GRATUIT - Numéro 524 - Edition du 19 au25 Juin 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 19 au25 Juin 2019
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Lorsque deux petits anges s’envolent vers Hachem…
Notre peuple a connu bien des drames. Bien des tragédies. Combien d’enfants assassinés, de jeunes vies volées, de parents et de familles éplorés, parce que la haine a voulu faire des juifs les boucs-émissaires, au cours des siècles ? Dans le torrent de larmes que nous versons lorsque l’un des nôtres s’envole vers Hachem, il en est certaines plus amères que d’autres. Ce sont celles qui coulent irrépressibles, quand des enfants sont arrachés à l’amour de leurs parents de manière brutale, incompréhensible. Et tellement, tellement douloureuse. Il y a déjà plusieurs jours, à l’heure où j’écris ces lignes et que nous bouclons ce numéro de votre journal, que la nouvelle est tombée. Terrible, cette tragédie qui fait suite à une longue série, sur cette route maudite, a touché en plein cœur tout le peuple juif : Shirel 7 ans et Sarah 4 ans, deux petites poupées rieuses et pleines d’énergie, ont perdu la vie dans un horrible accident de voiture, sur la route 90 qui mène à Eilat, juste avant Shavouot. Leurs parents, ainsi que le petit frère, un bébé de 18 mois, ont été également blessés et hospitalisés suite à l’horrible accident de la route qui a coûté la vie aux deux fillettes. Je voudrais, au nom de toute l’équipe du Journal Israël Actualités, présenter nos plus sincères condoléances à leurs proches, les familles Bensimon et Halimi, et espérer, pour les jeunes parents, une guérison rapide. Le papa, grièvement blessé lors de cette collision, serait encore en soins intensifs, dans le coma, selon nos informations. Et puisqu’il est question d’informations, j’aimerais justement plaider pour plus de retenue sur un sujet aussi délicat… Sur les réseaux sociaux, la nouvelle, dans les heures qui ont suivi l’accident, s’est propa-
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
gée comme une traînée de poudre. Et si dans la majorité des cas, les messages étaient tout autant inquiets que solidaires, les informations diffusées et les commentaires étaient parfois aussi erronés que maladroits. Il s’agit, dans ce cas, d’un tragique accident de la route. Un drame comme il en survient tant, trop même, sur toutes les routes de France, d’Israël, et même du monde entier. On ne sait pas pourquoi, on ne comprend pas, et parce qu’on est en colère, que le sens de cette douleur nous échappe, on voudrait trouver des points de focalisation de notre colère. Hachem, dans son infinie grandeur, dans son infinie sagesse, sait à quoi riment nos larmes. Qu’il soit, dans cet océan de peine, aux côtés des parents. Qu’il leur offre consolation et force, paix de l’âme et guérison afin de leur permettre de s’occuper au mieux de leur fils. Tous les enfants devenus des anges nous touchent en plein cœur. Toutes les familles marquées par ce genre de tragédies nous inspirent solidarité et peine. Mais dans ce cas précis, la tristesse est plus forte pour mon épouse et moi même : cette famille, ces enfants, nous les connaissions personnellement. L’image de ces deux petites filles danse devant mes yeux. Et comme vous chers lecteurs, j’ai du mal à croire, à admettre qu’en quelques secondes, leurs jeunes vies pleines de promesses se sont éteintes, comme la flamme d’une chandelle en un coup de vent. Je suis ému, en tant qu’homme, en tant que père, en tant qu’ami. Je compatis. Et je prie pour que vienne, vite, la consolation pour tous ceux que ce drame affecte. Je pense en particulier à Kevin, frère de Jessica, qui nous a écrit pour nous dire sa douleur insondable, mais aussi sa colère, face aux faux scoops et autres révélations sans fondement qui ajoutent à sa blessure et à celles de ses
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parents. Faux journalistes et paparazzis du dimanche, rangez vos infos en cartons ! Laissez deux familles brisées par la tragédie se reconstruire dans la pudeur et le silence ! Qu’Hachem accueille Shirel et Sarah, ces deux petits anges, au Gan Eden. Qu’elles volent vers lui et qu’il les prenne sous son aile. Qu’elles veillent, désormais, sur tous leurs proches éplorés, pour leur apporter consolation et guérison.
Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02
Quant à nous, chers lecteurs, tenons-nous à leurs côtés, prions pour eux , pour leur refoua chelema ,solidaires et prêts à répondre à leurs besoins s’il en est, car nous sommes un peuple et qu’en le portant à plusieurs, peutêtre allègerons-nous le fardeau qu’est leur si grande peine. Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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Standard & Poors a maintenu la note de crédit d’Israël à AA-
Standard & Poors a pourtant maintenu la note de crédit d’Israël à AA- : l’agence de notation américaine mise toujours sur la vigueur de l’économie israélienne, prévoyant un taux de croissance de 3,2 % en 2019. Gel législatif, vote différé du budget, voire report du « plan Trump » : la liste est longue des répercussions – tant sur le plan économique que politique – du bis repetita électoral israélien.
Action de discrimination ? L’UE et étiquetage des produits israéliens issus des implantations
Selon i24News : « L’avocat général de la Cour de l’UE se prononce pour l’étiquetage des produits israéliens issus des implantations. L’avis de l’avocat pourrait déboucher sur une mesure obligatoire.
(…) est la seule manière de fournir des informations correctes et objectives mais également précises, claires et facilement compréhensibles pour le consommateur », a ajouté l’avocat.
« On ne saurait exclure que la situation d’un territoire occupé par une puissance occupante – a fortiori lorsque l’occupation territoriale est accompagnée de colonies de peuplement – constitue un facteur susceptible d’avoir une incidence importante sur le choix d’un consommateur », a estimé l’avocat général de la juridiction établie à Luxembourg, selon un communiqué publié jeudi.
A l’origine de cette affaire figure une décision contestée du ministère français de l’Economie en novembre 2016 obligeant à un étiquetage différencié des produits provenant des zones contrôlées par Israël en Cisjordanie.
« L’ajout des termes +colonies israéliennes+
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L’avis avait été dénoncé comme « discriminatoire » par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) au motif qu’il aurait renforcé le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) ».
« Absurde, coûteux, kafkaïen » … Le sentiment de gâchis est prédominant parmi les Israéliens depuis la dissolution in extremis, le 29 mai, de la 21e Knesset tout juste élue. Ce scénario politique sans précédent , qui prévoit de nouvelles élections le 17 septembre pour la deuxième fois en moins de six mois, laisse le pays aux mains d’un gouvernement de transition mis en place en décembre dernier, et ce, peut-être jusqu’à la date butoir du 1er novembre. « Près d’un an d’intérim, de gel législatif ou d’incapacité à prendre de grandes décisions, c’est du jamais vu ! », déplore Denis Charbit, professeur de sciences politiques de l’Université ouverte d’Israël. Toutes les institutions israéliennes sont affectées : l’armée, le pouvoir, l’appareil judiciaire, ou encore le système de santé. Un coût économique Sur le plan économique, l’organisation d’une nouvelle consultation devrait coûter 475 millions de shekels (117 millions d’euros), accroissant le déficit public du pays, qui s’établissait en avril à 3,8 % du PIB, soit bien au-delà de l’objectif annuel de 2,9 %. Avec le report des négociations budgétaires, le pays fonctionnera avec la même enveloppe jusqu’en 2020. Standard & Poors a pourtant maintenu la note de crédit d’Israël à AA- : l’agence de notation américaine mise toujours sur la vigueur de l’économie israélienne, prévoyant un taux de croissance de 3,2 % en 2019. Sur le plan politique, l’habileté tactique du « roi Bibi » , piégé par son ancien allié ultra-nationaliste et ex-ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, a subi un revers cinglant. La décision de Benyamin Netanyahou de dissoudre la Knesset a été un coup de théâtre . « Le renvoi du ministre et leader de la droite, Naftali Bennett, illustre la personnalisation de la vie politique israélienne et
ses règlements de comptes », ajoute Denis Charbit. Rallier les votes russes A l’en croire, les petits partis de droite comme de gauche devraient multiplier les alliances pour briser l’impasse d’un paysage électoral fragmenté ; tandis que Netanyanou « va mettre les bouchées doubles pour rallier les votes russes », histoire de pouvoir se passer de l’appui de leur porte-voix, Avigdor Lieberman. Quant à Benny Gantz, tête de la liste centriste « Bleu Blanc », arrivée en seconde position lors du scrutin très serré du 9 avril, il accuse le patron du Likoud de mener Israël au « chaos absolu ». « Netanyahou aurait pu donner à un autre parti l’occasion de former une coalition, a-til déclaré. Nous retournons aux urnes uniquement parce qu’il veut échapper aux poursuites pénales dans les trois affaires pesant sur lui ». Le Premier ministre doit être entendu par le Procureur général d’Israël le 2 octobre, en vue de sa future inculpation pour corruption , fraude et abus de confiance. Mais cette audience pourrait être différée. Incidence sur le plan diplomatique Enfin, la crise politique est susceptible d’avoir une incidence sur le plan diplomatique. « Israël est dans une grande pagaille avec ces élections. Les Israéliens doivent se ressaisir », a réagi Donald Trump, qui a comblé son allié, avec le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et la reconnaissance de la souveraineté du Golan. Le président américain doit dévoiler via son conseiller, Jared Kushner, le volet économique de son plan de paix pour le ProcheOrient , lors de la conférence de Bahreïn, les 25 et 26 juin. « Certes, on n’attendait pas grand-chose de cette initiative, rejetée par les Palestiniens avant même d’être présentée, et dont l’annonce a été maintes fois reportée. Mais l’instabilité gouvernementale israélienne contrarie le calendrier de Donald Trump, qui s’apprête à entrer en campagne pour sa réélection », conclut l’universitaire Denis Charbit. Et ce, alors que le « deal du siècle », entièrement coordonné avec Benyamin Netanyahou, dépend aussi de la survie politique du leader israélien. Source Les Echos
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Très forte délégation d’Israël dont Rafael au Bourget 2019
Le Salon international de l’Aéronautique et de l’Espace Paris-Le Bourget au parc des expositions Paris-Le Bourget, s’annonce exceptionnel pour les experts, ingénieurs, entrepreneurs israéliens. Les journées professionnelles se tiennent de 8h30 à 18h du lundi 17 au jeudi 20 juin, et les journées grand public de 8h30 à 18h du vendredi 21 au dimanche 23 juin. Pendant toute la durée du salon, IsraelValley se mobilise pour vous faire vivre en exclusivité ce rendez-vous incontournable dédié aux technologies et aux innovations de l’aérospatial, dont les quatre premiers jours sont consacrés aux rencontres entre professionnels. Afin de présenter sa technologie aéronautique, l’État hébreu bénéficie d’un grand pavillon dans l’enceinte de l’aéroport du Bourget. Ainsi, sur les milliers d’exposants venus du monde entier, sont présentes au Salon les firmes israéliennes Israel Aerospace Industries, Elbit Systems, Rafael, Uvision, Aeronautics Ltd, ORBIT Communication, Ashot Ashekelon, Bet Shemesh Engines, Controp, Nexus Systems, S.G.D. Engineering Ltd, TAT Technologies et Sibat, agence d’export et de coopération du ministère de la Défense.
A l’occasion du salon Rafael va présenter son nouveau missile air-sol, le Rocks. « Selon l’industriel israélien, le missile Rocks peut être employé contre des cibles stationnaires ou mouvantes, grâce à sa capacité à suivre son objectif. Il peut emporter une ogive à pénétration ou bien à fragmentation afin de pouvoir détruire des cibles variées. Le Rocks peut ainsi aussi bien être employé contre des cibles terrestres que souterraines et pénétrer les défenses sol-air ennemies. Le missile peut être mis en œuvre depuis un aéronef se trouvant à une longue distance de la cible, « bien en dehors de la zone de défense sol-air ennemie et réalise une trajectoire à grande vitesse vers la cible. Cela permet de limiter l’exposition de l’avion emportant le missile tout en améliorant le taux de réussite des frappes », rapporte Rafael. Afin de pouvoir évoluer dans un environnement où le signal GPS du missile pourrait être brouillé, le Rocks détermine la position de sa cible en utilisant des algorithmes. Ils sont ainsi capables de reconnaître l’objectif sur les images collectées par le capteur électro-optique de l’autodirecteur. Dans le cadre du développement du missile Rocks, l’industriel Rafael s’est inspiré des avancées technologiques réalisées avec la gamme de missiles Spice ».
