GRATUIT - Numéro 540 - Edition du 11 au 17 Décembre 2019
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 11 au 17 Décembre 2019
Écarter à tout prix les traîtres de l’intérieur
Le peuple israélien va sans doute être rappelé aux urnes s’il veut voir se former, enfin, un gouvernement. Le troisième scrutin semble désormais inéluctable et la classe politique comme les citoyens du reste, a l’air résigné. Il faudra hélas, en passer par là pour voir un gouvernement neuf sortir le pays de la paralysie législative dans laquelle il s’est enfermé, faute d’avoir pu dégager une majorité parlementaire. Ce qui m’inquiète, chers lecteurs, ce n’est pas uniquement l’éventualité que Benjamin Netanyahou perde son poste. Cela finira bien par arriver de toute façon. Non, ce qui me soucie vraiment, c’est l’éventualité de voir les ennemis de l’intérieur, à savoir ceux qui, tout en se disant citoyens israéliens, crachent sur le drapeau et se rangent au côté de nos ennemis, arriver au pouvoir. Si la Gauche l’emporte, impossible, compte tenu du jeu des alliances, de les tenir à distance. Or, il semblerait qu’à l’issue d’un troisième scrutin, le bloc de droite ferait toujours la course en tête. Du moins à en croire les sondages. Il n’est donc pas impossible que Benjamin Netanyahu soit reconduit à son poste. Et si ce n’était pas le cas, alors l’autre option qui se dessine
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
serait celle d’un duo Netanyahou-Gantz, à la tête d’un gouvernement d’Union nationale… Certes, il faudrait aux deux rivaux, une patience d’ange et beaucoup de self control pour travailler en harmonie au bien du pays. Ensemble… Y a-t-il une chance, qu’aujourd’hui même, et après d’intenses journées de tractations, pas dénuées de coups bas, les têtes en bois de la classe politique israélienne fassent enfin mine de s’amollir et de s’allier ? Likoud-Kahol Lavan, ou encore Likoud-Israël-beitenou… Ces duos improbables seraient-ils en train d’essayer de s’entendre, pour éviter un troisième détour par les urnes ? Je n’y crois guère… Et reste persuadé qu’enfin, les Israéliens, frondeurs mais concernés par leur sécurité, finiront par entendre raison ! Quant au Président Rivlin, charge lui sera donnée de nommer le futur Premier ministre. Espérons qu’il n’ait nul besoin de plusieurs tours de scrutin pour s’entendre avec lui-même sur le choix d’un Premier ministre et d’un gouvernement. Mais honnêtement, chers lecteurs, rien n’est moins sûr ! … Am Israël Haï, Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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Eviter un 3ème Tour. Idée nouvelle : le président de la Knesset comme 1er ministre?
Le député du Parti travailliste, Omer Barlev, a affirmé samedi qu’il tentait de réunir 61 signatures parmi les élus israéliens pour recommander le président de la Knesset (Likoud) comme prochain Premier ministre. Les parlementaires ont encore quatre jours pour réunir 61 signatures sur 120 élus au Parlement israélien autour d’un député qui sera recommandé auprès du président Reuven Rivlin pour former une coalition. En cas d’échec, de nouvelles élections, les troisièmes en un an, seront déclenchées. Pour l’heure, la liste centriste s’oppose à siéger dans un gouvernement mené par
Benyamin Netanyahou, inculpé pour corruption, et ce dernier refuse de lancer des primaires et risquer sa place, déjà fortement envisagée par ses rivaux. M. Barlev a déclaré qu’il misait sur Yuli-Yoel Edelstein (Likoud), « avant tout, président du Parlement », contournant ainsi la discorde au sein du Likoud. Etant à la tête de la Knesset, « c’est à lui qu’incombe cette tâche (de former un gouvernement) », a ajouté le député de gauche. « C’est peut-être le seul moyen d’éviter un troisième scrutin », a-t-il estimé. Source : i24News
En augmentation : le revenu brut moyen d’un ménage israélien Le revenu brut moyen d’un ménage israélien en 2018 était de 21.063 NIS (5.530€) par mois, soit une augmentation de 4,3% du revenu réel par rapport à l’année précédente. Les dépenses mensuelles brutes moyennes se sont élevées à 16.475 NIS (4.326€), en hausse de 0,5%. Les données publiées par le Bureau central des statistiques montrent que les inégalités
économiques en Israël se sont creusées en 2018, pour la première fois en cinq ans. Les familles israéliennes se situant dans le dernier décile (la tranche la plus aisée de la population ndlr) avait un revenu net de 42.500 NIS (11.158€), soit un plancher 8,4 fois plus élevé que le premier décile, dont les familles touchent un revenu de 4.786 NIS (1.256€).
Le 10 Mars 2020, sera t-il le jour du 3ème scrutin en Israël ? La directrice de la Commission centrale électorale, Orly Ades, a fait des déclarations importantes lors d’une conférence de presse au Parlement. Selon la loi, si la Knesset est dissoute automatiquement mercredi 11 décembre, date limite pour la formation d’un gouvernement, les élections pourraient avoir lieu le mardi 10 mars, jour déjà férié en raison de la fête de Pourim. Ades a déclaré qu’elle s’attendait à ce que la Knesset vote pour changer la date du scrutin mais « la maintenir à Pourim est possible. » « Nous mettrons en œuvre ce que la Knesset décidera », a-t-elle précisé. Ades a établi une comparaison entre l’armée et la politique, affirmant que « c’est comme si il n’y avait pas de bases militaires ni d’armée permanente et que l’on ordonnait au chef d’Etat-major d’entrer en
guerre ce soir. » « J’ai entendu des gens parler de la tenue d’élections dans deux semaines », a-t-elle déploré. « Il y a ce sentiment que tout est possible et que, si organiser un scrutin en Angleterre prend 35 jours, alors nous en sommes aussi capables, » a-t-elle souligné. La liste centriste de Bleu Blanc, dirigée par Benny Gantz s’oppose catégoriquement à siéger au sein d’une coalition conduite par le Premier ministre sortant Benyamin Netanyahou, mis en examen pour corruption. Benyamin Netanyahou de son côté, souhaite rester au pouvoir et demande à occuper le poste de chef de gouvernement pendant les six premiers mois afin d’ »accompagner des développements diplomatiques ». Source : i24News
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IHRA, Antisionisme : une victoire « législative » en demi-teintes A l’heure où nous bouclions la semaine dernière, le débat faisait rage à l’Assemblée Nationale. Malgré une abstention importante et une violente opposition de l’Extrême-Gauche, les députés ont finalement adopté une définition plus large de l’antisémitisme intégrant la haine d’Israël. Mais ce pas en avant a comme un goût amer… Explications avec Francis Kalifat, Président du Crif. Propos recueillis par Rebecca Henner.
ler sa patrie. Comment, dès lors, revendiquer le droit d’être antisioniste ? Je vous fais remarquer, d’ailleurs que c’est un terme que la résolution n’intègre absolument pas ! Il est écrit « haine d’Israël ». Être antisioniste est, par essence, discriminatoire : à quel peuple, à l’exception des juifs, dénie-t-on le droit à un État ? La résolution concernant la définition de l’antisémitisme donnée par l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) a été adoptée il y a tout juste une semaine, à l’Assemblée Nationale. Quelle leçon tirez-vous de ce vote ? Je suis satisfait que la France, par la voix de ses députés, ait enfin adopté cette définition et rejoint, ainsi la liste des 20 pays qui, dans le monde, l’avait déjà reconnue. J’avoue que si le résultat me contente, le taux d’abstention et les réticences de certains députés, notamment issus de la majorité, me cause une déception certaine. J’espérais de la majorité présidentielle qu’elle s’engage avec plus de motivation dans ce sens, d’autant que l’adoption de cette résolution était la suite logique des déclarations et du travail initié par le Président Macron. Parmi les abstentionnistes, beaucoup notaient le flou, le manque de clarté de la définition ? Que répondez-vous à cet argument ? Je dis à ceux qui trouvaient le texte peu clair qu’ils ne l’ont tout simplement pas lu ! La définition que donne l’IHRA de l’antisémitisme est parfaitement limpide : en particulier, elle précise bien que la critique de la politique menée par le gouvernement israélien n’est pas de l’antisémitisme. En revanche la haine d’Israël et la volonté
de rayer l’État hébreu de la carte sont des expressions de l’antisémitisme. Ceux qui parlent de flou sont donc de mauvaise foi et rejoignent, sous le couvert de cet argument, la cohorte de ceux qui, par principe, entendaient s’y opposer. Quelle portée aura ce texte, à votre avis ? Il faut d’abord rappeler, avant de s’interroger sur sa portée, rappeler que c’est une résolution et non une loi. Elle est donc non contraignante. J’espère, en revanche, qu’elle tiendra lieu d’outil de référence, pour les élus, les juges, les forces de l’ordre, dans la façon d’appréhender toutes les expressions et les formes actuelles de l’antisémitisme. La haine antijuive, aujourd’hui, n’est pas uniquement constituée de ce qui était son socle avant la Seconde guerre Mondiale. Il était important, à mon sens, que cela soit dit et entendu au sein de l’Hémicycle et qu’il y ait débat. Ne trouvez-vous pas, néanmoins, surréaliste, qu’on s’interroge sur le fait que l’antisionisme soit de l’antisémitisme, si l’on se réfère à la définition première du sionisme ? De fait ! Le sionisme est, à l’origine, un mouvement idéologique d’émancipation du peuple juif, qui revendique le droit de revenir sur sa terre d’origine et d’y instal-
Vous avez évoqué, dans un communiqué de presse, l’opposition farouche de certains élus, en particulier de l’extrême-Gauche et leurs propos très violents lors du débat. Mais aviez-vous anticipé la manœuvre des intellectuels signataires d’une tribune invitant les députés à ne pas adopter cette résolution ? Il suffit d’examiner les noms des signataires pour comprendre qui est à la manœuvre, justement. A y regarder de près, on voit bien que nombre de ces intellectuels sont connus pour leurs positions anti-israéliennes et ils ne font que répéter, dans cette tribune, ce qu’ils disent ailleurs. Parmi ces signataires, on retrouve également une majorité d’Israéliens, dont on décrypte facilement les positions politiques. Et c’est ce qui me gêne d’ailleurs le plus dans cette démarche… Le double standard discriminatoire, corollaire de l’obsession anti-israélienne Pourquoi ? Parce que cette Résolution élargissant la définition de l’antisémitisme à toutes ses formes actuelles vise à servir d’outil de référence, pour la justice et la police, en particulier lorsqu’un citoyen français de confession juive, se voit insulté, agressé ou pire, en raison de son lien réel ou présumé, avec Israël. Elle n’a, en aucune manière, vocation à servir les intérêts de tel ou tel, dans le débat qui oppose les partisans et les opposants au gouvernement israélien actuel. Cela revient, à mon sens, à se servir de la sécurité des Français juifs pour régler des conflits de politique intérieure israélienne. Et cela n’a pas lieu d’être ! Si d’aucuns ont estimé la résolution trop floue pour être votée, ce qui a paru
