GRATUIT - Numéro 532 - Edition du 25 Septembre au 2 Octobre 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 25 Septembre au 2 Octobre 2019
Bis repetita, Lieberman, toujours faiseur de roi…
Il est 4 h 00 du matin en ce mardi jour de bouclage et le temps, à Paris, est à l’égal de la morosité qui impacte la classe politique et la société israélienne. Au sortir des urnes comme aujourd’hui, l’attentisme est la règle et aucun gouvernement n’est encore formé, malgré les intenses tractations que mènent les deux principaux leaders, Gantz et Netanyahu. L’un, à la tête du bloc centriste a besoin de la gauche et des partis arabes pour former un gouvernement. Mais comment accepter que ceux qui crachent sur le drapeau israélien et pactisent avec l’ennemi décident de la destinée d’Israël ? L’autre, à la tête du bloc de droite, a besoin de Lieberman, et de ses sièges pour arriver à constituer un groupe majoritaire. Le même Lieberman qui, en avril, avait bloqué le processus démocratique en refusant de s’allier à Bibi et aux partis religieux. Plus que jamais dans l’impasse, la démocratie israélienne tient donc entre les
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
mains d’un parti minoritaire, et de son orgueilleux leader… L’autre solution serait un gouvernement d’Union Nationale, proposition évoquée maintes fois au cours des derniers jours… Les deux blocs principaux sont-ils capables de s’unir, malgré leurs divergences, pour éviter que les partis arabes aient trop d’influence sur la vie politique israélienne ? Qui, de Gantz ou de Netanyahu serait Premier Ministre dans ce cas ? J’ose encore croire que la raison l’emportera, que la sécurité et l’avenir du pays primeront sur les velléités de pouvoir et les ambitions personnelles. Que la seule démocratie du Proche-Orient saura se montrer exemplaire. Le temps de la repentance, du pardon et de la renaissance morale approche, avec les fêtes de Tichri. Qu’il soit source d’inspiration pour tous ceux qui ont l’avenir d’Israël entre leurs mains… Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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«Nous avons franchi une étape importante», estime Rivlin après une réunion tripartite avec Gantz et Netanyahou
«Un gouvernement d’union équitable est possible» (Rivlin) Après plus de deux heures d’entretien lors d’une réunion tripartite avec le Premier ministre sortant Benyamin Netanyahou et le chef de file de la liste centriste Bleu Blanc, Benny Gantz, le président israélien, Reuven Rivlin, s’est montré optimiste. «Nous avons franchi une étape importante ce soir et le premier défi est la construction d’un dialogue direct entre les parties», a-til déclaré. «Un gouvernement d’union équitable est possible, et il peut et doit représenter toutes les voix de la société», a-t-il ajouté. MM. Gantz et Netanyahou ont eux fait savoir que leurs équipes de négociations se rencontreront dès mardi, puis les deux chefs de file retrouveront mercredi soir M. Rivlin. Le président israélien avait procédé préalablement à des consultations avec les partis élus à la Knesset (Parlement israélien) pour entendre leurs recommandations sur le choix d’un Premier ministre. A l’issue de ces entretiens, ni M. Ne-
tanyahou, ni M. Gantz n’était en mesure de réunir la majorité minimale requise de 61 parlementaires (sur 120 à la Knesset) pour former une coalition. La liste Bleu Blanc de Benny Gantz a reçu le soutien de la gauche et d’une partie de la Liste arabe unifiée, mais cela ne lui octroie que 54 sièges. Le Likoud de Benyamin Netanyahou est arrivé en deuxième position avec 31 députés (contre 33 pour Bleu Blanc), et il n’est en mesure de rassembler que 55 sièges avec ses alliés religieux et de la droite nationaliste. MM. Gantz et Netanyahou ont tous deux également appelé à un gouvernement d’union, chacun néanmoins souhaitant en prendre la tête. Plus tôt, le chef du parti Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman, qui a confirmé dimanche qu’il ne recommanderait aucun des deux candidats, s’est toutefois brièvement entretenu avec Benny Gantz. «Nous avons échangé des opinions et des impressions. Nous reparlerons si nécessaire», ont tweeté MM. Gantz et Lieberman.
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Netanyahou/Gantz: qui formera le prochain gouvernement?
MM. Netanyahou et Gantz doivent retrouver le président mercredi pour faire le point sur les négociations
Le président pourrait alors attribuer à l’un ou à l’autre la tâche de former le prochain gouvernement.
Le Premier ministre sortant Benyamin Netanyahou et son principal rival Benny Gantz se sont entretenus lundi soir lors d’une réunion tripartite avec le président israélien en vue de la formation d’un éventuel gouvernement d’union.
Soupçonné de «corruption», «d’abus de confiance» et de «malversations», M. Netanyahou doit être auditionné par la justice les 2 et 3 octobre et joue sa survie politique dans ces tractations.
Les deux chefs de file se sont entendus pour poursuivre les discussions mardi et mercredi, via leur émissaire respectif. «MM. Netanyahou et Gantz ont discuté des moyens de faire avancer l’unité d’Israël et ont convenu que les chefs des négociateurs des deux partis se rencontreront demain (mardi)», selon un communiqué conjoint. Les négociateurs en chef des deux partis, Yariv Levin pour le Likoud et Yoram Turbowitz pour la liste Bleu Blanc, se rencontreront donc à partir de mardi. Mercredi soir, MM. Netanyahou et Gantz, qui revendiquent chacun le poste de chef du prochain gouvernement, retrouveront Reuven Rivlin à sa résidence pour faire le point sur l’état de ces négociations de coulisses.
Celui qui héritera de la tâche de former le gouvernement disposera de 28 jours, avec une possible prolongation de deux semaines. En cas d’échec, Reuven Rivlin pourra décider de confier la mission à un autre député.
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Sommet climat de l’ONU: Israël: Jason Greenblatt et David Friedman rencontrent Macron annonce des rencontres séparées avec Trump et Rohani Benny Gantz
L’administration US attend la formation d’un gouvernement pour présenter son plan de paix (responsables) Le conseiller spécial du président américain Donald Trump, Jason Greenblatt, en charge du plan de paix, et l’ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, ont rencontré lundi le chef de file de la liste ‘Bleu Blanc’ Benny Gantz. Selon une déclaration conjointe publiée par le bureau de Benny Gantz et l’ambassade américaine, ils se seraient entretenus «sur divers sujets, notamment sur l’importance des relations américano-israéliennes, les problèmes de sécurité dans la région et les efforts pour promouvoir la paix». De hauts responsables diplomatiques ont déclaré au Jerusalem Post que l’administration américaine semble vouloir attendre qu’un gouvernement israélien soit formé avant de présenter le «plan de paix.» Dimanche, le président israélien, Reuven Rivlin s’était également entretenu avec Ja-
son Greenblatt. M. Rivlin avait exprimé sa gratitude pour les efforts déployés en vue d’une meilleure entente dans la région, et son espoir pour la poursuite de ces efforts lors du mandat du prochain émissaire. Les deux hommes avaient également évoqué les différents défis à relever mais aussi les opportunités à venir. Le président israélien Reuven Rivlin, partisan d’un gouvernement d’union, a invité à une rencontre lundi soir Benyamin Netanyahou et son principal rival Benny Gantz, qui ne sont pas parvenus à se départager lors des législatives du 17 septembre. Ni Netanyahou, à la tête du parti de droite Likoud, ni Benny Gantz, à la tête de Bleu Blanc, ne sont en mesure de réunir 61 députés, la majorité absolue au Parlement.
Emmanuel Macron s’est dit frappé par les discours des jeunes l’ayant précédé Le président français Emmanuel Macron qui s’est exprimé lundi au sommet climat de l’ONU a annoncé la tenue lundi et mardi de plusieurs rencontres séparées avec ses homologues américain Donald Trump et iranien Hassan Rohani, alors qu’il cherche à organiser un entretien bilatéral entre ces deux dirigeants en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. «J’ai eu une réunion informelle avec Trump ce matin, je verrai Rohani ce soir et de nouveau Trump demain» mardi, a déclaré le président français.
Emmanuel Macron s’est dit frappé par les discours des jeunes l’ayant précédé. «Aucun responsable ne peut rester sourd à cette exigence de justice entre les générations», a-t-il dit. «On a besoin de cette jeunesse pour nous aider à changer les choses (...) et mettre plus de pression sur ceux qui ne veulent pas bouger». Excédant le temps de parole prévu de trois minutes par leader, il a fait applaudir la Russie, qui a ratifié lundi l’accord de Paris, et répété que les dernières centrales au charbon françaises seraient fermées en 2022. Quant à l’Europe, il a appelé à ce que toutes les importations soient «zéro carbone et zéro déforestation».
