GRATUIT - Numéro 51 - Edition du 15 au 21 Mai 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 15 au 21 Mai 2019
Un rêve d’aventure, la mort au réveil…
Ils étaient jeunes, forts, souriants, dévoués. Ils avaient dédié leurs existences à défendre la France et ses valeurs, sur le sol de la République comme à l’extérieur de ses frontières. La semaine dernière, c’est au prix de leurs vies qu’ils ont accompli leur mission, pour libérer deux otages français, en Afrique. Deux hommes partis en goguette, chercher le piment et le goût de l’aventure, au Bénin, dans des zones connues pour être dangereuses. Si je comprends, pour la République française, la nécessité de faire la preuve qu’on ne menace pas impunément ses ressortissants, si je sais que ces soldats tombés en intervention connaissaient les risques et les acceptaient, car ils étaient inhérents à la mission qu’ils s’étaient choisie, je voudrais rappeler que tout citoyen a le devoir de respecter le passeport et le pays qui le protègent, s’il veut pouvoir un jour compter sur eux pour sortir d’un mauvais pas. La règle vaut pour la France, elle est encore plus fondamentale pour Israël. Ainsi durant les fêtes de Pessah, le gouvernement israélien a prévenu ses ressortissants que s’ils s’aventuraient dans des zones considérées comme à risques, ils devraient prendre leurs responsabilités en cas de danger. Je pense, en particulier au Sinaï, où les rapts menés par des groupes terroristes sont fréquents. Le gouvernement avait, par la même occasion, prévenu les mercenaires : aucun échange de civil israélien contre un terroriste palestinien n’aurait lieu. Un avertissement qui n’a pas empêché nombre d’Israéliens d’aller passer leurs vacances en Égypte, matsot en mains… Ironie, retour aux sources, envie de goûter
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
à l’esclavage ? Qui sait ! Quoi qu’il en soit, le message était clair et il doit l’être pour les citoyens français tout autant. On ne peut, pour s’offrir du frisson exotique, aller s’aventurer en terre de danger, en tout inconscience, car cette inconscience a un prix : deux soldats français et un guide béninois, soit trois vies. Plus encore si l’on inclut leurs proches, tous ceux qui les pleureront. Trois vies et d’innombrables tragédies, c’est cher payé pour un peu de dépaysement hors des sentiers battus. Le dénominateur commun entre le Bénin et Israël, la France et ses ressortissants, est toujours le même. Ce cancer qui gangrène le monde entier et pourrit tout, y compris le rêve de vacances d’un duo d’inconscients porte un nom : le terrorisme islamiste. Tant que des fous d’Allah verseront le sang et diffuseront l’horreur au nom du prophète, le monde ne pourra rêver. Ni d’aventure, ni d’exotisme, et surtout pas de paix. Au nom de toute la rédaction, nous apportons soutien et respect aux compagnes et familles des militaires tombés au champ d’honneur : ils s’appelaient Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. Nous avons une pensée, aussi pour celui qui, voulant les aider à mener leur aventure, y a laissé sa vie : il s’appelait Fiacre Gbédji, il était guide dans le parc de la Pendjari et il a cru, lui aussi, que la beauté sauvage de la terre d’Afrique méritait qu’on lui dédie ses heures. Il l’a payé de sa vie, assassiné par le groupe terroriste ayant tendu l’embuscade. Qu’Hachem leur offre, à tous trois, le repos de l’âme et de l’esprit et apporte consolations à leurs familles. Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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Un site portant le nom Trump a Eurovision : Que les boycotteurs le veuillent ou non, Madonna chantera ! été choisi sur le Golan Samedi prochain, Israël fêtera l’Eurovision et en guise de final grandiose, est attendue Madonna… Rien que ça ! Invitée à boycotter l’événement, la diva adepte de la Kabbale n’a pas mâché ses mots : elle viendra, que ça plaise ou pas !
Pour Madonna, le message est clair : pas question de boycotter l’Eurovision sous prétexte qu’elle se tient en Israël et que ça ne plaît pas aux pseudo-humanistes appelant à manifester ainsi leur soutien aux Palestiniens. Benyamin Nétanyahou a déclaré dimanche qu’un site portant le nom du président Donald Trump a été choisi sur la partie le plateau du Golan. « J’ai promis que nous allons fonder une implantation du nom du président Trump », a déclaré M. Nétanyahou au début du conseil des ministres hebdomadaire. « Je tiens à vous informer que nous avons déjà sélectionné un site sur les hauteurs du Golan où cette nouvelle communauté sera établie et le processus est en cours » pour créer cette nouvelle colonie, a-t-il ajouté.
M. Nétanyahou avait annoncé le mois dernier qu’un site sur le Golan occupé allait porter le nom du président américain pour le remercier d’avoir reconnu la souveraineté d’Israël sur la partie de ce territoire. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou tient une proclamation qui reconnaît la souveraineté d’Israël sur le Golan signée par Donald Trump, le 14 avril à Jérusalem. Le président américain a reconnu, le 25 mars, la souveraineté d’Israël sur la partie du Golan qu’Israël avait prise à la Syrie pendant la guerre des Six Jours de 1967 puis annexée en 1981.
La chanteuse estime, de fait que c’est l’inverse qu’il faut faire : c’est d’ailleurs pour défendre les droits de l’homme et faire avancer la paix au Proche-Orient : « Je ne cesserai jamais de jouer de la musique pour arranger le programme politique de quiconque ni de m’exprimer contre les violations des droits de l’homme où qu’elles aient lieu dans le monde », a indiqué la chanteuse dans une déclaration à l’agence de presse Reuters. Si elle manifeste de la compassion pour les victimes, la star tient à inclure toutes les victimes, et non à se focaliser, comme c’est
souvent l’usage, uniquement sur le drame des Palestiniens : « Mon cœur se brise chaque fois que j’apprends que des vies innocentes ont été perdues dans cette région et que j’entends parler de la violence qui est si souvent exercée pour arranger les objectifs politiques de ceux qui tirent profit de ce conflit ancien. J’espère et je prie pour que nous nous libérions bientôt de ce cycle terrible de destruction et inventions un nouveau chemin vers la paix », a précisé Madonna en confirmant sa venue. Madonna s’est déjà produite en Israël en 2009 et 2012 lors de ses tournées mondiales. Sa fondation, Ray of Light, pour la justice sociale et la promotion des femmes dans le monde soutient d’ailleurs un certain nombre de projets palestiniens sur le plan diplomatique mais aussi sur le terrain. A Tel Aviv, lors de la 64ème édition de l’Eurovision, qui se tiendra ce samedi 18 mai, Madonna doit interpréter deux chansons tirées de son prochain album, « Madame X » dont la sortie est prévue en juin prochain. Alexandre Sayada
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Une coopération franco-israélienne Concours Eurovision : 16 pour l’Eurovision. Bilal Hassani est délégations sont en Israël. à Tel-Aviv 200 millions de téléspectateurs
BilalHassani est arrivé hier en Israël pour participer au concours de l’Eurovision Song Contest qui aura lieu le 18 mai à Tel Aviv City. Une coopération franco-israélienne spécialement pour l’Eurovision ! Le styliste franco-israélien Dylan Parienty Paris a été choisi pour habiller le candidat français à Eurovision Song Contest 2019, BilalHassani, et a créé spé-
cialement pour lui plusieurs tenues pour la finale de l’Eurovision et pour plusieurs événements qui auront lieu pendant la semaine de l’Eurovision. Parienty, jeune styliste né en France et qui a grandi en Israël, a créé sa propre marque, après ses études à Tel Aviv. Source Ambassade France
Eurovision. Des activistes bloquent durant 20 minutes la soirée de lancement à Tel-Aviv
Face au David Intercontinental Hotel et au Dan Panoram Hotel un « Village de l’Eurovison » a été construit.ses promoteurs attendent un nombre très important de visiteurs. Durant la construction du village, IsraelValley s’est rendu sur place. Les promoteurs ont mis des équipes de haut niveau professionnel sur ce projet. Les résultats sont stupéfiants!
prochaine à Tel Aviv a en effet joué un rôle non négligeable dans l’énième cessez-lefeu intervenu ce lundi 6 mai entre Israël et les islamistes du Hamas dans la bande de Gaza, qui intervient après un nouveau round d’affrontements sanglants sous forme de tirs de roquettes, de bombardements aériens et de « liquidations ciblées » qui ont fait des dizaines de morts.
Cette année, le Concours Eurovision de la chanson se tient à Tel Aviv, le 18 mai. L’occasion pour l’Etat Hébreu de montrer une autre image que celle du conflit avec les Palestiniens. Alors, après un week-end sanglant, les préparatifs continuent, même si les tirs de roquettes depuis Gaza et la riposte de Tsahal ont bien failli enterrer le concours. (Arte)
Benjamin Netanyahu et ses ministres ont beau proclamer haut et fort que l’arrêt des combats n’a strictement rien à voir avec l’Eurovision, il n’en reste pas moins qu’ils ont tout fait pour éviter l’annulation de la cérémonie en acceptant de mettre les armes en sourdine à la suite « d’arrangements » avec le Hamas conclus par l’intermédiaire de l’Egypte. L’enjeu était de taille : il s’agit d’un des événements les plus médiatisés dans le monde, avec 200 millions de téléspectateurs ».
Selon Marianne : « La musique adoucirait donc bien les mœurs. L’organisation de l’édition 2019 de l’Eurovision la semaine
Eurovision à Tel-Aviv. Bilal Hassani est adoré par le public gay en Israël. Les bookmakers favorables
La cérémonie de « Orange Carpet » qui a eu lieu ce soir devant le théâtre Habima a été perturbée brièvement. Des activistes anti-Eurovision ont bloqué durant 20 minutes la soirée de lancement à Tel-Aviv. La police a obligé les activistes à manifester ailleurs. Rassemblées dans l’enceinte du centre des expositions de Tel Aviv hyper sécurisé, au nord de la ville, les délé-
gations n’ont pas été perturbées durant les répétitions. Pour l’Etat hébreu, l’organisation de toute rencontre sportive ou artistique internationale est célébrée comme une victoire face aux appels au boycott, lancés régulièrement par des groupes pro-palestiniens actifs dans la campagne du BDS.
En Israël, le candidat de la France a marqué les esprits. Bilal Hassani est adoré par le public gay en Israël. Arborant des perruques blondes, bleues, et un look androgyne, Bilal Hassani est le candidat idéal pour les jeunes israéliens de la communauté LGBT. Selon France24 : « Pour
certains, ce concours est le summum du mauvais goût. Mais près de 200 millions de téléspectateurs suivent chaque année l’Eurovision, mélange de glamour, paillettes et costumes extravagants. Il suscite notamment l’engouement du public gay ».
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« Yom Hazikaron, journée particulière en Israël »
Yom Hazikaron, journée particulière en Israël, toute entière consacrée au souvenir des soldats d’Israël tombés pendant les guerres d’Israël et celui des victimes du terrorisme : pour la première fois depuis notre Alyah, je décide l’an dernier de me rendre au cimetière militaire du Mont Herzl. La veille, j’avais surpris une conversation de couloir à mon travail. « Que fais-tu demain ? » demandait un collègue à un autre ; ce dernier répondit sans attendre : « Comme chaque année, je me rends sur la tombe de vieux camarades tombés à la guerre de Kippour ». Je ne connais personnellement quant à moi aucun soldat tombé à la guerre, mais je me suis trouvé pris par l’envie de m’unifier avec la douleur de tant de juifs en Eretz-Israël. Marchant en direction de l’entrée du cimetière, une sorte de crainte sacrée – ‘haradat kodech – m’assaillit. J’ai en tête cette fameuse anecdote à propos de Rav Shlomo-Zalman Auerbach qui aurait invectivé l’un de ses élèves lui demandant l’autorisation de s’absenter pour se rendre sur la tombe des tsaddikim dans le Nord d’Israël : « Pourquoi dois-tu partir si loin ? Des milliers de tombes de tsaddikim – tous ces soldats qui ont sacrifié leur vie pour Israël – ne sont-elles pas érigées ici, juste en face de la yéchiva ? ». Juste à l’entrée, je rencontre par hasard un de mes amis israéliens de longue date qui
se fait un devoir chaque année de faire un avec les familles frappées par le « Chkhol » : un mot qui n’a pas d’équivalent en français pour désigner les parents qui ont perdu leur enfant. Et je prends vite conscience que de nombreuses personnes sont là pour la même raison que moi. L’ensemble de la visite, je la ferai avec mon ami israélien qui me prévient cependant dès le début : aucun guide n’est vraiment nécessaire. La lecture de chaque matséva parle d’elle-même – les tombes militaires sont d’ailleurs, pour la plupart, d’une stricte uniformité, intentionnelle et calculée : le prénom et le nom du soldat, ceux du père et de la mère, la date et le lieu de naissance, les circonstances et l’endroit où il est tombé, avec son grade et son numéro personnel. Autre fait sublime : certaines tombes sont celles de vieux généraux qui, bien qu’ils ne soient pas tombés au combat, ont exprimé le souhait, l’heure venue, d’être enterré à côté de leurs soldats. C’est ainsi qu’au hasard d’un détour, je discerne la matzéva du général Ouzi Narkiss, décédé à l’âge de 73 ans, héros de la libération de Jérusalem en 1967…Sa vie, son histoire est un véritable monument, mais sa pierre tombale est là, criante de simplicité, fondue au milieu de tant d’autres. Ce parcours tout au long du cimetière rappelle l’histoire de toutes les guerres d’Israël depuis sa création jusqu’à malheureuse-
ment aujourd’hui et les souffrances subies par tous ceux qui ont perdu un être cher. Çà et là, des gens regroupés en nombre parfois impressionnant se réunissent autour d’une tombe, priant ou évoquant leurs souvenirs. Une veuve courageuse raconte le récit de son mari ; ailleurs un vieil homme, interviewé et filmé par un jeune, détaille le récit de la bataille de Givat Shaul en 1948, la voix étranglée. En face de lui la tombe de son oncle tué au dernier moment par les balles d’un franc-tireur arabe après que la victoire eut déjà été assurée. Pratiquement tout au long de notre trajet, le même tableau de cette rencontre entre les générations, l’une avec sa soif de partager et de transmettre, l’autre avec celle de revivre un passé qu’ils n’ont pas connu et d’y trouver une source de vie pour le présent et pour le futur. Nous nous arrêtons devant le carré de Gouch Etsion, avec le carré des fameux 35 (lamed hé) combattants tués par les Arabes lors de la bataille juste avant la Déclaration d’Indépendance. Plus loin, encore plus difficile à soutenir, « un tombeau des frères », celui des restes des juifs massacrés au kibboutz Kfar Etsion dont les corps ou ce qui en demeurait sont restés abandonnés, pendant plus d’un an et demi et amenés à leur dernière demeure sans pouvoir être identifiés. Une plaque pour chaque nom, un monde en soi. Je note une feuille à côté de l’une d’entre elles retraçant une courte vie de 19 ans. L’auteur de cette feuille ? Le petit-fils de sa sœur qui tient à perpétuer sa mémoire ! Plus loin encore, je surprends une conversation entre un jeune et une personne âgée qui, semble-t-il, ne parvient pas à quitter l’endroit. « Hag Saméa’h, joyeuse fête ! », souhaite le jeune. Mais son interlocuteur s’entête : « Non, il ne faut pas dire ‘joyeuse fête’ avant ce soir à la tombée de la nuit ». Et de s’entendre répondre : « Mon bon monsieur, nous avons néanmoins le devoir d’être joyeux, tous ceux-là n’ont-ils pas sacrifié leurs vies pour que nous puissions
nous réjouir dans notre pays ? ». Il est surprenant de constater que chaque tombe sans exception a bien été systématiquement visitée, là un drapeau, là un mot, parfois un appel à témoignage, là une fleur ou encore une veilleuse allumée. Non pas forcément par les familles, mais par « des gens du peuple », par une multitude de personnes anonymes et de jeunes volontaires qui tiennent simplement à démontrer qu’en dépit de tout, Od Avinou Haï, Am Israël ‘Haï, le peuple d’Israël est bien vivant sur sa terre et que Notre Père est bien vivant. Un passage de la Bible qui me vient à l’esprit relate la venue du prophète Élicha à Jéricho. Alors qu’il se souciait de la situation des habitants, ces derniers lui affirmèrent (Rois II, 2 ; 19) : « Le séjour de cette ville est agréable, comme mon seigneur le voit; mais l’eau y est malsaine et le sol meurtrier » (le terme pour ‘meurtrier’ en hébreu est ‘méchakélet’, soit, précisément, de la racine de chékhol…). Le Talmud (Sota 47a) pose alors la question : Si l’eau est malsaine et provoque une épidémie mortelle, comment les habitants peuvent-ils prétendre que « le séjour de la ville est agréable » ?! Et de répondre que l’endroit où ils séjournent demeure cher à leurs yeux en dépit de toutes les vicissitudes … Telle est sans doute la plus belle impression qui se grave en moi après cette visite; non, il ne s’agit en rien d’une quelconque complaisance lugubre ou morbide à se lamenter sur les disparus et sur le passé, mais bien, malgré toutes les difficultés, un regard plein d’espoir tourné vers l’avenir, regard mêlé de reconnaissance envers D-ieu pour la beauté de notre peuple et du pays qu’Il nous a légué. Et pour notre bonheur d’y vivre. Michel Allouche, Jérusalem
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Des intellectuels saoudiens de renom ont tweeté leur soutien à Israël « Nous ne laisserons pas la main perfide de l’Iran et de ses agents à Gaza atteindre le peuple israélien « , a-t-il poursuivi. « Il est temps de le clamer haut et fort : la lutte contre la terreur du Hamas est la responsabilité de tous les pays de la région et de la communauté internationale dans son ensemble, pas seulement d’Israël. Je demande aux Arabes… : Voulez-vous que ces assassins et agents de l’Iran gouvernent Jérusalem ? » Al-Hakim a une longue histoire de déclarations pro-israéliennes. Il y a un an, il a même tweeté son soutien à l’ouverture des ambassades saoudienne et israélienne dans les capitales respectives de ces pays. Soit dit en passant, il a déclaré que l’ambassade saoudienne devrait être ouverte à Jérusalem.
