charge de la mémoire. La Pologne demande des excuses à Israël Après s’être retirés d’une réunion politique prévue à Jérusalem protestant contre les déclarations du ministre israélien des affaires étangères rappelant que «les Polonais ont été nourris à l’antisémitisme depuis leur naissance», les dirigeants polonais ont demandé des excuses au gouvernement israélien. Et le président du Sénat a notamment demandé aux dirigeants de l’Etat hébreu de «s’abstenir de leurs déclarations anti-polonaises». Israël ouvre une ambassade au Rwanda L’Etat hébreu a ouvert le 22 février 2019 une ambassade à Kigali, capitale du Rwanda, pays d’Afrique de l’Est. «Ce pays partage beaucoup de similitudes avec l’Etat d’Israël et offre beaucoup de possibilités de coopération mutuelle» a déclaré le nouvel ambassadeur Ron Adam, après sa rencontre
avec le président rwandais, Paul Kagame. 40 000 participants au marathon de Tel Aviv ! Et plus de cent cinquante mille spectateurs venus assister au plus grand événement sportif de l’année en Israël. Temps assez moyen de deux heures et quatorze minutes pour le vainqueur, le coureur éthiopien Demi Samuel Getachew qui n’a pas battu le record de l’épreuve et n’empochera pas la prime de 40 000 dollars… Très chère Eurovision… Il vous faudra débourser près de 500 euros pour assister le 18 mai dans l’espace VIP à la finale de l’Eurovision à Tel Aviv. Et pour un siège au fond de la salle, il vous en coûtera 290 euros. Tou cela sans la délivrance d’un reçu Cerfa ! Une sonde israélienne en direction de la Lune Une fusée de la société américaine SapceX a décollé la semaine dernière de Cap Canaveral en Floride avec la première sonde israélienne à destination de la Lune ! Cette sonde, dénommée Berechit, devrait alunir dans sept semaines. «C’est le début de l’histoire d’Israël dans le grand espace, qu’elle réussisse ou non» a déclaré Morris Kahn, le milliardaire du high-tech, qui a investi 44 millions de dollars dans ce projet.
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
14
Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Le sursaut national face à la bête immonde, quel sursaut ? En titre « Moment d’unité Nationale, contre l’antisémitisme, des milliers de Français ont manifesté pour dénoncer les actes antisémites ». « C’est un sursaut républicain » commente Haïm Korcia. « Un combat de civilisation » ajoute t’il, nous savons tout cela, qui l’entend ?« La République est un bloc » dit Macron. Combien étions-nous ? 20000, nombre recensé par la préfecture de police, un grand rassemblement lancé à l’initiative du PS à l’ensemble des partis politiques, à l’exception, rumeur dont la persistance est toujours invérifiable, de la RN et de la LFI ! Comme par hasard, les deux partis les plus décriés, les moins en phase avec la communauté juive, ils n’auraient pas reçu le « bristol de participation »! Une façon ironique de faire du buzz».La politique est une rancunière tenace, Faure rejeté par J.L. Mélenchon, une probable vexation, il ne fait pas le poids face au président de LFI et aucun parti politique censé ne s’affiche avec la RN. Une raison probable à cette initiative citoyenne serait plutôt de l’ordre d’un déficit d’image politique que subit le PS depuis l’avènement de Macron et la fin lamentable de la présidence de F. Hollande. Le reproche de ne pas dénoncer l’antisémitisme avec toute la vigueur que l’on aurait souhaité voir du PS, oblige celui ci de jouer une aventure « moralisatrice » doublée d’un opportunisme propre à un retour d’une gauche qui n’est plus vraiment une gauche : mais un substitut d’individus en totale perdition déconnecté du débat public, et qui part à la reconquête d’une idéologie posthume. On pourrait dire un « ersatz » de ce qu’il fut et ne sera plus. Nous étions 20000 à Paris, seulement 20000, en province des manifestations aux proratas de leur population bien plus importante que celle de Paris, faut il crier victoire, SURSAUT REPUBLICAIN, nenni, SUCCES ou ECHEC ? La vérité est exigeante mais elle est trompeuse, faire croire à cette France des LUMIERES, que le SURSAUT fut national, NON ! Paris, la capitale, là ou la communauté juive est la plus dense, des drapeaux tricolores, quelques stupides individus lançaient vers le ciel le drapeau d’Israël, ce n’était pas le lieu, ni la circonstance. C’est à la France que s’adressait ce message, à tous les Français, tout citoyen
confondu, aux Français quelques soient leur religion, origine, aux hommes libres épris d’humanité et de sentiment venus manifester leur opprobre au sinistre poison pernicieux de l’antisémitisme. Ce message plein d’espoir ne fut qu’une vaguelette qui reflète un désintéressement du fait juif par la population dont certains avouent « ce n’est pas notre affaire » et de certains juifs non concernés, « une marque de réprobation générale de l’opinion publique « : si ce n’est que l’agacement et un sentiment de culpabilité des Français lambdas qui depuis des années vivent ces drames comme des faits divers récurrents et à qui on reprocherait leur indifférence. La France jubile, les médias sont contents, il y a un pouvoir masochiste des médias en continu, ils se sont rassasiés de l’influence sur cette foule et des commentaires qui ont suivis, tard dans la soirée, délectation de ses diatribes polies ou chaque répartie doit faire « mouche ». Ils plongent leurs auditeurs dans la menace, la peur, l’extension du mal, ils en exagèrent les causes jusqu’à les rendre nauséeuses, pas d’alliance, pas de compromissions entre communautés dans ce déferlement de haine, ou se terre un Islam radical, un raccourci négatif de la société actuelle comme si nous étions confrontés à une situation pire à toutes celles vécues. Ca fait de l’audimat ! Le chaos, ça fait vendre, le choix de la violence un axe du mal ou se déploie un antisémitisme violent, on croit parfois que les mots dépassent la pensée, là, bien au contraire c’est la spirale de l’outrance, ainsi subsiste un antisémitisme décomplexé qui se répand sur les réseaux sociaux, l’appel à la haine sans censure , un don technologique qui place les pourvoyeurs dans un invisibilité providentielle relance le conflit des communautés, la rhétorique islamiste tout entre en ligne de compte. L’agressivité se banalise elle est dans les mœurs. Oui, ils étaient tous là, un devoir citoyen, à titre d’exemple, l’antisémitisme n’est pas un sujet anodin, il est une référence négative du mal qui ronge la société de l’intérieur, il est devenu un défi d’envergure mondiale. Aucune solution pour éradiquer cette épidémie. Les politiques sont les premiers remparts de la défense de LEURS juifs disent ils ? La « France sans les juifs… » vous connaissez le refrain ? Du premier ministre, une partie du gouvernement, nos notables, loin du podium et dans la cacophonie ambiante nous n’avons pu entendre aucun discours, d’ailleurs très brefs et répétitifs : des per-
sonnalités, Nicolas Sarkozy « autorité fermeté » qu’a-t-il fait ? Et François Hollande, »l’antisémitisme c’est l’affaire de tous les Français », il l’a dit et après ? Ils sont venus faire oublier un quinquennat médiocre. Les médias s’alignent sur le chiffre du PS : si on veut bien prendre un temps de réflexion, 20000 nombre officialisé des participants, c’est à peine le quart, voire la moitié d’une manifestation de la CGT pour des revendications salariales ? Un échec, pas de quoi se réjouir ! Mais ou sont nos jeunes ? Ou est la communauté ? Ou sont nos amis ? Ou sont nos sympathisants ? Ce vide à de quoi nous inquiéter ! Un cri d’alarme sans écho ! Une catastrophe, cela résume d’une certaine façon l’isolement de notre communauté au sein de la République, malgré les signes évidents de sympathies à notre égard : mais les chiffres ont parlé. Ce 34 iéme diner du CRIF était attendu, crispation dans l’air, les derniers événements antisémites ont mis en émoi toute la classe politique, les insultes à Alain Finkielkraut, dont l’un des présumés agresseurs est placé en garde à vue, le suspect sera jugé le 22 mai. Incompréhensible ce délai, les faits sont probants, ils sont actés par des millions de téléspectateurs, pourquoi ? Les médias ont filmé l’homme dans sa diatribe antisémite, dans ses propos racistes et la justice s’en tient à cette version des faits « présumés » il y a là une situation à s’indigner. La profanation du cimetière juif de Quatzenheim, 96 tombes taguées de crois gammées, Macron « promet de punir les coupables », il y a une constante du « manque de résultat, trop de mots, » il faut des actes « « le temps des actes est venu » dit Macron. Un autre cimetière profané près de Lyon, des tags découverts ce matin sur des murs à Paris, une provocation, de plus, la réponse ou une forme de réponse de ceux qui jettent aux orties les principes fondamentaux de la république, la peur de la sanction orpheline encourage tous les débordements. La justice « des textes » est un leurre, elle est victime de l’interprétation et du laisser faire, de la récidive sans fin de ces « petites crapules de l’ignoble » et ceci depuis des années, nous en payons le prix et au nom d’un laxisme judiciaire qui doit composer ou se calquer à la rue pour juger. De l’atmosphère délétère de ce quinquennat, cette situation était présente lors des précédentes mandatures. Le fait s’impose comme l’impuissance de l’exécutif d’appliquer la loi, de juger plus fermement. Il faut nommer le mal qui se cache sous le masque de l’antisionisme, au nom d’un l’Islam radical le pire est possible, sortir du spectre idéologique, le but « éviter la stigmatisation des religions, éthique par une condescendance civile de l’excuse, de l’ignorance, condamner sans injurier, sanctionner sans trahir l’idée d’une justice équilibrée. Il y a tant de censure civile que le citoyen doute d’une justice équitable, il se refuse à cette tartuferie pénale, guignolesque à effets de manche médiatique. En fait, notre arsenal judiciaire ne protège pas tous les citoyens. Les circonstances atténuantes, ces fausses excuses victimaires jouent sur l’émotion et finissent par la re-
