Israël Actualités n°526

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GRATUIT - Numéro 526 - Edition du 2 au 9 Juillet 2019

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 2 au 9 Juillet 2019

La sécurité du monde aux mains des marionnettes d’Allah

L’Iran l’a annoncé fièrement le seuil autorisé par l’AIEA pour l’uranium enrichi, soit 300 Kg, vient d’être dépassé. Les Iraniens disposent donc d’une sorte de coffre-fort à semer de la mort en quantité industrielle, et c’est vers les EtatsUnis, pas gentils que les regards sévères se tournent. « Sont vilains, ces Ricains, quand même, tancent les gendarmes européens. A force de fâcher les mollahs, voilà ce qui arrive ! » Je crois, chers lecteurs, que s’il en fallait une, la preuve que le monde marche sur la tête en matière de politique internationale est faite et bien faite : les ayatollahs nous narguent, le monde occidental baisse la tête et plie, cherchant par tous les moyens à ne pas fâcher les cinglés islamistes au lieu de leur faire comprendre que le monde n’a pas à leur servir de terrain de jeu et les gouvernements du monde entier de souris à torturer avec leurs grosses pattes de chat… La question que je pose ici n’est pas de moi. Le Premier ministre israélien l’a dit avec force, et répété. Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand allons-nous tolérer leurs gesticulations sans répondre fermement ? Jusqu’à quand allons-nous accepter d’être pris pour des pantins, et de danser en rythme, celui qu’ils nous imposent ? Israël n’a cessé de prévenir l’Occident du danger que représente la maîtrise de l’atome entre les mains des ayatollahs. Israël a dit et répété qu’il était hors de question d’accepter que l’Iran se dote de la bombe atomique et que si les organisations internationales ne se chargeaient pas de mettre un point final au sujet, alors l’État hébreu prendrait ses responsabilités. Le Président américain semble partager ce point de vue. Il a haussé le ton sur le su-

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

jet. Il semblerait que les Britanniques, aujourd’hui, commencent à ouvrir les yeux. Du côté des nations musulmanes, la prise de conscience a débuté également. Elle est arrivée par un autre biais, en l’occurrence la nécessité de ne plus laisser la cause palestinienne parasiter les relations, commerciales en particulier, avec Israël. Reste l’Europe essentiellement et sa capacité, presque atavique, à s’aveugler lorsque les tyrans la font danser. Ce fut le cas au tiers du 20ème siècle avec Hitler et ses affidés. C’est de nouveau le cas, avec l’Iran qui, dans sa tentation hégémonique, ne recule devant rien. Il faudra qu’un jour les mollahs disparaissent de la surface de la terre, si l’on veut pouvoir respirer en paix ! Quelle position l’Union européenne adoptera-t-elle face au bras d’honneur que lui jette en pleine face la dictature iranienne ? Alors que les gardiens de la Révolution juraient leurs grands dieux, en 2015, qu’ils respecteraient l’accord sur les seuils signés avec l’administration Obama et l’Europe, ils narguent aujourd’hui à qui mieux mieux, se réjouissant d’avoir dépassé les seuils et l’annonçant ouvertement. Et nous sommes là, bouche bée, à les regarder faire… Pathétique ! Il est temps d’agir, vite et efficacement, contre ce cancer en phase de se généraliser à toute la région... Pour l’instant, dans cette lutte qui s’annonce contre ce mal insidieux, notre seule défense, et celle du monde, par la même occasion, s’appelle Tsahal. Le bras armé d’Hachem anéantira, soyez-en sûrs, tous ceux qui appellent à nous exterminer… Am Israël Haï Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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Israël s’interroge : « A quel point la chancelière Merkel est-elle malade ? »

Inquiétude à Jérusalem dans les milieux politiques sur l’état de santé de Angela Merkel, alliée naturelle de l’Etat hébreu en Europe. La presse israélienne, Allemande… s’interroge sur la santé d’Angela Merkel, grande amie d’Israël.

Selon Le Monde : « La chancelière allemande a été prise de tremblements pour la deuxième fois en dix jours. Le gouvernement se veut rassurant, mais les médias d’outre-Rhin se font l’écho de l’incertitude qui prévaut. Comment va notre chancelière ? C’est la question que se pose la presse allemande depuis qu’Angela Merkel a été prise de tremblements en public deux fois en quelques jours. Dernier épisode en date : jeudi 27 juillet au matin, lors d’une cérémonie officielle au château de Bellevue à Berlin, la chancelière, qui fêtera ses 65 ans à la mi-juillet, s’est mise à trembler pendant près d’une minute pendant un discours du président fédéral allemand, Frank-Walter Steinmeier. Le 18 juin, Angela Merkel avait été victime d’une crise similaire, en compagnie du nouveau président ukrainien. Il faisait chaud ce jour-là à Berlin, et les deux leaders étaient debout sous le soleil.

Avec 3,5 pour cent, le taux de chômage a atteint un plancher record

Entre 2012 et 2017, la progression des salaires moyens a été de 22 pour cent, celle des bas salaires de 19 pour cent et celle des gros salaires de 14 pour cent. En mars dernier, le salaire moyen brut a, pour la première fois, dépassé la barre des 11 000 shekels (11 400 shekels, soit 2 800 euros, 3 100 CHF). Avec 3,5 pour cent, le taux de chômage a atteint un plancher record. La participation au marché du travail s’est également améliorée : 40 pour cent des femmes arabes ont un emploi. L’objectif du gouvernement est d’atteindre 40 pour cent en 2020. Seule la participation au marché du travail des hommes ultra-orthodoxes piétine. Avec seulement 49 pour cent elle est loin des 63 pour cent que le gouvernement souhaitait atteindre en 2020. En matière d’égalité des chances hommes-femmes sur le marché du travail, il reste encore beaucoup à faire. Dans le domaine de la haute technologie notamment, où les salaires sont très élevés (26 000 shekels en moyenne, soit 6 400 euros, 7 100 CHF), on compte une femme pour trois hommes. Il faut toutefois souligner

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que dans cette branche le nombre de salariées ultra-orthodoxes est passé en dix ans de 1 à 3 pour cent. Pour rester sur la pente ascendante de la prospérité, il faut en particulier augmenter la productivité. Avec un taux de croissance annuel de 1,2 pour cent, elle est loin des 2 pour cent espérés et elle est parmi les plus faibles des pays développés. Une étude du centre Taub montre que la différence entre les performances des industries exportatrices et celles produisant principalement pour le marché local en est l’une des causes. En Israël, il y a peu de concurrence sur le marché local, ce qui explique par exemple les prix souvent exorbitants des produits alimentaires. http://israelentreleslignes.com/

L’entourage de la chancelière avait mis l’incident sur le compte d’une déshydratation ; la dirigeante allemande, au pouvoir depuis quatorze ans, avait dit s’être rétablie après avoir bu trois verres d’eau. Mais neuf jours plus tard, par une matinée bien plus fraîche cette fois, dans une salle climatisée, Angela Merkel est prise d’une nouvelle crise de tremblements. Dans les médias allemands, les spéculations vont bon train. « A quel point la chancelière est-elle malade ? », s’interroge le journal populaire Bild. « Il est question d’une déshydratation ou d’une hypoglycémie, comme la dernière fois, ajoute le journal le plus lu du pays. De plus, la soirée de mercredi soir à la chancellerie, avec la chef de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, et la tête de liste aux élections européennes, Manfred Weber, s’est terminée très tard. » Le tabloïd, volontiers sensationnaliste, a interrogé trois médecins, qui ont livré une dizaine de diagnostics, de la fatigue à la sclérose en plaques, en passant par les effets secondaires d’un traitement en cours ou le diabète. Une demande de transparence sur son état de santé Le quotidien berlinois Der Tagesspiegel rappelle que presque tous les prédécesseurs d’Angela Merkel ont eu de gros ennuis de santé – bien souvent soigneusement dissimulés au public. « Quand Helmut Kohl a été hospitalisé pour une opération du genou, son entourage a prétexté un “rhume”. C’est presque l’excuse standard du chancelier

malade. Mais Konrad Adenauer avait en réalité une pneumonie ; Helmut Schmidt souffrait d’évanouissements. Quant à la dépression de Willy Brandt, elle est restée un secret d’Etat jusqu’à sa démission. » Der Tagesspiegel rappelle que la chancelière a d’habitude une santé de fer, et que les médias ont tendance à s’inquiéter un peu trop dès qu’elle a un coup de mou. « Elle est increvable. Mais après les dernières élections de 2017 et des mois de négociations politiques en 2018, elle a eu les traits tirés pendant quelque temps. Ensuite, elle n’est pas partie en vacances dans le Tyrol comme à son habitude : cela a donné lieu à toutes sortes de rumeurs. » Le quotidien conservateur Die Welt, pour sa part, exige de la transparence. Rappelant que de nombreux leaders politiques célèbres, notamment Franklin D. Roosevelt et Léonid Brejnev, ont été diminués physiquement par la maladie, le quotidien y voit un risque pour la légitimité de la chancelière. « Parce que lorsque de telles choses deviennent publiques, la question se pose immédiatement : qui gouverne réellement ? A qui profite cet accès de faiblesse ? Les majorités sont-elles en danger parce que le public perd confiance dans la capacité des dirigeants à s’affirmer ? » Die Welt se hasarde à évoquer une possible « démission », mais pour mieux insister que ce n’est pas souhaitable dans l’immédiat, à cause du risque d’instabilité politique qui pourrait découler d’un départ trop soudain de la chancelière. Dans un court éditorial, le Frankfurter Allgemeine Zeitung dénonce « les vautours » qui se réjouissent de ces ennuis de santé d’Angela Merkel. « Au cours de ses quatorze années au pouvoir, Merkel a toujours été en excellente santé, tant sur le plan physique que psychologique », souligne le journal conservateur. S’il est totalement légitime que l’opinion publique se pose des questions sur l’état de santé de la dirigeante et ne soit pas satisfaite d’un simple « la chancelière va bien », le journal conseille à Angela Merkel d’« ignorer les croassements ». « En tout état de cause, Merkel était suffisamment en forme pour s’envoler pour le Japon, où elle prendra part au sommet du G20 », rappelle le journal. Selon un proche de la chancelière cité par le journal Tagesspiegel, « Merkel n’est qu’un être humain, après tout. Elle a eu une année épuisante et aura 65 ans en juillet ». La chancelière doit désormais s’attendre à ce que le moindre de ses frissonnements soit scruté et commenté, conclut le quotidien berlinois ». https://www.lemonde.fr/


À LA UNE

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Silence « heureux » en Israël. Le nouveau maire d’Istanbul a pris ses fonctions

L’espoir a volé haut dans le ciel d’Istanbul (et aussi en Israël, qui se délecte de la « chute » d’Erdogan), jeudi 27 juin, quand Ekrem Imamoglu, le nouveau maire d’Istanbul, a pris ses fonctions lors d’une joyeuse cérémonie à Saraçhane, non loin du vieil aqueduc, là où se trouve le siège de la « grande municipalité ».

Selon (1) : « Quelques jours plus tôt, la mairie de la ville sur le Bosphore, 16 millions d’habitants, avait été ravie aux islamo-conservateurs du Parti de la Justice et du développement (AKP) qui en étaient les maîtres depuis un quart de siècle. Avec son allure juvénile, ses petites lunettes d’intellectuel, son discours chaleureux et rassembleur, le nouvel édile, 49 ans, cristallise les attentes d’une large partie des Stambouliotes, les jeunes surtout. « Le vote de la génération montante a beaucoup pesé dans sa victoire », explique Ihsan Eliaçik, théologien, chef de file du Mouvement des musulmans anticapitalistes, qui reçoit les visiteurs chaque mercredi dans son centre culturel du quartier de Balat, sur la Corne d’Or. « Ces jeunes veulent un mode de vie plus libre, plus démocratique, plus confortable. Imamoglu l’a bien compris en s’adressant à la génération qui est née en même temps et n’a connu que l’AKP », le parti au pouvoir depuis 2002, dirigé par le président turc Recep Tayyip Erdogan. « La politique de l’AKP est devenue punitive » Le climat de peur et de répression qui

souffle sur le pays, où les couloirs des tribunaux et les parloirs des prisons sont devenus des hauts lieux de socialisation, a plongé la population, les jeunes surtout, dans la « déprime ». « Ces dernières années, la politique de l’AKP est devenue punitive. Tous ces procès, ces arrestations d’opposants, de journalistes, d’universitaires, créent de la souffrance, du malaise, de l’incompréhension, de la déprime. Une limite a été atteinte, les gens en ont marre. Ils disent “ça suffit !” », analyse le théologien de 58 ans, auteur de plus de vingt livres. La répression n’a pas épargné ce colosse débonnaire, père de cinq enfants. Jugé en avril 2018 pour « incitation au terrorisme », après des remarques faites lors d’une conférence, il a été condamné en première instance à six ans de prison. Depuis, ses déplacements ont été restreints aux limites d’Istanbul, en attendant son procès en appel. Une seconde enquête judiciaire a été ouverte contre lui, pour « insulte au président », ce qui reste sans effets sur son franc-parler. Interrogé sur la capacité d’Erdogan à rebondir après la défaite de son parti à Istanbul, le « Hoca » (maître) est pessimiste, citant « l’aveuglement » du numéro un turc, son « incapacité à lire le message » envoyé par l’électorat stambouliote tandis que l’AKP, son parti, « se retrouve à court de munitions ». (1) https://www.lemonde.fr/

Les paroles de… Zolnour, président de la Commission de la sécurité du Parlement iranien Selon Le Figaro : « Donald Trump a révélé avoir annulé au dernier moment des frappes programmées contre des installations en Iran après que la défense aérienne iranienne a abattu un drone américain qui se trouvait, selon Téhéran, dans l’espace aérien iranien. «Si les Etats-Unis nous attaquent, il ne restera qu’une demi-heure de vie à Israël», a déclaré Mojtaba Zolnour, président de la Commission de la sécurité nationale et des affaires étrangères du Parlement iranien. Dans ce contexte de tension, l’Agence iranienne de l’énergie atomique a annoncé qu’elle allait prochainement publier un rapport sur la décision de ne plus respecter les limites de production d’uranium enrichi. Cette production est encadrée par l’accord sur le contrôle du programme nucléaire de la république islamique signé en juillet 2015 à Vienne.