Plusieurs journalistes et intellectuels saoudiens de renom ont tweeté leur soutien à Israël lors de sa dernière confrontation avec le Hamas, selon un rapport de l’Institut de recherche sur les médias du Moyen-Orient (MEMRI). Certaines réponses aux affrontements ont
également reproché à l’Iran d’être à l’origine de la crise. « Nos cœurs sont avec vous. Puisse Allah protéger Israël et son peuple », écrit Abd Al-Hamid Al-Hakim, ancien directeur du Centre pour les études stratégiques et juridiques au Moyen-Orient à Djeddah.
Le journaliste saoudien Muhammad Aal AlSheikh a affirmé que l’Iran avait ordonné les tirs de roquettes sur Israël depuis Gaza en raison des sanctions américaines : « Les Iraniens renforcent la pression sur les ÉtatsUnis et Israël en représailles à la décision de Trump[de resserrer les sanctions contre l’Iran], et les victimes sont le peuple de Gaza. »
Un autre auteur, le Dr Turki Al-Hamad, a écrit : » C’est une boucle qui se répète : des roquettes sont tirées de Gaza vers Israël, des bombes israéliennes vers Gaza, quelqu’un se pose en médiateur, les combats cessent – et le peuple palestinien en paie le prix. C’est de la « résistance », mon ami. L’Iran et la Turquie sont en difficulté, et ce sont les Palestiniens qui en paient le prix. » Les médias saoudiens connaissent un changement d’attitude progressif à l’égard de l’État juif. Selon un précédent rapport du MEMRI, des voix saoudiennes favorables à Israël se font entendre depuis plusieurs années déjà. Le dégel est dû au fait que de nombreux Saoudiens reconnaissent que l’Arabie saoudite et Israël partagent un ennemi commun, l’Iran. Les Saoudiens considèrent l’Iran, qui finance les rebelles houthis au Yémen contre lesquels les Saoudiens se battent actuellement, comme une menace existentielle, alors qu’ils voient Israël comme l’ennemi de leur ennemi. La plupart des médias saoudiens restent hostiles à Israël. Source : Jpost
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Passer les fêtes juives à New York français. Parmi les sorties, une visite gourmande dans le Lower East Side - devant la plus ancienne synagogue de NY ou le quartier juif de Brooklyn. Notre équipe a passé les fêtes de Pessah à New York. Nous avons été accueillis pour les deux premiers soirs de fêtes par celui qui rassemble toute la communauté juive francophone de New York Rav Mikhael Cohen. Il a créé et dirige le CCF New York ( entre la 7 & 8 ave) www.ccfnewyork.com. Un lieu de rassemblement, de rencontres et d’échanges pour tous les âges. Une adresse qui reste incontournable et que notre rédaction vous recommande particulièrement une rencontre ou une visite sur son site qui en dit long sur le courage, la persévérance et l’écoute de ce Rav venu avec son épouse à NY il y a plusieurs années.
Passer les fêtes juives à New York est exceptionnel. Une communauté juive importante selon le Bureau central des statistiques d’Israël, New York reste toujours la première ville juive au monde (2 millions). Aujourd’hui, environ six millions de Juifs vivent aux Etats-Unis. Une atmosphère qui vaut le détour… Des restaurants cacher, une communauté ouverte et accueillante que l’on soit peu ou très pratiquant. Majoritairement installés dans le quartier de Brooklyn, jusqu’aux débuts des années 2000, New-York et ses 25% de Juifs était la première ville juive du monde, avant Tel Aviv. De l’autre côté du pont de Williamsburg, reliant Manhattan à Brooklyn, le quartier de Crown Heights abrite la communauté Loubavitch la plus importante du monde, ainsi que des communautés hassidiques, dont celle de Satmar, fondée après la Seconde guerre mondiale par Joël Teitelbaum.
Dans une ambiance du 19ème siècle qui ressemble à un shtetl d’Europe de l’Est :, les « payess » dépassant des chapeaux, les femmes ont les cheveux couverts et sont habillées longuement, les inscriptions des affiches, des enseignes et même des bus des yeshivot sont écrits en hébreu, il règne une ambiance très spirituelle… Traversez le Pont de Brooklyn à pied ; faîtes vos courses au Hatzlacha Supermarket, épicerie casher du quartier juif de Williamsburg, dégustez quelques spécialités, rendez vous au Hudson River, allez voir une expo au Musée de Brooklyn (deuxième musée d’art de la ville qui présente de superbes expositions de photographies et d’art contemporain), respirez au Prospect Park, le Central Park de Brooklyn, allez au 770 Eastern Parkway – synagogue du Rabbi, Recherchez le Street Art dans Bushwick, visitez Little Italy ou Chinatown… Nous avons été reçus par les équipes de New York off road qui organisent des visites de New York sur mesure par des guides
Pour nous rendre sur place, nous avons sélectionné et choisit la compagnie aérienne XL Airways. Plusieurs raisons ont motivé notre choix que nous vous recommandons. Tout d’abord le rapport qualité-prix a été un premier atout. À partir de 149 € aller simple pour New York, c’est l’avion au meilleur prix vers 12 destinations. Ensuite une assurance, puisque la compagnie aérienne française XL Airways relie depuis 10 ans, Paris-Charles de Gaulle à New York. La liaison est depuis avril 2019 annuelle, avec jusqu’à 7 vols directs par semaine. À partir de Juin 2019, elle desservira l’aéroport de Newark, plus proche de Manhattan et moins saturé que JFK. Ensuite, en raison du système de divertissements sans fil (XL CLOUD) dans l’avion, qui permet de regarder des films des séries, de jouer à des jeux, de lire la presse ou encore de suivre le déroulement de son vol depuis son propre appareil électronique (smartphone, tablette ou ordinateur portable) sans avoir à télécharger une application.
IL faut noter cette expérience cinématographique immersive surprenante que sont les lunettes Skylights. Elles permettent de regarder un film en 3D avec un casque à réduction de bruit ! Les amateurs de cinéma pourront regarder des films récents en 2D, 3D et réalité virtuelle. Un service proposé à bord pour 15 € vol. Skylights est une startup française. XL Airways est la première compagnie à proposer cette offre innovante sur l’ensemble de ses vols. Les billets comprennent systématiquement un repas chaud, adapté à l’horaire du vol : au départ de Paris, c’est un dîner chaud qui est servi ; au départ de New York, ce sera un petit-déjeuner chaud. Il est important de noter que les passagers qui le souhaitent peuvent commander des plateaux spéciaux (Casher, végétarien/végétalien, menu enfant…proposés entre 10 et 14 € (sans boisson) : https://www.xl.com/fr/plus-plaisir/repas-speciaux ou des plateaux Collections du Monde (italien, espagnol, terroir, oriental), proposés entre 16 et 20 € (boisson comprise : vin, bière ou soft). https://www.xl.com/fr/ plus-plaisir/plateaux-collection-monde. A noter que XL Airways dessert également en direct Miami, Los Angeles et San Francisco. Nous devons également exprimer nos remerciements au personnel de bord dont l’attention est inégalée. Une douceur, une écoute et une gentillesse à chaque instant du vol. Petite astuce…puisque vous pouvez choisir vos sièges, placez-vous au premier rang. Informations et réservations : www. xl.com / 0 892 692 123 (0,35 €/min + coût de l’appel) / agence de voyages Nathalie leiserowicz
Le Royaume-Uni a t-il un accord post Brexit avec Israël ? Le Royaume-Uni est parvenu à un accord de libre-échange post-Brexit avec Israël. C’était à Davos en Janvier 2019. Le ministre britannique au Commerce, Liam Fox, a annoncé cette décision aux côtés de son homologue israélien Eli Cohen. « Alors que la Grande-Bretagne se prépare à quitter l’Union européenne, je suis ravi d’être parvenu à cet accord avec nos collègues israéliens », a déclaré M. Fox. « Israël est l’un des partenaires les plus coopératifs et les plus productifs et notre relation commerciale devrait s’approfondir », a-t-il affirmé en ajoutant que « la continuité après la sortie de l’Union européenne sera le précurseur d’un accord encore plus ambitieux à l’avenir. » De son côté, M. Cohen a précisé que le
commerce entre Israël et la Grande-Bretagne était estimé à plus de 10 milliards de livres sterling en 2018, et a exprimé son espoir que l’accord commercial « accélérera, augmentera et renforcera les relations économiques ». « Durant un an Israël a négocié avec le Royaume-Uni pour s’assurer de la continuité des échanges commerciaux », selon Yariv Becher, attaché commercial du ministère de l’économie à Londres. Article de I24News
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Et le BDS est devenu le « Beautiful, Diverse, Sensational ». Pas mal, non ?
Israël a lancé une campagne publicitaire contre les appels au boycott du concours de l’Eurovision 2019, utilisant des annonces Google qui se réfèrent aux lettres B, D et S, mais conduisent vers un site internet aux couleurs éclatantes mettant en valeur les différents aspects de l’Etat hébreu. Le mouvement international BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui appelle régulièrement à exercer un boycott et diverses pressions économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël, a qualifié l’initiative de « vulgaire propagande ».
Mauvais goût? Un clip mettant en scène des touristes venus en Israël
Le diffuseur public israélien KAN a diffusé un clip humoristique mettant en scène des touristes venus en Israël pour l’Eurovision. Dans la vidéo, Jérusalem y est présentée comme « notre capitale bien-aimée ». Y figurent également des images du Dôme du Rocher, situé à Jérusalem-Est. Sur les réseaux sociaux, certains Israéliens ont également critiqué le mauvais goût de ce clip censé mettre en scène les stéréotypes négatifs sur Israël avec autodérision. « Nous connaissons nos défauts, nous n’avons pas honte d’en rire », s’est défendu KAN sur Twitter. L’Eurovision se tiendra à Tel-Aviv du 14 au 18 mai. Des appels au boycott ont été lancés, notamment par le BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions), une campagne mondiale de boycott d’Israël visant à obtenir la fin de l’occupation et de la colonisation des Territoires palestiniens. Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne à Ramallah a dit avoir demandé à l’Union Européenne de Radio-télévision (UER) de « retirer toute image faisant la promotion de l’Eurovision 2019 filmée à Jérusalem ». Source : Le Parisien
L’Etat hébreu de son côté, estime « discriminatoire et antisémite », la campagne de BDS, qui exhorte également depuis plusieurs mois, les artistes, les spectateurs et les radiodiffuseurs à boycotter la compétition dont la finale se déroulera samedi 18 mai à Tel Aviv. Depuis la semaine dernière, des publicités diffusées par Google contenant les mots « boycott » et « Eurovision » incitent les internautes à cliquer sur un lien menant vers un site internet titré B D S, signifiant à pré-
sent Beautiful, Diverse, Sensational (Beau, divers et sensationnel).
le boycott universitaire et culturel d’Israël (PACBI), une branche du BDS.
La publicité ne fait aucune mention du gouvernement israélien, mais le ministère des Affaires publiques a confirmé auprès de Reuters être à l’initiative d’une campagne visant à « promouvoir les aspects positifs » d’Israël.
« Cette propagande désespérée et vulgaire vient tout droit des annales de l’apartheid sud-africaine », a-t-elle ajouté. Selon le ministre israélien des Affaires publiques, Gilad Erdan, la campagne publicitaire israélienne vise simplement à montrer Israël « tel qu’il est, un lieu de diversité, beau et sensationnel, mais aussi à dissiper les mensonges du BDS ».
« Israël vole les terres palestiniennes, et maintenant s’approprie le symbole de notre résistance pacifique », a réagi Alia Malak, membre de la Campagne palestinienne pour
Source : i24News
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Le pays qui prononce le plus la peine de mort. L’Iran où l’Arabie Saoudite ? Et Israël ?
La peine de mort existe en Israël, pour les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide et les cas de trahison. En Israël, deux peines ont été prononcées depuis 1948. La plus connue est la pendaison puis la crémation d’Adolf Eichmann, haut placé sous le régime nazi IIIe Reich, responsable de la logistique de la « solution finale », retrouvé en Argentine et exécuté le 1er juin 1962 à la suite d’un procès fleuve mené par la justice israélienne.