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Interview de la créatrice de l’Atelier Rose Bonjour, je me nomme Miriam, je suis épouse et jeûne maman. Récemment, j’ai découvert en moi une nouvelle passion pour l’art floral. Tout a débuté à Montréal où ma jeune soeur à decouvert un nouveau concept: des creations de bouquet de roses proposer dans divers support, notamment dans des box en plexi. L’idée était simplement magique, le rendu sublime. C’est là qu’Atelier Rose est né et a voyagé au coeur de la ville de l’amour: Paris. Épuré, sophistiqué et moderne, Atelier Rose vous propose pour la première fois à Paris un concept floral unique. Intemporel et synonyme d’élégance, Atelier Rose vous offre le romantisme de la vraie Rose dans un objet inédit. Sa box en plexiglass met en valeur toute la splendeur de la rose dans un cadre chic et raffiné. Certains l’appellent la flower box, d’autres la surnomment le bouquet revisité mais peu importe, vous tomberez sous son charme. Présenté en choix de roses fraîches ou éternelles, Atelier Rose vous invite à sublimer votre intérieur, à offrir des coffrets cadeaux ou tout simplement à vous faire plaisir. Et qu’est ce que la rose éternelle? La rose ne fane pas et ne demande aucun entretien; enfin un vrai cadeau floral qui
dure! Elle se décline en plusieurs nuances, chacune selon vos envies. Cette rose éternelle est naturelle. Elle se nomme également fleur stabilisée ou préservée. Les fleurs stabilisées sont de véritables roses ayant reçu un processus biologique où la sève est préservée permettant une conservation indéterminé! Nous présentons ces magnifiques roses dans differentes tailles de box pour les grands cadeaux, comme pour les petites marques d’attention. Nos tarifs sont très abordable, que se soit dans la presentation de fleurs fraiches ou éternelles.
Nous proposons également une nouvelle collection de box avec tiroirs. Vous y trouverez des chocolats ou des macarons. Quoi de mieux comme cadeau que des roses et des gourmandises? Et une fois consommés, vous pouvez y ranger votre maquillage, des stylos, ou même des bijoux. Nous proposons nos plus petites box comme sujets cadeaux à un mariage, avec des dragées assorties à votre choix de couleur de roses, le cadeau parfait pour vos invités. Je vous invite à nous découvrir sur instagram @atelierroseparis et à passer commande à l’approche des fêtes pour accueillir cette nouvelle et douce année.
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Macron reproche à Thunberg «des positions très radicales de nature à antagoniser nos sociétés» «On ne mobilise pas avec du désespoir, avec presque de la haine, en montant les uns contre les autres» Emmanuel Macron a estimé mardi que la plainte de Greta Thunberg contre la France n’était pas «la voie la plus efficace» pour lutter contre le changement climatique et que des «positions très radicales» sont «de nature à antagoniser nos sociétés». «Je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace», a réagi sur Europe 1 le président de la République, depuis New York où il assiste au sommet de l’ONU sur le climat. L’adolescente suédoise a demandé lundi soir, au nom des milliers de jeunes qui la suivent, des comptes aux dirigeants mondiaux, qu’elle accuse de «trahison» sur les questions du dérèglement climatique. Aux côtés de quinze autres jeunes, elle a déposé une plainte inédite devant le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, contre cinq pays, l’Argentine, le Brésil, la Turquie mais aussi l’Allemagne et la France.
allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer», a plaidé le chef de l’Etat. «Quand je vois qu’on va fermer l’ensemble de nos activités charbon, qu’on stoppe l’exploitation d’hydrocarbures, qu’on est en train de bouger, je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace», a-t-il ajouté, en estimant que «des positions très radicales (sont) de nature à antagoniser nos sociétés». «Je ne suis pas sûre qu’on mobilise avec du désespoir, avec presque de la haine, en montant les uns contre les autres», a également mis en garde sur France Inter la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson. «Bien sûr» que Greta Thunberg en fait trop, a encore jugé le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, en réponse à une question de BFMTV.
«Toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles. Mais il faut qu’elles se concentrent maintenant sur ceux qui sont le plus loin, ceux qui essaient de bloquer. Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement
Furtive apparition de Donald Trump au sommet climat de l’ONU
«Je crois beaucoup à l’air pur et à l’eau pure et tous les pays devraient se mettre ensemble pour y parvenir» Le sommet sur «l’urgence climatique» n’était pas, loin s’en faut, la priorité de Donald Trump lundi à l’ONU. La réunion, qui rassemblait une soixantaine de dirigeants mondiaux, ne figurait même pas au programme officiel du président de la première puissance mondiale. A la surprise générale, l’ancien homme d’affaires, qui a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris peu après son arrivée au pouvoir, a finalement fait une brève apparition. Mais cette dernière, en compagnie du vice-président Mike Pence, a surtout suscité des interrogations.
Assis pendant une dizaine de minutes, M. Trump a brièvement applaudi à l’issue de l’intervention du Premier ministre indien Narendra Modi appelant «le monde à agir maintenant». Puis, peu après le discours de la chancelière allemande Angela Merkel, Donald Trump s’est éclipsé, sans avoir dit un mot. Quel était l’objectif de cette apparition furtive ? Les explications livrées à la sortie de la pièce aux journalistes présents n’ont pas permis d’y voir plus clair. «Je crois beaucoup à l’air pur et à l’eau pure et tous les pays devraient se mettre ensemble pour y parvenir», a répondu le locataire de la Maison Blanche. «Très très important», a-t-il ajouté.
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Doit-on dire ce qu’on pense quand on ne pense rien ?
J’ai reçu quantité de messages me demandant pourquoi je ne m’exprimais pas. Et la journée s’est écoulée, triste, morbide. J’ai tout de même suivi les derniers rebondissements, qui, il faut le reconnaître, ne volaient pas haut.
Personne ne peut échapper aux critiques. Commençons par le camp de droite. Malgré le talent de Shaked et la sympathie qu’inspire ses membres, va-t-on nous faire croire que personne n’a alerté les membres de Yamina? Personne n’a vu que ce jeune parti puisait ses voix au LIKOUD? Et seulement au Likoud? Personne ne s’est aperçu que ce parti ne générait rien de neuf? Bien sûr! Chacun ne pense qu’à son ambition personnelle. Et cette constatation nous permet de bifurquer vers Liebermann. Voilà un homme qui a gâché la fête d’il y a 5 mois. Certains commentaires ont rapporté que le peuple l’a suivi pour ses convictions anti religieuse. Il me semble que l’analyse devrait être plus fine. A mon avis, le public russe s’était peu exprimé au premier tour. Cette fois, ils sont venus au secours de leur favori. Et le voilà, faiseur de rois.
ONU : Assemblée générale Réunis ce matin à New-York, pour un sommet spécial sur le climat. Environ 60 chefs d’état et parmi eux Emmanuel Macron. Ce sont des milliers de jeunes à travers le monde qui ont lancé un cri d’alarme. - Moins de bavardages. - Plus de concrétisations. Et le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guetterez partage cette inquiétude. Ce dernier veut inciter les états à respecter leurs engagements, à propos du climat. Au delà des babillages et autres incantations, que peut-on attendre de ce sommet? Qu’est-ce qui s’y décide? Pour faciliter l’explication, imaginons une réunion des occupants d’un immeuble. Des squatteurs occupent les caves. Des vendeurs dealent à leur porte. Les bagarres sont monnaie courante entres voisins. Il n’y a plus de courant, donc plus d’ascenseurs. Et pour couronner le tout, le feu a pris et le gardien a rendu son tablier. Mais quand vient Septembre, tous les résidents se rendent a l’Assemblée Générale. Chaque Président prononce un discours. Quelques phrases creuses, mais aucune décision n’est prise. C’ est de l’eau tiède dans un apéritif anisé. Chacun parle 3 ou 4 minutes. Et le temps
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de quitter le décor de marbre vert, on a déjà oublié ce qu’il a dit. Ils défileront demain et quitte à parler de la pluie et du beau temps, autant tenir un sommet sur le réchauffement climatique. Tout cela se fera sur fond de respect pour Greta Thunberg. Un fille qui déclenche 5000 grèves dans le monde mérite d’être traitée avec les égards. Le plus inconséquent, (si ce n’était pas si grave, on dirait, le plus drôle). C’est que plus le monde est incertain, plus l’ONU montre son incapacité, et plus les gouvernants se précipitent à cette Assemblée. Que ne ferait-on pas, pour être sur la photo? Le Général de Gaulle n’y a jamais mis les pieds. Nicolas Sarkozy 2 ou 3 fois. Mais Macron ne manque pas une seule séance. Donald TRUMP y sera. L’an dernier L’iranien Rohani l’avait accusé de terrorisme économique. Demain, les rôles seront inversés. TRUMP l’accusera de terrorisme et présentera les preuves, prenant à témoin les représentants du monde. Subitement, l’Iran libère un pétrolier, Zarif prétend que son Président est prêt à rencontrer TRUMP, si les conditions sont remplies. Dans un précédent papier, je citais la témérité de révolutionnaires, n’hésitons pas, à parler du culot des états voyous. René SEROR
Autre exemple d’ambition démesurée: Olivier Rafovicz, officier de réserve, issu d’un milieu orthodoxe, tendance Likoud, qui séduit le public francophone depuis des années, s’assure une position confortable
au sein d’Israel Beteinou, et tant pis pour l’avenir du caractère juif du pays. A gauche, on assiste à un combat de coqs. Quand on entend Amir Peretz prétendre «nous ne siégerons pas avec Netanyahou» on est tenté de lui opposer 2 questions: Qu’as-tu réalisé en tant que ministre? Que crois-tu représenter? J’ignore si Gantz sera ( s’il est désigné) très différent de Bibi. Mais ce dont je sui sur, c’est que, s’il y a rotation avec Lapid, nous rappellerons l’inutilité de cet homme quand il fut ministre. Enfin, imaginer, un seul instant, une coalition avec le parti arabe, serait inimaginable. Face aux cris d’orfraies dont ne manqueront pas de me parer certains, prêts à m’accuser de raciste, j’anticipe les réponses: -En 2000 ans de présence en terre d’Islam, les juifs ont-ils été autorisés à prendre part à la vie politique? -Avant de m’accuser, examinez les déclarations des membres de ce parti arabe. Leur leitmotiv est la destruction d’Israël et leur satisfaction à l’assassinat d’un juif n’encourage pas à la confiance. Décidément, il vaut mieux ne pas dire ce qu’on pense, quand on ne pense rien. René SEROR
Tunisie : un pays à part Une situation au goût de jamais vu! La seule démocratie au monde qui garde en prison l’un des deux candidats au second tour de la présidentielle. Voilà bien une situation cocasse. Un casse-tête juridique. Le juge qui a fait jeter Nabil Karoui en prison, se dit incompétent pour ordonner sa libération. En fait, les instances de justice s’en sont lavé les mains et ont décidés que Nabil Karoui devait être écarté de cette course au pouvoir. En prison, on est, la plupart du temps, battu. L’autre candidat Kaïs Saied triomphe par défaut. Son élection sera une formalité. On se demande pourquoi l’organiser. Face à l’incertitude, les tunisiens ne parlent plus que de ça! Ils sont inquiets pour leur avenir. Le peuple ne pense pas vraiment au passé, voilà qu’il leur revient à la figure. Ils apprennent que l’ex Président Ben Ali est mort à l’âge de 83 ans. La semaine dernière, le premier ministre avait donné son accord pour rapatrier Ben Ali depuis l’Arabie Saoudite, où il est exilé depuis le printemps de jasmin. Il ne fait pas voir le geste du PremierMinistre comme une bonté. Juste une manœuvre électorale.
