Israël Actualités n°550

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GRATUIT - Numéro 550 - Edition du 26 Février au 3 Mars 2020

Journal israélien en langue française

Antisémitisme: le carnaval belge d’Alost est «une honte»

Coronavirus: le monde doit se préparer à une «éventuelle pandémie»



ÉDITO

Edition du 26 Février au 3 Mars 2020

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Jamais deux sans trois…

On aurait pu s’en douter, si l’on s’était fié à l’adage populaire : jamais deux sans trois. Compte tenu du système électoral du pays, du manque de capacité des représentants israéliens à penser la problématique autrement et des divergences de vue irréconciliables entre les différentes formations politiques, il semblait évident que le deuxième scrutin ne serait pas plus productif que le premier. Et qu’un troisième serait donc au programme pour tenter de former un gouvernement. Ces allers-retours dans les urnes ont-ils servi de leçons à la classe politique israélienne ? Hélas non. Les candidats sont les mêmes, les programmes identiques, les alliances inchangées. Le bloc de droite est majoritaire, mais les différents partis qui le composent incapables de s’entendre sur des sujets de société. Quant au bloc de gauche, il n’a aucune chance de former un gouvernement sans s’allier aux partis arabes. Et le jeu trouble de ces derniers, plus enclins à user des droits que leur confèrent la démocratie israélienne pour les retourner contre elle que véritablement désireux de faire progresser la condition des minorités en Israël, les discrédite d’office. N’oublions pas qu’au sein de ces partis, certains montrent un soutien aux Palestiniens qui s’apparentent parfois à un encouragement au terrorisme. Reste le cas Avigdor Lieberman. Opportuniste fini, Lieberman a tenté l’alliance avec la droite, il s’est récemment rapproché de la Gauche. Il sait que ses voix comptent. Une chose est sûre, rien dans son attitude ni dans ses décisions n’est calculé en fonction du bien public et d’une avancée démocratique. Ce que veut Lieberman, c’est regoûter au pouvoir, un point c’est tout. En conclusion, la confusion est toujours au programme même si le Likoud, selon les derniers sondages, est en tête des in-

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

tentions de vote. Puisque la classe politique et ses jeux d’alliance n’ont guère évolué depuis le dernier scrutin, j’en appelle aux électeurs. J’ose espérer que la paralysie des institutions et des politiques publiques leur auront fait mesurer la nécessité de faire bouger les lignes en changeant leurs intentions de vote. Qu’ils auront compris qu’un vote identique mènera à une paralysie identique. J’ose espérer, donc, puisque je sais que ceux parmi les juifs de France ayant fait leur alyah nous lisent et nous suivent que mon raisonnement leur paraîtra juste : aujourd’hui, après des mois, presqu’une année de paralysie, il faut voter utile : il faut voter pour ceux dont les nombreuses actions ont permis à Israël, malgré l’effort de guerre, de devenir une référence en matière de technologie, de cyber-sécurité, d’invention et d’ingéniosité. Ceux qui ont fait d’Israël l’une des destinations touristiques les plus prisées au monde. Ceux qui ont offert, à la diplomatie israélienne un tout nouveau souffle en initiant de nouvelles relations avec nombre de pays d’Afrique, d’Amérique Latine et même au sein du Monde arabe. Pour continuer sur cette lancée la démocratie israélienne a besoin que ceux qui l’ont entraînée sur le chemin de toutes ces réussites puissent poursuivre leur œuvre. On ne change pas de capitaine en pleine tempête, dit le proverbe. On ne change pas non plus de cap lorsque la terre promise s’annonce à l’horizon. Le 2 mars prochain, il faudra donc maintenir l’unité et faire un vote raisonné. Qu’est-ce qu’un vote raisonné ? Un simple calcul l’indique : LIKOUD - SHAS- JUDAISME UNIFIE - YAMINA… Si le bloc de droite est uni, alors ce sont 57 sièges sur 61 qui permettraient de dessiner une alliance : bien assez pour former le futur gouver-

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

nement. Un score difficile à égaler ou surpasser pour Benny Gantz qui n’aurait d’autre choix que de s’allier à Lieberman, or celui-ci est loin d’être un homme de gauche, ou aux partis arabes. Ce que l’ancien chef d’Etat-Major rechigne à faire, semble-t-il. Lui donner une voix, c’est donc enfoncer le pays dans la paralysie.

Directeur commercial Israel: Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Directeur commercial France: Yohann Azoulay 06 68 75 46 26 Commerciaux : Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

J’appelle donc les votants francophones à prendre conscience de cette réalité lorsqu’ils glisseront leur bulletin dans l’urne. Renouvelons notre confiance à Benjamin Netanyahou... Am Israel Hai Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

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Antisémitisme: le carnaval belge d’Alost est «une honte»

«Pour moi c’est clair : le carnaval d’Alost est une honte. Il doit cesser. Pas de place pour ça en Europe» Un haut responsable de la Commission européenne a jugé lundi que le carnaval belge d’Alost qui a fait défiler dimanche des caricatures de Juifs orthodoxes était «une honte» et a réclamé son interdiction. «Pour moi c’est clair : le carnaval d’Alost est une honte. Il doit cesser. Pas de place pour ça en Europe», a twitté le commissaire grec Margaritis Schinas, également vice-président de la Commission.

«Le Hamas et le Jihad doivent comprendre que cela ne peut plus durer» (B. Netanyahou)

«S’ils ne cessent pas les frappes, nous devrons aller de l’avant avec une campagne (militaire) d’envergure» «Le Jihad islamique et le Hamas doivent comprendre que cela ne peut plus durer», a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Cette déclaration intervient alors que le Jihad islamique a tiré lundi plusieurs salves de roquettes depuis Gaza sur le sud d’Israël où des écoles, des commerces et des routes étaient fermés de manière préventive, suite à un barrage de roquettes tiré dimanche par ce groupe islamiste armé. «S’ils ne cessent pas les frappes complètement - et je ne parle pas d’un jour ou deux, mais définitivement - nous devrons aller de l’avant avec une campagne (militaire) d’envergure», a-t-il prévenu.

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Après des consultations avec le ministre de la Défense, Naftali Bennett, le chef d’état-major, Aviv Kochavi, le chef du Shin Bet et le conseiller à la sécurité nationale, Benyamin Netanyahou a ordonné de poursuivre la riposte militaire à Gaza contre des positions du Jihad. Le Premier ministre était par ailleurs en visite lundi dans l’implantation juive d’Ariel en Cisjordanie, accompagné notamment de l’ambassadeur américain en Israël, David Friedman. «La mission conjointe des délégations israélienne et américaine est lancée», a indiqué M. Netanyahou, faisant référence au plan de paix américain qui inclut l’annexion israélienne de plusieurs parties de la Cisjordanie.

Précisant que la Commission avait reçu «un certain nombre de plaintes» concernant le défilé, il a précisé qu’il appartenait aux autorités nationales concernées «de prendre des mesures (...), conformément aux lois européennes». Pour la Première ministre belge, Sophie Wilmès, «il revient aux institutions compétentes et à la justice de déterminer si les faits qui se sont déroulés pendant le carnaval enfreignent la loi».

Un porte-parole de l’exécutif européen avait auparavant condamné ces caricatures, estimant qu’elles n’avaient «rien à faire dans les rues européennes 75 ans après la Shoah».

«L’utilisation de stéréotypes, de référents stigmatisant des communautés, des groupes humains sur base de leurs origines conduit aux divisions et met en péril le vivre ensemble», a-t-elle regretté, ajoutant que ces faits «portent préjudice à nos valeurs ainsi qu’à la réputation de notre pays».

«La position de la Commission est claire, nous sommes absolument opposés à toute forme d’antisémitisme», a souligné ce porte-parole, Adalbert Jahnz.

Rayé du patrimoine immatériel de l’Unesco, le carnaval d’Alost a de nouveau caricaturé des Juifs orthodoxes dimanche, représentés notamment comme des fourmis.


À LA UNE

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Israël/Gaza: malgré le cessez-le-feu, «Comment pourrions-nous dire aux des dizaines de milliers d’élèves Arabes que c’est notre pays si nous israéliens n’iront pas à l’école ne respectons pas la Bible ?» Depuis dimanche, près de 60 roquettes ont été tirées par le Jihad islamique présent à Gaza en direction du territoire israélien. La majorité de ces projectiles ont été interceptés par le bouclier antimissiles «Dôme de fer». Concernant l’épidémie du coronavirus qui a touché également Israël, M. Dery a estimé que l’Etat hébreu est le pays qui «a su s’organiser le plus rapidement au monde, parce que nous avons été les premiers à fermer nos frontières». «Si vous avez vu notre campagne, tout ce que nous voulons, c’est un Etat juif, avec des lois juives»

L’Etat hébreu a averti que les violences pouvaient à nouveau éclater, et l’armée est «prête à riposter» Un fragile cessez-le-feu entre Israël et la bande de Gaza s’est installé lundi à 23:00, heure locale, marquant la fin d’une vague de violence lors de laquelle plus de 60 roquettes ont été tirées depuis le territoire palestinien. Les autorités israéliennes ont malgré tout averti que les violences pouvaient à nouveau éclater et ont déclaré que l’armée était «prête à répondre à toute attaque». Les écoles sont restées fermées mardi matin dans plusieurs localités israéliennes frontalières à Gaza, et les Israéliens sont autorisés à se rendre sur leur lieux de travail à condition qu’un abris soit accessible à proximité. Les principaux axes routiers et ferroviaires

ont été rouverts, ainsi que les points de passage entre Israël et Gaza, Erez et Kerem Shalom, permettant notamment l’entrée d’une vingtaine de camions-citernes à Gaza.

«Quiconque prétend qu’il existe une manière de régler la situation à Gaza ment, ou ne sait rien», a affirmé le ministre israélien de l’Intérieur, Aryé Dery à i24NEWS.

Le groupe islamiste palestinien Jihad islamique a poursuivi les tirs de roquettes lundi soir, malgré une première annonce de cessez-le-feu, et l’armée israélienne a riposté sans relâche.

«Notre armée est forte et pourrait conquérir Gaza, mais nous sommes arrivés à des ententes avec le Hamas», a-t-il remarqué.

La majorité des roquettes ont été interceptées par le système israélien de défense aérienne «Dôme de fer». Une roquette s’est écrasée dans un parc pour enfants de la ville de Sdérot sans faire de blessé.

«Les plus extrémistes, financés par l’Iran, ne veulent pas de ces accords, et si nous ne réussissons pas à aboutir à une accalmie, il n’y aura pas d’autres alternatives que de lancer une opération militaire», a déclaré le ministre de l’Intérieur.

«Et la situation est sous contrôle», a-t-il assuré. A une semaine des élections législatives prévues le 2 mars, Aryé Dery a par ailleurs invité les citoyens à aller voter «en nombre», mais déconseillé aux électeurs de droite de voter pour le parti Force juive qui «risque fort de ne pas passer le seuil d’éligibilité, et fera perdre des voix à la droite». «Si vous avez vu notre campagne, tout ce que nous voulons, c’est un Etat juif, avec des lois juives», a-t-il insisté. «Comment pourrions-nous dire aux Arabes que c’est notre pays si nous ne respectons pas la Bible ? Eux aussi pourraient nous dire qu’ils sont là depuis longtemps», a-t-il conclu.


À LA UNE

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Proche-Orient: l’ONU, unie, demande de préserver la viabilité de la solution à deux Etats

«Deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, doivent coexister en paix et en sécurité» Le Conseil de sécurité de l’ONU, dans un rare moment d’unité, a appelé lundi les parties au conflit israélo-palestinien à préserver la viabilité d’une solution à deux Etats en s’abstenant de tout acte contraire à cette perspective.

43 nouveaux immigrants éthiopiens sont arrivés en Israël ment israélien a approuvé un projet d’immigration d’environ 400 Juifs éthiopiens, malgré l’opposition du procureur général Avichaï Mandelblit. Selon le conseiller juridique, un gouvernement intérimaire n’est pas en mesure de prendre une telle décision, qui pourrait par ailleurs être interprétée comme un stratagème de campagne, peu de temps avant un scrutin.

Le gouvernement a approuvé un plan d’immigration de 400 Éthiopiens, malgré l’opposition du procureur général 43 Juifs éthiopiens sont arrivés en Israël mardi matin en provenance d’Addis-Abeba, accompagnés notamment du ministre israélien de l’immigration, Yoav Galant. Les nouveaux immigrants étaient attendus par leurs familles à l’aéroport Ben Gourion. Il y a près de deux semaines, le gouverne-

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«La proposition n’a pas été le produit du travail d’une équipe professionnelle, entamé et arrivé à maturité avant la période électorale», a-t-il ajouté. Le bureau de l’immigration avait également averti M. Netanyahou que le processus nécessitait une vérification de l’éligibilité aux procédures d’immigration ainsi que des contrôles médicaux, et que cela pouvait prendre des mois. Cependant, le Premier ministre a exigé que les premiers immigrants arrivent en Israël avant même les élections prévues le 2 mars.

«Les membres du Conseil de sécurité réaffirment leur soutien à une solution négociée en faveur de deux Etats, Israël et la Palestine,» indique une déclaration initiée par la Belgique, présidente en février de cette instance, et approuvée par ses 14 partenaires, dont les Etats-Unis. Ce soutien s’appuie sur «les résolutions pertinentes et précédentes de l’ONU en

accord avec le droit international» pour que «deux Etats démocratiques, Israël et la Palestine, coexistent en paix et en sécurité dans des frontières reconnues», ajoute le texte publié à l’issue d’une réunion à huis clos du Conseil sur le Proche-Orient. «Toutes les parties doivent éviter de saper la viabilité de la solution à deux Etats afin de maintenir la perspective d’une paix juste, globale et durable», précise la déclaration. En soulignant la nécessité de multiplier les «efforts collectifs pour lancer des négociations crédibles» sur toutes les questions liées au processus de paix, les membres du Conseil expriment enfin leur «grave préoccupation» face à la violence contre les civils.

L’ancien président égyptien Hosni Moubarak est mort à l’âge de 91 ans Hosni Moubarak, l’un des «héros de la guerre d’octobre 1973 (contre Israël)» (présidence) L’ancien président égyptien Hosni Moubarak, maître absolu de l’Egypte durant trois décennies, renversé en 2011 par un soulèvement populaire puis emprisonné et acquitté, est décédé mardi à l’âge de 91 ans, dans un hôpital militaire. Depuis sa démission en février 2011 après 18 jours d’une révolte sans précédent contre son régime, la santé de l’ancien chef d’Etat avait fait l’objet de spéculations dans la presse et sur les réseaux sociaux. Tour à tour, dépression aiguë, cancer, accidents cardiaques ou problèmes respiratoires avaient été évoqués pour l’ex-président, régulièrement hospitalisé en soins intensifs.

Le 24 janvier, son fils, Alaa Moubarak avait indiqué sur Twitter que son père avait subi «une opération chirurgicale et (...) qu’il se portait bien, grâce à Dieu». Mardi, la nouvelle de son décès a été confirmée et relayée par la télévision égyptienne et les grands titres de la presse locale, tels que le journal al-Ahram. Selon les médias égyptiens, des funérailles militaires en l’honneur de M. Moubarak seront organisées mercredi. Parmi les premières réactions à sa disparition, la présidence actuelle a publié un communiqué présentant ses condoléances à la famille de l’ancien autocrate, présenté comme l’un des «héros de la guerre d’octobre 1973 (NDLR: contre Israël)», durant laquelle il avait dirigé l’armée de l’air.



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Coronavirus: le monde doit se préparer à une «éventuelle pandémie» (OMS)

L’OMS a également constaté un recul de l’épidémie en Chine depuis début février Le directeur général de l’OMS a appelé lundi le monde à se préparer à une «éventuelle pandémie» du nouveau coronavirus, en jugeant «très préoccupante (...) l’augmentation soudaine» de nouveaux cas en Italie, en Corée du Sud, en Iran et dans les pays du Golfe. «Nous devons nous concentrer sur l’endiguement (de l’épidémie, ndlr), tout en faisant tout notre possible pour nous préparer à une éventuelle pandémie», a assuré Tedros Adhanom Ghebreyesus. «L’augmentation soudaine du nombre de cas en Italie, en Iran et en Corée du Sud est très préoccupante», a ajouté le patron de l’OMS. L’épidémie a en revanche reculé en Chine, d’où a surgi le nouveau coronavirus fin

décembre et où 77.000 personnes ont été contaminées depuis. Les experts de la mission conjointe de l’OMS qui se sont rendus dans plusieurs provinces chinoises, ont en effet constaté que l’épidémie a atteint en Chine «un pic, suivi d’un plateau, entre le 23 janvier et le 2 février, et qu’elle n’a cessé de décliner depuis lors», a déclaré à la presse le chef de l’agence spécialisée des Nations unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Cela devrait donner aux pays l’espoir que ce virus peut être contenu», a-t-il insisté, saluant une fois de plus les mesures drastiques prises par la Chine où des dizaines de millions de personnes vivent confinées depuis des semaines. Dans le même temps, le gouvernement israélien envisagerait de placer en quarantaine tous ses ressortissants ayant effectué un séjour en Italie, selon une déclaration du ministère de la Santé lundi.

Le gouvernement israélien craint que le coronavirus coûte au pays Japon: décès d’un quatrième des milliards de shekels passager du Diamond Princess

Les Bourses mondiales ont plongé dans le rouge face à l’accélération de la propagation de l’épidémie Le gouvernement israélien craint que le nouveau coronavirus coûte au pays des milliards de shekels alors que l’économie mondiale continue de subir des pertes massives.

