GRATUIT - Numéro 548 - Edition du 12 au 18 Février 2020
Journal israélien en langue française
Netanyahou et le prince héritier saoudien pourraient se rencontrer
«Au fond de moi, je savais que je ne me battais pas seule, merci à tous»
ÉDITO
Edition du 12 au 18 Février 2020
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« Ceci ne vous apportera rien »
« Ceci ne vous apportera rien, ni les coups de couteau, ni les [attaques] à la voiture-bélier, ni l’incitation à la violence. » La phrase, pleine de frustration, est celle de Benjamin Netanyahou après l’attaque à la voiture-bélier, la semaine dernière, de 14 soldats israéliens en plein cœur de Jérusalem. Jeudi, peu avant 2 heures du matin, un homme a précipité sa voiture sur un groupe de Golani, près de l’ancienne gare de Jérusalem, dans le sud de la ville. Plusieurs soldats ont été blessés, l’un d’eux est dans un état jugé grave et son pronostic vital reste engagé. C’est la première fois depuis des mois qu’une telle attaque a lieu à Jérusalem et même si les habitants de la ville d’or savent que rien n’est jamais acquis, là-bas, en termes de paix et de sécurité, le choc fut intense. Bien sûr, le terroriste a été arrêté. Bien sûr ce ne sera ni le premier, ni le dernier et d’ailleurs, ce même jour, d’autres attaques ont visé la police ou l’armée. Pour Benjamin Netanyahou, la responsabilité de cet acte isolé n’est pas à aller chercher bien loin. Les autorités palestiniennes ne cessent de dire leur hostilité violente au plan de paix proposé par l’administration Trump. Mahmoud Abbas a menacé avant même son dévoilement, de rompre tout lien y compris sécuritaire avec les États-Unis et Israël. Des menaces qu’il n’a pas mises à exécution mais qui en disent long sur sa volonté de s’asseoir à la table des négociations. Côté Hamas, pas moins de violence : les Palestiniens de Gaza ont lancé des missiles, des obus et des ballons chargés d’explosifs sur le sud d’Israël à un rythme quotidien depuis la présentation du projet le 28 janvier, obligeant l’État hébreu à riposter. Dans ce contexte, on se demande bien comment la paix pourrait se négocier. On
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
se demande aussi si le Président Trump, en vieux briscard du monde des affaires, n’avait pas anticipé cette fin de non-recevoir émaillées d’actions violentes, de la part des Palestiniens. Disons-le franchement, ni le Hamas ni l’Autorité Palestinienne représentée par Mahmoud Abbas n’ont d’intérêt économique ni politique à faire la paix. Les seuls qui pourraient y gagner quelque chose sont les Palestiniens eux-mêmes. Mais ça leurs chefs suprêmes s’en fichent. Ils veulent rayer Israël de la carte et ce faisant, continuer à se plaindre pour obtenir des aides humanitaires du monde entier. Que concoctent donc Trump, Kuchner et leurs conseillers, pour inviter les dirigeants palestiniens à réfléchir ? Mystère, mais il y a fort à parier que ce sera aux autres pays arabes, en particulier au bloc sunnite, de faire plier les dirigeants palestiniens. La prochaine rencontre au Caire, en Égypte, entre Mohamed Ben Salmane, prince héritier saoudien et Bibi, annoncée comme imminente par des sources diplomatiques arabes, va, en tout cas dans ce sens. Au cours de cette rencontre, outre des représentants américains, israéliens et égyptiens, d’autres membres influents du monde arabe sont censés faire le déplacement : Émirats arabes unis, Bahreïn, Oman et Soudant devraient également envoyer leurs émissaires respectifs. La Jordanie, conviée, a souhaité rester à l’écart pour maintenir une hostilité de façade à Israël. La manœuvre en dit donc plus long que les discours. Conscients qu’on ne négocie pas avec ceux qui ne veulent pas discuter, Trump et son administration les contournent. C’est aux autres membres de la Nation arabe qu’il pose la question, claire, crue, lucide : allez-vous enfin reconnaître Israël et faire entrer le monde arabe dans une
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ère de paix et de prospérité ou allez-vous continuer à soutenir les terroristes, au mépris des intérêts des peuples ce qui, pour paraphraser Bibi, « ne vous apportera rien » ?
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Réponses à venir dans les mois prochains… Am Israël Haï, Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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Le coup de cœur d’Alain Sayada Migdal, un engagement sans relâche pour les jeunes qui protègent Israël Vous le savez, chers lecteurs, je suis de ceux qui ne ménagent ni leurs emportements, ni leurs emballements du cœur. Notre rédaction a toujours soutenu les militants, bénévoles et associatifs qui se dévouent pour notre communauté, mais aussi pour notre terre, Israël. Or, la semaine dernière s’est tenu un événement qui n’est pas passé inaperçu : l’association Migdal, présidé par David Bittan, ont voulu mêler joie et gravité pour organiser une grande soirée de collecte et de soutien au profit des gardes-frontières israéliens. Si notre pays existe, s’il prospère et grandit aujourd’hui, malgré les menaces et les guerres constantes, c’est bien parce que des jeunes, à peine sortis de l’adolescence, se dévouent pour protéger nos frontières. Ces Magavim sont ceux qui arrêtent les intrusions terroristes, ceux qui font en sorte que la haine reste à nos portes. Certains payent cher ce courage, d’autres y perdent la vie.
Israël a riposté contre des positions du Hamas après le tir d’une roquette depuis Gaza
Lors de cette soirée, était notamment présent le brigadier général Avigdor Kalahani, héro d’Israël durant la guerre de Kippour. C’est lui qui a su stopper, avec ses hommes, l’attaque syrienne sur le plateau du Golan. Hélas, la majorité des braves de cette unité ont péri et sans leur bravoure ni leur sacrifice, on sait quelle catastrophe attendait le pays. Un désastre militaire évité de justesse qui aurait pu mettre en danger l’existence même de l’État d’Israël. Avigdor Kalahani et quelques-uns des hommes sous ses ordres sont venus témoigner, raconter l’histoire en direct. Dire pourquoi, avec des anecdotes, leur émotion, leur vérité aussi, c’est vital, fondamental, essentiel de soutenir les gardes-frontières
israéliens, ainsi que Migdal, seule association au monde ou presque, qui leur dédie son engagement sans relâche. Dans la mythique salle des Folies Bergères, à Paris, c’est une foule dense qui est venue applaudir Migdal et son œuvre, mais aussi celui qui, dans la joie, a fait danser et chanter toute l’assemblée : Gilbert Montagné. Cette soirée festive, car impossible de ne pas s’amuser avec les tubes mythiques de Gilbert Montagné, a permis de collecter des fonds pour divers projets d’importance, tels que la création, par exemple, d’un cabinet de soins dentaires pour les Magavim, au sein d’une de leurs bases. Je veux ici remercier tous ceux qui se sont investis dans l’organisation de cette soirée, à commencer par un Gilbert, survolté, qui a mis le feu à la scène tant la cause lui tient à cœur. Je n’oublie pas, bien sûr David Bittan et son épouse, Sylvia, Marco Seroussi, Haïm Berko et Philippe Simon, ainsi que toutes celles et tous ceux qui, en coulisses, gèrent la logistique et composent la famille des Migdaliens : Michelle, Josy, Brigitte, Sandrine, Véronique, Sandra, Hayat, Orly, Katy, Rony et Mickael. Que ceux que je n’ai pas cités me pardonnent, mais je sais que ces bénévoles au grand cœur et au dévouement inébranlable sont bien au-dessus de cela. Bravo à eux, longue vie à Migdal et bravo, surtout à tous ceux que cette association tenace et motivée défend sans relâche : nos courageux garde-frontières. Am Israël Haï Alain Sayada
L’Iran doit être fort face aux «menaces de l’ennemi» Depuis la publication du plan de paix US, les tirs de roquettes sur l’Etat hébreu sont quasi-quotidiens
Les sirènes avaient retenti quelques minutes plus tôt, notamment à Sdérot. Aucun blessé ni dégât n’ont été signalés.
L’armée israélienne a riposté dans la nuit de dimanche à lundi contre des positions du groupe islamiste Hamas au pouvoir à Gaza, après le tir d’une roquette la veille depuis le territoire palestinien.
Depuis la publication du plan de paix américain le 28 janvier, les tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël sont incessants.
Un site d’entraînement et des infrastructures militaires du groupe ont été ciblés, a rapporté l’armée. Dimanche soir, une roquette tirée depuis Gaza s’est écrasée dans un terrain vague à Sha’ar Hanégev, localité israélienne frontalière au territoire palestinien.
«Les sanctions sont littéralement des crimes MAIS elles peuvent se transformer en opportunité» Le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a appelé samedi son pays à devenir suffisamment «fort» pour contrer les «menaces de l’ennemi» et éviter une guerre.
Dimanche, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a averti qu’Israël était prêt à prendre des «mesures dévastatrices» si les attaques se poursuivaient.
«Nous devons devenir forts pour qu’il n’y ait pas de guerre, devenir forts pour mettre fin aux menaces de l’ennemi», a déclaré l’ayatollah sans préciser à quel «ennemi» il faisait référence.
Le ministre de la Défense, Naftali Bennett, a également lancé un avertissement aux dirigeants du Hamas, indiquant qu’Israël prendrait des «mesures létales contre eux» si leur «comportement irresponsable» ne cessait pas.
«Nous ne voulons menacer personne (...) c’est pour contrer les menaces, maintenir la sécurité du pays», a-t-il ajouté, devant des hauts gradés et des membres de l’armée de l’air iranienne, selon des propos retransmis par la télévision d’Etat.
«Nos forces aériennes, qui n’en avaient pas le droit et qui ne pouvaient même pas réparer des parties d’avions (avant la Révolution islamique en 1979), construisent désormais des avions», a assuré l’ayatollah sur Twitter, en anglais. «Les sanctions sont littéralement des crimes MAIS elles peuvent se transformer en opportunité», a-t-il estimé. Les relations entre l’Iran et les Etats-Unis se sont fortement dégradées depuis l’élimination ciblée du général iranien Qassem Soleimani par une frappe américaine. Washington avait par ailleurs rétabli une série de sanctions économiques contre l’Iran après le retrait américain unilatéral en mai 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien.
À LA UNE
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Netanyahou et le prince héritier Les USA mettent en garde Israël saoudien pourraient se rencontrer contre toute annexion unilatérale lors d’un sommet au Caire
«Israël est soumis à l’achèvement d’un processus de cartographie par un comité conjoint israélo-américain» La réunion pourrait avoir lieu «dès les prochaines semaines, avant même les élections en Israël» Des pourparlers sont en cours entre des équipes israélienne, américaine, égyptienne et saoudienne sur un sommet potentiel au Caire, où le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le prince héritier saoudien Mohammad ben Salman pourraient se rencontrer, ont affirmé des sources diplomatiques arabes. Selon elles, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo et son équipe ont négocié avec des représentants d’Israël et de l’Arabie saoudite au cours des derniers mois pour organiser la réunion. «Ces derniers jours, des discussions très intenses ont eu lieu entre Washington, Israël, l’Égypte et l’Arabie saoudite pour organiser une réunion au sommet au Caire dès les prochaines semaines, avant même les élections en Israël», a déclaré l’une des sources à JNS. «Outre l’Égypte, pays hôte, les ÉtatsUnis, Israël, l’Arabie saoudite ainsi que les dirigeants des Émirats arabes unis, du
Soudan, de Bahreïn et d’Oman (seront présents)», a-t-elle ajouté. Le rapport indique par ailleurs que la Jordanie a également été invitée à assister au sommet, mais que l’invitation a été refusée par le roi Abdallah II, qui voulait inclure le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Un haut responsable de l’Autorité palestinienne a confirmé que l’Autorité palestinienne rejettera toute invitation, car «Abbas et les dirigeants de Ramallah (continueront) à boycotter Washington et à geler les relations diplomatiques avec Israël».
«Toute activité israélienne liée à l’annexion de territoire avant la fin des discussions et la réalisation d’une cartographie précise de la région menace le plan de paix du président Trump», a averti dimanche l’ambassadeur américain en Israël. «Israël est soumis à l’achèvement d’un processus de cartographie par un comité conjoint israélo-américain», a expliqué David Friedman. La déclaration du diplomate américain intervient au lendemain d’une conversation téléphonique lors de laquelle le ministre israélien de la Défense Naftali Bennett a exhorté Benyamin Netanyahou à donner
le coup d’envoi pour l’annexion immédiate de territoires en Cisjordanie. Plus tôt samedi soir, le Premier ministre avait annoncé lors d’un meeting dans l’implantation de Maale Adumim, que «nous sommes en train de cartographier, avec les Etats-Unis, les zones qui, selon le plan de Trump, feront partie de l’État d’Israël... Nous dirigerons (ce projet) avec l’approbation du président Trump». M. Friedman a fait valoir dimanche que «la vision du président Trump pour la paix est le produit de plus de trois ans de consultations étroites entre le président, le Premier ministre Netanyahou et des responsables américains et israéliens», et que la mise en oeuvre du plan devait se faire dans le cadre de cette coopération.
À LA UNE
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Japon: environ 60 personnes de plus contaminées au coronavirus sur le paquebot
Ce nombre supplémentaire porte aux alentours de 130 le total d’individus contaminés sur ce navire Environ 60 personnes de plus parmi les passagers et personnels à bord du paquebot Diamond Princess au large de Yokohama (près de Tokyo) ont été testées positives au nouveau coronavirus d’origine chinoise, ont indiqué lundi les médias japonais.
Coronavirus: la Chine débloque 43 milliards de dollars pour aider les entreprises
Ce coup de pouce financier vise à aider les entreprises tant au niveau national que local La Banque centrale chinoise a annoncé dimanche qu’elle allait débloquer 300 milliards de yuans (43 milliards de dollars) la semaine prochaine pour aider les entreprises impliquées dans la lutte contre l’épidémie de pneumonie virale qui frappe la Chine et a déjà contaminé des dizaines de milliers d’individus. L’épidémie, qui s’est déclarée dans la ville de Wuhan (centre), paralyse de larges pans de l’économie du pays menacée de ralentissement. La Banque de Chine (PBOC) proposera lundi la première tranche de fonds spéciaux qui, selon elle, aidera les institutions financières à accorder des prêts aux entreprises clés impliquées dans la prévention et le contrôle de l’épidémie. Cité sur le site internet de la banque dimanche, le vice-gouverneur de la PBOC, Liu Guoqiang, a précisé que neuf grandes banques nationales, ainsi que des banques locales dans dix provinces et villes, rem-
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plissaient les conditions pour bénéficier de ces fonds. Ces dix régions comprennent la province de Hubei - l’épicentre de l’épidémie de coronavirus - ainsi que le Zhejiang, Guangdong, la capitale de Pékin et la place financière de Shanghai. Ce coup de pouce financier vise à aider les entreprises tant au niveau national que local, explique M. Liu, qui souligne que «les institutions financières doivent examiner et émettre des prêts rapidement» afin de mettre des fonds à disposition dans les deux jours.
Ce nombre supplémentaire porte aux alentours de 130 le total d’individus contaminés sur ce navire de croisière désormais en quarantaine. Ce somptueux bâtiment était arrivé il y a une semaine au port de Yokohama, au sud-ouest de Tokyo, transportant quelque 3.700 passagers et membres d’équipage. Avant que ne soient connus les soixante nouveaux cas, une centaine des passagers
et membres d’équipage avaient déjà été hospitalisés, les quelque 3.600 autres, essentiellement des personnes âgées de diverses nationalités, étant toujours en quarantaine à bord. Cette période de mise à l’écart pourrait durer jusqu’au 19 février. Les tests avaient été initialement limités aux personnes présentant des symptômes ou étant entrées en contact avec un passager débarqué précédemment à Hong Kong et qui s’était révélé porteur du virus. Ils ont par la suite été étendus aux sujets vulnérables à bord, notamment les personnes ayant été en contact avec les nouveaux cas de contamination. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a demandé vendredi au Japon de prendre toutes les mesures nécessaires pour accompagner les passagers du Diamond Princess confinés à bord, y compris des mesures de soutien psychologique.
Coronavirus: le nombre de cas rapportés en Chine se stabilise, selon l’OMS «C’est une bonne nouvelle et cela pourrait refléter l’impact des mesures de contrôle» Le nombre de cas de personnes atteintes par le nouveau coronavirus en Chine rapportés chaque jour «se stabilise», a indiqué samedi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), tout en restant prudente sur l’avenir. «Il y a eu une stabilisation du nombre des cas rapportés de Hubei», la province chinoise la plus touchée et où la maladie est apparue, a déclaré le responsable des programmes sanitaires d’urgence de l’OMS Michael Ryan, lors d’un point de presse à Genève. Cette province est soumise à des mesures drastiques d’isolement par les autorités chinoises pour tenter de contenir la diffusion de l’épidémie.