laxe. Macron, ce fut un beau discours, de l’émotion, une dignité dans le verbe, il a sublimé la part juive de la France en rappelant notre présence en France depuis le 1 er siècle, la part de nos humanistes « cette part juive de l’âme française, de faire de la France belle et grande partageant l’œuvre universelle de la France. » Et de citer nos maîtres de la TORAH, de nommer un à un chacun de nos martyrs assassinés parce que juifs, nos intellectuels, nos savants, ceux qui par l’esprit ont apporté à la nation une grande part de leurs lumières et de leurs intelligences, renom et gloire dans les gênes de la France des valeurs. Ca faisait plaisir à entendre, les Français ont certainement découverts qu’une partie de leur patrimoine historique, littéraire, social, politique est issue de ces générations juives qui ont traversé l’Europe, affronté les pogroms avec l’ultime pensé d’être « heureux comme un Juif en France ». L’antisémitisme tue en France, qui pouvait penser qu’en ce début du 21 ième siècle les passions tristes seraient de nouveau à l’œuvre, une situation quasi inédite depuis la seconde guerre mondiale, il faut en finir de cette litanie de l’échec, cessons de voter des lois si nous ne pouvons pas agir efficacement. « La reconquête des territoires », l’éducation, l’ignorance est un fertile terreau de la haine qui gangrène les quartiers, « le problème juif c’est le problème de la république et de la France » ainsi parle Macron. Le chef de l’état annonce « que la France va adopter la définition de l’alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste ( IHRA), qui intègre l’antisionisme dans la définition de l’antisémitisme .» Applaudissement, notre judaïsme est réconforté par les paroles présidentielles, chaque année, nous retrouvons ce débordement d’empathie présidentielle pour la communauté juive, soucieux de notre quotidien, de notre avenir surtout de notre présent, nous ne pouvons avoir de griefs à son encontre, il a répondu point par point au président du CRIF après son allocution « Monsieur le Président de la République, ne laissons plus les antisémites jouer sur les mots pour échapper aux poursuites ». La main tendue, les embrassades loyales, la cordialité visible, c’est beau à voir, le ressenti nous rassure, Macron président ou comédien ? Rien ne déroge à ses principes, il mesure ses mots, pas d’ambigüité, sa pensée est rectiligne, facile à déchiffrer, habile dans ses exposés, il réalise ses choix partagés, quand il est certain de leur finalité. Il sait qu’il se doit d’être dans un équilibre constant, les communautés et le bien vivre ensemble, une philosophie qui est encore loin de trouver le bon compromis. Nous sommes au seuil d’un deal d’état, combattre l’antisémitisme sans état d’âme, nous dépendons du prince, lorsque l’opinion est en sa faveur, nos critiques légères, le prince est généreux, mais nous sommes toujours à la merci d’un caprice, d’une humeur, d’un drame et de ses exigences. Bernard Korn Brzoza
À LA UNE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
15
Israël a des doutes sur la mise en route de Neom, ville ultra futuriste que l’Arabie Saoudite entend bâtir
Le prince héritier de l’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane Al Saoud a annoncé la construction d’une ville futuriste au nord-ouest du pays, sur les bords de la mer Rouge. Baptisée Neom, cette mégapole promet d’embrasser les dernières technologies en matière d’énergies renouvelables, d’architectures et de transports. Un projet pharaonique à 500 milliards de dollars. Depuis les gros ennuis de MBS à la suite du dossier Kashogui, les nombreux israéliens (Israelvalley a suivi ce dossier très confidentiel) qui ont commencé à travailler sur ce dossier de ville du futur très prometteur n’y croient plus car les américains semblent lâcher très brutalement Ben Salman. Ils ne sont pas les seuls. Selon (1) : « Ériger une mégapole à la pointe du progrès tant dans ses infrastructures que dans la qualité de vie qu’elle offrira à ses habitants. Tel est l’objectif de Neom, une ville ultra futuriste que l’Arabie Saoudite entend bâtir en partant d’une feuille blanche. Voulue par le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane Al Saoud, Neom (ou Neo-Mostaqbal qui signifie « nouveau futur ») sera implantée au nord-ouest du pays, sur les bords de la mer Rouge, dans une zone pour le moment désertique. À terme, cette vaste zone de développement économique de 26.500 km² s’étendra sur tout le pourtour du golfe d’Aqaba, englobant les rives de l’Égypte et de la Jordanie sur 460 kilomètres de côtes. L’Arabie saoudite et ses premiers partenaires comptent investir 500 milliards de dollars pour concrétiser cette vision. Sur le site Neom, le projet est décrit en des termes grandiloquents par ses promoteurs qui promettent des bâtiments et des infrastructures qui resteront immaculés grâce à l’absence de pollution atmosphérique, un air pur et frais ou encore le plus grand jardin au cœur d’une métropole. Cette ville du futur entend aussi révolutionner l’alimentation de ses citoyens grâce à l’agriculture verticale, le développement de cultures en zones arides et en eau de mer ainsi que l’utilisation de serres photovoltaïques. Voitures autonomes et drones taxis dans Neom La mégapole s’appuiera massivement sur les énergies renouvelables, avec des fermes éoliennes et photovoltaïques et des systèmes
de stockage d’énergie à grande échelle. Il est également question d’un programme de dessalement de l’eau de mer. Les transports occuperont évidemment une place centrale dans ce projet. Et comme on peut s’y attendre, il s’agira de solutions autonomes et écologiques. Bien qu’aucun détail n’ait encore été divulgué à ce sujet, les voitures et transports en commun autonomes et les drones taxis sont cités en bonne place. Plus concrètement, Neom sera une zone de développement économique dotée d’une législation et d’une fiscalité spécifiques destinées à favoriser les investissements et attirer les compétences humaines. Plusieurs secteurs-clés sont ciblés, notamment les biotechnologies. « Le monde se tournera vers Neom pour la prochaine génération de thérapie génique, la génomique, la recherche sur les cellules souches, la nano-biologie et la bio-ingénierie », peut-on lire sur le site promotionnel. La première phase du projet Neom achevée en 2025 Neom ambitionne également d’être à l’avant-garde dans les domaines de l’Internet des objets, de l’impression 3D, de la robotique, des nanotechnologies mais aussi de l’industrie des loisirs (cinéma, TV, jeux vidéo…). Là encore, il sera question d’attirer des entreprises et des experts qui donneront corps à cette vision qui ne s’appuie pour le moment sur aucun projet concret. Pour couronner le tout, Neom sera une « plateforme open source » que les data scientists, les experts en analyse de données massives, pourront venir étudier afin d’évaluer l’impact de cet urbanisme high-tech et des diverses innovations mises en œuvre. La première phase du projet Neom doit être achevée en 2025. En 2030, ses promoteurs prédisent que la ville contribuera à hauteur de 100 milliards de dollars à l’économie saoudienne (voir document PDF sur les données chiffrées du projet Neom) qui est engagée dans une vaste diversification pour ne plus dépendre que de l’or noir. Bien entendu, il convient de pondérer un minimum ce tableau d’une ville idéale et d’attendre de voir ce qui pourra réellement se concrétiser. Mais il est rare d’avoir l’opportunité de suivre la création d’une ville futuriste à partir d’une feuille blanche, qui plus est portée par une puissance financière presque sans limites ». https://www.futura-sciences.com
Le Heron est l’un des systèmes d’armes les plus efficaces de Tsahal
La compagnie Israel Aerospace Industries (IAI) a signé un accord avec le ministère indien de la Défense pour la vente de 50 drones aériens Heron, d’une valeur totale de 500 millions de dollars américains, a rapporté dimanche le quotidien israélien Yedioth Ahronoth. Le Heron, un drone de moyenne altitude à long rayon d’action, est conçu pour des missions tactiques et stratégiques. Il peut emporter une charge de 470 kg, rester dans les airs pendant plus de 45 heures, monter à une altitude de 35 000 pieds (10 660 mètres), et parcourir jusqu’à 350 km. D’une longueur totale de 8,5 m, il présente une envergure de 16,6 m. Le Heron est l’un des systèmes d’armes les plus efficaces des forces aériennes israé-
liennes, qui s’en servent pour des missions de reconnaissance et de collecte d’informations. Au cours des dernières années, le Heron a déjà été vendu à la France et à la Turquie. Des modèles ont également été loués au Canada et à l’Australie, et le Maroc opère le Heron acquis auprès de la France. En juin dernier, Israël a signé un autre accord de 600 millions de dollars pour louer à l’armée allemande sept drones Heron-TP, une version beaucoup plus grande du Heron. Créée en 1953, la compagnie d’Etat IAI est considérée comme un des leaders mondiaux en matière de technologies et de systèmes terrestres, aériens, maritimes, spatiaux et informatiques.