Salon du Bourget 2019 : un nouveau système israélien ? Le traditionnel Salon du Bourget ouvre ses portes lundi à Paris. Il s’agit du rendez-vous international de l’aéronautique et de l’espace le plus prestigieux au monde, qui se tient tous les deux ans. De très nombreux pays y envoient des délégués pour faire connaissance avec les dernières innovations dans le domaine de l’aviation civile et militaire. Israël est toujours présent et ses stands sont parmi les plus visités. Cette année, une nouvelle « vedette » produite conjointement par les industries militaires Rafael Advanced Defense Systems Ltd. et Elta Systems Ltd sera présentée pour la première fois dans un salon. On parle d’un système intégré, sous forme de nacelle (Pod) fixée sous l’appareil qui équipera les avions de combat et permettra une action combinée de navigation, observation par radar SAR, collecte de renseignements et tir sur des cibles proches ou éloignées, le tout de manière simultanée et en temps réel.
Il s’agit d’une version très améliorée de systèmes qu’Israël avait mis au point et fourni à une vingtaine d’armées étrangères. Youval Miller, l’un des responsables du département aéronautique chez Rafael Ltd a indiqué: « Ce système multiple constitue un nouveau grand pas en avant dans les équipements électro-optiques des avions de combat. La combinaison des différentes technologies permettra d’apporter des réponses de très haute qualité dans des situation complexes, de jour comme de nuit et par tous les temps ». A part cette innovation, Israël présentera d’autres produits, tels que des nouvelles versions du système Dôme de Fer, des systèmes de communications ou des nouveaux missiles Spike de la 5e génération qui peuvent être utilisés sur plus de 45 plateformes différentes, sur terre, mer ou dans les airs. JForum
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Annulation injustifiée ? La police israélienne a décidé de mettre un terme au Doof Festival
Invoquant la présence d’un trafic de drogue massif, la police israélienne a décidé de mettre un terme au Doof Festival, qui devait se tenir du 7 au 9 juin 2019 à Hamat Gader, près du lac de Tibériade. Protestant contre une annulation jugée injustifiée, des centaines de personnes ont manifesté à Tel Aviv vendredi dernier. Si le bilan est léger, une quinzaine d’arrestations et quelques blessés, la colère gronde. Pour les fêtards israéliens, le Rubycon a été franchi le week-end dernier. Après la fermeture de plusieurs piliers de la vie nocturne de Tel Aviv, dont le célèbre Breakfast Club, puis l’annulation du ShuShan Purim Carnival, c’est au tour du Doof, rendez-vous incontournable de la scène trance locale, de subir les foudres de l’État hébreu.
Mark Zuckerberg piégé par une start-up israélienne Facebook a récemment créé la polémique en refusant de retirer des réseaux sociaux un montage visant à discréditer la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et qui donnait l’impression que cette adversaire acharnée du président Donald Trump était ivre. Facebook avait alors refusé de censurer ce contenu, malgré les appels répétés de responsables démocrates, arguant “que le bon équilibre entre la promotion de la liberté d’expression et d’une communauté sûre et authentique est de réduire la distribution de ‘fausses informations’”. Neil Potts, l’un des directeurs de Facebook, avait même assuré à l’époque qu’il aurait laissé la vidéo en ligne si, au lieu de Nancy Pelosi, elle avait tourné en ridicule… Mark Zuckerberg. Deux deux artistes britanniques (Bill Posters et Daniel Howe) l’ont pris au mot et se sont tournés vers Canny IA, une agence israélienne de publicité, spécialisée dans l’utilisation de l’intelligence artificielle. Ces publicitaires geeks ont utilisé un algorithme maison capable de transformer n’importe quel enregistrement audio en vidéo d’une personne qui semble prononcer ces pa-
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roles et les internautes ont pu voir un Mark Zuckerberg (presque vrai) revendiquant de s’inspirer de Spectre, l’organisation criminelle décrite dans James Bond. Avant de s’attaquer à Mark Zuckerberg, cette start-up israélienne avait déjà démontré l’efficacité de sa technologie en faisant chanter “Imagine” de John Lennon à plusieurs dirigeants, de Justin Trudeau à Kim Jong-un, en passant par Donald Trump. Tous leurs “deepfakes” créént une illusion de réalisme qui n’est pas encore parfaite, ont reconnu les publicitaires de Canny IA au blog Fxguide, mais la technologie est déjà au point et peut-être que d’ici l’élection présidentielle américaine de 2020, cette barrière technologique n’existera plus, au risque de déstabiliser le processus démocratique encore plus que les “fake news” en 2016. Logique avec lui-même, le réseau social a refusé de faire disparaître cette “fake news”, dépeignant leur patron en disciple d’un méchant de cinéma, Source : France24
Une décision qui a déclenché le courroux du public et des affrontements sur la place Rabin. Vieux de quinze ans, ce festival se tenant chaque année sur le site de Hamat Gader, à deux pas du célèbre lac de Tibériade, a été annulé quelques jours avant sa tenue les 7 et 9 juin 2019.
La raison officielle, selon la police, est la présence suspectée d’un trafic de drogue massif durant l’évènement. Le festival, indique le journal Haaretz, disposait pourtant des autorisations nécessaires et a fait appel de cette décision jugée injuste à la Cour Suprême, qui a rejeté la demande. Le Doof, qui a annoncé le remboursement à venir des tickets sur Facebook, subit des pertes lourdes. 1,7 millions de shekels, soit près de 400 000 euros, estime un membre de l’équipe organisatrice, qui a également lancé une cagnotte en ligne pour se renflouer. Du côté des festivaliers, la pilule ne passe pas. Vendredi dernier, plusieurs centaines d’entre eux se sont ainsi réunies pour protester et danser place Rabin, à Tel Aviv, sur fond de psytrance. La manifestation a été dispersée dans la violence par la police à cheval, et une quinzaine de personnes ont été arrêtées. « La police et la Cour Suprême nous ont renvoyés à la maison, mais nous nous soulevons avec nos voix puissantes et claires. C’est la première étape d’une guerre », s’est exclamé un manifestant. Source Trax Mag
Un Sénateur milite pour le transfert de l’ambassade des Pays-Bas à Jérusalem
Selon les informations obtenues par le correspondant d’Anadolu, le sénateur Diederik van Dijk a partagé sur les réseaux sociaux, deux jours après avoir prêté serment au Sénat néerlandais, un message dans lequel il promet de lutter en faveur d’Israël. « Avec Peter Schalk, nous avons une nouvelle fois prêté serment au Sénat néerlandais. La lutte pour la vie, pour la famille, pour Israël », a-t-il écrit. Sur le site internet officiel du SGP, une section est spécialement réservée à la politique d’Israël. Affirmant que l’ensemble de Jérusalem ap-
partient à Israël, le SGP milite pour le transfert de l’ambassade des Pays-Bas à Jérusalem. Dans la droite ligne de la politique américaine, le SGP est également favorable à la reconnaissance du Plateau du Golan comme territoire israélien. Ce parti néerlandais qui dispose de 2 sénateurs et 3 députés au parlement défend la thèse selon laquelle l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) n’a plus de raison d’exister. Source TRT
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Après le BDS, les ultra-nationalistes israéliens en veulent à Mc Donald’s
Mc Donald’s, très souvent attaquée par le BDS pour sa lourde présence en Israël, se trouve à présent sous le feu des projecteurs en Israël. Selon (1) : »En cause : le refus de s’installer en Judée Samarie. Tout a commencé avec l’annonce d’un appel d’offres pour l’ouverture d’une enseigne dans l’aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv. Mc Donald’s s’est rapidement montré intéressé et cela n’a pas été du goût de tous. Le président du Conseil régional de Samarie, une région à cheval sur les territoires de Judée Samarie et d’Israël, a envoyé une
lettre au ministre des Finances et au ministre des Transports pour l’en empêcher. « Comme vous le savez, dénonce Yossi Dagan, McDonald’s Israel, (…) boycotte les citoyens et les territoires de l’état d’Israël au-delà de la Ligne Verte » (la frontière établie de 1948 à 1967 avant l’extension du pays, ndlr). Très remontés, des nationalistes ont lancé une grande opération de protestation en installant devant les restaurants Mc Donalds des pancartes expliquant que l’entreprise de restauration « boycotte des pans d’Israël ». (1) Source LCi
Après avoir publié un dessin antisémite, le New York Times renonce aux caricatures politiques Le New York Times qui ne publiait déjà plus de dessin politique dans son édition nationale, n’en publiera plus non plus dans son édition internationale à compter du 1er juillet prochain. Une décision qui fait suite à la polémique suscitée par la publication, par le quotidien, d’une caricature jugée antisémite il y a plus d’un mois. Le quotidien a indiqué qu’il réfléchissait depuis un an à « aligner » l’édition internationale sur celle publiée aux Etats-Unis, qui ne comprend plus de dessins politiques depuis de nombreuses années. La publication fin avril dans l’édition internationale d’un dessin représentant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump avait déclenché un tollé au sein de la communauté juive mais aussi au-delà. Le quotidien avait présenté des excuses et le directeur de la publication Arthur Ochs Sulzberger avait décidé de lancer une procédure disciplinaire contre le responsable
d’édition qui avait choisi la caricature du dessinateur Antonio Moreira Antunes, mais cette action n’a pas éteint la polémique. Il avait également décidé de ne plus utiliser de caricatures proposées par une société extérieure, d’où provenait la caricature controversée. Cependant, le responsable de la rubrique éditoriale du New York Times James Bennet a indiqué sur Twitter que le quotidien souhaitait continuer à travailler à l’avenir avec ses dessinateurs vedettes,Patrick Chappatte et Heng Kim Song, sur d’autres formats. Le dessinateur Plantu, contributaire du quotidien Le Monde et fondateur de l’association Cartooning for peace, qui lutte pour que le dessin de presse soit reconnu comme un droit fondamental par l’Unesco, a réagi mardi et s’est dit persuadé que le quotidien new-yorkais allait revenir sur sa décision. Source : BFMTV
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Césarée : zoom sur l’opposition entre les Rothschild et Israël
Comme évoqué hier, le statut de Césarée est presque unique dans le monde. Et cette situation remonte à la fin du XIXe siècle, période durant laquelle le baron Edmond de Rothschild, banquier parisien, pieux et philanthrope, joua un rôle décisif à partir de la fin du en achetant des terres que la famille rétrocéda à l’état d’Israël après l’indépendance, à l’exception de la ville de Césarée.
Césarée en Israël est détenue par une fondation contrôlée par la famille Rothschild et l’Etat
L’histoire contemporaine de cette ville se confond donc avec celle de la branche française de la famille Rothschild et son statut reste quasi unique, puisque c’est une ville privée de 3 000 hectares. Elle n’appartient pas à l’Etat, mais à la Fondation Edmond de Rothschild, établie en Israël. Comme elle est privée, ses 7 000 habitants n’élisent pas leur maire. Les plus grandes fortunes d’Israël y habitent, dans des villas surveillées par près de 350 caméras qui font de Césarée l’un des lieux les plus sûrs en Israël.