limpide, en revanche, lors de ce débat, c’est l’obsession d’une certaine partie de la classe politique française pour ou plutôt contre Israël. Qu’en pensez-vous ? C’est un fait. La politique du deux poids deux mesures a trouvé ici son expression la plus parfaite ! J’aime à rappeler qu’il existe plus de 200 conflits territoriaux dans le monde. Aucun ne donne lieu à des prises de position aussi arrêtées. Voire à aucune opinion du tout. Le Tibet, le Kurdistan, la Syrie… Avez-vous vu passer une seule proposition de loi demandant que l’on étiquette les produits en provenance de ces zones disputées ? Non, seul l’État d’Israël est soumis à cette pratique discriminatoire. Quel que soit le sujet et même s’il n’a en rien trait à la politique, la haine obsessionnelle d’Israël prend le pas sur la raison. Sous couvert de critiquer les choix du gouvernement israélien dans le conflit qui l’oppose à ses voisins, on applique, systématiquement, un double standard dont Israël sort toujours perdant… Cette résolution, vous l’avez dit plus haut, était voulue par le Président de la République. Vous qui avez eu à plusieurs reprises l’occasion d’échanger avec lui, pouvez-vous nous donner votre ressenti sur le regard qu’il porte sur l’État d’Israël justement ? Le président Macron n’a jamais fait mystère de ce qui, en Israël, suscite chez lui de l’intérêt autant que de l’admiration. Il a dit, à plusieurs reprises, admirer ce qu’il appelle ‘la start-up Nation’. Et je le crois sincère sur ce sujet. Avoir de la sympathie et de l’admiration pour certaines facettes d’un pays ne veut pas dire ne pas avoir de désaccords… Une sympathie, peut-être, mais à mi-mandat, il n’a toujours pas mis les pieds en Israël pour la manifester… Et bien ça ne saurait trop tarder : le Président de la République est attendu, les 23 et 24 janvier prochain, à Jérusalem, dans le cadre du 75ème anniversaire de la Libération des camps. Même si sa visite n’est pas à caractère politique, il aura sans doute l’occasion d’échanger avec son homologue israélien sur bien d’autres sujets…
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Jared Kushner et le plan de Paix. Le volet économique enterré ? les Palestiniens d’Egypte, de Jordanie et du Liban pour lesquels sont prévus des enveloppes de respectivement 7,9 mrds€, 6,5 mrds€ et 5,5 mrds€. Bien entendu, avant que cet aspect financier n’entre en jeu, il faudra d’abord réussir à parvenir à un accord politique entre Israéliens et Palestiniens. Ce qui n’est pas à l’ordre du jour. « Nous avons besoin de soutien économique, d’argent et d’aide, mais avant tout, il faut une solution politique« , indiquait dimanche 23 janvier 2019 Mahmoud Abbas. Le président de l’Autorité palestinienne ne veut pas « accepter que l’Amérique transforme cette cause qui est politique en une cause économique.«
Oublié? Enterré? C’était Mardi 25 et mercredi 26 juin 2019. Une conférence à Bahreïn prétendait régler le dossier du conflit israélo-palestinien. Principaux artisans de cette rencontre, les Américains, et en particulier Jared Kushner (conseiller spécial du Donald Trump mais aussi son gendre), ont présenté le volet économique de leur plan de paix doté de 50 mrds$, soit quelque 44 M€. Cette enveloppe, alimentée prin-
cipalement par les pays arabes, devait permettre de créer un million d’emplois pour les Palestiniens et doubler en dix ans le PIB de l’autorité palestinienne. Pour un montant de 24,1 mrds€, de nombreux projets (agriculture, sanitaires, éducatifs, énergétiques, technologiques et même touristiques) participeront à l’essor de l’économie dans les territoires. Au-delà, ces chantiers concerneront également
Autre écueil, les Palestiniens, mis à part une petite délégation d’hommes d’affaires, boycottent la manifestation baptisée « De la paix à la prospérité » qui se déroule à Manama la capitale. Le processus de paix se trouve en effet au point mort depuis cinq ans. D’autant plus que les Palestiniens n’ont pas apprécié les derniers actes américains en leur défaveur, comme la reconnaissance de Jérusalem comme capitale israélienne et le déménagement de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem en décembre 2017, puis une coupe concernant plusieurs centaines de
millions de dollars d’aides suivie d’un arrêt du financement de l’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Depuis, les autorités palestiniennes refusent l’intermédiation américaine. « Les Palestiniens ne renonceront jamais à leurs aspirations à un Etat indépendant en échange de quelques milliards de dollars« , soutient Riyad Al-Malki, chef de la diplomatie palestinienne. Selon lui, « une telle conférence est condamnée à l’échec avant de commencer. » Jared Kushner a déjà fait savoir que la proposition à deux Etats ne figurerait pas dans le plan en cours d’élaboration. De son coté, Benjamin Netanyahou affirme « ne pas comprendre comment les Palestiniens peuvent rejeter le plan avant même d’avoir pris connaissance de ce qu’il contenait. » Lors d’une interview au New York Times, le premier ministre israélien accuse même la direction palestinienne d’être « corrompue » et « de ne pas être motivée par la construction d’une vie meilleure pour son peuple, mais par la destruction d’Israël.« Frédéric Dubessy https://www.econostrum.info/
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Diner Gala Strasbourg 17 novembre 2019 Magnifique Gala du MDA Strasbourg avec Shirel et Jeane MANSON. 115,000 € récoltés pour nos secouristes grâce à la générosité des donateurs alsaciens. Bravo à toute l’équipe emmenée par Babou SIMON, merci Annick ZOUARI, Talia WEINDLING, à toute l’équipe de bénévoles ! BRAVO STRASBOURG !!!
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Un appel à la Tsedaka bien entendu ! FSJU - UCJ 95
En partenariat le FSJU & l’UCJ 95, représentée respectivement par ses présidents Maître Ariel GOLDMANN et René TAIEB, la soirée de la Tsédaka a été organisé au Théâtre du casino d’Enghien, avec la grande humoriste Anne ROUMANOFF, ce samedi 7 décembre. Evènement unique dans le Val d’oise, de Saint-Brice, à Sarcelles, où de SaintLeu, de Montmagny, d’Enghien, ou encore de Saint-Gratien,...tout le monde a souhaité être de la soirée ,près de 500 personnes se sont déplacées pour répondre favorablement a cet appel de la Tsédaka départemental. En tant que première prise de parole, René TAIEB a souligné que «la Tsédaka , n’était pas un acte de piété, ni de charité, mais un véritable acte d’amour envers l’autre». Puis Philippe SUEUR, maire de la ville d’Enghien-les-Bains a répété son attachement «à une justice hors du droit car elle permet une solidarité exceptionnelle». Puis Ariel GOLDMANN a exprimé «sa forte amitié à René TAIEB pour son engagement communautaire de haut niveau, fidèle, solide et constant», et précise que près d’une centaine d’associations reçoivent des aides financières du FSJU en rappelant que 14% vivent en dessous du seuil de pauvreté. Cette collecte annuelle
est le symbole même de certains préjugés concernant les familles françaises de confession juive. Une Anne Roumanoff exceptionnelle qui a su conquérir le cœur de tous à travers son nouveau sketch «Tout va bien». Une artiste complète qui incorpore des thèmes d’actualité avec une impressionnante réactivité pour le plus grand bonheur des spectateurs. Merci au Parrain de la Tsédaka 2019, Michel DRUCKER Merci aux personnalités qui ce sont déplacées pour ce spectacle de la Tsédaka: Elie KORCHIA, Soly LEVY, Jo AMAR, Benjamin CHKROUN, Marc ELALOUF, Thierry GHENASSIA, Josiane SBERRO, Frida MOUSSTACHIS,Serge VESTIN.... Merci aux professionnels du FSJU, au SPCJ, et surtout a tout ce public merveilleux d’être venu aussi nombreux pour une cause aussi noble. Donnez pour l’appel de la Tsédaka WWW.TSEDAKA.FR ou DON.FSJU.ORG
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Une résolution contre l’antisionisme
«Détruire Israël n’est pas une opinion» s’exclamait mercredi le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, devant la Chambre de Commerce France-Israël. L’assemblée nationale venait d’adopter deux jours plus tôt une résolution déclarant l’antisionisme comme une forme d’antisémitisme. Tout est parti du discours du Président de la République lors de la commémoration du Vel d’Hiv, le 16 juillet 2017. Ce jour-là, devant le premier ministre israélien, Emmanuel Macron déclare qu’il ne cédera «rien aux messages de haine, (...) à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme». Il ajoute : «ce sont toutes ces haines qui se fondent sur ce que l’on est, sur d’où l’on vient, sur ce que l’on croit que nous devons combattre». Le 21 février 2019, lors du dîner annuel du Crif, le président de la République revient une nouvelle fois sur le sujet en indiquant que «l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme». Quelques jours plus tôt, en marge d’une manifestation des gilets jaunes, le philosophe Alain Finkielkraut était vivement interpellé et insulté : «Sale sioniste de m., la France elle est à nous «. La résolution adoptée est un texte non contraignant – de portée symbolique et morale – mais qui, s’il n’emploie pas le terme «antisionisme», parle bien de la haine à l’égard de l’État d’Israël. Elle fait référence à la définition de l’organisation intergouvernementale pour la mémoire de la Shoah (IHRA), déjà validée par le Parlement européen et adoptée par seize états
de l’Union européenne. Cette définition constitue «un instrument efficace (...) en ce qu’elle englobe les manifestations de haine à l’égard de l’Etat d’Israël justifiées par la seule perception de ce dernier comme collectivité juive», précise la résolution.
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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot
Merci donc aux 154 députés issus des groupes La République en Marche, Les Républicains, Agir, l’UDI et le Modem pour avoir soutenu et adopté un texte qui dénonce cette nouvelle forme d’antisémitisme qui se propage dangereusement dans notre pays. Jack-Yves Bohbot Nouveau record touristique pour Israël Israël devrait dépasser les 4,6 millions de touristes pour l’année 2019, soit une hausse de 11% par rapport à 2018, selon le Bureau central des statistiques d’Israël. Sans changement, près de la moitié des touristes proviennent majoritairement de cinq pays : les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, la Russie et le Royaume-Uni. Gérald Darmanin invité d’honneur du dîner de la Chambre de commerce France-Israël Devant un parterre d’entrepreneurs, le ministre de l’Action et des Comptes publics a remis plusieurs prix à des entreprises françaises qui investissent en Israël. Il a loué la qualité des relations économiques et d’amitié entre les deux pays et a déclaré que la France doit apprendre d’Israël – état stratège – et s’inspirer de ses universités et de sa recherche.
80 entreprises israéliennes recensées en France 80 établissements filiales d’entreprises israéliennes ont été dénombrées sur le territoire français avec un nombre d’emplois estimé à environ 1500 à la fin de l’année 2018. Le principal groupe est le leader pharmaceutique Teva qui compte 350 salariés dans notre pays. 70% des implantations de ces acteurs israéliens en France sont concentrées en région parisienne. Selon un sondage, un troisième scrutin ne changerait rien Si des élections avaient lieu aujourd’hui, les résultats seraient sensiblement les mêmes selon un sondage réalisé par l’institut Midgam et publié vendredi sur la chaîne israélienne Channel 12. Les deux blocs politiques, centre-gauche appuyé par les partis arabes, et centre-droite soutenu par les orthodoxes, ne réuniraient respectivement que 57 et 55 sièges sur 120 à la Knesset. Un haut-de-forme d’Hitler remis à Yad Vashem. Lors d’une vente aux enchères le 20 novembre dernier à Munich, Abdallah Chatila, un homme d’affaires libano-suisse a acheté pour 600 000 euros des effets ayant appartenu à Hitler, dont un chapeau hautde-forme. S’il avait d’abord envisagé de brûler ses achats, il a finalement décidé de remettre le haut-de-forme au Keren Hayessod, un organisme de collecte de fonds israélien, qui a proposé de les confier à Yad Vashem. Les investissements israéliens restent faibles en France Selon l’observatoire de Business France, la France serait avec une part de 10%, le quatrième pays cible européen pour les investissements israéliens créateurs d’emplois en Europe en 2017, derrière l’Allemagne (31%), le Royaume-Uni (24%) et l’Espagne (13%). Le montant des investissements israéliens en France reste néanmoins très faible en volume avec seulement 263 millions d’euros.
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Cop 25, c’est quoi ?
