Israël Actualités n°511

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GRATUIT - Numéro 511 - Edition du 12 Mars au 19 Mars 2019

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 12 Mars au 19 Mars 2019

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Alyah : derrière le regain d’intérêt, le malaise français…

Dimanche 9 mars a eu lieu, à Paris, le salon de l’alyah. Si ce rendez-vous organisé par l’agence juive attire, régulièrement, des publics très variés, pas forcément tous décidés à quitter la France dans l’année, on sentait, sur l’édition 2019, une agitation, une vigueur, qui en disent long sur le malaise français. Certes, un nouveau directeur, Ouriel Gottlieb a pris ses fonctions. Certes, on se doute que nombre de représentants associatifs ou institutionnels ont tenu à profiter de l’occasion pour venir à sa rencontre. Peut-être le temps clément, en ce début de mars, a-t-il aussi motivé quelques badauds moins passionnés qui n’auraient pas fait le déplacement sous une pluie battante ou par un froid de gueux. Mais il n’empêche. L’affluence au salon était digne des grands jours. Ou plutôt des années les plus noires. Il m’est avis que l’on n’avait pas vu autant de foules intéressées par l’installation en Israël depuis 2015, année tristement célèbre en matière d’attentats. Tous les jours, depuis le déclenchement du mouvement des gilets jaunes, un nouvel acte antisémite agite le territoire français. Cimetière profané, tags hideux rappelant des heures sombres, agressions, insultes… Etre juif en France exige soit d’être discret, soit d’avoir le cuir tanné. Car la haine prospère, elle s’exprime à visage ouvert et génère, souvent des réactions au mieux molles, au pire exaspérées. Si vous voulez désespérer de la nature humaine, lisez simplement les commentaires des internautes lorsqu’un média se fait l’écho d’un nouvel acte antisémite. Entre thèses complotistes, concurrences des racismes, agacement parce qu’on ne fait qu’en parler et ton revanchard évoquant la Palestine, tout le chapelet le plus

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

nauséabond y passe. Et s’il existe des Français non juifs compatissants, qu’on se le tienne pour dit, ce n’est pas au sein des internautes qui commentent qu’il faudra aller les chercher. Consternante, cette détestation des juifs toujours aussi appuyée sur clichés et légendes complotistes où la magie noire le dispute au sordide, dans la veine du Protocole des Sages de Sion, faux tristement célèbre qui, encore aujourd’hui, nourrit l’essentiel de la haine, a eu raison des patriotismes les plus affirmés. Français, citoyens, fiers de l’être, de respecter les valeurs de la République et de la servir, nombreux sont nos coreligionnaires qui ont fini par plier : c’est désormais sur d’autres rives, sur un autre continent que s’écrira leur avenir. Car soyons francs, si la classe politique, les élus, les forces de l’ordre font ce qu’elles peuvent pour montrer que la France, en tant que telle, n’est pas antisémite, le ferment de la haine, lui, est bien enraciné. Et les tentatives maladroites pour le déloger sans effet hélas. Je n’en veux pour preuve, cette manifestation après l’agression d’Alain Finkielkraut, qui n’a pas motivé foule. Il faut dire que nombre de juifs, dont nous sommes d’ailleurs, disons-le, n’avaient pas grande envie de se plirer à cette mascarade, au côté du parti socialiste, entre autres, grand ordonnateur de l’événement. Voir Olivier Faure qui conspuait l’Etat hébreu il y a à peine quelques mois, jouer les âmes éplorées sur le sort de ses compatriotes « israélites » donnait clairement la nausée. Non pas que ce monsieur soit antisémite. Juste bête à manger du foin, car il n’a pas compris, voire il fait semblant de ne pas comprendre qu’exciter la haine contre Israël en multipliant raccourcis et clichés est comme tendre des armes à ceux qui

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haïssent les juifs ici, maintenant. Nous juifs, soutiens d’Israël avons des raisons d’en vouloir, aux Iraniens, aux Syriens, aux Palestiniens, à tous ceux, qui, ici, làbas, nourrissent la haine, alimentent la folie, torturent, décapitent et commettent les pires horreurs. Au nom d’Allah. Pour autant, il ne viendrait pas à l’idée d’un citoyen français, juif de tout confondre et d’assassiner, de décapiter, de brûler, le fils de son voisin musulman sur le chemin de l’école, ou une petite grand-mère voilée, alors qu’elle se prépare un café ou regarde bien tranquillement sa télé. L’inverse, hélas, n’est plus vrai. Tout juif, quel que soit son âge ou son degré de soutien à Israël, est considéré comme coupable. Et donc bon à tuer. C’est la triste vérité imposée par l’infiltration de l’islam radical assorti de quelques mensonges médiatiques au sein de notre société. En France, comme ailleurs, on ne recule devant aucun ridicule, du moment qu’on peut accuser les juifs. Selon le Pakistan, les tensions avec l’Inde seraient causées par Israël. Et si plutôt, le gouvernement pakistanais, connu pour promouvoir l’islam intégriste et protéger les terroristes, en voulait à son voisin indien d’avoir noué des liens commerciaux fructueux avec l’Etat hébreu ? Mais revenons en France, et à notre triste constat. Il faudra partir. Un jour, bientôt. C’est, au vu de l’affluence au salon de l’alyah, la conclusion à laquelle sont arrivés nombre de nos compatriotes juifs. La Tunisie, la Lybie, l’Algérie, l’Irak ou L’Egypte. Tous les pays arabes nous ont jeté dehors, au milieu du siècle précédent. Aujourd’hui c’est l’Europe qui nous livre aux islamistes et nous montre la porte. Soit. Mais au vu de ce qu’est désormais le Maghreb et de ce qu’est devenu le Proche-Orient, la vieille Europe devrait

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s’interroger sur les conséquences de ce renoncement. Passons sur l’évolution sociologique, sur la façon dont la communauté musulmane la plus fermée a su, au cours des 30 dernières années, imposer ses mœurs, ses valeurs, sans pour autant accepter les valeurs de la République : charia, voile, homophobie. Les signaux sont alarmants. Il y a 50 ou 60 ans, nos grands-parents donnaient à leurs enfants des prénoms français. Pour respecter la France. En 2018, 20% des enfants nés en France avaient des prénoms à consonance arabo-musulmane. Dans 40 ans, que restera-t-il de la France gauloise ? Rien, si le clientélisme politique et l’afflux de pétro-dollars continuent à ce train. La preuve en est faite par le calendrier électoral : les municipales se préparent et dans les communes de banlieue francilienne, les partis musulmans sont à la manœuvre : encore balbutiants en 2014, ils sauront dans quelques mois, draguer un électorat séduit par leurs promesses. Au bien sûr, ils ne l’emporteront pas. Mais les édiles soucieux de conserver siège et privilèges, comme ceux qui veulent éjecter un rival sauront leur chanter la sérénade pour conclure alliances et compromissions. Si nous juifs de France, aurons à cœur de participer au processus électoral, c’est avec le cœur et la tête ailleurs que nous le ferons. Nos pères, sous l’égide de Moïse, ont quitté l’Egypte pour rejoindre la terre promise. Des siècles plus tard, c’est en « montant » vers Israël que nous accomplirons notre destin. Am Israël Haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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Danger à gauche

157 morts. La tragédie aérienne à Addis Abeba touche aussi Israël (2 morts) Le vol reliait Addis-Abeba en Éthiopie à Nairobi au Kenya. L’avion s’est écrasé six minutes après le décollage. Au moins 32 nationalités étaient présentes à bord. Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête.

ouvert une enquête. Le centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères a ouvert une cellule de crise, joignable au 01 43 17 51 00. Ce même centre est en contact avec les familles des huit victimes.

Un avion d’Ethiopian Airlines qui reliait Addis-Abeba (Éthiopie) à Nairobi (Kenya) s’est écrasé dimanche matin 10 mars avec ses 149 passagers et ses huit membres d’équipage. Parmi eux, neuf Français. «Le PDG du groupe (…) a le regret de confirmer qu’il n’y a pas de survivant», a indiqué la compagnie dans un communiqué, accompagné d’une photo de Tewolde GebreMariam au milieu d’un cratère provoqué par le crash et parsemé d’effets personnels et de débris. L’avion, un Boeing 737-800 MAX, s’est écrasé près de Bishoftu, à 62 km au sud-est d’Addis-Abeba, six minutes après le décollage, alors que le pilote évoquait des «difficultés» et avait demandé à faire demi-tour. Le Boeing s’est désintégré et les débris sont en grande partie calcinés, a constaté un journaliste de Reuters.

La nationalité de passagers voyageant avec un passeport de l’Onu n’a pas encore été établie, a-t-il ajouté. Dans un communiqué, l’Onu dit déplorer la mort de 19 salariés travaillant pour une de ses agences. Mais des détails concernant l’identité des passagers commençaient à émerger: un député slovaque, Anton Hrnko a ainsi perdu sa famille. «C’est avec une infinie tristesse que j’annonce que ma chère épouse, Blanka, mon fils Martin et ma fille Michala ont péri dans la tragédie aérienne à Addis Abeba ce matin», a écrit le député sur son compte Facebook.

Les 157 personnes à bord de ce vol ET 302 sont originaires de 32 pays. Un centre d’information des passagers et un numéro de téléphone ont été mis en place. Le parquet de Paris a annoncé dans la soirée avoir

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Un responsable de la fédération kényane de football, Hussein Swale, et un archéologue italien et conseiller à la culture de la région Sicile (sud), Sebastiano Tusa, font partie des morts. Parmi les huit Chinois décédés figurent des touristes, des employés de sociétés installées à l’étranger et un membre du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), dont le siège est à Nairobi.

Il existe en Israël une élite autoproclamée juridico-médiatique qui est convaincue d’être propriétaire du pays. Ainsi le système de cooptation par d’autres juges donne les résultats que nous savons sur l’influence gauchiste de la Cour Suprême et de ses malencontreuses décisions. Le respect initial dû au statut de juge a permis cet état de fait.

combats à Gaza à la destruction des tunnels terroristes. Il a participé aux cérémonies alternatives commémorant la mort des terroristes arabes en même temps que celles de nos soldats. C’est lui qui a déclaré être fier d’avoir risqué la vie de nos soldats pour éviter des dommages collatéraux à la population ennemie. L’ONU appréciera cette déclaration lapid-aire !

C’est également ce qui s’est passé dans l’état-major de notre armée. L’admiration, le respect et la dévotion que nous portons à notre armée et à son uniforme a permis l’établissement d’une nomenklatura militaire particulière. Un chef d’état-major nomme autour de soi ceux qui partagent ses vues et ses conceptions stratégiques.

Bien entendu il était opposé à ce qui fut entrepris par le gouvernement israélien une politique pour contrer les accords munichois de Vienne avec l’Iran. N’oublions pas que les derniers combats à Gaza menés sous son commandement ont terminé alors que les journalistes et commentateurs se demandaient qui était le vainqueur. Ils ont pris fin alors que les corps de deux de nos soldats sont restés entre les mains des barbares du Hamas.

Clémenceau disait que la guerre est une affaire trop sérieuse pour la confier à des généraux. On pourrait rajouter que la politique et la direction du pays sont des affaires trop sérieuses pour la confier aux militaires. L’expérience que nous avons des chefs d’état-major intronisés en politique est un désastre. Depuis le général Moshé Dayan qui a remis le Mont du Temple au Waqf, les chefs d’état-major entrés en politique n’ont pas brille par leur performance. Ainsi Lipkin Shahak ou Mitzna ont connu un passage météorique à gauche. Rappelons encore Rabin avec les dramatiques accords d’Oslo permettant aux terroristes arabes de ramener des milliers d’hommes armés avec le résultat des intifadas successives et les centaines de victimes juives. Est-il utile de rappeler la pitoyable présence de Ehoud Barak à la tête du gouvernement et sa promesse de céder une partie de Jérusalem à l’ennemi arabe. Mr Gantz a quant à lui, accumulé les erreurs inacceptables au cours de sa carrière militaire. Il était le commandant responsable alors qu’un soldat israélien perdait son sens au tombeau de Joseph. Il avait attendu conformément aux accords maudits d’Oslo que les nervis arabes viennent le sauver. Le soldat en est mort. Il était opposé pendant les

Cet homme qui est si fier d’avoir risqué la vie de nos soldats, prône le partage de notre Terre et représente un risque majeur pour l’avenir de notre pays. Il est évident que l’échelon politique a également sa part de responsabilité dans la nomination et les actions du commandant-en-chef de notre armée. Le moment arrive où se lève une nouvelle génération dont le but n’est pas de plaire à l’opinion publique occidentale mais seulement d’assurer le destin éternel d’Israël. Nos sages nous enseignent « de nous éloigner du mal et de faire le bien ». En conséquence éloignons-nous du gauchisme de Mr Gantz et de ses alliés arabes et donnons nos voix au camp sioniste national. L’un des représentants de la pseudo « élite » médiatique avait déclaré après la victoire de Monsieur Begin : « il faut changer le peuple ». Nous nous aimons le peuple et nous préférons changer cette pseudo élite. Jacques KUPFER Président Israel Is Forever



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Antisémitisme, antisionisme et israélophobie

L’antisionisme ? Je n’aime pas la chose, et je me méfie du mot. J’ai essayé sans succès de promouvoir le terme d’Israélophobie. P.A.Taguieff n’avait pas réussi à faire valoir « judéophobie » à la place du mot « antisémitisme » qui permettait aux amis des islamistes d’esquiver la critique par un grossier tour de passe passe sur les sémites. L’usage limité aux Juifs du terme « antisémitisme » a acquis ses lettres de noblesse ou plutôt de honte. Les prétextes n’y ont jamais manqué bien avant que ce mot n’apparût (1879). Le Président Macron a souligné que l’antisionisme est une manière codée d’exprimer l’antisémitisme. Dans le passé bien des Juifs ont été antisionistes, assimilationnistes, bundistes ou marxistes, ou bien attendant que le Messie les conduise à la Terre Promise. Ils sont devenus moins nombreux depuis que le XXe siècle a montré jusqu’où pouvait aller la haine contre les Juifs et la faiblesse des réactions des nations contre cette haine. Les Juifs antisionistes d’aujourd’hui, exhibés comme des trophées, sont les idiots utiles d’une idéologie dont les conséquences ne sont plus celles d’avant 1948. L’antisionisme est criminel car il ne vise plus à la disparition d’une idée, mais à la destruction d’un Etat, avec des conséquences humaines épouvantables. Quant à l’antisionisme « peace and love» qui suggère qu’un état binational de tous les citoyens serait possible dans la sérénité de tous, le simple examen de ce qui est et non de ce qu’on voudrait qu’il soit, prouve sa dangereuse inanité. Mais criminaliser cet antisionisme-là serait s’exposer à des contentieux sur la liberté d’expression aux effets très contre-productifs. L’antisionisme est la part émergée d’un état d’esprit plus largement répandu, l’Israélophobie. L’israélophobe accuse Israël de tous

les maux. L’Etat d’Israël a été reconnu par les instances internationales et a d’ailleurs contribué massivement aux avancées scientifiques, techniques et culturelles de ces 70 dernières années, en restant une démocratie vigoureuse. Il existe bien des pays contre lesquels un «progressiste » pourrait protester, ceux dont le passé recèle une épuration ethnique, dont les frontières sont arbitraires, ceux qu’ensanglantent des conflits communautaires ou des régimes dictatoriaux haineux ou fanatiques…..Comment ne pas penser que cette exclusivité de la stigmatisation, que UN Watch va dénoncer sur le plan politique à Genève dans quelques jours, est liée au fait qu’Israël est l’Etat du peuple juif, ce qui blesse l’orgueil des pays de la ligue islamique. La critique d’Israël facilite des alliances électorales ou politiques, c’est pour certains journalistes un viatique d’universalisme et un label contre le nouveau spectre d’islamophobie. Ce n’est pas sur des circuits nauséabonds d’Internet, mais dans les organes d’information «mainstream » que s‘est banalisée l’Israélophobie, qui n’est pas une simple critique des actions du gouvernement israélien. Liberté d’expression, mais ne pas laisser la désinformation, souvent organisée en sousmain, enfler les bataillons croissants de ceux qui, sous son influence se mettent à détester Israël, cet Etat qui « prend plaisir à tuer des enfants ». Pointer l’antisionisme comme ersatz de l’antisémitisme est excellent, le pénaliser sera difficile. Mais si l’on veut que les Juifs se sentent un avenir en France, et que la France ait un avenir où la vérité de l’information garde sa place, il faut aussi lutter contre la détestation pavlovienne d’Israël et ne pas laisser passer les « fake news » à son sujet sans réparation adéquate. Dr Richard Prasquier


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Les relations Israël & Russie, de la pure realpolitik

Le rapprochement entre Moscou et Jérusalem, éminemment pragmatique et rempli de paradoxes, est malgré tout au service du retour de la Russie sur la scène moyen-orientale. Les deux pays ont des intérêts communs sur le plan du commerce, de l’industrie touristique, des relations interculturelles –depuis l’installation de plus d’un million de Russes en Israël, mais aussi sur le plan de la coopération pour contrer la montée de l’islamisme. Le paradoxe veut que Poutine nourrisse de bonnes relations avec les ennemis jurés d’Israël, à savoir l’Iran, la Syrie, le Hamas et le Hezbollah. Netanyahou a besoin de Poutine non seulement pour le commerce, lucratif depuis l’embargo contre Moscou, mais surtout pour éviter la vente accrue d’armes et de missiles russes à ses ennemis. Pour Israël, il s’agit d’une question de sécurité nationale et de survie –en fait, de la pure realpolitik. La Russie trouve son intérêt en investissant des centaines de millions de dollars pour l’achat de drones israéliens. Le transfert de technologies militaires de pointe vers Moscou sert aux Israéliens à obtenir le gel de contrats d’armement avec certains pays arabes. Le rapprochement entre la Russie et Israël est également dû à la montée de l’islamisme et à l’internationalisation du djihad, qui constitue un enjeu de taille pour les sécurités nationales. L’endiguement de l’islamisme, qui pollue certaines régions russes comptant une forte population musulmane, est l’un des axes de la politique russe au Moyen-Orient. Poutine et Netanyahou ont établi des relations d’affaires et diplomatiques pragmatiques, par pur opportunisme militaire. Fondées sur des questions de sécurité nationale et d’influence politique au Proche-Orient, ces relations fragiles et imprévisibles restent de l’intérêt de chacun des deux pays. Comme l’a écrit Bertrand Badie, «c’est une loi banale des relations internationales; entre États, il y a toujours un minimum de complicité dans la mesure où il y a toujours une part d’intérêts communs». Slate par Jacques Benillouche

Excellent résultat pour Israël dans le ranking des « pays les plus puissants au monde »

Israël, au huitième rang, se classe derrière la France et le Japon, mais devant l’Arabie saoudite et la Corée du Sud, respectivement neuvième et dixième, tandis que les Émirats arabes unis se classaient au 11ème rang.

Israël a été classé pour la troisième année consécutive au huitième rang des pays les plus puissants au monde, selon une enquête réalisée chaque année par US news & World Report. L’enquête recense les pays les plus puissants au monde en fonction de leurs alliances, de leur influence mondiale et culturelle, de leur économie et de leur esprit d’entreprise. Le classement repose sur les évaluations de 80 pays effectuées par plus de 21.000 répondants venant de quatre différentes régions. Selon la publication, le pays le plus puissant au monde sont les États-Unis, suivis de la Russie, de la Chine, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, qui complètent le top cinq. Au début de son discours à l’occasion du lancement de la campagne du Likoud, Netanyahou a souligné lundi le bilan positif de ses mandats sur le plan économique et international. « Une étude américaine a classé Israël à la 8e place des pays les plus forts au monde, et c’est grâce à nous », a déclaré Netanyahou.

