GRATUIT - Numéro 538 - Edition du 27 Novembre au 3 Décembre 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 27 Novembre au 3 Décembre 2019
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Bibi sur le bûcher
En Israël, comme ailleurs, la politique ne fait pas bon ménage avec la justice. Ou plutôt la justice n’a pas le temps de passer. Comme en France, le tribunal populaire et médiatique est en marche. Alors que le pays affronte une impasse politique, que la démocratie peine à sortir de la paralysie, l’inculpation de Benjamin Netanyahou rebat les cartes et n’offre, comme seule issue, qu’un match tronqué. Jugé alors qu’il n’est qu’inculpé, condamné par les médias, alors qu’il n’a même pas eu l’opportunité de présenter sa défense devant un tribunal, le Premier ministre est poussé vers la sortie. La presse nous montre des citoyens décrochant des portraits de Bibi, accompagnant leur geste de tirades tragiques clamant leur déception et leur indignation. La Gauche se frotte les mains et se rengorge face caméra : pour Gantz et consorts, le match est joué. Même à droite, les traîtres ne cachent plus leur air satisfait, misant sur la démise du Premier ministre pour enfin devenir califes à la place du calife. Gidon Sar, pour ne pas le nommer, s’est dit tout prêt à prendre la tête du Likoud, maintenant que le leader est en difficulté. Ah elle est belle, la carte postale qu’envoie la classe politique israélienne ! A tous ceux qui croient que le vent a tourné, je dis, moi, qu’ils feraient bien de se méfier. Un lion à terre, même vieux, même blessé, reste un animal féroce. Et s’il est un animal, au sein de l’arène politique israélienne, c’est bien Bibi. Le 19 décembre prochain, les élections à la tête du Likoud désigneront celui qui prendra la tête de la première formation de droite du pays. Et je vois mal les militants mettre leur destin entre les mains de Sar. Il n’a, me semble-t-il, ni la carrure pour diriger
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
le mouvement ni la posture d’un homme d’État. Et sa tentative de coup d’état pourrait bien lui valoir plus de mépris que de lauriers. Depuis la nuit des Temps, on a rarement vu traître jouir de sa traîtrise. Brutus, fils adoptif de Jules César, l’apprît à ses dépens. Aveuglé par sa soif de pouvoir, Sar avance à découvert. Une erreur d’autant plus tactique que l’arrière-garde du parti reste acquise à Netanyahou. Ses principaux membres aussi : je pense à Nir Bark, ancien maire de Jérusalem ou Yuli Edelstein, président de la Knesset. Enfin, si l’on met de côté les dissensions internes au Likoud pour ne considérer que l’avenir de la démocratie israélienne, peuton encore espérer que le Président Rivlin parvienne à faire entendre raison aux deux camps afin de former un gouvernement d’Union Nationale ? J’ai, quant à moi, peu d’espoir en la matière. Hélas, je ne vois pas non plus l’intérêt d’un troisième scrutin, qui ne ferait que confirmer l’impasse dans laquelle le pays semble embourbé. De fait, un récent sondage montre qu’en cas de retour aux urnes, la formation Bleu Blanc passerait devant le Likoud et ses alliés. L’écart se creuserait. Sans pour autant changer la dynamique des camps. Le jeu des alliances ferait de nouveau apparaître l’impossibilité pour chacun des deux clans droite-et gauche, de creuser l’écart avec l’adversaire en nombre de sièges et donc de composer un gouvernement. Bis repetita. Ou plutôt ter…
du pouvoir. Peut-on rêver mieux ?
pires ennemis !
Pendant que les uns et les autres avancent leurs pions sur l’échiquier politique, c’est l’image et la sécurité d’Israël qui se fissurent, tous les jours un peu plus. Le monde entier se moque, nos ennemis se gaussent. Ils sont d’autant plus confiants qu’ils savent, si la gauche compose avec les partis arabes pour former un gouvernement, qu’ils seront dans la place. Au cœur
Donner le pouvoir à ceux qui pactisent avec l’ennemi, ceux qui soutiennent, sans vraiment s’en cacher, les têtes pensantes du Hamas ou du Djihad islamique… C’est là donc ce que l’électeur israélien envisage comme la meilleure issue pour le pays ? Je ne peux y croire, ni m’y résoudre. Je ne peux imaginer que le peuple juif, dans son ensemble, veuille livrer sa patrie à ses
Présumé innocent des fautes dont on l’accuse, Bibi est le Premier ministre pour l’instant. Et il reste, à mon avis, le seul leader qui puisse sortir Israël de cette voie sans issue. Et je défie quiconque de me prouver le contraire…
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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L’histoire en marche. Mike Pompeo fait une déclaration sur les Territoires
Les États-Unis ne considèrent plus les colonies israéliennes en Cisjordanie comme étant contraires au droit international, a annoncé ce lundi le chef de la diplomatie américaine, alors que ces occupations de territoires palestiniens sont jugées illégales par l’ONU et une grande partie de la communauté internationale. « Après avoir examiné soigneusement tous les arguments de ce débat juridique », l’administration de Donald Trump conclut que « l’établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie n’est pas en soi contraire au droit international », a dit Mike Pompeo. Cette décision pourrait être interprétée comme un coup de pouce au Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu, qui a proposé d’annexer une partie des colonies de Cisjordanie occupée, au moment où les partis israéliens mènent de difficiles tractations pour former un nouveau gouvernement. Les colonies installées sur les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967 sont jugées illégales par l’ONU, et une grande partie de la communauté internationale voit en elles un obstacle majeur à la paix. La politique américaine s’appuyait jusqu’ici, au moins théoriquement, sur un avis juridique du département d’État remontant à 1978, selon lequel « l’établissement de colonies de population dans ces
territoires » n’était « pas conforme au droit international ». Mike Pompeo a donc décidé que cet avis était caduc. « La vérité, c’est qu’il n’y aura jamais de solution judiciaire au conflit, et que les débats sur qui a raison et qui a tort au regard du droit international n’apporteront pas la paix », a-t-il estimé, assurant qu’il ne s’agissait ni d’une ingérence dans la politique israélienne, ni d’un feu vert à la colonisation. Cette décision est avant tout symbolique : si l’ancienne administration démocrate de Barack Obama condamnait la colonisation, le gouvernement républicain de Donald Trump s’était déjà montré depuis 2017 beaucoup plus souple sur cette question ultrasensible. L’ambassadeur des États-Unis à Jérusalem, David Friedman, est allé jusqu’à estimer qu’Israël avait « le droit » d’annexer « une partie » de la Cisjordanie occupée. Et Mike Pompeo avait refusé, en avril, de dire si Washington s’opposerait à une éventuelle annexion des colonies de Cisjordanie par l’État hébreu. L’administration Trump a déjà pris des décisions spectaculaires en rupture avec le consensus international et avec la tradition diplomatique américaine, en reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël et l’annexion du Golan syrien par l’État hébreu. https://www.lunion.fr
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Gideon Saar attend, avec impatience, la chute de Bibi. Au fait qui est cet homme politique?
Gideon Sa’ar est un homme politique israélien, né le 9 décembre 1966 à Tel Aviv-Jaffa. Il est membre de la Knesset de 2003 à 2014 et depuis 2019, ministre de l’Éducation de 2009 à 2013 et ministre de l’Intérieur de 2013 à 2014. Selon Jacques Benillouche : »Il ne fait aucun doute qu’il a l’étoffe d’un premier ministre. Certes ambitieux, il avait cependant choisi de démissionner de la Knesset en octobre 2014 pour la fausse
excuse de s’occuper de sa famille dans un modeste appartement de Tel-Aviv, dans le cadre d’une pause politique qui lui a permis de réfléchir. Il dispose d’une excellente conseillère en la personne de sa deuxième femme, la journaliste et animatrice de télévision Géoula Even Saar, qu’il a épousée en deuxième noce en 2013. Elle avait d’ailleurs quitté la télévision en 2018 pour aider son époux à la conquête du parti, voire du pays ».
Bibi est Accusé de Corruption, c’est la décision de Avichai Mandelblit
Gideon Sa’ar, 52 ans, est sorti du bois après la mise en examen de Bibi Terrible nouvelle pour le Premier ministre qui se rapproche de la case prison (dans deux où trois ans, au pire). Le Procureur général Avichai Mandelblit (1) a donné ce soir sa décision juridique sur le « cas Netanyahou ». Netanyahou est accusé de corruption dans le « dossier 4000 ». Il est également inculpé pour fraude et abus de confiance dans le dossier 1000. Dans ce dossier le Premier ministre est accusé d’avoir reçu pour plus de 700.000 shekels (environ 185.000 euros) de cadeaux de la part de richissimes personnalités, notamment du producteur Arnon Milchan et du milliardaire australien James Packer, en échange de faveurs financières ou personnelles. Avichai Mandelblit et son équipe ont travaillé des mois à la rédaction des actes d’accusation. Le Procureur avait réaffirmé mardi dernier sa confiance à l’égard des enquêteurs après des allégations de pression sur un témoin-clé dans le « dossier 4000 », décrit comme le plus dangereux pour Benyamin Netanyahou soupçonné de corruption, et déclaré que « si un acte répréhensible a été commis, il sera examiné
et traité comme il convient ». Selon l’AFP : « L’annonce du procureur Avichaï Mandelblit, très attendue en Israël, intervient quelques heures à peine après que le président du pays a mandaté le Parlement pour trouver un Premier ministre, Benjamin Netanyahu et son rival Benny Gantz ayant chacun échoué à former un gouvernement dans la foulée des élections de septembre. La décision du procureur pourrait avoir d’importantes conséquences politiques alors que les parlementaires ont maintenant trois semaines pour trouver un futur Premier ministre, capable de rallier 61 des 120 députés de la Knesset, le Parlement israélien. Cette mise en examen pourrait minimiser les chances de Benjamin Netanyahu de rallier certains députés ». (1) Avichaï Mandelblit est un magistrat israélien qui exerce en 2019 les fonctions de procureur général d’Israël. Mandelblit a eu une longue carrière dans la justice militaire de l’armée israélienne, où il a exercé la charge de procureur général de l’Armée de 2004 à 2011.
Ancien ministre de l’éducation, de 2009 à 2013, puis de l’intérieur, en 2013 et 2014, au sein de gouvernements dirigés par Benyamin Netanyahou, le député du Likoud Gideon Sa’ar est sorti du bois après la mise en examen, jeudi 21 novembre, du chef de son parti pour « corruption », « fraude » et « abus de confiance ». Politicien aguerri, populaire parmi les 130 000 membres de la
formation, il se pose désormais en rival de Netanyahou, le sommant d’autoriser la tenue de primaires pour fixer la liste des candidats au parlement et leur chef de file. « Nos adversaires sont en passe de ravir le pouvoir, a-t-il lancé, dimanche. https://www.la-croix.com
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De nouvelles élections en Israël ? Benny Gantz a échoué aux urnes en septembre. Cependant, ce nouveau scrutin ne s »tait pas avéré plus concluant. Faute de l’appui de Lieberman, Benjamin Netanyahu, qui est aux affaires sans discontinuer depuis dix ans, n’est pas parvenu à former une nouvelle coalition gouvernementale. Le président israëlien Reuven Rivlin avait donc chargé Benny Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée, de tenter sa chance à son tour, mais le délai de 28 jours dont il dispose expirait ce 20 novembre. Il vient de jeter l’éponge.
Le principal rival de Benjamin Netanyahu, Benny Gantz, a admis mercredi être dans l’incapacité de former un gouvernement avant la date-limite fixée. Israël s’achemine vers de nouvelles élections. Benny Gantz, principal opposant à Benjamin Netanyahu, a informé mercredi 20 novembre le président israëlien, Reuven Rivlin, qu’il n’était pas en mesure de former un gouvernement ouvrant la voie à de nouvelles élections parlementaires.
« Le chef du parti ‘Bleu-blanc’ Benny Gantz a parlé avec le président Reuven Rivlin pour lui dire qu’il était incapable de former un gouvernement », a indiqué sa formation politique alors que mercredi soir était la date limite prévue par la loi pour qu’il tente de former un gouvernement. Aucune majorité parlementaire ne s’était dessinée après les élections d’avril et les Israéliens avaient déjà dû retourner
« Nous nous dirigeons vers de nouvelles élections » Aucun progrès ne semble en outre avoir été accompli en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, malgré plusieurs semaines de négociations entre le Likoud de Netanyahu et le parti Bleu et blanc de Gantz. Très favorable à cette formule, Avigdor Lieberman a jugé mercredi les deux hommes « coupables » de l’échec des discussions et a donc à nouveau exclu de leur accorder son soutien, ce qui les prive l’un comme l’autre de toute chance de former un gouvernement.