Donald Trump, qui estime que cet accord conclu par l’administration de son prédécesseur Barack Obama est l’un des pires jamais signés, a décidé d’en retirer unilatéralement les Etats-Unis l’an passé. Depuis cette date, Washington a rétabli des sanctions économiques contre l’Iran et fait pression sur ses alliés pour qu’ils renoncent à toutes activités commerciales avec les Iraniens. Les dirigeants iraniens ont annoncé qu’ils ne s’estimaient plus liés par certaines dispositions de l’accord, et notamment par celle d’une capacité maximale de l’hexafluorure d’uranium (UF6). Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a confirmé ce lundi que son pays avait dépassé le plafond autorisé de 300 kg d’UF6 ». http://www.lefigaro.fr/

La conférence de donateurs de l’ONU semble être un succès pour l’ONU

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé mardi les membres des Nations unies à continuer de financer l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), lors d’une conférence de donateurs qui a permis de récolter plus de 110 millions de dollars. «Je demande humblement à tous les donateurs de maintenir leur soutien à l’Unrwa au niveau de l’an dernier», a déclaré Antonio Guterres. «Nous savons ce qui est en jeu: une éducation pour un demi-million d’enfants, 8 millions d’examens médicaux par an, une aide d’urgence pour 1,5 million» de personnes. «Uniquement à Gaza, un million de réfugiés palestiniens dépendent de l’Unrwa pour la nourriture», a-t-il rappelé. Selon le commissaire général de l’Unrwa, Pierre Krähenbühl, des pays se sont engagés mardi à verser «plus de 110 millions de dollars» à l’agence. En comparaison avec les 39 à 40 millions de dollars obtenus l’an dernier à la même conférence, «c’est un très bon chiffre», s’est félicité devant des médias Pierre Krähenbühl.

Golfe, Pierre Krähenbühl n’a pas donné de chiffres, mais assuré qu’ils avaient tous exprimé «un très fort soutien» à l’agence. La conférence de donateurs de l’ONU s’est tenue le jour de la présentation à Bahreïn par les Etats-Unis du volet économique d’un plan visant à régler le conflit israélo-palestinien et qui fait miroiter 50 milliards de dollars d’investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans. Washington a arrêté depuis plus d’un an ses versements financiers à l’Unrwa et a appelé à son démantèlement, estimant qu’elle n’était plus justifiée 70 ans après le début du conflit israélo-arabe et la création d’Israël. En 2018, l’Unrwa avait réussi grâce à des contributions supplémentaires d’Etats membres et à des économies internes à compenser l’arrêt des financements américains et un trou global de 446 millions de dollars. Fondée en 1949, l’Unrwa gère des écoles et fournit une aide médicale à quelque 5 millions de réfugiés palestiniens en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Judée Samarie et dans la bande de Gaza.

«Je suis très encouragé», a-t-il ajouté, en relevant le «très fort soutien» exprimé par plusieurs pays lors de la conférence. Parmi les interventions, la France a confirmé qu’elle débloquerait pour 2019 «20 millions d’euros», soit près du double de sa contribution en 2018.

Israël et les Etats-Unis s’opposent au fait que les Palestiniens puissent transmettre le statut de réfugié à leurs enfants, souhaitant réduire le nombre de personnes bénéficiant d’une aide de l’Unrwa, ce que les Palestiniens dénoncent comme une violation de leurs droits.

Interrogé sur les contributions des pays du

Source Le Figaro


À LA UNE

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Balagan : Le Tombeau des rois à Jérusalem est de nouveau fermé

La réouverture du Tombeau des rois n’aura pas duré une matinée: la France, propriétaire des lieux, a suspendu jeudi les visites de ce joyau archéologique en plein coeur de Jérusalem quelques heures après les avoir reprises.

La réouverture après presque dix ans de fermeture de ce remarquable exemple d’architecture funéraire juive datant de 2000 ans, a été émaillée d’échauffourées quand des juifs ultra-orthodoxes ont tenté d’entrer pour prier, mais sans les billets ou réservations nécessaires. Des agents du consulat général de France « ont été agressés », a indiqué la mission diplomatique dans un communiqué. La France, consciente des risques, avait pourtant « demandé aux autorités israéliennes de prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir un climat apaisé ». Les visites sont suspendues jusqu’à ce que le climat nécessaire soit instauré pour une ouverture dans les conditions voulues par la France, a dit le consulat général. Le portail surmonté du drapeau tricolore et fermé au public depuis 2010 avait ouvert à 09H00 (06H00 GMT) pour laisser entrer la quinzaine de visiteurs préalablement enregistrés sur internet. Mais une quinzaine d’ultra-orthodoxes, observants rigoureux des règles du judaïsme reconnaissables à leurs costumes noirs et chemises blanches, se sont présentés sans réservation pour prier. Les juifs ultra-orthodoxes révèrent le site comme le lieu de sépulture de la reine Hélène d’Adiabène, convertie au judaïsme au Ier siècle, et de notables juifs de la même époque. Les gardes leur ont empêché l’accès, faute de réservation. Les ultra-orthodoxes se sont pressés contre le portail pour tenter de s’introduire. Des agents du consulat ont été pris à partie, selon des témoins. « Payer pour prier » ? « Ceci est un lieu saint pour les juifs », a expliqué l’un des ultra-orthodoxes, Jonathan Frank, 31 ans. « Partout ailleurs dans le monde, quand des juifs ou des gens d’une autre religion veulent aller prier dans un lieu saint, ils peuvent le faire ». « On ne devrait pas avoir à payer pour prier, tout ce que nous voulons, c’est entrer, prier 10 ou 15 minutes et partir ». Le Tombeau des rois est un monumental ensemble funéraire taillé dans la roche. Mentionné dans les écrits au fil des siècles, il est généralement identifié à la tombe d’Hélène d’Adiabène (région dans l’actuel Kurdistan irakien), venue vivre et mourir à Jérusalem.

La France en a acquis la propriété en 1886. Elle entend donner accès au site et a entrepris environ un million d’euros de travaux pour le rouvrir en toute sécurité. Mais le Tombeau n’échappe pas aux querelles touchant tout ce qui a trait à l’archéologie dans la Ville sainte. Des juifs contestent le droit de propriété française. Les ultra-orthodoxes réclament un accès illimité. Dans les milieux archéologiques, l’inquiétude est réelle que le lieu ne soit soustrait à la science au profit du culte. A l’ombre du mont du Temple Pour compliquer l’affaire, le Tombeau se trouve à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem occupée et annexée par Israël. La France, comme la communauté internationale, n’ont jamais reconnu cette annexion. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Les Affaires étrangères israéliennes disent conférer une « grande signification religieuse et nationale » au lieu. La France avait décidé de limiter l’accès dans un premier temps à 15 visiteurs, munis de réservations, à raison de deux matinées par semaine et par tranches horaires. Mais elle avait laissé entendre que l’opération pourrait être remise en cause en fonction des évènements. Une quinzaine de visiteurs aura quand même découvert le vaste escalier menant à une cour immense donnant elle-même sur le mausolée à architrave taillé dans le calcaire. A l’intérieur, des salles hypogées renferment 31 tombes, fermées par un rare exemplaire encore en place de pierre roulante. Les tombes ne sont plus accessibles pour des raisons de sécurité. Parmi les visiteurs, des guides touristiques, une historienne, des particuliers, dans leur grande majorité français ou francophones, et quelques militants. Sous le vaste vestibule, Ori Ohaion, 29 ans, a prié « pour que tous les juifs puissent accéder et prier sur les lieux saints, en particulier le mont du Temple ». Le mont du Temple, site le plus sacré du judaïsme situé à quelques centaines de mètres du Tombeau, est l’appellation juive de l’esplanade des Mosquées. Les juifs y ont accès, mais y sont interdits de prière. Certains d’entre eux militent pour le droit de prier sur ce qui est aussi le troisième lieu saint de l’islam. Cette revendication enflamme les passions palestiniennes. https://actu.orange.fr/



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Montée en puissance de l’Israël Cycling Academy

Même si l’Israël Cycling Academy ne sera pas au départ du Tour de France le 6 juillet prochain, cette formation de Continental Pro (l’équivalent de la 2e division) veut se mesurer au gratin de la discipline parmi les Valverde, Uran ou Gallopin et ses membres font de plus en plus parler d’eux. C’est une équipe financée par deux milliardaires, Ron Baron, un Israélien et Sylvan Adams, un Canadien qui avait fait venir le Giro à Jérusalem l’an dernier. Le Tour d’Italie était resté trois jours en Israël et depuis, il y a un véritable engouement pour le cyclisme qui a d’ailleurs amené à ce qu’un vélodrome est en construction à Tel Aviv. Ces deux mécènes investissent aussi beaucoup dans l’éducation et la formation a pour mission de montrer un autre visage d’Israël. Avec ses 7 M€ de budget, loin des 46 M€ d’Ineos, Israël Cycling Academy entretient une trentaine de coureurs représentant dix-neuf nationalités. Sur chaque épreuve, le cahier des charges prévoit qu’il y ait au

moins un coureur d’Israël parmi les cinq qui composent l’effectif. Créée voici quatre ans, la formation est passée en Continental pro en 2017 et rêve du Tour de France à l’horizon 2021. « C’est l’objectif, confirme le directeur sportif. Pour cela, à moins d’être invité, il faut être en Pro Tour, ou alors se classer dans les deux premiers en Continental pro. Cette saison, l’équipe a remporté 17 courses, dont le Tour de Hongrie, ce qui dénote une belle progression, surtout qu’on on considère la jeunesse de la structure. Avec 314 jours de course au compteur, sur les Tours du Rwanda, de Pologne ou de Corée notamment, l’équipe se donne les moyens de ses ambitions et l’équipe a remporté le Tour d’Estonie, fin mai, où Israel Cycling Academy a tout raflé et aussi plus récemment le Tour de Hongrie. C’est aussi un de ses coureurs, Guy Niv qui est devenu champion d’Israel du contre-lamontre. Il y a devancé Aharon Hitman et Edo Goldstein et succède au palmarès à son coéquipier Omer Godlstein.


À LA UNE

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Netflix met en scène une famille juive peu ordinaire …

Dans la nouvelle série Netflix « Family Business », Jonathan Cohen campe Joseph, le fils d’un boucher juif incarné par Gérard Darmon. Entre eux, les relations sont plutôt tendues, car la boutique casher du père située dans le cœur de Paris est au bord de la faillite depuis le décès de la mère. Quand le fils, Joseph, interprété par Jonathan Cohen qui n’en peut plus de travailler dans la viande a vent d’une prochaine légalisation du cannabis, il se met en tête de transformer la boucherie en « coffee-shop » au cœur de Paris. Et il embarque toute sa famille dans l’aventure à commencer par son père joué par Gérard Darmon, le père et fils allant chercher ensemble la marchandise à Amsterdam. Family Business traite du sujet de la légalisation du cannabis sous le prisme d’une affaire de famille dépassée par les événements. Gérard Darmon a brillé dans différents rôles de père au cinéma, principalement dans des comédies comme le « Cœur des Hommes ».Il a retrouvé Alexandre Arcady, le réalisa-

teur du Grand Pardon, pour la comédie Mariage mixte où il joue un père juif traditionnel qui ne supporte pas que sa fille épouse un goy. Plus récemment, il a campé le rôle du beau-père dans « Nous trois ou rien ». Jonathan Cohen, acteur plus jeune, vient de briller dans le film Serge le Mytho et Family Business réussit donc le pari de confronter deux personnalités phare des comédies françaises qui parlent à des générations différentes. En plus du duo majeur Darmon-Cohen, « Family Business » propose une belle brochette d’acteurs. On retrouve Liliane Rovère, l’Arlette de la série « Dix Pour cent », en géniale grand-mère. Ou encore Julia Piaton vue dans « Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ? » interprétant la sœur qui, elle, a réussi. Sans oublier Enrico Macias qui joue son propre rôle. La réalisation est assurée par Igor Gotesman. Source : Allociné

20 ans de travail pour s’acheter un logement à Tel Aviv

Selon Times of Israel : « Les chiffres présentés dans « Quitter la terre promise – Un aperçu du défi de l’émigration israélienne », diffusé par l’institution de recherche socio-économique Shoresh [racine en hébreu], un centre indépendant et non-partisan dirigé par le professeur Dan Ben-David — sont sombres. Pour chaque Israélien diplômé de l’université arrivé en Israël en 2014, 2,6 universitaires israéliens avaient choisi de quitter le pays. En 2017, ce chiffre s’est élevé à 4,5.

La productivité d’Israël se trouve loin derrière de celle des pays les plus développés, ce qui donne lieu à une disparité salariale et une pauvreté plus grandes. Nombreux sont ceux, principalement chez les ultra-orthodoxes et les populations arabes, à avoir été mis de côté par le boom du secteur de la high-tech ; le coût de la vie connaît une hausse plus rapide en Israël que dans

d’autres pays développés ; les routes sont surchargées ; le système éducatif est défaillant car il n’enseigne pas à la plupart des élèves les compétences minimum requises dans une économie basée sur les nouvelles technologies ; et les hôpitaux sont victimes d’un manque de lits et de médecins. L’étude de Shoresh indique que les prix de l’immobilier en Israël sont supérieurs de 28 % à ceux observés aux États-Unis et 66 % supérieurs à la moyenne de l’OCDE. Il faut travailler 20,5 ans pour s’acheter un logement à Tel Aviv, et 18,5 ans à Jérusalem, ce qui les place dans les cinq villes les plus chères des pays développés ; Tel Aviv se classe deuxième, juste après Londres, où 22,8 années de travail sont nécessaires avant de pouvoir s’acheter un logement, et Jérusalem occupe la cinquième place, juste après Séoul (20 ans). » https://fr.timesofisrael.com/

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Conférence économique de Bahreïn. Mobiliser plus de $50 milliards pour les Palestiniens

Une conférence économique co-organisée par les Etats-Unis démarre mardi à Bahreïn pour mobiliser des dollars en faveur des Palestiniens, qui ont d’avance rejeté cette initiative en l’absence d’un règlement politique du conflit avec Israël. Dirigée par Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain Donald Trump, cette rencontre intitulée « De la paix à la prospérité » est le volet économique d’un plan de résolution du conflit israélo-palestinien dont la présentation a été mainte fois retardée. La réunion débute mardi par un dîner dans un hôtel luxueux à Bahreïn, qui, avec d’autres Etats arabes du Golfe, est incité à faire cause commune avec Israël en raison d’une hostilité partagée pour l’Iran.

