Israël Actualités n°528

GRATUIT - Numéro 528 - Edition du 17 au 23 Juillet 2019

Journal israélien en langue française

ÉDITO

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

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L’Iran, cette menace que le monde refuse de voir…

Lorsque l’on ouvre un livre d’histoire, que l’on plonge dans les pages les plus noires de notre passé, la première question qui vient à l’esprit est celle de l’état d’esprit, justement. Que pensaient, que faisaient, que disaient ceux qui ont vécu la période ? Comment ont-ils pu laisser faire sans réagir ?

Cette question, je n’aurais jamais cru devoir me la poser. Il ne se passe plus une journée sans qu’elle s’impose à moi, comme une évidence funeste. Que dirons-nous à nos enfants, lorsqu’ils nous demanderont pourquoi nous n’avons rien dit, rien fait ?

Et que pouvons-nous faire, justement, lorsque le monde semble devenu fou et que ce sont les fous qui mènent la danse, avec la bénédiction ou du moins la tolérance de ceux qui se disent du côté du bien et de la démocratie…

Il y a quelques années, quelques mois à peine, l’Europe s’obstinait à vouloir conclure des accords avec l’Iran et ses mollahs. Comment, lorsqu’on est un dirigeant démocratique élu, que l’on croit aux valeurs républicaines et à celles des Lumières, peuton imaginer qu’un tel pacte ait quelque valeur pour les fous d’Allah ? Comment peuton s’imaginer que ces menteurs, dictateurs, monstres torturant, volant, opprimant et réprimant leur propre peuple puissent être sincères lorsqu’ils donnent une parole ?

S’avise-t-on, en milieu sauvage, de dire au lion, au tigre : « d’accord, je te laisse faire ce que bon te semble. Mais ne me dévore pas. J’ai ta parole n’est-ce pas ? » L’ogre iranien a acquiescé lorsque les Européens lui ont soutiré de vaines promesses.

Ce n’est jamais un problème, pour les Gar-

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

diens de la Révolution de promettre des lendemains qui chantent. Même s’ils n’ont rien d’autre en réserve que des lendemains qui déchantent. Pour leurs sujets comme pour le monde entier…

Aujourd’hui, les voilà donc qui font entendre de sourds bruits de bottes et de chars en mouvement. Pas vraiment prêt à rentrer dans le rang, le régime iranien fait de la surenchère, il fanfaronne et croit pouvoir tenir tête aux Américains et aux pays arabes inquiets de le voir financer le terrorisme et encourager les ferments d’instabilité de la région à proliférer.

Pourtant, cette danse iranienne n’est qu’une farandole. Car rien, dans ce que prêchent les mollahs n’est réalité : l’Iran et c’est un fait n’a pas les moyens de ses ambitions, et encore moins ceux de ses fanfaronnades. Alors il joue sur la provocation et compte sur ses affidés, Hezbollah au Nord, Hamas au Sud, pour faire des dégâts et surtout jouer, devant les caméras du monde entier, le rôle des martyrs, obligés de courber l’échine devant le monstre sioniste.

Le scénario est plus ou moins toujours le même, mais le monde s’en accommode et verse des larmes de crocodile, alors pourquoi en changer ? Côté israélien, le peuple attend une réponse ferme. Il faudra, disent ceux que le statu quo fait de menaces et de provocations a fini par lasser, en finir avec les terroristes, neutraliser nos ennemis une bonne fois pour toutes.

Car un Iran ayant l’arme nucléaire en mains n’est pas acceptable. Même les Russes, au double discours trouble en la matière, semblent le penser, puisque jamais le régime de Poutine ne contre l’aviation israé-

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

lienne lorsqu’elle détruit les installations iraniennes en Syrie.

A l’intérieur du pays, une volonté semble émerger : celle de ne plus revivre les pluies de missiles avec pour seule réponse, mollesse et cessez-le-feu fragile. Pourquoi autant de complaisance à l’égard des ennemis d’où qu’ils viennent ? Le peuple s’interroge et le retour aux urnes, à la fin de la période estivale, devrait encourager les politiques à faire preuve de fermeté. Que ce soit avec les Iraniens, les Libanais, ou le Hamas, à Gaza.

Dans ce magma aussi tourmenté que complexe, qu’est l’échiquier géopolitique, au Proche-Orient, une lueur, peut-être, semble émerger : même s’il fait le fier, à grand renfort d’annonces sur le dépassement des seuils d’uranium enrichi, il faudrait bien plus pour que l’Iran se dote de la bombe atomique. Comme d’habitude, il s’agit de provoquer et de faire de la mousse. D’es-

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sayer de faire peur aussi. Et même si la vigilance est toujours de mise, avec ce genre d’énergumènes, les mollahs et les ayatollahs ne sont que ce qu’ils ont l’air d’être : des roquets furieux, capables de japper fort, de mordre même, de faire peur et de faire mal, aussi. Mais certainement pas de sortir, tous seuls, de la boue et de la nuit, dans lesquelles ils ont eux-mêmes plongé, entraînant avec eux leur peuple et leur pays…

Veuillez noter, chers lectrices et lecteurs, que ce numéro est la dernière parution avant la pause de l’été. Nous vous retrouverons, avec plaisir et enthousiasme, pour la prochaine parution fin août 2019.

Toute l’équipe d’Israël Actualités se joint à moi pour vous souhaiter de très belles vacances.

Am Israël Haï, Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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«Certains Européens ne se réveilleront pas avant que les missiles iraniens ne leur tombent dessus»

«Cela me rappelle l’apaisement européen des années 1930», a ajouté le Premier ministre israélien Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a condamné lundi la réponse de l’Union européenne aux violations de l’accord nucléaire par l’Iran, rappelant que celle-ci rappelait l’échec de la diplomatie avec l’Allemagne nazie avant la Seconde Guerre mondiale.

«Cela me rappelle l’apaisement européen des années 1930», a indiqué M. Netanyahou dans une vidéo après les propos de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, selon lesquels «aucune des parties à un accord sur le nucléaire de 2015 avec l’Iran ne considérait son enrichissement accru en uranium comme non-conforme».

«Ensuite, il y a aussi ceux qui se sont mis la

tête dans le sable et qui n’ont pas vu le danger qui approche», a ajouté M. Netanyahou.

«Certains Européens ne se réveilleront pas avant que les missiles nucléaires iraniens ne leur tombent dessus. Mais il sera alors trop tard, bien sûr», a-t-il souligné.

Israël estime que si les puissances européennes se joignaient à Washington pour réimposer des sanctions à Téhéran, cela pourrait inciter les Iraniens à entamer des négociations sur un accord nucléaire plus restrictif.

Les Européens sont décidés à jouer leur vatout pour sauver l’accord sur le nucléaire avec l’Iran, mais l’impossibilité de contourner les sanctions américaines leur laisse peu de chances de répondre aux attentes de Téhéran, ont averti leurs ministres des Affaires étrangères réunis lundi à Bruxelles.

Nucléaire: l’Iran pourrait «revenir Nucléaire : l’Iran prêt à négocier à la situation» d’avant l’accord de si les USA lèvent les sanctions 2015 (porte-parole iranien) «Si les Européens et les Américains ne veulent pas agir conformément à leurs engagements» L’Iran pourrait revenir à la situation qui prévalait avant la conclusion en 2015 de l’accord international sur son programme nucléaire, a déclaré lundi le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

«Si les Européens et les Américains ne veulent pas agir conformément à leurs engagements, nous aussi, en réduisant nos engagements, nous contrebalancerons cela et reviendrons à la situation d’il y a quatre ans», a indiqué Behrouz Kamalvandi, cité par l’agence officielle Irna.

En riposte à la décision américaine de sortir unilatéralement en mai 2018 de cet accord

conclu le 14 juillet 2015, l’Iran a commencé à s’affranchir progressivement de certains de ses engagements pour forcer ses partenaires à agir pour sauver ce pacte.

«Ces mesures ne sont pas prises obstinément. Elles le sont pour donner une occasion à l’autre partie de revenir à la raison et de remplir ses obligations», a dit M. Kamalvandi, alors que les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne sont réunis à Bruxelles pour tenter de sauver l’accord.

Conclu entre Téhéran et le Groupe des Six (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) après des années d’efforts, l’accord prévoit une limitation du programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions internationales contre l’Iran.

Téhéran a annoncé lundi 8 juillet désormais produire de l’uranium enrichi à au moins 4,5% L’Iran est prêt à négocier «Nous avons toujours cru au dialogue (...)

S’ils lèvent les L’Iran avait décidé en mai, un an après le retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord

international de 2015 visant à limiter son programme nucléaire, de cesser de limiter ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi. Washington avait ensuite imposé de nouvelles sanctions à plusieurs secteurs économiques iraniens.

Téhéran a annoncé lundi 8 juillet désormais produire de l’uranium enrichi à au moins 4,5%, un niveau prohibé.

À LA UNE

Israël est le 5e pays le plus innovant dans le monde, selon Bloomberg

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

Nucléaire iranien: Paris, Londres et Berlin appellent à «arrêter l’escalade des tensions» «Nous sommes préoccupés par le risque que le JCPoA ne se défasse» La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, les trois signataires européens de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 (JCPoA), ont appelé ensemble dimanche à «arrêter l’escalade des tensions et reprendre le dialogue», selon un communiqué commun.

«Nous sommes préoccupés par le risque que le JCPoA ne se défasse, sous la pression des sanctions imposées par les ÉtatsUnis et à la suite de la décision de l’Iran de

Israël a atteint la cinquième position des économies les plus innovantes au monde en gagnant cinq places, selon le nouveau classement publié mardi par l’agence Bloomberg.

L’Allemagne arrive à la seconde position suivi de la Finlande à la troisième place.

La cité-État Singapour s’empare de la sixième position, la Suède septième et les États-Unis, le Japon et la France se classent huitième, neuvième et dixième.

Les États-Unis ont progressé de trois places au classement de 2019, après s’être retirés du top 10 pour la première fois en 2018.

La Corée du Sud est une habituée de la première place depuis 2014, portée par le fabricant de smartphones Samsung.

La liste publiée mardi coïncide avec la rencontre annuelle des élites mondiales du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, où elles débattront de l’avenir de la mondialisation, du rôle de l’État et de la manière dont l’innovation peut aider les économies à progresser.

L’activité de brevets a fait grimper le score d’Israël cette année, ainsi que celle de la Chine, qui s’est classée à la16ème place cette année.

Bloomberg publie chaque année son «Innovation Index», qui classe les états en fonction de sept critères, tels que le nombre de brevets déposés dans l’année, l’intensité en recherche et développement (R&D) ou encore la concentration de chercheurs.

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ne plus appliquer plusieurs des dispositions centrales de l’accord», expliquent-ils dans ce texte diffusé par l’Elysée.

«Par ailleurs», poursuit le communiqué, «nos trois pays sont profondément troublés par les attaques auxquelles nous avons assisté dans le golfe Persique et au-delà, ainsi que par la détérioration de la sécurité dans la région. Nous pensons que le moment est venu d’agir de façon responsable et de rechercher les moyens d’arrêter l’escalade des tensions et de reprendre le dialogue».

Pour Paris, Londres et Berlin, «les risques sont tels qu’il est nécessaire que toutes les parties prenantes marquent une pause, et envisagent les conséquences possibles de leurs actions».

L’Iran avait décidé en mai, un an après le retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord international de 2015 visant à limiter son programme nucléaire, de cesser de limiter ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi. Donald Trump avait ensuite imposé de nouvelles sanctions américaines sur plusieurs secteurs économiques iraniens.

À LA UNE

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Yom Hevron, « une nécessaire affirmation de notre droit sur la terre d’Israël tout entière »

Jacques Kupfer est co-président du Likoud Mondial et Président d’Israël Is Forever. C’est à l’initiative de cette association que se tient, chaque année, l’important rassemblement du Yom Hevron. Le 14 août prochain, tous les juifs francophones et français sont invités à se joindre en masse aux festivités qui ont lieu dans la ville de Hébron. L’occasion, pour l’association de réaffirmer le lien du peuple juif avec la terre d’Israël tout entière… Entretien, sur le sujet, avec Jacques Kupfer, promoteur de l’événement…

Netanyahou met en garde le Hezbollah contre des «représailles écrasantes» «Si le Hezbollah ose commettre l’erreur d’attaquer Israël nous lui infligerons un coup militaire dévastateur» Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a réagi dimanche aux menaces du chef du mouvement libanais Hezbollah, allié de l’Iran, et mis en garde le groupe chiite contre des «représailles écrasantes», s’il osait faire «la bêtise d’attaquer Israël».