En fait, lors des élections de dimanche, une candidate, revendiquant l’héritage de l’ancien régime. Elle a réuni un pourcentage non négligeable. Les nostalgiques de Ben Ali se sont exprimés. Ceux qui regrettent le temps où l’économie tournait rond et les islamistes en rond. (Dans les cours de prison.) En Tunisie après la révolution, contrairement à d’autres pays, il n’y a pas eu de chasse aux sorcières. Les rippoux qui entouraient le Président Zine El-Abdine Ben Ali ont volé 5 milliards d’Euros. Pour cela, il avait été condamné par contumace, à 5 reprises, à la perpétuité. La pire des punitions aura été de rentrer dans l’histoire, comme le premier Président à avoir été chassé par le peuple. Il est mort en exil, sans revoir son pays, ignorant que certains, encore aujourd’hui le glorifient. Il faut souhaiter que la Tunisie n’élise pas un islamiste, qui a l’image de Ben Ali, voilà 40 ans, soit, seul autorisé à faire campagne. La seule certitude est que la page soit définitivement tournée. René SEROR
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D’Auschwitz à New York, le long voyage d’un instrument rituel juif «Même pour ceux qui n’étaient pas croyants, c’était un acte de pur défi»
nier à Auschwitz, lors d’une «marche de la mort».
Une corne de bélier, devenue un instrument de musique religieuse juive joué derrière les barbelés d’Auschwitz, a été présentée lundi pour la première fois publiquement à New York, où elle va être intégrée à une exposition événement.
Lors de ces marches, les nazis ont forcé les prisonniers à se rendre à pied, en plein hiver, dans d’autres camps pour fuir l’avancée des troupes soviétiques.
Ce shofar, objet liturgique dont le son est un appel à la miséricorde, a été transmis par un co-détenu à Chaskel Tydor, prison-
Après avoir survécu, Chaskel Tydor est parti s’établir en Israël, avant d’émigrer aux Etats-Unis. Il a conservé jusqu’à sa mort, en 1993, le shofar, qui est resté dans la famille jusqu’à sa présentation lundi par
sa fille, Judith Tydor Baumel-Schwartz. Toute pratique de la religion juive était interdite dans les camps de concentration et d’extermination nazis, sous peine de mort. Cela n’a pas empêché des prisonniers d’utiliser, selon plusieurs témoignages, le shofar, qui émet un son puissant, proche de la corne de brume ancienne ou de l’olifant (instrument médiéval), dans l’enceinte d’Auschwitz, au péril de leur vie.
«Même pour ceux qui n’étaient pas croyants, c’était un acte de pur défi», a expliqué Michael Berenbaum, l’un des commissaires de l’exposition «Auschwitz. Not long ago. Not far away» (Auschwitz, il n’y a pas longtemps, pas très loin), au sein de laquelle le shofar va être intégré. Pour lui, cet instrument a été fabriqué à Auschwitz «précisément parce que c’était interdit».
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Retour à la case départ
Les dernières élections législatives israéliennes n’ont pas exprimé un choix clair du peuple israélien. Et ont laissé les deux coalitions face à face à un moment où le contexte sécuritaire reste prégnant pour l’Etat hébreu. Israël se retrouve dans la même situation politique qu’en avril dernier. Le scrutin proportionnel en usage en Israël assure une juste représentation des forces politiques mais les oblige à se regrouper pour former une majorité stable à la Knesset. Problème : aucune des deux coalitions qui s’affrontent ne peut constituer une majorité. Ni le premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, ni son principal opposant politique, le général Benny Gantz, leader de la formation «Bleu et blanc». Netanyahu a échoué dans son ambition d’élargir la majorité sortante : la coalition constituée autour de lui comptait 60 députés (sur 120). Elle ne serait plus constituée que de cinquante-six députés aujourd’hui. Mais en même temps, son rival Gantz reste actuellement aux portes du pouvoir, ne pouvant lui aussi réunir les soixante et un députés pour atteindre le seuil nécessaire pour constituer une majorité absolue au Parlement. Quels sont les leviers pour sortir de l’impasse politique ? Il appartient désormais au président de l’Etat, Reuven Rivlin, de recevoir chacun des dirigeants politiques représentés dans la 22ème Knesset et de désigner la personne chargée de former le prochain gouvernement. Il a plaidé dimanche pour la formation d’un gouvernement «stable» in-
cluant le Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu et le parti «Bleu-blanc» de Benny Gantz, et s’est déclaré contre l’organisation de nouvelles élections. Autre acteur essentiel, l’ancien ministre Avigdor Liberman, chantre de la laïcité, poursuivra-t-il son œuvre de destruction de son ancien ami Netanyahu ? Ou à l’issue d’un improbable rapprochement, négociera-t-il avec le Likoud une nouvelle coalition ? Il apparait bien désormais comme le faiseur de roi d’une vie politique qui dégage un fort parfum d’instabilité digne des plus belles heures de notre IVème République. .Jack-Yves Bohbot
Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot Eurovision : l’Islande condamnée La chaine de télévision islandaise a été condamnée à une amende – dont le montant n’a pas été révélé – par l’Union européenne de radio-télévision, au motif de politisation du dernier concours de l’Eurovision à Tel Aviv. Au moment de l’annonce des résultats, les artistes du groupe islandais Hatari avaient en effet déployé une banderole aux couleurs palestiniennes. Evolutions politiques en Israël Le scrutin du 17 septembre dernier a été marqué par quelques évolutions notables : le parti de la Torah unifiée est arrivé en tête à Jérusalem passant devant le Likoud, dans les villes du Sud le Likoud a là aussi reculé (passant de 34 à 31% à Ashdod), Liberman a réalisé de bons scores à Haïfa, Netanya ou Bat Yam. Il faut noter la forte mobilisation de l’électorat arabe avec
60% de votants (ils étaient 49% a voter en avril dernier). Les israéliens plébiscitent la plage et le shopping Conséquence inattendue de la journée de vote en Israël, une ruée vers les plages et les commerces. Les plages ont été envahies dès le matin, et les centres commerciaux ont vu leur chiffre d’affaires s’envoler grâce à des promotions offertes spécialement pour cette journée. Ce qui n’a pas nui à la participation qui a frôlé les 70% !