SÉCURITÉ
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
16
Azerbaïdjan. Feu vert d’Israël à Israël commande des hélicoptères d’entraînement à l’Italie la vente de drones Kamikazes
Le ministère israélien de la Défense a levé son interdiction d’exporter vers l’Azerbaïdjan les drones « kamikaze » fabriqués par une société israélienne accusée d’avoir frappé les positions arméniennes du Haut-Karabagh avec l’un d’eux en 2017.
IAI le décrit comme un véhicule pouvant être employé pour « voir de l’autre côté de la colline ». Le Rotem 1200 peut aussi embarquer deux grenades classiques. Il devient alors une munition volante pouvant être envoyé contre une cible repérée par l’opérateur.
Selon des médias israéliens, la société Aeronautics Defence Systems travaillait sur un accord potentiel de 20 millions de dollars avec Bakou lorsque des responsables azerbaïdjanais ont demandé à ses spécialistes de présenter son véhicule aérien sans pilote Orbiter 1K aux soldats arméniens du Karabagh à l’été 2017.
Le Green Dragon et le Mini Harpy peuvent être tirés depuis un système similaire à un lance roquette. La « munition intelligente » est propulsée par un booster puis ses ailes se déploient et un moteur électrique se met en route. Chacun des systèmes est doté de deux capteurs optronique et anti radar. La munition peut ainsi être tirée au dessus d’une zone de combat qu’elle survole le temps que l’opérateur identifie une cible. Si plusieurs de ces véhicules volent ensemble, l’évaluation des effets d’une frappe peut être effectuée par les appareils se trouvant toujours en vol. Pour IAI ces systèmes « deux en un » permettent de réduire a boucle décisionnelle.
http://www.armenews.com Selon Air & Cosmos : « IAI présente sa game de drones kamikazes allant du Rotem 1200 au mini Harpy. Pour l’industriel israélien il ne s’agit pas de drones mais de « munitions errantes » (Loitering Munition). En français on parle plutôt de drone kamikazes pour désigner ces véhicules pilotés à distance pouvant effectuer à la fois des missions de surveillance et des frappes en se jetant directement sur leur cible. L’industrie israélienne est en pointe sur ce type de systèmes. IAI développe une game allant de 6 à 45 kg. Le plus petit de ces systèmes est le Rotem 1200. Il s’agit d’un drone quadricoptère de 5,8 kg doté d’une charge utile miniaturisée électro optique.
Le Green Dragon a une autonomie de 75 min et peut parcourir 40 km. Sa charge militaire est de 2,5 kg. Le Mini Harpy peut voler deux heures et parcourir 100 km. Sa charge militaire est de 8 kg. Le Mini Harpy a déjà été commandé par un client dont l’identité n’a pas été dévoilée. Selon IAI certaines versions de ces munitions peuvent être programmées pour être récupérées si elles n’ont pas été lancées contre une cible ».
Israël et l’Italie ont signé un accord afin de fournir à l’Israeli Air Force de nouveaux hélicoptères d’entraînement.L’Israeli Air Force (IAF) a annoncé le 17 février la signature d’un accord entre les Ministères de la Défense israélien et italien. Celui-ci prévoit l’acquisition par l’IAF de sept hélicoptères AW119Kx. En
contrepartie, l’Italie se dotera d’équipements militaires développés par l’industrie israélienne pour un montant équivalent, lequel n’a pas été précisé. La date de livraison des AW119Kx n’a pas non plus été annoncée. http://www.air-cosmos.com/
L’Indian Air Force a commandé 1 000 postes de radio tactiques Bnet (Rafael) L’Indian Air Force expérimente actuellement ses premiers postes radios Bnet fournis par Rafael. Le système devrait être opérationnel en 2020.
déos à un débit de 100 megabit par seconde. Selon Rafael, il s’agit d’une technologie de rupture par rapport aux systèmes de communication traditionnels.
En 2018, l’Indian Air Force (IAF) a commandé 1 000 postes de radio tactiques Bnet de l’industriel israélien Rafael. Le système est décrit par Rafael comme une liaison de donnée IP basée sur des radio logiciels.
Les 1 000 postes radios seront fabriqués localement par ARC une joint venture de Rafael avec Astra. Ils seront intégrés sur des plateformes aériennes tel que le Jaguar, le MiG-21 ou le Su-30. Des postes radios seront aussi utilisés au sol. Le système devrait être déclaré opérationnel en 2020. Quelques poste Bnet ont déjà été livrés et font actuellement l’objet d’essais au sein de l’IAF.
Le système Bnet travaille simultanément et automatiquement sur des centaines de fréquences pour créer une fréquence d’émission unique à haut débit et sécurisée. Selon Rafael, le système permet d’échanger des communications vocale ou encore des vi-
http://www.air-cosmos.com
Israël et Brésil. Accord dans l’agriculture de précision
IAI et Santos Lab collaborent pour l’agriculture de précisionIsrael Aerospace Industries et Santos Lab ont annoncé leur coopération dans le domaine de l’agriculture de précision, à partir de la technologie drone.Israel Aerospace Industries (IAI) a annoncé avoir signé
un accord avec Santos Lab Comercio E Industria Aerospacial LTD (Brésil). Les deux parties vont collaborer dans le domaine de l’agriculture. http://www.air-cosmos.com
SÉCURITÉ
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
17
Grâce à Israël, Lockheed Martin a vu croître ses cadences de production
Lockheed Martin a annoncé sa cible de livraison pour 2019. Lockheed Martin espère ivrer 130 avions de combat de cinquième génération F-35. Lockheed Martin a fait le bilan des livraisons du F-35 et a annoncé ses objectifs pour l’année 2019. Lockheed Martin ambitionne ainsi de remettre au moins 130 avions de combat F-35 à ses clients au cours de l’année. Si cet objectif est atteint, Lockheed
Les blogueurs israéliens suivent les 60 heures de Kim Jong Un dans un train blindé
Le train blindé de Kim Jong Un traversait la Chine dimanche à destination du Vietnam, qui doit accueillir le second sommet entre le dirigeant nord-coréen et le président américain Donald Trump. Les blogueurs israéliens suivent au travers d’applications spéciales durant 60 heures le train blindé de Kim Jong Un. Selon (1) : « Marchant sur les traces de son père et de son grand-père, coutumiers de périples ferroviaires quand ils étaient aux commandes de la Corée du Nord, M. Kim a quitté Pyongyang samedi pour un voyage qui pourrait durer 60 heures. Ce départ a été confirmé par l’agence officielle nord-coréenne. Le convoi a traversé quelques heures plus tard le pont qui relie la Corée du Nord à la ville chinoise de Dandong, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap et le site spécialisé NK News, alors que les journalistes sur place étaient empêchés par les forces de l’ordre d’approcher de la voie ferrée. Les occupants d’un hôtel donnant sur le pont ont dû quitter les lieux dès vendredi, en raison de « travaux de rénovation » impromptus. L’arrivée du train en Chine survient après de multiples spéculations entourant les préparatifs de la rencontre américano-nord-coréenne prévue mercredi et jeudi à Hanoï. Plusieurs sources vietnamiennes avaient indiqué en privé que Kim Jong Un, dont les déplacements ne sont jamais annoncés officiellement à l’avance, arriverait au Vietnam par le train jusqu’à la gare de Dong Dang, frontalière de la Chine, avant de gagner Hanoï par la route. Samedi, des journalistes de l’AFP ont vu des militaires vietnamiens déployés à la gare ainsi que le long de la route conduisant à la capitale, distante de 170 km. Les autorités ont déjà annoncé la fermeture de cette route à compter de mardi entre 6H00 et 14H00 locales, laissant supposer que le dirigeant nord-coréen l’emprunterait à ce moment-là. Le ministère vietnamien des Affaires étrangères a par ailleurs annoncé que Kim Jong Un effectuerait « dans les prochains jours » une visite officielle dans le pays, mais sans fournir de dates exactes ». (1) https://www.linternaute.com
Martin enregistrera alors une augmentation de plus de 40% de sa production. Une telle hausse a d’ores et déjà été enregistrée au cours de l’année 2018. Avec 91 F-35 livrés, Lockheed Martin a ainsi vu ses cadences de production augmenter de 40% par rapport à 2017 et de 100% en comparaison à 2016. Le 91ème appareil produit
en 2018 a été remis au corps de Marines américain. Il s’agissait d’un F-35B. Il vient s’ajouter aux 53 appareils qui avaient d’ores et déjà été remis aux forces américaines au cours de l’année passée. Avec la livraison des 91 F-35 en 2018, ce sont désormais 355 avions de combat de cinquième génération qui ont été livrés par
Lockheed Martin. La flotte cumule plus de 175 000 heures de vol, rapporte ainsi l’industriel. Parmi les clients du F-35, on compte donc les Etats-Unis, l’Australie, Israël, l’Italie, le Japon, la Corée du Sud, les Pays-Bas, la Norvège, la Turquie, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique. http://www.air-cosmos.com
FRANCE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Tombes profanées. L’Appel d’Israël au Gouvernement Français
Aliza Bin-Noun : « Israël accueillera tous les juifs qui souhaitent venir »