L’Iran, l’ennemi israélien, se classait au 13ème rang devant la Turquie. « En raison de sa taille relativement petite, [Israël] a joué un rôle important dans les affaires mondiales. Le pays a une économie forte, des points de repère importants pour plusieurs religions et des relations tendues avec plusieurs de ses voisins arabes », indique le document. Israël a reçu les scores les plus élevés en termes de « force militaire » et de « pouvoir politique influent », avec une note de 9,9 et 7,8 respectivement. En revanche, l’Etat hébreu a obtenu les scores les plus faibles en ce qui concerne son pouvoir de « leader » et « d’influence économique », les répondants attribuant un score de 2,8 à Israël pour ses dirigeants et de 2,9 pour son influence économique. En outre, Israël se classe moins bien en termes de paramètres individuels. L’Etat hébreu arrive au 25ème rang pour l’entreprenariat, 28ème pour le patrimoine, 39ème pour la citoyenneté, 41ème pour le niveau de la qualité de vie, 42ème pour le rayonnement culturel et 70ème pour le niveau d’ouverture au monde des affaires. https://www.i24news.tv/

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La conférence européenne des rabbins Bar-mitsva, bar mitsva dans la joie ! saveur particulière. Ils étaient plus d’une centaine, venus d’Allemagne, de France, d’Ukraine, du Royaume-Uni. Il fallait les voir déambuler sur le parvis du Kotel, que la plupart foulait pour la première fois. L’accompagnateur francophone interpelle son groupe « Regardez sur la droite, attention vous allez en prendre plein les yeux » prévient-il avant d’égrener le compte à rebours « 5,4, 3, 2, 1 admirez ». Tous tournent la tête comme un seul homme et découvrent émerveillés le mur occidental. Chants, selfies, photos, danse et cris de joie ponctuent ce moment rare. C’est le point d’orgue d’une semaine riche en émotions et en enseignement de la thora.. Au programme : Visite du pays et de ses lieux saints, ateliers, cours, chabbath plein et soirée festive

Pour la 11e année consécutive, le Centre des Rabbins européens (CER) a permis à une centaine de jeunes juifs d’Europe, filles et garçons, de célébrer, à Jérusalem, leurs majorités religieuses. Retour sur un événement rare et émouvant qui a fait rythmer émotion, thora et kédoucha.

Imaginez une centaine d’enfants, une dizaine madrihims de six nationalités différentes. Sacs sur le dos, ballons bleus et blancs à la main, chantant et dansant dans la simha dans les rues de la ville sainte. Cette scène de liesse, récurrente au Kotel où chaque semaine des dizaines de bar-mitsva sont célébrées, avait jeudi 7 mars 2019 une

Ce voyage très spécial a lieu, chaque année, grâce à la division Morashah du Centre rabbinique de l’Europe. Une semaine qui vient clore un programme de trois mois d’enseignant du judaïsme à destination des petites communautés juive d’Europe occidentale et orientale isolées. Lydia, vient de Corse avec ses deux enfants, Jonathan et Noémie. Pour eux, c’est la première fois. Pour elle, c’est

le seconde voyage, le premier, remonte à vingt en arrière. Quand on lui demande ce qu’elle ressent. Cette maman lève les yeux au ciel, son regard se perd dans les pierres ancestrales de la ville sainte, l’émotion est trop forte, elle ne peut retenir ses larmes. « C’est beaucoup d’émotion d’être ici, c’est difficile de trouver les mots » s’excuse-telle. Visite du pays et de ses lieux saints, ateliers, cours, chabbath plein, soirée festive : ce voyage entièrement financé par le RCE est pour son directeur l’occasion d’ « instiller dans leurs cœurs une connexion à la Torah, à Eretz Yisrael et à Hakadosh Baruch Hu ». Après la Téfila au Kotel, la délégation se scinde en deux. Les filles prennent place dans la grande salle d’une synagogue. Au programme, atelier manuel et cours de thora, une façon d’allier l’utile à l’agréable. A la fin de la séance, chaque jeune fille reçoit en cadeau une boite. A l’intérieur, un collier en argent avec un pendentif représentant le mur. Les jeunes filles ne cachent pas leurs joies. Yeux écarquillés, cris de joie parcours la salle. Le soir même, la plupart le porteront pour la grande soirée de gala prévu pour clore cette semaine riche en émotion. I.P

Menahem Begin est décédé il y a 27 ans, le 9 mars 1992

L’ancien Premier ministre israélien Menahem Begin est décédé il y a 27 ans, le 9 mars 1992. Né en 1913 à Brest-Litovsk, il entre au Beitar en 1930 après avoir rencontré Zeev Jabotinsky, son maître à penser. Devenu le chef du mouvement en Pologne, il est arrêté en 1940 par les autorités soviétiques et envoyé dans un camp de travail dont il est libéré en 1941. Un an plus tard, il fait son Aliyah et apprend que sa famille a été tuée par les nazis, son père ayant chanté la Hatikva avant d’être assassiné. Nommé à la tête de l’Irgoun, il lance en 1944 la «révolte» contre les autorités britanniques malgré l’opposition d’une partie

des leaders sionistes. En 1948, il sort de la clandestinité et fonde le parti Hérout qui sera dans l’opposition jusqu’en 1977, quand le Likoud dirigé par Begin réussit à former une coalition gouvernementale. Premier ministre jusqu’en 1983, Menahem Begin, restera dans l’histoire pour avoir signé l’accord de paix avec l’Egypte en 1979, ce qui lui vaudra un prix Nobel et pour la destruction de la centrale nucléaire irakienne en 1981. Cet idéologue, un des grands orateur de la politique israélienne, est l’un des chefs de gouvernement israéliens les plus aimés de l’histoire du pays. David Bitan



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Inde : Quand les centres d’excellence En Israël, Eliot va représenter la Belgique lors de la 64ème édition d’Israël pour l’agriculture se développent de l’Eurovision

Ce jeudi 28 février, Eliot, le jeune Montois de 18 ans, a dévoilé le clip de la chanson qui représentera la Belgique lors de la 64ème édition du concours Eurovision, qui se déroulera à Tel Aviv en mai prochain. La chanson « Wake up » est le résultat d’une collaboration avec l’auteur-compositeur Pierre Dumoulin, leader du groupe Roscoe. Il avait déjà signé la chanson qui avait mené

Blanche à la quatrième place du concours de chansons en 2017. Le clip de la chanson a été réalisé par Jef Boes à Gand et se veut avant tout esthétique en misant sur les jeux de lumières. Avec son titre électro-pop « Wake up », Eliot, ancien candidat de The Voice, appelle la jeunesse à se réveiller et à lutter ensemble pour l’avenir de la planète. Un titre très actuel donc. https://soirmag.lesoir.be

Eurovision d’Israël: un ovni musical portugais parmi les favoris

A Indore, capitale commerciale et plus grande ville de l’État indien du Madhya Pradesh, le démarrage d’un centre visant à amener les pratiques agricoles de l’État au niveau du XXIème siècle, la coopération entre l’Inde et Israël bat son plein et le démarrage du Centre d’excellence d’Israël est prévu pour dans deux ans. Une délégation de l’ambassade d’Israël à New Delhi, conduite par l’ambassadeur Dr Ron Malka ainsi que le chef de mission adjoint Maya Kadosh et Dan Alluf, conseiller MASHAV Agriculture, Agence israélienne de coopération pour le développement international, ambassade d’Israël en Inde, a rencontré le ministre principal Kamal Nath à Bhopal la semaine dernière.

Il s’agira du 29ème centre en Inde et le premier à Bhopal. Le projet sera exécuté en collaboration avec le ministère de l’Agriculture du gouvernement. Dan Alluf, conseiller MASHAV-Agriculture, a déclaré : « Bientôt, nous irons à Bhopal pour visiter le site proposé. Celui-ci s’intègre dans le cadre de l’accord de gouverne-

ment à gouvernement conclu entre Israël et l’Inde. L’idée est de ne pas faire un copier / coller du modèle agricole d’Israël, mais, au contraire, de concevoir un modèle original en fonction des besoins du sol, du climat et du potentiel de l’Inde ». Le centre offrira un autre type de formation aux agriculteurs, y compris avant et après la récolte des cultures. L’accent serait mis sur la sélection de variétés de cultures, de semences et d’irrigation et sur l’utilisation équilibrée du soleil et du fumier. Dans les activités post-récolte, l’emballage des produits et les modalités de commercialisation seront proposés ainsi que la façon de cultiver et d’irriguer les cultures. Il y aura des installations spéciales pour les agricultrices au Centre d’excellence pour les agricultrices. Une formation à la commercialisation des cultures et des produits serait dispensée aux agricultrices. Cela conduira également à l’autonomisation des femmes rurales. Source : FreePressJournal

Le sommeil est bénéfique (et Israël le prouve !) pendant la période d’éveil en ligne et nécessite une période de sommeil hors ligne avec un apport réduit au cerveau afin de se produire. Deux ans après sa toute première victoire à l’Eurovision, le Portugal va-t-il remporter une nouvelle fois le concours en mai à Tel-Aviv (Israël) ? A un peu plus de deux mois de la finale, il est évidemment un peu tôt pour le dire, mais à l’issue de la finale du Festival da Canção, un chanteur de 30 ans a été désigné pour représenter son pays à l’Eurovision. Pourtant, le style musical et l’esthétique de Conan Osiris (Tiago Miranda. De son vrai nom) sont éloignés des canons consensuels. Le jeune Portugais fait s’entrechoquer les références et les sonorités, convie le surréalisme dans une émission grand public, brode un univers tout en contrastes. Sa musique aussi est le fruit de mélanges parfois hasardeux. Un peu de fado par ci, d’électro par-là, une couche de dancehall, quelques notes de kizomba (une danse angolaise) par ailleurs… Masque et griffes dorées, simili kimono sur le dos et baskets aux pieds, accompagné d’un danseur, Conan Osiris a chanté Telemóveis (« Téléphone portable »), le titre avec lequel il ira à l’Eurovision. Conan Osiris est compositeur, producteur

et créateur d’un genre particulier qu’il appelle « musique normale » : « La musique normale est toute sorte de musique qui peut être absorbée par un être vivant. C’est de la musique qui permet aux gens de faire ce qu’ils veulent : rire, pleurer, danser, voyager, prendre une douche. » Sa prestation, entre performance d’art contemporain, chemine sur un fil ténu entre le génie avant-gardiste et le ridicule pompeux, mais elle a su convaincre tant le public populaire que le jury. Il a cependant la cote auprès des bookmakers. Cette semaine, il figure à la huitième place du classement (La Russie est première, la France, 9ème et Israël à la 26ème place) Pour arriver en finale de l’Eurovision, prévue le 18 mai à Tel-Aviv, Conan Osiris devra en passer par la demi-finale du 14 mai. Le Portugais sera face à seize autres candidats pour obtenir l’une des dix places qualificatives. L’émission sera retransmise sur France 2 et le public hexagonal pourra voter. Source : 20 mn

« C’est comme des nids-de-poule sur la route », a déclaré l’auteur principal, le professeur Lior Appelbaum, ajoutant : « Les routes accumulent l’usure, surtout aux heures de pointe du jour, et il est plus pratique et efficace de les réparer la nuit, quand il y a peu de circulation ».

Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’Université Bar-Ilan en Israël révèlent une fonction inattendue du sommeil qui, selon eux, pourrait expliquer comment le sommeil et les troubles du sommeil affectent la performance cérébrale, le vieillissement et divers troubles du cerveau. Selon les travaux en cours, pendant l’éveil, lorsque la dynamique chromosomique est faible, les dommages à l’ADN s’accumulent constamment et peuvent atteindre des niveaux dangereux. Les experts de l’étude affirment que le rôle du sommeil est d’augmenter la dynamique chromosomique et de normaliser les niveaux de dommages à l’ADN dans chaque neurone. Apparemment, ce processus d’entretien de l’ADN n’est pas assez efficace

Appelbaum appelle l’accumulation des dommages à l’ADN le « prix de l’éveil ». Lui et son doctorant David Zada, premier auteur de l’étude, ainsi que les co-auteurs, le Dr Tali Lerer-Goldshtein, le Dr Irina Bronshtein et le Professeur Yuval Garini, ont émis l’hypothèse que le sommeil consolide et synchronise la maintenance nucléaire dans les neurones individuels, et ont décidé de confirmer cette théorie. « Nous avons trouvé un lien causal entre le sommeil, la dynamique chromosomique, l’activité neuronale et les dommages et la réparation de l’ADN avec une pertinence physiologique directe pour l’organisme entier « , a déclaré le professeur Appelbaum, ajoutant que le sommeil donne aux gens la possibilité de réduire les dommages causés par l’ADN accumulés dans le cerveau pendant l’état de veille. Source : Asian News International


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La Suisse à l’Eurovision en Israël. Bruits de boycott

Un jury de spécialistes et un panel de spectateurs ont porté leur choix sur le Bernois de 24 ans. Le chanteur interprétera le titre «She Got Me» lors de la demi-finale du 16 mai, à Tel-Aviv

Luca Hänni a connu le succès ces dernières années en Suisse alémanique. Il a été choisi par un jury de 20 professionnels et un panel de 100 téléspectateurs. Les deux instances détenaient 50% des voix chacune.

La chanson pop de Luca Hänni intègre des sons orientaux, a indiqué jeudi la télévision alémanique SRF. Le jeune Bernois l’a écrite en collaboration avec une équipe de compositeurs nationaux et internationaux.

A Tel Aviv (IL), le Suisse entrera en scène le jeudi 16 mai, lors de la seconde demi-finale du Concours Eurovision de la chanson. La finale aura lieu le samedi 18 mai. Ces dix dernières années, la Suisse ne s’est qualifiée que deux fois pour la finale, la dernière fois en 2014 avec le Tessinois Sebalter. Appel à boycotter l’Eurovision

«Enthousiasmer des fans euphoriques sur une scène gigantesque et des millions de téléspectateurs chez eux, c’est un point culminant dans ma vie», se réjouit le chanteur, cité dans le communiqué. «Avec ma chanson, je souhaite partager avec le public un moment de joie de vivre et de passion pour la danse et la musique.» Sur scène le 16 mai Vainqueur de la version allemande de «A la recherche de la nouvelle star» en 2012,

Une centaine d’artistes suisses ont signé une pétition en ligne demandant que la SSR se retire du concours Eurovision. «La musique ne doit pas servir à faire oublier les crimes contre le peuple palestinien», écrit le comité d’initiative dans son appel au boycott. https://www.letemps.ch

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Le passeport Japonais est très prisé dans le monde. Et Israël?

Le dernier classement annuel Henley & Partners, basé sur le nombre de destinations auxquelles peuvent accéder leur propriétaire sans demande de visa préalable (sans visa ou avec visa automatique à l’arrivée), consacre le passeport Japonais. Il est le plus puissant, ouvrant à ses détenteurs 190 pays sans ce sésame. Il détrône celui Singapourien, relégué à la seconde place, alors que les passeports Allemands, Français et Sud-Coréens se positionnent troisièmes ex-aequos avec 188 destinations accessibles sans visa. Si les pays de l’Europe du Sud occupent dans l’ensemble des positions enviables dans cet index (Italie et Espagne 4e ex-aequos, Portugal 5e, Grèce et Malte 7e ex-aequos, Slovénie 10e…), les pays du Sud et

de l’Est de la Méditerranée se trouvent loin. Il faut atteindre la 21e place pour trouver Israël et la 51e pour qu’apparaisse la Turquie. Les passeports de l’Afrique du Nord ont encore moins la cote : la Tunisie décroche une lointaine 75e place, le Maroc une 80e et l’Algérie un 91e (ex-aequo avec la Jordanie et ne précédant que d’une place l’Egypte). La Syrie, et ses trente-deux destinations accessibles sans visa, est le pays méditerranéen le moins bien classé. Il se positionne à la 105e place juste devant les deux derniers ex-aequos de cet index 2018 d’Henley & Partners, l’Afghanistan et l’Irak et leurs trente destinations. Frédéric Dubessy https://www.econostrum.info/


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Un exemple de campagne de En Israël le secteur de l’hotellerie est confronté à une pénurie de pub débile ? Israël a un bon personnel exemple

Chronique sur la société israélienne. Une récente campagne d’affichage utilise à des fins satiriques l’image du chef du Hezbollah libanais… pour inciter les Israéliens à recycler. Drôle d’ambiance sur le périph de Tel-Aviv. A huit semaines des élections, les panneaux publicitaires autoroutiers, que les automobilistes coincés dans les bouchons ont tout le loisir d’admirer, ont pris une connotation politique de plus en plus outrancière. Il y a d’abord eu les visages des journalistes «qui veulent décider l’élection à la place du peuple», placardés à la Usual Suspects par le Likoud. Puis l’œil bleu gris façon «plomb durci» du général Benny Gantz et, enfin, le couple star Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, s’étalant sur les immeubles tout sourire. Le dernier visage apparu ainsi en géant est le plus étonnant : Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, celui qui a juré la perte d’Israël. Le croque-mitaine candidat ? Pas du tout. Au-dessus de son visage, dessiné dans un style BD, on peut lire : «Je ne recycle pas les bouteilles.» Et, plus bas, la légende : «Nasrallah est coincé dans un bunker depuis douze ans. Et vous, quelle est votre excuse ?» Seuls 22 % des déchets sont recyclés La campagne, jugée par certains d’un goût douteux, est l’œuvre de la compagnie israélienne de collecte des déchets ELA. En sus, des vidéos détournant des archives du leader de la milice chiite relaient le même message. Selon un récent rapport, seul 22 % des déchets sont recyclés en Israël. Un chiffre en timide augmentation mais qui n’explique pas comment Nasrallah, dont les apparitions

publiques sont devenues rarissimes depuis le second conflit israélo-libanais en 2006, est devenu une mascotte écolo-satirique. Et il ne s’agit pas d’une première. Depuis une décennie, résidents d’Haïfa et militants écologistes se mobilisent pour réclamer le démantèlement d’immenses cuves d’ammoniac installées sur le port de la ville. Face à l’apathie du gouvernement, le meilleur argument pointant leur dangerosité leur a été fourni par Hassan Nasrallah en personne, qui, en 2016, a menacé de les bombarder en cas de nouveau conflit. «Cela aurait le même effet qu’une attaque nucléaire. On peut même dire qu’avec ça, le Liban détient la bombe atomique», avait-il menacé. Et les militants de défiler avec des pancartes : «Il n’y a qu’un leader qui nous accorde de l’importance : Nasrallah» ; «Heureusement que Nasrallah pense à nous !». Ou encore : «Si vous ne vous occupez pas du problème, Nasrallah s’en chargera.» Ce que montre aussi cette campagne, c’est comment Hassan Nasrallah, bien qu’invisible, hante toujours la psyché israélienne. Peut-être plus que les leaders du Hamas ou le général iranien Qassem Soleimani, pourtant bien plus souvent désignés comme menaces par les politiciens israéliens ces dernières années que l’homme au turban. «Il reste l’épouvantail qui fait peur aux gens, nous glisse un ami franco-israélien. Celui dont on suit toujours les discours avec attention, qu’on redoute, car on sait qu’il tient généralement parole…» Reste à voir si la peur mêlée d’ironie pousse à se rendre au bac de recyclage. https://www.liberation.fr

Le ministre israélien du Tourisme, Yariv Levin, et le secrétaire du Département du Travail et de l’Emploi philippin, Silvestre Bello, ont signé un accord bilatéral qui permettra à 1.000 Philippins de venir travailler en Israël, dans le secteur dans l’hotellerie, qui est confronté à une importante pénurie de personnel. Israël a conclu un accord similaire avec la Jordanie, permettant à des centaines de Jordaniens de venir travailler dans les hôtels de la région d’Eilat. En attribuant les postes vacants à des travailleurs étrangers, le ministère du Tourisme espère réduire les coûts liés aux vacances et faire du tourisme un véritable moteur de la croissance économique. « Le tourisme entrant en Israël continue d’augmenter et de battre des records, les hôtels sont donc pleins, et grâce aux concessions et aux subventions accordées par le ministère du Tourisme, nous avons également assisté à un élan sans précédent dans la construction de chambres d’hôtel après des années de stagnation », a déclaré M. Levin. « Le principal obstacle auquel le ministère a dû faire face est la pénurie de maind’œuvre. C’est pourquoi le gouvernement a signé aujourd’hui un accord augmentant le quota de travailleurs étrangers dans l’industrie hôtelière, afin d’apporter une solution à cette pénurie », a-t-il ajouté.
 Selon le ministère du Tourisme, le secteur a rencontré de réelles difficultés pour recruter des travailleurs israéliens, quel que soit leur salaire, pour des travaux de nettoyage dans des hôtels.

