GRATUIT - Numéro 555 - Edition du 1er au 7 Avril 2020
Journal israélien en langue française
Coronavirus: une conseillère de B. Netanyahou testée positive
Israël/coronavirus: la moitié des personnes hospitalisées seraient des ultra-orthodoxes
COVID-19 : pas de répit pour les antisémites !
ÉDITO
Edition du 1er au 7 Avril 2020
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Plus que jamais, besoin de guides… s’éloignant plus que de raison pour trouver des commerces casher, ont eu à affronter les amendes et les réprimandes de la police. L’ensemble des juifs de France attend votre soutien, votre parole, votre aide. La colère et l’incompréhension montent, face à votre silence et plus que jamais, l’acharnement et l’investissement d’un Joël Mergui à défendre les juifs de France manquent…
C’est avec tristesse et résignation, chers lecteurs, que nous avons décidé de ne pas sortir le journal en version papier : les risques que faisaient courir l’édition, l’impression et la distribution à notre équipe étaient bien trop grands pour que nous nous obstinions. Il faut être clair, la propagation du coronavirus en Ile-de-France, et principalement au sein de la communauté juive, fait trop de ravages pour que l’on prenne la situation à la légère. C’est donc en version digitale, comme la semaine dernière, que je vous dis le cœur lourd à quel point cette tragédie me sidère : tous les jours, des notifications, des appels et autres sollicitations m’informent du nombre de victimes de ce satané virus. La communauté juive compte ses morts, pleure et s’inquiète de tous ceux qui, en réanimation, luttent encore. Je pense, en particulier, à Joël Mergui. Il m’a d’ailleurs sauvé la vie lors de notre dernière ren-
Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
contre, me demandant de prendre ses distances avec lui. Je lui adresse, ainsi qu’à son épouse, affectée elle aussi par cette terrible infection, mes vœux de rétablissement les plus sincères et souhaiterait pouvoir entendre sa voix, son précieux conseil, en ce moment… C’est d’ailleurs à ce sujet que j’ai souhaité donner mon avis dans cet édito. A l’heure où les juifs s’apprêtent à vivre un Pessah à nul autre pareil, on manque de son. De voix fortes, de voix qui portent et qui comptent. On manque de guide, ce qui est un comble, alors qu’on s’apprête à retracer le périple de Moïse et de ceux qu’il guida hors d’Égypte. Fermeture des synagogues, des mikvaot, courses de fêtes erratiques, consignes contradictoires sur la façon de célébrer le Seder confiné, non-respect des consignes, multiplication alarmante des cas d’infec-
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tion dans les communautés juives… On ne manque pas de sujets sur lesquels les guides de notre communauté devraient prendre la parole. Où est le grand rabbin de France Haïm Korsia ? Pourquoi ne parle-t-il pas ? Qu’attend-il pour sortir les juifs de France de leurs multiples incertitudes ? Alors que la fermeture des lieux de culte et de vie communautaire laisse nombre de fidèles dans le désarroi le plus complet, que des centaines de personnes se retrouvent à vivre les fêtes esseulées ou en tout petit comité, sans leurs proches ou sans personne qui sache prier, la voix de nos éminents guides spirituels et communautaires est plus que jamais nécessaire. Il est temps, monsieur le grand rabbin de descendre dans l’arène, de guider vos coreligionnaires mais aussi de vous battre pour eux : nombreux sont ceux qui, en
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Il est également de votre devoir d’appeler les Français de confession juive à la raison. De les aider à sortir du déni, à se conformer à la lettre aux règles de confinement, car, encore une fois, la crise sanitaire qui touche l’ensemble de la communauté juive est d’ampleur tragique. A l’heure où j’écris ces lignes, la France compte environ 3000 décès et les juifs, qui comptent pour moins de 1% de la population au total, constituent près de 10% des malades. Pas un seul foyer juif n’est épargné (voir notre article sur le sujet dans ce numéro). Je vous demande donc, chers lecteurs, de faire preuve de vigilance et de discipline, de ne pas traîner ni sociabiliser dans les magasins, de ne sortir qu’en cas de besoin et surtout, surtout, de ne pas déroger aux règles sanitaires pour un quelconque motif religieux. Hachem nous enseigne de protéger la vie avant tout. Et jusqu’ici, nous l’écoutons bien peu… Rappelons-nous aussi que les soignants sont les combattants qui, telle une armée au front, nous sauvent la vie. La moindre des choses serait de ne pas compliquer leur mission. Ni les mettre en danger. Que D.ieu leur vienne en aide, les protège et protège vos familles et ceux que vous aimez. Amen… Am Israël Haï Alain Sayada
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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COVID-19 : Le peuple juif durement touché, dans le monde entier
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Hommage à Jean Rotman z’’l
Si, en France, le Président lui-même a pris la mesure de l’impact de l’épidémie sur la communauté juive, dans le reste du monde, hélas, les juifs payent au prix fort leurs habitudes festives, religieuses et leur sociabilité et constituent un nombre important de victimes de la maladie. Au point que les autorités de chaque pays s’en émeuvent et que les rabbins euxmêmes décident de hausser le ton… Il n’y a pas d’autre mot, hélas, pour qualifier le nombre de morts au sein des communautés juives du monde entier : c’est l’hécatombe… Partout, de Los Angeles à New York en passant par Sarcelles ou Bruxelles, les juifs et a fortiori les juifs orthodoxes et ultra-orthodoxes constituent un pourcentage effarant du nombre de victimes, au regard de leur poids numéraire au sein de chaque population. En cause, principalement les rassemblements liés à la célébration de Pourim : Michté, lecture de la meguila, dons de Michloah Manot… Autant d’occasions de partager, de se rassembler et de se contaminer les uns les autres. « Nous savons que de nombreux Juifs ont été infectés dans les synagogues, lors des fêtes de Pourim où les gens se sont mêlés et ont mangé ensemble », explique Robert Ejnes, directeur général du « Crif. Nous avons fermé les synagogues et les mikvaot. Nous appelons les Juifs à respecter les directives du gouvernement et à rester dans les maisons. » En France, les juifs constituent entre 8 et 10 % du nombre de morts. Pas un seul foyer juif ou presque n’est épargné par la maladie. Et même si les autorités rabbiniques, gouvernementales et médicales s’émeuvent de la propagation du virus au sein de notre communauté, il semblerait que les familles les plus pratiquantes aient encore du mal à renoncer à la sociabilité et au rassemblement. « Pessah approche et beaucoup s’inquiètent d’être séparés de leurs proches pour le Seder, confirme un président de communauté, sous réserve d’anonymat. Pourtant, nous faisons le maximum pour faire comprendre aux familles que toute forme de rassemblement doit être évitée. » Hélas, le message a du mal à passer, au prix, souvent de la vie. « Pessah approche. La tentation sera grande de maintenir des sedarims familiaux avec des personnes âgées, lesquelles constituent la cible des formes extrêmement sévères de la maladie. Ils n’y survivraient pas, écrit le Professeur Riveline, éminent praticien au sein de l’hôpital parisien Lariboisière, dans un courrier adressé au Grand Rabbin. C’est pourquoi je vous implore, à la veille de Pessah, d’être ce que vous avez toujours été : une lumière pour nous tous et demander officiellement à tous de cesser tous minyanim et que la communauté juive parisienne respecte de manière stricte les règles de confinement pen-
dant les fêtes. Que Pessah soit pour nous tous l’occasion d’une authentique libération. » « En allant à la synagogue, vous trempez vos mains dans le sang juif ! » Dans le monde entier, la situation au sein des communautés juives est particulièrement alarmante : A New York, où les juifs payent un lourd tribut, c’est le maire de la ville qui s’en est sérieusement alerté : il a envoyé un message clair aux Juifs de Brooklyn. « Je vous ordonne de fermer toutes les synagogues. Si vous ne les fermez pas, je les fermerai définitivement pour toujours ! » Dans ce quartier si célèbre de la ville, 60% des patients hospitalisés sont des juifs orthodoxes de Brooklyn dans un état grave, peut-on lire sur le site hassidout.org. Ce jour-là, 54 juifs venaient d’y être enterrés… Dans les synagogues de New York, des affiches étaient mises sur les murs : « Assassins ! Lorsque vous allez à la synagogue, vous plongez vos mains dans le sang juif ! » Les noms des malades et les demandes de lectures de Tehilim circulent dans les communautés et des images de défunts emplissent la presse locale. Même tragédie à l’autre bout du pays, du côté de Los Angeles où le nombre de cas a dépassé et de loin le millier. Au sein des communautés juives, la nécessité de respecter l’éloignement a du mal à faire son chemin. Certaines synagogues restent ouvertes en dépit de l’interdiction et chaque jour, les personnes ayant fréquenté la shoul en question déclarent des symptômes… Ce qui rend le coronavirus aussi dévastateur au sein des foyers juifs ne tient pas uniquement au degré de pratique. Certes les rassemblements des ultra-orthodoxes causent des ravages, mais mêmes dans les familles très peu pratiquantes, les juifs sont plus à risque : une étude sociologique récente montre que, dans les faits, les juifs sont souvent plus impliqués dans l’interaction sociale que les autres citoyens de leur patrie. L’exemple le plus flagrant étant celui de la communauté juive d’Anvers : « Tous les juifs ici se connaissent, et chaque synagogue est une sorte d’extension du domicile privé et de la famille », a déclaré Michael Freilich, un législateur juif d’Anvers à l’agence de presse juive. « Si le Belge moyen a un cercle d’amis et de famille de 15 personnes, les Belges juifs en ont 150. » Une sociabilité qui coûte cher en vies humaines : sur les 17 000 juifs d’Anvers, 85 % sont infectés et les décès, parmi eux, pourraient dépasser les 1000 personnes. Atterrant…
Chères sœurs, chers frères, C’est avec une peine immense que nous avons appris ce matin le décès de Jean Rotman (z‘l). Jean était un pilier du B’nai Brith depuis si longtemps. Avec son épouse Michèle, Jean a fondé plusieurs loges, Tsedek, Kaplan et enfin Bialik Il y a dix ans dont il était le mentor jusqu’à aujourd’hui. Jean a été très longtemps responsable de la solidarité au B’nai B’rith France où, animé par sa générosité, par son sens aigu de nos valeurs de fraternité et de bienfaisance, et par son efficacité et son dévouement, il a mené de très nombreuses et magnifiques actions qui ont porté haut les couleurs de B’nai B’rith. Le B’nai B’rith a perdu un frère exemplaire qui incarnait et vivait nos valeurs au quotidien. Un homme de bien, un homme sage, un véritable Mensch dans tous les sens du terme s’en est allé.