Découverte d’un sceau millénaire au Kotel Une petite pièce d’argile de moins d’un centimètre et datant du 7ème siécle avant notre ére a été découverte près du Mur Occidental. Ce sceau porte le nom «Adenyahu Aher Al Habayit», qui correspond à une des fonctions les plus élevées dans la hiérarchie royale du temps des royaumes de Juda et d’Israël. Cette découverte a été qualifiée de «nouveau maillon de la longue chaîne de l’histoire juive à Jérusalem» par un archéologue israélien. Un devoir de mémoire L’émission Berechit sur France 2 recevait ce dimanche le journaliste Michel Gurfinkiel, auteur du livre «Un devoir de mémoire» paru en 2008. Interviewé par le rabbin Michaël Journo, Michel Gurfinkiel a rappelé l’unicité de la Shoah, la nécessité du devoir de mémoire et son refus de la voir instrumentaliser. Cérémonie à la mémoire des victimes de la Shoah La grande synagogue de la Victoire accueillait ce dimanche la traditionnelle et émouvante cérémonie à la mémoire des déportés et des victimes de la Shoah. De nombreuses personnalités, parmi lesquelles le président du Sénat, Gérard Larcher et le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, étaient présentes.
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Danse avec les stars Écouté ce soir sur RTL. Émission «On refait le monde». Un sondage qui rapproche l’immigration actuelle de celles des polonais et des italiens, au début du siècle. Et conclut, -Il y a trop d’étrangers. -On ne se sent plus chez soi. Une intervenante répond: «Comme c’est la crise, comme ça va mal, on accuse l’étranger.» Elle rajoute: «L’Europe des 27, c’est 513 millions d’habitants. Pour un continent qui a 2000 ans d’histoire, je ne vois pas en quoi « 1 million » d’étrangers peuvent gêner.» J’ai attendu le replay pour être sur, d’avoir bien entendu. Et si j’avais pu intervenir, mes réflexions eussent été cinglantes, pour chacune de ses réflexions. Dire qu’en période de crise, on accuse l’étranger, je dirai, que depuis 2000 ans, en période de crise, on a accusé, dépossédé, massacré, brûlé vif des juifs, avant tout. Cela est suffisamment traumatisant pour qu’on le taise! Encore aujourd’hui, aux USA, un tag dit: «les juifs sont responsables du 11 septembre.» Ma seconde réflexion eut été: «Quand il s’agit d’évaluer la population européenne, vous êtes de la précision d’une
montre suisse. 513 millions.» En ce qui concerne les migrants, vous parlez d’un (1) million? Est-ce le nombre d’entrées par jour ou par semaine? Rien qu’en France, il est dénombre plus de 10 millions d’étrangers. 85 millions de carte vitale sont en service. Il y a les étrangers, ceux qui se font naturalisé, ceux qui repartent et ceux qui meurent. Va-t-on nous prendre pour des gogos, encore longtemps? Ce genre de débat, en direct et en vase clos a le don d’exaspérer nombre d’entres nous. Curieusement, Nicolas Domenach, souvent opposé à Zemmour, quant à sa bonne opinion de Macron, était le plus critique à l’endroit du Président. Le scepticisme est de retour. Le populisme gagne du terrain. Marine est déjà en campagne et se voit installée. Après avoir admiré Merkel pour sa politique d’immigration, Macron professe l’expulsion. Que voulez-vous? Les temps changent et il faut plaire au peuple. Après autant de faux-pas, il pourrait paraître à DANSE AVEC LES STARS. Plus rien ne nous étonne. René SEROR
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Gaël Bonnel Sanchez : le Elon Musk français part à la conquête d’Hollywood avec les Israéliens !
Entrepreneur du luxe et de l’exception à la française, Gaël Bonnel Sanchez passe avec aisance de la vodka premium au cinéma ou à la haute joaillerie depuis le début de sa carrière. En Bulgarie, où il vit, l’homme d’affaire s’est installé à proximité des studios Nü Boyana, où se tourne presque tous les blockbusters hollywoodiens. Sous la houlette d’une équipe israélienne ! Explications… Vous êtes, entre autres, le producteur de « Fractures », premier long-métrage d’Harry Roselmack, récompensé l’an dernier au New York Chelsea Festival. Un film tourné en Bulgarie… Oui, on le sait peu, mais nombre de longs-métrages de tous les pays sont tournés en Bulgarie. Les studios Nü Boyana sont devenus, depuis plusieurs décennies, l’un des plus grands centres européens de tournage. The Outpost, The Expendables, Angel has fallen, premier au box-office américain cet été, ont tous été tournés làbas ! Et l’équipe managériale des studios, comme les propriétaires, sont israéliens ! Votre histoire avec ces studios, et avec la Bulgarie, a commencé il y a environ 5 ans, à Hollywood, je crois… Effectivement ! J’avais organisé mon anniversaire dans une villa, sur Mullholland Drive, la fameuse rue mythique dont le film éponyme s’inspire. Pitof, réalisateur de Vidock ou Catwoman, entre autres, y était convié, puisque nous devions travailler ensemble à l’époque, et c’est lui qui m’a conseillé de prendre contact avec ces studios. J’ai alors rencontré Shimon Sabbah, manager des studios. Ami du propriétaire, Yariv Lerner, Shimon est un grand du cinéma, il a accompagné les débuts de Sharon Stone, il a une filmographie incroyable. Il m’a accueilli comme un fils et c’est lui qui m’a conseillé de tourner en priorité « Fractures », un film sur le thème du terrorisme, plutôt que le film d’horreur que j’avais en projet. C’est moi qui ai eu l’idée du thème du film, qui ai sollicité Harry Roselmack rencontré quelques temps plus tôt. Lui m’a envoyé le scénario. Nous avons rencontré Shimon et tourné à Nü Boyana. Votre histoire avec la Bulgarie et sa vitalité économique ne s’est d’ailleurs pas arrêtée là… Non, j’ai eu un parcours aussi riche en rebondissements qu’un film de cinéma, là-bas ! Je vivais dans un penthouse loué durant le tournage et j’ai eu une altercation avec un monsieur pas très fréquentable, propriétaire de l’immeuble. On m’a suggéré de m’en aller rapidement, ce que j’ai fait et je me suis dès lors, installé dans un 4 étoiles, qui accueille toutes les équipes de tournage avec lesquelles je travaille. J’ai noué des partenariats, au fil des années d’une grande richesse, créé une vodka, Black G, vendue dans le monde entier, j’ai en projet un nouveau film de science-fiction, dont je ne peux encore parler et surtout, je viens de sortir une version ultra-luxe de spiritueux, l’Almas Vodka, dont il n’existe que 100 exemplaires dans le monde. Concentré de savoir-faire locaux et européens, cette œuvre d’art contient une vodka très rare,
infusée au caviar blanc d’Almas, destinée à une clientèle exclusive. Quelques exemplaires seront d’ailleurs réservés au marché israélien, où la population, russophone notamment, est très demandeuse de ce type de produits de grand luxe. Nous sommes en pourparlers avec des partenaires israéliens pour un événement de vente et de promotion réservé à une élite…
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Notre monde se crée une autre histoire, on invente un autre passé, on revisite l’histoire, sérieusement, dans le contexte de la « France périphérique », par les valeurs des ethnies installées en France, cohabitation sans assimilation avec nous les autochtones de souche Française, ainsi sommes nous dénommés par ceux la même qui revisitent notre histoire et surtout se refusent de se confondre avec la nôtre, « le vivre ensemble » se fracture, ça choque mais c’est l’évidence, la réalité n’est pas une « image d’Epinal ». Il n’en est pas moins vrai que chacune de ces communautés s’attachent à une histoire, la leur, oui, mais entachée par une critique victimaire insupportable, à cela s’ajoute la présomption d’innocence corroborant l’authenticité des faits. On bouleverse les rôles ce n’est plus la Shoah, cette mémoire du crime génocidaire bien dépouillée depuis par les négationnistes et leurs suppôts sataniques qui ont figés dans l’inconscient populaire la honte comme le déni des 6 millions de victimes « ce détail de l’histoire ». Les juifs après la Shoah, leurs lourdes pérégrinations millénaires jusqu’à la création d’un état hébreu, très tendance cette sémantique sans nommer Israël, moins acceptable dans le contexte actuel. Un nom qui gène, un état qui pèse, Israël une sorte de symbole déplaisant pour certains, un formidable « pied de nez à l’histoire » pourquoi pas ? Ce n’est pas la systématisation paranoïaque, mais une peur déraisonnée, une « influence » perverse stigmatisée par nos BDS de service et leurs aficionados de malheur, les juifs représentent une éthique qui ne valorise plus une Nation mais la condamne. Aujourd’hui « éthique » est un prête nom à une « justice orientée et biaisée », nous pourrions en tirer une colère franche, des agressions, des velléités d’actes terroristes par ces groupuscules dont la haine juive, la haine sioniste se libère de tout tabou et s’entretient aux yeux de tous sur les réseaux sociaux, elle s’alourdit d’une rancune primaire, tenace, d’une violence nauséeuse, d’une hystérie mensongère, un pouvoir de nuisance avec des phrases as-
sassines, des caricatures calomnieuses sans que cela ne nuise en rien l’ordre public. La crainte nouvelle agressive qui amalgame « terrorisme et psychiatrie » ou l’acte criminelle est considérée comme une maladie mentale, malaise, le crime de sang devenu une maladie. Un exécutif à 1000 lieues de s’émouvoir du problème juif si récurrent en France tant elle a du mal à surnager à ses propres contradictions: seul, le CRIF semble t’il serait concerné ? Le CRIF, sujet à caution, isolé, dans une tempête sociétale dont on ne voit le bout malgré des lois votées à l’Assemblée Nationale, oubliées sur le terrain d’un antisémitisme dont on tait les faits en toute connaissance de cause. Aller comprendre, contrecarrer politiquement ces vagues incendiaires, difficile voire périlleuses, une représentation parfois bien trop tendre et silencieuse. Il ne faut pas agiter une France qui se réforme, d’autres faiseurs de trouble s’en chargent toutes aussi dangereuses car elles remettent en question l’état de droit. Lorsque des sujets majeurs s’attaquaient à Israël, l’ambassadeur PAZNER disait en guise d’excuse de ne pas intervenir dans les médias, « nous sommes dépendants de la bonne volonté des médias, s’ils ne nous interpellent pas nous, ne nous invitent pas, rien à faire » malgré nos réitérations, nos sollicitations, statu quo, aucun retour, le droit à la parole publique est bien circonscrite et bien dépendante du pouvoir. Quand il ne se passe rien, hors le quotidien des assauts du Hamas du côté de Gaza, les roquettes sur le Sud , rien de plus banal, du sang et des victimes innocentes à faire hurler au déni d’ humanité d’Israël, représailles, une lutte psychologique, une sorte d’omerta pèse sur la communication des médias nationaux à l’égard d’ Israël. Ce silence est une parade de l’inconstance du fait divers, tout dépend de l’actualité parallèle, l’exceptionnelle, celle qui brule sur le terrain, celle qui consterne, celle qui meurtrit au-delà des discours convenus, la dictature des mots s’attachent au plus prés des sensibilités et de l’émotion. La France n’aime pas jouer avec la peur, bien que tous les paramètres sécuritaires soient opérationnels ! Question de calendrier, le mal est en gestation souterraine, il apparait
à l’insu de nos habitudes, quand le quotidien apaise nos frustrations, la « gangrène de l’antisémitisme et du racisme » inonde notre espace de vie.