Le ministère des Finances a déclaré mardi que la baisse de la production pourrait atteindre quelque 14 milliards de shekels (3.8 milliards d’euros). Le ministère a ajouté que les institutions financières peuvent également s’attendre à une perte d’au moins 3.6 milliards de shekels (1 milliard d’euros). Parallèlement, les Bourses mondiales ont plongé dans le rouge face à l’accélération de la propagation de l’épidémie de coronavirus hors de Chine, qui fait craindre des répercussions macroéconomiques ma-

jeures.

La Bourse de Tokyo a ouvert la séance de mardi avec une chute supérieure à 4% pour le Nikkei, qui a oscillé autour de ce niveau dans les premières transactions. L’indice élargi Topix abandonnait de son côté 3,81%. Les places financières chinoises ont également ouvert en repli mardi mais moins marqué: l’indice composite de Shanghai perdait 1,62% tandis que celui de Shenzhen cédait 2,09% et que le Hang Seng de Hong Kong perdait 0,37%. Les marchés mondiaux ont dégringolé lundi face à la diffusion internationale du coronavirus apparu en Chine en décembre. A Wall Street, le Dow Jones a connu sa pire séance en plus de deux ans avec une chute de 3,56%, le Nasdaq est tombé de 3,71% et le S&P 500 de 3,35%.

Quelque 3.700 personnes (passagers et membres d’équipage) se trouvaient à bord du Diamond Princess

Un quatrième passager du paquebot de croisière Diamond Princess placé en quarantaine au Japon est décédé, ont rapporté mardi les médias japonais, le gouvernement annonçant de nouvelles mesures de lutte contre la propagation du coronavirus. Un passager de plus de 80 ans est mort alors que près de 700 personnes sorties de ce bateau, à quai dans le port de Yokohoma (sud de Tokyo), ont été déclarées positives au nouveau coronavirus et hospitalisées au Japon. D’après le site du quotidien Yomiuri Shimbun, il avait contracté ce virus, mais on ne sait pas cependant avec certitude si c’est la cause de son décès. Quelque 3.700 personnes (passagers et membres d’équipage) se trouvaient à bord

du Diamond Princess lorsque la croisière a tourné court après qu’un des voyageurs, débarqué à Hong Kong, a été confirmé positif. Le bateau a été mis en quarantaine le 5 février et des centaines de cas y ont été repérés les jours suivants. Désormais, les passagers sont sortis du Diamond Princess. Outre ceux hospitalisés, ils sont soit rentrés dans leur pays (pour une nouvelle quarantaine), soit à leur domicile ou dans un hôtel au Japon (si leur test était négatif) ou placés dans un centre d’accueil s’ils ont été en contact avec une personne testée positive. Plusieurs étrangers rentrés chez eux après un test négatif lorsqu’ils étaient sur le bateau ont finalement été confirmés positifs ultérieurement. Un total de 23 passagers qui ont débarqué n’avaient pas été testés pendant la quarantaine, a en outre admis le ministère de la Santé.


À LA UNE

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Iran/Coronavirus: un député accuse les autorités de cacher «la vérité»

Il a parlé de «50 morts» rien qu’à Qom alors que le bilan officiel est de 12 morts dans le pays

Un député de Qom, ville où ont été annoncés les premiers cas de coronavirus en Iran, a accusé lundi le gouvernement de «ne pas dire la vérité» sur l’ampleur de cette épidémie en Iran, selon l’agence semi-officielle Isna. Ahmad Amirabadi Farahani a tenu ces propos devant la presse à l’issue d’une session à huis clos sur le virus. De son

Coronavirus: premiers cas dans les pays du Golfe, frontaliers à l’Iran De nombreux citoyens des pays arabes du Golfe, de confession chiite, se rendent fréquemment en Iran Bagdad a annoncé lundi un premier cas de coronavirus en Irak, un étudiant iranien dans la ville sainte chiite de Najaf, malgré la fermeture des frontières avec l’Iran, qui a enregistré 47 cas et douze décès. Cet homme, âgé selon une source médicale, est le premier cas officiellement annoncé en Irak, un pays au système de santé totalement délabré. Un premier cas a également été détecté dans l’ouest de l’Afghanistan chez un patient arrivé aussi d’Iran, a annoncé lundi Firozuddin Feroz, le ministre de la Santé afghan. Le malade a été détecté parmi trois personnes suspectes dont les autorités avaient dit dimanche qu’elles revenaient de la ville de Qom en Iran. Depuis, Kaboul a «interdit temporairement» les voyages entre l’Afghanistan et l’Iran. Plus tôt, le Koweït et le royaume de Bahreïn avaient annoncé les premiers cas de personnes infectées par la maladie, en précisant qu’elles revenaient de l’Iran voisin. Le ministère de la Santé de Koweït a précisé que trois personnes, revenant de la ville iranienne de Machhad (nord-est), ont été testées positives au virus alors qu’à Manama, le ministère de la Santé a annoncé qu’un Bahreïni, de retour d’Iran, a été diagnostiqué avec le nouveau coronavirus. L’Iran est devenu dimanche le pays où le nouveau coronavirus a fait le plus de morts hors de Chine. Un député de Qom, a accusé lundi le gouvernement de «ne pas dire la vérité» sur l’ampleur de cette épidémie en Iran, selon l’agence semi-officielle Isna.

côté, l’agence Ilna, proche des réformateurs, rapporte que M. Amirabadi Faramani a parlé de «50 morts» rien qu’à Qom (centre) alors que le bilan officiel est de 12 morts à l’échelle du pays.

Le gouvernement de Téhéran a quant à lui promis d’être «transparent» sur l’épidémie de nouveau coronavirus qui touche l’Iran, en particulier sur les chiffres des morts et des personnes contaminées par la maladie. «Nous nous engageons à être transparents sur la publication des chiffres», a déclaré

le porte-parole du gouvernement Ali Rabii.

L’épidémie de pneumonie virale s’accélérait lundi à travers le globe, avec des bilans en forte hausse de la Corée du Sud à l’Iran et trois nouveaux pays touchés, plaçant les marchés financiers en état d’alerte. La Corée du Sud et l’Iran se retrouvent en première ligne face au coronavirus, avec respectivement le plus grand nombre de cas de contamination et de décès en dehors de Chine.

Moins d’une semaine après la détection du nouveau coronavirus, Téhéran a annoncé quatre nouveaux décès, portant à 12 le nombre de victimes de l’épidémie en République islamique. Ailleurs au Moyen-Orient et en Asie centrale, plusieurs pays ont annoncé de premiers cas de contamination: Afghanistan, Bahrein et Koweit. Une trentaine de pays et territoires sont désormais touchés, avec un bilan d’au moins 30 morts hors de Chine.


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En visite à Amman, l’émir du Qatar promet 10.000 emplois pour des Jordaniens Etats du Golfe. Dépourvu de ressources naturelles et très dépendant d’aides étrangères, le royaume jordanien fait face à un taux de chômage de 18,5% et 20% et la population vit à la limite du seuil de pauvreté.

Le dirigeant qatari a aussi annoncé «une aide de 30 millions de dollars (27,72 millions d’euros)» L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a annoncé la création de 10.000 emplois pour des Jordaniens au Qatar au cours d’une visite à Amman, a indiqué lundi l’agence d’information qatari QNA. Cette visite survient après un récent réchauffement entre les deux pays, alors que Amman avait réduit ses relations avec Doha en 2017 dans le sillage d’une crise diplomatique entre le Qatar et plusieurs

Arrivé dimanche en Jordanie à l’invitation du roi Abdallah II, l’émir du Qatar a annoncé la création de «10.000 emplois pour les frères jordaniens au Qatar, outre les 10.000 emplois déjà annoncés en août 2018», a rapporté QNA sur Twitter. Le dirigeant qatari a aussi annoncé «une aide de 30 millions de dollars (27,72 millions d’euros)» à la caisse de retraite des militaires jordaniens, selon la même source. En 2017, la Jordanie avait réduit ses relations avec Doha après que l’Arabie saoudite et ses alliés - les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte - eurent rompu leurs liens avec le Qatar, l’accusant de soutenir des mouvements islamistes - ce que Doha nie - et de se rapprocher de l’Iran.

Nucléaire iranien: réunion de la commission conjointe mercredi à Vienne (UE)

Cette rencontre a pour but de préserver l’accord de 2015 en persuadant Téhéran de le respecter La réunion de conciliation entre les pays signataires de l’accord sur le nucléaire iranien et Téhéran aura lieu mercredi à Vienne, a annoncé lundi le service diplomatique de la Commission européenne.

Cette rencontre a pour but de préserver l’accord de 2015 sur le nucléaire - après le retrait de Washington - en trouvant le moyen de persuader Téhéran de le respecter, alors qu’il s’en est écarté par étapes pour protester contre la réimposition de sanctions par les Etats-Unis.


À LA UNE Depuis le 5 février, le ton monte entre d’une part la Turquie, et d’autre part la Syrie, et indirectement la Russie. Le problème est à la fois simple et terriblement compliqué. La Syrie veut récupérer une zone que Recep Tayyip ERDOGAN lui croyait acquise. Dans sa lutte radicale contre les Kurdes, pour contrôler les mouvements de populations, et décliner sa volonté d’affirmation régionale, ERDOGAN a envahi la zone frontalière turque d’Iblid. On avait cru qu’il l’avait fait avec l’assentiment de Wladimir POUTINE. Depuis fin avril 2019, le Président Bachar El ASSAD veut terminer la reconquête de son territoire par la reprise du contrôle du Nord, la dernière qui échappe encore à son autorité la dernière qui échappe encore à son autorité. Il y a quinze jours, les troupes syriennes sont arrivées face aux Turcs ; les affrontements ont fait des morts. Le Président syrien n’a pu le faire qu’avec l’accord explicite de son parrain russe qui a sauvé son régime, avec les supplétifs iraniens et libanais. La mort de nombreux Turcs et les premiers succès syriens sur le terrain, notamment avec la reprise de l’axe stratégique de l’autoroute Damas-Alep, ont déchainé la fureur d’ERDOGAN qui n’a pas hésité à déclarer que si les troupes syriennes ne se retiraient pas, il donnerait l’ordre à ses militaires d’aller sur Damas. Même poussé par son opposition kémaliste, ce n’est pas très prudent de faire de telles déclarations. L’espace aérien syrien étant contrôlé par les Russes et au service de l’armée régulière, l’armée turque n’a aucune capacité de pouvoir sortir de sa zone, et même de s’y maintenir. ERDOGAN devrait se méfier de son impulsivité, inversement proportionnelle au caractère « calculateur » du bon joueur d’échecs qu’est POUTINE. Seule l’aviation israélienne a la faculté d’intervenir en Syrie, sous réserve de respecter un protocole précis conclu avec le gendarme russe et de ne frapper que des cibles de l’Iran ou du Hezbollah. Cela permet à Israël d’atténuer la menace à ses portes et à POUTINE de voir un tiers écorner les ailes d’encombrants alliés, ce qui ne fait que renforcer sa main mise sur le pays. ERDOGAN aurait dû s’en souvenir. En faisant main basse sur la région d’Iblid, la Turquie a récupéré plusieurs groupes armés dont 20 à 25 000 djihadistes de Hayat Tahrir Al-Cham (HTS), ex-fidèles d’Al Quaïda. En septembre 2018, l’accord russo-turc de Sotchi faisait de la région d’Iblid une « zone démilitarisée », et de facto, un territoire turc. Mais qu’ERDOGAN se serve des djihadistes pour effrayer les Européens et obtenir des compensations financières, cela peut se concevoir, eu égard la faiblesse européenne. Mais qu’il laisse les rebelles attaquer des positions syriennes et russes, il est évident que POUTINE ne pouvait le tolérer. En plus, circonstance aggravante pour la Turquie, ERDOGAN n’a pas hésité à s’opposer aux Russes en Libye. ERDOGAN se trompe. Il ne suffit pas d’essayer de remplir le vide laissé par le désenga-

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Les aventures d’Erdogan

gement américain pour être l’égal de la Russie. Il ne suffit pas d’acheter des missiles russes au grand dam des autres membres de l’Alliance atlantique pour amadouer POUTINE. Á ce jour, les dégâts sont importants (une dizaine de morts côté turc, un hélicoptère syrien abattu, des dizaines de morts syriens selon les Turcs…), mais non irrémédiables pour empêcher la tenue de négociations et la recherche d’une solution. Néanmoins les prétentions turques de conserver cette parcelle syrienne semblent irréconciliables avec les ambitions syriennes de retrouver l’intégrité territoriale et la volonté russe d’éradiquer une rébellion d’islamistes radicaux dans son protectorat, voire à ses portes. Pendant ce temps, les bombardements syriens et les difficultés d’acheminement des nourritures accentuent les risques de catastrophe humanitaire. Au cours des derniers mois, Ankara

a accueilli 700 000 réfugiés en plus des 3 600 000 déjà présents sur son territoire. Cette crise syrienne est riche d’enseignements, et va constituer une pierre angulaire de la nouvelle géopolitique proche-orientale. Á ce stade, nous pouvons relever : Le désengagement des États-Unis est confirmé, nonobstant quelques tergiversations. Il s’accompagne du désintérêt de l’Alliance atlantique pour cette zone charnière entre Proche Orient et Europe. Le retour en force de la Russie qui en a profité pour retrouver ses positions des années soixante-dix dans ce pays, et sa position ne cesse de se consolider. L’installation des Turcs en Syrie. ERDOGAN a voulu saisir l’opportunité du départ américain pour prendre pied chez son voisin. Á force d’avoir voulu jouer sur tous les tableaux, ERDOGAN s’est pris les pieds dans le tapis, et va probablement être obligé de manger son chapeau.

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L’effacement de l’Europe qui ne joue plus aucun rôle dans cette zone. Sa préoccupation essentielle est de payer les Turcs à retenir les migrants, et pour se faire, elles ferment les yeux toutes les violations des règles démocratiques et toutes les violations des droits de l’homme. Le silence de l’ONU. Depuis 2011, l’organisation internationale a fermé les yeux sur les bombardements de l’aviation syrienne sur les civils, et l’utilisation par Damas de bombes chimiques. Elle n’a rien dit sur l’intervention des troupes russes et turques en Syrie, sans mandat du Conseil de sécurité…Elle semble totalement absente des problématiques syriennes, ce qui écorne un peu plus sa crédibilité. Un jour ou l’autre, le dossier syrien fera partie de l’acte de contestation existentielle de l’ONU. Dov ZERAH


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Israël is Forever Mobilisation des forces sionistes francophones

Jérusalem, 19 Kislev 5780 17 Décembre 2019 Chers amis,

L’État d’Israël se trouve confronté à un certain nombre de dangers extérieurs : les Iraniens et leurs alliés du Hamas à Gaza, du Hezbollah au Liban, leur armée en Sy-

rie et en Irak, au Yémen. Leurs opérations subversives représentent une menace militaire réelle. L’État d’Israël et Tsahal se sont engagés à ce que jamais les ayatollahs ne possèdent l’arme nucléaire. Même les signataires des accords de Vienne commencent à réaliser le danger des armes balistiques développées par le régime iranien.

L’État d’Israël se trouve également confronté à une crise politique que ses ennemis tentent d’exploiter. En parallèle, d’importantes opportunités s’offrent à nous comme le transfert d’ambassades à Jérusalem, la reconnaissance américaine de la légalité des réimplantations en Judée Samarie et la reconnaissance du Golan.

Il est évident que dans cette conjoncture, plus que jamais, les sionistes doivent réaffirmer leur total soutien à l’État juif. L’an prochain, un congrès sioniste mondial se tiendra Jérusalem. Des délégations du monde juif y seront présentes. Ce sera l’occasion pour la délégation française de réaffirmer son soutien à la souveraineté juive sur toute la Terre d’Israël. Cela sera également l’occasion d’obtenir des améliorations conséquentes pour la Alya des juifs de France tant dans le domaine économique que social et de mettre un terme à certains barrages bureaucratiques et bancaires défavorables. Afin que ce programme puisse être tenu, il suffit de remplir le bulletin ci-joint et de devenir ainsi électeur et voter pour une représentation française menée par le Likoud, Israël Is Forever, le Betar et nombre d’associations nationales. Nous comptons sur vous pour remplir ce formulaire mais aussi inciter vos amis, votre famille à en faire de même et à proclamer fièrement notre sionisme. Nous savons pouvoir compter sur votre engagement et vous adressons nos salutations de Jérusalem libérée et réunifiée. Le président, Jacques KUPFER IIF ISRAEL Hehaloutz St 7, JERUSALEM blocsioniste@gmail.com IIF France 9, rue Fourcroy 75017 Paris www.israelisforever.co.il



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La justice britannique se penche Harvey Weinstein coupable sur la demande d’extradition d’agression sexuelle et de viol d’Assange

Il risque jusqu’à 175 ans de prison aux Etats-Unis où il est poursuivi pour piratage informatique

La justice britannique a commencé lundi à examiner la demande d’extradition du controversé fondateur de WikiLeaks Julian Assange par les Etats-Unis, où il est réclamé pour avoir publié une masse d’informations classifiées. Dans une salle bondée de la cour de Woolwich (sud-est de Londres), où se pressaient journalistes et soutiens, l’Australien de 48 ans est apparu calme et attentif, vêtu d’un blazer et d’un sweat gris foncé sur une chemise blanche, le visage chaussé de lunettes. Il a pris la parole pour confirmer son identité. Considéré comme un héros de la liberté d’expression par des dizaines de supporters qui se sont bruyamment rassemblés devant l’édifice, il risque jusqu’à 175 ans

de prison aux Etats-Unis où il est poursuivi pour piratage informatique et espionnage.

Le jury l’a disculpé de la circonstance aggravante de comportement «prédateur»

Lors d’une audience préliminaire, Assange avait déclaré qu’il refusait de se «soumettre à une extradition pour un travail de journalisme qui a récolté de nombreuses récompenses et protégé beaucoup de gens».