L’Autorité palestinienne boycotte la rencontre, le Premier ministre Mohamed Chtayyeh critiquant l’absence de toute mention faite à la fin de l’occupation israélienne. « Cet atelier économique n’a pas de sens », a-t-il déclaré lundi lors d’une réunion du gouvernement. « Ce qu’Israël et les EtatsUnis essaient maintenant de faire, c’est simplement de normaliser leurs relations avec les Arabes aux dépens des Palestiniens ». « Nous avons besoin de (soutien) économique, d’argent et d’aide, mais avant tout, il faut une solution politique », avait affirmé dimanche le président palestinien Mahmoud Abbas. « Nous ne pouvons accepter que l’Amérique transforme cette cause qui est politique en une cause économique ».

L’administration américaine ambitionne de mobiliser plus de 50 milliards de dollars pour les Palestiniens pour de grands projets d’infrastructures, pour l’éducation, le tourisme et le commerce.

Lundi, des centaines de Palestiniens ont en Cisjordanie occupée contre la conférence de Bahreïn. Près de Hébron, des manifestants se sont assis autour d’un cercueil avec les mots « non à l’accord du siècle », une expression péjorative désignant les propositions de paix de Donald Trump.

Les ministres des Finances de pays arabes du Golfe, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde figurent parmi les invités.

Nouvelle approche Au Maroc, dont le gouvernement a annoncé lundi qu’il irait à la conférence, des milliers de personnes avaient manifesté dimanche contre ce « congrès de la honte ».

L’administration américaine affirme essayer une nouvelle approche pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, avec un plan qui pourrait être divulgué en novembre, après les législatives en Israël. Mais, selon des responsables américains, ce plan ne mentionnera pas une solution dite « à deux Etats », israélien et palestinien, un objectif longtemps défendu par Washington. Israël, qui sera présent à Bahreïn, a critiqué les dirigeants palestiniens. « Je ne comprends pas comment les Palestiniens ont rejeté le plan avant même d’avoir pris connaissance de ce qu’il contenait », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu. L’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, a vivement critiqué les dirigeants palestiniens pour avoir déclaré que le plan équivalait à une reddition. Dans le New York Times, il a accusé la direction palestinienne d’être « corrompue » et de « ne pas être motivée par la construction d’une vie meilleure pour son peuple, mais par la destruction d’Israël ».

gelée correspond au montant des allocations versées par l’Autorité aux familles de Palestiniens emprisonnés ou tués pour avoir commis des attaques anti-israéliennes. Avant la réunion à Bahreïn, la Ligue arabe a réitéré son engagement à verser 100 millions de dollars par mois aux Palestiniens, sans toutefois en fournir les modalités. La promesse d’investissements massifs en faveur des Palestiniens intervient après l’arrêt par Washington de plus de 500 millions de dollars d’aides. L’administration Trump a également cessé de financer l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) et pris de nombreuses décisions en faveur d’Israël. Les dirigeants palestiniens ont gelé tout contact avec l’administration Trump pour protester contre la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël fin 2017. Pour Aaron David Miller, ancien négociateur américain au Proche-Orient, l’idée d’un plan économique en faveur des Palestiniens n’est pas nouvelle.

« Pressions » L’Autorité palestinienne est confrontée à de graves difficultés financières. Elle refuse de percevoir des droits de TVA et de douane que lui doit Israël, tant que ce dernier maintiendra sa décision d’en geler une partie.

« Si l’administration américaine n’avait pas passé les deux dernières années à faire des pressions économiques et politiques contre les Palestiniens et à saper leurs aspirations (…), ce plan aurait eu un sens », a-t-il estimé.

Selon le gouvernement israélien, la somme

https://www.nouvelobs.com/


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Economie palestinienne.Christine Lagarde (FMI) a salué le plan présenté par Jared Kushner

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a estimé possible de relancer l’économie palestinienne, en s’adressant mercredi à la conférence de Bahreïn sur le volet économique d’un plan de paix américain au Proche-Orient. Le FMI n’a cessé de mettre en garde contre la détérioration de l’économie palestinienne avec le blocage de recettes fiscales en raison d’une dispute entre l’Autorité palestinienne et Israël et le blocus israélien imposé depuis plus d’une décennie à la bande de Gaza. Devant les participants à la conférence, Mme Lagarde a déclaré que l’économie palestinienne risquait de se contracter de 15% et salué le plan présenté par le conseiller de la Maison-Blanche, Jared Kushner, qui se concentre sur la création, pour l’instant encore théorique, d’emplois. « Donc, s’il y a un plan économique et s’il y a urgence, il faut s’assurer que l’élan soit maintenu », a-t-elle déclaré lors de la deuxième journée de l’atelier « De la paix à la prospérité ». « Pour cela, il faudra toute la bonne volonté de toutes les parties dans le monde – secteur privé, secteur public, organisations internationales, parties sur le terrain et leurs voisins », a-t-elle ajouté. Citant des exemples de pays sortant d’un conflit, Mme Lagarde a déclaré que les investisseurs privés avaient besoin de mesures comme le renforcement de la banque centrale, une meilleure gestion des finances publiques et la mobilisation des recettes intérieures.

« Si la lutte contre la corruption est l’un des impératifs des autorités – comme c’était le cas au Rwanda, par exemple – alors les choses peuvent vraiment décoller », a-t-elle dit. Le plan présenté par M. Kushner prévoit des investissements de 50 milliards de dol-

lars dans les territoires palestiniens et dans les pays voisins étalés sur dix ans avec l’objectif de créer un million d’emplois. M. Kushner, qui a ouvert la conférence mardi, a qualifié le plan d’ »opportunité du siècle » et a déclaré que les Palestiniens devaient l’accepter avant qu’un accord politique puisse être trouvé.

Mais l’Autorité palestinienne a boycotté la conférence, affirmant que les États-Unis et Israël tentent de faire miroiter l’aide économique pour imposer leurs idées et leurs solutions sur un règlement politique qui serait défavorable aux Palestiniens. https://www.la-croix.com/


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A Bahrein, la présence de la DG du FMI, Christine Lagarde sus auprès de la communauté internationale en tant qu’unique issue pour une paix « juste et durable » entre les deux camps. Puis, en décembre, le pensionnaire de la Maison-Blanche est passé de la parole aux actes, en brisant un autre principe de la diplomatie américaine au Proche-Orient. Donald Trump a reconnu unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, retirant par la même de son « accord du siècle » l’un des points les plus épineux du conflit, et provoquant une rupture avec le camp palestinien. « Nous avons commencé par faire confiance à Donald Trump et le président Abbas l’a rencontré à trois reprises », rappelle Jibril Rajoub. « Mais en retirant Jérusalem [de la table des négociations, NDLR], il a touché à une des références du conflit. Le but de Trump est d’enterrer les droits politiques et les aspirations du peuple palestinien en offrant des cadeaux [aux Israéliens, NDLR] ».

À Bahreïn, Israël et les pétromonarchies arabes participent à une conférence sur le plan de Trump pour le Proche-Orient. Mais où sont les Palestiniens  ? C’est un moment historique. Pour la première fois, des journalistes israéliens ont foulé le sol de l’État de Bahreïn pour assister à la conférence dite « De la paix à la prospérité ». Co-organisée par Manama et Washington, la réunion vise à présenter le volet économique de « l’accord du siècle » de Donald Trump sur le conflit israélo-palestinien. Publié samedi dans les grandes lignes, le plan américain prévoit notamment la levée de 50 milliards de dollars sur dix ans pour améliorer le quotidien des Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Initié par le gendre et conseiller spécial du président américain, Jared Kushner, le « négociateur international » Jason Greenblatt et l’ambassadeur en Israël, David Friedman, il fait appel à d’importants investissements étrangers, notamment en provenance des pays arabes du Golfe. Il vise à améliorer la production d’électricité, la fourniture d’eau potable, la construction de routes modernes et la création de plus d’un million d’emplois pour les Palestiniens. Mais il ne fait aucune mention, pour l’heure, d’un quelconque accord politique entre Israéliens et Palestiniens, qui devait être dévoilé dans la foulée, avant d’être reporté avec la convocation de nouvelles élections législatives en Israël le 17 septembre prochain. Outre la délégation israélienne, le sommet devrait réunir les ministres des Finances de pays arabes du Golfe, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde. Des représentants et des hommes d’affaires jordaniens, égyptiens et marocains devraient également être présents. Mais aucun Palestinien ne fera le

déplacement. « Personne n’a parlé de ce plan avec les Palestiniens », s’insurge Jibril Rajoub, membre du comité exécutif du Fatah et proche du président de l’Autorité palestinienne. « Ce sommet de Manama vise à discuter de la manière dont la vie des Palestiniens peut être améliorée sans que soient mentionnés leur autodétermination, leur aspiration nationale et donc, leur droit à un État, alors que ces revendications se basent sur la légitimité internationale. » L’administration américaine a pris des décisions qui vont à l’encontre de la solution à deux États Ainsi, le scepticisme règne chez de nombreux experts d’un conflit vieux de plus sept décennies. « La conférence de Bahreïn est très mal partie et ne risque pas d’apporter grand-chose », abonde Hugh Lovatt, chercheur à l’European Council on Foreign relations (ECFR) pour le Maghreb et le Moyen-Orient. En effet, l’idée d’aider sur le plan économique les Palestiniens avant tout accord politique a déjà été avancée au début des années 1990, puis dans les années 2000, se soldant à chaque fois par un échec. « Un grand nombre de pays qui vont y participer sont davantage présents dans le souci de ne pas déplaire à Washington plutôt que dans l’espoir que cela aboutisse vraiment », poursuit le chercheur à l’ECFR. « Car cela fait deux ans que l’administration américaine a pris des décisions qui vont à l’encontre de la solution à deux États. » Depuis son entrée en fonction en janvier 2017, Donald Trump s’est en effet employé à saper un à un les principaux fondements de la solution dite à deux États, un État israélien et un État palestinien vivant en paix côte à côte. En février 2017, il a rompu avec le sacro-saint principe de « deux États pour deux peuples », qui fait pourtant consen-

Pour tenter de convaincre les Palestiniens de revenir à la table des négociations, le président américain les a frappés au portefeuille : il a supprimé près de 500 millions de dollars d’aides que Washington versait chaque année à l’Autorité palestinienne, avant de s’attaquer à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) que Washington aidait à hauteur de 200 millions de dollars par an. En ciblant cette institution, qui se porte au chevet de plus de 5 millions de réfugiés palestiniens, l’administration Trump entend revenir sur la définition de leur statut et donc, leur potentiel « droit au retour », autre nœud gordien du conflit israélo-palestinien. Une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en 1948 autorise les réfugiés palestiniens et leurs descendants à retourner sur les terres dont ils ont été expulsés en 1948 lors de la première guerre israélo-arabe. Or, Israël estime qu’un tel mouvement de réfugiés remettrait en cause le caractère juif de l’État hébreu. « En légitimant la politique de la droite israélienne vis-à-vis des territoires palestiniens, l’administration Trump s’est révélée très alignée sur la vision du Premier ministre Benjamin Netanyahu, pour qui la priorité est un accord régional avec les pays du Golfe avant un accord avec les Palestiniens », analyse le chercheur Hugh Lovatt de l’ECFR. « Poussée par le Premier ministre israélien en personne, cette idée n’est pas nouvelle, mais personne n’y croyait avant Trump, ni en Europe ni aux États-Unis. » À n’en pas douter, la présence de délégations de pays du Golfe aux côtés de celle d’Israël est un nouveau coup de force diplomatique de la part de « Bibi », qui ne manquera pas de s’en servir dans la nouvelle campagne électorale dans laquelle il est lancé. Unis dans leur opposition à la République islamique d’Iran, qu’ils accusent de déstabiliser la région, l’État hébreu et les pays du Golfe ont entamé au cours des dernières années un étonnant rapprochement, couronné par la (rare) visite officielle de Benjamin Netanyahu à Oman en octobre 2018.