«Nous enregistrons une période de stabilité de quatre jours, où le nombre de cas rapportés n’a pas progressé. C’est une bonne nouvelle et cela pourrait refléter l’impact des mesures de contrôle qui ont été mises en place», a-t-il ajouté. M. Ryan a toutefois estimé qu’il était encore trop tôt «pour faire quelque prédiction que ce soit» sur l’évolution de l’épidémie. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a quant à lui ajouté que la tendance «n’était pas à l’accélération» de la propagation du virus, mais il a lui aussi appelé à la «prudence.» Un total de 34.546 personnes ont été contaminées en Chine continentale, dont 722 sont mortes.
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Des élus démocrates de confession juive fustigent le plan de paix de Donald Trump
«Votre plan risque d’aggraver et de renforcer le conflit plutôt que de le résoudre»
lestinienne est «fracturée», et l’annexion par Israël de près de 30% de la Cisjordanie «promue».
Deux démocrates de confession juive ont adressé une lettre jeudi au président Donald Trump signée par 107 membres de leur parti élus à la Chambre des représentants, exprimant «une forte désapprobation» à l’encontre de son plan de paix israélo-palestinien.
«Vous proposez un État pour les Palestiniens, mais il s’agit de beaucoup moins qu’un État réel et viable», dénonce la missive rapportée pour la première fois par Jewish Insider.
«Notre préoccupation concerne à la fois le contenu de votre plan, qui risque d’aggraver et de renforcer le conflit plutôt que de le résoudre, mais aussi le calendrier de sa publication», est-il déclaré dans le courrier rédigé à l’initiative d’Andy Levin, élu du Michigan, et d’Alan Lowenthal de Californie. Plusieurs démocrates ont exprimé leur inquiétude face à un plan qui rétablit la notion de «deux États», mais où l’entité pa-
Selon la lettre, les démocrates reprochent à Jared Kushner, architecte de la proposition américaine, et son équipe, de ne pas avoir consulté les Palestiniens, et d’avoir publié le «Deal du siècle» juste avant les législatives israéliennes du 2 mars, dans la tentative d’»apporter une aide au Premier ministre Benyamin Netanyahou, allié de M. trump». «La publication du plan semble clairement être une intervention inappropriée dans une élection étrangère», accusent-ils.
La sénatrice Elizabeth Warren Trump a limogé deux témoins-clés n’ira pas à la conférence du lobby dans l’enquête sur sa destitution pro-israélien AIPAC «Je suis terrifiée par l’alliance impie que l’AIPAC forme avec les islamophobes» (Sarah O’Connor) La sénatrice progressiste Elizabeth Warren a indiqué jeudi qu’elle ne participerait pas à la conférence annuelle du lobby pro-israélien américain AIPAC en mars prochain, restant par ailleurs silencieuse face aux allégations lancées à l’encontre du groupe lors d’un événement de campagne électorale dans le New Hampshire. «Je suis une Juive américaine et je suis terrifiée par l’alliance impie que l’AIPAC forme avec les islamophobes, les antisémites et les nationalistes blancs, et aucun démocrate ne devrait légitimer ce genre de sectarisme en assistant à leur conférence politique annuelle», a fustigé une intervenante, en présence de Mme Warren, lors d’une assemblée locale dans la ville de
Derry, dans le New Hampshire.
«La vengeance de Trump contre eux pour avoir dit la vérité est une action digne de dictateurs et de criminels»
La déclaration a été formulée par Sarah O’Connor, une militante du groupe juif américain, IfNotNow, qui se définit comme étant «opposé à l’occupation israélienne».
Le président américain Donald Trump a limogé vendredi deux responsables de son administration ayant livré des témoignages-clés lors de l’enquête en vue de sa destitution.
Dans une déclaration conjointe publiée vendredi avec trois autres groupes progressistes - Indivisible, MoveOn et le Working Families Party - IfNotNow a par ailleurs déclaré qu’il lançait une campagne, #SkipAIPAC, pour faire pression sur d’autres candidats afin qu’ils ne participent pas à la conférence de l’AIPAC.
Deux jours après l’acquittement de M. Trump, le lieutenant-colonel Alexander Vindman, a été prié de quitter son emploi à la Maison Blanche.
Mme Warren n’a souhaité exprimer aucun soutien à un tel boycott, se contentant de réitérer qu’elle était attachée à une solution à deux États, et constituait une «bonne alliée» à la fois d’Israël et des Palestiniens.
Quelques heures plus tard, Gordon Sondland, l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Union européenne, devait annoncer dans un communiqué qu’il était rappelé «à effet immédiat». Des élus démocrates ont aussitôt dénoncé ces «représailles» de la part du président.
«L’ambassadeur Sondland et le lieutenant-colonel Alexander Vindman sont des fonctionnaires courageux, des héros et des patriotes», a écrit l’élu Mark DeSaulnier sur Twitter. «La vengeance de Trump contre eux pour avoir dit la vérité est une action digne de dictateurs et de criminels, pas du président de la plus grande démocratie du monde». «Je ne suis pas content de lui», avait déclaré Donald Trump à propos d’Alexander Vindman lors d’un échange avec des journalistes. Dans son communiqué, M. Sondland a de son côté, et malgré son limogeage, exprimé sa «reconnaissance» envers le président Donald Trump. «Je suis fier de nos réussites. Notre travail a été le temps fort de ma carrière», a-t-il ajouté.
À LA UNE
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Le Hamas menace Israël de représailles «s’il agit de manière stupide contre le peuple palestinien» contre les fidèles se poursuivent. L’agression contre notre peuple à Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza n’a pas cessé et s’est même intensifiée sous diverses formes, encourageant l’absence de décisions décisives au sein de l’Autorité palestinienne,» a-t-il poursuivi.
Le Jihad islamique a également affirmé que «toute agression d’Israël ne resterait pas sans réponse» Le Hamas et le Jihad islamique ont réagi dimanche aux déclarations du Premier ministre Benyamin Netanyahou et du ministre de la Défense Naftali Bennett concernant «les mesures dévastatrices» qu’ils envisagent de prendre, si les attaques depuis la bande de Gaza sur Israël, se poursuivent. Naftali Bennett a par ailleurs averti que l’action militaire israélienne serait «insoutenable» pour le Hamas.
«Aujourd’hui en Iran, on réclame la chute du dictateur et on veut la liberté» «Il faut penser à un changement qui mène à une réconcilation nationale» Reza Pahlavi, fils aîné du dernier Shah d’Iran était l’invité d’Elie sans interdit dimanche soir sur i24NEWS. Il s’est exprimé sur la situation actuelle en Iran et sur la chute éventuelle du régime, souhaitée par la plupart des Iraniens. Que faut-il pour renverser le régime iranien? Reza Pahlavi: «Depuis longtemps, le régime ne peut plus compter sur ses forces militaires. Ils sont obligés d’importer des citoyens d’autres pays pour massacrer les Iraniens. Il faut que nous pensions à un changement qui mène à une réconcilation nationale sans vengeance. Il faut permettre aux élements militaires qui veulent se détacher de se régime, de se joindre à la population qui est sans défense. Ceci assure une transition dans la direction d’une implosion contrôlée plutôt que dans celle d’une anarchie. Si le monde les menace en déclarant une guerre, on perd ces éléments en tant qu’alliés, on les force à rester dans ce régime et cela retarde une chute désirable. Aujourd’hui, on réclame la chute du dictateur et on veut la liberté.»
La majorité des Iraniens veulent une démocratie laïque, comment faire pour l’instaurer? R.P: «Ils sont d’accord sur l’intégrité territoriale, sur le fait de mettre fin à la théocratie religieuse et de permettre aux Iraniens une fois libres de pouvoir choisir un candidat pour rédiger la future constitution. Le dialogue interne mais aussi celui avec le monde extérieur est nécessaire. Il faut donner priorité à ce qui devrait être le devoir et la responsabilité de tout Iranien, de travailler ensemble pour ce but commun. Grâce aux moyens de communication et aux réseaux sociaux, aujourd’hui nous avons davantage accès au régime, afin d’aider la société civile iranienne à mener ce combat jusqu’à la fin.»
«Les menaces incessantes du Premier ministre de l’occupation, Netanyahou, d’organiser une agression à Gaza, est une misérable tentative d’intimider et de blesser le peuple palestinien, pour couvrir les crises de l’entité sioniste,» a déclaré le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhum. «Les violations sionistes contre les prisonniers et la mosquée al-Aqsa et les attaques
«Nous avertissons l’ennemi sioniste que s’il continue ses actes stupides contre notre peuple et nos lieux saints, il doit être conscient des conséquences.» Le Jihad islamique a également réagi dans un communiqué, déclarant que «la résistance palestinienne n’hésitera pas à répondre à toute attaque contre notre peuple.» «La déclaration de Netanyahou concernant l’annexion de nos terres occupées en Cisjordanie vient en même temps que ses menaces d’agression renouvelées contre la bande de Gaza. Cela reflète les intentions hostiles des sionistes contre le peuple palestinien.» Dimanche matin, Benyamin Netanyahou a annoncé qu’Israël était «prêt à prendre des mesures dévastatrices contre les groupes terroristes à Gaza.» Le ministre de la Défense, Naftali Bennett a également lancé un avertissement aux dirigeants du Hamas à Gaza, indiquant qu’Israël prendrait des «mesures létales contre eux» si leur «comportement irresponsable» ne cessait pas.
M. Abbas souhaite se rendre à Gaza pour mettre fin à la rivalité Fatah-Hamas Le président de l’AP craint toutefois qu’Israël ne le laisse pas revenir à Ramallah s’il se rend à Gaza
raient une réponse appropriée au «complot de Trump pour liquider la cause palestinienne», selon ce même responsable.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas souhaite se rendre dans la bande de Gaza, mais craint qu’Israël ne l’autorise pas à rentrer ensuite en Cisjordanie, a déclaré samedi un responsable de l’AP à Ramallah, rapporte le Jérusalem Post.
«Le président Abbas ne se lancera dans une telle démarche que s’il obtient la certitude de la part de divers tiers qu’Israël l’autorisera à rentrer à Ramallah,» a affirmé le responsable.
Abbas a indiqué vouloir s’entretenir avec les dirigeants du Hamas -au pouvoir dans l’enclave palestinienne- sur les moyens de mettre fin à la rivalité avec le Fatah, après la révélation du plan de paix de Donald Trump, a déclaré le responsable au Jérusalem Post. Mahmoud Abbas estime que mettre fin aux disparités entre le Hamas et le Fatah et créer une «unité nationale» constitue-
Une délégation de l’OLP devait se rendre dans la bande de Gaza pour préparer l’arrivée d’Abbas mais la visite de la délégation a été reportée jusqu’à nouvel ordre, a-til précisé. Par ailleurs, l’ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et Mahmoud Abbas tiendront prochainement une conférence de presse conjointe contre le plan de paix du gouvernement Trump, selon Channel 12.
À LA UNE
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Tsahal s’entraîne avec des soldats originaires de pays touchés par le coronavirus
«J’ai envoyé ma fille à l’armée ce matin, avec la peur au ventre» L’armée israélienne organise des exercices militaires conjoints dans le sud du pays avec des troupes originaires de pays asiatiques, touchés par le coronavirus, rapporte dimanche le Jérusalem Post. L’armée a décidé de poursuivre les entraînements afin de ne pas nuire aux relations avec des pays, qui n’ont pas été nommés, mais qui sont des «alliés importants pour Israël.» Les soldats asiatiques sont contrôlés plusieurs fois par jour par des médecins militaires pour détecter les éventuels symptômes liés au virus. Si l’un des soldats était atteint du coronavirus, un dispositif spécial a été pensé pour que l’ensemble des troupes soient mises en quarantaine.
Un responsable du Hamas menace de mort Netanyahou et Trump «Le Coran dit ‘Tuez les là où vous les trouverez, chassez les de l’endroit depuis lequel ils vous ont chassé’» Le président du Conseil législatif palestinien, Ahmed Bahar, a déclaré dans un discours télévisé le 29 janvier que «quiconque essaye de nous enlever les armes de notre résistance, alors la résistance prendra sa vie, même si s’agit de celle de Trump ou de Netanyahou», a rapporté jeudi l’Institut de Recherche du MoyenOrient (MEMRI). «La résistance palestinienne a une main longue qui peut atteindre quiconque est tenté de jouer avec les droits et les lieux saints des Palestiniens», a-t-il mis en garde. «Avec la volonté d’Allah, la chute du ‘deal du siècle’ est proche. Les complots contre notre peuple et notre cause vont arriver à leurs fins. La chute de Trump, ainsi que celle de Netanyahou, sont proches», a affirmé le président du Conseil législatif palestinien. «Le Coran dit ‘Tuez les là où vous les trouverez, chassez les de l’endroit depuis lequel ils vous ont chassé’. Allah aidera ceux qui le soutiennent», a-t-il conclu. Les tensions et violences se sont intensifiées avec la multiplication d’heurts et d’actes terroristes commis en Israël, depuis la présentation du plan de paix pour le Proche-Orient par le gouvernent Trump la semaine dernière.
Le père d’une soldate israélienne qui effectue son service dans cette base s’est exprimé à la radio militaire dimanche matin, déclarant qu’»aucune raison ne justifiait la mise en danger d’autres soldats», malgré les mesures prises par les militaires.
lation, Tsahal a assuré que «toutes les mesures médicales requises étaient appliquées et avaient été renforcées. L’armée agit conformément aux instructions du ministère de la Santé afin d’empêcher toute contamination.»
«J’ai envoyé ma fille à l’armée ce matin, avec la peur au ventre», a-t-il dit. «Il y a un sentiment de trahison et d’irresponsabilité. Je veux croire que personne ne gagne de l’argent au détriment de la santé de nos soldats. Aucune excuse ne vaut ce risque.»
Le bilan du coronavirus dépasse celui du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui avait fait 774 morts dans le monde en 2002-2003.
En réponse aux inquiétudes de la popu-
En Chine continentale, le nombre de cas confirmés était dimanche de près de 37.200.
À LA UNE
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Le coronavirus plombe les croissances chinoise et mondiale
La liste des effets de l’épidémie du virus « 2019-nCoV », également dénommé Coronavirus, ne cesse de s’allonger : cinémas des grandes villes fermés d’office, hôtels et restaurants à moitié vides ou fermés en pleine fête du nouvel an, suspension des voyages aériens en Chine et vers l’étranger, limitation des déplacements en Chine, villes de plus en plus désertes, évacuation des étrangers, certaines compagnies aériennes ont purement et simplement arrêté tous leurs vols vers l’Empire du milieu…
La frontière de Hong Kong avec la Chine est quasiment fermée, ce qui va accentuer la récession de la presqu’île apparue avec la crise politique. D’effet en conséquence, la Chine est de plus en plus arrêtée, de plus en plus isolée…L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété l’urgence mondiale. La Chine est en quarantaine. Le virus frappe la Chine au moment où les perspectives de la croissance chinoise ont été revues à la baisse par les dernières prévisions du FMI, présentées au forum de Davos, de 6,1 % en 2019 à 6 % en 2020 et à 5,8 % en 2021. La signature de l’accord commercial avec les États-Unis devait renforcer l’activité économique, mais c’était sans compter avec les effets catastrophiques du virus. Les économistes ont déjà estimé que la croissance baisserait de 0,5 à 1,2 %, mais ces premières estimations paraissent en
deçà de la réalité, ne serait-ce que parce que l’épidémie de SRAS de 2003 avait entrainé une baisse de 2 % du PIB chinois. Il faudrait actualiser l’estimation faite par la Banque mondiale en 2008 selon laquelle une épidémie grave pourrait amputer jusqu’à 5 % du PIB mondial. Au début du millénaire, les principales composantes économiques chinoises étaient l’investissement et l’exportation. Aujourd’hui, l’économie chinoise s’appuie plus sur la consommation et les services. Aussi, Le Coronavirus va avoir plus d’impact que le SRAS sur l’économie chinoise.