Il existe actuellement 1.550 postes de nettoyage vacants en Israël. Pour les emplois nécessitant une formation, y compris les cuisiniers et les serveurs, il existe environ 1 600 postes prêts à être pourvus. « L’accord signé aujourd’hui est le premier round de coopération et nous ne doutons pas que cela affectera directement la baisse des prix. J’espère que le prochain accord sera signé à l’ambassade des Philippines à Jérusalem », a affirmé M. Levin. « Je suis sûr que cette coopération débouchera sur de nouveaux accords, dans les domaines du tourisme et de la main-d’œuvre, et bien sûr dans d’autres domaines également », a réagi le sécrétaire phillipin. Les travailleurs qui arriveront en Israël à la suite de cet accord seront anglophones et devront avoir suivi un programme de formation professionnelle parrainé par le gouvernement philippin. Ils seront employés directement par les hôtels israéliens et non par des sous-traitants. Les hôtels de la région de la mer Morte seront prioritaires pour accueillir des travailleurs supplémentaires, suivis des régions de Tel-Aviv et du Centre, et enfin de Jérusalem et du nord d’Israël. Les futurs salariés philippins rejoindront leurs 28.000 concitoyens qui résident actuellement en Israël, et qui sont employés principalement dans le domaine de l’assistance aux personnes âgées. https://www.i24news.tv/


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Santorin, une île magnifique qui attire de nombreux israéliens

Santorin, victime de surtourisme, fait partie des destinations que les israéliens adorent. L’Ile a atteint un point de saturation selon un rapport de la commission du transport et du tourisme (TRAN) du parlement européen. Selon (1) : « Le surtourisme à Santorin en chiffres Santorin est une île magnifique qui attire la foule de par ses plages volcaniques, ses paysages panoramiques à couper le souffle, et ses petites maisons blanches et dômes bleus qui ont fait la réputation de l’île. Santorin transpire de romantisme avec ses couchés de soleil magiques, et est même devenue une ‘destination mariage’ en vogue. Plus de 500 cérémonies ont d’ailleurs lieu chaque année. Oui mais voilà… Selon ce rapport achevé en octobre 2018 et publié le 16 janvier 2019, la beauté et l’avenir de cette île est en péril. Il raconte les ravages du surtourisme et fait état d’un manque de contrôle des autorités grecques. En chiffres, le rapport dénonce les croisiéristes qui amènent les touristes sur l’île pour une journée par vagues de milliers. En 2016, on dénombrait 2 000 visiteurs en croisière par jour, avec des pics de 18 000 par jour durant la haute saison. Rappelons que Santorin compte 15 550 habitants et couvre une superficie de 76 km2. Certes, le chiffre d’affaires de l’île atteint le milliard d’euros par an (CityContact, 2018), mais cela doit-il se faire au détriment de l’île elle-même et de son futur ? Les impacts négatifs du surtourisme à Santorin Les impacts négatifs répertoriés par le rapport de la commission montrent bien que ce n’est plus vivable. Le surplus des touristes par rapport aux habitants entraîne la colère des locaux qui n’ont plus accès à des conditions de vie agréables. Leur routine s’opère entre embouteillages, encombrement des infrastructures, pénuries d’eau et d’énergie. De plus, même si l’économie de l’île se porte bien, le développement des locations à court terme Airbnb au profit des touristes se fait au détriment des résidents et travailleurs saisonniers qui ne parviennent pas à trouver de logements abordables. Cette surpopulation sur l’île entraîne également une dégradation de l’environnement mais aussi une forte accumulation des déchets. Même les touristes se plaignent des touristes. En même temps, si vous vous attendez à visiter une destination de rêve pour vous détendre et errer tranquillement dans les petites ruelles cycladiques, Santorin en plein mois d’août risque de vous faire déchanter rapidement. Des mesures concrètes ont-elles été prises ? Le rapport explique que « les autorités locales ont tiré la sonnette d’alarme, mais

elles s’appuient principalement sur le gouvernement central, alors qu’elles disposent de pouvoirs et de ressources limités ». L’objectif est de pouvoir « assurer un service de qualité, préserver l’environnement et répartir le nombre d’arrivées en croisière tout au long de la semaine. »

ler l’augmentation des flux de tourisme est nécessaire pour atténuer les conséquences négatives du surtourisme sur la communauté locale. Cela est nécessaire pour préserver l’image de la destination, prévenir la détérioration et préserver l’attractivité touristique future de l’île. »

Ainsi, une mesure a été prise, celle d’imposer une limitation aux croisiéristes journaliers en fixant à 8000 personnes le nombre de visiteurs maximum par jour. Cette mesure semble avoir été efficace puisque depuis 2016, le nombre de visiteurs en croisière d’une journée a diminué. Mais cela n’est pas encore suffisant.

Par conséquent, si ce problème n’est pas pris plus sérieusement par les autorités grecques, le succès que connaît l’île maintenant risque de se retourner contre elle dans le futur. En attendant, Santorin reste tout de même une destination à faire, mais en basse saison, si vous recherchez la tranquillité et que votre emploi du temps le permet ».

Le rapport ajoute que « la mise en œuvre de politiques efficaces visant à gérer et à régu-

Aurore Le Perf https://lepetitjournal.com


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Revenu mensuel moyen d’une femme en Israël ?

À l’occasion de la Journée internationale de la femme cette semaine, le Bureau central des statistiques publie les données sur la population des femmes en Israël pour 2019. 9,5% des femmes juives âgées de 45 à 49 ans sont des femmes célibataires; 5,3% des enfants nés en 2017 sont nés de mères célibataires, soit deux fois plus qu’il y a dix ans en 2006; Dans 33% des ménages, un sur trois, la femme est le principal soutien de famille.

Quel est l’Âge moyen des Femmes en Israël le jour de leur mariage? Le pourcentage de femmes juives vivant seules est supérieur à celui des femmes arabes vivant seules, environ 10% contre 4%. Parmi les mères qui élèvent seules leurs enfants, 16% sont séparées, 18% sont célibataires, 57% divorcées et 9% sont veuves. 50% des femmes de 20 ans et plus considèrent leur état de santé comme «très bon», 33% pensent que leur santé est «bonne». 71% des femmes de moins de 44 ans pensent que leur santé est très bonne.

À l’occasion de la Journée internationale de la femme cette semaine, le Bureau central des statistiques publie les données sur la population des femmes en Israël pour 2019. Âge moyen au jour de leur mariage : 25 ans 52 809 femmes étaient mariées en 2016, 47 379 (environ 90%) pour la première fois. L’âge moyen des femmes qui se mariaient pour la première fois était de 25,1 ans, contre 24,6 ans en 2006. Environ 178 900 femmes ont donné naissance en 2017. Le nombre moyen d’enfants d’une femme en Israël (indice synthétique de fécondité) est de 3,11 enfants, soit un taux supérieur à la moyenne de l’OCDE. Environ 11% des mères juives d’enfants de moins de 17 ans sont à la tête d’une famille monoparentale, contre 7% des mères arabes, comme les années précédentes. Environ 9% des femmes âgées de 15 ans et plus (environ 279 000 femmes) vivent seules, contre 7% des hommes, comme les années précédentes.

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Le revenu mensuel moyen d’une femme ayant un emploi est de 8 188 NIS, contre 11 928 NIS pour un homme, soit 39% de moins. Sur les 7,5% des criminels inculpés pour infractions pénales en 2016 – 34 200 personnes sont des femmes, mais 92,5% des criminels en Israël sont toujours des hommes.

Selon les données, les femmes sont davantage instruites et vivent plus longtemps que les hommes. L’âge moyen est de 84,6 ans comparé à 80,7 ans pour les hommes. 89% des femmes sont également satisfaites de leur vie, un taux similaire à celui des hommes. 90% des femmes qui travaillent sont satisfaites de leur emploi et 56% sont satisfaites de leur revenu. La population totale des femmes âgées de 65 ans et plus représente 12,8%, contre 10,4% chez les hommes. L’écart provient principalement de l’espérance de vie des femmes supérieure à celle des hommes. Chez les femmes âgées de 65 ans et plus, la proportion de femmes veuves était de 36,4%, contre 10,1% chez les hommes du même groupe d’âge. En comparaison, il y a dix ans, en 2006, ce chiffre était de 49% chez les femmes et de 14,3% chez les hommes.

Israël va t-il suivre l’Italie ? Une amende de 3 M€ à Ryanair et 1 M€ à Wizz Air

Le taux baisse à 38% entre 45 et 64 ans et à 65 ans et plus, 11% des femmes pensent que leur santé est « très bonne ». 48% des femmes âgées de 65 ans et plus estiment que leur état de santé n’est «pas très bon» ou «pas bon du tout». 15% des personnes âgées de 20 ans et plus ont une déficience fonctionnelle grave – 16% sont des femmes et 14% des hommes. Les deux principales causes de décès en 2016, à la fois chez les femmes et chez les hommes, étaient les tumeurs malignes (cancer) et les maladies cardiaques. Les tumeurs malignes ont causé 24,7% des décès des femmes et 25,7% des décès des hommes, et les maladies cardiaques ont causé 14,1% des décès des femmes et 15,0% des décès des hommes. La moitié (48,0%) des personnes âgées de 20 ans et plus ont été définies comme étant en surpoids ou obèses. Le pourcentage d’hommes en surpoids ou obèses (55,4%) était supérieur au pourcentage de femmes (40,9%) et le pourcentage d’Arabes (53,7%) était supérieur au pourcentage de Juifs (46,3%). Entre 45 et 64 ans, environ 70% des femmes arabes étaient en surpoids ou obèses, contre 50% des femmes juives. Source : Israel HaYom

L’AGCM (Autorità Garante della Concorrenza E del Mercato) a infligé en février 2019, une amende de 3 M€ à Ryanair et 1 M€ à Wizz Air pour avoir fait payer des suppléments (de 5 à 25 €) aux passagers pour les petites valises de moins de dix kilos à bord de ses vols. Depuis le 1er novembre 2018, les deux compagnies low cost n’autorisent plus qu’un petit sac gratuit pouvant entrer sous le siège. L’Autorité italienne de la concurrence parle de « pratique commerciale incorrecte, dans le mesure où elle trompe le consommateur sur le prix effectif du billet en n’incluant pas dans le tarif de base un élément essentiel du

contrat de transport aérien qu’est le bagage à main ». L’AGCM estime que « les deux entreprises ont procédé à une augmentation du prix du billet de manière non transparente ». Les deux compagnies, respectivement irlandaise et hongroise, disposent désormais de soixante jours à date de la condamnation pour communiquer à l’autorité italienne les mesures adoptées pour obtempérer à sa décision. Frédéric Dubessy https://www.econostrum.info



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La kippa bleue : entre crise de foi et crise d’adolescence

Économiste, enseignant, David Allouche s’adresse, dans sa pratique quotidienne, plus aux businessmen et autres étudiants en finance qu’à la lectrice romantique. Avec la Kippa Bleue, son premier roman, l’homme signe pourtant, à contre-emploi un ouvrage sensible sur un adolescent en pleine crise d’identité. Entretien… doute. Êtes-vous cet adolescent et pourquoi justement, avoir eu envie de cette période en particulier de l’existence ? Je pourrais dire comme ne l’a pas dit Flaubert, Sacha c’est moi. Mais Sacha a grandi dans une génération différente de la mienne. Une génération marquée par le terrorisme, l’attentat de l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, à Paris (dont le livre parle) et celui du Bataclan. Ce sont, entre autres, ces événements dramatiques qui lui donnent une énergie de vivre et de revendiquer ce qu’il est. Une pulsion que l’on retrouve, à l’identique d’ailleurs, dans la société israélienne… Une crise de foi, c’est le thème de ce roman sur l’adolescence. Comment vous est venue, cette idée, cette trame pour ce livre ? L’idée du livre est venue après avoir lu «L’attrape-cœur» de J. D. Salinger. L’énergie du personnage principal, sa volonté d’en découdre avec les conventions sociales m’ont inspiré pour écrire le personnage de Sacha, héros de la Kippa bleue. Après avoir lu «L’attrape-cœur», j’ai su que je pouvais écrire «La Kippa bleue».

adresser à une audience sur des sujets sérieux. Écrire une feel good story, est-ce votre passion secrète ? J’avais envie de laisser une trace plus personnelle que ce qui est mon occupation habituelle. Écrire des histoires est, chez moi, de l’ordre de la pulsion. J’écris depuis une quinzaine d’années. Dans ce roman il y a le sujet apparent qui est l’histoire d’amour avec Carla, la muse du jeune homme, et le sujet profond qui est l’histoire d’amour entre un fils et son père.

Vous êtes économiste, habitué à vous

Votre héros est un adolescent en plein

Propos recueillis par Rebecca Keller

Une kippa qui fait débat… Deux jours. Il reste deux jours à Sasha Cohen pour trouver le courage de dire à son père ce qu’il pense de son éducation : école juive, casheroute, châle de prière et kodesh, il compte bien tout envoyer valser, en même temps que sa kippa, qu’il veut jeter à la tête de son père. Lui, le Cohen élevé dans l’idée qu’il a, moins que les autres juifs encore, le droit de tirer un trait sur la pratique religieuse, a perdu la foi. Ce n’est pas venu du jour au lendemain, ce fut même une vérité qui dût faire son chemin, difficile à admettre. Mais Sasha en est sûr, il ne veut plus ni mentir ni se mentir à lui-même. Il a donc choisi le jour du Yom Kippour pour révéler sa crise de foi à son paternel… Entre errances parisiennes, divine idylle et retour aux sources marseillaises de son enfance, l’adolescent va, vit, et devient. Et dessine, au fil des pages écrites par David Allouche, l’histoire d’une construction psychologique et d’une recherche d’épanouissement. Un chemin aux pas parfois autobiographiques, confesse l’auteur… Sensible et émouvant. La Kippa bleue, de David Allouche, Éditions Roman Eyrolles

Sortie de livre : «Le Siècle d’Assia », quand une grande banquière évoque son grand père juif raconter la sienne.

Marguerite Bérard est une femme exceptionnelle. A 41 ans, est devenue la nouvelle patronne de la banque de détail de BNP Paribas (28.000 salariés en France, 1870 agences et 6,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires). Membre du comité exécutif du groupe, elle cumule tous les talents : belle, intelligente, courageuse, moderne, vive, spirituelle… ses proches ne tarissent pas d’éloges sur elle. Mais si elle prépare l’avenir de la banque de détail en France de BNP Paribas, elle ne néglige pas son passé. Sa famille maternelle puise ses racines dans l’ancien empire russe, à Rovno (aujourd’hui Rovne, en Ukraine). Elle publie le 6 mars « Le Siècle d’Assia » (Flammarion). Un récit au style sobre et efficace qui raconte la vie de son grand-père, Emmanuel Genstein et la jeune femme, à cette occasion, commence à

L’histoire de son grand-père se fond dans celle du XXe siècle. Né à Rovno, en 1903, dans une famille juive et profondément russe, il a entendu, enfant, ses parents discuter à voix basse de l’influence de Raspoutine sur la tsarine. Plus tard, il s’est battu contre les miliciens de Petlioura, est parti pour échapper aux pogroms, a construit des maisons à Tel-Aviv et s’est engagé dans l’armée française. Puis il a longtemps mené la vie simple d’un artisan parisien qui fabriquait des bracelets-montres en cuir à Belleville, où il est mort, le 25 décembre 1999, rue de Palestine. « Nous, ses petits-enfants, l’appelions Papi Assia. Assia est le diminutif de Menashe, nom dérivé de Manasseh, l’une des douze tribus d’Israël ». Il signifie « oublieux ». Ce n’était pas un nom très adapté à la personnalité de mon grand-père : Assia parlait peu, mais il n’oubliait pas. Car tout au long de son existence, il a dû apprendre à continuer à vivre en se demandant : « Pourquoi lui, pourquoi eux, et pourquoi pas moi ? » Et c’est pour ne pas oublier non plus que Marguerite Bérard a entrepris ce récit, pour elle et ses 2 enfants.