Pourtant, d’après un diplomate arabe ayant participé à cette rencontre, la question palestinienne ne sera pas sacrifiée sur l’autel du réchauffement des relations avec Israël. « On comprend bien que l’affichage du Premier ministre israélien vise surtout son public, mais je pense qu’il ne trompe personne », confie le responsable du Golfe. « Le souhait de M. Netanyahu est que l’on s’implique tout d’abord davantage au niveau de la relation bilatérale, mais pour nous, il est essentiel de résoudre avant tout la question palestinienne, car notre région ne sortira pas de la crise sans la résolution du conflit israélo-palestinien : quiconque ignore cette réalité se ment à soi-même. » La relation personnelle tissée au fil des ans par le gendre du président américain Jared Kushner avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont il est proche, et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a beaucoup œuvré à rapprocher les points de vue entre Israël et les pays arabes du Golfe. Mohammed ben Salmane n’hésitant pas, il y a un an, à déclarer à des organisations juives américaines qu’« il est temps que les Palestiniens acceptent les propositions [américaines] et reviennent à la table des négociations ou qu’ils se taisent et cessent de se plaindre », selon Barak Ravid, le correspondant en Israël du site américain Axios. Le sulfureux prince saoudien avait par la suite été indirectement recadré par son père, le roi Salmane, qui a publiquement rappelé que la position officielle saoudienne était la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 (sans les colonies israéliennes en Cisjordanie, NDLR), avec Jérusalem-Est pour capitale. « Nous ne jugeons les Saoudiens que sur ce qu’ils nous disent », souligne Jibril Rajoub. « Et ils nous assurent qu’ils sont engagés dans leur souhait d’avoir un État palestinien selon les frontières de 1967. S’ils vont à Manama, c’est leur problème. » En l’absence, pour l’heure, de volet politique du « plan du siècle », les observateurs se fient pour l’heure à la réalité du terrain. Depuis janvier 2017, la colonisation israélienne, pourtant illégale au regard du droit international, s’est accélérée. 600 000 colons israéliens vivent aujourd’hui à Jérusalem-Est et en Cisjordanie rendant illusoire toute création d’un État palestinien viable. Dans une interview au New York Times au début du mois, l’ambassadeur américain en Israël David Friedman, l’un des auteurs du « plan Trump », a défrayé la chronique en ouvrant la voie à une annexion par Israël d’une partie de la Cisjordanie. « Sous certaines conditions, je pense qu’Israël a le droit de conserver certaines [parties], mais pas toutes, de la Cisjordanie ». Une déclaration-choc qui n’étonne pas outre mesure le chercheur Hugh Lovatt. « Nous assistons déjà à une annexion des territoires palestiniens. Il suffit de regarder la façon dont la Knesset a commencé à étendre ses propres lois aux colonies israéliennes en Cisjordanie. » https://www.lepoint.fr/



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Jérusalem a sa Place

Ce dimanche, Jérusalem a donné son nom à une place parisienne au croisement de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims, dans le 17ème arrondissement. Une belle inauguration réussie que n’ont pas réussi à perturber quelques rares militants d’extrême-gauche et de la cause palestinienne. Le nouveau maire de Jérusalem, Moshé Lion s’est associé à cette cérémonie. La décision du Conseil de Paris d’attribuer le nom de Jérusalem à une place parisienne faisait suite à une proposition exprimée par le président du Consistoire lors de la visite du Président israélien Reuven Rivlin à l’Hôtel-de-Ville de Paris en janvier dernier. En effet, Joël Mergui avait à l’époque fait remarquer que la «rue de Jérusalem» avait disparu de l’espace parisien en 1883 en raison de l’extension du palais de justice dont les travaux avaient été lancés dans l’Ile de la Cité par le baron Haussmann. Paris était depuis plus d’un siècle une des rares capitales mondiales à ne pas disposer de «Place de Jérusalem». La maire de Paris avait rapidement accepté la proposition pour «commémorer l’amitié qui unit la Ville de Paris à l’Etat d’Israël». La mairie d’arrondissement et son maire, Geoffroy Boulard, avait soutenu activement ce projet. Située en face du Centre européen du Judaïsme qui sera inauguré à la rentrée et à quelques mètres du square Saint Odile, qui compte désormais deux allées nommées en mémoire d’Arié, de Gabriel Sandler et de Myriam Monsonégo, cette place parisienne rend un bel hommage aux liens indéfectibles qui unissent les deux capitales. Elle rappelle – comme l’a souligné Joël Mergui - que «la

ville de Paris ne saurait être ce qu’elle est sans la présence de la communauté juive qui y habite et s’y épanouit’».

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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

Avec la place Théodor Herzl – que j’ai eu l’initiative de créer en 2004 avec mon ami Laurent Dominati – Paris dispose désormais de deux places qui célèbrent l’Etat d’Israël et sa capitale. Une belle espérance que porte la Cité de la Paix et que chacun doit faire vivre partout dans le monde. Jack-Yves Bohbot

Conférence internationale des Présidents de communautés à Jérusalem Du 1er au 3 juillet, se tient à Jérusalem une conférence internationale rassemblant des Présidents de communautés et des dirigeants de synagogues. Objectif des organisateurs : unifier les communautés juives à travers le monde afin de préserver leur identité juive et renforcer leur connexion avec l’État d’Israël. Le premier ministre Benjamin Netanyahou interviendra mardi matin. GPS brouillés à l’aéroport Ben Gourion Depuis trois semaines, des problèmes avec les signaux GPS pertubent les procédures d’atterrissage à l’aéroport international Ben

Gourion de Tel Aviv. La radio militaire israélienne considérent que ces problèmes seraient dus aux activités de l’armée russe en Syrie. Le Jihad islamique prêt à frapper Israël en cas de conflit US-Iran Rien de surprenant dans la déclaration de ce groupe terroriste basé à Gaza et soutenu par l’Iran qui s’est dit prêt à attaquer Israël si une guerre éclatait entre les Etats-Unis et l’Iran. Plus prudent, le Hamas a, pour sa part, déclaré qu’il était improbable qu’il intervienne en cas de conflit entre l’Iran et les Etats-Unis. Retour en politique d’Ehud Barak L’ancien Premier ministre Ehud Barak, qui a annoncé la semaine dernière son retour en politique, va créer son propre parti et se présentera aux élections législatives du 17 septembre prochain. L’objectif de l’exchef du gouvernement n’est pas de revenir au poste de Premier ministre mais d’apporter les quelques sièges qui manquent à l’opposition pour devenir majoritaire. Le Tombeau des rois suscite la polémique Le Tombeau des rois, propriété de la France, est un monumental ensemble funéraire taillé dans la roche il y a deux mille ans, à Jérusalem. Il a été rouvert jeudi mais a dû être à nouveau fermé à la suite d’une manifestation de Juifs orthodoxes qui demandent un accès libre à ce lieu saint. Brassée de médailles pour Linoy Ashram La jeune gymnaste a remporté deux médailles d’or et deux médailles d’argent dans les catégories du ruban, du ballon et des massues lors des Jeux européens qui se tenait la semaine dernière dans la capitale ukrainienne, Minsk. Cette habitante de Tel Aviv envisage de représenter Israël aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo.


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Israël entretient des liens solides Renforcement des relations entre en Afrique de l’Est, avec le Rwanda, le Rwanda et Israël. Une preuve? l’Ouganda et le Kenya Rwandair a inauguré mardi 25 juin, sa nouvelle ligne à destination de Tel Aviv, symbole du renforcement des relations diplomatiques entre le Rwanda et Israël. La compagnie nationale rwandaise proposera désormais trois vols par semaine les mardis, jeudis et samedis entre Kigali et l’aéroport international Ben Gourion. La ligne sera opérée en Boeing 737-800. « L’ajout de Tel Aviv à notre réseau fait partie de notre plan à long terme visant à relier le Rwanda au reste du monde. Tel Aviv est l’un des principaux centres technologiques au monde, et nous attendons avec impatience les voyageurs d’affaires ainsi que les pèlerins se rendant en Terre

Israël, qui étend sa présence diplomatique en Afrique de l’Est, a ouvert en 2019 une ambassade au Rwanda, un pays avec lequel l’État hébreu entretient déjà des liens étroits. L’État hébreu a ouvert sa première ambassade au Rwanda offrant son soutien à ce pays d’Afrique de l’Est dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture, ainsi que des technologies des communications. « Ce pays partage beaucoup de similitudes avec l’État d’Israël et offre beaucoup de possibilités de coopération mutuelle », a déclaré le nouvel ambassadeur israélien Ron Adam, après avoir rencontré le président rwandais Paul Kagame. Les deux pays entretiennent déjà des liens étroits. Ils ont été mis en cause dans un accord controversé de 2018 qui visait à expulser d’Israël des réfugiés et des demandeurs d’asile africains. Israël avait déclaré qu’il pourrait éventuellement envoyer des réfugiés au Rwanda, une proposition largement condamnée par des groupes de défense des droits de l’Homme. Kigali a toujours fermement nié l’existence d’un tel accord. Des liens solides en Afrique de l’Est Le Rwanda s’est déclaré désireux d’encourager le tourisme, voulant en particulier attirer les visiteurs avec ses célèbres gorilles des montagnes. Rwandair, la compagnie aérienne nationale, a annoncé l’ouverture de vols directs vers Israël en 2019. Israël entretient déjà des liens solides en Afrique de l’Est, en particulier avec l’Ouganda et le Kenya, et étend sa présence diplomatique sur le continent. En janvier, le Premier ministre Benjamin Netanyahou s’était rendu au Tchad, pays majoritairement musulman, pour y rétablir les liens diplomatiques après une rupture de plusieurs décennies. Avec AFP

sainte, vers et depuis notre réseau sur cette nouvelle route. Ce sera également une excellente occasion de faciliter les voyages et de renforcer les relations diplomatiques entre les deux pays », déclarait Yvonne Manzi Makolo, PDG de RwandAir, dans un communiqué rendu public le 28 mai dernier. Tel Aviv devient la 29e destination de RwandAir, et sa seconde destination au Moyen-Orient après Dubaï. Son lancement survient une semaine seulement après l’inauguration de Guangzhou en Chine. Source Ecofin


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De la paix à la prospérité Personne ne connaît vraiment le contenu du plan de paix américain pour le proche orient, de Jared Kushner. La conférence se tient à Bahrein. 48 degrés à l’ombre. La canicule à Paris prête à sourire. Les palestiniens ont dit qu’ils ne viendraient pas, ce qui fait dire à Bolton, que le boycott de la conférence est une erreur. Les israéliens n’y sont pas conviés. Ici, en dehors d’une chaleur accablante, on est loin des passions qui agitent un conflit qui ne trouve pas d’issue, on est loin de la misère et du fanatisme dans lesquels le Hamas a plongé Gaza. Ici, on entend le chant des anges et le thème de la conférence est DE LA PAIX À LA PROSPÉRITÉ. L’artisan de cette conférence est digne d’éloges, car depuis 2 ans qu’il y travaille, il flirte avec la malchance. Chaque fois qu’il doit faire une prestation du «Deal du siècle» comme dit Trump, il se passe quelque chose, qui l’oblige à reculer la démonstration. Les élections en Israël l’ont empêché. La crise du golfe n’arrange rien. Enfin, Jared peut donner sa conférence économique. «Le Moyen-Orient a besoin d’une solution politique juste qui respecte la sécurité d’Israël et la dignité du peuple palestinien» ditil en phrase d’ouverture.

Les mollahs vont craquer ! Donald Trump doit annoncer dans la journée des sanctions majeures contre l’Iran. Mais rien de grave ne devrait se passer. La 3 eme guerre mondiale n’aura pas lieu. Vendredi, nous l’avons tous vu annuler, à la dernière seconde, des frappes contre l’Iran, qui devait transformer des batteries de missiles et des radars, tenus par les gardiens de la révolution en poussière. Quand les généraux sont venus chercher l’ordre de lancer l’attaque, le Président a demandé combien de morts ferait ce bombardement. Estimant qu’avec 150 morts, ces représailles étaient disproportionnées à la perte d’un drone sans pilote. Ceux qui doutent des scrupules de Donald Trump, car on se doit de reconnaître que sa décision, pour sage qu’elle fut, ne colle pas avec son caractère. Les médias le déclarent impulsif, le détestent et le méprisent. Il leur prouve qu’il ne déclenche pas une guerre comme il écrit un tweet. Il aura résisté à la pression des faucons et des militaires qui ont toujours une campagne prête à être déclenchée. Mais il résiste surtout aux provocations iraniennes. N’en déplaise à tous ceux qui le critiquent, mais sa réaction est celle d’un homme d’état.

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L’homme sait que s’il lance une campagne militaire, il ne sera pas réélu. Sa population est fatiguée des guerres lointaines. Parallèlement, cette reculade pourrait être interprétée comme un aveu de faiblesse. Le monde entier juge ce duel. Donald a envoyé Mike Pompéo en Arabie et John Bolton en Israël. Et pas moins de 4 messages aux iraniens. Avec un seul mot d’ordre: pas de guerre, discutons. Mais les iraniens considèrent que Trump ne mérite pas de réponse. Alors que leur régime est étouffé par les sanctions économiques, la guerre électronique, les cyber attaques contre leur système anti aérien. La réplique iranienne fut l’exécution d’un homme accusé d’espionnage au profit de la CIA. Cette semaine, ils doivent décider s’ils doivent franchir le seuil autorisé, d’enrichissement d’uranium. Une provocation de plus, mais bien plus grave cette fois. Malgré la perfidie des médias, ce n’est pas Donald Trump qui se trouve au bord de l’abîme, ce sont les mollahs qui doivent capituler. René Seror

Au temps d’Arafat les négociations changeaient souvent de capitales sans jamais aboutir. Depuis l’élaboration du plan de paix par les américains, c’est le rendez-vous qui n’est jamais..,au rendez-vous. De fait, le résultat est le même. Le but avoué de cette conférence économique est de faire de Gaza, une sorte de Singapour, de créer 1 million d’emplois dans

cette partie du monde, de leur offrir 50 milliards de dollars, de multiplier par 2 le PIB. Pour les remercier, les arabes prétendus palestiniens refusent le plan, accusent les américains d’acheter la paix, et sont rejoints sur ce terrain par un de Villepin, sorti de sa naphtaline et qui parle de la dignité d’un peuple, disant qu’elle ne s’achète pas. Mahmoud Abbas, grand pleurnicheur devant l’Eternel se veut digne, sic se prétend pauvre , resic et raconte des histoires à qui veut l’entendre. Il exige un accord politique. 2 États: tout ou rien. Dans ce plan que personne n’a jamais lu, cette Arlésienne Orientale, ne prévoit pas 2 états, Donald Trump a suffisamment prouvé que ses priorités étaient la reconnaissance de Jerusalem et du Golan comme territoire israélien et surtout d’avoir supprimé les aides à de nombreuses ONG, dont l’UNWRA. Sans doute que personne n’a lu le plan de Jared Kushner, mais en dehors de quelques têtes dures, qui veulent maintenir le mythe, pour des raisons d’arrangement personnel, petit à petit, le monde finira par s’accorder à dire, qu’il est temps de tourner la page. Cette présentation économique est une chance formidable pour la région. Elle amènera la prospérité, à la condition d’accepter la paix. Le discours de Dominique de Villepin ce matin chez Jean-Jacques Bourdin faisait penser à un vieux boy-scout sur le retour tentant d’allumer un feu de camp alors que les éclaireurs étaient déjà partis. Les très grandes chaleurs favorisent les mirages. Vivement le retour vers des zones plus tempérées. René Seror

Jeudi noir en Tunisie

Double attentat et hospitalisation du Président. Le point commun de ces 2 évènements, c’est qu’ils déstabilisent un pays fragile.

plir les carnets de commande. La Tunisie est un beau pays. Il ne faut pas que les terroristes pensent qu’ils peuvent flinguer la paix.

