Israël Actualités n°556

GRATUIT - Numéro 556 - Edition du 15 au 21 Avril 2020

Journal israélien en langue française

Emmanuel Macron prolonge le confinement jusqu’au 11 mai

Israël/Coronavirus: des chercheurs mettent au point des tests de dépistage «10 fois plus rapides»

ÉDITO

Edition du 15 au 21 Avril 2020

Lag Baomer, jour de la délivrance ?

Chers lecteurs, j’ai comme vous, profité de Hol Hamoed pour suivre avec intérêt ce que nos gouvernants envisagent afin de préparer l’après crise sanitaire.

Comme plus de 34 millions de Français, j’étais donc devant mon téléviseur, en ce lundi de Pâques, pour les catholiques, attendant que le Président Macron nous dise à quelle sauce confinée nous serions donc mangés. Qu’ai-je appris de cette allocution ?

D’abord que le Président maîtrise le verbe. Qu’il sait y mettre ce qu’il faut de passion, d’humilité, d’émotion, de vérité aussi dans les inflexions de sa voix. Mais qu’ai-je appris réellement ? Et bien que le confinement, tel que nous le connaissons et le pratiquons, serait prolongé jusqu’au 11 mai. Et que si le verbe est majestueux, il est loin d’être toujours clair.

J’ai vu, à l’heure où j’écris ces lignes, toutes sortes d’articles et de tribunes, de posts aussi, sur les réseaux sociaux, commentant, entre autres, la reprise de la vie après le 11 mai, notamment le retour sur les bancs de l’école, pour les enfants, puisque le Président l’a évoqué.

A ce titre, les mots d’Emmanuel Macron m’inspirent certaines réflexions : je ne crois pas qu’en évoquant le retour « progressif », des écoliers au sein des bâtiments scolaires, le Président avait en tête un retour à la vie normale. Il est plutôt question, me semble-t-il, d’offrir aux jeunes de 3 à 18 ans, une période de 10 semaines au cours de laquelle tous auront droit à une reprise de contact avec la chose scolaire, marquant, symboliquement, psychologiquement, la fin des classes. On ne peut, à mon sens, fermer les classes le 13 mars et dire aux enfants : « bon et bien rendez-vous l’année prochaine, enfin, peut-être si le COVID-19 nous en laisse l’opportunité ! » Il faut bien, pour ces en-

Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France

fants qu’ils soient petits ou grands, qu’ils aient l’impression d’avoir bouclé l’aventure, l’année scolaire qui a commencé doit bien voir sa fin se matérialiser. Je pense donc que progressivement, partiellement, les enfants retourneront en classes uniquement quelques heures, ou quelques jours, peut-être par niveau et par région, au cours de ces dix semaines. Dix semaines qui, ainsi, permettront à tous les écoliers, collégiens et lycéens de France d’écrire le mot « Fin » sur l’enseignement de l’année.

Par ailleurs, et c’est bien le paradoxe.

Alors que toutes les familles hurlaient au scandale et à la panique lorsqu’on leur a laissé les enfants sur les bras, le 13 mars dernier, j’en vois beaucoup clamer haut et fort que leurs bambins n’iront pas frotter le fond de leurs culottes sur les bancs plein de germes de leurs écoles alors que le virus est loin d’être éradiqué ! Ahhh éternel insatisfaction de l’être humain, le Français en tête. Sachez, chers lecteurs, que le commentateur que je suis de ce paradoxe ne m’exclut pas du groupe : comme vous je me demande si les enfants doivent y retourner aussi tôt, si véritablement c’est ce qui sera proposé.

L’hommage d’Alain Sayada : Aux combattants du quotidien, nos remerciements éternels…

Vous le savez, chers lecteurs, je ne prends la parole dans ce journal que rarement hors de l’édito. Je ne le fais que lorsque les mots, les mots, les coups de chapeau me tiennent à cœur. C’est le cas aujourd’hui.

Je voudrais adresser mes plus vifs remerciements au personnel médical.

Aides-soignants, infirmiers, médecins, pharmaciens… Tous bravent l’épreuve et les risques avec autant d’abnégation que de courage, de volonté que de ténacité.

Ce n’est ni dans la rémunération, ni le calcul ni la volonté d’obéir aux consignes d’un état qui les a abandonnés qu’ils sont allés chercher leur détermination, mais bien dans l’empathie que leur inspire la détresse des malades et de leurs proches.

Tous méritent bien plus que nos applaudissements et nos remerciements.

Enfin, venons-en à la date annoncée par Emmanuel Macron : 11 mai. Or, le 11 mai au soir, le peuple juif célèbrera Lag Baomer. Cette fête d’institution rabbinique, fait référence à Rabbi Akiva, dont les 24 000 étudiants, moururent…D’une mystérieuse épidémie ! Lag Baomer est donc devenu le symbole de la délivrance et de la fin de la désolation. Après le chemin qui nous a fait passer de la servitude à la liberté, nous voilà donc en quête de la délivrance et de la guérison… Puisse l’histoire juive être encore ici source de prémonition et de bénédictions.

Je n’oublie pas, dans cet hommage, tous les invisibles : employés de supermarchés ou de commerce de bouche, artisans, livreurs, routiers et caissières… Je pense aussi à nos rabbins et veux, ici, dire un grand merci à l’un d’entre eux, le rabbin Mickael Journo, qui à la tête des aumôniers israélites a fait, avec les rabbins aumôniers en région, un formidable travail de terrain. Sans relâche, ils furent, au cours des jours tragiques que nous avons affrontés et dont nous ne sommes pas encore sortis, un incroyable soutien pour les malades, les familles dans la détresse mais aussi les soignants.

Am Israël Haï Alain Sayada

Enfin, j’adresse un merci du fond du cœur aux donateurs. A ceux qui, par leur géné-

Régie publicitaire exclusive Agence Key Web 112 avenue de Paris 94300 Vincennes Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000

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rosité, ont fait en sorte que les plus faibles, les plus pauvres puissent manger à leur faim et que ceux qui risquent leurs vies soient correctement protégés.

A ce titre, je voudrais aussi souligner, avec écœurement, le commerce de la mort auquel ont cru bon de se livrer quelques petits malins, vendant à des prix prohibitifs ou sous le manteau des produits de première nécessité comme des gels hydro-alcooliques ou des masques, entre autres. Je ne sais comment ces opportunistes du tragique peuvent encore se regarder dans la glace en se levant le matin. J’ose espérer qu’hachem saura leur faire payer le prix de leur absence d’empathie.

Vous le savez, notre communauté a perdu nombre de ses morts du fait de cette épidémie. L’heure du déconfinement sonnera aussi l’heure des comptes à rendre.

En attendant, chers lecteurs, je souhaitais, par ces mots, qui viennent du cœur plutôt que de l’esprit, vous dire que je vous remercie de votre fidélité, de votre soutien et que je vous espère confinés et en bonne santé, et vous promet que nous nous retrouverons, le temps venu, pour célébrer la vie, après la tragédie.

En attendant Machia’h Prenez soin de vous et de vos proches Alain Sayada

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

Rabbin Mickaël Journo, aûmonier général israélite des Hôpitaux de France - « C’est une guerre pour rester en vie, restez chez vous ! »

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Israël: «Ce sera soit un gouvernement d’union, soit une quatrième élection» (B. Gantz)

Dans le précédent numéro, notre rédaction avait voulu souligner la déception que nombre de juifs ressentent en constatant le silence de certaines de leurs élites et de leurs leaders communautaires. Cette semaine, nous avons choisi de mettre la lumière sur ceux qui le méritent et qui, sur le terrain, se battent aux côtés des soignants pour les familles juives et les personnes les plus atteintes au sein de notre communauté. A la tête de l’aumônerie générale israélite, Mikaël Journo est tous les jours sur le terrain, comme du reste les centaines d’autres rabbins aumôniers, en régions. Il nous fait part de son émotion, de son désarroi et délivre un message, important, urgent : « sauvez des vies, restez chez vous ! »

«Israël a un besoin urgent d’un gouvernement d’union» (B. Gantz) Le chef du parti Bleu Blanc, Benny Gantz, a déclaré lundi soir que la crise du coronavirus l’oblige, lui et le Premier ministre Benyamin Netanyahou, à former un «gouvernement d’unité d’urgence».

Vous êtes, au quotidien, au contact des familles, des soignants. Quelle est cette réalité qu’on ne veut pas voir, sur l’épidémie, cette tragédie qui se déroule derrière les portes closes des hôpitaux ?

C’est une tragédie, vous l’avez dit. Et notre communauté est particulièrement affectée. J’étais juste avant notre entretien, en conversation avec l’aumônier de Marseille, qui vient de faire livrer 160 repas casher au sein des hôpitaux. Cela veut dire 160 malades dont l’état a nécessité une hospitalisation. C’est terrible !

Quel message souhaitez-vous délivrer à nos lecteurs ?

Nous avons besoin de l’aide de la population, et cette aide est simple : il faut être vigilant et respecter strictement les consignes sanitaires, à commencer par le confinement. Je sais que les familles ne sont pas réunies, que certaines voudraient faire une exception pour sortir un grandpère, une mamie de sa solitude ou de son isolement. A ceux-là je le dis : si vous les aimez, n’ayez pas de peine, car en les tenant à distance, vous leur sauvez la vie !

Vous déplorez le manque de respect des règles ?

Disons plutôt que je comprends les besoins humains, mais mon message est un cri du cœur : on ne joue pas avec la vie et nous devons intégrer l’idée que c’est une guerre qui se mène en ce moment dans les hôpitaux ! Dans le même registre, j’ai vu des gens s’agglutiner dans des magasins casher pour les courses de fête : Pessah, c’est une fête qui symbolise le passage de la servitude à la liberté. L’Égypte est une métaphore de toutes les formes de pri-

vation de liberté. Il nous faut donc, cette année, repenser nos habitudes et nous atteler à sortir de notre Égypte, à savoir cette pandémie. La mitsva implique de boire les 4 coupes de vin, de manger la matsa et de consommer les herbes amères. Tout le reste est du superflu…

On sent, dans les communautés juives, un profond désarroi, devant l’impossibilité de voir les malades, de leur parler, d’enterrer les défunts dignement, d’aller au mikve… Face à ces problématiques et ces tragédies, on manque de voix institutionnelles, d’écoute de nos leaders. Que font-ils ?

Je ne sais pas. Vous devriez leur poser la question ! Ce que je peux vous dire c’est que les rabbins aumôniers sont plus d’une centaine à travers la France, qu’ils sont pleinement mobilisés et sur le terrain tous les jours, sans relâche. Depuis mon arrivée à la tête de l’aumônerie générale, j’ai souhaité que leur tâche ne se résume pas à l’approvisionnement en repas casher. Nos rabbins sont formés à l’accompagnement des familles, des malades, mais aussi sur l’éthique médicale, et sur la médecine en général. Ils reçoivent également un enseignement sur les thèmes médicaux pour lesquels faire entendre une voix juive revêt une importance capitale : la fin de vie, l’euthanasie, le don d’organes, la fécondation in vitro… Leur formation, leur rôle au sein de l’hôpital comme au cœur de la société les placent en première ligne de front, dans la gestion de cette crise sanitaire. Pour les juifs de France mais aussi pour les soignants, ils veulent être un appui incontournable…

S’exprimant lors d’une allocution télévisée, le nouveau président de la Knesset a affirmé que la crise et les résultats des élections signifient que B. Netanyahou doit accepter un partenariat, sans quoi la seule option restante serait l’organisation d’une quatrième élection législative.

«La situation d’urgence m’a obligé à accepter de modifier ma position et à envisager de siéger dans un gouvernement avec Netanyahou”, a-t-il rappelé.

B. Gantz a affirmé qu’il travaillait pour le bien du pays, et qu’en cette période d’urgence, ”aucun leader ne pouvait se permettre de jouer à des jeux d’ego».

Il a également souligné qu’il avait pris des risques pour tenter de former un gouvernement d’unité, et qu’il ne voulait pas démanteler l’alliance Bleu Blanc, mais qu’il fallait «penser à une voie différente» face à la crise.

S’adressant directement au Premier ministre, B. Gantz lui a demandé instamment d’accepter les requêtes de son parti qui, selon lui, ont été entérinées par les deux parties la semaine dernière.

«L’histoire ne nous pardonnera pas si nous ne réussissons pas», conclut Gantz.

Lundi soir, les deux camps ont dit être toujours en pourparlers afin de former un gouvernement d’union, mais le temps presse car le mandat de B. Gantz court jusqu’à minuit (21H00 GMT lundi).

Après cette échéance, le président israélien Reuven Rivlin pourra de nouveau demander au Parlement de lui suggérer un candidat potentiel pour former le prochain gouvernement.

Israël: le président accorde un délai de 48 heures à Gantz et Netanyahou pour former un gouvernement «Les deux équipes de négociations ont convenu de se rencontrer à nouveau mardi matin» Le président israélien Reuven Rivlin a accordé un délai de 48 heures supplémentaires à Benny Gantz et Benyamin Netanyahou pour former un gouvernement, a-t-il annoncé dans la nuit de lundi à mardi.

Peu après l’échéance du mandat remis le 16 mars au leader centriste pour former une coalition, le président a répondu positivement à une demande conjointe des deux responsables politiques et leur a ac-

cordé jusqu’à minuit mercredi, pour s’entendre sur un gouvernement d’union.

«Lors de la réunion tenue ce soir (lundi) entre le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le chef de Bleu Blanc, Benny Gantz, un progrès important a été réalisé en vue de la formation d’un gouvernement d’urgence nationale», a-t-il été indiqué lundi soir dans un communiqué conjoint des deux partis.

«Les deux équipes de négociations ont convenu de se rencontrer à nouveau demain matin (mardi)», a-t-il été précisé.

À LA UNE

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Israël/Coronavirus: Israël: «La crise du coronavirus va nous accompagner pendant 118 décès, 11.868 cas recensés (ministère de la Santé) un an» (responsable militaire)

«Nous devons parler d’une stratégie d’adaptation et non d’une stratégie de sortie» Le commandant du Front intérieur au sein de l’armée israélienne, le colonel Tamir Yedahi, a indiqué lundi que la crise du coronavirus va se prolonger au moins un an, selon des propos rapportés par le radiodiffuseur public KAN. «De toute évidence, il s’agit d’un événement à long terme qui devrait nous accompagner au moins tout au long de l’année à venir, avec des hauts et des bas. Nous comprenons que l’économie doit être remise en marche, et nous transmettons notre recommandation à l’échelon politique sur la façon de le faire”, a-t-il affirmé.