Le virus a créé une contagion sur les marchés financiers et ceux des devises, et accru la volatilité. L’indice de la peur a fait un bond, et fait chuter les bourses européennes et américaines. Lundi 2 février, à la réouverture des marchés après les vacances du nouvel an, les Bourses chinoises ont dévissé de 9 %. Au cours des deux dernières semaines, la devise chinoise a perdu près de 2 % vis-à-vis du billet vert. Parallèlement, de nombreuses devises, le bath thaïlandais, le rand sud-africain, le peso chilien, le réal brésilien…ont perdu de 3 à 5 %. Les autorités chinoises prennent très au sérieux les conséquences de l’épidémie. Il y a une semaine, la banque du Hubei a baissé les taux de 0,5 % pour toutes les entreprises de la province du même nom, dont la capitale est Wuhan, ville d’où est partie l’épidémie. De son côté, la banque centrale a décidé d’injecter 156 Md€ de
Rabat: des milliers de manifestants contre le plan de Trump
Certains manifestants ont brûlé un drapeau israélien
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Rabat contre le plan de paix du président américain Donald Trump et ont appelé à boycotter les produits américains. Brandissant des drapeaux palestiniens, les manifestants ont défilé dans le centre de la capitale aux cris de «Vive la Palestine», a constaté un photographe. La foule, parmi laquelle des sympathisants islamistes, des syndicalistes et des figures de la vie politique locale, a appelé à «boycotter les produits des Etats-Unis», jugés «ennemis de la paix.» Non à la normalisation», «Non au soutien à l’entité sioniste», ont scandé les manifestants, dont certains ont brûlé
un drapeau israélien. «La Palestine n’est pas à vendre!», pouvait-on lire sur une autre banderole. Le plan américain, dévoilé le 28 janvier par Donald Trump, prévoit de faire de Jérusalem la «capitale indivisible» d’Israël, l’annexion d’implantations juives en Cisjordanie, et la création d’un Etat palestinien démilitarisé sur ce qu’il resterait de la Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Le Maroc, pays allié des Etats-Unis, «apprécie les efforts constructifs de paix déployés par l’administration américaine actuelle en vue de parvenir à une solution juste, durable et équitable au Proche-Orient», avait réagi son ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita au lendemain de l’annonce du plan, tout en réitérant la traditionnelle position de Rabat en faveur d’un Etat palestinien.
liquidités dans le circuit économique pour amortir le choc.
Le poids de l’économie chinoise dans celle mondiale a quadruplé depuis 2003 et le SRAS. En une quinzaine d’années, la Chine est devenue la seconde économie au Monde, voire la première en s’appuyant sur le PIB en termes de pouvoir d’achat. Le PIB chinois est passé de 4 à 16 % du PIB mondial. Le FMI prévoyait une hausse de la croissance mondiale de 2,9 % en 2019 à 3,5 % en 2020 et à 3,4 % en 2021. Cette évolution recouvrait : - Une hausse de la croissance indienne de 5,8 % en 2020 à 6,5 % en 2021 - Une baisse de la croissance américaine 2,3 % en 2019 à 2 % en 2020 et à 1,7 % en 2021 - Les prévisions de croissance du Royaume-Uni ont été revues cette semaine à la baisse par la Banque centrale, car depuis le vote sur le BREXIT, l’activité était soutenue grâce à la constitution de stocks.
han a été choisi par Peugeot, rejoint après par Renault, et une centaine d’entreprises tricolores. Cela fait de cette ville un hub français qui a conduit, en 2012, Air France à inaugurer une liaison directe avec Paris. Aujourd’hui peuplée de 11 millions d’habitants, cette ville a une place particulière dans l’histoire de la Chine. Point de départ en 1911 du mouvement lancé par Sun YatSen, et qui a conduit à la chute de l’Empereur ; elle a même été un temps la capitale de la Chine. C’est une ville industrielle marquée par l’acier et l’automobile. Tant par la propagation du virus que la globalisation des effets, cette épidémie est une des nombreuses manifestations de la mondialisation. Elle peut être annonciatrice d’une crise d’une intensité inégalée, tant dans sa dimension sanitaire qu’économique. Pour l’enrayer, une coordination internationale s’impose. Dov ZERAH
Ces chiffres vont très vite être revus à la baisse à cause du Coronavirus, et nous pourrions avoir au niveau mondial une crise boursière avec une récession économique plus ou moins grave selon que la crise proche orientale fasse ou non repartir le pétrole à la hausse. L’or devient de plus en plus une valeur refuge. L’effet sur l’économie française n’a pas encore été quantifié, mais il ne sera pas négligeable, ne serait-ce que parce que Wu-
L’Iran échoue à mettre sur orbite son satellite
«L’Iran échoue aussi à livrer des armes à la Syrie et au Liban car nous y opérons tout le temps» (Netanyahou)
L’Iran a échoué dimanche à mettre sur orbite un nouveau satellite d’observation scientifique dans le cadre d’un programme spatial que le pays dit «pacifique», mais que les Etats-Unis ont qualifié de «provocation». Lancé à 19H15 (15H45 GMT), le satellite avait atteint «90% de sa trajectoire» prévue, à une hauteur de 540 kilomètres, a précisé le porte-parole du département spatial du ministère de la Défense, Ahmad Hosseini, cité par une chaîne de télévision d’Etat. «Le (lanceur) Simorgh a propulsé avec succès le satellite Zafar dans l’espace mais le lanceur n’a pas atteint la vitesse nécessaire pour mettre le satellite sur l’orbite voulue», a-t-il précisé, sans indiquer où se trouvait désormais le satellite. «L’Iran n’a pas réussi à lancer un satellite.
Il échoue aussi à livrer des armes à la Syrie et au Liban car nous y opérons tout le temps,» a réagi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sur twitter. «Nous avons atteint la plupart des objectifs que nous avions et acquis des données, et dans le futur proche, en analysant ces données, nous allons procéder aux prochaines étapes», a assuré M. Hosseini. «Nous sommes invulnérables! Nous avons d’autres satellites iraniens géniaux à venir!», a affirmé pour sa part le ministre des Télécommunications. Ce lancement intervient dans un contexte de tensions accrues entre Téhéran et Washington depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en mai 2018 d’un accord sur le programme nucléaire iranien suivi du rétablissement de sanctions américaines draconiennes contre la République islamique.
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Israël: les données personnelles de près de 6,5 millions d’électeurs ont fuité
Le but de l’application Elector est de collecter et d’analyser les informations des électeurs potentiels Une faille de sécurité liée à une application qui dresse le registre complet des électeurs israéliens a été découverte dimanche. Pas moins de 6 453 254 citoyens seraient concernés, y compris le Premier ministre Benyamin Netanyahou et son épouse. Cette faille a permis d’accéder aisément à des informations personnelles détaillant notamment les noms, les prénoms, les numéros de carte d’identité, de téléphone, et les adresses de chacun des électeurs.
Les partis politiques israéliens reçoivent les informations personnelles des électeurs avant les élections et s’engagent à protéger leur vie privée, à ne pas reproduire le registre, à ne pas le fournir à un tiers et à effacer définitivement toutes les informations une fois les élections terminées. Mais une faille dans l’application Elector, utilisée par le Likoud, est intervenue. Les développeurs ont assuré dimanche que la vulnérabilité du logiciel était un «incident isolé qui a immédiatement été résolu» et que les mesures de sécurité ont depuis été renforcées.
Gaza: la délégation égyptienne transmet au Hamas un message de «mise en garde» émis par Israël Yahya Sinwar était absent lors des réunions avec la délégation égyptienne, par crainte d’élimination ciblée Le chef militaire du groupe islamiste Hamas au pouvoir à Gaza, Yahya Sinwar, était absent lundi lors des réunions auxquelles participaient des responsables palestiniens et égyptiens, par crainte d’une opération ciblée menée par Israël, a rapporté le journal libanais Al-Akhbar. La délégation égyptienne est arrivée lundi dans la bande de Gaza pour assurer la médiation entre Israël et le Hamas afin de calmer des tensions qui se sont accrues entre les deux parties depuis la présentation le 28 janvier du plan de paix américain.
Lors de ces réunions, les Égyptiens ont transmis un message de mise en garde au Hamas émis par l’Etat hébreu menaçant le groupe islamiste de «sévères représailles», si les tirs de roquettes et les lancements de ballons incendiaires ne cessaient pas. L’Égypte a par ailleurs prévenu qu’une initiative militaire à Gaza pourrait bénéficier du soutien américain et international. Le Hamas, a de son côté indiqué ne pas être intéressé par une escalade, mais a averti que toute mesure militaire serait un «non-sens» qui conduirait à d’importantes violences.
170 voitures vandalisées et une mosquée saccagée dans une ville arabe Netanyahou a fermement condamné les actes de vandalisme et promis de «punir les auteurs conformément à la loi» Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a fermement condamné mardi les actes de vandalisme perpétrés dans la nuit dans un village arabe du nord d’Israël. «Je condamne fermement les actes de vandalisme perpétrés dans le village de Jish cette nuit», a déclaré son bureau dans un communiqué. «Nous retrouverons les auteurs et les punirons conformément à la loi. Nous ne tolérerons aucune forme d’attaque contre nos citoyens», a-t-il ajouté.
«Les Juifs se réveillent», «Arrêtez d’assimiler», pouvait-on lire notamment sur le mur d’une mosquée du village aussi connu sous le nom de Gush Halav. Selon le chef du conseil local, Elias Elias, c’est la troisième fois que Jish est la cible d’une telle attaque, le dernier crime de haine présumé ayant eu lieu en avril 2019. «Apparemment, des gens veulent saboter nos bonnes relations avec nos voisins. Ils ne réussiront pas, mais cela nous attriste profondément», a déclaré M. Elias au site Walla News. Plus tôt, un député de la Liste arabe unifiée avait appelé le Premier ministre à condamner ce «crime».
Mardi, la police israélienne a ouvert une enquête pour crime de haine présumé après que 170 véhicules ont été vandalisés dans le village de Jish situé en Galilée, dont la population est majoritairement arabe.
«Nous savons tous que si la communauté juive avait été visée, l’incident aurait retenu l’attention du Premier ministre et aurait été suivi d’arrestations rapides», a déclaré Ofer Cassif sur son compte Twitter.
Des graffitis racistes, en hébreu, ont également été dessinés sur les murs des bâtiments.
«La conclusion claire est que [Benyamin] Netanyahou… donne son feu vert aux auteurs», avait-il ajouté.
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«Face à celui qui vient te tuer, lève-toi et tue le premier», un ouvrage sur les services secrets israéliens
Il a fallu plusieurs décennies d’enquête à Ronen Bergman pour réunir des milliers de documents
«Face à celui qui vient te tuer, lève-toi et tue le premier». C’est par cette citation du Talmud que s’ouvre le livre de Ronen Bergman, ouvrage exhaustif sur les programmes d’assassinats ciblés menés par Israël. Il a fallu plusieurs décennies d’enquête à l’auteur pour réunir des milliers de documents et pour mener des centaines d’entretiens avec des responsables du Mossad, des anciens Premiers Ministres israéliens, ou encore des membres de commandos. «Je ne dis pas que c’est exact à 100 pour cent. Avec ces milliers de faits, il peut toujours y avoir des erreurs. Mais je crois que j’ai décrit de la manière la plus précise l’histoire des renseignements israéliens», a déclaré Ronen Bergman, à i24NEWS.
«Ce n’est pas une histoire officielle, je ne fais pas une glorification des services secrets, il y a beaucoup d’erreurs qui ont été commises, des hésitations, des échecs parfois. (…) Je ne sais pas si c’est important (d’écrire cette histoire), mais c’est passionnant», a-t-il ajouté. A partir des mois qui ont précédé la création de l’État jusqu’aux menaces les plus contemporaines, Israël s’est appuyé sur le renseignement et les opérations secrètes pour préserver sa sécurité en exécutant, sur son sol ou à l’étranger, ses ennemis. Depuis la Seconde Guerre mondiale, Israël a éliminé de manière ciblée plus d’individus que n’importe quel autre pays occidental. Ronen Bergman raconte dans son livre un monde secret qui, selon lui, continue encore aujourd’hui de modeler le MoyenOrient et les relations internationales.
Oman imprime des timbres avec Le judoka israélien Paltchik la mention «Jérusalem - capitale décroche la médaille d’or au de la Palestine»
Grand Chelem de Paris
«Oman a toujours été un pays partisan de la cause palestinienne» (président d’Oman Post) Le sultanat d’Oman a émis des «timbres commémoratifs» avec la mention «Al Quds (Jérusalem) - Capitale de la Palestine» dans le cadre d’une collaboration avec l’opérateur national des services postaux, Oman Post, rapporte lundi l’ONG Middle East Monitor. «Oman a toujours été un pays partisan de la cause palestinienne, et ce nouveau timbre représente non seulement le Dôme du Rocher d’une très jolie manière, mais délivre également un message au monde entier», a déclaré Abdulmalik Al Balushi, le président d’Oman Post.
«Nous espérons que les philatélistes et les personnes qui s’intéressent à la signification historique et culturelle d’Al Quds, apprécieront le timbre et se rappelleront notre souhait d’un avenir meilleur pour le peuple palestinien et la paix dans le monde», a-t-il ajouté. Fin janvier, le président américain Donald Trump a présenté son plan de paix pour le Proche-Orient qui prévoit un Etat très conditionnel pour les Palestiniens, l’annexion des implantations en Cisjordanie et enterre le droit au retour des réfugiés palestiniens. En novembre dernier, la Tunisie avait également imprimé des timbres à l’effigie de la mosquée al-Aqsa, avec la mention «Jérusalem est la capitale de la Palestine».
Paltchik s’est imposé en finale face au Géorgien Varlam Liparteliani, numéro trois mondial Après avoir remporté la médaille d’or du Grand Prix de Tel Aviv, il y a à peine deux semaines, le judoka israélien Peter Paltchik a de nouveau décroché l’or dimanche lors du Grand Chelem de Paris. Paltchik s’est imposé en finale face au Géorgien Varlam Liparteliani, numéro trois mondial, dans la catégorie des moins de 100 kg.
Grâce à cette victoire, le judoka israélien bénéficie d’un bonus de 1 000 points pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Le 26 janvier dernier, deux judokas israéliens étaient sur la plus haute marche du podium lors du Grand Prix à Tel Aviv. Paltchik remportait la finale face au Brésilien Leonardo Goncalves, tandis qu’Or Sasson décrochait l’or dans la catégorie des plus de 100kg, face au judoka coréen Kim Sung-Min.
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Oscar du meilleur film pour «Parasite» du Sud-coréen Bong Joon-ho
Joaquin Phoenix a quant à lui remporté l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance dans «Joker»
de distinguer l’acteur au jeu intense, récompensé par de nombreux prix pour «Joker», dont un Golden Globe.
Le film sud-coréen «Parasite», à la fois thriller et satire corrosive sur les inégalités sociales, a réussi à faire tomber les barrières linguistiques pour rencontrer un immense succès à travers le monde, jusqu’à rafler quatre Oscars en une soirée dont le plus prestigieux: celui du meilleur film.
Et retour gagnant à Hollywood pour Renée Zellweger: la texane a remporté l’Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation de la légendaire Judy Garland dans «Judy», une renaissance après une longue période loin des projecteurs et des studios.
C’est une consécration pour «Parasite», premier film coréen jamais primé aux Oscars. Couronnement exceptionnel d’une année 2019 marquant le centième anniversaire du cinéma coréen. Son réalisateur Bong Joon-ho a d’abord reçu une première statuette au titre du meilleur scénario original. Puis son film a été sacré meilleur long-métrage international, il a reçu l’Oscar du meilleur réalisateur et enfin, à la surprise générale, l’Oscar du meilleur film tout court. Star énigmatique à l’imposante présence, Joaquin Phoenix a quant à lui remporté dimanche l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance d’anti-héros violent et torturé dans «Joker», un des rôles troubles dans lesquels il excelle et qui ont établi sa réputation. Les critiques sur le film et son personnage central, ennemi juré de Batman - accusés de présenter un meurtrier sous un jour trop favorable - n’ont pas empêché Hollywood
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La surprise Rachida Dati
Les trois principaux candidats à l’élection municipale parisienne ont été ces derniers jours les invités des Amis du Crif. La rencontre avec Rachida Dati a largement suscité le plus d’intérêt en rassemblant le plus grand nombre de participants.
Griveaux, handicapé par une âpre compétition avec Cédric Villani que le président de la République n’a pas réussi à réduire. Les plus récents sondages lui donnent aujourd’hui un avantage sur le candidat LREM et un léger retard sur la maire de Paris.
Et pourtant, après le double échec des élections présidentielles et européennes, le sort de la droite républicaine semblait jouer. Coincée entre les macronistes et les amis de Madame Le Pen, ils étaient promis à la disparition selon les experts. A Paris, une partie importante des élus LR, se conduisaient – selon l’expression de Claude Goasguen – « comme des lapins de garenne » et cherchaient à nouer des accords électoraux avec Benjamin Griveaux. Mais c’était sans compter sans Rachida Dati.
Son programme où elle met en avant des mesures claires pour lutter contre l’insécurité, favoriser les familles et le logement et restaurer la propreté séduit une large partie de la droite et du centre à Paris. Mais surtout, elle représente aux yeux des Parisiens « le vote utile » pour battre Anne Hidalgo ».