Dans cette période si particulière que nous vivons, Jean est parti comme il a vécu, dans la discrétion et l’humilité. Comme tous ceux qui l’ont connu, cette nouvelle me bouleverse. Jean était pour moi depuis quinze ans plus qu’un frère, plus qu’un Mentor, plus qu’un ami. Avec Michèle, il était de ma famille. Nous avons tant partagé. A tous les moments. A chaque instant. Il était là. Il laisse un vide immense. En mon nom personnel, et au nom du Bureau national du BBF, j’adresse avec beaucoup d’émotion à Michèle et à sa famille mes plus sincères condoléances et leur assure de tout mon soutien fraternel et toute ma proximité dans ces moments si difficiles. Nous pensons très fort à Jean. Barouch Dayan Haemeth. Philippe MEYER
À LA UNE
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«L’économie qu’on a connue Twitter supprime deux tweets avant la crise, n’est pas celle de Bolsonaro remettant en que l’on va voir après la crise» cause le confinement
Elie Chouraqui, et ses invités ont débattu des conséquences de la crise du coronavirus
Elie Chouraqui, en confinement, et ses invités Dan Catarivas, directeur des relations internationales du patronat israélien, Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’Université de Tel Aviv et Marc Touati, économiste et président du Cabinet ACDEFI, ont débattu dimanche des conséquences politiques et économiques de la crise du coronavirus. Elie Chouraqui: L’argent injecté dans l’économie mondiale va-t-il aider à sa sauvegarde ou est-ce que cela va être une goutte d’eau dans un océan? Dan Catarivas, directeur des relations internationales du patronat israélien: «Il est très important de comprendre que les règles du jeu ont changé et vont changer. L’économie qu’on a connue avant la crise, n’est plus celle que l’on va voir après la crise. Le monde continuera à avoir peur jusqu’à ce que l’on trouve un vaccin ou une thérapie. Prenons le tourisme par exemple, on ne pourra pas continuer tant qu’il n’y aura pas des endroits sûrs. La
crise va s’atténuer et changer de forme, mais tant qu’il n’y aura pas de guérison et de vaccin, on ne pourra pas parler de reprise de l’économie.»
«Ce que j’ai entendu des gens, c’est qu’ils veulent travailler. Ce que je dis depuis le début, c’est faisons attention aux plus de 65 ans qui doivent rester à la maison», déclarait le chef de l’Etat d’extrême droite à un vendeur ambulant, dans l’une de ces vidéos supprimées.
E.C: Est-ce que les hommes politiques ont une responsabilité dans cette affaire qui leur échappe étant donné qu’il s’agit d’une crise sanitaire? Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l’université de Tel Aviv: «On a assisté ces 30-40 dernières années au retrait du politique. On a conservé des hommes politiques, on a continué à les désigner mais on se rend compte aujourd’hui, trop tard, qu’ils ont perdu une grande partie de leurs prérogatives au profit de la main invisible du marché.» Marc Touati, économiste, président du Cabinet ACDEFI: «Ma crainte vient du fait que j’observe un mouvement de nationalisme qui est en train de se créer, un mouvement de repli sur soi. Et c’est effectivement ce qui peut arriver de pire. Même si la mondialisation n’est pas parfaite, si on l’arrête, beaucoup de pays vont énormément souffrir.»
Le chef de l’Etat brésilien avait publié trois vidéos sur son compte Twitter a supprimé dimanche deux tweets provenant du compte officiel du président brésilien Jair Bolsonaro dans lesquels il remettait en cause le confinement décidé pour lutter contre le coronavirus. Des messages contraires au règlement du réseau social, a indiqué celui-ci. Le chef de l’Etat brésilien avait publié trois vidéos sur son compte dans lesquelles on le voyait notamment aller à la rencontre des gens dans les rues de Brasilia, en contradiction avec les consignes de son propre gouvernement prises pour éviter la propagation du Covid-19.
Moins de 24 heures plus tôt, le ministre de la Santé Luiz Henrique Mandetta avait souligné l’importance du confinement pour combattre la pandémie de coronavirus qui a déjà infecté 4.256 personnes et fait 136 morts dans le pays, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé. Deux de ces trois vidéos ont été supprimées et à leur place Twitter a publié une note expliquant sa décision. «Twitter a récemment annoncé dans le monde le renforcement de ses règles pour prendre en compte les contenus susceptibles d’aller à l’encontre des consignes de santé publique émanant de sources officielles, et qui pourraient augmenter le risque de transmission du Covid-19».
À LA UNE
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Trump prédit un pic des décès aux Etats-Unis dans deux semaines
«Nous prolongerons nos recommandations jusqu’au 30 avril pour ralentir la propagation» Donald Trump a estimé dimanche que la mortalité liée au coronavirus aux EtatsUnis atteindrait son pic «probablement» dans deux semaines, et indiqué que les recommandations de distanciation sociale étaient prolongées jusqu’au 30 avril. Selon les estimations du Dr Anthony Fauci, conseiller du président américain sur la pandémie, le COVID-19 pourrait faire «entre 100.000 et 200.000» morts au sein de la première puissance mondiale. Lors d’une conférence de presse depuis les jardins de la Maison Blanche, M. Trump a mêlé propos optimistes sur une «reprise» début juin et mises en garde contre toute précipitation. «Nous prolongerons nos recommandations jusqu’au 30 avril pour ralentir la pro-
pagation», a-t-il affirmé. Les Etats fédérés, notamment les plus touchés par la pandémie, ont pris parallèlement des mesures de restrictions, comme la fermeture des écoles et de lieux publics comme les restaurants. Certains gouverneurs ont aussi demandé à leurs administrés de rester chez eux autant que possible. Selon l’université Johns Hopkins, dont le comptage fait référence, plus de 139.000 cas positifs au Covid-19 ont été officiellement déclarés jusqu’ici aux Etats-Unis, un record à travers le monde. Le nombre total de décès s’élevait dimanche soir à 2.436. L’Etat de New York, que Donald Trump avait envisagé samedi de placer en quarantaine avant d’y renoncer finalement, compte à lui seul près de la moitié des cas officiellement déclarés aux Etats-Unis. Son gouverneur Andrew Cuomo a communiqué dimanche un nouveau bilan de près de 60.000 cas et 965 décès.
Israël/coronavirus: la moitié des personnes hospitalisées seraient des ultra-orthodoxes
Coronavirus: les pangolins retirés des marchés du Gabon
L’animal est soupçonné par une équipe de chercheurs chinois d’avoir transmis le virus à l’homme
Les pangolins ont été retirés des marchés de Libreville au Gabon, où la vente du mammifère couvert d’écailles est désormais formellement interdite. L’animal est soupçonné par une équipe de chercheurs chinois d’avoir transmis la maladie Covid-19 à l’homme sur un autre marché au gibier à Wuhan, en Chine. Les acheteurs chinois, qui consituaient le gros de la clientèle sur les marchés du Gabon, ont totalement disparu. Tandis que les Gabonais célèbrent la saveur de la viande de l’animal, considérée comme un mets fin, les clients asiatiques s’intéressent également aux écailles qui
recouvrent le pangolin.
Utilisées dans la médecine chinoise, elles s’arrachent à prix d’or : elles se négocient ainsi à 1.000 dollars le kilo - plus ou moins comme l’ivoire - auprès des revendeurs illégaux en Chine selon Luc Mathot, directeur de l’ONG Conservation Justice. Au Gabon, trois des quatre espèces africaines de pangolin vivent dans les forêts qui recouvrent 88% du pays. Ce commerce se fait en dépit des normes strictes de protection de la faune en vigueur au Gabon, qui a œuvré activement pour que le pangolin géant soit classé en 2016 comme l’une des espèces les plus menacées au monde et que son commerce international soit interdit, selon le ministre des Eaux et Forêts, Lee White.
4.247 cas confirmés et 15 décès enregistrés à ce jour Selon Channel 12, citant des sources non-officielles, près de la moitié des personnes hospitalisées en Israël en soins intensifs, après avoir contracté le coronavirus, seraient des religieux ultra-orthodoxes. 50% d’entre elles sont hospitalisées au Schneider Medical Center, 60% dans l’unité de soins intensifs du centre médical Sheba de Ramat Gan, 50% à 60% au centre médical Shaare Zedek de Jérusalem et 40% à l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem, selon Channel 12.
Le gouvernement envisage notamment un confinement total dans les villes à majorité ultra-orthodoxe. Jérusalem et Bnei Brak et Jérusalem comptabilisent le plus grand nombre de malades avec respectivement 352 et 267 cas confirmés. Des centaines de personnes ont participé dimanche à une marche funéraire dans la ville ultra-orthodoxe de Bnei Brak, se serrant les coudes, violant ainsi les règles de distanciation sociale, sans que la police, pourtant présente, n’intervienne.
À LA UNE
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Coronavirus: plus de 15.000 morts dans le monde, en majorité en Europe Avec 5.476 morts, l’Italie est le pays le plus touché devant la Chine
sonnes sont considérées comme guéries par les autorités italiennes.
Le nouveau coronavirus a fait au moins 15.189 morts dans le monde, dont une nette majorité désormais en Europe, depuis son apparition en décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 11h00 GMT.
La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao), où l’épidémie a débuté fin décembre, a dénombré au total 81.093 cas (39 nouveaux entre dimanche et lundi), dont 3.270 décès (9 nouveaux), et 72.703 guérisons.
Plus de 341.300 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 174 pays et territoires depuis le début de l’épidémie. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant désormais plus que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière.
Les pays les plus touchés après l’Italie et la Chine sont l’Espagne avec 2.182 morts pour 33.089 cas, l’Iran avec 1.812 morts (23.049 cas), la France avec 674 morts (16.018 cas) et les États-Unis avec 471 morts (35.224 cas).
L’Italie, qui a recensé son premier décès lié au coronavirus fin février, compte 5.476 morts pour 59.138 cas. 7.024 per-
Depuis dimanche à 19h00 GMT, la République tchèque, le Nigeria et le Monténégro ont annoncé les premiers décès liés au virus sur leur sol. La Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Syrie ont eux annoncé le diagnostic de premiers cas.
Royaume-Uni/Coronavirus: les Coronavirus: les USA pourraient Britanniques doivent se préparer enregistrer des millions de cas à un long confinement et plus de 100.000 décès Michael Gove n’a pas voulu donner de date précise
Les Britanniques doivent se préparer à «une longue période» de confinement en raison du nouveau coronavirus, a prévenu dimanche le bras droit du Premier ministre Boris Johnson. 124.000 cas ont été confirmés ainsi que 2.190 décès
Il a rappelé que les modèles se basaient toujours sur différentes hypothèses.
D’après un expert américain en matière de maladies infectieuses, le Dr Anthony Fauci, les États-Unis enregistreront certainement «des millions de cas» de coronavirus et plus de 100.000 décès, rapporte l’Associated Press.
«Ils donnent le pire et le meilleur des scénarios. Et généralement la réalité se situe quelque part au milieu», a-t-il expliqué sur CNN.
Alors que les États-Unis sont actuellement les plus touchés par la pandémie avec 124.000 cas confirmés et 2.190 décès, le directeur de l’Institut National des allergies et des maladies infectieuses prévoit au moins 100.000 à 200.000 morts dues au coronavirus. M. Fauci a notamment permis des avancées importantes dans le domaine du Sida et autres pathologies immunodéficientes.
«Je n’ai jamais vu, parmi les maladies sur lesquelles j’ai eu à travailler, un modèle dont le pire des cas se réalisait. Ils sont toujours surestimés», a-t-il ajouté. Outre-Atlantique, la propagation du virus s’accélère fortement: le nombre de décès a doublé aux Etats-Unis depuis mercredi. Le président Trump a envisagé de placer en quarantaine l’Etat de New York et les Etats voisins du New Jersey et du Connecticut, avant d’y renoncer.
Le gouvernement a décrété lundi un confinement général de la population pour au moins trois semaines, afin de freiner la propagation de l’épidémie qui a fait 1.228 morts et officiellement contaminé 19.522 personnes au Royaume-Uni, selon un bilan des autorités sanitaires publié dimanche. «Je ne peux pas faire de prédiction précise mais je pense que tout le monde doit se préparer à une longue période durant laquelle ces mesures resteront en place», a déclaré Michael Gove, un ministre de premier plan, sur la BBC. «J’aurais voulu pouvoir prédire quand tout cela prendra fin mais il est crucial pour le moment que nous respections durant les semaines à venir les directives strictes qui ont été établies en matière de distanciation sociale», a-t-il ajouté.
