GRATUIT - Numéro 539 - Edition du 4 au 10 Décembre 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 4 au 10 Décembre 2019
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La paille et la poutre, ou le culot des clientélistes
Cette semaine, je voudrais débuter cet édito par la fin, c’est-à-dire par ce qui m’a choqué, alors que je me mettais à ma table de travail pour écrire. Je viens à peine de lire les propos du Sieur Elie Semoun concernant Éric Zemmour. Et ils m’ont estomaqué… On a le droit de ne pas être d’accord avec Éric Zemmour. On a le droit de le trouver extrême sur la forme et même d’apporter des arguments s’inscrivant en faux de ses propos. Certains historiens ne s’en sont d’ailleurs pas privé, notamment sur le sujet de Pétain. Je ne pense pas, en revanche, qu’aller dans le clientélisme de bas étage, en ayant recours à l’insulte soit un droit. Comparer Éric Zemmour à Adolf Hitler, le dire « raciste et xénophobe » est facile, mais pathétique. Et pour pouvoir se le permettre, encore faut-il être irréprochable. Elie Semoun l’est-il, lui qui a entretenu et entretient toujours des liens avec la plus antisémite de toutes les âmes damnées de la société française en la personne de Dieudonné ?
Combien de fois l’a-t-on vu remuer son petit popotin sur le siège d’un plateau télé, comme un vermisseau cherchant dans la terre un refuge pour se cacher, baissant les yeux par fausse pudeur, pour justifier que « oui, malgré les outrances de Dieudonné », ils restaient « amis ». Combien de fois, ce petit monsieur a-t-il esquivé les questions et plus encore les réponses, lorsque l’ensemble du corps médiatique lui demandait si fréquenter un tel personnage ne lui donnait pas l’impression d’être une trahison envers lui-même et les siens ? Je ne suis pas sûr, considérant ces faits, qu’il ait le droit de parler de ces sujets. Mais que voulez-vous, il faut bien vivre, et surtout faire venir dans les salles, un public pour l’écouter. Alors Elie se dit qu’en hurlant avec les loups,
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
il se fera des amis chez les indigénistes, les islamistes, les gauchistes et autres idiots utiles de la société française, toujours contents de nous expliquer que l’islam et les musulmans, en France, sont en danger, alors que le pays compte, sur ces 7 dernières années, plusieurs centaines de morts, tous victimes du terrorisme islamiste. Et pour hurler avec les loups, il faut une figure de proue. Éric Zemmour fait bien l’affaire, dans ce domaine. Quel rapport y a-til entre un intellectuel aux propos controversés et un dictateur ayant industrialisé la mort de 6 millions de juifs ? Aucun. Si ce n’est qu’un mensonge ne peut devenir une vérité qu’à deux conditions : qu’il soit l’exact opposé de la vérité, et qu’il soit répété en boucle et par des milliers de gens. En hurlant avec les loups, Elie souscrit aux deux conditions… Souhaitons-lui, compte tenu du mal qu’il s’est donné, de parvenir ainsi à remplir ses salles de spectacle. Rappelons-lui également que si un jour, la vague antisémite prend de l’ampleur, il sera emporté comme nous. Même un juif honteux et clientéliste est un juif de trop pour les antisémites. Et puisque la haine et le racisme vous préoccupent tant, monsieur Semoun j’aimerais, moi, savoir ce que vous avez à dire concernant votre ami et ses acolytes, tels Soral, Faurisson ou Ramadan… Et puis, non, finalement. En fait, j’aimerais juste que vous vous taisiez ! Je voudrais terminer cet édito pour apporter mon soutien inconditionnel à madame Benattar et au journal Actualité juive. Depuis plusieurs décennies, « Actu J » est un pilier de notre communauté. Une voix qui a longtemps fait le lien entre les instances communautaires, les citoyens français juifs et la société française. Par son apport, médiatique, culturel, cultuel, Actu J a su rappeler à quel point l’identité juive était en partie constitutive de
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la société française. Bien sûr, je ne vous mentirai pas, chers lecteurs, en vous disant que la direction du journal comptait parmi mes amis, ni mes soutiens. C’est un fait, dans les moments difficiles, nous ne nous sommes pas toujours compris. Mais comme vous, comme d’autres, je ne souhaite à aucun média portant la voix de notre communauté de disparaître. La communauté juive est plurielle et sa diversité doit être illustrée par la vitalité de ses supports médiatiques. Non Actu J n’est pas mort ni en faillite, comme l’a annoncé une certaine presse
Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02
sans moralité. Oui, le titre traverse une zone de turbulences. En mon nom, comme au nom de l’ensemble des membres de notre rédaction « Israël Actualités », je tiens à souhaiter à ce journal et à tous ceux qui se battent pour le faire vivre, au premier rang desquels sa directrice de publication, Lydia Benattar, chance et courage. Longue vie à Actu J, qu’il puisse encore, longtemps, nous informer ! Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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Le classement des 80 États les plus puissants du monde. La place d’Israël ?
Une nouvelle étude de l’Université de Pennsylvanie aux États-Unis a effectué le classement des 80 États les plus puissants du monde. L’analyse est établie en fonction des données relatives à l’économie, à la défense et à la politique étrangère. L’étude a interrogé plus de 20 000 personnes de quatre régions différentes et les pays doivent répondre aux critères suivants : accords militaires, accords internationaux, influence politique, influence économique et leadership. Des pays tels que les États-Unis, la Russie et la Chine occupent les premières places. Israël se positionne à la huitième place pour la deuxième année consécutive, dépassant l’Arabie saoudite et la Corée du Sud. « De nouvelles recherches placent Israël à la huitième place parmi les pays les plus puissants du monde. Israël se classe aux côtés de puissances
telles que les États-Unis, la Russie, la Chine et le Royaume-Uni », a tweeté le ministère israélien des Affaires étrangères. The Spectator Index 2019: 1. US 2. Russia 3. China 4. Germany 5. UK 6. France 7. Japan 8. Israel 9. Saudi 10. S Korea 11. UAE 12. Canada 13. Iran 14. Switzerland 15. Australia 16. Turkey 17. India 18. Italy 19. Iraq 20. Singapore Source I24News
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Netanyahu et Gantz se rencontrent dans le but de former un gouvernement d’union
Alors qu’il reste un peu plus d’une semaine avant qu’Israël ne soit contraint de tenir un troisième tour d’élections en un an si aucun gouvernement n’est formé, les dirigeants de Blue and White et du Likoud restent déterminés à former une coalition avec un Premier ministre en rotation. Les chefs des deux plus grands partis politiques israéliens - Benjamin Netanyahu du Likoud et Benny Gantz de Blue and White - devaient se rencontrer mardi soir pour tenter de nouveau de convenir des conditions d’un gouvernement d’union avant l’expiration de la période pendant laquelle ils peuvent le faire. Israël se dirige automatiquement vers son troisième tour d’élections en un an. Les deux hommes devaient se rencontrer au siège du ministère de la Défense à TelAviv à 17 h 15 à la demande de Netanyahu. Les deux plus gros obstacles à surmonter pour parvenir à un accord sont de savoir qui serait le premier ministre dans un accord de rotation et si les membres des autres partis du bloc de droite de Netanyahu feraient également partie du gouvernement. Blue and White a clairement fait savoir qu’il tenait à la demande de Netanyahou de céder son bloc de 55 députés et de négocier uniquement au nom du Likoud. Netanyahu insiste également pour qu’il représente tous les partis de son alliance. Gantz a également déclaré qu’il ne ferait pas partie d’un gouvernement dirigé par un premier ministre mis en accusation. Le procureur général Avichai Mandelblit a annoncé le mois dernier qu’il accusait Netanyahu de corruption, d’abus de
confiance et de fraude dans le cadre de trois enquêtes distinctes. Netanyahu a appelé lundi Gantz à «profiter des opportunités historiques [pour] un gouvernement d’union». Il a déclaré: «J’ai déployé des efforts considérables pour former [un gouvernement d’union], car nous devons tirer parti de ces opportunités. Nous n’avons pas besoin de plus d’élections.»
Gideon Saar en Chef du Likoud ? Excellent pour l’opposition ! qui est face à moi est au pouvoir depuis dix années consécutives », s’est-il défendu mercredi lors d’une interview à la radio militaire.
Mais le dirigeant bleu et blanc a déclaré qu’il n’accepterait pas de «compromis mis en scène» tant que le compte à rebours des nouvelles élections se poursuit.
L’ancien ministre de l’Intérieur a également affirmé que de nombreux membres du Likoud ont quitté le parti, et seraient prêts à revenir s’il en devenait président.
M. Gantz a également appelé lundi à Netanyahu pour mener des négociations sérieuses sur la formation d’un gouvernement.
« Chaque membre du Likoud a ses amis et ses voisins, ils reviendront au Likoud si j’en suis président », a-t-il assuré.
«Arrêtez le chronomètre et parlons du plan que j’ai proposé», a-t-il déclaré. «L’État devrait être dirigé par une personne capable de l’unir de l’intérieur et non par un gouvernement de transition illégitime dirigé par un suspect.» Gantz a ajouté: «Le vrai défi est la division et une peur grande et sans fondement de Dieu interdit la guerre civile. Contrairement à certaines, je ne veux pas entraîner Israël dans des élections plus coûteuses et inutiles. «Je comprends que dans le cadre du compromis, nous n’allons pas mettre en place le gouvernement de rêve que nous espérions. Je comprends que nous devrons accepter les compromis proposés mais nous n’accepterons pas de compromis étalé.»
Gideon Saar (Likoud) a dit ne pas être inquiet des résultats d’un sondage qui indique qu’en cas d’élections, il réaliserait un score inférieur à celui de Benyamin Netanyahou. Les opposants aux Likoud ne souhaient qu’une chose: voir Saad face à eux! Seloni24News : « »Je viens seulement de commencer et (selon le sondage) je décrocherais déjà 26 sièges, tandis que celui
Si des élections avaient lieu aujourd’hui, le Likoud n’obtiendrait que 26 sièges si le parti était présidé par Gideon Saar contre 33 s’il était mené par Benyamin Netanyahou, selon un sondage publié mardi sur la chaîne israélienne, Channel 12. Dans les deux cas, la liste centriste Bleu Blanc se maintiendrait à la première place avec 35 sièges face à M. Saar et 34 face à M. Netanyahou. Gideon Saar a par ailleurs répété mercredi que selon lui, Benyamin Netanyahou qui a déjà échoué deux fois cette année à former un gouvernement, « n’aura pas davantage de chance en cas de troisième scrutin ».
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Hébreu…parle hébreu ! La grande Semaine de l’hébreu en France
Pour permettre aux peuples du monde entier de communiquer entre eux, chacun dans sa langue et sa culture, notre histoire nous raconte la Tour de Babel et ce rêve fou des hommes de parler une seule et même langue ! On en connait l’issue fatale ! Chaque Peuple, chaque Nation a ses codes, ses traditions, sa culture, son humour, sa littérature, ses chants et ses poèmes… La langue du peuple d’Israel est l’hébreu qui de tous temps a été la langue des synagogues mais aussi la langue de communication des juifs du monde entier. Avec la création du mouvement sioniste, cette langue est redevenue la langue des juifs, parlée aujourd’hui par des millions de personnes. Développer l’apprentissage de cette langue est l’une des missions de l’Organisation Sioniste Mondiale, Département promotion de l’Alya, qui avec le soutien d’Ofek Israeli et en partenariat avec de nombreuses Institutions en France, a créé en France plus de 150 classes d’oulpan d’hébreu. A l’initiative de l’OSM, Département promotion de l’Alya s’est déroulée, pour la première fois en France, une Semaine de l’hébreu du 25 novembre au 1er décembre 2019. Synagogues, centres communautaires et culturels, écoles juives, mouvements de jeunesse…les grandes Institutions communautaires, tous se sont mobilisés autour de l’ivrit. Marina Rozenberg-Koritny, chef du département promotion de l’Alya de l’OSM avait fait le déplacement spécialement pour l’occasion. Elle a réaffirmé l’engagement de son institution dans ce domaine. Elle est venue d’Israel accompagnée par le Professeur Moshe Bar Asher, Président de l’Académie de la langue hébraïque et le journaliste Gil Hovav, descendant d’Eliezer Ben Yéhuda.