«Nous devons parler d’une stratégie d’adaptation et non d’une stratégie de sortie», a préconisé Tamir Yedahi.

Le colonel a également affirmé que Tsahal avait commencé à dépêcher cinq bataillons à Jérusalem pour aider les différentes autorités à mettre en place les mesures restrictives décidées par le gouvernement.

«Nous nous préparons à étendre notre assistance aux autres autorités qui auront besoin de notre soutien, conformément aux directives gouvernementales, afin d’éviter le dysfonctionnement des autorités”, a-t-il ajouté.

Pour faire face à la pandémie mondiale de nouveau coronavirus, le gouvernement israélien a mis en place une série de mesures de confinement, fermant les lieux de culte au public, interdisant à chacun de sortir à plus de 100 mètres de son foyer hormis pour travailler, si nécessaire, ou se rendre au supermarché, à l’hôpital ou à la pharmacie.

B. Netanyahou a annoncé lundi soir un confinement général pour la fin des fêtes de Pessa’h

fêtes de Pessa’h, la Pâque juive, à partir de mardi 17h00 jusqu’à jeudi 5h00 du matin (heure israélienne).

Israël a enregistré mardi matin 118 décès des suites du coronavirus, ainsi que 11.868 cas de contamination, selon le dernier rapport du ministère de la Santé.

La veille, le directeur du ministère de la santé mettait en garde les Israéliens contre le recul de la pratique de la distanciation sociale et le respect des restrictions de quarantaine.

181 patients se trouvent dans un état grave, et 136 personnes sont sous assistance respiratoire. 9.402 personnes présentent des symptômes légers, tandis que 162 patients sont dans un état modéré.

Lundi soir, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a annoncé la mise en place d’un confinement général pour la fin des

«Je comprends qu’il est difficile de rester chez soi aussi longtemps, et la population a prouvé et prouve sa capacité à respecter la réglementation et à protéger leurs familles», a déclaré le directeur du ministère de la Santé, Moshe Bar Siman-Tov, dans un communiqué.

Coronavirus: la Chine envoie 12 millions de masques en Israël

Coronavirus: les Etats-Unis enregistrent plus de 20.000 morts et deviennent le pays le plus touché

60 tonnes de matériel médical sont attendues en Israël

Les écoles publiques fermées jusqu’à la fin de l’année scolaire

Un avion CAL Cargo Airlines avec 60 tonnes de matériel médical, y compris des masques de protection, va atterrir en Israël ce lundi matin dans le cadre d’une opération dirigée par la direction des achats du ministère israélien de la Défense.

Il s’agit d’un des cinq avions qui devraient atterrir en Israël au cours des prochains jours.

Le premier avion transporte quelque 12 millions de masques de protection et d’équipements médicaux achetés auprès de Sion Medical, un fabricant, distributeur

et fournisseur israélien de pansements chirurgicaux, de textiles médicaux, de pommades et de solutions stériles pour les produits jetables pour les hôpitaux et les établissements médicaux.

Le fabricant possède des usines en Chine.

Ces équipements médicaux s’ajoutent aux 10 millions de masques supplémentaires achetés la semaine dernière.

Le ministère a ajouté que les efforts en cours pour fournir du matériel médical à Israël par voie aérienne se poursuivent, pointant l’arrivée récente de sept avions El Al Dreamliner chargés de tonnes de produits médicaux.

La pandémie de nouveau coronavirus a franchi le cap des 20.000 morts aux EtatsUnis, selon un bilan samedi de l’université Johns Hopkins, qui fait référence.

L’épidémie de Covid-19 a tué au moins 20.071 personnes aux Etats-Unis, où se trouve également le plus grand nombre de cas de contamination (519.453), selon la célèbre université basée à Baltimore (est).

L’Etat de New York est l’épicentre de la pandémie aux Etats-Unis.

Le maire de New York, Bill de Blasio, a

annoncé que les écoles publiques resteraient fermées jusqu’à la fin de l’année scolaire.

«Cette décision n’a rien de facile», a dit M. de Blasio lors d’une conférence de presse dans la matinée. Mais «cela nous aidera clairement à sauver des vies».

La fermeture, effective depuis le 16 mars, concerne 1,1 million d’enfants qui sont passés à l’enseignement à distance.

M. de Blasio a également indiqué que 6.000 New-yorkais vivant dans des refuges pour personnes sans-abri allaient être transférés dans des hôtels.

À LA UNE

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USA/Coronavirus: une réouverture graduelle possible en mai

«Les admissions, les hospitalisations et les soins intensifs commencent à redescendre» Une réouverture graduelle et localisée des activités économiques aux Etats-Unis pourrait intervenir en mai, alors que l’épidémie de coronavirus semble s’approcher de son pic, a estimé dimanche l’expert en chef du gouvernement américain, tout en restant très prudent.

«Nous espérons que d’ici la fin du mois, nous pourrons voir ce qu’il se passe et si des éléments nous permettent de redémarrer prudemment et en sécurité», a expliqué sur CNN le docteur Anthony Fauci, directeur de l’Institut américain des maladies infectieuses, qui représente la communauté scientifique dans le groupe de travail mis en place par Donald Trump pour lutter

contre l’épidémie.

Il s’est dit optimiste sur un repli de l’épidémie, notamment dans l’Etat de New York, épicentre de la maladie avec plus de 8.500 morts, soit près de la moitié des décès enregistrés dans le pays.

«Les admissions, les hospitalisations, les soins intensifs et les intubations ne sont pas seulement stabilisés mais commencent à redescendre», a expliqué le scientifique, considérant cette baisse «avec un optimisme prudent».

L’expert a souligné que la décision d’un retour à la normale du pays, enfoncé dans la crise depuis la fermeture brutale d’une partie de son économie, n’était pas comme «de rallumer une lampe».

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USA/Coronavirus: 1.509 morts en 24 heures

Le pays «s’approche du pic», selon le directeur des Centres US de prévention et de lutte contre les maladies Les Etats-Unis ont enregistré lundi 1.509 décès dus au coronavirus en 24 heures, soit quasiment le même chiffre que la veille, selon un comptage de l’université Johns Hopkins qui fait référence.

Ce bilan porte à 23.529 le nombre total de décès recensés depuis le début de la pandémie aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde par le Covid-19.

Plus de 550.000 personnes infectées par le virus ont par ailleurs été recensées, selon les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Lundi, l’Etat de New York, épicentre de l’épidémie du pays, a franchi le cap des 10.000 morts du Covid-19. Son gouverneur Andrew Cuomo a néanmoins estimé

que «le pire» de la crise était «passé», car le nombre d’hospitalisations net (différence entre admissions et sorties) est en clair ralentissement.

Et d’après le directeur des CDC, Robert Redfield, les Etats-Unis «s’approchent du pic».

«Nous sommes prêts à monter des milliers (de lits) en plus si nous en avons besoin.

Je ne pense pas que nous en ayons besoin, parce qu’il semble que nous ayons atteint un plateau, et même dans plusieurs cas, (les chiffres) baissent», a dit lundi le président Donald Trump lors de son pointpresse quotidien sur le coronavirus.

M. Trump a également indiqué que les Etats-Unis avaient procédé à près de trois millions de tests de dépistage. «Trois millions, plus que toute autre nation», a-t-il affirmé.

À LA UNE

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La Turquie a fourni à Israël du matériel médical pour lutter contre le coronavirus

Selon un responsable turc, trois avions israéliens ont récupéré une cargaison à la base aérienne d’Incirlik La Turquie a commencé à fournir du matériel médical à Israël, notamment des masques chirurgicaux, des combinaisons et des gants stériles pour aider l’Etat hébreu à lutter contre la pandémie de coronavirus, a rapporté jeudi le site d’informations Bloomberg.

Un haut responsable turc a indiqué au site qu’Ankara a approuvé la vente de matériel médical à Israël pour des raisons humanitaires et que Jérusalem ferait la même chose en autorisant une aide turque similaire aux Palestiniens.

Cependant, le site d’information Ynet, qui cite des sources israéliennes, a soutenu que l’information était inexacte, précisant que l’accord était de nature commerciale et non humanitaire, et qu’il n’était pas conditionné à une aide aux Palestiniens.

Le responsable turc, cité par Bloomberg, a déclaré que trois avions israéliens devaient atterrir jeudi à la base aérienne d’Incirlik, qui abrite également un contingent de l’US Air Force, pour récupérer la cargaison.

Il a ajouté que la Turquie fournirait par ailleurs une assistance médicale aux Palestiniens dans les prochains jours.

Malgré des relations glaciales, les deux pays, anciennement alliés, maintiennent des relations commerciales étroites.

La Turquie a fourni des équipements de protection à plus d’une douzaine de pays durement touchés par le coronavirus, dont l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Selon le ministère turc de la Santé, 908 décès et 42.282 cas de contamination ont été enregistrés en Turquie depuis l’arrivée du virus dans le pays.

Israël somme l’AP de cesser sa campagne l’accusant de diffuser le coronavirus chez les Palestiniens

Le coronavirus, révélateur des défaillances de la santé publique au Maghreb chef de service et président de la Société algérienne d’oncologie médicale, cité par le site TSA.

Jérusalem menace Ramallah de prendre des mesures de rétorsion si cette campagne ne cesse pas L’Autorité palestinienne organise depuis une semaine une ”campagne d’incitation à la haine” contre Israël, en l’accusant de «propager le virus» dans les zones palestiniennes, a rapporté dimanche Channel 12.

Selon la chaîne, les responsables israéliens de la défense sont furieux contre l’Autorité palestinienne, et lui ont fait savoir.

Tandis que la source de la contagion, dans 73% des cas testés positifs au coronavirus dans les zones contrôlées par l’AP, serait les travailleurs palestiniens employés en Israël, la chaîne relate que l’Autorité palestinienne utilise cette statistique pour affirmer qu’Israël ”pollue” les zones palestiniennes par le biais des travailleurs palestiniens et des soldats israéliens.

Ramallah a également diffusé une vidéo où l’on voit des Palestiniens pulvériser du désinfectant sur des véhicules de l’armée israélienne entrant dans des zones palestiniennes.

Selon Channel 12, les responsables israéliens de la défense ont condamné les hauts responsables de l’Autorité palestinienne, notamment le Premier ministre Mohammad Shtayyeh, les accusant de mener «une campagne d’incitation raciste contre Tsahal et Israël».

Israël a averti les hauts responsables de la sécurité de l’Autorité palestinienne et, indirectement M. Shtayyeh, que si cette campagne ne s’arrêtait pas, Israël «prendrait des mesures», en réduisant notamment la coopération sécuritaire, et en limitant la liberté d’action des responsables de la sécurité de l’AP.

En Algérie, «la crise sanitaire a mis à nu les défaillances du système de santé» La crise liée au nouveau coronavirus met en lumière les dysfonctionnements de la santé publique dans les pays du Maghreb, mais fait en même temps naître l’espoir d’un changement, le jour d’après.

Au Maroc, des vidéos tournées par des patients infectés par le virus dénonçant les conditions de séjour dans des hôpitaux publics ont relancé la polémique lancinante sur l’état du secteur de la santé, parent pauvre du budget de l’Etat.

En Algérie voisine, «la crise sanitaire a mis à nu les défaillances du système de santé», estime aussi le Pr Kamel Bouzid,

En Tunisie, pays en plein marasme, le secteur de la santé avait déjà été ébranlé l’an dernier par une série de décès de nouveaux-nés, avec à l’époque des témoignages accablants sur la saleté, la gestion déficiente du personnel ou le manque de matériel.

Face à la maladie du Covid-19, les trois pays ont très vite adopté des mesures de restriction pour limiter la propagation et assurent faire le maximum face à une situation inédite.

A ce jour, l’Algérie reste le pays du Maghreb le plus touché, avec 58 décès et 847 cas déclarés, contre 39 décès et 676 cas au Maroc, et 14 décès pour 455 cas en Tunisie.

«Un effort considérable est fait pour la prise en charge des patients, les conditions d’hébergement sont normales... Il faudrait aussi voir les témoignages favorables», dit le ministre marocain de la Santé, Khalid Aït Taleb.

À LA UNE

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USA: victoire discrète de Joe Biden dans les primaires démocrates

Présidentielle américaine: Bernie Sanders apporte son soutien à Joe Biden «La priorité absolue est de faire que Donald Trump ne soit pas réélu» Le sénateur Bernie Sanders a apporté son soutien à son ancien rival Joe Biden pour les prochaines élections américaines.

«Je demande à tous les Américains, à chaque démocrate, à chaque sans parti et au plus grand nombre de républicains de s’unir afin de soutenir, comme moi, votre candidature», a dit Bernie Sanders lors d’une visioconférence avec Joe Biden lundi.

Ce soutien constitue une avancée cruciale pour le candidat démocrate qui doit absolument colmater les divisions idéologiques au sein de son parti, et resserrer les rangs derrière lui pour avoir une chance de battre Donald Trump en novembre prochain.

Ce rapide retournement de Bernie Sanders en faveur de son rival, moins d’une semaine après son abandon de la course

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à l’investiture démocrate, contraste fortement avec l’âpre bataille qui s’était jouée dans le camp démocrate en 2016 entre le sénateur indépendant du Vermont et Hilllary Clinton. La candidate démocrate n’avait rallié le soutien de Sanders qu’au terme d’un affrontement qui s’était prolongé jusqu’à la convention d’été du parti.

«Vous et moi avons des divergences de point de vue, ce n’est un secret pour personne. Mais la priorité absolue est de faire que Donald Trump ne soit pas réélu, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour cela», a expliqué Bernie Sanders lors de son intervention avec Joe Biden. «Je veux être certain de vaincre quelqu’un qui, je crois, est le président le plus dangereux de l’histoire moderne de ce pays», a-t-il ajouté.

Joe Biden sera désigné officiellement candidat par le parti lors de la prochaine convention démocrate reportée au 17 août en raison de la pandémie de coronavirus.

Joe Biden s’attend à recevoir le soutien officiel de Barack Obama, encore très populaire chez les démocrates

rapidement vers les questions d’électeurs sur la pandémie, lors d’une conférence diffusée sur internet.

Devant des milliers de personnes survoltées, Barack Obama avait célébré, ému, le début d’une aventure «historique». Sous un tonnerre d’applaudissements, Hillary Clinton avait salué un «tournant» qui la voyait devenir la première femme candidate pour un grand parti américain.

Depuis, il a commenté sur Twitter la crise et appelé à battre, le 3 novembre, Donald Trump à qui il adresse, chaque jour, une liste de questions sur la pandémie juste avant la conférence de presse du président républicain.