Le producteur Harvey Weinstein a été reconnu coupable lundi d’agression sexuelle et de viol, mais a évité une condamnation pour les accusations les plus graves, un verdict en demi-teinte qui constitue cependant une victoire pour le mouvement #MeToo.

Comme lui, son père John Shipton voit dans ces poursuites un grave danger pour la liberté de la presse. Il a dénoncé «la malveillance incessante des autorités» envers son fils: «c’est ce qui arrivera aux journalistes (...) si cette extradition politique de Julian Assange aboutit», a-t-il prévenu avant le début de l’audience.

Reconnu coupable d’agression sexuelle et de viol, Harvey Weinstein, 67 ans, est passible de 25 ans de prison au maximum, mais ne risque pas la perpétuité, car le jury l’a disculpé de la circonstance aggravante de comportement «prédateur», qui aurait pu lui valoir la prison à vie.

Détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh adjacente, Assange doit comparaître pour toute la semaine avant un ajournement de l’audience au 18 mai, quand elle reprendra pour trois semaines.

Sa peine sera déterminée ultérieurement par le juge James Burke, qui a présidé aux débats.

Le jury a eu besoin de cinq jours pour parvenir à une décision à l’unanimité sur certains chefs, condition nécessaire pour prononcer un verdict. Les jurés devaient se déterminer sur le témoignage de trois femmes, parmi les plus de 80 qui ont accusé Harvey Weinstein de harcèlement ou d’agression sexuelle. Au final, le jury ne l’a jugé coupable que des deux chefs les moins graves, l’agression sexuelle de l’ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l’aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il a, en revanche, relaxé le producteur d’un chef de viol plus grave lié à Jessica Mann, mais surtout de la circonstance aggravante de comportement «prédateur».

Bernie Sanders ne participera pas à la prochaine conférence de l’AIPAC

«Le peuple israélien a le droit de vivre en paix et en sécurité. Le peuple palestinien aussi» Le candidat démocrate Bernie Sanders a déclaré dimanche qu’il ne participera pas à la prochaine conférence de l’AIPAC, qui selon lui, offre une plate-forme aux dirigeants qui « s’opposent aux droits fondamentaux des Palestiniens». «Le peuple israélien a le droit de vivre en paix et en sécurité. Le peuple palestinien aussi», a tweeté Sanders. «Je reste préoccupé par la plate-forme que l’AIPAC offre aux dirigeants qui exprime le fanatisme et s’opposent aux droits fondamentaux des Palestiniens. Pour cette raison, je ne participerai pas à leur conférence», a-t-il ajouté. «En tant que président, je soutiendrai les

droits des Israéliens et des Palestiniens et ferai tout mon possible pour apporter la paix et la sécurité dans la région», a poursuivi Sanders. L’AIPAC a aussitôt fustigé le candidat démocrate après son annonce. «En se lançant dans une attaque aussi odieuse contre cet événement politique américain bipartite, le sénateur Sanders insulte ses propres collègues et les millions d’Américains qui se tiennent aux côtés d’Israël. Vraiment honteux», a déclaré le porte-parole de l’AIPAC, Marshall Wittmann. Longtemps perçu comme un outsider dans un pays où le socialisme évoque encore à certains des relents de guerre froide, Bernie Sanders est désormais en position de briguer la Maison Blanche pour le parti.


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Allemagne: une voiture fonce dans la foule lors d’un carnaval, 30 blessés

La justice a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «tentative de meurtre

Une trentaine de personnes, parmi lesquelles des enfants, ont été blessées lundi lorsqu’une voiture a foncé dans un défilé de carnaval dans le centre de l’Allemagne, ont annoncé les autorités qui privilégient l’acte volontaire sans mobile politique. Parmi les victimes figurent plusieurs personnes grièvement blessées et qui ont été transportées dans les hôpitaux proches de Volkmarsen, la commune de l’Etat régional de Hesse où les faits se sont déroulés, a indiqué le parquet général de Francfort. Le chef de la police de Francfort a évoqué, selon l’agence allemande dpa, 7 personnes grièvement touchées. La chancelière Angela Merkel a indiqué que ses pensées étaient avec les familles des victimes et souhaité à ces dernières «un rétablissement complet et rapide», selon un tweet de son porte-parole.

Le conducteur du véhicule, qui a lui-même été blessé, «a été arrêté», selon le parquet général. Il s’agit d’un Allemand de 29 ans originaire de cette commune de moins de 7.000 habitants.

Il n’était toutefois pas en état d’être interrogé en raison de ses blessures et a reçu des soins médicaux. La justice a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «tentative de meurtre». Le parquet fédéral anti-terroriste ne s’est pas saisi, signe que les autorités privilégient pour l’heure la piste d’un acte volontaire mais pas d’un attentat. «Nous enquêtons dans toutes les directions», a ajouté le parquet dans un communiqué, précisant ne pas pouvoir donner d’indications à l’heure actuelle sur les motivations du suspect. Selon Der Spiegel, le conducteur était «en état d’ébriété avancé» au moment des faits.

Allemagne : 18 enfants parmi 52 blessés par une voiture lors d’un carnaval

35 personnes se trouvent en traitement hospitalier et 17 autres ont pu quitter l’hôpital Dix-huit enfants font partie des 52 personnes qui ont été blessés par un automobiliste ayant foncé dans la foule lors d’un carnaval lundi à Volkmarsen, dans le nord de la Hesse, a indiqué mardi la police de la région, qui cherche encore le motif du suspect arrêté. «Il y a 18 enfants parmi les victimes (...) 35 personnes se trouvent en traitement hospitalier et 17 autres ont étés traités de manière ambulatoire et ont déjà pu quitter l’hôpital», a précisé la police locale sur son compte twitter. Le conducteur de la voiture, lui même

blessé, a été arrêté lundi, selon le parquet général. Il s’agit d’un Allemand de 29 ans originaire de cette commune de moins de 7.000 habitants. La justice a ouvert une enquête pour «tentative de meurtre», mais le parquet fédéral anti-terroriste ne s’est pour l’heure pas saisi, signe que les autorités privilégient dans un premier temps la piste d’un acte volontaire mais pas d’un attentat. Le suspect n’était pas connu des autorités comme un extrémiste, a indiqué mardi l’agence DPA, se basant sur les services de sécurité. L’homme s’était toutefois fait remarquer dans le passé par des insultes et actes d’intrusion, selon les mêmes sources.

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Le séparatisme. L’ennemi.

Agir contre l’islamisme politique sans stigmatiser la deuxième religion de France, c’est l’exercice auquel s’est livré le Président de la République, mardi dernier, lors d’un déplacement à Mulhouse. Très attendu sur ce sujet depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron a enfin présenté quelques mesures de sa lutte contre le « séparatisme islamiste » et la radicalisation. Tout d’abord une précision sémantique. Le Président a préféré choisir le mot « séparatisme » à celui de « communautarisme » : pour Emmanuel Macron, le séparatisme, c’est accepter l’idée que les lois de la religion puissent être supérieures aux lois de la République, alors qu’avec le communautarisme, « on peut se sentir des identités multiples si on respecte les lois de la République ». Après avoir désigné l’ennemi, il a ensuite annoncé une série de mesures pour combattre ce « séparatisme islamiste » : fin progressive du système des imams détachés, durcissement de l’accueil des psalmodieurs étrangers durant la période du ramadan, remplacement des enseignements langue et culture d’origine par des enseignements internationaux en langue étrangère avec des professeurs qui auront l’obligation de maîtriser la langue française, contrôle des financements des lieux de culte… Pour le Président, il est urgent de couper le lien entre l’islam politique et les influences extérieures et promouvoir un « Islam de France » qui serait en accord avec les règles et les valeurs de notre pays. Certes. Reste que ces mesures ne s’at-

taquent qu’à une partie des problèmes posés par la radicalisation et la promotion de l’islam politique dans notre pays.

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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

Rien pour lutter contre le prosélytisme islamique dans les clubs sportifs, les hôpitaux, les prisons…où le clientélisme politique comme le dénonce le livre d’Eve Szeftel, « Le Maire et les barbares ». Rien pour renforcer les lois sur la laïcité et lutter contre les tensions xénophobes et antisémites. Rien pour s’attaquer aux cent cinquante-deux quartiers qui posent problème, notamment en Ile-de-France et qui nécessitent, avec plus de dispositifs sécuritaires, éducatifs et publics, un retour fort de l’Etat… Jack-Yves Bohbot

Le chef de la diplomatie allemande craint un départ « massif » des Juifs Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a mis en garde ses compatriotes contre un départ massif des Juifs si rien n’est fait pour lutter contre la résurgence de l’antisémitisme. « Un Juif sur deux a déjà envisagé de quitter le pays » a-t-il indiqué. « La lutte contre l’antisémitisme sera une priorité de l’Allemagne, qui prend la présidence tournante de l’Union Européenne en juillet et la présidence du Conseil de l’Europe en novembre », a-t-il assuré. L’Iran menace de détruire un ancien site juif Pour se venger du plan de paix américain, le gouvernement iranien a menacé de détruire le tombeau historique d’Esther et de Mordehaï, situé dans la ville de Hamadan à 300 km à l’ouest de Téhéran, pour y construire « un bureau consulaire pour la Palestine ». Pour les Juifs iraniens, ce site est un lieu de pèlerinage tout au long de

l’année, et notamment lors de la fête de Pourim. Carnaval belge d’Alost : persiste et signe L’année dernière, la communauté juive avait pointé ce carnaval qui avait présenté un char caricaturant des personnages au nez crochu, entourés de rats et juchés sur des sacs d’argent : l’Unesco avait exclu le carnaval d’Alost de la liste de son Patrimoine culturel immatériel. Cette année, les organisateurs du carnaval ont fait défiler un char avec des juifs avec de longs orteils, en référence à une expression selon laquelle cette particularité serait signe de susceptibilité… Quentin Tarentino papa en Israël Le célèbre réalisateur de « Jackie Brown », « Pulp fiction » et « Kill Bill », qui a choisi de s’installer à Tel Aviv, est marié depuis novembre 2018 avec une chanteuse israélienne Daniella Pick. Ils sont, depuis le 22 février, les heureux parents d’un petit garçon né au Tel Aviv’s Ichilov General Hospital. Sanders affiche sa judéïté Le candidat à l’investiture présidentielle démocrate Bernie Sanders a diffusé une vidéo dans laquelle il se dit être « très fier d’être Juif » et être impatient de « devenir le premier président juif de l’histoire de ce pays ». Après sa victoire dans le caucus du Nevada, Bernie Sanders est le grand favori dans le camp démocrate pour affronter Donald Trump, lors des prochaines élections présidentielles en novembre 2020. Coronavirus. Un deuxième israélien contaminé Les autorités israéliennes ont annoncé un deuxième cas de coronavirus concernant un passager placé en quarantaine sur le paquebot Diamond Princess avant d’être rapatrié en Israël. Dans le même temps, cent quatre-vingt écoliers israéliens et dix-huit enseignants ont été appelés à rester cloîtrés chez eux pendant quatorze jours après avoir été en contact avec des touristes sud-coréens ayant contracté le nouveau coronavirus.


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Trump signerait personnellement un accord de paix avec les talibans

Une trêve partielle d’une semaine est entrée en vigueur samedi en Afghanistan Donald Trump a indiqué dimanche qu’il signerait personnellement un accord de paix avec les talibans si les négociations pour mettre fin à plus de 18 ans de guerre en Afghanistan aboutissent. «Oui. Je mettrais mon nom dessus», a dit le président américain, questionné par les journalistes sur la pelouse de la Maison Blanche avant son départ pour New Delhi où il doit effectuer une visite officielle de

Donald Trump est arrivé en Inde pour une visite d’État de deux jours

Il se rendra en fin de journée à Agra pour assister au coucher de soleil au Taj Mahal Donald Trump est arrivé lundi matin en Inde pour une visite d’État de deux jours, où le géant d’Asie du Sud lui a concocté un accueil haut en couleurs avec un meeting géant aux côtés de Narendra Modi puis une escapade au Taj Mahal. Responsables indiens et américains se réservent les discussions sur le fond des dossiers pour la série d’entretiens bilatéraux mardi à New Delhi. L’Inde est un allié stratégique pour les États-Unis en Asie, qui voient en elle un potentiel contrepoids à la montée en puissance de la Chine dans la région. «Nous avons hâte d’être en Inde. Nous sommes en chemin et rencontrerons tout le monde dans quelques heures», a tweeté Donald Trump en hindi depuis son avion Air Force One. Narendra Modi est venu en personne l’accueillir à son atterrissage à Ahmedabad, pour le premier voyage officiel de l’actuel locataire de la Maison Blanche dans le pays de 1,3 milliard d’habitants. Donald Trump a atterri vers 11H35 locales (06H05 GMT) à l’aéroport international d’Ahmedabad (Gujarat, ouest). Il se rendra en fin de journée à Agra pour assister au coucher de soleil au Taj Mahal, avant d’aller à New Delhi où se dérouleront mardi des entretiens bilatéraux entre responsables indiens et américains.

deux jours. Une trêve partielle d’une semaine est entrée en vigueur samedi en Afghanistan avant l’éventuelle signature d’un accord sans précédent entre les talibans et les Etats-Unis le 29 février, à condition qu’une baisse des attaques soit constatée sur tout le territoire afghan. M. Trump n’a pas précisé le genre de document qu’il souhaiterait signer mais il a indiqué que toute décision dépendait des progrès sur le terrain pendant cette trêve.

Estimant que la violence a pour le moment effectivement diminué, il a ajouté: «Ca fait un jour et demi. On va voir ce qui se passe». «Je veux voir comment cette période d’une semaine se passe», a-t-il ajouté. «Si ça marche pendant le reste de la semaine, je mettrais bien mon nom dessus. Il est temps de rentrer à la maison. Et eux, ils veulent arrêter». «Je pense que les talibans veulent un accord eux aussi. Ils en ont assez de se battre», a-t-il encore déclaré.

Cette trêve partielle, ou «réduction des violences», est censée démontrer la bonne volonté des insurgés islamistes avant la signature d’un accord avec Washington portant sur un retrait graduel des troupes américaines en échange notamment de garanties sécuritaires. En cas de signature de l’accord, des discussions inter-afghanes doivent s’ouvrir, alors que les talibans refusent depuis 18 ans de négocier avec le gouvernement de Kaboul, qu’ils considèrent comme une «marionnette» de Washington.


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Municipales ! Buzyn casse tout ?

Alors que le dissident Vilani détestait son rival Grivaux, il ne manque pas une occasion de dire son respect pour la nouvelle venue. 48 heures après la nomination d’Agnes Buzyn, tout à changé. L’ambiance surtout! Lourde au QG de Benjamin Grivaux. Après un début de campagne catastrophique, calamiteux, qui pesait sur le moral des troupes, et les mauvaises relations entre les frères ennemis, mettaient de l’eau dans le gaz. Tout un chacun remarquera, avec quelle application, Agnès Buzyn place sa bienveillance, son calme, sa capacité d’écoute. Cependant, Éric Vilani ne renonce pas pour autant. Mais les mots choisis par les 2 camps ont un sens. Cordialité! Tout devient possible. Tout laisse à penser que le premier tour passé, les alliances de second tour deviendront indispensables pour gagner la mairie. En attendant, la venue de cette nouvelle candidate rejaillit sur tous. Pour commencer, Anne Hidalgo ne fait plus le calendrier de la campagne électorale, or, pour gagner une campagne, -il faut dominer l’agenda. -Il faut imposer les thèmes, -Il faut que le débat tourne autour du candidat, autour de son projet. Jusqu’alors, Anne Hidalgo caracolait en tête. Chacune de ses idées faisait mouche. 170.000 arbres, des forêts urbaines, une

politique anti voitures. Toutes ses idées, on ne peut plus polémiques, bien entendu, mais elle décidait la marche à suivre.

C’est l’un des dix hommes les plus riches au monde. Il peut se payer des clips à sa gloire, pour chaque instant de sa vie et au delà. Celui que TRUMP surnomme mini Mike en fait un Max. Il a déjà dépensé 340 millions de dollars. Il est prêt à en mettre 3 fois plus. 340 millions, c’est, plus que tous les autres candidats réunis. C’est aussi, autant qu’Obama, lors de sa campagne de 2012. Alors question: Est-ce que l’argent est en train de détruire la démocratie américaine? On vous répondra que les études universitaires américaines, prouvent que depuis que le plafond des dépenses a été supprimé, voilà 20 ans, le vainqueur du scrutin est celui qui dépense le plus. C’est vrai dans 90% des cas. En 2012 la Maison Blanche valait 2 mil-

Fessenheim : Fermeture avant retraite !

Depuis l’arrivée d’Agnes Buzyn, la cote d’Anne Hidalgo dégringole et c’est la nouvelle qui capte les médias. Le programme de l’actuelle occupante de l’Hotel de Ville ne fait plus référence. Alors la question que nous ne manquerons pas de nous poser: QU’EST-CE QUI A CHANGÉ? En proposant le transfert de la Gare de l’Est et le projet de création d’un Central Parcs, Benjamin Grivaux voulait se positionner au niveau des grands projets, plus verts que verts de sa concurrente. Il la défiait sur son terrain, en adoptant les mêmes arguments, les mêmes armes. Agnès Buzyn, au contraire se démarque de ce terrain. Elle promet de se recentrer sur le quotidien. La propreté, la sécurité, les déplacements, le logement. Alors me direz-vous, en quoi se démarquet-elle de Rachida Dati? Elle aussi, refuse de parler de projets grandioses, mais plutôt de la vie, du quotidien de tout un chacun. Grâce à ce programme, elle avait réussit à avancer dans les sondages. Aujourd’hui, en entrant dans le dernier mois de la campagne, quand les idées se précisent, quand les décisions se cristallisent, qui des 3 drôles de dames va fixer le tempo? René Seror

Quelle campagne ! Ça promet !