Remarques du Premier Ministre Benjamin Netanyahu le mardi 19 février 2019, au sujet de la profanation de tombes en France : « Aujourd’hui, quelque chose de choquant s’est passé en France. Quatrevingt tombes juives ont été profanées avec des symboles nazis par des antisémites sauvages. J’appelle les dirigeants français et européens à prendre une position ferme contre l’antisémitisme. C’est un fléau qui met tout le monde en danger, pas seulement nous, et il doit être condamné partout et à tout moment. »
Alors que les actes antisémites se multiplient en France, Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France, assure sur Europe 1 qu’Israël accueillera tous les juifs qui souhaitent venir, mais « la peur ne doit pas être la raison pour laquelle on décide de quitter la France ». En augmentation en France de 74% en 2018, les actes antisémites semblent se multiplier ces dernières semaines. « Les juifs de France sont des français, tout d’abord. Mais il y a des personnes ici qui ne l’acceptent pas », a constaté mardi Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France, au micro de Matthieu Belliard sur Europe 1. Mardi, le ministre israélien de l’Immigration a appelé les juifs français à rejoindre l’État hébreu. « C’est la décision de chacun. C’est une décision personnelle », estime Aliza Bin-Noun, qui assure que « s’ils décident de rentrer en Israël, ils seront bien accueillis ». Mais « la peur ne doit pas être la raison pour laquelle on décide de quitter la France ». « Les juifs ne doivent pas avoir peur en France, estime-t-elle. « L’antisémitisme, une maladie chronique ». D’après elle, l’antisémitisme « est une maladie chronique et malheureusement, pas seulement pour les Français. On voit
18
ce phénomène se renforcer en Europe et dans le monde en général. C’est très triste que 70 ans après la Shoah, on soit toujours confronté à ce sujet de l’antisémitisme ». « On s’exprime d’une manière très ouverte ». Aliza Bin-Noun, qui explique avoir « des échanges avec les autorités françaises », assure que celles-ci « font beaucoup pour protéger tous les citoyens français, y compris les juifs », mais « il faut toujours voir ce que l’on peut faire de plus pour sécuriser leur vie en France ». Elle déplore notamment le fait qu’ »aujourd’hui, on s’exprime d’une manière très ouverte, très claire, contre les juifs, contre Israël et on fait le lien entre les deux ». Elle explique par ailleurs que l’antisémitisme et l’antisionisme « sont très liés » : « L’antisionisme est une forme réinventée de l’antisémitisme. » Les antisionistes « nient le droit du peuple juif d’avoir un État ». Cette contestation de l’existence de l’État hébreu « se traduit » par l’antisémitisme, selon elle. « Il faut le prendre en compte et faire face à ce défi », conclut-elle, alors que des députés militent pour que l’antisionisme soit reconnu lui aussi comme un délit. https://www.europe1.fr
DANS LE PARISIEN. « Qui sont les «Loups noirs alsaciens», dont le nom figure sur une des tombes profanées en Alsace ? L’inscription de ce groupuscule a été retrouvée ce mardi, sur l’une des sépultures du cimetière juif attaqué. Les « loups noirs alsaciens », le retour ? Sur l’une des 80 tombes du cimetière juif de Quatzenheim (Alsace), découvert profané ce mardi, figure en effet l’inscription « Elsassisches Schwarzen Wolfe » (les Loups noirs alsaciens), du nom de ce groupuscule autonomiste alsacien actif entre 1976 et
1981. « Leurs cibles étaient toutes liées à la présence de la France en Alsace, ils considéraient que la France n’avait pas libéré l’Alsace en 1945 et qu’elle exerçait depuis une tutelle illégitime sur la région », précise au Parisien l’historien Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême-droite. Parmi les principaux coups d’éclat des « Loups noirs alsaciens », figure la destruction en mai 1976 du musée de l’ancien camp de concentration du Struthof. Ou encore le plasticage en mars 1981 du monument du Staufen, représentant une croix de Lorraine géante, en hommage à la Résistance alsacienne. Aucun blessé ni mort n’a été déploré lors de leurs actions. « Les loups noirs ont beaucoup marqué en Alsace » Le groupe des « Loups noirs étrangers » n’a compté qu’au maximum une dizaine de membres actifs. Les trois fondateurs sont des hommes et leurs épouses ont pu jouer un rôle logistique, mais cela n’a jamais véritablement été au-delà. « Lorsque l’un des fondateurs est mort en 2016, une petite quarantaine d’autonomistes ont assisté à son enterrement », se rappelle Jean-Yves Camus ».
FRANCE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
19
Théâtre : « Un démocrate » pièce écrite et mise en scène par Julie Timmerman
L’Idiomécanic Théâtre présente actuellement en tournée en France sa pièce « Un démocrate » écrite et mise en scène par Julie Timmerman basée sur la vie d’Edward Bernays. Celui-ci est né dans une famille juive autrichienne en 1891 et a été neveu par deux fois de Sigmund Freud. Il a été classé par le magazine Life en 1990 parmi les cent Américains les plus importants du XXe siècle. Après des études à l’Université de Cornell, il devient journaliste, puis agent de presse et après la 1ère guerre mondiale, en 1919, il crée son agence de relations publiques. Par ses travaux sur l’inconscient à l’usage des entreprises, Edward Bernays a contribué à l’émergence du marketing moderne, mais aussi souvent mentionné comme le père de la propagande moderne ou, plus précisément, de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques9, et par suite comme celui du spin, autrement dit de la manipulation de l’opinion. C’est lui a mis au point les méthodes d’in-
citation à la consommation pour des firmes comme Lucky Strike ou en réussissant à imposer le petit déjeuner avec œufs au plat ou brouillés et lard comme faisant partie intégrante de l’American Way of life. Son bilan est paradoxal ; Edward Bernays s’est toujours proclamé démocrate et son « gouvernement invisible » avait pour but de préserver la Démocratie, car selon lui « Sans guide, les Hommes sont des bêtes ». Il est mort paisiblement à 103 ans, en ayant vendu indifféremment savons, cigarettes, Présidents et coups d’État de la CIA, et il laisse derrière lui un Système de manipulation des masses qui s’est imposé partout. A l’heure du Big Data et de l’hyper-communication, la compagnie Idiomécanic Théâtre présente un spectacle original et rythmé sur la question de de la Démocratie. Le ton est épique, avec juste ce qu’il faut d’ironie, voire de didactisme. Trois comédiens accompagnent Julie Timmerman mais ils sont emportés par un même élan et ils se partagent et se redistribuent les rôles.
Start-up Anyvision (Israël) à Nice. Reconnaissance faciale & Sécurité
À l’occasion de la 135e édition de son carnaval, Nice, la ville la plus « vidéosurveillée » de France et dotée d’une des plus anciennes et importantes polices municipales armées, expérimente les 19 et 20 février une nouvelle technologie sécuritaire, la reconnaissance faciale. C’est le logiciel développé par laqui va être expérimenté durant deux jours. Un millier de participants volontaires, dont les opérateurs de vidéosurveillance ont la photo, ont accepté d’être repérés par six caméras de vidéosurveillance positionnées sur une partie de l’enceinte du carnaval. Le logiciel fonctionne avec des clichés de très basse qualité ou vieux de vingt ans, a assuré le maire en présentant le dispositif. Plusieurs scénarios vont être testés: disparition d’un enfant perdu dans la foule, personne âgée égarée ou présence d’une personne recherchée. En décembre, Christian Estrosi avait déjà demandé au préfet de lui fournir la liste des « fichés S » de sa ville, afin de « pouvoir suivre toutes les allées et venues des individus en question » , via un logiciel de reconnaissance faciale qui serait
relié à l’ensemble des caméras de la ville. Sur la reconnaissance faciale lors du carnaval, la Commission Nationale Informatique et Liberté s’est cependant exprimée, en émettant des réserves, car elle pose, de fait, de lourdes questions éthiques, en matière de respect des libertés publiques et au regard du risque de l’émergence d’une société de surveillance généralisée. Cette technologie est en effet de plus en plus utilisée, par exemple par l’iPhone ou le réseau social Facebook et elle est particulièrement développée en Chine. La réflexion éthique est pourtant peu développée en France. À Nice, un rapport sur l’expérimentation doit être remis à la Cnil dans un délai de deux mois. Brad Smith, président de Microsoft, a appelé à l’émergence d’une législation sur la reconnaissance faciale en faisant référence au livre 1984. Source : La Croix
Le Président Rivlin a transmis son soutien à Alain Finkielkraut
« Cette semaine, nous avons observé plusieurs actes graves et inquiétants d’antisémitisme. Ils constituent un affront pour le peuple juif, la République française et pour toute l’humanité, » écrit le président israélien dans un communiqué transmis à la presse.
rieux. Cela envoie un message important au peuple de France et à sa communauté juive. Cela nous permet à tous de croire que nous pouvons et nous devons combattre ce fléau et que, ensemble, nous viendrons à bout de la haine en tous genres, » a souligné le président.