Joe Biden, lui, a marqué sa victoire dans les primaires démocrates par un communiqué et quelques remarques retransmises en ligne depuis le sous-sol de sa maison, où il est confiné à cause du coronavirus.

L’ancien vice-président vient, à 77 ans, de remporter dans les primaires démocrates une victoire plus nette et plus rapide contre le sénateur Bernie Sanders que celles de Barack Obama et Hillary Clinton.

Le regard fixé vers la caméra, avec sa bibliothèque en fond, le septuagénaire a eu quelques mots mercredi soir pour son «ami» Bernie Sanders, avant de se tourner

Joe Biden s’attend à recevoir le soutien officiel de Barack Obama, encore très populaire chez les démocrates et dont la rare parole publique ne manquera pas d’avoir un grand écho.

Après une campagne secouée par les rebondissements, Bernie Sanders a abandonné mercredi la course à la Maison Blanche.

En annonçant à ses partisans qu’il jetait l’éponge, le sénateur indépendant a salué en Joe Biden un «homme très respectable» et a affirmé qu’il travaillerait avec ce candidat plus modéré afin de faire avancer son programme résolument ancré à gauche.

À LA UNE

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Accord des pays de l’Opep sur une «baisse historique» de la production de pétrole

Cet accord vise à renforcer les cours du pétrole dans le contexte de crise économique due au coronavirus L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses principaux partenaires, réunis au sein de l’Opep+, se sont accordés dimanche sur «la plus grande baisse de production de l’histoire», portant sur une réduction de leur production de 9,7 millions de barils par jour en mai et en juin.

Cet accord vise à renforcer les cours du pétrole après une chute historique provoquée par une demande en berne du fait de la crise du coronavirus, et représente un cessez-le-feu dans la guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie en désaccord sur la stratégie à adopter.

Les prix ont cependant fluctué entre la hausse et la baisse lundi après cet accord,

alors que les courtiers s’inquiètent toujours d’un vaste surplus de production.

Donald Trump a joué la surenchère lundi et affirmé que les principaux pays exportateurs de pétrole prévoyaient in fine une baisse de leur production deux fois plus importante que celle annoncée la veille.

«Pour avoir été impliqué dans les négociations, et c’est le moins qu’on puisse dire, l’Opep+ envisage une coupe de 20 millions de barils par jour et non de 10 millions, comme il est rapporté», a tweeté le président américain sans donner plus de détails.

Ces déclarations du président américain sur une réduction de l’extraction de 20 millions de barils par jour - soit plus du double de l’accord conclu par l’Opep et ses alliés - ont entraîné une progression des prix du brut ce mardi.

Un vaccin est nécessaire pour interrompre totalement la transmission du Covid-19 (OMS)

Le nouveau coronavirus est dix fois plus mortel que le virus responsable de la grippe A (H1N1)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé lundi que la mise au point d’un vaccin «sûr et efficace» était nécessaire pour interrompre totalement la transmission du Covid-19, qui a fait près de 115.000 morts dans le monde.

«L’ère de la globalisation signifie que le risque de réintroduction et de résurgence du Covid-19 va continuer. Au final, la mise au point et la distribution d’un vaccin sûr et efficace vont être nécessaires pour interrompre totalement la transmission», a souligné le directeur général de l’OMS,

Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Il a par ailleurs indiqué que le nouveau coronavirus est dix fois plus mortel que le virus responsable de la grippe A (H1N1) apparue fin mars 2009 au Mexique, et appelé à un déconfinement «lent».

«Les données recueillies dans plusieurs pays nous donnent une image plus claire de ce virus, de son comportement, de la manière de l’arrêter. Nous savons que le Covid-19 se répand rapidement et nous savons qu’il est mortel: 10 fois plus que le virus responsable de la pandémie de grippe de 2009», a déclaré le patron de l’OMS.

Coronavirus: Apple et Google s’allient pour le suivi des données Des smartphones équipés du logiciel iOS d’Apple ou Android de Google pourront ainsi échanger des informations via Bluetooth, afin d’assurer le suivi des contacts humains («contact tracing») et d’alerter les autres utilisateurs.

L’initiative vise à repérer les individus ayant été à proximité des personnes infectées

A partir de mai, les utilisateurs d’appareils iOS et Android seront en mesure de partager des contenus issus d’applications officielles d’autorités de santé publique, téléchargeables depuis les boutiques en ligne des deux groupes.

Apple et Google ont annoncé vendredi un partenariat pour permettre le suivi numérique des individus ayant été à proximité des personnes infectées par le coronavirus afin de limiter la propagation de la maladie.

Apple et Google prévoient, dans un second temps, de développer «une plateforme de suivi des contacts plus large [...] qui permettrait à davantage de personnes d’y participer, si elles choisissent d’y adhérer.»

«Google et Apple annoncent un effort conjoint pour permettre l’utilisation de la technologie Bluetooth dans le but d’aider les gouvernements et les agences de santé à réduire la propagation du virus, en intégrant la confidentialité et la sécurité des utilisateurs au cœur de la conception», ont indiqué les deux géants technologiques dans un billet de blog.

Les systèmes d’exploitation des deux groupes rivaux sont les plus utilisés sur les smartphones à travers la planète.

«Compte tenu de l’urgence du besoin, l’objectif est de mettre en œuvre cette solution en deux étapes tout en maintenant de solides protections pour assurer le respect de la vie privée des utilisateurs», ont promis Apple et Google.

À LA UNE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

Boris Jonhson est sorti de l’hôpital, presque 10.000 morts au Royaume-Uni

Italie/coronavirus: 431 morts en 24h, bilan le plus bas en plus de 3 semaines

Ce bilan est presque un tiers moins lourd que celui annoncé samedi

Le Premier ministre britannique a remercié le service public de santé de lui avoir sauvé «la vie Le Premier ministre britannique Boris Johnson, atteint du Covid-19, est sorti dimanche de l’hôpital londonien où il était traité depuis une semaine et va poursuivre sa convalescence, laissant pour l’instant à son gouvernement la gestion de la pandémie qui a fait près de 10.000 morts au Royaume-Uni. L’hospitalisation dimanche dernier du dirigeant de 55 ans, testé positif le 27 mars, avait provoqué un électrochoc dans le pays, désormais l’un des plus touchés en Europe par le nouveau coronavirus.

«Le Premier ministre est sorti de l’hôpital pour poursuivre sa convalescence à Chequers», sa résidence au nord-ouest de Londres, a annoncé un porte-parole dans un communiqué. «Sur les conseils de son équipe médicale, (il) ne reprendra pas immédiatement le travail».

«Toutes ses pensées vont à ceux qui sont touchés par la maladie», a ajouté le porte-parole de Downing Street.

Le dirigeant conservateur de 55 ans avait été transféré en soins intensifs lundi, d’où il était sorti jeudi.

Boris Johnson est à ce jour le seul chef de gouvernement d’une grande puissance à avoir été contaminé par la virus, remplacé en son absence par le chef de la diplomatie, Dominic Raab.

Avec plus de 900 morts comptabilisés deux jours de suite dans les hôpitaux, sans compter les maisons de retraites, le Royaume-Uni est le pays d’Europe où le Covid-19 est le plus meurtrier actuellement, alors que l’Italie ou l’Espagne enregistrent des décrues.

Lors du dernier bilan des autorités sanitaires donné samedi, le pays comptait 9.875 patients malades du Covid-19 morts à l’hôpital.

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L’Italie a annoncé dimanche 431 décès de la maladie Covid-19 dans les dernières 24 heures, son bilan le plus faible depuis le 19 mars, il y a plus de trois semaines.

Depuis cette date où 427 morts avaient été recensés, jamais ce chiffre n’était passé sous la barre des 500 morts. Ce total des décès enregistrés par la protection civile est moins lourd de près d’un tiers que celui annoncé samedi (619).

L’Italie est l’un des pays au monde les plus meurtris par la pandémie, avec près de 20.000 morts selon les décomptes of-

ficiels.

«La baisse de la pression sur nos structures hospitalières se poursuit», s’est félicité le patron de la protection civile, Angelo Borrelli.

Pour le neuvième jour consécutif, le nombre de patients en soins intensifs diminue, avec 3.343 lits occupés par ces malades gravement atteints, le niveau le plus faible depuis le 23 mars.

«On a réussi avec les mesures adoptées à réduire la pression sur ce qui est un élément-clé de notre système sanitaire», s’est félicité Luca Richeldi, pneumologue à l’hôpital Gemelli de Rome.

209 Juifs morts du Covid-19 au Royaume-Uni La Grande-Bretagne est désormais l’un des pays les plus touchés d’Europe Un total de 209 membres de la communauté juive du Royaume-Uni sont morts des suites du nouveau coronavirus, dont 57 la semaine dernière, a rapporté lundi le Conseil des députés juifs britanniques, cité par le Jewish News.

Ce chiffre est basé sur les données compilées à partir des principales entreprises de pompes funèbres du pays, qui compte environ 290.000 citoyens juifs.

«L’effet du coronavirus sur la communauté juive est déchirant et dévastateur. Nous souhaitons aux familles qui ont perdu des êtres chers une longue vie et prions pour que leur mémoire soit une bénédiction», a déclaré la présidente du Conseil des députés juifs britanniques, Marie van der Zyl.

Le Royaume-Uni est désormais l’un des pays les plus touchés d’Europe et l’épidémie y sévit sans discontinuer, avec 717 décès supplémentaires - 11.329 au total- annoncés lundi par le ministère de la Santé, et 88.621 personnes infectées.

Le gouvernement doit se prononcer dans les jours qui viennent sur une éventuelle prolongation du confinement, décrété le 23 mars pour trois semaines.

Les autorités britanniques ont affirmé qu’elles attendraient que le pic de la pandémie soit franchi pour assouplir les mesures en place.

Si une première prolongation sera sans doute décidée sans Boris Johnson, le dirigeant devra à terme se pencher sur l’épineuse question de la levée du confinement et ses modalités, sujet qui divise au sommet de l’État.

À LA UNE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

Israël/Coronavirus: des chercheurs mettent au point des tests de dépistage «10 fois plus rapides»

«Nos résultats étaient identiques à ceux trouvés par les tests actuellement utilisés» (professeur) Les professeurs Nir Friedman et Naomi Habib de l’Université hébraïque de Jérusalem ont mis au point un test de dépistage au Covid-19 «quatre à dix fois plus rapide» que les tests actuels, a annoncé lundi l’établissement universitaire dans un communiqué.

«Le protocole que nous avons élaboré est quatre à dix fois plus rapide que le protocole actuel», explique Naomi Habib. «Il est basé sur un système de billes magnétiques, et fonctionne à la fois de manière automatisée, mais aussi de manière manuelle.»

«Ce nouveau protocole a déjà été testé à l’hôpital Hadassah, et est maintenant entièrement opérationnel», affirme la professeure.

Les tests actuels de dépistage au coronavirus consistent à extraire des molécules d’ARN dans un échantillon prélevé chez un patient, et voir si elles contiennent de l’ARN viral correspondant au Covid-19.

Le communiqué ajoute que ce nouveau procédé apporte «un autre avantage : son prix peu élevé.»

«Le test repose sur des matériaux qui sont facilement disponibles et faciles à fabriquer localement, ce qui le rend nettement moins cher que les kits importés», ajoutet-il.

«Notre test réduit considérablement la dépendance des laboratoires aux facteurs externes. À ce jour, nous avons testé des centaines d’échantillons cliniques de l’hôpital Hadassah, et nos résultats étaient identiques à ceux trouvés par les kits actuellement utilisés», souligne de son côté le professeur Friedman.

Téhéran promet de protéger la population de l’impact économique du coronavirus «La priorité sera toujours donnée aux politiques sanitaires» (porte-parole du gouvernement)

équilibre, nous pouvons assurer la santé de la société tout en préservant la vie sociale et économique du (pays)».

Téhéran a promis lundi de protéger la population de l’impact économique de l’épidémie de Covid-19, alors que le bilan officiel a dépassé les 4.500 morts et 73.000 cas d’infection en Iran, pays le plus frappé par le virus au Moyen-Orient.

«La priorité sera toujours donnée aux politiques sanitaires», a-t-il ajouté.

L’objectif est «de protéger la santé et la vie de la population, et d’amortir les conséquences économiques et sociales de la crise», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ali Rabii lors d’une conférence de presse télévisée.

Selon lui, «la distanciation sociale poursuit le même objectif : en établissant un

Depuis l’annonce des premiers décès en février, le gouvernement n’a pas décrété officiellement de confinement mais a mis en place progressivement des restrictions en fermant écoles, universités, mosquées, lieux de culte, cinémas, centres culturels, stades et autres lieux de regroupement.

Le président iranien Hassan Rohani a annoncé le 5 avril la réouverture des entreprises «à faible risque» de propagation du virus, dans le but de protéger l’économie frappée par les sanctions américaines.

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Le billet de René Seror La contagion de l’espérance En toute honnêteté, je ne peux même pas me plaindre d’être confiné! Ce qui me désole, ce sont ces Maîtres de la Thora qui partent, ces amis qui souffrent et qu’on ne reverra peut-être pas. Pour couronner le tout, sans mauvais jeu de mots, ce décompte morbide que nous égrènent les journaux du soir.

LA CONTAGION DE L’ESPÉRANCE. Voilà 15 jours le secrétaire général des Nations Unies, lançait son appel à la paix universelle. Il exhortait les combattants des pays en conflit à faire taire les armes.

Bizarrement, ce confinement a généré en moi une forme d’euphorie, comme si, je m’accrochais à un fol espoir, afin de mieux supporter les difficultés du moment présent.

Aussitôt après ce vœu pieux, les bombardements redoublaient sur le Yémen, la Libye était mitraillée, et le virus, qui ignore les frontières apparaissait dans les camps de réfugiés syriens. Décidément, ce Covid 19 ne serait pas plus fort que les armes. Il n’est pas l’accélérateur espéré de ce nouvel ordre mondial, boulversé par une terrible épidémie. Aussitôt éveillé, les rêves s’évaporent, mais le cauchemar persiste et les images s’accumulent.

Au cœur de cette Europe, qui ne voulait plus revivre la guerre, l’espace Shen Guen ne veut plus rien dire. Plus de libre circulation. Les frontières ressurgissent. Les pays se ferment. Partout, les dictateurs profitent de la pandémie pour faire ressurgir des idées nauséabondes que l’on croyait disparues à jamais.