Dans le journal Le Monde : « Césarée, la ville privée des Rothschild établie en Israël » La cité antique, prisée des Israéliens les plus fortunés, est détenue par une fondation contrôlée par la famille Rothschild et l’Etat. Les ressources générées par la ville permettent de financer des projets philanthropiques. A un niveau insuffisant, estime le gouvernement. Mercredi 29 mai. En pleine crise politique, à quelques heures de la dissolution du Parlement et de la tenue de nouvelles élections en Israël, le président Reuven Rivlin rejoint la baronne Ariane de Rothschild à Césarée, cité antique battue par les vagues de la Méditerranée. Cette visite est destinée à célé-
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brer la rénovation de voûtes datant du roi Hérode. Alors que le vent agite doucement les palmiers, sur la grande scène dressée face aux vestiges du vieux port, devant de nombreux invités, M. Rivlin salue le rôle de la famille Rothschild dans la transformation de Césarée au cours des soixante dernières années. L’histoire contemporaine de la ville se confond en effet avec celle de la branche française de la famille Rothschild. Son statut reste quasi unique, puisque Césarée est une ville privée de 3 000 hectares. Elle n’appartient pas à l’Etat, mais à la Fondation Edmond de Rothschild, établie en Israël. https://www.lemonde.fr/
A proximité, le parc industriel a attiré plus d’une centaine d’entreprises. Entre ses plages, ses vestiges antiques et l’unique golf d’Israël, Césarée serait aujourd’hui le troisième site le plus visité du pays. Le million de touristes rapportent chaque année plus de 7 millions d’euros à la ville. En 1962, lorsque la famille Rothschild a transféré les titres de propriété de la ville à
sa fondation, il a été convenu que l’intégralité des bénéfices issus de la cité financera des projets destinés à soutenir l’excellence de l’enseignement supérieur en Israël. En contrepartie, l’Etat a accordé à la fondation une exemption totale de taxes, mais cet accord est cependant rediscuté car l’Etat estime que la Fondation Rothschild n’effectue pas un retour de fonds suffisant. Sous pression, celle-ci a nettement augmenté le montant de ses donations au cours des dernières années. Elle a ainsi versé plus de 20 millions d’euros en 2018 et prévoit d’accorder près de 25 millions en 2019 (contre 8 millions en 2015), mais elle,entend conserver le contrôle du développement de la ville en conformité avec les origines de sa création. Si la famille Rotschild, représentée par la baronne Ariane de Rothschild, ne souhaite pas d’exprimer sur l’évolution politique du pays, elle veut cependant « contribuer à l’intégration, à la valorisation des minorités en Israël, pour faire émerger parmi elles de vrais leadeurs d’opinion ». Son prochain projet pour Césarée est de construire un chemin de promenade le long de la Méditerranée jusqu’au village arabe de Jisr Al-Zarqa, l’un des plus pauvres d’Israël, pour qu’il bénéficie de l’afflux de touristes dans la cité antique. Elle travaille également sur un programme de développement de Césarée à horizon 2040.
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Agriculture urbaine. Succès pour Infarm, fondée par trois israéliens
Le vent de l’agriculture urbaine souffle sur l’Europe et les États-Unis. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus de 800 millions de personnes pratiquent désormais l’agriculture urbaine à travers le monde. Un constat qui amène l’Allemand Infarm, fondée en 2013 par trois israéliens, Erez et Guy Galonska, et Osnat Michaeli, à accélérer ses projets dans le secteur…….Détails…….. La start-up berlinoise, qui installe des fermes verticales dans des lieux urbains, vient ainsi de boucler un tour de table en série B de 100 millions de dollars mené par le fonds londonien Atomico. Les investissements historiques, à l’image de Balderton Capital, Astanor Ventures et Cherry Ventures, ont également participé à l’opération. Celle-ci comprend également un financement sous forme de dette. Dans ce cadre, TriplePoint Capital a investi dans la société, fournissant probablement une grande parte, sinon la totalité, de la dette. Auparavant, l’entreprise avait levé 25 millions de dollars en février 2018. Fondée en 2013 par deux frères israéliens, Erez et Guy Galonska, et Osnat Michaeli, grâce à l’aide d’investisseurs et de subventions de l’Union européenne, Infarm pro-
posait au départ des serres miniatures pour les particuliers, afin qu’ils puissent faire pousser des petits légumes pour agrémenter leurs plats. En 2015, la start-up allemande a décidé de pousser un peu plus loin son idée en se lançant dans la conception, la construction et la commercialisation de fermes verticales dans des lieux urbains, comme des supermarchés, des centres commerciaux, des écoles, des hôtels ou encore des restaurants. Pour que le rendement des cultures soit au rendez-vous, les plantes sont cultivées en hydroponie (culture, dont les racines des plantes reposent dans un milieu reconstitué détaché du sol, via l’eau et la lumière) sur une faible couche d’eau et enrichies d’engrais naturels et d’oxygène. Afin de reproduire la lumière naturelle tout en respectant l’environnement, les plantes sont éclairées par des lumières LED. Pour suivre avec précision le rendement des plantes, ces serres 2.0 sont équipées de microcapteurs reliées à une solution cloud, de manière à ce que les employés du magasin puissent avoir accès à une application mobile pour mieux gérer la serre. Cette approche modulaire, qui combine IoT, Big Data et cloud, s’apparente à du «Farming-as-a-service».
Avec des fermes urbaines connectées, Infarm entend court-circuiter les chaînes de production et de distribution pour rapprocher les consommateurs des producteurs. Le Royaume-Uni en septembre avant de mettre le cap sur les États-Unis et le Japon Actuellement, la start-up a déployé plus de 200 fermes en magasin et 150 fermes dans des centres de distribution en Europe. Chaque mois, elle récolte plus de 150 000 plantes. La société a noué des partenariats avec 25 acteurs majeurs de la distribution alimentaire, à l’image de Metro, Casino, Intermarché, Auchan ou encore Amazon Fresh en Allemagne, en Suisse et en France. Infarm entend s’appuyer sur ce financement pour accélérer sa croissance à l’international, notamment en Europe et aux ÉtatsUnis. La start-up prévoit ainsi de se lancer au Royaume-Uni en septembre avec «l’un des plus grands supermarchés en ligne et physiques du pays».
société va renforcer ses effectifs, principalement son pôle R&D et son équipe commerciale. La jeune pousse berlinoise se positionne sur un segment occupé par de plus en plus d’acteurs. En Europe, l’entreprise belge Peas&Love exploite des potagers urbains sur les toits au coeur des villes, tandis que des start-up françaises, comme Sous les fraises et Merci Raymond, installe des fermes urbaines à Paris. La capitale française accueillera d’ailleurs la plus grande ferme urbaine du monde au printemps 2020 sur le toit du nouveau hall 6 du Parc des Expositions, à Porte de Versailles (XVème arrondissement). S’étalant sur 14 000 mètres carrés, elle permettra à plus d’une vingtaine de maraîchers de cultiver plus d’un millier de légumes et une trentaine d’espèces différentes.
Par ailleurs, Infarm serait en discussions avancées avec des retailers aux États-Unis et au Japon.
Infarm : les données clés Fondateurs : Erez Galonska, Guy Galonska et Osnat Michaeli Création : 2013 Siège social : Berlin Activité : agriculture urbaine Financement : 100 millions de dollars en juin 2019
Dans le cadre de son développement, la
Source FrenchWeb
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L’herbe est plus verte ailleurs…
La fuite des cerveaux s’accélèrerait en Israël. C’est le constat inquiétant que fait un institut israélien de recherches, Shoresh. Le département des politiques publiques de l’Université de Tel Aviv s’inquiète dans un récent rapport de la progression du nombre de jeunes diplômés israéliens qui font le choix de s’établir ailleurs et notamment aux Etats-Unis. La question de l’émigration d’Israël est une des questions les plus sensibles du pays. Surtout quand elle concerne le départ des diplômés universitaires, ceux qui ont été formés dans les grandes universités du pays et qui devraient concourir à assurer sa croissance future. Car l’enjeu est de taille pour l’Etat hébreu : le secteur des nouvelles technologies a boosté l’économie israélienne ces dernières années. Si seulement 2,7% des salariés en Israël travaillent dans ce secteur, il représentait en 2015 plus de 40% des exportations. Alors que la population d’Israël a augmenté de 24% entre les décennies 1995-2005 et 2006-2016, l’émigration vers les Etats-Unis a progressé de 32% pendant les mêmes périodes. Même si le nombre d’émigrés reste relativement faible, les candidats aux départs se recrutent dans un écosystème limité - moins de 130.000 individus sur une population de 9 millions - composé d’ingénieurs, de scientifiques qui produisent l’essentiel des exportations israéliennes et de ses revenus fiscaux. A l’instar de nombreux pays européens qui connaissent ce phénomène – en France,
79% des moins de 30 ans rêvent d’expatriation - les auteurs de l’étude voient dans ce mouvement une conséquence du poids de la fiscalité israélienne qui pèse de plus en plus sur les catégories les plus instruites du pays.
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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot
Ils soulignent également une faible productivité du travail, une faible attractivité des salaires par rapport à d’autres pays développés, et des prix à la consommation qui sont 28 % supérieurs à ceux des Etats-Unis et 66 % plus élevés que la moyenne de l’OCDE. Restent à mettre en œuvre les solutions qui permettront de limiter le départ de ces jeunes talents enclins à l’expatriation. Au risque de voir les compétences commencer à manquer. Jack-Yves Bohbot
Netanyahu inaugure une implantation baptisée en hommage à Trump Le premier ministre israélien, a inauguré dimanche une nouvelle implantation - nommée en l’honneur de Donald Trump «Ramat Trump» - sur la partie du plateau du Golan annexée par Israël. «Le Golan est israélien et le restera toujours» a lancé Benjamin Netanyahu, qualifiant le président Donald Trump de «très grand ami d’Israël» Beau succès pour le concert de Yom à la synagogue Nazareth Plus de cinq cents personnes ont assisté ce jeudi au concert «Prière» proposé par Alain Krief et le Consistoire de Paris, en mémoire à Simone Veil. Une soirée ouverte à un large public : certains des présents découvraient pour la première fois une synagogue. Une initiative heureuse saluée par des associa-
tions pronant le dialogue entre communautés, comme Coexister ! «Café belge ouvert aux chiens mais interdit aux Juifs» : plainte classée Ainsi incroyable que cela puisse paraître, la justice belge n’a pas jugé utile de poursuivre le propriétaire turc d’un café de la ville de Saint-Nicolas qui affichait en 2014 sur sa devanture un panneau interdisant l’entrée aux Juifs. Le bureau du procureur de Liège a abandonné les poursuites pour discrimination lancées contre le gérant de l’établissement. La justice israélienne sanctionne un chauffard Laurent Ankri, au volant d’un SUV, avait l’année dernière occasionné la mort de toute une famille israélienne, les parents et leurs six jeunes enfants, lors d’une collision sur la Route 90. Le chauffard a été reconnu coupable d’un homicide involontaire et risque une peine d’emprisonnement de treize ans.
L’UEJF renouvelle ses instances dirigeantes L’Union des Etudiants Juifs de France a élu dimanche, à l’occasion de son 36ème congrès, Noémie Madar à sa tête. Le bureau exécutif se compose de Samuel Lejoyeux, vice-président, Sarah Ouakil, secrétaire générale et Ruben Thiar, secrétaire national. Félicitations à la nouvelle gouvernance. Comme Paris, Tel Aviv n’en peut plus de ses trottinettes! Taxé de laxisme face à l’explosion des trottinettes électriques qui ont envahi la ville israélienne, la municipalité a enfin décidé d’agir : à partir du 1er août 2019, chacun des quatre opérateurs ne pourra exploiter plus de 2500 engins qui désormais devront être garés dans des places de stationnement désignées. Le code de la route (port du casque, interdiction de rouler sur les trottoirs ou de monter à plusieurs) devra être respecté par les utilisateurs.
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Gil Taieb : BRAVO à l’équipe de l’ASI qui se mobilise pour Israël depuis déjà Deux mondes 27 ans aux côtés de Gil Taieb
En cette veille de shabbat (14 juin 2019), j’aurais tant aimé vous parler du merveilleux spectacle de Frédéric Zeitoun et de son nouveau CD de duos inédits ou du Festival des Cultures Juives qui a été inauguré jeudi soir et que je vous invite à suivre.
J’aurais aimé vous dire combien nous avons de la chance de pouvoir vivre ces moments de bonheur en écoutant les mots écrits et chantés par Frédéric ou la voix unique de Barbara Hendricks. J’aurais aimé n’avoir qu’à vous inviter à vous rendre partout où la culture vous est offerte et proposée. J’aurais aimé pouvoir vous exprimer le bonheur d’avoir bientôt à Paris: La Place Jérusalem. J’aurais aimé n’avoir qu’à remercier Madame Hidalgo, le Conseil de Paris, le Conseil municipal du 17e, d’avoir tenu leurs promesses et de montrer par ce vote et l’inauguration prochaine de cette place, que Paris aime Jérusalem. Et ce malgré les réticences et la réprobation de tous ceux, pour lesquels Jérusalem et Israël sont des noms imprononçables voire des cauchemars. Alors bravo et merci à Anne Hidalgo et à tous ceux qui ont œuvré ou simplement eu le courage d’honorer cette ville éternelle, berceau du monothéisme et capitale d’Israël. J’aurais aimé n’avoir qu’à vous souhaiter un bon shabbat dans la paix et la sérénité. À toute l’Humanité, à nous tous en France, partout dans le monde et partout en Israël. Mais, cette nuit, les terroristes du Hamas ont à nouveau tiré sur le sud d’Israël. Une fois encore des habitants de Sderot ont été réveillés par les sirènes. Une fois de plus, les enfants Israéliens ont vu leurs rêves interrompus et ont couru vers les abris. Une fois de plus Tsahal a dû intervenir en réaction à ce tir de roquettes. Une fois de plus, une fois encore, jusqu’à quand ? Alors, en cette veille de shabbat, au lendemain de l’ouverture du Festival des Cultures Juives, ayons une pensée pour nos frères et sœurs du Sud d’Israël qui vont regarder vers le ciel et n’avoir comme musique que le bruit strident et angoissant des sirènes et des impacts du Dôme d’Acier. Ce jour est un jour de plus qui montre que 2 Mondes s’affrontent : celui des amoureux de la culture, de l’échange, de la découverte, du Vivre ensemble, de la beauté et de la paix
et de l’autre celui de l’obscurantisme, de la haine et des adorateurs de la mort.