Les visiteurs de pays musulmans nombreux pour venir en Israël L’Autorité israélienne de la population et de l’immigration a rendu publics ses chiffres quant aux étrangers ayant visité Israël l’année dernière. Des données qui font état d’un «nombre record de visiteurs de pays musulmans venus en Israël, dont près de 55 000 de pays n’ayant pas de relations diplomatiques avec» l’Etat hébreux, Selon les chiffres communiqués lundi, 12 363 Jordaniens et 4 947 Egyptiens se sont rendus en Israël l’année dernière, sur un total de 72,109 personnes arabes. Ils restent les «seuls pays arabes avec lesquels Israël a des relations diplomatiques complètes», précise le média. Aux côtés des Jordaniens et des Egyptiens, quelques 37 555 Indonésiens ont aussi visité Israël en 2018, un chiffre en augmentation de 5% par rapport à 2017. Mais les données révèlent comment le nombre des visiteurs de l’Etat hébreux baisse lorsqu’il s’agit de pays qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël. Et le Maroc figure en tête. Ainsi, l’année dernière, 2 108 Marocains se sont
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rendus dans l’Etat hébreux. Ils sont suivis par les Tunisiens (949), les Qataris (81), les Omanais (56), les Algériens (36), les Koweïtiens (34) les Emiratis (25) et les Saoudiens (6). Fin mars dernier, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié un sondage relatif à l’approbation, par des peuples arabes, de l’établissement de relations entre Israël et leurs pays. Dans le cas du Maroc, les résultats de l’enquête indiquent que 41% des Marocains sont pour l’établissement de relations avec Israël, contre 43% des Irakiens, 32% de Tunisiens et 23% d’Algériens. Des chiffres qui entérinent la volonté d’Israël de nouer des relations avec son environnement arabe. Ils contrastent surtout, pour le cas du Maroc, avec la mobilisation des associations et des militants anti-normalisation qui ne cessent de dénoncer la venue d’Israéliens au Maroc ou le déplacement de Marocains en Israël tout en critiquant les échanges commerciaux, militaires et culturels entre le Maroc et l’Etat hébreu. Source : Yabiladi
IRAN ET ARABIE. En 2018, l’Iran devance l’Arabie saoudite (dans le rapport mondial d’Amnesty International sur la peine de mort) avec 253 exécutions pour l’Iran contre 149 pour Riyad. L’Arabie saoudite a exécuté, mardi 23 avril, 37 personnes de nationalité saoudienne pour « terrorisme », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle SPA. En Arabie saoudite, les exécutions capitales ont généralement lieu par décapitation au sabre, en
place publique, après la prière de midi. Selon l’agence Associated Press, les 37 suppliciés ont été décapités. D’après le ministère de l’Intérieur, les condamnés avaient « adopté la pensée terroriste et extrémiste, et formé des cellules terroristes dans le but de commettre des ravages, déstabiliser la sécurité, répandre le chaos, inciter à la sédition sectaire et heurter la stabilité sociale ainsi que la sécurité ». La précédente vague d’exécutions de masse dans le royaume remonte à janvier 2016, lorsque 47 personnes, dont le chef religieux chiite Nimr Baqer al-Nimr, avaient été exécutées, entraînant une grave crise diplomatique avec Téhéran qui s’est soldée par la rupture des liens entre les deux pays (après l’invasion de l’ambassade saoudienne à Téhéran par des miliciens iraniens progouvernementaux, NDLR). Source : Le Point
« Lovshim Israël » avec Timberland, Lee Cooper et Nautica. Bleu & blanc
La campagne « Lovshim Israël » (On porte les couleurs d’Israël) a proposé aux entreprises de teinter leur logo officiel aux couleurs du drapeau israélien. En moins de 24 h, des centaines de sociétés, d’entreprises et d’organisations se sont associées à cette initiative: Timberland, Lee Cooper et Nautica, le site Mako, des restau-
rants tels que Frangelico et HaSushia, l’Israel Electric Corporation, les municipalités de Jérusalem et de Tel Aviv, l’Académie de la langue hébraïque et même le programme télévisé » ‘Hai Balayla » et beaucoup d’autres ont changé la couleur de leur logo en bleu et blanc, avec le Hashtag #lovshim Israel.
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Aux Etats-Unis le géant israélien des médicaments génériques Teva est poursuivi
Le géant israélien des médicaments génériques Teva a assuré samedi qu’il entendait se défendre après l’annonce du lancement de poursuites contre lui aux Etats-Unis pour entente sur les prix avec d’autres laboratoires. »Notre bureau est chargé d’une action en justice intentée par 40 Etats contre certains des plus grands fabricants de médicaments génériques, leur reprochant une entente sur les prix pour maximiser leurs bénéfices », a tweeté William Tong, procureur général de l’Etat du Connecticut, sans identifier les entreprises visées.
pagnie». Interrogé sur CBS, le procureur du Connecticut a dénoncé «une vaste conspiration pour fausser le marché», raison pour laquelle selon lui les prix des médicaments «sont si élevés» aux Etats-Unis. Il a précisé que «des centaines» de médicaments étaient concernés par cette entente présumée.
La Croix
Le Figaro avec AFP
DANS LE FIGARO Le géant israélien des médicaments génériques Teva a assuré samedi qu’il entendait se défendre après l’annonce du lancement de poursuites contre lui aux Etats-Unis pour entente sur les prix avec d’autres laboratoires. «Notre bureau est chargé d’une action en justice intentée par 40 Etats contre certains des plus grands fabricants de médicaments génériques, leur reprochant une entente sur les prix pour maximiser leurs bénéfices», a tweeté William Tong, procureur général de l’Etat du Connecticut, sans identifier les entreprises visées. «Il s’agit d’un effort organisé de conspiration pour fixer les prix, ce qui est une infraction hautement répréhensible des lois antitrust», a-t-il ajouté. Dans un entretien au quotidien américain Washington Post, il a relevé qu’il était «plus que décevant que le plus grand fabricant de génériques au monde soit l’un de ceux qui dirigent une opération d’entente à grande échelle». Selon le journal, les quarante Etats ont décidé vendredi de poursuivre plus d’une dizaine d’anciens et d’actuels dirigeants de Teva. Des employés d’autres groupes sont également visés, d’après la chaîne CBS qui a diffusé des extraits de l’émission «60 Minutes» consacrée au sujet dimanche. «Teva a conclu des arrangements avec ses concurrents de la plus haute qualité, pour piloter et suivre leurs hausses de prix respectives et cela s’est produit de façon très fréquente et avec succès», selon le texte de la plainte, cité par le Washington Post. Cette opération «a affecté l’économie nationale à hauteur de plusieurs milliards de dollars sur plusieurs années», poursuit la plainte. Une porte-parole de Teva en Israël, où se trouve le siège du groupe, a rejeté ces accusations, les qualifiant d’«allégations». «Teva continuera d’examiner cette question en interne et il n’y a rien dans son comportement qui puisse indiquer une responsabilité civile ou pénale», a-t-elle affirmé à l’AFP. «Teva fournit des médicaments de haute qualité à des patients partout dans le monde, tout en respectant toutes les lois et les réglementations», a-t-elle dit. «Nous continuerons à défendre résolument notre com-
La justice israélienne a condamné Teva en 2018 à une amende de 22 millions de dollars pour avoir versé des pots-de-vin à des responsables étrangers pour remporter des contrats en Russie, en Ukraine et au Mexique.
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L’Université de Berkeley fonde Le tourisme médical attire des la 1ère chaire professorale américains et européens en d’études israéliennes Israël
L’Université de Berkeley en Californie vient de fonder la 1ère chaire professorale d’études israéliennes, grâce à un don de la famille Helen Diller en études israéliennes. La chaire est la première de l’université dans ce domaine et financera des cours, des recherches et des programmes du Berkeley Institute for Jewish Law and Israel Studies. Elle sera dirigée par le professeur Ron Hassner, codirecteur de la faculté de l’Institut Berkeley et expert en relations internationales sur la relation entre religion et conflit et qui a dispensé à l’automne 2018, le premier cours régulier de l’UC Berkeley sur le conflit au Moyen-Orient. La fondation Diller a reconnu l’urgence d’enseigner Israël d’une manière impartiale et professionnelle sur le campus de Berkeley, dont le couple est diplômé. Ils sont ensuite devenus d’éminents chefs d’entreprise et philanthropes de la région de Bay Area dans les domaines de la médecine, des arts et des affaires juives. En 2002, la famille Diller a fait à Berkeley
des dons d’une valeur totale de 5 millions de dollars, qui servent actuellement à financer le Centre d’études juives du campus et à soutenir son directeur, les fonds de recherche de la faculté et les bourses d’études supérieures et les fonds de recherche. L’université vise à recueillir des fonds privés supplémentaires, annuels et de dotation, pour accroître la capacité des études juives et israéliennes, notamment en augmentant de 50% le nombre des professeurs et en multipliant par quatre le nombre d’étudiants inscrits, en doublant plus que nécessaire le nombre de bourses et en augmentant les programmes universitaires et communautaires pour permettre à Berkeley de montrer l’exemple d’excellence. L’année dernière, l’institut a accueilli la Conférence annuelle 2018 de l’Association for Israel Studies – la plus importante conférence mondiale dans ce domaine, qui a réuni à Berkeley 320 chercheurs israéliens du monde entier. Source : Université de Berkeley
Selon le Ministère de la Santé, la branche médicale du tourisme israélien est un phénomène en nette expansion en raison des connaissances et technologies mondialement reconnues de l’Etat hébreu.
Mais pas seulement ! Près de 76% des patients qui ont déjà effectué cette démarche ou seraient très nettement intéressés par cette solution, sont des Américains si l’on en croit l’expert en la matière, Stuart Katz.
Le tourisme médical attire de nombreuses personnes en Israël. Coté demandeurs de soins : Jusqu’à atteindre environ 30 000 individus/an selon les uns, plus de 60 000 selon d’autres. Il est intéressant de noter que tous s’accordent en revanche sur les origines géographiques de ces « touristes pas comme les autres ». Bons nombres viennent d’Ukraine, d’Europe de l’est, de Chypre et autres pays voisins pour la raison que pareils soins n’existent pas chez eux.
« Beaucoup viennent en Israël pour des traitements orthopédiques qui coûtent moitié moins qu’aux Etats Unis ». Bien sûr, ajoute-t-il, « la plupart des patients ne peuvent reprendre l’avion aussitôt après avoir reçu leurs soins. Ils ont besoin de s’octroyer quelques semaines de repos pour récupérer. Mais même en incluant le prix du billet d’avion et le coût de l’hôtel, ils peuvent économiser près de 25 à 35 % sur le prix qu’ils auraient payé pour des soins équivalents aux Etats-Unis ». Patte blanche pour le tourisme médical Coté médecins habilités à répondre à cette demande, encore vous faut-il montrer patte blanche. Attention, n’importe qui ne peut se déclarer investi du droit de soigner un touriste lambda dans ce plan des plus sérieux. Encore faut-il répondre à nombres de conditions bien spécifiques pour être en accord avec la loi votée dernièrement à la Knesset : Seule une personne inscrite au Registre peut se présenter en tant qu’agent de tourisme médical et agir dans le cadre de la présente Loi. Le Ministère de la Santé s’arroge le droit de refuser un candidat ou son renouvellement si la dite-autorité estime le demandeur indigne d’exercer sa fonction en général et dans le tourisme médical en particulier. Sans doute ceci expliquant cela, Israël se classe dans les tous premiers, pour ne pas dire en tête d’une liste de pays auxquels un touriste soucieux de sa santé décide de la lui confier… Bely Landerer https://www.jforum.fr
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Stains, la communauté qui ne veut pas mourir
C’est devenu une évidence depuis longtemps. Le département de Seine-SaintDenis se vide de ses Juifs qui doivent faire face à une forte insécurité et un antisémitisme persistant et qui s’installent dans des territoires franciliens plus accueillants quand ils ne font pas leur alyah. La communauté juive de Stains n’échappe à la règle. Forte de plus de trois cents membres aux beaux jours, il n’en reste plus que quelques-uns autour du président de la communauté, Jean-Pierre Elbèze. Pas assez nombreux pour compléter un minyane, la synagogue n’a pas été ouverte depuis le dernier office de Kippour. Au milieu d’un paysage habituel en banlieue populaire, la synagogue se dresse entre des barres d’immeubles de taille moyenne et des petits pavillons proprets. Le bâtiment est récent et bien entretenu : il a été construit en 1996 par le Consistoire de Paris après qu’un incendie ait détruit les anciens baraquements précaires qui existaient depuis les années soixante-dix. Mais la communauté s’entête, refuse de baisser les bras et de fermer la synagogue. A la demande du Président Joël Mergui, j’ai organisé avec mon collègue Pascal Karsenti un chabbat de solidarité avec Stains. Accompagné par une équipe de quatre membres de la Hazac - ce mouvement consistorial de jeunesse qui soutient les communautés en difficulté - nous avons passé ce chabbat dans la synagogue de Stains. Surprise. Une vingtaine de fidèles étaient présents à chacun des offices. Le débat s’est ouvert pendant le déjeuner de samedi. Après les reproches, les propositions ont commencé à émerger et la synagogue pourrait reprendre son activité chabbatique.
Mais il faudra encore beaucoup d’efforts pour y arriver et les solutions restent encore très fragiles. Mais de ce chabbat et de la détermination des membres de la communauté que j’ai rencontrés, j’ai retenu une formidable leçon. Oui, c’est une réalité, l’insécurité, l’Alyah ont vidé les bancs de nos synagogues dans les banlieues du nord et de l’est de l’Ile-deFrance et on ne retrouvera plus les belles années du passé. Mais il nous faut nous battre, refuser la fatalité retrousser nos manches, trouver des solutions innovantes et ne pas abandonner les Juifs qui vivent dans ces territoires et veulent y rester. Pour les fidèles de Stains et tant d’autres communautés, il nous faut mener ce combat ! Jack-Yves Bohbot
Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot Le pape François invité à plus de précaution L’Institut biblique pontifical, qui a réuni pendant trois jours à Rome quatre cents universitaires et religieux chrétiens et juifs, a invité le Pape à prendre plus de précautions lorsqu’il mentionne à répétition les «hypocrites» pharisiens, un stéréotype négatif qui a alimenté des siècles d’antijudaïsme catholique. Dans une homélie matinale d’octobre, le Pape décrivait ainsi les pharisiens: «il leur manquait la vie. Ils étaient pour ainsi dire inanimés. Ils étaient rigides (...) Les gens ne comptaient pas pour eux. Ce qui importait c’était la Loi». Eric Ciotti cible d’attaques et d’insultes après avoir célébré Israël Le député LR des Alpes-Maritimes, qui avait célèbré le 71ème anniversaire de l’Etat d’Israël sur son compte Twitter, a fait l’objet d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont apporté leur soutien au parlementaire. L’identité juive d’Ajax et Tottenham Les deux clubs de football néerlandais et anglais qui se sont retrouvés la semaine en demi-finale de la ligue des Champions partagent une histoire commune : ils ont longtemps été supportés par les communautés juives de leur ville – Londres et Amsterdam - et il n’est pas rare de trouver des drapeaux israéliens agités par leurs supporters.
Le dérapage de Raffarin L’ancien premier ministre de Chirac, désormais soutien d’Emmanuel Macron, a déclaré qu’à propos de la situation avec l’Iran, Israël était en position de force ! «C’est une situation extrêmement dangereuse» a-t-il ajouté…Oubliant que les missiles à longue portée de l’Etat islamique d’Iran sont pointés sur Tel Aviv que les mollahs menacent chaque semaine de destruction ! Célébration du Yom Haatsmaouth à la Victoire La grande synagogue parisienne était comble jeudi dernier pour fêter le 71ème anniversaire de l’Etat d’Israël avec le Consistoire de Paris et de nombreuses personnalités. Après les traditionnels discours, Enrico Macias a enchanté le public avec ses plus beaux succès ! Une soirée inoubliable. Lancement de la construction du musée juif de Fès Le roi du Maroc, Mohammed VI, a lancé en avril les travaux de construction du musée de la culture juive qui sera établi dans une ancienne école située à proximité du Mellah et du cimetière juif de Fès. Le budget pour la construction du musée avoisine le million d’euros. Cette initiative royale est d’une portée symbolique «absolument extraordinaire», a lancé le Secrétaire général du Conseil des communautés israélites du Maroc, Serge Berdugo.
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Duo d’enfer
La boussole désaimantée
Adolescent, j’étais éclaireur. Sous la conduite de chefs éclairés, nous apprenions à nous repérer. Selon la course du soleil, de la lune et de la force du vent. Idéalement, la boussole était notre plus précieux allié. Aujourd’hui, le plus jeune louveteau possède un smartphone, donc, une boussole.