Cette année, c’est à Madrid. Ça va durer 10 jours. Les représentants de tous les pays s’y retrouvent. Objectif: tenter de freiner le réchauffement climatique. Que font-ils? Est-ce que ça sert à quelque chose? A quoi ça ressemble? Toutes ces questions que nous nous posons, quand nous voyons les chefs d’état se réunir, qu’on a le sentiment que des décisions cruciales vont se prendre, et qu’en fait, la planète se dégrade un peu plus, d’année en année! Tout d’abord, à quoi ça ressemble? A une foire gigantesque. Une dizaine de halls immenses. Cette année, on est au centre de congrès de Madrid. On attend près de 30000 personnes, issues d’environ 200 pays. Ici se côtoient les stands d’entreprises, des ONG, Le stand de la France est en carton. Murs, tables, chaises, afin de limiter l’impact carbone. Cet événement dure depuis 25 ans. On se souvient de la 21eme édition, la COP 21 qui se tenait à Paris. Hélas les procédures de l’ONU sont si lentes, que les accorde d’il y a 4 ans, ne seront opérationnel qu’en 2020. À Madrid, cette année, on va encore négocier les règles pour appliquer l’accord de la COP 21. Il faudra attendre la COP 26 à Glasgow, où les pays devront arriver, impérativement avec de nouvelles pro-
messes. Que faut-il en penser? Celle de Madrid, c’est encore un coup pour rien? La prochaine sera historique? On le dit! Acceptons en l’augure! En attendant, le niveau de l’eau monte. Il y a de plus en plus d’inondations. En France, à Venise, des Incendies en Australie. Les experts scientifiques donnent un an. Dans les mois qui viennent, il est impératif d’inverser la courbe des émissions de gaz carbonique. Sinon, ce sera LA CATASTROPHE Cette année, les sinistrés ont atteint des sommets. La jeunesse en a pris conscience, un peu partout et montrent leur mécontentement en manifestant. Ce n’est un secret pour personne de dire que les États-Unis ont quitté l’accord de Paris, mais quand, de surcroît, de gros pollueurs tels que le Brésil, le Japon, l’Australie font marche arrière, la 25 eme session ne s’engage pas, de manière favorable. Rien n’a bougé depuis 25 ans! Quand un accord est adopté, il faut 6 ans pour l’exécuter. Et on voudrait nous faire croire qu’en un an, les choses vont changer? A grand prometteur, il faut peu croire. René SEROR
Du rêve à la réalité : Hymne à la Judée Samarie
Par le chemin des écoliers, Contempler ce ciel picassien, Trouver la senteur des rosiers La douceur du chat abyssin. Se chauffer à ce feu de bois Ouïr le chant des barcaroles Livrer bataille à ce gaulois Guetter les oies du Capitole Un rêve, Un beau rêve, Un doux rêve Qui devient réalité.
Ils peuvent salir nos cimetières Raviver la bête immonde Troubler le repos de nos pères Nos enfants bâtissent à la ronde. Le vent qui chante liberté, Nul besoin de braver la nuit Reboiser les plaines de Judée Et repeupler la Samarie. Un rêve Un beau rêve Un doux rêve Qu devient réalité. Vivre le printemps éternel,
Goûter le doux baiser des anges Et découvrir en plein soleil Le concerto de 1000 mésanges.
Le ciel de mon pays est pur Nos demeures sont si belles, Nous savons soigner nos blessures, Tout est réel, c’est Israel. Un rêve, Un beau rêve Un doux rêve, qui devient réalité. Par 2000 ans de prières, D’espérance et de galères, Au jardin du paradis, Le Lys, les roses ont refleuri. Les enfants vont pouvoir chanter Ils ne cherchent plus d’abri Ils reboisent la Judée, Ils bâtissent en Samarie. Un rêve Un beau rêve Un doux rêve Devenu réalité. René Seror
Retraite : une dette insupportable 5 jours avant cette journée de revendication, Édouard Philippe a réuni le gouvernement. Il importait de verrouiller le dispositif et donner l’image d’une équipe soudée. Il fallait s’assurer qu’il n’y aurait pas de déclaration contraire d’un quelconque ministre. Une façon de FIXER LES ÉLÉMENTS DE PAROLE. C’est souvent agaçant ces mots d’ordre, façon scout toujours. Mais pour cette réforme, dois-je préciser que je suis retraité depuis longtemps? Que je ne suis pas concerné par ces réformes. Aussi, les sondages montrent une certaine évolution. Ils sont en majorité acquis à l’idée que la réforme est nécessaire. 3 français sur 4. JDD dimanche. Autre évolution. Les grévistes sont soutenus par 50% de la population. Ce recul est lié à un changement de stratégie du gouvernement. Au lieu de persister à dénoncer les privilégiés et les régimes spéciaux, le gouvernement dit clairement le coût du système actuel. 8 milliards d’€ dit Gerard Darmanin. Ce qui change, c’est tout simplement qu’on n’accuse plus les privilégiés, on parle du danger des privilèges. Avant le conflit, on cherche à calmer. Il restait à observer le comportement du public. Particulièrement la crainte des violences. La plus grande crainte, étant l’extension du conflit à d’autres souches de la société, non concernées par les régimes spéciaux. Dans les sociétés privées, il y avait peu de grévistes. Il semble que le gouvernement va gagner son pari. A savoir que cette journée ne soit pas un affrontement entre le pouvoir et les syndicats. Mais que la confrontation se passe entre ceux
qui veulent la grève pour défendre leurs privilèges et ceux qui ne feront pas la grève, bien qu’il savent que leur régime de retraite sera réformé. Et le jour tant redouté est arrivé. Le mouvement est très suivi à la SNCF et à la RATP. Une journée noire était annoncée. Les lieux des manifestations étaient effectivement encombrés. Mais les rues tenaient plus de villes fantômes. Galère pour des millions de personnes. Risque énorme pour des milliers d’entreprises. N’oublions surtout pas qu’en 2018, il y a déjà eu 37 jours de grève. Et aujourd’hui, on repart pour une durée indéfinie? Ça frise l’exaspération. La vraie et la seule question est: Faut il une réforme? Plutôt qu’une réponse à cette question, étalons les faits et leurs conséquences. Pour beaucoup, le problème n’existe pas, et un déficit de 15 milliards par an, ce n’est rien!!! Il est incroyable de vouloir à tout prix assurer un avenir confortable à nos enfants et ne pas imaginer qu’ils devront payer ce déficit. La plus simple réforme consisterait à reculer progressivement l’âge de la retraite, et surtout l’expliquer, faire preuve d’un peu plus de pédagogie. La retraite à points sera sans doute imposée, les conflits grossiront. Et la crainte serait qu’un futur gouvernement, en manipule la valeur. Point amputé de 10, 20%... Et les rêveurs qui défendent le retour à la retraite à 60 ans, JLM et MLP, il n’y a qu’un mot pour les qualifier: DÉMAGOGUES. A ce moment la, l’héritage des nos descendants les renverrait à l’ange de Pierre. Une dette insupportable. René Seror
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
« L’antisémitisme est une haine à part, une haine génocidaire qui se réinvente en permanence ». Sylvain MAILLARD Il est une émotion ou un ressenti qui semble invariable, de quoi parle-t-on ? En continue, la conjuration et l’ambigüité sémantique draine une menace sourde et aveugle, croyances impactées par des années d’une déliquescence sans nuance du fait JUIF et à la question » l’antisionisme est il un antisémitisme ? Variation identitaire d’une même tragédie qui a pris forme depuis 1967 ? Peut-on penser que « l’antisionisme intégré à la définition de l’antisémitisme », soit un vote utile ou un mal nécessaire ? l’Assemblée Nationale a voté la résolution ce 4/12/2019 une définition de l’antisémitisme approuvée par « l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste « ( IHRA en anglais) déjà validée par le Parlement européen et plusieurs états permettant de désigner le plus précisément possible ce qu’est l’antisémitisme contemporain. « Une résolution non contraignante et n’entraine pas de modification du code pénal mais qui, a été pointée du doigt avant même d’être débattue » : si elle n’apporte ni plus de justice ni plus de sanctions qu’actuellement, à quoi cela sert ‘elle ? A la réflexion, peut être un vote de circonstance, un geste Macronien à la parole donnée au diner du CRIF ou la volonté de ne pas diaboliser davantage ISRAEL dans une société française en effervescence lorsqu’il s’agit du conflit israélo palestinien. Séparer la politique israélienne du contexte de sa création, dont la base est le sionisme, le retour à Sion, ne mélangeons pas les effets, d’où l’idée sous jacente qu’en s’attaquant au sionisme c’est aux racines JUIVES d’ISRAEL qu’on lapide et délégitime ISRAEL sans aucun regard au passé, il faudrait écrire « nos passés » tant notre destinée survole l’histoire de ce monde. Un autre crime se prépare, ne pas accepter la résolution c’est à la mort physique de l’entité JUIVE que l’on attaque et des diasporas sous le prétexte fallacieux du conflit israélo palestinien. Ca réjouit certains d’entre nous, le BDS ne serait pas discriminatoire, ni antisémite, ni antisioniste, la haine saupoudrée aux bonnes attentions, à toutes les sauces, sans réponse, aucune réplique, ISRAEL se devrait il de justifier son sionisme voire son existence après
chaque victime palestinienne ? L’émotion, le compassionnel sous l’emprise des réseaux sociaux condamnent sans nuance, ni objectivité, étayer les faits pour fausser la vérité. Des angoisses avant le vote, le suspens soumis à notre communauté, bien que nombre d’entre nous n’étaient pas au courant de cette procédure parlementaire ; là, il y a une sorte de dichotomie de l’information intra communautaire qui fait que nous étions peu nombreux à se sentir directement concernés par ce vote, ni mobilisation, ni commentaires. C’est une affaire JUIVE, elle n’est pas le tribut unique des instances de notre communauté, elle nous appartient, il faut la diffuser, elle est notre histoire, notre peur, notre devenir. Je ne crie pas victoire, je ne sais pas si je m’en réjouis, revenir sans cesse sur un racisme anti JUIF dans un contexte républicain pas aussi « clivant » à notre égard. Voyons les chiffres, 154 députés ont voté en faveur de la résolution, 72 étaient opposés, 43 se sont abstenus, soit plus de 60% se sont exprimés négativement, ne nous leurrons pas, l’abstention sont ceux qui ne veulent pas avoir de problème de conscience, les autres, les « idiots utiles » aux propos « nous ne saurons accepter que soient différencier les actes de haine dont sont victimes nos concitoyens » : vous voyez de qui ils représentent. Un rappel, la France dans ses votes à l’égard d’ISRAEL à l’ONU n’a guère été mieux inspirés. Pas de quoi s’esbaudir, d’allumer les lampions et chanter « HALLELUYAH », ce consensus nationale tant souhaité par la communauté s’il n’a pas tourné au fiasco, aucune raison d’en tirer une satisfaction particulière, elle nous donne le poids moral de nos opposants, ce pouvoir d’une matrice compulsive haineuse, un poison délétère poussant à un antisémitisme de conviction. Et recevoir du ministre des Affaires étrangères d’ISRAEL, Israël KATZ saluant la décision française, je crois plutôt à une réponse de convenance, un geste de bonne volonté, la donne ne change pas. Ce vote marque la petitesse d’une bien pensance dominatrice commune d’un nouvel ordre moral qui échappe à tout raisonnement logique, si ce n’est une haine partiale à ISRAEL, cette fuite d’une réalité dénaturée. 127 universitaires JUIFS ont appelé les partisans du texte de ne pas l’adopter » « Nous universitaires et intellectuels JUIFS, d’ISRAEL