À la lumière de la vague d’incidents antisémites en Europe, notamment en France, le président Reuven Rivlin a adressé le mercredi 20 février, une lettre au président français Emmanuel Macron pour lui faire part de sa préoccupation et de sa reconnaissance pour sa réaction.
Il y a quelques heures, le président s’est entretenu avec le philosophe Alain Finkielkraut, l’un des plus éminents intellectuels de France, lequel a été victime d’une agression antisémite lors d’une manifestation des « Gilets jaunes » à Paris cette semaine. Le président lui a transmis son soutien au nom de tous les Israéliens.
Dans sa lettre, le président a écrit, « Je vous écris, à la fois personnellement et au nom de l’État d’Israël, pour vous assurer de ma gratitude après votre visite du cimetière juif de Quatzenheim et du mémorial de la Shoah à Paris hier. La profanation massive de tombes juives avec des symboles néo-nazis est un rappel choquant que l’antisémitisme est toujours parmi nous. Malheureusement, il ne s’agissait pas d’un incident isolé. Rien que cette semaine, nous avons observé plusieurs autres actes graves et inquiétants d’antisémitisme. Ils constituent un affront pour le peuple juif, la République française et pour toute l’humanité. » “M. le président, des temps comme celui-ci exigent un leadership clair et affirmé. Comme j’ai pu le voir lorsque nous nous sommes rencontrés lors de ma récente visite en France, vos actions, ainsi que vos paroles, révèlent à quel point vous prenez la question de l’antisémitisme très au sé-
« Je tiens à vous adresser mon plus grand soutien après l’agression malfaisante et offensante dont vous avez souffert, » a assuré le président Rivlin à M. Finkielkraut, ajoutant « il s’agissait d’un rappel effroyable que l’antisémitisme et les actions anti-Israël sont irrémédiablement liés. Le monde doit combattre cela sans relâche et sans compromis. » Le président d’ajouter, « J’ai appris que les manifestants vous avaient dit de retourner à Tel Aviv. Je suis certain que vous savez que Tel Aviv est un endroit merveilleux, mais soyez assuré que tout Juif, et tout un chacun, a le droit de décider de l’endroit où il souhaite vivre. » Le président israélien a invité M. Finkielkraut, lequel l’a chaleureusement remercié de son appel, de le rencontrer à Jérusalem lors de prochaine venue en Israël.
FRANCE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
20
Le silence des Justes : sur tous les fronts de l’autisme
L’association œuvre sans relâche pour une prise en charge globale des autistes avec des projets inédits. Alors que sa campagne d’appels au don bat son plein, l’institution lève, pour Israël Actualités, le voile sur ses initiatives et ses combats pour les malades et leurs familles. Emouvant… 3. Financer l’ouverture de la première classe primaire dédiée aux enfants avec autisme à partir du mois de mai 4. Financer l’ouverture de la première boutique du Silence des justes, une boutique de vente d’objets d’art et de décoration fabriqués par les jeunes autistes eux-mêmes, disposant d’un atelier et d’une surface de vente adaptés à ces jeunes talentueux
Israël Actualités : Le silence des Justes fait aujourd’hui, dans le monde associatif, référence en matière de prise en charge de l’autisme. De quelle manière accompagnez-vous les familles et pourquoi lancez-vous une campagne d’appel au don ? Jennifer Libraty, chargée de communication : Le silence des justes a initié, en France, une autre façon de prendre en charge l’autisme. Quelques années avant la création de l’association, en 1996, le fondateur et directeur général Stéphane Benhamou était alors directeur de colonies de vacances. En 1992, alors qu’un ami psychiatre le sollicite pour l’aider dans le traitement d’un jeune adolescent autiste dont il ne sait plus quoi faire tant le cas est désespéré, il accepte de recevoir ce jeune « spécial et différent ». Il ne connaît alors rien sur la pathologie ni sa prise en charge, et ne sait comment l’intégrer parmi les autres enfants. Dès les premiers jours de colo, c’est le drame, le jeune est « bizarre », « agressif », « violent » et représente un danger pour les autres, les animateurs sont inquiets et demande au directeur de le renvoyer : « les enfants ont peur de lui, nous sommes désolés mais sa place n’est pas ici ». Stéphane Benhamou vit alors très mal ce rejet, qui pour lui, sera fondateur : c’est à cet instant qu’il décide de s’engager dans l’aventure du Silence des Justes. Il décide alors de ne pas écouter l’équipe d’animation et d’ignorer le danger. Il choisit de responsabiliser les adolescents venus passer leurs vacances en colo et leur donne les directives pour « sauver littéralement ce garçon dont la situation est chaotique ». Durant les jours qui suivirent les ados jouent le jeu et prennent soin de ce jeune « différent ». Ils l’interpellent, l’incluent à table avec eux pour les repas, s’amusent avec lui, rient même avec lui, ignorant le handicap. Le jeune malade se calme, s’intègre au groupe, l’agressivité disparaît au profit de la complicité. Bien sûr, il lui fallut de longues années de « vacances normales » et de prise en charge adapté pour voir son avenir changé. Mais cet enfant était sauvé. C’est de cette manière que Le silence des
Justes est né, mais c’est aussi de cette manière qu’est née la spécificité de notre accompagnement : chaque malade bénéficie d’un accompagnement adapté, chaque jeune évolue selon un programme « sur mesure » pensé par une équipe pluridisciplinaire et orienté vers l’inclusion scolaire si c’est un enfant, professionnelle, si c’est un adulte. Depuis la petite enfance (3 ans) jusqu’à l’age adulte (50 ans et plus), Le silence des justes sait répondre à toutes les problématiques. Depuis 1999, grâce à l’action commune du directeur général et du parrain de l’association Gad Elmaleh, Le silence des justes est devenue une association reconnue par l’État et reçoit depuis, à ce titre, une aide financière significative couvrant 75% de son budget de fonctionnement annuel. Cependant, chaque année, de nouveaux défis voient le jour et ce sont ces actions que l’association finance grâce à la générosité de ses membres, donateurs et autres partenaires. Quels sont les projets innovants portés par votre association pour aider les malades et leurs familles autrement ? Les nombreux lieux d’accueil dont dispose Le silence des justes, financés en grande partie par l’État sont les suivants : • l’accueil de jour • les classes d’intégration en milieu scolaire ordinaire • l’accompagnement individualisé avec un(e) AVS • les ateliers de professionnalisation • les lieux de vie, qui sont des appartements thérapeutiques où habitent certains de nos jeunes autistes ne pouvant plus rester au domicile familial. En outre, des sommes colossales, non encore prises en charge par l’État, sont nécessaires pour traiter réellement la problématique de l’autisme à 100%. En 2019, il s’agit pour l’association de récolter 1.000.000 d’euros destinés à plusieurs projets précis : 1. Offrir des séjours de vacances en colonie 2. Offrir des loisirs en clubs sportifs, écoles de musique et autres activités extra-scolaires
Le silence des justes est, de fait, sur tous les fronts avec la reprise d’une école spécialisée à Paris et l’ouverture d’un centre pour tout-petits. Pourquoi avoir choisi de porter votre attention sur ces nouvelles structures ? Le silence des justes a créét il y déjà longtemps un secteur enfants pouvant accueillir des petits patients dès l’âge de 6 ans. Récemment une section « babies » a été ouverte pour les tout-petits dès 3 ans. Il est clair que si l’autisme est détecté dès la petite enfance (avant 2 ans) et pris en charge en conséquence sans plus attendre, l’enfant aura un parcours adéquat et un environnement propice à sa « guérison ». Nous en sommes conscients : de ce fait c’est un devoir pour une association comme la nôtre de consacrer toute son énergie et son savoir-faire à des structure pour tout-petits. D’autant plus que la liste d’attente est très longue et la demande ne fait que s’amplifier malheureusement… Le manque de structures pour la prise en charge dès l’enfance est-il criant ? Oui, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le directeur général de notre association, Stéphane Benhamou, n’a pas hésité à relever le défi d’ouvrir une toute nouvelle structure, une école primaire pour enfants avec TSA (troubles du spectre autistique). En décembre 2018, lors d’un rendez-vous avec un ami donateur, notre directeur a appris qu’une école pour enfants autistes si-
tuée dans le 19ème arrondissement de Paris devrait fermer prochainement, faute de moyens financiers. Stéphane a alors décidé de sauver les 12 enfants qui la fréquente au quotidien en reprenant la charge de l’école. Et je vais vous avouer quelque chose : il ne sait pas, nous ne savons toujours pas, à ce jour, comment nous allons la financer. Mais il nous semblait impossible de condamner ces enfants à rester chez eux… Bien évidemment nous allons nous battre pour obtenir le financement de l’État mais en attendant il faut absolument que les donateurs se mobilisent pour nous aider : 12.000€ c’est le budget mensuel que nécessite cette structure ! Nous lançons donc un appel au don, ainsi qu’une vente de bracelets en or et argent gravé au nom de notre association. Pour aider nos Justes, nous comptons sur vous ! La création du bracelet GLADIATOR Bracelet en cuir de veau lamé or ou argent version homme ou femme hand made by ANGELI & REBEL’S la célèbre marque italienne, au bénéfice de l’association Le silence des justes. http://www.addict-o-luxe.com/…/le-silence-des-justes-c102x3… Bracelets disponibles en boutique au 154 AVENUE ÉMILE ZOLA PARIS 15ÈME ou sur le site www.addict-o-luxe.com http://www.addict-o-luxe.com/Mobile/lesilence-des-justes-c102x3652057 Pour faire un don et recevoir un cerfa en ligne automatiquement : https://donner.lesilencedesjustes.fr/b/ mon-don Pour envoyer un don par chèque : Le silence des justes 18/26 rue Goubet 75019 Paris Suivre l’actu de l’association via Facebook sur https://www.facebook.com/LeSilenceDesJustes/
ISRAËL
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
22
Israël : L’incroyable rencontre entre Les villes qui représentent un curieux et requins durant l’hiver bon investissement en Israël ?
