Israël Actualités n°516

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GRATUIT - Numéro 516 - Edition du 17 au 23 Avril 2019

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 17 au 23 Avril 2019

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Israël après les élections : le changement dans la continuité, la sécurité avant tout !

Alors que l’ensemble du peuple juif s’apprête à célébrer Pessah et à compter les années d’errance au cours desquelles Hachem a nourri son peuple de la manne, ce sont les bulletins de vote qu’Israël a fini de recompter. Le bloc de droite est dont confirmé dans sa position de leader, avec 65 sièges assurés à la Knesset, contre 55 pour le bloc de Gauche et les partis arabes. Pour Benny Gantz, à qui les instituts de sondage avaient laissé espérer un destin national, la défaite est amère. Peu importe les estimations, les calculs, les sondages et les micro-trottoirs, le peuple israélien a fini par comprendre qu’au-delà des attaques personnelles, des échanges houleux et des promesses de politique sociale aux largesses non finançables, la principale préoccupation était la sécurité du pays et son assise diplomatique. Bibi est parvenu, en 4 mandats, à dialoguer avec les plus grandes puissances du monde, de la Russie de Poutine à l’Amérique de Trump en passant par la Chine, l’Inde et le Japon. Il a fait d’Israël une start-up Nation dont les prouesses scientifiques et même spatiales, en dépit du crash de Beresheet, impressionnent le monde entier. Il a su, surtout, sortir l’image du pays du simple prisme du conflit avec les Palestiniens et ne cèdera rien sur la sécurité. Le président Rivlin n’a d’autre choix que de lui confier la charge du prochain gouvernement. Pour le composer, le Premier ministre n’aura sans doute pas de difficulté majeure, même si certains, mauvais joueurs, ont fait

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

la fine bouche, comme Avigdor Lieberman. Ce qui est certain, et c’est ce que démontre la politique israélienne, c’est qu’on ne construit une dynamique cohérente que lorsqu’on peut s’inscrire dans la durée. En confiant le pays à un leader qui sait où il va depuis 4 mandats, on confirme le cap. Reste à espérer, même si la confiance est renouvelée, qu’il le tienne et qu’Israël connaisse encore plus de succès et surtout la paix. La paix, justement, celle qui fuit les cœurs des Français, effondrés et en deuil depuis l’incendie terrible qui a ravagé Notre-Dame de Paris. Vieille de 850 ans, cette cathédrale était presque l’incarnation de l’histoire de France. Oui, elle a été construite à une époque où l’Eglise et le Royaume de France n’était pas tendre avec les juifs. Oui, elle porte, sur ses flancs, la preuve que les juifs du Moyen-Age ont payé cher le droit de vivre et de prier. Mais elle n’en est pas moins un symbole fort qui, sous nos yeux, s’est embrasé, montrant aux humains que rien n’est éternel, surtout pas nos certitudes. Pour l’ensemble de la Nation, pour nos frères chrétiens, pour nous aussi, citoyens français de confession juive, voir NotreDame souffrir ainsi est un déchirement. Une peine et nous tenions à dire à l’ensemble des Chrétiens que nous partageons leur tristesse et leur deuil. Bonnes fêtes de Pessah, enfin, à vous tous chers lecteurs. Que vous soyez dans la peine ou dans la joie, que D. vous permette de commémorer la sortie d’Egypte entourés de proches et de gens aimés, dans la sérénité et la paix.

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

Veuillez noter, enfin que votre journal ne sortira pas en France durant les fêtes de Pessah, ni les 1er Mai ( Fête du Travail) et 8 Mai ( Armistice), notre imprimeur étant fermé en France. Durant cette période, par contre le journal sortira en Israël.

notre site en le téléchargeant. Nous serons de retour, en format papier, à partir du 15 Mai 2019. Am Israël Haï Alain Sayada

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Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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10 clés pour comprendre les élections en Israël qui ont déjoué les pronostics

voter en faveur du Likoud. En 2019, les citoyens arabes d’Israël se seraient peu mobilisés, pas même auprès des partis qui les représentent traditionnellement (Hadach-Taal ou Raam Balad). Cela est paradoxal, alors que le droit de vote est fortement encadré, voire inexistant dans la plupart des pays environnants. En définitive, leur comportement est comparable à celui de nombreux électeurs occidentaux qui désertent les scrutins car ils ne croient plus en la politique, ni aux hommes politiques.

Le soir du scrutin, les estimations donnaient le parti de centre droit “BleuBlanc” de Benny Gantz gagnant et pourtant au matin c’est Benjamin Netanyahou du Likoud, à droite de l’échiquier politique, qui est apparu comme grand vainqueur. Ce renversement de situation a de quoi désarçonner. Aussi voici 10 clés pour mieux comprendre les enjeux, les résultats des élections générales israéliennes et leurs implications. Les deux plus grands partis israéliens, “Blanc-Bleu”, de centre-droit, de Benny Gantz et le Likoud, de droite, de Benjamin Natanyahou, au coude à coude, ont revendiqué le soir-même la victoire. Pourtant, le lendemain, la commission électorale a tranché en faveur du Likoud avec 36 sièges, soit 26,45% des voix, contre 35 sièges, soit 26,11% des voix pour “Bleu-Blanc”. Cependant aucun des deux n’a à lui seul la majorité requise pour former un gouvernement. Le Président de l’Etat Réouven Rivlin va commencer les consultations afin de désigner celui à qui sera confiée cette tâche. Il a jusqu’au 24 avril pour donner sa réponse. Sauf surprise, c’est “Bibi”, surnommé “l’inoxydable”, qui sera choisi et deviendra le prochain Premier Ministre d’Israël, car il a une “majorité naturelle” de 65 sièges. Une longévité qui ne peut se comparer qu’à celle de David Ben Gourion, personnage central de la création de l’Etat juif. On ne peut comprendre les résultats de cette élection générale 2019, et leurs conséquences, sans connaître les bases qui régissent la démocratie israélienne. - Contrairement à la France, l’Etat Hébreu est une démocratie parlementaire. La Knesset, le parlement israélien, comprend 120 députés élus tous les quatre ans à la proportionnelle intégrale favorisant un émiettement des voix et, en conséquence, l’impérieuse nécessité de constituer des coalitions pour obtenir une majorité afin de gouverner le pays. C’est au Président, dépourvu de réel pouvoir, qu’il incombe cependant de choisir, pour former le futur

gouvernement, le candidat ayant la plus forte capacité à rassembler autour de lui une coalition majoritaire et non celui dont le parti aurait obtenu le plus de voix. Le Président lui-même est élu par la Knesset pour un mandat non renouvelable de sept ans. - Cescoalitions issues de la proportionnelle intégralesont difficiles à former et instables en fonction des intérêts respectifs des différents partenaires. Cela peut donner un pouvoir démesuré à des partis minoritaires, pourtant essentiels pour former une majorité, et un risque d’instabilité permanente. Ce que devraient méditer les tenants d’une telle réforme de nos institutions sous nos latitudes. - La campagne électorale a été d’une indigence telle qu’on ne connaît pas aujourd’hui les programmes des deux plus grands partis. Les projets politiques ont fait place aux insultes et aux “fake news”. Cela n’a donc pas été un déterminant majeur du positionnement des électeurs. Cela laisse, par contre, toute sa place aux négociations pour former les coalitions. Ce sera donc un programme gouvernemental a posteriori, basé sur les revendications ou les concessions respectives des différents partenaires de la coalition. - Les instituts de sondages se sont trompés une fois encore! Si bien que l’on peut se poser la question de leur réelle utilité. A moins qu’ils ne soient devenus des événements fictionnels réguliers comme les séries made in Israël qui remportent tant de succès de par le monde. En conséquence, pour être proche de la réalité, il ne faut pas en tenir compte et chercher l’information ailleurs. - La presse internationale ne fait pas une élection. Les médias mainstream, hormis aux USA, n’ont pas caché leur préférence pour le challenger Benny Gantz, ancien chef d’Etat-major, sans réelle expérience politique. Quant à l’ancien Premier Ministre, les avis mesurés le concernant ont été rares, cumulant à la fois le rejet de sa politique et de sa forte personnalité faisant fi du politiquement correct. Considéré comme

un va-t-en-guerre, il a pourtant fait preuve de retenue suite aux attaques de populations civiles en Israël, de Sdérot dans le Sud, jusqu’à Tel-Aviv au centre du pays. - L’impact de Gaza sur les élections. On aurait pu penser que le retrait de tous les habitants israéliens de Gaza en 2005 aurait pu changer radicalement la donne et pacifier la région. Il n’en a rien été. Les leçons tirées par les dirigeants israéliens, suite aux différentes campagnes militaires lancées contre le Hamas et le djihad islamique, sont que tant que l’Iran et le Qatar financeront ces groupes terroristes islamistes, rien ne changera. Une nouvelle campagne militaire occasionnerait des pertes civiles et militaires importantes, du fait du retranchement des factions palestiniennes sous les hôpitaux, les mosquées et dans les écoles. Enfin, si le cas échéant, une nouvelle opération était décidée, cela aboutirait, même temporairement, à une nouvelle occupation et par la suite aucun leader arabe n’accepterait de recevoir les clés de Gaza de la main des israéliens. C’est la raison pour laquelle c’est la politique d’endiguement qui prévaut aujourd’hui. Ce n’est que du peuple gazoui que peut venir la solution. - Qui a voté qui? Le Sud d’Israël, pourtant proche de Gaza aurait voté majoritairement Netanyahou. Même s’ils sont très critiques envers la politique de “containment” du gouvernement, chacun sait bien qu’une guerre occasionnerait la perte d’un père, d’un fils, d’un frère ou d’un mari. Car Tsahal, l’armée de défense d’Israël, est avant tout une armée de conscrits et de réservistes. Il ne faut pas confondre réaction à chaud après la chute d’une roquette sur une ville et la décision de rentrer en guerre avec toutes ses conséquences. Sans surprise, les habitants de Tel Aviv, plus à gauche, et du Centre ont soutenu Benny Gantz. - Faible mobilisation des électeurs arabes israéliens. Il faut se méfier des globalisations concernant les minorités et des interprétations hâtives. En effet, aux dernières élections, c’est dans un village Druze que l’on a vu le plus grand nombre d’électeurs

- Politique internationale. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ce ne sont ni les affaires judiciaires à répétition ciblant le Premier Ministre sortant, ni sa personnalité, qui irrite autant en Israël qu’à l’étranger, qui ont pesé face aux urnes. Ce qui a été priorisé, c’est la capacité de Netanyahou à maintenir un dialogue constructif face aux deux superpuissances ayant pourtant des intérêts contradictoires, et face à des personnalités imprévisibles comme Donald Trump et Vladimir Poutine, alors qu’il n’est que le Premier Ministre d’un pays de 9 millions d’habitants. De plus, confronté aux menaces existentielles de l’Iran et à la politique impérialiste de la Turquie d’Erdogan, il a su naviguer en eaux troubles et nouer des collaborations avec les pays “arabes sunnites modérés” ainsi que des alliances fortes avec des pays africains. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg, il en est de même avec la chine, l’Inde et le Japon. Il existe également une communauté d’intérêt fort au niveau énergétique avec les pays européens avec la mise en place du pipeline EstMed. - Quel programme? Comme en Israël, rien ne se fait comme ailleurs, c’est durant les négociations en vue de constituer la coalition politique que seront déterminées les grandes orientations du prochain gouvernement. Il est donc trop tôt pour en parler. On a beaucoup glosé et réagit aux propos excessifs de campagne des uns et des autres. Ceux qui croient encore aux promesses électorales, en particulier en ce qui concerne les implantations dans les territoires palestiniens, seront probablement déçus. C’est une élection israélienne mais on ne peut agir frontalement contre la plus grande puissance du globe et son deal du siècle. Une fois encore, Benjamin Netanyahou a démontré qu’il était une “bête politique”, déjouant tous les pronostics. Seule la justice, si les affaires contre lui sont suffisamment solides, pourra mettre un terme à sa carrière. Quant aux Israéliens, ils ont eu à faire un choix cornélien entre une réorientation de la politique intérieure, y compris le dossier palestinien, représentée par les espoirs mis dans le parti “Bleu-Blanc” et Benny Gantz ou la politique extérieure dans un Moyen-Orient très instable et menaçant. On sait ce qu’il en est advenu, la balance a pesé en faveur du second.


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Effondrement de la gauche, du parti travailliste et des partis arabes

Au coude à coude avec Benny Gantz, les projections des médias israéliens donnaient ce mercredi matin 10 avril Benyamin Netanyahu mieux placé que son principal concurrent pour former une coalition. Benyamin Netanyahu est-il en marche pour un cinquième mandat ? La réponse restait incertaine ce mardi matin. Les premiers sondages sortis des urnes diffusés par les télévisions israéliennes donnaient le Likoud (centre) de Benyamin Netanyahu et la liste de centre droit Bleu-Blanc de Benny Gantz au coude à coude. La prudence était de mise en l’absence de résultats officiels. D’autant que de tels sondages avaient été démentis par les résultats par le passé, lors des législatives de 2015 par exemple, où les Israéliens s’étaient endormis avec un Premier ministre et réveillés… avec un autre. Selon ces premières données en tout cas, le Likoud (droite) de Benyamin Netanyahu est crédité de 33 à 36 sièges, la liste de centre droit Bleu-Blanc de Benny Gantz de 36 ou 37 sièges. Ce qui est donc sûr, c’est que l’un et l’autre restent loin de la majorité absolue (61 sur 120) et qu’ils devront s’allier à d’autres formations pour gouverner. Et au petit matin, après le dépouillement de 96% des bulletins et selon les projections des médias, c’est le Premier ministre sortant qui semblait bien placer pour former une coalition de droite et conserver son poste. Preuve que le scrutin était serré, mardi soir, les deux rivaux ont tous deux revendiqué une victoire « claire ». « Le bloc de droite mené par le Likoud a remporté une victoire claire », a déclaré Benyamin Netanyahu dans un communiqué. Il a indiqué qu’il se mettrait le soir même à la constitution d’un gouvernement « avec nos partenaires naturels ». « C’est une nuit de victoire fantastique, fantastique, a ensuite lancé Benyamin Netanyahu, en poste depuis 2009 et candidat à un cinquième mandat, devant ses partisans à Tel-Aviv. Le Likoud a grandi de manière exceptionnelle. Je suis très ému que le peuple d’Israël m’ait accordé à nouveau sa confiance pour la cinquième fois. Et une confiance accrue. J’ai l’intention d’être le chef de gouvernement de tous les Israéliens, de droite et de gauche, juifs et non-juifs. Car je prends soin de tous. C’était comme ça et cela continuera à l’être. » Il y a eu ces deux dernières années beaucoup d’enquêtes, beaucoup de haine à son encontre et contre sa famille. Aujourd’hui, ils ont la réponse : Benyamin Netanyahu sera Premier ministre pour de nombreuses années encore. Au quartier général de Bleu-Blanc à TelAviv, les sympathisants de Benny Gantz ont eux explosé de joie à l’annonce des son-