Les tractations commerciales sur le tarmac des aéroports dénoncent si besoin est, l’égoïsme et la fourberie de certains, pendant que le personnel médical prend tous les risques dans les services de réanimation.

Et pourtant, j’ai envie de croire aux propos de nos Maîtres qui nous abreuvent, à longueur de messages d’espoir, par Zoom, watsap et autres réseaux sociaux, ne serait-ce que pour exorciser les douloureuses annonces qui ne manqueront pas de nous assommer dans les heures qui viennent.

Je reconnais que certains gestes m’incitent à croire en la bonté de l’espèce humaine.

Quand le propriétaire de Tweeter donne 1 milliard de dollars pour la lutte contre la pandémie.

Et les gestes de ce type sont nombreux et souvent anonymes.

Est-ce que cette générosité va changer la face du monde, ou rétablir l’ordre mondial? Sans doute, pas! Mais elle nous permet de rêver que le monde d’après, en tout cas, une grande partie de ce monde d’après, aura entendu le message de ce Maître de la Thora qui disait, il y a quelques heures: Laissons nous guider par LA CONTAGION DE L’ESPÉRANCE. Un homme dont je n’ai pas retenu le nom.

René seror

Gaza: le Hamas rouvre temporairement la frontière avec l’Egypte malgré le coronavirus Cette mesure vise à permettre à des centaines de Palestiniens de regagner le territoire Les autorités du mouvement terroriste Hamas dans la bande de Gaza ont rouvert lundi temporairement la frontière avec l’Egypte, fermée en raison de la pandémie de Covid-19, afin de permettre à des centaines de Palestiniens de regagner le territoire.

La frontière sera ouverte pendant quatre jours uniquement de l’Egypte vers Gaza, a annoncé le ministère de l’Intérieur du Hamas.

Tous les rapatriés seront mis en quarantaine obligatoire pendant 21 jours, cette période initiale pouvant être prolongée, a déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Iyad al-Bozm.

Jusqu’à présent, seuls 13 cas de nouveau coronavirus ont été confirmés à Gaza, tous étant des personnes contaminées à l’exté-

rieur de Gaza ou ayant été en contact avec ces dernières durant leur quarantaine.

Des dizaines de policiers, accompagnés de médecins et d’infirmières, portaient des vêtements médicaux et des masques de protection dans le hall d’arrivée du point de passage de Rafah avec l’Egypte lors du retour lundi de Palestiniens.

La bande de Gaza étant à court de tests de dépistage pour le nouveau coronavirus la semaine dernière, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a livré dimanche 480 kits de tests dans l’enclave palestinienne.

Afin d’empêcher la propagation du virus, les dirigeants du Hamas ont imposé une série de mesures, notamment la fermeture des marchés, des écoles et des mosquées. Le passage frontalier de Rafah avec l’Egypte est le seul permettant de sortir de Gaza en dehors des points de passage vers Israël.

À LA UNE

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Israël résiste face au Coronavirus Le debrief de la semaine par

L’Etat hébreu fait plutôt figure de bon élève dans son combat contre la pandémie. Si le nombre de cas confirmés est important, Israël - avec 110 décès enregistrés le lundi 13 avril - n’est pas confronté à une situation aussi dramatique que celle que connait malheureusement notre pays et ses voisins latins.

Pourquoi une différence aussi importante ? L’explication tiendrait à la fermeture précoce des frontières, à des campagnes massives de dépistages et à l’utilisation des technologies les plus pointues.

Le premier cas concernait une passagère du paquebot « Diamond Princess » testée positive le 21 février 2020 après son retour en Israël. Mais, dès la fin du mois de janvier, Israël suspendait ses liaisons aériennes avec la Chine, puis avec des pays asiatiques touchés par le virus. Mais plus spectaculaire encore, le Premier ministre Benjamin Netanyahu instaurait à partir du 13 mars une quatorzaine obligatoire pour toutes les personnes entrant en Israël !

Entre temps, le 2 mars, les Israéliens avaient pu voter mais des précautions avaient prises pour les six mille électeurs en quatorzaine : des isoloirs spéciaux étaient spécialement installés pour eux.

A partir du 14 mars, des mesures de distanciation sociale, puis de restriction des rassemblements étaient mises en place.

Le 19 mars, le premier ministre déclarait l’état d’urgence et limitait drastiquement les conditions de circulation et ordonnait la fermeture de commerces non essentiels et des lieux touristiques.

Le contre-espionnage israélien était au-

torisé – à la mi-mars - par le gouvernement à suivre la trace numérique des téléphones portables des habitants : grâce au « Trackvirus », les personnes exposées à des individus porteurs du virus pouvaient être plus facilement identifiées et contactées. Enfin, les hôpitaux ont eu recours à des systèmes de télémédecine high tech capables de surveiller et d’analyser les schémas respiratoires.

Ces dernières heures, le gouvernement israélien étudiait des scénarios de sorties de crise et certaines restrictions pourraient être levées Pessah…

Jack-Yves Bohbot

Jack-Yves Bohbot

Tel Aviv et New-York toujours reliées !

Le site « Air Journal » nous apprend que, malgré l’aggravation de la situation sanitaire, un vol d’United Airlines au départ de Newark est arrivé à l’aéroport Ben Gourion le 11 avril, sans le moindre contrôle médical... Colère du premier ministre qui a immédiatement interdit les vols internationaux, à l’exception de ceux qui étaient déjà en route.

Décès de l’ancien grand rabbin d’Israël Eliahou Bakshi-Doron, l’ancien grand rabbin séfarade d’Israël entre 1993 et 2003, est décédé à 79 ans des suites du coronavirus. Hospitalisé il y a quelques jours, Eliahou Bakshi-Doron souffrait de maladies qui ont entrainé une détérioration de son état de santé après qu’il ait été contaminé par le coronavirus, a indiqué

l’hôpital Shaare Tzedek de Jérusalem.

Du matériel médical israélien bloqué en Turquie Forte tension diplomatique entre Ankara et Jérusalem. Les autorités turques bloquent des tonnes de masques chirurgicaux, des combinaisons et des gants, achetées par des particuliers en Turquie et destinées à des hôpitaux israéliens. La Turquie exige que ce type de matériel soit livré aux Palestiniens.

Jérusalem durement touchée par le virus La capitale israélienne compte le plus de cas confirmés et de décès dus au COVID-19. Le district de Tel Aviv est le deuxième territoire le plus touché de l’Etat hébreu.

Assistance limitée au Kotel Seulement dix fidèles ont pu participer à la traditionnelle bénédiction religieuse pour la fête de Pessah au mur Occidental. Alors qu’Israël a interdit les prières collectives afin de limiter la propagation du virus, une exception a été faite pour le mur Occidental. L’ambassadeur des EtatsUnis en Israël faisait partie des dix fidèles autorisés : « L’année dernière, j’étais parmi les 100 000 personnes; cette année, malheureusement, il y a beaucoup moins de monde. Je prierai pour que le monde soit épargné par l’épidémie et la douleur du COVID-19 » Fake news palestiniennes Selon l’Autorité palestinienne, Israël « propagerait le virus » dans les secteurs palestiniens de Judée et de Samarie : l’origine des contaminations, dans 73 % des cas des personnes testées positives au coronavirus en Cisjordanie, serait liée à des ouvriers palestiniens travaillant en Israël.

L’Etat hébreu a vivement réagi menaçant les dirigeants palestiniens de mesures notamment s’agissant de la coopération sécuritaire.

À LA UNE

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Chloroquine. Virus.Crise !

On se demande vraiment, à quoi jouent les puissants? Y a-t-il une médecine de droite et une médecine de gauche?

Entre un Olivier Véran qui a toujours rêvé d’être ministre de la santé et un Douste-Blazy qui rêve de le redevenir, la partie tient d’un échange de balles.

Entre un Premier Ministre français qui assure avec force, qu’on ne donnera pas de chloroquine et un Président américain qui répète inlassablement, chaque jour, que c’est le remède miracle! Il cite pour preuve, la France et les succès du Professeur Raoult.

Qui croire? Nous sommes désemparés.

Rajouter à ce galimatias une SIBETH NDIAYE qui ne cesse de mentir, de raconter des histoires et qui botte en touche en toute occasion, vous obtenez une tour de Babel qui n’a rien de biblique. Que celui qui comprend quelque chose m’exprime clairement! Pas dans un style technocratique. Bon sang! Il s’agit de notre santé.

On nous parle de déconfinement, puis on impose un couvre feu.

Et maintenant, voilà Bruno Le Maire qui prend des précautions: «La France va connaître en 2020 sa pire année de récession depuis la fin de la guerre...»

On affûte les crayons et les estimations.

On nous dit, que si la crise de 2008 avait amputé la croissance de 3%, si le choc pétrolier de 73/75, de 1%, aujourd’hui on parle de 15 à 20%. En 1940, la croissance chutait de 20%. En 1944, de 15%.

On peut vraiment dire que nous sommes dans un scénario très proche. Mais on ne le dit pour que nous ne soyons pas pris au dépourvu.

Nous savons bien que chacun de nous va en subir les conséquences. En quelques semaines nous reviendrons, en matière de revenus, au mieux au niveau de 2000, mais peut-être à 1985. En quelques semaines, ce maudit virus aura effacé 20 à 30 ans de

croissance. Bien sûr qu’on actionnera ma planche à billets. Bien sûr qu’on déversera des milliards pour éviter l’écroulement total de l’économie. Bien sûr que nous verrons, impuissants, des faillites en masse.

Mais il ne faudra pas oublier, qu’il n’y a pas d’argent gratuit.

Tout devra être remboursé, jusqu’au dernier centime. Voilà qui ne nous promet pas des matins qui chantent.

ET PENDANT CE TEMPS, Pendant que tout le monde se morfond dans ce satané confinement, comme tant d’autres, je tente de prendre un peu d’air sur mon balcon.

En entendant les prières des différents groupes qui se sont formés, 9 étages plus bas, dans la rue, je ne peux m’empêcher de penser: Qui aurait pu imaginé nos Synagogues, totalement désertées, le Shabbat précédent Pessah.

Le Kotel, qui écoute nos prières 24 heures par jour, est silencieux. Un mystérieux virus a dicté sa loi. Avouons-le! Il n’y a pas que les politiques qui sont déboussolés. Autour de nous, la folie est apparente.

Nous avons ri, bien sûr, quand l’Ayatollah de QOM, refusait en février d’interrompre son culte, qualifiant sa ville sainte de «Maison de la guérison».

Voilà que nous n’échappons pas aux moqueries que déclenchent quelques exaltés, Netoure Karta et autres extrémistes. Leur comportement nous fait bouillir de rage, quand les journalistes confondent les Haredim avec ces malades, qui, au mépris de l’enseignement de base du judaïsme, préfèrent la provocation à leur santé.

Aucune guerre, aucune catastrophe routière, n’aura provoqué autant de morts en si peu de temps. Il nous reste à prier et à espérer que nous entrerons très vite, dans la phase SOUVENIRS. Avec la certitude que nous y repenserons dans la douleur.

René Seror

L’Etat pompier

Il y a 3 semaines, le gouvernement français annonçait un plan d’urgence de 45 milliards d’euros, pour lutter contre la crise.

On en est, aujourd’hui à 100 Milliards, (source Les Échos.) C’est historique. Le déficit public atteindra 7à 8%. On est loin des 3% que la France promettait d’épurer.

La dette grimpera à 112% de la richesse nationale. Quant à la croissance économique, elle va plonger de 6%. Tous ces chiffres sont basés sur l’hypothèse que le confinement ne dépasse pas 6 semaines. Évidemment, si c’est plus long, ces chiffres seront revus à la hausse. L’état ne pourra pas supporter indéfiniment l’économie. Il est prévu 20 milliards pour nationaliser les entreprises fragilisées. Bruno

Le Maire s’inquiétait ce matin sur Europe 1, que cette crise fasse disparaître à jamais des pans entiers du tissu économique de la France. D’où, ces aides massives. Or, à un moment, il faudra faire un choix. Et le commun des mortels jugera. Faudra-t-il : Maintenir un confinement très strict, au nom de la protection de la santé publique, au risque de tuer l’économie? OU Relâcher le confinement afin d’éviter la faillite générale?

L’instant de ce choix approche. C’est assurément, la décision la plus difficile qu’aura à prendre le Président de la République. Alors que lui sont reprochées tant de choses, une telle décision n’arrangera pas ses affaires.

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Et si demain ...

Et si soudain, les thons et les dauphins, les phoques et les pingouins, toutes sortes d’animaux marins ou terrestres reviennent dans l’ordre de la nature.

Et si soudain, on entendait le piaillement des oiseaux, grâce à ce maudit confinement. Ce confinement qui oblige les prédateurs que nous sommes à nous terrer dans nos «tanières.»

Et si demain, quand nous retrouverons le droit de vaquer, nous réalisons que l’air est si pur, un air, comme aucun de nous n’en a jamais connu.

Et si c’était celle la, notre vie de demain.

Ma petite fille me tenant la main et me demandant: -dis Papy, c’est qui, qui siffle comme ça? Réaliserais je, que ma petite fille n’a jamais entendu siffler des oiseaux?

Et si demain, c’était, une petite fille, la mienne, la tienne, qui s’émerveilleraient devant un banc de dauphins sur une jetée, à Marseille ou de Bat Yam? Comme si ce satané virus était, pour nombre d’entres nous, un signe que les scientifiques nous envoient, que les Maîtres nous rabâchent!

Mais que nous n’avons ni voulu, ni put entendre!

Et cette petite fille émerveillée de voir, ce que la nature a de plus beau, de plus merveilleux, de plus naturel, ce que par nos préoccupations se voilait à elle, cette petite fille émerveillée, soudain, fond en larmes.

Et quand, ennuyé, je lui demande pourquoi elle pleure devant ce beau spectacle, la fillette me dit qu’elle pense à son second papy, seul dans son BETH Avot, (ÉHPAD) dans une chambre minuscule. Je réalise qu’un monde est en train de se consumer lentement, de s’éteindre, face à un monde nouveau, en train de renaître. Au fond de nos chambres, c’est devenu une idée fixe, face à ce virus qui nous étouffe, naît len-

tement l’espoir d’un monde respirable.

S’il me fallait positiver, je pourrais citer les constructeurs de voitures qui nous asphyxiaient et qui fabriquent des respirateurs.

Et si demain, on donnait un peu plus d’argent à ceux qui en ont tant besoin.

Alors que pendant 8 mois de grèves, on était sourd aux revendications de ceux et celles qu’on applaudit, tous les soirs.