Vendredi, Hassan Nasrallah a prévenu que le Hezbollah était capable de mener des opérations de «destruction massive contre Israël», affirmant qu’il dispose d’une botte secrète «que je ne révélerai pas».

Il a prévenu que les principales installations israéliennes le long de la côte méditerranéenne, notamment à Tel-Aviv, étaient «à portée» des roquettes du mouvement chiite.

«L’Iran a la capacité de bombarder Israël avec force et férocité», a-t-il par ailleurs ajouté.

Lors du conseil des ministres dimanche, Benyamin Netanyahou a répondu sans équivoque.

«Soyons clairs. Si le Hezbollah ose commettre l’erreur d’attaquer Israël, nous lui infligerons un coup militaire dévastateur», a-t-il lancé.

Mardi dernier, le Premier ministre israélien a également mis en garde Téhéran contre la puissance des avions de combat F-35 israéliens qui «peuvent atteindre tout endroit au Moyen-Orient y compris l’Iran», selon un communiqué de son bureau.

«L’Iran menace de nous détruire, il ne devrait pas oublier que ces avions peuvent arriver n’importe où au Moyen-Orient, y compris en Iran et bien entendu en Syrie», a affirmé M. Netanyahou.

En juin, le Premier ministre israélien avait sommé ses ennemis de ne pas «tester» son pays.

Comme l’an dernier, vous invitez, le 14 août prochain, les juifs francophones d’Israël et les Français juifs présents dans le pays à se joindre au rassemblement de Yom Hevron. Que représente cette journée, pour vous ?

Il s’agit de réaffirmer notre droit sur notre terre, sur toute notre terre. Il faut donc être là et montrer à nos pionniers qui vivent dans cette ville malgré les difficultés que nous les soutenons, montrer aussi à nos soldats que nous sommes fiers d’eux, de leur courage et de leur abnégation.

Que représente Hébron, pour vous, mais surtout pour le peuple juif ?

Hébron est le deuxième lieu saint du pays. Les tombeaux de nos patriarches le prouvent. C’est la première capitale construite par le Roi David, la ville qui abrite les caveaux d’Abraham, Isaac et Yaacov. On dit que toutes les âmes passent par cette caverne, pour atteindre la porte du Paradis. C’est donc un site fondamental pour le judaïsme et le peuple juif. Pour l’affirmer haut et fort et battre en brèche les mensonges de l’ONU, de l’Unesco et de tous les islamo-gauchistes qui voudraient que nos lieux saints deviennent, par un tour de passe-passe, ceux de l’islam, il faut être sur place, en ce 14 août.

Comme pour le tombeau de Rachel, dernièrement, la légitimité du peuple juif et de ses droits sur la ville de Hébron est régulièrement battue en brèche par les institutions internationales. Que pensez-vous des décisions et affirmations de ces organisations faisant de ces lieux saints de hauts lieux de l’islam ?

Pourquoi cela devrait-il nous étonner ? Ce n’est qu’un mensonge de plus affirmant, toujours un peu plus la volonté internatio-

nale de nier notre légitimité au retour. Cette terre est juive tout entière, il suffit de creuser un peu pour en constater les preuves, sous la forme de vestige. Je mets quiconque, historiens, archéologues, gauchistes plaidant pour ceux qui se disent Palestiniens de trouver un quelconque vestige accréditant leur lien avec Israël. La Palestine est un mythe, n’en déplaise à ceux qui voudraient, par exemple, faire de Jérusalem, une capitale internationalisée…

Cette journée a d’autant plus de sens, pour le courant de la droite israélienne, puisqu’elle intervient entre les deux passages aux urnes, afin de faire émerger, enfin, un gouvernement…

C’est vrai. La chose est entendue sur un point : les juifs israéliens votent essentiellement à droite. Le système électoral israélien a fait qu’à quelques centaines de voix près, certains n’atteignent pas les seuils d’éligibilité, comme Bennett et Shaked et que d’autres, qui l’ont atteint en revanche, laissent leur ego prendre le pas sur le bien public. J’ose espérer que les électeurs prendront acte, en septembre, de cette donne électorale et sauront voter utile…

Faut-il les appeler à prendre leurs responsabilités ?

Disons que ce sont plutôt les responsables politiques que j’appelle à prendre leurs responsabilités, en ne dispersant pas les voix. Il y aura d’ailleurs des ministres, à Hébron, le 14 août prochain, et nous comptons bien les interpeler sur le sujet de l’alyah des juifs de France, qu’il faut rendre plus fluide : il n’est pas normal que les juifs venus de France se retrouvent pris au piège de tracasseries administratives au lieu d’être soutenus ! Il y a, sur ce sujet, des efforts à faire, et donc, des efforts à demander…

À LA UNE

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Tweets xénophobes: «beaucoup de gens sont d’accord avec moi» (Trump)

Après de violentes attaques du président américain contre quatre élues démocrates issues de minorités, les quatre femmes visées --Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Massachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan)-- ont vivement répliqué lors d’une conférence de presse commune.

«On ne nous fera pas taire», a affirmé Mme Pressley, tout en appelant les Américains à «ne pas mordre à l’hameçon» et se laisser prendre par cette surenchère visant d’abord selon elle à détourner l’attention des problèmes touchant la population.

Donald Trump a par ailleurs affirmé lundi devant la presse «ne pas être dérangé par ceux qui dénoncent ses tweets comme étant racistes».

«Cela ne me dérange pas car beaucoup de gens sont d’accord avec moi», a-t-il dit.

Rompant avec le silence initial des élus républicains, la sénatrice du Maine Susan Collins a appelé le président à revenir sur ses propos.

«Le tweet du président dans lequel il disait que des élues du Congrès devraient retourner +d’où elles viennent+ était totalement déplacé et devrait être retiré», a-t-elle déclaré.

L’élu de l’Ohio Mike Turner a lui appelé le président à «s’excuser» pour ces tweets «racistes».

Mitt Romney, ancien candidat du «Grand Old Party» à la Maison Blanche, a qualifié les propos du président de «destructeurs et dégradants».

Trump à quatre élues démocrates: Donald Trump accuse des démocrates de «Si vous n’êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir» haïr Israël «avec une passion effrénée»

«Je rejette les commentaires xénophobes de @realDonaldTrump qui sont destinés à diviser notre nation» Le président américain Donald Trump a suggéré dimanche à des femmes parlementaires démocrates de «retourner» d’où elles venaient, s’attirant de nombreuses critiques le qualifiant de «raciste».

«Dire haut et fort et de manière perfide à la population des Etats-Unis, la plus grande et la plus puissante nation de la Terre, comment notre gouvernement doit être dirigé», a tweeté le président.

«Pourquoi ne retournent-elles pas dans ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent pour aider à les réparer», a-t-il poursuivi.

Il faisait vraisemblablement référence à de jeunes élues du Congrès comme Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Ayanna Pressley du Massachusetts ou encore Rashida Tlaib du Michigan.

«Ces endroits ont vraiment besoin de votre aide, il faut y aller vite. Je suis sûr que Nancy Pelosi sera très contente de trouver rapi-

dement des voyages gratuits», a-t-il relevé.

M. Trump a également affirmé dans un autre tweet, sans les nommer, que les personnes qu’il vise «haïssent Israël avec une passion effrénée», semblant faire référence à Ilhan Omar et Rashida Tlaib, qui ont été récemment impliquées dans des polémiques pour des propos controversés à l’égard de l’Etat hébreu.

«Tweet raciste» «Je rejette les commentaires xénophobes de @realDonaldTrump qui sont destinés à diviser notre nation», a tweeté la démocrate Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants.

«C’est un tweet raciste», a affirmé le démocrate Ben Ray Lujan, l’un des plus hauts responsables hispaniques du Congrès. «Il s’agit de citoyennes américaines élues par les électeurs des Etats-Unis d’Amérique».

Ce n’est pas la première fois que le président fait des commentaires controversés en la matière. Selon des propos rapportés début 2018, il a qualifié de «pays de merde» plusieurs nations notamment d’Afrique.

«Ce sont des gens qui haïssent notre pays.

Elles lui vouent une haine viscérale» Le président américain Donald Trump a de nouveau attaqué violemment lundi quatre élues démocrates issues de minorités en les accusant «d’aimer les ennemis» de l’Amérique et en leur disant de quitter les EtatsUnis si elles n’y étaient pas heureuses.

«Ce groupe de quatre personnes», «elles se

plaignent constamment», a-t-il lancé à la Maison Blanche en référence à Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Ilhan Omar du Minnesota, Ayanna Pressley du Massachusetts et Rashida Tlaib du Michigan.

«Ce sont des gens qui haïssent notre pays.

Elles lui vouent une haine viscérale», a-til ajouté. «Si vous n’êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir», a-t-il conclu.

À LA UNE

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L’ONU «préoccupée» par des restrictions US à une visite de Zarif à New York

«Si nous voulions développer des armes nucléaires, nous aurions été capable de le faire il y a longtemps» Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, doit participer mercredi à une réunion de l’ONU à New York sur le développement durable, après avoir obtenu un visa assorti de restrictions américaines qui ont suscité des critiques lundi de l’Organisation.

Washington, qui a menacé récemment de prendre des sanctions contre le ministre iranien, lui a accordé un visa d’entrée, tout en limitant sa capacité à se déplacer, selon le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.

Selon lui, le chef de la diplomatie iranienne utilise les libertés d’accueil octroyées par les Etats-Unis afin «de diffuser une propagande malveillante».

Le secrétariat de l’ONU «est au courant de mesures restrictives imposées récemment

par le pays d’accueil (du siège des Nations unies, les Etats-Unis) au personnel de la mission permanente de l’Iran» auprès de l’Organisation, a indiqué à des médias son porte-parole adjoint, Farhan Haq. Il «est en contact étroit avec les missions (diplomatiques) permanentes des EtatsUnis et de l’Iran à ce sujet et a transmis ses préoccupations au pays hôte», a-t-il ajouté.

Dans un entretien avec la chaîne NBC, M. Zarif, arrivé ce week-end à New York, a accusé les Etats-Unis de «jouer avec le feu» tout en assurant une nouvelle fois que son pays ne souhaitait pas se doter de l’arme nucléaire.

«Nous ne somme pas sur le point de développer des armes nucléaires. Si nous avions voulu développer des armes nucléaires, nous aurions été capable de le faire il y a longtemps», a-t-il affirmé.

À LA UNE

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Israéliennes et Palestiniennes main dans la main pour la paix

L’implication des femmes dans la résolution d’un conflit augmente de 30% les chances de le résoudre Cinq ans ont passé depuis l’opération «Bordure protectrice» en 2014 mais pourtant, rien ne semble avoir changé...

Pluies de roquettes régulières sur le sud d’Israël en provenance de Gaza, «tunnels d’attaque» creusés en territoire israélien, attentats contre les civils et des négociations toujours au point mort.

Et si la résolution du conflit israélo-palestinien s’opérait justement par les femmes?

C’est l’objectif du mouvement Women Wage Peace (WWP), fondé le 14 septembre 2014 après la dernière guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Il rassemble plus de 50.000 femmes bénévoles Israéliennes et Palestiniennes, de tous bords politiques et de toutes origines. Différentes, mais unies autour d’une même cause: obtenir le retour à la table des négociations pour assurer la paix au Moyen-Orient.

Agir pour faire réagir De nombreuses actions sont organisées par les bénévoles dans tout le pays, elles favorisent ainsi des échanges productifs et la mise en place de changements concrets qui s’inscrivent dans le présent.

Deux d’entre elles ont particulièrement attiré l’attention du monde entier. Peu après la guerre de 2014, les femmes ont effectué un jeûne collectif en rotation durant 50 jours en mémoire des soldats tombés au combat, dans une tente installée devant la résidence du Premier ministre Benyamin Netanyahou.

«Sa femme nous a reçues pendant le jeûne, et les ministres et les députés se sont relayés pour venir nous voir sous la tente, cette action a énormément fait parler d’elle,» a déclaré Marie-Lyne Smadja, co-fondatrice du mouvement, à i24NEWS. Une marche réunissant plus de 30.000 femmes dont 10.000 Palestiniennes dans une zone proche de la rivière du Jourdain a également eu un impact international important. Une tente au nom de Sarah et d’Agar, les mères respectives d’Abraham et d’Ismaël avait ensuite été érigée dans le désert du Néguev pour que les femmes

puissent s’y rencontrer.