dages. « C’est une journée historique. Plus d’un million d’Israéliens ont voté BleuBlanc ! », a déclaré le nouveau venu de la politique israélienne. « Le président doit nous confier le soin de former le prochain gouvernement car nous sommes le parti le plus important », a-t-il revendiqué avant de promettre d’être « le chef de gouvernement de tous et pas seulement de ceux qui ont voté pour nous. Nous saurons parler avec tous, coopérer avec tous et créer un système gouvernemental commun qui servira religieux et laïcs, juifs et non-juifs, et ne renoncera à personne au sein de la société israélienne ». Nous sommes si fiers de Benny. Il sera un très bon dirigeant pour Israël, ce que Bibi n’était pas. Une fois les résultats officiels, il reviendra au président Reuven Rivlin de désigner la personne chargée de constituer une nouvelle coalition. Si les tendances données par les sondages se confirmaient, la gauche se retrouverait laminée, le Parti travailliste étant crédité de six ou huit sièges. Qu’en dit la presse matinale du mercredi 10 avril ? La presse papier a été prise de vitesse par la longue nuit électorale. Le quotidien Yediot Aharonot a même dû sortir une seconde édition, plus à jour, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul Les journaux renvoient ce matin dos à dos les deux protagonistes de ce scrutin : Netanyahu et Gantz. Mais les sites internet des journaux sont là pour départager ce matin les deux prétendants à la couronne avec les résultats en direct. Les deux grands partis sont dans un mouchoir de poche. La victoire semble toutefois plus que probable de Bibi, avant même le dépouillement des voix des soldats qui, rappellent les commentateurs, viennent en général l’aile droite de l’hémicycle. Plusieurs éditorialistes proposent un gouvernement d’union nationale dans lequel siégeraient côte à côte le Likoud de Netanyahu et la formation Bleu-Blanc de Gantz. Une union qui semble contre-nature après les attaques personnelles échangées par les deux hommes pendant la campagne électorale. Haaretz, le quotidien libéral, rejette en tout cas cette éventualité avec un virulent éditorial intitulé : « non à une coalition de sauvetage du suspect numéro un. » Ce suspect vous l’aurez reconnu : Benyamin Netanyahu sur lequel pèsent plusieurs actes d’accusation pour corruptions et autres malversations. La presse se penche également sur l’effondrement de la gauche israélienne, le parti

travailliste et les partis arabes. Les journaux appellent ce matin à des examens de conscience pour le parti travailliste dont il ne reste pratiquement plus rien. Et aussi pour l’électorat arabe israélien, pour son faible taux de participation et sa profonde division politique. Un chroniqueur suggère ce matin d’augmenter encore et de manière considérable le seuil électoral pour renforcer les grands partis et réduire à néant les petites formations qui compliquent la mise sur pied d’une coalition gouvernementale viable et surtout stable. Et une journaliste du quotidien Israël Hayom, proche du Likoud, pousse un cri de soulagement et conclut : « Ainsi s’achèvent fort heureusement cent jours d’une campagne électorale des plus sales et des plus haineuses qu’ait connue Israël… » On s’y attend depuis des années, on a bien observé l’évolution de la vie politique israélienne depuis quinze ans et effectivement, l’échiquier politique penche de plus en plus à droite voire vers l’extrême droite […] globalement, les gens sont lassés de la question israélo-palestinienne, ils ne veulent plus qu’elle demeure au centre des préoccupations, ce qu’ils veulent c’est un discours sécuritaire très clair. Et c’est là que c’est paradoxal parce qu’en tant que chef d’état-major il [Benny Gantz] est respecté mais n’a pas réussi à prendre le pas sur Benjamin Netanyahu. http://www.rfi.fr

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Avec Olim Services, vous n’êtes plus seul en Israël

Vous être déjà ancien en Israël ? Olé H’adash ? Futur Olé ? Au fond, on est tous un petit peu “Olim” ! Israël Actualités à rencontré cette semaine David Jami et Yaacov Cohen de OLIM SERVICE ... nous détailler quels sont les services concrets que vous proposez ?

IA : Bonjour David, avant de parler de OLIM SERVICE et afin que nos lecteurs puissent en savoir un peu plus sur vous, décrivez nous en quelques mots votre cursus? David : Yaacov et moi sommes amis depuis le lycée! Nous nous sommes retrouvés il y a deux ans ici en Israël après avoir fait notre Alyah. Yaacov est un ancien ambulancier et moi j’ai toujours été dans le commerce. Nos retrouvailles et notre expérience commune de l’Alyah nous ont propulsés sans hésiter vers la création d’OLIM SERVICE. IA : Vous vous êtes lancés le défi d’aider les Olim à travers OLIM SERVICE. Comment vous est venue cette idée? David : Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour voir à quel point les Français en Israël se sentent ralentis ou bloqués dans leur contact avec la société Israélienne et parfois même malheureusement rentrent en France. L’une des causes principale de ce malaise est le fait qu’ils ne maîtrisent pas encore suffisamment l’hébreu. Ils sont souvent dépassés par une accumulation de courriers ou de démarches à effectuer et ne savent pas vers qui se tourner. Les soins médicaux, les rendez-vous, le bitouah Leumi, l’éducation etc… autant de démarches qui paraissent à priori simples à effectuer, mais qui, cumulées les unes aux autres relèvent du cauchemar! Le but est de donner à tous ces Olims un in-

terlocuteur unique, disponible sans RDV et surtout SANS SE DÉPLACER, et qui saura leur donner la marche à suivre, d’où la création d’OLIM SERVICE ! IA : Qui sont les clients d’OLIM SERVICE? Yaacov : En fait on a choisi le nom d’OLIM SERVICE car au début, ce service était orienté principalement vers les nouveaux immigrants (ndlr :Olim Hadashim est le pluriel de Olé Hadash). Mais nous avons élargi notre offre car dans les faits, un grand nombre de nos clients vivent en Israël depuis déjà de nombreuses années et pour des raisons diverses, ils n’arrivent toujours pas à gérer leur quotidien (courriers, RDV, appels aux services après vente etc.) ; et nous gérons tout ça pour eux. Il y a aussi les futurs Olims pour lesquels nous proposons des services particuliers dans leur période de préparation à l’Alyah comme l’organisation efficace de leur voyage d’étude d’avant l’Alyah. IA : En visitant votre site www.olimservice.com nous pouvons voir une rubrique qui présente tous vos services, comme l’explication de vos courriers en hébreu, la prise de RDV chez le médecin etc. et une autre rubrique ou vous proposez un service « partenaire » avec des photographes, avocats, déménageurs et pleins d’autres corps de métier … Pouvez vous

Yaacov : Pour ceux qui ont déjà fait l’Alyah : Explication de vos documents (factures, courriers administratifs, messages des professeurs de vos enfants etc.) par simple envoi d’une photo sur WhatsApp (ou tout autre moyen), prendre RDV pour vous, rédiger un courrier, réalisation d’un CV et aide à la recherche d’emploi, appeler pour vous un service après vente pour régler un souci, faire l’équivalence de votre diplôme, de votre permis de conduire, inscription des enfants au gan ou à l’école, demande de bourse scolaire, appeler un technicien, publier une annonce en hébreu et la gérer pour vous et encore de nombreux services... Pour ceux qui envisagent l’Alyah : Montage du dossier d’Alya, Organisation du voyage préliminaire à l’Alyah, conseils et documentation sur la ville d’arrivée, informations sur les francophones sur place, synagogue, inscription aux écoles, recherche d’appartement… du concret. Et le meilleur pour la fin ! Tous les clients OLIM SERVICE bénéficient de tarifs privilégiés négociés (remises allant de 10 à 30%) avec nos partenaires dans toutes sortes de domaines : déménagement france/Israël, prestations de service, agents immobilier, photographes, concessionnaires et d’autres … IA : Quels sont vos moyens techniques? David : Pour tout cela nous avons une équipe de conseillers parfaitement bilingues et ayant l’expérience de l’Ayah qui se tient à votre disposition par téléphone pour donner une solution à tous les problèmes que l’on pourrait rencontrer en Israël ! Nous utilisons Whatsapp avec nos membres pour le confort et la rapidité car les clients veulent de la réactivité !

IA : Nous avons bien compris que vous êtes en quelque sorte une épaule et un vrai soutien pour les Olim qui stressent à l’idée de recevoir leurs factures ou même d’avoir un problème domestique. Proposez-vous des forfaits ? Yaacov : Notre offre démarre à 29 Shekel! Nous avons différents forfaits, adaptés à chacun, et que vous pouvez découvrir sur notre site. Je vous présente la star: le Forfait OlimClusive, qui comme son nom l’indique inclus non seulement notre service d’explication par WhatsApp mais également l’accès au standard téléphonique pour l’aide dans toutes vos démarches en Israël. Son prix ? 99 shekels par mois sans engagement ! et sans aucun frais supplémentaire, tout est inclus, vous nous appelez quand vous voulez ! Avec Olim Service vous vous sentez enfin libre et indépendant en Israël! On l’aura compris, OlimService change la donne en matière d’Alyah ! IA : Merci beaucoup David et Yaacov, du temps que vous avez pris pour répondre à nos questions. Dernière question, Comment souscrire à un abonnement ? David : Pour obtenir des renseignements et souscrire, téléphonez gratuitement depuis Israël au 07.95.200.200 ou au 01.70.70.00.36 depuis la France. OFFRE SPECIAL PESSAH pour toute inscription faite du 1er au 30 Avril, on vous offre le 1er mois !! Nos conseillers vous attendent... Alors Pessah Casher Vessameah’ et à bientôt !

Yaïr Lapid ne sera pas 1er Ministre. Benny Gantz : « Nous respectons la décision du peuple » La coalition centriste Bleu-blanc de Benny Gantz a reconnu sa défaite face au Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu et à ses alliés religieux et d’extrême droite lors des élections législatives en Israël. Benny Gantz, le principal adversaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu aux élections législatives israéliennes, a reconnu mercredi 10 avril sa défaite lors d’une conférence de presse à Tel Aviv. « Nous respectons la décision du peuple », a affirmé le chef de la liste centriste Bleublanc qui espérait pouvoir former une coalition et succéder à Benjamin Netanyahu. Après avoir déclaré la veille qu’il avait gagné, Benny Gantz, entouré de ses partenaires en tête de liste, a estimé que sa liste

avait « mis en place une alternative au pouvoir ». Le numéro deux de sa liste, Yaïr Lapid, a de son côté affirmé que la liste Bleu-blanc comptait « rendre la vie amère au gouvernement Netanyahu ». Les deux listes au coude-à-coude Le mieux placé pour former le prochain gouvernement, Benjamin Netanyahu est sur la voie d’un cinquième mandat de Premier ministre. Après le dépouillement de la quasi-totalité des votes aux élections de mardi, Benjamin Netanyahu et son parti sont crédités d’autant de sièges (35) que la liste Bleu-

blanc (centre-droit) de Benny Gantz par les projections des médias. Mais Benjamin Netanyahu devrait pouvoir réunir, avec d’autres formations de droite, une majorité absolue de 65 sièges sur 120, quand son rival en paraît très éloigné. En attendant la fin du dépouillement des bulletins des soldats et des personnes hospitalisées d’ici jeudi après-midi, sa victoire ne laisse plus guère de place au doute. Avec AFP https://www.france24.com



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Barouh dayane ahemete Nous tenons à présenter nos sincères condoléances à la famille Maarek : Son épouse ,sa mère, son frère et ses sœurs Gregory haim Refael Zatsal Que son nom soit source de bénédictions et qu’il repose en paix. AMEN De la part de toute la communauté de ÉMET Et de la famille Siksik En raison des fêtes de Pessah, les prières du mois se feront ce mercredi 17 avril à la synagogue Emet au 253, rue de Crimée 75019 Paris à partir de 18h45

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Nétanyahou est parvenu à ses fins. Sarah, son épouse, omni présente est heureuse

Durant toute la campagne électorale Sarah Netanyahou était très présente. Le soir de la victoire son sourire était éclatant.

s’est jouée en deux temps. À trois jours du vote, il a annoncé son intention d’annexer les colonies israéliennes situées dans les Territoires palestiniens.

Le Figaro : « Le premier ministre israélien a encouragé la constitution de la liste de l’Union de la droite et des suprémacistes juifs d’Ozmat afin de gagner les législatives et enchaîner sur un cinquième mandat.

Une proposition, cheval de bataille de l’ultradroite, à laquelle il n’avait pas jusqu’à présent souscrit, non pas par conviction mais par crainte des réactions américaines. Sa proximité avec Donald Trump lui a permis de franchir le pas. Puis mardi, le jour du scrutin, il a appelé au vote utile en dramatisant les enjeux. Il n’a pas brandi, comme en 2015, l’épouvantail du vote arabe. Il n’était pas assez crédible. Les Arabes israéliens ne se sont pas précipités dans les bureaux de vote ».

Benyamin Nétanyahou est parvenu à ses fins. Face à Benny Gantz, un dangereux rival novice en politique et en difficulté pour monter une coalition susceptible de le briser, il a fait jouer son expérience. Il a su siphonner les voix du vote protestataire et de l’extrême droite pour gagner. La manœuvre

Le Likoud a décroché 36 sièges sur 120 au parlement israélien

Benjamin Netanyahu et son parti conservateur, le Likoud, ont remporté les élections de mardi, a confirmé le comité électoral tard jeudi après le comptage de l’ensemble des votes.

Le Likoud a décroché 36 sièges sur 120 au parlement, tandis que la coalition centriste Bleu-blanc de Benny Gantz en a gagné 35. Le parti Nouvelle droite du ministre de l’Enseignement Naftali Bennett et de la Justice Ajelet Schaked n’est parvenu à en remporter aucun. Les résultats définitifs doivent être publiés le 17 avril, selon le comité électoral. 65 sièges Le parti ultra-orthodoxe Shas est devenu la troisième formation de la Knesset avec huit sièges, tandis que Judaïsme unifié de la

Torah, également très religieux, a maintenu sept de ses huit sièges. Le Parti travailliste et l’alliance arabe Hadash-Taal ont chacun remporté six sièges, alors que le parti ultranationaliste Israel Beytenou mené par l’ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman et l’union des droites ont pris cinq sièges chacun. Avec un soutien de ses partenaires de coalition, Benjamin Natanyahu pourra compter sur une majorité de 65 sièges. Les médias israéliens notaient jeudi que des problèmes techniques avaient marqué le processus, amenant les partis de droite à demander un recomptage. https://www.lesoir.be


À LA UNE Israël garde le silence, suite aux rumeurs de restitution du corps de l’espion légendaire Eli Cohen exhumé en Syrie par les Russes Des reportages non confirmés émanant de l’opposition syrienne indiquent que l’équipe russe aurait emporté la dépouille de “notre homme à Damas” à l’étranger. Ces rumeurs surviennent deux semaines après le retour du corps du militaire porté disparu, Zacharie Baumel z’l. La dépouille du plus célèbre espion israélien, Eli Cohen, qui a été exécuté à Damas, capitale de la Syrie, en 1965, seraient en route pour Israël, a rapporté le Jerusalem Post le 15 avril. Selon l’organe de presse israélien, une délégation russe qui a récemment quitté la Syrie est partie avec un cercueil israélien contenant les restes de Cohen. Des responsables israéliens ont préféré garder le silence, dimanche soir alors que des groupes d’opposition syriens ont confirmé à nouveau qu’une équipe russe aurait exhumé la dépouille de l’espion légendaire du Mossad Eli Cohen et l’avait fait sortir du pays. Les informations selon lesquelles le corps du réputé «notre homme à Damas» pourrait être ramené à la maison 54 ans après son exécution, surviennent à peine deux semaines après que la Russie a contribué à rapatrier le corps du Sgt. de première classe Zachary Baumel, disparu lors de la première guerre de 1982 au Liban, après 37 années de recherche. Israël a refusé de répondre aux reportages sur Cohen, qui étaient largement basés sur des rumeurs sur les réseaux sociaux. Les ministres israéliens contactés par la Chaîne 12 d’actualité ont déclaré ne pas avoir connaissance d’une telle opération visant à restituer la dépouille de Cohen. La Chaîne 12 a déclaré que les reportages de l’opposition syrienne n’étaient pas fiables. Le corps de Cohen n’est jamais revenue de Syrie, malgré des décennies d’appels de la part de sa famille. Israël a récemment demandé l’aide de la Russie dans cet effort, jusqu’ici sans résultat. Cohen a infiltré les plus hauts niveaux du pouvoir politique en Syrie dans les années qui ont précédé la guerre des Six jours de 1967, et les informations qu’il a obtenues sont considérées comme ayant joué un rôle crucial dans le succès retentissant d’Israël au cours decette guerre. Cohen fut jugé et exécuté par le gouvernement syrien le 18 mai 1965 pour espionnage, après avoir détourné avec succès tous les secrets du gouvernement syrien, sous le pseudonyme de Kamel Amin Thaabet, pendant quatre ans. L’année dernière, l’agence d’espionnage Mossad a retrouvé une montre-bracelet appartenant à Cohen et l’a ramenée en Israël

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Rumeurs de retour du corps d’Eli Cohen z’l lors d’une opération spéciale. Le bureau du premier ministre n’a pas expliqué comment il avait récupéré la montre, qui était restée «entre les mains de l’ennemi». Le chef du Mossad, Yossi Cohen, a remis la montre à la famille d’Eli Cohen lors d’une cérémonie marquant l’anniversaire de sa mort. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a félicité le service de renseignement pour l’opération. “Je félicite les combattants du Mossad pour cette opération courageuse et déterminée dont le seul objectif est de rendre à Israël un souvenir d’un grand combattant qui a grandement contribué à la sécurité de l’État”, a-t-il déclaré.