Et si demain, les footeux pensaient à distribuer un peu de leur fortune aux SDF, couches à la belle étoile. Et si demain, les gouvernants réalisent qu’ils n’ont pas été nommés pour eux, mais pour le peuple.

Et si demain, on réagit en fonction de la valeur des êtres, non de leur couleur de peau ou de leur religion, mais ce monde difficile et étrange, que nous traversons, au delà des deuils et de la perte de liberté, nous sommes loin de réaliser qu’il va changer, qu’il est en pleine mutation. Trop d’anxiété, trop de douleurs.

On rêvait tous de pouvoir trouver le temps d’accomplir des choses... L’occasion nous est donnée.

Résultat: on ne dort pas, on stresse. Je n’aimerai pas, qu’à la fin du confinement, ma petite fille me demande: -Dis Papy, où sont les gros poissons et les oiseaux dont tu me parlais quand je te voyais par téléphone? Que pourrais-je lui répondre? Ils sortent quand nous nous isolons! Va-t-elle me croire?

Les gouvernements après 25 COP n’ont pas réussi à assainir l’air. Combien de temps nous faudra-t-il pour polluer à nouveau? Et si demain, nos enfants nous font la leçon, va-t-on les écouter?

Le fait que demain soit un autre jour ne veut pas dire qu’hier n’a jamais eu lieu.

René Seror

À LA UNE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

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Quelques dégâts liés au virus. Plaisir de voguer !

Les crises déviolent les caractères

C’est vrai pour les hommes! C’est vrai pour les peuples! Ce que nous vivons n’est pas qu’une crise sanitaire doublée d’une crise économique. C’est aussi une crise morale. Et cette crise est un révélateur. A ce titre, il ne faut pas dissimuler derrière des applaudissements, des mains tendues, derrière l’entraide.

Il ne faut pas dissimuler les petites médiocrités exacerbées par une telle épreuve, des comportements plus méprisables encore.

Vous avez tous vu, ou reçu des vidéos, porteuses de messages indignes. Comme si, ce virus choisissait ses victimes, en fonction de leur couleur de peau ou de leur religion, ou de leurs affinités. Certains messages sont horribles, véritablement pitoyables. Comme ceux qui ont découvert qu’un médecin, ou une infirmière qui vit dans le même immeuble, se croient autorisés, dans un élan de lâcheté infinie, de leur demander d’aller s’installer ailleurs! Par le biais de la couardise!

Un petit billet scotché sur une boîte aux lettres, sur une porte d’appartement ou sous le pare-brise d’un véhicule. Ne pas réaliser que ce personnel médical sont notre étendard, nos anti corps face à l’épidémie, qu’ils mettent leur vie en danger pour nous aider, pour nous sauver. Ils n’ont pas compris que, ce sont eux qui, a l’heure qu’il est sont en train de sauver la vie de vos parents ou de vos proches. Et surtout, ils n’attendent pas un mot de remerciements.

J’ai été effaré en apprenant de la bouche d’un médecin, que certaines familles ne venaient pas chercher leurs proches GUERIS de peur d’être contaminés. Ce sont les mêmes qui pleuraient en apprenant qu’il était atteints, ils ont pleuré en croyant le perdre, maintenant qu’il est sauvé, ils ont peur de venir le chercher! Ces familles, s’alarme le médecin de l’hôpital de Marnes la Vallée, préfèrent abandonner leurs proches. Elles ont peur! L’épouse d’un homme a refusé de récupérer son mari de peur qu’il soit encore CONTAMINANT. Ce n’est pas un cas isolé.

Le médecin dit: «On apprécie beaucoup les applaudissements de tous les soirs, mais pour nous aider, il faut récupérer vos proches.»

C’est indigne! On n’a pas le droit d’abandonner les siens, comme on abandonne un animal au bord de la route, avant les vacances. A cette indignité se rajoute la rumeur. Ces mots qu’on lance au hasard et qui grossissent avec l’esprit d’exagération de certains. D merci, il existe aussi des personnes dont la dignité est un modèle. Ainsi,ce matin, une petite cousine d’à peine 50 ans, mère de 3 enfants, âgés de 15, 16 et 17 ans nous annonce le décès de son mari.

C’était tellement émouvant que nous ne retenions pas nos larmes. Le chagrin de cette femme était déchirant. Et pourtant, c’est elle qui nous consolait par la douceur de son propos, par l’amour qu’elle témoignait à son mari. Demain, ce Shabbat qui précède Pessah s’appelle Shabbat Hagadol. Le grand Shabbat. C’est l’ultime étape afin d’éliminer le Hamets. Le Hamets n’est pas que le pain ou le levain.

Le Hamets c’est le mauvais côté de notre caractère qui sommeille en nous. Qui nous incite à la malveillance et au LÂCHONS ARA. C’est ce Hamets là qu’il nous faut éliminer avant la nuit du SEDER, au cours de laquelle nous sortirons de MITSRAYM. Ensuite, il nous faudra gravir les 49 échelons, qui nous rapprocheront du don de la Thora.

Ceci n’est pas une leçon de morale. Ce qui est expliqué est basé sur des constatations d’ordre général, conclues par l’enseignement de nos Maîtres.

En titrant LA CRISE DÉVOILE LES CARACTÈRES, je m’inclue dans cette introspection.

Je vous souhaite le meilleur, joies, bonheur et Hag Sameah René Seror

Un des plaisirs les plus en vogue, LA CROISIÈRE, est en péril. Surtout les croisiéristes. Si on n’y regarde pas de trop près, on est tenté de se dire: -Bof, un club de vacances en plus ou en moins...

Dites-vous que Carnival Cruze, le plus gros du métier, propriétaire du tristement célèbre «Diamond Princesse» cherche d’urgence 6(six) milliards de dollars pour rester à flots. Sans jeu de mots.

Pour les croisiéristes, c’est un plongeon abyssal. D’autant, qu’ils sont attaqués en justice, par leurs clients très mécontents.

La plupart ont plus de 70 ans et sont pas prêts à remettre les pieds sur un bateau.

Autre difficulté, les ports d’accueil deviennent beaucoup plus sévères sur les contrôles sanitaires.

Aussi, si le leader mondial cherche à lever 6 milliards, de dollars, c’est avant tout pour payer les nouveaux bateaux commandes et qui doivent être livrés.

Question 1 : peut-on annuler ces commandes ?

Question 2 : Doit-on s’inquiéter pour les Chantiers navals de l’Atlantique à Saint Nazaire?

D’abord ces paquebots ont été commandés aux italiens. Ensuite, même si les contrats sont béton, en cas de faillite la commande tombe. CADUQUE. SEULEMENT, PLUS ON EST RICHE, PLUS ON TRICHE CARNIVAL, est une entreprise américaine, qui, pour minimiser ses impôts, a choisi d’être immatriculer au PANAMA. Aussi, en tant qu’entreprise panaméenne, elle ne peut pas bénéficier du plan d’aide américain.

On voit la, les limites des délocalisations fiscales. Parce qu’en cas de coup dur, l’en-

treprise se retrouve seule avec ses dettes et ses clients mécontents.

AUTRE DÉSAGRÉMENT: L’INSOMNIE De même qu’il n’y a plus de saison, il n’y a plus d’horaires. Essayer d’envoyer un tweet ou un watsap, à n’importe quelle heure, jour et nuit, depuis l’apparition de la pandémie, il y a toujours quelqu’un qui répond.

On est réveillés. On est insomniaque. Certains cherchent des groupes de discussion, on fait des blagues, pas toujours finaudes, Mais il faut bien égayer nos nuits de confinement.

On ne compte plus les moutons, ON APAISE NOS ANGOISSES. Si par hasard, poussés par je ne sais quel désir d’évasion, vous vous mettez à la fenêtre, ou mieux, au balcon, si vous en avez un, vous verrez dans la nuit profonde, des milliers de lucioles bleues, ou blanches, ou rouges.

Ce ne sont ni des vers luisants, ni des voisins qui fument, ce sont les diodes des chargeurs, des téléphones ou des tablettes...

RASSURONS NOUS! Nous ne sommes pas tous devenus insomniaques. Il y a en fait une part d’angoisse et surtout une perte de repaires.

Entres nous, évitez de vous dire insomniaque, éviter de vous lever à midi, éviter de remettre à demain...

Ne perdez pas de vue, le fait que, dans quelques temps, faudra s’y remettre.

QUOI MOI? Je suis insomniaque depuis ma Bar Mitsva.

N’êtes pas obligés de m’imiter, non?

René Seror

À LA UNE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza « En Allemagne, on distribue des masques, en France, on distribue des PV »

On arrivera bien un jour à la fin du confinement, tout d‘abord trouver le vaccin, course des laboratoires, qui sera le premier ? Temps indéterminé, rage au cœur des chercheurs confrontés à un VIRUS dont ils ne trouvent pas le moyen d’en enrayer la progression, crise d’orgueil également, la honte de l’échec, les technologies , les équipements, malgré les moyens ne nous confortent pas vers une réussite immédiate, rien de définitif, pas de recul, le mal ne disparait pas, bien que les chiffres de réanimation baissent et la mortalité diminue, diagnostic, tout au plus une espérance, ce qui ne se comprend pas mystifie notre intelligence, une lutte douloureuse comme un châtiment, fin de nocivité du VIRUS, risque de récidive, les scientifiques avancent toutes les hypothèses, aucune ne satisfait et D. sait qu’elles sont nombreuses, une énigme bien que VIRUS soit authentifié . Selon Yves Gaudin directeur réanimateur au CNRS « aucun vaccin n’a jamais été élaboré contre un CORONAVIRUS ». » Cette famille mute généralement plutôt rapidement ce qui peut avoir une influence sur la durée de sa protection induite par la vaccination ». Une réponse peu rassurante.

Tandis que la CHLOROQUINE que le professeur RAOULT propose comme traitement est soumise à des tests immodérés, voire contradictoires selon les éminences scientifiques et considèrent la formule comme dangereuse, ce qui est possible « mais donnons à la chance sa chance », il n’y a pas d’acquit sans une part de risque. Un point sur un consensus « les droites et les mélenchonistes peuvent titrer le même article « ACCROS A LA CHLOROQUINE », ils sont d’accord en dehors de toute idéologie » puisqu’ils prônent régulièrement le contraire du pouvoir. Le gouvernement nous a contraint à mettre sa parole en doute, il ne fait que nous sermonner inlassablement sur les mesures de précautions, le confinement totale à l’exception de l’heure pour se ravitailler, depuis le début de la crise, le début des choses sérieuses, l’indistincte rumeur d’un VIRUS venant de Chine, « le 26 février, CE SOIR, JE VOUS LE REDIS, IL N’Y A PAS DE RISQUE D’EPIDEMIE EN France » une« mascarade ministérielle » devenu « pandémie ». Fermer les frontières, une injonction de bon sens refusée « se serait un repli sur soi, la marque nauséeuse d’un populisme sanitaire ». D’un discours à l’autre, tels un procès d’assise « on avoue « « on rassure » « les bonnes paroles » « mea culpa médiatique « nos élites ont un cœur et une raison même, ils y ajoutent une dose d’humilité, le ton n’est pas une excuse, c’est une façon de faire taire nos angoisses, de jouer son rôle protecteur, une politique de communication idoine.

Ils nous mènent en « bateau », les annonces, la transparence, les conseils, la lutte, la recherche, une logistique de temps de guerre pour amener les malades dans des CHU de province moins touchés par la pandémie, un hôpital militaire, si beaux soient les gestes, ils n’en restent pas moins que c’est du bricolage, de l’improvisation stratégique, système D disent certains, le port du masque nécessaire qu’en cas d’infection même sans signe majeur, mais simple précaution est reconnu comme une obligation sanitaire de première importante recommandé par l’OMS, oui, mais ou les trouver ? Par qui commencer ? Alors, on bricole des masques dits « alternatifs » à la compétence de couturière à domicile, et les autres ? En l’espace de 24 heures cela devient une « Question de vie ou de mort ? ». Les habillages nécessaires à l’immunité des personnels soignants faute de stock sont remplacés par des sacs poubelle, et l’ironie disgracieuse de SIBET NDIYE, la porte parole du gouvernement nous faisant une démonstration de son inaptitude à mettre le masque, d’un ridicule navrant face à des millions de téléspectateurs angoissés, qu’est à dire ?

Le Préfet de Police de Paris DIDIER LALLEMENT, un profil sec et austère, ce n’est pas un gentil s’est écrit sur son visage, responsable des départs pseudos vacances de Pâques, bien entendu « ABSOLUMENT PROSCRIT » interviewé disait « que les malades actuellement en réanimation étaient ceux qui n’avaient pas respecté le confinement ». Fronde publique, ses propos culpabilisants ont fait bondir les citoyens, la décence gouvernementale prise à défaut par un de ses hauts fonctionnaires de plus responsable, inconscient et borné « l’ordre c’est l’ordre «. Il s’est excusé, l’homme est jugé, « c’est une erreur et je le regrette, (« qui le croit ?) Je ne voulais pas ajouter la culpabilité à leur peine ». Le mal est fait, ces actes d’apparences mineures ne font qu’amplifier le ressenti négatif à l’autorité. Le pouvoir nous rassure bien moins qu’il n’y parait dans la mesure où à chaque apparition médiatique, il n’est de certitude que son impuissance à nous prévoir les lendemains, tout en sachant que la fin du confinement ne sera pas la fin de la pandémie. Comment concevoir dans un état de droit, « état PROVIDENCE » dit on, celui dont les excès fiscaux et un social débridé ont anéanti toute l’infrastructure hospitalière par soucis comptable forme de spoliation financière aux besoins sanitaires des citoyens. Le pays aux taux de prélèvement obligatoire le plus important de la zone euro, que nous en sommes arrivés à une situation si dramatique et si précaire. Je n’ai pas peur des mots, crise des médicaments associée à tous les manques, ça fait beaucoup pour un pays qui s’est lancé dans des réformes économiques, sociales sans avoir analysé ses faiblesses structurelles, d’avoir un

déficit chronique et une dépendance aussi irrationnelle vis-à-vis des autres ? A la merci d’un blocus ou d’un choc politique ?

Le tout est possible dans une société qui a suscité tant de colères, tant de violences, tant de rumeurs nauséabondes, sans pour cela avoir résolus les problèmes fondamentaux de la Nation. Cette question sera soulevée après la crise. Quand un médecin s’indigne sur INTERNET, il interpelle l’exécutif avec colère et détermination « taisez vous, ça devient indécent de vous entendre parler » il cite, « Bachelot, Buzin, Veran «, 27000 lits budgétisés en Allemagne, 7000 lits en France autant de morts sur le tapis, vous avez du sang sur les mains ». Est-ce que cela justifie cette attaque d’une brutalité sans pareille envers l’autorité vue comme une trahison ? Toutes les raisons sont valables, le sacerdoce des soignants, des médecins, des bénévoles au cœur d’une pandémie qui les dépasse.

