GRATUIT - Numéro 558 - Edition du 29 Avril au 5 Mai 2020
Journal israélien en langue française
Les Israéliens satisfaits de l’accord signé entre Netanyahou et Gantz
France/Coronavirus: le tocilizumab, nouvel espoir de traitement
ÉDITO
Edition du 29 Avril au 5 Mai 2020
Un deuil après l’autre…
Chers lecteurs, Nous tenons avant tout à vous informer que notre journal, que vous pouvez retrouver chaque semaine uniquement en édition numérique depuis le début de cette crise sanitaire, ressortira dès la semaine prochaine au format papier. Vous pourrez donc le retrouver comme avant, dans les points de distribution habituels. La nouvelle serait réjouissante, si elle ne s’accompagnait pas, hélas, d’autres informations bien moins réjouissantes : vous le savez, notre communauté a payé un lourd tribut au COVID-19, bien au-delà de sa proportion au sein des nations occidentales où elle est présente. En France, et particulièrement en Ile-de-France, il ne se passe pas une journée, sans qu’un nouveau décès nous soit annoncé. Je me dois donc, ici, de rendre hommage à tous ceux que ce virus a fauchés, prématurément, brutalement… L’un d’eux fut de tous les combats, sur tous les fronts, pour dénoncer l’antisémitisme, lutter avec ses armes et faire entendre, haut et fort, que l’antisionisme et la discrimination de l’État d’Israël n’étaient rien d’autre que de la haine antijuive avançant masquée. Humble et discret, il n’hésitait jamais à se mettre en avant lorsque le devoir l’exigeait, ses interventions publiques ne laissaient personne indifférent et il a su, intelligemment, œuvrer pour cette cause en mettant en avant ses conséquences économiques et sociales. Cet homme que les réseaux sociaux et les institutions, mais aussi, bien évidemment, ses proches pleurent aujourd’hui, c’était Claude Barouch, fondateur et dirigeant de l’Union des Patrons Juifs de France (UPJF). Décédé dans la nuit du 24 au 25 avril, il a lutté Directeurs de la publication Rédacteur en chef Eliahou Ben Yoshua Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
vaillamment durant 5 semaines contre la maladie. En vain… Claude Haï Victor Barouch Z’l, était un mensch dont tous ceux qui l’ont connu louaient la bienveillance, la force de caractère et le courage. Claude, je sais qu’Hachem t’a accueilli au Gan Eden, tu le mérites amplement. Sache qu’ici-bas, chacun de nous a conscience de l’œuvre que tu as menée à bien, de l’héritage que tu nous laisses et de la mission qu’il nous faut désormais poursuivre pour être dignes de ta mémoire. Le combat continuera pour que ton œuvre au profit d’Israël et du peuple juif n’ait pas été un combat vain... A ce titre, j’associe à cet hommage, tous les soldats tombés pour la défense d’Israël, mais aussi tous les civils assassinés : à ce jour, 23816 personnes furent victimes du terrorisme palestinien depuis la création de l’État d’Israël. Je pense également aux deux policiers grièvement blessés, lundi, à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, par un terroriste présumé, qui, au volant d’une grosse berline, a volontairement tenté de les assassiner. L’homme, une fois interpellé, a déclaré avoir agi après avoir regardé des vidéos en rapport avec la situation en Palestine. Puisse cet événement tragique ouvrir les yeux de ceux qui nous dirigent et faire la preuve éclatant que leur haine cruelle, meurtrière, farouche, n’est pas réservée aux juifs et que c’est toute la civilisation occidentale, tous les fondements même du monde démocratique libre qu’ils renient et souhaitent réduire à néant. Une prise de conscience qu’appelait de ses vœux Claude Barouch… Am Israël Haï Alain Sayada
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COVID-19. Docteur Guy Bellaïche : « Il y a des traitements possibles ! » Sur les réseaux sociaux, s’affichent, tous les jours, des cris du cœur et de l’esprit. Partagées entre agacement, frustration et colère noire, les réactions des soignants et professionnels de santé que l’on n’écoute pas, n’invite pas à prendre part, à leur échelle, à la gestion de la crise sanitaire démontrent deux choses : la confiscation totale de la liberté de soigner ou d’aider et le nécessaire appel aux initiatives individuelles et à l’intelligence collective. Sur ce sujet, Israël Actualités a recueilli les propos du Docteur Guy Bellaïche, hépato-gastro-entérologue en Seine-Saint-Denis. Actif sur les réseaux sociaux, le médecin s’offusque sur plusieurs sujets : le protocole thérapeutique retenu aujourd’hui par les autorités sanitaires est insuffisant, alors que des traitements existent. La preuve… confort voire de contingences difficiles à gérer : incapacité à travailler, à gérer la vie domestique ou familiale, quarantaine obligatoire, etc. Si le patient développe une forme sévère, alors les conséquences sont bien plus graves : hospitalisation, réanimation et pour certains, une longue période de récupération. D’autres hélas, ne s’en sortent pas. Pourquoi tout cela, alors que l’intérêt des macrolides dans le traitement des formes sévères du COVID est manifeste ?
Vous vous êtes intéressé à la forme digestive de la maladie, puisque c’est votre cœur de métier. Que pouvez-vous dire à ce sujet ? La diarrhée aiguë infectieuse est l’un de mes domaines d’expertise. Or, le COVID-19 touche les patients sous une forme pulmonaire pure, sous une forme pulmonaire et digestive. Et l’on voit beaucoup, en ce moment, de patients atteints d’une forme digestive pure, présentant des symptômes divers : reflux, diarrhée, douleurs abdominales, fièvre… Lorsque ces patients m’ont été adressés, j’ai opté pour un traitement antibiotique à base de macrolides, dont on connaît depuis longtemps, les propriétés anti-inflammatoires et virucides. Azithromycine, qu’utilise le professeur Raoult lors de son expérience avec l’hydroxychloroquine, en fait partie. La clarithromycine aussi. Or les patients que j’ai traités ainsi ont vu immédiatement leur état s’améliorer. Si ces traitements peu coûteux sont efficaces et au vu de mon expérience, je dirais qu’ils le sont, je ne comprends pas pourquoi on s’obstine à dire aux gens de respecter les 3D… Qu’appelez-vous les 3 D ? Aujourd’hui, le protocole établi par les autorités sanitaires se résument à cela : Doliprane, Domicile, Dodo. Si le patient se remet, tant mieux, mais c’est au prix de plusieurs semaines de douleurs et d’in-
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Vous avez, dans plusieurs de vos interventions publiques, sur les réseaux sociaux, évoqué un autre antibiotique en association… Oui, parce que le virus, lorsqu’il infecte le tube digestif, échange du matériel génétique avec les organismes présents dans le microbiote intestinal et notamment une bactérie appelée Prevotella. Pour éviter la prolifération bactérienne qui peut en découler, la levofloxacine a montré son efficacité en association avec un macrolide. Avec un traitement de clarithomicine + Levofloxacine, on observe une guérison totale de la diarrhée à J2. Outre la frustration que vous pouvez ressentir en tant que médecin concernant le manque d’utilisation des traitements disponibles, on sent, dans vos interventions, une réelle inquiétude concernant les semaines à venir… C’est un fait, la deuxième vague s’annonce. Début mai, c’est un tsunami qui nous attend, alors j’espère que mes collègues vont bouger ! Je ne crois pas dans ce contexte, à la réouverture des écoles, d’autant qu’une nouvelle forme de la maladie atteint les enfants, selon les médecins britanniques. On voit aussi, à l’hôpital, nombre de cas d’embolies pulmonaires liées au COVID-19. Ces formes de la maladie sont fulgurantes, aussi je plaide pour qu’on ne se contente pas de laisser les gens chez eux avec une prescription de paracétamol. On a un traitement, il faut l’utiliser !
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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan
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À LA UNE
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B. Netanyahou et B. Gantz ont formé Israël: «Au lieu de chercher un «une coalition d’opportunistes» moyen de sauver les entreprises, on (A. Lieberman) sauve B. Netanyahou du tribunal»
«Cet accord n’est rien de plus qu’un arrangement de travail pour B. Gantz et une immunité pour B. Netanyahou» Le leader du parti Israel Beiteinou, Avigdor Lieberman, a fustigé mercredi matin l’accord signé entre le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le leader centriste Benny Gantz pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, le qualifiant de «coalition d’opportunistes».
tion d’opportunistes éhontés.» L’ancien «faiseur de rois» a rejoint l’opposition lorsque le chef de Bleu Blanc a accepté de rejoindre le Premier ministre dans la formation d’un gouvernement d’union nationale, mettant fin au partenariat entre le leader centriste et le dirigeant du parti Yesh Atid, Yaïr Lapid.
«J’ai lu attentivement l’accord de coalition, aussi bien les petits caractères que les gros», a tweeté le dirigeant russophone.
Ce dernier a par ailleurs affirmé lundi soir que tout était fait pour «sauver Benyamin Netanyahou du tribunal, au lieu de sauver les entreprises», frappées par la crise du coronavirus.
«Cet accord n’est rien de plus qu’un arrangement de travail pour Benny Gantz et une immunité pour Benyamin Netanyahou», a-t-il ajouté, faisant référence à l’inculpation du Premier ministre dans plusieurs affaires. «Il s’agit d’une coali-
«Vous êtes allés voter pour des gens qui ont promis à vos enfants de ne jamais siéger sous l’autorité d’un Premier ministre mis en examen pour corruption, fraude et abus de confiance. C’est la pire fraude de l’histoire de ce pays», avait-il dénoncé.
«C’est la pire fraude de l’histoire de ce pays» Le leader de Yesh Atid, Yaïr Lapid a affirmé lundi soir que tout était fait pour «sauver Benyamin Netanyahou du tribunal, au lieu de sauver les entreprises», frappées par la crise du coronavirus. Ce discours intervient un jour après la signature d’un accord entre le Premier ministre et Benny Gantz, pour un gouvernement d’union nationale. «Je m’excuse auprès de toutes les personnes qui ont voté pour Bleu Blanc l’an dernier», a lancé M. Lapid. «Je ne pensais pas qu’ils voleraient vos votes et les donneraient à Netanyahou.» «Vous êtes allés voter pour des gens qui ont promis à vos enfants de ne jamais siéger sous l’autorité d’un Premier ministre mis en examen pour corruption, fraude et
abus de confiance. C’est la pire fraude de l’histoire de ce pays», a dénoncé le leader de Yesh Atid. Yaïr Lapid a également évoqué la situation économique dans laquelle se trouve le pays, impacté par la pandémie. «Au plus fort de la crise, ils ont créé un gouvernement avec 36 ministres. Un monstre bureaucratique qu’il sera impossible de gérer», a-t-il expliqué. «Ils créent des dizaines de ministères inutiles, le tout à vos frais.» Selon l’accord signé, une législation sera initiée pour annexer de grandes parties de la Cisjordanie à partir de juillet. «Cela annulera l’accord de paix avec la Jordanie», a-t-il commenté, tout en déplorant «les dommages causés à la démocratie israélienne.»
Formation d’un gouvernement: les Israéliens satisfaits de l’accord signé entre Netanyahou et Gantz
Les citoyens déplorent le nombre de ministres formant le gouvernement le plus large de l’histoire d’Israël
Les Israéliens sont majoritairement satisfaits du gouvernement d’union nationale dont l’accord a été signé lundi entre Benyamin Netanyahou et Benny Gantz, selon un sondage mené par l’institut Midgam et publié vendredi soir par la chaîne N12. 56% des Israéliens se disent favorables à cet accord de coalition, après un an et demi de gouvernement intérimaire et trois rounds d’élections législatives. Parmi les citoyens se définissant comme étant de droite, 67% soutiennent la mise en place d’une telle union, contre 18% qui s’y opposent. Côté centre gauche, ce sou-
tien diminue considérablement (43%), et tout autant de personnes se disent défavorables à cet accord. 37% des sondés ont par ailleurs déploré le nombre élevé de ministres (36) qui constitueront le gouvernement, le plus large de toute l’histoire d’Israël. D’après 52% des personnes interrogées, Benny Gantz est celui qui a fait le plus de concessions pour aboutir à un accord d’union nationale, selon lequel Benyamin Netanyahou sera remplacé au poste de Premier ministre par le leader centriste au terme d’une période d’un an et demi. Seuls 38% du public estiment que M. Netanyahou tiendra cette promesse de rotation contre 45% qui n’y croient pas.