Après la belle soirée d’ouverture, dans le cadre des Salons Hoche à Paris, le grand public était invité à participer à toutes les activités et évènements organisés à cette occasion. Ils ont pu converser en hébreu dans le cadre du ivrit social club, chanter avec Ilana Shoshan, à l’ECUJE, assister à deux colloques à Marseille au Centre Fleg ou à Paris avec l’Institut Elie Wiesel. Ils ont pu assister à des séances de cinéma israélien, à Lyon, Marseille, Cannes…en partenariat avec le FSJU. Dans les écoles juives, avec Lamorim, et les mouvements de jeunesse, avec le programme NOE, des milliers de jeunes ont pu profiter d’activités multiples. Dans les écoles, en plus de nouveaux dossiers pédagogiques réalisés pour l’occasion, les élèves ont participé au concours de la plus belle “porte de l’hébreu”. Le 1er décembre, tous les groupes EEIF d’Ile de France se sont retrouvés à la grande Synagogue de la Victoire, pour une série d’ateliers et de jeux sur l’hébreu, concluant cette intense journée par l’intronisation d’un nouveau Sefer Tora. Et bien sûr dans toutes les classes d’oulpan de France se sont déroulés des cours particuliers cette semaine-là. En partenariat avec les Consistoires, le chabbat qui précédait était dédié au Lashon Hakodech et de nombreuses synagogues se sont mobilisés. Des documents avaient été rédigés à cette occasion, par Gabriel Levy d’Alya Latora, pour les rabbins, sous la forme d’une compilation de textes, ou plus didactique, pour les Talmudei Tora ou pour des échanges familiaux. Cette Semaine a vu la mobilisation de très nombreux partenaires et la participation de plusieurs milliers de personnes. Et comme le disait un slogan à la création de l’Etat d’Israel : “Hébreu (juif revenu sur sa Terre), parle en hébreu ! Ivri daber Ivrit ! עברי דבר עברית
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Israël l’aime bien. 9ème fortune mondiale, Mike Bloomberg veut battre Trump
Que font de nombreux hommes d’affaires juifs à Mogador (Essaouira)?
Plus de 1000 juifs issus des 4 coins du monde se réunissent ce jeudi 28 novembre à Essaouira. Parmi elles, de nombreuses personnalités du monde des affaires, de la politique et même du journalisme ont répondu présent à ce rassemblement pour l’intronisation d’un Sefer Torah. En présence de l’Admour, chef du Tribunal Rabbinique, Rabbi Yoshiahou Yossef Pinto Shlita, la ville d’Essaouira accueille ce jeudi 28 novembre, un rassemblement de plus de 1000 juifs issus des 4 coins du monde. Parmi les participants à ce rassemblement pour l’intronisation d’un Sefer Torah, de nombreuses grandes per-
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sonnalités du monde des affaires seront au rendez-vous. Le banquier colombien Jaime Gilinski Bacal sera de la partie au même titre que l’entrepreneur américain Jay Schottenstein et le géant des hydrocarbures, l’israélien Itshak Chova ainsi que le professionnel du divertissement, l’américain Jay Podolsky. Essaouira, autrefois Mogador, est une ville située au bord de l’océan Atlantique. Elle est célèbre pour accueillir tout au long de l’année de multiples évènements de la communauté juive. Source Le 360
L’ex-maire juif de New York, Michael Bloomberg a annoncé dimanche être candidat à l’investiture démocrate en vue de l’élection présidentielle américaine de 2020. « Je suis candidat à la présidentielle pour battre Donald Trump et reconstruire l’Amérique », a déclaré sur son site internet le milliardaire de 77 ans. M. Bloomberg, qui dirigea New York de 2002 à 2013, avait multiplié ces dernières semaines les préparatifs à sa candidature attendue, s’enregistrant notamment jeudi auprès de la commission électorale fédérale. « Nous ne pouvons pas nous permettre quatre années supplémentaires d’actions immorales et irréfléchies de la part de Donald Trump », a-t-il justifié. « Il représente une menace existentielle pour notre pays et nos valeurs. S’il remporte un nouveau mandat, nous pourrions ne jamais nous en remettre ». Neuvième fortune mondiale d’après Forbes, Mike Bloomberg a lancé dimanche une campagne de publicités télévisées pour un montant record de 31 millions de dollars. LE+ SELON RTL. Il se rêve en recours contre Donald Trump et en champion du camp démocrate à la prochaine élection présidentielle de 2020. Michael Bloomberg s’est lancé ce dimanche 24 novembre dans la course à la Maison Blanche. « Nous ne pouvons pas nous permettre quatre années supplémentaires d’actions immorales et irréfléchies de la part de Donald Trump« , a justifié
l’ex-maire de New York. Michael Bloomberg est à la tête d’une fortune de quelque 50 milliards de dollars, acquise dans l’information financière. Neuvième fortune mondiale d’après Forbes, il a lancé dès dimanche une campagne de publicité télévisée de 31 millions de dollars, un record jugé d’avance anti-démocratique par le candidat socialiste Bernie Sanders. L’homme d’affaires est aussi à la tête de l’agence de presse Bloomberg News, qui rassemble 2.400 journalistes, un fil d’actualités, des magazines, une station de radio, des podcasts, une chaîne de télévision, et une couverture exhaustive de l’actualité politique, avec notamment six journalistes affectés à la Maison Blanche. Un recours à l’affaiblissement de Joe Biden Homme d’affaire de 77 ans, le candidat démocrate a été à la tête de la métropole de New York de 2002 à 2013. Michael Bloomberg avait annoncé en mars qu’il renonçait à se présenter pour, entre autres, ne pas saper les chances de Joe Biden, favori de la primaire. Mais ce dernier est affaibli par des interrogations sur son état physique et happé par l’affaire ukrainienne qui vaut à Donald Trump une procédure en destitution. Très actif dans la lutte contre le changement climatique, contre la prolifération des armes à feu ou pour la santé, son revirement apparaîtrait donc comme un signal clair qu’il doute sérieusement des chances de Joe Biden.
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Primo Levi offre un témoignage glaçant sur ce dont l’humanité est capable
Né en 1919 à Turin (Italie) et mort en 1987, Primo Levi a laissé derrière lui une œuvre autobiographique inestimable : Si c’est un homme. Il y raconte son internement dans le camp de concentration de Monowitz-Buna. L’un de ses derniers ouvrages, Les Naufragés et les Rescapés, poursuit quant à lui son analyse des camps de la mort et des témoignages qui leur ont fait suite. A l’aube du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Monowitz,
cent ans après la naissance de l’auteur de ce témoignage implacable, pourquoi doiton toujours lire Primo Levi ? Trois questions à Annette Wieviorka, historienne spécialiste de la Shoah et auteure de L’Ere du Témoin (Hachette, 2002), l’un des ouvrages essentiels pour comprendre le témoignage des rescapés. Dans son ouvrage Si c’est un homme, Primo Levi offre un témoignage glaçant sur ce dont l’humanité est ca-
pable. (« Personne ne sortira d’ici, qui pourrait porter au monde, avec […] la sinistre nouvelle de ce que l’homme, à Auschwitz, a pu faire d’un autre homme »). Un évènement de cette ampleur pourrait-il se reproduire ? Une nouvelle destruction des Juifs d’Europe serait impossible : on ne peut pas tuer des gens qui l’ont déjà été. Il y avait 10 à 11 millions de Juifs en Europe en 1939. Aujourd’hui, il en reste 1 million, dont la moitié en France. Mais des massacres de masse ou des génocides peuvent se produire ailleurs, malgré le nombre de témoignages sur le sujet. Entre 1945 et aujourd’hui, il y a eu un événement que chacun reconnaît comme un génocide : l’assassinat de 800 000 Tutsis par les Hutus au Rwanda en 1994. On peut également citer les Kurdes, les Rohingyas, les Yézidis… La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 et la justice internationale n’empêchent pas les massacres de masse.
Vous avez montré, dans votre livre L’ère du témoin, de quelle façon s’était libérée la parole des rescapés. Comment s’inscrit la parole de Primo Levi dans l’histoire du témoignage ? Le témoignage de Primo Levi a été écrit très vite après son retour en Italie. Il trouve, avec difficultés, une petite maison d’édition qui accepte de l’éditer en 1947. A cette époque, son témoignage ne touche pratiquement personne. Mais en 1961 se tient le procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem. Le procès a un impact énorme sur la libération de la parole. Il se produit alors ce que j’ai appelé « l’avènement du
témoin ». Après cette ère du témoin, son témoignage ainsi que d’autres commencent à être popularisés et traduits. En 1985, très peu de temps avant son suicide, Primo Levi publie un autre ouvrage : Les Naufragés et les Rescapés. Il y développe une réflexion sur le témoignage, sur qui sont selon lui les vrais témoins, et les raisons qui expliquent sa décision de cesser d’aller parler dans les établissements scolaires. Enfin, en quelques mots, pourquoi lire Primo Levi aujourd’hui ? Si l’on veut être cultivé, conscient de ce qu’a été le siècle dernier, Primo Levi est un auteur capital. D’abord, parce que c’est un grand écrivain. Ensuite, parce qu’il a écrit sur la page d’Histoire la plus tragique d’un siècle qui ne manque pas de pages d’Histoire tragiques. C’est un grand témoignage : il ne se contente pas de décrire ce qu’il a vu et vécu dans les camps. Il apporte une réflexion sur ce qu’est le camp, sur ce que le camp dit de l’Homme, d’où son titre. L’inscription de la Shoah dans l’histoire, dans la culture et dans l’imaginaire de nos sociétés est assurée. Mais ce que sera le monde de demain, impossible de le savoir. En tout cas, si l’on avait dit à Primo Levi que son livre serait, dans les années 2000, étudié dans toutes les écoles françaises et présenté au bac de français, il ne l’aurait pas cru. « Si c’est un homme » de Primo Levi, Pocket Source France TV Info
Le % d’hommes au chômage en Israël est tombé à 3,1%
Le taux de chômage en Israël est tombé à seulement 3,4%, soit le taux le plus bas depuis 1978, selon un rapport publié lundi par le Bureau central des statistiques. Selon les chiffres, le taux de chômage a diminué de 0,2% en octobre par rapport à septembre. Le rapport montre également que le pourcentage d’hommes au chômage en Israël est tombé à 3,1% en octobre, contre 3,3% en septembre, alors que le taux chez les femmes était tombé de 3,9 à 3,7%. D’autre part, le nombre d’employés travaillant à temps plein (35 heures ou plus par semaine) a diminué de 0,3% en octobre par rapport au mois précédent, ce
qui représente une diminution d’environ 9.000 employés. Le rapport indique également que le taux de chômage des personnes âgées de 25 à 64 ans (80,1% de la population active israélienne) était de 2,9% en octobre, contre 3,2% en septembre. « Ce sont des nouvelles incroyables qui montrent une économie et une société fortes, » a déclaré le ministre israélien des Finances, Moshe Kahlon. « Nous continuons à mener Israël vers des exploits », a réagi le Premier ministre Benyamin Netanyahou. https://www.i24news.tv/
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Au pied du mur
Parti comme une mobilisation contre les régimes spéciaux, puis contre la réforme du système des retraites, le mouvement syndical du jeudi 5 décembre s’est transformé en grève contre la politique économique et sociale du gouvernement. Tous les Français ont soigneusement coché sur leur agenda la date du jeudi 5 décembre, le premier jour d’une grève qui se veut nationale : certains partiront de très bonne heure pour tenter de prendre un des rares métros, RER ou TER circulant sans savoir à quelle heure ils rentreront de leur travail, d’autres s’adonneront au télétravail sans quitter leur domicile et enfin les derniers, sans solution, prendre un jour de congé ou de RTT ou se plongeront dans d’interminables embouteillages… Quant au gouvernement, il risque de se prendre le «mur du 5 décembre», comme l’a baptisé un conseiller élyséen. Les sondages sont paradoxaux : si 61 % des Français estiment qu’il faut harmoniser les différents systèmes de retraite – nous payons chaque année cinq milliards pour les régimes spéciaux - une même proportion - 62 % - se dit solidaire de la lutte contre la réforme des retraites. Va-t-on revivre ce qu’on a connu en décembre 1995, quand la France était paralysée par trois semaines de grève en réponse au plan Juppé qui réformait déjà les retraites et la sécurité sociale ? Les observateurs politiques nous disent que non. La base radicalisée des syndicats veut faire craquer le gouvernement par une
grève générale, massive mais de courte durée pour éviter d’émietter le mouvement et de lasser les usagers, à l’instar du mouvement des Gilets jaunes qui a lassé une opinion - pourtant favorable à l’origine - par sa longueur et par sa violence.