Dans le Sunday Times, l’épidémiologiste Neil Ferguson de l’Imperial College London, qui conseille le gouvernement, a estimé que le confinement devrait rester en place «probablement jusqu’à la fin mai, peut-être même début juin. Mai est optimiste.» Michael Gove n’a de son côté pas voulu donner de date précise. Dans une lettre adressée aux 30 millions de foyers britanniques, le Premier ministre a prévenu que la situation allait «s’aggraver avant de s’améliorer» et que le respect des règles de confinement permettrait un retour «à la normale» plus rapidement.
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Coronavirus: 838 morts en 24 heures en Espagne qui espère atteindre le pic de contagion
Note plus positive, le nombre de personnes guéries a augmenté de 19,7% en 24 heures L’Espagne a enregistré 838 morts du coronavirus en 24 heures, après 832 la veille, laissant espérer que la pandémie approche de son pic de contagion, mais les autorités craignaient dimanche une saturation des unités de soins intensifs. «L’évolution (de la pandémie) semble se stabiliser, il semble même qu’elle soit en train de diminuer, mais il faut rappeler que notre problème fondamental en ce moment est de garantir que les UCI (unités de soins intensifs) ne saturent pas», a résumé le directeur du Centre d’urgences sanitaires, Fernando Simon. Le nombre de cas confirmés a atteint di-
manche 78.797, une progression de 9,1% en un jour, en baisse depuis les 20% de mercredi, selon les statistiques du ministère de la Santé. Les 838 décès enregistrés entre samedi et dimanche portent le bilan à 6.528 morts mais là aussi l’évolution est plus lente (14,7% en 24 heures contre 27% mercredi). Note plus positive, le nombre de personnes guéries a également augmenté de 19,7% en 24 heures pour atteindre 14.709. Mais pour éviter que les hôpitaux où des malades luttent entre la vie et la mort soient débordés, l’Espagne va durcir encore les règles du confinement, déjà l’un des plus stricts d’Europe.
La Chine va fournir du matériel médical à l’Autorité palestinienne
Coronavirus: plus de 30.000 morts dans le monde, les deux tiers en Europe Les autorités sanitaires palestiniennes devraient embaucher 51 nouveaux médecins
et 1.000 ensembles de protection à destination du personnel médical dans la bande de Gaza.
La Chine va fournir une aide médicale importante à l’Autorité palestinienne dans les prochains jours afin de lutter contre la propagation du coronavirus, rapporte dimanche le site d’information Ynet.
En tout, 106 Palestiniens ont été contaminés par le coronavirus, dont neuf à Gaza où les grands rassemblements prévus la semaine prochaine le long de la frontière avec Israël ont été annulés.
Pékin va notamment envoyer des respirateurs ainsi que des kits de dépistage.
Les autorités craignent en effet que ces manifestations ne favorisent la propagation du coronavirus dans le territoire palestinien.
Le matériel sera transféré à l’Autorité palestinienne via la Jordanie, après son acheminement à Amman. Par ailleurs, les autorités sanitaires palestiniennes devraient commencer à embaucher 51 nouveaux médecins, tandis que des équipes médicales supplémentaires devraient venir renforcer le personnel infirmier dans les hôpitaux. La semaine dernière, Israël a acheminé des centaines de kits de test de dépistage
Le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, réfléchirait à la mise en place de mesures restrictives, à l’image de celles imposées par l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. L’apparition de l’épidémie à Gaza fait craindre une catastrophe sanitaire alors que la densité de population y est l’une des plus fortes au monde.
Plus de 640.770 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 183 pays et territoires La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 30.003 morts dans le monde, dont les deux-tiers en Europe, depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles samedi à 19H00 GMT. Plus de 640.770 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 183 pays et territoires depuis le début de l’épidémie. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant désormais plus que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière. Parmi ces cas, au moins 130.600 sont aujourd’hui considérés comme guéris. Depuis le comptage réalisé la veille à 19H00 GMT, 3.417 nouveaux décès et 68.734 nouveaux cas ont été recensés dans
le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès en 24 heures sont l’Italie avec 889 nouveaux morts, l’Espagne (832) et les États-Unis (453). L’Italie, qui a recensé son premier décès lié au coronavirus fin février, compte 10.023 morts pour 92.472 cas. Samedi, 889 décès supplémentaires et 5.974 nouveaux cas y ont été annoncés.12.384 personnes sont désormais considérées comme guéries par les autorités italiennes. Après l’Italie, les pays les plus touchés sont l’Espagne avec 5.690 morts pour 72.248 cas, la Chine continentale avec 3.295 morts (81.394 cas), l’Iran avec 2.517 morts (35.408 cas) et la France avec 2.314 morts (37.575 cas). La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a dénombré entre vendredi et samedi 54 nouveaux cas et trois décès supplémentaires. Elle recense également 74.971 guérisons au total.
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Nouveaux vols de rapatriement Allemagne/Coronavirus: de la compagnie Israir Angela Merkel testée négative
La compagnie devrait organiser cette semaine des vols vers Berlin, Tbilissi, Belgrade, Francfort et Vienne Le PDG de la compagnie aérienne israélienne Israir, Uri Sirkis, a reçu des informations concernant les Israéliens actuellement en Europe qui souhaitent rentrer en Israël. Uri Sirkis s’est rendu dimanche matin au ministère des Affaires étrangères afin d’organiser le rapatriement de ces derniers. À la demande du ministère, Israir travaille depuis le début de la crise pour proposer des vols depuis différentes villes du monde aux Israéliens qui souhaitent rentrer chez eux.
D’autres tests devront toutefois être menés dans les prochains jours pour être concluants Cette semaine, la compagnie aérienne devrait organiser des vols vers Kishnev, Berlin, Tbilissi, Belgrade, Francfort et Vienne. Plus tôt ce mois-ci, la compagnie El Al a dépêché quatre avions à Lima, au Pérou, afin de rapatrier 1.100 Israéliens qui y étaient bloqués, suite à la décision des autorités de fermer les frontières. Israël impose depuis début mars une quarantaine de deux semaines pour tous les voyageurs qui arrivent de l’étranger. Les non-résidents sont interdits d’entrée sur le territoire, sauf s’ils prouvent qu’ils disposent d’un lieu d’isolement.
Iran: la population va sans doute devoir prolonger «un certain temps» le «nouveau mode de vie» Le maladie a fait 123 morts supplémentaires au cours des dernières 24 heures L’épidémie de Covid-19 a déjà fait 2.640 morts en Iran, ont annoncé dimanche les autorités de Téhéran, prévenant la population qu’elle allait sans doute devoir prolonger «un certain temps» le «nouveau mode de vie» adopté pour contrer la maladie. La République islamique fait partie des pays les plus touchés par la pandémie de nouveau coronavirus. Si les premiers cas sur son sol ont été annoncés le 19 février, un haut responsable a reconnu récemment que le virus était vraisemblablement déjà présent en Iran en janvier.
La chancelière allemande Angela Merkel, en quarantaine à domicile après un contact avec un médecin positif au nouveau coronavirus, «se porte bien» et a passé un premier test qui s’est avéré négatif, a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement allemand. D’autres tests devront toutefois être menés dans les prochains jours pour être
concluants. «La chancelière se porte bien, elle travaille à domicile», avait auparavant déclaré à la presse Steffen Seibert, qui n’a pas précisé si elle était à la chancellerie ou dans son appartement privé dans le centre de Berlin où elle a toujours dit continuer de vivre. Elle a participé à un Conseil des ministres lundi matin par téléphone, consacré à un plan de sauvetage économique mis en place par l’Allemagne contre l’épidémie.
USA: le vice-président Mike Pence et son épouse testés négatifs au coronavirus
Le maladie a fait 123 morts supplémentaires au cours des dernières 24 heures, a déclaré dimanche Kianouche Jahanpour, porte-parole du ministère de la Santé lors de son point de presse télévisé quotidien. Dans le même temps, les autorités sanitaires ont recensé 2.901 nouveaux cas de contamination au Covid-19, ce qui porte à 38.309 le nombre de cas officiellement déclarés en Iran, a ajouté M. Jahanpour. Selon le porte-parole, le pays compte 3.467 patients du Covid-19 dans un état «critique», mais 12.391 autres qui se sont rétablis à la suite de leur hospitalisation.
Le vice-président s’est soumis au test après qu’un de ses collaborateurs eut contracté la maladie Le vice-président américain Mike Pence et son épouse Karen ont été testés négatifs au coronavirus, a annoncé samedi la
porte-parole de la vice-présidence, Katie Miller. M. Pence avait décidé de se soumettre au test après qu’un de ses collaborateurs eut contracté la maladie.
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Edition du 1er au 7 Avril 2020
«Des personnes qui auraient pu vivre vont mourir», prévient le maire de New York
USA/Coronavirus: le maire de New York appelle à un confinement national
«Ce ne sera pas pour toujours, mais on a deux-trois mois difficiles devant nous» Le maire de New York a appelé lundi à généraliser à l’ensemble du pays les mesures de confinement coercitives adoptées dans les Etats les plus touchés pour enrayer la pandémie de coronavirus.
Il a regretté que le président «ne bouge pas le petit doigt pour aider sa ville natale» Le maire démocrate de New York Bill de Blasio a fustigé dimanche la gestion de la pandémie de coronavirus par le président républicain Donald Trump, s’alarmant du risque de voir mourir «des personnes qui auraient pu vivre.» «La vérité, que les New-Yorkais et tous les Américains méritent d’entendre, c’est que cela ne va faire qu’empirer. En réalité, avril et mai vont être vraiment pires», a-til déclaré à la chaîne NBC. La capitale économique américaine recense pour l’instant le plus grand nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le pays et ses hôpitaux risquent rapidement d’être débordés par l’épidémie.
«Nous sommes franchement à dix jours d’une pénurie généralisée de respirateurs, de masques chirurgicaux, les choses nécessaires pour qu’un hôpital puisse continuer à fonctionner», a prévenu le maire sur CNN. Il a regretté que le président «ne bouge pas le petit doigt pour aider sa ville natale.» «Je ne peux pas être plus clair. Si le président n’agit pas, des personnes qui auraient pu vivre vont mourir», a-t-il insisté. L’Etat de New York a besoin de quelque 30.000 respirateurs, pouvant chacun coûter plus de 40.000 dollars, a indiqué dimanche son gouverneur Andrew Cuomo.
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Il a également réitéré sa demande d’aide d’urgence du gouvernement fédéral, alors que New York est désormais l’épicentre de l’épidémie aux Etats-Unis «Il faut que ces mesures de confinement (fermant les activités non essentielles et obligeant les gens à rester chez eux, ndlr), qu’ont prises New York et la Californie, soient appliquées partout», a déclaré le maire Bill de Blasio sur CNN.
«Il faut que l’on prenne ces mesures extrêmes», a ajouté le maire de la première métropole américaine, qui comptait dimanche soir déjà près de 11.000 cas confirmés - soit près du tiers des cas américains - et 99 morts. «Ce ne sera pas pour toujours, mais on a deux-trois mois difficiles devant nous», a-t-il ajouté, alors que des millions d’Américains vivent désormais sous régime de confinement plus ou moins coercitif. Après un entretien avec le président Donald Trump et le vice-président Mike Pence dimanche, il a relancé lundi un appel au gouvernement fédéral pour l’envoi immédiat de respirateurs et de masques de protection, indiquant que les stocks actuels seraient épuisés cette semaine.