Avoir des milliards, c’est la meilleure façon de se faire des ennemis. Michael Bloomberg débarque dans cette campagne. Frais et dispos, quand tous les autres ont déjà gesticulé. Et ces autres ne lui font aucun cadeau. Ils accusent le milliardaire d’être misogyne, raciste, arrogant...

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liards. En 2016, 3 milliards. En 2020 on parie sur 4. Le tout en dollars, évidemment. Mais, partant du principe qu’il n’y a pas que l’argent dans la vie, il faut voir l’aspect humain.

Michael Bloomberg déteste Donald TRUMP. Il le méprise comme un nanti qui pèse 60 milliards peut le faire d’un nouveau riche qui en aligne 4 ou 5. Les 2 hommes se sous estiment sans doute, car les provocations de l’un sont à la hauteur des clips du second. Lors du débat de cette nuit, le candidat démocrate, fraîchement débarqué dans la campagne, 3eme dans les sondages, a témoigné autant d’empathie et de charisme qu’un tiroir caisse. Quant à la tenue du débat, selon tous les observateurs, il était aussi ennuyeux qu’un meeting démocrate. QUELLE CAMPAGNE,ÇA PROMET! René SEROR

Depuis le temps que je pratique les réseaux sociaux, j’ai bien compris que les titres qui vous valent des lecteurs, des like et des commentaires, doivent impérativement comporter les notions d’israël, de TRUMP de racisme et d’antisémitisme. Bien entendu, ces sujets sont ma priorité, mais pas que... Certains sujets sont si savamment occultés par les médias et, bien plus grave par les pouvoirs publics, qu’ils finissent au fond d’un tiroir, ignorés de tous. Voici une incongruité gouvernementale, annoncée de longue date, face à laquelle l’état actionnaire s’incline, devant l’état politique. Il coupe la branche sur laquelle il est assis, ou se tire une balle dans le pied, parce qu’il faut offrir un symbole aux écologistes. Alors, me demanderez vous, de quoi s’agit-il? Et bien, dans quelques heures, le premier réacteur de la centrale de FESSENHEIM sera arrêté. La première question qui vient à l’esprit: Existe-t-il beaucoup d’entreprises florissantes, en parfait état de fonctionnement, assurant un emploi stable à plus de 1000 personnes, faisant vivre tout un territoire et assurant un beau bénéfice! En clair, connaissez-vous des entreprises solides, qui ferment, brutalement, parce que leur actionnaire le décide? En un mot la réponse est NON. Par le passé, voici une dizaines d’années, les pneumatiques CONTINENTAL fermaient une usine dans l’Oise. Grève, occupation d’usine, sous-préfecture saccagée, et des suites judiciaires interminables. Et bien, ce soir FESSENHEIM va saborder son travail, sans le moindre incident. Pourtant, l’unité est en parfait état de

marche, certifiée par l’autorité indépendante de sûreté nucléaire. De surcroît, elle rapporte 200 millions d’euros par an. Alors que son démantèlement va coûter, selon la cour des comptes, plus de 500 millions d’euros. Mais voilà, l’état actionnaire s’incline devant l’état politique. Et si les écologistes mettent en avant le risque nucléaire, La gestion des déchets, Ce n’est pas faux sur plusieurs siècles, mais cette technologie est aujourd’hui maîtrisée. A l’inverse, les écologistes veulent cacher le fait que l’énergie nucléaire ne produit pas de gaz à effet de serre. Que c’est, une des solutions dans la lutte contre le réchauffement de la planète. Et maintenant, examinons la pire conséquence de cette fermeture: L’Allemagne va devoir produire plus d’électricité à partir du charbon. C’est l’effet inverse de ce qui est recherché. Il est une certitude. Nous consommerons beaucoup plus d’électricité dans l’avenir, Il faudra la fournir proprement. Les énergies renouvelables sont incapables pour l’heure de prendre le relais. Pas assez nombreuses, irrégulières. Le vent, le soleil sont des sources d’énergie par nature, instables et on ne sait pas les stocker. CONCLUSION: fermer une entreprise rentable, socialement sûre, juste pour des motifs politiques, contre l’évidence, contre le bon sens, voilà une concession peu glorieuse. Le gouvernement cède devant les écolos en fermant une entreprise en bonne santé, Tôt ou tard, il cédera sur d’autres points. A ce moment là, sa crédibilité sera mise à rude épreuve. René Seror



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Pourquoi Al Pacino déchaîne-t-il la colère des dirigeants du Mémorial d’Auschwitz ? L’acteur américain incarne le personnage phare de Hunters, une nouvelle série qui fait du bruit sur la plateforme Amazon Prime. Et si le scénario comme le rythme de cette fiction qui suit une improbable équipe de chasseurs de nazis ont de quoi séduire, certaines scènes choquent. Du moins c’est l’avis bien tranché du Mémorial polonais qui a interpellé le diffuseur sur Twitter… Explications

Décidément Amazon est dans le collimateur du Mémorial d’Auschwitz. Vigilante, l’équipe dirigeante du musée de la déportation a déjà interpellé la plateforme pour lui demander de retirer de son site des livres de propagande nazie, la semaine dernière. Elle revient à la charge, cette semaine, avec une nouvelle polémique : et c’est une fiction produite et diffusée par Amazon Prime qui dérange le Mémorial cette fois-ci : Hunters…

n’en a pas fini avec ceux qui ont détruit sa vie. Rescapé d’Auschwitz, l’homme a décidé de consacrer son existence à la traque des fidèles d’Hitler ayant réussi à échapper aux tribunaux internationaux. Réfugiés aux Etats-Unis, ils sont, pour certains, convaincus qu’ils pourront édifier le 4ème Reich. Un funeste dessein qu’Offerman compte bien contrecarrer. A la tête d’une fine équipe de chasseurs, le vieux déporté à l’accent yiddish improbable les traque sans merci…

Disponible depuis le 21 février dernier, la série suit les aventures d’un vieux survivant d’Auschwitz et de la petite bande d’aventuriers qu’il entraîne avec lui, à la poursuite des nazis. Dans le New York de la fin des années 70, Al Pacino alias Meyer Offerman

Sur le fond, la série n’a rien de polémique. Sur la forme non plus d’ailleurs, car l’univers du programme, produit par Jordan Peele et écrit par David Weil se nourrit de littérature et de culture juive américaine, à la manière des DC Comics : Comme les

fondateurs des X-men, le professeur Xavier ou Magnéto, Offerman est une victime de l’horreur devenue vengeresse. Mais si les X-men et autre ligue des justiciers tentent de rester ouverts à tous publics, Hunters n’a pas peur d’aller loin. Quitte à choquer… Ce dimanche 23 février, l’une des scènes de la série a particulièrement heurté le public : elle montre une partie d’échecs où les pions, sur l’échiquier tracé au sol par les carrés d’herbe plus ou moins clairs, sont des prisonniers d’Auschwitz. Imaginaire, la scène va trop loin, selon le Mémorial d’Auschwitz qui n’a pas manqué de réagir sur Twitter : « Comme l’ont rapporté les survivants, Auschwitz fut la source d’une souffrance et d’une douleur horribles. Inventer un faux jeu d’échecs humain [...] n’est pas seulement dangereux ni caricatural. C’est aussi une porte ouverte aux négationnistes de demain. En préservant la rectitude des faits, nous faisons honneur aux victimes. » Scénariste et acteurs montent au créneau Une critique que n’accepte pas David Weil. Interrogé par la presse américaine, le scénariste a défendu le traitement de l’horreur générée à Auschwitz que montrent les nombreux flashbacks : Cette partie d’échec « est un événement fictionnel », a-t-il admis, dans le Hollywood Reporter. Pourquoi était-il alors si important de montrer cette scène dans la série ? « Pour contrecarrer le plus efficacement possible le récit révision-

niste qui blanchit la perpétration des crimes nazis, en mettant en scène le sadisme et la violence extrêmes » dont ils ont fait preuve contre les Juifs, estime-t-il. Pour lui, même si la série est inspirée de faits réels, elle reste une fiction efficace, à mille lieux d’un documentaire : « En réalisant cette série, j’ai trouvé important de réfléchir à ce que je pense être la question et le défi ultime au moment de raconter une histoire sur l’Holocauste : comment le faire sans emprunter à la vie où à l’expérience d’une vraie personne » a encore indiqué David Weil, dont la grand-mère, Sara Weil, a survécu à Auschwitz. Défendue par son créateur, la série l’est aussi par ses acteurs : l’un d’eux, Josh Radnorau a tempéré la violence des scènes de torture en insistant sur les dialogues, très empreints d’humour juif : « L’une des choses que j’ai gardées en tête, c’est que l’humour est ce qui nous rend humains, avait-il confié au Huffington Post avant la diffusion. Dans les situations les plus horribles sur Terre, les gens continuent de faire des blagues. Là où il y a de la souffrance, il y a de l’humour, c’est ce qui nous maintient en vie ». Et c’est particulièrement vrai, selon lui, dans le cas des juifs : « L’humour noir qui parle de la mort, c’est quelque chose que je connais bien et dans lequel, nous les juifs, sommes plutôt bons ». Reste à savoir si la noirceur de cette série est allée un ton trop loin…

Coronavirus : Israël applique le principe de sur-précaution

Panique dans l’État hébreu. Face au danger mondial que représente l’épidémie de Coronavirus, appelé désormais Covid-19, Israël applique le principe de sur-précaution. « Jusqu’ici, Israël a été plus strict qu’aucun autre pays pour prévenir la propagation du virus », assume le Premier ministre. Suffisant pour rassurer la population et laisser l’épidémie aux portes du pays ? Pas si sûr… Chine, Thaïlande, Singapour, Hongkong et Macao. Les voyageurs en provenance de ces destinations se voyaient, depuis le début de l’épidémie de Coronavirus, refuser l’entrée sur le territoire israélien. Depuis le week-end dernier, il en est de même pour les vols, et donc les passagers, en provenance de Corée du Sud et du Japon. Et selon le ministre de la santé israélien, la liste noire s’allonge de jour en jour : l’Italie, pays européen le plus touché par l’infection et l’Australie pourraient être concernés par cette interdiction aussi dans les jours à venir. « Il a été décidé de réduire progressivement les vols en provenance des pays touchés par le coronavirus », a révélé à la presse Benjamin Netanyahou. Un propos qui, sans entrer dans les détails, ne laissent aucun doute sur la volonté de l’État hébreu d’être plus que vigilant. Bien sûr, l’Iran, pays voisin très touché par l’épidémie fait aussi partie des foyers infectieux dont Israël se méfie, mais compte

tenu de l’état des relations diplomatiques entre les deux pays, les mesures de surveillance sont moins évidentes.

ce courant du christianisme, de retour de Terre sainte, avaient été diagnostiqués positifs au coronavirus.

C’est en fin de semaine que les mesures israéliennes en matière de gestion de cette crise sanitaire mondiale se sont renforcées : alors que les passagers israéliens du Diamond Princess, bateau de croisière en quarantaine dans un port japonais, bénéficiaient d’un rapatriement, l’une des personnes concernées a déclaré la maladie. Ce premier cas de contamination sur le sol israélien s’est doublé d’une vive inquiétude concernant un groupe de 200 pèlerins sud-coréens, que l’armée veut isoler dans une base militaire aux abords d’une implantation proche de Jérusalem. Une décision qui fait écho aux mesures de quarantaine imposées en Corée du Sud aux membres de l’Église de Shincheonji de Jésus, dont plus d’un millier de fidèles présentent des signes de l’épidémie. Dimanche, les autorités coréennes ont annoncé que neuf membres de

Or, en Israël, nombre de personnes, y compris des enfants, ont cotoyé les pélerins durant leur séjour. Près de 200 écoliers et une vingtaine d’enseignants israéliens, notamment, sont entrés en contact avec eux lors d’excursions et ont reçu l’ordre de rester chez eux pour quatorze jours, suscitant la plus vive inquiétude des familles concernées. Très vigilant, le ministère de la Santé a publié sur son site le détail du circuit emprunté par les chrétiens sud-coréens en villégiature, enjoignant tous ceux qui pourraient les avoir approchés à se placer eux-mêmes en quarantaine. Vigilance nécessaire ou paranoïa ? Alors que l’État juif se barricade, les critiques fusent. En Asie, les pays concernés par les mesures restrictives n’ont pas manqué de

regretter ce qui, pour eux, s’apparentent à « une violation des relations bilatérales ». Mais pour Yaacov Litzman, ministre de la Santé, l’heure est à la protection des populations, pas aux atermoiements diplomatiques. S’il dit avoir « conscience des critiques », disant qu’Israël est trop strict en la matière, il ne compte pas pour autant changer de cap tant que la crise sanitaire mondiale sera contenue. Tout juste le gouvernement a-t-il concédé la nécessaire gestion des susceptibilités en chargeant quelques diplomates de « maintenir le dialogue » avec les pays dont les ressortissants sont devenus Persona Non Grata. Pas question, de fait, de changer de cap en la matière : à ce jour, Israël vient d’annoncer l’exclusion de tous les participants étrangers du marathon qui doit se tenir à Tel-Aviv à la fin de la semaine. En Israël, on ne plaisantait pas avec la sécurité. Désormais, il en est de même pour la santé…



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Dossier famille, épisode 2 Jacob Azeroual : « S’aimer c’est simple, sauf si nous compliquons les choses à plaisir ! »

Dans un précédent numéro, une coach conjugale, Annie-Rose Cohen* nous expliquait où en est le couple, et surtout le couple juif, dans nos quotidiens survoltés. Dans ce deuxième épisode, c’est Jacob Azeroual, sommité médicale en matière de sexe, d’amour et d’affect qui revient sur le sujet ! De fait, le psy préféré des médias est de retour avec Savoir (s’)aimer, véritable manuel de survie au pays des relations affectives. Parents, enfants, couple, pourquoi, malgré la réalité du sentiment d’amour, tout est si compliqué et tout le monde si malheureux ? « Pour questionner le sentiment et la relation, il faut toujours revenir à soi », répond, sûr de lui, Jabob Azeroual. Démonstration…

Pourquoi y a-t-il toujours complication dès qu’il y a relation ? Parce que les êtres humains adorent compliquer ce qui est simple et surtout s’enferrer dans des comportements qui les mènent à l’impasse. Nous sommes tous « des voitures à friction », vous savez ces petits jouets d’enfant qui lorsqu’ils butent sur un obstacle s’obstinent à essayer de cogner dedans sans jamais chercher à le contourner. Et pour cause, ces jouets ne sont pas dotés de raison. Et souvent, malgré la raison, les êtres humains font de même. On voit alors des parents crier sur leurs enfants parce qu’ils sont mauvais élèves et les bulletins sont de pire en pire, des femmes sortir toujours avec le même type d’homme et se plaindre qu’elles ne parviennent pas à trouver le bon, et des hommes, également, choisir une conjointe pour de mauvaises raisons et se demander pourquoi ça ne les rend pas heureux. Je pourrais, bien sûr, multiplier les exemples et cela concerne tous les types de relations impliquant l’amour : filial, parental, conjugal… Pourquoi refait-on les mêmes erreurs, même lorsqu’on a conscience qu’elles ne nous mènent nulle part ? L’homme ne se sert-il jamais de sa raison ? Dans le rapport à l’autre, c’est un terrain où l’émotion prend le pouvoir. Regardez un nouveau-né à qui vous dites, avec une voix doucereuse et pleine de tendresse : « tu es vilain et je ne t’aime pas ». C’est horrible, mais le nouveau-né peut très bien réagir avec bonheur. Pourquoi ? Parce qu’il entend et retient l’émotion de la voix, pas les mots prononcés… La Torah nous en donne un exemple parfait : pourquoi ni Abraham ni Itzhak ne sontils devenus les pères de la Nation Juive ? Pourquoi est-ce Jacob qui a eu cette responsabilité ? Parce que Jacob a su marier la matérialité à la spiritualité, la raison au sentiment… Pour être heureux dans la relation d’amour, il faut les deux… Dans Savoir (s’)aimer, vous décortiquez justement ces comportements humains qui nous rendent malheureux mais y a-til une formule magique qui permettent

de leur dire adieu ? Non hélas, je suis thérapeute, pas magicien ! On peut sensibiliser les gens, pointer du doigt les engrenages pour déconstruire ces mécanismes, mais on ne peut pas forcer les gens à agir autrement. Lorsque j’avais travaillé sur la notion de pardon, une personne, lors d’une conférence m’avait dit, à juste titre, une phrase que j’ai plaisir à utiliser : dans le mot pardon, il y a « don ». Lorsqu’une relation à l’autre nous rend triste, nous ne pouvons pardonner et avancer que si l’autre accepte de prendre ce que nous donnons. En face, il faut une main tendue qui accepte de recevoir. Et ce n’est pas toujours le cas… Vous insistez sur la notion d’amour de soi, pour décrypter l’échec de nos relations aux autres. En quoi est-ce fondamental ? Pour plusieurs raisons ! D’abord, parce que ce que nous projetons sur l’autre sont nos propres peines, notre manque d’estime de nous-mêmes. Prenons un exemple cliché : Pourquoi, par exemple, un homme sortil tout le temps avec de très jolies jeunes femmes superficielles qui ne répondent pas à ses aspirations profondes ? En le questionnant, on a parfois des blessures d’enfance qui émergent : « j’étais petit et gros et on se moquait de moi au lycée. » Celui-là va chercher dans l’apparence physique de l’autre une beauté par procuration. Ma partenaire est belle, donc je suis son égal, ou du moins, je la mérite. Si cet homme-là n’apprend pas à s’aimer lui-même, il aura du mal à trouver le bonheur dans sa relation, quand bien même, en apparence, tout va bien pour lui ! L’autre raison, pour reprendre le terme des fournisseurs d’accès à internet, c’est le reset ! Quand ma box ne marche pas, le technicien au téléphone me conseille de l’éteindre et de la rallumer pour faire une mise à jour. Apprendre à s’aimer, c’est faire une mise à jour, examiner le passé à la lumière du présent, essayer de faire le tri dans ce qui a eu des résultats positifs et ce qui, au contraire, était délétère. De faire le point aussi sur ce qui appartient à une autre époque et qui, aujourd’hui, n’aurait pas lieu d’être. En particulier, dans le cadre de l’éducation. Celle que les parents de jeunes enfants d’aujourd’hui ont reçu dans les années 80 ou 90 appartient au siècle dernier. Leurs enfants vivent dans un autre monde que celui qu’ils ont connu, il leur faut donc une éducation qui va avec leur temps ! S’avoir s’aimer, c’est tout cela à la fois. C’est à la fois mieux se comprendre, mieux se connaître, mieux s’accepter et faire une mise à jour de notre mental pour que les réflexes du passé ne polluent pas les relations

du présent, ni celles du futur ! Parlons plus précisément du couple et du couple juif en particulier. Aujourd’hui notre communauté connaît un gros écueil : une majorité de mariages aboutit à un divorce. Pourquoi ? Ah bonne question mais qui en contient plusieurs ! Lorsqu’un couple va mal, les deux partenaires savent qu’ils se trompent de chemin. Mais comment se trompe-t-on ? Est-ce la relation qu’on ne sait pas faire fonctionner ou la relation elle-même qui n’aurait pas dû commencer. Le ou la partenaire, l’a-t-on choisi(e) pour de bonnes ou de mauvaises raisons ? Et vice-versa. Si les conjoints sont faits l’un pour l’autre et désireux de réparer leurs erreurs, alors on peut corriger. Si c’est la relation qui est hors sujet, bien sûr, ce sera difficile à rattraper. J’aimerais d’ailleurs, à ce sujet, lancer un appel aux couples et aux familles en difficulté : n’attendez pas que tout soit irrémédiablement gâché avant de consulter et faites confiance aux professionnels, aux thérapeutes. J’ai vu, hélas, des couples ayant rechigné à se faire aider suffisamment tôt ou par les bonnes personnes prendre irrémédiablement le chemin du divorce alors qu’il y avait de l’amour et qu’ils avaient tout pour être heureux ensemble. Quel gâchis !