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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot
Face à cette montée des périls, le gouvernement n’a pas trouvé pour l’instant de bonnes réponses : le projet de réforme se fait attendre et les explications des membres du gouvernement manquent singulièrement de clarté. «C’est au pied du mur qu’on voit le maçon» nous apprend un vieux dicton ; c’est face à cette épreuve de vérité que l’on pourra mesurer la capacité de nos gouvernants à maîtriser une situation sociale délicate et à réformer durablement notre pays. Jack-Yves Bohbot Israël développe un drone anti-drone La start-up israélienne Skylock a construit un drone capable de brouiller le signal de deux cents appareils ennemis avant d’en prendre le contrôle à une distance maximale de 3,5 kilomètres. Au moment où des groupes terroristes utilisent des drones armés, ce dispositif peut s’avérer stratégique pour la défense de l’Etat hébreu. Hommage à Claude Lanzmann Une plaque commémorative du réalisateur du film Shoah, Claude Lanzmann, a été inaugurée 39 rue Boulard dans le 14ème arrondissement de Paris, où il habitait et travaillait . La cérémonie s’est déroulée en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo et de nombreuses personnalités de la communauté juive.
Un collège parisien portera la nom d’Ida Grinspan Le conseil du 19ème arrondissement a décidé à l’unanimité le 26 novembre dernier de l’ajout du nom de la déportée d’Auschwitz, décédée le 24 septembre dernier au collège Claude Chappe. Ida Grinspan avait été scolarisée dans cet établissement, alors école de jeunes filles et y était intervenue à plusieurs reprises ces dernières années. Une maire norvégienne demande à uné église de retirer une étoile La maire de Strand a demandé à l’église Klippen Pentecostal de remplacer sa décoration traditionnelle avec une Etoile de David, au motif que «cette décoration désignait un symbole national pour les Juifs et pour l’Etat d’Israël». Le rédacteur en chef du quotidien norvégien Dagen s’est élevé contre cette décision en rappelant que la fête de Noël «est marquée par le fait qu’un enfant juif était né d’une mère juive dans une étable juive dans une ville juive dans un pays juif». Tel Aviv, une des villes les plus vegan au monde Dans le classement du site HappyCow qui référence les villes les plus vegan-friendly, se glisse à la neuvième place la métropole israélienne. La liste des restaurants vegan où sont proposés des mets végétaliens s’est en effet considérablement allongée ces dernières années à Tel Aviv. Israël en barrage pour le championnat d’Europe Les footballeurs israéliens devront réaliser une série d’exploits pour se retrouver dans le groupe D où sont déjà qualifiés les équipes d’Angleterre, de Croatie et de la République tchèque. Sur leur prochaine feuille de route, vaincre l’Ecosse puis le vainqueur du match Norvège – Serbie. Un sacré défi pour la 92ème équipe au classement mondial !
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Glissons en oeil discret
C’est devant l’assemblée plénière du IVeme sommet de la terre, le 2 septembre 2002, que le Président Chirac a prononcé la phrase, restée dans les mémoires: «Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs.» Et que se passe-t-il aujourd’hui? La planète brûle, flambe, elle se consume épouvantablement, et le monde regarde ailleurs. Trouvez un endroit de tranquillité. Ce 25 novembre, en Haïti, un couple, à peine débarqué sur l’île est assassiné. Crime crapuleux. En Seine-Saint-Denis, une jeune fille de 18 ans s’est immolée par le feu, puis elle s’est défenestrée. Harcèlement. Au Mexique, enlèvement d’un ressortissant français et d’un acteur. Banditisme, Terrorisme? J’apprends à l’instant la libération du français. En Israël, un tir de mortier, en provenance de Gaza en direction d’Israel a été identifié. Banalisation. Même pas une ligne dans la presse. L’Iran compte 143 morts, 2500 blessés, des centaines d’arrestations. Et ce sont des chiffres officiels. Quelle est la réalité ? Ruiné par les sanctions américaines, ils trouvent le moyen de menacer les Étatsuniens, l’Arabie Saoudite et Israël de destruction. Les gardiens de la Révolution sont plus préoccupés par leur main-mise sur l’Irak, le Liban et la bande de Gaza, que par le bien-être de leur peuple. Aberration? Inconscience? Folie. Hong Kong. Le lendemain de l’assassinat d’Itshak Rabin, mon travail me menait à Hong Kong. Toutes les chaînes chinoises diffusaient les images, à partir des reportages israéliens. De ce fait, les commen-
taires en chinois se superposaient aux commentaires en hébreu. 4 ans plus tard, cette zone est tendue à la Chine. Depuis, Hong Kong est en ébullition. Et cette enclave dynamique, florissante, plaque tournante du commerce international a fait sauter son couvercle. Après 6 mois de violences, la population a voté, massivement, à plus de 70%. À la surprise générale la démocratie l’a emporté. Imaginez que Pékin laisserait faire serait un miracle auquel personne ne croit. La liste est longue et les points chauds se multiplient sur terre. Yémen, Afghanistan, Soudan, Centrafrique, Congo (RDC),Syrie, Irak, Mali, Nigeria, Somalie. 175.000 morts. En son temps, le Japon avait annoncé que le jour où il n’y aurait plus de foyers de belligérance sur terre, il coulerait le métal des canons pour le transformer en une énorme cloche, qui annoncerait la paix. Comme si, toutes ces guerres auxquelles se livrent les grandes puissances par vassaux interposés ne suffisaient pas. Voilà un sujet honteux, dont on se passerait volontiers. Les violences faites aux femmes. Un vieux dicton dit «L’homme est un loup pour l’homme». Mais ces crimes pour lesquels a surgit ce barbarisme de feminicide, entraînant un grenelle contre les violences faites aux femmes et on découvre «les suicides forcés», «la violence psychologique» Ce qui nous fait dire, qu’à bien y réfléchir, La PERVERSION est UNIVERSELLE
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On banalise tout Avez-vous remarqué? Sitôt qu’on ne parle plus d’Israel, tout sujet semble désuet, sans intérêt. 3 roquettes tirées sur Israël depuis Gaza?c’est une blague, non? C’est vrai! Mais voilà l’exemple type de banalisation ordinaire. Où en est-on au niveau des élections? Ça va! C’est Israel. Tu sais bien! Comme si, comme ça! L’économie chancelle, mais la direction des affaires est...Euh.,. Comment dire... comme nos voitures, il y a 10 ou 20 ans. Elle tenaient la route, avec des bouts de ficelle, mais elle roulaient. Quoi? Pollution? Mais c’est nouveau, ça! On n’en parlait pas à l’époque. Mais tu sais, chez nous, Baroukh Hachem, ça s’arrange toujours. Un peu de houmous, une pita et ça repart! Ben dis donc, si tout était aussi facile! C’est pas facile, on banalise.
Dis-moi, c’est qui ce type qui est condamné à 175 ans de prison? 60 médecin a son chevet. Paraît qu’il a 48 ans mais qu’il paraît très vieux. Il vit enfermé dans une ambassade, comme un rat. Julian Assange. La preuve qu’il ne faut jamais dévoiler la vérité. On banalise Kafka. Mais alors, qu’est-ce qui ne doit pas être banalise? Le prix de l’essence, les 6000 chantiers à Paris, la grève du 5 décembre. Ah oui, ce qui dérange les gens dans leur quotidien? Exactement! Quand tout devient ordinaire, il n’y a plus de place pour l’essentiel. Bonne nouvelle: la Bolivie annonce la reprise des relations diplomatiques avec Israël. Je ne sais même pas où ça se trouve la...comment tu dis? René Seror
Promenade buccolique automobile L’étau se resserre pour ce domaine. Prévisions de ventes, en chute libre. Pourtant, il faut absolument investir dans les technologies nouvelles. Grosse inquiétude à tous les niveaux. Constructeurs, sous-traitants, équipementiers..
La chute du diesel va mettre 15000 ouvriers au chômage. A suivre. René Seror
Black Friday
René SEROR
Quittons l’hexagone : Iraq
2 mois que la population réclame du travail, de l’eau, du courant, un meilleur état des routes. La police a tiré dans le tas, à balles réelles.
main-mise de l’Iran, Téhéran réclame «PLUS D’EFFICACITÉ DANS LA REPRESSION».
Résultat: 37 morts et des centaines de blessés en un jour. Mais depuis 2 mois, 385 morts, 15000 blessés. (AFP)
Avec un tel nombre de morts et de blessés, que peut-on envisager de plus? La cruauté et la férocité sont les cartes de visite des Mollahs.
Les manifestants ont beau dénoncer la
René Seror
Israël
Pourrais-je un jour conclure un papier en disant: « Bonjour d’Israel, où il fait beau et tout va bien? » Même quand ça va, des bruits de heurts à la frontière nous font trembler, car je ne connais personne, n’ayant pas un fils, un frère, un petit fils ou Un neveu, affecté à La Défense d’Israel.