et d’ailleurs, dont beaucoup de spécialistes de l’antisémitisme et de l’histoire du Judaïsme et de l’Holocauste, élevons notre voix contre proposition de résolution ». Cette tribune signée pour le journal « le Monde ». Comment, ces intellectuels, universitaires JUIFS peuvent ils s’associer et souscrire à la position navrante et démagogique de la députée insoumise Danièle Obono affirme que celle-ci « déshonorait la République » et il y a un public pour ce genre de déclaration, Ce que je ne comprends pas, depuis des décennies nous sommes confrontés à cet outrage de la liberté de parole non sanctionnée, tout étant un signe majeur de notre démocratie permettant à tout à chacun de s’exprimer en toute liberté et aurait le droit de tenir des propos antisémites, de nous haïr du fait que nous soyons JUIFS, d’attenter à nos vies, d’être exposer à la violence, d’être vue comme des colonisateurs parce que nous mènerions une politique d’Apartheid avec les Palestiniens et une suite d’horreurs « FAKE NEWS » et ça marche. Le sionisme mis en accusation, ce sionisme que l’on voue aux gémonies, ce sionisme qui a changé une région, de surcroit par des JUIFS insoumis, ça change le regard d’un pays, mais rien ne vient contredire les agressions et les attentats à la population JUIVE » peuple à la nuque raide » dit on, et les foules palestiniennes manipulées par le Hamas à jouer de leurs vies à la barrière de sécurité israélienne de Gaza, scénarisant la mort en direct pour des médias se gaussant d’un bonheur sadique. Le rôle implicite de l’UE dans le réveil de ce conflit en ne prenant pas la responsabilité à promouvoir une solution pérenne entre l’AP et ISRAEL, De critique en critique, d’affabulations ineptes et mensongères, la manne de l’UE à l’aide à la reconstruction d’une Palestine indépendante dont la corruption endémique n’empêche pas les aides d’affluer. Non, ce politiquement correct sous entend les influences néfastes, de sombres accords protecteurs, le sécuritaire se paie avec l’argent du contribuable européen et j’en passe. Ce méli mélo dans le contexte de la victimisation des palestiniens pris comme référence délétère aux problèmes associés à la communauté musulmane dont la conduite n’est pas sans reproche. Le texte se veut rassurant, il est tout en conditionnel pour bien saisir l’euphémisme délirant d’un principe républicain d’égalité devenu résolution d’état et ne constituerait pas une gageure de succès. La définition, par ellemême » « considérant qu’elle constituerait un instrument efficace de lutte contre l’antisémitisme dans sa forme moderne et renouvelée en ce qu’elle englobe les manifestations de haine à l’égard de l’état d’ISRAEL justifiées par la seule perception de ce dernier comme collective JUIVE ». Se retrouve les clichés, perception négative des JUIFS, haine à leur égard, manifestations rhétoriques et physiques, biens JUIFS, institutions, lieux de culte,
attaques d’ISRAEL lorsqu’il est perçu comme une collectivité JUIVE, conspiration contre l’humanité, responsables de « tous les problèmes du monde », faire appel à des stéréotypes dégradants et péjoratifs », certains repris dans le discours du président Macron au dernier repas du CRIF. Je suis à bout de souffle, cette paranoïa anti JUIVE est continuellement réactivée par les réseaux sociaux, par le choix de l’éducation au détriment de la sanction. Qu’en est-il vraiment ? A peine la résolution votée, profanation de 107 tombes du cimetière JUIF de Westhoffen, situé près de Strasbourg, des croix gammées sur les stèles, affront et provocation, les résolutions n’entâchent en rien les prédateurs de l’ignoble, ce qui reste préoccupant « on ne les retrouve jamais ». Le Préfet du Bas Rhin « condamne avec la plus grande fermeté ces actes antisémites », le ministre de l’Intérieur Castaner qualifie « d’actes abjects et répugnants qui sont une injure aux valeurs de notre République » mais une création « un office de lutte contre la haine ». Cette haine Tout est mis en œuvre pour qu’ils ne restent pas impunis ». Maurice Dahan président de la communauté de Strasbourg « c’est la consternation, c’est le choc ! L’omerta n’a pas sa place en Alsace ! » « On est au point culminant de ce qui pourrait faire basculer la France dans une guerre civile ». » Et puis ? Une initiative de plus, sous le coup de l’émotion, frein à toute logique, le compassionnel tue mais ne soulage pas les victimes des crimes, nous sommes submergés de bons sentiments, de beaux discours, de belles phrases qui coulent comme du « miel » sur nos cœurs meurtris, nous croyons aux vertus de la République mais elles sont si mal défendues qu’elles nous font mal. Ce n’est pas la première dégradation dans la région, certainement pas la dernière ! Faut-il croire aux vertus de la résolution ? Faut-il croire à la détermination de l’état à circonscrire ce mal récurrent ? Le sursaut, la résolution une loi qui propose au gouvernement « un travail de pédagogie, diffuser auprès des services éducatifs, répressifs et judiciaires «, l’état est confronté parallèlement avec les banlieues, le cœur du noyau antisémitique, la loi de la République devrait s’en emparer, que fait elle ? Elle se cherche, un président aux abois avec une France en colère et il a d’autres soucis. « Le juif est devenu un adversaire fantasmé » et « l’antisioniste est une obsession qui cherche une justification rationnelle à une passion qui ne l’est pas ». Additif à cette longue diatribe « le meurtre de Sarah Halimi, nous rappelle une tragédie, les juges se posent la question « la consommation de cannabis justifie elle une irresponsabilité ». On peut se poser des questions ! Bernard Korn Brzoza
À LA UNE
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Vayichla’h : Représentation morale du « bon sentiment »
Le retour en Erets Israël de notre patriarche Jacob n’est pas plus facile que sa sortie du Pays (Béréchith 27, 41-45) : « ‘Essav haït Ya’acov, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni. ‘Essav dit en son cœur : « Qu’approchent les jours du deuil de mon père, et je tuerai Ya’acov mon frère ! ». Il fut raconté à Rivqa les paroles de ‘Essav son grand fils. Elle envoya appeler Ya’acov son jeune fils, et elle lui dit : « Voici ! ‘Essav ton frère se console de toi [en projetant] de te tuer. Et maintenant, mon fils, écoute ma voix et lève-toi, enfuis-toi vers Lavan, mon frère à ‘Haran. Tu demeureras avec lui quelques jours, jusqu’à ce que se détourne la fureur de ton frère, jusqu’à ce que la colère se détourne de toi, et qu’il oublie ce que tu lui as fait. J’enverrai te prendre là-bas. Pourquoi serais-je également privée de vous deux en seul jour ? ». En effet, au moment de l’enterrement de Ya’acov au caveau de la Makhpéla, ‘Essav, qui regrette d’être le frère de Ya’acov, décide de se consoler des bénédictions qu’il n’a pas reçues, par la vengeance : il se présente pour empêcher les funérailles et tuer son frère (cf. Rachi). Comprenant cela, ‘Houchim, fils de Dan a pris un bâton et l’en a frappé à la tête, arrachant les yeux de ‘Essav qui sont tombés aux pieds de Ya’acov. C’est alors que s’est réalisée la prophétie de Rivqa « Pourquoi serais-je également privée de vous deux en seul jour ? » (Sota 13a ; Torah Témima). Tous ceux qui étudient et vivent intensément la Thora comme la parole du D’ vivant « Elohé Israël », savent que tout ce que nos Sages nous enseignent dans la Thora écrite et orale, le Talmud et le Midrach, concernant les rapports entre Ya’acov et ‘Essav, ne sont qu’une préfiguration effective des rapports tendus qui existent dans chaque génération – et jusqu’à nos jours – entre les descendants de ces deux « faux jumeaux ». A l’image de leur grand aïeul, les descendants de ‘Essav ont toujours nourri une haine maladive et une jalousie implacable contre « leurs frères » en humanité, pensant ne pouvoir se consoler de la « non bénédiction d’Isaac » ou de la « non élection divine » que par la mort de leurs « frères », voire par l’offrande « sincère » de condoléances attristées !... Même si selon certains hommes politiques français au courage mûrement réfléchi, « la France sans les Juifs, ce n’est plus la France » et que tous les politiques de droite comme de gauche « condamnent avec fermeté les actes de racisme et d’antisémitisme » – que certains incluent désormais dans une formule plus large – « …et d’homophobie » ou « …d’islamophobie » pour mieux brouiller les pistes spécifiques, les déclarations conjoncturelles « brillent » par leur absence de cohérence, par les contradictions – officielles bien-entendu – entre le Pouvoir politique en place « du moment » et les hauts gradés permanents du Quai d’Orsay, héritiers spirituels ataviques de ‘Essav, qui assument leur héritage avec abnégation.
Après avoir fui Lavan et son univers malfaisant, Ya’acov se prépare pour la rencontre tant redoutée avec ‘Essav, « en partageant le Peuple en deux » et « il dit : Si ‘Essav vient vers un camp et le frappe, le camp restant sera épargné » (Béréchith 32,8-9). C’est ainsi qu’il se prépare en véritable stratège, de trois manières simultanées : « par des cadeaux, par la prière, et en s’apprêtant au combat » (Rachi). Sur cette stratégie, le Ramban rapporte un Midrach (Qoheleth Rabba 9,18) selon lequel : « Qu’a donc fait Ya’acov ? Il a donné des armes à ses hommes, [armes qu’ils ont dissimulées dans leurs habits] intérieurs, et il les a vêtus d’habits blancs extérieurs… ». Le Ramban poursuit (32,9) : « Cela signifie que Ya’acov savait que sa descendance ne tomberait pas entièrement entre les mains de ‘Essav. L’un des camps serait donc épargné en tout état de cause ». Le Ramban poursuit de manière quasi-prophétique : « Cela est aussi une allusion au fait que [dans les époques futures], les descendants de ‘Essav [ne pourront jamais] décréter d’anéantir notre nom de la surface du Globe. Ils infligeront des sévices à une partie [de notre Peuple] dans certaines de leurs contrées, où l’un de leurs rois prononcera des décrets contre nos biens ou nos corps, pendant qu’ailleurs, un autre roi se montrera clément et sauvera les rescapés ».
mise. Ils sont révoltés contre l’attitude de désinvolture de Chékhem qui veut « étouffer l’affaire » en demandant à son propre père de « faire passer le viol pour un acte amoureux sincère en vue d’un mariage », mais aussi contre « l’indifférence coupable des habitants de la ville. Car la clémence et l’empathie provenant de personnes qui réagissent avec courage devant l’expression publique du mal, est en soi un signe de valeur morale précieuse, surtout si ceux qui ont à cet égard un devoir d’exemplarité, ne l’assument pas ! Car la représentation morale d’un « bon sentiment » qui consiste à ressentir de l’empathie pour celui qui souffre, compte parfois aux yeux du souffrant, plus encore que la valeur d’une bonne action » (Cf. Sepher ‘Ète la’assoth sur Vayichla’h).
Finalement, Ya’acov arrive précisément au même endroit où Abraham son illustre grand-père arriva lors de son entrée en Erets Israël, la ville de Chékhem (appelée aussi par d’autres, « Sichem » ou « Naplouse ») plus connue aujourd’hui sous le nom ancestral d’Elon Moré. « Avram traversa le pays jusqu’à l’endroit de Chékhem, jusqu’à Elon Moré » (Béréchith 12, 6). Son intention immédiate est de remercier l’Eternel pour l’avoir sauvé de Lavan et de ‘Essav, en achetant de ses deniers personnels, le terrain sur lequel il érige un autel pour l’Eternel. « Il acheta la portion de champ où il établit sa tente, de la main des fils de ‘Hamor, père de Chekhem, pour cent quessita. Il y ériga un autel et l’appela ‘’El Elohé Israël’’» (Béréchith 33, 19-20). A l’image de son prestigieux grand-père Abraham et de son illustre père Yits’haq, Ya’acov aime D’, de même qu’il aime les créatures, et décide à ce titre, de s’installer en cet endroit dans le but d’apporter sa contribution aux réalisations d’amélioration de la Région. Mais cette installation ne sera pas sans danger ni conséquence.
Tout homme digne de ce nom, est prêt à sacrifier sa propre vie pour son épouse ou sa fille. Mais Ya’acov, sait que l’infamie a déjà été subie. C’est pourquoi, faisant preuve d’une puissance intérieure caractérisant la noblesse de son âme, il attend dans l’épreuve, le retour de ses enfants pour faire un Conseil de famille. Les fils de Ya’acov sont bouleversés car même s’ils savaient qu’en cet endroit, les viols de jeunes filles étaient chose banale, un simple citadin ne se serait jamais risqué à violenter une Princesse fille de Roi, tant en raison de leur différence sociale que par crainte de la sanction à laquelle il s’exposerait, d’où leur double consternation. ‘Hamor quant à lui, vient en émissaire de son fils Chékhem, lequel est déjà attaché à Dina parce qu’elle est fille de Ya’acov lui-même issu d’une prestigieuse lignée. Pour ‘Hamor qui porte admirablement son nom (ce mot a deux significations : « matérialité » et « âne »), « il y a sans doute moyen de s’arranger »… Il décide de « proposer un accord entre gens civilisés », ce genre d’accord adulé par les sociétés civiles modernes selon lesquelles « tout s’achète, tout est monnayable !...». Ainsi, il propose de transformer l’infâme et humiliante violence, en une discussion prénuptiale respectable, malgré son illégitimité. Une sorte de « marché commun ». « ‘Hamor parla avec eux en disant : Chékhem mon fils a l’âme attaché à votre fille. Donnez-la lui je vous prie pour femme ! Mariez-vous avec nous ! Vos filles vous nous les donnerez, et nos filles vous les prendrez pour vous… Et avec nous demeurez, Et la Terre sera devant vous, demeurez, parcourez-là, prenez-là » (Béréchith 34, 8-10).