En conclusion si vous deviez donner un conseil à ceux qui souffrent d’une relation affective, un seul lequel serait-ce ? Faire preuve de gentillesse et d’empathie, quelle que soit la relation, même si elle est source de tristesse ou de colère ! Avec nos parents, nos enfants, nos conjoints. La gentillesse, c’est ce qui, en matière d’éducation, par exemple, produit beaucoup plus de résultats positifs que la discipline ou la dureté ! Quant à la compassion, c’est ce qui empêche de prononcer des mots durs, d’humilier l’autre ou de le blesser irrémédiablement. Et protéger l’autre du mal qu’on pourrait lui faire, c’est se préserver soi-même… Savoir (s’)aimer, L’amour de soi commence par l’amour des autres, par le Dr Jacob Azeroual, éditions Trédaniel. www.jacobazeroual.com *erratum : une erreur s’est glissée dans l’article concernant Annie Rose Cohen : les coordonnées de contact d’Annie-Rose Cohen sont : annierosecohen@hotmail. com Toutes nos excuses à Madame Cohen pour cette faute de frappe !



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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

L’actualité vue comme un feuilleton, chaque semaine a apporté son souci de navrantes et de tragiques réalités, sujets inégaux dont l’importance a fait frémir bien des gens et perturber bien des esprits. Certaines ont amusées ou horrifiées dans sa candide pruderie les Français souvent à l’aguets d’une histoire croustillante. « Situation contribuée semblent ils par les politiques, plus de séparation vie privée/vie publique ». Le sexe, sujet de folie, le sordide et la consternation, c’est encensé par toutes les générations confondues jusqu’à les rendre indigeste voire génératrice de drames humains.

C’est dire une vile attaque et basse par la personnalité incriminée, ça émeut l’éthique et choque la morale, je ne sais pas si ces deux mots n’expriment pas le même sentiment ou la même indélicatesse voire la plus méprisable délation, la culture de la dénonciation serait elle dans l’ADN nationale ? Nous n’en sommes pas à un détail près. L’histoire est un perpétuel recommencement. Peut-on sourire d’un tel carnage politique ? Nous échappons au déplacement de la gare de l’Est. 2020 un départ en fanfare de l’information si elle n’est pas scandaleuse elle souffle le soufre sur un foyer de braise entretenu et soutenu par des mois d’agitation sociale et d’une colère frisant l’émeute ou l’insurrection. L’antisémitisme, son 5 ieme FORUM à Jérusalem déjà oublié, les mesures, les paroles, les regrets, la compassion, les intervenants soulagés, leurs présences étaient un problème de conscience, ils s’en sont retournés chez eux, le devoir accompli, et maintenant ? Si, on commençait par le début, d’abord, le social, les grèves, l’inutile combat des syndicats face à un pouvoir défaillant qui ne peut apporter aucune réponse aux désordres qu’il a créé. La retraite, la loi qui tue, le numéro 2 d’un syndicat de pointe et agressif dit « le projet est synonyme de recul social et tout compromis est impossible » c’est de la démence politique du vide, une paranoïa maladive, débile et ça passe dans les médias, la retraite devient un « pousse au crime » du mot magique tant attendu cela devient une tragédie, j’aime ce dernier mot, sentencieux et propres à enchainer des peurs, non, la raison même si cela parait anodin repose sur la question de l’intime de chaque travailleur à savoir s’il aura le temps de prendre cette retraite, de la vivre. Cette question subordonne toutes les autres, la fin de vie une maladie inquiétante et excessive parce qu’on souhaiterait la vivre sans avoir à se priver, être en bonne santé un impératif évident : bref, la vivre en pauvre, on peut améliorer « pauvrement » par précarité. Comment faire ? L’état NATION, grand mot, l’identité second artifice d’une société qui se désagrège un peu plus chaque jour au grand dam d’un pouvoir qui semble ne pas s’en apercevoir alors que le « peuple des démunis » sans être péjoratif a du mal à joindre les « deux bouts », valables pour tous, plus nous sommes taxés

pour les « autres » plus le gouffre s’élargit , nul ne s’en sera épargné et un sort commun nous reliera dans cette infortune sociale dans des temps très proches, indiscutable. On discute fort à l’Assemblée Nationale, une thérapie de la contestation violente, houleuse voire menaçante, des amendements par milliers, ridicules d’une opposition acariâtre et scélérate jouant la guerre d’usure et en prime, tout le monde sera déçu, d’autant plus ceux qui crient le plus fort, donc on est tous d’accord, « la chienlit » pour tous, vanité intrinsèque de ceux qui se glorifient d’être les soutiens du peuple alors qu’ils n’en sont que les tourmenteurs. L’immigration sujet tabou, à remettre à plus tard, et détailler par le président Macron dans ses grandes lignes à Mulhouse ces jours ci. Un communautarisme sournois et fantôme se déploie dans les méandres du politiquement correct sans que nul ne puisse intervenir, « indécision idéologique donc d’une fatale impuissance politique », nous en sommes là, départ zéro et futur sans horizon, sachant que « produire une lutte contre le terrorisme en une nuit » est impossible. Effet d’annonce le communautarisme afin d’effacer les traces d’une stigmatisation cruelle, le séparatisme devient une sémantique politique de l’équilibre communautaire. NON, Macron ne cédera pas devant le séparatisme islamiste ! La France fragilisé dans ce qu’elle a de plus profond, la jeune MILA devenue l’ennemi public numéro 1, abandonnée par nos édiles forts en insignifiante querelle, mais peureuse dans le face à face avec la banlieue et les notables biens séants porteurs de la bonne parole aux oubliettes, MILA aurait insulté « pas blasphémée contre une idéologie mal acceptée et vengeresse », alors que le motif de sa colère était le harcèlement brutal dans les gestes et des propos salaces et obscènes, menaces de mort et de viol. Inexcusable le silence des médias, tant d’excuses pour banaliser cet incident, tous les partis n’ont pas été à la hauteur de ce vécu, selon notre ministre Garde des Sceaux, « insulter les religions, c’est porter atteinte à la liberté de conscience » comme une restauration du délit de blasphème, une ex présidentiable, un journaliste aussi infatué qu’antipathique au mépris glaçant ne trouve aucune excuse et le délégué général de la communauté interpellée dit sur SUD RADIO « elle l’a cherché, elle assume, qui sème le vent récolte la tempête », un partenariat sans réciprocité et les autres dont les noms liés à des , à des formations politiques se sont faits remarquer par leur silence assourdissant » insupportable dilemme ! Le silence de l’autorité porte à nos consciences le refus de s’engager dans ce combat ou l’outragé est le perdant. Identité, notre vocabulaire s’enorgueillit de ces grands mots nonobstant la faculté de l’employer sans contrainte, ce qui n’est pas de nature à nous consoler et à nous sécuriser. Le plan de paix, le « DEAL du SIECLE » sujet de mon billet d’humeur précédent, a fait les grands titres, l’ONU, discours, l’AP, Mahmoud Abbas et ses notables corrup-

teurs, les états amis dont l’initiateur était la Tunisie unis dans une résolution rejetant le plan US du règlement israélo palestinien s’en trouvent désemparés, faute d’alliés abandonnent piteusement leur mascarade. Paradoxalement, le » printemps arabe » la Tunisie en fut le détonateur, on a pu rêver à un état pseudo démocratique et il se trouve lié aux extrêmes, paradoxe, l’ISLAM ne peut assumer une libération hors de son concept religieux. La paix balbutie, un euphémisme délirant pour une Palestine libre. Mahmoud Abbas voudrait revenir aux négociations « là ou nous les avions laissé au processus d’OSLO », une telle zizanie est bien dans la nature des dirigeants qui au travers de grands gestes, de discours tels des sermons ameutent le monde « nous rejetons le plan de TRUMP qui remet en question les droits légitimes des Palestiniens » Y a-t-il un état de Palestine pour en exiger les droits ? « Jérusalem Est nous appartient » ce plan de paix n’apporte pas la souveraineté au peuple Palestinien », une dérive verbeuse sans qu’elle ne puisse aboutir à un profilé de paix dans les mois ou les années à venir. N’optimisons la première approche du plan, il faudra du temps, beaucoup de patience. SAMI AL - NESEF ex ministre de l’information dans une interview au JDD « Il y a eu beaucoup d’opportunités ratées, les Palestiniens regrettent d’avoir refusé le plan de 1947 et « il a appelé à l’abrogation des lois interdisant les contacts entre Arabes et Israéliens ». Les Palestiniens proposent ils un plan alternatif ? Ils sont dans la vindicte, ils sont dans la honte la plus insupportable qui soit, pour ces « loosers « les plus pitoyables de l’histoire du Moyen Orient, qui par une attitude négative d’une constance inimaginable ont galvaudés toutes les chances d’avoir un Etat. Des vœux saupoudrés de compassion, ils peuvent pleurer, geindre, ils sont passés à côté de l’histoire et dans les camps palestiniens sur l’indignité des souffrances et maudire leurs leaders de ce qu’ils leur ont fait subir et remercier la subtile Europe qui leur a fait porter l’espoir plus haut qu’ils ne pouvaient le prétendre ? NENI, le silence est un parjure malhonnête et protecteur de toutes les dissidences qui accablent ISRAEL d’un mensonge qu’elles se refusent à assumer. HALLELUYAH ! A jamais tus dans les forums onusiens ou le parti pris anti israélien est la règle : comment circonvenir à un tel mensonge, à ce total mépris, le haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU Mme Michelle BACHELET ex présidente du Chili, prend de l’avance et publie la liste des 112 sociétés, opérant dans les territoires contrôlés par ISRAEL, et est saluée comme une « victoire » côté palestinien » qualifiée de honteuse par ISRAEL qui craint de la voir servir de ban à des campagnes de BOYCOTT ». Dommage, dans ce débat vers une paix aussi improbable que possible, « cette publication est une tentative d’isoler ISRAEL et va à l’encontre de tous nos efforts pour créer des conditions favorables à des

négociations vers une paix totale et durable ». Des mots qui anesthésient toute raison d’arriver à un DEAL. Dans un contexte ou semble t’il, les sympathies pour la Palestine déclinent, « ci git, la cause palestinienne, victime des erreurs de calcul des dirigeants de Ramallah, de la désaffection des régimes arabes et de la lassitude des capitales occidentales. C’est le discours subliminal que tient l’administration TRUMP ». L’Egypte construit un mur frontalier avec Gaza. Pour un NEW, c’en est une, que dit le gouvernement égyptien « il estime que le mur empêchera autant l’infiltration d’hommes armées que la construction de nouveaux tunnels transfrontaliers en Egypte. » « L’annonce du mur intervient alors que l’armée égyptienne affirme avoir trouvé un tunnel souterrain de 3 kilomètres en provenance de la bande Gaza au cœur de Rafat ». Aucune manifestation, l’ONU bien silencieuse, les états Arabes voisins, le savent ils ? Les arabes israéliens toujours sur la brèche, la tête dans le sable, l’UE crucifiant ISRAEL est prise au dépourvue ou aveuglée par son ressentiment anti israélien, le HAMAS ou est il ? Le Djihad Islamique existe-t-il encore ? Et nos citoyens du monde, antisémites notoires, antisionistes de toute façon sont ils dans la rue à « vouloir tuer du JUIF », non, ils sont à l’Assemblée Nationale à parler retraite, injustices sociales, les intérêts personnels servent leurs égoïsmes insatiables, le MONDE peut filer en guenille, dans la déshérence la plus totale, l’injustice oubliée au détriment de soi, égoïsme mâture d’individus qui jouent la fraternité lorsqu’ils sont gavés. A ventre plein, laissons la digestion se faire ! Il y a encore 2 semaines le DEAL du SIECLE embrasait les chancelleries, une effervescence de fin du monde en sursis, l’apocalypse et TRUMP alignait son plan paisiblement, sans complexe. Ou est passée cette furie mortifère qui devait ébranler la planète ? Demain ? Ou JAMAIS ? Maintenant le CORONOVIRUS, la pandémie venue de Chine, infecte la planète, l’économie figée, les échanges humains en mode vigilance, la peur souffle une terreur de fin du monde, les images des villes vides, le cauchemar des temps anciens préfigurent ils des lendemains mortifères, les bateaux à quai sous haute surveillance sanitaire, et le mépris du pouvoir chinois à avoir jugulé la vérité lors de l’apparition des premières victimes, la notion d’hygiène largement inexistante en cette partie du continent et l’appareil politique de l’unique parti niant les faits sans remord, sans une once de compassion pour ces milliers de victimes qui auraient pu être sauvés si le pouvoir chinois avait suivi les recommandations du Dr LI WENLIANG contaminé et décédé peu après. Dissimulation d’état, ils sont nombreux ces porteurs de TCHERNOBYL de toutes sortes sur lequel nous vivons, la planète est vue comme une poudrière, UN GERME SUFFIT. Bernard Korn Brzoza



TORAH

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Térouma : « Qu’est-ce que la ‘Avodath H’M’ – Le Service divin ? Donner et Servir !... » Rubrique « Torath Israël » – Par le Rav Shélomo ZINI