Nadia Cohen, la veuve d’Eli Cohen, a déclaré qu’il était très émue pour elle de retrouver la montre. «C’était très émouvant de parler de ça. C’était quelque chose qui avait été mis sur la peau d’Eli », a-t-elle déclaré. “Si Dieu le veut, peut-être que son corps sera également renvoyé en Israël.” “La tombe a été déplacée au bout d’un jour ou deux”, a déclaré Monjer Motsley lors d’une interview. «Nous avions peur qu’Israël envoie des forces pour enlever le corps. Au fil des années, Nadia Cohen a lancé plusieurs appels au gouvernement syrien pour obtenir la restitution de la dépouille de son défunt mari. En 2008, un ancien chef de bureau de feu le dirigeant syrien Hafez Assad

a affirmé que personne ne savait où Cohen avait été enterré. “Il est difficile de trouver les restes de Cohen”, a-t-il ajouté. “Assad a promis de rendre la dépouille de Cohen, mais quand il a posé des questions à ce sujet, les responsables de la sécurité lui ont dit :” Monsieur, nous ne savons pas où se trouve la tombe “, il n’a donc pas pu tenir sa promesse.” En mars dernier, Nadia Cohen a déclaré à la radio israélienne que le regretté chef du Mossad, Meir Dagan, avait demandé l’aide des États-Unis en 2011, après le déclenchement de la guerre civile syrienne, afin de ramener sa dépouille en Israël pour y être enterrée. Jforum


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Samuel Perez, ancien participant du programme Maguen Jerusalem

Chaque année, cette campagne de collecte recueille l’engouement d’une large partie de la communauté. Mais jamais et ce depuis de longues années, le chiffre de 3 millions d’euros n’avait été atteint. Sauf cette année ! Un record dont se félicite, avec émotion, Gérard Garçon, Président de la Tsedaka, au nom de tous ceux qui se sont investis dans cette campagne… Interview. Samuel Perez vit en Israël depuis déjà quatre ans. En France il pratiquait beaucoup de sport mais jamais en tant que métier. En 2014, il ressentit l’envie et le besoin de faire sa vie en Israël, mais comme beaucoup il hésitait à faire le premier pas jusqu’au jour où il entendu parler du programme Maguen, qui proposait une formation de coach spor-

tif en français, un oulpan et un logement.

cadre de son Alya.

“C’était ce qu’il me fallait pour me décider à partir, faire une formation dans un domaine qui me plait, et surtout avoir un diplôme après cinq mois qui me permettra de travailler ”dit Samuel.

Pendant 5 mois il participe aux cours de Wingate et à l’oulpan tout en vivant à Netanya. A la fin de son programme et après avoir validé les examens Samuel se voit diplômé de l’institut de Wingate. Grâce à ce diplôme et à sa détermination Samuel se lance dans ce métier, et se crée une clientèle fidèle. Aujourd’hui Samuel est coach spor-

C’est ainsi que Samuel commence le programme Maguen en Octobre 2014 dans le

tif essentiellement à Netanya, en salle de sport, à domicile ou même au bord de plage, Samuel propose ses services et est fier aujourd’hui d’en être arrivé là. Samuel a un conseil à donner à tous les prochains participants et futurs coach sportif : “Le coaching c’est aussi important que d’être médecin, tu aides des personnes à se sentir mieux dans leur corps et dans leur tête, il faut donc avoir la rage de réussir, il faut être curieux d’apprendre toujours plus et de partager et surtout ne pas se sous-estimer, tout le monde en est capable il suffit d’aimer ce que vous faites”. Le programme Maguen Jérusalem est un programme de cinq mois qui offre une opportunité extraordinaire aux jeunes adultes de suivre une formation sportive, au terme de laquelle les participants recevront un diplôme délivré par l’Académie Wingate agrée par le Ministère de la Culture et des Sports d’Israël, leur permettant d’exercer dans ce domaine. Informations et inscriptions: 01.77.47.99.68 / 0544766868 maguen@betar.org.il

L’américain Uber, absent en Israël, a officialisé son projet d’entrée en Bourse Uber officialise son projet d’entrée en Bourse et vise les 100 milliards de dollars. Une opération très attendue qui s’annonce comme l’une des plus importantes de l’histoire. L’américain Uber a officialisé son projet d’entrée en Bourse, une opération très attendue qui s’annonce comme l’une des plus importantes de l’histoire, selon un document boursier rendu public jeudi. Le leader mondial des plateformes de réservation de voitures avec chauffeur a déposé son dossier au gendarme américain des marchés, la SEC, mais sans encore préciser ses ambitions en termes de levée d’argent ni la date de sa première cotation.


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Fin de polémique en Israël. Le site Airbnb ré-ouvre en Cisjordanie

Quelque 200 offres de locations en Cisjordanie ont été republiées sur le site Airbnb. En effet, la plateforme de location saisonnière a annoncé, mardi 9 avril, revenir sur sa décision de cesser de référencer des logements situés en Cisjordanie. « Nous comprenons la complexité de ce sujet », a souligné Airbnb. Et de préciser : « nous continuerons à accepter des offres de location en Cisjordanie, mais Airbnb ne tirera aucun bénéfice de l’activité dans la région. » L’entreprise a ainsi expliqué que tout bénéfice réalisé dans l’ensemble de la Cisjordanie serait remis à une organisation humanitaire à but non-lucratif opérant dans différentes parties du monde, précise le communiqué. Airbnb va appliquer la même politique en Ossétie du sud et en Abkhazie, « deux autres régions disputées ». L’entreprise était poursuivie en Israël mais aussi devant un tribunal fédéral américain, où des plaignants juifs américains l’accusaient de discrimination religieuse. L’entreprise dit avoir toujours été opposée au mou-

vement de boycott contre Israël. « Airbnb n’a jamais boycotté Israël ou des entreprises israéliennes ou les plus de 20 000 hôtes israéliens qui sont actifs sur la plateforme », insiste-t-elle. La volonté « d’agir de manière responsable » La plateforme avait annoncé l’année dernière renoncer à proposer ses quelque 200 offres de locations en Cisjordanie après de longues consultations avec des experts, et en fonction de critères observés dans d’autres régions à travers le monde. Soucieuse « d’agir de manière responsable », Airbnb avait souligné que les colonies de Cisjordanie étaient « au cœur de la querelle entre Israéliens et Palestiniens ». Cette décision ne concernait pas les hôtes Airbnb en Israël. Elle avait provoqué l’indignation de la droite au pouvoir en Israël, dont une grande partie considère que la Cisjordanie devrait être reconnue comme faisant partie intégrante d’Israël.

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Une évolution significative des relations commerciales entre Israël et le Japon

Les investissements japonais en Israël ont fortement augmenté au cours des 20 dernières années, alors que le total des investissements a atteint environ 5,66 milliards d’euros entre 2001 et la fin de l’année 2018 avec 180 accords, selon un rapport établi par une société de consulting qui se focalise sur les relations économiques entre le Japon et Israël.

En 2018, les investissements des entreprises japonaises et les acquisitions de startups et d’entreprises technologiques israéliennes ont totalisé environ 706 millions d’euros dans 28 accords commerciaux. Jusqu’à maintenant, pour 2019, il y a eu 13 annonces d’investissements pour un total de 34 millions d’euros. En 2001, il y avait eu 19 accords et en 2010 il y en avait eu juste un seul, selon le rapport. Les investissements japonais en Israël ont fortement augmenté au cours des 20 dernières années, alors que le total des investissements a atteint environ 5,66 milliards d’euros entre 2001 et la fin de l’année 2018 avec 180 accords, selon un rapport établi par une société de consul-

ting qui se focalise sur les relations économiques entre le Japon et Israël. En 2018, les investissements des entreprises japonaises et les acquisitions de startups et d’entreprises technologiques israéliennes ont totalisé environ 706 millions d’euros dans 28 accords commerciaux. Jusqu’à maintenant, pour 2019, il y a eu 13 annonces d’investissements pour un total de 34 millions d’euros. En 2001, il y avait eu 19 accords et en 2010 il y en avait eu juste un seul, selon le rapport. « Au cours des quatre dernières années, il y a eu une évolution significative des relations commerciales entre Israël et le Japon », a déclaré Elchanan Harel, fondateur et président de la Société d’investissement Harel Heretz Ltd, la société d’investissement et de consulting basée à Herzliya Pituah qui a rassemblé les données. « A ce rythme là, et cela semble bien parti, 2019 va dépasser 2018 aussi bien pour le nombre que pour la valeur globale des accords commerciaux ». https://fr.timesofisrael.com

Sortie de livre : UNITÉ 8 200 de Dov Alfon Dov Alfon est un ancien offiicer de renseignement de l’armée israélienne et quand il écrit des romans d’espionnage, il sait ce qu’il évoque. Loin de Ian Fleming (James Bond)

ou de John Le Carré, il raconte une réalité différente des filatures dans des ruelles obscures et des combats de rue. Une cible peut être surveillée à des milliers de kilomètres de distance et les transactions pas toujours nettes se passent plus dans des cabinets ministériels que dans des bars louches. A partir d’un fond d’intrigue très rapproché des milieux d’affaires français et israéliens, Dav Alfon mèle une jolie blonde qui sert d’appât, des chinois, un premier ministre israélien ressemblant beaucoup à Benyamin Netanyahou, un hacker israélien d’origine russe issu de la mystérieuse unité 8 200 et toute une kyrielle de personnages mystérieux. Mais, qui est aux commandes ? Mafias, services secrets, gouvernements ? Entre Paris et Tel-Aviv, Washington et Macao, les vingt-quatre heures les plus folles qu’un commissaire français, un gang chinois, un officier israélien désabusé et son intrépide adjointe aient jamais connues. Dav Alfon estime que beaucoup de romans policiers et d’espionnage sont trop tourmentés et il a tissé une trame fantaisiste qui attend sans doute une suite qui sera très attendue. Les producteurs de Hatufim (la série israélienne qui a inspiré Homeland) ont acheté les droits de ce livre-là devraient l’adapter au cinéma. Unité 8200 de Dov Alfon. Edition Liana Levi traduit de l’anglais par Françoise Bouillot – Sortie le 11 avril


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Le cinquième mandat

Il y avait la semaine dernière dans la presse française comme un air de déception au regard du résultat des élections législatives israéliennes. Le nouveau monde n’aura pas réussi à s’imposer dans l’Etat hébreu et le parti centriste défait en est réduit à se lancer dans une guerre d’opposition. Le soutien du président Macron qui avait reçu à l’Elysée quatre jours avant le vote, Yaïr Lapid, numéro 2 de la liste Bleu et Blanc, n’aura pas suffi à convaincre l’électorat francophone qui vote en Israël. Il est vrai que de son côté, Benjamin Netanyahou aura bénéficié de l’appui du président américain Donald Trump, de la visite en Israël du président brésilien Jaïr Bolsonaro et du soutien plus discret mais terriblement efficace du président Poutine qui le recevait quelques jours avant le vote et lui remettait les restes mortuaires d’un commandant de char, tué avec deux de ses camarades lors d’un accrochage avec l’armée syrienne en 1982. Autres grands perdants de cette élection, la presse israélienne qui avait trop vite enterré le leader israélien, les instituts de sondage qui plaçaient en tête ces derniers jours la liste conduite par Benny Gantz et surtout le parti travailliste qui voit fondre comme neige au soleil le nombre de ses députés. Bibi aura donc réussi son formidable pari lancé le 24 décembre dernier lorsqu’il décidait avec les cinq partis politiques de sa coalition de dissoudre le parlement israélien, la Knesset, avançant la date des élections législatives qui devaient se tenir en novembre 2019 au 9 avril.

Il se sortait ainsi de la délicate position dans laquelle il se trouvait après la démission de son ministre de la défense, Avidgor Lieberman, sa majorité se trouvant réduite à 61 députés. Il briguait un cinquième mandat et personne ne semblait s’y opposer sauf l’apparition de l’ancien chef d’Etat-major Benny Gantz et l’intrusion de la justice avec les accusations de corruption lancées par le procureur général. Benjamin Netanyahou réalise son plus grand rêve avec un cinquième mandat qui s’offre désormais à lui et lui permet d’entrer dans l’histoire et dans les pas de David Ben Gourion avec un record inégalé de longévité à la tête de l’Etat d’Israël. Jack-Yves Bohbot

Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot Meyer Habib assume et revendique Critiqués par des élus et des journalistes - comme Christophe Barbier sur Cnews - pour avoir apporté son soutien à Benjamin Netanyahou, le député Meyer Habib a rappelé que «Benjamin Netanyahu est non seulement un de mes amis les plus proches depuis 30 ans et que nous partageons les mêmes convictions, la même vision d’Israël, du monde et de l’avenir.» Il a pointé la position du président de la République qui «a déroulé le tapis rouge à l’Elysée pour Yaïr Lapid à quatre jours de l’élection». «Je voulais tuer un Juif…» Dans un village de la Somme, Bourdon, un homme a frappé de quinze coups de couteau un voisin, le 5 avril dernier. L’agresseur, un jeune homme âgé de dixhuit ans, a été mis en examen pour tentative de meurtre en raison de la race ou de l’éthnie : il aurait justifié son geste par sa volonté de «tuer un Juif». Monceau Fleurs s’installe à Tel Aviv Située au 80 rue King George à Tel Aviv, l’enseigne française a ouvert sa première boutique en Israël au début du mois d’avril. Monceau Fleurs, propriété du groupe Emova, est depuis 1965 une marque pionnière, raffinée et créative qui incarne l’élégance à la française, en proposant le meilleur choix, la profusion de fleurs et la qualité au prix juste.

Le Grand Rabbin de Paris étoffe son équipe Lors du conseil des communautés réuni mercredi au Consistoire, Michel Gugenheim, réélu le 8 avril dernier Grand Rabbin de Paris, a annoncé qu’il désignait deux chargés de mission : le rabbin de Sarcelles, Laurent Berros pour la cacherout et le rabbin de la communauté de Chasseloup-Laubat, Mickaël Journo, en qualité de porte-parole. Taxe carbone : Stéphane Alzraa extradé d’Israël Le franco-israélien Stéphane Alzraa, qui était détenu en Israël, a été extradé en fin de semaine dernière vers la France où il a été écroué à Lyon. Il est soupçonné d’avoir détourné environ 51 millions d’euros aux dépens du fisc français à la fin des années 2000, dans le cadre d’une large fraude à la TVA sur le marché du CO2 et d’avoir corrompu le commissaire lyonnais Michel Neyret. Mobilisation de Tel Aviv pour l’Eurovision La municipalité de Tel-Aviv mettra gratuitement à la disposition des visiteurs les deux lignes de bus qui les conduiront, les vendredi 17 mai et samedi 18 mai, au parc des Expositions où se déroulera la finale de l’Eurovision. Des panneaux d’information en anglais seront mis en place sur les 500 principaux arrêts de bus de la ville, un bureau d’information touristique sera ouvert 24h/24 et 7j/7 dans le hall d’arrivée de l’aéroport international Ben Gourion.