À LA UNE
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Israël: le Likoud menace de provoquer de Israël: Y. Lapid dit qu’il se joindra à nouvelles élections si la Cour suprême B. Netanyahou pour torpiller l’accord conteste l’accord de coalition de rotation
L’accord comporte de nombreux amendements aux lois fondamentales constitutionnelles d’Israël De hauts responsables du parti Likoud du Premier ministre israélien ont averti que si la Cour suprême intervenait la semaine prochaine sur l’accord de coalition signé lundi entre Benyamin Netanyahou et le leader centriste Benny Gantz, Israël serait entraîné dans un quatrième tour d’élections législatives, a rapporté vendredi la chaîne N12. Selon ces sources, l’accord est si complexe que la moindre intervention le déséquilibrerait et mettrait fin à l’accord précaire.
Les représentants de la formation Bleu Blanc ont admis que le Likoud avait la capacité de démanteler le gouvernement et de provoquer de nouvelles élections, a rapporté la chaîne. L’accord comporte de nombreux amendements aux lois fondamentales constitutionnelles d’Israël, et la légalité de ces modifications pourrait être contestée par la Cour. Le tribunal pourrait se prononcer cette semaine concernant certaines clauses de l’accord, ainsi que sur des pétitions estimant que M. Netanyahou, inculpé pour corruption, ne devrait pas être autorisé à diriger un gouvernement.
Yair Lapid a affirmé dimanche que Benny Gantz «ne pouvait pas être Premier ministre» Le chef de Yesh Atid, Yair Lapid, a menacé lundi de torpiller la possibilité de son ancien partenaire Benny Gantz de devenir Premier ministre dans le cadre d’un accord de rotation avec le chef du Likoud Benyamin Netanyahou. «Bibi sait, et je le dis ici et maintenant devant les caméras, que dès qu’il voudra annuler cette loi, nous lui dirons oui», a déclaré Y. Lapid lors d’une discussion de la commission parlementaire sur les modifications d’une loi qui permettrait un accord de partage du pouvoir. Y. Lapid et B. Gantz s’étaient unis pour
former la liste centriste Bleu Blanc comme alternative à B. Netanyahou, mais le mois dernier, B. Gantz s’est séparé de son colistier et a accepté de rejoindre B. Netanyahou pour devenir Premier ministre dans 18 mois. Un certain nombre de modifications de la loi sont proposées afin de maintenir la possibilité d’une rotation sans disqualifier l’actuel Premier ministre inculpé pour corruption. En outre, Yair Lapid a affirmé dimanche que Benny Gantz «ne pouvait pas être Premier ministre car il ne sait pas résister à la pression. Bleu Blanc s’est effondré», faisant allusion à l’accord pour un gouvernement d’union nationale signé lundi dernier.
Israël: «Netanyahou n’a aucun Coronavirus: pas de preuve que des programme pour tous ceux qui personnes déjà infectées soient sont au bord de la faillite» immunisées, prévient l’OMS
«Il faut sauver les indépendants pour sauver l’économie» Le chef du parti Yesh Atid, Yair Lapid s’est exprimé dimanche soir au vu de la crise économique que traverse aujourd’hui le secteur des indépendants en Israël en raison du coronavirus. Le pays enregistre un taux de chômage sans précédent, avoisinant les 26% alors qu’une relance de l’économie a été amorcée aujourd’hui avec la permission accordée à une grande majorité des commerces ayant une devanture sur rue de rouvrir. «Netanyahou n’a aucun programme pour tous ceux qui sont au bord de la faillite. Il ne faut pas aider IKEA mais plutôt les petites entreprises et les indépendants qui n’ont pas les moyens. Ce sont eux le vrai Israël, ils doivent recevoir de l’argent et non de la bureaucratie,» a-t-il affirmé, déplorant la gestion de la crise par les ministres en poste actuellement.
Il a également appelé à la création d’un plan économique, assurant que «ce sont les indépendants qui font l’économie et il faut les sauver pour sauver l’économie.» Le plan qu’il propose comprendrait des dédommagements immédiats, des aides pour chaque employé qui ne sera pas mis au chômage et des projets nationaux dans le domaine numérique et dans celui des transports pour créer des emplois. Le Premier ministre Netanyahou a promis une aide de 3 milliards de shekels (787, 235, 303 euros) allouée aux indépendants. Yair Lapid a également affirmé que Benny Gantz, le chef de file de Bleu Blanc «ne pouvait pas être Premier ministre car il ne sait pas résister à la pression. Bleu Blanc s’est effondré,» faisant allusion à l’accord pour un gouvernement d’union nationale signé lundi dernier par Benyamin Netanyahou et Benny Gantz.
La délivrance de «passeports immunitaires» risque de favoriser la propagation continue de la pandémie
Il n’existe pas de preuve que les personnes testées positives au nouveau coronavirus soient immunisées et protégées contre une réinfection, a prévenu samedi l’OMS, estimant que la délivrance de «passeports immunitaires» risquait de favoriser la propagation continue de la pandémie. «Il n’y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises du Covid-19 et qui ont des anticorps soient prémunies contre une seconde infection», a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué. «A la date du 24 avril 2020, aucune étude n’a évalué si la présence d’anticorps au SARS-CoV-2 confère une immunité contre une future infection par ce virus chez les humains», précise-t-elle.
Certains gouvernements ont émis l’idée de délivrer des documents attestant de l’immunité des personnes sur la base de tests sérologiques révélant la présence d’anticorps dans le sang, de façon à déconfiner la population et à permettre peu à peu le retour au travail et la reprise de l’activité économique. Mais l’efficacité d’une immunisation grâce aux anticorps n’est pas établie à ce stade et les données scientifiques disponibles ne permettent pas de justifier l’octroi d’un «passeport immunitaire» ou d’un «certificat d’absence de risque», avertit l’OMS. «Les personnes qui pensent être immunisées contre une seconde infection parce qu’elles ont été testées positives pourraient ignorer les recommandations de santé publique. Le recours à ce genre de certificats pourrait en conséquence augmenter les risques que la transmission continue», insiste-t-elle.
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Jour du Souvenir: «Nous nous Israël/Jour du Souvenir: la police souviendrons du prix payé en vies déployée pour bloquer l’accès aux humaines pour qu’Israël existe» cimetières militaires (R. Rivlin)
Une sirène de 2 minutes sonnera à 11h00, suivie d’une cérémonie nationale «La sirène qui retentit ce soir nous rappelle la souffrance de l’indépendance durement acquise» (A. Kochavi) Le président Reuven Rivlin a affirmé lundi soir que son pays se souviendrait du lourd tribut payé «en termes de vies humaines pour qu’Israël puisse exister», lors de la cérémonie en hommage aux soldats morts au combat, depuis le Mur des Lamentations dans la vielle ville de Jérusalem. «Cette année, nous ne pouvons pas venir [sur vos tombes], nous ne pouvons pas être prêts de vous, nous ne pouvons pas vous embrasser», s’est-il désolé, en faisant référence à la fermeture des cimetières militaires en raison de la pandémie du Covid-19. «Voilà l’épidémie qui arrive et soudain, il semble que le monde tourne plus lentement (...) Cette année, nous ne pourrons pas pleurer ensemble.»
«Cette journée a pour vocation de nous rappeler les deux promesses qui sont la base de la société israélienne : la promesse de construire à la sueur de nos fronts une vie respectable, sereine et sûre pour nos enfants, mais aussi la promesse de les ramener à la maison à tout prix, même ceux qui ne sont pas rentrés du combat.» «Les sirènes qui retentissent ce soir nous rappellent la souffrance de l’indépendance qu’Israël a acquise si durement», a pour sa part déclaré le chef d’Etat-major de l’armée, Aviv Kochavi. Pour les soldats de Tsahal, [la protection du pays] n’est pas un défi limité dans le temps, cela renvoie à une menace qui pèse tout au long de l’année», a-t-il poursuivi. «Parfois, cette menace atteint nos familles, les laissant brisées et désespérées pour toujours.»
La police a été déployée en force dans tout le pays à l’occasion du Jour du Souvenir (Yom Hazikaron) pour bloquer l’accès aux cimetières militaires. Les familles endeuillées ont été invitées à ne pas visiter les tombes de leurs proches pour empêcher la propagation du coronavirus. Les autorités ont précisé que la police ne restreindra pas physiquement les personnes qui tentent d’entrer dans les cimetières, mais les exhortera à ne pas le faire.
Une sirène de 2 minutes sonnera à 11h00, suivie d’une cérémonie nationale diffusée depuis le cimetière militaire du mont Herzl à Jérusalem. Le président Reuven Rivlin a affirmé lundi soir que son pays se souviendrait du lourd tribut payé «en termes de vies humaines pour qu’Israël puisse exister», lors de la cérémonie en hommage aux soldats morts au combat, depuis le Mur des Lamentations dans la vielle ville de Jérusalem. «Les sirènes qui retentissent ce soir nous rappellent la souffrance de l’indépendance qu’Israël a acquise si durement», a pour sa part déclaré le chef d’Etat-major de l’armée, Aviv Kochavi.
Israël/Jour du Souvenir : des avions de chasse au-dessus de Jérusalem Des avions de chasse survoleront Jérusalem en guise de «salut»
Herzl en guise de «salut» lors des cérémonies commémoratives nationales.
Des avions de chasse israéliens vont survoler Jérusalem dans le cadre de leurs entraînements pour le Jour du Souvenir, a indiqué l’armée ce lundi.
Le jour de l’Indépendance, quatre avions survoleront les hôpitaux du pays en signe de soutien aux professionnels de la santé du pays.
Les résidents de la capitale israélienne peuvent s’attendre à voir des avions volant à basse altitude lors de ces essais.
Une vidéo montre ces avions qui s’entraînent également dans la région de TelAviv.
L’armée de l’air tient normalement son survol annuel le jour de l’Indépendance mais des changements ont été effectués par l’armée à cause de la pandémie de coronavirus.
Des familles endeuillées se sont rendues ce lundi matin au Mont Hertzl pour rendre hommage à leurs proches.
Au lieu de cela, des avions de chasse survoleront le cimetière militaire du mont
Des officiers de police ont mis des drapeaux au dessus des tombes pour le Yom Hazikarone (jour du Souvenir) au cimetière de Kiryat Shaoul à Tel-Aviv.
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Jour du Souvenir: Israël rend USA/Coronavirus: +2.494 morts hommage aux victimes du terrorisme en 24h, bilan journalier en hausse et aux soldats décédés
Malgré ces chiffres, certains Etats ont d’ores et déjà commencé à s’engager sur la voie du déconfinement Avec 2.494 décès supplémentaires du nouveau coronavirus en 24 heures, le bilan quotidien aux Etats-Unis est reparti à la hausse, a annoncé samedi l’université Johns Hopkins, qui fait référence.
42 nouveaux noms ont été ajoutés à la liste de ceux qui sont morts pour défendre Israël
Covid-19, la cérémonie s’est déroulée sans invités et a été retransmise en direct à la télévision.
Les citoyens de l’Etat hébreu ont commémoré lundi soir en ce Jour du Souvenir les soldats tombés au combat et les victimes du terrorisme. Les drapeaux du pays ont été mis en berne au coucher du soleil.
Les cimetières sont également fermés depuis lundi 16h00 afin d’éviter les rassemblements de foule et la propagation du virus.
Après la première sirène de commémoration, qui a retenti dans tout le pays à 20h pendant une minute, la cérémonie de Yom Hazikaron (Jour du Souvenir) a débuté aux Mur des Lamentations, dans la vielle ville de Jérusalem. Le président de l’État Reuven Rivlin, et le chef d’Etat-major de l’armée Aviv Kochavi, ont également pris la parole. Cette année, en raison de la pandémie du
Le nombre de victimes israéliennes de guerre s’élève actuellement à 23.816 personnes, selon les chiffres publiés par le ministère de la Défense vendredi. Depuis le dernier Jour du Souvenir, 42 nouveaux noms ont été ajoutés à la liste de ceux qui sont morts pour défendre l’Etat d’Israël. Ces chiffres prennent en compte les soldats morts au combat mais aussi ceux décédés des suites d’un accident, d’un handicap ou d’une maladie.
Le pays, de loin le plus endeuillé par la pandémie de Covid-19, enregistre au total 53.511 décès, et a recensé 936.293 infections confirmées depuis l’apparition de la maladie, selon le décompte de l’université de Baltimore à 20h30 locales (00h30 GMT dimanche). Vendredi, le bilan de décès (1.258) avait été le plus bas en près de trois semaines.
Un tel bilan journalier reste malgré tout bien plus élevé que ceux communiqués par les autres pays du monde. Le nombre impressionnant de contaminations détectées s’explique selon le gouvernement notamment par le grand nombre de tests réalisés. «Il y a un mois (...) 80.000 Américains avaient été testés. Mais depuis ce matin ils sont 5,1 millions», a déclaré vendredi le vice-président Mike Pence. Malgré ces chiffres, certains Etats américains ont d’ores et déjà commencé à s’engager sur la voie du déconfinement.