Son lancement, il y a plus d’un an, dans la course aux élections parisiennes, se fit dans un quasi anonymat. Il est vrai que les leaders de la droite furent rares à relever le défi dans une ville où Emmanuel Macron réalisait ces deux dernières années ses meilleurs scores nationaux. Sa candidature n’enthousiasma pas – et il s’agit d’un euphémisme – les barons de la droite parisienne, mais cela n’entama pas la formidable détermination de l’ancienne garde des Sceaux, élevée à la politique par Nicolas Sarkozy. Forte de son expérience réussie de maire du 7ème arrondissement et appuyée par la Fédération parisienne des Républicains, Rachida Dati entama dès son investiture le 6 novembre une impressionnante remontada sur son concurrent Benjamin
Elle est désormais la seule candidate susceptible de battre le maire de Paris. Et ça, c’est déjà une première surprise… Jack-Yves Bohbot
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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot
Pourparlers avec l’Arabie saoudite Selon le site d’informations Israël Hayom, des discussions seraient en cours entre Washington, Jérusalem, Le Caire et Riyad pour envisager l’organisation d’un sommet dans la capitale égyptienne réunissant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le prince saoudien Mohammed ben Salmane. La Jordanie, qui serait conviée à ce sommet, souhaitait faire inviter le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Tension en Israël et la Belgique L’Etat hébreu reproche à la Belgique, qui préside actuellement le Conseil de Sécurité de l’ONU, d’avoir invité le directeur général d’une ONG qui travaille pour des enfants palestiniens en zone de guerre à s’exprimer devant le Conseil de sécurité le 24 février prochain. Israël soupçonne cette organisation d’être liée à l’organisation terroriste FPLP. L’ambassadeur suppléant de Belgique a été convoqué par le ministère israélien des affaires étrangères.
Un rabbin arrêté pour escroquerie à Jérusalem La police israélienne a arrêté dimanche le rabbin Eliezer Berland, soupçonné de fraude, de harcèlement et de blanchiment d’argent. Ce rabbin faisait l’objet d’une enquête depuis la mort d’une jeune femme, atteinte d’un cancer, que Berland avait convaincu de ne pas suivre de traitement médical. Il proposait également des produits miracles à des membres de sa communauté. Flambée de violances terroristes en Israël ? Après l’attaque à la voiture-bélier qui a fait quatorze blessés dans le centre de Jérusalem et deux autres attaques dans la Vieille Ville et près de l’implantation de Dolev, les observateurs israéliens redoutent un nouveau retour de la violence terroriste. L’attaque de la semaine dernière a été saluée par le mouvement islamiste palestinien Hamas : « L’opération de la résistance dans le centre de Jérusalem occupée est une réponse tangible de notre peuple au plan de destruction de Trump », a déclaré son porte-parole, Hazem Qassem. Tremblement de terre à Haïfa Un léger tremblement de terre a été ressenti jeudi dernier dans de nombreuses régions d’Israël. Selon l’Institut géophysique, la magnitude du séisme était de 3,8 degrés et le foyer était en mer dans la région proche de la ville d’Haïfa. Il s’agit du deuxième tremblement ressenti en Israël au cours des deux dernières semaines. Le 24 janvier dernier, un tremblement de terre s’est produit en Turquie et avait été perçu en Israël. Une originaire d’éthiopienne représentera Israël à l’Eurovision Première en Israël où une Ethiopienne représentera l’Etat hébreu au 65ème concours de l’Eurovision qui se déroulera aux Pays-Bas ; Eden Alene, âgée de dixneuf ans, a été retenue pour représenter Israël à l’Eurovision, après avoir été plébiscitée par le jury et le public pour sa reprise de la chanson Halo de Beyoncé.
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Le billet de Gil Taieb
Cette semaine, nous avons tous été marqués par le témoignage courageux de la championne de patinage Sarah Abitbol.
premier lieu de Mahmoud Abbas annonçant la fin de la coopération sécuritaire suite à la Présentation du plan de Trump.
Depuis quelques temps, les langues se délient. Des histoires sordides et traumatisantes nous font prendre conscience des dangers et des zones obscures qui peuvent se cacher derrière le sport de haut niveau et le succès. Il ne s’agit évidemment pas de jeter l’opprobre sur tous mais plutôt de nous inviter à plus de vigilance, d’attention, d’écoute et de suivi.
Ceci nous montre la conception du dialogue du leader palestinien ! Il utilise la menace terroriste plutôt que la négociation. Ce chantage n’a que trop duré et quelles que soient les désaccords quant aux propositions rien ne doit être donné ni cédé sous la menace du terrorisme.
Les jeunes prodiges ne doivent en aucun cas être laissés seuls. Il est du devoir des adultes et des parents surtout de les accompagner sur ce chemin difficile et fascinant de l’excellence. Le rêve ne doit pas masquer la réalité des dangers ! Ce sujet devait faire l’objet de la totalité de mon intervention mais hier en Israël le terrorisme palestinien a encore frappé. Heureusement sans causer de morts mais blessant 12 jeunes Golani s’apprêtant à se rendre au Kotel pour prêter serment.
La Paix ne s’obtiendra que contre la Paix. Hier, quelques heures à peine après le lâche attentat, la cérémonie de prestation de serment des jeunes Golani s’est déroulée devant le Kotel en présence de ceux qui avaient été attaqués. C’est la meilleure réponse à donner à ceux qui imaginent faire plier Israël. Gil Taieb
L’un d’entre eux a été plus sérieusement touché. Cette attaque fait suite aux déclarations des responsables palestiniens et au
Tension entre Israël et ses voisins
Un fleuriste arabe de 24 ans, habitant Jerusalem, est l’auteur de l’attaque à la voiture bélier, qui a fait 14 blessés. Il a été arrêté. Le Hamas n’a pas revendiqué, mais il a salué l’attentat en y voyant une réponse au plan américain.
En réalité, le Hamas peut dire les choses, avec des fleurs ou avec des roquettes, ça reste toujours un horrible mensonge. Ce qui frappe, c’est le peu de réactions que suscite ce plan. Mahmoud Abbas avait appelé à une grosse rage, Washington le tient pour responsable des violences. Près du mont du Temple, une fusillade, a Jeanine, 2 arabes perdent la vie dans des affrontements, un troisième à Hebron. Des ballons incendiaires à Gaza, et Tsahal a bombardé les tunnels du Hamas. C’est sérieux, mais ça n’a rien à voir avec l’intifada. Les arabes de l’OLP ne croient pas à ce plan de paix. L’état qui leur est proposé, ne verra pas le jour. Et eux, ne verront jamais les 50 milliards promis. Dans l’absolu, il faudrait tout d’abord démilitariser Gaza et éliminer le Hamas. C’est pas gagné. Souvenons-nous que Mahmoud Abbas a menacé de suspension toute relation sécuritaire avec Israël. Depuis cette éclatante déclaration qui tient plus de la flagornerie que de la réalité, il a bien compris que cela
relevait du suicide. Depuis, il s’est bien gardé de passer à l’acte. La réalité s’impose aussi du côté israélien. BIBI, d’abord euphorique, voulait aussitôt annexer l’ensemble des colonies, mais le gouvernement a choisi de le faire par étapes, au coup par coup et après les élections. L’Arabie, les Émirats, l’Egypte avaient salué l’initiative. Depuis, ils ont sonné le tocsin. Mahmoud Abbas a dit que celui qui vendrait Jérusalem, serait maudit. Ça a suffit à imposer le silence. Un silence lourd. Le silence d’un cimetière. Le minimum pour un plan de paix, mort avant que d’avoir existé. Les arabes de Judée Samarie, reprochent aux autres états de les avoir lâché. Ils disent devant les caméras que seule la Jordanie les aide. Auraient-ils oublié septembre noir? Des milliers d’arabes israéliens veulent rester israéliens. Tous ces éléments devraient permettre d’élaborer un plan de paix, sans l’aide d’une tierce nation. C’est sans doute, cette dose d’intelligence qui fait défaut! René Seror
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Caucus démocrate : Donald vainqueur Face à des démocrates sur la défensive, c’est un Donald Trump offensif qui s’avance. Il ne serre pas la main de Nancy Pelosi. De son côté, cette dernière n’a pas accueilli le Président avec la formule rituelle: « J’ai le grand privilège et le distinct honneur de vous présenter le Président des États-Unis... » Elle a simplement annoncé: « Monsieur le Président... » Il se contente de lui tendre le discours, qu’elle va ostensiblement déchirer, et jeter à la corbeille, quand il a fini de parler. C’était le discours sur l’état de l’union, mais au congrès, on voyait que la désunion était totale. Sans surprise, Donald TRUMP a été acquitté. Le Sénat ayant rendu son verdict dans le procès de destitution du Président. Un procès qui a renforcé Donald Trump dans les sondages. Sûr de son fait, le Président a vanté la nuit dernière, au cours du traditionnel discours sur l’état de l’union, une économie américaine RUGISSANTE. En voici quelques extraits: « Il y a 3 ans, nous avons entamé le grand retour de l’Amerique. Ce soir, je suis devant vous pour en partager les incroyables résultats. Les emplois se multiplient, les salariés grimpent, la pauvreté décline, le crime recule, la confiance revient et notre pays prospère et est à nouveau respecté. » Après le fiasco du parti démocrate dans l’Iowa, tout va bien pour Donald Trump. Certains succès se dégustent. Obtenir un score digne d’un candidat africain ou soviétique: 97% auprès des républicains de l’Iowa, c’était déjà une satisfaction. Mais, voir le parti démocrate, partir en
quenouille, transformé en République bananière, c’est la panacée. C’est vraiment mieux. Un logiciel de comptage qui ne compte pas. Un re comptage qui tarde, Bernie Sanders qui se déclare vainqueur sans attendre les résultats. Tout ça revêt un parfum d’exotisme, et décourage les électeurs démocrates qui ne se sont pas beaucoup mobilisés dans cet état. S’ils restent chez eux en Novembre, l’élection américaine sera gagnée d’avance. TRUMP n’aura même pas à batailler pour obtenir un second mandat. Qu’est-ce qui est le plus satisfaisant? Que les amis de Bernie Sanders soupçonnent la direction du parti d’avoir triché? (comme quand le candidat TRUMP dénonçait Hillary «la crapule») ou bien que Jo Biden s’étale lamentablement ? Ce rival redouté, largué à la 4 éme place. Satisfaction totale. Le centriste débordé par un homosexuel et 2 gauchistes. Il n’en faut pas plus pour déclencher la machine à tweet du bureau ovale. TRUMP demeure le grand gagnant d’un séquence qui devait lancer la campagne des démocrates. Il rafle la vedette. C’est le Cocorico ou le coucou des Caucus. On dit qu’un bonheur n’arrive jamais seul. Ce soir, le Sénat l’acquitte. Ceux qui se sont obstinés à sa destitution lui fournissent son meilleur argument de campagne. Quand on est la victime des médiocres, Quand le logiciel a bugge, Quand le complot se dégonfle, Il n’en faut pas plus pour planer, et le Donald est sur son petit nuage. René Seror
Histoire parallèle d’Israël Ronen Bergman sort un livre intitulé «Lève toi et tue le premier» chez Grasset. Ce livre relate les éliminations ciblées des opposants à Israël par le Mossad, depuis plus de 50 ans. Près de 3000. Paris-Match lui réserve un magnifique reportage. En ouverture du sujet, Match propose une photo de Yasser Arafat en légionnaire français. Cette photo a été prise par un Snipper israélien, lors de l’évacuation de Beyrouth, alors assiégée par Israël. Cette photo fut transmise au Premier Ministre de l’époque, Menahem Begin, qui l’a transmise au médiateur américain, afin de prouver qu’Israël pouvait aisément éliminer Arafat. On réalise, s’il persiste un doute, que le Mossad peut aller très loin. Il est raconté l’élimination, un par un, des
membres du commando Septembre noir, 20 ans après l massacre. Plus rocambolesque, c’est le tube de dentifrice remis à un terroriste, lors du détournement sur Entebbé du vol Air France 139, Paris TelAviv. Lève toi et tue le premier, à demandé 8 ans d’enquête et plus de 900 pages. Livre d’histoire, cours de géopolitique, polar ou tout à la fois. Ce n’est pas une glorification du Mossad. Le livre ne cache rien. Il relate les succès et les erreurs. L’auteur dit: «parfois nos James Bond ressemblent plus à l’inspecteur Clouzot.» Ce livre se lit comme un thriller. L’auteur ne dispose d’aucune source officielle. Mais les anciens espions se sont montré extrêmement bavards. C’est l’histoire parallèle d’Israel, qu’il ne faut manquer à aucun prix. René Seror
À LA UNE
Edition du 12 au 18 Février 2020
Municipales : les délires des candidats
Pour ce qui concerne l’actuelle occupante de l’Hotel de Ville de Paris, on devrait parler de programme de réjouissance et non programme électoral. Si l’on en croit les croquis qu’elle dessine à longueur de temps, jugez plutôt: On fera la sieste à l’ombre des grands chênes, on vaquera à toute opération en moins d’un quart d’heure de chez soi, où que l’on habite : les courses, le dentiste, le médecin, se rendre à son travail... Une ville où l’on se logera presque pour rien, où tout sourira à celui où ceux qui auront la chance d’y habiter. Clairement un parc d’attraction. Telles sont les délires d’Anne Hidalgo. En fait, tout est question de proportions. Le problème général de ces élections, c’est la percée annoncée des écolos. Elle fait tourner la tête à tous les candidats. Ils promettent tous de planter des arbres. Une bataille irréelle! Benjamin Grivaux parle de 30 ha. et s’engage à déplacer la Gare de l’Est et son remplacement par un grand parc. Cédric Vilani propose de déplacer la Gare du Nord. Anne Hidalgo ne joue pas avec les petits. Elle parle de 170.000 arbres. Elle est pour la multiplication des forêts urbaines et l’absence totale de véhicules automobiles dans tout le centre de Paris. La campagne à la ville! Une petite Amazonie! EXAMINONS LA RÉALITÉ! 12.000 parisiens quittent la capitale tous les ans. Plus précisément, ils désertent. Est-ce, parce que Paris manque d’espaces verts? Ou parce que les rues sont de plus en plus sales, de moins en moins sûres, que les rats pullulent...? Si Paris se concentre sur une population de plus en plus riche, est-ce à cause du manque de gazon, ou parce qu’à moins de 10.000€ du mètre carré, on ne peut pas se loger ? Tous les candidats proposent des solutions à la crise du logement, qui font hurler de rire les professionnels de l’immobilier. Les 100.000€ offerts par Benjamin Grivaux, à des milliers de couples avec enfant, auront pour effet immédiat une formidable INFLATION du prix des logements. Quant aux logements que veut financer Anne Hidalgo pour offrir des loyers 20 à 25% en dessous du prix du marché, les spécialistes évaluent l’opération entre 6 et 20 MILLIARDS D’EUROS. Elle n’en possède pas le premier. Le programme de Rachida Dati est plus sobre. Tout d’abord, elle se concentre sur la sécurité, préoccupation principale des parisiens. Cela n’empêche pas les grandes envolées lyriques: Un air sain dans les écoles, mais c’est loin derrière les affabulations baroques des autres candidats.