À LA UNE Savez-vous, que Georges Brassens nous a quitté à 59 ans, pour insuffisance rénale? Savez-vous qu’aujourd’hui, on soigne l’insuffisance rénale par le biais d’une machine qui est un rein artificiel. Cette opération s’appelle une dialyse. Ceux qui en ont besoin sont traités 3 fois par semaine, entre 3 et 4 heures à chaque séance. A l’issue de chaque séance, l’infirmière débranche l’un des tuyaux et attend que la machine annonce la fin de l’opération, qui s’appelle RESTITUTION. Depuis 3 mois, j’ignore si la France est malade des reins, du cœur ou de la tête. Mais il est grand temps de nettoyer un sang qui semble empoisonné! C’est le sang qui irrigue tous les organes. Entres nous, à quoi correspondait ce grand débat, dont on nous rebat les oreilles, sinon à une série de séances de purification, s’apparentant à une dialyse? La preuve, le passage à haut risque auquel se livre le premier Ministre, que la presse s’accorde à nommer RESTITUTION. Face à 500 personnes, au Gran Palais, Des ministres, des elus, des citoyens et des entreprises spécialisées, qui auront numérisés les 2000 heures de doléances écrites par un demi-million de français. Ces entreprises ont classé, rangé

11 heures le matin. Je suis confiant. J’écris: POURQUOI BIBI VA GAGNER? D’abord, il est le meilleur en campagne. Il ose tout. Et c’ est a ça qu’on reconnaît un professionnel. En convoquant ces législatives, il a pris de vitesse les juges, pressés de lui demander des comptes. C’est ainsi! Les casseroles que l’on attache sont vides, mais font grand bruit. Il y a 10 ans, le slogan était: BIBI ou TIBI. Après la cascade de généraux qui ont tous pensé que la politique est trop importante et grave pour la laisser aux politiciens: DAYAN, RABIN, SHARON, BARAK, ils se sont mis à 3 comme la patrouille et pour faire bonne mesure on rajoute le civil, qui jusque là, n’a jamais fait d’éclats. Jamais élection n’aura été dominée par autant de problèmes de sécurité. En 2012, Gantz a bombardé Gaza, opération Piliers de Gaza. En 2014, Bordure protectrice. Il s’est vanté d’avoir renvoyé les gazaouis à l’âge de Pierre. Ses ouailles s’en délectent. Et BIBI tire les marrons du feu. Il dénonce une chasse aux sorcières, ce qui lui fait un point commun avec le Président américain, qui l’aime comme son double. Après avoir réalisé ce qu’aucun autre chef d’état n’a osé. Déplacement de son ambassade à Jérusalem, reconnaissance de la souveraineté d Israël sur le Golan. Aussi, sûr de son fait, BIBI a promis d’annexer les villes juives de Judée Samarie. On ne parlera plus d’occupation. Il rompt avec cette idée qui veut que le statut de la Judée Samarie soit négocié dans le cadre d’un plan de paix global! Il a, de ce fait enterré l’état

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Grand débat ? Restitution !

et hiérarchisé les propos désordonnés des contributeurs. Ceci de manière à extraire les thèmes qui reviennent le plus souvent. Après environ 3 heures de présentation, Edouard Philippe prononcera un discours d’une demie heure, qui ne l’engagera à RIEN!!! C’est comme s’il allait parler pour ne rien dire. Parce que, seul, le Président décide. Pour cela, ce dernier s’exprimera dans 10 jours! C’est ce qui est prévu! Et comme il nous a habitué à ne jamais respecter les délais, alors... Examinons les éventuelles décisions qu’il pourrait prendre. Quelles qu’elle soient, pouvoir d’achat, vieillissement de la population, service public...etc..., comme les caisses sont vides il est obligé de créer un impôt ou un prélèvement correspondant. Le sémillant Eric Brunet a lancé sur RMC, la coupe de France du gaspillage d’argent. De plus qu’elle que soit la mesure appliquée, elle découlera forcément de la dictature des gilets jaunes. Rien ne prouvera que, ces réformes seront du goût de tous. Sans passage aux urnes, sans référendum, il se trouvera toujours des râleurs pour dire que les sujets retenus n’ont pas d’intérêt. Passons en revue les résultats de ce GRAND DEBAT NATIONAL. Commençons par les perdants. Ceux qui n’ont pas voulu partici-

per, Ceux qui disaient que ça ne marcherait pas. Ceux qui disaient que ça ne servirait à rien. Sans chercher trop loin, à priori, ça a fonctionné. Nous éviterons de trop rendre compte des one-man-shows fantasmagoriques de Macron. Ils auront eu pour effet, d’occulter le vrai fait politique: La participation d’un plus grand nombre de citoyens. En mairie, on parle de 2 millions de contribuables, ayant exposé leurs doléances. C’ est loin d’être négligeable. A l’origine de la crise, il y avait certes les sujets cités plus haut, mais aussi, une forme de frustration que l’on nommerait démocratique. Les français regrettaient de ne pas peser sur les décisions. Pas l’impression que ce GD ait changé quelque chose. Sans compter que le mépris affiché par le chef de l’état, continuera à lui coller au costume. Sur ce point, l’homme n’a même pas tenté de chasser le naturel. Il semble bien, que nous soyons loin du but initialement prévu. Des absences nécessaires ont brillé au firmament de la Macronie. Patronnât, syndicats, les associations... Alors, me direz-vous, qui sont les gagnants? Pour commencer, les maires, qui ont prouvé, combien leur rôle est important. Macron a eu beau se positionner au milieu d’eux,

Jour d’élections en Israël

arabe, que d’aucuns voulaient nommer PAL(int)ESTINE. N’en déplaise à certains qui regrettent que l’on invoque le Maître du Monde en toutes circonstances, que reste-til à attendre pour une GUEOULA CHLEMA? A reconstruire le Temple? Imagines-ton que BIBI a fait une telle déclaration sans l’accord de son jumeau américain? Alors? Il va gagner? Aucun doute! B’HM’

22 heures. Les instituts de sondage jouent avec les nerfs de 70% d’israéliens. Ils estiment la victoire supposée de Gantz. Mercredi. 1 heure du matin. Avant de m’endormir, j’écris: -Quand je pense à ce système dit PROPORTIONNELLE qui permet à n’importe qui de créer un parti. -Quand je pense que Lieberman s’est suicidé politiquement - Quand je pense qu’on est accroché au bon vouloir de Feigin, l’homme qui veut reconstruire le Temple et droguer nos enfants - Quand je pense que la cour suprême a interdit la liste du Docteur Ben-Ari, mais qu’ils permettent à des listes arabes d’être présents à la Knesset, J’aurais encore des dizaines de - Quand je pense...à exprimer. Je n’arrive qu’à réprimer mon écœurement. La multiplication des partis de droite a trahi un idéal solide et éprouvé, au profit d’une aventure insipide. Seul le bon sens permettra aux hommes de reprendre leurs esprits ou nous foncerons dans le mur. - Quand je pense qu’on dit: « On ne change pas une équipe qui gagne... ». Depuis la nuit des temps, les hommes se

sont bercés d’illusions. Croient-ils que le coût de la vie va baisser d’un coup de baguette magique? Croient-ils qu’en accordant des concessions, les arabes vont se contenter? Les peuples vont nous respecter? Pauvres fous! Il faut vite retrouver la raison. Je m’endors, et Mercredi 6h30 j’écris: MERCI HM! RIEN D’AUTRE! LA RAISON D’AVOIR RAISON. Le SOir Je M’endors En Pleurs, Le Matin, je m’éveille en chantant! En partant de cette citation, extraite du Psaume 30, verset 6, nous pouvons espérer comprendre l’incompréhensible. Cet incompréhensible que depuis des millénaires nous échappe. Les théories de tous les philosophes et autres penseurs, qui, depuis la période dite des LUMIÈRES, à laquelle le monde juif n’échappe pas, créant à son tour la HASKALA, ont petit à petit poussé les masses vers un mode pensée différent de l’enseignement de base. La perfidie de ce mode de pensée, est que, contrairement aux théories totalitaristes, il crée des libertés, qui, au cours du temps deviennent des valeurs, qui sont autant de nouvelles branches des religions existantes. Elles ont nom: DÉMOCRATIE, HUMANISME... De nos jours, on n’interdit à personne de se rendre sur son lieu de prières, sauf régimes totalitaires. Ce qui importe, c’est de faire abstraction de D.ieu. Hier matin, les invités d’Europe 1, Serge Moatti et Frederic Encel débattent des élections en Israël. Impossible de douter de leur attachement sincère à Israel. Mais comme le regrettera Serge Moatti, à différentes reprises, D est trop présent sur toutes les bouches. Il s’empresse de rajouter qu’il est croyant. Je ne critique

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les maires remettaient toujours la balle au centre. Et dans un premier temps, le Président a gagné. Il a prouvé qu’il ne craint pas la contradiction. Il a recréé une attente. Les gilets jaunes l’avaient fragilisé, il les a marginalisé. Maintenant, ceux qu’il n’a pas convaincus, sont suspendus à son discours. Le mépris et le dédain sont des défauts persistants. Et pour devenir crédible, il faut, un peu plus que les numéros époustouflants dont il a gratifié les différents auditoires. On n’est pas sortis du Grand Débat. MA (PETITE) POINTE D’IRONIE. Macron en fait des caisses, quand LUIGI DI MAIO rend visite aux gilets jaunes, mais il reçoit LAPID a 72 heures des élections israéliennes. Oh! Manu, tu nous prends pour des BOBOS? Pourtant tu es le premier à appeler notre Premier Ministre: BIBI. A ton dernier discours, tu disais, CHER BIBI. On dit que: Ce qui est cher est rare. Ça ne semble pas être le cas de ta parole. E. Philippe a parlé de baisse d’impôts. Vous verrez, E. Macron parlera de JUSTICE FISCALE. Je vous laisse mesurer l’écart obtenu entre les 2. René SEROR

personne et ne veux manquer de respect à qui que ce soit. J’aimerai seulement que le monde, en tout cas, le monde juif comprenne, que le sort d’Israel ne ressemble à nul autre. Rien ne s’y passe comme ailleurs! Hier matin, j’écris un long pensum intitulé Pourquoi BIBI va gagner? A 22 heures, les résultats annoncés, bien qu’estimatifs me semblent tellement disproportionnés, qu’il est impossible de réitérer le scénario Peres/Netanyahou. Je finis par raisonner en juif croyant, ayant confiance en HM’ et me dis que, si c’est la volonté d’HM, acceptons-la! Après tout, les 3 généraux sont des héros d’Israel. Ils ne peuvent pas vouloir du mal au pays qu’ils ont loyalement servis, le long de leur carrière. Je me suis sûrement endormi vers 1heure, et à mon réveil, j’avais un goût amer à la bouche. A la seconde qui suivait, mes yeux voyaient tout, en bleu et blanc, mais un bleu et blanc frappé du sceau du Roi David! Le bleu et blanc de mon Talit, celui du drapeau d’Israel. A mes oreilles retentissait la très belle composition du Tchque SMETANA, qui servit de mélodie à Naftali Herz Imber, afin d’écrire en 1878, au fond de l’Ukraine, ce qui est et restera le plus bel hymne national de l’humanité. Ni sang, ni armes, ni guerre, Juste l’ESPOIR. Cet espoir qui guide Israël et fait de notre terre, LA terre promise, où rien ne se passe comme ailleurs. Merci HM’ de permettre à BIBI de continuer le travail qu’il a commencé. Pardon HM’ d’avoir douté, ne serait-ce qu’un instant. EMOUNA, TIKVA, 2 synonyme qui sont notre raison de vivre. La RAISON d’avoir RAISON. René Seror


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Bereshit

En Israel, quand tu crois avoir donné, que l’heure du repos, l’instant du calme est arrivée, tu allumes la télé, à la recherche d’un divertissement. BERESHIT: Défi Technologique. Des larmes de joie et de fierté, coulent sur le visage de milliers d’entres nous. Depuis ma chambre, je les sais nombreux, mes amis, qui ont à peine intégré l’éclatante victoire de notre Premier Ministre, que déjà, notre pays s’inscrit au firmament de l’exploit technologique. 4ème pays à alunir. Comment exprimer notre fierté? En quoi est-ce comparable? Quand mon fils aîné a soutenu sa thèse? Quand ma fille a pris la direction de son établissement scolaire? Mais non! Nous avons investi pour nos enfants! BERESHIT, c’est la conjugaison des efforts d’hommes et de femmes qui, volontairement ou non, ont appliqué les principes de nos maîtres, les associant à la technologie.

« Ne dis pas, mes enfants mais mes bâtisseurs... » Notre jeunesse est brillante. 6000 Start-up. Sonnez tambours, résonnez trompettes. Que le son du Shoffar se fasse entendre. Un drapeau Bleu et blanc, frappé du bouclier de DAVID, flotte dans l’immensité. Serait-ce un avant goût de la Gueoula? ISRAEL, phare de l’humanité? Quelle responsabilité! TODA LA KEL. J’écris en regardant les images. Mes larmes sèches. Dernière seconde: l’alunissage n’a pas réussi. Cela ne retire rien à ce formidable exploit. Les vols spatiaux ou robotiques présentent toujours un risque. La première lettre de BERESHIT est un BETH. La prochaine sonde... B’HM’ René SEROR. HAG SAMEAH A TOUS. PESSAH SAMEAH VE CACHER.

Un destin commun

En cette veille de Pessah, Israël va pour la cinquième fois porter à la tête de son gouvernement Benjamin Natanyaou.

bras. Jamais le Likoud n’a obtenu autant de sièges. Ce résultat est le fruit de son travail. Maintenant, il faut gouverner !

La démocratie a parlé, les urnes se sont exprimées, le peuple a choisi en toute liberté et conscience. Le génie politique de Bibi, sa connaissance parfaite du terrain et de son peuple ont fait la différence. Durant toute la campagne, 2 camps se sont affrontés.

Les négociations ont commencé et chacun, fort de ces quelques mandats, va présenter l’addition et passer à la caisse. Les résultats montrent une carte électorale bien marquée et 2 voire 3 Israël se dessiner.

D’un côté Bibi et de l’autre ceux qui voulaient le dégager. Le pays s’est ainsi divisé et le système à la proportionnelle intégrale a cristallisé cette bipolarité. Un système exemplaire de démocratie mais un système qui montre ses limites. Pas un échange sur le fond, pas de programme, pas de débat. Un règlement de compte, un Free Fighting, un combat sans règles ni lois. Dommage, car tous les principaux acteurs sont des êtres de valeurs, des sionistes et des amoureux d’Israël.

Son gouvernement aura à rassurer les habitants de Nahal Oz et de Sderot. Il devra montrer à ceux de Tel-Aviv et de Jérusalem, comme à ceux de Haifa et de Netivot, qu’ils vivent sur la même terre et que leur destin est commun. Bibi aura charge de poursuivre sa remarquable action diplomatique mais aussi prendre le temps de regarder que dans la start-up nation, les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres.

Je veux réaffirmer mon respect et mon admiration pour Benny , Gabi et Boogi , leurs années au service d’israël sont les meilleures réponses aux attaques lamentables. Seules certaines alliances ont desservi voir même découragé ceux qui ont envisagé un moment le changement.

J’ai en tête l’intervention émouvante d’une femme âgée qui s’adressait avec colère à Bibi. Elle lui réclamait de regarder vers ce petit peuple qui n’arrive pas à vivre avec dignité, ce petit peuple qui souffre et qui réclame sa part de miracle. Cette femme, malgré sa souffrance a terminé son intervention en réaffirmant qu’elle allait une fois de plus voter pour Bibi.

Bibi, plus expérimenté et bien plus rusé, a su trouver les mots justes. La Victoire du Likoud est Sa victoire ! Il l’a porté à bout de

Une attitude qui en dit long sur la situation de la société Israélienne et sur le rapport particulier qui a été établi entre le premier

ministre et une grande majorité des israéliens. La merveilleuse énergie qui alimente le moteur créatif de ce petit grand pays doit aussi profiter à ceux qui comme les autres participent de toute leur âme et de tout leur corps à la sécurité et à la Défense du pays.