Nos « HEROS, ces soignants anonymes « qu’ont-ils à faire des applaudissements de 20 heure, sans aide, au sacrifice de leurs vies, l’état parjure abuse de la compassion naturelle, braves gens, cœurs vaillants et sentiments soutenus, une sensibilité souveraine par l’incurie de l’exécutif, alors qu’il y a peu de temps l’état se chargeait de détruire l’hôpital publique par souci d’économie ? « Des HEROS dans cette crise sanitaire, la Nation leur doit tout » dixit le ministre en charge de la Santé, « il y aura un après » LEQUEL ? .Une infirmière interpelle, « Monsieur le Président, arrêtez vos discours de remerciements, c’est indécent, quelle haute estime devez vous avoir de vous-même pour imaginer une seule seconde qu’un simple merci de votre part à nous faire oublier vos carences, ainsi que les gaz lacrymogènes dont vous nous aspergiez il n’y a pas si longtemps ». Pour nombre d’entre nous, jouer les citoyens modèles en respectant les règles imposées par le premier ministre nous semble être le facteur essentiel de passer la crise sanitaire dans des conditions optimums, soutenir le gouvernement, traduire par notre civisme la confiance que nous lui témoignons, erreur ou aveuglement ? Habitude ? Ce n’est pas le moment de rentrer dans la polémique, la solidarité même si elle tronquée par des opposants de mauvaise foi ou tout est prétexte à apporter des solutions arbitraires inspirés uniquement par des rancunes d’ego, indépendantes de toute raison. C’est l’impasse à tout réconfort immédiat, du pic d’infection à la baisse des réanimations, une lueur d’espoir, « une raison d’y croire », l’attente d’un miracle, le vaccin PROVIDENTIEL comme une charge vers la fin de la crise sanitaire sera certainement plus brutale qu’elle n’y parait : « le déconfinement durera aussi longtemps que nécessaire »,même graduel il sera en soi une crise, le

choix des premiers sortants, une stratégie que beaucoup ne partageront pas, la fracture sociétale existe à laquelle s’ajoutera une fracture civile aux éléments déchainés et indisciplinés par la nature même de l’âme humaine en constante révolte des avantages qu’elles ne peut acquérir immédiatement.

Mais c’est également cette prise d’antenne à la surinformation anxiogène destructrices de toutes objectivité intellectuelle portant les drames futurs, l’angoisse plus que la peur, traumatisme civil, mal récurrent et permanent fracturera nos seulement la société de l’après mais le comportement de l’irrationnel pour bien des années. Et vous savez, la crise passée, elle passera, « on aurait pu faire « ceci ou cela, donneurs de leçons de tout niveau», diront ils « on ne reviendra pas sur la crise quand elle sera fini, on se tournera vers l’avenir, sur le futur, puisque la crise sera derrière nous, on ne peut vivre en permanence avec le passé » sinon, » ceux qui ont alerté seront d’insupportables idéologues qui devraient remettre en cause leurs dogmes. A la charge de l’état « qui a cassé l’économie pour sauver des vies », on peut comprendre» l’annonce d’un budget au déficit abyssale, Bruno Le Maire a dit que 2020 connaitra vraisemblablement la plus forte récession depuis 1945, s’ajoute les » gilets jaunes », s’ajoute « les grèves » s’ajoute « ce climat insurrectionnel » s’ajoute « le rejet à toute négociation pour mettre fin aux réformes » « s’ajoute les privilèges inconsidérés de l’administration d’état au cœur d’une injustice sociétale « s’ajoute « une confiance limitée au pouvoir », s’ajoute « l’impopularité du président de la République, s’ajoute « l’UE a-t-elle une raison d’être » s’ajoute « la mondialisation « être ou ne pas être » s’ajoute « la seconde vague de la pandémie », s’ajoute « un appel à la générosité publique pour aider les chercheurs » ça fait beaucoup d’éléments pour qu’ils en soient autrement, la crise n’a fait que déplacer momentanément les problèmes.

Pour le meilleur et pour le pire. Nous attendons le meilleur, nous voila prévenus!

Nous sommes dans un monde ou les raisons de ne pas espérer sont nombreuses, ce dimanche matin à l’émission « SOURCES DE VIE » Haim Korcia en était l’invité, comparant notre confinement avec le temps de notre exil en Egypte, PESSAH, le mois de NISSAN est synonyme de délivrance et d’associer notre déconfinement à la sortie d’Egypte pour bientôt. Il a terminé par ces mots « NOUS COMMENCONS LE COMBAT DE LA JOIE ».

Bernard Korn Brzoza

SÉCURITÉ

Edition du 15 au 21 Avril 2020

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Israël accuse la Syrie d’aider Israël disposé à «prendre des le Hezbollah à s’établir sur le mesures» pour échanger des plateau du Golan prisonniers avec le Hamas

Israël a rappelé à la Syrie qu’il n’accepterait pas l’établissement du groupe terroriste à sa frontière L’armée israélienne a accusé vendredi les forces syriennes d’aider le groupe terroriste libanais du Hezbollah à établir une présence militaire permanente sur le versant syrien du plateau du Golan.

Pour étayer ses accusations, Tsahal a diffusé une vidéo montrant un officier syrien de haut rang en visite dans la région.

«Même pendant la période du coronavirus, le nouveau commandant de la 1ère division de l’armée syrienne, Lua’a Ali Ahmad Asa’ad, continue d’aider le groupe terroriste du Hezbollah à établir un front sur le plateau du Golan», a indiqué Tsahal dans un communiqué.

Les images provenant d’une caméra de surveillance montrent Assad et d’autres

officiers de l’armée se déplacer dans une zone non identifiée le long de la frontière.

«Dans la vidéo, on voit le nouveau commandant de division passer par des zones fréquentées par le Hezbollah, avec le chef du commandement sud du Hezbollah, Hajj Hashem», a déclaré Tsahal.

Tsahal a menacé le régime syrien, rappelant qu’il «serait tenu pour responsable de toutes les activités ennemies émanant de son territoire».

«Considérez cela comme un avertissement», a ajouté l’armée qui a par ailleurs refusé de dire quand et où les images ont été filmées.

Israël a déjà martelé à de nombreuses reprises qu’il n’accepterait pas l’établissement d’une présence militaire permanente du Hezbollah et de l’Iran en Syrie.

Washington offre une prime de 10 millions de dollars pour un chef du Hezbollah en Irak

Selon Al-Araby Al-Jadeed, l’Etat hébreu serait prêt à libérer des prisonniers en échange d’informations

et Oron Shaul, dont les corps sont détenus par le groupe terroriste depuis la guerre de Gaza en 2014.

Israël a indiqué au groupe terroriste palestinien Hamas, par le biais de médiateurs égyptiens, qu’il était disposé à prendre des mesures en vue d’un accord d’échange de prisonniers, a rapporté dimanche le journal Al-Araby Al-Jadeed.

Le journal ne mentionne pas cependant les citoyens israéliens Avera Avraham Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient détenus par le Hamas après être entrés de leur propre gré à Gaza en 2014 et en 2015.

Le quotidien basé à Londres affirme que l’accord en question serait aligné sur les termes définis par Yahya Sinwar, le chef du Hamas à Gaza.

La semaine dernière, la presse a indiqué que la proposition incluait une possible libération par Israël de femmes, d’enfants et de prisonniers palestiniens âgés en échange d’informations sur deux soldats israéliens tués au combat, Hadar Goldin

La semaine dernière, un haut responsable du Hamas a déclaré que le groupe terroriste était disposé à entamer ”dès demain» des discussions sur le retour d’al-Sayed et de Mengistu, ainsi que sur la remise des corps de Shaul et Goldin.

Le responsable s’exprimait après que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a indiqué qu’Israël était prêt à prendre des «mesures constructives» pour ramener les dépouilles des Israéliens à Gaza.

Arrestation d’un Estonien de 13 ans à la tête d’un groupe néo-nazi «Mohamed Kawtharani facilite les actions de groupes pour réprimer violemment les manifestants»

Gardiens de la Révolution a été tué début janvier dans une frappe américaine le visant à Bagdad.

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi une prime pouvant atteindre 10 millions de dollars pour «toute information sur les activités, les réseaux et les associés» de Mohamed Kawtharani, un commandant du Hezbollah libanais accusé de jouer un rôle-clé dans la coordination des groupes pro-Iran en Irak.

Selon Washington, Mohamed Kawtharani, déjà inscrit depuis 2013 sur la liste noire américaine pour terrorisme, «facilite les actions de groupes qui opèrent en dehors du contrôle du gouvernement irakien pour réprimer violemment les manifestants», ou «attaquer des missions diplomatiques étrangères».

«Mohamed Kawtharani est un haut responsable des forces du Hezbollah en Irak et a pris en charge une partie de la coordination politique des groupes paramilitaires pro-Iran, auparavant organisée par Qassem Soleimani», a déclaré le département d’Etat américain dans un communiqué.

Le département d’Etat, qui considère le Hezbollah comme une organisation terroriste, ajoute que ce responsable a fait la promotion des intérêts du mouvement chiite libanais en Irak, en participant à «la formation, le financement et le soutien politico-logistique de groupes insurgés chiites irakiens».

Le général Soleimani, responsable des

L’organisation planifiait l’attaque à la bombe d’une synagogue Un Estonien de 13 ans a été arrêté pour avoir dirigé un réseau néo-nazi international qui planifiait des attaques à la bombe dans une synagogue et dans les locaux d’une chaîne d’information américaine, selon un rapport de l’Associated Press.

Bien que l’arrestation du jeune garçon remonte au mois de janvier dernier, l’information n’a été publiée que le 8 avril dans l’hebdomadaire estonien Eesti Ekspress.

Un porte-parole de la police estonienne a indiqué à l’Associated Press qu’étant donné que l’adolescent avait moins de 14 ans, aucune charge criminelle ne pourrait être retenue contre lui, et que d’autres moyens légaux d’empêcher ses activités devraient être trouvés.

Si ce porte-parole n’a pas identifié l’ado-

lescent comme étant le leader du groupe, des fuites relatives à des conversations entre les membres de celui-ci font clairement référence au jeune garçon comme «le commandant» - un surnom qu’il se serait lui-même attribué – ainsi que le fondateur de l’organisation.

Baptisé «Feuerkrieg Division», le réseau embrassait les thèses les plus extrêmes du suprémacisme blanc selon l’Anti-Defamation League (ADL). «Cette organisation appelait à la violence contre ceux perçus comme ses ennemis, ainsi qu’à la destruction du système et de la société, contrôlés, selon elle, par les Juifs», précise l’ADL sur son site, qui ajoute que la plupart des membres du groupe étaient Américains.

En février, un homme de 23 ans a été arrêté à Las Vegas aux Etats-Unis pour avoir planifié l’attaque à la bombe d’une synagogue. Il avait eu des contacts en ligne avec la Feuerkrieg Division.

SÉCURITÉ

Edition du 15 au 21 Avril 2020

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Le Hamas demande la libération de 250 prisonniers contre des informations sur les Israéliens détenus à Gaza

Israël serait prêt à libérer des prisonniers en échange d’informations, selon Al-Araby Al-Jadeed

2011 de négocier la libération du soldat israélien Gilad Shalit contre 1.000 prisonniers palestiniens.

en vue d’un accord d’échange de prisonniers, selon le journal panarabe Al-Araby Al-Jadeed, basé à Londres.

Le groupe islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a soumis à Israël une liste de 250 prisonniers palestiniens à libérer en échange d’informations sur deux citoyens israéliens détenus par l’organisation et sur les dépouilles de deux soldats, a rapporté mardi le quotidien libanais Al Akhbar.

La radio militaire israélienne a de son côté précisé, citant un responsable du Hamas, que le groupe exigeait d’Israël de relâcher les Palestiniens libérés dans le cadre de l’accord sur la libération de Gilad Shalit, et qui ont depuis été arrêtés de nouveau par l’Etat hébreu.

Les citoyens israéliens Avera Avraham Mengistu et Hisham al-Sayed, seraient détenus à Gaza par le groupe islamiste après être entrés de leur propre gré à Gaza en 2014 et en 2015.

Selon cette source, le message a été transmis par le médiateur allemand chargé en

Dimanche, Israël aurait indiqué au Hamas, par le biais de médiateurs égyptiens, qu’il était disposé à prendre des mesures

Les corps de deux soldats israéliens tués au combat, Hadar Goldin et Oron Shaul, sont également entre les mains du Hamas depuis la guerre de Gaza en 2014.

FRANCE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

Coronavirus en France: 574 décès recensés depuis hier, 14.967 en total depuis le début de l’épidémie

Et après le coronavirus ?

Notre planète, bleue pour les géographes, à toujours connu des guerres, des mouvements de populations, des épidémies ; « rien de nouveau sous le soleil » disaient déjà les philosophes de l’antiquité romaine ! La lèpre, la peste au bas et haut Moyen-Âge, le choléra, la grippe espagnole dans la 1ère partie du XXème siècle, aviaire «A» en 2009.

Néanmoins, le COVID 19 présente la triste particularité d’avoir touché en quelques jours sans critère de saisonnalité, toute la planète Terre, 162 pays sur 162, près de 4 Milliards d’êtres humains confinés.

A ce titre il s’agit bien d’un fait unique dans l’Histoire de l’humanité !

Chacun ira de ses commentaires, analyses personnelles diffusées ici et là, mais force est de constater que des inconnues demeurent OBJECTIVEMENT, comme l’origine précise de ce virus meurtrier, la manière dont il s’est diffusé aussi rapidement et dramatiquement, les solutions médicales contredites au sein même du corps des scientifiques, les diverses politiques de santé publique mises en place par les États.

L’idée d’un complot « chinois » me semble tout simplement débile, tout comme la mise en cause de la responsabilité des Gouvernements, notamment français. Les femmes et hommes politiques ont payé un tribut suffisamment lourd pour éviter un acharnement devenu facile et systématique ! D’ailleurs qui pouvait prédire une telle tragédie, une telle évolution et des conséquences découvertes, en fait, au fil des mois de février et mars dernier ?