Tous ces farfelus ont l’air d’avoir oublié la définition d’une ville. Ils ont oublié que, depuis plus de 500 ans, une ville est un endroit de concentration ou l’on se réunit pour échanger, commercer, travailler, créer, pour flâner, se promener, s’amuser aussi. Mais ça ne peut pas être ou devenir une ville musée. René Seror
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Le deal dont personne ne veut ! Le challenge TRUMP, seul contre tous ? Coalition des antis TRUMP, faune politique ou le consensus se gère par un mépris de l’homme et un fatal déni du « DEAL DU SIECLE OU DEAL D’UN JOUR ? Est-ce une question ou une affirmation ? Je doute que cela soit aussi simpliste, déjà trop d’attente, trop de pressions, trop d’arguments, trop de politiques, trop de haines, trop de sentencieuses remarques négatives des gardiens du pouvoir, trop d’avis contraires dans ce magma brulant et toxique de FAKE NEWS qui projettent un regain de violence assassine dans les territoires et à Jérusalem, trop de tout et pas assez de réalisme, pas assez d’humanité, une clause déprimante ce manque d’empathie dans la relation des israéliens et palestiniens, tous accrochés à leur peur, leur méfiance, trop de risque, trop de déception, une succession d’illusions amères , ce mensonge intime vers une paix future, elle n’est plus générationnelle, elle s’est figée dans le cursus de l’intransigeance et le refus palestinien. Le temps n’a cessé de gangréné les espoirs des deux camps, encore que les dirigeants de l’AP n’ont fait que provoquer l’impossible DEAL, un argument prophétique les pensées par trop divergentes ne peuvent se rapprocher et craignent de s’affronter, ne pas oublier l’antisémitisme délirant des palestiniens soufflés par une AP dite modérée, selon les critères de l’UE, accepter ce plan de paix dans cette collusion « médiatico haineuse » forgé autour des personnalités « de TRUMP – NETANYAOU serait considéré comme une capitulation humiliante et à l’honneur et à la lutte armée sans merci des palestiniens. INIMAGINABLE ! L’Islam est en accusation, trop de dérives, trop de victimes, trop d’intolérance, la censure, un long plaidoyer au silence et une peur invisible mine nos existences. Que vont faire les Palestinien, Mahmoud Abbas est en fin de règne, il ne veut pas être le fossoyeur d’une paix infamante, le destin inéluctable du temps le pousse vers la fin, ses contempteurs ses proches le savent. Mahmoud Abbas dénonce l’aide sécuritaire israélo - américaine, tout en étant ambiguë sur sa signification, une amplitude d’incertitude quant aux négociations de paix, il sait qu’il n’est plus l’homme du DEAL, dans l’impossibilité d’assumer le demain palestinien, il joue son destin, il en abuse, aucune raison de céder, la transition est qu’il est encore soutenu par l’ Europe, jusqu’à ce jour elle n’a pas évolué d’un iota l’idée d’un processus de paix tenant compte de la réalité du terrain , un lavage de cerveau seul à viser que la situation victimaire du « peuple inventé palestinien », une doctrine unilatérale, un véritable déni pour une paix « juste et durable » selon l’expression onusienne , un entêtement stérile qui nous a amené à cette
tragédie, les fonds de l’UNWRA encore à disposition pour l’AP et ses apparentés terroristes continuellement victimaires ou martyrs, les ONG antisionistes voix silencieuses et nocives qui entretiennent dans le subconscient de nos ennemis héréditaires cette fin de non recevoir toute action positive sur le terrain, et poussent l’information dans ce qu’elle a de plus indigeste, partialité désespérante qui ne cherche pas à désigner les coupables. Et nos politiques, bien inspirés par une haine gratuite par la dévalorisation de nos élites appréciées ou non, un Ehud Olmert honteusement lié à Mahmoud Abbas vont tenir une conférence de presse conjointe lors d’une réunion du Conseil de Sécurité à l’ONU, ou ils exprimeront leur opposition au plan TRUMP. Olmert « Celui qui pense qu’on peut acheter les palestiniens pour de l’argent se trompe et ne vit pas la réalité ». Un scandale, la démocratie Israélienne se meurt de ses insignifiants égos « messianiques » qui mettent ISRAEL en danger. Les pays arabes par trop dépendants des USA, trop fragiles dans la finalisation d’un projet sans être parrainé attendent de voir d’ou viendrait le souffle apaisant d’une décision pérenne. Les palestiniens sont pour eux un problème récurrent et épineux, une solidarité mesquine, la paix civile rançonnée, une position peureuse face à l’attraction terroriste qu’elle laisse prévoir, l’UE n’en est pas moins tributaire que les états du Golfe de cet état de fait. Pas de réciprocité dans ce dialogue, une réaction de violence doublant de volume, les attentats, les agressions, voila la réponse à la paix ? Sont elle réaliste ? Encore faut-il un leader à la hauteur de l’histoire, triste parallèle avec Arafat à camp David et bien avant aux accords d’Oslo, cette poignée de mains hésitante, image qui présageait ce que nous vivons présentement. Que restent-ils de ces merveilleux espoirs morts nés avant d’avoir pu être négociés ? Aujourd’hui le DEAL TRUMP, DEAL du SIECLE, une ouverture, prétendre le contraire est irréaliste, le doigt sur le bouton ou la gâchette : il y en a beaucoup d’autres, bien plus menaçants, plus terribles, plus fous, intolérants, le monde ne veut pas les voir et encore moins les nommer. Nous formons un tout, la planète est engagée. Le DEAL TRUMP est simple « à prendre ou à laisser » a t’il laissé entendre à Gantz et à Netanyahou : l’honneur lui en revient, quelque soit la valeur du plan il a le pouvoir d’engager une concertation, la volonté d’un avenir meilleur, mais les haines voisines sont telles qu’elles ne présupposent pas d’un engagement immédiat. Nos vertueuses complaisances avec le DROIT INTERNATIONAL, les DROITS DE L’HOMME bien oubliés les génocides BIAFRAIS et celui du RWANDA, on associe toutes les tares existentielles comme en préfiguration à une fin d’ISRAEL dans le débat des partisans incorrigibles donneurs de leçons qui vendraient ISRAEL pour un instant de gloire. Alors que les
palestiniens, le monde dans sa diversité la plus noble devraient se réjouir d’un plan qui apporte un regain d’espoir à une paix victime de la médisance lié à des principes totalement dépassés. Qui pensent aux résolutions anti israéliennes et à ces manifestations de colère aux relations partiales et « sataniques » du Conseil de Sécurité des Nations Unies ? Le condamné doit expier ! Ont-elles vraiment existé ? Le monde a la mémoire courte et fragile ! Manifester, ce serait à l’encontre de leurs leaders corrompus, des tyranneaux pour ne pas dire dictateurs couverts et salués par nos démocraties et les séquelles planifiées de ces cruels attentats demeurent ceux d’un misérable équilibre d’entente. Pas de grâce pour l’ennemi ISRAEL, L’ EI dans sa dimension malfaisante lance « les yeux des soldats du califat ou qu’ils se trouvent sont toujours rivés sur Jérusalem », le rêve est criminel, qui le mentionne ? et s’adressant aux musulmans de Palestine et du monde entier « soyez l’ogive de la lutte contre les Juifs ». Le Forum contre l’Antisémitisme est vieux de 2 semaines, ou sont les résolutions ? On est dans l’outrance, dans la diabolisation d’ISRAEL, le rituel de la mort est prôné, un plan de paix, une ouverture vers un avenir meilleur et ne trouve pas preneur chez nos voisins. Mauvaise donne, que faut il, que leur faut il ? Voici ce que l’on entend « n’obéissez pas aux adeptes de Satan, ô Rome ta conquête est une certitude ». La paix pour demain ? El la plèbe infâme sous le couvert d’une rhétorique tacticienne endosse le deal de tous les maux de la terre. Le deal dont la responsabilité porte en elle la prétention de changer l’histoire, tout au moins de l’améliorer, honni ou célébré, nos médiocres européens, les présidents pêchant avec la langue de bois, Barak Obama, prix Nobel de la Paix, il passait mieux médiatiquement dans cette Europe orgueilleuse et défaite, l’homme tant attendue à laisser faire un deal présomptueux en Juillet 2015 avec l’Iran, dangereux et vain, l’homme était plus une image « PARIS MATCH » qu’un politicien. « Sauf que ni Obama, ni les Européens n’ont jamais osé formuler de plan de paix « : ils se sont fondus dans la honte de résolutions onusiennes sans soutenir un projet. Tous ces mentors d’une paix ISRAELO PALESTINIENNE, ces voix iniques, accusatrices, parjures à l’esprit ONUSIEN se sont dévaloriser par la répétition de leurs mensonges. Malgré cela, l’idée iconique de » l’ONU » tient toujours la route ! Nous payons le prix du déni, nous payons l’incompétence de ceux qui nous gouvernent, nous payons le prix d’un apocalypse futur, si rien n’est fait entre temps. Les vérités font peur, les mensonges plaisent tout autant que les oublis, on a inventé une histoire pharaonique avec les Palestiniens. Depuis, le monde insatiable adore ces tragédies macabres ou les faibles se font dévorer par les forts, on a transformé les juifs de la Shoah en peuple extermina-
teur, sans honte, le parallèle porté par une presse partiale a fait naitre une haine sans fin avec des fondements volés à notre périple historique en prédateur d’une entité palestinienne inexistante. Et, depuis, ce long combat, cette perversité notable de nos « amis aux ressentis antisémites » se flagellent et ne se pardonnent pas la création de l’état hébreu, ISRAEL. Et TRUMP l’homme le plus haï de cet occident malade de ses discriminations internes et de ses jalousies mortifères jusqu’à ce que des politiciens américains veulent destituer un président qui dérange en pure perte d’ailleurs, un gâchis d’une violence inhabituelle dans ce contexte ou les USA dominent, complexité, leur DEAL n’est pas autant apprécié que voulu, tant il est en faveur d’ISRAEL mais elle a ceci de positif elle veut trancher une situation pérenne engluée dans une guerre sans fin, un but final, un état d’ISRAEL et un état Palestinien sous conditions précises totalement démilitarisée. ISRAEL resterait responsable de la sécurité et du contrôle aérien à l’Ouest de la Vallée du Jourdain. Une fatalité écrit on de partout et de nulle part, un refrain de l’inutile se positionnant sur des artifices de paix impossible. Depuis des décennies, pour l’UE c’est le même affolement des mesures d’une paix honorables ISRAELO PALESTINIENNE. Josef Borrel chef de la diplomatie européenne, retour aux frontières de 1967, un déni de réalisme, de clairvoyance, et une volonté de maintenir en l’état une situation prédatrice sur le long terme, « l’UE « , ne reconnait pas la souveraineté d’ISRAEL sur les territoires occupés depuis 1967, un état Palestinien d’un seul tenant, souverain et viable , un appel aux 2 parties à s’engager à nouveau et à s’abstenir de toute action unilatérale contraire au Droit International qui pourrait exacerber les tensions «. Longue litanie des malheurs palestiniens, ce phrasé n’a plus cours, obsolète, dépassé, indigne d’une Europe geignarde face à ses démons, une supercherie humaine qui se cherche une politique de grandeur et de renom, elle se moule dans une médiocrité obscène, sans pouvoir se prévaloir de son passé dans cette sphère fluctuante dont elle n’ a pas saisi les aspirations, alors, c’est l’insignifiance, de l’ignorance, immaturité ou aveuglement, prisonnière d’un ennemi de l’intérieur qui n’est jamais désigné, il n’est que la préfiguration ostentatoire des deuils de demain, attentats, agressions mortelles, crimes à sens unique que nous subissons, triste plaidoyer à la tolérance, le communautarisme exacerbé, recomposé, l’Islam politique sur les marches du pouvoir, le martyrologue n’est plus palestinien, il s’agite dans les contre fonds, au cœur de notre citadelle Europe comme la continuation d’une tragédie sans fin, la compassion médiatique d’un Occident sclérosé pour des victimes consentantes. En fait, le plan TRUMP pourrait il un jour s’adapter en EUROPE ? Bernard Korn Brzoza
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Yithro : Il n’y a pas de Peuple d’Israël sans Thora, Il n’y a pas de Thora sans Peuple d’Israël. Rubrique « Torath Israël » – Par le Rav Shélomo ZINI
Dans les « Si’hoth HaRav Tsvi Yéhouda » (Parachath Yithro P. 181), le Rav KOOK Zatsa’’L nous rappelle qu’il existe plusieurs sortes d’expressions du temps, auxquelles les enfants d’Israël se sont familiarisés depuis la sortie d’Egypte et le don de la Thora au Sinaï, en raison de leur rencontre fréquente avec les évènements qu’ils incarnent, et les messages profonds qu’ils véhiculent : « Chabbath, Yom Tov, Roch ‘Hodech ; de même, il y a des Chabbatoth aux noms particuliers, comme par exemple : Chabbath « ‘Hazone » – qui rappelle la vision macabre du Prophète Isaïe sur Israël (Chapitre 1) ; Chabbath « Na’hamou » qui rappelle la vision heureuse de consolation du même Prophète (Isaïe, Chapitre 40) ; Chabbath « Chouva » – où le Prophète Osée (Chapitre 14) exhorte les enfants d’Israël à « revenir vers l’Eternel leur D’ » ; Chabbath « Chira » – qui rappelle cet Hymne national chanté par Moïse et son Peuple en l’honneur de leur D’ libérateur (dans la Parachath Béchalla’h, Exode – 15,119) ; Chabbath « Hagadol » – où le prophète Malakhi (chapitre 3, 4-24) rappelle qu’à la fin des temps, à la veille de la délivrance définitive, « avant qu’arrive le jour de l’Eternel, grand et redoutable », H’M’ enverra le Prophète Elie qui « ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères... ». Chacune de ces circonstances exceptionnelles nous donne l’occasion de méditer leur valeur particulière ». Ainsi, Chabbath dernier (Chabbath Béchalla’h) portait aussi le nom particulier de Chabbath « Chira » qui incarne tout à la fois le cantique de la Sortie d’Egypte par la traversée de la Mer et la réjouissance de la Délivrance, le chant de la Thora qui s’appelle aussi « Chira » (Dévarim 31-30), et enfin le chant messianique de la fin des Temps et de la résurrection des morts de l’exil. Ce chant d’une puissance extrême, est celui que Moïse entonna (lors de la traversée, sept jours après la libération) et entonnera (lors de la résurrection) avec les enfants d’Israël (voir « Sanhedrin » – Perek ‘Heleq), en ayant vu à travers les flots de la Mer des Joncs (Yam Souf) tout ce qui arrivera durant la longue histoire du Peuple à travers tous les exils jusqu’à la fin des temps. Comme le fait remarquer le Zohar, la mer est ainsi appelée « Souf » – les Joncs, car les flots qui entouraient Moché Rabbénou et son Peuple ressemblaient à une feuille de route miraculeuse où apparaissaient les images de toutes les souffrances des exils jusqu’à l’arrivée heureuse de « Sof » la fin des Temps !... et c’est pourquoi « …Az yachir Moché ouvné Israël – Alors, Moché et les enfants d’Israël entonnèrent cette Chira ». Comme pour toutes les libérations divines, d’hier comme d’aujourd’hui, les croyants authentiques en l’Eternel D’ d’Israël, y voient toujours la main d’H’M’, pendant que d’autres, pour des raisons très diverses, les contestent. Entre la première libération – celle miraculeuse de l’esclavage d’Egypte sous la conduite de Moché Rabbénou, et la dernière libération – plus « naturelle » et plus longue, qui commença sous la conduite des Grands Maîtres d’Israël il y
cinq cents ans, se poursuivit graduellement par toutes les Grandes « ‘Aliyoth » et s’accéléra depuis la renaissance de l’Etat Juif en Erets Israël sous la conduite des « ‘Haloutsim » ces valeureux pionniers de l’Etat d’Israël moderne – les hébreux, juifs et israéliens de toutes ces générations ont entonné quotidiennement et chanteront le même cantique de la Mer, cet Hymne profondément messianique : la Chira. Etonnamment, Chabbath prochain où la Paracha relate les dix commandements centraux de la Thora – auxquels sont totalement liés les 603 autres – cette Sidra ne semble pas porter un nom qui la singulariserait comme les exemples précités, bien que le thème central de la Paracha soit lui, on ne peut plus essentiel : « Ma’amad Har Sinaï ouMatane Torah », le Rassemblement au Mont Sinaï et le Don de la Torah. En outre, il y a autre chose de particulier dans notre Sidra, car rien n’est fortuit dans les choses qui relèvent du Sacré. Pour qui en a atteint le niveau et la maturité, on y décèle comment saisir la parole divine qui se révèle à nous. Comment comprendre l’essence du verbe divin, méditer le contenu essentiel qui ressort de Sa parole, et à partir de cela, tous les éléments détaillés qui en découlent. Parfois, un enseignement prend son importance de par sa place en début de sujet, d’autres fois, en raison de sa place finale dans la thématique étudiée, ou enfin la place énorme qu’il occupe dans une étude globale. Ainsi, certaines Sidroth de la Thora sont relativement longues et surtout, contenant de nombreuses Mitsvoth : « Michpatim », « Réé », « Chofétim », « Ki Tétsé ». Par exemple, dans la Paracha de « Chofétim », nous trouvons tous les piliers fondamentaux de la Thora et d’Israël : la Royauté – « Malkhouth », la Prophétie – « Névouah », la Prêtrise – « Kéhouna », le Sanhédrin – Institution rabbinique Suprême, et l’essence de la Loi Orale – « Tora chébé’Al Pé » (voir Sihoth HARTS’’Y, Chofétim Sidra Alef, 6-10) : « Et tu agiras selon leur déclaration, émanée de ce lieu choisi par l’Eternel, et tu auras soin de te conformer à toutes leurs instructions. Selon la doctrine qu’ils t’enseigneront, selon la règle qu’ils t’indiqueront, tu procèderas ; ne t’écarte de ce qu’ils t’auront dit, ni à droite ni à gauche » (Parachath Chofétim – Dévarim 17, 10-11). D’autres Sidroth de la Thora se remarquent par l’originalité de la brièveté de leur texte. Les enseignements y sont particulièrement condensés, des versets peu nombreux ou des mots très choisis qui contiennent un nombre impressionnant de règles : par exemple à la fin du ‘Houmach, les Sidroth « Nitsavim » et « Vayélekh » sont connues pour être courtes, mais dont les contenus sont fondamentaux et d’une grande profondeur. La première du genre qui apparait dans la Thora, c’est la Paracha de Yithro. Ce qui est manifeste dans cette péricope, c’est la surprenante disproportion entre la longueur textuelle de la Sidra et l’importance des Mitsvoth prescrites. Or, dans la Thora, de la même façon qu’il convient de respecter et d’étudier la grandeur, il convient tout autant, d’apprécier l’importance de ce qui est petit, ou pour l’exprimer sous une