Résultat: les 2 terroristes laissent derrière eux un policier mort et 8 blessés. Revendication de l’etat Islamique et pourtant on dirait du terrorisme de débutants. On est loin des carnages au musée du Bardo, sur la plage de Sousse. En 2015, les tunisiens étaient terrorisés, traumatisés, les touristes désertaient, l’économie se cassait la figure. Mais la réaction de l’état a eu des résultats positifs.

La nomination d’un ministre juif au tourisme est, ne nous voilons pas la face, une démarche stratégique. Mais elle a l’avantage de rapprocher un peu plus, les juifs de Tunisie de leur pays d’origine. Nostalgiques, ils n’ont pas coupé le cordon ombilical. Néanmoins les manifestations de haine à l’endroit de Monsieur Trabelsi dont, nous le savons, guidées par quelques étudiants turbulents et attachés aux idéaux des mouvements salafistes. Il suffirait qu’un extrémiste prenne le pouvoir pour que ces jeunes gens descendent les premiers dans la rue. Avec les prochain s législatives, la transition s’annonce chaotique. Il n’y a pas que le Président qui est hospitalisé, La démocratie est aux urgences.

Depuis 4 ans la lutte antiterroriste a réussi l’impossible et on croyait la menace djihadiste éloignée de la capitale et même ne pesant plus sur le moral de la population. Ni même sur celui des touristes qui ont retrouvé le chemin des hôtels et des plages. Contrairement à 2015, les tunisiens n’étaient pas apeurés. Ils étaient en colère. Les agences de voyages continuent de rem-

René Seror


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Dernier classement établi par l’Institut Mercer sur le coût de la vie pour les expatriés

Le dernier classement établi par l’Institut Mercer sur le coût de la vie pour les expatriés dans 209 villes du monde montre que la vie dans la capitale de l’innovation, Tel Aviv, n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pour établir ce classement, plusieurs facteurs ont été pris en compte, comme le prix de la nourriture, de l’alcool et du tabac, du logement, des transports, des vêtements et articles de sport, des services à domicile, des soins de santé, des loisirs, des services publics et des articles ménagers. New-York sert de ville de référence pour les comparatifs et l’évolution des taux de change est évaluée par rapport au dollar américain, précise Mercer. Au niveau mondial, les villes asiatiques dominent le classement des villes les plus onéreuses. Hong Kong arrive en tête, suivie de Tokyo au Japon (2e), de Singapour (3e), et de Séoul en Corée du Sud (4e). Le top 10 est complété par Zurich en Suisse (5e), de Shanghai en Chine (6e), d’Ashgabat au Turkménistan (7e), de Pékin en Chine (8e), de New-York aux Etats-Unis (9e), et enfin de Shenzhen en Chine (10e). Au contraire, la ville la moins chère au monde pour les expatriés est Tunis (209e), précédée par Tashkent en Ouzbékistan (208e), Karachi au Pakistan (207e) et Bishkek au Kirghizistan (206e). En Afrique, c’est N’Djamena, au Tchad, qui arrive en tête, occupant la 11e place du classement mondial. Elle est suivie, dans le top 5 des villes africaines les plus chères pour les expatriés, de Kinshasa en République démocratique du Congo (22e), de Libreville au Gabon (24e), de Lagos au Nigeria (25e), et de Luanda en Angola (26e). Alger arrive quant à elle à la 184e place du classement. Au Moyen-Orient, Tel Aviv en Israël (15e), continue d’être la ville la plus chère pour les expatriés, suivie par Dubaï (21e) et Abu Dhabi (33e) aux Emirats arabes unis, et enfin Riyadh en Arabie saoudite (35e). Le Caire en Egypte (166e) reste la ville la moins chère de la région. “De nombreuses monnaies du Moyen-Orient sont indexées sur le dollar américain”, rappelle Yvonne Traber, responsable des solutions de produits de mobilité mondiale chez Mercer. Selon le rapport Global Talent Trends 2019 de Mercer, 65% des employeurs de tous les secteurs et de tous les pays utilisent des programmes de mobilité pour améliorer leurs stratégies en matière de main-d’œuvre.

En conséquence, les organisations multinationales évaluent soigneusement le coût des packages d’expatriation pour leurs mandataires internationaux, souligne Mercer, qui constate qu’un certain nombre de facteurs, notamment les fluctuations des taux de change, le coût de l’inflation des biens et des services, et la volatilité des prix des logements ont des conséquences sur le coût global des packages d’expatriation pour les employés effectuant des missions à l’étranger. Source Huffpost Maghreb

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À LA UNE

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza social ». Ou va-t-on ? Vers les lois liberticides qui prospèrent sur la démission collective de l’état, le législateur s’arroge le droit d’influer dans les consciences ». Puis, la façade « honorer les sauveteurs des Sables d’Olonne » paravent médiatique à une image à reconstruire, aussi à une économie désastreuse, geste de cœur magnifié par l’inconséquence stupide d’un pêcheur sourd aux recommandations de prudence. Deuil quand tu nous tiens, morts de ces bénévoles touchent nos cœurs, ce sentiment affreux que l’héroïsme est porteuse de tragédie silencieuse, ils sont des milliers qui prennent les mêmes risques et survivent dans la douleur et la colère, qui le sait ? Mais, vraiment qui veut le savoir ?

Un proverbe anglais dit « plus ça change plus c’est la même chose ! » Et bien oui, le désordre, les troubadours politiques sont toujours aussi prolixes, ils refondent le monde après l’avoir détruit, ils croient que l’humeur du temps s’accompagne de rumeurs inimaginables et ont dépravés le pouvoir, plus question de critiquer, il faut faire mal. Le malheur dans cette France Insoumise sans faire référence à ce parti de l’inutile, de l’insulte et du mépris pour s’en convaincre, écoutons leurs leaders, désemparés, se séparent, renouent, se flagellent, troquent une place d’honneur pour un programme inaudible tout à l’honneur de leurs grands « tchatcheurs ». Cette complaisance à la bêtise des masses populaires me navrent, et leurs longues litanies « misérabilisées » parce que cela va mal dans cette France et à contrario c’est le pays le plus visité, de ce fait, au dessus des autres, ce complexe de supériorité il se croit de devoir donner des leçons à tous. C’est un sacrilège confondant d’une triste réalité que le pouvoir de la rue exerce sur les Français et sur nos élites. Que faire ? Terrible question, ou les institutionnels trahissent leurs messages, un chef de l’état au cœur d’un chaos dont il fut par son ignorance sociale le propagandiste maladroit et inconscient. Ou en sommes nous, déviance, défiance, les partis s’affrontent, les clivages qui dressaient des passerelles entre eux se brisent et c’est du chacun pour soi. La débâcle d’une droite traditionnelle à la recherche d’un message, autant attendre le Messie, est totalement désemparée, face au renouveau d’une droite plus droitière qui ne renonce pas à son message, le RN est moins conforme à celui d’antan et qui ne sait comment se faire accepter dans une démocratie participative à la mémoire tenace. Depuis

des décennies, son message n’a pas varié, un peu d’eau dans son vin, elle profite de cette dérive civilisationnelle et console les laisser pour compte, déficit politique, peur de prendre des mesures au nom d’un politiquement correct destructeur, à qui la faute ? Le score est significatif de l’épuisement des partis traditionnels, de cette alternative qui a bloqué la France dans des délires parjures aux réalités du terrain, l’idée même d’une renaissance cruciale semble improbable. Qui veut du PS ? Y en a-t-il de ces maitres de la confusion et du mensonge, des faiseurs contemplatifs de la dérive d’une pensée contrôlée, au-delà de leur diktat moral tout est faux, tout est mauvais, tout est indécent, la parole s’est bloquée sur des fadaises que l’on soupçonne être la promotion de la pensée unique de demain. Ca fait peur ! Tout faux ! Reste ce fond d’individus perdus dans un cafouillage dément à la recherche d’une identité politique. Voila, en quelques mots, phrases, ce que vous voulez, la France laissée à elle-même, est en perdition, « à force de vouloir accueillir toutes les identités, l’Europe n’a plus d’identité, une Europe fantôme, alors question « pour ou contre l’Europe ». La France prisonnière du piège humaniste se refuse à des décisions fermes et téméraires. Il y a nombre d’images de ce genre, ce qui ne va pas s’additionne en une intolérable supercherie sociétale. Je lis, je suis effrayé, « violences contre les magistrats » mauvaise sentence, mauvais verdict et on « castagne », demain, les ministres, les députés au même titre que les policiers, gendarmes, pompiers subissent dans l’indifférence médiatique, et les autres, les anonymes du devoir, le déni complice de cette « hyper violence qui se développe à une vitesse alarmante, une marque de déstructuration de notre corps

On parle de réforme, le premier ministre Edouard Philippe à l’Assemblée Nationale, discours pour l’ACTE 2 macronien, la repentance, « je vais faire mieux » un discours fleuve si simple soit il n’en demeurait pas moins vide de réformes effectives, DE VRAIS REFORMES » on a glosé le texte « respecter le réel pour maintenir son destin, ce sont nos sous, ceux des Français et ceux de nos enfants qui rembourseront les dettes que nous créons ». Répétitivité lamentable, les pleurs de Margot, si c’était vrai et possible, nous le saurions ! Leçon de morale maladroite, 40 ans de mensonges voire plus et nous devrions y croire ? Quel gâchis, que de temps perdu à bonifier un espoir que l’on nous ressasse depuis des décennies. Il avoue, reformes, écoutons le, que nous propose t’il ? Dépenses publiques, dépenses sociales pour plus tard, réforme chômage, qui y croit ? Économie en devenir, nous portons le bonnet d’âne du pays le plus mal géré de l’UE, nous avons droit à des remontrances de Bruxelles et une perte de crédit. Qui en tient compte ? Bagatelle pour une épitaphe sans gloire. On en revient à la gestion désastreuse, des milliards distribués à l’encan, belle excuse » les gilets jaunes », rabotons les niches fiscales, facile, elles ne touchent que les Français qui paient encore l’impôt, et les 120 000 fonctionnaires à supprimer dixit le programme de Macron à la présidentielle, il faut en faire son deuil. L’apocalypse climatique et l’apocalypse migratoire en plus, y a-t-il un avenir ou un futur, l’un on le subit, l’autre on le construit ! Israël, la communauté, le CRIF, l’associatif dans toute sa plénitude, des mots, des colères dignes, nous sommes orphelins de vrais tuteurs politiques aux décisions toniques et fortes. Nous subissons un antisémite qui se radicalise, un antisionisme qui pousse au crime d’état. A l’ONU, notre « parrain de tutelle, le Chef de l’état » nous condamne pour maltraitance aux civils palestiniens et on veut que les Français s’absolvent de leur antijudaïsme, de leur antisionisme, une farce, l’exemple vient d’en haut, le triomphe sur les places publiques malgré leur interdiction et les sanctions prévues, un BDS réconforté par la décision présidentielle s’en donne à cœur joie. Alors que des citoyens arabes de Judée Samarie considérés comme traitres parce qu’ils collaborent avec Israël subiraient des tortures de la part

de l’AP, ils interpellent la Cour International de Justice de la Haye l’organe judiciaire principal des Nations Unies pour violation des Droits de l’Homme. Silence, y aura-t-il un suivi ? La paix civile, prétexte de lâcheté, au nom d’un amalgame non consommé, la ferveur belliqueuse des démons du mal s’inspirant de la shoah est le présage d’une situation fatale à venir. Septembre 2018, le premier ministre Edouard Philippe sur proposition de Macron créait une commission de représentants des différentes composantes religieuses de l’état afin de combattre le racisme et l’antisémitisme sur Internet, les membres de cette mission viennent de déposer 20 propositions concrètes de lutte qui se diffuse sans contrôle. Ces propositions de loi ont été présentée à la commission des lois de l’Assemblée Nationale « qui à ce jour ne parvient pas à mettre à son ordre du jour les quelques heures nécessaires à l’adoption de la résolution concernant l’antisémitisme. » Combien parmi nos élus de la République pêchent par leur antipathie à Israël, une malveillance sinistre qui conforte et contribue par leur hostilité au malaise voire le mal être de notre communauté. Ne parlons pas de toutes ces haines qui ternissent le genre humain, la diabolisation sans équivoque de l’état Juif et la diaspora fidèle partenaire d’un état selon certain « illégitime » se cherchent de sérieux alibis pour retarder la concrétisation et la signature de ces lois. Israël, terre promise, si promise que tous les partis d’Israël la désirent et en veulent la charge. Changement, rumeur, fake news, terre biblique ou tout est possible même l’impensable, pays ou les faits politiques sont une sorte de « politico thriller », trahison, réconciliation, retour des intermittents d’un spectacle indigne, fractures hystérisées de politiques se prenant pour de grands hommes, terrain incertain à ce futur de paix souhaité qui se trouve être « ubuesque » tant les surprises nous tombent dessus, sérieux ou pas, la politique par sondage anticipe des scores à l’identique voire moins à celle d’Avril pour l’élection du 17/9. Dans le doute, la droite dure, les droites BCBG ne peuvent laisser le pouvoir à ceux qui ne le maitriseraient pas, un coupable Avigdor Lieberman qui se refuse à toute entente avec des partis qui s’associeraient aux partis ultra orthodoxes. Peut être allons nous vers la formation d’un gouvernement d’union nationale. Selon les sources israéliennes Benny Gantz et Benjamin Netanyahou réfléchiraient au moyen de faire annuler la dissolution de Parlement de l’état hébreu prononcée le 30/5. « Ce projet de formation d’union nationale permettrait à Benjamin Netanyahou d’échapper à son procès.» Entre nous, ça ne fait pas sérieux mais au point de vue éthique, il ya quelque chose de rassurant Benjamin Netanyahou peut encore continuer son « règne ». Comme dans les feuilletons « la suite au prochain numéro.» Bernard Korn Brzoza



SÉCURITÉ

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L’alunissage de la sonde Les règles américaines de israélienne Beresheet 2 n’est financement d’armes plus un projet changent la donne pour Israël Les Etats-Unis ont modifié les règles de leur financement militaire après d’Israël, ce qui oblige Tel Aviv à dépenser une part sans cesse croissante des fonds apportés auprès d’entreprises américaines, ce pourcentage allant en augmentant.