En cette veille de shabbat, espérons et prions de toutes nos forces afin de faire que notre vision du Monde triomphe et que l’union sacrée se fasse enfin et partout, pour éradiquer et éliminer les barbares. Gil Taieb
À LA UNE
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Quoi de neuf, après 52 ans ? Qu’est-ce que ça peut avoir de surprenant? Le Roi de Jordanie estime important de participer aux conférences liées à la cause palestinienne, à Bahreïn ou ailleurs. Et pour cause: l’oncle Sam doit ouvrir les réservoirs et distribuer 45 milliards de dollars entre l’Egypte et la Jordanie. Alors, dit-il, je veux ma part. Je me tiendrai bien, au fond de la classe, je ne ferai pas de bruit, mais je dirai que je ne veux pas d’immigration sauvage de palestinien chez moi. J’ai eu ma part, avec Septembre noir. Et j’ai vu ce qui se passe en Europe. Moi, je suis un brave garçon du fond de la classe! Ce n’est pas une raison pour m’envahir. Maintenant, si tout le monde faisait preuve d’honnêteté!
Voilà 52 ans qu’on parle d’occupation. Pourquoi ne pas voir le problème du bon côté de la lorgnette? Est-ce que les arabes israéliens et ceux, prétendus palestiniens, Ont-ils été aussi heureux qu’en démocratie israélienne? Cestes, c’est une démocratie pleine de défauts, Certes, la vie n’est pas idéale, etc.... Mais ces arabes, ont-ils été aussi heureux, il y a seulement 53 ou 54 ans? Vous alimentez le sujet de l’occupation. Certes, il y a des inégalités! Mais de grâce, répondez à cette simple question: «Sous quel régime, ontils été aussi heureux?» Quand vous aurez une réponse, postez la. Je serai curieux de la connaître. René Seror
Bataille navale en mer d’Oman
Pourquoi les israéliens redécouvrent la Moldavie ?
La Moldavie ne fait pas partie des destinations touristiques des israéliens, pourtant grands voyageurs. C’est un pays largement inconnu pour la plupart des habitants de l’Etat Hébreu. Cela risque de changer. La république de Moldavie (hors Transnistrie) ne compte que 3 388 000 habitants. Pourquoi donc les israéliens « redécouvrent »-ils la Moldavie? La réponse est simple… Selon (1) : « La Moldavie sera peut-être le prochain pays à transférer son ambassade à Jérusalem. Selon Israël Hayom les autorités moldaves pourraient faire une annonce officielle très prochainement. Toutefois, la crise politique qui agite actuellement cette petite république pourrait retar-
der l’application de la décision et les autorités israéliennes gardent donc encore une certaine discrétion sur cette question. En Israël on espère que ce transfert convaincra d’autres pays à faire le pas. Pour l’instant, seuls les Etats-Unis et le Guatemala ont transféré leur ambassade dans la capitale israélienne. Le Paraguay l’avait fait mais suite à un changement de gouvernement et aux pressions de pays arabes, l’ambassade a été retransférée à Tel-Aviv. Deux autres pays, la Tchéquie et la Hongrie, ont ouvert des embyons d’ambassade à Jérusalem, et d’autres ont annoncé leur intention de principe, comme le Brésil, la Roumanie ou le Honduras ». (1) Shraga Blum pour JForum
Washington a pointé du doigt l’Iran, qu’il tient pour responsable dans l’attaque de deux pétroliers, japonais et norvégien, dans le golfe d’Oman. Entre l’Iran et la Péninsule arabique. Les cours du pétrole atteignent des sommets vertigineux et la crise bat son plein. Surtout que Pompéi a mis clairement en cause la République Islamique d’Iran. Ce n’est certes pas nouveau, mais cette fois le Pentagone diffuse une vidéo. Tournée 9 heures après l’attaque du pétrolier japonais, et après l’appel de détresse, on aperçoit un petit bateau qui accoste le pétrolier sur lequel un engin (une mine?) a explosé, douze hommes sur le pont, et l’un d’entres eux qui essaie de décoller un engin, qui lui, n’avait pas explosé, apparemment une mine à détonateur qui n’avait pas explosé. Très vite, le petit bateau repart vers les eaux territoriales iraniennes. Selon l’armée américaine, c’est un bateau qui appartient aux gardiens de la Révolution Islamique. CAD l’organisation d’élite paramilitaire, que l’administration Trump a classé parmi les organisations terroristes. Pour les américains, ils détiennent la preuve que le régime iranien a voulu effacer les preuves de son implication. Washington est sur de détenir une confirmation explicite de la responsabilité du régime Iranien dans la mer d’Oman où passe 1/3 du pétrole mondial. Une fois de plus, les européens ont mis en doute les affirmations américaines. Alors
que Donald Trump a fait savoir qu’il ne cherche pas la guerre, qu’il espère pouvoir négocier avec Téhéran, mais les faucons qui le conseillent sont très opposés à l’Iran. C’est Bolton qui a demandé un plan de mobilisation au Pentagone. Le même Bolton avait convaincu le Président Bush de ne pas s’arrêter à l’Irak, mais d’aller à la confrontation avec l’Iran. Donc, Trump subit la pression de son conseiller et de son ministre, mais aussi de ses alliés dans la région: Israël et l’Arabie Saoudite. Misant sur Natanyahou et sur Mohamed Ben Salman, qui l’ont incité à sortir de l’accord sur le nucléaire iranien, signé sous Obama, et ils aimeraient maintenant que le locataire de la Maison-Blanche vienne à bout du regarde me Iranien. A l’heure où je termine ce papier, Trump accuse clairement: «Les attaques dans la mer d’Oman sont signées par l’Iran.» La réponse du Président iranien ne s’est pas faite attendre. Hassan Rohani accuse les États-Unis d’être une grave menace à la stabilité régionale et mondiale. C’est ce même Rohani, qui, il y a quelques jours, prétendait qu’Israël voulait détruire l’Iran. On se demande vraiment d’où viennent les bruits de bottes! René Seror
À LA UNE Quand Lieberman dit: «Notre tache est de former un gouvernement qui reflétera la volonté de l’écrasante majorité des israéliens.» On serait tenté de lui demander s’il ne compte pas enfermer les religieux dans un camp de style goulag. N’oublions pas que si la formation du gouvernement a capoté, c’est par sa faute et uniquement, par sa faute. Je peux comprendre qu’un juif soit religieux ou non, orthodoxe ou tout simplement traditionaliste, agnostique ou même athée, notre société est composée de nombreuses tendances et D merci, c’est ce qui fait notre richesse et notre ouverture d’esprit. Je constate tout de même que la majorité de notre jeunesse, qui s’adonne à une carrière scientifique se tourne, dans sa grande majorité vers la Thora, réservant une partie de sa journée à l’étude. Le seul exemple de la Yechiva du Rav Zini à Haïfa devrait suffire, s’il nous fallait fournir une référence sur l’excellence de la formation. L’autre exemple de formation de la Thora, avant une période militaire de haut niveau sera la Yechiva du Rav Botchko à Cokhav Yaacov. Et ce sont 2 exemples parmi tellement d’autres. S’il me devait insister, un tant soit peu, je vous renverrai à cette soirée mémorable, où nous attendions fébrilement l’alunissage de cette cocotte minute, nommée Berechit, qui a réussi jusqu’à quelques secondes!! Qui furent fatales. Mais qu’importe! Nous avions réussi! Israël avait réussi! Un drapeau, frappé à l’étoile de David s’y trouve, ainsi que d’autres objets que personne ne pourra s’approprier. MADE IN ISRAEL, ON THE MOON Le directeur du projet nous présente à son staff de jeunes ingénieurs, tous TALMIDE-HAKHAMIM. Je ne parlerai pas des start-up. Issues de jeunes étudiants de Yechiva. Alors monsieur Lieberman, en parlant d’écrasantes majorité. Vous voulez faire abstraction de 25 à 30% de la population israélienne. Car il faut savoir que, nombre de religieux, votent Likoud. Aussi, quand Liebermann a annoncé qu’il compter pousser le Likoud à s’associer à la liste centriste pour former un gouvernement d’union nationale, sans les ultra-orthodoxes, ses vis-à-vis Likoud ont déclaré avoir découvert le pot aux roses. Avigdor Lieberman est ptet à vendre Israël, ne craignons pas la dénonciation, par juste calcul personnel. Alors qu’un gouvernement accepte tous les juifs, Lieberman rejette une partie de la population israélienne!
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Les erreurs de Liebermann Uniquement pour flatter son ego. Il oblige tout un pays à réorganiser des élections, et sans être excessif, je prédis que son comportement ne lui portera bonheur. Et quel que soit notre niveau religieux, la grande majorité des israéliens ont reçu la Brit mila, ils ont célébré leur Bar-Mitsva. Apres, un Israel sans Thora ne peut tenir! René Seror
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Jewel : les femmes d’influence entament leur troisième année ! Point d’orgue de l’année, la soirée des Awards féminins Jewel récompense le meilleur de l’entrepreneuriat au féminin. Tenue, cette année, dans un cadre prestigieux, un grand hôtel parisien, elle compte un jury non moins prestigieux, avec nombre de personnalités ! Sa présidente, Dorothée Elbaze, nous en livre le détail en exclusivité !
Jewel, c’était, l’année dernière encore, cette petite association de femmes, bien décidées à se réunir et se tenir les coudes pour faire progresser, dans la communauté juive, l’entrepreneuriat et le développement professionnel au féminin. Mais en deux ans d’existence, quel chemin parcouru ! « Forte de près d’une centaine d’adhérentes, et de milliers de sympathisantes, Jewel a prouvé qu’il y avait une place à prendre au sein du paysage associatif et communautaire. Les femmes juives, pratiquantes ou pas, mères de famille ou pas, jeunes ou moins jeunes, n’ont pas, n’ont plus l’intention d’être reléguées à la maison. Elles ont un regard, une énergie, un enthousiasme à apporter à faire valoir, dans le monde du business. Une originalité et une créativité aussi ! », se félicite Dorothée Elbaze, fondatrice de l’association. Jewel, c’est à la fois son bébé et son idée. Entrepreneuse passionnante et passionnée, Dorothée est
aussi juge des Prud’hommes, Présidente de FCE Paris (la branche féminine du Medef) et c’est cette force de frappe et ce sens du réseau qu’elle a mises au service des femmes JEWel ! « Rien n’aurait été possible sans l’investissement sans faille de Brigitte Tubiana, co-fondatrice, formatrice à la tête de ‘Etre et entreprendre’, dont l’activité est tournée vers la réussite en entreprise en intégrant le handicap. Je veux aussi remercier et saluer le travail de Corine Spier, secrétaire générale de Jewel, cadre dans une grande entreprise, spécialisée dans la Finance. Elle est la preuve que Jewel n’est pas tournée uniquement vers l’entreprenariat au féminin, mais bien vers la réussite des femmes ! » Et c’est de réussites personnelles et professionnelles qu’il sera évidemment question le 26 juin prochain, à l’Hôtel Intercontinental Marceau, où se tiendra la 2ème
soirée des trophées Jewel. Devant un jury prestigieux composé, entre autres d’Anne Roumanoff, et Nathalie Lévy, de BFMTV, le gala récompensera sept femmes qui se sont distinguées durant l’année dans leur parcours professionnel ou social. Seront donc décernés les prix suivants : Trophée de l’audace : pour les courageuses reconversions professionnelles : « certaines ont abandonné de hauts postes et de grandes carrières pour vivre de leur passion ! » Trophée de l’espoir : pour les actions tournées vers l’humain : association de femmes , personnes handicapées , post-cancer ou réinsertion professionnelle… Trophée de la croissance : « pour nos adhérentes dont l’activité a connu un développement certain Trophée du bonheur : « Pour les chefs d’entreprise qui commercialisent des solutions de bien-être, intuitu personae, avec un
service adapté à chacune pour vivre mieux !» Trophée de l’engagement : « il récompense une ambassadrice de l’association ; donnant de son temps, prêtant main forte aux actions menées, mettant à disposition ses compétences. » Trophée de l’art créatif : pour nos adhérentes qui créent des objets d’art, de joaillerie… De la peinture à la calligraphie, nombreuses sont celles qui chez Jewel, ont du talent et le laissent s’exprimer ! » Prix du jury : « Il honore la porteuse d’un projet dans l’innovation sur différents domaines : cinq start-up y concourent et la gagnante remporte un chèque de 2000 €. Un prestigieux jury de personnalités éminentes délibère pour partager les 27 nominées dans les 7 catégories parmi lesquelles Anne Roumanoff, et sous le marrainage de Nicole Guedj. Bonne chance à toutes !