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Enfin et merci Bibi

Quel problème y’a t’il avec les arabes, au nom du ciel? C’est par cette question aussi naïve qu’hypocrite que l’animatrice de télé réalité, Rotem Sela a apostrophé le Premier Ministre d’Israel par le biais des réseaux sociaux, en l’occurrence Instagram. La réponse de Binyamin Neranyaou ne s’est pas faite attendre. - Israël n’est pas l’état de tous ses citoyens. Selon la loi état-Nationale que nous avons adopté, Israël est la nation du peuple juif uniquement. On aurait envie de hurler: -Enfin!!! Un homme qui a le courage de ses convictions. Lassés que nous sommes de cette gauche « tout le monde il est beau... tout le monde il est pareil!!! »

Les arabes nous ont chassés, de Pays où nous étions présents depuis 2000 ans, dans l’indifférence totale. Les pays du golfe refusent l’entrée aux juifs, sans aucune protestation. Quand un pays arabe nomme un ministre juif, d’abord c’est dans son intérêt, mais en plus le ministre en question devient un véritable ambassadeur de ce pays. Mais les partis arabes passent leur temps à mettre des bâtons dans les roues de nos dirigeants, à critiquer la politique du gouvernement. En clair, agissent comme des ennemis de l’intérieur. Une cinquième colonne. Alors, enfin et merci Bibi. Ta fraîcheur de ton nous fait du bien. René SEROR

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Savoir raison garder

Un minimum de respect envers le judaïsme nous donne à réfléchir. Si l’on fait preuve d’honnêteté, on voit bien que personne, ne peut prétendre être l’artisan de la formidable réussite et de la plus formidable encore avance d’Israel sur le plan international. Bien sûr, il se trouvera toujours des individus qui penseront qu’ils sont les plus forts et qui s’en vanteront. Mais un minimum de modestie est de mise. Reconnaissons ce que nous devons à la Providence. Aussi, quand un homme, tout grand militaire qu’il fut, et même si les erreurs qu’il a commises appartiennent au passé, et que plus personne n’y pense, Nous sommes stupéfaits que cet homme, candidat à la magistrature suprême, puisse caracoler en tête ou en second dans les sondages. Je revois en 2005, la satisfaction des sympathisants du désengagement de Goush Katif. Tous les arguments étaient bons. Les uns disaient: « On ne peut pas continuer

comme ça. » D’autres que ça coûtait cher. Nous savons les conséquences. Nous nous garderons bien de les énumérer, mais après le départ, de ce petit paradis, que d’aucuns n’ont pas hésité à transformer en bases de lancement de roquettes, je revois la mine dépitée des sympathisants. Ils n’étaient pas les derniers à déclarer qu’on ne peut pas faire confiance aux arabes. Qui a oublié, les synagogues profanées? les écoles détruites? Les maisons transformées en lieu d’aisance, et même la mer, souillée? Que Benny Gantz veuille réécrire cette page noire de notre histoire, mais que cela reste lettre morte, passe encore. Mais que certains citoyens, influencés par une presse perfide, acceptent de revivre la guerre des frères, votant pour une équipe qui ne cache pas qu’ils vont nous rejouer le Goush Katif. Va-t-on accepter de revoir des soldats de Tsahal, partagés entre la désobéissance et le délogement de familles entières. Va-t-on revoir des familles entières délogées et jetées dans le Negev, occupant, dans le meilleur des cas, des caravanes, faute de subventions qui ne viendront jamais. Vat-on revoir l’élite de notre jeunesse, livrée à elle-même, s’adonner à la boisson, à la drogue et à la perversion. Serait-ce l’ambition envers un portefeuille, aussi glorieux serait-il, qui donnerait l’occasion à des hommes, de défaire ce que le Maître du Monde a scellé? Ces hommes qui ont mené des combats de titans, contre des pervers, tapis dans l’ombre, attendant la moindre faiblesse de notre part, iraient offrir un blanc-seing à un ennemi pernicieux? Que l’on soit croyant ou non, nous avons en mémoire le sort d’Ariel Sharon, ni mort, ni vivant. Ne donnons pas à Gantz, l’occasion de dresser des juifs contre d’autres juifs. Aux dernières nouvelles, l’homme gonflé à bloc, se révèle bouffi d’un air vicié, qui semble s’échapper de sa carapace, somme toute fragile. D’autant que la seule chance d’accéder à la plus haute marche du podium, pour Gantz eut été de s’allier les partis arabes. Quelle insulte pour nos soldats! René SEROR


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À Toutes les Femmes

L’ONU, qui parfois fait autre chose que de condamner Israël, a en 1977 institué, la journée internationale des droits des femmes. En France, c’est le 8 mars qu’elle est célébrée. Donc en ce 8 mars 2019, j’aimerais rendre hommage à toutes les femmes. À celles qui sont libres et illuminent nos foyers et notre société mais aussi à celles qui aujourd’hui encore, au XXIe siècle, sont esclaves et subissent la violence et l’humiliation dans certains pays et au sein de certains peuples qui vivent encore à l’âge des cavernes. Comment ignorer ces centaines de milliers de jeunes filles et de femmes qui aujourd’hui encore sont enlevées, vendues et violées dans certains pays d’Afrique et du Moyen-Orient ? Comment ignorer toutes celles qui au nom d’un islam rétrograde et fanatique, sont privées de tout ? De temps en temps, l’actualité nous amène à parler d’elles. De temps en temps, certaines échappent à leurs tortionnaires et témoignent. Oui ! rappelons-le, en 2019 des milliers voir des millions de femmes sont esclaves. À ces femmes s’ajoutent celles qui au nom de l’idéologie djihadiste ont rejoint volontairement les zones de guerre et Daesh. Acceptant de ce fait la soumission à cette idéologie mortifère. Chez elles, la notion de mère protectrice s’est transformée en celle de mère porteuse de haine.

Leurs aspirations n’étant pas de protéger leurs enfants mais d’en faire des Martyrs. Comment une mère peut-elle accepter de faire grandir son enfant dans le seul but de le voir combattre et mourir ? Notre éducation et nos valeurs ne peuvent nous donner de réponses si ce n’est l’endoctrinement, le fanatisme et la haine. Nous ne pouvons oublier ces mères djihadistes ou palestiniennes qui déclarent être fières de voir leurs enfants mourir pour Allah ! En ce 8 mars 2019, le chemin est encore bien long ! Aussi je préfère penser et rendre hommage à toutes les autres femmes. Celles qui illuminent nos foyers. Celles qui par leur beauté et leur sagesse apporte la sérénité. Celles qui par leur tact, leur calme, leur écoute et leur intelligence font de ce monde un monde meilleur. Celles qui font avancer la liberté et en sont souvent les garantes. Celles qui réussissent à concilier travail et famille et forcent notre admiration. Celles qui donnant la Vie mettent au monde celles et ceux qui demain auront la responsabilité de faire évoluer, protéger et transformer notre Monde. A toutes ces femmes, je veux dire qu’on les aime. À toutes ces femmes, je veux dire merci ! À toutes, ce n’est pas une journée que l’on doit vous dédier mais chaque jour de l’année ! Gil Taieb

Droit de réponse à Nassim LACHELACHE & autres « bien-penseurs » En suite des actes antisémites partout en France, tout aussi réguliers, sauvages que totalement décomplexés, le Gouvernement a considéré utile d’étendre la définition légale et d’intégrer l’antisionisme comme nouvelle forme d’antisémitisme. Depuis la seconde Intifada en 2002, le conflit du Proche – Orient a été instrumentalisé et indument importé en France et en Europe ; l’incendie de la Grande Synagogue de CRETEIL, l’assassinat du jeune « DJ LAM C », celui d’Ilan HALIMI sauvagement torturé durant 24 jours, les tueries de l’Ecole OZAR HATORA à TOULOUSE, de Sarah HALIMI, de Mireille KNOLL, les attentats du musée juif de BRUXELLE et de la Porte de VINCENNES, sont quelques exemples symptomatiques de cette haine judéophobe devenue dramatiquement classique ! L’antisémitisme d’extrême droite, s’il n’a pas disparu, se montre moins expressif, laissant place à un néo – fascisme islamiste et à une haine d’ISRAEL sans borne. OUI, on tue aujourd’hui de ce chef et il ne s’agit bien évidemment pas de « condamner la liberté

de penser », sinon de préserver des règles juridiques et de Morale politique ! Une grande majorité d’ISRAELIENS, juifs, musulmans et chrétiens, passent leurs journées à dénoncer l’action gouvernementale et à vilipender leurs dirigeants démocratiquement élus, avec nombre de musulmans siégeant à des postes de très haute responsabilité, à la KNESSET, à la Cour de Justice, dans les Tribunaux, les Mairies ... Si le Gouvernement israélien peut faire l’objet de critiques, voire véhémentes, en aucun cas l’existence même de l’ETAT JUIF ne doit être remise en cause et le nouvel antisémitisme s’inscrit donc dans ce paradigme insensé qui consiste à dénier aux Juifs le droit à un Etat propre, souverain, dans la continuité du Droit international et de leur Histoire ancestrale. La LIBERTE DE PENSER et l’EXISTENCE DE l’ETAT JUIF vont de pair ! Franck SERFATI Président de VIGIL ‘ ANCE – Association anti - raciste

Le groupe ADF, présent dans 14 pays, dont Israël. La société compte 3 800 salariés

Le groupe ADF a inauguré une nouvelle chaudronnerie « à haute valeur ajoutée » sur son site historique de Fos-sur-Mer, près de Marseille. L’industriel provençal a bénéficié de 850 K€ d’aides publiques sur un investissement total de 3,5 M€ comprenant les machines et les bâtiments. Fos a été préféré à Porto pour implanter ce nouvel équipement qui permet à ADF de travailler des pièces plus fines ou de plus grande envergure et de maîtriser seul

l’ensemble de la chaîne de production, de la conception à la maintenance. ADF, qui travaille notamment avec les secteurs de l’aéronautique, du spatial, du pétrole ou de la chimie, a réalisé un chiffre d’affaires de 407 M€ en 2017. Présent dans quatorze pays, dont l’Espagne, le Maroc, la Tunisie et Israël, la société compte plus de 3 800 salariés. Caroline Garcia https://www.econostrum.info


À LA UNE André Isaac, dit Pierre Dac, officiellement André Pierre-Dac à partir de 1950[1], né le 15 août 1893 à Châlons-sur-Marne[2] et mort le 9 février 1975 dans le 17e arrondissement de Paris, est un humoriste et comédien français. Il a également été, pendant la Seconde Guerre mondiale, une figure de la Résistance contre l’occupation de la France par l’Allemagne nazie grâce à ses interventions sur Radio Londres. Créateur dans les années 1930 du journal humoristique L’Os à moelle, Pierre Dac est notamment l’inventeur du Schmilblick, un objet rigoureusement intégral qui ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout. Il popularise également l’expression « loufoque », formée à la façon du louchébem. Après la guerre, il constitue un fameux duo humoristique avec Francis Blanche, et conçoit et anime les populaires séries radiophoniques Signé Furax et Bons baisers de partout. JEUNESSE, DÉBUT DE CARRIÈRE Né, à Châlons-en-Champagne, Marne. Pierre Dac est issu d’une modeste famille juive d’Alsace, originaire de Niederbronn-les-Bains et installée après la défaite de 1870 à Châlonssur-Marne où le père Salomon Isaac est boucher et la mère, Berthe Kahn, femme au foyer. Il naît dans cette ville au 70 rue de la Marne. Le jeune André a trois ans lorsque Salomon saisit l’occasion d’ouvrir une boucherie au détail à Paris et la famille s’installe rue Caulaincourt. Bon élève doué pour les farces, avec des dons artistiques, ses parents lui donnent des cours de violon tandis qu’ils destinent son grand frère Marcel à reprendre la boucherie familiale. Mobilisé en août 1914 au lendemain de son vingt-et-unième anniversaire, il revient du front quatre ans plus tard avec deux blessures : un éclat d’obus lui raccourcit de douze centimètres le bras gauche le 10 mai 1915, un autre le blesse à la cuisse en 1916. Selon lui, son frère Marcel aurait été tué, le 8 octobre 1915, pendant la bataille de Champagne, fauché par un obus allemand. Toutefois, selon les documents officiels, Marcel Isaac n’a pas été tué par un obus, mais est mort des suites d’une « maladie aggravée au service » et n’est donc pas considéré comme « mort pour la France », bien qu’il soit mort alors qu’il était toujours enregistré en tant que militaire en activité. Cependant, après vérification, l’inscription « Mort pour la France » est bien gravée sur la tombe et celle-ci, attestée par une photographie, était encore lisible en 2010. Après la Première Guerre mondiale, Pierre Dac vit de petits métiers à Paris, coursier, chauffeur de taxi, homme-sandwich. Dans les années 1920, il est chansonnier dans divers cabarets, notamment La Muse rouge et la Vache Enragée dès 1922. Il rencontre en 1923 le chansonnier Roger Toziny qui le force à auditionner pour vaincre sa timidité et lui trouve son pseudonyme « Dac » en référence à ses dons de chansonnier d’actualités tout en rappelant la terminaison de son nom Isaac. En 1925 il se produit à La grande fête inaugurale de la Chanson des Insurgés, à la Salle de l’Utilité publique, Bd Blanqui à Paris. Cette fête est organisée par le journal L’Insurgé de l’anarchiste André Colomer. Le 8 janvier 1929, il épouse Marie-Thérèse Lopez, mariage qui se révèle une erreur. Pierre Dac se produit dans les années 1930 au

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Pierre Dac : Roi de l’humour Théâtre du Coucou, au Théâtre de 10 Francs, au Casino de Paris, aux Noctambules, et à La Lune rousse de Montmartre, où il rencontre en 1934 la comédienne Dinah Gervyl (19091987) (de son vrai nom Raymonde Faure), sa future seconde épouse. René Sarvil lui écrit de nombreux textes qu’il débite d’une voix volontairement monocorde. En 1935, il crée une émission humoristique de radio La Course au Trésor, et en anime une autre la Société des Loufoques qui remportent un grand succès[9]. L’Os à Moelle Bas-relief commémoratif de Pierre Dac portant un os en guise de nœud papillon, scellé sur la façade de sa maison natale, à Châlons-enChampagne (Marne, France). Le 13 mai 1938, il fonde L’Os à moelle, organe officiel des loufoques, une publication humoristique hebdomadaire au nom inspiré par François Rabelais et par son père boucher (le mot loufoque vient de l’argot des bouchers, le louchébem, et signifie fou). Elle a pour collaborateurs le chansonnier Robert Rocca, les dessinateurs Jean Effel, Roland Moisan, etc. Dès son premier numéro, le journal annonce la constitution d’un « Ministère loufoque », dont les portefeuilles sont distribués « au Poker Dice ». Ses petites annonces — dont la plupart sont rédigées par Francis Blanche, qui débute — vendent de la pâte à noircir les tunnels, des porte-monnaie étanches pour argent liquide, des trous pour planter des arbres, etc. En raison de l’avancée allemande, l’hebdomadaire — dès l’origine très anti-hitlérien — cesse de paraître après 109 numéros, le 7 juin 1940[10]. L’équipe du journal est contrainte de quitter Paris alors sur le point d’être occupé. Il reparaîtra épisodiquement en 1945-1946, puis vers 1965, avec de nouveaux talents, comme René Goscinny (Les aventures du facteur Rhésus) et Jean Yanne (Les romanciers savent plus causer français en écrivant). RADIO LONDRES. Réfugié en 1940 au 42, boulevard de Strasbourg à Toulouse avec Fernand Lefèbvre, futur pilote de la France libre[11], Pierre Dac décide de rejoindre Londres en 1941, mais il est arrêté lors de sa tentative de traversée des Pyrénées et incarcéré le 16 novembre 1941 à la Carcel Modelo (prison modèle) de Barcelone[12] pour quatre mois. Il est ensuite remis aux autorités françaises de la zone libre, à sa demande, et il est transféré à la prison de Perpignan le 6 mars 1942[13], où il ne reste qu’un mois grâce à un jugement très bienveillant[14]. Au printemps 1943, Pierre Dac tente à nouveau sa chance en essayant de rejoindre en train le Portugal, via l’Espagne, sous une fausse identité canadienne[15]. À nouveau arrêté le 18 mai, il est incarcéré à la prison de Valencia de Alcántara, au sud du pays[16]. Un projet éventé d’évasion lui vaut un transfert le 4 juin à Cáceres, en Estrémadure[17]. Il finit par être échangé contre quelques sacs de blé et des fûts d’essence, grâce à des négociations entre Espagnols et Britanniques sous la houlette de la Croix-Rouge française[18]. Il quitte ainsi l’Espagne pour le Portugal le 29 août 1943, et rejoint Alger puis Londres où il est emmené en avion le 12 octobre pour y rejoindre l’équipe des « Français parlent aux Français » de Radio Londres[19]. Il intervient pour la première fois le 30 octobre

1943[20]. À l’antenne, il parodie des chansons à la mode (Les gars de la Marine devenant « Les gars de la Vermine », Ça fait d’excellents Français, Horst-Wessel-Lied) pour brocarder le gouvernement de Vichy, les collaborationnistes et le régime nazi. Il a été, parmi d’autres, la voix du refrain célèbre de Jean Oberlé « Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand » sur l’air de la Cucaracha, les paroles de couplet étant l’œuvre de Maurice Van Moppès. Enthousiasmé par ce slogan efficace, Jacques Duchesne, le directeur de l’émission, décida de le placer en générique de l’émission[21]. Fait unique, Pierre Dac a été nommé, en tant que civil, membre d’honneur du Groupe Lorraine, alors que ce groupe n’était composé que de militaires des forces françaises aériennes stationnées au Royaume-Uni. Il a reçu cette nomination honorifique suite à un déjeuner bien arrosé et qui lui fit oublier de participer à une émission de radio de la BBC prévue cet après-midi là, et qui fut son seul manquement durant la guerre[22]. Lorsque, le 10 mai 1944, Philippe Henriot, sur Radio-Paris, s’en prend à Pierre Dac en évoquant ses origines juives et en mettant en doute son intérêt pour la France par un « La France, qu’est-ce que cela peut bien signifier pour lui ? », l’humoriste lui répond le lendemain sur Radio-Londres dans un discours lapidaire baptisé « Bagatelle sur un tombeau »[23], et dans lequel il déclare que son frère Marcel, mort au front lors de la Première Guerre mondiale, a bien sur sa tombe l’inscription « Mort pour la France »[24], alors que sur celle de Philippe Henriot on écrirait « Mort pour Hitler, fusillé par les Français ». Une réponse prémonitoire, puisque Henriot est abattu par la Résistance quarante-huit jours plus tard. APRÈS-GUERRE. À la Libération, il rentre à Paris où il se réinstalle avec Dinah Gervyl (épousée le 6 octobre 1944) 49 avenue Junot (à deux pas de son domicile, sera baptisée la rue Pierre-Dac en 1995). Il est reçu apprenti à la loge « Les Compagnons ardents » de la Grande Loge de France le 18 mars 1946 puis élevé au grade de compagnon le 3 mars 1947. Il quitte sa loge le 26 septembre 1955 et rédigera une parodie de rituel maçonnique devenue célèbre dans la franc-maçonnerie française. Grande Loge des Voyous, Rituel du Premier Degré Symbolique. Il réalisera des entretiens radiophoniques d’anthologie en Autriche, notamment avec la cinéaste Leni Riefenstahl pour la RDF. Il revient au cabaret mais aussi au théâtre sur les scènes parisiennes (l’ABC, Les Trois Baudets, l’Olympia, l’Alhambra, le Théâtre de Paris, le Théâtre Édouard VII, etc.). Il forme à la même époque avec Francis Blanche un duo auquel on doit de nombreux sketches dont le fameux Le Sâr Rabindranath Duval (1957), et un feuilleton radiophonique en 213 épisodes, Malheur aux barbus, diffusé de 1951 à 1952 sur Paris Inter, et publié en librairie cette même année ; personnages et aventures sont repris de 1956 à 1960 sur Europe 1, sous le titre Signé Furax (soit 1 034 épisodes). Ces émissions sont suivies par de nombreux auditeurs. Plus tard, entre 1965 et 1974, en compagnie de Louis Rognoni, Pierre Dac crée la série Bons baisers de partout, une parodie en 740

épisodes des séries d’espionnage des années 1960, diffusée sur France Inter. Surnommé par certains le « Roi des Loufoques », pour son aptitude à traquer et créer l’absurde à partir du réel, orateur pince-sans-rire et persifleur hiératique, il manie aussi bien les calembours que les aphorismes Son texte Le biglotron est souvent cité par les amateurs de dépédantisation. Il est l’inventeur du Schmilblick, qui « ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout. Il est rigoureusement intégral ! », le mot « Schmilblick » sera repris par Guy Lux pour un jeu télévisé (hérité de La Chose de Pierre Bellemare sur Radio-Luxembourg), puis par Coluche pour une parodie de ce jeu restée célèbre. Publicité de l’Ecole Universelle parue dans « L’Os à Moelle » du 2 juillet 1964. Dépressif, il tente à quatre reprises de se suicider aux barbituriques entre 1958 et 1960 CANDIDATURE PRESIDENCE Entre 1964 et 1966 il fait reparaître L’Os à Moelle. Le 11 février 1965, Pierre Dac se déclare candidat à la présidentielle avec le MOU (Mouvement ondulatoire unifié) lors d’une conférence à l’Élysée-Matignon. Le Tout-Paris est là, et applaudit le canular. Les flashs crépitent et Pierre Dac fait son entrée avec ses catcheurs et gardes du corps : il désigne Jacques Martin Premier ministre, et deux de ses futurs ministres, Jean Yanne et René Goscinny. Après cette journée, il fait paraître régulièrement des discours grandiloquents du Mouvement Ondulatoire Unifié dans L’Os à Moelle, avec le slogan « Les temps sont durs, votez MOU ! » Au début de l’été, sa popularité toujours montante inquiète les autres candidats et à l’Élysée, on trouve que « la plaisanterie a assez duré ». Un conseiller du Général de Gaulle, en septembre, par téléphone lui demande de se retirer. Par fidélité pour celui qui fut le chef de la France libre, l’ancien résistant accepte sans attendre. Pierre Dac justifie son retrait par la formule : « Je viens de constater que JeanLouis Tixier-Vignancour briguait lui aussi, mais au nom de l’extrême droite, la magistrature suprême. Il y a donc désormais, dans cette bataille, plus loufoque que moi. Je n’ai aucune chance et je préfère renoncer ». FON DE VIE-MORT. En 1972, un square et une statue sont inaugurés en son honneur, à Meulan. Devant les photographes, Pierre Dac et Francis Blanche posent à leur manière, c’est-à-dire en satisfaisant un besoin naturel sur le monument. Malgré le succès, Pierre Dac est resté un homme modeste, presque effacé. Fumant depuis l’âge de 18 ans, il meurt en 1975 d’un cancer du poumon dans la plus grande discrétion. « La mort est un manque de savoir-vivre », avait-il repris d’Alphonse Allais. Il est incinéré et ses cendres déposées au colombarium du cimetière du PèreLachaise. Jacques Pessis est le neveu adoptif, biographe et légataire universel de Pierre Dac. RENÉ SEROR.