En effet, Dina la fille unique de Ya’acov, qui avait jusque-là échappé aux influences néfastes de Lavan et de ‘Essav, se laissent entraîner par les jeunes femmes de la ville, envoyées par Chékhem fils de ‘Hamor, afin de tenter de la séduire pour qu’elle sorte de sa tente familiale. « Chékhem fils de ‘Hamor, le Prince du Pays la vit. Il la prit, coucha avec elle et la viola » (Béréchith 34, 2). Après cet acte humiliant pour Dina, et infligeant ce déshonneur à toute une famille de Patriarches, les frères de Dina ne sont pas seulement en colère pour l’infamie com-
En termes décodés d’aujourd’hui, ‘Hamor dit à Ya’acov Avinou – nous sommes faits pour nous entendre et vivre en paix, osons un Moyen-Orient économique – « nous avons besoin de vous les juifs (hébreux) vous êtes bons pour le commerce et doués pour la finance, et en échange de vos capacités économiques et de vos surfaces financières, nous vous accorderons des Territoires, et d’autres choses susceptibles d’intéresser des gens comme vous, capables de prospérer et d’innover, d’amener au monde des Start Up qui vous feront gagner beaucoup d’argent
». Pour ‘Hamor, tout est économique et si l’Économie prospère, les relations humaines seront solides ! Evidemment, pas un mot sur les conditions culturelles ou spirituelles, tout est économique !!! Il suffit de ne pas être trop regardants sur les mœurs et d’éviter de parler d’exemplarité morale, de pudeur, ou autres sujets susceptibles de nous fâcher ou de nous opposer. Les enfants de Ya’acov – sachant de quelle manière leur père a été abusé par Lavan et Béthouel avec des arguments fallacieux et fourbes pour obliger leur père à travailler vingt ans avant de poursuivre sa route – décident de réagir de manière claire et ferme, en utilisant le seul langage que les idolâtres connaissent : la ruse ! « Les fils de Ya’acov répondirent à Chékhem et à ‘Hamor son père avec ruse ; ainsi ils parlèrent parce qu’il souilla Dina leur sœur » (Béréchith 34, 13). Tout n’est que traîtrise, supercherie et mauvaise foi ! – Vous venez vers nous qui souffrons en raison de votre indignité à l’égard de notre sœur, comme si notre sœur était allée vers vous de façon délibérée et consentante vers Chékhem ?!? Que pensez-vous nous faire croire, que nous sommes réunis pour parler des conditions de mariage, de dot et autres conditions pécuniaires ? Nous savons bien à qui nous avons à faire ! Vous l’avez prise de force dans votre maison et vous l’avez déshonorée. Et même si nous n’avons pas assisté au viol, à la manière dont vous menez vos tractations, nous avons bien compris ce qui lui est arrivée !!! Mais malgré toute leur douleur, les enfants de Ya’acov sont prêts, pour être droits devant D’, à faire un geste de bonne volonté, chance unique d’atténuer un peu la gravité des conséquences : ils se montrent prêts à envisager un accord improbable à une seule condition – évidemment non financière – « Seulement par ceci nous consentirons : si vous êtes comme nous tout mâle circoncis parmi vous … » (Béréchith 34, 15-22). En observant avec profondeur la totalité de ces versets, il est possible d’affirmer que les enfants de Ya’acov auraient respecté leur parole si effectivement, avait eu lieu la circoncision de la Brith Mila « si vous êtes comme nous », c’est-à-dire, si vous adoptez le comportement moral qui caractérise le sens profond de la Brith Mila !!! Lorsque trois jours après la Brith, Chékhem et ses amis, en pleine douleur se sont jurés qu’une fois guéris, ils se vengeraient de cette infirmité imposée par les fils de Ya’acov, ces derniers, représentés par Shim’on et Lévi, ont appliqué la règle connue selon laquelle « celui qui vient pour te tuer, précède-le pour le faire périr ! ». Chaque fois dans l’Histoire, qu’un juif a souhaité remettre en question ce principe divin afin de se montrer plus humain, la conséquence fut toujours une effusion de sang juif. Rappelons au monde juif et non juif, que les deux exemples historiques qui prouvent – si besoin est – le bienfondé de cette règle, sont les évènements de ‘Hanouka et Pourim où le peuple d’Israël a eu le privilège d’avoir des dirigeants qui ont compris le principe et surtout, l’ont appliqué pour le plus grand bien du Peuple d’Israël.
SÉCURITÉ
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Un pacte de non-agression avec Israël?
Les Etats-Unis font pression sur les pays arabes pour la signature d’un pacte de non-agression avec Israël, a rapporté mardi Channel 13, en citant des sources israéliennes, arabes et américaines. « La Maison Blanche s’est adressée à quatre États arabes qui n’ont pas de relations diplomatiques avec lsraël dans le but d’avancer dans la signature d’un pacte de non-agression avec l’État hébreu », a déclaré le journaliste Barak David de Channel 13 sur ses réseaux sociaux. « Il s’agit d’une étape intermédiaire officielle et publique vers la normalisation complète des relations entre Israël et ces États arabes », a-t-il ajouté. Le journaliste a également indiqué que la conseillère américaine à la sécurité natio-
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Tsahal a enrôlé plus de 1300 ultra-orthodoxes dans ses rangs
nale, Victoria Coates, a présenté le pacte la semaine dernière aux ambassadeurs des Émirats arabes unis, de Bahreïn, d’Oman et du Maroc à Washington. Les diplomates ont accepté d’en discuter avec leurs pays respectifs et de revenir vers les Etats-Unis « avec une réponse dans les meilleurs délais ». La proposition en est à ses débuts, indique le rapport, reconnaissant qu’il serait difficile de la mettre en œuvre « sans un accord de paix entre Israël et les Palestiniens ». Israël n’a pas de relations diplomatiques avec ces quatre pays, mais a renforcé ses liens avec ces États au cours des dernières années. Source : i24News
La question du nombre de juifs ultra-orthodoxes faisant leur service militaire est revenue au cœur du débat public en Israël. « Sujet de débats toujours animés, parfois violents, l’exemption de service militaire pour les ultra-orthodoxes a été considérée comme une rupture d’égalité entre les citoyens israéliens. Entre 2012 et 2016, le gouvernement avait ainsi fixé des quotas afin d’accroître la participation des jeunes hommes appartenant à cette communauté à la sécurité du pays. Ses quotas n’ont pas été respectés. Mais le nombre de ces jeunes religieux incorporés est même inférieur à ce que l’état-major, le ministère de la Défense et les députés pensaient. Les chiffres ont été gonflés
pendant plusieurs années. Et dans des proportions conséquentes, révèle la radio publique israélienne Kan : selon elle, l’armée affirmait avoir ainsi enrôlé plus de 3 000 ultra-orthodoxes en 2017 alors qu’ils n’étaient en réalité que 1 300. L’armée reconnaît cette erreur, mais assure qu’il n’y a aucune volonté de falsifier des informations. Elle plaide un changement de critères pour définir l’appartenance à cette communauté. Mais elle a lancé une enquête interne et devra rendre des comptes au pouvoir politique. Plusieurs responsables militaires ont été convoqués la semaine prochaine par le Comité défense du Parlement ». http://www.rfi.fr
Mike Pompeo a quitté le Maroc sans voir le Roi Mike Pompeo a quitté le Maroc sans rencontrer le roi Mohammed VI, alors que l’entrevue avait pourtant été annoncée par le Département d’Etat. Ce qui n’est pas sans soulèver des interrogations. Le ministère marocain des Affaires étrangères n’a pas communiqué sur le motif de l’annulation de ce rendez-vous, alors que le souverain se trouve à Rabat et non à l’étranger. En l’absence d’une réaction officielle, le quotidien Achark Al Awsat, dans son édition de ce vendredi 6 décembre, attribue l’absence d’une audience royale accordée à Pompeo à l’«agenda de pression» pour une normalisation avec Israël que le chef de la diplomatie américaine voulait imposer. Le chef de la diplomatie des Etats-Unis «est venu au Maroc avec la demande d’établir des relations avec Israël au même niveau que celui de 1994, lorsque Tel Aviv avait ouvert un bureau de liaison à Rabat.
Néanmoins, Rabat estime que la situation en 1994 est complètement différente de celle de 2019», rappelle Achark Al Awsat. Et d’ajouter que le royaume n’aurait pas apprécié la réunion entre Mike Pompeo et le Premier ministre israélien, tenue le mercredi 4 décembre à Lisbonne, à seulement vingt-quatre heures du déplacement du secrétaire d’Etat au Maroc. Une chaîne israélienne a, d’ailleurs, révélé que les Etats-Unis ont proposé au Maroc, Oman, Emirats arabes unies et au Bahreïn de signer un pacte de non-agression avec Israël. En novembre 2009, le Maroc avait refusé de se plier aux pressions américaines pour recevoir l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, notamment exprimées par le sénateur George Mitchell alors envoyé de l’ex-président Barack Obama au Moyen-Orient. https://www.yabiladi.com
SÉCURITÉ
Skylock, la star de Tsahal. Israël 2ème exportateur mondial de drones
La start-up israélienne Skylock a développé un drone capable de brouiller le signal des appareils ennemis avant d’en prendre le contrôle. Une technologie qui permet aux militaires de collecter de précieuses données sur l’ennemi. Un drone capable de prendre le contrôle d’une armée de 200 drones hostiles. None n’est pas un scénario de science-fiction, mais une technologie bien réelle, que développe la start-up israélienne Skylock. Le système mis sur pied par l’entreprise détecte des drones hostiles à une distance maximale de 3,5 kilomètres, puis envoie un signal qui brouille la connexion entre le drone ennemi et son utilisateur. Dans un deuxième temps, le drone de Skylock s’infiltre dans le système informatique de l’appareil ennemi pour le forcer à atterrir ou à le renvoyer chez son expéditeur. Grâce à cette technologie, l’armée israélienne récupère les drones ennemis intacts Ce qui lui permet d’analyser l’engin et de collecter des informations précieuses sur son contenu et sa provenance. Israël deuxième exportateur mondial de drones Très performant, l’engin de Skylock est vite devenu une technologie vitale pour Tsahal. Et pour cause, des groupes armés hostiles utilisent de plus en plus de drones dont certains, munis de charges explosives, seraient capables d’attaquer des installations stratégiques ou des bases militaires de l’État hébreu. D’autres appareils équipés de capteurs infrarouge peuvent espionner le pays. D’ailleurs Skylock n’est pas la seule entreprise à développer un système anti-drone. La société Rafael a récemment lancé sa propre technologie appelée Drone Dome. qui est déjà opérationnel et qui prend aussi le contrôle de drones potentiellement armés pour les poser au sol en toute sécurité. Une cinquantaine d’entreprises locales planchent sur des prototypes de drones, indique le ministère de l’Economie, qui chiffre en milliards les retombées pour le pays. D’ailleurs en 2019, Israël est le deuxième exportateur mondial de drones, tout juste devancé par les États-Unis. capital.fr
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Bonne qualité du Passeport ? Israël n’occupe que la 48ème place sur 159 Selon la dernière livraison de l’indice Kälmin et Kochenov par la société Henley & Partners (H&P), la France arrive première mondiale pour la qualité de la nationalité en 2018. Chaque année, l’Indice de la qualité de la nationalité (QNI), édité par Dimitry Kochenov et Justin Lindeboom, étudie plusieurs critères comme la paix, la stabilité, la puissance économique, le développement humain, la liberté de voyager, de travailler à l’étranger…, pour dresser son classement. C’est le huitième année consécutive que la France atteint ce premier rang. Elle ob-
tient un score de 83,5%, devançant l’Allemagne et les Pays-Bas, ex-aequo avec 82,8%. Les Européens occupent d’ailleurs les vingt-quatre première places. Les Etats-Unis arrivent en vingt-cinquième position avec un score de seulement 70%. Quant aux pays méditerranéens, non européens, le premier d’entre eux, Israël, occupe la quarante-huitième position avec un indice de 46,7%. Il faut ensuite descendre beaucoup plus loin dans le classement pour trouver la Turquie (76e avec 37,7%), la Tunisie (107e avec 29,9%), le Maroc (113e avec 28,1%), l’Algérie (118e avec 27,4%), la Jordanie (121e avec
26,8%), l’Egypte (127e avec 25,7%), le Liban (130e avec 25,1%), les territoires palestiniens (139e avec 23,1%), la Libye (145e avec 21,7%). La Syrie arrive 156e (16,8%) sur 159, ne laissant derrière elle que le Soudan du Sud, l’Afghanistan et la Somalie.A noter que la Libye, la Tunisie et la Syrie figurent parmi les neuf pays ayant perdu le plus de place par rapport au classement de 2014 avec, respectivement, une chute de 25, 20 et 19 rangs. https://www.econostrum.info
FRANCE
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Vue d’Israël, le 5 Décembre est « le » tournant pour le Gouvernement Macron
Les hommes d’affaires israéliens, très bien informés sur la grève générale lancée à partir du 5/12, ont pour la plupart annulé leurs engagements pour ce jour, surtout dans la région parisienne. La « France en grève » fait partie de cette culture de lutte qui trouble les investisseurs israéliens en France.