Canada: mise en garde des autorités sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine publiée samedi sur son site. «Santé Canada s’inquiète du fait que certaines personnes pourraient acheter directement de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine et l’utiliser pour prévenir ou traiter» le Covid-19», ajoute l’agence, en notant que ces médicaments peuvent entrainer «de graves troubles du rythme cardiaque».
«La chloroquine et l’hydroxychloroquine peuvent entrainer de graves effets secondaires» Les autorités sanitaires canadiennes ont mis en garde contre l’utilisation des médicaments antipaludéens chloroquine et hydroxychloroquine pour prévenir une infection au nouveau coronavirus ou la traiter. «La chloroquine et l’hydroxychloroquine peuvent entrainer de graves effets secondaires. Ces médicaments doivent être utilisés seulement sous la supervision d’un médecin», a averti l’agence de la santé publique du Canada, dans une mise à jour
L’Agence européenne des Médicaments (EMA) avait émis jeudi un avertissement similaire sur ces médicaments dont l’usage a notamment été prôné par le président Donald Trump. «Trois cargaisons en provenance de trois pays», transportant notamment 2.4 millions de doses de chloroquine, sont arrivées en Israël, a annoncé plus tôt ce moisci le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou dans un communiqué. Fin mars, le controversé Pr Raoult a publié une nouvelle étude sur un dérivé de la chloroquine, qui confirme selon lui «l’efficacité» de ce traitement contre le coronavirus, une affirmation contestée par de nombreux scientifiques.
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Coronavirus : signe de nouvelle Coronavirus: Trump n’écarte pas de demander des réparations à dégradation en Allemagne la Chine
Le taux d’infection, très surveillé par les autorités, a de nouveau atteint le seuil de 1,0
ce taux d’infection atteint le seuil de 1,0. Il était alors descendu 0,7, avant progressivement de remonter.
Les premiers signes d’aggravation de l’épidémie de nouveau coronavirus apparaissent en Allemagne, alors qu’elle vient tout juste de débuter le déconfinement et que la chancelière Angela Merkel s’inquiète d’un retour trop rapide à la normale.
Par ailleurs, le taux de létalité des cas de Covid-19 continue jour après jour de progresser. Il s’établit à 3,8% selon les derniers chiffres de l’Institut, ce qui reste malgré tout inférieur aux pays voisins de l’Allemagne.
Le taux d’infection ou taux de reproduction, très surveillé par les autorités, a de nouveau atteint le seuil de 1,0, selon des chiffres publiés lundi soir par l’Institut Robert Koch, chargé de surveiller l’évolution de la pandémie dans le pays.
L’Allemagne comptait mardi 156.337 cas pour 5.913 décès.
Cela signifie que chaque malade contamine une autre personne. Le gouvernement allemand et les virologues ont jusqu’ici toujours souligné l’importance d’avoir un taux inférieur. C’est la première fois depuis mi-avril que
Si cette tendance à la hausse devait se confirmer, elle pourrait compliquer les efforts des autorités d’un retour progressif à la normale, alors que l’impatience de l’opinion grandit. Le gouvernement fédéral et les régions allemandes, qui ont le dernier mot en matière de santé, doivent discuter des prochaines étapes du déconfinement jeudi, avant des décisions attendues le 6 mai.
«Nous sommes mécontents de la Chine», la maladie «aurait pu être arrêtée à la source»
éditorial du magazine allemand Bild qui demandait à Pékin de verser 165 milliards de dollars de réparations à Berlin.
Donald Trump a évoqué lundi la possibilité de demander à Pékin de payer des milliards de dollars de réparations pour les dommages causés par le nouveau coronavirus, apparu dans la ville chinoise de Wuhan.
«Nous parlons de beaucoup plus d’argent», a répondu le milliardaire républicain. «Nous n’avons pas encore déterminé le montant final mais il est très élevé», a-til ajouté. «Il n’y a pas eu des dommages seulement aux Etats-Unis, mais dans le monde entier», a-t-il justifié.
«Nous sommes mécontents de la Chine», la maladie «aurait pu être arrêtée à la source et ne se serait pas répandue dans le monde entier», a déclaré le président américain lors de son point-presse quotidien consacré à la pandémie. «Il y a plusieurs moyens d’engager sa responsabilité, nous menons une enquête très sérieuse» à ce sujet, a ajouté Donald Trump. Une journaliste l’a ensuite interrogé sur un
Près d’un million de malades du Covid-19 et 56.000 morts ont été recensés aux EtatsUnis où l’économie souffre cruellement des mesures de confinement prises pour tenter d’endiguer la pandémie. «Nous n’oublierons jamais ces gens qui ont été sacrifiés à cause d’une incompétence, ou peut-être autre chose, à un moment où ils auraient pu protéger le monde», a encore déclaré le président américain.
Boris Johnson appelle les Britanniques à continuer à respecter le confinement Il s’agit de la première apparition en public de Boris Johnson depuis sa guérison du coronavirus De retour aux commandes du gouvernement britannique après sa convalescence, Boris Johnson a appelé lundi les Britanniques à continuer à respecter le confinement bien que la courbe de la pandémie «commence à s’inverser» au RoyaumeUni. Un mois après avoir été testé positif au Covid-19 et deux semaines après sa sortie de l’hôpital, le Premier ministre de 55 ans s’est exprimé devant le 10 Downing Street.
Face à la pression qui monte pour esquisser une stratégie de déconfinement, il a dit comprendre «l’impatience» de la population, appelée à rester chez elle depuis le 23 mars et promis des décisions «dans les jours à venir» sur la manière d’adapter à l’avenir les mesures mises en place face à une crise qui dure. Mais il a averti qu’il fallait en l’état s’en tenir au confinement, en place au moins jusqu’au 7 mai, au risque d’une recrudescence. «Nous commençons maintenant à inverser la tendance», a déclaré Boris Johnson, remerciant ses compatriotes de leur «bon sens» et de leur «esprit communautaire». «Je sais que c’est difficile. Et je veux faire
progresser l’économie aussi vite que possible, mais je refuse de gâcher les efforts et les sacrifices du peuple britannique et de risquer une deuxième épidémie majeure», a ajouté le Premier ministre. Avec 20.732 décès dans les seuls hôpitaux, le Royaume-Uni est l’un des pays les plus sévèrement touchés en Europe par le nouveau coronavirus. Le bilan s’annonce encore plus lourd avec les morts dans les maisons de retraite, qui se comptabilisent par milliers selon les acteurs du secteur.
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Coronavirus: le Royaume-Uni GB: le Labour va mener une enquête sur la fuite d’un rapport sur a franchi la barre des 20.000 l’antisémitisme au sein du parti morts, Johnson de retour lundi
Les autorités ont donné le feu vert à des essais pour étudier la piste du plasma sanguin de patients guéris Le Royaume-Uni a franchi samedi la barre des 20.000 morts emportés par le coronavirus, un cap «profondément tragique», a souligné la ministre de l’Intérieur Priti Patel, alors que le chef du gouvernement Boris Johnson revient aux affaires lundi. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé, 20.319 personnes ayant contracté la maladie Covid-19 ont perdu la vie dans les hôpitaux britanniques, soit 813 de plus que dans le précédent bilan fourni vendredi. Aux chiffres communiqués quotidiennement doivent s’ajouter les décès dans les maisons de retraite, qui, selon les représentants du secteur, se comptent en milliers.
Le nombre des personnes testées positives s’élève quant à lui à 148.377 (+4.913). Confiné depuis le 23 mars, une mesure prolongée au moins jusqu’au 7 mai, le Royaume-Uni attend lundi le retour de Boris Johnson, en convalescence depuis sa sortie de l’hôpital le 12 avril. Les autorités sanitaires ont par ailleurs donné leur feu vert à des essais pour étudier la piste du plasma sanguin (la partie liquide du sang qui concentre les anticorps après une maladie) de patients guéris pour soigner les malades du Covid-19, a annoncé samedi le ministère de la Santé. 5.000 patients grièvement atteints pourraient ainsi être traités au Royaume-Uni, selon le gouvernement. Essais et études sur le plasma ont déjà commencé en Chine, aux Etats-Unis et en France.
Rashida Tlaib critiquée pour ne pas avoir mentionné les Juifs dans un tweet sur Yom HaShoah
Selon le Times, des partisans de l’exchef du parti Jeremy Corbyn ont tenté de suspendre la sortie du rapport
antisémites entre 2014 et 2019, reconnaissant que les plaintes n’étaient pas correctement enregistrées et souvent ignorées.
Le parti travailliste britannique a annoncé jeudi qu’il allait mener rapidement une enquête sur la divulgation d’un rapport interne concernant la manière dont le Labour traite l’antisémitisme dans ses rangs.
Mais il a surtout pointé du doigt ”l’atmosphère hyper-factionnelle» et l’animosité envers Jeremy Corbyn au sein du parti, tout en relevant les efforts de certains pour faire échouer la lutte contre la haine anti-juive.
Selon le magazine Times, des partisans de l’ancien chef du parti Jeremy Corbyn ont tenté de suspendre l’enquête sur le sujet. Leur échec a toutefois été considéré par certains comme la preuve que le nouveau chef du parti, Keir Starmer, avait consolidé son pouvoir. Le Guardian a par ailleurs indiqué que ce dernier a menacé que des sanctions disciplinaires ne soient prises à l’égard des personnes responsables de cette divulgation. Le rapport interne a constaté des erreurs dans le traitement par le parti des incidents
Son omission a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux La députée démocrate américaine Rashida Tlaib a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux après avoir tweeté une déclaration le jour du Souvenir de l’Holocauste (Yom HaShoah) sans mentionner les Juifs. Son omission a suscité de vives critiques de la part des commentateurs politiques et des militants pro-israéliens aux ÉtatsUnis. «En ce #HolocaustRemembranceDay et chaque jour - nous rendons hommage aux millions de vies perdues et changées à jamais dans l’un des chapitres les plus
horribles de l’histoire de notre monde», a écrit R. Tlaib. «Puissions-nous les honorer en nous battant pour faire en sorte que la haine et le fanatisme ne prévalent plus jamais. #YomHaShoah.» «Il est difficile pour vous de dire «vies juives»? Ce tweet est tellement forcé. Gardez-le», a tweeté en retour Anila Ali, présidente de l’American Muslim Multifaith Women’s Empowerment Council. Rashida Tlaib a suscité de vives polémiques ces dernières années concernant les Juifs et Israël, à l’instar d’Ilhan Omar. En août 2019, Israël a annoncé que les deux femmes se verraient refuser l’entrée dans le pays.
Plusieurs personnes qui critiquent le rapport soutiennent qu’il a été divulgué dans le but de nuire aux membres du parti qui avaient sonné l’alarme concernant le haut niveau d’antisémitisme au sein du Labour. Jeremy Corbyn a été régulièrement accusé de complaisance envers certains membres de son parti ayant tenu des propos antisémites. Le chef travailliste avait fini par reconnaître que le parti connaissait un «réel problème» d’antisémitisme et qu’il avait été «trop lent» à infliger des sanctions disciplinaires dans des cas avérés.
À LA UNE
Edition du 29 Avril au 5 Mai 2020
Biden pense que Trump va essayer de reporter l’élection présidentielle
C’est «la seule manière dont il pense pouvoir gagner» Joe Biden, candidat du parti démocrate à la présidentielle du 3 novembre, a prédit jeudi que Donald Trump ferait son possible pour reporter l’élection du 3 novembre pour préserver ses chances de l’emporter. «Souvenez vous de ce que je vous dis, je pense qu’il va essayer de faire reporter les élections d’une manière ou d’une autre, trouver des raisons pour lesquelles elles ne peuvent pas avoir lieu», a déclaré Biden lors d’une collecte de fonds en ligne jeudi.
vers la victoire semble plus ardue que prévu pour Donald Trump, qui jusqu’ici pouvait compter sur de bons résultats économiques et une base électorale fidèle. Soulignant la récente menace de M. Trump de mettre son veto à un financement d’urgence pour la Poste américaine, M. Biden y a vu un exemple de l’intention du président de «faire tout ce qu’il peut pour rendre le vote très difficile».
«C’est la seule manière dont il pense pouvoir gagner», a affirmé l’ancien vice-président âgé de 77 ans.