Ce que je ne m’explique pas, c’est qu’avec les moyens ultra sophistiqués, mis à leur disposition, nous sommes guidés par un Président et un Premier Ministre qui sont, soit déboussolés, soit qui nous la jouent à l’envers. Ceci dit, le plus poliment du monde. Car enfin, ce 8 mai qui permet une pause dans la course folle au déboussolement, et pendant qu’ils inaugurent les chrysanthèmes, je prends le temps de la réflexion. D’abord, je me demande, à quoi servait de laisser détruire la France, semaine après semaine et au mépris de toute considération humaine, prétendre vouloir garder le cap. A quel prix? Casse, arrestations, suicides... Maintenant, je me demande à quoi rime ces annonces, à propos de regain de pouvoir d’achat, jour après jour, comme si, les caves de l’Elysée contiendrait un trésor caché, que l’on décide de distribuer à la cantonade. Chaque jour nous apporte son lot d’économie, qu’un équilibriste ne se hasarderait pas à manipuler. Alors, messieurs, s’il vous plaît, dites la vérité aux manants que nous sommes! Vous les puissants! Dites-nous que vous nous promettez un argent que vous n’avez pas! Dites clairement, que vous vous dirigez à l’aveugle! Sans le moindre plan, sans la moindre idée. Dites franchement, que vous ne savez pas comment vous en sortir. Dites carrément, que le bateau coule, que vous ne savez pas comment colmater les brèches. Dites que votre but immédiat est de passer les élections européennes. Ensuite, vous puiserez comme à l’accoutumée dans les poches de la France qui travaille. Cette manne inépuisable. Oh, bien sûr! Ce ne seront pas de nouveaux impôts directs! Mais les idées de taxes ne manquent pas. Après les cigarettes, l’alcool, les péages à l’entrée des villes, la circulation des véhicules, la CSG,...etc... je compte sur votre imagination pour inventer l’impensable et rétablir les raisons de la colère du peuple. Il ne se passe pas un jour, sans que vous nous ressassiez la suppression de la taxe d’habitation. Car votre mépris n’a d’égal que votre incompétence. Vous critiquez votre alter ego américain? Les sondages le gratifient de près de 50% de satisfaits. Et vous? Vous dénoncez les populistes? Vous n’avez même pas remarqué ou senti l’évolution. C’est dans vos rangs que se trouve le contraire de vos promesses. Vous disposez
de tous les moyens vous permettant de réécouter vos discours de campagne. A défaut de retrouver le Nord, ils vous serviront de base pour vos mémoires.
Pour une fois, ce qui n’est pas coutume, les médias, à l’unanimité, ont tous dénoncé le Hamas, comme étant le responsable de l’escalade de la violence.
DIPLOMATIE FRANÇAISE 8 mai. Cette journée est chargée pour le Président. Il doit: - commémorer le 8 mai -Recevoir la Libye -assister à un conseil européen en Roumanie jeudi.
Dans leurs rapports, qui se veulent honnêtes, exhaustifs, ces braves rapporteurs nous rappellent, incessamment, les 23 victimes arabes, 4 victimes israéliennes. Sourds et aveugles, ils rapportent en fonction de leur ressenti. Ils ne réalisent pas, que face une pluie de 700 roquettes, Israël aurait pu frapper aveuglément, détruire Gaza et ensevelir la population. Faire de Gaza, un cimetière à ciel ouvert. Mais la triste réalité est que, les médias du monde entier subissent la censure.
Avant, il déposera une gerbe aux pieds de la statue du Général de Gaulle devant le Grand Palais. Tout le monde se revendique Gaulliste, surtout les macronistes. Ça ne veut plus dire grand chose. Sur le socle de la statue, une citation extraite des « mémoires d’espoir » «Il y a un pacte 20 fois séculaires entre la grandeur de la France et la liberté du monde.» 20 fois séculaire me semble erroné, avant Hugues Capet, la France était un repère pour les loups. Mais, c’est l’acte de foi de la politique étrangère de cette République. La Veme. Elle voit partout un intérêt supérieur. La liberté du monde, Les droits de l’homme, Le développement durable La paix sic Accessoirement, les intérêts des français. En rentrant à l’Elysée, il reçoit le Président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale de l’état de Libye. Mis à part qu’il n’y a plus d’état, pas non plus d’union nationale et pas de Président élu. L’hôte de l’Elysee, Fayed El Sarraj est, à Tripoli l’otage de quelques gangsters qui tiennent la ville. Alors que le Maréchal Affthar l’assiège. Le premier reproche à la France de soutenir le second et vice versa. Aucun des deux ne comprend, nos voisins non plus. Demain, Emmanuel Macron au sommet de Sibiu en Roumanie aura le loisir d’expliquer à ses altèr-égo européens que s’il tient tellement à arbitrer le différent Libyen, la réponse est sur le socle, sous les pieds du Général. Pas sûr qu’ils comprennent. Décidément, la diplomatie française, c’est beaucoup de bruit, pour rien.
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Ils ne vous diront pas, ce que nous dénonçons depuis des mois. Une dualité formée par : -le Hamas, qui prétend négocier par l’entremise de l’Egypte, -Le Hisbollah qui reçoit ses ordres de Téhéran. Aussi, quand les gouvernements et les médias européens condamnent l’agression
arabe, nous ressentons à travers leurs propos cette retenue, empreinte de crainte et de lâcheté. Ce manque de courage, que l’on a constaté face aux gilets jaunes. C’ est, bouffi de ce même orgueil, de ce mépris pour tout ce qui ne les touche pas, qu’ils dénoncent le mal du bout des lèvres, mais n’oublie surtout pas « la légitimité du peuple pâles... » Non et non, Monsieur Macron. Il n’existe pas de peuple pâles... Il n’existera JAMAIS de peuple pâles...en tout cas, pas aussi près d’Israel!!! Le territoire dit « Jordanien » a été volé à Israël. Il est 5 fois plus étendu que l’actuel Israël. Il peut recevoir tous les arabes de la planète. Ayez le courage de le dire et de le répéter. Les peuples s’y habitueront et cela deviendra réalité. Mais votre position ne vous grandit pas. Tous vos alter ego sont tombés. Vous avez dénoncé la montée des populismes. Ma prédiction est une malédiction. Il y a 2 ans, vous fûtes choisi, afin d’échapper à Marine. Aux européennes, Marine sera élue pour vous éliminer. N’espérer pas un second mandat. Le train est passé. René SEROR
A toi, Hayal inconnu En ce jour du souvenir, Je vois ces mères et pères Ce même regard hagard, Baigné de larmes, Pensant simultanément A un fils, à un père, Se demandant: pourquoi? Et cette femme qui dit Avec ses yeux: vers quoi? Vers quoi mon fils Vers quoi, T’es tu rendu? Un jour de souvenir Une vie à souffrir, Le prix à payer! Quel prix Le prix de quoi? Le prix d’une vie? Ce pays a votre visage
Ce pays qui pour vous, Pour chacun d’entres vous PRIE Hommage à votre courage Bénédictions pour votre abnégation Souvenir pour vos sourires Vous n’êtes plus, Ne reviendrez plus, Mais notre reconnaissance A jamais lié à notre indépendance. A toi Hayal inconnu, Ton idéal de soldat Tient dans ce mot: ATIKVA. Et demain, quand la nuit tombera, Que le pays dansera, Votre étoile à jamais, brillera. René SEROR
Tal Flicker, médaille d’or au Grand Prix de judo de Tbilissi
René SEROR
Ce week-end, dans la capitale géorgienne, les judokas israéliens Tal Flicker et Gili Cohen ont remporté des médailles d’or et d’argent. Lors de la finale femmes -52 kg, Gili Cohen s’est inclinée face à l’Italienne
Odette Guiffrida. Tal Flicker a lui remporté sa finale face au Géorgien Giorgi Tutashvili dans la catégorie des -66 kg. Times of Israel
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Edition du 15 au 21 Mai 2019
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
YOM HAZIKAROM, le cœur saigne, les larmes, une résilience abominable, accepter la fatalité pour ne plus vivre dans le traumatisme, ô fatalité tout ne serait que fatalité, derrière la fatalité immuable, il y a le crime que faire de plus ? Pleurer, se reconstruire dans une décence acceptable, la douleur intime, l’injustice d’une lutte qui semble sans fin, des victimes, trop de victimes, nos enfants, nos frères, nos amis, tous unis dans une même solitude chagrine partagée par toute une Nation, qui connait ce que sera demain ? Aucune fin c’est la tragédie de notre peuple, tragédie impitoyable qui nous poursuit depuis des siècles, en ce jour, jour sans lumière parce que le deuil c’est la nuit, un crépuscule funèbre et cette mort ne s’improvise pas, elle a une stratégie, le mal pour le mal, aucune idée de grandeur, la joie accompagne nos ennemis dans la douleur de l’autre, notre peuple compte chaque jour ses victimes. Là, un snipper, là, un crime, là, un attentat, là, la lâche agression dans une maison isolée, là, un chabbat endeuillé par une engeance inhumaine qui s’affranchit de toute pitié et frappe avec une violence barbare, là, un coup de couteau, là, des pierres sur les routes de Judée Samarie. De ce monde ou la terreur s’éduque, ou la mort se revendique, quand donner la mort fait de vous un héro, le geste héroïque qui mène vers la grandeur du martyr, salué, fêté, enjolivé, tel un prince sorti des contes des 1001 horreurs de cette malfaisance, envié par le sadisme inconscient des assassins. Là, est le mensonge, là, dans les ténèbres d’une pensée qui fut le joyau d’une civilisation, ne reste que des pouvoirs belliqueux, des états mercenaires livrés aux crimes et aux assauts des démocraties, des tyrans à l’argent facile qui activent les haines contre un occident si naïf qu’il en frise l’indécence. Nous sommes des otages de leur bienveillance. Chaque pause les restructure. Tandis que nous pleurons, le souvenir inlassablement reste figé dans nos mémoires, combien des nôtres n’auront connu que l’enfer d’une guerre de plus 70 ans, de conflits
provoqués par les entités terroristes qui se réjouissent de nos souffrances, comme de toutes ces souffrances qui interpellent un Occident tragiquement aveugle. Peuton oublier septembre 2001 ? Nice, Paris, Londres, Madrid, Bali, hier au SRI LANKA et en Israël des attaques quasi quotidiennes et tant de lieux indéfinis sur cette planète « TERRE » ou un pouvoir souterrain nous menace, il forge ses armes, repère ses cibles et délibèrent de leurs actions futures. YOM HATZMAOUTH « le souvenir de ceux et celles tombés dans les guerres restent à jamais dans nos cœurs » le discours officiel, honneur et détresse, fierté et prière pour nos soldats, l’armée la plus morale du monde, la gloire et les larmes ne suffisent pas à nous réjouir de leurs sacrifices, la vie, un espace de vie, autant de destins brisés. 71 ans, la naissance d’un foyer juif, au-delà de la douleur des endeuillés, il faut se réjouir, survivre toujours revivre, une résurrection à chaque drame, l’âme juive se fortifie du défi qui nous est lancé par nos ennemis. Notre TERRE ISRAEL, un état qui figure dans le « TOP TEN » des PUISSANCES MONDIALES MONTANTES, un miracle, vécu dans une normalité de confort, si bien idéalisé qu’il en perd parfois toute sensibilité à la réalité sociale, la science, l’intelligence, la force, de tout cela il ne reste que la SOLIDARITE, largement écornée par la multiplication d’israéliens vivant sous le seuil de pauvreté. Nos politiques de déchirent, invectives et critiques ignobles à l’égard du pouvoir, un scénario traditionnel, subis par tous les pouvoirs issus des élections. Un jeu, exister dans cette stigmatisation négative, défendre les intérêts du pays, s’opposer à une vindicte de perdants, le fracas des mots, cette crispation politique entre ceux qui gouvernent et les opposants, ces chantages pour une alliance, l’exagération des exigences, l’abus comme un outrage à la morale d’une certaine mouvance religieuse qui se parjurent pour un poste ministériel. Il se joue là, l’avenir du pays, trop de politiciens tuent la politique, en mémoire, la fin du règne du roi Salomon fut aussi la
fin du royaume d’Israël! Réjouissances de YOM HATZMAOUT, exutoire à un grand stress, annihiler la peur car elle existe, elle demeure dans notre intime, le conflit n’est qu’à une encablure de Tel Aviv, de Jérusalem, à la portée d’une roquette, dôme de fer par ci dôme de fer par la, l’efficacité a ses faiblesses, face à des terroristes sans scrupules qui jouent avec nos nerfs, capable de tout, un cessez le feu d’urgence et dans l’immédiat ils envoient 700 roquettes sur le Sud d’Israël, ils jouent la mort, ils jouent la guerre totale, une apocalypse à l’image de l’Iran « nous allons jetés les juifs dans les fosses comme le disait Hitler ». Macron comme porte parole de l’UE « le cycle de la violence doit cesser et tous les civils doivent être protégés. La France soutient la médiation de l’ONU et de l’Egypte. Je réaffirme le droit d’Israël à la sécurité et à la légitimité du peuple palestinien.» Un sujet récurrent comme si le problème palestinien avait encore un quelconque intérêt, mieux vaudrait poser la question « est ce que les dirigeants palestiniens veulent la paix ? » Question insidieuse et une seule réponse « l’AP ne veut pas d’état, leurs leaders ship la refusent, plus de 50 fois ils ont eu l’occasion d’avoir un état ! » On semble vouloir ignorer l’insupportable lâcheté des dirigeants, accepter un accord de paix, c’est la crainte d’une mort immédiate pour celui qui validerait le traité, cette indéfinie dualité « résume l’improbabilité d’un état palestinien. Par contre, si à la question « que dirait le monde si Israël était détruit » pas plus de commisération, ni compassion, « depuis le temps que ces juifs nous emm…. ». Villepin comparait « Israël au royaume des croisés en terre de Palestine, avec le temps, il concluait « il n’existe plus ! ». Qui a relevé cette oraison funèbre pour un état éphémère ? Eric Ciotti « défendre Israël, c’est défendre notre civilisation, notre démocratie, il est un rempart contre la barbarie islamiste » le poids des formules a-t-il encore un sens ? Ceux d’en face jouent pour tuer des soldats juifs, ils veulent des ruines et du sang, ils veulent mourir en tuant toujours plus de juifs, c’est l’enfer au pays des START UP, au pays des miracles, ils veulent aussi qu’on les tue par centaines, ils veulent des martyrs, ils veulent que le monde abomine Israël, ils veulent survivre à un rêve mortifère détruire par tous les moyens l’entité juive, cette morale juive qui fait que les drones de l’armée de l’air israéliens lâchent des messages prévenant les civils palestiniens d’un raid prochain, alors que les leaders se calfeutrent dans leurs cachent construites sous les hôpitaux, les écoles, les bâtiments de l’UNWRA et laissent leur peuple à l’agonie, que ne faut il pas faire pour discréditer ce cancer juif au cœur de la nation arabe. Le Hamas et le Djihad islamique, tous deux dépendent de l’Iran et du Qatar sont les bases avancées et provoquent Israël, tout en sachant qu’il y a « a border line », les cessez le feu constants et « répétitifs » n’inquiètent pas les terroristes de la bande de Gaza, tout au plus, un jeu d’une guerre qui n’est qu’une phase d’ enjeu psychologique, la grande marche du « retour à la terre » un prétexte à feindre une guerre que les terroristes savent ne pouvoir