Un échec provisoire déjà oublié car le milliardaire américain Morris Kahen, sponsor du premier essai, a déjà annoncé que le projet Berechit 2 allait être entamé.

Ils sont en droit d’exiger de pouvoir vivre dignement, de se soigner et avoir un toit.

Jeudi soir le peuple, au lendemain d’une élection qui a divisé, s’est retrouvé prêt à relever tous les défis et à préparer l’avenir.

Ce cinquième mandat doit être celui de la redistribution, de l’équité et de la fraternité.

Souhaitons à Bibi de réussir car il a entre les mains le seul pays juif.

Jeudi soir, après le résultat des élections, tout Israël regardait vers le ciel ou plutôt vers la lune. Tous étaient étaient fiers du génie Israélien ! Israël allait-il réussir à inscrire son nom parmi les très rares nations à alunir ? Israël allait-il être le quatrième pays dont le drapeau allait être posé sur la lune ? Jeudi soir, comme depuis sa création, Israël a vibré à l’unisson. Mais, à 11 km à peine de la lune, le moteur a lâché et avec lui un rêve inassouvi. Israël devra pour l’instant se « contenter » d’être une de 7 puissances à avoir atteint l’orbite lunaire. Ce qui, admettons-le, est une performance dont nombres de pays se contenteraient. Un Honneur pour une Nation qui fêtera bientôt ses 71 ans.

Exigeons de lui et de son gouvernement qu’ils n’oublient personne. Espérons surtout que les mots, les attaques et les insultes proférées pendant cette campagne, ne laissent pas de traces. Que chacun recouvre la raison. Pessah nous rappelle que nous avons été esclaves. Aujourd’hui nous sommes libres et avons la possibilité en quelques heures de nous rendre à Jérusalem quels que soient nos choix, nos idées et nos origines. Israël appartient à tous les descendants de ceux qui ont quitté l’Égypte et ont formé notre Peuple Longue vie à Israël Am Israel Haï Gil Taieb


À LA UNE

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

La réélection de Benjamin Netanyahou rassure mais n’était pas si évidente que cela. Les opinions se délitent après le vote, on disait Netanyahou intouchable mais au vu des sondages, des doutes sérieux subsistaient, maintenant il y a les commentaires de rattrapages pour bonne conscience. La création d’un nouveau parti centre droite, par l’initiative de 3 généraux aux états de service reconnus nationalement, une sorte de moralisation de la vie politique israélienne faces aux turpitudes judiciaires de l’actuel premier ministre, ses adversaires lui ont trouvé un nom sans équivoque le parti « bleu blanc » les couleurs de notre drapeau, la signature d’une identité affirmée et sa représentation confiée à Benny Ganz ex chef d’état major de Tsahal. Les chancelleries de nos soit disant amis souhaitaient un changement, d’ailleurs elles ne vivent que pour cela, la fin du grand méchant Netanyahou, celui qui ne cède pas. Il fait du tort à Israël et il est le tueur du rêve palestinien par son refus à négocier un état pour deux nations. Insupportable ! Certains en Israël partagent cet avis, les critiques ne manquent pas mais curieusement elles ne semblent pas dissuader son électorat à lui être fidèle et ses réserves de votants potentielles se piochent dans les autres partis. Les adversaires prétendent que « Netanyahou divise plutôt qu’il ne rassemble », qu’il dresse « les citoyens les uns contre les autres », « les juifs contre les Arabes », les laïques contre les religieux « , » la gauche contre la droite », « les élites contre le peuple », un réquisitoire négatif qui peut se justifier, mais on ne devient pas premier ministre quatre fois de suite sans quelques qualités ni défauts : c’est du persiflage électoral comme il y en a à chaque élection. Les déçus, les antis Netanyahou renâclent, les rêveurs d’une démocratie parfaite de justice et d’égalité, la société idyllique comme un support à cet esprit biblique, n’ont pas le choix, il faut s’en tenir aux réalités du terrain. Avant toutes élections, des alliances se lient au prix de concessions discutables, c’est l’occasion rêvée des partis extrêmes de se faire entendre, l’excès est ce qui prime le plus en Israël, des propos honteux que véhiculent la formation « Otzma Yehuda »« légitimer une idéologie raciste » et son leader Baruch Marzel dit « Oui, nous sommes extrémistes parce que la vérité est extrême.» Mais dans une prospective d’asseoir une majorité pour gouverner, ces partis sont une composante importante dans le cadre d’une « large coalition.» Les naïfs, ceux qui croient à une paix négociée, une paix de partage sont éloignés des vrais problèmes d’Israël, la coexistence, à quel prix ? Deux états sur une même terre, comment ? Un choix particulièrement difficile pour Netanyahou, on ne transige pas sur la sécurité, une constante de la politique israélienne, la moindre erreur, la moindre hésitation peuvent être fatale. Le discours, le charme ou la violence, la diatribe ou la colère, il y a aussi l’homme Netanyahou, une présence, une force, un charisme selon les médias, il ne reste plus de place à l’espoir d’un renou-

vellement des élites de la Nation. Qu’importe Ganz, qu’il soit l’étoile montante d’une nouvelle majorité de la Knesset, qu’il soit l’homme d’honneur, un CV militaire prestigieux, la société israélienne se cherche des battants, des excessifs, des vainqueurs en puissance, dans cet Orient verbeux, il faut être pragmatique, une parole forte est plus écouté que l’intelligence. Les opinions n’accordent plus de temps aux discours vains, celles qui ressassent des vérités en fonction des exigences d’un Occident soumis à des influences d’intérêts. Il manquait à Ganz cette « aura magnétique » celle qui soulève les foules, cette détermination qui enflamme les cœurs et justifiait son indispensable lutte pour le pouvoir. Netanyahou est le « maitre du verbe » ses convictions s’animent par sa pugnacité à ne rien céder, un partenariat avec l’administration Trump, un champ politique ouvert à toutes les demandes, autant de victoires politiques sans effusion de sang, que nul ne peut contester venant des USA. Tout a joué en faveur de Netanyahou, son évidente alliance avec les partis extrêmes religieux, la récurrence de l’identité juive sauvegardée. Une droite forte impitoyable, devenu ultra nationaliste dont l’une des causes est l’entêtement des palestiniens à refuser une négociation directe et à condamner les actes terroristes. Il n’y a pas d’alliance sans concession, le pouvoir absolu ne se conçoit pas en Israël, tant la multicité des partis prolongent la difficulté d’unité et celui d’un consensus permanent, des crises, des menaces, des ultimatums, qu’importe, notre démocratie reste exemplaire, même si cette dernière phrase prête à sourire, elle n’en est pas moins une vérité sans tabou. La sécurité reste la grande inquiétude des Israéliens, Netanyahou semble en être le meilleur défenseur, acteur principal, leader expérimenté, sa réélection était acquise, si vilipendé pour son refus d’intervenir à Gaza, une justification « préserver la vie de nos enfants ». Ganz entre en politique à un moment ou tout concoure à l’élimination des partis faibles et la création de nouveaux partis sont à considérer comme des signes de mauvais humeur à l’establishment en place, une gauche disparue, pourtant fondatrice d’Israël, le désenchantement, le grand virage politique vers une droite dure tient aussi du fait que tous les espoirs de paix ont été trahis par le refus des dirigeants palestiniens à vouloir signer les accords de paix. Ganz ne démérite pas, 35 sièges pour 36 à Netanyahou, le résultat du vote n’est pas aussi déterminant en Israël qu’ailleurs, c’est celui dont le score peut espérer former une large coalition qui est choisi par le président de l’état. Ganz a été influencé par les antis Netanyahou, ceux issus d’une politique de centre droitegauche, indéterminé, seul l’acharnement de ces leaders de second rang ont planifié et cherché une structure politique dont le seul but était de remplacer Netanyahou. Le programme des partis n’était pas d’ordre social malgré un taux de pauvreté préoccupant, ni économique celle-ci se porte plutôt bien, la sécurité est la première et unique exigence. Les raisons ne manquent pas, Gaza, le Hamas, les tirs de roquettes, les missiles, les

menaces amplifiées par l’Iran et des invectives criminelles « la destruction d’Israël », le Hamas, avec la « marche du retour » et les drames qui ont ensanglanté cette année la frontière de Gaza, les villes juives en constantes alertes, une vie dans des bunkers, des cessez le feu en attente dépendant des caprices des leaders terroristes, une trêve durable, on verra, selon la perception du malheur des gazaouis face au monde. Inutile, ils ne tiennent pas les promesses, la volonté occidentale met tant de réserve à l’approbation d’un cessez le feu, avec des garanties, pour qui ? L’UE sans indulgence condamne à minima Israël, à l’ONU, c’est le régal des dictatures arabes, musulmanes, les résolutions pour un « génocide » inconnu, l’information ne change pas, aussi stérile, aussi subtile, incompréhensible pour nos esprits européens. On entend les mêmes sornettes, les mêmes pleurs, la même compassion, une critique unanime à l’encontre d’un Netanyahou « criminel », insensible aux drames humains, on fait croire beaucoup de choses avec ces prétextes anecdotiques et dérisoires de ce qui se joue en bordure de Gaza, elle est la continuation d’une trame scénarisée ou le Hamas pousse ses citoyens vers Tsahal pour se faire tuer. Rien de moins ! Les élections, une attente, on comptait sur l’usure du pouvoir, Netanyahou et ses démêlés feuilletonesques avec la justice, la presse se gave de toutes ces poussières de ragots, la presse est une entreprise, un but, faire du profit sur tout ce qui peut heurter les consciences, choquer les bonnes âmes, ça fait parti du droit inaliénable de la liberté de la presse. En Israël, il y a un abus de « fake news » « d’injures infamantes » « d’un irrespect douloureux et destructeur » sur la valeur des élus, ces petites rancunes enchantent le lecteur : cet excès s’appelle la démocratie, mauvais pour l’unité du pays, mauvaise aussi pour l’image politique du pays, serait ce la conséquence directe de 2000 ans d’errance et de silence? Une alliance des rancœurs, ce coté Israélien des adversaires politiques de Netanyahou, une surenchère stupide « nous pouvons faire mieux ». Pour survivre dans la sphère politique israélienne, il faut avoir une carapace hors du commun, un égo surmultiplié, une certitude, la faiblesse est contre productive. Les jeux sont faits, Netanyahou triomphe pour le meilleur ou le pire, les années à venir, cette nouvelle mandature à haut risque, la procédure judiciaire à son encontre mis en sommeil durant la campagne ne restera pas les bras croisés. Nous devons nous adapter aux prises d’annonces, l’annexion de la Cisjordanie, attendre le quitus de Trump ? Le Golan est acquit au prix de prises de positions ineptes à l’internationales sous prétexte que c’est « une violation en rapport avec le droit international », l’UE peut pavoiser, elle ne cesse de trouver les moyens de discréditer Israël. Ce qui compte aujourd’hui, se sont les déclarations de l’administration Trump. Que reste t’il pour forger une paix improbable avec les Palestiniens, 2 états sur la même terre, une utopie pour incrédule, un partage criminel, les palestiniens de Mahmoud Abbas se sont agités en querelles intestines, le refus de

rencontrer Trump, depuis que celui ci à reconnu Jérusalem capitale d’Israël, un processus de paix enlisé par un entêtement de perdant, se plier à Israël, aux USA dans un sursaut d’orgueil est bien dans l’attitude de Abbas. Il y a dans ce geste, la peur de prendre des engagements avec Israël, la conséquence immédiate serait sa condamnation à mort. Le grand pas, c’est aller vers le vide, l’iniquité d’un système de gouvernance qui ne propose que le martyr, un peuple victime d’une tyrannie soutenue par l’UE. Mahmoud Abbas se désespère de venir à bout des dirigeants du Hamas. La société palestinienne exsangue se meurt à petits feux. Restent les loups solitaires. Ramallah, la fin d’un rêve, le monde musulman se désintéresse du conflit israélo palestinien, leur lutte pour leur terre, cette terre a-t-elle vraiment existé ? Ils ont raté le côche, le choc des années Arafat, ce monstre reconnu et considéré comme le leader pour une paix juste et négocié par l’UE, un personnage qui se voulait « légende » il a œuvré à sa fortune sans le cacher, il fut un opportuniste entêté et tenace qu’il s’est chargé de filouter avec la complaisance onusienne et à bafouer l’idéal du rêve palestinien. Que d’espoir après camp David, ces poignées de mains immondes, des signatures avortées sur des traités jamais tenus, des sourires et un prix Nobel de la Paix en 1994, une injure à l’histoire, pourtant Arafat demeure un symbole vénéré, un clin d’œil à une morale lâche qui nous poursuit et au travers d’une histoire trahie, combien de victimes, combien de larmes, de deuils qui ne s’oublient pas. La cause palestinienne, un peuple encore encagé dans des camps, couvés par les impôts européens sous les auspices d’une UNRWA corruptive. En conclusion, 5 iéme mandat pour Netanyahou et le Likoud, nous nous en réjouissons, pour BIBI est ce le mandat de trop ? Le mandat qui l’associera au » deal du siècle », tant attendu, Netanyahou en sera-t-il le parrain avec Trump ? Pour Trump , son plan de paix est imminent, y aura t’il des surprises ? Trump après l’élection de Netanyahou a dit « je pense que nous allons voir des choses se passer en terme de paix ». Benjamin Netanyahou a prévenu « si ce plan de paix ne nous convient pas, nous ne l’accepterons pas ». L’option de ce 5 iéme mandat est ouverte à toutes les incertitudes. Bernard Korn Brzoza



SÉCURITÉ

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Stupeur en Israël. Beresheet s’est Promesse du 1er Ministre : « D’ici écrasée sur la Lune. Problème de 3 ans, un engin spatial israélien moteur et perte de télémesure atterrira en entier sur la Lune » Israël devait devenir, ce jeudi 11 janvier, le quatrième pays à atteindre la Lune. Mais son engin spatial, lancé par une entreprise privée, s’est écrasé à l’atterrissage.

Cette fois-ci, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou s’est sans doute prononcé un peu trop rapidement. Alors que l’engin Berechit, lancé par une entreprise privée israélienne, devait se poser sur la Lune ce jeudi 11 avril, le dirigeant annonçait : “C’est un nouveau grand pas pour l’humanité, et un énorme pas en avant pour l’État d’Israël.” Ce soir tout Israël était scotché devant les écrans. A Jérusalem le Président Rivlin était en joie. Netanyahou avait déjà fait un discours de victoire. Malheureusement l’alunissage a raté. Et la tristesse a fait place aux mots de victoire. Selon huffingtonpost.fr : « Après les ÉtatsUnis, la Russie et la Chine, Israël aurait pu être la quatrième nation à toucher le sol martien… Mais non. La sonde Beresheet s’est écrasée sur la Lune ce jeudi 11 avril Le centre de contrôle a en effet annoncé que la sonde n’avait pas réussi à se poser et d’après les premiers éléments, l’appareil serait arrivé trop vite sur le satellite.

“Pour récapituler: Beresheet s’est apparemment écrasée sur la Lune. La télémétrie a montré l’atterrisseur arriver trop vite, à une altitude trop basse, peu de temps avant que les contrôleurs de mission signalent un problème de moteur et une perte de télémesure.” La Nasa a salué tout le même la première mise en orbite lunaire privée et la fondation Xprize a annoncé la donation d’un million de dollars à SpaceIL pour que l’équipe puisse continuer son travail et parce que “l’espace c’est dur”.