Dorothée Elbaze : « Jewel, une chance pour toutes ! » Portée autant que porteuse de ce projet d’association féminine dédiée à la carrière, Dorothée Elbaze a grandi en même temps que Jewel. Elle nous l’explique dans cet entretien :
Jewel a, en deux ans, apporté beaucoup à ses adhérentes. Vous y compris ? Oui, c’est indéniable. J’ai gagné en assurance, en confiance. Je me suis nourrie de cette émulation. J’ai regardé avec un œil neuf les trésors que j’avais dans mon escarcelle et que je ne voyais pas briller. Plusieurs de vos adhérentes ont pu repenser leur carrière, leur projet entrepreneurial grâce à votre association. Est-ce votre cas également ? Tout à fait. J’ai proposé, via ma société, Créations d’Or, une nouvelle ligne de produits créatifs permettant de poser un regard plus contemporain sur la publicité par l’objet : les nouveaux produits sont écologiques, recyclables, fabriqués en France, tournés vers le local, le responsable et le durable. Comme ce crayon qu’on peut enterrer après l’avoir utilisé et qui devient une jolie plante verte ! Et puis j’ai aussi étendu mes activités et servi mon réseau en créant du lien pour les entrepreneurs. Via Capform, entreprise de formations, nous proposons désormais
aux dirigeants de les accompagner dans la gestion et la recherche de solutions à leurs problématiques entrepreneuriales, avec la mallette du dirigeant : « recrutement, comptabilité, éco-responsabilité… Le champ des possibles est large. En ce qui me concerne, j’ai par le biais de cette activité, trouvé ma place : je fais le lien entre les dirigeants que je rencontre et les structures qui peuvent les accompagner. Ca aussi, c’est un cheminement rendu possible grâce à mon engagement associatif… Quels objectifs, de ce fait, pour votre troisième année chez JEWel ? Nous voulons impliquer nos adhérentes, les inviter à faire leur cette formidable réunion de talents. Leur donner la parole, élargir le bureau est aussi une façon d’apporter encore plus d’enthousiasme et d’énergie. Nous voulons aussi que Jewel essaime avec des mini-réseaux délocalisés. En attendant, de gagner peut-être la province et Israël. Nous avons été sollicitées, mais c’est encore un peu tôt pour nous lancer !
SÉCURITÉ
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Les chantiers navals israéliens ont dévoilé un nouveau patrouilleur offshore
Les Chantiers navals d’Israël ont dévoilé leur nouveau patrouilleur hauturier polyvalent, baptisé OPV-45, au salon IMDEX ASIA 2019 qui s’est déroulé à Singapour en fin mai dernier. Le VPO-45 est conçu pour une vaste gamme de missions navales, paramilitaires et HLS, et peut transporter une variété de charges utiles selon les besoins de la mission. Le VPO-45 facilite la patrouille et la surveillance en haute mer et appuie un large éventail de missions en haute mer telles que la protection des installations et des ZEE, l’interdiction des activités antiterroristes, de contrebande et illégales, l’embarquement et le débarquement des forces d’intervention et les opérations de combat naval à courte portée, notamment les missions anti-pirates et de recherche et sauvetage. Le nouveau navire peut également être équipé pour minimiser les transits d’immigration illégale, la protection et le contrôle de la pêche et les activités anti-pollution. Equipé de stations d’armes avancées, de systèmes électro-optiques, radar et de communication, l’OPV-45 a une longueur hors tout de 45,7 m, une vitesse soutenue supé-
rieure à 24 nœuds et un pont de commandement permettant une observation à 360°. Pour les missions nécessitant une interception à grande vitesse, le VPO-45 peut transporter un canot pneumatique à coque rigide (RHIB) de 7,20m. Le RHIB peut être rapidement, facilement et sans grue mis à l’eau ou récupéré dans et hors de l’eau, pendant que le bateau est en mouvement.
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Global Peace Index 2019. Le pays le plus militarisé au monde est Israël
Le pont de travail de l’OPV-45 peut transporter jusqu’à deux conteneurs de 20 pieds. Le navire peut accueillir un équipage de 16 à 24 personnes, plus un espace supplémentaire pouvant accueillir jusqu’à 24 personnes pour des missions impliquant des forces spéciales, des opérations de recherche et sauvetage, des survivants, des naufragés, etc. « L’OPV-45 est un ajout important au portefeuille des chantiers navals israéliens, offrant la solution la plus rentable du marché aujourd’hui », a déclaré Eitan Zucker, PDG. « Le VPO-45 est un autre exemple de notre capacité à prévoir et à répondre aux besoins du marché. » Source : Shephardmedia
Global Peace Index 2019: Le pays le plus militarisé au monde est Israël. Pour la première fois depuis cinq ans, la paix dans la monde a très légèrement progressé, selon le Global Peace Index 2019 réalisé par l’Institute for Economics & Peace. Mais sur les dix dernières années, l’indice du think tank a en revanche reculé de 3,78%, la situation s’étant dégradée dans 81 pays depuis 2008. Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord demeurent les régions les plus en proie à la violence et aux conflits armés, tandis que l’Europe reste la plus pacifique du monde. L’impact de la violence sur l’économie mondiale a par ailleurs diminué pour la première fois depuis 2012, de 3,3% entre 2017 et 2018 pour représenter un montant total de 14 100 milliards de dollars l’an passé, soit environ 1 850 dollars par habitant de la planète et 11,2% de la croissance mondiale. Mais les disparités restent importantes d’une région à une autre, puisque dans les dix pays subissant le plus de violences, dont l’Afghanistan et la Syrie, le coût économique moyen atteint 35% du PIB, contre seulement 3,3% dans les dix Etats les plus pacifiques. Le Global Peace Index 2019 révèle aussi que 72 pays, sur les 163 étudiés, ont réduit le niveau de leurs dépenses militaires en pourcentage du PIB. Parmi les 11 Etats où les exportations d’armes par habitant sont les plus élevées, huit se trouvent en Europe, les trois autres
étant les États-Unis, la Russie et Israël. La majorité des Etats ont globalement diminué leur niveau de militarisation, confirmant la tendance observée depuis une décennie. L’Institute for Economics & Peace évalue la militarisation de chaque pays à partir de sept critères : les dépenses militaires en pourcentage du PIB, le nombre d’individus membres des forces armées pour 100 000 habitants, le volume d’armes conventionnelles importées pour 100 000 habitants, le volume d’armes conventionnelles exportées pour 100 000 habitants, la contribution financière aux missions de maintien de la paix des Nations Unies, les capacités en armes lourdes et nucléaires et, enfin, la facilité d’accès aux armes légères et de petits calibres. Le think tank établit une note globale à partir de ces différents critères. Voici, selon son évaluation, les 10 pays les plus militarisés au monde en 2018 : 10. Pakistan — 2,58 9. Libye — 2,66 8. Syrie — 2,72 7. Oman — 2,73 6. Arabie saoudite — 2,75 5. France — 2,77 4. Corée du Nord — 3,06 3. Etats-Unis — 3,07 2. Russie — 3,25 1. Israël — 3,88 Source Business Insider
SÉCURITÉ
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Le fusil « Carmel », dernier né de l’industrie de l’armement israélienne
Un fusil appelé « Carmel » reposait à TelAviv parmi la rangée de fusils exposée au salon de la défense israélienne ISDEF et à l’exposition HLS. C’est «l’avenir», a déclaré un représentant sur le stand d’Israel Weapons Industry (IWI). ISDEF est la plus grande exposition de défense du pays et le fusil était l’une des nombreuses expositions d’IWI, aux côtés de Meprolight, dans un centre de congrès abritant d’autres sociétés israéliennes et internationales. IWI, basé à Ramat Hasharon, fabrique le populaire fusil de style bullpup Tavor utilisé par l’infanterie et les forces spéciales de Tsahal. Le Carmel pourrait apporter la prochaine révolution. Arme stable et fiable, il pourrait remplacer les M-16 ou d’autres fusils similaires que les unités utilisent à l’étranger et en Israël. Qu’est-ce qui le rend si puissant? Il a fait ses débuts en avril lors du salon LAAD Defence and Security à Rio de Janeiro, au Brésil, et il y a fait sensation. Il a également été présenté au Pérou et est maintenant rentré chez lui à l’ISDEF. Au comptoir ISDEF, deux longueurs différentes de barils étaient exposées. Même s’il n’est pas conçu comme le Tavor avec son design bullpup court, le Carmel a un canon plus court de 267 mm. La longueur totale avec son stock pliable est de 526 mm selon un représentant IWI. Avec le stock étendu, il atteint 721 mm. Le canon d’un M-16, en revanche, mesure 508 mm pour une longueur d’un mètre. Alors que le M-16 a été conçu dans les années 1960, le Carmel est construit avec un concept moderne modulaire. Tout comme les civils adaptent facilement des accessoires en option à leur iPhone, les soldats veulent un fusil pouvant facilement être équipé d’une vision nocturne, d’un viseur ou d’autres gadgets. «Tout est modulaire», déclare IWI. «Vous pouvez ajuster le stock et il s’ouvre, se ferme et se plie. Tous les contrôles sont gauchers ou/et droitiers, ambidextres». Ce dernier point est important. Avec une relative facilité, le mécanisme d’armement que vous retirez peut être retiré du fusil et apparaît de l’autre côté pour un tireur gaucher. IWI met en évidence des problèmes plus techniques «Les étuis sont éjectés à 45 degrés et la poignée d’armement ou de charge peut être déplacée de l’autre côté. Il s’agit d’un piston à gaz à course courte avec plusieurs positions de gaz, y compris silencieux. Donc, si vous tirez en 5.56, le recul est presque inexistant », déclare le représentant de l’IWI à l’ISDEF. «Vous pouvez changer le canon facilement avec un bouton afin de pouvoir passer à un canon plus long. Et à l’avenir, nous aurons des options multi-calibres. Il est opérationnel en 5.56 et a été vendu dans ce calibre. À l’avenir, notre objectif est de produire des calibres multiples. ” Ce dernier détail est intéressant. Le fusil X95 de l’IWI, qui est un modèle bullpup, a trois calibres. Cela incluait le 5.56, 9mm et 5.45 selon le site web de l’IWI. Le nouveau
Tavor 7 est disponible dans un calibre de 7,62. IWI dit que cela est dû aux changements sur le champ de bataille et à la nécessité de pouvoir utiliser ce calibre plus «puissant». L’OTAN utilise également le 5.56 et 7.62. Pourquoi est-ce important? Parce que le 7.62 est une balle plus puissante et plus grosse. Le M-16 utilise un 5.56 alors que son prédécesseur des années 1950 le M-14 utilisait un 7.62. L’ingéniosité de l’industrie de l’armement israélienne en matière de défense est à son meilleur niveau avec le Carmel, fournissant une arme testée au combat avec de multiples options et une flexibilité maximale.