pour faire croire que la société française est harmonieuse, on organise la permanence d’une diversité parfaitement mélangée et prête à vivre ensemble ».
S’agite dans le monde de la folie indigéniste, une égérie, Rokhaya Diallo « porte voix médiatique de l’antiracisme racialiste « , icône d’une société de la haine polémiste, ambassadrice du communautarisme violent sur le sol français, proche du « Parti des Indigènes de la République » elle « voit du racisme partout « et pourtant elle serait « antiraciste et féministe », tout cela dans un magma irrationnel d’une pensée faite d’élucubrations délétères voire démentes et partagées par des représentants de la cause antiraciste radicale dans les médias, une invention d’un tiers monde ou de communautés manipulées, dangereusement poussées vers une revanche sur l’histoire, une réhabilitation du temps des colonies, sujets que relaient une minorité agressive, violente dans les propos niant la Shoah sous le prétexte « qu’il n’y a pas eu de génocide Juif parce que les Juifs n’ont pas été exterminés en tant que groupe ». « Ils n’ont pas été anéantis, en raison de leur couleur de peau » en effet, les Juifs sont blancs, question de couleurs ! « Quand les blancs assassinent des blancs, ce n’est pas un génocide, seulement quand ils tuent des noirs » et « en tant que noir ajoute t’elle on ne peut être raciste ! » « Vous vous demandez sans doute « pourquoi on parle si peu du DETAIL, Rokhaya Diallo, alors que l’on a fait tant de bruit autour du « point de détail » de J M Le Pen ? C’est tout simplement parce qu’elle est noire et qu’elle ne peut en aucune manière être raciste ». Un tabou français, le racisme anti-blanc, dérive, idéologie, vitupération contre « la suprématie blanche » et affirmation « qu’il n’existe pas ». Récemment, accompagnée de Lilian Thuram icône médiatisée du football, elle s’est rendue dans une école pour expliquer aux enfants « comment sont construites les catégories raciales ». Le racisme anti-Blanc est un fléau invisible, comme l’explique un spécialiste des questions de sécurité intérieure : « le système a voulu que seul le racisme visant les personnes noires ou arabes soit considéré comme recevable. Il est donc très difficile de porter plainte pour racisme anti-Blanc, il n’y a pas de case pour ça, pas de réponse pénale. Du coup, ce racisme n’existe pas ». Incroyable, nous, démocratie qui privilégie la diversité devenons victimes de notre humanisme et otages de leurs racismes. « L’antiracisme actuel est l’une des plus grandes perversions de notre débat public » Sonia Mabrouk. Et cette réponse de Yves Mamou à une interview « quand on fait entrer une population qui n’est pas d’origine européenne et qui vient du Moyen Orient et n’est pas catholiques, juives, chrétiennes, on invente des slogans, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel veut imposer des quotas ethniques d’apparition sur les écrans de télévision, dans les séries, des couples mixtes arabes ou non arabes
Israël dans l’expectative suite à l’élection, les deux grands leaders se neutralisent, il convient de le rappeler, ce fut le cas il y a bien longtemps, l’histoire se répète, nous sommes au devant d’une crise politique majeure, tant les personnalités présentes ne sont pas état de faire des concessions, le pouvoir pour le pouvoir. Tout est remis en question ? Benjamin Netanyahou piégé, lui, qui voulait une autre élection, résultat, consternation et fragilité, échec, même pas ballotage, l’inconnu est Avigdor Lieberman. L’un ou l’autre ? Il ne le sait pas luimême, fauteur d’une crise qui met en péril Israël, ses raisons sont valables, mais comment pouvait-il les faire accepter sans nuire à leurs statuts de leader et les tuer politiquement ? Maintenant, il dit « souhaiter un » gouvernement d’Union Nationale large et libérale ». On encense Benny Gantz pour « sa guerre éclair », première élection et un satisfecit des médias internationaux, en bref, c’était Gantz ou Netanyahou, de préférence Gantz. « Je souhaite un gouvernement d’Union Nationale sous ma direction » a dit ce jour Benny Gantz. Que sait-on de lui ? Libre ou sous l’influence de ce « quarteron de généraux ou mis à l’honneur par une élection médiatiquement anti Netanyahou ? Benjamin Netanyahou tempête « il y a deux solutions, un gouvernement sous ma direction ou à une coalition avec les partis arabes antisionistes, nous ferons tous les efforts nécessaires pour empêcher que cela se produise, c’est un engagement auprès de mes électeurs ». Parle t’on de l’électorat israélien, également déçu d’une donne finale qui se termine par une frustration sans majorité, deux Israël qui se défient, est ce réjouissant ? Deux Israël comme le schisme de deux états à la mort du roi Salomon ? Un gouvernement de coalition nationale est ce le pire, tout au plus précaire, mais, désenchantements, frustrations, crispations, la Knesset va briller de colères dithyrambiques, les médias vont se réjouir et après, un retour misérable et honteux à la case départ. Enième crise en perspective alors que le pays doit retrouver une unité de pouvoir pour une guerre possible, une guerre dure, une politique de fermeté, on ne peut laisser Israël à ces dérives partisanes, ces égos politicards indignes et désespérants qui fustigent l’état hébreu dans ses racines, dans sa chair, dans son cœur, nous restent ils à pleurer les victimes des conflits à venir ? Qui des partis politiques est capable aujourd’hui de prendre la décision d’une opération militaire ? Un fou, les menaces, la contrepartie de l’unité est le garant de notre force et de la dissuasion alors, halte à ces divisions internes, halte à nos craintes, halte à cette pagaille politicienne, HALTE « ISRAEL HAÏ ». Bernard Korn Brzoza
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Gil Taieb Ne serait-il pas temps d’exiger des élus de la nation juive un minimum de fidélité ? 71 ans après sa création Israël doit réaffirmer qui il est ! Israël est le foyer national du peuple juif, telle est sa définition et tous ceux qui l’acceptent y sont les bienvenus. D’ailleurs l’immense majorité des habitants, Juifs, Arabes, Chrétiens ou Druzes n’ont aucun problème à l’accepter.
Les Israéliens se sont exprimés en masse et après plusieurs jours, Israël n’a pas de majorité pour gouverner.
sans avoir à rentrer dans un marchandage ridicule, implique une évolution fondamentale.
La multiplicité des partis est une marque incontestable de la vitalité de la seule démocratie de la région mais le système électoral à la proportionnelle intégrale montre une fois encore ses limites.
Il est en effet impensable, que puissent se présenter aux élections des hommes et des femmes qui nient l’existence même d’Israël et appellent même à sa disparition.
À peine quelques mois après un scrutin qui a avorté, les résultats du vote du 17 septembre nous ont démontré qu’une fois encore, il était temps de changer. Deux problèmes essentiels ont une fois encore émergé : La notion de citoyenneté et de fidélité à la nation reste et demeure à définir. Et l’impossibilité de trouver une majorité
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En Israël, aujourd’hui, des partis racistes, antisionistes, juifs et Arabes peuvent librement se présenter, s’exprimer et être élus à la Knesset. Des partis soutenant le terrorisme, collaborant même avec l’ennemi ont le droit de cité. Dans quelle autre démocratie au monde cela serait-il toléré ?