gagner mais qui relancent la crainte d’un affrontement direct qu’Israël ne peut se permettre malgré la pression « des ultras », à la clé, un prix très lourd le retour de « 1000 cercueils, ceux de nos enfants ». Le Figaro, dans un déni d’objectivité exceptionnel, ce n’est pas dans sa nature, se trompe de cible, sa « UNE », « à la nouvelle flambée de violence entre Israël et la bande de Gaza, l’état hébreu en réaction aux raids israéliens riposte par des bombardements aux tirs de roquettes des groupes armés palestiniens ». 700 roquettes que nous avons reçu de Gaza, bien bizarre cet erreur de casting, le Figaro changerait d’orientation politique ? Alors, on imprime des « fake news » histoire de meubler l’information, que faudrait-il faire pour que les médias osent dire la vérité ? Le bras armé de l’Iran se trouve être le Djihad Islamique, les financiers sont les Qataris, ils opèrent à Gaza, leurs influences les renforcent et ils risquent de renverser un Hamas fragilisé et contribueraient à créer un vide propice à un chaos bien pire que celui que nous connaissons et nous mettrait face à un Iran satanique tout en voulant atteindre les USA par notre intermédiaire. France Inter, dans son journal du matin de 7 h 30, Sébastien Leugenie « annonce que des tirs avaient été échangés entre palestiniens et israéliens, le palestiniens avaient envoyé plus de 600 roquettes et les israéliens ayant lancé 300 000 missiles ». Gédéon Saar, député du Likoud « la bataille avec les groupes terroristes à Gaza n’avait pas été gagné mais différé » et Ganz « tout ce qu’a fait le gouvernement a fait, encore une fois, c’est de laisser la prochaine bataille à notre porte ». Yair Lapid dans l’ignoble « accuse Netanyahou d’avoir rédigé la reddition totale d’Israël au Hamas, il a utilisé les habitants du Sud comme un gilet pare-balle pour se rendre au Hamas. » Benjamin Netanyahou se doit de répondre « les règles du jeu ont changé, nous reprenons les éliminations ciblées des terroristes de haut rang du Hamas et du Djiad islamiste. Ce n’est pas la fin de campagne, j’ai donc demandé à l’armée de renforcer les effectifs autour de la bande Gaza ». L’Eurovision, un événement suivi par 200 millions de téléspectateurs, un défi à l’opinion publique, malgré les campagnes de boycott économique, culturel et la colonisation n’ont pas de prise sur le gouvernement, il agit, il ne se compromet pas. L’Eurovision est au bord de toutes les questions sécuritaires, un seul missile en bordure de Tel Aviv ou de Ben Gurion, la fin d’une fête, le départ précipité des délégations de 40 pays en concours, on dit dans un coin des coulisses de l’histoire secrète, pas tant que cela, lors de la énième médiation égyptienne à l’élaboration du cessez le feu, le point qui a joué en sa faveur, « l’élimination pure et simple des leaders terroristes », d’ailleurs un membre influent Hamed Ahmed al Khodary du Hamas a été ciblé alors qu’il circulait en voiture. Un message, à bon entendeur, chalom ! Bernard Korn Brzoza
À LA UNE Cette année, les commémorations du Yom A Zicharon et Yom Atzmaout ont un goût particulier. Comme chaque année nous plongeons dans notre histoire et rappelons le souvenir de ceux qui ne sont plus. Israël va rendre hommage aux 23.741 membres des forces de sécurité morts durant leur service et aux victimes du terrorisme. Que leur mémoire soit bénie. Après avoir honoré nos 6 millions de morts exterminés durant la Shoah, nous puisons dans leurs souvenirs la sève qui a donné la force à notre peuple de prendre son destin en main. Aussi comme à chaque fois, nous nous inscrivons dans cette chaîne fraternelle qui nous unit les uns aux autres et qui fait que nous demeurons un seul et même peuple. Ce peuple merveilleux qui a traversé l’histoire et ses accidents ou plutôt ses souffrances.Ce peuple qui a su garder sa foi malgré la haine et la jalousie. Ce peuple qui, au lendemain de l’horreur, a choisi de se battre et de se reconstruire. Ce peuple qui avec fierté n’a pas sombré dans le terrorisme ni la haine. Ce peuple qui a choisi la liberté et l’avenir. Ce peuple qui depuis 71 ans a fait refleurir un désert que tous imaginaient stérile et que beaucoup souhaitaient devenir une solution « finale » pour se débarrasser de ces juifs qui n’avaient pas tous disparus. Ce grand peuple qui depuis 71 ans a affronté ses ennemis aux frontières et bien au-delà. Ce peuple qui vit chaque minute avec la volonté de ne pas céder à la peur, au découragement ou à la panique. Ce peuple qui après 71 ans brille par son intelligence et son humanisme. Ce peuple qui fait tant d’envieux et ne laisse personne indifférent. Ce peuple qui chérit ses enfants et les protège. Ce peuple qui dérange tant il est extraordinaire. Ce peuple que j’aime. Cette année le Yom Azikaron a vu sa liste augmentée par les dernières victimes du terrorisme palestinien. Cette année nous aurons encore plus de mal à passer de la peine à la joie car des familles seront encore dans le deuil, car le bruit des roquettes résonne encore. Cette année nous honorerons tous nos morts. Cette année encore nous prendrons nos enfants et les serrerons dans nos bras en leur racontant notre Histoire, toute notre Histoire.
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J’aime Israël Nous leur dirons que le Juif ne se cache plus, qu’il est debout, qu’il est le descendant des Héros d’israël et de ceux qui ont résisté tout au long de notre Histoire. Nous dirons à tous nos enfants combien nous les aimons et ferons tout pour qu’ils vivent en Paix et en Sécurité. Nous leur dirons qu’ils sont les enfants de tout le Peuple Juif où qu’ils se trouvent. Nous leur dirons que tout sera fait pour qu’ils vivent et grandissent en Paix dans ce petit coin du Monde qui a « si peu de Géographie et tant d’Histoire ». Nous fêterons avec eux le bonheur d’avoir
et de pouvoir vivre sur la Terre du Peuple Juif. Nous exprimerons notre confiance en l’Avenir. Nous leur dirons que personne n’a le droit de leur dicter leur avenir. Nous leur dirons qu’ils sont les porteurs d’un merveilleux bagage que nous avons promené depuis trop longtemps et qui a été enfin été posé il y a 71 ans à La Maison. Nous leur dirons que leur sécurité ne dépend que d’eux et de leur capacité à dissuader et à vaincre tous ceux qui les menaceraient. Nous leur expliquerons qu’ils ne seront respectés que lorsqu’ils assumeront avec fierté toute notre Histoire.
Nous leur dirons VIVEZ ET GRANDISSEZ DANS CE MAGNIFIQUE PAYS JUIF. Nous leur dirons qu’ils sont Libres. Ensemble, nous ferons flotter et danser le drapeau bleu et blanc frappé de l’Etoile de David. Ensemble, sans oublier tous ceux qui ne sont plus et ceux qui souffrent, nous souhaitons à l’Etat d’Israël et à tous ses citoyens, juifs, druzes, bédouins, fidèles à leur pays, un bon anniversaire et une longue vie en Paix. Am Israël Haï Gil Taieb
SÉCURITÉ
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Les Etats-Unis et Israël se partagent le marché des drones militaire
Aujourd’hui, seuls les Etats-Unis et Israël semblent se partager le marché des drones militaires, particulièrement pour les clients occidentaux. Mais l’Europe peut-elle parvenir à développer une offre concurrentielle crédible ? Le Grip (groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité) a publié une note d’analyse consacrée au marché des drones militaires. Celle-ci étudie ainsi l’offre internationale, et plus particulièrement les fournisseurs des Etats occidentaux. Cette étude s’intéresse particulièrement aux industries américaine et israélienne de drones militaires et sur les perspectives d’évolution pour le marché européen. « Selon Global Market Insights, le marché devrait connaître une hausse de 12% entre 2018 et 2025, passant d’une valeur annuelle de 12,1 à 26,8 milliards USD sur la période. Les drones d’un poids compris entre 25 et
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L’Egypte reçoit un troisième sous-marin ThyssenKrupp de type 209
150 kg devraient à eux seuls accaparer la moitié des parts de marché », met en avant l’étude du Grip. Face à cette croissance, quelle place l’Europe parviendra-t-elle à occuper ? Afin de remporter des parts de marché, les acteurs européens devront probablement s’inspirer de la stratégie américaine et développer des aéronefs en coopération, comme c’est d’ores et déjà le cas avec l’eurodrone, le drone Male européen réunissant Airbus, Leonardo et Dassault Aviation. « L’intérêt de la démarche dans le cas américain est de mettre en évidence le fait qu’en plus d’être en nombre limité, les plateformes composant le cœur de l’offre américaine en drones militaires se distinguent suffisamment par leur rayon d’action et leur poids pour n’être que peu voire pas du tout en concurrence les unes avec les autres ». http://koide9enisrael.blogspot.com
C’est en 2011 que l’Egypte a signé avec ThyssenKrupp Marines System pour deux premiers sous-marins de type 209/1400mod et a décidé en 2015 de prendre l’option pour deux unités supplémentaires de la version la plus récente de la famille Type 209. Le premier sous-marin, nommé S41, a été livré en décembre 2016 et le deuxième sous-marin, nommé S42, en août 2017. Le programme devrait s’achever avec la livraison du quatrième navire en 2021. Rolf Wirtz, PDG de ThyssenKrupp Marine Systems, a déclaré : « Cette étape importante dans le programme de construction de la marine égyptienne est basée sur un dialogue ouvert et confiant avec nos clients ainsi que sur la compétence de nos employés et fournisseurs. Ce sont les facteurs clés de notre succès pour devenir la compagnie navale la plus moderne d’Europe. »
L’armée égyptienne a déclaré que les nouveaux sous-marins de type 209 seront utilisés pour protéger la sécurité nationale de l’Égypte, protéger ses intérêts économiques et assurer la sécurité et la liberté de navigation du canal de Suez et d’autres régions. Les navires ont une autonomie de 11 000 milles marins, une vitesse maximale de 21 nœuds et un déplacement de plus de 1 400 tonnes. L’Égypte a indiqué que les Type 209/1400 seront capables de lancer des missiles et des torpilles et probablement des missiles antinavires Harpoon. De son côté, Israël est doté de sous marins de classe Dolphin, construit par Howaldtswerke-Deutsche Werft AG et un accord controversé avec Thyssenkrupp est en cours pour l’achat par l’Etat de navires et de sous-marins. Source : Defenseweb
La firme de cybersécurité NSO (Tel-Aviv). Des ex-membres de l’unité 8200 NSO Group Technologies est une entreprise israélienne de sécurité informatique fondée en 2010 par Niv Carmi, Omri Lavie, et Shalev Hulio. Elle est implantée à Herzelia en Israël et est constituée de deux cents employés. Elle a été rachetée en 2014 par la société Francisco Partners (en) pour 145 millions de dollars. Son ancien président du bureau dirigeant était le général en retraite Avigdor Ben-Gal, ancien responsable d’Israel Aircraft Industries dans les années 1990. Il est dit que les fondateurs sont des anciens membres de l’unité 8200, l’unité de renseignement israélienne responsable du Renseignement d’origine électromagnétique. La société a débuté financée par un groupe d’investisseurs menés par Eddy Shalev, un partenaire
dans le fonds d’investissement Genesis Partners. Le groupe y a investi 1,8 million de dollars pour 30 % des parts de la société. En 2012, le gouvernement du Mexique a déclaré avoir signé un contrat de 20 millions de dollars avec NSO Group. Lors de la publication des emails de l’entreprise Hacking Team, il a été révélé que NSO Group était fournisseur de technologies de surveillance au gouvernement du Panama. Le contrat a été sujet à une enquête de l’agence anti-corruption panaméenne après publication de ces informations. En 2014, la société américaine Francisco Partners a racheté NSO Group pour 145 millions de dollars. Des rumeurs ont indiqué en 2015 que la société cherchait à vendre NSO Group pour la somme d’un milliard de dollars.
SÉCURITÉ
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Rony Akrich, officier médical de Tsahal parle du Syndrome de Stress Post-Traumatique ma famille, au milieu de la vie quotidienne et bruyante. Je ne voulais approcher personne ni m’attacher à quiconque. Comment pouvoir aimer et perdre l’être cher ? Pourquoi s’attacher un tant soit peu ? Pour qui, pour quoi ?…. pour rien. Une grande partie de moi voulait retourner au combat car le champ de bataille donnait sens, rentrer à la maison et retrouver ses habitudes m’effrayait. Je sentais pertinemment aussi que ce retour physique au creuset du foyer familial témoignerait de l’absence de moi, c’est-à-dire de mon âme et de ma conscience.
Je m’appelle Yigal. Je suis officier Israélien. J’ai combattu à Gaza au cours de l’opération « Tzuk Eytan » en 2014 et je suis atteint du ‘Syndrome de Stress Post-Traumatique’ (SSPT). Par Rony Akrich Quand les médecins de l’armée prononcèrent leur diagnostic, je refusai de l’admettre, je refusai d’en parler à qui que ce soit. Tous m’engagèrent, pourtant, à me l’avouer, à moi-même comme à mes proches, mais je redoutais leurs regards, leurs paroles. Plus que tout, la position des autorités militaires à mon égard m’inquiétait. Mon dossier me condamnerait. J‘étais un soldat, j’étais fort, j’avais juste besoin de me nettoyer l’esprit. Néanmoins, avec plusieurs mois de retard je me fais une raison et décide de passer à l’acte sans vraiment savoir quel a été l’élément déclencheur. En y pensant aujourd’hui, peut-être ce jeune soldat qui décide d’en finir et…. se suicidera plusieurs semaines après son retour de la bataille. Peut-être le visage des enfants et des mères aperçus à toutes les portes où j’ai frappé pour annoncer le malheur qui venait les atteindre de plein fouet.Peut-être le souvenir de mon uniforme, maculé de sang et de morceaux humains, lors de cette explosion qui emporta nombre de mes camarades. Je sentais les douleurs. J’entendais les cris. Je voyais la misère. Je touchais l’homme cadavre et marchais sur la ruine. Peines, maux et souffrances, s’introduisaient en mon âme et conscience. Mal à respirer Un soir, me trouvant à la maison, allongé sur mon lit, je sentis soudain ma poitrine se serrer. J’avais du mal à respirer. On m’enfermait. J’étais pris au piège. J’étais pris de panique. Je sortis précipitamment du lit et compris que j’allais mourir. J’arpentais la pièce dans le noir pendant des heures avant de m’épuiser. Je faillis me rendre aux urgences cette nuit-là, mais le soldat en moi exigea de tenir le coup. Le soleil finit par se lever.
De nouveau, la douleur me reprit et me battit encore, m’entrainant dans un vent de panique et de peur de rester enfermé. Ma claustrophobie et mon état psychologique n’arrangèrent, en rien, le malaise ressenti à la poitrine. Je pensais bien être victime d’une crise cardiaque et, si c’était le cas, j’avais besoin de voir un médecin. Un infarctus aurait été honorable, pas un stress post-traumatique. Je me rendis apeuré à l’hôpital où l’on ordonna, immédiatement, toute une batterie d’examens. Une fois le danger cardiovasculaire écarté, les médecins, connaissant mon passé, me recommandèrent au service psychiatrique. « Je ne suis pas fou, pourquoi donc dois-je les voir et être définitivement classé parmi les brisés ? » pensais-je en moi-même. Rentré chez moi, ce même jour, cette sensation d’oppression me reprit plus fortement encore, je savais que je ne pourrais pas continuer de vivre ainsi, aussi décidais-je d’en parler en privé avec un psychologue. Il examina mon dossier et confirma ce que je savais déjà: mon diagnostic était sans appel et nécessitait un véritable accompagnement. Dans l’immédiat, seule la médication arrivait à soulager mes bouffées d’angoisse, mon anxiété et mes cauchemars tout en me permettant de fonctionner tant bien que mal. Après la guerre Quand la guerre cessa, je pensais pouvoir me détendre et laisser cet épisode de ma vie derrière moi. Quelques semaines après mon retour, je voulus faire part de ma douleur et de mes condoléances à une famille dont le père, tombé au combat, fut l’un de mes hommes. Il était marié, père de trois enfants.