Coronavirus : la Californie annonce le confinement de son État
Il s’est lamenté de voir plusieurs Etats américains se battre pour ces appareils. Les Etats-Unis ne sont pas épargnés par l’épidémie de Covid-19. La Californie a choisi à son tour, jeudi 19 mars, de confiner tous ses habitants. C’est le premier État du pays à prendre l’une des mesures les plus drastiques. Des policiers en patrouille autour du Golden Gate. A San Francisco, les ponts, les quartiers se vident, même chose à Los Angeles. Des villes en confinement ça n’est pas nouveau. Mais ici, c’est un État entier qui va se cadenasser : la Californie, 40 millions d’habitants.
Pas de sanction en cas de non-respect Son gouverneur l’a annoncé solennellement jeudi 19 mars au soir : «Nous devons décréter l’ordre sur l’ensemble de l’État de Californie que l’ensemble des habitants reste chez eux. Et nous avons confiance en les Californiens pour respecter cet ordre». L’État compte sur la discipline des Américains, et n’a pour l’instant pas prévu d’amende pour ceux qui violeraient cet ordre. «C’est nécessaire vu l’état actuel», approuve une Américaine.
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Le jour où la France a basculé Le debrief de la semaine par dans l’angoisse Jack-Yves Bohbot
Il me semble que c’est à la veille du dimanche 15 mars que les Français ont pris collectivement conscience de la menace, avec l’annonce du Premier ministre. Sur un ton grave, il informait la Nation « d’une accélération de la diffusion du virus et dans certains territoires d’une augmentation très importante des personnes en réanimation ».
place le confinement renfermant brutalement ses portes sur toute vie sociale et plongeant chaque famille dans un exil intérieur.
Il décidait alors de la fermeture à minuit des commerces non essentiels, des restaurants, des cinémas et des cafés et – surprise - du maintien du premier tour des élections municipales. Il nous appelait à plus de discipline dans l’application des règles de distanciation. Et chacun était aussi prié de « limiter ses réunions amicales et familiales ».
Aidons les en restant plus que jamais chez nous. Et les beaux jours reviendront...
En me rendant très tôt dans un bureau de vote, je découvrais un visage inédit de Paris, l’animation matinale des rues éteinte avec leurs cafés fermés, des rames de métro quasiment vides et des passants solitaires. À partir de ce moment, l’épidémie est devenue l’affaire de tous. Car les jours précédents, la vie semblait toujours si légère, peu perturbée par les annonces de l’avancée de la propagation du virus et les mises en garde inquiétantes de nos voisins italiens : chacun vaquait à ses occupations, se rendait à son travail, allait au théâtre, se prélassait dans les parcs ou les quais de Seine. La vie insouciante semblait poursuivre inexorablement son cours et la menace encore éloignée. Le mardi suivant, à midi, s’est mis en
Il nous reste le dévouement de ces centaines de milliers de nos compatriotes qui se battent contre la maladie ou nous aident à maintenir les fonctions vitales du pays.
Jack-Yves Bohbot
Vers un gouvernement d’union nationale La menace de la crise sanitaire a semblé favoriser la fin de la crise politique en Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu reste en place et son rival Benny Gantz prend la présidence de la Knesset afin de permettre la nomination d’un « gouvernement d’unité et d’urgence ». Une dernière difficulté réside dans la désignation du poste de ministre de la Justice dont le futur détenteur devra superviser la procédure judiciaire concernant le Premier ministre. Tsahal demande la gestion de la crise Le ministre de la Défense, Naftali Bennett, a demandé dimanche au gouvenerment de lui confier la lutte contre la pandémie du coronavirus en transférant la gestion de la
crise à son ministère. Il a indiqué que « l’armée et le ministère de la Défense sont mieux préparés pour acheter et distribuer rapidement les fournitures nécessaires au pays pour faire face à la pandémie ». Décès de l’ancien ministre Patrick Devedjian Le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine est décédé dans la nuit de samedi à dimanche des suites du coronavirus. L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a salué un homme « entier, sincère et engagé » qui « incarnait la politique avec des sentiments, des convictions et du panache ». Le directeur général de la Santé d’Israël star des médias Moshe Bar Siman Tov, directeur général de la Santé, qui informe chaque jour les Israéliens de la progression du coronavirus dans l’Etat hébreu, est devenu très populaire selon les sondages. Il est le premier non médecin à ce poste en Israël. Petit bémol, des médecins ont demandé son remplacement aux dirigeants israéliens par un spécialiste médical. Coronavirus au Maroc Le secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc (CCIM), Serge Berdugo, a confirmé qu’au moins seize Marocains de confession juive, qui avaient participé à deux célébrations religieuses entre le 7 et le 10 mars, ont été testés positifs au coronavirus. Deux décès ont déjà été constatés dans la communauté juive de Casablanca. Un drône du Hezbollah en Judée-Samarie Après avoir réussi à s’infiltrer dans l’espace aérien contrôlé par Israël, un drône du Herbollah - Skywalker X8 - a été abattu par l’armée israélienne, le 26 mars dernier. Un porte-parole de Tsahal a mis en garde le Liban contre cette grave violation de la souveraineté israélienne.
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Washington réduit son aide à l’Afghanistan après l’échec d’une médiation de Pompeo
L’aide américaine à l’Afghanistan sera réduite «immédiatement» d’un milliard de dollars Washington a nettement réduit lundi son aide à l’Afghanistan, et confirmé le retrait progressif des troupes américaines, après l’échec d’une médiation du chef de la diplomatie américaine auprès des dirigeants politiques à Kaboul. Après sa visite dans la capitale afghane, Mike Pompeo s’est rendu à Doha, au Qatar, où il a rencontré pour la première fois des chefs talibans dans l’espoir de relancer un processus de paix déjà menacé. Mais trois semaines après la signature d’un accord historique entre Washington et les talibans, cette double visite surprise n’a pas permis de surmonter «l’impasse politique», de l’aveu même de Mike Pompeo, qui a toutefois évoqué quelques
La légende de l’afro-jazz, le saxophoniste Manu Dibango, est décédé des suites du Covid-19 à 86 ans, a indiqué mardi Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales de l’artiste camerounais. L’auteur d’un des plus grands tubes planétaires de la musique world, «Soul Makossa» (1972), est la première célébrité mondiale à décéder des suites d’une contamination au coronavirus. «Il est décédé au petit matin, dans un hôpital de la région parisienne», a indiqué M. Durepaire.
Lutte contre le coronavirus: la chloroquine pourrait être «un don du ciel»
«avancées». A Kaboul, M. Pompeo a appelé le président Ashraf Ghani et l’ex-chef de l’exécutif Abdullah Abdullah à faire «des compromis» en formant un gouvernement d’union capable de négocier avec les insurgés - prochaine étape du processus de paix qui tarde à se concrétiser. Les deux leaders lui ont cependant signifié «leur incapacité à trouver un accord sur un gouvernement inclusif», selon le secrétaire d’Etat. En raison de cet échec, que les Etats-Unis disent «regretter profondément», il a été annoncé que l’aide américaine à l’Afghanistan serait réduite «immédiatement» d’un milliard de dollars, et d’un milliard supplémentaire en 2021 si l’impasse se poursuivait.
Le célèbre saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du coronavirus Manu Dibango est la première célébrité mondiale à décéder des suites d’une contamination au coronavirus
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«Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible», peut-on lire sur la page Facebook de l’artiste, tenue par son entourage. «Soul Makossa», le morceau qui l’a révélé au grand public, a connu un étonnant destin. Ce n’était au départ que la face B d’un 45 tours, dont le titre phare était un hymne pour l’équipe de foot du Cameroun à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations. Repéré par des DJs new-yorkais, le titre a connu mille vies. Manu Dibango avait même accusé Michael Jackson de plagiat sur un morceau de l’album «Thriller». Un accord financier avait finalement été trouvé.
La chloroquine est un antipaludéen peu onéreux utilisé depuis plusieurs décennies
lorsque l’on prévoit de se rendre dans une zone infestée par le parasite du paludisme, transmis par les moustiques.
Donald Trump a de nouveau vanté lundi les mérites de la chloroquine, un antipaludéen qui pourrait selon lui «vraiment changer la donne» dans la lutte contre le coronavirus s’il est utilisé comme traitement.
En France, le Haut conseil de santé publique a statué lundi que la chloroquine pourrait être administrée aux malades souffrant de «formes graves» du Covid-19, mais ne devait pas être utilisée pour des formes «moins sévères», selon le ministre de la Santé Olivier Véran.
«Il y a de bonnes chances que cela puisse avoir un énorme impact. Ce serait un don du ciel si ça marchait. Cela changerait vraiment la donne. Nous verrons», a déclaré le président américain lors de son point presse quotidien. L’Organisation mondiale de la santé appelle à la prudence concernant la chloroquine, en raison du faible nombre de patients atteints de Covid-19 qui ont eu recours à ce traitement. La chloroquine est un antipaludéen peu onéreux utilisé depuis plusieurs décennies et commercialisé notamment sous le nom de Nivaquine. Ce traitement est souvent recommandé
Donald Trump a notamment relayé lundi sur Twitter un article consacré à un homme en Floride qui assure que le médicament antipaludéen lui a «sauvé la vie». Mais selon une ONG œuvrant dans le domaine de la santé, un autre homme d’une soixantaine d’années est mort en Arizona après avoir ingéré du phosphate de chloroquine. Interrogée par la chaine NBC News, sa femme, qui a également été hospitalisée, a expliqué que l’idée leur était venue après avoir vu le président républicain vanter les vertus de la chloroquine lors d’un point de presse.
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Nous sommes ensemble Un mot pourtant connu, Confinement, est apparu, Chacun chez soi, Sépares, il nous semble, Mais heureusement, Nous sommes ensemble. Ce nécessaire isolement, Le manque de nos enfants, Ne rompt pas le contact, pour autant. Confinés, mais ensemble Chaque soir nous crions De nos fenêtres de nos balcons Nous sommes ensemble
Billet d’humo(e)ur : Israël, la politique plus rapide que la lumière Grâce à D j’ai le cœur solide. Je viens de découvrir ce qui va plus vite que la lumière. La Politique en Israël. Ce matin, la CHAKCHOUKA avait un petit goût rance, amer. Enfin, au point où on en est, on ne disait pas amer, mais AMIR. Ce Peretz la, est si mauvais, que les casseroles qu’il trimballe ne lui permettront jamais de réussir quelque chose. Imaginez Philippe Martinez ministre. No comment. Sans commentaire non plus, l’éviction de la brute épaisse des Steppes et surtout l’innommable paltoquet, bon a
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rien,Lapid. Citation (anonyme) Ça fait beaucoup rire les gens de voir qu’on peut se moquer de la politique, alors que dans l’ensemble c’est surtout la politique qui se moque de nous. Mais la vraie perle nous vient de Voltaire. La politique est le moyen pour les hommes sans principe de diriger des hommes sans mémoire.