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Les dérives antisémites des partis de gauche anglo-saxons

Alors que le parti travailliste britannique n’en finit pas de se déchirer autour d’accusations d’antisémitisme, c’est maintenant au tour du parti démocrate américain de connaître en son sein une affaire d’antisémitisme qui le divise depuis plusieurs semaines. Il y a quelques jours, Joan Ryan, députée travailliste de la circonscription d’Enfiled North déclarait être «horrifiée, révoltée et en colère» par l’échec du Labour, parti travailliste anglais, à lutter contre l’antisémitisme dans ses propres rangs. Elle est la huitième députée à quitter le parti travailliste pour cette raison ! Aux Etats-Unis, est née récemment une polémique autour d’Ilhan Omar, nouvelle élue du Minnesota au sein de la Chambre des Représentants, l’équivalent de l’Assemblée nationale en France. Cette jeune femme née en Somalie est l’une des deux premières musulmanes à siéger au sein de cette assemblée à Washington. Elle est la seule élue du Congrès à porter le voile islamique. En février, la nouvelle élue démocrate dénonçait l’attitude de certains de ses collègues qui soutiennent Israël dans l’espoir de récolter en retour des fonds de campagne. Après s’être excusée, Ilhan Omar, imperméable aux attaques, récidivait au début du mois en insinuant que des collègues de confession juive plaçaient les intérêts d’Israël avant ceux de leur propre pays, relançant le vieux procès de double allégeance que l’on fait depuis des siècles à tous les juifs dans le monde. Cerise sur le gâteau, Ilhan Omar et Rashida Tlaib, l’autre élue musulmane à la Chambre des Représentants, ont annoncé leur soutien au BDS, organisation qui, comme chacun le sait, appelle dans le monde entier au boy-

cott économique, culturel ou scientifique d’Israël pour protester contre l’occupation des territoires palestiniens. Bernie Sanders, le leader démocrate, est venu au secours Ilhan Omar: «Nous ne devons pas faire d’amalgame entre l’antisémitisme et la critique légitime du gouvernement de droite de Nétanyahou en Israël». Donald Trump lui a répondu en estimant «honteux» » que les démocrates «ne prennent pas une position plus ferme contre l’antisémitisme». Reste que le parti démocrate largement soutenu par des générations de Juifs américains – comme aimait à le rappeler les romans de Philip Roth – risque de basculer dans l’antisionisme. Jack-Yves Bohbot

Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

Le pape préoccupé par la montée de l’antisémitisme A l’occasion d’une réception d’une délégation de l’organisation juive américaine AJC au Vatican, le pape François a déclaré sa préoccupation face à «la recrudescence barbare dans différents pays d’attaques antisémites» rappelant que, pour un chrétien, il s’agissait «d’un rejet de ses propres origines». Il a appelé à la «vigilance» face à un tel phénomène.

La dégradation de la stéle était accidentelle La stèle marquant l’emplacement de l’ancienne synagogue de Strasbourg, dynamitée par les nazis en 1941, a été en fait heurtée accidentellement par un automobiliste qui faisait une marche arrière. L’examen des vidéosurveillances de la zone a permis d’identifier le responsable, un jeune homme âgé de 31 ans. Eurovision : Amir soutient Bilal Hassani Le chanteur Amir, qui avait terminé 6ème au concours de l’Eurovision en 2016, sera à Tel Aviv le 18 mai prochain pour assister à la finale 2019 : «C’est sûr, je serai à Tel Aviv à l’Eurovision. Je soutiendrai Bilal en personne» a-t-il récemment déclaré au Parisien.

Rencontre au sommet au Bnai Brith Ce week-end, le président français du Bnai Brith Philippe Meyer recevait à Paris le président international de cette association, Charles Kaufman et une importante délégation venue des Etats-Unis. Carnaval belge antisémite Si les carnavals s’y mettent ! Celui de la ville flamande d’Alost a vu défiler au début du mois de mars un char caricaturant des Juifs orthodoxes, assis sur des sacs remplis d’argent et entourés de coffre-forts garnis de rats ! Dejà en 2013, un groupe avait défilé vétu de l’uniforme noir de la SS buvant du champagne et devant une affiche représentant des soldats allemands portant des bidons de Zyklon B… Un footballeur israélien invité à «partir en chambre à gaz» Après l’expulsion du capitaine israélien de l’équipe Ingolstadt, Almog Cohen, un internaute, supporteur de l’équipe adverse, a posté sur Twitter un message antisémite haineux, appelant entre autres le joueur à «partir en chambre à gaz». L’ambassadeur d’Israël en Allemagne ainsi que le président du club de football de l’internaute ont vivement condamné ce tweet injurieux et demandé des sanctions pénales.


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Actualité brulante en Israël, les élections, sur fond d’hostilité entre les antis Netanyahou et les leaders des partis se cherchent en attendant de dévoiler leur programme. De mémoire de journaliste, le résultat de ces élections législatives n’auront été aussi indécises, division interne, des entités politiques de plus en plus réduites, éclatement des partis, une guerre des égos, il leur faudra convaincre tant la contestation est au cœur du politiquement incorrect israélien. Le changement est plébiscité, les nouveaux acteurs dans l’arène politique ne convainquent pas : promesses, sécurité, un futur à deux états, une paix trop discutée pour satisfaire les israéliens, alors qu’elle paix, à quelle condition ?oui ?non ? peut être ? Les jeux sont loin d’être faits, ce qui pousse les extrêmes à des propositions ultimes, la démocratie israélienne n’est pas « un long fleuve tranquille.» Loin s’en faut ! La recherche d’une coalition, des alliances, le prestige de certaines personnalités comme caution solidaire, un marchandage, le terme exact serait « négociation », le temps presse et l’impatience du pouvoir, un challenge sans erreur. Prendre la place de Benjamin Netanyahou, une stratégie qui n’est pas vraiment suffisante pour le poste de premier ministre ! Je ne sais pas si ce simple élément soit le bon pour accéder au pouvoir, à dire vrai, la question, êtes vous pour ou contre Netanyahou ? Serait ce le seul combat des politiques israéliens ? On pourrait le croire ! Ces élections sont également un enjeu à l’international, Netanyahou jouit d’une stature d’homme d’état, son expérience est un acquis difficilement transmissible à son successeur. Il y a un début à tout, sauf que la situation géo politique actuelle est comme une bombe à retardement, sans jeu de mot. L’UE ne souffle mot, mais souhaite l’échec de Benjamin Netanyahou, trop dur, inflexible, il est le politicien qui affronte sans complexe une UE divisée, Macron lance des propositions pour « un nouvel élan du projet européen », en fait, ces élections européennes mettent momentanément sur la touche le problème israélo palestinien, ce n’est pas le plus important, gérer le retour des « enfants du djihad » à la mère patrie demeure une énigme. Bret Stephens, journaliste israélo américain prix PULITZER en 2013, tout en étant un ardent soutien d’Israël pense qu’une « partie de la communauté juive des USA lâche Netanyahou ». Il y a un sondage dans ce sens là, l’écoute de Trump rassure. Il ajoute, très critique « Benjamin Netanyahou veut faire alliance avec la droite la plus extrême OTZMA YEHUDIT, ( le pouvoir juif), il s’expose à ce que le monde crédibilise que le sionisme soit une forme de racisme par cet accord. Choix aussi complexes pour les différents partis, prêts à s’associer avec le diable pour le pouvoir, cela ne date pas d’hier. Pas de morale, c’est ainsi depuis la création de l’état d’Israël. A l’actif de

NETANYAHOU, sa personnalité s’est imposée sur le plan international : refuser les diktats des donneurs de leçons, il a su faire entendre la voix d’Israël, le drapeau de l’état d’Israël flotte sur tous les continents, Israël est à parité avec les plus grandes puissances du monde. Il ne c’est pas laisser abuser par ces charlatans de la bonne parole, qui disent « nous vous aimons, nous pensons à votre sécurité » et qui nous trahissent, ou oublient de plaider en notre faveur « l’antisionisme n’est il pas un vecteur parasite de l’antisémitisme », le danger venant d’un Islam radical qui tresse ses ramifications agressives dans ces « territoires perdus ». Les conseils sulfureux et mensongers, sur des interprétations ineptes, nous leur avons redonné Gaza, un geste de bonne volonté, pour la paix, la promesse d’une paix, toujours en attente, notre éthique bafouée n’est plus de son temps, elle implique de la morale et dans cette gigantesque mascarade elle n’a plus aucune raison d’être. Pour mémoire, honte et criminel lâchage de l’ONU après que Sharon eut accepté ce deal, rendre Gaza aux gazaouis . Nous voyons ce qu’il en est actuellement. Puis au Liban, le général Saad Haddad fut lâché par Israël, « les fermes de CHABAA » site stratégique, une enclave israélienne au Sud Liban « fut démantelé et réoccupé par le Hezbollah. Tout cela pour des « signes de bonne volonté » et en prévision d’accord de paix. Aucune élection ne se passe sans de lamentables dénégations sulfureuses et désastreuses sur les candidats en lice. La coalition « BLANC BLEU » Gantz – Lapid et Ya Alom, trois personnalités en mal d’égo dont les preuves restent à faire, ils peuvent nous entrainer dans une aventure à l’issue fatale. Ce sont des figures emblématiques d’Israël, conduire une armée, diriger un parti, avoir été ministre ne sont pas une justification suffisante ni la meilleure pour représenter l’état d’Israël à son niveau actuel, la précarité du péril est par trop importante voire tragique quand elle dépend de trois décisionnaires. Sauront-ils tenir tête à l’UE, aux arabes, ils soutiennent la solution à deux états pour » se séparer des palestiniens » disent ils, tenir tête aux injonctions scandaleuses de l’ONU, se montrer inflexibles aux menaces extérieures ? Les Israéliens sont majeurs, qu’ils soient déçus de Netanyahou, pourquoi pas ? Il y a de bonnes raisons pour l’être, les affaires de fraudes, la justice en attente, la gestion de la crise à Gaza en 2018, le départ fracassant de Lieberman, changement pour quel changement ? Une certitude, le leader qui arrivera en tête aura du mal à constituer une coalition stable. Une fronde citoyenne sur un conflit dont nous ne voyons pas la fin, cela aussi perturbe le jugement d’une élection, la fatigue, la paix aux conditions les plus loyales, entre nous, est ce envisageable ? Le retour du Hamas la situation inextricable à Gaza, la pression du Hamas pour un nouvel accord de cessez le feu, le feuilleton continue

avec plus de violence sachant que l’ONU a déjà condamné Israël. Un sondage « aucun parti est en mesure de faire la paix dans le conflit Israélo palestinien. » Sur le fond, la critique est peut être vraie, mais entre nous « peut-on parler de paix avec le Hamas ? Peut-on espérer un espoir d’accord avec le Hamas ? Il ya quelques mois, la trêve imposée, voulue par l’UE, l’ONU, nous en connaissions l’issue bien avant la signature, le monde veut la paix à la condition qu’Israël cède. La fraction islamiste radicale n’est pas en mesure de signer un compromis, si elle signait, elle signerait sa propre fin. Si, on criait la vérité, on ferait plaisir à une actualité qui ne démord pas de sa solution à deux états, cela tourne à la farce, tous en sont conscients mais les Israéliens lambda veulent une paix, pas la paix. Une paix avec une certaine dignité, « ne rêvez pas d’un état palestinien, il y en aura pas » aurait dit Netanyahou, ne soyons pas naïfs. On se réveille, on cesse de se battre la coulpe, fini de s’intoxiquer de pensées culpabilisantes, se fourvoyer dans une paix pour satisfaire nos « amis » mais de «quelle PAIX parlons-nous ? Une question importante qui n’est pas posée, quels signes concrets les arabes palestiniens nous donnent ils de la paix qu’ils veulent avec les Juifs ? Quelle preuve avons-nous qu’ils cherchent à faire la paix ? La réponse « AUCUNE ». L’OLP, je n’ai pas encore vu leurs efforts et leurs appels à la PAIX. Et ne parlons pas du Hamas et du Djihad islamique qui contrôlent la bande de Gaza, NENNI. Lorsque l’ONU cessera de nous bombarder de condamnations, peut être y verrons nous une lueur d’espoir, si l’ONU éclaire le monde de sa justice, si ses fonctions sont d’apporter un équilibre à cette planète qui se fracasse et se meurt, on s’entretue et se mortifie au nom de la grande idée lumineuse que plus jamais les Nations doivent être confrontées à un nouveau conflit mondial, l’ONU a laissé Israël dans l’ombre et le deuil, sans pardon, sans châtiment, il n’y a pas de mea culpa pour Israël, il y a une haine qui submerge le monde. « C’est l’enlisement de la haine » dans ce bâtiment de l’ONU dit de PAIX , fossoyeur de la vérité, c’est le silence plus que les vociférations qui est mortel, « la condition de la liberté, c’est le courage » a dit Périclès, et on entend rien, nul prophète ne se lève pour défendre Israël ! Nous en sommes toujours à nos affaires de « gilets jaunes » que beaucoup de nos intellectuels considèrent avoir été manipulés, « comment ne pas voir dans cette mise en scène le souci de discréditer une révolte sociale » plaident ils. « Enfin la mobilisation médiatique autour des tags et insultes a fait la jouissance des antisémites, elle comble les aigris, un écho médiatique disproportionné donné à cette transgression est une incitation à recommencer. » Le rappel des petites expressions concernant Israël,

l’antisionisme, la nouvelle perversion de l’humanité, phénomène récurrent, il faut haïr, un enchainement à l’exhorter les jalousies, une violence refoulée, une détresse psychologique plongé dans l’intime, véhiculent tant de refoulement qu’il est un besoin de trouver une raison qui échappe à toute critique, « un bouc émissaire » une rancœur sans réel fondement vis à vie d’Israël, pourquoi pas ? Dominique de Villepin ex ministre des Affaires étrangères avait insinué « qu’Israël, face au monde qui le cernait n’aurait pas d’avenir » j’écris cela de mémoire, pas exactement les mots, mais la simple pensée avait choqué il va s’en dire notre communauté sans pour autant faire frémir les citoyens français tout comme l’exécutif. Le peuple naïf avale les mensonges, croire dans les politiciens est ce raisonnable ? Nous vivons une crise terrible qui me rapproche des propos de Georges Bensoussan « ne pas croire que l’antisionisme soit la critique de la politique d’Israël, c’est la contestation de la légitimé de l’état Juif ? Ce que Pierre André Taguieff nomme « un permis de démolition ». L’appel au « boycott et la condamnation de ce pays (cf. l’ONU) prépare les esprits à en accepter un jour, sa disparition. » Israël obstacle n°1 de la paix dans le monde, le Juif devient le vecteur de la guerre. Dans le même esprit , qui se souvient de Michel Jobert, ministre des Affaires étrangères sous la présidence de Pompidou qui a dit au début de la guerre de Kippour « on ne peut empêcher à un peuple de vouloir rentrer chez lui », la phrase n’est pas totalement exacte, je fais ce lien parce que depuis ce temps, rien n’a changé, on ne parlait pas d’antisionisme, on parlait peu d’antisémitisme en égard à la Shoah présente dans les esprits, la gauche, la droite, ne pactisaient pas avec le même camp, les sympathies se sont inversées, il y a la rupture d’une logique, « la presse écrite des journalistes qui, plutôt que d’informer relaie souvent une pensée unique » un lavage de cerveau pour inculper, « cette dictature de la pensée prend ses racines plutôt à gauche et n’autorise pas le pluralisme politique ou intellectuel. » Et qu’en est-il de l’antisémitisme ? Un MAIL caricatural, sur la base d’une histoire vécue, je ne sais pas, mais assez significatif de notre justice, je vais tenter de vous l’expliquer. Nous sommes dans l’enceinte d’un tribunal, des avocats, un jury, le juge debout face à l’accusé lui dit « Monsieur, avec vos inscriptions « Mort aux Juifs » et « Tuons tous les Juifs » vous avez gravement sali les murs du RER, en France, on n’écrit pas sur les murs du RER ! La sentence « l’individu coupable de 50 tags antisémites a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour « DEGRADATION DE BIENS PUBLICS », conclusion, l’antisémitisme a encore de beaux jours devant lui. Bernard Korn Brzoza


À LA UNE

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Maguen David Adom : « Votre soutien nous permet, tous les jours, de sauver des vies »

Ilan Klein, délégué du Maguen David Adom en France dresse, pour Israël Actualités, le bilan de l’année 2018 et annonce les grands projets de l’institution pour 2019. Pleine de vie, de vigueur et d’initiatives, la vieille dame qu’est le MDA compte bien entamer la 3ème décennie du siècle en mode projets. Et ce dans un seul but : être toujours plus rapide et plus efficace, sur le terrain. Pour protéger la vie humaine. Entretien…

Peut-on faire, avec vous, le bilan de l’année 2018 ? Nous avons reçu plus de 2 millions d’appels, et avons réalisé plus de 800 000 interventions en 2018. Nous sommes désormais, en Israël, la première force d’intervention en cas d’urgence médicale, avec 600 scooters médicalisés. Nous avons aussi mis en place 200 vélos médicalisés. Un très beau projet soutenu par la communauté française. Ce sont ces véhicules, ces initiatives qui nous permettent d’intervenir très rapidement sur le terrain. Nous sommes aussi en plein développement de nouveaux liens avec la banque nationale du sang, avec le standard national afin d’être toujours plus performants et rapides sur les lieux où nous sommes appelés. Comment fonctionne le Maguen David Adom, concrètement ? C’est simple, il n’y a qu’un seul chiffre à retenir : le 101. C’est le numéro à appeler et que tout Israélien connaît, pour joindre le MDA en cas d’urgence médicale. Pour ce qui est du fonctionnement de l’institution, ce qu’il faut retenir c’est que le Maguen David Adom est une organisation non gouvernementale, financée en grande partie grâce aux dons de la diaspora juive. Notre cadre légal date de 1950. Nous fonctionnons comme une ONG et finançons, par le biais de ventes de produits et services et de galas ou d’appels au don, nos actions et nos interventions. Vous organisez, par exemple des stages de secourisme, pour former le public aux bons gestes en cas d’urgence vitale ? Le département de formation du MDA forme chaque année 100 000 personnes. Ces stages vont du plus basique au plus technique : cela peut aller de l’enseignement de gestes qui sauvent pour un enfant en détresse, par exemple, à une formation beaucoup plus pointue à destination de mé-

decins. Nos formations se tiennent dans tout le pays et c’est une partie importante de nos objectifs, car plus le public est acteur, formé aux gestes à accomplir en cas d’urgence et plus il peut nous aider à intervenir et à sauver des vies. Vous avez aussi fait appel aux médecins français pour vous apporter leur concours. Pouvez-vous nous en parler ? Tout à fait : en 2012, nous avons créé une unité internationale du MDA. Venus de France, du Canada, des États-Unis, les médecins intégrés dans ces unités ont été formés et ils sont en mesure de partir en intervention avec le MDA en ambulance. Pour nous, ces médecins sont l’équivalent de réservistes. En cas de catastrophe, d’attentat, de guerre, ils peuvent renforcer immédiatement nos équipes. On le sait moins, mais vous intervenez également à l’extérieur des frontières israéliennes. Pouvez-vous nous parler des actions internationales du MDA ? J’ai, à titre personnel, participé à deux interventions internationales, en Haïti en 2010 et au Népal, en 2015. Partout dans le monde, Israël propose son aide, via le Ministère des Affaires Etrangères, en cas de catastrophe. Et lorsque le Ministère propose, le MDA est en première ligne pour intervenir. Vous avez même proposé de l’aide à des pays avec lesquels Israël n’a pas de relations diplomatiques... Exactement. L’intervention en cas d’urgence vitale n’obéit à aucune considération politique. Tous n’ont pas accepté ? Non, mais certains oui. L’essentiel est de faire, de sauver des vies. Ce que nous avons fait discrètement… Parlez-nous de deux projets stratégiques

pour l’Etat d’Israël : la banque du sang et le centre de simulation. La banque du sang est effectivement un projet stratégique pour le pays. Nous voulons construire au sein de la ville de Ramlé, une banque du sang nationale qui servira aussi bien aux civils qu’à l’armée. La banque du sang existante est vétuste, petite et loin de couvrir les besoins. La nouvelle infrastructure verra le jour prochainement, dans les trois ans, je pense, les travaux avancent vite et nous en sommes très contents ! Quant au centre de simulation, il s’agit d’un lieu qui permette de former nos équipes, conducteurs, ambulanciers et autres à arriver le plus rapidement possible sur les lieux d’intervention, mais aussi à arriver en toute sécurité. Un centre de simulation, c’est un lieu vital, car cela permet de délivrer un enseignement très pratique : simulateurs de conduite d’ambulance, simulateurs d’appareils médicaux. Tous ces équipements mettent les intervenants dans les conditions du réel et ils représentent un atout crucial.