Manque de chance, quelques minutes plus tard, l’entreprise SpaceIl déclarait qu’il y avait “peut-être un problème avec le moteur principal”, puis avoir perdu toute communication avec le robot. “Berechit semble ne pas avoir atterri avec succès sur la Lune”, regrettait rapidement The Times of Israel,

après s’être vu signifier qu’“Israël ne sera pas le quatrième pays à aller sur la Lune”, après les États-Unis, l’URSS et la Chine. D’après le journal israélien, “l’engin spatial s’est écrasé”. “Nous sommes sur la Lune, mais pas de la manière dont nous le souhaitions”, a réagi un membre du programme spatial. Le président Reuven Rivlin a insisté sur le fait que, malgré l’échec, “il s’agit d’une nuit importante pour l’État d’Israël” : Cela ne sert à rien d’être déçu. Nous devons nous réjouir de ce que nous avons réussi à accomplir.” Benyamin Nétanyahou a assuré que, d’ici deux ou trois ans, “un engin spatial israélien atterrira en entier sur la Lune”. https://www.courrierinternational.com

Coup de pouce de $1 Million au lancement de la seconde tentative

Le fondateur du concours Lunar X Prize, Peter Diamandis a annoncé juste après le crash qu’un prix spécial de 1 million de dollars serait accordé à SpaceIL pour avoir failli réussir, et donner un coup de pouce au lancement de leur seconde tentative – «Ils ont non seulement touché la surface de la Lune, a-t-il commenté, mais aussi les vies et les cœurs d’une nation entière et d’écoliers à travers le monde.» Libération Libération (Copyrights) : « Beresheet devait faire d’Israël le quatrième pays de l’histoire à atterrir sur la Lune, mais il s’est crashé à sa surface jeudi soir. Il reste le premier engin à bas coût et créé par une société privée à avoir touché la surface d’un autre astre que la Terre. C’est un échec : la sonde israélienne Beresheet s’est crashée sur la Lune ce jeudi

soir, au lieu de s’y poser en douceur comme prévu, après six semaines de voyage. Elle devait marquer l’histoire en devenant la première mission lunaire privée, et faire d’Israël le quatrième pays à atterrir sur la Lune après les Etats-Unis, la Russie et la Chine. L’atterrisseur lunaire de 1,5 mètre de haut a été conçu pour un concours lancé en 2007, le Google Lunar X Prize. La petite société SpaceIL, montée pour l’occasion, n’a pas réussi à organiser son décollage dans le temps imparti. Mais avec un budget de 95 millions de dollars, venu de l’agence spatiale israélienne et de donateurs privés, elle a décidé d’aller au bout du projet pour la gloire – et pour prouver, comme le voulait le concours, qu’on peut monter une mission spatiale à bas coût vers un autre astre. Beresheet a quitté la Terre fin février, à bord d’une fusée de SpaceX depuis Cap Canaveral en Floride ».


SÉCURITÉ

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La Chine espionne Israël pour voler des secrets américains

Le Conseil national de sécurité d’Israël doit concilier deux politiques contradictoires, toutes deux importantes pour l’économie israélienne et ses intérêts en matière de sécurité nationale. La première est d’encourager l’investissement étranger, la privatisation des actifs et des services publics nationaux, et l’expansion des marchés internationaux pour les produits israéliens. Ces dernières années, à l’instar de nombreux autres exportateurs, les entreprises israéliennes se sont tournées vers l’Est vers les économies en croissance et en développement de l’Asie – et de la

Tsahal (Israël) supprime le recrutement de femmes dans les tanks

Pour la première fois dans l’histoire de l’armée israélienne, plusieurs femmes soldates, dont une nouvelle immigrante d’Angleterre, sont devenues commandantes de char après un programme de 16 mois et seront déployées à la frontière égyptienne, a annoncé jeudi l’armée israélienne. Ce matin la radio de Tsahal annonce la fin du programme. Il n’y aura plus de femmes dans les tanks en Israël. (Spécial IsraelValley) Selon i24News (archives) : « Il n’y a jamais eu une telle expérience au sein de l’armée », a déclaré le général Guy Hasson, chef des blindés, ajoutant que les quatre commandantes de chars féminins sont « des femmes extraordinaires et déterminées ». « Nous comprenons le potentiel de la valeur opérationnelle des Forces de défense frontalière et du corps blindé », a expliqué M. Hasson en soulignant qu’il « existe un potentiel pour les femmes qui désirent vraiment travailler pour la défense de l’Etat ». Au total 10 femmes, sur les 15 qui avaient été sélectionnées au départ, ont terminé avec succès la formation, six d’entre elles comme soldates et quatre comme commandantes de tanks, a précisé le lieutenant-colonel Beni Aharon. Le programme a été conçu pour tester la capacité des recrues à effectuer la routine de la sécurité aux frontières, en les différenciant de leurs homologues masculins qui s’entraînent également pour des exercices de guerre tous azimuts. Tout au long de la formation, elles ont été surveillées par des nutritionnistes de l’armée, des médecins et des instructeurs. »

Chine en particulier qui a investi 700 milliards de dollars dans la région. La deuxième politique consiste à défendre les infrastructures et les actifs nationaux et stratégiques contre le contrôle et la prise de contrôle par des gouvernements et des entreprises étrangers, même s’ils ne sont pas hostiles à Israël. Or, il apparait que ces dernières années, la Russie et la Chine ont intensifié leurs efforts d’espionnage en Israël, en particulier pour obtenir l’accès aux entreprises de technolo-

gie israéliennes publiques et privées et, par leur intermédiaire, aux États-Unis avec qui Israël collabore, notamment sur des projets conjoints, dont les avions de combat F-16 et F-35 et les systèmes de défense antimissile balistique Arrow. Israël est une puissance internationale en matière de cyberguerre, ce qui est de la plus haute importance pour Moscou et Pékin. S’ils peuvent voler des technologies de pointe, cela pourrait faire des ravages aux États-Unis et dans d’autres démocraties occidentales.

Il n’est pas étonnant que les deux pays aient de grandes ambassades à Tel-Aviv, qui servent de plaques tournantes pour promouvoir leurs intérêts. Jusqu’à récemment, la Chine était intéressée par l’achat d’un terrain dans le quartier chic de Herzliya Pituach pour sa nouvelle ambassade. Il est situé tout près du quartier général du Mossad et de ceux de l’unité 8200 de l’agence de renseignement militaire à Glilot Junction, au nord de Tel Aviv. Source : Foreign Policy


FRANCE

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Vive émotion en Israël. Les israéliens, horrifiés par l’incendie terrible de Notre Dame

Des pompiers Français ont-ils été en visite d’experts en Israël?

Des visites de pompiers Français dans l’Etat hébreu ont été nombreuses ses dernières années. Un exemple : « Une délégation de hauts responsables des sapeurs-pompiers de Paris a été en visite en Israël dans le but d’apprendre comment les services d’urgence et de secours israéliens affrontent le terrorisme. La délégation a été présidée par le Général Bernard Perico, commandant de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP). Durant leur visite, les membres de la délégation ont pu voir et connaître de près le fonctionnement et les méthodes des différents services de secours israéliens : le commandement intérieur (armée), les pompiers, le Maguen David Adom (le SAMU israélien) et la police. Le programme du séjour avait été préparé en coopération avec le commissariat des pompiers d’Israël et le Ministère des Affaires étrangères ». En France, le terme « pompiers » est souvent utilisé dans un sens englobant tous les acteurs de la sécurité civile et de la lutte contre l’incendie. En France, les pompiers sont au nombre de 248 000 comprenant : - les sapeurs-pompiers volontaires (79 % de ce nombre) ; - les sapeurs-pompiers professionnels (16 %) ; - les pompiers militaires (5 %) : sapeurs de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), marins du Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) ;

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- les volontaires civils (service civique) : environ 300. D’un point de vue juridique, la notion de « sapeur-pompier » ne désigne que les fonctionnaires des Services départementaux d’incendie et de secours ainsi que les militaires de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Il existe d’autres professions qui ne peuvent juridiquement pas être considérées comme des sapeurs-pompiers mais qui peuvent se rattacher à l’appellation de « pompier » en raison de leurs missions. Les moyens privés et surtout les moyens militaires peuvent prêter main-forte aux sapeurs-pompiers dans un périmètre autour des établissements protégés. Par ailleurs, des conventions locales existent entre les sapeurs-pompiers du service public civil avec ceux des Armées pour le secours public. Les pompiers de statuts militaires peuvent partir en opérations extérieures (OPEX), pour mettre à profit leurs compétences en matière de sauvetage, de prévention ou de lutte contre l’incendie ou contre tout autre sinistre que ce soit au profit des populations ou au profit des Forces Armées engagées. Les pompiers du service public, de tous statuts, peuvent également partir pour des missions à l’étranger sous mandat civil, sachant que le besoin en unité constituée est généralement assuré par les UIISC.

Toutes les chaînes de TV en Israël ont retransmis en direct le terrible incendie qui ravage Notre Dame de Paris qui est visitée tous les ans par des milliers de touristes israéliens. Valérie Hoffenberg : « Très triste de voir la cathédrale de Paris détruite par le feu … symbole de Paris , symbole de la France , acte d’amour de tant d’artisans qui ont mis tant d’années pour construire une telle splendeur … mais aussi lieu de prières pour tous les catholiques. Encore une fois les pompiers de Paris en première ligne pour sauver la Cathédrale Notre Dame ». Muriel Touaty : « Un Symbole en feu ce soir, NotreDame de Paris. Fleuron de notre histoire. Patrimoine de notre pays, emblème de Paris et de tous les Chrétiens du Monde. Soutien aux pompiers et aux services de la Ville de Paris sur place. Quelques semaines après l’incendie de l’église de Saint-Sulpice… ».

Français. Comme tous nos compatriotes, je suis triste ce soir de voir brûler cette part de nous » a twitté le chef de l’État qui se rend sur place. Edouard Philippe va également se rendre sur place, a fait savoir Matignon. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, a été l’une des premières à réagir, évoquant un « terrible incendie » et invitant les parisiens à ne pas s’approcher du monument.

Un incendie s’est déclenché, lundi, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le feu, dont la gravité restait encore à déterminer, a pris dans les combles du monument historique le plus visité d’Europe. Suivez notre direct. C’est l’un des joyaux du patrimoine parisien. Un incendie s’est déclenché lundi 15 avril dans la partie supérieure de la cathédrale Notre-Dame de Paris. D’immenses flammes dévoraient en début de soirée une partie de la toiture du bâtiment, dégageant une épaisse fumée aux teintes jaunâtres.

20h16 : le parquet de Paris a ouvert une enquête.

« Comprenez bien que c’est insupportable. J’ai la boule au ventre, les yeux noyés de larmes. C’est un symbole de la France. C’est au-delà de l’aspect religieux de l’édifice. C’est la France, c’est l’histoire de France qui part en fumée » a réagi Stéphane Bern, en pleurs, sur franceinfo. Sapeurs-Pompiers @pompiersecours : « Un canadair contient plusieurs tonnes d’eau. Leur usage n’est pas évident. Cette énorme quantité détruirait ce qu’il reste de la toiture et les nombreuses oeuvres restantes qui pourraient potentiellement être encore sauvées. » « Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Émotion de toute une nation. Pensée pour tous les catholiques et pour tous les

20h25 : 400 pompiers sont mobilisés actuellement selon le reporter de France Bleu sur place. Les trois quarts du toit de l’édifice ont déjà brûlé. 20h17 : Aucun blessé n’est pour le moment à signaler après l’incendie de Notre-Dame de Paris, annonce le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez, cité par l’agence Reuters. Les autorités étudient encore les causes de l’incendie selon lui.

20h15 : selon le reporter de franceinfo sur place, le toit s’est effondré. Les deux tours semblent pour l’instant résister aux flammes. L’organisation des Nations-Unies pour la culture, l’Unesco, se tient aux « côtés de la France pour sauvegarder et réhabiliter ce patrimoine inestimable » qu’est la cathédrale Notre-Dame, ravagée lundi par les flammes, a tweeté sa directrice Générale Audrey Azoulay. Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1991, la cathédrale gothique bâtie sur l’île de la Cité en plein coeur de Paris était ravagée par un incendie lundi soir. D’après les pompiers, le feu est « potentiellement lié » aux travaux de rénovation de l’édifice. Toujours selon les secours, l’incendie s’est déclenché dans les combles de la cathédrale, monument historique le plus visité d’Europe. Selon le porte-parole de Notre-Dame, ils se serait déclaré aux alentours de 18H50. La flèche et une grande partie du toit se sont effondrées.


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Notre Dame est depuis l’origine l’un des monuments les plus emblématiques de Paris

La cathédrale Notre-Dame de Paris, en forme courte Notre-Dame, est la cathédrale de l’archidiocèse de Paris, en France. Elle est située dans l’est de l’île de la Cité, dans le 4e arrondissement de Paris. Sa façade occidentale domine le parvis Notre-Dame – place Jean-Paul-II. Sa construction commencée sous l’impulsion de l’évêque Maurice de Sully, s’étend sur plus de deux siècles, de 1163 au milieu du XIVe siècle. Le style n’est donc pas d’une uniformité totale : la cathédrale possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d’Europe, et mesurent chacune treize mètres de diamètre. Lors de son achèvement, la cathédrale est l’une des plus grandes d’Occident. Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale bénéficie de 1844 à 1864 d’une restauration importante et parfois controversée, sous la direction de l’architecte Viollet-le-Duc, qui y incorpore des éléments et des motifs inédits. La cathédrale est depuis l’origine l’un des monuments les plus emblématiques de Paris. Longtemps la plus haute construction de la ville, elle occupe à Paris une place symbolique de premier rang et est l’une des plus célèbres cathédrales du pays, avec celles de

Reims, où étaient sacrés les rois de France, de Strasbourg, d’Amiens, de Beauvais et de Chartres. Édifice à la fois religieux et patrimonial, elle est liée à de nombreux épisodes de l’histoire de France. Église paroissiale royale au Moyen Âge, elle accueille l’arrivée de la Sainte Couronne en 1239, puis bien plus tard, le sacre de Napoléon Ier en 1804, le baptême du duc de Bordeaux en 1821, les funérailles d’Adolphe Thiers, de Sadi Carnot. C’est sous ses voûtes qu’est chanté un Magnificat lors de la libération de Paris, le 26 août 1944. Des cérémonies religieuses y ont lieu à la mort du général de Gaulle (1970), de Georges Pompidou (1974) et de François Mitterrand (1996). Dans le domaine littéraire, elle figure notamment au centre du roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, publié en 1831. Cette cathédrale (aussi basilique mineure) accueille aujourd’hui environ 13 à 14 millions de visiteurs par an (un record à 14 millions en 2012), ce qui en fait le monument le plus visité de Paris et de toute l’Europe. En 2013, est célébré le 850e anniversaire de sa construction. Le 15 avril 2019, un grave incendie se déclare dans la toiture de la cathédrale, à la base de la flèche.

Visite en France du DG du ministère israélien des Télécoms

Visite du Directeur Général du ministère des Télécommunications. Une délégation conduite par Netanel ( Nati) Cohen – Directeur Général du ministère israélien des Télécommunications (MOC) était à Paris le lundi 1er avril.

Après plusieurs rencontres au siège de l’OCDE, la délégation israélienne a été reçue à l’ARCEP, l’Autorité de Régulation des Communications et des Postes en charge de la régulation de l’ensemble des questions liées aux communications. Cécile Dubarry, Directrice Générale de l’ARCEP a reçu son homologue israélien pour une séance de travail et d’échanges. La délégation israélienne a pu étudier l’expérience de la France pour accompagner l’ouverture à la concurrence du secteur des communications électroniques, afin que de nouveaux opérateurs puissent émerger aux

Le Quai d’Orsay, Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, le vainqueur des élections

côtés de l’opérateur historique (France Télécom, devenu Orange en France; Bezeq en Israël). De même, les deux délégations ont débattu de l’évolution de l’environnement du marché de la téléphonie et de l’internet fixe et mobile, notamment le devenir des réseaux fixes (cuivre, fibre optique…) et le développement des réseaux mobiles (2G, 3G, puis 4G et bientôt 5G).