A ce moment là, les problèmes politiques, les soucis économiques, les déclarations intempestives, deviennent bien peu de choses à nos yeux. Sécurité pour nos enfants avant tout. René Seror
Certes, ce n’est pas notre culture, pas plus que HALLOWEEN, mais imaginer que des députés ont voté un amendement pour interdire ce Vendredi noir? 2 ans de prison et 300000€ d’amende. On glisse sur les nuages. Attachez bien les ceintures et suivez le raisonnement: Le e-commerce a importé cette journée. Cela génère des centaines de milliers de livraisons. Les livraisons, c’est des camions, des avions, des péniches... Donc, de la pollution. Ce black Friday est un danger pour la planète. sic. Mais à quoi servent ces précautions? Tout simplement, à faire le bonheur des gens, malgré eux! C’est la Ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne qui a dit, sur Europe: «...empêcher de sûr consommer, avec frénésie...» Stupidité ou inconscience du monde politique? Ces
élus qui se prennent pour des nourrices, envahissent notre liberté. Il y a un an, tous ces élus tremblaient. Gilets jaunes et désespoir des commerçants. Contestations liées, entres autres et surtout au pouvoir d’achat. Et ce sont eux qui veulent stopper, voire interdire ces journées de soldes? Un jour, ils enverront des inspecteurs pour vérifier comment on dépense l’argent des alloc, des primes de rentrées scolaires... Puis d’autres inspecteurs viendront vérifier l’inspection des premiers inspecteurs. Afin d’être sûrs que le français consomme a bon escient. N’oublions pas, Mesdames et Messieurs que la consommation est un facteur indispensable pour l’économie. D sait, combien j’exècre la vulgarité, mais, c’est Georges Pompidou qui disait: «Mais, arrêtez d’EMMERDER les français». René Seror
À LA UNE
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
What’s news d’ISRAEL ? On l’attendait, après de longs mois d’enquête, tant de détours médiatiques, tant d’acharnement, on a parlé de cigares de qualité, champagnes prestigieux, pas de quoi en faire un crime d’état, l’abus des mots est également une corruption sémantique d’une vérité à double interprétation, Benjamin Netanyahou est « INCULPE ». Arrive ce qui doit arriver « de compromis en compromis, l’homme a fini par se compromettre », n’étant pas encore jugé, ce sont des « on dit » malveillants. On parle aussi de corruption, le tarif « 10 ans de prison », fraude, abus de confiance, c’est 3 ans de prison pour chacun des faits reconnus, ça fait mal, une tempête nauséeuse qui donne en fait une importance d’autant plus grande des délits de Benjamin Netanyahou que la peine est sévère, si toutefois bien entendu s’ils s’avèrent vrais, elle situe la sanction à un niveau très haut, donc des actes répréhensibles ou l’indulgence ne sera pas de rigueur . Une liste empirique de méfaits qui éclaboussent de joie les « ANTIS BB » pourquoi pas et ils sont nombreux ceux qui sont en effervescence « sadique » aux peines encourues. A croire que ce premier ministre a soudoyé tout ISRAEL, TRAHI ISRAEL, PLUS ENCORE, le mal absolu, face à cette amplitude d’un bonheur trop médiatisé des antis Benjamin Netanyahou. Je ne peux croire à la raison de ces bien pensants qui ne peut être qu’une sombre revanche à son égard, comparaison inadéquate mais je ne trouve pas le terme approprié peut être rancune, l’humiliation des urnes pour ces oppositions endormies et mesquines, on connait l’importance négatives des petits partis monnayant à des conditions extrêmes l’entrée dans une coalition exécutive, d’où ce psychodrame électoral inédit de mauvais augure. L’orgueil des uns comble la bêtise des autres, et nous en subissons les conséquences, nous, c’est ISRAEL. Oui, Benjamin Netanyahou est inculpé, « c’est un jour triste pour ISRAEL » a dit le procureur général Avihaï Mendelblit, « J’ai pris cette décision avec un cœur lourd, mais tout mon cœur et un sens de l’engagement envers la primauté du droit ». Est-ce à dire que l’opinion à obliger ou influencer le procureur général Avihaï Mendelblit à l’inculper ? En ISRAEL, l’impossible n’est pas inscrit dans le vocabulaire, corollaire immédiat de « miracle », comme le tout possible est une vertu positive haut de gamme dans le consensus national, il faut s’adapter aux dérives de l’état hébreu à l’instar de ces démocratures pour qui ces médiocres considérations sont de notoriétés, j’oserai dire « inscrit dans les gènes des dirigeants, les dénoncer subsiste le risque de finir en prison et peut être à perpétuité au pire de « vie à trépas ». C’est de l’humour, mais nos démocra-
ties européennes sont elles si nobles, si exemplaires qu’elles se « VIRGINISENT » avec le talent d’un Nobel ? Dans une UE moribonde on est bien plus conciliant avec les déviants élus, a-t-on entendu une sanction pérenne dans l’atmosphère feutré de la Commission Européenne ? Les imprécateurs de salon se cachent de toutes mauvaises pensées. Les bonnes questions n’ont souvent pas les bonnes réponses. Par D. incroyable cette curiosité maniaque, je me demande, la fracture est elle si forte au sein du peuple juif, ou les politiciens amers sont dans l’incapacité de se débarrasser de Benjamin Netanyahou dans le cadre loyal de la loi ? Vous voyez ou je veux en venir, les grands mots « inculpation «, lorsqu’on lit un article de presse, ou on écoute les médias « la présomption d’innocence » existe, cela implique une forme de modération du délit, le qualificatif juridictionnel reste en suspens. Là, c’est direct ! On pourrait croire que je tienne pour Benjamin Netanyahou, possible mais dans la course au pouvoir, les concurrents n’obtiennent qu’un accessit de complaisance, pour une majorité de la communauté juive de France il reste le grand favori : on peut se tromper, on critique, ce serait un vote de primaire de juifs sans éducation, j’en entends des murmures critiques dans certains milieux ou ternir l’image d’ISRAEL semble être du bon sens, ses politiciens « le grand Israël », déraison d’intellectuels au dessus de la mêlée, à vrai dire ça me gène, pas de concession, pas de partage sauf réciprocité, la paix était envisageable lorsque Netanyahou est devenu premier ministre, mais le « HIC » avec qui ? Qui refuserait une paix attendue et souhaitée, une paix sans victime, une paix respectueuse, il fut un temps dans le traité de paix avec l’Egypte on a dit « mieux vaut une paix froide qu’une guerre chaude ». Vrai, partenaire de cessez le feu avec le Hamas et le Djihad islamique, jusqu’à quand ? Je n’écoute pas ! Les territoires, l’axe fondamental à toute négociation, équation complexe mais compte tenu de notre passé, de notre histoire, ISRAEL n’est pas uniquement un point perdu dans la grande carte du monde, nous ne sommes pas une incantation biblique, mais une réalité plus que tangible, notre présence est pérenne, nous sommes une lumière pour ne pas écrire un « PHARE », nous avons posé les bases du « VIVRE ENSEMBLE » avec 10 phrases, 10 mots, bien avant que cela ne devienne CONSTITUTIONNEL régissant nos démocraties éclatées et barbares à la fois. J’exagère peut être, je cours après les mots pour qu’aucune idée ne s’éloigne de mon inspiration à sa transcription. Notre amour immodéré d’ISRAEL, qui a le droit de nous reprocher cette exigence, le bien et le mal ont cohabité à nos dépens, pendant 2000 ans, ISRAEL ce rêve inlassable a habité nos mémoires. Au regard du droit
international revue par Washington « et par son représentant au Moyen Orient Pompeo « Les implantations ne sont plus une violation des lois internationales, nous considérons désormais que l’implantation en Cisjordanie n’est plus incompatible avec la loi internationale » et pour ne laisser place aux érudits moralistes du pénal international le coup de poignard fatal. « Notre décision ne porte pas préjudice à un accord de paix entre ISRAEL et les Palestiniens. Nous constatons simplement que la position américaine, qui jusqu’à présent, considérant les implantations comme illégales n’a pas servi à faire avancer la paix ». Une situation ambigüe dont le seul responsable serait le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, ce qui fait écrire par une personnalité influente de notre communauté « le chef du gouvernement israélien aujourd’hui en difficulté n’aurait jamais eu d’interlocuteurs palestiniens sincèrement déterminés à négocier ». Fréderic Encel « cette nouvelle position pourrait avoir un impact direct en droit international en cas de négociation de paix » et Jean Paul Chagnollaud « ce n’est pas à négliger mais ça ne change pas fondamentalement les choses. Trump est en campagne, il veut être réélu, il souhaite récupérer les voix des évangélistes qui sont pour la plupart favorable à ISRAEL ». Patrick le HYARIC, l’éditorialiste du journal « l’humanité se déchaine « c’est la Palestine qu’on assassine » ! Et les Juifs, non ! Le point crucial, la suite, ce feuilleton qui tient en éveil ISRAEL, les citoyens , l’après Benjamin Netanyahou, une succession délicate, une situation inédite depuis 1948 par la durée à l’élection d’un premier ministre, l’homme a de la présence, une valeur réelle bien au dessus d’une élite politique d’une médiocrité désolante, il a de la présence, une longue carrière, trop longue, le pouvoir s’épuise, le pouvoir lasse les oppositions, « l’usure inévitable d’un pouvoir décennal », un pouvoir qui s’éternise peut devenir dynastique, une suite sans fin, un pouvoir fragmenté par le jeu des alliances versatiles, accéder au poste de premier ministre, c’est 61 sièges , qu’une coalition peut réunir au détriment d’un véritable programme, le consensus sinon, RIEN ! A quelles compromissions les dirigeants israéliens sont ils soumis pour se fragiliser à ce point ? Si les faits sont reconnus, Benjamin Netanyahou mérite un jugement sans complaisance, mais Benjamin Netanyahou a fait d’ISRAEL, une puissance qui a son importance, partenaire à jeu égal avec les plus grands , si les technologies ont apporté à ISRAEL le titre envié « TERRE DES STARTS UP », exemplaire, pays prospère, aujourd’hui le shekel concurrence l’EURO et le DOLLAR à des taux de change qui ne nous sont guère favorable, digression sur le sujet qui nous concerne avant de l’aborder objectivement, il faut accepter l’homme de la réussite économique d’ISRAEL, doublé
d’un fin diplomate, s’attirer les sympathies avec les dirigeants les plus divers de la planète, et ceux du monde arabe au prétexte de la peur de l’Iran. Benjamin Netanyahou, bien qu’inculpé reste candidat à sa propre succession. Bruno Gantz ne domine la scène politique trop fragmentée, la droite traditionnelle se distingue par son incapacité à abandonner Benjamin Netanyahou ou à suivre Bruno Gantz, un sondage laisse apparaitre les mêmes incertitudes et difficultés à un choix définitif, une alliance avec la liste Arabe Unie, est ce sérieux ? Tout au plus dangereux, la Liste Arabe unie veut la destitution de Benjamin Netanyahou, rien de plus, un scénario fatal en prévision d’un chantage de réciprocité en cas de la victoire de Gantz. Un troisième scrutin prévu pour le mois de mars, s’il n’y a pas une entente consensuelle, pas un mot sur Lieberman, l’homme de tout ce « balagan », les différentes listes : les sociaux démocrates du parti travailliste ex Mapaï ou HaAvoda ont perdu leur influence, les ultra-orthodoxes sont divisés, les ultranationalistes religieux forts de leur nombre ont des exigences, et les micros partis déstabilisateurs, comment se convaincre qu’ISRAEL puisse se gouverner ! C’est une haine de chacun envers chacun, les égos, un système électorale indigeste, cette démocratie en lutte avec ses propres démons à cœur de se détruire sur ses propres faiblesses, ne connait pas la modestie, une tragédie sur le temps alors que frappe les roquettes, les missiles sur la population du Sud d’ISRAEL, le dôme de fer seul face à cette menace et le Nord peut s’embraser et à Tel Aviv, on construit des tours, l’immobilier à des prix de « MANHATTAN » si ce n’est plus, et nos politiques se targuent d’être des chefs à la hauteur des évènements. Si long soit ce texte, qui il y a encore 8 mois envisageait ce scénario ? Désillusion ou grand rêve avorté d’un ISRAEL à la hauteur de son destin. Des Israéliens installés depuis le 19 novembre devant la Knesset, ils disent « Redescendez de l’arbre et trouver un terrain d’entente ». Que D. les entendent et que leurs consciences soient en harmonie avec le destin d’ISRAEL. Et pour terminer une déclaration ambigüe de Avihaï Mandelblit « Rien ne peut empêcher Benjamin Netanyahou d’exercer ses fonctions, il n’a pas besoin de démissionner de son poste de premier ministre, ni d’être contraint à s’absenter à cause des accusations portées contre lui ». Bernard Korn Brzoza
À LA UNE
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Le billet de Gil Taieb
Le 29 novembre 1947, il y a 72 ans, était votée, à l’assemblée générale de l’ONU à New York, la résolution 181. Le plan de partage de la Palestine mandataire en trois entités : création d’un État arabe, Jérusalem et un État juif. Ce plan accepté par les dirigeants de la communauté juive est immédiatement rejeté par la quasi-totalité des dirigeants arabes qui annoncent leur intention d’attaquer l’État juif dès sa création. Ce 29 novembre 1947, à peine deux ans après la Shoah, partout les juifs attendaient, réunis autour de quelques postes TSF afin d’ écouter, avec angoisse, le vote qui se tenait à New York. Tout un peuple, meurtri d’avoir été depuis trop longtemps un orphelin sans Terre, attendait l’annonce de chaque pays membre de l’ONU. Un silence pesant. Un Vote vital. Un à Un les délégués sont appelés à s’exprimer. À chaque fois le même silence et la même angoisse: Un Non dévastateur Une abstention parfois essentielle ou le Oui libérateur. Les sourires et les larmes s’enchaînaient en quelques secondes. Une comptabilité minutieuse, sous le regard de chacun, s’inscrivait sur chaque carnet.
rusalem ». Par 25 voix pour 13 contre et 17 abstentions, la résolution 181 fut adoptée. Partout, le peuple juif respirait, reprenait espoir. Il fallait maintenant construire et bâtir le futur État juif d’Israël. Six mois plus tard, après le départ des Britanniques en mai 1948, David Ben Gourion, tout à fait conscient du poids de l’histoire et de la situation, décidait de proclamer la naissance de l’État juif d’Israël. Partout, le peuple dansait, partout les cœurs se réjouissaient mais aux frontières de ce petit état, les bruits de bottes se faisaient entendre et la première guerre contre Israël fut déclenchée par les dirigeants d’arabes. Depuis 72 ans, Israël a avancé malgré les haines et les conflits mais aujourd’hui il est là : fort et seul garant de sa sécurité. Il recherche toujours la paix qu’il espère prochaine. Il rappelle au Monde arabe ce premier rendez-vous manqué.