Vue par la presse étrangère, la mobilisation du 5 décembre ressemble à un tournant majeur dans le quinquennat de Macron. Pour certains, il y va de sa réélection. SELON L’EXPRESS. « Après des semaines d’annonces de tentative de dialogue et de menaces de blocage généralisé, la journée de mobilisation interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites s’est ouverte sur des images de transports à l’arrêt, et des manifestations. L’importance de cette mobilisation, sur un sujet aussi sensible que celui des retraites, n’a pas échappé à la presse étrangère pour qui cette grève du 5 décembre représente a minima une épreuve pour le quinquennat d’Emmanuel Macron. Et peut-être, un tournant. Outre-atlantique, le New-York Times note que cette journée représente « le plus important test pour la présidence d’Emmanuel Macron depuis le mouvement des gilets jaunes », il y a un an. « Ce nouveau mouvement de contestation remet une nouvelle fois en cause la gestion verticale du pouvoir par Emmanuel Macron, un facteur important des manifestations de l’année dernière », juge le quotidien américain. Plus encore, c’est le « triomphe apparent d’Emmanuel Macron sur les gilets jaunes, considéré jusqu’à présent comme le moment crucial de sa présidence réformiste », qui est ici remis en question estime le NYT. Surtout, cette mobilisation sur la réforme des retraites est l’occasion pour le journal new-yorkais de faire le point sur un système de retraites jugé très « généreux ». Dans un pays où de nombreuses personnes âgées continuent de travailler au-delà de 60 ans pour financer leur retraite, le système français est vu comme « l’un des plus complexes et généreux au monde ». « Les résultats de ce système complexe de 42 régimes de retraite différents sont remarquables : la France compte parmi les plus bas taux de pauvreté chez les personnes âgées, et les revenus moyens des personnes de plus de 65 ans sont légèrement supérieurs à ceux de cet âge, une rareté mondiale », souligne le NYT. Une grève avant que les détails du projet de loi soient connus Au Royaume-Uni, pour le Times, ce bras de fer avec la rue est un « test de volonté
qui pourrait faire ou défaire » la présidence d’Emmanuel Macron. Dans le quotidien britannique The Guardian, on évoque « la plus grande grève de la présidence d’Emmanuel Macron » comme une « mise à l’essai cruciale pour le président centriste ». Le journal met en perspective cette réforme avec les autres grands chantiers du quinquennat : « La réforme des retraites est la dernière étape pour Macron après la refonte de la réglementation du travail et du système de chômage, mais le sujet a toujours été extrêmement sensible en France ». Mais le Guardian s’étonne également de voir que cette mobilisation a lieu alors même que les discussions sur le projet de loi sont en cours et que le Haut-commissaire retraites, désormais ministre délégué, Jean-Paul Delevoye, n’a pas encore formalisé ses propositions. « De manière inhabituelle, la grève s’installe avant que les détails de tout changement des retraites ne soient connus. Un processus de consultation est toujours en cours et le Parlement ne débattra pas des propositions avant 2020 ». Même étonnement du côté suisse où l’on peut lire dans Le Temp que « cette mobilisation sociale ne sanctionne pas un projet acté, en débat au parlement ou au moins finalisé sur le plan législatif, mais un projet encore à l’étude ». Le quotidien évoque une potentielle reculade du gouvernement « puisque des annonces du premier ministre Edouard Philippe sont attendues… D’ici la fin de l’année! », note le journal, presque moqueur. Les violences des gilets jaunes redoutées Comme pour différents titres de presse c’est le mouvement des gilets jaunes, qui a éprouvé le quinquennat par des manifestations de plus en plus violentes qui est remarqué. Le Temps souligne à ce propos la peur des débordements, souvenirs des « heures les plus douloureuses de la crise des ‘gilets jaunes’ ». « Preuve des tensions ambiantes : le parcours du défilé parisien, entre la gare du Nord et la place de la Nation, se déroulera face à des devantures closes », note-t-il. Le journal suisse voit aussi ce moment comme le risque pour l’exécutif de voir le secteur privé rejoindre le mouvement : « le premier test de ce jeudi social, et des journées de manifestations qui vont suivre, portera donc sur la solidarité, ou non, des employés du secteur privé et des autres pans de la société. » https://www.lexpress.fr
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Antisionisme. La résolution LREM saluée en Israël. Katz a remercié la France L’Assemblée nationale a adopté une proposition de résolution LREM soutenue par le gouvernement, mais qui a entraîné un record d’oppositions de « marcheurs », certains craignant qu’elle empêche toute critique de la politique d’Israël ou « hiérarchise les haines ». Le texte, sans valeur contraignante, a été adopté par seulement 154 voix pour (des LREM et LR principalement), 72 contre (à gauche), et 43 abstentions. « On va jouer un peu les pompiers de service », avait prédit le patron des députés LR Damien Abad. Vingt-six députés LREM se sont prononcés contre – du jamais vu dans le groupe majoritaire depuis l’accord de libre échange Ceta (9 contre) -, 22 se sont abstenus, tandis que 84 l’ont validé. Ces résultats étaient presque un soulagement parmi les cadres LREM, après une réunion houleuse dans la matinée et compte tenu de la crainte d’une désertion du Palais Bourbon. Considérant que les outils existent déjà pour pénaliser l’antisémitisme, les socialistes ont voté contre la résolution, tout comme communistes et insoumis. Même les députés MoDem se sont majoritairement abstenus, estimant le « terrain risqué ». Que dit la résolution ? La résolution reprend la définition de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), déjà validée par le Parlement européen et 20 pays dont 16 de l’UE, et appuyée par Emmanuel Macron en février devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le président avait alors affirmé vouloir élargir la définition de l’antisémitisme à l’antisionisme. « Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte », selon la définition de l’IHRA. Celle-ci constitue « un instrument efficace (…) en ce qu’elle englobe les manifestations de haine à l’égard de l’État d’Israël justifiées par la seule perception de ce dernier comme collectivité juive », précise la résolution. Réactions Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a lui salué avec ce vote « un geste symbolique fort », considérant que « c’est en disant les choses que nous ferons reculer la haine ». Plusieurs députés ont déploré une « résurgence » de l’antisémitisme, mais il n’y a pas eu le rassemblement espéré autour de la proposition de résolution de Sylvain Mail-
lard, député LREM de Paris et président du groupe d’études de l’Assemblée sur l’antisémitisme. Au contraire, son examen a donné lieu à quelques éclats de voix et paroles véhémentes. Guillaume Larrivé (LR) a dénoncé des « relents d’un islamo-gauchisme » dans l’hémicycle, tandis que Meyer Habib (UDI-Agir) a aussi visé la gauche et un « double langage de la majorité ». Selon ce député franco-israélien, « la détestation d’Israël, c’est le nouvel antisémitisme ». Comme d’autres, la présidente du RN Marine Le Pen s’est inquiétée ce mardi du risque que la résolution « puisse interdire de critiquer Israël » – ce que récusent ses signataires et soutiens. Selon Jean-Luc Mélenchon, « assimiler la critique du sionisme à un acte antisémite » fait « deviner une volonté de provocation qui sidère ». Autre écueil, soulevé par plusieurs députés : pourquoi « catégoriser » les haines ? La France est une République « indivisible » et « laïque » et il faut légiférer sans distinction « religieuse », ont encore rappelé vingtquatre marcheurs dans une tribune. Ce qui pose problème Selon un collectif de 127 intellectuels juifs, le texte est « hautement problématique » car il « assimile (…) l’antisionisme à l’antisémitisme ». « De nombreuses victimes de l’Holocauste étaient antisionistes », rappelle-t-il dans une tribune au Monde. En outre, la définition de l’IHRA est « déjà utilisée pour stigmatiser et réduire au silence les critiques de l’État d’Israël, notamment les organisations de défense des droits humains », pointe le collectif. En réponse à ces critiques, Gilles Le Gendre a accepté la demande d’une mission d’information « sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme, et les réponses à y apporter ». Dès à présent, les députés socialistes vont déposer leur proposition de résolution pour « lutter contre toutes les formes de (…) discriminations ». Après le vote, le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz a « salué la décision du Parlement français » et a appelé les « autres pays à suivre l’exemple de la France ». Le Crif (institutions juives) s’est réjoui, voyant « une avancée pour la France » et « une étape nécessaire pour renforcer la lutte contre un fléau qui représente plus de 50% des actes racistes dans notre pays ». https://www.dna.fr
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Profanations de tombes juives : pourquoi le Bas-Rhin ? 107 tombes juives profanées, le 7 décembre dernier à Westhoffen, 96 le 19 février dernier à Quatzenheim, 37 le 11 décembre 2018 à Herrlisheim… La liste des profanations de tombes juives, dans le Bas-Rhin, donne le vertige autant que la nausée. Mais pourquoi cette partie de la France bascule-t-elle à ce point dans la haine ? Pourquoi cette haine se porte-t-elle principalement sur les sépultures ? Éléments de réponse…
« C’est presque devenu du quotidien. Chaque semaine, je suis alerté d’un nouveau tag ou acte antisémite, c’est terrible », s’émeut Harold Abraham Weill, grand rabbin du Bas-Rhin. Interrogé par le Parisien, l’homme avoue son désarroi, devant une telle recrudescence de la haine antijuive. Car si la profanation de tombes juives, recouvertes de croix gammées, est devenue une récurrence dans ce département, elle n’est pas, loin s’en faut, la seule manifestation d’antisémitisme : en témoignent les tags, tout aussi haineux, sur les murs de la mairie de Dieffenthal, découverts en avril dernier. Terrain de jeu préféré des semeurs de haine, en particulier à l’égard des juifs, le Bas-Rhin vit mal cette réputation qui se dessine, le concernant, à l’échelon national. La préfecture du département le reconnaît sans détour, les actes et agressions antisémites sont en forte hausse : 33, contre 14 en 2018, 16 en 2017, 9 en 2016, et 10 en 2015. C’est d’ailleurs la région alsacienne tout entière qui voit l’antisémitisme fleurir sur son sol, puisque 52 événements antisémites ont ainsi été recensés depuis le 1er janvier 2019. Des chiffres donnés avec gravité par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui au lendemain de la découverte du cimetière, s’est rendu dès le lendemain matin en visite à Westhoffen. Que le cimetière soit la dernière demeure de plusieurs membres de la famille Debré a sans doute ajouté à l’émotion nationale et au retentissement donné à l’affaire : le message qu’elle envoie est clair : morts, les serviteurs de l’Etat n’ont droit au repos éternel que s’ils ont le bon goût de ne pas avoir été juifs… Un vivre ensemble ancré dans le territoire et particulièrement malmené Bien sûr, il serait totalement malhonnête
de pointer ce petit coin d’Alsace comme seul récipiendaire de toute la haine antisémite. Car ces incidents locaux s’inscrivent dans un contexte plus large d’explosion des actes antisémites en France. 514 incidents ont été recensés en 2018, contre 311 en 2017, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur publiés en février dernier. Mais dans le Bas-Rhin, l’obsession répétée et massive des auteurs d’actes antisémites pour la profanation de sépultures juives inquiète autant qu’elle indigne. D’autant que leurs auteurs n’ont pas été identifiés… Pourquoi le Bas-Rhin ? D’abord parce qu’il faut nombre de tombes juives, pour pouvoir en profaner par dizaines. Et c’est le cas dans ce département alsacien. Terre d’accueil et d’ancrage d’une importante communauté juive, essentiellement ashkénaze, le Bas-Rhin fut tout autant un modèle du vivre ensemble des différentes communautés religieuses qu’il fut le théâtre où s’exprima le rejet, envers les juifs. Multiséculaire, la présence juive en Alsace s’exprime à travers un ancrage souvent rural : synagogues et cimetières étaient nombreux dans les villages et leur « visibilité » bien plus importante qu’ailleurs, selon le politologue Richard Kleinschmager, interrogé par l’AFP. Dans le Bas-Rhin, qui accueille encore une importante communauté juive, les cimetières juifs, au nombre d’une cinquantaine, y sont beaucoup plus nombreux que dans les autres départements français et il sont souvent « isolés », perdus en rase campagne. Un cadre idéal pour quiconque voudrait y commettre un forfait sans être repéré... Ailleurs, en France, on trouve le plus souvent de simples carrés juifs dans des cimetières communaux multi-religieux. « Il y a dans le Bas-Rhin un véritable vivre-ensemble entre communautés, c’est symboliquement beaucoup plus fort de s’attaquer à un endroit où la cohabitation est sereine », remarque Harold Abraham Weill.