Le centre doit ouvrir prochainement à Jérusalem. Quels sont, aujourd’hui, les besoins du MDA et quel est votre message aux juifs de France ? Les besoins quotidiens du MDA sont les ambulances, les scooters médicalisés etc. Mais nos projets ont pris de l’ambition. Le soutien indéfectible de la diaspora nous a permis de réfléchir plus grand, de mettre en place les projets que nous venons d’évoquer et donc, simplement d’être toujours plus efficaces, toujours plus rapides. Je voudrais, à ce titre, remercier les juifs de France pour leur aide. Sans eux, ces grands projets n’existeraient pas. Nous serons amenés à nous revoir, à faire appel encore une fois, à votre générosité à votre aide. Et ce dans un seul et unique but : sauver des vies… Israël Actualités


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Les États-Unis déploient le système Eye-Net Mobile améliore la prévention des anti-missile THAAD en Israël pour la accidents avec l’une des plus grandes villes d’Israël première fois

Les États-Unis ont indiqué, ce 4 mars, avoir déployé pour la première fois une batterie du système antimissile THAAD [Terminal High Altitude Area Defense] sur une base aérienne située dans le désert du Néguev.

Pour rappel, Israël dispose d’une défense antimissile multi-couches qui repose sur les systèmes Iron Dome, « Fronde de David et Arrow-3, ce dernier étant en mesure d’intercepter et de détruire des missiles balistiques lors de leur phase exo-atmosphérique.

Le déploiement a commencé en mars et doit permettre de tester la capacité des militaires américains à déployer rapidement ce type d’armement à travers le monde.

Quant au système THAAD, il a été conçu pour intercepter, entre 20 et 80 km d’altitude, des missiles balistiques d’une portée inférieure à 800 km ayant des trajectoires dites à énergie minimale ou bien des missiles d’une portée d’au plus 1.500 km ayant des trajectoires dites « tendues ».

Le THAAD est le système de défense aérienne et antimissile intégré le plus avancé au monde. Cet exercice de déploiement montre que les forces américaines sont agiles et peuvent réagir rapidement et de manière imprévisible à toute menace, où que ce soit et à tout moment . L’enjeu de ce déploiement est de renforcer l’architecture de la défense aérienne et antimissile israélienne en menant des des activités multinationales de formation et de coopération en matière de sécurité avec nos alliés afin d’améliorer l’interopérabilité et de renforcer la préparation.

Quant au déploiement du système antimissile américain dans le désert du Néguev, le chef du gouvernement israélien y voit, « encore une fois », le « témoignage de l’engagement des États-Unis envers la sécurité d’Israël. » Et d’ajouter : Le système THAAD est considéré comme « l’un des plus avancés au monde, et, avec les nôtres, nous sommes encore plus forts [et pouvons] gérer les menaces, proches et lointaines, de tout le Moyen-Orient. » Soruce : OPEX360

Eye-Net Mobile Ltd, société israélienne, filiale de Foresight Autonomous Holdings a réussi un essai contrôlé de sa solution de prévention des accidents Eye-Net en collaboration avec la municipalité de Netanya. Eye-Net est une solution de prévention des accidents véhicule contre tout (V2X) à base cellulaire conçue pour fournir des alertes pré collision en temps réel aux piétons et aux véhicules en utilisant des smartphones et en s’appuyant sur les réseaux cellulaires existants. L’essai s’est déroulé à un carrefour central de Netanya, la 7e plus grande ville d’Israël, et a été mené en collaboration avec l’Autorité nationale de sécurité routière et la municipalité de Netanya. Le but de l’essai était de créer un canal de communication fiable et en temps réel entre les usagers de la route, afin de protéger les véhicules et les piétons des collisions en sens inverse. Au cours de l’essai, Eye-Net Mobile a testé plusieurs scénarios simulant des accidents entre des véhicules et/ou des piétons sans visibilité directe.

Cet essai avec la municipalité de Netanya et l’Autorité nationale de sécurité routière marque la première étape de notre collaboration à long terme avec la municipalité. La municipalité de Netanya, qui encourage l’utilisation de technologies innovantes pour réduire le nombre d’accidents de la route dans son voisinage, a exprimé sa volonté de participer au déploiement national et aux futures étapes commerciales d’EyeNet Mobile. « J’ai été très impressionné par l’innovation de l’application et par son potentiel à réduire le nombre d’accidents de la route et de victimes en alertant tous les usagers de la route d’une collision imminente, même si elle est hors de portée de vue « , a déclaré Ami Appelbaum, Président de l’Autorité israélienne de l’innovation et scientifique en chef du Ministère israélien de l’économie et de l’industrie. L’Autorité de l’innovation accorde une grande importance au soutien de l’innovation et de la créativité qui contribueront à ces questions. » Source : Eyenet


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Bereshit et les équipes techniques font face à des défis majeurs

Grâce au talent, l’imagination visionnaire et la détermination d’un ancien étudiant et d’un ex-enseignant en ingénierie électronique de l’Université de TelAviv, Yariv Bash et Kfir Damari, co-fondateurs de la startup SpaceIL, à laquelle se sont joints d’autres anciens étudiants de l’Université, notamment Itzik Gazit, Daniella Geron, Yoav Landsman, Vlady Netzer et Gadi Shirazi, Israël sera le 11 avril 2019 le quatrième pays au monde à atterrir sur la Lune, après les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Le vaisseau spatial israélien Bereshit, conçu par la startup SpaceIL et construit par l’entreprise nationale d’aéronautique Israel Aerospace Industries a été lancé vers la lune avec succès dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 février, à 3h45 du matin, de la base spatiale de Cap Canaveral en Floride. Il devrait atterrir sur la lune le 11 avril, après un trajet de 6 millions de kilomètres. En effet, il tournera d’abord en ellipse autour de la terre jusqu’à sa capture par la force de gravité de la lune prévue pour le 4 avril. « Un petit pays géant par ses réalisations » « C’est un grand pas pour Israël et pour la technologie israélienne », a déclaré le Premier Ministre Benyamin Netanyahu qui a assisté au lancement avec son épouse dans les locaux de l’usine spatiale de l’IAI à Yehud, où l’évènement a été retransmis en direct. » Et j’ai demandé à faire placer la Bible un drapeau israélien avec l’inscription ‘Am Israël Haï’ dans le satellite. Israël est un petit pays géant par ses réalisations ». Le projet a débuté à la fin de l’année 2010 lorsque Yariv Bash, alors étudiant de maîtrise en ingénierie électronique à l’Université de Tel-Aviv a annoncé sur Facebook sa décision de s’inscrire à une compétition organisée par Google, ayant pour but le lancement d’un satellite non-habité sur la lune. Il a été rejoint par Kfir Damari, Ingénieur en communication et enseignant à l’UTA et Jonathan Weintraub, Ingénieur en avionique et électricité, employé à l’IAI. Ensemble, ils fondent SpaceIL, organisation à but non lucratif dont les bureaux se trouvent à l’Université de Tel-Aviv, avec pour but de planter le drapeau israélien sur la lune. Le projet a rapidement soulevé l’enthousiasme des investisseurs. Bezeq (l’opérateur national de télécommunication israélien) a accepté de parrainer le projet, l’IAI de construire le vaisseau, le Prof. Itzhak Ben Israël, Président de l’Agence spatiale israélienne et Directeur du Centre Blavatnik de recherche interdisciplinaire de cyber-sécurité de l’Université de Tel-Aviv a proposé son aide. Enfin le philanthrope et homme d’affaires Morris Kahan, créateur de la société de logiciels Amdocs, a fait don d’un demi-million de dollars pour financer l’initiative. La startup, qui avait révélé le design de son engin spatial en octobre 2015 lors d’une conférence de presse tenue dans la maison du Président de l’Etat, Reuven Rivlin, ne compte pas moins de 35 anciens diplômés de l’Université de Tel-Aviv.

Le concours s’est terminé sans vainqueur en mars 2018 lorsque Google annonça qu’il retirait son parrainage de la compétition, mais SpaceIL a alors fait connaitre sa détermination à poursuivre sa mission. Planter le drapeau israélien sur la lune « Au cours des huit dernières années, nous avons promis à plus d’un million d’élèves des écoles et des lycées que nous allions lancer un vaisseau spatial sur la Lune », a déclaré Kfir Damari. « Ce soir, cela arrive, et avec tous les élèves et tout le peuple d’Israël, nous croisons les doigts pour que le vaisseau spatial arrive à bon port ». « Au-delà de la fierté nationale, l’objectif principal du projet est éducatif », avait déclaré le Prof. Isaac Ben-Israël. « Il s’agit de montrer aux enfants d’Israël qu’avec une éducation adaptée, des connaissances en

sciences et en mathématiques et le ‘culot’ israélien, même la lune n’est pas la limite. Il marque également la nouvelle orientation de la politique de l’espace israélienne: passer de la construction de satellites pour l’observation de la Terre à l’exploration de l’espace lointain ». « SpaceIL vise à produire en Israël un ‘effet Apollo’, comme le programme américain d’alunissage en 1966: encourager la prochaine génération d’enfants israéliens à choisir les domaines de la science, de l’ingénierie, de la technologie et des mathématiques; les faire penser différemment dans ces domaines; leur procurer un sentiment de capacité, et en fait leur permettre de rêver en grand même dans notre petit pays. L’association s’efforce de changer le discours en Israël et d’encourager les filles et les garçons à y voir des opportunités passionnantes pour leur avenir en science, ingénie-

rie, technologie et mathématiques ». Après son lancement réussi, Bereshit et les équipes techniques devront encore faire face à des défis majeurs: la localisation de l’engin spatial, le maintien du contact avec lui, sa capacité à résister à des conditions extrêmes dans l’espace et à assurer une navigation complexe (sans GPS), son passage de l’orbite terrestre à l’orbite lunaire, et enfin, un atterrissage en douceur sur la lune dans environ 8 semaines – le 11 avril 2019. Après son arrivée, le satellite, qui plantera le drapeau israélien sur la lune, commencera à photographier et filmer son site d’atterrissage et à relever des mesures du champ magnétique dans le cadre d’une mission scientifique réalisée en collaboration avec l’Institut Weizmann. http://www.ami-universite-telaviv.com


FRANCE

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Journée internationale de la femme : Les Israéliennes engagées pour le climat

Le BNVCA indigné par l’horrible affiche annonçant la quinzaine antiraciste à Saint Denis

Le 21 février dernier s’est tenue la 3eme édition de Women4Climate à l’Hôtel de Ville à Paris. Sur invitation d’Anne Hidalgo, des centaines de femmes des 4 coins du monde étaient réunies autour des mêmes engagements : le climat, l’environnement et la sauvegarde de la planète. Le format de cette conférence a été initié par le C40 que préside Anne Hildalgo, rassemblant plus de 90 des plus grandes villes du monde pour prendre des mesures en faveur du climat. C’est ainsi que le C40 a accueilli Tel Aviv dans son programme C40 City Solutions Platform en 2018. La conférence s’est déroulée en présence de maires du monde entier invités pour l’évènement. Les maires de Tel Aviv et de Haïfa avaient fait le déplacement pour l’occasion. Women4Climate a pour objectif de donner de la visibilité aux femmes dans le secteur de l’environnement. Il s’agit de soutenir les femmes de tous secteurs dans leurs projets d’entrepreneuriat. Le point commun de ces femmes ? La nécessité de lutter contre le réchauffement climatique et mettre en place des structures plus propres et plus respectueuses de l’environnement.

Le BNVCA exprime le choc et l’indignation suscitées par l’horrible affiche collée mercredi 6/3/2019 sur les murs dans les rues de Saint Denis (93) montrant le visage caricaturé d’Hitler éructant,et portant un pin’s du drapeau tricolore français. Cette affiche est sensée faire la promotion de la « quinzaine anti raciste et solidaire proposée par un collectif d’associations du 17 au 30 mars. Si de nombreux événements sont programmés autour des questions de discriminations raciales,nous constatons que la Ville de Saint Denis, comme la plupart des villes dirigées par des élus communistes ou d’extrême gauche, leur lutte contre le racisme ne fait aucune référence à l’antisémitisme , à des causes, ses sources , ses auteurs ,ses conséquences.

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Nous observons et regrettons que si de nombreuses associations sont invitées à participer aux événements aux débats aux conférence, aucune association juive de la commune ou du département, ni aucune organisation de lutte contre l’antisémitisme n’y sont conviées. Nous rappelons que le BNVCA a tout récemment déposé plainte contre un élu FG de Saint Denis, et réclamé au Préfet du 93 qu’il prenne des sanctions contre cet adjoint qui a tenu des propos racistes et appelé illégalement au boycott du chanteur français Enrico Macias de confession juive. Tous ceux qui prétendent lutter contre les discriminations sans prendre en compte l’antisémitisme tentent d’occulter le nouvel antisémitisme qui sévit depuis déjà 20 ans dans notre pays.

L’évènement accueillait le concours Women4Climate Tech Challenge qui permet aux femmes de présenter leurs projets aux maires des villes du monde entier. Parmi la centaine de candidatures, 6 israéliennes figuraient parmi les 13 finalistes, 4 projets israéliens ont été retenus. Le projet Airy de Shir Esh et de Liron Simon, le projet Solar Energy in the City de Yael Gilad et de Galit Shiff, le projet ECOncrete de Shimrit Finkel et enfin le projet Eco Wave Power de Inna Braverman. C’est à l’issu des délibérations qu’Inna Braverman, fondatrice d’Eco Wave Power a été annoncée parmi les lauréates. Inna Braverman est une entrepreneure et une femme d’affaires israélienne. Elle est

cofondatrice d’Eco Wave Power. Projet fondé en 2011 alors qu’elle a 24 ans, Eco Wave Power a pour objectif d’utiliser le pouvoir des vagues pour créer de l’énergie propre. Elle a développé un système de flotteurs qui peuvent être fixés aux structures marines existantes: digues ou jetées. Lorsque les vagues arrivent, elles créent un mouvement de va-et-vient entraînant une pression intense dans les cylindres hydrauliques qui font tourner un générateur, transformant ce mouvement en électricité. Inna Braverman est concernée personnellement par la question énergétique. Ukrainienne d’origine, elle est née 2 semaines après l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl et a souffert de problèmes respiratoires dus à la pollution que la centrale avait engendré dans la région. Grâce à son savoir-faire, Eco Wave Power a réussi à installer le premier réseau d’énergie houlomotrice à Gibraltar, et tend à s’étendre dans d‘autres pays. Consciente des enjeux climatiques et de la nécessité d’agir, ces Israéliennes ont réussi à penser l’énergie de demain, une énergie propre et respectueuse de l’environnement. Soucieuses de l’enjeu que le climat représente pour les générations futures, le nombre de finalistes israéliennes est représentatif de la volonté d’Israël de vouloir sans cesse innover dans les domaines des énergie de substitution et du développement durable. La participation de la ville de Tel Aviv-Yafo à la plateforme C40 City Solutions contribuera à faire perdurer le statut de la ville, leader en matière d’entreprises dotées d’un écosystème d’innovation.


FRANCE

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En France, une taxe nationale visant les géants du numérique lions d’euros en 2022, a précisé le ministre. Dans le viseur de cette TSN : la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires (pour éviter le contournement de la première activité) et la mise en relation des internautes par une plafe-forme.

La France a mis sur les rails mercredi une taxe nationale visant les géants du numérique faute d’avoir rallié l’ensemble de ses partenaires européens au projet, sans abandonner toutefois l’espoir d’arriver à une solution au niveau international, considérée par Paris comme seule efficace. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a présenté en conseil des ministres un projet de loi instaurant une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires numérique réalisé en France par les Google, Apple et autres Facebook (les « Gafa »). La taxe, rétroactive au 1er janvier de cette année, concerne une trentaine de sociétés. Cet impôt national concernera les entreprises réalisant un chiffre d’affaires numérique de 750 millions d’euros au niveau mondial et de plus de 25 millions d’euros en France.

Pour ne pas pénaliser les entreprises qui paient déjà leurs impôts en France sans recourir à l’optimisation fiscale, c’est-à-dire sans domicilier leurs bénéfices dans des filiales installées dans des Etats à très faible fiscalité, le montant de cette taxe sera déductible de l’assiette de l’impôt sur les sociétés (IS). Le projet de loi adopté mercredi en conseil des ministres devrait « passer en première lecture » au Parlement « au début du mois d’avril », a précisé Bruno Le Maire. « VERROUS LEVÉS » La France ne renonce pas pour autant à parvenir à terme à une taxation internationale des entreprises du numérique, « car j’ai bien conscience que redéfinir les règles fiscales ne peut se faire qu’à échelle internationale », a dit Bruno Le Maire. La France renoncerait alors à sa propre TSN.

La France avait imaginé à l’origine une taxe européenne mais elle n’est pas parvenue à convaincre quatre pays – Danemark, Finlande, Irlande et Suède. Or, l’unanimité est de rigueur au sein de l’Union européenne pour décider d’une nouvelle taxe.

A défaut de parvenir à convaincre les quatre derniers pays européens récalcitrants sur la TSN au niveau européen, le ministre français espère convaincre ses homologues européens qui se réunissent le 11 mars à Bruxelles d’adopter une position européenne commune à présenter au printemps à l’Organisation de coopération et de développement économiques, ce qui permettrait selon lui d’aboutir à une position commune de l’OCDE fin 2019.

Pour Bruno Le Maire, qui dénonce régulièrement le fait que les géants du numérique paient 14 points d’impôts de moins que les PME européennes – 23,2% en taux moyen au lieu de 9,5% -, il s’agit d’une « question de justice fiscale » – un thème d’actualité avec la crise des « Gilets jaunes ».