IWI, présent à l’ISDEF, a déclaré que la nouvelle arme avait été achetée par des forces armées étrangères et qu’elles recevaient des retours d’informations. En outre, certaines unités de l’armée israélienne ont vu le fusil. C’est la prochaine génération. Selon ceux qui l’ont utilisé et testé, le fusil indique qu’il correspond à la résistance du Galil israélien, produit dans les années 1970 et utilisé dans le monde entier. Le Carmel est censé avoir la même résistance dans la boue, le sable et la neige, à peu près toutes les conditions par lesquelles un fusil peut passer au cours de nombreuses années à côtoyer un soldat d’infanterie.
Le Carmel est léger. Selon Modern Firearms, à 3,3 kg., l pèse moins qu’un AK-47 ou un M-16. Le site Web d’IWI indique que le Tavor 7 pèse 4,1 kg. Cela signifie que le Carmel est plus court et moins lourd. Il possède également une poignée de style pistolet spécialement conçue par les utilisateurs pour plus de confort. Si les expositions ISDEF et précédentes avec ce fusil sont un indicateur, nous en entendrons davantage sur le Carmel. Le blog Firearm, qui décrivait le fusil en avril, indiquait que ce serait principalement pour l’exportation. PAR SETH J. FRANTZMAN https://www.jforum.fr/
FRANCE
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A l’Assemblée Nationale, Claude Goasguen et Meir Habib, tentent de défendre Israël
tionale, les députés Meyer Habib et Claude Goasguen avaient tenté de défendre les politiques menées par Israël. « Israël vit entouré de djihadistes, entouré d’islamistes. Israël a accepté toutes les solutions qui ont toujours été refusées », a notamment expliqué Meyer Habib. Lors des débats, remettant en question la neutralité de Jared Kushner – gendre du président américain Donald Trump et chargé du projet de plan de paix américain dans le conflit israélo-palestinien –, Christian Hutin, député socialiste, s’est fait interrompre par Meyer Habib.
Sur Twitter, l’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin Noun, a annoncé soutenir le député français UDI Meyer Habib suite aux débats houleux survenus lors d’une réunion à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale la veille, mercredi 5 juin.
« Parce-qu’il est Juif ? », s’est exclamé ce dernier. « Non mais faut arrêter ! », lui a répondu la députée de la Manche Sonia Krimi (LREM), ajoutant : « Vous êtes le représentant du Likoud en France, vous n’êtes pas le représentant des Français là-bas ! ».
« Choquée par la haine exprimée contre Meyer Habib […] parce qu’il a défendu Israël », a-t-elle écrit sur le réseau social. « [Ses contradicteurs] appelant Israël un État terroriste lorsque le Hamas est reconnu par l’Union européenne comme une organisation terroriste. Honteux », a-t-elle ajouté.
La femme politique a confirmé sur Twitter qu’elle était à l’origine de cette intervention (sur la vidéo, on ne l’entend qu’en voix de fond), partageant un message la félicitant : « Bravo Sonia Krimi d’avoir dit bien haut à Meyer Habib ce que tout le monde pense tout bas !!! »
La réunion à l’Assemblée nationale avait pour but de présenter aux députés un compte-rendu d’une mission parlementaire dans les Territoires palestiniens organisée en février dernier. Ladite mission visait à étudier la situation dans la zone et faire le bilan des actions qu’y mène la France.
« Les Israéliens et les Palestiniens sont deux grands peuples. Le problème c’est que les deux sont gouvernés par des incompétents », a commenté la députée sur le réseau social.
Tentant d’équilibrer les débats lors de la réunion, dont la vidéo est disponible en intégralité sur le site de l’Assemblée na-
Le député de la 8e circonscription des Français de l’étranger a quitté la salle peu après l’échange, avant l’issue de la réunion. https://fr.timesofisrael.com
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Les jeunes face au boycott Nous tenions à féliciter les jeunes de la communauté de la FDJ qui ont mis un point d’honneur à faire face à ceux qui appellent au boycott contre Israël. Ils ont représenté les juifs de France et d’Israël
en faisant face à ces haineux. Bravo les jeunes. Nous sommes solidaires de toutes vos actions
FRANCE
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Le désarroi des Juifs de France, sondage de l’AJC
Le sondage fait par l’American Jewish Committee[1] sur l’état de la judaïcité en France, aux Etats Unis et en Israël soulève pas mal de réflexions. je ne m’intéresserai ici qu’à la communauté juive française. Le paysage qu’il esquisse est plein d’enseignements. A y réfléchir, on retire le sentiment qu’il y a en France deux types de socialité juive, deux profils quasi égaux sur le plan des proportions (environ 55% d’un côté et 45% de l’autre), l’un qui répond présent aux défis de la continuité juive, l’autre qui semble plus distant et négligent… Ce partage ne recoupe pas tout à fait le partage “religieux-laïques”. Même si 65% déclarent l’importance d’être juif dans leur vie (face à 33%, un tiers, qui déclarent le contraire), seuls 25% définissent cette judéïté par la religion, face à 43% qui la définissent par la culture et l’appartenance, et 27% pour les deux à la fois. En somme la tonalité globale (70%: 43+27) montre que l’appartenance plus que la religion est le critère de définition dominant de l’identification. Seuls 27% lient les deux marqueurs, la communauté et la religion. On peut les considérer comme le noyau dur de la “communauté”, ou, plutôt, de la vie juive en France. Les choix du groupe qui se définit par l’appartenance avant tout, le plus massif (43%), montre qu’ils sont la périphérie de ce noyau dur. La dimension de l’appartenance recèle cependant une potentialité: cette périphérie pourrait être mobilisée ou se mobiliser autour du noyau dur et par son intermédiaire si ce dernier adoptait une attitude pro-active et “missionnaire”. Ce groupe des “Juifs culturels” est le plus intéressant du sondage car il est le plus incertain. Sur de nombreux plans, il est distant. il est distant des marqueurs de l’identité. Ils sont 32% à ne pas avoir de lien avec Israël, 35% à ne jamais avoir visité Israël, 49% (question 13: 33+16) insouciants de l’importance d’une diaspora créative pour une continuité juive épanouie en France et 47 % (33+14) pour ce qui concerne l’importance d’Israël pour leur futur en france. Ils sont 41% à ne pas trouver d’intérêt à Israël pour leur judéïté contre 59% pour les Juifs du noyau dur. Un autre partage se fait, sans doute entre ashkénazes et sépharades, car 16 % n’ont pas de liens de famille avec Israël alors que 77% en ont. N’oublions pas en effet qu’après la liquidation des Juifs du monde arabe, 600 000 ont choisi Israël, tandis que 300000, la France, occasionnant ainsi la séparation des familles. Cela ne signifie pas pour autant que ce partage secondaire (ashkénaze-sépharades) se retrouve ailleurs (par exemple dans le partage religion/appartenance communautaire).
Les questions sur l’environnement social et et politique sont aussi riches d ‘enseignement. Si 58% (question 16: 33+25) ont expérimenté concrètement l’antisémitisme, 42 % jamais. Il aurait fallu avoir des données socio-économiques pour vérifier si ceux qui ne l’ont jamais expérimenté habitent les beaux quartiers ou pas. Logiquement, ils sont 65% (question 15: 56+9) à penser que la France ne combat pas l’antisémitisme contre 35 % à penser le contraire . On retrouve ce partage à propos de l’appréciation de la politique israélienne de la France. 54% l’approuvent -une politique pro-palestinienne- contre 46%. De même sur la politique de l’ONU: ils sont 49% à l’apprécier contre 51% à la critiquer (on se souvient des scandales répétés de l’UNESCO concernant le patrimoine du judaisme en Eretz Israel ou de l’hystérie anti-israélienne du Conseil des droits de l’homme). 56% ont confiance en l’UE, où le débat sur la circoncision et la cacherout n’est pas encore clos, concernant donc les Juifs français. Ces chiffres sont accablants. Ils montrent que ce large public est sous informé, ne comprend rien à la situation, a échappé à l’effort fait en France depuis 20 ans pour analyser ce qui se trame dans l’actualité. On peut supposer que ce public regarde la TV. Elle sufft à cet océan de sous-information. Mais on ne peut pas dire que les institutions juives éclairent la conscience de cette population… Cependant le résultat le plus bombastique concerne la vision du futur de cette population. Si 71% (soit: 60% +11 % sans opinion) estiment que les Juifs ont un futur en France, contre 29% qui veulent partir, si 55% ont réfléchi à l’émigration ces 12 dernières années contre 41% pour l’autre pôle, seuls 21% ont pensé partir en Israël alors que 29% choisissent les USA, 23% le Canada et 14% le Royaume Uni. Il y a fort à parier que ces 21% sont plus ou moins identifiables aux 25% qui lient leur judéïté à la religion (déduction faite des haredim). On a de quoi être plutôt inquiet à lire ces résultats. Tout d’abord le fait que 70% estiment avoir un avenir juif en France alors que 58% estiment que l’antisémitisme augmente et 65 % que le gouvernement ne lutte pas contre ses effets… témoigne d’une schizophrénie inquiétante. Y-a-t-il là un avenir? Quel avenir? Il y a une grave inconséquence dans ce jugement. Le choix des pays où partir montre un égarement certain. Que fuient-ils en France? Si c’est l’islam, c’est râté s’ils choisissent le Canada et Londres où le même cas de figure que la France se retrouve. La définition de la situation n’est donc pas très claire pour une majorité. Pour l’observateur qui analyse les faits depuis 20 ans, dire, comme la moitié de la population sondée, que le gouvernement combat sérieusement l’antisémitisme, est assez cocasse. Quant aux USA (Miami?), c’est un choix émotion-
nel non seulement parce que les Juifs de France n’ont aucune accroche identitaire avec l’univers anglo-saxon mais aussi – si c’est la vie juive qui est en jeu- parce que le choix de rejoindre une communauté juive qui semble avoir entamé son déclin est peu judicieux sur le plan de l’avenir (certes lointain). Il s’est produit de plus, entre temps, avec Obama, une “européanisation ” des Etats Unis qui n’est pas du tout encourageante pour les Juifs. Le faible choix d’Israël est significatif de beaucoup de choses, d’abord que les Juifs de France baignent en France dans une ambiance inamicale envers Israël (cf. tous les médias, le Quai d’Orsay, l’opinion…) qui finit par les influencer négativement mais cet état de faits a à voir aussi avec la faible mobilisation de l’Etat d’Israël en faveur de l’alyia française que nous avons constatée ces cinq dernières années. L’indifférence du précédent gouvernement à ce sujet est concernée (aucun grand plan gouvernemental d’insertion de cette alya de classes moyennes), notamment du côté d’un Ministère de l’intégration, aux mains du parti russe (Lieberman) et qui n’a pas montré beaucoup d’intérêt pour la venue de cette alyia et sa réussite, en tout cas beaucoup moins que pour l’alyia de Russie et d’Ukraine. Les choses se savent et les expériences circulent… Certains évoquent un tiers de retours en France ce qui finit par influer sur le choix des Juifs…
France , en Israël ou ailleurs, n’a pas été posée par ce sondage américain (je veux dire par là qu’il y a un biais culturel inhérent aux Juifs américains qui depuis toujours ne s’estiment pas en “galout” de sorte que la question du sens juif de l’existence en Amérique ne se pose pas ou ne se pose qu’en référence à l’”américanité”) . Le motif positif du départ en Israël est en tout cas absent dans la volonté de départ. Je retiens que 12% pensent partir parce qu’ils craignent pour le futur de la la France. Et 21% pour des raisons économiques…
La question du sens d’une continuité en
Par Shmuel Trigano
L’impression globale qu’on retire de ce sondage est celle d’une communauté désorientée, mal consciente et mal informée de sa situation et de celle du pays, peu au fait des enjeux spécifiques au peuple juif. Il n’y a pas de grandes attentes à concevoir du côté du judaïsme français qui semble être aspiré dans une spirale de délitement… Quelle tristesse! On peut s’essayer à un pronostic. Le tiers de la population (30% de juifs attachés au judaïsme) est le socle de la continuité, soit ils persévèreront en France, soit ils partiront en Israël, les deux tiers restants risquent, eux, de se perdre dans la nature, en d’autres termes de s’assimiler. Une communauté vouée à l’effacement progressif si elle ne se ressaisit pas. Mais quel travail!