Je n’étais plus le même La maison dans laquelle je suis revenu n’était pas celle d’où j’étais parti. Ma famille n’était plus la même, je n’étais plus le même. Je devinais un manque important, une chose m’avait été volée, elle laissait un trou béant et je ne pouvais en parler à personne. Personne, sauf les gars avec qui j’étais là-bas. Je cherchais à me consoler au milieu des miens en arme, je cherchais ces soldats qui, comme moi, avaient traversé et enduré la peine et le soulagement, la douleur et la joie. Nous étions nombreux, nos expériences étaient très différentes mais nous avions une chose en commun: nous nous sentions différents sans être fous et sans avoir aucune déficience. Ce fut un véritable drame. Faire face à tous ces morts, ces destructions, ces douleurs et ces calvaires auxquels nous assistions et que nous subissions. Aussi étions-nous tous réticents à parler « officiellement » à un tiers étranger. Si nous avions besoin d’aide, nous n’y allions tout simplement pas car nous pensions être à la merci de ces chefs qui s’en serviraient à notre encontre pour des raisons tracassières. Nous nous sentions seuls. Nous étions pris au piège de nos propres souvenirs, essayant parfois de les ignorer et souvent ne pouvant y réussir…. tenter de mettre fin à ces jours comme le démontre la terrible courbe statistique. Les autorités militaires tentent de bouleverser cette macabre tendance et connaissent un certain succès. Le fardeau Je témoigne ici et il le faut. Une partie de moi s’est expressément posé la question: le monde, ma famille, mes amis, se seraient-ils mieux portés en se passant de moi?
À ce jour, je ne peux m’endormir sans voir le visage de sa petite fille, me regardant avec tant de colère dans les yeux. Elle m’examina et pénétra de son regard le plus profond de mon être, sans verser aucune larme. Je suis certain qu’elle ne m’oubliera jamais, moi, le survivant, parlant de son papa mort.
Les soldats atteints de SSPT, souvent dans le déni, ressentent que le simple fait de quémander de l’aide à un professionnel de la santé mentale peut devenir une information utilisée contre eux, pour mieux les cibler et leur faire éprouver qu’ils sont un fardeau pour la société et son système.
Je n’ai jamais quitté le champ de bataille. J’ai ramené la guerre à la maison au sein de
C’est vrai pour moi aussi. Je me sentais comme cela et je craignais d’obtenir l’aide
dont j’avais besoin. Au lieu d’être un poids pour l’armée, j’ai fini par être un fardeau pour les personnes les plus importantes de ma vie. Redoutant d’être réduit à une peau de chagrin, je suis entré, comme tant d’autres, en résistance, mais ici sous terre, une manière de m’enterrer. Quand je ferme les yeux la nuit, je me vois, parfois, encore en train de ramasser les plaques d’identité de mes soldats, devenus froids. Je me revois soutenir Avi, mon cher Avi, mon ami d’enfance, qui se meurt dans mes bras au milieu de la mitraille. Je vois encore son sang éclabousser mon uniforme alors qu’il respire pour la dernière fois, ses yeux greffés sur les miens. Durant les moments calmes de la journée, quand je suis en famille, je vois défiler les visages de toutes les épouses, les enfants, les maris, les mères et les pères dont j’ai détruit la vie en ne pouvant ramener vivant chaque-un de leur père, frère et fils. Pas de médaille Ma raison me dit que je ne suis pas la cause de leur douleur et de leur chagrin, mais mon cœur me dit le contraire. Il se gonfle et explose de chagrin. Je sais que je ne pourrais pas muer leur douleur, mais je peux, et dois, changer la mienne comme la souffrance infligée à ma famille. Seul un soldat comprend qu’être physiquement à la maison ne signifie pas rentrer à la maison. Rentrer chez soi après la guerre semblait être l’une des choses les plus faciles à faire. Dans notre culture militaire, je suis ce que certains qualifieraient de soldat brisé ou passé. Je n’ai pas d’impact de balle pour montrer mes blessures. Je ne recevrais aucune médaille, qui les reconnaîtra? Si je le faisais, j’aurais trop peur et honte de la porter dans notre culture actuelle, comme pour beaucoup d’entre nous. Nos blessures sont du type invisible, le type que nous portons dans nos âmes, je n’ai pas honte d’elles. Pour moi, et d’autres comme moi, elles sont aussi réelles et vraies que celles qui saignent. Depuis, je reçois toute l’aide nécessaire car j’en ai assez d’être encore dehors, j’en ai marre d’être sur ce champ de bataille que j’ai ramené avec moi, il est grand temps de rentrer à la maison. Il est enfin venu le temps, pour nous tous, de rejoindre le sein familial. Mon nom est Ygal et je suis un soldat de Tsahal, grièvement brisé. Je suis fier d’avoir servi mon armée, mon peuple et mon pays ! Je vous laisse maintenant, on se retrouve très vite chez moi, à la maison pour crier « Lé Chaïm »! Ps: Ce texte est inspiré des récits de mes amis, de leurs enfants et de mes périodes militaires comme officier médical dans les rangs de Tsahal. Rony Akrich https://www.coolamnews.com/
FRANCE
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La Fondation France-Israël, que fait-elle?
Murielle Haim, médecin de formation et fondatrice de l’association médicale Un coeur pour la paix, est actuellement la présidente de la Fondation France-Israël. Dans un communiqué récent, la Fondation a annoncé le lancement des « prix de l’information pour favoriser la connaissance de la société israélienne par la société française ». Muriel Haim a travaillé chez Sanofi puis chez Merck and Co, en tant que Vice President Outcomes Research dans le monde entier. À Jérusalem, elle a co-créé Beit Ham, un lieu pour les adolescents pré-délinquants qu’elle a co-fondé avec la municipalité de Jérusalem. À Paris, elle a également initié Ganenou. En 2005, avec le Prof. Jean-Jacques Azaria Rein, elle a créé un Cœur pour la Paix, une association à but non lucratif, qui vise à rassembler les Israéliens et les Palestiniens à travers des actions dans les domaines de la santé et de la formation. En 2016, elle crée l’association Meet in Galilee, pour développer la coopération entre scientifiques et entreprises françaises et israéliennes. Elle a été consultante en matière d’accès au marché et de communication pour les sociétés pharmaceutiques et d’assurance et siège aux conseils d’administration des sociétés de biotechnologie. Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Chevalier de la Légion d’honneur française. LA FONDATION. Créée en 2005 par le Président de la République française Jacques CHIRAC et le Premier ministre israélien Ariel SHARON, la Fondation France-Israël œuvre pour rapprocher les sociétés civiles des deux pays dans les domaines de la culture, de l’économie, de la
science. Organisation bi-étatique, reconnue d’utilité publique, la Fondation France Israël associe à l’ensemble de ses initiatives des acteurs français et israéliens investis dans le renforcement de l’amitié entre les deux peuples. Responsables politiques, leaders associatifs, professionnels, chefs d’entreprise, chercheurs, artistes, étudiants… sont autant de publics que la Fondation tient à impliquer activement dans la réalisation de projets collaboratifs et participatifs. a Fondation France-Israël se concentre esL sentiellement sur la mise en place d’actions destinées au grand public, pour améliorer l’image de la France en Israël et d’Israël en France. Cette année encore, la Fondation a pu accompagner et soutenir l’initiative des étudiants de Grandes Écoles françaises (DESCARTES, DAUPHINE, SCIENCE PO, EDHEC, HEC, ESSEC, ESCP, EM LYON, KEDJE) dans leur voyage de découverte d’Israël, la Start-up Nation. Dr Muriel Haïm : « La Fondation France-Israël oeuvre au développement des relations entre les deux pays afin d’approfondir les liens entre Français et Israéliens dans tous les domaines de la société civile. Notre ambition est d’accroître les relations entre la France et Israël dans les domaines scientifique, économique et culturel et nous allons mettre en place dès 2019 de nouveaux axes de partenariat. La Fondation France-Israël s’engage à remplir pleinement son rôle indispensable de vecteur d’amitié comme d’échanges entre nos deux pays qui partagent les mêmes valeurs démocratiques ». https://www.fondationfranceisrael.org/
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Miracle! Une vue de Jérusalem de 1674 redécouverte à Paris
En 2018, quand les dirigeants de la marque de vêtements de luxe américains Oscar de la Renta ont loué un grand espace pour y installer leur boutique 4, rue de Marignan (VIIIe), à Paris, ils n’avaient pas prévu qu’une surprise incroyable les y attendait. Alors que les travaux d’aménagement battaient leur plein, les ouvriers découvrirent, caché derrière un mur, une peinture à l’huile de 10 pieds sur 20 pieds d’un marquis du XVIIe siècle soigneusement coiffé et habillé et de courtisans assortis qui entraient dans la ville de Jérusalem. D’après les dernières études menées par le Caraa,(Centre d’Analyses et de Recherche en Art et Archéologie), il s’agirait d’un tableau d’ Arnould de Vuez, de l’époque Louis XIV, qui représente Charles Marie François Olier, marquis de Nointel, ambassadeur à Constantinople de Louis XIV, avec son escorte devant Jérusalem. Des cavaliers sont vêtus à la mode du Grand Siècle entrant dans la ville. On y voit très distinctement au loin les remparts, la mosquée d’Omar et le mur des La-
mentations. La restauration du tableau est effectuée par Benoit Janson. Mais pourquoi la toile s’est-elle retrouvée cachée derrière un mur ? Nul ne le sait. On suppose que cela s’était peut-être produit pendant la Seconde Guerre mondiale, mais rien n’existe qui pourrait étayer cette hypothèse. L’hôtel particulier a appartenu en 1850, au banquier Mosselman qui aurait installé la toile dans son salon.
Concours du Quizz de la Bible en Israël. Excellente qualité des écoles juives de France, mais pas de Français au Top
M. Bolen, dirigeant de Oscar de la renta, a conclu un accord avec les propriétaires de l’immeuble : la société fait restaurer le tableau qui est bien abîmé et ceux-ci acceptent de le laisser dans le magasin pendant que le magasin était locataire. La sécurité sera renforcée et toutes les 10 fenêtres seront équipées de vitres traitées. L’ouverture est prévue pour la fin du printemps. Evidemment, tous les plans d’agencement de la boutique ont été redéfinis pour prendre en compte cette découverte et le tableau, une fois totalement restauré, sera situé dans le show-room pour les robes de mariées et les robes de soirée. A Jérusalem a eu lieu ce jour le « Quizz de la Bible » en présence de Benjamin Netanyahou, Yuli Edelstein, Naftali Bennett et Isaac Herzog. Les juifs Français ne sont pas dans le « Top 10 ». C’est bien dommage car la France possède un réservoir exceptionnel de jeunes talents. Le prix a été remporté par un jeune de Yeshiva de 18 ans vivant à Jérusalem. Le Quiz biblique international est une compétition annuelle tenue à Jérusalem, et organisée tous les ans pour Yom HaAtsmaout. Plus de 70 adolescents de 39 pays sur six continents ont participé à la compétition. Selon Netanyahou : « La Bible n’ést pas un document antique, mais un livre dynamique, constamment revitalisé. Il n’y a pas de loi de prescription pour la Bible, au contraire : ce qui caractérise la Bible, par dessus tout, c’est sa revitalisation constante.
Chaque génération trouve des réponses aux défis de son époque dans la Bible. Chaque génération ajoute de nouvelles couches aux actes des héros du livre des livres. » L’an dernier sur les 16 finalistes, en plus des Israéliens, la liste des finalistes comprenait trois jeunes venant des États-Unis, trois du Mexique, deux d’Australie, un candidat du Panama, un d’Argentine, et une équipe frère et sœur d’Afrique du Sud – Yosef Dov et Ruchama Katz. Le concours a été organisé par Avshalom Kor, qui avait en 2018 allumé l’une des 12 torches lors de la cérémonie principale du Yom HaAtsmaout. Parmi les personnalités présentes figuraient le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président de la Knesset Yuli Edelstein, le ministre de l’Education Naftali Bennett et le président de l’agence juive.
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Bonne nouvelle pour les échanges commerciaux entre la France et Israël
Hélène Le Gal a accueilli une délégation menée par Pierre-Antoine Veil
À l’occasion des commémorations de YomHashoah, une délégation de maires de France du réseau « Villes et Villages des Justes de France » s’est rendue en Israël pour honorer ceux qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs persécutés pendant la Seconde guerre mondiale.