Au Quai d’Orsay, triste mine. Les résultats des élections en Israël ne vont pas arranger les choses entre Israël et la France. Selon les projections des médias, après la quasi-totalité des bulletins dépouillés, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, est le mieux placé pour former une coalition très pro-Trump et pas très ouvertes aux idées de la France sur le Golan et Jérusalem. Les Israéliens ont voté, mardi 9 avril, pour élire leur Parlement. Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu est bien parti pour remporter un cinquième mandat, selon les calculs des médias. Ces projections en sièges établies à partir du comptage de 97 % des bulletins montrent le parti de Benjamin Netanyahu au coude à coude avec la liste Bleu-blanc (centre-droit) de Benny Gantz, mais avec une majorité potentielle de 65 sur les 120 de la prochaine Knesset.

Il a également été question de l’aménagement numérique des territoires et du rôle des opérateurs pour une connectivité maximale des populations.

Dans i24News. « Dans une interview accordée le 7 avril à la chaîne israélienne i24NEWS, Benyamin Netanyahou a qualifié le Président français de «leader respectable» et d’«ami personnel». Il a toutefois souligné que cela ne voulait pas dire qu’il était «d’accord avec tout ce qui est dit par le quai d’Orsay».

Le Directeur Général du MOC a invité la Directrice de l’ARCEP à visiter Israël pour y découvrir les efforts déployés afin d’intégrer les dernières avancées technologiques dans le domaine de la régulation.

Emmanuel Macron est «un leader respectable» et «un ami personnel», a déclaré le dimanche 7 avril le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans un entretien avec la chaîne i24NEWS. Dans le

même temps, il a souligné l’existence de désaccords avec Paris sur plusieurs sujets. «Emmanuel Macron est un ami personnel mais nous avons de nombreuses divergences, notamment sur l’accord du nucléaire iranien», a-t-il précisé. M.Netanyahou a également évoqué la critique de Paris vis-à-vis de la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan.«J’ai de nombreuses relations avec tous les pays européens, et la France est aussi très importante, mais ça ne veut pas dire que je suis d’accord avec tout ce qui est dit par le quai d’Orsay, ils ont parfois des opinions contraires à ce que je trouve être vital pour Israël», a-t-il ajouté. Le 21 mars, le Président états-unien a reconnu la souveraineté israélienne sur une partie du Golan syrien. Depuis 1967, Israël occupe quelque 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan qui appartenait à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le Parlement israélien a adopté la loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l’État hébreu sur ce territoire. Par la suite, la diplomatie française a rappelé que la France ne reconnaissait pas «l’annexion israélienne de 1981». Selon le quai d’Orsay, «la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, territoire occupé, serait contraire au droit international».


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Les responsables communautaires juifs réagissent à l’incendie de Notre-Dame

Suite au violent incendie ayant ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris ce lundi soir, nombreuses ont été les réactions en France comme à l’international, notamment en Israël. Au sein de la communauté juive française – qui s’apprête, comme les catholiques, à célébrer les fêtes de Pâques –, l’émotion était particulièrement vive. Différents responsables associatifs, religieux et politiques ont ainsi fait part de leur tristesse. « Bien tristes images de la cathédrale NotreDame de Paris ce soir… Amitié et soutien en prières avec @Eglisecatho et tout particulièrement Mgr Aupetit [l’archevêque de Paris] », a écrit Haïm Korsia, grand rabbin de France. Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite ! Joël Mergui, président du Consistoire, a lui exprimé le « soutien et la sympathie de la communauté juive à nos amis catholiques devant le drame de la cathédrale NotreDame en feu ». « Nous sommes tous sous le choc, croyants ou non croyants, chrétiens ou pas car c’est un joyau de l’histoire de France et du christianisme autant que du patrimoine de l’Europe qui est actuellement en proie aux flammes, c’est terrible ! Cette magnifique cathédrale fait partie de Paris, de la vie des Parisiens et des Français depuis presque mille ans et j’exprime ma profonde solidarité et ma vive sympathie à nos amis catholiques particulièrement touchés à la veille de la fête de Pâques », a-t-il ajouté sur Facebook. La rabbin Delphine Horvilleur a elle partagé une vidéo de l’Ave Maria chantée par l’Israélienne Noa. « Avec les Chrétiens, les Parisiens, et toute une humanité qui pleure les rêves des bâtisseurs… », a-t-elle écrit.

Le rabbin Gabriel Farhi, aumônier à l’hôpital Pompidou et pour l’AP-HP, a souhaité du « courage » aux « valeureux » pompiers parisiens. « Mon Dieu préserve ce lieu Saint qui est aussi notre bien commun et notre héritage. Sois auprès de ceux qui luttent contre le feu et console ceux qui pleurent », a-t-il ajouté. Jack Yves Bohbot, vice-président du Consistoire central et président de la synagogue Nazareth à Paris, a exprimé son « effondrement » et sa « très grande émotion de voir brûler Notre-Dame, symbole de notre Ville, de notre histoire et de la Chrétienté ». Du côté associatif, la douleur était elle aussi présente. Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, a exprimé son « immense tristesse face à ce drame qui endeuille notre pays ». « Images terribles de la cathédrale de Paris en flammes. Pensées solidaires et fraternelles aux catholiques de France », a-t-il ajouté. Le CRIF a lui affirmé « partager la vive émotion de l’ensemble des Français, frappés en plein cœur par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris » et « exprimé avec une grande émotion sa solidarité avec les pompiers qui luttent au mieux contre les flammes ». Sacha Ghozlan, président de l’Union des étudiants juifs de France, s’est dit « très attristé de voir Notre-Dame de Paris en feu. Force et courage à nos héros, les pompiers de Paris qui agissent pour éteindre l’incendie ». « Émotion et effroi à la vue des images terribles de Notre-Dame en feu. Le @BnaiBrithFrance témoigne toute sa solidarité avec nos amis catholiques et partage la douleur de toute la nation face à cette tragédie. Ce symbole fort de Paris et de la France est notre patrimoine à tous », a écrit Philippe Meyer, président du B’nai B’rith France.

« Cette tragédie intervient à un moment important du calendrier chrétien, et, au-delà, dans un contexte où notre société est fracturée, divisée et menacée par les haines. Elle nous rappelle avec force que dans ce monde difficile et qui perd parfois ses repères, nous avons plus que jamais besoin de fraternité, de solidarité, d’unité et de partage », a ajouté l’organisation dans un communiqué. Gil Taieb, président de l’ASI Keren Or et chargé de la mission gouvernementale de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a jugé l’incendie de « catastrophe ». « NotreDame de Paris est certes la propriété de l’église, mais elle est Paris et tous les Parisiens sont sous le choc », a-t-il commenté. Ariel Goldmann, avocat et président de la Fondation du judaïsme français et du Fonds social juif unifié, a écrit : « Quelle horreur ces images de Notre-Dame en feu ! Du courage aux pompiers qui se battent et les fraternelles pensées à nos frères et sœurs catholiques atteints dans leur cœur ! Cher @MichelAupetit, archevêque de Paris, recevez nos sincères et affectueuses pensées face au drame que vous connaissez et que tous les français ressentent au plus profond d’eux mêmes ! En tant que Français juifs nous sommes avec vous ! » Dans une vidéo, Gilles-William Goldnadel, avocat et président de l’association France-Israël, s’est dit « affligé ». « Mon cœur saigne. […] Je ne savais même pas à quel point j’étais attaché à Notre-Dame de Paris. Quand on y réfléchit bien, NotreDame de Paris est le symbole même de Paris, de la France et de nos racines. A travers ce drame et ce chef-d’œuvre qui part en fumée, j’y vois un terrible symbole de ce qu’est aujourd’hui la chrétienté, la France, le monde, et j’y vois comme le plus méchant des signes. » « Depuis Berlin, le cœur frappé devant les flammes, le ravage et la cendre. Un trésor de civilisation, pour celui qui croyait au Ciel et pour celui qui n’y croyait pas. L’Europe de

la civilisation, des saintes espérances, de la grandeur et de la douceur. Frappée au cœur », a regretté le philosophe Bernard-Henri Lévy. Au niveau politique également, Meyer Habib, député de la 8e circonscription des Français établis hors de France, s’est exprimé. « Parisien de naissance et d’âme, mon cœur saigne devant ces flammes qui détruisent Notre-Dame de Paris. De tout cœur avec les sapeurs-pompiers de Paris. Après la catastrophe, viendra le temps des responsabilités… », a-t-il averti. « Le clocher vient de s’effondrer ! C’est toute une partie de notre patrimoine historique qui part en fumée… Tristesse », a-t-il ajouté, avant, comme le président américain Donald Trump, d’appeler la France à « utiliser d’urgence les Canadairs pour stopper la catastrophe » – un dispositif qui n’a pas été mis en place en raison de la fragilité de l’édifice, qui aurait pu s’écrouler intégralement sous le poids de masses d’eau. Elise Fajgeles, députée parisienne LREM et présidente du groupe d’amitié France-Israël, a elle retweeté à plusieurs reprises Emmanuel Macron à ce sujet. « Avec NotreDame, c’est l’âme de Paris qui se consume. Notre histoire, notre patrimoine. Courage et merci @PompiersParis et @prefpolice pour leur dévouement », a-t-elle également commenté. Ayant mobilisé 400 pompiers, l’incendie, qui s’est propagé extrêmement rapidement, a pris dans les combles de la cathédrale, ont indiqué les pompiers, évoquant « un feu difficile ». Il semble être parti au niveau d’échafaudages installés sur le toit de l’édifice, construit entre le XIIe et le XIVe siècle, et serait « potentiellement lié » aux travaux entamés l’été dernier. Après plusieurs heures de lutte et une crainte que l’édifice ne puisse être sauvé, les pompiers sont finalement parvenus à maîtriser l’incendie durant la nuit.



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« Je suis Expatrié. Est-il facile où difficile de se faire des amis en Israël ? »

57% des expatriés estiment qu’il est très facile de nouer de nouvelles amitiés, dans leur pays d’accueil, y compris avec la population locale. Mais est-ce vrai dans tous les pays du monde ? Se faire des amis représente un véritable défi pour les personnes qui s’apprêtent à partir à l’étranger. Barrière de la langue, culture diamétralement opposée, timidité… Basé sur des données de la dernière enquête Expat Insider, le réseau d’expatriés InterNations a compilé un classement des dix meilleurs pays pour se faire des amis. En tout, 18.000 personnes ont été interrogées pour réaliser ce sondage. La France n’apparaît toujours pas dans le top 10. En 2016, l’hexagone avait obtenu la 56ème place sur 67 pays retenus. Les pays d’Amérique du Sud ont la cote cette année mais d’autres habitants ont su charmer les résidents étrangers par leur accueil et leur sympathie. Si vous souhaitez vivre dans un pays où se faire des amis est simple, InterNations vous conseille en priorité un pays d’Amérique latine : le Mexique. 1. Mexique Le Mexique est présent dans le top 3 depuis 2014 mais devient en 2019 le pays où il est le plus facile de tisser des liens avec les locaux ou d’autres expatriés. 90% des personnes interrogées trouvent que les Mexicains sont particulièrement sympathiques avec les expatriés. C’est le cas de Nathalie, arrivée en 2016 : « Moi, j’adore le Mexique, les gens, leur gentillesse, leur accueil […] Les Mexicains prennent en général soin des

étrangers ». 2. Bahreïn Les Bahreïnis sont décrits comme « une population accueillante, ouverte d’esprit et vraiment sympathique », selon Marlène, en voyage dans ce petit pays en 2018. Un tiers des expatriés trouve qu’il est difficile d’apprendre l’arabe bahreïnien mais 90% d’entre eux estiment qu’il est facile de vivre à Bahreïn sans maîtriser la langue locale. 3. Serbie C’est la première fois que la Serbie figure dans l’enquête Expat Insider. Elle décroche la troisième place de ce classement. Près de la moitié des expatriés (47%) ont déclaré être majoritairement amis avec des locaux : il s’agit du plus haut taux dans le monde, avec le Brésil. Gaëtan et Priscilla qui voulaient rallier la France au Vietnam en vélo, ont traversé la Serbie et découvert une population charmante : « dès les premiers jours en Serbie, le changement est radical par rapport la Hongrie : les gens sont accueillants, souriants, ils nous saluent et nous arrêtent en chemin ». 4. Costa Rica Le Costa Rica avait obtenu la première place du classement en 2017. Il est à présent le quatrième pays où il est le plus simple de se faire des amis. Les expatriés s’y sentent comme chez eux. « La gentillesse des gens est l’une des meilleures choses quand on vit dans ce pays », témoigne un expatrié américain.

5. Equateur Les trois quarts des personnes interrogées reconnaissent qu’il est très facile de s’intégrer en Equateur, comme l’explique un expatrié sur place : « Je savais que j’appartenais à cette communauté dès mon arrivée ». 6. Ouganda L’Ouganda est présent dans le top10 depuis quatre années consécutives. Cette destination est considérée comme excellente pour les expatriés qui souhaitent se faire rapidement des amis. La population est réputée en Afrique pour sa gentillesse comme le rappelle le Petit Futé dans sa description de l’Ouganda : « l’extraordinaire gentillesse de la population, volontiers reconnue comme la plus accueillante du continent ». 7. Colombie 73% des expatriés en Colombie reconnaissent qu’il est très simple de nouer de nouvelles amitiés dans ce pays d’Amérique du Sud. Plus d’un tiers d’entre eux ont des amis locaux, soit deux fois plus que la moyenne dans le monde. Une situation qui s’explique simplement car la moitié des expatriés maîtrisent très bien l’espagnol. Frédéric, lors d’un séjour en 2016, a été charmé par la Colombie et sa population : « Je dirais que l’ensemble de ce séjour colombien a été un coup de cœur, tout d’abord pour l’exceptionnel accueil de ses habitants ». 8. Taïwan D’après l’enquête Expat Insider, il est très facile de se faire de nouveaux amis à Taïwan grâce aux nombreux loisirs disponibles. Ca-

mille et Kévin, expatriés en Asie, décrivent les habitants comme « rempli de gentillesse », avec des « sourires ravageurs ». 9. Israël L’Israël est la plus grande surprise de ce classement. Classé 26ème l’année dernière, le pays gagne 17 places en 2018. « Les Israéliens sont faciles à vivre et sympathiques », témoigne un expatrié néerlandais. Si la moitié des résidents étrangers estiment qu’il est très difficile d’apprendre la langue locale, 64% d’entre eux avouent qu’il est très facile de vivre en Israël sans la maîtriser. 10. Portugal Le Portugal est le seul pays de l’Union Européenne à faire partie de ce classement. De justesse avec la 10ème place ! 82% des expatriés interrogés disent se sentir comme chez eux au Portugal. « Les Portugais sont incroyablement sympathiques et accueillants. C’est vraiment facile de s’adapter à la vie là-bas », raconte un expatrié anglais. Et les pires pays pour se faire des amis ? Depuis 5 ans, la Norvège, l’Arabie Saoudite, la Suisse, le Danemark, la Suède et le Koweït font partie de ce top10 peu envié. Tisser des liens d’amitié semble plus difficile dans les pays nordiques ou germanophones. Koweït, Suède, Danemark, Suisse, Arabie Saoudite, Allemagne, Norvège, Finlande, Autriche, Estonie http://koide9enisrael.blogspot.com

Le problème du mariage pour les Une liste originale : « Les 100 Juifs israéliens non reconnus aliments les plus juifs » Environ 400 000 personnes sont arrivées en Israël sous l’égide de la loi du retour (1950), qui organise l’alya, sans être ensuite reconnues comme juives. « Sans religion », dit leur document d’identité. La plupart viennent de l’ancien espace soviétique. La conséquence de cette situatiion fait qu’elles ne peuvent pas se marier en Israël. Leurs descendants, incapables de prouver des origines juives, seront frappés du même interdit. Certains choisissent alors une cérémonie religieuse, non reconnue par le grand rabbinat. D’autres se rendent à Chypre pour se marier civilement. Une sorte de citoyenneté de seconde catégorie. Pour ce jeune Etat de bientôt 71 ans qu’est Israël, l’enjeu est sa définition même. Qui est le bienvenu dans ce foyer? Sous quelles conditions? Qui est juif? Un décalage alarmant se dessine entre une société très diverse et une institution religieuse qui conçoit l’ouverture comme une hémorragie identitaire. Les courants plus libéraux du judaïsme dits conservateurs et réformistes sont vus, dès lors, comme une alternative spirituelle, mais ils se heurtent à l’alliance indéfectible entre la droite et le rabbinat ultraorthodoxe.