Une histoire complexe, un travail de mémoire mal digéré Sereine ? Un terme à nuancer selon les historiens qui, tous pointent le passé ambigu du territoire et ses liens de fait avec l’Allemagne nazie : L’annexion, entre 1940 et 1945, de l’Alsace et du département voisin de la Moselle par le IIIe Reich a plongé la région dans un « matraquage idéologique très fort », selon Georges Bischoff, professeur émérite d’histoire à l’Université de Strasbourg. « Elle l’a soumise à la propagande nazie pendant cinq ans », une propagande extrêmement violente qui « laisse des traces », confirme Audrey Kichelewski, maître de conférence en histoire contemporaine à Strasbourg. Tous reconnaissent le manque de « travail de mémoire » à l’issue de la guerre : alors que le peu de survivants de la Shoah tentait de revenir sur les traces de leurs disparus, leurs anciens voisins eurent souvent du mal à les accueillir à bras ouverts : partagés entre culpabilité, refus de se considérer comme des complices des bourreaux et manque d’envie de rendre les biens spoliés, nombre de locaux refusèrent de faire un juste et sain travail de mémoire. Cette aigreur faite de non-dits et de colère qui fermente et se transmet depuis des décennies compose aujourd’hui un terreau fertile pour la haine et le racisme, et « le nationalisme tel qu’on le voit monter en Europe depuis quelques décennies est particulièrement fort dans cette région », souligne Carole Reynaud-Paligot, historienne à l’université de Bourgogne et spécialiste de l’antisémitisme et du racisme, dans les colonnes du Parisien. Il n’a plus de raison de se cacher et s’exprime d’ailleurs avec force dans les urnes : en 2017, Marine Le Pen était arrivée en tête au premier tour de la Présidentielle dans les deux départements alsaciens. « Il y a chez nous un courant d’extrême-droite très bien organisé, même s’il reste minoritaire », renchérit le grand rabbin du Bas-Rhin. Comme par le passé, le département fait les frais de sa proximité géographique avec l’Alle-
magne, où certains groupuscules néo-nazis profitent de la défiance des populations locales envers les migrants pour recruter de nouveaux adeptes. Qui se cache derrière ces profanations en chaîne ? Peut-on pour autant, accuser l’extrême-droite ? Pas si sûr, dans la mesure où aucun auteur des profanations commises ce 7 décembre, le 19 février dernier ou le 11 décembre de l’année dernière, n’a été interpellé ni même identifié, selon le parquet de Strasbourg. Une impunité qui joue un rôle certain dans la multiplication des actes : « ils se sentent invincibles », note, amer, un membre influent de la communauté juive locale, sous couvert d’anonymat. « Il est plus qu’urgent de les identifier et de les punir, pour dissuader quiconque souhaiterait les imiter. « Le fait de dessiner une croix gammée de façon sommaire sur une tombe ne fait pas forcément de vous un néonazi radical », a tenu à préciser le politologue Jean-Yves Camus. Certes, mais il prédispose à le devenir. Et si les forces de l’ordre n’ont rien laissé filtrer sur les différentes enquêtes menées pour retrouver les coupables, il semblerait bien que la mouvance néo-nazie soit à la manœuvre : Selon Jean-Luc Marx, préfet du Bas-Rhin, cité par le journal La Croix, , les enquêteurs seraient sur la piste d’un «groupuscule bien intégré», pétri «d’idéologie nazie et antijuive». Une piste difficile à suivre, à en croire les universitaires comme les responsables communautaires : « le plus inquiétant, conclut le sociologue Freddy Raphaël, est le « silence, la façon dont une partie de la population fait le gros dos, a peur d’intervenir ». Même constat chez Maurice Dahan, président du Consistoire israélite départemental : la semaine dernière, au lendemain de la découverte des souillures sur les tombes, l’élu communautaire a plaidé pour un réveil des consciences, appelant « les gens qui savent quelque chose » à parler aux gendarmes. Prions pour qu’il soit entendu…
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Medadom : la télé-consultation veut révolutionner la médecine, en France, comme en Israël !
Start-up au modèle innovant, Medadom compte bien révolutionner les habitudes des Français en matière de consultation médicale. Pour Israël Actualités, Elie-Dan Mimouni, médecin et co-fondateur de Medadom détaille ce qui fait de la téléconsultation l’un des futurs piliers du modèle français d’accès au soin, mais aussi la manière dont la société israélienne répond à cette offre médicale d’un nouveau genre… Les pays d’Europe du Nord, par exemple, sont beaucoup plus exemplaires en la matière, puisque dans certains de ces pays, la téléconsultation y est obligatoire pour avoir accès au service des urgences hospitalières, par exemple. Concrètement, en France, on a peu conscience du coût des soins. Un passage aux urgences coûte plus de 250 € à l’Assurance maladie. Former les médecins, éduquer et informer les patients est donc une nécessité si l’on veut pérenniser notre système de santé.
La téléconsultation entre désormais dans tous les foyers français. Peut-on parler d’une révolution médicale ? Non, car disons-le franchement, nous sommes encore loin des espérances des pouvoirs publics et de l’assurance maladie, en la matière. La téléconsultation est possible depuis 10 ans, mais cela ne fait qu’un an qu’elle est remboursée par la sécurité sociale. Or, sur un an, et alors que l’Assurance maladie espérait 500 000 téléconsultations à rembourser, seules 60 000 ont été effectuées. C’est peu, et en la matière, la France fait figure de mauvaise élève en Europe et dans le monde.
Parlons des bornes de soin, en pharmacie, que vous comptez installer dans toute la France métropolitaine. Dans quelle mesure ces dispositifs, pourvus d’objets connectés sont-ils nécessaires pour une téléconsultation ? Ces bornes effectivement, permettent, plus que la téléconsultation sur smartphone ou ordinateur, d’affiner un diagnostic. Elles permettent par exemple de prendre le pouls, la tension du patient. Ceci étant, le simple interrogatoire du malade répond à l’urgence et permet l’établissement d’un diagnostic et d’une prescription dans 80 % des cas. Avec la borne connectée, le taux monte à 90 %. Plus les objets connectés se développeront et plus il sera possible d’af-
finer un diagnostic, mais l’expertise médicale reste, comme dans une consultation classique, la base du soin. Revenons sur l’application Medadom et sur l’offre de soins qu’elle propose. En quoi se démarque-t-elle de la concurrence sur le secteur de la téléconsultation ? C’est le modèle économique et les délais de prise en charge qui, dans le modèle Medadom, constitue la différence. Nos médecins travaillent pour Medadom, ce ne sont pas des médecins partenaires. Cette différence fondamentale fait que nous sommes en mesure de répondre à un besoin de téléconsultation en quelques minutes. Outre le délai, il y a le coût. Une consultation Medadom bénéficie du tiers payant. En somme, le patient ne débourse que 7,50 € pour une consultation, somme qui, d’ailleurs peut lui être remboursée par sa mutuelle. Medadom n’est pas une marketplace de la médecine, c’est une offre médicale permettant de répondre à une demande de soin non programmée et de désengorger, ainsi, les salles d’attente de médecins et les urgences. C’est aussi le moyen de répondre aux besoins de soins dans les déserts médicaux. Dans certaines
régions, il faut parfois plusieurs jours voire semaines pour consulter un médecin. Typiquement si vous avez une crise de migraine, une intoxication alimentaire ou une infection urinaire, le délai en question n’est pas tenable. La téléconsultation est la réponse idéale en la matière ! Vous évoquiez plus tôt les pays européens et la place de la France en matière d’usage de la téléconsultation. Qu’en est-il en Israël, pays connu pour être la start-up nation ? En Israël, comme aux États-Unis, la téléconsultation est plus utilisée qu’en France. C’est d’ailleurs un pays avec lequel nous aimerions développer des synergies. Les Israéliens ont une avancée technique intéressante à proposer, notamment en matière d’objets connectés. Nous avons, nous Français, une expertise médicale reconnue dans le monde entier. La mise en commun de nos savoir-faire pourrait, à ce titre, déboucher sur des avancées fructueuses. Notre président, Charles Mimouni, était d’ailleurs récemment en Israël pour travailler sur ce sujet et sur les ponts à mettre en place avec les start-up israéliennes. Mais je ne peux en dire beaucoup plus sur ce sujet pour l’instant !
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Une procuration pour vous défendre Mandat de protection future ou mandat perpétuel :
La vie peut nous réserver bien des surprises, afin de les appréhender au mieux, vous pouvez définir dés à présent la ou les personnes, qui gèreront vos biens et qui agiront à votre place si vous n’êtes plus apte de le faire. Il est donc fondamental de prévoir à l’avance qui s’occupera de vous et de vos biens en cas d’altération de vos facultés mentales ou si vous avez besoin de mesures de protection. Depuis 2017, un changement majeur a été opéré en matière de droit de la tutelle en Israël. Avant ce changement le tribunal nommait un tuteur ou un curateur était nommé ; ce tuteur gérait les intérêts de la personne nécessiteuse sans que ses décisions ne soient remises en question. La loi israélienne vous permet à présent de rédiger un mandat de protection future ou mandat perpétuel et de nommer une personne de confiance au cas où vous ne serez plus apte à prendre ses décisions par vous-même. Dans le cadre de ce mandat vous donnerez des instructions précises quant à la gestion de votre patrimoine ou les décisions à prendre au cas où il s’avérerait nécessaire. La rédaction d’un tel acte est bien entendu destinée non seulement à des personnes âgées mais également à toute personne, ayant des biens en Israël, craignant de laisser ses proches dans l’incertitude sur la nature des décisions à prendre quand ces biens. Nous avons été confrontés récemment à cette situation lorsqu’il a été nommé un curateur en France à une de nos clientes qui détenait un compte en banque avec son mari en Israël.
Vu sa situation la banque avait bloqué immédiatement son compte. Le mari avait besoin de cet l’argent déposé en Israël pour couvrir les dépenses médicales de sa femme qui avait signé un mandat permanent à son profit. Il a été pour le mari a pu obtenir auprès des juges des tutelles la libération des fonds nécessaires dans un temps record. instauré ? Dans quel but ce mandat de protection future a été instauré ? Cet acte offre la possibilité, de manière simple, d’organiser son avenir avec plus de liberté et de contrôle sur ses décisions. Le mandat perpétuel vous permet de confier à une ou plusieurs personnes de confiance la prise de décision et de déterminer la manière dont seront gérées ses biens et sa vie le jour où cette dernière ne sera plus à même de prendre soin d’elle. Ainsi, le mandant a la possibilité de choisir son ou ses futurs «tuteurs» qui pourront agir selon ses volontés, en fonction des différents domaines de vie.
De plus, le mandat couvera les instructions que vous donnez à votre ou vos mandataires sur des questions relatives à la gestion de vos biens, les questions personnelles comme le choix de votre futur cadre de vie ainsi que les questions d’ordre médical. Vous pourrez donc spécifier quels sont vos souhaits quant à la gestion de votre vie à venir. Vous préciserez dans le mandat vos volontés concernant les sujets relatifs à vos besoins quotidiens, le lieu de résidence, la santé, les biens. Le mandat pourra englober également le domaine médical dont les problématiques peuvent être prévues par cette procuration. Par exemple si vous le souhaitez vous pouvez prévoir si vous désirez continuer à vivre dans votre maison ou déménager dans un logement assisté médicalement. Si vous désirez verser un ou des dons à telle institution ou à l’occasion du mariage d’un de vos proches la loi limite le montant de ces libéralités à 100.000 nis.
Dans quels domaines la procuration peut-elle s’appliquer ? Le mandat peut être flexible, il ne s’applique que dans les domaines qui y sont expressément mentionnés par la loi, c’est la raison pour laquelle la rédaction de ce mandat doit être précise et murement réfléchie en présence d’un avocat certifié et habilité à recueillir cet acte.
Certaines actions majeures comme la vente d’un bien immobilier nécessiteront l’approbation du tribunal des tutelles.
La loi impose à l’avocat habilité de rencontrer le mandataire au moins à deux reprises afin de lui expliquer en détail toutes les situations de vie auxquelles les mandataires peuvent être confrontés au cas où le mandat devient effectif.