Bonne nouvelle pour les échanges entre la France et Israël. Le montant des exportations françaises vers Israël s’élève en 2018 à 1,45 Md€ (soit 7,4 % d’augmentation depuis 2016) et celui des importations israéliennes vers la France à 1,21 Md€ pour la même année. Faisant de la France le 8ème fournisseur d’Israël et son 9ème client. A noter également les bons résultats de l’excédent commercial de la France avec Israël (234 contre 215 M€ en 2017). Source : Ambassade de France Selon Le Trésor : « L’excédent de notre solde commercial s’accroit en dépit d’une contraction de nos exportations (- 4,8%) Après avoir progressé de 13% en 2017, les flux de biens entre les deux pays se sont contractés en 2018 de 4,8% pour ce qui est de nos exportations vers Israël et de 7,2% dans le sens contraire. Le montant de nos exportations s’élève ainsi à 1,45 Md€ et celui de nos importations à 1,21 Md€. Il en résulte une progression de notre excédent commercial (234 contre 215 M€ en 2017). » Avec 11,5% du total et bien qu’elles stagnent, les exportations de véhicules automobiles, notamment de véhicules utilitaires, restent notre premier poste d’exportations vers Israël. Après une demande record sur le marché automobile en 2017 en raison de l’arrivée à échéance de mesures d’incitation fiscale, cette stagnation doit cependant être considérée comme un succès dans un marché très concurrentiel. La mauvaise tenue de la filière « Matériels de Transport » est avant tout due à une baisse très sensible (-27,1%) du poste « aéronefs et engins spatiaux ». Ce poste ne représente
que 3,7% du total de nos ventes en raison de l’exclusivité donnée par la compagnie historique EL AL à Boeing. Les A321Néo et A330Néo (3 chacun), qui devraient être livrée à ARKIA d’ici à 2020, donneraient à ce poste un poids plus conforme à la place de l’industrie aéronautique dans notre commerce extérieur. Premier contributeur avec 45% du total de nos exportations, la filière « Autres produits industriels » stagne quant à elle d’une année à l’autre. La baisse des flux de « parfums et produits pour la toilette » (- 4,3%), des « préparations pharmaceutiques » (- 2,7%) et des « autres produits chimiques » est compensée par une progression de ceux des « produits métallurgiques » (+ 29%) et des « produits en caoutchouc et en plastique » (+ 12%). Avec 113 M€, les parfums et produits pour la toilette restent notre second poste d’exportation et forment le segment le plus dynamique au sein de la catégorie des produits chimiques, parfums et cosmétiques. Dans le même temps, la filière « Equipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique », qui représentent respectivement 25% du total, enregistrent une diminution proche de 10% en g.a. Enfin, nous aurions tort d’occulter la très bonne performance des exportations de viande fraîche qui ont plus que doublées depuis que nous avons obtenu la reconnaissance de l’équivalence des systèmes d’inspection sanitaire et le pré-listing des établissements en 2016. Le poste « Viandes de boucherie et produits d’abattage » a ainsi progressé de 117% en g.a à 20 M€. https://www.tresor.economie.gouv.fr
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L’ambassadrice Hélène Le Gal a accueilli à l’Institut français la délégation menée par Pierre-Antoine Veil, fils de Simone Veil et membre du comité français pour Yad Vashem, avant la poursuite de leur programme : rencontre avec la fille d’un rescapé de la liste de Schindler, échanges avec des enfants de Juste vivant en Israël et participation aux cérémonies nationales de Yom Hashoah à Yad Vashem. Un voyage fort en
émotions pour ces élu(e)s venant de toutes les régions de France. Comme chaque année, une cérémonie du souvenir était organisée jeudi 2 mai à Roglit par l’association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France. L’ambassadrice Hélène Le Gal et les représentants consulaires se trouvaient aux côtés de Régine Lippe, du comité français pour Yad Vashem, et de nombreux représentants d’association et de membres de la communauté Franco-israélienne pour honorer la mémoire des 80,000 Juifs de France déportés et assassinés durant la Seconde guerre mondiale. Source : Ambassade de France
Un luthier de Lyon restaure un Stradivarius de l’orchestre philharmonique d’Israël Le luthier lyonnais, Alexandre Snitkovski, vient d’achever la restauration d’une pièce unique : un violon fabriqué au XVIIIe siècle par le maître Antonio Stradivari et l’instrument a été remis à son propriétaire, l’orchestre philharmonique d’Israël. Antonio Stradivari (1644-1737), dit Stradivarius a fabriqué environ mille instruments, violons et violoncelles, sortis de ses mains, environ 300 seulement sont encore conservés. Et certains, la moitié à peu près, le sont dans des vitrines ou des musées. Alexandre Snitkovski, luthier lyonnais a passé deux mois à restauré un de ces rares exemplaires, dont le nom est Herkules Ysaÿe. Il a été fabriqué en 1732, volé en Russie en 1908, et est actuellement la propriété de l’orchestre philharmonique d’Israël. L’artisant espère que son client, le violon solo de l’orchestre israélien, appréciera la sonorité, car il a beaucoup travaillé dessus qui a choisi la profession de luthier, lui-même est violoniste. « J’ai toujours baigné dans l’univers de la musique, précise-t-il. Mon père était un
grand violoniste. » Chaque Stradivarius a un nom. Le nom d’Eugène Auguste Ysaÿe (1858-1931), violoniste, compositeur et chef d’orchestre belge, a été accolé à Herkules. « L’histoire raconte que l’Herkules a été volé à Ysaÿe lors d’un concert à Saint-Pétersbourg en 1908 ; il l’avait laissé dans le vestiaire sans surveillance, détaille le luthier. Il réapparut dans un magasin parisien en 1925. En 1972, Szeryng, violoniste juif polonais naturalisé mexicain, fit don de l’instrument en tant que « Kinor David » (violon de David) à la ville de Jérusalem. Selon son souhait, l’instrument doit être joué par le premier violon de l’orchestre philharmonique d’Israël. » Autant d’anecdotes propres à enchanter les invités, qui ont eu la joie de savourer l’exceptionnelle sonorité de l’instrument lors du miniconcert eix. Avant de rejoindr Jérusalem, un mini-concert a été donné à Lyon donné par le premier violon de l’orchestre de l’Opéra de Lyon, Nicolas Gourb Source : Le Progrès
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En Israël de très nombreuses personnes sont impliquées dans le bénévolat
On trouve en Israël de très nombreuses personnes impliquées dans le bénévolat – soit de manière temporaire en tant que visiteurs, soit de manière permanente en tant que citoyens. Dans les hôpitaux, les bibliothèques ou dans le cadre de projets spécifiques, une large part du quotidien repose sur le bénévolat. Les raisons poussant les jeunes et les moins jeunes à s’engager dans cette voie sont multiples. Nous avons rencontré plusieurs volontaires qui ont bien voulu nous parler de leur activité. «Je suis venu directement en Israël après le baccalauréat et j’y effectue mon service civil que je voulais faire hors d’Allemagne. Des pays comme l’Australie ne me paraissaient pas assez excitants. Je souhaitais me frotter à une autre culture» nous explique Clemens Kirsch, un jeune Allemand de 20 ans qui se trouve depuis six mois en Israël. Le pays ne lui est pas entièrement inconnu car il y était déjà venu deux fois dans le cadre d’un programme d’échange scolaire. Raphaela Öner est là un peu pour les mêmes raisons. L’année dernière, elle est venue en Terre Sainte pour la première fois afin d’y rencontrer des amis israéliens. Cette jeune femme germano-turque de 25 ans a terminé il y a peu à Aix-la-Chapelle ses études d’enseignante. Elle travaille avec Clemens Kirsch comme volontaire au „Reuth Medical Center“ de Tel-Aviv. „J’ai ‚bûché’ dur pendant mes études en Allemagne et ici je peux enfin me relaxer un peu. Je fais l’apprentissage de la vraie liberté. Je dois toutefois préciser que lorsque nous devons amener les patients à leur rendez-vous à l’hôpital, nous avons parfois du mal à leur faire comprendre ce qu’est la ponctualité allemande“ nous déclare Öner en souriant. «Dans la religion juive, aider les autres est un commandement» D’après les estimations de l’ambassade d’Allemagne, plusieurs centaines d’Allemands travaillent comme bénévoles en Israël. Le site Internet «Evangelisch in Jerusalem» estime leur nombre à environ 650. Mais on trouve également des volontaires d’autres pays, notamment en provenance des Etats-Unis (l’ambassade ne dispose malheureusement pas de chiffres sur le su-
jet). Parallèlement, des milliers d’Israéliens participent bénévolement à différents projets. L’une de ces bénévoles est Irith Langer. Cette sexagénaire qui a émigré de Suisse en Israël il y a sept ans vit maintenant dans la station balnéaire de Netanya. Pour cette professeure de fitness et enseignante de la technique Alexander (il s’agit d’une méthode de thérapie corporelle), le volontariat est une évidence qui puise sa source dans la foi juive. «C’est une tradition juive d’aider ceux qui en ont besoin. Nous parlons de Mitsva (commandement). Les dons ou Tsedaka sont très importants. Il faut faire le bien, être juste, c’est capital pour mener une vie honorable, et ce postulat est considéré comme normal par beaucoup„. Irith Langer nous raconte que de nombreux retraités qui ont fait leur alyah s’engagent dans le volontariat par fidélité à leur idéal de toujours. „Sionistes dans l’âme, ils aiment Israël et veulent donner quelque chose au pays». Différentes organisations soutiennent le travail des bénévoles Irith Langer collabore depuis quelques années avec l’organisation „Esra“. „Je travaille avec des Ethiopiennes entre 30 et 40 ans qui, pour la plupart, sont femmes de ménage ou jardinières d’enfants, ce qui est très fatigant physiquement. Une fois par semaine, pendant une heure, je leur donne un cours gratuit et leur montre comment mieux utiliser leur corps“. La salle de cours est mise à disposition par „Esra“. Fondée en 1979 en Israël, cette organisation facilite l’intégration des immigrants de langue anglaise. Elle les encourage à devenir des „membres utiles“ de la société israélienne en aidant sur place les démunis. L’organisation a déjà été récompensée pour son travail par le „National Council for Volunteering in Israel“ (CVI) qui est la plus grande association bénévole d’Israël. Cette société à but non lucratif coopère avec d’innombrables autres associations organisant le bénévolat et est assistée financièrement, entre autres, par l’“Agence Juive“, le ministère des Affaires sociales et des entreprises comme „Microsoft“ et „Intel“. Les volontaires étrangers privilégient les
kibboutzim Les membres du CIV remplissent une tâche très importante en harmonisant le travail des multiples organisations bénévoles existant en Israël. D’après le gouvernement israélien, quelque 20 % des adultes occupent une fonction honorifique dans plus de 278 entités : hôpitaux, services de secours, kibboutzim, services sociaux et associations de protection de l’environnement. A noter que depuis toujours les kibboutzim sont privilégiés par les volontaires. Selon les informations du Département pour le travail bénévole du mouvement kibboutznik, 300 volontaires en provenance du monde entier dont 4 venant de Suisse et 50 d’Allemagne sont actuellement engagés dans 25 kibboutzim. Le gouvernement israélien s’est très bien habitué aux volontaires allemands qui, lorsque le service militaire était obligatoire en Allemagne, effectuaient souvent leur service civil en Israël. Ils sont maintenant moins nombreux. Il n’en reste pas moins que, selon les informations du gouvernement, de jeunes Allemands continuent à se rendre en Israël „pour expier les crimes du régime nazi contre le peuple juif“. Il s’agit d’un concept initié par l’organisation „Aktion Sühnezeichen Friedensdienste“ (ASF) qui envoie chaque année quelque25 volontaires en Israël. La plupart des jeunes Allemands ne veulent pas faire pénitence mais donner quelque chose A noter que de moins en moins de jeunes Allemands adhèrent à ce concept. „Tous ces discours sur la nécessité de faire pénitence ! Qu’avons-nous fait que nous devons expier ? Je ne suis pas venu ici à cause de l’holocauste“ précise Clemens Kirsch. Et sa collègue Raphaela ajoute : „Nous ne sommes pas ici parce que nous nous sentons coupables. Je veux dire, ce n’est plus notre histoire, c’était une autre génération“. Elle ne s’en réjouit pas moins de voir qu’à travers elle certains Israéliens ont une autre vision des Allemands. „L’un de mes patients m’a raconté qu’il hait les Allemands parce que la majeure partie de sa famille a péri dans les camps. Mais il m’a dit également que grâce à nous il commençait à voir les Allemands un peu différemment. Nous sommes
là pour aider et pour donner quelque chose, et c’est très gratifiant“ précise Raphaela. „Donner quelque chose“, c’est également ce que souhaite Irith Langer. Elle raconte qu’au début ses élèves regardaient obstinément le sol et ne croisaient jamais son regard, car telle est leur culture, même si elles savent que les choses sont différentes en Israël. Après quelques semaines, elle a remarqué que soudain plus aucune de ces femmes ne baissait les yeux. Pour Irith Langer, travailler comme bénévole veut aussi dire recevoir quelque chose en retour. „Mon travail m’a permis de me familiariser avec une culture à laquelle je n’aurais jamais eu accès autrement. Etre avec ces femmes me dynamise dans ma propre vie. Nous entretenons une relation exceptionnellement chaleureuse et amicale“. Forte de son expérience, Irith Langer a toujours poussé ses trois fils à s’engager dans le bénévolat. Le bénévolat est surtout assuré en Israël par les jeunes et les seniors L’éducation au bénévolat est très importante car, même si les chiffres israéliens sont très corrects au niveau international – en Suisse, d’après les statistiques de 2010, près de 20 % de la population travaillent comme bénévoles et en Allemagne près de 36 % (chiffres de 2009) – en Israël ce sont surtout les très jeunes et les seniors qui font du bénévolat. Ceci s’explique en grande partie par le fait que les horaires de travail y sont très longs et les congés courts (en moyenne entre 10 et 15 jours). Le pays est donc d’autant plus reconnaissant aux volontaires étrangers. „Quand je mentionne que je travaille ici, on me félicite. Les Israéliens nous sont très reconnaissants de ce que nous faisons“ expliquent Raphaela Öner et Clemens Kirsch. Et pour eux aussi, le séjour est très enrichissant. „Israël me sera toujours important. Le pays représente beaucoup pour moi“ nous dit Raphaela. Et Clemens ajoute : „Je suis sûr que je reviendrai. Je ne peux pas m’imaginer être ailleurs. Dans un autre pays, les choses auraient été forcément différentes. Le pays m’a changé. Israël marque chacun de son empreinte. Parfois, je trouve même cela un peu effrayant“.
Nouvelle aire à l’Aéroport Ben Gourion. Architectes Moshe Safdie et Irit KohaviI Le trafic aérien au départ et à destination d’Israël est en hausse constante. Depuis la signature de l’accord « Ciel ouvert » les liaisons, notamment à destination de l’Europe, sont non seulement beaucoup plus nombreuses mais également moins chères. L’extension de l’aéroport a été décidée pour tenir compte de cette évolution. L’ouverture d’une nouvelle zone d’accueil dans le terminal 3 permettra le traitement supplémentaire de 1800 passagers par heure.
La nouvelle aile de l’aéroport abritera, entre autres, des zones d’attente, des guichets d’enregistrement, huit portes d’embarquement, des magasins, des restaurants, des équipements techniques, logistiques et des installations réservées au fret. Tout comme le terminal actuel, la nouvelle aile, qui a également été conçue par les architectes israéliens Moshe Safdie et Irit KohaviI, sera à la pointe du progrès technique avec des zones d’accès en verre télescopique et des doubles ponts pour accélérer l’embarquement et le débarquement à partir
des portes avant et arrière de l’avion. L’ouverture de la nouvelle aile permettra de maîtriser la hausse du trafic passagers. Les autorités aéroportuaires attendent 17 millions de personnes dans le plus grand aéroport d’Israël. https://israelentreleslignes.com
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Le restaurant DaDa & Da devrait fermer ses portes à Tel-Aviv. Kayser Artisan Boulanger en Israël?
Le restaurant DaDa & Da situé dans l’Institut Français devrait fermer ses portes à Tel-Aviv très bientôt. Les employés (très nombreux contrats à mi-temps) sont en voie d’être licenciés. On parle de 150 personnes (ce qui semble bien exagéré lorsque l’on fréquente habituellement ce restaurant, comme cela est notre cas). Le contrat de location avec l’Ambassade est terminé. Un conflit existe depuis des mois entre les restaurateurs et l’Ambassade de France. No comment d’IsraelValley… Les faits : Sur Trip Advisor les résultats de ce restaurant sont catastrophiques. (Cela ne nous a pas empêché d’y aller au moins une
bonne trentaine de fois!) L’ambassade de France en Israël a publié un appel d’offres pour la création d’un nouveau restaurant à l’Institut français du boulevard Rothschild. Selon un texte (à lire sur Le Petit Hebdo) très polémique publié récemment par LPH : « la première succursale de la chaîne Maison Kayser Artisan Boulanger est sur les rangs pour remplacer DaDa&Da ». La maison Kayser représente aujourd’hui un réseau international de boulangeries artisanales avec plus d’une centaine de boutiques situées dans 20 pays. DR
Israël lutte énergiquement contre la pêche illégale
Le ministère israélien de l’Agriculture a interdit jusqu’à fin mai la pêche dans la Méditerranée. L’interdiction est totale à l’exception de la pêche à la ligne depuis la terre et de la pêche au filet sur le fond de la mer. La pêche au chalut est quant à elle interdite jusqu’à début août. Ces mesures doivent permettre la conservation et la restauration de cette ressource halieutique. Le département Océans du ministère de l’Agriculture prévoit en outre de renforcer, au moyen de différentes activités, la prise de conscience face à la surpêche et de contrôler plus régulièrement les pêcheurs. Depuis un an environ, Israël lutte énergiquement contre la pêche illégale et a diligenté à cet effet 15 policiers marins qui, depuis mai 2018, ont recensé plus de 305 cas de pêche illégale et dressé des amendes à hauteur de plus de 80 000 dollars. Cette action s’inscrit dans une large campagne de
lutte contre la chasse et la pêche illégales en Israël afin de préserver les parcs naturels ainsi que les mers. « Il faut savoir que nous ne sommes pas contre la pêche mais pour le développement durable des ressources halieutiques en vue de permettre aux pêcheurs de continuer à s’adonner à leur activité » a expliqué Yigael Ben Ari au journal Times of Israel. Ben Ari est le directeur de l’unité marine de l’autorité de protection des parcs naturels d’Israël. « Nous voulons sauvegarder nos ressources et ne pas puiser dans celles-ci plus qu’elles ne peuvent se régénérer ». Les pêcheurs critiquent ces mesures qu’ils jugent excessives et dont ils craignent qu’elles ne menacent leur subsistance. Les pêcheurs de Jaffa ont même annoncé qu’ils allaient se pourvoir en justice contre cette interdiction. https://israelentreleslignes.com
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Des chacals ont été repérés dans plusieurs quartiers de Jérusalem ron 24.000 euros).