On dit que les hommes Suivent des chemins différents Tout en vivant ensemble Les fleurs, les poèmes, mais aussi les chansons Et les marques d’amour Aujourd’hui virtuelles, Comme pour ne pas oublier De les concrétiser Quand viendra le jour, Ou nous serons ensemble Si un différent vous oppose A un frère, à un ami, Appelez, vous verrez,
La douceur de cette violence, N’aura pas de prix, Quand vous serez réunis, De nouveau ensemble On dit que les hommes Suivent des chemins différents Tout en vivant ensemble D’être éloignés nous rapproche, Plus de cris, moins de reproches Certains, hélas, ont accueillit La mort comme une vieille amie. L’ont suivie, ont quitté cette vie Sans plainte ni cri, ensemble. Parce que ça ne suffisait pas, De vivre ensembles, Il fallait encore qu’on ait peur, Nous disait déjà, Boris Vian, Dans un passé encore proche, Contre les forces de la haine, De rejet, d’incompréhension S’élève la voix de l’humanité. Apprenons à vivre ensemble. On dit que les hommes Suivent des chemins différents Tout en vivant ensemble. René Seror
L’Europe : au bord du gouffre !
René Seror
B. Netanyahou testé négatif
M. Netanyahou restera cependant en quarantaine à sa résidence officielle à Jérusalem
Le Premier ministre israélien, sa famille, et ses conseillers ont été testés négatif au coronavirus lundi soir après avoir subi un examen de dépistage, tandis qu’une collaboratrice avait été testée positive plus tôt dans la matinée. M. Netanyahou restera cependant en quarantaine préventive à sa résidence officielle à Jérusalem, a indiqué sa porte-parole, «jusqu’à ce que le ministère de la Santé en décide autrement». Rivka Paluch, la conseillère de M. Netanyahou pour les affaires liées à la communauté ultra-orthodoxe, a été testée positive lundi matin, quelques heures après l’hospitalisation de son mari, atteint par le virus. Mme Paluch s’était entretenue avec plusieurs députés jeudi dernier, dans le cadre
des négociations pour la formation du prochain gouvernement. Le bureau du Premier ministre avait confirmé que celle-ci avait bien rencontré M. Netanyahou ce même jour, mais avait assuré que «la distance appropriée avait été respectée». Le Premier ministre avait cependant décidé que lui et son personnel resteraient à l’isolement jusqu’à la fin de l’enquête épidémiologique, avait indiqué son bureau.
Aujourd’hui, c’est clairement le sauvetage de l’économie européenne qui est en jeu. Et c’est loin d’être gagné. Hier, les pays européens faisaient sauter la règle des 3 % de déficit public, et c’était de loin le plus simple. Maintenant les ministres des finances doivent décider de ce qu’ils feront, si par exemple l’Italie est obligée de demander une aide financière à ses voisins. Il existe dans la CE, un fond de solidarité de 400 milliards d’euros. Ce fond peut être utilisé pour aider les pays de la zone Euro. Tous ne sont pas d’accord sur la manière
d’actionner ce fond. L’Europe du Nord dit que si on aide un pays, il faut lui imposer des conditions draconiennes. Ce qui reviendrait à mettre l’Italie sous surveillance. Les autres pays dont la France juge la chose, impensable. Les tensions sont telles entre les pays de la zone euro, que si l’Europe survit à cette crise, elle aura fait un saut vers un vrai projet politique. Sinon, le projet européen aura été juste une petite parenthèse, de quelques décennies, mais une parenthèse. René Seror
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
« L’homme n’a pas besoin d’espoir, il a simplement besoin de vérité » ALBERT CAMUS Un nouveau mot « DISTANTIATION » traduction « c’est le périmètre sécuritaire entre deux individus qui permettrait de ne pas s’infecter l’un à l’autre. Le CORONAVIRUS puis qu’il faut l’appeler par son nom nous rappelle tragiquement la fragilité des choses humaines, l’humanité confinée, une prison dorée pour certain, désordre, seuil psychologique survivre de ses propres ressources internes, apprendre à vivre entre soi, désorganisation, les nerfs, la patience devenue une forme de résilience, le terme revient souvent « résilience par ci, résilience par là, est ce que cela veut encore dire quelque chose, il ya des questions dont les réponses peuvent désarçonner selon les émotions individuelles, une éducation première d’un parcours de formation, nous en sommes qu’aux premiers atermoiements, premiers jours d’une absence de liberté pour raison médicale, claustrophes s’abstenir, c’est vivre ou être contaminer, un défi démocratique qui fait appel à un sursaut citoyen, une prise de conscience nationale, tiendrons nous le coup ? La durée, selon nos exégètes sanitaires reste une vaste interrogation, on y va par touche successive, un peu plus chaque fois afin de ne pas heurter les citoyens, les mots ne sont pas au niveau de l’événement, vaste comme un espace insaisissable cerné de toute part, une issue ou une fin commune, notre guerre sous son aspect inédit bien que louangeur par certains esprits diaboliques dans un roman US datant de 1982/1984 avait prévu ce scénario, même provenance, même mal, je n’ai pas lu la fin, toutes les fins US s’achèvent en HAPPY END, il faut le croire, il faut l’espérer. Ursula Von der Leyden présidente de la Commission Européenne « Nous avons sous estimé le CORONAVIRUS, il s’agit d’un virus qui va nous occuper encore longtemps. » Une UE inconsciente, une UE incompétente, ne pas suivre le tragique parcours du virus depuis son apparition le 3 novembre 2019, l’UE aveugle voire indifférente cela venait de Chine, pays ou la fréquence des épidémies, des catastrophes ne sont pas recevables en UE parce qu’il y a un tabou à en parler, ce fut le silence meurtrier de XI JINPING ? Il faudrait nous l’expliquer ? Que nos synagogues ferment, pas d’office chabbatique, recommandation du Consistoire, quelle responsabilité, alors que durant la dernière guerre mondiale les offices avaient lieux. Cette peur invisible, ce soupçon indélébile tourne dans nos têtes tel un feu follet sarcastique culpabilisant, avoir peur de l’invisible, d’une poignée de main, d’un éternuement, ou va-t-on ? C’est le prix à payer pour survivre, un stress pour éterniser l’existence
de l’homme sur notre planète, piétiné impitoyablement, soumise à la pression du « RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE », des essaies » NUCLEAIRES » :ça fait beaucoup si on y ajoute la crise nationale, la remise en question des acquits sociaux , un énième dialogue de sourd, économiques, politiques qui agitait une France insurrectionnelle, comment penser à un virus dont le pouvoir n’en percevait pas la dangerosité, est ce vraiment nécessaire de parler de ce dernier point ? Le pouvoir en échec, nous lui faisons confiance, subordonnés à son autorité et à sa vision d’un futur proche et à sa garantie d’agir pour le bien de la Nation, quand la ministre de la Santé affirme avoir alerté le gouvernement en Janvier ? Difficile à croire lorsque nombre d’experts scientifiques n’ont pas jugé utile de s’en inquiéter ? Ou étaient ils quand le virus a impacté les citoyens chinois ? Parfois je me dis qu’il n’y a plus rien à espérer de notre civilisation, trop de volonté haineuse et jalouse ont tuée l’harmonie sécuritaire des temps innocents des années d’après guerre, « la joie de vivre », « reine d’un jour » le social avait du cœur, des émissions de radio mettant en émoi la France, bon public pas encore abruti par l’image, pas soumis aux infos 24/24 avec tout ce qui va mal dans ce monde agressé, nous subissons cette influence, attendre la parole prophétique du chef de l’état si haï par une grande partie des citoyens et des oppositions stupides semblent ils non connectées aux réalités du pouvoir. On voulait changer le MONDE, le réguler, le partage, la solidarité, ou voit-on cela ? Aux premières mesures drastiques, péremptoires dans un gant de velours certes, les files d’attente s’allongeaient aux portes des Supermarchés dans une frénésie de fin du monde, des caddies surchargés comme une crise qui devrait durer un siècle voire plus ! « L’homme est un loup pour l’homme », j’aime particulièrement cette sentence apprise dans les pages roses des Larousse d’antan. Le monde ne partage pas, l’état non plus, il reprendra, ce qu’il donne d’une main sera repris par des taxes sournoises à des centimes d’augmentation, et les Français une fois de plus naïfs l’accepteront fatalement . Changement de posture des Français à la fin de ce cauchemar éveillé à la limite confortable, ce n’est pas l’exode, aucune fuite n’est possible, le devenir est le même pour nous tous. Anxiété, le vide, une expression d’un silence assourdissant « on l’entend » comme une rumeur sans fin, l’individu se retrouve confiné avec lui-même, dérapage, introspection, ce contact avec son intime source de dépression, l’infini culpabilisateur source de toutes les tragédies, parabole du pire ou du meilleur mais dans cet espace sidérale les mots ne peuvent s’entendre, partager un luxe lointain, il ne reste qu’à « rêver » si cela est encore une forme
d’évasion à une crise sanitaire imprévisible sans précédent depuis un siècle. Les hôpitaux tiendront ils le choc, la crainte c’est de constater à quel point nous dépendons des autres pays, pénuries de masques, de gants, absence de dépistage, notre système de santé s’approche t’il de ses limites : les opposants ont toujours raison, une fatalité positive, ne rien faire, laisser faire est aussi coupable que l’inertie du gouvernement si toutefois elle est prouvée ? La Chine 85 % de notre approvisionnement en médicament, les masques importés, les gants manquants, on nous dit que tout va bien, tout est sous contrôle, ne pas s’inquiéter avant la bataille « la vague qui arrive sera forte », dit on mais nous sommes prêts ? Veillées d’armes, prévention, conseils, discours, ou en sommes nous réellement? Et les médias en première ligne afin que la parole providentielle du chef de l’état nous rassure, nous étions plus de 36 millions (toutes chaines confondues) à l’écouter ce lundi 16 mars. Le message récurrent des médias « retisser les liens d’entraide et de solidarité » en fait, ils créent notre dépendance, plus l’atmosphère est anxiogène plus ils nous poussent à les écouter, fin du libre arbitre, fin du discernement, fin de notre identité pour n’être qu’un tout statistique commun. Et ce point presse quotidien du directeur général de la santé Jérôme Salomon n’est en rien optimiste.
politique qui n’est plus respectée. Gouverner, comment, pour QUI ?
Attardons nous sur un phénomène stratégique « la France dès le début de la crise sanitaire s’est rendue compte qu’elle n’était plus souveraine dans de nombreux domaines, notamment les médicaments » peut être a-t-elle délégué, mais en sous traitance « l’alimentation » « notre protection » « notre capacité de nous soigner » confiée à autrui à repenser notre cadre de vie, la mondialisation « heureuse » disait on, il n’y a pas si longtemps. La France prise au piège de sa réalité sociale dégradée, les révoltes incessantes, la contestation permanente, laborieux dialogue entre le pouvoir, les intérêts du patronat, les syndicats, cela s’appelle partager l’avenir : les différentes idéologies politiques, culturelles, les forces vives de la Nation se sont heurtées et une fièvre malsaine a désorganisée jusqu’à nos usines, la rue devenant le « POUVOIR » et on s’étonne ? nous avons produit notre dépendance, notre perte de souveraineté a suivi. Après « MAASTRICHT, AMSTERDAM, MARRAKECH nous avons aliéné notre souveraineté ».D’une logique imparable, aveuglement plutôt cécité collective, à la clé ce déficit, le principe des vases communicants « rien ne se perd, rien ne créé », nous payons notre manque de lucidité, nous payons la faiblesse, nous payons la duplicité, nous payons notre cupidité, nous payons la facilité et la fuite de nos responsabilités, un panaché destructeur jusqu’à la parole
ISRAEL, dans ce flou politique, GANTZ chargé de former le nouveau gouvernement aura autant de difficultés à le faire, la majorité serait obtenue avec le concours de la LISTE ARABE UNIFIEE dont plusieurs membres sont ouvertement attachés à la destruction d’ISRAEL, le parti BLEU BLANC n’est pas unanime par cette initiative et de BETEINOU l’allié nauséeux d’une coalition hors normes, stupide pour ne pas dire plus.Benjamin Netanyahou conserve en main de bonnes cartes, est ce à dire ? L’option d’un gouvernement d’UNION NATIONALE a buté par l’ego dramatique des deux leaders, qui gouvernera le premier, celui qui a les faveurs du président RIVLIN ou celui qui a obtenu le plus grand nombre de sièges aux élections. Affaire à suivre. Notre histoire se joue sur plusieurs terrains, à Londres des manifestants antisionistes ont proférés des menaces de mort contre les juifs en ARABE « Espèce de chiens tu vas mourir, seule la mort viendra à vous, vous seul sioniste la mort viendra à vous ». Un contre manifestant juif « je ne comprends pas cette haine, nous voulons juste vivre, ça me tue de savoir que gens des contestent que je sois là, que j’existe. » Le monde a encore plusieurs épidémies à vaincre.