Aux Etats-Unis, les électeurs ne pouvant pas se rendre aux urnes peuvent envoyer leur bulletin ou le déposer avant ou après la date du scrutin, ce qui pourrait permettre d’éviter la propagation du virus. Mais pour M. Trump, ces méthodes augmentent les risques de fraude.
Avec la pandémie de Covid-19 qui a causé 50.000 morts et 26,4 millions de nouveaux chômeurs aux Etats-Unis, la route
En raison de l’épidémie de coronavirus, des dizaines d’Etat américains ont dû reporter leurs primaires.
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Coronavirus: réouverture des cafés et restaurants à Gaza
A ce jour, 17 personnes ont été contaminées mais aucun décès n’est à déplorer Les restaurants et les cafés de la bande de Gaza ont été autorisés à rouvrir leurs portes après plus d’un mois de fermeture en raison de la pandémie du Covid-19, ont annoncé lundi les autorités locales. Début mars, les frontières avaient été bouclées, puis restaurants, cafés, écoles et universités fermés, dans l’espoir d’empêcher la propagation de l’épidémie dans la bande côtière. A ce jour, 17 personnes, toutes en isolement, ont été contaminées mais aucun décès n’est à déplorer, selon le bilan du gouvernement local dirigé par le groupe terroriste Hamas.
«Il a été décidé de permettre l’ouverture des cafés et des restaurants», à partir d’aujourd’hui (lundi), a annoncé dans un communiqué le ministère de l’Economie de Gaza. Les cafés et restaurants devront s’assurer des mesures de distanciation sociale, ont ajouté les autorités. En raison du ramadan qui a débuté vendredi, les établissements ne seront ouverts que le soir, après la rupture quotidienne du jeûne. Cette décision «fait suite à (notre) demande d’ouvrir les restaurants afin d’éviter de nouvelles pertes», a indiqué Salah Abou Haseera, directeur de l’Association des restaurants, hôtels et services touristiques de la bande Gaza.
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«La normalisation des relations avec Israël est entre les mains du gouvernement»
«Le Soudan ne devrait pas être dans un état d’hostilité avec un parti, une religion ou une secte» Le chef du Conseil de souveraineté du Soudan, Abdel-Fatah Al-Burhan, a déclaré samedi à la télévision soudanaise que la décision de normaliser les relations avec Israël appartenait désormais au gouvernement. M. Al-Burhan a affirmé que le Conseil de la souveraineté et le cabinet sont «d’accord sur l’importance d’adopter les intérêts suprêmes du pays». «Le Soudan ne devrait pas être dans un état d’hostilité avec un parti, une religion ou une secte. Après la révolution, le pays doit devenir différent» a-t-il soutenu. Le journaliste soudanais Wasil Ali a d’abord tweeté des traductions en anglais des propos d’Al-Burhan. M. Al-Burhan a noté que les résultats de sa rencontre avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou devaient être décidés par
le gouvernement soudanais. M. Netanyahou a rencontré le président soudanais lors d’une réunion extraordinaire en février en Ouganda. Les deux hommes se sont rencontrés à Entebbe dans la résidence du président ougandais Yoweri Museveni. M. Al-Burhan a indiqué à un journal local qu’il se «sentait à l’aise» avec le Premier ministre. Après la rencontre avec M. Al-Burhan, B. Netanyahou a annoncé en février que des avions commerciaux israéliens survolaient le Soudan - un signe considéré comme une autre percée dans les relations israélo-soudanaises. Khartoum a annoncé le 5 février qu’il avait donné aux avions israéliens l’autorisation initiale de survoler le Soudan, deux jours après la réunion. «Nous discutons maintenant d’une normalisation rapide. Le premier avion israélien est passé hier dans le ciel du Soudan», avait précisé le dirigeant israélien.
Coronavirus: la Turquie envoie des équipements médicaux aux Etats-Unis
Coronavirus: la Chine menace l’Australie de boycott après sa demande d’enquête L’ambassadeur Cheng Jingye a averti que cette demande d’enquête indépendante était «dangereuse»
«Nous allons envoyer des protections faciales, des masques N95 et des combinaisons» (R. Erdogan)
par la pandémie, même si la fiabilité des chiffres publiés par d’autres nations, comme la Chine, est mise en doute.
La Turquie va envoyer mardi aux EtatsUnis un avion rempli d’équipements médicaux pour lutter contre la pandémie du Covid-19, a indiqué lundi le président Recep Tayyip Erdogan.
Le président Erdogan met régulièrement en avant l’aide envoyée par son pays à l’étranger, répétant que la Turquie a mieux géré la crise que les pays occidentaux.
«Demain (mardi), nous allons envoyer une aide médicale aux Etats-Unis : des protections faciales, des masques N95, des combinaisons et des produits désinfectants», a déclaré M. Erdogan lors d’une allocution télévisée, précisant que ce matériel serait transporté par un avion militaire. Avec près de 55.000 décès et plus de 960.000 cas d’infection confirmés, les États-Unis sont le pays le plus touché
La Turquie est pourtant elle-même durement touchée par le coronavirus, avec 2.800 décès et plus de 110.000 cas de personnes infectées, selon le dernier bilan officiel publié dimanche. Signe que la crise n’est pas terminée, M. Erdogan a annoncé un confinement total du 1er au 3 mai, ajoutant que son gouvernement envisageait d’interdire les sorties chaque week-end des semaines à venir.
L’ambassadeur de Chine en Australie a averti lundi que l’ouverture d’une enquête sur la façon dont elle a géré la pandémie de coronavirus pourrait entraîner un boycott de la part des consommateurs chinois. L’Australie s’est jointe aux Etats-Unis pour demander l’ouverture d’une enquête sur la manière dont la maladie de Covid-19, qui a vu le jour dans le centre de la Chine, s’est propagée à travers la planète. Ils accusent notamment la Chine de ne pas avoir réagi de manière efficace dans les premières semaines de l’épidémie et d’avoir minimisé ses conséquences sur son territoire. Dans une menace à peine voilée, l’ambassadeur Cheng Jingye a averti que cette demande d’enquête indépendante était
«dangereuse». «La population chinoise est frustrée, consternée et déçue par ce que fait actuellement l’Australie», a-t-il déclaré dans un entretien publié dimanche dans l’Australian Financial Review. «Si cela va de mal en pis, les personnes pourraient se demander pourquoi aller dans un pays aussi peu amical avec la Chine. Les touristes pourraient avoir des doutes», a-t-il affirmé. M. Cheng a également laissé planer une menace sur le nombre de Chinois qui, à terme, pourraient étudier dans les universités australiennes. Ils constituent une source importante de revenus pour l’immense île-continent mais leur présence est déjà menacée par les mesures prises pour limiter les voyages en raison de la pandémie.
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Claude Barouch, un grand serviteur de notre Communauté
Après l’annonce de la mort, samedi à Paris, de Claude Barouch, plusieurs personnalités politiques françaises et de la communauté juive ont rendu hommage à son action à la tête de l’Union des professionnels juifs de France.
décision des magistrats de la Cour d’Appel de Paris qui avaient jugé l’assassin de Sarah Halimi, irresponsable, et dénonçait encore récemment les dérives des élus qui, pour conserver leur siège, avaient pactisé avec les islamistes et les voyous.
Alors que l’épidémie s’étend et recouvre notre monde, les destins individuels s’effacent devant le drame collectif. Pourtant, je voudrais m’arrêter sur la disparition de mon ami Claude Barouch, frappé par le virus et qui s’est éteint ce samedi après trois semaines de lutte.
Chacun d’entre nous a en mémoire l’émission qu’il animait sur Radio J avec Guy Rozanowicz chaque dimanche et ses prises de positions claires et courageuses.
Homme discret, précis et efficace, il voulait dénoncer la résurgence de l’antisémitisme sous sa forme nouvelle, l’antisionisme au-delà du cadre communautaire et alerter le monde politique et médiatique. Il multipliait les colloques, les articles, les interventions pour démonter les mécanismes nouveaux qui s’étaient mis en place il y a quelques années pour délégitimer Israël. Il faisait appel à des intellectuels, des philosophes, des journalistes, des femmes et des hommes politiques de toutes tendances qu’ils partagent ou non ses convictions.
Jack-Yves Bohbot
Car Claude n’avait pas peur du débat : tout au contraire, il recherchait l’échange et la confrontation pour mieux convaincre son contradicteur. Profondément sioniste, il défendait la centralité de Jérusalem et son statut de capitale éternelle et indivisible du peuple juif, lançait une vaste opération de soutien à l’hebdomadaire, Actualités Juives, alors en difficulté financière, s’indignait de la
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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot
Il était de tous ces combats. Il nous manquera, Il me manque déjà. Déconfinement en Israël Avec un bilan réussi de confinement, Israël a lancé depuis dimanche un déconfinement progressif : retour à leur bureau des salariés de la high-tech, autorisation des mariages et des brit miloth avec dix personnes au maximum, obligation de porter un masque à l’extérieur à partir de sept ans…Le gouvernement enchaine les mesures ; mais il reste très attendu sur le terrain économique avec un taux de chômage qui est passé de 3,5% à 25% en quelques semaines ! Les travaillistes rejoignent le gouvernement d’union Les membres de la convention du parti travailliste israélien qui s’est réunie ce dimanche ont voté majoritairement en faveur de leur entrée au gouvermenent Nétanyahou et Gantz. Le dirigeant du parti, Amir Peretz a justifié ainsi ce vote : « Nous ne nous joignons pas à un gouvernement de droite, mais à un gouvernement
d’union avec une rotation. » Le ministre israélien de la Santé jette l’éponge Vivement critiqué pour sa participation à une prière collective en contradiction avec les directives de son ministère, le ministre de la Santé Yaakov Litzman a fait part au premier ministre de son souhait d’être en charge du ministère du Logement dans le prochain gouvernement. « Après une décennie au ministère de la Santé (...) et à l’approche de la mise en place d’un nouveau gouvernement, j’ai décidé de ne pas revenir au ministère de la Santé pour la quatrième fois et préfère trouver des solutions au manque de logements en Israël au sein du ministère du Logement » a-t-il déclaré dans un communiqué. L’AP condamnée Le tribunal de district de Jérusalem a condamné ce vendredi l’Autorité palestinienne à verser 142 millions de dollars aux familles des personnes tuées dans des attentats terroristes palestiniens, principalement pendant la Seconde Intifada. I24 news rapporte que l’’argent proviendra des fonds de l’Autorité palestinienne nommé « fonds des martyrs », ainsi que de la taxe douanière que l’Autorité palestinienne paie à Israël chaque mois. Le sport se déconfine peu à peu en Israël Si le gouvernement a autorisé la reprise du vélo en dehors des villes, la formation des joueurs de tennis, des joueurs de football, des basketteurs et des athlètes, la mer reste encore fermée aux activités sportives, suscitant la colère des associations de nageurs. Prière interreligieuse à Jérusalem contre le coronavirus Inédit. Les responsables des trois religions monothéistes ont prié ensemble à Jérusalem la semaine dernière pour implorer l’aide divine contre le virus. Le Grand-Rabbin sépharade de Jérusalem, Shlomo Moshé Amar et son homologue ashkénaze, Aryeh Stern, participaient à cette rencontre.
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Génération Covid. Miroir de nos peines !
Les temps changent! Alors que ça ne me dérange pas du tout de rester sagement à la maison, je réalise que ça ne m’est jamais arrivé. En France, il y avait les prières à la synagogue, les copains, un petit café, un crème, un coca! En Israël, il y avait le bord de mer, les copains, un petit café, un crème, un coca! Mais 5, 6, 7 peut-être 8 semaines ou plus! Va savoir! Difficile à mesurer. Je suis, aujourd’hui, intimement persuadé, qu’à un degré ou à un autre, nous en resterons, profondément marqués. Que restera-t-il demain, de ce mot étrange, totalement dépassé, obsolète, absent de notre vocabulaire, il y a moins de 3 mois, que nous utilisons chaque jour, à chaque instant. CONFINEMENT. Les souvenirs remontent. A 14 ans, je fus confiné dans un internat: le château de Laversine. Non parce que j’étais turbulent ou incontrôlable, mais pour des questions d’espace. Famille nombreuse, logement exigu! Ce furent 3 années d’apprentissage de la vie. En fait de confinement, nos escapades au «chemin de l’Oise», la dégustation de fraises sauvages...valaient toutes les libertés. Confinement bonheur? En mai 68, grève générale. Pas de transports en commun. Des kilomètres à pied, des kilos de cerises, d’éclairs et de religieuses englouties avec celle qui sera la mère de mes enfants. Confiné dans un Paris désert, et le défoulement au quartier latin. Quoi de plus beau? l’étions.
heureux? Nous
Quelques mois plus tard, confiné pour 16 mois, le service militaire et les larmes de ma mère, qui imaginait son fils au combat, dans les tranchées, risquant sa vie pour sauver le monde. Ça reste un de mes meilleurs souvenirs. Alors, oui! Que restera-t-il de ce mot? Il faut examiner ce que furent les grandes mutations, parfois conflictuelles, du lien familial depuis mai 68. Révolution qui inspira «la cool attitude» assumée de parents
délégant l’autorité aux institutions scolaires, se retrouvant démunis, contraints de devenir dépositaires de l’autorité. Une génération qui a vu des papas, allongés sur le tapis du salon, jouant aux legos ou regardant un DVD du Roi Lion. Ces mêmes papas, obligés de se redresser pour revoir les tables de multiplication.