Trois petits mots auxquelles était accroché le destin du peuple juif.
Aujourd’hui, 72 ans après ce vote, l’antisionisme est virulent, des tentatives de délégitimation d’Israël sont fortes. L’ONU n’est plus que l’ombre d’elle-même et s’est transformée en officine pro-palestinienne qui vote en permanence des résolutions condamnant Israël et fermant les yeux à tous les massacres perpétrés sur la planète.
Un Peuple, trop riche en Histoire mais qui est resté depuis trop longtemps pauvre en Géographie.
Une question qui mérite notre réflexion : l’ONU voterait-elle aujourd’hui la création d’Israël ?
Un peuple qui malgré les souffrances et les plaies encore saignantes, Voulait Vivre Libre, sur sa terre, même amputée, que les nations acceptaient de lui rendre. Un peuple juif qui sait depuis toujours, comme dit Elie Wiesel, que « l’on peut vivre loin de Jérusalem mais pas sans Jé-
J’en doute !
Yes. No. Abstention.
Heureusement Israël n’a plus besoin de l’avis ni de l’autorisation des autres pour exister. Gil Taieb
Pour Tsahal
Notre soutien à ISRAEL, communément qualifié d’indéfectible, notre solidarité envers TSAHAL et l’amour naturel pour nos jeunes engagés, ne doivent pas se cantonner à de simples formules d’usage. L’occasion nous est offerte le 22 DECEMBRE prochain d’assister à un bel évènement conjuguant l’allumage de la 1 ère bougie de HANOUCA et une mise en relation avec des HAYALIM BODEDIM
« soldats isolés » dont les parents résident à l’étranger. Toute famille dont un enfant a ce statut voudra bien contacter la Communauté de CRETEIL afin de pouvoir participer à une VISIO-CONFERENCE internationale en direct de JERUSALEM. Franck SERFATI Président VIGIL’ANCE et BRIDGE OF GOLD FRANCE
SÉCURITÉ
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Les israéliens peuvent-ils acheter Drones. Israël se bat contre des des trésors technologiques français? concurrents coriaces. Marché
mondial, $25 milliards en 2029
Depuis des mois des israéliens, américains, indiens, japonais… du milieu de la défense s’intéressent beaucoup au hightech militaire et civil français. Objectif? Racheter des firmes hightech françaises de premier plan pour s’approvisionner en technologies très innovantes. Les américains sont très offensifs. Un problème surgit cependant pour le rachat éventuel de deux firmes (Latécoère et Photonis) : Selon Les Echos : « Des députés français sonnent l’alarme sur la vente d’actifs stratégiques à l’étranger. Dans une lettre adressée au Premier ministre, 17 dépu-
tés de tous bords s’inquiètent des conséquences pour la défense française de la vente de deux entreprises qu’ils jugent sensibles : Latécoère et Photonis. Les vendeurs nient le caractère stratégique de ces entreprises ». Selon Valeurs Actuelles : « Fleuron aéronautique français, créateur de dizaines de brevets chaque années et fournisseur de premier rang d’Airbus, Latécoère est en passe d’être rachété par le fonds d’investissement américain Searchlight. Laurent Izard s’inquiète de cette vente et de l’inaction du gouvernement à sauvegarder cette entreprise innovante ».
Face à la concurrence de la Chine et des Etats-Unis, Israël profite de l’expérience de ses militaires aux frontières pour s’imposer comme une superpuissance des appareils pilotés à distance. Cette industrie stratégique est tenue par des anciens de l’armée et des services de sécurité, devenus PDGs, fondateurs, ingénieurs et membres des conseils d’administration des plus de 50 start-up locales du secteur. « En Israël, tout le monde (dans l’industrie) est un ex-soldat ou officier de l’armée, et les ingénieurs qui créent ces systèmes sont eux-mêmes réservistes. Ils reviennent donc au bureau avec des données fraîches, ce qui réduit le cycle de développement », explique Ronen Nadir, CEO de la start-up BlueBird Aero Systems. Dès 1969, l’armée israélienne utilisait un modèle réduit d’avion télécommandé muni d’une caméra, pour espionner l’Egypte voisine, avant de lancer un vaste programme pendant la guerre du Liban.
Aujourd’hui, Israël survole le marché mondial du drone, face toutefois à la concurrence croissante de la Chine et des Etats-Unis. Récemment, les Etats-Unis ont devancé leur allié israélien en exportant leur Global Hawk, un drone à haute performance et plus onéreux, et des Prédateurs, vendus notamment sur le marché européen. Pourtant, face aussi à la concurrence de la Chine qui vend à « des pays auxquels Israël ne vendrait pas », l’Etat hébreu « reste certainement dans le top-3, voire le top-2 » mondial, souligne Philip Finnegan, chef des analyses de marché à la firme américaine Teal Group. Le marché mondial du drone avoisine actuellement 12 milliards de dollars, mais devrait atteindre 25 milliards en 2029, selon la firme Teal, pour qui les appareils à usage civil dépasseront alors ceux à vocation militaire. https://www.i24news.tv
SÉCURITÉ
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La police Française équipée du savoir faire israélien ?
Cellebrite est une société israélienne qui fabrique des dispositifs d’extraction, de transfert et d’analyse de données pour les smartphones et autres appareils mobiles, et qui collabore avec les forces de l’ordre.Avec sa technologie UFED (Universal forensic extraction device) dont la spécialité est l’extraction des données cachées dans un dispositif mobile (téléphone, tablette, GPS) aussi bien dans le cadre d’enquête policière que dans d’autres services d’investigation, l’entreprise, filiale du japonais Sun Corporation, a fait beaucoup parlé d’elle notamment dans l’affaire opposant Apple au FBI. En effet, en février 2016, le FBI avait demandé les services d’Apple pour déverrouiller le smartphone de l’auteur de l’attentat de San Bernardino pour les besoins de son enquête. S’en est suivi un long bras de fer entre les deux entités et en mars 2016, le FBI a fait savoir qu’il n’avait plus besoin de l’aide d’Apple puisqu’une tierce partie (notamment Cellebrite) avait réussi à le faire. Concernant sa technologie UFED Ultimate, l’entreprise explique sur son site Web que : « Les verrouillages et chiffrements complexes, les contenus supprimés ou non reconnus sont autant d’obstacles à l’analyse des données stockées sur les terminaux ou sur les réseaux sociaux. Des obstacles qui peuvent vous faire passer à côté d’éléments de preuve importants. Pour que vos enquêtes aboutissent, vos équipes ont besoin d’outils fiables et efficaces qui leur permettront d’analyser les données stockées sur les terminaux mobiles ou dans le cloud et ainsi disposer rapidement d’informations pertinentes. « UFED Ultimate vos propose les meilleures possibilités d’extraction de données depuis les terminaux mobiles du marché et des fonctionnalités inédites pour extraire et décoder tout type de données. Profitez de méthodes d’extraction logique et de système de fichiers innovantes, accédez aux éléments de preuves les plus importants et partagez facilement les résultats de vos recherches avec votre équipe d’investigation. Avec UFED Ultimate, vous avez accès aux preuves dissimulées dans les réseaux sociaux et vous disposez ainsi de plus de preuves et de plus d’informations. Vous disposez des technologies les plus innovantes, compatibles avec toutes les plateformes matérielles. Vos équipes peuvent ainsi exploiter de puissantes fonctionnalités d’investigation numérique, où qu’elles soient, à n’importe quel moment. « Avec UFED Ultimate vous accédez plus rapidement et plus complètement à l’ensemble des éléments de preuves numériques. Dénichez des renseignements
exploitables plus vite. Accélérez le rythme de vos enquêtes ». Déjà en 2016, l’entreprise disposait d’un CV des plus impressionnants. Elle avait une expérience au niveau international et affirmait collaborer avec 15 000 forces de sécurité de par le monde. L’entreprise a par exemple été sollicitée par le gouvernement croate en 2012 dans une affaire de pédophilie. La société affichait plus de 35 000 dispositifs UFED déployés à travers le monde et un chiffre d’affaires dépassant la barre des 100 millions de dollars. Fort d’un effectif de 400 personnes, elle disposait de bureaux en Israël, aux États-Unis, au Brésil, en Allemagne, à Singapour et au
Royaume-Uni. La startup, qui a été créée en 1999 à Petah Tikva, en banlieue de TelAviv, par Yossi Carmil et Ron Serber, a été rachetée en 2007 par le japonais Sun. Sa maison mère lui a tout de même laissé son autonomie opérationnelle. Le « kiosque » de l’entreprise Cellebrite, muni du logiciel UFED-InField, est un système capable d’aspirer et de traiter toutes les données d’un téléphone portable en moins de dix minutes. Actuellement, en France, les téléphones saisis doivent être envoyés dans un des 35 centres spécialisés de la police technique et scientifique, qui sont souvent embouteillés. Avec ce système, qui sera installé dans
les commissariats de premier niveau selon Secours Rouge, il suffira de brancher le téléphone et toutes les données seront extraites pendant la garde à vue : SMS, photos géolocalisées… Le système est en cours de déploiement dans le nord de la France. L’an prochain, cent nouveaux systèmes seront installés en Île-de-France et dans le Sud. En tout, cinq cents systèmes doivent être installés d’ici 2024, pour un coût de quatre millions d’euros. Il a déjà été testé lors du G7, pour traiter les téléphones des personnes gardées à vue, avec des résultats jugés « très positifs ». Source Developpez
FRANCE
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Le Turc Recep Erdogan s’en est pris à Emmanuel Macron. Israël n’en revient pas !