Le monde dans lequel nous vivons est en sursis, il est en train de mourir du CORONAVIRUS, il sonne la fin d’un espoir fondateur d’une liberté commune, une fraternité, la sécurité comme le joint infini et le refus à tout conflit, la concorde naïve d’une solidarité à l’échelle de ce nouveau monde prometteur et qui, on s’en rend bien compte n’a pas réussi à tenir ses promesses et à fédérer notre pays autour de ce projet. La faute ou le coupable ? Nous tous, l’exigence en dehors des évidences, notre faiblesse chronique mal assumée, les frontières, l’état, l’islamisme, le communautarisme, le chômage de masse, la précarité sociale, une certaine amertume cynique les traditions, la laïcité, la confrontation politicienne des partis, la déchirure institutionnelle, mais aussi la faillite des intellectuels des mondialistes, la vision idéologique des pères fondateurs ne fut qu’un rêve éphémère, « chasse le naturel, il revient au galop », ainsi va ce vaste monde, le temps varie, les individus dans leur ensemble ne vivent que pour eux. Même si on ne peut s’opposer réellement à la mondialisation, nous la subirons, elle est dans le sens de l’histoire, elle est devenue une force à laquelle on veut y croire pour mieux s’y accrocher.
Bernard Korn Brzoza
SÉCURITÉ
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Tirs de la Corée du Nord: des Syrie: mutinerie et évasions lanceurs de roquettes de d’une prison où sont détenus «gros calibre» des jihadistes de l’EI La «mutinerie» a été menée par «des éléments du groupe Etat islamique», selon l’OSDH Une mutinerie a éclaté dimanche en Syrie dans une prison des forces kurdes où sont détenues des personnes accusées d’appartenance au groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont rapporté une ONG et un responsable de sécurité, précisant que des prisonniers se sont évadés.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un aura supervisé en mars quatre essais militaires de son pays La Corée du Nord a testé des lanceurs de roquettes multiples de très gros calibre, a rapporté lundi l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA au lendemain de tirs de projectiles par Pyongyang. L’essai «a été effectué avec succès» dimanche, a indiqué KCNA, en précisant qu’il visait à «vérifier une nouvelle fois les caractéristiques tactiques et technologiques du système de lancement qui doit être livrée à l’Armée populaire coréenne». Il a été supervisé par Ri Pyong Chol, vice-président du comité central de Parti des travailleurs au pouvoir au Nord, selon l’agence d’Etat. Considéré par Washington comme un dirigeant des programmes balistiques nord-coréens, Ri Pyong Cho est visé par des sanctions américaines. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un aura supervisé en mars quatre essais mili-
taires de son pays. Ces tests ont été effectués alors que l’attention de la communauté internationale se focalise sur la lutte contre le Covid-19, et après une offre d’aide de Washington à Pyongyang pour combattre le nouveau coronavirus. Le contexte est également l’impasse diplomatique entre la Corée du Nord et les Etats-Unis sur le dossier nucléaire. Les tirs de dimanche ont été réalisés dans le secteur de la ville portuaire de Wonsan, sur la côte est, et en direction de la mer du Japon, ou mer de l’Est selon l’appellation coréenne.
Le responsable des Forces démocratiques syriennes (FDS), coalition dominée par les combattants kurdes, n’était en mesure de donner ni le nombre de fugitifs, ni leur nationalité. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a parlé de «quatre fugitifs au moins». Tard dimanche soir, la situation restait tendue dans la prison de Ghouiran, dans la ville de Hassaké (nord-est syrien) et les
recherches se poursuivaient pour rattraper les évadés, ont précisé ces deux sources. La «mutinerie» a été menée par «des éléments du groupe Etat islamique», selon l’OSDH. D’après ses informations, la prison accueille près de 5.000 détenus «de différentes nationalités» et accusés d’appartenance à l’EI. L’ONG dispose d’un vaste réseau de sources à travers le pays en guerre. Sur son compte Twitter, un porte-parole des FDS, Mustafa Bali, a reconnu une «mutinerie» lors de laquelle les prisonniers ont «cassé des murs et arraché des portes intérieures». «La situation est toujours tendue à l’intérieur de la prison (...), les forces tentent de reprendre le contrôle», a-t-il dit tard dimanche soir, évoquant l’envoi de renforts.
«Tant que l’Iran poursuivra ses activités terroristes, les sanctions resteront en place»
L’état-major interarmes sud-coréen avait indiqué dimanche que les projectiles tirés semblaient être des missiles balistiques. Le ministère japonais de la Défense a aussi dit qu’ils ressemblaient à «des missiles balistiques» et précisé qu’ils n’étaient pas tombés dans les eaux japonaises ni dans la zone économique maritime exclusive du Japon.
Mohammad Javad Zarif accuse les Etats-Unis de pratiquer «le terrorisme économique»
Javad Zarif, avait appelé cette semaine le secrétaire général de l’organisation afin «de discuter de la question des sanctions.»
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a affirmé jeudi au Jerusalem Post que l’Iran devait arrêter «son programme nucléaire et ses activités terroristes» pour que les Etats-Unis puissent considérer un éventuel allègement des sanctions son égard.
Selon M. Dujarric, le secrétaire général de l’ONU est «conscient de la pénurie de médicaments et d’équipements médicaux en Iran, ce qui rend le contrôle de la crise du coronavirus plus difficile.»
«Israël reste favorable au maintien d’une aide humanitaire au peuple iranien», a déclaré l’ambassadeur. «Cependant, tant que le régime poursuivra son programme nucléaire et ses activités terroristes, les sanctions resteront en place.» Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a confirmé jeudi que le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad
M. Zarif a de son côté accusé les EtatsUnis de pratiquer «le terrorisme économique» alors que l’Iran est durement touché par la pandémie. «Le coronavirus ravage le monde et n’épargne aucune nation», a-t-il affirmé. «Même la plus grande économie du monde a besoin des autres pays pour lutter contre la pandémie, mais refuse pourtant de mettre fin à son terrorisme économique envers l’Iran.»
SÉCURITÉ
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L’Arabie saoudite intercepte des missiles lancés par les rebelles Houthis
Au moins trois bruits d’explosion ont été entendus dans la nuit
L’Arabie saoudite a intercepté et détruit des missiles lancés par les rebelles yéménites Houthis à Ryad et une ville proche du Yémen dans la nuit de samedi à dimanche, deux jours après l’acceptation verbale d’un cessez-le-feu dans le contexte de pandémie de Covid-19. «Les Forces royales de défense aérienne saoudiennes ont intercepté et détruit deux missiles balistiques lancés par la milice
terroriste Houthie», a déclaré Turki al-Maliki, porte-parole de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, en guerre depuis cinq ans contre les Houthis.
tale saoudienne et d’autres villes du pays vivent sous un couvre-feu partiel destiné à enrayer la propagation du nouveau coronavirus.
L’attaque a été revendiquée dimanche par les Houthis. Le porte-parole de sa branche armée, Yahia Saree a parlé, lors d’une allocution télévisée, de «la plus grande opération militaire de ce genre» jamais exécutée par les rebelles en Arabie saoudite.
Les deux missiles, lancés vers Ryad et la ville méridionale de Jazan, dans le sudouest du pays près de la frontière avec le Yémen, «n’ont fait aucun mort», a ajouté Turki al-Maliki, cité par l’agence officielle saoudienne SPA.
Au moins trois bruits d’explosion ont été entendus dans la nuit, alors que la capi-
FRANCE
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Tests et coronavirus: pourquoi la France ne copie pas l’Allemagne ?
Alors que l’épidémie de Covid-19 touche l’Europe, les deux pays voisins n’ont pas utilisé la même stratégie. Mais le choix était limité pour le gouvernement français.
le confinement, le besoin de tests et de masques, l’exécutif a toujours commencé par estimer que ces stratégies n’étaient pas nécessaires pour finalement, quelques jours plus tard, s’y résoudre.
SANTÉ - Selon le président de la République, “nous sommes en guerre”. Mais dans ce cas, le plan de bataille de la France est-il le bon? Alors que l’unité nationale semblait claire depuis le début de l’épidémie de Covid-19, des voix commencent à critiquer doucement, mais sûrement, la politique de l’exécutif face au nouveau coronavirus Sars-Cov2.
“Au-delà des contradictions permanentes, sinon la cacophonie au gouvernement, qui ne peut qu’entamer la confiance dans ce qui est dit, cette politique donne le sentiment d’être toujours en retard d’une mesure”, affirme au HuffPost François Buton, directeur de recherche au CNRS en science politique, spécialiste de la surveillance épidémiologique. Qui estime également que le vocabulaire guerrier du président n’est d’ailleurs pas adapté: “la ‘guerre’ au virus n’est pas ‘la guerre’, ou alors il faudrait vraiment réquisitionner bien davantage, par exemple l’industrie pharmaceutique, que ne le fait le gouvernement”. Et c’est justement le problème.
Le PS a demandé le 22 mars au gouvernement d’agir plus “clairement”, selon Le Monde. Le 27 mars, le député socialiste Olivier Faure était plus clair, affirmant à France Info que “l’on manque de tout”. Le sénateur LR Bruno Retailleau estime lui avoir eu le sentiment que “la stratégie sanitaire n’obéissait pas aux bonnes pratiques, mais que c’est la pénurie qui l’inspirait”. Et les doutes ne se trouvent pas uniquement dans l’opposition. Dans notre étude hebdomadaire réalisée par l’institut YouGov, 59% des personnes interrogées les 26 et 27 mars estiment que le gouvernement gère mal l’épidémie de coronavirus. Une hausse de 18 points en une semaine. Ces critiques trouvent de plus un écho ces derniers jours via la comparaison avec nos voisins allemands, qui ont opté pour une stratégie différente, notamment sur les tests de dépistage, et où le faible taux de mortalité interroge (même s’il pourrait s’aggraver). Ordres contraires Les ratés de la communication française peuvent s’analyser par deux prismes, en réalité intimement imbriqués. Le premier, c’est que l’État français n’a dans un premier temps pas suivi la stratégie du dépistage massif prônée par l’OMS. Le second est dû aux incessants revirements du gouvernement. Sur la fermeture des écoles,
À l’inverse, l’Allemagne et la Corée du Sud ont très rapidement suivi la recommandation de l’OMS en multipliant les tests, en isolant les malades et en traçant les contacts de ces derniers. L’Allemagne pratique aujourd’hui près de 300.000 à 500.000 tests par semaine contre 35.000 à 85.000 en France. Changer son fusil d’épaule L’État français a expliqué ces derniers jours que c’est ce qu’il se préparait à faire en vue de la fin du confinement. Olivier Véran a annoncé samedi 28 mars que la capacité de tests classiques (PCR) passera de 12.000 à 30.000 par jour d’ici “une grosse semaine”, puis devrait être portée à 50.000 fin avril. En complément, 5 millions de tests rapides ont été commandés, de quoi “augmenter les capacités de 30.000 tests supplémentaires par jour en avril, 60.000 en mai et 100.000 en juin”. Mais il n’y avait pas besoin d’attendre pour savoir que c’était une piste intéressante. Dès le 28 février, les épidémiologistes de l’OMS revenus de Chine estimaient que ces méthodes, bien plus que
le confinement massif, semblaient les plus efficaces face à l’épidémie de Covid-19.
pharmacien biologiste qui dirige un laboratoire clinique, interrogé par L’Opinion.