L’ancien correspondant du Monde à Jérusalem Piotr Smolar affirme sur l’antenne de France 24 que « Lieberman, lui, promet un gouvernement d’union nationale depuis longtemps en voulant se débarrasser de ce qu’il appelle ‘les forces anti sionistes’. Il qualifie ainsi à la fois les deux partis ultra orthodoxes à droite et les partis arabes de la liste arabe unie. » « En l’état actuel des choses, nous nous dirigeons vers de nouvelles élections », a déclaré le 20 novembre Lieberman lors d’une conférence de presse. Son parti Yisrael Beitenu dispose de huit sièges à la Knesset. Devant l’impasse, le président Rivlin peut désormais donner trois semaines aux députés de la Knesset, le Parlement israélien, pour lui proposer des noms d’élus susceptibles de réussir là où les deux grands chefs de parti ont échoué.Si, au terme de cet éventuel nouveau délai, aucune personnalité politique ne parvient à s’imposer à la tête du gouvernement, Israël retournera aux urnes… pour la troisième fois en moins d’un an. Avec AFP et Reuters
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Des alliés des États-Unis maltraités par Trump. Bientôt Israël? négociation qui consiste à demander le maximum avant de consentir à baisser ses prétentions”, estime Robert Singh, spécialiste de la politique étrangère américaine à l’université Birbeck de Londres, contacté par France 24. Mais Scott Snyder, experts des relations américano-coréennes pour le Think Tank américain Council on Foreign Relations, craint que le président américain a fait monter les enchères “afin de s’en servir comme prétexte pour retirer les troupes de Corée du Sud”, explique-t-il à CNN.
En Israël, de très nombreux observateurs sont persuadés que Trump va , un jour où l’autre, tourner le dos à Israël. Cette situation ne s’est pas encore produite. Des pays amis ont été maltraités par Trump. Le président Donald Trump a réussi, en quelques mois, à se mettre à dos plusieurs alliés traditionnels des États-Unis. Dernier exemple en date : la Corée du Sud, sommée de payer 400 % de plus pour conserver le soutien militaire américain. Le président américain, Donald Trump, vient de soumettre une addition très salée à la Corée du Sud. Il a fait grimper le coût de la présence américaine sur la péninsule coréenne de près de 400 %, a appris CNN, vendredi 15 novembre. Washington
demande dorénavant que Séoul finance le dispositif militaire américain à hauteur de 4,7 milliards de dollars. Donald Trump répète depuis son arrivée à la Maison Blanche qu’il estime que les alliés des États-Unis ne paient pas suffisamment pour leur aide. Mais une telle hausse des exigences financières a pris tout le monde par surprise, soutient la chaîne d’information américaine. D’autant plus que la Corée du Sud, actuellement en froid avec le Japon et sous pression permanente de la Corée du Nord, espérait tout particulièrement pouvoir compter sur un soutien sans faille de Washington. Cercles des alliés disparus “En homme d’affaires, Donald Trump utilise peut-être la tactique traditionnelle de
Le pays asiatique rejoindra alors le cercle de moins en moins restreint des alliés des États-Unis qui ont été maltraités par Donald Trump ces derniers mois. Il y a eu, en octobre, la décision américaine de retirer les troupes de Syrie, abandonnant les alliés kurdes à leur sort. La Maison Blanche a aussi retardé, en juillet, le versement d’une aide financière à l’Ukraine qui, pourtant, compte sur ce soutien dans son conflit avec la Russie. Ces décisions “signalent que Donald Trump gagne en confiance sur la scène internationale. Il s’est débarrassé des conseillers qui pouvaient, jusqu’alors, le contredire et il n’y a plus personne pour l’empêcher de faire ce qu’il veut”, analyse Robert Singh. Et ce que Donald Trump semble vouloir, c’est obtenir le maximum de chaque relation, sans tenir compte de la doctrine diplomatique traditionnelle des États-Unis. Qu’importe si l’Ukraine est un allié essentiel pour contenir les ambitions russes en Europe centrale tant que le président américain peut obtenir de Kiev l’ouverture d’une enquête pouvant nuire à un rival politique. Idem pour la Corée du Sud, qui a pourtant toujours été considérée comme une pièce maîtresse de la stratégie américaine pour contrebalancer l’influence chinoise en Asie. À un an de la présidentielle américaine, un retrait des troupes serait un signal lancé par Donald Trump à sa base électorale, favorable au retour des soldats au pays. Aubaine pour les adversaires des ÉtatsUnis Mais cette approche des relations diplomatiques “ajoute un élément d’incertitude à la politique étrangère américaine qui pose un problème considérable à tous les alliés des États-Unis”, assure Gustav Meibauer, spécialiste de la politique étrangère américaine à la London School of Economics, contacté par France 24. Pour lui, “dans le contexte international actuel très instable, les alliés de Washington peuvent ressentir le besoin de se tourner vers un ‘leader’ du monde libre rassurant qui a une attitude prévisible. Et tout ce qu’offre Donald Trump c’est davantage d’incertitude”. “Ces pays ne peuvent plus compter sur les États-Unis sans se demander à chaque fois ce que le président américain
pourrait leur demander en échange de son soutien”, ajoute Robert Singh. Pour ces experts, Donald Trump sape aussi la capacité future des États-Unis d’imposer ses vues sur la scène internationale. “Jusqu’à présent, les pays acceptaient le leadership américain en partie parce qu’ils savaient qu’ils pourraient en tirer des avantages. Mais si Washington se met à jouer contre les intérêts de ses alliés – comme en Ukraine ou en Corée du Sud –, les autres nations vont finir par ne plus laisser les Américains faire ce qu’ils veulent”, prévient Gustav Meibauer. Une aubaine pour les adversaires diplomatiques des États-Unis. “Les Xi Jinping, Vladimir Poutine ou encore Kim Jong-un sont les principaux vainqueurs de cette nouvelle manière américaine de faire de la diplomatie car ce sont eux qui vont profiter de la perte d’influence américaine sur la scène internationale”, note Robert Singh. C’est déjà ce qui se passe en Syrie, où la Russie a sauté sur l’occasion de l’annonce du retrait des troupes américaines pour occuper diplomatiquement le terrain. Plus qu’une simple aberration diplomatique Les autres n’ont-ils plus qu’à croiser les doigts pour que Donald Trump ne soit pas réélu en 2020 ? “Ce serait une erreur de croire que Donald Trump n’est qu’une aberration et que les États-Unis vont revenir à la défense du multilatéralisme qui a été leur marque de fabrique par le passé”, prévient Robert Singh. Gustav Meibauer abonde dans le même sens : “Il n’est que le symptôme de la forte polarisation de la vie politique américaine. Le consensus bipartisan sur le rôle que les États-Unis doivent jouer sur la scène internationale n’existe plus et le prochain président, quel qu’il soit, ne pourra pas aussi facilement revenir en arrière”. Pour cet expert, l’actuel locataire de la Maison Blanche est avant tout le signal “un peu bizarre et brutal” qu’un nouveau chapitre des relations internationales vient de débuter. La période qui s’ouvre risque, d’après lui, d’être très agitée. “Les pays, comme la Russie, l’Iran ou la Chine, qui bénéficiaient le moins de l’ordre mondial imposé par les États-Unis, vont essayer de voir jusqu’où ils peuvent aller dorénavant”, assure Gustav Meibauer. Et les alliés traditionnels des États-Unis vont “chercher à former de nouvelles alliances, à trouver de nouveaux soutiens”, prévoit Robert Singh. Une valse des relations diplomatiques qui peut s’avérer “très dangereuse à plus long terme pour la stabilité mondiale”, craint-il. Sans le soutien des États-Unis, la Corée du Sud pourrait, par exemple, être tentée de “renforcer son arsenal, voire de se doter de l’arme nucléaire, pour se défendre”. https://www.france24.com
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Cérémonie d’ouverture de la « Semaine de l’Hebreu»
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Tolédoth – L’univers de deux mondes aussi différents que le Ciel et la Terre
Les « Tolédoth » ou « engendrements » annoncés par la Thora dès le premier mot de notre Sidra, nous invitent d’abord à prendre conscience que tout choix de vie humaine, toute recherche de sens et toute volonté d’atteindre des objectifs bien déterminés, remontent essentiellement à la conception même des enfants. Si d’aucun pensait jusque-là que l’éducation des enfants commence à leur naissance, la Thora nous interpelle pour réaliser qu’en fait, cette éducation commence à la naissance de leurs parents. Ainsi, l’union de deux êtres, aussi grands soient-ils, génèrera non seulement un code génétique, découvert par les scientifiques depuis relativement peu de temps, mais ce que la Thora révèle, depuis avant même la Création, et nous dévoile depuis le don de la Thora au Sinaï, c’est que cette union donnera naissance avec cet enfant ou ces enfants, une sorte de « Code génético-spirituel », imprimant sur l’âme de l’enfant, les éléments constitutifs de tous les antécédents ontologiques des deux parents, voire même plus haut encore dans l’arbre généalogique, chaque fois que le Tout-Puissant le décide. C’est pourquoi, après vingt années durant lesquelles Yits’haq notre Patriarche et Ra’hel notre Matriarche ont prié avec ferveur et insistance auprès d’Hakadoch Baroukh Hou – car tous les deux étaient stériles – la Thora témoigne que c’est « sa prière à lui » qui a été exaucée !... Etrange révélation lorsqu’on connait l’enseignement de Rabbi Yits’haq : « Et pourquoi nos Patriarches ont-ils été stériles ? Parce que le Saint béni soit-Il désire les prières des Justes » (Yévamoth 64a. En l’occurrence, pour L’implorer d’avoir des enfants). D’un côté, la Thora témoigne que les deux sont considérés par H’M’ comme des Tsadikim (des Justes), mais de l’autre elle nous révèle que « …la prière d’un Juste fils d’un Juste est plus efficace que celle d’un Juste fils d’un impie ». Voilà qui a de quoi provoquer la gêne d’un certain nombre de frustrés, adeptes idolâtres de l’égalité !?!... Pour revenir à la nature ontologique d’un enfant depuis le ventre maternel, notre Matriarche Ra’hel vit sa grossesse comme un véritable tumulte. Elle ne comprend pas pourquoi « les enfants se heurtaient dans son sein » (Béréchith 25,22). Selon la deuxième explication de Rachi « ils se heurtaient l’un l’autre, se disputant l’Héritage des deux Mondes », c’est-à-dire « l’univers de deux mondes aussi différents que le Ciel et la Terre ». En termes clairs, Ya’acov (Jacob) affirmait sa foi dans une autre vie extra utérine qui offrira un monde futur, alors que ‘Essav (Esaü) affirmait que la vie intra-utérine, vie d’ici-bas, est la seule qui soit. Mais comme l’explique Rachi, les dou-
leurs de Ra’hel « sont si intenses » qu’elle en vient à se demander pourquoi « ai-je prié » et souhaité cette grossesse ? Rabbi Abraham Ibn Ezra quant à lui explique « qu’elle avait interrogé d’autres femmes pour savoir s’il leur était arrivé la même chose, et elles lui avaient répondu par la négative ». C’est pourquoi, en plus des douleurs, Ra’hel Imménou étant intriguée par le fait qu’elle avait une grossesse anormale, « elle alla consulter l’Eternel » (Béréchith 25,22). Réponse divine immédiate, mais aussi message à portée éternelle lui fut donnée (verset 23) : « Deux Nations sont dans ton ventre, et deux peuples depuis tes entrailles seront divisés. Et un Peuple s’affermira plus que l’autre Peuple, et le grand servira le jeune ». C’est ainsi que Ra’hel notre Mère apprendra qu’elle porte en son sein, les deux plus faux jumeaux de l’Histoire humaine, deux jumeaux qui ne se ressemblent ni physiquement ni spirituellement ni « idéologiquement », qui s’opposent en tout et pour tout mais qui malgré leur combat, resteront toujours « unis » par leur opposition viscérale jusqu’à la fin des Temps de l’Exil. C’est ainsi qu’elle comprit (cf Rachbam) « par les prophètes de cette époque, qu’elle n’avait rien à craindre » et que « la souffrance suscitée par une grossesse gémellaire est plus grande que celle entraînée par une grossesse simple ». De même, elle comprit que les rivalités ressenties en son sein sont une préfiguration de ce qui attendrait ses descendants à travers les siècles !... Hier – entre Yaacov et ‘Essav, aujourd’hui – entre Israël et l’ONU, l’Organisation des Nations Unies contre Israël : les exceptions ne venant que confirmer la règle ! Vivant dans une opposition frontale avec Israël, ‘Essav ne peut exister que par la Haine qu’il entretient sournoisement contre Ya’acov-Israël. Ceci fait partie du code génético-spirituel de ‘Essav : «’Essav soné ète Ya’acov ! Halakha » ainsi va la marche du monde voulu par son Créateur. Cette haine qui remonte à Lavan et Béthouël, est inscrite dans les gênes de ‘Essav. Haine puisant sa motivation dans « l’oppositionnisme », néologisme que nous nous permettons d’utiliser pour exprimer l’esprit d’opposition et d’antagonisme viscéral de ces deux mondes aux apparences inconciliables : le Ciel et la Terre, mais aussi la spiritualité et la matérialité, le sacré et le profane, la lumière et l’obscurité, Israël et l’Humanité. Ya’acov Israël, bien que ne pouvant jouir d’aucune tranquillité dans le monde terrestre de l’exil, sait exactement comment cela se terminera : Bien pour Israël, mais aussi bien pour l’Humanité. En effet, après avoir subi les conséquences de sa Haine, à savoir la multiplication des guerres et conflits imposées par d’autres familles des Nations, l’Humanité finira par comprendre les voies divines de l’Histoire, et finira aussi par admettre et reconnaître que le salut du monde passe