Une organisation religieuse appelée ITIM (acronyme pour « soutien et promotion ») essaie de desserrer l’étau officiel. Chaque année, ITIM aide environ 5 000 Israéliens à affronter la bureaucratie dans les affaires religieuses et à embrasser le judaïsme. Il ne s’agit pas d’abolir le grand rabbinat, mais de pousser à son ouverture et d’offrir le choix aux croyants. Celui-ci renforce ses fortifications, se sentant menacé par la laïcité, les nouveaux courants du judaïsme, les couples mixtes, et même l’évolution d’une partie du monde haredi, qui aspire à plus de souplesse dans le conservatisme. Mais cette attitude est battue en brèche, car le nombre de mariages religieux officiels a chuté de 6,2 % en 2018, après une baisse de 4,7 % l’année précédente. Percevant l’exaspération de nombreux Israéliens, une organisation appelée New Family a lancé une carte d’union civile destinée à tout couple, quel que soit le sexe, la religion ou la nationalité. Cette carte, qui n’est pas émise par l’Etat, est néanmoins reconnue. Depuis 2007, New Family revendique 80 000 dossiers. Source : Le Monde

Aux USA vient de sortir un livre et un site internet consacré aux « 100 aliments les plus juifs ». Il est édité par Alana Newhouse, fondatrice et rédactrice en chef du magazine en ligne, Tablet et liste les 100 aliments les plus juifs. Il ne porte pas sur les aliments juifs les plus populaires, ni sur les plus savoureux, ni même sur les plus durables, il s’agit d’une liste des aliments les plus importants culturellement et historiquement pour le peuple juif, explorés en profondeur avec des essais, des recettes, des histoires et des contextes. Certains de ces plats ne sont plus cuisinés à la maison et d’autres ne sont même pas des plats au sens traditionnel du terme (céréales du commerce et biscuits Stella D’oro, par exemple). La liste entière est à débattre, ce qui rend ce livre amusant. Beaucoup de ces aliments sont délicieux (comme le babka et le shakshuka), d’autres sont plus que surprenants dans leur longévité (comme les œufs de poule non éclos et les pieds de veau en gelée). Figurent évidemment beaucoup de favoris juifs (et maintenant universels) comme les boules de matzo, les cornichons, les gâteaux au fromage, les blintzes et le foie haché font la liste.

Les recettes sont universelles et représentent toutes les contingences de l’expérience juive. Ruth Reichl, Éric Ripert, Joan Nathan, Michael Solomonov, Dan Barber, Gail Simmons, Yotam Ottolenghi, Tom Colicchio, Amanda Hesser et Merrill Stubbs, Maira Kalman, Action Bronson, Daphne Merkin, Shalom Auslander ont participé à la rédaction de cet ouvrage qui est parfait pour se plonger dans la gastronomie juive, pour cuisiner et lancer ensuite un débat animé sur les goûts et choix respectifs de son entourage. Son contenu nous rappelle que la nourriture juive comprend les huîtres, le bacon et toute la cuisine chinoise. Pas nécessairement le poisson gefilte ashkénaze ou le kishke farineux, mais aussi le lox (saumon fumé), le concombre saumuré demi-sec, le foie de poulet, le hareng mariné et les boulettes matzo. Du côté sépharade, il y a les vrais délices : l’artichaut globe frit, Carciofi alla Giudia, le hoummos, le kubbeh, le shakshuka et tous les plats faits avec les aubergines. Gabriela Geselowitz observe dans sa préface que » comme la pomme de terre est à Ashkenaze, l’aubergine est à Sépharade ». Source : 100Jewishfoods


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Le couscous, au patrimoine immatériel de l’humanité?

Le couscous maghrébin (adoré en Israël) bientôt inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ? Un article de (1) : « Ils font cause commune sous la bannière d’un plat millénaire et universel, qui a traversé les siècles et les frontières en conservant sa saveur épicée intacte, les trois pays du Maghreb caressent le même rêve : inscrire le savoureux couscous, ce véritable régal pour les yeux et les palais, au patrimoine immatériel de l’humanité. Unis derrière la même cause, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie ne se contentent pas de rêver du jour où ce met traditionnel, qui fait partie d’un patrimoine maghrébin commun, se verra accorder cette insigne distinction. Ils s’emploient activement à ce que leur vœu le plus cher soit exaucé. Preuve en est, la demande conjointe qu’ils ont déposée il y a un mois afin d’inscrire cette spécialité culinaire, dont l’Afrique du Nord préserve jalousement le secret de la semoule parfaitement roulée à la main, sur la liste représentative du patrimoine mondial de l’Unesco. « Je suis très heureux que les pays du Maghreb se soient unis pour proposer la candidature de ce plat emblématique qui fait rêver des millions de gens de part et d’autres

Un juif né au Maroc dans le cercle fermé du pouvoir.

de la Méditerranée et dans le monde », s’est enthousiasmé le président de l’Institut du Monde Arabe (IMA), Jack Lang, tout en se « félicitant d’avoir fait accepter par l’Unesco l’idée d’un patrimoine immatériel pour la gastronomie ».

Elections du 9 Avril 2019. Le parti religieux Sha,s qui a terminé en troisième position, revendique les ministères de l’Intérieur et de l’intégration. Extrait d’un article sur la place des juifs du Maroc dans la politique.

Elevé au rang d’art culinaire, le délicieux couscous maghrébin, qui a l’art d’aiguiser les appétits d’un continent à l’autre, saura à quelle sauce il sera mangé en décembre prochain, à Bogota… Il faut espérer qu’elle sera suffisamment goûteuse pour inciter l’Unesco à arbitrer en faveur de son entrée dans la cour des grands ».

Selon (1) : « Jamais les Marocains n’ont dirigé Israël. Ni un juif venant des pays arabes. Pourtant, au moins un Israélien sur dix est originaire du royaume chérifien. “Les histoires à succès des juifs marocains ne sont plus des exceptions, même si cette communauté vit encore des discriminations économiques et sociales”, analyse Bruce Maddy-Weitzman, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient au Centre Moshe-Dayan de Tel-Aviv.

(1) Source : oumma.com

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À l’aube de la création d’Israël il y a 70 ans, les familles juives marocaines ont répondu par milliers à l’appel des sionistes pour peupler la Terre promise. Ces Marocains ont été installés massivement aux frontières du pays, comme des boucliers humains face aux ennemis musulmans de la Jordanie, et discriminés par l’élite ashkénaze, composée de juifs venus d’Europe de l’est, qui dirigeait le jeune pays. À l’époque, les juifs arabes avaient le sentiment d’être des Israéliens de seconde classe. Sans grand pouvoir ni influence.

Cinquante ans plus tard, Ehoud Barak s’en est excusé au nom du Parti travailliste, l’ancêtre du Mapaï, bastion des fondateurs d’Israël. C’est ce même homme, un ancien Premier ministre, qui a qualifié la victoire d’Avi Gabbay de “révolution” après lui avoir apporté son soutien. L’autre candidat, Amir Peretz, était lui aussi d’origine marocaine. Né à Bejaâd, ce vétéran de la politique avait déjà dirigé les travaillistes. Sans jamais réussir à attirer un nouvel électorat dans le camp de la gauche. En politique, plusieurs Marocains tirent déjà les ficelles du pouvoir. Dans la chaise de ministre de l’Intérieur, Arye Deri est le gardien de l’immigration israélienne. Il est l’un des fondateurs du parti ultra-orthodoxe Shas. Né au Maroc en 1959, fils de Eliahou Dery et Esther Azogui, sa famille fait son alya en 1968. Il est marié a Yaffa Cohen, fille de l’ancien rabbin de Rosny-sous-Bois, et père de neuf enfants ». (1) Source : israelmagazine


POLITIQUE

« 1000 », « 2000 » et « 4000 », les chiffres des dossiers de l’horreur pour Netanyahou

Edition du 17 au 23 Avril 2019

Ville par ville, résultats. Jérusalem, Tel-Aviv, Sdérot, Haïfa, Netanya Près de la totalité des bulletins de vote déposés dans les urnes lors des élections législatives israéliennes ont été dépouillés mercredi à la mi-journée. Le Likoud de Benyamin Netanyahou est arrivé en tête avec plus de 26% des suffrages. Au coude à coude, la liste de Benny Gantz et Yair Lapid, choisie par près de 26% des Israéliens.

Les avocats du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou vont recevoir jeudi les pièces du dossier qui l’accablent dans les affaires de corruption pour lesquelles il est visé, afin de préparer sa défense pour les audiences de pré-accusation prévues dans les trois prochains mois.

Le Premier ministre a nié à maintes reprises tout acte répréhensible et a affirmé que les enquêtes faisaient partie des efforts déployés par les médias et la gauche israélienne pour le destituer du pouvoir, avec le soutien d’une équipe d’enquêteurs malhonnêtes, supervisée par un procureur général « faible ».

Netanyahou est un soupçonné dans trois affaires, appelées dossier « 1000 », « 2000 » et « 4000 », pour lesquelles la police a recommandé son inculpation.

Dans le dossier 1000, impliquant des accusations selon lesquelles Netanyahou aurait reçu des cadeaux et des avantages de bienfaiteurs, dont le producteur hollywoodien Arnon Milchan, né en Israël, en échange de faveurs, Mandelblit a annoncé son intention de poursuivre le Premier ministre pour fraude et abus de confiance.

Le procureur général israélien Avichaï Mandelblit avait informé le 28 février, en pleine campagne électorale, Netanyahou de son intention de l’inculper et de le faire juger pour corruption, fraude et abus de confiance. Il avait précisé que sa décision n’était pas « finale » et qu’il offrait au Premier ministre la possibilité de s’expliquer devant lui avant de prendre la décision définitive de le renvoyer devant un tribunal, selon le ministère de la Justice. La date limite a été fixée au 10 juillet, mais selon la chaîne Channel 13, l’audition pourrait finalement se tenir début septembre. Le procureur a indiqué également que les dossiers de l’enquête seraient à la disposition des avocats le lendemain des élections législatives du 9 avril, excluant la possibilité d’une audition avant le scrutin. Invoquant des craintes de divulgation à la presse de preuves contre Netanyahou au milieu de la campagne électorale, les avocats du Premier ministre avaient demandé à Mandelblit de geler le processus et de ne pas leur divulguer les preuves, même au prix de retarder leurs préparatifs pour les audiences préalables à la mise en accusation. Les élections terminées, les avocats de Netanyahou ont été convoqués jeudi par le bureau de Mandelblit au ministère de la Justice pour recevoir les dossiers des procureurs afin de préparer la défense de leur client.

Dans le dossier 2000, Netanyahou avait convenu avec Arnedi Mozes, propriétaire du journal Yedioth Ahronoth, d’affaiblir un quotidien concurrent en échange d’une couverture plus favorable de la part du Yedioth.

Mais selon les villes dans lesquelles ils habitent, les citoyens de l’Etat hébreu ont eu des choix électoraux totalement différents: Jérusalem Dans la ville sainte, la majorité des habitants a glissé un bulletin Likoud dans les urnes, choisissant le parti de Benyamin Netanyahou à 24,76%. Tout juste derrière, le parti ultra-orthodoxe ashkénaze Yahadout HaTora, qui a récolté 23,16% des votes. Le Shass suit, avec 13,73% des suffrages, alors que la liste Bleu-Blanc arrive en quatrième position (11,76%). Tel Aviv Dans la ville blanche, connue pour sa laïcité et sa particularité revendiquée par rapport au reste des localités de l’Etat hébreu, Benny Gantz a été plébiscité. 45,76% des habitants ont donné leur voix à la liste Bleu-Blanc

Mandelblit cherchera également à inculper le Premier ministre pour fraude et d’abus de confiance, tandis que Mozes sera accusé de corruption.

Le Likoud n’a remporté que 19,15% des suffrages, devant le petit parti d’extrême gauche Meretz (9,01%) qui a fait un très bon score à Tel Aviv.

Enfin, dans le « dossier 4000 », considéré comme le plus grave pour le Premier ministre, celui-ci est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’informations Walla, en contrepartie de facilités réglementaires gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq.

Tout juste derrière, le Parti travailliste a récolté 8,54% des suffrages. Haïfa

Les spéculations ont laissé entendre que Netanyahu pourrait utiliser sa nouvelle force politique après l’élection de mardi pour promulguer une loi qui le protégerait des poursuites tant qu’il sera Premier ministre.

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Benny Gantz est également arrivé en première position (32,69%) dans la ville mixte de Haïfa. Benyamin Netanyahou a de son côté récolté 23,67% des suffrages. Sur la troisième place du podium, le russophone Avigdor Lieberman avec 7,30% des voix, juste devant Avi Gabbay (5,68%).

S’il est inculpé, il s’agirait d’une première pour un Premier ministre israélien en exercice.

Netanya A Netanya, 37,87% des habitants ont voté pour le Likoud

Mais Netanyahou ne sera pas obligé de démissionner tant qu’il ne sera pas déclaré coupable.

22,76% des Israéliens habitant la ville côtière ont quant à eux choisi la liste BleuBlanc de Benny Gantz et Yair Lapid.

Source I24News

Le parti ultra-orthodoxe sépharade Shass a obtenu la troisième marche du podium avec

8,75% des suffrages. Sdérot Dans le sud du pays, les habitants de Sderot ont majoritairement voté à droite : 43,52% des électeurs ont donné leur voix à Netanyahou, 10,14% à l’ancien ministre de la Défense Avigdor Lieberman et 10,12% à l’Union des partis de droite. Benny Gantz arrive en quatrième position avec 9,22% des suffrages. Au sein du kibboutz Nahal Oz, lui aussi situé tout près de la bande de Gaza, et à seulement une dizaine de kilomètres de distance de Sderot, les comportements électoraux ont été très différents. 53,88% des habitants ont voté pour la liste de l’ancien chef d’état-major Benny Gantz. 25,31% des Israéliens vivant dans ce kibbutz ont glissé leur bulletin de vote en faveur du Parti travailliste d’Avi Gabbay alors que la liste de Tamar Zandberg, cheffe du Meretz, a récolté 6,53% des suffrages. Tout juste derrière, Benyamin Netanyahou a été choisi par 6,12% des habitants. Nazareth Dans la ville arabe de Nazareth, la majorité des habitants a plébiscité le parti Hadash-Taal à 53,65% En deuxième position, une autre liste arabe, celle de Raam-Baal, choisie à 29,48% par les habitants de la ville. 7,35% de ces Arabes israéliens ont également voté pour le parti d’extrême-gauche Meretz ainsi que pour celui de Benny Gantz (4,06%). Nazereth Illit Un nom presque identique mais des résultats totalement différents : dans l’implantation de Nazareth Illit, 43,73% des Israéliens ont voté pour le Likoud de Benyamin Netanyahou. En seconde place, Avigdor Lieberman, choisi par 14,25% des habitants de l’implantation. Benny Gantz a quant à lui récolté 12,32% des suffrages, devant le parti Zehout de Moshe Feiglin. La liste de ce dernier n’a pas atteint le seuil d’éligibilité et ne sera par conséquent pas représentée au Parlement israélien. Ces chiffres ont été diffusés sur le site Internet du Parlement israélien à la mi-journée ; certains bulletins de vote devaient encore être dépouillés. Source : i24News




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