La Paracha de « Térouma » – (Prélèvement) commence par l’instruction d’une prescription divine à Moché Rabbénou : « Parle aux enfants d’Israël et qu’ils prennent pour Moi, un prélèvement » (Chémoth – Ex. 25,2). Quelle étonnante demande divine consistant à ordonner à chacun des enfants d’Israël un prélèvement sur ses biens personnels, « de tout homme porté par son cœur à faire un don » et ce, pour construire un Sanctuaire. En effet, lors des précédentes parachiyoth, nous nous sommes habitués à vivre dans un monde miraculeux quotidien où tout provient du Ciel – les « Lou’hoth Habérith » (Tables de l’Alliance) – nous les avons reçues du Ciel, la nourriture – qu’il s’agisse de la manne ou des cailles – nous les avons reçues du Ciel. En d’autres termes, tout est « tombé » du Ciel, et dès qu’on arrive à la chose la plus sacrée, le Sanctuaire, on se doit de le construire par nous-mêmes, à partir de nos propres prélèvements… Et pourquoi le Sanctuaire ne viendrait-il pas du Ciel ? Le Sanctuaire, tout comme le Temple (par la suite), incarnent dans leur essence, ce que l’on appelle en hébreu la « ‘Avodath H’M’ » – soit, le « Culte divin » ou « Service divin ». Or, le fondement du Service divin se traduit par le fait de donner (Voir « Nifgachim baParacha » du Rav Shlomo AVINER, P. 164). C’est ainsi que Shim’on HaTsadik, l’un de nos grands Tannaïm – mais aussi l’un des derniers notables de la « Kénesseth Haguédola », la Grande Assemblée (Instance judiciaire rabbinique Suprême), avait l’habitude d’enseigner la maxime suivante : « Le Monde repose sur trois choses : la Torah, le Service divin et les bienfaits » (Pirké Avoth – Les Chapitres des Pères, Chapitre 1, Michna 2). Ainsi ce Maître d’exception a su trouver les mots justes et très précis pour synthétiser de manière éloquente, grâce à quoi le monde tient. Après la mort de ses collègues, Rabbi Shimon le Juste va être une sorte de « rescapé », quasi-unique détenteur complet de la Tradition écrite et orale. Assurant ainsi sa propre survie, Rabbi Shim’on s’expliquera en rappelant le verset de Yirméya (33,28) : « Si je n’avais pas créé (la Torah qui doit être méditée) le jour et la nuit, Je n’aurais pas fixé les Lois des Cieux et de la Terre » ; sur le Service divin, c’est-à-dire sur le Culte sacrificiel – puisqu’après le sacrifice offert par Noa’h, le Saint béni Soit-Il jura qu’Il n’enverrait plus de déluge sur le monde. A l’époque où le Temple n’est plus en fonction, c’est la prière qui remplace les offrandes en tant que « ‘Avoda chébalev » c’est-à-dire, « le Service du cœur ». Quant aux « bienfaits » dont parle notre Michna, ce sont les actions de « Guémilouth ‘Hassadim » ou actions de bontés telles que la visite aux malades, le soutien moral et psychologique des déprimés, l’assistance aux personnes âgées, le soutien économique aux plus défavorisés, la réjouissance des mariés ou la consolation des endeuillés – puisqu’il

est écrit (Téhilim – Ps. 89,3) : « Le monde est bâti sur la Bonté ». Il ressort clairement de cette Michna, le caractère impératif et incontournable de ces trois piliers du monde : « la Torah, le Service divin et les bienfaits ». C’est pourquoi, il n’est pas excessif d’affirmer que le monde ne tient que grâce à des gens sérieux, qui prennent la vie au sérieux – sans pour autant se prendre trop au sérieux – mais qui en tout cas, comprennent l’urgence constante de produire des efforts dans tous les domaines de l’existence, afin de se hisser au niveau requis pour assumer les devoirs et les responsabilités qui incombent aux personnes exemplaires. Certains pensent que ce monde est une « Aire de Jeux pour enfants », et que le Maître du Monde est le « pourvoyeur suprême » qui doit tout nous accorder. Cette attitude relève de l’infantilisme que l’on retrouve parfois chez certains enfants vis-à-vis de leurs parents, mais que l’on retrouve aussi dans le monde des adultes chez les assistés pour lesquels tout est légitime lorsqu’il s’agit de revendiquer un droit et profiter des efforts fourmis par les autres. Par contre, chez ce même type d’adulte qui n’a pas grandi spirituellement, les devoirs ne sont l’affaire que des autres, lui en est évidemment dispensé. Cette étrange conception est non seulement puérile, mais elle révèle la nature inconsciente des irresponsables qui ne prennent pas la vie au sérieux. Contrairement à cette vision égoïste du monde, Un juif croyant considère que nous devons tout à l’Eternel mais que Lui ne nous doit rien !... Tout ce dont H’M’ nous gratifie, Il ne nous l’accorde que par Bonté gratuite et par Amour gratuit. Selon le Peuple d’Israël – composé essentiellement de « Croyants fils de Croyants » – les droits réels auxquels nous serions en mesure d’aspirer, ne fondent leur légitimité que sur notre libre acceptation des devoirs. Le génie de la langue sacrée de la Thora nous révèle en effet que le mot « Zékhouth » qui signifie un « mérite » est exactement le même mot qui signifie aussi un « droit ». La Thora vient en quelque sorte témoigner que les droits sont la conséquence des mérites ou, pour le dire encore plus directement, on n’a droit qu’à ce que l’on mérite !... comme nous le rappellent nos Sages au nom de Ben Hé Hé (Pirké Avoth – Les Chapitres des Pères, Chapitre 5, Michna 23) : « La récompense est proportionnelle à la peine ». Suivant un témoignage rapporté par le Talmud (‘Haguiga 9,b), le prophète Elie apparut à Ben Hé Hé et lui expliqua un verset. A propos de son enseignement dans notre Michna – « La récompense est proportionnelle à la peine » – on rapporte la parabole suivante : Un grand Roi qui avait construit un magnifique Palais, fit venir quatre ouvriers et leur demanda à chacun de peindre un mur de sa chambre. Il leur accorda un délai d’un an, et promit : « celui qui fera un beau travail recevra un beau salaire ! »

Trois d’entre eux s’efforcèrent d’accomplir le meilleur travail possible, alors que le quatrième qui était paresseux, passa tout son temps à manger, boire et dormir. Le dernier jour arrivé, il n’avait toujours pas commencé son travail alors que les trois autres avaient déjà terminé. Que fit-il ? Il peignit son mur avec une peinture brillante où se reflétait l’image des trois autres murs – si bien que le résultat obtenu, était bien meilleur que celui de ses trois collègues. Lorsque le Roi vint contempler les murs en compagnie de ses Ministres, il admira les efforts fournis par les trois premiers et le beau travail qu’ils avaient accompli, mais s’émerveilla encore davantage devant le quatrième mur. Il demanda à ses ministres si le quatrième peintre devait recevoir un salaire, puisqu’il n’avait pas fait ce qui lui avait été demandé, se contentant d’avoir trouvé un stratagème malicieux pour que se reflète sur son mur la profusion de couleurs des trois autres. Les avis des ministres étant partagés, le Roi prit trois paquets de pièces d’or sur chacun des trois premiers murs. Puis il leur dit : « Les trois paquets de pièces d’or apparaissent sur le quatrième mur ! Que chacun prenne le paquet de pièces d’or rattaché à son mur ! » Les trois premiers prirent le paquet qui leur revenait, alors que le quatrième sortit tout penaud du palais !... Il en va de même pour les Mitsvoth : celui qui peine tout au long de son existence pour étudier la Torah et pratiquer tous les Commandements divins recevra une récompense correspondant aux efforts qu’il aura fourni (inspiré du Mé’am Lo’ez au nom de Midrach ‘Hakhamim). Ainsi, lorsque certaines épreuves de l’existence nous surprennent, que les évènements ne se trament pas comme nous l’avions imaginé ou comme nous l’aurions ardemment souhaité, il en est parmi nous, qui s’empressent de se lamenter, d’autres vont plus loin encore, en blasphémant carrément contre Hakadoch Baroukh Hou – à D’ ne plaise – en éructant grossièrement des reproches, ayant la naïveté de penser que l’épreuve du moment les autorise à se rebeller (‘Has véchalom) contre l’Eternel. Combien de fois n’avons-nous pas entendu ces phrases grossières et outrancières de la part de personnes qui s’autorisent à demander des comptes à D’ avec effronterie et suffisance – « Mais où donc est D’ ? Qu’est-ce qu’Il fait pendant que telle injustice se produit sous nos yeux ? Je suis en colère contre Lui !... ». En vérité, seuls des mécréants ayant rompu depuis bien longtemps avec Lui, peuvent s’ériger ainsi en juge du Maître Suprême et absolu du Monde. On peut comprendre certaines réactions dues à des souffrances, on peut aussi parfois expliquer cette attitude légère et puérile liée à un aveuglement intellectuel ou idéologique ; mais expliquer ne signifie pas justifier. Ceci est plus manifeste encore dans la Tora et dans l’histoire d’Israël. En vérité, un juif croyant est celui qui pense profondément, et se situe donc à l’opposé

des exemples précités. Nous n’existons dans ce monde que parce que D’ a bien voulu nous offrir – au départ gracieusement – une tranche vie, et parce qu’Il nous a confié une âme grâce à laquelle nous avons un libre arbitre nous permettant de nous hisser au niveau de cette âme, afin de justifier notre droit de vivre terrestre et de mériter notre droit à une vie éternelle. En termes clairs, nous vivons que pour servir H’M’, l’Eternel D’ d’Israël. Celui qui n’a pas compris cela, risque de découvrir un jour avec amertume, qu’il n’a rien compris au sens de l’existence humaine. Evidemment, cela ne signifie pas – comme certains idolâtres le comprennent, y compris leurs adeptes juifs – que la vie, pour être au service de D’ doit être morose, triste, frustrante, sans motivation ni joie de vivre !… Bien au contraire, comme nous le rappelle le Talmud : Tout homme qui vit sans être marié à une femme, vit sans Thora, sans bonheur, sans rempart de protection…. En d’autres termes, une vie peut être agréable, et c’est bien évidemment ce que l’on doit souhaiter à chacun, on doit même prier pour être épargné par les épreuves trop lourdes à supporter ; mais si pour des raisons inconnues voire insoupçonnées, il n’en est pas ainsi, on doit toujours interpréter les épreuves comme une invitation divine à se rapprocher de Lui, à Lui donner davantage de sa propre personne, de ses biens, de ses efforts, sachant d’avance que, quoique nous Lui offrions, ce ne sera jamais aussi important que ce qu’Il nous donne en permanence !!! Sachant ainsi que nous Lui serons toujours redevable, la seule façon de se comporter moralement devant H’M’, c’est de tout faire pour s’efforcer de réaliser quotidiennement Sa volonté, d’étudier constamment Sa Thora, et d’accomplir ses commandements sacrés de la plus belle façon : donner de soi avec amour, donner avec cœur, donner avec générosité et sourire, afin d’aimer D’ et de Le faire aimer. C’est en effet grâce à son inlassable dévouement altruiste que l’on comprend et que l’on fait comprendre que pour un juif, il y a plus important dans la vie que de « Kiffer » (pour reprendre un terme peu élégant d’un point de vue littéraire, mais si expressif dans le langage populaire) ; accomplir la volonté d’H’M’ revient à faire « Kiffer » l’Eternel !!!... Et ça, c’est bien plus important. Plus on mesure les innombrables bienfaits dont H’M’ nous gratifie en permanence, plus s’impose à nous comme une évidence, au rythme de chaque respiration, notre devoir de reconnaissance infinie. Pour mettre en œuvre une vie entièrement vouée au bien, il faut prendre en exemple l’homme sincèrement pieux (Voir Pirké Avoth – Les Chapitres des Pères, Chapitre 5, Michna 13). Comment le reconnaître ? C’est celui qui donne aux autres – en tant que modeste distributeur des biens de ce monde (biens accordés par D’), et tout autant désireux d’inciter les autres à donner, afin qu’ils soient à leur tour, méritants aux yeux de l’Eternel.


À LA UNE

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SÉCURITÉ

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Israël frappe des positions contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique confirme la mort de son chef et désigne le Jihad Islamique en Syrie

Le Jihad islamique a confirmé que deux combattants ont été tués en Syrie par une frappe israélienne L’armée israélienne a confirmé lundi une série de frappes aériennes contre des positions du Jihad Islamique en Syrie après un tir de barrage de roquettes par ce groupe islamiste armé depuis Gaza. «En représailles (à ces tirs de roquettes), des avions de combat de l’armée israélienne ont bombardé des cibles du Jihad Islamique au sud de Damas», a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué. Les forces israéliennes ont précisé avoir frappé un site où le Jihad Islamique «développe» de l’armement qu’il utilise en Syrie et aussi dans la bande de Gaza.

Un communiqué de la branche armée du Jihad islamique a indiqué que les deux combattants, identifiés comme des membres du groupe, ont été tués dans l’attaque israélienne à Damas qui a eu lieu tard dans la soirée de dimanche. Israël a également bombardé dans la nuit de lundi à dimanche des positions du Jihad Islamique à Gaza, où les autorités locales ont fait état de blessés. Ces frappes nocturnes interviennent au terme d’une journée tendue à Gaza, alors que l’armée israélienne a tiré sur deux combattants qui préparaient une attaque le long de la barrière séparant Israël de cette bande de terre contrôlée par les islamistes du Hamas.

un successeur

«Khaled Batarfi est apparu dans de nombreuses vidéos d’Aqpa au cours des dernières années»

Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) a confirmé dimanche le décès de son chef, deux semaines après l’annonce par les Etats-Unis de sa mort dans une frappe de drone américaine au Yémen, selon un communiqué du centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. L’organisation jihadiste a confirmé la mort de Qassem al-Rimi, dans un discours diffusé dimanche, et a annoncé que «Khaled ben Omar Batarfi est le nouveau chef d’Aqpa», a indiqué SITE. Le président américain Donald Trump avait annoncé le 6 février que les EtatsUnis avaient «éliminé» Qassem al-Rimi, quelques jours après la revendication par le groupe jihadiste d’une fusillade perpétrée début décembre dans la base aérona-

vale américaine de Pensacola en Floride. Trois marins américains avaient été tués par un sous-lieutenant de l’armée de l’Air saoudienne dans cette attaque. Washington considère Aqpa, basé au Yémen, comme la branche la plus dangereuse du réseau jihadiste. «Khaled Batarfi est apparu dans de nombreuses vidéos d’Aqpa au cours des dernières années. Bien que son rôle n’ait jamais été révélé, il est apparu comme étant l’adjoint de Rimi et le porte-parole du groupe», a ajouté SITE. Les Etats-Unis ont intensifié les attaques contre Aqpa depuis l’entrée en fonction de Donald Trump en 2017. Sous le commandement de Rimi, Aqpa a profité du chaos entraîné par la guerre du Yémen, et a renforcé son emprise dans le sud et le sud-est du pays.

Gaza: Tsahal élimine une cellule du Jihad islamique en riposte Séisme frontalier: huit morts en aux tirs de roquettes Turquie, 25 blessés en Iran

Les deux pays sont situés dans une des zones sismiques les plus actives au monde. «Israël est responsable de la situation explosive» (Hamas)

tier ont été tirés depuis Gaza en direction d’Israël.

L’armée israélienne a riposté dimanche soir aux nombreux tirs de roquettes et d’obus de mortier qui se sont abattus sur le sud d’Israël depuis la bande de Gaza, en visant des positions terroristes dans le nord de l’enclave palestinienne.

Le Jihad islamique a revendiqué les tirs tandis que le Hamas a déclaré «qu’Israël était responsable de la situation explosive.»

Un séisme de magnitude 5,7 survenu dimanche à la frontière entre l’Iran et la Turquie a tué côté turc au moins huit personnes, dont trois enfants, et fait plusieurs dizaines de blessés des deux côtés de la frontière, ont annoncé les autorités des deux pays.

«Le gouvernement israélien est prisonnier du Hamas et Netanyahou n’est pas en mesure de rétablir la force de dissuasion. Dans une semaine, nous remplacerons ce gouvernement et réinstaurerons la sécurité pour les résidents du sud avec force, c’est soit Bleu Blanc soit l’alerte aux roquettes,» a réagi Benny Gantz le chef de file de Bleu Blanc.

Le séisme a frappé à 05H23 GMT (09H23 locales) et son épicentre était localisé près du village de Habash-e Olya dans le nord-ouest de l’Iran, à moins de dix kilomètres de la frontière avec la Turquie, selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis. Sa magnitude était de 5,7 sur l’échelle de magnitude du moment utilisée par l’USGS.

Une réunion d’urgence a été organisée au quartier général de l’armée à Tel Aviv (kyria) dimanche soir.

Selon le centre d’étude des séismes de l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, l’épicentre de la secousse tellurique se situait à une profondeur de 6

Tsahal a également éliminé une cellule du Jihad islamique qui était sur le point de tirer des roquettes en direction du territoire israélien. Le ministère palestinien de la Santé rapporte que 4 Gazaouïs ont été blessés lors de la riposte. Dans la soirée de dimanche, plus d’une vingtaine de roquettes et d’obus de mor-

km. Le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, également cité par Anadolu, a précisé que 21 personnes étaient blessées dont huit dans un état critique. Des images de la chaîne de télévision turque NTV ont montré des maisons en pisé effondrées dans des villages recouverts par la neige dans la province de Van (est), limitrophe de l’Iran. En Iran, au moins 40 personnes ont été blessées dont 17 hospitalisées dans la province iranienne d’Azerbaïdjan-Occidental (nord-ouest du pays) touchée par la secousse, a indiqué le Service national des secours iraniens dans un nouveau bilan. Quarante-trois villages ont subi des dégâts, selon la même source. L’Iran et la Turquie sont situés dans une des zones sismiques les plus actives au monde.


SÉCURITÉ

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Londres: agression du muezzin de la mosquée, le suspect inculpé

La victime et le prévenu se connaissaient

Un sans domicile fixe de 29 ans été inculpé vendredi soir pour l’agression au couteau la veille du muezzin de la mosquée centrale de Londres, des faits qui ne sont pas considérés à ce stade comme de «nature terroriste», a annoncé la police. Le suspect, Daniel Horton, est poursuivi pour blessures corporelles graves et possession d’objet tranchant, a précisé Scotland Yard dans un communiqué.

Riposte israélienne après des salves de roquettes tirées depuis Gaza sur l’Etat hébreu 14 roquettes ont été tirées par le Jihad islamique, l’une s’est écrasée dans un parc pour enfants à Sdérot L’armée israélienne a riposté et frappé lundi des cibles du Jihad islamique à Gaza après des salves de roquettes tirées depuis le territoire palestinien sur l’Etat hébreu. Des avions de combat et des hélicoptères ont ciblé un complexe militaire à Khan Yunès, utilisé par le groupe islamiste pour les entraînements et le stockage d’armes, ainsi qu’une infrastructure souterraine à Bureij, dans le centre de Gaza. Plus tôt, plusieurs alertes à la roquette avaient retenti dans le sud d’Israël, notamment à Sdérot, mais aussi dans les localités du conseil régional de Sha’ar HaNegev, frontalières à Gaza. L’armée a indiqué que 14 roquettes avaient été tirées depuis le territoire palestinien, 12 d’entre elles ont été interceptées par le système de défense aérienne «Dôme de fer». «14 projectiles ont été tirés de Gaza vers le territoire israélien. 12 d’entre eux ont été interceptés par le bouclier antimissiles Dôme de Fer», a-t-elle déclaré dans un bref message aux médias, alors que le Jihad Islamique avait simultanément revendiqué ces tirs. Une roquette s’est écrasée dans un parc pour enfants à Sdérot. Ces attaques n’ont toutefois fait aucun blessé, selon les premières informations. La veille, plus d’une vingtaine de roquettes et d’obus de mortier ont été tirés à de nombreuses reprises depuis Gaza sur Israël, au moins 12 d’entre eux ont été interceptés par le «Dôme de fer». L’alerte à la roquette a retenti de manière incessante dimanche soir dans les localités frontalières de Gaza, à Ashkelon, Sdérot, Eshkol et dans le kibbutz de Kisoufim.