par le Salut d’Israël. Pour comprendre et mériter d’admettre les vérités divines de la Torah, il faut – en plus d’un minimum d’humilité fondamentale – accepter de combattre en permanence et sans répit, tout ce que les négationnistes construisent autour de leur idéologie fallacieuse, ce que certains appellent le « politiquement correct ». En effet, il n’est pas politiquement correct de dire qu’il y a des différences ontologiques et certains vont jusqu’à « pousser le vice » jusqu’à comparer ceux qui l’affirment à des nazis avec leur arianisme. La spécialité de tous les antisémites a toujours été de déformer le Judaïsme par une lecture fallacieuse de la Thora, dans l’optique – en un premier temps – de la réformer, puis d’attaquer les juifs, avant de s’en prendre à nouveau au Judaïsme. Chacun, selon sa propre idéologie – qu’elle soit d’origine religieuse, philosophique ou simplement intellectuelle – aura à cœur d’inoculer un virus intellectuel ou spirituel pour attaquer lentement et progressivement, puis tenter de détruire le corps de la Nation d’Israël. Mais le mal est encore plus pernicieux lorsque les attaquants sont juifs euxmêmes car ces derniers, qui se conduisent en faux-frères, deviendront bientôt les frères idéologiques de nos ennemis ancestraux. A ce niveau avancé de dégénérescence morale et spirituelle insolite née de l’exil, ces adeptes « logiquement » convaincus que seule la Haine de soi aura raison de l’antisémitisme, s’afficheront ouvertement tantôt « juifs antisionistes », parfois « juifs antireligieux » voire même « juifs progressistes »… ces fameux juifs soutenant devant des journalistes en jubilation – heureux d’apprendre que les « juifs honteux » ont laissé place aux « juifs antisémites » – que les terroristes palestiniens, assassins et meurtriers en tout genre, méritent d’être considérés avec respect, et traitent d’extrémistes les juifs Tsadikim qui réinvestissent légitimement la Terre promise à Abraham, Yits’haq, Ya’acov et à leur descendance !... Chacun, dont l’âme juive aura été épargnée par cette « maladie progressiste », comprendra que si le virus n’est pas détecté à temps, il devient tumeur cancéreuse dont seul l’oncologue divin aura raison du mal ainsi propagé au cœur de la Nation. Ce même mot de « Nation » est devenu « un gros mot » dans le « politiquement correct » car les amoureux de leur pays sont devenus par manipulation intellectuelle, synonymes d’extrémistes, suspectés d’être tous des fondamentalistes, des radicaux ou autres termes médiatiques analogues. Lorsque ces termes sont brandis avec beaucoup d’humanité doucereuse par des terroristes intellectuels, comme une arme idéologique de destruction massive des
esprits, ils réussissent à enflammer le monde des idées en lui imposant son prêt à penser de façon unique et intolérante. Ces pyromanes de l’esprit sont devenus les plus virulents antisémites de notre génération, supplantant les « croisades » ou « croissantades » d’autrefois, et ayant contribué à produire intellectuellement le Djihadisme moderne des vrais extrémistes d’aujourd’hui. Tout cela pourquoi ? Parce que tous ceux qui veulent opposer D’ieu à la raison humaine, ou le Peuple d’Israël aux Nations, contribuent à créer un monstre « nécessaire » à la réunification d’Israël et des Nations autour de D’ieu. Ces « monstres » réapparaissent régulièrement dans l’Histoire, chaque fois que le monde des idées et des Hommes va à la dérive et s’engouffre dans une spirale d’autodestruction. Mais chaque fois qu’Il le décide, selon des modalités qui échappent à beaucoup, D’ieu intervient régulièrement dans l’Histoire de ce monde créé par Lui, pour rappeler à tous les négationnistes de l’Histoire divine, ainsi qu’à tous les « néga-sionistes » d’Israël, que lorsque les Hommes, mais aussi les Nations vont trop loin dans leur effronterie vis-à-vis de D’ et de ses desseins, Il vient leur rappeler que Celui qui a créé le monde est le même qui a libéré le Peuple hébreu de l’esclavage d’Egypte : le D’ieu d’Israël et de l’Humanité. Or ce D’ieu unique exige tant à Israël qu’à l’Humanité, de s’entendre – non pas contre Lui – comme Nemrod, le premier progressiste négationniste de l’Histoire, mais pour Lui et à Son Service !... Que l’Eternel nous accorde le mérite de contribuer à cette prise de conscience collective nécessaire à l’unité d’Israël et de l’Humanité. « Torath Israël » Par le Rav Shélomo ZINI
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Lionel Messi en Israël. Shalom, Peace, Paz, Salam au stade Bloomfield
Lionel Messi et sa sélection argentine ont fait nul (2-2) contre l’Uruguay lundi soir à Tel-Aviv, dans un rare match de ce calibre disputé en Israël, qui peut crier victoire plus d’un an après l’annulation de la visite des Argentins. Shalom, peace, paz, salam ! Le centre de la pelouse du nouveau stade Bloomfield de Tel-Aviv se voulait un appel à la paix souhaitée par plusieurs au Proche-Orient pour ce match amical tout en « Bleu-blanc« , couleurs des drapeaux israélien, argentin et uruguayen.
Israël scandalisé par une vente aux enchères. Un chapeau porté par Hitler adjugé 50.000 euros
A la 22e minute de ce duel mené au rythme des prouesses de Lionel Messi, le favori de la foule, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo annonce, depuis Washington, un changement profond de la politique des Etats-Unis, qui considèrent désormais que les colonies dans les Territoires palestiniens occupés ne sont plus contraires au droit international. Mais cette annonce, qui a fait grésiller quelques smartphones dans le stade de 28.000 places près des douces plages de Jaffa, n’a pas détourné du match une foule conquise, peu habituée à contempler de visu les plus grands noms du foot. D’autant que le match avait presque été annulé, Israël menant la semaine dernière une opération militaire dans la bande de Gaza contre le Jihad islamique, qui avait répliqué avec un concert de 450 roquettes tirées vers l’Etat hébreu où les sirènes d’alerte avaient retenti aux abords du stade.
Les effets personnels de dirigeants nazis, dont un haut de forme porté par Adolf Hitler, et une édition de luxe de son manifeste politique « Mein Kampf » ont trouvé preneurs pour des centaines de milliers d’euros lors d’une vente aux enchères mercredi à Munich qui a suscité l’indignation, en Allemagne et à l’étranger. Un chapeau haut de forme porté par Hitler a été adjugé 50.000 euros (55.310 dollars), selon le site internet de la maison d’enchères Hermann Historica, tandis que
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des objets et vêtements ayant appartenu à sa compagne Eva Braun ont été vendus pour des milliers d’euros. Un acheteur a acquis pour 130.000 euros une édition de luxe de « Mein Kampf », frappée d’un aigle et d’un svastika, emblème du parti nazi, ayant appartenu au dirigeant nazi Hermann Goering. D’autres lots de vêtements et effets personnels de dirigeant nazis comme Heinrich Himmler et Rudolf Hess étaient proposés à la vente. https://plus.lesoir.be
A la 31e minute, Cavani conclue un jeu de passe triangulaire et furtif dans la zone de réparation pour ouvrir le score pour l’Uruguay sous les hourras d’une foule, certes acquise à Messi et sa bande, mais pas zélote. Quelques minutes plus tard, l’Autorité palestinienne dénonce la nouvelle position de Washington sur les colonies. Au même moment, Dybala marque pour l’Argentine mais le but est annulé. Cause: le ballon avait touché sa main avant son tir.
Israël « normal » A l’entracte, la foule s’amuse. Encore. « En amenant peut-être le plus célèbre au monde, Lionel Messi, en Israël, nous offrons de l’effervescence au pays entier, aux citoyens musulmans, chrétiens et juifs d’Israël« , a déclaré le sponsor de ce match inédit, le milliardaire canado-israélien Sylvan Adams, d’ailleurs né au Québec. « Voici l’Israël +normal+ que je connais et que j’aime. Pas un pays de conflit mais un pays où les enfants de tous les milieux jouent ensemble au foot dans la rue et dans des ligues. Le sport peut vraiment bâtir des ponts, unir les gens« , a-t-il ajouté dans une déclaration transmise à l’AFP. A la 64e minute, le match redevient tonique. L’étoile du Barça place un corner aussitôt redirigé de la tête par l’autre star de la sélection Sergio Agüero. Quatre minutes plus tard, c’est au tour de Luis Suarez, coéquipier de Messi à Barcelone mais adversaire sur le vert de Tel-Aviv, de marquer. L’Uruguay reprend les devants et semble se diriger vers la victoire… La tenue d’un match Israël-Argentine de préparation au Mondial-2018 Jérusalem, ville sainte dont le statut est l’un des problèmes les plus épineux du conflit israélo-palestinien, avait provoqué la colère des Palestiniens, entraîné de vives critiques contre la sélection albiceleste sur les réseaux sociaux et mené au final à son annulation, ce qui avait été perçu comme un revers par l’Etat hébreu. Cette fois, la Fédération palestinienne de football n’a pas protesté contre la tenue du match, à Tel-Aviv, capitale économique d’Israël. Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui appelle au boycott de l’Etat hébreu pour protester contre l’occupation et la colonisation des Territoires palestiniens, a de son côté condamné cette rencontre. Ce qui n’a pas empêché Lionel de convertir à la 90e minute, un penalty sous les vivats d’une foule qui a scandé à la fin le nom de celui par qui tout a commencé ici: Messi !
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Du Capitole à la roche Tarpéienne Le debrief de la semaine par
Le long parcours politique du premier ministre israélien vient d’être mis à mal par une mise en examen pour corruption, fraude et abus de confiance. Pourtant Netanyahu venait de connaître quelques jours plutôt une grande victoire politique avec la reconnaissance américaine des implantations israéliennes en Cisjordanie et sur le plateau du Golan.
dont l’inventivité et la créativité n’ont pas d’égal dans le monde occidental. Tout reste possible dans un pays où le scrutin à la proportionnelle intégrale fragmente le vote et la communautarisation de l’électorat rend plus compliquée que jamais le compromis. Mais son inculpation limite terriblement les marges de manœuvre de l’actuel premier ministre et rend incertain son destin politique.
La vie politique est imprévisible. Benyamin Netanyahu en a pris la mesure en quelques jours avec peut-être une de ses plus grandes victoires diplomatiques et sûrement sa plus grande épreuve politique. Le 18 novembre, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo déclarait que les Etats-Unis ne considéraient plus les implantations israéliennes en Cisjordanie comme étant contraires au droit international, alors que ces occupations sont jugées illégales par l’ONU et une grande partie de la communauté internationale. Déclaration politique de première importance pour les 400 000 israéliens qui vivent dans ces territoires contestés et qui a été salué par le premier ministre israélien comme le «reflet d’une vérité historique».
A Rome, le Capitole – siège du pouvoir religieux – se trouvait à proximité de la roche Tarpéienne, crête rocheuse d’où l’on précipitait les condamnés…
Trois jours plus tard, le procureur général Avichaï Mandelblit inculpait le Premier ministre Benyamin Netanyahou, fragilisant sa position politique alors que se profile l’hypothèse d’un troisième scrutin en moins d’un an après que son opposant Benny Gantz ait renoncé à former un gouvernement et que des fêlures apparaissent au sein du Likoud. Difficile de dire à ce stade ce que nous réserve la belle démocratie israélienne
Jack-Yves Bohbot
Jack-Yves Bohbot
Des intellectuels arabes condamnent le mouvement BDS Des représentants de la société civile arabe, originaires de quinze pays, se sont retrouvés la semaine dernière dans la capitale britannique et ont appelé à la fin de l’isolement d’Israël dans le monde arabe. «Les Arabes sont les premières et les seules victimes du boycott», a déclaré un des participants de cette conférence, l’avocat égyptien Eglal Gheita. Meyer Habib insulté sur Twitter Le député français de la 8ème circonscription des Français de l’étranger subit régulièrement de caricatures odieuses et d’insultes antisémites sur les réseaux, dignes des années des années 30. Les auteurs de ces faits inqualifiables sur Internet doivent être retrouvés et sanctionnés.
«Sapiens» interdit en Iran La censure des mollahs iraniens a encore frappé et interdit les livres de l’écrivain israélien Yuval Noah Harari, au motif que le livre «Sapiens. Une brève histoire de l’humanité» fausse l’histoire en faisant la promotion de la théorie de l’évolution. Les lecteurs iraniens seront désormais privés d’un best-seller mondial vendu à 8,5 millions d’exemplaires, ainsi que des autres ouvrages de l’auteur israélien «Homo Deus : une brève histoire de l’avenir « et «21 leçons pour le XXIe siècle». Une famille juive prise à partie dans le métro londonien Une vidéo vue par plus de 3 millions de personnes montre un homme portant la kippa et accompagné par ses enfants, violemment insulté dans un wagon du métro de la Northern Line à Londres, il y a quelques jours. Plusieurs passagers dont une femme voilée se sont portés au secours du passager et de sa famille. À la suite d’un appel de la police des transports britanniques, un suspect a été arrêté et mis en garde à vue. Soutien francilien à l’Espace du Judaïsme Le conseil régional d’Ile-de-France, présidé par Valérie Pécresse, a voté mercredi une subvention de 283 000 euros à la partie culturelle du projet du Consistoire de Paris porté par David Amar dans le 16ème arrondissement. Les travaux sont en cours dans l’ancien marché couvert situé rue Saint-Didier dans le 16ème arrondissement de Paris. Messi à Tel Aviv Malgré une intense campagne de boycott, le match amical Argentine-Uruguay s’est tenu le 18 novembre au Bloomfield Stadium de Tel-Aviv. Devant 28 000 spectateurs enthousiastes et heureux de contempler les exploits des stars sud-américaines, le match s’est soldé par un match nul (2-2) et une vive altercation entre le parisien Edinson Cavani et le barcelonais Leo Messi !