Ceci ne serait pas une limitation de la liberté mais simplement l’expression d’un désir commun de vivre ensemble et de construire un avenir pour tous les enfants Israéliens quels que soient leurs origines ou convictions. Ceci impliquant pour tous, des droits mais aussi des devoirs. Je veux également rappeler que partout nous luttons afin de faire reconnaître que l’antisionisme est la nouvelle forme de l’antisémitisme, que nier l’existence d’Israël et appeler à sa destruction est de l’antisémitisme. Alors ! Comment Israël peut-il laisser grandir en son sein et en toute impunité ce nouvel antisémitisme ? Il est grand temps qu’Israël agisse. Pour cela, il faut une prise de conscience générale et une volonté politique de faire
changer les choses. Il faut le courage de nommer les problèmes, de reconnaître les erreurs et la volonté de les régler. Le résultat de ces énièmes élections nous amène une fois de plus dans une situation de blocage. Les leaders des grands partis doivent comprendre qu’ils doivent laisser leurs égos de côté et s’unir pour faire évoluer un système qui ne fonctionne plus. Ensemble, ils doivent transformer le système électoral en scrutin majoritaire avec une dose essentielle de proportionnelle. Ensemble, ils se doivent aussi d’établir un code de citoyenneté respectueux de toutes les libertés mais interdisant l’antisémitisme nouveau qui en Israël s’exprime à travers des partis antisionistes. Israël doit donner l’exemple car tous les regards sont tournés vers cette exceptionnelle démocratie. Souhaitons qu’enfin les aspirants premiers ministres prennent enfin ces décisions fondamentales qui permettront une stabilité indispensable pour ce petit et géant pays qui a tant de défis à relever. La lutte contre l’antisémitisme caché sous son nouvel habit l’antisionisme est aussi l’affaire d’Israël ! Gil Taieb
SÉCURITÉ
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Deux roquettes s’abattent près de l’ambassade américaine à Bagdad verte, qui se réduit désormais à la chancellerie américaine et ses environs. Un troisième projectile s’est échoué dans le fleuve Tigre, qui borde la Zone verte, a-t-il précisé. Un officier de police irakien a de son côté précisé que l’origine des tirs avait été déterminée comme étant située dans le sud de Bagdad, dans une zone où de nombreuses milices pro-Téhéran ont pris leurs quartiers.
L’origine des tirs a été déterminée dans une zone où des milices pro-Téhéran ont leurs quartiers Deux roquettes se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi près de l’ambassade américaine à Bagdad, ont indiqué des sources de sécurité, sur fond de tensions entre Washington et Téhéran, les deux puissances agissantes en Irak. «Deux roquettes Katioucha se sont abattues, l’une aux abords de l’ambassade et l’autre à trois mètres à l’intérieur de l’enceinte de l’ambassade», a déclaré une source de sécurité à l’intérieur de la Zone
Alors que Bagdad plaide depuis des mois pour que la crise américano-iranienne ne déborde pas sur son territoire, les sirènes de l’ambassade américaine, dernier vestige de la Zone verte de Bagdad désormais ouverte à tous, ont retenti à deux reprises dans la nuit, ont indiqué des sources étrangères à l’intérieur de ce périmètre. L’Irak doit composer avec la présence sur son territoire de milices pro-Téhéran armées et financées par des instructeurs iraniens. Les tirs de la nuit de lundi à mardi n’ont jusqu’ici pas été revendiqués.
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Washington sanctionnera toute entité fournissant une aide «matérielle» au Hezbollah M. Billingslea veut «encourager le Liban à prendre des mesures pour se tenir à distance du Hezbollah» Les Etats-Unis sanctionneront toute entité fournissant une aide «matérielle» au mouvement chiite libanais Hezbollah, a prévenu lundi le secrétaire adjoint au Trésor américain pour la lutte contre le financement du terrorisme, selon une source libanaise proche du dossier. Marshall Billingslea s’exprimait lors d’une rencontre à Beyrouth avec le Premier ministre libanais Saad Hariri et le chef du Parlement Nabih Berri, proche du Hezbollah, a rapporté la source présente lors des discussions. Le responsable américain a assuré que les sanctions viseraient «toute partie fournissant un soutien matériel au Hezbollah, qu’il s’agisse d’armes ou d’argent (...) sans cibler les entités liées uniquement politiquement au Hezbollah», a indiqué cette source.
Le 12 septembre, le secrétaire d’Etat américain adjoint pour le Proche-Orient David Schenker avait mis en garde, depuis Beyrouth, contre de possibles sanctions à l’encontre des alliés du Hezbollah. Cette mise en garde était intervenue deux semaines après que le gouvernement américain eut annoncé sanctionner une banque libanaise, Jammal Trust, accusée de fournir des services bancaires au mouvement chiite. Dans un communiqué publié dimanche, l’ambassade américaine à Beyrouth a indiqué que M. Billingslea avait pour objectif «d’encourager le Liban à prendre les mesures nécessaires pour se tenir à distance du Hezbollah et des autres acteurs (...) cherchant à déstabiliser le Liban et ses institutions».
SÉCURITÉ
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74e Assemblée générale de l’ONU: suspense sur une éventuelle rencontre Trump-Rohani
«Nous n’avons rien de prévu à ce stade», mais «je n’exclus jamais rien» (Trump) Tous les regards sont tournés vers les présidents américain et iranien à l’occasion de la 74e Assemblée générale des Nations unies. «Nous n’avons rien de prévu à ce stade», a déclaré Donald Trump. «Je n’exclus jamais rien», a-t-il toutefois ajouté peu après. Emmanuel Macron, qui joue les média-
Six Frères musulmans tués en Egypte dans une opération de police De rares manifestations anti-Sissi se sont déroulées vendredi et samedi dans plusieurs villes d’Egypte Six membres de l’organisation des Frères musulmans, interdite en Egypte, ont été tués dans une opération de police près du Caire, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur. «Six membres de l’organisation terroriste des Frères musulmans ont été tués après des échanges de tirs avec la police pendant une opération dans leur cache dans la ville du 6 Octobre (ouest du Caire)», a précisé le communiqué. Selon la même source, qui ne précise pas si l’opération est en lien avec les récentes manifestations antigouvernementales, «ils se préparaient à conduire une série d’opérations terroristes dans un avenir proche». En 2013, Abdel Fattah al-Sissi, alors chef de l’armée, avait destitué le président Mohamed Morsi, issu des rangs des Frères musulmans, à la faveur de manifestations de masse. M. Morsi, décédé en prison en juin dernier, n’a occupé la présidence que pendant un an. Par la suite, M. Sissi a été élu président en 2014. Depuis, il a mené une répression sans merci contre l’opposition, particulièrement la confrérie des Frères musulmans, déclarée «organisation terroriste» par la justice en 2013. De rares manifestations anti-Sissi se sont déroulées vendredi et samedi dans plusieurs villes d’Egypte. Plusieurs médias d’Etat ont immédiatement affirmé que les manifestants étaient influencés par les Frères musulmans.
teurs, a eu lundi matin une première «réunion informelle» avec son homologue américain, à l’abri des médias. Lundi soir, il s’est entretenu pendant plus d’une heure trente avec Hassan Rohani, ressortant de ce rendez-vous sans le moindre commentaire. L’Elysée s’est contenté d’expliquer, dans un bref communiqué, que le président français avait exposé au président iranien «notre lecture des attaques du 14 septembre» en Arabie saoudite, dont la France,
l’Allemagne et le Royaume-Uni jugent l’Iran responsable. Il lui a aussi indiqué que «la voie de la désescalade était étroite mais plus que jamais nécessaire et que le moment était venu pour l’Iran de la prendre». Il a également jugé «urgent» de rétablir la sécurité dans la région. Sans mentionner l’accord sur le nucléaire iranien, de plus en plus fragilisé. Emmanuel Macron devrait rencontrer de
nouveau Donald Trump mardi. «Je ferai tout pour que les conditions de discussions se créent, à la fois pour qu’il n’y ait aucune escalade et pour qu’on construise une solution utile, durable pour la sécurité dans la région», a-t-il assuré. Toutefois Donald Trump a réagi à ses efforts en déclarant: «Nous n’avons pas besoin d’un médiateur». Les Iraniens «savent qui appeler», a-t-il dit.
FRANCE
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Le Parlement européen rejette un amendement en souvenir de la Shoah abstenus, et 140 députés ont voté pour.