FRANCE
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TITA, n° 1 à Aix-en Provence pour son Fallafel gastronomique et sa cuisine Vegan…
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Epcor, filiale de Air France signe un accord industriel avec El Al
Spécialisé dans les équipements pneumatiques et les groupes auxiliaires de puissance, Epcor annonce un contrat avec El Al. Signé le 3 juin 2019 à Tel Aviv, ce nouvel accord exclusif porte sur l’ensemble de la flotte Boeing 777 du transporteur, soit six appareils.
Il s’agit d’un renouvellement du précédent contrat portant sur l’entretien d’APU de type GTCP331-500. Epcor est une filiale détenue à 100% par KLM NV au sein du groupe AIR FRANCE KLM. Source Air & Cosmos
La synagogue de Verdun dans le Loto du patrimoine de Stéphane Bern TITA, n° 1 à Aix-en Provence pour son Fallafel gastronomique et sa cuisine Vegan… TITA vient d’être élu « Lauréat 2019 » et classé n° 1 sur le site de Tripadvisor parmi plus de 800 restaurants d’Aix en Provence Situé au cœur de la ville, TITA a parfaitement apprivoisé les ingrédients phares de la cuisine Vegan : Légumes, épices, herbes aromatiques, achetés au marché de la ville ou aux producteurs de produits bio… A noter son fallafel « gastronomique ». A partir de pois chiche bio, ils sont dorés et croustillants à l’extérieur, moelleux à l’intérieur. A vite découvrir… Un régal ! Déguster aussi son onctueux houmous (à base de purée de pois chiche bio), son riz oriental à l’oignon, ses Kefta (boulettes de bœuf grillé), son Schnitzel (escalope de poulet pané), sa Shawarma (poulet mariné aux épices orientales), sa sauce Tehina à base de crème sésame, sa Salade d’aubergines cuites au barbecue ou sa Salade de de tomates, concombres, oignons rouge et persil finement découpés avant de servir, et surtout ses délicieux pains Pita importés … Le tout constitue une cuisine résultant d’une triple influence : européenne, israélienne et moyen-orientale… C’est ce mix, réalisé à partir de recettes étrangères et de produits
locaux, qui lui donne autant de saveurs et de caractère. Une note spéciale pour leurs fameuses boules au chocolat faites maison ou la Halva pistache. TITA est décoré avec beaucoup de goût, offrant une typique atmosphère à l’israélienne. Les tons chauds d’un carrelage méditerranéen, les photos murales de Tel Aviv (la ville de la Fête et de la Gastronomie) et la musique très agréable confèrent au lieu une ambiance d’un charme fou. En outre, on s’y sent tout de suite à l’aise et un peu comme chez soi grâce à la qualité et à la chaleur de l’accueil… TITA a également reçu – lors du Festival 2018 World Food (Festival 2018 des Cuisines du Monde) – le 1er Prix du Jury et le 1er Prix du Public, récompensant ainsi » ‘ les produits TITA, leur amour du partage et l’invitation à voyager en Israël et au Proche-Orient « . TITA : 4, rue de la Couronnes – Aix en Provence Service permanent sur place ou à emporter, de 9H00 à 17H00 du mardi au samedi inclus. Livraisons au bureau ou à domicile. 04 42 38 93 54 facebook.com/titatruck contact@titatruck.fr
Reconstruite en 1875, la synagogue de Verdun présente des problèmes importants de charpente et de couverture qui sont à refaire complètement. Après celui du théâtre de « Bleus de Bar », le dossier verdunois a été retenu pour le Loto du patrimoine 2019 de Stéphane Bern. « Je suis très heureux. C’est formidable ». Jean-Claude Lévy, le président de la communauté juive de Verdun en tombe des nues. « C’est inattendu », poursuit-il. Depuis quelque temps déjà, il remue ciel et terre pour trouver des fonds afin de restaurer la toiture de la synagogue de Verdun. Il contacte la DRAC, le maire de Verdun, monte des dossiers tous azimuts… Dossiers tous azimuts « La charpente et la couverture sont à refaire complètement », explique-t-il. Mais la facture est salée : plusieurs centaines de milliers d’euros seront sans doute nécessaires. Il contacte aussi, par mail, la Fondation du patrimoine pour la sensibiliser. « J’avais insisté sur le côté symbolique de Verdun, une ville à haut symbole historique et patrimonial ».
Finalement, le dossier de la synagogue de Verdun sort du lot et se retrouve parmi les 121 retenus au niveau national pour l’édition 2019 du Loto du patrimoine de Stéphane Bern. L’édition 2018 avait vu le dossier du théâtre des « Bleus de Bar » retenu pour ce Loto. Classée en 2002 La synagogue de Verdun a été « construite en 1805 sur l’ancien site des Frères Prêcheurs », souligne Jean-Claude Lévy. « Elle a été détruite dans les bombardements d’octobre 1870 et reconstruite en 1875. Elle a été classée aux Monuments Historiques en 2002. C’est un ensemble unique en France avec la maison du rabbin qui est accolée. Elle est de style hispano-mauresque qu’on retrouve beaucoup en Alsace et en Lorraine. C’est aussi la seule synagogue de Meuse encore en activité ». Source L’Est republicain
ISRAËL
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Un beau et moderne téléphérique Succès incroyable pour Omer Adam au Park Hayarkon de Tel-Aviv pour accéder au Kotel
Projet du ministère israélien du Tourisme pour relier le Mur des Lamentations à Jérusalem-Ouest, le téléphérique de Jérusalem a reçu l’aval des autorités. La vision a un côté surréaliste. Des cabines de téléphérique à la queue leu leu suspendues au-dessus des murailles de la vieille ville de Jérusalem, un des site les plus sacrés de l’humanité. Et pourtant, ce projet va devenir réalité. La commission israélienne des infrastructures nationales, un organisme officiel, soutenue par le ministère du Tourisme et une très influente ONG nationaliste, a rejeté tous les appels présentés par des défenseurs de l’environnement, des architectes, des organisations de gauche et des habitants palestiniens dont les maisons vont être survolées au rythme de 72 wagons par heure. Pour le gouvernement, il ne s’agit que de
décongestionner les alentours de la porte dite « des Maghrébins » où aboutissent une noria d’autobus transportant les visiteurs pour les rapprocher au plus près du Mur des Lamentations, le site le plus sacré du judaïsme et haut du lieu du tourisme. Le futur téléphérique, qui partira de la vieille gare désaffectée de Jérusalem sur une distance de 1,4 km, pourra transporter 3.000 passagers par heure sur un trajet de quatre minutes et demi comprenant quatre stations. Le coût des travaux est estimé à près de 50 millions d’euros, selon les prévisions. « Cela va permettre a beaucoup de visiteurs et fidèles d’accéder au Kotel (le Mur des Lamentations) en évitant des attentes dans les bouchons dans de bien meilleures conditions », assure un haut responsable du ministère du Tourisme en soulignant que ce téléphérique n’aura qu’une « valeur pratique et non politique ».
En Israël, Ben Ozeri sauve 600 chiens et chats abandonnés à Hébron à Hébron.Ben Ozeri a toujours aimé les chiens, « Je ne veux pas laisser l’émotion m’envahir, mais c’est bien au delà de ça, un chien est une vie, et je me dois de le sauver si je le peux, je ne peux pas accepter ni toléré la cruauté vis à vis d’eux et ne rien faire, ce n’est pas moral « , dit Ozeri. « Avec le temps mon numéro de téléphone est devenu le numéro d’appel pour beaucoup de personnes et de soldats qui se trouvent confrontés à un chien qui a besoin d’aide. Bien-sûr je ne peux pas répondre à tous ces appels de détresse je suis tout seul » Ben Ozeri a 22 ans il est originaire de TelAviv, il a quitté son service militaire au sein des forces de défense israéliennes il y a tout juste six mois. Depuis, il investit tout son temps et son énergie à sauver les chiens abandonnés
Selon lui, au cours de ses deux années passées à Hébron, il aurait sauvé environ 600 chiens et chats. Certains ont été blessés, malades ou maltraités. Il a déclaré qu’un mois il a sauvé 31 chiens. « Beaucoup me voient comme un cinglé », admet Ben Ozeri. Il dit qu’il passe ses week-end dans les centres d’adoption au lieu de sortir avec des amis.
Ofer Menahem, le responsable des relations publiques du chanteur Omer Adam, a annoncé ce mardi que les 50.000 billets pour le concert d’Omer Adam dans le parc Hayarkon ont été vendus en un seul jour.
Timberlake, Rihanna, Lady Gaga ou encore Britney Spears.
Koide9enisrael avait publié la semaine dernière un article annoncant que l’artiste Omer Adam pourra bientôt se vanter d’être le premier artiste solo à remplir le park Hayarkon de Tel-Aviv le 18 juillet 2019.
En août 1988, l’Orchestre philharmonique d’Israël avait organisé un concert devant 100.000 personnes.
Et bien il pourrait bien se vanter d’être le premier artiste qui ait vendu 50.000 billets en une journée. Rare sont les artistes du pays à se produire dans ce lieu normalement destiné aux stars internationales telles que Madonna, Justin
Les derniers Israéliens à avoir réussi à remplir le parc étaient le groupe de rock Kaveret lors de leur concert en 2013.
Au cours de sa carrière, Adam a réussi à remplir les plus grandes salles du pays. La star israélienne de la pop avait refusé une proposition de chanter en première partie du concours de l’Eurovision en raison du shabbat. http://koide9enisrael.blogspot.com
250 000 participants ! Le grand succès de la Gay Pride de Tel-Aviv Des dizaines de milliers d’homosexuels, transsexuels et sympathisants ont fait la fête vendredi à Tel-Aviv lors de la plus grande Gay Pride du Proche-Orient, selon un journaliste de l’AFP. Hommes et femmes en tenues colorées et plutôt légères par une température de 28 degrés ont défilé sur et autour des chars parcourant les boulevards au son de la musique dance ou des titres du concours de l’Eurovision qui s’est tenu à Tel-Aviv en mai. La parade sous les drapeaux arc-en-ciel du mouvement devait s’achever par une fête au coucher du soleil sur les rives de la Méditerranée. Les organisateurs disaient attendre près de 250.000 participants, dont de nombreux touristes venus exprès de l’étranger pour ce qui est devenu un rendez-vous annuel de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), dans une ville louée comme une rare oasis de tolérance dans la région.
Israël est reconnu comme un pays avancé en matière de visibilité et d’égalité pour la communauté LGBT, jusqu’au sein d’institutions comme l’armée. Le mariage homosexuel, sans y être illégal, n’y est pas possible, faute d’institution habilitée à le prononcer. Mais il est reconnu quand il a été contracté à l’étranger. Les autorités israéliennes mettent volontiers en avant des évènements comme celui de Tel-Aviv pour promouvoir l’image d’un pays respectueux des différences, et favoriser le tourisme. La première Gay Pride de Tel-Aviv remonte à 1998. Des centaines de policiers ont été déployés à Tel-Aviv pour sécuriser la marche 2019, selon un porte-parole de la police. Source Planet
ISRAËL
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Sdérot, un petit miracle… Croissance de 15% de la population d’Israël autour de Gaza
Malgré la situation sécuritaire sous la menace des roquettes et des bombes incendiaires, quelque 1.200 nouvelles familles sont venues s’installer dans les localités frontalières de la bande de Gaza dans le sud d’Israël, au cours des cinq dernières années.
coles, les réseaux de drainage, ainsi que dans l’amélioration des installations électriques.
Cela représente une augmentation de 15% de la population dans cette région, selon une étude du ministère de l’Agriculture.
Dans le même temps, il a été décidé d’augmenter le quota de travailleurs étrangers et de réduire la taxe sur les employeurs imposée aux agriculteurs employant ces ouvriers.
La population du Conseil régional Sha’ar Hanegev a augmenté de 13%, à Eshkol de 16%, et de 14% dans le conseil régional de Hof Ashkelon, indique le rapport. D’après cette source, après l’opération « Bordure protectrice » lancée contre Gaza en 2014, le gouvernement israélien avait décidé d’investir quelque 184 millions de shekels (plus de 45 millions d’euros) dans le développement et les infrastructures agri-
Initié par l’économiste Dan Ben-David, il étudie la fuite des cerveaux israéliens, en particulier vers les Etats-Unis, considérée comme « l’une des conséquences premières des politiques nationales favorisant les intérêts sectoriels et personnels sur les intérêts nationaux ». L’étude, qui porte sur deux périodes – 19952005 et 2006-2016- ne quantifie pas cet exode en chiffres absolus, mais s’inquiète de son impact à moyen terme. Les candidats aux départs viennent en effet puiser dans un réservoir très restreint – moins de 130.000 individus sur une population de 9 millions – composé d’ingénieurs, de scientifiques et autres entrepreneurs de la tech, qui génèrent l’essentiel des exportations israéliennes et de ses revenus fiscaux. Conséquences catastrophiques « L’étroitesse de ce groupe signifie que l’émigration d’une masse critique du total, même à raison de plusieurs dizaines de milliers de personnes, aurait des conséquences catastrophiques pour le pays entier ». Plusieurs indicateurs alimentent ce scéna-
Tel-Aviv, une des villes très polluée de plastique ?