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Israël, Iran, Parlons-en !
Les États-Unis ont déclaré, cette nuit, ne plus considérer les colonies israéliennes en «Territoire palestinien», illégales. Avant de commenter cette décision, permettez-moi une petite crise de chauvinisme. Rectifions cette déclaration. «Les États-Unis ont enfin reconnu, que la Judee-Samarie est juive.» La phrase est plus simple et plus proche de la réalité. La Jordanie peut bien rugir, elle, qui fut créée en 1921, sur une partie du royaume d’Israël. Cette reconnaissance intervient après 72 ans. Dire qu’elle ne nous satisfait pas, serait mentir. Mais après tout, quand le monde décide d’étiqueter les produits «Provenance des colonies...» La réaction américaine est un camouflet sur le bec de l’ONU, de l’UE et de tous ceux qui raisonnent ouvertement, comme si la disparition d’Israël serait un soulagement et la fin de leurs insurmontables soucis. Bien que tous, prétendent que la sécurité d’Israel est une priorité. Qu’est-ce que ce serait autrement? Il ne reste plus, qu’à reconnaître que l’occupation de la Judée-Samarie, par des arabes est illégale. Ceci ayant été posé et ma crise de chauvinisme, atténuée, venons en au commentaire. Donald Trump rêve de présenter au monde son plan de paix ultime, pour le ProcheOrient. Mais la cascade de revirements ont enterré les espoirs de paix. Depuis 3 ans, l’administration Trump a : -reconnu Jerusalem, comme capitale d’Israel. -y a déménagé l’ambassade américaine. -validé l’annexion du plateau du Golan. -bloqué l’aide aux arabes de Judée-Samarie et Gaza. -et désormais donné son feu vert à l’intégration de cette zone dans le giron d’israel. Bien que ce soit jugé illégal par l’ONU. Certains diront que ce sont des cadeaux de Trump à son ami Binyamin Netanyaou. Souhaitons que cette annonce tombe à pic, pour la survie politique du Premier Ministre. Quant au Président américain, en
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Condamnations de l’UE. Une addiction ?
pleine campagne de réélection, c’est un nouveau gage pour ses électeurs évangélistes, très favorables à Israël. Le plan de paix ultime attendra. IRAN. De nos jours, il est impossible d’analyser la situation concernant Israël, sans lorgner sur l’Iran. 3 jours de manifestations massives, fermeture des universités, on ne peut plus accéder à Internet, répression violente un peu partout. C’est le prix de l’essence, multiplié par 3, sans prévenir, qui a mis, sans mauvais jeu de mots, le feu au baril. On ne peut s’empêcher de penser aux Gilets Jaunes. La décision d’augmenter l’essence, a été prise de nuit, pendant le repos de fin de semaine. Pas rassurés les Mollahs. C’est là que s’arrête la comparaison avec les Gilets jaunes. Quand on sait que l’Iran est construit sur une immense réserve de pétrole, la colère des habitants n’en devient que plus légitime. Il faut dire que les sanctions américaines se ressentent à tous les niveaux de la société. Inflation, chômage, récession... Les pauvres meurent le long des routes. La classe moyenne végète. Les slogans des manifestants sont tous dirigés vers l’incapacité de leurs dirigeants. Le grand reproche concerne surtout l’argent gaspillé, pour contrôler Gaza, le Liban et l’Irak. Le régime iranien est contesté chez lui et défié dans ses colonies. À Téhéran, mais aussi à Beyrouth mais aussi à Bagdad. Décidément, ce Président qu’on veut «IMPECHÉ», qu’on critique à longueur de mandat, que l’on dit incapable et fou, maintient la pression et assure que l’effondrement de l’Iran est proche. On commence à en voir les résultats. Lui laissera-ton le temps d’aller au bout? Quittons nous sur cette belle citation de Théodore Monod: Celui qui cueille une fleur dérange une étoile. René Seror
Curieux, cette propension à condamner de l’Union Européenne. A croire que la seule raison de leurs condamnations est liée à un esprit de contradiction. Une forme d’addiction! Quand il est clair et prouvé que l’Iran est animé d’intentions belliqueuses, Que les américains les condamnent afin de les faire plier, les européens, la France en tête veulent à tout prix leur tendre la main. Alors que les gardiens de la Révolution se gaussent sous cape, les traitant de KOUFFARS, Se demandant, presque, pourquoi tant de sollicitude, Enrichissant l’uranium à outrance, Affichant clairement leur volonté de posséder la bombe, de détruire Israël, Et l’UE, comme s’il s’agit d’un jeu drôle, s’amuse! L’Europe s’amuse à contrarier. A contredire. A condamner, non pas l’Iran, mais les sanctions américaines. A croire que c’est devenu une discipline Olympique. Comme si, cette rivalité, devait mener l’une de ces entités vers une médaille d’or. Ambitionnant de posséder une armée de défense, le Président français prétend l’OTAN, atteint de mort cérébrale. Or, c’est l’OTAN qui, depuis la grande guerre, au prix de dépenses énormes, défend l’Europe et surtout l’Allemagne. L’Allemagne est incapable de former une armée et le seul pays qui pourrait former une armée européenne avec la France est le pays qui prône le Brexit. A quoi rime donc, cette opposition de façade, si ce n’est à contredire? Pour ce qui concerne Israel, l’Europe place au centre du monde, un conflit qui
est régional, qui concerne un pays grand comme 2 départements français, et qui touche un peuple qui n’existe pas. Ces populations ne se plaignaient pas plus quand la Judee-Samatie était Jordanienne et Gaza égyptienne. Ils n’ont pas de nationalité. Et l’Europe le sait. La notion de palestiniens est une invention des gauchistes et des diplomates français, dans les années 70, quand ils s’acoquinaient avec le KGB. Ce conflit qui perdure, qu’on a transformé selon le schéma originel, le petit ISRAEL face à 5 géants arabes, en l’ogre israélien contre les pauvres palestiniens. Encore une contradiction de l’UE. Au point que les jeunes musulmans des banlieues, du Maghreb se sentent palestiniens. Par son comportement, l’UE a rendu impossible de penser autrement que les anti judaïques. Je ne dis pas antisémites, puisque les arabes sont eux mêmes des sémites. Depuis l’élection de Trump, l’UE contredit toutes les décisions américaines et les condamnent. Pour éviter une chronologie fastidieuse, lais surtout présente dans tous les esprits, nous ferons un stop sur cette décision de l’UE d’exiger un étiquetage honteux. La parade américaine ne s’étant pas faite attendre, l’UE condamne. A croire que c’est devenu une sorte de réflexe. Cela me donne à penser, que si l’on interdit à l’UR de s’exprimer, le conflit serait vite réglé. Il y a peu, on a célébré un office en la synagogue de Dubai et la Atikva a salué la médaille d’or d’un champion israélien à Abou Dhabi. René Seror
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Des intellectuels issus de 15 Féminicides. En Israël, en 15 pays arabes prônent la fin du ans, 163 femmes ont été boycott d’Israël assassinées par leur conjoint
Des intellectuels issus de 15 pays arabes prônent la fin du boycott afin d’instaurer un nouveau dialogue avec l’Etat hébreu. Impensables il y a quelques années, les signes du rapprochement entre Israël et le monde arabe deviennent de plus en plus tangibles et, surtout, publics. Face à la montée en puissance de l’Iran chiite, ennemi juré d’Israël et rival de l’Arabie saoudite, la grande puissance régionale sunnite, l’Etat hébreu et les pays arabes « modérés », notamment du Golfe, ne cessent, depuis 2015, de souligner leurs convergences de vues et d’intérêts, en particulier sécuritaires. En octobre 2018, le Premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahou, s’est ainsi rendu à Oman afin d’y rencontrer le sultan. En 2019, des ministres et des diplomates israéliens ont participé à des conférences dans différentes capitales arabes, au Caire, à Abou Dhabi, à Dubaï ou à Manama. Israël a été officiellement invité à participer à l’exposition universelle de Dubaï en 2020.
de personnalités arabes se sont réunies à Londres, les 19 et 20 novembre, afin de créer le Conseil arabe pour l’intégration régionale. Dans un manifeste, dont L’Express a eu copie, ses promoteurs entendent briser un tabou en appelant à « récuser la culture de l’exclusion et de la diabolisation » du monde arabe envers l’Etat juif et à adopter « un esprit d’engagement et de dialogue » avec celui-ci. « Le boycott, écrivent-ils, est une entreprise politico-idéologique […], qui n’a pas réussi à vaincre les Israéliens. Il a, au contraire, incité ces derniers à trouver des réponses novatrices qui ont fortifié son économie et leur société. Par ailleurs, il nuit aux sociétés ainsi qu’aux économies arabes. Le boycott a privé les Arabes des bénéfices d’un partenariat avec les Israéliens. Il a empêché les Arabes de rapprocher Israéliens et Palestiniens sur la voie de la réconciliation. » Les signataires se promettent de rompre avec cette « histoire tragique » et de « reconstruire la région sur de nouvelles bases ».
En amont de la Journée Internationale de l’Elimination de la Violence à l’Egard des Femmes, le Bureau central des statistiques israélien (CBS) a publié les résultats d’une enquête attestant du nombre d’agressions dont les femmes ont été victimes en Israël en 2018. Selon une étude menée auprès d’un échantillon représentatif de la population israélienne âgée de 20 ans et plus, pas moins de 140.000 femmes ont été harcelées sexuellement, et plus de 95% d’entre elles n’ont déposé aucune plainte à la police. 37.000 femmes ont signalé avoir été harcelées sur leur lieu de travail, dont 13.000 par un supérieur. En tout, quelque 336.000 femmes ont subi des agressions diverses, parmi lesquelles 15.000 ont été victimes d’un délit sexuel, tel que le viol, la tentative de viol ou l’attentat à la pudeur.
L’enquête indique que 79,2% de ces victimes n’ont pas porté plainte, la plupart affirmant avoir eu honte d’en parler, d’autres ne pas avoir souhaiter déranger la police. Selon cette source, 68.000 femmes sont victimes de violence domestique ou de menaces de violence – un nombre plus élevé que les hommes victimes des mêmes délits – 66,1% contre 33,9%. En 2018, 6.488 femmes ont trouvé assistance auprès des 113 centres de prise en charge déployés dans tout le pays. Un nouveau foyer devrait ouvrir à Tel Aviv l’année prochaine, et trois autres dans les années à venir. Depuis 2004, 163 femmes ont été assassinées par leur conjoint, 50% d’entre elles étaient connues des services sociaux. Source I24News
Une nouvelle corvette de Chaque année en Israël 120 classe Reshef pour la marine israélienne personnes offrent leur rein à un inconnu
C’est dans ce contexte qu’une trentaine
Chaque année en Israël, quelque 120 personnes offrent leur rein à un inconnu. Ce geste, très rare en Suisse et interdit en France, est apparemment le résultat d’une politique volontariste Le petit village de Yizhar, situé en Cisjordanie, à une cinquantaine de kilomètres de Naplouse, détient un curieux record: celui de la communauté israélienne qui compte le plus grand pourcentage de donneurs de rein altruistes. Le phénomène est tel que certains ont proposé de rebaptiser «rue des Donneurs» l’une des ruelles de ce village de quelque 1500 âmes qui a été décrit dans la presse comme un «bastion de colons israéliens extrémistes». On parle de don de rein altruiste lorsqu’une personne accepte de donner l’un de ses organes à un inconnu sans autre motivation apparente que l’amour du prochain. Ce cas de figure est extrêmement rare. En Suisse, le premier don de ce genre remonte à 2003, et il ne s’en effectue annuellement pas plus de quelques-uns. Aux
https://www.lexpress.fr
Etats-Unis, pays pionnier, on dénombre une cinquantaine de cas par an. En France, c’est tout simplement interdit: la loi permet de donner un rein à un membre de la famille, au conjoint, éventuellement à un ami très proche, mais pas à un inconnu, pour la seule beauté du geste. «Exemple unique de réussite» Or, Israël affiche un taux de quelque 120 dons de rein altruistes par année, pour une taille de population équivalente à celle de la Suisse. Selon un article publié en 2018 dans la revue scientifique en ligne BMC Nephrology, ce résultat est imputable aux activités de l’association à but non lucratif Matnat Chaïm (le don vivant ou le cadeau de la vie, en hébreu), fondée en 2009 par le rabbin Yeshayahu Heber qui a lui-même bénéficié d’un don de rein altruiste. https://www.letemps.ch
Le Ministère de la Défense d’Israël a signé un accord avec Israel Shipyards Ltd. pour la conception du prochain navire de combat nouveau et avancé de la marine israélienne – la classe « Reshef ».
territoriales israéliennes.
Ce bâtiment doit résister avec succès aux menaces et aux défis nouveaux et en évolution auxquels la force sera confrontée. Les navires de la classe Reshef, qui seront basés sur la conception éprouvée de l’ISL S-72, renforceront considérablement les capacités de la marine israélienne dans le futur champ de combat et aideront à protéger la zone économique exclusive (ZEE) d’Israël ainsi que les installations pétrolières et gazières offshore dans les eaux
Israel Shipyards Ltd. est l’un des plus grands chantiers navals privés de la Méditerranée orientale et au cours des dernières décennies, la société a construit et livré un grand nombre de navires, qui sont en service actif dans la marine israélienne ainsi que dans les marines, les gardes-côtes et les services de police de pays du monde entier.