Plutôt que de se cantonner à des invectives ciblées, des lapidations organisées, des « y’a qua, on l’avait dit, ils auraient dû prévoir, il fallait, il aurait fallut, ils sont tous

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nuls et pourris », peut-être devrions-nous interpeller notre conscience collective pour tirer un intérêt, aussi modeste fût-il, pour penser l’après COVID. A ma petite échelle, je vois tout d’abord une économie internationale à remettre en marche, des perturbations sociales et surtout des conséquences inévitables sur le mental et le psychisme des citoyens du Monde, car à l’évidence des troubles psychologiques apparaîtront en masse.

Pour autant, gageons qu’une force collective aura raison de ces perturbations, car nous avons pu constater en cette période si singulière, de belles initiatives citoyennes, des actions innovantes, le mérite illimité des personnels médicaux et des capacités à créer, nonobstant une distanciation physique un vrai lien social, voire une pertinente solidarité.

Le Monde, si durement touché, pourra grandir si les superstructures étatiques ainsi que les individus, puisent une sagesse minima imposée par ce d’aucuns pourraient légitimement appeler l´issue d’un état de guerre.

Un engouement vraisemblablement systématique à recouvrer une LIBERTÉ de circulation dont on était convaincu qu’elle était un droit acquis ; nécessité du travail avec pour chacun un plaisir hors norme à le reprendre ; besoin compréhensible de moments de détente et sorties à répétition ; retour à une consommation normalisée ; sans oublier une croissance à venir après récession dramatiquement inévitable pour de nombreuses entreprises.

Un nouveau combat nous attend TOUS, soyons à la hauteur de ce challenge !

Franck SERFATI

Il y a eu 335 décès de plus dans les hôpitaux et 239 signalés dans les Ehpad

consécutif négatif de 24 patients», note encore la DGS.

La France se rapproche du cap des 15.000 décès depuis le début de l’épidémie du coronavirus, avec 14.967 morts, le pays se situant dans «une phase de haut plateau» a indiqué lundi la Direction générale de le Santé dans un communiqué.

Emmanuel Macron devrait prolonger pour plusieurs semaines le confinement imposé le 17 mars au nom de la lutte contre le Covid-19, alors que l’inquiétude monte sur les conséquences sociales de l’épidémie.

Il y a eu 335 décès de plus en un jour dans les hôpitaux. Par ailleurs, 239 morts supplémentaires ont été signalées dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux. Le «solde des admissions en réanimation» est pour «le cinquième jour

Le président, qui doit parler juste après les applaudissements de 20H00, devrait avant tout souligner que la crise sanitaire est loin d’être maîtrisée, en dépit de chiffres plutôt encourageants en ce long week-end de Pâques.

France: «beaucoup de gens vont sortir fracassés de cette crise» (Secours Catholique)

Les Français attendent lundi soir les annonces d’Emmanuel Macron

De plus en plus de Français, notamment les étudiants et intérimaires, privés de leurs compléments de revenus habituels depuis le début du confinement, risquent de basculer dans la «grande précarité», a alerté lundi la présidente du Secours Catholique.

«Beaucoup de gens se trouvent en grande précarité du fait de cette crise, des étudiants qui n’ont plus les petits boulots qui permettaient de compléter leur bourse et de vivre correctement, mais aussi les travailleurs, des gens qui avaient un peu d’intérim, un CDD, des petits boulots à droite à gauche déclarés ou non», a indiqué sur FranceInfo,Véronique Fayet, présidente de l’organisation caritative.

Dans cette période de ralentissement de la plupart des activités économiques, «tous ceux qui étaient un peu sur la corde raide passent malheureusement en dessous de la corde», estime-t-elle.

Interrogée sur les appels formulés par le Medef et au sein du gouvernement à tra-

vailler plus pour compenser les effets du confinement sur l’économie, la présidente du Secours Catholique a appelé à prendre également en compte la situation de détresse sociale et morale créée par cette crise.

«Beaucoup de gens vont sortir fracassés de cette crise parce qu’ils auront beaucoup souffert, il leur faudra un temps de repos avant de repartir», a-t-elle averti.

«Pendant cette période nous avons goûté à autre chose, à la sobriété, à la solidarité, nous avons vu que nous pouvions vivre sans se déplacer de manière frénétique, moins de pollution, peut-être le moment est-il venu de se poser tous ensemble, citoyens, gouvernement, entreprises pour se demander quelle société nous voulons ?», s’est aussi interrogée la présidente de l’association aux 70.000 bénévoles.

Les Français attendent lundi les annonces d’Emmanuel Macron, qui devrait prolonger le confinement de plusieurs semaines et signifier que la lutte contre le Covid-19 est loin d’être maîtrisée, en dépit des chiffres plutôt encourageants de ce long week-end de Pâques.

FRANCE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

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Coronavirus: «Il y a eu une erreur France/Coronavirus: Emmanuel stratégique et une désinvolture Macron prolonge le confinement de la part de la Chine» jusqu’au 11 mai

«L’OMS a complètement échoué» Elie Chouraqui et ses invités ont débattu dimanche soir dans un nouveau volet d’»Elie sans interdit» consacré au coronavirus, sur i24NEWS. Quelle est l’origine du mal?

Didier Sicard, médecin et professeur émérite de médecine a l’université Paris Descartes: «La maladie trouve son origine dans le commerce frauduleux d’animaux sauvages en Chine. Ces bêtes – serpents, civettes, chauve-souris, pangolins, …- sont vendues dans des conditions d’hygiène épouvantables favorisant la propagation des virus de l’homme à l’animal.»

Hervé Bercovier, épidémiologiste et professeur de microbiologie à l’université hébraïque de Jérusalem: «Nous avons la preuve que ce virus a été mijoté par la nature et non pas dans un laboratoire quelconque, car les solutions qu’il a trouvées pour s’introduire dans l’organisme humain défient toute logique.»

Quelle part de responsabilité porte la Chine dans la crise sanitaire ?

Pr Sicard : «La responsabilité de la Chine est énorme car elle n’a rien appris des erreurs du passé. Malgré des précédents épidémiologiques comme le virus du Sras en 2002 - transmis de la chauve-souris à la civette - le pays a continué à fermer les yeux sur la consommation d’animaux sauvages.

Sa désinvolture sur le sujet est stupéfiante.»

Pr Bercovier : «Le fait que la Chine n’impose le confinement de Wuhan seulement trois semaines après l’identification du virus pose également question. Les autorités ont tardé à agir et ont même tenté de faire taire ceux qui lançaient des signaux d’alarme concernant cette épidémie.»

Comment se fait-il que l’origine du mal soit connue mais que personne ne fasse rien pour y remédier ?

Pr Sicard : «Nous manquons d’une réflexion globale au niveau international sur la relation de l’homme avec son environnement et les maladies véhiculées par les animaux et les plantes. Chacun travaille dans son coin. Il faudrait imaginer un institut international dédié à l’étude de ces interactions. La crise que nous traversons doit constituer une leçon.»

«Il est également temps de prendre

conscience que la déforestation ainsi que les élevages concentrationnaires de porcs et de poulets sont des catastrophes sur le plan sanitaire. 70 % des maladies infectieuses viennent des animaux, et se propagent en grande partie à cause de la déforestation. L’homme construit des chaines épidémiologiques en raison de son ignorance.»

D’où vient cette désinvolture des gouvernements ?

Pr Bercovier : «L’OMS a été en dessous de tout dans cette histoire. Elle a par exemple tardé à définir l’épidémie comme une pandémie alors qu’il y avait déjà des dizaines de pays infectés.

Ensuite elle n’a pas fourni les moyens ni les conseils adaptés pour se protéger, notamment concernant le port du masque qu’elle avait d’abord jugé non obligatoire.»

Pr Sicard : «Il faudrait une structure internationale totalement indépendante des Etats et qui dispose d’un pouvoir régalien, policier voire militaire. Un pouvoir qui transcende celui des pays en cas de crise sanitaire internationale.»

Y a -t-il un moyen de concilier les intérêts économiques et la santé publique ?

Pr Bercovier : «Pour gérer au mieux la crise, il aurait fallu prendre des mesures qui soient plus cohérentes avec les statistiques. La mortalité étant très élevée uniquement chez les personnes de plus de 65 ans, il aurait fallu renforcer les mesures de protection autour des plus vulnérables et laisser les autres continuer à vivre à peu près normalement.

Le problème de nos sociétés démocrates libérales est qu’elles sont égalitaristes et donc réticentes à prendre de telles mesures.»

Si nous continuons sur la même voie, est-il possible qu’un virus puisse mettre en danger l’humanité?

Pr Sicard : «C’est une hypothèse qui n’est pas à exclure.»

Mais comment l’humanité peut-elle être aussi inconsciente ?

Pr Sicard : L’homme continue à danser sur son volcan. Les problèmes de santé ne sont pas prioritaires dans les instances internationales. Nos sociétés ne pensent qu’à court terme et si la fragilisation de l’environnement peut apporter des bénéfices, on choisit de ne pas réfléchir aux conséquences.

«A partir du 11 mai, nous rouvrirons progressivement les crèches, les écoles, les collèges et les lycées» Emmanuel Macron a annoncé lundi la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, qui a fait près de 15.000 morts en France, et promis que les écoles et crèches commenceront à rouvrir à cette date.

«Le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu’au lundi 11 mai», a déclaré le chef de l’Etat.

«L’épidémie commence à marquer le pas et l’espoir renaît», a souligné le président, tout en reconnaissant que la France n’était «à l’évidence pas assez préparée» à la pandémie.

«Rien n’est acquis», a souligné le président. A la fin du confinement, «à partir du 11 mai, nous rouvrirons progressivement les crèches, les écoles, les collèges et les lycées», a-t-il ajouté, mais les uni-

versités ne rouvriront pas «avant l’été».

«Le 11 mai, nous serons capables de tester toutes les personnes ayant un symptôme», a-t-il affirmé, tout en demandant aux personnes âgées et fragiles de rester confinées.

Par ailleurs, M. Macron a indiqué que «les frontières de la France avec les pays non-européens resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.»

Selon un dernier bilan lundi soir, l’épidémie de coronavirus a fait 14.967 morts en France, 574 de plus depuis dimanche.

9.588 personnes sont mortes dans les hôpitaux (335 de plus en 24 heures) et 5.379 dans les maisons de retraite et autres établissements médico-sociaux.

Pour le cinquième jour consécutif, le nombre de patients en réanimation a également baissé : 24 patients en moins depuis dimanche.

FRANCE

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Coronavirus et règles juridiques

Par Maîtres Corinne SERFATI -CHETRIT et Franck SERFATI, avocats

Depuis 3 mois, le Monde connaît une crise unique dans l’Histoire de l’Humanité par sa brutalité et son étendue ! Des règles juridiques ont vu le jour en conséquence.

1/ EN DROIT DE LA FAMILLE Respect des droits de chaque parent • L’autorité parentale, le droit de visite et d’hébergement, ainsi que le partage des vacances scolaires ne sont pas remis en cause.

• Ce principe connaît des exceptions en cas de contamination ou risque de contamination, domiciles éloignés des parents, qui doivent alors favoriser des échanges par téléphone, visio, courriels...

• Sauf motif grave ou cas force majeure, la non présentation d’enfant est un délit sanctionné par les dispositions de l’article 227.5 du Code Pénal. « Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende » 2. EN DROIT SOCIAL • Des mesures particulières ont été mises en place pour assurer la continuité du paiement des salaires dans l’entreprise ; chômage partiel et arrêts de travail pour garde d’enfants.

• Décret No 2020-325 du 25 mars 2020.

A/ Congés payés avant chômage partiel ?

• En l’absence d’accord collectif permettant à l’employeur d’imposer une prise de congés payés, il conviendra de savoir si le salarié a déjà posé ses congés ou pas ?

• En cas de circonstances exceptionnelles comme la crise du coronavirus, l’employeur peut modifier les dates.

B/ Incidences de l’ ctivité partielle sur les congés payés ?

• Si le salarié prend ses congés-payés avant ou pendant l’activité partielle, il bénéficie d’une indemnité dont le montant est plus favorable que l’indemnité d’activité partielle.

• Pendant l’activité partielle, le salarié acquiert de nouveaux droits ; cette période est prise en compte pour l’acquisition des droits à congés payés ( C. Travail., art.

R.5122 – 11 ) et ce même en cas de fermeture temporaire. Autrement dit, les congés payés sont comptabilisés comme temps de travail effectif. Le calcul de l’ICP ne peut pas se faire sur la base de l’indemnisation réduite.

Les textes dérogatoires applicables Ordonnance n° 2020–323 du 25 mars 2020 portant mesures d’urgence en matière de congés payés, durée du travail et repos.

Article 1 : « Afin de faire face aux conséquences économiques, financières et sociales de la propagation du covid-19, l’employeur est autorisé, dans la limite de six jours de congéset sous réserve d’un délai d’un jour franc, à décider de la prise de jours de congés payés acquis par un salarié, ou à modifier unilatéralement les dates de prise de congés.

L’accord mentionné au premier alinéa peut autoriser l’employeur à fractionner les congés sans être tenu de recueillir l’accord du salarié.

La période de congés imposée ou modifiée en application du présent article ne peut s’étendre au-delà du 31 décembre 2020.

Article 2 « Lorsque l’intérêt de l’entreprise le justifie eu égard aux difficultés économiques liées à la propagation du covid-19, l’employeur peut exceptionnellement et prévenance d’au moins un jour franc : 1° Imposer la prise de jours de repos ; 2° Modifier unilatéralement les dates de prise de jours de repos.

Article 3 « Lorsque l’intérêt de l’entreprise le justifie eu aux difficultés économiques liées à la propagation du covid-19 et par dérogation à la Loi, l’employeur peut, sous réserve de respecter un délai de prévenance d’au moinsun jour franc : 1° Décider de la prise de jours de repos prévus par une convention de forfait ; 2° Modifier unilatéralement les dates de prise de jours de repos prévus par une convention de forfait.

Article 4 « Lorsque l’intérêt de l’entreprise le justifie eu égard aux difficultés économiques liées à la propagation du covid-19, l’employeur peut imposer que les droits affectés sur le compte épargne-temps du salarié soient utilisés par la prise de jours de repos.

Article 6 : • Dans les entreprises relevant de secteurs d’activités particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation et à la continuité de la vie économique et sociale : 1° La durée quotidienne maximale de travail fixée à l’article L. 3121 – 18 du code du travail peut être portée jusqu’à 12 heures ; 2° La durée quotidienne maximale de tra-

vail accomplie par un travailleur de nuit peut être portée jusqu’à 12 heures, sous réserve de l’attribution d’un repos compensateur.