Dans les rues de la Ville sainte, la concentration de chats est parmi les plus élevées de la région, voire du monde, d’après les experts: Jérusalem en compte près de 2.000 au kilomètre carré, soit 240.000 chats pour une ville de plus de 900.000 habitants, estime Asaf Bril, chargé des services vétérinaires de Jérusalem. Or leur prolifération pose des problèmes environnementaux et menace l’écosystème dans l’agglomération, s’inquiètent les spécialistes. Capturés dans les rues par des employés des services vétérinaires de la ville ou amenés par des habitants, plus d’une quinzaine de chats sont presque tous les jours stérilisés dans le centre vétérinaire municipal de Jérusalem. Mais les moyens et la main-d’oeuvre disponibles sont insuffisants pour permettre de stabiliser la population des félins. Pour M. Bril, seule une campagne de stérilisation massive et rapide de 80% des chats errants en six mois pourrait permettre d’y parvenir. « Pour obtenir un tel résultat, il faudrait 25 cliniques comme la mienne afin de stériliser 500 chats par jour », explique-t-il, depuis le centre municipal des services vétérinaires, un ensemble de bâtiments défraîchis situé à l’entrée de Jérusalem. Enterrer les poubelles L’autre angle d’attaque pour contrôler la population des chats est de réduire leur accès à la nourriture. Les félins de Jérusalem se nourrissent principalement de ce qu’ils trouvent dans les poubelles, des bennes à ciel ouvert et des conteneurs en plastique qui débordent souvent en raison d’une collecte des ordures aléatoire, notamment dans les quartiers Est de la ville, majoritairement palestiniens, occupés et annexés par Israël. La mairie a récemment entrepris de moderniser le système de ramassage des déchets, en enterrant une partie des ordures, privant ainsi les félins de leur principale source de nourriture. « A terme, les poubelles souterraines, qui diminuent la disponibilité de la nourriture pour les chats, sont l’unique solution pour réguler la taille de la population », estime Amir Balaban, directeur du département urbain de la Société de Protection de la Nature. Mais tous n’adhèrent pas à l’idée d’affamer les chats pour diminuer leur nombre. Le maire fraîchement élu Moshé Lion a annoncé dès janvier la création dans la ville de stations d’alimentation pour chats, avec des granulés notamment, pour un budget annuel de 100.000 shekels (envi-
Cette décision est censée permettre une transition entre le libre accès actuel des chats aux poubelles et leur privation à terme de tout accès, les ordures devant progressivement être enterrées dans tous les quartiers de Jérusalem. Une mesure cosmétique, dénonce l’avocate Inbal Keidar, qui défend les droits des animaux. « Ce qu’il faut, c’est une vraie décision politique pour régler le problème (de la prolifération des félins), avec une campagne de stérilisation massive des chats, en mobilisant les associations et les pouvoirs publics », dit-elle. Transférer à l’étranger ? Si les experts sont convaincus qu’on n’en finira pas sans stérilisation, l’idée ne fait cependant pas l’unanimité du côté des politiques. Pour le ministre de l’Agriculture Ouri Ariel, un juif orthodoxe, la stérilisation des félins est contraire à la loi religieuse juive: en 2015, il a refusé d’utiliser 4,5 millions de dollars (4 millions d’euros) alloués à son ministère dans ce but et a proposé comme alternative de transférer dans un autre pays les chats et chiens errants. Dénonçant l’insuffisance des moyens publics, des associations et des bénévoles se mobilisent. Ilana Ben Joya, une institutrice quinquagénaire qui prône une stérilisation à grande échelle des chats errants, nourrit en attendant des dizaines de félins dans sa rue, dans un quartier populaire de Jérusalem, deux fois par jour. « Je ne peux pas supporter de savoir qu’ils sont aussi nombreux dehors à avoir faim », explique cette mère de deux enfants. Une foule de chats se précipitent vers elle dès qu’elle sort de sa voiture. « Ce qui me désespère, c’est de savoir que dans quelques semaines, les femelles vont avoir des petits et qu’on va de nouveau entendre les cris des chatons… » Chacals en ville La prolifération des chats engendre d’autres maux. Selon Amir Balaban, l’installation de points d’alimentation fixes pour les nourrir attire d’autres animaux, tels que des chacals, qui ont été repérés dans plusieurs quartiers de Jérusalem. Or certains de ces animaux sauvages sont porteurs de maladies transmissibles à l’homme comme la rage ou la leishmaniose. Et l’équilibre est subtil entre la protection des chats et celle de l’environnement, relève M. Balaban. « Les chats sauvages sont actifs la nuit, ils mangent des rongeurs ». « Les chats domestiqués, eux, à l’instar des chats de gouttière, dépendants de l’homme, sont actifs le jour et chassent de petits animaux, des lézards, des reptiles et des petits oiseaux. » « Quand ils sont très nombreux, comme c’est le cas actuellement à Jérusalem et dans nombre de grandes villes d’Israël, ils menacent ces espèces ». Source Memorial de l’Isere
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L’Australie a ouvert un bureau de commerce et de défense à Jérusalem
L’Australie a ouvert discrètement un bureau de commerce et de défense à Jérusalem. Cette initiative n’a pas été annoncée sur les sites Web du gouvernement et aucun haut fonctionnaire australien ou israélien n’a assisté à la cérémonie d’ouverture du nouveau bureau, qui, selon Canberra, n’a pas de statut diplomatique officiel. En revanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a assisté l’année dernière à l’ouverture d’un bureau tchèque dans la capitale – qui n’a pas non plus de statut diplomatique – et a participé à l’inauguration d’un bureau commercial hongrois, qui est également situé à Jérusalem mais est considéré comme une annexe de l’ambassade de Tel Aviv du pays. Le « Trade and Defence Office » de l’Australie, situé dans la tour de bureaux Migdal Hair à Jérusalem-Ouest, a été ouvert en mars sans fanfare, conformément à une pro-
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Ouverture de la chambre de commerce Israël-Hongrie à Jérusalem
messe faite par le Premier ministre australien il y a quatre mois. « Il s’agit d’un bureau à vocation commerciale, établi et géré par la Commission australienne du commerce et de l’investissement », a déclaré un porte-parole de l’ambassade d’Australie à Tel Aviv au Times of Israel. Il « n’aura pas de statut diplomatique et n’est pas une extension de l’ambassade d’Australie à Tel Aviv », a souligné le porte-parole. « Nous recrutons actuellement du personnel sur place pour travailler de façon permanente dans le [bureau de la défense et du commerce]. Le gouvernement australien a été en liaison étroite avec le gouvernement israélien et d’autres partenaires dans la création du [bureau], afin qu’il soit pleinement opérationnel aussi rapidement que possible », a déclaré le porte-parole. https://fr.timesofisrael.com
La vice-ministre des Affaires étrangères Tsipi Hotovely achève une visite importante de deux jours en Hongrie. Elle y a notamment rencontré le vice-Premier ministre Zsolt Semjén, le vice-ministre des Affaires étrangères, le président du groupe d’amitié Hongrie-Israël au parlement ainsi que des représentants de la communauté juive hongroise. Durant son séjour, Tsipi Hotovely a également assisté à l’inauguration d’un Parc de Jérusalem au centre de Budapest, cadeau d’amitiée du maire István Tarlós à l’Etat d’Israël. Lors de la cérémonie, la vice-mi-
nistre israélienne a souligné l’importance de l’ouverture de la chambre de commerce Israël-Hongrie à Jérusalem, comme l’avait promis le Premier ministre Viktor Orban lors de sa visite en Israël. Elle a indiqué que l’inauguration de ce parc constituait un geste fort et supplémentaire dans les bonnes relations entre la Hongrie et Israël. Elle a également appelé le gouvernement hongrois à « passer à l’étape suivante » en transférant l’ambassade de Hongrie à Jérusalem. https://lphinfo.com
POLITIQUE
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Le mot du jour : Résilience. Le revers de la résilience des Israéliens ?
« Plusieurs recherches indiquent que, psychologiquement, la société israélienne résiste mieux que d’autres au terrorisme, explique Israël-Bernard Feldman, psychologue, psychiatre et victimologue. Sans doute parce que, dans ce petit pays, la solidarité est très forte. Mais aussi parce que les victimes d’attentats sont prises en charge gratuitement et sans limite de durée par l’Etat, qu’il existe des dizaines d’associations de soutien et de groupes de parole dans toutes les langues. » En parallèle, « les Israéliens s’interdisent toute faiblesse ». Et ils font tout pour qu’après la violence, la vie reprenne son cours, le plus vite possible. « En 2004, je me souviens d’un attentat au café Hillel, en plein centre de Jérusalem, raconte Michel Sultan, guide touristique de 64 ans. Le lendemain, je passais dans ce même quartier avec un groupe qui voulait voir le lieu de l’explosion. J’ai eu du mal à trouver l’endroit… En vingt-quatre heures, le café avait été nettoyé, reconstruit, et une foule de jeunes était attablée en terrasse. » “En période d’attentats, je sors volontairement beaucoup, comme une forme de résistance au terrorisme. Mais chaque jour, je range mes affaires, je paie mes factures, au cas où.” Marie-Lyne Smadja, enseignante-chercheuse
Dans le pays, la résilience chère à Boris Cyrulnik est perceptible dans l’espace public comme dans les consciences. « En période d’attentats, je sors volontairement beaucoup, comme une forme de résistance au terrorisme. Mais chaque jour, je range mes affaires, je paie mes factures, au cas où. Je n’ai pas peur de la mort, mais j’en ai conscience », témoigne Marie-Lyne Smadja, chercheuse et enseignante de 54 ans. Dans une étude, trois chercheurs israéliens montraient qu’après la vague d’attentats-suicides entre 2000 et 2002, seuls 9 % de la population israélienne souffraient de stress post-traumatique – contre 30 % aux Etats-Unis après le 11-Septembre. « Plusieurs recherches indiquent que, psychologiquement, la société israélienne résiste mieux que d’autres au terrorisme, explique Israël-Bernard Feldman, psychologue, psychiatre et victimologue. Sans doute parce que, dans ce petit pays, la solidarité est très forte. Mais aussi parce que les victimes d’attentats sont prises en charge gratuitement et sans limite de durée par l’Etat, qu’il existe des dizaines d’associations de soutien et de groupes de parole dans toutes les langues. » Le 14 octobre 2015, Sarah Blum, 31 ans, est à la gare centrale de Jérusalem. Un terroriste
armé d’un couteau fonce sur l’étudiante, qui parvient à s’échapper. « Malgré le choc, dès le lendemain matin, j’ai tenu à sortir, à m’installer en terrasse prendre un petit déjeuner, à fêter mon anniversaire le surlendemain. La peur était là, mais il fallait avancer. » De ce traumatisme naît tout de même de nouveaux réflexes : «Je ne porte plus que des baskets et des chaussures plates, pour pouvoir courir vite au cas où. Je marche à au moins un mètre cinquante de distance des gens. La distance qui m’a sauvé la vie. » « Très vite, on apprend à classer les lieux et les événements selon leur facteur de risque », note Jennie, 30 ans, aujourd’hui étudiante aux Etats-Unis. Quand le pays est sous tension, chacun active ainsi son propre plan Vigipirate : pas de cinéma le samedi soir ni de marché pour Kelly, pas de déplacement à Jérusalem pour Rosi, une traque des sacs suspects et des « types bizarres dans le bus » pour Samuel. « Pendant les périodes à risque, je vais chercher mes enfants plutôt que de les laisser rentrer seuls de l’école. Pas par peur, mais pour qu’ils se sentent rassurés », affirme Sarah, Israélienne orthodoxe de 30 ans qui dit se sentir en sécurité ici plus qu’ailleurs… car « Dieu veille sur Israël ». Les plus jeunes sont les plus vulnérables
pas la faire porter à ses enfants en est une autre. « Mon fils et ma fille me disent que je ne leur ai pas transmis la peur. Sans doute parce que je me suis toujours efforcée de la refouler, consciemment. Tout en leur expliquant les événements, on a toujours cherché à les épargner. Quitte parfois à minimiser les choses », avoue Kelly Elmaleh, professeure retraitée de 65 ans. Et à les dédramatiser. Comme dans les écoles où, pendant la guerre du Golfe en 1991, les enfants décoraient les étuis de leur masque à gaz. Si toute une génération semble avoir intégré le danger d’une attaque quelle qu’elle soit dans son quotidien, les plus jeunes ont du mal à vivre avec. Selon une étude de Nielsen Israël datant de 2015, 80 % des Israéliens de 8 à 15 ans exposés à des vidéos d’attentats ont développé des traumatismes et 50 % d’entre eux craignent de se rendre dans des lieux publics. « Lors de la dernière sortie que j’ai organisée à la piscine pour des enfants de 4-5 ans, la première question qu’ils m’ont posée, c’était : “où est le bunker ?”. Quant aux adolescents, ils ont du mal à se projeter, même le week-end suivant », constate Marie-Lyne Smadja, qui voit ici « le revers de la résilience » des Israéliens. https://www.lemonde.fr
Gérer sa propre angoisse est une chose. Ne
Les Vautours du Golan empoisonnés ! Une grande partie de la population des vautours encore présents dans la partie du Golan annexée par Israël a été retrouvée morte empoisonnée, selon l’Autorité israélienne des parcs et de la nature. Par qui ? Pourquoi ? Mystère… Huit vautours ont péri. Pour Shaoul Goldstein, directeur de l’Autorité israélienne des Parcs et de la Nature, c’est « un coup mortel porté à cette population de rapaces ». Car cette espèce est, hélas, en train de s’éteindre dans le Golan. Pourquoi les vautours décèdent-ils, les uns derrière les autres : Sur ce sujet, l’institution israélienne est claire : Il s’agit d’un empoisonnement. Et si elle ne donne pas plus de détails, omettant de préciser s’il était accidentel ou intentionnel, impossible de ne pas émettre des hypothèses sur le sujet. D’autant que les rapaces ne sont pas les seules victimes à déplorer : Un renard et deux chacals ont également été retrouvés morts. Parmi les rapaces, deux victimes du poison ont été retrouvées mal en point mais encore en vie. Les oiseaux en question ont donc été transférés dans une clinique pour animaux sauvages, où ils seront soignés. Les analyses pratiquées sur ces sujets permettront également de déterminer la cause de cette épidémie et d’y mettre éventuellement un terme. Les instances israéliennes mobilisées pour faire la lumière sur le sujet « C’est une affaire grave et nous allons tout
faire pour trouver les responsables de cet empoisonnement et les traîner en justice », a déclaré l’Autorité de protection de la nature par voie de presse. En vingt ans, la population des vautours dans cette région a baissé de manière drastique. Évaluée à près de 130 en 1998, elle ne comptait que 20 individus récemment, avant l’annonce de ces décès, selon l’Autorité. Il est donc urgent de protéger l’espèce pour éviter son extinction. Ce n’est pas la première fois que l’Etat hébreu, comme les instances internationales se penchent sur le sort de ces rapaces : en 2016, des Casques bleus de l’ONU avaient aidé au retour d’un vautour capturé au Liban et soupçonné d’espionnage pour le compte d’Israël. L’Autorité israélienne des parcs et de la nature avait alors parlé « d’une discrète opération avec les Libanais et avec l’assistance des forces de l’ONU » pour récupérer son vautour sain et sauf. Reste à déterminer, désormais qui veut la peau et les ailes des vautours du Golan… Alexandre Sayada