Tous les systèmes de combat à bord du nouveau navire seront produits par l’industrie de défense israélienne.
Source : NavalNews
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Trump, Bibi, géants gênants
S’il est une vérité qui se vérifie à tout instant, c’est celle la: «On est toujours trahi par les siens.» Depuis Jules Cesar, la chose est entendue et se répète. On choisit un leader, on l’aide à se hisser aux plus hautes responsabilités, on en profite au passage pour se faire un nom, puis un jour, on trahit celui qu’on a adulé. La chose est, on ne peut plus flagrante, pour ce qui concerne le président TRUMP et le PM Natanyaou. TRUMP d’abord. Les médias français nous bombardent à longueur de flash et de journaux, la «destitution» de TRUMP. Or, Éber Haddad, qui vit aux États Unis, nous précise que la traduction de ce mot, est: «mise en accusation» Ensuite, sautant sur tout ce qui bouge, les démocrates qui n’ont pas digéré une défaite au bout de 3 ans, qui ont déployé toutes les formes de mise de bâtons dans les roues et d’empêcheurs de gouverner en rond, exhibent Gordon Sondland, pour un témoignage qu’ils prétendent accablant. N’hésitant pas à qualifier l’affaire de: UKRAINE GATE. Et ils attendent beaucoup de ce témoin clé. Ambassadeur auprès de l’UE. On le disait capable de confondre le président. Certes, Donald TRUMP se méfie. Étant donné le nombre de conseillers et de ministres qu’il a congédié, depuis son accession au pouvoir. Ce Gordon la, parle d’égal à égal au président ukrainien, tels de vieux camarades de régiment. Il confirme que c’était donnant, donnant, avec les ukrainiens, qui devaient enquêter sur Biden en échange d’une aide militaire avec PENCE et POMPEO. Mais, le fameux témoin clé, reconnaît, que jamais, Donald Trump ne lui avait ordonné de le faire. Au contraire, le président américain lui avait dit, pas d’échanges de mauvais procédés: JE NE VEUX RIEN! Gordon Sondland aurait mieux fait de se faire petit. Ce témoignage aura permis de dévoiler un secret de polichinelle. En finançant la campagne de TRUMP à hauteur d’1 million de $, il s’est offert un poste d’ambassadeur à Bruxelles, pour4 ans. Ambassadeur comme il y en a en France.
Nommés par faveur du Prince. Aux Pôles...ou ailleurs... Et devant le congrès, sa réaction, fut celle d’un professionnel, qui dit une chose et son contraire. Sans jouer au prophète, il me semble qu’il en faudra plus, pour abattre le colosse. NETANYAHU SÉISME politique en ISRAEL, envers un homme qui entrera malgré tout dans l’histoire. Aces 3 records, n’en déplaise à ses détracteurs. -plus jeune chef de gouvernement d’Israel, -celui qui est resté le plus longtemps, -et depuis 24 heures, le seul Premier Ministre en fonction et inculpé. Les juges israéliens. sous prétexte d’indépendance, évoquent l’équilibre des pouvoirs à l’anglo-saxonne, mais précisent inculpé mais pas, accusé. BIBI dénonce un coup d’état. Il en appelle au peuple contre la vindicte des juges. Il dénonce la gauche qui complote. Pourtant, c’est lui qui a nommé le Procureur Général. Depuis un an, il a tout tenté pour lui échapper. Et, fait incroyable, selon la formule consacrée: RAK BE ISRAËL. Il n’a jamais eu autant d’influence. Il est reçu au Kremlin, Il est chez lui, à la Maison Blanche, Il est au téléphone avec les dirigeants du Golfe, Et avec les différentes résolutions et autorisations obtenues de l’Amerique, il a enterré l’infâme processus d’Oslo. Sans compter l’exceptionnelle opinion favorable des israéliens. Une fois de plus je vous renvoie à la théorie des minorités, décrite dans mon texte intitulé dialogue. Vouloir à tout prix faire tomber l’homme qui a propulsé Israël au Rang des nations, c’est avouer une jalousie morbide, une haine farouche pour qui, s’oppose à leurs idées. L’inconcevable, c’est cette volonté de nuire, de vouloir à tout prix remplacer, quand personne ne présente les qualités de dirigeant. Israël regarde tomber son héros, mais celui-ci est tellement haut, que les nains qui veulent lui nuire, auront besoin de tant de temps. Encore une formule locale, qui en dit long: HAVAL AL AZAMAN. René Seror
Pour Tsahal
Notre soutien à ISRAEL, communément qualifié d’indéfectible, notre solidarité envers TSAHAL et l’amour naturel pour nos jeunes engagés, ne doivent pas se cantonner à de simples formules d’usage. L’occasion nous est offerte le 22 DECEMBRE prochain d’assister à un bel évènement conjuguant l’allumage de la 1 ère bougie de HANOUCA et une mise en relation avec des HAYALIM BODEDIM
« soldats isolés » dont les parents résident à l’étranger. Toute famille dont un enfant a ce statut voudra bien contacter la Communauté de CRETEIL afin de pouvoir participer à une VISIO-CONFERENCE internationale en direct de JERUSALEM. Franck SERFATI Président VIGIL’ANCE et BRIDGE OF GOLD FRANCE
Pauvre Macron, pauvre Schiappa et pauvres les autres
Votre définition du communautarisme est, soit naïve, soit hypocrite, soit tout simplement volontaire. Vous baissez les bras, Vous avez déjà perdu la bataille. Vous vous basez sur le score de ces listes, lors des précédentes élections. Alors, ça vous réconforte. Vous semblez oublier les scores du FN quand il faisait moins de 1%. A force de persévérance, c’est à dire, à force de combattre vos erreurs et vos revirements, vos hésitations et vos denis, ils vous défient. N’oubliez pas qu’ils s’octroient le droit de braver les interdits religieux pour vous endormir. Leur implantation est patiente mais étudiée et planifiée.
Et vous tremblez de les voir vous balayer aux prochaines législatives. Pire que tout, aux présidentielles. Il suffirait que certains leaders renoncent à leur ego et acceptent d’être remplacés par des candidats nouveaux, plus jeunes, plus fermes, avec cependant un discours plus nuancé, vous serez aussitôt écartés. Sans jouer les oiseaux de mauvais augure, une victoire du RN, couplée à une liste communautaire qui ferait seulement 5%, et le scénario de Houellebecq deviendra réalité à l’horizon 2027. CITATION DU JOUR Le bonheur n’est pas une fleur que l’on cueille, ni un fruit que l’on dérobe, c’est une bataille qui mène à la victoire. René Seror
SÉCURITÉ
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Les Iraniens ont développé un large éventail de missiles balistiques
Pendant que nos élites politiques israéliennes se battent depuis près d’un an à coup d’ego pour empêcher la constitution d’un gouvernement, pendant que Tsahal se trouve en roue libre par absence de décisionnaire politique, l’Iran continue de narguer Israël. Jamais dans l’Histoire de l’après-guerre, en particulier du temps de la Guerre Froide, un pays n’aura autant défié les États-Unis, que ce soit en Amérique latine ou en Asie, allant jusqu’à limiter leur influence. L’Iran a choisi une stratégie risquée alors que les Américains l’ont encerclé avec des bases militaires de toutes parts et que les dépenses militaires ont atteint le double du PIB iranien. La doctrine militaire iranienne est fondée sur la dissuasion grâce à trois types de ca-
pacités : – L’Iran s’est doté d’un arsenal développé de missiles balistiques. – Il a mis au point une guerre navale asymétrique en menaçant de fermer le détroit d’Hormuz. – Mais surtout il a créé de nombreux groupes terroristes non étatiques qui lui sont inféodés. Les Iraniens ont développé un large éventail de missiles balistiques dont les plus connus et les plus performants sont ceux de la famille Shahab. Les plus redoutés sont les Sejil-1 et Sejil-2. Le Sejil-1, testé en 2008, est un missile balistique sol-sol à deux étapes, de portée de 2.500 kms, qui
contrairement aux missiles Shahab, est alimenté par un combustible solide. Les missiles à combustible liquide ont l’inconvénient ne pas pouvoir être stockés avec leur combustible en raison du risque d’explosion. Ils nécessitent donc au moins une heure de remplissage à l’air libre ce qui les rend vulnérables dès qu’ils sont détectés par les satellites. En revanche le temps de lancement des Sejil est extrêmement réduit en plus de l’excellente mobilité qui les protège d’une destruction sur leur aire de lancement. Le Sejil-1 peut porter une charge explosive de 750kgs lui permettant d’atteindre Israël. Il n’est pas exclu qu’il puisse être doté d’une charge nucléaire. Le Sejil-2 testé en 2009 est encore en phase de développement. Il dispose d’une portée de 2.510 kms avec une tête conique de 650kg ou de 2.000kms avec une tête de 1.000kgs. Ce nouveau modèle est caractérisé par une meilleure précision car il est équipé d’un nouveau système de navigation ainsi que de capteurs précis et sophistiqués. Le missile Khalij-e Fars est un autre élément redoutable des capacités navales asymétriques de l’Iran. Missile balistique supersonique à combustible solide, il dispose d’une autonomie de 300 km avec une charge utile de 650 kg. Il est dérivé du Fateh-110, missile sol-sol à propulseur solide. Il s’agit du missile le plus avancé détenu par les Gardiens de la révolution, caractérisé par une vitesse et une trajectoire supersonique. Le Khalij-e-Fars se déplace verticalement après son lancement, traverse à des vitesses supersoniques, et détecte les cibles grâce à des logiciels sophistiqués. La précision a été augmentée de 30 à 8 mètres. Les Iraniens ne font pas mystère de leur intention de détruire des objectifs et des forces hostiles en mer. Le plus grand facteur dissuasif de l’Iran est sa capacité à bloquer le détroit d’Ormuz par où passent 20% des approvisionnements mondiaux en pétrole. Les Américains qui ont déjà mesuré le danger ont investi 8.000 milliards de dollars depuis 1976 pour assurer la libre circulation à travers le détroit. Mais pour s’opposer aux moyens américains, les Iraniens ont développé des sous-marins de poche Ghadir. En effet, dans les eaux peu profondes du golfe Persique, ces sous-marins peuvent se déployer pour menacer les navires qui circulent dans des trajets maritimes étroits. Les navires militaires et commerciaux sont ainsi facilement exposés. Ces sous-marins de petite taille Ghadir sont issus des sous-marins nord-coréens Yugo et Sango. Leur petite taille et leur capacité acoustique les rendent difficiles à être détectés et à être suivis. Chaque sous-marin contient deux tubes de 533 mm destinés à tirer des torpilles et est capable de poser des mines. Le Ghadir peut également transporter des forces spéciales
jusqu’en territoire ennemi. L’Iran dispose d’une vingtaine de ce type de sous-marins les plus silencieux du monde, capables de reposer en mer sur un fond de sable en attendant leurs proies. Enfin les Iraniens ont réussi à développer des groupes non étatiques capable d’agir en leur nom, le Hezbollah libanais en particulier. Au début des années 80, des représentants des Gardiens de la révolution avaient été envoyés au Liban pour aider à former le noyau de la résistance contre « l’occupation israélienne ». À l’époque, l’Iran n’exerçait aucune influence au Liban et personne ne s’était inquiété de leurs manigances. De plus, il était empêtré dans sa guerre avec l’Irak de Saddam Hussein. Les Occidentaux avaient peu mesuré à l’époque le génie stratégique iranien d’investir à long terme. Aujourd’hui le Hezbollah, devenu une véritable armée, est considéré comme l’arme de guerre la plus polyvalente et la plus utilisable de l’arsenal iranien. En effet, il dispose d’une portée opérationnelle. Lorsque les États-Unis avaient envahi l’Irak en 2003, le Hezbollah s’est substitué aux Iraniens pour former des groupes militants irakiens. Plus récemment, ces mêmes militants du Hezbollah ont formé les Houthis au Yémen et ont soutenu le gouvernement syrien de Bachar el-Assad depuis 2011. Le chef d’État-major Aviv Kohavi est conscient de la situation surtout qu’il a un passé dans les renseignements militaires et dans le commandement de la région-nord. En dévoilant le nouveau plan pluriannuel de l’armée, il a averti d’un risque de guerre même si pour l’instant l’Iran n’est pas intéressé par un conflit militaire. La frontière nord d’Israël est le problème de sécurité sensible auquel le pays est confronté : «Au cœur de l’action se trouvent l’enracinement des forces iraniennes et autres en Syrie et le projet de missile de précision. Dans les deux situations, il s’agit d’un effort dirigé par l’Iran, qui utilise le territoire de pays dotés de gouvernements extrêmement faibles. Pendant de nombreuses années, le Hezbollah a tenu l’État libanais en captivité et mis en place sa propre armée qui détermine réellement la politique de sécurité du Liban». Le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie ainsi que les réactions discrètes de Donald Trump à la destruction d’un drone américain dans le golfe Persique et à l’attaque d’un important saoudien installation pétrolière, ont renforcé le sentiment de confiance de Téhéran, voire d’impunité. Cela lui permet ainsi de défier la plus grande puissance mondiale et la plus forte armée du Proche-Orient. Il faut se souvenir de ce qu’a écrit Trotsky : «la guerre ne vous intéresse peut-être pas, mais la guerre s’intéresse à vous». https://benillouche.blogspot.com
SÉCURITÉ
«Iron Dome» abat 4 roquettes tirées mardi matin depuis la Syrie
Edition du 27 Novembre au 3 Décembre 2019
La recherche militaire en Israël, un impact crucial. « Ils ont essayé de nous tuer, nous avons gagné » La technologie israélienne en matière militaire pour la défense de tous ses citoyens est l’un des grands atouts de l’État hébreu. L’une des inventions les plus notables est le système de défense aérienne Iron Dome – Dôme de fer – pour intercepter et détruire à courte portée les roquettes et obus d’artillerie. La cyberdéfense, pour protéger dans le cyberespace des informations sensibles et bloquer les tentatives d’intrusion ennemies, est également un secteur de pointe.