Fin janvier, 127 Etats et territoires sont convenus de revoir les règles de taxation pour répondre au développement des géants du numérique – mais aussi plus largement des entreprises multinationales – notamment la question de l’endroit où doivent être déclarés les sommes imposables.

« Ces géants du numérique utilisent nos données personnelles (…) font des bénéfices considérables sur ces données (…) et les rapatrient ensuite ailleurs sans payer leur juste part d’impôt (…) », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

La France peut désormais se prévaloir du soutien des Etats-Unis dans sa croisade pour la justice fiscale. Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, en visite en France la semaine dernière, a fait part de son soutien à une taxe digitale à l’échelle internationale, ainsi qu’à l’idée d’un impôt minimal sur les sociétés en général.

« QUESTION D’EFFICACITÉ » C’est aussi une « question d’efficacité des finances publiques », a-t-il dit. Les sommes levées permettront de continuer à financer écoles, crèches et autres services public, a ajouté le ministre. « Il faut taxer la valeur où elle se crée. Toujours plus de marge et toujours moins de taxe, c’est tout simplement impossible. » La taxe sur le numérique devrait rapporter 400 millions d’euros en 2019, 450 millions en 2020, 550 millions en 2021 et 650 mil-

« Beaucoup de verrous sont désormais levés », a commenté Bruno Le Maire. « C’est un pas en avant vers cette fiscalité du 21e siècle devenue désormais impérativement nécessaire. » (Myriam Rivet avec Simon Carraud et Danielle Rouquié, édité par Yves Clarisse) https://www.sciencesetavenir.fr/

Etude INSEAD. Israël précède la France dans l’indice mondial de l’innovation

L’Université Cornell, l’Insead et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle ont publié l’an dernier l’indice mondial de l’innovation. L’Europe place huit pays dans les dix premiers. Le rapport prend en compte de très nombreux critères comme le nombre de brevets déposés, de publications scientifiques, de création d’applications pour mobiles, de parcs scientifiques et technologiques, les dépenses en matière d’éducation, de recherche, la qualité des infrastructures, de l’environnement politique et économique…

Loin derrière la Suisse, qui reste leader des 126 pays étudiés avec 68,4 points, Israël se classe 16eme et premier pays méditerranéen avec 54,36 points, grâce à la densité et à la qualité de son réseau de chercheurs, au volume de ses dépenses en R&D, à ses exportations en NTIC (technologies de l’information et de la communication). Le pays hébreux fait un bond de six places par rapport à 2017. Israël est suivi de la France (54,36 points, 16eme et 3eme pays Européen) dont les auteurs du rapport louent le système de financement de l’innovation. Neuf pays méditerranéens sous la moyenne Six autres pays méditerranéens obtiennent des notes honorables : Malte (50,29. 26eme), l’Espagne (48,68. 28eme), Chypre (47,83. 29eme), la Slovénie (46,87. 30eme), l’Italie (46,32. 30eme) et le Portugal (45,71. 31eme). Un peu décrochés, cinq pays voisins du nord-est de la Méditerranée font un tir groupé. La Croatie (40,73. 41eme), la Grèce (38,93. 42eme), la Turquie (37,42. 50eme), le Monténégro (36,49. 52eme) et la Serbie (35,46. 55eme). Les autres pays passent ensuite sous la moyenne mondiale de 36,67 points.

Les choses se gâtent pour un bloc de six pays : La Tunisie (32,86. 66eme), le Maroc (31,09. 76eme), la Bosnie (31,09. 77eme), la Jordanie (30,77. 79eme), l’Albanie (29,98. 83eme), la république de Macédoine (29,91. 84eme). Le Maroc perd 1,6 points et quatre places par rapport à l’année dernière, au profit de la Tunisie qui en gagne huit. Une progression due en grande partie au efforts consentis par le pays en matière de formation. En queue de peloton, le Liban arrive 90eme (28,22 points), l’Égypte 95eme (27,16 points) et loin derrière l’Algérie ferme la marche des pays méditerranéens avec seulement 23,87 points (110eme). Seize nations seulement dans le monde font moins bien que l’Algérie en matière d’innovation selon le rapport. Le Liban perd 2,4 points et neuf places en raison de ses mauvaises performances en matière d’innovation, de la mauvaise qualité de ses infrastructures et de l’environnement des affaires. L’Égypte, qui gagne dix places, le talonne. Gérard Tur https://www.econostrum.info


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16e édition du Festival du Film Français en Israël du 14 au 30 mars 2019

Le Festival du Film Français en Israël, conjointement produit par l’Institut français d’Israël et la société Eden Cinéma, se tiendra du 14 au 30 mars 2019 dans l’ensemble des Cinémathèques du pays (Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa, Holon, Herzliya et Sderot) ainsi qu’au Globus Max d’Ashdod (Espace Francophone Ashdod), à l’Heichal Hatarbut Arik Einstein de Netanya et au Centre culturel de Savyon. Le Festival est soutenu par UniFrance Films, en charge de la promotion du cinéma français à l’étranger, par la Municipalité de Tel Aviv-Yafo et par l’Institut français. Les objectifs de ce festival sont de permettre aux publics israélien et francophone en Israël de découvrir ou redécouvrir le cinéma français contemporain en proposant une programmation éclectique de films récents ayant été salués par la critique ou plébiscités par le public. La plupart des films sélectionnés concourent pour de nombreux prix dans divers compétitions et festivals. Comme à son habitude, le festival est l’occasion de revoir quelques grandes œuvres du patrimoine cinématographique français, avec, cette année, un hommage tout particulier à l’auteur et compositeur de musiques de film Michel Legrand, disparu récemment.

Invité d’honneur du festival, Gilles Lellouche viendra présenter « Le Grand Bain », un film plébiscité par le public (4 millions d’entrées) et la profession avec 10 nominations aux César 2019 et le César du meilleur second rôle pour Philippe Katerine. Gilles Lellouche sera accompagné par les deux producteurs du « Grand Bain » et de « Pupille », Alain Attal (Trésor Films) et Hugo Selignac (Chi-Fou-Mi Productions). Ils seront en Israël les 18 et 19 mars prochains et assisteront aux projections du film « Le Grand Bain » à la Cinémathèque de Jérusalem le 18 mars, à 19h, et à la Cinémathèque de Tel Aviv le 19 mars, à 20h30. Comme chaque année, le Festival sera l’occasion de redécouvrir des classiques du cinéma français avec la projection de 3 films : « Paris nous appartient » de Jacques Rivette (1960), « Pépé le Moko » de Julien Duvivier (1937), avec Jean Gabin, et « Milou en mai » de Louis Malle (1990). En hommage à Michel Legrand, auteur et compositeur de certaines des plus belles et célèbres musiques de film, décédé le 26 janvier dernier, une projection exceptionnelle des « Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy dont il avait réalisé la musique sera programmé dans le cadre du festival. Michel Legrand avait, au cours de sa carrière, remporté trois Oscar pour son travail.

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EDF, heureux de contribuer à la lutte pour le climat en Israël

EDF Renouvelables a annoncél’an dernier la mise en service de cinq centrales solaires photovoltaïques en Israël. Situées dans le désert du Néguev, elles développent au total une capacité de 100 MWc* avec 307 400 panneaux couvrant près de 130 hectares. Quatre ont été emportés par un appel d’offres mi-2017 alors que celle de Mashabei Sadeh a été racheté à l’état de projet en 2017. » Les mises en service de ces centrales photovoltaïques permettent à EDF Renouvelables de conforter sa place de leader en

Israël où il exploite déjà plus de 25% des capacités renouvelables installées. A travers sa stratégie d’entreprise CAP 2030 à déployer en France comme à l’international, EDF est heureux de contribuer ici à la lutte pour le climat en Israël, où il nourrit de fortes ambitions dans le solaire, le stockage, ainsi que l’éolien », commente Bruno Bensasson, directeur exécutif d’EDF en charge du Pôle énergies renouvelables et Pdg d’EDF Renouvelables. EDF Renouvelables exploite dix-sept centrales solaires (300 MWc de capacité) en Israël.

Les dirigeants d’Axa, de Groupama et du Groupe Mulliez en Israël Paul Singer, homme d’affaires juif américain est accueilli à bras ouverts en Israël. Depuis 2013, il a donné plus de 20 millions de dollars de sa fortune personnelle pour la création de « Start-up Nation Central », une organisation à but non lucratif chargée de favoriser les développements des investissements étrangers dans le pays, notamment dans la high-tech. L’équipe vient de s’installer dans un immeuble flambant neuf du centre de Tel-Aviv, à deux pas du Boulevard Rothschild. Dans ses locaux défilent des délégations de femmes et d’hommes d’affaires étrangers venus tenter l’immersion totale durant plusieurs jours dans cette start-up nation.

de succès avec les entreprises françaises, observe Eugene Kandel.On cherche à leur procurer l’effet waouh ! » Les dirigeants d’Axa, de Groupama ou du Groupe Mulliez ont ainsi succombé. Et cette immersion totale est également l’occasion d’un recadrage culturel. « Les Français commettent plusieurs erreurs, observe Jéreémie Kletzkine, en charge du business développement. Ils recherchent la création d’emplois avant la création de valeur, et c’est une façon très démodée de faire du business, car ce n’est pas compatible avec le modèle start-up. Ensuite, ils se mettent en compétition avec les autres écosystèmes, alors qu’ils devraient collaborer avec eux. »

« Nous ne sommes pas financés par l’argent public et nous ne prenons pas de rémunération, explique le professeur Eugene Kandel, PDG de l’organisation. Je demande seulement aux chefs d’entreprise de me parler de leurs problèmes et de me confier leur management pour les aider à trouver des solutions en les exposant à tout l’écosystème. » Conseiller économique de Benyamin Netanyahou entre 2009 et 2015, ce professeur d’économie est une figure du monde des affaires israélien, extrêmement connecté, très ouvert sur l’international.

Le banquier d’affaires Philippe Guez ne commet pas ce genre de fautes. Ce proche d’Emmanuel Macron, ancien de Rothschild et de la Deutsche Bank, a voulu « faire plus pour Israël ». En août 2017, il a créé à TelAviv sa société d’investissement en capital-risque, Guez Partners, spécialisée dans les entreprises à un stade plus avancé. Philippe Guez s’est entouré d’une équipe de jeunes partenaires aux profils variés : le Français Eric Elalouf, croisé à Deutsche Bank, l’Israélien Roy David, expert en fusions acquisitions, et Ornit Kravitz, spécialiste des régulations, ancienne du ministère de la Justice et de l’autorité des marchés israélienne. « J’ai rencontré Philippe, pour la première fois, dans le bureau de Benyamin Netanyahou, en compagnie de David de Rothschild », raconte-t-elle.

Parmi ses récents combats, il a obtenu que les étrangers entrant dans le pays pour travailler dans l’industrie de la hightech puissent obtenir leur visa en quelques jours, au lieu de quelques mois. Une mesure dont s’est inspiré l’écosystème français et qui attise la curiosité des groupes nationaux. « Ces dernières années, nous avons beaucoup

Source Challenges



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Maximum d’Intox autour de Reverso, La Femme du Jour. La PDG de implanté avec succès en Israël Decathlon Israël, Louise Chekroun

Cette affaire de « Reverso » reprise par Le Monde (ci-dessous) est un modèle de Fake News. Les « journalistes » font du copié-collé de déclarations venant de blogs, histoire de raconter à toute vitesse des « news ». Le patron de Reverso, Theo Hoffenberg, qui connait parfaitement la Communauté juive et Israël, et a toujours marqué son admiration pour la « Israël StartUp Nation » au point de s’implanter à Tel-Aviv (Urban Place) est accusé sans ménagements. La polémique est ridicule, car il suffisait de signaler à Reverso le problème technique (réel) pour que la société réagisse. Faire croire une seconde que Reverso soit anti-israélien, raciste… est absurde et contre-productif. Des problèmes techniques voient le jour sans cesse lorsqu’on utilise des technologies et algorithmes complexes, comme cela est le cas de Reverso. Google, Facebook… font face sans arrêt à des bugs, corrigés très vite. (DR) Dans Le Monde : « Hitler était beaucoup plus gentil envers les juifs qu’ils le méritaient. » Tel est le troisième résultat qui s’affichait jusqu’à jeudi 28 février sur le site de traduction Reverso Context quand on lui demandait une traduction contextualisée, en français, du mot anglais nicer (« plus gentil »). L’expression much nicer (« beaucoup mieux ») donne, elle, en troisième résultat « Dachau était beaucoup mieux qu’Auschwitz ». Problème similaire quand on cherchait le mot jews (« juifs ») : parmi les phrases proposées contenant une traduction de ce mot s’affichaient « il y a trop de juifs par ici », « les juifs souillent le sang allemand », « c’est pourquoi les juifs sont si dangereux » ou encore « voici l’exemple ultime de comment les juifs contrôlent l’Amérique ». Des résultats qui ont provoqué la colère de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). Jeudi 28 février, elle a interpellé Reverso sur Twitter et l’a menacé d’éventuelles « poursuites pénales » : « Visiblement, il y a un gros problème chez Reverso avec des propositions de traduction trempées dans l’antisémitisme. Une réponse est attendue vite ! La Licra saisit sa commission juridique afin d’examiner si des poursuites pénales sont envisageables. » « Nous sommes désolés » Quelques heures plus tard, le compte Twitter de Reverso, sis en France, lui a répondu, expliquant que ces exemples seraient supprimés « d’ici un mois normalement » : « Nous sommes désolés, les exemples proviennent de livres, de films, et ne sont pas revus manuellement. Tous les exemples signalés incorrects seront supprimés de la prochaine version, d’ici un mois normalement. » Comment cela a-t-il pu arriver ? Il faut d’abord comprendre comment fonctionne Reverso. Pour proposer des morceaux de phrases dans deux langues, le service aspire

d’énormes corpus de textes disposant de plusieurs traductions. Les documents officiels européens, par exemple, sont une mine d’or pour un tel service de traduction, puisqu’ils existent tous dans chaque langue des pays de l’Union européenne. Mais Reverso s’appuie également sur d’autres corpus de textes disponibles sur Internet, comme le service l’explique sur son site : d’innombrables soustitres de films (par exemple, l’intégralité des sous-titres du site Open Subtitles), des livres, des brevets, des catalogues de produits… Or, explique au Monde le PDG de Reverso, Théo Hoffenberg, « si vous prenez un film comme Inglourious Basterds, par exemple, vous pouvez y trouver des phrases très dures. On pourrait aussi trouver ce type de phrases dans un livre expliquant : “Voici ce que certaines personnes soutiennent.” ». Résultat : celles-ci réapparaissent hors contexte sur Reverso. Pourquoi, alors, ne pas examiner ces textes pour retirer les passages qui, sortis de leur contexte, deviendraient problématiques ? « C’est impossible de les filtrer manuellement, on a plus de quatre-vingts combinaisons de langues et cent millions d’exemples [de courtes phrases] par langue », affirme le PDG. Un filtrage automatique existe bien pour les fautes d’orthographe les plus fréquentes, mais le reste est plus difficile à dénicher, souligne-t-il : « On se pose toutefois la question d’enlever tout ce qui contient des termes potentiellement polémiques. » Il juge « regrettables » les cas signalés par la Licra : « Normalement, ça ne devrait pas apparaître. » Théo Hoffenberg mentionne l’existence d’un bouton, lié à chaque résultat, permettant de le signaler s’il pose un problème : « Tous les trois mois environ, on supprime les exemples remontés qui sont incorrects. » Un délai qui paraît énorme à l’échelle d’Internet – tout comme le mois annoncé pour supprimer les résultats dénoncés par la Licra. « Ce n’est pas simple, il faut tout recalculer sur l’ensemble du corpus », plaide le PDG, qui assure qu’il ne s’agit pas d’une banale mise à jour. « Mais là on va essayer d’accélérer au maximum. » Résultat : Reverso a finalement réussi a se débarrasser, vendredi 1er mars, de quelques uns des exemples antisémites relevés par la Licra. « La plupart des animaux détestent les Noirs » Théo Hoffenberg précise que « des exemples comme celui de la Licra, il y en a eu deux fois en cinq ans à peu près ». Dans un tout autre registre, le site s’était déjà fait remarquer pour des résultats pornographiques en 2015. Il reste toutefois facile de trouver, selon les constatations du Monde, d’autres types de résultats problématiques avec différents mots-clés. En cherchant une traduction pour « les Noirs », Reverso Context propose par exemple « des faits connus : les Noirs emménagent, le crime augmente » ou « pour être honnête, la plupart des animaux détestent les Noirs ».

guré durant l’été 2017 à Rishon LeZion.

Durant les quatre premiers jours suivant son ouverture, le 29 août 2017, le magasin, dont seules les propres marques (Kalendji, Keshua…) garnissent les rayons, la foule n’a pas désempli les travées. Selon le site d’information Israel21c, Décathlon aurait ainsi accueilli 25 000 clients du 29 août au 3 septembre. Résultat : le magasin avait dû fermer ses portes le temps de se réapprovisionner. Un quatrième magasin Décathlon va bientôt ouvrir ses portes en Israël, au croisement des rues Rothschild/Allenby, dans le sud de Tel Aviv. Selon le journal économique israélien Globes, le magasin ouvrira à la place de l’ancien marché alimentaire qui a cessé ses activités. A Tel Aviv, « Decathlon loue une surface de 1 400 mètres carrés, nettement plus petite que son premier magasin en Israël, qui compte 3 100 mètres carrés, » détaille Globes. Ce premier magasin Décathlon a été inau-

« Lors d’une conférence de presse, la PDG de Decathlon Israël, Louise Chekroun, l’avait confirmé, rappelait ce magazine : « Les Israéliens nous l’avaient dit. Si vous avez l’intention d’être plus cher qu’en Europe, ce n’est pas la peine de venir. Nous avons décidé que ce ne serait pas le cas et que nous pratiquerions les meilleurs prix. » Promesse tenue et davantage. Depuis l’ouverture, des comparatifs effectués par les suppléments économiques locaux ont montré que plusieurs produits étaient moins chers qu’en Europe et surtout qu’en France : entre – 6 à – 10 % . https://fr.timesofisrael.com

La MDMA a été approuvée par le ministère israélien de la santé

Molécule de la famille des amphétamines, et principale actif de l’ectasy, la MDMA a été officiellement approuvée par le ministère israélien de la santé pour être utilisée à des fins thérapeutiques auprès de patients atteints de troubles de stress post-traumatique (TPST). Après des études réalisées sur l’usage de cette molécule psychostimulante, cinquante patients volontaires ont été désignés pour en faire l’expérience, au centre médical Rambam de Haïfa (Nord) et dans les hôpitaux psychiatriques de Be’er Yaakov (centre), Lev Hasharon (centre) et Beer-Sheva (sud). La prise de la substance accompagnera des séances de psychothérapie. Le traitement consiste en quinze séances menées par deux thérapeutes, un homme et une femme, et la MDMA sera administrée lors de trois rendez-vous. Classée en Israël comme « drogue dange-

reuse », son utilisation à des fins récréatives est illégale, mais pour la première fois, un gouvernement autorise son utilisation pour des raisons thérapeutiques. Des patients présentant les cas les plus graves pour qui les traitements traditionnels se sont révélés inefficaces seront autorisés à prendre le médicament sous une stricte surveillance. Près de 600 personnes ont été recensées en Israël, souffrant de stress post-traumatique, à la suite d’agressions diverses, de combats militaires, ou accidents de la route, et sont prêtes à participer à cet essai médical. Selon l’autorité américaine de la sécurité alimentaire et médicale (FDA), cette thérapie est « révolutionnaire », et les États-Unis devraient, eux, officiellement approuver le traitement en 2021. https://www.i24news.tv/



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A partir d’avril, Tel-Aviv disposera d’un Les couples de même sexe peuvent-ils avoir des enfants par moyen de transport supplémentaire substitution ?