L’étude montre également qu’au cours de ces années, 120 nouveaux abris anti-aériens ont été installés dans les zones agricoles.
Les nouvelles familles viennent pour la plupart de Beer Sheva, Ashkelon ou Ashdod, des villes plus éloignées de la frontière, mais également sous la menace des roquettes. Les prix relativement bas des logements au plus proche de Gaza ont également contribué à attirer de nombreuses familles. https://www.i24news.tv
Trop nombreux? Les Israéliens titulaires d’un diplôme qui s’expatrient Les Israéliens les plus diplômés sont de plus en plus tentés de s’établir ailleurs et de voter avec leurs pieds. Un phénomène qui a de quoi alarmer les décideurs de l’Etat hébreu et qui a été mis en lumière dans un récent rapport : « Quitter la Terre promise – Un regard sur le défi de l’émigration pour Israël » , réalisé par l’institut de recherche Shoresh, affilié à l’Université de Tel-Aviv. Détails ...
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rio. D’une décennie à l’autre, la population de l’Etat hébreu s’est accrue d’un quart tandis que le nombre d’Israéliens qui ont acquis la citoyenneté américaine ou la carte verte a augmenté d’un tiers. Le nombre d’Israéliens titulaires d’un diplôme académique qui choisissent de s’expatrier excède largement celui de ceux rentrés aux pays, avec 1 retour pour 4,5 « émigrants académiques » en 2017. Les diplômés des sciences exactes et d’ingénierie des universités les plus réputées affichent les plus forts taux d’émigration. Des handicaps économiques Pourquoi cette fuite des cerveaux a-t-elle tendance à s’intensifier ? L’Etat hébreu pâtit d’une faible productivité du travail, les salaires y sont moins attractifs par rapport à d’autres pays développés, tandis que les prix à la consommation y sont 28 % supérieurs à ceux des Etats-Unis et 66 % plus élevés que la moyenne de l’OCDE. A soixante-dix ans, Israël affiche une économie à deux vitesses « Invariablement, ce sont les plus instruits et ceux qui ont le choix qui partent », pointe Dan Ben-David. Le phénomène n’est pas propre à Israël. Mais son incidence est sans doute plus forte que partout ailleurs. Source Les Echos
« Chaque année, 600 000 tonnes de plastique sont rejetées dans la mer Méditerranée » affirme le WWF dans un rapport publié aujourd’hui (7 juin 2019). Les vingt-deux pays riverains de la grande bleue produisent annuellement 24 millions de tonnes de déchets plastiques. 42% sont enterrés, 14% incinérés, 16% recyclés. Le solde, tout de même 28%, sort des circuits. A plus ou moins longue échéance, ces plastiques finissent en mer.
plus faible que l’Italie, l’Espagne, Israël et la Slovénie alors que la France est la plus grande puissance économique de la région. En raison de systèmes de collecte plus performants que ses voisins, la France parvient à collecter l’essentiel de ses déchets et à limiter les rejets dans la nature. On estime malgré tout que la France contribue au rejet de 80 000 tonnes de plastiques dans la nature chaque année, dont plus de 10 000 entrent en mer Méditerranée ».
Le WWF lance régulièrement des cris d’alarme sur la pollution des plastiques en Méditerranée. Pour l’édition 2019, l’ONG a décidé de montrer du doigt les États coupables en « identifiant précisément la contribution de chaque pays méditerranéen à cette pollution et les solutions à mettre en place au niveau national » précise WWWF. « Si les pays étudiés ont des caractéristiques et performances hétérogènes, aucun n’est exempt de responsabilité dans la pollution plastique en Méditerranée ».
Marseille et la Corse s’illustrent négativement avec un taux de mise en décharge, parfois à ciel ouvert, particulièrement élevé. 79% de cette pollution made in France vient des activités côtières (villes, tourisme…), 12 % des fleuves, 9% des activités maritimes (pêche, aquaculture, transport). Qu’ils restent en surface, tapissent les fonds marins ou s’échouent sur la côte, ces plastiques impactent fortement la faune et la flore méditerranéenne.
WWF classe la France comme le plus mauvais élève des pays méditerranéens, avec « 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques produits en 2016, soit 66,6 kg par personne. 76% de ces déchets sont incinérés ou enfouis et seulement 22% recyclés, un taux
Les sites méditerranéens les plus pollués sont la Cilicie Turque, avec 31 kg de plastiques au km², suivi de Barcelone, (26 kg au km²) et Tel-Aviv (21 kg au km²). https://www.econostrum.info
Une colle pour suturer les blessures graves Une équipe du Technion crée une colle pour suturer les blessures graves. Appliqué à l’aide d’un pistolet à colle, le polymère fondu fonctionne à la fois en interne et en externe, est non toxique, flexible et biodégradable, selon les chercheurs Des chercheurs du Technion, l’Institut de technologie d’Israël, ont développé un pistolet à colle pour cicatriser les tissus humains gravement endommagés. Les broches et les points de suture actuel-
lement utilisés pour traiter les blessures graves ont des effets négatifs : ils peuvent être douloureux, laissent des cicatrices, demandent une grande compétence médicale et doivent parfois être retirés après la guérison des tissus. Les points de suture dans l’intestin, les poumons et les vaisseaux sanguins sont rarement parfaitement étanches, il faut donc ajouter de la colle. https://fr.timesofisrael.com/
POLITIQUE
Netanyahu a été obligé de désavouer Amir Ohana, ministre de la Justice israélien
Ce sont des débuts très remarqués pour Amir Ohana, le ministre de la Justice israélien. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision, le ministre a jugé qu’il peut être légitime de ne pas respecter certaines décisions de la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire du pays. Des propos aussitôt condamnés par magistrats et responsables politiques.
taqué par de hauts responsables de l’appareil judiciaire qui y voit « la préface d’un assaut contre le système judiciaire ».
Amir Ohana n’a attendu que quelques heures après sa prise de fonction pour déclencher une première polémique.
« Nous devrions considérer avec sévérité le fait qu’un ministre de la justice de l’État d’Israël, le jour de sa prise de fonction, a choisi de partager avec nous une vision juridique du monde sans précédent et irresponsable », a-t-elle déclaré. « Chaque plaignant peut désormais, avec la bénédiction du ministre de la Justice, choisir quelle décision doit être confirmée et laquelle ne l’est pas.
Le soir de son entrée au ministère de la Justice, dans une interview accordée à la chaîne 12, il a livré une virulente attaque contre la Cour suprême: il s’est dit prêt à ne pas respecter certains des jugements de la plus haute instance judiciaire du pays s’il considère qu’ils sont contraires à ce que lui juge nécessaire pour maintenir la sécurité des citoyens d’Israël. Amir Ohana n’est pas l’une des principales figures du Likud, le parti de Benyamin Netanyahu. Et sa nomination au poste de ministre de la Justice avait été vue comme une récompense de sa sa fidélité au Premier ministre en pleine tourmente judiciaire. Amir Ohana est notamment favorable à l’adoption d’une loi assurant l’immunité à un chef de gouvernement en fonction ainsi qu’un texte qui empêcherait à la Cour suprême de casser certaines décisions de la Knesset, le Parlement. « De précédents ministres ont exprimé par le passé des critiques du système judiciaire en général, de la Cour suprême en particulier », relève Ben-Dror Yemini dans le quotidien Yedioth Ahronoth. « Mais aucun d’entre eux n’a osé dire qu’il ne respecterait pas un jugement », poursuit le journaliste. A ses yeux, quand un élu tient ce genre de propos, une « ligne rouge » est franchie. Mais quand il s’agit du ministre de la Justice, « un drapeau noir flotte au-dessus de cette déclaration », écrit-il. Rapidement, Amir Ohana s’est retrouvé at-
Habituellement, la présidente de la Cour suprême cherche à éviter d’alimenter les polémiques lancées par des responsables politiques et garde le silence. Mais cette fois-ci, Esther Hayut a été la première à réagir.
Et je veux dire une seule chose à ce sujet: il n’y a qu’un pas de cette vision du monde à l’anarchie dans laquelle chaque personne fait ce qu’elle veut », a-t-elle poursuivi. Le procureur général lui a ensuite emboîté le pas. Pour ce magistrat, qui est également conseiller juridique du gouvernement, « dans l’État d’Israël, en tant qu’État juif et démocratique fondé sur la primauté du droit, l’obligation d’obéir aux tribunaux est un principe fondamental qui garantit la protection des droits de chaque citoyen ».
Edition du 19 au25 Juin 2019
Bibi a déclaré soutenir le projet de loi pro marijuana
Une députée Likud annonce un projet de loi pour la légalisation de la marijuana Netanyahu a déclaré soutenir le projet de loi pro-marijuana ; dans le même temps, le Likud a annoncé la nomination d’un conseiller pour les électeurs russophones. Signe que la période électorale a bien repris : le Premier ministre Benjamin Netanyahu pourrait pousser l’adoption d’une loi visant à légaliser la consommation de marijuana en public et la culture à petite échelle dans les foyers israéliens, a annoncé mercredi la Treizième chaine. La proposition est une initiative de Sharren Haskel, membre du Likud – l’une des plus
Sa prise de distance était toutefois succincte : une seule phrase. Benyamin Netanyahu a fait le service minimum pour défendre les institutions judiciaires que lui-même critiquent régulièrement. Source RFi
jeunes députées du parti et fervente soutien de longue date de la légalisation de la marijuana. Le projet de loi autoriserait la consommation de marijuana dans tout lieu public où la cigarette est autorisée et autoriserait les Israéliens à faire pousser jusqu’à 15 graines de cannabis dans un seul pot par foyer. « C’était une promesse [du Likud] lors des dernières élections, et c’est quelque chose que nous devons respecter pour le public », a déclaré Haskel à la Treizième chaine. https://fr.timesofisrael.com
Vote au Royaume-Uni. N°1, Boris Johnson. Israël satisfait des résultats au parti conservateur didats étaient en lice. Comme prévu, Boris Johnson arrive largement en tête.
Pour lui, « ce n’est pas une option que l’on peut choisir, c’est une obligation pour chaque citoyen et chaque autorité gouvernementale ». La polémique était telle que Benyamin Netanyahu a été obligé de désavouer publiquement son ministre à peine entré en fonction. « Les décisions de justice s’appliquent à tous », a écrit le chef du gouvernement sur son compte Twitter.
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Israël est satisfait des résultats du vote dans le parti conservateur au RoyaumeUni. L’ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson a terminé en première place. L’ex-maire de Londres, qui a dirigé la campagne Pro-Brexit, soutient le renforcement des liens technologiques avec Israël et a qualifié « le mouvement BDS d’idiot ». Selon RFI : « La course à la présidence du parti conservateur continue au RoyaumeUni. Les 313 députés Tories étaient appelés à voter pour un premier tour, où dix can-
Avec 114 voix, l’ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson finit loin devant ses autres concurrents. Son successeur, Jeremy Hunt, arrive deuxième avec 43 voix. La troisième place est occupée par Michael Gove, le ministre de l’Environnement qui a vu son étoile pâlir après avoir admis avoir consommé de la cocaïne il y a 20 ans, alors qu’il s’était prononcé ouvertement contre l’usage de cette drogue. Viennent ensuite l’ancien ministre du Brexit, Dominic Raab (27 voix), et le ministre de l’Intérieur Sajid Javid (23). Trois candidats sont éliminés faute d’avoir recueilli un nombre de voix suffisant. Il s’agit des deux femmes, l’ancienne ministre du Travail Esther McVey et l’ex-ministre chargée des Relations avec le Parlement Andrea Leadsom. Éliminé également, le député Mark Harper, l’un des candidats les plus souples sur l’accord de Brexit ». http://www.rfi.fr/