“Une politique de dépistage massive et répétée aurait pu laisser espérer un confinement mieux ciblé, à condition d’être accompagnée d’explications de cette politique: se confiner quand on est positif, au moins 14 jours, mais faire attention quand on est négatif”, estime François Buton.
Problème administratif Autre différence notable: en France, les tests ne pouvaient être effectués que dans des hôpitaux correctement équipés et non en laboratoires. En Allemagne, les choses sont différentes, précise la NPR. “Nous avons une culture ici en Allemagne qui ne soutient pas un système de diagnostic centralisé”, explique Christian Drosten, directeur de l’institut de virologie de l’hôpital de la Charité de Berlin.
Si la France n’a pas suivi cette stratégie dans un premier temps, c’est tout simplement car “nous en sommes incapables”. Voici ce qu’affirmait au Monde le 20 mars Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique sur le Covid-19. “Nous ne possédons pas les capacités de tester à la même échelle que la Corée du Sud”, expliquait-il. L’Allemagne en pointe sur les tests Il faut dire que la Corée du Sud était bien plus préparée que nous. Park June, Vice-président de Bio sensor, une entreprise sud-coréenne de biodiagnostic, explique dans la vidéo ci-dessous que le pays a pu mettre au point ces kits très rapidement “grâce à notre expérience passée [...] lors des épidémies précédentes de Mers et Sars”. Et en Allemagne? Ici, il faut bien comprendre que nos voisins ont été en pointe face au Sars Cov2. Sur les 8 protocoles de tests recommandés par l’OMS, le tout premier fut développé par une équipe allemande le 17 janvier, avant même le protocole chinois (24 janvier). À CNN, le directeur du laboratoire à l’origine de ce test, Olfert Landt, estime qu’il avait déjà produit fin février 4 millions de tests. Depuis, 1,5 million sont produits chaque semaine. À l’inverse, la France semble avoir pris du retard. D’ailleurs, l’Institut Pasteur n’a rejoint la liste de l’OMS que le 2 mars. “On est totalement incapables de tester à très grande échelle parce qu’il n’y a pas d’industrie de biologie moléculaire en France”, déplore Michel Bendahan, un
Ainsi, il n’y a pas d’autorité de santé globale qui restreint les autres laboratoires de réaliser des tests. “Donc nous avons un marché ouvert depuis le début”, précise-til. Une différence de taille. La France n’a pris que le 7 mars un décret autorisant les laboratoires privés à réaliser des tests de dépistage du coronavirus. Une fois le test effectué, encore faut-il l’analyser. Pour être rapide, le diagnostic est réalisé sur une machine spéciale, un “automate”. Ici aussi, la France a du retard, note L’Opinion: sur les 900 machines du laboratoire Roche actuellement en service dans le monde, seules 12 fonctionnent en France contre une centaine en Allemagne. Ici aussi, l’État français devrait acquérir plus d’automates dans les jours à venir. Face à la pénurie, la France a donc utilisé la carte du confinement, qui n’est “pas la meilleure des solutions, mais la moins mauvaise” au vu de “l’état actuel des ressources”, selon Jean-François Delfraissy. Une fois la propagation de l’épidémie endiguée, l’augmentation du nombre de tests et un suivi des cas devraient permettre au pays de contrôler la propagation du coronavirus tout en permettant à la population de vivre plus normalement. En tout cas, si tout se passe comme prévu et si les plans ne changent pas encore une fois.
Décès de l’ex-ministre Patrick Devedjian des suites du coronavirus Le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine avait 75 ans Le département des Hauts-de-Seine a annoncé dimanche matin la mort de Patrick Devedjian, président du conseil départemental et ancien ministre, à l’âge de 75 ans. L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy avait été placé en observation mercredi dans un hôpital du département, après avoir été diagnostiqué positif au Covid-19. Jeudi, il avait indiqué dans un tweet être «touché par l’épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les person-
nels soignants». «Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades», ajoutait-il. Avocat de profession, Patrick Devedjian a été député de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine de 1986 à 2017, maire d’Antony de 1983 à 2002 et élu conseiller départemental en 2004. Il présidait le département depuis 2007. Il fut également porte-parole du RPR de 1999 à 2001 et secrétaire général de l’UMP de 2007 à 2008 et occupa plusieurs fonctions gouvernementales. Marié, il avait quatre enfants.
FRANCE
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Coronavirus : le confinement COVID-19 : pas de répit pour aurait déjà permis d’éviter 2500 les antisémites ! La communauté juive a beau payer un lourd tribut à l’épidémie, il en faumorts en France dra plus aux antisémites pour cesser d’accuser les juifs de tous les maux.
Selon une étude de l’Imperial College London, les mesures de confinement de onze pays européens auraient épargné entre 21 000 et 120 000 vies.
La communauté scientifique est unanime : les mesures de confinement sont efficaces pour enrayer la propagation de l’épidémie de coronavirus. Selon une étude des chercheurs de l’Imperial College London, près de 3% de la population française a été infectée par le virus (entre 1,1% et 7,4%). Et le confinement aurait permis d’épargner quelque 2500 vies (entre 1000 et 4800) dans l’Hexagone. Selon cette étude - basée sur onze pays européens - les restrictions de déplacement ont sauvé entre 21 000 et 120 000 vies sur le continent. «De nombreux décès supplémentaires seront évités en veillant à ce que les mesures restent en place jusqu’à ce que la transmission tombe à de faibles niveaux», arguent les chercheurs. Les effets du confinement dans les pays l’ayant instauré tardivement, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni, ne peuvent toutefois être mesurés. Il faut en effet entre «deux et trois semaines entre la transmission du virus et son effet sur les tendances
de mortalité».
Plus de 3000 morts en France «Même si le nombre de morts continue d’augmenter, nous voyons suffisamment de signaux dans les données pour conclure que des actions soutenues et drastiques prises par les gouvernements européens ont déjà sauvé des vies en réduisant le nombre de nouvelles infections chaque jour, assure le Dr Seth Flaxman, chercheur à l’Imperial College London. Mais parce que ces mesures sont très récentes dans la plupart des pays et qu’il y a un décalage entre l’infection et la mort, il faudra plus de temps - de quelques jours à plusieurs semaines - pour que ces effets se reflètent dans le nombre de décès quotidiens.» Le bilan de l’épidémie s’est de nouveau alourdi lundi, avec près de 37 000 morts dans le monde, le cap des 11 000 morts franchi en Italie, celui des 3000 dépassé aux Etats-Unis. Encore 812 nouveaux décès ont été enregistrés en 24 heures en Espagne et 418, un record, en France. Plus de 3000 personnes ont succombé au virus à l’hôpital dans le pays. Un chiffre qui n’intègre pas les morts à domicile ou en Ehpad.
France/coronavirus: près de 300 nouveaux décès à l’hôpital, 4.632 personnes en réanimation 19.354 patients sont hospitalisés Le nouveau coronavirus a causé 292 nouveaux décès enregistrés à l’hôpital en 24 heures en France, portant le bilan à 2.606 morts depuis le début de l’épidémie, selon Jérôme Salomon, le directeur général de la santé. Selon ce dernier bilan, 19.354 patients sont hospitalisés (+ 1.734) dont 4.632 en réanimation, soit un nouvel afflux de 359 personnes en une seule journée. Et 7.132 ont pu rentrer chez eux. «Il y a une augmentation de 10% de malades entrants depuis hier, reflet de contaminations survenues avant les mesures de confinement», a précisé M. Salomon. «359 patients graves sont entrés en réanimation aujourd’hui. C’est l’élément le plus important à surveiller car il reflète la dynamique de l’épidémie», a souligné le Directeur général de la santé.
En roue libre, les sinistres figures de la haine s’en donnent à cœur joie, usant des plus vieux clichés nauséabonds. Explications…
«Si les mesures de confinement et gestes barrières ont été respectés, nous devrions observer une réduction du nombre de personnes entrant en réanimation d’ici la fin de semaine», a-t-il ajouté. Parmi les patients en réanimation, 34% ont plus de 60 ans. Soixante personnes en réanimation ont moins de 30 ans.
C’est un véritable déferlement : vidéos complotistes, accusations non-fondées envers des personnes identifiées comme juives, insultes massivement likées par les followers, Facebook, Twitter et YouTube sont devenues, plus encore que d’habitude, une sorte de terreau hyper fertile ou fleurit de manière insolente la haine antisémite. Particulièrement visée, Agnès Buzyn et son mari Yves Lévy, dont les révélations maladroites à la presse pour l’une et les mésententes avec le Professeur Didier Raoult, pour l’autre, autorisent les semeurs de haine à balancer les pires insultes aux relents raciaux. Blagues sur le nez, sur l’argent, sur le complot… Tout y passe allègrement ! Bien sûr Dieudonné n’allait pas laisser passer l’aubaine : le voilà donc à disserter à plaisir sur l’ordre mondial, Israël, le complot… Les mêmes obsessions habituelles, mais qui cette fois, trouvent un écho plus qu’amplifié : ses deux vidéos ont été vues plus de 200 000 fois. Quant aux caricatures aux nez crochus qui circulent, elles réactivent les mythes médiévaux des juifs empoisonneurs et font revivre les pires heures des années 30. Face à un tel déferlement, des plaintes ont été déposées et le BNVCA alerté : « C’est apparu il y a une semaine, avec d’abord
ce complotisme autour d’Agnès Buzyn, qualifiée ‘d’empoisonneuse de puits’, signale, sur France Inter, Sammy Ghozlan, président du Bureau de vigilance. Nous déposons plainte systématiquement. » « Le virus de la haine anti-juifs… » Une dizaine de personnes du BNVCA épluchent ainsi Internet à la recherche de messages pouvant tomber sous le coup de la loi. « Elles écument, vont un peu partout. Elles sont attentives à tout et nous préviennent immédiatement dès qu’elles considèrent que le post ou la photo est antisémite. », conclut Sammy Ghozlan. Malgré leur engagement, les membres du BNVCA le reconnaissent, ils ne pourront pas lutter seuls : Les plaintes sont déposées auprès du procureur de la République de Paris. « Ce serait bien que les enquêtes soient vite engagées, pour identifier et sanctionner leurs auteurs », presse Sammy Ghozlan. Le président du BNVCA épingle aussi une responsabilité selon lui des réseaux sociaux : «Ils ne modèrent pas du tout. Les fournisseurs devraient faire attention et mieux modérer. Cela encourage les uns et les autres à s’exprimer et à jeter leur venin. Ça se répand vite, tout le monde reçoit et transmet, c’est le virus de la haine anti-juifs. » Et il pourrait faire autant de dégâts que le coronavirus…
ISRAËL
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Israël/Coronavirus: N. Bennett appelle au transfert de la gestion de la crise au ministère de la Défense
Le Premier ministre a déjà chargé Naftali Bennett de la gestion de la crise pour les personnes âgées Le ministre de la Défense, Naftali Bennett, a appelé dimanche à prendre les devants dans la lutte contre la pandémie du coronavirus en transférant la gestion de la crise à son ministère. «Nous devons transférer l’opération de gestion du coronavirus au ministère de la Défense», a-t-il dit. Selon lui, l’armée et le ministère de la Défense sont mieux préparés pour acheter et distribuer rapidement les fournitures nécessaires au pays pour faire face à la pandémie. Plus tôt dans la journée, Bennett a publié son plan de lutte contre la pandémie, incluant une intensification des tests pour identifier les personnes infectées par le virus.