Un lobby au Parlement Loin d’être utopiques, ces femmes ne jurent que par l’action et non par les discours idéalistes; pour ce faire, elles ont donc créé un lobby au Parlement israélien. Chaque semaine, entre 50 et 100 bénévoles s’y rendent vêtues de blanc, symbole de la paix.

«Avec ce lobby pour la paix et la sécurité, qui rassemble des femmes mais aussi des ministres d’opinions diverses, chacun peut s’exprimer dans le respect. Il faut donner des règles de base de discussion et d’action. On apprend à négocier et on donne l’exemple,” assure Marie-Lyne Smadja à i24NEWS. Bien que le mouvement ne soit pas partisan, la voie politique est largement exploitée par WWP. En vue des prochaines élections du 17 septembre, des représentantes sont notamment présentes au sein de chaque parti et assistent aux réunions de préparation de campagne.

Pour renforcer son pouvoir de dissuasion, WWP s’appuie sur la résolution 1325 de l’ONU qui souligne l’importance d’une pleine participation active des femmes, dans des conditions d’égalité, à la prévention et au règlement des conflits ainsi qu’à l’édification et au maintien de la paix.

“Cette résolution mentionne que l’implication des femmes dans la négociation et la résolution des conflits augmente de 30% les chances de les résoudre durablement, ” précise Marie-Lyne.

Juives et Arabes: un lien authentique Ghadir Hani, une Arabe israélienne qui occupe une place de choix au sein de WWP, affirme que ce mouvement est une occasion rare de montrer que les femmes arabes n’aspirent qu’à la paix et à l’entente entre les peuples.

“Je pense que les Arabes israéliennes ont une mission et un rôle essentiels. Parfois, nous perdons espoir quand nous voyons les résultats des élections ou la loi sur l’Etat-nation, mais le lien fort entre Juives et Arabes est incroyable et nous redonne confiance pour construire la paix, qui ne sera possible que par ces rencontres,» souligne Ghadir.

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À LA UNE

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Une photo des enfants de la chanteuse Pink au mémorial de la Shoah fait polémique

USA: panne d’électricité géante à New York L’origine de la panne «semble être quelque chose qui a mal tourné» Une panne d’électricité géante a privé de courant pendant quelques heures samedi soir une partie de Manhattan, plongeant dans le noir des stations de métro, bloquant des ascenseurs, éteignant feux de circulation et enseignes lumineuses de Times Square, haut lieu touristique de New York.

«Ces deux enfants sont en réalité juifs, tout comme moi et toute la famille de ma mère» De passage à Berlin à l’occasion de sa tournée européenne «Beautiful Trauma World Tour”, la chanteuse Pink, de son vrai nom Alecia Beth Moore, a profité de l’occasion pour emmener ses deux enfants au mémorial de la Shoah.

Pour immortaliser ce moment, l’interprète de «Sober» a pris en photo ses deux enfants courir au milieu des stèles ce qui a provoqué l’ire de certains internautes, certains lui reprochant de manquer de respect aux victimes.

«Pour tous les commentaires ; ces deux enfants sont en réalité juifs, tout comme moi et toute la famille de ma mère. [...] Pour moi, c’est une célébration de la vie après la mort. Gardez votre haine et votre jugement pour vous,» a écrit l’artiste sur l’Instagram, anticipant alors les critiques.

«Les gens sautent sur ces piliers depuis toujours. Ils prennent le soleil, ils pique-niquent, et ce n’est pas grave», avait expliqué à la BBC en 2017 Peter Einsenman, l’architecte du Mémorial.

«Chacun est libre de visiter l’endroit à sa façon,» avait-il ajouté.

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A l’ouest de Manhattan, environ 73.000 usagers ont été privés d’électricité en début de soirée, a indiqué, lors d’un point de presse, le PDG de la compagnie Con Edison, John McAvoy, qui n’a pas précisé la cause exacte de l’incident, évoquant simplement une «perturbation significative».

Le courant a commencé à revenir peu après 22H00 locale (02H00 GMT) dans le quartier de Times Square, un rétablissement qui a déclenché une clameur dans les rues.

Vers 23H00, cinq des six zones électriques avaient retrouvé la lumière et ConEd prévoyait de rétablir le courant partout d’ici minuit.

L’origine de la panne «semble être quelque chose qui a mal tourné dans la façon dont ils transmettent l’électricité d’une partie de la ville à une autre pour répondre à la demande», a déclaré à MSNBC, depuis l’Iowa où il était en campagne, le maire de la ville Bill de Blasio.

Peu après le début de la panne, survenue vers 18H45 locale (22H45 GMT), des dizaines d’internautes ont posté sur les réseaux sociaux des photos de stations de métro plongées dans l’obscurité. Selon l’antenne locale de la chaîne CBS, des passagers sont restés bloqués plus d’une demi-heure dans une rame entre deux stations.

Dans l’attente du rétablissement du courant, la régie new-yorkaise des transports, la MTA, avait demandé aux voyageurs «d’éviter les stations souterraines» à Manhattan, c’est-à-dire quasiment l’intégralité du réseau. En fin de soirée, elle a indiqué que le trafic revenait progressivement à la normale.

Le policier qui a tiré sur un Israélien d’origine éthiopienne, libéré

«L’enquête est terminée et l’affaire a été transférée au bureau du procureur» L’inspection générale de la police israélienne a donné son accord lundi pour libérer, sous la protection d’une unité spéciale, le policier qui a ouvert le feu et blessé à mort un Israélien d’origine éthiopienne le 30 juin dernier.

Soupçonné d’homicide par négligence contre Solomon Teka, l’officier avait été jusqu’à présent assigné à résidence. Il lui est pour l’heure toujours interdit de quitter le pays, de contacter les personnes impliquées dans l’enquête ou de se rendre à un poste de police dans les 45 jours à venir.

«L’enquête est terminée et l’affaire a été transférée au bureau du procureur», a déclaré lundi un représentant de l’inspection générale.

Dans le même temps, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés aux abords de la Knesset (Parlement israélien) pour protester contre la libération du policier.

«Depuis le début, le policier est traité avec indulgence, malgré le meurtre de Solomon, et nous considérons sa libération comme la continuation directe de ce comportement regrettable», a déclaré la famille.

De nouvelles manifestations sont prévues mardi.

À LA UNE

La Turquie commémore le troisième anniversaire du putsch manqué

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

La Nasa ouvrira la Station spatiale internationale aux touristes de l’espace dès 2020 «La Nasa ouvre la Station spatiale internationale aux opportunités commerciales» La Nasa a annoncé vendredi qu’elle autoriserait dès l’an prochain des touristes de l’espace et des entreprises à utiliser, contre paiement, la Station spatiale internationale (ISS), dont elle cherche à se désengager financièrement.

Ankara impute la tentative de putsch au prédicateur Fethullah Gülen La Turquie commémore lundi la mise en échec d’une sanglante tentative de coup d’Etat visant à renverser le président Recep Tayyip Erdogan, dont la vigoureuse riposte se poursuit à un rythme soutenu trois ans plus tard.

Une série de cérémonies, dont plusieurs discours de M. Erdogan et l’inauguration d’un musée à 19H00 GMT à Istanbul, sont prévues tout au long de la journée pour marquer «le 15-juillet», un jour désormais férié en Turquie.

Pour M. Erdogan, ces cérémonies offrent l’occasion de rassembler autour de lui dans un contexte difficile, avec une économie chancelante, une spectaculaire défaite électorale à Istanbul le mois dernier et de nouvelles tensions avec l’Occident.

Il y a trois ans, dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, des éléments factieux de l’armée ont tenté de s’emparer du pouvoir en bombardant des sites clés à Ankara et en déployant des chars dans les rues de la capitale et d’Istanbul.

L’intervention d’éléments loyalistes au sein des forces de sécurité et de milliers de partisans de M. Erdogan descendus dans la rue à l’appel du président a permis de mettre en échec le soulèvement. Près de 250 personnes, hors putschistes, ont été tuées.

Ankara impute la tentative de putsch au prédicateur Fethullah Gülen, un ancien allié de M. Erdogan devenu son pire ennemi. M. Gülen, qui réside depuis une vingtaine d’années aux Etats-Unis, nie toute implication.

Trois ans après, les purges contre les partisans présumés de M. Gülen se poursuivent à un rythme soutenu, avec des vagues d’arrestations hebdomadaires.

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«La Nasa ouvre la Station spatiale internationale aux opportunités commerciales», a annoncé Jeff DeWitt, le directeur financier de l’agence spatiale américaine, à New York. «La Nasa autorisera jusqu’à deux missions courtes d’astronautes privés par an», a précisé Robyn Gatens, une responsable de la Nasa gérant l’ISS.

À LA UNE

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

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Un responsable du Hamas appelle Saeb Erekat condamne les propos les Palestiniens dans le monde à d’un responsable du Hamas appelant à tuer des Juifs tuer des Juifs

«La religion ne devrait pas être utilisée à des fins politiques» Le secrétaire général du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, Saeb Erekat, a condamné lundi les déclarations faites la semaine dernière par un haut responsable du Hamas, appelant les membres de la diaspora palestinienne à «tuer des Juifs» dans le monde.

«Les valeurs justes de la cause palestinienne incluent l’amour pour la liberté, la justice et l’égalité. La déclaration répugnante du dirigeant du Hamas, M. Fathi Hamad, à propos des Juifs ne représente aucune d’elles», a déclaré Erekat dans un tweet lundi.

Un responsable du Hamas appelle les Palestiniens dans le monde à tuer des Juifs Un haut responsable du Hamas a exhorté les Palestiniens vivant à l’étranger à tuer des Juifs dans le monde entier, rapporte dimanche soir le Times of Israel.

Fathi Hamad, membre du bureau politique du Hamas considéré comme un extrémiste, a lancé cet appel lors d’un discours prononcé lors d’une manifestation vendredi dans la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël.

«Notre patience est à bout. Nous sommes sur le point d’exploser. Si ce siège ne s’arrête pas, nous allons exploser devant nos ennemis, avec la permission et la gloire de Dieu. L’explosion n’aura pas seulement lieu à Gaza, mais aussi en Cisjordanie et à l’étranger, si Dieu le veut», a déclaré Hamad, évoquant les importantes restrictions imposées par Israël concernant la circulation des personnes et des biens entre Israël et Gaza.

«Mais nos frères [de la diaspora] se préparent toujours. Ils essaient de se préparer (…) Vous tous, les 7 millions de Palesti-

niens à l’étranger, vous êtes suffisamment préparés. Vous avez des Juifs partout, et nous devons attaquer chaque Juif du monde en massacrant et en tuant si Dieu le permet», a-t-il ajouté.

Israël affirme maintenir les restrictions à l’entrée et à la sortie de Gaza afin d’empêcher le Hamas et d’autres groupes terroristes d’importer des armes.

Un responsable du Hamas à Gaza a indiqué que le groupe terroriste prenait ses distances vis à vis des propos de Hamad, insistant sur le fait qu’ils ne représentaient pas la position officielle du groupe.

«Ce sont des déclarations personnelles qui ne représentent pas le Hamas. Ce n’est rien d’autre que des propos dit sous le coup de l’émotion qu’il a pu dire à cause du meurtre de l’un de nos membres», a déclaré à la presse le responsable qui a requis l’anonymat, car il n’était pas autorisé à parler à la presse israélienne.

«Nous n’avons pas de problème avec les Juifs, mais avec l’occupation et le mouvement sioniste qui occupe la Palestine», a-t-il ajouté.

«La religion ne devrait pas être utilisée à des fins politiques», a-t-il ajouté.

Fathi Hamad, membre du bureau politique du Hamas considéré comme un extrémiste, a lancé cet appel lors d’un discours prononcé lors d’une manifestation vendredi dans la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël.

«Notre patience est à bout. Nous sommes sur le point d’exploser. Si ce siège ne s’arrête pas, nous allons exploser devant nos ennemis, avec la permission et la gloire de Dieu. L’explosion n’aura pas seulement lieu à Gaza, mais aussi en Cisjordanie et à l’étranger, si Dieu le veut», a déclaré Hamad, évoquant les importantes restrictions imposées par Israël concernant la circulation des personnes et des biens entre Israël et Gaza.

«Mais nos frères [de la diaspora] se préparent toujours. Ils essaient de se préparer (…) Vous tous, les 7 millions de Palestiniens à l’étranger, vous êtes suffisamment préparés. Vous avez des Juifs partout, et nous devons attaquer chaque Juif du monde en massacrant et en tuant si Dieu le permet», a-t-il ajouté.