Tsahal a déclaré que son système de défense antimissile «Iron Dome» avait abattu quatre roquettes tirées mardi matin depuis la Syrie en direction de l’Etat hébreu, alors que les sirènes d’alerte ont retenti sur le plateau du Golan. Dans un communiqué, Tsahal indique qu’aucun dégât n’a été rapporté pour le moment en territoire israélien. A Damas, capitale syrienne, les médias d’Etat ont fait mention de leur côté, tôt mardi matin, «d’explosions entendues à l’aéroport» sans plus de détails pour le moment. Environ 450 roquettes, selon l’armée israélienne, avaient été tirées la semaine dernière depuis la bande de Gaza vers Israël dans la foulée d’une opération militaire contre un commandant local du Djihad Islamique. Mais aucune roquette n’avait été tirée depuis la Syrie lors de cette séquence. Alors que l’armée israélienne abattait le commandant Baha Abou al-Ata lors d’un tir ciblé sur son appartement du nord de la bande de Gaza, des frappes avaient visé la résidence à Damas d’un haut responsable politique du bureau du Djihad islamique, Akram al-Ajouri, tuant deux personnes dont son fils. Le Djihad islamique avait accusé Israël d’être à l’origine de cette frappe à Damas. L’armée israélienne s’était refusée à tout commentaire sur ce sujet. Après l’opération contre Abou al-Ata à Gaza, et de premiers tirs de roquettes en représailles, l’armée israélienne avait bombardé des sites présumés du Djihad islamique dans cette enclave palestinienne de deux millions d’habitants, y faisant au total 34 morts et une centaine de blessés dans la semaine. Un cessez-le-feu entre Israël et le Djihad islamique à Gaza est intervenu jeudi dernier au terme de 50 heures d’affrontements, mais cet accord reste précaire. Le Figaro
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La recherche militaire a ainsi un impact crucial sur la société civile, notamment grâce à la formation au développement informatique et à la cybersécurité, dispensée par Tsahal, l’armée de défense israélienne. Conséquemment, le pays a le plus fort taux au monde de travailleurs spécialisés en technologies de pointe. Confluence du potentiel humain, de l’investissement et de la recherche : Israël est, selon de nombreux experts, devenu l’épicentre mondial des hautes technologies.
FRANCE
Edition du 27 Novembre au 3 Décembre 2019
C’est officiel : Emmanuel Macron sera en Israël en Janvier 2020
Valérie Benaïm : « la religion juive interdit les tatouages »
Reuven Rivlin a annoncé mercredi qu’une trentaine de dirigeants mondiaux, dont le président russe Vladimir Poutine et le président français Emmanuel Macron, se rendront en Israël en janvier pour commémorer le Jour de la commémoration de l’holocauste à Jérusalem , qui devrait être le plus grand rassemblement de l’histoire consacré à la lutte contre l’antisémitisme. Rivlin a pris la parole lors d’une conférence de presse à la Résidence du Président à Jérusalem avant le V Forum mondial sur l’Holocauste, qui se tiendra le 23 janvier 2020 au musée Yad Vashem de la capitale, sous le titre « Souvenir de l’Holocauste, lutter contre l’ antisémitisme « .
Jeudi 21 novembre 2019, dans Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna a révélé pour la première fois pourquoi il ne s’était jamais fait tatouer. Cyril Hanouna a décidé de se confier sans tabou, dans son émission, Touche pas à mon poste, jeudi 21 novembre 2019. Alors qu’il évoquait les difficultés de Johnny Depp qui serait de nouveau célibataire, l’animateur phare de C8 a assuré être très fan de l’acteur américain. Une remarque qui a interpellé la chroniqueuse, Géraldine Maillet. « Vous dites que vous fantasmez sur Johnny Depp. C’est marrant parce que vous avez toujours des fantasme de bad boys, un peu sulfureux, vous avez d’ailleurs tout d’eux, sauf les tatouages », s’est alors interrogée la réalisatrice. « C’est une très bonne question. Je vais vous dire pourquoi je ne me suis jamais fait tatouer », a alors lancé Cyril Hanouna, attirant le questionnement de tous les chroniqueurs et du public. « C’est simplement
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une question de religion », a-t-il simplement expliqué. Valérie Benaïm s’est permise de rajouter qu’effectivement, « la religion juive interdit les tatouages ». En effet, l’animateur vedette de C8 s’était décrit comme étant un « juif traditionaliste, d’origine tunisienne avec une forte culture arabe (…) Mais le plus important c’est que je suis avant tout Français », avait expliqué Cyril Hanouna dans les colonnes de Paris-Match. « Je respecte toutes les religions. Moi, j’ai la volonté de divertir les gens dans le respect de tous », avait-il rajouté. Dans sa famille, la religion semble très présente. En octobre 2019, il avait été absent de l’émission Touche pas à mon poste pendant deux jours pour assister aux fêtes juives. « Sachez que moi […] je ne serais pas la non plus mardi et mercredi […] c’est les fêtes juives en ce moment », avait déclaré le trublion de la chaîne pour jouer carte sur table avec son public. Durant ces fêtes juives, Valérie Benaïm, était également absente puisqu’elle est aussi de confession juive. https://www.telestar.fr
Le président a déclaré que Poutine, Macron et le président allemand Frank-Walter Steinmeier , le président italien Sergio Mattarella et le président autrichien Alexander Van der Bellen faisaient partie des dirigeants qui ont confirmé leur présence à l’événement « unique en son genre ». « Dans quelques semaines, je serai accompagné des chefs d’État et des dirigeants mondiaux que j’ai invités à être avec moi à Jérusalem pour commémorer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau », a-t-il déclaré. » Les présidents de Russie, d’Allemagne, de France, d’Italie et d’Autriche, ainsi qu’un représentant du Royaume-Uni, le roi d’Espagne, le roi de Belgique et de nombreux autres dirigeants viendront à Jérusalem pour discuter de la manière dont nous pouvons lutter contre l’antisémitisme . » « Nous nous rencontrerons pour réfléchir à la manière de transmettre la mémoire de l’Holocauste aux générations qui vivront dans un monde sans survivants et aux mesures que nous devons prendre pour assurer la sécurité des Juifs dans le monde », a ajouté Rivlin. Le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, a déclaré: «La célébration de cet événement de haut niveau à Jérusalem, capitale du pays, 75 ans après la libération d’Auschwitz, revêt une grande significa-
tion historique et personnelle. Je suis le fils de Meir et de Malka Katz, survivants de l’Holocauste, qu’ils reposent en paix. Ma mère Malka Katz était à Auschwitz et a été envoyée lors de la Marche pour la mort. Depuis ces jours sombres, nous avons défendu et développé notre patrie. » Toujours lors de la conférence de presse, le président de Yad Vashem, Avner Shalev, a averti que certaines tropes antisémites utilisées par les nazis pour déshumaniser les Juifs avant et pendant l’Holocauste « sont présentes dans notre société mondiale après l’Holocauste ». « La vie juive est à nouveau menacée en Europe », a déclaré Moshe Kantor, président du Forum mondial de l’Holocauste. «Il est menacé de harcèlement et d’attaques quotidiennes dans la rue, dans les écoles, dans les universités, en ligne et même chez eux. C’est devenu tellement grave que la grande majorité des Juifs d’Europe ne se sentent plus en sécurité. » Une déclaration de la résidence du président a déclaré: « L’événement a lieu dans le contexte d’une recrudescence des expressions de haine et de violence de l’antisémitisme, en particulier en Europe . Face à cette situation alarmante, les efforts visant à sensibiliser le public aux dangers de l’antisémitisme, du racisme et de la xénophobie et à encourager la commémoration de l’Holocauste et la recherche ont rendu cet événement plus crucial et pertinent que jamais. » Le mois dernier, le grand rabbin de la principale alliance rabbinique orthodoxe en Europe a déclaré que la résurgence de l’antisémitisme sur le continent « représente une menace existentielle pour la communauté juive ». Le grand rabbin Pinchas Goldschmidt, de la Conférence des rabbins européens, a déclaré à The Associated Press qu’il était convaincu que la mémoire en arrière de l’Holocauste, l’augmentation du sentiment d’extrême droite et de l’islam radical étaient les principaux facteurs qui alimentaient le climat antisémite.
FRANCE
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Israël se taille une part de lion dans le marché sécuritaire mondial
Rencontre d’une délégation BNVCA avec Mr Elan CARR envoyé spécial des USA pour la surveillance de l’antisémitisme dans le monde
Le dispositif basé sur des technologies sécuritaires au sein même d’Israël, comme ceux déployés à l’aéroport Ben Gourion ou dans les bâtiments publics, font d’Israël une nation experte en sécurité. Avec cette expertise, Israël démarche le monde entier pour vendre son concept d’État sécuritaire comme seule réponse au terrorisme, un produit commercialisable dans le monde entier. En effet, de nombreuses entreprises israéliennes vendent leurs technologies sécuritaires, que ce soit à l’Union européenne, aux États-Unis, à la Birmanie ou à l’Arabie saoudite. Dans son ouvrage Xénophobie business (La Découverte, Paris, 2015), Claire Rodier explique que « depuis le début des années 2000, le marché sécuritaire a connu une grande expansion. On estime le chiffre d’affaires mondial de la sécurité globale à plus de 450 milliards de dollars. Ce marché a continué à s’accroitre depuis et Israël a su s’y tailler une part de lion. Dans la course mondiale au tout sécuritaire, de nombreux responsables politiques français regardent avec insistance du côté israélien. Après le 14 juillet 2016 à Nice où une attaque terroriste a tué 86 personnes et en a blessé 456, on entendait en boucle dans le champ politico-médiatique français parler d’« israéliser notre sécurité » ou du « modèle israélien ».
LE PLUS. Le principal salon mondial de la sécurité intérieure, qui se tient jusqu’à vendredi au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte (Seine-Saint-Denis), regroupe 1.100 exposants de 53 pays. Il a été inauguré mardi matin par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Cette année, Milipol Paris accueille près d’une trentaine de sociétés israéliennes spécialisées dans le domaine de la sécurité qui proposent leurs biens et services. En plus de présenter leur arsenal d’armes de pointe, les stands proposent également des technologies intelligentes afin de renforcer la sécurité et la surveillance des lieux publics avec en toile de fond la lutte antiterroriste. Alors que les services de sécurité intérieure des pays du monde entier doivent redoubler d’effort pour lutter au quotidien contre des menaces potentielles d’attaques terroristes, les nouvelles technologies dans ce domaine apparaissent comme une véritable nécessité pour les nations. Milipol, qui se tient tous les deux ans en alternance entre la France et le Qatar, constitue une « vitrine de la technologie et des services » selon Yann Jounot, président des salons Milipol et ancien coordonnateur national du renseignement (CNR).
En visite officielle en France, Mr Elan S . CARR,, Envoyé spécial des Etats-Unis pour la surveillance et la lutte contre l’antisémitisme dans le monde, a rencontré des représentants de Mr Sammy GHOZLAN, Président du BNVCA, afin d’avoir une meilleure compréhension de la situation de l’antisémitisme en France. En coordination avec les services de l’ambassade des Etats-Unis à Paris, présents à la réunion, celle-ci s’est tenue dans les locaux de l’ambassade le 7 novembre à 14 h. Le BNVCA et son Président étaient représentés par une délégation composée du Vice-Président Richard Odier, du Secrétaire Général René Lévy et de Maître Baccouche, avocat du Bureau. En préliminaire, Maître Baccouche a lu la lettre que le président Sammy Ghozlan adressait à l’Envoyé spécial des EtatsUnis. La délégation a présenté à l’Envoyé spé-
cial auprès du Département de l’Etat des Etats-Unis les chiffres 2018/2019 des actes violents antisémites et lui a donné des perspectives. Elle a souligné l’efficacité de l’observatoire de la lutte contre l’antisémitisme en ligne. Les échanges ont aussi porté sur la nature et les sources principales du nouvel antisémitisme, ainsi que sur les conséquences sociales et sécuritaires. Le BNVCA a noté ses efforts contre le mouvement illégal en France BDS, de même que les réactions du BNVCA et celles des autorités de l’Etat français pour endiguer le phénomène d’incitation à la haine d’Israël et à l’antisémitisme qui poussent à l’acte antijuif et aux assassinats comme ceux des élèves de l’école juive de Toulouse, des deux femmes juives à leur domicile, et de l’attentat terroriste mortel commis contre l’Hypercacher. L’Envoyé spécial des Etats-Unis s’est engagé à suivre de près l’évolution du fléau de l’antisémitisme et à veiller à le combattre .