Présenté à la justice samedi en milieu de journée, il a été maintenu en détention jusqu’à la prochaine audience dans un mois. La procureure Tanyia Dogra a expliqué samedi à l’audience que la victime et le prévenu se connaissaient, puisque ce dernier fréquentait la mosquée depuis plusieurs années. La victime, septuagénaire, a pu sortir de l’hôpital vendredi. «Je lui pardonne. Je suis désolé pour lui», a déclaré à la presse le muezzin Raafat Maglad.

«Ce qui est fait est fait, il ne peut pas revenir en arrière», a-t-il ajouté, indiquant avoir une profonde entaille au cou. Le muezzin, chargé d’appeler à la prière, a été agressé jeudi après-midi à la mosquée près de Regent’s Park, en plein coeur de la capitale britannique. «Il m’a frappé, j’ai senti du sang couler de mon cou, et voilà, ils m’ont emmené à l’hôpital. Tout s’est passé très vite», a ajouté M. Maglad, précisant qu’il avait déjà vu son agresseur à la mosquée.

«L’assaillant a été appréhendé par les fidèles jusqu’à ce que la police arrive et l’arrête», avait expliqué la mosquée dans un communiqué sur son site internet.


FRANCE

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70% des Juifs en France ont déjà vécu un acte antisémite De la déportation à l’insulte gratuite, ils témoignent de l’antisémitisme qu’ils ont vécu personnellement ou que leur entourage proche a subi.

L’Association juive européenne fait plusieurs propositions pour lutter contre l’antisémitisme

L’association veut interdire «la vente de symboles nazis» et «l’utilisation de stéréotypes antisémites» Interdiction de vendre des symboles nazis, mise à jour des programmes scolaires sur l’Holocauste, nomination d’un responsable dans chaque pays de l’Union européenne (UE)...: l’Association juive européenne (EJA) a fait plusieurs propositions lundi à Paris pour lutter contre l’antisémitisme. Cette association, qui réunit lundi et mardi, en lien avec le Consistoire central, des responsables de communautés juives européennes, des hommes politiques et des diplomates, a présenté un «plan d’actions» qu’elle espère voir adopter «par le parlement de chaque gouvernement européen», a expliqué le rabbin Menachem Margolin, président de l’EJA, lors d’une conférence de presse.

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Parmi les mesures de ce plan, il a cité «l’obligation» pour chaque gouvernement de mettre à jour les programmes scolaires sur la Shoah, l’interdiction de «la vente de symboles nazis», ou encore l’interdiction de «l’utilisation de stéréotypes antisémites», comme cela a pu avoir lieu en Belgique lors d’un carnaval. Le rabbin Menachem Margolin a ensuite précisé qu’il allait proposer la création d’une plateforme sur le réseau social Whatsapp permettant de centraliser les incidents antisémites - attaques verbales ou physiques - dans l’UE, car actuellement «la plupart ne font pas l’objet de plaintes». «C’est crucial que chaque gouvernement ait un responsable» de la lutte contre l’antisémitisme, «car nous constatons que nous, communautés, ne pouvons pas, seules, (l’)éradiquer», a-t-il estimé.

Un chiffre important et nouveau. 70% des juifs français disent avoir déjà vécu des actes antisémites rapporte un sondage Ifop pour la Fondapol et l’American Jewish Committee (AJC) France publié il y a quelques jours. Ce dimanche, c’est le ministère de l’Intérieur qui faisait état d’une augmentation de 53% des actes antisémites en 2019 par rapport à 2018. Alors qu’Emmanuel Macron inaugure ce lundi 27 janvier un nouveau mur des noms pour honorer les victimes de la Shoah et qu’Édouard Philippe se rendra à Auschwitz, ces Français nous racontent comment ils ont vécu l’antisémitisme. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo, les actes antisémites ne prennent pas la même forme d’un témoignage à l’autre. Dans sa forme la plus institutionnalisée et ancienne, il s’est manifesté par le génocide juif du XXe siècle. La mère de Pierre Stambul, 69 ans en fut la seule rescapée de toute sa famille. Dans une autre, extrême également et plus actuelle, l’antisémitisme déclenche des attentats. Élodie et Anne-Sophie Sebban ont vécu de près ou de loin la tuerie de Toulouse en 2012 et celle de l’Hyper Casher en 2015. À l’école, attentat et harcèlement “Mes camarades et moi, nous nous sommes fait attaquer au sein même de notre école. Il [Mohammed Merah, ndrl] a causé cet attentat parce que nous étions juifs. Il nous a clairement ciblés pour ça”, raconte Élodie, 23 ans, étudiante en commerce à Paris. La jeune fille était en Seconde au moment des faits. “J’en ai encore les images en tête”, avoue-t-elle. Quelques années auparavant, dans le collège public qu’elle fréquentait avant d’entrer dans un établissement confessionnel, elle explique avoir été la cible de harcèlement scolaire. “On m’insultait de ‘sale juive’ devant les autres élèves. On me frappait.” Elle n’a alors qu’une petite dizaine d’années. Émile Ackermann est élève rabbin, parti étudier à New York où les tensions religieuses sont moins fortes. Pendant cinq ans à Paris, il a vécu l’antisémitisme à travers sa famille et ses amis. “Quand j’étais jeune, j’ai eu une rencontre qui s’est soldée par un “sale juif”. Mais ma soeur a été harcelée pendant ses études.” Cette violence verbale est exacerbée. Les deux tiers de ces 70% de juifs avouent avoir été victimes d’agression verbale. Le père d’Émile Ackermann, lui, a vécu une agression physique, comme 23% des sondés. Un antisémitisme intégré “Le plus choquant”, analyse Anne-Sophie Sebban, directrice adjointe de l’AJC Paris, “c’est quand ces violences sont intégrées et que la vie quotidienne s’adapte”. Certains amis de l’apprenti rabbin ne sortent plus leur kippa dans la rue. “Je cache mes bracelets aux symboles hébreux”, confie Élodie. Certains quartiers du nord de Paris, certains quartiers populaires de grandes villes sont contournés. On évite de

prendre le métro tard le soir. “Dans les rassemblements religieux, j’ai peur”, avoue la jeune rescapée de l’attentat de Toulouse. Thierry E. n’apparaît pas dans notre vidéo, il a peur des représailles. Il nous raconte que, depuis plusieurs années, il est harcelé continuellement là où il vit avec sa fille dans le 20e arrondissement de Paris. “On essaie de ne jamais sortir seul de l’appartement, pour être moins vulnérable”, témoigne-t-il. Il rapporte un quotidien pénible à vivre. “Des voisins nous épient. D’autres nous insultent. Certains nous font des crasses. Des connaissances d’un immeuble d’à côté nous ont expliqué que d’anciens juifs de la résidence avaient eux aussi subi ce type d’acharnement”, dit-il. L’homme et sa fille aimeraient se rapprocher du 19e arrondissement et de sa communauté juive. Pour l’instant, les très faibles revenus de la famille les en empêchent. “En attendant, l’enfer continue”, soupire-t-il. “C’était un militant franco-israélien” Pierre Stambul raconte pour sa part une autre expérience. Peu banale. Ce fils de déporté et membre de l’Union juive française pour la paix a dû faire face à la haine d’un juif sur un autre. “C’est troublant de se dire qu’en France, la seule fois de ma vie où je me fais attaquer en tant que juif, ce soit par un juif”, commence-t-il. Ce défenseur des droits des Palestiniens et opposant à l’expansion des colonies israéliennes a été la cible en 2015 du hacker franco-israélien Gregory Chelli alias Ulcan, du groupuscule radical “La Ligue de Défense juive”. Régulièrement l’homme l’a menacé et insulté lors d’appels téléphoniques: “Sale juif, ton père se retournerait dans sa tombe”, entend alors par exemple Pierre Stambul. Le harcèlement atteint son paroxysme lorsqu’une fausse dénonciation débouche sur une violente intervention du RAID chez lui. Ce juif ashkénaze ancien professeur de mathématiques préfère parler de haine des juifs que d’antisémitisme pour qualifier les attaques d’aujourd’hui. Qui ne sont pas, selon lui, à dissocier de toutes les autres formes de racisme qui sévissent en 2020. Un point de vue que réfute Anne-Sophie Sebban, pour qui l’expérience narrée par Pierre Stambul, aussi odieuse soit elle, ne “témoigne en rien de la réalité de l’antisémitisme en France”. “Parmi les causes principales de l’antisémitisme, on retrouve aux premiers rangs les préjugés sur les Juifs, l’islamisme, suivis par les idées d’extrême droite et les idées d’extrême gauche”, rappelle-t-elle. Par ailleurs, “si l’antisémitisme compte parmi les différentes formes de racisme, celui-ci présente des singularités uniques en leur genre”, juge Anne-Sophie Sebban. Pointant les différences historiques entre ces discriminations tout en insistant sur l’absence de hiérarchisation entre elles, la directrice de l’American Jewish Committee (AJC) France insiste sur le phénomène de “fascination” propre à l’antisémitisme: “si le raciste exprime une détestation de l’autre parce qu’il est visiblement différent, l’antisémite déteste le juif parce qu’il est invisible”.


FRANCE

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Uniformes nazis et juifs au nez crochu, un carnaval belge crée la polémique

«Laissez Alost être Alost», répond le maire aux accusations d’antisémitisme Rayé du patrimoine immatériel de l’Unesco l’année dernière pour avoir fait défiler des caricatures de juifs orthodoxes assis sur des sacs d’or, le carnaval d’Alost, en Belgique, a remis le couvert en 2020, estimant pouvoir “rire de tout”. C’est un carnaval qui fait rire certains et grincer des dents d’autres. À Alost, au nord de la Belgique, les déguisements revêtus, trois jours durant à compter du dimanche qui précède le carême chrétien, sont volontairement provocateurs, n’hésitant pas à moquer avec vigueur les puissants et communautés, religieuses ou non. L’année dernière, l’événement, pourtant vieux de 600 ans, a été retiré du patrimoine immatériel de l’Unesco, où il avait été inscrit en 2010. En cause, les accusations d’antisémitisme dont le carnaval d’Alost a été la cible. Pas de quoi décourager les organisateurs, qui n’ont pas cessé leurs caricatures et repris de plus belle les festivités, rapporte Le Parisien. « Les Juifs sont de la vermine et les nazis sont des gars sympas » Sur Twitter, la classe politicomédiatique s’en est indignée, à commencer par Raphaël Glucksmann, qui a partagé des photos dudit carnaval sur le réseau social. On y voit une roulotte dont une énorme tête de juif orthodoxe coiffée de son chapeau traditionnel et doté d’un nez crochu surgit, à la manière d’un diable à ressort. Une autre photo montre des carnavaliers déguisés en insectes, au vu des abdomens accrochés à leurs arrière-trains, mais les coiffes traditionnelles juives orthodoxes qu’ils arborent ne trompent pas. Sur un troisième cliché, on peut voir trois

hommes déguisés en nazis, sourire aux lèvres. « Les Juifs sont de la vermine (de la vermine pleine de fric qui contrôle le monde quand même) et les nazis sont des gars sympas que les enfants applaudissent et avec qui on a bien envie de boire une bière. Bienvenue au carnaval d’Alost en 2020, en Belgique, cœur de l’UE. Dégénérés », lâche le philosophe sur Twitter. « Ce n’est pas vrai, alors on fait pire » « Laissez Alost être Alost », avait prévenu dimanche matin le maire de la commune, le nationaliste flamand (N-VA) Christoph D’Haese, réagissant à la controverse et aux critiques « disproportionnées ». « Ce n’est pas une parade antisémite, Alost n’est pas une ville antisémite », a martelé l’édile. Un avis que ne partage pas Philippe Close, le maire de Bruxelles, selon qui « l’humour de certains reste incompréhensible ». « L’obstination dans l’erreur tourne au ridicule et à l’injure », juge-t-il, déplorant que cela « donne une image calamiteuse » de la région. Jean-Luc Mélenchon a quant à lui dénoncé « une ignominie absolue », quand l’eurodéputée Fabienne Keller dénonce des caricatures qui « attisent la stigmatisation la plus ignoble et la haine la plus aveugle ». « On nous décrit comme des antisémites. Mais ce n’est pas vrai, alors on fait pire », explique au Monde un organisateur, qui réfute les accusations. Le ministre israélien des Affaires étrangères, de son côté, demande l’interdiction du carnaval en question. En France, le carnaval de Dunkerque, qui prévoit une « nuit des noirs » dans son programme, avait lui aussi été accusé de racisme en raison des « blackfaces » affichées par les carnavaliers.

«Ce n’est pas une parade antisémite, Alost n’est pas une ville antisémite», a-t-il insisté Le maire d’Alost en Belgique a balayé dimanche les accusations d’antisémitisme qui visent le carnaval de sa commune, rayé en décembre du patrimoine immatériel de l’Unesco, expliquant qu’il était permis de «rire de tout» pendant ce rituel festif de trois jours. «Laissez Alost être Alost», a lancé l’élu nationaliste flamand (N-VA) Christoph D’Haese devant des journalistes peu avant le départ, prévu à 14H00 (13H00 GMT), du principal défilé du carnaval. «Ce n’est pas une parade antisémite, Alost n’est pas une ville antisémite», a-t-il insisté. Une vaste polémique avait suivi l’édition 2019 de ce carnaval vieux de 600 ans quand un char caricaturant des Juifs orthodoxes avec des nez crochus, assis sur des sacs d’or, avait pris part au cortège.

Elle a abouti au retrait du carnaval de la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, une mesure inédite. L’organisation onusienne a fustigé lors d’une réunion décisive en décembre les «répétitions récurrentes de représentations racistes et antisémites» dans cette manifestation festive. A ses yeux, elles sont incompatibles «avec l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes, individus...» A l’approche de l’édition 2020, des représentants de la communauté juive et l’ambassadeur d’Israël en Belgique Emmanuel Nahshon ont exprimé des craintes sur la réapparition de «clichés antisémites» cette année à Alost. Le chef de la diplomatie israélienne Israel Katz a même appelé jeudi sur Twitter les autorités belges à «bannir cette parade haineuse», dont la Belgique devrait avoir «honte».


FRANCE

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L’abattage rituel en France, no change. En Israël une bonne nouvelle qui est saluée par les rabbins. une double continuité : – la plus récente, celle du Conseil d’Etat qui en octobre dernier rejeta une requête voulant imposer l’étourdissement lors de l’abattage rituel. – celle de ses prédécesseurs de droite comme de gauche, qui tous renoncèrent à mettre fin à cette dérogation. On se souvient de la vaine tentative du Premier ministre François Fillon qui, en 2017, dut manger son chapeau après la colère provoquée par ses propos contre l’abattage rituel.

Le Gouvernement Français semble vouloir apaiser les juifs de France. Selon (1) : »Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, présentait 15 mesures pour le bien-être animal, dont aucune, au grand dam des associations animalistes, ne revient sur la dérogation sur l’étourdissement préalable lors de l’abattage dont bénéficient musulmans et juifs. En France, les abattoirs ne seront ainsi nullement contraints de faire pratiquer l’étourdissement préalable lors d’un abattage halal ou casher. En cela, Didier Guillaume s’inscrit dans

Souvenons-nous du socialiste Stéphane Le Foll, alors ministre de l’Agriculture, qui prit publiquement et ouvertement la défense de l’abattage rituel. Citons enfin les propositions de loi, portées en 2012 par deux parlementaires UMP (aujourd’hui Les Républicains) et un centriste, qui comme François Fillon cinq ans plus tard, durent faire marche arrière. Pour autant, malgré leur déception et plus encore leur colère, les associations animalistes ne désarment pas. Elles continueront à exiger la fin de l’abattage rituel, et plus généralement la fermeture de tous les abattoirs. L’interview a lieu au micro du journaliste Jean-Jacques Bourdin le le 28 jan-

vier 2020. Nous vous livrons ci-après l’échange concernant spécifiquement l’abattage rituel. Jean-Jacques Bourdin : “L’abattage rituel des animaux en France, il y a une dérogation aujourd’hui pour des raisons religieuses. Didier Guillaume : Oui, oui. Jean-Jacques Bourdin : Est-ce que vous voulez revenir sur cette dérogation ? Didier Guillaume : Je pense qu’aujourd’hui c’est très compliqué de revenir sur cette dérogation. Jean-Jacques Bourdin : Mais pourquoi ? Didier Guillaume : Je vais vous expliquer : parce qu’il y a un équilibre aussi avec les cultes. Je discute moi, je discute avec le culte musulman et avec les juifs. Je les reçois régulièrement. Aujourd’hui il y a un équilibre qui est trouvé. Il y a des gens qui sont choqués par cet abattage rituel. Je pense qu’il faut que cela se fasse de façon apaisée. On ne peut pas mettre… Je ne suis pas favorable en tout cas que l’on mette ce sujet dans le débat national aujourd’hui parce qu’il y a tellement de conséquences derrière.