Un responsable du Hamas à Gaza avait déjà indiqué que le groupe terroriste prenait ses distances vis à vis des propos de Hamad, insistant sur le fait qu’ils ne représentaient pas la position officielle du groupe.

À LA UNE

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

Tourisme : la révolution israélienne

Le premier semestre de l’année 2019 marque une nouvelle étape pour l’économie israélienne du tourisme qui atteint le nombre record de 2,265 millions de touristes accueillis entre janvier et juin 2019.

Où s’arrêtera le développement du tourisme israélien ? Au mois de juin de cette année, 365 000 touristes avaient choisi Israël comme destination, soit une progression de près de 20% par rapport à l’année dernière. Déjà 2018 avait enregistré un record avec plus de quatre millions de touristes, contribuant à un apport de 5 milliards d’euros à l’économie israélienne, mais aussi à l’amélioration de l’image de l’Etat hébreu.

Les touristes les plus nombreux en Israël venaient des États-Unis (897 000), de France (346 000), de Russie (316 000), d’Allemagne (259 500), de Grande-Bretagne (200 000) et de Chine (100 000).

Selon l’OCDE, le tourisme en Israël connait une forte croissance dans ce secteur depuis 2006, grâce à une stabilité accrue, la croissance économique, un large effort de promotion et un intérêt mondial grandissant pour Israël en tant que destination touristique exceptionnelle. Le tourisme d’affaires attiré par les industries de pointe et les industries vertes joue un rôle non négligeable dans cette attractivité.

Israël, qui était encore mal desservi ces dernières années, a su développer le trafic aérien, notamment low-coast dont l’offre s’est considérablement diversifié : Easy Jet ouvre ainsi deux vols hebdomadaires depuis Toulouse à destination de Tel Aviv, signe que le tourisme vers Israël s’ancre en régions.

Seule ombre au tableau, Israël reste perçu

comme une destination chère, notamment face à des destinations méditerranéennes comme la Turquie, l’Egypte ou la Tunisie qui enregistrent cet été de très belles progressions et des efforts restent encore à faire sur la capacité hôtelière du pays.

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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

Le ministre israélien du Tourisme a salué ces bons résultats en les qualifiant de révolution importante qui «inclut un changement de stratégie marketing, l’ouverture de dizaines de nouvelles routes avec le soutien du ministère du Tourisme et la création de collaborations sans précédent avec les plus grandes agences de voyages du monde. Aujourd’hui, le tourisme contribue énormément à l’économie et à l’emploi israéliens et les nombreux touristes qui viennent ici servent d’ambassadeurs de bonne volonté. « Bon été en Israël !

Jack-Yves Bohbot Benjamin Netanyahu prévient le Hezbollah Le Premier ministre a prévenu dimanche le Hezbollah, allié de l’Iran, qu’Israël lui infligerait un coup «dévastateur» en cas d’attaque. Benjamin Netanyahu répondait au chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, qui avait déclaré qu’Israël ne serait pas «épargné» en cas de conflit entre les Etats-Unis, alliés d’Israël, et l’Iran Découverte d’une ancienne cité philistine Le Figaro nous apprend qu’une mission archéologique a annoncé lundi avoir localisé l’emplacement d’une ancienne ville philistine, vraisemblablement Ziklag, mentionnée dans l’histoire biblique du roi David, alors qu’il était poursuivi par le roi Saül. Selon un conte biblique, le roi David a régné à

Ziklag avant d’être intronisé à Hébron, à la mort de Saül.

Un membre du Congrès américain s’en prend à Israël La représentante démocrate au Congrès américain Rashida Tlaib a affirmé que «l’État d’Israël mène une politique raciste de déshumanisation qui viole les droits de l’Homme mais aussi les valeurs fondamentales de mon identité américaine.» La parlementaire faisant allusion aux récents événements, au cours desquels un jeune éthiopien a été abattu par la police israélienne, a comparé la situation en Israël à la ségrégation raciale qui régnait aux États-Unis au 19ème siècle.

Explosion dans une entreprise de fabrication d’armes Un important nuage de fumée s’élevait ce lundi au-dessus des locaux d’une usine de fabrication d’armes des Industries Militaires Israéliennes, situé dans le centre de la ville de Ramat Hasharon. Selon les services de police, l’incendie aurait été causé par la surchauffe d’un four industriel qui aurait causé une petite explosion. Il n’y aurait pas de blessé.

L’Université de Tel-Aviv imprime un cœur humain L’université de Tel-Aviv est parvenue à créer un cœur humain miniature à partir d’une imprimante et de cellules d’un patient. L’organe – de la taille d’un radis - a été entièrement fabriqué, non pas à partir d’éléments synthétiques comme cela a pu se produire par le passé, mais de cellules d’un patient et à l’aide d’une imprimante 3D. Shneider’s installe une usine de chocolaterie en Israël La célèbre marque de produits cacher va créer une usine de chocolaterie à Arad – dans le Néguev oriental - avec le soutien du gouvernement israélien. Les 5000 tonnes de produits fabriqués dans cet établissement seront destinées à 30% à la consommation locale et 70% à l’exportation et bien sûr au marché hexagonal.

À LA UNE

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Les guerres d’Albert Einstein : la vie du savant juif revisitée pour la première fois en BD

C’est une alliance entre François de Closets, Corbeyran et Chabert qui donne naissance à cet ouvrage inédit sur le fond comme sur la forme. Ensemble les trois hommes revisitent la vie de l’un des savants les plus connus au monde et décrivent, au fil d’une très belle bande dessinée, comment celui qui fut un pacifiste convaincu mit néanmoins son savoir et sa science au service de la guerre et de la bombe atomique. Comme, du reste, un autre scientifique de renom… Explications.

L’ouvrage, ou plutôt le diptyque, à paraître le 2 octobre prochain, s’appelle « Les guerres d’Albert Einstein » (éditions Robinson). Un titre paradoxal quand on sait à quel point le scientifique juif prônait la paix. Et pourtant…

L’écrivain et journaliste François de Closets s’est donc penché dans les deux tomes à l’ambiance très noire d’une bande dessinée fascinante sur la vie d’Albert Einstein, abordant une facette méconnue de la personnalité du scientifique. En collaboration avec le scénariste Éric Corbeyran et le dessinateur Éric Chabbert, l’auteur met en lumière le rôle du physicien et de son ami, le chimiste Fritz Haber, dans l’invention d’armes de destruction massive lors des deux Guerres mondiales, à savoir les gaz asphyxiants et la bombe atomique.

Comment des hommes, connus pour leurs positions pacifistes respectives, sont-ils passés, au nom de la science, de la recherche fondamentale à la recherche de la destruction totale ? Comment ont-ils fini par œuvrer à la déshumanisation du progrès scientifique ?

C’est la question, obsédante, à laquelle cette BD veut proposer une ébauche de réponse, sous une forme inédite. Un postulat auquel on ne peut qu’adhérer : après tout, si les pages et les pages de livres et d’essais écrites sur la triste escalade vers l’autodestruction de l’Humanité, si les films et les documentaires sur le sujet n’ont pas suffi, peut-être que la BD est le bon viatique. Et si le dessin se montrait finalement plus efficace que n’importe quel écrit ou film sur le sujet ?

Connu comme un pacifiste, Einstein était au centre d’une galaxie : celle qui voit interagir tous les savants du XXème siècle. Et comme son ami Haber avant lui, il va encourager la course à l’armement, croyant sauver l’Humanité : « J’ai moi-même découvert cette histoire extraordinaire au terme de mon travail sur Albert Einstein. (…), explique François De Closets. Dans la galaxie Einstein, interviennent tous les savants du XXème siècle. Mais l’un, Fritz Haber, se distingue pour deux raisons : il est chimiste et non pas physicien, il est particulièrement proche d’Einstein puisqu’il organise son divorce d’avec Mileva, sa première épouse. Cette proximité, qui ne semblait pas avoir intrigué plus que ça les nombreux biographes d’Einstein, devenait étrange, presque incompréhensible, du fait que Fritz Haber avait inventé et mis en œuvre les gaz asphyxiants pendant la Grande Guerre.

Forger, malgré leurs convictions, des armes de destruction massive Pour François de Closets, le parallèle entre les deux amis scientifiques est absolument tragique : « Nul n’ignore qu’Albert Eins-

tein fut, tout au long de sa vie, un pacifiste non pas seulement de conviction mais bien d’engagement. (…) La symétrie entre les deux destins se révèle totale au regard de l’Histoire. Durant la Première Guerre mondiale, Fritz Haber a donc offert à l’État-major allemand, sa science, la chimie, pour fabriquer l’arme absolue, susceptible de gagner la guerre. Or, en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, Albert Einstein demande

au président Roosevelt, d’utiliser sa science, la physique, pour mettre au point une arme absolue, une bombe nucléaire. Pris dans les ruses de l’histoire, ces deux immenses savants, le nationaliste germanique et le pacifiste mondialiste en viennent à faire exactement la même chose : mettre les acquis de la science au service des militaires pour forger des armes de destruction massive. » Glaçant, mais édifiant. Tout, dans la trame historique

est vrai dans ce diptyque. Reste à espérer qu’il soit, pour les nouvelles générations, un peu plus qu’une nouvelle expérience littéraire et esthétique. Plutôt une source exemplaire d’enseignement… « Les Guerres d’Albert Einstein » par François de Closets, Eric Corbeyran et Eric Chabbert. Tome ½. Éditions Robinson, 14,95 €. A découvrir à partir du 2 octobre en librairies

À LA UNE

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Le chantage de l’Iran Téhéran a décidé de relancer son programme d’enrichissement d’uranium, au delà des limites imposées par l’accord de non prolifération nucléaire. Les lignes rouges sont franchies. Un ami me disait ne rien comprendre. Pourquoi depuis 2015, l’Iran respectait l’accord et soudain, plus du tout. Pour répondre à mon ami et à d’autres qui ne comprennent pas plus ce revirement, nous allons reprendre l’affaire à son commencement.

Depuis l’accord de Vienne en 2015, l’Iran semblait respecter à la lettre les restrictions imposées à son programme nucléaire. Israël a prouvé que ce respect apparent était tout simplement un respect de façade. Tentons d’abord de comprendre la base du compromis: L’Iran abandonnait son programme nucléaire en échange de la levée de l’embargo par les États-Unis sur son pétrole.

Je rappelle que le Président était Obama, homme peu enclin à prêter l’oreille à Israël.

Et comme l’AIEA, rapportait la régularité du programme, tout semblait en conformité avec l’accord.

Quand Trump fut élu, constatant les irrégularités iraniennes, rapportées par les services secrets israéliens, il dénonce le fameux accord en 2018 et en sort de façon unilatérale.

Résultat, l’économie iranienne frise la banqueroute, mais, et c’est la, la preuve de la puissance américaine, c’est que les pays qui sont toujours dans l’accord, européens, Chine, Russie ne peuvent pas aider l’Iran.

Simplement, parce que les mécanisme de compensation mis en place demeurent inefficaces. Aucun pays, aucune entreprise

ne prendrait le risque de se voir fermer le marché américain, en échange de quelques rials iraniens. Pour info, 1 rial=0,000085 shekel, 1shekel israélien=0,25€. D’autant qu’en traitant avec Téhéran, Ils se verraient menacer de représailles par les USA. De ce fait, la stratégie de l’Iran revêt des allures de chantage.

Alors, posons la question qui fait peur: -Vont-ils avoir la bombe?

-Vont-ils déclencher...?

Entre les questions qui font peur, les déclarations qui font croire que les iraniens sont conciliants, car acculés, les appels à la destruction d’Israel, nous ne pouvons que constater, être sur une pente dangereuse.

L’enrichissement de l’uranium au niveau annoncé, permettra à l’Iran de posséder une douzaine de bombes, dans un an!

En fait, l’Iran, par ce chantage, appelle «à l’aide», afin de sauver son économie, mais continuera à accepter les contrôles très sévères de l’AIEA, à qui ils ne montrent que ce qu’ils veulent bien montrer. A l’instant je reçois une dépêche émanant du bureau de Monsieur Netanyahou. Le Premier Ministre rappelle que la docilité iranienne est basée sur un mensonge. Les européens, avec à leur tête le Président français, continuent le ballet des «ronds-De-jambes» omettant, tour à tour, de relire Pierre et le loup. Le seul point rassurant, est la capacité d’action d’Israel. Souvenez-vous ENTEBE. Souvenez-vous OSIRAK. René Seror

Qu’attendez-vous ?