Non Manu, on ne pliera pas
Le gnome qui sert de Président à la France se prend pour un gardien de la Révolution. A force de lécher les babouches et les tong des iraniens, il se met à leur ressembler. IL MENACE ISRAEL! Moi qui sus d’ordinaire poli, je déteste l’irrespect et l’incivilité! Mais décidément, tu me fais bouillir. J’explose.
QU’EN RESTERA-T-IL ? Il est certainement trop tôt pour répondre à une telle question. Ceux qui passèrent le Bac en 68, subirent l’ironie mordante de leurs aînés et de leurs cadets. Un Bac bradé. Ceux qui le passeront cette année resteront pour toujours la génération du télé-enseignement, de la douleur de l’enfermement.
BOUFFON! Tu veux dicter à un état souverain sa conduite? Tu as plus besoin d’israël, qu’Israël de toi! Toi, le nain, la risée de l’Europe. Toi, qu’Angela tient par le bout du nez pour que tu ne prennes pas le bouillon? Toi qui a mis la France à genoux. Toi qu’on va juger après le déconfinement pour les bêtises que tu as accumulées depuis 3 ans. Haute trahison? Toi qui, depuis que tu as parlé de déconfinement, nous annonce tout et son contraire toutes les 2 heures.
Bouillonnants mais confinés, ils sortiront de cette épreuve, peut-être plus forts, en tous cas, différents. C’est la seule certitude.
Nous voyons la barbe d’Edouard le transformer en dalmatien, sans parler de ses difficultés orales. Le pauvre n’a plus d’arguments. Il défend un patron incapable.
Cette GÉNÉRATION COVID, aura certainement une pensée pour ceux qu’on appelle pudiquement, de manière condescendante, les Aînés. Ces femmes et ces hommes de plus de 85 ans qui ont ressenti l’abandon.
Et cette pauvre gourde de Sibeth. Elle «fleurit» un peu plus à chaque apparition. Et pis elle fleurit, plus elle raconte des cracs. Mensonge sur mensonge. Stupidités de plus en plus grosses. Elle ne réalise pas qu’elle se couvre de ridicule? Et Blanquer? Et Castaner? Et le Drian? Mais tu l’as fait exprès!
Au bord de la route de la communauté sociale. Selon des témoignages, certains auraient préféré quitter la route d’eux mêmes. A quoi bon? Pour les autres, ostracisés au nom du bienêtre sanitaire, que restera-t-il de ce confinement? Je me souviens qu’enfants, on se moquait, gentiment des vieux qui nous disaient: «Mais toi, tu n’as pas connu la guerre!» Toutes proportions respectées, Je ne chercherai pas à faire de parallèle déplacé, j’imagine mes petits enfants disant à leurs enfants, «toi, tu n’as pas connu le confinement.» Étrange parenthèse, si douloureuse, que le miroir de nos joies, devient le miroir de nos peines. René seror
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Tu as choisi les plus bêtes, volontairement. Pour ne pas qu’ils te fassent de l’ombre? Misère! Misère! C’est toujours sur les pauvres gens, que tu t’acharnes obstinément. Coluche et Benichou. Eh oui! Un clown en salopette était plus sensé que toi! Mince, Manu, bouge, arrêtes de faire n’importe quoi!!! Parlons déconfinement! Tu annonces ou tu fais annoncer qu’il se fera, région par région et aussitôt, qu’il ne se fera pas par région. Es-tu conscient qu’on est passés tout près d’une catastrophe? Avec une France qui aurait été deconfinee ici, mais confinée ailleurs. Qui a pondu cette bêtise? Comment faire sans créer des frontières? Comment traverser une région confinée, pour se rendre d’un endroit deconfiné à un autre, qui l’est
aussi? Comment aurait fait des salariés frontaliers? Et les fournisseurs? Et les sous-traitants? KAFKAÏEN? Certes la Creuse, le Cantal, la Lozère sont des régions moins touchées. Pour l’homme cultivé, les mots ont un sens. En deconfinant ces régions à peu de risques, le déconfinement ne serait pas régional mais régionalisé. La NUANCE est énorme. Avoue le! La gestion de la crise a trop été centralisée. Jusqu’à la caricature. Parlons des masques! Quelle gestion déplorable! Réquisitions, blocage administratif, problèmes de normes, retard de paiement. Cependant que les maires, tu sais, ces mecs que tu méprises, ont assuré ce que l’état central était incapable de faire. Et la décision d’interdire les marchés ouverts, tellement importants, tellement vitaux pour les territoires. Une honte. Les maires pouvaient être seuls juges. Non! Les préfets s’en sont mêlés. Ce ne seront ni les exercices de séduction auprès du Professeur Raoul, ni l’hypocrisie déployée auprès de quelques maires, ni la leche auprès du personnel soignant que vous dédégnates, qui vous rachèteront. On vous voit agir à reculons, avec mauvaise foi. En réalité, Vous avez un manque de confiance fondamental dans ce que vous ne contrôles pas en totalité. Pourtant, vous êtes un piètre gestionnaire. On l’a bien vu dans l’affaire des masques ou des tests. Au fond, tout cela est affaire de confiance. Mais TON Administration fonctionne dans la défiance. Pour s’en sortir on parle de co- responsabilité dans la gestion du DÉCONFINEMENT. Celle des maires et des préfets. On est tout de même loin de ce qui a fait ses preuves, AILLEURS. Serait-ce le gestionnaire maladroit qui veut imposer ses diktats à Israël? Est-ce de la jalousie? Voudrais-tu nous mettre à genoux? Tu devrais relire Esther. Même chez Racine, Mordekhai ne plie pas. A bon entendeur. René seror
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Exécrer l’admirable Bibi !
Je ne suis ni fanatique, ni adorateur. Je suis tout simplement admiratif. Quand un homme est pourchassé, honni, critiqué et j’en passe... Il craque! Est-il possible de supporter ces années de détestation? Alors, RESPECT! Est-il normal qu’un groupe de Tel Aviviens, seraient-ils 2000, dicté la conduite à suivre à des centaines de milliers d’israéliens? Je n’ai pas osé parler de millions, mais nous sommes des millions! Nous ne comprenons pas que des individus tels que Lieberman, Lapid, et autres Peretz, qui ont poussé l’ignominie à l’extrême, ait encore le droit de s’exprimer? Nous ne comprenons pas que l’on soit prêts à sacrifier l’artisan de la grandeur d’Israël, pour des individus sans expérience politique, prêts à n’importe quel compromis pour leur intérêt personnel. La faible expérience de certains et les faux pas commis ne peuvent être oubliés. En réalité, tout est dirigé contre un
homme, qui n’a jamais cessé d’élever le statut de son pays. Un homme qui arbore fièrement nos couleurs à travers le monde. Un homme qui a fait d’Israel, le petit pays le plus admirable, encre une fois, je n’ose pas dire admiré, et pourtant... Un homme admirable, que l’on se plait à exécrer! Je suis sur, qu’un Kabbaliste, spécialiste en Guematrie, trouverait le rapport qu’il y a entre démocratie. Jalousie, hypocrisie, perversion... Il suffit de les regarder droit dans les yeux, pour voir l’hypocrisie qui se cache sous la «franchise de leur regard. « Quelle sorte de réunions faut-il organiser pour contrer cette haine gratuite? Si l’histoire de notre peuple était mieux enseignée, on verrait tout de suite l’analogie entre la période difficile que nous vivons et le deuil que nous marquons en cette partie de OMER. René SEROR
Bibi/benny : Mariage de raison Voilà un mariage contre nature présenté comme un mariage de raison. La raison d’état qu’impose la menace. Notre Premier Ministre a suspendu la Knesset, les tribunaux, son procès est renvoyé et il en profite à fond pour faire ce qu’il sait si bien faire: GOUVERNER. LA CRISE L’AIGUISE!
Le Talmud précise que l’amour vient avec le temps. Sur les 3 conditions nécessaires aux épousailles, l’une d’entres elles est le contrat. KETOUBA. Chercheront-ils a atteindre le sommet de ce saint sacrement? BIBI et Benny??? Wait N’ See! Nous avons un gouvernement. Un accord a été trouvé, mettant fin à cette crise interminable. Le coronavirus fait beaucoup de ravages et quelques petits miracles. Mot auquel j’aurais préféré arrangements. Il sort, en apparence, Israël de l’impasse politique dans lequel le pays était embourbé depuis un an. 3 élections successives, pas de majorité. C’est donc, un gouvernement d’urgence qui va piloter la lutte contre l’épidémie. Benny jurait d’envoyer Bibi devant les tribunaux. Il le rallie!