Pourtant promis il y a quelques mois par le président de SpaceIL, l’alunissage de la sonde israélienne Beresheet 2 n’est plus un projet. La tentative d’Israël de réussir un alunissage avait, le 11 avril, échoué à la dernière minute après le crash de la première sonde israélienne dû à une panne de moteur. “Cette fois, nous n’irons pas sur la Lune. Le voyage de Beresheet a déjà été salué comme une réussite, avec plusieurs records battus au passage. Nous chercherons à la place un autre objectif important pour Beresheet 2.0. Plus de détails à venir….”, a tweeté Morris

Kahn. Avec l’atterisseur Beresheet, premier du nom, Israël espérait entrer dans l’Histoire en devenant le 4e pays à poser un engin spatial sur la Lune après l’Union soviétique, les Etats-Unis et la Chine. Mais ce rêve devrait être réalisé par l’Inde cette année avec Chandrayaan 2, et Israël projette donc de relever un autre défi, mais l’objectif n’a pas encore été fixé. Source I24News

On en arrive à un paradoxe. L’armée de l’air israélienne qui a un besoin urgent d’avions ravitailleurs, ce qui explique la commande des KC-46 (Cf article Israël Valley) ne peut plus faire appel à IAI du fait de ces règles. En revanche, les plus grands rivaux de Boeing, Lockheed Martin et Airbus, se sont adressés au gouvernement israélien avec leur propre proposition d’avions, par ce que l’Airbus A-330 MMRT peut être assemblé dans une usine Airbus à Mobile, en Alabama, ce qui correspond au seuil d’assemblage demandé par les USA. Et même les exportations israéliennes sont affectées par la tendance à l’américanisation. Ainsi, Rafael va faire équipe avec Lockheed sur ses armes intelligentes SPICE et Spike, filiale d’IAI s’associe à Lockheed pour la construction d’un radar.

Rafael et Lockheed Martin ont annoncé un partenariat « pour développer, commercialiser, fabriquer et soutenir conjointement les kits d’assistance Smart, Precise Impact and Cost-Effective (SPICE™) de Rafael à vendre aux Etats-Unis « . SPICE, armement essentiellement israélien, va être « américanisé » pour permettre à Lockheed de l’offrir à ses clients du monde entier, en particulier aux exploitants des F-16 Falcon et F-35 Joint Strike Fighter de Lockheed. Pendant ce temps, la filiale électronique d’IAI, ELTA, s’associe à Lockheed pour le concours de radar de défense anti-aérienne et antimissile de niveau inférieur de l’armée américaine. Le LTAMDS est né d’un effort de modernisation du radar du Patriot, mais il est maintenant destiné à jouer un rôle plus large dans l’avenir de l’armée de terre en matière de missiles et de systèmes aériens. Source : Breaking Defense

La prédominence d’Israël dans le secteur des logiciels espions est-elle menacée ? En mai 2019, le groupe NSO, basé à TelAviv, spécialiste des écoutes et logiciels espions, avait fait la une des journaux pour avoir contribué à attaquer WhatsApp, propriété de Facebook. Il est également accusé d’aider plusieurs gouvernements à épier journalistes et militantes. Mais d’autres sociétés israéliennes se sont positionnées sur ce marché et parmi elles, on peut compter Ability, Verint et Elbit Systems, qui disposent d’une clientèle répartie aux quatre coin du globe. Ability, spécialiste dans l’interception des réseaux de communications cellulaires et par satellite de son côté, vend de son côté un système dit d’interceptions illimitées (ULIN) qui permet de court-circuiter les communications GSM, UMTS, LTE et réseaux CDMA pour espionner le smartphone d’une cible. Au cours de ces derniers mois, une nouvelle alliance d’entreprises regroupant l’israélien WiSpear et la société française Nexa Technologies vient de créer Intellexa, un consortium qui espère défier NSO Group et Verint sur le marché en plein essor des interceptions légales.

La démarche est justifiée par les montants en jeu. En mars 2019, le New York Times avait annoncé que la valeur estimée du marché des logiciels espions des interceptions légales était estimée à 12 milliards de dollars. Un montant contesté: basée à Londres, la société d’études de marché Technavio estime quant à elle que le marché, progressant de 25% chaque année, atteindra un chiffre d’affaires de 1,52 milliard de dollars en 2023. Mais la domination du marché par NSO et d’autres fabricants israéliens ne sera donc peut-être pas éternelle. «NSO fait des profits si phénoménaux que quelqu’un d’autre cherchera à percer le marché. Le prochain concurrent pourrait être un fabricant russe, chinois ou même nord-coréen, qui pourrait avoir encore moins de difficultés à traiter avec encore plus de clients», pronostique Karsten Nohl, cryptographe et directeur général de Security Research Labs. Source : Korii Slate


SÉCURITÉ

«Cyberdiplomatie». Le «modèle israélien» tourne à plein dans la cybersécurité

L’Etat hébreu s’enorgueillit de ses 500 entreprises dans le secteur de la cybersécurité. Un Nétanyahou en campagne vient rappeler la volonté du pays de compter parmi les «leaders mondiaux». Le «modèle israélien» tourne à plein, caractérisé par une très forte proximité entre Etat, universités et entreprises, mais aussi par la manière dont le renseignement militaire nourrit le secteur privé. On ne compte plus les vétérans de 8200 à la tête d’entreprises reconnues, tel le vaisseau amiral Check Point, ou de start-up (mais aussi d’officines aux activités plus sulfureuses, comme NSO, spécialiste des logiciels espions), au point que la fameuse unité militaire est devenue une marque. L’Iran, ennemi principal Le tout nourrit une «cyberdiplomatie» fort active : l’édition 2019 de la Cyber Week a accueilli des représentants de ministères américains, comme le secrétaire adjoint à l’Energie, Dan Brouillette, la maire de Washington, Muriel Bowser, ou encore une délégation française emmenée par l’ambassadeur pour le numérique, Henri Verdier. En plein regain de tension entre Washington et Téhéran, l’Iran fait plus que jamais figure d’ennemi principal : «C’est l’un des cinq acteurs les plus actifs en matière de cyberattaques, partout dans le monde et en particulier au Moyen-Orient», affirmait mercredi le patron de la Direction nationale cyber, Yigal Unna, pour qui la République islamique est plus menaçante pour les pays du Golfe que pour Israël, «mieux protégé». L’Iran était également au menu d’une conversation entre Mike Rogers, l’ancien directeur de la NSA, et Nadav Zafrir, ex-patron de l’unité 8200, aujourd’hui à la tête du fonds de capital-risque Team8 et VRP du modèle cybersécuritaire israélien. Au demeurant, c’est un autre acteur qui a eu les honneurs des gros titres. L’entreprise israélo-américaine Cybereason a en effet révélé une vaste opération d’espionnage qui a visé pendant plusieurs années une dizaine de grands opérateurs télécoms, dans le but de dérober des données concernant au moins une vingtaine de cibles liées à la Chine. Selon les chercheurs de Cybereason, plusieurs indices pointent – sans certitude absolue – vers APT10, un groupe d’attaquants suspecté d’être lié à Pékin, dont deux membres présumés ont été inculpés l’an dernier par la justice américaine. https://www.liberation.fr/

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En une décennie, l’Etat hébreu a fait de la cybersécurité sa vitrine

A Tel-Aviv, le soft power du «Cyber Israël» Dans le logo de la Direction nationale cyber israélienne (INCD), l’autorité gouvernementale chargée de la «protection du cyberespace civil» (équivalent de l’Anssi française), le nom de l’institution apparaît en tout petit, sous le slogan (bien visible, lui) «Cyber Israël» : c’est peu dire que la «start-up nation» du Proche-Orient cultive son image dans les moindres détails. Et pour cause : en une décennie, l’Etat hébreu a fait de la cybersécurité sa vitrine, autant qu’un instrument privilégié de soft power. En témoigne la tenue chaque année, à l’université de Tel-Aviv, de la «Cyber Week»,

grand raout du secteur qui a réuni pour sa neuvième édition, du dimanche 23 au jeudi 27 juin, quelque 8 000 participants venus de 80 pays, et près de 400 intervenants.

Stuxnet, le point de départ Ce n’est pas un hasard si la première édition de la Cyber Week a eu lieu en 2011. Un an plus tôt, «l’attaque contre les centrifugeuses iraniennes d’enrichissement d’uranium a été révélée : du jour au lendemain, le monde entier s’est mis à parler de cybersécurité», rappelait mardi devant un parterre de journalistes le major-général à la retraite Isaac Ben Israël, chargé à l’époque par Benyamin Nétanyahou de plancher sur une doctrine

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nationale en la matière, et aujourd’hui à la tête du Centre Blavatnik de recherche interdisciplinaire cyber (ICRC) de l’université de Tel-Aviv. Ce qui, au passage, ne manque pas de sel : si la découverte de Stuxnet a en effet poussé nombre de pays à passer la surmultipliée en matière de sécurité informatique, le virus conçu pour ralentir le programme nucléaire iranien est, de longue date, réputé avoir été développé en tandem par l’unité 8200 de l’armée israélienne, chargée du renseignement technique, et son homologue américaine, la NSA. Source : Libération


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Ce Dimanche 30 juin entre dans l’Histoire de Paris et de Jérusalem

L’Office du Tourisme d’Israël annonce que la France a représenté 346.000 touristes Après s’être engagé à inaugurer une Place Jérusalem à Paris lors de la réception du Président Rivlin à la Mairie de Paris, Mme Anne Hidalgo a transformé sa déclaration en réalité. En présence du Maire de la capitale israélienne, Moshe Leon, la Maire de Paris a inauguré dans le 17eme arrondissement la Place de JÉRUSALEM ! Laureline, Maguy et Laurent, l’équipe de l’Office du Tourisme d’Israël à Paris, ont choisi un lieu original pour leur dernier workshop: les terrasses de la chaîne TV M6. Le 4 juin, agents de voyages, chefs de produits, voyagistes, journalistes et compagnies aériennes sont venus à la rencontre de professionnels israéliens. Autour d’un brunch, des représentants d’Asia, Kuoni, Aya Désirs d’Orient, Galeries Lafayette Voyages… ont pu échanger avec ceux des offices de tourisme de Jérusalem, Tel-Aviv et Netanya. Les hôtels Fattal et Inbal avaient aussi fait le déplacement, ainsi que les agences réceptives Amiel Tours, Obra Tours et Omega by Naftali Tours. Cinq compagnies aériennes opérant au départ de France sur la destination –El Al, Air France, Transavia, Lot et ASL– ont aussi présenté leur offres sur Tel-Aviv. Et le tirage au sort a désigné 4 gagnants qui vont pouvoir s’envoler vers Israël. Jérusalem et Tel-Aviv en vedette Les professionnels du tourisme ont pu évoquer en particulier l’offre des villes de Jérusalem et Tel-Aviv, mises en avant dans la

campagne de communication (télévision et affichage) Citiesbreak.com. S’en est suivie une présentation de la destination sur le plateau officiel du journal télévisé de 19h45 sur M6 avec une carte météo à l’échelle… professionnelle ! L’Office national israélien du tourisme (Onit) se félicite de ce rendez-vous « utile et très apprécié ». L’OT rappelle que le récent Concours Eurovision, du 14 au 18 mai 2019 à Tel-Aviv, a mis la destination sous les projecteurs. Le programme télévisé ayant enregistré 200 millions de téléspectateurs. Records de fréquentation touristique En outre, Israël bat des records de fréquentation touristique annonce l’Onit. Pour les six premiers mois de l’année 2019, la hausse du nombre de touristes atteint + 11%, après une année 2018 de « records historiques ». L’an dernier, le pays a battu son record avec 4,12 millions de touristes étrangers (+14%). Deuxième marché émetteur, la France a représenté 346.000 touristes, soit une augmentation de +12% sur un an. Source Quotidien du tourisme

Malgré la présence à quelques centaines de mètres de quelques 70 Antisémites Antisionistes, la cérémonie s’est déroulée dans un climat fraternel qui donnait toute son importance à ce moment tant attendu. Parmi les personnalités présentes, on a pu apercevoir le cinéaste Alexandre Arcady, l’écrivain Marek Halter, mais aussi les représentants des cultes catholique et protestant, le grand Rabbin de Paris, Gil Taieb, vice président du FSJU et du CRIF, de nombreux maires d’arrondissement ... Après le discours du maire du 17ème arrondissement, Joel Mergui, qui a beaucoup œuvré pour que cette Place Jérusalem soit inaugurée, a remercié la Maire de Paris pour ce geste fort qui signe la relation entre les deux capitales.