De nature optimiste, je ne m’explique pas cette chape de plomb, plutôt défaitiste, qui semble nous envelopper, nous assommant un peu plus chaque jour.

Chaque information qui nous parvient, quelle qu’en soit sa provenance, semble peser si lourd, bien trop pour nos frêles épaules.

J’aimerais les dénoncer, mais par quoi, vaisje commencer? Tout a l’air si absurde! Limite, puéril!

Prenons le football féminin. Qu’un groupe de jeunes femmes s’adonne à un sport, quoi de plus normal? Que leur succès leur permettent de rattraper des revenus identiques aux hommes! Quoi de plus naturel?

Qu’elles deviennent en quelques jours de compétition des coqueluches, façon rockstar, Passe encore!

Mais qu’aussitôt, elles prennent la grosse tête, au point de se transformer en leader d’opinions?

Allant jusqu’à exprimer leur désaccord avec le Président de leur pays?

Une chance que l’Amérique n’a jamais connu la Royauté. Les crimes de lèse-majesté étaient sévèrement punis.

Ce que j’en pense: Rien ne m’importe plus que le futur d’Israël.

Quand j’entends le parti démocrate dire qu’il ne soutiendra plus Israel, mes prières s’adressent, chaque jour au Tout Puissant, en faveur de l’actuel Président et de son parti.

Et l’avis d’une footeuse, aussi douée serait-elle, m’indiffère au plus haut point. Parlons maintenant de homards et de vins fins.

Mediapart rêve de voir ( métaphore) la tête des élus au bout d’un pique. Peu importa si le homard est bleu, que les nappes étaient blanches, et que les vins était rouges, puisque servies par un vert, la République est sauve.

Trêve de plaisanterie. En temps de pénurie, un certain Président français, ne chauffait pas, en plein hiver mais sortait dans un carrosse tiré par 6 chevaux et accompagné de laquais.

A la question «pourquoi ce faste?» Il répondait, «quand je sors en public, c’est la France qui sort!» Et si le Général payait ses frais de bouches personnels, il demanda un jour à Pompidou, s’il allait vraiment passer des vacances à Saint-Tropez? Et bien, Monsieur Le Premier Ministre, désormais, vous passerez vos vacances en Bretagne. Autres temps, autres mœurs.

de l’Iran: «Le pire serait de ne rien faire.»

Et de nos jours, à chaque été son feuilleton.

L’ an denier, Benalla, cet été De Rugy, mais ce serait faire abstraction des épisodes hors saison.

Il y a tant de sujets, tant de grandes causes pour lesquelles le monde ne fait rien, qu’on se le demande vraiment.

Alors qu’on dérembourse l’homéopathie, qui, médoc ou placebo, soulage un nombreux public.

Plus sérieux: le Président français déclare que la France et l’Allemagne devrait créer une armée pour «se protéger de la Russie, de la Chine et même...des États-Unis.

Wouaw!!!

Pardon, Monsieur le Président, que font des missiles français dans un camp du Maréchal Aftah en Libye?

Et puis, c’est quoi cette déclaration à propos

Quand on sait l’état des finances iraniennes, la volonté hégémoniques de ce peuple, qui contrairement aux idées reçues, et bien que musulman, n’est pas sémite mais aryen.

Qu’attendez-vous d’eux, Monsieur?

Qu’ils testent leur bombe sur Israël?

René Seror

À LA UNE

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Gilbert Montagné : « j’ai hâte de jouer en Israël et de faire la fête ! » Il est de ces artistes qui défient les modes et les ans. De ceux qui accompagnent les familles de 7 à 127 ans. De ceux qui savent aussi, faire naître la joie et dont la musique donne immanquablement envie de danser. Gilbert Montagné a choisi, pour notre plus grand plaisir, son destin de troubadour et sème, depuis des décennies, des notes de musique où le mène le vent, lui qui, de son aveu même « adore voyager ». Amoureux d’Israël au point d’en avoir fait sa patrie depuis quelques années, le chanteur sera en tournée cet été, en Israël. Des concerts qu’il envisage avec autant de joie que de fierté. Entretien enjoué ! au public, de voir les artistes venir à eux.

Pour nous aussi c’est important. En ce qui me concerne, j’adore voyager, j’ai toujours mon passeport dans la poche, au cas où une envie d’ailleurs me prendrait subitement.

Les gens pensent à tort qu’être ici ou là ne fait aucune différence, quand on est nonvoyant. C’est une grosse erreur. Je me crée mes propres cartes postales. Par exemple, je rentre de Moscou et j’ai été impressionné par la largeur des rues, des avenues. C’est grandiose !

Gilbert Montagné, votre tournée estivale passe par Israël pour deux dates cet été.

Quelle émotion vous inspire cette étape ?

Beaucoup de joie ! J’ai hâte d’y être et de faire la fête. De rencontrer ce public aussi.

Il y a pour moi, une émotion particulière à jouer en Israël. Une sensation aussi, qui, cette fois-ci, sera différente, car je dois jouer dans deux très beaux endroits. J’adore l’amphithéâtre Braufmann, où je joue, à Tel Aviv, le 12 août c’est une très belle salle.Et je vais découvrir l’amphithéâtre de la Mer, à Netanya.

C’est vrai. Ce fut, en 2014, l’aboutissement d’un cheminement personnel. En faisant mon alyah, j’ai marqué mon accord avec la terre d’Israël, j’ai dit mon amour pour ce pays. Mais j’en ai déjà beaucoup parlé, vous savez !

Netanya est peut-être la ville la plus francophone du pays. Celle d’ailleurs où vos fans sont le plus nombreux. Est-ce pour retrouver ce public que vous avez décidé, pour cette mini-tournée israélienne, de jouer à Netanya ?

Il n’y a pas forcément de calcul sur le potentiel francophone de la ville. Plutôt une envie d’une nouvelle ambiance, d’un autre univers. La salle est en plein air, et j’ai très envie de respirer, sur scène, les effluves de la brise marine. C’est à ça, à ce genre de plaisir que je fonctionne ! Cela me rappelle un peu les concerts que je donne dans le Sud de la France. Là-bas, ce sont les bruits, qui, en plus des odeurs, rendent l’expérience magique…

« Je suis très geek, j’adore les réseaux sociaux »

Quels bruits par exemple ?

Le chant des cigales, qui en fin de journée, en particulier quand elle a été chaude, accompagne les mélodies. Ici, en Israël, c’est le chant des oiseaux qui offre un écho aux chansons. J’adore…

Des sons qui vous sont familiers désormais, puisqu’Israël n’est pas juste un pays qui vous accueille ponctuellement.

C’est aussi, pour vous, l’ole hadash, votre patrie…

Sous quels auspices, envisagez-vous ces concerts estivaux ?

Je fête mes 50 ans de carrière et pour tout ce bonheur récolté, j’ai envie de remercier le public. De l’emmener vers le rêve, de le conduire où il ne va pas tout seul.

Avec des tubes célèbres inscrits dans toutes les mémoires ou des nouveautés ?

Les deux. J’ai sorti le 24 mai dernier, un double CD enregistré aux Folies Bergères qui sera le fil conducteur. J’ai envie aussi d’offrir au public un nouveau titre. Mais les temps changent et la technologie ne nous permet plus hélas, de rôder des chansons sur scène. En quelques minutes, une nouvelle chanson est publiée sur les réseaux sociaux.

Cela nous oblige, nous, artistes, à réinventer notre métier pour le réenchanter…

Quel lien entretenez-vous, justement, avec le virtuel ?

Ah je suis très geek ! J’adore les réseaux sociaux, je suis suivi par 200 000 personnes, des fans du monde entier, et je me fais des reproches, car je ne suis pas aussi présent que je le devrais ! A ce propos, j’ai des fidèles qui essaient d’assister à tous mes concerts. Certains n’ont jamais mis les pieds en Israël, ils le feront à cette occasion.

Je trouve ce geste très touchant. C’est aussi la preuve que la musique est une formidable source de liens…

Il y aura donc, lors de ces concerts israéliens, ceux qui vous suivent et ceux qui vous attendent. Avec impatience d’ailleurs, vous vous en doutez ?

Oui. Ca fait toujours du bien aux gens,

Quelles sont les cartes postales d’Israël qui habitent vos pensées dans ce cas ?

Oh il y en a beaucoup, comme il m’en reste encore beaucoup à découvrir. Mais je dirais que le Mur, le Kotel, est un endroit à part.

C’est beau. On est, à cet endroit, à 83 mètres du saint des saints. Moi, j’en repars toujours ému. Et puis, il y a en Israël, la chaleur et le soleil. Je l’avoue, je suis heureux quand je visite ou que je joue dans un pays chaud.

J’aime de moins en moins le froid… La chaleur, celle d’Israël notamment, est une invitation à la joie, au plaisir ! Et ce plaisir, je l’anticipe en pensant au public !

Israël Actualités © Crédit photo Christian KERF

SÉCURITÉ

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Le Hamas tente d’obtenir des informations sur l’armée israélienne par WhatsApp

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Gaza: des camp de vacances encadrés par l’aile militaire du Hamas

tant des militaires afin d’obtenir des informations notamment sur le plan de leur entrainement annuel.

L’armée a confirmé dimanche que le modèle d’action rapporté par les soldats rappelle une précédente opération lors de laquelle le Hamas avait tenté de collecter des informations par le biais de faux profils sur les réseaux sociaux.

Les services israéliens de renseignements s’emploient à présent à localiser la source des messages Le Hamas tente de contacter des soldats israéliens par What’s app pour obtenir des informations Le groupe islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza tente d’obtenir des informations des soldats israéliens via l’application What’s app.

Samedi, des captures d’écran de messages envoyés depuis un numéro non identifié ont été postés sur les réseaux sociaux, sollici-

Les services israéliens de renseignements s’emploient à présent à localiser la source des messages, selon l’armée.

«Lors de ces incidents, comme à l’occasion d’événements précédents, des activités inhabituelles ont été signalées. L’armée israélienne a conscience des tentatives de l’ennemi et surveille les efforts infructueux qu’il déploie sur les réseaux sociaux», a déclaré dimanche le porte-parole de l’armée israélienne.

«Nous appelons soldats et civils à utiliser Internet avec vigilance et à continuer de se comporter de manière responsable», a-t-il ajouté.

Au programme, ramper sous des barbelés, construire des tunnels d’attaque ou simuler des actions contre Israël L’aile militaire du groupe islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, ouvrira son camp d’été annuel samedi, autour du thème cette année, «en route pour Jérusalem».

Au programme, des activités telles que ramper sous des barbelés, construire des tunnels d’attaque ou encore simuler des actions contre les forces armées israéliennes.

Cette initiative lancée en 2013 par les Brigades Izz al-Din al-Qassam s’adresse à des dizaines de milliers de jeunes Palestiniens, âgés de 6 à 25 ans, filles et garçons, surnom-

més «Les Pionniers de la Libération».

Elle constitue un outil majeur de recrutement pour le groupe islamiste qui contrôle une population de près de deux millions d’habitants, dont la moitié est âgée de moins de 24 ans.

Un autre programme existe également à Bethléem en Cisjordanie, organisé par le Fatah, parti de l’Autorité palestinienne.

Selon Palestinian Media Watch, une organisation non gouvernementale et un groupe de surveillance des médias, des Palestiniens de Bethléem enseignent à des enfants l’idolâtrie des terroristes, dans des camps de vacances d’été.

Erdogan se réjouit de l’achat des missiles russes nos (missiles russes) S-400. Qu’entendions-nous ? +Ils ne pourront pas les acheter.+ (...) Si Dieu le veut, nous aurons fini de les déployer en avril 2020», a déclaré M. Erdogan.

Le président turc s’exprimait devant plusieurs milliers de partisans à Istanbul lors d’une cérémonie marquant le troisième anniversaire de la mise en échec d’une sanglante tentative de coup d’Etat qui a fait près de 250 morts, hors putschistes.

«Si Dieu le veut, nous aurons fini de les déployer en avril 2020» Le président Recep Tayyip Erdogan s’est félicité lundi de l’acquisition par la Turquie de missiles russes malgré l’opposition des Etats-Unis, en commémorant l’échec d’une tentative de putsch en 2016 qui a creusé le fossé entre Ankara et l’Occident.

«Nous

avons

commencé

à

recevoir

Cette année, les commémorations interviennent dans un contexte délicat pour M. Erdogan : Washington menace d’imposer des sanctions pour l’achat des S-400, l’économie est chancelante et une spectaculaire défaite électorale à Istanbul a fragilisé le camp du président.