-Des le 6 mars, il a fermé les frontières aux voyageurs venus d’Europe. -Il s’appuie sur l’armée. -Les fonctionnaires le suivent. -La société civile s’auto discipline, n’étaient quelques récalcitrants, barbus et provocateurs, qui ne respectent ni le drapeau, ni la Thora. -Le Mossad coordonne la distribution des masques, encadre les tests, en dépit de la foire d’empoigne mondiale. -La chloroquine est stockée. -Les chercheurs mobilisés. -Une chaîne de fabrication de missiles reconditionnée pour produire des respirateurs. Et aussi, la surveillance électronique, qui permet de géo localiser les téléphones des personnes contaminées. CONSÉQUENCE: Dans notre pays à la population 4 fois plus dense qu’en Europe, le taux de mortalité reste très faible. Une centaine de décès pour 10.000 contaminations. Certains accusent notre BIBI de s’accrocher au pouvoir, mais au moins, il sait l’exercer. René SEROR
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza Une chronique des temps amers
Le COVID 19, nous prend à témoin, la planète vit dans l’attente du VACCIN miracle, la voix des médias à l’actualités démentes de bavardages et d’explications scientifiques, ballotés d’une point de vue à l’autre, des interprétations auxquelles s’adjoignent les préoccupations économiques, sociales et politiques, ce triple défis solennels enferment nos pensées dans une quadrature angoissante indéfinie et un avenir « qui ne sera plus comme avant » paroles de ministre. Assommés au quotidien par une nécrologie macabre, de quoi démoraliser les plus braves, à la question immunitaire « qui sera le prochain ? Eric Zemmour, version light « Alors, plus rien ne sera comme avant, ou tout sera pire qu’avant ! » Voir le monde qui s’agrippe à la vie, lui-même perdu, en déshérence spirituelle dans ce qu’il ne comprend pas, la fuite du temps, un mauvais pas vers l’inconnu. L’écologie un ancrage nouveau apporte une réflexion culpabilisatrice à ces charlatans scientifiques, technocrates stériles qui à la faveur de cette crise nous ont amenés à cette impasse. Les militants de EELV festoient, revitalisent leurs argumentaires, colorent l’avenir d’arcs en ciel heureux, la POLLUTION, le grand mot, le mot des tous les abus, l’idée de ce mot répercute à l’infini les désordres à venir. Les animaux ravis du vide civilisationnel se baladent au cœur des villes, comme un retour à la maison, le piaillement des oiseaux, oui, on en avait oublié leurs chants joyeux, les rues sont calmes, la surprise d’un retour à la nature tel que nous le vivions dans les années d’après guerre, imposée certes, peut être un des derniers privilèges que nous partagerons avec nos enfants avec ce qui fut, qu’ils ne connaitront qu’une fois dans leur vie, au retour à une normalité bruyante et impitoyable. Ne dit-on pas « chasse le naturel, il revient au galop ». Intermède pour vous faire remarquer que la nature vit sa vie, nous nous sommes tellement focalisé sur le virus, qu’on a oublié le printemps ? Vous vous imaginez ne pas le voir, il s’ouvre à nos yeux , les promesses de la nature tant nous sommes semblent ils la proie d’un virus vengeur ? Un printemps somptueux qui nous échappe, une floraison harmonieuse et des senteurs fleuries portant en elles la douce caresse d’une saison perdue, les squares vides, pas abandonnés mais perdus dans l’immensité d’une cité silencieuse, alors que devraient résonner les rires des enfants, les parlottes des parents toujours émerveillés par leur progénitures, une joie limpide, souriante,
savions nous prendre conscience de ces images imprégnées dans nos souvenirs de jeunesse comme étant ceux d’une intemporalité condamnée ? Des étoiles dans le ciel, images d’Epinal, tableau naïf tel un rêve recréé grandeur nature, paradis perdu, à l’époque de nos culottes courtes il n’y avait pas dans nos banlieues encore campagne ou nous passions nos vacances d’été, ces barrières d’immeubles, une fracture grise et sans joie ou la promiscuité est un fléau social de plus en plus incontrôlable. Ce qui, devrait constituer un regret profond, nous citoyens gâtés dans une cité vue comme une des merveilles du monde être confiné au centre d’une capitale aux trésors infinis et l’épidémie comme un bruit de fond sournois sans odeur, sans visage mais omniprésent a déjà contaminés nos esprits. Y aura-t-il encore un printemps heureux ? Fatalité ou une dernière chance avant une apocalypse à venir, le possible rejoint parallèlement l’espoir fou mais vain que chaque catastrophe évitée peut aussi être le tremplin d’un renouveau spirituel, une réflexion sur cette modernité destructrice , « mais l’homme reste un monstre indompté », la liberté est au prix des révoltes, d’un orgueil meurtrier, au prix douloureux de drames quotidiens pour des trêves non respectées, des intelligences collectives à sens unique ainsi vont nos sociétés aux sempiternelles griefs pour des motifs dus aux différents statuts de classe. Et subsiste, cette notion d’injustice civile profitant aux nantis et aux banlieues. Propos qui me viennent sans vraiment y songer, l’intime s’exprime naturellement, ingénument dans une prière silencieuse et douloureuse, sous le soleil de D. rien de nouveau, les siècles s’ils ont forgés notre histoire n’ont pas pour autant changés les êtres humains, crise ou pas, l’espoir ne se relaie pas, le désespoir tangible dans nos solitudes , la vie autant que la survie un challenge autant qu’un échec rédhibitoire, nous sommes confrontés à des détresses permanentes qu’aucune promesse ne vienne partiellement adoucir. Il y a eu PESSAH, un PESSAH frustrant, nous nous sommes adaptés, avions nous le choix ? des plaintes, pendant la SHOAH malgré les risques PESSAH fut fêté, PESSAH a paru vide lorsque le clan familial dans son ensemble n’est pas présent, notre grande fête, que n’a-t-on pas écris sur ce sujet, les maitresses de maison, vers la ruée des nourritures de PESSAH, les listes soigneusement annotées, les caddies de fin du monde, les rires, les colères abusives dans les queues ou chacune joue son va tout, question de principe, une liesse débordante au-delà des
magasins, attroupements, cohue merveilleuse ou tout s’agite pour que le SEDER de PESSAH soit somptueux. Le grand ménage, la recherche du HAMETZ, le MA NICHTANA la récitation disputée des enfants, qui veut être le pervers ? qui veut être celui qui ne sait pas ? Dans ces disputations bibliques, le père honorant ses invités donne à ce repas la dimension d’un banquet DIVIN. Et ce PESSAH confiné, une grande part de notre joie s’en est parti en regret, en amertume, en déprime, même au dépens de notre santé, une table sans les enfants, l’application ZOOM, SKYPE, WHATSAPP nous les mettent en évidence, cela reste une déchirure, nos petits rois, nos petites Esther absentes, une peur métaphysique, la crise au cœur de notre tradition la plus importante, libération, délivrance, un cri biblique résonnant comme l’ unité d’ISRAEL. S’agitait en notre ISRAEL, une défiance envers les dirigeants, deux têtes politiques, sur lesquels doivent reposer le destin d l’ISRAEL, cela donne en résumé les éléments d’une farce tragique de la médiocrité ou du SUR-EGO dément de nos leaders actuels. Enfin, en ce jour de célébration des héros du ghetto de Varsovie, après 484 jours de blocage, les deux adversaires scellent leur union pour sortir de la crise, une entente à condition partagée soit un deal raisonnable donnant un équilibre de gouvernance aux deux partis. Ce sera un gouvernement d’UNION d’URGENCE ou d’UNION NATIONALE, à choisir ? Fin de l’impasse politique, est ce la CORONAVIRUS qui a permis de finaliser cet accord, la crainte politique formulée par le président RIVLIN de remettre à un membre de la KNESSET la responsabilité de former un gouvernement et qu’aucun d’eux ne soient retenus. Qui le saura ? Deux jours avant l’accord Benjamin NETANYAHOU et Bruno GANTZ, 2000 manifestants drapeaux noirs en tête dans les rues pour exprimer une opposition à un gouvernement d’UNION NATIONALE pour sauver la « DEMOCRATIE » scandaient ils, une éthique à laquelle ils refusent de se joindre. Ce n’est pas la fin de la DEMOCRATIE, c’est un excès de DEMORATIE, à l’honneur d’ISRAEL, excessif est le terme qui convient le mieux en ISRAEL, si cela créé des désordres, c’est la vie politique qui en jeu, il ne faut pas y renoncer au-delà des contestations d’usages, il s’avère ce que l’on reproche à l’un des élus en retour fait du tort à l’autre et vice et versa, pour certains comme une injure à la DEMOCRATIE. Des siècles de silence, de non existence physique, au lendemain de la SHOAH l’expression politique dans un Etat recréé était un devoir au-delà de toute critique, la folie juive dans ce qu’elle a de pire est le sens sans fin d’une rivalité orgueilleuse poussant à l’extrême et parfois à la dénégation du droit à la parole de l’autre, le vertige institutionnel après cet épisode peu glorieux du pacte des deux leaders et pourtant ISRAEL subsiste par devers et contre tous. Les enjeux de ce gouvernement ne présument pas d’un avenir serein, à peine conclue SAEB ERAKAT, le secrétaire général de l’OLP « condamne le nouveau gouvernement estime que cette coalition menace la stabilité du Moyen Orient, parce que fondé sur l’engagement d’annexer des
territoires palestiniens » et « l’annexion signifie la fin de toute possibilité de solution négociée ». ISRAEL, les situations de détresses sont nombreuses, anarchie religieuse face au COVID 19, les « craignant D. », un bras de fer entre orthodoxie et pouvoir ? Incidents à MEA SHEARIM, à BNE BRAK ou les religieux représentent la majorité des contaminés au CORONAVIRUS recensés dans le pays. Le président du CRIF, il y a quelque temps, « nous sommes 1% de la population en France et nous serions 10 % à être contaminés » Qui écoute ? Après POURIM, date repère du confinement, nous n’avions pas cru bon de croire en l’urgence et la dangerosité de la crise sanitaire, une réalité trop brutale , les vieux reflexes, se regrouper, CHABBAT, il a fallu une annonce spéciale du Consistoire sur l’obligation du confinement pour qu’enfin les offices cessent, et encore, trop de victimes parmi nos proches et personnalités. Petit constat, nous nous croyons éternels, un défi à provoquer la mort, une sorte de challenge avec la vie, indomptables et insoumis, « nous peuple à la nuque raide », combien de bêtises commettons nous en ton nom. Je lie nos destins ISRAEL et DIASPORA, chaque vie perdue est un crime, chaque victime par son insouciance, son imposture à la loi, son droit de braver D. qu’il soit un sage, fou, désespéré n’en demeure pas moins le fait d’un imbécile qu’il faut blâmer pour laisser femmes et enfants et familles dans une souffrance nullement méritée, je m’incline, peuple JUIF habituons nous à la modestie, face à D. nul n’est assez grand pour l’affronter. YOM HASHOAH, aucune famille n’est sortie indemne de la dernière guerre, les communautés déracinées, des générations anéanties, le sentiment d’une enfance violée, un pan de leur histoire disparue, plus de racines parentales, pas la figure de grands parents, un passé vidé de sa substance émotionnelle, combien parmi ceux de ma génération se sont retrouvés orphelins, abandonnés, livrés à eux-mêmes, familles recomposées autour d’un malheur commun, que de tragédies dans le cœur intime dernier refuge de notre détresse psychologique, pourtant nous avons fait nos vies sur un socle bâti sur d’affreux souvenirs, nous avons dompté l’adversité, le silence familial a baigné nos existences, le signe de l’ultime souffle dans l’enfer des camps, ils étaient si seuls qu’ils n’ont pu témoigner des dernières secondes de leurs vies, poussière et cendre à jamais éteintes nous réveillent par les nuits trop silencieuses, nous dormons sur nos morts, nous, les rares survivants portons une terrible fatalité, le devoir de mémoire, combien de temps durera t’il ? Reste ISRAEL, tous te regardent, 6 millions de bougies pour 6 millions d’âmes, un symbole de feu ranime chaque année leurs mémoire et cette trop courte minute de stridence insoutenable parcourt la terre d’ISRAEL, et se fraie dans notre monde JUIF encore dispersé le chemin douloureux de nos cœurs. « Etre JUIF, c’est cette promesse à l’universelle éternité de garder en mémoire nos martyrs. Bernard Korn Brzoza
SÉCURITÉ
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Le Pentagone minimise le lancement Bruno Fellous, pharmacien : « Il n’y a du satellite militaire en Iran jamais eu de pénurie de masques ! » Depuis dimanche 26 avril, les pharmaciens ont de nouveau le droit de vendre des masques. Une autorisation qui agace les professionnels en question autant qu’elle les satisfait. Furieux d’avoir été écartés de la gestion de cette crise sanitaire, ils comptent désormais faire œuvre utile et dénoncer les erreurs de gestion et les mensonges officiels. Entretien avec Bruno Fellous, pharmacien à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), président du groupement de pharmaciens Suprapharm et fervent défenseur d’un franc-parler et d’une liberté d’action et de parole qui décoiffent !
«En fait, c’est une webcam errant dans l’espace, probablement incapable de fournir des informations» Le Pentagone ne considère pas que le lancement du satellite militaire par l’Iran la semaine dernière soit une menace et assure même que cet appareil est aussi efficace qu’une «webcam», a estimé dimanche le commandant de la force de l’Espace. «L’Iran assure qu’il a des capacités d’imagerie. En fait, c’est une webcam errant dans l’espace, probablement incapable de fournir des informations», a affirmé le général Jay Raymond. Le lancement de ce satellite a néanmoins fâché Washington, puisque le chef de la diplomatie Mike Pompeo a réclamé samedi le maintien de l’embargo sur les ventes d’armes conventionnelles à l’Iran, après
avoir déclaré que Téhéran devrait «rendre des comptes». Selon le New York Times, les Etats-Unis comptent «faire pression sur l’ONU pour prolonger l’embargo, sous peine de voir [l’Iran subir] la réimposition de sanctions rigoureuses.» Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réagi à la parution de ces informations en exhortant Washington à cesser «de rêver». «Il y a deux ans, [M. Pompeo] et son patron ont déclaré ‘cesser la participation des Etats-Unis’ [à l’accord sur le nucléaire iranien] en rêvant que leur ‘pression maximale’ mettrait l’Iran à genoux», a-t-il déclaré. «Cessez de rêver, l’Iran sera toujours maître de sa destinée».
Golfe: l’Iran joue l’apaisement après un incident avec les Etats-Unis
«L’Iran n’a jamais été et ne sera jamais à l’origine de tensions ou conflits dans la région»
Les forces armées iraniennes ont semblé jouer l’apaisement lundi après une série de déclarations menaçantes à l’encontre des Etats-Unis, suite à un incident entre navires de guerre iraniens et américains dans le Golfe. «L’Iran n’a jamais été et ne sera jamais à l’origine de tensions ou conflits dans la région», a écrit l’état-major des forces armées de la République islamique dans un communiqué. «Mais elle défendra toujours son intégrité territoriale avec promptitude, ténacité et force, et il est évident que tout aventurisme, harcèlement ou provocation donnera lieu à une réaction ferme des forces armées iraniennes, dont les agresseurs, notamment les Etats-Unis, subiront les conséquences», ajoute le texte.
Téhéran met également «fortement en garde» les Etats-Unis «et leurs Etats satellites» contre la tentation de créer «des tensions en mer d’Oman et dans le golfe Persique». «La République islamique d’Iran surveille attentivement les Américains et suit leurs activités mais elle ne déclenchera jamais de conflits, ni ne sera à l’origine de tensions dans la région», a déclaré pour sa part le président iranien Hassan Rohani, dans un communiqué publié dimanche. L’Iran se considère comme le gendarme du Golfe et voit la présence américaine dans la région comme la source de tous les maux du Moyen-Orient.