388 eurodéputés ont voté contre l’amendement Le Parlement européen a rejeté jeudi dernier un amendement sur la Shoah lors d’un débat intitulé “Importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe”. L’amendement indique que «le Parlement européen exprime son respect pour les millions de victimes juives de l’Holocauste qui ont conduit à la création de l’Etat d’Israël et pour toutes les autres victimes totalitaires.» 388 eurodéputés ont voté contre, 51 se sont
Le député RN Gilbert Collard a qualifié le vote de «consternant» sur les réseaux sociaux. «Il s’agit en effet de tirer les leçons des drames qui ont secoué notre continent au cours du XXe siècle. Le meilleur moyen pour ce faire est d’agir de sorte qu’on puisse disposer de faits historiquement établis, de faits irréfutables qui ont pu être inscrits dans l’Histoire» avait affirmé l’eurodéputé libéral Charles Goerens lors de son intervention. L’europarlementaire italien Massimiliano Smeriglio a voté contre le texte qu’il qualifie «de confus et contradictoire.» «Je n’ai pas voté pour ce texte parce que, dans un tel document, on ne peut pas ne pas traiter sérieusement de la Shoah, c’est-àdire la volonté d’exterminer des membres de la religion juive, les Roms, les Sinti, les homosexuels et les opposants politiques,» a-t-il expliqué.
Neuf enfants de djihadistes et leurs mères rapatriés en France
L’une des femmes pourrait être la nièce des frères Clain qui ont revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 Deux femmes djihadistes françaises et neuf enfants les accompagnant ont atterri mardi matin à l’aéroport de Roissy, près de Paris, de retour de Turquie où ils avaient été arrêtés, a-t-on appris de sources concordantes. L’une des deux mères de famille soupçonnées d’appartenir au groupe Etat islamique pourrait être Jennifer Clain, la nièce des frères Fabien et Jean-Michel Clain, qui ont revendiqué au nom de l’EI les attentats du 13 novembre 2015 en France, ont indiqué ces sources, confirmant une information de la radio France Inter. Pour «la filiation, il reste à effectuer des vérifications mais c’est l’orientation», a dé-
claré une source proche du dossier. Les neuf enfants, âgés de 3 à 13 ans, ont été confiés par la justice à l’Aide sociale à l’enfance, selon une source proche. Jennifer Clain avait été arrêtée par les autorités turques avec deux autres femmes en juillet dans la province de Kilis, frontalière avec la Syrie. Elle est mariée à Kévin Gonot, un Français condamné à mort en Irak le 26 mai pour appartenance à l’EI. Fabien et Jean-Michel Clain, vétérans du djihadisme français qui furent au coeur de l’appareil de propagande du groupe Etat Islamique, sont donnés pour morts depuis février, victimes selon plusieurs sources concordantes d’une frappe de la coalition.
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«La parole est de moins en moins libre France/Meurtre de Mireille Knoll : en France» (Georges Bensoussan) l’assassin visitait des sites antisémites
Il avait cité une idée du sociologue Smaïn Laacher entendue dans un documentaire diffusé sur France 3
L’historien Georges Bensoussan, qui avait déclaré en 2015 que «dans les familles arabes en France, l’antisémitisme on le tète avec le lait de sa mère», sur France culture, après les attentats de Charlie hebdo et de l’hyper cacher, a été définitivement relaxé. Il s’est exprimé lundi soir dans «Conversations avec Benjamin Petrover» sur i24NEWS. «Les parties civiles se sont acharnées à me grimer en raciste alors qu’il tombait sous le sens pour n’importe quelle personne honnête que cette métaphore du lait maternel était culturelle et éducative et non raciale,» a déclaré Georges Bensoussan, l’auteur de Les Juifs dans le monde arabe.
çaient la présence de «trop de juifs» à la télévision.
Il a notamment estimé que cette affaire, était «inquiétante pour ce que cela dit de la liberté d’expression en France, si nous avions perdu dans cette affaire, cela aurait été extrêmement grave pour la liberté de pensée et d’expression dans le pays», a-t-ajouté.
Les enquêteurs ont également découvert de nombreuses recherches consacrées à l’islam salafiste, aux Frères musulmans en France et à la haine des chrétiens et des juifs inscrite dans le Coran. En garde à vue, son complice avait affirmé que Mihoub avait poignardé Mireille Knoll au cri de «Allah akbar».
«Une partie de la vie intellectuelle en France est malheureusement caricaturée en traque du dérapage, la parole est de moins en moins libre, de plus en plus contrainte. La menace est toujours là, alors qu’en démocratie, la règle c’est la liberté d’expression», a-t-il conclu.
Tous deux venaient de sortir de prison au moment des faits.
Plusieurs sites dénonçaient la présence de «trop de juifs» à la télévision
Il avait notamment cité une idée du sociologue Smaïn Laacher, entendue dans un documentaire diffusé sur France 3.
Le tueur présumé de Mireille Knoll, Yacine Mihoub, aujourd’hui âgé de 29 ans, fréquentait régulièrement des sites manifestement antisémites, a révélé dimanche le Journal du Dimanche (JDD).
«Ça n’est pas une victoire mais un soulagement à titre personnel, c’est un succès pour ceux qui m’ont soutenu et pour moi-même, on a évité une grande défaite», a-t-il poursuivi.
Selon le journal français, Yacine Mihoub avait consulté quelques jours avant le meurtre plusieurs sites internet antisémites, lesquels qualifiaient l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis de «fils de chien» ou dénon-
«J’étais réservé au début de cette terrible affaire, mais les derniers éléments recueillis par la police ne me laissent plus aucun doute sur le caractère antisémite de ce meurtre», a réagi l’avocat des deux fils de Mireille Knoll, Gilles-William Goldnadel. Le 23 mars 2018, cette femme de 85 ans était poignardée à 11 reprises à son domicile parisien. Son corps est retrouvé à moitié calciné dans son lit médicalisé. En juin, la Ville de Paris a décidé de lui rendre hommage en baptisant une allée entre le 11e et le 20e arrondissement à son nom.
FRANCE
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46% des musulmans étrangers présents en France veulent appliquer la sharia dans le pays Parmi les musulmans français de naissance, 18 % estiment que la «sharia devrait s’imposer»
Une proportion qui monte à 46% chez les musulmans de France originaire de l’étranger.
considérer «que c’est au contraire la laïcité française qui doit s’adapter», poursuit le politologue.
46% des musulmans étrangers présents en France veulent appliquer la sharia dans le pays, révéle un sondage effectué par l’Ifop pour le magazine Le Point dans le cadre d’une enquête sur les musulmans de France.
«Cette revendication d’une suprématie de la sharia est donc d’abord portée par les nouveaux arrivants qui viennent de pays où l’empreinte de l’islam est très forte», analyse le politologue Jérôme Fourquet.
Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a réagi au sondage sur les réseaux sociaux.
Le sondage indique également que parmi les musulmans français de naissance, 18 % estiment que la «sharia devrait s’imposer».
L’enquête de l’Ifop révèle aussi que les musulmans «ne sont que 41 % à estimer que la pratique de l’islam doit être adaptée et aménagée pour se conformer à la laïcité à la française». À l’inverse, ils sont 37 % à
Emmanuel Macron avait attaqué «l’islam politique» qui voudrait «faire sécession» avec la République, et a promis de «réaffirmer» la loi de 1905 sur la laïcité.
ISRAËL
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Israël: une victime d’une attaque à la roquette en novembre est décédée
Les villes du sud d’Israël sont la cible régulière des tirs de roquettes en provenance de Gaza
Les villes du sud d’Israël sont la cible régulière des tirs de roquettes en provenance de l’enclave palestinienne.
Une Israélienne de 74 ans, blessée en novembre 2018 par une roquette tirée depuis Gaza vers Ashkelon (sud) est décédée lundi, a annoncé la mairie de cette ville.
Depuis mars 2018, la bande de Gaza est le théâtre le long de la barrière frontalière avec Israël de manifestations hebdomadaires systématiquement accompagnées de violences.
«Nous partageons le deuil de la famille Genisdanova après le décès de la mère, Nina, qui avait été grièvement blessée par des tirs de roquettes en novembre 2018 dans notre ville», a annoncé un communiqué de la mairie de la ville côtière.
La mère d’Hadar Goldin réclame l’aide internationale pour récupérer la dépouille de son fils
La mère du soldat israélien Hadar Goldin, tué à Gaza en 2014 a réclamé lundi devant l’ONU à Genève l’aide internationale pour récupérer son corps, suggérant que l’aide envoyée à l’enclave palestinienne soit conditionnée au renvoi de la dépouille par le Hamas. Le lieutenant Hadar Goldin a été tué le 1er août 2014, lors d’une des journées les plus sanglantes de la guerre de Gaza entre Israël et les groupes terroristes palestiniens L’opération «Bordure protectrice» a fait 74 morts du côté israélien, quasiment tous des
soldats. Monnaie d’échange précieuse, la dépouille d’Hadar Goldin serait entre les mains du Hamas, le mouvement islamiste qui gouverne la bande de Gaza et avec lequel Israël observe un cessez-le-feu précaire. S’adressant lundi au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, sa mère, Leah Goldin, a déploré que le Hamas «tourmente cruellement» sa famille depuis cinq ans. «Depuis cinq ans, le Hamas détient notre fils en violation flagrante des Conventions de Genève et du droit international humanitaire», a déclaré Mme Goldin.
Huit Israéliens ont été tués dans le cadre de ces violences. Israël et le Hamas se sont livré trois guerres dans l’enclave depuis 2008.