Après avoir pris part à plusieurs cérémonies à Ankara, M. Erdogan s’est rendu à Istanbul dans la soirée où il a notamment inauguré un musée consacré au putsch avorté, signe de l’importance de cet événement pour le président.

SÉCURITÉ

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Israël veut construire son propre drone de grande envergure

Si le drone Eitan, construit par Israel Aerospace Industries, pèse cinq tonnes et a une envergure de quatre-vingt-six pieds, presque aussi large qu’un avion de ligne Boeing 737-200 des années 1960, le Global Hawk américain de sept tonnes, construit par Northrop Grumman, est vraiment un 737 militarisé.

Ne pouvant pas acquérir ce modèle, Israël aurait décidé de la mise à niveau de la portée et des capacités de l’Eitan qui amènera le drone à l’échelle » du RQ-4 Global Hawk.

Le Global Hawk peut voler à 60 000 pieds, l’Eitan à seulement 45 000 pieds. Le Global Hawk a également une portée stupéfiante de 12 000 milles. Israël n’a pas officiellement

Erdogan se réjouit de l’achat des missiles russes Même si le module de vaisseau lunaire israélien s’est écrasé en avril dernier, son principe pourrait perdurer lors de futures missions sur la Lune.

La société américaine Firefly Aerospace a annoncé qu’elle s’associe à Israel Aerospace Industries (IAI) pour créer un nouveau véhicule lunaire basé sur les plans du vaisseau spatial accidenté. Firefly indique que cet atterrisseur s’appuiera sur les » leçons apprises » de l’accident pour s’assurer que le nouvel atterrisseur ne subira pas le même sort.

Si Beresheet avait réussi, il aurait été le premier véhicule à financement privé à toucher la surface de la Lune, mais son atterrissage a été interrompu lorsque le moteur principal de l’engin spatial s’est temporairement arrêté pendant la descente vers la surface, ce qui a provoqué son écrasement.

Après l’accident, l’organisation à but non lucratif qui exploitait l’atterrisseur, SpaceIL, avait prévu d’envoyer un autre atterrisseur sur la Lune appelé Beresheet Shtayim, ou Beresheet « Two ». Mais le mois dernier, SpaceIL a finalement décidé d’abandonner le deuxième Moonshot pour se concentrer sur une mission spatiale non divulguée.

Maintenant, les composants de la conception Beresheet ont une nouvelle chance d’atterrir sur la Lune. Firefly Aerospace est l’une des neuf entreprises sélectionnées par la NASA dans le cadre du programme CLPS de l’agence. Si 3 d’entre elles sont déjà choisies pour envoyer le tout premier engin spatial sur la Lune, m est toujours en lice et pourrait être sélectionné pour des missions futures.

divulgué l’aire de répartition de l’Eitan, mais des estimations non officielles situent son endurance à environ 5 000 milles.

Cependant, l’Eitan amélioré sera plus grand que l’original, bien qu’il ne soit pas clair s’il sera aussi grand que le Global Hawk. « Tout ce qui concerne la prochaine génération d’Eitan est plus grand et meilleur « , a déclaré un officier de l’IAF. Que l’Eitan atteigne la taille et les performances de son cousin américain, le fait qu’Israël améliore ses drones à longue portée est significatif. Compte tenu de l’instabilité du Moyen-Orient, il sera utile de pouvoir envoyer un drone capable de rester en l’air pendant quarante heures et de scruter de vastes étendues du territoire

à la recherche d’objets présentant un intérêt pour Israël, tels que des sites nucléaires et des sites de missiles balistiques. Le déploiement d’un Eitan amélioré, au moment même où Israël commence à déployer des F-35, est une puissante combinaison.

Il est également remarquable qu’une na-

tion de moins de neuf millions d’habitants, puisse être l’une des rares nations au monde – à part les États-Unis et la Russie – à exploiter des drones HALE de la taille d’avions de ligne.

Source : National Interest

FRANCE

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Un humoriste accuse Gad Elmaleh de plagiat pour le sketch du «blond»

Meurtre de Sarah Halimi : le parquet de Paris annonce avoir fait appel de l’ordonnance des juges

L’hypothèse des juges a relancé la crainte des parties civiles : que Kobili Traoré ne soit jamais jugé Le parquet de Paris a interjeté appel lundi de l’ordonnance des juges d’instruction chargés de l’enquête sur le meurtre de la sexagénaire juive Sarah Halimi en 2017 à Paris, dans laquelle ils estimaient «plausible» l’abolition du discernement du suspect.

L’hypothèse des juges, signifiée vendredi dans une ordonnance, a relancé la crainte des parties civiles que le suspect, Kobili Traoré, 29 ans, ne soit jamais jugé, alors que le parquet de Paris avait réclamé le 17 juin son renvoi devant une cour d’assises pour «homicide volontaire» à caractère antisémite.

Selon une source proche du dossier, les ma-

gistrats instructeurs, comme le prévoit la loi, devaient saisir la chambre de l’instruction «pour apprécier les suites médicales et juridiques» à donner à cette affaire, qui a déclenché il y a deux ans un vif débat médiatique.

Vendredi, des avocats de parties civiles avaient déjà annoncé leur intention de faire appel de cette ordonnance.

Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017 à Paris, Kobili Traoré, pris d’une «bouffée délirante», selon les experts, s’était introduit chez sa voisine Lucie Attal - aussi appelée Sarah Halimi -, âgée de 65 ans, au troisième étage d’un immeuble HLM du quartier populaire de Belleville, après avoir traversé l’appartement d’une famille d’amis qui s’étaient barricadés dans une chambre.

«J’en ai plus rien à foutre, j’ai décidé de parler», a affirmé l’humoriste Kamel Bennafla

travail de Gad Elmaleh et plusieurs autres humoristes comme Titoff, Steven Wright ou encore Jerry Seinfeld.

L’humoriste Kamel Bennafla, 62 ans, a accusé Gad Elmaleh de lui avoir volé son sketch du blond et dénonce les pratiques de l’interprète de Chouchou dans les colonnes de la revue du magazine Society.

Society pointe du doigt à son tour un autre plagiat éventuel. Pour sa série Netflix Huge en France, Gad Elmaleh se serait aussi beaucoup inspiré de Very Famous in France, un projet que la romancière Amanda Sthers a développé il y a plusieurs années pour Patrick Bruel.

Le Blond constitue le plus célèbre personnage de Gad, décliné sur scène et dans trois bandes dessinées.

«J’en ai plus rien à foutre, j’ai décidé de parler», a affirmé Kamel Bennafla.

Leur rencontre remonte à la fin des années 1990 dans une émission d’Europe 2 Avignon animée par Tex. Kamel Bennafla a alors un sketch, qu’il joue depuis 1997: Ma femme au ski.

Les accusations de plagiat autour de l’interprète de Chouchou ont fait surface depuis une vidéo publiée le 28 janvier 2018, par le Youtubeur CopyComic, dans laquelle il pointait du doigt les ressemblances entre le

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Controverse entre Israël et Total, qui juge trop «complexe» d’y investir

Le groupe pétrolier et gazier français Total s’est attiré les foudres d’Israël après avoir estimé qu’il était trop compliqué d’y investir, selon un article du Financial Times paru lundi.

Le PDG de Total Patrick Pouyanné juge qu’il est trop «complexe» d’investir en Israël malgré les importants gisements gaziers du pays, selon des propos rapportés par le quotidien britannique. «Nous aimons les situations complexes... jusqu’à un certain point. Soyons clairs», poursuit-il.

«Nous allons envisager une réaction car il est totalement inacceptable de boycotter» Israël, a répondu le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, également cité dans le Financial Times.

Les entreprises qui refusent d’investir en

Israël ont «des décennies de retard» et sont soumises à la «tyrannie et à la dictature» de l’Iran, estime-t-il.

Total, sollicité par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire dans l’immédiat.

Israël bénéficie de ressources de gaz naturel en mer, avec le gisement Tamar, exploité depuis 2013, et l’important gisement Leviathan.

Total a une présence très limitée en Israël mais est en revanche très actif dans plusieurs pays de la région.

Le groupe a été contraint l’an dernier de renoncer à un important projet gazier en Iran en raison du retour des sanctions américaines contre ce pays.

Victoire de l’Algérie: fête et débordements en France

Les interpellations comptent aussi certains débordements de festivités du 14-Juillet Pas moins de 282 personnes ont été interpellées dimanche soir, notamment lors de heurts intervenus dans plusieurs villes de France en marge des célébrations de la qualification de l’Algérie pour la finale de la CAN, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur.

Sur ces 282 personnes, 249 ont été placées en garde à vue, selon un bilan du ministère réalisé à 06H00.

Ces interpellations sont «essentiellement» liées aux incidents en marge des célébrations de la victoire de l’Algérie, mais comptent aussi certains débordements de festivités du 14-Juillet, a précisé l’Intérieur.

Des milliers de supporters des «Fennecs» sont descendus dans la rue dimanche soir pour fêter la qualification de l’Algérie pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

A Paris, où des incidents entre supporters et forces de l’ordre ont eu lieu sur les Champs-Elysées, 50 personnes ont été interpellées dans la soirée et 202 ont fait l’objet de vidéoverbalisation pour des conduites dangereuses de véhicules, a indiqué la Préfecture de police.

Des troubles ont également eu lieu à Lyon et à Marseille, où le Vieux Port avait été interdit d’accès dimanche soir. Des heurts se sont déroulés notamment jusque tard dans la nuit dans le secteur de la porte d’Aix, où les forces de l’ordre ont riposté aux jets de projectiles avec des tirs de gaz lacrymogène.

Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a félicité dans un tweet lundi matin «les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers mobilisés toute la nuit» pour «leur réactivité et leur professionnalisme (qui) ont permis de contenir les violences et d’appréhender leurs auteurs».

Une éminente chercheuse franco-iranienne détenue en Iran

«La France appelle les autorités iraniennes à faire toute la lumière sur la situation» Une éminente anthropologue franco-iranienne, Fariba Adelkhah, associée à plusieurs réseaux scientifiques et spécialiste de l’Islam chiite, est actuellement détenue en Iran dans un contexte de vives tensions internationales entre Téhéran et l’Occident.

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé lundi l’arrestation de Mme Adelkhah sans en préciser la date mais celleci remonterait au 5 juin et la chercheuse est depuis détenue à la prison d’Evin, dans le nord de Téhéran.

Selon M. Bayart, professeur à l’Institut des Hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, la chercheuse «a pu recevoir la visite de sa famille et n’est pas maltraitée» malgré la sinistre réputation de ce lieu de détention.

Les autorités françaises n’ont cependant

pas pu entrer en contact avec leur ressortissante malgré leurs demandes, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères : «la France a effectué des démarches auprès des autorités iraniennes pour obtenir de leur part des informations sur la situation et les conditions de l’arrestation de Mme Adelkhah et demander un accès consulaire» à sa ressortissante, mais n’a reçu «aucune réponse satisfaisante» à ce jour, précise le ministère dans un communiqué.

Sur le site officiel du gouvernement iranien, un porte-parole, Ali Rabiï, affirme pour sa part: «Je n’ai aucune information à ce sujet. J’ai entendu cette information mais je ne sais pas qui l’a arrêtée ni pour quelle raison».

«La France appelle les autorités iraniennes à faire toute la lumière sur la situation de Mme Adelkhah et leur réitère ses demandes, en particulier celle d’une autorisation sans délais pour un accès consulaire», a insisté le ministère français.

FRANCE

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Yom HaShoah: Témoignage de Colette Hazan, enfant juive cachée en France pendant la guerre camp de transit français de Pithiviers, Isaac Halber est déporté à Auschwitz le 17 juillet 1942. Il fait partie des près de six millions de victimes juives de la Shoah.

«Allez prendre l’air» Pendant les premières années de la guerre, Colette, son frère et sa mère, restent à Saint-Raphaël.

Le 1er mai 1943, cette dernière indique à sa famille qu’elle doit absolument prendre le train «pour récupérer quelque chose d’important». Jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait de quoi il s’agit ; alors que la Micheline est en marche, des soldats allemands font irruption dans un wagon où se trouve Marguerite Rébecca Halber, née Loria. Son nom ne laisse aucune place au doute : la mère de Colette Hazan est raflée sur le coup.

«Je n’ai jamais vu mon père, et il ne m’a jamais vue», raconte Colette C’est un album-photos tout ce qu’il y a de plus ordinaire. En regardant sa couverture aux couleurs vives, certains imagineraient que l’objet contient les clichés plein de soleil d’un séjour à la mer. D’autres songeraient à ceux d’une fête d’anniversaire…

Mais à l’intérieur de cet album se trouvent bien plus que des photos. Page après page, des souvenirs inestimables. L’histoire d’une vie. Celle de Colette Hazan, née Halber, et de ses parents, exterminés durant la Shoah.