Ce fut ensuite au tour du Maire de Jérusalem de s’exprimer. Il a salué la décision de Mme Hidalgo et l’a invité à revenir très vite en visite dans cette ville sœur de Paris. Le maire a raconté que chaque jour, en se rendant à son bureau, il passe par la Place de Paris à Jérusalem ! La cérémonie s’est terminée par le discours de la Maire de Paris, qui a rappelé qu’en 1883 existait une petite rue Jérusalem et qu’il était important, 126 ans plus tard, de redonner à un lieu de Paris le nom de cette ville berceau du monothéisme. En rappelant son attachement à Jérusalem, Anne Hidalgo a scellé l’union entre deux villes chargées d’Histoire Après avoir remercié le conseil d’arrondissement du 17eme, le Conseil de Paris et ses Adjoints Catherine Vieu Charier, Patrick Klugman, Karen Taieb et Pénélope Komites, pour leur implication dans la réalisation de cette inauguration, la Maire de Paris a chaleureusement remercié Joel Mergui pour son action. Une nouvelle inauguration aura bientôt lieu sur cette nouvelle place de Jérusalem, celle très attendue du Centre européen du Judaïsme.


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Antisionisme : le vote de l’Assemblée Nationale reporté sine die

Francis Kalifat ne décolère pas. Alors qu’il se réjouissait, dans nos pages et ce, dans le précédent numéro, qu’une résolution soit bientôt votée à l’Assemblée Nationale afin que l’antisionisme soit considéré comme l’une des facettes de l’antisémitisme, le report du vote à la rentrée, sans fixation de date précise et soumis à la condition que le texte soit réécrit, sonne le glas de ses espérances… Pourtant le président du Crif y croyait : à quoi ? Au réveil des consciences républicaines. A la fin du jeu de dupes grâce à « La prise de conscience étatique de ce qu’est l’antisionisme et la façon dont il sert de paravent à l’antisémitisme. », nous expliquait-il dans le précédent numéro. Francis Kalifat espérait, que le report ne soit qu’un décalage temporel : « La définition que nous en donnons (de l’antisémitisme-NDLR) a été reprise par le Président de la République lui-même lors du dernier dîner du Crif et nous sommes en attente du vote d’une résolution sur le sujet à l’Assemblée Nationale. Je dis en attente car cela a été reporté mais devrait déjà être voté. J’ai d’ailleurs proposé au Président de la République que cela soit voté très rapidement et annoncé lors de la prochaine commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv qui aura lieu le 21 juillet prochain. Une date ô combien symbolique. » « Politique étrangère et clientélisme électoral » à la manœuvre » Une date toujours aussi symbolique, mais qui ne verra pas l’antisionisme faire enfin les frais de la condamnation républicaine. Le « Palestinisme » aveugle, celui qui veut qu’au nom de la défense des Palestiniens, on délégitime tout, y compris le droit d’Israël à exister, a gagné. Du moins pour l’instant… Le Président du Crif appelle donc, dans un édito, à ne pas laisser « la lutte contre l’antisémitisme et son avatar l’antisionisme (…) être une variable d’ajustement ni de la politique étrangère de notre pays ni du clientélisme électoral. » martèle Francis Kalifat. Pour lui, comme pour n’importe lequel de nos coreligionnaires, « il s’agit de la sécurité des Français Juifs et de leur avenir en France. Il s’agit de l’honneur de la République, il s’agit de la France et de ses valeurs ». Nous reproduisons ici, en intégralité, le texte qu’il a adressé à toutes les rédactions afin de s’alarmer de ce report, qui, semble-t-il, sera définitif… Editorial de Francis KALIFAT, Président du Crif, 27 juin 2019 La haine des juifs à travers la diabolisation et la haine d’Israël prospère dans notre pays en toute impunité. Le 20 février dernier, au dîner annuel du CRIF, le Président de la République a qualifié l’antisionisme comme une des formes modernes de l’antisémitisme ajoutant « c’est pourquoi je confirme que la France qui l’a endossée en décembre avec ses partenaires européens mettra en œuvre

la définition de l’antisémitisme adoptée par l’alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA)....pour permettre aux forces de l’ordre, aux magistrats, et aux enseignants de mieux lutter contre ceux qui se cachent derrière le rejet d’Israël la négation même de l’existence d’Israël, la haine des Juifs » Fort de cette déclaration et répondant à la demande du Président de la République le groupe trans-partisan d’étude sur l’antisémitisme de l’Assemblée Nationale présidé par le député LREM Sylvain Maillard a déposé le 20 mai dernier une proposition de résolution dans ce sens. Malheureusement l’examen de la proposition de résolution signée par 167 députés, inscrite à l’ordre du jour du 29 mai dernier a été repoussé sine die. Pis encore nous apprenons que cette résolution pourrait être examinée en octobre prochain à condition qu’elle soit réécrite c’est à dire vidée de sa substance. Le Président de l’Assemblée Nationale et la majorité présidentielle ont cédé aux pressions du lobby antisioniste et anti israélien (qui confond sciemment délégitimation et critique politique) et à l’activisme effréné des soutiens du mouvement délictueux d’appel au boycott d’Israël (BDS) qui prospère en toute impunité dans notre pays, avec les conséquences que nous connaissons sur l’augmentation des actes antisémites motivés par la diabolisation et la haine de l’Etat d’Israël. Pour mener une lutte effective contre le nouvel antisémitisme, les déclarations n’ont de valeur que si elles se traduisent par des actes. On ne peut dans ce domaine se payer de mots. La compassion et la solidarité exprimées après chaque attaque contre des Français Juifs ne peuvent plus être une réponse suffisante. La lutte contre l’antisémitisme et son avatar l’antisionisme ne peut être une variable d’ajustement ni de la politique étrangère de notre pays ni du clientélisme électoral. Il s’agit de la sécurité des Français Juifs et de leur avenir en France. Il s’agit de l’honneur de la République, il s’agit de la France et de ses valeurs. Douze Français Juifs femmes, hommes et enfants ont été assassinés dans notre pays depuis le début des années 2000 au seul motif qu’ils étaient juifs. Combien de morts faudra-t-il encore pour qu’enfin l’on s’attaque à la racine du mal? Pour qu’enfin on s’attaque à l’antisémitisme sous toutes ses formes et en particulier sur son aspect le plus pernicieux qu’est l’antisionisme qualifié comme sa « forme réinventée » par le Président Emmanuel Macron

Le Marathon international du Beaujolais s’exporte en Israël

Les Beaujolais Runners, organisateurs du Marathon international du Beaujolais (MIB), ont été à moitié surpris lorsqu’ils ont été sollicités par des organisateurs de courses en Israël pour y exporter leur épreuve. Il faut dire qu’avec 137 coureurs, Israël était tout simplement la nation étrangère la plus représentée sur le MIB 2018, ce qui lui a valu une récompense lors de la Nuit des trophées, remise à l’ancien président de la Chambre de Commerce franco-israëlienne, Alain Partouche. « On n’a pas d’explication rationnelle. En plus, il n’y avait pas de groupes ; ce sont des individuels qui sont venus », reconnaît Alain Bouhy, tout en soulignant que la pratique de la course à pied est aussi en pleine explosion au Proche-Orient. « Surtout le trail et le semi. C’est un pays très sportif. » Le premier contact avait eu lieu il y a deux ans à l’occasion d’une promotion sur Paris. Depuis, une délégation israélienne a été reçue en novembre en mairie de Villefranchesur-Saône, pour dessiner les contours de la collaboration. Le président s’est rendu

sur place en mars et y retournera avec son vice-président, Alain Prêle, pour présenter l’événement à la presse le 5 juillet. Et bien sûr, une cinquantaine de Beaujolais Runners, conduits par Sandrine Druguet, se rendront sur place pour courir. Ils pourraient aussi tenir un stand de ravitaillement, « garni de beaujolais », promet Alain Bouhy. Les Israéliens ayant été séduits par le concept mêlant festivité, dégustations et musique, ils ont décidé de le reproduire chez eux. Dans un premier temps, c’est un simple semi-marathon qui sera organisé le vendredi 4 octobre dans la région d’Hulda, région viticole à mi-chemin entre Jérusalem et Tel-Aviv.. Le Marathon du Beaujolais est une course dont le parcours est labellisé par la Fédération Française d’Athlétisme qui se déroule entre vignes et châteaux et dont la particularité réside dans les 15 dégustations de vins proposées tout au long des 42,90 kilomètres. Source : Le Progrès


FRANCE

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Harnassa Sefer Thora - 30 Juin 2019 - Montmagny

Mes chers amis, en ce beau dimanche d’été, nous avons eu l’honneur d’intrôniser un nouveau Sefer Thora, à la mémoire des parents de Monsieur Parienti Moché. Plus d’un centaine de personnes ont quittés leur domicile pour l’amener à pieds, au Centre communautaire Beyh Hanna, afin d’écrire les dernières lettres et fi-

naliser les dernières coutures. Le grand rabbin de France H. KORSIA est venu à Montmagny, et nous a honoré de sa présence qui fût exceptionnelle. Un dîner à été offert ou plus de 200 convives y ont participé.

Un grand moment partagé entre des allocutions d’une grande qualité, en présence du grand rabbin BERROS (Sarcelles), des Ravs BAROUKH ( Montmagny & Nonneuil), MALKA ( Saint-Lazare), et SITBON (Beth Habad) , des présidents de Communauté BENSIMON (Garges), ALLOUCHE (Gonesse), LAYANI (Enghein). Bravo à cette

belle famille Parienti et à toute l’équipe de la synagogue Beth Hanna, pour ce moment de bonheur intense, ou chaque juif a une nouvelle fois accepté notre sainte Loi. René Taieb



ISRAËL

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Arrestation de deux hommes Plusieurs pilotes ont perdu les signaux GPS aux abords de à Jérusalem. Objet : vol de l’Aéroport Ben Gourion crypto-monnaies L’Autorité des aéroports israéliens a déclaré mercredi que des perturbations inexpliquées des signaux satellite du Système de positionnement global (GPS) ont été observées dans l’espace aérien du pays au cours de ces dernières semaines. L’Autorité des aéroports a précisé dans un communiqué que les perturbations se produisaient lors des départs et des atterrissages. « En raison des perturbations, des modifications ont été apportées à certaines procédures d’approche ; elles reposent sur des processus sûrs et professionnels quotidiennement utilisés à travers le monde, en particulier en Israël », poursuit le communiqué.

Les autorités israéliennes ont procédé à l’arrestation de deux hackeurs accusés d’avoir volé plusieurs dizaines de millions de dollars en cryptomonnaies, notamment en Bitcoin. Selon la publication d’un journal local citée par FinanceMagnates, Eli Gigi et Assaf Gigi, deux frères originaires de Jérusalem, ont été arrêtés pour vol de crypto-monnaies. Les deux hommes utilisaient une technique de « Phishing » avec de fausses pages internet imitant celles de crypto-bourses populaires afin de dérober les identifiants de leurs victimes et s’emparer de leurs pièces numériques. Les pirates auraient ainsi réussi à voler l’équivalent de plusieurs dizaines de mil-

lions de dollars, principalement en Europe et aux États-Unis. Lors des perquisitions, les crypto-wallets saisis contenaient toutefois beaucoup moins que la somme volée estimée. La police a également indiqué avoir mis la main sur des voitures de luxe. En outre, les frères Gigi, dont l’ainé est diplômé d’une unité technologique d’élite de l’armée de défense d’Israël, sont également soupçonnés d’avoir participé au piratage de Bitfinex en 2016, dont une partie des fonds ont récemment été déplacés. Source Cryptonaute

Les causes du problème ne sont pas encore

connues, mais selon l’Autorité des aéroports, les perturbations ne constituent pas un danger pour les vols au départ ou à l’arrivée. L’annonce a été faite un jour après que la Fédération internationale des associations de pilotes de ligne a prévenu que plusieurs pilotes avaient signalé avoir perdu les signaux GPS aux abords de l’Aéroport Ben Gourion, l’aéroport international d’Israël situé à proximité de Tel Aviv. Des sources proches de la direction de l’aéroport estiment ce jeudi matin que la raison de ces perturbations est une attaque hostile en provenance de Russie. Source French People Daily

Riche en Israël. Sylvan Adams, une fortune estimée à 1,7 milliards de dollars La liste des plus grosses fortunes d’Israël du quotidien Haaretz a été publiée. Elle montre qu’Israël compte désormais 128 milliardaires, contre 8 en 2003.Un riche très célèbre en Israël : Sylvan Adams.

Sylvan Adams a fait venir la compétition

de cyclisme du Giro d’Italia en Israël l’an dernier, financé la performance de Madonna lors du concours de l’Eurovision à Tel Aviv, et hérité d’un empire immobilier créé par son père, dont la fortune est estimée à 1,7 milliards de dollars.

La famille Strauss dans la liste 1 bitcoin = $13 681. Israël reprend des plus grosses fortunes d’Israël sa folie d’achats de Bitcoins. Bits of Gold a le sourire Le Bitcoin a de nouveau progressé et dépassé la barre des $13 681, enregistrant des gains importants pour les traders. En Israël, Bits of Gold, leader des transactions en bitcoins sur ce marché est très optimiste sur l’avenir de ce secteur. Le franco-israélien Youval Rouach, CEO de Bits of Gold (Tel-Aviv), est très souvent invité par les médias israéliens pour expliquer la progression spectaculaire de cette crypto-monnaie. Selon (1) : « Le prix de la première cryptomonnaie du marché semble inarrêtable et a plus que triplé depuis le début de l’année, atteignant un nouveau sommet en 2019 pour une capitalisation boursière de plus de 200 milliards de dollars. Les volumes de

recherches Google liés à la cryptomonnaie n’ont toutefois encore que très peu progressé, illustrant un intérêt assez faible du grand public en comparaison à la fin de l’année 2017, une période durant laquelle les volumes de recherche avaient atteint des niveaux records ». (1) cryptonaute.fr

La liste des plus grosses fortunes d’Israël du quotidien Haaretz est parue. La famille Strauss, propriétaire du troisième plus grand producteur agroalimentaire en Israël, fait partie de la liste avec 2,2 milliards de dollars. Ofra Strauss dirige le Groupe public Strauss, qui est coté à la bourse de Tel-Aviv. Selon la journaliste Kathy Bisraor : « Ofra Strauss est classée parmi les quinze femmes d’affaires les plus influentes du monde. Brune au teint blanc, brillante, riche, admirée, mère de quatre enfants, Strauss a une

beauté ondoyante. Une robe noire chic et minimaliste, un visage sans maquillage (« un choix philosophique »), un mélange d’élégance, de naturel et de simplicité hautaine. Après une expérience de marketing chez l’Oréal à New York, elle gravit les échelons, seule, sous le regard exigeant de son père qui comprend vite que sa fille sera l’héritière. Elle a comme qualité première de choisir les bonnes alliances et les partenaires de qualité. Ofra Strauss est intuitive et workaholic, douze heures par jour au bureau n’est qu’une moyenne ».