connotation très positive : la grandeur de la « Petitesse ». Si l’on veut grandir et progresser dans la compréhension des moindres facettes de la Thora, on se doit de développer nos capacités à passer au crible les grandes lignes de la Thora tout autant que ses moindres détails. De même, il faut toujours s’émerveiller devant les grandeurs d’H’M’ et de ses créations au point de proclamer : « Combien sont (puissamment) grandes Tes œuvres, ô Eternel !... » (Téhilim, Ps. 92,6). Par ailleurs, heureux sera également celui est capable, à la vue d’une créature miniature, de s’extasier en disant « Combien sont (merveilleusement) Petites Tes œuvres, ô Eternel !... », (Oroth HaTorah, Ps. 92,6). « Dans les Sagesses et connaissances du monde, dans la réalité sensorielle, nous voyons à quel point il est juste d’affirmer « Combien sont (puissamment) grandes Tes œuvres, ô Eternel !... », mais aussi par pur étonnement « Combien sont (merveilleusement) Petites Tes œuvres, ô Eternel !... ». « Comme pour nous enseigner que de même que nous nous remplissons d’admiration pour la grandeur des Luminaires célestes, pour les Grands Espaces remplis d’étoiles prodigieuses, ainsi que les forces colossales de la nature, de même devons-nous être stupéfaits – lors de la contemplation des profondeurs de la Création en ce qu’elle a de petit – par chaque détail, des membres les plus petits du monde animal, la finesse de la matière, de même que la précision des forces dans les lieux les plus éloignés… De même en est-t-il dans chaque détail de la Thora (Oroth HaTorah, 3,8 – voir aussi ‘Ein Aïa 4, Chabbath). « Combien sont nombreuses, Tes œuvres ô Eternel !... Tu les as toutes accomplies avec sagesse, la Terre est remplie de Tes acquisitions » (Téhilim, Ps. 104,24). Il faut voir le dévoilement du Créateur en toutes les créatures, y compris dans un vermisseau ou dans une petite fourmi. Dans la Guémara de ‘Houline (63,a) on raconte qu’en voyant une fourmi, Rabbi Yohanane l’observa et s’exclama : « Combien sont grandes Tes œuvres, ô Eternel !... », et Rachi de commenter « car même une fourmi possède de la vitalité comme les grandes créatures ». Et Rabbi Yéhouda Halévy de préciser : « car dans le plus petit des insectes, on observe une intelligence instinctive prodigieuse, ce que la connaissance humaine ne peut arriver à saisir » (Kouzari 1,68). Dans la Guémara Bérakhoth (63,a), apparaît la source de l’expression de nos Sages : « Quelle est la ‘’petite paracha’’ de laquelle dépendent tous les parties essentielles de la Torah ? » La Guémara répond par un verset de Michlé (Proverbes 3,6) : « Dans toutes tes voies, connais-Le !... (Il s’agit bien-sûr de l’Eternel D’ d’Israël). Que signifie « les corps de Lois fondamentaux de la Torah » ? Il s’agit, dit le Rav Kook « des corps de Lois fondamentaux – c’est à dire des Halakhoth, réalité concrète de la Thora, comme dans le sens de « réalité factuelle » (Baba Kama 27,b). Ainsi, toute la réalité de la Thora, son étude et l’accomplissement de ses commandements dépendent de cette « petite paracha » : « Dans toutes tes voies, connais-Le !... ». Ainsi, c’est dans l’une des plus « petites » sections de la Thora – Yithro, que l’Eternel va don-
ner la quintessence de la Thora notamment, par les dix commandements. C’est dans cette même « petite » Paracha que l’Eternel va s’adresser au plus « petit » peuple (numériquement) de la Planète, et ce, sur la plus petite montagne du « Sinaï ». On l’aura compris, si la Paracha de « Yithro » est petite en quantité, elle est prodigieusement puissante qualitativement : le Rassemblement au Sinaï et le don de la Thora, les deux dimensions inséparables de l’Alliance : le Peuple d’Israël et la Thora d’Israël. Car « il n’y a pas de Peuple d’Israël sans Thora, et il n’y a pas de Thora sans Peuple d’Israël » (Linetivoth Israël beth – P.188). Cette Thora qui nous vint du Ciel, que nous étudions et que nous accomplissons, a une racine très élevée : « un trésor enfoui » par l’Eternel auprès de Lui (voir Chabbath – 88,2), trésor qu’Il a destiné à une adresse, réservé à une élite « le Peuple d’Israël qu’Il a choisi parmi tous les Peuples et auquel il a donné Sa Thora ». Deux midrachim viennent éclairer cette équation « Thora et Israël ». Dans le Tana Débé Eliahou Rabba, (Chap. 15), Elie le Prophète raconte : « Une fois, alors que je me rendais d’un endroit à l’autre, un homme est venu vers moi et m’a interrogé sur la Thora. Il me dit : Rabbi, je possède en mon cœur deux amours que j’aime énormément, la Thora et le Peuple d’Israël, mais je ne sais lequel a priorité sur l’autre. Je lui répondis : l’habitude des gens est de se prononcer pour dire que la Thora précède tout. Mais moi, je dirais que le Peuple sacré d’Israël a précédé la Thora ». De même, dans Qoheleth Rabba : « Qui, a été créé pour qui, la Thora pour Israël ou Israël pour la Thora ?.... Réponse, la Thora pour Israël ». Dans ces deux Midrachim, le Peuple qui s’appelle Israël est celui qui incarne le Peuple d’Israël avec une âme, la Thora. Ce que notre Paracha nous révèle, c’est que le nationalisme de la Thora n’a rien à voir avec celui des Nations. C’est l’expression d’une Nation qui a une âme, l’âme nationale et collective d’Israël, appelée aussi dans le Zohar « Kénesseth Israël » qui, une fois réunie sur sa Terre, sera intouchable, et pourra enfin constituer cette Lumière tant espérée par nous, mais aussi pour les Nations du Monde.
SÉCURITÉ
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Vingt-sept morts, dont l’assaillant, L’Iran dit avoir subi une cyberattaque visant ses fournisseurs internet dans une tuerie «sans précédent» en Thaïlande
Le tireur était motivé par «des problèmes personnels» liés à la vente d’une maison (Premier ministre)
Un soldat a tué 26 personnes dans le nordest de la Thaïlande avant d’être abattu, a annoncé dimanche le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha, affirmant que les motivations du tueur étaient d’ordre «personnel» et que l’événement était «sans précédent» dans le pays. «C’est sans précédent en Thaïlande et je veux que ce soit la dernière fois qu’une telle crise se produit», a déclaré M. Prayut Chan-O-Cha à l’hôpital de Nakhon Ratchasima où les victimes de la tuerie, dont deux grièvement blessées au cerveau, ont été prises en charge. Après une nuit entière émaillée d’échanges
de tirs nourris, et d’images de foule s’échappant du centre commercial théâtre d’un carnage, les troupes d’élite ont abattu l’assaillant au petit matin, mettant fin à un périple sanglant de 17 heures qui a tenu le pays en haleine. L’assaillant, Jakrapanth Thomma, un jeune adjudant-chef, a utilisé une mitrailleuse M60, un fusil d’assaut et des munitions qu’il a dérobés dans sa base militaire, l’une des plus importantes de Thaïlande, et s’est emparé d’un véhicule militaire. Dans une vidéo, qui a été supprimée depuis, le tueur, portant un casque de l’armée, filmait depuis sa Jeep en disant : «Je suis fatigué (...) Je ne peux plus appuyer mon doigt», mimant la forme d’une gâchette avec sa main.
La Turquie menace de représailles si Assad s’en prend à ses avant-postes syriens
En décembre, Téhéran avait annoncé avoir déjoué une «cyberattaque très organisée» L’Iran a repoussé samedi avec succès une cyberattaque ayant mis à mal pendant une heure la connexion de certains fournisseurs d’accès à Internet, a indiqué un haut responsable du ministère des Télécommunications. «A 11H44 (08H14 GMT), une attaque par déni de service (DDoS, ndlr) a perturbé les services internet de certains fournisseurs fixes et mobiles pendant une heure», a indiqué ce responsable, Sajad Bonabi, sur Twitter. Il n’a pas précisé l’origine de cette attaque, qui consiste à inonder un serveur de requêtes inutiles pour le submerger. «Les connexions sont revenues à la normale après l’intervention du bouclier (di-
gital) Dejfa», a-t-il ajouté. M. Bonabi fait partie du comité de direction de la Compagnie d’infrastructure du ministère des Télécommunications, qui détient l’ensemble des infrastructures de télécommunication du pays. L’ONG NetBlocks, qui surveille la liberté d’accès à internet, a confirmé que des problèmes de connexion à Internet avaient bien eu lieu. Ils se sont déroulés «en même temps qu’une perturbation ciblée», malgré l’absence d’erreurs techniques, selon l’ONG. En décembre, Téhéran avait annoncé avoir déjoué une «cyberattaque très organisée» ayant visé ses «infrastructures de services publics en ligne». Il s’agissait d’une attaque «vraiment massive» et «soutenue par un Etat», selon le ministre des Télécommunications, Mohammad Javad Azari Jahromi.
Gaza: Israël est prêt à prendre des «mesures dévastatrices» si les attaques se poursuivent Ankara a envoyé depuis vendredi 350 véhicules chargés de commandos et de munitions La Turquie a menacé samedi de représailles si ses avant-postes militaires, dont trois ont été encerclés par les forces du régime de Bachar al-Assad, étaient attaqués dans la province d’Idleb, le dernier bastion rebelle de Syrie. En accord avec la Russie, un soutien stratégique du régime Assad, la Turquie, qui appuie des groupes rebelles syriens, a installé 12 postes d’observation à Idleb (nord-ouest de la Syrie) pour prévenir une offensive des forces gouvernementales syriennes. Ankara a envoyé depuis vendredi 350 véhicules chargés de commandos et de munitions, dont des transports de troupes blindés, pour renforcer ses positions, selon l’agence étatique Anadolu.
Vendredi, une source sécuritaire turque avait indiqué que trois avant-postes avaient été encerclés par des soldats du régime. «Nos postes d’observations à Idleb sont toujours en service et sont capables de se protéger avec les armes et l’équipement dont ils disposent», a assuré le ministère turc de la Défense sur Twitter. «En cas de nouvelle attaque, une réponse appropriée sera mise en oeuvre de la manière la plus forte, basée sur le droit à l’autodéfense». Le président turc Recep Tayyip Erdogan a posé un ultimatum au régime syrien, lui demandant d’éloigner ses troupes des postes d’observation militaires turcs d’ici fin février. Lundi, huit Turcs avaient été tués par un bombardement du régime.
Naftali Bennett a par ailleurs averti que l’action militaire israélienne serait «insoutenable» pour le Hamas
quant qu’Israël prendrait des «mesures létales contre eux» si leur «comportement irresponsable» ne cessait pas.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a averti dimanche les groupes terroristes de Gaza qu’Israël était prêt à prendre des «mesures dévastatrices» si les attaques se poursuivaient.
«Israël ne veut pas d’une guerre avec le Hamas à Gaza, mais nous sommes déterminés à assurer la sécurité des habitants du sud. Le comportement irresponsable des dirigeants du Hamas nous rapproche d’une action létale contre eux», a averti Bennett.
«Je tiens à préciser ceci: nous n’accepterons aucune agression de la part de Gaza», a déclaré Netanyahou lors de l’ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet dans son bureau de Jérusalem. «Je ne vais pas exposer en détail toutes nos actions et nos plans dans les médias, mais nous sommes prêts à prendre des mesures dévastatrices contre les groupes terroristes à Gaza», a-t-il ajouté. Le ministre de la Défense, Naftali Bennett, a également lancé un avertissement aux dirigeants du Hamas à Gaza, indi-
Il a averti que l’action militaire israélienne serait «insoutenable» pour le Hamas. «Nous n’annoncerons ni quand ni où. Cette action sera très différente de celles prises par le passé. Personne ne sera immunisé. Le Hamas fait face à un choix: choisissez la vie et la prospérité économique, ou choisissez la terreur et payez un prix insoutenable», a-t-il encore dit.
SÉCURITÉ
Edition du 12 au 18 Février 2020
L’Iran dévoile un missile balistique de courte portée, des moteurs «nouvelle génération»
Le Raad est «un missile de nouvelle génération qui pèse la moitié d’un missile Fateh-110»
Les Gardiens de la révolution iraniens ont dévoilé dimanche un missile balistique de courte portée pouvant, selon eux, être propulsé par un réacteur «nouvelle génération» conçu pour placer des satellites en orbite. Selon le site internet des Gardiens Sepahnews, le missile Raad-500 a été équipé des nouveaux réacteurs Zoheir fabriqués avec des matériaux composites plus légers que ceux des précédents modèles en acier. Le site a également dévoilé des réacteurs Salman fabriqués avec les mêmes matériaux mais dotés d’une «tuyère mobile» pour l’envoi des satellites dans l’espace. Le Raad est «un missile de nouvelle génération qui pèse la moitié d’un missile Fateh-110 mais a une portée de 200 km supplémentaires», ajoute le site de l’armée idéologique iranienne. Le Fateh-110 est un missile sol-sol dévoilé en 2002. Sa dernière génération a une portée de 300 km. Le général Hossein Salami, du corps des Gardiens de la révolution, a dévoilé le missile et les réacteurs aux côtés du géné-
ral de brigade Amirali Hajizadeh, chef de la branche aérospatiale. Le général Salami a affirmé que la tuyère mobile sur le nouveau réacteur constituait «un bond dans le domaine de la technologie moderne des missiles». Les nouvelles technologies qui ont permis des missiles «moins coûteux, plus légers, plus rapides et plus précis» pourraient être appliquées à toutes les classes de missiles iraniens, a-t-il ajouté.
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FRANCE
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Lutte contre l’antisémitisme: 66% des Israéliens jugent inefficaces les mesures prises par la France
Elections municipales en France 15 & 22 mars 2020 Les Israéliens se montrent très critiques envers la France Un sondage IFOP exclusif réalisé pour i24NEWS, à l’occasion de la venue jeudi d’Emmanuel Macron en Israël, révèle que les Israéliens se montrent très critiques envers la France, notamment vis-à-vis de sa politique à l’égard de l’Etat hébreu.
Il existait traditionnellement 4 strates constitutives de la structure de l’Etat français définie par la Constitution du 4 octobre 1958, socle fondateur de la Vème République et par des Lois organiques : • L’Etat central, unitaire et démocratique • La région • Le département • La Commune Sont électeurs les citoyens français de 18 ans ou les ressortissants de la Communauté européenne majeurs; les étrangers peuvent voter s’ils sont inscrits sur une liste électorale. La commune, 35 000 aujourd’hui en France métropolitaine, est dirigée d’un point de vue administratif par une Municipalité conduite par un Maire, qui en assure la direction suivant des compétences définies par le Code des collectivités territoriales. L’élection municipale, hormis pour les communes de moins de 1 000 habitants soumises à un régime dérogatoire, repose sur un scrutin proportionnel de listes à 2 tours. Se maintient au 2d tour, la liste ayant obtenu 10 % des suffrages; élue celle qui obtient la majorité relative, bénéficiaire alors
de la moitié des sièges, outre une répartition proportionnelle au plus fort reste. Le Maire, habituellement tête de liste, est ensuite désigné par vote du Conseil municipal dûment élu à la majorité de ses membres; il exerce alors des pouvoirs d’administration, de gestion et de police. Frank Serfati
Les résultats du sondage révèlent que 66% des Israéliens jugent «inefficaces» les mesures mises en place par le gouvernement français afin de combattre l’antisémitisme, alors que le nombre d’actes antijuifs n’a jamais été aussi élevé dans l’Hexagone. En outre, à la question «diriez-vous que le gouvernement français agit efficacement ou pas contre l’antisémitisme», seulement 34% de l’ensemble des Israéliens ont estimé que l’action était «efficace». Dans l’Hexagone, l’opinion publique
partage le même avis que les Israéliens à 60%, selon une étude réalisée par l’IFOP pour le magazine Marianne en 2019. Par ailleurs, en Israël, 60% des sondés estiment également que les Français de confession juive ne sont pas en sécurité dans l’Hexagone. Ce chiffre monte à 69% chez les Israéliens de confession juive, et tombe, à l’inverse, à 32% chez les Arabes israéliens. Enfin, le sondage révèle que 52% des Israéliens sont en faveur de l’alyah des Français de confession juive. A l’inverse, seuls 9% des Français interrogés partageaient cet avis en 2019, selon l’étude réalisée pour Marianne. Ce sondage montre également que 92% des Israéliens de confession juive pensent que les actes antisémites sont commis davantage par des personnes de culture ou de religion musulmane.