Chaque hiver, quand la température des eaux de la Méditerranée descend, des requins, ces mystérieux prédateurs convergent vers le nord d’Israël à la recherche de courants chauds et ils attisent la curiosité des plongeurs, qui piquent une tête dans l’espoir de les approcher. Des dizaines de requins gris et de requins requiem de sable, dont certains longs de trois mètres, nagent dans les courants chauds près de la centrale électrique de Hadera (nord), qui utilise l’eau de mer pour refroidir ses turbines puis la rejette, réchauffée, dans la Méditerranée. Les scientifiques n’arrivent pas à déterminer avec certitude ce qui conduit les requins à revenir chaque année au pied des quatre cheminées fumantes de la centrale, mais il est clair que la température de l’eau y est pour quelque chose. Les week-ends ensoleillés d’hiver, des centaines de personnes viennent plonger, nager ou observer les requins depuis des bateaux ou la rive et les plongeurs ont souvent la chance de voir surgir des requins sous leur nez. L’expérience est unique car rencontrer
des animaux sauvages, dans la nature, est très excitant. Les requins se nourrissent principalement de poissons ou de planctons et rares sont les espèces qui s’en prennent aux humains, mais le film ‘Les Dents de la mer’ a profondément modifié la perception des gens et la peur qu’il a générée a encouragé les massacres de requins à une échelle totalement disproportionnée par rapport à la menace qu’ils posent. La survie de nombreuses espèces de requins dans le monde est aujourd’hui menacée par les activités humaines: surpêche, surconsommation de la viande et des ailerons de requin, destruction de son habitat. En Israël, aucun cas de baigneur attaqué par un requin n’a été rapporté depuis des décennies. La population saisonnière des requins au large de Hadera a augmenté ces dernières années, probable conséquence de l’agrandissement de la centrale et de la mise en place d’une législation qui interdit de les pêcher ou de s’en prendre à eux. Source : Sciences et Avenir
Le Fisc israélien facilite le transfert de paiements à l’étranger Le FISC israélien lance une nouvelle démarche simplifiée qui permet le transfert de paiements à l’étranger, dans le but de réaliser des investissements à l’étranger ou d’accorder des prêts à l’étranger, par le biais d’une unique déclaration à la Banque. Jusqu’à ce jour, les transferts de paiements à des résidents étrangers par l’intermédiaire de sociétés bancaires exigent qu’un grand nombre de contribuables approuvent une retenue d’impôt à la source auprès d’un évaluateur, sauf dans les cas où il est établi que ces paiements sont exempts de retenue d’impôt. Afin de faciliter les choses pour les résidents israéliens qui investissent dans des actifs et réalisent des prêts à l’étranger, le FISC israélien autorise désormais le transfert des paiements avec une exonération de retenue
à la source via un formulaire de déclaration à remplir à la succursale de la Banque, et ceci sans avoir à se rendre aux bureaux du FISC pour approbation. La démarche simplifiée est conçue pour les types de paiements suivants : investissement dans des actions d’un particulier, investissement dans des biens immobiliers à l’étranger, investissement dans d’autres actifs à l’étranger (actifs corporels uniquement), octroi de prêts à un résident étranger. Pour plus d’informations, N’hésitez pas à nous contacter. Cabinet d’Avocats Notaire Ouriel Boubli +972(0)-3644-5150 https://www.reseauexperts-alya.com
Le Néguev. Déjà le quart du désert du Néguev a refleuri. La région reconquise est devenue le grenier à blé du pays, un centre de High Tech et de Recherche de niveau international s’y développent ainsi que l’utilisation de l’énergie solaire. Sans oublier l’installation de l’armée, l’université Ben Gourion du Néguev et ses recherches de pointe. Une plate-forme importante pour les transports interurbains facilite les échanges avec le reste du pays. La ville principale est Beer-Sheva au nord. La limite sud est le golfe d’Aqaba et la ville balnéaire israélienne d’Eilat. Parmi les autres villes, on trouve Dimona et Mitzpe Ramon. Le Néguev constitue 60 % de la surface de l’État d’Israël mais n’abrite que 8 % de sa population. 1. Raanana Raanana est caractérisée par une population de niveau socio-économique supérieur.La ville est la destination privilégiée des nouveaux immigrants de France, de Grande-Bretagne, d’Afrique du Sud et des Etats-Unis. Raanana est connue pour son excellent système scolaire qui va de la crèche au Collège de Raanana, qui est une extension de l’Université Ouver Plusieurs entreprises high-tech multinationales y ont élu domicile. L’orchestre Symphonique de Raanana. De vastes parcs et centres de sport et de culture sont dispersés à travers la ville. 2. Modi’in Construite en 1993, Modi’in ne fut peuplée qu’en 1996. Elle connaît depuis une formidable expansion tant dans le domaine du développement de ses infrastructures que dans celui de sa population. Modi’in est construite à proximité de l’antique ville juive de Modi’in, symbole du foyer de la révolte des juifs contre les Grecs dont l’heureux dénouement est fêté chaque année à Hanoukka. Son point fort est d’être située à mi-chemin entre Tel Aviv et Jérusalem (à environ 25 minutes de chacune de ces villes) et à 10 minutes de l’aéroport Ben Gourion. Depuis
2001, elle bénéficie du statut de ville. Modi’in a été construite avec un souci particulier d’intégration d’espaces verts au sein des différentes unités de logement. De très nombreuses villas et appartements existent tant à la location qu’à l’achat. Les prix en cours sont sensiblement plus bas qu’à Jérusalem ou Tel Aviv. 3. Le meilleur rendement locatif est à Tibériade. Tibériade et Tsfat ont longtemps étaient délaissées mais aujourd’hui ces villes bénéficient de mesures spéciales dans le but de rénover tous leurs logements. En effet, un promoteur demandant un permis de construire sur Ramat Gan par exemple sera obligé de mener en parallèle une opération identique dans une de ces villes. 4. Beer Sheva reste toujours très attractive et présente un rendement locatif brut supérieur à 1,4% par rapport à la moyenne des villes israéliennes. En 2017, Dimona et Karmiel représentaient le plus grand nombre de transactions au sein du groupe Remax. 5. Tel Aviv Tel Aviv reste une ville à part par rapport au reste d’Israël. Les prix d’achat sont très hauts et les rendements locatifs brut à part quelques exceptions sont moins intéressants soit de l’ordre de 2,2 à 2,5%. On constate une énorme demande de location de 3 pièces à l’année. Les gens sont prêts à payer au minimum 7500 nis pour un appartement de 3 pièces bon standing (récent, balcon, ascenseur, pk). Mais ces appartements sont loués en RBNB. C’est attractif à première vue mais je ne pense pas que cela soit plus rentable qu’un appartement loué à l’année. L’arnona, les charges de l’immeuble, l’eau, l’électricité… restent à la charge du propriétaire sans compter les dégradations provoquées par les va-et-vient des locataires. D’ailleurs, certains immeubles commencent à ajouter dans leur règlement de co-propriété l’interdiction d’effectuer des locations saisonnières dans l’immeuble. https://www.reseauexperts-alya.com
ISRAËL
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
Beer Sheva. Traverser la rue pour trouver de l’emploi dans le Cyberspark
Tout part de l’Université Ben Gourion, fondée il y a 50 ans à Beer Sheva et qui doit fournir les cerveaux de demain à cette industrie. Cyber. Les unités d’élite du renseignement militaire qui vont s’installer à Beer Sheva – à commencer par la plus célèbre d’entre elles, la 8200 (l’équivalent de la NSA américaine) – constituent le principal vivier de talents pour cette industrie en plein boom. « C’est le carburant de tout l’ecosystème cybersecurité », estime Udi Mokady, CEO du numéro deux israélien du secteur, CyberArk, lui-même ancien de 8200. Dès les études secondaires, les meilleurs éléments en mathématique, informatique… sont repérés et encouragés à postuler pour rentrer dans ces unités dans le cadre de leur service militaire. En Israël, ce service est obligatoire et dure trois ans pour les garçons et deux pour les filles. A la fin de leur service, certains décident de créer leur propre start-up, d’autres rejoignent les centres de recherche et développement qu’ouvrent par dizaines en Israël les géants de l’IT et du web (Google, Amazon, IMB…), d’autres encore poursuivent des études de cybersécurité. Le top du top Cynerio, l’une des rares start-up actives dans