Laurent Delahousse a raconté, en voix off, toute l’histoire du Mossad
Dans « Mossad, l’histoire secrète d’Israël », le présentateur de France 2, Laurent Delahousse a raconté, en voix off, toute l’histoire de cette agence du renseignement israélienne, ses incroyables missions et l’audace de ses agents, ainsi que ses échecs. Selon Ouest France : « Un passionnant documentaire qui se regarde comme un vrai film d’espionnage. Le Mossad est l’un des services d’espionnage les plus redoutés de la planète. Né avec l’instauration de l’État d’Israël, en 1948, sur décision de l’Onu, il a rapidement dû être aussi efficace que des services aussi rodés que la CIA ou le KGB. Car, les pays arabes environnants refusant la décision de l’Onu, Israël a vite compris qu’il fallait se protéger et a donc compté sur le Mossad. « Un tiers de ses agents étaient des rescapés de la Shoah. Ils se sentaient alors investis d’une mission : protéger Israël et les juifs dans le monde », témoigne un ex-agent du Mossad. Mentir, voler, se battre et… tuer Très rapidement, la volonté des dirigeants israéliens est d’en faire les meilleurs agents du monde. Un département de formation est créé, comprenant de longues séries d’épreuves lors du recrutement. « Au début, nous étions 1 500 candidats, se souvient un ancien agent. Mais, après huit mois, il ne restait plus que cinq ou six hommes et une femme lors de la cérémonie d’admission. »
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Ex-agents et directeurs du service décrivent les détails de certaines des plus spectaculaires opérations. « En tant que membre du Mossad, tu peux voler, mentir, te battre et, dans certains cas extrêmes, tuer », déclare sans ambages l’ex-agent Gad Shimron. À la pointe de la technologie Le premier fait marquant fut la capture, en février 1960, de l’ancien nazi Adolf Eichmann, dont le procès, retransmis en direct à la radio, eut un effet extraordinaire sur le pays. Puis vint le vol d’un MiG-21 soviétique en Irak, en août 1966. En 1972, à la suite de l’exécution par un commando palestinien de neuf otages juifs lors des JO de Munich, le Premier ministre Golda Meir charge le Mossad d’éliminer les dirigeants de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine). Aujourd’hui, avec l’Internet, le service a aussi adopté les technologies dernier cri. L’unité 8200, par exemple, rassemble une équipe de cyber-espions ultra-performants, ceux-là mêmes qui propagèrent Stuxnet, un virus qui mit à mal le programme nucléaire iranien. Le Mossad n’a vraiment rien à envier à James Bond… » Mossad, l’histoire secrète d’Israël, c’était mardi soir sur France 5. Source Ouest France
Erdogan s’en est pris violemment à Emmanuel Macron, reprenant les critiques du chef de l’Etat français sur l’Otan. «Ce qu’on est en train de vivre, c’est la mort cérébrale de l’Otan», avait déclaré Emmanuel Macron dans The Economist le 7 novembre. «Je lui réponds qu’il devrait plutôt se préoccuper de son état cérébral !», a violemment répondu le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier est devenu la bête noire en Israël depuis bien longtemps. Il est considéré comme un antisémite notoire. Qu’il s’attaque à la France a beaucoup surpris à Jérusalem.
SELON ORANGE. « Déjà au plus mal, les relations diplomatiques entre la France et la Turquie connaissent une nouvelle tempête à la suite du déclarations offensives du président turc Recep Tayyip Erdogan à l’encontre d’Emmanuel Macron. Reprenant les déclarations du chef de l’Etat français qui avait jugé l’Alliance atlantique en état de « mort cérébrale » dans une interview à l’hebdomadaire The Economist, Recep Erdogan a déclaré: « Je m’adresse depuis la Turquie au président français Emmanuel Macron, et je le redirai à l’Otan. Fais d’abord examiner ta propre mort cérébrale ». Ces propos véhéments interviennent après des critiques émises jeudi par le président de la République envers l’offensive lancée le mois dernier par la Turquie en Syrie contre une milice kurde appuyée par les pays occidentaux ». LE SAVIEZ-VOUS? A L’ONU RECEMENT. Le Chef de l’Etat turc a prononcé un virulent discours devant la 74ème Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) à New York. Recep Tayyip Erdogan a centré son allocution autour de la notion de Justice. Il a mis l’accent sur les trop nombreuses injustices, politiques, géographiques, économiques et éducationnelles à travers le monde. « Il n’est pas acceptable qu’une partie du monde vive dans l’opulence et le luxe, et une autre dans la pauvreté, la misère et l’ignorance », a-t-il d’abord lancé. De la même manière, la sécurité des peuples est un autre point sur lequel le Président Erdogan a voulu soutenir son message. « Si l’un d’entre nous n’est pas en sécurité, alors nous ne pouvons tourner le dos à cette réalité qu’aucun d’entre nous ne sera en sécurité », a-t-il assuré. Il a appuyé ce point de vue en donnant l’exemple de l’accès à la puissance nucléaire, dénonçant les inégalités sur ce sujet puisque certains pays possèdent cette force alors que d’autres ne peuvent u accéder. « La puissance nucléaire doit être autori-
sée pour tous ou interdite pour tous. Elle ne doit pas à chaque occasion être un moyen de menacer un autre pays », a-til estimé. Selon le Président turc, ces injustices sont notamment dues au système mondial actuel. Il a rappelé son opposition au modèle actuel de fonctionnement de l’ONU, en particulier celui du Conseil de Sécurité. « Je le répète une nouvelle fois, le Monde est plus grand que cinq. Il est temps de changer notre mentalité, nos institutions et nos règles », a-t-il soutenu. Et d’ajouter : « Nous devons immédiatement mener des réformes profondes pour donner au Conseil de Sécurité une forme basée sur la justice ». La Cause Palestinienne : Le Chef de l’Etat turc est ensuite revenu sur la situation au Proche-Orient où les politiques de l’Etat israélien; « La Turquie continuera à être du côté du peuple palestinien opprimé », a-t-il d’abord rappelé, avant de condamner les comportements israéliens. Erdogan a fustigé la politique du gouvernement israélien, montrant avec des cartes l’élargissement du territoire israélien aux dépens des Palestiniens : « Israël en veut toujours plus », a-t-il dénoncé. « Je le demande ici, quelles sont les limites du territoire israélien, qu’étaient-elles en 1947, puis en 1949 et en 1967 ? Que sont-elles aujourd’hui », a-t-il poursuivi. « Les résolutions de l’ONU et du Conseil de Sécurité sur Israël ne sont pas appliquées. A quoi sert alors l’ONU ? Si les décisions prises ne sont pas efficaces, où la Justice serat-elle assurée ? », a-t-il dénoncé, avant de poursuivre : « une solution du conflit israélo-palestinien n’est possible qu’avec la création d’un Etat palestinien selon les frontières de 1967 ». Erdogan a aussi fait référence au projet américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien. « Est-ce que l’objectif de ‘l’accord du siècle’ est de faire disparaitre totalement les acquis actuels de l’Etat et du peuple palestiniens ? », s’est-il interrogé, remettant en cause le contenu du plan qui reste à être dévoilé.
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Antisémitisme et antisionisme même combat ? Pas si sûr pour les députés français… Emmanuel Macron l’a promis : il faut, désormais reconnaître que l’antisionisme est le faux nez de l’antisémitisme. Oui, mais voilà. A chaque fois que la résolution doit être votée, à l’Assemblée Nationale, le sujet fait débat. C’est d’ailleurs le cas, à l’heure où nous bouclons : une proposition de résolution pour lutter contre de «nouvelles formes» d’antisémitisme est examinée ce mardi 3 décembre, dans un climat tendu. Les antisionistes n’ont pas dit leur dernier mot… C’est du monde universitaire qu’est venue l’attaque inattendue : un collectif de 127 intellectuels juifs a appelé, dans une tribune parue ce mardi 3 décembre, les députés à s’opposer à une proposition de résolution initiée par le député LaREM Sylvain Maillard. Répondant à la promesse d’Emmanuel Macron pour lutter contre de «nouvelles formes» d’antisémitisme, cette résolution examinée ce mardi à l’Assemblée visait à appeler un chat un chat et à ne plus se cacher derrière des paravents : aujourd’hui, critiquer Israël en vient le plus souvent, à appeler à la haine des juifs et l’explosion inquiétante des actes et agressions antisémites, en France, mais aussi dans le reste du monde ne laisse plus aucun doute sur le sujet. Plus de doute ? Pas si sûr, en tout cas, c’est ce que laisse à penser un collectif « d’intellectuels juifs », revendiquant le droit à l’antisionisme. «Nous, universitaires et intellectuels juifs, d’Israël et d’ailleurs, dont beaucoup de spécialistes de l’antisémitisme et de l’histoire du judaïsme et de l’Holocauste, élevons notre voix contre cette proposition de résolution «, écrit ce collectif dans une tribune publiée dans le Monde du mardi 3 décembre. Pour eux, impossible d’adopter, en l’état, la résolution soumise à l’Assemblée ce même jour par Sylvain Maillard, député LaREM. Ladite résolution devait être examinée en début de soirée mardi au Palais Bourbon, cosignée par une centaine de députés de divers bords, dont environ 80 LaREM. Elle suggère de reprendre la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), déjà validée par plusieurs pays. « « L’antisémitisme est une certaine perception des juifs, pouvant s’exprimer par de la haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des individus juifs ou non-juifs et/ou leurs biens, contre les institutions de la communauté juive et contre les institutions religieuses juives. » Une définition « floue et imprécise » ? C’était d’ailleurs l’engagement d’Emmanuel Macron, en février dernier, lors de son discours devant le Crif (Conseil repré-
sentatif des institutions juives de France). Mais pour les 127 idiots utiles ayant refusé de voir la réalité en face, La résolution est « hautement problématique »,. D’abord parce qu’elle « assimile […] l’antisionisme à l’antisémitisme. » Or « pour les nombreux juifs se considérant antisionistes, cet amalgame est profondément injurieux », affirme le collectif. « Certains juifs s’opposent au sionisme pour des raisons religieuses, d’autres pour des raisons politiques ou culturelles. De nombreuses victimes de l’Holocauste étaient antisionistes », poursuit-il. Certes. Mais les mœurs et les temps changent. Et si victimes de l’holocauste et intellectuels s’opposaient à l’idéologie sioniste comme mouvement d’émancipation du peuple juif et création d’un foyer national juif, l’heure n’est plus au seul débat idéologique. Aujourd’hui, partout dans le monde, ceux qui haïssent les juifs se servent du conflit avec les Palestiniens pour justifier et perpétrer toute forme d’injure, d’agression et même de meurtre envers des juifs. « Pour les Palestiniens, le sionisme représente la dépossession, le déplacement, l’occupation et les inégalités structurelles […] Ils s’opposent au sionisme non par haine des juifs, mais parce qu’ils vivent le sionisme comme un mouvement politique oppressif. » Ah ? Pourtant, lorsqu’ils envoient des milliers de missiles sur les civiles israéliens, ce n’est pas leur opposition idéologique qui parle, mais bien leur volonté de faire le plus possible de victimes civiles juives… Évidemment, les intellectuels en question ne manquent pas de capacité à justifier leur prise de position : pour eux, la définition de l’IRHA serait « floue, imprécise ». Argument auquel on serait tenté de répondre que les bébés assassinés à Toulouse par Mohamed Merah, entre autres, au nom de la défense des Palestiniens n’ont rien vu de flou dans le canon de l’arme qui a remplacé leur tétine… Qui, parmi la classe politique, s’est évidemment positionné dans le même clan que nos chers intellos animés d’un besoin irrépressible d’aller chez le psy ? Quelques députés de l’aile gauche de laREM, le PCF, et bien sûr Mélenchon et Le Pen. Si Marine insiste sur le fait que la po-
litique d’Israël doit pouvoir être critiquée, Mélenchon, lui, s’engouffre avec bonheur dans la brèche : bien sûr, lui qui est de toutes les luttes antisionistes ne signera pas ! Ah qu’ils lui plaisent ces pseudo-intellectuels juifs animés de la détestation d’eux-mêmes ! Rappelant toute la classe politique à la raison, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme
et la haine anti-LGBT (Dilcrah), Frédéric Potier, a assuré que « la définition (de l’IHRA) n’interdit pas la critique de la politique de l’État d’Israël ». Elle constitue, en revanche, « un instrument supplémentaire permettant de mieux décrypter la haine à l’encontre des juifs. » Pas sûr, dans un tel contexte, et même si l’Assemblée lui donne raison, que cela fasse reculer la haine…
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La France, en pointe dans le développement de la finance verte ? Israël n’en parle jamais
En Israël personne ne connait la « finance verte ». En France on en parle . Selon La Tribune : « A la veille du Climate Finance Day, qui se tient ce vendredi 29 novembre au Palais Brongniart, les ONG Oxfam France et Les Amis de la Terre sont venues éreinter leur cible favorite, les grands groupes bancaires français, qui continuent de financer majoritairement les énergies fossiles. Dans une étude intitulée « la colossale empreinte carbone des banques françaises« , publiée ce jeudi 28 novembre, elles évaluent l’empreinte carbone de ces groupes (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE) en y ajoutant les émissions de gaz à effet de serre issues de leurs leurs activités de financement et d’investissement pour aboutir à un total de plus de 2 milliards de tonnes de CO2 en 2018. « L’empreinte carbone des banques françaises représente au total 4,5 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière. À elles seules, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale émettent chacune plus que le territoire français, compromettant l’objectif de contenir le réchauffement global sous la barre de 1,5 °C », affirment les deux ONG.