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Coronavirus: la France déconseille les voyages en Chine, 5 nouveaux cas dans l’Hexagone
Deux écoles en Haute-Savoie vont fermer pour des dépistages Au vu de l’évolution de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement français a décidé de déconseiller à ses ressortissants tout voyage en Chine «sauf raison impérative», a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères. «Compte tenu du contexte évolutif de l’épidémie de nCoV, des restrictions décidées par les autorités chinoises (...) il a été décidé de modifier les conseils aux voyageurs et de passer en orange la carte de Chine (déconseillé sauf raison impérative)», indique le communiqué du ministère. Cinq Britanniques contaminés au nouveau coronavirus, quatre adultes et un enfant dont l’état de santé n’inspire pas d’inquiétude, ont été hospitalisés en France, a annoncé samedi matin la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Il s’agit d’un «cluster», c’est-à-dire un regroupement de plusieurs cas autour d’un
«cas initial», un ressortissant britannique qui a séjourné quatre jours, à partir du 24 janvier, à Contamines-Montjoie, dans les Alpes françaises, a-t-elle détaillé lors d’un point-presse organisé à la hâte.
«J’attends du président Macron qu’il s’oppose au plan de paix»
Ce Britannique revenait de Singapour, a précisé Mme Buzyn. Outre ces cinq personnes positives au nouveau coronavirus, six autres «contacts proches» de ce ressortissant britannique, qui résidaient dans le même chalet, ont également été hospitalisés dans la nuit de vendredi à samedi par mesure de précaution, selon la ministre. Tous sont de nationalité britannique. Deux écoles de Haute-Savoie fréquentées par l’enfant britannique de 9 ans seront fermées la semaine prochaine pour des dépistages, selon les autorités. Elles se situent aux Contamines-Montjoie, commune où cet élève de CM1 habite, et à Saint-Gervais où il prend des cours de français.
«Nous prendrons la meilleure décision pour la communauté arabe» Le numéro 3 de la Liste arabe unifiée, Ahmad Tibi était l’invité du Grand Live dimanche soir sur i24NEWS, il s’est exprimé en vue du troisième scrutin du 2 mars prochain. Comment allez-vous vous assurer de la participation de la population arabe israélienne à ce nouveau vote? Ahmad Tibi: «En 2015, le taux de participation était de 63%, en avril 2019, de 49%, en septembre 2019, de 59%, selon les sondages internes si nous dépassons les 65% nous aurons 15 mandats de manière certaine, cela dépend aussi d’une baisse de la participation de l’électorat juif. Nous sentons le soutien de plus en plus important de la part de notre population pour la Liste unfiée et sa volonté de nous voir nous renforcer pour élargir notre influence.» Quel candidat allez-vous soutenir?
A.T: «La chose la plus importante, c’est le résultat de la Liste unifiée, nous voulons obtenir le plus de sièges possibles. Nous avons fait passer des budgets pour résoudre les problèmes de notre communauté. Nous avons pris note des positions de Benny Gantz et nous déciderons quand il sera temps de décider, en fonction du résultat des élections. Nous prendrons la meilleure décision pour la communauté arabe.» Rejeter le «plan de paix de Trump,» estce la bonne stratégie à adopter? A.T: «Ce plan de paix est de la poudre aux yeux, il n’y a pas de proposition d’Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale. Il faut s’opposer à ce plan car il est mauvais et dangereux. On ne peut pas accepter des propositions qui ne mettent pas fin à l’occupation. La position européenne est aussi importante. J’attends du président Macron et de l’Europe qu’ils soient déterminés dans leur opposition à ce plan, qui nous mène vers un apartheid et non vers une réconciliation historique.»
FRANCE
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Le Keren Layedidout sur tous les fronts pour accompagner les futurs olim de France
Cette semaine, Israël Actualités a rencontré Benny Haddad, directeur mondial alyah et intégration du Keren Layedidout. L’institution, fondée dans les années 80 par le rav Eckstein, poursuit sans relâche ses efforts pour aider les Juifs dans le monde à faire leur alyah. En Israël, le Keren Layedidout a bien compris les enjeux de l’intégration et du suivi pour les nouveaux arrivants. Pour Israël Actu alités, le nouveau directeur détaille donc le bilan des actions passées et les projets pour le futur. Entretien… suivent leur alyah, afin de leur permettre une intégration réussie au sein de la société israélienne.
Bonjour, vous êtes le nouveau directeur mondial du Keren Layedidout, pouvez-vous présenter votre institution aux lecteurs d’Israël Actualités ? Depuis 5 ans, le Keren Layedidout a ouvert une section pour l’Alyah ce qui a profondément modifié notre façon de nous investir. Dans le passé, nous aidions les olim par l’intermédiaire de diverses associations. Aujourd’hui, notre institution est en contact direct avec les futurs Olim. Ceux qui ont décidé de franchir le pas, d’aller vivre en Israël ont besoin d’un accompagnement, quand bien même leur volonté et leur motivation est forte. Nous sommes présents dans le monde entier et notre antenne française n’a cessé de prendre de l’ampleur, depuis quelques années. Dans quel contexte est né le Keren Hayedidout, une institution encore méconnue en France ? Le projet a vu le jour en 1983 sous l’impulsion du Rav Eckstein. Le rav voulait tout autant coordonner les gens de bonne volonté, prêts à aider les juifs désireux de faire leur alyah qu’apporter une aide concrète à ceux qui étaient prêts à tenter l’aventure. Il y a 37 ans nos actions étaient surtout concentrées sur les thèmes de la sécurité et de l’action sociale. En France notre institution apporte son soutien aux futurs olim depuis 5 ans, avec quatre objectifs prioritaires : soutenir les nouveaux immigrants dès leur arrivée en Israël, aider les populations les plus fragiles, comme les personnes en situation de précarité, les enfants orphelins ou encore les personnes âgées, celles qui ont vécu la Shoah. Dans le monde et en Israël, nous intervenons aussi sur des problématiques sécuritaires : dans les implantations, ou à l’international, dans les pays où la population juive peut être prise pour cible : en Ukraine, par exemple, ou dans les pays de l’Est, c’est par l’intermédiaire des Habad locaux que notre institution apporte son soutien aux populations, notamment sous la forme d’aide financière. Enfin, le dernier volet de notre action, et qui n’est pas le moins important, concerne le soutien logistique et le suivi des olim, durant les 6 mois qui
Depuis que le Keren Layedidout s’est donné pour mission de soutenir les juifs de France dans leur projet d’installation en Israël, combien de nos compatriotes juifs ont fait leur Alyah par votre intermédiaire ? Depuis 5 ans, le Keren Layedidout a aidé près de 25 000 juifs du monde à immigrer en Israël, soit 5 000 par an, en moyenne. En ce qui concerne la France, nous aidons, chaque année, environ 700 Français juifs à choisir Israël. Ce n’est qu’une moyenne qui, bien évidemment ne reflète pas notre progression : le nombre de juifs français que nous accompagnons dans ce projet de vie est en constante augmentation depuis 2016. En somme, 30 % des juifs qui partent le font par l’intermédiaire du Keren Layedidout, un chiffre confirmé par le ministère de l’intégration. Vous insistez sur l’attention portée, dans votre démarche, à l’intégration des olim, et pas uniquement sur l’accompagnement avant et pendant l’alyah. En quoi vous différenciez-vous des autres institutions en la matière ? Chaque Olim est un cas particulier et rien ne remplace l’accompagnement direct. Nous nous assurons, d’abord que chaque nouvel immigrant puisse avoir une adresse référente en Israël. Au moindre problème, ils peuvent toujours nous contacter. Nous organisons également des séminaires d’intégration qui nous permettent d’apporter des solutions sur-mesure aux familles ayant des besoins particuliers. En somme, nous sommes toujours là pour répondre, quelle que soit la question. Et le résultat de cet accompagnement étroit ne s’est pas fait attendre : d’après un récent sondage, 99 % des personnes ayant fait leur Alyah avec le Keren Layedidout ont été satisfaits des services de notre association.... Quelle pourrait être notre plus grande satisfaction, si ce n’est bien évidement de savoir que nous avons compté dans la vie de ces personnes que nous avons aidées à se lancer dans cette aventure. Notre réputation, ce sont eux qui la construisent au jour le jour puisqu’ils nous recommandent auprès de leurs proches et nous apportent toujours plus de nouveaux candidats. Pour nous, il n’y a pas de reconnaissance plus tangible que celle-là... Avez-vous identifié les raisons pour lesquelles les juifs de France décident aujourd’hui de faire leur Alyah ? Nous pensons qu’ils existent trois raisons pour lesquelles les juifs de France décident de faire leur Alyah. La première est bien évidemment culturelle et identi-
taire : ils tiennent à ce que leurs enfants grandissent dans un environnement juif, qu’ils puissent grandir, s’épanouir et se marier, le cas échéant, dans un pays juif. La deuxième raison qui les motive est économique : Israël est un pays jeune, en pleine croissance, innovant et dont le marché du travail est dynamique. Tenter l’installation en Israël, pour certains immigrants, c’est choisir une nouvelle donne en matière d’avenir professionnel et économique. Bien sûr, ils ne font pas ainsi le choix de la facilité mais ils le savent. Il faudra travailler plus, tout n’est pas rose et il faut faire preuve de motivation et de ténacité pour réussir. Mais pour ceux que la croissance israélienne inspire, tout cela n’est ni un frein ni une source d’inquiétude. Au contraire, ils le vivent plus comme une aventure, un défi à relever qui coincide avec un projet de vie personnel, dans un cadre juif. Enfin, le dernier point est bien évidemment l’aspect sécuritaire. En France, nombreux sont les juifs qui ne se sentent plus en sécurité. Ce n’est pas tant pour eux qu’ils s’inquiètent, d’ailleurs, mais plutôt pour leurs enfants. C’est ce qui leur fait choisir Israël et il est indéniable que cette forte hausse de l’antisémitisme est corrélée au nombre croissant de Français juifs en Israël. Y at-il des statistiques à ce sujet ? Quelle proportion de nouveaux immigrants ont fait le choix de l’alyah pour fuir l’antisémitisme ? il y a pas de statistiques sur ce sujet car l’alyah est un choix à plusieurs facettes, souvent. Par ailleurs, le rôle de notre institution n’est ni d’enquêter sur les raisons qui motivent les futurs olim ni de les convaincre de choisir l’alyah. Nous n’avons pas vocation à convaincre les indécis ni à instiller l’envie à ceux qui n’envisagent aucunement l’alyah. Nos efforts se concentrent sur ceux dont le choix est déjà fait, dont la motivation est ferme et ce que nous voulons c’est que la joie et l’envie qui les animent restent intactes grâce à la qualité de notre accompagnement et de notre soutien. Quelles sont les personnes qui en France, aujourd’hui, envisagent l’Alyah : jeunes, familles, personnes âgées, célibataires… L’alyah aujourd’hui, est une affaire de famille. Les parents veulent voir leurs enfants grandir dans un pays où ils pourront s’épanouir en tant que juifs. Si les personnes âgées ou retraités viennent, c’est souvent pour suivre enfants et petits-enfants. Quelles sont les aides précises proposées par le Keren Layedidout ? Avant l’Alyah, nous sommes là pour ré-
pondre à toutes les questions que les futurs Olim se posent. Ensuite, bien évidemment nous nous occupons de l’achat des billets d’avions et d’une franchise de bagages pour qu’ils puissent emporter leurs affaires. Une fois sur place, nous offrons des bourses aux familles dont le montant dépend du nombre d’enfants et du type de familles. Une coordinatrice dédiée au Keren Layedidout veille à l’intégration des nouveaux arrivants... L’accompagnement de notre institution débute avant l’alyah et suit les olim jusqu’à 6 mois après leur arrivée dans le pays. C’est un processus de longue haleine qui, en tout, peut durer près de deux ans. Les Olim soutenus par votre institution ont-ils le choix des villes où ils pourront s’installer ? Le choix des villes est laissé aux familles car le Keren Layedidout ne propose pas d’Alyah de Groupe... Bien sûr, notre rôle est de les conseiller afin qu’ils mettent toutes les chances de réussite de leur côté, d’autant que nous avons des accords et des partenariats avec certaines villes qui permettent aux olim de bénéficier de dispositifs d’aides intéressants. Nous savons que les juifs de France ont une préférence pour Netanya, (il rit). Nous essayons de leurs proposer d’autres options comme Beersheva par exemple, ou l’intégration pourra se faire plus facilement. Il faut apprendre la langue et à Netanya, on parle plus français qu’hébreu ! Ceci étant, ce sont les olim qui ont le dernier mot et qui sont libres de leur choix, nous ne sommes là que pour leur apporter aide et information. Quel est le message que vous voulez faire passer aux juifs de France ? Je voudrais leur dire que le peuple juif est une famille. En ce qui nous concerne, aucun juif ne doit rester isolé car nous sommes les membres d’une même famille, d’un même peuple. Le Kderen Layedidout sera à leurs côtés du début à la fin de leur projet d’alyah et d’intégration en Israël. S’il est un désir qui me tienne à cœur, pour l’année qui débute et celles qui suivront, ce sera de faire en sorte que tout juif désireux de faire son alyah puisse croiser le chemin de notre association et puisse s’y préparer au mieux. Pour conclure, pouvez-vous me donner un synonyme du mot Alyah ? L’alyah, à mon avis est synonyme de Futur, tout simplement… Propos recueillis par Alain Sayada
ISRAËL
Edition du 12 au 18 Février 2020
Israël: le gouvernement approuve l’Aliyah de 400 Éthiopiens
L’initiative «semble être motivée par des considérations de campagne électorale», selon le procureur général Le gouvernement israélien a approuvé dimanche à l’unanimité l’immigration en Israël de quelque 400 Éthiopiens, malgré les objections du procureur général Avichaï Mandelblit. Lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, M. Mandelblit a exprimé son opposition à une initiative qui vise selon lui, à «enregistrer des voix supplémentaires aux élections législatives du 2 mars». Le gouvernement a également voté en faveur de la création d’une commission qui sera chargée de participer aux enquêtes menées contre des policiers. M. Mandelblit a estimé qu’un gouverne-
ment intérimaire ne pouvait pas adopter de résolutions de cette nature, précisant notamment que la création d’une telle commission risquait de «restreindre de manière excessive» les activités du prochain gouvernement. Le ministre israélien de la Justice, Amir Ohana, a pour sa part fait valoir qu’une commission d’enquête était nécessaire, la police des polices, subordonnée au contrôle du ministère public, n’étant pas selon lui, en mesure de mener correctement des investigations. Quant à l’Aliyah prochaine des Éthiopiens, le procureur général a indiqué qu’il n’y avait encore aucune information concernant le nombre de personnes concernées, soulignant que l’initiative «semble être motivée par des considérations de campagne électorale».
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Israël bloque les exportations palestiniennes de produits agricoles, en réponse à un boycott réciproque sur la viande
Les agriculteurs israéliens accusent les Palestiniens d’avoir cessé les importations de veaux
ponse au «boycott palestinien des veaux qui a gravement nui aux éleveurs de bétail israéliens», précise le Cogat.
Israël a annoncé dimanche interdire aux agriculteurs palestiniens l’exportation de leurs produits, dans le cadre d’une guerre commerciale entre les deux parties qui s’est intensifiée dans la foulée de l’annonce du plan américain de règlement du conflit israélo-palestinien.
Les agriculteurs israéliens accusent les Palestiniens d’avoir cessé les importations de veaux il y a cinq mois lors d’une rupture des accords économiques entre les deux parties.
«A partir d’aujourd’hui ... l’exportation à l’étranger de produits agricoles palestiniens via le passage d’Allenby ne sera pas autorisée», a indiqué dans un communiqué le Cogat, l’unité du ministère israélien de la Défense qui supervise les activités civiles dans les Territoires palestiniens. Cette mesure israélienne intervient en ré-
Le Cogat a souligné dimanche que sa décision de bloquer les exportations de Cisjordanie prendrait fin «dès que l’Autorité palestinienne aura cessé de nuire au commerce du bétail et au libre marché». Le ministre de l’Agriculture palestinien Riad Attari a affirmé qu’il s’agit d’une décision «très dangereuse» des Israéliens qui «affectera» les agriculteurs palestiniens.
Jérusalem: la mairie annule sa décision de rebaptiser les rues de la partie orientale de la ville
«Donner des noms juifs aux rues d’un quartier où les résidents sont Arabes porte atteinte à leurs droits»
d’un quartier où la majorité des habitants sont arabes portait atteinte à leurs droits d’identité et au respect de la personne».