la sécurisation des appareils médicaux dans les hôpitaux, est emblématique à cet égard. « Le CEO et le cofondateur de ma société viennent de cette unité tout comme la moitié de la société (20 personnes), explique Ilan Friedman, responsable du développement. 8200, c’est le top du top. Ces jeunes sont exposés durant leur service à des technologies uniques et très avancées. Quand ils sortent, ils débarquent dans le privé avec des idées très innovantes, ce qui fait qu’ils sont très recherchés. D’ailleu rs beaucoup s’engagent dans ces unités avec cet objectif de carrière dans le privé en tête, ce qui n’est pas le cas pour les autres unités ». Mais ce ne sont pas uniquement leurs compétences techniques qui sont recherchées. « Dans ces unités, ils apprennent à travailler en équipe, à gérer des projets, à développer leur leadership, explique Nir Tender, le patron de la société Nsknox dont tout le département recherche provient de ces unités d’élite. Ils ont tout ça en eux dès le départ ». A Beer Sheva, tous ces jeunes n’auront qu’à traverser la rue pour trouver de l’emploi dans les entreprises du Cyberspark. Nulle part ailleurs dans le pays, cette combinaison entre l’armée et l’industrie ne sera plus visible. http://in.bgu.ac.il
Le premier « hôtel capsule » du pays est né à Tel-Aviv
Un numéro d’urgence pour les victimes d’actes de cybercriminalité
« L’aviation civile est le système le plus vulnérable ». En 1972, les passagers d’un avion de la Sabena reliant Bruxelles à Tel Aviv sont pris en otage par un groupe terroriste palestinien. Dans l’équipe d’intervention israélienne qui donne l’assaut et neutralise les pirates, on retrouve – déguisé en mécanicien – un jeune soldat baptisé Benjamin Netanyahu. Le premier ministre israélien a fait référence à cet épisode lors d’un discours donné à la foire Cybertech pour démontrer à quel point les menaces sur l’aviation civile ont évolué. « Aujourd’hui, on sait attaquer des avions en créant des interférences dans le contrôle au sol, en visant les systèmes embarqués dans l’avion, les communications… L’aviation civile est aujourd’hui le système le plus vulnérable que nous ayons. Je pense que c’est le secteur qui a besoin le plus urgemment de cyberdéfense ». Israël en a fait une priorité nationale. A côté des efforts qu’il déploie au niveau international pour sensibiliser à la question, le gouvernement a décidé de faire appel à son industrie de la cybersécurité. Des entreprises du secteur ont reçu une dérogation vis-à-vis des lois antitrust afin de pouvoir se rassembler au sein d’un consortium baptisé IA3C. On y retrouve huit entreprises de cybersécurité dont les deux plus grandes du pays (Checkpoint et CyberArk) ainsi que le groupe aéronautique IAI. L’objectif ? Venir sur ce marché encore en friche avec un portefeuille de solutions clé sur porte pour les aéroports, les compagnies aériennes et les fabricants d’avions et saisir toutes les opportunités commerciales qui se présentent.
Caché derrière une boulangerie Aboulafia et un magasin chic de design de cuisines se trouve l’hôtel Spot – dernière-né de l’industrie du tourisme à Tel Aviv, et premier « hôtel capsule » du pays. Le concept a été développé au Japon – et en particulier, ce concept de pièces extrêmement étroites et offrant un logement peu
cher, basique et néanmoins confortable aux clients réticents à l’idée de payer une chambre dans un hôtel plus conventionnel. L’établissement – qui se qualifie aussi « d’hôtel capsule » – a repris l’idée et lui a donné une saveur méditerranéenne. https://fr.timesofisrael.com
24
Un numéro d’urgence en cas d’attaque Israël est le premier pays au monde à avoir instauré un numéro d’urgence pour les victimes d’actes de cybercriminalité. Tout citoyen qui suspecte une attaque peut appeler le 119 gratuitement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et entrer en contact avec des spécialistes du CERT pour trouver un remède. « Pour les contribuables, c’est un bon service
mais c’est aussi quelque chose de très précieux pour les autorités, explique Ygal Unnal, directeur général de l’Israël national cyber directorate, l’autorité en charge de la défense du cyberespace. C’est un capteur formidable pour nous. Les cyberattaques fonctionnent comme une épidémie. Grâce à cet outil, nous recevons très vite les premiers signaux de l’épidémie. Si de plus en plus d’appels similaires nous arrivent de la même région ou d’un secteur spécifique, on peut essayer de remonter au patient zéro et contenir l’épidémie avant qu’elle ne s’étende et ne fasse trop de dégâts ». L’Electrabel israélien se lance sur le marché de la cybersécurité En Israël, la cybersécurité est même devenue un business pour les entreprises publiques. A la foire Cybertech de Tel Aviv, on ne pouvait pas rater le stand de l’Israël Electric, la société publique de production et de distribution d’électricité du pays. Que vient faire un électricien aux côtés d’IBM, Microsoft ou Checkpoint ? Vendre des solutions de cybersécurité aux autres électriciens ! Le gouvernement israélien vient de lui donner son autorisation pour créer en son sein une structure de commercialisation. « De toutes les infrastructures critiques, les infrastructures énergétiques figurent parmi les plus attaquées, explique Udi Levin, responsable du business development. Aucune attaque n’a jamais réussi à pénétrer nos systèmes. Cela signifie qu’on a une bonne résilience. Notre réputation n’est plus à faire et on a déjà aidé beaucoup de groupes énergétiques dans le passé partout dans le monde et gratuitement. On s’est dit : pourquoi ne pas vendre cette expertise ? ». Ce n’est pas la seule entreprise publique à commercialiser le savoir-faire acquis. Le fabricant d’armes et spécialiste des technologies militaires Rafael a aussi créé en son sein une unité chargée de vendre son expertise aux sociétés israéliennes et étrangères. http://in.bgu.ac.il
ISRAËL
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
25
Israël est victime d’un effet ciseaux. Près de 368 multinationales sont Un groupe Facebook « Nexarians » actives aujourd’hui en Israël
Au dernier étage d’une tour à Tel Aviv, la start-up Nexar développe des outils de conduite intelligents pour les voitures. Le siège israélien de l’entreprise à tous les attributs indispensables pour survivre dans le domaine de la haute technologie. Une vue imprenable, une terrasse, un bar, des jeux vidéos, et même des chiens en liberté. Sur son site, Nexar vante les mérites de Tel Aviv en publiant des vidéos de vues aériennes, le confort de ses locaux avec des photos designs et le mode de vie de ses employés via un groupe Facebook « Nexarians ».
« Une génération trop gâtée » Ce confort fait partie des arguments pour pouvoir recruter et garder des ingénieurs et des développeurs de haut vol. Selon l’Autorité de l’Innovation, il en manquerait entre 12.000 et 15.000 en Israël. Par ricochet, les salaires ont grimpé d’environ 25% ces trois dernières années assure Paule Tzuker, dirigeante de l’important cabinet de recrutement Nisha. « On est en train de développer une génération trop gâtée », s’inquiète la patronne face aux effets de la pénurie. A en croire l’Autorité de l’Innovation, les salaires sont beaucoup plus élevés qu’en Europe. La conséquence de cette inflation est automatique pour Eran Shir, le dirigeant de Nexar : « cela coûte plus cher de diriger une start-up en Israël« .