Vous êtes omniprésents, désormais, dans les médias, pour dénoncer le scandale des masques. Pouvez-vous nous expliquer ce qui vous révolte ? On nous a liés les mains, interdit de faire notre métier et d’être utiles alors que nous sommes en première ligne dans le cas d’une crise sanitaire : dans chaque village de France, il y a une pharmacie ou presque. Nous sommes 22000 en France, notre maillage est plus important que celui de la poste. Nous sommes des professionnels formés, diplômés, au contact direct de la population et nous sommes livrés en médicaments 2 fois par jour. Or, on nous a interdit d’être utiles, c’est aberrant ! Votre coup de gueule médiatique concerne en premier lieu les masques et la pénurie qui, semble-t-il, s’avère un problème résolu… Et pour cause, il n’y a jamais eu de pénurie ! J’ai passé mon temps, à partir du décret interdisant aux pharmaciens de vendre des masques, à dire à mes clients que je ne pouvais leur en vendre, alors que mes amis importateurs en faisaient arriver en France par millions ! Comment croyez-vous que des géants de la distribution comme Carrefour aient pu assurer la protection de leur personnel ? Lorsque le gouvernement a centralisé la distribution et la commercialisation des masques, les dirigeants de ces groupes ont mis clairement le marché en mains au Président luimême : soit il les laissait faire appel à leurs fournisseurs pour s’approvisionner, soit ils fermaient les grandes surfaces. Cela n’a pas fait un pli ! Comment expliquez-vous, dès lors, qu’on ait laissé le grand public démuni, alors que les importateurs, comme les professionnels de santé avaient la possibilité d’approvisionner ? Je suis comme vous, dans le questionnement, sur ce sujet. Pourquoi ? Je n’ai pas d’explication. Je peux émettre une hypothèse : l’Etat français n’a pas voulu mettre les moyens suffisants pour s’approvisionner par lui-même en Chine. Il n’a pas su gérer. S’appuyer dès lors sur le réseau entrepreneurial était l’admission d’une défaite. On peut supposer qu’il y a, entre autres, beaucoup d’amateurisme et de manque d’anticipation dans tout cela. C’est de l’improvisation permanente et cela met nos vies en danger et nos entreprises à terre !
A quel coût la population pourra-t-elle s’approvisionner en masques, en pharmacie ? Tout va dépendre des produits. Je veux d’abord dire aux gens qu’ils doivent d’emblée s’orienter vers des masques réutilisables. Les jetables constituent un désastre écologique autant qu’économique. Pour un produit de qualité, il n’est pas indécent de dépenser une dizaine d’euros. Un peu moins soit un peu moins de 7 euros pour un produit plus basique. Je conseille aux gens d’en avoir au moins deux par personne et de ne pas se précipiter sur les stocks qui arrivent. Il n’y a pas de pénurie, nous sommes sollicités tous les jours par des fabricants et des fournisseurs donc nous aurons largement de quoi couvrir les besoins de la population. D’autant qu’en se jetant sur les produits, les clients créent le manque et les fournisseurs, de ce fait, se croient autorisés à augmenter les prix. Quelques mots justement sur la situation des pharmaciens en France. On a le sentiment qu’ayant pu rester ouverts, ils font partie de ces professionnels qui ont tiré leur épingle du jeu. A tort ? Effectivement, à tort. Tous accusent le coup d’une baisse significative de leur chiffre d’affaires 20- 30% de moins en moyenne, avec des disparités conséquentes, selon la typologie de la clientèle. Pour les petites pharmacies de quartier, ayant une clientèle résidentielle, la baisse est limitée : en moyenne, 10 à 15 % de chiffres d’affaires. Pour celles qui, comme la mienne, fonctionnent avec une clientèle de bureaux, c’est plus inquiétant : j’ai perdu 60 % de mon chiffre d’affaires car tous les employés des entreprises alentours qui constituent 50 % de ma clientèle sont confinés et les entreprises en question fermées. J’ai connaissance de certaines officines qui ont dû baisser le rideau, par exemple à proximité des grands magasins parisiens. Ce qui me rend malade, c’est qu’on pourrait éteindre le feu facilement. Certains médecins commencent à le crier haut et fort, il y a des traitements potentiels. On peut traiter les signes cliniques à défaut de trouver le remède capable de neutraliser le virus. Pourquoi, dès lors, laisser le pays s’enfoncer dans la crise économique et sanitaire ? Pour moi, tout cela n’est qu’un assemblage de décisions stupides : un millefeuille de conneries !
FRANCE
Edition du 29 Avril au 5 Mai 2020
France/Coronavirus: le tocilizumab, nouvel espoir de traitement
France: un automobiliste fonce sur des policiers à Colombes après avoir «visionné une vidéo sur la Palestine»
Il permettrait de réduire «significativement» la proportion de malades transférés en réanimation ou décédés Après les récentes déceptions liées aux essais concernant l’efficacité de l’antiviral remdevisir et de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19, la communauté scientifique fonde désormais ses espoirs sur le tocilizumab, un immuno-modulateur qui a fait ses preuves dans des formes graves du virus. Les premiers résultats de l’étude, publiés ce lundi par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), montrent que ce traitement a permis de réduire «significativement» la proportion de malades transférés en réanimation ou décédés, par rapport à ceux ayant reçu un traitement classique.
L’interpellé a indiqué «avoir percuté les policiers en représailles à la situation en Palestine»
une «BMW noire» qui arrivait en sens inverse s’est déportée sur la gauche pour venir les percuter, a précisé le parquet.
Un automobiliste a renversé des policiers à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, après «avoir visionné une vidéo sur la Palestine», blessant deux gardiens de la paix, a rapporté lundi soir Le Parisien.
Aussitôt interpellé par les policiers municipaux, le conducteur de la BMW a indiqué que son geste était «volontaire», tout en ajoutant : «Je l’ai fait pour l’Etat islamique», précise Le Parisien.
Selon une source proche du dossier, lors de ses premières déclarations, l’interpellé a indiqué «avoir percuté les policiers en représailles à la situation en Palestine», ce que le parquet de Nanterre n’a pas confirmé dans l’immédiat.
Le suspect a été placé en garde à vue. Il est présenté par Le Parisien comme «Youssef T., un jeune homme de 29 ans domicilié à Colombes et né à Luneville, en Meurthe-et-Moselle».
Les faits se sont déroulés vers 17H40, lors d’un contrôle routier de la police nationale sur une avenue proche du stade Yves-Dumanoir, a indiqué le parquet de Nanterre. Les deux policiers étaient à l’arrêt quand
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Le Service départemental de la police judiciaire des Hauts-de-Seine s’est saisi de l’affaire. Le parquet national antiterroriste restait en début de soirée «en observation», toujours selon le parquet de Nanterre.
Si ces résultats, déjà transmis aux autorités sanitaires françaises et à l’OMS, doivent encore être consolidés, les directeurs de recherche, qui s’exprimaient par visioconférence face à la presse, ont affirmé avoir voulu les communiquer à ce stade «pour des raisons de santé publique». Le tocilizumab, commercialisé par les laboratoires Roche sous les noms d’Actemra ou RoActemra, est habituellement utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Capable de bloquer les récepteurs de cytokine, protéine du système immunitaire qui joue un rôle moteur dans les inflammations, il permettrait d’empêcher les fameux «orages inflammatoires» responsables de l’aggravation de l’état des malades du coronavirus.
Coronavirus en France: 22.614 décès au total, 369 morts en 24 heures Le nombre de patients hospitalisés en réanimation poursuit sa baisse, continue depuis 17 jours L’épidémie de coronavirus a fait 22.614 morts en France depuis début mars, avec 369 nouveaux décès enregistrés en 24 heures, selon le bilan communiqué samedi soir par la Direction générale de la santé, marqué par une baisse sensible des morts à l’hôpital. L’épidémie a tué 14.050 personnes dans les hôpitaux, soit 198 décès de plus en 24 heures, le bilan quotidien le plus faible depuis un mois, et 8.564 dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux (+171), a précisé la DGS dans un communiqué.
En réanimation, le nombre de patients baisse maintenant depuis 17 jours de suite avec désormais 4.725 personnes admises, 145 en moins depuis vendredi. Même si, au cours des dernières 24 h, 124 nouveaux malades Covid-19 y ont été admis, selon la DGS. Cet indicateur important de la pression de l’épidémie sur le système hospitalier était repassé vendredi sous la barre des 5.000, pour la première fois depuis le 29 mars. La DGS souligne cependant «le nombre très important de patients en réanimation, toutes causes confondues (7.525), et supérieur de 50% aux capacités initiales de réanimation en France».
FRANCE
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Le démantèlement de la «Jungle» de Calais: un coup d’épée dans l’eau ?
«90 % des villes sont des bidonvilles qui ont réussi» (politologue)
ration des Ressources Urbaines), dénonce ce démantèlement comme un non-sens.
2.318 migrants ont déjà été évacués lundi de la «Jungle» de Calais, le plus grand bidonville de France, dans le cadre d’une opération de démantèlement, dite à haut risque, qui devrait durer plusieurs jours. Avec quelque 1.250 policiers et gendarmes mobilisés pour veiller à la sécurité de ce transfert, l’opération s’est pourtant déroulé «dans le calme et la maîtrise», s’est félicité le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Mardi, les premières pelles mécaniques feront leur entrée afin d’éliminer toute trace de ce camp de fortune.
«C’est à la fois un coup d’épée dans l’eau et un non-sens, et on n’est pas sortis d’affaire si on continue de traiter le problème avec des milliers de CRS, des pelleteuses et des barbelés», affirme-t-il.
Si aucune association ne s’oppose au démantèlement de la jungle sur le fond, nombre d’entre elles avertissent du risque de la création de nouveaux bidonvilles, et regrettent l’absence d’une politique globale, de la France et de l’Europe, sur l’accueil digne et respectueux des populations qui fuient les guerres et les conflits. Interrogé par I24News, le politologue Sébastien Thiéry, coordinateur des actions de l’association PEROU (Pôle d’Explo-
«C’est la fin de cette jungle comme Sangatte a été la fin de Sangatte (Le centre de Sangatte situé dans le Pas-de-Calais accueillait en moyenne 1.500 migrants et a fermé ses portes en 2002, NDLR) mais pas la fin des squats, des camps et des campements. Comme les flux migratoires ne se tariront pas, d’autres jungles vont se créer, et on peut même très raisonnablement envisager qu’elles vont se démultiplier à des échelles bien plus grandes», prévient-il. L’association PEROU, qui travaille en collaboration avec diverses équipes de chercheurs, d’artistes, et de photographes, est un laboratoire de recherche-action sur la ville hostile qui se veut au service «de la multitude d’indésirables, communément comptabilisés comme cas sociaux
voire ethniques», mais jamais considérés comme habitants à part entière.
rang de capitale européenne de l’hospitalité», poursuit-il.
«Construire vaut mieux que détruire» Thiéry dénonce la délocalisation et prône l’accompagnement de la construction des camps à leur emplacement d’origine. L’enjeu, dit-il, est de prendre soin et non détruire ce que migrants, Calaisiens et bénévoles du monde entier ont construit ensemble.
Et si cela a un coût, Sébastien Thiéry ne manque pas de dénoncer le projet d’un parc d’attraction à 275 millions d’euros, nommé «Heroïc Land», soutenu par la Ville de Calais, alors que «pour 30% de cette somme délirante», dit-il, «nous pourrions mettre en œuvre 9 grands projets d’accueil».
«Calais n’est pas plein de citoyens exaspérés, Calais est aussi plein de personnes qui se sont mobilisées, qui ont déposé auprès des multiples associations leur désir d’être bénévoles», explique-t-il.
«En Provence, on a aujourd’hui des villages qui sont bientôt classés au patrimoine de l’Unesco et qui étaient des cloaques sans nom il y a quelques dizaines d’années, des centaines d’années tout au plus», cite-t-il en exemple, avant de rappeler que Paris même a été «un cloaque innommable squatté par des Parisis qui avaient un campement en bord de Seine».