Parce que Juifs.

«Si un feu se déclarait dans ma maison, c’est la seule chose que je prendrais avec moi», indique la femme de 79 ans, pour qui réunir tous ces documents n’a pas été une mince affaire.

«Chez mes grands-parents, il y avait une petite pièce sans fenêtre où des choses étaient rangées. A l’intérieur, il y avait une grande malle en osier, à laquelle personne ne touchait jamais», raconte Colette. Alors qu’elle est adolescente, un jour elle franchit le pas et décide d’ouvrir la panière. Elle a environ 15 ans, nous sommes au milieu des

années 50. «Ca a été un choc», raconte-telle à i24NEWS. Pour la première fois, cette Française de confession juive est confrontée à un passé qu’elle ne connaît pas. Celui de ses parents, déportés et tués pendant la Shoah, mais aussi le sien : enfant cachée pendant la Seconde Guerre mondiale.

«Avec mes grands-parents, nous n’avions jamais parlé du sujet», explique la Franco-israélienne, arrivée dans l’Etat hébreu il y a plus d’un demi-siècle. Si certains détails du passé des Halber sont toujours flous, Colette Hazan peut aujourd’hui conter son histoire et celle des siens.

En 1939, sa mère quitte Paris pour venir accoucher à Saint-Raphaël, où ses parents sont installés. A l’époque, ce sont les seuls Juifs de la ville : «Ca ne posait aucun problème !», raconte-t-elle à i24NEWS. Alors que la guerre est déclarée, on déconseille vivement à la mère de Colette de remonter vers la capitale. Elle se retrouve bloquée dans le sud de la France avec deux enfants en bas âge. Son mari est resté à Paris, impossible de le joindre.

«Je n’ai jamais vu mon père, et il ne m’a jamais vue», raconte Colette. Interné dans le

«On nous a fait parvenir une lettre codée, écrite à la va-vite sur un petit morceau de papier-toilette», raconte la Franco-israélienne. «Ma mère y racontait qu’elle allait bien, qu’elle était dans un centre de santé où tout le monde avait la même maladie qu’elle. Elle disait à mes grands-parents qu’elle regrettait de ne pas avoir ‘pris de vacances’ avant son arrivée dans ce centre.

‘Ca ferait du bien aux enfants d’aller dans l’arrière-pays’, expliquait-elle. En fait, elle leur disait qu’il fallait fuir !», poursuit Colette.

Rapidement, ses grands-parents entrent en contact avec l’archevêque-évêque de Nice, Monseigneur Rémond, qui s’est donné pour mission de sauver les jeunes juifs de la déportation. Il leur donne une adresse, celle d’une maison d’enfants, la ‘Villa les Petits’, située à Cannes. C’est ici que Colette et son frère seront cachés dans un premier temps.

«Il y avait environ vingt enfants sur place, des non-Juifs dont les parents étaient en missions dans les colonies françaises», explique-t-elle à i24NEWS. «C’était une très belle maison, une petite villa provençale, tenue par deux protestantes», continue-t-elle.

Avec l’aide de nombreux habitants de Saint-Raphaël, les grands-parents de Colette et son frère sont eux envoyés vers le centre de la France, où ils sont mis en sé-

curité.

«Le soir de Noël 1943, une petite fête avait été organisée pour les enfants. A un moment, on a vu les soldats arriver pour s’y joindre», raconte Colette. «Ils ont pris les petits sur leurs genoux, ont commencé à leur parler». Au sein de l’équipe de la maison, c’est un véritable vent de panique qui commence à souffler. «Ils craignaient que les enfants juifs donnent leurs vrais noms !

Parfois, les adultes réveillaient les petits en pleine nuit en leur disant ‘Comment tu t’appelles ?’, jusqu’à ce que l’enfant finisse par ne plus se tromper», explique-t-elle.

«Ces femmes ont été extraordinaires» «Il faut parler de ces gens, ces femmes ont été extraordinaires !», indique Colette. «Si elles n’avaient pas été là, on serait morts !», poursuit-elle.

Cette dernière est restée cachée par les deux Protestantes jusqu’en mai 1945. «On a eu l’énorme chance que nos grands-parents sachent où nous étions et puissent nous retrouver».

Pour rendre hommage à celles qui lui ont sauvé la vie, Colette Hazan a fait ouvrir un dossier dans le but de leur attribuer la médaille des Justes parmi les nations. «Pour moi, c’était une évidence», indique-t-elle.

En 1982, son souhait s’est réalisé : les arbres numéros 861 et 862 ont été plantés à Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah, pour remercier Hélène Charpiot et Elizabeth Martinet.

Dans son album-photos, Colette montre fièrement les clichés des deux plantes, qui ont bien grandi. «Parfois, je prends quelques feuilles des ces arbres, je les fais sécher et je les envois à Hélène et Elizabeth», raconte-telle à i24NEWS. «La France a été le pays qui a sauvé le plus de Juifs», rappelle-t-elle.

Si 70.000 enfants ont été cachés dans l’Héxagone pendant la guerre, 11.000 autres ont toutefois été déportés.

L’inscription du Tour de France au patrimoine de l’humanité «C’est le seul spectacle de cette nature au monde à la fois populaire et gratuit» Une cinquantaine de députés français demande, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche, l’inscription du Tour de France cycliste au patrimoine culturel immatériel mondial de l’Unesco. «Le Tour de France, plus qu’un emblème national, est un mythe mondial. A l’instar de ce que nous avait fait pour le Repas gastronomique des

Français, nous devons le protéger et le porter comme un étendard de notre culture, de notre patrimoine, de notre vivre-ensemble, bref, de ce que nous sommes», écrivent les signataires de tous bords sous l’égide du député LREM du Tarn Philippe Folliot, membre de la majorité présidentielle soutenant Emmanuel Macron. Troisième événément sportif le plus regardé au monde après les jeux Olympiques et la Coupe du monde masculine de football, le Tour de France est

aussi, soulignent-ils, «le seul spectacle de cette nature au monde à la fois populaire et gratuit». La 106e édition de la Grande Boucle s’est élancée de Bruxelles le 6 juillet. «Que ce soient les amateurs de sport, de géographie, d’architecture, d’histoire… tous, devant notre télévision, avons toujours plaisir à regarder ces images présentant plus particulièrement notre pays du Nord au Sud et d’Est en Ouest», écrivent les 54 députés.

«Sur les bords des routes, la liesse popu-

laire s’empare des foules venues en masse.

Chacun avec son maillot, sa tunique et ses accessoires exprime sa joie et son bonheur de participer à ce moment de fraternité et de sport». Les Terres et mers australes françaises, situées au sud de l’océan Indien à plus de 2.000 kilomètres de tout continent, sont devenues le 5 juillet le 45e site français classé par l’Unesco.

ISRAËL

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

Un Israélien va tenter la traversée de la Manche à la nage

«On ne peut pas traverser la Manche sans être fort dans sa tête», confie le sportif à i24NEWS

en eaux libres à de multiples reprises, pour Daniel Katsir, la préparation est aussi bien physique que mentale.

Depuis des mois, un Israélien originaire de Haïfa s’entraîne quotidiennement pour réussir un pari fou : celui de traverser la Manche à la nage, et ce sans assistance.

«On ne peut pas traverser la Manche sans être fort dans sa tête», explique l’Israélien.

«Tu ne vois rien, tu ne t’arrêtes pas de nager, ça peut être déprimant et il faut un mental d’acier», poursuit-il.

Dès l’âge de 3 ans, Daniel Katsir a commencé à faire des longueurs dans les piscines israéliennes.

«J’aspire toujours à être le meilleur, à être le numéro un. Pour être le numéro un il faut s’entraîner dur et je le fais tous les jours», confie-t-il à i24NEWS. Déjà sacré champion d’Israël de natation

Et il sait de quoi il parle : en 2014, le champion a déjà tenté de traverser les 37 km séparant la France de l’Angleterre via la mer épi-continentale, sans toutefois réussir.

Très bientôt, le sportif s’attaquera de nouveau à «l’Everest de la natation», espérant être le premier Israélien à réussir la traversée de la Manche à la nage.

Un Israélo-Américain met la main sur du pétrole syrien

Le premier centre culturel arabe ouvre ses portes dans la plus grande ville bédouine d’Israël la création de cet atelier et sans eux, nous n’aurions pas pu réaliser ce rêve. Je remercie donc le conseil municipal de Rahat, le centre public de Rahat, l’Institut supérieur de la représentation à Beersheva et la Direction de la culture et des arts du Mifal Hapayas, le ministère de la Culture et des Sports et le théâtre du Néguev dans le sud d’Israël», a-t-il ajouté.

La communauté bédouine souffre de marginalisation culturelle et artistique Le premier centre culturel arabe du Négev ouvrira ses portes à Rahat l’été prochain. La municipalité de la ville a approuvé le plan de création de ce centre qui s’étend sur plus de 1700 m², avec un budget estimé à 30 millions de Shekels (soit 7.2 millions d’euros).

Le projet, qui a vu le jour le 28 janvier 2018, permettra à la communauté de Rahat et en particulier aux jeunes, d’avoir un accès privilégié aux arts de la scène: cinéma, théâtre, arts plastiques, musique et à d’autres activités culturelles et artistiques. Le centre comportera plusieurs salles où seront dispensées des formations ainsi qu’une grande salle équipée des dernières technologies où se tiendront les représentations.

«Nous voulons mettre l’accent sur le patrimoine culturel des Bédouins du Néguev et le faire connaître. Nous espérons que ce nouveau centre attirera les touristes, les artistes et les intellectuels d’Israël et du monde entier,» a affirmé Faiz Abu Sahiben, le maire de Rahat.

«Nous avons longtemps attendu la mise en place de cet édifice culturel; il profitera non seulement aux 70.000 habitants de Rahat, mais aussi à tous les bédouins du Néguev. Il est très important que ce centre promulgue la culture et les arts dans le Néguev et sensibilise les jeunes,» a déclaré Kaid Abu-Latif, directeur artistique du théâtre Mehabash de Rahat depuis 2016.

Moti Kahana a confié à i24NEWS vouloir apporter son aide aux civils syriens Un Israélien disposant également de la nationalité américaine a réussi à conclure un accord avec les Kurdes de Syrie pour obtenir du pétrole local.

L’or noir sur lequel Moti Kahana a mis la main est situé dans l’Est de la Syrie, au sein d’une région qui était par le passé contrôlée par Daesh ; le pétrole local était alors vendu à des pays tels que l’Iran.

Moti Kahana a confié à i24NEWS qu’en faisant affaire avec les Kurdes – qui dirigent aujourd’hui cette partie du territoire – il veut apporter son aide aux civils syriens.

Selon l’homme d’affaires, le nombre de barils vendus quotidiennement pourrait atteindre les 450.000 unités, une quantité près de quatre fois supérieure aux volumes achetés par l’Iran ou la Syrie par le passé.

Pour pouvoir commencer les opérations d’achat et de revente, Moti Kahana nécessite toutefois d’obtenir l’autorisation de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEC).

L’Israélo-Américain, homme d’affaires et philanthrope, a déjà effectué plusieurs missions humanitaires dans le pays frontalier à l’Etat hébreu, permettant notamment le sauvetage de l’une des dernières familles juives de Syrie, transportée vers Israël en 2014.

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Quelques 300.000 bédouins vivent dans le Néguev, 140.000 dans des villages reconnus et 90.000 dans des villages non reconnus.

La communauté bédouine souffre de marginalisation culturelle et artistique en raison du manque d’infrastructures permettant de valoriser la créativité et les talents de la jeunesse.

Les arts dramatiques à l’honneur «Nous organisons depuis trois ans un atelier de représentation théâtrale en coopération avec le théâtre de Saint-Jean d’Acre et l’Institut des arts dramatiques de Beer Sheva. Nous espérons qu’il sera la pierre angulaire du premier institut arabe de représentation en Israël», a souligné Kaid Abu-Latif à i24NEWS. «De nombreux partenaires ont contribué à

Kaid Abu-Latif a notamment fait part des difficultés et des sacrifices rencontrés pour pouvoir mettre en place un atelier de théâtre à Rahat, à destination d’un public curieux et friand de ce genre d’activité.