Faire venir les talents Israël est victime, entre autre, d’un effet ciseaux. La croissance a dépassé la capacité de formation des universités. Plus de 300 multinationales ont installé leur centre de recherche dans le pays. Il existe entre 5.000 à 7.000 start-up locales et les investissements sont toujours plus importants. C’est la raison pour laquelle Israël a dû s’ouvrir au marché étranger. Depuis un an, des visas accélérés sont proposés aux travailleurs étrangers de la haute technologie. L’Université est également stimulée pour former en plus grand nombre et les formations de terrain sur 4 ou 8 mois permettent d’espérer agir à moyen terme. À Tel Aviv, il existe même une structure créée spécifiquement pour attirer les “talents” de l’étranger. « Be In Tel Aviv », une sorte de carte postale version start-up. Le site est plus qu’explicite.« Si vous êtes dans la start-up, vous devriez venir à Tel Aviv », peut-on y lire en lettres majuscules. La structure permet d’accompagner les nouveaux arrivants tout en lissant l’image d’Israël, à coup de plages et de parasols, et en balisant le terrain logistique et administratif. « C’est en s’occupant du logement, de l’éducation pour les enfants, de la bureaucratie, que cela fera venir de plus en plus de talents », estime Eran Shir fondateur de Nexar et Be In Tel Aviv. https://www.franceinter.fr
Près de 368 multinationales sont actives aujourd’hui en Israël. La plupart d’entre elles ont commencé leurs opérations en acquérant une start-up, ce qui a conduit à une expansion de leurs activités dans les années qui ont suivi. La présence de grandes multinationales en Israël « est une pierre angulaire » de l’industrie locale, indique un rapport récent, et sont devenus des « hubs de connaissance » qui ont inspiré de nombreuses nouvelles sociétés israéliennes. On notera par exemple l’industrie des semiconducteurs, notamment, largement influencée par la présence d’Intel et celle des systèmes de réseaux, influencés par les sociétés comme Cisco. Parmi les multinationales opérant en Israël, il y a Alibaba, le géant de l’e-commerce chinois, relativement nouveau sur la scène, Google, Bosch, AOL, Qualcomm, Facebook, Merck, IBM et Sony.
Sur les 368 multinationales qui opèrent en Israël, 105 comptent plus de 100 employés. Intel Israël, une unité de l’Américain Intel Corp, est la plus grande multinationale en Israël, et emploie 11 000 personnes. La majorité de ces corporations – 132 – opèrent dans le secteur de l’informatique et la création de logiciels. 64 sociétés font partie du secteur des communications, 4 des sciences humaines et 43 du secteur d’Internet. Au cours des cinq dernières années, les acheteurs étrangers représentaient 451 acquisitions, sur un total de 608 transactions de fusion et acquisition. Sur ces transactions, 53 % des acheteurs étaient Américains, 6 % étaient Britanniques et 3 % Chinois et Allemand, a indiqué IVC. https://fr.timesofisrael.com
POLITIQUE
Edition du 27 Février au 5 Mars 2019
26
Israël/Russie : Des relations plus Le Pakistan souhaite resserrer profondes qu’on ne le croit… ses liens avec Israël Le Pakistan est intéressé à faire progresser ses liens avec Israël s’il y a une amélioration de la situation politique dans la région, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi et ses remarques prennent de l’importance car le Pakistan ne reconnaît pas Israël et les deux nations n’ont pas de liens diplomatiques. « Le Pakistan est intéressé à faire progresser ses relations avec Israël, mais c’est une question de situation politique dans la région « , a déclaré M. Qureshi à Ma’ariv, un portail de nouvelles israélien, en marge de la récente conférence de Munich sur la sécurité.
En dépit de la « froideur » actuelle entre la Russie et Israël, les relations russo-israéliennes ne sont pas aussi mauvaises que les apparences peuvent laisser paraître. A partir de septembre 2015 et le début de l’intervention russe en Syrie, les généraux israéliens et russes se consultèrent régulièrement voire quasi quotidiennement. Israéliens et Russes avaient même mis en place un mécanisme de « déconfliction » afin d’éviter les accrochages entre leurs armées en Syrie. Israël a besoin de l’influence et de la diplomatie russe afin de faire pression sur l’Iran et le Hezbollah et, inversement, Moscou ne souhaite pas couper les ponts avec Israël. Les rapports entre l’Etat hébreu et Moscou sont beaucoup plus profonds et solides qu’il n’y paraît dans de nombreux domaines : forte coopération spatiale, militaire, dans le renseignement et le high-tech, échanges économiques et commerciaux importants, lutte commune contre l’islam politique, poids de la communauté russe en Israël et la Russie est consciente que l’Etat hébreu est LE pivot stratégique du Moyen-Orient.
De plus, les Russes, comme la Syrie et la Turquie ne sont pas très enthousiastes quant à une présence iranienne forte et pérenne en Syrie. Plus que jamais, c’est la Perse qui a désormais besoin de la Russie et cette dernière le sait pertinemment ! Pour ne pas se couper du dernier soutien de poids qu’est la Russie, les mollahs choisiront sûrement, afin de sauver ce qui peut encore l’être, de faire d’énormes concessions, en Syrie et dans la région, plutôt que de se lancer dans une politique de nuisance et du pire qui s’avèrerait en définitive suicidaire. Nouveau paradoxe régional, Israël devrait conclure prochainement, comme l’Iran, un accord de libre-échange avec l’Union économique eurasienne (UEEA) dirigée par… la Russie ! Assurément, malgré les nuages actuels et en dépit de ce qu’espèrent certains, les relations entre Israël et la Russie semblent avoir encore de beaux jours devant elles… Source : Econostrum
« Les progrès dans la résolution du conflit israélo-palestinien seront très utiles « , a-til dit, ajoutant que » si le plan américain réussit à le faire, ce sera une bonne chose et nous souhaitons bonne chance à Israël. » – Nous avons beaucoup d’amis dans la région et nous aimerions que vous vous joigniez à eux « , a déclaré le ministre pakistanais.
Par le passé, le Pakistan et Israël ont également tenté de s’engager mutuellement avec leurs ministres des Affaires étrangères réunis le 1er septembre 2005 à Istanbul dans un rassemblement très médiatisé. Cette rencontre avait été suivie d’une poignée de main entre le président pakistanais de l’époque, Pervez Musharraf, et le premier ministre israélien, Ariel Sharon, quelques semaines plus tard, en marge d’un sommet des Nations unies. Plusieurs pays islamiques sans relations diplomatiques avec Israël s’en approchent de plus en plus avec la menace commune que l’Iran les rapproche. Pour le Pakistan, cette question est d’autant plus importante qu’Israël offre une aide inconditionnelle à l’Inde pour se défendre, en particulier contre le terrorisme et que cette donnée ne peut pas être ignorée de son gouvernement, dont les relations avec New Dehli restent heurtées. Source : New India Express
Une centrale de cybersécurité pour protéger les élections en Israël Alors que les ingénieurs israéliens sont à l’origine des technologies les plus poussées du monde, le gouvernement du pays n’a pas encore mis au point une défense coordonnée pour protéger le vote du 9 avril contre les fake news et autres ingérences malveillantes venant d’Iran, d’Arabie saoudite, de Russie et des partis politiques nationaux. On soupçonne même que les primaires du Likoud ont été impactées, mais le parti a refuté tout piratage. Dans un pays profondément divisé comme Israël, gouverné par une coalition de partis, de faibles marges électorales peuvent être décisives et tout mouvement de quelques sièges pourrait faire basculer l’éclatement des blocs conservateurs et libéraux. Les spécialistes de la cybersécurité affirment que l’un des principaux objectifs du trafic de la désinformation est d’approfondir les fractures dans la société israélienne déjà polarisée, en enflammant les conflits entre conservateurs et libéraux, juifs et arabes, laïcs et religieux. Une autre est d’infiltrer les sites d’information et les listes de diffusion israéliens pour diffuser de la désinformation. Face à l’afflux d’ingérences étrangères dans les élections, le ministère des Affaires étrangères a lancé un partenariat public-privé avec la société israélienne de cybersécurité Communit360 pour fournir des alarmes en temps réel. La cyberdirection israélienne
du gouvernement conseille le parlement et l’autorité électorale sur la manière de protéger le processus électoral. A partir de mars, les publicités politiques devraient comporter sur Facebook une clause de non-responsabilité indiquant qui les a payées, et toute la publicité provenant de l’extérieur d’Israël sera, mais pour certains, ces changements viendront trop tard. Pour parer à la manipulation domestique, il faudrait que les partis politiques adoptent un pacte de conduite, car faire reposer la responsabilité sur Facebook ou Google est inutile parce qu’ils n’ont ni la main-d’œuvre ni la motivation. Source : Finanza Repubblica