« C’est totalement faux. Ces sujets graves, qui nous concernent comme chef d’entreprise, comme banquier, comme parent, méritent un débat sérieux et des méthodes sérieuses », a-t-il déclaré. « Amalgame » et surestimation Sur son site web, la banque a détaillé son argumentaire. « L’étude amalgame des activités qui ne contribuent pas de la même façon au soutien des énergies fossiles. Il n’est pas légitime à notre sens de considérer sur le même plan des activités de natures différentes comme le financement (octroi de crédit), l’investissement pour compte de tiers, et certains services comme les émissions obligataires. Ces dernières activités impliquent notamment d’autres acteurs financiers que notre établissement, et lui attribuer les émissions associées conduit à surestimer son empreinte carbone« , fait valoir Soc Gen.
Le 25 novembre, la Fédération bancaire française (FBF) avait publié un « manifeste climat » dans lequel les banques françaises se disaient « au service d’une économie bas carbone, écologique et inclusive. »
Autre point critiqué par la banque au carré rouge et noir : « l’étude n’intègre que les secteurs les plus émissifs. Une vision plus complète devrait également prendre en compte le soutien de la banque aux énergies renouvelables sur une base similaire (financements, émission d’obligations vertes…). » Or dans ce domaine, Société Générale a été classé « n°2 sur le financement de projets renouvelables en tant que chef de file sur 20 transactions d’un montant total de 2,05 milliards de dollars US équivalents » d’après les données du cabinet Dealogic portant sur 2018.
Interviewé sur Europe 1 ce jeudi matin, Frédéric Oudéa, le patron du groupe Société générale et de la FBF, a vivement contesté les conclusions de cette étude.
Il aurait aussi été intéressant de comparer l’empreinte carbone des banques avec leurs concurrentes en Europe et dans le monde, ou avec celles des grands groupes
du CAC 40.
Piqué au vif, Frédéric Oudéa a fait valoir sur Europe 1 que « les banques françaises sont les premières au monde à accompagner la transition. Parmi les dix premières banques dans le financement du renouvelable, quatre sont des banques françaises« , avec un total de plus de 37 milliards d’euros en 2018, en hausse de 41% en deux ans. « Très concrètement, on arrête de financer Air France, Renault et Peugeot ? Ou est-ce qu’on les accompagne en finançant des voitures et des avions électriques ?« , a-t-il objecté, prolongeant le débat sur la transition et son accompagnement. « Nous finançons les EDF allemand, africain, américain et aujourd’hui l’électricité est encore largement produite à partir de gaz ou de charbon. Les entreprises qui financent leur électricité avec le charbon, en Allemagne, en Afrique ou aux Etats-Unis, on ne va pas leur dire « les gars, terminé » ! », s’est emporté le directeur général de Société Générale. « Nous sommes la première banque en Côte d’Ivoire et au Sénégal. On va leur dire désolé, on arrête de financer leur électricité ? Sérieusement, non. En revanche, nous leur disons de nous montrer comment ils vont faire évoluer leur mix d’énergie. » Parmi les moins mal notées dans le monde Si les ONG jouent leur rôle d’aiguillon et d’animation du débat public, les banques françaises sont plutôt parmi les moins mauvais élèves en matière de financement des énergies fossiles. Dans l’étude « Banking on Climate Change » publiée en mars par l’ONG BankTrack, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et
BPCE/Natixis figurent dans les moins mal notées (en général C- quand les pires, les Américaines, récoltent un F) et se classent entre le 18ème et le 28ème rang mondial, sauf en matière de soutien au gaz naturel liquéfié, énergie qui fait débat, où Soc Gen est deuxième. Une autre étude, il y a deux ans, de l’ONG ShareAction, avait classé les banques françaises en tête en Europe en matière de lutte contre le réchauffement climatique, en analysant leur stratégie, leur reporting, l’évaluation des risques climat, les produits et services, etc. Si elles se déclarent « en pointe dans le développement de la finance verte par rapport à leurs concurrentes internationales« , Crédit Agricole et BNP Paribas étant dans le top 3 mondial des arrangeurs de green bonds, elles reconnaissent dans leur manifeste : « nous avons conscience du chemin qu’il reste à parcourir« . En fin de journée, Société Générale a publié un communiqué dans lequel elle dit « accélérer les engagements en faveur d’une transition écologique responsable« . Elle reprend pour l’essentiel des annonces de mai dernier sur la poursuite de son désengagement du charbon. Le groupe précise qu’il « réduira progressivement à zéro son exposition au secteur du charbon thermique, au plus tard en 2030 pour les entreprises ayant des actifs dans les pays de l’UE et d’ici 2040 pour le reste du monde« , soit le calendrier défendu par les ONG ». https://www.latribune.fr/
La biographie de Eric Danon, Ambassadeur de France en Israël ? Éric Danon est un spécialiste des questions de sécurité internationale et de prospective stratégique. Ancien Ambassadeur à Monaco, il a été Directeur Général adjoint pour les affaires politiques et de sécurité au Ministère des Affaires étrangères. Éric Danon est un diplomate français né à Paris le 22 février 1957. Ministre plénipotentiaire, il a été nommé, par décret du 21 juin 2019, Ambassadeur de France en Israël. Diplomate de carrière ayant exercé à plusieurs reprises des responsabilités importantes dans le secteur privé, il a dirigé le Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégiques de 2013 à 2016. Eric Danon y a notamment travaillé sur les méthodologies d’anticipations stratégiques, les menaces criminelles contemporaines et les conséquences sociétales
des révolutions technologiques. Auparavant, il a été responsable au Quai d’Orsay de la lutte contre le terrorisme, les grands trafics et le blanchiment d’argent, avant de devenir Ambassadeur, représentant permanent de la France pour le désarmement auprès des Nations Unies. Il intervient régulièrement à la radio et à la télévision sur les questions géopolitiques et anime le séminaire « Penser autrement » à l’Ecole de guerre. Normalien, agrégé de physique, diplômé de Sciences Po Paris et ancien élève de l’ÉNA, Éric Danon a été membre de plusieurs cabinets ministériels (Affaires étrangères) et Directeur de cabinet du Ministre de la Coopération et de la Francophonie.
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De nombreux signes laissent à Le groupe automobile allemand penser que Walmart va s’installer Daimler ne touche pas aux en Israël emplois en Israël
Le géant américain des supermarchés Walmart envisagerait de s’installeren Israël. Le PDG de Walmart, Doug McMillon, était venu en Israël début 2019 en compagnie de hauts responsables de la société, dans le cadre d’une visite pilote visant à explorer le pays, au cours de laquelle la délégation a rencontré des dirigeants gouvernementaux et des startups locales. La chaîne de magasins de détail avait récemment acquis la start-up israélienne Aspectiva Ltd, une société de conseil en analyse de produits basée à Tel Aviv. Au cours des mois précédents, Walmart avait également an-
noncé des investissements dans d’autres startups israéliennes. La chaîne connait un succès international considérable avec plus de 11.300 succursales dans 27 pays, dont le Canada, la Chine, le Costa Rica et le Royaume-Uni. Ce dimanche, la spéculation des économistes et financiers concernant l’arrivée sur le marché israélien de Walmart a fait plonger le prix des actions des principaux supermarchés israéliens, dont notamment Shufersal et Rami Levi. Source Koide9enisrael
Black Friday en Israël. Le jour le plus lucratif pour les commerces
Aux États-Unis et au Canada, et aussi en Israël le Black Friday (littéralement le Vendredi noir, parfois traduit par Vendredi fou) est un évènement commercial qui se déroule le lendemain de la fête de Thanksgiving, le quatrième jeudi du mois de novembre. Ici en Israël c’est un jour de folie, surtout pour les achats sur internet. C’est de la pure folie! Ce jour marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats de fin d’année. Plusieurs commerçants profitent de ce moment pour proposer des remises importantes. En 2015, 67,6 milliards de
dollars ont été dépensés aux États-Unis au cours du week-end du Black Friday, une somme en augmentation quasi constante depuis 2005, ce qui en fait le jour le plus lucratif pour les commerces. Les consommateurs américains ont effectué 100 millions de déplacements dans des commerces le vendredi même. Depuis 2017, l’opposition au Black Friday s’organise pour lutter contre la surconsommation. Certaines entreprises avec une démarche éthique refusent d’y participer. Des associations écologistes soutiennent ce mouvement en formant un collectif appelé Greeen Friday.
Confronté comme les autres constructeurs aux bouleversements du secteur de l’automobile, Daimler projette de réduire ses dépenses de personnels de 1,4 milliard d’euros dans les trois ans à venir. En Israël aucune réduction està prévoir. Daimler est actif dans la R&D dans le pays. Selon La Tribune : « Le groupe automobile allemand Daimler a annoncé à son tour vendredi un plan de réductions de ses coûts qui se traduira par la suppression d’au moins 10.000 emplois dans le monde d’ici fin 2022. Confronté comme les autres constructeurs aux bouleversements du secteur de l’automobile, Daimler projette de réduire ses dépenses de personnels de 1,4 milliard d’euros dans les trois ans à venir. Les postes d’encadrement seront réduits de 10% dans le monde. Un accord sur ces mesures de restructuration a été trouvé avec les partenaires sociaux au sein du conseil d’entreprise. Ses modalités de mises en oeuvre seront approfondies dans les prochaines semaines.
Ralentissement mondial « L’industrie automobile se trouve au cœur de la plus grande transformation de son histoire », souligne Daimler dans un communiqué. Le secteur automobile, qui subit un ralentissement mondial du marché en particulier en Chine, doit s’adapter au durcissement des règles en matière de pollution et investir massivement dans le développement des véhicules électriques et des véhicules autonomes. Audi, marque haut de gamme du groupe Volkswagen, a dévoilé mardi un plan prévoyant la suppression de 9.500 emplois environ d’ici 2025. BMW a annoncé le lendemain un plan d’économies destiné à éviter des « mesures drastiques » et qui se traduira notamment par des baisses de primes et une révision du système de participation aux bénéfices pour les salariés. » https://www.latribune.fr
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Sagi Muki, un grand sportif israélien, Privés de Facebook, des employés nous adresse un beau signe de NSO Group (Israël) forcés à la désintoxication digitale
Sagi Muki né le 17 mai 1992 à Netanya, est un judoka israélien évoluant dans la catégorie des moins de 73 kg (poids légers) puis moins de 81 kg (poids mimoyens).Il a remporté la médaille d’or des championnats d’Europe 2015 en moins de 73 kg et des championnats d’Europe 2018 en moins de 81 kg. Le 28 août 2019, il remporte la médaille d’or des championnats du monde 2019 à Tokyo au Japon, dans la catégorie des moins de 81 Kg, en finale, contre le belge Matthias Casse (classé 4e mondiale). SOURCE i24News L’Allemagne a accordé le statut de réfugié au judoka iranien, Saeid Mollaei, après que les autorités de son pays ont fait pression sur lui pour qu’il se retire des Championnats du monde de judo afin d’éviter une rencontre avec un judoka israélien. La Fédération internationale de judo (FIJ) a déclaré dans un communiqué samedi que Mollaei avait reçu notification officielle de
l’Office fédéral des migrations et des réfugiés qu’il pouvait désormais bénéficier du statut de « réfugié reconnu ». « Je suis très heureux et je tiens à remercier de tout cœur toutes les personnes qui m’ont aidé dans ces moments difficiles. Maintenant, je peux me concentrer pleinement sur le judo et la préparation des prochains événements de la FIJ et des Jeux Olympiques », a-t-il déclaré. La Fédération internationale de judo a confirmé fin octobre la suspension de la Fédération iranienne de judo, menacée ainsi de manquer les JO de Tokyo en raison de son refus de rencontrer des athlètes israéliens. Suspendue à titre conservatoire le 18 septembre par l’IJF, l’Iran a vu sa sanction confirmée jusqu’à nouvel ordre par l’autorité du judo mondial pour avoir obligé l’un de ses membres à perdre afin d’éviter de rencontrer Sagi Muki lors des Mondiaux de Tokyo.