«Il y a vingt ans, je devais me rendre jusqu’à Akko en Galilée pour étudier le théâtre. Aujourd’hui, je suis très heureux de voir que des conférenciers, des acteurs et des directeurs artistiques viennent à Rahat pour enseigner la culture et les arts malgré les défis auxquels sont confrontés les Bédouins, qui constituent une minorité au sein de la minorité arabe en Israël», a-t-il indiqué.

Kaid Abu-Latif a travaillé sur de nombreuses pièces de théâtre en tant qu’acteur, metteur en scène ou directeur artistique, cette expérience lui conférant tous les atouts nécessaires à la gestion du théâtre de Rahat.

«Le théâtre permet de renverser l’image de la réalité du Néguev, mais je me demande ce que nous voulons vraiment changer dans cette société ? La culture est presque inexistante mais si nous pouvons faire taire les préjugés avec le dialogue, la culture, l’art et l’action communautaire alors tous les problèmes seront résolus,» ajoute t-il.

Le théâtre Mehabash de Rahat reflète l’intérêt et l’amour de la scène, mais il montre aussi à quel point la population arabe du Néguev manque de structures sociales, et cela constitue le quotidien de la vie dans le Négev.

«La pièce ‘Al-Asfour’, présentée pour la première fois au Festival international de théâtre à Akko en 2018, traite de la question des villages arabes non reconnus du Néguev. C’est la première des trois pièces qui seront présentées au public du Néguev.

Pour les pièces: «Abdou», «La planète du bonheur», «Shams Shamosha» , «Nimrod et Farhod», nous donnons déjà des représentations dans tout le pays», a-t-il conclu.

Kaid Abu-Latif est résident de Rahat. Il travaille à mi-temps au théâtre de sa ville, et le reste du temps chez i24NEWS en tant qu’éditeur du programme culturel de la chaîne arabe. Il suit également un programme interdisciplinaire en culture et cinéma à l’Université de Haïfa. Sa recherche universitaire porte sur la communauté bédouine et sa représentation dans l’art israélien et palestinien.

ISRAËL

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

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93% des touristes satisfaits de La marque de luxe Chanel va ouvrir leur séjour en Israël en 2018 ses premières boutiques en Israël La marque de luxe française Chanel va ouvrir prochainement plusieurs boutiques en Israël, a rapporté mercredi le quotidien Globes.

La marque a prévu d’ouvrir un magasin make up dans le centre commercial de Ramat Aviv, quartier qui se trouve au nord de Tel-Aviv.

Un autre des points de vente sera situé au centre commercial TLV Gindi à Tel-Aviv et remplacera la boutique Bill Tornade qui sera transférée ailleurs.

«L’année 2018 a été une année record pour le tourisme entrant en Israël»

shekels (plus de 5 milliards d’euros) dans le pays, vols exclus.

Le ministère du Tourisme a publié dimanche les résultats de son enquête annuelle sur le tourisme : selon les données de l’année 2018, 93% des touristes ont classé leur visite dans la catégorie «bon à excellent».

L’enquête mentionne en outre que 53,2% des touristes ont déclaré que leur point de vue sur Israël avait changé pour le meilleur lors de leur visite dans le pays, tandis que 41% ont déclaré que leur point de vue n’avait pas changé.

«L’année 2018 a été une année record pour le tourisme entrant en Israël, avec plus de 4 millions de touristes», a déclaré le ministre du Tourisme, Yariv Levin.

«L’augmentation constante du tourisme entrant découle de la nouvelle stratégie de marketing du ministère, et nous assistons à la poursuite de cet élan en 2019», a-t-il ajouté.

Le tourisme rapporte près de 21 milliards de

Jérusalem est la ville la plus visitée avec 77,5% des touristes du pays qui visitent la capitale. Tel Aviv occupe la deuxième place avec 67,4%, suivie de la région de la mer Morte (48%) et de Tibériade (36,2%).

C’est le groupe Alpha, dirigé par Ronen Shamir, qui va importer la marque française en Israël.

Le groupe importe et commercialise une variété de produits cosmétiques de différentes marques, y compris Chanel, qui étaient jusqu’à présent commercialisés en Israël par le biais de points de vente dans des

chaînes de pharmacies et non de magasins indépendants.

Le groupe Alpha importe également d’autres marques de prestige telles que Longchamp, Desigual et Superdry, ainsi que de la chaîne de bijoux Tous.

Alpha Cosmetics dispose d’un réseau de distribution indépendant et compte actuellement 650 employés.

Créee il y a 108 ans, la maison Chanel appartient aux frères Alan et Gerard Wertheimer.

La société a déclaré que ses ventes totalisaient 9,6 milliards de dollars en 2017, avec un bénéfice d’exploitation de près de 2,7 milliards de dollars.

En novembre dernier, le premier magasin de beauté au Moyen-Orient a ouvert ses portes dans un centre commercial de Dubaï.

Explosion dans une entreprise de fabrication d’armes

Les Juifs représentaient 27,5% des touristes, mais deux fois plus de Chrétiens sont venus en Terre sainte (54,9%) dont 42,8% de catholiques et 30,6% de protestants. Seulement 2,4% des touristes étaient musulmans.

Fausse alerte à la roquette dans deux localités israéliennes proches de Gaza Une sirène avait retenti à Nahal Oz et à Kfar Aza L’alerte à la roquette a retenti samedi matin dans les kibbutz Nahal Oz et Kfar Aza, proches de la bande de Gaza, peu avant que l’armée israélienne n’indique qu’il s’agissait d’une fausse alarme.

Vendredi, deux roquettes ont été tirées depuis le territoire palestinien vers le sud d’Israël, a rapporté l’armée israélienne. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé, et les deux projectiles se sont écrasés dans des zones inhabitées.

Les sirènes avaient retenti à Nir Yitzhak et à Sufa, deux localités frontalières à Gaza.

Plus tôt vendredi, des batteries supplémentaires du système de défense antimissile «Dôme de Fer» ont été déployées dans le sud de l’Etat hébreu, alors que le groupe is-

lamiste Hamas au pouvoir à Gaza menace de venger la mort de l’un de ses membres qui a été abattu la veille par l’armée israélienne.

L’armée a confirmé dans un premier temps avoir tiré en direction de «deux suspects armés approchant de la barrière dans le nord de la bande de Gaza», avant d’assurer qu’il s’agissait d’une «méprise», et que l’»incident» serait examiné.

«Un problème technique est survenu dans un mélangeur de la chaîne de production» Un important panache de fumée a été aperçu lundi matin près d’une usine de fabrication d’armes des Industries militaires israéliennes (IMI), dans le centre de la ville de Ramat Hasharon, ont rapporté les médias locaux.

La police a déclaré qu’un four industriel avait surchauffé et qu’une petite explosion s’était produite. La société a toutefois insisté sur le fait qu’il n’y avait pas eu d’explosion et que l’incident n’avait pas fait de blessé.

«Un problème technique est survenu dans un mélangeur de la chaîne de production d’une gamme de produit avec fumée. Il n’y a pas eu d’explosion ni de blessé», selon un communiqué officiel du groupe des Industries militaires israéliennes.

«Le matériel impliqué n’est pas dangereux.

L’incident fait l’objet d’une enquête», peuton également lire.

Les pompiers qui ont été appelés sur les lieux ont déclaré avoir réussi à maitriser intégralement l’incendie et qu’il n’y avait aucun blessé de même qu’il n’y avait aucun danger de propagation du feu.

POLITIQUE

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

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La classe politique condamne les Le Premier ministre du Luxembourg boycotte un dîner organisé par propos homophobes de Rafi Peretz l’ambassadrice d’Israël dans le pays

Le nouveau ministre de l’Education a été rapidement réprimandé par Netanyahou Propos homophobes de Rafi Peretz, analyse de Philippe Velilla Le nouveau ministre de l’Education, Rafi Peretz, a répondu dimanche à l’indignation générale suscitée par ses propos sur la «thérapie de conversion», affirmant que ses remarques avaient été mal comprises et mal interprétées.

Il a précisé que lorsque «des étudiants m’ont contacté pour me demander des conseils, je les ai référés à des professionnels à leur demande et ont vu que c’était possible», mais «je n’ai pas dit que je soutenais la thérapie de conversion».

Alors qu’il lui était demandé dimanche, au cours d’un entretien avec la Douzième chaîne, s’il croyait qu’il était possible de convertir les individus affichant des «tendances» homosexuelles, Peretz avait répondu : «Oui, je pense qu’on le peut».

«Je respecte tous les individus quels qu’ils soient», avait-il dit. «En tant que rabbin en Israël, je reconnais que notre Bible dit

des choses différentes [au sujet de l’homosexualité]. Mais cela ne signifie pas que je catégorise les homosexuels».

Il avait ajouté qu’il avait «une très grande connaissance des thérapies de conversion» et qu’il en avait lui-même dirigées.

Ces propos ont suscité l’indignation de ses opposants politiques et entraîné des réprimandes de la part de Benjamin Netanyahou et du ministre de la Justice, Amir Ohana, premier ministre ouvertement gay de l’histoire du pays.

«Les propos tenus par le ministre de l’Education sur la communauté gay sont, à mes yeux, inacceptables et ils ne reflètent pas le positionnement adopté par le gouvernement placé sous mon autorité», a commenté le Premier ministre dans un communiqué.

Le numéro 2 de Kakhol lavan, Yair Lapid, a pour sa part écrit sur Twitter qu’il était impossible que Rafi Peretz reste à la barre du ministère de l’Education «avant qu’il ne subisse lui-même une thérapie de conversion pour abandonner ses idées obscurantistes et folles».

Cette décision a été prise en réponse aux propos homophobes du ministre israélien de l’éducation Trois jours après les déclarations chocs de Rafi Peretz, le Premier ministre du Luxembourg a boycotté un dîner organisé lundi par l’ambassadrice d’Israël dans le pays, en réponse aux propos homophobes du ministre israélien de l’éducation.

Un repas a été organisé par les autorités israéliennes pour le départ de l’ambassadrice d’Israël au Luxembourg, Simona Frankel, après 4 ans de mission.

Xavier Bettel, Premier ministre du Luxembourg a cependant décidé de boycotter l’événement suite aux propos de Rafi Peretz.

Il a affirmé qu’il respectait beaucoup l’ambassadrice Simona Frankel mais qu’il n’était pas en mesure d’assister à un évé-

nement officiel israélien tant qu’un ministre du gouvernement Netanyahou soutiendra ouvertement la thérapie de conversion pour les homosexuels.

Le Premier ministre du Luxembourg est ouvertement gay. En 2016, il a été le premier dirigeant homosexuel à se marier au sein de l’Union Européenne.

Le nouveau ministre de l’Education, Rafi Peretz, a répondu dimanche à l’indignation générale suscitée par ses propos sur la «thérapie de conversion», affirmant que ses remarques avaient été mal comprises et mal interprétées.

Alors qu’il lui était demandé dimanche, au cours d’un entretien avec la Douzième chaîne, s’il croyait qu’il était possible de convertir les individus affichant des «tendances» homosexuelles, Peretz avait répondu : «Oui, je pense qu’on le peut».

Netanyahou va de nouveau faire la Une du Time Magazine Pour le magazine américain, le leader israélien a adopté une conduite autoritariste populiste Le célèbre magazine américain Time va une nouvelle fois mettre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou en couverture de son édition du 22 juillet.

Le Time veut ainsi marquer le 17 juillet, date à laquelle Netanyahou battra le record de longévité de l’historique David Ben Gourion au poste de Premier ministre.

Le dossier concernant le leader israélien est titré : «Les forts survivent». Il est toutefois moins flatteur que celui publié en 2012,

dans lequel Netanyahou avait déjà été mis à l’honneur.

Dans son éditorial, le journaliste Brian Bennett estime l’avenir de l’Etat juif «dépend de l’approche du pouvoir de Netanyahou». «À l’intérieur du pays, de nombreux Israéliens sont inquiets des efforts déployés par Netanyahou pour rester au pouvoir», écrit le journaliste.

«Ces initiatives renforcent l’impression, déjà exprimée par les critiques, que le Premier ministre israélien a adopté le même autoritarisme populiste que celui qui se manifeste ailleurs dans le monde», ajoute-t-il.

Brian Bennett souligne «le chœur de critiques» qui «condamne Netanyahou pour avoir sapé la démocratie israélienne».

Le dossier contient une interview de l’intéressé qui s’exprime sur sa relation avec Donald Trump, la politique belliqueuse de l’Iran, le conflit israélo-palestinien, les affaires de corruption qui le suivent, ou encore le lien qui s’est fragilisé entre les Juifs américains et l’Etat hébreu.