La Jewish Agency for Israël est désormais la première institution publique israélienne à accorder des prêts à ses employés pour financer des services de maternité de substitution à l’étranger. La subvention est évaluée à environ 11 000 dollars.

juive, Isaac Herzog, a déclaré que l’organisation reconnaît « le droit de tout homme ou de toute femme d’exprimer son désir d’être parent et d’élever une famille, indépendamment de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle. »

Les homosexuels masculins auxquels la loi interdit le recours à des mères porteuses en Israël en sont les premiers bénéficiaires. Les employés vivant dans une communauté juive à l’étranger peuvent également bénéficier du système.

Cette décision intervient malgré le rejet en novembre dernier par la Knesset, d’un projet de loi qui autorisait (cf. Israël rejette la GPA pour les hommes célibataires et les couples homosexuels et En Israël, l’extension de la loi sur la gestation pour autrui votée « à pile ou face »).

Le président de l’exécutif de l’Agence

Sources: The Times of Israël

Seoul House, un restaurant Coréen à Jérusalem

Le petit restaurant Seoul House, caché dans l’étroite rue Chabad, dans un magnifique espace en pierre, associe un travail de menuiserie agréable dans un style oriental combinant bois brut et papier et pierre apparente, créant ainsi une sensation d’espace et de plaisir, même dans un lieu assez réduit. Le restaurant possède un certain nombre de tables standard et un coin avec une plateforme en bois surélevée, où vous pouvez manger comme en Corée, assis sur des futons (chauffés!) plutôt que sur des chaises.

L’expérience authentique ne s’arrête pas là et les couverts, composés de baguettes en métal et d’une cuillère, sont très similaire à l’original. Tout est écrit en hébreu, anglais et hengeul, l’écriture phonétique coréenne. Seoul House est remarquablement similaire aux restaurants populaires qui se trouvent en Corée du Sud et sert une variété de plats en conséquence. Sur le comptoir, où l’on commande et récupère les plats, on trouve des maquettes en plastique des plats servis par le restaurant, une sorte de réconfort pour les Israéliens qui découvrent les secrets de la cuisine coréenne et se demandent à quoi leur commande va ressembler. Une cuisine fidèle à l’original Parmi les plats servis au restaurant, le Kimbap, un sushi coréen légèrement plus grand que celui d’origine japonaise, contient du danmuji, un navet aigre rafraîchissant, qui donne une couleur différente au plat. C’est un excellent point de départ pour un repas. La deuxième star du restaurant est le Tacabuki, de petits rouleaux de pâte de riz gluante servis avec de la sauce piquante que le restaurant propose en trois versions: sucrée, salée, et épicée, qui parviennent à vaincre le froid de Jérusalem. Pour ceux qui ont encore faim après leur Tacabuki, vous pouvez commander des « nouilles de verre

» – un plat de base servi dans presque tous les restaurants populaires en Corée du Sud, ou encore un Bibimbap, un plat de riz cuit à la vapeur avec des légumes colorés disposés de manière spectaculaire autour d’un œuf au plat. Le plat est servi avec une sauce sucrée et épicée. Il est également important d’expérimenter la variété de cornichons coréens, le kimchi et le plus célèbre: les feuilles de chou en sauce rouge. Les plats servis sont excellents, mais il est recommandé à ceux qui ne connaissent pas la cuisine coréenne d’en goûter autant que possible, pour satisfaire leur curiosité et leur palais. Les personnes qui ont d’ores et déjà visité la Corée peuvent voir que les plats rappellent les petits restaurants surpeuplés de Séoul, malgré la nécessité de les adapter au goût israélien et aux exigences de cacheroute. De drôles d’anecdotes témoignent des difficultés rencontrées par la fondatrice du restaurant, une Coréenne convertie au judaïsme qui a suivi son mari, pour trouver le lieu qui convienne le mieux à un restaurant et pour obtenir des matières premières aussi authentiques que possible. « Nous espérons que, dans un proche avenir, nous pourrons améliorer le niveau de cacheroute et obtenir un label mehadrin », a déclaré l’une des employées. L’idée de créer un restaurant servant une cuisine populaire, savoureuse et accessible est une opportunité pour beaucoup, y compris pour ceux qui n’ont as le sens de l’aventure, et c’est sans aucun doute un message pour la ville de Jérusalem en général et la Vieille ville en particulier. Dernier conseil pour les convives: lorsque vous quittez le restaurant, repus et fatigué, faites bien attention en descendant les nombreux escaliers du quartier et marchez lentement et prudemment. Bon appétit ! Source : Israel HaYom

A partir d’avril, Tel-Aviv disposera d’un moyen de transport supplémentaire pour les déplacements en ville ainsi qu’à Ramat Gan et Givatayim. L’entreprise américaine de covoiturage Via Transportation va proposer, en collaboration avec la compagnie de bus locale Dan, une centaine de minibus qui permettront d’élargir la gamme des moyens de transport proposés. Ce service, initié par le ministère des Finances et des Transports, doit encourager les automobilistes à privilégier les transports en commun. Les 100 nouveaux mini-

bus circuleront du dimanche au jeudi entre 6 heures et 22 heures. Les usagers pourront réserver leur trajet au moyen d’une application en entrant le lieu de départ et d’arrivée, étant précisé que seuls les arrêts de bus entrent en ligne de compte pour le lieu de départ. L’application proposera automatiquement un itinéraire au chauffeur. Le prix du trajet sera de 15 shekels (environ 3,60 euros, 4,10 CHF), soit pratiquement le triple du tarif d’un bus normal. Le même service sera proposé dans le courant de l’année aux usagers de Jérusalem. https://www.calcalistech.com

Prévoir toute grave crise d’asthme chez les bébés

Les hôpitaux et les maternités se l’arrachent. Sous la houlette de son PDG Mr Halperin, « EarlySense » est l’initiatrice d’un système des plus ingénieux pour prévoir, à l’origine toute grave crise d’asthme chez les bébés, avant de s’étendre aux adultes, pour surveiller les habitudes de sommeil des personnes âgées, aider à la procréation chez les couples à problème en leur permettant de savoir quand la femme ovule et mille autres applications possibles.

« Ainsi le risque N°1 auquel sont exposés les patients hospitalisés aujourd’hui est l’infection. Lorsqu’est pressentie la possibilité d’une septicémie chez un patient, il faut savoir que ses chances de survie diminuent de 8% par heure. Un dépistage et une intervention précoces sont donc essentiels pour sauver des vies.

Dans le cas de bébé, il est question de poser dans son berceau un appareil de haute technologie capable de prédire tout évènement soudain qui pourrait mettre sa vie en danger – des heures avant que cela ne se produiseet alerter le personnel médical à proximité pour qu’il intervienne.

Le principal risque associé aux soins aux opioïdes est ce que l’on appelle la dépression respiratoire. Celle-ci ralentit progressivement avant de s’arrêter définitivement !

« L’appareil EarlySense est simplement placé sous le matelas et surveille le bébé pendant qu’il dort en recherchant des changements dans les habitudes de respiration et même les taux cardiaques. Et tout cela peut se faire sans fil, sans être réellement connecté au bébé » explique monsieur Halperin qui précise que « plus largement, leur appareil est maintenant utilisé dans des centaines d’établissements médicaux dans le monde, principalement aux États-Unis, dans le cadre de partenariats avec l’administration des anciens combattants et d’autres grands réseaux d’hôpitaux. Et cet appareil répond mieux que tout autre dans deux cas bien précis :

La seconde utilisation majeure concerne les patients sous opioïdes pour le traitement de la douleur après une chirurgie.

Sont concernées plus de 50 000 personnes qui en meurent réellement chaque année alors qu’avec pareil système, les fréquences respiratoires sont surveillées en permanence et les cliniciens sont en mesure d’intervenir beaucoup plus rapidement assurant la sécurité des patients ». L’union fait la force ! Innovation des plus heureuses que l’on doit à l’initiative de trois groupes à aspiration humanitaire, la Fondation Bill & Melinda Gates, l’organisation « Save the Children » et notre société israélienne l’« EarlySense », cette literie futuriste est en train d’être installée au Kenya à l’hôpital universitaire Aga Khan et à la maternité Pumwani où les besoins sont plus énormes encore qu’ailleurs. https://www.coolamnews.com


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Ecouter gratuitement plus de Les sociétés israéliennes se 40 000 chansons israéliennes. tournent vers les ingénieurs C’est possible! palestiniens Pour faire face à la pénurie de maind’œuvre, les sociétés israéliennes se tournent vers les ingénieurs palestiniens, même si certains se refusent à coopérer pour des raisons politiques. Un manque criant de main-d’œuvre oblige les entreprises technologiques israéliennes à recruter des Palestiniens de Cisjordanie, créant ainsi des liens économiques entre les deux camps en dépit des tensions politiques persistantes et de l’absence d’accord de paix. L’application „Shiri“, récemment lancée par le ministère de la Culture et des Sports et élaborée par la Bibliothèque nationale israélienne et l’entreprise Finjan à but non lucratif, permet d’écouter gratuitement plus de 40 000 chansons israéliennes. Les utilisateurs ne seront pas importunés par les publicités ce qui n’empêchera pas de rétribuer les musiciens, les labels et les compositeurs. „P.S. : Quand tu écoutes de la musique israélienne avec cette application, les artistes que tu apprécies sont mieux payés que dans le cas de toutes les autres

applications“ est-il précisé dans la notice accompagnant l’application qui est disponible à la fois sur iphones et sur téléphones android, mais seulement en hébreu. Lors de l’installation de l’application, il est demandé à l’utilisateur d’indiquer trois artistes israéliens et le choix des chansons se base au début sur les œuvres de ces trois chanteurs. D’Omer Adam à Static et Bel-El en passant par Arik Einstein, tous les musiciens israéliens de renom peuvent être écoutés sur „Shiri“. https://israelentreleslignes.com

Le secteur israélien des nouvelles technologies – qui a inspiré l’expression “start-up nation” – a besoin de quelque 10 000 programmeurs et ingénieurs, indique le gouvernement. Cette pénurie représente l’une des plus graves menaces pour la croissance israélienne, après le risque de guerre avec un pays voisin. Elle tient en partie à la concurrence de sociétés américaines comme Google, Amazon ou Microsoft, qui offrent des salaires très attractifs aux spécialistes israéliens. Sans oublier que la loi israélienne sur l’immigration ne facilite pas la tâche aux entreprises qui

voudraient faire venir des salariés qualifiés non juifs. Une hausse de 10 % en un an Aujourd’hui, près d’un millier d’ingénieurs palestiniens travaillent pour des entreprises israéliennes ou des multinationales, soit une hausse d’environ 10 % par rapport à l’année dernière, explique Murad Tahboub, un représentant d’Asal Technologies, une société installée en Cisjordanie qui met en contact des travailleurs palestiniens avec des employeurs. Oday Dahadha, un ingénieur âgé de 25 ans employé par Asal, dit qu’il n’avait jamais rencontré d’Israélien avant de commencer à travailler pour Mellanox, une entreprise israélienne spécialisée dans les équipements pour réseaux informatiques, en 2014. https://www.courrierinternational.com


POLITIQUE

Edition du 12 Mars au 19 Mars 2019

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Femmes à la Knesset. Natalie Madar (i24News) fait le point

Trente-cinq femmes auront occupé l’un des 120 sièges de la 20è assemblée de la Knesset (Parlement israélien) dont le mandat s’achèvera le 9 avril avec les prochaines élections législatives. Cette représentation (29,2% de femmes parlementaires), le plus élevé depuis 1949, place l’Etat hébreu en 51e position pour le nombre de femmes députées, parmi 190 parlements recensés par l’Union interparlementaire, alors que l’égalité professionnelle est, vendredi, au coeur des revendications de la 42e Journée internationale pour les droits des femmes. L’augmentation de la présence des femmes à la Knesset est liée à une évolution des systèmes politiques dans le monde enclenchée il y a 30 ans, grâce à des lois ou certaines mesures, comme les quotas, qui ont permis une progression de la représentation des femmes dans les parlements de diverses régions du monde depuis le début des années 90.

voter, elles ne peuvent être élues. Quant au parti centriste Bleu Blanc et au Likoud (droite) de Benyamin Netanyahou, tous deux en tête des sondages, ils ne présentent pas plus de sept femmes parmi les trente premiers candidats de leur liste respective. Au Likoud, la première femme, Miri Regev, est placée en 6è position, tandis que chez Bleu Blanc, la première femme, Miki Haïmovitch n’occupe que la septième place. « Les femmes sont absentes ou reléguées en fin de liste parce qu’il n’y a pas de loi sur la parité en Israël, comme il en existe en France. Or, c’est une loi qui a changé tout le paysage politique », indique la professeure Fogiel Bijaoui. « Il y a des quotas au sein des partis tels que Meretz et le Parti travailliste notamment, mais pas dans tous les partis, ce qui explique l’absence ou le manque de femmes », ajoute-t-elle.

Une représentation déséquilibrée « Il y a une distinction entre la représentation sociologique et politique », explique à i24NEWS la sociologue Sylvie Fogiel Bijaoui. « La représentation sociologique est une chose importante parce que nous sommes en démocratie, et il faut des femmes à la Knesset », poursuit-elle.

Un recul politique Pourtant dès 1969, Golda Meïr, une femme fut nommée Premier ministre en Israël peu de temps après Indira Gandhi en Inde, qui fut la première au monde nommée à un tel un poste. Deux exceptions dans le monde à l’époque. « En Israël, les femmes ont toujours joué un rôle en politique. Avant même la création de l’Etat, elles avaient le droit de vote, bien avant la France », rappelle l’essayiste Philippe Vélilla, auteur de l’ouvrage Israël et ses conflits. « Il y a toujours eu des femmes dans les mouvements sionistes, les mouvements armés, et les femmes avaient des responsabilités », ajoute-t-il.

« Mais le plus important, c’est la représentation politique, c’est à dire leur place et leur rôle », insiste-t-elle. Or si le parti Meretz (gauche) est dirigé par Tamar Zandberg et respecte une quasi parité, au sein des formations ultra-orthodoxes Shas et le Judaïsme unifié de la Torah, les femmes n’ont pas le droit d’être représentées, et si elles peuvent

Mais l’augmentation constante du pourcentage de femmes au Parlement israélien ne s’est pas accompagnée d’une augmentation concomitante de leur représentation au gouvernement. Selon l’Institut israélien pour la démocratie, il n’y a eu que 18 femmes ministres sur les 246 ministres qui ont siégé dans tous les gouvernement de l’histoire

Mais en Israël, si certains partis politiques sont dirigés par des femmes, d’autres les placent en bas de leur liste, quand certains vont même jusqu’à bannir leur présence.

d’Israël (soit moins de 7%), et il n’y a jamais eu plus de quatre femmes ministres dans une même coalition. Qui plus est, trois des quatre principaux ministères n’ont jamais été occupés par des femmes: les Finances, la Défense et l’Intérieur. Seul le bureau des Affaires étrangères a été occupé par Golda Meir, puis beaucoup plus tard, par Tzipi Livni. Comparé aux autres démocraties, Israël se classe ainsi à la 74ème place sur 149 pays, en termes de parité au gouvernement, selon le Forum économique mondial. « Il est important que les femmes parlementaires veillent à promouvoir les droits humains, le droit à la liberté et à l’autonomie. Or, la plupart des femmes de la dernière coalition n’ont rien fait de tout ça. Parce qu’au sein de ce gouvernement, il y avait des partis qui ne souhaitaient pas cette évolution », déplore la professeure Fogiel Bijaoui, faisant allusion notamment aux formations orthodoxes. « Dans les années 90, des lois ont été promulguées en faveur des familles monoparentales, contre le harcèlement sexuel, ou la violence dans les familles. Rien de tout ça n’a été fait dernièrement, ni même une loi sur les quotas », regrette-t-elle. Rupture avec les électeurs Cependant, 52% des électeurs ont déclaré souhaiter une représentation féminine élevée dans le prochain Parlement, avec des candidates placées à de bonnes positions, a révélé un sondage mené par l’Institut israélien pour la démocratie, publié le mois dernier. « Le public israélien a évolué. Ce sont les partis qui sont en retard sur la société israélienne », affirme M. Vélilla. « La société civile en Israël est très vivante, et les femmes y sont très importantes », assure également la professeure Fogiel Bijaoui.

Selon elle, « il y a un porte-à-faux entre ce qu’il se passe au niveau du vécu, et la manière dont tout ça est récupéré par les élus politiques et ce qu’ils en font ». « Il y a des secteurs où les femmes travaillent. Elles sont cultivées mais elles n’ont pas le droit d’être élues, et les partis qui les représentent sont au pouvoir », dénonce-t-elle pointant à nouveau les ultra-orthodoxes. Les deux experts s’accordent par ailleurs pour déplorer le retrait de trois « personnalités importantes » de la campagne électorale : des cheffes de partis qui ne passaient pas le seuil d’éligibilité selon tous les sondages, parmi lesquelles, Tzipi Livni, « qui a une expérience et une connaissance approfondie du dossier israélo-palestinien », mais aussi Orly Levy-Abekassis, présidente du Comité pour les droits des enfants depuis 2013. Ils se réjouissent toutefois de l’émergence d’une personnalité comme Adina Bar Shalom, la fille du grand rabbin Ovadia Yossef, leader spirituel du parti Shas. Elle représente « une véritable révolution dans la communauté ultra-orthodoxe », selon M. Velilla, et fait preuve « d’un grand courage », d’après la professeure Fogiel Bijaoui, puisqu’ »elle a ouvert une académie à Jérusalem destinée aux femmes leur permettant d’obtenir des diplômes, et donc de meilleurs emplois, tandis que les rabbins rejettent l’éducation universitaire ». « Si la société civile s’affaiblit, il risque d’y avoir une véritable régression dans la vie politique », met en garde la professeure Fogiel Bijaoui. Natalie Madar est journaliste-web pour le site d’i24NEWS en français

Elections. Intox ? Facebook veut limiter les fake news en Israël A tout juste cinq semaines des élections israéliennes du 9 avril, Facebook a annoncé qu’il allait s’associer à un groupe de vérification d’informations alors que le géant des réseaux sociaux cherche à limiter la désinformation et à améliorer la qualité des informations relayées sur son réseau. Pourtant, avec seulement environ 5 personnes employées par le groupe de vérification et aucun plan pour une augmentation immédiate et significative des effectifs, on voit mal comment Le Sifflet (HaMashrokit en hébreu) pourra faire face à une campagne électorale où les fausses nouvelles et les coups bas sont légion. Le Sifflet surveillera seulement les contenus en hébreu pour Facebook, qui a été accusé d’avoir recours à des modérateurs évaluant

les contenus en utilisant Google Translate parce qu’ils ne parlaient pas la langue. L’annonce de cette semaine a suivi un autre communiqué du bureau israélien de Facebook du mois dernier annonçant que d’ici la mi-mars – environ trois semaines avant le scrutin national – le réseau social mettrait en place ses outils pour veiller à la transparence en matière de publicités politiques. On exigera de toutes les publicités traitant des questions politiques qu’elle déclarent clairement qui les a financées après que l’identité et la localisation des annonceurs auront été vérifiées. Il y a cinq jours, après ne pas avoir réussi à persuader Facebook d’avancer la date d’application des nouvelles mesures, le président de la commission centrale électorale et juge de la Cour suprême Hanan Melcer,

a mis en place une interdiction à effet immédiat de toutes les publicités électorales anonymes sur les réseaux sociaux.

https://fr.timesofisrael.com




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