La municipalité de Jérusalem a annulé jeudi la décision de rebaptiser les rues du quartier de Silwan situé dans la partie orientale de la capitale israélienne avec des noms de rabbins.
Selon la pétition, la mairie doit tenir compte «du patrimoine, de l’identité et de la culture des habitants», et la résolution adoptée en juin dernier constitue «une tentative de les marginaliser des espaces publics de la ville».
En juin 2019, un comité de la ville avait approuvé une proposition attribuant des noms de rabbins et de dirigeants de la communauté juive yéménite qui vivaient dans le secteur par le passé. Des résidents de Silwan ont immédiatement saisi la Cour suprême, estimant que «donner des noms juifs à des rues et ruelles
L’Association pour les droits civils en Israël, qui a saisi le tribunal au nom de 27 habitants du quartier, a salué la décision de la municipalité jeudi. «Nous félicitons la municipalité pour avoir reconsidéré sa décision, dommage qu’il ait fallu une pétition pour parvenir à cette entente», a déclaré l’association.
ISRAËL
Edition du 12 au 18 Février 2020
«Au fond de moi, je savais que je ne me battais pas seule, merci à tous»
«Vous m’avez apporté beaucoup de calme dans le chaos» Une dizaine de jours après sa libération et son retour en Israël, la jeune Naama Issachar a remercié dans un message publié sur Facebook, tous ceux qui l’avaient soutenue de près comme de loin et exprimé sa profonde reconnaissance. «Depuis quelques jours, je réfléchis à comment vous remercier tous. Comment vous dire à quel point je suis reconnaissante de tout cet amour et de tous les efforts qui ont été déployés: les groupes sur les réseaux sociaux, les prières, l’inquiétude, les lettres et un million d’autres choses dont je n’ai même pas connaissance. Vous m’avez apporté beaucoup de calme dans le chaos, parce qu’au fond de moi, je savais que je ne me battais pas seule,» a écrit la jeune fille. Naama Issachar a été libérée de prison en Russie le 30 janvier dernier, où elle purgeait une peine de 7 ans et demi pour «trafic de drogue.»
A sa demande, elle a reçu la grâce du président Vladimir Poutine et a pu rentrer en Israël en compagnie de sa mère, dans l’avion du Premier ministre Benyamin Netanyahou. «Je suis tellement submergée d’émotions et excitée d’être de retour en Israël, la quantité de câlins et de soutien que j’ai reçu me réchauffe vraiment le cœur. Tout cela ne serait pas arrivé sans vous, et je suis extrêmement chanceuse d’avoir un cercle de personnes qui ont participé à ma libération avec acharnement.» «Il est très imporant pour moi de remercier ma famille qui était présente durant chaque seconde de cette épreuve,» a-t-elle conclu. Naama Issachar avait été arrêtée en avril 2019 au cours d’une escale à Moscou alors qu’elle rentrait en Israël d’un voyage en Inde. Neuf grammes de cannabis avaient été retrouvés dans son bagage.
Jérusalem: un rabbin arrêté pour escroquerie
Le rabbin proposait des bénédictions et des remèdes «miracles» qu’il monnayait au prix fort
qu’il monnayait au prix fort. La mère de la patiente a porté plainte contre le rabbin pour homicide.
La police israélienne a arrêté dimanche le rabbin Eliezer Berland, soupçonné de fraude, de harcèlement et de blanchiment d’argent.
Des dizaines d’autres cas ont été rapportés à la police dénonçant le rabbin Berland pour avoir prescrit des remèdes «miracles» à des adeptes désespérés de sa communauté.
Berland, 82 ans, a été arrêté dans le quartier ultra-orthodoxe de Mea Shearim à Jérusalem avec sa femme ainsi que d’autres responsables du groupe religieux Shouvou Bonim, qui se revendique comme étant une branche de la dynastie hassidique de Bratslav, qui le désavoue. Le rabbin fait l’objet d’une enquête depuis la mort d’une jeune femme, atteinte d’un cancer, que Berland avait convaincu de ne pas suivre de traitement médical. Il proposait à la place des bénédictions
Les suspects avaient une liste de prix détaillée, les frais augmentant jusqu’à des milliers d’euros à mesure que l’état de santé de la personne s’aggravait, selon des responsables. Lors de la perquisition dimanche, la police a retrouvé des poudres diverses destinées aux victimes du rabbin Berland, pour la plupart obtenues à partir de médicaments contre la douleur en vente libre, ou de bonbons.
«La culture arabe qui nous entoure est une jungle»
La classe politique a vivement réagi aux propos du député de Bleu Blanc
Les propos de Yoav Hendel, un député de la liste Bleu Blanc ont suscité l’indignation vendredi dans la classe politique. Le député a notamment affirmé que «la culture arabe qui nous entoure est une jungle» et établi des comparaisons entre les Juifs Mizrahim (originaires des pays arabes) et les Juifs Ashkénazes (d’Europe de l’Est). Il a toutefois assuré n’avoir jamais eu l’intention de défendre une quelconque «suprématie ashkénaze.» Dans une interview accordée au journal Haaretz, Yoaz Hendel a déclaré que parmi les Juifs qui ont immigré en Israël pour construire l’Etat, «certains sont venus avec une mentalité de concerts de Vienne et d’autres, avec une mentalité de darbu-
kas (instrument de percussion).»
Le ministre de l’éducation, Rafi Peretz a réagi à ces propos en déclarant être «fier de faire partie de la culture des darbukas.» Le député du parti Shas, Ya’akov Margi a quant à lui fustigé la «condescendance» de Hendel et assuré que les Juifs Mizrahim héritaient d’une grande tradition, incluant «Maïmonide, la science et la médecine». Il a accusé Hendel de racisme. Ayman Odeh, le chef de file de la Liste arabe commune a par ailleurs souligné que «la théorie de Hendel sur la suprématie européenne était révélatrice de l’ignorance et du manque de culture dont il a fait preuve dans son interview avec Haaretz.» Hendel a cependant lui-même insisté sur le fait qu’il n’essayait pas de prétendre qu’une culture était préférable à l’autre,
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mais plutôt qu’»Israël comptait des milliers de couleurs et de nuances et qu’il s’agissait d’une bonne chose…» Dans l’interview, Hendel a également affirmé qu’Israël était bien plus cultivé que ses voisins. «Je pense que la culture arabe qui nous entoure est une jungle. Il y a (dans les pays arabes voisins d’Israël NDLR) une violation flagrante des droits de l’homme de la culture occidentale. Il n’y a pas de droits pour les femmes, ni pour les LGBT et les minorités,» a t-il déclaré. Un député de Bleu Blanc, Ofer Shelah a déclaré samedi que Hendel avait fait «une misérable déclaration qui n’avait pas lieu d’être» et que cela «ne reflète en rien l’esprit de Bleu Blanc.»
ISRAËL
Edition du 12 au 18 Février 2020
«Nous sommes en train de cartographier les zones qui feront partie d’Israël, selon le plan de Trump»
Elections 2020: le bloc centre-gauche se rapproche de la majorité minimale requise au Parlement
Avigdor Lieberman reste faiseur de rois, et 21% des personnes interrogées n’ont pas encore fait leur choix Le bloc centre-gauche, soutenu par les partis arabes, progresse d’après un sondage publié vendredi soir par la chaîne israélienne Channel 13.
«Nous sommes en Judée-Samarie et nous y resterons» Le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’est exprimé samedi soir lors d’un meeting devant les habitants de l’implantation de Maale Adumim en Cisjordanie, à quelques semaines du troisième scrutin électoral du 2 mars.
«Sans la Judée-Samarie, notre existence était en danger. Nous y sommes et nous y resterons pour toujours,» a déclaré Netanyahou. Benyamin Netanyahou a également fait part d’une anecdote qu’il n’avait jamais révélée auparavant.
«Nous sommes en train de cartographier, avec les Etats-Unis, les zones qui, selon le plan de Trump, feront partie de l’État d’Israël. Il s’agit d’un grand territoire. Nous le dirigerons avec l’approbation du président Trump. Je lui fais entièrement confiance,» a-t-il déclaré.
«Après les funérailles de Shimon Peres, une personnalité américaine m’a envoyé un message disant ‘si vous voulez des funérailles aussi respectables, vous devriez commencer à abandonner’. Ce à quoi j’ai répondu: je ne m’inquiète pas pour mes funérailles, mais je fais en sorte d’éviter celles de mon pays.»
«Que les Palestiniens s’y conforment ou non, Israël recevra le soutien américain pour l’application de la loi israélienne dans la vallée du Jourdain, au nord de la mer Morte et dans toutes les communautés juives de Judée-Samarie, sans exception,» a assuré le Premier ministre.
Le plan de paix de Donald Trump, dévoilé il y a près de deux semaines, prévoit que les Etats-Unis sont prêts à reconnaître sans délai l’annexion par Israël des implantations, soit quelque 30% de la Cisjordanie, qui reviendrait ainsi officiellement à l’Etat hébreu.
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Si des élections avaient lieu aujourd’hui, le bloc centre-gauche occuperait 59 sièges sur 120 à la Knesset (Parlement israélien) contre 53 pour le bloc de droite appuyé des partis religieux. Avigdor Lieberman reste faiseur de rois en décrochant 8 mandats. Selon l’enquête, la liste centriste Bleu Blanc obtient 35 sièges contre 33 pour le
Likoud de Benyamin Netanyahou. En troisième position, la liste arabe unifiée comptabilise 14 mandats, suivie de l’alliance Parti travailliste-Meretz avec 10 sièges. Viennent ensuite les partis ultra-orthodoxes qui obtiennent chacun 7 sièges, juste devant le parti de droite Yamina (6 sièges). Le parti Force juive ne franchit toujours pas le seuil d’éligibilité. Le sondage indique cependant que 21% des personnes interrogées n’ont pas encore décidé du parti pour lequel ils voteraient lors de ce troisième scrutin prévu le 2 mars.
«Bleu Blanc s’oppose aux mesures unilatérales d’annexion» «Si les Palestiniens lisent le plan de Trump ils verront qu’il y a des opportunités» Le numéro 2 de Bleu Blanc, Yair Lapid a déclaré que sa liste s’opposait clairement aux «mesures unilatérales» en Cisjordanie et dans la vallée du Jourdain, lors d’une conférence devant la presse internationale lundi. Si Bleu Blanc était à la tête du prochain gouvernement à l’issue du scrutin du 2 mars prochain, il n’appliquerait pas immédiatement la souveraineté israélienne aux implantations de Cisjordanie comme le prévoit le plan de paix de Donald Trump, selon Yair Lapid. «Les attaques palestiniennes de la semaine dernière nous ramènent en arrière. S’ils prennent la peine de lire le plan de Trump, ils découvriront qu’il y a des opportunités pour le peuple palestinien. Nous voulons utiliser ce plan pour construire un avenir meilleur dans la région, mais nous sommes contre les mesures unilatérales.»
Dimanche, l’ambassadeur américain en Israël David Friedman avait averti que «toute activité israélienne liée à l’annexion de territoire avant la fin des discussions et la réalisation d’une cartographie précise de la région menacent le plan de paix du président Trump.» Par ailleurs, le Premier ministre s’est exprimé samedi soir lors d’un meeting devant les habitants de l’implantation de Maale Adumim en Cisjordanie, affirmant que «nous sommes en train de cartographier, avec les Etats-Unis, les zones qui, selon le plan de Trump, feront partie de l’État d’Israël. Il s’agit d’un grand territoire. Nous le dirigerons avec l’approbation du président Trump. Je lui fais entièrement confiance,» a-t-il déclaré. «Que les Palestiniens s’y conforment ou non, Israël recevra le soutien américain pour l’application de la loi israélienne dans la vallée du Jourdain, au nord de la mer Morte et dans toutes les communautés juives de Judée-Samarie, sans exception,» avait assuré le Premier ministre.
POLITIQUE
Edition du 12 au 18 Février 2020
Le ministre de la Défense, Naftali Bennett, appelle à une «guerre froide» avec l’Iran
Jérusalem et Washington ont convenu qu’Israël est responsable de la lutte contre l’Iran en Syrie Le ministre de la Défense, Naftali Bennett, a appelé samedi à une «guerre froide» avec l’Iran dans un discours de campagne, en vue des législatives du mois prochain. Le chef du parti religieux de droite Yamina, qui a été nommé ministre de la Défense il y a environ trois mois, a abordé sa doctrine concernant la menace posée par l’Iran, affirmant que son objectif était d’expulser les forces de Téhéran de Syrie d’ici un an.
la Cour suprême autorise la candidature de Heba Yazbak au troisième scrutin «Gantz dépendra désormais également de Heba Yazbak qui fait l’éloge des terroristes» (Netanyahou) La Cour suprême israélienne a annulé dimanche l’invalidation de la candidature aux législatives de la députée arabe Heba Yazbak par la commission électorale qui l’accusait de soutenir le «terrorisme.» Sa candidature a été invalidée fin janvier par la commission électorale. Membre du parti nationaliste arabe Balad, Heba Yazbak présentait sa candidature pour les élections législatives du 2 mars. Elle a été accusée par la commission électorale de soutenir le «terrorisme», notamment en affichant son soutien à une figure du Hezbollah chiite libanais, Samir Kantar, qui a purgé une peine de prison à perpétuité en Israël pour le meurtre d’Israéliens en 1979, avant d’être libéré en 2008.
«Il n’y a pas en ce qui la concerne de ‘masse critique’ de preuves formelles et convaincantes qui justifie d’invalider» sa candidature, a estimé la Cour suprême qui a indiqué avoir pris en considération les «remords» exprimés par Mme Yazbak «sur certaines de ses publications.» «Désormais, Benny Gantz dépendra également de Heba Yazbak qui fait l’éloge des terroristes, car sans la Liste arabe unifiée, Gantz n’a aucun moyen de former un gouvernement. Seul le Likoud établira un gouvernement sioniste fort,» a réagi le Premier ministre Benyamin Netanyahou sur twitter. Le chef de file de Bleu Blanc, Benny Gantz a quant à lui affirmé que «les déclarations de Heba Yazbak qui soutiennent les terroristes auraient dû conduire à sa disqualification. Nous respecterons la décision de la Justice qui est compétente mais nous n’accepterons jamais l’incitation et le soutien au terrorisme à la Knesset.»
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Il a déclaré que l’Iran était responsable de 70% des problèmes sécuritaires d’Israël, via la formation et le financement de groupes terroristes comme le Hamas et le Jihad islamique palestinien à Gaza et le
Hezbollah au Liban. «Je ne parle pas nécessairement d’une guerre à part entière, demain, avec l’Iran; cela ressemble davantage à la guerre froide entre l’Union soviétique et les États-Unis, avec les deux puissances régionales, Israël et l’Iran», a déclaré Bennett aux visiteurs de la synagogue dans la banlieue de Tel Aviv de Givat Shmuel. Il a par ailleurs affirmé que si Israël n’avait pour l’instant ciblé qu’un seul envoi d’armes iraniennes au Hezbollah sur cinq, il les viserait désormais tous. Il a ajouté que Jérusalem et Washington avaient convenu qu’Israël est responsable de la lutte contre l’Iran en Syrie, tandis que les États-Unis sont chargés d’agir contre lui en Irak.
«Au lieu de faire des déclarations hystériques, le gouvernement doit adopter une politique sécuritaire stricte» (Gantz) «Nous sommes prêts à mener des actions fortes contre les terroristes à Gaza»
contre des forces de l’ordre israéliennes.
Le chef de file de la liste Bleu Blanc, Benny Gantz a déclaré dimanche que «le gouvernement actuel ferait mieux d’adopter une politique sécuritaire stricte, plutot que de faire des déclarations hystériques».
«Nous sommes prêts à mener des actions fortes contre les terroristes à Gaza. Je ferai en sorte d’assurer la sécurité dans le sud et plus largement dans tout le pays,» a déclaré Benny Gantz lors d’une visite dans le nord.
Il faisait allusion aux propos de Benyamin Netanyahou et de Natfali Bennett qui ont affirmé vouloir prendre des «mesures dévastatrices» si les attaques depuis Gaza sur Israël se poursuivent.
«Je tiens à préciser ceci: nous n’accepterons aucune agression de la part de Gaza», a déclaré Benyamin Netanyahou lors de l’ouverture de la réunion hebdomadaire du cabinet dans son bureau de Jérusalem.
Depuis la publication du plan de paix de Donald Trump, il y a deux semaines, les tirs de roquettes et de ballons incendiaires depuis la bande de Gaza sur le sud d’Israël sont quasi quotidiens. Trois attentats ont également été perpétrés jeudi dernier
«Je ne vais pas exposer en détail toutes nos actions et nos plans dans les médias, mais nous sommes prêts à prendre des mesures dévastatrices contre les groupes terroristes à Gaza», a-t-il ajouté.