A cause d’impayés, Israël réduit l’électricité dans les zones palestiniennes de Cisjordanie Selon la compagnie israélienne d’électricité, la dette palestinienne s’élève à près de 440 millions d’euros La compagnie nationale israélienne d’électricité a annoncé dimanche avoir commencé à réduire l’approvisionnement en électricité des zones palestiniennes de Cisjordanie en raison d’un différend financier.
«Le Hamas tourmente cruellement ma famille depuis cinq ans»
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La décision a été prise après que la Jerusalem District Electricity Co., le principal fournisseur d’électricité de Cisjordanie, a indiqué que la dette palestinienne s’élevait à environ 440 millions d’euros. Selon le responsable palestinien Ali Hamodeh, l’électricité devrait être coupée quotidiennement pendant deux heures dans plusieurs villes palestiniennes dans les prochaines semaines. Hamodeh a accusé Israël d’avoir exagéré le niveau de la dette et a qualifié le pouvoir de coupes d»exploitation politique». Les Palestiniens dépendent d’Israël pour la quasi-totalité de leur électricité. Selon Al-Monitor, le distributeur palesti-
nien d’électricité a reçu un premier avertissement en août, l’obligeant à contracter un emprunt de 100 millions de shekels (25,8 millions d’euros) pour rembourser une partie de sa dette. La mesure a cependant été jugée insuffisante et la compagnie israélienne a émis deux nouveaux avertissements, avant de décider dimanche de réduire l’approvisionnement en électricité dans les zones palestiniennes. Les responsables palestiniens ont qualifié la mesure de «punition collective», selon l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne Wafa. Selon la chaîne publique Kan, la compagnie israélienne a décidé de couper progressivement le courant et seulement dans certaines régions, mais renforcera les coupures si les dettes restent impayées.
ISRAËL
Edition du 25 Septembre au 2 Octobre 2019
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RAMADA HADERA RESORT BEACH Quand le luxe et la démesure à l’israélienne flirtent avec la french touch !
Située à mi-chemin entre Haïfa et Tel-Aviv, Hadera est l’une des villes les plus dynamiques d’Israël. Dotée désormais d’établissements et de resorts hôteliers dernier cri, de lotissements modernes où il fait bon vivre, notamment pour les jeunes familles, Hadera est un spot attractif. Misant ce contexte économique et social porteur, plusieurs grandes marques hôtelières ont fait le choix d’investir les lieux. C’est le cas du RamadaResort Beach, établissement 5 étoiles où le luxe et le goût de la démesure à l’israélienne se marient intelligemment au chic à la française, pour répondre aux attentes d’une clientèle hexagonale de plus en plus présente… Visite guidée avec OrtalAzulay, responsable événementielle… Qu’ils soient Français en villégiature ou olim fraîchement installés en Eretz, les francophones d’Israël plébiscitent Hadera. Un fait qui n’a pas échappé aux équipes du RamadaResort Beach. Ouvert depuis deux ans seulement, l’hôtel, ultra-moderne, se met en frais depuis sa création pour attirer cette clientèle aussi exigeante qu’elle est fidèle, lorsqu’elle aime… « L’hôtel compte 173 chambres, et fait excep-
tionnel dans l’offre hôtelière israélienne, toutes ont vue sur la mer », souligne OrtalAzulay, responsable des événements privés. Comme la plupart des employés de l’hôtel, Ortal est parfaitement bilingue. Pour soigner sa clientèle de prédilection, l’hôtel et son personnel ont d’abord envisagé de comprendre parfaitement ses attentes afin d’y répondre ! « Une équipe francophone est aux petits soins pour nos fidèles clients, détaille Ortal. C’est un point sur lequel nous avons vraiment mis l’accent lors du recrutement, car nous souhaitions nous positionner clairement sur l’événementiel. Or, lorsqu’un client nous confie l’organisation d’un événement heureux, fiançailles, bar mitsvah, mariage ou autre, il faut pouvoir être sûr de bien comprendre et interpréter ses souhaits et ses attentes ! » Et c’est le cas. Nombre de francophones ont adoré confier au Ramada Hadera Resort Beach l’organisation d’une réception, au cours des deux dernières années. « Nos salles donnent sur la mer, comme les chambres. Féérique, cette vue sur le bleu électrique de la Méditerranée enchante aussi bien les hôtes que leurs invités. » Et comme si le cadre enchanteur ne suffisait pas, l’équipe a soigné les détails : synagogue et salle de repas privatives, chef et brigade gastronomiques en cuisine, se promenant avec autant d’audace que de maîtrise entre le raffinement de la tradition française et les couleurs parfumées du métissage culinaire
israélien. Ce dialogue permanent entre deux cultures gastronomiques donne une fusion aussi juste que savoureuse qui s’exprime avec éclat dans le domaine événementiel. « Nous sommes sollicités pour tous types d’événements. Nous sommes, en particulier, leader sur le marché du shabbat hatan, explique Ortal. Nous avons mis en œuvre toute notre créativité afin de revisiter ce moment solennel dans la vie d’un jeune marié et en faire un événement inoubliable ! » Un hébergement à la mesure de l’offre événementielle S’il joue la carte de l’élégance à la française, le RamadaResort Beach de Hadera ne perd pas de vue les fondamentaux de la marque hôtelière. Chaleureuse autant que luxueuse, l’offre en matière d’hébergement fait la part belle à l’espace et au chic discret : « les chambres Deluxe font 35 m², indique OrtalAzulay. Elles peuvent accueillir trois adultes ou deux adultes, un enfant et un bébé dans le plus grand confort. Les lits queen-size ou jumeaux, en fonction des souhaits de la clientèle, sont de véritables cocons de bien-être et les moindres détails ont été pensés pour rendre le séjour serein. Comme la douche-pluie ou le large balcon privatif, donnant sur la Grande Bleue. Un luxe poussé plus loin encore dans les suites de 45 m² de l’établissement où 4 personnes peuvent séjourner dans le plus grand confort. Les suites bénéficient également d’un salon,
d’une télévision connectée 32 pouces et d’un balcon privatif plus large encore. Du côté des infrastructures de l’hôtel, l’ADN de la marque Ramada s’exprime à plein, notamment au sein du spa. Doté d’une piscine indoor chauffée à l’année et d’une piscine extérieure semi-olympique qui fait la joie de la clientèle estivale, l’hôtel a mis l’accent sur les services du Spa pour dorloter son public. L’Ocean Spa propose donc massages et rituels exotiques, sauna et hammam, douche thalasso et jacuzzi pour faire du séjour de sa clientèle une parfaite bulle de bien-être et de sérénité ! Et parce que l’ambiance familiale est une valeur forte, au sein de l’établissement, les petits voyageurs n’ont pas été oubliés : l’hôtel propose jeux de société, jouets, table de hockey et baby-foot pour que les petits puissent profiter de leur séjour au même titre que les grands. « Les parents se détendent, les enfants s’amusent et nous sommes heureux de pouvoir satisfaire les désirs de tous, conclut Ortal en souriant. S’ils sont épanouis chez nous aujourd’hui, les enfants de nos hôtes deviendront un jour nos plus fidèles clients ! » Évidemment… Pour tout renseignement ORTAL AZULAY France : +33(09) 77 21 56 33 Israël : 04-88-66-704 ou 052-66 49 707
POLITIQUE
Edition du 25 Septembre au 2 Octobre 2019
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Israël: les partis arabes apportent leur soutien à Gantz
Lieberman annonce qu’il ne recommande personne pour le poste de Premier ministre
Les partis arabes ont, pour la première fois en plus d’un quart de siècle, recommandé dimanche un candidat pour le poste de Premier ministre d’Israël, en l’occurrence Benny Gantz, dans l’espoir de clore le long règne de Benyamin Netanyahou. La «Liste unie» des partis arabes israéliens d’Ayman Odeh, qui est devenue la troisième force politique du pays avec 13 sièges, ont effectué cette recommandation à l’ouverture, par le président Reuven Rivlin, des consultations avec les partis politiques pour désigner celui qui sera chargé de former un gouvernement de coalition, dans le sillage des législatives du 17 septembre. Le président Rivlin a annoncé la couleur: «Je suis convaincu qu’il faut former un gouvernement stable avec les deux grands partis», le Likoud et Bleu-Blanc». «C’est la volonté du peuple», a-t-il argué. Un peu plus tôt, le chef de la formation nationaliste laïque Israel Beitenou, Avigdor Lieberman, a décidé de ne soutenir personne.
«Nous ne ferons pas partie du bloc avec les haredim (juifs ultra-orthodoxes, NDLR) et les messianistes. Nous ne recommanderons pas Netanyahou au président pour cette raison», a déclaré M. Lieberman lors d’une conférence de presse avant sa rencontre avec Reuven Rivlin. Et «nous ne pouvons pas recommander Benny Gantz qui envisage un gouvernement soutenu par la liste arabe», a-t-il ajouté. «Les haredim sont nos adversaires politiques, mais les Arabes sont nos ennemis», a-t-il asséné.