Jean-Jacques Bourdin : Est-ce qu’il faut ouvrir le débat autour de ce sujet, oui ou non ? Didier Guillaume : Mais Jean-Jacques Bourdin… Jean-Jacques Bourdin : Dans le cadre du bien-être animal ou dans un autre cadre. Didier Guillaume : Mais bien sûr qu’il est ouvert et bien sûr qu’il y a des réflexions qui sont menées par les cultes pour voir comment on peut faire de l’abattage… Jean-Jacques Bourdin : Est-ce qu’il est normal d’égorger un animal encore conscient, oui ou non ? Didier Guillaume : Mais non, mais non. C’est pour ça que les choses évoluent mais ça doit se faire à un rythme suffisant pour que ce soit acceptable par toutes et par tous. On ne va pas rouvrir je ne sais quelle pas guerre mais attaque vis-à-vis de telle ou telle religion. Il y a des pratiques religieuses qui s’appuient sur des textes, il faut les respecter mais il faut aussi comprendre que là encore, la sensibilité des Françaises et des Français – peut-être même d’ailleurs la sensibilité des gens qui croient en ces cultes – a changé.” (1) Source Al Kanz



ISRAËL

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Coronavirus: Israël interdit l’entrée Coronavirus: le marathon Samsung Tel Aviv 2020 annulé pour les dans le pays aux touristes en participants internationaux provenance de Corée du Sud

Au total, 40.000 coureurs doivent participer au plus grand événement sportif israélien de l’année 30 élèves et deux enseignants de Beer Sheva devront observer plusieurs jours d’isolement Israël a interdit samedi l’entrée sur son territoire aux touristes en provenance de Corée du Sud après que 9 sud-coréens diagnostiqués avec le coronavirus se sont rendus dans l’Etat hébreu entre le 8 et le 15 février. Un avion en provenance de Séoul a atterri samedi soir en Israël, les 12 citoyens israéliens ont été placés à l’isolement tandis que les ressortissants sud-coréens seront renvoyés en Corée du Sud. En outre, une trentaine d’élèves et deux enseignants de Beer Sheva ont été priés de rester chez eux samedi pendant une durée indéterminée, après s’être rendus sur le même site archéologique que le groupe de touristes sud-coréens diagnostiqués avec le coronavirus. Ils recevront des cours en ligne pendant la période d’isolement, selon le ministère de l’Education. «Nous avons visité le site de Tel Beer Sheva le même jour que le groupe de Coréens, mais nous étions à 30 mètres derrière eux, nous n’avons eu aucun contact avec eux. Je n’ai vraiment pas de crainte, je me sens

bien,» a déclaré l’un des enseignants à Kan. Lors de son voyage, le groupe s’est rendu notamment à Jérusalem, mais aussi à Netanya (centre), Beer-Sheva (sud), Nazareth (nord), ainsi qu’à Hébron en Cisjordanie. Le ministère de la Santé a demandé à toute personne ayant été en contact étroit avec les membres du groupe de se placer en auto-quarantaine pendant 14 jours et de consulter un médecin en cas de fièvre supérieure à 38 degrés, de toux ou d’autres symptômes respiratoires. La Corée du Sud a enregistré samedi une forte hausse du nombre de personnes contaminées par le coronavirus, avec 229 nouveaux cas, y compris un employé d’une usine Samsung dont l’activité a été suspendue, une situation jugée «grave» par le Premier ministre. Avec un total de 433 cas rapportés par les autorités, la Corée du Sud compte le deuxième plus grand nombre de malades sur son sol, après la Chine, d’où l’épidémie est partie - exception faite du foyer d’infection du paquebot Diamond Princess au Japon.

En raison de la propagation du coronavirus, le ministère de la Santé israélien a ordonné dimanche à la municipalité de Tel Aviv-Jaffa de ne pas autoriser les coureurs internationaux à participer au marathon Samsung Tel Aviv 2020. Un nombre record de 2.600 participants internationaux venant d’Allemagne, de Pologne, de Russie, des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Italie, de France et d’autres pays devaient prendre part le 28 février au Marathon Samsung de Tel Aviv. La semaine dernière, près de 1.000 coureurs venant de pays asiatiques - auxquels des restrictions de voyage s’appliquent déjà - ont annulé leur participation. Dimanche, le ministère de la Santé a également décidé de ne pas autoriser la participation des autres coureurs internationaux. Au total, 40.000 coureurs doivent partici-

per au plus grand événement sportif israélien de l’année. «La municipalité de Tel Aviv-Yafo est fière de promouvoir le sport dans la ville. Nous sommes heureux que chaque année le nombre de participants internationaux augmente, plaçant la ville comme une destination importante pour les coureurs de marathon en Israël et à l’étranger», avait déclaré Ron Huldai, le maire de Tel Aviv-Yafo, plus tôt cette semaine. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche lors d’une réunion d’urgence au ministère de la Santé à Tel Aviv que «nous sommes prêts à empêcher la propagation du coronavirus en Israël». «Aujourd’hui, nous avons ajouté l’Australie et l’Italie à la liste des pays en provenance desquels les Israéliens seront placés en quarantaine à leur retour», a-t-il déclaré. «Au besoin, nous en ajouterons d’autres», a-t-il ajouté.

Israël: un second passager du Diamond Princess infecté par le coronavirus Quatre autres israéliens infectés par le virus n’ont pas encore été rapatriés Un second Israélien ayant séjourné sur le navire Diamond Princess en croisière au Japon vient d’être testé positif au coronavirus, rapportent les médias israéliens dimanche. Un groupe de 11 Israéliens qui étaient en croisière sur le Diamond Princess ont été rapatriés vendredi en Israël et placés en quarantaine au centre médical Sheba de Ramat Gan où un hôpital de campagne a été installé spécialement pour les accueillir. Une femme a été testée positive au coronavirus quelques heures après leur arrivée vendredi. Quatre autres Israéliens infectés par le virus n’ont pas encore été rapatriés et ont

été mis en quarantaine au Japon. Le ministère israélien de la Santé a renforcé les mesures de prévention dimanche après qu’un groupe de sud-coréens testés positifs au coronavirus s’est rendu en Israël entre le 8 et le 15 février dernier. Les voyageurs revenant de Chine, de Hong Kong, de Macao, de Singapour ou encore de Thaïlande, d’Italie et d’Australie doivent rester chez eux durant 14 jours (période d’incubation) afin d’éviter toute propagation du coronavirus. Plus de 1.000 personnes sont actuellement en isolement. Israël a par ailleurs refusé l’entrée sur son territoire aux touristes en provenance de Corée du Sud et du Japon.



ISRAËL

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«Nous voulons un gouvernement d’union avec le Likoud, sans Netanyahou»

«Nous ne formerons pas de gouvernement avec la Liste arabe» Le numéro 2 de Bleu Blanc, Yaïr Lapid était l’invité du Grand Live sur i24NEWS dimanche, il s’est exprimé en vue du 3e scrutin électoral qui aura lieu le 2 mars prochain en Israël. «Nous sommes le parti de l’espoir et du changement, Benyamin Netanyahou est au pouvoir depuis 14 ans, si on veut changer l’Education, la Santé et la situation à Gaza, il faut comprendre qu’il ne pourra rien faire, s’il ne l’a pas fait jusqu’à présent, il ne le fera jamais. L’objectif est de former un gouvernement qui relèvera tous les défis,» a déclaré Yaïr Lapid sur i24NEWS. Comment allez-vous récupérer les électeurs du Likoud?

Yaïr Lapid: «Ce que nous leur proposons, c’est un gouvernement qui, au lieu de s’occuper des affaires de Netanyahou et de coalition avec les extrémistes, s’occupera de ce qu’il se passe dans leurs vraies vies. Un gouvernement qui travaillera dur pour les citoyens, nous sommes un parti patriotique, nous allons traiter des questions par le centre, qui représente la majorité des citoyens.» Comment allez-vous former un gouvernement sans la Liste arabe? Y.L: «D’abord, nous ferons tout pour créer un gouvernement sans Netanyahou, nous créerons un gouvernement d’union avec le Likoud, c’est ce que nous voulons et c’est ce qui est bon pour le pays. Par ailleurs, nous ne siègerons pas aux côtés de la Liste arabe, c’est un mensonge que Netanyahou répète. Dans cette liste, il y a des gens qui soutiennent le terrorisme.»

Coronavirus: «nous sommes prêts à empêcher la propagation en Israël»

«A ce jour, Israël a été plus sévère que tout autre pays»

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche lors d’une réunion d’urgence au ministère de la Santé à Tel Aviv que «nous sommes prêts à empêcher la propagation du coronavirus en Israël», après qu’un groupe de Coréens infectés par le virus se sont rendus dans l’Etat hébreu entre le 8 et le 15 février. «Nous procédons à des évaluations de la situation chaque jour et je nommerai une équipe de ministres qui se réunira pour faire le point de manière quotidienne pour relever ce défi majeur,» a-t-il précisé. «Aujourd’hui, nous avons ajouté l’Australie et l’Italie à la liste des pays en provenance desquels les Israéliens seront placés en quarantaine à leur retour», a-t-il déclaré. «Au besoin, nous en ajouterons d’autres.» «Etre trop préparés vaut mieux qu’un manque de préparation», a-t-il poursuivi. «A ce jour, Israël a été plus sévère que tout autre pays, et nous continuerons à faire ce qui est nécessaire pour éviter que le virus ne se propage sur notre territoire.» Il a appelé la population à faire preuve d’une «responsabilité maximale» en respectant les mesures définies par le ministère de la Santé. Le Premier ministre a également réitéré un message antérieur du ministre des Affaires stratégiques, Gilad Erdan, sur l’importance d’éviter les fakes news concernant

la propagation du virus et de ne suivre que les mises à jour partagées par les sources officielles. «La police israélienne a mis sur pied les équipes nécessaires au cas où des citoyens n’obéiraient pas aux instructions», a prévenu dimanche Gilad Erdan, rappelant que tout Israélien qui revient du Japon, de Chine, de Corée du Sud, de Hong Kong, de Macao, de Singapour et de Thaïlande doit rester chez lui en quarantaine pendant 14 jours. Le ministère de la Santé a annoncé samedi que les ressortissants sud-coréens se verraient refuser l’entrée en Israël après que le nombre de cas a bondi en Corée du Sud. En outre, le ministère des Affaires étrangères a émis des avis aux voyageurs israéliens pour la Corée du Sud et le Japon.

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Coronavirus: le ministre israélien de l’Education envisage d’interrompre les voyages éducatifs en Pologne

La Pologne n’a toutefois pas encore signalé de cas de maladie

pour se renseigner sur l’histoire de l’Holocauste.

Le ministre de l’Education, Rafi Peretz, envisage d’interrompre les voyages éducatifs des lycéens israéliens vers les sites historiques de l’Holocauste en Pologne en raison de la propagation mondiale du coronavirus.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré le même jour lors d’une réunion d’urgence au ministère de la Santé à Tel Aviv que «nous sommes prêts à empêcher la propagation du coronavirus en Israël».

Selon Channel 12, Rafi Peretz a affirmé qu’il avait pris cette décision sur les recommandations du ministère de la Santé. Or, les responsables du ministère de l’Éducation n’ont pas été consultés et auraient été pris par surprise, a rapporté Ynet.

«Nous procédons à des évaluations de la situation chaque jour et je nommerai une équipe de ministres qui se réunira pour faire le point de manière quotidienne pour relever ce défi majeur,» a-t-il précisé.

La Pologne n’a toutefois pas encore signalé de cas de maladie. Des dizaines de milliers d’élèves du secondaire visitent la Pologne chaque année

«Aujourd’hui, nous avons ajouté l’Australie et l’Italie à la liste des pays en provenance desquels les Israéliens seront placés en quarantaine à leur retour», a-t-il déclaré. «Au besoin, nous en ajouterons d’autres», a-t-il ajouté.

Quentin Tarantino, papa pour la première fois à l’âge de 56 ans Le réalisateur américain partage sa vie avec la jeune israélienne Daniella Pick «Daniella et Quentin Tarantino sont heureux d’annoncer la naissance de leur premier enfant. Un petit garçon né à Tel Aviv, le 22 février 2020», a révélé dimanche un représentant du couple. Le réalisateur américain est ainsi devenu papa pour la première fois à l’âge de 56 ans, tandis qu’il partage sa vie avec la jeune israélienne Daniella Pick, de vingt ans sa cadette. Il s’agit également du premier enfant pour la top-modèle, fille du chanteur et compositeur israélien Tzvika Pick, mariée au célèbre cinéaste depuis 2018. Le couple s’est rencontré en 2009 lors de

la promotion du long-métrage, Inglourious Basterds, en Israël. ils vivent actuellement à Tel Aviv, où le réalisateur a choisi de s’installer pour se consacrer à son nouveau rôle de père. «Je pense qu’il est temps d’arriver au troisième chapitre de ma vie et de m’intéresser plus à la littérature, ce qui serait génial en tant que jeune père et mari», avait-il déclaré en janvier dernier à la chaîne ABC News. «Je n’aurai pas besoin d’emmener ma famille en Allemagne, au Sri Lanka, ou ailleurs, où les histoires de mes films se déroulent», avait-il ajouté.



POLITIQUE

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Iran: participation de 42,57% Bernie Sanders, vainqueur de la aux législatives, le taux le plus primaire démocrate du Nevada faible depuis 1979

La participation à un tel scrutin a toujours dépassé 50% depuis la proclamation de la République islamique

avant le scrutin qu’à chacune des dix législatives tenues depuis cette date, la participation avait toujours dépassé 50%.

Le taux de participation aux élections législatives de vendredi en Iran atteignait seulement 42,57%, a annoncé dimanche le ministre iranien de l’Intérieur, Abdolréza Rahmani Fazli.

«Nous avons tenu ces élections alors qu’on a eu divers incidents dans le pays», a déclaré Abdolréza Rahmani Fazli, lors d’une conférence de presse télévisée.

Il s’agit du taux de participation le plus faible pour un tel scrutin depuis la proclamation de la République islamique en 1979. Le ministère de l’Intérieur avait indiqué

Ce taux est «parfaitement acceptable», a-t-il assuré. «Nous avons eu mauvaises conditions météorologiques, il y a eu cette maladie du coronavirus, il y a eu la chute de cet avion, également les incidents de janvier et novembre», a-t-il justifié.

Iran/virus: la presse étrangère accusée d’avoir voulu biaiser les élections

«Nous allons gagner parce que les Américains en ont assez d’un président qui ment tout le temps» Le sénateur Bernie Sanders a remporté samedi le vote dans l’Etat américain du Nevada pour la primaire démocrate, occupant la position de favori pour la présidentielle du 3 novembre. Selon des résultats encore partiels, M. Sanders disposait d’un très large avantage, avec 46% des suffrages, suivi de l’ancien vice-président modéré Joe Biden (23%), loin devant l’ex-maire Pete Buttigieg (13%). Ce troisième round des primaires démocrates place le sénateur socialiste Bernie Sanders, âgé de 78 ans, dans une position très favorable avant l’avalanche du «Super Tuesday» le 3 mars, lorsque quatorze Etats voteront.

Le ministère de l’Intérieur doit annoncer dimanche les résultats définitifs du scrutin Le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, a accusé dimanche la presse étrangère d’avoir lancé une campagne de «propagande» massive pour décourager les Iraniens d’aller voter aux législatives du 21 février, selon son site internet officiel. «La propagande a commencé il y a quelques mois et s’est intensifiée à l’approche des élections et (tout particulièrement) les deux derniers jours (avant le scrutin) en utilisant le prétexte d’une maladie et d’un virus», a déclaré l’ayatollah Khamenei. Le site khamenei.ir écrit que le numéro un iranien a tenu ces propos lors de son cours hebdomadaire à des étudiants en théologie à Téhéran, en faisant «référence à l’énorme nuage (de désinformation, ndlr) créé par les médias étrangers» avant les législatives.

«Leurs médias n’ont pas manqué la moindre occasion de décourager les gens d’aller voter», a-t-il dit. Le ministère de l’Intérieur doit annoncer dimanche les résultats définitifs du scrutin, qui avait été prolongé de six heures afin de permettre au maximum de gens d’aller voter. Aucun chiffre officiel sur la participation n’a encore été publié. En amont du vote, de nombreux observateurs, à l’étranger et en Iran, avaient prédit une forte abstention après la disqualification massive de candidats réformateurs et modérés.

«Nous allons gagner à travers ce pays parce que les Américains en ont assez d’un président qui ment tout le temps», a-t-il déclaré. «Au Nevada, nous avons rassemblé une coalition multi-générationnelle et multi-raciale». L’ancien vice-président Joe Biden, 77 ans, s’est pour sa part réjoui de son résultat dans le Nevada, après deux humiliations lors des premiers votes. «Et maintenant nous partons pour la Caroline du Sud pour gagner et nous allons reprendre le dessus», a-t-il lancé. Malgré sa quatrième place, la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, 70 ans, a assuré qu’elle restait dans la course devant des milliers de partisans samedi soir dans l’Etat de Washington, qui votera en mars.

Selon un nouveau sondage, le Likoud de B. Netanyahou récolterait plus de sièges que la liste Bleu Blanc de B. Gantz Le Likoud obtient 34 mandats et BleuBlanc 33

daïsme unifié de la Torah avec 8 mandats chacun.

A une semaine des élections législatives, deux nouveaux sondages annoncent un changement: pour la première fois depuis plusieurs semaines, le Likoud de Benyamin Netanyahou récolterait plus de sièges que la liste Bleu Blanc de Benny Gantz.

Enfin, la liste de droite Yamina obtient 7 mandats, tout comme Israel Beitenou d’Avigdor Lieberman.

Selon le sondage réalisé par Mano Geva pour la chaîne israélienne N12, le Likoud obtient 34 mandats et Bleu-Blanc 33. Bleu-Blanc perd ainsi deux mandats.

Les élections ont eu lieu deux jours après l’annonce officielle de premiers cas de nouveau coronavirus en Iran.

Un en faveur du Likoud, l’autre pour la liste d’union de la gauche Travailliste-Gesher-Meretz.

Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, l’épidémie de COVID-19 a fait cinq morts en Iran.

La liste arabe unie est le troisième parti avec 13 sièges. Viennent ensuite la liste Travailliste-Gesher-Meretz avec 10 sièges, puis les partis religieux Shas et Ju-

Les changements sont minimes mais tout de même significatifs. Après 75 jours de stagnation, le Likoud se renforce et redevient le parti leader: le bloc de droite atteint désormais les 57 sièges. Et même s’il est encore loin des 61 mandats requis pour pouvoir former un gouvernement, il est loin devant le bloc de gauche. Benny Gantz ayant annoncé qu’il ne formerait pas de gouvernement avec la liste arabe unie, il n’obtiendrait que 43 mandats en s’unissant avec la liste Travailliste-Gesher-Meretz.




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