FRANCE
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Nice (France). Israël est bien présent au Congrès international des victimes du terrorisme victimes du terrorisme, qui organise ce congrès, voit même une forme d’universalité qui unit toutes les personnes touchées par le terrorisme : « On se comprend entre nous, entre victimes, au-delà de nos différences culturelles, sociales, religieuses ou de couleur de peau. C’est magique ! Nous nous ressemblons dans le rapport que nous avons avec les autres, dans le rapport que nous avons avec la vie. Et du coup, il y a une sorte de fraternité entre victimes que nous essayons d’utiliser comme une sorte de diplomatie des victimes du terrorisme. » Guillaume Denoix de Saint Marc souhaite notamment qu’à travers leurs différents vécus ces victimes d’attentat amorcent des changements profonds dans la société.
La ville de Nice, touchée par l’attentat du 14 juillet 2016 qui avait fait 86 morts, a été choisie pour héberger le 8e Congrès international des victimes du terrorisme, et les réflexions des victimes sur l’amélioration de leur prise en charge. Sur scène le drapeau d’Israël flotte. L’Etat hébreu a souffert durant des années du terrorisme. Le nombre de victimes se compte par milliers. Des victimes du monde entier, dont israël, sont invitées à prendre la parole, raconter leurs parcours, leurs difficultés, le long chemin de la résilience. Elles échangeront sur leurs attentes, les différents programmes qu’elles ont pu suivre pour aller mieux. Au cours de tables rondes, on abordera entre-autres le rôle des Etats dans la prise en charge des victimes, l’évolution de la menace terroriste, le rôle des victimes dans la prévention de la radicalisation. Le Congrès se clôturera ce samedi à 12h30, avec un hommage aux victimes du terrorisme, un dépôt de gerbes à la Villa Massena, et une minute de silence. Christian Estrosi, le maire de Nice qui connait très bien Israël et ses pratiques dans la prise en main des victimes du terrorisme, participe au congrès pour évoquer
notamment le « futur dispositif régional de prise en charge globale du psychotraumatisme et la mise en place d’un comité pour la mémoire des victimes. Nice se porte d’ailleurs candidate à l’accueil du Centre européen d’expertise pour les victimes du terrorisme. » DR Selon RFI (1) : « Comment se reconstruire lorsqu’on a été victime du terrorisme, blessé physiquement ou psychologiquement après la perte d’un proche ? Comment adapter la prise en charge de ces victimes à travers le monde ? Ces questions seront débattues à partir de ce jeudi à Nice, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où s’ouvre le 8e Congrès international des victimes du terrorisme. Un congrès pour se reconstruire L’idée d’un tel congrès est avant tout de permettre aux victimes du terrorisme, venues du monde entier, d’échanger et de trouver des pistes pour se reconstruire, notamment pour les victimes d’attentats récents. Guillaume Denoix de Saint Marc, le directeur de l’Association française des
Sensibiliser les pouvoirs publics de tous les pays touchés De l’avis même des personnes touchées physiquement ou psychologiquement par le terrorisme, la prise en charge des victimes est très différente selon le pays dans lequel a eu lieu un attentat. Certaines d’entre elles ont parfois l’impression d’avoir été littéralement abandonnées. C’est le cas de Mélanie. Elle a été blessée lors de l’attentat du Caire en 2009, qui avait causé la mort d’une Française. C’était sa meilleure amie. Les deux jeunes filles étaient parties avec un groupe de jeunes de Levallois en vacances lorsqu’une bombe a explosé près du café où elles se trouvaient. Mélanie estime ne pas avoir été suffisamment prise en charge en Égypte : « Il y a dix ans – et peut-être encore maintenant – l’Égypte n’avait pas de prise en charge. C’est-à-dire que tout le monde s’est retrouvé dans une salle, ils nous ont triés, ceux qui avaient besoin de soins urgents, pas urgents… et ceux qui n’étaient pas urgents c’était « rentrez à l’hôtel ». Bien sûr il y avait une prise en charge médicale, mais on n’a pas eu de prise en charge psychologique. Pas de prise en charge administrative non plus. Pourtant, le temps que vous vous fassiez rapatrier, les séquelles psychologiques arrivent, et ce sont les
premiers moments les plus importants », conclut-elle. Mélanie se bat donc pour qu’un canevas international de prise en charge des victimes du terrorisme voie le jour dans les années qui viennent. Il devrait en être longuement question lors de ce 8e congrès. Impuissance face à la justice Bien souvent, les victimes se sentent aussi impuissantes face aux démarches administratives ou judiciaires. Notamment lorsqu’il s’agit de faire la lumière sur les circonstances d’un attentat, et particulièrement quand celui-ci a été perpétré à l’étranger. C’est ce qu’a vécu Marie-Claude Desjeux. Elle a perdu son frère dans la prise d’otage de la raffinerie d’In Amenas, en Algérie en 2013. Elle témoigne : « J’ai parfois des sentiments de frustration parce qu’il y a beaucoup de choses qui n’ont pas été faites pour nous. Et quand vous êtes victime d’un attentat à l’étranger par exemple, la justice française ne fonctionne pas. Ils ne s’occupent pas de nous. Et pour être franche, il m’est déjà arrivé d’aller voir un juge d’instruction et de lui demander : « Mais pour quelle raison, cinq ans après, nos dossiers ne sont pas traités ? ». La réponse est arrivée toute seule : « Oui mais il y a eu Nice, le Bataclan… on croule sous les dossiers ». » Marie-Claude Desjeux se demande donc s’il faut toujours être confronté à un attentat de masse en France pour que la justice prenne les victimes en considération. Elle pointe aussi du doigt le silence des autorités algériennes qui refusent de rendre publics certains documents. Là encore, cette question de la transparence des autorités et de la déclassification de documents sera débattue à Nice pour tenter d’améliorer chaque aspect de la prise en charge des victimes du terrorisme. Une prise en charge essentielle, d’après ces dernières, pour tenter de faire le deuil et commencer le travail de résilience nécessaire à la reconstruction ». Source : http://www.rfi.fr
Le Beaujolais est aimé en Israël. Sa consommation est en forte croissance
les amateurs du vin primeur se sont donné rendez-vous le 21 novembre. C’est l’occasion de (re)découvrir la belle région du Beaujolais et son cépage roi, le gamay, si apprécié des Japonais, des Israéliens et des Américains. Ces derniers risquent toutefois de payer plus cher leurs bouteilles en raison des
taxes supplémentaires qui frappent les vins français. Les Israéliens quant à eux ont été séduits depuis des années par le côté fraîcheur, digeste et peu tannique du beaujolais. Un type de vin qu’ils ne trouvent pas forcément chez eux. Si les appellations Beaujolais-Villages semblent les attirer le plus (40 % de
l’offre), ils s’intéressent aussi aux dix crus du Beaujolais.
Le nombre de bouteilles vendues en Israël, dont des vins français, a presque doublé ces dix dernières années : plus de 450 boutiques vendent plus d’un million de bouteilles par an de tous les pays du monde,
l’augmentation de points de vente spécialisés ayant contribué à l’augmentation de la consommation. Les vins de France gardent toujours une réputation exceptionnelle en Israël. C’est le cadeau par excellence de milliers d’israéliens, lorsqu’ils se rendent chez des amis.
ISRAËL
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Ashdod (Israël) reçoit un Prix très convoité : « Ville respectueuse de l’environnement »
Ashdod (sud d’Israël) lauréate du 2ème Prix Istanbul « Ville respectueuse de l’environnement ». Norbert Lipszyc, membre du comité scientifique d’Israël Science Info, attire l’attention de nos lecteurs sur une belle performance réalisée par la Ville d’Ashdod, située au sud d’Israël, qui vient de voir ses efforts couronnés pour son programme de protection de l’environnement. La ville côtière méditerranéenne d’Ashdod est lauréate de la deuxième édition du Prix Istanbul de la Ville respectueuse de l’environnement. Ashdod recevra le Prix 2019 lors d’une cérémonie le 4 décembre 2019 à Naples (Italie) dans le cadre de la 21e Réunion des Parties contractantes à la Convention de Barcelone (COP21). Norbert Lipszyc est un grand spécialiste de la biodiversité et des énergies renouvelables. Il est également l’auteur de l’ouvrage de référence « Crise mondiale de l’eau : l’hydro diplomatie », aux Editions de Passy. Composé des membres du Bureau des Parties contractantes à la Convention de Barcelone et de la Présidente de la Commission méditerranéenne du développement durable, le Jury a décidé d’attribuer le Prix à Ashdod à l’issue d’un examen
approfondi des candidatures reçues de la part de six villes méditerranéennes. Un appel à candidatures a été lancé de mai à septembre 2019, indiquant les critères de sélection et invitant les villes côtières méditerranéennes à participer. Les villes candidates ont été invitées à mettre en exergue les mesures concrètes prises et les progrès réalisés correspondant à différents critères regroupés en quatre catégories, à savoir : la protection de la nature et de la biodiversité ; l’environnement bâti (logement et urbanisme) ; la durabilité sociale, économique et culturelle ; et la gouvernance. Ces critères ont été définis conformément aux priorités du Plan d’action pour la Méditerranée et aux principes inscrits dans la Convention de Barcelone et ses protocoles. Un comité technique composé de représentants du Programme des Nations Unies pour l’environnement/Plan d’action pour la Méditerranée (PNUE/PAM) – Secrétariat de la Convention de Barcelone, y compris les Centres d’activités régionales, et de trois experts indépendants a procédé à une évaluation minutieuse des candidatures sur la base des critères de sélection. L’exercice a abouti à la présélection de trois candidats. La ville d’Ashdod a finalement été nominée par le Jury comme lau-
réate, suivie de Crikvenica (Croatie). Hatay (Turquie) a obtenu la troisième place du podium. La candidature d’Ashdod a présenté un ensemble de mesures de durabilité intégrées qui ont été décisives dans le processus de sélection. Ces mesures portent sur l’efficacité énergétique, les transports publics, la gestion optimisée de l’eau, y compris la réduction des fuites des réseaux de distribution, ainsi qu’une gestion efficace des déchets accompagnée par la réduction de l’enfouissement des déchets. La ville lauréate a également investi dans des programmes de sensibilisation du public afin d’encourager l’action citoyenne en faveur de la durabilité. Parmi les autres mesures audacieuses figurent la réduction des risques d’inondation et la protection du littoral. En effet, seuls quatre kilomètres du littoral de la ville sont urbanisés avec une zone de retrait de 100 mètres totalement respectée. La zone côtière fait en outre l’objet d’un suivi permanent visant à détecter les traces de pollution. Suite à l’annonce de la ville lauréate par le Jury, le Coordonnateur du PNUE/PAM, M. Gaetano Leone, a déclaré que « les mesures prises par les autorités locales d’Ashdod pour réconcilier le développement avec la protection de l’environnement et
pour protéger la zone côtière démontrent l’importance du rôle que les villes et gouvernements locaux peuvent jouer dans l’ancrage de la durabilité dans la région méditerranéenne ». Financé par le Gouvernement de Turquie, le Prix Istanbul de la Ville respectueuse de l’environnement a été créé par une Décision de la 19e Réunion des Parties contractantes à la Convention de Barcelone et ses protocoles (COP19, Athènes, Grèce, février 2016), dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie méditerranéenne pour le Développement durable (SMDD). Le Prix reconnaît et met en valeur les efforts des autorités locales, notamment en leur fournissant une plateforme régionale pour présenter leurs réalisations. Il vise également à instaurer une émulation parmi les villes méditerranéennes en faveur du développement durable et dans l’intérêt de leurs citoyens et de la région dans son ensemble. Dans sa première édition (2017), le Prix a été attribué à Izmir (Turquie). https://www.israelscienceinfo.com
Israël, numéro 1 mondial Le nombre d’étudiants étrangers pour les brevets de matériel médical qui suivent des cursus en Israël? Près de 12 000 étudiants internationaux par habitant sont actuellement inscrits pour étudier Pour encourager les étudiants étrangers à
Israël est numéro 1 mondial pour les brevets de matériel médical par habitant. La firme Given Imaging (actions rachetées en 2015 par Medtronic) a ainsi créé en 2001 la PillCam, cette capsule endoscopique dotée d’une caméra miniature. Ce procédé permet de réaliser un examen du système digestif de manière sûre et non invasive. C’est à une invention israélienne que Gabrielle Giffords, élue de la Chambre des Représentants des États-Unis, doit la vie : en janvier 2011, elle est la cible d’une fusillade lors d’une réunion politique à Tucson (Arizona). Grièvement blessée à la tête, elle est sauvée grâce à un bandage élastique spécial, avec applicateur de pression intégré, qui permet de stopper les hémorragies. L’Emergency Bandage (pansement compressif israélien) – surnommé Israeli Bandage – fut mis au point en 1994 par un médecin militaire israélien, Bernard Bar-Natan, et fut rapidement adopté par les armées américaine et britannique. Secouristes civils et hôpitaux l’ont intégré dans leur équipement de premier secours.
ReWalk Robotics a développé un système d’exosquelette robotisé afin d’aider les paraplégiques à marcher. Le ReWalk est l’œuvre de l’ingénieur Amit Goffer, luimême tétraplégique à la suite d’un accident de voiture. Il mit au point l’exosquelette en 2004, sept ans après son accident. Mais il fallut plusieurs années pour que l’administration américaine donne son accord à la commercialisation du produit (2011). Aujourd’hui, il y a environ 400 utilisateurs de ReWalk dans le monde – notamment des vétérans de l’armée américaine. Des essais sont en cours pour une nouvelle version de ReWalk, une combinaison souple, ReStore, qui pourrait aider les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral à retrouver la mobilité de leurs membres inférieurs. Autre invention cruciale : Babysense, un moniteur respiratoire, a été conçu par la firme HiSense pour contrôler la respiration des bébés pendant leur sommeil et prévenir la mort subite du nourrisson. https://lvsmagazine.com
en Israël, selon une nouvelle étude publiée par le Conseil de l’enseignement supérieur (CHE) en Israël, rapportée par Israël21 .