3° La durée du repos quotidien fixée à l’article L. 3131 – 1 du code du travail peut être réduite jusqu’à 9 heures consécutives.

4° La durée hebdomadaire maximale fixée à l’article L. 312 – 20 du Code du travail peut être portée jusqu’à 60 heures ; Pour chacun des secteurs d’activité mentionnés au premier alinéa, un décret précise les dérogations admises.

• L’employeur qui use d’une dérogation en informe sans délai et par tout moyen le comité social et économique ainsi que le directeur régional du travail et de l’emploi.

• Les dérogations mises en œuvre sur le fondement de cet article cessent de produire leurs effets au 31 décembre 2020.

3/ OBLIGATION D’INFORMATION ET DE NÉGOCIATION AVEC LE COVID. • Une communication peut être envoyée via un email à destination de tous les salariés de l’entreprise, afin de rappeler les règles d’hygiène à adopter et également mettre des affiches dans les locaux.

L’employeur doit tenir compte des Instances représentatives du Personnel, en respectant l’information et le dialogue social.

Le non respect de ses obligations peut être constitutif du délit d’entrave !

4/ OBLIGATION DE SÉCURITÉ.

• Les salariés doivent être protégés sur le lieu de travail : 1° Eviter les risques ; 2° Evaluer les risques ; 3° Combattre les risques à la source ; 4° Adapter le travail à l’homme, conception des postes ainsi que choix des équipements, en vue notamment de limiter la monotonie et la cadence du travail pour réduire les effets de ceux - ci sur la santé ; 5° Tenir compte de l’état de la technique ; 6° Remplacer ce qui est dangereux ; 8° Prendre des mesures de protection collective sur les mesures de protection individuelle ; 9° Donner les instructions appropriées aux travailleurs » OBLIGATION DE RÉSULTAT • L’obligation de sécurité est de résultat pour l’employeur aux termes de l’article L 4121 -1 du Code du travail.

• L’employeur ne doit pas seulement diminuer le risque, mais l’empêcher.

• Si la Cour de Cassation a depuis Novembre 2015 amorcé un assouplissement dans l’appréciation de cette obligation face à la pandémie actuelle, comment sera appréciée l’obligation de l’employeur défaillant dans la fourniture de moyens ?

• L’obligation d’assurer la sécurité des salariés sur le lieu de travail, implique aussi celle de leur fournir les équipements nécessaires à leur sécurité.

COVID ET FORCE MAJEURE. Le 28 février, le gouvernement français annonçait que le nouveau coronavirus (Covid-19) serait considéré comme un cas de force majeure pour les marchés publics de l’État. Les entreprises contractantes directement impactées sont ainsi exonérées de pénalités de retard en cas d’inexécution.

• Qu’en est-il des contrats conclus entre entreprises privées ?

• La plupart du temps, les maladies ou épidémies ne sont pas expressément visées.

• Pour les contrats conclus depuis le 1er octobre 2016, il convient donc de se tourner vers l’article 1218 du code civil, qui définit la force majeure contractuelle, événement : • échappant au contrôle du débiteur, • imprévisible au jour de la conclusion du contrat, • irrésistible dans son exécution et ses effets.

• Cette reconnaissance du COVID 19 comme cas de FORCE MAJEURE risque d’entrainer un contentieux abondant.

Maîtres Corinne SERFATI-CHETRIT & Franck SERFATI, avocats

ISRAËL

Edition du 15 au 21 Avril 2020

Israël finance la production de masques au Cameroun

L’État hébreu a promis d’apporter son expertise afin de contribuer à la production locale Israël s’est engagé la semaine dernière à soutenir le gouvernement camerounais à combattre le coronavirus lors d’un entretien entre Joseph Dion Ngute, Premier ministre du Cameroun et Isi Yanouka, ambassadeur de l’Etat d’Israël au Cameroun, dans la journée du 6 avril 2020.

Selon Ecomatin, l’État hébreu a promis d’apporter son expertise afin de contribuer à la production locale des équipements de protection sur le site de l’école supérieure

La société pharmaceutique, RedHill Biopharma Ltd., a affirmé lundi que des patients atteints du coronavirus, et traités avec un de ses médicaments, l’Opaganib, dans le cadre d’un programme expérimental en Israël, ont montré une amélioration nette quelques jours après le début du traitement, rapporte lundi le Times of Israel.

Les deux patients ont montré une diminution des besoins en oxygène, une baisse des niveaux de protéines C-réactives, indiquant une inflammation réduite et une hausse des taux de lymphocytes, un type de globule blanc.

Les deux patients avaient confirmé des infections au coronavirus avant le traitement, qui a été effectué dans des hôpitaux israéliens dont les noms n’ont pas été dévoilés.

L’un des patients a été placé en soins intensifs et a été libéré quelques jours après le début du traitement.

Israël/Coronavirus: le ministère de la Santé ouvre des centres de dépistage à l’est de Jérusalem

polytechnique de Yaoundé.

L’initiative va aboutir à la production de 400 masques de protection par jour.

150.000 tests vont être effectués sur les résidents palestiniens de la capitale

Cette chaine de production concerne les «masques spéciaux pour médecins et infirmiers», a précisé l’ambassadeur israélien.

Le ministère israélien de la Santé a annoncé l’ouverture ce mardi de trois centres de dépistage du coronavirus dans les quartiers de Shuafat, Kafr Akab et Silwan situés dans la partie orientale de Jérusalem, afin de tester 150.000 résidents palestiniens de la capitale.

Les dons de masques au Cameroun, dans le cadre de la coopération internationale, sont pour le moment rares: l’homme d’affaires chinois Jack Ma, fondateur du groupe de vente Alibaba a fait un don de 100.000 masques pour le Cameroun le 26 mars dernier.

Israël: l’état de deux malades du coronavirus s’améliore suite à un traitement expérimental

L’un des patients a été placé en soins intensifs et a été libéré quelques jours après le début du traitement

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Le médicament a été administré parallèlement aux procédures standard de soins, qui impliquent notamment une thérapie de fond à base d’hydroxychloroquine, a déclaré Redhill.

«Notre espoir est que le mécanisme d’action unique de l’Opaganib, avec une activité antivirale et anti-inflammatoire, aidera les patients atteints du Covid-19 en réduisant l’inflammation pulmonaire et en empêchant ainsi la maladie de progresser à un stade qui nécessite une ventilation mécanique”, a déclaré Mark L. Levitt, directeur médical de RedHill.

Le médicament peut potentiellement traiter les symptômes du Covid-19, la maladie causée par le nouveau coronavirus, mais il n’est pas un vaccin et n’est pas destiné à renforcer l’immunité ou à prévenir les infections de quelque manière que ce soit.

L’Opaganib est un médicament expérimental, ce qui signifie qu’il a subi des tests, mais n’a pas encore été approuvé pour une utilisation généralisée.

Cet effort sanitaire est consécutif à une pétition présentée le 8 avril à la Cour suprême d’Israël par Adalah, le Centre juridique de la minorité arabe israélienne.

Soumise au nom de plusieurs organisations basées dans ces quartiers arabes, cette pétition réclamait la multiplication des tests auprès de cette population, affirmant que les Palestiniens vivant au-delà de la barrière de sécurité n’avaient pas suf-

fisamment accès au dépistage, et qu’ils ne recevaient pas d’aide de l’Autorité palestinienne du fait qu’ils vivaient à Jérusalem.

La requête faisait également remarquer que ces tests étaient d’autant plus nécessaires que ces quartiers sont très densément peuplés et que leurs infrastructures sont déficientes, augmentant la probabilité d’une propagation rapide du virus.

Le bureau de l’avocat général, qui représentait le ministère de la Santé, avait toutefois insisté sur l’existence d’un certain nombre d’alternatives pour cette population.

«L’ouverture de ces centres de dépistage représente un pas important mais il est fort possible que cela ne soit pas suffisant», ont réagi les avocats de l’organisme Adalah.

189.500 survivants de la Shoah vivent aujourd’hui en Israël Les rescapés sont aujourd’hui une population à risque face au coronavirus 189.500 survivants de la Shoah et victimes de harcèlement antisémite pendant la Shoah vivent aujourd’hui en Israël, a indiqué lundi l’Autorité des droits des survivants de l’Holocauste du ministère des Finances.

Les chiffres seront officiellement publiés avant la Journée du souvenir de l’Holocauste, qui aura lieu la semaine prochaine.

La première personne morte en Israël des suites du Covid-19 a été Aryeh Even, un survivant de la Shoah, qui avait 88 ans.

Un rapport du gouvernement publié en 2017 a brossé un tableau choquant de l’échec du gouvernement à apporter son aide aux survivants de la Shoah.

L’âge moyen des survivants est de 83,9 ans. 64% sont originaires d’Europe, les autres venant d’Asie et d’Afrique du Nord.

Le rapport a décrit une mauvaise coordination gouvernementale, une incapacité à utiliser des fonds déjà budgétisés, des lois complexes, difficilement assimilables pour les survivants vieillissants - dont beaucoup ne maîtrisent pas internet, ni ne maîtrisent suffisamment l’hébreu.

Selon les informations de la chaîne Channel 12, diffusées la semaine dernière, près de 30% des décès dus au coronavirus en Israël ont lieu dans des centres de vie assistée, où vivent de nombreux survivants de l’Holocauste.

Le texte a également dénoncé le manque total de soutien pour les survivants qui sont arrivés en Israël dans les années 1990 en provenance de l’ex-Union soviétique, indiquant qu’ils vivaient souvent dans une pauvreté extrême.

POLITIQUE

Edition du 15 au 21 Avril 2020

Israël: le bloc de droite exhorte R. Rivlin à donner à B. Netanyahou le mandat pour former un gouvernement Le président a rejeté la demande de Benny Gantz de prolonger son mandat pour la formation d’une coalition Le bloc de droite qui soutient le Premier ministre Benyamin Netanyahou, a exhorté dimanche le président Reuven Rivlin à confier au chef du Likoud le soin de former un gouvernement, après que le chef de l’Etat a rejeté la demande du chef du parti Bleu Blanc, Benny Gantz, de prolonger de deux semaines son mandat, entamé il y a un mois.

Israël: B. Netanyahou annonce une nouvelle mesure de confinement pour la fin des fêtes de Pessa’h

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Dans un communiqué, les chefs des partis du Likoud, Shas, Judaïsme unifié de la Torah et Yamina ont appelé Rivlin à «transférer le mandat au Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui dispose de 59 recommandations, tout comme après les élections de septembre, lorsque vous avez transféré le mandat au député Benny Gantz alors qu’il n’avait que 54 recom-

mandations.»

L’actuel chef de gouvernement dispose du soutien des 58 députés de ces partis, ainsi que celui d’Orly Levy-Abekasis, du parti Gesher, qui a rompu son alliance avec les formations de gauche Avoda et Meretz, et qui a annoncé dimanche son intention de recommander B. Netanyahou au poste de Premier ministre.

R. Rivlin a déclaré qu’il laisserait à la Knesset le soin de choisir un candidat pour le poste de Premier ministre si les parties ne parviennent pas à former un gouvernement d’union d’ici lundi soir, date d’expiration du mandat de B. Gantz.

Des doutes subsistent sur la possibilité pour R. Rivlin de transférer le mandat à Netanyahou, compte tenu des affaires dans lesquelles est impliqué le dirigeant du Likoud.

O. Levy-Abecassis demande à ce que B. Netanyahou soit chargé de former le gouvernement

«A partir de mardi soir 17h jusqu’à jeudi 5h du matin, il sera obligatoire de rester dans sa localité»

«Nous ordonnerons à la police de faire respecter l’ordre et les mesures», a mis en garde le Premier ministre.

«La demande de prolonger le mandat de B. Gantz est un aveu de son incapacité à former un gouvernement»

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a annoncé lundi la mise en place d’un nouveau confinement général pour la fin des fêtes de Pessa’h, la Pâque juive, à partir de mardi soir à 17h00 jusqu’à jeudi à 5h00 du matin (heure israélienne).

M. Netanyahou s’est par ailleurs félicité de la baisse du nombre de cas de contamination dans le pays, expliquant qu’au pic de l’épidémie, «Israël enregistrait un taux quotidien de contamination de 22%».

La cheffe du parti Gesher, Orly Levy-Abecassis, a demandé dimanche à ce que le président du Likoud, Benyamin Netanyahou, soit chargé de former le prochain gouvernement.

«Aujourd’hui, nous en sommes à 4%. Et le nombre de respirateurs est suffisant», a-t-il tenu à rassurer.

«La demande que Benny Gantz a soumis au président de l’Etat Reuven Rivlin, pour prolonger son mandat est un aveu de son incapacité à former un gouvernement», fustige la députée.

«A partir de demain (mardi) soir 17h00 jusqu’à jeudi 5h00 du matin, il sera obligatoire de rester dans sa localité», a-t-il ordonné.

«Vous fêterez la fin de Pessa’h et la Mimouna dans le cadre de votre foyer restreint, c’est-à-dire avec les personnes qui font partie du même foyer», a-t-il poursuivi, indiquant que les boulangeries rouvriront plutôt jeudi matin «afin d’éviter les mouvements de foule».

«Notre capacité à réagir rapidement et avec souplesse à ce défi du coronavirus éveille le respect de beaucoup de pays dans le monde, Israël est devenu un modèle», s’est félicité le Premier ministre.

Enfin, le dirigeant israélien a affirmé que la gestion des seniors et des maisons de retraite serait désormais confiée au ministère de la Santé.

«Il cherche à gagner du temps afin d’exercer des pressions sur les négociations en cours et obtenir de nouvelles concessions», soutient-elle.

La députée cite trois raisons pour lesquelles l’actuel Premier ministre devrait former un gouvernement : «le Likoud est

le plus grand parti de la Knesset», «le bloc de M. Netanyahou est le plus grand avec 59 députés», et «le gouvernement de transition fonctionne malgré les critiques.»

Or, les partis qui composent le bloc du Premier ministre - le Likoud, Shas, le Judaïsme unifié de la Torah et Yamina - ne comptent que 58 députés. Mme Orly Levy-Abecassis semble ainsi s’inclure dans le bloc de droite en parlant de «59 députés».

M. Netanyahou a par ailleurs souhaité la «bienvenue» à la députée, suite à son communiqué.

Mme Levy-Abecassis a quitté le mois dernier l’alliance entre le Parti travailliste, Gesher et Meretz, aujourd’hui disparue.

La députée avait alors indiqué qu’elle refusait de soutenir un gouvernement dirigé par Benny Gantz et appuyé par la Liste arabe unifiée.