Vous pouvez dans le cadre de ce mandat donner la possibilité à certaines personnes désignées par vous-même de superviser les actes du mandataire. Il est donc possible de demander, par exemple, que chaque opération financière importante soit contrôlée par un tiers que vous nommerez afin qu’il contrôle le mandataire.
Quelles sont les pouvoirs du mandataire Le mandant peut donner un pouvoir au mandataire en ce qui concerne ses biens ou ses intérêts personnels de manière générale.
A quel moment le mandat perpétuel s’active-t-il? Le mandat perpétuel entre en vigueur à partir du moment où la personne devient «incapable d’accomplir elle-même les actes de la vie « ou lorsque ses proches, les membres de sa famille ou encore un expert considèrent que la personne n’est plus apte à prendre ses propres décisions. Le mandant peut décider que tel médecin que vous avez choisi au préalable peut avoir la compétence d’activer le mandat perpétuel. Qui peut rédiger un tel acte ? Cet acte est soumis à un certain formalisme et ne peut être effectué que par un avocat formé et habilité par l’Etat.
Ce mandat doit être déposé au bureau de la tutelle générale jusqu’au moment où il sera opportun d’en faire usage. Elle peut être modifiée ou annulée à tout moment. Ce mandat constitue une réelle avancée et permet à chacun de nous d’organiser son futur d’une part et d’alléger les décisions de nos proches qui n’auront qu’à respecter nos volontés qui ont été exprimées dans le cadre de ce pouvoir. Quel est le rôle de l’avocat ? Dans ce processus le rôle de l’avocat est tellement fondamental. L’importance de cet acte est telle que la loi impose à l’avocat l’obtention d’une certification spéciale afin d’avoir le droit de rédiger et de faire signer cette procuration. En dehors d’une grande écoute l’avocat doit être actif et proposer au mandant des solutions dés fois créatives afin de pouvoir solutionner tous les problématiques qui lui sont soumises. Cette procuration doit être signée et déposée au bureau général des tutelles qu’après que l’avocat ait évoqué toutes les différentes possibilités qui se présentent au mandant face à un avenir parfois incertain. L’avocat est le garant que cette procuration a été donnée de manière libre et sans contrainte. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec notre cabinet pour avoir plus d’informations. Philippe M. Koskas | Law office Ha-Arba’a st. 28th, North Tower 16th Floor, Tel Aviv 6473925 Téléphone 03-3732150 Fax 03-7233063
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Succès de la révolution « Open Qualité de vie et influence culturelle : Israël se classe au 25e rang Sky » en Israël. Prévisions : 9,1 millions voyageurs Israël se classe huitième dans la liste des pays les plus forts du monde préparée par US News and World Report. Cela conduit Israël à figurer parmi les pays dotés de vastes ressources naturelles comme l’Arabie saoudite et la Turquie, et parmi les pays riches comme le Canada et la Suisse. US News and World Report, en collaboration avec le Groupe BAV et la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, a compilé une liste des pays les plus forts et les meilleurs au monde. Cette liste est basée sur des enquêtes menées dans différentes régions du monde, dans lesquelles plus de 20000 participants ont été invités à classer 80 pays en termes d’alliance militaire, alliances internationales, influence politique, influence économique et leadership.
Entre 2015 et 2019, le nombre d’Israéliens voyageant à l’étranger a augmenté de 44%
lions de départs à l’étranger ont été comptabilisés, soit une augmentation de 8% par rapport à 2018.
Israël devrait battre son record historique et enregistrer 9,1 millions de départs en vacances à l’étranger d’ici la fin de l’année 2019, soit un chiffre équivalent à la population du pays, a rapporté mardi Israel Hayom en citant des chiffres du Bureau central des statistiques.
Parmi ces 8,5 millions de départs, 7,6 millions d’Israéliens ont décollé de l’aéroport Tel-Aviv en 2019, contre 7,2 millions en 2018, soit une augmentation de 5,9%.
Le ministre du Transport et des Affaires étrangères Israel Katz a félicité ce record et s’est exprimé sur son compte Twitter. « C’est un record historique ! Je suis fier de de la révolution ‘Open Sky » que j’ai menée. Tout le monde peut voler n’importe où et à moindre coût », a-t-il déclaré. Entre janvier et novembre 2019, 8,5 mil-
Créer un site rapidement, même si l’on ne dispose pas de connaissances en matière de développement: telle est la promesse de Wix. La société basée à Tel Avi, qui développe donc une plateforme de création de sites internet à destination du grand public, propose aux internautes de sélectionner un thème pour leur site puis de le personnaliser avec leurs contenus. Fondé en 2006, Wix a bouclé plusieurs tours de tables (58,5 millions de dollars au total auprès d’invesitteurs comme In-
https://www.i24news.tv
https://www.frenchweb.fr
Dans la comparaison générale en tant que pays, en tenant compte de critères tels que la qualité de vie et l’influence culturelle, Israël se classe 25e parmi les meilleurs pays du monde. https://infos-israel.news
Pourquoi un développement si rapide? Deux raisons. La première: le sport est pratiqué par presque 80 % de la population israélienne et de surcroît, ces dernières années, la mode est aux vêtements de sport même pour ceux qui ne le pratique pas. Les centres commerciaux qui ont noté la tendance depuis déjà un moment, s’efforcent d’attirer les acteurs du marché sans parler des marques de mode qui recherchent des franchises supplémentaires dans le sport afin de diversifier leurs produits.
Entre 2015 et 2019, le nombre d’Israéliens voyageant à l’étranger a augmenté de 44%.
sight Partners, DAG Ventures ou Benchmark) pour se financer, jusqu’à s’introduire en Bourse, sur le Nasdaq, en 2013. Aujourd’hui, Wix revendique presque 160 millions d’utilisateurs (dont 4,41 millions payants) dans le monde. Pour se rémunérer, la société commercialise sa solution avec une offre freemium: les fonctionnalités de base sont gratuites, puis il faut souscrire à un abonnement mensuel pour obtenir davantage d’options. Sur les trois premiers trimestres de 2019, Wix a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 27% par rapport à la même période en 2018, à 557 millions de dollars.
En termes de population de près de 8,5 millions d’habitants, Israël se classe 101e au monde ; et en termes de superficie, il ne se classe qu’au 149e rang. Cependant, malgré sa petite taille, Israël se classe huitième parmi les pays les plus forts du monde. Il représente de nombreux pays qui sont en réalité plus grands et disposent de ressources plus nombreuses.
Eclatante victoire pour Décathlon en Israël. Des magasins et des projets…
736.700 Israéliens ont également franchi les frontières terrestres, soit une hausse de 25,5% par rapport à 2018: 481.400 Israéliens se sont rendus au Sinaï, en Egypte, via le poste frontière de Taba, tandis que 255.300 Israéliens se sont rendus en Jordanie.
En 2019, l’israélien Wix enregistre un chiffre d’affaires en hausse de 27% Wix, startup qui développe une plateforme de création de sites internet à destination du grand public.
La première place est occupée par les
États-Unis, le pays le plus fort du monde, suivis par la Russie, la Chine et l’Allemagne.
Selon Globes, Décathlon devrait ouvrir des nouveaux magasin à Beer-Sheva, Kfar Saba et à Petah Tikva en 2020 et 2021 et aussi construire un nouveau centre logistique en Israël, le pays au sein duquel le sport est sans doute devenu la deuxième religion après le Judaïsme… Decathlon a ouvert son premier magasin en Israël il y a deux ans à Rishon Lezion. Une entrée plutôt remarquée sur le marché des articles de sport dans un si petit pays. Le magasin a été dévalisé dès les premiers jours. La société qui ne s’attendait apparemment pas à une demande aussi forte n’avait pas anticipé le stock laissant le magasin mal achalandé pendant des semaines, voire des mois. Le spécialiste français d’articles de sport a ensuite ouvert à la fin du mois d’août de l’année 2018 un deuxième magasin dans le nord d’Israël, plus précisément dans la zone commerciale BIG de Krayot puis un troisième à Netanya et un quatrième dans le centre de Tel Aviv en 2019.
Deuxième raison de son succès et pas des moindres, la marque a résolument décidé dès son ouverture d’appliquer les mêmes prix qu’en France, des prix très raisonnables dans un pays ou tout est devenu trop cher. Ainsi, pour garantir son développement en Israël, Décathlon s’appuie actuellement sur son centre logistique d’Ashdod mais devrait en ouvrir un deuxième. Les deux desserviront les quatre magasins de la chaîne à Netanya, Rishon Lezion, Tel Aviv et dans la région de Krayot au nord de Haïfa. Dans le cadre de son expansion, Décathlon a également signé des contrats pour de nouveaux magasins, sur le site de BIG Centers à Beersheva, dont l’ouverture est prévue en 2020. Mais aussi sur le site G de Gazit Globe à Kfar Saba et celui de Dan Town à Petah Tikva, dont les ouvertures sont prévues en 2021. Le nouveau centre logistique devrait également servir au site Internet de la chaîne de sport. Tel-Avivre
POLITIQUE
Edition du 11 au 17 Décembre 2019
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Le feuilleton politique se poursuit en Israël - Nouvel épisode… Une pétition a été déposée par un groupe d’intellectuels et de membres sécuritaires La Cour suprême d’Israël a appelé lundi le procureur général à annoncer avant le 18 décembre s’il a l’intention de s’exprimer sur la question de savoir si Benyamin Netanyahou, mis en examen pour corruption, pourrait être désigné pour former le gouvernement. La Cour suprême répondait à une pétition déposée par un groupe d’intellectuels et de membres sécuritaires tel que l’ancien chef du Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien) Carmi Gillon. Jusqu’à présent, Avichaï Mandelblit avait refusé de donner son avis sur le sujet, estimant que « la question était hypothétique », tant que Benyamin Netanyahou n’est pas en position d’être désigné par le président Rivlin pour former un gouvernement. Les élus israéliens ont jusqu’à mercre-
di pour réunir 61 signatures autour d’un député qui sera chargé d’établir une coalition, faute de quoi le pays se dirigera vers un nouveau scrutin, le troisième en moins d’un an. La date de ces nouvelles élections législatives, si elles ont lieu, a déjà été fixée au 2 mars, et la position de M. Mandelblit au sujet de M. Netanyahou, s’il se prononce, pourrait être cruciale en cas de scrutin. Lundi, le marathon des pourparlers se poursuivait. Le chef de file de la liste centriste Bleu Blanc, Benny Gantz, a appelé Benyamin Netanyahou à renoncer à son immunité, condition nécessaire pour être « partenaires dans un gouvernement », mais le Premier ministre sortant n’a pas répondu. Avigdor Lieberman, de son côté, refuse toujours de siéger avec les ultra-orthodoxes. Source : i24News
Likoud et Bleu, blanc. Balagan politique en Israël. La suite… La photo du Jour. Le tapis rouge pour Netanyahou à Pékin…
Bibi a affirmé jeudi qu’il était « important » pour lui d’être Premier ministre lors des six prochains mois avant le début de la campagne électorale américaine », a rapporté la chaîne publique Kan.
La photdu Jour. Des ouvriers enroulent un tapis rouge après une cérémonie de bienvenue organisée par le Premier ministre chinois Li Keqiang pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Grand Hall du peuple à Beijing, Chine, le 8 mai 2013. (AP/ Alexander F. Yuan)
Le palais de l’Assemblée du Peuple est le bâtiment qui accueille les réunions de la Conférence consultative politique du peuple chinois et de l’Assemblée nationale populaire de la République populaire de Chine. Il est situé sur le côté ouest de la Place Tian’anmen à Pékin. Il sert également de salle de spectacle.
« Les dirigeants du parti Bleu Blanc ont affirmé ne pas vouloir siéger sous un Premier ministre inculpé, bien que les citoyens l’aient choisi et que la loi le permette. Mais cela n’a pas été accepté (…) Pour faire avancer l’alliance de défense (avec les Etats-Unis), avant que ne commence la période des élections aux États-Unis, j’ai dit qu’il était important que je reste encore six mois », a affirmé Netanyahou après sa rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo à
Lisbonne. Le dirigeant israélien a également évoqué les négociations en cours entre son parti, le Likoud, et Bleu Blanc, affirmant son intention de faire un effort suprême, pour tenter d’empêcher des « élections inutiles ». Netanyahou a également abordé la proposition d’élections directes du Premier ministre, qu’il a jugé « intéressante ». « S’ils disent que le public me connaît et prétend être fatigué, passons à des élections directes. Je pense que la question des élections directes commence à être intéressante », a-t-il ajouté. Source : i24News