Selon le coordinateur, il faut avant tout être attentif aux lieux de vie qui se créent à l’ombre de la ville légale, puis travailler à leur accompagnement, et leur amplification, afin de cartographier de nouvelles formes d’habitat. «Il y a des lieux extraordinaires à Calais qui se sont constitués pour accompagner, pour construire, pour aider, et la jungle est un territoire où on trouve des écoles, des théâtres, des restaurants, des églises des mosquées, et tout ceci relève pour nous de preuves que les choses s’inventent», ajoute-t-il. «Réinventer Calais», propose le politologue, en suivant l’hypothèse que construire vaut mieux que détruire pour répondre aux questions que ces situations de crise nous posent. «Les politiques publiques en vigueur aujourd’hui sont sans issue», martèle-t-il. «Nous avons élaboré des hypothèses qui tracent des perspectives d’une politique publique qu’on nomme «réinventer Calais», qui fait appel à l’idée de mise en œuvre d’un grand chantier d’envergure de transformation de la ville, lui donnant le
La question qui se pose donc selon lui, est comment accompagner de tels processus qui consistent à faire d’un bidonville, une ville. «L’ONU dans ses dernières prévisions constate que 1/3 de la population mondiale vivra en bidonville d’ici une quinzaine d’années», remarque-t-il. «Des pré-accords sont déjà signés par la France qui affirment qu’il ne faut plus détruire les bidonvilles et qu’il faut trouver des ressources, des stratégies et des techniques menant vers leur urbanisation», rapporte-t-il. «Nous, on s’intéresse à ce qui s’invente, et non pas à ce qui se détruit». Côté politique, le lancement de l’opération d’évacuation n’a pas clos le débat: la gauche s’inquiète des conditions d’évacuation, l’opposition de droite craint une multiplication de «mini-Calais» tandis que l’extrême droite prône l’expulsion des réfugiés.
Coronavirus: «ce shabbat inespéré pour la Terre est pour nous un moment très éprouvant» (A. Finkielkraut à i24NEWS) «La planète entière se met en pause»
nous rendait toujours plus mobiles».
«Il y a déjà eu des épidémies meurtrières et même bien plus meurtrières dans l’Histoire, mais l’Humanité ne s’est jamais trouvée dans une telle situation», a déclaré dimanche soir le philosophe Alain Finkielkraut dans l’émission de Valérie Perez.
«Voici que tout se fige, que la planète entière se met en pause, que l’économie se relâche et que l’homme si débordant d’activité fait retraite», a-t-il affirmé.
Qualifiant l’époque d’»extraordinaire» au sens littéral du terme, l’auteur d’»A la première personne» a estimé que «nous étions rentrés dans l’ère des flux et que le progrès
«On a vu des renards dans les rues d’Ashkelon, des canards rue Vaneau à Paris», a-t-il rappelé. «On réentend les oiseaux chanter: ce shabbat inespéré pour la Terre est pour nous, évidemment, un moment très éprouvant.»
«La maladie du corona a beau être peu létale, chaque soir de chaque jour, on compte les morts». La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 206.567 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine.
ISRAËL
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Israël: l’AP doit verser 142 millions de dollars aux familles des victimes du terrorisme
Cette décision fait suite à celle de l’été dernier selon laquelle l’AP était responsable de dommages Le tribunal de district de Jérusalem a statué vendredi que l’Autorité palestinienne devait verser 500 millions de shekels (142 millions de dollars) aux familles des personnes tuées dans des attentats terroristes palestiniens, principalement pendant la Seconde Intifada (2000-2005).
L’argent proviendra des taxes douanière que l’Autorité palestinienne verse à Israël chaque mois ainsi que du «fonds des martyrs» de l’AP. Ce fameux fonds fait référence à des allocations mensuelles en espèces versées aux familles de Palestiniens tués, blessés ou emprisonnés pour leur implication dans des attaques terroristes ou d’autres types de violence à motivation politique contre des Israéliens.
Le juge Moshe Drori a jugé en juillet dernier que l’Autorité palestinienne était responsable de dommages pouvant aller jusqu’à 1 milliard de shekels (284 millions de dollars).
À la suite de cette décision, la présidente de Shurat HaDin, Nitsana Darshan-Leitner, a affirmé que l’organisation ne mettrait pas fin au combat tant que les victimes du terrorisme n’auraient pas obtenu justice.
Depuis lors, l’organisation juridique israélienne Shurat HaDin a travaillé pour prouver les dommages au nom de huit familles regroupant au total 17 plaintes faisant état de 34 Israéliens tués et sept autres blessés, principalement entre les années 2000 et 2002.
«La condamnation des terroristes ne se termine pas avec leur emprisonnement, la lutte se poursuit tant que l’Autorité palestinienne continuera de les financer et d’encourager les actes de terrorisme. L’Autorité palestinienne saura qu’il y a un prix à payer pour le sang versé par ses mains, a-t-elle déclaré.
Malgré les implications diplomatiques complexes de la décision, le tribunal a statué que le montant réclamé ne serait que de 500 millions de shekels pour le moment, avec un paiement étalé dans le temps, selon le rapport.
La décision intervient juste avant le jour du Souvenir des soldats tombés au combat et des victimes du terrorisme, qui commence lundi soir.
Israël/Coronavirus: le gouvernement approuve une réouverture progressive des écoles à partir de dimanche Une évaluation de la situation aura lieu vendredi afin de confirmer cette décision Suite aux discussions lundi entre les différents ministères israéliens, le gouvernement a approuvé la réouverture progressive des écoles à partir de la semaine prochaine, à condition que le nombre d’infections au Covid-19 dans le pays n’augmente pas. Une évaluation de la situation aura lieu vendredi afin de confirmer cette décision. Les élèves de maternelle et des trois premières classes élémentaires pourront ainsi retourner à l’école dès dimanche si la situation se stabilise. Le gouvernement précise que les élèves de moins de 6 ans seront divisés en petits groupes, et que les journées de classes seront également séparées. Concernant les trois premières classes élémentaires, les élèves seront répartis en groupes de 15 maximum.
Dans le même temps, l’Etat hébreu enregistrait lundi soir 15.555 personnes contaminées et 204 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé. Seuls 112 nouveaux cas ont été enregistrés dans les dernières 24h, soit le chiffre le plus bas depuis le 20 mars. Dimanche, les médias israéliens ont annoncé que les restrictions concernant les activités sportives comme la course à pied et les promenades seront levées jeudi matin, permettant aux gens de se déplacer à plus de 500 mètres de leur domicile.
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Washington prêt à reconnaître une annexion de pans de la Cisjordanie
«Comme nous l’avons toujours dit clairement, nous sommes prêts à reconnaître les actions israéliennes» Les Etats-Unis ont dit lundi être prêts à reconnaître l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie, tout en appelant le nouveau gouvernement d’union israélien à aussi négocier avec les Palestiniens. L’annexion des implantations et de la Vallée du Jourdain a été proposée par le président américain Donald Trump dans sa «vision» pour le Proche-Orient, un plan censé faciliter la paix selon l’administration américaine et rejeté par les Palestiniens.
«Comme nous l’avons toujours dit clairement, nous sommes prêts à reconnaître les actions israéliennes visant à étendre la souveraineté israélienne et l’application du droit israélien à des zones de la Cisjordanie que la vision considère comme faisant partie de l’Etat d’Israël», a déclaré une porte-parole du département d’Etat américain. Cela se ferait «dans un contexte voyant le gouvernement israélien être d’accord pour négocier avec les Palestiniens sur la base des lignes présentées par la Vision du président Trump», a-t-elle ajouté.
Israël/Coronavirus: les centres commerciaux devraient rouvrir le 3 mai
Les centres commerciaux des villes particulièrement touchées par l’épidémie devraient cependant rester fermés
La réouverture des centres commerciaux devrait avoir lieu le 3 mai, une décision motivée par un rapport du renseignement transmis ce lundi au Conseil national économique. Ce document en forme de modélisation présentait l’analyse de différents scénarios consécutifs à la réouverture d’espaces commerciaux dans des villes densément peuplées du centre du pays. L’étude tablait sur une augmentation de 1,5% à 5% du nombre d’infections au coronavirus, soulignant que la majorité des nouveaux cas n’entraîneraient pas de formes graves de la maladie, étant donné que la plupart des personnes présentes dans les centres commerciaux ne font pas partie des populations à risque comme les personnes âgées. Le rapport a ainsi conclu que ce nouveau
pas décisif pour l’économie du pays ne causerait pas de hausse significative du taux de contamination, recommandant toutefois de ne pas rouvrir les centres commerciaux dans les villes particulièrement touchées par l’épidémie. Lors d’une réunion du cabinet dimanche, le ministre de l’Économie Eli Cohen s’était déjà prononcé favorablement pour la reprise d’activité des kanyonim, dans le cas où le taux de morbidité dans le pays demeurait stable. Il avait en effet avancé que les mesures de précaution imposant la prise de température ou le port de masques et de gants étaient plus facilement applicables dans des espaces surveillés par des gardes aux entrées et aux sorties tels que les centres commerciaux. Dans un premier temps, seuls les commerces de détail seront autorisés à rouvrir et non pas les restaurants et autres lieux de loisirs.
POLITIQUE
Edition du 29 Avril au 5 Mai 2020
Naftali Bennett prêt à rejoindre le gouvernement, «s’il va dans la bonne direction» Le parti Yamina a menacé de se rallier à l’opposition si ses priorités n’étaient pas respectées L’actuel ministre israélien de la Défense, Naftali Bennett, a déclaré que son parti Yamina souhaitait intégrer le nouveau gouvernement, mais seulement si son agenda correspondait à celui de sa formation de droite nationaliste.
Israël: enveloppe supplémentaire du gouvernement pour soutenir les grandes chaînes de magasins
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«Nous voulons rester au gouvernement, mais seulement si le navire navigue dans une direction que nous jugeons acceptable», a déclaré M. Bennett lors d’une conférence de presse. Ces déclarations interviennent avant sa rencontre avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou pour des pourparlers de
coalition prévue dans la soirée. Yamina a par ailleurs menacé de se rallier à l’opposition si ses priorités n’étaient pas respectées, après la signature d’un accord de gouvernement d’union nationale signé lundi soir entre la liste centriste Bleu Blanc et le Likoud. Mardi, l’ancien chef d’état-major, Benny Gantz, a annoncé qu’il sera ministre de la Défense pour la première moitié du mandat du gouvernement. L’accord gouvernemental prévoit une coalition de 32 ministres pour les six premiers mois, afin d’affronter la crise du Covid-19, puis de 36 ensuite, soit le cabinet le plus nombreux de l’histoire d’Israël.
Israël: Y. Litzman pourrait quitter le ministère de la Santé pour celui du Logement
Le budget annoncé est de six milliards de shekels Alors que les grandes chaînes de magasins avaient refusé de rouvrir leurs enseignes dimanche pour protester contre le montant de leurs indemnités de crise, qu’elles souhaitaient voir aligné sur celui des petites entreprises, le gouvernement a annoncé dimanche soir une enveloppe supplémentaire de six milliards de shekels (1,6 milliard d’euros) afin de les soutenir. Un budget qui s’ajoute aux 80 milliards de shekels (21 milliards d’euros) déjà promis par l’Etat pour relancer l’économie. Si l’exacte répartition des nouveaux fonds n’a pas encore été précisée, le site d’information Ynet affirme que les grandes chaînes du pays pourraient se voir allouer chacune plusieurs dizaines de millions de
shekels. Les protestataires ont salué la décision du gouvernement et ont dit espérer qu’elle serait rapidement mise en œuvre. Il s’agit d’une véritable volte-face de la part du ministère des Finances, dont certaines sources avaient qualifié la rébellion des commerces de «tentative de chantage envers le gouvernement» et de «prise en otage des employés». Les grandes chaînes réclamaient des indemnités de 10.000 shekels (2.600 euros) pour chacun de leurs employés et des compensations financières équivalant à 10% de leur chiffre d’affaires entre mars et avril de l’année dernière. Les enseignes en grève devraient rouvrir leurs portes ce jeudi.
Ce changement de portefeuille ne serait pas lié aux critiques émises concernant sa gestion de la crise
Le bureau du ministère de la Santé a déclaré pour sa part ne pas être au courant de cette affaire.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou aurait proposé à Yaakov Litzman de quitter le ministère de la Santé pour prendre la tête du ministère du Logement, a rapporté jeudi Channel 12.
Yaakov Litzman a été vivement critiqué pour avoir participé à une prière de groupe début avril, selon les médias israéliens.
Le rabbin Yaakov Aryeh Alter, chef de la dynastie hassidique de Ger, aurait demandé à M. Litzman de prendre la tête du ministère du Logement selon la chaîne, qui précise que ce changement de portefeuille n’est pas lié aux nombreuses critiques qui ont été émises concernant sa gestion de la pandémie du Covid-19 dans le pays.
Des ministres du gouvernement avaient alors exprimé leur mécontentement, accusant le ministre d’avoir «sciemment méprisé les directives de son propre ministère, en ne respectant pas les règles de distanciation sociale.» Fin mars, le ministre de la Santé et sa femme avaient été testés positifs au coronavirus.