El Al lance une ligne directe entre Tel-Aviv et Melbourne El Al a annoncé vendredi le lancement d’une nouvelle ligne directe entre TelAviv et Melbourne en Australie, dont les premiers vols tests seront effectués au cours du deuxième trimestre 2020. Pour la première fois de son histoire, et sous réserve d’obtenir les autorisations réglementaires, El Al opérera un vol direct entre l’aéroport de Tel Aviv-David Ben Gurion et Melbourne, en Australie, à bord de son Dreamliner (Boeing 787). Le vol aller devrait durer environ 17 heures, tandis que le vol retour devrait durer environ 18 heures. La compagnie aérienne a également indiqué que trois nouveaux Boeing NG 737800 avaient renforcé sa flotte et qu’elle allait acquérir quatre autres modèles d’ici la fin du premier trimestre 2020.
El Al a annoncé une augmentation de 6,5% du trafic passagers et une augmentation de 2% de sa part de marché. Plus tôt cet été, la compagnie aérienne avait annoncé le lancement de nouvelles liaisons Tel Aviv-Dublin et Tel Aviv-Düsseldorf. « Dans le cadre de notre stratégie d’expansion, nous travaillons à étendre nos activités actuelles et à élargir notre réseau en ouvrant de nouvelles liaisons vers davantage de destinations. Au dernier trimestre, nous avions ouvert des vols vers San Francisco, Las Vegas et Manchester, « a déclaré Gonen Usishkin, le PDG d’El Al. En mai dernier, la compagnie avait annoncé l’ouverture d’une ligne Tel Aviv-Tokyo, qui sera effective en mars 2020. https://www.i24news.tv
Les employés de la société israélienne NSO Group ont décidé de poursuivre Facebook pour avoir procédé au blocage de leurs comptes privés. Un groupe d’employés de la société de israélienne NSO Group a déposé mardi une plainte contre Facebook. Ceux-ci affirment que le géant des médias sociaux avait injustement bloqué leurs comptes privés aprés que Whatsapp (qui appartient à Facebook !) ait décidé de poursuivre en justice NSO Group le mois dernier. Le service de messagerie WhatsApp avait accusé NSO Group d’avoir aidé des espions du gouvernement à percer les téléphones d’environ 1.400 utilisateurs répartis sur quatre continents, visant notamment des diplomates, des dissidents politiques, des journalistes et des hauts responsables de la fonction publique. Les employés de l’NSO Group ont déclaré que leurs comptes Facebook et Instagram ainsi que ceux d’anciens travailleurs et de membres de leur famille avaient été bloqués. Ils ont demandé au tribunal de district de Tel Aviv d’ordonner à Facebook de débloquer les comptes, ce qui, selon eux, a été effectué de manière abrupte et sans préavis. Dans leur déclaration, les employés ddéclarent que Facebook leur a imposé une «punition collective» en choisissant de bloquer leurs comptes privés en raison du processus judiciaire que Facebook mène
contre NSO. Ils ont également déclaré que leur action en justice n’était intervenue qu’après avoir adressé à Facebook des demandes répétées restées sans réponse. « Bloquer nos comptes privés est un geste injuste. L’idée que nos données personnelles aient été scruptées à la loupe nous dérange beaucoup » Les employés de NSO Group ont déclaré qu’ils continueront à «aider les gouvernements du monde entier à prévenir le crime et le terrorisme grâce à la technologie que nous développons». Rappelons que WhatsApp a accusé NSO de faciliter les tentatives de piratage gouvernemental dans 20 pays. Le Mexique, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont cependant été les seuls pays identifiés. NSO, fondé en 2009, nie ces allégations. S’exprimant lors d’une conférence sur la technologie à Tel Aviv lundi, sa présidente, Shiri Dolev, a défendu son entreprise, affirmant que « les technologies de NSO Group rendent le monde plus sûr ». Dolev a ajouté: « NSO Group développe des outils technologique que nous vendons exclusivement aux agences de renseignement gouvernementales ». Source Koide9enisrael
POLITIQUE
La justice israélienne peine à punir les auteurs de crimes sexuels.
Publié ce mercredi 20 novembre, le rapport de l’Association of Rape Crisis Centers in Israel est stupéfiant. En effet, si ce dernier montre que le mouvement #MeToo a eu des effets bénéfiques, il révèle également que la justice israélienne peine encore à punir les auteurs de crimes sexuels. En 2018, la police israélienne a ouvert 6 220 enquêtes sur des allégations de crimes sexuels et de harcèlement, dont 1 166 de viols présumés, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2017 et de 40 % par rapport à 2013, d’après le rapport de l’Association of Rape Crisis Centers in Israel. Si le mouvement #MeToo a aidé de nombreuses femmes à « parler », la justice ne fait malheureusement encore pas toujours son travail. Ainsi, parmi les affaires d’agression sexuelle et de harcèlement traitées par la police et remises aux procureurs pour inculpation, 83 % ont été classées, et seulement 17 % ont donné lieu à une mise en accusation. Environ 91 % des allégations de viol n’ont pas débouché sur des poursuites pénales,
soit neuf affaires sur dix. Tous les appels, sauf un, contre la clôture des affaires de crimes sexuels ont également été rejetés (181 sur 182, soit 99,5 %), selon le rapport. Les recherches ont également permis d’établir que la majorité des victimes (63%) de viols collectifs étaient des jeunes filles âgées de 12 à 18 ans. Au sein même de l’armée israélienne, les langues se délient puisque le nombre de signalements de crimes sexuels a augmenté de 15% par rapport à l’année précédente. Pour autant, sur les 1 706 plaintes déposées, seulement 165 ont fait l’objet d’une enquête par les autorités militaires compétentes. Une situation « très décevante » pour Orit Sulitzeanu, directrice exécutive de l’Association of Rape Crisis Centers in Israel. « La sensibilisation du public aux tendances de la violence sexuelle s’est peutêtre accrue, mais il n’y a rien de nouveau parmi les forces de l’ordre », déplore-telle. Source Au Feminin
Résultats de la banque Leumi, pas exceptionnels La banque Leumi, l’une des deux plus grandes banques israéliennes, a annoncé mardi un bénéfice net inférieur aux prévisions pour le troisième trimestre, montrant l’impact d’une baisse de l’inflation.La banque a indiqué que son activité principale restait forte, avec une croissance du crédit de 6% par rapport à l’année dernière – principalement aux moyennes entreprises, des prêts hypothécaires aux ménages et aux grandes entreprises – et supérieure aux attentes de 4% pour 2019.
d’une valeur pouvant atteindre 700 millions de shekels. La semaine dernière, le programme était terminé. Leumi a déclaré qu’elle envisageait d’augmenter son dividende à 50% l’année prochaine tout en procédant à un nouveau rachat d’actions, bien qu’aucune décision ne soit prise avant les résultats du quatrième trimestre de mars. Le principal rival de la banque, Hapoalim, a annoncé la semaine dernière une baisse de 22,5% de son bénéfice net au troisième trimestre, à 736 millions de shekels.
Les actions de Leumi ont reculé de 1,2% en après-midi à Tel Aviv. L’analyste de Barclays, Tavy Rosner, a maintenu la note de «surpondération» de Leumi. « Nous continuons à aimer Leumi alors que la banque a repris l’accélération de la croissance du crédit parallèlement à ses mesures de rationalisation », a-t-il déclaré, ajoutant que la banque avait rapporté le plus de liquidités aux actionnaires cette année – environ 60% – sous forme de dividendes et d’un programme de rachat. Leumi a déclaré un dividende trimestriel de 306 millions de shekels, ce qui représente 40% du résultat net et une baisse par rapport à 369 millions de shekels au deuxième trimestre.
Les intérêts créditeurs nets de Leumi sont passés de 2,2 milliards à 2,1 milliards de shekels en raison de la baisse de l’inflation. Les revenus autres que d’intérêts ont diminué de 351 millions de shekels après avoir enregistré des gains un an plus tôt grâce à la vente d’actions, y compris à la Bourse de Tel Aviv. Les dépenses liées aux pertes sur prêts ont chuté à 181 millions de shekels, contre 181 millions de shekels un an auparavant. De même, les commissions ont chuté de plus de 200 millions de shekels suite à la vente de Leumi Card, a annoncé la banque. Les actifs de la banque de fonds propres de catégorie 1 à risque – une mesure de la solidité financière – ont progressé de 11,07% à 11,73% à la fin de 2018.
En mai, le conseil de Leumi a approuvé un programme de rachat d’actions propres
Source JambonBurst
Edition du 4 au 10 Décembre 2019
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Personne n’y croit vraiment : un Coup d’Etat en Israël ? Bibi, entre vie et mort politique
Benjamin Netanyahu entre la vie et la mort politique. Quelsuqes jours après l’inculpation de l’actuel premier ministre israélien pour corruption, les mobilisations se multiplient en Israël entre pro et anti-Netanyahou. Les uns veulent la démission du premier ministe, tandis que les autres crient au coup d’Etat. En effet, après une grande mobilisation à Tel Aviv et à Haifa organisée par les détracteurs du premier ministre israélien, les pro-Netanyahu veulent apporter leur soutien inconditionnel à un premier ministre qui traverse une situation politique extrêmement difficile. « Il y a un coup d’Etat institutionnel qui se déroule sous nos yeux » Simcha Rothman : « Il y a des endroits où se passent des coups d’Etat militaires et l’armée renverse le président élu et il y a un coup d’Etat institutionnel qui se déroule sous nos yeux ». Cette situation politique intervient dans un contexte très difficile où Benjamin Netanyahu est désavoué jusque dans son propre camp. C’est surtout le cas Gideon Sa’ar, député Likoud, qui, depuis l’inculpation de Netanyahu, est sorti du bois exigeant la démission du premier ministre israélien. « J’ai travaillé avec Netanyahu sur la base d’un respect mutuel et
je l’ai soutenu dans tous les moments de l’enquête et pendant la campagne. Nous avons dispersé la Knesset comme il le voulait. Le Likoud veut le succès de ce parti, mais rien n’est plus important que le peuple et l’Etat. Bien sûr, si les membres du Likoud veulent qu’il continue, alors, je respecterai ce choix », a fait savoir Sa’ar. « Les enquêteurs ne recherchaient pas la vérité, ils me recherchaient » Rappelons que Netanyahu a catégoriquement refusé de rendre le tablier malgré les nombreux appels en provenance de l’opposition. Le 21 novembre, après avoir été informé de son inculpation, il s’est adressé au peuple israélien dans une allocution télévisée dénonçant un coup d’Etat contre lui. « Ce soir, nous sommes témoins d’une tentative de coup d’Etat contre un premier ministre en fonction, basé sur des inventions et une enquête corrompue et impartiale. Il n’empêchera pas la vérité de triompher. Je continuerai à diriger selon la lettre de la loi, avec responsabilité, dévouement et préoccupation pour la sécurité et l’avenir de tous. Les enquêteurs ne recherchaient pas la vérité, ils me recherchaient », avait-il déclaré. Source Le Courrier du Soir