ISRAËL

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Le Japonais Nintendo a ouvert ses portes au Dizengoff Center

Vrai où faux? « J’ai croisé la Toyota Prius sans pilote dans les rues de Tel-Aviv » Israël s’est fixé depuis des années pour but de devenir le centre de la technique automobile, l’accent étant mis tout spécialement sur le développement de voitures-robots, c’est-à-dire sans chauffeur.

Nintendo a ouvert ses portes lundi au Dizengoff Center, 14 ans après l’ouverture du premier magasin à New York au Rockefeller Center. Une troisième boutique devrait ouvrir ses portes à Tokyo cet automne. Les produits Nintendo

n’ont été introduits que récemment sur le marché israélien. Auparavant les Israéliens devaient acheter des consoles et des jeux à l’étranger. Tel-Avivre

Des experts israéliens s’inquiètent de la pollution atmosphérique

La Société israélienne d’écologie et des sciences de l’environnement (ISEES) a organisé récemment la convention annuelle de la science et de l’environnement, à l’Université de Tel Aviv et le constat a été fait que la pollution atmosphérique en Israël pose un problème important pour l’environnement et la santé. L’un des sujets les plus abordé concernait le projet du ministère israélien des Finances d’abolir en 2020 la politique de réduction des taxes sur l’achat de voitures hybrides moins polluants, ce qui va entraîner une réduction de la demande de voitures vertes en Israël. Même avec l’exonération fiscale actuelle, les véhicules électriques hybrides ne représentent que 10 % de l’ensemble du marché de l’automobile en Israël. Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé, il y a 4,2 millions de décès chaque année dans le monde à cause de l’exposition à la pollution atmosphérique extérieure. De plus, 3,8 millions de décès résultent de l’exposition des ménages à la fumée des cuisinières et des combustibles sales.

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Le constructeur russe Yandex vient de recevoir l’autorisation du ministère israélien des Transports de tester la Toyota Prius sans pilote dans les rues de Tel-Aviv. D’ici la fin de l’année, 10 véhicules devraient être en circulation, en un premier temps sous la surveillance d’un ingénieur assis à la place du conducteur mais qui ne touchera au volant qu’en cas d’urgence. „Tester les véhicules dans une ville comme Tel-Aviv c’est relever des défis résolument nouveaux“ a déclaré l’équipe. La position des feux, les nombreux ronds-points, la

densité de circulation et les conditions climatiques (par exemple l’intensité du soleil) sont des facteurs particuliers dont il faut tenir compte. A noter que Toyota n’est pas un cas unique. Un nombre sans cesse croissant de constructeurs automobiles ouvre des sites de recherche et de développement en Israël. Après BMW et Mercedes qui y ont installé des centres d’innovation, la Ford Motor Company vient d’ouvrir un centre de recherche à Tel-Aviv qui sera principalement consacré à la connectivité (navigation, utilisation de multimédia et d’informations relatives à la conduite), capteurs, systèmes automatiques et cybersécurité. SOURCE: Groupe Israël-Suisse

En Israël, Mc Donald’s gagne l’Appel d’offres à l’Aéroport Ben Gourion

Ceci étant, en ce qui concerne les niveaux de pollution, Israël occupe une bonne place parmi les pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et l’industrie israélienne est très réglementée. La majeure partie de la pollution atmosphérique en Israël provient donc des transports. La Chine et Israël développent et recherchent de nouvelles technologies vertes pour rendre le monde plus écologique et moins dommageable pour la nature et un partenariat entre les 2 pays a permis la création du Guangdong Technion-Israel Institute of Technology (GTIIT), qui offre des programmes de premier cycle et d’études supérieures aux étudiants étrangers. Les coupes budgétaires prévues de 2,5 milliards de nouveaux shekelsannuleront le plan initial du gouvernement pour réduire la pollution atmosphérique. On estime qu’environ 2 500 personnes meurent chaque année en Israël à cause de la pollution de l’air qui fait plus de victimes que les attentats terroristes et les accidents de voiture réunis. Source : Xinhuanet

Dans un contexte polémique, en Israël, Mc Donald’s gagne l’Appel d’offres à l’Aéroport Ben Gourion. C’est une excellente nouvelle pour les familles qui recherchent un repas à un prix accessible à l’aéroport.Selon LCI : « L’enseigne est au coeur d’une polémique en Israël. Tout a commencé avec l’annonce d’un appel d’offres pour l’ouverture d’un restaurant dans l’aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv. Mc Donald’s s’est rapidement montré intéressé et cela n’a pas été du goût de tous. Le président du Conseil régional de Samarie, une région à cheval sur les territoires de Cisjordanie et d’Israël, a envoyé une lettre au

ministre des Finances et au ministre des Transports empêcher cette implantation. « Comme vous le savez, dénonce Yossi Dagan, McDonald’s Israel, (…) boycotte les citoyens et les territoires de l’Etat d’Israël au-delà de la Ligne Verte » (la frontière établie de 1948 à 1967 avant l’extension du pays, ndlr). Très remontés, des nationalistes ont lancé une grande opération de protestation en installant devant les restaurants Mc Donalds des pancartes expliquant que l’entreprise de restauration « boycotte des pans d’Israël ».



POLITIQUE

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Vladimir Poutine sera en Israël A Osaka. Sommet du G20 dans un contexte tendu. Tensions au en 2019

Benjamin Netanyahu a annoncé lundi s’attendre à une visite en Israël du président russe Vladimir Poutine plus tard cette année, signe du renforcement des liens entre les deux pays.

Selon RFI en début de semaine : « Pour la première fois, les conseillers à la sécurité nationale des États-Unis, de Russie et d’Israël vont évoquer ensemble ce lundi 24 juin la situation de la région. C’est une réunion trilatérale sans précédent à Jérusalem. Un événement qualifié d’historique et salué par le Premier ministre Benyamin Netanyahu comme une étape importante pour garantir la stabilité au MoyenOrient en cette période de turbulences. L’Américain John Bolton, le Russe Nikolaï Patrouchev et l’Israélien Meir Ben Shabbat devaient au départ se pencher sur les efforts de l’Iran pour s’enraciner militairement en

Syrie ; la tension entre les États-Unis et l’Iran dans le Golfe sera probablement en tête de l’ordre du jour. Pour Netanyahu, la tenue de cette rencontre lundi à Jérusalem est le signe du renforcement de la position israélienne sur la scène internationale ».

Emmanuel Macron se trouve ce mercredi 26 juin au Japon pour une visite officielle de deux jours. Il doit notamment s’entretenir avec le Premier ministre Shinzo Abe et les sujets de discussion ne manqueront pas.

Pour le conseiller américain John Bolton, la situation dans la région rend encore plus importante la coopération avec Israël. « Ni l’Iran, ni aucune nation hostile ne doit prendre la prudence américaine et sa discrétion pour un signe de faiblesse. Personne n’a donné de permis de chasse à l’Iran dans la région, et l’Iran ne pourra jamais posséder l’arme nucléaire, ni contre les États-Unis ni contre le reste du monde », a souligné le conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre israélien ».

Shinzo Abe et Emmanuel Macron partagent un même souci : préserver l’ordre multilatéral sérieusement mis à mal depuis l’arrivée de Donald Trump. Les deux hommes, dont les pays président cette année le G20 pour l’un et le G7 pour l’autre, veulent ainsi accorder leurs violons pour tenter de créer une dynamique pour les prochaines réunions (G7 à Biarritz et G20 à Osaka) qui poussera leurs partenaires à lutter par exemple plus efficacement contre le réchauffement climatique.

En Israël, Ehoud Barak lance un parti et pourrait obtenir 6 mandats à la Knesset Demi-surprise en Israël. Ehoud Barak lance un parti et pourrait obtenir 6 mandats de députés à la Knesset selon les prévisions de la télévision israélienne. Installé dans des bureaux d’affaires (visités récemment par IsraelValley) très proches de la Kyriat à Tel-Aviv , l’ex- Premier Ministre n’a qu’un seul objectif : écarter Bibi Netanyahou du pouvoir. Ehud Barak, 77 ans, avait succédé en 1999 à Benjamin Netanyahu avant de se retirer de la vie politique en 2013. « Nous créons un nouveau parti pour mettre fin au pouvoir de Netanyahu », a déclaré M. Barak lors d’une conférence de presse à TelAviv. Selon (1) : « Ancien premier ministre israélien, Ehoud Barak a annoncé, mercredi 26 juin, son retour à la vie politique et la création d’un nouveau parti qui se présentera aux législatives du 17 septembre. « Nous créons un nouveau parti pour mettre fin au pouvoir de [Benyamin] Nétanyahou », a déclaré M. Barak. Le nom de cette formation sera révélé dans « deux semaines » lors de son lancement officiel, selon lui. « Je te connais depuis cinquante ans… c’est la fin de la route pour toi », a déclaré M. Barak, s’adressant directement au premier ministre qu’il a commandé dans les années 1970 au sein d’une unité d’élite de l’armée. Ancien chef de l’armée et militaire le plus décoré d’Israël, ancien chef du Parti travailliste, Ehoud Barak a dirigé le gouvernement entre 1999 et 2001. Il a également occupé le poste de ministre de la défense entre 2007 et 2013, dans les gouvernements d’Ehoud Olmert et de Nétanyahou, avant de se lan-

Moyen-Orient

cer dans les affaires. Il s’en prend régulièrement sur les réseaux sociaux à Nétanyahou. Dénonçant les pratiques « corrompues » de ce dernier, Ehoud Barak a affirmé qu’Israël n’avait « jamais connu de jours aussi sombres ». Risque de division du centre gauche Ayant échoué dans ses efforts pour former une coalition de gouvernement après les législatives anticipées du 9 avril, Benyamin Nétanyahou a préféré provoquer de nouvelles élections, fixées au 17 septembre prochain. Au pouvoir sans discontinuer depuis dix ans, le premier ministre doit être entendu en octobre par le procureur général d’Israël, qui a annoncé son intention de l’inculper pour fraude et corruption dans trois dossiers distincts. M. Nétanyahou nie toute malversation et se dit victime d’une chasse aux sorcières. La candidature d’Ehoud Barak pourrait diviser le centre gauche et nuire aux chances de l’ancien chef d’état-major Benny Gantz, à la tête de la liste centriste Bleu-Blanc (35 sièges sur 120 à la Knesset) et actuellement le plus sérieux concurrent de Benyamin Nétanyahou, d’empêcher le premier ministre sortant de décrocher un cinquième mandat à la tête du gouvernement. Il n’a pas exclu la formation d’une alliance avec les partis centristes et de gauche pour mettre fin au règne de « Bibi ».

Il s’agit également de trouver des synergies sur la question des inégalités, du développement de l’Afrique ou encore des déchets plastiques. Bref, faire en sorte que ces ren-

contres au sommet ne soient pas otages de la guerre commerciale que se livrent Américains et Chinois depuis des mois. À Tokyo, Emmanuel Macron défendra également l’idée d’élargir la coopération industrielle déjà très dynamique entre la France et le Japon à d’autres secteurs, dont les technologies d’avenir. Le président français doit participer à un débat sur l’innovation au service du bien commun. Mais nul doute que l’alliance Renault-Nissan, aujourd’hui ouvertement remise en cause par la partie japonaise, s’invitera dans les discussions. Le président français se rendra ensuite à Osaka, où se tiendra vendredi et samedi le sommet du G20 dans un contexte tendu, marqué par la guerre commerciale entre Washington et Pékin et les tensions au Moyen-Orient. Source: http://www.rfi.fr/

Une visite officielle de trois jours en Israël pour le Président Chilien di constitue une violation des procédures diplomatiques et d’un précédent accord conclu entre les deux pays, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères. « Le ministère des Affaires étrangères considère que toute atteinte à la souveraineté israélienne sur le mont du Temple est grave et constitue une violation de procédures claires », a déclaré le ministère. « Nous devons faire la distinction entre la liberté de culte absolue… et la préservation de notre souveraineté sur le mont du Temple » Miguel Piñera a été président de la République de Chili de 2010 à 2014 et depuis 2018. .M. Pinera est arrivé mardi pour une visite officielle de trois jours en Israël et auprès de l’Autorité palestinienne. Il s’est rendu mardi au mont du Temple en compagnie du ministre des Affaires de Jérusalem de l’Autorité palestinienne, Fadi al-Hadami, et d’autres hauts responsables, selon les médias israéliens.

Benny Gantz, a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse qu’« il n’y avait pas de retour en arrière », tout en assurant que si c’était possible, il aurait accepté de siéger dans un gouvernement d’union nationale « sans Nétanyahou ».

Selon i24News : « Le ministère des Affaires étrangères israélien a condamné mercredi le gouvernement chilien après que le président Sebastian Pinera a visité le mont du Temple en compagnie de hauts responsables palestiniens, décision qui, selon Israël, porte atteinte à sa souveraineté sur la partie est de la capitale.

(1) Source : Le Monde.

La visite de Pinera au Mont du Temple mar-

Début juin, de nombreux Israéliens avaient fait le déplacement jusqu’à Jérusalem pour célébrer l’anniversaire de la réunification de la ville. Selon la date du calendrier hébraïque, après d’intenses combats menés pendant la Guerre des Six Jours, les parachutistes de Tsahal avaient pris le contrôle du mont du Temple et du Mur des Lamentations, il y a 52 ans. « Le mont du Temple est entre nos mains », avait alors déclaré le colonel Motta Gur dans un rapport. Une déclaration qui reste jusqu’à aujourd’hui l’une des plus connues de l’histoire de l’Etat hébreu ». Source I24News




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