« Environ 6 000 sont des étudiants à court terme qui suivent un semestre ou des cours d’été », a déclaré Marissa Gross Yarm, directrice des affaires étudiantes internationales du CHE. « Nous avons environ 5 000 personnes qui étudient pour obtenir un diplôme complet en Israël. » Selon Yarm, la plupart des étudiants étrangers sont arrivés en Israël en provenance des États-Unis, du Canada, d’Allemagne, de la France, de la Chine, de l’Inde et de la Corée du Sud. Il a également noté une augmentation du nombre d’étudiants postdoctoraux d’Asie, de Chine et d’Inde en particulier. La plupart des étudiants internationaux sont inscrits dans l’une des huit universités publiques en Israël, au Centre interdisciplinaire (IDC) ou au Jerusalem College of Technology.
venir étudier en Israël, il a été récemment lancé 226 nouveaux programmes de diplômes internationaux. Le CHE encourage les universités à lancer des cours d’anglais afin que les étudiants internationaux et les étudiants israéliens puissent étudier ensemble. https://rakbeisrael.buzz
ISRAËL
Edition du 27 Novembre au 3 Décembre 2019
Une app, née en Israël, permet aux touristes de récupérer la TVA lors de leurs achats en Europe
ros, le client a juste à photographier son ticket. L’appli va ensuite calculer combien le client récupèrera. Il suffit après de l’envoyer sur la plateforme avant son arrivée à l’aéroport. Une notification sera alors renvoyée à l’utilisateur, précisant si un contrôle de la marchandise doit être effectué ou non« , résume le responsable. Pour se rémunérer, l’application prend une commission 9% sur la somme remboursée.
L’israélien Uri Levine, le cofondateur de Waze et Ziv Tirosh, le cofondateur de Stockton, viennent tout juste de lancer une app permettant aux touristes de récupérer la TVA lors de leurs achats en Europe. Le premier pays à avoir été convaincu est la Belgique. C’est le genre d’info que les touristes ont tendance à oublier. Mais en Europe, il est possible pour les visiteurs non-résidents du Vieux Continent de faire des jolies économies lors de leur shopping. Comment? En récupérant le montant de la TVA sur leurs achats. Une potentielle réduction plutôt conséquente donc, mais qui est trop rarement appliquée. « En Europe, les touristes pourraient récupérer 26 milliards d’euros de taxe. Pour le moment en moyenne ce sont seulement 3 milliards qui sont récupérés via ce moyen« , explique Ziv Tirosh, le cofondateur et CEO de Refundit. L’entrepreneur ne connait évidemment pas ces chiffres sans raison. Avec Uri Levine, le cofondateur de la célèbre application de navigation Waze, il a lancé Refundit, une app qui permet de digitaliser et surtout largement simplifier le processus de remboursement. « Aujourd’hui, c’est un processus beaucoup trop bureaucratique. Il a trop de paperasse à remplir, dès l’achat au magasin, où un il faut remplir un premier formulaire, le plus souvent à la main. Il faut ensuite faire valider le processus à l’aéroport, ce qui prend souvent du temps. Sans parler des frais. Pour le moment cela peut monter jusqu’à 50% de la somme récupérée. En réalité donc, sur les 21% de TVA belge par exemple, le voyageur ne récupère que 10%. Ce sont autant d’éléments qui font que dans la plupart des cas, les gens préfèrent renoncer alors qu’ils sont pourtant en droit de récupérer cet argent« , explique Ziv Tirosh. Tout digital Face au manque d’efficacité actuel du système, les deux fondateurs ont donc décidé de complètement repenser le processus. Plus de formulaire, place au tout digital. « Lors d’un achat de minimum 50 eu-
Pour ses débuts, Refundit a décidé de miser sur la Belgique. Notre pays est en effet le premier à avoir été convaincu par l’application développée par les deux entrepreneurs. Une collaboration indispensable pour pouvoir lancer le projet. « Pour développer notre technologie, nous avons dû créer l’application. Mais il a fallu également mettre en place une technologie pour permettre les contrôles« , explique le fondateur. Refundit devra désormais convaincre d’autres pays de l’intérêt de son app. « L’objectif est de travailler avec autant de pays que possible. Nous venons de signer un accord avec la Slovaquie et sommes en négociation avec beaucoup d’autres. Je passe mon temps à voyager d’un pays à l’autre« , sourit le responsable. Refundit espère ainsi devenir rapidement la référence du remboursement de TVA. De quoi permettre aux touristes de belles économies. Et ce, sans que cela soit au détriment des autorités assure Ziv Tirosh . « Les gouvernements n’ont pas une vocation entrepreneuriale. On ne peut donc pas dire qu’ils perdent de l’argent. De plus, plusieurs études montrent que ce genre d’action a un effet neutre, car il permet de dynamiser l’économie d’un pays, même si la recette TVA diminue« , explique encore le cofondateur de l’application. Si les pays sont visiblement plutôt ouverts à l’idée de la digitalisation, le principal challenge se trouve désormais ailleurs, dans l’attraction des utilisateurs. « C’est typiquement le plus difficile pour une start-up avec un projet comme celui-ci. Beaucoup d’investissements seront nécessaires pour faire connaitre notre produit », explique le responsable. L’expérience du cofondateur de Waze dont l’app est désormais utilisée partout dans le monde pourrait bien être décisive. Pour s’assurer une jolie croissance, les entrepreneurs prévoient une levée de fonds située entre huit et dix millions d’euros prochainement. Ce serait déjà le second tour de table après une première levée de 2.5 millions lors du lancement de la start-up il y a un peu moins de deux ans. Source: l’Echo
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Le reporter de guerre Tamir Steinman crève l’écran et devient « l’homme du Jour »
La semaine dernière, Israël a rendu hommage à un journaliste omni-présent, Tamir Steinman. C’était lui qui, après une longue journée de reportage sur les attaques à la roquette à Sderot pour Channel 12 a été largement félicité par les téléspectateurs qui en son tombés amoureux (femmes et hommes!). Ce lundi, il a reçu un autre type de reconnaissance : les lecteurs de « Pnai Plus », un site de divertissement, ont voté
pour lui comme « l’homme le plus sexy d’Israël ». A noter pour ceux qui ne le savent pas : sa femme est magnifique! « Pnai Plus » a rapporté que des dizaines de milliers de personnes avaient voté et que Steinman avait gagné facilement avec 23% des voix. Tamir Steinman a déclaré en réponse à cet honneur: « Merci beaucoup, je souhaite que chaque jour soit calme en Israël. »
Neta Alchimister, 3ème star Instagram la plus populaire en Israël après Gal Gadot et Bar Refaeli
Mannequin israélien et cofondateur de la marque de maillots de bain BaNaNhot, Neta Alchimister s’est également taillé une place en tant que star des médias sociaux. Selon l’Association israélienne de l’Internet, Alchimister est la troisième star Instagram la plus populaire en Israël, avec un nombre impressionnant de followers. Selon planet.fr : « Avec plus d’un million d’abonnés, Neta Alchimister fait partie
des influenceuses les plus populaires sur Instagram. Si la jeune Israélienne de 23 ans a autant de succès sur le réseau social de Kevin Systrom, c’est parce qu’elle est tout simplement une véritable bombe. Mais le mannequin, sous contrat avec la célèbre agence Elite Models Israël, n’est pas seulement une belle plante. En effet, elle est également créatrice de bikinis, des bikinis dont elle fait visiblement ellemême la promotion sur internet. »
POLITIQUE
Edition du 27 Novembre au 3 Décembre 2019
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Que pense le Ministre de la Justice de l’inculpation de Bibi ? Presque tous les responsables du Likoud ont exprimé leur soutien au Premier ministre après le dépôt de l’acte d’accusation à son encontre. Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a réagi vendredi matin à la mise en accusation du Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Je soutiens le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le renforce en ce moment difficile. Israël est un État de droit et la présomption d’innocence concerne tout le monde, et certainement le Premier ministre Benjamin Netanyahu, un patriote israélien, qui a sacrifié et travaillé toute sa vie pour la sécurité de l’État d’Israël et le renforcement de sa position dans le monde « , a déclaré M. Katz. « Nous devrions également internaliser nos rivaux politiques, tant qu’il n’y aura pas de déchéance légale du mandat de Netanyahu au poste de Premier ministre, il pourra rester en poste et seuls le public et ses représentants à la Knesset décideront démocratiquement qui dirigera l’Etat d’Israël dans cette période difficile et risquée », a ajouté M. Katz.
Le ministre de la Justice, Amir Ohana, a déclaré hier soir qu’il était « fier de se tenir aux côtés du Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre n’est pas à blâmer. Il n’est pas coupable parce que c’est ce que dit la loi et parce que c’est notre système juridique. « La culpabilité d’une personne dans l’État d’Israël doit être prouvée devant un tribunal. Pas dans les studios, pas sur les réseaux sociaux, pas même dans le bureau du procureur ». Amir Ohana a déclaré: «J’ai eu beaucoup de cas dans ma vie professionnelle. Une foule de personnalités publiques ont déjà fait l’objet d’accusations – et ont été acquittées. Jacob Neeman. Raphael Eitan. Avigdor Kahalani. Il n’y a pas de doute dans mon cœur quand je dis et me permets de dire, d’une connaissance proche : Benjamin Netanyahu n’est pas une personne corrompue. Il a donné ses meilleures années à l’État d’Israël, à ses relations extérieures et à sa sécurité.». Le ministre de la Justice a déclaré: «Je suis très fier de le soutenir en ce moment, qui est sans aucun doute un moment difficile. » https://infos-israel.news/
Israël aide les villes à mettre en BDS Out! La ministre britannique place des monnaies locales de l’Intérieur, Priti Patel, est pro-Israël. La preuve?
En 2018, plusieurs villes se réunissaient pour travailler à l’élaboration de monnaies locales destinées à promouvoir l’entraide et la solidarité, et à soutenir les commerces de proximité. Pour mettre en place cette monnaie, elles se sont appuyées sur l’application développée par la société britanico-israélienne Colu.
est connue pour son application adaptable aux besoins des villes : la plateforme permet aux particuliers de s’en servir comme d’un porte-monnaie, et de transformer certaines de leurs actions ou de leurs achats, en fonction des paramètres sélectionnés par les villes, en monnaie locale qu’ils pourront utiliser dans les commerces affiliés.
Elles cherchaient un moyen de soutenir l’économie locale et de développer les interactions sociales, dans le but de dynamiser leur territoire et d’embarquer dans le sillage les populations les plus vulnérables. Ces villes, toutes membres du groupement des cent villes résilientes se sont réunies lors du CityXchange summit 2018, pour réfléchir à des outils permettant de développer le « nudge », ce mode d’incitation positif destiné à améliorer le quotidien des habitants et c’est finalement vers le développement d’une monnaie numérique locale que se tournent Milan, Porto Alegre, Cape Town, Belfast, Addis Abeba et Tel Aviv, les villes participantes.
Quant aux commerces, ils ont tout intérêt à emprunter cette plateforme : la transaction, à la différence de l’usage d’un terminal de carte bleue, ne leur coûte rien et s’avère plus rapide, puisqu’en un clic la somme est transférée d’un compte à l’autre.
Avec la start-up Colu, basée à la fois en Israël et en Grande-Bretagne, elles organisent un séminaire qui leur permet de définir leurs attentes vis-à-vis de cette monnaie, et son mode d’utilisation. Colu
Pour Tel Aviv en Israël, l’objectif était de réduire le coût de la vie pour une partie de la population, tout en renforçant l’économie locale et en améliorant les responsabilités sociales des habitants. Les « Florentin shekels » – c’est le nom de la monnaie locale – sont principalement collectés en fréquentant les commerces locaux. Ces récompenses monétisables ont rapidement séduit les commerces, qui sont plusieurs centaines, dans la ville, à avoir rejoint l’application. Source : Lettre du cadre
Omar Barghouti, fondateur du mouvement antisémite BDS s’est vu refuser un visa d’entrée en Grande-Bretagne. Il devait être l’un des orateurs principaux à un colloque intitulé “Les Palestiniens à l’ère Trump”, organisé par le Parti travailliste britannique de Jeremy Corbyn. Le fondateur de BDS, Omar Barghouti avait fait sa demande de visa par le biais de l’ambassade de Grande-Bretagne en Jordanie. Une demande transmise au ministère britannique de l’Intérieur qui a opposé une fin de non recevoir au motif qu’il s’agit d’une “demande complexe”. L’activiste devra se contenter de s’adresser à l’assistance par vidéo-conférence.
L’actuelle ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, est une amie d’Israël mais elle est surtout farouchement opposée aux organisations prônant le boycott de l’Etat juif. La décision de la ministre a sans doute été motivée également par le rapport détaillé “Terroristes en complet-cravate” élaboré et diffusé par le ministère israélien aux Enjeux stratégiques de Guilad Erdan qui a mis au jour une centaine de liens avérés entre des organisations terroristes déclarées – dont le Hamas et le FPLP – et les organisations de boycott fondées par Barghouti. Ce dernier s’était déjà vu refuser un visa d’entrée aux Etats-Unis au mois d’avril dernier pour assister à un colloque du même style. https://www.coolamnews.com