Il a également recommandé que tous les Israéliens commencent à porter des masques en attendant un retour progressif à la normale, notamment dans un premier temps pour la population plus jeune du pays, qui risque moins de tomber gravement malade. Le ministre israélien de la Défense a affirmé mercredi lors d’une conférence de presse que le pays s’attendait «à voir un rythme effréné de malades graves d’ici 10 jours», alors qu’il présentait son plan «Gardiens de l’âge d’or». Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déjà chargé la semaine dernière Naftali Bennett de la gestion de la crise pour les personnes âgées. «Les forces de l’armée israélienne et le ministère de la Défense prennent la responsabilité de protéger les personnes âgées dans l’Etat d’Israël», avait affirmé M. Bennett.
Coronavirus : 5.000 citoyens russes bloqués en Israël L’ambassadeur de Russie en Israël tente d’organiser des vols de rapatriement
gnies aériennes afin d’organiser des vols de retour.
Des milliers de citoyens russes se trouvent bloqués en Israël depuis l’annonce de la fermeture des frontières par Moscou le 23 mars, dans le but d’endiguer la propagation du coronavirus sur son territoire.
Le nombre de Russes restant dans l’Etat hébreu est évalué à 5.000 selon le ministère du Tourisme israélien.
Une situation qualifiée de «très déplaisante» par l’ambassadeur de Russie en Israël, Anatoly Viktorov, qui a expliqué que si les tour-opérateurs avaient ramené leurs voyageurs à temps, les personnes qui s’étaient déplacées individuellement souvent pour rendre visite à leur famille – se retrouvaient, elles, coincées sur le territoire israélien. « Nous recevons beaucoup d’appels à l’ambassade et dans les bureaux consulaires de la part de citoyens russes désireux de rentrer chez eux. Nous nous efforçons de les aider au mieux », a souligné le diplomate, qui a indiqué que ses services s’étaient mis en contact avec des compa-
Pour l’heure, les autorités israéliennes ont accepté de prolonger la durée de séjour des ressortissants russes, autorisés normalement à rester dans le pays pour une durée de trois mois renouvelable tous les six mois. Samedi, le nombre de décès dus au coronavirus en Russie s’élevait à 7 pour 1.265 cas d’infection recensés. Environ 70 % des personnes contaminées résident à Moscou où centres commerciaux, restaurants et parcs ont été fermés pour une semaine à compter du 28 mars. La Russie a également imposé le confinement pour ses citoyens de plus de 65 ans ainsi que la mise en quarantaine des personnes arrivant de l’étranger.
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Des extrémistes juifs d’Yitzhar lancent des cocktails Molotov sur des policiers israéliens
L’incident, qualifié d’attaque terroriste par les autorités, n’a fait aucun blessé Des Israéliens ont lancé trois cocktails Molotov sur un véhicule de la police des frontières juste à l’extérieur de l’implantation d’Yitzhar, au nord de la Cisjordanie, ont annoncé jeudi les autorités. L’incident, qualifié d’attaque terroriste par les autorités, n’a fait aucun blessé mais a endommagé la jeep des policiers. Selon les forces israéliennes, les troupes avaient quitté Yitzhar après avoir opéré dans la région pour faire respecter un ordre de fermeture de la zone militaire autour de l’avant-poste de Kumi Ori, situé au sud-ouest de l’implantation. Cet ordre avait été donné en octobre dernier suite à une série d’attaques violentes perpétrées par plusieurs jeunes Israéliens extrémistes de la région contre des Palestiniens et les forces de sécurité.
Alors qu’un calme relatif avait été maintenu depuis lors, la situation a dégénéré mercredi quand des heurts ont éclaté entre des extrémistes juifs et la police des frontières qui était intervenue à Kumi Ori, alors que les habitants tentaient d’y construire une synagogue. Quatre jeunes ont été arrêtés pour avoir agressé des officiers et violé l’ordre de fermeture de la zone militaire, qui autorise la seule présence des sept familles qui résident officiellement dans l’avant-poste. L’incident de jeudi a été condamné par le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a affirmé qu’»[une telle attaque] est un crime à chaque fois qu’elle a lieu». Plusieurs attaques perpétrées par des extrémistes juifs contre des Palestiniens à différents endroits de la Cisjordanie ont également été rapportées ces derniers jours.
Le ministère de la Santé se prépare à placer 5.000 malades sous respirateurs Actuellement, le pays compte environ 2.800 respirateurs disponibles Le ministère israélien de la Santé a déclaré dimanche qu’il préparait actuellement les hôpitaux du pays à placer sous respirateurs plus de 5.000 patients atteints du coronavirus, selon un responsable du ministère. En outre, le ministère a averti les directeurs des hôpitaux que la quasi-totalité des lits pourrait prochainement être occupée par les malades. Actuellement, le pays compte environ 2.800 respirateurs disponibles, selon le ministère de la Santé. Le Docteur Vera Ezra, cheffe du département médical du ministère, a déclaré aux journalistes qu’une augmentation du nombre de personnes sous respiration ar-
tificielle était à prévoir sérieusement d’ici les semaines à venir, selon la tendance en hausse de la pandémie dans le pays. Israël compte à ce jour 4.247 cas confirmés dont 74 cas graves et 15 décès. «Hier, l’état de 10 autres personnes sous respirateurs s’est aggravé. C’est une grosse augmentation. Cela montre la tendance. J’ai parlé à nos prévisionnistes aujourd’hui, et pour eux aussi, il s’agit d’une hausse inquiétante», a-t-elle souligné. «Nous ne saurons pas comment traiter un nombre [de patients] supérieur à celui des lits disponibles dans les centres médicaux en Israël,» a-t-elle prévenu. Jérusalem et Bnei Brak comptabilisent le plus grand nombre de malades avec respectivement 352 et 267 cas confirmés.
POLITIQUE
Canada: l’épouse de Justin Trudeau guérie du coronavirus
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Israël/gouvernement d’union: D. Trump appelle B. Netanyahou pour le féliciter
«La conversation a été chaleureuse et amicale» Le président américain Donald Trump a appelé vendredi le Premier ministre Benyamin Netanyahou pour le féliciter de former le prochain gouvernement israélien. L’appel est intervenu un jour après que M. Netanyahou a conclu un gouvernement d’union avec son rival Benny Gantz. «Le président des États-Unis a téléphoné au Premier ministre Benyamin Netanyahou pour le féliciter du fait qu’il allait diriger le prochain gouvernement», a déclaré le cabinet du Premier ministre dans un communiqué. «Au cours d’une conversation chaleureuse et amicale, les dirigeants ont discuté des
différentes étapes nécessaires pour faire face à la propagation de la pandémie de coronavirus», indique le communiqué. Depuis les élections du 2 mars au cours desquelles le Likoud a remporté le plus de sièges, seul le chancelier autrichien Sebastian Kurz avait appelé le Premier ministre pour lui adresser ses félicitations. Après plus d’un an de crise politique inédite et trois élections législatives, M. Gantz a décidé à la surprise générale de se rallier à M. Netanyahou afin de mettre sur pied un «gouvernement d’urgence» pour diriger Israël en temps de pandémie. Vendredi, la presse locale évoquait un «gouvernement corona», voire un «coup d’Etat corona» tant ce scénario semblait encore récemment improbable.
Le ministre des Finances, Moshe Kahlon, quitte la vie politique
La maladie de sa femme avait contraint le Premier ministre canadien à l’isolement depuis deux semaines Sophie Grégoire Trudeau, épouse du Premier ministre canadien, a annoncé samedi être guérie du coronavirus qui avait contraint M. Trudeau à l’isolement depuis deux semaines.
lement. M. Trudeau, à l’isolement depuis cette date, donne ses points de presse quotidiens depuis le perron de sa résidence. Sophie Grégoire Trudeau a tenu à remercier «tous ceux et celles qui (lui) ont envoyé leurs meilleurs vœux».
«Je me sens tellement mieux. J’ai reçu un bilan positif de mon médecin» et des services de la santé publique d’Ottawa, a indiqué Mme Grégoire Trudeau, dans un message sur Facebook samedi soir.
Soulignant qu’il n’est «pas facile d’être seul», elle a estimé que «la distance physique nécessaire pour se protéger en ce moment devrait nous encourager à créer plus de proximité émotionnelle».
Elle avait été testée positive au coronavirus le 12 mars, au retour d’un voyage à Londres. Ce diagnostic avait amené M. Trudeau, qui ne présentait aucun symptôme, à se mettre au télétravail dans la résidence du Premier ministre, à quelques kilomètres de son bureau officiel et du par-
Un peu plus tôt dans la journée, M. Trudeau avait laissé entendre, au cours de son point de presse, qu’il comptait rester avec sa famille dans sa résidence, même si sa période d’isolement de 14 jours était arrivée à échéance.
«L’économie israélienne reprendra peu à peu son cours normal, après les fêtes de Pâques»
Le ministre israélien des Finances, Moshe Kahlon, a officiellement déclaré lundi soir se retirer de la vie politique, «dès que le nouveau gouvernement sera formé». «Après plus de 17 ans dans la fonction publique, avec la formation du nouveau gouvernement, j’ai l’intention de me retirer de la vie politique. Je continuerai à servir le public en tant que citoyen», a-t-il précisé. M. Kahlon s’exprimait lors d’une allocution conjointe avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou, concernant les nouvelles mesures décidées par l’Etat pour lutter contre l’épidémie du coronavirus. Il a longtemps été membre du Likoud avant de suivre sa propre voie et diriger le parti Koulanou en vue des élections législatives de 2015, à l’issue desquelles il fut
nommé ministre des Finances.
Le parti a cependant été absorbé par le Likoud après de faibles résultats lors du scrutin du 9 avril 2019. Lors de ce discours lundi soir, il a avant tout détaillé le plan d’aide économique de 80 milliards de shekels annoncé par M. Netanyahou, l’équivalent de «6% de notre PNB». «10 milliards de shekels seront attribués au système de santé, 20 milliards seront injectés dans le réseau de sécurité sociale pour les salariés et les indépendants, 32 milliards seront alloués aux PME, et enfin 8 milliards sont prévus pour préserver les moteurs de croissance après la crise», a-til expliqué. M. Kahlon a par ailleurs estimé que l’économie israélienne «reprendra peu à peu son cours normal, après les fêtes de Pâques».